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Full text of "La Russie : manuel du voyageur"

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IS7S 


HARVARD  COLLEGE 
LIBRARY 


FROM  THB  FOND  OF 

CHARLES  MINOT 

OLAss  OF  i8a8 


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ii- 


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LA  RUSSIE 


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LA  RUSSIE 


MANUEL  DU  VOYAGEUH 


PAB 


Ko^*- 


K.  B^DBKER 


AVEC  14  CABTES  ET  9S  PLANS 


(hAKUEL  BE  langue  RUSSE  ÉDITÉ   À  PART) 


DEUXIEME  BDITIOK 

RBPOVDUB   et  MI8B  1  JOVK 


,,  r& 


TLeipzig 

KARL  BiEDEKER,  ÉDITEUR 

1897 

ni 


Tous  droite  réserve». 


Sr^lSTS.S- 


^yYbU..]-  i.^-l 


Ht  pat  trop  jf  char-j 
D*un  pat  igat  raarcl 


PBÉFACE 


Le  butdfi  cetou^nsge,  comiii^d«  loin  lot  autiyi9  4#  U  mèm9 
collection,  est  d'offrir  a«x  touristes  un  fuide  ffaliqme  «t  tévieui, 
On  y  a  donc  réuni  les  ronseignemente  -iiécessslres  pour  leur  per- 
met«fe4e  voir,  s«M ptrte  due  tenipt  et  saat  tnsp  de. Omis,  «•  qui  jnérlte 
d*étre  tu  en  Huiûu  .l4^MiiNa  AM^udé  fféeleux  lenMicneoMiite 
d'^nuMS  compétestf  dvt  pttys,  qu'il  tieat  À  lenciDsier  ic&iottt.spf^ 
cialémeut.  Mais  personne  n'exigera  uneexactitude  absolue  d.'uu  livre 
destine  à  donner  des  indications  sur  une  fouie  de  0^00^  toujourf 
sujettes  à  varier.  L'autour  est  donc  obligé  de  réclamer  T  indulgence 
des  voyageurs  et  de  les  prier  instamment  de  lui  venir  en  aide,  en  lui 
signalant  les  erreurs  et  les  omissions  qu'ils  constateront  dans  ce 
livre.  Chaque  nouvelle  édition  prouve  avec  quel  soin  il  tient  compte 
de  telles  rectifications. 

Les  différentes  boutbS  de  ce  manuel  sont  groupées  conformé- 
ment à  la  division  historique  et  géographique  du  pays  :  le  gouverne' 
ment  de  Varêovie,  les  provinceê  bcUtiquei  et  VOueit  de  la  Huisie, 
Sî'Féterêbourg  et  seê  environs,  la  Finlande,  le  centre  de  la  Buêêie, 
le  Sud  de  la  Ruuie  et  le  Cauraêe.  Chaque  partie  est  brochée  sé- 
parément, de  façon  à  pouvoir  se  détacher  sans  inconvénient;  en 
cassant  le  livre  aux  endroite  indiqués,  on  aperçoit  de  la  gaze  qu'il 
tuffli  de  couper. 

LesCABTBsetles  plans  sont  continuellement  Tobjet  d'une  atten- 
tion toute  spéciale.  Les  nouveaux  plans  ajoutés  à  cette  édition  sont 
Yilna,  de  Paviosk,  des  quartiers  intérieurs  de  Moscou,  de 
r,  de  Sébastopol,  du  cours  inférieur  du  Volga  et  de  la  partie 
de  la  Crimée;  puis  les  plans  des  cathédrales  Ouspensky 
•lArkhanghelsky  dans  le  Kremlin  de  Moscou.  Le  voyageur  s'évl- 
fim  d'un  détour  en  marquant  d'avance  au  crayon  bleu,  sur  les 

ées  villes,  les  édifices  qu'il  désire  visiter. 
Les  HÔTELS,  i  propos  desquels  les  renseignements  sont  si  im- 
portants et  dont  l'auteur  s'occupe  par  conséquent  toujours  d'une 


VI  PREFACE. 

façon  particulière,  sont  Tobjet  d'un  article  spécial  p.  xxi.  Lee 
maisons  qui  ont  paru  recommandables,  du  moins  relativement,  sont 
marquées  d*un  astérisque  (*0* 

Les  hôteliers,  restaurateurs,  etc.,  doivent  considérer  comme 
voulant  les  duper  quiconque  se  sert  du  nom  de  Bœdeker  pour  ob- 
tenir d'eux  des  avantages.  Les  reeommandoUians  de  ce  livre  ne 
peuvent  t^acheter  à  atteun  prix  pas  même  sous  forme  d'annonces. 

VintroduetUm  de  ce  livre  contient  quantité  de  renseignements 
qu'on  devra  lire  et  ne  pas  oublier,  pour  s'éviter  le  plus  passible 
d'ennuis  et  de  pertes  de  temps  et  d'argent. 

En  méBM  temps  que  le  guide  pailift  In  2^  é4H.  du  Manuei  de 
kmguê  rusêe,  qui  pouna  être  foft  utile,  car  il  contient  un  préels  d« 
grammaire,  dee  di«logoe«  et  un  vocabulaire  à  l'usage  des  voyageurs. 

Pour  la  transcription  et  l'accentuation  des  mots  russes,  etc. 
V.  p.  xn  et  le  Manuel  de  langue  russe. 


.!. 


t 


TABLE  HÉTHODiaiJE 


•■• 


laferodaeliOTi. 

I-  Renseignements  pratiques ii 

A.  SmtMon  et  planj  de  rojme xi 

B.  Frais  de  rojêgt.    Langue.    Monnaie.    Cottume    .    .  xii 

C.  Passeport  et  doiiaae xiv 

D.  Moyens  de  transport.    Desnestfqiiee  de  place    ...  zti 
B.  Hôtels.    Chambres  famief.    Bestaarants.    Clvbs  .    .  xxi 

F,  Bèfles  de  conduite xziti 

Q,  Coasulato.    âAseté  pvbliqae.    Police xxiii 

H.  Poste  aux  lettres  et  télécraplie xxiii 

/.   Théâtres.    Concerts.    Drrertlsfementt xxt 

K,  Tabac xxTii 

h.  Bains xxTii 

if.  Poids  et  meeuret .    Calendrier xxviii 

Jf.  Tableau  comparatif  dei  heures xxix 

0.  Alphabet  rusée xxix 

II.  Orographie  et  Matoire xxx 

Cânat.    Gouvernement  et  adaninlitration.   Population  .  xzx 
Chronolofie  de  Thistoire  de  BuMie.  —  Buifie  propre- 
ment dite.    —    Pologne.    —   Prorincea  baltiques.    — 

Finlande xxxt 

Jli.  Eglise  rosse xlv 

La  Enisie. 

Bontés  ^*  OonTemeflueAt  général  de  Yanovie. 

1.  De  Berlin  à  Varsovie i 

2.  De  Vienne  au  de  Breslau  i  Varsovie 3 

3.  VsrsoTie  et  tes  environs S 

4.  De  Varsovie  à  Nowo-Qeorgiewsk ,  Miawa  (Marienbourg) 

et  Ciecbocînek 26 

^.  En  chemin  de  fer.    De  Varsovie  à  M^awa      ....  36 

B.  Par  la  Vistule.    De  Varsovie  k  Cieehoefcek  ....  37 

5.  De  Varsovie  à  Kovrel,  par  Iwangôrod  et  Lublin   ...  28 


VIII  TABLE  METHODIQUE. 

II.  Provinoes  baltiques  et  l'Ouest  de  la  Boseie. 
Routes  Pages 

6.  De  Berlin  à  Yilna  et  à  Libau 31 

I.  De  Berlin  à  Yilna  (St-Pétersboure) 31 

I[.  De  Kochédary  à  Libau.    Courlande 37 

7.  De  Varsovie  à  Riga,  par  Vilna  et  Dûnabourg       ...  41 

8.  Riga  et  ses  environs 47 

9.  De  Riga  à  St-Pétersbourg,  par  Dorpat  ou  Pskov  ...  59 

A.  Par  Dorpat  et  Taps 64 

B.  Par  Walk  et  Pskov 64 

C.  De  Walk  à  Pernau 64 

10.  De  St-Pétersbourg  à  Revel  et  à  Baltischport   ....  65 

11.  De  Berlin  ('Yar^vie^à^$H*^HiJBboiyr|r-p,  »     .     .     .     .  74 

III.  St-Pétersbtmrg  et  tes  environs. 

12.  St-Pëtersbourg       .     ..  .«r  ..•..•     j "77 

'13.     Environs  de  St-Pétersbourg 168 

r4.     De  St-Pétersbourg  à  Pétrosavodsk.    Le  Kivatcli  .     .     '.  185 

-    ■  .. 

'.   lY.  Grànd-dncTuft  de  Finlande. 

15.  De  St-Pétefsbourg  à  Viborg     .     .     .     :     .     ...     .  190 

16.  DeViborg  à  l'Imafara  et  à  K.exholm   .    -.     .     •     .  '  .     .  193 
i7.     De  Tiborg  à  Joensuu.    Valamo     ..  .    ^     .    .♦     •;'  •     •  198 

18.  De  VUlmanstrand  à  Nyslott,  Kuopio  etidensalmi    .     .  200 

19.  De  Tiborg  à  Fredrikshamn,  Kotka,  Lovisa  «t  Borgi  * .  .  202 

20.  De  Viborg  à  Helsingfors.     .     .     .     .     .  *  .     .     .     .     .  205 

21.  De  Helsingfors  à  Âbo     .    ".     .     .     .     .     .'     /]  .     •     .  215 

22.  De  Helsingfors  à  Nikolaistad-Vasa  et  Uléâbojrg    .  ..     .'  223 

y.  le  Centre  de  la  Bacsle.(.    • 

23':     De  Varsovie  à  Moscou,  par  Brest-Litorsk  et  Smoléïisk  .'  229 

24.  De  St-Pétersbourg  à  Moscou.    Novgorod    et   StaraTa- 
Roussa     .     .     .     .     ..'...  ..I  •   : 239 

25.  Moscou    .../..„.. T    .    .     .  249 

26.  Environs  de  Moscou  .     . .     .     .     t  ^8W 

27.  De  Moscou  à  laroslavl  et  à  Volbgda.  Couverfi  flè'tyÂïtéâ  S05 

28.  De  Mosco-u  à  Nijny-Novgorod  .     .     .'    .    ':'';i''.  "i  911 

29.  Nijny- Novgorod '.    1 '♦.•.';*' '.  314 

30.  Voyage  sur  le  Yofga  do  Tver  à  Syzraii;,  jàY -TfUjify* 
Novgorod  et  Kazan     .     .     .     .     .     .     ...     .'  *  .*  ^'?  32ii 

31.  De  Moscou  .à  Koursk,  par  Toula  et  Orel      /    .     ...     .  345 
'i%     De  Moscou  à  Saaiara  et  à  Oc^bourg,  parKda^au  (J^aza^i)  352 


TABI.Ë  MÉTBODIQUE.  IX 
TI.Le8«É4rUButie. 

Imites  Pax4»9 

33.  D  Odefberg  CVienoe,  Berlin)  à  Odessa,  par  Jm^rinU     «  3Ô7 

34.  D%  YaisoTie  k  Odectm,  par  Jmérinka ,iti9 

3ô.     De  Mote#ii  à  Odessa 360 

A,  Par  Kowak,  KUt  et  JmérhikM :%0 

B.  Par  Koonk,  KliarkoT  ot  Biraoula :m 

36.  Kiev 366 

37.  Odessa 374 

38.  De  KharkhoT  à  Siaiféropol       ^    .  ' 361 

39.  La  Grimée     .     * 383 

I.  De  Simferopol  à  Sébaatopol :i83 

II.  De  Sébastopol  à  Kerteb.    Cdte  méridionaU  de  la  Crinée  391 

40.  De  Moscou  à  Rostov-sur-le-Don,  par  Voronèje    •     .     .  39)S 

41.  Le  Volga  de  Syzran  à  Astrakhan 401 


«. 


TILLeCa^MM* 

42.  D'Odessa  à  Novorossiisk ,  Pett  et  Batoum ,  par  la  mer 
Noire. 410 

43.  D'Astrakhan  a  Bakou,  par  la  mer  Caspienne  ....  412 

44.  De  Bo&tov-sur-le-Don  à  Vladlkavkaz 415 

4ô.     Do  Batoum  à  Tiflis 41H 

46.  DeTladIkavkaz  à  Tiflis,  par  la  route  militaire  de  Géorgie  4'20 

47.  De  Tiflis  à  Bakou 42;") 

Table  des  matières 427 


•^- 


Cartel'  et  ^Iaiu. 

OutMh 

.Pages 

'  1.  Oout'emement  général  de  Varsovie  (Pologne),  k  l^chelte 

de  1/2000000* avant  le  titre 

^2.     Environs  de  VarwvU,  au  150000® 23 

-3.     environs  d0  i^tfvel^  au  150000^ 73 

'4.     Enviram  de  St-Pétenhourg,  au  380000* 168 

-5.     Ptterhof,  au  34500* 171 

.  6.     Pavlavsk,  au  18000* 180 

7.     JDc  £ud  de  2a  JTin/andi!,  au  1750000* 187 

.  8.  Le  Volga,  de  mjny- Novgorod  à  Sytran,  au  1 600000*  .     330 

9.     te  âttd-Oiws*  de  to  CWm^«,  au  500000* 392 

10.     Le  Sud-Est  de  la  Crimée,  au  500000 397 

IJ.  Le  Volga,  de  8y%ran  à  Kamy chine,  au  1500000*     .     .     401 

l*i.  Le  Volga,  de  Kamy  chine  à  Astrakhan,  au  1 500000*    .     403 

13.  Le  Oat«ca««,  au  4000000* 405 

14.  U  Centre  de  la  Russie,  au  8000000*     .     .     .     après  la  table 


TABLE  MÉTHODIQUE. 


Plmi. 


'  1. 
^  2. 

«5. 


Heltingfors     .     .     .  207 

Kaxan 388 

Kharkov     ....  362 

Kiev 866 

Moscou 249 

—  partie  centrale    .  276 

—  Kremlin .     .       .  268 

—  cath.  Ouspensky  263 

—  Gr.  palais  du  Kr.  259 

—  cathédrale  Arkhan- 

gheUky  ...  265 

Nijny- Novgorod  .     .  314 


"12. 

H3. 

14. 

45. 

H6. 

47. 

48. 

49. 

<20. 

Mil. 

^2. 


Novgorod-la-  Grande 

Odéèsa 

Biga,  partie  centrale 
St^P^ier^ourg     . 

—  partie  centrale 

—  Ermitage 
Séha^topol  .     .     . 
TiflU     .... 
VarBovU     .    .    . 

—  partie  centrale 
Vilna     .... 


239 

374 

47 

77 

94 

109 

389 

423 

8 

13 

35 


▲bréviatioiM. 


Les  abréviations  emploj^efl  dâifs  ee  livre  sont  faciles  à  comprendre; 
voici  celles  qui  8*y  rencontrent  le  plus  fréquemment: 


Hùt,^  A,  hôtel. 

Or.-H.^  Grand-Hôtel. 

cA.,  chambre. 

i.  c,  tout  compris. 

&.,  bougie. 

s.,  service. 

I'»-  d4/,,  déjeuner. 

T^diJ,^  déjeuner  à  la 

fourchette. 
dim.^  dîner. 

I.,  linge  (draps  de  lit) 
tf«p.,  depuis. 


A.,  heure. 
Aa6.,  habitants. 
m.,  kilomètve. 
m.,  mètre,  moi;^  en  . . . 
mjfi.,  minute. 
j^Mpage  oiiCprix^pension . 
P.^  Penni  finnois. 
1>I.,  plan. 
iL,  route. 
«^  siècle, 
r.,  verste. 
g.t  gauche.  «*.,  voir. 

L*astérisque  (*)  a  pour  but  de  désigner  les  choses  particulièrement 
dignes  d*attention  et  les  hôtels,  etc..  relativement  recommandables. 

Un  nombre  entre  parenthèses  a  la  suite   d*un    nom  de  lieu  on  de  i 
montagne,  par  ex.  Elbrouz  (5631  et  5593  m.),  en  indique  Taltitude  ou  Is 
hauteur  au-dessus  d,«  niveau  de  la  mer. 


r.,  rouble. 

k.^  kopeck. 

M.,  mare  finnois. 

c1C^  marc  allemand. 

ane.^  aucien,  ancienne. 

tnv.y  environ. 

£.}  est. 

i^.,  nord. 

0.,  ouest. 

8. y  sud. 

âr.,  droite. 


T 


I    1  . 


lOTBODUCnON 


A.  iklMA  «t  piaai  d«  Tayift. 

fiaiMB.  —  Poux  entreprendre  un  foyage  en  Russie ,  il  feut  sur- 
tout tenir  compte  du  climat  (t.  p.  xxx).  Cela  est  facile  si  Ton 
n'y  veut  faire  qu'un  tour  de  troia  semaines  ou  d*un  mois,  si  Ton  ne 
veut  que  visiter  St-Péters1>ourg,  Moscou,  NiJny-NoTgorod  et  Kiew. 
C  est  sans  doute  en  hiver  que  Ifoseou  a  son  cachet  particulier,  et 
c'est  ausai  alors  i  ât-P<tenho«g  ce  qu'on  apfoU*  U  «saison». 
C'est  répoque  des  grandes  iétea  religieusea  (p.  xiivin) ,  qui  ont  un 
caractère  tout  à  fait  russe.  Mais  l'hiver  do  Rusaie  ne  convient  paa 
à  tout  le  monde.  Une  honno  époque  pour  un  s4Jour  a  StrPëters- 
bourg  est  celle  de  la  fln  d'avril  «u  commencement  de  juin.  On 
peut  alors  «asiatei  aux  renrues  de  mai,  ftéquenier  le»  théâtres 
impériaux  (ils  ferment  à  la  fin  de  mai) ,  et  Ton  a  encore  l'avantage 
de  voir  les  environs,  avec  leurs  beaux  parcs,  dans  la  première  &ai- 
cheor  d'un  printemps  russe  et  durant  les  magniUques  soirées  du 
Nord.  Les  nuits  sont  claires  dès  le  mois  de  mai.  —  Nijny-Novgorod 
se  visitera  autant  que  possible  durant  la  foire  (v.  p.  320).  —  Le 
commencement  de  l'été  et  l'automne  sont  les  époques  les  plus  favo- 
rables pour  la  Crimée  (p.  384)  et  le  Caucase  (p.  408) ,  et  le  cœur  de 
rété  pour  les  hautes  montagnes. 

Plaas  Ao  Tsyig*.  —  Yoiei  un  plan  do  voyage  à  Moacou  e4  à  Str 
Pétenbouiir  demaaAaaÉ  à  ^en  près  un  m<iis,  an  pattant  de  Berlin 
ou  de  Yienne. 


De  Beittn  on  4e  Vienne  à  fter- 

«iwtf(B.U3) 1  i. 

r(sr«««<«CK-3) Ij. 

De  Yanovie  à  ifo«e<Kf  (B.  38)  IJ.V2 
Jr«sso«(B.9C^) 6j. 


I>e  Moaeon  à  â9-M(iir«bd«fv(H  A)  1  J . 

«SV-i'^lMfMifV  (B.  13)  .  .  .  6j. 
ExeoTf ion*  aox  enr.  timianM 

(tt.  18,15-») 8j. 

Bêiour  «t  exennlOD  à  Mga 

(E.  ?,  8^  11) a-6  j. 

Autre  plan,  qui  demande  6  à  7  semaines,  en  partant  aussi  de 
BuUb  ou  do  Yiemes 


De   Berlm   oa    de  ¥i«nne  i 

St-Pittribûurç  (B.  U)  .  . 
St-PHertbonrç  (K.  13)  .  .  . 
Ent4rHu    de    St  -  Pitfrrékmirç 

(B.ia[)   .    . • 

EzeurflionA  k  Aev^  k  BaltiKh- 

Pûrt  et  à  Dorpai  (E.  9,  10) 
De  Revel  à  Beitiitfif^n .  .  . 
Hèhimsfors,  Vtb^fyit  d^uUê  de 

r/flMrtr«  (K.  ap,  lÂ,  1^  .  . 
De  Viboi*   à  St-ritèfébwr^ 

(R.15)    ........    VsJ 


34  i. 

5-aj. 


XH  8t-Fitestbonrf  à  M^mcoh 

Jfâscou.  Sbceursion  au  coûtent 
ée  t^ettêa  (R,  35^  37)  •    •    - 

De  M  eaeom  à  JV^ém^-^otgered 
(B.  38)  .    . 1  j. 

Ifijnf-Itotçorod  (R.  99)  .    .    . 

Betour  à  Mùiéém  (B.  98)    .    . 

De  Xo««o«  à  VarMtie  (B.  33) 


Ij. 


'■?]: 


a 


Yan^vit  OU  3) 1-2  3. 

De  VnMOTle  à  ttrilH  (R.  1) .       1 1. 


XII  FRAIS  DE  VOYAGE.  Renseign, 

Pour  y  ajouter  un  tour  dans  le  sud  de  la  Russie,  il  faudrait 
compter  environ  lÔ  jours  de  plus,  répartis  de  cette  façon  : 

De  Moseou  à  Kiev  (R.ZS/.f'J,  Y  iijf 


KieviR.m '.     ;  î-2  j. 


T(J^4py]^louehts  et  au 

*  TOiitfi^Dagh  (B.  39II)  .         3-4  j. 

De  Kiev  par  Kharkov  à  Se-  ■'f'Lf*t"pP"."'^'^^'^"^  î  ^ 

Sib<ntopol  et  ies  en^^/àkH^.^^  ^d- j 


Odessa  (E.37) 1  j. 

£42^f **  ♦  >f**'  ^*-35)    •  V4  j. 

TrCM^Ï&A  *  0\i  *  de'  Ttiev   à 

Côte  méridien,  de  la  Crm^p.     .  ,   .  . .  l.  .^erJUniA-  33D 2  j. 

Pour  une  excursion  au  Caucase,  <ini.fl.^,pe\it  a^  faire  qv.e  dans 
certaines  conditions,  y.  p.  ,40.8. . 


      :         '  •  •-■.■*  '■  -'I  .     ■ 

.       J^. .  fraji^  çLâ  voyage.  Lan^aet  KomuôeK  Çftstume,. 

■  rnAM  à¥v^ili^i  —  Les/f<ï**;a^^<5^cî,  y  ëoinpris  le  dfnèî  (2  à3r.), 
Tarient  entre  8  et  10  tf.  pat  Jouri  A  cela  s'ajoutent  lés  déftenses  en 
•voitures,  coTûmifesîtynikalreà,  poutboWès,  ettr.  On  fefa'donc  "bien  de 
ne  pasf  complet  tliôiïiS  de  16  â  20  r:  )?arjoutî  slirtout  en  compagnie 
de  dames.  Deux  ou  ttèîs  pers^oiinei/  connaisisant  btéii  le'piya'et  sa 
langue,  peuvent  voyaèftr  ensemble  %n  d^etisanf  moins.  ' 

langue.  —  Il  ti'est  pas  impossible  dé  pîircourîr  lès  principales 
villes,  du  pays  Sans  connaître  la  langue  rmU,  parce  g[u'oh  y  trouve 
des  hôtels  où  Von  parle  françaié.  .Mais  d^îis  les  villes  de  province 
ou  les  localités  moitis  importantes,  .on  ne  peut  se  faite  comprendre 
qu'en  tusse.  '  On  ne  saurait  trop  recommander  au  voyageur  d'ac- 
quérir une  coniiaîssance  même  stiperflçielle  dé  la  gangue  du  pays, 
lui  permettant  au  moinâ  de  lite  le  russe  couramment.  On  jouit 
moins  du  voyage  et  l'on  peut  même  se  trouver  dans  Tembarras, 
-^uand'  #n  ignoré  complètement  ^e*  russe.  «'  On  8ie.#ecvtra-'(^no  avec 
avantage  du  HemtHl  de  langue  rune  qu^  complète  ce  volume  et  qui 
contient  les  éléments  de  grammaire,  des  modèles  da  phrases  et 
.uiie  liste  de  termes^ usuels.*  U  y  a  danaie  corps  dju  livxe  des  ren- 
seignements qui  facilitetont  la  lecture  des  noms  polonais  (p.  1)  et 
finnois  (p.  188).  II  faut  aussi  savoir  un  pieu  le  polonais  si  Ton  veut 
parcoûrix  l'intérieur  des  anc  provinces  du  royaum^e  dJ6  Pologne,  le 
•finnois  ou  le  suédois- pour  l«l  Finlande  et  Tallemand  pour  les  pro- 
vinces bâltiquee.    •       '.   i  ..'-'.■'■  ^   '      ■ 

Quant  à  notre  transcription  française  des'  mots  'rnsses,  notons 
que  e  a  été  mis  sans  <ae'eent  «tins,  les  eas  'analogues- à  ceux  où  il 
n'en  a  pas  en  français,  pat  ex. -devant  une  cons6nii^  dans  là  même 
syllabe;  que  s'il  est  sans  accent  à  la  iftn  4^uà  mot,  Vest  à  titre  de 
muet,  pour  indiquer  que  la  consonne  précédente  se  prononce  (ex., 
Voronèje,  Pouchkine);  que  g  est  suivi  de  h  devante  et  i  pour  con- 
server sa  prononciation  ;  que  ï  est  pour  i  après  aeto  afin  qu'on  ne 
le  prononce  pas  comme  en  français  dans  le«  tliphtongues  ai  et  o/; 
que  s  est  remplacé  par  es  à  la  fin  des  mots,  pour  préciser  aussi  la 
prononciation,  et  que  IM,  u  et  uH  sont  également  reQdus.parj/.    On 


pr(Uifuc$.  MOKNAIC. 

ne  devra  pas  fi^étooner  de  voir  certains  noms  flgiiyi^r  ^t'mfjfKJfÊHê 
une  forme  à  laquelle  on  n*eet  pas  habitué  et  99^  ^'^^lHVK  if  ^H 
adopter  poui  mettre  de  l'unité  dans  sa  rëdao4iOH.  U  neiMli^ Jt^ne 
pas  encore  fait  d'une  façon  inréproehmMe  et  eane  inconséquence,  pt 
il  prie  le  lecteur  de  rezcuser  en  considération  de  la  difUculté  de 
sa  tâche. 

£niln  il  importe  encore  d'atUrtr  l'attentios  du  lectMur  sut  rer- 
taios  caraetèies  russes  qui  poanatoat  r4adair«  en  erreur^  pstct 
qu'ils  ne  sont  pas  les  éqoivei^ls  des  cecactiies  latins  qu'ils  i^ié- 
sentent.  Ou  notera  donc  qu'en  tusse,  faimi  les  caractèiee  d'impri* 
merie,  b  équîTaut  à  v,  c  à  s,  ■  à  •,  par,  x  à  kh,  y  à  ou,  et  que 
parmi  les  caractères  d'éeritufe  ti  équÎTant  ki^m  aussi  à  n,  n.à  p  et 
pkr,  mkt^yiou^tnk  teh,  L'aceeutuatien  exacte  surtout  celle 
des  noms  russes  est  très  diflleile  et  varie  du  reste  beaucoup.  On 
l'a  donc  indiquée  dans  le  texte  par  un  accent  {')  placé  sur  U  syllabe 
tonique  des  noms  écrits  en  russe,  bien  que  récriture  russe  ne  con** 
naisse  pas  Taccent  tonique.  8e  rappeler  que  raeeeni  tonique  est  la 
force  avec  laquelle  la  voix  appuie  sur  une  syllabe  pour  la  distinguer 
des  autres  syllabes  du  aaéme  mot;  ue  pas  con/ondre  Taccent  tonique 
avec  les  signes  orthegcapàiques  que  les  Français  appellent  aoeentsi. 

Momude.  —  L'unité  monétaire  en  Russie  est  le  rouble  («roubl*; 
plur.  «roubli»),  qui  se  divise  en  iOOVopeckê  («kopeiki»).  Il  existe 
en  or  dee  pièces  valant  l&r.  en  papier- monnaie  ou  «impértals»  et 
7  T.  50  k.  ou  «detoi-impérials»,  en  argent  des  pièces  de  1  r.,  50, 25, 
20. 15, 10 et  5  k.  ;  en  hronte  des  pièces  de  5,  3,  2  et  1  k.  Mais  à  part 
les  pièces  en  argent  et  en  bronze  (refasef  les  pièces  percées),  il  ne 
circule  actuellement  en  Russie  que  des  billets  de  banque  de  100, 
'25, 10,  5,  3  et  1  r.,  dont  le  cours  est  très  variable  et  bien  inférieur  i 
leur  valeur  nominale.  Afnsi  la  valeur  du  rouble  or  est  de  4  fr.,  et 
le  papier  ne  vaut  actuellement  (1897)  qu'énv.  2fr.  70.  —  Le  cours 
^tant  sujet  k  varier  beaucoup,  on  s'en  informera  toujours  avant  de 
«changer  de  l'argent.  —  Outre  les  billets  en  question,  dits  hilleta  de 
rredit,  on  rencontre  encore  dans  la  circulation  des  bons  du  Trésor!, 
dits  Séries  j  de  ÔO  r.,  qui  rappettent  4.d2o/o  d'intérêt.  —  Pour  la 
monnaie  de  Finlande,  v.  p.  189. 

Une  Utire  de  crédit  est  ce  que  Ton  peut  prendre  de  mieux  pour 
$on  voyage.  Nous  déconseillons  absolument  de  prendre  de  la  mon- 
naie d'or.  Il  n^est  pas  prudent  d'avoir  sur  soi  de  fortes  sommes, 
oar  les  vols  ne  sont  pas  rares  en  Russie.  On  devra,  d'un  autre  côté, 
fe  procurer  d'avance  du  papier -monnaie  russe,  afin  de  ne  pas  être 
obligé  de  changer  de  Targent  à  l'arrivée  et  de  s'éviter  des  embarras. 

De  bonnes  recommandations  aux  autorités  et  à  des  particuliers 
sont  bien  agréables,  surtout  si  l'on  s'écarte  des  grandes  lignes  de 
chemins  de  fer. 

Les  p&urhoireê  ne  sont  pae  moine  en  ub9%b  en  Russie  qu'ailleuro, 
«til  est  bon,  par  conséquent)  d'avoir  toujours  de  la  monnaie, -des 
pièces  de  10  et- 20  ko^pecks.   Il  en. faut  aussi  quand  on  voyage  en 


iat¥-  PASSEPORT.  Bmsêiffn. 

MMi  iiMib~Pin«Aelear  du  pays,  parce  qu'il  est  quelquefois  difficile 

\k  ^tMÉk?,tux  stations  des  billets  d'une  certaine  somme. 
'--  '!Sfc  MÎikt  des  achaêê^  il  est  bon  de  se  tenir  Sur  ses  sardes,  et  Ton  ne 
doit  pas  eràindre,  dans  les  aSAisens  de  second  ordre,  d^offrir  10  à  200/o 
de  moins  qne  le  prix  demandé.  Les  fourrures  sont  ebères,  mais  excel- 
lentes. Les  chaussures  ne  sont  pas  cLëres  et  sont  bonnes  \  on  ne  saurait 
se  passer  de  socques. 

OoftUBM*  --*  La  température  varie  beaucoup  en  Russie,  même  au 
cœur  de  VM  et  il  faut  se  yétir  en  conséq[uenee.  Des  vêtements  de 
dessous  en  flanelle  protègsnt  le  mieux  contre  les  refrsidissements. 
Si  Ton  veut  prolonger  son  séjour  dans  le  Sud,  on  acbètera  un  vête- 
ment d'ëtê  à  Kiev,  à  Odessa  ou  dans  les  autres  grandes  villes.  —  Ce 
qu'il  faut  surtout  pour  voyager  l'biver  en  Russie ,  c'est  une  bonne 
provision  de  vêtements  fouriiSs,  qu'on  se  procurera  le  mieux  dans  le 
pays  même*  Les  tftrangeis  commettent  souvent  des  impfudences 
on  Russie  dans  la  onanière  de  se  vêtir,  sourlout  à  St-P^tersbourg,  où 
ia  température  s'adoucit  subitement  On  ne  devra  pas  quitter  son 
costume  d'blvsr,  car  on  se  refroidirait  infailliblement. 

Des  essuie-mains  et  du  savon  sont  utiles  en  cbemin  de  fer ,  où 
Ton  est  souvent  des  journées  entières  et  «ù  il  y  a  des  cabinets  de 
toilette  (v.  p.xvi).  --  Pour  un  voyage  dans  le  Caucase,  v.p.408. 

C*  Passeport  et  douane. 

Passeport.  —  Il  faut  absolument,  pour  entrer  en  Russie,  un 
passeport  visé  par  un  ambassadeur  ou  un  codauI  russe  (1  r.  ÔO  k.  or 
ou  6  fr.  25).  On  pourrait  même  se  tiouvor  fort  embarrassé  sans  cette 
pièce  dans  rintérieur  de  l'empire,  car  on  peut  avoir  à  ia  montrer 
dans  chaque  ville  et  à  chaque  relais  de  poste:  on  devra  donc  toujours 
l'avoir  sur  soi.  —  Quand  on  voyage  par  mer,  le  passeport  vous  est 
pris  par  l'agence  qui  délivre  le  billet  et  remis  à  Tsiriv^.  Si  l'on 
passe  la  ftontière  en  chemin  de  fer»  la  visite  a  lieu  à  la  première 
station  russe,  à  Aleksandrow,  à  VirbaUen,  etc.  (p.  2  et  32). 

La  manière  de  procéder  à  l'arrivée  n'est  point  partout  la  même.  On 
est  en  général  plus  sévère  à  la  frontière  de  Touest  (Pologne)  qu''à  celle 
du  sud.  Les  passeports  sont  le  plus  souvent  demandés  par  des  gendarmes, 
avant  que  les  voyageurs  desceadeat  du  train,  et  quelquefois  la  vieite  de 
la  douane  n'a  pas  lieu  avant  qu'ils  n'aient  été  rendus.  Ailleurs  la  de- 
mande a  lieu  sur  le  quai ,  à  l'entrée  de  la  salle  des  bagages  et  la  visite 
a  lieu  immédiatement.  La  visite  terminée,  les  passeports  sont  rendus  ou 
bien  on  les  redemande  aux  gendaxmes,  et  on  peut  quitter  la  aalle  en 
montrant  le  sien.  À  certaines  stations  encore  on  ne  les  rend  que  lorsque 
les  voyaeeurs  sont  dans  le  train  russe.  Ceux  dont  les  passeports  ne  sont 
pas  en  règle  doivent  rebrousser  efaemiil,  et  le  tnain  qui  vous  a  amené 
attend  à  eet  effet. 

Il  en  est  de  même  au  départ  de  Russie;  on  demande  les  passeport? 
aux  voyageurs  à  la  station  frontière,  et  ils  ne  doivent  pas  descendre  du 
train  avant  qu'ils  ne  leur  aient  été  rendus. 

Quand  on  veut  séjourner  dans  un  endroit,  il  faut  remettre  son 
passeport  à  la  police  dans  les  24  heures.  On  vous  accorde  alors  un 
permis  pour  6  mois.  8i  le  séjour  doit  duier  plus  longtemps,  le  passe- 
port  est  déposé  au  bureau  des  passeports  de  la  chancellerie  du  gou* 
vernement,  et  l'on  obtient  un  permis  valable  pour  1  an  (biiai,  vid) 


DOUAKE.  XV 


ims  tout  l'oB^ise,  «t  qui  ««èto  2t<  là  Ml  btoB  «KlMdu  qoe  pasce- 
foA  et  pennis  de  séjour  doWent  ItrerenonTeUt  4  iesiM,  s'il  y  »  lieu. 
Sa  quittant  la  Russie,  il  faut  faire  à  la  police  une  déclaration  a  la- 
quelle ou  joint  le  permis  de  séjour  et  un  certificat  du  bureau  de 
police  du  quartier  qu'on  habite,  attestant  que  rien  ne  s*oppose  au 
d^Spart.  La  foimalitë  prenant  quelques  heures ,  on  fait  bien  de  de- 
mander le  certificat  au  dernier  endroit  où  Ton  s^arréte.  La  passeport 
Tovs  est  rendu  avec  une  autorisation  pour  retraverser  la  frontière, 
valable  pour  8  jours.  Les  hôteliers  se  chargent,  si  Ton  veut,  de  cette 
f<s«ialité  et  TOUS  la  portent  en  compte  pour  30  à  90  k.  On  fera  très 
biea  d'en  profiter,  ne  serait-ce  qu'à  cause  de  la  langue. 

Jtoiiaae.  —  £n  passant  la  frontière  ou  en  débarquant  dans  un  port 
maee,  on  doit  se  soumettre  à  la  Yisite  de  la  douane,  qui  est  souvent 
superficielle,  mais  aussi  quelquefois  très  sévère.  Elle  a  également 
li««  k  la  firontière  de  Finlande.  Les  voyageurs  doivent  y  assister  ; 
oiaijs  on  peut  obtenir  qu^elle  n'ait  Heu  qu'A  un  bureau  de  Tlntérleur. 
Da48  ce  cas,  les  effets  sont  plombés  à  la  frontière  et  remis  après  la 
vî^e,  à  Tendroit  déterminé,  soit  au  voyageur  soit  i  son  fondé  de 
pouvoir,  sur  la  présentation  du  reçu  du  chemin  de  fer  ou  d'une 
copie  du  connaissement  du  bateau ,  mais  les  formalités  sont  alors 
trèè  longues. 

On  peut  entrer  en  franchise  tous  les  objets  ayant  servi  et  dont 
on  a  besoin  en  voyage,  de  même  que  les  instruments  et  ustensiles 
po«r  exercer  un  art  ou  une  profession ,  mais  en  petites  quantités. 
par  ex.:  le  nécessaire  en  vêtements,  l'indispensable  en  literie,  un 
8««]  article  detshaque  espèce  comme  fourrure,  au  plus  3  livres  d'ob- 
jets en  or  et  en  argent,  un  seul  nécessaire  de  voyage  par  personne, 
une  douzaine  de  gants,  un  cent  de  cigares,  un  paquet  entamé  de  tabac 
A  flimer  et  de  tabac  à  priser,  une  petite  quantité  de  provisions  de 
bottche.  Pour  des  armes  à  feu,  il  faut  une  autorisation  spéciale  in- 
diqpiée  dans  le  passeport.  —  Les  droits ,  pour  les  objets  qui  y  sont 
somnis,  se  paient  conformément  à  un  tarif  et  généralement  au  poids; 
ils  sont,  par  ex.,  de  2  r.  20  par  livre  pour  les  cigares.   La  contre- 
bande est  confisquée,  et  si  les  objets  sont  soumis  aux  droits,  on 
est  obligé  de  payer  cinq  fois  le  tArif.    On  paie  dans  ce  cas  le  double 
(te  leur  valeur  pour  les  objets  dont  Timportation  est  Interdite  ^  tels 
que  poudre,  jeux,  lits,  eau  de-vie,  etc.   Il  y  a  une  police  sévère  pour 
les  ilYTes  traitant  de  questions  politiques ,  sociales ,  historiques  et 
autres  du  même  genre;  les  livres  reliés  sont  soumis  aux  droits.  On 
ne  paie  rien  quand  la  somme  des  droits  est  inférieure  à  3  roubles. 
U  y  a  avantage  à  montrer  aux  employés  les  objets  soumis  aux  droits. 
08  se  gardera  T)îen  de  vouloir  acheter  leur  complaisance  par  un 
petrboire.  On  donne  20  à  25  h.  aux  employés  subalternes  qui  vous 
•aient.  Pour  que  les  bagages  ne  soient  pas  bouleversés  inutilement, 
ii  llut  aussi  éiriter  d'emballer  a^ec^du  papier  imprimé.  —  Les  droits 
isift  payables  en  or,  et  si  Von  n'a  que  du  ps^ter,  il  faut  supporter 
la  différence  entre  les  deux  valeurs,  soit  un  peu  plus  de  30%. 


XVI  CHËMIKi»  DE  F£R.  Hensei^m 

\D.  lÊOfmïB  de  transport.  Bomettiqttet  de  plsee.* 

Cheuint  de  fer  (JKeiiaHHHAOpôrii"*).  —  Les  guichets  s'ouvèiBiit 
1  h.  avant  le  départ  de  cha9[ue  train  et  Ton  fera  bien  de  se  trouver 
aussi  plus  tôt  â  la  gare.  La  vitesse  des  trains  n*est  pas  grandç'en 
Russie;  ils  ne  font  que  30  â  40  verstes  à  Theure.  Il  y  a, en  outi^ 
de  longs  arrêts  aux  stations;  les  trains  express  (itypsépcKie  ou 
CRÔpue  no1)3Aâ)}  auxquels  on  devrait  toujours  donner  la  préfSre&ric« 
font  60  verstes  â  l'heure.  Les  retards  ne  sont  pas  rares  et  on  .ne 
songe  pas  à  rattraper  le  temps  perdu.  La  lenteur  tient  "en  partie  au 
mauvais  état  des  lignes  et  du  matériel,  surtout  dans  le  sud,  et  iiix 
difficultés  résultant  du  climat  en  hiver.  —  Un  grand  inconvéai^nt 
des  chemins  de  fer  russes,  c'est  que  les  gares  sont  presque  tontes 
très  éloignées  des  villes  qu'elles  desservent,  des  considérations  niîK- 
taires  ayant  influé  sur  les  tracés  des  chemins  de  fer. 

La  police  des  gares  est  faite  par  la  gendarm.erie.ou  des  militi^eç 
des  garnisons  voisines.  Si  Ton  a  des  plaintes  à  formuler,  on  peut 
les  inscrire  dans  le  .livre  (sàioôeafl  KHHra)  déposé  â  cet  effet  Sàjîs 
toutes  les  stations.  —  L'uniforme  du  personnel  se  composé  ^.uii 
habit  de  couleur  foncée,  avec  un  petit  col,  d'un  large  pantalon,  de 
bottes  et  d'un  bonnet  de  fourrure.  Les  chefs  de  trains  (ô6ep^- 
KOHAj^KTopii)  ont  pour  signe?  dlstinctifs  des  tresçes  en  argent  et  des 
aiguillettes  en  argent  et  rouge. 

Les  wagons  ont  un  passage  au  milieu  ou  sur  le  côté,  ainsi  qu'un 
cabinet  de  toilette  avec  water-closets  (y6ôpHafl^yHUBâjbHHK'i>),,ou 
du  moins  il  y  en  a  toujours  dans  un  train.  Il  n'y  a  que  peu  de 
place  pour  les  petits  colis  (pysHÔfi  ôarâsi).  Les  voitures  de  l'* 
classe  ont  des  fauteuils  qui  peuvent  se  transformer  pour  la  nuit 
éa  un  lit,  d'autres  de  simples  banquettes  sans  accoudoirs;  en  ifkie> 
vant  le  dossier  du  siège ,  on  obtient  quatre  places  où  l'on  peu]t  se 
coucher  (celles  d'en  haut  sont  préférables  j  sur  certaines'  lignes, 
le  conducteur  loue  des  coussins,  des  couvertures  et  des  draps  de 
Ht,  75  k.).  Il  y  a  aussi  des  banquettes  dans  les  wagons  de  2^  classe, 
qui  sont  souvent  combles,  et  où  il  n'est  guère  possible  de  dormir, 
parce  qu'il  n'y  a  pas  d'accoudoirs.  Le  Russe  emporte  toujours  pour 
cela  un  oreiller.  On  peut  souvent  retenir  deux  places  par  l'entre- 
mise d'un  commissionnaire  (nossilchtchik,  15  à  30  k.;  v.  p.  x^i). 
Le  Rus«e  ne  se  dérange  guère  quand  il  monte  quelqu'un,  â  moins 
que  ce  ne  soit  une  dame.  La  plupart  des  wagons  sont  éclair^ç  la 
nuit  avec  de  la  bougie.  Si  l'on  veut  lire  la  nuit,  il  faut  apporter  un 
petit  chandelier  qu'on  peut  accrocher  à  la  fenêtre.  —  Sauf  dans 

*)  Indicateur  officiel  (en  ru&s«):  Yntanrexh  sejt^aHOffoposHuxb,  ii^.jk>- 
xoAHMxi  H  xpyrHxi  naccaxHpcKHXb  cooôn^eHift ,  paraissant  deux  fois  par 
an  (mai,  octobre)  et  en  vente  à  toutes  les  gares,  prix:  70  et  60k.  Les 
départs  se  règlent  sur  l'heure  de  8t>Péter8bourg,  BSkut  pour  la  FialsncU  et 
le  Caucase;  les  départs  des  bateaux  à  vapeur,  ont  lieu  d'après  rii«ure 
locale.  L'heure  de  St-Pétersbourg  avance  de  1  h.  56  mîn.  sur  cellç  de 
Paris:  v.  le  Tableau  comparatif  des  heures^  p.  xxix  et  p.  74. 


froHfmë.  CHEMmS  DS  MR.  XYII 

Ifis  proTinees  baltiqnes  et  U  FiaUade,  il  faut  abfolament  éTitor  la 

Eb  iiiver,  il  y  a  fartout  doubles  poftea,  devblea  fmétrea  et  dea 
poêles ,  qui  chauffeni  au  point  que  la  chaleur  est  intolérable  dans 
U  partie  supérieure ,  tandis  qu*on  sent  un  courant  d*air  glacial  sur 
1m  pieds.  Les  fené^es  restant  alors  feiméss  i  cause  du  ftoid  et 
les  Toyageurs  ne  cesaant  de  ftimer  des  cigares  et  des  cigarettes,  l'air 
finit  par  y  devenir  ptesque  insupportable,  dans  les  longs  parcours. 
Cependant  il  y  a  sur  toutes  les  lignes  des  wagons  pour  ceux  qui  ne 
fament  pas  {nu  ■egypinm^)  et  pour  dames  Um  fiMM%),  Dans 
beaucoup  de  trains  express,  indiqués  dans  le  texte,  il  y  a  des 
toagonê-^ii»  {cminmf4k  Burôvk),  mais  comme  il  n'y  en  a  habituelle- 
ment qu'un  seul  par  train ,  il  est  bon  d'y  aiHter  sa  place  la  Teille. 

Les  fforeê  sont  yraiment  bien  organisées,  sur  la  plupart  des  lignes . 
Les  buffets  (éy*én)  des  principales  stationi  sont  excellents ,  sans 
être  chen;  il  y  a  un  tarif  flxé  par  Tadminiatration  et  les  prix  sont 
indiqués  aux  plats.  H  est  donc  inutile  de  sa  munir  de  proTisions, 
sauf;  peutp-étre,  de  tIe  qui  est  assec  cher  aux  buffets.  Le  thé,  qui  se 
sert  dans  des  Terres,  est  préférable  au  café.  H  y  a  partout  un  arrêt 
sufOsant,  et  ayant  les  stations  importantes,  les  conducteurs  Tiennent 
les  annoncer  dans  le«  Toitures,  en  disant  combien  11  y  a  d'ariét. 

Les  prix  des  billets  sont  calculés  d*ap«ès  un  tarif  dôê  »onea 
(▼.  p.  ZTQi)  ;  pour  lei  trains  express  il  faut  prendre  un  billet  de 
surtaxe  (indiquée  dans  le  texte).  La  Finlande  a  son  tarif  calculé 
ea  marcs  (p.  189).  Les  billets  {6aiérh)  sont  Talables  :  1  Jour,  pour 
1  à  200  Torstes;  —  2  jouis,  pour  201  à  ÔOOY.;  -  3  Jours,  pour 
501  à  800  V.  ;  •*-  4  Jotrs,  pour  801  à  1100  Y.  ;  —  5  Jours,  pour  1 101 
à  150Q  T.  ;  —  6  Jours,  pour  1601  à  1900  V.  ;  ~  7  Jours,  pour  1901 
à  2300  T.  ;  toutes  les  400  Terstes  de  plus  prolongent  de  1  Jour,  la 
▼slidité  du  billet;  le  Jour  où  Ton  a  pris  le  billet  n'entre  pas  en  ligne 
de  compte.  Si  Ton  TeUt  s'arrêter  â  une  station  intermédiaire,  11  faut 
immédiatement  aprèa  TarriTée  prier  le  chef  de  gare  (HU^iéiuuiii 
cramiûi)  de  constater  rinterruption  du  Toyage  (onina  oiSi  eera- 
Hôacft)  et  présenter  soft  billet  au  guichet  dtécca)  pour  le  faire  timbrer 
aTâut  de  repartir.  Sur  quelques  lignes,  le  chef  de  train  prend  les 
billets  en  dépôt  en  échange  d'une  contre-marque  et  il  les  rend  STant 
la  dernière  station.  Pour  les  bagages,  la  franchise  est  de  16  kilogr. 
(1  ponde),  et  rexo^deàt,  calculé  par  iOllTrei  russes,  se  paie  selon 
la  distance.  Pour  les;  bagages  qui  seraient  perdus  par  la  faute  du 
personnel  du  chemin* de  fer,  le  voyageur  de  l'^cl.  est  dédommagé 
â  raison  de  3  r.  et  celtl  de  2^  oL  à  raison  de  2  r.  par  livre.  Les  prix 
indiqués  dans  le  texte  sont  ceux  de  1"^  et  de  !2f  cl. 


Bttdeker.    La  Eussle.    2«  édit. 


XV'III 


CH]^MINS  B£  FJ)B. 


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30 

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.31 

>  U.70 
I    lfi.00 

>  1B.30 


1    13.W 

>  18.90 

>  18.» 


XX  yOSrURE6  de  PLAOE.  Mmut^n. 

▼ojagM  en  poite.  —  Lt  poste  (IIÔiTa)  aux  chevaux,  dont  les 

porteurs  de  cet  ouvrage  auront  toutefois  rarement  besoin,  est  seule- 

-  ment  organisée  en  vue  de  fournir  au  voyageur  la  possibilité  de  louer 

des  chevaux,  conformément  à  un  tarif.  Il  y  tijpuve  aussi  une  voiture 

ou,  en  hiver,  un  traîneau,  dit  «kibitka.  Si  les  voitures  sont  mauvaises, 

les  chevaux  n'en  sont  que  meilleurs,  malgré  leur  peu  d'appaience. 

La  téUgn  (rexitoa)  eftt  un  véhicule  dor  plus -'simples  k  quatre  'roues 
grossières  et  2  essieux,  âont  ehaeuii  supporte  unf  sorte  de  ebevalet;  une 
eaisse  ou  plutôt  une  anige  eu  bois  remplie  de  loin,  offrant  deuit  misé- 
rables places,  repose  siér  les  deux  chevalets.  —  îLa  iarumUm-UUgti  (nepe- 
luaxHàa-TCUiira),  presque  partout  en  usage -actuellement,  est  un  peu  mieil- 
leure  que  la  précédente^  ^  Le  iarcmUu»  preprem4nt  dit  est  une  cbaiee  de 
poste  a  capote  et  supportée  aussi  par  des  tiges»  de  bois;  on  en  -trouve 
rarement  aux  relais  de, poste,  et  on  ne  peut  guète  en  louer  que  dana  les 
.  grandes  villes.  —  La  iarutéUta  (rapaTallHa)  est  a  4  roues,  comme  la  tâéga,, 
ou  seulement  i  3  rouesi  surtout  en  Finlande. 

La  tax€  (progOB,  nporônnafl  niâT»)  est  éa  moyenne  de  4* à  5  k. 
par  verste  (1067  m.)  eft  par  cheval;  il  y  a,  en  outre,  un  impM  d*fitat 
(rocyA6pCTB6HHiitt  c(lk>p'&),  généralement  dQ  20  k.  d'une  station  à 
l'autre,  et  parfois  au^i  un  péage  (moecéfinui  côopi).  L'attelage  se 
.  compose  de  2  à  6  chetaux,  selon  les  chemin^  et  le  temps  qu'il  fait. 
La  voiture  se  paie  à  part;  une  téléga,  d*ordintkife  1  k.  par  verste.  On 
change  de  cheyaux  et  de  postillon  i  chaque  relais,  et  aussi  de  voiture, 
quand  on  n'en  a  pas  Ibué  une  pour  tout  le  tra|et.  Le  postillon' reçoit 
toujours  un  petit  pofrboire,  20  à  30  k.  (on  ipaiera  à  TarriVée  et  en 
présence  du  postUlon  suivant).  On  fait  bien  amasi' de  donner  quelque 
chose,  ô  à  10  k.,  aux  garçons  d'écurie  qui  attellent. 

t 

Toitnret  de  plaee.  —  Les  voitures  de  place  ont  peu  d^appurence 

en  Russie,  mais  elles  sont  meilleures  qu'elle^  ne  paraissent,  surtout 
dans  les  capitales,  dans  les  provinces  baltiques  et  en  FinlandA«  Les 
chevaux  sont  petitset  ont  généralement  Tair  ohétifs,  mais  ils  èeuYent 
très  bien.  Les  voitures  se  nomment  tantôt  i^vochtchik  (■sbôvikk'b), 

:  tantôt  kwùa^  tantôt  drcjki,  etc.  Le  nom  d'ia^ochtchik,  qui  désigne 
en  même  temps  le  cocher,  est  le  plus  usité.  La  plupart  des  voitures 
sont  4  1  cheval,  avec  l'archet  de  brancard  («douga»)  et  n'ayant  bien 

.  juste  que  2  places;  elles  sont  souvent  découvertes  et  n'ont  pas  de 
stations  flxe^  comme  la  kar/ta,  qui  est  a  2  chev.  et  qui  ne  se  trouve 
que  dans  les  plus  grandes  villes,  et  la  trotkc^,  qui  en  a  3.  Les  voi> 

'  tnres  à  3  chev«  sont  assez  coBHnodes,  mais  Relativement  chèies  ;  le 
cheval  timonier,  animal  vigoureux,  court  seul  entre  les  brancards  ; 
les  deux  autres,  attelés  en  bricole  et  la  té^  très  en  dehors,  sont 
lancés  au  galop,  tandis  que  le  cheval  timonietr  ne  doit  jamais  quitter 

■  le  trot  le  plus  rapide |  le  cocher  se  nomme  Unnch'Uh4k  (aHflUfrb). 

VixvùcJOehik  (cochei^  est  une  figure  i>araetéri|tiqile  de  toutes  les  villes 

russes.    Même  dans  le4  villea  où  il  y  a  un  tarif,  Il  faut  bien  s^entendve 

âur  les  prix  ayant  de  monter  en  voiture.  Eu  eas  oe  eontestatioa,  s^adresaer 

;    au  gardien  de  la  paix  Cgorodovoï)  le  plus  proche  ou  à  un  poste  de  police. 

'   Le  eoeher  ne  sait  soavent  «as  live^  parfois  mâaae  il  ne  «an&att.pas  bien  la 

,^  ville.  H  faiit  as  nçnlj^^r  bjen  décidé  et  f^ler  le  moins  possible.    L^étraa» 

Ser  qui  ne  sait  pas  la  langue  pale  naiurellement'  ptus  que  l^abllant  du 


praHqu&ê,  HÔTfitS.  XXI 

pftyi,  et  il  «il  ¥on  powr  eatto  niion  de  m  pM  praiér»  de  Tolftvre  prit  de 
8on  hôtel.  Il  n'e^t  pMi  d*iiMffe  de  denaev  «n  peuibolre.  Lei  Touvree  à 
deux  çheraiiz  et  plna  élégentea  dites  ■likhetebi*  sont  naturellement  plus 
efaètes.  —  Voii*  aussi  le  Mamtet  Ot  langue  msê4^  p.  45. 

Lé  prix  d^atie  cotirse  de  15  à  !20  min.,  a^ec  une  toit,  à  1  chev., 
est  de  !20  à  40  k.  dana  presque  toute  is  Buesla.  Or  n«  pMH  pas 
plus,  la  nuit  que  le  Jour,  mais  il  y  a  une  augmentation  sensible 
dans  les  prix  les  dimanches  et  Jours  de  fête  et  quand  le  dégel  rend 
la  circulation  plus  difficile  (50  à  60  k.).  Les  petits  tratneaux  à 
1  chey.  (câna),  dans  les  Tilles,  sont  plus  larges  et  plus  commodes 
que  les  Toitures.  Dans  une  course  rapide,  il  faut  se  bien  tenir  pour 
ne  pas  être  précipité  dekors.  Des  traîneaux  plus  eommodea  sont 
les  trpïka  d'hiver,  peintes  en  plusieurs  couleurs  claires.  Les  traî- 
neaux pour  de  longs  trajets  sont  des  téléga  placées  sur  des  sabots 
ou  ro%valni  (pôsB«ii»HJi)»  Gea  tratneaux,  qui  serTsnt  aussi  générale^ 
ment  en  faiTer  pour  les  ^ansports  sur  les  routes ,  sont  attelés  de  3 
on  de  4  choTaux» 

BoBi^rtifaef  d*  pUte,  nommée  eowmUtêionnaireê ,  en  Pologne 
«facteurs».  -^  On  ett  ttouve  dans  beaucoup  d'hôtels  des  Tilles  russes, 
et  on  les  loue  4  à  5  r.  par  jo«r,  2  à  3  r.  pour  une  demi-Journée.  Ils 
sont  généralement  fort  «tiles,  et  il  n'est  pas  rare  qu'il  tous  facilitent 
en  été  raccès  de  oollections  souTont  fermées  à  cette  époque.  Les 
postylné^ou  No$$il^Uchik  {nocûjÊbMUÊy  ■oeâiumus),  des  commis- 
sionnaires proprement  dits,  templaeent  au  besoin  les  domestiques 
de  pla«e.  Oa  leur  paie  pour  une  course  20  à  40  k.  Ils  sont  tout  à 
fait  dignes  de  conftanee,  car  ils  forment  une  association  (aprétt), 
aTec  eanittoBnemtnt:  - 


E.  Hftteli.  Chambrai  ganiiM.  Seftaoraiitt.  CAube. 

WMIm.  —  Ceux  de  St-Pétersbourg,  de  Moscou,  de  Varsovie,  de 
Riga,  d'Odessa  et  de  KioT  ne  sont  pas  inférieurs  à  ceux  de  l'Europe 
occidentale;  ceux  des  grandes  Tilles  de  proTince  sont  au  moins 
conTonablea,  si  Ton  n'est  pas  trop  exigeant.  Dans  les  autres  Tilles, 
surtout  celles  qui  ne  sont  pas  desserries  par  les  chemins  de  fer, 
les  hôtels  pèchent  surtout  par  la  propreté.  Même  dans  les  meilleurs 
hôtels  à  la  russe  (rocTàHimH,  gostinitsy),  il  faut  d^abord  tout  pré- 
ciser et  débattre  ;  il  faut  entrer  dans  les  plus  petits  détails.  Le 
linge,  c.-à-d.  les  draps  de  lit,  est  compté  souvent  â  part.  Il  y  a  un 
restaurant  (t.  p.  xxn)  dans  la  plupart  des  hôtels. 

GhambrM  guniasi  dites  Numéros  (HeôiHpÔBamiHfl  Kôipiftni  ou 
Hovepé).  —  Elles  ne  sont  qu0  pour  les  voyageurs  qui  ont  l'intention 
de  rester  longtemps  dans  une  grande  ville  et  qui  trouvent  les  hôtels 
trop  eiiers ,  et  il  importe  de  se  bien  renseigner  avant  de  loger  en 
gamL  Le  prix  d'une  chambre  est  en  moyenne  de  20  à  30  r.  par  mois, 
linge  et  pourboire  non  compris.  Un  avantage  appréciable,  c'est 
qu'on  a  un  domestique  (KopHAÔpHufi)  et  un  concierge  (ABÔpHHrb)  à 


XXn  RESTAURANTS.  JUnê^égn, 

•8a  disposition  pour  de  petits  services.  Ce  sont  enx  i|ai  '  font  les 
chambres  et  nettoient  les  habits  et  ies  cbanssiires.  On  peut  avoir  un 
samovar,  des  assiettes,  des  verres,  des  couteaux  et  des  fourchettes, 

et  Ton  peut  se  faire  apporter  du  dehors  du  vin,  de  la  bière,  etc. 

• 

BMtanrantB  (pecropéni).  —  Il  y  en  a  beancoùp  dans  les  villes 
russes,  et  suivant  leur  grandeur  et  leur  genre,  on  distingue  ceux 
de  i^  ordre  et  ceux  de  ^  ordre,  puis  les  brasseries  et  débits  de  thé 
<TpRKT<ip%,  traiteur)'^  ces  derniers  ne  sont  Arëquentés  que  par  les 
basses  classes.  —  Les  restaurants  de  f  ordre  sont  des  pltis  luxueux. 
La  cuisine,  le  service  et  Torganisation  y  ont  gëni$ralement  tout  à 
fait  le  caractère  national,  et  c'est  \ï  que  ^étranger  peut  bien  appré- 
cier la  cuisine  russe.  O'est  du  moins  particulièrement  le  cas  à  Mos- 
cou; à  St-Pëtersbourg,  elle  subit  déjà  notablement  les  influences 
française  et  allemande.  Une  particularité  de  beaucoup  de  ces  restau- 
rants, ce  sont  les  énormes  jeux  d^or^e«  de  leurs  salles  à  manger, 
souvent  d'une  valeur  de  30000  à  60000  r.  L'étranger  est  en  outre 
•surpris  du  nombre  extraordinaire- de  garçi$tté:|itrt*  s^  trotttcni^.  Ou 
les  appelle  en  se  servant  du  mot  icheUovi^  {hauiÉiB),  Il  y  a  un 
vestiairt  dans  chaque  restaurant,  et  Pon  donnv'si  l^on  veut,  ô  à  10  k. 
—  Les  rettaiurantê  de  2^  ordrt  «onviennent  surtout  poUf  le  second 
déjeuner.  Ils  ne  diffèrent  guère  des  autres  que  par  l'organisation  et 
la  clientèle.  On  y  peut  déjeunn  à  ÔO k.,  76  k.  et  f  r.;  on  y  peut 
avoir  aussi  du  vin,  de  la  bière  et  de  l'eau^e^vie  ni4se.  La  bière  de 
Riga  passe  pour  la  meilleure  (25  à  30  k.  la  bouteille)*  Les  vins 
étrangers  sont  ehers;  ceux  du  pays:  de  Bessuilble,  de  la  Crimée 
(caves  des  domaines  impériaux,  yxiiiiHoe  Bif,ouono)  oft  dm  Caucase 
(de  Kakhéti)  sont  bons  et  d'un  prix  modéré  (dep.  1  r.  la  bouteille), 
bien  qu'ils  soient  encore  trop  chers. 

OniBlÉt  ntsM.  -^  Tottt  est  réiié  iass  éeiiè  enUiné.  Clique  saison  a 
ses  potages,  sa  volaille  et  sa  pâtisserie^  Poar  bien  des  mets,  oa,  peAt  in- 
diquer la  date  de  leur  apparition  sur  la  table  russe.  On  commence  à 
manger  du  fruit  le  8  aoAt;  la  gbiee'et  le  kvass  froid  fe  servent  pour  la 
première  fois  le  jour  de  Piques.  La  religion  a  son  inflvenee  «ut  le  menu  ^ 
il  n^est  pas  le  même  le  samedi  que  le  dimanche,,  le  mercredi  et  le  ven- 
dredi, jours  de  jeûne,  que  le  lundi  et  le  jeudi.  11  y  a  aussi  des  plats 
particuliers  pour  Koël,  les  joun  gras  et  Pâques. 

Il  y  a  encore  une  particularité,  la  x€Aov4i^  (sai^caa)  ou  le  bers-d^CBuvre. 
Les  grands  restaurants  ont  toujours  un  buffet  et  même  une  salle  à  part 
pour  cela.  On  y  trouve  du  caviar,  diverses  sortes  de  poissons  et  de 
viandes,  des  concombres,  etc.,  des  apititueux,  de  Teau-de-vie,  qu^èn  ^rend 
comme  apéritifs  avan^  le  dîner  ou  comme  second  déjeuner,  etc.  Qn  trouve 
aussi  la  zakouska  chez  les  particuliers.  —  Voir  aussi  le  Manuel  de  langue 
rtute,  p.  49. 

Chibs.  —  Lé  Russe  n'aime  guère  â  passer  sa  soirée  dans  un  local 
public;  les  restaurants  sont  surtout  fréquentés  par  les  étrangers. 
Tout  Russe  dans  une  situation  aisée  est  par  contre  membre  d'un 
club.  Les  clubs  sont  donc  très  nombreux  en  Russie;  il  y  en  a  dans 
toutes  les  villes.  Quelques-uns  sont  très  exclusifs  et  ne  se  recru- 
tent que  parmi  la  noblesse;  on  y  joue  ordinairement  gros  jeu. 


praltqHe9.  G01I8I7LÀTS.  XXIII 

F.  Bft^M  éè  MMvito. 

n  y  a  plus  de  confortable  et  l'on  Tlt  mieux  dans  la  classe  su- 
p^rieuTC  en  Russie  et  même  dans  la  classe  moyenne  i  St-Pétersboarg 
et  à  Moscou  que  dans  la  plupart  des  autres  grandes  Tilles  de  VEn^ 
rope.  Il  y  a  des  maisons  toujours  ouTertes  et  d'autres  où  Ton  reçoit 
certains  jours  de  la  semaine.  Les  visites  se  font  à  peu  près  comme 
ailleurs.  Quand  on  a  M  introduit  et  présente  quelque  part,  il  est 
bon  d'y  déposer  sa  carte  le  lendemain ,  et  cette  politesse  tous  est 
rendue  immédiatement. 

n  règne  dans  la  soci^t^  russe  un  laisser-aller  de  t>on  aloi.  Te 
ton  dcTlent  facilement  de  la  familiarité,  parce  qu'il  Q*est  pas  d^ usage 
en  russe  d*adresser  la  parole  en  se  servant  des  comspondants  de 
«monsieur»  et  «BUMlame».  Bntte  égaux,  on  se  parte  en  se  serrant 
du  nom  de  baptême  et  du  nom  patronymique,  par  ex.:  Ivan  (Jean) 
Pétrovitcb,  c-à-d.  Ivan,  iils  de  Pierre;  Maria  Nikolaleyna,  Marie, 
fille  de  Nicolas.  On  ne  mentionne  pas  non  plus  en  pareil  oas  le  rang 
ni  le  titre  de  la  personne. 

La  connaissance  du  français  est  presque  générale  dans  la  haute 
société  et  lee  classes  moyennes  comprennent  plutôt  l'allemand. 
Eviter  de  parler  de  questions  politiques  ou  religieuses  arec  des  per- 
sonnes que  Ton  ne  connaît  point  particulièrement 

Il  était  autrefois  d'usage  dans  toutes  les  classes  de  s'embrasser 
en  arrivant,  au  départ,  quand  on  se  rencontrait,  etc.  ;  cela  ne  se  fait 
plus  guère,  excepté  à  Pâques.  £n  se  levant  de  table,  on  baise  encore 
U  main  de  la  maîtresse  de  la  maison. 

Pour  la  visite  des  églises,  v.  p.  xLvn. 

O,  Cnmlatt.  ftnfté  pabliqve.  PeUee. 

Commlatt.  —  Ils  sont  importants  pour  les  étrangers,  qui  font 
bien  de  s'adiesser  à  eehii  de  leur  pays  en  cas  de  difficulté  eC  sur- 
tout de  différend  avec  les  autorités  russes. 

SAreté  pmbliqne.  —  Elle  ne  diffère  pas  en  Russie  de  ce  qu'elle 
est  dans  le  reste  de  TSurope.  Il  esi  tout  à  fait  inutile  de  porter  des 
armes,  si  ce  n*est  pour  la  chasse.  On  pourrait  même,  avec  des  armes, 
s'exposer  à  de  grands  désagréments,  à  cause  des  lois  d'exception  en 
vigueur  dans  beaucoup  de  villes,  un  permis  est  nécessaire. 

IPollee.  ■—  Elle  est  bien  organisée;  les  agents,  dits  gorodovoïs 
(ropoAOBéS) ,  sont  polis  et  prévenants  dans  les  grandes  villes.  On 
peut,  il  est  vrai,  en  rencontrer  qui  regardent  ce  qui  se  passe  avec 
indifférence  et  vous  répondent  avec  mauvaise  humeur;  mais  il  suffit 
alors  de  montrer  un  peu  d'énergie.  La  police  des  gares  est  faite  par 
des  gendarmes, 

i£.  Poste  ans  lettres  et  télégraphe. 
Poste  maz  lettres.  —  Le  service  est  en  g^iéral  tout  à  fait  digne 
de  confiance,,  mais  Tadtesse  des  lettres  devrait  être  toujours  écrite 


XXIV  POSTE  AUX  LETTRES.  Renêeiffn. 

en  russe.  Les  lettres  qui  «tUfenl  de  qn^K^ue  façon  l'attention  sont 
ordinairement  ouvertes  à  la  poste.  Il  n'est  pas  rare  que  colles 
qui  dépassent  le  poids  ordinaire  et  dans  lesquelles  on  suppose  de 
Targent  ou  detf  objets  de  valeur  y  disparaissent.  Les  lettre  re- 
commandées causent  bien  de  l'embarras,  lorsqu'on  est  à  la  cam— 
pagne.  On  y  reçoit,  à  l'arrivée  d*une  lettre  de  ce  genre,  un  avis 
du  bureau  de  la  ville  (nonràMn).  Il  faut  alors  s'adresser  à  la  police 
de  l'endroit  pour  avoir  un  certificat  d'identité  (v.  ci-dessous),  et  se 
rendre  à  la  ville  avec  ce  certificat  pour  retirer  la  lettre.  —  JLes 
bureaux  sont  généralement  ouverts  de  8  h.  du  matin  à  2  h.  du. 
soir.   On  reçoit  les  paquets  env.  24  fa.  après  leur  arrivée. 

Taxes.  —  Lettres  (aaKpx&Toe  iihcbicô,  lettre  fennée):  pour  la  Bv8fiie<i 
7  k.  par  loth  (13  er.  80);  pour  les  pays  de  l*nnion  postale,  lO  k.  par  15  gr.  ^ 
lettres  doubles,  V)  k.  par  15  gr.  —  Cartéê  postales  (on^^Toe  nvcuid,  lettre 
ouverte):  pour  la  Russie,  3  k.;  pour  les  pays  de  TUnion  postale,  4k.  — 
Lettres  recommandées  (saHasHée  oTupaïuiëHie)  :  pour  la  Russie,  le  port  ordi- 
naire ;  pour  les  pays  de  rXJnion,  fO  k.  —  Envois  sous  bande  (6aHXep6ji&Hzia 
ompaïuéBiji),  2  k.  par  3  lotk  pour  la  Russie  ou  par  60  ^.  pour  les  pays  de 
rUnion.  —  Paquets  ordinaires  ou  recommandés  (uociignH  /Searb  nank  ■  i|ftH« 
HBia),  ju8qu*à  une  valeur  de  6000  r. ,  en  Russie,  5  k.  par  livre  jusqu^à 
600  verstes;  10  k.  pour  600  à  lOOOverstes;  !d0k.  pour  1000  à  SOOOverstea, 
etc.  —  Envois  d'argent  et  de  valeurs  (Aéneatm^e  ■  i^ÀRBue  nasérai).  7  k.  par 
loth,  plus  7  k.  de  recommandation  pour  la  Russie,  et  10  k.  pour  1  étranser, 
plus  Vs  Vo  de  la  valeur.  On  peut  les  présenter  ouverts  ou  fermés.  Ceux 
q«i  font  présentés  ouverts  peuvent  peser  jusqu'à  20  livres  et  atteindre  une 
viAemr  de  15000 roubles.  Ils  doivent  être  alors  fermés  à  la  poste,  de 
4  Mfhets,  par  Texpéditaur  et  1  par  l'emplové  qui  les  reçoit.  Les  envois 
présentés /«rm/<,  ne  peuvent  peser  plus  de  10  livres  ni  valoir  plus  de  60O 
roUDies.  —  Les  mandats  de  poste  et  télégraphiques  peuvent  être  expédiés  à 
Tintérieur  de  la  Russie  jusqu'à  100  r. ,  mais  seulement  pour  les  villes  oh. 
il  y  a  une  chambre  des  finances. 

On  doit  mettre  sur  une  lettre  recommandée  saxasHée,  sur  un  paquet 
eontesant  de  Targent,  dans  le  haut,  à  dr.,  xéneatEuft  («dénéjny»);  sur  un 
paquet  recommandé,  i<tBHHtt'<<tsiénay*>;  BKt  un  enfvoi  contenant  des 
valeurs,  dans  le  haut,  à  g.,  i^Hnaa  («tsiénnaïa»);  sur  i^n  paquet  de  livres, 
c%  nmaMH  («ss  knlgami*).  Les  paquets  recommandés  pour  Tétraneer  ou 
peur  ébs  endroits  de  la  Russie  non  deoservis  par  un  ehemin  de  ler,  de 
même  que  ceux  qui  pèsent  plus  de  5  livres,  doivent  être  enveloppés  dans 
de  la  toile,  sur  laquelle  il  faut  écrire  l'adresse  et  le  nom  d£  Texpéditsur. 
L'administration  les  fait  elle-même  ficeler  et  sceller.  Ceux  qui  éoiit  à  desti- 
natiba  de  l'étranger  doivent  de  plus  être  aecompaghés  d'uhe  déclaration . 


demande).  Toutes  ces  mentions  doivent  être  écrites  en  russe,-  au  moins 
en  caractères  latins.  —  Timbres -poste  inonémuM  icipiui),  il  y  en  a  de  1, 
2,  3,  4,  5,  7,  10,  20  k.  et  au-dessus, 

Après  r  arrivée  d*un  envoi  recommandé  ou  chargé,  le  destinaire  recQit 
un  avis  (nonlMCma,  poviéstka),  et  s'il  n'est  pas  connu  à  la  poste,  il  niut 
que  son  identité  soit  attestée  sur  Tavis  par  la  police  (v.  ei*de«sus).  — 
L'argent  mis  dans  un  paquet,  qui  n'rcst  pas  présenté  ouvert,  à  la  poste,  est 
confisqué  lorsqu'on  l'y  trouve.  11  est  aussi  interdit  de  mettre  une  lettre 
cachetée  dans  un  paquet.    L'amende  est  de  1  r.  par  loth.  • 

Télégraplie.  —  Une  dépêche  peut  être  rédigée  en  n'importe  quelle 
langue,  mais,  si  elle  n'est  pas  en  russe,  elle  délt  être  écrite  en  lettres 
latines.  On  peut  télégraphier  à  domicile  ou  boreim  restant.  Les 
mots  de  jplus  de  id  syllabes  comptent  double.    I^es  dépécfaet  peu- 


prÊiiijueÊ,  THÉÂTBX8.   COHCERTS.  XXV 

rwt  i»n  en'voyéw  a«z  «wlToiti  <m  il  n'y  a  pM  é%  bvTMii:  1,  pat 
la  posta,  a«  tarif  Mdinain;  %  par  eaUfelto;  d,  par  «xpièa  (e«  mpéf* 
un)  ;  4,  ipar  les  tAtfgraphet  dea  cbamiiia  de  ftr. 

Tasif.  —  .ftM^  ta  RÊutlê:  fout  U  Baifla  d*S«ropa,  6  k.  par  mot;  po«r 
Ift  BoMie  d'Asie,  10 k.,  plu  16k.  de  Use  fadttale  dana  lef  d«oa  «et. 
Dépêche  ««tsente»  (CTôvne),  pMMnt  aTanl  tonte  aatre,  triple  taxe. 

Pour  Vihmmçtr:  France,  14 k.  par  met;  Allemacne  et  Antrtebe,  10  k.  \ 
Belgh]me,  Hellmnde,  Beède  et  Saitte,  16  k.;  Deaemark,  Iftk.t  Nerrèfe, 
Italie,  17  k.  ;  SepagM,  AaflaCem,  90  k.  ;  PoriafaU  31  k.  ^  Um  téltereauM 
de  le  France  pour  la  Soasie  d^Barope  ai  le  uaaeaM  se  paje  40  e.  par 
mot,  pour  la  Kuaeie  d^Aeie  1  fr.  90  à  9  fr.  09  e. 

T.  néiirêt.  Ctoneerto,  BiTftCiiMaaats. 

Théâtres.  —  Caux  des  plus  grandes  villes  sont  très  élégante  et 

excellents.   Cenz  des  capitales  sont  presque  tous  subventionnas  par 

l  Etat.  On  n*y  donne  pas  seulement  des  représentations  en  russe,  mais 

aassi  eu  français,  en  allemand  et  en  italien. 

Le  talent  et  le  littérature  dramatiques  roMêtà  se  distingneai  surtout 
dans  la  eemidie.  'L'opéra  comique  ruue  est  encore  plus  intéressant  et  plus 
eeraetérlstiqwe ,  peree  que  la  représentation  est  généralement  excellente 


et  qu'il  est  préféré  par  le  publie.  L'spére  rusio  est  égalesaent  parfait, 
parce  qu'il  est  d''ordinaire  emprunté  à  la  parde  ancienne  de  rbistoirc  na- 
tionale. Il  7  a  un  luxe  de  oecors  bien  supérieur  à  tout  ce  qui  se  voit 
dans  les  antres  -Hlies  de  l'Burope.  Les  baOHê  sont  dignes  ne  VopÊPm^ 
sans  néaaasoins  surpasser  eeux  des  grands  théâtres  de  rOeeMent; 'les 
danses  nationales  sont  ce  qui  intéressera  le  plus  Tétranger. 

Les  prix  des  places  varient  beaucoup  ;  les  plus  élevés  sont  ceux 
de  l'opéra.  Aux  représentations  ordinaires ,  le  fauteuil  coûtf  As 
2  à  ô  r.  Les  prix  sont  considérablement  plus  élevés  aux  repréifn- 
tations  i  bénéfice  qu'aux  antres.  Pour  être  sûr  d'avoir  uu  biU«t, 
il  est  bon  de  s'y  prendre  la  veille ,  en  se  présentant  au  burtatl» 
surtout  dans  les  circonstances  exceptionnelles.  ,     . 

Geaeerta.  —  Dw  concerts  militaires  et  autres,  avec  entrée  ,pea 
élevée,  n'ont  lieu  que  dans  fort  peu  de  villes  en  biver.  Mais  Mt  y 
a  souvent  l'occasion  d'entendre  des  chœurs  de  bobémiens  rossas 
fort  originaux,  dans  les  restaurants  élégants  des  faubourgs,  où  if 
jeunesse  dorée  se  rend  la  unit  ^n  troflta  ou  en  traîneau,  et  l'étra^mtr 
ne  devra  pas  manquer  d*y  aller,  s'il  ne  craint  pas  de  payer  un  so^pag 
cher  ni  de  se  trouver  dans  une  société  très  mêlée.  £n  été,  il  y  a 
tous  les  jours  des  concerts  dans  les  parcs  et  des  endroits  spéciaux 
aux  environs  des  grandes  villes.  ,  .  , . 


*~  Les  russes  aiment  beaucoup  la  muêiqtM  f  1 
n'y  a  guère,  ehes  eux,  de  fête  sane musique;  le  Russe  chante  ifffitne 
volontiers  en  travaillant.  Bans  certaines  circonstances,  le  chant 
est  aoeompagné  d'insimnents  simples,  comme  la  halalaika,  sorts 
de  cithare  d'ori^ne  tatare  à  tiois  eerdes,  qu'en  trouve  chez  presque 
tous  les  paysans;  le  poudêek^  violon  à  trois  cordes;  la  gouêHy  harpe 
horixontale  à  eerdes  en  métal;  ÏApandawra,  sorte  de  luth  ;  le  tarban, 
guitare  qui  a  S-T  à  36  cordes;  la  doiMika  ou  flûte,  le  rojok  ou  cornet 
et  la  guimbarde  sont  aussi  des  instruments  favoris.   Le  plus  ré- 


XXTI  DITERfFieSEMEKrSi  Mentètiffn. 

p^ndii  est  tovtêMs  Vaeeord^dn,  qu'on  entend  partont  le  dimuKshe. 
Il  y  a  poTiT  la  chasse  und  mus^ne  originale,  composée  de  50  à  60 
instruments  de  cuiTie,  dont  ohacun  n'a  qu'on  t6n.  -*  Les  ohannons 
russes  ont  en  général  un  canaetère  uniforme  et  mélancolique.  Les 
chants  nationaux  des  Fetits-RuS^iens  sont  plus  vifs. 

hM  àanseB  nationales  {xoposànH,  bninles)  o^nt  un  élément  dra- 
matique très  prononcé.  Elles  servent  à  représenter  des  scènes  ex- 
primant tour  à  tour  la  passion,  ta  mauvaise  humeur,  la  tristesse,  le 
mépris,  la  sollicitation  et  la  réconciliation* .  X^^s  instruments  font  en- 
tendre en  même  temps  une  mélodie  monotone  qui  cherche  à  rendre 
ces  différents  ^antUnepis. .  I^es  apwtal^rs  accem^agnent  en  chœur 
la  danse,  et  là  musique.  Les  danses  nationales  russes  sont:  la  ves- 
niankà^  la  danse  du  Printemps;  le  goloubeié,  la  d^nse  des  Colombes, 
représentant  la  querelle  et  la  réconciliation  de  deux  amants  3  la  ka- 
maHnska,  le  kazatchok  (la  cosaque),  etc.  Qn  aime  aussi  beaucoup 
en  Russie  les  danses  polonaises ,  comme  le  mazùur.  Vn  trait  ca- 
ractéristique de  toutes  les  danses  russes  est  une  révérence  origi«- 
nale,  une  sorte  de  génuflexion.  Il  y  a  très  souvent  bal  dans  les 
clubs,  les  théitres,  mais  les  danses  russes  n'y  sont  pai  en  usage. 

Les  Russes  ont  aussi  des  divertissements  particuliers ,  tels  que 
le»  montagnes  russes,  les  «goulianié»  (v.  ci-deesoos)  et  les  courses, 
surtout  les  courses  en  traîneau,  durant  l'hiver.  On  a  surtout  l'oc- 
casion d'y  assister  aux  réjouissances  de  la  maslénitsa  (HécieHima) 
bu  «semaine  de  beurre»,  les  Jours  gras  de  la  Russie.  Tout  l'empire 
h^'efct  alors  qu'un  lieu  de  divertissement.  Dans  les  campagnes  cir- 
culent partout  des  groupes  de  gens  vêtus  de  leurs  habits  de  fête, 
chantant  et  dansant  aux  sons  de  labalalafka,  agitant  des  sonnettes 
et  courant  en  traîneau.  Dans  les  villes,  surtout- à  Moscou ,  c^est 
la  même  joie  folle  sur  une  plus  grande  échelle;  les  places  publiques 
sont  couvertes  de  baraques  où  des  artistes  donnent  toutes  sortes  de 
spectacles,  de  balançoires,  de  théâtres,  de  montagnes  russes,  etc., 
an  milieu  desquels  circule  une  foule  compacte  et  très  animée.  - 
Les  montagnes  russes  (r6pH)  proprement  dites  se  composent  d'une 
charpente  haute  de  fOa  15  m.,  qui  supporte  dans  le  haut  une  galerie, 
9*où  part  la  gtissoire  en  petite.  Cette  dernière  est  garnie  de  dalles 
de  glace  qu'on  inonde  d'eau  qui  gèle,  de  sorte  que  la  surface  devient 
polie  comme  un  miroir.  Un  conducteur  dirige  les  traîneaux  étroits 
qui  descendent  la  pente.  —  Les  goulianié  (ryiénie ,  de  ryiÈth ,  se 
tiromener)  sont  difAciles  à  décrire.  Ce-  soirit  8urt*ufr<éev7tbneniides 
en  voiture,  le  Russe  n'aimant  pas  se  promènera  pied.  Ces  prome- 
nades ont  lieu  les  jours  de  grande  fête^  et  les  iEvochtehilr  ne  sont 
pas  admis  aux  plus  importantes.  Il  y.  a  en  même  tempf  •  une  fête 
sur  la  plaoe  qui  est  le  centre  de  la  promenade  y  et  le  peufple  Tient 
Sk'Y  amuser.  Il  y  a  même  des  «goulianié»  éanb  les  villages  les 
(iimaneh^s  et  jours  de  fête.  Tous  les  paysans  qui  ont  des  ehoTmx 
les  attellent  pour  cela,  et  on  peut  voir  6  à  6  filles,  niontées  sur  un 
traîneau  Uncé; à  toute  vitesse,  parcourir  la  rue  en  chantant  et  en 


pratiquée.  TABAC.   BAINS.  KXTII 


jwBMuit  cite  «iMk  ^  Lttt  eomfêeè  m  UMkèan  (étn)  mbI  Mrtout 
IwyAs  na  !«•  ^langt  de  Moscmi  «t,  dans  I»  «ÀréHéf  iuff  te  place 

La  dWuM  eft  v»  pUistr  au^tnl  on  peut  m  lirrev  dans  les  bois 
fvt  en^iioBiiefiit  lea  grandea  vlllee  de  Russie,  pàTtfcuti^feiBettt  M  os- 
era. Quand  on  esl  ad  Yisile  des  des  cofiftaissanceé,  on  a  facilement 
«n  kirer  et  en  été  l'occasion  de  faiie  line  partie  de  chaise.  Du  Teste 
il  esTfaella,  vit  le  eafactdfe  idniaMa  et  bes^talier  des  Russes,  de  lier 
beiraalwAïc»  aToe  quelque  induitiiel  e«  pMpffétàife  des' environs 
de  la  eiq^itkle.  La  clMSie  n'eet  patmise  que  dans  \ttf  bote  parti  eu- 
tien.  Oepcndant  lea  étrangers  peifrent' obtenir  des  tardes  ta  per^ 
misadon'  de  èbaMer  le  petit  gibier  dans  les  forêts  de  la  couronne. 


LliàMtttde  de  fumer  est  générale  6(i  Bussie  ^t  commune  aux 
deux  sexes.  Les  bommes  fument  avec  passion;  les  Finlandais 
fument  anaai  beaucoup,  prisent  et  chiquent.  Il  nV  a  que  les  vieux- 
croyants  (p.  xlxt)  qui  ft'^.^b8^itenQent..  JiN.cbMsas  moyennes  et  les 
classes  snpérieuieB^ument  surtout  des  eiçarettet  (naiinp^Cii^  papy- 
rossî).  IjO  Russe  fume  continuellement,  si  possible  mémo  à  table, 
entre  les  diVers  plats.  Les  femmes  russes ,  du  moins  celles  dé  la 
bourgeoisie  et  du  peuple,  ftonsnt  également;  les  Jeunes  personnes 
ne  le  font  même  pas  seulement  dans  la  chambre,  mais'  encore  en 
puUie  et  «an»  scrapttlÉi. 

Le  tabme  «là^leyé'  à  iàÈté  les  eiÉÉretiéi  Tient  tuHoat  de  la  RvsMe 
mêiM,  de  ruknteei»  des  beidsiidiai  v«lga  «i  de  la  Crtniéa.  Oe«x  (|«i  ae 
sont  paa  eonnaiMenrs  confondent  trhft  -aouTeat  le  t^lMM  da  Crimée  aree 
le  tabae  tore.  Celui  de  Kerteb  e«t  en  elfet  si  doux,  si  odorant  et  si 
aeréable  av  foût,  q«\ll  est  laèa  Caille  éS  s*jr  traaiper. 

La.  d^f€$têë  ils  fumet  (ijrpéÉie  radaia  nociipMié^Tea)  ne  B*appH- 

que  qu'à  certains  endroits,  au  voisinage  de  certains  édifices,  par 

ex.  à  La 4ouaae, et  pourilepnMio^fUBX  bureanx/ des  auteiitésk 


BftiMi  {MmÊ),  ■=-  Les'établfssettietits  de  bains  sent  des  lieux  de 
<iiv«tiia$emeiit  povi  ies  Risses^  Us  ne-piMiveiA  virrersaM  bains, 
mais^  «e«8  préfèrent'  lea  baine- chauds-  a»ut  i>ains  froids.  Le  plus 
pauvre  ycsysans  cbeiuk^  asasi  m  avoir  son  bain^ckaud  ou  de  Tapeur 
au  ▼iUa^f-'tovtefl^  le»' aeraaines.  Las  gtois  vUlagaa^  ierbourgë  et  les 
▼illaa  oat  déS  établiatetieiits  dans  iontes  les  mes,  depuis  les  plus 
siaplea  Joâqu^aux  pluls  élégant». 

A  St-<PéietBbotrfg,:  k  Moscou  et  dans-  les  grands  ebeflr^lleu  de 
gottvwnement,  il  7  a  des  étabtissements  qui  «'ont  que  de  grandes 
salles' ^«ur  la  baeae  classe  <npoèfMiMpéAii^\  av«c  un  compartiment 
pou»  lea  bômmeë  et ntt  potnf  l<es  femmes;  pwts  il  ^  en  a  quï,  à  côté 


X  XVIII  0 ALBNDRIER.  : 

des  salles  eommttnes  (éémia),  ont  des  «aMiiets  (mvepi).  On  peut 
prendre  à  l'entrée  d'an  bain  un  baigneur  on  une  baigneuse,  ponr 
les  dames  («banchtcbik,  bancbtcbitsa»  ;  20  i  40  k.  de  pontb.)*  I^^s 
baiM  en  commun  j  qu'on  ne  saurait  recommeader  aux  dangers, 
son^  bien  moins  cbers  que  les  autres,  mais  aussi  bien  Bioins  propres, 
il  y  en  a  à  partir  de  5  k.  Les  bains  en  cabinet  partieuUw  se  pai«it 
de  50.  k«  à  ô  r.  et  davantage.  Cea  oabinets  se  oomposeot  ordinaire* 
ment  de  trois  pièces:  une  pièce  très  oonfoetable  pour  la  toilette,  un 
petit  vestibule,  avec  une  baignoire  et  le  b^  de  vapeur  pcoptement 
dit,  où  il  y  a  piusieura  banos  de  bois  diepos^  en  ampibitbëâtrb  et 
sur  lesquels  on  peut  se.  coucher,  en  feee  d/un  grand  louneauen 
pierre,  dans  lequel  briàle  un  grand  fe«.  {<a  manière  de  prendre  le 
bain  russe  est  connue.  Les  établissements  de  bains  sont  surtout  fré- 
quentés le  samedi,  où  l'on  y  compte  des  milliers  de  personnes.  Il 
y  a  du  reste  aussi  beaucoup  dv  monde  les  autres  jours,  excepté  les 
mercredi  et  vendredi,  jours  déjeune,  où  la  plupart  sont,  fermés.  — 
Voir  aussi  le  Manuel  de  langue  russe^  p^  63.  i 


3f.  Poids  et  mesures.  Calendrier. 

Poids^  —  Berkoveta  (ôépxoBeni),  IQ  pondes,  163  kilogr.  80. 
Pcmde  (njAi),  40  livres,  16  kilogr,  38.  -:  Livre  (eyiir*),  32  loth, 
96  zolotnik,  409  gr.  -  Loth  (ion),  3  zolotnik,  12  gr.  80.  —  Zo- 
lotnik  (8040TIIHKI),  96  doli,  4  gr.  2656. 

Kesures.  —  Mesubes  de  lonoxtextb  {Âumélbiu»  Hipii).  —  Verste 
(sepcri),  500  sajènes,  1067  m.  —  Sa^ène  (caxéiu),  3  arcbines, 
46  vercbok,  2  m.  134.  —  Arehine  (apinihrb),  16  vercbok,  Om.  711.  — 
Verchok  (sopmé»),  0  m.  04445. 

Mesu&es  de  supb&viois  {mowméihEÊM  mipu)»  -^  Vwtte  carrée 
(KBaAp&raaA  BepcT^)y  1138  heot»  ~  i)e4Ma^ifte(AeciiTÉBSL),  2400  sa- 
jènes  carrées,  1  beet.  0925. 

MsstTBBS  DE  OAPAoïTé  (Mpii  éÉiocm)^  -^  Si0èwe  cubé,  343 
pieds  c,  9  m.  c.  17.  —  Botehka  (6é<na,  tonneau)  40  védro,  492 
litres.  *—  V^dro  (séApo,  seau)^  10  krouchka  ou  stoof,  12  litres 
298.  —  Tchetvert  (qenépn),  ^«él^tvérik,  64  garnets,  209  1. 90.  — 
Tchetvérik  (<ieTnepâK%),  mesure  pour  les  grains,  8  gMnets,  26*  K  237. 

Cftltadrier.  ^  Lee  Russes  ont  conservé  jusqu'à  présent  le  calen- 
drier julien,  établi  pat  Jules  Oésar  46  ans  ar.  J.M3.  et  adopté  pa;r  le 
premier  eoncile  de  Nioée,  en  920^  comme  base  de  l^re  obrétienne. 
Ce  calendrier  retarde  de  12  jeuts  sur  le  calendrier  grégorien  ou 
calendrier  réfdrmé  en  1582,  par  le  pape  Gvégelf e  XIH ,  et  adopté 
successivement  par  les  Occidentaux.  Le  1^  jativier  de  l'amnée' russe 
est  donc  le  13  de  la  ndtre  et  sera  le  ii  è  paitir  de  1900.  il  est 
d'usage,  dans  bien  des  cas,  de  mettre  deux  dates,'  celle  de  l'aneien 
et  celle  du  nouveau  style.  Les  dates  sont  désignées  dans  le  texte 
d'après  le  calendrier  russe  ;  là  où  il  en  eet  autrement,  on  l'a  indiqué. 


ffoHque: 


ALPHABET  BU8S1. 


XXIX 


M44i  à  JShPM^rihmn  mê  ^: 


ibo  .    .     .  11  h.  «min.  i 

Kovno    .     . 

lik.SImia. 

BélMwtopol 
«laïUtâk   . 

13h.l3Mia. 

iJtrftUiaii 

,     Idl 

JUIDM 

.    .    lU» 

,    .    .      1.13 

Bdum    .     .     . 

.      1.18 

MiMk     .     . 

.    .    11.19 

8aM>leD«k 

.    .    .    13.06 

£riv«B  .    .    « 

.    19.» 

KItMi     ,     . 

.    .    IIJB 

8o«khaaa- 

K«M.    1348 

Qrodno .    .     . 

.    11.94 

MOMû».     . 

.    .    13L39 

8lamvol 

.    «    MM 

HeUinffon 

.    11.38 

Kiiny-lfoTforod     13Jt6 1 

THUirof 

.    .    .    13.84 

lUMlATl      .      . 

.    1S.8B 

OdesM  .    . 

.    .    13.01 

Tambov 

.    .    .    13.44 

lékadériBodav 

.    UJM 

Otal .    .    . 

.    .    12.38 

TIflto.    . 

.    .    .    19.86 

lëkatérinMteT    .    13.10 1 

Oreatewf 

!    13^9 

ToaU     .    . 

:  :  lîS 

.      1.16 

Pensa    .    . 

Trer .    .    . 

Kertck  .     .     . 

.    13.» 

Perm     .    . 

.    .     1.U 

Oafk.    .    . 

.    .      1.43 

KbttkoT    . 

.    .    \%M 

▼arsoTte    . 

.    .    11.33 

JBkASVB^Mfe 

.    .    1AM 

^MMfW» 

.    .    19.17 

.    .    11.04 

KiehitteT    .     . 

,  au 

PtkoT    ,    . 

.    .    11.09 

VUaa    . 

.    .    .    11.40 

Kier,     .    .    , 

,    .    13.00 

RIasao  .    . 
Biga.     .    . 

.    .    13.88 
.    .    IIJB 

Vitebtk. 

VlaélMlr 

.    .    .    IIJO 

Koatroona  .    . 

.    .    13.43 

.    .    .    13.40 

Kounk  .     .     . 

.    .    13.33 

B^aara.    . 

.    .     1.19 

Votofda     . 

.    .    .    13.86 

KoaUls .    .     . 

,    .    13.49 

Sa^toT,    . 

.    .     1.08 

VoroB^e 

.    .    .    13J» 

0.  A4àftb«tnMt. 

V  ^Wr      WlWvv    W    JV^v^WW    V^V    BV^VB^vbW 

fflMM. 

Typea. 
A  a 

Konu. 

a 

^ 

Nom. 

rr 

VaM. 

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n.  CMograj^liie  et  histoire. 

Clinutt.  Divliioii  et  adminifltmtloiL  Population. 

OUa«t  T-  Xa  Russie  étant  le  plus,  giand  Etat  de  l'EuiOfre  (il 
eouTio  26**  de  latiMide),-  le  climat  y  pfésente  naturellement  de  très 
gr«;ndi0  ^xffét&acee  entr«  l0s  points  extrêmes;  maïs,  yu  runifozmiié 
du. sol,  il  s  ^  ^loins  de  variété  qu'ailleurs  dans  une  ntéase  coi^iiée, 
ft  les  transittoas  sont  partout  graduelles  ef  insensibles*. 


TusuftHSfaif  meyawM  4a  VtamM^ 


née 


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Latit. 


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Prin- 1  «I  '  «I   Au 
temps!  I  touillé 


Mois  le 
plus  tr. 


Mois  1« 
plue  eli. 


>A*i 


7omeà .  .  . 
Arkhanghelsk 
Abo  .... 
Helsingfors  . 
St-Pétersb.    . 


Dorpat .    . 

Mosœn 
VanoYie  . 
Koursk 
Poltaya 
NikolaKev . 
Sébastapol 


{ 


60°  27 

eo«»io 

50«57 


-0.4 


4.6 
3.7 
3.Î 
4.5 
8.9 
4.3 
7.8 
5.0 
6.1 
9.6 
+  11.6 


-11.41 
0.61-10.1 

-  5.4 

-  6.8 


tr   S^rh»4^-y¥> 


-  l.T+11.6 

-  0.3+11.4 
+  3.T--16.0 
+  1.9- -16.0 


+  10.1 
+  13.1 


-3.7 
-11.4  •j 
-  6.3 -g 
-11.0  S 
-9.1 4 


-8.3 

—  8.0F. 
^11.6 
T-  4.3  g 
-10.5 1 

—  8.3  2 
-4.6.? 
+  1.8 


6.3+11  +  lîô. 
9.6+  3.3+18.3 
3.8+  7.0+117.5 
l+i7.6 
+18.6 
9.7+  9.»+'«-8 
3.31+10.4+91.3 

La  Russie  d'Europe,  à  l'exceptiou  ^  la  partie  situéa  au  delà 
du  66*^  de  latit.  .,N.,  se  divise  au  point.de  vue  du  climat  ^  4^ux 
grandes  parties,  que  délimiterait  à  peu  firès  une  ligpe  tirée  4®  Cra- 
covie  à  Kazan  par.^oscou.  La  moitié  N.,  subit  Tinfluence  d^  mon- 
tagnes scandinavfçs ,  qui  la  privent  de  )Ut  cha^e^^r  «t  de  l'hun^idité 
qui  arrivent  dQ  1'^.  aux  autres  parties  de  l'Europe.  On  a  d^¥gn^ 
par  le  mot  de  haUique  cette  moitié,  ou,  ^^nt  surtout,  les  courf  d'eau 
tributaires  de  la  mer  Baltique.  La  moitié  méridionale  a  le  climat 
général  de  l'Europe,  avec  ses  pluies  moins  abondantes.  C'est  la 
région  pontique^  ses  cours  d'eau  étant  en  majeure  partie  tributaires 
de  l'anc.  Pont-Euxin,  la  mer  Noire.  Ce  qui  ne  se  retrouve  pas 
dans  l'Europe  occidentale,  c'est  la  différence  considérable,  dans  les 
deux  parties,  entre  l'été  et  l'hiver,  la  brièveté  de  la  période  de  tran- 
sition entre  les  deux  saisons,  le  peu  d'importance  des  pluies. 
D'autre  part,  elles  diffèrent  entre  elles  par  la  durée  de  l'hiver,  la 
chaleur  de  l'été  et  la  rareté  des  pluies  dans  le  sud  (156  mm.  à 
Astrakhan).  Il  y  a  naturellement  entre  les  deux  extrêmes  une  large 
zone  intermédiaire  ou  centrale.  La  région  du  N.  a  encore  de  vastes 
forêts,  tandis  qu'au  S.  ce  sont  les  steppes  qui  dominent. 

La  zone  du  nord  est  caractérisée,  comme  climat,  par  un  hiver 
long  et  dur,  où  le  froid  atteint  quelquefois  —40**  G.;  un  été  court, 
où  la  chaleur  atteint  souvent  plus  de  30^,  un  printemps  et  un 


CLIMAT.  XXXI 


MtoBuie  q«i  wk%  font  qm*  nnwMtoaptmt à p«lii«< 
Le  liéieioppeaKat  d»  r«grieiilliiie  «t  le  dmitlMBieiit  dM  saf»is 
ont  MiMié  des  «kanganeiits  canctérltét  p«r  àm  hif%n  plas  comfto 
et  pittt  doux,  dtt»  i^Tintemps  plu  froids  «t  plm  longs,  des  4iéê  moins 
cbsids^  des  «ntoanes  plus  longs  et  plus  de«x.  Les  eonCrivlse  sont 
moins  foits  dans  Iw  p«ys  à  l'O.  que  dans  rintétisnr,  qni  jonU  du 
climst  comtinentei.  V%iw9t  eomai«BM  dftns  les  eontrfes  dn  s«d 
Tns  U  mi-iiOYéttlne,  somment  eneoi»  pKis  ««d,  si  d«Te  Jusqa^i  la 
fin  de  msn,  tandis  q«'aii  nord  1*  neige  to»b«  d^  le  eemneueemein 
ds  s^tei^TO  «t  riiiYer  dm  ;fvsqu'en  mat.  Jjè  làettaornitie  descend 
•n  jaarvier  Jusqu'à  30  et  songent  Jusqu'à  40*  au-dessous  de  i<io. 
Le  ptiirtOHps  cniT»  plus  têt  dalis  les  eontiées  ^isdes  de  rintérfeur 
que  sur  ftss  côtM.  Les  geUes  noctunos  duvsAt  sou^snt  jusqu'en 
été.  Les  nuits  einiies  et  ekaudes  s«  mois  de  Juin  sont  aussi  propTSs 
au  nord  do  la  Kusrte.  A  S^Fétstsboutg,  le  soleil  se  là^re  à  2  h. 
36  le  21  Juin  et  se  couche  à  9  h.  28.  Plus  en  va  tels  le  novd,  plus 
les  longs  Jours  d'été  hâtent  la  Tégétation.  Sous  le  60*  degjré  de 
latitude,  la  température  moyenne  de  l'année  est  de  4-  3*  6,  cefle  de 
janvier  de  —  9*  4  et  celle  de  jnfllet  de  +  iV  7.  Bientôt  après  les 
pins  longs  ^<rate  retiennent  les  soirées  fraîches,  les  gelées  nocturnes, 
souTcnt  dàs  la  fin  de  juin.  Le  thermomètre  descend  rapidement  à 
la  fin  d'août.  Il  fait  ordinairement  très  sec  en  mai  et  en  juin;  il 
pleut  fréquemment  en  août  et  en  sept.  (500  mm.  de  ploie  en  moyenne 
par  an),  et  les  moitf  de  'sept,  et  d'oct.  sont  la  saison  des  ouragans. 

La  tone  eerUrcOé  ou  tempérée  est  située  entre  les  limites  N.  et 
S.  du  plateau  central  de  la  Russie.  Les  hivers  y  sont  plus  longs  et 
plus  rvdes  que  dans  les  partie*  de  l'Etovope  oeeidentale  sous  la 
même  latitude.  Le  mercure  gèle  encore  soutest  (-*40*>  à  Moscou 
et  à  Kaaan;  le  Volga  est  gelé  dans  «etie  denilète  Tille  de  la  mi- 
novembre  à  la  mi^ayrll.  Le  printemps  et  rautomne  y  sont  plus 
caraet^isés  que  dans  la  sone  du  N. ,  mais  enooie  de  peu  de  durée. 
L'été  y  est  oee  et  chaud ,.  et  la  température  de  cette  saison ,  comme 
de  l'hiver,  eet  géiiéfalemeiit  très  eenstante.  Les  ve«ts  dominants 
sont  oeax  de  fO.  et  de  l'B. ,.  comme  dans  les  régions  du  N. ,  et  les 
pluies  y  sont  aussi  ahondantes  ^asaU)  364  mm.;  Varsovie,  577). 
Température  moyennei  de  la  sone,  4^*  5;'  de  Kasan,  2"  9;.  de  Mosoou, 
3' 9;  4*  Vare*vie,-r2«0i  •.•••• 

Le  siMt  a  4  à  ô  mieis  d'hiver,  et  le  froid  y  est  souvent  frineste  à 
la  végétation,  quand  elle  m'est  pas  pitotégéetyar  la  neigea  La  tem- 
pérature de  juillet  y  est  de  i9i  à  23*"  C,  et  leb  ^ulee  y  atteignent  300 
i400nun.  Odessa,  par 46**  Ô'de  latiC  N.,  a  une  température  moyenne 
de  9**  6  pour  l'année,  de  -^3*"  4  a»  Janvier  et  de  -f  22*"  7  en  juillet;, 

8«mn«asat.< — L'empin»  russe  <Fiiooâiciafl  laiépls  eu  Poe* 
cis)  est  sous  ler^ime  de  la  menarohie  la  plus  absolue^  •  Toot'le  ge«A 
vem^nsnt'est^coaseBtféentfffJles  mains  de  rsmpeteurtvupa;  tsar),* 
dont  is  posnoift  est  iili«M(oaiio«épBe«iyi'Au-«dessoas  delui,<  les 
autorités  supérieures  sont;  1,  le  consett  ds  V Empiré  (FocyAdpi 


XXXII  ADMnHISTBATION. 

CTweiBHJt  CoBtT»),  U  pin»  b*ut»«Mem^l^.d«  ce  g«ife,  fondée p&r 
Alexandre  I®'  en  1801  et  réorganisée  en  1810.  Il  ee  compose  des 
grands 'duce  choisis  par  Tempereur,  de  tous  les  ministBes  et  d'un 
certain  nombre  de  hauts  dignitaires.  —  2,  le  comité  dw  mkUttres 
(Kownérb  MiouIcTp^Bi),  formé  de  12  ministres  et  de  quelques 
grands-ducs;  c'est  le  conseil  supérieur  de  Tempereur  dans  les  ques- 
tions d'administration  qui  dépassent  U  compétence  des  ministres. 
—  3,  le  sénat  (DpfUiéfejfceTByi>miJi  C«Hin),  institué  par  Pierre  le 
Grand  en  1711  et  réorganisé  en  1718;  U  avait  autrefois  U  direction 
de  toutes  les  affaires  .politiques.  ActuellemAnt  le  sénat  se  divise 
en  départements,  dirigés  par  des  procurateurs  en  chef,  et  sa  com- 
pétence s*étend  à  la  publication  et  à  l'enregistrement  des  oukazes, 
à  la  confirmation  des  titres  .de  noblesse ,  à  la  fixation  des  limites 
de  la  propriété  foncière,  au  jugement  en  dernière  instance  des  erimes 
politiques,  civils  et  de  toutes  les  affaires  criminelle»,  etc.  —  4,  le 
8aânt^$ynod€,  v.  p.  XLVZ. 

Administration.  —  L'empire  russe ,  y  compris  la  Pologne  et  la 
Finlande,  se  divise  en  gouvernements  (lydépHie),  dont  quelques- 
uns  forment  des  gouvernements  généraux  (  renepéj'k  -  ryôepaâ- 
TopcTBo),  et  confiés  à  des  gouverneurs  généraux  et  des  gouver- 
neurs (ryôepHéropi).  St-Pétersbourg,  Moscou  et  Varsovie  ont  en 
outre  un  gouverneur  militaire,  et  St7pétersbourg  encore  un  gou- 
verneur municipal  ou  préfet  (rpa^OHaqéj&HHKi).  Chaque  gouverne- 
ment se  subdivise  en  dittricts  (yi3A>,  ouïezd),  plus  ou  moins  grands 
et  nombreux. 

Dans  34  gouvernements  de  JUBuesie  proprementdjte,  le  pouvoir 
exécutif  est  assisté  par  des  états  {^émcjBO),  zenuitvo),  représentant  d'un 
côté  la  noblesse  et  de  l'autre  le  reste  des  électeurs  (sauf  les  .paysans)  ; 
les  députés  des  paysans  sont  élus  par  les  assemblées  de  la  volost 
(commune,  v.  p.  xxxux)  et  doivent  être  .confirmés  par  le  gouverneur. 
Ces  états,  composés  de  représentants  du  pays,  ont  été  créés  pour 
permettre  au.  peuple  de  participer  à  lladministfaUeii  des  affaires  qui 
le  concernent  plus  spécialement;,  il  n'y  »  que  les  intésêts  apicoles 
et,  Jusqu'à  un  certain  point,  les  questions  relatives  à  l'hygiène  et 
aux  écoles  qui  soi^t  de  leur  compétence^  Il  y  a  des  états  de  district 
et  de  gouvernement  (yisxHoe  h  ryôépHCioe  aéiioioe  oo6i»àiiie). 
Les  premiers  se  composent  d?un  «conseil  de  District»  ,•  et  d'sme  com- 
mission executive  (yiipéBii)^  formée  de  3  membres,  élus  pumi  ceux 
du  conseil  pour  3  ans.  Le  sfesd,  composé  d'employés  du  gouYeme- 
ment,  s'occupe  des  affaires  rurales^  >—  Les  états  des  gouvenuements 
se  composent  de  même  d'un  conseil,  élu  pour  3  ans  par  les  conseils 
de  Districts  et  pcésidé  par  le  maréchal  de  la  Noblesse  (npfliSNiffÉrejb 
ABopincna)  du  gouvernement,  et  d'une  commission  exéontiTe,  élue 
comme  la  précédente,  mais  qui  compte  6  membses,  plus  un  piési* 
dent.  Les  états  des  district»,  et  des  #ouvenseipenls  siègent  ua»  fois 
par  an.  Ils  sont  légalement  responsables  de  leurs  .décisions.    Le 


POPULATION.  \XAU1 

fouTeroeux  a  Le  droit  de  s'opposef  k  celles  qui  dépMtenileoi  com- 
péteaee  ou  qui  sont  conCreiies  eux  lois. 

L'orffaniêotûm  nnunUipalt  s  été  modifia  eu  1870;  %«m  oigeoes 
)Out  un  conseil  municipal  (  ropoAciia  «ym  )  e|  une  commissiou 
executive  (ropoACKax  yopésa),  Domnée  par  le  conieil  municipal  et 
iliiigëe  par  le  maire  (ropOACxéM  roiOBé).  —  Les  auUtriUê  munici- 
pale» d'un  village  sont  le  conseil  et  le  «staroste»  ou  ancien  (cré- 
pocra)  de  la  commune,  formée  par  les  paysans  établis  sur  un  même 
tenitoire  {jnir).  —  Le  dernier  degré  dans  Téchelle  administrative 
est  la  volost  (BÔJOcnX  composée  d'une  ou  de  plusieurs  communes 
voisines  (300  à  2000  âmes),  une  sorte  de  canton.  Les  autorités  s'y 
composent  également  d'un  conseil  (1  membre  par  10  fermes),  d*un 
«starchina»  (cxapimmà)  ou  doyen,  d*un  conseiller  et  d'un  tribunal. 
Le  conseil  est  formé  des  autorités  des  communes  et  de  la  volost. 
^uand  la  volost  est  une  seule  commune^  le  conseil  municipal  tient 
lieu  de  conseil  cantonaL  Le  starchina  est  responsable  de  Tordre, 
etc. ,  et  les  starostes  lui  sont  soumis.  Starchina  et  starostes  for- 
ment avec  leurs  assesseurs  le  conseil  de  la  volost,  qui  joint  à  Tad- 
ministration  l'enregistrement  des  actes  passés  entre  les  paysans. 
L'autonomie  de  l'administration  communale  a  été  considérable- 
ment réduite  en  1890  par  l'introduction  de  préfets  d'a/roodissement 
(yiâcTXOBufi  HailiJiHiirb). 

Population.  —  Les  G&Aifps-RvssiSNs,  au  nombre  d*env.  35  mil- 
lions, forment  la. nation  russe  proprement  dite  (P^ccxiM,  Roussky). 
Ils  sont  partout  aux  affaires  et  ils  occupent  les  principaux  postes  ; 
leur  langue  est  la  langue  officielle,  celle  de  la  littérature  et  de  la 
bonne  société.  L^unité  oil)cielle  de  langue  et  de  religion  font  du 
peuple  russe  un  tout  d'une  grande  puissance  et  tellement  homogène 
que  le  voyageur  remarque  d'abord  a  peine, une  différence  dans  la 
pbysiononûe,  le  langage,  les  mœurs  et  la  manière  de  vivre. 

Les  Grands  -  Russiens  sont  en  général  une  race  vigoureuse,  au 
corps  trapu  et  musculeux,  aux  membres  forts  et  courts,  tandis  que 
les  extrémités  sont  fines  et  bien  formées.  Les  dames  surtout  ont  des 
prédispositions  à  l'embonpoint  La  figure,  au  nez  petit  et  fort,  aux 
joues  ronges,  aux  yeux  bleus  ou  bruns  et  à  la  barba  abondante 
et  bouclée ,  dénote  en  général  un  caractère  sérieux  et  bienveillant, 
mais  aussi  un  esprit  rusé:  les  figures  ouvertes  et  franches  sont  rares. 
Les  cheveux  sont  généralement  châtain  -  clair>  presque  blonds. 
L'homme  du  peuple  laisse  croître  sa  barbe  et  porte  les  cheveux 
courts.  Les  mouvements  sont  chez  lui  très  vifs  et  même  passionnas, 
mais  révèlent  une  grande  adresse  et  beaucoup  de  grâce.  Les  mêmes 
traits  se  retrouvent,  avec  plus  de  finesse,  che?  les  femmes,, qui  ont 
toutefois  rarement  les  dents  aussi  belles  que  les  hommes,  c^.quj 
tient  à  l'abus  des  friandises. 

Les  vUles  (r6poAi>  rpajil),  sxcepté.  les  capitales,  ont  partout 
le  même  caractère ^  on  les  connaît  toutes  q^and  on  eyi  a  vu  deux  ou 
tjois.     On  a  prétendu  que  beaucoup  de  villes  de  U  Grande-Russie 

BsBdeker.    La  Russie.     2«  édit.  '   ® 


XXXIV  POPULATION. 

avaient  ét  fondées  sur  le  moddle  des  résidences  mongoles  dont 
nous  avons  une  description  détaillée  laissée  par  Marco  Polo  (1256- 
1323),  qui  resta  dix-huit  ans  à  la  cour  du  grand-khan.  —  Le  citadin 
passe  autant  que  possible  l'été  dans  une  de  ces  petites  maisons  de 
campagne  en  hois,  dites  datcha  (xàna),  qui  se  trouvent  en  grand 
nombre  dans  le  voisinage  des  grandes  villes  et  qu'on  peut  louer 
avec  tout  le  ménage. 

Les  villages  de  la  Grande-Russie  sont  bâtis  sur  les  bords  d*ane 
route,  qui  en  forme  la  rue  principale,  et  il  y  a  rarement  des  rues 
latérales.  Les  maisons  ne  sont  en  somme  que  des  baraques  toutes 
primitives,  placées  au  hasard  les  unes  près  des  autres.  La  maison 
de  paysan,  d'ordinaire  avec  pignon  sur  la  me,  est  construite  de  pièces 
de  bois  placées  horizontalement  et  calfeutrées  avec  de  Tétoupe  (niuiff) 
et  de  la  mousse.  Des  ais  chantournés  et  peints  en  couleurs  claiT«s 
lui  donnent  un  aspect  agréable.  L'intérieur  présente  un  VMtibule 
et  deux  chambres,  l'une  pour  l'été,  l'autre  pour  l'hiver.  Le  poêle 
(nenb)  qui  occupe  le  milieu  de  cette  dernière  joue  un  rôle  capital  : 
c'est  à  la  fois  un  appareil  de  chauffage,  un  fourneau  de  cuisine  et  un 
four,  et  les  paysans  couchent  encore  dessus.  Il  y  a  toujours  dans 
les  chambres  une  image  sainte  (66pasi),  devant  laquelle  brûle  une 
lampe  (jaHnâxa).  La  cour  est  entourée  d'un  hangar,  d'étables,  etc. 
Les  jeunes  animaux  sont  logés  l'hiver  dans  la  maison ,  parce  que 
les  étables  ne  sont  pas  assez  chaudes.  La  volaille  est  placée  dans  le 
sous-sol  (nycTÔe  aicTo),  qui  contient  aussi  les  provisions. 

Le  costume  des  paysans  de  la  Grande-Russie  se  compose  d'abord 
d'une  chemise  de  couleur,  Isl  rouhachka  (pyÔftmKa),  et  d'un  pantalon 
flottant,  aussi  de  couleur,  le  portki  (nopivÂ),  au-dessus  duquel  pend 
la  chemise.  Le  pantalon  est  mis,  jusqu'aux  genoux,  dans  de  larges 
bottes,  les  sapoghi  (canori),  ou  dans  des  bandes  d'étoffe  dites 
onoîitchi  {owfrn),  dont  on  enveloppe  les  jam1>es  et  qui  tiennent  en 
même  temps  lieu  de  bas.  Les  pieds  sont  alors  chaussés  de  souliers, 
hachmaki  (ôamMaxâ),  auxquels  sont  rattachés  les  onoutchi.  Il  y  a 
encore  une  autre  espèce  de  chaussures ,  ce  sont  les  lapti  (lAnm), 
sorte  de  sandales  en  écorce,  à  semelles  de  cuir.  En  hiver,  on  porte 
des  bottes  fourrées  ou  des  feutres.  L'habit  ou  kaftan  {Knvtésn),  qui 
a  un  petit  col,  est  ajusté  et  fermé  par  une  patte  sur  la  poitrine  et 
retenu  aux  reins  par  une  ceinture.  En  hiver,  il  est  remplacé  par 
une  peau  de  mouton,  chouba  ou  touloupe  (mfôtLj  ryrftt'h).  La  coif- 
ure  est  la  chapka  (mena)  ou  un  petit  chapeau  de  feutre;  en  hiver, 
c'est  le  kolpcût  (KOjnâKi),  un  haut  bonnet  de  fourrure.  L'homme 
du  peuple  lui-même  a  toujours  les  mains  couvertes  en  hiver,  soit 
de  pertehatkl  (irepiérsH)  ou  gants  proprement  dits,  soit  de  rouka- 
vitsy  (pygaBtfnu)  ou  grandes  mitaines.  Sauf  une  casquette  de  drap 
que  les  marchands  portent  au  lieu  de  chapeau,  toutes  les  classes 
moyennes  du  peuple  ont  à  peu  près  le  même  costume.  —  Les  par- 
ties principales  de  la  toilette  de  la  Grande  -  Russienne  Jlsont  le 
sarafane  (capa*àH%),  robe  de  couleur  claire,  et,  comme  coiffure 


POPULATION.  XXXV 

les  j9mn  de  fSto,  le  Mto^mêk  (MBéHHm),  Mpèee  de  diadème  eoii* 
not  garni  de  perles.  La  tlie  est  couTerte  d'un  foulard  qai  cache  les 
chtTeuK  (^es  les  femmes  oiAriëes,  tandis  que  lesUlUs  laissent  pendre 
les  teoiB  en  vne  longue  tresse  (moé).  Comme  Télsment  de  deesus 
ellfls  portent  le  chaugcX  (myrdi),  pins  court  en  été  qu*en  biTer,  et 
sur  le  tout  une  jaquette  souTent  garnie  de  fourrure»  la  dauchdgrtika 
(•ebauffe-c<Bar*),  que  remplaeent  en  hiTor  de  longues  fourrures  à 
pea  près  comme  celles  des  hommes.  Les  femmes  se  chaussent  de 
lapa  on  de  baehmaki  (y.  p.  xxzir). 

Les  PBTrre-RvssusiTS  (Muopoeciiue  ;  appelés  Ruthènes  en  Au- 
criche-Hong^rie),  au  nombre  d'enT.  14  millions  Vti  habitent  surtout 
dans  les  gonTCTnemeats  de  KioT,  de  KhatkoYf  de  TehemigOT  et  de 
Poltava.  Us  diffèrent  des  Grands -Russiens  par  les  mcBurs,  la 
manière  d'être  et  la  langue.  Le  type  petit  ruseien,  avec  sa  con- 
stitution fine  et  gracieuse,  son  teint  brun,  ses  ehoTeux  et  ses  yeux 
foncés,  trahit  un  certain  mélange  d'éléments  orientaux.  Lent  dans 
ses  mouTesnents  et  dans  son  langage,  il  comprend  aussi  lentement; 
toutefois  U  n'a  pas  perdu  une  Tite  imagination,  qui  se  reflète  dans 
ses  chants  populaires  et  ses  proverbes.  Quand  il  a  conçu  un  pro- 
jet, il  n'y  renonce  pas  facilement;  la  manie  des  procès  rivalise 
ehez  lui  avec  l'entêtement.  Le  Petii-Russien  est  surtout  paysan  et 
berger;  il  aime  passionnément  sa  patrie,  qu'il  ne  quitte  qu'à  regret. 
Il  est  aussi  doué  pour  la  musique  et'Ia  poésie,  qu'il  l'est  peu  pour 
l'industrie  et  le  commerce. 

Les  B1.AICC8-R088IEN8  ou  Rutêêi  Blancs  (Btxop/ccH),  nom  qu'ils 
doivent  à  leur  costume  clair,  sont  au  nombre  d'env.  3  millions  Vt* 
Ils  occupent  les  gouvernements  de  Qrodno,  de  Smolensk,  de  Y itebsk, 
de  Minsk,  de  Mohilev  et  de  Tchernigov.  Ils  formaient  les  princi- 
pautés de  Polotsk ,  de  Miislavsk ,  de  Vitebsk ,  etc.,  qui  passèrent  à 
la  Lithuanie  au  xrv^  s.,  puis  à  la  Pologne.  La  Russie  Blanche  ne 
fut  incorporée  à  l'empire  russe  qu'en  1772.  Dans  la  langue  de  ce 
pays,  qui  diffère  de  celle  des  Grands -Russiens,  on  distingue  deux 
groupes,  l'un  au  S.-O.  et  l'autre  au  N.-E.  Le  Blanc -Russien  est, 
surtout  dans  la  Poliéssié,  dégénéré  de  corps  et  d'esprit;  à  40  ans, 
il  a  l'air  d'un  vieillard.  La  piique  {torrfwh)  est  une  maladie  qui  s'y 
rencontre  souvent.  Les  villages  se  composent  rarement  de  plus  de 
10  cabanes  ;  il  n'y  a  le  plus  souvent  que  quelques  fermes  dissé- 
minées dans  des  régions  boisées  et  désertes.  Le  maisons  y  sont 
toutes  petites ,  étroites  et  d'un  aspect  misérable.  L'agriculture  et 
l'élevage  du  bétail  sont  les  maigres  ressources  de  ce  pays. 


Chronologie  de  Phlitolre  deBuitle. 

Rasaie  propmMnt  dltt. 
mnpi  prînUMft, 
La  vaste  eontrée  qui  forme  anjotiTd'htii  la  Russie  é*Kurope  fut  prf- 
mitivement  liabilée  an  IT.^  des  frontières  ée  la  flcandinatU  jusqucn  Asie, 

c* 


XXXVI  GHRONOLOetÈ.  Russie. 

par  dea  Finnois  et  de»  Tchou4âf ,  pev^ades  de  thâaseurs  et  de  pêeheurs. 
Au  S.,  dans  les  plaines  au  N.  de  la  mer  Npire,  sur  lei»  bords  du  Don  et 
du  Volga,  étaient  des  peuples  nomades  désignés  par  les  Grecs  et  les  Ro- 
mains sous  les  noms  de  Scythes,  à  TO.,  et  de  Sarmates,  à  l'E.  du  Don. 
Regardés  auparavant  comme  des  Mongols,  ila  sont  reconnue  maintenant, 
d'après  les  monuments  et  de  faibles  rester  de  leur  langue,  pour  des 
Iraniens,  alliés  des  peuples  médo-perses.  Les  Scythes  défendirent  victo- 
rieusement leur  independanee  eontre  Darius,  mais  ftirent  plils  tard  son- 
mis  par  les  Sarmates,  et  leur  nom  disparut  de  r£uroii«.  ^ous  l'empire 
romain,  on  appela  Sarmatie  tout  le  pays  entre  la  Yistule  et  le  Volga. 
  partir  du  iii^  s.  de  notre  ère,'leâ  contrées  situées  entre  le  Don  et  le 
Danube  furent  occupées  par  les  Qoths  et  celle  du  «durs  inférieur  du  Vol- 
ga par  les  Alains.  Lee  uns  et  les  autres  ei^  furent  exj^ulsés  padt  les  Huns 
en  375 ,* lorsqu'ils  se  jetèrent  sur  i*EuTope  orientale.  'Ces  envaMâfieurs 
s^'étant  retires  vers  TE.,  après  un  siècle  a  peine  de  domins^on,  et  ayant 
disparu  de  l'histoire ,  on  trente  mentionnées  à  partir  dn  vs^  s. ,  eoa&œe 
habitant  les  régions  entre  la  mer  Baltique  et  la  mec  Noire^  l^s  Garpatbee 
et  l'embouchure  de  TOka,  des  tribus  slaves  ou  de  Polianes,  de  Drevlîanes, 
de  Krivltches,  etc.  Leurs  premières  villes  capitales  furent  Kiev,  ab  6.,  et 
l^ovgorod,  au  N.  Au  xz^  s,,  des  Kormands,  les  Variaguee  des  annales 
russes,  fondèrent  le  premier  empire  russe  à  «Gardariké*.  Ils  furent  long- 
temps la  race  dominante ,  mais  ils  se  fondirent  peu  à  peu  avec  la  popu- 
lation slave,  quand  cessèrent  les  immigrations  de  TO.  C'est  à  eux  qu^est 
dû  le  nom  de  Buttu^  dérivé  du  Finnois  «rnotsen>  (rameur},  parce  qu'ils 
vinrent  de  Suède  par  mer. 

862  RouBiK,  Sn^Éous  et  Tbouvob,  trois  frèies  normandS}  ap- 
pelés par  les  tribus  slaves,  diaprés  la  chronique,  avec  les 
paroles  suivantes;  «Notre  pays  est  grand  et  riefae,  mais 
l'ordre  n'y  règne  pas  \  yenez  et  régnez  sur  nous»,  Ryurik 
seul  souverain  après  la  mort  de  ses  frères. 
879-912  O14SP,  régent  pendant  la  minorité  dlgor,  fils  de  Kourik. 

—  882.    Conquête  de  la  principauté  de  Kiev. 
912-945  Igoe.    —    945.     Traité  avec  l'empereur  d,e   Constau- 

tinople.  —  Eglises  à  Kiev. 
945-972  Sviatoslav  fy  Jgçrévitch.  —  Partage  du  royaume  entre 
les  flls  de  Sviatoslav.  —  Guerres  civiles. 
980-1015  Vladimib  I*',  U  Grand,  —  988.  Religion  chrétienne 
de  réglise  grecque  adoptée  comme  religion  d'Etat  en 
Russie.    Compétitions  au  trône  à  la  mort  de  Vladimir. 

1019-1054  Iaboslav  I®'^  le  Sage^  —  Mariage  de  sa  fille  Anne  avec 
Henri  l«',  roi  de  France  (1031-1060).  Extension  de 
Tempire  jusqu'au  Dniestr,  à-  Tembouchure  de  la  Dûiia 
et  à  la  Kama.  Beaucoup  de  villes  fondées.  Premier 
droit  écrit  (p^ccKaflnpâBAa)..—  Après  sa  mort,  partages 
continuels  et  guerres  à  l'intérieur  comme  à  )^extérieur. 

1113-1125  YiiAj>iiiiR  11  y  Jdonomaque.  Victoires  sur  les  I*plovtsi, 
les  Petchénègues,  etc. 

1125-1132  Mstislav  2*^,  grand-prince  de  Kiev.  —  Plusieurs  princes 
dans  TempirOi  Dissensioivaetguerre^sç^sfin.  —  Véliky- 
Novgorod  (Novgprod-la-Grande),  Etat  indépendant. 

bomimaiion  ou>iijfpI«. 
1224  Première  inva.sion  des  Mongols,  sou^'Qktali,  fll8,de.Gen- 
^is^Khan.   Béfaito  des  Ruâsee  sut  U  Rftïka«<    .:  -• 


kuttU.  0HBON<»XHM£.  XXXYII 

i237-12^  Seconde  is^Mion  dM  Mongols,  sous  B^y-Kkan,  petit- 
flis  de  GoBf  is-Khen.  —  Anéeiititseaieiit  des  empires 
des  BulgeieSi  des  Polovtsi,  «te.  —  Oeorytê  III,  Viévo- 
lodavUeh,  grand-ptUee  de  YUdiair  (1219-1238),  tué  s 
la  bfttoUle  da  Sit.  —  9  STril  1241.  Défaite  des  TaUres 
à  Liegnitz. 

1238-1247  laroMûtf  II,  Vi^votodovitch,  grand-prince  de  Vladimir 
et  de  toute  la  Rassis,  sous  la  dominsctlon  tatare. 

1252-1^6B  ALUXAinsfaoÊ  Nb^kt,  grand-prince  de  Vladimir,  héros 
aational  et  saint.  —  Daniel,  son  fllt,  prince  de  Moicou 
(mentionnée  pour  la  première  fois  en  1147),  souche  des 
Rourik  de  Moscou.  —  1240.  Alexandre  Tainqueur  des 
Suédois  sur  la  Néra  et  sufnommé  pou?  eela  Ne^ky.  -* 
1242.  Le  même  Yainqueur  de  Tordre  Tentonique  sur 
les  glaces  du  lac  Peipus. 

i:)28-ia40  Jvan  I^,  DanilovUeh  Kalita,  grand-prince  de  Moscou, 

Vladimir  et  Novgorod.    Siège  métropolitain  transféré  a 

Moscou. 

Sim/on  le  Superbe  (m.  1353)  établit  le  droit  d*atne.sse. 
1 363-1389   Dmitry  Domlcoî,  vainqueur  des  Tatares  dans  la  plaine 

de  Koulikovo,  le  8  sept.  1380. 
1425-1462  VoêHly  II,  VaêsUUvitcH,  premier  prince  russe  couronné 

à  Moscou. 

1462-1506  Ivan  III,  VoêsUiéviteh,  grand-prince  de  Moscou,  véritable 
fondateur  de  Tempire  russe.  —  1472.  Mariage  d^Ivan  III 
avec  Sophie  Paléologue.  Perm  assujéti  au  tribut.  — 
1478.  Soumission  de  Novgorod.  —  1480.  Dispersion 
de  la  horde  d'Or.  —  1483-1499.  Soumission  des  peu- 
plades des  bords  de  TOb  et  de  l'Irtych.  —  1487.  Kazau 
pris  pour  peu  de  temps.  —  1496.  Conquête  de  la  Carélie. 
—  1501-1603.  Combats  mallieureuz  contre  Tordre  de 
Ltirenle. 

Fériod4  fMicoviU. 
'  Ck>iistltation  de  Tempire. 
1505-1534   VoêiUy  III,  Ivan^vitdi,  réunit  la  plupart  des  princi- 
pautés à  ceUe  de  Moscou. 

1533-1084  lyAirlV,  U  TerribU  (Ôterny)  gouverne  d'abord  sous 
i'influeeee  des  Chtouieky  et  des  boyards ,  puis  avec  les 
I  conseils  dm  nioiAe  Sylvatre  et  à'Alesdê  Adachev.   ~ 

1547.  Adoption  dn  titre  de  «tsar».  —  1562.  Prise  de 
Kazan.  -r  1554.  Prise  d'Astiakhan.  —  1583.  Commen- 
cement de  la  conquête  de  la  Sibérie  par  les  Stroganov 
et  de  hardis  chefs.de  Cosaques  (lérmak).  >—  Droit  russe, 
U  âteglavnik.  Im^lmerie  à  Moscou. 
1584-1598  Féod9r  l^>  Ivanaviith,  dernier  des  Rouvik.  Le  paysan 
atUehé  à  la  glèbe  et  l'institution  du  patriarcat.  —  As- 


XXXYIII  aBRONOLOGHR  ÉU99ié. 

sasBinat  de  tous  Ibs  parents  de  Féodor  et  même  de  son 
beau-frère  DmUry  (m.  1591),  par  le  Tatare  Boris  G-o- 
dounoT,  dont  Féodor  avait  épousé  la  sœur,  et  domina- 
tion absolue  de  OodounoT. 

Anarchie  et  interrègne. 

1596-1605  BoAis  Féodobovitoh  Godovkov.  Apparition .  des  faux 
Dmitry.  I^^'fauz  Dmitry  (1605-1606),  assassiné  le  17  mai 
1606.  -  2®  faux  Dmitry,  sous  VasHly  Chauiaky  (1606- 
1610),  élu  tsar  par  les  boyards.  —  Ckouisky,  battu  par 
Stanislas  Zolkiewski^  à  la  tête  des  troupes  polonaises, 
abdique  la  couronne. 

1610-1613  Interrègne.  —  Komia  MirUne  et  le  prince  Pojarsky 
(p.  278). 

A9i$ument  de»  Romanov^ 

1613-1645  Michel  Féodobovitch  Romanov  ,  parent  ^vl  tsar  Féo- 
dor I^',  souche  de  la  famille  impériale  actuelle.  — 
1617.  Paix  de  Stolbovoj  cession  de  Tlngrie  à  la  Suède. 
—  1618.  Armistice  de  Déoulino.  —  1634.  Paix  de 
Poliénovska;  cession  de  territoire  à  la  Pologne,  aban- 
don des  prétentions  sur  la  Livonie,  la  Courlande  et 
l'Esthonie. 

1645-1676  Alexis  Mikhaïlovitch.  —  1649.  Rédaction  d'un  nou- 
veau code,  rOulojénié.  —  1667.  Paix  de  Smolensk  ; 
possession  de  Smolensk,  de  la  Sévérie,  de  Tchernigov 
et  de  l'Ukraine  ;  établissement  de  la  domination  sur  les 
Cosaques  et  Kiev.  —  Etrangers  appelés  en  Russie.  — 
Scission  dans  Téglise  russe,  causée  par  Nikon  (p.  xlv). 

1676-1682  FéoDOB  ALEXénviTOH.  —  Fin  de  la  querelle  de  pré- 
séance («miéstnitchestvo»).  —  A  la  mort  de  Féodor, 
courte  régence  de  la  grande-duchesse  Sophie  Alexéievna 
(1682-1689),  au  nom  de  ses  beaux-frères,  les  tsars  Ivan 
et  Pierre. 

Période  piterébomrçeoise, 

1689-1725  PiBB&E  I*'^,  le  Grand.  —  Sophie  reléguée  dans  un  cou- 
vent. Ivan  (m.  1696)  laisse  son  frère  gouverner  seul. 
Réformes  violentes  ;  introduction  de  la  civilisation  occi- 
dentale. —  Guerre  dans  le  Nord  (1700-1721),  conjointe- 
ment avec  Frédéric  lY  de  Danemark  et  Auguste  II  de 
Pologne,  contre  Charles  XII  de  Suède.  —  1703.  Fon- 
dation de  St-Pétersbourg.  —  1709.  Victoire  de  Pierre  à 
Poltava.  ~  1711.  Perte  d'Azov.  —  1721.  Paix  de  Nystad, 
donnant  à  la  Russie  les  provinces  suédoises  de  la  Bal- 
tique, excepté  la  Finlande.  —  Ouerre  avec  la  Perse; 
extension  de  la  domination  de  la  Russie  Jusqu'à  la  rive 


Sumie.  GHROHOLOam.  XXXIX 

aéridionaledeUiiMrCMpUiuie.  —  171&.  Uon^*Alê9U, 

Us  de  Piem  1«  Oraad^. 
1725-1727  Gathbbivs  l**,  foome  d«  Pierrt ,  (auTeniAiit  toui  l'in- 

fiuence  du  prince  Mencbikoy. 
1727-1730  PnuB  II,  AUtéUvUeh,  p«tii-flU  de  Piem  I*'.  Timnt- 

letion  de  le  eoux  «  Moscou.    Le  prince,  mineur,  sous 

l'inflaenoe  des  Dolg oroukt 

1730-1740  AmiB,  /•aneona.  Influenee  du  fkvori  Biien  et  du  msi<- 
^el  Munnick.  Guerre  de  la  suecsssiou  de  Pologne 
(1733-1738).  eusne  sTec  U  Turquie  (1786-1739),  dsni 
lequelie  U  Russie  receuTiu  Asot. 

1740-1741  /«0»  VI,  eufsBt,  suceèds  su  trdue  sous  Is  régence  de 
es  m4re  Anne  (Elisebetk)  Léopoldovus»  mais  ssi  bien- 
tôt lenTersé  (m.  en  1764  i  Schlusselbeurg). 

1741-1761  EusABRu,  PÙrovna.  —  1742.  Acte  de  succession,  en 
Terttt  duquel  Ck.-Pierre-Ulrick  de  Holstein-Oettorp, 
neveu  d'Elissbeth ,  doit  hériter  du  trône.  Querre  stsc 
U  Suède  (1741-1743)  et  psiz  d'Âbo  (1743),  qui  donne 
s  la  Russie  la  Finlande  Jusqu'au  Kymmene-Rlf.  — 
1746.  Alliance  aTcc  F Autricbe  contre  la  France  et  l'Es- 
pagne (1748,  deuxième  paix  d'Aix-la-Cbapelle).  — 
1756.  Alliance  ayec  l'Autricbe  et  la  France  contre  la 
Prusse  (guerre  de  Sept- Ans).  —  Fondation  de  l'uniTcr- 
sité  de  Moscou  (1765)  et  de  l'académie  des  Beaux- 
Arts  (1757). 

1761-1762  PrBBUB  m,  déposé  au  bout  de  six  mois  et  mourant 
immédiatement  après. 

1762-1796  CATHSBniB  II ,  la  Grande,  Puissance  de  U  Russie.  — 
1764.  Répression  de  la  révolte  du  Cosaque  Pougatchev.  — 
La  Russie  prend  paît  aux  trois  psrtages  de  la  Pologne  et 
s'agrandit  beaucoup.  —  1768-1774.  l'*  gueire  avec  la 
Turquie:  acquisition  de  la  partie  turque  du  Caucase; 
Tatares  de  la  Crimée  délivrés  de  la  domination  turque  ; 
protectorat  des  principautés  danubiennes.  —  1783.  Con- 

^  JOêzii  MakéU99itdk. 

- . _- . . .^^^ . ^ . 


Fëodor.  Ivan.  Sophie.  PUrrt  V^, 


CatberinA»  Jeer,  ii^éiatriM,     Alezia          Anse,           JPUmM*, 

mariée  à  (^larles  mariée  à  Frédéric-        1     mariée  à  Charles  impératriee. 

LéopolddeMeek-  ChtilIaumedeConr-        1     Frédérle  deHol- 

lembovrf  lande.                   1             tlela. 

I  II 

Anne,  régente,  iHtrf  //.          | 

mariée  à  Antoine-  fUrrê  IlL 

Ulrich  de  Brans-  Bfoa«e  CMA«- 

wiek  Timmilhy  d'An* 

I  _  halt-Zerbct. 


VI. 


.'■'"'"  quête  de  la  Ciimfe.  —  1788-i70î.'  ^  guêtre  contre  la 
Turquie;  acquisition  du  pays  jusqu'au  Dniestr,  à  la 
paix  deJâssy.  —  176&^479Ô.  Guerre  «ati»  rëêultat  contare 
la  Suède. 

1796-1801  PAtTL  ï*',  P^rovitck,  flls  de  Oitherlnè,  engage  la  Rudaie 
dans  une  guerre  avec  la  France  (4798). 

1801-1825  Alexandre  I®',  P<it)«otj«e^,' file  de  Piittl  I®'.  —  Guerre 
avec  la  France  Jusqu^à  la  paix  de  TilsH  (26  j^a  1807), 
av«c  TAutriebe  jusqu'à  la'paix  4e. Yténne  (1809),  avec 
la  Suide  jusqu'à  la  paix  te  Firëdrîlishàriin  (5  sept.  1809), 
avec  la  Turqulejusqu'àlspàiz  d4  Bukatest  (16  mai  1812). 
—  21  avril  1815.  Paix  de  Paris.  —  14  septl  1815:  Fon- 
dation de  la  Sainte-» Aliianee.  -^  1^5.  Mort  d'Alexandre 
à  Tagaarog. 

PiêHode  de  ré/ormi  àtt  ntoderlkè. 

1825-1855  Nicolas  1«',  Pavlovitch,  troiffîème  flls  dé  Paul  I®'.  — 
1830.  Publication  du  code.  —  1851.  Ouverture  du  che- 
min de  fer  Nicolas.  —  Commencement  de  la  guerrre  de 
Crimée  (1853-1856). 
1865-1881  Al-exandue  II,   Nikolcnevifch.  —  1^56.  Paix  de  Paris. 
—  Conquête  du  Caucase. 
1861  Abolition  du  servage. 
1866  Inauguration  du  nouveau" régime  judiciaire.  —  28  juin. 

Nouvelle  édition  du  code  pénal. 
1870  Réorganisation  des  municipalités,  étendues  en  1877  aux 

proviTïces  baltiques. 
1874  Service  militaire  obligatoire  pour  tous. 
1877-1878  Guerre  entre  la  Russie  et  la  Turquie,  terminée  par  la 

paix  de  San  Stefano  et  le  congrès  de  Berlin. 
1881-1894  ALSXAKDBfi  III,  AlèxomûtoviteK.  'Conquétee/  dans  l'Asie 
'  '  ^  centrale.- 

1894  Avènement  de  NtooLÀs  II,  AlezamdroHftih ,  l'empereur 
actuel. 

Pologne. 

Parmi  les  tribus  slaves  établiea  sur  lea  bords  de  laVistule,  celle 

des  Polonais.prit  àpeuprèfflrdessusauix^s.  Seltm  la  tradition,  elle 

eut  aloza^toÛE  4ihef  ^iUut,  fondateur  de  iadyna&tiajqui  porte  &on  nom. 

962*992  MiioMLAs  I®',  4®  successeur  de  Plast,  vain«u  pat  le 

margri^ve  Géro  et  (ïonvertl  au  christianisme  (964)* 
992-1025  BoleslabI®',  le  Brave  (Ohrobry)^  fondateur  du  royaume 
de  Polo|ne,  s'empare  de  Dantzig,  de  la  Pomérélie,  de 
la  Silési^,  4e  la  Moravie  et  de  la  Russie-Blancbe,  jus- 
qu'au Dniepr. 
1102-1139  Bot.EBLAS  m,  Bouche- Torse  (Krzyvousty).  Il,  laisse 
quatre  Hls,  entre  lesquels  il  partage  le  royaunU  à  sa 
mort:  Silésie,  Pologne,  Sandomir,  Cracovie. 


fO&gne.  CHROKOlOaiE.  Xtt 

1230  TfiTMion  dès  Mongols.  ^  ÎTÀi.  BaUHle  ie  Llegnitz. 
1296  ITuLDRD^ft  IT,  le  Nain  (LokMlel).   VnM  réUblie  dans 
-1«  f«yt«m«.   C^«ovi«  T^idenee  (1320-1609)  et  ville  du 
couronnement. 

1334-13TD  Oasimm  III,  U  Oraikd. 

1386  TuLDisLAT  T,   JagtXLvn^  prince  de  Lltbtianief   marie 
à  Hedwige,  fille  de  Louis  de  Hongrie  (m.  1382). 

Les  LiTHUAMiKNS,  voîsins  des  Polonais  au  N.,  fureût  le  peuple 
qui  resta  le  plus  longtemps  attacha  au  paganisme.  Les  princes 
russes  étendirent  d'abord  leur  puissance  sur  eux^  mais  ils  finirent 
par  reprendre  le  dessus.  En  1235,  règne  le  prince  lithuanien  HiU' 
gold.  En  1320,  le  prince  Qhédimine  fait  la  conquête  de  fa  Volbynie, 
de  U  Séyérie  et  de  Tchernigov.  Olgerd  (1342)  étend  ses  expéditions 
jusqu'à  Moscou.  Son  Hls,  Jagellon  ^  qui  propage  )e  cbristianisme 
en  Litbuanie,  devient  roi  de  Pologne. 

1410  Victoire  sur  Tordre  Xeutouique  à  Tanneobeig. 
1506-1548  SxolavoNp  I^,  quatrième  fils  de  Casimir  XV. 
154S-1572  SioimoMD  II.  —  1569.  Union  entre  la  Litbuanie  et  la 
Pologne,  à  laquelle  la  I^voAle  adhère  dès  1561. 

1572-1Ô74  iHTBMEàcaca.  —  1573,  HenH  de  V^Uoia,  premier  roi 

électif  de  Pologne. 
1577-1586  EixminfM  Batkkuu,  un  des  nàeiUeurs  et  desplas  pmiisants . 

rois  de  Pologne.  CampAgae  victorieuse  eontre  la  Russie. 
1582  Paix  de  Zafolié,   GfMMte^réforme. 
1586^1632  SœinKHi»  m,  fils  de  Je«n  Vasa,  roi  de  JSuède,  qui 

avait  épousé  Gathertnè  Jagellofty  fille  de  Higismond  11. 

1674-1696  JfiAN  SoBnêti. 

1696-1733  AvoûSTSlI,  électeur  de  Saxe.    Guerre  dans  le  Nord. 
'  A  la  mert  d'Auguste,  en  1733,  rivalité  entre  les  préten- 
dants StanUUu  Leczinêkt,  sontenu  par  Louis  XV,  roi  de 
Frattce,  et  Téleetenr  Aitguête  ///,  qui  l'emporte. 
1733-1763  Auguste  IIL  Ministère  de  Brûhl. 
1763*1798  SïAWisLAS-AuousTB  Poniatowbxi. 

1772  1*'  partage  de  la  Pologne.  —  1792.  i**  soulèvement. 
1793  2*  partage.  —  1794.  2"  soulèvement. 
1795  3*  partage.   La  Pologne  cesse  d'exister;  Napoléon  1®' 
lui  rend  seulement  ujie  existence  apparente  (1806-1812). 
1815  Annexion  du  ducKé  de  Varsovie  a  la  Russie. 
1867  Suppression  du  conseil  d'administration.  Assimilation 
.   au  reste  de  la  Russie. 


Vers  le  niliea  du  xa^8«,  cranter  établtesement  des  Allemands 
sur  le  cours  inférieur  de  U  Dflnè. 

1188  Fondatfon'de  révêdié d'ÛiEk<lll  en  Livonic^;  introdttction 
du  cbristianisme. 


XLn  OHRON&LOGIË.  Prov,  hcdHques. 

1201  Fondation  do  Biga.  ->  1202.  L'éyéqua  Albûrt  fonde 
Tordre  des  Porteglaivee.  —  1200.  Soumission  des  Livo- 
nieas;  l'évêquê  et  le  grand -mattre  Vêwm  se  partagent 
les  conquêtes. 

1219  VcUdemar  II,  roi  de  Danemark,  bat  les  Ssthoaiens  à 
Revel.  —  1228.  Formation  de  la  ville  de  Revel  an  pied 
du  château-fort. 

1237  Fusion  des  ordres  des  Porteglaives  et  Teutonique. 

1245  Nomination  d^un  archevêque  de  Prusse  et  Livonie,  qui 
prend  son  siège  à  Riga  en  1251. 

1297  Combat  de  l'archevêque  et  de  la  ville  de  Riga  contre 
l'ordre  Teutonique,  dont  la  maison  professe  à  Riga  est 
détruite. 

1330  Conquête  de  Riga  par  le  grand -maître  Eherhard  de 
Munheim,  qui  y  fonde  une  nouvelle  maison  professe. 

1346  L'Esthonie  vendue  par  le  Danemark  à  Tordre  Teutonique. 
La  Livonie  s'étend  alors  de  la  Narva  à  la  Mémel  et  se 
compose  de  cinq  parties  :  le  territoire  de  Tordre,  l'arche- 
vêché de  Riga  et  les  trois  évêchés  de  Dorpat,  d'Œsel- 
Wiek  et  de  Courlande-Pilten. 

1422  Les  territoires  de  la  Livonie  et  de  la  Prusse  se  différen- 
cient géographiquement. 
1494*1535  L'Ordre  à  Tapogée  de  sa  puissance,  sous  le  grand-maître 
Gaittibb  db  Plbttbkbbbg. 

1522  Introduction  de  la  Réfonue  à  Riga  et  en  Livonie. 
1558-1561  Invasion  à'Ivan  IV,  le  Terrible,  avec  des  Busses  et  des 
Tatares.  L'Etat  de  l'Ordre  tombe  en  ruine.  Le  grand- 
maître  Oothard  Kettler  est  nommé  duc  de  Oourlande 
et  de  la  Sémlgalle.  La  Livonie  passe  à  la  Pologne, 
TEsthonie  à  la  Suède  et  Œsel  au  Danemark.  Riga  con- 
serve son  indépendance. 

1562  La  Livonie  reçoit  le  «privilège  de  Sigismond- Auguste» 
(privilegium  Sigismundi  Augusti),  qui  lui  octroie  la 
confession  évangélique,  l'allemand  comme  langue  natio- 
nale et  une  juridiction  spéciale. 

1582  Riga  rend  hommage  au  roi  de  Pologne.  Contre-réforme 
religieuse  introduite  en  Livonie  par  des  Jésuites  polo- 
nais et  commencement  des  querelles  dites  du  calendrier 
à  Riga.  Fondation  de  l'évêché  catholique  de  Wenden. 
1600-1617  Guerre  entre  la  Pologne,  la  Russie  et  la  Suède.  —  1617. 
Paix  de  Stolbovo. 

1621.  Riga  prise  par  Gustave -Adolphe,  qui  conquiert  ainsi 
la  Livonie,  à  Tezea^tâon  de  la  Livonie  polonaise. 

1 632  Création  de  l'université  de  Dorpat,  par  Gustave-Adolphe. 

1643  Création  du  conseil  cantonal  de  Livonie. 

1656  La  Livonie  ravagée  par  le  tsar  Ale^ê  MihhaXlùviieh,  qui 
assiège  Riga,  mais  en  vain. 


fbtUmd4.  OHBOMOLOaiS.  XLIII 

1700-1718  Oa«m  dans  le  Noid. 

1721  Paix  mt  N tmao,  densuift  à  U  KvmU  1m  éu»hé$  d*Ht- 

ikoBM  ei  de  Uvooie,  Bic»  ayftoi  e«plt«ld  «n  1710. 

FUrwt  U  Grand  e^ninM  le  ^TUige  d«  Slfiniond- 

Augnste  pour  loi  et  lee  nieeeeaeiira. 
1772.  Le  LîYoaie  poloneiae  (Maebewf ,  Roeilten  et  Londsen) 

passe  à  la  Riusie. 
1783  Nouvelle  eonetilutloii  donnée  ym  CsiàeHiM  /i;  sys- 

tène  des  gonvemeon. 

1795  La  noblesse  de  Goarlende  foiee  le  dvc  J^fenv  Birtn  (de- 
puis 1769)  à  se  lettnr  ei  lead  UoBunsfe  &  Catherine  II. 
Tonte  Tane.  LiTonie  de  Tordre  Tentonlqne  ^holt  défini* 
tlyement  à  la  Rnssie. 

1796  lUUbUssement  de  Vancienne  constitution  par  Paul  I^* 
1812  Les  Français  et  les  Pmssiene  envaliiisent  la  Couriande 

et  s'avancent  Jusque  sous  les  murs  de  Riga,  dont  les 
faubourgs  sont  incendiés. 

1819  Abolition  du  serrage  en  Livonie, 

1876  Abolition  du  gouvernement  général  des  provinces  bal- 
tiques. 

1889  Introduction  de  la  juridiction  générale  de  Tempire  russe. 

TIalaaie. 

1157  Eue  IX,  ^&iii»<  ou  Bonde  (11ÔÔ-1161),  débarque  en 
Finlande,  y  introduit  le  christianisine  (évéque  Henri 
d'Upsal)  et  fonde  Âbo.  —  1164.  HostiUtés  entre  les 
Suédois  et  les  Russes  (Novgorodiens).  —  Campagnes  des 
Tavastes  contre  les  Caréllens  et  les  Novgorodiens. 

1249  JMrper  de  BiMo,  dit  loiriy  de  la  femUU  des  Folkungs, 
s'empare  du  paye  des  Tavastes  et  fonde  Tav<uteborg 
(Tavastehus). 

1293  Torktl  Kwidêon^  gouverneur  suédois,  s*empare  de  la 
Garélie,  fonde  Yiboig,  défend  la  Finlande  contre  la 
Russie. 

1323  Faix  d'Oiéeliovets,  en  suédois  NOIeberg,  aujourd'hui 
Schlusselbouig. 

1495  Livasimid*lNm/ F  en  Finlande.  Biège  de  Viborg.  Ad- 
ministration de  Sten  Sture.  Armistice  avec  la  Russie, 
renouvelé  en  1604.  —  1609.  Pillage  d'Àbo  par  les 
Danois. 
1523-1660  CKisTÂVB  Yasa.  Première  traduction  finnoise  du  Nou- 
veau Testament,  par  Févéque  Mieh,  Aprieola,  Fondation 
de  HdUn$fan. 
1560-1569  La  rivalité  entre  les  firiies  SrU  XIV  et  Jean  III  se  fait 
aussi  sentk  en  Finlande,  de  même  que  la  guerre  entre 
les  Lithuaniens,  les  Suédois  et  les  Russes  (1561-1683). 


TilAX  CSR0N0L001!E.  Finlande. 

1572  Invasion  des  Russes.  .      :       ' 

lôSl  La  Finlanèe  érigée  en  grand^dnché. 

1590-1095  Nouvelto  inTasionMes  Russtte.   Paix  de  Tvëzine. 

1596<-1Ô97  Ilisuffeetlon  des  paysans  (guerre  des  Massues)  en  faveur 
de  Charles  tto  Sudermanie,  enele  de  Sigisiuond  de  Po- 
logne (Sig.  fli)  et  de  Suide,  et  sa  répression  par  Glaus 
Fleming. 

leOO-l'Ôll  Ckabx.^8  IX  fonde  Vasa,  tfleâbprg,  etc.     \ 

1611-1632  Sous  Gustave-Adolphb  ,  guerre  entre  la  Suède  et  la 
iRussîe  <161 1-1617).   La  paix  de  Stolbovo  donne  à  la 
Suède  la  Oarélie  et  Këxbolni. 

1632-1654  Chbistii^b.  Per  Brahe  gouverneur  de  la  Finlande 
pendant  sa  minorité.  Alors  commence  une  des  plus 
heureuses  périodes  de  Thistolte  de  Finlande.  Univer- 
sité à*k\jo  (1640).  Premlète  Bible  imprimée  complète- 
ment en  finnois  (1642).  Fondation  de  ViUmanstrand, 
de  Brahestad,  etc. 

1654-1660  Cha&les  X,  Charles- Oustave.  Guerre  entre  la  Suède 
et  la  Russie  (1655-1661),  qui  ne  se  termine  qu'après  la 
mort  de  Charles,  à  la  paix  de  Kardis,  confinuAUt  celle 
de  Stolbovo. 

1660-1697  Chables  XI.  Prospérité  croissante  de  la  Finlande. 
1697-1718  Chables  XII.  Dévastation  complète  de  la  Finlande 
durant  la  guerre  dans  le  Norà.  —  1710.  Prise  de  Vi- 
borg  et  de  Kexholm.  —  17i3.  Prise  de  Helsingfors.  — 
1714.  Bataille  de  Storkyro.  Toute  la  Finlande  est  la 
proie  des  Russes,  qui,  après  la  bataille  de  tiang5-Udd, 
pénètrent  jusqu'à  Aland. 

1721  Paix  de  Nystad.  La  Suède  abandonne  à  la -Russie,  avec 
les  provinces  baltiques ,  la  Oarélie  et  le  gouvernement 
de  Viborg. 

1741  La  diète,  dans  laquelle  domine  le  parti  monarchique 
et  français,  résout  d'attaquer  la  Russie. 

1743  7  août.  Paix  d'Âbo,  qui  recule  la  frontière  nisse  Jusqu'à 
la  Kymivkeiie.  Svéaborg  construit  pour  la  pVotégef. 

1771-1792  Gustave  III.  Révolte  du  coftute  Sprengpoiienf  —  Fon- 
dations de  Kuopio  (1776)  et  de  Tammeirfofs  (1779).  — 
1788.  Gustave  attaque  la^Russie.  Siège  de  Frederiks- 
hamn  et  bataille  navale  de  Hagland.  Conjuration  d'An- 
jala.  Gustave  fait  adopter  à  la  diète  Vaûtte  d*union  et 
dû  èùaretéy  -qui  Im  eenfère  le  dxoit  de  déelaier  la  giMvre. 
—  1789*  RefrUe  des  hostUitét.  BataiUe  navale  du 
Svensksund.  —  14  août  1790.  PaU  de¥tfila,  qui  con- 
firme celles  de  1788  #t  1743. 

1792-1809  GusTAVBlY,  Qu8taf>e^Ad4aph€.  O  n'acoepte  pas  la  paix 
de  Tilsit.  —  21  févr.  1808.  Invasion  dé  l'armée  russe; 


JÊGLISE  BUSSB.  XLV 

B^volaàft,  JqUs  et  OraTali.  -^  17  Mpi.  1809.  Paix  ût 
Fi^rilbsluiiiii,  qui  donne  À  U  AttMîe  toute  U  Fial»it4e 
jasqu'à  U  Tom^  et  aa  Ifousio,  ainsi  que  hm  iles 
d'ÂUnd. 

1809  AuxAKPBK  I®'  autorite  la  Finlande,  A  Ja  diète  do  Binrifâ, 
à  conaerrer  sa  constitution  et  sa  religion  Gomme  sous 
les  Sn^ols.  Le  grand -duehé  s'admtnlstto  lui-même, 
sous  un  gouvernour  général. 

1612  Réunion  à  U  Finlande  des  paitios  qui  en  avaient  été 
cédées  à  la  Bussie  an  1721  et  1743. 

id63  Piemière  léunion-de  la  diète  depuis  1809. 


m.  tgVâe  inste. 

Le  christianisme  fut  introduit  an  Russie  ▼#»  le  milieu  du  x^  s. 
Olga,  femme  dlgor.(T.  p.  76),  piinco  de  Novgorod,  avait  déjà  été 
baptteée  en  9Ô7,  a  Constantinople;  des  moines  vinrent  de  cette  ville 
apporter  la  foi  i  Kiov  en  988,  sous  Vladimir  Svi^toUaviieh,  qui 
avait  reçu  le  baptême  à  Khaison,  et  le  prince  SA  baptisor  ses  sivjsts 
en  massa  dans  le  Dniepr.  «L'introduction  et  la  propagation  de  la 
nottvelio  4sroyanca  put  se  faire  sans  secousse,  surtout  parce  que  le 
vieux  paganisme  russo-^siava,  dont  le  fond  était  le  culte  de  la  na- 
ture, n'avait  pas  proprement  de  ministres»  (Kostomarov)»  Sous  la 
domination  des  Mongols,  qui  laissèrent  aux  Russes  leurs  princes 
héréditaires  et  Uur  foi,  le. prince  Ivan  KaliU  s'éublit  en  1328  à 
Moscou  y  et  cetto  ville  devint  la  capitale  politique  et  religieuse  de 
la  Russie.  L'Etat  se  fortiila  et  le  joug  des  Mongols  finit  par  tomber. 
La  suprématie  du  patrlsrcbe  de  Constantinople  n'était  déjà  plus 
leconnuo  d^uis  loig^mps  et  la  Russie  ne  suivit  pas  le  mouvement 
religieux  de  l'Occident.  Les  tentatives  des  papes  pour  amener  une 
réunion  avec  l'église  oatholique* romaine,  mstèrent  sans  résultat. 
Les  patciarcJbes  reconnurent  en  1591  lo  métropolite  de  Moscou 
comme  cinquième  patriarche.  Au  milieu  du  xvii®  s.,  sous  le  tsar 
Alexia  Mikhaîlo^vitclk,  le  patriarche  Nikon  se  mit  à  la  tète  de  ceux 
qui  demandaient  la  révi^on  de  la  liturgie.  -  Un  concile  tenu  à  Mos- 
cou SA  1667  approuva  cette  ré vlsiouy  i^tjquaud  elle  eut  été  cou- 
Armée  à  Jérusalem,  en  1672,  il  fut  résolu  qu'on  Tintroduirait  dans 
réglise  russe.  Ceux  qui  se  sépsrèrent  de  l'église  à  m  sujet  s'appel- 
lent eiM^ie  anjioufd'iiui  «rsskolniki)^>  dissidents,  ot  «slaroviértsl», 
vieux-creyani^  •  Le  schisme  a'accentua  encore  davantage  plu»  tar4,« 
Pieira  jle  Grand  réufltiç^^/^ûprémstie  .religieuse  au  pouvoir  impé-* 
liai,  en  ne  désignai  pas. da  titulalse  au  siège  dvi patriarche  resté 
vacant  en  1700,  eten^iréant^n  1221  îe  «^alnt-syn«^'^>:<^osps  «^Wgé 
de  la'hAute  direction  des.  .affaires  reli,gie^*ses*  ■  Le  taitU^fyn^pd^ 


XLVI  É0LISE  RTJ8SE. 

{CBntiÈtaiikCuBé$,%)  se  composa  d«8  plus  hfcuts  dlji^nitâifes  de  Tëgllse 
raaM  ohotiÉft  par  l'enpomix;  il  eât  préside  pav  le  métropolite  de 
8t-  Pétersbourg.  L'empeieur  y  est  lepyéaenté'  par  le  procurateur, 
dignitaire  laïque,  qui  expose  les  questions  a  débattre;  aueim  déeret 
du  synode  n^est  valable  sans  son  approbation.  Oa^erine  II  con- 
fisqua enfin  en  1764  tous  les  biens  du  elei^^ë,  en  y  substituant  des 
traitements. 

La  Russie  d'Ëutope,  est  divisée  en  50  ^pcnrehiet  ou  diocèses, 
administrées  par  un  archevêque  (arlhiépiskop)  ou  un  évéque  (ëpis- 
kop).  Trois  de  ces  éparebies,  celles  de  St-Pétersbourg,  de  Moscou 
et  de  Kiev,  ont  à  leur  tête  des  prélats  d*un  rang  supérieur,  dits 
métropolites.  Il  y  a  dans  chaque  éparchie,  un  conslsfolre,  que  pré- 
side révoque.  —  Le  cierge  forme  comme  une  caste  à  part,  et  on  y 
distingue  deux  classes  :  le  clergé  noir  ou  clergé  régulier,  qui  repré- 
sente la  tradition  grecque,  et  le  clergé  blanc  ou  clergé  séculier,  qui 
représente  l'élément  national  et  dont  ie  cf^tume  est  de  fait  brun  ou 
bleu.  C*est  exclusivement  du  premier  que  sortent  les  membres  du 
haut  clergé,  tenus  au  célibat:  «arkhiéréi»  ou  métropolites,  arche- 
vêques et  évéques,  «archimandrites»  ou  abbés,  et  «igoumènes»  ou 
prieurs.  Le  nombre  des  mMnes  et  des  religieuses  est  d^env.  14  OOO 
répartis  entre  725  couvents.  Le  clergé  séculier  se  compose  de  «pro- 
toTeréi»  ou  archiprêtres,  qui  ont  rang  après  les  «igoumènes»  ;  d*«iér^i  » 
ou  popes,  les  prêtres;  de  «protodiakoni^,  qui  m  isont  déjà  plus  prê- 
tres, etc.  Le  prêtre  séculier  doit  être  marié,  malt  11  peut  entrer  dans 
un  couvent  si  sa  femme  meurt.  La  rivalité,  l'intmitié  même  qui 
règne  entre  les  deux  clergés  est  une  particularité  de  Tégllse  russe. 
Le  clergé  régulier  gouverne  presque  absolument  cette  église ,  puis- 
qu'il en  revêt  les  principales  dignités,  qu-il  est  c/hargé  de  la  censure 
et  qu'il  a  sous  sa  dépendance  l'enseignement  religieux  dans  les  sé- 
minaires et  les  académies,  et  il  est  jaloux  de  ses  privilèges. 

Une  autre  particularité  de  réalise  russe,  ce  sont  ses  n(mibfeu9e8 
secteêj  en  grande  partie  le  résuttst  de  la  réflorme  liturgique  dé  Nikon 
(v.  p.  xLv)  et  des  changements  faits  par  Pierre  le  Grand.  La  plu- 
part de  ces  sectes  ne  diffèrent  de  réglise  mère  et  entre  elles  que  par 
des  choses  extérieures.  L'importance  qu^ellee  ont  acquise  montre 
combien  le  sentiment  religieux  est  vif  chez  le  peuple  russe.  Les 
popes  sont  plutôt  des  ministres  du  culte  chargés  de  donner  les 
sacrements  que  des  curés  ayant  charge  d'âmes.  On  respecte  plus 
en  eux  la  dignité  que  la  personne.  Les  membres  du  clergé  grec  se 
rencontrent  rarement  dans  la  bonne  société. 

Dans  les  villes  comme  à  la  campagne  on  volt  souvent  des  gens 
d'apparence  simple,  en  général  des  vieillards,  qui  pùreoureùt  Tem- 
pire  tête  nue  en  mendiant  de  l'argent  pour  la  construiition  d'une 
église.  Us  ne  dépensent  Jamais  pour  eux  la  plus  petite  ^omme  de 
l'argent'  ainsi  rassemblé;  à  la  fin  de  ce  pèlerinage  qui  dure  auvent 
des  années,  il  n'est  pas  rare  qu'ils  aient  plusieurs  milliers  de  roubles, 
^u'ils  remettent  a  la  communauté  pour  la  construction  d'une  église. 


ÉGLISE  RUSSE.  XLVII 


PlAV  KT  DUMMinOli  BM  iSLMM.  ^  LM  tfflSM»  TOtMi  MBt  «B  géBëVBl 

de  JtefBi*  cMvtfe.  XUm  «Bi  «iaq  ëdaMt,  4aBl  !•  ybu  fiMiA  Mi  *a  aillBa» 
càaeaa  d'eux  étsat  <!*«»•  eo«l«Bv  Tire,  doré  o«  miftaté  et  •oimoBté  d'vBe 
croix.  DcTBBt  rentrée  prlBelpale,  da  edté  O.,  s*tflèTe  d*ordiBBlf«  bb  «leelMr 
(IbuoBdiun),  dont  U  elocbe  e«t  Axée,  de  sorte  qve  1*  kBitBal  mbI  ••*  mU 
ea  brsBle.  La  sonnerie,  qn!  est  aeeordée,  »  kenMonp  de  elochee  bu  sob 
ebdr.    A  rinlrfiiBai,  qni  b*b  pas  de  ilèflH,  M  troBTe  du  eÔté  E.  le  ehœvr 


exJMBMé,  où  prennent  pUee  tes  ebBntvet  et  les  eeeléâUtiqnei.  LUeonottaM, 
sorte  de  pasoi  ornée  d*iHBMs,  sépare  le  ehosar  dn  seint  des  sniBts.    DeTBBt 

'TpMi>),  1 


les  imefee  leintwe  (dépMv,  liebenieat  eneadréee,  brûlent  uee  lampe  éter^ 
■elle  et  de*  cferges  en  grand  nombre,  offerts  piur  les  Adèles.  Des  trois 
portse  de  l'iconoatase,  eelle  dn  miliea  s*appeUe  les  ■  portes  Impériales  • 
(n^peaU  jipépn),  e.-4-d.  la  porte  saerée,  qni  ne  doit  8tre  franable  qne  par 
ie  grand-pretre.  Dans  le  saint  des  saints  (inaeeessible  anx  femmes),  en 
&ee  de  la  porte  saerée.  Tante!  (opesvdjn)  snr  lequel  sont  Thostie  et  nn 
éranfâiaire.  La  langue  ofAeielle  de  Té^se  est  le  sUtob  qne  le  penple 
a'eatend  plne;  la  prédleation,  quand  il  j  ea  a  «ne,  a  lien  en  russe.  La 
BusiqBe  saerée  eat  magnifique.  La  mélodie ,  en  nnéral  à  trois  parties, 
se  distingate  par  sa  forme  et  sob  barmonie  simple  et  austjwe  \  elle  est 


ebantée  par  dae  hommes  et  des  eafants  sans  auaun  aeeompagnemeat.  La 
pbrase  «ooepodi  pomiloni»  (TéenoM  vonâiyi).  Seigneur  aie  pitié  de  nous, 
se  répète  sooTent.    La  communauté  ne  ebante  pas  aree  le  ebmur. 

Ce  qui  frappe  surtont  Vtoanger  en  Rassie  dans  les  premiers 
temps,  s'est  de  voir  tout  le  monde  faire  de  nombreoz  signes  de 
croix,  des  salutations  à  chaque  porte  d'église  ouverte,  baiser  le  pavé 
et  les  reliques  (Mônui)  dans  les  églises.  Quoiqu'il  tienne  beaucoup 
à  ces  pratiques  de  dëToHon,  le  Russe  laisse  les  étrangers  visiter 
librement  les  églises;  penonne  n'empéehe  d'y  ciieulev  et  d'en  exa- 
miner les  œuvres  d'art,  même  durant  les  offices.  On  n'est  pas  obligé 
non  plus  d'observer  les  pratiques,  mais  les  gens  sont  flattés  de  voir 
qu'on  le  fait  de  soi-même. 

Yoiei  quelques  «ons  D*éaLisB  très  usités: 
Uliçmamk  BjcaroaénieBia  Qpeeanéi  Boropéffniu,  BjtaroaimeacBaa  iiépaosk, 

église  de  l*Annonelation. 
UépaoBb  Bosnec^da  roenéjqu,  Boaneeénuuui  iiépaosa,  église  de  rAseensiun. 
Bocapeeéncaaa  népaoBk  église  de  la  Bésurreetton. 
IlépHKBa  loBBHa  UpeRrénM,  église  St-Jean-Baptiste. 
KpéeroBOSWHÉanBeaaa  iiépaoBk,  église  de  TExaltation  de  la  8te-Crolx. 
IIoapéBcnaa  népaoB»,  église  de  llntereession  de  la  Vierge. 
IlépBOBb  npeoopasKéaia  PoeiiéipBU^  église  de  la  Transfiguration. 

,        PoBQiecvBi  npeewrréi  BeropéixxqH ,  église  de  la  Kativité  de  la 
Vierge. 

,         Gnaréft  Tpéxiiu,  église  de  la  Bte-Trinilé. 

g        Vcnéaix  Boadefi  llMepa,  yenénexaa  qépaoBb,  église  de  TAssomption. 

La  religion  eatholii{ae  est  la  plus  r^andne  en  Russie  après  la 
religion  grecque,  surtout  en  Pologne  et  dans  les  gouvernements 
voisins. 

La  religioA  protettute,  particulièrement  le  luthéranisme,  a  ses 
principaux  partisans  en  Finlande,  dans  les  provinces  baltlques,  en 
Pologne  et  dans  les  colonies  allemandes  du  Midi  de  la  Russie. 

Le  jvdaisme  compte  des  talfnudiitM  en  Pologne  et  des  karaïteê 
en  Tauride.  —  Il  y  a  aussi  beaucoup  de  mahom^tans  dans  les  pro- 
vinces du  S.  et  de  TE.,  des  adorateurs  de  Brahma  en  Asie,  etc. 


•XLvni 


jmma.  DE  HÈtE. 


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FétM  4»  Vi 


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natiomlêB. 


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■fl'       -:^ 
•2     fôVr. 
%  i^aVs 
2SÎ  avril 

i9    mai 
^      - 

22     - 
25     . 

29  jtfin 
22  juillet 

e    àtfût 
15      - 
20     - 


'CrrtdiciîiïOB. ' 
Bjjîttbïsïiiç. 
Purfi|fc»tî6ri.    '  ■ 
Aimidtld«tioTi.    ■ 
fèié  j^ktfQnale  de  l'Ito- 
*.  j?i?i*tricc. 

'îftflÉf»aiieç  de  iHmpèwtir. 
pe(ë   de  St  -  Kieolas    le 

Thaumaturge. 
Couronnement. 
Naissance    de  rimpéra-. 
.  triée. 

St-Pierrc  et  St-Paul,  • 
TVIte  patronale  de  Tim* 

pératrlee  douairière. 
Transfiguration  de  J.-G. 
Assomption. 
PëGoIlation  de  8t  Jeafi- 

Baptlste. 


90  août 

8    sept. 
U     - 

96     - 
ter  oct. 

n     - 

22      -  * 

14  nov. 

21      - 
6     dëe. 


25-27 


Fêie    dç    St  -  Alexandre 

TTerisky. 

TfaUvité  de  la  Vîerge. 

Exaltation    de  'la.  Bte- 
Oroix. 

6t-Jéan  î'Evémgé^ste. 
Itotercessfpta  de  laTierge. 
•Avènement  de  Kieolas  II. 
Fête  de  la  Vierge  mîra- 
■  eutiçuse  de  Kasân. 

l^aissance    de   Timpéra- 
trice  douairière* 

Présentation  de  taViei^e. 
j5t-Kieolas  le  Thaum»- 

tuige  et  fête  patronale 

de  rempereiax*. 

Noa. 


.Puis:  les*  vendr.  et  sam.  de  la  «semaine  du  beurre»;^  .leajeudi,  vçndr. 
el  sam.  de  là  semaine  sainte;  les  1^^^  2«  et  3®  jours  éle  Pâques;  Ascen- 
sion; les  1«*  et  2*  jour»  de  Pentecôte. 


Kbliçgrsiplue* 


!•• 


AtMi*80n^  An  Art  tottr  tq  Kovtliem'^apitftls.    &oi|dre8  18Zd. 

C!ouirr>èr«,  Biat'oire.  de. la  X4Uérature  «ontemporaine  en  Eua^ie,  Pari«  1875. 

l)umas.  Alexandre^  Le  Caucaae. 

Gaîitzîne,  La  Finlande,  etc.  1862. 

Guthrie^  Through  Bussia.    Londres  1874. 

Jgnatiut^  Le  Grand-Duché  de  Finlande. 

Léger  y  Russes  et  Slaves.    Paris  1890. 

LegreUy  An  pays  russe.    Paris  iSSO. 

Lerçy-BeaulieUy  L'empire  des  Tsars  et  les  Russes.    Paris  188d. 

Mackensie,  W.    La  Russie.    Paris  1877. 

Moltke  (comte  de),  Lettres  dé  Russie.    Berlin  1S77. 

Proctor^  A  Russian  joumey.    Boston  1873. 

Ba/n^  Antiquîlés  russes.  —  Rapport  des  lïormands  avec  rOrtenl. 

Rambaudy  Alfred^  Histoire  de  la  Russie.  ^  La  Russie  ■  épique. 

Reutery  La  Finlande  et  les  Finlandais.    Helsingfofrs  1680. 

Schniizler^  L'^èmplre  des  Tsars  an  point  dé  vue  actuel' de  la  science.    4  vol. 

Paris  1856-1869. 
Simon^  TAUemafine  et  la  Russie,  1899. 
ViolM'U'DnCy  VhTï  russe.    Paris  1877. 
VogM,  Spectacles  contevapomnift-    Paris  1891^ 
WaMy  The  land  of  t)ie  Czar.    Londres  XSïb, 
Zabeline^  Histoire  de  la  vie  russe  (en  rus$e). 

Le  mouvement  intellectuel  de  la  Russie  est  dépeint  dans  le»  romans 
de  Gogol,  d'Ivan  Tourgueniev,- de  Pos^ïevski  ^t  Ant^m^ii^  lnétn  Toletoï, 
traduit^  en  firançais  pour  la  plupart. 


Hi .  Il  »  I   ^    I  [     I 


-     I  .       r     ■' 


LA  RUSSIE 


I.  ftOUYERNEHËNT  GÉNÉRAL  DE  VARSOVIE. 


i.  De  Berlin  i  YanoTie 1 

(Seebocaaek.    BrMC  9.  —  ArkadU.    Vi«bor6w.  2. 

2.  De  Vienne  on  de  BresUn  i  Yanovie 3 

De  €K>toaof  à  Iwuiforod.  talMa  polo»«toe.  4.  — 
]>e  KolnasU  à  Lods;  à  Ottrowiee.  7. 

3.  YanoTie  et  ses  enTirona 8 

ClÉileaiu  de  Maryaaont  et  de  Blelanj.  Camp  de  Po- 
w%ski;  plaiBe  dea  Bleetiona.  38.  —  Wola.  Oternia- 
k6w.  WUUiiôw.  34.  "  Moiytinek  Ifatolin.  KMli. 
karni*.  Wienbno.  Mekotéw.  Blaloleaka.  35.  -^  Gro- 
ekéw  et  Wawer.  38. 

4.  De  YaraoYie  i  Nowo-Georgiewak,  k  Mlawa  (Marian- 
boQTg)  ei  à  Cieehoeinek 26 

A.  En  chemin  de  fer.   De  Yarao^ie  à  Iftawa     .     .    26 

B.  Pu  la  Yistole.   De  YarsoYie  A  Giecboeinek .     .    27 

5.  De  YarsoYie  à  Kowel,  par  Iwangorod  et  Lublin    .     .     28 


L  De  Berlin  à  Tânovie. 

De  BerU»  (aUtioiw  du  HëtropoUtala)  à  AlêUmtdréw:  40i  kil.,  trajet 
de  7  k.  s/4  «n  expreaa;  orix:  36  «€  30  et  36  «A  90 {  wagoiu-liU,  10  «K 
et  6  ««L  60.  —  D*llek$«maràw  à  Vitrsavie:  311  ventea,  irt^^t  de  4  b.  1/4  en 
express  ;  prix:  8  roubles  96  kop.  et  6  r.  89;  et  de  6  h.  en  train  omnibus; 
prix:  8  r.  90  et  4  r.  14.  Visite  de  la  douane,  en  allant  en  Russie,  à  Ale- 
ksandrdw  ^  en  rerenaat .  à  Tbom.  L*argeDt  russe  sa  ehanfe  le  mieux  à 
Paris  et  à  Berlin,  ou  bien  a  Varsovie  ou  au  bureau  de  ehanfe  d*Aleksandr6w. 

De  Pmri»  à  Varsovie  (billets  direets):  186  fr.  16  et  138  fr. 

Vheure  de  l^Burope  centrale  est  en  STanee  de  66  min.  sur  Theure  légale 
de  la  France  retardée  de  6  min.  ;  Theure  de  8t-Péters bourg  est  en  avance 
de  1  h.  1  min.  sur  eeUe  de  TBurope  centrale  ;  Theure  de  Varsovie  avance 
de  10  min.  sur  celle  d*Aleksandrôw.  —  Foêêeport^  v.  p.  xiv. 

De  Berlin  a  Tkom  (383  kil.  ;  hôt.:  Thorner  Hof),  v.  VAUtmag^it 

du  mord ,  par  Badeker.  —  396  kiL  OtUoUthim,  en  polon.  Otf ocsy» 

(f ) ,  dernière  stat.  prussienne.  Le  train  franchit  la  frontière  russe, 

formée  par  un  petit  affluent  de  la.  Yistule,  la  Tqsxyna, 

t  En  polonais,  q  se  prononce  <h»;  «,  en  ou  in;  e,  I;  e,  te;  eA,  comme  h 
upirée  ;  c#,  ieh;  g^  gh;  >,  ion*;  I,  0  (mouillées);  «,  o«;  w,  «  ;  t«,  cA;  I  ou  f 
et  rs,  y.  Les  lettres  accentuées  ont  un  son  adouci:  4  à  peu  près  comme 
é  et  non  ê;  d  k  pen  près  comme  os;  é,  4  ti  i  comme  s'ils  étaient  suivis 
d'un  i  fikible;  éy  conune  pn*  (3ependant  ie  et  ht  se  prononcent  tt  et  «v. 
W  est  mmet  devant  afc.  If  n'est  pas  nasal,  mais  f  et  «  sont  des  voyelles  un 
peu  naaales.  Il  n'y  a  de  diphtongues  que  ta,  t>,  io  et  •'«.  L'aeeent  tonique 
est  sur  1»  pénultième. 

Bsedeker.    La  Russie.    3®  édit.  ^ 


2     /.  R.  1.  WfcOCtAWEK.  De  Berlin 

401  kil.  Aleksanâr6w  (AkhcubaP^bi  ou  Alexandrov-,  bon 
buffet).   Environ  Ih.  V4  d'arrêt. 

C'est  ici  qu'on  df n^di^. les  f  asBef  orts  e^  qu'a |ieu  la  visite  de 

la  douane  (p.  -zr).  ^  Il  y'  a  des ' e]*i«oyés  %ui  paient  le  français 

(v.  p.  32,  sous  Virballen). 

D'Albksavdsôw  à  Cibchocivek,  embranch.  de  7  V.,,  trajet  en  30  min. 
—  Cieoliofiairit  (nftjcoiifxeKi}  h^.:  MulUtr^  près  de  la  gave,  eb.  1  r.  3U  à 
4r./b.  lÔk.,  1.  dOk.,  din.,  de  12  h.  l/a  à  3  b.,  60  k.)  est  un  endroit  qui 
possède  des  salines,  avec  des  bains  très  fréquentés. 

De  la  frontière  jusqu'à  Varsovie,  Qn  parcourt  les  plaines  du 
gouvernement  général  de  Varsovie,  l'anc.  Oujavie  et  l'anc.  Mazovie  ; 
seule  la  partie  méridionale  j»%  9n4^^7  d^  f^il^Jles  éléyatlons,  cou- 
vertes pour  la  plupart  de  grandes  forêts,  s'étendent  sur  les  bords  de 
laYistuie  et  de  la  Pilica.  Çà  et  là  se  montrent  de  misérables  villages. 

Jusqu'à  Wtoclawek,  la  voie  longe  la  rive  g.  de  la  Yisiule,  dont 
les  bauteurs  sont  dominées  par  celles  de  la  rive  dr.  ;  le  fleuve  n'appa- 
raît que  çà  et  là.  —  14  Y.  Nieszawa  (HemâBa;  p.  28),  ville  de  2700 
bab.,  située  à  4  Y.  de  la  gace;  elle  a  une  vieilU  église  catholique 
et  une  église  évangélique  du  style  gothique. 

35  Y.  Wh>ehtwek.  —  Buffet.  —  hôtels  :  det  ÎYoiê'Gimrùnnêê ,  reeom- 
inandé-,  Mcuawieeki  (cb.  86  k.  4  3  r.  50,  b.  10  k.).  —  viàcrb»:  de  la  gare  à  la 
vilke,  40  à  00  k.;  de  la^  station  des  bat.  à  vap.,  60  k.  ;  i  rbanre,  75  k. 

Wioclawejt  (B4O9ué0CK>),  yllle  de  18000  bab*  et  chef- lieu  de 
district  sur  la  rive  g.  de  la  Yistulç.  G'esjt  une  des  plus  vieilles  villes 
de  la  Pologne;  fondée  à  la  fin  du  zn®  s.,  détruite  en  13z9  et  en 
1431  par  l'Ordre  Teutonique,  elle  faisait  autrefois  un  important  com- 
merce de  grains.  La  belle  cath^drçiQ  à  deux  clochers,  construite 
en  1365  dans  le  style  gothique,  a  des  vitraux  peints,  des  armoiries 
et  des  tombeaux  d'évêques.  Le  ckâieau  t^piscopal,  sur  la  Yistule, 
date  du  xvn^  s.  Il  y  a  d'agréables  promenades  sur  la  rive  dr.,  qui 
est  boisée.  — -  Bateau  à  vapeur  pour  Yarsovie  (v.  p.  28). 

A  13  Y.  au  8.-0.  de  Wl:oel:awek,  Bmit-KMfatBsk  {Brxeié)^  ville  de  2100 
bab.,  ane.  capitale  de  la  Cvgavie.  Elle  est  situéie  daçs  un^  plaine,  au 
milieu  de  marais,  et  entourée  de  vieux  remparts  et  die  fossés.  L^église 
•catholique,  datant  de  1240,  est  remarquable. 

50  Y.  Kowal  (KôBaib) ,  stat.  à  5  kil.  de  la  petite  ville  du  même 
nom.  —  74  Y.  Oitrôwy^  village  qui  a  de  grandes  sucreries  :  11  y  en 
a  19  dans  le  gouv.  de  Yarsovie,  fabriquant  l^j^  de  tout  le  aucre  de 
la  Russie.  —  67  Y.  Kntno  (K^tbo;  bv^et),  viUe  de  12006  hab.,  sur 
VOkkna,  —  104  Y.  PnievHe  (liHéBO).   On  traverse  la  Biura. 

129  Y.l;owici(J6BHqi),villede9600hab.  et  chef-lieu  de  district, 
sur  la  rive  dr.  de  la  Btura.  Elle  est  bien  bâtie  et  elle  a  plusieurs 
églises,  dont  une  belle  collégiale,  un  vieux  château  qui  a  un  beau 
parc,  et  une  grande  caserne  de  cavalerie. 

A  13  Y.  au  S.  de  l:.owiei,  dans  la  direeftion  de  Brsesiny,  le  village  de 
£ffStkoi»i^  (AarnsoBBiEi) ,  où  il  y  a  une  grande  luererie.  —  A  TÛ. ,  aux* 
la  route  de  Bolimdw,  Avkadia,  magnifique  ebateau  du  prinee  SAdsiwiU. 
il  eAt  riebe  en  œuvres  d^ri  et  il  a  un  grand  parc  et  un  lac  dMM  «in  cite 
eharmant.  Plus  loin,  à  TB.,  ITieborév,  autre  vieux  efaftteau  des  SiadaiwiU^ 
qui  a  des  tableaux  remarquables ,  une  bibliothèque  «t  àa  ^mmix  jaHLima. 


Vanmde.  BUDA  O02OV8KA.  I.  ff.  I.    3 


i4»  Y.  MdMraiMm  (fiM^ataÉvi;  bM  »^#«<),  ilO.  oà  l'on  rejoint 
la  licBO  do  Vionne  à  Yastovio  (p.  7).  La  Tilio,  non  loin  do  U  fort, 
ttt  on  diof-Uott  do  diitrioft  do  7000  hob.,  feifoat  un  eommeree 
eoBsidéfoble.  Gnndos  fobriiiaos  do  dropo.  Au  8.  do  U  ttol.,  U  y  a 
on  èM«  eb&loaa  appartenant  à  U  contonno ,  aiitiofois  &  la  famille 
PwkéTiteh,  dont  le  Bembro  le  plus  eAèbro,  Ivan  FMoffoviteli,  comte 
d'Envan  ot  prineo  do  VaraoTio(178ai-i866),  ftonninaen  1831  la  guerre 
rosso-poloiMiao,  on  ptonaMt  d'aeaaat  Vario^ie  (v.  p.  24). 

La  TOto  fraodiit  la  Hawa,  afluont  do  la  Binra,  et  court  en 
droite  ligne  au  N.-E.  —  iôO  Y.  BadmkoUow. 

171  Y.  Badft  #MOVilm  (P^ii  Ty^éMcan),  ^nl  a  une  grande 
manufacture  d'étoifee  de  laine  (2yrardow)|  fond^  par  le  Français 
G^ard.  J>an«  ^e  Toisinago,  les  plus  grandes  siu^rories  de  la  Pologne 
(t.  p.  2}  :  Otuunp,  Htrmanow  et  Oryschcw. 

133  Y.  Orodxiàk  (Tj^Mfuan),  A  34  V.  de  cet  endroit  (voit.  3  r.  ÔO 
alle^  et  retour)  se  trouve  Zelaxowa-  Wola  (p.  28),  lieu  de  naissance 
de  Chopin  (1810-1849),  auquel  un  obéUsquo  haut  d'onv.  2  m.,  orné 
d'un  i^^afllon,  a  M  é^vé  en  1894.  —  196  Y.  Prutxkow.  —  Ensuite 
des  forêts  d'arbres  feuillus  et  conifères  et  de  nombreuses  villas.  Ou 
pa«se  à  la  «Barriore  de  Jérusalem»  {.Bogatki  JcroxolimAi^ ,  lopyca- 
igacK^^  sacrdaa),  et  on  arrive  à  la  gare  do  Yienne-Yarsovie. 

211  Y.  Farsowe  (p.  8). 

2.  Be  Tiensa  on  àà  StmIm  i  VurtoviA. 

J^  Yiemf^  à  fcurêtHê  (départ  4e  la  gare  do  Nord,  dite  Kordb^hnliof)  : 
)a«qu*à  (S^kli.)  flrworfw,  express,  SH^.  lUs  pria:  18,  13  e^  6  florin«; 
vagoiu-  Ut8«  3  fl.  75  et  3  fl.  fiOc  d^  Ovaitica  0  (9»  V.)  FaripWe,  exprsM, 
^^-  Va»  PcM :  11  r.  33  et  gr.  79i  wawa«-Ut3,  6  r.  M  et  4  r.  60;  train  om- 
nibiu,  9  S.  -,  prix:  8  r.  Ô  et  5  r.  18.  —  i>«  Qronka  4  Si-PHerabourg :  l|47  V.  ; 
«presff,  33 1».  ;  prix:  34  r.  iÛE^  «t  30  r.  |0-,  vagoas-Uts,  13  r.  80  et  lÔ  r.  08 ; 
traîa  omnibus,  41  h.  ;  prif  :  35  et  16  r. 

Dt  MredoM  à  rwrtoHf  (départ  da  la  gare  de  la  Paute  -  8ilétie ,  dite 
Oberscblesiseher  BabohoO:  jusqu'à  (l^ki^-)  Sosnowiet.  expreps,  0  b.  V4i 
prix:  IB  ^  20  et  1^«|C  iQ^  déSofaowiee  à  Vanovie  (39f  yerstek),  expresf, 
o  b.  5/4,  prix  :  il  r.  30  et  «  r.  77  î  tralji  omalbua.  9  h.  ;  prix  :  8  r.  70  et  Dr.  33. 

Dé  Paru  à  VUim^  0>{llets  direeta):  iW  fr  30  et  108  fr.  jU>. 

Fqâteporty  y.  p.  ziv.  —  Vhêure  de  Varsovie  ayancç  de  8  piln.  sur  celle 
de  8o9novriee.  n>ur'rbeiure  de  St-Pétersbovgrg ,  v.  p.  1.  —  PronoDciatiun 
4e0  9tot^ 'clouais,  T,  p.  1. 

Do  Yianae  on  de  BrosLau  à  la  frontière,  v.  VAUtmagne  du  Sud 
oa  VAHemagne  «fo«  Nofd^  par  Bedeker. 

9f|^ao«t  (jTpawfv»;  b^.:  firanica,  cb.  75  ]t.)  et  j$oa90^ief 
(CooKwévi;  hôuiy  non  loin  do  la  gare,  cb.  1  r. ;  embrancb.  sur 
Strz^nieszyee,  v.  p.  4)  sont  le?  stations  frontières  des  deux  lignes, 
dans  le  goûv^raen^nt  généiraX  de  Y^soyie  pu  de  ]?ologue.  Au^  ç^u^ 
stations,  examen  des  passeports  et  visite  des  bagages  (v.  aussi  p.  32, 
sous  Yitb^Hori);  1  b.  «/«  ^  2l>.  d^arrêt;  bons  buffets. 

La  contriiè  qu'on  traverse,  n'est  pas  sans  intérêt  j  elle  oflfre  de  b^aux 
paysages,    du  moins  jusqu'à  Cztstocbowa,  et,  en  outre,  le  gouv. 


4     I.R.S.  MBCHOW.*  7>ê  Vienne 

de  Piotrkow  est  le  plas  industriel  de  U  Pologne:  manufactaies  de 
coton,  filatures  de  laine,  mines  Importantes,  etc.  Le  sol,  composé 
en  majeure  partie  de  terres  fertiles  en  froment,  est  entrecoupe  en 
beaucoup  d'endroits  par  des  prairies,  des  marais  et  des  forêts,  mais 
on  l'approprie  de  plus  en  plus  à  la  culture.  Au  N.  de  Piotrkow,  au 
contraire,  commencent  de  vastes  marécages  et  des  forêts  impéné- 
trables, qui  recèlent  quantité  de  fauves.  Des  troupes  russes  tiennent 
garnison  dans  toutes  les  petites  villes  situées  sur  la  voie. 

Db  Gsamioa  k  Zi^KowiOB.  —   ô  y.    StrxenUeêtyce  (buffet). 
Embranch.  de  Sosnowice  (13  Y.  en  30  min.;  p.  8). 

13  y.  Z%bkowioe  (3ov6KOBâi|u  ;  buffet),  point  de  jonction  de  la 
ligne  de  Sosnowice  (v.  p.  3). 

Db  Sosnowioe  à  Z^bkowice.  —  5  y.  B^dtin  (Eobambi)  ,  ville 
de  8000  hab.,  la  plupart  Israélites.  Elle  a  un  grand  château  en  ruine, 
ainsi  qu'une  importante  fonderie  de  zinc.  Dans  le  voisinage,  la 
grande  fabrique  de  ciment  de  Orodtiee  et  d'importants  fours  à 
chaux.  —  9  y.  B^browa  (AoHÔpÔBO),  ville  de  30  (XK)  hab.  et  chef- 
lieu  de  district,  centre  du  grand  bassin  houiller  de  la  Pologne  (p.  7), 
qui  produit  3  millions  de  tonnes  de  charbon  par  an.  Il  y  a  aussi 
des  forges  et  des  aciéries,  celles  de  Huta  Bankowa,  qui  fournissent 
les  rails  des  chemins  de  fer  russes;  des  fonderies  de  zinc,  des 
fabriques  de  machines  et  des  tuileries ,  ainsi  qu'une  école  de  -chefs - 

mineurs.  —  12  y.  Oolonog  (buffet). 

Db  Goaovoo  k  Iwawoorod:  279  V.,  chemin  de  fer,  en  9  b.  —  6  V. 
StrzemieêZfeé^  où  Ton  eroise  la  ligne  Âe  Tienne  à  Varsovie  (v.  ei-desaus). 
—  39  V.  Olkusx ,  qui  a  une  vieille  ëelise  collégiale  et  des  mines  de  cala- 
mine. Excursion  intéressante  de  la  à  Opz&w  (90  V.),  village  à  rentrée 
de  la  vtUlét  du  Prândmik,  rivière  poissonneuse  (truites)  qui  se  jette  dans 
la  Vistule  à  Cracovie.  C'est  une  vallée  rocheuse ,  d>nv.  16  V.  de  long, 
à  laquelle  on  donne  le  nom  de  Bniase  pélonaise.  Des  forêts  de  conifères, 
des  châteaux  en  ruine  et  de  grandes  grottes  à  stalactites^  où  Ton  trouve 
beaucoup  de  fossiles,  en  font  un  but  d*exeursion  et  un  séjour  d'été  pour 
les  habitants  de  Cracovie  et  de  Varsovie.  Il  y  a  à  Tendroit  le  plus  large 
un  hôtel,  dit  Pôd  Lûkiettiem,  et  beaucoup  de  maisons  de  campagne. 

64  V.  Xieohow  (Maxévb),  stat.  à  env.  6  V.  de  la  ville  de  ce  nom, 
dont  le  site  rappelle,  dit-on,  celui  de  Jérusalem.    Son  église,  celle  cfun 
ancien  couvent  de  la  Résurrection,  a  un  grand  orgue.    A  g.  au  delà  de 
la  ville  sont  des  montagnes  bien  boisées,  les  dernières  ramifications  des 
Carpathes  vers  le  nord.    Il  y  a  un  vieux  couvent  d'hommes  sur  la  cime 
la  plus  élevée.  —  87  V.  a^dtUxôw  (buffet).  —  106  V.  Jendrxejôw  (AiiApéen), 
ville  de  8700  hab.  et  chef-lieu  de  district,  sur  la  Brâtchka.  —  116  V.  Xialee 
(R«.ib]fH;  370  m.;  buffet;  hôt.  :  PoUkaia  ChttiMtêa),  ville  de  33000  hab. 
et  chef-lieu  de  gouvernement,  dans  un  beau  site  sur  la  JSilnixa,  avee  des 
filatures  de  chanvre  et  des  imprimeries  sur  étoffes.    Dans  Tancien  châ- 
tean  épiseopal,  transformé  en  hÔtel  du  gouvernement,  les  portraits  des 
évêques  à  partir  de  1393.     Promenade  intéressante  à  Karesomka  (3  V.)i 
ancien  couvent  de  bernardins,  où  il  y  a  une  vue  riante.  — 188  V.  Skarsptko 
ou  Btin,  où  Ton  rejoint  la  ligne  de  Koluszki-Ostrowiec  (p,  7).  —  336  V. 
Radmn  (Pàxom;  bî^et;  hôt.  :  de  Rome:  de  Franee^   eh.  t.  e.  1  r.  à  1  r.  70, 
dîn.  dep.  40  k.  ;  flaere  de  la  gare  en  ville  et  en  sens  inversa,  80  k.  )  à  Theure, 
GOk.),  ville  d*env.  33000  hab.  et  chef- lieu  de  gouvernement^  IV.  de 
la  gare,  n*offre  rien  de  remarquable.  —  379  V.  Iwangorod  (p.  !0). 

16  y.  Znhkowire  (v.  ci-dessus). 


'        iVmêovU.  GZ9ST0CH0WA«  LH.'i.    6 

24  y.  (de  GnDic»)  Losy  (JbsH). 

i  il  V.  »a  H.-K.  de  Imsêj  ait  Of r»d<<»«<tc ,  ehAlMii  à—  p«UmbI* 
rirleji;  à  90  V.  M  V.-E.,  /Vfc«  (QOOO  bab.)»  avtrefoii  «ox  prlDe««  Zba- 
ravifci. 

Plus  loin ,  Zawitrcie,  Myitkâw  et  PoraJ,  —  Lt  voie  f^rnirhlt  U 
Warthe  et  ses  bas-fonds  marécageux. 

72  y.  GkfsUelMWA  (4eBCTOxte«;  bon  buffet;  kôi,  d'AngUUrrt, 
ch.  dep.  1  T.  20;  voit,  de  la  gare  à  U  Tille,  35  k.;  de  la  Tille  an  cou- 
veat^  25  k.),  chef-lieu  de  district  de  45000  bab.,  sur  la  rive  g.  de  la 
Warthe,  avec  un  célèbre  pèlerinage  catholique.    La  vi€UU  vilU  a 
été  incendia  en  1770  et  reconstruite  depuis  en  majeure  partie  sur 
un  plan  régulier.     Une  magniUque  allée  mèue  du  faubourg  Ste- 
Barbt  à  la  ville  neuve,  a  env.  2  kil.  de  la  vieille  ville,  au  pied 
de  la  Jagnaçora.     Le  service  des  nombreux  pèlerins  qui  y  vien- 
nent (env.  200000  par  an)  et  le  commerce  des  objets  de  piété  sont 
U  principale  ressource  des  habitants.    Les  pèlerins  se  rendent  au 
coHveni  de  St^Paul,  sur  la  Jasnagora  ou  le  «Clairmont»,  montagne 
escarpée  à  g.  de  la  voie,  habité  par  des  moines  de  Tordre  de  St-Paul 
l'Anachorète.    On  le  voit  de  très  loin  i  cause  de  sa  position  élevée. 
Il  ressemble  a  une  petite  forteresse  et  il  est  entouré  d*une  haute 
muraille  pentagone.  Il  y  a  dans  son  enceinte,  une  magnifique  cathé- 
drale avec  une  yierge  miraculeuse  («regina  regni  Polonia»). 

Le  eoumeut,  fondé  par  le  vol  Vladiilaé  Jagellon,  était  autrefois  •! 
riche  qme  le  qnimième  de  toaa  lea  doauUDea  de  la  PÔlogiia  loi  apparte- 
nait réellement  on  par  hypothèque.  Lea  hvstites  le  tarprirent  et  le 
pillèrent  en  1490;  on  eommença  en  IfiOD  à  le  fortifier  et  tes  fortifleationi 
oot  tonjonrfl  été  angnaentées  depuis.  Un  religieux  de  Tordre  était  en 
même  temps  commandant  4e  la  forteresse;  mais  après  le  vote  de  la 
eonstitntiôn  de  la  Pologne  en  1766,  le  roi  y  installa  un  commandant 
laïque.  Ce  couvent  fut  glorieusement  défendu  en  1666  contre  les  Suédois 
sous  les  ovdres  du  (çénëral  Muller,  par  son  prieur  Kordeeki  (p.  6).  Le  roi 
Jean-Casiinir  chercha  deux  fois  un  refoge  dans  ses  murs,  en  Itt»  et  en  1667. 
10000  Suédois  Tassiégèrent  de  nouveau  en  1706-,  mais  les  moines  le  défen- 
dirent avec  succès.  Il  dut  se  rendre  aux  Susses  en  1772,  malgré  la  cou- 
rageuse résistance  de  Casimir  Pulawski,  un  des  promoteurs  de  la  Confé- 
dération de  Bar  (p.  7).  Les  Prussiens  le  prirent  aussi  en  1783.  Fortifié 
et  défendu  Mkr  600  hommes  et  32  canons,  il  fut  occupé  par  les  Français 
le  19nov.  18D6;  on  rasa  ses  remparts  en  1813. 

En  montant  la  Jasnagora,  on  volt  entre  le  couvent  et  la  ville  neuve 
de  longues  rangées  de  boutiques  où  se  vendent  des  objets  de  piété.  Ou 
aperçoit  déjà  de  loin  la  haute  tour  (92  m.)  à  sept  étages  qui  domine 
réglise-  Les  trois  derniers  étages  sont  en  bois,  et  il  y  a  des  galeries 
au  troisième  et  au  quatrième.  Au  sommet,  trois  globes  superposés 
portent  un  drapeau,  où  Ton  voit  un  corbeau  tenant  un  pain  dans  le 
bec  :  selon  la  légende ,  un  corbeau  apportait  chaque  Jour  une  demi- 
miche  de  pain  pour  sa  nourriture  à  St  Paul  T Anachorète,  qui  vivait 
en  Egypte  au  ni^  s.  Une  seconde  tour  plus  petite,  sur  le  toit,  porte 
au  sommet  une  couronne  de  cuivre  avec  une  étoile  et  une  croix.  Il  y  a 
en  Outre  cinq  petites  tours.  —  Au-dessus  de  la  première  j^orte,  une 
yierge  et  un  6t  Michel,  avec  Tépée  et  le  bouclier,  et  à  eôté  St  Paul 
et  St  Antoine.  Sous  la  Yierie,  les  mots  «Sub  tuum  prftsidlum»  et  les 


6    /.  B.  2.  ClSqSTOCHOirA.  Db  VUnne 

armes  de  Georges  Lubomirski,  qtrt  ftl  faire  cette  porté  en  1729.  On 
arrive  ]^r  tin  pont-lèvis  à  la  dèltiième  po^e,  o^  il  y  â  une  statue 
en  marl)re  dé  Stanislas  -  Auguste  de  Pologne.  Puis  Une  troidième 
porte,  avec  une  statue  de  Notre-Dame  des  Sept-Douleurs  \  un  deu- 
xième pont  et  une  quatrième  porte,  avec  une  statue  de  Yladislas, 
duc  d'Oppeln,  remettant  le  sanctuaire  aux  moines. 

L^éftlise  est  vaste;  elle  peut  eoifléi&f^  5  t  0000  peuMmtfM.  lueandiëe 
en  1690,  elle  a  été  reconttmite.  ElLe,  pOMède  3S  auteU  et  quatre  ehap«lle«, 
dédiées  à  St  Paul  rAnaeborète,  à  St  Antoine,  au:(  saints  anges  gardiens 
et  aux  reliques  des  saints.  Les  fresques  au  plafbnd  et  iux  fnurs  sont 
dues  an  peintre  suédois  P.  Dankwart  (1096).  A  t-i  ^^e  grande  et  faate 
sacristie,  et  à  e6té  le  trésor^  où  Ton  ^oit:  un  vieux  costume  s^eerdotal 
rouge  de  coupe  orientale. 
Casimir  le  Grand  """*'* 
reine  de  Pologne 

épées,  des  horloges  et  des  images,  la  plupart  données  au  courent.  Un 
des  objets  les  plus  précieux  est  un  oêiensoir  en  or  ^  en  forme  de  cep  de 
vigne,  garni  de  Têtm  pierres  précieuses  et  313  perles:  les  feuilles  et 
les  grappes  s*éteikdent  sur  las  rayonâ  d*or  rlehement  gariiis  de  brillayitff, 
et  ehaeun  des  grains  de  raisin  est  un  rubis.  La  bibliottaèqiie  du  eou- 
yent  appartient  maintenant  en  majetlre  partie  à  celle  dé  rUniversité  de 
Varsovie. 

La  célèbre  image  mintewkUfe  ou  VUrge  it&ire ,  peinture  «ut  bois  de 
cyprès,  tont  à  fait  «ans  apparence.)  maia  riehement  ornée,  se  trouve  dnna 
une  chapelle  du  cloître.  D'après  la  tradition,  elle  est  de  St  Luc ,.  Tévan- 
géliste,  et  elle  aurait  appartenu  à  Timpéfatriee  Hélène.  Le  prince  russe 
Léon  rapporta  à  Belz,  en  Oalleie,  et  elle  fat  finalement  apportée  en  1983 
par  Vladislas,  duc  d^Oppelu,  à  GtQstochowa,  pour  la  mettre  à  Tabri  des 
Tatares.  Vladislas  appela  de  Koatre,  en  Hongrie,  des  ermites  de  8t-P«vl, 
et  leur  confia  la  garde  de  Timage.  Les  privilèges  du  eouvent  furent  con- 
firmés en  1386  par  le  roi  Vladislas  JageUon  et  eonsidérablement  étendus  en 
139d  et  1414.  Des  nobles,  qui  pillaient  le  eouvent,  portèrent  à  Timage  deux 
coups  de  sabre  dont  les  traces  sont  encore  visibles.  VmÊiel  où  elle  se  trouve 
ebt  en  ébène,  avec  quatre  piliers  et  six  anges  en  argent,  et  tout  garni 
d*ez-voto.  On  découvre  Tirnage  de  6  b.  dii  matin  a  midi  et  de  3  h. 
jusqu*à  la  nuit.  Des  fidèles  sont  sans  teue  agenouillés  devant  elle,  et 
réglise  est  toujours  pleine,  surtout  à  Tépoque  de  la  fSte,  en  septembre. 

A  l'extérieur  de  cette  église,  est  une  copie  colossale  de  la  Vierge 
noire ,  qu'on  voii  de  loin.  —  Le  couvent  est  entouré  d'un  jardin. 
Devant  l'édifice  s'élève  un  monument  éHgé  en  1861,  par  l'empereur 
Aleiandre  II,  en  l'honneur  de  l'intrépide  prieur  Kordeclçi  (p.  5). 

On  a  une  *vue  étendue  du  haut  de  la  montagne:  au  N.,  les  bas- 
fonds  où  coule  là  Warthe;  à  l'O.,  les  plaines  montueuses  de  la  Si- 
lésié,  qui  s'étendent  vers  l'Oder;  à  l'E.,  une  contrée  qui,  vue  de 
haut,  ressemblé  à  un  plateau,  mais  qui  est  en  réalité  une  suite 
de  collines  ravinées  en  beaucoup  d'endroits,  t^lus  à  l'Ë. ,  le  ver- 
sant occidental  des  monts  de  Sandomir,  avec  les  crêtes  fortement 
déchiquetées  de  la  Lysa  Oora  («montagne  chauve»),  haute  de  plus 
de  600  m.  —  A  10  V.  au  S.-E.  de  Cz^stochowa ,  le  vieux  château 
d'OUztyn  {Oihmjuwh)  et  à  9  Y.  au  K.-£.  le  couvent  de  Mstow, 

i  Au  delà  de  GsQStochowa ,  on  a  à  g.  les  montagnes  et  à  dr.  les 
bas-fdnds  marécageux  de  la  Wavthe.  —  83  T.  Rudnik,  -*  92  Y. 
Kiùinnice.  On  tepsssé  ensuite  sur  la  rive  dr.  de  la  Warthe.  —  ilO  Y. 
NoutO'Badamêk  (H^ao-PéAosfKi),  ville  de  8000  hàb.  et  ctatff-Ueu 


à  Varêovie.  PIOTRKOW.  /.  H,  2.     7 

de  district,  avec  m  Ml  Idlil  4*  Til!»  it  «b  CMiYent  de  franciêc«ins. 
-  Puis  KanUeUak,  Qonkowiee  et  Bo»prta. 

192  Y.  Ftotrkvw  (Derpoidn;  ftt»iféf;  Mtf.  Ltt«iriM,  Ifariin- 
skAîa,  8,  ch.  t.  e.  dep.  70  L,  dtn.  40  à  60  k.,  omnibus  15  k.,  eon* 
rentble;  Toit.  i  1  ehtr.,  à  U  conna,  20  k.;  â  Theura,  60  k.;  ba- 
gages, 10  â  15  k.),  ▼ille  de  80000  h&b.,  chef- lieu  de  goov.  et 
de  district,  sur  la  Strawa,  petit  afBuent  de  la  Pilica.  Elle  •  quatre 
e<niT«nts  et  hût  églises,  dont  six  cathoL,  une  luthér.  et  une 
grecque.  On  j  ▼oit  aussi  les  mines  d'un  château.  Un  faubovrg 
est  exclusiTcment  habité  par  des  Juifs.  Piotrkow  est  une  des  Tilles 
les  plus  anc  de  la  Pologne.  C'est  ici  qu'aux  xv^  et  xvi^  s.,  sous 
les  Jagellons,  se  tenaient  les  diètes  et  aratent  lieu  les  élections 
royales.  Plxis  tard,  Piotrkow  fut  le  siège  du  tribunal  supérieur  des 
prov.  de  La  Grando-Pologne,  l'anc.  tribunal  de  la  Couronne.  Casimir 
le  Grand  la  fit  entourer  de  murs.  Elle  ftit  pillée  en  1702  par  les 
Suédois  et  les  Russes  y  battirent  en  1769  les  partisans  de  la  con- 
fédération de  Bar  (p.  ô,  dô8),  formée  dans  le  bourg  polonais  de  ce  nom 
pour  d^endre  Vunité  intérieufe  et  extérieure  de  TEtat  et  la  pureté 
de  rSglise. 

Stations  de  Baby,  Wolborz  et  BokiHny. 

189  V.  Kèlundd  (Rojémn;  buffet). 

Db  KohVêMKi  X  iK>Dx  :  25  V.,  chemin  de  fer,  en  s/4  d*b.  à  1  h.  —  2ftds 
(Jott&ï  hôt.:  ^Orand-BÔUl,  à  10  min.  de  U  care,  avec  jardin,  eh.  1  à  6  r., 
b.9Dk.,  8.  90,  déi.  40,  table  d*bdte,  k  1  h.,  fr^  omn.  40  k.,  voit.  1/2  Jour- 
née, 5r.  ;  S.  MemU^fel;  H.  Victoria;  H.  dé  P^loçnê,  Ploirkowsks,  383, 
ch.  t.  c.  Ir.dOà  3r.  00,  déj.lDIc.,  dîn.,  de  13  h.  l/t  à  3  h.,  dep.  lOk.; 
restaaramts  :  dans  les  hôtels  et  chez  A.  Stempkowsti;  Toiture  de  la  gare  à 
UTiUe:  ai  cher.,  30à36h.;  à  3  cher.,  3&à40k.:  à  Theure,  45  et  70  k.; 
à  la  course,  à  1  cher..  X  à  80k.),  ville  d>nv.  316000 hab.  (1793:  190; 
1840:  20000;  ISeO:  83000  hab.)  et  chef-Uea  de  district,  qui  s*allonge  dans 
une  dépression  marécafense  sur  les  bords  de  la  tudka.  Bile  a  trois 
églUea  eathol.  et  deux  luthér.  ;  deojc  lycées  et  nne  école  industrielle  supé- 
rieure. Il  y  a  un  théâtre  polonais  à  rbôt.  Victoria.  La  ville,  fondée  par 
des  Allemands,  est  le  centre  de  Tindustrie  textile  de  la  Pologne;  la  pro- 
duction annuelle  s^élève  à  une  valeur  d*env.  70  millions  de  r.  ;  plus  de 
6Ô0O  ouvriers  sont  occupés  à  la  seule  manufacture  par  actions  de  Cari 
Seheibler.  Le  voisinage  du  bassin  houiller  du  cours  supérieur  de  la 
Vistule  y  a  du  reste  attiré  une  nombreuse  population.  Près  de  Lodz 
sont  encore  d*autres  villes  manufacturières  :  Zgiert^  Ozorkov^  Tomoixoio  et 
Pabianice. 

Db  KoLuszai  X  OsTBowisc  (Ocrposeirb},  par  Bsint(p>4):  153  V., 
chemin  de  fer,  en  7  h.  env. 

Plus  loin,  sur  la  ligne  de  Varsovie:  Rogow  et  Piycwa. 

Q26  y.  SUmrmowie,  où  aboutit  la  ligne  de  Berlin  par  Aleksan- 

dr6v  (p.  3). 

288  V.  rarsovwî  (v.  p.  8). 


8 


3.  Vanovie  et  ses  environs,  t 


Arsitbb.  La  plupart  def  hôtels  ont  des  Toitures  aux  gares  à  Tarrivëe 
des  trains  et  des  commissionnaires  qui  s*oeeupent  des  bagnes  des  voya- 
geurs. On  se  défiera  des  cochers  de  fiacre  «  qui  cherchent  à  surfaire 
sur  le  tarif  déjà  élevé  des  gares  en  yille(T.  p.  9).  Tratn»ap$y  t.  p.  9.  Les 
bateaux  à  vapeur  ont  leur  station  près  du  pont  Alexandre  (pi.  F  G  3).  — 
DipABT.  Vente  de  billets  de  chemin  de  fer  de  TÉtat  (surtaxe ,  15  k.)  et 
expédition  de  bagages,  rue  Przejaed,  en  face  de  la  rue  Dtuga  (pi.  £4). 

Oarea.  Varsovie  a  quatre  gares ,  deux  sur  chaque  rive  de  la  Vistule. 
Sur  la  rive  g.:  1,  la  oarb  db  VikRsoviB-ViBimB  (ihc^reee  drogi  iéleutnej 
WarêzatnkomedeiMkiej ;  BapmàBCKo-BiHCKas  meaisHaa  xopéra;  pl.E6),  pour 
les  trains  de  Vienne,  Cracovie^  Thorn,  Bromberg,  Berlin  et  Breslau 
(quelques  trains  de  Uoscou  s'y  arrêtent  aussi):  —  3,  la  garb  db  la  ligne 
i>B  la  VisTULB  iDwortee  drogi  iekunej  Nadwiélaneki^j  ;  IIpaBBCxiflcxaB  ateji. 
xop.  ;  pi.  D3)f  pour  ceux  de  Miawa-Eowel.  —  Sur  la  rive  dr.  :  3.  la  oabb 
DB  VAR80viB-ST-PiTBKSB0UR0  (Droça  Ulatna  S.  Peteriburç-Wartz .  ;  Camm 
neTep6^prcR0-BapniiBCxax  acex.  xop.  ;  pi.  H  2-3) ,  pour  les  trains  de  Vilna, 
Dunabonrg  et  St-Pétersbourg;  —  4,1a  oarb  db  VARSoviB-TésBSPOL  {Dr.  iel. 
Warss,  TereepolUa;  BapmaBCBO-TepecnéjncRax  «ea.  xop.  ;  pi.  H  I  3),  pour 
ceux  de  Brest -Litovsk  et  Moscou,  de  Lublin,  Kowel  et  Kiev.  —  Les 
gares  sont  reliées  par  un  tronçon  de  raccordement. 

HdtelB.  De  i^f  ordre:  *H.  de  V Europe  (Europejski;  pi.  a,  F 4),  fau- 
bourg de  Gracovie,  13  (Krakowskie  Prsedmieicie),  excellente  cuisine,  bains^ 
etc.^  *Or.-H.  Bruhl  (Bruhlowski;  pi.  b,  E4),  rue  Kotzebue,  13  (Ulica 
hrabia  Kotzebue),  avec  bon  restaur.  et  vue  sur  le  jardin  de  Saxe  (ch. 
65  k.  à  4  r.  35,  b.  30  k.,  1.  80  k.,  chauffage  35  k.,  omn.  60  k.);  *B.  Victoria 
(pi.  c,  F5),  lasna,  8,  beaucoup  de  marchands,  avec  jardin  (eh.  t.  e.  1  r.  20 
à  7r.,  déj.  40  k.,  dîn.,  de  1  h.  à  5  h.,  1  r.  90.  omn.  60  k.);  *ff.  de  Rome 
(Rzymski),  Nowosenàtorska,  1  (pi.  F  4),  préféré  par  la  noblesse  de  cam- 
pagne; ff.  de  France  (Francuski;  pi.  d,  Eo),  place  Zielony,  11.  —  Plutôt 
de  2«  ordre  :  H.  de  Paris  (Paryski),  Bielanska,  9;  H,  d'Angleterre  (Angielski), 
Wierzbowa,  6  (ch.  76  k.  à  5r.);  Saski,  Kozia,  5:  PoUki^  Dluga,  39,  avec 
iardin  (ch.  76  k.  à  4  r.,  b.  10  k. .  1.  36.  déj.  30.  dlu.,  de  3  h.  à  6  h.,  60  k. 
à  1  r.,  omn.  30  k.);  Niemiecki^  Dluga,  31;  KraiowAi^  BielaÂska,  7;  Drez- 
dehtkiy  Dhiga,  38.  —  Ghambrbs  mbubl^bs,  préférables  pour  un  séjour, 
15  à  30  r.  par  mois. 

Bestanrants:  *Li^eld^  dans  Thôt.  Bruhl  (v.  ci -dessus;  déj.  75  k., 
dîn.,  de  3h.  à7h.,  Ir.  30),  souvent  bière  de  Munich  ou  de  Pilsen  au 
tonneau;  *Jankowsii,  à  Thôt.  de  TEurope  (v.  ci-dessus):  Boequet,  à  Thôt.  de 
Rome  (v.  ci-dessus),  très  fréquenté;  de  Ver$aitte$y  allée  d*Ujazdow,  bière 
de  Munich  au  tonneau.  —  Fukier^  place  de  la  Vieille- Ville  (Stare  Miasto  ; 
pi.  F  3),  maison  datant  de  1590,  local  simple,  oh  il  ne  se  vend  que  du 
vin;  ^Stçpkowskiy  du  côté  O.  de  la  place  du  Théâtre  (pi.  EF4),  déjeu- 
ners à  la  fourchette  renommés,  assez  cher. 

Ctaféa-pfctisaerieB  («cukiemie*;  mazagran,  16  k.;  1  verre  de  chocolat. 
30).  ZaniBoni:  dans  Thôt.  de  TEurope  (v.  ci-dessus),  au  coin  du  faub. 
de  Gracovie;  au  jardin  de  Saxe  (p.  14);  allée  d'Ujazdow,  très  fréquenté 
vers  le  soir.  Tour^  faub.  de  Gracovie,  7,  en  face  de  TUniversité,  beau- 
coup d'étudiants  et  d'artistes;  Bott^  faub.  de  Gracovie,  37,  près  de  la 
Tr^Sacka.   La  pâtisserie  de  Varsovie  est  célèbre. 

Théâtrts:  Teatr  WieUi  (Grand  Th.;  pi.  38,  E  F 4),  place  du  Théâtre, 
Senatorska,  donnant  des  opéras,  quelquefois  en  italien,  et  renommé 
pour  les  ballets  :  loge,  6  r.  00  à  13  r.  OÙ  ;  orchestre,  1  r.  65  à  4  r.  15.  —  Teatr. 
Boetnaitoéci  y  dans  Taile  gauche  du  Teatr  Wielki,  pour  des  pièces  polo- 
naises: loge,  3  r.  90  à  6  r.  40;  orchestre,  1  r.  10  à  3  r.  10.  On  commence 
d'ordinaire  à  8  h.   En  été,  les  représentations  ont  lieu  au  théâtre  polonais 

i  Les  noms  des  rues  sont  indiqués  sur  les  deux  plans  de  '  la  ville 
d'après  la  désignation  russe  officielle  ;  dans  le  texte  on  a  donné  les  noms 
polonais  et  russes.  —  Pour  les  indications  qui  concernent  la  vieille  ville, 
U  faut  consulter  le  pi.  II. 


/.  B.  3.    9 


etUhiuaia  ds6ua  (p.  U):  onkHtn,  1  r.  10  h  1  r.  M.  -  D«  >b  or«i 
rMr  JIMr  CStnitn  Th.),  KrAlenika  (pi.  BF  5),  mlsHenl  »  *t 
nor  Mair  {F«ll(  Tk),  IMnltoolnonik*  (pi.  BU,   KalcoMal  «a  Wt< 


VAB80VI£.  LE.  3.    9 

féU  in  jftrdiB  é»  êmx€  (p.  U):  oivkwtn,  i  r.  10  à  S  r.  10.  -  D«  )•  ordre  : 
fMtr  Awf  (K<mT«aii  Th.)^  Krélewaka  (pi.  BF  5),  M«l€»«nt  «a  été^ 
7ea<r  Maif  (Petit  Th.),  DftnUowietowtka  (pi.  Bi),  ••«leoMAt  ao  Mvar. 
-  Pl«tôt  p<mr  le*  liommee:  BtUê-Vm^.  Cbmielii*,  ete. 

Ums  U  iwiwHMWMti  /M«Mi  éfwi^eânàm  (VaUée  SuiMe;  pi.  0  7), 
iSsaiiMi^,  boas  coacerte  «a  été,  tinu  4e«x  allée  4*UJm4ow;  Aflf««tte,  «ur 
U  Btcatela  (pi.  e  8),  loeal  de  U  eociétë  4*boHi««Uare  (Towanystwo 
Ogrodakae),  bon*  eoaeerts  ea  été;  MmxtOim  et  «rfawhi,  à  restrémilé  8. 
de  la  Belwedereka. 

liiae:  Jfojpiiaa.  F^fmm^  fcab.  de  CraeoTie,  68,  oaTVrt  de  0  b.  Vt  au  m. 
a  10  b.  da  «.,  baia  raMe  dep.  00  k.  —  Baias  de  rivière  en  été  prè«  da  poat 
'  Alexandre  (10  k.). 

▼tttavM  da  plaaa  (l>»reit«;  HaBÔOMuni).  Conne  ea  deçà  de*  barrièref 
*  (>rosatkiO:  à  1  eheT.,  90k.  le Joar  et  95  la  naît  (min.  à  7  h.);  à  9  ebev  ., 
25et  40k.  A  llieare:  !■«  h.,  »  et  70  oa  tt  et  80  k. ;  heare  taW.,  »  et  fiO 
on  40 et 56  k.  Dee  faree  (noa  eomprU  la  cv*  '*  Vienne)  en  ville:  65  rt 
î5  k.  on  75  k.  et  1  r.  De  la  gare  de  Vieaae  en  rille  :  90  et  86  ou  %  vt 
Mk.  De  la  ville  aax  gares  à  Praga,  de  la  gare  de  Vienne  oa  de  la  rille 
,  a  Pran,  à  la  citadelle,  à  Laaienkl^  à  (keralakowska  et  à  Solee,  30  et 
i5  oa  36  et  66  k.  —  Bagigee,  10  et  16  k.  par  poade  (16  kilos).  —  Les  Toit.  à 
1  cher,  vont  lenteoMat  ;  eellee  à  9  ebev.  ont  de  bons  ebevaax  aux  harnsis 
brillant  d*argeiit  et  eoarent  fort  bien.  —  Mfuipmçu  dans  tous  les  bétels. 
Tnmwft  dans  toateé  les  graadea  raes  et  poar  les  «ares:  1'*  el., 
7  k.;  9«  el.,  5  k.  par  seetioa.  Ugaes  principales:  1,  de  ifototéw  à  U  Bar- 
rière de  W0la,  sicnal  bien:  —  9,  de  M»ào1&tt  à  la  ptaêc  Xmmàowp,  tignal 
vert;  —  3,  de  Mta4éw  à  fWfrip,  signal  blane;  —  4,  de  la  i/iirpansfta 
à  la  0arr  <l«  la  Fïslalt,  signal  iaaae  avec  aae  étoile;  —  6,  de  iVwfiftp 


it 


à  U  gmr€  mmx  mmrtkmméltn  é»  F«rsea<«-Fic«M,  signal  orange;  —  8,  de  la 
pUue  MaUwki  k  la  plocs  Altxandrt,  signal  ronge;  —  7,  de  la  plaee  Zam- 
fotfy  à  la  ifore  de  Tireê^l^  signal  vert  et  ronge;  —  8,  de  la  plocs  Xamk^wf 
i  la  çare  4e  Si-PHêrêbimrg^  signal  vert  et  faune;  —  8,  de  la  pktee  Mu- 
raméw  à  la  pime*  St'AUxamdrê  et  à  Mokptém,  signal  bleu  et  blane;  — 
10,  de  la  plâe€  Mmrmmàm  à  la  gore  de  Vienne^  aigosl  rouge  et  jaune.  — 
Tkanwat  1  TAFBira  pour  WittmmdWf  r.  p.  91. 

Batoaaz  à  vapear  (d'arrll  à  octobre),  sur  la  VIstule,  en  amont  et  en 
sral  da  pont  Alexandre  (pi.  F  G  8);  —  pour  WtoeUtmet,  y.  R.  4  B. 

Baaiaee:  Bmmqtu  de  r  Empire  (pi.  Ei),  place  de  la  Banque,  ouverte  de 
(0  h.  à  3  b.  ;  Crédit  Fonder  (pi.  F  6),  au  eoin  de  la  Masowieeka  et  de  TEry- 
wanska;  Bank  Bandlowf^  Wlodsimierska,  97;  Beutk  DMeatswy,  faub.  de 
rracoTie^44;  nwmvMptlmo  WMmemmegé  kredptu^  à  la  Bourse^  Krdlewaka,  19. 

libxairiaa:  S.  Wemde  é  C^,  Krakowsfcie  Prsedmie^cie  ;  F,  BMek.  — 
PHOToeaArHiBfl  :  Sommer^  Miodowa,  4. 

Csnealet»  ;    de  Frmmee^  Kasowiecka,  90,  eonsalat  -  général  (bureaux 

ouverts  de  10  b.  du  m.  à  8  b.  da  «oir);  d^Auirieke-H^mgrie^  Ullea  hrabia 

Bei^a^  9,  coasalat-géaéral  (de  10  b.  à  ob.;  les  dim.  et  jours  de  fête,  de 

il  b.  a  19  b.);  de  Belgique  et  iL^ltéUe,  même  rue,  9;  àe  Sniêu^  Senatorska, 

I  35.  —  Heme  misée,  Zielna,  19,  logemeat  9  (pour  iastltutrices). 

Xddaelas:  les  Drs:  Meugebamer,  Lmzao,  89;  Bamm,  Bracka,  8;  de 

!  SetùUmekL,  Ulica  brabia  Berga,  8;  Wù^,  T^omackie,  3. 

:         EfUaea:  les  aombreuses  églises  eai^Uque$  sont  généralement  ouvertes 

tous  les  jours  iusan'à  midi;  ImUUrienne  (pi.  9,  F  5),  au  eoin  de  la  Mazo- 

wieeka  et  de  la  Krélewska  (p.  15)  ;  Réforme  (pi.  18,  E  4),  rue  Leszno  (p.  30)  ; 

—  Chapelle  anglicane.  Sxpitalna.  1,  au  9^.  —  Syiikagogue  (pi.  E4),  Tlomackie. 

Paaexaaaaa:  Gelgotka,  faubourg  de  Cracovie,  49  (pi.  F 4;  de  9  b.  du  m. 
à  10  b.  du  s.;  45  k.);  montagnee  dm  Taira ,  Obotna,  1  (pi.  F4;  de  9  h.  à 
dh.  ;  45  k.). 

Peate  (pi.  94,  F 5),  place  Warecki,  8;  à  g.  pour  les  colis  postaux  et 
Ves  mandats  (de  8  b.  à  9  b.) ,  à  dr.  pour  les  lettres  ordinaires  et  recom< 
■undées  (de  8  b.  à  9  b.  et  de  4  b.  à  6  b.).  —  XéUgmpbe  (pi.  93,  F  4),  au 
^lais  Bruhl,  Ulica  brabia  Kotxebue,  3. 

PeUea  et  bureau  des  passeports,  à  Tbôtel  de  ville  (pL  E  F4),  Senators- 
tt,  en  face  du  Grand  Tbéitre;  oa  y  trouve  aussi  le  hnrtau  d^adreeuê 


10     /.  R.  3.  VARSOVIE.  Histoire. 

(de  9 h.  à  8 h.;  les  Ain.  et  jours  d*  f&ie,  de  9 h.  à  13h.K  —  dtBtmvtB 
d'aisaucb  (10  k.):  sur  la  plaee  du  Théâtre  (pl.BF4),  au  jardis  de  8axe 
(pi.  S  4-6),  au  jardin  Krasinski  (pi.  £34). 

Principales  enrimdté*  (1  jour):  ruei  dites  faubourg  de  Craeovie  et 
Kouveau  Monde  (p.  18  et  16) ,  jardin  de  8axè  C».  14) ,  YtLé  de  la  laBierne 
de  régllse  luthérienne  (p.  16),  TieDle  ville  (p.  90),  8t-Je«n  (p.  20),  «liée 
d*Ujasdow  (p.  16),  ehftteaux  Lazienki  et  de  Belvédère  (p.  17),  château 
royal  (p.  13),  pont  Alexandre  (p.  2D.  —  Pour  visiter  le  ehftteau  rcrral  et 
eeux  de  Lazienki  et  de  Belvédère,  il  faut  une  earte  d'enfrée  qu^oii  obtient 
en  présentant  son  passeoort  k  radministration  dès  ohftteanx  impériaux 
(XBOpqduoe  ynpaBJRéme) ,  a  dr.  de  rentrée  du  ehâteitu  royal.  — •  Si  l*on  a 
du  temps  de  reste,  la  visite  de  Willanéw  se  recommande  beaucoup  (p.  34) 

Varsovie  {Warszawa,  Bapoiâfia),  vlUe  de  615000  hat>.  et  capi- 
tale du  gouvernement  général  du  même  nom  ou  de  Pologne,  est 
située  sur  la  rive  g.  de  la  Vistule,  haute  de  36  à  40  m.,  qui  s'abaisse 
lentement  à  TO.  vers  une  vaste  plaine  ondulée,  et  qui  domine  fière- 
ment à  r£.  le  fleuve,  large  de  400  à  600  m.,  et  le  faubourg  de  Praga, 
réuni  à  la  ville  par  deux  beaUx  ponts.  YarsoYie  s'étend  du  Nord 
au  Sud  sur  une  longueur  d'env.  8  V.  Sa  largeur  (sans  Praga)  est  de 
plus  de  4  y.  et  son  périmètre,  en  y  comprenant  Praga ^  d'env. 
21  V.  Varsovie  est  la  résidence  du  gouverneur  général,  du  gou- 
verneur civil,  de  deux  archevêques,  l'un  gréco-russe,  l'autre  catho- 
lique; dtt  commandant  de  la  division  militaire  de  Varsovie  et  du 
commandant  général  des  V®  et  VI*  corpà  de  l'armée  russe.  On 
distingue  dans  Varsovie  la  Vieille  Ville  [Stare  Miasto,  Crâpoe 
MicTo),  |au  centre;  la  Ville  Neuve  {Nowe  Miasto,  Hénoe  M&cto), 
au  N.;  puis  les  faub.  de  Wola,  de  Mokotéw,  etc.;  et  sur  la  rive  dr. 
de  la  Vistule,  celui  de  Praga  («seuil»).  Quantité  de  palais  publies 
(env.  60)  et  d'hôtels  particuliers  fout  l'ornement  de  la  ville.  L'i^i- 
dustrie  y  est  prospère  (surtout  des  fabriques  de  machines,  des  éta- 
t)lissements  travaillant  le  bois  et  le  cuir  et  des  manufa(ïtufes  de 
tabac).  C'est  du  reste  à  Varsovie  que  se  concentre  la  plus  grande 
partie  de  l'industrie  russo-polonaise,  ainsi  que  le  eemmeree  de  IHn- 
térieur  de  la  Pologne.  —  Varsovie  est  maintenant  défendue  par 
15  forts  détachés.  A  l'extrémité  N.  est  la  citadelle  Alexandre,  avec 
ses  6  forts  et  sa  tête  de  pont,  qui  coinmandent  le  grand  pont  du 
chemin  dé  fer  (v.  p.  22).  Il  y  a  une  garnison  d'env.  80000  soldats 
à  Varsovie  et  dans  ses  environs. 

L'bistoire  de  Varsovie  remplit  une  grande  piflie  de  «elle  de  la 
Pologne.  Cette  ville  fat,  dit-on,  fondée  an  xil^  s.  par  Casimir  le  Juste. 
Son  nom  seilible  venir  du  slave  werszem  ou  warizatny  tsnr  la  havieur». 
Elle  est  mentionnée  pour  la  première  fois  en  1207.  Les  ducs  de  Mazovîe 
y  résidèrent  jusqu^en  16Q6.  Varsovie  ne  se  composait  alors  que  de  la 
vieille  ville;  le  château  dueal  (p.  13)  était  situé  à  Textrémite  8.  et  en- 
touré de  vastes  faubourgs  qui  furent  peu  à  peu  réunis  à  la  eitë.  I^e 
duehé  féodal  de  Matovle,  et  avec  lui  Varsovie,  revinrent  en  1696  à  la 
Pologne.  Après  avoir  été  déjà  élevée  vers  1500,  par  le  roi  Sigismond  II 
Auguste,  au  rang  de  résidence  rovale,  Varsovie  devint  réellement  so-us 
SlglsmondlII  la  capitale  de  la  Pologne.  Après  rextineiion  des  Jagellons^ 
en  1573,  toutes  les  diètes  électorales  se  tinf-ent  dand  la  plaine  de  Woli^^ 
village  a  TO.  de  Varsovie  (p.  24).  Lors  de  la  destruction  de  la  puisianee 
uolonaise,  Varsovie  fut  prise,  en  août  1665,  par  Charles-Gustave,  roi  <ie 
^ède;  mais  la  faible  garnison  suédoise,  forte  à  peine  de  2600  h<muiae« 


Ruée.  V ARSOtlE.  /.  R.3,     11 


ftti  «Aiétéè  par  «m  àvÉïëe  potoaslM  o«i  tm  wmftm  à  U  Es  10000,  et  «11* 
dut  capiiviMr  te  i^  jnUlei  1656.  Lm  38,  99  «t  30  d«  mèaté  «oU  Ait  litre* 
la  halmUe  de  Variovi*  (y.  Grocbôw,  p.  96),  entre  let  Polonaff  et  le* 
(rompes  du  roi  de  Suède  et  de  rélcetevr  de  Brandebotirf ,  ri  eellet-el 
oecMpèfct  te  Tllte  le  ai.  ->  ilvfMte  11  «t  AvfMte  Ul  trttrallIèreBt  boa» 

Pe»di 


e««p  à  «^  MâbelUasemeat.  Peadant  te  fueire  du  Vocd,  Vartovie  Ait 
prise  le  31  mai  1708^  par  Charles  XU.  En  jaov.  1704,  dans  une  assem- 
blée des  Eiafs  tenue  à  Tanorie,  te  eardiaal  -  prinfat  dëelara  Aufoste  II 
déeba  du  tfdne,  et  en  julltet  eut  Iteu  rëleellOB  du  voWode  da  PomumIc, 
Stanislas  I««aiaslû,  dans  te  Plaine  de  Wote,  où  des  troupes  suédoises 
entoUTaient  le  lieu  de  rassemblée.  Auguste  s^mparapar  surprise,  en  seDt. 
17C4,  de  TarsoTie  et  du  ebiteau;  mais  II  n*y  put  tenir  eontre  Charles  XII, 


rcTeini  de  Lcaberc  à  nterefaes  forcées,  et  il  sijpaa  avee  lui  te  paix  de  Var* 
sovie  du  34  noy.  1706.  Va  autre  traité  de  paix  Ait  eonelu  à  Vsrsovie  en 
1711,  éiiire  Auguste  «t  les  confédérés,  sous  la  médiation  de  la  Russie,  et 
eomplété  le  30  Janv.  1717  par  le  grand  traité  de  paeifleation.  Varsorie 
dcTiat  te  théâtre  de  troubles  iaeeseaati  après  te  mort  d'Auguste  111  (oet. 
1763),  jusqu'au  moment  où  les  Busses,  sous  le  pi^nee  Repnine,  vinrent 
ocLUper  te  Tille  (1764),  imposer,  aree  Talde  des  Prussiens,  Tëleetion  du 
faible  Stanislas  Ponlatowskl ,  fiiTorl  de  Catherine  11 ,  et  réteblir  ainsi  le 
calme  pour  quelque  temps.  Viasurreetiou  qui  eut  lieu  en  1794  et  qui 
eut  pour  suUe  te  partsge  de  la  Pologne,  se  termina  par  la  prise  de 
Praga  (T.  p.  3S0i  que  Sourorov  emporte  d*assaut  te  Saov.  VarsoTte  elle* 
même  se  rendit  a  quelques  jours  de  là.  Après  rabdieation  de  Ponte- 
towski  (35  noT.  1766),  elle  éebut  à  te  Prusse  et  devint  la  capitale  de  la 
province  de  la  Ptutae  nUHdi0maU  (Siidpreussen).  —  Ltê  Francs  is,  sous 
Davout  et  Murât,  entrèrent  à  Vacsovte  te  38  aov.  1806,  et  te  vilte  fut  plus 
tard  te  quartier  général  de  Kapotéo».  Cédée  avec  toute  la  province  de  la 
Prusse  méridioBate  à  la  paix  de  TilsU  (7  juiltet  1807),  elle  devint  la 
capitale  du  grtmd-dmeké  de  VartovU^  qui  échut  à  te  Saxe.  Les  Autrichiens 
8  emparèrent  de  Varsovie  le  Si  avril  1800,  sens  coup  férir,  et  roeeupèrent 
jusqu'au  3  juin;  mais  te  grand-duehé  resta  sous  l'égide  de  la  Saxe,  après 
la  paix  de  Vienne,  jnsqu^au  8  fevr.  1813,  oà  tes  Russes  en  prirent  pos- 
session. La  grande  révolution  polonaise  commença  en  18'X)  par  Tinsur- 
reetioB  de  Varsovie;  eUe  se  termisM  les  6  et  7  «ept.  18^1  par  la  prtee  de 
te  ville,  que  les  Busses,  sous  Fmêkétrileh^  emportèrent  d'assaut  (▼.  p.  34). 
Le  grand-duc  Michel,  te  plus  jeune  frère  de  l'empereur  Kiculas  l^r,  y  fit 
fioa  entrée  le  8,  à  te  tête  de  Tarmée  russe.  De  1861  à  1864,  Varsovie 
fat  encore  le  foyer  du  soulèvement  contre  la  domination  russe  ^  le  comte 
de  Berg  réussit  enfin  à  étouffer  la  révolte  et,  depuis  que  le  eslme  est 
rétabli,  Varsovie  n*a  cessé  de  s*aèett)ftre. 

Les  îiiëÉ  de  Varsovie  présentent  un  aspect  très  intéressant.  Elles 
sont  gaies  et  fort  animées.  II  y  règne  un  curieux  mélange  d'élégants 
équipages  de  la  noblesse,  d'attelages  russes  reconnaissables  à  H 
douga  ou  archet  ié  brancard,  avec  sonnette;  de  nombreux  doro^ki 
ou  voitures  de  place;  de  tramways  et  de  simples  charrettes  de 
paysans ,  auxquels  se  Joignent  des  piétons  aussi  de  tous  genres, 
flâneurs,  élégants,  employée  en  uniforme,  soldats  et  paysans  aux 
costbmës  Variés.  —  Les  bommes  du  peuple  frappent  orditiairfe- 
ment  par  leur  badte  stature  et  Iteur  fotce  corporelle.  Ils  ont  les 
chevetix  longs  et  boupés  droit  crur  le  fï-ofit,  et  ils  portent  un  bonnet 
carré  en  peau  de  mouton,  d*iin  g;ri8  noirâtre,  ou  un  petit  chapeau  bM, 
un  «stikman»  ou  cafetan  de  drap  gris,  blanc  ou  bleu  foticé,  chAmitrré 
sur  Im  coQtUfèd  de  diverses  coUlëuf s ,  une  ceintufe  de  làlnë  et  de 
grandes  bottés  à  hauts  tkldns,  ou  bleii  des  souliers  de  icuir  oU  d'écorce 
de  tilleul  («ktirpjé»).  Leurs  traits  caractéristiques  sont  la  lêvte  snpé- 
rlenré  mine*,  1©  nw  &  la  Kirseiuszko,  petit  et  camus,  le  tatou  rentré; 


1!^    I.  R.  3.  VARSOVIE.  Hact  Zamketoy, 

la  nuque  forte  et  courte ,  les  pieds  posés  parallèlement.  Les  Polo- 
naises, qui  ont  un  penchant  très  marqué  à  briller  et  à  faire  de  Feffet, 
se  distinguent  en  général  moins  par  la  beauté  du  visage  que  par 
la  grâce  du  port,  une  taille  fine  et  souple ,  une  démarche  gracieuse  : 
pas  une  qui  ne  sache  s'habiller  avec  goût.  Du  reste  le  nombre 
des  femmes  est  bien  plus  grand  que  celui  des  hommes  à  Varsovie 
comme  dans  toute  la  Pologne ,  tandis  que  c'est  le  contraire  à  St- 
Pétersbourg.  La  langue  polonaise^  qui  est  d'un  emploi  presque  géné- 
ral à  Varsovie,  est  plus  agréable  à  entendre  qu'à  parler,  parce  qu'elle 
renferme  beaucoup  de  consonnes  (v.p.  1).  Elle  l'emporte  sur  toutes 
les  autres  langues  slaves  par  la  richesse  et  la  souplesse ,  comme  par 
une  énergique  concision. 

L'extérieur  très  malpropre  des  juifs,  qui  peuplent  des  quartiers 
entiers  de  Varsovie,  surtout  au  N.  du  jardin  Krasinski  (p.  19),  con- 
traste désagréablement  avec  l'aspect  élégant  des  rues. 

Les  Juifs  de  Varsovie  forment  environ  le  huitième  de  la  population 
polonaise,  et  le  tiers  de  tous  ceux  qui  existent  habite  dans  les  limites 
de  la  vieille  Pologne.  Les  Slaves  no  favorisent  pas  en  général  le  déve- 
loppement du  tiers-état,  de  la  bourgeoisie,  qui  ne  date  guère  en  Russie 
que  de  Tépoque  moderne.  Mais  l*abime  entre  la  noblesse  et  les  paysans 
était  si  profond  en  Pologne,  qu^on  ne  trouva  pas  d^autre  moyen  pour 
faire  naître  et  fleurir  le  commerce  que  d^appeler  dans  le  pays  des  Alle- 
mands et  des  juifs.  Les  juifs  ont  done  une  sorte  de  droit  historique 
dans  cette  contrée.  Ils  se  sont  avancés  aussi  loin  que  8''étendait  la  domi- 
nation polonaise;  écartés  par  la  Russie,  ils  se  sont  répandus  dans  toute 
la  Pologne,  et  l'extension  de  leurs  établissements  a  été  étroitement  liée 
à  celle  de  TEtat  qui  s'était  fait  leur  protecteur.  Aujourd'hui  encore,  sur 
Tancienne  ligne  des  frontières  polonaises ,  à  TE. ,  le  long  du  Dniepr,  on 
reconnaît  nettement  les  stations  extrêmes  où  ils  se  sont  arrêtés.  Ce  sont 
des  juifto  qui  font  presque  exclusivement  le  commerce  de  détail  en 
Pologne,  beaucoup  d'entre  eux  possèdent  même  déjà  des  domaines  et 
des  terres,  des  fabriques,  etc.,  et  la  noblesse  polonaise,  criblée  de  dettes, 
est  en  grande  partie  dans  leurs  mains.  On  a  toutefois  mis  de  nos  jours 
des  bornes  à  leurs  agissements. 

Avec  la  vie,  l'activité  et  le  commerce  important  dont  Varsovie 
est  le  siège,  on  oublie  les  tristes  événements  qui  se  sont  encore 
passés  de  nos  jours  dans  cette  ville.  De  nombreux  établissements 
qu'on  regrette  tant  de  ne  pas  trouver  dans  les  villes  russes,  servent 
aux  plaisirs  des  habitants.  On  travaille  beaucoup  à  l'amélioration 
du  pave  des  rues^  mais  il  laisse  encore  beaucoup  à  désirer. 


Au  centre  de  Varsovie,  entre  la  vieille  ville  et  les  faubourgs 
qui  en  sont  devenus  maintenant  la  partie  principale ,  est  située  la 
FJLAOE  Zamko  WY  (pi.  F  4).  Au  milieu  de  cette  place  s'élève  le  monu- 
ment de  Sigismond  III  (  Womi),  érigé  en  1643,  par  son  fils  Ladis- 
las  IV.  Il  se  compose  d'une  colonne  en  marbre  clair  de  Cracovie, 
d'un  seul  bloc ,  haut  de  8  m.,  sur  un  socle  de  pierre  uoir&tre, 
avec  un  chapiteau  de  bronze  et  un  abaque  trop  lourd  en  marbre 
gris ,  supportant  un  bronze  haut  de  2  m.  6  du  roi ,  l'épée  à  la  main 
droite  et  la  croix  à  la  main  gauche.  Les  tritons  du  bas,  par  Kiss, 
\%  datent  que  de  1854,  et  le  tout  a  été  restauré  en  16S7.    La  place 


Fmikimffde  OraanfU.     TARSOYIS.  /.  B,  »,    13 

a  été  en  1861  le  th^re  d«8  prinetpales  mantfetUtiont  révolution- 
nsins. 

A  TE.  de  la  place  Zunkowy,  da  côté  de  UYUtale,  s'éléTe  Taneien 
ChâtMB  Sofml  (Zamek  Kr&Uwki,  KopMésoiil  3éaon;  pi.  F3-4; 
▼isite,  T.  p.  10).    Bâti  par  leo  ducs  de  Maaovie,  transformé  par 
SigioBond  lU  et  ïiadialan  lY,  qui  en  treat  leur  réfidence,  et  comidé- 
rabkment  embelli  par  Jean  Sobieaki  et  Stenlalas  Poniatowski.   Ce 
derniar  le  ûi  ackoTer  d'aprèc  eee  propree  plans  et  orner  de  scnlptares 
et  de  peintures.   Le  gonvemeur  général  de  Pologne  y  réside  et  y 
occape,  dans  le  voisinage  des  jardins  et  de  la  Vistale,  la  partie  E.^ 
où  sont  les  aae.  appartements  des  rois  de  Pologne,  et  les  autorités 
BûUtaires  sont  logées  dans  la  partie  O.,  que  domine  «ne  totur.  L*anc. 
salle  du  trône,  les  aac.  salies  du  sénat  et  de  la  Chambre  des  dé- 
putés, la  salle  de  bal,  en  marbre,  avec  des  plafonds  peints  par 
Baeciarelli  etc.,  méritent  d*étre  vues.    Ces  salles  renferment  encore 
des  tableaux  et  des  sculptures,  par  ex.  des  portraits  des  rois  de  Po- 
logne, des  vues  de  Varsovie  de  Canaletto,  des  tableaux  relatifs  à 
rhistoire  de  Pologne,  par  Baeciarelli  :  mais  la  plupart  des  objets 
d'art  et  de  prix  d^autrefois  ont  été  transportés  en  1831  à  St-Péters- 
bourg  et  à  Moscou.   On  a  de  la  terrasse  du  château  une  belle  vue 
sur  la  Yistnle  et  la  vaste  et  fertile  plaine  de  la  rive  gauche ,  cou- 
verte de  villages  et  de  fabriques. 

Dans  le  voisinage ,  pins  bas  que  le  château ,  est  le  petit  palaii 
pod  Biaehq  {f/Bftn  Boiïékiézel  ;  pL  24,  F  4),  autrefois  au  comte  Lubo- 
mirski,  puis  acheté  par  le  roi  Stanislas- Auguste  et  donné  par  lui 
à  son  neveu  Joseph  Poniatowski.  Il  est  maintenant  occupé  par  les 
bureaux  du  gouvernement  général. 

En  descendant  la  large  rue  ZjafUL  (CitSA'»;  pl>P4),  qui  mène  de 
la  place  Zamkowy  au  pont  Alexandre  (p.  22),  on  a  une  belle  vue  sur 
ie  château  et  ses  ^dim,  qui  s'étMident  en  terrasses  au  bord  de  Teau. 
Sous  ces  tesrasses  se  trouvent  les  ^curiei  dtt  Coêoquei  et  dtê  Tcher- 
kesê€9,  Fescorte  du  gouverneur  général.  Les  exercices  des  Cosaques, 
rhabileté  avec  laquelle  ils  montent  à  poil  leurs  chevaux ,  attirent 
tonjours  a«r  le  pont  un  grand  nombre  de  curieux. 

Le  FAUBOome  bs  Csaoovib  [KrakowikU  Frteémiêétit  y  Kpa- 
wàmemoe  npejpiiene;  pi.  F  4-5),  au  S.  de  la  place  Zamkowy ,  est  la 
plus  belle  et  la  plus  animée  des  rues  de  Yarsovie.  Il  y  a  de  riches 
magasins,  de  grands  palais  et  de  belles  églises.  —  C'est  d'abord,  à  g., 
légllae  ito- Anae  {Koitm  iw.  Anny;  pi.  18,  F  4) ,  qui  dépendait 
jadis  d'un  couvent  de  bernardins.  Il  reste  une  partie  du  cloître  de 
Tancien  édifice,  au  S.,  et  la  sacristie,  où  se  voient  de  belles  marque- 
teries. L'intérieur,  qui  est  remarquable,  a  été  peint  en  1749,  la  façade 
exécutée  en  1788  et  tout  Tédifice  restauré  en  1890. 

A  côté  de  Véglise,  n^  66,  le  mu»^e  de  l'InéuêirU  et  de  l' Agri- 
culture (Museiun  Przemyrtu  i  Rolnietwa;  entrée  gratuite  1. 1.  jours 
de  10  11.  à  4  h.  ;  dans  la  section  ethnographique,  moyennant  10  k.)  ; 
les  objet»  en  bois  fabriqués  par  des  habitonts  des  Carpathes  sont 


14    I.  n,  9.  TAaSOiriE.  Jarâin  de  Bamt, 

rAmavquables.  Plus  loiii)  le  eluh  det  hourgtoU  (Be»aT8a  obyw^iel- 
ska),  où  se  trouve  provisoirement  l'exposition  permanente  de  pein- 
ture (ouTeite  4e  iO  h.  à  4  h. ,  20  k.  ;  pou  le  nouTfan  bâtUneat  de 
l'exposition^  v.  p.  1&).  Entait*,  à  g.,  au  coin  de  la  BedfiacikA»  la 
nu^don  de  la  Société  de  biènfalêante  (Waraawsfcie  Tovarzjrstwo 
DobriMzynnoéAi),  avec  l'inaeription  :  «Res  saera miser» .  Louis  XYf II 
Ta  habitée  pour  un  temps  durant  son  exil.  Doyant,  une  UiUuf  de 
la  Vifftge,  de  1603*  Dans  la  Bednais ka  ipéme^  ufte  autre  maison 
de  la  société,  partie  de  rancÎMi  et  magnifique  hôtel  Kofomo^ahi. 

Plus  loin,  à  g.,  WgUse  St* Joseph  (pi.  17),  anc.  église  des  Gainaes, 
fondée  en  1643  ;  la  façade  en  a  été  batte  en  178^.  Ensuite  le  palais 
HamiesteikowilEi,  maintenant  palais  du  Oouvtmement  (sxéuiie 
MHHBCTépCffBa  BH^peHUHXi»  4*4?»).  Il  a  appartenu  aux  Radziwill 
jusqu'en  i81S. 

La  magniâeeiiee  que  le  pria«e  Ohuriet  RadtiwiU  (m.  1790>  déploya 
dans  son  palais  du  faubourg  de  Cracovie,  éclipsa  tout  eç  que  firent  d^aaitres 
magnats.  Ennemi  déclaré  de  tout  ce  qui  venait  ^e  Tétranger,  RadciwîU 
avait  refusé  de  sacrifier  au  goût  de  r£uK)pe  oeeidentale  dans  la  déeoraiion 
de  ses  palais;  il  j^'était  eakouré  que  de  murailles  badigeonnées  et  de 
meubles  grossiers.,  mais  aussi  d'ornements  d'or  massif  et  de  pierres  pré- 
cieuses. Il  n'acceptait  le  luxe  européen  que  lorsquMl  voulait  INriller  devant 
la  moderne  Varsovie.  La  fête  quM  donna  dans'ee  palais  en  1788,  à  l*aii- 
niversj^re  de  la  réunion  de  la  IJùkAi^anie  à  la  Pologae,  est  demeuifée  fanaense. 

Devant  le  palais,  la  statue  du  prince  Paski^vUch  (p.  24),  bronze 
sur  un  baat  piédestal,  érigée  en  1Ô70,  d'après  Piméaov.  Ëa  fa^se,  le 
paiaU  Fotochit  oonstniit  en  1792,  et  léoemmeitt  xeatanré*  EnsuUe, 
k  dr.,  le  grand  hôtel  de  l'Europe  <p.  8).  Au  n°  42?  un  beau  panoraaaia 
(pi.  F  4;  p.  9) ,  a-Toe  une  vue  du  Golgotha,  peinte  par  Styka ,  à  dr. 
s'ouvre  la  place  de  Saxe  {Plac  Saskif  CaxeteciM  Djidi|iaAfr ;  i^L  F  4), 
où  la  eath^^rale  russe  AÙxcmdre  Nevsky  est  eu  eaustmislîon  dep. 
1894.  Eu  face  âxL  jardin  de  Saxe  (v.  ci«-des8oiiii),  mrmtmutnent,  ^rigé 
par  l'empereur  Nieolas  I^  ^la  mémoire  des  généraux  poleuaie  restas 
fidèles  et  tués  le  29  nov.  1830.  C'est  un  obélisque  tronqué,  en  «ucler 
tondu,  sur  une  base  de  marbre. octogone,  entourée  de  bttlt  lions  au 
repos.   Ou  projette  de  le  transférer  sur  la.  place  Zielony. 

A  rO.  de  la  cathédrale  s'élève  rancieQ  oh&taM  de  flase  (Hiiiac 
OiqrqguWojennego,  SAUHÎeyiipaBiéiiiflBapfliiBinaroaaéiuaro  ôxpy* 
ra;  pi.  ï!F4),  bâti  en  1724  par  Le  roi  Auguste  II,  aae.  léflftdence  di^s 
rots  de  la  maison  de  Saxe.  Il  a  été  démoli  en  184(1  etnNnpUfié  par 
deux  bâtiments  massifs  que  relie  une  colonnade.  Il  sert  maintai^ant 
i  Tadministration  militaire  de  Varsovie.  —  Au  N.  du.càâteàâ,  ilkâitel 
du  télégraphe  (p.  9),  l'ancien  palais  Bruhl  (pi.  22),  élevé  paar  le  comte 
Bm^l  (1700-1765),  favori  d'Auguste  III ,  puis  habité,  de  ldl5  à 
1830,  par  le  grand-duc  Constantin,  frère  de  l'empereur  Niaolaa  \^^ 
et  gouverneur-général  de  Pologne. 

Derrière  le  château  est  le  *jardin  da  Saza  {Ogrôd  &€uki^  iCax- 
eôacKlM  cax'b;  pi.  E4rô;  ouvert  ea  4té  da  ^  h.,  dm  m.  à  ai  h.  du.  a.  ; 
en  hiver,  de  8h.àBb.).  parc  public  xaréé  par  Auguste  II.  éOln  y 
arrive  par  ^es  colonnades.    Il  a  près  de  7  Piect.  de  superflala  et  a«8 


UmkmnUd,  VABflOVn.  1.  R,  9.     45 

alllM  «nbmuM ,  us  ykux  arkiM  TigouiMiK ,  Ma  «UitaM ,  SM  f«n* 
talow,  ete.,  en  font  «n  des  pku  bewiz  p«rcs  ds  r£ttropft.  C'ssc 
une  promenade  très  fréquentée,  surtout  le  dim.  k  mkli  (eafi, 
T.  p.9.  B  y  a  dans  U  peitte  N.-O.  ma  tkéâirê  ^Ûé  {T$air  UitU, 
Jénéi  néstf%'^  ▼.  9.8),  et  à  U  sortie  d«  eM  de  k  Nieeela,  en  Isee 
de  rétong,  sur  une  petite  hevtevr,  «ne  roiomdêf  ^^i  sert  de  réservoir 
à  l'eue,  ecmdaite  d*een.  te  eniye  par  le  porte  de  VO.  (non  loin 
de  rétabUmoÊÊemi  d'eamx  wdméniet)  k  le  pièce  dn  UAm&mà  {Ègl^anm 
Brtttna,  Ibiéwi  Bptei;  pL  B6),  od  est  le  BmMor  {VtftémiA 
ilBopi)  q«i  est  curieiiz.  Le  Bmtvêgf  qai  â  m  pMlIqne  i  six  eolonnes, 
berne  le  Jerdis  an  8.,  daae  le  Kiélewska. 

A«  8.  du  jardin  de  Sexe,  de  TentM  eM  de  le  Krélewske, 
s'âàre  rdgUM  latàu-ifnmgmfm  {KoUiéé  KwmnçitUtéi,  Jvropda- 
oillioeiiiJi;  ^9,F5),  dont  le  eeeristein  demenre  dans  le  pastege 
de  la  Kztiewsfca,  l**  maison  â  dr.,  logement  17.  O'eet  une  veste  ro- 
tonde, Tieible  de  bien  loin,  eommeaùée  eoas  Jeea  8obieeki,  aekorée 
en  1799.  Elle  a  na  baiot  dôme,  arec  une  lanterne  intéiessanle  an  point 
de  Yve  areMtectoniqne,  d'en  Ton  jonit  de  le  pfau  belle  *vu€  de  Var* 
sovie  et  de  ees  enviions.  On  aperfoit  de  là  la  pUœ  Zamko«7  et  les 
trois  prineipalee  artèms  de  Yaisovte:  deux  preeque  parallèles  du  N. 
au  8.,  r<uie  partant  de  la  TieiUe  ville,  passant  par  la  plaee  et  se  pro* 
lengoant  par  le  Canbourg  de  Cracovie,  le  Nouveen* Monde  (JNowy 
Swiat),  ele.j  Tanitie  partant  de  la  Malewki  et  portant  les  noms  de 
Pne^od,  2àbia,  Onnienia  et  Meiaaelk«wilia  ;  la  troisième  artère 
diri^  die  1*0.  k  l'fi.,  sous  les  noms  de  Chlodna,  filefctoralna  et 
Zjazd ,  jusqu'au  pont  Alexandre  et  à  Praga.  Le  ssgaid  peut  suivre 
bien  loin  le  cott»  dolaTistnIe  evx  innombrables  leeete.  —  A  TE., 
en  face  de  Fdglise  et  au  coin  de  la  Kxélewsfca  et  de  la  Meaowiecke, 
le  magttsflqoe  pattiis  Ktmkenherg,  eonstruit  en  1869  sur  les  plans  de 
Hitrig  et  qui  a  coûté  2  millions  de  roublps.  Au  S.  de  réglise,  dans 
r£rywanska,  VhàtÉl  du  Crédit  fantitr,  conetrait  par  Marconi,  dans 
le  style  vénitien.  On  projette  d'éitver  non  loin  de  cet  endroit  le 
nonvena  bâtiment  de  l'espoeUfo»  perraeneote  dea  beanxrarts  (p«  14). 
Noos  revenons  per  la  KtdleiMka  an  faubourg  de  Cracovie^  A 
g.  de  cette  zne,  l'^tac  Si-Joêeph  dite  ordineirement  é^gUn  Winytki 
(pi.  30),  bètie  en  pierre  dans  le  style  roeoeo  en  1740  sur  remplace- 
ment d'une  anc  église  en  bois. 

Ensuite,  un  peu  à  Péeert,  le  nonveeiu  bâtiment  de  la  hiblMkèqut 
de  r  EMoerjtft^ionmrte  dans-ls  senk  de  9b.  iS  b.;  pendant  les  va- 
cances, lee  lundi,  merci,  et  vendr.  dd  i  i  b.  à  2  h.)  et  riTnivefnité.  Oette 
dernière  se  trouve  dans  Tancien  palais  KaaimietnifakÊ,  bM  et  habité 
par  le  lol  Jean-Oaatmir  et  ]^U8  tard  donné  aux  cadets  par  Stanislas 
Poniatonrski.  L'université  fut  supprimée  en  1832  et  transformée  ei| 
éeoin  «npérieure ,  mafai  oli  Pa  rétablio'  en  1899  (elle  comipte  80  pro- 
Icoeenis  «t  4290  dfendianlB).  <3ne  gnnde  partie  de  sa  oélèbre  bibiio-* 
tbèqne  a  été  tianspMtée  k  8ti-FétBrsbourg  en  1794,  une  antre  paotie 
eat  de  nombreoses  fK^lecl^ons  encore  en  iââfl.    Le  mm^  toolo^iqm 


16      J.  R.  3.  YABSOYIE.  Str-AUxandre^ 

est  fort  riche  (entrée  gratuite ,  les  jeudi  de  12  h.  à  3  h.  et  les  dim. 
de  11  h.  â  3  h.)*  Derrière  rUniyersité,  un  beau  jardin  ayec  vue  sur 
la  Yistule. 

Presque  en  face ,  TégliM  de  la  at«-Oroiz  {Koéeiâi  ê0<^  Krzyia, 
KocTëii  CBHTdro  Kpeori;  pi.  19,  FÔ),  une  des  plus  grandes  de  Var- 
sovie, bâtie  par  les  lazaristes,  de  1682  à  1696. 

A  Textrémitë  du  faubourg,  à  la  bifurcation  de  i'Aleksandrya  et 
et  de  la  Nowy  Swiat,  s^élève  le  nouTeau  bâtiment  du  /^  gyntncue 
ou  toUège  (internat;  pi.  1),  avec  une  jolie  chapelle  giéca- russe. 
Devant  s'ëlève  la  stsluo  dt  Cap«r]iie  (1473-1Ô43),  en  bronze,  d'après 
Thorvaldsen,  érigée  en  1830  par  souscription  nationale  et  restaurée 
eu  1894.  Le  grand  astronome  est  assis  et  tient  un  loxocosme  d'une 
main  et  un  compas  de  l'autre.  —  A  dr.  du  gymnase,  dans  la  Nowy 
Swiat,  l'anc.  palais  Zamoyàki,  jusqu'en  1863  au  comte  Zamoyskl  et 
autrefois  aux  comtes  Branicki  et  Sapieha.  Il  a  été  èonûsqué  après 
l'attentat  commis  sur  le  gouverneur,  le  comte  de  Berg,  sur  qui  Ton 
tira  d'une  des  fenêtres  du  palais ,  et  il  sert  à  l'administration  mili- 
taire. Le  Club  Russe  a  son  local  sur  le  derrière.  A  l'E.  du  gymnase, 
dans  r Aleksandrya ,  VhôpUaZ  des  enfants  (Szpital  dla  dzieci).  — 
Dans  le  voisinage,  sur  la  place  Warecki  (pi.  Fô),  la  poste  (p.  9)  et, 
en  face  Vhôpital  de  l'Enfant- J^sus  (Szpital  Dzieci %tka  Jezus; 
Boibiiiiia  Miaxéma  iHC^^ca)  ou  l'hospice  des  enfants  trouvés,  un  des 
plus  grands  établissements  hospitaliers  de  Varsovie,  bâti  en  1754 
et  restauré  en  1826.  Derrière,  dans  la  Zgoda,  est  V Institut  anatomo- 
pathologique.  Ces  édifices  doivent  être  démolis  pour  faire  place  à 
un  élégant  quartier. 

La  NowT  Swiat  {Nimveau-  Monde,  HôBHii  Gatr»  ;  pL  F  5-6), 
où  nous  revenons  par  la  Warecka ,  forme  le  prolongement  du.  fau- 
bourg de  Oracovie  au  S.  Dans  l'Ordynacka ,  à  g. ,  un  cirque  et, 
en  face,  le  palais  Ofdynaeki,  qui  a  été  commencé  en  1597  et  qui 
est  depuis  1859  le  conservatoire  de  musique.  La  Nowy  Swiat  tra- 
verse plus  loin  l'Allée  de  Jérusalem  (p.  20)  et  aboutit  à  la  plœe 
St'Alexandte  {Plae  éif<^  Aleksandva,  niômuAb  CBatàro  AiescAsApa  ; 
pi.  F  6),  où  se  trouve  l'égliae  St-Altzandre  (pL  11),  bâtie  par 
Alexandre  I^'  en  souvenir  de  la  réunion  de  la  Pologne  à  la  Russie 
et  magnifiquement  restaurée  en  1890.  Il  y  avait  jadis  trois  croiit  sur 
la  place,  il  en  reste  deux,  devant  l'église,  entre  lesquelles  est  une 
statue  de  St  Népomucène.  Sur  la  même  place,  à  g. ,  V Institut  des 
avettgles  et  des  sov^ds-muets  (HueTiir^Ti  rjyxoHtaûxi  h  Cjtnûxi  ; 
pi.  06).  Un  peu  à  l'E.,  dans  la  Ksi%£^a,  à  g.,  Vhôpital  St-Lamare  ; 
à  dr.,  le  pare  Fraieati,  dont  l'entrée  est  dans  la  Wiejska. 

Trois  rues ,  la  Mokotowska ,  l'Aleja  Ujazdowska  et  la  Wiejska, 
partent  de  la  place  St* Alexanilre,  au  S.;  nous  suivons  oeUe  du 
milieu,  T  Allée  d'Ujazdow  (Ymbhôbciua  Ajéa;  pi.  F  G  6-8),  magni- 
fique avenue  de  tilleuls ,  avec  une  belle  promenade  et  des  chemins 
pour  les  cavaliers  et  les  voitures.  Ses  nombreuses  maisons  de  cam- 
pagne ,  ses  lieux  de  divertissement  et  les  parcs  qui  l'avoisinent  en 


CkéUtm  LamimH.  VARSOVIE.  /.  R,  3.     17 


font  htB  Ckaips-ElytéM  dt  VaMortt.  0«r  U  pèof  ê'VJ^Mâaw 
Jntfkmenm  nwSwmÂt  ;  pL  6  6-7),  à  ér. ,  U  IMiiM  Aitr^fonka  ou 
VaUée  Suime  fp.  9);  à  g.,  un  gm<  Jmrdin  publie,  l'^gliie  dt  fégi* 
oMiit  des  gardes  du  corps  lithuantens  «I  VkéfêÊal  miUiéim,  l*ânc. 
palais  d'été  dos  toU.  Au  S. ,  le  curieux  Joiréên  hotanipu  (otrtrC 
en  M-,  p«ur  le  Tieitir  à  fond  s'edreeaer  4U  dlTeeteiir  oiu  i  l'taovti- 
fuHeuren  chef),  ayec  VOhêervatoirg  (Obmrwaiorynm  n$ifcnomlewn€f 
06eepMnp6pii);  puli  les  aiagnifl^eB  pant  des  obât«aux  de  Ldzlenki 
H  Békréàm» 

Le  beau  ^ekâteau  Luneaki  ou  des  Batm  {hatienki  Krôlew^e^ 
JasemÔBCidi  iBOpén'i;  pLOHS;  entrée,  v.  p.  10),  édifice  du  style 
iUlien,  bâti  par  le  roi  Stanislas  Foniatowski  de  1707à  1788»  acquis 
en  1817  par  Alexandre  I^  et  actuellement  résidence  impériale,  offre 
an  coup  d'ceil  cbarmant,  surtout  quand  on  le  foit  des  bords  de  son 
étang.  Le  ton  jaunâtre  de  ses  murs  fait  le  plus  beureux  contraste 
«Tec  la  Terdure  de  son  beau  parc  et  les  bouquets  d'arbres  taries  qui 
l'entourent.  On  y  tisite  une  salle  de  bains,  ornée  de  bas-reliefis,  et  la 
salle  de  Salomon,  qui  a  un  plafond  oi&  Bacciarellt  a  peint  des  scènes 
de  la  Tie  de  Salomon  (le  roi  Btan.  Poniatowski  et  sa  suite  se  tolent 
sur  le  tableau  qui  représente  Salomon  sacrifiant  au  Seigneur);  aux 
murs  du  «cabinet  vert*,  beaucoup  de  portraits  de  beautés  deTar- 
soTie  au  temps  du  roi  Stanislas.  On  voit  dans  d^autres  salles  des 
Ubieaux  représentant  les  rois  ëi  les  bemm^  fléllbres  d^  la  Po- 
logne, ainsi  que  des  événemMUts  imporianis  de^'son  bistotre.  A  l'O., 
comnnuiiqnant  avec  le  ebâteau  par  un  font,  la  ^hapdleSt- Alexandre 
NevAf^  eonstnrite  en  1876.  L^  ^abo  est  beau  et  il  y  a  beaucoup 
de  jollee  petites  villas,  un  palais  elrinois,  un  théâtre  ntitiêrd,  dont 
la  sc^ne  est  dans  une  tIe ,  une  rot<mdê  avec  les  bustes  en  marbre  des 
rois  de  Pologne»  etc.  Dans  la  partie  S.,  une  grande  oranperie  neuve, 
qui  a  de  beaux  orangers.  Au  N.,  en  fîee  du  obiteau,  sur  le  pont  de 
1  A^ylLOla  I>olna.  une  êtahté  équeUre  d€  Jtêen  SchletHd  (pi.  4, 07) 
en  gtès,  élevée  en  1788  par  Stanislas' Poniatowski,  au  centidme  anni- 
versaire d«  la  vletolre  remportée  â  Tienne  sut  les  Turcs  en  1683. 

Toat  pkès  du  parc  Lazlenkt,  est  le  «ééImé  it  Èoltêitri,  dont  les 
beaux  jardins,  dans  le  goût  afiglats,  s'étendent  jusqu'à  la  Barrière 
de  Belvédère  (BofOlM  ÈOuféâérêHe,  BM&MXépcinui  MctéBu).  Oe 
ebâteftu  (éntrért,  v.p.lO>  bâti  en  éS^  sur  l'emplacemeitt  d'une  anc. 
église,  était  la  rétiduiiÎM  du  graad- duc  Constantin  Pavtovltek,  et 
c'est  lÀ  que,  le  29  nov.  1830,  «à  uttcnU  k  sa  vie.  Les  apparte- 
menti  lidli|téÉ  par  le  gtand^ue  et  par  sa  fenàme,  la  priiicesse  de 
Lo#ici,  «fit  été  en  mijeurei  partie  oonstfvés  oommé  de  leur  vivant 
A  Vêlage  supéiâeuit,  des  tableaux  ou  se  votent  les  costumes'  des  anc. 
régiments  potonais.  Jolie  vue  du  bdioon. 

En  anim  k  l'O.  du  dbâteav  de  Belvédère  parlaBagateU(re8taur., 
V.  p.  9),  on  aitive  â  fat  BsMèré  de  MdkotÔ\ê  ÇRogaOci  Mokotéwékie, 
llntoif6MÉa#sn6ffkBn^  pt  F 08);*  Jl  dt/ Q»  cette  batri^e ,  le  x^ste 
ehmmp  deiiNmiBtttfree  de  Mokotéw,  a^ec  le  èhawtp  4e  eaur^eê{SÊNi^éCè 

BKdeker.    LaRusfie.   2e  édit.  ^ 


lÔ      J.  B.  3.  YiURSOVlË.  PiOàiê  Kfwiàêki. 

wyieif^uf  konnythj  KéieiU  ek&wa;  pi.  £  7^)^  où  4»»  c<mn«i8  ont 
li«u  t^MM  les  ans  »u  iaaU  de  jiciit.  C^eit  ici  ^ue  '^moftitma'  )Mêse>«n 
reYfM  1m  troupes  en  garnison  à  TaTsovie.  —  A  Wlllan6w,  t.  p«  !24. 
De  la  Bttvière  de,  Mok6t6w  on  reriant  en  sifiTant  la  Mértmai- 
k&wàka  jusqu'à  la  Swi^tokrxyfioa  (pl.£Ô;  2  V.),  el  tournant  à  g.-A&ns 
ceti*  nudy  on  arrive  par  la  Bagno  k  la  place  Qrsiifbowski  (pL  fi^),  «a  S. 
de  la^ueiltt  eM  VtglUe  de  Tous-Uê^Sàintê  {«àidàl  WssystfHcà  âi»f ç- 
tyàh;  Kûetên  Bcén  Cnsràx'b;  pl.^S&),  aokevëe  «n  iâ9â»  La 
Krélewska  ramène  de  là  au  faubourg  de  CracoTie  (p.  13). 

La  Seuatorska  et  les  rues  Ëlektoiflna  et  Chlodoa,  qui  1*  pro* 
longent,  mènent  au  S.-O.  de  la  place  Zamkowy  à  la  Barrière  de 
Wola.  Dans  la  Senatoraka  (CenâTopcKan;  p^.  £F4),  qui  a  de  beaux 
magasins  et  qui  est  très  animée,  se  trouve  d'abord,  à  g.,  Tanc  e'cole 
militaire,  .  C'est  l'anc.  palais  du  prince  primcU  <  Puioc  prytna- 
sowski).  Les  archevêques  de  plnesen,  primats  de  l'ëgUse  polonaise, 
indépendants  dans  Imirs  fonctions  ecclésiastiques,  étaient  auasi  les 
premiers  sénateurs  du  royaume ,  qu'ils  administrèrent  pendant  les 
nombreux  interrègnes.  Leur  palais  fut  le  siège  du  ministère  de  la 
guerre  Jusqu'en  1831,  et  celui  de  l'école  des  pozte-enseigne  de  1870 
à  1887;  il  sert  depuis  à  d'autres  buts  militaires. 

t  A  peu  jirès  en  face  du  palais,  àdr..,  se  détache  la  Mioim>wa 
(MeA^Baji;  pL£F4),  rue  /paiement. animée.  Dans, cette  rue^  immé- 
diatement à  g.,  réîglite  de  la  Tmuflgwmtion  (CfetlMii;  Frx&tnie- 
nienia  PaûMegç^y  nommée  ordinairement  église  deê  Capucêitu  (pi.  ô, 
F  4).  £Ue  a  été  bâtie  en  1693  par  Jqan  SQbieski,  en  action  de  gr&ce 
de  aa  victoire  de  Vienne  sur  les  Tiircs.  Op  y  voit^  dans  une  chapelle, 
un  sarcophage  de  mu bre  blanc  renfermant  le  ccear.  de  Sobieski  ;  il 
a  été  ^igé  par  Nicolas  I^'  après  ses  victoires  sur  les  Turcs  en.  1829. 
Une  urne  funéraire,  dans  la  même  chapelle,  est  ceiiflacr^  a«  souvenir 
du  rai  Stanislas-Auguste  Poniatowski;  elle  porte  l*inscript&on  : 
«Morte  quis  fortior?  Gloria  et  amor».  —  A  eltéda.i'figlise,  le 
palai$  Pae ,  jsiège  du  piemior  tribunal  de  l'arrendiaaemieii^  de  Var- 
sovie (OKpjhMiili.€yi-»)»  finsuite  le  piUais  arehi^pienopak  avee  les 
cQnsistoâres  catholique^  luthérien. et réfonné.  £n  lace^ àar;,  I'auc. 
tffiise  8trB<mU  (pi.  13)4.eU«  a  de  beaux  tablaaux* 

La  tue  Miedowa  aboutit  à  U  ftàmt  KAJkMn^i  {Flot  KroêhMU, 
Kpaeâscufl  ni6aiM»î  pLB3).  Sur  cette  place,  à  dr«,  aiï  œin  de  la 
Miedeva  et.  de  la  Dtuga  euDol^aïa,  s'élève  la  cathéétf^e  de  la 
Sainte  Triniié  {Cerki^uy  kcUe^ralna  8tp.  Tré^v,  poMp^ >€mtrwéiÊ 
Tpénm;  pi.  7,  E3>^  qui  appwtint  jusqu'en  183!2  au  ciHlège  dasOPia» 
rUtea  {«Fralres  scholarund  piarum»),  'C^ngrégétion  qui  a  detl'aAa* 
logie  avec  la  compagnie  de  J^w.  Elle  a  été  transfoim^e  en  1837, 
dans  le  style  de  la  renaistatice ,  ^t  fe]Ae'>a  iftnq  dômes  dorés  et  une 
riche  icontMase*  «-A  l'Oi  Âé'l»  placé  KftAsiÛski',  ltt»:arcfcivea  de 
la  JuUice  et  le  beau  pMUViu^iuiki  {Pçlctcil^y  Bqdgm^*tOy^ 
AéÔMam  najàra),  bftti  en  1602  dans  le  stylé  italien,  lemacqiiahtle  par 


Grand-TUâtre,  VARdOTIII.  L  H.  X     10 

ta  gnadeuT  et  TéUgAiice  de  ses  proportion;»  et  a»  richo  décoration 
aichitectoiiique.  Cédé  i  rËtal  par  La  famille  dea  comtes  Ktaai6«ki« 
dent  ploaieuiB  se  sont  lUnstrës  comme  toiTaina  politiqaea  et  bis- 
toriens,  il  a  senri  aa  xTin^s.  aux  diètes  du  parlement.  lucmidltf  en 
17d2  et  rebâti  depuis,  il  est  le  siège  du  tcibunal  supérieur  dea  pays 
de  la  Yistttle.  —  Derrière  le  palais  est  le  Jardin  KroêiMki  {pçrod 
KroMàêkUh,  KpacàBcsiM  emA'i) ,  entouré  d'une  grille  et  ouvert  au 
public,  mais  lîréquenté  presque  uniquement  par  les  jui/s.  C'eat  ici 
que  commence  le  quartier  des  Juifs  et  des  affaires. 

KouB  reTouona  à  ta  Sealoiska  pn  la  Bielaéska  ou  par  la  Mio- 

dowa.    La  SMiatorska  s'élargit  bientôt  pour  former  une  grande  et 

belle  place,  la  plaos  w  TntkTÊM  {plae  Têûtrainy,  TenvpéJMna 

■lémaxi;  pl.£F4),  un  squaie  aToc  des  Jets  d'eau,  âur  ceUe  place, 

â  dr^  s'élèTe  rbftttl  da  TiUa  {Uatun,  Péryan),  Mti  «n  17Q6,  et 

transformé  en  1785  par  le  prince  Jablonowaki,  il  est  dopuls  1817 

U  propriété  de  la  rtUe.  Il  a  été  incendié  «n  1863  et  bleu  motnatrelt 

en  1870;  on  remarque,  à  Tintérievr,  la  salle  Aieiattëfe  qui  compfend 

deux  étages.  U  y  a  à  la  tour,  haute  de  58  m. ,  des  appareils  optiqnes 

pour  signiOer  lee  incendies.  —  En  face,  le  Qnftd  TMAtn  {Têotr 

Wielki,  BoiMHétt  Teérp-fc;  pi. 28,  EF4),  eonstniken  1833,  avec  des 

colonnades  an  rez-de-cbaussée.    Il  y  a  deux  teènes  (p.  8)t  dont  les 

Polonais  fréquentent  beaucoup  les  reptéaantalions  pat  patriotisme. 

On  y  jone  dans  la  perfection  des  drames  nationaux,  parfois  aussi 

des  opéras  italiens.  Le  ballet  de  VarsoTiè  est  célèbre;  il  réussit  è 

merreitte  dans  les  danses  nationales  polonaises  :  mat ur  et  cracoviak. 

Il  y  a  en  janvier,  le  dimancbe,  dea  bals  Ivès  iiréqiientés. 

Lee  PolonaU  dansent  avec  «ne  frice  el  «ne  légèivtë,  mais  aastf  arec 
une  coquetterie  et  parfois  avee  une  ardeor  qu'on  ae  'tinHiTe  aolla  part 
au  mèxut  degré.  Le  ballet  avait  disftaro  de  ia  acène  potoaaiM  d«pui« 
LadislAS  IV,  quand  il  reparut  sous  ^niatowskt.  On  en  doit  la  création 
à  TieseftluMMn,  8««t-tiiésorier  de  lithuanien  il  ekolelft  qoelqUesHins  de 
se«  acrfii  et  en  forma  une  tronpa  qu'il  fit  instruire  par  un  maître  de 
ballet  français.  Le  Doux,  et  qa*il  donna  ensuite  au  roi  Stanislas.  Celui- 
ci  affranchit  la  troupe,  l'augmenta,  et  en  fit  un  corps  de  baltéi  où  les  dan- 
seurs lee  plus  connus  de  rEufope,  Vestrit  et  Pie,  rinrent  exciter  Tentbott' 
siaaaie  de  cette  société  polonaise,  qui  sait  elle-mêaM  ai  bien  danlsr. 


Ce  fut  en  1791,  durant  la  diète,  que  Varsovie  entendit  aussi  pour  la 
fois,  depuis  le  règne  de  Ladislas,  la  musique  àt»  opéras  italiens. 
L'vmour  de  manislas  pour  la  musique  amena  à  rOpéra  polonais  de  nou* 


velles  recrues,  et  Ton  y  vit  alors  de  eélèbrea  «hanteuses,  comme  la  Jttant. 
On  transforma  alors  en  théâtre  Taneien  manège  du  jardin  de  Saxe. 

Plus  loin  dans  la  Senatorska ,  à  g.,  Vtglùe  St-Antoine  ou  des 
Reformes  (pi.  12),  bâtie  en  1679;  elle  renferme  le  monument  du 
maréchal  Bilinski.    Pevant  iVglise,  une  ttatut  de  la  Sainte  Vierge. 

Puis  la  PLACE  DE  LA  Banque  (Pisc  Bankowy)  et,  à  g.,  le  palais 
des  eorrUeê  Zamoydà^  ott  patpis  BUu  (pi.  23) ,  bâti  en  quelques  se- 
mainee  par  le  roi  Auguste  II  pour  la  comtesse  Otzelska,  sa  lllle  natu* 
relie.  Il  appartient  maintenant  à  la  riche  famille  Zamoyski,  aouYent 
ci«^  dans  rkistoire  de  la  Pologne.  Il  renferme  de  précieuses  col- 
lections. —  En  face,  la  Betwrta  Kvpkeltd  ow  dato  diiM  Commeiçanta, 

2* 


20    /.  n.  3.  VÀfiSOVtÈ.  VitHtè  vuu. 

daiM  un  hoUsi  qui  appartint  autrefois  à  la  famille  MnlBzekowgki. 
La  congtTuctioti  actuelle  date  de  1829.  Devant)  une  siahte  de  St 
Sepomueève»  —  A  TO.  de  la  ]^lacé,  U  Bànç[Ué  de  l'Empire  (p.  9), 
Tanoj  Banque  Polonaise,  et  plus  loin  VAdminiêtration  dee  finances 
(4oii  BiAoïtcTBa  iiHHHCTét>CTBa  «imàHeoBi). 

£n  suivant  plus  loin,  à  dr.  ou  au  N.  de  la  ^lace  de  1&  Banque, 
les  rues  Rymarska  et  Priejazd,  on  arrive  à  la  ptiêtm,  où  eut  lien 
un  combat  sanglant  Le  29  nov.  1830  ^  au  début  de  la  «évolution. 
Près  de  là,  dans  la  Ttomackie,  une  grande  synagogue  (pi.  E  4). 

.En  revenant  à  la  me  Lesxno  (Jenio  j^Jma;  pi.  OD  £4-5), 
pour  la  suivre,  on  y  voit,  à  dr.,  VégUse  rtformee  (pi.  10,  £  4),  du 
style  goth.,  .avec  un  haut  clocher  ajouré  (1S82).  Puis  VéglUe  dt  la 
Naifisanee  de  Marie  {Koéciôl  nar6dze»ia  N.  Man^  Parmy,  Kocrfi» 
PosupçTBa  np.  BoropéAHUH;  pi*  D4).  Ù  y  a.  sur  la  porte  du  taber- 
na<sk  du  m^aître  autel  un  tableau  du  Cqrrège.  Près  de  là,  dans  la 
KarmeLicka,  VhopUal  tvangelique  (T^hEi),  entretenu  pa^  la  com- 
munauté tutkérieinne  comme  beaucoup  d'Autres  établissements  de 
bienfaisance. 

La  ^ollia  conduit  ensuite  à  VElektoralna  (djeKTOpâjbHaA;  pL  D 
£4-6).  A  Vextrémité  de  cette,  rue,  sur  une  petite  place,  dans 
le  voisinage  des  gtandes  ccuernts  Wielopotshi^  la  belle  église  8t^ 
Borrtnnee  (pi.  14,  D  5),  construite  en  1849*  Ses  jolies  tours ,  celle 
de  rhôtel  de  ville,  au  loin  à  g.,,  et  une  tour  de  veilleurs  dans  le  voi- 
sinage o£ftrent  un  coup  d'œil  intéressant  vues  de  la  2elaana.  —  La 
Ohlodna  conduit  de  là  directement  à  TO.  à  La  Babeibbb  ns  Woi«a 
{Rogatki  Wolskie^  B^âbCKkn  sactâsa^  pi*  CD  5),  où  sont  les  faubourgs 
de  Wola  (p*  24)  et  de  Ctyste,  Non  loin  de  là,  au  N.,  les  cimetières 
protestante  (pi.  G4-Ô). 

De  U  Balrrière  de  Wola  la  Towarowa  mène  au  S.-E.  à  là  Baf>- 
rière  de  Je'msalem  {Rogatki  Jerozolimskie^  lepycaJHHCKaji  sacrésa  ; 
pi.  D6),  à  l'extrémité  O.  de  TAll^b  de  Jébusalbm  {Aleja  Jeroto- 
limska,  lepyc.  Ajéa;  pi.  D£F6),  qui  croise  la^owy-Swiat  (p.  16) 
et  descend  jusqu'à  la  Yistule.  Au  S.-£.  de  la  Barrière,  dans  la 
Koszykowa,  les  filtres  du  nouvel  aqueduc,  construits  en  1884-1867. 
Plus  U>in,  à  g.,  le  jardin  pomotogique  (fermé  les  dim.  et  Jours  de 
fête),  Veglise  St-Pierre-et-St-Paul,  bâtie  en  1886  dans  le  style 
roman,  et  une  vieille  chapelle  Ste- Barbe. 

La  gare  de  Varsovie -Vienne  (pi.  £F6),  que  nous  gagnons  à  g., 
donne  sur  la  Marstalkowska  (MapmaiKÔBCKaii) ,  belle  rue  où  nous 
tournons  aussi  à  g.,  pour  aller  directement  au  jardin  de  Saxe  (p.  14) 
ou  à  dr.  au  faubourg  de  Crâcovie  (p.  13),  par  la  KrôleWska. 

La  Vieille  Tille  {Stare  Miasto,  Cripoe  MicTb;  pi.  F 3)  se  trouve 
immédiatement  au  N.  de  la  place  Zamkowy.  £ilÊ  se  comprise  d'un 
labyrinthe  de  rues  étroites  et  tortueuses.  , 

A  dr.,  dans  la  âw.  JaAsila  ou  rue  8t-Jean  (CBito  HScism), 
est  située   la  cathédrale  St-Jean  {Koieiâi  katedralny  ê^''  Jana, 


Vmt  .feuve.  VÀRSOVm.  I.  t.  9.    li 

neéâ|»iJlnil  Koetéi%  CBirirti  lnéttn;  pi.  16,  F 8),  églit*  gotht^u», 
i  Beft  de  même  hâuleiir,  im  peu  déftgufée  ]iif  dM  tddUloiii  d^uii 
autre  style.  Bll«  a  M  fond^  Ters  1«  milieu  du  tm*  ••  p«r  let  ducs 
dfe  M âxoTie ,  embellie  softeiit  par  Jean  III  9«Meekl ,  dont  on  volt 
les  armes  ao-dessas  da  siège  foytti,  et  MoiMiTel^  dé  1896  à  1840. 
Les  antres  citrlosiifo  de  la  eAtbédrâle  sont:  au  maître  autel,  une 
madone  avec  St  Jean,  par  PeAnia  le  Jbmu,  que  Napoldon  aTtit  fait 
transporter  à  Paris  On  1807,  «t  qu'Aleiandre  renvof  a  i  YarsoTie  en 
1815;  au  premier  pilier,  un  portrait  en  moeal^nè  du  prince  primat 
Michel  Poniatowêki,  ftère  du  roi  StaBlftlas^Attgùite  ;  un  portrait  du 
cardinal  Hoêiuê,  ëvéque  d'Ermeland,  et  de  nombreux  monuments 
de  Polonais  eëlèbres;  dMis  le  bas  eèK  8.,  celui  du  comte  8tani$lai 
Mêlafheu>étt  (17W4809),  maréobil  de  la  diète  ot  principal  auteur 
de  la  Gonêtitvtion  du  3  mai  1791,  cvoc  IHnftorlptlon  «Prsylaolelowi 
lodu  •  (l'ami  du  peuple),  «uvre  de  Tborraldicn;  enfin  oehil  du  sa- 
vant é^que  Albéf€9cm4i  (m.  1808),  premier  président  de  la  «Société 
des  Amis  des  Sciences»,  fondée  par  lui  sous  le  goun^etnement  prus- 
sien, après  le  partage  de  la  Pologne,  et  dissoute  on  18S1. 

En  quittent  Tégliie,  nous  traversons  la  Thàxm  lii  xjl  VimtiiLs- 
V1LI.B  {Stare  MiAUù;  pi.  F  3;  marcbé  le  matin),  aui  vieilles  con- 
structions, en  particulier  la  maison  au  coin  de  la  DuniJ,  au  N.-O., 
où  Ton  voit  encore  les  armoiries  des  aneieni  poèsesseurs,  des  seh- 
teneee  et  des  devisèk,  dei  images  de  stinis  et  des  bas-reliefs  qui 
rappellent  lo  passé  de  la  vieille  Pologne  catboliqne  (restaur*  Fukier, 
V.  p.  8).  Eiisuite  noue  arrivons,  «n  ^arersant  la  ÊHngn  (A6jreii), 
dans  la  rue  Freiei  (pi.  E3). 

La  TUle  Meure  rM»wc  iiUuto)  commence  à  cette  rue.  Au  coin 
de  la  Dhiga,  Véçliêt  du  St-Eiprit  {Koieiâl  èw.  Ihfrha]  pi.  B  F3) 
on  8t-Pù,ta,  fèndée  au  xta^  tf.,  tramiotmée  en  1717  et  restaurée  eu 
1819.  En  faee,  St-Jaeek  {Koieiol  Sw,  Jaéka;  pi.  15,  E  F  3) ,  église 
des  dominicains,  bâtie  à  1638.  Une  de  ses  cbapelles,  à  g.  de  l'entrée, 
contient  de  riches  souiptures  en  marbre.  Plus  loin  à  dr. ,  la  place 
de  la  Ville- Neuve,  décorée  de  jardins,  avec  V église  Si-Casimir  (pi.  E 
F  3)  et  un  couvent,  biti  de  1683  à  1688  par  la  femme  de  Jean  Sobteski. 
—  1hhi  de  U  au  K.,  dans  la  Koécielna,  VégliM  de  la  Vierge- Marie 
(Koéciôl  Panny  Maryi),  édifice  goth.  de  1419  et  la  mieux  cohservét^ 
des  vieilles  églises  de  Varsovie. 

Nous  prenons  maintenaht  la  Zakroezymska  (  datpD^dlickafl, 
pi.  £  2-3),  passons  à  V/çliêe  dee  Franciscaine  (Koieiôi  éw.  Fran- 
rittfca  Seraflekiego) ,  aU  coin  de  la  rue  Franciszkaûska ,  à  deux 
casernes  et  entre  deux  farts,  traversons  le  bhemin  de  fer  (v.  cl- 
dessous)  et  arrivons  a  la  ettadellé  Alsxnndté  {eytadella  Aliksan- 
drotjèsîtà,  AïOkdyiApoitctaji  nnmAéjla;  pi.  E  1-2),  située  au  bord  de 
la  Yistule,  &  Textréniité  N.  de  Varsovie.  Elle  a  été  con^ruite  de 
1832  à  1835,  aux  frais  de  la  ville,  en  punition  de  sa  révolte  de  1830. 
On  en  refotc  rarement  rentrée  aux  vlsttents.  Les  nombreuses  coh- 
atruëttoiis  idîlltairfes  4^'telle  renfbrfne  forte^nt  tobt  nn  qnartiér  de  U 


22    ./.  S,  9.  VARSOVIE.  Faut,  d&Prag^. 

ville*  Klle  ne  contient  pM  86«iMafnt  des  caseni«S)  1|B|  arsAi^tL,  un 
hôpital  et  des  magasins  de  vivres  pour  12000  hommes,  mais  encore 
une  prison  pour  les  condamnés  politiques  et  Téglise  Alexandre- 
Nevsky.  Un  obAitquê  en  bronze,  haut  de  20m.,  y  a  été  élevé  en 
Theaneur  de  Tempiereur  Alexandre  I^'.  —  Un  pont  dô  ehen^n  fer, 
construit  en  1876,  traverse  au-dessus  de  la  citadelle  (il  y  a  ici  la 
gare  de  la  lignjs  de  la  Vistule,  p.  8)  le  lit  dufljBuve,  qui  a  400  m. 
de  large  et  dont  la  rive  dr.  est  escarpée  à  cet  endroii  Sur  la  rive 
dr»  est  une  tête  de  pont,  le  fort  SUwicki,  A  dr.,  la  Barrière  de 
St'FéttTêbourg  et  le  faubourg  de  Praga  (v.  ci-dessous). 


Partant  de  nouveau  de  la  place  Zamkowy  (p.  i2),  nous  suivons  à 
l'E;  la  Zjasd  (p.  13)  et  nous  arrivons  au  p^Bt  Altaundrt  ou  p&nt  de 
Fer  (Èelqxny  moit,  JKejisauil  ■OGr&;  pi.  F  03),  un  des  plusi  beaux 
et  des  plus  grands  de  la  Russie.  C'est  un  pont  en  fer  à  treillis ,  long 
de  508 m.  et  à  ô  arches,  constipiit  en.  1865  par  l'ingénieur  Kierbedz 
et  qui  a  coûté  plus  de  6  millions  de  roubles  (jolie  vue).  Il  est  dé- 
fendu d'y  fumer  ^i  été. 

On  a  une  belle  vue  de  Varsovie  de  la  rive  dr»  de  la  Vistule, 
surtout  de  la  maison  du  Yaoht-Club.:  au  loin,  à  dr.,  dominant  le 
fleuve,  la  citadelle;  aurdessous,  le  pont  du  chemin  de  fer;  puis  la 
Ville  Neuve  et  la  Vieille  Ville,  dont  les  édifices  s'étendent  jusqu'au 
bord,  du  ifieuve;  près  du  pont  Alexandre,  à  dr.^  le  Château  Royal, 
sur  laihauteur,  et  bml  jardin,  qui  descend  en  terrasses  jusqu'à  la 
Yistulf,,  présentant  un  coup  d'oBil  charmant,  a,yec  l'église  des  Ber- 
nardins; au-dessus  du  pont,  à  g.,  les  nouveaux  faubourgs  et  leurs 
belles  maisons;  enfin  les  promenades  4t  les  jardîjis  qai «ntqiurent  le 
château  Lasienhi. 

Le  pont  conduit  au  Canboncir  de  ftaga,8iir  la  rive  dr.  de  la  Vis- 
tule, autreifois  ferti|ié. 

Les  restes  de  l^armëe  polonaise  ^  ëehappia  de  la  bataille  de  Haeie- 
jowice  (9  oet.  1794),  s'étaient  retirée ,.  poursuivis  par  Souvorov,  sur  Var- 
sovie et  Praga,  pour  y  livrer  une  dernière  lutte  sanglante  et  décisive. 
Il  V  avait  a  Praga  env.  33000  soldats  et  6000  boui^eois.  Le  4  nov. 
1794,  les  Russes,  an  nombre  de  25000,  dressèreat  trois  batteries,  et  ils 
ouvrirent  un.  feu  terrible  contre  les  retranchements  polonais  et  Praga. 
Puis ,  à  l*abri  de  ce  feu ,  ils  se  concentrèrent  en  deux  grandes  masses 
pour  donner  Tassant.  Les  Polonais,  mal  nourris,  fiktigués  et  épuisés  par  la 
faim,  le  froid  et  les  revers,  furent  complètement  surpria  par  l'assaut  donné 
de  grai^d.  jpatin.  Après  12  h*  de  combat,  Praga  était  aux  mains  des  Russes, 
et  Varsovie  capitula  au  bout  c(e  deux  jours.  Les  Polonais  eurent  13000 
morts,  14000  prisonniers  et  300  noyés.  Lé  général  8ouvorov  écrivit  à 
l'impératrice  cette  courte  dépêche  :  •Bourra!  Praga  1  Souvorovp;  rim^ra- 
trice  répondit  avec  le  même  laconisme:  «Bravol Feldmaréchal I  Catherine.* 

A  part  son  intérêt  histpi^que  et  quelques  restes  de  ses  retran- 
chements, Praga  offre  peu  de  curioslt^.  Non  loin  à  dr.  (£.)  du  pont 
Alexandre  (v.  ci-dessus),  une  grande  église  catholique,  du  style 
gothique;  à  g*  (0.)  s'élève  la  petite  église  Marie- Madeleine  (gréco- 
russe),  bâtie  en  1869  et  remarquable  par  ses  cinq  dômes  dorés. 
Aux  extrémités  0.  et  S.-O.  sont  les  gares  de  Vanovie-St-Peters- 


bmrg  (pL  H  0-3)  «t  d«  Vartonée  -  Ttretpol  <pL  U 1 3).  Au  N.  4e  U 
barrière  d*  St-P/tenbaur^  (pi.  F  2),  te  voU  !•  /orl  âfiiotdky  (p.  22). 
Aa  bord  de  U  VUloie,  Le  parc  Alexandre  (fréquenté  êuitoul  pir 
leâ  besMS  daeses  ;  on  l'évitera  i»  soir). 

Un  pont,  ait  S.  de  la  gare  de  YarsoTle-Téiespol  (pL  U  4),  eoiiduit 
à  U  ÊÊÊkÊk  K^pii  (CécKafl  Kéaaa),  lieu  de  divettUMine&t  popnlairo, 
aa  miliett  d'vDo  Twduro  luxuriante.  C'est  une  aneienne  tle  de  U 
Vistaie,  ^joi  araità  TE.  an  bras  depuis  iongtaups  ensablé.  Non 
loin,  à  riL,  est  sitaé  le  TOlafe  do  Grodk&w  (4  kiL  de  U  gaie  de 
Varsovie-Térospol),  eél^iwe  par  la  bataill«  dn  25févr.  1831  (▼.  p.  26). 


IftTirwM  do  TartOTiOi 

Le»  enviroDA  de  Vanovie  se  sont  pat  précitemeni  «hanDaaU,  mai* 
ilâ  pré«eiitenk  d'auUai  plua  d'iniétii  à  rbbtoriea  et  au  «ilUUire.  De 
quelque  côté  qu^on  aorte  de  U  rille,  ob  foule  aaz  pieda  un  agi  hiato- 
rique  ou  lia  wamp^  de  bateiile  comia  daaa  Tbiatoire.  Voitures,  6  à  8  r. 
par  jour,  dans  lea  hôtela  ^  ataîa  on  peut  aoaai  louer  pour  eela  uae  Toiturs 
de  place. 

Noos  commençons  par  la  rire  ganehe  de  la  Vistnle,  près  de  la 

citadelle,  à  la  Barrière  de  Marymont  (pi.  CP  1).    En  prenant  au 

N.-O.  la  route  de  Modlia,  on  arrive  en  V4  d'b.  au  château  de  Siary- 

moni  (ftmpvméwn)^  sur  une  bauteur  au  pied  de  laquelle  se  trouve, 

aa  3. ,  un  joli  bois  avec  des  étangs.    Ce  cbiteau ,  Jadis  résidence 

(i  été  de  la  reine  Marie,  femme  de  Jean  Sobieski,  est  maintenant 

tout  à  fait  négligé  et  loué  à  des  paitUuliets. 

En  fluivant  le  cbemin  qui  passe  au  N.  par  Pofok  et  la  ferme  de 
Ruda,  on  entre  bientôt  dans  la  magniUqUe  forêt  dé  Bietany.  Le 
chemin  ombragé  au  bord  do  la  Vistule^et  qui  passe  i  l'extrémité  dm 
principal  égout  de  Varsovie,  mène  au  S.  d'une  bauteur  txa  laquelle 
s'élève  le  beau  skfttesn  do  Btolaiiy  (BtidxHX  *^^  ^^  couTont  et  une 
remarquable  église  de  Camaldules,  à  7  kil.  V,  de  Varsovie.  Blelant, 
avec  soA  parc  et  sa  forêt,  efi.Mtftopt  très  fréquenté  à  U  Pentecôte, 
où  il  y  a  de:  grandes  fêtes  populaires.  Une  grande  partie  des  troupes 
du  gouvernement  de  Varsovie  eampe,  en  été,  à  l'O.  de  Bielany,  entre 
la  forêt  et  la  route.  De  l'autre  côté  de  la  route  de  Modlln,  en  deçà  du 
village  de  Waufntys^w  (BajipsiloieBiX  s'étend  un  jfrand  champ 
de  manœuvrer  (Bljéncsoe  noéHBoe  ndje). 

En  revenant  par  la  route  de  Hodlin  vers  Varsovie,  et  en  tour- 
nant à  dx,  près  de  BwMàunno,  oa  arrive  au  vaste  oaa^  dt  Powi|iki 
(V.  U  carte  ei*oontre).  Le  village  de  Powqtki  a  une  grande  manu- 
facture deiabae,  et  à  l'mitrémité  S.  est  le  liteau  du  même  nom 
(r6j|fl]ii  iimn),  avec  un  pare,  anciennement  à  la  famille  Czartoryski. 

En  poursulvint  son  ebomin  vers  le  S.,  on  passe  au  eknetière 
c4ahaUqHê'{p\.^0%)  et  on  arrive  à  la  grande  plaise  dM  Sleeftftoaft 

(voie  Elèkeji  Krolâw),  ou  les  rois  de  Pologne  étaient  élus  aux  xvi% 
xvn®  et  XV m*  s.,  souvent  au  milieu  de  scènes  orageuses  ©t  san- 
glantes, et  où  80  sont  aussi  tenues  les  fameuses  dUtea  de  la  Pologne. 


*U    1.  U.  3,  WILLAKÔW.  Eni)ir&»ê 

Le  ehâàip  histotique  s'â^^nd  à  TO.  du  fauboiirg  de  W0I&,  depuis 
les  ctmetièt68  jusque  ^ès  de  la  fedoule  de  WoU  (v;  ct-dèssous).  -*- 
En  passant  aux  eimetières  et  suivant  la  Woiika  a  TO.  ^  on  arrive 
en  V2  ^-  ^^  village  de  Wola  (B61»).  Le  e^Mtiière  rUMe  se  trouve 
sur  remplaodment  des  ouvrages  éieviés  en  septembre  1831.  Tout  près 
de  la  route  de  Kalisz  est  VéglUe  de  la  Mîrû  de  Dieu  de  VlaMmir. 
L'intérieur  est  orné  d'emblèmes  militaires;  les  lustres  sont  formés  de 
canons  de  fusils.  Les  daites  de  la  lutte  sont  inscrites  en  lettres  noires 
sur  six  plaques  de  cuivre  fixées  à  des  socles  de  marbre  (v.  ci-dessous). 
,  Fuskéviteh ,  à  la  tête  de  la  Diincipale  armée  russe,  fran^^t  la  Vistule 
sur  einq  ponts  le  19  juillet  1S31.,  à  Osiek,  près  de  la  irotitière  prussienne, 
s'avança  d'Osiek  par  la  rive  gauche  de  la  Vistule,  sur  Lowiez,  et  eon- 
centra  sur  eette  même  rive.  W Wt  h<#ivii>9  dettlfiés  à  Tinvestissement  de 
Varsovie.  On  résolut  le  4  sept,  de  ne  faire  aueune  démonstration  et 
d'emporter  d'assaut  les  retranehemeiits  polonais  entre  la  route  de  Graeovie 
et  eetle  de  Kaifsz.  Wola  devait  être  le  point  principal  de  Tattaquê.  — 
Varsovie  était  fortement  défendue  par  trois  lignes  de  retranehemeiits,  que 

Protégeait  le  général  MéUtehovgkiy  aVee  33000  hommes  et  09  eanons.  Les 
lusses  se  formërent  en  eolonnes  d'assaut  1«  6  sept,  au  matin,  et  la  f^ 
ligne  des  retranchements  était  en  leur  pouvoir  dans  l'après-midi.  L'attaque 
fut  alors  suspAndue.  Les  Polonais  passèrent  la  nuit  à  eoncentrer.  leurs 
troupes  et  à  discuter  inutilement,  dans  la  diète  qui  siégeait  au  ebâteau. 
Le  7  sept.,  les  kussês  emportèrent  d'assAtit  là  3^  ligne  de  Mraneliements 
et  les  remparts  de  la  ville.  Lé  8  sept.,  à  5  h.  4tt  matin,  l'arteée  pûldaaise 
abandonnait  Varsovie,  où  le  vainqueur  entrait  à  7  h.  Lea  Russes  avaieni 
perdu  dans  les  combats  de  Varsovie  10^30  hommes  ei  les  Polonais  il  000. 


DerAgrykolaDolna(pl.  GH7),on  arrive  au  S.,  par  là  Gzeraiakow- 
sHa  à  la  Bqrrilre  Czemiakowski  {koçatki  Cz^rniakQv>êkici  pL  HI8), 
d'où  p4rt  la  route  de  Csorniakdw,  village  qui  a  une  magnifique 
petite,  église,  construite  en  1691  pajr  U  prince  Stanislas  Lubomirski. 
C'est  un  pèlerinage,  en  llionneur  d'un  saint  dont  les  restes  sont  dans 
un  reliquaire  en  verre  sous  le  maître  autjQ}.  A  1  b.  au  S.-£.  se  trouve 
Willan^w. 

'WiHéaié^  {VUla^Nuova;  BHàkBÔBt)^  au  comte  Xav.  Btanicki, 
est  à  8  kil.  5  au  S.-Ë.  de  Tarisovie.  L'exciirsion  de  fait  le  mieux  par 
iè  tramway  à  vapeur  partant  toutes  les  Vt  b.  de  la  Barrière  de  Mo- 
kotôw  (à  g.  ;  p.  17)  ;  trajet  en  B5  min.  ^our  ^  k.  ;  voit.,  S  â  ô  r.  aller 
et  retour.  De  l'extrémité  de  la  voie  dû  tramway  dn  va  en  3  min.  à 
la  belle  église  à  coupole,  bfttlé  de  1857  â  1672.  En  face,  ie  bon 
rettaut,  Zdeeh&uff^. 

Le  *ciiÂtsAv,  construit  dans  le  style  des  tllUs  italiennes  ^  est 

situé  sur  uno  hauteur  qui  s'élève  en  terrassés  et  i  l'entrée  d'un  beau 

pare ,  dont  le  lac  e6t  formé  par  un  anc.  bras  de  la  Y istule,  éloignée 

encore  de  2  kil.    Jean  Sobieski  fit  élever  le  b&tiraent  «entrai  «t  les 

ûénx  tours  de  16S8  à  1694,  sur  les  plans  de  /.  Belotti-,  les  ailes 

furent  ajoutées  plus  tard  par  d'autres  propriétaijres  Clés  Sienlawskù 

lès  prinf  es  Lubomirski  et  les  comtes  Potooki). 

L'ivTÉaiBUH  (ouvert  dans  la  sam.  de  3  h.  à  5  h.  de  raprès-naidi  -,  les 

autres  jours,   demander   l'autorisation  à  l'intendant  H.  J.  Karhièski)  est 

rleheiheiit   déeoré  dans  le  Style  de  TépOque.  —  RÉs-i»Â-eitAcrsséB.  Du 


àt  VarêovU.  ItOKOtOW.  /.  Ë.  à,    %ft 

vestibule  dm  bâtiineat  eentr»!  ob  eatre  étMê  la  Salli  d«  TaLovia  II, 
ob  il  y  »  un  augnilUiaa  bftkut  ayant  aafartaBU  à  Sablaïki.  A  •ÔM^  la 
ehambre  mortoatre  4e  8«Viefki  («.  lé  17  jvin  lOM),  transforiaëe  ta  Ma- 
ptUê  par  la  eoaite«ae  Alex.  Potoeka.  Salls  ▲■AiAirra  V  :  jolie  table  4e 
jeat  vols  tableaux  4e  /V.  Btlêe$tttf  une  armoire  avee  les  éo^i  4*Btieane 
Bathori,  4e  Slfflsmoad  lll  et  du  graad-maréehAI  Félix  Potoekl;  4atfs 
une  autre  armoire,  le  rsllqualre  de  Jea»  Casimir  et  le  portrait-miniature 
de  Kofeiussko,  peint  par  Iui*même.  Cabihbt  JAroMAii  VI:  ëebiquier  et 
damier  de  Bobiêski.  CAiiinrr  no  rat  Vil:  peintures  murales  remarquables. 
Sax/OV  y III  :  beau  plafond  et  ameublement  Leuis  XIV  \  dans  une  armoire, 
des  émaox  de  Ltmofes,  plats  du  xt*  s.  et  ouvrages  4e  B.  Pallssy^ 
dans  une  8eeon4e  armoire,  une  statuette  en  terre  suite  du  Moïse  de  lllebel- 
Ange.  CHAHBaa  k  couepnn  IX  :  portraits  de  Sobieski ,  de  son  dis  Con- 
stantin et  de  sa  ftlle  Thérèse;  bureau  inerusté  d*ébène,  présent  oflbrt  à 
Sobleski  par  le  pape  Innocent  IX  après  la  dëilvranee  de  Vienne  (16âS). 
CHAnann  »bs  Olacbs  XI:  buste  de  la  reine  Marie -Oasimlre,  femme  de 
Sobieskf.  Cabihbt  nn  Tomtn  XII:  beau  plafond,  deux  tableaux  de 
SUveaêrt  et  de  Jolis  meubles.  Ou  remarque  entre  autres  portraits  :  Bo- 
biêski à  eboTal;  la  reine  Mérte-Casimire;  Marie- Apne  et  Marie*Clémen- 
tine,  petites-iiUes  de  Sobieski ,  la  seconde  était  la  femme  de  Jaeoues  III 
prétendant  au  trône  d'Angleterre  ;  Sobieski  au  sein  de  sa  famille  ;  1  érêque 
Denhof.  Les  autres  salles  renferment  un  mosée  d'antiquités  étrusques 
et  des  tableaax  par  Raphail  Mençt^  Jordaen»,  le  Ouide^  Pmul  Fëroaèss,  etc. 

BiBLioTUiqm  (le  bibliothécaire  M.  C  de  rrteetawski  donne  Toiontiers  des 
renseignements)  renfenaa.  de  bèauâ^  tivtiÉs  dlieasMi,  entre  autres  celui  de 
la  reine  Bona  Sforsa,  ete. 

A  1  kii.  an  H.-Ë.  d«Wlliatf6w,  se  tfouTB  ttètyiiliak»  qui  appar- 
tient également  au  comte  BMnieki  at  qui  a  un  grand  pare. 

Une  route  au  S.  de  Willanôw,  d*oii  se  détache  une  allée  à  dr., 
conduit  à  Vfttolia  (à  9  kil.  de  VarsoTie) ,  ou  U  y  a  au^si  un  parc  et 
une  villa  charmante  des  comtes  Branicki,  avec  de  beaux  Jardins,  sur 
des  hautetxra  eaoarpées  au -dessus  des  bas -fonds  de  la  Vistule,  qui 
en  est  à  4  klL   La  pare  a  une  faisanderie  célèbre. 

£n  passant  par  Sluiew,  on  arrive  à  Stopy,  sur  la  route  de  Lub- 
lin,  où  se  trouvent,  du  c6té  de  Varsovie,  des  lieux  de  divertisse* 
ment  très  fréqmetttés  :  KrôlikamiaiVipoMWULjfMM  ;  garenne),  à  3  kil.  ^/t 
de  Varsovie,  avec  un  château  et  un  jardin  ;  puis  WUnbno  (BépjKÔBo), 
à  2  kil.  de  la  ville,  et  Mokotàw  (MoiorOBi),  à  i  kil.,  touA  dans  des 
sites  très  pittoresques,  tnr  des  hauteurs  en  pente  du  côté  de  la  Vistule. 

De  là  nous  rentrons  en  ville  pur  la  Barrière  de  Mokotôw  (V4  d*h.  ; 
p.  17)  ou  bien  en  descend|tnt  à  dr.,  en  deçà  de  Mokot6w,  la  Belwe- 
derska,  qui  passe  à  d'sutres  lieux  de  divertissement,  Ùarcellin  et 
Promenada  Belwederska,  et  abouUt  à  la  Barrière  de  Belvédère  (Vt  b.), 
après  laquelle  vient  l'Allée  dMIjacdow  (p.  16). 

8ur  la  Kiyx  okoitb  de  la  Vistule,  les  endroits  intéressants,  surtout 
pour  les  militaires,  sont  les  champs  de  bataille  de  Bialolenka^  de  Orochétc 
et  de  WaKtr.  jPoiir  se  rendre  à  Bialolenka,  on  sort  da  faubourg  de  /Va^a 
(p.  33),  au  X.,  par  la  Bmrrièrê  de  8t-Péttrêbômrg  (ttogmki  PeUr$b^rçtkit„ 
pi.  F  G 2),  traverse  le  chemin  de  fer  de  la  Vistule,  et  suit  la  route  de 
Modlin,  en  passant  au  fort  dliwieki  (p.  33).  Bialolenka  est  à  10  V.  de 
Praga.  C*èst  la  plaine  oii  se  livra,  du  38  au  30  juillet  18%,  iKhataOtt  êè 
VarmHê^  dans  laquelle  les  armées  alliées  de  Suède  et  du  Brandebourg,  sous 
les  ordrasj^iÇharles  X  et  du  Orand-Blecteur,  battirent  rarmée  polonaise, 
forte  de  WOdd  hommes,  ei  s'emparèrent  de  Varsovie. 


26    t  fi,  4.  NOWO-GBORGIBWSK.  De  VarwvU 

Ed  reveiNknt  par  le  faubourg  de  Praga  et  passaui  à  VE.  àlaJ9«rr*ère 
de  Mo$e9u  (RoçûM  MeêkiewMt;  pi.  14),  on  arnve  aux  champs  de  bataille  de 
Grookiw  (rpoxoBi)  et  de  Wawar  (Buep»).  A  1  kil.  de  la  barrière,  à  g.,  à 
dOOm.  de  la  route^  s*élèTe  un  beau  monument  érigé  par  Tempereur  Kieolaa  l^^^ 
à  Teudroit  d'où  les  eutraasiem  du  priuoe  Albert,-  sous  le  eolenel  Meyen- 
dorff,  s^élaDeèrent  au  devant  de  la  mort,  à  la  bataille  de  Gro^éw  <v;  ci- 
desMua)  en  1831.  A  5  min.  de  là,  à  g.  <,  est  un  obéUiqtu  étevé  aoua  Ale- 
xandre I®'.  Plus  loin  s'étend  la  grande  plaine  où  Jos.  Poniatowski  rem- 
porta sur  les  Autrichiens  sa  vietoire  du  35  arril  1809,  et  où  se  joua  en 
1881  le  dernier  acte  du  graod  drame  polonais.  C*estuae  sorte  de  bas  fond, 
qui  forme  autour  de.Praga  un  demi-eerele  de.30  kil.  de  pourtour,  au  terrain 
aecidenté,  eoupë  de  fossés,  de  bidssons,  de  marais  et  de  dunea,  semé  de  tîI- 
lages  et  de  fermes,  aujourd'hui  surtout  de  fabriques.  Ce  d«mi-«erele  est 
limité  parunoTaste  région  boisée  dont  le  sol  s'élève  vers  VO,  au  dessua  de  la 
plaine.  A  S  kil.  à  VEi  de  Praga  commence  le  long  vUlage  de  Qrodèàw. 
Les  maisons  de  FtUt-Groekàw  sont  situées  à  rembvaaehement  du  chemin 
d'Okuniew,  le  cabaret  de  Wfçod/a  (Bitrom^)  sur  ce  chemin ,  Tauberge  de 
Wowêr  sur  la  route.  Au  N.  de  la  route  et  de  Petit-Qroehéw  se  trcavait 
le  b«i»  d'awiiicxi  en  partie  détruit,  qui  fut  à  la  bataille  de  Orochdw  la 
clef  de  la  position  polonaise. 


4.  De  Varsovie  à  Nowp'4eorgiewsk,  Klawa  (Marien- 

bourg)  et  Cieehocinek. 

A;  ^9-  ol^^oûii  df  fer.   De  yiurf  oYie  à  yiawa. 

De  VarsoTie  (gare  dn  la  Vi8tule).à  Mima:  116  V.,  tny>et  en  6  h.  1/2^ 
Miawa  est  la  station  de  la  douane  russe  et  lUowo  celle  de  la  douane 
allemande^  il  n'y  a  pas  d'express!,  t)elliawa  à  Marienhourg ;  150 kil.,  en 
4  h.  1/2,  pour  13  eM.  10,  9  c#^.  10  et  6  <Jl  10:  ligne  la  plus  ^etmt^^nlre  Dantcig 
(Kœnigsberg)  et  VarsoTie. 

VaTèiMej  v^.  p.  8.    La  yoI^  fraoehit  la  Vistulie  en  aval  de  Praga 

(p.  22)  et  tourne  bientôt  vers  le  N.  S^le  traverae^  non  Join^de  la  rive 

dr.  du  âeuve,  qu^on  n'entrevoit  que  par  instants,  une  partiedes.  diamps 

de  bataille  de  16Ô6,  1794  et  lâdi  (v.  cMessue).  —  17  Y.  Jàblonna 

(HôjOHHa),  où  l'on  va'.hf»atteoup'  en  excaraion  de  Yafsôvle  {v.  aussi 

p.^).     Â  y  a  un  ohiteau  remarquable,  avec  un  magnifique  parc, 

à  la  famille -Potockik  Ensuite  de  grandes  fotéts.  —  31  Y.  "Nmcj^Dwàr 

(p.  27),  ou  Ton  traverse  le  Narew  sur  un  double  poi^t  en  tteiilis  de  fer. 

35  Y.  Vowo-Oeorgfiewfk  (Hé]io-reéprieÈreir&;  fû»  d*hdtel), 
place  forte  noihméé  Modiin  jusqu^en  1831,  d*après  les  villages  situés 
au  N.-Ë.  de  là.  C'est  une  citadelle  de  premier  ordre,  d'un  caractère 
exelusivement  militaire,  puisqu'elle  ne  renferme  pas  de- localité  dans 
ses  murs ,  et  un  dëpôt  irnsportant.  Elle  a  été  fondée  en  1807  par 
Napoléon  I^'  et  considérablement  renforcée  depuis  par  des  ouvrages 
avancés.  Bile  est  située  au  confluent  du  Narew  et  de  la  Ylstule, 
à  112  m.  au-dessus  du  niveau  de  la  mer  et  30  m.  au-dessus  de  celui 
de  la  Yistule ,  sur  un  plateau  onduleux  qui  s'abaisse  peu  à  peu  au 
S.-E.,  vers  le  Narew,  et  qui  se  termine  presque  &  pic  du  côté  de  cette 
rivière  et  de  la  Ylstule,  puis,  s'éloignant  du  Narew  vers  le  N.-O., 
s'avance  a  Pomieehowo  jusqu'au  lit  profondément  encaissé  de  la 
Wkra.    Le  bas -fond  assez  étendu  qui  en  résulte  est  coupé  par  des 


à  Cieehocêntk.  BffcAWA.  I.  H.  /.    YT 

iiels  d'Mu,  msréemgeox  et  eomplètemmit  inonda  ioolM  1m  fbl»  que 
monte  l*es«  éw  rlTièree.  A  TO.,  le  plttun  longe  de  très  prèe  U 
Tistnle,  piBq^'m  U  petite  «iU«  de  ZoJkroecym  (▼.  cl-deisone),  pour  te 
retirer  à  partir  de  Û,  en  nn  demi -cercle  de  i500  pas  de  rayon ,  et 
rejoindre  le  fleure  i  DUêhowitna.  Sur  ta  rive  g.  du  Narew ,  dans 
Yîle  deê  SuééMê,  aujourd'hui  une  preequfle  plate  et  en  partie 
mar^ea^euse,  entre  la  Yistule  et  le  Harew,  est  situe  le  faubourg  de 
Soity-Dufâr  (HobhI  4Bop%).  Zakroczym  et  Nowy-Dwôr  ont  chacun 
6(X)  i  dOO  maisons,  la  phtpait  en  bois ,  et  ftOA)  à  0000  hsb.,  en 
grando  pattie  isra^Utes. 

60  V.    NaHeUk  (HaocAen). 

A  98  T.  êM  ir.-B.  (voit.  p«bl.)  se  trovte  HiMuak  niT<nfsm;  M(«<i 
svr  U  pUee,  ÎAtaéUte),  Tille  «âèbra  de  80(0  liab^  gmr  U  liTe  «Ir.  du 

I9àrew,  Elle  a  plvsieim  éflisea,  dea  eonyenta  et,  fur  la  baut^ur^  «a 
grand  ebâteaa,  ancienne  WMdenee  des  évêques  de.Ploch.  Charles  XII 
de  Suède  ▼  iraiiiq«it  en  1108  «ne  armée  de  0axoBS  eonknumdée  par  le  gdnë- 
nl  de  SkeiBasu,  et  les  At  presque  tons  piisOBalers.  Les  Français  j  baturent 
les  Russes  le  36  dée.  1806. 

68  V.  G§9oein.  —  86  V,  Ciethàmw.  -  100  V.  Kmopkù 

il  6  V.  Ùswa  (MiiBa,  buffet).  Pour  Matienkouwg,  t.  V Allemagne 

du  Nord^  par  Bsdeker. 

B,  Far  la  Yistule.  De  TarsoTie  à  CiMboeiaek. 

'  '  Petite  hmUamx  à  ta^Hir^  de  TarsoTie  à  WloeUwek,  tr^et  en  10  h. , 
retour  en  14  h.  à  18  b.,  pour  1  r.  (H>;  il  fitmt  prendre  des  provisions.  Le 
tT^et  car  la  Tlstnle  est  nnifonae  et  les  bat.  a  vap.  ne  eoavieaaeat  qu'au 
senriee  loeal.  La  durée  du  tniei  dépendant  de  Tétai  des  eanx^  oa  fait 
bien  de  se  renseigner  d^avanse. 

La  Ylatale  Oat.  VMuta,  pol.  Tfifto,  russ.  Bd&is)  a  1160  kil.  de  longueur 
dont  SSOItil.  en  Bussie.  Slle  prend  sa  source  dans  la  Siléaie  autriehienue, 
aax  wsaile  de  Jabluid^  el  elle  se  forme  de  la  Vistnle  Blaaeke  (Biala), 
de  U  Petite  (Molinka)  Vistnle. et  de  la  Vistule  Hoirs  (Cseraa).  A  parii^ 
de  Sandomirz,  elle  entre  sur  le  territoire  msie,  qu  elle  pareourt  en  déeri- 
▼ant  une  vaste  eonrbe ,  ouverte  à  1*0. ,  jusqu*à  Pulawy ,  entre  des  rives 
élcTées  et  couvertes  de  forêts.  Plus  iDla  ses  rives  deviennent  pins  plaids 
et  sa  largeur  s'élève  de  600  à  1100  m.,  jusqu'à  Vowo-Oeorgiewik^  ou  elle 
est  de  nouveau  bordée  de  hauteurs.  La  Vistule  n'étant  pas  endiguée  arti- 
ficiellement en  Russie,  elle  déborde  etpouvre,ses  rives  plates  lorsoae  ses 
eatx  «MThkhtes,  ee  qid  a>«eu  Vmdirittib -IvHs  Ibis  v^^ktàtél:  ttKs  les 
premiers  jours  de  mars,  puis  à  la  St-Jean  (^anowka)  et  à  U  8t-Jaeques 
(Jskobowka)i  des  baaes  de  sable  mobiles  et  des  bas-fonds  en  rendent  la 
navigation  très  difficile  au  coeur  de  Tété. 

Varêovie,  v.  p,  8,  On  part  du  poAt  Alexandre  (pjl.  F  Cr  8),  eu  aval, 
et  on  descend  la  Yistule  en  passant  sous  le  pont  du  ebemin  de  fer^ 
devant  la  citadelle,  le  couvent  de  Bielany  et  le  cbiteau  de  MlQciny. 
Plus  loiji,  à  uH-cbemin  de  Nowo-Qaoïgiewsk  (lô  V.},  le  château  de 
Jàhlonna  (stat.  de  chemin  de  fer,  v.  p,  20). .... 

31  y.  2PoiMH(?«<ir0«tsifti  (p.  2«  'Le•<«sMx^reft^ç£ftMédttNttrew 
tranchent  sur  Im  flots^tteétâlement  Jauflesi  de  la  Vistiftle. 

31  y.  ZtfktfRXffài  43ur^4«nK  "^^^^  4»Jlf)m  hah.  {y^  ci^deesiis), 
sur  lé  Hve  dr.  de  la  Vistedo.  Le  eouvbn^  do  êapueins ,  .danb  «m  Joli 
site,  a  été  sécularisé  en  189S  et  traiisfériné  en  caserne,       ' 


56  V.  Cketyiiksky  ayefs  «&•  «loc^gUse  Doiiy€a}(tt6Ue4oiiileiB  doux 
beaux  cloehers  bâtii  en  pierres  des  ehamps  «OBt  vitibUe  de  liien 
loin.  L'armée  polonaise,  sous  Ladislafi^  Jagelioi»,  y  paasa  la  Vietule 
en  1410,  dans  sa  marche  contre  Tordre  Teutoni%ue.- 

64  y.  Wys%ogrod  (BûiierpaA%}i  ^ilie  irèe  cominertaiiCe  de  4Ô00 
hab.,  sur  la  rive  dr.  de  la  Yistule,  en  face  de  rembouobure  il«  la 
Bitura.  ^  8ar  la  rive  %,  de  la  Yistul»,  à  7  V.  de  Wyseogrod ,  8« 
trouve  Zela»Qw<»-  Wola  (p.  3).  .     '  •  ! 

101 V.  Plock  (Ujouki  'y  hdti  :  W^r^fia^ifki,  ch.  t.  e.  1  r.  dO  à  d  r. 
50,  dîn.,  de  1  h.  à  4  h.,  60  k.  à  1  r.  ;  Polski,  bon;  voit,  en  TîUe,  80 
à  50  k.) ,  chef- lieu  de  gouv.  et  viUe  prospory)  de  24000  hab.',  Àont 
beaucoup  d'Israélites.  C'est  une  des  plus  anciennesviUes  du  pays,  Jadis 
habitée  par  des  ducs  de  Mazovie  et  de  Pologne  et  siège  d'un  évéché. 
Elle  est  agréablement  située ,  sur  la  rive  dr.  de  la  Yistulé ,  haute  de 
60  m.  Il  y  a  la  vieille  ville  et  la  viUe  neuve,  cette  dernière  du  eom- 
mencement  de  ee  siècle.  Beaucoup  d^glises,  entre  autres  une  anc. 
cathédrale  du  xii^s.,  avec  les  tombejtux  des  ducs  et  rois  de  Pologne 
Yladislas-Hermann  et  Boleslas - Krzy woust  (Bouche, Torse;  1102 
à  1139).  Yue  intéressante  des  jardins  de  la  cat^édrafe  situés  à  une 
grande  hauteur. 

117  Y.  Dtmindtr,  sur  la  rive  g.  de  la  Yistule.  Grande  sucrerie 
et  brasserie.  '    '       '} 

129  Y.  Diohf%yniAo6pMAHh)y  petite  ville  sur  la  rive  dr.  de  la 
Yistule,  avec  les  ruines  d'un  ohâteau. 

A  90  kil.  au  ¥.  de  Dobrzyn  se  trouye  Skétnpe^  pëlerinagie  très  fré- 
quenté, qui  possède  une  Yiergé  nalraeulettBe. 

143  Y.  Wioctdwek,  v.  p.  2.  —  158  Y.  Bobrovmiki,  viUage  sur 
la  rive  dr.  On  y  voit,  sur  une  colline  qui  s'avance  dans  le  fleuve. 
les  ruines  d'un  vieux  château,  qui  a  appartenu  &  Tordre  TeutOBique 
de  1396  à  1408.  —  164  Y.  Niesxawa  (HemaBa) ,  stat.  de  la  douane 
russe,  V.  p.  2.  —  174  Y.  Ciechocinék  (p.  2).  —  De  cet  endroit  à 
Alékêomdréw,  Thom,  etc.,  v.  p.  2. 

5.  De  Varsovie  à  Xowd^  par  Iwangorod  et  lAblin. 

Ctumin  de  /<r,  ligne  de  la  Yistule  (v.  p,  8)  :  SiO  Y.^  tr«jet  en  13  h.  ;  pas 
d^express.  —  Bateaux  à  vapeur  en  ét^,  sur  la  Yistule^  de  Varsovie^  Iwan- 
gorod et  Kowo-Aleksandrya^  mais  trajet  peu  intéressant. 

Vafiovie,  v.  f,  8.  On  traverse  la  plaine  "basse  et  montueuse  de  la 
rive  dr.  du  fleuve;  de  nombr^ses  forêts  y  alternent  avec  des  champs 
de  blé  et  de  Aroment. 

21  Y.  O^oeik,  fréquenté  en  été  par  tës'liia'bttants  de  Varsovie.  >-- 
46  Y    Pilawa,  —  liY.Sôholèw, 

99  Y.  IweBgtrod  tlmardpcAi  ;  èto^),  Uplaèe  ferle  est  k  3  V. 
au  S.,  au  eelliftueht  de  la  Yistule  et  'ànwUptn*  LàTistule  a  ici 
200  in.  'do  largeur.  I vangofeod  foras  t«fM  liot^o^GMi^èWi^L  «t  Brest- 
lâtoysk  riiapprtant  triainffhe  des  fortAresses  potodaiies: —  D'iivan- 
gorod  à  Gotonog,  v.  p.  4;  à  lAhov*,  v.  pv  280» 


à  Kawrel.  LUVLIU.  /.  Jl.  5.     td 


{hôt,-T€êtaur.  Victoria;  néH,  fwa  Helilt«M,  Ak.),  «or  là  riv» 
et.  de  la  Yistule ,  eom]pte  1 1 200  hab.  Il  appartenait  autr^ts  a 
I«  famille  Cxartoryàki  et  il  a  été  cottUsqué  «u  1831 ,  une  partie 
étant  Ironie  au  domaine  inpérial  de  Newe-AMtiandrya  et  le  reite 
donné  à  de«  membres  de  Taristocratie  msse.  Le  fhâteav^  grand  ft 
nugniflque  édiiice  qui  domine  les  environs,  a  M  transformé  eu  éeole 
agricole  et  forestière.  Il  y  ayait  d'importantes  colleetloiM  airant  18S1  ; 
besseeiip  â>bj«ls  ont  éié  é^tmits  é«nmt  i'iMvrreetion  p«lMiaUe  et 
le  reste  a  été  «nm«|porté  à  M-PétionlKHirg  et  m  GtM^Tie.  Dans  le 
beau  *p«re)  dn  eèté  de  la  Vistele,  a'éUve  sarde bavt* eoubaistments 
qai  rappellent  ceux  d'o&e  forteresse,  le  tempie  et  la  Stbplk,  iml- 
tstien  de  celai  de  Tivoli.  Pnlawy  est  un  Hem  de  vinégiatiire  dee 
VaxBovisftfl.  Aux  enTitons  sont  situés  le  beau  pavillon  de  JftfryiiM 
et  le  villaes  de  PartkmOta  (6  Y.  aa  S.  de  Pulawr),  avee  dee  Jeidins 
et  de  joUes  naisoiM  de  plaisanee;  à  6  ▼.  â  V£.  de  VmUwff  le  bo«rg 
de  K^ÛÊka-Woia;  à  10  Y.  «a  8.^0.  (voit  1  r.  60  aller  et  retcnirt, 
£as<siiécrs,  dans  un  site  mapiiii|ae,  «teo  d#s  mines  du  temps  de 
Casimir  le  Grand  (1333-1370). 

En  quittant  Piidawy ,  on  tourne  au  8^JS«  et  laisse  à  dr»  le  pays 
montagneux  de  Kasimierz.  —  138  Y.  Nakfeww  (Hajeawn).  A5  V. 
de  la  gare  (volt  50  a  75  k.),  les  bains  du  même  nom  (pane.  2  r.  ;  abonne- 
ment, 5  r.  ;  bain ,  50  k.  a  1  r.) ,  dans  un  joli  site,  avec  dea  bains  de 
bone,  un  établissement  hydrotbérapique,  etc, 

1Ô9  Y.  UbUm  (Jbséim  ;  huffU  ;  hdt.  :  ViOvr^a,  raléaïa  Qûati- 
fiUsa,  lévropeiàtaïa  Ooêtinitêa;  voit,  de  iagare  à  la  villa,  45  k., 
à  rbeure,  60  k.),  chef-lieu  de  gouv.  et  ville  considérable  de  46001) 
hab. ,  située  dans  une  contrée  fertile ,  sur  une  hauteur  au  bord  de 
la  Byêtrxyca,  petit  affluent  du  Wiepra,  et  entourée  de  collines, 
de  lacs  et  de  marais.  Lublin  possède  des  fabriques  importantes 
(ciment,  sucre)  et  fait  un  grand  commerce,  surtout  de  céréales.  On 
y  remarque  entre  autres  églises  catholiques:  la  cathédrale^  du  xvi®  s.  ; 
Végliêe  dei  Dominicaine ,  bâtie  par  Casimir  le  Grand,  avec  la  cha- 
pelle des  Firlei;  Vtgliu  des  Bernardine,  avec  le  beau  monument 
du  médecin  Oczko  (xvi®  s.);  V^gliie  Ste- Marie,  construite  dans  le 
style  gothique  par  Jagellon  en  souvenir  de  la  victoire  de  Grûnwald  ; 
et  Vegliêe  St- Nicolas,  dans  le  faubourg  de  Czwartek,  où  elle  oc- 
cupe, d'après  la  tradition,  remplacement  d'un  ancien  temple  païen. 
La  Tille  referme,  en  outre,  de  vieux  hôtels  de  familles  célèbres  de 
la  noblesse  (des  Czartoryski,  des  Potocki,  etc.),  un  grand  hôpital 
militaire  (anc.  couvent),  un  bel  hôtel  de  ville,  un  théâtre,  etc.  Près 
de  Tenceinte,  Tanc.  palaii  du  Tribunal  (xrv^  s.),  siège  actuel  des 
juges  de  paix,  et  deux  maisons  (nos.  2  et  12)  où  ont  habité  Charles  XII, 
Pierre  le  Grand  et  d'autres  personnages.  U  y  a  un  monument  en  fer 
érigé  en  mémoire  de  Tunion  de  la  Pologne  et  de  la  Lithuanie, 
restauré  en  1825  par  Alexandre  I*'.  Il  reste  de  ses  fortifications  un 
vieux  château  (transformé  en  prison)  avec  la  chapelle  de  la  Trinité, 


30    LB.Ô.  CHËfcM. 

&U0I  qHe  quatre  portes,  entre  autres t  eeUe  4e  Craeo¥i4  et  celle  de 
la  TriBitë,  avec  an  haut  clocher  (belle  vae). 

Lublin  a  été  fondée  au  x^  s.  C'eat  à  Lublin  que  se  eoneentra ,  aous 
les  Jagellons,  le  commerce  de  la  Fodolie ,  de  la  Volhynie,  de  la  Galieie  \ 
ses  marches  étaient  célèbres  et  le  nombre  de  ses  hab.  sVleva  jti0qn''à 
70000.  Elle  fat  le  siège  de  Tanc.  tribunal  de  la  couronne,  et  pinaieurs 
diètes  se  tinrent  dans  ses  murs,  par  ex.  celle  de  16&9,  sous  Sigisnaond- 
Auguste,  qui  dura  une  année  et  amena  Tunion  de  la  Pologne  et  de  la 
Litbuanie.  Lublin  était  encore 'au  zviii^  s.  une  des  villes  les  plus  im- 
portantes de  la  Pologne. 

La  voie  franchit  sur  un  long  pont  en  treillis  de  fer  le  Wi«prz 
et  ses  rives  marécageuses.  -^  209  Y.  B^owiee  (Pefonem). 

227  y.  Ohehn(Xom;  buffet;  hdt:  Slavianêkaïa  Ooêtirtitaa, 
ch.  30  k.  à  2  r.,  b.  10  k.,  1. 40,  din.  40,  simple),  ville  de  10  OOO  bâb. 
et  ohef'^liea  de  district,  sur  l' Vker,  dans  une  région  fertile  en  gretin. 
Elle  dépendait  autrefois  de  la  principauté  de  Halicz.  Elle  est  le 
siège  d'un  évéché  gréco  -  russe.  Il  y  a  une  église  catholique  remar- 
quable, ainsi  qu'une  cathédrale  gréco -russe  visible  de  bien  loin. 
Du  8  au  20  sept  a  lieu  ici  la  fête  de  la  Mère  de  Dieu  de  Gheha,  où 
affluent  des  milliers  de  pèlerins  gréco'-russes.  —  De  Ohefan  à  Bxest- 
Litovsk,  V.  p.  231. 

246  y.  Dorohuêk  ^Ao^oryon)^  eu  l'on  traverse  le  B<mg, 

A  16  y.  a»  8h  9WC  le  Bou|;,  la  petite  viUe  de  Dubi^nèa  0|f6ewi^,  eon- 
nue.par  la  bataille  du  17  juillet  1792,  où  KoJciuszko,  le  «béros  de  DubîenkA-, 
sauva  du.  moins  Thonneur  des  armes  polonaises  par  la  résistance  intr^Spide 
q«*il  oppbsa  aux  forces  supérieures  des  Busses. 

Enfin  L^uhomlj  Madjéw  et  ' 

310  y.  Xowel  (KôBeib),  où  Ton  rejoint  la  ligne  de  Brest-Litovsk 

à  Kiev  et  à  Odessa  (p.  359). 


«.BaBMttBiV 
I.  DalelUil 

B«  VilMi 

IL  DeSochi 

7.  De  VuaMla  i 

Ipnda.  43 


9.   DeBIpiat- 

Walk  à  FeniJ 

10.  DeSt-PAcnt 


11.  De  Bulin  (Ti 


S.   Dt 
I.  >• 


Dibsi, eii- Vi.  fil- Kl 

Nff;  4  fVâv  (X  kll..  « 
riKlM-Batf,  a>  «  h.  l/i 

bit.    à  Tkp.    pOQT  Z^bOH 

S'il  genbla  trop  b 
«iicbtr  à  KiEnlfiberE, 
fW  n«u  «e  efasBce  « 
dÏT^kotecD  DB  da  V 
IV  IbIh.  nr  ullc  d< 

De  Berlin  à  Sgdt 
-  Vrdtknknan  (hât 

BjdtknluLen  mv.  >/«  < 


32     IL  R.  6.  KOVNO.  De  Berlin 

2 y.  (2kU.)  Yirballen  (BepxôojÔBO;  bon  buffet;  il  y  a  huit 
ch.  à  coucher,  1  r.  50),  bourg  de  4000  hab.,  sur  la  Lepone,  petite 
rivière  limitrophe.  On  demande  ici  les  passeports  et  visite  les  ba- 
gages (v.  p.  xiy).  Il  y  a  env.  1  h.  d'arrêt.  La  plupart  des  employés 
parlent  français.  —  Les  formalités  remplies,  s'assurer  d'an  com- 
missionnaire (p.  xxi) ,  à  qui  Ton  confie  ses  bagages  et  qui  va  vous 
retenir  une  place  dans  le  train. 

De  Yirballen  à  Kovno ,  on  est  dans  le  gouv.  gén.  de  Varsovie 
ou,  plus  exactement,  dans  le  gouv.  de  SuwaUci,  qui  forme  l'extrémitë 
N.  de  la  Pologne,  et  dont  les  habitants  sont  au  N.  des  Lithuaniens, 
au  S.  des  Polonais,  un  peu  partout  des  Russes,  des  Allemands,  des 
Tsitigari  et  des  Juifs ,  ces  derniers  surtout  dans  les  villes.  Le  pays 
au  N.  de  Maryampolf  que  traverse  la  voie,  est  presque  entièrement 
plat.  Le  côté  £.  est  en  partie  boisé,  ondulé  sur  les  bords  du  Niémen, 
marécageux  et  coupé  par  des  eaux  dormantes.  Le  côté  G. ,  au  con- 
traire, n'a  pas  de  bois  ;  il  est  fertile  et  relativement  bien  cultivé.  Au 
loin,  à  dr.,  court  transversalement  la  chaîne  des  monts  d'Augustowo. 
qui  se  rattache  au  versant  de  la  Prusse  orientale. 

17  y.  Wytkowyiiki  (BiUbKOBâniKM),  stat.  à  2  Y.  de  la  ville  de 
district  du  même  nom,  qui  fut,  le 22 juin  1812,  avant  lepassage  du 
Niémen,  le  quartier  général  de  Napoléon.  C'est  de  là  que  l'empereur 
lança  la  proclamation  où  il  annonçait  à  son  armée  le  commencement 
d'une  «seconde  guerre  de  Pologne». 

29  Y.  Pilwiszki,  —  47  Y.  Kosidowa  R^tda.  —  64  Y.  MaurucU. 
On  atteint  le  Niémen,  que  la  voie  franchit  sur  un  pont  de  fer  de 
400  m.  de  long.    Il  y  a  un  pont  de  bateaux  dans  le  voisinage. 

On  se  trouve  au  delà  du  Niémen  dans  la  Russie  occidentale  ou 
Russie  Blanche  (v.  p.  xxxv),  à  l'extrémité  S.  du  gouv.  de  Kovno  (v.  ci- 
dessous),  et  bientôt  on  arrive  à  la  gare  de  Kovno  >,  au  S.  de  la  ville. 

82  Y.  XoTHO.  —  Biiffet,^  Hôtbl:  Rûuêskaia  GetHniUa.  —  Rbstaur.^ 
au  jardin  de  la  ville.  —  Voitures  :  de  la  gare  à  la  vieille  ville,  40  k.  i  à  la 
ville  neuve,  30 ^  à  l'heure,  30.  —  Tramway,  de  la  gare  à  la  ville  (a  V.). 

Kovno  (RÔBHo),  ville  d'env.  74000  hab. ,  dont  la  moitié  Israé- 
lites ,  est  le  chef-lieu  du  gouv.  du  même  nom ,  avec  une  importante 
forteresse,  dans  un  joli  site,  au  confluent  du  Niémen  et  de  la  VilOa 
(BhjIa).  Elle  est  encaissée  entre  les  rives  du  fleuve,  qui  ont  env. 
60  m.  de  haut,  et  elle  se  compose  d'une  vieille  ville  étroite,  et  d'une 
ville  neuve,  en  amont.  Kovno  possède  un  séminaire  de  prêtres  ca~ 
thol. ,  un  gymnase  (collège)  de  garçons  et  de  filles ,  un  théâtre,  plu- 
sieurs fabriques  importantes,  des  brasseries,  etc.  On  remarque  entre 
autres  églises  catholiques:  celle  de  St^  Pierre -et -Si- Paul,  du 
xv^  s.,  la  plus  grande  église  catholique  de  la  Lithuanie;  celle  de  Si^ 
Georges,  de  1471,  et  la  chapelle  Ste-Oertrude,  qui  existait  déjà  en 
1503.  L'église  gréco-russe  de  St -Pierre- et -St-PàtU  a  été^ichevëe 
en  1894.  Ïj  église  luthérienne,  bâtie  en  1686  dans  le  style  gothique 
primitif,  est  située  dans  la  vieille  ville.  Sur  la  grand*  place,  ûifi  bel 
hôtel  de  ville,  des  casernes,  qui  occupent  une  Ane.  église  ^polonaise, 


à  VUna.  YILNA.  IL  H,  6.     33 

et  QMe  pyramide  en  fante,  élevée  en  souvenir  de  la  retraite  des 
Français  en  1812.  Ce  monnaient  porte  rinscripiion  :  «La  Russie  Ait 
surprise  mi  1812  par  une  armée  de  700000  hommes;  70000  seule- 
ment repassèrent  la  firontière.»  —  Dans  le  faubourg  de  Ckantêi,,  en 
ht9  de  Poniémoni  (t.  ei-deasons),  de  nouTelles  grandes  easemes. 

Kovno  fidsait  partie  de  raneieo  duehe'  de  Llthuanle.  8a  fbadalion 
remonte,  dit-oa,  a«  x*ê.  Elle  devint  peu  à  peu  au  xir^  et  aa  xv^i. 
te  centre  du  coaunaree  snr  lea  froatiàres  entra  la  Pelane,  la  Lithnaole 
et  lA  KoMie;  de  1384  k  1396  elle  appartint  k  Tordre  Tentunlque.  Main 
elle  s^eppearrit  pins  tard  an  point  qiron  lui  Itt  remiee  des  imp^tf  en  16M. 
Une  armée  nuée,  eeq^  le  Uêx  Aleads,  le  pilla  et  la  bvéla  en  IttA.  Lora 
du  treioième  paitMe  de  U  Polome,  en  liBi,  Kotbo  éclMit  déinitiTement 
à  le  Sneaie.  Le  xMuin  1813,  rarmée  francaiee  atteignait  la  rive  g.  du 
Niémen  en  Ikee  de  Kovno,  et  le  38  an  matin  napoléon  vint  en  reeonnaia- 
sanee  à  Mêrmt^t  en  fttee  de  la  Tille.  Une  hantenr  près  dn  Tillage  de  FmM> 
JMM'  (nonwiwai)  a'appelle  encore  mWim  4«  Sup^Uorn.  Kovno  fut  occupé 
le  34  juin. 

A  33  V.  de  Kovno  (diligence,  1  r.  45^  TOit.,  qu'on  peut  jprendre  à  la 
vieille  poète,  4  à  5  r.)  se  trouve  IvroMaay  (Baparanii;  Mt.  :  Marala  Oe<M- 
»âM,  ch.  15  à  90r.,  dîn.  13  à  15 r.  par  moie),  omi  a  des  bains  d'eaux 
salines,  deas  un  bean  aite.    La  eaieon  dnre  dn  15  omI  aa  1^'  sept. 

La  voie  passe  ensuite  dans  un  long  tunnel  et  longe  quelque 
tempe  le  Niémen^  puis  traverse  la  partie  la  plus  boisée  du  gouv.  de 
KoTno.  —  101  y.  iVooi/itieAM  (DpcnenteM). 

116  y.  Kofthédwy  (Kome^épH ;  buffet),  où  s'embrancbe  le  cbemiii 
de  fer  de  Liban  (v.  p.  37).  -  126  y.  /os«  (buffet).  -  140  V.  Evid. 

162  y.  InadTaroTO  (laijpmpéBO;  buffet),  où  aboutit  la  ligne  de 

Varsovie  k  St-Pétersbourg  (v.  p.  43). 

A  10  y.  an  S.-O.  est  la  petite  ville  de  Trékl  (TpoM).  Elle  a  un  vieux 
château,  près  d'un  grand  lac.  Le  grand-duc  Sigismond  de  Lithuanie  y  fut 
Msaetiné  en  1440  par  lee  voïvodes  Dolgierd  de  Vilna  et  Leluez  de  Troki 
et  le  prinee  Czartoryaki. 

On  se  rapproche  de  la  vallée  de  la  Viliia,  affluent  du  Niémen, 

et  passe  dans  un  tunnel  sous  le  Mont'Ponary. 

178  y.  yiUut  (  Wilno;  BuMo).  —  RÔreLs  (omn.  à  la  gare,  40  k.): 
H.  St-Ge^rge fpl.  a,  A  3), Perspective  Ofaéorghievsky (ch.  t.  e.75  k.  à7 r.,  dëj. 
40k.,  dîn.,  de  3  h.  à  7  h.,  00  k.  à  1  r.;  voit,  à  Vbeure,  1  r.  60)  ;  ff.  de  VBurûpe 
(pi.  b,  A  B  4),  au  coin  de  la  Nëmetskaîa  et  de  la  Blaeoviëehtehenekaïa 
(eh.  t.  c.  75  k.  à  10  r.,  déj.  40  k.,  dîn.,  de  1  li.  à  6  h.,  75  k.  à  1  r.)-,  B.  du  Con- 
tinent (pi.  e,  B4),  en  face  du  théâtre,  beaucoup  de  marchands  (ch.  t.  e.  1  à 
5r.,  dej.  40  k.,  dîn.,  de  i  h.  à  5  h.,  76  k.  à  1  r.  ;  voit.,  1/2  journée,  8r.), 
tons  trois  ont  des  bains;  H.  DagvMir  (pi.  d,  B  6),  non  loin  de  la  gare.  — 
RcsTACKAVTB  :  Buffet^  bon  ;  NarouehMUh^  Bolchaïa,  près  du  théâtre  ^  Kn  jardin 
de  la  ville,  dans  un  joli  site,  il  y  a  des  concerts  militaires  en  été.  —  Posra 
ET  TétéoEAPHB  (pi.  B  3),  au  coin  de  la  Bolebaïa  et  de  Tlvanovskaîa. 

VoiTVHBS  DB  PLACE  TtariO :  de  la  gare  à  la  ville,  35k.;  à  la  course, 
en  ville,  20  k.  ;  à  Theure,  45  k.  ;  heure  suiv.,  40  k.  —  Tba.mwats  (5  k.)  :  de  la 
sare  au  pont  Zéliony  (aejréHui  nocn)  et  à  la  cathédrale  Pretchistensky 
(pl.C4),  par  la  viUe;  de  la  cathédrale  8t-6tanislas  (pi.  B  9)  an  faubourg 
Antokole;  puis,  dans  les  faubourgs  Sarétchlé  et  Loukichki. 

AoBMCB  coiisuLAiBB  DB  Fbamcb  :  rue  Trokskaïa,  maison  Pyehkewiu 
(bureaux  ouverts  de  11  h.  du,  m.  à  1  h.  de  raprès-mldi). 

FaiMciPALne  cosioeitiÉs  (9&3h.):  chapelle  Oetra-Brama  (p.  84),  cathé- 
drale 6t^8tanislas  (p.  35)  et  aai»it  du  Chfttean  (p.  36). 

Bfedeker.    La  Russie.    3«  édit.  ^ 


34     //.  R.  S,  VILNA.  Bistidre. 

Fi^a  (118  m.))  cheMi«u  du  gouv.  du  même  nom  et  autrefois 
capitale  de  la  Llthuanie ,  est  agréablement  sUnée  sur  les  flânes  et 
les  sommets  de  coUines  hautes  de  250  m.,  ayec  seis  faubourgs  d*An> 
tokùlty  Saretchie,  Pogoulianka  et  Louhéchhi,  au  confluent  d«  la.  Vi- 
lila  et  de  la  ViUika.  C^est  une  station  de  chemin  de  #^  importante, 
où  se  raccordent  les  lignes  de  Varsovie  (p.  43) ,  de  St-Pétersl>oiirg 
(p.  74),  de  Libau  (p.  38),  de  Romny  (p.  37)  et  de  Rovno  (p.  36).  Elle 
compte  env.  IWOOO  hab. ,  la  plupart  Polonais  et  onv.  50  ^Z©  d'is- 
raélites.  Cette  ville  est  le  siège  du  commandement  d'une  division 
militaire ,  du  commandement  du  11^  corps  d'armée ,  4u  gouir«rne- 
ment  civil,  d'un  archevêché  gréco-russe  et  d'un  évéché  catholique. 
Elle  a  des  rues  étroites  malpropres  et  mal  pavées,  mais  elle  passède 
plusieurs  hôtels  magnifiques  appartenant  à  de  grandes  familles  po- 
lonaises, et  beaucoup  de  vieux  édifices,  surtout  des  églises.  Vîina 
possède  des  manufactures  de  tabac,  des  distilleries  et  d'autres  fabri- 
ques, et  son  commerce  est  considérable. 

L^histoire  de  Vilna  remonte  aux  temps  le«  plus  reculés,  où  elle  était 
le  centre  du  paganisme.  On  y  entretenait  un  feu  sacré  a«  pied  de  la 
colline  sur  laquelle  Ohédimine,  grand-duc  de  Lithuanie,  bâtit  la  forteresse. 
Elle  devint  des  1323  à  la  fois  ville  et  résidence  du  prince.  Elle  joua  un 
rôle  considérable  dans  la  lutte  de  Vladislas  Jagelloa,  grand -due  de  Lri- 
thuanie,  contre  son  oncle  Kestout,  et  elle  se  soumit  en  1382  sans  résis- 
tance à  Jagellon.  Le  mariage  de  ce  dernier  avec  Hedwige,  fille  de  Louis, 
roi  de  Hongrie  et  de  Pologne,  amena  rwjiiôn  de  te  Pologne  et  de  la  Uthua- 
nîe.  Jagellon  introduisit  le  christianisme  à  Vilna  en  1887  et  y  ât  élever 
la  cathédrale  St-Stanislas  à  la  place  du  principal  sanctuaire  du  paganisme 
(p.  35).  Cette  Tille  devint  alors  le  siège  du  premier  évêehé  de  Lithuanie. 
La  même  année  elle  reçut  le  droit  de  Hagdebourg.  Elle  est  souvent 
nommée  dans  les  luttes  des  dynasties,  coalisées  par  la  convention  de  Vilua 
en  1401  et  par  la  diète  de  Lublin  ep  1989  (p.  d05,  eontre  les  chevaliers  de 
Tordre  Teutoniqne,  les  Tatares  et  le  grand-duc  de  Russie.  Elle  eut  beau- 
coup à  souffrir,  au  xvii®  s.  et  au  xviiie  s.  des  pillages  et  des  ravages  des 
Suédois,  des  Russes  et  des  Cosaques;  aussi  perdit-élle  beaucoup  de  sou  im- 
portance et  de  sa  prospérité.  Elle  fut  bravement  défendue  pendant  la 
guerre  de  1794,  le  19  juillet,  pur  ses  habitants  et  le  général  polonais  Gheorges 
Grabowski;  mais  elle  subit  un  bombardement,  ses  faubourgs  furent  in- 
cendiés et  elle  tomba  le  12  août  au  pouvoir  des  Busses.  An  début  de  son 
expédition  de  Russie,  en  1812,  lS(»poléon  flt  du  lïiémen  le  front  de  ses 
opérations  et  de  Vilna,  où  se  croisent  les  routes  de  Kœnigsberg  et  de 
Varsovie  à  St - Pétersbourg  et  à  Moscou,  le  centre  de  la  ligne  française. 
Il  ût  son  entrée  solennelle  dans  la  ville  le  26  juin.  Durant  la  retraite 
après  rincendie  de  Moscou,  Ifapoléon  s'arrêta  encore  à  Vilna  et  y  quitta 
Tarmée,  sous  un  déguisement,  dans  la  nuit  du  6  déc.  1812.  Les  Français 
ne  purent  défendre  Vilna  et  se  retirèrent  en  pillant  les  magasins  et  en  lais- 
sant dans  la  ville  20000  malades  et  blessés.  L'empereur  Alexandre  y  entra 
le  22  décembre.  Pendant  la  révolution  polonaise  de  1830-1831,  Viln»  fut 
le  foyer  de  plusieurs  conjurations  qui  firent  étouffées  avant  d'éclater. 
Durant  l'insurrection  de  1863-1864,  ce  fut  à  Vilna  que  s'établit  le  général 
Houraviev  et  de  là  qu'il  dicta  ses  mesures  de  répression. 

De  la  gare  (pi.  B  6),  située  au  S.  de  la  ville,  suivre  à  dr.  (E.)  la 

perspective  Alexandrovsky,  plantée  d'arbres,  et  tourner  au  bout  de 

6  min.  à  g.  dans  l'Ostrovorotnaïa  (pi.  B  5,6),  où  se  trouve  VOstryia 

Vorota,  porte  du  xvi®  s.    Au-dessus  de  cette  dernière,  du  côté  N., 

où  est  aussi  la  montée,  la  chapelle  d'Oatra-Brama  (pi.  B  0  5),  avec 

la  grande  Image  miraculeuse  de  la  Vierge ,  révérée  des  ^co-russes 


etiinpriinfi  par 


ITa^jner  &  Bébés  ^.t^; 


Cath.  St'Stanislas.  VILNA.  //.  R.  6.     36 

lasal  bien  qa%  des  caièoliques.  La  rue  est  tovjourt  remplie  de 
fidèles;  tootefoift  Timage  n'est  Tîsllile  qu^à  l'heure  du  culte  par  les 
fenêtres  de  la  ehapelle  alors  ouvertes.  Au  delà  de  la  porte,  dans 
rOstrovoroioaîa  à  dr.,  V/ffUêe  Ste^Th^rhe,  aux  catholiques,  fondée 
en  1626,  arec  une  riebe  façade  en  marbre  et  un  intérieur  remar- 
quable. Plus  loin,  à  df. ,  le  couvent  du  Sctint- Esprit  {CwAro^ 
4yicoBCxifi  MBRatrùph  ),  fondé  en  1592 ,  et  en  face ,  le  courent  de 
la  THniie'  (Cnàt^  TpénpiiS  HOiiftCTâp»),  de  la  fin  du  zv®  s.  :  tous 
àmj.  gréeo- russes.  L'OstrovoTotnala  débouche  sur  la  plaob  ou 
THiBATBB  (pi.  B4),  un  assez  grand  square.  Le  théâtre  est  l'anc.  hIVtel 
de  Tille,  restauré  en  1783  sur  les  plans  de  Ooutzévltcb  et  transformé 
en  tbéâtoe  en  1845.  En  face  du  théâtre,  s'élève  la  cathédrale  St-Ni- 
coloi,  qui  est  imposante;  bâtie  de  1596  k  1604,  aux  Jésuites  jus- 
qu'en 1773 ,  elle  a  été  restaurée  de  1864  à  1867  et  adaptée  au  culte 
gréco-russe.  —  A  Tangle  S.-O.  de  la  place  du  théâtre  commence 
UltémetskaSa,  ou  rue  des  Allemands,  où  n'habitent  aujourd'hui  que 
des  Juifs,  et  où  se  trouve  V^Ue  luthérienne  (pi.  A  4) ,  qui  n'est 
pas  visible  de  la  rue.  La  Y ileiskaïa,  prolongement  N.-O.  de  la  Né- 
metskaïa,  mène  à  la  Ylllia. 

Au  N.  de  la  place  du  théâtre  court  la  Bo|chaîa,  principale  artère 
delà  ville.  A  dr.  d'abord,  ViglUe  St- Nicolas  (pl.BC4);  en  face, 
le  vaste  bâti»eiit  de  l'état- major  du  district  militaire  de  Yilna 
(pi.  B  4).  Fins  loin,  à  dr.,  au  milieu  d'une  place,  V église  Piatnits^ 
kaïa  (pl.BC4),  bâtie  en  1345  et  restaurée  en  dernier  lieu  en  1865. 
De  U  on  suit  à  TE.  la  Spaskaîa  et  Von  arrive  à  la  cathédrale  Prêt- 
chistensky  (pi.  G  4),  fondée,  dit-on,  en  1346  par  Olgerd  et  renou- 
velée em  1867,  après  avoir  subi  différentes  transformations.  —  Plus 
loin,  dans  la  Bolchala,  au  coin  de  l'Ivanovskaïa,  le  bâtiment  de  la 
poste  (pLBC3)  qui  a  trois  étages.  En  face,  St-Jean,  église  catho- 
lique; fondée  par  Jagellon  en  1388,  achevée  en  1426,  elle  a  été  re- 
staurée en  1571  et  en  1826.  La  belle  façade,  décorée  de  statues, 
n'est  visible  que  de  1»  cour  du  premier  collège.  Le  clocher  est  la 
construction  la  plus  haute  de  la  ville.  —  Dans  la  Blagoviéchtchen- 
sliaTa,  prolongement  0.  de  l'Ivanovskaïa,  s'élève  V église  du  St- 
Esprit  (KocTëji  cb.  S,fxà)-^  fondée  en  1441,  elle  a  été  cédée  plus 
tard  aux  dominicains,  dont  le  couvent  avait  été  sécularisé  en  1844. 
Plus  loin,  &  1*0.,  dans  la  Zawalnaïa,  V église  réformée  (pi.  A  3, 4).  — 
De  la  Bolchaïa,  au  delà  de  l'église  St-Jean,  la  ruelle  (nepeyjOKi) 
MikhaHovsky  conduit  à  la  belle  église  Ste-Anne  (pi.  C3),  construite 
à  la  fin  duxj[v*  s.  dans  le  style  gothique.  A  côté,  ï église  St-Bemard- 
et'St" François,  fondée  par  le  roi  Casimir  en  1469. 

La  Zamkovud'a,  prolongement  N.  de  la  Bolchaïa,  mène  à  la  vaste 

PLACE  DE  IiA  CATHÉDEALE  (pi.  B2,  3),  OÙ  SO  VOit,   du  c6té  N.-E. ,    la 

cathédrale  St  -  Stanislas ,  avec  un  haut  clocher  rond  à  la  base  et 
octogonal  au  sommet,  dont  le  soubassement,  qui  daterait  encore  du 
xiv^  s.,  se  détache  bien  dans  un  joli  ton  rouge  clair.  La  cathédrale, 
fondée  d'abord  en  1387  sur  l'emplacement  du  temple  païen  de  Per- 

3* 


36     ILR,6,  VILNA. 

keuiMs ,  dieu  de  la  lumière  (p.  34) ,  incendia  à  plasieufg  reprises 
et  lestAurée  à  fond  en  1801,  â  U  forme  d'un  temple  grec  Six,  énor- 
mes colonnes  de  style  dorique  en  forment  le  portique;  dans  le  tym- 
paa,  le  sacrifice  de  Noé;  au-^easnS)  les  statues  de  Ste  Hâlène,  tanaiit 
une  croix,  et  des  saints  Stanislas  et  Casimir.  A  Tintérieur,  riche- 
ment décoré,  se  Toit,  du  côté  S. ,  dans  une  chapelle  enmarhre  du 
style  baroque,  le  cercueil  en  argent  de  St  Casimir,  qni  pèse  1200 
kilogr.  Au-dessus  du  tomhean  du  grand-^duc  Titovt  (m.  1430)  une 
Image  de  la  Vierge,  qui  lui  a  été  offerte  en  1386  par  l'empereur  grec 
Manuel  Paléologue.  Il  y  a,  en  outre,  beaucoup  de  monuments  funé- 
raires de  nobles  lithuaniens  et  polonais  issus  de  funilles  célèbres. 
—  Non  loin  à  l'E.  de  la  cathédrale  s'élève,  à  env.  50  m.  au*de8sus 
de  la  Yillia,  le  mont  du  château  (sâiuonafl  ropà  ;  on  y  monte  com- 
modément du  jardin  botanique),  avec  les  restes  d'un  château  con- 
struit par  Ghédimlne.  De  U  tour  (rafraîeh.)  on  a  une  *vue  splendide 
sur  la  vUle  et  ses  environs.  En  face,  sur  la  rive  dr.  de  la  Yileika, 
le  mont  de  la  Croix  (KpocTÔnaii  ropà),  avec  une  vue  également  belle. 

Au  S.  de  la  place  de  la  cathédrale ,  la  Dvortsowata  conduit  au 
château  et  aux  bâtiments  de  l'anc.  Université.  Le  château  (pl.B3), 
résidence  des  archevêques  de  Yilna  du  xvi^  au  xvin^  s.,  a  été  res- 
tauré de  fond  en  comble  en  1832  pour  la  dernière  fols  ;  c'est  actuelle- 
ment le  siège  du  gouverneur  général  et  le  pied-à*terrede8  empereurs. 
Napoléon  y  résida  du  28  jui!n  au  12  juillet  1812.  A  l'E. ,  en  face 
du  château,  Fane.  Vnii?ersité,  d'abord  une  académie  fondée  en  1Ô78 
par  Etienne  Batheri;  transformée  en  université  par  l'empereur 
Alexandre  I^*^,  elle  a  été  supprimée  en  1832.  Il  y  a  maintenant 
dans  ses  édifices  :  deux  gymnases  (collèges) ,  les  archives  centrales 
d'anciens  documients  des  gouvernements  de  Vilna ,  de  Kotuo  ,  de 
Qrodno  et  de  Minsk,  la  bibliothèque  publique  (enr.  110000  vol.  et 
1000  manuscrits,  dont  les  plus  importants  sont  dans  des  vitrines; 
ouverte  le  dim.  de  1  h.  à  3  h.)  et  un  musée.  Le  musée  d'antiquité'» 
(Mpéii  4péBHoeTeft;  pi.  B  3;  entrée  gratuite  le  dim.  de  12  h.  Vt  à 
3  b.  et  1. 1.  jours  pour  les  étrangers)  renferme  un  grand  nombre 
d^objets  des  â^es  de  la  pierre,  du  bronze  et  du  fer,  des  médailles, 
des  armes,  des  portraits  et  d'autres  tablestrx. 

Dans  le  fatjboijbg  d'Antokolê  (  pi.  au  delà  dé  D  1  ;  tramway, 
V.  p.  33),  on  remarque:  Végliêe  St-Tierre-et-St-Paut ,  dans  un  Joli 
site,  sur  un  versant;  achevée  eu  16^,  elle  possède  une  image  mira- 
culeuse du  Christ;  et  V hôpital,  anc.  château  du  prince  Sàpiéha,  con- 
struit en  1691.  —  Intéressante  excursion  au  domaine  de  Verkî.  au 
prince  de  Hohenlohe,  dans  un  site  charmant,  à  env.  7  V.  au  N.,  sur 
la  Tiliia.  Le  Jardin,  dans  le  goût  anglais,  offre  de  Jolies  prome- 
nades; le  château,  qui  mérite  une  visite,  est  visible  sur  demande 
(il  y  a  de  belles  armures  du  xvi®  s.,  des  tableaux,  etc.). 

De  Vilna  à  Dilnabourffy  Riga  et  Si- Péter sbour'ç,  v.  B.  7  et  11. 

De  Vilna  X  Rov»o:  4Î8  V.^  chemin  de  fér,  en  12  b.  env.  Cette  ligue 
traverse  les  gQur.  de  Viln»,  de  MiMk  et  de  Volhyni«  et,  dans  sa  moitié  S.. 


QOMEL.  //.  n.  S,    37 

la  PoUénié  (p.  3800  eu  N.  au  8.  ~  49  V.  OMaHmi  (Bnutea;  buffet).  - 
89  V.  Uda  (JKto;  buflét),  tIUc  de  8000  Ub.  et  elMf-Uea  de  dUtrIei.  - 

113  V.  Niéme:  —  188  Y.  JBartutaviUM  (BepdaoMna;  buffet),  où  Ton  eroUe 
la  Unie  de  Brest > litOTsk  à  Moscou  (p.  381);  embraneh.  sur  BUtystok 
(p.  Ô).  -<  297  V.  UmmimHê  (J^nneq^t  buffet),  Mssi  sur  !•  Ugoe  de 
Brest -IdtoTAk  à  Briansk  (p.  381).  Le  tmUi  Irvrene  le  Frifiai.  -  ileviio, 
V.  p.  359. 

Du  ViLKA  1  Bomxt:  711  V.,  eu  35  h.  env.  Cette  ligne  se  détache  d* 
eeUe  de  St-Pëterabouig  à  F<Mte  (9  V.  ;  p.  48).  —  79  V.  ZàMssi^  (3ejiicM  ; 
buffet).  —  173  V.  Jftflsft  (p.  339).  —  373  Y.  Ossfoovtfdki  (ôeunora^ia;  buffet). 

-  313  Y.  BebrwdA  (Bo«pficu;  4i(fW;  hÔt.  :  IT.  de  St-FéUrâ^ourç,  eh.  t.  e. 
60  k.  à  8  r.,  dîn.,  de  13  h.  à  3  h.,  dep.  flO  k.  ^  B.  Daçmmr  ;  voiture  de  la  rille 
a  la  gare,  30  et  35  k.;  à  llieare,  80  k.),  ville  de  SftOOOhab.,  eheMleu  de 
district  et  place  forte,  sur  une  hauteur  de  la  rire  dr.  de  la  Bérétino^  qui 
a  là  euT.  lu)  m.  de  large,  et  au  milieu  des  forêts  de  la  Poliëssié  (p.  368). 
Elle  eoBUBJtnde  la  grande  route  de  Brest  à  Moscou  et  le  passage  de  la 
Béréûna.  —  317  Y.  Bérétima;  le  train  traverse  le  fleuve  du  même  nom. 

-  374  Y.  JMnm  (S«S6n»;  buffet);  le  train  franchit  le  Dniepr.  -  454  V. 
Gsaftl  (rdMCjn;  taf/M;  bôt.:  Sévemaia^  Boumantsevskaïa ,  eh.  dep.  60  k.; 
du  ComUmenty  Zamkovaîa,  cb.  40  k.  à  10 r.;  Orand-mui^  Troïtskaïa,  eh. 
dep.  TbY..^  b.  10,  1.  35^éj.  86,  dtn.,  de  midi  à  4  b.,  50k.  à  1  r.  50-,  voit, 
de  la  gare  à  la  rille,  30  à  40  k.),  aussi  sur  la  ligne  de  Brest -Litovsk  à 
Briaask  (p.  231).  C'est  une  ville  de  41000bab.  et  nu  chef-lieu  de  district  dn 
gouvernement  de  Vohilev,  sur  la  rive  dr.  élevée  du  So)«y  affluent  du  Dniepr. 
Elle  a  des  sucreries  et  elle  fait  un  grand  commerce.  Sur  la  terrasse  du 
eh&teau  du  prince  Paskéviteb  s'élève  une  statue  équestre  de  Joseph  Po- 
niatowski ,  destinée  d'abord  à  Yarsovie;  c'est  un  bronze  d'après  Tbor- 
Taldsen.  Daus  le  château,  visible  seulement  en  l'absence  du  prince,  une 
rtatne  en  asarlnre  de  l'ciaperenr  liieolas  1*^',  par  Bauch.  Dans  la  cathé- 
drale St>I*ierre-et-St<Paul,  un  monument  funéraire  du  chancelier  N.  8. 
Roumiantsov,  par  Canova.  Bateau  à  vapeur  de  Oomel  à  Kiev,  v.  p.  367. 
(38  Y.  Bakkmuiteh  (Bazaiva;  buffet),  où  l'on  cioise  la  ligne  de  Kuursk  à 
Kiev  Cp.  881).  —  711  Y.  Jtsamy  (p.  "  ' 


n.  De  KoeMdary  à  LiWiL  ConrlaBdt. 

De  Koeliédary  à  Lihtm  :  394  Y.  ;  train  omnibus  en  9  h.  —  De  Yirballen 
à  Ubau^  par  Koehédary,  train  omnibus,  16  h.  env.,  11  r.  60  et  6  r.  90.  -- 
l>e  YirbaUen  à  Biga^  par  JKochédary  et  Mojeiki,  458  Y.,  trains  omnibus, 
17  à  19  h.,  12  r.  50  et  7  r.  50  (par  Yilna  et  Dttnabourg,  v.  R.  7). 

Koehedary,  v.p.Sâ.  —  22V.  Oa^ouny.  Puis  on  franchit  la  Viliia 

sur  un  beau  pont.  —  28  V.  lanov.  —  37  V.  Jt'imy.  —  58  V.  Kéidany 

(buffet),  8UX  la  rive  dr.  de  la  Ni^viaUa,  avec  un  château  du  comte 

Todtleben,  autrefois  h  Oristophe  Radziwill,  prince  protestant,  qui  fut 

assassiné  au  commencement  du  xtii*^  s.  à  Tiiistigation  des  Jésuites. 

Le  pays,  TaiiGienne  Samogitie,  devient  de  plus  en  plus  montagneux  ; 

partout  encore  des  forêts.  —  70  V.  Datnov.  —  84  V.  Mikhelmond. 

-  95  Y.  BéiêogiOa,  ->  118  Y.  Rad*iwiliehki(?9iAimBVUÛmvM\  buffet) 

Ligne  de  Dfiaabourg  (p.  43). 

136  Y.  Chayli  (lUaBJH;  buffet),  ville  de  22000  hab.,  dont  beau- 
coup (de  juifs ,  et  chef-lieu  de  district  du  gouv.  de  Kovno.  La  voie 
croise  près  de  Cbavli  la  grande  route  de  Tilsit  à  Riga  et  à  St-Péters- 
bourg.  —  151  Y.  OmolU  {Onoâhé).  —  159  Y.  Kourchany.  -  176  V. 
Popéliany  (aoneiâHu).  —  184  V.  Dohikinia  (Aoô^khhh).  —  196  V. 
Vi^kchnia  (R%mnà). 


38    n.  R,  e,  LIBAU. 

20^  T.  Mojeiki  (MoaéllKH;  buffet) ,  où  s 'embranche  la  ii«k«  de 
Mitau  et  Riga  (p.  57).  —  218  V.  7en#à,  stal  àvaitt  lamelle  on 
traverse  la  "Windau.  —  228  V.  Loucha ,  où  l'on  entre  dans  le  gouv. 
de  Couriande.  —  240  V.  Vainodm.  —  256  V.  Prekutn. 

277  V.  QfoUn ,  chef-lletï  de  district ,  à  9  T.  dé  la  station ,  sur 
VAland,   Elle  compte  env.  1900  hab.,  presque  tous  Israélites. 

294  V.  Libau  (letton  Leepaja,  îadâBa).  —  Hôuls  :  *ff.  de  Rome, 
au  Grand  Marché  (eh.  t.  e.  1  à  10  r.*  d^.  45  k.,  dln.,  d«  1  h,  à  4  h-,  1  r., 
p.  2  r.  SO  à3  r.  50,  omn.  ÔOk.)  ;  H.  de  Si.  Pétersbourg^  Grand'  rue^  15,  recomnaandé 
(eh.  t.  e.  75 k.  à4r.,  d^.40k.,  dîn.,  de  1  h.  à  6 h.,  dep.60k.,  omn.  40) i  .7.  de 
Hambourg,  au  Grand  llarehé,  avee  jardin  et  eoneerts  (ch.  t.  e.  75  k.  à  5  r., 
déj.  40  k.,  dîn.,  de  2  h.  à  7  h.,  75  k.  à  1  r.  50;  p.  dep.  3  r.  40;  omn.  50  k.). 

Bestauravts  :  RaUkeUer,  à  Tbôtel  de  ville,  avec  des  peinturea  murales 
et  de  bon  vin;  KurJtauê  (v.  ci-dessous).  —  CAFB-viTissBKU:  BoniU,  au 
Nouveau  Marché. 

VoiTUKKs:  de  la  gare  à  la  ville,  à  1  chev.,  35  k.;  à  2  chev..  50  k.; 
à  la  gare,  20  et  25  k.,  plus  5  k.  par  colis  ;  dans  la  ville,  15  et  20  k<  ;  Vs  l^-i 
20  et  80  k.;  chaque  heure  suiv.,  10  et  15  k.  en  sas. 

Batbaux  à  vapbub:  pour  Riga^  v.  p.  48;  1  foia  par  mois  pour  St0ck~ 
Iiolm;  3  fois  par  mois  pour  Stettinf  2  fois  par  mois  pour  LÉbeet, 

Consulats  :  de  Franct^  rue  Hiicke,  14  (ouvert  de  11  h.  à  1  h.);  à* Au- 
triche -  Hongrie  ^  Grand'  rue^  maison  de  la  banque  de  commerce  de  Riga 
(de  10 h.  à  2  h.);  de  Belgique,  perspective  du  Kurhaus,  maison  Bliefert  (de 
9  h.  à  2  h.  et  de  5  h.  à  7  h.). 

Liban,  qui  compte  64000  hab. ,  est  la  ville  la  plus  commer- 
çante et  le  port  de  mer  le  plus  important  du  gouvernement  de  la 
Couriande.  Elle  est  à  cbeval  sur  la  décbarge  du  lac  de  Libau  dans 
la  Baltique.  \a  église,  de  la  Trinité  (luth.),  consacrée  en  1758 ,  a 
un  bel  orgue  à  131  registres;  V église  Ste^Anne  (aux  lutb.  lettons)^ 
bâtie  en  1693,  a  été  restaurée  en  1895.  On  remarque  Vhôtel  de  ville 
et,  dans  la  rue  des  Seigneurs  (Herrenstrasse),  la  maison  où  demeura 
Pierre  le  Grand  (11  y  a  une  plaque  commémorative).  La  ville  a  en 
outre  un  théâtre,  appartenant  au  comité  de  la  Bourse,  plusieurs  étab- 
lissements d'instruction  supérieure  et  une  école  navale. 

Histoire.  Libau,  d'abord  un  villace  de  pêcheurs,  mentionnée  eomme 
port  déjà  auparavant,  incendiée  en  1418  par  les  Lithuaniens,  vendue  an  due 
Albert  de  Prusse  en  1560,  revint  à  la  Couriande  en  1609.  et  elle  fat  élevée 
au  rang  de  ville  en  1G25.  Elle  fut  prise  le  13  sept.  1701  par  Charles  XII, 
qui  la  fortifia  aux  frais  de  la  municipalité,  et  en  1812  par  les  Français 
et  les  Prussiens.  —  On  y  a  construit  récemment  le  «port  de  guerre  de 
Tempereuif  Alexandre  III>  pour  la  flotte  russe  de  la  Balti4|u>e;  oa  traTaiite 
beaucoup  à  la  forteresse  du  port.  Le  comité  de  la  Bourse  à  Liban  a  bien 
contribué  par  son  zèle  intelligent  à  Tessor  qu'a  pris  le  commerce;  718 
vaisseaux  entrèrent  en  1881  dans  son  port,  qui  en  reçoit  maintenant  plas 
de  21G0  par  année. 

Libau  n'est  pas  très  fréquentée  pour  les  bains  de  mer.  Il  y  a 
un  établissement  de  bains  pour  les  dames  et  un  autre  pour  les 
hommes  (de  7  b.  du  m.  à  7  b.  du  s.  ;  saison  de  juillet. à  septembre). 
Aux  bains  Nicola^^  il  y  a  des  bains  ebauds.  Kurhaus^  élégant  (ch. 
t.  c  1  à  5  r.,  1«' déj.  45  k.,  2«déj.  30k.  à  1  r.,  dîn.,  de  1  b.  à  4  b.,  1  r.), 
avec  salle  de  lecture,  restaurant,  concerts,  etc. 

Il  est  intéressant  d^assister  aux  pêches  qui  se  font  dans  la  contrée. 
Le  poisson  se  harponne  à  la  lueur  des  torches  ou  bleu  il  se  (rrend,  comme 
les  saumons  à  G-oldingen  (p.  40),  dans  des  filets  fixés  k  d«s  roebers. 


IL  M,  «.    39 

Pour  bien  connaître  U  Conrlande  et  ses  bftbtUnts,  11  faut  s'^csr- 
ter  de  U  ^ande  route.  On  paie  aux  relais  de  poste  5  kop.  par  verste 
et  par  ebevai;  I&  Toiture  coûte  10  k.  d^un  relais  à  Tautre.  Les  voitures 
particulières  sont  plus  cbères  -,  elles  sont  g^Déralement  atteUes  de 
3  chevaux  et  conduites  par  à^  Israélites;  toutefois  elles  sont  pré- 
féribl^,  parce  qu*on  doit  fréquemment  attendre  les  cbevaux  très 
longtemps  aux  relais  de  poste.  Les  cbemios  vicinaux  de  la  Cour- 
lande  ne  sont  pas  précisément  mauvais,  mais  ils  sont  très  étroits  et 
un  peu  élevés  à  cause  des  marais. 

Les  HAB1TA1IT8    PtlIflTI»»  DE   LA   GOOtLAKDS    fOOt   leS   LêttOBS ,   et   pOUf 

une  faible  part,  les  Livonieat.  flooa  le  «on  ëe  CoarlaMëals  oa  ëéslgaait  \— 
habitaai»  es  rO.  et  en  V.  de  la  Coarlaade,  es  paHla  Lette»^  tn  partie 
LîTOBieiis.  Lca  Livwitétui  ••ni  «B«ere  mm  noaibre  4*e«vifOB  8008  péabtiirt, 
sv  Is  câte  ir.  de  la  Govrlaadet  le*  LeItoM  sont  afriealtevrt.  <|oaiitaux 
ptopriétairea ,  aojc  sables,  aux  eeelëfiaatiqiMe  l«tb.  ai  aax  eltadias,  ee 
sont  preaqfie  tona  des  Alleaunda;  las  Basses  liabMaat  soHottt  Isa  villes. 
—  Les  LffTTova  (es  Co«rlaada  et  dans  le  6.  de  la  Uvoaie)  soat  eatourés 
an  8.  par  lea  UtlMaaieiis  qui  leur  sont  apparentés,  à  VU.  par  les  Slaves 
(Rsasie  Blanebe),  et  am  K.  par  les  BstboateDS  finacia.  Lsnrs  habitations 
de  bois  «mt  coaaervé  lenr  loraM  priinltiTe.  Ltë  fsrMes  soat  isolées  on 
Sroupées  deux  à  deux  et  ne  forment  que  rareiaent  nn  viUaffe  propramant 
dit.  11  n>  n  eaère  de  vUtafe  qn^à  Taxtréaiité  S.  —  Le  fotfsa  est  nne  soeur 
endette  du  litbunnien  et  du  vieux-prussien  qui  est  éteint.  Ce  groupe  de 
trois  langues  forme  un  des  plus  aneiena  idiomes  Indoeuropéens.  Cfn  est 
très  surpris  du  nombre  extraordinaire  de  ehaats  populaires  des  Lettons; 
(m  a  déjn  réttai  plus  de  eeiU  mIOe  quatrains  qui  formaat  uni  rielie  source 
pour  la  eonnaissanee  des  mœurs  et  des  eroysnees  populaires.  —  Les  usagti 
lettoniens,  à  la  naissance  d*un  enfant,  aulk  fiançMlles^  aux  noees  et  à  un 
ettterreaseiit  sont  eneore  asses  curieux.  Les  Lettons  oat  oonservé  peu  de 
chose  de  lemr  casItMiM  maUmml.  A  TE.  et  à  FO.  du  pays ,  à  Técart  des 
grandes  yilles,  le  costume  offre  eneore  des  particularités,  surtout  à  Kieder- 
Bartau,  entre  Liban  et  Polangen,  au  bord  du  cours  inférieur  de  la  Windau, 
à  Wolmar,  ete.  Les  plaids  carrés  ea  laine  blanebe,  ebarmarée  de  broderies 
de  dxTersea  couleurs,  ornés  de  fvaades  afraies  rondes ,  ea  argent  et  en 
laiton,  les  couronnes  rondes,  brodées  de  perles,  des  jeunes  filles,  les  bon- 
nets des  femmes  aux  formes  variées  sont  de  moins  en  moins  à  la  mode. 
On  Toit  eneore  souvent  les  sandales  («pastela»)  de  cuir  qu'ils  tanaeat 
eHz-mêaaes  et  attachées  aux  ebevilles  par  des  lacets  plats,  et  plus  rare- 
ment les  souliers  de  tille.  —  La  Courlande  est  pour  les  antiquaires  un 
vaste  cluunp  de  recherches.  Il  ne  manque  pas  dans  les  provinces  de  la 
Baltique  de  *mmmU  du  temps  du  paganisme,  de  constructions  (ebâteaux  de 
chevaliers  et  églises)  remontaat  jusqu'au  xiiie  s.  et  d'ouvrages  autrefois 
entourés  d*uu  retranchement  et  de  palissades  que  les  Lettons  appellent 
'pilskalni*,  monts  du  Château.  Ces  tmonts  du  château»  ont,  en  partie, 
naesigniieatfonbistorlque;  dans  leur  voisinage,  centre  des  petites  pro- 
vinces, les  ebevaliers  Porteglaives  élevaient  d'ordinaire  leurs  manoirs 
de  pierre. 

De  Qrohin  (p.  38;  pas  de  relais  de  poste),  une  route  conduit  au 
N.-Ë.  à  Hasfftpoth  (p.  40).  On  recommande  aux  amateurs  d'anti- 
quités nue  excursion  i  la  riche  propriété  de  Zierau  (45  T.),  par  un 
des  cbemins  qui  se  détacbent  â  g.  de  la  route. 

Il  extete  près  de  Zierau  un  endroit  curieux  nommé  XiaAeftsiarde. 
C'est  un  tnvaia  long  de  300  pas  et  large  de  170,  reeouvert  d'ua  grand 
nombre  de  blocs  de  pierre  longs  de  3  a  4  m.  et  de  1  à  2  m.  de  largeur 
et  d'épaisseur.  Il  y  a  d  autres  pierres  aussi  grosses  aux  alentours ,  sous  de 
vieux  ehSfies.  On  croit  que  e^éiait  1&  un  lieu  destiné  par  les  païens  à  des 
combats,  des  saciôAees  ou  des  assemblées.  Les  chênes  séculaires  font  penser 


40    IL  n.  e.  WINDAU. 

à  un  lieu  consacre.  Le  peuple  prétend  que  les  pierres  ont  été  apportées 
là  par  Kinte,  bomme  d'une  force  extraordinaire.  —  On  retrouve  dea  aaaem- 
blages  de  pierres  du  même  genre  dans  le  17ord  de  la  Livonie. 

48  y.  Hasenpotli  flett.  Aispute),  petite  ville  de  3700  hab.,  beau- 
coup d'isiaélites.  Elle  est  agréablement  située,  sur  la  Tebber.  Sur 
la  rive  g.  de  la  rivière,  les  ruines  d'un  ancien  château  de  l'ordre  Teu- 
tonique.  L'église  a  encore  des  restes  de  murs  du  xiv®  s.  Un  cbemiii 
de  fer  a  voie  étroite  pour  Liban  (p.  38)  est  en  construction. 

85  y.  Goldingen,  ville  d'env.  9000  hab.,  sur  la  Windau,  L'église 
Ste-Catherine  date  de  1672.  Un  rocher  calcaire  situé  en  travers  des 
eaux  de  la  Windau,  près  de  la  ville,  a  formé  une  chute  d'eau  («Roum- 
mel»)  près  de  laquelle  se  fait  une  pèche  curieuse. 

A  14  y.  de  Ooldingen  est  l'aneien  et  célèbre  domaine  d'Edwahlea,  autre- 
foit  aux  évêques  de  Hlten.  Le  vieux  château,  encore  en  bon  état,  forme 
un  carré  flanqué  de  tours  et  entouré  d'eau  de  trois  côtés.  Le  quatrième 
côté  présente  un  bosquet  de  vieux  chênes,  qui  fait  maintenant  partie 
d'un  grand  pare.  L^^lise  renferme  des  armures  antiques,  des  armoiries, 
etc.  —  A  5  kil.  au  S.-O.  d'Edwahlen,  le  château  A^MUehmançen^  bien  con- 
servé, ane.  domaine  comtal,  maintenant  propriété  de  la  couronne.  —  11  y 
a  dans  le  district  de  Ooldingen  plusieurs  villages  libres  de  «rois  Cour- 
landais*  (paysans  libres,  avec  certains  privilèges  du  temps  de  Tordre 
Teutonique^  ils  parlent  letton). 

117  y.  Piltenj  petite  ville  sur  la  rive  dr.  de  la  Windau,  anc. 
chef-lieu  et  siège  de  l'évêché  de  Courlande,  qui,  sous  bien  des  rap- 
ports, était  indépendant  de  Tordre. 

141  y.  Windan  (lett.  Wentepilt;  BuRA^sa;  H,  Kyling;  bat.  a 
vap.  pour  Liban  et  Kiga,  v.  p.  48),  ville  de  7000  hab.  et  chef-lieu 
de  district,  sur  la  rive  g.  de  la  Windau ,  à  son  embouchure  dans  la 
Baltique.  Le  château,  bâtiment  simple,  a  été  construit  en  1290.  La 
chapelle  conventuelle  est  maintenant  une  église  gréco-russe;  la  tour 
principale  du  château  sert  de  station  aux  pilotes  lamaneurs. 

A  50  y.  au  N.-E.  de  Windau  (191  y.  de  Liban)  est  le  château 
de  Dondangen,  à  l'extrémité  N.  de  la  Courlande  et  entouré  de  vastes 
forêts  où  l'on  chasse  l'élan.  La  Courlande  se  termine  au  N.  de  ce 
château  en  une  langue  de  terre  s'avançant  dans  la  mer,  dont  la 
pointe  s'appelle  Bometn»!  et  où  il  y  a  un  phare,  de  même  que  sur 
l'île  d'Œsel,  en  face.  Le  passage  entre  les  deux  phares  n'est  pas 
sans  offrir  des  dangers.  —  Excursion  à  l'île  de  Runœ,  v.  p.  57. 

La  route  partant  de  Dondangen  passe  au  S.-£.  par  TtUsen  (aub. 
tenue  par  Orunsky;  à  25  y.  à  l'O.,  le  lac  d*  Usmcdten,  le  plus  grand 
de  la  Courlande),  traverse  la  «Suisse  courlandaise»,  près  de  Candau 
et  conduit  à  (256  y.)  Tnckum  (p.  55).  —  De  Tuckum,  on  se  rend 
au  N.-E.,  par  le  chemin  de  fer,  à  Riya  (60  y.,  2  h.  •/4)i  o^  ^i®*^  *** 
S.-E.,  par  la  voit,  publ.,  à  Doblen  (40  y.)  et  à  Mitau  (68  y;  p.  55). 

Doblen  est  un  bourg  de  1300  hab.,  pittoresquement  situé  sur 
la  Beitrae,  On  y  voit,  sur  une  hauteur  à  pic  du  côté  de  la  rivière, 
les  ruines  bien  conservées  d'un  château  du  temps  de  Tordre  Teuto- 
nique  et  des  ducs.  Il  est  entouré  d*un  mur  très  élevé  et  très  épais  à 
certains  endroits  et  qui  mesure  800  pas  de  circuit.  A  l'étroite  ex- 
trémité N.  de  la  place  du  château  s'élève  le  bâtiment  principal. 


OSTROE^KA.  II.R.7.    il 

transfoimé  en  ëf^ÎBe  sovm  1«  due  Qotharé  K«lller;  rar  k  long  eôlé 
£.,  les  rastes  de  demevret  du  temps  des  dues.  Ce  cbâteeu  foi  prit 
par  GaïUTB- Adolphe  en  1620  et  Chéries  JLU  8*y  anéto  ea  1701. 
G^thiid  Kettler  (m.  1687)  donne  le  châteem  comme  doueire  eux 
doeheseee;  il  e  <té  habité  Jveqa'eu  milieu  dn  XTiii"  s.  —  Diligence 
(30  kop.),  3  foie  pu  jour ,  ponf  (9  Y.)  FtiUrUkêkaf,  sur  le  ligne 
de  Mitau  è  Mojeiki  (p.  Ô7).    De  DoUen  à  (28  V.)  Mitau,  v.  p.  57. 


7.  De  YanoTM  à  Bigm,  par  Yilna  «t  Dtsâbevg . 

757  Y.,  exprcM,  90  h. 9  prix:  21  r.  10 et  13  r.(  treia  omeibuf,  »  II.  Vs« 
17  r.  SO,  et  10  r.  75.  Wagons  dhrectf  poar  Dimehoore  (8t-P4l«nbeBrg|. 
Wagona-litA  de  Varsovie  à  Daaaboan,  7  r.  36  et  6  r.  98.  —  De  Varsovie 
à  YUna:  388  V.,  express,  9  h.  ;  U  r.  »  «t  8r.  flO;  traie  omnibus,  11  k.  Vt 
«13k.,  Ur.  et8r.  «10.—  De  Yiiaa  à  l>AMiftMify  :  1«3  V.,  express,  S  h.  V4; 
T  r.  SÔ  et  4  r.  S6^  train  omnibns,  6  h.  l/j ;  5  r.  80  et  3  r.  fiO.  —  De  Dtina- 
bonrs  à  SiçM:  304  V.^  tnin  obui.,  9  h.;  g  r.  76  et  4  r.  06.  —  De  Virbsllen 
à  JbVa,  9»r  Vilna  et  Dâneboorg,  648  V.;  express,  16  h.  ^  17  r.  et  10  r.  90; 
tnin  omn^  17  b.  %  14  r.  et  8  r.  40  (par  Mojeâfcl,  ▼.  B.  g). 

Vanovie ,  y.  p.  8.  En  quittent  le  faubourg  de  Prega  et  les 
bords  de  la  Yistule,  pour  se  diriger  à  TE.,  on  ne  tarde  pas  à  voir 
que  dans  la  Ma&ovie,  aujourd'hui  les  gouv.  de  Varsovie,  de  Siedlce 
H  de  liomsa,  lee  champs  de  hlé  eont  remplaces  par  de  vastes  forêts. 
Sur  le  Boug  et  ses  affluents,  des  plaines  couTertes  de  grands  roseaux 
et  d'osier  alternent  avec  d'immenses  forêts. 

16  Y.  WoUnmn.  On  traverse  la  R»a%a,  —  32  Y.  Tlui»e%  <Tjym%). 
On  traverse  le  Liwiec,  —  51  Y.  hochow  (buffet). 

65  Y.  Zieleniec  (3ftjeBéai).    On  traverse  le  Boug.   —  79  V. 

Jfo/fctn.    Embranch.  sur  Siedlce  (p.  230). 

1>K  lfAi.Kiii  k  hhn:  134  V.,  ebemin  de  fer,  trajet  en  8  b.  —  OftV. 
Ostrelfkay  ville  de  9600  bab.,  dans  «n  fond  max^cageux,  limite  à  TE.  par 
des  eoiUnea  boisées,  sur  la  rivt  g.  dn  JVartw,  qn^on  y  traverse  sur  un  beau 
pont.  Bile  est  presque  entièrement  bâtie  en  bois,  mais  elle  a  un  cbfttean, 
une  église  et  un  eonvent  de  bernardins,  des  manufaetures  de  drap,  ete. 
—  Les  Français,  sous  Savary,  y  vainquirent  le  18  février  1807  les  Russes, 
sous  Essen  ;  les  Husset,  sous  Diebiten,  le  96  mai  iCQl,  les  Polonais,  suus 
Skrzyoeelci,  Beaucoup  d*otteiers  russes  tombés  sur  le  ebamp  de  bataille 
sont  inbnmés  dans  un  couvent  voisin  de  la  ville.  ->  184  V.  Létpp,  v.  ei- 
dessous. 

101  Y.  Ctyiew  {Huméwh),  —  141  Y.  Lapy  (buffet).  Embranch. 
sur  Malkin,  t.  ci-dessus.  —  On  traverse  le  Narevr,  qui  forme  Ici  la 
limite  entre  les  gouv.  de  Lomxa  et  de  Orodno,  et  l'on  passe  plus  loin 
90US  la  ligne  dé  Brest-Litovsk  à  Graïevo. 

162  Y.  Bialyitokou  Bieloaok  (BtiocrÔKi).  -  Bufei.  -  hôtsi^s: 

NrmeUkala  Oottinitsa^  avee  un  bon  restaur.  ^  Victoria  ^  rue  du  Marebé,  1 
(eh.  t.  e.  1  à3r.).  —  Voitvkxs  db  placr:  à  la  eourse,  SOkop.;  à  Theure, 
ôOk.  --  TaairwAT,  de  la  gare  à  la  ville,  lOkop. 

Bialystok  (134  m.),  ville  induslafielle  d'env.  64000  hab.  (dont 
^/4  d'Israélites)  et  chef<lieu  de  district,  avec  une  forte  garnison,  est 
situé  sur  la  Biaia,  affluent  malpropre  du  Marew.  Elle  a  été  fondée, 
dit -on,  en  1320  par  le  grand -duc  Ohédimine  de  Lithuanie.   Au 


42     IL  R.  7,  BUi^YSTOK.  De  Varsovie 

ZTiii^  S.  elle  appartesaii  a«x  eomteg  Braoi^ki;  Tma  d'eiix,  le  eomte 
Jean-Glëment,  générai  polonais  et  caetettan  de  CracoTie,  tenta  vaine- 
ment de  se  faire  élire  roi  de  Pologne  à  la  mort  d'Auguste  III.  £lle 
a  un  anc  château  fort  gâté  des  Branicki,  maintenant  un  institut 
iaapéiial  de  flUes,  plusieurs  églises  (dont  une  Intliér.)  et  deux  syna- 
gofaesé  L'industrie  des  laines  est  importante  à  Bialystok  n^éme  et 
à  Charoszett  (dans  la  maison  dn  propriétaire,  anc.  rendez-YOïn  de 
chasse  des  Branicki ,  des  tentures  de  cuir  remarquables),  Dobrzij- 
niew,  Supraslj  Michalowo  et  Ciechanowicz. 

J>a  Mkiau^K  1  BsBSi>Lrrow.i  IM  Yii  cbemi»  de  fei^  et»Âh.  Les 
trainâ  pour  Graïevo  et  pour  Brest  -  Litôvsk  ne  se  séparent  qu'à  (5  V.) 
SUtr0êi«ke  (buffet),  ^ift  prendra  donc  garde  de  monter  dans  un  bon*  wagon 
à  Biatystok.  —  37  V.  Biéiêky  Tille  de  8000  hab.  et  ehef-lieu  de  district, 
d^oii  Ton  va  en  voit,  publique  (la  ligne  n'est  pas  eneore  ouverte  au  ptiblic) 
an  village  de  {40  V.)  Biétvv^e^  par  Oainovka.  A  mi-ehemin  entre  Gaï- 
novka  et  Biélovèje,  un  rendez-vous  de  ebasse  des  empereurs  et  un  aurochs 
en  bvonse,  érifé  en  souvenir  d'une  ebasse  d'Alexandre  II.  Alexandre  in 
(m.  1894)  résida  eneore  peu  de  mois  avant  sa  mort  dans  un  ehêteaa 
bien  situé,  eonstruit  de  1893  à  189B  sur  les  plans  du  comte  de  Roebefort. 
La  forêt  de  Biélovèje  {BfAoaimtitWi  n^^ma;  1160  v.  earr.  de  superficie  et 
jusqu'à  197  m.  êe  birât),  région  montueuse  et  sauvage,  couverte  de  sapins, 
est  située  dans  le  gouvernement  de  Grodno  et  oeeupe  presque  tout  le 
S.-O.  du  district  de  Proueban.  Gîte  cbez  les  gardes-forestiers.  La  partie 
N.  on  NiMûr^  oh  se  trouve  entre  autres  la  source  du  Xarew,  est  n&aré- 
cagense.  Dans  la  forêt  de  Biëlovèje  comme  au  Caucase ,  on  rencontre 
encore  l'aurochs  (bison  européen,  ayôpii  leur  n<Hnbre  varie  beaucoup: 
793  têtes  en  1831  ;  1510  en  1886  et  433  en  i886).  La  chasse  n'est  permise 
que  sur  l'autorisation  de  l'empereur.  —  136  T.  Breit-Litottk^  v.  p.  230. 

Da  BiALTSTOK  A  Oraïkvo  :  78  V.,  chemin  de  fer,  en  4  h.* —  5  V. 
Starosielce^  v.  ci-dessus.  —  78  V.  OrotevQ  (buffet),  stat.  frontière  et  de  la 
douane  russe.  La  stat.  frontière  allemande  est  Prosiken^  d'où  il  y  a  une 
ligne  pour  (195  kil.)  Kœnlgsberg.    V.  VÂfPemttffne  du  Ifordy  par  Bce^ker. 

De  Bialystock  à  Bahavovitcivi  :  301  V.,  ebemln  de  fer,  en  8  h.  env. 
(3ette  ligne  traverse  à  l'E.  le  gouvernemmit  de  &rodne.  —  90  V.  Yolko- 
vyêk  (buffet),  ehef-lieu  de  district  insignifiant.  Jagellon  y  fut  couronné 
roi  de  Pologne  en  1386;  les  13-16  nov.  1813,  il  y  eut  ici  des  combats  entre 
Busses  et  Français.  —  154  Y.  Slomm  (GjiôHHWb;  buffet),  ville  de  35000  hab. 
et  chef-lieu  de  district,  sur  la  Choura.  —  901  V.  Baranovitehi,  v.  p.  37. 

183  V.  Czarna  Wieé  ou  Tchomaïa  Vies  (MepnaH  Btct).  —  201  V. 
SokoUca  (CoKéjKa;  buffet).  —  216  V.  Koutnitsa  (K^smma);  On 
traverse  ensuite  le  Niëmen  sur  un  haut  viaduc. 

241V.  Qrodno  (rpôiHO^  11dm.;  bafftt}  hH:  lévrofpHûuiïa, 
Slaviantkaïa,  Moakcotkaïa ,  tou«  trois  dans  la  Sobomaïa,  cb.  dep. 
1  r.  ;  voit,  de  place,  de  la^  gare  à  la  ville,  30  k.  ;  à  Vbeuie,  40  à  50  k.), 
ville  d'env.  47  000  hab.,  dont  ^^  d'israéUtes,  et  chef-lieu  de  gouv., 
sur  la  rive  dr.  du  Niémen ,  qui  traverse  à  partir  d'ici  le  plateau 
septentrional,  en  formant  une  magnifique  vallée  dont  les  bords  ont 
env.  30  m.  de  haut.  V  église  'paroissiale ,  construite  en  1610  dans 
le  style  baroque,  est  enclavée  dans  un  ensemble  de  maiaons,  apparte- 
naot  à  fane.  eotMseil  des  Jésuites;  en  fiaee,  Tane.  palaiê  d'Etienne 
Bathori,  transforma  en  hdtal.  Plus  près  du  Niémen ,  ïêgliêt  des 
bernardins ,  eoBstniita  en  1Ô95;  daas  la  chapelle,  a  g.  de  l'eBttée. 
des  sculptores  remarquables.    Belle  vue  su?  le  fleuve,  d«  jardin  de 


à  Mifa.  QRODHO.  //.  k.  7.     43 

ïmmn  chéUntn  (xt*  s.  ;  c'mI  ftctMHBBMnt  u  eMteo  ailitaim), 

diu  la  ns  du  Ckâtoav.    Il  f  a  une  é§iUt  InihérUfine.  ComncrM 

Horissant  d«  blë ,  de  bois  de  constroeMon,  etc. 

Grodao  eat  nae  ▼leiUe  ville  «Ijhve,  BentioBBët  your  U  prcMlèra  foU 
es  IIÎS.  liB*  XoBgola  U  déimiairtnt  enUèremeat  en  lAt  et  le«  eheTAlUra 
de  rordi«  Teutoniqne  en  1991.  SlUnnt  Bathàri,  roi  de  Pologne,  en  il  mi 
résidence  et  y  monrui  le  13  âéc.  1866,  nprèe  nroir  bâU  à  Tembouebure 
de  U  Gorodnitehankn  un  ebitena  en  pierre  \  M  en  rette  eneore  nne  marnltle 
dirifée  en  eôAé  4«  Se«Te.  Le  denxieiM  pnrttfe  de  la  Pologne  y  fnt  tig né 
à  la  djèie  de  1T9S,  et  l^nbdieailon  dn  roi  0UiMm  PoiUttowakl  toi  mbc- 
(ionnée  k  celle  dn  36  aept.  1795.  —  Le  18  jnin  1819,  1»  Tille  fnt  oecnpee 
par  lea  Fmnçaia,  et  le  roi  Jérôme  y  ëtnblit  son  quartier  général. 

J>E  Gbooko  X  Adomtoto,  X  Racski  st  1  RoarooDA  :  80  et  100  V.,  ex- 
«zrsion  en  Toit.  pnbl.  (Sk.  par  rerate  et  par  cher.,  non  eompria  la  voiture). 
La  ronte  est  bonae.  —  Angaateve  (Aaryevana),  qnl  porte  depnia  1680  le 
non  de  aom  fondatenr,  ffigianioiid-Angnate  IL,  eat  nne  Tille  de  lt8CN)bab. 
et  an  ebef-Uev  de  diatrict  do  gooT.  de  8ttvalki,  anr  lea  borda  marécageux 
da  Lac  Blanc,  d*o&  aort  la  iVeMa.  Le  eenef  d^^tn^nafaro,  long  de  88  V.  et 
qui  la  relie  sa  Wéaaen,  eommenee  prèa  de  la  Tille. 

laerid  ou  iUtekU  (Pdna),  à  90  Y.  an  V.-O,  d'Aug natOTo,  eat  on  bouiv 
du  gouT.  de   Sowalki  aur  la  rive  dr.  de  la  Ketta.    11  a  appartenu  à  la 


famille  de  Pac.  On  en  remarque  VkâlH  de  vUf«^  du  atyle  goth.,  avec  une 
tour  élégante,  et  VéçUê«,  bel  éelAee  riebement  omë  de  aculpturea.  Tour 
deax  ont  été  bâtie  par  le  général  polonala  Lomis  Poe.  A  1/4  d*b.  à  peine 
de  la  Tîne,  le  domaine  de  Xeependa,  autrefoia  auaai  propriété  dea  Pac, 
avec  un  magniAqne  ebitean  anr  le  penebant  d^une  colline,  dont  la  cba- 
pelle  goih.  renfemae  dea  tombeaux  dea  anciena  propriétairea. 

Le  train  traTerse  des  foréte.  —  270  Y.  PoH/tehe(Uopink9  ;  buffet)  ; 
ane  grande  roaie ,  desserrie  par  une  Toit.  publique ,  mène  d'ici  au 
N.-O.  à  (17  V.)  Drouxghiéniki  (4py3reuii«;  193  m,)^  dans  un  beau 
site  sur  la  rive  dr.  du  Niémen ,  qui  a  des  bains  d*eauz  minérales 
faiblement  alcalines.  Il  y  a  une  belle  forêt  de  sapins.  La  saison 
dure  du  1*'  mai  au  1*'  octobre. 

On  entre  ensuite  dans  le  gouv.  de  Vilna.  A  TE.  du  Niémen 
s'étendent  de  Tastes  plaines  ondulées  que  traversent  des  vallées  flu- 
viales.   Çâ  et  ii  des  forêts  de  bois  feuillu  et  de  pins. 

295  V.  Martsinkantiy.  -  315  V.  Orany  (buffet).  Il  y  a  dans  le 
voisinage  (embranch.)  un  grand  tir  pour  Tartillerie  et  un  camp  d'été 
pour  l'infanterie  et  les  troupes  du  génie.  —  333  V.  OtkiénikL  — 
352  V.  B<mdsichki,  —  371  Y.  LaadTaroTO,  où  aboutit  le  chemiu 
de  fer  de  Virballen  (v.  p.  33). 

388  V.  Tilna  (p.  33),  que  précède  un  long  tunnel. 

397  V.  YUeikft  (BueiiKa;  hufftt),  d'où  part  la  ligne  de  Libau 
à  Romny  (p.  37).  Ensuite,  Betdany  et  Podèr^êt/.  —  461  V.  Srién- 
tsiany  (CirfemiiHH;  buffet),  embranch.  sur  (119  Y.)  GloubokM. 
■—  ÂS3  V.  IgncUino.  Bientôt  nous  passons  à  l'extrémité  E.  du  gouv. 
actuel  de  Kovno.  —  527  Y.  Ttmrmond,  a  20  Y.  à  l'E.  de  la  ville  de 
Novo'Alexandrovêk ,  située  sur  la  frontière  de  la  Courlande. 

544  V.  XftUi««By  (Kajkj^bii;  buffet)  ^  dernière  station  avant 
DûnabouTg  et  à  l'embrancb.  de  la  ligne  de  Radziwilichki  (187  V.) 
et  Libau  (364  V.  ;  p.  37).  On  traverse  la  JHina  sur  un  pont  en  fer, 
et  Ton  est  bimrtôt  à  la  gaie  de  DûfMtbourg'St'Pétetêhowrç,  d'où 


44    //.  S.  7.  DÙNABOURO.  De  Varsovie 

partent  i«B  lignes  de  St-Péter»bourg(R.  11)  et  de  Smolensk  (t.  ci- 
dessous),  mais  à  2  Y.  de  la  ville.  Un  trençon  de  raecordemeni,  pour 
lequel  on  change  de  voiture,  mène  à  la  gare  de  Riga. 

550  y.  Dunabourg.  —  Bon  buftt  à  la  gare  de  St-Pétersbourg  (eb.  1  r. 
50  et  2  r.  50).  —  Hôtels:  Grand-BôUl;  H.  Sandtnann  (eh.  t.  e.  00  k.  à  3  r., 
d<^.  40k.,  dîn.,  de  13  h.  à  4  h.,  50  k.)-,  B,  de  Londres.  —  Voitubu  db  vi«ace  : 
de  la  gare  de  St-Pétersbourg  à  la  ville,  30  k.  ;  à  Theure,  90  k. 

Dunabourg,  nommée  officiellement  i>t7in8fc(J(BHHcn)dep.  1893, 
ville  de  75000  bab.,  chef- lieu  de  district  et  place  forte  da  goav. 
de  Yitebsk,  sur  la  rive  dr.  de  la  Duna.  Comme  centre  commercial 
(lin,  céréales,  bois  de  construction)  et  point  de  jonction  de  lignes 
ferrées ,  Dunabourg  tient  une  des  premières  places  parmi  les  villes 
de  la  Russie  occidentale.  l/eglUe  de  la  Farter eêse  (à  2  V.  de  la  gare 
de  St-Pétersbourg,  à  4  Y.  Vt  â®  c®^^®  ^^  RigA)i  d*abord  aux  Jésuites, 
puis  aux  gréco-russes,  est  un  édifice  à  deux  tours,  plein  d'effet,  du 
milieu  du  xviii^  s.  ;  le  chœur  est  rectangulaire.  Chaque  pilier  des 
arcades  de  la  nef  centrale  couverte  d'une  voûte  en  berceau  est  pré- 
cédé de  quatre  colonnes  décoratives. 

i  Le  château  de  Dunabourg  a  été  fondé  en  1375  par  les  chevaliers 
Porteglaives.  La  ville  devint  sous  la  domination  polonaise  eapitale  de 
la  voïvodie  de  Livonie  et  du  district  de  Dunabourg.  Détruite  par  Ivan 
le  Terrible,  en  1572  et  en  16T7,  elle  fut  reconstruite  par  Etienne  Batbori 
en  1589  et  réunie  au  royaume  de  Pologne.  Ensuite  elle  fût  oecupée  par 
les  Suédois,  en  1600.  Oustave-Adolpbe  céda  Diinabourg  à  la  Pologne., 
en  1698.  Darant  la  guerre  de  la  Russie  avec  la  Pologne  et  la  Suède. 
Dunabourg  fut  prise  le  30  juillet  1656  par  le  tsar  Alexis  MlkhaïloviUfa, 
et  reprise  deux  ans  après  par  les  Polonais.  La  ville  appartint  dès  lors 
à  la  Pologne  avec  la  Lithuanie  polonaise^  jnsqu^n  17f2,  où  la  Russie 
Blanehe  fût  annexée  à  Tempire  russe.  Dunabourg  fut  ocenpée  en  1812 
par  le  marécbal  Oudinot. 

De  Dûvabouro  à  Smolbmsk:  372  V.,  chemin  de  fer,  en  18  h.,  départ 
de  la  gare  de  Riga.  —  La  contrée  oflfre  peu  de  chose.  —  17  V.  Jotephovo. 
—  40  V.  Kreilavka  (buffet).  —  65  Y.  Balknovo.  —  78  V.  GkeûrçMévMk. 

91  V.  Srisaa  (buffet).  La  ville  de  ce  nom  est  à  4  V.  au  8,-0.,  au  con- 
fluent de  laDttna  et  de  la  Drista.  Elle  compte  5000  bab.  et  c^est  un  ebef- 
lieu  de  district  du  gouv.  de  Yitebsk.    Elle  fait  un  commerce  important. 

102  V.  avolna.  —  118  V.  BorlnvOeM.  -<-  128  Y.  Adamùtc.  —  187  V.  Asro. 
voukha^  village  sur  la  route  de  Polotsk  à  Szébecb,  où  eurent  lien  en  juillet 
et  août  1812  Tes  combats  de  Kliastiisi^  GolovOitchiUa  et  Svolna^  pour  couvrir 
St-Pétersbourg.  —  Après  avoir  quitté  les  forêts  marécageuses  de  la  rive  dr. 
de  la  Diina  au  N.-E.  de  Polotsk,  on  voit  à  dr.  la  ville  de  Polotsk,  située 
sur  les  hauteurs  au  N.  de  la  rivière. 

152  Y.  Polotsk  (nôJOUKi-,  buffet;  hôt.  :  Grand-mtel;  II.  Ki/ita,  ch.  50  k. 
à  2  r.,  b.  10,  1. 25,  din.,  de  1  h.  à  5  b.,  45  à  75  k.,  plus  cher  en  aoAt;  ilaere 
de  la  gare  à  la  ville,  15  k.-,  à  rheure,  80  k.),  ville  de  19000  bab.  et  ehef- 
lieu  de  district  du  gouv.  de  Yitebsk,  sur  un  plateau  élevé  entre  la  Diina^ 
et  la  Polota^  au  X.  Rogvold  (Rogvolod,  Ragnvaldr).  un  des  compagnons 
de  Rourik,  y  régnait  au  ix^s.  Polotsk  échut  en  1228  à  la  principauté  de 
Smolensk.  Elle  fut  favorisée  sous  la  domination  Uthuanienne-polonaise, 
et  elle  surpassa  même  Yilna  en  richesse.  Ivan  le  Terrible  s*en  empara 
pendant  la  guerre  entre  la  Lithuanie  et  la  Suède  d'une  part  et  la  Russie 
de  Tautre,  de  1562  à  1563,  mais  elle  retourna  à  la  Lithuanie  16  ans  après. 
Etienne  Bathori  s'en  empara  aussi ,  en  1679,  et  en  fit  une  voïvodie  lithu- 
anienne. Polotsk  tomba  au  pouvoir  du  tsar  Alexis  Mikhaïlovitch  en  1654, 
avec  Dorogobouch  et  Smolensk,  mais  fut  rendue  en  1667,  à  la  paix  d^An- 
droussov,  et  ce  n'est  que  sous  Catherine  II,  au  premier  partage  de  la  Po- 


à  Ri^a.  V1TEB8K.  /I.  Jl.  7.     45 

Jtgae^  que  U  rUIe  Ivt  4ëAnitiTe»Mt  révBie  •  U  B«Mk.  Sa  l$tt.  U 
première  armée  maae  de  TChiesl,  balUnt  en  retraite  depuis  DrijM  (p.  M), 
«tteifalC  Polotek  le  18 juillet.  Knrat  Toecupa  5Joari  aprèi.  Lorfqae  la 
finsée- Armée  s'aTanfa  car  Vilelwk,  Oudiaot,  «oateaa  fliu  tard  par  la 
eorpa  de  €hraTion-8i-Cjr,  y  resta  poer  epërer  eoatva  le  1^  corps  rasse, 
détiehé  soas  lea  ordres  de  Wittfeaitein,  et  poar  aenaeer  St-Pëteriboorg. 
iprèi  les  combats  de  Kliastitsi,  de  OoloreliteUtsa  et  de  BTOlaa,  Wittcen- 
steia  sttaqaa  «ae  preiaière  lois  Poletsk  lans  sacais,  le  17  août,  omis  11 
révMit  à  s'en  emparer  les  18-19  octobre.  —  Cette  Tille  a  ma  aaeleB  Xrcmltfff, 
dus  raai^e  eztériear  de  la  DAaa  et  de  la  Polota,  plastean  églises  (entre 
uties:  r^Use  .fllfi  JhfilbiaipBS,  dans  le  style  rosoeo),  des  coaveats,  parsil 
lesquels  le  comment  d*  Spmitg  on  dm  Smmtnmr^  à  S  UL  aa  V.,  est  célèbre 
par  les  eombats  de  1813:  une  éeoU  de  eodsto,  ancien  collège  des  jésuites, 
et  plesiemrs  ftibriq«es.  On  y  remarque,  sur  la  place  en  teee  de  la  cathé- 
drale, um  mwmwmtmi  érigé  a  la  méaMftie  des  Bosses  tombés  près  de  Po» 
lotsk  en  1813. 

La  contrée  est  mieux  caltiTée  à  partir  de  Polotsk,  surtout  près  de 
Vitebsk;  le  terrain  est  plus  accidenté  et  il  y  a  aussi  des  forêts. 

laST.  Oorj^mf;  184  T.  OM;  IW  Y.  .^ercAa.  —  906  V.  AVrsifae  (buffet). 
-  316V.  l€U9mo;  334V.  atmroié - Seto ;  384V.  Xai<^a.  -  Bientôt  aprèi, 
Vitebsk  apparut  sur  les  hauteurs  pittoresques  de  la  rive  g.  de  la  D&na. 

344  V.  "ntebek  (Biieôcn;  èi^cl;  hôt.  :  Ormd-mui  M0mclimer^  eh.  00  k. 
à3r^  b.  10  k.,  3e  déj.,  75k.,  dtn.,  de  1  h.  à  7  h.,  06k.  à  1  r.  38,  omn.  30  k.  % 
Broti,  ek.  60  k.  à  3  r.,  b.  10  k..  déj.  30  à  40;  Aaere,  de  la  gare  à  la  vUle, 
25  k.  ;  à  rkeare,  60!),  ville  dVuT.  06000  hab.,  dont  beaucoup  d^Uraélites,  et 
chef-  lieu  du  gouy.  du  même  nom.  Elle  appartint  altematiyement ,  jus- 
qu'au xii^a. ,  à  Smolensk  et  à  Polotsk;  ensuite  elle  forma  une  princi- 
pauté iadépendaste,  et  elle  fàt  réunie  à  la  Uthoanle  auxiv^s.  raie  de- 
vint rapidement  florissaate  sous  la  domination  lithuanienne  polonaise.  Elle 
fat  prise  par  Vladislas  Jagellon  en  1436,  et  les  Russes  s*en  emparèrent  en 
iSÊS  et  en  1609,  mais  Etienne  BathorI  la  leur  reprit.  Devenue  rille  f^n* 
tiève,  Vitebak  Ait  ua  ëoiti  de  discorda  eatre  la  Pelogse  et  la  Russie,  oui 
r&iuiexa  déHnitlTement  en  1773.  En  1813,  la  colonne  centrale  de  la  Qranae- 
Armée  marehsmt  sur  Smolensk  et  Koscou  passa  par  Vitebsk,  et  yapoléon 
y  entra  le  98  juillet  avec  la  garde.  Il  y  resta  quinze  jours  pour  refaire  son 
armée,  et  il  en  partit  le  13  août  pour  attaquer  Tarmée  russe  concentrée 
à  Smolensk.  —  Les  environs  de  la  «are,  presque  uniquement  habités  par 
des  israélftes,  font  une  impression  désaîpréable  par  leur  malpropreté.  Ce 
n'est  q«*eB  trarersant  le  beau  pont  dé  la  IHtoa,  que  le  coup  a*œll  change. 
la  paartie  de  la  vUle  située  an  delà  a  des  restes  de  fastlAcatlans,  de  belles 
Basons,  des  rues  droites  et  bien  bâties.  C'est  dans  cette  partie  de  Vitebsk 
qae  se  trouve  le  paktU  du  çouvemtmenty  grand  édifice  peint  en  jaune,  où 
le  grand-d'ae  Ckmstantln  Pavlovitch,  gouverneur  général  de  Pologne  pen- 
dant la  révolution  polonaise,  mourut  du  choléra  ea  1831.  Véoiétê  de  VA*' 
iompiUmy  bâtie  en  1777,  a  de  jolis  clochers  à  deux  étages  du  coté  0.  Dans 
ia  cathédrale  St-MceUu^  construite  en  1664  par  les  Jésuites,  une  mise  en 
croix  du  Christ  attribuée  à  Salvator  Rose.  VégHu  Ughinêluda^  érigée  en 
1S43,  à  einq  coupoles,  c^  le  seul  monument  du  vieux  style  russe  de  la 
vUle.  luéçUee  St-Aniame  (cathol.)  date  de  1781.  Les  autres  constructions 
remarquables  sont  le  <Mb  de  la  nobteue^  le  eoUèçe  (gymnase),  le  thidire^ 
Vhôpital  et  le  bazar  (Oostiny  Dvor).  Le  beau  eeaveni  dê$  BtmOlent  est  à 
4  V.  hors  de  la  ville.  Une  graade  partie  de  Vitebsk  a  été  détruite  par 
an  ineeudie  en  1887. 

La  plaine  onduleuse  entre  la  Dilua  et  le  Dniepr,  la  grande  «porte 
àta  Pevplea*  vers  TO.  (env.  90Om.  d*altit.),  présente  une  vaste  étendue 
plate,  naarécageuse  et  géanalemeat  peu  cultivée.  Il  y  a  beaucoup  de 
bois.  Gependuit  on  y  a  encore  quelquefois  du  chemin  de  fer  de  jolis 
coups  d^œil.  —  368V.  Krpnki.  —  390  V.  CMbékino.  —  306V.  Roudnia  (buffet). 
Plus  loin,  â^sipuM,  Keaprino  et  OméÊdovû. 

373  V.  Smelenêk  (buffet;  p.  334). 


46     //.  £.  7.  RŒMEBSHOF. 

Le  CBEMiM  1»  PBB  i>B  DûNABovmG  ▲  RiOA  <priz  du  tri^et,  p.  <41 
longe  constamment  la  rive  dr.  (Uvonienne)  de  la  Dûna  et  traversa 
des  contrées  pieAque  toujours  boisées.  Sur  la  rive  g.  de  la  Dûn; 
s'étend  la  Courlande. 

Stat.  de  Ldxna,  Nittçal,  Zargra4,  Lievenhûf  et  Treppenhof, 
83 y.  (de  Dûnabonrg).  Snmtibdiury  {buffet),  anc.  ehâtemi  d* 
TarcbeTéque  de  Biga,  actuellement  à  la  famille  de  Korff.  —  £n  face 
sur  l'autre  rive  de  la  Dûna  (4  Y.),  Jakohêt4tdt,  presque  uniquemeni 
habitée  par  les  juifs. 

La  voie  ferrée  traverse  VEwêt,  qui  limite  la  Livonie  actuelle  à 
r£.,  du  eôté  de  la  Livonie  polonaise.  —  99  Y.  Sl^elauuiiuihoi 
(buffet;  eau-de-vie  d'orange  très  goûtée),  résidence  riante  des  comtes 

de  Medem. 

Db  Stockmakhshof  k  KoKKHHousjBV  :  e^Lcursion.  intéressanie  «ur  la 
Diina,  dont  on  descend  le  cours  (barque  à  3  rameur*,  4  à  5  r.)-  Sur  la 
rive  eourlandaise  (g.),  le  rocher  de  tuf  de  SUMxntragg^  couvert  de  mousse  ; 
la  partie  suivante  avec  ses  rochers  calcaires  est  surtout  jolie  jusqu'à 
C/rûterêhof.  Le  bateau  aborde  ^rès  de  la  ruine  de  jr«|eirA«iiMfi  (t.  ei-deSBOus). 
De  la  raine ^  aller  en  1  h.  env.  à  la  stat.  de  Spkenbousen,  par  la  pitto> 
resque  vmllée  de  la  Periê  (cascade).  8ar  la  rive  g.  de  la  Dâna,  à  3  V.  en 
amont  de  Kokenhousen,  les  ruines  A^AHona^  château  de  Tordre. 

116  Y.  KokenJKmstn  (bôt.  :  Schweizerkof,  près  de  la  gare  ;  cltaiet, 

pour  la  belle  saison,  en  face  de  la  raine),  avee  les  restes  pittoresques 

d'un  chftteau,  anc.  résidence  des  archevjêques  de  Riga.  —   136  V. 

%œim9Tê}iot (buffet).  Dans  le  voisinage  4«ci!ieraii«n  et  FrUdrich^adt . 

A  Aècheraden,  domaine  de  la  famille  de  SchouUz,  Les  ruines  d'une 

rommanderie  de  Tordre  Teutonique. 

Les  inondations  de  la  Dûna,  au  prioiemps  de  1837,  mirent  à  décou- 
vert des  QnUquiUs  remarquables,  des  parures  en  bronze,  en  argent  et  en 
fer,  des  armes  et  des  ustensiles.  On  trouva  également  sur  des  tombeaux 
de  la  plus  récente  période  de  Vigt  du  fer,  des  assemblages  de  pierres 
comme  on  en  voit  en  Scandinavie,  eo  Panentsjrk  et  en  Axigletenre. 

1Ô6  Y.  Rin^mvundekûf.   Sur  la  Duna,  à  1  Y.  V?  ^e  1^  ttMion, 

le  domaine  de  Lennetoafden  à  la  famille  de  Wulf ,  avec  les  ruines 
d'un  château  de  l'archevêque  de  Riga.  —  172  V.  Ogtr^  séjour  d*été 
des  habitants  de  Riga.  —  179  Y.  4xiniU.  LV^Ims  Ste-Mcurie,  la 
plus  ancienne  de  Livonie ,  est  un  édifice  à  deux  nefs ,  datant  du 
XII®  s.  y  avec  ch^Bur  rectangulaixe.  —  185  Y.  Kourtenhof^  non  loin 
de  cet  endroit,  le  camp  d'été  de  la  garnison  de  Riga.  Près  4e  Téglise 
luthér. ,  une  redoute  où  Charles  IX  de  Suède  fut  vaincu  le  17  sept. 
1605  et  perdit  8000  hommes. 

Les  ruines  de  Kirehholm,  anc.  chftteau  de  TOrdre,  sont  situées 
tout  près  de  la  Dûna.  Le  château  de  DaMen,  sur  une  tle  de  la  Dûna 
longue  de  8  Y.  V27  aQ<^*  propriété  du  chapitre  de  Riga,  appartient 
actuellement  à  la  famille  de  Loswis  «f  Menar.  Il  y  a  un  beau  parc 
avec  de  vieux  tilleuls  ;  pêche  renommée  de  la  lamproie.  —  Puis  le 
train  traverse  le  faubourg  de  Moscou  «  et  on  «Ati»  en  gare  de  Riga, 
au  S.-E.  de  la  vieille  ville. 

204  Y.   «ipa  (p.  47). 


IL  R,  ê.    47 


9.  Bift  «t  Mft  Miiroat. 


ÀMMinm,  Bic»  »  4e«z  me*:  1,  U  9«r«  <i«  D«iMite«r^  o«  à'Orel  (pi.  C 
0540,  4juu  le  CMbonn  de IIomou,  eoed  pour  le*  ireloc  alUnt  fur  llttl»!- 
pftbeB  et  i«r  I>orp»t  (8t-Pëtenbo«n)  i  2«  U  9ar«  4«  TVictwm  (pi.  B5),  dan» 
Il  roe€kericâ  (KarUtraMe),  poar  ]llta«  (XqjeiU),  Tuekum  (plAff«)  «^  Bol- 
deru.  —  De  U  gare  en  Tille,  U  y  ft  uae  «nrtexe  (torif,  ▼.  ei*detioua)  de 
10  k.  ponr  une  Toit.  à  i  cheval  et  de  90  k.  pour  ane  à  3  ehevaux  daa»  te 
jour,  de  )0  et  90  k.  la  nnit.  —  iMemix  à  vmptmr^  ceux  de  rétrasger  muull- 
lest  danf  le  port  de  la  J>ovane  (pi.  Al,  9). 

BèUH».  Dan«  le  eentte  de  la  TiUe:  *J7.  dé  Btmt  (pi.  a,  BA),  eo  fifter 
do  tliéitre,  aree  reetaur.  an  res-de-ebanMée  et  an  tout-sol  (eb.  1  à  10  r... 
déj.  50k.,  dib.  1  r.  à  1  r.  90)^  H.  4«  St-PiUrék9nrg  (pi.  b,  A  S),  en  fac4s 
da  ebiteanj  JT.  «k»  Cdfmiierec  (pi.  e.  B5).  bonlerard  du  Tbëfttre,  13  (eb. 
t.  e.  1  r.  à  10  r.,  déj.  40  k.,  dfn.,  de  i  b.  à  è  b.,  10)  ^  roU  4«  Londrti  (Stadt 
LoadoB:  pi.  d,  B4),  KalkttrikMe,  31,  beaucoup  de  eommercantt  (eb.  t.  c 
U3r.,  I*rd«i.  46k.,  S«  d^.  00,  din.,  de  Ib.  à  Oh.,  Ir.,  omn.  60k.; 
p.  2r.  à  3r.  SO);  M.  de  TmrioHe  (pi.  e,  A5),  rutte,  avec  Jolie  Tne  tor  la 
Dôna.  —  Dans  les  fanl^nrgt:  Jf.  mpérial  (pi.  f,  C3),  boulevard  Alexandre, 
3,  «Tce  rettanr.;  ^Bk  de  /y««^en  (pi.,  au  delà  de  D8),  me  Alexandre,  90, 
ATee  rettanr. ,  préféré  de  la  noblette  du  payt  (eb.  de  00  k.  à  4  r. ,  d!n. 
60  k.  à  1  r.)^  JET  Bettetw  (pi.  CtCO),  ThronfolcerbouleTard,  83,  prêt  de  la 
g&re  de  Dânabourg;  ZWntedket  BmuM  (pi.  h,  Do),  rue  Alexandre,  7  (eb.  et 
s  75k.  àSr.,  déj.  36k.,  dln.,  de  13b.  à  Bb.^fiOk.  à  1  r.  36}. 

Seetavranla  et  e«f4e:  dans  let  hôtelt,  t.  ei-detant;  ^KroMeh,  en  face 
de  la  Bonne,  irèa  frénnenté  le  matin:  Schmaru  (bont  Tint),  SouleTard  du 
BattioB,  1;  JohmmmiêkàUr  et  KlotUrMUr.  dant  lea  malaont  de  la  Petite 
et  de  la  Grande  Onilde  (p.  63)  ^  (ktfé  Monofok^  me  SUaabetb,  61  v  pui« 
&•  furc  ir«*mMsa  (p.  690  et  »n  jardin  Jmpéritit  (p.  03). 

▼iilwn  de  pleee  Biga  e#t  dÎTiaée  en  4  Ayoaaf  dont  le  premier 
cMiprend  le  centre  de  la  -ritle  jnaqn'à  la  me  BUtabeth  et  le  prolongement 
de  cette  m*,  ivaqn'à  laDiaa.  —  Course:  dana  1  rayen,  à  i  ebeT.,  10k.; 
à  3  ebev.,  15  k.  ;  da«a  9  têfom^  16  et  90;  dana  3  myona,  30  et  36;  dao» 
4  rayo«a,  95  et  90 k.  —  A  rbeni»:  Vt  b.,  daae  lea  rayona,  90  et  30 k.; 
bors  dea  rajona,  30  et  60;  V4  â*b.,  dO  et  46  ou  46  et  76;  i  b.,  40  ei  60  k. 
ou  60  k.  et  1  r.  ;  heure  sniv. ,  30  et  46  k.  ~-  <3es  tarifs  sont  pour  i  ou 
i  penennee;  to«te  personne  en  ans  paie  i/s  '«  phië.  La  ««<«,  de  13  li. 
t  7  h.,  lea  prix  aent  donblea.  Lepaeôweye  comprend  Palier  et  le  retour. 
Us  hMoçesy  antrea  qne  lea  petits  colis,  sont  tarifés  au  i/g  de  la  courte 
oade  rbeure.  —  TMT  parHeHlière»^  à  Tbeure,  3r.;  heure  suiv.,  3  r. 

Tgamwaye  (6k.):  1,  dana  la  rue  Alexandre;  3,  dans  la  grande  rue 
«te  Koaeott;  S,  dana  la  me  Marie. 


Légende  4ti  plcm  de  Rica. 

1.  (Collège  Alexandre C46 

1  Galerie  Brederlo A6 

3.  Momun.  de  HeidMr Ai 

4.  Colo^^e  ^lompb^e    ....  A3 
4a.  Muaée  de  la  Cathédrale.  .  A4 

5.  Galerie  municipale C3 

6.  HdpAtat  ISt-Oeorgea B5 

7.  Qrande  Guilde B4 

8.  Petite  Ouilde    ........  B4 

9.  EgUae  «t-Alezia A3 

10.  ^  4a^ean« A3 

U.  -  de  1»  Citadelle  ou  St-Pierre- 

et-8t-Paul A3 

12.  ->  edSbé&ide  8te-Marie    .  .  Ai 

13.  -  St-JTMqnes A3 

14.  -  St-Jean B6 


16.  Bgliae  Si-Plerre B5 

17.  —  réformée B5 

18.  —  catboyiiiie AS 

19.  Couvent  du  8t-£sprit.  .  .  64^5 
30.  Collège  LomonossoT  (filles)  C5 
91.  Etabllaa.  d*eanx  minérales  C4 
33.  Beole  polytecbjiiiiue  ....    C4 

33.  Poste AB6 

33a.  Poudrière B3 

34.  Hôtel  de  Tille A4 

36.  Palais  des  CbevaUera    .  .    AB3 

36.  Château  Impérial A3 

37.  Maison  des  Tltes-I^oires  .  .  A  5 
98.  Qymnaae  ou  collège   ....    C3 

90.  Télégraphe B4 

90.  Oulei B4 


48     //.  jR.  8.  RIGA.  Bemeign,  prat. 

BftarquMt  pour  HAgsnibcrg,  15  k.-,  au  Jwdia.  Impérial  (p.  53),  96  le.  ; 
à  rheure,  à  3  rameurs,  90  k. 

TkéàttM:  théâtre  de  la  Ville  (pi.  G 4),  allemand;  représentations  du 
15  août  au  15  mai;  théâtre  d'été  de  Hagentberg  (allemand),  à  Hasensberg, 
à  5  min.  de  la  stat.  des  bat.  à  rap.;  théâtre  rusie,  à  Oulci  (pi.  30,  B4>; 
théâtre  Mton^  au  local  du  club  letton  (pi.  C4).  —  Cirque  (pi.  D5),  rne 
Paulucei,  4. 

Poste  (pi.  24,  AB5),  au  eoin  de  la  Herrenstrasse  et  de  la  Karlastraase. 
—  Télégraphe  (pi.  39,  B4),  boulevard  du  Théâtre.  1.  —  Potte  aux  chevaux^ 
Saulenstrasse,  43.  —  Police  (pi.  G  5),  boulevard  du  Théâtre.  —  Bureau  de» 
passeporti  (pour  Tétranger),  au  ebâteau  (pi.  36,  A3-,  ouvert  de  10 h.  à  8  h.). 

Bains:  établissement  hpdrothérapique  du  Dr  S.  Krceger^  Kirehenstraase, 
18,  avec  bassin  de  natation;  baim  d'Sms  (pi.  B.E.,  B4),  Wallstràsse,  13.  — 
Bainâ  de  rivière^  dans  rétablissement  Rosenbaeh,  près  du  pont  de  bateaux. 

Consulats:  de  France ^  Thronfolger  Boulevard,  33  (de  11  h.  à  13  li.  et 
de  3  h.  à  4  h);  dC  Autriche- Hongrie^  Grosse  Sunderstrasse,  11  (de  10  h.  à  19  h. 
et  de  3  h.  à  4  h.);  de  Belgique^  même  rue,  35  (de  10  h.  à  13  h.  et  de  1  h. 
à  3  h.)  ;  de  Suiue^  même  rue,  36.  —  Société  iuiese. 

Bateaux  à  vapeur:  à  Hagensberg^  toutes  les  10*min.,  5k. ;  à  Ilgezeetn, 
t.  1.  heures,  10  k.;  à  Bolderaa  (p.  54;  en  touchant  à  Mûhlgraben),  en  1  h., 
t.  1.  heures,  35  et  30  k.  ;  à  Klein  -  Jwtg/ernho/  et  à  Dahien,  toutes  les  9  h., 
30  et  30  k.  ;  à  Mûhlgraben  et  aux  lac*  SUnttee  et  lœgeltee^  3  fois  nar  jour  ;  à 
Dubbeln^  3  fois  par  jour,  pour  30  k.  A  Stettin^  t.  1.  sam.  à  10 h.  du  m., 
en  45  h.,  36  et  35  ««;  à  Ltibeck,  t.  1.  sam.  à  10  h.  du  m.,  en  55  h.,  40  et 
30  «a:;  à  Stockholm,  t.  1.  10  jours,  en  38  à  90 h. ,  30  et  15  r.  —  A  Libau, 
par  Windauy  3  fois  par  mois,  5  et  4  r.  ;  à  Pernau,  3  fois  par  sem.,  5  et  3  r.  ; 
à  St -  Péter^ourg y  par  Arensbourg  et  Revel,  3  fois  par  sem.,  en  9  jours 
Va  «nv-1  10  et?  r.  (Jusqu'à  Revel.  6  et  4  r.),  dîn.  (obligatoire)  1  r.  et  76  k. 

Prineipales  ounosités  (1  jour}:  cathédrale  (p.  50);  musée  de  la  e&thé- 
drale  (p.  ol):  bcîtirse  (p.  51).;  palais  des  chevaliers  de  Livonie  (p.  52); 
château  (p.  51);  quai  de  laDiina  (p.  53);  bibliothèque  de  la  ville  (p.  80); 
maison  des  Têtes-lfoires  (p.  60);  église  St- Pierre  (p.  59);  maisons  de  la 
Grande  et  de  la  Petite  Guilde  (p.  53);  jardin  Impérial  (p.  58),  pare  Woahr- 
mann  (p.  53).  —  Excursions  intéressantes  sur  la  plage,  à  Kremon  et  à 
Kokenhousen. 

Riga  (en  lett.  RihgŒf  en  russe  Pjira),  ch«f-lieu  du  gouvernemeut 
de  Livonie,  est  après  St-PétersbOurg  la  ville  la  plus  commerçante 
des  bords  de  la  Baltique.  Son  Industrie  est  florissante.  C'est  aussi 
le  quartier  général  du  III^  corps  d'armée,  le  siège  du  tribunal  d'ar- 
rondissement, la  résidence  du  gouverneur,  d'un  archevêque  gréco- 
russe,  pour  Riga  et  Mitau,  d'un  évéque  catholique,  le  siège  d'un  con- 
sistoire général  évangéUque,  etc.  La  population  est  de  283000  liab. 
Les  Allemands,  les  Lettons  et  les  Ësthoniens  sont,  à  peu  d'excep- 
tions près,  protestants  (luthériens;  les  V»de  la  population).  Riga  est 
située  dans  une  plaine  sablonneuse ,  sur  les  deux  rivée  de  la  Dzina 
(800  m.  de  large),  à  iô  kil.  de  son  embouchiue  dans  le  golfe  de  Riga. 
La  ville  se  compose  de  la  vieUle  ville,  du  faubourg  de  St-Péter»- 
bourg  (au  N.-E.))  du  faubourg  de  Moêcou  (à  l'E.) ,  et  du  faub€yurg 
de  Mitau,  sur  la  rive  g.  de  la  Dâna.  Riga  et  ses  tours  offrent  un  joli 
coup  d'œil ,  surtout  quand  on  y  arrive,  en  bateau  à  vapeur.  —  Dans 
ces  dernières  années ,  le  commerce  maritime  a  reculé,  bien  qu'on  ait 
donné  à  la  DÛna  jusqu'à  6  m.  5  de  profondeur;  exportations  :  le  lin, 
le  chanvre,  la  graine  do  lin,  les  céréales  et  le  bois;  importations:  les 
harengs,  la  houille,  les  machines,  etc.  La  bière  de  Blga  est  très 
répandue  en  Russie. 


RIGA.  IL  R,  ê.    49 

HuToïKB.  —  On  lut  ramonler  TorifiBe  de  Big»  à  des  witilmadi  «lU- 
m^Ràê ,  qui  éeliouèrent  vert  le  milieu  du  zii^  i.  à  Teraboiiehare  d«  U 
Dôna  et  e^étAblirent  deos  Hle  de  Kirebholm  et  à  Uzkail  fp.  4A).  Le 
noise  avgaetin  Meimhard^  de  Befeberg  dene  le  Holatefn,  y  prêche  le  pre- 
■ier  rBreneile  en  1184  et  fat  le  premier  évêque  de  LlToeie.  AlbeH ,  le 
(Toûième,  fonde  le  rille  en  1301,  sur  le  Rige,  bres  ei^ourd'bui  deafléchë 
de  le  Dnne,  et  éteblit  en  1908  nn  ordre  de  ebevelerie,  celui  de«  PorU- 
yletwi^  KH^i^  ^^  Albert  ettire  dee  bebitentf  de  Brfme.  de  Lttbeek  et  de 
tonte  fAllewiegne,  fut  dotée  de  grendi  prlvllègei,  eut  de  greadee  pOMeê- 
lione  et  devint  rapidement  fort  importeate.  Lee  eorporeiioni  de  le  OrMtd* 
GitOde  on  des  merebends,  de  le  PtMe  Omitd*  ou  dei  ertUent,  a' y  for- 
mèrent en  xrr^  s.,  et  Bige  Ht  enaal  pertie  de  le  /Aieae.  L*ordre  dea  Porte - 
SlûTee,  e^alli*  en  1337  à  Tordre  Teetoeiqae  de  Pmaae.  L'Ordre  et  lea 
erêquee  enrent  leura  Teaaeaz,  dont  deaeendent  lea  làmillea  noblea  d*eu- 
jonrà'lkni.  I>ens  le  auite,  lea  hebite'bta  et  lea  éTêquca,  lea  ercbev?qu4>a 
à  partir  de  11K5,  forent  ubèoi  aovrent  en  lutte  eTee  lea  Porteglelvea. 
Leë  habitante  firent  ordiaeiremcnt  eeeee  commune  etee  le  ooevolr  ccelé- 
Bûatiqne,  nnaie  les  ebeveliert  eurent  preaqne  toujonra  le  deaana.  Dena 
le  dillérend  entre  l'ereberêque  Frédéric  et  Bberhard  de  Manbeim,  grend- 
maftre  de  TOrdre,  Bige  tombe  en  1980  eu  pouvoir  de  ce  dernier,  qat 
avait  déjà  aebetd  en  1905  Dêmmmtêndê  ^  courent  de  eiatereiena  et  r  ereit 
établi  une  eoaamanderie.  Lea  bebitaate  de  BIga  détroiaiteat  en  1184  le 
château  de  Riga,  meia  lea  cbeveliera  le  relevèrent  quelquea  années  plu« 
tard.  —  Ayant  embraaaé  la  ré/orme  en  1S22,  Bige  a*anranchit  de  Tautoritii 
épiaeopale  en  IfiSS  et  la  rempleçe  per  un  eonaiatoire;  en  1541,  le  rille 
paaaa  à  la  licne  de  8melkalde.  ij^uand  le  reate  de  la  Liroaie  peaaa  à  la 
Pologne  en  iD61,  Bigaeonaerre  encore  aon  indépendance;  mais  Kt.  Bathori 
la  soumit  en  loKS.  L*arelieySché  avait  déjà  été  réuni  à  eelai  de  Pologne 
avant  iOC3.  I>urant  lea  gnerrea  entre  le  8uède  et  le  Pologne  le  rille  réaiate 
longtemps  aux  armea  anédoiaea*»  et  eUe  ne  Ait  priae  par  Guatare-Adolphe 

În'après  nn  long  aiège,  en  1631.  Pendent  lea  gnerrea  de  la  Pologne  et 
e  la  Suède  contre  la  Buaaie,  Biga  fut  aaaiégée  en  vain,  eu  1656,  par  le 
tsar  Alexis  M ibbaïlOTitch.  Charlea  XI  de  Suède,  roulant  réeompenaer  une 
dëfenae  si  énergique  donna  en  1600  aux  naembrea  du  conseil  de  Bige  des 
titres  de  noblesse  et  Ûi  de  la  rille  la  aeeonde  du  royaume,  aprèa  Stock> 
Ikdtaa.  C*est  le  siège  de  1710  qui  cseuaa  à  BIga  lea  plua  granda  dommages. 
Le  général  Cbérémétiev  fit  ouvrir  lea  tranchées  devant  Biga  le  14  uuv. 
1709  et  Pierre  le  Grand  lança  lui-même  les  premièrea  bombea  dans  la 
ville.  lA  faim  et  la  peate  contraignirent  la  ville  à  capituler  le  16  juillH, 
et  le  traité  de  paix  de  MpiUuU  (1731)  donna  définitivement  la  Livonie  et 
Riga  à  la  Rnsaie.  L'incendie  dts  faubourgs  aux  maisons  de  bols  en  1812 
et  le  bloens  de  1854  par  les  Anglais  furent  relativement  sans  importance. 

Sut  la  place,  devant  la  gare  de  Dânabourg  (pi.  C5,  6) ,  se  voit 

une  chapelle  érigée  en  mémoire  du  jour  où  l'empereur  Alexandre  III 

et  sa  famille  furent  sauv^B  à  Borki  (jk  381).     De  là  le  BoVLBrABD, 

bordé  de  belles  maisons  dw  deux  côtés,  s'étend  au  N.  sous  dliférents 

noms.    Il  occupe  remplacement  des  endens  ovTrages  fortifiés ,  qui 

ont  été  transformés  en  jolis  Jardins  qu'anime  le  canal  de  la  ville. 

Dà  côté  £.  du  boulevard  se  trouvent:  le  gymmue  Lomanosêov  (école 

sapéirieiire  des  fiUes;  pi. 20,  G  6);  le  gymntut  Alexandre  (lycée; 

pL  1,  G  4-^)  ;  Vécole  pclyteehnigut  (pi.  22,  04),  bâtie  en  1862  sur  les 

plans  de  Hilbig,  pour  laquelle  la  ville  a  donné  le  terrain  et  100000 

roubles  ;  et  le  pymrHue  de  la  ville  (collège  ;  pi.  28,  03).  —  Du  côté 

0.  :  le  bâtiment  de  la  police  (pi.  0  5)  ;  le  théâtre  de  la  viUe  (pi.  0  4  ; 

p.  48),  eonstfuifr  de  1880  i  188S,  tfor  les  plans  de  Bobnstedt;  la 

pmàdrière  (pi.  25 a,  B3;  on  peut  la  visiter),  datant  de  1660,^ seule 

tour  qui  soit  restée  des  anc.  fortifications,  et  occupée  dep.  1892  par 

Bmdeker.    La  Russie.    2^  édit.  ^ 


50     IL  R.  8.  ftIQA.      Maison  des  Tèttt-Nùiirw. 

uii«  corporation  d'étudiants,  et  Vuvine  à  gaz  <pl.  B3),  en  forme  de 
château.  —  Jolie  vue  du  haut  de  la  montagne  du  Bastion  (Bastei- 
berg  ;  pi.  B  0  3)  où  il  y  a  un  pavillon  (rafraîch.). 

Le  boulevard  Alexandre  (pi.  C  4)  relie  la  Kalkstkassb,  principale 
artère  de  la  vieille  ville,  avec  la  eue  Alexandre,  la  plus  impor- 
tante voie  du  faubourg  de  St-Pétersbouif .  £n  suivant  au  S«<-0.  la 
Kalkstrasse  (à  g.  VOtilei,  local  du  club  russe;  théâtre,  v.  p.  48),  on 
arrive  à  Tanc.  hHfH  de  rUle  (pi.  24,  A4)  sur  la  place  du  piême  nom  ; 
bâti  de  1750  à  1765,  11  contient  la  bibliothèque  de  la  ville,  le  con- 
seil des  orphelins  et  la  banque  municipale  d'escompte.  Au  milieu 
de  la  place  une  fontaine  avec  une  statue  de  Roland  en  grès;  ces 

statues  étaient  autrefois  le  symbole  des  franchises  municipales. 

Du  balcon  de  T hôtel  de  ville,  la  «bouiwprake*  on.  ane.  loi  de  la 
viUe  se  lif  ait  toutes  les  années  à  la  Bt-Miehel  jusqu'en  i8T7,  mpre»  vm.  eulte 
solennel  dans  Téflise  St-Pierre.  —  La  bibliotMqn0  <l«  la  ville  (ouverte  1. 1. 
jours  de  sem.  de  1  h.  à  4  b.  ;  mais  du  30  juin  au  1^'  aoîlt,  seulement  le 
mardi,  de  1  h.  à  4  h.)  renCerme  60000  toI. 

La  *m«ifoii  dM  TdtM*Noim  (pi.  27,  A  5),  en  face  de  Thôtel  de 
ville  au  S.,  est  une  des  plus  anciennes  constructions  de  la  ville,  élevée 
eu  1330,  mais  souvent  restaurée  depuis.  Son  pignon  en  briques,  est 
orné  des  statues  de  Neptune ,  de  la  Richesse,  de  la  Paix  et  de  Mer- 
cure; au-dessus,  les  armes  de  Riga,  de  Hambourg,  deLiibeck  et 
de  Brème.  A  l'entrée  de  l'avant-corps,  du  côté  de  la  place,  des  bas- 
reliefs  représentant  la  Vierge  et  St-Maurlce.  €omme  curiosités  â 
l'intérieur,  il  y  a  le  livre  d'or,  de  l'^argentcrie,  des  armes  et  des  por- 
traits de  souverains  suédois  et  russes  (entrée,  dans  la  grande  Waage- 
strasse,  1  ;  s'adresser  au  rez^en^iaussée). 

Les  Têtes -Ifoirti  de  Biga  étaient  une  soelété  de  notables  non  mariés. 
Elle  apparaît  pour  la  première  fois  en  1413,  mais  on  n*en  connaît  pas  bien 
Torigine.  D'abord  une  sorte  de  club  des  marchands  étrangers,  elle  aeqnit 
ensuite  une  influence  considérable.  Les  Têtes-Noires  deS'  petites  villes  de 
Livonie  et  des  châteaux  de  TOrdre  ont  été  au  contraire  des  corporations 
militaires  au  service  des  chevaliers  Porteglaives,  dont  11  n'est  fait  mention 
que  plus  tard  et  qui  disparaissent  avec  la  mine  de  TOrdre  (1561).  —  Les 
Têtes-lToires  choisirent  pour  leur  patron  St  Maurice^  qu'on  représente  tou- 
jours sous  les  traits  d'un  Maure,  d'où  le  nom  de  l'association.  Une  de 
leurs  principales  fêtes  tombe  le  14  fév.,  date  à  laquelle  se  célèbre  tous 
les  ans  le  carnaval. 

La  galerie  Brederlo  {fi,  2,  A5;  entrée  gratuite,  t.  1.  joiiKs,  sauf 
les  meicr.  et  sam.,  de  là  h.  a  4  h.,  le  dim.  de  12  k.  à  4  h.;  eatsiogue, 
60  k.),  dans  la  Kleiae  Sûnderstrasse,  1,  renferme  de  bonnes  toiles  de 
l'école  hollandaise. 

De  la  place  de  l'Hôtel  de  ville  on  prend  au  N.-O.  la  Petite  Eue 
Neuve  (Rieine  Neustrasse),  on  tourne  à  dr.  dans  la  Grande  Rue  Neuve 
et  l'on  arrive  à  la  *6atkédr«ie  ou  Ste- Marie  (pi.  12,  A4;  le  saoristaiii 
demeure  à  côté,  dans  la  maison  de  la  eiKthédrale),  édiilee  en  briquefi  à 
trois  nefs,  dans  le  style  de  transition,  avec  un  clocher  carré.  Elle 
fut  commencée  après  l'incendie  d'une  première  église,  en  1215 ,  et 
elle  était  déjà  assex  avancée  en  122$  pour  ^ue  le  neac«  du  pape, 
Quillaume  de  Modène .  y  pût  tenir  un  synode,  fille  a  été  reetauiée 
en  1547;  depuis  1883  on  travaille  à  la  restaurer  complètement. 


Mttêée  de  la  eathéd/raU.      RIGA.  //.  A.  8.     51 

D«A*  le  \mm-^iàé  S. ,  cinq  vitiMUi  p«iato  lepvéïtaUat  <•«  teèAt*  4e 
U  Tie  de  Jëeos  et  «ne  belle  stalle  dee  Têtet-MoirM.  ▲  4r.,  an  mur  du 
cbœar,  la  pierre  tiunulaire  de  rërêque  Melnherd  (m.  1196;  p.  19).  Dtnn 
le  brea  H.  dit  traneept,  le  tonbeae  de  Oollletuie  de  Brandeboarf ,  dernier 
iftlMTê^ve  ée  Biga.  I«  eliepelle  Beke  e— lient  dewK  vitraex  peteta  :  le 
gnnd  -  maître  Oaathier  de  Pletlenbeim  Maorant  à  la  ville  la  liberté  de 
eoBscienee  et  OnstaTe-AdolpIie  de  Saède,  reçu  à  l'entrée  de  la  cathédrale 
ptr  le  eoneell  de  Bifa.  Dans  la  ehapelle  de  la  Flaneée,  det  yltrnux 
peiaU  refr^eeateitt  la  peee  de  la  pienière  pierre  de  la  litliédfle  et 
Eogelbreeht  de  Tieeenhauâea.  —  Vorgnt^  à  136  refUtree,  est  un  det  plu* 
r»nds  da  monde  Ceoneerts  fréquents).  —  Le  *éMtrt  aux  arcades  ogivales 
et  la  naalaoBBette  d«  puits  ont  étd  restaurés  tout  rëeennMnt.  Dans  la 
cour  d«  elolkve,  am  mer  6.  de  Téflise,  la  statue  en  eulTre  repoussd  de 
l'irèque  Albert  (p.  49),  de  grandeur  naturelle,  par  C%.  Bermêwitt. 

Sur  une  place  à  eôté  de  L'église  est  le  numuwktnt  de  Herder  (pi.  3, 
A.  4) ,  célèbre  philosophe  allemand  qui  fut  professeur  et  ptsteur  à 
Riga,  de  1764  à  1769;  une  plaque  comméDiorstive  déstgne  oon  loiu 
du  m<»Muaeat  la  maison  où  il  habitait. 

A  cM  de  la  maison  de  la  cathédrale  se  trouve  le  muée  df  U 
eathédnl*  (pi.  4a,  A4;  ouvert  les  dim.  et  mercr.  de  12  h«  à  3  h., 
Btoyennaiit  ^  k^ ;  les  «aires  jours,  s'adresser  au  concierge,  30k.)f 
bâti  en  1889  ;  il  renferme  les  archives  de  la  ville  et  les  remarquables 
collections  d'histoire  naturelle  et  d'archéologie  de  la  société  d'his- 
toire et  de  celle  d'histoire  naturelle. 

Le  mmêir  de  le  fcUti  d'kiit9ir*  se  trouve  aux  l*''  et  1I«  étagss.  — 
PBxniBn  éTAOB.  Salle  I  (ou  des  séances):  vieux  meubles,  tableaux  du 
xTii^s.  —  Salle  II:  architecture,  serrurerie  artistique,  drapeaux  de  la 
ville  de  Kiga  des  xtii«  et  xrtn^  s.  —  Salle  III  (an>aessus  du  clottre  B.): 
eéramlq«e,  naoanaies,  orfèvreife,  objets  trouvés  dans  des  tombeaux,  coupe 
de  Tempereur  Othon,  armes,  cuirasses,  obj[ets  de  parure ,  etc.  —  Secokd 
ÉTAon.  Salle  IV  :  portraits  d'ecclésiastiques ,  de  généraux ,  de  savants  et 
d*artletee  llvoniens.  Meubles  et  broderies.  ^  Salle  V:  vues  de  la  ville 
(pande  v«e  de  Riga  en  taille-douce,  de  1613),  plans,  ptanches  d'estampes 
et  ex-voto.  — Salle  VI:  galerie  de  portraits  des  représentants  du  pays.  — 
Dans  le  cloître  et  dans  le  vestibule:  canons  de  Riga  avec  leurs  affûts  des 
xvi«  et  XVII*  s.,  grands  fragments  d^arehitaeture. 

Non  loin  de  la  cathédrale,  an  coin  de  U  rue  St-Jacqaes,  laBoant 
(pi.  2,  A4;  heures  de  bourse,  de  10  h.  Vz  ^  12  h.),  magnifique  édifice 
dans  le  style  de  la  renaissance,  élevé  de  1862  à  1805  par  le  Llvonieii 
Harald  de  Bosse.  —  Dans  la  Grande  Rue  du  Château,  VtfglUe  angH" 
cane  (pi.  10,  A3),  belle  construction  du  style  goth.  anglais,  datant 
de  18&7-18&9,  et  Végliêe  eathcitque  (pi.  18,  A  3).  —  Sur  la  plaos 
Dv  CirÂirBAiT,  est  une  eoè&nne  tH&mphalt  (pi.  4,  A  3)  en  granit  de 
8  m.  de  haut.   Elle  est  surmontée  d'une  Victoire  en  bronze  tenant 
une  couronne;  dHin  cdté  du  socle  se  trouve  l'aigle  de  l'empire,  de 
l'autre  côté  les  armes  de  Riga.    Une  inscription,  en  latin  et  en  russe, 
rappelle  que  les  commerçants  de  Riga  ont  érigé  ce  monument  par  re- 
connaissance à  Tempereur  Alexandre  I*',  en  1818.   Le  Château  Im- 
ftolnl  (pt.  26,  A3),  à  TO.  de  la  place,  est  maintenant  habité  par  le 
çouvérnenr.    II  a  été  bâti  de  1494  à  1515,  et  11  était  autrefois  la  rési- 
dence du  grand -maître  des  chevaliers  de  Livonie.    L'édiflce  a  été 
C4)mplètement  transformé  au  xvni^s.  et  il  ne  reste  plus  de  la  con- 
struction prtmttlTe,  du  style  goth.,  que  les  deux  tours  rondes  du 

4* 


52     //.  H.  e,  RIGA,  Orandt  QuUdle. 

côté  de  la  place  et  de  la  Dûna,  ainsi  que  le  passage  voûte  entre  lei 
deux  cours.  A  Fentrée  de  ce  passage  au  N.,  une  statue  de  la  Viergej 
patronne  de  Tordre,  et  à  côté  celle  de  Gautier  de  Plettenberg  (p.  60) 
A  l'intérieur,  plusieurs  salles  voûtées  sont  bien  conservées,  entr< 
autres  la  chapelle  conventuelle  et  le  réfectoire. 

Dans  la  rue  St- Jacques,  à  !'£.  de  la  place  du  Château,  le  palais 
dtf  CQieTAliert  (pi.  25,  ABB;  ouvert  dans  la  sem.  de  10  h.  à  3  h.)^ 
bâti  de  1864  à  1866  dans  le  style  de  la  Renaissance  italienne.     Sut 
la  façade  principale,  dans  la  rue  du  Couvent  (Klosterstrasse),   une 
statue  de  Gautier  de  Plettenberg;  la  belle  salle  des  chevaliers  ren" 
ferme  les  armoiries  de  toutes  les  familles  nobles  de  la  Livonie.     Oii| 
remarque  dans  la  bibliothèque  (ouverte  de  1  h.  à  3  h.)  le  man'ascriti 
original  de  la  chronique  rimée  livonienne  (xiv^s.).  —  En  face,  V église 
St' Jacques  {ip\.  13,  A3),  bâtie  vers  le  commencement  du  zni®  s.  ;  dans 
la  sacristie,  des  portraits  d'anc.  vice  -  présidents  du  consistoire  gé- 
néral; dans  le  chœur,  des  plafonds  peints  du  zni®  s.  —  Plus  loin, 
la  Bourse  (p.  51),  d*oû  nous  continuons  par  la  Scheunenstrasse  et 
la  Grosse  Pferdestrasse.  Là  se  trouvent  la  *Oraade  CNillde  ou  gtiilde 
Ste- Marie  (pi. 7,  B4),  renouvelée  de  1853  à  1861 ,  et,  en  face ,    la 
Petite  Chiilde  ou  guilde  St-Jean  (pi.  8,  B4),  construction  du  style 
gothique  élevée  en  1866  (il  y  a  un  inspecteur  dans  la  maison).     L.a 
Grande  Guilde  a  une  belle  salle  (Stube;  xiv®  s.)  à  voûte  supportée 
par  six  piliers  sveltes.   Au  long  mur,  le  siège  du  président,  nommé 
«Dockmann»  (honune  à  La  poupée) ,  titre  venu  du  mot  «docke»  (en 
haut-allemand,  poupée),  anc.  statue  de  la  Vierge,  qui  se  place  der- 
rière son  siège  dans  les  séances  de  la  guilde,  mais  qui  d*ordinaire 
reste  dans  une  caisse  (à  g.  de  rentrée).    Au-dessus  de  la  porte  de 
la  9aUt  de  la  Fiancée  (Brautkammer) ,  une  sculpture  en  bois  doré. 
représentant  la  mort  de  la  Vierge.    On  visite  dans  la  Petite  Guilde 
la  salle  du  banc  des  Syndics  (Aeltestenbank),  ornée  depuis  1888  de 
portraits  sur  verre  des  chefs  de  corporations,  en  costume  du  moyen  âge. 

Des  guUdes  on  va  au  S.-£.,  par  la  S^cheunenstiasse  et  laScliarren- 
strasse,  à  8t- Pierre  (pi.  16,  Bô;  le  sacristain  demeure  Petrifried- 
hof,  7),  dont  le  chœur,  bâti  de  1408  à  1409,  est  sur  le  modèle  de 
celui  de  la  cathédrale  de  Schwerin,  la  grande  nef  a  été  construite 
de  14Ô6  à  1466.  Les  portails  disgracieux,  dans  le  style  bareque, 
sont  de  1692.  A  T Intérieur,  candélabres  et  beaux  lustres  en  bronze 
des  XVI®  et  xvii®  s.  ;  il  y  a  une  chaire  en  marbre  datant  de  1793  et 
un  tableau  d'autel,  par  Steinle,  représentant  la  descente  du  Saint- 
Esprit.  Le  clocher  (115  m.),  à  trois  étages,  date  de  1689.  On  a  de 
la  première  galerie  une  vue  magnifique  sur  la  ville  et  jusqu'aux 
dunes  de  la  mer  et  à  Dûnamûnde.  —  Non  loin,  à  TE.,  Végli^e  St-jTean 
(pi.  14),  avec  un  beau  pignon  à  TO.  A  côté,  le  couvent  d'Ecke,  bâti 
en  1592,  mais  renouvelé  en  1770,  et  l'anc.  couvent  du  St^  Esprit 
(pi.  19,  B4-Ô),  avec  les  restes  à,^  Téglise  St- Georges  à  l'ordre  des 
Porteglaives,  de  1202^  c'est  le  plus  vieil  édifice  de  Riga. 

En  prenant  de  l'église  St- Pierre  la  Sûnderstrasse  (pi.  AB5), 


Jardin  Impérial.  RIGA.  //.  B.  ê,     d3 

nous  arriTons  à  Ift  IMfauu  II  y  a  sur  le  fl«uve  un  pont  de  bUeaux 
de  Ô26  m.  de  long  et  on  pani  def^rk  treillis  de  745  m.  (pi.  A  6), 
qai  repose  sur  hait  piles  en  granit;  tous  deux  mènent  au  faubourg 
dt  Hitaii  (p.  54). 

La  partie  la  plus  animée  est  en  aval  du  pont  de  bateaux ,  au 
marché  (pL  A  4-5),  au  part  de  la  Douane  (Zollhafen  ;  pi.  A 1-2),  et 
pins  loin,  au-dessus  du  pont  du  chemin  de  fer,  U  où  se  trouvent  les 
ambarreê  ou  entrepôts  de  marchandises.  C'est  U  aussi  que  station- 
nent au  printemps  les  strouset  (ce  sont  des  chalands  qui  sont  charges 
au  printemps  et  descendent  la  Dûna ,  quand  les  eaux  sont  hautes  ; 
après  avoir  servi,  ils  se  démontent  et  se  vendent  comme  bois  à 
brûler).  —  I^e  22  juin  de  chaque  année,  il  y  a  sur  la  Dûna  et  ses 
bords  une  fête  des  fleurs,  nonunée  «Krautabend»  (soirée  de  Therbe). 


A  TE.  dn  Boulevard  (p.  49),  le  joli  pftM  W<riinn«mi  (pi.  C  O  4). 
Il  y  a  un  e'tàbUêsement  d'eaux  minéraUi  (PI.  21,  C 4)  et  un  bon 
restaurant,  où  se  donnent  des  concerts  en  été  (en  hiver,  il  y  en  a 
1. 1.  jours  au  jardin  d'hiver). 

Au  N.  du  parc  Wœhrmann ,  le  tribunal  d'arrondiêeement  et  le 
bâtiment  de  VoMembUe  des  jugtê  de  paix  (pi.  D3).  En  face,  sur 
l'Esplanade,  la  cathédrale grêeo-rane  (pi.  CD 3),  construite  de  1877 
à  1884  SUT  les  plans  de  Pflug;  Tintérieur  en  est  remarquable. 
L'Esplanade  est  bornée  au  S.-O.  par  le  boulev.  Todtleben ,  oii  se 
trouve,  n*'4,  le  musée  de  peinture  municipal  (pi.  5,  C3),  qui  com- 
prend des  tableaux  d'artistes  russes  et  étrangers  (anciens).  Il  est 
visible  tous  les  jours,  excepté  le  samedi,  de  midi  à  4  h.,  moyen- 
nant 20 1^.  —  Le  boulevard  Todtleben  se  prolonge  jusqu'au  SchUtt^n- 
garten  (jardin  du  tir;  pi.  BG  l-2>,  de  l'extrémité  duquel  on  arrive 
en  20 min.  au  «Jardiii  Impérial,  qui  date  de  Pierre  le  Grand.  On 
remarque  parmi  les  beaux  arbres  de  ce  parc  un  orme  magnifique, 
que  Pierre  planta  en  1721  :  il  est  entouré  d'une  grille  et  il  y  a  une 
inscription.  —  En  revenant  de  li  par  la  rue  Plerre-et-Paul,  on  passe 
à  la  cathédrale St-Pierre-et'St- Paul  {gjéco-TVLBBt]  pi.  U,  A 2),  là  où 
était  auparavant  la  citadelle;  elle  a  été  achevée  en  1786.  Plus  loin, 
au  S.,  le  bâtiment  de  la  société  du  Crédit  livonien  (pi.  A3),  con- 
struit dans  le  style  de  la  renaissance ,  sur  les  plans  de  Koch.  Sur 
le  n^ Weidendamm  (pi.  au  delà  de  Cl),  le  champ  de  courses. 

Dans  le  FAVBorBO  db  St-Fétebsbovbg,  au  N.  et  à  l'E.  de  la  vieille 
ville,  Yhôpital  de  la  ville,  dont  l'organisation  est  excellente.  Bans 
la  Nlcolaistrasse,  le  vaste  Charlottenthal  ou  jardin  Wagner,  ouvert 
tous  les  jours,  excepté  le  dim.,  jusqu'à  7  h.  du  soir.  A  l'extrémité  de 
la  rue  Alexandre,  la  por^s  Alexandre  érigée  de  1814  à  1818  (stat.  de 
cbem.  de  fer,  v.  p.  59).  Au  delà,  sur  la  chaussée  de  Porpat,  plusieurs 
lieux  de  divertissement,  où  Ton  va  souvent  l'hiver  en  traîneau. 

Dans  le  rAVBOV&o  de  Moscou,  habité  par  la  population  la  plus 
pauvre  de  Riga  :  Véglise  St-Paul,  achevée  en  1887  ;  Véçlisc  de  l'An- 


54     IL  n.  8.  RIGA.  Faubourgs. 

nonciatiofi  (gréco-russe),  bâtie  de  1814  à  1818,  d'où  a  lieu  chaque 
année  le  6  janT.  la  bénédiction  des  eauit;  VéglUe  de  Jésus  (Ittthér.)? 
en  bois  ;  Toratoire  des  orthodoxes  ;  I*àtie.  ba%a*  (Oo8tiny-I>^«r)  ;  la 
synagogue,  etc.  —  Non  loin  de  V église  St- François  (cathol.),  élevée 
de  1889  à  1892,  dans  le  style  gothique,  tlti  cimetière  avec  le  tom- 
beau de  CoThradin  Kreutzer  (m.  1849),  compositeur  d«  musique. 

Dans  le  fauboubo  de  Mitau,  où  l'on  va  par  l'un  des  ponts  men- 
tionnés p.  53 ,  Vhospice  des  matelots  (Seemannshaus) ,  construit  en 
1884  d'après  les  plans  de  Scheel,  au  bord  de  la  Dûnà,  non  loin  des 
hangars  aux  bateaux  des  clubs  de  yachts  et  de  rameurs.  1j  église 
Luther  est  à  Thorensberg  (v.  ci-dessous)  ;  V église  St-Martin  et,  dans 
le  voisinage,  la  promenade  des  Philosophes,  sont  à  Hagensberg. 


Environs  de 

A.    BOLDSBAA,  DOKAVÛNDE. 

De  Riga  à  Ha/endatnm  (Dûnamunde) :  17  V.,  chemin  de  fer,  en  V4  <l*h.  ; 
départ  de  la  gare  de  Tueknm  (pi.  B5).  —  Bétemit  à  tapeur  pour  Soldera* 
(préférable  au  ehemin  de  fer),  v.  p.  48. 

Le  train  traverse  la  Dûua  sur  le  pont  de  fer  à  treillis  mentionné 
p«  53.  2  y.  Thorensberg,  point  de  jonction  de  la  ligne  de  Mitau 
(p.  55).  —  6  y.  Sassenhof,  point  de  jonction  de  la  ligne  deTuckum 
(v.  ci-dessous).  —  15  V.  Bolderaa,  avec  un  port  d'hiver, 

£u  face,  MnMn&adt,  Ouste  - Dvinsk  {YcTh'ÀBHUCVh)^  un  fort 

maritime ,  à  g.  à  l'embouchure  de  la  Dûua  dan6  le  golfe  de  Riga  et 

sur  ÏAa  Courlandaise ,  rivière  large  et  navigable  qui  s'y  réunit  à 

la  Duna  et  s'appelle  Bolder-Aa  ou  BuUer-Aa  à  son  confluent.  Pour 

visiter  le  phare^  il  faut  TautoriBation  du  commandant  du  fott. 

Dunamûnde  doit  son  origine  à  un  càupeni  de  (Heterciens^  fondé  là  en 
1906  par  TéTeque  Albert  I^^^  et  que  les  eheyaliers  Porteglaives  achetèrent 
et  transformèrent  en  eommanderie  en  1905.  La  forteresse  de  la  rive  g. 
a  'été  fbndée  au  ivn^s..  DSnamiinde  a  été  la  pomme  de  diseorde  dans 
les  guerres  du  TSorà  entre  les  BaxOBS,  les  Suédois  et  les  Ruase»;  elle 
tomba  aux  mains  des  Suédois  en  1701  ^  mais  elle  fut  prise  en  1710  par 
les  Ûusses,  qui  Tont  gardée  depuis. 

B.  Db  Ëiga  à  Ttjckum. 

Chemim  dk  FSB,  de  la  gare  de  Tuekum  (pi.  B5}.  A  Dubbeln:  33  V., 
15  dép.  par  jour  de  mai  à  sept.,  trajet  eti  1  h.  —  A  Kemntem:  14  dép., 
en  1  h.  45.  —  A  Tuekutnt  3  dép.,  en  d  h.  4ô.  --  Batsavx  k  VArcua  (jusqu'à 
Schlock)  tous  les  jours  entre  Riga  et  Dubbeln,  Taprès-midi  de  Riga  et  le 
matin  de  Dubbeln  (90  k.). 

Jusqu'à  (6  V.)  Sassenhof  (v.  ci-dessus).  —  19  V.  Bildèrlinipsliof 
[buffet]  tt,  BUdertingshof  ;  Gr.  Perspective,  49,  cb.  t.  c.  1  à  3  r., 
déj.  30  k.,  dîn.,  de  1  h.  à  6  h.,  60  k.  à  1  r.  50,  pens.  60  à  90  r.  par 
mois);  ici  commencent  les  bains  de  mer  dont  le  dernier  est  Assern. 
L'Aa  forme  ici  deux  bras,  Tun  allant  à  la  mer,  l'autre,  la  Boléeraa. 
coulant  derrière  les  dunes  le  long  de  la  cdte  et  se  jetant  dans  la 
Dttna,  près  de  D(inamtlnde.  —  21  V.  Edinburg^  bain  de  met  lé  plus 
élégant.  —  tî3  V.  Kajdrenbof  (6t/#e^-  ff.  lîom,  Jobmenstrasse,  9, 


Enrinmê  de  Rica.  TUOKUll.  /f.  Jl.  S.     56 

1 4  mis.  de  la  g«re,  avec  jardin  et  bons  eoncerto .  eb.  t  e.  1  â  5  r., 
âjj.  30  lu,  dfn.,  de!  h.  à  5  h.,  50  k.  i  2r.,  peas.  12  â  15  r.  par  ••m.). 

24  V.  IHibWlB.  —  BiÊgH.  ~-  H^rau:  Aàttmkmmif  B,  IMUOhmm^ 
ne  eoBtdiarotr,  S,  reeomMaadé  (ek.  1  r.  00  à  8r.,  b.  30  k.,  •.  15  k.,  44J. 
»  à  40  iK.,  dia.,  de  1  h.  à  6  b.,  75  k.  à  i  r.  Aft,  p«M.  3  r.,  ea  biTer  3  r.). 
-  ToiT.  a  1  cher. ,  50  k.  l^eare,  diaprés  le  Urif.  —  Bat.  1  TAr.  pour 
MHaiL,  ▼.  p.  fié. 

Dukibiènf  bains  de  mer  très  Mquratés  de  jmln  s  sept  eemne 
MftjoteBkoU  Plage  saM«niMiite;  beures  de  baias  différentes  povr 
les  damée  et  pour  les  bommes  icabiae  fonlaate,  10  k.)>  L«  Tlilage. 
qm  se  eonipiMe  de  petites  Tilias  et  de  maisons  en  bois^  est  a  pen  de 
distance  de  la  mer,  dont  il  est  séparé  par  des  collines  boisées.  Dans 
l«  jardin  de  rAktienbaus  (▼.  ci-deasns),  il  y  a  de  bons  concerta. 

26  Y.  Karl^md.  —  29  Y.  Aasem.  —  33  V.  Seklode ,  bourgade 
de  1400  hab. 

41  V.  Xraunwm  (bot.  :  Annenkof,  avec  dépendances  pour  les 
pensionnalree;  eb.  t.  c  50  k.  à  1  r.  50,  déj.  20  k.,  dtn.)  de  2  b.  à 
5  h.,  50  k.  à  1  r.,  pens.  1  r.  90  à  2  r.  50;  abonnement  ou  Kurtaxe. 

1  pers.  3  r.  ;  une  famille,  5  r.),  bain  d'eaux  sulfureuses  et  de  boue 
àô  V.  de  la  mer,  fréquenté  tous  les  ans  par  env.  1500 malades ,  et 
oà  xe  traitent  la  goutte,  les  rbumatismes,  etc.    Saison  du  15  mai  au 

15  sept.  Beau  parc  et  Kurbaus. 

61  y.  Tnelnai  {buffet  ;  H,  du  Commerce,  voit,  bors  de  ville,  1  r. 
['heure),  Tille  de  7000  hab.  et  cbef-lieu  de  district ,  avec  les  ruines 
d'un  cbâtean,  dans  un  site  riant.  A  env,  2  b.  au  N.-E.,  le  ^Huningt- 
herg  (140  m.),  la  plus  haute  montagne  de  la  Courlande,  d*où  i*on  a 
une  vue  étendue  sur  les  forêts  et  la  mer  jusqu'aux  tours  de  Riga  et  de 
Mitau,  quand  le  temps  est  serein.   De  Tuckum  à  Liban,  v.  p.  41-39. 

G.  Dx  Ri«a  À  Mirav. 

44  V.  Chemin  de  fer,  de  la  gare  de  Tuckum  (pi.  B5)t  8  trains  par  jour, 
irajel  ea  i  h.  iO.  —  De  Rica  »  Lébmu  p«r  Mitau  et  MojelU  (p.  58):  919  V., 
rn  8h.  —  I>e  Kiga  à  Kot^idmrTf  (Vilna),  par  Mojeiki:  342  Y.,  en  13  h. 

La  ligne  traverse  une  région  mal  cultivée  ;  beaucoup  de  forêts. 

2  V.  Thorensberg  (p.  54).  —  Entre  Riga  et  OUI,  k  dr.  et  à  g.  de 
la  voie,  le  grand  marais  de  Tyrul,  avec  un  «Kangerkalns*  (moraine 
(le  répoque  glaciaire)  à  dr.  —  25  Y.  Olaî  (Oiaft)  ;  il  y  a  une  église, 
qui  se  trouve  sur  remplacement  d^une  anc.  chapelle  consacrée  à  St. 
Olaus  (?).  il  est  probable  qu'autrefois  tout  n'était  que  mer  à  cet 
endroit,  et  que  la  terre  ferme  ne  doit  son  existence  qu'i  Taction  pro- 
longée du  fleuve.  —  La  voie  traverse  immédiatement  après  Olaî  la 
frontière  de  la  Courlande,  passe  sur  l'Aa  de  Sémigalle  en  deçà  de 
Mitau  et  atteint  la  rille  au  S.,  où  se  trouve  la  gare. 

44  y.  'MitàXL  (letton  JéLgawa^  russe  Marénn).  —  hôybls:  Umdw^ 
SekIossstraMe,  7  (ek.  66 k.  à 5 r.,  b.  10 k.,  dîn.,  de  Ib.  à  6 h.,  60 k.  à  1  r., 
voit.  5  r.  la  Vi  jontnée);  Knrimkn  Amm,  AceiMatmaae«  6  («b.  60  k.  à  3  r., 
b.  10  k.,  déj.  40  k.);  H.  d€  St'Péttrt^&urg,  au  coin  de  la  Sehlossstrftase  et 
de  la  Mahlcnslra««e,  9  (eh.  60  k.  à  2  r.  fiô.  b.  10  k.,  déî.  30  k.).  —  Rbstav- 
»AKTs:   Sûnê-Bvmei^  dan»  le  jardin  du  eblteaa-,  WJfc  de  Londre$,  Rlrsben- 


56     //.  S.  6.  MITAU'.  Envirorta 

slrasse^  non  loin  de  Téglise  de  la  Trinité)  Torchiani'^  Getcerbeverein.  —  Oot^ 
FI8ERIE:  Leutzinçtry  Seestrasse.  — Voitubbs:  pour  la  gare,  à  6-8  min.  de 
la  ville,  ou  en  sens  inverse,  à  1  chev.  15  k.,  à  2  chev.  90  k.  ;  eourse  «n  ville^ 
10  et  15  k.  ;  de  la  gare  au  château,  25  et  35  k.  ;  à  Theure,  60  k.  et  1  r.  — 
Bateaux  K  tapbur  pour  Dubbeln,  trajet  en  3  h.  i/s  «nv.,  ÔOk.  (p.  553. 

Mitau,  ville  d'env.  36  000  hab.  et  chef-lieu  du  gouv.  de  Cour- 
lande,  sur  VAa  de  SemigalU,  qui  est  navigable,  est  situé  dans  une 
contrée  plate  et  sablonneuse,  mais  fertile.  La  ville  est  le  siège  du 
gouverneur,  du  maréchal  de  la  noblesse  courlandaise  et  du  prési- 
dent du  consistoire  général  luthérien. 

Le  château  de  Mitau  a  été  fondé  en  1265  par  Conrad  de  Mandern, 
maître  de  Tordre  des  Porteglaives  ;  c'était  une  commanderie ,  mais  la 
ville  ne  date  que  de  1561.  L'Aa  de  Sémigalle  était  accessible  aux  petits 
navires  avant  que  les  Suédois,  maîtres  de  Riga  et  jaloux  de  la  prospérité 
commerciale  de  Mitau ,  Teussent  barrée ,  en  y  jetant  des  pierres  et  en  y 
coulant  des  navires.  Le  duché  de  Courlande  atteignit  son  apogée  sous  le 
duc  Jacques  (1643-1683),  de  la  maison  de  Kettler;  «ous  son  règne,  la  Cour- 
lande  avait  des  colonies  en  Afriaue,  sur  la  Gambie,  et  possédait  Vîle  de 
Tabago.  Hitau,  résideiic,e ^des  au«,  était  entourée  de  bauto  remparts, 
maintenant  rasés,  et  le  château  muni  d'un  certain  nombre  de  bastions 
fortifiés.  Les  Suédois  s'en  emparèrent  en  1658,  mais  ils  durent  la  rendre 
Tannée  suivante.  Les  Russes  la  prirent  en  1706  et  détruisirent  en  grande 
partie  Tatneien  cbâteau  de  Tordre  des  Porteglaives ,  que  remplaça  plus 
tard  le  nouveau  château  de  Blren  (v.  ci-dessous).  En  1795,  la  Courlande 
fut  annexée  à  Tempire  russe  ;  la  ville  fut  le  point  extrême  atteint  par  le 
quartier  général  de  Taile  gauche  de  Tannée  française  (Maedonald). 

Le  monument  le  plus  remarquable  est  le  Château  Ducal  (à  '/4  d'h . 
de  la  gare),  grande  construction  inachevée,  à  deux  étages,  dans  le 
style  rococo  primaire,  hors  de  la  ville,  sur  une  île  de  l'Aa  et  de  la 
Drixe.  Le  duc  Ern est-. Jean Biren  le  fit  commencer  en  1738  par  le 
célèbre  architecte  et  peintre  comte  Rastrelli,  à  qui  est  dû  le  palais 
d'hiver  de  St-Pétersbourg  (p.  100),  et  on  y  travailla  jusqu'en  1772. 
Le  côté  N.-O.  brûla  en  1788  et  fut  refait  en  1797.  Louis  XVIII  de 
France  habita  ce  château  pendant  son  exil,  de  1797  à  1801  et  de  1804 
à  1807;  actuellement  il  sert  au  gouverneur  russe  et  aux  fonction- 
naires du  gouvernement.  On  peut  visiter  ce  ch&teau  (s'adresser  au 
concierge,  à  dr.,  sous  le  portail  ;  pourb.  50  k.). 

On  remarque  les  appartements  impériaux,  autrefois  habités  par  le 
duc  Biren  ;  Tanc.  salle  de  billard,  une  des  plus  riches  ;  la  grande  chambre 
du  coin,  d'où  on  a  une  vue  spknidide  aur  la  plue  belle  partie  des  envi- 
rons de  Mitau  ^  des  chambres  à  coucher  avec  des  tapisseries  chinoises, 
brodées  par  la  duchesse  Bénigne,  femme  d'Ernest  -  Jean  Biren;  dans  le 
principal  corps  de  b&timent,  une  grande  salle  avec  une  très  jolie  chaire 
en  stuc  ornée  de  colonnettes;  le  grand  et  bel  escalier  d'honneur,  ete.  I>an8 
uu  caveau  (fermé;  11  faut  Tautorisation  du  gouverneur  pour  le  visiter) 
sous  Taile  g.  de  la  partie  S.  reposent  les  ducs  des  maisons  de  Kettler  et 
de  Biren,  à  Texeeption  du  duc  Pierre  (1709-1795)  et  de  ses  trois  femmes, 
lit  dorment  dans  une  trentaine  de  cercueils  d'étain  ou  de  enivre  denx 
dynasties  de  princes  qui  ont  régné  sur  ce  pays  pendant  234  ans.  L^une, 
fondée  par  un  simple  chevalier,  le  maître  Ootthard  Kettler,  compta  huit 
membres  couronnés  et  sa  ligne  masculine  s'éteignit  en  1737.  L'autre  a*a  eu 
que  deux  membres  couronnés,  mais  subsiste  encore  dans  leurs  descendante. 

Mitau  possède  neuf  églises,  dont  trois  (celles  :  de  la  Trinité,  ave<* 

un  autel,  style  baroque,  de  1641  ;  de  St-Jean  et  de  Ste-Anne)  servent 

au  culte  luthérien,  une  église  catholique,  une  réformée  et  4  russes. 


de  Biffa  MIT  AU.  //.  R.  9.    67 

Le  MuséB  PROTiKCiAL,  Kannfngie«8erstr«M«,  dans  U  nuAisoii  de 
rimprimerie  Steffenliagen ,  a  ^i^  fondé  en  1818  par  J.-F.  van  d«r 
Recke,  conseiller  d'Etat  distingué,  et  se  rattache  de  près  k  la  foeWte 
artistique  et  littéraire  de  Courlande,  créée  en  1815,  par  le  poète 
r.  de  Scblippenbach.  TJn  nouveau  musée ,  qui  est  en  construction 
au  Orand  Marché,  doit  être  achevé  en  1898.  —  Conservateur:  M.  B» 
Diederiehê,  conseiller  aulique. 

Le  musée  (yisible  le  mardi  de  3  b.  à  4  h.  ^  les  autres  Jours  8*adresser 
au  fardiea,  à  Tiaiprimerie ,  poorb.  dOk.)  renferme  les  pettraifts  de  tous 
les  dues  et  autres  célébrités  de  Coorlande,  «ne  importante  eollection 
d^antiquîtés  de  tonte  sorte  (entre  autres,  un  torse  d'Amour,  d'après  Pra- 
xitèle, trovTé  en  Italie),  nne  grande  eolleetlon  de  minéraux,  une  eolleetlon 
complète  de  tons  les  animanx  et  plantes  4e  la  Courlanae,  un  cabinet 
des  médailles^  qui  est  remarquable,  et  une  eoUeetion  etbnograpbique.  La 
bibliothèque  est  riebe  en  livres  relatifs  à  la  Russie.  Parmi  les  portraits, 
nn  renaarqve:  eelui  de  la  dnehesse  Dorothée  de  Coarlande  (m.  Ic2i)  et  le 
beau  portrait  de  sa  flUe,  la  duchesse  Dorothée  de  Bagan  (m.  ifittl).  peint 
l»ar  Gérard.  Le  seul  portrait  original  de  J.  •  Reinhold  de  Patkonl  et  le 
grand  tableau  de  la  «reddition  de  Ocergey  à  Vilagos*  (1848).  La  galerie 
de  Kœnigsfels  contient  surtout  des  toiles  de  peintres  français  modernes. 

Dans  la  rue  du  Palais  se  trouve  une  des  plus  vieilles  maisons  de 
la  ville,  où  il  y  a  H  fondation  de  Ste^Catherine  ^  pour  demoiselles 
et  veuves  pauvres  de  la  noblesse,  instituée  en  1775  par  Catherine 
de  Bismarck.  Dans  le  cimetière  catholique,  la  chapelle  funéraire  de 
Tabbé  Edgeworth  (m.  1807),  confesseur  de  Louis  XVI,  qui  accom- 
pagna le  roi  à  Téchafaud  ;  elle  a  été  construite  aux  frais  du  roi  Char- 
les X  de  France  et  du  comte  de  Chambord. 

n  y  a  tous  les  étés  à  Mitau  une  grande  foire ,  qui  dure  quatre 

jours.    Le  jour  de  la  St-Jean  (12/24  juin),  date  à  laquelle  commence 

en  Courlande  Tannée  commerciale,  la  noblesse  du  pays  vient  à 

Mitau  ;  on  y  règle  les  affaires  et  on  organise  des  réunions  ;  la  saison 

d'hiver  est  en  janvier  et  février. 

EvTinovs.  Les  lieux  de  divertissement  fréquentés  aux  environs  de 
Mitau  sont  :  Samâ-Sôuei  (8orgenfrei  ;  à  i  V.  Va)>  où  Ton  va  par  un  ehemin 
de  piétons  à  g.  du  pont  de  TAa,  et  Lançerwatd  (4  V.  -,  bon  restaur.  ;  bat. 
à  yap.  t.  1.  jours  en  été),  à  dr.  de  la  chaussée  de  Riga,  avec  un  pare 
hoise.  Parmi  les  résidences  de  la  noblesse,  il  faut  mentionner:  Swethof^ 
Friedrichslustj  Ruhenlhal  (auparavant  un  château  ducal  et  maintenant  au 
comte  Cbouvaiov),  et  Wnrtam^  dont  Tintérieur  est  moderne.  —  A  8  V.  de 
Xitau,  le  village  de  Bitrberm^  avec  ans  source  sulfureuse.    Les  villes  les 

S  lus  importantes  des  environs  sont:  Bau$ke,  à  56  V.  au  8.,  et^ScMoci;,  à 
3  V.  au  "S.,  sur  TAa  (p.  56).  Bauske,  oh  se  voient  les  restes  d'un  château 
de  rOrdre,  occupe  un  site  pittoresque  sur  une  hauteur,  au  confluent  de 
la  Mémel  et  de  la  Musse,  qui  se  réunissent  pour  former  TAa  de  Courlande. 
U  y  eut  là  un  combat  acharné  le  29  sept.  l8t3,  entre  le  corps  d'York  et 
les  Russes.  —  38  V.  à  TO.  de  Mitau,  DobUn  (p.  40). 

Db  Mitau  a  Mojbiki:  89  Y.,  en  3  h.  env.  Les  stations  sont  de  peu 
d*importanee  et  n'ont  pas  de  buffets.  —  MoJeHHy  v.  p.  S8. 

D.    Ile  de  Rumos. 

L'excursion  à  Tlle  de  Runcn  (à  env.  100  Y.  au  N.  de  Riga)  offre  peu 
de  chose  au  touriste,  mais  elle  est  intéressante  pour  rethnogr»pbe.  Il 
n'y  a  pas  de  communication  régulière  avec  Riga.  Un  bateau  a  voiles  se 
love,  pour  3  ou  3  jours,  env.  10  k.  (il  y  a  parfois  des  bat.  à  vap.  d'exeur- 


58    //.  R.  8.  ARENSBOURG. 

flion  en  juin).  L«  durée  de  la  trayersée  en  bateau  à  vollefl  varie  aelon 
le  temps,  env.  18  h.  Les  tempêtes  ne  sont  pas  cares.  Il  eat  bon  de  se 
munir  de  café,  de  thé  et  de  sucre.  Bon  accueil  ehex  le  pasteur  Cp^stor 
oeh  Ityrkeherr  p&  Runœ),   qui  vous  procure  un  logement. 

Le  trajet  sur  la  large  Duna  jusqa^à  (15mi.)  Diinamunde  (p.  54) 
est  intéressant.  Passant  devant  d'énormes  dunes ,  à  dr.  le  Magaus- 
Holm,  puis  entre  les  digues  qui  rendent  la  navigation  plus  sûre, 
on  atteint  la  pleine  mer. 

L'Ile  de  Bvno,  habitée  par  des  Suédois  et  semée  de  blocs  erra- 
tiques sur  ses  rives,  s^élève  de  30  m.  à  peine  au-dessus  du  niveau 
de  la  mer.  La  principale  curiosité  est  le  haut  phare  construit  en 
1860.  On  visite  ensuite  la  petite  église  en  b^is  au  milieu  du  eime- 
tière,  construite  en  1641  et  restaurée  en  1851.  Les  habitante  de 
rîle  ne  permettent  pas  aux  étrangers  d'aller  voir  les  pêcheries  et 
les  chasses  aux  phoques. 


E,     ÂA£NSB0UE6  (IlE  d'ŒsEL). 

BaUaux  à  vaptur  Ua  mardi,  merci:,  et  saw.,  triget  d'env.  10  h,,  pour 
5  et  3  r. 

Le  bateau  descend  d'abord  le  cours  du  fleuve.  On  n'aperçoit  du 
bateau  que  quelques  remparts  et  murs  de  la  forteresse  de  Duna- 
miinde  (p.  54).  A  dr.,  l'anc.  embouchure  de  la  Duna  avec  le  «bastion  » , 
reste  du  château  de  Diinamunde.  Après  avoir  dépassé  les  môles  et 
les  bouées  blanches  et  rouges,  servant  de  ligne  de  démarcation  entre 
l'embouchure  de  la  Duna  et  le  golfe  de  Riga,  le  bateau  entre  dans 
le  golfe  de  Riga.  La  côte  s'éloigne  peu  à  peu  et  finit  par  disparaître. 
On  laisse  à  dr.  Vile  de  Runœ  (v.  ci-dessus)  et  l'on  continue  au  N.-O. 
vers  Vile  d'Œsel,  où  l'on  arrive  à  Arensbourg  (403  V.  de  Riga;  voit. 
du  débarcadère  à  la  ville,  en  Vt  ^'i  1  r.  20  k.). 

KttnÈhùvtg  (esthon.  Kiiresaare).  —  Hôtels:  H: E»»t  Meiêmer  c«h. 
80  k.  à  3  r. ,  déj.  40  k. ,  dîn. ,  de  1  h.  à  4  h.,  50  k.  à  1  r. ,  pens.  40  à  70  r. 
par  mois);  H.  Osilia.  —  PbKsiovs  (32  à  6Dr.  par  mois):  thet  Ifme.  v.  d.  Borç, 
Mlle.  Clémentz  et  Mme.  S.  Michêlsen. 

Atenshourgf  la  seule  ville  de  l'île  d'Œsel  et  un  chef- lieu  de 

distoict,  sur  la  cote  S.  de  l'ile  et  le  golfe  de  Riga,  a  3700  hab.   £lle 

a  un  palais  des  chevaliers ,  deux  églises  (luthér.  et  gréco^nisse) ,  un 

gymnase  (lycée),  etc.    Au  S.-O.  de  la  ville,  le  château  épiscopal^  est 

une  construction  à  deux  tours  du  xiv^  s. ,  qui  ctMnprend  uii«  belle 

église  et  un  cloître.  On  en  remarque  la  cave.  Dans  la  eout  extérieure 

du  château,  un  musée  bien  classé,  composé  d'objets  trouvés  dans 

des  tombeaux  de  l'époque  du  hronze  et  d'objets  du  moyen  âge: 

s'adresser  au  professeur  Igel.  Curieux  costumes  les  jours  de  marché. 

—  La  ville  est  fréquentée  pour  ses  bains  de  mer  et  de  boue  (trois 

établissements)  et  il  y  vient  tout  les  ans  env.  2000  baigneurs.  Saison 

du  20  mai  au  20  août  Joli  parc  de  la  ville  a^vee  un  Kurhatts  (restaur.). 

L^L*  D*(EsEL  (esthon.  Kufe-Saari^  e.-à-d.  île  des  Orne»  ou  Bùùrt-Ma^ 

c.-à-d.  ile)  est  séparée  de  iMle  de  Moon  par  le  petit  dund,  que  traverse 

une  jetée  massive ,  de  la  Courlande  par  le  détroit  de  Domesnses ,   qui  a 


SEeKWOU).  //.  if.  9.    M» 


IBkil.  4«  \Mr^  (phare  de  DoMetMBt,  pliare  de  Swftlferort  dMi  lUe  d'Œ«el) 
et  de  me  de  m^œ  per  le  8elce-Buad,  large  d«  61iil.  Vs-  Bile  forme 
»Tee  lUe  ëe  Meoa,  mm  araet  mi  ]f.*B.,  celle  de  Beseï  et  d*a«tre«  lle«, 
k  dûtiiet  é'AxmmahQnrg.  —  Bxcvmiob»  (toU.  de  pMte,  4  k.  par  vertte 
et  par  eher..,  non  compris  la  Toltare).  L'ëclife  de  GariMl,  à  «ov.  19  V. 
an  ir.  d*Arenebovrc,  a  en  beau  retable  en  boit,  le  CouronBemeat  de  la 


Vieife,  ém  xw*  e.     On  y  TOlt  an  eloeàer  «ne  iaeeription  eethonieane  qnl 
pine  anrienne  dn  pays  (llvi)*    Antre»  eaennioae  latére*- 


piMe  ponr  la 

Motee  d*Arenebburg:  à  (19  V)  Kirgtl;  à  (90  V.)  SaU,  avec  en  cratère 
uUurel  rempli  d*eau  (riaible  senlement  le  mardi;  il  ftrat  rantoriaatlon 
dB  p««priétaâre  4n  d0«aine){  à  (14  V.)  Jtrmt  et  à  (34  V.)  J9rmtm»ii.  Kx- 
eenion  intéreasante  également  à  M9m$UU  où  «e  Toit  la  «Pank»,  paroi  de 
roeber  dlevée,  tombant  à  pie  dan«  la  mer,  «ar  la  côte  V.-O.  (à  env. 
36  V.  d^Areaabonrf).  Pan»  TëglUe  de  KmrrUy  de  belles  Mulpturea  m 
marbre  esthonien. 


%.  Be  Bifm  à  8t-PélmWug^  par  Sorpftt  im  PiImt. 

Bt  Ifalk  à  Finav. 

616  ou  561  V.  Chemin  de  fer.  Tr^et  en  16  b.  l/|  ou  90  h.  ^  wagono 
directs  dans  Texpress  ponr  St-Pétersbonrg ,  par  Dorpat.  —  De  Riga  à 
DTpaiT  99B  V.;  (  h.  —  De  Dwrpat  à  J»-rttori»eiwy .-  «BO  V. ;  9  h.  l/^.  - 
De  Riga  à  /"stoe;  99&  V.;  19  h.  —  De  Pskov  à  St-FHtr^^mrg :  967  V.f  8  b. 

Pour  lee  eonrses  dans  le  pays,  il  est  bon  de  commander  d'avance  les 
voit.  pnbl.  et  les  cberanx  (4  k.  par  rerste  et  par  cbev.,  non  compris  la 
veltvre);  les  état,  dn  ihwain  d»  fer,  oè  il  y  a  anisl  des  relais  de  poste, 
soat  in4i4udea  spéeialemeat  ei^pris. 

Biga,  v.  p.  47.  Dépait  de  ia  gw»  d«  Dânabourg.  —  4  V.  Porte 
d'Alexandre  (p.  ^3),  kalle.  —  Ensuite,  «a  pays  plat  et  uniforme. 

11  y  a  a  «dt.  10  V.  de  Riga  wa»  longue  digue  et  un  pout  sur 
r/i^pel,  rÎTiàie  %tti  nel  eu  communication  les  iaca  dite  ImgeUee  et 
SHfiisee  ;  la  riya  S.  do  ce  dernier  est  très  fiéquontëe  le  lundi  de  la 
Peutoeète.  A  dr.  du  lac  de  Jegel,  près  de  Stroêéenhof  et  de  Bona- 
veniura,  de  grandes  manufactures.  —  40  Y.  Hinttenherg  (relais  de 
poste),  sur  VAa,  dont  le  chemin  de  fer  longe  la  pittoresque  vallée. 

ÔO  V.  SofOWld  {bufet-,  H.  BtgttDoid,  bon;  relais  de  poste). 

gegewold  est  le  meilleur  centre  d^xcursions  dans  la  ^tti«e  Uve- 
lienae  (96  m.  ;  volt,  de  la  stat.  par  Kremon,  la  grotte  dite  Outmannsbœble, 
Treyden  et  retour  à  la  stat.,  8à4k.,  1  à  6  pers. :  env.  9  r.).  De  la  gare 
aller  tonf  droit.,  ensuite  À  dr.,  en  99  min.,  au  nouveau  ehàîeûu  dt  Segtwoldy 
à  la  princesae  Krapotkine.  Kon  loin,  les  raines  de  la  commanderie  de 
Segewold,  autrefois  à  VOrdre,  bfttle  au  commencement  dnzili^s.  ;  d*une 
plateforme  on  a  une  jolie  vue  sur  la  Tallée  de  TAa.  On  descend  à  iMe 
(bac)  et,  sur  la  rive  dr.  (près  de  la  blAneatlon  à  g.),  à  Jrr«mei»  (S/4  d*h.  ; 
H.  Sehweiserbaus),  à  la  i^ncesse  Lieven;  il  y  a  des  restes  insignifiants 
d^un  ane.  ekâteau  des  ebaaoines  de  Riga.  Du  point  dit  BslleeiM,  on  descend 
38On>arebe0  et  Tonra,  le  long  dn  venant  de  la  montagne,  en  Vsl>-i  ^  ^^ 
OntaMHMuteMtf,  grande  giotte  en  grès  arec  une  sontee;  Il  y  a  quantité  d*ln- 
seriptions.  De  là  on  continue  dans  la  même  direction  (N.),  nuis  on  monte 
à  g.  le  ekettltt  de  voit. ,  qui  mène ,  en  une  bonne  i/«  b. ,  a  fV^yden  (H. 
Scbweieerhaus,  eb.  t.  e.  flO  à  90  k. ,  dég.  90  k.,  dfn  60  k.,  pens.  de  mal 
à  sept.  1  r.  95  a  1  r.  60).  Il  veste  encore  une  tour  ronde  en  briques  de 
Tane.  ebftteau  archiépiacopal  •,  vue  splendlde  dn  Jardin.  Retour  à  la  stat. 
de  «ag^wold  en  1  k.  Va-  —  9i  l*oa  a  le  temps,  on  ira  eaeare  de  Kremon  à 
la  Tntf$Uè9hU  (»atre  «a  Diable  \  9  b.  V%  aller  et  vetour);  en  face,  sur  U 
rive  g.,  JÇrpaeilJfr^,  à  4V.  de  Segewoîd.  Excursion  intéreasante  à  Nur- 
fiwf,  aTOc  an  joli  parc. 


60     //.  R,  9.  "WÉNDEN.  De  Riga 

On  traverse  ensuite  la  Lighat.  —  72  V.  Ramotski  dans  la  Jolie 
vallëe  de  VAmmat,  Dans  le  voisinage  est  le  domaine  de  Karlêrtjth^, 
à  la  comtesse  de  Slevers ,  dans  un  joli  site.  La  maison,  du  style 
hollandais,  a  été  bâtie  par  le  banquier  anglais  Pearson ,  qui  créa 
également  le  parc.  —  Un  peu  au  N.,  Drohusch  etArrasch,  cette 
dernière  localité  sur  un  petit  lac,  qui  a  une  île;  sur  la  rire  S.,  les 
restes  d'un  château  de  l'Ordre. 

90  V.  Wenden  (en  letton  Zeksis,  en  russe  BéH^eirb).  —  Bujff^et.  — 
HÔTELS  :  Baltischer  Hof^  à  7  min.  de  la  gare^  avec  jardin  (eh.  t.  e.  1  r.  à 
1  r.  70.  dëj.  30  k.);  Deutiches  Haut  (ch.  t.  c.  60  k.  à  1  r.,  déj.  dOk.);  Boste 
(relais).  —  fiacres:  de  la  gare  à  la  ville,  30  k.;  à  Theure,  40k.  —  Poste 
ET  TÉLÉORAPHB,  sur  la  grand*  place. 

Wenden  (100  m.),  chef-lieu  de  district,  est  une  ville  de  4300  hab. 
Elle  occupe  un  joli  site,  à  3  V.  de  l'Aa.  Dans  VéglUe  luthérienne 
St^Jemty  vieille  "de  700  aiuB,  :miUa  ïMUarée  en  1884,  se  trouvent  les 
tombeaux  des  grands  -  maître»  Frcita^,  J^rûggenty  et  Gautier  de 
Plettenherg,  avec  un  buste  en  bronze  de  ce  dernier  ;  puis  le  tombeau 
de  révéque  cathol.  Patriciua  (m.  1588;  v.  ci-dessous),  avec  la  statue 
du  défunt.  Au-dessus  de  Tautel,  un  beau  tableau  du  peintre  Kofhler^ 
de  St-Pétersbourg,  le  Crucifiement,  donné  par  le  comte  Sievers  j  aux 
vitraux,  les  armoiries  de  quelques  familles  nobles  de  Livonie. 

Près  de  la  ville  sont  les  ruines  intéressantes  et  bien  conservées 
de  l'ancien  et  célèbre  *ohâteai}  de  l'Obdbe  (visible  sur  demande), 
qui  fut  le  second  siège  pifincipal  de  l'ordre  des  Porteglaives  et  plus 
tard  la  l'ésidence  des  maîtres  livoniens  de  Tordre  Teutonique.  Ces 
ruines  sont  au  milieu  d'un  parc  qui  appartient  au  comte  Sievers. 
On  remarque  dans  la  tour  O.  la  salle  où  habitait  le  maître  de  TOrdre  ; 

vue  étendue  du  haut  de  la  tour  sur  la  ville  et  seâ  environs. 

Le  deuxième  mi^kre,  Volkquin,  fit  eonstraire  le  ehâteau  de  Wenden, 
qui  fut  babité  dès  1237  par  tous  les  maîtres  de  TOrdre,  U  fut  eonsidérable- 
ment  agrandi  sous  Gautier  de  Pleitenberg  (1494  - 1535) ,  le  plus  célèbre 
de  tous  ceux  qui  résidèrent  à  Wenden,  fat  détruit  en  1577,  pour  l*em- 
pêcher  de  tomber  aux  mains  du  tsar  Ivaa  le  Terrible  et  i«tomba  au  pou- 
voir^ des  Allemands  la  même  année.  Il  devint  plus  tard  le  siège  de 
révèque  catholique  Patricius  que  le  roi  Etienne  Bathori  avait  envoyé 
dans  cette  contrée.  Gustave-Adolphe  de  Suède  le  donna  alors  au  ehan- 
eelier  Axel  d'Oxenstiern ,  et  enfin  Elisabeth»  impératrice  de  Russie,  le 
donna  (1747)  à  son  ministre,  le  comte  fiestouchev.  Plus  tard  il  passa  à 
la  famille  âievers..  Depuis  le  grand  incendie  du  3  aoilt  1748,  la  miû^urê 
partie  du  château  n'est  plus  qu'une  ruine. 

ExcvKsioKs.  —  Tour  intéressMit  à  Meierihttf^  avec  un  magnifique  parc 
boisé,  env.  3  V.  au  S.-O.  de  Wendea.  —  A  TE.,  au  dell^  du  ehate*u  de  Ronne- 
baurg  (ruines  considérables  d'un  cjikâteau  arebiépiseopal),  de  M^rtUmliof  et 
de  Slawehk^  se  trouve  le  lae  de  Strants,  dans  une  dépression  de  terrain  entre 
des  hauteurs  assez  importantes.  Sur  les  rives  de  ee  lae  et  aux  environs 
sont  des  constructions  en  pierre  et  des  tombeaux  désignés  sous  les  nonas 
àt  Timbeau  du  DiabU  (WeUqJtapj^X  Foret  dé  tomJbtaux  (Kappu^)t jbic'  L<es 
objets  c^u'on  y  a  découverts  ont  prouvé  qu'il  y  a  eu  là  un  établissement 
et  un  lieu  de  sacrifices,  peut-être  de  Kormands.  —  A  00  Y.  au  S.-E.  de 
Wenden,  le  aaiiingkain  (S(i3  m.). 

La  vole  traverse  à  8  Y.  au  N.  de  Wenden  la  valUe  de  la  Raune, 

sur  un  viaduc  d'env.  24  ïn.  de  haut.  —  116  V.  WoUnar  {buffet  ;  rélats 

de  poste;  hôt.  :  Livonia,  ch.  et  s.  50  k.  à  1  r.,  b.  10,  déj.  30.,  dîn. 


à  Si^Péterêhimrg.  VTAhK,  //.  H.  9.     61 

40  m  75  k.  ;  ViiU  de  Riga,  mêmes  prix),  Tille  de  6100  hab.,  ou  il  y  • 
{selqnes  restes  d*an  château  de  TOrdre,  fondé  en  12ij3,  détruit  par 
H  Polonais  en  1561  et  qui  appartint  en  1922  au  cbancelier  d*Oxen- 
;tieni.  lA^égliêe  St-Simon  (xin^  s.  ;  luthër.)  est  remarquable.  —  A 
10  V.  à  l'O.  de  U  Tille  le  mont  dit  Blaubêrg  (126  m.)^  un  anc  lieu 
>le  sacrifices.  An  S.,  le  domaine  de  Papendorf,  dans  un  beau  site; 
ï  i'O.,  Mojahn  et  Kokenhof;  au  N.,  la  forêt  giboyeuse  de  Wolman- 
kof,  majorât  à  la  famille  de  Lœwenstem. 

135  V.  Siackeln  (relais  de  poste),  un  peu  en  deçà  duquel  on 
traverse  l'Aa.  Ensuite  la  grande  forêt  du  château  de  lAïkde,  -- 
160  V.  Walk  {buffet;  relais  de  poste),  Jolie  Tille  de  4000  babitauts. 
U  ligne  de  PskoT  y  quitte  celle  de  Dorpat  (v.  p.  64).  Changement 
de  train. 

On  traverse  la  frontière  entre  le  pays  des  Lotions  et  TEêthonie. 

Partout  on  voit  lea  lettMM  et  les  AIAm^mj  vivaal  Isolés  les  uns  des 
autres.  l#e  degré  de  latitude  passant  à  Walk  forme  à  peu  près  U  fron- 
tière entre  les  Esthoniens  au  K.  et  les  Lettons  an  8.  Ces  deux  natlona- 
jtéâ  se  détestent,  autant  que  pearent  se  détestsr  dss  peuples  voisine. 
Même  k  la  limite  des  deux  pays,  il  ne  s*esi  jaoïais  formé  un  mélange  des 
deux  peuples  (y.  p.  67). 

On  traverse  VEmbcLch.  -  173  V.  Sagnitt.  -    193  V.  Bockenhof 

relais  de  poste),  d*où  il  y  a  une  route  menant  à  Fellin  (61  V.  ;  p.  64), 

par  Tarvaat  (relais).   -   214  V.  Klwa  (relais  de  poste).    -    238  V. 

Dorpat  (buffet). 


Borpat. 

HÔTELS  :  B.  de  Londres^  Promenade,  2  (eh.  t.  e.  1  à  2  r.,  dëj.  36  k.,  diu., 
de  1  h.  à  3  h. ,  OO  k.  à  1  r.U  H.  de  at - PHerÊbomrg ,  à  3  min.  de  Tembar- 
eadère  des  bateaux  (eh.  et  s.»  k.  àSr.,  déj.  Kk.,  dln.,del9h.  à4  h.,fiO-76>; 
A  BeOevue^  Rathhansstrasse,  2  (eh.  t.  e.  1  à  6  r^  ier  4éj.  36  à  OOk., 
V^  déj.  50  k.,  dîn.,  de  3  h.  à  S  h.,  OOk.  à  1  r.  GCO;  a.  au  Commerce,  rue  de 
Rigas  39  (eb.  t.  e.  70  k.  à  â  r.  90,  déJ.  86  k.,  dln.  60  k.);  B.  de  Runie,  rue  du 
Jardin  COartenstr.),  8  (eh.  t.  e.  1  r.  à  6  r..  déj.  30  k.«  dtn.,  de  3  h.  à  5  h., 
66  k.);  tons  bons.  —  UmatAVMkHT»  :  ReiUkeUer^  et  les  eafés  Luch$inger  et 
Poiriext  dans  le  Toisinage  de  l*h6tel  de  rille  (dîn.,  delh.à6h.,a0etl6k.). 

C1.1TB8,  appelée  soarent  iei  «Musse*  et  aeeessiblee  anx  étrangers  :  e<«à 
de  la  Botirgeûieié;  la  Bê$êàwrce{  elmb  dê$  JrtUam$t  non  loin  de  la  gare,  grand 
loeal  où  se  reneontrent  toutes  les  elasses  de  la  société,  et  qui  a  un  jardin 
et  un  bon  théâtre  d*été. 

VoiTims:  à  i  eher. ,  pour  3  pers.,  10k.  la  course,  Mk.  l'heure^, 
a  2  eber.,  16  et  00  k.  ;  entre  la  gare  et  la  ville  30  et  30  k. 

Batbaox  à  vapsub  entre  Dorpat  et  P»kop  (p.  74),  par  TEmbach,  le  lac 
Peipus  et  le  lae  de  Pskov,  tons  les  jours  en  été;  prix  :  6  et  4  r. 

Dorpat  (en  letton  Tekrbata,  en  estb.  Tarto  ou  Tartolin,  en  russe 
Ap^eni  et  de  là  son  nom  officiel  de  lùuritv)  est  une  ville  de 
42400  bab.,  un  chef-lieu  de  district  du  gouY.  de  Livonie  et  le  siège 
d'une  aniyersité.  C'est  après  Riga  U  ville  la  plus  considérable  et  là 
mieux  bâtie  de  la  contrée.  Elle  est  située  au  milieu  de  coUineà 
pittoresques,  sur  les  deux  rives  deTËmbacA,  qui  est  navigable.  La 
ville  se  divise  en  trois  parties:  les  vieux  quartiers  do  centre,-  sur 
la  rive  dr.  de  TEmbach  ;  le  quartier  moderne  de  cette  même  rivé  et 


62    n.B.9.  DOjaPAT.  J>éBig<i 

cfilui  de  la  rive  gauche.  Il  y  a  deux  ponts  sur  la  rUière ,  uii  pont 
de  pierre  f  construit  par  Catherine  II ,  avec  une  porte  où  se  Ut  Tin- 
scription  suivante:  «Siste  fluBken  Impetum,  Gatharina  jubet  se- 
ounda»,  et  un  pont  de  bols,  en  amont. 

HitvoiBS.  —  8ur  ramplaeemeat  aeiuel  de  Dorpat,  un  ancieH  sanetuaire 
d«s  Esthoniens,  fot  fondée i,  dit-on,  par  le  grand-duc  de  &uwie  loury 
(laroslav)  une  forteresse,  nommée  louriév,  que  remplaça  plus  tard  le 
château  esthonien  dit  «Castrum  Tarbatum*.  Les  cheyaliers  de  TOrdre 
s'en  emparèrent  en  1334,  et  Hennann,  évêque  de  Leal,  s'établit  à  Diorpat  et 
fit  construire  sur  la  hauteur  fortifiée  près  de  la  ville  )a  cathédrale  et  le 
château  épiscopal.  Les  luttes  contre  lx>rdre  et  les  Russes  n*empêchërent 
pas  la  prospérité  de  Dorpat,  qui  fit  partie  de  la  Hanse  dès  le  xiv^a. 
La  ville  tomba  au  pouvoir  des  Rusées  en  1568,  fut  évaeuée  par  eux  en 
1583  et  remise  au  roi  de  Pologne,  Btienne  Batbori.  Elle  échut  en  1625 
aux  Suédois,  sous  les  ordres  du  comte  de  la  Gardie,  après  un  long  siège, 
pendant  lequel  une  partie  de  la  ville  fut  réduite  en  cendres.  Le  traité 
de  )Ï7«tadt,  eonelu  en  i731 ,  la  donna  définitivement  à  la  Russie. 

L'Ëmbaeh  8*est  creusé  une  vallée  profonde  dans  le  plateau  élevé 
de  la  Livonie.  La  partie  de  dr.  ou  méridionale  a  environ  35  à 
40  m.  de  hauteur;  elle  est  plus  élevée  que  la  partie  septentrionale 
et  ressort  d'une  façon  tr^  marquée  à  l'endroit  ou  est  située  la  ville. 
La  main  de  l'homme  a  isolé  cette  partie  escarpée  par  des  fossés  pro- 
fonds, et  la  montagne  ainsi  formée,  le  Domberg  ou  mont  de  la 
Cathédrale,  dit  aussi  mont  du  Château,  portait  jadis  la  citadelle  de 
la  ville.  Là  aussi  se  trouvaient  les  monuments  les  plus  importants  et 
les  plus  considérables,  c.-à-d.  la  cathédrale,  édifice  goth.  à  deux 
grosses  tours  (il  est  intéressant  de  monter  au  haut  de  celle  du  N.), 
consacré  à  St  Pierre  et  St  Paul  ;  le  château  de  l'évéque  de  Dorpat,  sur 
l'emplacement  de  l'observatoire  actuel,  les  maisons  capitulaires,  etc. 

Les  *raûtet  de  la  oathMmle  {D&m)  sont  tout  ce  qu'il  en  reste. 
C'est  une  construction  en  briques,  du  style  gothique  primaire,  dont 
les  arcades  reposent  sur  des  piliers  sveites  dans  la  nef  centrale; 
elle  est  isolée  de  toutes  parts  et,  pour  ceite  raison ,  visible  de  loin. 
Cette  superbe  cathédrale  a  été  détruite  par  un  incendie  le  24  juin  1595, 
à  la  suite  d'un  feu  de  la  St-Jean.  Comme  la  ville,  dans  ce  temps-là, 
était  pauvre  et  déchue  de  son  ancienne  grandeur,  il  ne  pouvait  être 
question  de  la  reconstruire.  Les  ruines,  et  toute  la  hauteur  où  elles  se 
trouvent  ont  été  données  à  l'université  par  l'empereur  Alexandre  I®', 
et  c'est  pour  cela  qu'on  y  voit  actuellement  l'observatoire,  1%  clinique, 
l'amphithéâtre  d'anatoraie,  les  salles  de  chirurgie  et  autres  établis- 
sements de  la  faculté  de  médecine.  Les  espaces  laissés  libres  entre 
tous  ces  bâtiments  de  belle  apparence  ont  été  transformés  en  jardins 
et  en  promenades^  qui  font  de  cet  endroit  la  plus  jolie  place  de 
Dorpat  et  d'où  l'on  a,  surtout  au  N.,  une  vue  superbe  et  étendue  de 
la  ville  et  des  environs.  Au  N.  des  ruines,  dans  la  partie  récemment 
embellie  de  ces  promenades ,  le  monumerU  de  Ch,-  E,  de  Bar 
(1792-1876),  naturaliste  célèbre,  par  Opékouchine. 

La  bibliothèque  de  l'université,  qui  compte  env.  230000  vol., 
est  dans  l^ancien  chœur  de  la  cathédrale ,   transformé  à  cet  effet 


à  Sl-Fétersbituwg,  DOEPAT.  //.  R^  9.     ^ 

I^ék9999ai9èf  oocHfB  r«mpUetmB»t  dt  i*«iielM  cMtMii  épi»- 
copal.  Les  résaltate  de  ses  travaax,  sont  let  directi«ut  da  V.-^,-W. 
de  Stsuvv  ad2fi^A839)  el'i.-&  de  Mwltoi  (1840-1866),  «qiiI  oonsi- 
<iéniM«3.  L*e  plus  c«ri«ax  de  ses  iastraiiiQBlB  oit  son  télescope  pa- 
mliaetf^ue  Ae  Framnh^fer,  de  6  mi  de  long,  Mheté  per  Aleiuiire  i***^ 
^•n  1825. 

L»  Yilte  «ll«-nêne  eet  «itute  sur  1m  dtnx  riv^*.  dt  rEmbach  ; 

pourtant  la  plus  grande  partie  est  sur  U  tive  dr..  et  t'nd  entre  la 

rivière  et  le  mont  de  laCathMrale  qu'eet  la  partie  la  plus  importante. 

Là  se  trouve  U  «»4Jr»*  nAcm,  «tii^  VkôM  dé  riiU,  U  banque  de 

Dorpm$  ^  Vçmcitnmê  vnir^rwU^,  au  coiri  dA  U  mo  des  ClMvaiiirs 

BÂttqMtWMf)i  U  prU^ipuile  r««  de  I>orp4l.    L'aneienoe  univemité 

compreii^  a«joiud'b|ii  VtcoUdiphafmafi*,  la  salle  dei  séamcea, 

la  bîMiothèquf  .et  1m  xfvnarquables  collection» de  la.  mci/te  gavante 

d'  Ee$hoiri€,  ftfndé»  eu  1838  pour  la  Bschefc^ft  dM  aiitiqvit^s  eaiho- 

Qiennes.    L>a  grai^d'  place  ae  relie  par  une  me  courte  mais  laige,  «u 

S.-S»,  à  Ja  jT^oce  ^oflti^,  pwiMMde  eo  milieu  de  laquelle  se  trouve 

le  monument  du  feldmar^chal  Barclay  de  TiMy  (m.  1818).    En 

face,  le  beaar.  En  prenant  au  contraire  »^  N.-O.  de  la  grai^d'  place, 

011  va  à  l*ITniversit^>  en  passant  à  Vanc.  eluh  académique, 

LIFuiTeti^té  est  un  bel  édifice,  qui  a  du  c6t4  du  mont  de  la 
Cathédrale  deux  ailes  entre  lesquelles  se  trouve  Wglite  de  V  Uni- 
rernfe  Quthér.)-  Outre  les  salues  de  cours ,  TUniverslt^  comprend 
un  muse'e  dee  Beau:f'Artê,  composé  d^une  bonne  collection  de 
plâtres  et  de  quelques  originaux',  iéjlfi  que  vases,  terres  cuites,  etc., 
et  un  cabinet  de  physique,  d^  chimie,  de  science  agricole,  de  minéra- 
logie et  de  zoologie,  avec  couections  et  laboratoires.  V/cole  vétéri- 
naire et  le  nouvel  astfe  <fal«/nfs  sont  sur  la  rive  g.  de  TEmbach. 
Le  Jardfn  botanique,  hxen  organisé  et  bien  t^nu,  est  non  loin  du 
pont  de  bois  s.ur  la  rîv^  droite  de  l*Embacb.  et  sur  ynç  partie  de 

Vanc.  epceinte  de  ïa  vi|}e. 

ITvtrtrmÈgttii  est  une  «ration  de  Gustave- Adolphe.    Cédatat  aux  fn- 

lUmtes'Ai  convenewr  8kyt«e«  if  en  idétré^  la  -foadailon  en  1088.  au 

cai^  de  JîaiembeTgti 801)41  Je  qopi.  4^ /UniverM^as  Onstariana*.    iiorique 

la  guerre  éclata  avec  la  Russie  en  1666,  une  partie   des  professeurs  se 

tetirferemt  àBevel-et  y  eafeigoèreot'  péndeat  un  eertailb' imps.    En  1666 

eurent   lieu   des  négociations  relatives  au  rétahlissement  de  Tuniversité, 

maiA    elles  n^abontirent  qu'en  1690.    Transférée  à  Peman  en  1699,  elle  y 

végéta  çn^irf  onse.  ena^  p<Mir  disparaître-  alors,  à.  Vvrivéç  des  Husses 

dans. cette  Tille  (v.  p.  66).    nerre  le  Grand. promit  hien  de  la  conseryer, 

mai^    Ite    provinces   baltiqUe»  restèrent   sans  université   jusqu'à  la   fin 

du  xTili^a^     nuiii  Velàpexeur  Paal  i«'  visolnt  eît  1796  de  U  relever; 

Alexandre  I?' ,  -son  iw/e«e8s««r,  «onlUva  en  VKi  les  donations  laides  par 

«(»a  père,  ei  rn^ivexeité  mt  être  inaugurée  le  JU  avril  180».     Le  nombre 

des' profeaseuns  étaitr  de  79  en  16Sf7  et  celui  des  4tudiant8  d''env.  80O  et 

lâû  etud^kots  en  pharmacie.   Les  cours  sont  actuellement  donnés  en  russe, 

sauf  ceuj^  de  1«  faculté  de  théologie.»   .. 

fiorpai  a  pluaieur»  église»  i  l^egUêê  St'Jéan,  du  commeucement 
du  xrr^s.,  aux  Allemands-,  IVj^l^se  de  VVniverêift'^  également  aux 
AU^Wnds  (v.  cirdessus);  Vi^glise  St-Pierre  et  V/glite  Ste-MaHe, 
aux  £s.tb<»ii«na$  l'église  gEéoo-russe  de  VAt¥>mptiçn  et  sa  suceur- 


64     //.  H,  9,  F£I<LIN.  De  R%ff<3L 

saU,  VégUêt  St-Ùeorçes,  sur  U  rWe  g.  de  l'EnlMch,  et  énftt  une  chi 

pelle  cfifholique. 

Non  loin  des  cimetières  bièn.entreteBus,  le  doiK^lne  d%"Matè 

hof,  à  la  fftttille  de  Ltphart,  qui  y  possède' ^ne  collection  Tenu 

qaaMe  de  tableaux,  attribuas  à  Fr.  Hais,  van  der  Heist,  J.  Stêel 

G.  Dou,  Ruisdael,  van  Dyck,  Yeiazquez,  A.  del  Sarto,  etc. 

Sur  la  rive  g.  d«  VBmbaèta^  i  li  V.  en  anoM^e  Dotpat,    lea    reaU 
de  /'(9{^M««,  abbaye  de  eiaieitdeo». 


Du  DoBPAT  X  ST-P:6Te&6BOTTBo  U  Ifgne  trarerse  une  contre 
uniforme.  —  259  V.  (de  Riga)  Tahhtfet,  —  2<!®  V.  LaUholm  Çhut^ 
M);  à  4  y.  à  TE.  de  ce  poitit,  en  Lîvorïle,  les  ruines  de  Z^€ê,  anc^ 
cbâteau  de  i'wdre  Teutonique.  Route  postale  jpout  Fellin ,  ▼.  ci- 
dessous.  —  301  V.  Wœggewa.  —  340  V.  Rakke,  Il  y  a  une  rout« 
postale  à  1*0.  pour  (47  V.)  Weiûenstéiii ,  avec  Un  «ne.  ehfttean  de 
l'Ordre  construit  en  1265.  —  321  V.  AJi.  —  830  V.  TamêaL  — 
342  V.  Tnpê,  v.  p.  68.  ^uite  du  trajet  jusqu'à  St-tMtetsbourg,  R.  10. 


De  Walk  (p*  61)  À  Pskov  (Plsskat;)  la  ligue  traverse  d^abord 
une  contrée  généralement  uniforoH).  -7  183  V.  (d.e.  Riga)  fAntxeti 
(relais  de  poste).  A  25  V.  au  N,,,pré8  à'Odenpœh,  le  tœ  ^cr«  (Hel- 
lige  See),  dans  une  contrée  charmante  et  aux  rives  montueuses,  qui 
atteignent  228  m.  d'alt.  au  Petit  Munnamœggi, .—  21  è  V.  Werro 
(buffet).  La  petite  ville  de  ce  nom  est  sur  le  Iqp  de  Tammul^M- ,  à 
Textrémité  N.  du  plateau  de  Èanhof,  qui  comprend  1^8  principales 
hauteurs  de  la  Livonie,  le  Grand  Munnamaggi  (317  m.)  et  le 
Wellamœggi  (302  m.)  ;  on  y  peut  faire  une  excursion,  intéressante 
par  Neu-Éaseritz,  situé  sur  un  lac,  —  233  V.  Neukausen'  (buffet), 
où  il  y  a  les  belles  ruines  d^uu  château*  —  On  entre. plii^s  loin  dans 
le  gouv.  de  Pskov.  La  voie  descend  rapidement.  251  Y.  J^etchory 
(ne*iôpiii),  avec  uiv couvent  gréco-russe  taillé  dans  le  roc;  de  vastes 
marais  qui  s'étendent  jusqu'au  lac  Peipus  y  commencent.  Plus  loin, 
une  forêt.  ~  272  V.  TzborsJt,    Vastes  landes. .  Pont  sur  la  V/likaVa. 

294  V.  PtkoT  (p.74).  Suite  du  trajet  jusqu'à  St-PétefSbou^g,  R.  1 1 . 


De  Walk  à  P'bbnav,  117  V.,  chemin  de  fer  à  voie  étroite  en 
8  h.  Vj  ;  prix  :  2^  cL  3  r.  36,  3*  cl.  2  r.  2.  La  ligne  se  dirige  au  N.-O. 
et  passe  à  Ermei,  Pishar,  Rujen  (buffet)  et  MoisekttU  (buffet). 

Db  MottiEKULt  X  PELtm.  par  AMa  et  ffiOlitt^  embraneh.  à  travers  une 
iolie  contrée  fertile.  —  Fellin  (estb.  Witjùndi  Unn;  hufftt;  h&t.  W.  Klinke^ 
ch.  t.  c.  T6k.  à  ir.  50,  déj.  »  à  90k.,  dîn.,  de  1  h.  à  3h.,  55  à  Î5  k.), 
est  une  ville  de4000hab.,  située  près  du  lac  du  même  noi)»^  sur  un  pla- 
teau fertile  d*env.  120  m,  d'altitude.  La  gare  est  à  1  V.  i/s  de  U  ville 
(voit,  de  plaee,  89  k.).  L^fMsfMiMiiM»  <<«  danMteUu  nobles  a  été  fondée  en 
1797  par  Faul  I^'.  Les  objets  trottvéa  «nrteat  jlert=  4es  fouUiea  iaitea 
dans  les  ruines  du  cbâteau  sont  exposés  au  mutée  JHtUnary  dans  l^ane. 
école  déjeunes  nobles,  le  plus  bel  édifice  de  FelUn.  Sur  ïe  m^mt  du 
Châumù  (Scblossberg),  avae  les  raines  du  manoir, 'des  jardins  qnl  sN 


à  St-Pétmtmbowurç.  PBRNAU.  //.  Jl.  9.     66 


m.t  jmM|n*»«  lac  pUtoreM|oe  de  Fellln,  loaf  de  S  V.  L«c  chevaux  de 
Feilia  sont  renomaBctf.  —  Fellia,  appelée  ViUtnd*  daa«  lee  ehronlquei, 
état  d^  k  l*époq«e  paîeame  une  impertaate  forte>Mi>  daaa  raaa.  8aceala. 
L'ordre  Tentosiqve  a*oaipara  de  eatte  Tilla  an  XSttO,  aTae  Taide  de» 
Lettoaa.  Sn  lEMsO  la  rUle  fat  ineeadiée  par  lea  ItiiMea  rk  raneien  iraad- 
BAÎtre  Pâratembcrg  emmené  à  Moscou.  Dans  la  suite,  PcUla  passa  aux 
Bsms  des  Polonais,  qui  la  céderez  aax  Snédoto  ea  ittJO.  KUe  appartint 
de  aoaTeau  à  la  Polofn«  de  1608  à  160K.  à  U  Suède  de  liftlB  à  1710,  et  elle 
eebot  alors  à  la  Russie.  —  De  Pellia  à  (76  V.)  LaUhoim  (p.  b4),  route 
postale  par  C^l  T.)  Parriim  et  (46  V.)  Oàerpmkitm^  oft  se  voit  un  rleux 
rhsteaa  bie»  coaserré. 


Pute,  aa  dalà  ée  MoiMkiill,  QittlUniitin  ai  SwrH.  A  9  V.  en 
deçà  de  (117  V.)  Pernau,  un  poui  aiir  la  Reide, 

tmnmm  («n  ««th.  Pêmolin,  mi  niM«  flepwMi»).  —  Hdtab:  M,  du 
-Vsrtf.  —  BssTAuaAVTS:  ^SfrMidlssren ,  ftrAsslM,  bttf^et,  à  la  gare.  —  Ba- 
TKArx  A  rxTMVtt^  pour  Biga,  ea  toncHant  à  Tembouebure  d<*  la  Balis,  3  foU 


rr  sem. ,  5  et  3.r.  <-  OMSwIsf  de  Itefyiqme,  me  Heiligeofeist,  3  (de  6  b.  à 
k.  et  de  4  b.  à  8  b.). 

Pernau,  viUe  de  13â00  liai»,  «t  chef-lieu  de  distriet,  sur  la  baie 
du  mêmib  nom  et  à  i'enteuehuie  de  la  PerAau,  poetède  trois  églises 
eeUe  4»  dC-NleoU»  a  ét<  Mieen  1Ô39)  et  dee  bein»  de  mer  qui 
aHnilkettGAWt  à  êtie  Ivéqvenfttfi.  Lm  ^tal^liMements  de  baiua  moder- 
nes MHit  hiuk  «cgAiiisés^  1«  pUge  se  eemyose  de  aable  flu.  11  y  a 
des  parcs  pleioa-  de  govit,  le  leiif  de  la  c^ke.  Le  commerce  est  «ssez 
ImportMit.  Pwnaiif  leudie  au  zu^  •»,  a  M  plue  tard  une  forteresse. 
11  y  a  ^  «Mdgseii  lettee  de  l'aafv  oommandeiie  de  Periiau.  L'univer- 
sité di»  Doif9^  y  lut  traii4lir<e  eo  1690.  A  l'approche  de  l'armée  de 
Pierre  ï»  Grand,  en  1710,  tous  les  professeurs  de  Vuniversité  se  ré- 
fngtèffeut  «I  Buié*  evec  les  Uvree  éi  les  colleetions*  Le  général  russe 
Bauer  puit  la  TiUe  U  même  annécw  —  A.  2ô  Y^  au  M.-£.  de  Pernau 
est  Tatffelj  où  il  y  a  un  haras  .et  des  grottes  curieuses  dans  le  grès 
Teufelshœhle). 


.  'Dé  St-Pétenboujrg  k  Sevel  et  à  Baltischport. 

Cstenis  Ï>B  Fsa:  de  St-PétersboUrg  à  R*vtl^  par  Krasnoîé-Sélo  et  Qat- 
china ,  346  V.,  3  trainU  par  jour,  trajet  en  II  h.  Vsi  pour  10,  6  r.  (w'agons- 
lits  en  1*^  classe)  i  de  RcTel  i'BtUiUchpùrtt  45  V.,  un  train  par  jour,  en  2  h, 

Batjsapx  a  YAf^Kua,  pour  Bevel^  dans  Hle  de  VKssily,  14^  Li^e  ;  i^  c\, 
5  r.,  2P  cl.  4r.    Départ  les  n^ardi  et  vendr-, 

St ' Peter sbourg,  y.  p.  77,  De  Ij^  à  Gatchina,  par  Krasnoïë-Sélo 
.43  T.),  f.  176. 

L«8  contrées  qu*on  traverse  n'offrent  guère  d'intérêt.  Tout  -y 
a  encore  alisolument  le' cachet  russe.  —  63  Y.  lili&avétino  (EUnca- 
Bémno).   A  g.,  la  belle  propriété  du  prince  Troul>etskoï. 

80  V;  ro/ôssot^o.  —  l^d  V.  VoloikovUz:  ' 

128  Y.  lambourg  (HH6ypr&),  aussi  nommé  lamagrody  i;lief-iieu 
de  district  et  la  première  localité  d*uue  certaine  importance  qu'on 
rencontre  dans  Tlngrie.  Elle  est  souvent  citée  dans  les  chroniques 
comme  ville,  château  et  place  forte.   CJé  n'est  plus  maintenant  qu'un 

Bsedeker.    La  Eôssie.     3«  édit.  ^ 


Gfi    //.  n.  îô.  KÀrVa.  De  St'PéttrêhoUrft 

bourg  peu  agréable  île  300QIiab.,  sur  la  rive  g.  de  la  Luuga,  Fondé^ 
en  13^  pM  les  habitants  de  Novgorod ,  lamtbouxg  fut  prise  p»r  le^ 
Suédois  en  1642,  pir  les  Russes  en  l?03^t  élevée  su  raiig;  de  chef^ 
lieu  par  CaiWine  II,  en  1783.  .    ■'  .  [ 

■Le  chemin  de  fer  traverse  la  Louga  immédiatement  au-  delà  \ 
puis,  avant  Nafva,  la  Narwa,  sur  un  ptîht  à  deux  arches,  «haemu^ 
dç  fe  in,  d'Ouverture,  et  de  20  m,  de  haut.  —  X  dr.  3e  volt  l'an c.i 
forteresse  d'Ivangorod  et  en  face  Narva  avec  kes  «rénoaux  et  se^ 
tc^rsr,  ges  toits  d'églises  et  ses  pittoresques  miiSiOna  gothiques» 

150  V.  Harr»  (HépBa).  —  Bt^t  ^  HôrisLi  flî  de  Si-]^urahourg^ 

rue  du  Château  ouBvngstnsI*  («h.  i.  e»  1  «.  29,à1^r,,'4fj.  40k^t4te4,  de 
2  h..à  6  h..  1  r.).  —  Fiaokbs  (sut  1»  gri^nd*  pl«<!^  «t  devant  Thôtel)  :  de  la  «are 
à  la  ville,  35 k.  ^  i  h.,  ^  k.  ;  la  nuit  (de  10  h.  du  s.  à  8k-  au  mat.)V  le  do^ible^  — 
Bateaux  Xvapsvs,  6  foi»  par.  jour,  pour  Éimçff^urg  (en  in.,  30  Je.^.  — 
Consuls  :  de  France,  M.  R.  Peliter^  agent  consulaire  (dat  ^D  h.  à  1  ii.  et  df 
4  h.  à  7  h.)  i  des  Pays-Bas,  M.  E^  Dieckhoff^  rue  de  TEgUse  (Kirchenstrafise). 
—  91  l'on  est  prédsé,  2  à  S  h.  sl^fAdetit  fionr  ViMIeir  là'  vlHe. 

Nairva  est  un«  ville  dé  11 ÔOO  hah.  et  uii«  «Ac«  ^a<$e  forte ,  -à  la 
frontière)  d«  i'Ingrie  et  d»  TEsthonie  ât  9«r  ïk  Naifwm  <3iu  BFctr«Hz,  qui 
sort'dU'  iae  PeipUs  «t  se  jette  12  Vi  plu»  b«9  dànd  1«  g«tfe>d»  'Fin- 
lande. Un  beav  pont  de  piètre  i«lîè  IsitiUe  au  fatth)B)Urgd'-/v€t^oro<f, 
snr  la  rive  dr.,- habita  en 'grftiid«  partie  pat  (les  RfUisee;  N«rva  a* 
cinq  ëgiises  des  cilltés  lutbérien  et  grec*,  ixn  «rfeeuftl^  nh  vlcmir  cbâ- 
teau  (anc*  prëvdté'diy l'Ordre),  «n  portetdet  péehèric»- oélèb#es^  qui 
donnent  la  lamproie,  le  énuitfoh,  etc.  'Dans^'le  v^isiA^ge 'éoii%  des^ 
scieries,  une  mannfactore  de  dsap  et  une  filature  deiin>;  dans  l*flo 
de  Krf»i^h(Âmy  entre-  deux  eatttriictee  de  la  NMova>  k  une  rerate 
au -dessous  de  la  ville  ({>.'^7),  une- grande 'flUitute  de  ^dton,  qui 

compté  2100 matière  (preduetionailiiuelle:  18 millions  Vt ^* ^*)» 

Fondée  au  xii^  s.,  Narva  fut  presque  uniquement  peeplée  paar.des 
Allemands.  Elle  faisait,  avec  Tintérieur  de  la  Russie,  un  commerce  eon- 
sidérable,  qui  dépassait  alors  ceux  de  Biga  et  de  Revel.  Cette  ville  ap- 
partenait à  TEsthonie  et  passa  avec  elle  au  Danemark,  quand  la  partie 
située  sur  la  rive  g.  eut  été  complètement  détruite  pur  Jlâs  liJd>itMits  de 
Novgorod..  Bite  ^ma  'awMi  *tê<$; JCsthQfiAii^^<.^IVMè»Tea»i<l4«  ^Md47, 
et,  en  sa  qualité  de  ville  frontière,  elle  eut  beaucoup  à  souffrir  des  luttes 
de  rOfdré  et  plus  tard  des  Suédois  avec  lëa  Biiâsés  (Xô^goèod).  Kkrva 
fut  pi'iise  eu  1558  par  Ivan  ÏV,'  le  Terrible,  mais  pasda  à  la  Suède  aVëe 
toute  TEsthonie  en  vertti  dMn  traité  conclu  ek  1583.  Elle  Mf  de  no'kveati 
assiégée  par  les  Russes  en  1590  et  1700.  A^  cette  dérbUi^  daté,' etlê  fut 
débloquée  par  Charles  XII  de  Sii&de  qui  rémpoirta  une  brillaiite  vïetoire 
sur  lësf  Rtisses  (le  eltamp  de  bittaillè,  it  ro.  de  Karva,  èëvdH  le  iiiieux 
du  Hermannsberg).  La  ville  a  été  détruite  en  1659  par  un  ineènéie.  Enfin 
Pierre  le  Grand  la  prit  en  1704,  et  elle  est  restée  depuis  à  la  Russie. 

.    La  ville  de  Narva,  dont  l'aspect  a  un  cachet  fort  ancien,   est  '■ 

resserrée  par  des  fortiâcatioiis  dans  uji  esipace  très  restreint^,  c'est 

seulement  de  nos  jours  que  quelques  constructions  S6  9ont  éLeyëes  1 

à  ro.,  au  S.  et  à  TE,,  en  dehors  de  Tenceinte  fortifiée.  L:^  rivière,  sur  ' 

laquelle  est  jeté  le  pont  de  pierre,  construit  soûs  Àièiiàifdre  ÏI^  'près  ; 

de  la  porte  d'eau,  est  resserrée  sur  un  espace  d'env.  150  m.  entre 

des  rochers  escarpés,  qui  forment  une  sorte  de  gor^é.   Les  oùVrages  | 

fortifiés  s'élèvent  au  bord  de  la  rivière  a  une  hauteur  considérable  ;  | 


è  ffmr.  tf  ARTA.  rr.  H.  tô.    67 

enfkcê  se  trouvent,  sur  un  rocher  pltit  H^ré  encore,  les  ruine»  df 
r&oc  fortereêae  d'Ivangorod  et  du  vieux  château  d' Jvangorodok, 
construits  p«r  tes  Russes  en  1492.  Osl  du  pont  du  cbenin  de  fer 
p.  66)  et  du  Jardin  publie^  i  TE.  de  la  ville,  qu'on  Juge  le  mieux 
lu  site  pittoresque  de  Nsrva. 

L  hôtel  de  viOe,  éditer  dtUnt  de  1671,  ^ni  s  «ne  htut»  tour, 
renfenne  quelques  curiosités.  Sur  la  grand'  place,  un  obélisque  élev^ 
w  1874  à  la  mémoire  de  Pierre  le  Grand,  à  qui  on  avait  érigé  pré- 
cMemnent  un  monument  semblable,  mais  plus  petH,  dans  Tile  d<» 
Groséhoifn,  à  5  Y.  de  la  ville.  Les  baraquée  ont  été  construites  psr 
Pierre  le  6r.,  comme  entrepôt  pour  les  marckandises  veuaut  de  Perbe 
ea  Europe  oeetdeatsie.  Près  du  jardin  pnMle,  &  Textrémité  de  la 
rae  dee  Gke vsKers  (Rittarstraste))  est  la  hhimms  de  FMfte  le  Orand, 
Ou  y  ^r«it  «a  musée  et  divers  objets  ayetit  appertemi  à  Pierre.  11 
faut  HiMitioBBer  aussi  à  la  partie  S.  de  la  forteresse  une  têur  qui 
date  du  kit^  s.  et  qui  s'appelle  le  •Grand  Hermann*.  On  remarque 
riniétieur  de  Vé^se  j^eo-msfe,  au  style  gothique,  qui  servit 
d'abord  au  euite  eathoHque,  puis  an  luthérien. 

i^ee  célèbres  oATABaenM  du  la  NAmotA  se  trouvent  à  1  V*  au* 
dessus  de  la  ville.  Toiture,  50  k.  La  Narova,  divisée  en  deux  bras, 
dont  chacun  forme  une  chute  d'eau  de  8  à  10  m.  de  hauteur,  se  Jette 
du  plateau  dans  une  gorge  rocheuse  longue  d'env.  1  V.  </| ,  où  les 
deux  bras  ne  tardent  pas  à  se  réunir.  Ces  deux  bras  sont  séparés 
par  une  île  large  d^env.  500m.  et  couverte  de  villas,  de  Jardins  et 
d'arbres ,  ainsi  que  de  scieries,  de  fabriques  et  autres  constructions 
près  des  chutes  d'eau.  OsHe  de  PO.,  pHs  dé  laquelle  passé  un  pont 
qui  mène  à  Plie ,  est  plus  commode  à  voir,  mais  moins  pittoresque 
et  moins  abondante  que  l'autre.  Les  eaux,  vertes  etfarfois  d'un 
jaune  d*or,  se  précipitent  en  mtssqs  énemea  entre  les  rochers  et 
forment  en  tombant  d^épais  nuages  d'un  effet  admirable ,  au  milieu 
de  la  verdure  des  buissons  et  des  arbres.  Ensuite  la  chute  d'eau  se 
transforme  en  rapide,  dans  l'étroite  gorge,  et  le  fleuve  accélère  ainsi 
sa  course  jusqu'aux  envirous  des  hauteurs  sur  lesquelles  se  dressent 
les  ouvrages  fortifiés  de  Narva  et  d'Ivangorod ,  pour  se  diriger  enfin 
lentement  vers  la  mer. 

Sw  les  bords  de  la  mer  sont  les  bain»  de  Hungerbourg  (bateaux 
à  vap.,  V.  p.  66),  dans  on  joli  site,  avec  un  Kmrhans,  et  de  Af erre- 
kull  (voit»  de  Hu&gefsbeurg,  à  1  ehev.^  80  k.  en  Vs  h.  ;  à  2  chev», 
1  T.  50  ;  fiacre  de  Natta,  lô  Y.,  2  r.).      . 

Au  delà  de  IVarva  commencé  l^ftihôiije,  et  le  (jays  chahge  tout 

à  fait  de  caractère. 

L*B8ihonle  et  la  LWonie  Aa  K.  sont  habitées  par  1  million  env. 
à'' Bêthonienr  ou  Sêthes^  peuplade  de  race  finnoise.  Les  Sathoniens  ne 
vivent  pM  eomûe  tes  Lettons  dtaits  des  ferases  isolées^  ils  b&tiiMnt  leurs 
haUtatfons  le»  usies  à  eùté  des  Suites .,  leurs  villages  sont  grands,  mais 
motBA  rentiers  que  eeux  des  Busses.  Les  églises  ne  sant  pas  au  milieu 
des  l^^alités,  m^s  tout  à  fait  à  Véearl,  eommè  eu  Finlande,  et  dans  le 
voisinage  sont  des  baraques  où  s'abritent,  en  cas  de  mauvais  temps,    les 


I 

fidèles  venus  de  loin. ,  La  maison  estiionienne  dont. le  toit  de  etuMunol 
(wares-puu)  a  des  traverses  en  bois  sur  le  faîte,  se  compose  dé  trois i 
parties:  la  ebambre  où  se  tiennent  d*ordinalre  les  habitants,  le  four  h 
séebar  le  Me.,  qui  en  hiver  sert  de  cuisine  et  souvent  aussi  de  <«luuB»l>r«i 
habitée,  et  Taire  de  la  grange,  qui  Thiver  se  transfonqe  en  écurie.  Amtour 
de  ce  bâtiment  principal,  se  groupent  les  dépendances:  le  grenier  k  h\é. 
(ait),  rétable  (laut),  la  cuisine  d'été  (Icoda)  et  la  chambre  de  bain  (aaun). 
La  eour  (ftue),  ainsi  que  les  champs,  sont  entourés  d^un  échalier.  I>ans 
les  régions  moins  civûisées  du  pays  (dans  les  îles  et  chei&  les  Ssthoaiens 
du  gouv.  de  Pskov),  on  trouve  encore  de  pittoresques  costumes  nationaux, 
mais  ils  font  place  aux  vêtements  modernes,  surtout  chez  les  hointaaes. 
Leur  langne  fait  partie  du  groupe  ougro'finneis  et  se  distingue  paar-  son 
euphonie.  Elle  est  pauvre  d'expressions  abstraites,  mais  extraordinài re- 
ment riche  en  récits  populaires.  M.  le  Dr  Hurt.  pasteur  à  St-Pétersbôurg., 
a  rassemblé  plus  de  4(1500  ebants  populaires^  compris  -  les  variatitcfs), 
8500  contas  et  légendes,  45000  i^orerbea  et  37000  énigmes. 

190  y.  Uuie  (leBe;  buffet).  Dlewe  on  peut  aller  en  voiture 
publique  à  la  côte  fonn^  de  roohefs  calcaires  pittocesqves  près 
&^Ontika  (par  Kouehers  et  Turpêfd  ;  il  y  a  14  Y.  jusqu'à  la  mer). 
Une  ri«ke  végétation  couvre- les  int^essani^s  formations  g^logiques 
de  l'époque  silurieiBBe,  qui  s'ëlèvent  ici  jusqu'à  ^  m.  au-desaïui  4u 
niveau  de  la  mer.  Dams  la  direction  du  M«f4,  les  rockers  do  granit 
de  Hogland  (66  Y.;  p.  204).  -  211  Y.  I^emiiaf.  -232  Y.  Kapp^, 

249  V.  Wesenberg',  Sakwerelin  (63  m.;  buffet;  B.  du  Nord), 
ville  de  4200  hab.  sur  le  Sali,  avec  les  ruines  remarquables  d^uri 
château. 

Ensuite  la  stat.  de  St-Katharinen,  puis 

274  Y.  Tapi  {buffet) ^  qù  s'embranche  la  ii^e  de  Dorpat  (p.  64). 
294  Y.    ChaHottenhof  (buffet).  -  3i0  Y.  Kedder.  -  319  V. 
Batik,  *-  332  Y.  Laakt, 

346  Y.  Eenrel  (v.  ci-desBOU8))>d'o«  -le  chemin  de  fer  se  prolonge 
(1  train  par  jour)  sur  Baltisehport,'  par  Kegel  et  Lodensee. 

391  Y.  Bftltivehport  ou  Port  -  Baltique  (BajTifiCKifi  IIOpT%), 
nommé  autrefois  Rogervyk,  C'est  un  bourg  d'env.  1000 hab.,  sur  la 
côte  0.  du  gouv.  d'Esthonie,  dans  une  contrée  :  dëntlée  d'arbres. 
Le  port  est  plus  profond,  mieux  abrité  et  plus  tôt  libre  de  glaces  que 
celui  de  Revel.  Il  avait  été  destiné  par  Pierre  le  Gr.  à  devenir  un 
port  militaire,  mais  il  ne  fut  achevé  qu'en  1764,  sous  Catherine  II, 
par  le  feld-maréchal  Mûnnich,  a  qui  est  dû  lo  eamai  du  I^ado^a 
(v.  p.  18d).  Promenade  intéressante  au  phare  de  JVicfceforf ,  à  4  V.  */^ 
au  N.,  en  longeant  la  c(té  aux  rochers  escarpés.  Les  îles  de  Gm^d.- 
Rogô  et  de  Petit -RogH,  habitées  par  des  Suédois,  sont  à  3  et  7  V. 
à  rO.  de  Port-Baltique.  Lfi..p.jkrc  de  Lectz,  qui  mérite  une  visite, 
est  à  4  Y.  à  l'Ë.  de  Port-Baltique. 


Bavel.  -^  La  gare  est  dans  le  quartier  O.  de  la  ville,  en  faoe  dii 
Domberf  (p.  70).  —  Le  port^  à  90  min.  de  la  gare,  est  an  N.  de  la  viHe. 

HÔTïLS  :  H.  dé  Si- Péter àbourç  (cb.  1  à  6  r.,  b.  10,  s.  16,  déj.  60  k.)^  H.  du 
TAon-crOr  (Goldener  Loewe)^  B,  de  VAigU-d'Or  (Goldener  Adler),  dans   la 


Ret>a,  RBYEI*  IL  R.  W.    60 


.^.N«.ri.r»«..^^  <n  (eb.  t.  e.  1  à  5r.,  4éi.  60  k.,  dln.,  de  9  h.  à  db.,  d«f. 
j6k.);  s.  dm  ÂmêÊiB,  iouB  d«w  te  Tille  Meee  et  wm  loin  du  Donbeif . 

Rbsyavbavtb  :  FeUwèwg  (^ae),  e«Te  de  te  Bouiee,  d*»e  te  Lenc eetHMM 
irae  LoMsne);  r€9t.  é»  néétr*^  d*at  te  SielerMtrMee  {  puie,  pree  de  te 
>trm»épf9rte  (porte  de  te  Pteffe)  et  de  te  BtkmiêdêpfrU  (poHe  dee  Kor- 
»roee>;  4»a»  eee  deux,  U  7  *  eoiiTeat  dea  eoneeiie  milltanea. 

Poera  et  TÉi^éosAriis,  Raeteteaiee,  M,  daa»  te  ville  bMee.  —  FoLirs, 
£îi8tftMMee.  — '  Wvmukv  mu  r*eeBp<Mnr»,  ••  ehileeo  (efuveH  de  11  h.  à  8  h. ). 

Tm^kMTmm  :  repréeeÉtatione  de  eepteaibve  à  evril. 

VoivtnHM  VB  H>Acs:  te  couree  en  ville,  à  1  ehev.,  10k.;  à  9  ekev. 


15  k.;  4e  te  c»i«  à  te  ville,  16  et  90  k.;  e«  fMboarf ,  !k  et  40  k.;  de  te 
gare  a.  te  ▼Ule  on  aa  iMboarc,  30  et  fiOk.t  1/4  d*b.,  16  et  90  k.;  Vt  b., 
S  et  95  k.  ;  i  b.,  40  et  fiO  k. ;  heme  niiv. ,  90  et  40  k.  La  naît  (de  11  b. 
•a  13  It.  à  7  li.  4«  mat.)  te  Moitié  ea  eae.  «^  Haf af ee,  autres  que  tae  petite 
Mlis,  10  k. 

Tmamwmy  :  dtt  Viens  Maiebé  Ultev  Markt)  à  Katberinentbal ,  toutes 
1^  5  naiB.,  6  k. 

Baxvb  :  Krmmap ,  biiins  de  ver ,  daae  te  Hafenetraete  (rue  dn  Port)  ; 
Stempely  Keucaeee  (ruelle  Kenve). 

RAneaiix  1  va?bvb:  pour  8i-P4iêr9b0mg^  tri^t  en  90  b.;  prix ^  6  et 
\  r.  (pour  Risa,  v.  p.  43);  pour  HeUingfors^  en  5  h.,  8  et  4  r.  (il  y  a  deux 
iignes):  puis,  pour  <Sf«f(i»,  en  90  h.,  9(ret  16  r.  (nourriture,  6  e^K  par  jour) 
^f  L#ft«eft,  en  23  b.  i/si  i<(  '• 

(JovaiauATe  :  da  Mgiqm^  PronMnadeaatnuee  (de  10  b.  du  m,  à  8  b.  de 
i  après  midi)  \  à''Auiricke'Homgrù^  Laagestraaee,  maison  Elfenbein  (de  10  b. 
a  3  b.). 

Revel  (en  estbon.  TaUina  on  Tannilin^  «n  russe  Pésejfc),  cbef- 
lieu  du  gouv.  d'Estbonie,  est  situe  sur  une  baie  du  golfe  de  Finlande. 
Sa  pcpxilation  est  de  65000  bab. ,  la  plupart  Allemands,  comme  à 
Riga  et  à  Dorpat.  La  ville  a  des  donjons  et  des  murs  du  moyen 
âge,  qai  sont  en  partie  bien  conservés.  On  y  distingue  3  quartiers  : 
la  ville  haute,  la  ville  basse  et  les  faubourgs.  La  ville  hauU,  ou 
Dam,  est  sur  une  falaise  dite  Domberg.  La  ville  boesé,  au  port, 
avec  des  mes  larges,  est  la  vraie  ville,  le  siège  des  autorités  muni- 
cipales ,  du  commerce  et  de  rindustrie.  Les  /aubourçi^  très  éten- 
dus, bordent  le  golfe.  Les  ]^neipeuz  articles  du  eommeiee  soat  :  le 
coton  (aprèfl  le  Havre,  c'est  Revel  qui  en  importe  le  plus  sur  le  con- 
tinent), le  Më,  le  lin,  Talceel^  les  peaux^  la  laine,  la  colle  forte,  le 
crin,  etc.  Une  brancbe  dHodustris  considérable  et  très  productive 
de  cette  ville  est  la  p4cVe  et  la  préparation  de  «kilkis»,  espèce  de 
jsardtfkes  fvepres  a  la  baie  de. Revel.- 

Hi^ToiBA.  —.Albert,  évêque  de  BifS,  eit  les  ebevaliers  Porteglaives 
ayant  ëteadu  leur  donination  jusqu'à  ierwen,  les  £sthomens  appelèrent 
à  leur  secours  contré  les  Allemanas  les  prinees  russes  leurs  voisins,  et 
les  AUemands  se  mirent  sous  la  proteetion  de  Valdemar  II  de  Danemark, 
qui  aborda  dans  la  baie  de  Revel  en  1919,  avec  le  prince  slsve  Vitslav, 
son  vfuwal.  Lin^tMiua,  place  forte  estbonienne  située  à  cet  endroit,  fût 
détruite  de  fond  en  comble  et  remplacée  par  une  autre.  Pendant  le 
eombftt  «n  étendard  miraeulenxt  le  Daneb^g,  qui' devint  plus  tard  le 
d.r^een  dMiois«  tombas  dk-ofi^  du  del.  Il  se  fonda  alors  non  toin  de  la 
forteresse  dès  1338  une.v^Ue  à, laquelle  le  roi  de  Danemark  accorda  en 
1248  les  mêmes  droits  et  la  même  constitution  qu'à  Liibeek,  et  qui  était 
dlëjà  devenue  résidence  épiscepale.  Etant  entrée  dans  la  ligue  banséa- 
«.Âqne,  la  vHle  devint  puissante  p«jr  son  comaieTce,  et  rélément  allemand 
9''j  accrut  peu  à  peu-  La  bourgeoisie  de  Reyel,  comme  celles  de  Riga 
et  de  Borpat,  se  partagea  en  deux  guildeS,  qui  se  sont  maintenues 
i«80Yi%  nos  jours,  et  il  y  e«t  comme  à  Riga  une  corporation  des  Têtes- 
l^oiles.     I>e  1327  à  1238,  l*£stbAaie  et  Revel  passèrent  encore  aux  Porte- 


70    IL  H*  W.  R&TBIa  D6*nbè9'g, 

gUivea  et  fureat  venduAS  p*r  les  Danois  à  Tordre  Teuf <Mii«iie ,  ea  1846. 
La  ville  adopta  en  1684  la  religion  réformée.  L^anaée  iooB  ecmunence 
la  terrible  {lériode  de  la  guerre  ruAae,  qui  mit  fin  à^la  conatitation  poli- 
tiqua  i»articulière  dea  provinces  baltiques,  et  à  la  eonfédëimtioB  des 
évéquet  et  dea  chevaliers.  Maurice  Wrangel,  dernier  évéque  catholique 
de  Revel,  abandonné  par  les  chevaliers  teutoaioues ,  céda  sear  évêobé  a<i 
duc  danois  Magnus,  qui  cependant  ne  le  posséda  iamais  réellement,  i^a 
ville  se  mit  sous  la  protection  de  la  Suède  en  1661  v  le  Dotn,  assiégé  pen- 
dant plusieurs  semaines  et  bombardé  par  les  Suédois,  fut  livré  pAr  W 
comaMttdeur  de  T Ordre,  Gaspard  Oldenboekum.  Le  enite  eatlu>lique  dis- 
parut  dès  lors  de  cette  partie  de  la  ville.  La  ville  fut  bombardée  en  1569  par 
30  vaisseaux  de  guerre  de  Lûbeck  et  du  Danemark  f  elle  fat  vainenaent 
assiégée  par  les  Russes,  pendant  80  semaines,  en  1610-1571,  et  pendant 
7  semaines  en  1677,  et  son  commerce  en  .snbifc  des  .dommages  considé- 
rables. —  La  grande  guerre  du  Nord  mit  Revel  et  le  duché  d'Esthonie  sous 
la  domination  rvasa.  La  ville,  commandée  par  Patknl,  entama  dea  négocia- 
tions avec  Pierre  le  Grand  et  capitula  en  sept.  1710.  Pierre  mit  tout  «^n 
œavre  pour  donner  de  l^importamce  à  cette  ville,  dont  le  port  agrandi 
devait  contenir  toute  la  rlotte  impériale. 

De  la  gare,  on  sait,  en  obliquant  à  g.,  la  rue  dite  Siisti^rnpfort*'. 
A  dt.,  le  Domberg  (v.  ci-dessous);  à  g.,  les  bâtiments  de  Texp^»- 
sition  agricole,  qui  a  lieu  toutes  les  années  en  été.  A  l'extrêmitë  «!«> 
U  Sdsternpforte;  tourner  à  dr.  dans  la  SOsternstrass^,  où  s'élève  à  g. 
le  théâtre  (p.  69),  qui  est  in^gniflâiit.  Plus  loin,  la  rtie  dite  Lange 
Domberg  monte  à  dr.,  par  une  double  porte,  au  Dombe^;  en  face, 
la  Fuhrniannstrasse  (rue  du  Charretier)  mène  au  Obamd  Maschk 
(OrosserMarkt),  situé  au  cœur  de  la  ville  centrale.  Au  S.  du  Afarché. 
l'iifttel  de  ville^  édifice  gothique  massif;  il  a  une  tour  svelte,  bâti<' 
avant  1639.    Les  anc  arcades  sont  maintenant  des  magasins.. 

Au  rez-de-chaussée:  des  archives  importantes,  odi  sont  surtout  pré- 
cieuses polir  rfaistolre  de  la  Hanse.  Au  premier  étage,  à  g.  de  l''ëBca- 
lier,  la  «al!»  deê  séances  des  dé|)utés  de  la  ville,  avee  une  belle  frise  «d 
bois  sculpté,  repjréMntant  des  scènes  de  chasse  en  douve  paqiieaux.^  eU« 
a,' èïé  offerte  en  1^  par  Charles  !aI  de  Suède.  Au-dessus,  huit  tableau  .\ 
à  Thnilè  Avec  des  scènes  de  la  bible,  pa^  J.  v.  Aken  (1697).  Dans  le  trésor, 
des  'Qobeliii»  datant  de  lfil7,  de  l'argenterif,  ete. 

Au  Grand  Marché  ae  rattache  à  VÈ.  le  Ynux.  Mab<dii^  (  Ait^i 

Markt),  avec  la  maiion  Backler,  dont  la  Ikçade  «st  dëoorétt  d«  cinq 
médaillons,  représentant  les  quatre  évangâiistes  et  la  âalnte  Trinit« 
(zv^  s.).  De  là  partent  :  à  TK,  la  Lehmslraase  (pour  Kath«riiieii< 
thaï,  v.  p.  73)  qui  est  animée,  et  au  N.,  la  Riistatras8«  (iliM6«kCKaa>i 
Dans  cette  dernière;  à  g.,  la  poêtt  et  la  police;  à  dr.,  Téglisê  8t>Ni* 
colaô  (gréco-russe),  bâtie  aidant  l'aimiJé  1422  et  V^glîse  Sf-Piérre-et- 
St-PatU  (catholique),  élevée  eu  1845  dans  le  réfectoire  du  couvent 
des  dominicains. 

Du  Qrand  Marché  (v.  ci-dessus)  On  prend  au  S.  par  la  Q-old^ 
schmiedstrasse  (rue  des  Orfèvres),  puis  à  dr.  par  la  Nikolaistrass^ 
(rue  Nicolas),  on  monte  l'escalier  à  double  porte  dit  Court  Donb^Ti 
(Rurzer  Domberg)  et  Ton  parrieiit  au  Dombbri^  où  imùiit  dt  la  Cath/\ 
droit,  dit  aussi  mont  du  Château^  où  est  la  viUt  kautt.  OomiiK 
celui  de  Dorpat,  il  est  habité  de  temps  immémorial.  C'était  un  lieii 
sacré  auquel  se  rattachent  de  nombreuses  légendes.  Les  Ësthoiiietii 
le  considèrent  comme  le  tombeau  du  demi-dieu  Kal«v,  père  de  lew 
célèbre  héros  KaloTi-Poog  (fils  de  Kalev). 


Au  iiiili«Yi  de  la  fiacc  ov  Châtia v  ,  là  taihedralt  Attxandrè 
Sevêky,  acta«lleiiiinit  en  constnieilon  rar  les  t^lans  d«  M.  Ife  prof. 
Pr^brâjtonsky.  A  1^.  de  la  place,  le  èkItMitt,  eotistftiit  âti  titt*  s., 
H  qui  e^t  1a  résidence  du  ^ouvernèar;  la  tour  S.,  dite  le  «Grand 
Rfeimaàn»,  a  êt6  coitTette  en  1870  d*un  Mit  en  tAle,  d'où  l'on  a  nne 
*Tae  ma^iHqne  atir  les  environs  et  là  mer  arec  Ttle  de  lfa¥ptii 
16  V.),  où  U  flotte  angio^fhinçaifte  ^tait  à  Tancre  en  i854.  Dé  la 
place  du  Cliâtean ,  la  me  Douglas ,  où  se  trouve  k  dr.  la  banque  dr 
l'Empire,  mène  an  K.  à  la  entitéfthU»,  otii,  fondée  an  lux*  *.,  a  M 
incendia  en  143$,  1553  et  16B4.  A  rintërieur  (le  sacristain  de- 
meure à  eôtë  dans  lé  presbytère),  au  àiur  S.  du  thoèur,  le  monument 
funéraire  du  général  suédois  Pbntus  de  la  Oardiê  (m.  1580)  et  de 
sa  femme,  avec  les  statues  coucléee  des  défttnts  ;  il  a  été  sculpté  par 
Pa*9ér  en  ld89;  non  loin  de  U,  le  tombeau  dtl  comte  H.-M.  de 
Thnm  (1640),  connu  par  la  Défenestration  de  Prague.  Ensuite,  le 
tombean  de  Tamiral  Oreig  (m.  1788).  Ce  dernier,  Ecossais  de  niis- 
<»ânce ,  eut  une  part  considérable  à  la  yietoire  navale  de  Tchenné, 
remport^e'snr  les  f  urcs  en  1770;  Catherine  II  lui  Ht  ériger  ce  monu- 
ment de  marbre.  Il  y  a  encore  le  tombeau  du  navigateur  Kmsen- 
stem  (p.  162).    Tableau  d'autel  par  Ed.  de  Oebhardt. 

A  r-£.,  en  faee  de  la  ca^édrale,  le  palaiê  du  Ckevatien,  où 
la  diète  estboniehne  se  tient  tous  les  trois  ans.  L'intérieur  de  la 
çcande  salle  défi  délibérationa  est  ornée  des  armoiries  de  La  noblesse  ; 
<vr  des  pia^nee  de  marbre  sont  ineerits,  lea  nmna  des  nobles  estho* 
niens  qtti  prirent  part  &  la  guerte  franco-russe  de  1812.  —  Au  N.  du 
palais  des  Chevaliers ,  le  tfibun4Ù  de  la  juêtice,  de  paix,  d'où 
l'on  a  nna*  we  apiendtde.  Au  8^(X  de  la  place  do  cliftteau  on  va 
au  bastion  suédois,  avec  un  beau  coup  d'œil  ;  la  vue  est  également 

belle  ati'JardîntVnfde. 

» 

I>«  la  pUoe  du  Cbâteau  (v.  oi-dessus),  on  redescend  le  Court  Dom- 
berg  et  Von  sait  à.dr.ïa  rue  des  Chevaliers  (Ritterst^asse),  où  s'élève 
L'églîaa  St-VicolM»  monament  goth.  en  roche  calcaire,  à  trois  nefs. 
ËUe  existait  déjà  en  1316,  Du  côté  0.^  une  tour  énorme,  bâtie  de 
1681  à  1695  (le  sacristain  demeure  rue  des  Chevaliers,  528).  Dans 
une  dàapalle  latérale,  au  S.  de  U  tour,  une  dan^  des  marte  sem- 
blable à  celle  de  l'église  Ste-^rie  de  Lûbeck  et  avec  inscriptions 
eu  baa  allemand  (de  la  fin  du  xvi^  s») ,  et  un  retable  à  volets  peint 
de  récole  hollandaise,  restauré  eu  1604,  Il  y  a  aussi  un  retable  à 
volets  sculpté,  haut  de  3  m.,  eu. partie  peint  et  doré,  de  1482$  sur 
les  volets  )  des  scènes  de  La  vie  des  saints  Victor  et  Nicolas.  Belle 
chaire  en  chêne  de  1624;  lustres  et  candélabres.  Il  y  a  un  candé- 
labre en  laiton  à  sfpt  bras,  haut  de  5  m^  avec  les  statues  de  Jësus 
et  de  la  Vier^.  .On  remarque  la  stalle  des  Têtes-Noires  (i556). 

On  revient  dahs  U  rtre  des  Chevaliers ,  on  sait  la  RaderstnMse, 
son  protoHigeiiieiit  IX:;-  et  on  tourne  à  dr.  daus  la  bus  Lo^oufi  (Lang- 
straase;  litfplïiéa),  VtMre  UpHis  animée  de  ReveU  Là  se  trouve  à  dr., 


72     //.  R,  10.  REYSL..  Égliu  du  Si-Eêprit, 

au  débouché  de  la  rue  du  St- Esprit,  TégliM  da  St-Efprit,  à  deux 
ne&.  Il  en  est  d^à  fait  mention  en  1315,  soub  le  npin  de  chapelle  du 
Conseil;  le  clocher  en  forme  de  minaret  date  du  zvii^  s.  'Â'fintërieur, 
un  magnifique  retable,  sculpté  j^hj  Berent  Notken  (1484),  et  une  belle 
stalle  (1513).  —  £n  face  de  réglise,  n*^  64,  la  maison  de  la  grande 
guUde  (bourse;  restaur.,  y.  p.  69),  bâtiment  gothique,  de  1410,  avec 
deu:^  beaux  heurtoirs  de  1430.  Dans  la  petite  sa^e,.  deux  tableaux 
modernes  :  entrée  du  roi  de  Mal  dans  la  ville  et  réception  d'un  envoyé 
de  Luther.  Plus  loin,  n°  190,  la  maison  de  la  guUde  Canuti,  con- 
struite en  1864,  avec  les  statues  de  Luther  et  de  8t- Canut.  .  Elii' 
contient  un  mu$ee  d* a/ntijuitù  provinciales  (ouvert  1. 1.  jours  de 
12  h.  à  3  h.,  15  k.),  où  U  y  a  des  antiquités  esthonlennes  et  une 
collection  de  pétrifications  de  Tépoque  silurienne.  —  La  maison  dr.* 
Têtes- Noires,  dat^tut  de  1532,  avec  un  portail  de  1597,  a  sur  sa 
façade  une  tête  de  Maure,  plusieurs  bas -reliefs  et  des  armoiries. 
A  l'intérieur  sont  les  archives  et  un  tableau  d'autel  de  la  vieille 
école  flamande,  de  Téglise  Ste-Catberine  au  couvent  des  domini- 
cains. Il  y  a  encore  dans  le  bâtiment  le  lieu  de  réunion  des  Tétes- 
Noires ,  et  une  salle  contenant  des  portraits  de  rois  de  Suède ,  des 

armoiries  et  des  antiquités. 

La  SOCIÉTÉ  DBS  TÊTBS-KoiSEs  de  Bevel  Cv.  aussi  p.  dO)  a  été  fotidëe  au 
XIV®  8.   par  des  marehanda  de  Lûbe^ls.,   4pùt  les  .marobavidisea. devaient 

Easser  par  Bevel  pour  aller  à ,  liovgorod';  ils  voulaient  ainsi  contre- 
alaneer  rinflùeiiee  du  conseil  de  Bevel,  dont  les  décisions  avaient  plus 
d*une  fois  nui  à  leurs  intérêts.  -Les  Têtes •  Voires'  formaient  du  reste 
attflgi  à  Bevel  une  ooryoration  gpernère;  aes  membres  perlaient  «p  uni- 
ftMrme  particulier,  avalent  des  cérémonies  et  des  coutumes  spéciales  et 
combattaient  sous  leur  propre  bannière  C<l|ut  vincendùm  aut  moriendmn») 
les  nombreux  ennemis  de  la  riehe  ville  de  Bevel.  Tous  les  temperevun»  de 
Bnasie,  d<>palfl  Herre  1« Grande  ont  éké  membtea  beaoraires  de  eette  as- 
sociation. *" 

A  Textrémité  N.  de  la  rue  Longue  s'élève  réf^liie  8t-01ài|'  men- 
tionnée déjà  en  1267  (le  sacristain  demeure  en  face  de  rentrée'  S.)  ; 
la'  foudre  y  est  tombée  neuf  fbis ,  elle  a  été  birûlée  de  >n<KQveau  en 
1820  et  n'a  été  reconstruite  qii*èn  1840.  C'est  niM  des  plus  grandes  et 
des  plus  belles  églises  des  provinces  de  la  Balti<|ue^  dti  #tylè  goth.  et 
consacrée  à  St  Olas,  roi  de  Norvège,  qui  régna  au  commencement  du 
xi^  0.  et  introduisit  k  cbrîstianisme  dans  son  pays.  Lft  tour  de  8t- 
Glas,  haute  de  139  m.,  n'(>'st  pas  seulement  la  plus  élevée  de  ces  pro- 
vinces', mais  encore  de  tout  l'empite  russe.  On  a  une  vue  superbe 
de  la  galerie.  A  l'efxtérieur  de  la  chaptUe- Bretner,  un  beau  tombeau 
de  Bans  Paulsên  (1514),  fondateur  de  la  chapelle. 

Au  N.-O.  de  l'église  St-Olas,  les  jolis  jardins  de  Ut.pOfttede  la 
Plage  (restant.,  v.  p.  69),  avec  utfé  vieille  t<Jur,  dite  la  «grosse  Mar- 
guerite» ou  le  «Rosenkraùx»,  d*où  VoU  jouit  d'un  beau  coup  d*œil 
sur  la  mer;  à  g.,  Tanc.  batterie  à  mortiers.  La  visite  d*un  des 
vaisseaux  de  guerre  russes  qui  mouillent  dans'  le  port  en  été  est 
intériossante*  —  Passant  enfin  par  la  porte  dea  ForgarMM  (avec  la 
tour,  dite  «Kik  in  dieKsk»;  restaur.,  v.  p.  69)  noHS  airivous  au 
faubourg,  du  &.  où  ^%V^isfi  St-Jean,  achevée  finil867,  à  trois 


r 
f 


Enr.  de  Revel.  K ATUARINENTUAL.  //.  h.  W.    73 

^/oie  St'CkarUê,  hàtU  «n  1870,  i  deox  tours,  aux  Esthoiiieiis.  — 
loai  intéitssaat  (1  h.)  des  promenades  qui  entouient  la  ville  in- 
(ffisore  (joli  coup  d*œil  sur  les  murs  de  la  Yille  et  leurs  tours). 

Emmom  vm  Kbtsl. 


^k  et  Ir.  90;  à  ZU9€Ukoff0t,  ^  9i  70k, i  1  k.  de  kalte,  80  et  40  k.)  rc- 
(«v,  moitié  prix.  —  Tsamwat:  pour  KAtkarinentkal,  v.  p.  09.  —  Bab^tu  : 
P«Df  te  port,  près  du  pont  de«  saTirM  marekands. 

Du  Yienz  M arcM  (p»  70) ,  la  LehmstraiM  et  son  prolongement 
il  nie  de  Narra,  mènent  à  i'E^,  en  Vt  ^'^  ^  KatTluiJBtatluJ,  château 
impérial  eiitom^  d'un  beau  pare  et  de  Tillas.  Katharinenthal  ( ca- 
sino; eonceits)  est  en  M  le  oentle  de  parties  de  plaisir,  de  la  société 
fubionabis,  partieulfèremeuit  de  la  noblesse  esthonienno,  et  des  fa- 
miUes  de  St-Péteisbourg  qui  y  viennent  prendre  les  bains  de  mer. 
Jolie  vue  de  I*  promenade  s«  la  plage*  La  rdsidence  impdriale  a 
«té  fond^  par  Pierre  le  Grand.  Comme  il  venait  souvent  à  Revel,  il 
It  d'abord  eonstmire  an  pted  du  LaaIubÉrç,  hsutsur  rocheuse  où 
>1  y  a  une  tonr  (U  vue  est  surtout  belle  le  matin),  une  maisonnette, 
d«8  fenéirei  de  laquelle  il  pouvait  «percevoir  sa  Jeune  flotte  à  Tancre 
dans  le  ^rt  de  Revel.  Il  bâtit  le  ehâteam  aetnsl  en  1719,  non  loin 
àt  M  première  maison ,  Tentoura  d'un  parc  et  en  fit  présent  à  sa 
fcmme.  Un  gardien  est  chargé  de  memtrer  la  modeste  maêêOfmetie 
de  Pitrre,  ainsi  4|ub  d^auires  souvenirâ  de  l'empereur. 

Un  autre  but  d'excursfon  est  KtMÉ  \l  i  h.  V4  de  Revel;  V4  d'h. 
VI  N.-E.  de  Kathatharinenthar,  dans  une  jolie  vallée  bois^  (cartes 
•iViitrée  à  Revel,  au  comptoir  de  J.-C.  Koch,  Langstr.,  99).  La  ririht 
•ie  f^te-Briçiite  y  coule  dans  une  vallée  profonde,  aux  paysages  variés. 

En  face  de  Kosch,  sur  la  rive  dr.  de  la  rivière  (bac),  se  trouvent 
If  s  ^ninet  de  tte-Brigitte,  non  loin  de  la  mer.  Du  couvent,  élevé 
de  1407  à  1436  par  les  Danois  en  rhonneur  de  8te  Brigitte  et  dé- 
truit par  les  Russes  en  1577,  il  ne  reste  plus  que  les  quatre  murs 
h  l'église,  le  haut  pignon  de  La  façade  à  i'O.,  et  le  côté  £.  avec  des 
restes  des  fenêtres  à  nervures  flamboyantes.  Devant  était  un  cime* 
tière,  autour  duquel  se  trouvent  quelques  maisons,  entre  autres  un 
rt*taurant.  La  porte  ogivale  des. ruines  de  l'église  est  basse,  parce 
qae  le  sol  en  est  exhaussé.  Une  ancienne  tradition  prétend  qu^un 
iouterrain  relie  le  couvent  à  Revel. 

On  petit  atissi  passer  mie  journée  agréable  en  faisant  une  excursion 
ftu  joli  Tlilëge  4te  Ttoehar  (se  mmelr  de  proTisiena),  dans  una  baie  à  18  y. 
àVO.  de  Kav»U.  ei  an  aouvent  de  PalU,  bâU  an  1310  par  des  moines 
cisterciens,  à  40  V.  de  Revel  et  16  V.  de  Ealiischport^  les  pins  belles  mines 
de  TEsthonle  ;  sur  la  ronte  dd  eonrent,  les  earirières  de  marbre  de  Wasêàlem. 

L'endroit  le  pins  ebarmant  àtê  environs  de  Revel' est  le  ibAtaan  de 
Fall,  90  V.  à  I'O.  de  l'eiibouèburé  de  la  rivière^  O'eet  «is  ednstniction 
moderne,  du  style  gothique  anglais,  entourée  de  vastes  et  belles  promenades., 
avec  une  belle  cascade.,  Sur  la  route  de  Fall,  i*  domaine  de  fœhn^,  où 
te  trouve  une  galerie  de  tableaux  remarquable. 


74 


11.  De  BerHB  (Tanovié)  à  St-Pétertbrar^. 

D^  Berlin  (àutions  du  Métropolitain)  à  St-^Hersbottrff'y  express  par 
Hydtknhnen,  trajet  en  86  b.  Billets  dit^ets.-  De  Berlin- à  Eyatkulànen  : 
742  Hil.i  13  h.  V»^  67  c«  50,  IK)  «iK  10  ^  35 1^  10.  Det V^|i4U«# 4  Si-ifét^»- 
bourg  :  836  V.  ;  24  r.  05  et  14  r.  45  (trains  omnibus,  25  b.  ;  18  r.  50  et  11  r.  10). 
Wagon-lit  jusqu'à  Eydtkubnen,  12  et  10  cK.  ;  de  là  à  St-Pétersburg,  7  r.  48 
et  5  r.  18.  Nord-Express  (▼.  le»  imdiovIeurS'del  ehemins  de  fer):  de  Ber- 
lin à  Eydtkuhnen.,  env.  91  eU.^  de  Virballen  à  8t-Pétersbourg,  env.  78  cM.  — 
-  Dt  BUniOtourg  à  8%-PéUrthùnrg  :  497' V.  ;  express,  10  h.  1/4:  trttfnti  emni- 
bns,  18  h.  —  De  VarêoHe  à  SUPêienbourg :  lOW  V.  ;  express,  83  h.'-,  '%X  r.  95 


et  19  t.  75:  wagon-lit,  7  r.  98  et  5  r.  98;  train»  ontnibus,  S^  h.  ;  tl  r.  50  el 
12  r.  90. 

:.     »€  FnfU  0  SirFéUr^mrgt  25»  Cri  4^  et  USfifr-  40;  va}|dUi  da  30  jours, 
flunnant  droit  ilu^^qjûV''  Ijtcaltaiif  dans  les  principales  villes  àç  passage. 

j/heure  de ' St -  Pétersbourg  avance  de  1  ta.  9S  min.  sur  eelle  de  Paris 
de  61  nun.  sur  eietle'  de  TJ^arope  èentfali  et  dé  37  sur  «elle  de  VâïMwie. 

De  Betiin  à  Virhalkenf  t\  b^AilitnaçHe  du  Nord,  pai  B«d«ker. 
—  De  Yirballeii  à  Vilno  (178  V.),  v.^.  31/33:;  de  Y\\nA  à  jOùnet- 
bourg  (l&'î  Y.),  point  d'intetteettov  de  U  jtisaeRi^tr-Siboteittk  <li.  7), 
V.  p.  43^44.  —  De  Vursovie  à  ^vtMhouff^  v*  p.  4d/44. 

Le  suite  (hi  Yoyage  à  travers  le'  gdUT.  de  Vitebsk ,  par  V-ythki, 
Rouehony^  Antsnopol (bnflet), Rejitta (buflét),  Ivariovka ^Morsovha 
(buffeC),  offre  p«u  de  variété.  Nous  ne  pénétrons  dane  la  Grande* 
Hnssie  proprement  dite  qu'à  notre  entrée  dans  le  go^v.  de  F»kofv,  et 
nous  traversons  pendant  des  heures  des  forêts ,  qui  s-^étendent  ainsi 
jusque  dan»  ringrie,  le  gouv*  actuel  de  S^t-P^étersitourg^  et- dont  les 
habitants  sont  de  raee  flmiéiee.  Jusqu'à  Oatchina,  la- ligne  Teste 
dans  le  voisinage  de  la  grande  chaussée  de  St^Pétensbourg-VilUa. 

531  V.  (d^  VirbalUn)  Ot||i«)r><OcTpo#'K;  bufict).  La  ville,  qui 
compte  ÔOOO  Itab.,  est  située  à  quelques  verates  de  1|^  SJtatiqu ,  sur 
la  vilika^a.  Son  nom^  qui  Hignille  «Ile»,  lui  vient  d'uffe  lie  de  la 
rivière ,  ou  fie  trouvait  au  kiv^  -s.  une  forifuref se.  Il  y  a  ai|  milieu 
de  cfttt^  île  unç  eglis^  St- Nicolas^  dç  1582* 

£n£uit^  on  passe  par  TcMrskaïa  et;  OAv  ^''1^4  i'  ^  ^tat.  de 
(079  VO  P»koi;. 

]pal(Çy  {PlCHkaU,  IIcKOBI).  —  Buffet.  —  hôtels  :  //.  dt  St-^itertbffury. 
Serghiévskaïa  (eh.  TO  k.  à  2  r.  50,  b.  IP  k.,  dej.  50  k.,  dîp.  50  à  75  k.. 
(»tnn.  20  k.)*,  H.  d€  Londt^es  (éh.  t.  e.  1  f.  SO  b  9r.  80).  ~  Voirons  (k  la 
f;a«e):  la  cèuiee,  80  àflO  k.,  rbeura,  00  k.  —  Batc^ox  4  vabsvk.  pour  Oor- 
pç4,  V.  p.  61.  —  GQBMn  Pa  ^M  P?''  *^«'*i  V.  p.  Çl, 

l^skov,  vieille  ville  de  24000  hab.,  chei-lieu  dv  gQuv.  du  même 
uQVfXj  à  3  V.  de  la  voie,  svir  les  dçu^  rives  d^  la  Velikaifa  et  de  la 
Pskova,  est  le  siège  des  autorités  du  gouv,  et  d,'un  archevêché  gréco- 
russe.  11  y  a  une  cathédrale,  41  autres  églises,  3  couvents,  ,uu  sé- 
minaire, etc.  Les  branches  prinolpales  doflio&  industrie  sont  la 
tannerie  et  la  fabrication  des  cordes.  Le  commerce  Important  y  a 
pouit  objet  le  Un,  qu'on  cultive  beaùcqup  aux  environs,.  I»a  vilW. 
qui  eat  beaucoup  moins  grande  qu'autre^f^l»,  se  diyiso.  W  qiiatre 
parties:  le  Kremlin,  partie  fortifiée,  la  ville  moyenne,  la  grande 
villoi,  le  tout  entouré  d^une  muraille  bâtie  en  lB75,  et  Tes  faubourgs, 
sur  la  rive  g.  de  la  Vélikaïa  et  la  rive  dr.  de  U  Pskova. 


PSKOV.  II.  H.  II.    76 

HiiTOiu.  —  PikOTf  foadéc,  dlt'oa,  en  M5,  form*  e«  M  «b  HUké 
tm  Hot^ttrod.  Kllc  à^tit  eosHM  HoTMroë  usé  eonfUtutlov  rëpabll- 
itne,  ef  «lie  était  éevcnae  au  moyea  Ife  nnt  irille  trèi  6onmer^Bte. 
^îAat  f«rtie  de  U  ligue  iMntëaHqne.  Lee  eitoyene  de  PekoT  éllMlest 
fvinacûtraUfpMMrfiia;  dans  une  viéttkUwéné)  ou  fteeemblée  populaire, 
fB  Mmaifflait  au  ion  de  la  elocke,  et  ile  lee  dépoeaieni  da  mime,  quand 
is  le  jugeaient  bon.  Pskov  maintint  ion  indépendance,  aine!  que  Mnv- 
I  l'wé  tp-SM),  même  soui  la  domination  mongole .  Le  grand -maitre  de 
'ordre  de  Li^onlo ,  Gauthier  de  Plettanborg ,  ne  pal  pae  e^cmparer  de 
''ifeoT  en  lOQg,  mai»  U  vemparU  une  yietairo  datts  earatraile  enUtonle. 
iQ  jKwd  du  lae  Sm»iina^  le  l3iept.  1609.  VaMilir  III,  qui  aueeéda  à  Iftn 
'B  laOS,  mit  lin  à  nnd<lpendanee  de  la  TlIIe.  La  république  fu(  iueor- 
^rét  an  grand-dnebd  de  Hoieim  ;  8D0  dee  Ikmillee  lei  plue  cwnetdérablee 
<e  ift  YiUe  fucMt  tmtnéee  de  fonee  à  M oeeDu  et  aOO  famiJlea  de  commer- 
Ç>JBt«,  «hoieies  dane  tO  rillee  dea  borde  du  Volga,  amenëee  à  PfkoT.  —  ta 
nue  «^attendait  auit  plus  grands  mnlbeure  en  lino,  mais  ftat  miraculeuse- 
>KBt  marée.  Iran  IV  VaseiUévlteh ,  le  TarrlMe,  araH  détruit  Novgorod 
*'  uArduât  sur  Pskov,  doat  tt  eonp^nnait  les  baliitlmls  de  trahison.  Le 
nouie  Kicolas  Salos,  quni  alla  voir,  simula  Tidiotisme  pour  lui  parler 
«rertcin^Bt^  Il  offrit  au  tsar  un  morceau  de  viande  crue,  et  comme 
(^iai-ci  Int  répondait  :  «Je  suis  chrétien  et  je  ne  mange  pas  de  viande  en 
areme>,  Sales  répartit:  «Tu  agis  bien  ulus  mal,  car  tu  te  nourris  de  ta 
cB4ir  et  du  aang  des  hommes;  tu  n^oublies  pas  seulement  le  carême,  tu 
^•BbUes  Dieu>.  Et  il  lûouU:  '8i  tu  lèves  la  main  sur  un  seul  habitant 
l^^V^  ville  consacrée  a  Dieu,  le  Tout-Puissant  te  frappera  de  sa  foudre* 
*n  dit  qu'à  ces  mots  le  ciel,  qui  Jusqn^alors  avait  été  serein,  se  couvrit 
^'t  Baagcs.  Quoiqu*il  en  soit ,  Ivan ,  effrayé  par  les  paroles  du  moine. 
quitta  immédiatement  la  ville. 

^  X«Bif]«nr  ast  sltaé  8«r  uue  bauléur  d«  400  m.  de  long  «t 
^  m.  de  large,  éêmi  l'Migle  fomé  par  la  Vélikaîa  ai  U  Pskora.  Il 
'^entouré  d'une  naraiUe  de  pienre  qui  d*te  de  1266.  Belle  vue 
^v  la  TiUe  el  les  vaUée»  deg  deux  riWères.  Au  S»,  le  rempari  D&v- 
y^i  c<m<tniit  à  U  fin  du  xxu^  e.,  entoure  un  espace  libre  où 
^'âevait  autrefbie  le  château  des  priuces  de  Pskov,  aujourd'hui 
'HAplaoé  par  ub  grand  bâtiment  en  pien«,  élevé  au  commencement 
^«  <^  ». ,  psr  Macaire,  métropolite  da  Russie.  C  était  le  pied*à-terre 
^^  srchevêques  de  Novgorod,  quand  ils  venaient  à  Pskov. 

L'intérieur  du  Kremlin  ^  presque  entièrement  occupé  par  la 
*CATHsi>j[tAiA  DK  LA  XEiifiTii,  vasto  monumeiit  dans  l^  stvle  russe- 
i^yz&ntln.  On  dit  que  la  gianda-ducbesse  Olga  (p.  76)  fit  bâtir  à 
%t  endroit,  en  9Ô7,  une  église  qui  fut  le  berceau  de  la  religion  chré- 
tienne dans  la  contrée.  L'anc.  église  de  bois  fut  remplacée  eu  1138 
9^t  une  construction  en  pierre,  où  DfwmoHi,  célèbre  général  lithua- 
<}ieu ,  plus  tard  prince  de  Pskov ,  se  fit  baptiser  avec  sa  famille  et 
^«uite,  en  1266.  Cette  église  fut  détruite  en  1363,  et  on  eu  hàtit 
^^^  troisième  en  1368,  incendiée  plus  tajçd  en  partie  pendant  le  siège 
^^  la  ville  par  Etienne  Batbori.  La  cattiédrale  actuelle  a  été  con- 
struite en  1698  et  souvent  restaurée  dans  la  suite,  surtout  après  avoir 
^'^  à  son  tour  en  grande  partie  détruite  par  un  incendie,  en  1770. 

A  r<»<érie«r  se  voient  des  images  de  saints,  des  reliques  et  d'autres 
curiosités.  Le  plus  intéressant  est  le  tombeau  dt  Si  Gabriel  {Vêévolûd;  m. 
^^38),  prince  exilé  de  Novgorod  et  plus  tard  prince  de  Pskov  ^  il  est  en 
»fg«iit.  On  montre  aussi  une  épée  de  Vsévolod,  avec  cette  inscription: 
■Hoaorem  meum  nemini  dabo*.  —  Au  deuxième  pilier  à  dr.  de  lieono- 
îtaêe  se  trouve  le  erud/lx  de  Ste  (Hça^    Le  tombeau  de  St  DovmonU  en  bois 


^ 


76     //.  *.  M.  LOUOA. 

de  vbêne,  etk  dans  une  cluipeUe  à  dr.  de  iHeoi^ostase.  Son  épi*  est  sus- 
pendue non  loSn  de  là;  tous  les  prince*  en  ét^e^it.armés/peadAnt  la  eé^ 
rémonie  du  couronnemeat  dans  la  eatbëdrale.  lion  loin,  ae  là  se  trouve 
le  i9*i^aH  de  St  Nicoku  Salos  (p.  75).  Il  ▼  a  dans  la  sacristie  quelques  anti- 
quités^  des  sceaux  et  des  monnaies  de  la  ville  de  Pskov. 

Les  autres  églises  sont  peu  intéressantes.  L*un  des  trois  cou- 
vents a  été  fondé  en  1156)  Tautre  en  1243.  Une  petite  chapelle 
près  de  la  graïkd'place  a  été  élevée  à  la  mémoire  des  victimes  de  la 
révolution  de  1650.  Parmi  les  vieilles  maisons  de  la  ville,  il  faut 
citer  celle  où  se  trouve  maintenant  Vintendance;  elle  a  appartenu  à 
l'anc.  famille  des  Pogankine,  commerçants  très  riches.  On  remarque 
encore  la  maison  Traubinsky,  dans  le  vieux  style  russe ,  en  partie 
détruite  par  un  incendie  en  1856.  Pturmi  les  constructions  moder- 
nes, les  prineipa^Bs  sont  le  palais  du  g<mv^mement,  le  séminaire. 
semblable  à  un  palais,  et  Vi^ci>le  dés  cadets.  . 

A  i2  kil.  en  amont,  sur  la  Yélikaïa,  est  situé  le  village  de  Viboata  uù 
est  née  St€  Olga  y  simple  fille  de  paysans.,  épousée  par  le  prii^ee  Igor  de 
Kiev,  qui  Tavait  rencontrée  en  allant  à  la  chasse.  Quand  Igor  eut  suc- 
combé, en  945,  dans  un'  combat  contre  les  Drevlianes,  Olga»  femme  d^une 
grande  Intel  igence,  fut  régente  jusqu'à  la  majorité  de  son  fils  Sviatoslav, 
en  955;  puis  elle  se  fit  baptiser  a  Gonatantinople,  par  le  patriarche  Théo- 
philacte,  et  prit  le  nom  d'Hélène.  Elle  mou'rut  en  909  et  fut  dès  lors 
vénérée  comme  une  sainte.    L'église  russe  célèbre  sa  fête  le  il  juillet. 

Au  delà  de  Pskov,  les  stations  de  TorocMno,  NovossAie  et 
(644 y.)  Biâaia  (Bilan;  buffet).   Plus  loin  P^iotMsa  et  SMbtmka, 

708  V.  Lon^  (bon  buffet),  localité  de  12000  faab.  et  chef-lieu  de 
district  du  gouv.  de  St-Pétersboutg.  Viennent  ensuite:  Frùjbta" 
jenskaïa,  Mchinskaïa',  Divenskaïà  (buffet)  et  Séverskaîa  (buffet).  C« 
dernier  village,  divisé  en  deux  parties,  àdr.  de  la  voie  ferrée,  est 
situé  sur  VOrdèche,  petite  rivière  qui  se  jette  dans  la  Longs.  Enfin 
Souida  tt  Oatchina.  —  Avant  d'entrer  dans  la  gare  de  Gatchina, 
au  S.-E.  de  la  ville,  on  traverse  le  chemin  de  fer  de  la  Baltique, 
dont  la  gare  est  dans  la  partie  O.  de  la  ville.  Un  embranchement 
spécial  va  d«  Gatehina  à  Tosna  (46  Y.),  v.  p.  239. 

794  V.  Qatehina  (rânMHa;  v.  p.  176;  buffet) ,  point  de  Jonction 
de  la  ligne  dé  Rèvel  (v.  p.  65).  —  816  V.  Alexanârovskaîa,  La  voie 
décrit  une  grande  courbe  et  au  loin ,  à  g. ,  se  montre  Une  chaîne  de 
hauteurs  qui  va  en  s'abaîssant  vers  St-Pétersbourg,  au  golfe  de  Fin- 
lande. Au  sommet  de  Tune  d'elles  çst  V observatoire  de  Poulkova 
(p.  177).  A  dr.  et  à  g.,  des  localités  d'un  bel  aspect,  des  colonies 
de  cultivateurs  allemands  (Poulkova  et  Nicolas).  —  Enfin  on  aper- 
çoit la  pointe  dorée  de  la  tour  de  TAmirauté,  à  St-Pétersbaurg;  les 
voies  se  multiplient  à  dr.  et  k  g.,  et  on  arrive  dans  la  vaste  gare  dit« 
de  Varsovie.. 

836  V.  8t-P/tersbourg  (p.  77). 


m.  ST.PETERSBOURO  ET  SES  ENVIRONS. 


11  St-PéttfBbourg 77 

<^*rtier  é»  VAminMlé^  côté  ouest.  M.~  QoArtler  de  T Ami- 
rauté, eôté  eet.  100.  —  ErmlUif«-  1^0.  —  PertpeetiTe 
KeYsky.  143.  —  QoarHere  de  SpMJ  el  de  Kamo  147. 
—  Qvartien  dite  Uteinv  et  RojdeetTeneky.  148.  —  Qii*r- 
tien  de  Kolomn*  et  de  Narre.  162.  —  QuArilert  de 
Moeeoa  et  de  8t  •  Alexendre  •  Herekf .  154.  —  Vecally 
OetroT.  1S7.  —  Citadelle  et  quaHier  de  St-Péterebovrc. 
163.  —  Les  tles.    QnaHiert  de  VIborff  et  d*Okhta.  1(W. 

|/ 13.  Environs  de  St-Pétenbourg 168 

Kronstadt.  16B.  —  Oianienbaam.  108.  —  Pëterhof.  170.  - 
Strélna.  174.  —  Krasnoïé  -  Sélo  et  Gatebina.  175.  - 
Tcbesma.  Poulkova.  176.—  Tsarskolé-Sélo.  Pavlovsk. 
177.  —  Sehlosselboarg.  183.  —  Parg olovo.  Toksovo.  183. 

|}14.  09  Si-Pëtersbourg  i  PJ^tiosawodsk.    Le  Kivatch  .     .  IBô 


18.  8t-Pétenbow^. 

Légtad»  daplaa. 


P8 

des  Arts JJtfi 

Beeiéeiastiqneeatbol.  .  D4 

•    mihodoxe 17 

de  Médecine Q8 

mUaire  de  droit  .  .  .  B6 

Xleolas D5j6 

ém  Seienees B5 

des  kaias  de  l'Bnip.  H  5 

(bureau  des)  ...  B7 

Aaeiiavté  (Grande) B6 

-  (KouTelle) DO 

▲«uarftiuu F3 

Are  de  ftrifMuphe  de  Moscou  F  8 

-  *                     deKarva.  C8 
Arebivas  de  l^Baspire    ...  F  5 

(Ancien) EF4 


1') 


-.    (Mouvel) 
Artillerie  (Adaùn.  de 
Banane  de  l*Bapire  .... 
Bibliothèque  Impériale    .  . 

Beurse 

de  garantie  (pi.  II) 

Araktchéiev  .... 

de  ravtiUerie,  I.  brif .  . 

-  U.  brig 

-  à.  ekev.-   .... 

-  à  pied 

dea  Chassenn 

dea  CbcTaUess  Gardes 
daeOoêaques  de  la  garde 
de  reacotte  de  8.  M.  . 
Aa  la  garde  à  ebeval  . 
de. la  Ctendarmerie  .  . 
4«»iGrenad.  de  la  garde 


H3 

G4 
FO 
G5 
B5 
FO 

14 
G5 
B7 
M5 
G4 
G7 
B4 

17 
G4 
£6 
H5 

Fa 


87. 
88. 
98. 
40. 
41. 
48. 

43. 
U. 

45. 
46. 
47. 

48. 

48. 
50. 
51. 
50. 
53. 
54. 

55. 

66. 
57. 
68. 

a& 

00. 
OL 
68. 

13. 
04. 
65. 
66. 


\ 


Caeerae  des  Grenad.  du  Palais  G  4 

-  d'Iamaïloy ET 

-  de  la  Marine £  7 

-  du  régiment  de  Finlande  C  6 

-  -    -  de  Moscou   ....  G  3 

-  -  de  PavloTsk  ...  F  6 

-  -  de  Préobrajensky 

a^'bat.)  pi.  II.  F  5 

-  autres  bat H  5 

-  des  Sapeurs H  5 

-  OéménoT F  7 

-  des  télégrapb.  milit. .  .  Hd 
- .  des  troupes  locales    .  .  F  0 

Commission  de  Tamortiss. 

des  dettes  publ.  (pi.  II) .  F  6 

Cathédrale  Alexandre  II .  .  F  5 

-  de  Kaaan F  5 

-  de  la  Bésurreetion .  .  .  IL  4 

-  de  la  Transfiguration  .  G  5 

-  de  U  Trinité  (Umailov)  E7 

-  -    -      -    (quartier    de 

Ot-Pëtersbourg) .  ...  F  4 

-  8t  -  AlexaDdre-Nevsky  .  1 7 

-  8t-André D5 

-  8t-Isaac £5 

•    8t-Nicolas £7 

-  8t-Pierre-et-8t-Paul    .  .  F  4 

-  St-Serge G4 

-  St-VUdimir £4 

Chambre  des  Finances  (pi .  U)  £  6 

Chapitre  de  TOrdre  (pi.  II)  G  4 

Ch&teau  d'eau  (réservoir)    .  1 4 

-  de  Lithuanie DO 

Cirque G6 

Club  de  la  Noblesse  ....  F  5 

5,6 


78     TIL  R.  22. 


ST-PÉTERSBOURG. 


D5 

ad 

f6 


67.  Commandant  (hôtel  du)    .  Qô 

68.  Ck)n8ervatoire £6 

69.  Consistoire  orthodoxe  ...  16 

70.  Contrôle  Impérial £6 

71.  Corps  des  Cadets  I E6 

72.  -         -         -      II Dd 

-  Alexandre  (pi.  II)  G  5 

73.  -         -  Nicolas  (pi.  II)   .  £6 

74.  -  Pages F  6 

75.  Douane D8 

76.  -    (aneienae) £4 

77.  Éeole  d'aides-ehlrnrgiens  .  G  3 

78.  -    d'artillerie  Michel    .  .  G4 

79.  -    d'artil.  technique     .  .  G  4 

80.  -    de  Commerce G  6 

81.  -    Constantin  (militaire  II)  F  7 

82.  -    de  droit G  4 

83.  -    d'équitation G  5 

84.  -    des  ingénieurs  ....  G  5 

85.  -    mllit.  I  de  Temp.  Paul  D  3 
88.     -    navale D5 

87.  -    des  officiers  (eaval.)  .  14 

88.  -    du  prince  d'Oldenbourg  £8 

89.  •    professionnelle  I.  .  .  . 

90.  -  -  II  ...  . 

91.  -    des  Sourds-Muets  (pi. II)  _  . 
93.  Eglise  Anglicane D  6 

93.  -    de  Cairist,  luthér. ...  F  7 

94.  -    Hollandaise,  réformée  F  6 

95.  -    Réformée  allemande  .  £6 

96.  -    française F5 

97.  -    de  la  Bésur.,  armën.  BG4 

98.  -    Ste-Anne G4 

99.  -    Ste-Catherine,  armén.  F  fi 

100.  -     -       -    eathol F  6 

101.  -      -        -    luthér D5 

lOQ.      -    Ste-Marie,    catholique  H  8 

108.     -      -       -    finlandaise.  .  F 6 

104.      -      -        -    luthérienne    .  B8 

106.     -    St-Jean,  luthér D  6 

106.  -    8t-Miehel  (luthér.)  .  .  Dft 

107.  -    8t-Pierre-et-8t-P.,lntfa.  F» 

108.  -    oHhodoxederAnnonc.D£6 

109.  -      -    de  TApparition  de 

la  8te- Vierge    .  . 

110.  -      «    de  rAscension    .  . 

111.  -dp  r  Assomption    . 
113.     -      -    Boris  et  Glèbe  .  . 

113.  -      -    CSosme  et  Damien 

114.  -      -    de  la  Gr.  Mart.  Ca- 

therine    D4 

115.  -      -    de  TExaltation  de 

la  Ste-Croix  .  .  . 

116.  -    deTIntercess.  delà 

Stc-V.  (Pokrov)  . 

117.  -      -    de  la  Présentation 

118.  -      -    de  la  Résurrection 

119.  -    de  la  Transfigura- 

tion    CD  3 

130.     -      '    de  la  Transflgnr.  .  F  3 

m.     -      -    de  1«  Trinité  .  .  .  b6 
i99.     -      -    de  8te-Catberine  D7,8 

M)S.     -      -    de  la  8t«-Vierge  .  H  4 


H6 
£6 
F6 
16 
H4 


G7 

D7 
£8 
DT 


134. 

135. 

136. 
137. 


138. 
139. 


130. 
131. 
133. 
133. 

134. 
135. 
136. 
137. 
138. 
139. 
140. 
141. 

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145. 
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153. 
158. 
154. 
155. 
156. 
157. 
156. 
156. 
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161. 
162. 
168. 

164. 
166. 
166. 
167. 
168. 
166. 
170. 
171. 
173. 
173. 
174. 
176. 
176. 
177. 

178. 


8 

G 
F 
G 


Eglise  orthod.  de  la  Sie- 

Vierge  de  Vladimir  G 

-  -    St-Démétritt8|r   .   .  H 

-  -    St-Mathieu    .  .  .   .  £ 

-  -    St-Nicolas 9 

-  -    St-Pantaléon  . 

(pl.  II) 

-    St-Samson 

-  -    St-8iméon  -  et  -  Ste- 

Anne  ....... 

-  Suédoise  (pl.  II)    ... 
Entrepôt  du  sel,  ane.  .  .  . 

Ermitage F 

Etat-Major  géne'ral  ....  F 
Expédition  de  rimpriqi.  dea 

effets  publics D 

Gare  de  la  Baltique ....     K 

-  de  Finlande H 

-  dlrinovka K 

•  de  Sestroretsk    ...    DE 

-  de  Tsarsko'jé-Sél*-.  .  .     F^ 

-  de  Varsovie E 

-  Nicolas B 

Gostiny-Dvor  (Bazar)  .  .  F  5, 
Gouferneur  de  la  ville  .  .  £ 
Gymnase  I G 


II 
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•  de  la  Société  Ph| 

•  Alexandre  .  .  . 

-  (Catherine   .... 

-  Marie G 

-  Pierre K 

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Hôpital  Alexandre, 

-  SpMumtt  i 

-  munic^^ 

-  allemand  ...<.. 

-  des  Aliénés .  .  *^»  «  . 
.    de  TEnfance  (px. 4X>1- 

denbowrg) ..'.... 

-  d'Oboukbov .  .  .  '.  .  . 

-  Elisabeth  .  .  .  i  -.  .  . 

-  Evangélique 

-  Kalinkine v    C 

-  de  la  Marine 

-  Marie-Madeleide  .  .  . 

-  MiUtaire 

-  Nicolas 

-  Ophtalmique 

-  Wylie 

•    8te-0lga 

"    St>Pierre-ei*St^«Hil.  . 

Hospice  des  Enûtnts  Vreavée 

-  des  Invalides  (iftMine) 
Paull 

Hôtel  de  «iUe  (DomMa)  .  . 


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218. 
219. 
m. 

m. 
m. 
m. 

2H. 
'235. 

216. 


Ȕ. 


318. 

299. 
230. 


391 


II 

D7 
D7 

r? 

C< 
V6 

raiMbeth Dft 

Forevtfer 

Historieo-philologiqae 


iMtiim  Alexaadr»   .  .  . 

-  Aaaiomique 

'    Cath6riB« 

-  de  la  Materutë  .  .  . 

-  des  Artmiflim  .... 

-  des  iMféfldavrt  efrils 

-  dee  Mise* 

de«  PoBto  et  Chtmêêée» 


Ol 
Bft 
Ift 
F5 
D6 
H6 
K4 
F7 


meolM.,  orphetiBs   . 

pBtrtoCiqve 

PaTlonky 

SmolMi 

Techaolofique    .  .  . 

VétériBaire OHS 

DB« 

BdMUire   .  .  .    E« 

foidiBVeaetli D6 

MftiMB  d*BrTèt 17 

Hmaèced.  l.eaTBl.d.l.garde   E5 

-  Miehel G6 

MapBlié  AlexBBdvoTBkjr  .  .     16 

-  Anéréi€fAj D5 

-  AjpiBxiBe-Dvor   ....    F  6 

-  BBx  betUsBX F  8 

-  Krottflf F5 

-  Utorakj DS6 

-  MlMDOf,  iBmskof .  .   O  8, 7 
•    IHkoUky B7 

-  KoTO-AlexandroTBky .    B7 

-  Fmutol 0  4 

SléaaM FS 

y B8 

de  Ib  guerre  .  .    BO 

de  IB  jBfHee 06 

de  rifMtmeUoB  publ. .    F  6 

de  l*ta«Mettr F« 

F6 

Be 

Fft 
B7 
F4 
f5 
F8 
B7 


■fBiSèffe 


AffBir.  éIrBBf .    .  . 

dmeeittefl  iapér. 

des  flBBBses 

des  Toles  el  eonniBn. 


H<»B>MBt  d*AlezBadre  I^* 


d^AlesBBdre  n  .  .  .  . 
de  BeteUf  de  ToHf 

M.  m F5 

de  CetteriBe  H  .  .  .  .  F7 

(pi.n)  o«! 

de  dKmkôTflky  (pi.  Il, 

GhoB.) B5 

de  (Hfgol  Cpl.  II,  Oo.)  B  6 

de  l*€hierre  de  Turquie  B7 

de  KoBtOQSOir  (pi.  II)  FO 

de  KroseDstern  ....  D9 

de  KrylOT 0  4 

de  LerttôBtov  (pi.  Il, 

Le.)    , B5 

de  LmiBoeossor  (pi.  Il)  0  6 

de  meelAs  I«'  (pi.  Il)  .  B  • 


^i^vnv.       .  m.  R.  tr  79 

231.  |loBBi»nt  de    Piene  l«r 

(pi.  II)  B6i   ....    06 

•  de  Pierre,  priBce  d*OI- 
deaboort  (pi.  II)    .    Oft 

-  de  PeBêhkiBe H  6 

•  de  PHevBlsky  (pi.  11^ 
Pr.) B5 

•  de  BoBMtoaUov   ...  D6 

-  de  8QQrereT(pl.lI).  .    F 4 

-  de  Wjrlie G  » 

Mvsde  agricole G  4 

-  Alexaadre  III F  5 

1S7.      -    Sooloctqoe BA 

988.  Obiervaidirc météorolof loue C 8 

988.  Palais  AlexeîAlexaadroTlfehD  6 

810.  •    AaitehkoT 08 

341.  -  CoBst.  Kle.  (deMarbre)  F4 

849.  -  de  KameBBO-OstroTSky  B 1 

918.  •  dlékatërlBehof  ....    C  8 

944.  -  de  Pierre  le  Graad.  .  .    Q4 

948. (HaiBon)    F  4 

948.  -    de  Taaride 14 

347.  -    d^HIrer BFO 

948.  •  dBCoBseilderBmpire    E8 

918.  •  de  Prinee  d^Oldeoboarg  F  4 

380.  lëlacktaskT C  t 

351.  -  Nickel    MikbaïlOTlteh 

(p(.Il) Eft 

989.  •    Hleolaleviteh  .  .  .F4,8 

-  ,  BOUT.,  T.  «as.  Alex.  III 

•  ifieolaaKie.,  y.  iBst.  Xëoia 

988.  -    PétroTSky B08 

354.     •    8erche'i  Alexaedroriteb  G8 

-  yiadimir  Alexandrovitch  F  5 
Petiee  (Départ,  de  la)    .  .    G 8 

957.  Pompiers F  8 

386.  Peste  (Oraade) E  8 

989.  PrfsoB fl4 

360.     -    de  déteatiOB  prëveuHre  G  4 

981.     -    mtHtalre flS 

988.  Beerét.derBtatdeFliilaBde  B8 
988.  SémlBBire  catkol DE6 

984.  -    orthodoxe 17 

985.  Sëaat B5 

388.  Sociétd  Libre  BeoBoaiique  F  7 

967.  8t-8yB0de B  5 

988.  BfBagogae D6 

988.  Tël^pke B6 

970.  Tbéâtre  Alexandre    ....  G  8 

371.     -    de  Kameano-Gstrovskf  Dl 

979.     -    de  PErBiltace F5 

373.  >    Marie B8 

374.  •    Michel F5 

-  Panaï«<rsky  (pI.U).  .  B5 

370.     -    Petit F8 

978.  ThëAtre-Beole  (Dlreetioa 

isftpër.  des  thëilreB  G6 

977.  Trësoferie  centrale  ....  G4 
TrésoArie  (pi.  II) B8 

978.  Tribunal  d'arrondissement  G  4 

979.  -    de  gouyemeoMnt ...    B  8 

980.  UnlTeraitë BO 

981.  Usine  à  gax F  8 


80     ///.  i?.72.  ST*PÉTËRSBOURa.  Hôtels, 

Xêiueignemeiits  pratiques. 

Plams.  Pour  tout  1m  renseignemeiits  sur  le  eenire  de  U  ville  con- 
sulter le  plan  II. 

ÀBRivéx.  On  trouve  aux  çartê  1  à  5  (v.  ci-dessous)  des  voitures  des 
meilleurs  hôtels.  La  plupart  des  comnissionnaires  parlent  français.  — 
Les  services  des  chemins  de  fer  et  des  bateaux  varient  souvent;  on  trou- 
vera les  renseignements  nécessaires  dans  Tun  des  petits  Ouides  dite 
Spoutnik  (Cn^TioïKa)  qui  se  vendent  10  à  90  k.    Voitures  de  place,  v.  p.  81. 

—  Les  baUauo!  à  vapeur  de  Tétranger  ont  leur  station  dans  Tile  Vassily 
(Vassily-Ostrov),  non  loin  du  pont  Vicolas. 

DiPABT.  Vente  de  billets  de  chemin  de  fer  de  TEtat  (surtaxe,  15  k.) 
et  expédition  de  bagages,  rue  3sdovaïa,  18,  en  face  du  Gostin^  Dvor 
(ouvert  dans  la  sem.  de  10  h.  à  5  h.  ;  les  jours  de  fâto,  de  10  h.  a  1  h.). 
Sociéié  i%Urnaii(MMle  de  waç9nê  -  M$  (M oatxyHapdxHoe  dOinecTBO  cnàjibiiuxi 
BarÔHOB'b),  M alaïa  Morskaïa,  3,  au  coin  de  la  perspective  Mevsky  (surtaxe, 
75  k.  ;  ouvert  de  10  h.  à  7  h.). 

Gana.    St-Pétersbourg  a  sept  gares. 

1.  Oarê  de  la  BaUiqwe  (BajrritcKift  Boacân;  pi.  134,  ES),  sur  la  rive  S. 
du  Canal  Kovo  Obvodny,  pour  les  lignes  de  Revel,  Biiiiischport  et  Dorpat 
(lourïev)  et  Riga  (v.  B.  9) ,  de  Péterhof  et  d'Oranienbaum  (R.  13,  p.  170), 
de  Krasnoïé  -  3élo,  Oatcbina  (p.  175)  et  Tosna  (R.  11,  p.  76).  —  Tramway 
pour  la  ville  n^  11,  19  (p.  89). 

9.  Oare  dé  Varsovie  (BapmiBcaift  BoxcâJi»  ;  pi.  139,  E  8) ,  sur  le  pro- 
longement 8.  de  la  perspective  lemaïlovsky,  non  loin  de  la  gare  de  la 
Baltique,  pour  les  lignes  de  Vilna,  de  Oûnabourg  et  de  Varsovie  (R.  U). 

—  Tramway,  n»  11,  19  (p.  89). 

3.  Oare  de  TêantoU-Silo  (I^apcKocÂsbCBiH  Boxcâj»;  pi.  13Ô,  F. 7),  sur 
la  perspective  Zagorodny,  pour  la  ligne  de  Tsarskoié-Sélo  et  Pavlovsk  (v. 
p.  177).  —  Tramway,  n*  15  (p.  83). 

4.  Gare  Meolas  (HHXOJâeBCKiJi  ou  MocBdacsitt  BOBcân;  pi.  140,  H  6), 
sur  la  place  Znamenskaïa ^  pour  les  lignes  de  Novgorod,  Rybinsk,  Tver 
et  Moscou  (R.  94).  —  Tramway,  n<^  1  (p.  89). 

5.  Oare  de  Finlande  (•■BJUtnxcKii  BOBcijn ;  pi.  135,  HS),  dans  le  quar- 
tier de  Viborg ,  près  du  pont  Alexandre,  pour  la  Finlande.  —  Bateaux 
à  vapeur  pour  la  ville,  n^5,  v.  p.  83;  tramway  n®  8  (p.  89). 

6.  Oare  d'Irimoeka  (UpAnoBCBil  BoxoàJii;  pL  136,  &4),  pour  Riabovo, 
Irinovka,  et  CbérémétiévKa.  ^  Tramway,  n^  9  (p.  89)  et  bat.  à  vap., 
n»  4  (p.  83). 

7.  Oare  de  Seetroretek  (IIpiaiôpcBiâ  bobcû»  ;  pi.  137,  DE  1),  dans  Novaïa 
Perévnia,  pour  Lakhta  et  Sestroretsk.  —  Tramway,  n^  7  (p.  89).  . 

HôteU:  *S.  de  P Europe  (pi.  lia,  F&),  dans  le  centre  de  la  ville,  au 
coin  de  la  perspective  Nevsky  et  de  la  rue  Michel,  avec  ascenseur,  éclai- 
rage électr.,  calorifère  et  salle  de  lecture  (ch.  t,  c.  dep.  2  r.,  1®^  déj. 
60  k.,  2«  déj.,  de  U  h.  à  9  h.^  1  r.,  dîn^  de  4  h.  à  8  h.  1/2,  9  r.,  pens., 
du  16  mai  au  15oct.,  6  à  10  r.);  *H.  de  France  (pi.  Ilb,  FOX  rue  Bolchaïa 
(Grande)  Morskaïa ,  6  (ch.  dep.  9  r.,  déj.,  de  U  h.  à  9  h.,  75  k.,  dîn.,  de 
3h.  à  8h.,  1  r.  60);  *Ii.  MeUevue  (pi.  Ile,  F 5),  en  face  du  précèdent  et  au 
même  propriétaire  (Renault;  eh.  et  s.  1  r.  95  à  10  r.,  b.  15  k.«  l^^^  déj.  75  k., 
9«  d<j.,  de  19  h.  à  9  h.,  75  k.,  dîn..  de  3  h.  à  S  h.,  1  r.  50,  omn.  1  r.)  ;  •H. 
d"" Angleterre  (pi.  Ild,  E5),  perspective  Voznessenskj,  en  £ace  de  la  cathé- 
drale St-Isaae  (ch.  et  s.  9à  5  r.,  b.  15k.,  i^  déjl  60,  9«  d^.  75  k.,  dîn 
1  r.  60,  pens.  dep.  5r.,  omn.  75  k.);  *Orand-Hôiel  (pL  Ile,  £5),  Malaïa 
Morskaïa,  18  (eh.  dep.  2  r.);  *Or.-H.  de  PaHê  (pi.  f,  E5),  même  rue.  93  (ch. 
et  s.  1.  r.  50  à  3  r.,  b.  15  k.,  1er  déj.  85,  9«  déj.  60,  din.  75  k.  à  1  r.  60,  pens. 
s.  la  eh.  ilr.GÔ  par  sem.,  bain  75  k.  à  1  r.  60);  H.  du  Nord  (GteepHai 
roCTàmma;  pi.  II g,  H  6),  en  face  de  la  gare  Nicolas,  russe;  S.  Dagmar 
(pL  Uh,  G5),  Bolchaïa  Sadovaïa,  9  (ch.  et  s.  1  à  6  r.,  b.  16  k.,  !«'  déj. 
50  k.,  9«  déj.  75  k.  à  1  r.,  din.  1  r.  à  1  r.  60,  pens.  4  à  6  r..  omn.  75  k.); 
H.  de  Russie  (pi.  lU,  EF6),  quai  de  la  Moïka,  60  (eh.  t.  e.  1  r.  30  à  10  r.. 
lerdéi    •'^  '      "*  ^"      ^-  4.  i    r  o  ^      rrr  .       ^•_      ^-  «  ,-    1  .,  ..     - 


omn 

à  10 


iéj.  40  k.,  9®  déj. ,  de  11  h.  à  8  h. ,  75  k.,  din. ,  de  3  h.  à  7  h.,  1  r.. 
.  75  k.);  H.  Victoria  (pL  II  k.  £  F  6),  Kasanskaïa,  99  (ch:  et  s.  i  v.W 
r.,  b.  15  k. ,  ler  déj.  40  k.,  i«  déj.  60  k.,  dîn.  1  r.  à  1  r.  95,  p.  3  r.  75 


Batawanlê.  ST-PÉTERSBOURG.  /!/.  H.  i9.    81 


•  Ir.  (MBB.  50  k.),  fecoauMAdé.  >-  Hdtelt  «btolvniênl  r«Me«:   JTmH* 

iflUl,  6^,  »ii  coin  4e  1»  MrspecliTtf  Verfky  «t  d«  U  Vladlaiinkaïii; 
JTarvMtato,  Tebev«ye]i«T  Péréoalok ,  &  etc.  —  OaAvsBM  ■Buai*éiM  (Mn- 
'iopôMk^uB  Béanm),  mu  P«M«  iK«|Wl,  Pouebktntkate ,  18>«)  (pi.  H  «h 
Il  T  ea  •  soMi  un  jmnd  nombre  evr  to  pertpeeiive  NrTtky  et  4«ii«  la 
(^nod«  MOTsk«i«  (90  à  100  r.  par  noU). 

l«8taarasU  (▼.  p.  xzii):  Le«  retUnrants  de  At-Pëteretiourg  loiit  pour 
U  plapart  aux  mains  de  Français  on  d* Allemands  et  n^offrent  aucune  dr 
e(9  nnginaittés  nationales  qni  distinfuent  les  traktirs  de  Xosenu.  —  Outre 
(••SX  des  hôtels  (p.  80):  *Domom^  HoïKa,  94,  n(m  loin  du  pont  des  Chan- 
fars  (Pférteheskj ;  pi.  75;  dln.  3r.);  ^Csntanl,  MoTka,  58,  près  du  pont 
Bfloge  (Krasnr;  pi.  F 6);  *Cifèa<,  an  eoin  de  la  Bolebala  Morsksîa  et  du 
Kirpitehny  Feréofilok  (pi.  F 5);  Pitatû  frèrti  (enisine  italienne),  Bolebaïa 
Morskaîa,  96,  non  loin  de  la  pjaee  Marie  (pi.  E6);  tous  qnatre  asset  ehers 
^p)st  du  jour,  1  r.)  \  B.  JgH  (llej(BiiPk),  Bolcbaia  Konloucbennaïs,  37,  non 
iMn  de  la  perspeetire  ITeTSky  (pi.  F6);  autre  joli  loeal  du  même  proprie- 
tsire  sur  la  perspeetire  Kamenno-OstroTsky,  00«  dans  Hle  des  Apothicaires 
(Aptékarskf -Ostrov;  pi.  DE 9).  —  Moins  prétentieux:  Ltinmêr,  per«ii. 
Nerskf,  18,  près  du  pont  de  la  Police,  bon  fjournaux;  bière  au  tonneau); 
l^^we^  à  côté;  Demtiifftis,  Vevsky,  94,  en  face  de  la  cathédrale  de  Kasan, 
«artout  fréquenté  pour  le  9*  déjeuner  (bière  an  tonneau);  Michel^  persp. 
Voiaessenaky,  fS  (pi.  E(t);  Mtikrêt^  Kiit^tehay  Péréoulok,  8,  non  loin  de 
is  Xoika  (dfn.,  de  9  h.  à  7  h.,  60  k.),  bon. 

■nsTAuaanTs  bossbs  ou  tbaktibs  :  Malf  iisrestaefis.  Grande  Morskaïa,  18, 
a  côté  de  Tbdt.  de  France  t  ^-  '*•  /'«'Mir,  au  eoin  des  perspectives  Kevsky 
•'t  Vladimir,  magnifiquement  oi^anisé  avec  de  grandes  oigues  russes;  H. 
•/•  yori  (p.  80). 

Os  fia  pitia— riea!  JjHfrcfee,  perspectltre  NcTSky,  6,  près  de  la  perspee- 
tire de  TAmiranté,  bonne  pfttlsaerie  russe;  Domimqu*  (v.  ci-dessus); 
MkM  (T.  ci -dessus);  Maria  OûuleMntÈaia ,  MikhAïloTskaU ,  9  (pi.  F 5), 
se  recommande  aux  dames.  —  CoilFisstis  (excellente):  BérriHt  Petite 
MorekàSa,  8;  Comradi,  Xe^sky,  90,  près  du  pont  de  la  Police;  BaUet, 
NfTskr,  54;  Jtsiften,  Kerskv,  30,  près  du  pont  de  Kasan  ;  Abrikoswr^  Xersky, 
^1  près  de  Téglise  arménienne,  etc.  —  Pbtits  rUtin  (Tlapoaiiri),  bons, 
ebez  FiUpp&9t  an  coin  de  la  perspective  Nevsky  et  de  la  Troïtskaïs. 

Clnba  (▼.  p.  xxii)  t  (7I«^  AaçM»  (Anraiiesit  urfUrh  ;  pi.  F 4),  Dvortsova'ia 
Xtbërejnaïa  fondé  en  1770  par  un  négociant  anglais,  Gardener.  C'est  le 
dab  de  raristocratie,  des  hauts  fonctionnaires,  etc.,  et  on  y  parle  surtout 
français.  Les  étrangers  peuvent  s*y  faire  présenter.  Bons  dîners.  Il  n*y 
A  pas  de  bal». 

Clmb  Nimmeau  (Hénst  uj6«),  DvortsoTaTa  Kabérejnaïa,  14,  semblable 
an  précédent. 

CliA  ém  Comment  (KoioféMecaoe  eoôpéaie),  quai  Anglais,  non  loin 
4«  pont  Hieolas,  fondé  en  1785.  C*est  là  que  se  réunissent  les  riches 
BSTchands.  Bals  fréquents;  dîners  excellents.  Les  étrangers  introduits 
ptreni  15  nmbles  poar  la  sânson.  Ou  trouve  dans  la  salle  de  lecture  des 
Joernaux  fHmçais,  allemands  et  anglais. 

(Hub  de  la  NobUtee  (BjaropdXHoe  co((péaie;  pi.  F5),  au  coin  de  la 
perspective  Xevsky  et  de  la^Grande  Morskaïa,  fondé  en  17%  par  le  prince 
i>olgoronky.  —  Yaekt-Club  (Mopcaéft  Axft  uy((>),  Ghrande  Morskaïa,  81. 
-  YatM-Cluh  FtmUa  (P%iM6à  flxn  nji.;  pl.Bl),  dans  Tlle  dite  Krestovsky 
fp.  IM).  —  89cUU  HUérairé  et  ariieUque  (JnTepaTfpHo-apTHCrthiecsift  npy- 
«ôn),  perspective  Nersky ,  49,  fondée  en  18^.  La  société  a  afferme  le 
Théâtre  PanAÎevsky  (p.  81^.  —  Aide  et  tociHé  frmkçeti$e  de  bten/aieamce^ 
Vissily-Ostrov,  19*  ligne,  n^  99. 


Vsétana  (v.  p.  xx).  Il  y  a  à  8t-Bétersbonrg  près  de  90000  voitures 
pabUqnes.  X.es  distancés  étant  très  grandes,  il  faut  faire  fréquemment 
«ssge  des  voit,  qui  vont  vite  et  dont  les  prix  sont  relativement  modérés. 
M  bV  a  pas  de  tarif,  qnoiqn*on  l'ait  sonrent  promis.  —  Voir  am$ti  p.  49 
du  Jramtei  de  Ipmfite  rHue. 

Biedeker.    La  Russie.    2«  édit.  ^ 


82    JIJ.  R,  12.  ST*P£T£KëB01}Ra.  Voiturtê. 

1.  Let  V0itur*i  4ê  fUtc*  (^«oehteMk)  o»i  une  eapoto  qu'on  peui 
b«i0sar  et  peuTont  eontenir  3  p«rf.  \  1m  roues  «oui  fénénkleaMut  gsraiei 
de  eaouiehoue.  LUkTOelitebik  te  paie  ordlnalrtmeni,  pour  «n  couri  trajet 
dans  1»  ville,  90  à  80  k.  De  U  fare  de  VarsoTle  ou  do  eelle  do  la  Bal- 
tique à  la  place  de  rAwirauidf  on  paie  env.  60  k.^  lea  voit,  qui  atationnent 
le  plus  près  de  la  sortie  sont  les  plus  ebères,  A  rheuve  om  paie  70  • 
80  k.  Les  voyageurs  qui  ont  beaucoup  de  bagages  et  ne  veulent  pas  se 
servir  d'une  voiture  d'bôtel  font  bien  de  prendre  une  voiture  à  quatre 
places  «  en  faisant  prix  avec  le  cocker  ou  mieux  en  le  faisant  payer  par 
le  concierge  de  leur  bôtel  (des  gares  mentionnées  ei-dessus  à  la  place  de 
rAmirauté,  env.  1  r.  50).  —  9.  Les  likhaUhi  (juxaitf)  sont  à  1  cbev.  qui  est 
excellent  \  les  roues  sont  i^arnies  de  caoutcboue  \  prix  :  1  r.  pour  un  court 
trajet  en  ville.  —  3.  Les  voit,  à  2  chev.  coûtent  en  ville  :  pour  une  course  en 
deçà  de  la  Kéva  ^  1  r.  à  1  r.  60.  et  au  delà  du  fleuve ,  1  r.  50  à  2  r.  ^  aux 
îles,  2  à  3  r. ^  pour  4  à  6  b..,  3  a  6  r.^  pour  une  journée,  10  à  15  r.;  pour 
une  nuit,  6  à  8  r.,  outre  1  r.  de  pourboire  pour  les  longues  courses.  —  4.  Les 
iroîtat  (p.  xxi),  qu'on  ne  trouve  ordinairement  que  les  dimanches  et  jours 
de  fêtes,  à  des  stations  déterminées,  coûtent  plus  cber,  de  8  à  20  r.,  selon 
la  durée  de  la  course,  plus  le  pourboire  (1  à  3  r.).  —  Les  prix  sont  géné- 
ralement soumis  à  de  fortes  oscillations,  selon  la  saison,  le  jour  et  la  tem- 
pérature ^  ils  s'élèvent  touj.ours  les  dimanches  et  fêïes. 

Tramwaya.  La  ville  est  traversée  dans  presque  toutes  les  direetions 
par  des  lignes  de  tramways  qui  la  relient  aux  îles  et  a«x  avirons.  Les 
tramways  ordinaires  et  •$>  vapeur  circulent  de  8  k.  du  mat.  à  minuit, 
et  même  plus  tard  en  été,  les  jours  de  fête.  Les  lignes  principales  sont 
les  suivantes: 

De  la  PLACE  DE  l'Amirauté  (pi.  E5):  1,  à  la  gare  NieoUuJhoX,  140,  H  6), 

5ar  la  perspective  Kevsky;  dépsrt,  t.  1.  7min. ;  trajet  en  20 min.:  5  et 
k.^  —  2,  a  la  Va$tily-Ottrov^  i*  fiçnê^  par  le  Boulevard  Konnogvardeisky 
et  le  pont  Nicolas  ;  t.  1.  7  min.  ;  en  18  min.  :  5  et  S  k.  ;  —  3,  au  cimetièt^  de 
SmoUnsk  (pi.  fi  4, 5),  par  le  pont  du  Palais,  la  S^  ligne,  la  perspective  tfaly 
et  la  17®  ligne;  t.  1.  7  min  ;  en  31  min.  :  8  et  4  k.  ;  —  4,  à  la  persp4ctive 
Kamenno-Ottrovskf  (pi.  £2,^,  par  le  pont  du  Palais  (Dvortsovy),  le  pont 
de  la  Bourse  (Birjévoï),  la  perspective  Alexandre  et  plus  loin  par  la  Grande 
Perspective  (Bolchoî  Pr.);  t.  1.  7  min.  j  en  27  min.  :  6  et  4  k. 

De  I'Etat-Majob  Giii£KAL(pl.  133.  F5):  5,  à  l'extrémité  O.  de  la  Grande 
Perspective  (Bolchoï  Pr.  ;  pi.  B  6),  par  le  pont  du  Palais  et  la  i^*^  lignes  t.  1. 
5  min.  ;  en  16  min.  :  6  et  4  k.  ;  —  6,  au  jardin  Krestoveky  (pi.  G2),  jpar  le  pont 
du  Palais,  le  pont  de  la  Bourse,  la  perspective  KrouTersky,  la  Vedenskaïa, 
la  Bybatskaïa  et  la  Zélénina;  1. 1.  7  min.  ;  en  36  min.  :  6  et  4  k.  La  dernière 
voit,  part  pour  la  ville  après  la  fin  du  spectacle. 

De  la  PLACE  Michel  (pi.  F 5)  :  7,  ^m  jardin  d'Areadie  (pi.  D  E 1),  par  Tlnjë- 
nemaïa,  la  Sadovaïa,  le  champ  de  Mars  (Varssovoïé  Polé),  le  pont  Troïtsk  y, 
la  perspective  Kamenno-Ostrovsky  et  le  pont  Stroganov  ^  t.  1.  5  min,;  en  40 
min.  :  12  et  8  k.  La  dernière  voit,  part  pour  la  viUe  après  la  fin  dn  spec- 
tacle ^  —  8,  à  la  gare  de  Finlande  (pi.  136,  H 3),  jusqu'au  pont  Troïtaky 
comme  au  no.  7,  puis  par  la  Grande  Dvorianskaïa  et  par  le  pont  Samp- 
sonievsky  :  1. 1.  7  min.  ;  en  86  min.  :  12  et  8  k. 

De  la  MiKUAÏLovSKAÏA,  au  coin  de  la  perspeet*  Nevsky  (pLFô):9,  au 
couvent  de  Smolny  (pl.IK4),  par  l'Injénernaîa ,  le  pont  Siméonovskir,  la 
Basseinaïa  et  la  Slonovaïa;  1. 1.  5  min.;  en  SI  min.:  6  et4k.  ;  «-  10,  au 
quai  Kalachnikov  (pi.  16),  jusqu'à  la  Basseinaïa  comme  au  ne.  9,  puis  par 
la  8e  Eojdéstvenskaïa;  t.  1.  7  min.  ;  «n  27  min.  :  6  et  4  k. 

De  la  OABS  nn  la  Baltiqui  (pi.  184,  E8)  :  il,  à  laplaes  Siinnaia  (pL  F6), 
en  passant  à  la  gare  de  Varsovie,  par  la  perspective  lamaliovskT,  la  2®  rue 
(rota),  et  la  perspective  Zabalkansky  ;  1. 1.  5  min.;  en  20  min.  :  6  et  4  k.  ;  — 
12,  à  la  place  Blagoviichtchenêky  (pl.D6),  en  passant  à  la  gare  de  Varsovie, 
par  la  penpeetive  Ismaïlovsky,  le  Nikolsky  Péréoulok,  la  panpeetive 
aiékatérinehof,  la  rue  Glinka  et  la  place  des  Théâtres:  t.  1.  6mfai.t  en 
24  min.  :  6  et  4  k. 

Du  TKiBUVAL  D'ABBOMDissnMBiiT  (pl.278, G4):  13,  au  eotn  delà  Viden- 
skaia  et  de  la  Grande  Perspective  (Bolchoï  Pr.  ;  pi.  E3),  par  le  pont  Alexandre, 


U  I\i^g»n>d«kaSa,  le  foat  teMptoalcrskr ,  1*  Dvoriaa»k»1*  et  U  p«r« 
WBtiTe  KffoaT«nky;  t.  L  7  ain.;  ea  81  wAm.:  ••!  i  k.|  —  1A«  à  U  fitê 

wmtnikéim  (pL  H  6),  par  U  BakharieTtkaU,  ta  D«rfD«etiTe  VotkrMMBfkjr, 

pa  1»  Znamaïukaîa;  1. 1.  5  min.  \  en  16  min.  :  9  el  4  k.;  —  15,  k  YtnêMut 

TMàaêëtçifme  (pL  1»,F7),  aar  U  penpMUve  LIMar,  la  Vladimlnkaïa,  la 

Gnade  Moakorskaia,  la  KaSin«likaia,  la  STéniffOiodikaïa  «t  la  per«pe«iiTe 

Zagoroday  ;  t.  1.  3  min.,  en  39  mia.  :  9  et  4  k. 

16.  I>e  r/MlîNK  Teamol09iqit*  à  V£atUmm4ièalm  (pi.  C7, 8),  par  U  peri^p^f 
tire  Zakalkaaskj,  la  3^  rota,  la  penpeetlf  e  bmaf loTcky,  la  0*  roi»  «t  la 
penpeetiTe  l^jsky  ;  1. 1. 10  min.  ;  en  90  mis.  :  9  at  4  k. 

17.  De  la  perspêttivt  Jfntkp  à  VéfUêê  P^krmi  (pi.  tl9,  D7),  par  la  Sedo- 
r^ià-,  t.  1.  7  mla.  ;  en  22  mia.  -.  5  el  8  k. 

18.  Dm  cola  de  U  OrmMk  gadieele  et  de  la  ptrtpêdiw*  riAaUrimêhof 
(pi.  E6)  à  r«rc  de  tHmmpkê  et  Mmrva  (pi.  1A,C9),  par  la  nercpeetivc  lëka- 
tcriaenkef  et  la  pertpeetlTe  P^terkof  ;  1. 1.  9  min.  (  en  94  min.:  6  et  4  k. 

19.  Dv  pemt  Hçtràkg  (pi.  O  7),  an  fotU  (7eiileal««  (pi.  08),  le  1od|  du  canal 
Obrodny  ^  t.  1.  9  mla.  ;  ea  71  min.  :  9  el  4  k. 

ao.  De  la  piae»  SUmm^Hm  (pi.  F 9)  à  l*«re  de  triomphé  dé  JfoêCQU  (pi.  14, 
F9j  par  la  perspeetire  Zabalkanskj;  t.  1.  9min.;  en  34  min.:  9  et  4  k. 

Si.  Dn  tee  Oàhttuskf  (pl.K4)  an  pmi  TmnU$$éUè9  (Dl.  HT),  par  la  81o- 
Boraïa,  la  LiigoTskaîa  et  le  canal  Voto  Olnroday^  1. 1.  7  min.  \  en  IDmln.  : 
9  et  4k. 

39.  Du  jardin  d'ArcaêU  (pi.  D  B 1  ;  t.  a*  7)  an  fMl  IHaçkiné  (pi.  B  C 1), 
p»r  Noraia  DéréTnia;  t.  1.  19  min.;  ea  19  min.*.  9  et  4  k. 

33.  Dn  pMl  Strcçaiufw  (pi.  B 1)  à  la  ttaUo»  Laïukùiû  (p.  184)  ;  1. 1. 19  min.  ; 
en  16  min.  :  9  et  4  k. 

34.  Du  p«al  Meoloê  (pi.  D 5)  à  la ptrtpeetim K*menno- 0$trû9tMp  (pi.  B 3,8), 
par  U  l'c  lipie,  le  pont  ToutchkoT  et  la  Orande  PerspectlTe;  t.  1.  7  min.  \ 
ea  77  min.:  8  et  4  k. 

35.  De  rexttémltd  O.  de  la  JimNr<4aia  (pi.  G  H  8)  à  armd-Okhia  (pl.K 
3,4),  par  la  PoliooetroTtkaïa %  t.  1.  10min.)  en  30  min.:  9  et  4  k. 

Tmmwnja  à  vaMu:  1.  De  la  pkué  Zmamfêkaia  (pi.  H 9)  au  village 
it  MtmrMimka  (19  V.),  par  la  perepectiTe  IfeTsky  (couvent  Alexandre-Kev- 
.«ky,  T.  p.  156)  et  la  perspective  Scklusselboun  (a  10  V.,  manufacture  Imoér. 
à9  porcelaine  et  verrene,  v.  p.  183) ;  t.  1.  Umin. s  «n  70  mtn. :  90 et  13  k. 
OoMm^aa  eonTen*  Alexandre -Keyaky,  5  et  3  k.).  —  3.  De  Vhâpital  Wplit 
(pl.  173,  GS)  à  KwchiUvka  (9  V.  \  Li^nel)^  1. 1.  U  min.  \  en  34 min. :  6  et  4  k. 

U  y  a  en  entre  dana  quelques  mes  des  onniaos  (oéméeraeiRHa  napëru), 
que  ne  prennent  gnèie  les  eent  de  la  bonne  eoeiétë  et  qui  vont  très 
lentement. 


à  vape«r.    Volef  les  principales  lignes  régulières: 

1.  Du  Sên&t  (pi.  B5)  à  la  pièce  «east^enltor,  dans  la  Vassily-Ostrov  :3  k. 
3.  Du  Mwt  dH  PmiaU  (pl.B6)  au iTytfap-FrMmi  (jardin  loologique)  :3  k. 

3.  De  la  Oagurin$kéla  (pi.  G  4)  à  la  maison  de  Pierre  le  Orand  (pi.  945, 
1^4):  3  k. 

4.  Du  eoMwaf  de  «melnp  (pi.  I  K4)  à  Okhia:  3  k. 

5.  De  U  1/*  t*0ne  de  VmuUif  Otlfw  (pi.  D5)  au  Jardin  AUxandre,  à  la 
Bouru^  an  MaeNum  Pérémilak,  au  jardin  d^MU  et  à  la  gare  de  Finlande 
(pi.  136,  HS);  t.  1.  15  à  30 min.  :  5  k. 

9.  Duierdte  d'Mté  (pi.  G  4*5)  à  VU*  dn  Apetkàeairee  (p.  167),  à  TehamaHa 
Biiickka^kNiffiaU  i>^WMite(Areadia)  et  à  TOe  JTrestoirsAy;  1. 1. 15  àSOmia.  :  10  k. 

7.  Bnr  la  iMkn^  dn  pont  MikhaUovskv  (pi.  F  G  5)  à  rembouekure  de 
la  rivièfe  ;  1. 1.  5  à  8  mia.,  avec  eseales  a  tons  les  ponts  intermédiaires 
de  laBolka:  3  k. 

8.  gur  le  eanol  (ToMeHee,  du  pont  de  Kasan  au  pont  Kalinkiue,  i,  1.  5  à 
8  mia.,  avec  escales  à  tous  les  ponts  intermédiaires  :  8  k. 

9.  8ar  la  Foaianka^  du  pont  Pratchëckny  (pi.  F  G  4)  au  pont  Kalinkine, 
t.  U  5à7min.^  de  7  h.  du  mat.  à  U  k.  du  soir,  avec  escales  à  tous  les 
ponts  de  la  Fontanka  :  5  k. 

Les  bateaux  desservant  PëUrbof  (p.  170),  Kronstadt  (p.  168)  et  ScblusMl- 
bourg  (p.  189)  pSkrUni  à  des  keures  qui  varieat  très  souvent;  mais  elles 

6* 


84     ni.  R.  i2.  ST  -  PÉTERSBOURG.    Poste  et  télégraphe. 

font  indiquées  par  la  gasette  de  la  Poliee  (en  russe),  qni  se  trouTe  dans 
tous  les  restaurants,  ou  bien  on  consultera  un  des  Guides  (Spoutnik,  p.  80). 


Poste  et  télégraphe.  La  grande  Poite  (Tjiimiuk  notrékim^  pi.  256,  E6) 
est  Potehtamtskaïa  (rue  de  la  Poste),  près  de  la  cathédrale  St-tsaae.  Elle 
est  ouverte  dans  la  semaine  de  8  h.  à  4  h.,  les  dimanches  et  fêtes,  excepté 
aux  grandes  fêtes,  de  8  h.  à  12  h.  Les  lettres  chargées  (distribution. 
Potehtamskaïa ,  portail  2)  jusqu'au  montant  de  100  r.  sont  apportés,  sur 
demande  à  domicile  (10k.).  Les  autres  bureaux  de  poste,  répartis  dans 
les  divers  quartiers,  ne  sont  ouverts  que  de  8  h.  à  4 h.  dans  la  semaine 
et  de  8  h.  à  12  h.  les  dimanches  et  fêtes.  La  dernière  distribution  des 
lettres  se  fait  après  6  h.  du  soir.    Port  d^une  lettre  simple  en  ville,  5  kop. 

—  Le  bureau  central  de$  téligraphet  (TjiàBHafl  Tej[erpi*Hafl  craRiiifl*,  pi.  2(3. 
£6),  Potchamtskaïa ,  15,  est  toujours  ouvert  (de  mêine  que  celui  de  la 
gare  de  Varsovie).  Les  autres  bureaux  en  grand  nombre  de  9  h.  du  mat.  à 
minuit  (télégramme  pour  la  ville,  5  k.  de  taxe  fixe  et  1  k.  par  mot).  —  Télé- 
PHOKB  :  bureau  central  (ouvert  jour  et  nuit).  Grande  Konniouchénnaïa,  29. 

Domestiques  de  plaee  (pû$»ylnyé).  Ils  stationnent  dans  le  voisinage  de 
tous  les  grands  hôtels  et  dans  les  principales  rues,  et  il  y  en  a  dé  trois 
sortes  :  les  eotnmiuionnairei  de  St-Pétersbourg  /,  qui  ont  un  paletot  noir, 
une  médaille  jaune  et  une  casquette  orange;  les  commiiêionnair.eê  de  St- 
Pétersbourg  Jly  qui  ont  le  même  costume  et  une  casquette  rouge.  Les  corn- 
inUtionnmres  de  St-PHeribourg  III  ont  le  même  costume  et  une  casquette 
bleue.  On  leur  donne  20  k.  pour  une  course  ordinaire  ou  pour  porter 
un  petit  paquet,  et  40  k.  pour  de  grandes  distances;  de  nuit,  le  double. 

—  Bureaux:  Gorokhovaïa,  44,  Troïtskaïa,  26,  et  Kovensky  Pér.,  22-12. 

Librairies:  française,  MeUier  et  de  (A.  Zinserling),  perspective  Kevsky, 
20,  près  du  pont  de  la  Police:  —  allemandes,  françaises  et  russes:  K. 
Rickery  perspective  Nevsky,  14;  m.  0.  Woljf^  Gostiny-Dvor,  8  à  20;  anglaise 
WaUiiM^  Grande  Horskaïa^  36 ^  russes:  /.  QloAimnfit^  Grande  Sadoyaïa,  20; 
A.  S.  Souvorine^  perspective  Nevsky,  38.  —  Caktbs  (géographiques):  au 
dépôt  de  l'État-major  (r«BHHft  mraôi),  perspective  Nevsky,  4^  A.  Ilghine^ 
lékatérininskaïa,  o.  —  Photoobaphies:  baziaro^  au  coin  de  la  perspective 
Nevsky  et  de  la  place  de  TAmii-auté;  Velten,  perspective  Kevsky,  20; 
Avanzô^  Grande  Morskaïa,  9,  non  loin  de  la  perspective  Nevsky;  J.  Fietta, 
Bolchaïa  Morskaîa,  86,  pas  cher.  —  Joukvaux:  dans  toutes  les  rues;  jour- 
naux russes,  ô  à  7  k.;  étrangers,  chez  Viollet^  perspective  Nevsky,  %. 

Banques:  Banque  de  r  Empire  (pi.  20,  F  6),  Grande  Sadovaïa,  19,  entrée 
du  canal  Catherine;  Banque  privée  de  commerce  de  St- Péter tbourg ^  quai 
Anglais  (Angliskaïa  Nabérejnaïa),  18;  Banque  Intematiouale^  quai  Aaglais,  6; 
Crédit  Lpcnnaiê ,  quai  de  la  Moïka ,  61  ;  E.-M.  Meyer  et  Cie^  quai  Anglais, 
30;  J.-V.  Junker  et  Cie^  perspective  Nevsky,  22;  0.  W«»el6«ri7,  perspective 
Nevsky,  25;  etc.  Les  bureaux  sont  ouverts  de  10 h.  à  4 h.;  à  la  Banque 
de  r£mpire,  de  10  à  3. 

Bains  (6âHM;  v.  p.  xxvii)  dans  le  Bolchoï  Kasatchi  Pér.,  li  (PI.  F 7);  Têili- 
beiev  (pi.  G  6),  Basseinaïa,  14;  ouvert  de  5  h.  du  mat.  (le  dim.  de  IS  h.) 
à  minuit;  bain,  1  à  6  r.  ;  Voronine  (pi.  EfO^  Voïka,  82,  ainsi  que  dans  tous 
les  hôtels.  —  Baiks  de  RivièRS:  au  pont  Alexandre  (pi.  G  4);  dans  Vassily- 
Ostrov,  près  de  TUniversité  (pi.  E5);  sur  la  Fontanka,  près  du  jardin 
d'Été  (pi.  FG4).    Le  bain  se  paie  25k.,  la  serviette  5  à  iOk. 

Cabivbts  ikodorbs  (RXoaéTiii):  près  du  jardin  Alexandre,  en  face  du 
Sénat  (pl.E5);  à  la  place  Znamenskaïa  (pi.  H  6);  dans  la  grande  poste 
V.  ci-dessus  ;  entrée  Potchtamsky  Péréoulok);  dans  les  gares,  etc. 

Médecins  (Bpa^â,  vratschi).  Pathologie  interne,  HM.  les  Drs  :  Mendel- 
êohny  Galernaïa,  20;  Moritz^  Grande  Morskaïa.,  65,  Kernig,  place  Alexandrin - 
skaîa,  2;  Bertensohn^  Serghievskaïa ,  61;  Westpkalen^  Vassily-Ostrov,  11*^ 
ligne,  n^  16  (gastralgie).  —  Chirurgiens:  MM.  les  Drs:  Tiling  (prof.),  Ki- 
rotchnaïa,  3;  Dombrovski^  Grande  Morskaïa,  54;  VéKaminov  (prof.),  Ki- 
rotchnaïa,  18.  —  Maladies  infantiles,  MM.  les  Drs:  Rauehfu$»t  à  Thôpital 
de  TEnfance  du  prince  d*01denbourg;  Schmitz^  Nikolaïevskaïa,  14.  —  Mala- 


AmtoMêodeê.  ST-PÉTERSBOCUG.  IIL  H,  19.     86 


i,  MM.  les  Ih«:  Off  (prof.),  FoiiUBkm,  148;  Wieiêmmn,  Vin- 

a'Otttvr^  Orinde  perflpeetiye,  34.  —  Affeetlona  d«  larjas  et  du  net, 
Ifli  Bw:  iKNMMHM,-  y«Milf-OttroT,  1«  llfM,  w9  9ù\  Km€kfu9$  (prof.; 
T.  fu  fl^  ^  OcwWttBi;  wte  lf<^fiiiiy,  Mokhorftia,  88 «,  Sekrmétr,  pèime- 

tifvUlîlM^  flii  —  MiÊF9tm  4g  mj«<^iwM««f  ivr  l«s  placM  llbrm  aax  hApl> 


taux,  à  nbMtol  Obovkbor  fp.  166) 

nBMMH»  C^^"*<>^-  /WîAffMltr,  OorokhoTAift,  97^  aUwmhgr^^  per* 
»|M^t  Hrrafey,  98;  JtofMW,  perspectfre  Mevtky,  an  pont  ABhebkoYt 
j'*Twrft  hêmUpiM9d%mi\  1leTtky,88,  non  loin  de  la  perspective  Lileiny,  ete. 


•C  oMMdBtet  ii^MgUUrrt^  quai  du  PaUIs  (Dvortsovftïa 
Kabfrejnala),  i,  près  an  pont  TroïUkr  (pi.  F4);  eonsvUt-gënëral,  Vassily- 
Ortrtrr,  ire  ligne,  ag.,  —  rAU^fcà^^itofr»,  BerfhleTikaïft,  10  (de  19  h.  à 
2  h.);  eoMnlat^fféBér»!,  Qruide  Morskaïa,  98  (de  11  h.  à  9  h.);  —  de  JM- 
/tfw,  qmd  dnPslals,  34;  eons«]»t.  Petite  Morskâï»,  8;  —  de  /V*Mie«,  am- 
Nusade^  4]b*1  OaffsriBe.  10  (de  11  k.  à  13  k.  Vs  «t  de  9  h.  à  6  h.);  eonsulal- 
géséral.  Ch^AlerBais,  là  (de  19  k.  à 6  h.);  —  des  Pmps-iku^  bouleTard  Kon- 
nogrardeisky,  17;  eonststet,  Yassily  -  Ostrov,  Brédnii  -  Prospeet  (persp.  du 
XilinO,  41;  ~  de  Smède  é  Morvèçêt  <9ipalema1a,  14:  eonsvlat- général, 
(^rokkoTaîa,  13;  —  de  Arfsse,  Troitskala  Péréonlok,  6  (les  lundK  raerer. 
et  rendr.  de  11  k.  à  3  k.). 

Peiiee.    €hu9êmeur  de  Im  wOU  (rpaxoBa*iéJiMnn) ,  Oorokkovaïa ,  9.  — 

-  Pour  les  passeports,  permis  de  s^onr,  etc.,  t.  Tintrod.,  p.  xit.  —  Bm- 
ream  des  pmêtep^rUy  Grande  Sadoraïa,  58.  —  Bureau  d*mdrei$eê^  Orande 
^ÔTAïa,  66  (pi.  10,  ET),  onrert  dans  la  sem.,  de  8 ta.  du  m.  à  8  b.  du  s. ; 
les  jours  de  fête  de  10  b.  à  3  b. 

ZfUMa.  Il  y  a  des  ifUuê  gréco-rutsei  presque  dans  ebaque  rue.  On 
irourera  plus  loin  la  description  des  plus  eurieuses.  Pour  le  culte  russe 
et  ses  formalités  et  pour  la  conduite  des  étrangers  dans  les  églises  russes, 
7.  Tindrod.  p.  xLT-xl.vii. 

E«LisBa  CATBOLiQOSs.  —  CoUUdrule  de  VAsiompUem  de  Marie,  1'^  rue 
<ro(a)  dn  rëfiment  Imnailovsky,  U  (pi.  EF7).  —  SgU$e  Ste-CatheHne  (pi. 
I(i0.  F  5;  p.  114),  perspeetiTC  Versky,  93.  —  EçUie  St-Staniêlaty  dans  le  quar- 
iKr  Kolomeiwkaia ,  a«  e»in  de  la  Peilte  Masterskaïa  et  de  la  TorgoTaïa. 

-  JSfÛêe  dm  Ptiemri  de  V Ordre  de  itaUe  ou  St-Jean-de- Jérusalem^  au  Corps 
«lei  Pages,  Grande  Sadova'ia  (pi.  F  8  et  p.  147).  —  ChapeUe  eetthelique  du 
fimetière  catholique  (pi.  H  3, 8). 

EeusBS  raoTMTAVTBs.  —  £0U$e  réformée  fraufaiee  (pi.  98,  F6i  p.  148), 
«trande  Konionebennaïa ,  96.  ~  BçUêe  mugUemme  (pi.  99,  D8;  p.  98),  quai 
AB^ait,  16  Cl«  dim.  à  il  b.  et  à  4  b.).  ~  Bgliêe  diêeidente  amérJcaiiie,  nou- 
velle Isaabierskaïa,  18.  —  En  outre  il  y  a  plusieurs  églises  iuthéHemnei^ 
aux  Allemands. 


Théâtres.  Il  y  a  à  St - Pétersbourg  trois  théâtres  impériaux,  qui 
reçoivent  de  TEtat  une  subvention  considérable.  Les  représentations  durent 
ordinairement  de  7  b.  à  1  b.  ou  de  8  b.  à  11  b.  Va-  ^*  théâtres  sont 
ouverts  de  fin  août  an  commencement  de  mai.  U  est  presque  indispen- 
sable de  retenir  à  temps  une  bonne  place.  Le  répertoire  de  la  quinsainc 
smTante  paraît  tons  les  quinse  jours,  le  samedi.  Pour  les  billets  pris 
d'aranee.  on  paie  lOVo  de  surtaxe. 

1.  f%idire  Marie  (Mapidncnift  Tearp»;  pi.  273,  E6;  p.  149),  donnant 
•iei  opéras  en  russe  et  des  ballets.  Il  peut  contenir  90(X)  personnes.  Prix  : 
loges  nos.  1  et  14  de  l^*"  rang  15  r.  prix  ordin.,  18  pnx  exceptionnels; 
le«  autres  loges  14  et  17  r.;  baignoires,  10,  19  et  19  ou  14.50;  «bel-étage* , 
U  et  15  ou  17  et  18;  9«  rang,  10  ou  13;  3«  rang  avec  «avant-loge»,  7.50 
<m9;  sans  «avant-loge*,  8  ou  7;  «litera*,  8  ou  10;  M^  rang,  5  ou  6;  par- 
terre, 3  à  6  ou  9.50  a  7.  Les  prix  sont  encore  beaucoup  plus  élevés  aux 
représentations  à  bénéfice  (parterre  jusqu'à  96  r.). 

2.  Thédire  JOexandra  (▲sencaanpdnexift  TeiTp»;  pi.  970;  G  8;  p.  148), 
pour  les  drames  et  comédies  russes.    1100  places.    Prix;  loges  de  l^^'ranf. 


m     UL  a,  12,  ST-PKTËRSBOVKG.  Thtâtrei. 

et  <beléta«e>,  9  à  14  r.  ;  39  rang,  7  à  9%  8ff  rang,  5  à  \Q\  4e  nuif ,  4  h  6.&0^ 
parterre,  1  r.  50  è  5  r. 

8.  ThéAtrt Miehet  (Hw^iàM&Bctdà  y«é{mi  pi. 374,  F 5 ;  p.  106),  p<Kir  dramea, 
opéras  et  eomédUa  nuseï  et  franoaia.  W)0  plaees.  Prix:  loeee  de  i^^  rang 
et  «bel-étage>,  9  à  M  r.;  3^  rang,  7  à  lô;  9^  vMig,  5  à  10;  &  raag,  4  à  7; 
parterre,  1  r.  50  à  7  r. 

Le  Petit  Théâtre  iUUuk  leârpi;  pi.  375,  F  6),  sur  1*  Fcmtanli^  eei  pour 
les  drames  russes.  Prix:  loges  de  l^r  rang,  %t.  à  14  r.^  parterre,  Ir.  75 
à  4  r.  35. 

Le  théâtre  Panaieviky  (pi.  E5;  p.  95),  au  bord  de  la  Neva,  est  pour  les 
opéras  et  les  mélodrames  russes  ;  la  soeiété  littéraire  et  artistiaue  (p.  81) 
Ta  actuellement  affermé.    Prix  :  loges,  5  à  10  r.  •,  parterre,  1  à  5  r. 

Lieux  de  divertiaeement  (jardins,  en  général  avec  théâtre,  eoncerts, 
ete.).  Jardin  e^ologiqtH  (al.  E4-,  p.  164),  au  quartier  de  St-Péterabourg, 
bons  concerts^  entrée,  3a  k.;  bât.  à  vap.  n^3,  v.  p.  83;  tramway,  n**  6, 
V.  p.  83;  Aquarium  (pi.  13;  F 3),  perspective  Kamenno-Ostrovsky ,  théâtre 
français;  tramway  b°  7,  v.  p.  89.  —  Jardin  d'^Areaâie  (Arkadia;  pi.  El),  à 
Novaïa  Dérévnia;  bat.  à  vap.  n**6,  v.  p.  83  (billets  d'aller  et  retour  avee 
cartes  d'entrée  à  prix  réduits)  ;  tramway  n®  7 ,  t.  p.  83.  —  Plutôt  oour 
hommes:  Kreêtoutjf  (pi.  C3),  dans  Tile  Krestovsky;  bat.  à  vap.  n<*  6,  v. 
p.  83  (cartes  d'entrée,  comme  au  précédent);  tramway,  n^  6s  v.  p.  83;  fiacre 
de  la  place  de  l'Amirauté,  1  r.  —  Nenutti  (pi.  139,  D6),  OfÛtserskaïa,  39.  - 
Pavtovif,  v.  p.  idO.  —  Ozerhiy  v.  p.  184. 

CiBQUB  GiKisBLLi  (pl.  65,  65i  p.  106),  sur  la  Fontanka:  loge  alitera* 
pour  6  pers.,  15  r.^  loge  de  barrière  pour  4  pers.,  10 r.;  loge  de  i^^  rang 
pour  4  pers.,  8  r. ;  fauteuil,  4  et  3  r.;  chaise,  3  r. 

Courses  de  chevaux  (cxâvKH):  de  juin  au  15  août,  3  fois  par  ^em.^ 
sur  le  champ  de  courses  près  de  la  chaussée  de  Kolomiaghi  (p.  fo4);  puis, 
de  mai  à  juin,  à  Tsarskoié-Sélo  (p.  177);  —  courses  d'épreuve  (5ari),  sur 
la  place  Séménov  (pl.FG7),  en  automne  et  en  hiver;  entrée  des  tribunes 
en  face  de  la  Kikolaïevskaïa.  —  Pativaoe  (icaTéxi,  glissoire):  au  jardin 
loussoupov  (pi.  EF7;  p.  148);  sur  la  Fontanka,  près  du  pont  Séménovsky 
(pl.  F 6);  à  l'extrémité  E.  de  la  Basseinaïa  (pl.  GH5),  avee  des  nMn- 
tagnes  russes  (p.  xxvi),  etc. 

Les  DTVBnTi88EHEi«T8  popuLAiBÈs  (Hap^AHus  TjJiÉxha)  sout  traditionnels 
dans 'la  «semaine  de  beurre»  ou  le  carnaval  et  dans  la  semaine  de  Pftques. 
au  champ  de  Mars  (p.  106). 

Oonne  d'orientauon.  La  course  suivante,  en  voiture,  se  recommande 
à  Tétranger  et  se  fait  en  3  à  4  fa. ,  pour  3  r.  50  à  3  r.  On  part  de  l'Ami - 
rauté  (p.  94)  et  va  par  la  perspective  lîevsky  (p.  143)  à  la  penpeciive 
Liteiny  (p.  149);  à  g.  an  delà  de  cette  perspective  jusqu'au  quai  Gagarine- 
skaïa  ;  de  là  à  g.  par  le  pont  Treïtsky  (p.  168,  *vue) ,  le  pare  Alexandre 
(p.  165),  la  perspective  Kamenno-Ostrovsky  à  l'île  Kamenny  (p.  167);  par 
l'allée  centrale  de  cette  île  et  le  1^'  p^nt  d'Iélaghine  à  l'île  d'Iélaghine 
(p.  166);  là  à  dr.  autour  de  l'île,  en  passant  à  la  Pointe  (p.  166);  par  le 
pont  Novo-Krestovsky  à  Tîle  Krestovsky  (p.  166),  par  le  jardin  du  même 
nom  et  le  pont  Krestovsky  an  quartier  de  St-Pétersbourg,  par  la  Grande 
Zélénina  à  la  Grande  Perspective,  par  le  pont  Toutchkov  a  l'île  Vassily 
(p.  157),  par  la  1'®  «ligne»  de  cette  île  à  la  Neva;  ensuite  le  long  du 
fleuve,  par  le  pont  Nicolas  (p.  99;  *vue),  et  enfin  par  le  quai  anglais  et 
celui  de  l'Amirauté,  en  passant  au  jardin  du  palais  d'Hiver  à  la  place  de 
l'Amirauté.  —  Une  promenade  eu  bateau  à  vapeur  (n*^  5,  6,  p.  83)  sur  la 
Kéva  est  aussi  intéressante. 

Jonra  et  henrea  d'enverture  des  musées,  ete. 

Académie  des  Arts  (p.  158),  tous  les  jours  de  10  h.  à  3  h.,  fermée  aux 
grandes  fêtes,  du  1®'  au  6  janv.  et  durant  la  semaine  sainte.  —  Exposi- 
tions^ voir  les  journaux. 

Académie  des  Sciences  (p.  158):  bibliothèque^  tous  les  jours,  excepté  les 
mercr.^  sam.,  dim.  et  fêtes,  de  il  h.  à  3  h.  ;  en  juillet,  seulement  le  mercr.^ 
aux  mêmes  heures.  Musée  ethnoçrerpMque y  le  vendr.  de  11  h.  à  3  h.  en 
hiver,  fermé  en  été. 


CMmsT^.  ST-PKTKH8B0UR0.  IILB.I9.    87 

(f .  MO),  aertwwt  m««  «b«  fUMlMion  du  4ëpMtMM«(  de 


Tutillene. 

MUtmitMê  JmtfMmlt  pmbU^ÊU  (p.  146).  lA  mU«  iI«  Ueêmr*  est  om^erte 
unu  les  j<mra,  à  rexeeptfon  de  I*  aeoiftlBe  tAfaile,  dei  troU  Jonrt  de  PA^«e#, 
di  1er  as  3  j«iiic«  et  dm  9»dde.  m  l«r  irav.,  •»  «m»,  de  10  b.  à  •  h.,  le« 
et  fêtet  ordiaairei  de  midi  à  4  b.  (en  hiver  à  8  b.).     Oa     ' 


pu  bew^B  de  pei  ■Jeeio»  mëeUle  pens  eetie  salle.  Oa  ne  peat  eatrer 
tes  les  Êêtktê  iatëriearee  de  la  bibUotbèqae  ai  j  travailler,  y  eoatalter 
]*t  aanesuJÉt ,  les  Ineaaablee ,  les  gravores,  et«. ,  f  aa*  aae  autorisation 
eaiie  da  diractewr.  —  La  vWte  dr  la  bMMkè^m  a  Uea  le  mardi  et  le 
<ftasaebe,  laa  jban  de  grandes  fîtes  esceptds,  aoaa  la  coadoite  d'un 
employé.  lies  ▼îsitenrs  se  rénaiseeat  Tert  1  h.  daas  la  salle  de  rdception. 
Ob  est  BMaé  tr^  vite  et  lee  explicatioBS  ae  toat  doaaécs  qa*en  mate. 

Jmrtrr  i^.  148),  r«e  Koatovebeaaaia,  ea  Imo  da  masëe  de*  voltaree 
iapëflalea,  visibles  «ealeaMai  avee  aaa  aatorisatloa  epdcialt,  en  Tabeenea 

w  iVuipei^ettr. 

ErmUaçe  (p.  109) ,  tous  les  jours,  excepte  le  vendredi  et  aux  grandes 
fêtes,  de  11  k.  4  8  b.  Vacaasaa  ea  jiaillet  «t  ea  aaût,  aadea  etyle-.  aiaie 
\n  étrangers  j  aoat  êaeore  adaris  tous  les  Jours,  aaaf  le  dlm.,  de  il  b.  à 
3 h.,  sur  présentation  de  leurs  passeports.  Ou  laiaeem  ton  ebapeau  au 
vestiaire  Pour  le  FrtmUr  ErmHaçt  (p.  137),  il  se  délivre  tous  les  joum, 
de  il  b.  à  1  b.,  va  aombre  restreint  de  cartes  à  la  cbancellerie  de  Tsmil- 
tage.    Le  amàsêe  vend  des  catalogues. 

ExpoêkUm  dtet  htaux-tirU^  Grande  Iforskala,  99,  tous  les  Jours,  excepté 
le  lundi ,  de  9  b.  à  è  b.  f^eraiée  ea  Jala  et  juillet,  anctea  style .  Entrée,  80  k  ; 

Bipssfiisii  4e  Jhmrê^  k  TAaiiranté  (f.  94),  to«e  les  aat«  au  printemps. 
Elle  est  anaoneée  par  lesioanM^ux. 

Otitrie  Simêmot  tp.  lOu);  obligeamment  ouverte  t.  1.  jours  sur  demande. 

geftrif  Ar««9<aaov  (p.  148),  ouverte  deux  fois  par  eemalae. 

JwmMm  ieéfaVfws  (p,MÎ),  lo«»  les  Jo«a>i  de  7  b.  da  malin  Jusqu'au 
l'^ir.  On  visite  lee  trm  en  compagnie  d'un  des  jardiniers  de  service, 
At  midi  a  7  b.  du  s.  —  MuUt  et  VKl^thkqu^y  tous  Ici  )our8,  excepté  le 
éÎB.  et  lés  joare  ferlés,  dO  10  b.  i  4  b. 

Mmmim^  MâM  iHfér.  ds»(p.  164),  le  aMrer.  de  i  b.  à  3  b.  ;  il  faut  de» 
urtes  qu^oa  délivre  à  la  «baacellerie. 

Musée  €tgriceU  du  ministère  àtê  domaines  imjpérianx  (d.  IfiO),  oublie  tous 
lei  jours  sauf  le  sam.,  de  il  b.  à  3  b.,  et  le  dim.,  de  12  b.  à  3  n.  Ferme 
en  été,  mais  les  étrangers  y  sont  admis  en  s^adressant  au  bureau  du  musée. 

Mwit  d^artaierie  (p.  164),  les  lundi,  mercr.  et  rendr.  de  f  1  b.  à  3b. 

Jfvsée  dt  la  BceUH  ât  ttmvetagt  <Uê  naufragii  (p.  146),  tous  les  jours, 
Mvf  les  dim.  et  fêtes,  de  10  b.  à  4  b. 

ifusér  de  rin$Mvt  TtehnniogiquÉ  (p.  158),  les  mardi  et  vendr.  de  10  h. 
à  3  b.  ;  fermé  les  jours  de  fête  et  de  juin  à  août. 

Muêie  de  marine  rp.  94),  les  mardi  et  jeudi,  de  11  b.  à  3  h.,  le  dim. 
de  midi  it  8  h.  ^  entrée  par  la  grande  porte  du  milieu ,  sur  la  place  de 
rAmirauté. 

Jtfvsée  de  minéraioçie^  à  Tlnstitut  de«  Mines  (p.  102),  tous  les  jours, 
excepté  les  dim.,  lundi  et  fStes,  de  10  b.  à  8  b. 

Mu$ie  dei  arU  et  méfieriy  Grande  Xorskaîa,  38:  t.  1.  jours,  sauf  le 
iandi,  de  1  b.  à  5  b.,  25  k. 

Ifusée  deë  arU  et  miHers  de  Vie^  de  deuin  du  baron  Stieglitz  (p.  150), 
t.  1.  jours  de  10  b.  à  3  b. 

iksér  <fe«  P9nU  et  Ckam»eie$  (p.  148),  le  dim.  de  13  b.  à  8  b.  ;  fermé  du 
mois  de  aaai  au  mois  d*aoât;  eatalogae,  00  k. 

Jiiuée  de»  voitures  (p.  143),  les  mardi,  jeudi  et  sam.  de  11  b.  à  3  h. 

Muêie  Lermontov  (p.  154),  les  dim.  et  jours  de  fSte,  de  9  b.  à  midi. 

Jfusds  pédaç^qme  (p.  190) ,  à  la  Fontanka ,  en  fbee  du  jardin  d'£lé, 
ous  le«  jour»,  excepté  aux  gxaades  fêtea,  de  11  b.  à  8  h.  Co^firtnee$ 
f«putotres,  le  dimancbe,  de  2  b,  à  3  b.  Vs)  entrée,  5  k. 

Jfusée  nucKktne  (p.  185),  le  dim.  de  midi  à  3  b. 

Allais  «rflVvtfr  (p.  »0),  visible  pour  les  étrangers  séuletoeat  par  l'enlre- 


0f««r  (p 
ibaMadc 


mile  de  rtmbawade  «a  de  la  légation. 


88     ///.  H.  /2.  ST-PÉTKUSBOURO.  La  N/vn. 

PotOk&ta ,  grand  observatoire  Ifieolàs  (p.  IT7),  tous  lès  jours  jusqu'à 
3  h.,  le  soir  avec  une  autorisation  du  directeur. 

Sociité  TKhniquê  (p.  160),  musée  oureri  tous  les  jours,  exeepté  aux 
grandes  fêtes,  de  11  b.  à  3  h.-,  fermé  en  juin,  juillet  et  août. 

Verrerie  Impériale  et  manufaetnre  de  p<Mrt'ekune  (p.  183),  tous  les  jours, 
exeepté  les  dim.  et  fêtes,  de  9  h.  à  midi  et  de  2  b.  à  4  b.  ;  le  samedi^  de 
9  b.  a  1  b.;  d^oct.  à  févr.,  dans  la  sem.,  de  10  b.  à  3  b. 

PHneipalea  eurioaitis  (v.  aussi  la  liste  précédente):  Ermitage  (p.  109; 
plusieurs  visites)^  Bibliothèque  Impériale  (p.  145):  Imtitut  des  Mines  (p.  162): 
Académie  des  Art$  (p.  156);  mutée  dee  voitures  (p.  143);  eathédrales  St-lsaac 
(p.  96;  monter  au  dôme),  de  Katan  (p.  143),  Ismailovtkf  Cp-  ISS);  eowtenU 
de  St-Alex.-Netikjf  et  8molny  (p-  1S5  et  151),  à  visiter. de  préférence  le  di- 
mancbe  ou  un  jour  de  fête,  pour  entendre  les  chants;  cathédrale  JSt-Pierrt- 
«t-at-Paul  (p.  163);  maison  de  Pierre  le  Grand  (p.  165);  perspeetine  Nevsk^ 
(p.  142)  et  les  îles  (p.  166),  à  pareonrir  en  voiture;  Jardin  Alexandre  (p.  95): 
jardin  d'Eté  (p.  106),  p  rc  de  Tauride  (p.  151);  Péterhof  (p.  170);  Tsarskoîé- 
8élo  (p.  177);  Pavlovsk  (p.  180). 

Il  faut  5  à  6  jours  pour  visiter  rapidement  6t-Pétersbourg.  —  Le  soir 
un  ira,  selon  la  saison,  au  théâtre,  au  eoneert  à  Pavlovsk,  au  jardin 
zoulogique  (p.  164),  etc. 


St- Péter ibourg  (CaHKTi  IleTepdypri},  appelée  auBsi  HiiTepi  par 
le  peuple,  est  une  ville  de  1 267000  hab.  (lôOOOO,  en  1761  ;  42Ô000. 
en  182Ô;  861000,  en  1881),  dont  2200  Français  et  2000  Anglais, 
la  seconde  capitale  de  Tempire  russe  et  la  première  résidence  de  la 
cour,  la  place  de  commerce  la  plus  importante  des  côtes  de  la  Bal- 
tique ,  le  siège  du  gouvernement ,  le  lieu  de  garnison  de  la  garde  et 
du  l*""  corps  d'armée.  Elle  est  située  par  59*  Ô7'  de  latitude  N.  et 
27°  59'  de  longitude  £. ,  à  9  m.  environ  au-dessus  du  niveau  de  la 
mer,  dans  une  plaine  étendue,  que  la  Neva  traverse  de  ffss'bras 
nombreux,  pour  se  jeter  ensuite  dans  le  golfe  de  Finlande. 

La  Kéva  (PixA  Hesà),  qui  sort  du  lac  Ladoga,  près  de  Scblusselbour^i: 
(p.  183),  se  jette  dans  le  golfe  de  Finlande  après  un  cours  de  67  kîl.  Sa 
largeur  varie  entre  260  et  660  m.,  et  sa  profondeur  entre  3  et  16^ m.  La 
niasse  d*eau  qu'elle  porte  à  la  mer  est  estimée  à  2960  m.  cubes  par  seconde. 
Elle  entre  à  St-Pétersbourg  près  du  couvent  de  St-Alexandre-Nevsky,  tra- 
verse la  ville  en  décrivant  un  grand  arc  de  13  kil.  de  longueur,  et  se  par- 
tage en  plusieurs  bras:  la  Grande  Net  a  ^  la  Petite  Neva  et  la  Grande  Nevka 
(v.  ci-dessous).  La  navigation  utilise  principalement  la  Orande  Xéva: 
mais  il  y  a  aux  embouchures  des  bas-fonds  et  des  bancs  de  sable  qui  ne 
laissent  accès  qu'aux  navires  de  petit  tonnage.  Les  inondations  ne  sont 
pas  rares;  les  vents  du  S.-O.  peuvent  surtout  faire  hausser  considérablf- 
nient  les  eaux  de  la  Neva  et  les  refouler  sur  la  ville,  comme  en  1824, 1879, 
1890  et  1895.  Des  coups  de  canons  tirés  de  la  citadelle  ainsi  que  des  lan- 
ternes et  des  drapeaux  hissés  à  la  tour  de  TAmirauté  annoncent  aux  habi- 
tants rapproche  du  danger.  La  Kéva  est  gelée  du  milieu  de  novembre  au 
cduimencement  de  Tavril.  en  moyenne  147  jours  par  an. 

La  partie  principale  de  la  ville  est  située  sur  la  rive  g.  de  la 

Neva;  d'autres  parties  ont  été  bâties  dans  les  Iles  du  fleuve.   Entre 

la  Grande  et  la  Petite  Neva  est  Vassily -  Ostrov ,  Vite  BaHt.e  (Ba- 

CHibeBCKiH  OcTpoBi) ,  longue  de  5  yerstes  et  large  de  4.   La  Smo- 

lenêkaîa  (Pft«iKa  CsoiéiiCKaii )  en  détacbe,  pour  ainsi  dire,  un 

morceau ,  VUe  de  Oolodaï  (Toio^Ai^  ÔcTpOBi),  au  N.   La  Orande 

Nevka  (Bojbmân  Héava),  large  de  95  à  330  nu,  se  partage,  après 

avoir  coulé  quelque  temp.s  au  N.-O. ,  en  Petite  Nevka  (P.  Majaii 


QmmHer9.  ST-PJtTER8B0UR0.  ///.  R,  12.    89 

létti),  mn  S. ,  et  Mofentu  Nevka  (P.  CpéAUi  Héns),  au  N.  U 
Petite  NéTA  «t  Im  Grsnde  Navfca  entoureiit  le  9«MirN«r  de  Si^PÙêrt^ 
hwf  (lu  166).  ne  longue  de  4  kit,  f^pirée  «  l'O.  de  ril«  P/frovtJky 
DerpéMii  Ocrpon)  p«r  U  JdaiMvfca  (Pt^M  Xa^imis)  et  «i  N. 
de  ril€  def  ApeikitaireÊ  (Asrénpeni  6evp#a«)  pir  U  Karpotfka 
'?.  RâpflSBn).  Le  Grande  et  U  Petite  NeTka,  ainsi  que  la  Moyenne, 
rntoiurent  «a  N.  de  Tile  dea  Apotkieaiiea  VtU  Kamêtiny  (KdneuHll 
Oerpovft)  et  eelle  de  JTrcifovifcy  (Epecréncsii  Ocrpon),  atfpar^  de 
it  pcMdente  par  la  KreetOTska.  La  Grande  et  la  Moyenne  N^va  en- 
veloppent enfin  tont  i  fait  an  N.  Vile  d'ÏÛagUne  (Kjénui'ft  Ocrpon), 
qui  est  elle-mène,  au  8.  du  quartier  de  8t-Pétersboarg^  s^par^  de 
ïiU  de  Ul  CUaddU  (OerpoaiuoBCMUi  Kpiaoen)  par  le  canal  Kron- 
versky  (KpéBuepKciiM  opMÉsi). 

Pour  desadcher  les  OMrais  du  S.  de  la  Neva ,  Pierre  le  Grand 
cieusa  dea  casaox  en  demi-oercle,  venant  de  la  Neva  et  y  retournant; 
il  les  fit  couper  perpendiculairement  par  d'autres,  et  ainsi  se  forma 
oae  suite  d'flea  artticieUea.  Lea  principaux  canaux,  bordes  aujourd*- 
bai  pour  la  plupart  de  beaux  quais  de  granit,  sont:  la  Mvïka 
'Ptaé  MoSku),  longue  de  4  V.,  qui  entoure,  avec  la  Grande  N^va,  la 
partie  la  plus  importante  de  la  ville  ^  T  Amirauté  (p.  94),  divisée 
elle  aussi  en  quatre  tlots,  par  les  canaux  qui  s'y  trouvent  (nouveau 
cuui  de  l'Amirauté ,  canal  d'Hiver  et  canal  Lébiijy)  ;  —  le  canal 
Catherine  (EMTopiwuieHill  miji),  long  de  5  V.,  creusé  et  agrandi 
sons  Catiieiine  U ,  de  1764  à  1790;  —  la  FotUa/Uta  («onrtiKa), 
longue  de  6  Y.,  qui  doit  son  nom  aux  fontaines  du  jardin  d'Eté  et 
qui  était  primitivement  un  ruisseau  marécageux,  agrandi  et  revêtu 
de  maçonnerie  sous  Elisabeth  et  Catherine;  -^  enfln  le  Nouveau 
fanal  de  ceinture  (Héno  Oôné/iJudl  luULn),  long  de  7  V.,  construit 
de  1805  à  1823  et  qui  s'étend  du  couvent  de  St-Alexandre-Nevsky 
à  lékatérinenhof. 

St-'Pétersbourg  comprend  12  auAUTiEBS  (^cm,  tchaiti)f  divisés 
ea  38  arrondissements  de  police.  Ces  quartiers  sont:  1,  le  qtMrtier 
de  V  Amirauté  {AiM»9^jnHcMam  «iucts),  entre  la  Grande  Neva  et  le 
c&oal  de  la  Molka,  cen^e  de  la  ville  et  où  sont  les  palais  impériaux; 
-  2,  le  quartier  de  Katan  (Kaséacxaa  lacrs),  au  S.  du  précédeut, 
entre  la  MoHui  et  les  canaux  Catherine  et  Krloukov,  où  se  trouvent 
les  chancelleries  et  les  bureaux,  les  magasins  les  plus  élégants  et  la 
plupart  des  palais;  —  3,  le  quartier  de  Spasê  (Cnaccxas  ucra),  entre 
les  canaux  Catherine  et  Krloukov  et  la  Fonteuka,  le  centre  du  com- 
merce; —  4,  {^quartier  de  Kolomna {KoiôuetLCMam  «iacib),  à  TO.  des 
trois  précédente,  entre  laMoIka,  laFontenka  et  le  canal  Krloukov  ;  — 
5,  le  quartier  de  Narva  (iUpneuui  ucrii),  au  S.  de  la  FonUnka 
et  du  quartier  de  Kolomna,  à  l'O.  de  la  perspective  Zabalkansky, 
jusqu'à  riékatérinenhof  ;  —  6,  le  quartier  de  Moscou  (MociéBCKaa 
lacTfc),  entre  la  Fontenka,  le  canal  Novo-Obvodny,  les  perspectives 
Zabalkansky,  Ligovsky  et  Nevsky,  au  S.  et  au  S.-E.  du  quartier 
deSpsss;  —  7,  le  quartier  LUeiny  {Àmxéàtua^  wcra),  à  1£.  des 


90    ///.  R,  19.  8T-PÉTR11SB0URO.  ir«^«. 

qnartitrB  de  8^8S  ot  de  l'Amirautié,  au  N«  de  U  perspeetive  Navsk 
—  8,  le  quartier  Rojdetivenàkp  (  PosAécneaCKM  MapTfc),  ent 
la  Grande  Neva,  le  canal  Ligovsky  et  le  canal  NoTO-ObTOdny»  h&bi 
surtout  par  ie  pettpU^  —  9,  Uqwirtiûr  dt  St^Aiejtatidrê^  JUfe»^ 
(ÀJeieéiApo-HéBcitti  mcTti),  a«  &  die  celui  de  Rojdealtensky  ^ 
à  l'O.  dft  celui  de  Moscon  et  de  la  perspective  Zabalkansfcjr;  —  1<] 
le  quartier  VaeriUemhy  (SacâibeBCMi  «laCT^),  dans  TîU  de  Vassil 
(y.-0»trov),  entre  la  âfaade  et  la  Petite  Néva^  où  ««  troitveiàt  d 
beaux  édifices  et  la  plupart,  des  grande  étaMidietments  aoientillque^ 
le  séjour  des  savants  et  des  artistes;  -r*  11^  ie  quartier  de  St-'Peter» 
bourg  (IleTepô^prcMS  lacn  ou  II.  proposa),  dans  la  grande  il| 
entourée  par  la  Petite  KéYà  ei  ia  Men^,  comprenant  les  iios  d«  i| 
Citadelle,  Kamenny,  lélaghine ,  Krestanâlfay  et  Pétroisky;  —  1^,  1^ 
quartier  de  Vihorg  (B66opreKftji  wocboia  B>  eT^poBa),  sur  lirriv^ 
dr.  de  la  Grande  Neva  et  de  la  Nevk>a,  ou  il  y  «  l'école  (ou  l'a4siadémie| 
militaire  de  médecine  et  beaucoup  de  fabriques. 

Le  territoire  central  do  la  vilie  «mbirasse  an  espace  de  80  verste^ 
carrées,  la  plus  grando  longueur  comprenant  12  V.  et  la  pins  grande 
largeur,  13  Y.  Il  y  a  sur  la  Neva  et  sur  les  canaux,  150  pomts 
Parmi  les  ponts  de  la  Neva  et  de  ses  bras,  les  p^ntê  Nieoieu  e 
Alexandre  sont  les  seuls  qui  offrait  toute  l'année  un  passage  flx 
et  permanent  ;  les  autres  sont  des  ponts  4e  bateaux  qu'on  enlèvd 
pendimt  la  débâcle  dos  glaces.  Le  floave  gale  avec  «nie  rapidit^ 
extnordinaire,  et  des  qu'il  est  pris,  la  vaste  surface  de  la  fiéva  de-j 
vient  un  moyen  commode  de  communication  entre  les  divers  quar- 
tiers de  la  ville»  —  Des  ponts  de  granit  et  de  fer  ont  été  établis  &ur 
les  canaux;  ceux  de  la  Fentanka  sont  pour  la  phipait  en  granit; 
ils  reposent  presque  toujours  mt*  d^n  arelMs,  entre  lesquelles 
existe  un  pont-le^is. 

Les  BUES  de  St  -  Pétersbourg  sont  toutes  sans  exception  larges 
(15  à  30  m.)  et  commodes.   On  nomme  perej>ectiveè  (RpoonéKTir)  les 
rues  de  premier  ordre,  comme  celles  qui  rayonnent  de  l'Amirauté  : 
perspectives  Nevsky  et  Vozness^sky ,  perspectiveé  Lltoiny,  Vladl- 
mirsky,  etc.   On  donne  le  nom  d^oulitsy  {i^jmaM)  ftnx  mes  de  deu- 
xième ordfre ,  comme  la Gorokbovafa  ou  rue  des  Pois,  la  Grande  et 
la  Petite  Morskaïa  ou  rues  de  la  Mer ,  la  Miilionnaîa,  la  Sadovaîa 
ou  me  des  Jardins,  la  Kaftanskaîa,  là  Koniouchennala  ou  me  des 
Ecnrles,    rOWttserskaïa  ou' me  des  Officiers,  etc*  Les  p^ré<mlki 
(nepe^iKii)  sont  les  rues  de  troisième  ordre.    Les  me6  dans  l'fle 
Yasslly  s'appellent  Kgnes:  —  €omme  dans  toutes  les  villes  russes, 
les  -mes  sont  ici  partées  de  p^etites  dalles  de  granit  inégales;  afissi 
ce  pavé  est-il  incommode  aux  jj^iéCons  et  plus  encore  aux  voyageurs 
qu'un   lïvocbtchik   entraîne  au  galop.     Les  principales  artères, 
comme  la  perspective  Nevsky  et  la  Grande  Morskala,   etc.,   ont 
de  larges  travées  de  bois  et  d'asphalte.  Les  trottoirs,  qui  0Ont  étroits, 
laissent  aussi  à  désirer.  —  Il  y  a  à  St-Pëtersbeurg  50  plOeeê  publi- 
ques, dont  quelquesHines  pourraient  contenir  60  à  100000  bemmes. 


«toM.  ST-PHnRSMUBO.  Tir.  R.  19.    fM 

S4-F<fetf*lKNifg  «  tout  à  fait  TAppamnee  d'une  grande  Tille  no- 
doue.  La  Tille  est  surtoat  belle,  Tue  de  la  Néra.  Les  maisons  des 
nés  où  se  concentrent  le  commerce  et  la  circulation  sont  en  général 
des  eonstmctions  nenTês  tiA  peu  uniformes ,  qui  n'attirent  fatteU' 
tkn  de  l'étranger  que  parce  qu'elles  sont  peintes  en  couleurs  voyan- 
tes. De  nombreuses  églises  empêchent  du  reste  la  monotonie.  Pres- 
que toutes  les  constructions  ont  dû  être  faites  sur  pilotis ,  â  cause 
de  la  nature  marécageuse  du  sol. 

La  centre  de  St-Pétersbourg  est  dans  les  quartiers  de  la  rive  g.  de 
U  Neva.  CTest  là  que  sont  les  ruas  les  plus  animées,  les  perspectives 
les  plus  larges  et  les  plus  longues ,  avec  leurs  brillants  magMlns, 
leurs  grands  restaurants  et  leurs  cafés  ;  là  que  sont  les  palais  impé- 
riaux, VAmUirmui/,  les  tk^âtr9ê  impénatut,  la  Bamgue,  le  OoiHnjf- 
Dwr  ou  iMzar  et  VkâtH  de  vme  {Afmt);  là  entn  qu'est  VErmitapêf 
où  ont  été  réunies,  dès  leur  fondation,  les  collections  artistiques 
let  plus  importantes. 

L*uiai»Ckm  des  avas  ne  peut  pas  se  comparer  à  celle  des  autres  grand» 
ecBtref  e«ropéeas,  saaf  lea  aim.  et  jovrs  de  flte  où  la  élrculation  est  un 
pea  plu  aetfve.  Parmi  les  nombreassea  voitnres  qui  se  croisent  avec  rapi- 
dité, on  remarque  surtout  lea  équipagei  de  la  eour,  reeonnalssablef  à 
li  lirrée  écasistte  des  domestiques,  puis  eeux  de  raristocratle  et  de  la 
fiuBce;  la  beauté  des  ebevaox  rivalise  lei  avec  rélëganee  des  équi- 
pages. Les  nombreux  uniformes  qu'on  rencontre  dana  la  rue  frappent  aussi 
lei  regards  de  Tétranger.  Le  dixième  à  peu  près  de  la  population  mftle 
de  St-Péterabonrg  porte  uniforme,  depuis  les  pluf  hauts  foneilonairei  civlla 
jiuqu^aax  employés  subalternes,  sans  compter  les  nombreux  militaires,  lea 
etadi&nta,  les  eoUéflens  et  beaucoup  d^autres  personnes.  Les  figures  les 
plu  caractéristiques  sont  celles  des  racnocfatcbilis  ou  colporteurs,  qu'on  ren- 
Bufare  angtot  daaa  le  r^Ummgê  tm  étoetfAy-Dver.  Joignea-y,  en  hiver,  les 
asrehimds  des  rues,  les  vendeurs  de  thé  et  de  sbiten  (hydromel  chaud), 
qui  colportent  sur  le  dos  leurs  grands  vases  de  cuivre  enveloppés  d'on  linge, 
es  yantant  les  qualités  de  leurs  boissons  et  de  la  eellation  (  prikonska  ) 
oa'ils  effirent  aax  yaseants.  Us  sont  romplaeés  en  été  par  lea  marchands 
de  glace  (nM»r«yénoié)  et  de  kyass  (boiason  rafraîchissante  faite  de  malt) 
qai  circulent,  portant  sur  la  tête  leurs  baquets  et  leurs  cruches  de  verre 
et  criant  d^nne  voix  retentissante  lenr  «worojénolé*,  leur  «kvass  miédevy* 
(krass  au  miall  et  leur  «kvass  maiiaov/*  (kraas  à  la  fraaSbelsa),  dont  ils 
ont  un  grand  débit.  On  remarque  eneore  les  gargotes  ambulantes,  où  se 
vendent  ^^es  «pirojki*  (plies  remplis  de  chou  haché,  de  rave,  de  viande 
et  de  poisson),  diverses  pnrées  (surtout  de  pois  «kissele  gorokhovy*  et  de 
framhoisw  «kiaeèle  aaailaovy»)  et  des  galettes  («bllAv>>.  Ces  maBshanda  des 
mes  ne  se  rencontrent  presque  plus  daas  I^bs  quartiers  élégants.  D'autres 
cm  qn*on  entend  parfois  sont  :  «khalaty  f  hhSlaty  I>  (robes  oe  chambre),  cris 
des  fripiers  tatares  qui  achètent  de  vieux  habits,  et  «polotnol  poletaot* 
(toile),  dont  les  liagcra  amëulants  ae  serveAt  poar  attirer  TatteatiOA. 
Pals  en  été:  «tswety,  tswetotchki»  (fleurs);  «okouni,  iérchi,  sighL,  lossos- 
aiaa,  riba  jivaïa*  (perches,  gremilles,  lavarets,  saumons,  poissons  vivants); 
apelsiny,  limony  khoroehié»  (oranges)  *,  «klonbnlka  sadovaia,  kloubnika* 
(fraises  de  jardia>;  aklioukva  podaniéjnMa»  (eanaeberges);  «eemllanika 
«inélsia,  lemllaaika»  (feaises). 

Parmi  les  femmes,  en  remarque  les  nourrieeSy  au  costume  national 
▼trié  et  riche.  Les  prteeipalee  couleurs  de  ee  oostume  sont  le  rouge  elair, 
pevr  les  filles,  et  le  bleu,  pour  les  garçons.  Par^dessus  la  robe,  elles  ont  ordi- 
Bsêrenient  na  sttvtotit  riéhement  orné  de  bonfRsttes  d'^argent.  Le  bonnet 
(kokoehaik),  de  mime  couleur  que  le  surtout,  ressentie  à  un  diadème 
ebargé  de  perles  et  d'ornements  d^argent.  La  nuit,  l*«t«entloa  est  wtiivée 
parles  nombrenx  •dvomfks»  ou  portiers  («adpwtt»),  enveloppés  de  leur 


92    ///,  R,12.  3T-PiT£RSB0URO.  aimât. 

•  polouehoubok»  ou  demi^peliase,  eouebés  devant  les  portes  des  maisons,  sur 
le  pavé  ou  sur  des  lits  de  eamp.  La  police  des  rues  est  confiée  aux  «goro- 
dovoïSB  ou  sergents  de  ville. 

Climat  et  vie  \  St-Péte&sbou&o.  La  moyenne  de  la  température 

de  Tannée  est:  en  nbv.  de  3*^8  C;  en  déc.  de  8®1;  en  janv.  de  9^1  ;  en 

févr.  de  7*^3;  en  mars  d©  2®3,  au-dessous  de  zéro  ;  en  avril  de  4®7  ;  en 

mai  dé  11°4;  en  Juin  |e  16^;  en  juillet  de  18**4;  en  août  de  14*^3; 

en  sept,  de  8**2  et  en  oftt.  de  3^3,  au-dessus  de  zéro.    La  température 

moyenne  est  au  total  de  3^8.   Il  y  a  de  la  pluie  ou  des  giboulées  de 

neige  pendant  151  Jours.   Le  climat  est  donc  froid,  humide  surtout 

dans  le  delta  marécageux  de  la  Neva,  et  en  outre  très  variable 

(p.  xxx).    On  évitera  de  boire  de  Teau  non  bouillie  de  la  Neva. 

Le  printemps  commence  tard^  il  y  a  souvent  encore  de  là  neige  au 
mois  de  mai,  et  ce  n*est  que  vers  le  milieu  de  ce  mois  que  sa  montre  la 
première  verdure.  Cependant  le  meilleur  moment  pour  visiter  St-Péters- 
bourg  est  de  la  fin  d^avril  au  commencement  de  juin  (p.  xi).  Il  y  a  de 
belles  journées  d^été  en  juin  et  en  juillet  et  même  en  aoât;  mais  parfois 
la  dernière  moite  d^août  est  rude  et  désagréable.  Par  contre,  septembre 
et  la  première  moitié  d^octobre  se  distinguent  par  la  régularité  de  la  tem- 
pérature. St-Pétersbourg  n*a  donc,  à  proprement  parler,  que  trois  uiois 
et  demi  de  temps  agréable  au  dehors,  de  juin  à  la  fin  d  août.  —  La  vie 
qu'on  y  mène  en  été  est  fatigante  ^  il  nV  a,  pour  ainsi  dire,  pas  de  nuit, 
et  le  sommeil  est  réduit  au  strict  nécessaire.  Le  crépuscule  qui  remplstce 
alors  la  nuit  ne  porte  sans  doute  aucun  préjudice  au  sommeil,  mais  le 
jour  n*ayant  plus  de  limites  précises,  puisquHl  n*y  a  pas  d'obscurité,  la 
répartition  de  la  journée  est  telle  qu'il  ne  reste  pas  beaucoup  de  temps 
pour  le  repos  du  matin.  Aussi  les  bateaux  à  vapeur,  les  tramways,  les 
voitures  de  place  circulent  -  ils  sans  cesse-,  les  restaurants  sont  ouverts 
jusqu'à  une  heure  très  avancée,  et  les  concerts  dans  les  jardins  des  cafés 
durent  jusqu'à  minuit. 

St-Pétersbourg  n'est  pas  seulement  une  capitale  et  une  résidence; 
c'est  encore,  avec  Moscou,  une  des  villes  manufacturières  les  plus  im- 
portantes de  l'empire.  C'est  à  St-Pétersbourg  et  aux  environs  que 
se  concentre  la  fabrication  de  plusieurs  produits  que  la  Russie  tirait 
auparavant  de  l'étranger.  Les  manufactures  particulières  sont  sur- 
tout des  filatures  et  des  fabriques  de  tissus  tie  coton.  Les  manufac- 
tures impériales,  qui  sont  grandioses,  produisent  de  la  verrerie 
magnifique  et  d'excellente  porcelaine.  On  compte  encore  parmi  les 
plus  grands  établissements  de  la  Russie  :  les  fabriques  impériales 
de  machines ,  à  Alexandre vsk  (p.  182)  ;  l'expédition  de  rimprimerie 
impériale  d'eifets  publics  (p.  154);  la  manufacture  Samsoniev,  la 
fabrique  russo-américaine  d'articles  en  caoutchuc;  la  fabrique  dr 
stéarine  et  de  savon,  dans  Tile  de  Goutouïev,  à  une  compagnie  pae 
actions;  la  sucrerie  de  Kœnig,  etc.  —  Quant  au  commer(ve  de  St- 
Pétersbourg,  il  a  diminué  dans  ces  derniers  temps. 

IIiSTOïKB  DB-Sr-PifeTBasBouaG.  —  Le  pays  compris  entre  le  Ice  Peipus^ 
la  Narova  et  le  lac  Ladoga,  appelé  primitivement  lagrie,  dépendit  d'abord 
de  l^ovgorod,  puis  de  Moscou,  fut  conquis  par  les  Suédois  en  1617  et 
repris  par  Pierre  le  Grand  en  1702.  Le  11  octobre  1703,  l'empereur  fit 
flotter  ses  drapeaux  sur  les  remparts  de  la  petite  place  forte  suédoise  de 
NOUborÇy  située  à  l'endroit  où  la  Kéva  sort  du  lac  Ladoga,  et  il  la  nomma 
ScMusulbourç.  La  petite  forteresse  de  Ntfentehanz^  à  l'embouchure  de 
la  Kéva,  tomba  aussi  en  son  pouvoir  le  l^*"  mai  1703,  et  dès  le  16  il  posa  la 
-tremière  pierre  d'une  nouvelle  forteresse,  sur  les  bords  du  golfe  de  Fiu- 


mmm  u 


ST-PKTBRSilOURO.  /!/.  B.  J2,    93 

j:««l]e  de  Pierre -«t- Paul,  la  eitadelle  4e  U  ville.    Pierre  le  Grand 

[lôi-mâme  la  eonatroetlon  et  eonçut  en  iii4me  tempe  le  projet  de 

'  û  notirelle  capitale,  que  peu  de  temps  eaeore  aopararant  11  voulait 

•or  les  borde  de  la  mer  d*AsoT.    Lee   premièree  malfOfif  forent 

_fttê  en  ITOA,  et  le«  trarauz  forent  poortnirie   pendant  plueieura 

__  Spar  4OO0O  jMMnmee  de  ioutoa  toi  xégioiia  da  royaume,  fréquem- 

•M  êKimée  par  lée  ëmanations  et  oei  efforts  surhumains  et  inquiétés 

B  attaques  des  Suédois.  Ponr  aé  protéger  eontea  eax,  Pierre  te 
fit  ffstrtîAer,  par  yenf.hifcoT,  vum  pet^e  Ile  aituéa  à  proximité  de 
le  île  de  Rétoosarî  (avtjourdlimt  Kolline),  ot  est  Kronstadt,  et  il  la 
Kronslott.  Ii>mpermir  eoiistniMt  ea  1996  sa  première  habitation 
KT«  droite  de  la  Kéru^  mon  ioU  de  Téglise  de  la  Trinité  (p.  ltt)« 
1711,  ce  Qu'on  appelle  le  palais  d*Ste,  dans  le  jardin  d*Eté  (p.  106). 
I^  il  se  bâtit  un  palais  driver,  d^bord  en  bols,  puis  en  briques^ 
im  II  Grande  Bue  Allemande,  arec  façade  principale  sur  la  Neva  :  c'««t 
Rerre  mearat  en  itjb  0éj%n¥./l  léTV.)  «t  GètbAiaa  an  1727.  -*  Les 
les  nkis  anciennes  de  St-réteraboarg^  apnalées  eneure  auJourd*bui 
_  ^^c-Pétersbourf ,  sont  celles  de  la  rive  It.  de  ta  Iféva.  filles  étalent 
dMMprbitfas  en  bois.  Dès  1706,  la  colonie  allemande  élcm  des  asalsons  en 
^im  p*t*is  d*HiYer,  tttf  la  MilVonaïa,  à  Tendroit  où  est  aaiourd'bui 
TwSmàge.  La  snite  de  Menebikov  et  ane  colonie  française  s'établirent 
&  ViH^y-OstroT.  Les  Suédois  assiégèrent  de  nouveau  la  ville  en  1706, 
réoaBat.  La  défUte  de  Poltara  (170B)  eoniomma  leur  échec  et 
litre  to«k  danger  de  leur  e6té.  On  lATattia  dès  lors  avec 
lUe  ardear  à  l^agiaDdissemeBÉ  da  8t-Pétertbourg ,  et  en  1710 
kit  y  eëlébier  en  grande  pem|pa  le  mariage  de  la  nièce  de  Pierre 
td,  Anon  franorna,  plus  tard  impératrtca,  avec  le  due  de  Courlande. 
fat  soIeaBAllamaat  éfterée  en  1712  aa  vasig^  de  résidenee  de  la 
>tt  sans  ane  vive  opposition  des  vcaifl  Meeaorites,  dont  les  sym* 
nationales  se  rattaelwient  au  KremlisK  éé  Môseoa.  Mais  Pierre  le 
Tant  briser  cette  onpoeition  :  il  ordonna  aaz  grands  de  la  cour  de  bfttir 
i  nouT^e  Tille  des  maisons  et  des nàteltf  de  pierre^  U  alla  jusqu'à 
inar  la  grandeur  des  mutons  d'après  ke/  nombre  daa  personnes  qui 
^.aâeol  d  eux.  GMaaie  néanmaina  la  ville  ae  s^lagrandissait  pas 
r^te,  au  gré  de  «cm  iaspatieftca  et  de  ses  eiforta,  U  défendit  en  17U 
4hMbrqiielqae8  années  et  jnaqa'à  ce.qiiV»ii  eût  asaes  bdtl  à  St-Péters- 
IMI^v,  de  eoastrairé  des  maisons  en  pierva  snr  toate  l'étendue  de  l'em- 
ftaffions  pefaae  de  voir  sas  Mena  eanAsq^éa  et  dfêke  exilé  en  Sibérie. 
1  vMlnt  enfin  donner  à  la  ville  la  consécration  dHin  aanetuaire  nationskl, 
A&jr  fit  apporter  en  1724  les  ossements  de  8t  Alexandre  Kevsky.  Une 
Ipjft'éle'va  sut  le  tombeau  du  saint,  ajnsf  qu'un  couvent  gIgantesquB,  une 
VMHEIaare),  e«  eoirvatft  de-pt^étaùerovârte,  a^c  oa«  académie  eeeléslastiijne. 
%^fiert«  prit  d'aatrea  inealMres  plus  importantes  en  lAveur  de  la  ville, 
la  fermeture  du  port  d'Arkbangel  et  la  translation  de  toutes  les 
strations  tfupéilenres  dans  la  nouvelle  capitale,  qui  comptait  déjà 
•bab.  att  11m  II  êki  vfal  qu^apfrèa  la  mott  de  Pierre  Tessor  de  8t- 
Urg  a*arrê«a  t  OalbaHAa  I'^  (1726*17272  et  Pierre  U  (17274730)  favo- 
t  Moscou  ^  mais  Anne  Ivanovna  (1730-1740)  résida  à  St-Pétersbourg, 
lerût  rapidement  sous  son  règne  et  sous  eehil  d'Elisabeth  Pé- 
(174t<>1761).  Anne  àt  ^féêsw  pa»  tiae  a4nnmiiiion  spéciale  vu 
I  plan  de  ecmstraetloas ,  ai  biaatéi  U  dnatftifer  de  Uoseou  et  la 
ka  rejetèrent  dans  l^ojçabre  Vassily-Ostrp-v,  qui  était  jusque  là  le 
r  pi^p^ondéraat.  C^est  Veri  cette  époque  (19807  qn^eut  lieu  te  prermier 
ineaudla  â4  fit^PUat^bért^g;  autai  1«  goaTaraameat  otdonnsr-t-li 
la  lea  nouveaux  édifiées  savaient  désonmi^  isolés,  et,  à  aartir  de  1739, 
ut  plus  oatir  que  des  maisons  de  pierre  aâns  U  quart%»raer Amirauté, 
lors  qtié  tarent  eonstruit(efs  Te's  preinières  «(totem*.  Atê  villas  si  earac- 
l«ea  ^onr  6^Pét«rsbottit  et  qn^on  ai|  peut  habmV'<]^eÉ  étëv  ïuus 
nrioat  io«ffi«e  la  cour  j^oama  à  Péftakfiaf  étiza^t  las  meia  d'^té*  on 
lée» d'établir. les  maisons  de  eampM^e,8uf  la  «ouie  dc-Peterhof,  loin 
.avîttms  màiti^iie^nx  dét  caiiatt».  hi  prup^rt  des  «dlflëes  pubHes, 
pMb  b«à«s  d*emCk«  «axj  dateét  ta  giwrèiaémMt  -dm  Géthariaa  II 
1798)  et  4ePa«)  I«'  (ITB^iaOl),    I^afin»|Mif«ixi9^  qa»  W*>«M  »«  *<^»* 

6,  T 


SE 


SE 

niiaBi|v 


94     IIL  J8.  72. 


ST-PÉTERSBOURG.     Quart,  f 


tous  également  efforcés  d*agrandlr  et  dVmbellir  St-PétersV 
ont  procédé  avec  plus  de  modération;  ils  ont  laissé  la  yllâ 
naturellement.  ^ 


I.  Quartier  de  FAmirautéi  côté  ouest. 

Batemux  à  vapeur  sur  la  Moïka,  y.  p.  83. 

L'*Aiiiirauté  (FiiBHoe  AxHHpaiTéficTBo;  pi.  11, 
au  centre  de  La  ville,  sur  la  rive  gaache  de  la  Neva. 
à  l'Est  par  la  place  Dvort^vy  oti  place  du  Palais  (p.' 
par  le  Jardin  Alexandre  et  à  TOuest  par  la  place  Pierrwny 
(p.  95).  ^S»fe« 

Les  hâtimenis  de  l*  Amirauté  forment  un  recta 

420  m.  et  large  de  180  m. ,  limité  également  vers  la 

nouvelles  constructions ,  de  sorte  qu'on  ne  voit  plus 

côtés  des  ailes  de  cette  partie.    Le  méridien  de  St 

passe  par  la  cour  de  l'Amirauté. 

Pierre  le   Grand  fonda  TAmirauté  le  i^^  octobre  i70& 
achevé  la  forteresse  de  Pierre-et-Paul.    Les  premiera  bâtimi 
que  des  dépôts,  avec  une  tour  en  bois  au  milieu  et  entouré* 
retranchement  en  terre  et  des  palissades.    On  éleva  en   1"^* 
de  la  porte  la  construction  destinée  au  collège  de  TAmir» 
avec  une  tour  en  charpente.   Tous  les  autres  bâtiments  k  V: 
ouvrages  de  TAmiraute  furent  également  d*abord  en  bois, 
vêtu  d^une  maçonnerie  de  pierre  entourait  toute  cette  agglo 
b&timents  en  bois  furent  démolis  en  1727  et  remplacés  par 
en  pierre.    La  tour  de  TAmirauté  fut  construite  de  1734  à 
ordres  de  la  Timpératriee  Anne.    On  avait  créé  dès  1718  le  petit 
chantier  particulier  destiné  à  la  construction  des  petits  vaisseai 
et  de  légères  embarcations.    Paul  l^^  entoura  TAmirauté  de. 
remparts,  qui  ont  disparu,  ainsi  que  les  fossés,  sous  le  règne  d' 
I^',  et  qu'ont  remplacés  de  beaux  trottoirs  et  des  boulevards 
tilleuls.    Alexandre  fit  aussi  restaurer  la  façade  et  l'orna  de 
marbre  et  de  bas-reliefs. 

L'ensemble  de  l'édiflce  produit  une  impression  agréable, 
ses  grandes  dimensions.    La  fa^^ade,  d'un  jaune  clair,  es 
coupée  de  colonnades  blanches;  l'entablement  est  orné 
reliefs,  de  statues  et  de  groupes,  entre  autres  des  Anges  préi 
le  drapeau  Impérial  à  la  Neva  et  Pierre  le  Grand  recevant  le 
des  mains  de  Neptune.    De  chaque  côté  de  l'entrée,  trois  û 
femmes  portant  le  Globe.   Au-dessus  de  l'entrée,  la  tour  d 
rauté,  haute  de  70  m. ,  ornée  de  28  colonnes  et  d'autant 
tues,  avec  une  flèche  dorée  très  aiguë  et  terminée  par  une  c( 
et  un  navire  comm,e  girouette.  On  a  de  ses  galeries  une  tr 
vue  de  la  viUe  et  des  environs.    L'intérieur  de  TAmiiauté, 
immense,  oonmrend  le  ministère  de  la  marine,  une  bibiioth 
plus  de  30000  voi  (visible  sur  demande)  et  le  *  musée  de 
(MopcKÔii  iiyséft  ;  p.  87) ,  précieuse  collection  de  m^Mlèles 
seauxj(entre  loutres  la  galère  du  tsar  Alexis  Mikhallovitch), 
tes,  de  dessins  de  Pierre  le  Gr.,  de  machines  de  toute  sorte; 
trait  de  Pierre  peint  à  Saardam,  le  drapeau  que  portait  à  la 
navale  d'Azoy  le  vaisseau  de  l'empereur,  etc.   Dans  la  salle 


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^rt.deVAnUr.,0,    ST-PÉT  ERS  BOURG.  liL  R,  12.    95 

li&Al  de  marine  (rjéiHoe  ■yc/icwie),  qui  comprend  deux  ëtsf ••, 
feroit  le  fauteuil  oà  siégeait  Pierre  le  Grand  dans  les  séance  s  du 
iriboiial,  pais  deox  tableaux  :  la  bataille  d*AzoT  (1696)  et  la  victoire 
•j«  Il  flotte  russe  à  Hango  (1714), 

VexpMiHon  deJUwr»^  orfaniaée  ebaane  année  au  printemp*,  a  Heu 
Ubitnenemeiit  dans  les  bâtimenta  de  rAmtrauté;  elle  e«t  trèt  Tlcitée  et 
f'Tt  remarquable  (p.  87). 

Du  eolé  de  la  K^Ta,  où  étaient  anparaTsnt  les  chantiers^  aujonr- 
d  hoi  à  la  nonTelle  Amirantë  (p.  99) ,  se  tronre  maintenant  le  quai 
it  VAmirmÊté,  qui  relie  le  quai  Anglais  an  quai  dn  Palais.  Sur 
le  qaai  de  fAmiranté  est  le  th/âire  FanaUvtky  (p.  86). 

An  S.  de  F  Amirauté,  le  beau  jardin  AUtandre  (AMvdiH- 
ipoBcrïl  eax'B;  pi.  E5).  Il  renferme  un  joli  jet  d^eau ,  non  loin  de 
la  GorokhoTaîa  et  plusieurs  bustes:  à  TE.  ceux  des  poètes  Chofi- 
hrtkif  (pi.  U,  Chou.;  1783-1^02),  érigé  eu  1887  ;  Urmoniot*  (pi. 
n,Le.;  1814-41),  et  à  VO.  Qogol  (pi.  II,  Go.;  1809-62);  ainsi 
qa«  celui  de  Prjévaléky  (pi.  U,  Pr.;  m.  1888),  explorateur  en  Asie, 
érigé  en  1892,  sur  les  plans  de  Bilderling  ;  au  pied  du  baut  socle  de 
pierre,  nu  ehamean  agenouillé. 

Al'O.  de  l'Amirautéf  dans  le  square  de  la  ri*aoB  Pibbex  (p.  94), 
eu  face  du  Sénat  (▼.  ei-dessevis)  et  non  loin  de  la  Neva,  est  le  célèbre 
*ai«nnMmt  te  Pi*m  le  Onad  (séMiTuun  Ilerp^  I;  pi.  II,  E5), 
statue  équestre  qu'il  ne  faut  pas  confondre  avec  celle  qui  est  d(*' 
vint  rSeole  des  Ingénieurs  (p.  107).  L'empereur,  couronné  de 
UiiTiers,  pousse  son  cheval  sur  un  rocher,  regarde  la  Neva  et  étend 
Is  main  droite  vers  le  théâtre  de  ses  actions .  la  ville  qu'il  a  créée. 
Le  cheval  repose  sur  ses  pieds  de  derriâre  et  sur  la  queue,  et  il  fouie 
va.  pieds  nn  serpent.  La  statae  a  env.  3  m.  de  haut  ou  6  m.  avec 
to  cheval.  C'est  le  sculpteur  français  Faleon^,  qui  en  a  fait  le 
modèle  et  qui  Ta  fondue.  Elle  fut  terminée  en  1775.  La  tête  fut 
modelée  par  Marie  CoUet,  qu*épousa  le  ftls  de  Falconet.  Il  fallait 
donner  à  la  statue  son  centre  de  gravité,  aussi  le  bronse  n'a-t-il  que 
i  cm.  à  la  partie  antérieure  du  cheval  et  va  en  augmentant  d'épai^r 
mi  k  son  exÉrémité,  où  il  atteint  3  cm.,  et  l'on  a  encore  fevdu 
5000  kilogr.  de  fer  dans  les  piedft  de  derrière  et  la  queue.  L'énoriMe 
bloc  de  granit  qui  forme  le  piédestal*  a  été  amené  de  Lakhtaf  «jlr 
lage  de  Garélie  à  12  Y.  de  St-Pétersbourg  ;  il  a  14  m.  de  long<  6  de 
large  et  5  de  haut.  D'un  côté  iMiiscription  russe:  Dexpy  HépuioAy 
Eiarepina  Bropés,  1782,  et  de  Tautre  la  traduction  latine:  «Vfàm 
Primo  GatharinaSecunda  MDCOLXXX II».  Ce  monument,  qui  a 
coûté  425000  r.,  fut  inangoré  le  7  août  1782. 

Tout  le  côté  O.  de  la  pla<;e  Pierre,'  entre  le  quai  Anglais  (p.  99, 
et  le  boulevard  de  la  Garde^i-Chèval  (p.  ^),  est  occupé  par  lé  Sénat 
'HpmiAi^AerayMvii  Oaér&;  pi.  260,  B5;  p.  xxxn),  grand  éditée 
<l'Qn  style  sévère,  construit  de:  1929  à  1833  sur  les  plans  de  Rossi, 
et  le  9Mlifnéà»  (CnstiÉNdll  ctfnÔAl  ;  pi.  267,  E  5  >  p.  xlvi).  Ces  deux 
édifices  sont  réunis  par  nne  arcade  élevée ,  au-dessus  de  la  Ooter- 


96     IJL  R.  12.  ST*PéT£RSBOURG.  QuarHer  de 

noia  ott  m«  des  Gal«Te8,  et  sur  l«qii«U«  estfAscëe  une  dëesse  de  la 
Justice. 

Le  large  bottlevabd  ds  IiA  Gakds  à  O^sval  {Konrw-Ovar- 
deisky  Boulvar  ;  pi.  E  4-5),  avec  ses  allées  plantas  d'arbres,  6*ét«iid 
k  rO.  jusqu'à  la  rue  de  rAnnonciation  (BlagoviéchtchenskaU; 
p.  99).  A  Textrëmitë  £.  s'ëlèyent  deux  petite»  colonnes  de  la  Vic- 
toire. Au  S*  de  ce  boulevard  est  le  manège  de  la  garde  à  cbeval 
ou  manège  Nicolas^  construit  en  1805  et  restaure  en  1873. 

Au  S.-^E.  du  jardin  Alexandre  (p.  95)  «et  la  puaok  St^Isaac 
(  pi.  £  5),  bomëe  à  r£.  par  le  minUtère  4e  la  puerre  (BoéiiBoe  Nh- 
HUCiéi^OTBO  ;  pi,  215),  gnoid  édifice  triangulaire  dont  les  deux  autres 
façades  sont  tournées  vers  la  place  de  rAmirauté  et  la  perspective 
Yoznessensky.   Au  milieu  de  la  place  s'élève 

La  *6ath6Arale  8t-Iiftao  ou  St-Uaat-U^Dalmatt  (eoôôpi  HcasKi» 
AaiMÂTCKaro;  pi.  57,  £5),  la  plus  grande  et  la  plus  magnifique 
église  de  St-Pétersbourg.  Pierre  le  Gtand  avait  déjà  commencé  sur 
la  place  de  l'Amirauté ,  en  face  de  la  GorokhovaTa ,  une  église  en 
bois ,  qui  brûla  en  1710.  Sur  l'emplacement  où  se  trouve  aujour- 
d'hui l'édifloe  du  sénat,  on  construisit  de  1717  à  1727  une  seconde 
église  en  pierre,  mais  le  feu  du  ciel  Tincendta  en  1735.  €at1ierine  11 
en  commença,  en  1768,  nue  autre,  quidevak  (tM  en  inafbM,  «ur  les 
plans  de  Rhialdt  A  la  mort  de  IHvpératrice,  on  n'en  était  encore 
qu'à  l'entablement;  Paul  I^'  enjoignit  à  l'arcbiteete  Breno  d'en 
réduire  les  dimensions  et  d'achever  la  construction  en  briques;  la 
consécration  eut  lieu  le  90  mai  1802.  Alexaiidre  1^  posa  la  pre- 
mière pierre  de  la  cathédrale  actuelle  le  26  juin  1-819.  Les  plans 
avaient  été  dressés  par  l'architecte  Arainçaid  Ricard  de  Monferrand. 
Quoique  vivement  poussée  par  Nicolas  I^',  la  conitmction  dura  près 
de  40  ans  et  ne  fut  achevée  qu'en  1858,  «ous  Alexandre  IL  Pour 
donner  à  l'édillce  des  fondements  solides,  on  mit  en  terre  des  forêts 
entières,  et  encore  doit-on  aujourd'hui,  pour  prévenir  un  affaisse- 
ment du  côté  de  la  Neva ,  f^ire  de  nouveau  les  plus  c«ûteâses  sub- 
fltruetions.  Les  dépenses  se  sont  élevées ,  en  y  cotxprenant  celles 
de  l'ornementation  intérieure,  à  plus  de  23  millions  de  roubles;  les 
restaurations  ultérieures  ont  demandé  déjà  plus  de  2  millioifs 
de  roubles. 

L*édlflce  e^t  entièremrent  bâti  en  granit  et  en  marbre ,  avec  une 
màgttiflcence  qui  tient  de  la  prodigalité.  '  Il  a  la  f^tttié  d'une  croix 
grecque,  longue  de  105  m.  40  et  large  de  90  m.  30,  surmontée  d'un 
grand  dôme  qui  se  voit  de  très  loin*  De  larges  escAlfetrs  dé  granit 
conduisent  aux  entrées.  Au  N.  et  au  S.,  les  entrées  principales  for- 
ment de  magnifiques  portiques,  sur  le  modièle  du  Pamldkéoii  de  Romv. 
cbaoun  avec  16  colonnes  monolithes  évônmes ,  ««r  de«x  rt^ga  de 
profondeur,  hautes  de  17  m.,  et  d<  plus  de  2  m*  d'épaisseur^  en  granit 
rouge  et  poli  de  Finlande ,  avec  de»  bafiitâ  et  des  4b*p>ileaax  de 
bronze.    Las  côtés  £.  et  0.,  qui  sont  plus  étroits,  oat  des  portiques 


r.4mlnwt<  ouefi.    ST-PÉTER$1B0UK0.  //7.  S.  /?.    97 

pins  petite,  ekacttB  de  6  oolon»e«.  Smr  om  ealonttes  MpoMnt  «Téa or- 
nes frmitoDs,  ceux  cLm  eàtêê  prte«ipauz  de  33  m.  de  longueur,  et  les 
tympans  de  eee  frontons  sont  dëoerët  de  qaaiire  befl*>reliel^  en  kronie, 
àt  dimenaions  eotesselee,  repvéeentent:  St-ltaee  annonçant  sa  mort 
prockaine  â  l'empereur  Valeotinien,  la  rfcarreetlon  du  Chrlat,  tous 
<i«az  par  Lemaire;  Fadoration  des  Bergers,  la  rencontre  de  H^Isaac 
ivec  renperevir  Tkfodoee,  ces  deux  par  Viiali  <les  tMes  du  dernier 
bas-relief  sont  des  portraits  d'Alexandre  I^,  etc.)»  Au-desaus,  le» 
statMs  dos  Bvangélistes  et  des  Ap6tres  ;  sur  le  toH,  aux  angles,  des 
^•tfttQea  d'anges,  par  Vltali. 

Le  éànu  prineipol,  de  20  m.  60  de  diamètre,  repose  snr  un  tam» 
boar  entouré  de  24  eolonaes  re^étaes  de  granit,  hautes  okacnne  de 
13  m.  Il  est  sormosU  d'nne  lanterne,  également  arec  24  colonnes, 
rcprodnisant  en  petit  le  dôme  entier,  et  une  eroix,  hante  de  5  m.  80, 
couronne  le  tout.  Ce  dôme  est  en  fer  fondu  et  forgé  et  couvert, 
ainâi  que  la  lanterne  et  la  croix,  de  cuivre  fortement  doré.  Il  s'élève 
ï^lm,  an-dessus  dn  sol  (St-Pierre  de  Renke,  128  m.  ;  Panthéon  du 
Paris ,  83).  L*édiflce  entier ,  de  la  base  au  sommet  de  la  croix, 
a  102  m.  de  bautenr.  Le  dôme  principal  est  flanqué  de  quatre 
autres  pins  petits. 

iRTéKiExynf.  Quatre  portes  colossales  en  bronze,  richement  ornées 
lie  sculptures  par  Vital!  (m.  1855)  et  d'autres  artistes,  donnent  accès 
ilaiis  r intérieur,  faiblement  éclairé  par  les  douze  fenêtres  de  la  cou- 
pole et  quelques  fenêtres  latérales.  Il  rappelle,  par  son  ordonnance, 
^t-Pierre  de  Rome;  mais  Teffet  qu'il  produit  est  bien  moindre,  parce 
que  les  dimensions  n^y  sont  pas  suffisamment  proportionnées  à  la 
grosseur  des  piliers.  Les  murailles  sont  revêtues  des  marbres  les 
plas  magnifiques,  réunis  avee  goût,  présent  du  prince  Demidov  à 
1  empereur  Nicolas  I*''.  Il  y  a  en  outre  de  nombreux  tableaux  (près 
<1«200),  dus  â  des  artistes  russes.  Les  peintures  colossales  de  la 
grande  coupole,  représentant  le  Mère  de  Dieu  entourée  des  saints, 
'{«3  apôtres  et  des  évangélistes ,  ont  été  commencées  par  BruUov  et 
lerminées  par  Bassin.  Sous  les  fenêtres  de  cette  coupole  sont  des 
t^tures  d'anges  gigantesques,  en  bronze  doré. 

Vic&noita$€,  large  de  56  m.,  est  en  marbre  ;  elle  est  très  riche- 
ment dorée  et  ornée  de  33  graudes  images  de  saints ,  en  mosaïque, 
:ur  quatre  rangs.  La  porte  principale  du  sanctuaire,  dite  «porto 
àt  TEmpereur» ,  est  une  œuvre  magnifique  de  Vitall ,  en  bronze, 
haate  de  8  m.  sur  4  m.  de  large.  Il  y  a  sur  les  côtés  10  demi-colonnes, 
deux  en  lapis-lazuli,  de  4  m.  90  de  haut  sur  i  m.  60  de  diamètre,  et 
kit  en  malachite,  de  9  m.  sur  0  m.  75,  avec  bases  et  chapiteaux 
ùchement  dorés.  Ces  colonnes  ne  sont  pas  massives,  mais  consistent 

t  Ob  pevt  vtoHet  tente  la  ealhé4vale,  soiu  la  conduite  d*aa  faoris» 

Mn  (QOlCQp.),  qtta»d  U  n>  a  pas  de  secviee  religieux^  e.-à-d.  avaat 

'k.  Vs  et  à  partir  de  midi  iVégVtw  se  fanne  à  4  h.).    Mai»  il  ne  faut  pa« 

ftégliger  d^Miister  à  on  ofAee.    Lea  cérémonies  de  Véglise  russe  sont  sur- 

[lottt  solennelles  le  &  (Ig.)  mai,  jo«t  de  la  naissance  de  rempevear. 

Bœdeker.   La  Bossie.    3«  édit.  '^ 


98    ///.  B.  19.  ST-PJÊTERSBOURG.  Quartier  de 

en  cylindres  de  fer  revêtus  de  lapis-laîuli  et  de  malachite.  Le 
sanctoaire  renferme  un  maître* autel  de  marbre  blanc,  dont  le 
tabernacle  est  une  reproduction  en  argent  de  la  cathédrale.  Au- 
desaus  est  un  vitrail  aux  couleurs  magnifiques,  fait  à  Munich,  re- 
présentant la  Résurrection  du  Christ.  Dans  U  rotonde  derrière  l'autel 
sont  les  sièges  du  métropolite  et  des  prêtres  de  la  cathédrale.  Les 
deux  autels  latéraux,  en  marbre  et  en  malachite,  sont  également 
fort  beaux. 

A  l'exoeption  de  sept  candélabres  énormes,  qui  sont  ea  bronze, 
les  objets  qui  servent  au  culte,  dons  de  membres  de  la  famille  im- 
périale, sont  en  or  ou  en  argent.  Les  objets  en  argent  pèsent  plus 
de  1100  kilogr*  Ils  sont  d'un  travail  foct  remarquable ^  en  rap- 
port avec  leur  valeur  matérielle.  Il  y  a  entre  autres  15  grands  can- 
délabres en  argent,  un  évangéliaire  magnifique,  dont  la  couverture 
seule  renferme  20 kilogr.  d'or,  et  un  St- Sépulcre  en  argent,  en 
partie  doré. 

Le  dame  offre  une  *vue  magnifique  sur  la  ville  et  la  Neva;  on 
y  monte  par  un  escalier  de  530  marches.  On  paie  20  k.  et  l'on 
donne  un  petit  pourb.  au  gardien  dans  l'escalier. 

Au  S.  de  la  cathédrale,  sur  la  perspective  Voznessensky ,  est 
situé  le  jardin  St-Isaac,  Au  delà  de  ce  square,  sur  la  place  Marie 
s'élève  le  monument  de  KicolasI^'  (nâMflTHHKi  HHKOJa»  I;  pi.  II, 
Ë  6  ) ,  érigé  en  1859 ,  sur  les  plans  de  Monferrand,  La  statue 
équestre,  haute  de  5  m.  70,  est  de  Klodt,  L'empereur,  revêtu  de  l'uni- 
forme de  ses  chevaliers-gardes,  est  représenté  sur  un  cheval  ardent 
et  qui  se  cabre.  Tout  le  poids  du  cavalier  repose  uniquement  sur 
les  pieds  de  derrière  du  cheval.  Son  haut  piédestal,  de  forme  ovale, 
est  en  granit  et  en  marbre,  avec  des  trophées  de  bronze  et  quatre  bas- 
reliefs  représentant  des  épisodes  de  la  vie  de  l'empereur,  le  meilleur 
celui  qui  montre  l'empereur  apaisant,  par  son  apparition  sur  la 
place  Siénnaïa  (p.  148) ,  un  soulèvement  causé  par  l'épidémie  de 
choléra  de  1831  et  forçant  les  rebelles  à  tomber  à  ses  genoux.  Aux 
angles,  la  Justice,  la  Force,  la  Sagesse  et  la  Foi,  portraits  de  la 
femme  et  des  trois  filles  de  l'empereur.  Inscription  :  «  HHKOiân  I. 
—  HHnepàTopy  BcepocciMcKOMy»  (à  Nicolas  I®',  empereur  de  toutes 
les  Russies).  Le  monument  est  entouré  d'une  grille;  un  des  grena- 
diers du  château  monte  la  garde. 

Au  S.  du  monument,  de  l'autre  côté  du  pont  Bleu  (Siny),  au  coin 
de  la  perspective  Voznessensky,  le  palais  du  Conseil  de  rSmpire, 
ancien  palais  Marie  (pi.  248,  E 6),  du  style  italien,  qui  fut  con- 
struit par  l'empereur  Nicolas  pour  sa  fille  atnée  Marie,  duchesse  de 
Leuchtenberg,  et  pour  son  mari. 

Nous  tournons  à  dr.  du  monument  de  Nicolas  et  gagnons  la 
G&Ain>B  Mo&sKiLÎA  (Bolchaïa  Morskaïa;  pi.  £  F  6-5),  qui  est  très 
animée.  A  dr. ,  n^  41,  est  VAmbaêêade  d'Allemagne  (pi.  £6)  ;  plus 
loin,  à  g.,  V^glise  réformée  (Pe«opMâTCKafl  uépROBb;  pi.  95,  E 6), 
bâtie  de  1863  à  1865,  par  les  réformés  allemands. 


rÀMbrwU,im€U,    ST-p£T£R8B0UR0.  IIL  R.  t9.    99 

An  N.  de  TégliM  xomoMiice  le  PotcàUmUky  Péréoolok,  où  m 
iroaTeai,  k  di.,  Vadminitiraiicm  terUroU  de  la  poêiê  et  dee  tél^' 
^raphei  (rjiBHoe  YnDaBjéaie  Uùn%  u  TejerM«o*ik)  ;  è  g. ,  n^  9, 
Il  grande  poète  {TMtaA  Doirim;  pi.  2ôÔ,  E6).  Derrière  U 
poste,  dens  U  Potehtamtdcaïa  ou  rue  de  U  Poste,  le  bwreau  cen- 
tral des  tûégrafkeê  (pL  268;  pu  84).  An  miUeu  de  U  rue  paral- 
lèle, U  NoTO  iMaki^Yskale,  Végliêe  anUrieaine  deê  diêêidentê»  Le 
Potchtamtsky  Péréoulok  aboutit  au  N.  au  boulevard  de  la  Qarde 
à-CheYal,  où  se  trouvent,  à  dr.  le  manège ,  k  g.  Us  longues  tcuriee 
et  les  easemeê  de  la  garde  à  cheval.  A  Textrëmitë  0.  du  boule- 
vard, aussi  À  g.,  sur  une  place,  près  de  la  rue  de  l'Annonciation 
Blagotnéehtchenàkaîa)^  T^lise  ù  VAnnimeUtioa  (aépxou  Bjaro- 
BiaieEifl  IIpecBaT6a  Eoropô^niH;  pi.  108,  D  £6),  en  forme  de  oroix 
grecque,  avec  une  tour  dorée  à  rintersection  de  la  nef  et  du  transept 
Il  y  a  aussi  quatre  dômes  latéraux  dorés^  Au  N.  de  l'église,  Tancien 
FiOais  du  grmad-dne  HImIm  VieokieTifteh  Vaine  (m.  1891  \  pi.  197, 
i)£6),  construction  élégante  avec  façade  principale  sur  la  rue  de 
1  Annonciation.  U  a  été  biti  en  1862  par  Stakenschneider.  Il  y  a  à 
l'entrée  une  belle  grille  et  des  colonnes  et  a  Tintérieur  un  bel  escalier. 
Alexandre  III  flt  transformer  le  palais  en  InetUut  de  la  grande- 
duchcise  Xénia  (iceabiiHcnl  WM!CtwtJT%\  qui  fut  ouvert  en  189Ô. 

Traversant  maintenant  la  rue  des  Qaières  {Qalernaïa)^  nous 
suivons  la  me  de  l'Annonciation  (Blagi/vi^cktehenêkaïa)  jusqu'à  la 
yeva  {pont  NieokUy  v.  ci -dessous).  Nous  arrivons  ainsi  au  beau 
QUAI  Anglais  {Angliiskaïa  Sab^rejnaïa) ,  où  se  volt,  k  g.  en  aval, 
Vtgliee  anglicane  (uépcoBi  AHriAciaii;  pi.  92,  D6;  p.  85),  joli 
édifice  construit  par  les  négociants  anglais  de  St  -  Pétersbourg 
(25  000  r.  en  1813)  et  le  gouvernement  britannique  (40  000  r.  en  1814). 
Le  tableau  d'autel  est  une  copie  de  la  Descente  de  croix  de  Bubens. 
—  Plus  loin,  à  l'entrée  de  la  rue  des  Galères ,  la  Nouvelle  Ami- 
rau^/ (HÔBoeAAHHpaiTéicTBO;  pi.  12,  D  6),  bâtie  sous  Nicolas  I^', 
&v-ec  les  docks  et  les  chantiers  de  construction  qui  étaient  autre- 
fols  à  Tancienne  Amirauté.  Des  vaisseaux  de  guerre  y  ont  aussi 
leur  station  permanente  (jardin  Demidov,  v.  p.  152). 

A  dr.,  n°  32,  au-dessus  du  pont  Nicolas,  l' Académie  HicolM  ou 
de  VEtai' Major  (Hasoiéesciu  AnAéMiji  reHepéibuaro  lUréôu^  pi. 
î,  D  5-6),  établissement  supérieur  où  des  officiers  qui  ont  déjà  servi 
dans  l'armée  se  préparent  à  une  spécialité.  Les  cours  durent  deux 
ans,  quatre  dans  la  section  de  topographie.  L'entrée  principale 
«st  dans  la  rue  des  Galères. 

Le  *poiit  Vieolaa  (Hiuo^iieBCxift  hocti  ;  pi.  D  5)  conduit  du  quai 
Anglais  dans  l'île  Vassily.  Il  a  été  construit  en  1851 ,  à  la  place 
d'un  anoieH  p<»it  de  bateaux  (pont  St-Isaae),  par  l'ing^ieur-général 
Kerbedz.  Il  est  en  granit  et  en  fer  et  il  repose  sur  sept  piles.  La 
grille  est  en  fonte.  Il  est  éclairé  par  22  grands  candélabres.  U  y 
a  un  passage  pour  les  navires  à  l'extrémité  N.  (ouvert  le  matin  de 
7  h.  à  8  h.  et  la  nuit  de  1  h.  à  3  b.).   Un  peu  en  deçà  du  passage  se 

7* 


iOO     IILR,î2,  ST'^PÉTïaiSBOtJfiiO.  Qiuartkr  de 

Toit  tine  jolie  pMite  ôkapdiê  de  mofbre^  ééàié^  k  St-Nicolas,  Avec 
l'image  du  s«iiit  en  mosaïque,  d'après  un  original  à  Bari.  On  a  de 
ce  pont  une  vae  intéveftseitit»- 


IL  Qnsrtitfr  de  ritminua^y  eôti^Mt 

B«te€Mâ>  é  impHfr  sut  la  lfo%a,  v.  p.^S. 

A'  l*fist-  de  l'Amirauté  (p.  94)  est  la  place  t»v  Paiais  oti  place 
Dvortsovaïa  (pi.  P  5),  qui  est  bornée  au  Nord  par  le  palais  d'Hiver 
(v.  ci-dessoils),  au  Sud  et  à  Pfist  par  le  grand  Etat- Major  (p.  lOô). 
Au  milieu  de  la  place  s'élève  la  *edlon&e  d'Alexandre  (AiexcâH- 
ApOBCKan  KOjéHHâ;  pi.  224/  F  d),  élevée  en  1834  à  la  mémoire 
d'Alexandre  I*^',  par  Tempereur  Nicolas  I?*,  sur  les  plans  de  Mon- 
ferrand.  Cette  colonne  énorme ,  le  plus  grand  monolithe  de  notre 
époque,  en  grahit  rose  de  Finlande ,  soigneusement  poli ,  a  30  m. 
de  hauteur  sur  4  de  dianrètre.  Mie  a  un  socle  en  granit,  d'un  seul 
Moc  haut  de  8  m.  et  un  chapiteau  en  bronze  de  4  m.  Au  sommet 
est  un  ange  de  même  hauteur,  d'après  Orlovsky;  il  est  debout  sur 
un  globe,  tient  de  la  main  gauche  une  croix  de  6  m.,  montre  le 
ciel  de  la  maîn  droite  et  foule  aux  pieds  un  sferpent.  Tout  le  mo- 
nument mesure  46  m.  80  de  hautefttr.  Inscription:  «AieKC&HApy 
népsony  BiaroAflpHdfl  Poccifl»  (à  Alexandre  I^,  la  Russie  recon- 
naissante). 

Le  «palais  d^irer  (Sdanifi  ABopéax;  pi.  247,  £F5;  entrée, 
V.  p.  87) ,  résidence  de  la  cour  impériale  pendant  l'hiver,  forme  un 
vaste  rectangle,  long  de  152  rn^  et  large  de  117,  tourné  au  N.-O.  vers 
la  Neva,  à  l'endioit  où  elle  atteint  sa  plus  grande  largeur;  au  S.-Ë. 
vers  la  place  du  Palais,  au  S.-O.  vers  l'Amirauté,  dont  il  est  séparé 
par  le  jardin  du  château  et  une  allée  de  tilleuls.  La  hauteur  de  ce 
palais  (28m.)  n'est  pas  proportionnée  à  sa  grandeur}  il  a  de  plus  un 
soubassetnent  très  bas,  et  il  est  du  stylé  baroque ,  surchargé  d'orne- 
ments, de  statues,  etc.  Mais  la  couleur  jaune-brun  des  murs  forme 
un  joli  contraste  avec  le  toit  qui  est  en  fer  et  de  couleur  rouge. 

  la  p^aee  du  palais  d'Hiver  s'élevait  ^  au  temps  de  Pierre  le  Qrand, 
une  maisbii  du  grand-ftmiral  Âpraxine,  qui  la  légua  &  Pierre  II.  L'impéra- 
trice AnùB  i*babita  après  «om  eovrosiiepaMnt  ^  mail  la  flt  démolir  en 
1732,  pour  la  remplace;r  par  un  grand  château  sur  les  pians  de  Hfutrelli. 
Les  travaux  furent  interrompus  après  sa  mort,  mais  repris  en  1754  par 
Elisabeth  et  terminés  en  1764,  sous  le  règne  de  Catherine  II.  Une 
grande  partie  du  palais  d'Hiver  devint  le  17  dée.  1837  la  proie  de»  flammes  : 
la  célèbre  salle  Blanche,  la  salle  St-Georges^  les -appartements  de  l'im 
pératrice,  avec  tous  ses  trésors  d'art,  etc.  furent  entièrement  consumés  ; 
on  estima  la  perte  à  »5  millions  dé  ro^umee.  -  Reconstruit  sur  les  an- 
cieos  plans,  U  était  iemniné  dès  le  «ommeneement  d«  1839. 

Les  entrées  prineipales  se  trouvent  sur  le  quai  du  Palais  (Dvortso- 
vaïa  Nabérejnaïa;  entrée  Jjordan)  et  sur  la  place  du  Palais  (Dvor- 
tsovy-^P.)«  De  l'entrée  Jordaa,  sur  le  qiai,  on  monte  par  un  magni- 
fique escalier  en  maf bre  de  Carrare ,  I'sscajjIBa  bb  Pàrabb  ou  bbs 
Ambasbabbcbs  (p.  102),  aux  grands  appartements.   Le  vestibule,  en 


rAmirmti,  ut.        ST-PÉTSR8BOUBO.  ÏIL  n.  I?.     101 

>i9c  fi  dtns  le  style  de  la  renftlsssnce,  est  orné  de  ststnes.  Il  y  a 
■iaosle  bas  une  belle  galerie  avec  des  bastes  et  des  groupes  de  m  arbre, 
pifFalcooet,  Pigalie,  etc.  —  Noos  donnons  ct-dessous  la  description 
j*s  appartements  dans  l'ordre  où  on  les  montre.  Entrée  sur  le  quai 
i3  Palais. 

Oq  entre  d'abord  dans  les  ffouveilt»  Salles  (■éiUA  KÔiatTu), 
iestinées  i  la  réception  d*h8tes  princiers.  An  pavillon ,  où  11  y  a 
qutre  jets  d*eau  et  une  belle  mosaïque  mythologique,  se  rattaclie 
i  g.  le  jordf»  ^hit>€r,  rree  des  statuer  de  marbre  et  une  volière  qui 
existe  depvis  le  temps  de  Gaitherine  IL  Ensuite ,  la  oalmob  R<»- 
MiKOT,  avec  des  portraits  d«  pKinees  de  la  dynastie  de  ce  nom, 
depuis  le  patriarvke  PhiUrète  Nikttieh,  père  du  tsar  Michel. 

Aganebe:  M iebet  Fëoéororiteb,  par  nu  pehrtre  de  Tëeole  bollandaUe, 
-  Aleiii  MifchaapviUh.  —  flopbia Alasiiflfvna,  «a  féfaala,  avae  la  emwonoe. 
't  se«ptn  et  TBÂgle  impériale,  etc.  (ce  portrait  a  jooe  ua  rôle  daM  le  procès 
Jf  U  tflarévna).  —  Pierre  le  Grand,  divers  portraits  d*après  roriginal^  par 
i^-dtMcor,  J.  B.  Weenûe^  jnutitr^  ÈnMer,  eCe.  —  Oatherlae  !»•  en  costmme 
^  unpéntrice,  par  Natiier.  ^  Ivan,  frère  aîné  de  Pierre,  avaa  ime  armure 
lUenwBde.  —  Alexis  Pétrovitcb  et  8opbi«-€harlotU  de  Br«nawiek,sa  femme. 

Adroite:  La  régente  Anne- Léopoldovna  et  le  jeune  Ivan  III.  —  Elisa- 
l^h  I'^,  pa«  Tocqmi.  —  Pierre  lU.  —  Catherine  11,  peHant  Tuniforme  du 
'«Sineat  Préebrajenalcy  et  se  rfadant  à  OrMdsnbaam  §«r  an  cheval  blanc, 
par  fribe»;  aatrea  i^ortraiis,  par  P.  FtOeputt^  Ckébanw^  etc.  —  Paul  Pëtro- 
^tch  avec  sa  première  femme  Natalie  de  Hesse  et  la  seconde ,  Marie  de 
^uteaberg,  pKt  Fàlcottet,  A««Nn,  etc.  Lea enfants  de  remperenr  Paul.  Ce 
^ernier  en  grand-maftre  de  Tordre  de  Malir,  par  Bor^HMcintp.  —  Alexan- 
dre jer^  Avec  sa  femme.  —  Le  grand-duc  Conatantin  Pavlovitcb.  —  L'em- 
ptfenr  Kieolaa  I^  aa  femme  et  aea  enfanta.  —  Le  grand-duc  Alexandre 
^iKol&teviteb,  en  betman  dea  Ooaaqaea  ;  le  mdme,  en  empereur.  —  LMm» 
Kratriee  Marie  Alexandrovna.  La  reine  Anne  Pavlovaa  avec  son  époux 
•^aillaume  n  dea  Paya-Baa,  par  N.  de  Koffmr.  Lea  flls  et  les  flUes  de 
«apcreur  Kfkolaa  l*»,  par  Matie.  Robertêom^  etc. 

A  la  soHie,  le  règlement  de  l*Ermttage,  donné  par  Oatherine  II,  et  au- 
■l&el  toftt  viaite««  devait  ae  conformer.  Cliacun  devait  décliner  ê^ê  titres 
'<  déposer  son  épée  à  l'entrée,  etc. 

Plos  loin,  la  Sai4<b  St-Obobobs  (FeôprieBCxaB  aaja) ,  longue 
<^^  47  m.  sur  20  m.  de  large,  a  des  colonnes  corinthiennes  en  marbre 
Uanc  et  six  lustres  magniflques.  I^e  trône  s^éUye  sur  le  petit  côté 
^•^  denière,  les  gsandes  armories  impériales  brodées  d'or  sur  fond 
^^  JHieales  en  velonrs.  Dans  cette  salle  se  célèbre  tous  les  ans ,  le 
-onoy./8  déc,  la  fête  de  St-Georges. 

^^  passe  eBMûte  dans  Voratoire  de  Vimpératrice  Marie  Alexan- 

(irovDa,  femme  d' Alexandre  U,  avec  des  images  salâtes,  des  évan- 

^^Uires  richement  reliés,  eta.  -^  Dana  l'^iae  dta  Château  (co66p% 

cnâcaHepjfioTB^Haro  66|>aaa)  se  trouvent  Us  reliques,  que  Paul  I^', 

<^«rnier  grand-maiCre  de  l'ordre  de  Malte,  reçut  de  cetu  île  en  1799; 

P^^  de  rieoaaataeè ,  une  image  miraculeuse  da  la  fiière  de  Dieu, 

attribuée  à  St-'Luc;  «m  éYaoséliaire  de  1689,  dont  on  ne  sert  qu'une 

fois  par  année,  à  PAques;  la  main  droite  de  St  Jean -Baptiste;  la 

"^^ii^  &  de  Ste  Manne  (m*  262),  etc. 

A  la  C2te  de  VJSfipbamie^  le  6  janv.,  a  lieu  dana  «etie  église  une 
proeeuion  à  laquelle  asslatent  Tempereur,  la  famille  impériale,  le  haut 
^'c^é  et  les  principaux  chefs  dea  administrations.    Cette  procession  sort 


1 02    ///.  B,  i2.  ST  -  PÉTBRSBOURa.  QuorHer  de 

de  U  eAthëdrale  et  ae  dirige  vera  la  Kév«,  où  l'on  a  élevé  sur  la  glace 
une  chapelle  dans  laquelle  se  fait  la  bénédiction  de  Veau. 

Puis  la  grande  salle  des  A&moisiss  (repôÔBaji  aâja) ,  avec  des 
colonnes  dorées.  On  y  voit  aux  quatre  coins  des  groupes  de  guer- 
riers de  Tancienne  Russie,  tenant  des  insignes  où  sont  représentées 
les  armoiries  des  gouvernements  russes.  Au  long  mur,  9  com- 
partiments où  se  volent  les  plats  offerts  à  l'empereur  Alexandre  III 
avec  le  sel  et  le  pain. 

Ou  entre  ensuite  dans  la  salle  de  Pisbee  le  Gband  (séia  Ile- 
TpÔBCMUi),  dont  les  murs  sont  tendus  de  velours  rouge  semé  d'aigles 
russes  en  or.  Le  trône  impérial  y  est  sur  une  estrade.  Dans  une 
niche  entre  des  colonnes  de  jaspe,  un  tableau  à^Amigoni  représen- 
tant Pierre  le  Gruid  conduit  par  la  Gloire  et  au-dessus  duquel  pla- 
nent des  génies  portant  la  couronne  impériale.  Les  lustres,  les  can- 
délabres et  les  tables  sont  en  argent.  C'est  dans  cette  salle  que  le 
corps  diplomatique  porte  à  l'empereur  ses  félicitations  et  ses  souhaits 
au  nouvel  an. 

De  la  salle  de  Pierre  le  Grand,  on  arrive  à  la  salle  des  Feld- 
Maréchaux  (4»eibAMâpniaJUiCKafl  séia),^  qui  contient  des  portraits,  de 
grandeur  naturelle ,  de  maséchaux  russes  qui  ont  un  surnom  hono- 
rable, ainsi  que  d'autres  tableaux. 

1^  le  feld-maréchal  Alexandre  Souvorov  Bymnikàky^  par  Frosté.  Souvorov 
né  à  Moscou  en  1727,  fut  nommé  eomte  russe  et  comte  de  TEmpire  après 
la  bataille  de  Rymnik,  en  1789,  puis  prince  de  Sardaigne,  après  ses  succès 
eu  Italie,  et  enflu  prince  russe  par  Paul  I^'^.  2,  le  comte  Ivan  Patkévitch 
Erivanskyy  plus  tard  Varchavûiiff  par  Fr.  Krûger.  Paskéviteh  appartenait  à 
la  noblesse  de  la  Petite-Russie,  et  il  fut  nommé  prince  en  iSol  (v.  p.  3). 
3,  le  eomte  Roumianttov  Zadounaisky^  par  Ries  (y.  p.  168).  4,  le  prince 
Potemkine  Tavritehesky  (v.  p.  151).  5,  le  prince  Michel  Goléniehiehev  Kov- 
totuov  SmolenUy  (m.  1813  ^  v.  p.  144).  o.  le  comte  Jean  Diebitch  Zabal- 
kânskp^  par  Bakhtine.  Il  était  né  en  Silesie,  et  il  devint  célèbre  par  la 
prise  de  Varna  et  le  passage  des  Balkans  (182i3).  7,  Reddition  de  Tarméf 
hongroise ,  sous  le  général  Gœrgei ,  à  Vilagos,  par  Willewalde.  8,  Epi- 
sode de  la  bataille  de  Wola  (1831),  par  Horace  vemet. 

De  la  salle  des  Feld-Maréchaux ,  on  va ,  par  la  Galerie  Pom- 
péienne, dans  Vantichambre,  ornée  de  plats  sur  lesquels  on  a  offert 
à  Catherine  U  le  pain  et  le  sel.  A  dr.  de  cette  salle,  Tescalier  de  pa- 
rade (p.  100).  Dans  la  Galbbie  Pompiéienne  (IIoHnéeBCKaa  ou  boc- 
TÔHflaii  rajepéa),  des  tableaux  de  batailles  de  la  guerre  russo-turque 
de  1877.  A  g.  de  cette  salle  on  voit  un  second  jardin,  à  dr.  la  salle 
Nicolas.  L'immense  salle  Nicolas  à  16  fenêtres  donnant  sur  la  Neva, 
sert  aux  grands  bals  de  la  oour.  On  y  voit  un  ^portrait  de  l'em- 
pereur Nicolas  I^'  à  cheval,  peint  par  Kruger.  Aux  quatre  coins 
sont  d'énormes  buffets  chargés  de  plats  et  de  vases  en  or.  Puis 
encore  une  salle  de  concert,  Ia  SaUe  Arabe  (Ap66€Bai  KÔHBaTa), 
d'où  l'on  va  à  dr.  au  salon  en  moUichite  de  l'impératrice  Alexandra 
Féodorovna,  et  en  face  dans  V  antichambre  Pomp/ienne  et  à  la  ro- 
tonde, qui  renferme  des  portraits  de  grandeur  naturelle  de  Nico- 
las I®',  par  Bothmann,  Alexandre  l*'  et  Alexandre  II  et  de  Tknpéra- 
trioe  Alexandra  Féodorovna,  par  Winterhalter. 


VAmirmÊi/,  ut.        8T-FÉTERSBOITR0.  ///.  IT.  J9.    103 

Le  corridor  nmhre,  qui  sépare  le«  appartements  de  Tempereur 
Uexandre  II  de  ceux  de  la  «première  réserve»,  donne  sur  la  rotonde. 
Ou  voit  dans  le  corridor  des  portraits  de  chevaliers  de  Tordre  de  St- 
André  (entre  antres:  l'archidvc  Albert,  le  comte  Radetzky,  le  comte 
le  Moltke,  et  Temperenr  Frédéric  III,  alors  prince  impérial). 

A  g.  du  corridor^  la  salle  de  ia  Marine,  avec  les  tableaux  à  l'huile 
•ifS  baUilles  de  Orenfaam  (1720)  et  de  Hang5  (1714),  par  Bogoliuu- 
Uiv.  Dans  la  salle  à  manger  d'Alexandre  II,  où  U  y  a  quelques 
modèles  de  Taisseanx ,  eut  lieu  en  1880  l'explosion  qui  mit  en 
danger  les  jours  de  Tempereur. 

Le  corridor  sombre  conduit  dans  la  Petite  Sailb  des  Fsld- 

MAmicHAvx;  le  canon  est  un  présent  de  Tempereur  Guillaume  V^ 

î  Alexandre  II. 

i,  le  felâ-maréelial  et  eomle  Bér^  (p.  11).  9,  le  feld-maréelial  et  prince 
ivHatmMtf.  3,  le  prince  Vkt^r  Kêêek^m^  ^  vire-cbaneelier  soui  Paul  I<*r, 
ministre  de  l^Qtérievr  soob  Alexandre  1*',  ehnnceUer  de  Tempire  sont  17 1- 
eolu  ler,  qai  rélera  ao  nag  de  prinee.  4,  le  prince  ForvnlMV.  6,  le  prince 
OrUn  (p.  176).  6,  le  feia-mnréehal  et  eomle  l^uii  <f«  Bu^n'WUtçénMMm 
séaéml  nuée  en  1819,  général  en  ebef  dans  1*  guerre  contre  les  Tarée  en 
ÎS36,  éleré  au  mng  de  prinee  prussien  en  1884  (m.  18A3).  7,  le  général  et 
prisée  Aiexmndre  Tehemiehtv,  minUtre  de  U  guerre  sous  Nicolas  F''. 
1  fetd-m»récfaal  fierre  V^UtoiUltf^  chef  de  rétet-mi^of  «n  1813  et  en  1813 
ei  ministre  de  la  conr  aons  Ificolaa.  •.  le  général  et  comte  Ml^immMMl 
•iirecteur  général  des  Toies  et  commonientions  sons  l'empereur  Nieolas. 
10,  le|énéral  et  eomte  Btnkendor/^  élevé  au  rang  héréditaire  de  comte 
en  1889,  minlatre  de  In  poliee  et  membre  de  eonseil  de  TEmpire.  U ,  le 
prinee  et  «aatml  Mmekitêv.  19.  le  général  et  eomte  Paul  Kiueln ,  qui 
dirigea  en  1898  les  opérations  ae  U  guerre  contre  les  Turcs  et  fut  en 
i^oite  gouTemeur  de  la  Koldavle  et  de  la  Valaehie,  après  la  guerre,  com- 
oandant  de  corps  d'armée  en  1888,  ministre  des  domaines  en  1888  et  am- 
iissadeiir  à  Paris  de  1856  à  1809  (m.  1879).  18,  général  et  comte  Mudiger, 
Biembre  dn  eonseil  de  TEmpire  et  gonvemeur  intérimaire  de  Pologne. 

Ensuite,  les  chambres  de  Timpëratrice  Marie  Aiexandrovna, 
femme  d'Alexandre  II;  puis,  trois  chambres  d'Alexandre  II:  sa 
bibliothèque,  son  cabinet  de  traTail,  avec  le  lit  de  fer  où  l'empereur 
moarat,  et  un  salon  de  réception.  —  On  revient  par  le  corridor 
ï^ombre  dans  ia  Sallb  Denis  (3oiOTéii  séja),  dans  le  style  byzantin. 
li  y  a  au-dessus  de  la  cheminée  une  belle  mosaïque,  représentant 
les  temples  de  PsBStum.  Dans  un  coin,  la  statue  en  marbre  de  l'im* 
P^ratriee  Alexandre  Féodorovna ,  par  Wichmann.  —  La  salle  sui^ 
^ante  renferme  quelques  petits  tableaux  et  une  pendule  qui  n'est 
remontée  qu'une  fois  Tan. 

Vient  ensuite  la  magnifique  Sai«ub  Blanche  (salle  à  manger), 
qai  renferme  de  belles  statues  de  marbre.  Dans  une  saillie  du  côté 
•ie  la  place ,  des  plats  en  or  et  dorés ,  sur  lesquels  on  a  offert  à 
Alexandre  II  le  pain  et  le  sel. 

Les  chambres  suivantes  sont  ornées  de  tableaux  de  batailles. 

I«  SaItLB:  Bataille  de  Balaklava  (1854),  par  SoukhodoUky  ;  Combat  du 
Csaease,  par  jBmm. 

n^  8Ai.i.n  :  Priée  d'Brzevonm  il8a9),  par  Sùukhodolêkv ;  Prise  de  Varsovie 
(lâSl);  prise  de  Varna  (1898),  par  aàutru:€id;  Bataille  de  Koulevtcba 
(tS39)-,  Prise  de  Kars  (1889),  par  Sovkkodpltkj/, 


104     ni.K.lh  ST-VàTfiRSBbCTRa.  04MtrH€rde 

1U6  SAtw:  Los  BaMoa  à  Montmarire  (1814),  par  WHIfi^tO^;  B«i»ille 
de  Leipzig  (1813),  par  Reehlin;  Charge  de  Ck>8aatte8  À  KaraHicbak  (1813); 
Bataille  dléliaavetpol  (1896),  ^tr  SovkhodoUky  ;  au-dessus,  BalaUIe  navale 
de  ^Navarin  (1897),  par  Aitatoviky. 

IVe  8au,b:  BaUillea  de  la  gofir^  de  laiA»  pv  Pierre ^fu:  OomVut  de 
Krasnoï;  Bataille  de  0ie88hul>el  (1813)  ^  an-defaus,  la  mort  du  géi>éral  Mo- 
reau  à  la  bataille  de  Dresde  (ISlo),  ptit  Steubèn-.  Bataille  de  Viazma*,  Ba- 
taille de  Malo-Iaroslavet8<,  Paasage  de  la  Bëréalna  (p.  933). 

Ve  Sai«lb:  BataUle  de  ValoutUa-Oora  (1813)1,  par  Bets;  Bataille  de  Bo- 
rodino  (1813)  et  celle  de  Taroutino  (1813).  par  le  même:  Bataille  de  Kou- 
artan  (1809),  ip^kv  Katzebue  ;  Passade  du  gol^de  Botnte  (td09);  Combat  naval 
du  Mont  Atbos  (1807),  par  Bû^olioubo», 

VI^Sallb:  Souvorov  au  passage  du.  Pont  du  Diable  (179B)t  8o«vorc? 
dan»  la  vallée  de  la  tfuota  (1799);  Souvorov  au  passage  du  St-G^othard 
(1799)  ;  Bataille  de  la  Trébie  (17992;  Bataille  ^^  NoViClTSS),.  tous  par  Kotze- 
bu«;  *^  Bataille  navale  de  Bevel<lt90),  par  AivoMvxJty  ;  Souvorov  et  le  grand- 
duc  Constantin  au  eol  de  Panix,  par  Kotzdfue. 

VXI«  Saals:  Prise  de  Golberg  (ITSU;  Priae  d«  Berlin  (17W);  Bataille 
de  Zorndorf  (1758)  ;  Bataille  de  Grossis&gerndorf  (17^7);  bataille  de  PolUva 
(1709),  tous  par  Kottebue;  Prise  d*Otebakov  (1788),  par  Soukhodoisk^. 

SaLbB  Albxabdbb:  B«Uille  de  Leipaig  (1813);  B«|ftiUe  de  Culm  (1813); 
Prise  de  Paria  (1814);  Combat  de  la  Fère-Cbampanotee  (1814),  tous  par 
WiUewtU^;  Portrait  d* Alexandre  I®',  pa«  D^vé^  avec  un  énorme  candé- 
labre de  eristal  de  chaque  côté. 

La  SaUc  des  Colonnes^  où  Ton  passe  de  la  Salle  Alexandre, 
doit  son  uom  à  ses  colonnes  de  marbre  bigarré;  puis,  encore  dos 
salles  de  r^eption  d'hôtes  princiers; 

La  OALBBiB  DE  1812  renferme  les  portraits  des  princes  et  de 

250  généraux  qui  se  sont  distingués  en  ldi2,  peints  par  Dave  ou 

des  membres  de  sa  famille,  ainsi  que  différents  drapeaux,  entre 

autres  de  la  Pologne  et  des  grenadiers  du  palais. 

1,  Alexandre  I^'  à  cheval.  2,  le  grand -due  Constantin  Pavloviteh, 
lieutenant  -  gouverneur  de  Pologne  (v.  p.  17).  3,  Frédéric  •  OuiUaumc  III, 
roi  de  Prusse,  ^  cheval.  4,  François  l^^^  empereur  d'Autriche,  à  cheval. 
5,  le  due  de  Wellington.  6,  le  prince  Barclay  de  ToUy,  qui  commandait 
en  1812  la  première  armée  nuse.  7,  le  prince  Koutousov  (p..  144).  8,  le 
prince  Blucher  de  Wahlstatt,  etc. 

Ce  qu'il  y  a  de  plus  remarquable  au  palais  d'Hiver,  c'est  le 
*TBÉsoB,  dans  une  salle  de  l'étage  iniérieur  (pour  l'antrée,  s'adresser 
au  cabinet  de  S.  M.  l'Empereur,  au  palais  AnitchlLOv).  La  porte  est 
eu  fer  et  gardée  par  deux  sous-of Aciers  de  la  garde,  qui  sout  égale- 
ment chargés  de  montrer  la  9aUe  des  joyaux  de  la  couronne  (ôpiUk- 
gHTOBa«  xÔHHftra). 

La  vitrine  du  milieu  renferme  les  insignes  de  la  touronne.  Le  plus 
précieux  est  le  sceptre  (cainerpi),  surmonté  du  célèbre  diamant  VOriov. 
Il  y  a  diverses  traditiona  «ni*  ce  diamant.  Selon  la  plus  répandue,  il  for- 
mait un  des  yeux  du  lion  d*or. placé  devant  le  trône  du  Grand  jfogoi  à 
Delhi,  et  Tautre  œil  était  le  Kohinoor,  maintenant  daus  le  trésor  ae  la 
couronne  d'Angletenre.  Cet  œil  fat  volé  par  un  cipaye,  qui  s*enAût  à 
Malabar  et  Vy  vendit  2000guinées  à  un  capitaine  de  vaisseau,  lequel  le  re- 
vendit à  un  juif  pour  13000  guinées  ou  env.  100000  r.  Le  diamant  par- 
vint ainsi  entre  les  mains  d  un  marchand  arménien ,  Lazarev ,  à  qui  le 
comte  Orlov  Tacheta  à  Amsterdam.  Il  psT«i  pour  Pavoir,  4500uO  roubles., 
fit  au  marchand  une  rente  viagère  de  2Û00  r.  et  lui  donna  dea  lettres  de 
noblesse;  puis  il  o£FHt  le  diamant  à  Catberifae  II.  Il  fèêe  193«arats  S/4,  et 
e*est  le  plus  gros  diamant  de  l'Europe.  —  La  courommB  impériaUy  de  forme 
byzantine,  est  magnifique  ;  elle  a  été  teAie  eu  1783,  pour  le  couTonnemeni 


fAmtb-muie,  ut.        ST-PKTBRSIiaCRQ.  lil.  H,  ir     105 

k  ïimféTÊkât»  Gbtlieriae  II,  p«r  le  0«mv«U  Pamâé,  jo*tlli«r  4e  U  co«r  ( 

•«réT«liie  À  ilOOOOÛr.    Elle  a  au  aommet  une  croix  formée  de  S  dU- 

■ute  gaperbea  et  qv!  repoae  sur  un  trè«  (rot  mbis  non  Uillé,  d*vn  rose 

liiliL   Ls  croix  ék  le  ndnU  soMk  enx-«êttM  enpportM  i>»r  «i  oereta  d*nv 

M  MMit  eackÂMé*  onae  groe  dUiinU.    Il  y  »  en  oaira,  de*  deux  ediM 

k  ce  cercle,  de«  demî-eerelea  ornés  de  38  grossea  perle*,  qui  donnent  à 

U  eowonae  l^epperenee   d*ane  mitre  et  en  font  le  symbole  de  rentorltë 

Mpfêae  de  l'eaifereer  smr  rëflies  reatt.   Le  eerele  mii  loneàe  le  front  de 

.eapereor  eet orné 4e itt  briUeata.  «-  La courpmm  d*  VimpérMrie*  eei  égele* 

Mut  eompoëée  des  perles,   à^B  pierres   et  des  diements  les  plus   pr«- 

ôeox.    Le  gUbm  nnpérial  est  surmonté  d*une  (rende  croix  en  diements 

)ir  u  mecBifique  sepUr  d*nn  Mee  Terdâtic.    Des  €€lttf%  4%  âimmmnU^  drs 

^adhHei^  etc.,  se  trouvent  eneore  dens  d^eutres  vitrines.    Le  «f^emael  dm 

^^^sA,  n(m  monté,  et  de  formé  longue,  pèse  de  cerets^  il  e  été  donné  par 

a  prûme  yenen  et  des  eeraetères  pemns  y  sont  («evés.     L'ei(i^te  de 

duments  de  Souvorov  e  été  donnée  eu  généwêl  per  lé  snlten.    Oe  réméré 

■isen  en   outre  an  megnifione  niMs  rose-p&le,  un  er<lr«  dm  Si-André^ 

arec  5  dkuuents  roses  et  3  bérils  ou   eigues-mevines    de    Blbérle^  les 

(hÛBcs  en  diements  de  Tordre  de  8t- André  que  l'empereur  et  rimpcretrlce 

portent  eu  jour  de  leur  couronnement,  etc. 

En  feee  du  pelais  d'Hiver,  au  SL-E.  dé  la  plai»  da  Palais  (p.  100) 
ifvs^  iliMel  de  inStftt-MiiJ^r  (Tiéraiil  Bin6%  ;  pi.  132,  F  5) ,  dont 
rimmeiige  façade ,  comprenant  trois  ëtages ,  avec  768  fenêtres ,  est 
covpée  par  mm  arcade  pat  oà  Toii  Ta  à  la  Orande  Morskaïa  et  à  la 
peTspectiTe  Nevslry.  La  porte  principale,  bante  de  22  m.  et  large  de 
IS,  est  ornée  d'an  char  da  dieu  de  la  guerre  traîné  par  6  chevaux, 
1«  tout  en  brome.  Cet  édillce,  élevé  soas  Nicolas  I^',  sur  les  plant 
<}e  Itosn,  renferme  de  riches  collections  de  livres  et  de  cartes ,  une 
imprimerie,  one  cartographie,  ete.  La  grande  tcdle  de  Ucttàrt  de  U 
bibliothèque  forme  une  rotonde  à  colonnes.  Ott  y  voit  le  portrait 
^  renpereor  Nicolas  1^,  par  Fr.  Krâger ,  et  de  nombreuiF  bustes. 
^8  groÊkdsê  archivée  coatiennent  tous  les  documents  relatifs  à 
lirmée  rosse;  les  archivée  ttcrUtê,  les  rapports  des  généraux  russes 
àleiaperear  et  au  ministre  de  la  guerre,  sur  toutes  les  campagnes 
de  U  Russie  depuis  Pierre  le  Grand.  —  Le  minUt^tê  dts  finança 
pL221)  et  le  ministère  deê  ajfairtt  ttranç€r9e  (pi.  219),  de  même 
qoe  différents  autres  bureaux  ministériels  sont  étâ4>Us  dans  le  même 

.  Dans  le  voisineoe,  de'  Teo^re  côté  du  pont  des  Chanteurs  (pi.  F  &)s 
i  tcolt  4e$  OunUenr»  de  ta  Cour  (IlpawidpHeji  IHatecnea  lanéjMe),  qui  furine 
iii  èkeateur»  peut  la  kcbâpeUe*  impériale. 

Les 4eiiK  fiatentaoss  (v.  pi  1 09)  touekenl  à  TE.  au  palais  d'Hiver, 
^oas  paflooiis  k  l'fi.  èxk  Nouvel  Ermitage  >  au  quml  dtM  i^âMri  ou 
^voTtsovy  «t  sur  le  ponif  Aê  llSrnUiage  (8p*tfràsinii  «•«?%),  qui 
^^vm  U  caÉsi  d^Hi^r  A  Feudieoit  où  il  se  jette  dans  la  Neva.  A 
^r.  est  le  théfttro  do  rBrmite^  tpl  272,  F  6),  bâti  par  Quarmçhi 
(>•  109)  «B  1780  ;  on  n'r  JMie  ^^  f^w^wi,  $uiç  gtand^s  ^tes  de  la 
c*ur.  L'estérieù  esti  ovaié  de  colonnes  et  de  statues  ^  rizitéti^Ui  peut 
«>fit«air  §00  p^e<mjies.  Deirièro  le  tt^tre  <  U  façade  teiunée  vei>s 
1&  MiUionnaîa ,  la  caserne  du  f  bataillon  du  rigimefUt  de  ^éobra* 
^«nifc^  (K«aé|witJn^e««ip«s4i(«ifar4».  Boiséi.  ^L<4l3,  Fô)^  t-  Plus 
loin,  n^  S^*,  le  peâtm  du  §  fond"  duc  Vktdiv^ir  AUaeandr^vitch 


106     ni.R.Î^.  ST-PÉTERSBOUBG.  QwirHer  de 

(pi.  255,  F  5),  bel  ëdiflce,  construit  en  1870,  dans  le  style  florentin, 
le  plus  beau  des  palais  des  grand-ducs.  Ensuite,  u^  18,  le  palais 
du  grand-due  Michel  NicolaXevitch  (pi.  252,  F  4*5),  bâti  en  1863 
par  Stakenschneider,  et  dont  rornementation  est  surchargée.  L'église 
du  Château,  à  Tétage  supérieur,  est  du  style  rococo.  Au  n^  16,  le 
club  Anglais  (p.  81).  —  Un  peu  plus  loin,  en  passant  au  pont 
Troïtsky  ou  de  St -  Pétershowg  (Tpémisifi  vocn;  pi.  F4),  on  a 
devant  soi 

Le  palais  de  Karbre  du  grand  •  duc  Constantin  Nicolaïevitch 
(MpâMopHuii  ABopém  Beitf Karo  Knésa  KoHCTaHr^Ha  HiuojâeBHqa  ; 
pi.  241,  F  4),  semblable  à  un  château  fort  et  d*aspeot  peu  agréable, 
mais  magnifique  â  Tintérieur. 

Il  a  été  bâti  dans  Tespaee  de  16  ans,  par  ordre  de  Catherine  II  et  sur 
les  plans  d*Antonio  Binaldi,  pour  le  prince  Grégoire  Orlov,  mais  il  notait 


pas  encore  achevé  à  la  mort  du  prince,  et  Timpératriee  le  racheta  à  ses 
héritiers.  Le  roi  Stanislas  Poniatowski  Thabita  jusqa^à  la  fin  de  sa  vie 
avec  la  permission  de  Pan!  I^'',  enfin  il  deTint  en  1847  la  propriété  du 
grand -duc  Constantin  (m.  1S93),  AU  de  Tempereur  KieolasI^'.  Il  forme 
un  long  quadrilatère,  dont  Tun  des  petits  côtés  a  deux  ailes  entourant 
une  COUT.  Ces  deux  ailes  donnent  sur  la  KéTa  et  la  Millionnaïa.  Les 
bâtiments  da  derrière  sont  séparés  da  reste  de  l^édiAoe  par  ane  rue  trans- 
versale. La  partie  antérieure  a  une  seconde  cour  spacieuse,  fermée  sur 
les  côtés  par  une  grille  dorée  et  limitée  sur  le  devant  par  le  manège  du 
palais,  que  décorent  des  bas-reliefs  du  baron  Elodt.  Le  bas  des  murs  est 
formé  de  gros  blocs  de  granit;  le  haut  est  revêtu  de  mAvbre  grie  et  orné 
de  piliers  de  marbre  rougeâtre,  de  vases  et  diurnes.  Tout  est  pierre  et 
métal,  même  les  châssis  des  fenêtres  et  la  toiture.  La  chapelle  se  trouve 
au  res^de-chaussée ,  du  côté  de  la  Véva;  elle  est  sous  le  vocable  de  la 
Présentation  de  la  Vierge. 

A  l'E.  du  palais  de  Marbre,  du  côté  de  la  Neva,  est  située  la 
petite  piiAOS  Souyobot  (pi.  F  4).  Au  milieu  8*élève  le  momimant  de 
SouTorov,  statue  en  bronze  par  Kozlovsky.  Souvorov  porte  le 
costume  romain  ;  il  tient  de  la  droite  une  épée  et  de  la  gauche  an 
bouclier,  dont  il  couvre  et  protège  les  couronnes  du  pape  et  des  rois 
de  Sardaigne  et  de  Naples.  Inscription  :  «Prince  Italiishy,  Comte 
Souvorov  Rymniksky.  1801».  Douze  canons,  attachés  par  des 
chaînes,  entourent  ce  monument  d'un  style  bizarre,  que  Paul  I^' 
fit  élever  après  la  campagne  de  Souvorov  eu  Italie. 

Au  S.  du  palais  de  Marbre  et  jusqu'à  la  Moïka,  séparé  du 
jardla  d'Eté  par  le  cauaL  Lébiajl,  s'étend  le  vaste  OKAMP-toB-MABs 
(Mâpcaaoe  oôje  ;  pi.  F  6  4-^),  autrefois  Tearitayne  Loug  ou  «prairie 
de  l'Impécatriee».  C'était  jusqu'à  Paul  I*^'  un  magnifique  jardin. 
Les  grandes  revues^  surtout  la  céièbiie  revue  de  ikiai,  y  («t  lieu 
depuis  1818.   Divertissements  popuisires,  v.  p.  86if 

A  l'extrémité  £.  du  qual  du  Palais  ou  Dvortsovy,  devant  le  jar- 
din d'Ëté,  est  la  principale  station  des  petits  bateaux  a  vapeur  qui 
mènent  aux  îles  (v.  p.  83),  ainsi  que  celle  du  bat.  à  vap»  deSchlussel- 
bourg  (p.  182). 

Le  jardin  d'Eté  (JirntfictA^VPI- P^^^&V^^té  créé  en  171^  par 
Pierre  le  Grand.  *  Il  est  dans  les  styles  français  et  hollandais  et  il 


r Amirauté,  eti.        ST-PÉTERSBOUR6.  UL  H,  19.     107 

i«nii«  ui  long  raetaDgle  d'environ  15  hect  d«  snpéHIf  le.  11  est 
krmé  du  coU  d«  la  N^va  par  une  belle  grille  en  fer.  A  Tentrëe  prin- 
dpaie  est  une  ohafbluk  en  martee  gris  et  riehement  dor^e,  érigée 
1^1  m^Mire  dm  Jour  oà  l'empennu  Alexandre  II  échappa  à  la  main 
don  iMaecin  (Karakoaov)  le  4/16  avril  1866.  Il  y  a  de  beaux  arbres 
salaires,  tels  que  tilleuls  et  chênes,  ornes  et  érables,  de  nombreu- 
ses allées  avec  des  ronds-points  et  des  parterres,  des  seulptures,  des 
«tataes  et  des  vases  (presque  tous  mutilés). 

Non  loin,  a  g.  de  rentrée,  du  côte  de  la  Neva,  est  le  palaii  de 
Pierre  f^  iimopài%  Umà  1;  pi.  244,  G 4),  construit  comme  palais 
d'été  par  Tempereur  en  lïll.  C*est  une  maison  â  deux  étages,  peinte 
en  gris,  avec  de  nombreux  ornements  en  jaune.  On  y  voit,  au  rex-de- 
chaussée,  une  horloge  rapportée  de  Hollande  par  Pierre,  une  armoire 
eo  Doyer  et  deux  cadres  faits  par  Tempereur  lui-même;  k  ratage 
«apérieur,  un  portrait  de  Pierre  le  Grand  de  grandeur  naturelle,  ainsi 
que  beaucoup  de  tableaux ,  la  plupart  sans  valeur  (pourb.  au  gar- 
dien, 20  k.). 

Plus  loin,  à  g.  de  Tallée  principale,  sur  la  place  des  Enfants,  le 
mmument  de  Krylav  (liémiTnn  KpHJAsy  ;  pi.  230,  G4) ,  le  fabu- 
liste, statue  assise  en  bronze  par  KIodt  (1865).  Le  socle  en  granit 
pst  orné  de  quatre  bas-reliefs  en  bronze  représentant  des  scènes  ca- 
ractéristiques des  histoires  d'animaux  du  fabuliste  (1768-1844).  — 
An  S.  du  jardin  se  trouve  un  étang  devant  lequel  se  dresse  un  ma- 
gnifique vaae  de  porphyre  rote,  donné  en  1839  par  Charles  XIV 

Charles- Jean),  roi  de  Suède. 

La  mtK  des  I9aneâtit  qui  avait  lleii  iei  le  mardi  de  la  Penteeôte,  est 
-tiirtimaiit  à  peu  piAa  bovt  d^aaage.  Les  flUea  et  les  fils  de  eomaerçants 
)  r  réajDiMaient,  les  uns  pour  voir,  les  autres  pour  se  montrer.  Les  filles 
étaient  alitées  dans  les  alléea,  ayant  leurs  mères  derrière  elles,  toutes  en 
frande  toilette,  et  les  Jeanefl  geas  dëaiieux  de  se  marier  pareouraient 
leers  rma^i  et  se  «holaisaaient  une  llaaeée  \  puis  le  mariage  était  nëgoeié 
comme  une  affiûve ,  par  une  ■  svakha  >  ou  intermédiaire ,  comme  cela  se 
pratique  encore  à  la  campagne. 

En  sortant  du  jardin  d'Eté  par  la  grille  du  S.,  on  a  à  g.  le  pmt 
St-Panialéon,  pont  suspendu  sur  la  Fontanka,  par  où  Ton  va  à 
l'église  St-Pantaléon  et  dans  les  quartiers  de  TEst  (p.  150).  En 
face,  le  pont  des  IngénUurt  traverse  la  MoTka  et  mène  à 

L'aneien  pftlaia  Xleltely  maintenant  VEcijle  des  Ingénieurs 
(HueHépHui  séHO»;  pi.  84,  G  5),  qu'on  peut  visiter  en  s'adressant 
à  la  chancellerie.  (Test  une  construction  massive  du  style  de  la  re- 
naissance. Il  forme  un  carré  avec  une  grande  cour  octogone  au  milieu, 
dominée  du  côté  0.  par  le  clocher  de  l'église  du  palais.  La  façade 
principale ,  au  S. ,  sur  la  grande  place ,  a  une  colonnade  d'ordre 
ionique.  Au  fronton,  des  bas^ellefs  représentant  des  scènes  histo- 
riques et  les  anàes  fmpiWales.  Sur  la  frise  principale,  rinscription  : 
«Oti©  la  sainteté  soit  l^érnèinent  éternel  de  U  maison»  (Aéliy  TêMmf 
noxoéAen  enaTÛmi  ToeaéKU  n  Mpitorf  nntë).  Depuis  que  le 
palais  sert  d'école  (1822;  académie  des  Ingénieurs  ou  Nijselas),  les 
appartements  oût  été  en  grande  partie  transformés  en  classes ,  en 


108     UI.  R.,lf.  ST-PESTERSBOUBG.    QuàH,deVA^n.,  c 

âmpliithéâtres  et  en  dortoirs.  Un  magnifique  escalîer  de  marbre 

1»  couY  à  g.)  conduit  au  premier  étage.    On  a  cefiserv^  la  salle 

tr6ne  et  une  éalle  ronde ,  <rà  flont  maintenant  le«  riches  ciollecti< 

d'éerits,  ouluases  et  ordonnance  militaliroff  rel^if«  aux  fortifleatio 

les  cartM  «t  les  pland  du  cor|«  du  génie,  des  motlèles  de  tontes 

plaeé»  fortes  de  la  Ruësie^  etc. 

U^mp^T&tr  Paul  I^'  eoteaieBça  àka  son  «▼èneaKeat  la  «onatraetion 
ce  palais,  à  la  plaee  de  Tancien  palais.  d'Sté  qui  ejçistait  sur  la  Fontankai 
qu^liabita  rimpératriceEli^abeth.  Il  a  dû  son  nom  à  sa  cliapelle,  consac]^ 
à  St  Miefaèl.    vu  la  prédilection  de  l'empereur  pour  le  moyen  âge,  rare] 
teete,  Breno^  entoura  l'édiûee  de  fossés  aveo  pontA^bBvia,  de  l^astfons  et 

Sarapets^  fit  les  portes  eu  fonte,  les  pourvut  de  ^rsea  et  garnit  lea  basti*. 
e  90  eanons.    A  la  fin  de  1800,  Paul  vint  habiter  avec  sa  faiùîlle  le  nou 
édifiée,  dont  la  eonstrùctidn  avait  coûté  1<8  millions  dé  roubles.    Son  appi 
tement  était  aa  seeolnd  éta^e.   H  y  moururt;  le  34  mars  1801.    Sa  èhaml]| 
à  coueher  a  été  transformée  en  cSapeUe  sous  Alexandre  II. 

Sur  la  place  au  S.  du  palais  s'élève  un  monnmeiit  de  Pierre 
Grand  (pi.  II,  Gô),  par  Bastrtllif  inférieur  à  cedui  que  nous  coi 
naissons  déjà  (p.  95).  L'empereur  est  à  cheval ,  il  porte  le  costun 
impérial  ei  une  couronne  de  Iç^uriers»  ,et  il  tient  de  la  main  droi 
le  bâton  du  oommandemeat  h^  piédes^est  en  marbre,  et  il  y 
sur  les  côtés  des  bas-reliefs  représentant  des  scènes  de  la  batail 
de  Poltava  et  la  prise  de  Schlusselbourg;  Inscription  :  «A  son  b| 
saïeul,  l'arrière-petit-flls ,  1800»  (UpuAtAy  ApéfflEyK-t,  1800).  L 
statue  a  été  fondue  sous  Elisabeth  et  érigée  par  Paul  I^'.  | 

,  En  prenant  1^  Klénovaïa  en  face  du  moiiiument,  on  va  au.  manèû 
Michel  (MHxââjOBCKiâ  m auési  ;  pi.  202).  Ce  manège  est  si  granj 
qu'un  régiment  d'infanterie  peut  y-maA<nuvreif.  Non  luin^  le  cirqri 
Cinis^lî  (p.  86).  Au  coin  de  rinjénêmaïa  (rue  des  Ingénieurs)  <| 
de  la  Bolcbaïa  Sadovaïa  (Grande-Rue  des  Jardins),  Vkôtel  du  Coni 
mandant  de  la  place  (KoMeBAaRTCKoe  VnpABJeHie  ]  pi.  67 ,  G  5)  i 
plus  loin  la  ptAOB  Mio&bl  (pi.  PÔ) ,  près  ^e  la  p^rspecti^w  Nevsk 
(p.  144).  Au  milieu  de  cette  place,  des  jardïns  ;  à  %*^Jét:hè'âtre  Micht 
(p.  86),  construit  en  1835  par  BruUov,  et,  duc^ôté.N.v. 

Le  nouveau  palais  Micliel  (pL  236,  F  5),  uu  des  plus  beaux  édi 
âoes  de  St-Pétersbourg.  Il  a  été  bâti  de  1$19  à  16t25,  dans  le  styi 
toscan,  sur  les  plans  de  Bossl,  pour,  le  grand- duc  Mlclxel  Pavlo 
vitch  ;  on  tranjsfofme  le  palais  en  un  rrmiAC  pational  de  r<ti^er«tt 
Alexandre  IIL  La  façade  de  l'autre. côté,  lon|;i;ie  de  li8  m*,  donn( 
sur  le  jardin  Michel  ou., petit  jardin  d'Eté^  qui  s'étend ,' avec  se; 
grands  arbres  et  ses  belles  allées,  jusqu'à  ia  AÇoUg^,  et  qui  est  ouver 
au  public  dans  la  bonne  saison  (entrée  par  la  Sadovaïa  et  le  canal 
Catherine)»    .    •    "  ..  , 

A  rO.  de  ee  jardin^  sttf  le  qiiai  du  cannai  Catberiufs,  c^  construit 
dep.  ^882  une  taste.^Ifae  <»«pieiloire . <co4^dpfv iCbbzmto  Xphctôbs 
BoeKi^otoii),  à  Tendreit  où  l'empereur  Aie^^^de^  «Il  fut  blessé 
mor^llement  le  l/iS  m4re.i6$,l ,  yta|.,fteB.Ai)itU^^  ,(Bol^Uai;a  Ko- 
njfouohenniila,  v.,  p^  i4dw)'  '      > 

£n  letigean4>l«nMoSkaà  partir  à^,  Champ^de-Mars  (p«.106),  oq 


JaOiàn- 


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I  n  r  if™^ 

L  Ermitage  (t^l)Lfr. 


CoutI 

1 


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s  loir  e  dje  lafc'ex 


la 


HCE  (pbe:!M 


L 


Emiim^.  ST-PÉTERSBOURG.  /!/.  B,  ».     109 

rive  va  marrhé  Krougly  on  Rond  {KpftâMÊ  p^MN»;  pUFd),  un 
les  plas  petits  de  St-Pëterabourg.  An  delà  sont  les  ea$eme$  du 
rmmeni  de  Pavlooêk  (Kaiipnu  nânjoncinro  nOJiâ;  pi.  41,  F  5). 

Nous  retournons  eniln  de  U  i  U  plsce  du  Palais  <p.  100^  par  la 
[Mi4mnaia  et  le  poni  d'Hiver  (3inii  Hom)  et  en  passant  devant 

ErmitAge  (v.  ci -dessous).     Dans  la  Millionnaîa,  36,  en  face  de 
Ermitage,  les  archivée  de  V Empire  (apiiB%  roeynApcTMnaro 
^oitra)  Inities  de  1883  a  1887. 


m.  Smiteft. 

L'^^Snûtagv  (HMoepéropeRil  9pnniv%  ;  pl.l31 ,  F  5  :  direeteur. 
le  prince  8.  Troubetêkof),  on  sont  réunies  les  collections  impériales 
l«^  plus  importantes  (entrée  par  la  MiUlonnala;  heures,  v.  p.  87).  et 
qui  est  relie  au  palais  d*BiTer  par  le  premier  Ermitage  de  l'iro* 
pératriee  Catherine  (v.  ci-dessous),  forme  un  rectangle  de  156  m.  de 
longueur  sur  113  m.  70  de  largeur,  avec  deux  grandes  cours.  Cet 
édifice  a  deux  façades  principales,  au  N.,  tar  la  Neva;  au  8.,  sur  la 
Millionnaîa.  La  plus  belle  des  deux  est  la  seconde,  qui  a  un  porti- 
qnt,  à  8  pilastres  auxquels  s'appuient  10  atlantes  eik  granit  fonc^  de 
Serdobol,  de  6  m.  de  hauteur.  Des  deux  côtés  de  ce  portique  sont 
des  niches  avec  des  statues  en  fonte  de  zinc,  des  plus  célèbres  artis- 
tes ,  et  aux  deux  façades  N.  et  S.  des  groupes  représentant  les  arts 
protégés  par  l'Etat  et  VEglise.  Dans  le  vegtihule,  16  colonnes  en 
granit  brun  de  Finlande,  avec  chapiteaux  en  marbre,  de  magnifiques 
candélabres  en  manganite  (orlets)  et  autres  pierres  Ânes,  et  un  vsse 
en  granit  rare  de  Finlande ,  gris  avec  des  taches  roses.  L'bsoalisb 
est  imposant;  les  marches  sont  en  marbre  blanc,  les  murs  en  imita- 
tion de  marbre  jaune ,  les  vingt  colonnes  du  haut  eu  granit  gris  de 
Finlande.  Les  104  autres  colonnes,  ainsi  que  les  pavés  de  l'intérieur, 
sont  en  marbre,  en  granit  ou  autre  matière  précieuse.  En  un  mot , 
TErmitage  est  un  édifice  qui  se  distingue  au  plus  haut  point  par  la 
richesse  et  le  bon  goût. 

HisToiBS  Ds  L*BsiiiTA6B.    Catherine  II  At  eonstniire  en  i766i  p«r  Vav 
ehiteete  VaUi9  de  la  Moihe,  non  loin  da  palais  d'Hiver,   un  biilment  à 
denx  étage«  appelé  d*abord  «petii  palaif  d'Hiver»,  puis  Ermitage,  Ce  bâti- 
ment tomebait  eux  appartements  de  Timpératriee ,  et  il  était  relié  au 
palaîA  par  un  pont  volant,  comme  aigonrd'hui.    Outre  les  appartements, 
il  y  avait  3  galeries  de  peinture  et,  «u  milieu  du  corps  de  bâtiment, 
an  jardin  avec  une  ménagerie.    L^entrée  principale  du  côté  du  palais 
d^Hiver  était  U  salle  d'ÀpoUon,  maintenant  salle  de  Poltava.    L'acqui- 
sitioB  de  nouveaux  objet*  d^art  et  le  développement  de  la  cour  impé- 
riale rendirent  insuffisants  les  locaux  de  Tsucien  Ermitage,   et  VeUtn^ 
directeur  de  TAeadémie  Impériale,  acheva  en   1775  la  construction  du 
Second  ou  Grand  MmUtaçe ,  qui  s'étendait  le  long  de  la  Neva  jusqu'au 
e«nal  d'Hiver,  evec  une  façade  de  83  m.  60,  et  se  composait  de  deux 
rangées  de  pièces,  sur  la  Neva  et  sur  U  cour.    Quand  on  eut  fait  acqui- 
sition dea  copies  des  Loges  de  Bapbaël,  rarchiteete  Giaeomo  ChiarengM,  «p- 
pelé  de  Bersame  à  St-Pétersbourg ,  construisit  de  1779  à  1786  U  g^tierie  de» 
Legee  le  long  du  canal  d*Hiver.    Cette  gnlerie  relUit  U  grand  Ermitage 
avec  la  maison  Chépélev,   démolie  sous  Vieolas  le'  pour  la  construction 

7,8 


1 1 0     ///.  R.  IS.  ST  -  PÊTERSBOURG.  EmHfape. 

du  Noutel  Enikltftge.  Guarençfai  bâtit  «uasi  en  1780  le  théâtrt  de  VErmi- 
tage^  à  TE.  du  canal  d'Hiver,  a  la  place  de  la  «maiaon  d'Hiver*  de  Pierre 
le  Grand,  et  le  relia  au  Grand  Ermitage  par  une  arche  hardie  jetée  sur 
le  canal  d*Hiver.  Enfin  c'est  en  1840,  sous  l'empereur  Nicolas  I®',  que  fut 
commencée  la  reconstruction  complète  de  l'Ermitago,  dans  le  style  grec, 
sous  la  direction  de  Léon  de  Khnze^  célèbre  architecte  de  Munich,  et  d''A»dré 
Ivanovitch  Stakenschneider  (m.  1865).   Ce  nouveau  palais  fut  achevé  en  1852. 

La  aaLsaiB  ds  psixtuiie  fut  fondée  par  Pierre  le  Grand  qui,  excepté 
dans  son  premier  voyage  de  1697,  où  il  ne  poursuivit  qu'un  but  politi- 
Que,  ne  négligea  aucune  occasion  d'acquérir  à  l'étranger  des  tableaux  et 
d'autres  objets  d'art.  C'est  à  Catherine  II  que  la  galerie  doit  ses  acqui- 
sitions les  plus  précieuses.  Elle  acheta  en  1763  la  collection  du  Prussien 
J.-A.  OoUkowêki^  qui  avait  acj^té  depuis  1755,  pour  Frédéric  II,  des  ta- 
bleaux dont  le  roi  n'avait  pu  prendre  livraison,  par  suite  de  la  guerre. 
Gotskowski,  qu'une  tuauvaîMt  «péenlatlon  Mtr  lefl  grain*  avait  mené  & 
la  faillite,  laissa  317  tableaux  à  son  principal  créancier,  le  gouvernement 
russe,  pour  une  valeur  de  180000  thalers.  d7  de  ces  tableaux  sont  encore 
actuellement  à  l'Ermitage:  7  Rembrandt,  5  Hoothorst,  3  van  Ostade,  des 
Bubens,  des  van  Dyek,  des  Jordaens,  des  Helstj  des  Hais,  etc.  Fuis  on 
acquit:,  en  1769^  la  galerie  du  comte  Brûhl,  ministre  d'Auguste  III  de 
Saxe  et  dé  Pologne ,  pour  180000  fi.  -,  en  1771 ,  la  galerie  du  marquis  de 
Crozat^  maître  des  nquêtes  et  lecteur  de  Louis  XY  ;  en  1779 ,  la  galerie 
de  Robert  Walpole^  de  Houghton  Hall,  avec  la  célèbre  série  des  van  Dyck, 
pour  en v.  875000  fr.  Ensuite  l'impératrice  acheta,  par  l'intermédiaire  de 
ses  ambassadeurs  et  de  ses  correspondants,  Baph.  H«ngs  et  Beifenstein  à 
Rome,  le  baron  Ckrimm,  Diderot  et  Falconet  à  Paris^  etc.,  des  tableaux  de 
prix  des  eoUeetions  du  duc  de  Choiseul ,  du  peintre  Bau'douin,  de  Gerret 
Braamcamp,  Tronchin,  Bandon  de  Boisset,  Bobert  Udney,  Dezalier  d'Argen- 
ville,  etc.,  et  elle  commanda  des  tableaux  aux  peintres  les  plus  célèbres 
de  son  temps,  Baph,  Hengs,  Reynolds,  Lassenko,  Matréiefv,  etc.  -<-  Paul  I^"" 
acquit  quelques  paysages  de  Jds.  Vernet.  —  Alexandre  I^'*  acheta  en  1814 
à  1  ex-impératrice  Joséphine,  peu  de  jours  avant  sa  mort,  38  de  ses  meilleurs 
tableaux  de  la  Malmaison  et  4  statues  de  Canova,  pour  940000  fr.  Parmi 
ces  tableaux  se  trouvaie&t  12  italiens ,  22  flamands  et  hollandais ,  entre 
autres  les  «Arquebusiers  d'Anvers»  par  Teniers  (n°  672),  la  «Vache»  de  Potter 
(n*^  1051)  et  les  «Quatre  Heures  du  Jour»  de  Claude  Lorrain  (num.  14^1431), 
provenant  de  Cassel.  On  acheta  encore,  en  1814,  67  tableaux  de  la  célèbre 
collection  du  banquier  Cœsvelt,  d'Amsterdam,  pour  8700  1.  St.  et  en  1815 
7  autres  tableaux  de  la  même  collection.  Le  prince  Vassily  Troubetskoï, 
un  grand  amateur,  acheta  en  1819  un  certain  nombre  de  tableaux  pré- 
cieux en  France  et  en  Italie;  d'autres  enfin  furent  acquis  par  le  barou 
Denon,  'directeur  du  musée  du  Louvre  sous  Kapoléoa  I^'.  —  Nicolas  I^'^, 
qui  fut  aussi  un  grand  amateur,  acheta  d'abord,  en  1825,  la  petite  col- 
lection du  comte  Miloradovitch  ;  en  1829,  30  tableaux  de  la  collection 
de  la  duchesse  de  St-Leu  (reine  Hortense),  potir  lé000&  ft*.  *,  eu  1831, 
33  tableaux  de  la  galerie  de  don  Manuel  Godoï,  pour  667935  fr.  ;  en  1834, 
en  Espagne,  32  tableaux  de  provenances  diverses,  la  plupart  espagnols, 
et  51  tableaux  de  la  collection  de  l'ambassadeur  d'Espagne  à  St-Péters- 
bourg,  Paei  de  la  CadeSa,  aussi  la  plupart  espagnols.  La  galerie  CossveU 
fournit  encore,  en  1836,  7  tablearux,  dont  la  célèbre  Madone  d'Albe  de 
Raphaël  (n**  38) ,  t>our  la  medeste  somme  de  9400  1.  st.  On  acquit  en 
1850,  pour  536000  fr.  la  galerie  Barbarigo^  dont  10  tableaux  seulement 
ont  pu  être  utilisés .  et  la  même  année  plusieurs  tableaux  de  valeur  à 
la  vente  de  la  galerie  du  roi  des  Pays-Bas,  en  particulter  de  grands  ta- 
bleaux deVelaKouez,  Seb.  del  Piombo,  et  B.  van  der  H^lst.  Le  musée 
a  acquis  en  186Ô,  entre  autres  choses,  la  belle  Madone  I4tta  de  Léonard 
de  Vinci  Cu<*  13  a)  et  en  1880  la  célèbre  petite  Madone  Oonnestabile, 
œuvre  de  jeunesse  de  Raphaël  (n**  1667).  Enfin'  le  musée  Galiteine,  aebetë 
à. Moscou  en  1886  pour  80O000  r.,  a  encore  fourni  74  tableaux  à  l'Ermitage, 
entre  autres  un  triptyque  de  Raphaël,  attribué  «upamvant  au  Pérugin 
(n^  1666)  ;  une  Annonciation  de  Cima  da  Conegllano  (a°  1675),  une  Vierge 
de  Rubens,  etc. 


Antiq.égypt.  ST-PÉTER8B0UR6.  IIL  R,  J9.     lit 

Le  retr^^ekauê9^  contient  à  g.  de  rentrée:  1,  antiquités  égyp- 
titunee  et  assyriennes;  2,  sculptures  antiques  jçrecques  et  romaines  ; 
:l  aotîqaitéa  de  Kertch  (Crimée),  de  la  Scythie  et  de  la  Sibérie;  4, 
collection  du  moyen  âge  et  de  la  Renaissance.  A  dr.  :  6,  collection 
de  vases,  bronxes  et  argenterie;  6,  dessins  et  estampes;  7,  partie  de 
U  biUiotkèqae. 

Le  premier  étage  comprend:  1,  la  galerie  de  peinture,  2,  le 
cabinet  des  médailles,  3,  les  pierres  gravées,  les  gemmes,  etc.; 
4.  des  scolptores  modernes.  —  Les  changements  ne  sont  pas  rar(»s, 
siBitont  dans  la  dassiflcation  des  peintures. 

RBZ-OB-CBAC88te. 

On  entre  par  un  magnifique  vestibule ,  orné  de  1  obélisquefi  et 
de  2  candélabres  en  orlets  ou  manganite  rose  à  taches  noires. 

I*^  8ALIA.  Antiquité»  égyptlsnaet  et  aatyrieniiM.  Les  anti- 
quités égyptiennes  se  composent  pour  la  plupart  des  collections  du 

comte  CastigUone  et  de  Tambassadeur  turc  Khalil-Bey. 

A  g.  de  rentnée,  un  sarcophage  en  granit  noir,  qui  renfermait,  d'après 
l'inseription,  la  momie  à^Ahmè»  (Amasis;  zxxl^dyn.),  chef  des  archers  du 
roi.  An  l^**  piller  de  g.  (n*  149)^  «ae  statue  en  granit  de  SekkMeU  à  tête  de 
lionne,  du  temps  d*Amenhotep  UI  (z^i®  s.  av.J.-G.).  Statuette  assise  en  granit 
in  Pharaon  AmememhHIII  (vers  2300  av.  J.  C),  qui  fit  construire  le  laby- 
rinthe et  CTeaser  le  lac  Mceris;  on  en  remarque  les  pommettes  saillantes, 
qui  rappellent  celles  des  statues  des  prétendus  Hyksos  (Pasteurs).  Sarco- 
phage de  ifona,  grand-prêtre  de  Ptah  à  Hemphls  (xx^  dyn.)^  eo  granit  ruse  ; 
derrière,  eereuell  carré  en  bois  de  la  dame  Ata  (xii^  dyn.)-  Puis,  statne 
agenouillée  d'i^wneiwei»  haut  fenetionuaire  du  temps  de  Ramsès  II  (ziv^  s. 
ar.  J.-GJ,  avec  table  d^offraades.  Groupe  aseis  en  granit  :  homme  avec  sa 
mère  (à  g.)  et  sa  femme  (à  dr.).  Sarcophage  de  la  reine  Ifekht-aiba$i-*r- 
ro-ou,  m&e  d*A]kmès  (t.  ci-dessus);  sur  son  sarcophage  et  sur  celui  de  son 
Sis,  lea  noaM  ont  été  en  partie  eHai^s  à  Tépoque  des  Perses.  —  Les  vi- 
trines eontienneut  des  statuettes  de  dieux  égyptiens.  Dans  la  i^^  à  g., 
Amon,  la  grande  divinité  de  Thèbes  ;  Mout^  avec  sa  double  couronne; 
JT/bMinM,  le  dieu  des  cataractes,  à  tâte  de  bélier;  PfoA,  la  grande  divinité  de 
Mempltts  ;  SeUtmtt,  k  tête  de  lionne  \  puis  des  statuettes  dVmAo<«p,  médecin 
des  dieux  i  de  MeUh,  déesse  de  Sais  ;  de  Thoout,  à  tête  d*ibis.  Ensuite  les 
dieux  des  enfers,  OsirU,  un  sceptre  et  un  fouet  dans  les  mains  :  M*j  son 
épouse.,  avec  le  disque  lunaire  sur  la  tête  et  des  cornes,  et  son  nls  Hôrui. 
9^vitrl»e,  divinités  moins  puissantes  ;  4*  vitrine,  animaux  sacrés  ;  6^  vi- 
trine, petites  statuette*^  ustensiles  de  ménage;  6®  vitrine,  vases  et  terres 
cuites.  Dans  le  bas  des  vitrines,  des  statuettes  funéraires.  —  Sous  les 
fenêtres^  des  9ièle$  en  pierre  calcaire.  A  dr.  de  rentrée,  des  sarcophages 
ea  bois  peint,  des  iraipneots  de  papprus ,  les  uns  avec  des  caractères  dé- 
motiques, les  autres  avec  des  caractères  hiératiques,  uu  seul  avec  des 
hiéroglyphee.  VUrines  avec  de  petits  objets,  entre  autres  des  bagnes  et 
des  scoreMss,  ^oi  servaient  d'amulettes. 

Les  btu-^elt^â  oi»frien$  (ix^  s.),  aux  murs  transversiwx,  proviennent 
de  Nimroud  et  de  Khorsabad.  A  g.  de  Tentrée  :  le  roi  Aehournazirpal  ;  der- 
rière, «ne  divinité  ailée.  A  dr.,  des  guerriers  assyriens  et  des  prêtres  de 
Khorsabcui.  —  Diviaité  à  tête  d'aigle  (Ninuroud).  —  Au  mur  d'en  face,  deux 
bas-reliefs  représentant  des  divinités  ailées,,  prototypes  des  chérubins  et 
des  séraphins,  en  albâtre  gris,  noirci  par  le  feu  ;  à  cote,  bas-relief  funéraire 
de  l^sayre.  —  A-a  long  mur  de  g. ,  quatre  tables  de  pierre  avec  des  in- 
scriptions eunéifonDes  provenant  du  palais  de  Sargon  II  à  Khorsabad. 

âisoite  les  *ieii|ptv9i  graequ^t  et  ronaimes,  qui  occupent  sept 
salles.    L'ori^e  de  cette  collection  date  de  Pierre  le  Or. ,  qui  fit 


112     IIL  E,  22.  ST-PÉTERSBOURG.  Ermitage. 

acheter  à  Rome,  en  1718,  la  Vénus  Taurique.  On  y  ajouta  sou 
Catherine  II  les  collections  Ghouvalov  et  Lyde-Browu,  achetées  ei 
1787  pour  23000  1.  st.  L'empereur  Nicolas  I®'  fit  des  acquisition 
précieuses  (collections  Demidov  et  de  Laval)  et  Alexandre  II  fi 
acheter,  eu  1861,  78  sculptures  de  la  célèbre  galerie  Campana  à  Rome 
Les  plus  récentes  acquisitions  proviennent  des  collections  Galitsin( 
(p.  110)  et  Bloudov.  Conservateur  en  chef  des  antiques  :  M.  O.  dé 
Kieseritxky;  conservateur:  M.  W.  G.olénicheff, 

II®  SALLE.     SOULPTUBES  GBECQIJ£S  ET  BOMAIMES.    —   Stotues:    &Vi 

milieu  de  la  salle,  la.  Satyre  Périboête,  se  retrouve  encore  cinq  foid 
à  l'Ermitage,  num.  11,  21,  159,  165  et  316;  —  devant  la  3®  fenêtre 
de  g.,  7,  Silène  .endormi  ;  17,  torse  de  Vénus;  —  à  l'embrasure  dei 
fenêtre  à  l'O.,  13,  Endymion  endormi;  14,  Satyre  dansant;   15,  Sa- 
tyre blessé.  —  Bustes  et  têtes:  25,  prétendu  César;  38,  Alexandre 
le  Gr.  ;  43,  tête  d'un  Satyre  endormi  (école  de  Scopas);  ^44,  Junon 
(école  de  Polyclète) ;  46,  Bacchus;  60,  Antinous;  64,  Domitius  Cor- 
bulo;  *67,  portrait  (Caligula?)  en  basalte,  du  commencement  de 
l'empire;  '68,  portrait,  ouvrage  grec  archaïque  (vi®s.);  70,  Julie 
Agrippine,  femme  de  l'empereur  Claude;  *71,  Domitia,  femme  de 
Domitien;  72,  Antonin  le  Pieux;  73,  Neptune  (ii*  s.  après  J.-C): 
75,  Doryphore;  77,  Lucullus;  81,  Vespasien;  82,  Titus. 

III® SALLE,  dite  S.  DU  Jttpiteb  Nioéphobe.  —  Statues:  à  g., 
147,  Omphale;  148,  Satyre  au  repos  (type  du  Périboête  de  Praxitèle)  ; 
150,  Minerve;  151a,  Proserpine  (ouvrage  attique  du  iv®s.);  152, 
Jupiter  Nicéphore;  152a,  les  Grâces;  ♦153,  Ephèbe,  imitation  ro- 
maine d'un  original  du  Péloponèse  (v®s.);  154,  Vénus,  d'après  un 
original  de  la  belle  époque  attique;  156,  Bacchus,  bel  ouvrage  grec 
du  IV®  s.;  157B,  Jupiter  jeune;  158,  Pasteur;  166,  Hercule.  166 A, 
Suppliante,  reproduction  romaine  de  la  statue  Barberini.  —  Bustes 
et  tètes:  168,  Vénus;  171,  Mars;  175,  Niobide;  176,  Minerve.  Au 
milieu  :  'ISS  A,  Bacchus,  une  des  têtes  les  mieux  conservées  de  ce 
dieu,  d'Athènes  (iv®  s.);  *188B,  Diane,  ouvrage  grec  rappelant 
l'école  de  Praxitèle;  174,  un  Grec,  ouvrage  de  la  décadence  grecque 
(n®  s.).  —  Sarcophages:  191,  Hippolyte  et  Phèdre;  192,  noce  ro- 
maine; 192a,  bataille. 

IV®  salle.  Pobtbaits.  —  Statues:  à  dr.,  ♦193,  Auguste  assis; 
♦194,  Romain  revêtu  de  la  toge;  195,  statue  portrait  de  femme  assise; 
♦196,  Socrate;  ^197,  statue  portrait  d'homme  assis,  avec  une  tête  de 
Démosthène  ;  198,  Sabine,  femme  d'Adrien.  —  Bustes  et  têtes:  199, 
Junon;  200,  Junon;  201,  un  Romain;  202,  un  Romain;  203,  Ado- 
lescent (il®  s.  ap.  J.  -  C.)  ;  204,  Brutus  ;  207,  un  Romain.  Puis  un 
pavé  en  mosaïque,  représentant  des  nymphes. 

V®  salle.  Pobtbaits.  —  Statues  :  213,  Auguste  ;  214,  Adrien  ; 
215,  Lucius  Verus;  216,  Antonin  le  Pieux;  219,  Annîus  Verus. 
—  Bustes  et  têtes:  227,  Galère  Antonin;  239,  Balbin,  empereur  de 
mai  à  juiUet  238;  241,  un  Romain;  242,  une  Romains;  248,  Sep- 


SetUpt.  antiques,      8T-PÉTERSB0UR6.   .       IIL  R.  19,     113 

time  8éfwm  ;  261 ,  on  d«8  GUudhis.  —  Aa  milieu ,  nii  grtnd  tim 
en  porphyre  Tert. 

Y^  BAU^E.  STATOKTns  >T  BVITM.  —  Si4Miuêti€ê:  k  g.,  263, 
Mercure;  266,  Pan  retirant  une  épine  du  pied  d'un  satyre;  267, 
Mercore  assis;  270,  Eseolape;  271,  Tyehë,  déesse  protectrice  d'An- 
tiocko  sur  l'Oronte,  reproduction  grecque  d'un  original  de  l'école  de 
Lysippe;  275,  Pluton.  -—  Nous  laissons  à  g.  la  salle  de  Kerteh  (t.  ci- 
dessous)  et  nous  entrons  à  dr.  dans  la 

TIII^  SAXLB  ou  s.  BBR  MusBS.  —  Stattt€ê:  k  dr.,  302,  prétresse 
dlsis,  dont  la  tête  est  un  excellent  ouvrage  greo  du  vi®  s.  av.  J.-C.  ; 
*303,  cariatide,  ouvrage  grec  du  v^s.,  avec  uo  livre  moderne  à  la 
main;  304,  jeune  Mercure;  314,  Esculape;  316,  Satyre  au  repos 
T.  n^  la.  U^  saUe);  318,  Marsyas;  319,  Satyre  dansant;  321,  prê- 
tresse grecque;  305-313,  les  neuf  Muses,  de  la  collectiou  Campana, 
œuvres  d'origine  différente  et  complétées  arbitrairement  —  Bustes 
et  têtes:  324,  Jupiter  Ammon ;  328,prétendu  Hérodote;  *327,  Sapho; 
326,  Alexandre  le  Grand  (?).  —  Bas -reliefs:  331 ,  stèle  funéraire 
attique  (v®  s.)  ;  336,  les  Muses  ;  333,  Ulysse  tuaut  les  prétendants  ; 
336  A,  Oreete  frappant  Ëgisthe  et  Clytemnestre;  *337,  Niobides. 

IX^8AXii.B,  S.  DS  LA  YÈWB  DB  i»*Ebiutaob.  —  Stotues  :  k  dr., 
340,  Apollon;  341,  jeune  ville  avec  une  vasque  (figure  de  fontaine); 
342,  TAmour  mettant  une  corde  k  son  arc;  343,  Venus  de  V Ermi- 
tage,  découverte  à  Rome  en  1859,  copie  romaine  du  i^'s.  après 
J.-C. ;  345,  Porteuse  de  flambeau;  le  corps  est  un  ouvrage  grec  du 
V*  s.  (école  de  Phidias)  ;  347,  Vénus  Taurique  ou  du  palais  de  Tau- 
ride,  où  elle  fut  primitivement  placée;  348,  Léda;  351,  Vénus  au 
bain,  ouvrage  hellénistique;  353,  torse  de  Thanatos,  type  grec  sur- 
tout connu  par  le  Génie  du  Vatican.  —  Bustes  et  tètes:  351a, 
xUhlète  (école  de  Polyclète) ;  361b,  une  Germaine:  352,  Bacchus 
indien  ;  355,  Vénus,  copie  grecque  du  iv*  s.  de  Técole  de  Praxitèle  ; 
355a,  Doryphore;  355b,  Méléagre.  — -  Nous  revenons  par  la  VIII® 
et  la  VI®  salle. 

VII®  SALLE,  **8alle  de  Kerteh,  grande  salle  avec  20  colonnes  de 
^anît  gris -foncé,  contenant  les  œuvres  d'art  et  les  antiquités  du 
Bosphore  Cimméiien.f  De  tous  les  trésors  artistiques  de  TErmitage, 
ceux  de  cette  salle  tiennent  le  premier  rang ,  car  nulle  collection  au 
monde  ne  possède  autant  de  spécimens  de  la  meilleure  époque  de 
l'art  grec ,  surtout  attique  et  en  partie  des  v*  et  iv®  s.  av.  J.-C.  La 
plus  grande  partie  de  ses  objets  proTiennent  de  fouilles  faites  en 
Crimée,  dans  le  roisinage  de  Kerteh,  l'ancienne  Fantitapée,  en 
1831  et  plus  tard,  ainsi  que  sur  la  côte  asiatique  de  Taman,  dans 
les  ruines  de  Fhanagorie,  à^Anapa^  de  Théodosie,  etc.    D'autres 

t  A  eonsnlter:  «les  Antiquités  du  Boéphore  Cimmërien  «onservëes  au 
musée -impéiial  de  rEnuitaoe.,  ouyrage  publié  par  ordre  de  8.  M.  l'Em- 
pereur», 8t-Pétersbourg,  1864,  3  volnmes.  Voir  aussi  les  publications  de 
la  Commission  Archéologique.  —  Petit  catalogue  des  antiquités  du  Bos- 
phore Gimmérien,  en  français,  20  k. 

Bsdeker.    La  Kuaaie.    3«.édit.  ^ 


114     IILR,12.      ,    ST-PÉTERSBOURG.  Ermitage. 

fouilles  ont  ^t^  faites  dans  les  ruines  des  villes  de  Ghersonèse  ^ 
d'Olbie,  puis  à  Temboucliure  du  Don,  dans  Tanc.  Tanats,  ete.  Ce^ 
objets,  dont  beaucoup  sont  en  or<,  sont  d'origine  grecque  ou  ont  ét^ 
faits  dans  les  colonies  pai  des  artistes  grecs  ou  indigènes. 

Près  de  la  porte,  2  grands  sarcophages  en  bois,  trouvés  eii 
1859.  —  Nous  commençons  du  côt4  des  fenêtres.  Sous  chacun^ 
d'elles  est  une  vitrine,  et  dans  chaque  embrasure  sont  deux  grande^ 
armoires  vitrées;  en  face,  des  obélisques,  des  vitrines,  des  tables  el 
des  piédestaux. 

I'®  FENBTBE.  VitHue  9  (objets  du  Kourgan  d'Artioukhov,  m*  s. 
av.  J-C):  magnifique  diadème  en  or,  bracelets,  couronnes  funé^ 
raires,  etc.  ;  colliers  en  agate,  grenades,  bagues,  pendants  d'oreilles, 
sceau  à  charnière  en  bronze  où  se  voit  Scylla;  perles  de  verre,  dés, 
osselets,  etc. 

Piédestal  VII,  hydria  en  bronze  doré,  avec  les  cendres  du  mort. 

Armoires,  terres  cuites,  masques  et  caricatures.  —  Armoire  If. 
suite:  masques;  en  bas,  groupe  de  Niobides. 

OhÛiique  1,  argenterie.  Au  milieu  :  536,  «kylix»  ou  coupe,  avec 
le  Soleil  sur  un  quadrige.  —  Obélisque  S,  argenterie:  ♦575,  «rhyton» 
ou  corne  à  boire  en  forme  de  tête  de  taureau,  avec  Polydore,  fils  dt» 
Prîam,  assassiné  par  Polymnestor,  roi  de  Thrace,  et  Hécube  arra- 
chant les  yeux  du  meurtrier.  Au-dessus,  531,  coupe  avec  chasse 
au  sanglier. 

II®  FENJÊTAE.  Vitrine  14  (objets  des  tumuli  des  Sept  Frères,  fin 
du  VI®  s*,  gréco-ioniens):  colliers,  bracelets,  anneaux;  feuilles  dé- 
coupées qui  s^attachaient  aux  vêtements,  représentant  des  cerfs,  des 
têtes  de  bélier,  des  têtes  de  Minerve,  dans  le  style  ancien  ;  des  hiboux, 
des  têtes  de  divinités  fluviales,  coupes  en  argent  avec  gravures,  etc. 

Armoire  13,  figures  en  terre  cuite;  ♦575B,  grande  corne  à  boire 
en  argent  à  tête  de  cervicapre;  rhytons  (cornes  à  boire)  en  or.  — 
Armoire  16,  terres  cuites. 

Piédestal  IX,  vase  à  bas-relief,  Neptune  et  Minerve  se  dispu- 
tant la  possession  d'Athènes ,  inspiré  par  le  groupe  du  fronton  du 
Parthénon  (rv®  s.). 

Pyramide  dorée  (sans  n^):  bagues,  chaînes  et  autres  objets  de 
parure  en  or. 

III®  FENÊTBE.  Vitrine  19,  parures  d'or  de  toutes  sortes  ;  poignées 
d'épée  avec  boutons  en  calcédoine;  fourreau  d'épée  en  or;  objets  en 
bois,  dont  un  peigne  avec  l'inscription  :  AABA^HC  AOPOIN  (pré- 
sent de  la  sœur)  ;  boites  de  couleurs,  petits  pots  de  fard,  etc. 

Armoire  18,  terres  cuites:  enfants  jouant  avec  des  coqs,  des 
chiens  et  des  boucs;  jouets.  —  Armoire  21,  objets  provenant  de 
deux  tombes  d'£lteghen  (Nymphée),  des  vi-v®  s. 

Pyramide  dorée  I,  parures  en  or  :  bracelets ,  fibules  ou  agrafes 
pour  retenir  les  vêtements  à  l'épaule,  boucles,  boutons,  bracelets  en 
spirale,  pendants  d'oreilles. 


SoOe  é4  Kertek.       ST-PÉTERSBOURO.  UL  H.  12.     HA 

XI,  cmsque  en  hit  fbftenent  oxyd^,  aT«e  ornemeiiU 


dargiBni. 

rV^  PEHirmB.  Vitrineié  (de  trois  tombeaux  de  U  Gr.  Blisnltsa)  : 
*objet8  en  or  pour  garniture  de  vêtements,  en  forme  de  t^tes  de  M^- 
anse,  de  giilTons,  de  tétee  de  Minerre,  de  lotus,  etc..  datant  du 
temps  d'Alexandre  le  Grand,  diaprés  des  médailles  qui  les  accom- 
pagnaient. —  Fragments  d'ivoire  avec  d'excellentes  gravures. 

Armoire  23  et  26,  ligures  en  terre  cuite. 

Piédettal  XIII,  ^lécythe  avec  ligures  représentant  des  Perses  à 
la  chasse,  des  arimaspes  et  des  griffons,  ouvrage  magnifique  de  Xé- 
nophante  d* Athènes  (rv^  s.)« 

Pframide  éwée  II,  beavx  eoUiers  et  pendants  d'oreille  en  or. 

y^  TKN^BE.  Vitrine  28:  objets  en  or  (du  tumulus  de  Koul- 
oba);  ^collier  avec  deux  Scythes  à  cheval;  ^bracelets  orn^s  chacun 
de  deux  sphinx  ;  plaques  avec  des  Scythes  à  cheval,  Pégase,  etc.  ; 
archers  scjrthes.  ^Fragments  d'un  coÂet  en  ivoire,  avec  de  belles 
incrustations:  le  Jugement  de  Paris,  Pélops  et  ŒnomaQs,  etc.  — 
451,  vase  en  électron,  avec  des  Scythes,  dont  Tun  panse  le  pied 
d'an  camarade ,  un  autre  arrache  une  dent  à  un  compagnon ,  un 
troisième  tend  son  arc,  etc. 

Table -vitrine  dorée  27,  dans  la  niche:  objets  en  or;  grande 
coupe  avec  des  têtes  de  Gorgone  et  qui  a  au  milieu  un  ombilic 
'«omphalos»)  pour  la  tenir  en  y  mettant  l'index.  Rhyton  d'argent. 
Fourre«u  d'épée  en  or,  avec  an  hippooampe  (cheval  marin)  et  d'antres 
animaïux.    Armure  de  pied  en  or  garnie  de  fer.   Sceptres  en  argent. 

Tahên-vUrinA  dorée  29  (en  faee):  *^raids  pendants  d'oreille  en 
or,  avec  des  têtes  de  Minerve  Partàénos;  têtes  de  Bacohus  qui 
étaient  cousues  à  des  véteients;  miroir  avec  poignée  en  «r  ;  curieuse 
pièce  en  or  de  travail  seythev  représentant  un  eerf  des  steppes  couché, 
sur  lequel  sont  figurés  un  griffon,  et  divers  Autres  animaux. 

Table  XIX,  *clékanè»  ou  grand  bassin,  où  se  voit  la  toilette 
d'une  fiancée.  —  ObÛiêque  4a  (derrière)  :  ^couronnes  d'or,  les  uum.2 
et  4  avec  Méduse,  3,  5  et  6  avec  une  ligure  d'empereur  au  milieu. 

Pyramide  dorée  III:  parure  en  or;  anneaux  en  fer  et  en  or. 

Compartiment  V,    *292  h,  calcédoine  avec  bagne  en  or,  héron 

volant,  beau  travail  de  Déxamène  de  Obios  (iv*  s.  av.  J.-C);  ^94, 

cornaline  avec  bague  en  or,  deux  lions  ailés  accroupis  et  une  tête 

d'homme  couronnée.  —  Convpartifmvnt  VI,   *296 ,  caleédeine  avec 

chaîne  d'or;  Vénus  Aphrodite,  beau  travail  du  iv^  s.  av.  J.-C. ; 

*29ô,  cylindre  perse  en  cornaline:  on  voit,  sous  le  génie  protecteur, 

an  roi  luttant  avec  deux  taureaux  allés  à  têtes  d'homme.    Deux 

grands  aunea^u:  en  or  ayec  têtes  de  Minerve  en  pierre  taillée.   Cal- 

cédoine  avec  chaîne  d'or.  Gorgone.  —  Compartiment  VII:  bagues 

en  or  gravées.    *246b,  bague  en  or,  un  Scythe  mettant  une  oorde 

à  son  arc,  par  Athénadès  (xv®8,).    245,  bague  en  or  avec  T inscription 

'^■jXt\  (chère  âme),  d'autres  avec  x«P*  (salut). 

o* 


116     IILR.l^.  ST-PÉTERSBOURG.  Ermitoffe. 

VI®  FBNâTAB.  Vitrine  3S  (objets  du  tombeau  de  la  Gr.  Blisnitsa.^  j 
^collier,  des  boucs  et  des  brebis,  d'un  excellent  travail  ;  diadème  ei 
or;  imitation  de  cheveux;  plaques  en  or  représentant  des  Victoires 
des  femmes  sur  un  griffon,  des  panthères,  des  ménades,  des  satyres^ 
etc.  —  Etoffes  et  chaussures. 

Armoires  31  et  34,  figures  en  terre  culte. 

Piédestal  XXII  ^  *  amphore  avec  ornements  en  or,  uaissanee 
d'Iacchos,  mission  de  Triptolème. 

Pyramide  dorée  IV:  ouvrages  en  or;  masques,  lions,  peudantîâ 
d'oreilles  en  forme  d'Amours,  têtes  de  Gérés,  Sirènes,  têtes  de  lions, 
de  lynx,  etc. 

y  11^  f BNÀTBE.  Vitrine  d7,  ornements  d'un  sarcophage  en  bois 
d'Anapa  (iv®  s.  av.  J.>C.},  Néréïde  apportant  des  armes  à  Achille. 

Armoire  36,  figures  en  terre  cuite.  —  Armoire  38,  sous  un 
rideau,  de  magnifiques  vases  en  terre,  peints  et  dorés,  représentant 
le  *Sphinx ,  un  personnage  ailé  avec  des  crotales  (pédales),  Vénus 
à  la  coquille,  Attys. 

Piédestal  XXVIII:  casque  en  or,  sculpté  à  jour  et  de  forme 
rare  (coupe);  deux  coupes  de  forme  ancienne  et  bizarre;  monnaie 
d'or  d'Alexandre  le  Grand ,  trouvée  avec  ces  derniers  objets. 

Pyramide  dorée  (sans  n^)  :  bagues,  pendants  d'oreilles.  Objets 
d'or  et  bagues  de  Kherson. 

VIII^  FBKiTBB.  Vitrine  42:  hameçons,  ciseaux,  strigiles,  clefs, 
etc.,  en  bronze;  sceau  à  charnière  en  bronze  avec  Bacchus  et  Ariane. 

Armoire  41,  objets  en  bronze:  belle  tête  de  lion;  serpent  qui  se 
dresse  ;  miroirs,  instruments  de  chirurgie.  ~  Gnémides  ou  jambières. 
—  Armoire  44,  phalerae  de  chevaux,  en  bronse,  avec  des  dorures  ; 
anse  d'une  amphore  en  bronze  avec  Gorgone  (vi®  s.). 

Obélisque  6,  couronnes  de  laurier,  rameaux  d'olivier  en  or. 

IX®  FENÊTRE.  Vitrine  47  (du  tombeau  de  la  Gr.  Blisnitsa)  : 
magnifique  collier  ;  diadème,  imitation  de  cheveux  ;  deux  bracelets 
avec  deux  lions  chacun;  deux  pendants  d'oreilles,  avecThétis  tenant 
les  armes  d'Achille.  —  Danseuses,  têtes  d'Hercule  adolescent  desti- 
nées à  être  cousues  à  des  vêtements.  Gouvertîle  de  miroir  en  bronze, 
où  se  voit  Vénus  donnant  un  baiser  à  l'Amour.  - 

Armantes  46  :  terres  cuites  ;  caricatures.  —  Armoires  49  :  terres 
cuites ,  représentant  des  divinités. 

Obélisque 6:  couronnes  de  laurier  en  or;  belle  coiffure  (kalathos)  ; 
Arimaspes  combattant  contre  des  griffons. 

Au  mur  transversal,  en  face  de  la  porte  d'entrée,  sarcophage  de 
marbre  de  Kertch,  avec  Achille  et  les  filles  de  Lycomède.  Le  cou- 
vercle, avec  deux  personnages  couchés,  a  été  trouvé  dans  la  presqu'île 
de  Taman.  —  Devant  ce  sarcophage ,  un  lit  et  des  candélabres  en 
bronze  (dont  l'un  date  du  vi*  s.  av.  J.-G.). 

Entre  les  colonnes,  du  côté  g.  de  la  salle.  —  XXXIII,  amphore 
avec  Apollon  citharède.  —  XXXI,  vase  en  bronze  doré.  —  XXIX, 


CoUêct.  de  va9€ê.       ST  -  PÉTERSBOURO.  ///.  H.  12.     117 

«mphore.  —  XXVII,  casque  gothique  en  argent  avec  Jugulaires 
mobiles.  —  Obélisque  é,  couronnes  funéraires  en  or.  —  l'ables-' 
"Urineê  XXIII  à  XZF  (couyertes),  étoffes  de  Tétements.  —  A'.V, 
ra^es  panathénatques  avec  des  courses.  —  Tableê-vitrineê  XIV  et 
IVI  (couTeries):  ^échantillons  d'étoffes  très  rares  avec  figures  et 
i  ioscription':  IOKA2T,  le  sujet  étant  emprunté  an  mythe  d'Œdipe. 

-  Obétisqtêe  3:  coupes  en  argent  et  vases;  en  bas,  plat  à  Teffigie 
■le  l'empereur  Constance  II  achevai.  —  XVIII ,  casque  en  bronze 
av«c  jugulaires.  —  X,  cnémides  avec  des  têtes  de  Méduse,  en  bronze. 

-  VIII,  amphore  avec  Nessus  enlevant  Déjanire.  —  XII,  amphore. 
Au  mur,  des  pierres  tombales  de  personnes  inconnues.  93,  pié- 
destal d'une  statue  de  Gybèle ,  du  temps  du  roi  Pairisadès  II  ('284 
av.  J.-C.).  —  *22b,  statue  que  Ton  suppose  représenter  la  femme 
d'an  archonte,  trouvée  près  de  Kerteh  en  1850,  beau  travail  du  i^**  r. 
ap.  J.-C.  —  101,  télamon  en  Thonneur  de  Tibère- Jules  Teiranès 
et  de  sa  femme  ^lia.  —  *  XXI,  sarcophage  en  bois  de  cyprès 
avec  d'excellentes  figures  d'Apollon  et  de  Junon.  —  •127.  inscrip- 
tion en  rhonnenr  de  la  reine  Dynamis ,  de  la  part  des  habitants  de 
la  ville  d*Agrippia  (Phanagorie).  —  Deux  lions  couchés ,  avec  des 
'nscriptions  pas  encore  déchiflirées.  —  83a,  tombeau  fait  de  trois 
«ables  de  calcaire  renfermant  l'urne  cinéraire ,  en  bronze  doré.  ~ 
22a,  statue  d'un  archonte,  pendant  du  22b  (v.  ci-dei*8U8).  —  •88, 
piédestal  pour  deux  statues  de  Sanergès  et  d'Astara,  sous  le  roi 
Pairisadès  I^';  27,  stèle  funéraire  grecque. 

A  la  suite  de  la  salle  de  Kerteh  viennent  celles  où  Ton  a  placé 
la  collection  du  moyen  âge  et  de  la  Renaissance  et  dont  il  sera 
question  p.  121. 

Nous  revenons  par  les  salles  de  sculpture  au  vestibule,  et  nous 
entrons  dans  qaatre  salles  qui  contiennent  la  riche  •eolleotion  de 
raies  (catalogue,  2ô  k.  ;  grand  catalogue  de  L.  Stéphani,  3  r.). 

XVni^  SALLB.  Vases  lea  plas  anciens.  Hur  principal:  39, 107,  bassins 
sur  pied  éieré,  type  archaïque  imité  d^onvrages  en  métal  \  13  f.,  44,  am- 
phores archaïques  avec  des  animaux,  probablement  de  Tieilles  fabriques 
d'Ionie;  66,  amphore  à  couvercle,  avec  des  chevaux  ailés;  76,  amphore 
paoathénaïqne ,  avec  des  lutteurs;  vases  de  formes  diverses,  avec  des 
peintures  en  noir  sur  fond  jaune,  représentant  presque  toutes  des  scènes 
baehiqucs.  —  Ensuite:  Siemiradtki^  Phryné  sortant  du  bain  devant  le 
peuple;  Antotcttkjf^  Nestor,  en  marbre;  lérmaque,  conquérant  de  la  Sibérie, 
en  bronze. 

XVn®  8A.LLE.  An  milieu,  la  célèbre  *hydria  (aieuière)  de  Cumes  Civ®  s. 
av.  J.-C.)  haute  de  66  centimètres  6,  trouvé  en  1853,  avec  figures  en  haut 
relief.,  peintes  et  dorées,  qui  représentent  les  déesses  d^Eleusis  et  d^autres 
j  divinités  attiques.  Au  milieu,  Cérès  (Déméter)  assise  s'entretient  avec 
sa  ftlle  Proserpine  (Kora) ,  qui  est  debout  un  flambeau  à  la  main  ;  entre 
elles,  un  autel  où  brûle  le  feu  du  sacrifice;  à  g.  de  Cérès,  Bacchus, 
Triptolème  sur  le  char  traîné  par  des  serpents,  Hécate  (?;  debout,  un 
flambeau  à  la  main),  Bhée  (?;  assise).  L*adoleseent  tenant  un  ^eune 
pore,  derrière  Proserpine,  est  peut-être  Enbulée.  Derrière  lui.  Minerve. 
Diane  (avec  2  flambeaux),  Vénus.  —  349,  cratère,  avec  Oreste  poursuivi 
par  les  Furies.  —  380,  Amphore  d'Apulie ,  avec  Triptolème  que  Cérès 
►■nvoic  porter  l'agriculture  aux  hommes.  3Bo,  Apollon  et  Marsyas.  406, 
AmphUraiis  disant  adieu  à  ses  fils.   430,  Oreste  et  Pylade  reçus  par  Iphj. 


118     in.R.12.  ST-PÉTERSBOURO.  Ermitage. 

génie.  433,  Priam  demandant  le  eoriHi  d^Heetor.  434,  le  palais  de  Platon, 
les  Dauaïdes,  etc.  S3d,  Ck)mbat  de  géants,  Oreste  dans  le  temple  de 
Delphes.  De  Tautre  edté,  la  Mort  du  jeune  Opheltès  ;  les  Sept  devant 
Thèbes.  —  Pavé  d*ane  des  plus  anciennes  églises  de  la  Gheraonèse  (Sé- 
bastopol),  donné  par  Malehos  et  ses  amis,  selon  Tinseription  à  côté  de  la 
colonne  à  dr.  de  Tentrée. 

XVI^  SALLfl.  Vases  à  figures  jaunes  sur  fond  blanc.  890,  coupe 
avec  le  nom  du  peintre  Hiéron;  à  Tinter.,  ThéséA  et  ^thra  sa  mère; 
à  Textérieur,  Diomède  et  Ulysse  avec  le  palladium,  etc.  847,  cratère  avec 
Gadmus  tuant  le  dragon.  Au  milieu,  une  grande  coupe  ovale  en  jaspe  vert. 

XV*^  SALLS.  Vases  à  figures  rouges.  A  dr. ,  près  de  la  porte  de  la 
galerie  des  dessins:  1371,  grand  cratère  avec  un  guerrier  faisant  ses 
adieux  et,  de  Tautre  côté,  le  retour  du  guerrier.  A  dr. ,  en  face  de  la 
7^  fenêtre,  f733,  amphore,  avec  Acrisius  faisant  préparer  le  coffre  dans 
lequel  seront  enfermés  sa  fille  Danaë  et  le  fils  de  cette  dernière,  Persée. 
A  g.,  nrès  de  la  1'®  fenêtre,  1588,  hydria,  avec  Achille  attendant  Poly- 
xène  (?).  A  g.,  1609,  cratère  avec  Persée  tranchant  la  tête  de  Méduse. 
Plus  de  700  vases  de  formes  variées,  ornés  de  peintures  sans  importance. 
—  Au  milieu,  deux  magnifiques  coupes  en  rouge  antique  et  use  grande 
coupe  orale  en  sehiste-diorite. 

La  salle  8uW. ,  la  XIII^  s. ,  contient  la  bibliothèque  ;  nous  la 
traversons  pour  arriver  à  la  XIY^. 

XIV^  sAiiLE.  Bronseï,  ouvnigM  en  argent  et  terrée  enitee  an- 
tiques des  collections  Pizzati,  Gampana,  Sabourov,  etc.,  ainei  que 
des  objets  trouvés  à  Pompél  en  présence  de  Tempereur  Nicolas  T^J.. 
Catalogue  en  russe,  20  k.   Nous  commençons  à  gauche.  k. 

i^'  armoire:  ustensiles  de  ménage,  lampes,  etc.  —  ^  armoire.  »d, 
aiguière  de  Pomponius  Zoticus,  trouvée  à  Viterbe;  vases  de  formes  di- 
verses, ustensiles,  etc.  —  5*  armoire:  petites  parures,  harnais,  etc.  — 
4*  armoire:  *339,  rhyton  en  fonne  de  tête  de  bélier,  en  argent;  *9w6,  rhy- 
ton  à  tête  de  cheval,  en  argent;  *347,  patère  (coupe  de  sacrifice)  avec  Ajax 
portant  le  corps  d'Achille.  —  Armoires  5,  12  et  19:  lampes  d'argile. 

6*  et  /*  armoire»:  ustensiles  en  bronxe,  pots,  candélabres  de  Palestrina 
et  Pompéi.  —  8*  armoire:  *364,  casque  en  étain  étrusque,  avec  deux  hippo- 
campes. Panoplies  de  boucliers,  cuirasses  et  lances.  —  9"  armoire: 
haches,  serrures  et  portières.  —  10^  armoire:  animaux  et  ustensiles  en 
bronze.  —  11*  armotre:  408,  coupe  en  vermeil;  •409,  couvercle  de  miroir, 
tète  de  femme  d'un  excellent  travail;  *413,  grand  plat  en  argent,  avec 
une  chasse  de  Centaures,  trouvé  au  bord  du  Pruth;  *416,  coupe  en  aident, 
Méléagre  et  Atalante;  parures  en  or  d'Italie,  de  Grèce  et  d'Asie-Mineure. 

13^-17'  armoires;  figurines  de  divinités  et  d'hommes^  grand  bouclier, 
cuémides ,  lances  ;  *423,  casque  étrusque  avec  trois  couronnes  en  or.  — 
18*  armoire:  miroirs;  •420,  T Aurore  avec  le  corps  de  Memnon.  —  30*  ar- 
moire: figurines  en  bronze.  —  Sur  les  armoires,  six  casques  en  bronze. 

Vitrine  au  milieu  de  la  salle:  statuettes  de  divinités  d'homnaes  et 
d'animaux;  en  haut,  à  g.,  *536a,  figure  votive  en  bronze,  avec  inscription 
(nOATKPATES  ANEeEKE),  représentant  le  dieu  auquel  elle  a  été  offerte 
(Apollon?)  ou  celui  qui  l'a  offerte,  ouvrage  grec  du  vi^s.  av.  J.-G.  ;  en  ba^, 
*5oi.  Satyre,  trouvé  sur  les  bords  du  Don;  *5G3,  grand  miroir  en  argent: 
593,  Bacchus  avec  inscription  et  monogrammes  chrétiens,  également  àes 
bords  du  Don;  miroir  corinthien  avec  Vénus. 

Sur  des  supports.  —  Au  milieu  de  la  salle:  338,  trépied  étrusque  du 
plus  ancien  style,  avec  les  travaux  d'Hercule;  437,  partie  antérieure  d'une 
chimère,  ouvrage  étrusque.  —  Mur  transversal  de  l'O.  :  *373,  vase  en 
argent  avec  dorure,  dont  les  anses  sont  des  centaures  et  où  sont  représentés 
un  combat  d'Amazones,  des  scènes  de  chasse  et  des  Kéréides,  de  350  env. 
ap.  J. -G. ,  trouvé  en  Moldavie,  sur  les  bords  du  Pruth;  *431,  seau  en 
argent ,  avec  Léda ,  Daphné  et  Hylas ,  beau  travail  du  temps  d'Auguste, 
trouvé  au  même  endroit.  Statue  restaurée  du  type  de  la  Venus  du  Capi- 
tule.   Dans  l'intervalle  à  dr.  de  l'entrée:  379 A,  ciste  cylindrique^  sur  le 


fnrin,  ST-PÉTBBSBOVRO.  "/•  «•  «•     **• 

meourà  de  ehi,  lUiee  en  brome  4e  graadear  Mluralle,  «e  «««n, 
"j£iÏÏB«e««r»,  Btnuque  eo«M,  .»«•  «n  eoUler  mublle,  de 

la»  carte.,  «"^•"i,"«?^jîL''i' jÏÏ,    _  5»?.*^  ar»«<r«.  ♦t»rr«. 

s-^Z^*^':^- "«îî.  *•-  ««"^  •  :nï::'.X7, 

JQneU,  tèUêy  tic.  ...  «  ^         ^« 

N»ti>  »pM«on»  par  U  siUe  de  U  bibliothèque  et  coiitiiiuon. 

XII*  lAU-K  UeidM-  Le  uoyeu  de  cette  coUectlou  e»t  celle  qui 
appeitint  ea  eomte  BrfhL  II  y  .  e.  tout  1 1 880  numéro..  Le.  Fr.n- 
çiu  «.Ht  p.r«culi*r«iient  tepi<.entéé  dam  cette  collection;  Il  y  « 
1067  des8hi8  deCaUot  seul;  132portr.  de  r»nd8  hommM  fr«iiç«i», 
depuU  François  I"  jusqu'à  Charles  IX,  par  Dutnoutler  et  ses  «eve. 
Il  Lt  citer  ensuite  un  trait*  de  peinture  par  Wonard  de  Vinci,  avec 

d«  dessins  de  N.  Poussin  ;  167  vues  de  ï^'»«  «".Mi"»'^*'''..^^  « 
>!.»  dltalie  pat  CMrisseau  (m.  4  Paris  en  1820,  a  99  an»),  300  de.- 
4os  de  OuarengW;  112  vues  de  la  Finlande,  de  »»  C''"^*-;,*^;;, P" 
K.Ferd.  de  Kûgelgen,  etc.  Hous mentionnons  les  principales  feuille, 
exposées,  en  commençant  au  mUieu  du  côt<  principal  de  g.uche. 

fW.  dîTri.f'  n?  aSo^oHm  berjer..    £.  Pf^-«>.  W,  1»  Vierge, 

il  *«««?^î,  ?*î;,"l7Y"  j3b  et  Laban.    *»l».  «<w«.  181,  Tombeau  de 
«^2^riit     ÎSïSiJJftl  Mort  dV«  Iceph.    «r.  /■«•H.  188,  Baccba- 


5â^5Sili^^r^îS;^  àœ  ^^-^rs 


Ky'»»*v**'' 'ÎSÎ*"" -_„_:-.     Qio     ti^ii««  Wniirment.    sccondc   femme  dti 


^  «^    CavaUerâ     /»o««r,  2»,  Une  vaehe.    B^mael,  aw,    une  lerme. 

282,  2KI,  ^*îî*"ef»:   fy^  »  ÎJ^^:,*^    Aia    «nrtr.  d'artiste.     Z^.  fa»  JA^rw 

St  Etienne  ^ 
femme  dn 
d'homme  \ 

"^^ \  "^^ÏÏS^*  '  âsr'sie  famiÏÏe  •  '  356,'îfartyrt 
tiens  japonais. 


yXpt^.\  S^T  Tom^."  M?.  Hélène  Foulent     seconde 


120     ///.  n.  12.  St-PÉTERSBOtJRG.  Ermitage, 

Ant.  van  Dpck^  371,  Conversion  de  St  Paul  ;  378-888,  portr.  du  marquis  de 
Moncade,  de  Jean  Brueghel,  de  G.  de  Grayer,  de  Th.  Bombouts,  de  Simon 
de  Vos  et  de  Séb.  Vranex;  384,  dix  esquisses  de  portraits.  QuelUniu, 
390,  Triomphe  de  la  papauté;  391,  Charles-Quint  devant  Tunis.  Teniert 
le  Jeune^  8^,  Tentation  de  St  Antoine  ;  393,  Pillage  d'un  village.  Van  der 
Jfeulen^  396,  Louis  XIV  en  voyage. 

D.  Dumontier^  huit  portraits;  sans  numéros  OaUot^  Bohémiens.  N.  Pous- 
«in,  439,  Baptême  de  J.-C.  ;  4^,  Mariage  de  la  Vierge;  441,  Ste  Famille. 
Lebrun^  458,  Triomphe  de  Joseph.  Jouvenet^  473,  Adoration  des  mages. 
Coypel^  479,  TArchange  Gabriel.  Watteau^  480,  la  Galère  de  TAmour. 
Notoire^  487  et  suiv.,  esquisses  pour  la  chapelle  des  Enfants-Trouvés  de 
Paris.  Boucher,  492,  Bethsabée;  496,  Jeune  ûlle.  De  VeUf,  519  et  suiv.. 
scènes  du  couronnement  de  Catherine  II.  JarkoVy  582,  Catherine  II.  Au 
mur  transversal,  des  dessins  d'artistes  inconnus. 

Du  côté  des  fenêtres,  des  bustes  en  marbre:  1,  Pox,  par  Nollekens., 
2,  Napoléon  I®*",  par  Canova;  3,  Un  inconnu;  4,  Orlov  Tchesmensky: 
5^  Potemkine;  6,  Blisabeth,  femme  d'Alexandre  I®',  par  Ouiehard;  7,  Cathe- 
rine II,  par  Choubine;  8,  Voltaire,  par  Houdon;  9,  Un  inconnu;  10,  Henri  IV, 
par  Marie  Collot;  11,  Sully,  par  Marie  ColM  (?). 

Au  N.  de  la  XIII^  salle  est  la 

XI^  SALLE.  Estampes.  Il  y  a  plus  de  200000  feuilles  des  plus 
grands  maîtres  français ,  anglais  et  allemands  des  xvu^  et  xvui^  s. 
Nombreux  portraits  de  princes  russes  et  d'hommes  célèbres  de 
TEurope,  cartes,  c-ostumes,  etc.  Les  belles  armoires  de  cette  collec- 
tion sont  ornées  de  vases  de  porphyre  et  de  jaspe.  Beaucoup  de 
feuilles  sont  exposées  sur  des  tables  et  des  supports  spéciaux. 

Sur  l'hémicycle  à  l'entrée  de  la  XI^  S.  donne  aussi,  à  g.,  la 

X^  SALLE.  Antiquités  sosrthes  et  sibériennes,  provenant  de  tom- 
beaux de  rois  scythes ,  dans  le  gouv.  d'I^katérlnoslav,  etc. 

Armoires  9S-93,  à  dr.,  objets  trouvés  à  Alexandropole.  Armoire  95: 
793,  porc  en  or;  794,  cercle  en  or  avec  têtes  de  chevaux;  parures  en 
bronze  et  en  os;  boutons  en  bronze  pour  orner  les  voitures  et  les  chevaux. 
Armoire  93:  5li,  clochettes  de  chevaux;  garniture  de  voiture  en  bronze. 
Armoire  96:  large  épée  en  fer  d'env.  1  m.  de  long;  pointes  de  flèches  en 
bronze  et  en  os.  —  Obélisqite  97 ,  au  milieu:  deux  grandes  couronnes 
faites  de  feuilles  d^or;  542,  vase  en  argent  avec  TAmour  et  des  têtes  de 
Méduse;  544,  vase  à  tête  de  Méduse. 

Armure  92:  parure  en  or;  432,  fourreau  de  poignard  en  or;  épée  en 
bronze.  —  Armoires  91-87:  vases  de  Kertch;  colliers  de  perles  en  verre 
et  en  pierre;  restes  de  tissus. 

Arn^res  88-84,  objets  trouvés  à  Nicopole  :  Armoire  87  :  370,  grand  car- 
quois avec  deux  scènes  du  mythe  d'Achille;  376,  fourreau  d'épée  en  or. 
ornée  d'un  Combat  entre  des  Grecs  et  des  Barbares  ;  Armoire  e6  :  grand 
r^lat  en  argent  avec  dorure  et  louche,  ouvrages  grecs;  Armoire  85:  381, 
382,  épées  à  poignées  en  or  ;  lamelles  en  or  et  en  argent  destinées  à  orner 
des  vêtements,  etc. 

Au  milieu,  175,  le  célèbre  *tase  en  argent  de  IficopoUy  du  temps  d'Ale- 
xandre le  Grand,  où  se  voient  en  haut  relief  la  capture  et  le  dressage  du 
cheval  des  steppes,  les  hommes  tout  à  fait  du  type  slave  (décrits  par  Ste- 
phani;  v.  note  p.  113). 

Armoires  83-80:  verres  de  Kertch,  verre  à  mosaïque;  796  c,  coupe  en 
verre  d'Ennion. 

Armoire  77  (trésor  d'un  prince  de  tribu  nomade,  trouvé  en  1868  dans 
le  Kourgan  de  Novotcherkask) :  902,  903,  deux  couronnes  en  or,  la  plus 
grande  ayant  dans  le  haut  des  cerfs  des  steppes  et  sur  le  devant  un  por- 
trait de  femme  en  calcédoine;  ouvrages  hellénistiques  (iii^  s.  av.  J.-O- 
896,  895,  deux  vases  en  or ,  dont  les  anses  représentent  des  animaux  ;  de 
petites  plaques  en  or  destinées  à  garnir  les  vêtements.  Dans  le  haut, 
objets   trouves   dans   des  tombeaux  de  Mélitopole  (gouv.  de  Tauride).  — 


eu.  du  moyen  âge.   ST-PÉTERSBOURG.  iii.  R,  19.     121 


«...^.  7ê:  eovfe*  en  urgent,  romainM  et  MtMMiida*.  du  (uut.  de  P^nn. 
QwL  fimiê  d'mrgitmi  de«  SMMnidea,  moBirant  na  roi  a  U  eliAfM:  coupe» 
•lufeat  romaines  irooyéefl  en  RuMie,  Tuée  avec  le  niloniètre,  Tautre 
avec  UB  criffon  aBarin.  —  Armoire  79 i  objeU  d*ur,  trouvés  en  8i)»érie  du 


teaps  de  Pierre  le  Grand,  probablement  mastagete«  puur  la  plupart 
(ri«  et  T®  ».  av.  i.-C.  \  v.  Monfaueon,  Buppl.  V,  et  le«  Monumenta  Slbiriv). 
Ce  aont  des  colliem  en  or,  de  grosses  plaques  d'or  massif  oh,  figurent  des 
•»v«.  GvoKpea  d^nne  IkmlUe  mongole  assise  sous  un  arbre.  Chevaux 
anis  de  tmrqaoises.  Fourreau  de  poignard  assyrien. 

Des  deux  edtés  de  la  porte  de  la  salle  IX  (p.  lifl) ,  de  grand»  vase» 
n  brencc,  dea  lampes,  ete.  —  Armêir§  fê^  dn  eoté  des  fenêtres,  vases  en 
iene.  —  Fiiffae  7d,  parure  en  or.  ->  OMMsfnt  M,  vases  en  or  et  couron- 
Be«  de  feuilles. 

iti'Msftes  73-47  y  vases  de  Kerteh.  —  Vitrine  Sa:  nuisques  mortuaires 
en  or,  Tuii  d*enz  d'un  tombeau  près  de  Kerteh  (p.  8B7),  l'autre  des  eu- 
rirons  d^Olbia  ;  *fiT7,  plal  en  argent  d'un  roi  du  Bosphore,  Bheskouporis, 
svec  ornement  niellé;  parare  en  or  noircie  par  le  feu. 

AnnetfrM  tf#-M,  vases  de  Kerteh.  Armoire  61  :  *81,  vase  à  ornements 
en  or,  des  fensmes  à  leur  toilette  et  entourées  d^Amours;  *a6a,  hydria  où 
se  voient  Pftrie  et  Hélène^  *78a,  lékanè  (grand  plat)  oh  figurent  des  jeunes 
fillei  qui  se  baignent  et  qui  jouent.  ->  Vitrint  66,  à  la  fenêtre:  parure  en 
•>r-.  poignée  d*ëpée  en  or  avec  cornaline,  en  partie  noircie  par  le  feu. 

Nous  retournons  maintenant  à  la  salle  de  Kerteh  (VII,  p.  113) 
pour  passer  dans  les  salles  du  Vieil  Ermitage  (p.  141). 

La  eoUêettoB  te  mcjvik  àg%  fit  dt  la  Xenaifiaaee  (oTAtjéBie 

cpéAim  ti^éwh  u  •n6ia  BOtposjiémfi)  se  troaye  de  ce  côte.   La 

collection  contient  des  armes  de  l'arsenal  de  TsarskoTë-S^lo  (p.  179) 

et  la  collection  Basilevsky  (de  Paris).    Catalogue  russe  illustré,  1  r. 

Conservateur  en  chef:  M.  le  chambellan  V.  de  Bocki  conservateur: 

M.  E,  de  Seume. 

▼BSTIBUI.B  1:  armures  allemandes  et  françaises  du  xvi^s.  i  deux  ca- 
Tsliers  asiatiaues  tout  armés;  vieux  canons,  entre  autres  deux  polonais  de 
1661;  tapisseries.  —  CoaaiDoas  suivants  (U  etIU):  fusils  de  remparts  et 
Mtres  armes,  drapeaux.  —  Sallb  IV  :  *armes  et  drapeaux  orientaux,  dans 
des  armoires  et  en  trophées;  armoires  2  et  6,  à  g.,  deux  ehabraques 
ornées  de  diamants,  offertes  par  le  sultan  de  Turquie  à  l'empereur  Nico- 
las I^'.  Armoires  14  et  16,  armes  malaises.  Au  milieu  de  la  salle,  deux 
grands  vasea  en  faïence  et  quatre  pyramides  garnies  d'objets  précieux  : 
P7iam.  90,  une  ceinture  de  l'émir  de  Boukhara;  des  coupes  emaillées; 
PTTsm.  23  et  34,  aigrettes  et  agrafes  richement  ornées  de  diamants,  pipes 
et  parures,  de  Khiwa.  —  8Ai.Ln  V,  octogone  :  armes  et  armures  allemandes 
des  xv^-xvi^  s.;  dans  la  vitrine,  des  éperons  et  des  étriers.  —  Salle  VI: 
an  milieu,  une  *armure  complète  de  cavalier  avec  son  cheval,  ouvrage 
allemand  du  xvi^  s.;  annoire  1,  à  dr.,  un  bouêUer  et  une  cuirasse  attri- 
bués à  Benv.  Gellini.  Géminée  en  miô^^liQv*^  *^^^  un®  madone  en  relief 
par  Luea  della  Bohbia.  Siège  orné  d'une  magnifique  marqueterie.  — 
SALLa  VII  :  dans  Tarm.  1,  une  armure  richement  dorée  du  due  d'Albe  (?), 
et  un  boneUer  également  doré,  oh  sont  représentées  des  batailles  d'Alexandre 
le  (ïrand;  dans  la  vitrine  à  la  fenêtre,  C939,  un  poignard  attribué  à  Benv. 
Cellini.  Au  milieu  de  la  salle,  une  ^caisse  en  ivoire  dont  le  devant  représente 
la  façade  d'une  maison  ornée  de  statuettes  (ouvrage  milanais  du  xvi«  s.). 
Y.  16,  un  coffre  d'autel  français,  du  xv®  s.  '-  SiALLS  VIII  :  arbalètes.  Grand 
autel  en  bois  sculpté,  ouvrage  flamand.  A  la  fenêtre,  deux  armures  d'enfants. 
Instruments  de  torture.  —  Sallb  IX:  Sculptures  en  bois,  ouvrages  allemands, 
armes  et  armures  ;  bahuts,  armoires  et  sièges  richement  sculptés  ;  retable  ; 
au  milieu,  un  bêhut  de  noce  à  bas-reliefs.  A  la  fenêtre,  une  vitrine  con- 
tenant de  petites  sculptures  en  bois^  •n**156,  un  petit  autel  portatif.  — 
SallbX:  ivoires.  Armoires  1  à  3:  diptyques  (n*8,  armoire  11)  et  Wpty- 
ques  du  ives.i  eovrertnres  de  livres,  crosses,  stotuettes  de  la  Vierge 


122    ///.  R,  rô.  ST-PÉTERSBOURG.  Ermitage. 

(11*36,  armoire  3),  eomes  à  boire ^  reliquaires  des  viii^-xii^  s.  Grande 
armoire  du  milieu  :  hanaps,  coupes,  «ornes  à  boire,  grand  plat  avec  Diane 
et  Aetéon  et  des  scènes  de  chasse  sur  le  bord.  Vitrines  à  la  fenêtre  :  peigne, 
cannes,  épées  et  poignées  de  stylets  des  xi^*xvi<^  s.  Armoire  et  bahut  en 
ébène  incrustés  d  ivoire.  Armoire  à  mosaïque  en  pierres.  Long  bas-relief 
en  bois.  Aux  murs,  deux  Gobelins,  des  armures  et  des  armes.  —  Sali,eXI: 
à  dr..  Terres  et  faïences  d'Allemagne;  faïences  italiennes  de  Gubbio,  Fa- 
briano,  Urbino,  Pesaro,  etc.:  armoire?:  faïenees  remarquables  de  CaflTa- 
giolo  (n**  173),  vitrines  aux  fenêtres,  manuscrits  et  miniatures  des  xv^- 
xvE^s.;  fourchettes  et  couteaux  dorés.  Vitrine  du  milieu,  verres  d'Orient 
et  de  Venise.  Aux  murs,  des  tapisseries.  —  Salle  XII  :  émaux,  surtout  de 
Limoges,  de  Jean  I^'  et  Nardon  Pénicaud,  de  P.  Reymond  et  P.  Gourteys, 
les  plus  beaux  dans  la  grande  vitrine  du  milieu.  Dans  la  vitrine  à  la 
fenêtre,  des  coupes  en  argent  avec  domret  et  émaux,  ouvrages  français  et 
allemands  des  xiv^-xvi^  s.  De  edté  de  rentrée,  armoire  6,  un  vieux  trip- 
tyque arménien,  très  curieux,  en  argent  repoussé. 

Ensuite  une  série  de  cabmetê.  —  (Mf.  Xllty  antiquités  chrétiennes  :  orne- 
ments d'église;  broderies  coptes,  des  iii^-ix^  s.;  colonnes  de  marbre  torses 
ornées  de  mosaïques^  bas-relief  d'un  sarcophage;  couvertures  de  livres; 
petit  triptyque  byzantin  (armoire  vi);  lampe  en  forme  de  basilique  ;  paru- 
res, diadème  avec  un  Christ,  des  anges  et  des  saints.  —  Cab.  X/F,  antiquités 
russes.  A  dr.,  des  objets  trouvés  à  Perm,  à  Smolensk,  à  Térékhov,  à  Kazan  ; 
parures  en  or,  en  argent  et  en  bronze,  petite  coupe  en  vermeil  ayant  pour 
anse  un  aigle  ;  colliers  de  perles  en  verre  et  en  pierre,  parure  en  brona^, 
petites  épées  et  hachettes,  épée  à  poignée  d'argent,  restes  de  tissus.  En- 
suite des  objets  trouvés  a  Tchernigov,  en  or,  en  argent,  en  bronze,  en 
pierre  et  en  verre.  Vitrine  V  :  la  Grivna  deTcfhemîgov  (grande  parure  en  or). 
2<^  vitrine  à  la  fenêtre  :  croix  à  l'usage  des  prêtres  ;  diptyque  avec  lealptares 
en  bois.  Puis  des  objets  de  Kiev:  coupes  en  argent,  pot  à  tête  de  bélier 
en  bronze;  parures  chrétiennes  eu  or  et  en  argent.  Dans  la  1*^^  vitrine, 
de  vieilles  petites  icônes.  Grande  vitrine  du  milieu:  autres  objets  trouvés 
à  Kiev,  Tchernigov,  Saratov,  Vladimir,  au  Gauease,  au  bord  du  Don,  etc. 
Au  mur:  la  pierre  de  Tmoutoraken  avec  une  inscription  portant  que  le 
prince  Glèbe  en  6576  (1068  après  J.-C.)  a  fait  mesurer  la  mer  sur  la  glace, 
de  Tmoutoraken  à  Kertch:  1O004  brasses.  —  Cab.  XV:  armes  et  armures 
russes;  boucliers  en  or  où  sont  représentés  des  saints;  armes  de  luxe.  Au 
milieu,  des  coupes  en  or  et  en  argent  d'anciens  souverains  de  Russie  et  de 
Pologne.  Dans  les  vitrines  à  la  fenêtre,  des  armes  à  feu  ayant  appartenu 
à  Catherine  II,  à  Alexandre  I^^",  etc.;  des  sabres  de  Mazeppa  (vitrine  2), 
etc.,  plat  en  vermeil  ciselé,  assiette  en  argent  ciselé,  pot  et  cruche  ;  coupe 
en  or.  —  Cab.  XVI:  G  6.,  *  canon  de  parade  en  bronze,  ouvrage  vénitien 
du  XVI  ®  s.  —  Cab.  XVII:  objets  trouvés  au  Caucase.  —  <7aô.  XVIII:  des 
faïences  et  des  verres  d'Orient,  trouvés  à  Saraï.  —  Cab.  XIX:  fusil  avec  de 
magnifiques  incrustations  et  dSiutres  armes.  —  Cteft.  XX:  harnais  oriental. 

P&EMIEa  ÉTAGE. 

L'esecUier  mentionné  p.  109  conduit  au  premier  étage.  Les  gale- 
ries de  chaque  côt^  de  cet  escalier  sont  orii^es  de  ^statues  moder- 
nes en  marbre,  parDupr^^  Xenera&l,  Wolf,  Stavasser,  Orlovsky, 
Imhof ,  etc.  Entre  ces  statues  sont  de  beaux  vasee  en  Jaspe  et  en 
marbre  de  fabrication  russe.  Au  mur  transversal  S.,  un  magnifique 
vase  en  jaspe  vert  fonce,  avec  des  têtes  en  guise  d'anses,  de  la  ma- 
nufacture impériale  d'Iékatérinebourg  (1873). 

Salle  d'entrée  (Z)  à  côté  de  Tescalier,  décorée  diaprés  de  Klenze. 
Il  y  a  aux  murs  86  peintures  à  Vencaufitlque ,  sur  des  plaquea  de 
bronze,  exécutées  en  1843  par  Hiltenspwger,  à  Munich,  et  repT^en- 
tant  les  progrès  de  la  peinture  à  Borne  et  en  Grèce.  Sculptures  mo- 
dernes :  au  milieu,  un  buste  de  Catherine  II ,  fondatrice  de  TErmi- 


Peênturet,  ST-PÉTEBSBOUllG.  ///.  R.  lî.     123 

Uçe;  bustes  de  d'Alembert  (n^271)  et  de  Voltaire  (n^269),  par 
Hoadon  ;  de  Falconet  (n^  272)  et  de  Diderot  (n^  270),  par  la  CoUot. 
A  g.  de  rentrée  :  TAmour  et  Psyché,  uiie  danseuse,  Hébé,  par  Gauova  ; 
Vénus,  par  Viiali.  A  dr.  :  T Amour,  par  Falconnet;  Diane  et  un« 
statue  assise  de  YoHaire,  par  Houdon  ;  une  Nymphe,  par  Dupré.  Ta- 
bles, candélabres  et  vases  en  malachite. 

**Oal0ri8  de  pei&tiure. -f  —  Conservateur  en  chef:  U.  A.  de  So- 
mot;  conservateurs:  M.  F.  de  Rusiov  et  M.  le  baron  0.  Lieven,  — 
La  galerie  de  T Ermitage  se  place  incontestablement  au  rang  des  pre- 
mières galeries  de  TEurope.  Ce  n*est  pas,  sans  doute,  par  le  nombre  do 
ses  tableaux,  bien  qu'il  y  en  ait  plus  de  1860;  ce  n'est  pas  non  plus 
que  les  grands  maîtres  et  même  les  grandes  écoles  s'y  trouvent  com- 
plètement représentés,  car  ceux  des  xiv"  et  xv*  s.  et  les  artistes  alle- 
mands y  sont  très  rares;  mais  elle  possède  un  nombre  si  considérable 
de  chefs-d'oeuvre  des  meilleures  époques  des  diverses  écoles,  que  le 
musée  du  Prado  à  Madrid  la  surpasse  seule  pour  les  peintures  es- 
pagnoles ,  et  le  Louvre  pour  les  peintures  françaises ,  et  que ,  pour 
ce  qui  concerne  les  maîtres  flamands,  elle  peut  au  moins  rivaliser 
avec  quelques-unes  des  principales  galeries  flamandes,  tandis  que 
pour  l'école  hollandaise,  et  particulièrement  pour  Rembrandt,  c\vst 
sans  conteste  la  première  collection  (v.  p.  110). 

De  l'écoLs  iTAiiiBNNB ,  Ics  premiers  temps  ne  sont  représentés 
que  par  une  œuvre  de  valeur,  une  Adoration  des  mages,  par  Sandro 
B(4tictlU.  L'âge  d'or  de  cette  école  est  mieux  représenté.  Le  cata- 
logue attribue  à  Léonard  de  Vinci  trois  tableaux,  parmi  lesquels  la 
célèbre  madone  Litta.  Il  y  a  de  son  élève  Luini  plusieurs  beaux 
tableaux,  entre  autres  la  Colombine  et  un  St  Sébastien.  Du  Corrige, 
il  y  a  la  petite  madone  del  Latte ,  œuvre  authentique  et  de  valeur. 
La Ste Famille  d'A.  dtl  Sarto  est  une  création  aussi  pittoresque  qu'at- 
trayante de  ce  maître.  Bapha^l  y  a  six  tableaux  authentiques  ou  seule- 
ment trois  d'après  certains  connaisseurs:  laVierge  de  la  maison  d'Albe, 
belle  œuvre  de  ses  premières  années  à  Rome  ;  un  triptyque  de  Tanc. 
collection  Galitsine,  attribué  auparavant  au  Pérugln,  la  Madonna  Con- 
nestabile,  deux  chefs-d'œuvre  de  sa  jeunesse.  S^.  del  Piomho,  son 
rival,  qui  trouvait  dans  sa  rivalité  un  appui  en  Michel- Ange,  est 
représenté  à  l'Ermitage  par  trois  tableaux  authentiques,  appartenant 
chacun  dans  son  genre  aux  meilleures  productions  du  grand  ar- 
tiste. Le  Titien  n'a  ici  que  des  tableaux  de  sa  vieillesse ,  parmi 
lesquels  la  Ste  Madeleine  peut  toutefois  être  regardée  comme  un 
chef-d'œuvre.  De  ses  contemporains  et  ses  successeurs  à  Yenise, 
il  faut  surtout  mentionner  quelques  tableaux  de  Bonifazio  l'aîfié, 
de  Bordone,  de  Lotto,  du  Pordenone,  la  Nativité  de  la  Vierge  Marie 
du  Tintoret  et  une  Descente  de  croix  de  Veronèse.    Conformément 

t  CataloguM  :  écoleg  italienne  et  etpagnole^  en  franç«i0,  70  k.  ;  illustré 
1  r.  85;  itoU»  hoUandaiié  et  allemande^  en  français,  1  r.  30;  illustre,  3  r.  15 
ie9teê  WHt^UÊÙ*^  frwMçtHÊe  et  ruêm^  e&  rmaBe,  Kk.;  illustré,  90  k. 


iU    m.  R,  It  ST-PÉTBRSBOURG.  Ermitoffe, 

au  goût  du  xvin®  s.  et  du  commencement  du  xix®,  les  maîtres 
italien»  du  xvu^s.y  académiciens  et  naturalistes,  y  sont  presque 
complètement  représentés,  et  parmi  leurs  nombreux  tableaux  il  y  a 
relativement  une  assez  grande  quantité  d'œuvres  de  valeur.  Les 
écoles  italiennes  comptent  enfin  encore  ici  quelques  chefs-d'œuvre 
de  peinture  décorative,  de  Tiepolo  et  du  Canaletto. 

L'ÉooLE  ESPAGNOLE  (115  tableaux) ,  dont  nous  pouvons  suivre 
ici  les  progrès  au  xvi^s.,  d'ailleurs  peu  remarquables,  attire  l'atten- 
tion par  des  chefs*  d'œuvre  de  ses  principaux  maîtres,  Velazquez 
et  M\iriUo.  Les  portraits  en  pied  du  roi  Philippe  IV  et  de  son  mi- 
nistre redouté  Olivarez,  par  Velazquezj  sont  au  nombre  de  ses  meil- 
leurs productions  ;  la  tête  du  pape  Innocent  X  est  une  étude  remar- 
quable d'après  nature,  pour  le  célèbre  tableau  du  palais  Doria. 
20  tableaux  authentiques  permettent  d'apprécier  Mu/rillo  dans  ses 
diverses  manières  et  presque  tout  à  son  avantage,  c'est-à-dire 
dans  de  grandes  compositions,  des  peintures  décoratives,  des  pein- 
tures de  genre  très  soignées,  des  représentations  magiques  de  la 
beauté  terrestre  en  extase ,  de  charmantes  et  gracieuses  peintures 
bibliques  et  des  scènes  communes  de  la  vie  populaire  en  Espagne. 
L'Assomption  (n°  371) ,  le  Repos  dans  la  fuite  en  Egypte  {jn?  367) 
et  St  Pierre  en  prison  (n^  372)  seraient  même  mises  à  Séville  et  à 
Madrid  parmi  les  meilleures  œuvres  de  Murillo. 

L':ÉGOL£  ALLEMANDE,  nous  l'avous  déjà  dit,  ne  figure  pour  ainsi 
dire  pas  à  l'Ermitage. 

La  VIEILLE  ÉCOLE  DBS  Pays-Bas  y  est  au  contraire  représentée, 
grâce  à  des  acquisitions  relativement  récentes ,  par  quelques  spëci- 
ments  caractéristiques,  tels  que  l'Annonciation  et  un  dyptique  de 
Jean  van  Eyck,  et  la  guérison  de  l'Aveugle,  le  chef-d'œuvre  de 
Lucas  de  Leyde.  Bien  que  rinfluence  de  la  renaissance  italienne  et 
une  imitation  mal  comprise  aient  nui  à  son  développement,  l'école 
des  Pays-Bas  se  montre  à  l'Ermitage  sous  son  jour  le  plus  favorable 
et  le  plus  original,  dans  une  série  d'excellents  portraits  par  Scorel, 
Moro ,  Fourbus  f  etc.  Nous  y  voyons  même  le  plus  beau  portrait 
historique  de  toute  cette  époque,  dans  une  Adoration  des  mages 
par  L.  Lomhardj  qui  forme  une  digne  transition  à  Rubens,  le  grand 
maître  flamand. 

De  l'écoLE  FLAMANDE .  l'Ermitage  possède  plus  de  tableaux  de 
maîtres  comme  van  Dyck,  Teniers,  Snyders  et  Jordaens  qu'aucune 
autre  galerie  au  monde,  bien  que  celle  de  Munich  soit  plus  importante 
pour  Rubens,  celle  de  Madrid  pour  Teniers,  etc.  Et  ces  tableaux  ne 
sont  pas  seulement  nombreux,  ils  sont  encore  d'une  grande  valeur, 
il  y  a  dans  la  série  quantité  de  chefs-d'œuvre,  les  sujets  sont  très  variés 
et  les  différentes  manières  des  artistes  y  sont  représentées.  Parmi  les 
50  tableaux  signés  de  Rubens  il  y  a,  sans  parler  d'un  certain  nombre  de 
bonnes  compositions  mythologiques  et  bibliques,  une  série  de  por- 
traits, ep  particulier  ceux  de  sa  seconde  femme ,  et  plusieurs  séries 
d'esquisses  faites  à  l'occasion  de  l'entrée  du  cardinal-enfant  à  Anvers. 


PtinlHrtê,  8T- PÉTBMBOUBO.  IIL  R.  12.     1Q6 

A««i  l'Enitkâgs  9««t-il  à  Mi  égaid  riraliMi  «tm  U  pinacothèque  de 
M uiieh.  On  y  roH  encore  de  ce  mettre  deux  peysegee  d^nne  beeuté 
extrmordineiie.  —  Le  collection  éee  tobleeax  de  Van  Dytk  (30)  n*a 
d'égale  nulle  paît,  même  en  Angleterre.  O'est  peut-être  ici  que  se 
trouTO  ea  plus  belle  composition  biblique,  le  Repas  dans  la  fuite  en 
Bgypte.  Parmi  eee  nombreux  poflvaiti,  il  eet  des  eonnafeseurs  qui 
préràrent  ceux  de  eajeuneeee,  tels  que  la  famille  Snyders  et  la  Jeune 
femme  à  Teafant,  4  la  céMre  série  de  la  famille  Wharton  ou  de  la 
famille  royale,  proirenant  de  la  collection  Walpole.  Des  tableaux  si 
liiTen  4e  J^irâorn»,  nous  signaleeoiis  surtout  deux  portraits.  Quant 
MX  IS  muvree  de  Fr«n«  ^isydert,  dont  il  existe  d'ailleurs  encore 
ane  grando  quantité  dans  les  chAteaux  impériaux,  entre  autres  à 
Gatehina,  nous  dorons  donner  raison  à  Rubens,  qui  dit  que  le  fort 
de  eet  aitiele  itait  dans  les  natures  mortes  et  non  dans  la  peinture 
d'animaux  Tivants.  Des  38  œuvres  do  Tsn^ers  le  Jeune,  nous  cite- 
rons sortoni  ses  deux  ehefs-d'seuTre  sans  rivaux  :  les  Arquebusiers 
d'Anvm  ol  le  Corps  de  garde. 

L*<(NnuB  HoiiLikxnaisB  compte  encore  ici  j^us  de  tableaux  et  plus 
de  ebeC^-d'esvrre,  et  nulle  autre  coilection  ne  peut  rivaliser  sous  ce 
rapport  av«c  TErmitage.  Ce  n'est  pas  non  plus  toutefois  que  la  col- 
lection soit  complète  an  point  de  vue  historique,  car  les  anciens 
maîtres  y  sont  faiblement  représenta,  si  oe  n'est  Fran$  HaU,  Mais 
les  grands  maîtres  y  sont  tous  et  y  figurent  par  une  quantité  de 
telles  de  grande  valeur,  suttout  Rembrandt.   Des  40  tableaux  qu'on 
lai  attriboo,  38  an  moins  sont  certainement  de  lui,  et,  sans  compter 
même  ses  paysages ,  qui  sont  très  rares,  il  y  a  du  nombre  des  com- 
positions do  tonte  sorte,  do  toute  dimeneion  et  de  toutes  les  époques, 
presque  de  toutes  les  années  de  sa  carrière  artistique.     Comme 
œuvres  principales  de  lui  il  faut  citer  Abraham  à  table  avec  les 
anges ,  la  Kobe  ensanglantée  de  Joseph,  la  Ste  famille,  le  Retour  de 
l'enfantprodigne,  Pierre  reniant  J.-C,  la  Descente  de  croix,  Danaë,  le 
prétendu  portrait  de  sa  mère  lisant  la  Bible,  celui  dit  de  Sobieslci  et 
divem  autres  portraits  d'hommes  et  de  femmes  âgés.  —  Ses  élèves  sont 
aussi  presque  tous  représentés.  Pourtant  les  portraits  de  Bol,  Flinck, 
etc.,  sont  de  beaucoup  surpassés  par  diverses  œuvres  de  Bart.  van 
der  Heltt,  en  paitleulier  par  le  beau  tableau  de  la  Présentation  de 
la  fiancée.  Dee  nombreuses  œuvrss  des  premiers  maîtres  hollandais 
de  seeond  ordre ,  nous  ne  citerons  que  les  meilleures  :  le  Verre  de 
limonade  de  Têrhoreh  et  le  Déjeuner  de  Met$u.     Steen,  A.  van 
Ottade  et  G.  Don  ont  ici  beaucoup  de  tableaux,  mais  pas  d'œuvres 
capitales.     Ph.  Wotnwerman  en  compte  63  d'authentiques,  entre 
antres  la  Course  au  chat  et  le  paysage  des  dunes,  d'une  rare  beauté. 
A  citer  aussi,  parmi  les  13  tableaux  de/aco6  vanRuitdael,  le  Chemin 
sablonneux  et  le  Lac  dans  la  montagne,  tous  deux  d'nne  gran- 
deur exœptionneUe.    D'autres  paysagistes,  par  ex.  A.  van  der  Neer, 
A.  Cutffy  W^fnonUê,  J,  van  der  Étyde  (9  tableaux),  etc.,  ont  égale- 
ment ici  beaucoup  de  leurs  œuvres ,  mais  elles  sont  moins  remar- 

8,  9 


i26     IILB,12.  ST-PÉTBRSBOURG.  Ermitage. 

quables.  Enfin  l'Ermitage  a  de  Paul  Potier  8  tableaux  authentiques, 
parmi  lesquels  son  chef-d'œuvre,  la  Ferme,  et  c'est  encore  un  des 
attraits  de  cette  galerie  de  peinture. 

Du  vestibule,  on  entre  d'abord  dans  la  salle  des  maîtres  italiens. 

II.  Sftlle  dei  maitret  italiens.  D'énormes  vases  en  malachite 
et  quatre  candélabres  en  jaspe  gris  décorent  cette  salle  et  les  sui- 
vantes. £lles  sont  incontestablement  trop  hautes  et  mal  éclairées 
pour  les  tableaux  qu'elles  renferment,  surtout  la  salle  des  Flamands 
et  des  Hollandais.  Au  milieu  de  la  première,  un  buste  du  fondateur 
de  l'édifice  du  musée,  l'empereur  Nicolas  I^',  avec  une  armure  slave, 
par  N.  Piménov,  Au-dessus  de  la  porte  d'entrée:  308,  Cignani,  Amour 
maternel.  —  Du  côté  de  l'entrée,  à  dr.  :  185,  le  Ouide  (Gontarini?)^ 
St  François  en  extase;  *191, 189, 187,  le  Ouide,  la  Vierge  au  milieu 
des  Couseuses,  charmant  tableau  de  genre;  l'Enlèvement  d^Europe, 
les  six  Pères  de  l'Eglise;  —  228,  Salvator  Boêa,  Paysage  de  mon- 
tagne; *73,  Bern,  Luini,  St  Sébastien,  peut-être  sous  les  traits  de 
Max.  Sforza.  —  Au  mur  de  dr.:  152,  P.  Vérônèst,  Portrait  d'un 
sénateur  vénitien  ;  *121,  A.  Schiavoner  Jupiter  et  lo,  dans  un  paysage 
superbe.  —  Au  mur  en  face  de  l'entrée  :  *132,  le  Tintoret,  Nativité 
de  la.Ste  Vierge,  où  la  richesse  du  coloris  le  dispute  à  la  grâce  de 
la  composition;  21,  mattre  florentin  inconnu  du  xrf  e,  (pas  de  Jf. 
AlhertintM)^  Mariage  de  Ste  Catherine.  -*-  **18,  £!«&.  det  Piamho, 
Descente  de  croix  (loi 6),  une  des  mbiUeures  œuvzes  de  l'artiste,  d^une 
composition  grandiose  et  d'un  coloris  brillant,  quoique  la  scène  soit 
représentée  dans  l'obscurité;  *14Ô,  P,V/ronè$e,  Descente  de  croix, 
une  des  œuvres  les  mieux  senties  de  l'artiste,  d'une  grande  finesse 
de  coloris  et  dans  un  clair* obscur  remarquable;  69,  le  Franeia,  la 
Vierge,  avec  St  Laurent  (à  g.)  et  St  Jérôme'  (à  dr.)»  au-dessus,  61, 
OarofcUo,  Portement  de  croix.  —  Au-dessus  de  la  porte,  320,  Bélotto, 
le  Pont  du  Rialto,  à  Venise.  —  *19,  *17,  Seb,  del  PUmihOy  portr.  du 
cardinal  Pôle,  grandement  conçu  ;  Jésus  portant  sa  croix,  dont  il  y  a 
une  répétition  à  Madrid,  àDresde  et  àBâle;  *318,  U  CanaiUy  Réception 
du  comte  Gergi  à  Venise;  au-dessus,  313,  Q,  M.  Ort$pi,  la  Ste  Fa- 
mille; *307,  C.  MaratHy  Clément  IX,  portrait  dans  la  manière 
de  Raphaël;  au-dessus,  *317,  Ticpùlo,  le  Festin  de  Cléopâtee,  chef- 
d'œuvre  qui  rappelle  Véronèse;  319,  le  Canale,  Epousailles  du  Doge 
avec  la  mer;  1639,  1640,  C.  Dolei,  St  Jean  l'Évangéllste,  Tobie  et 
l'Ange.  —  Au  mur  transversal  de  g.  :  291,  (Hordano,  Descente  de 
Croix;  236,  D,  Feti,  portr.  d'un  acteur.  ^  Au-dessus  de  la  porte, 
271,  Sckidonei?),  Diane  au  bain.  —  225,  8alv.  Bosa,  Bandit;  au- 
dessus,  226,  Salv,  Bo8a{?\  Jeune  guerrier.  —  A  côté  de  la 'porte: 
241,  le  Querchin,  St  Jérdme  dans  le  désert;  *216,  217,  215,  le  Ca- 
ravage^  Crucifiement  de  St  Pierre,  qui  a  donné  à  Rubens  l'idée  de 
celui  de  Cologne;  Joueur  de  mandoline;  Couronnement  d'épines; 
*224,  8alv.  Bosa,  Portrait  d'un  poète;  239,  le  Querchin,  FAssomp- 
tion;  au-dessus,  219,  8tro%»i,  Tobie  guérit  son  père  (vieille  copie 


Pthawtê.  ST-PÉTER8B0URO.  ULR.rJ.    1*27 

d«  Mtte  tMt  k  Branawick);  240,  U  Querehin,  M«ftyr«  de  Ste  Ca- 

thenae. 

OÊLhÊMÊU  Italien!  (Y  à  X),  oq  I'od  patse  de  la  ealie  préeëdente 
par  one  porte  en  face  de  rentrée  prineipale. 

Cal».  Tin:  Â  g.,  *112»  le  GHtof^iofie (?),  Judith;  au-dessus,  «115, 
L,  Loiio,  portr.  d'iiomme,  d'une  grande  énergie,  *111,  Pâriê  Bot- 
donef  porti.  d'une  Jeune  dame  avec  son  enfant;  109,  Bonifaeêo  U 
VietÊX,  Adoration  des  bergers;  au-dessus,  93,  le  Titien,  Madone 
(ouTTe  de  jeunesse);  *il3,  U  Moreito,  la  Foi,  peint  yers  1530;  au- 
dessus,  110,  le  PordatumeCf),  la  TenUtion.  —  A  dr.:  92,  Bonifatio 
U  Jeune,  Adoration  des  bergers;  au-dessus,  91,  PeUma  le  Vieuac,  Ste 
Vierge  avec  Tenfant  Jésus  et  des  saints.  —  101, 94,  le  Titien,  le  pape 
Paul  ni;  Eeeekomo.  —  Au  milieu,  une  magnifique  table  en  mosaïque, 
&vec  les  enablèmes  des  Muses,  don  du  roi  Victor-Bmmanuel  II. 

Cab.IX.  A  g.:  165,  L.  Carraehe,  Portement  de  croix;  ^8,  le 
Titien^  Ste  Madeleine  (portr.  de  la  flile  de  l'artiste  et  son  prin- 
eipal  tableau  à  TErmitage);  153,  P.  VéronUe,  Portrait  d'homme.  — 
100,  96,  U  Titien,  I>ana«,  dont  U  y  a  des  répétitions  a  Naples,  à 
Tienne  et  à  Madrid  ;  Ste  Tierge  avec  l'enfant  Jésus  et  Ste  Marie 
Madeleine  (il  y  en  a  une  réduction  à  la  galerie  des  Offices  à  Flo- 
rence) ;  au-dessus,  1636,  Meole  du  Titien,  Enfant  avec  sa  gouver- 
nante. —  «102,  *^,  105,  U  TUien,  le  Cardinal  Ant.  Pallavicini, 
U  Toilette  de  Ténus  ;  Portrait  d'une  dame,  probablement  Ëléonore, 
duchesse  d'Urbin;  154,  Mor&ne,  Portrait  d'homme,  peut-être  P. 
l'Arétin. 

Càh,X.  Au-dessus  de  la  porte:  237,  Lanffonco,  Dieu  le  Père.  — 
A  g.:  ^95,  le  Titien,  Christ;  176,  Ann.  Carrache,  Portrait  d'homme. 
-  180,  Baroche,  Portrait  d'homme;  267,  Schidone,  Tierge  à  l'en- 
fant; au-dessus,  257,  Baêaoftfrat^y  laTiergeà  Toiseau;  179,  *1643, 
U  Donténiquin,  la  Madeleine  portée  au  ciel;  St  Jean  TEvangéliste. 

▼itUlM  éMlat  deef«yi^BM  ^  d'AUemagne  (Cab.  XI  à  XII).  - 
Cab.XI.  A  g.  :  469,  X.  Creinaeh  le  Vieux,  la  Tierge  au  pommier;  au- 
dessus,  *482,  A.  JCor,  Portrait  d'homme  (1550);  ^466,  Lueaede  Leyde, 
Jésus  et  l'aveugle  de  Jériaho,  triptyque  (vers  1531),  tableau  qui  est 
par  les  dlmen^us  et  la  clarté  du  coloris  l'œuvre  capitale  de  ce  vieux 
maître  hollandais,  dont  les  peintures  sont  rares;  au-deesus,  *4S0, 481, 
A.  M^,  Sir  Th..  Qresham  et  sa  femme  (vers  1570);  478,  *479, 
J.  van  Scorel  (Ch*  Amberger?),  portr.  d'un  jeune  homme  et  de  sa 
femme,  fins  et  d'un  beau  coloris;  au-dessus,  474,  B.  van  Orley, 
Descente  de  croix;  462,  L.  Cranach  le  Vieux,  le  Cardinal  Albert 
de  Meyence  (1526);  449,  Quinten  Maisya,  la  Tierge  triomphante; 
476,  Ooêteaanen,  Une  confrérie  d'arquebusiers,  peinture  commune, 
mais  bonne  composition.  —  415,  M.  v.  Covle,  Annonciation  ;  *487, 
Pourbue  le  J*,  portraits  de  trois  hommes  ;  *48ô,  Pourhm  le  Vieux, 
portrait  d'homme;  445,  Roger  v.  d,  Wey^den,  St  Luc  peignant  la 
Ti<»ge;  •443,  /.  v«i»  Eyek,  l'Annonciation  (vers  1433);  486,  Pour- 
bue  U  V.,  portr.  de  femme.  —  A  la  fenêtre ,  sur  un  support  isolé  : 


128     ///.  R.  i2.  ST-PÉTERSBOURO.  Efmitaga. 

460)  !>.  Cranach  le  Vieux,  la  Vierge  à  1«  tonnelle;  456,  Gérard 
David{?)j  le  Christ  pleuré,  au  milieu  d'une  guirlande  de  fleurs. 

Cab.  XII:  A  g.,  au-dessus  de  la  porte:  477,  Ooêhaimét^,  Une 
confrérie  d'arquebusiers;  1717,  Gortzius,  portr.  de  G.  fiautappel; 
au-dessus,  46S,  Cranaek  le  V. ,  Frédéric  le  Sage,  électeur  de  Saxe 
(œuvre  d'atelier)  ;  1718,  OorMus,  portr.  de  Mme  Hautappel.  — 
1692,  P.  Brueffhd  le  K,  Noce  de  village;  •461,  Orcpnach  U  V.,  Vénus 
et  l'Amour,  bonne  œuvre  de  jeunesse  (id09).  A  la  f^néfre,  sur  un 
support:  466,  A,  Hûlhein,  portrait  d'homme;  ^444,  J,  van  Epck, 
diptyque  avec  le  Crucifiement  et  le  Jugement  dernier  ;  1783,  Rotten- 
hammer,  l'Eté;  469,  X  Oossaert  {?),  Ste  Famille;  508,  Elshtimer, 
Torét  ;  1796,  Wittewtièl,  Jésus  bénissant  les  enfants.  —  Nous  retra- 
versons le  cabinet  VIII  pour  aller  aux  troi«  derniers 

Cabinets  itatieni  (v.  p.  127).  —  Cab.  VII.  A  la  fendre,  sur  un 
support  :  **1 667,  Raphaël,  la  Madone  ConnestaMle,  de  Péronse  (id03), 
acheté  en  1870  par  Alexandre  II  pour  310000  fr.  ♦♦39,  SaphaiTl, 
St  Georges,  de  1506,  commandé  par  le  duc  d'tlrbin  pour  Henri  VII 
d'Angleterre.  —  Au-dessus  de  la  porte ,  20,  IVa  Bartoloinmêo ,  la 
Vierge  avec  l'enfant  et  des  anges.  —  A  dr.,  71,  B,  Imim,  la  Vierge 
à  l'enfant;  *58,  Jides  Romain^  Dame  à  sa  toilette,  dite  la  Foma- 
rîna;  ♦♦1666,  Raphaël  (attr.  aupar.  au  PéfUgva),  triptyque^  le  Cm- 
ciflement,  la  Vierge  et  St  Jean  au  milieu,  St  Jérème  et  la  Madeleine 
sur  les  volets;  82,  le  Corrègej  l'Assomption,  esquisse  du  milleti  de  la 
coupole  de  Parme;  27,  Frandahigio,  portr.  d'homme;  37(?),  •^, 
40,  Raphaël,  Vierge  avec  Joseph  imberbe;  Vierge  de  la  maison 
d'Albe  (ap.  1508)  ;  portr.  d'un  vieillard  (vers  1506).  —  ♦74,  B,  LtHni, 
prétendue  Colombine,  tableau  célèbre  attribué  autrefois  à  Léon,  de 
Vinci.  ^  Au  milieu,  Enfant  mort  9ur  un  dauphin,  marbre  par 
Herfe  d^Ancâne  (?),  d'après  un  dessin  de  Raphaël. 

Cab.  VI.  A  la  fenêtre,  sur  un  support:  ♦13a,  Léon,  de  Vinci 
(?),  la  Madone  Litta,  des  plus  charmanteâ;  ♦St,  lé  Corrèpe,  la  Ma- 
done del  latte,  dont  il  y  a  des  variantes  â  Kotiie  et  à  Budapest 
(vers  1519).  ~  1,  Verrocthio  (?),  la  Vierge  et  TËnfiant;  ♦U,  école  de 
Léon,  de  Vinci,  Ste  Famille;  ^1675,  Cima  da  Conegliano,  TAn- 
nonciation  (1495);  ^24,  A.  del  Satto,  Sfe  Famille;  1660a, b,  Aiadre 
de  Castagno,  volets  de  triptyque,  k  dr.  le  Baptême,  à  g.  la  Con- 
version de  Constantin  le  Gr.  ;  entre  ces  deux,  ♦1674,  Fra  An^ico, 
fresque  de  Florence,  la  Vierge  avec  l'Enfant,  St  Dominique  et  St 
Thomas  d'Aquin.  —  15,  école  de  Léon,  deVinH,  portr.  de  femme; 
*3,  Sandro  Botticélli,  Adoration  des  mages,  préâelle  riche  d'une 
composition  et  d'un  coloris  des  plus  charmantts;  6,  Biètolo,  la  Vierge 
et  l'Enfant;  4,  XHma  da  Conegliano,  la  Vierge  avec  l'Enfant  et  deux 
saints.  —  Ebauche  de  Michel^ Ange,  un  enfant,  en  marbre. 

Cab.  V:  fresques  de  V école  deRaphaél,  Bronxée  de  la  renaissance 
et  autres.  Au  milieu,  le  modèle  de  la  statue  équestre  de  Louis  XIV, 
par  Qirdrdon,  qui  était  sur  la  place  Vendôme  à  Paris  et  fut  dëtraite 
en  1791.   A  côté,  à  dr.^  vieille  copie  du  Tireur  d'épine  du  Capitele. 


PHniure».  ST-FJÊTïatSBOURO.  ///.  i2.  t9.     129 

Lft  salle  XXIU,  k  côté,  renfenue  ks  pierres  grsvées  (p.  137).  ~ 
Noos  zetimTersoiis  encore  le  csb.  VIII,  pnis  U  selle  II. 

nr.  faile  des  ttattnt  etpâgnola.  —  A  g.  de  l'entrée,  400, 
Moralèê,  le  Vierge.  —  An  mnr  de  g.:  *369,  MttrillOy  Ste  Famille, 
remarquable  par  la  llneese  de  la  composition ,  le  sentiment  et  le 
fini  de  la  tonclie,  peinture  snr  bois;  *364,  A,  Cano,  Vision  d'un 
deminicain  *,  Mnrillo,  368,  le  Repos  en  Egypte  ;  361,  l'Annonciation  ; 
«a-deeeus,  360,  la  Bénédiction  de  Jacob,  pleine  de  sentiment; 
345,  le  Cmciilement;  **367,  le  Repos  en  Egypte,  composition  qui 
rappelle  Palma ,  les  figures  d'une  rare  beauté ,  le  coloris  cbaud  et 
brillant  ;  au-dessus,  ^72 ,  TAnge  déllyrant  Pierre  de  la  prison  ; 
365,  Si  Joseph  et  TEnfant;  *378,  Jeune  paysanne  avec  des  fleurs 
et  des  fruits  ;  *359,  TEckelle  de  Jacob ,  composition  animée  et  aux 
tons  dorés  ;  *377 ,  Jeune  garçon  avec  un  chien,  d'une  touche  éner- 
gique et  d'une  grande  finesse  de  ton,  comme  le  n^  378;  416,  PeredOy 
Nature  morte;  363,  MuriUo,  Adoration  des  bergers,  trop  sombre. 
—  Au  mur  transYersal:  349,  Zurharan,  8t  Laurent  ;  *d62,  MuriUo, 
llmmaculée  Conception,  des  derniers  temps  de  l'artiste.  ~-  Au 
long  mur  de  dr.:  420,  *418,  Vela»qU€Mj  Philippe  IV  d'Espagne; 
lonoeent  X,  étude  de  tête  pour  le  tableau  du  palais  Doria,  chef- 
d'œuTre  de  premier  ordre  ;  **371,  Mwrillo,  l'Assomption,  encore 
supérieure  au  célèbre  tabteau  du  Louvre  par  la  naïveté  de  Tez- 
pressîon,  la  finesse  du  coloris,  et  le  bon  état  de  conservation  ;  374, 
Mort  de  l'inquisiteur  Pierre  Arbuez;  373,  Vision  de  St  Antoine; 
sans  a®,  Velasque»,  Gai  repas  ;  au-dessus,  M21 ,  Velatguet,  le  Pue 
d'Olivann,  ministre  de  Philippe  IV  ;  «331,  Martyre  de  St  Sébastien, 
d'une  grande  noblesse;  MiU,  Velatqutt,  Philippe  IV  d'Espagne 
jeune,  portrait  en  pied,  d*un  fini  relativement  remarquable,  chef- 
d'œuvre  de  premier  ordre.  —  Au  mur  transversal  :  402,  432,  CoeUo, 
Marguerite  de  Parme,  la  Madeleine;  355,  A.  Cano,  portr.  de  l'ar* 
tiste.  —  Galerie  Raphaël,  v.  p.  137. 

Nous  retravffirsons  maintenant  la  salle  des  maîtres  italiens  (II), 
pour  voir  celle  de  l'autre  côté. 

ni.  i«lU  dM  IlMuadf  et  des  HoUanéiôs.  L'éclairage  est  mal- 
lieureus^ment  insuffisant.  Du  côté  de  l'eutrée,  à  g.  :  *616 ,  A.  van 
Dyek,  portr.  de  lord  Phil^pe  Whatton,  un  chef-d'osuvre  (1632); 
**576,  Bubtm,  Hélène  Fourment,  sa  seconde  femme,  une  des  plus 
belles  peintures  de  ses  dernières  années;  au  dessus,  *634,  A.  van 
Dydi,  portrait  de  deux  Jeunes  Anglaises;  *Ô78,  Bubens,  portr.  d'une 
dame  âf  ée  (vers  1628)  —  Coté  gauche  :  *609,  A.  van  Dyck,  Charles  I^^ 
d'Angleterre;  au-dessus,  *6Ô3,  /.  Jordaens,  portr.  d'homme,  plein 
d'humour  et  de  fraîcheur;  ^603,  *610,  618,  A.  van  Dyck,  la  Vierge 
aux  perdziz,  un.de  ses  tableaux  religieux  les  plus  saisissants  et  du 
plus  magnifique  coloris;  Henriette  d'Angleterre,  digne  pendant  du 
n**  600  pour  la  noUesse  des  figures  (vers  1638)  ;  au-dessus,  Elisabeth* 
et  PhUadelphie  Wharton  ;  4840,  Jac,  van  Oo9t,  David  et  la  tête  de 

Biedeker.    La  Kassie.     3«  édit.  ^ 


130     IILR,12.  ST-PÉTERSBOURG.  Ermitage, 

Samson  ;  *635,  A.  van  Dyckj  Suzanne  Fourment  et  sa  flUe  Catherine, 
chef-d'œuvre  de  ses  premières  années ,  exécutée  sous  Tinfluénce  de 
Rnhens  (vers  1620);  611,  A.  vanDydc,  Guillaume  d'Orange,  enfant; 
617,  A.vanDyck,  Sir  Thomas  Wharton  (vers  1639).  —  Au  mur  trans- 
versal: *Ô52,  *ôôO,  Ô51,  i^ubenj,  Persée  délivrant  Andromède  (vers 
1612-1615,  autres  à  Berlin  et  à  Madrid)  ;  Bacchus  (vers  1637-1640): 
Bacchanale;  664,  Ph. de  Champaiffiie,  Moïse;  ôiQyRtibens,  Descente 
de  croix,  la  figure  du  Christ  est  due  au  maître,  le  reste  du  tableau  à 
ses  élèves  (vers  1613);  632,  A,  van  Dyek,  portrait  du  médecin 
L.  Maharkyzus.  —  Côté  droit:  591,  *579,  554,  Bubent,  Pastorale: 
Camériste  de  la  grande- duchesse  Isabelle;  le  Tigre  et  TAbon- 
dance,  dans  le  genre  des  Quatre  Parties  du  Monde  qui  sont  à  Vienne  * 
(vers  16iO);  au-dessus,  642,  C.  de  Vos,  Une  famille  à  la  prome- 
nade ;  585,  Rubens,  Un  moine  franciscain  ;  au-dessus,  581,  école  de 
Rube7i8  (A,  van  Dyck?),  portr.  de  femme;  *535,  Rubem,  Abraham 
renvoyant  Agar ,  petit  chef-d'œuvre  de  coloris  dont  il  y  a  une  re- 
production à  Londres  (Grosvenor  House;  vers  1625);  608,  A,  van 
Dyck,  St  Sébastien;  646,  Jordaens  (?),  Etude  de  tête  de  son  St 
Pierre;  583,  portr.  d'une  jeune  dame  (vers  1615);  ♦607,  A.  van 
Dyck  y  l'Incrédulité  de  St  Thomas;  *543,  536,  RubenB,  Jésus  chez 
Simon  ;  la  principale  de  ses  grandes  compositions  bibliques  à  TËr- 
mitage  (vers  1615-1620);  au-dessus,  Adoration  des  mages,  autre 
grande  composition  (vers  1614),  qui  a  toute  la  fraîcheur  et  Tampleur 
de  ses  premiers  tableaux.  —  626,  A,  van  Dyck,  portr.  de  l'architecte 
J.  Jones  ;  au-dessus,  *538,  Rubens,  la  Vierge  et  l'Enfant  (vers  1615)  ; 
•*627,  A.  van  Dyck,  Snyders,  le  peintre,  et  sa  famille,  œuvre  la  plus 
achevée  de  ses  premières  années,  exécutée  sous  l'influence  de  Rubens. 
—  Au  mur  transversal  :  622,  A,  van  Dyck,  portrait  de  Jan  van  den 
Wouwer;  **575,  A,  van  Dyck  {Rubens?),  portrait  d'Isabelle  Brandt, 
première  femme  de  Rubens  (vers  1620);  *631 ,  A.  van  Dyck, 
portr.  du  banquier  È.  Jabach,  parfaitement  individualisé,  de  sa 
première  manière  et  dont  le  coloris  brillant  est  encore  tout  à  fait 
dans  le  genre  italien;  628,  copie  d^aprli  A,  van  Dyck,  portr.  d'A. 
van  Dyck  jeune;  624,  A.  van  Dyck,  portr.  d*une  dame  âgée. 

De  la  salle  III,  on  arrive  dans  la  première  salle  éclairée  de  côté. 

XVI.  Salle  dei  MqidisAS  de  Sabetii.  —  A  g.  de  l'entrée  :  559, 
1785,  560,  Rubens,  Philippe  XV  d'Espagne  (vers  1628);  Amour  filial 
d'une  romaine  (vers  1612);  Elisabeth  d'Espagne,  femme  de  Phi- 
lippe IV.  —  Côté  gauche  ;  •660,  QfMllinus,  Ste  Famille,  dans  une 
guirlande  de  fleurs  de  D,  Seghers;  en  haut,  *650,  Jotdaens,  le  Sa- 
tyre et  le  paysan;  ^595,  Rubens,  l'Arc -en -ciel,  paysage  d'un  mag- 
nifique coloris ,  de  ses  dernières  années  ;  647,  J.  van  den  Hoécke 
(pas  de  Jordaens),  St  Paul  à  Lystre.  —  1'^  cloison  du  côté  de  la 
fenêtre  :  *557,  Rubens,  esquisse  pour  l'autel  de  Stïldefonse,  tableau 
actùeUement  à  Vienne  (vers  1630);  573,  572  (II®  cloison),  Ruh^s, 
'plafonds  de  Whitehall,  à  Londres.  —  Au  mur  du  fond:  •561-566 
(563  et  564,  11^  cloison),  Rubens,  arc  de  triomphe  pour  l'entrée  du 


Peinturée.  ST-PÉTER8B0URG.  ///.  R,  12.     131 

ctfdinâl-infaut  à  Au  vers  en  1030,  témoiguâges  brUiuitë  de  la  su- 
périonU  d«  Bobens  dans  rinTeniion,  la  composition  et  le  coloris; 
567-571  (569  et 570,  II*  cloison),  la  «galerie  du  Luxembourg», 
maintenant  an  Louvre  (1621-1626).  II*  cloison  du  cdté  de  la 
fenêtre:  ^74,  i2tt6«nsy  portr.  de  Cb.  de  Longaeval,  grande  esquisse 
pleine  d'intaUigenee  ;  693,  Buèenê,  la  Statue  de  Cérès  couronnai» 
psK  des  Amours ,  les  fleurs  par  J.  BnngKêl  U  V,  ;  ôô8 ,  Bubenêf 
esquisses  de  cinq  statues  d'empereurs  d' Allemagne,  aussi  pour  Tare 
de  ttiomphe  d'Anvers  (1635)  «  544,  la  Cène,  esquisse  du  tableau  de 
la  Brera  de  Milan;  590,  cbasse  au  lion,  esquisse  du  célèbre  tableau 
de  Munich.  —  CèU  droit:  *594,  553,  Mubtm,  les  Yoituriers,  le 
paysage  au  soleil  couchant  est  de  L.  van  JSouten  (vers  1635); 
(3ombat  des  Lapithes  et  des  Centaures.  —  A  cdté  de  rentrée  :  1757, 
J.  de  Mamper,  Paysage;  661,  OueUinu$,  la  Ste  Famille;  757,  Pot- 
lenburgh,  Bepos  en  Egypte;  *491,  L»  Lombard,  Adoration  dos 
mages  (vers  1550),  autrefois  à  Cassel;  589,  Jordaens  (et  pas  do 
JZtffrens),  trois  têtes  d'enfants.  —  Au  milieu,  un  grand  et  magni- 
fique vase  d'orlets  (manganite). 

XIII  salle  où  nous  passons  par  U  porte  à  dr.,  encore  des  tableaux 
italiens  :  au-dessus  de  la  porte,  à  dr.,  178,  L.  Carrache,  la  Cascade  ; 
au  mur  à  dr.  de  la  fenêtre,  202,  VAlbane,  rAnnonciation.  En 
outre  quantité  de  tableaux  du  Maratta,  du  Guide,  etc.,  et  quelques 
bons  paysages  de  Salv.  Rota. 

Une  porte  de  coté  donne  de  cette  salle  sur  les  cabinets  XII-V 
(v.  p.  128)  ;  une  autre,  en  face  de  l'entrée,  sur  la  galerie  suivante. 

XY.  Galerie  de  Bembnuidt,  divisée  par  des  cloisons  en  5  ca- 
binets. 

Cah.  A.  A  g.:  •812,  •792,  Rembrandt ,  la  Fiancée  juive  ou 
plutôt  Saskia  van  Ulenburgh,  femme  de  l'artiste,  d'une  perfection 
exceptionnelle  (1634);  Sacrifice  d'Abraham,  les  figures  de  gran- 
deur naturelle  (vers  1635).  En  haut,  •847,  F.  Bol,  le  Savant, 
probablement  le  meilleur  des  nombreux  tableaux  de  l'artiste  à  l'Er- 
mitage; 809,  Rembrandt,  Minerve  (vers  1650).  ^  A  la  fenêtre,  sur 
un  support:  •SO?,  801,  Rembrandt,  portr.  de  femme  âgée  (préten- 
due Mère  de  l'artiste,  vers  1640);  l'Incrédulité  de  St  Thomas  (1634). 
—  A  dr.  de  la  fenêtre: -834:  F.  Bol,  portrait-buste  d'un  officier; 
•♦811,  ^799,  ^829,  813,  Rembrandt,  portr.  d'un  seigneur  polo- 
nais, donné  pour  Sobleski  (1637),  d'une  touche  extraordinairement 
lumineuse  ;  le  Reniement  de  St  Pierre,  grande  composition  magistrale 
de  la  vieillesse  de  l'artiste  (vers  1656)  ;  poitr.  d'une  vieille  dame  (vers 
1642)  ;  portr.  d'un  Oriental  (1636). 

Cab.  B.  A  g.  :  826,  •SOO,  Renibrandt,  la  Balayeuse  ;  Descente 
de  eroix,  grande  oeuvre  de  ses  premiers  temps  (1634);  au-dessus, 
837,  8.  Koninck  (pas  d'Eeckhout),  Crésus  montrant  ses  trésors  â 
Selon;  794,  825,  Rembrcmdt,  la  Femme  de  Putiphar  accusant 
Joseph  (1655);  portr.  d'un  jeune  homme;  867,  A*  de  Qelder,  portr. 
d'an  jeune  officier.  —  A  dr.  de  la  fenêtre:  831.  J.  van  Cappelle, 

9* 


132    m.  R.  12.  ST-PÉTERSBOURG.  ErmUagt. 

Vue  d'une  rivière;  au-dessus,  840,  Q,  v,  d.  Eeckhout,  le  Savant 
(1648);  en  haut,  856,  F.  Bol,  p^ttt,  d'un  vieillard  (^tendu  père  de 
Rembrandt)  ;  864,  S.  Kaninck,  la  Parabole  des  ouvriers  de  la  vigne 
(v.  Rembrandt  n*»  798);  ♦819,  ♦791,817,  •798, 814,  ^cwl»rafMi#,poi*r. 
d'une  jeune  dame  (16Ô6)  ;  au-dessus,  Abraham  recevant  les  anges 
(vers  16Ô0)  ;  la  Toilette,  charmant  tabUau  de  genre  (16Ô4)  ;  au-desmis, 
la  Parabole  des  ouvriers  de  la  vigne,  petite  composition  très  animée 
(1638);  portr.  d'un  vieux  militaire  (vers  1630). 

Cah.  C.  Bembrandt:  à  g.,  ♦♦796,  Ste  Famille,  idylle  de  bonheur 
domestique  (1645);  ^810,  portr.  d'un  vieux  Juif  (1654)  ;  795,  la 
Chute  d'Aman  (vers  1650);  822,  la  Prophëtesse  Anne  apprenant  à 
lire  à  son  flls  Samuel  (vers  1650).  —  A  dr.  de  la  fenêtre:  •805, 
portr.  de  vieille  femme,  traité  avec  une  ampleur  étonnante  et  d'un 
profond  sentiment;  ^820,  portr.  d'homme  (dit  le  Rabbin  ;  vers  1645)  ; 
♦793 ,  les  frères  de  Joseph  montrant  son  habit  ensanglanté ,  grande 
composition  d'un  effet  saisissant  (vers  1650)  ;  ^818,  portr.  de  vieil- 
lard, d'une  ampleur  et  d'un  effet  extraordinaire  (vers  1654). 

Cab,  D.  Rembrandt:  à  g.,  821,  portr.  d'homme  (vers  1661); 
♦808,  portr.  d'un  calligraphe.  qu'on  dit  être  Coppenol  (1631);  au 
dessus,  ♦♦804,  portr.  de  vieille  femme  avec  un  livre  sur  les  genoux 
(vers  1654);  à  dr.  de  la  fenêtre,  1777,  Réconciliation  de  David  avec 
Absalon  (1642);  ^802,  prétendue  Danaë  (1636),  figure  nue,  d'un 
goût  rare  et  d'un  charme  exquis  par  le  clair-obscur  et  le  mœlleux  ; 
824,  portrait  d'un  vielUard  (1654).  —  En  haut,  751,  Honthorat,  La 
gaie  musicienne. 

Cab.  E,  tableaux  anglais:  1390,  Reynolds,  l'Amour  et  Vénus; 
au-dessus,  1389,  KneUer,  portr.  du  sculpteur  Gibbons  ;  1392,1a  Con- 
tinence de  Scipion.  —  A  dr.  de  la  fenêtre:  *1386,  *Walker,  portr. 
de  Cromwell;  1391,  Reynoldë,  Hercule  étouffant  les  serpents,  com- 
mandé à  l'artiste  par  Catherine  II. 

Au  long  mur,  en  partant  du  Cah.  K.:  en  haut,  775,  J.-G.  Cuyp, 
Deux  militaires  à  table  (vers  1620);  au-dessus  de  la  porte,  747, 
Honthorst,  le  Concert;  au-dessus,  748,  Honthorst,  Charles-Louis, 
comte-palatin;  663,  J.  v.  OoU,  l'Adoration  de  l'Enfant;  au-dessus, 
749,  Honthorst,  Rupert,  comte-palatin;  F.  HaUy  779,  773,  portr. 
d'homme  (vers  1650),  portr.  d'un  marin  (1635);  1126,  J.van  Ooyên, 
la  Meuse  à  Dordrecht  (1643);  ^770-772,  Fr.  HdU,  portr.  de  jeunes 
gens,  traités  avec  l'ampleur  magistrale  de  la  vieillesse  de  l'artiste  ; 
au-dessus,  ^797,  ^806,  Rembrandt,  Retour  de  l'enfant  prodigue 
la  plus  grande  composition  biblique  de  l'artiste  dans  sa  vieillesse, 
très  sentie  et  très  largement  traitée  ;  portr.  de  vieille  femme  (vers 
1654);  en  haut,  869,  J.  Coningh,  Une  vieille  usurière;  853,  F,  Bol, 
un  Vieillard  et  une  jeune  femme. 

XIV.  Pttite  galerie ,  parallèle  à  celle  de  Rembrandt  et  divisée 
aussi  en  cinq  cabinets,  renfermant  des  tableaux  de  Ph,  Wo%U9efrtnan, 
D.  Teniers,  P.  Potter,  etc. 


Pehamrêê.  ST*P]iTSB0BOURO.  ///.  B.  IS.     133 

Cab.  E:  k  g.,  1046,  «990,  ^th,  W<mmefm«m,  U  Coun«  au  «h«t, 
ck«f-4'tt«Tre  très  riehe  et  pMn  de  style,  4et  nellleoief  eanées  de 
l'aitûte  (veis  1655)  ;  U  CheMe  eu  levées.  -  ^1043,  Pi.  Woutur- 
mam,  les  Dvaee  è  Heriem,  o«  l*tei  de  retmesphire  est  xt ndu  à  U 
paiBcftlMi;  ea  heot,  ^1133,  A.  v.  A^erdiM^e»,  une  Ceecede  eu  Nor- 
vège (1647);  «1017,  Fh.  WoMMerma»,  Une  me  dent  les  environs  de 
Hiirùwj  qui  e  beeueoup  de  nyport  erec  un  beau  peyeege  de  Wy- 
outts.  —  «998, 999, 1704, 1023,  Pk.  WeiMeermim,  Menèfe  en  plein 
air,  deux  tableaux;  les  Baigneurs;  Escaïaienebe  d'evanA-postes.  -~ 
101!l,  1042,  Ph.  WcufDtfWMn,  «se  Forge;  Paysage. 

CkA,  D,  preaque  uniquenent  des  peintures  de  Fk.  Wouwêrtnan, 
entre  antne,  à  dr.  :  996,  le  M an4ge;  a««deesu«,  1025,  CaTallers  d'avant- 
postes;  1006,  Une  route;  M(â3,  le  Retour  de  la  ebasse  eu  faucon  ; 
—  M040,  Seèue  d^biver,  paysage  sombrn;  ~  1000,  Une  ^eurie; 
1020,  Combet  des  troupes  Impériales  eontre  des  Tures;  ^1029.  le 
Départ  pour  la  ebasse. 

Cab,  C,  presque  uniquement  des  auvres  de  David  Tenien  le 
Jeune:  676,  Une  fête  flamande  (1654);  *674,  Kermesse;  *677,  le 
Repas  de  noce  (1650)  ;  *673,  le  Corps  de  garde  (1642),  d'une  grande 
richesse  de  coloris  ;  698,  Intérieur  de  cuisine. 

Cab,  B,  aussi  des  D.  Tenien  le  J.  :  *^72,  les  Arquebusiers 
d'Anvers  (1643),  le  plus  beau  et  le  plus  grand  tableau  du  peintre  à 
l'Ennitage  ;  â  dr.,  688,  les  Joueurs  de  cartes  ;  au  mur  de  g.  :  *699, 
Cuisine  envabie  par  des  singes  ;  au-dessus,  *969,  C,  Bega,  la  Famille 
du  tisserand. 

Cab.  A:  à  dr.,  1057,  •1054,  P.  Potier,  le  Taureau  (vers  1651); 
au-dessus,  des  Taches  (1651)  ;  en  haut  1059,  Camphuisen,  la  Ferme  ; 
•1052,  P.  Potier,  la  Vie  du  chasseur,  12  petites  compositions  en- 
levées et  en  partie  très  spirituelles,  représentant  les  différentes 
espèces  de  chasse  et ,  au  milieu ,  le  jugement  du  chasseur  par  les 
animaux  et  l'exécution  de  la  sentence.  Potier,  *1053,  le  Départ 
pour  la  chasse,  chef-d'œuvre  de  coloris  (1650);  *1051 ,  la  Ferme, 
tableau  remarquable  par  les  dimensions,  mais  surtout  par  le  fini  de 
la  scène  du  matin  et  la  perfection  du  rendu  dans  les  animaux,  le 
plus  parfait  des  tableaux  de  ce  genre  (1649);  1056,  Paysage;  *1055, 
le  Chien-loup,  de  grandeur  naturelle  (165()).  —  Au-dessus,  1107, 
A.  Ouyp,  Qrand  paysage,  malheureusement  gâté. 

Nous  revenons  par  les  salles  XIII  et  XYI. 

XYU.  Salls  Dsa  Auubmahds.  Tableaux  de  peintres  allemands 
des  xvii^  et  xvni^  s.,  tels  que  Lingelbach,  Roo$,  Denner,  Dietrich, 
Mûttçêy  A.  KaUfffmann,  etc.   Nous  continuons  tout  droit. 

XYin.  Oultiie  «M  pente  peiAtrea  koUmudala.  Cette  galerie, 
qui  a  des  fenétores  de  chaque  c4té,  est  divisée  en  5  cabinets,  avec  un 
passage  an  nûlleu. 

J^  cod..-  au-dessus  de  la  porte,  782,  B,  van  der  Hei$t,  portr. 
d'homme  en  pied,  de  la  dernière  année  du  maStre  (1670);  à  dr.  de 


134     IIL  R,  lu.  ST-PÉTERSBOURG.  EmUtaçe. 

rentrée,  *778,  B,  van  der  Belêt,  Une  famille  liolUndaîse  (la  Fa- 
mille dePotter,  d'après  Burger)  ;  au-dessus,  740,  741,  J.-M,  Miere- 
velt,  portraits  ;  *779,  B.  van  der  Helêt,  grand  portr.  de  famille  (1652)  ; 
•♦870,  ♦874,  0.  Terborck,  le  Verre  de  limonade,  chef-d'œuvre  par- 
faitement conservé;  la  Leçon  de  musique,  malheureusement  retouche. 
—  A  g.,  ^777,  B.  van  der  Belst,  la  Présentation  de  la  fiancée,  un  des 
chefs-d'œuvre  de  l'artiste  (1647);  en  haut,  601,  Th,  RombmUs,  la 
Partie  de  cartes;  766,  Breenbergh,  Un  sacrifice  (1631);  761,  C.  Poe- 
lenburgh,  Diane  et  Oallisto. 

2*  eab.:  à  g.,  952,  ♦945,  A.  van  Oitade,  Un  cabaret,  Fête  de 
paysans  (vers  1642);  ♦962,  J.  van  Oêtade,  paysage  d'hiver;  939, 
♦938,  940,  A,  BrouweTy  Rixe  de  paysans,  Scène  de  cabaret,  le  Joueur 
de  flûte  ;  ^947,  948, 950,  A,  van  Ostade,  Un  musicien  ambulant,  Une 
vieille  femme,  le  Boulanger;  ♦915, '♦♦916,  Fr,van  MiéHs,  le  Lever 
d'une  dame  hollandaise,  le  Déjeuner  d'huftres,  peut-être  l'œuvre  la 
plus  achevée  de  l'artiste,  bien  que  sa  première  (1659);  ♦dôO,  P.  de 
Hooch,  le  Poisson,  excellente  toile  ensoleillée;  873,  G.  Terborch,  le 
Messager  rustique.  —  A  dr.,  ♦971,  Bega,  Intérieur  rustique;  ♦909. 
910-912,  ^913,  O.  Dou,  la  Dévideuse,  Baigneuses  et  Baigneur,  la 
Liseuse;  ♦♦880,  ^881,  ^878,  Q.  Metêu,  le  Déjeuner,  œuvre  déli- 
cieuse ;  le  Bepas  de  famille,  qui  était  peut-être  encore  supérieur  au 
D^euner  avant  une  mauvaise  restauration;  la  Malade;  858,  N.  Maes, 
la  Dévideuse,  malheureusement  gâtée  ;  882-887 ,  Ç.  Netscher ,  bons 
portraits. 

3*caft.;àg.,  ♦l  138,  ♦l  148,  ♦l  142,  ♦l  140  (?),/.  van  iîuMda«^,  la 
Forêt,  excellente  composition  de  sa  vieillesse;  Vue  de  Grœningen, 
pleine  d'effet  (1647)  ;  Route  dans  un  bois,  Ciel  orageux  ;  1 134,  A,  van 
Everdingen,  Site  de  Norvège;  ^1104,  B.  Cuyp,  Bétail  au  pâturage, 
œuvre  de  jeunesse;  ^1125,  A.  van  der  Neer,  Une  ville  hollandaise 
au  clair  de  lune;  ^1143,  J.  van  RnUdael,  le  Chemin  sablonneux, 
grande  œuvre  de  jeunesse  (1646),  qui  n'est  guère  surpassée  pour  la 
fidélité  à  rendre  le  plus  modeste  coin  de  terre;  ♦llOl,  A.  Cfuyp,  Bé- 
tail au  bord  de  la  Meuse.  —  A  dr.,  ^1147,  J.  van  Rùiidael,  paysage 
montueux,  chef-d'œuvre  de  sa  vieillesse  par  la  poésie  et  le  gran- 
diose de  la  composition;  1184,  S.  de  Vlieger,  marine  (1624);  ♦1111, 
J.  WynanU  et  A.  van  de  Velde,  paysage  avec  un  troupeau;  ♦ÔIS. 
J.  Brueghel,  paysage  avec  une  forêt,  chef-d'œuvre  (1607);  ♦llOô. 
A.  Cuyp,  Mer  calme  au  clair  de  lune;  ♦1145,  J.  van  Ruisdael,  la 
Cascade,  grande  et  riche  composition;  ♦H  17,  A.  van  der  Neer,  Un 
hameau  dans  un  îlot  de  la  Meuse,  le  plus  important  de  ses  nom- 
breux tableaux  ;  sans  n*^,  Feters,  Vue  d'une  rivière. 

^  cab.:  à  g.  ,^889,  J,  Ochtervelt,  l'Achat  d'un  poisson  (1669); 
900,  ^897,  ^898,  J.  Steen,  sans  n^  le  Marchand  de  bagues;  la 
Partie  de  trictrac  (1667);  Une  fête  d'été;  les  Buveurs,  de  la  plus 
grande  finesse,  dans  son  ton  noirâtre  original;  892,  /.  Ochtervelt, 
le  Déjeuner;  ♦élS,  Fr.  van  Miéri»,  portr.  d'une  dame  blonde  (1665); 
1252,  ♦1253,  Jac.  van  Loo,  le  Concert,  la  Visite.  —  A  dr.,  ♦1209. 


PeiniuM,  ST-PÉTER8B0URG.  ///.  R.  19,     135 

*1206,  J.  van  der  Hêyde,  !•  Ckàtoaa;  1a  Porte  d«  Hariem  à  Amiter- 
dam,  de  1*  plas  grande  perfeetion;  1204,  Dirk  van  DéUn^  Entr^ 
d'oB  p«ltti8  (1667). 

^  eéb.:  à  g.,  *11Ô4,  1153,  /.  van  der  Ifeer  van  ffaarlem,  le 
Village  kollandAis,  paysage;  **1185,  ii.  van  Everdinpen,  Une  tem- 
pête d«ne  le  port  de  Fleesingue,  d'un  effet  grandioee.  —  A  la  fenêtre, 
six  petits  paysages  de  J.  van  Oeyen,  —  17  grands  tableaux  de  S.  Ber- 
ekem  «S  de  JT.  Ihi^ardiny  parmi  les^^ts  il  n'y  en  a  pas  de  premier 
ordre,  mais  an  l'on  remarque  le  n^  1076,  de  Birehem,  Une  halte 
de  dusseus,  et  à  dr.,  MOBl,  Site  d'Italie  (1656).  ~  1062,  A.  van  de 
Vdde,  la  Troupeau,  grande  composition  (1671).  —  Au  milieu,  un 
magaiflqua  Tase  de  Ja^e  avec  anses  en  brome  doré;  deux  vases 
d*agata  al  d'antres  rases. 

XIY.  Sai<lb  ov  ooih,  surtout  des  natures  mortes  des  écoles 
hoUandaise  et  flamande:  1312,  1314,  1815,  1317,  •1320,  Fr. 
Sn^dêTi,  grandes  natures  mortes;  *1339,  M.  d* H<mdekoeter,  Divers 
oiseanx  dans  un  parc,  répétition  de  la  plume  flottante  du  musée 
d'Amsterdam  ^  1347,  «134^,  /.  Wemix,  Trophées  de  chasses  ;  1355, 
/.-!>.  d€^  Hetm,  Bouquets  de  fleurs;  1359,  Mignon,  idem;  1877, 
Vtrettdad,  Couionne  de  twiis. — Mercure,  par  von  dot  LaunU».  Deux 
grands  Taees  en  malachite.  —  Qalerie  de  Piene  le  Qrand,  v.  p.  137. 

XX.  XmIo  fna^iia»!  ouvres  principales.  —  Du  côté  de  ren- 
trée, à  g^:  1487,  éeole  de  (Mouetf.fortt,  de  Marie  Stuart,  peint  au 
château  da  Potheringhay  et  le  seul  authentique,  légué  par  le  prince 
LebaaoT.  —  Au  mur  principal:  ^1413,  **1414,  Poussin,  deux 
pendants ,  Paysage  avec  Polypbtee  et  Vue  d'une  rivière  en  Italie 
(1648) ,  ehefi^-d'ffiwre  da  composition  et  de  coloris ,  presque  sans 
égaux;  en  haut;  ««1428,  ••1429, 1430, 1431,  CI.  Lorrain,  les  Quatre 
Heures  du  Jour,  paysages  italiMM  aux  ciels  vaporeux  et  éclairés  de 
manièits  tontes  dÎBéreiiies,  les  deux  derniers  malheureusement  beau- 
eoup  noitcis  par  le  temps;  •1400,  Fouuin,  Triomphe  d'Amphitrlte, 
chef-d'œuvre  par  le  «di&rme  des  mouvements,  le  coloris  et  la  beauté 
desflgiues  ;  •1304,  A\  Fouamn,  Moïse  frappant  le  rocher  (1642)  ;  1406, 
iY.  PoiwssA,  la  Continence  de  Scipion.  —  Au  mur  transversal:  en 
baut,  ••1435,  a.  Xorrain,  Port  d'Italie;  1537,  Lar^t/^ure,  Prépara- 
tifs de  fêtes  à  rhôtel  de  ville  de  Paris  ;  •1438^  Clamât  Lorrain,  pay- 
sage d'Italie  avec  Apollon  et  Macsyas.  —  Aux  fenêtres  1  et  2:  •lôlS, 
/.  B.  Qr€use,  portr.  d'un  ieune  garçon;  •1520,  Qroute,  la  Mort  du 
paralytique,  un  de  ses  chefs-d'œuvre;  sur  un  support  isolé:  •1516, 
FragOnard,  les  Snfants  du  paysan  ;  sans  n^,  Fragonard,  le  Baiser. 
-  Aux  fenêtres  3  et  4:  1506,  1508,  Lancret,  le  Concert;  r£té; 
•1513,  1514,  Chardin^  le  Bénédicité,  la  Blanchisseuse;  sur  un 
sapport  isolé:  Gérard,  la  Jeune  mère;  à  Tatelier.  Aux  fenêtres  5 
et  6:  1797,  Fr,  Boucher^  Paysage.  —  Paris,  par  Canova.  Deux 
grands  vases  en  lapis-la^uli,  avec  ornements  en  bronze  doré. 

XXI.  Seolt  TUHe.  —  Du  côté  de  l'entrée:  1571,  A.-/.  Xvanov, 
(1775-1827),  Episode  du  siège  de  Kiev  (933);  1593,  A.-A.  Ivanov, 


136     ULR^lS.  SÏ-PÉT£a(8BOUR0;  ErmitOffe. 

(1806-1858),  1«»  Christ  eiUMadeUiiift;  1^8,  U.-N.  Fori^Mv  (1787- 
18ÔÔ) ,  IntérLeoi  de  VéglÏM  du  Golgotb*,  remuquable  pat  la  per- 
spective; à  g.,  1626,  I,'C.  Aïvaiovsky  (ué  en  1817),  la  Mer  Noixe; 
160i,  F.' M.  Matveuv  (1758-1826),  le  Lac  Majeur.  —  €ôté«aucbe  : 
1619,  Sylv.-F,  Chichédrinc  (1791-1830),  Yua  de  Borne,  pleiae  de 
hardiesse;  1631,  til.-P.  WUUwtUde  (m.  1817),  YaedeVladikavkaz; 
1567,  A.-P.  La$mnko  (m.  1773),  la  Pêche  miraculeuse;  161i,.i4.-0. 
Orlopêky  (1777-1832),  Use  cote;  1632,  A.-P.  BQgoUoubitv  (m.  1896), 
Foice  à  Amsterdam;  1575,  A^-É.  Ugorov  (m.  1^1),  la  Flagellation, 
dessin  corred,  coloris  fsible,  mais  harmonûMix;  1622,  L-C.  Aîva- 
aov9ky,  Vue  d'Odessa;  1633,  F.- A,  von  MoUer,  le  Portement  de 
croix.  -*-  £n  face  de  l'entrée:  1568,  1568,  (?.-/.  Ougrioumov  (1764- 
1825),  Prise  de  Kazan,  l'Ëlection  de  Mich^-FéodororiAch  Komanov. 
—  Scuipturas:  JBtav0Mt^r,  Vénus  «t  faune;  Kotlovsky,  l'Amour; 
KuLfnentky,  le  Premier  pas  et  le  Petit  sculpteur. 

XXJI.  ËooitB  BUS8B  (suite).  -^  Du. côté  de  Pentrée:  1582,  A.-O. 
Kiptemkfy  (Ad.  BchwaàU;  1783-1836),  excellent  porto,  de  Thor- 
valdsen;  1574,  A.-JS.  li^gorov,  Ste  Famille  rappelant RaphaiSl;  s.n", 
S,-F.  Cktck^drine,  paysage;  1573,  A.^e,VMt$ianov  (177Ô-1847), 
Jeune  paysan  russe,  compositieia  sympathique;  au*des9«a  de  la 
porte,  1579,  F.^iT.  Soêsonov,  Dmitry-Donskoï  sur  le  champ  de  b&- 
taiUe  deKoulikoTo  (p.  348);  1594,  T.-A,  ^  ikff  (1895-1877), 
Jeune  fllle  au  bain;  s.  n^,  *Ô.-£.  Makevsky,  Danse  nocturne  des 
nymfbes.  —  Gôtë  gauqhe?  «1590,  iF.-A.  Brw»i  (180i'*1875),  leSer- 
pent  d'airaân,  très  grand  tableau,  cependant  tfès  ^soigné;  s.  n^, 
S.'F,  OhUkédHnê,  Cascade  ;  *1Ô80,  ^.-P.  BnOi^»  (1799-1852),  le 
Demierjonr  de  Pompéi,  son  oBUTre  capitale;  1598,  F." M.  Matvéiev, 
EnTirons  de  Berne.  —  £ki<  face  de  l^etitrée:  1585,  P.-V.  BoêHn, 
Suzanne  au  bain  ;  15-72,  />••/.  Jvtmov,  Marfa  Possadoitsa  (p.  243)  ; 
s.  n^  «e.tf.  MiAovikyy  Rue  du  Caire.  •-  fintre  les  feuéties:  1597, 
F.-L  AÂtzéi«v  (1753 -r  1824;  le  Ganaletto  tusse).  Vue  de  Moscou 
(Kremlin;  p.  258).  —  Sculptures:  Satyre,  Socrate  mort,  Christ, 
Ivan  IV,  par  Amtohoi$ky,  r-f  Deux  candélabre»  en  Jaspe  gris  foncé. 

Les  trois  salles  suivantes  contiennent  les  médailles,  qui  forment 
une  collection  très  riche,  comptant  env.  2<X),000  pièces.  On  ne 
peut  la  visiter  qu'après  en -avoir  demandé  la  permission.  Conser- 
vateur eU  chef:  M.  /.  d^Iversen;  conservateur  M.  A.  de  Markov. 

ire  fljLLLK.,  qui  aune  sorte  de  galerie  avec  dôme  eolannetf monolithes 
de  granit  gris  de  Finlande,  à  laquelle  on  arriye  par  un  eseaiier  de  fer. 
Vitrines  avec  les  plus  anciennes  monnaies  russes,  parmi  lesquelles  5  )pièces 
d^or  de  St  Vladimir;  argent  en  1>arre  de  Kiev  et  de  Kovgorod;  monnaies 
de  ièr  du  temps  de  Catherine  II.  Autre  vitrine  ;  monnaie  de  euivre  d^Ié- 
katérinebourg,  2  plaques  de  roubles  de  Oatl^erine  I'®^  un  pqloupoUinnik 
(1/4  de  rouble),  des  pièces  de  10  kopeks,  etc.  Puis  environ  8000  pièces 
russes  à  partir  du  grand-duc  Dmitry  Ivanôvitlch.  Des  monnaies  des  ré- 
publtçLues  de  Kovgorod  et  de  Pskov,  des  princes  de  Tver^  de  Sévérie,  de 
Galicie,  etc.  Ducat  hongrois  4e  Jean  III,  Série  très  eoi^plete  des  monnaies 
depuis  Pierre  le  Grand.  Médailles,  surtout  reifiarquables  par  leur  grandeur. 
Collection  des  décorations  et  des  médailles  militaires  russes.  Biches  col- 
lection de  monnaie  de  Pologne  et  des  provinces  baltiques.   Homiaies  slaves 


MééaUUg.  3T-PÉTER8BOtJRQ.  //#.  R.  12.     187 

vaUfaà  de  Seiirte.  MmuuiM  âtliëaieniiet  4e  1*  eoUeetlOD*  Be«lë.  Hob- 
Mle«  teetvfeiiBet  d«  eonte  Ténrtkf.  Dans  r<rfmte,  à  dr.^  !«•  oMattâlei 
MudinaTee  ^  «a  Mittea,  les  iMMiiiaiet  •HeauMdetff  àf..,  !••  monaftiet  dee 
Piys-Bae  et  de  HoUmade.  Am  ndlieu,  deemoniiaiea  du  reyeanM  d«  Beepàore. 
ne  ftALLB.  A  g.,  dea«  de  iMaies  Ttirinet,  le«  mottoelee  de  Portogel, 
ë'Bfpafne,  defliiiM»,  deFranee.  la  idupart  de  la  riehe  eolleelion  Heieael. 
A  dr.,  cellee  de  Pnute,  d'AaIrfebe,  d^Aaglelerre;  Mit  eav.  1060  pi^s 
dn  teaipe  d^BIhelrtd  II,  trowéei  eaBoatie.  Aax  nnèCre»,  dee  monnaie* 
de  Torwe  de  KaUe  et  de  partiealiers.    Bn  taee ,  eellea  de  Bavière  et  de 


IBP  8ALUB,  MMibre:  am  ndUeu,  les  monnaie*  da}ro]raame  da  Pont; 
ie  Ions  dee  mure,  lei  monaaiee  emérieaiae*. 

Les  riches  coUeetio«s  des  monnaies  orientales  se  trouvent  devant 
les  fenêtres  de  la  salle  suivante. 

XXT.  GAUttiB  Raphabl.  Copies  des  Loges  de  Rapkael  au  Va- 
tican ,  exécutées  vers  1770  par  le  peintre  tyrolien  Christophe  Un* 
teriierger  et  achetées  par  Catherine  II,  pour  la  somme  de  45,000  flo- 
rins. —  Entrée  du  côté  de  la  salle  des  peintres  espagnols,  v.  p.  129. 
—  Nous  tournons  à  gauche. 

XXm.  8ai»lb  DBS  PiBBnt  oaAvftss.  Cette  salle  est  oeeapée  presque 
uniqttement  par  la  célèbre  eolleetion  du  due  d*Orlëans,  achetée  par  Ca- 
therine n.  Itttailles  et  eamées  dans  des  vitrines  en  pyramide  et  plates, 
et  à  eôfé  des  intailles  des  reproductions  en  plâtre.  A  mentionner  surtout 
à  g.  de  rentrée,  dans  la  3®  ritrine,  le  cmnét  de  la  Malmmliûn  ou  le  cwnét 
Goiuagmey  oh  sont  repréMntés,  à  ml-eorps,  Ptolémée  I*^  et  Arsinoé,  sa 
soeur  et  sa  femme;  à  côté,  un  autre  nand  camée  représentant  Tempereur 
Trnjan  et  la  Fortune  d^'Aotioche.  Obélisques  en  verre  avec  des  vases 
précieux,  des  bracelets  ornés  de  camées,  etc.  Ifagniflques  meubles  des 
appartements  de  Catherine  II,  sortant  en  pariie  des  ateliers  des  frères 
Rœntgen,  de  Keuwied.  Dans  le  fond  de  la  salle,  une  horloge  à  musique 
jouant  Tonverture  de  «la  Clémence  de  Titus*  et  autres  airs  de  Mozart. 
Cette  horloge,  faite  par  J.-6.  Stresser,  de  1793  à  1801,  a  été  achetée  par 
Alexandre  I^^  pour  WOOO  r.  Dans  les  embrasures  des  fenêtre»,  deux  vi- 
trines avec  des  pierres  précieuses  d*Orient. 


Pr«mittr  Xraitage  de  Oftthftriae  XI.  —  Entrée  par  la  XIX*^  salle, 
sous  Tarcade  (v.  p.  87).    Conservateur  en  chef:  M.  A.  de  Kounik. 

I.  OALBBia  TEAvsvBasAtE,  vues  dc  8t  -  Pétersbourg  :  1"  de  Oiui. 
VaUritmi,  du  temps  de  rimpératrice  Elisabeth,  le  Palais  (THiver  de  Pierre 
le  Grand,  aujourd'hui  théâtre  de  TErmitage*,  TAmirauté,  entourée  de 
murs,  et  le  grand  oalais  d'Hiver  en  bois,  démoli  en  1754:  les  Rives  de 
la  Kéva,  etc.;  —  y  de  B.  Paterton^  du  temps  de  Paul  !«'  et  d'Alexan- 
dre I®',  entre  autres,  le  Palais  Michel;  —  9"  A^AlexHev^  le  Pont  St-Isaac, 
vu  de  nie  de  Yaisily,  etc. 

n.  LoneuB  OALsais,  à  dr.,  divisée  en  S  parties. 

A.  Oalerie  de  Pierre  le  Grand.  Entre  les  fenêtres,  des  tableaux  de 
maîtres  hollandais  et  allemands,  acquisition  de  Pierre  le  Grand.  En 
face,  les  portr.  des  ancêtres  de  Pierre,  autrefois  dans  son  palais  d'Hiver  ; 
puis  Catherine  I'®,  le  malheureux  tsarévitch  Alexis  Pétroviteh,  la  prin- 
eesse  Charlotte-Sophie  et  les  autres  enfents  de  Pierre  le  Grand;  des  con- 
temporains, de  ce  prince,  entre  autres  Menchikov,  Yass.  Dolgorouky,  Chéré- 
métiev,  Gordon,  etc.  Au  milieu,  un  grand  lustre  en  ivoire,  fltit  par  Tem- 
perenr  Ini-même.  A  dr. ,  à  l'entrée,  des  longues-vues,  des  échantillons 
de  bois  de  forme  bizarre,  des  vitrines  avec  des  monnaies  et  des  médailles. 
Une  armoire  hollandaise  sur  laquelle  se  voit  l'histoire  d'Assuériis  et 
d'Estber  et  qui  contient  des  robes  de  chambre  de  Tempereur.  XTne  armoire 
vitrée  avec  des  objets  en  bois  et  en  ivoire,  tournés  par  Pempereur  lui-même, 
entre  antres  un  cheval  de  boiS;  puis  des  ustensiles  de   verre.    Ivoires 


138    IH,B.12,  ST-PÉT£RSBOURa.     Premier  Ermitage. 

achatés  en  Hollande.  Autre  armoire  vitrée  avee  des  instmmenta  de  ma- 
thëmatiqQes,  d'astronomie  et  de  ehinirgie.  CoUeetion  de  dents  arraehéeB 
par  Temperear  Ini-mêpie.    Beaucoup  de  eannes,  dont  une  en  fer. 

Au  MILIEU  DU  MUH.  Pierre  le  Grand  assis  sous  un  dais ,  figure  en  eire 
exëentée  par  lUutr^Ui.  Toilette  de  éouronnement  de  Catherine  I^  (7/18  mal 
ITM),  brodée  sous  la  surreillanee  dé  Timpératriee  même;  gros  de  Tours 
bleu-elair  brodé  d*argettt;  bas  rouges,  flehu  et  manebettes  en  dentelle 
fine.  —  Couteau  de  chasse  donné  par  Auguste  II  de  Pologne.  —  A  côië, 
deux  masques  en  plfttre  de  Pierre,  et  deux  tableaux  peints  par  Tanhauer, 
représentant  l'empereur  sur  son  lit  de  mort.  —  Au  mur,  des  émaux^ 
Pierre  entouré  de  sa  famille,  par  Mardeféld,  ambassadeur  de  Prusse. 

Armoire  vitrée  contenant  de  Targenterie  et  uM  coupe  en  or  avee  les 
armes  de  Yiborg,  présent  de  cette  ville  à  Tempereur.  —  Armoire  vitrée 
avec  la  bibliothèque  de  Pierre  le  Grand. 

A  la  porte,  d'autres  longues-vues,  une  grande  table  ovale  avec  le 
buste  en  eire  de  Pierre,  donné  par  lui  au  cardinal  Ottobuoni.  Sa  phar- 
macie de  campagne. 

Divers  tours  et  des  médaillons  faits  sur  ces  tours.  Sur  une  armoire 
une  poupée  représentant  l'hôtesse  de  Pierre  le  Gr.  à  Zaandam.  Le  pupitre 
de  l'empereur  et,  au-dessus,  son  portrait  en  mosaïque,  exécuté  par  le  célèbre 
Lomonossov.  Dans  une  vitrine,  le  cheval  de  Poltava  (itaal  empaillé),  un 
chien-loup,  deux  dogues  danois,  parmi  lesquels  la  célèbre  Lisette,  avee 
le  collier  sous  lequel  Catherine  avait  l'habitude  de  placer  les  suppliques 
adressées  au  nom  du  chien.  Calèche  vernie,  aux  roues  très  larges,  qui 
servait  aux  promenades  de  l'empereur.  Chaise  à  ressorts.  Beproduetion 
de  la  maison  que  Pierre  habita  a  Saardam.  Au  bout  de  la  galerie,  une 
armoire  vitrée  asses-basse  contenant  des  ouvrages  en  bois  et  en  ivoire  faits 
en  partie  ]^ar  l'empereur. 

B.  Gabinet  dn  faon,  au  milieu,  ainsi  nommé  d'un  automate  en  bronze, 
fait  à  Londres  par  un  mécanicien  prussien,  et  acheté  par  Potemkine,  qui 
l'offrit  à  Catherine  II.  Quand  on  remonte  le  mécanisme,  le  paon  tourne 
et  fait  la  roue.  Le  coq  voisin  chante  trois  fois  et  le  hibou  remue  les 
yeux  en  frappant  sur  des  clochettes.  L'horloge  est  dissimulée  dans  un 
champignon. 

Aux  murs,  de  grands  cadres  avee  de  nombreuses  miniatures.  A  dr. 
de  l'entrée,  un  portrait  en  émail  du  prince-électeur  Frédéric  III  de  Bran- 
debourg, offert  à  Pierre  le  Grand  lors  de  son  séjour  à  Eœnigsberg  en 
1697.  Napoléon!^'  dans  son  costume  de  couronnement,  Gustave- Adolphe 
et  Charles-Jean  XIV  de  Suède,  beaucoup  de  princes  et  de  princesses  de 
Prusse,  de  fiesse,  de  Brunswick,  etc.  —  Cadre  à  g.  de  la  porte  t-rempe- 
reur  et  les  archiducs  d'Autriche.  Auguste  II  et  Auguste  lÛ  de  Pologne. 
—  Cadre  entre  les  fenêtres  qui  donnent  sur  le  jardin,  à  g.,  l'Estoeq  et  sa 
femme,  la  princesse  Dachkov,  présidente  de  l'Académie;  Salv.  Bosa,  G. 
Netscher,  Adrienne  Lecouvreur,  Sal.  Gessner,  etc.  —  Cadre  à  dr.,  entre 
autres,  le  grand  électeur  de  Brandebourg,  sur  un  char  de  triomphe 
traîné  par  quatre  chevaux  blancs^  la  Hort  de  Germanicus,  l'un  et  Pautre 
par  les  frères  Huaut  de  Berlin. 

Cadre  à  g.  à  côté  de  la  sortie:  le  Grand-Electeur,  Louis  XIV,  Char- 
les XI  de  Suède,  Menchikov,  Maurice  de  Saxe,  etc.  —  A  dr.  :  Charles  I^' 
et  Henriette.  d'Angleterre ,  Cromwell ,  le  général  Horeau  sur  son  lit  de 
mort,  etc. 

Grand  cadre  en  face  de  la  fenêtre:  portraits  des  souverains  russes 
de  la  famille  Bomanov,  première  partie,  par  Benner.  —  Cadre  à  g.  à 
côté  de  la  fenêtre  :  Pierre  le  Gr. ,  l'empereur  Paul,  en  grand-maître  de 
l'ordre  de  Malte,  Alexandre  I^'^  et  son  frère  Constantin  enfants,  d'après 
Brompton.  Cadre  à  dr.  :  la  femme  et  les  filles  de  l'empereur  Paul.  — 
Grand  cadre  avec  la  seconde  partie  des  portraits  de  la  famille  Bomanov, 
par  Benner. 

Cino  vitrines  avec  des  tabatibsbs.  Au  milieu  (15),  des  tabatières 
ornées  ae  diamants  et  de  rubis,  d'autres  avec  des  portraits,  etc. 

A  dr.  (11),  des  tabatières  en  or,  en  laque,  en  cristal  de  roche,  etc., 
l'une  d'elles  ayant  la  forme  de  la  chapka,   coiffure  de  la  célèbre  garde 


Premi€r  ErmUagt.     ST-PÉTER8B0CR0.  ///.  R.  V2.     139 

du  eozpft.  A  f.  (10),  été  UlMrtièrcf  à  miiii*tur«*,  dont  use,  par  JU^ram- 
b€rg,  représentent  U  petite  «niée  da  Holatein  de  Ptenre  UI.  MAfalâqoe 
boite  à  ém*U  bien,  «Tee  le  portrait  da  •aitaa  Xfthaoud  II,  oCéHe  par 
loi,  avec  on  dàâle,  à  rimpdratrice  Alexandra  FéodoroToa. 

X  la  fenêtre»  dlTeitea  tabatière*  en  iToire,  porphyre,  etc.  A  edté  (14) 
àta  talMtièrea  en  attte,  et«.  Bn  liMe  (Ifi),  dee  tabatlèree  et  des  poifiiéee  de 
eauiee  en  poreelalne,  en  jaepe,  avee  pieriee  préeleneee,  ete. 

C.  'Paie lie  éea  elijete  pgéeka»  ayant  appartean  à  la  fanille  impériale. 
Les  miniatnree  <|a*on  voyait  aapûavant  anx  piliere  ont  été  proviMire* 
ment  enleréee.  —  À  rentrée,  aenz  hantes  toilettes  d*ar|«nt  faites  à 
AvgslMmrg  ponr  la  tsarine  Sophie  AlezéleTua,  sesar  de  Pierre  le  Ohrand. 

(ySri  DBOiT.  —  Anm&irt  fâ:  Arfenterie,  plats,  eonpes  niellées,  gobelets 
en  noix  de  cocos*,  nantile  arec  dessin  à  la  pointe;  grand  plat  avee  la 
bai^lle  d* Alexandre  et  de  Darius  t  deux  emebes,  l*ane  d*eUes  avee  Taigle 
des  Badsirill;  deux  grosses  gonroes  en  argent,  offertes  par  les  Pays-Bas 
m  tsar  Alexis  Ifikiiaîloviteb  et  quatre  salières  en  forme  de  Taisseanx. 

Armefrw  IS.  V^  teblette  :  plat  arec  la  rencontre  d'Bsatt  et  de  Jaeob, 
antre  plat  arec  les  armes  de  Biga,  quatre  eonpes  en  forme  d*antmebes, 
denx  Balièi«a  en  forme  de  Taisseanx ,  onvrages  allemaads.  —  9*  tablette  : 
cuvette  et  a^aière  de  Jeaa<9ierban  (3antaeniène,  voïvode  de  Moldavie; 
corne  à  boire  polonaise,  autre  corne  en  verre,  de  Jean  Droleehagen,  avec 
les  quatre  évangélistes  et  des  caractères  eonllqnes.  ~  8^  teblette:  belle 
coupe  ornée  de  coquillages,  cadeau  de  Frédéric  IV  de  Danemark  à  Pierre 
le  4r.;  macaiflqne  coupe  avec  un  cavalier  sur  le  eonverele;  denx  coupes 
à  anse  de  nwme  «yttndrique,  faites  en  Allemagne  an  xvt«  s.  Bn  bas,  deux 
gonrdes  superbes- ^e-  la  un  dn  xvi^  s. 

Armoire  19:  argenterie;  deux  magnifiques  amphores  de  la  fin  du  xv*  s.  *, 
grand  plat  avec  la  lutte  des  dieux  et  des  Titans ,  autre  plat  avec  Tentre- 
vne  de  Salomon  et  de  la  reine  de  Baba;  deux  grandes  coupes  à  anse  de 
forme  cylindrique,  faites  en  Allemagne  au  xiv^s.;  coupe  dorée  ayant 
la  forme  d*nn  coq,  cruehes,  aiguières,  etc. 

Armoire  17:  toilettes  en  or  des  impératrices  (Catherine  1'®,  Anna  Iva- 
novna,  Elisabeth  I*^,  et  (Catherine  n.  Au  milieu,  une  glaee  .encadrée 
d^or  de  rimpératrice  Anna,  des  coffrets,  des  bottes,  des  candélabres,  etc. 

Armoire  IB:  coffret  en  vermeil  fait  à  Cracovie  en  1533,  orné  de  camées, 
de  perles  et  de  pierres  précieuses,  donné  par  le  roi  Sigismond  I^'  à  sou 
uni  le  prince  -  électeur  Joachlm  I^'  de  Brandebourg  et  portant  leurs 
armes;  coffret  en  cristel  orné  de  turquoises,  d'almandines ,  etc.,  fait  à 
Augsbonrg;  coupe  faite  d^nn  coquillage  et  d'un  gros  escargot  émaillé, 
avec  les  armes  et  le  titre  du  Orand-Blcct%ur  ;  figures  faites  de  perles 
énormes,  par  les  Dingllnger,  de  Dresde;  coffret  orné  de  pierres  fausses, 
fait  à  Augsbonrg;  coraux  de  Sicile. 

Jrmeirs  itf.*  bijoux,  bibelota;  glaces,  montres,  coupes  à  médaillons  en 
lapis-lasttli;  vase  en  lapis-laxuli  et  émail. 

Armoire  lé:  cristeux  de  roche;  coupes  avec  les  armes  et  le  nom  des 
rois  Frédéric  I®'  et  Frédéric  -  Ouillaume  I^'  de  Prusse,  offertes  à  Pierre 
le  Grand;  coupe  à  boire  en  forme  de  crocodile;  coupe  en  cristal  de  la  reine 
Anne  de  Clèves,  femme  de  Henri  VIII  d* Angleterre  ;  grande  coupe  à 
firuite  ornée  de  pierres  précieuses;  petit  tonneau  avec  une  bacchanale, 
ouvrage  italien. 

Armoires  13:  ivoires;  pièces  d^un  jeu  d'échecs,  faites  en  France  du 
temps  de  Charles  IX;  bas-relief  représentant  Tamour  maternel,  encadré 
de  lapis-lazuli;  six  magnifiques  cruches.  Qrand  plat  avec  des  scènes  de 
chasse,  ouvrage  allemand  du  commencement  du  xvii^  s.  .    .      . 

Armoire  li:  objeto  orientaux;  petite  table  ornée  de  rubis  et  de  perles, 
braeelete  avec  émeraudes  et  rubis;  plateau  avec  le  portrait  en  émail  de 
Fcth- Ali-Chah  ;  cassolettes  ornées  d'cmeraudes  et  d*autres  pierres. 

Armoire  11:  émaux;  porcelaines  de  Saxe  et  de  Sèvres,  entre  autres 
des  tasses  dorées  et  émalllées,  ayant  appartenu,  dit-on,  au  prince  Bngène 
de  Savoie;  éléphant  entouré  de  jeunes  garçons  qui  portent  des  tasses, 
vieille  teïence  de  ÏTuremberg;  douse  éventails  peints. 


140     ///.  R.  12.  ST-PÉTERSBOURO.     Premier  Ermitage, 

Armott4  10  ;  dix  ëventoilt  ornés  d«  diamanto  et  de  miBiaiiire« ,  de 
diveivêt  époques;  petites  divinités  orientAles. 

Armoire  9:  objets  en  pierres  précieuses  t  aigrettes  en  diamant  offertes 
par  le  Sultan  et  le  Gliali  4  Potenikine  et  à  Sonrorov;  «inq  bonqneto  de 
pierres  et  de  brillants  eoloréS',  statnette  de  Gatliefine  II*,  petit  divan 
d*liéliotyope ,  donné  fér  0tan<»1aS'AugQste  Pontatowaki,  roi  de  Pologne, 
à  Catherine  H;  éeritoire  en  fonsM  d'éensaoa  de  ponpe,  eommandé  par 
rîBupératriee  ekes  de  MaiUy  à  PAris,  ponr  OiIot,  ▼ainqueur  de  Teheamë  ; 
à  eoté,  la  eonpe  de  Tordre  de  Catherine  et  la  eonpe  de  noocA  de  la 
famille  impériale ,  avee  le  ehiffre  de  rimpératriee  Slisabeth  Alezéievna, 
fenuae  dlUexandre  I®'  ;  magaiftqnes  ea&Be«  de  Catherine  II  et  de  Pa«l  I®'.  — 
Plus  loin,  un  modèle  de  la  ehapelle  de  St-Alezandre-Kevsky ,  élevée  par 
Stakentfehneider  dans  Ttle  Vassily. 

Armoire  8:  horloges^  deux  belles  horloges  faites  à.  Augsbourg^  deux 
pendules  sur  des  colonnes  de  poudingue  (jaspe)  du  Herfordshire  \  ours  qui 
bat  du  tambour  pour  indiauer  les  heures  i  montre  en  forme  d*œuf  du  cé- 
lèbre mécanicien  russe  KoUoine.  En  bas,  une  grande  horloge  portée  par  un 
Hercule,  cadeau  de  Télecteur  Frédéric  lu  au  tsar  Ivan  Alexéleviteh  Ci688). 

Armoire  7:  montres  avec  châtelaines,  ornées  de  rubis,  de  diamants, 
d'émerandes,  de  saphirs  et  autres  plèvres;  montre  d*abbesse,  en  femtte 
de  croix.  —  A  côté,  le  buste  de  rimpératriee  Alexandra  Féodorovna. 

Armoire  6:  ouvrages  chinois;  deux  philosophes  assis;  vase  et  deux 
théières  à  filigrane  sur  fond  d'or  émaillé,  etc. 

Armoire  6:  ouvrages  chinois  (suite);  deux  théières  en  or;  quatre 
soucoupes  en  or  ornées  de  pierres  précieuses  brutes;  théières  d'argent 
émaillées;  deux  figures  de  philosophes  en  or. 

Armoire  d:  filif;ranes  d'anent;  grande  glace;  deux  corbeilles  avee  eou- 
vercles,  ouvrages  japonais  très  remarquables;  cassolettes,  etc.;  perruque 
en  argent  de  Catherine  II. 

Armoire  3:  porcelaine  de  Perse.  —  A  côté,  une  vitrine  ronde  conte- 
nant des  pierres  précieuses  taillées  et  des  imitations.  Snr  cette  vitrine, 
un  beau  vase  en  topase  fumée. 

Armoire  2:  ouvrages  en  filigrane  d'argent;  gourdes  en  argent;  objets 
japonais. 

Armoire  1:  éeritoire  en  vermeil  du  roi  de  Westphalie,  prise  en  1813  à 
Cassel  par  les  cosaques  de  Tchernitchev ;  objets  en  pierre;  spina  du  Cirque 
Haxime  de  Borne;  surtout  de  table  en  pierres  russes;  colonne  avee  le 
buste  du  général  Kamensky,  en  vermeil. 

Au  fond  de  la  galerie,  à  côté  de  la  porte  du  cabinet  OuarengM,  se 
voit  une  statuette  de  Pierre  le  Orand.  —  Dans  le  coin,  le  modèle  en 
bronze  du  monument  de  Poltava;  du  côté  de  la  fenêtre,  un  autre  en  ivoire. 

Côré  OAucHB,  en  revenant.  —  Vitrine  1:  toilette  d'une  jeune  dame 
japonaise;  riche  parure  japonaise  en  filigrane. 

Armoire  26:  ivoires,  pour  la  plupart  d'Arkhangel;  bas-relief  en  os  de 
mammouth,  la  Vierge,  d'après  Vitali,  par  Scherr,  de  Moscou;  deux  vases 
évidés,  offerts  par  rempereur  Paul  au  taïeoun,  qui  ne  les  accepta  pas. 

Armoire  26:  service  de  voyage  et  de  campagne  d'Alexandre  I^'';  lampe 
en  ivoire  et  en  ambre  Jaune  faite  par  rimpératriee  Marie  Féodorovna. 

Vitrine  2:  médaillons  en  onyx  de  l'empereur  Paul  et  du  grand- duc 
Alexandre;  bas -relief  en  marbre  représentant  les  premiers  enfants  de 
l'empereur  Paul;  ouvrages  de  la  grande  -  duchesse  Marie  Féodorovna; 
Alexandre  I^^,  buste  en  cire  de  Poch  ;  statue  de  la  reine  Louise  de  Prusse, 
en  fonte,  etc. 

Vitrine  8:  jouets  en  argent  de  princes  et  princesses  de  Russie;  40  bou- 
tons avec  peintures  sur  parchemin ,  par  la  grande-  duchesse  Marie  Féo- 
dorovna, représentant  des  vues  de  Tsarskoïé-Sélo  (1790). 

Armoire  24:   ivoires   russes;  figures   en  bois   et   en  ivoire,  d'Italie. 

Vitrine  à:  glace  à  main,  dans  un  cadre  d'or  enrichi  de  diamants  et  de 
rubis,  offerte  par  le  sultan  à  rimpératriee  Elisabeth  Pétrovna  ;  étuis  d'or, 
d*argent  de  spath-fluor,  de  bois  pétrifié,  de  nacre,  de  porcelaine,  ete.  — 
Au  milieu  du  mur,  un  grand  rafrafehissoir  à  Champagne  ea  argent,  beau 
travail  anglais  du  temps  de  Catherine  II.     A  cdté,  deux  statuettes  de 


Gmnd  Enmi0ge.       W-PÉflmiaBOUBO.  Il L  M.  If.     141 


afin»  d»  Gir^me  MuiiBe^  à  Bond. 

A  Muft  I  X^«  obji4t  ea  pierre  :  jea  d*4«heee  é'AlexMidre  II  (  coHpe  d*or 
donmée  fte  le  iprince  de  SerWe  4  IHeoLa»  1^\  eatMtte  4ant  leqvetle  était 
«M  edieeie  4e  la  CiU  de  Leadree  à  Tcaiperevr  Alex*n4fe  n. 

Fiirtac  4:  bepiee  »Tee  brilUnta  et  portrait*  de  Frédéric  le  Orand, 
<^lieriiie  tt,  Pa«U  l**  et  INrie  FdodeKDvaat  iHpmcelêta  arec  poriralta  eu 
Bioiatwffv;  eamet  de  la  fvflueèefe  êefhie*€iliarlo«te,  plv»  tard  reine  de 
Pnwie;  ygérie»ee  eéUeettea  de  -tegMt,  eto. 

Armoire  29:  objet*  en  acier,  la  plupart  de  Toula ^  caMette»,  plècec 


VUrimg  êa  étale  «a-er,  en  naere,  en  poreelaine,  ete.  \  flaeont.  —  A  edté^ 
«la  «ona^lce^  lea  teatoe  de  OlMriae  é^A^iom  al  de  Marfuerito  de  Flandre, 


Armtire  JJ«*  ol4«to  en  AUgtaaa)  jo«eto  hoUandaii;  coq  du  Pérou; 
iaritatto— td'oiôeta  aa«i««iea,  par  tehliak. 

FjfHtM  7:  album  de  U  femne  du  prince  électaar  Georges-Oulllaume 
de  Bvaadebdvr^  el  dei  deux  tmamutê  ém  tra«d>éleete«r,  ouvrage  émaillë 
et  orné  de  pierres  préeieusea,  renfermant  des  autographes  de  Outtave- 
Adolphe  de  SoMe  et  d*avtre*  prlnees  àm  temps  de  la  guerre  de  Trente- 
Ane;  megnHlginee  taTeenedv  xTi^^e.,  donades  par  des  princes^  croix  de 
revdie  de  U  iavreiiètef  p*vtrai«  ea  émak  de  (Hstave  III,  offeH  par  lui  à 
rimpéntriee  CatlieHae  U. 

VUrtmeS:  tabatière  de  Jttremê^ry,  oh  sont  représentées  les  fêtes  don- 
née» à  i^oeeaslon  eu  mariage  dfl  grapd>dtie  Peul-rétroritcb  avec  la  prin- 
cesse  Hakbalie  de  Hesse;  talyatière  que  Louis  XVI  donna  sur  réehafkud 
à  son  Talet  de  chambre  Cléry,  ornée  de  miniatures  par  Sp^Bda^  représen- 
tant MsTie-Antoinette  et  letrrs  et)fknis ,  sur  les  cÂtés  les  rois  et  les  reines 
de  Frsnee  depuis  Henri  IV;  tabatière  avec  pierres  précieuses  trouvées 
en  Saxe. 

Sur  lea  vitHaés  se  reient  des  figures  itidiemies  et  ehinoises,  des  vases 
de  aMabee,  de  pagodile,  de  ndphrMe,  et%. 

OaMaetChiamghi,  à  edté  de  U  galerie.  Ce  cabinet,  installé  par  le 
célèbre  architecte  de  ce  nom,  retif^nie  de  belles  mosaïques.  Au  mur 
principal,  Timpératrice  Elisabeth,  Pierre  III  et  Catherine  il,  par  Lomo- 
BOMOiT^  Ijfopie  de/l|i>t9ik«ftflg|uratlonde  8#pba<l,  parWeekler.  Ouvrages 
en  acier  de  Tott^,^du  xi>|ii^  s.  ^tataette  en  bren>e  de  BUieher,  d'après 
Saueh. 

flfftBd  ou  Yitil  Xrmitag«  de  GfttheriAt  II.  ->  Il  comprend  dix 
pièces  du  côté  de  la^évaJxxY)ii-zxzpr ,  j^xtu-xxxix)  et  quatre 
sur  la  cour.  Les  murs'  eA'sbn't  Veris,  et' elles  sont  magnifiquement 
meulyKes  et  èétôtém  de  tableaux  des  écoles  française  et  hollan- 
daise.   On  n'y  entre  que  du  palais  d'Hiver. 

-iXTll^.  Saloh  tret  six'  colonnes  en  diorite.  Belle  vue  sur  la  Neva. 
Vieax  meublée  en  meeaS%ae,  owratès  florentins.  Quatare  rwkêeê  en  agate 
MMe,  eif(.  K^;pri|ifip«l:  Xm,  Im,  k  ^ueur,  llioïse  exposé  sur  le  Nil. 
Lapidation  de  St  Etîeiuie  ;  i443,  VoveU  mort  .de  Itucràce. 

jbaX. .  Cabinet.    1468^  1A64,  1165,  df  la  Fosse,  Agar  dans  le  déaert, 
le  Cnxfat  éessuselté,  le  Cihrist  apparàlssa'nt  aux  saintes  femmes.    1490,  8, 
"  1,  Ste'lNliiiile;.  ->**  TàblB  al»  piena!  du  ijabrador. 


•piettfttdurà^Vtitbïè  eii'mosa%iue  He  i^trres  rires  de  Sibérie. 

.1EM3H.  «ttOlt  ^ftOMj  BitaiUe.    ll966,'*iKf«  eaa  f»«eiee,  Temple  de  léru- 

■"-*••■■''  9,10 


142     IIL  IL  lî.  ST-PÉTERSBOURQ.      Orand  Ermitaçe. 

XXXIU.  8*Ue  en  hëiniey«le.  1396.  1886,  P9m»Hn,  Vietoire  des  Jniffi 
sur  les  Amalëeites  et  les  Amorrhéens.  1413, 1415,  Pêuuin,  paysages.  1633^ 
1683,  Bourçuiçinm,  BaUiUee.  1686,  l€  Fkmr«,  Esther  ei  Assaéras.  1416, 
1417,  SiéUa^  SaluUUon  angélique,  Ste  Famille.  1446,  UiS,  U  atuur^  8te 
Anne  et  la  Vierge,  Mort  de  la  Yierge.  —  Ta^Ie  de  . mosaïque  en  pierres 
de  Sibérie. 

XXXIV.  P.  de  Voty  Chasse  aux  o«i«.  1844,  H9n4iu$y  Chasse  aa  san- 
glier. 1493,  1493,  le  Naim  (frères),  Seènes  de  AosiUe.  1406,  Pou$Hm^  TesUt- 
ment  d'Eudamides.  1423,  Bourdon,  paysage.  1561,  1660,  Jo*.  VeriH*,  Port  et 
lïaufrage. 

XXXV.  Boudoir,  donnant  sur  la  cour.  1433,  1487,  OtotMk  ZdrrttAt,  le 
Oolfe  de  Baies  et  le  ëoir.    1604,  1505,  Pattr^  Troupes  èa.  marehe. 

A  eôté,  à  g.,  une  chambre  à  eovcher  tendue  de  soie  bleue.  Au-dessvs 
de  la  porte,  J.-B,  van  Loo,  Dames  turques.  —  Plus  loin,  une  salle  de  bains. 
Plafond  de  J*-B.  vàm  Loo,  Génies  renoant  bommafe  à  Véïkw.  A«-dessns 
de  la  baignoire,  Vénus  se  baignant  dans  un  mlsseais,  par  le  mêmel  —  On 
retraverse  le  boudoir. 

XXXyi.  Cabinet.  Petits  tableaux  de  Chardin  ^  Lanerot^  do  Mamo^ 
V Allemagne,  etc. 

XXXVII.  Grand  salon  éclairé  par  une  double  rangée  de  fenêtres, 
dont  six  sur  la  Xéva.  U  a  huit  colonnes  de  marbre  noir  veiné  de  blnne, 
reposant  sur  des  bases  élevées  de  marbre  bruo^  avec  feuillage  en  .bronze 
doré.  Deux  cheminées  encadrées  de  colonnes  en  jaspe  rubané,  les  man- 
teaux en  marbre  blanc,  avec  ornements  en  lapis  -  lasulL  Plafonds  de  Técole 
vénitienne.  Armoires  en  mosaïque  florentine.  1466,  Mignard^  Alexandre 
le  Grand  dans  la  tente  de  Darius;  1497,  1496,  de  Trof,  Loth  et  ses  filles  ; 
Suzanne  au  bain. 

XXXVIII.  1331,  1343,  de  Vot,  Chasses  au  cerf  et  au  léopard,  1335, 
Bloem,  Salle  à  mander.  1343,  Hondecoeter,  Trophées  de  chasse.  ~  Deux  Tieil- 
les  tables  en  mosaïque  florentine. 

XXXIX.  Chambre  du  coin.  1461,  Osfps^  Vénus  Anadjromène.  1642, 
Patel,  paysage.  1419,  Bourdon,  Massacre  des  Innocents,  âaatte  marines 
de  /.  Vemet.  1494,  le  Ifain,  Assemblée  de  psysans.  1440,  Fsm<,  la  .Vierge 
et  VEnfant.  1539,  Bikoq ,  Médecin  juif.  —  Tables  magnifiques  en  marbre, 
mosaïque  italienne. 

Un  corridor  conduit  à  g.,  de  la  salle  XXXIX,  par  le  p&Bsage 

au-dessus  du  canal  d^Hiver  (tableaux  de  Platzer;  Rotarl,  etc.),  au 

théâtre  de  l'Ermitage  (p.  105). 


lY.   Pertpeotive  Keviky. 

La  perspective  Nevsky  est  desservie  par  une  ligne  de  tramway  (v.  n?  1, 
p.  82);  le  trajet  se  recommande  pour  s*orienter. 

La  *persp6etive  Heviky  (HéBCKiâ  npocoëm)  s'étend  à  TE.  de 
la  place  de  T Amirauté.  Elle  a  ^  m.  de  large  et  à  peu  près  ô  kil.  de 
•long.  C'est  la  plus  longue,  la  plus  belle  et  la  plus  animëe  de  tontes 
les  grandes  rues  de  St-Pétersbourg,  la  «ville  aux  distances  magni- 
fiques». Elle  mène  en  droite  ligne  I  la  place  Zuamienskala  (pi.  H  6), 
y  tourne  un  peu  au  S.,  dans  la  direction  du  couvent  de  St-Alezan- 
dre-Nevsky  et  traverse  ainsi  toute  la  ville,  les  quartiers /ariato- 
cratiques  comme  les  quartiers  les  plus  pauvres.  Le  côté  le. pjus, vi- 
vant est  celui  du  nord  (côté  du  sojbeil) ,  où  sont  également  las  plus 
brillants  magasins.  Toute  la  me  est  éclairée  è  T^leétrieiié  jusqu'à 
la  gare  Nicolas  fp.  157).  On  y  remarque  partout  ceiju'on  netrduVe 
qu'isolément  dans  d'autres  rues ,  de  grands  auvents  qui  ne  serrant 


Penptetire  Hevtkf.    ST-PKTERSBOURG.  ///.  R.  12,     143 

IMiaenUBient  d**biiB  va  portes  des  mmiMMis,  mets  qui  sont  garnies 
d'enseignes  et  de  réclames  de  toute  sorte. 

De  l'Amirauté  jnsqn^aii  pont  de  la  Foliée,  la  perspective  Nevsky 

est  bordée  de  maisons  de  commerce.   An  delà  du  pont,  sur  la  Moïka, 

à  dr. ,  n^  17,  le  palAÎs  Strogiftov,  construit  dans  le  style  baroque 

par  Rastrelii.   Pour  l'entrée  de  la  galerie  de  peinture,  ▼.  p.  87. 

•Sembrmmdf^  préiendn  Lotb,  probablement  le  propbèie  Jérémie  pleuraak 
iuu  «jae  grotte  «or  la  deâtmetaoa  de  JénwaleaL,  une  de«  meilieures  «su- 
Tres  de  jeunesse  du  maitre  (1630);  Jeone  eapvcia,  par  le  même  peiatre; 
Rvbeus^  portrait  dn  peiatre  par  lai  mine  et  de  sa  femme  H«lèae  Fourment, 
BaeebaBales  ;  Deux  saperbes  portraits,  par  A»  s.  J)fdt  ;  seèaes  de  anlt,  par  0,  p, 
Bnfàêrtt;  Aaunao&,  par  A,  Cujfp  ;  Pmjêtmt^  par  Ad.  *.  4.  VêUé;  Pajrsace,  par 
/.  V.  Rwitdael;  Condiaiit  de  soleil,  par  £,9,4,  Sur;  Fleurs,  par  R,  Rmpich; 
Kadone  avec  St.  Jean-Baptiste  et  8te  BUsabetk,  par  A,  4êI  SmrlQ;  PortraiU, 
par  le  Hbitord;  Adoration  des  Bergers,  par  le  0mr^fal9;  Lasaiate  Famille, 
par  Jf.  P9Uê$i%:  Hoaune  easeignaat  la  lectoxe  à  «a  eafanl,  par  MwriUo, 

A  g.,  légUêe  koUandaém  (UépioM  Fujéuxcna;  pi. 94,  F 5), 
aebevée  en  1834,  avec  l'inscription  «Deo  etServatori  sacrum».  Eu 
face,  de  l'autre  côté  de  la  Grande-Rue  des  Ecuries  (v.  oi*dessou8), 
un  peu  en  arrière ,  VéglUe  luthérienne  St'Fierre'et^St-'PatU  (Uép- 
low  laneffémamM  Derpé  ■  Déuu;  pi.  107,  F  ô) ,  bâtie  en  1838, 
style  gotlu ,  avee  deux  itoiurs.  Elle  a  de  belles  orgues  et  un  tableau 
d'autel  par  BraUev,  Msus  en  croix. 

Dans  la  finAmarltsm  nas  Bomna»  (Bêlrkmim  Kmiomtktmut^a ;  pi.  F  0), 
qui  eourt  de  la  perspective  Keveky  vers  le  N.,  à  t'%XÈf^**  réf^rmiê  frun- 
(otM  (pi.  96,  F  5|,  fondée  en  1737,  reconstruite  en  1780;  à  Tintërieur,  une 
Italie,  oh  Pierre  le  Orand  assista,  diaprés  rinseriptloo,  à  ua  baptême,  le 
31  juiUet  1734.  En  faee,  à  dr.,  Vigtiu  fnlaudaUt  StêMarû  (pi.  103),  fondée 
en  1T34  et  restaurée  en  1767;  plus  loin,  dans  la  JfalaSa  Koniouehennaïa, 
VigUm  tuédoi$e  SU-Ctàheriiu  (PI.  II,  F  5),  b&tie  en  1734. 

A  Textréçiité  de  la  rue,  le  masde  des  Teitures  impirialea  (llpaxat^pno- 
Bualhamaiittt  ttyséi;  pi.  H,  F.'ft^  '^Site,  v.  p.  87)  i  rentrée  est  par  la  place 
Koaioaeltemiaïa.  On  y  voit  de  wagaiiqaea  Oobéns,  des  tapissertes  d*Ar- 
ras,  exécutées  en  1574  pour  Sigismoad- Auguste  da  Pologne;  la  voiture  du 
couronnement,  présent  de  Frédéric  le  Orand  à  Blisabeth  Pétrovna;  des 
tndneauz,  ete.  On  y  a  aussi  placé  la  voiture  d*Alexandre  II,  brisée  lors 
de  Tattentat  du  l®'  mars  1881 ,  mais  elle  est  couverte.  -^  Bu  faee  sont  lés 
nouvelles  éenr^ss  impérkOê*  (pi.  II,  F 5;  entrée,  v.  p.  87). 
'         '    '.  ' 

A  peu  près  en  faee  de  Véglise  St-^Pi^nre,  s«i  une  giaude  place, 

s'élève  U  OAthédimla  de  Xuaa  ou  cathédrale  de  la  Mère  de  Dieu 
de  Kcuan  (€o6dp«  EeaàHcioi  B6sieH  Mârepu;  pi.  50,  FÔ),  recon- 
nalMable  a  sa  coU^uade  en  bémicjrcle,  de  136  colonnes  d'ordre 
corinthien,  sur  le  modèle  de  celle  de  St* Pierre  de  Rome.  Cette 
église  d)ate  de  1801-1811.  EUe  a  été  bâtie  sur  les  plans  de  Wo- 
ronikbine  et  elle  a  coûté  2  miUlons  Va  ^^  roubles.  Elle  a  la  forme 
d'une  croix,  mesurant  72  m»  de  long  sur5ô  de  large,  et  elle  est 
surmontée  d'un,  dôme  de  bronze  de  20  m.  de  diamètre ,  dont  te 
tambour  est  pmé  4^  16  pilastres;  elle  ji  79  m*  de  baut  jusqu'au 
sommet  de  la  croix.  Des  niches  dans  les  murs.,,  à  l'extérieur^  ren- 
férnaent  des  statues  colossales  de  8t  Jeau-Baptiste,  par  Martoà;  de  St 
Tladimir,  de  8t  Àiexsndre-Nevsky,  tous  deux  paf  Fiménov,  et  de  St 
André  te  Premier  :âu-,  par  Demouth-  Hàli'Aoviky,  Les  portes  de  broni^e 


à  ba»*relMf<  de  rentrée  pniieipale  «Mit  des  repMducfioiiB  du  «etl«8 

de  la  cathédrale  de  FloreROe.  -  LMgllse  ee^fèntoe^à  4  \.  (ht  Mir. 

IvvKMusvit.     Une 
s'étend  à  1  intérieur 
qu*ati  mattre  auiel 

«Minbm  de  fift,  sont  des  manatitbes  .4l«^«a9)fHiftnlàÂâK|s'{  batîts  4e  IS'm.^ 
à  base  «t  à  cbaplUaux  de  l)ron;&e.  L*iicoj»oata^.^af.,^  bff^iui tMIofyux 
modernes),  de  même  que  la  balustrade  qui  la  précède,  sont  jen  aixei^/eiiv. 
IM&kflogr.}  «t  une  inscription  à  la  balusttade  dit  qn^  le  méUl  a  été'aonixé 
fw  IM  Ovea^es ,  ap>rès  la  gtrerre  ^e  1812.  —  A  g.  de  l'inconostaiie  ;  est 
Vitimçe  mira&ulêuse  de  Ut  Yitfgt^  trouvée  en  1379  à  Kacan,  tra&àpotiée  en 
1913  à  Mo«69Ci  et  et  là  en  17iO  à  Bt-Pétérsbourg.  Elle  est  eoilwrîe  Jt^orne- 
m«nts  en  or  et  ^e  pierres  préeiensefif  d'un^  valeur  considtétable.  -^'^TWi 
les  autres  trésors  de  Téglise,  il  faut  encore  citer  ïes  six  gi^iaiitesqtït^  can- 
délabres d'^ai^ent  devant  le  maître  autel  et  sur  TautéV  IttabtmtKté^  av&e 
ses  16  colonnes  d«  pierres  fines,  donnés  par  le  comte  j^^roganov,  eûp. 

Le»  drapeattx  français  et  les  aigles  de  Tarmée  de  Kapoléon,  l^n^l  atie 
les  sept  drapeanjf  persatis  suspendus  aux  piliers  et  «nx  murs  donfaent  4 
Tiéglise  Mn  aspacitJwiAlkMiMJ  4Ni>y..vmlt.  aiiasi  tes  àleis  <d8<S8  viUea: /Ham- 
bourg, Leijpzig,  Presdfi,^iius,  flréda^  Vtrecbt,  etc.;,,et;tc  bâton  4^.max<(- 
ebal  de  Davout.  Du  côté  N.-O.  est  le  fomb^au  <fu  prince  Kotttousçv  (m.  181^, 
à  la  plaee  même  oii  11  ût  sa  prière  avant  'de  partir,  e^n  1612,  pouT*  Tainnee 
««unfa  à  fimolansjk. 

âiir  la  place  devttut'lâ  oatluM>mèé|  les  i|imliia«iteii4  *i£MUcm%av 

(àgO  et  deBwoiay  deTaUy^  (à  et.;  pl.ii^  Fd),  tfrig^i  aR'lâSTy  etiT 

les  plans  d'Orlovsky;  les  80cle8.|iMteiiÉ'lMr'kisori^tiioii8T -«lAlii'feld- 

marécèaiei priiteeiLftiitottMV-^SBMAsittliwy  l;6dQ««et «Au^feld^tiiarë- 

ehal  «t  ptluce  BwrcUy  de  Tolly,  18t2,  tBt3  dk  IÇÎÇ». 

Au  S.*0.  dé  la  cstliiédrale  de  Kaa^n^  Vhoipiee  au  e^ftnfU  ^rovrés^ÇBoc- 
nwnvexhsxdk.  ^om'^  pi.  176,  F  è)^  bâti  ejQ  1797,, -qui  occupe,  ava«  ses  4epQA- 
dances,  écoles^  bôpitaux,  maiêruité.,  etc.^  pr^»(ne  tout  Vespace  compris 
entre  la  perspective  Ifevslcy  et  la  Qôrûkbi»vâîa',  Cet  établissement  mérite 
la  visite  des  homme^'  compétents'.' 

Au  deU  du  pont  ^dè  kazàh,  ri|gli/ie .  entiuoU^Ai  ft«<*XMh!iijUi9 
(fU  100,  Fô),  ^lécéâée  d'nR  gpand  çorelie  et  bâtie  en  1763 ,  par  de 

in  Mathé.  Elle  Tenïe|me  les  tfloi)Wmehts'.de  Statihliit^'Aupuêfe  Po- 
niatowshi  (m»  17^)  ^rq!  .de  iPolpgue^  tiiâu  gf^iiéùi  Horecfu,  .t«4  à 
Dresde  «i  ldi;ir 

Plus  loin,  à'dr. ,  la 'façade  tôufhée  du  côté  du  Gostiriy-Dvor, 
l^hflitBl  a«v]ll9  ir^fOkisâAâ  ifàPi;*p\.  ilfS;  Ft}]  enflée  ^ir^ar- 
quBibbs,  ave<^'une  tomr  jl^TÎtagmiale.  Â--Mtil,^s-4Wf^4è4àfûeMtehel 
(V;  «l^d«8^«i8),  «me-^|ieitlté'<;l>iap«M^  dèria'1«vif^  (iëfrmibé''^Sjn^iév* 
skaTa,  tovjotirliplelne  d«fldèie&  lA^fÊtbif^B^fWîm btKar(Fôciilmii 
<4«opi;  ¥>1.441,  F  &^),'  tittli«l  au  N.  paf  la  penpeditè  NevAy,  &  TE. 
par  la  Oviiifid^  S&dovuta,  an  S.  parUe^eliernyélîev  Péi^iilok  et 
eoiislTUit  en  1785.  C'est 'tm  grand  Mtkiieiit  badigeonné  d«  ^ilanc 
'et  e«mpfenaikt  |»itiBieihTS  cotm.  Les  miagaéitid,  au  noUiMe  AVnv. 
'^00,  y  sowt  Al4ignés  sou» 'des  ateadès  et  sous  de^ëtit^*  i^tes, 
etllaë^mt  Mérieun;  po^ir  VéKgaifoe,  kùh  tntin»  mig&sihft  ll^  U 
T)etspè(?t4''fe 'NeVsky.' '  '      ^''  ^      '        t'H.'i 

En  Ikce . Ae  l'l|ôtfll  idq  t:HHa uMbOkclie,  k  y-î  '  ik  «n  Mtémn  (fJOUMlM. 

coté  O.  de  la  rue,  l'Iiôt.  de  TEuMpe  (ni.  IIa-.F5i  vJSh  «»Af<^*  *»  cojn 
de  la  plaee  «lcliel,n'lidtel  dd  dSbdéla  «odMji^  ^r.%;  P-'^m»  nte 


.  ImpA,      SV-tBËlERSBOtTRtt.'  Tiî.  k.  12.     145 

balte  mi^  4e  ammcM.  -^  àm  «oia  é*  l*I«AMAmKAiA  «t  4«  U  fih«iiA«  Sa* 
éavai»,  1«  ■fciWiri  4«  te  >iHMi#  (pt  Al^v  ea  fan,  !•  ««  mrp9  dâê  40àrt9 
Jkttmdré  ipl,  IL,  Q^ 

Eh  f^e  d^  Gostlny-^TOî,  i  g.,  l'If  KM  •mliiieuilê  8t«*Ca0i9- 
liM  CApsiacMâ  «épio«k  Cmi6I  fisarepiiiii^  pi,  99^  F  5),  con- 
firait» uax>  teis  de  Launv  (p.  10i>«  A  oôtë,  l«  piMto^t  4«  Ooml# 
S/fit^odk  (n^  48) ,  qui  mène  &  riUKtn8lcaT&  (t.  ct-d69Sii8),  et  qui 
reufenae  d«8  nugasift»,  de»  reaUuraoU,  etc. 

dut  U- p^Arspedlve  Ifêtftky,  àrdrl;  entre  It  Grande  {^adovaTa  et  le 
jatdU  Catlxerlae,  s'Aève  la  *jUbliDtU%«e  lapiiiftlt  pnbUqn*  (Hh- 
npéii^pcMui  uy&tinm%m'6ÊÊ6mqifémm';  pL2i,  G-Ô),  dont  l'entrée  est 
sur  Is  ^tcte  'Aleitaiidn  (i^sfttf,  v.  p.  87).  La  fkçade  principale  est 
Qinét  de  colonnes  du  style  ionique  et  des  statues  de  plûiosopbes 
giecSi.  Un*  MineBB  oo^  on  eoaolMMtioii.-  *-^  Cothertine  II  sTail  d^jô 
fkofsi  c^'emplàcettènt^  oà  se  trotiTalent  des  Jardins  dti  palais 
.Vnitclikov,  pour  une  Mbllotkèque  publlquo^  aiais  on  ne  la  cojn- 
neBfA  ^u^n  1794,  so«s  la  direction  de  Sokotor.  Les  Mthnents 
qui  forment  le  coin  forent  terminas  cffl  1810  et  on  y  ajouta  de  18^28 
a  1830  les  parties  qui  doqfient  sur  la  place  Al^Kandia.  La  bibUo<* 
tbèftt»  a  Si  saileo  et  cofespto  phie  do  i  mUUon  de  volume»,  en  v; 
d06iM)nianttserHi' et  100^09  estampes,  csrtes,  etc.  La  grande  et 
excellente  mUU  de  Uclure  du  piemior  étage  a  été  ouverte  en  1862. 
&Uo  oflt  fr^vontéo  amMllement  par  plus  do  11M)€00  leetintrs.  Dlrev^ 
teuTiff."^.  BjrfcAfanr,  conseiller  actuel  intime. 

La  1^^  aalie,  k  et.  àt  TenU-ëe ,  es^  eoBMurée  à  ta  littérature  fiunitme^ 
Dan»  ta  petite  «aile  TojsUe  (buste  d'Alexandre  de  ttuatboldt)  et  dan»  la 
grande  salle  à  g.,  lea  ou  v  ragea  «ur  les  «riciicM  natureiUs.  D«8  TJUriaea  y 
renferment  Ie«  premiers  livrée  en  àlapon  et  «t  vieux  ruue,  dans  Tordre 
chroBologiqne :  traduetion  de  la  Bible,  par  le  Dr  Fr.  Skorina,  à  Prague^ 
«»-1StÊ^WW\  ^pittiMV  *HMyè^ftfcfc<iA#  èO  Bwsfe,  Aéttà  des  Apôt^eir  (Mos- 
«Ittsnlf'  im»9  iWàx.  vreaiie»  jevHial  &»^.  en  Rorisid  il70S^;  preriniivë 
bible  r««ae  iiS»ih  astrolabe  df;  .Wi^leqsteip ,  Mt.  Salle,  suivante,  de 
foroïke'  ovale.,  a  èinq  fen^C^es  eintreeS  et  jprhCbpdes  :  bbs(e  d'Alexandre  l^**, 
par  Demouth-MaMiityVsky;  ^(>lrl¥aitB  d^anMuM'nl^ses,  -vféux  imprimés  en 
slavoA- 4i*>'4^'AB  ^T^y  ^  jMfitMersis  e«rm<«s,  nannâ  iM^ilel»  47  rouleaux 
dn  Peatat«n<|ae  datant  du  »^.nMaéaaire.ap.  J.-C.  Kvi»  viennent  deux  salles 
de  mamucriU  (portvaiA  de  Vcspperettjr  HieeftwI^r),  «av.  èOOOautograpkes 
d'bomme»  et  de  feuMiea  eëlèbres»  4»a«nMntfl  blsteriqnes  impoviania  de  eons 
veraias  liraafaia  et  anims,  en  parUavUer.^  ua  j^assepotft  4e  poète  au 
nom  de  V«eaipe'ren«>  Coaetantis.  Pai«J(»v|btk,  du  lo  dée»  1895;  aomination 
d'un  eonuMaaidaiit  'fianifais  de  la  ville  dfr  ifoacou  par  Kapoléon,  le 
21  ëVfk.  18ui  avrdessofMi,  jMMaiaatïQn  ât^n  eotamandant  rosbe  de  la  ville 
de  FacIs  ^9»  Alfpcaadro  t^'y  an  sept.  1815  «  précieux  manaseifts  gi«os< 
latioa  Cde«  eélèbm»  aetteetions  Zaloneki  et  I>eMbroi«skl>  «  i^mansv  ga'na* 
niques  ;  prétendu  Coran  du  calife  Osman,  en  éeritura  ee«àAi|iiM  Icoiawtenc. 
du  IX®  s.)i  manuscrits  orientaux  (persans,  kourdes,  samaritains)^  niinia- 
tmili  «fMniMMMKi  piMiMM#et'l(IMbMiftMrl'^^(««'d'Wi-es  de»  reitîes  Anne 
deBivtagn«,Lotifse,4B  Saroie  et  Marie- Stoart^  EvangéUaire  Ae  Dénvétritis 
PaléoLpgiie,  avec  ae^s  mipiatureç  grecques  et  italiennes,  où  se  voit  le  por- 
trait de'  remi)ereur  Ékuuel  tl  Patëologue:  mamiscrits  de  musique^  au 
Mtired«frdkl  fOaé,  le^eélibre  Codex  Sltiàitieus,  dëoeuvert  par  M.  le  iwdfk 
Tiac9iei|d(Mr(.  a<k  eoMreni  d« ,  9inaï,  et  qui  est,  avee  «elni  du  Vatieaa,  U 
plus  aneien  texte  grée  au  Kouveau.  Testament,  tous  deux  datant  du  iv^  a.i 
EvaîltfêKaiit!  d*08ir<Jiùir  (1058)  ;  EvSrigëllaîre  de  Sarmasakhly,  sur  narcbemlik 
pottrpre^  dm  ViO'S.s  liabuseHtt  di^i^A^H  centrale,  ete.,  été.  -^  O»  reviewt 

B«deker.    La  Bntsie.   3«  édit.  ^^ 


146     ///.  R.  12.  ST  -  PÉTERSBOURG.      Théâtre  Alexandra. 

sur  M8  pM.  Dtkna  TeAcaUer,  U  bibliothèque  éh  Voltaire  eomiK>flëe  de  7000 
Tohinies;  qui  fut  Mhetée  par  Oâtherine  n.  Au  «êntfe  dé  la  bibliothèque^  dans 
une  grande  Balle  ovale  à  deux  étages,  en  haut,  lea  ouvraç**  de  tkéetogie;  en  bas, 
dane  ctes  vitrinea,  les  çuvrg^eM  sur  récri^re  et  tes  différautea  cho«ee  ^ui  ont 
servi  dans,  tous  les  temps  a  éerire:  papier  de  chiffon^  de  1380;  eaVendrier 
runique  de  Finlande,  du  xvii*  s.,  etc.,  ainsi  qv^une  eolleeilôta'de  tttppliques 
adressée»  à  des  enspereurs  et  imj^ératrieèa  russas*  «auvMias  dé  zvliuraa  prë- 
eieuses;  puis,  au-dessus  de  la^orte  d'entrée,  Gutenberg,  Fuit  et  fiehœffer^ 
tableau  à  rhuile  par' Reichard ;  au  milieu,  une  belle  vitrine,  eontenant 
l*ouvrage  de  Zvenigorodskot  sur  les'  ëlnaux  eloisonnés.  A  g.  de  la  grande 
salle,  la  littératurt  nute  mo4€r%e  et.leSi>ofMr»aMr;  à  dr.,  VMstùirt  géméraU 
de  la  littérature  et  la  polyçraphte.  Il  y  a  aussi  des  ouvragée  de  théoloçie^  4an8 
leé  cinq  grandes  galeries  du  9*  étage,  avec  tout  ce  qui  eoneerne  les  beaux- 
art*  %il% Uehnoleçie ;  un  e^bix  d^eatampes  et  de  spdciineils. dé  tontes  les 
impressions  connues  dejpuis  le  zv®  s.  Aux  mura,  euv.  400  poctraâts  de 
Pierre  le  Grand,  arranges  dans  Tordre  chronologique  ;  entre  autvea  ,  une 
grande  estampe  sur  satin  (Kiev,  1891);  ensuite,  dés  grsTures  sur  bois 
russes,  en  partie  des  eaiieatures  çokiliq«es.  Dans  iBs  longaes  salle»  du 
nouvel  édiftee,  VAiêtoire  et  les  sciences  qiii  s'y  rapportent.  La  ^Mdle  du 
milieu  ou  «salle  de  Korff»  contient  une  collection  de  tous  lés  ouvrages,  au 
nombre  de  plus  de  80000,  écrits  sur  la  Russie  en  l'angués  étrangères  ;  en- 
suite, dans  une  vitrine,  près  de  la  fenitre  à  g.,  une  rue  de  £M-Péteni> 
bourg,  de  17(^.  La  salle  voisine  ou  «sallf  de  Larine»  renferme  entre 
autres:  *Catherine  II,  portrait  très  idéalisé,  par  Levitsky;  Message  du 
prinee  Sougorsky  à  l*eittpèreur  Bodolpbe  It  (1578;  gravure  sur  dois). 
Knsuite  vient  la  section  de  i»  Jarieprméenee^  oh  Von  reinarque  un  v«se  de 
la  renaissance  avec  T Amour  et  Psyché,  préseat  du  eonite  Kosteptekine; 
Talbum  du  couronnement  de  1888,  etc.  On  redescend  au  vestibule  du 
!«''  étage.  A  g.  est  la  taUe  de  lecture^  où  Ton  voit  un  portrait  d* Alexandre  II. 
Continuant  enAn  de  descendre,  on  arrive  an  grand  vestlbale  et  Ton  va, 
à  g.  de  rentrée  principale  dans  les  salles  suivantes: - 1,  ^demêiquee- çrfce  et 
latine  y  œuvres  de  linguistique  générale,  langues  orientales  (colleetiôii  de 
Ribles;  Imitation  de  J.-C,  édition  de  luxe  de  Paris,  1869);  2,  imprimés  des 
XVI*  et  xrn*  «.,  Aldines,  Elzévirs  ;  8,  salle  rebâtie  et  metHMée  en  1857  dans 
le  style  du  moyen  âge,  rappelant  une  bibliothèque  de  couvent  du  xv®  s.; 
incunableê^  au  nombre  dé  rOOO. 

Sur  le  beau  savAUs  Alsjunpka  (AieKcaoApiiiicKifi  cKBepi  ;  pi. 
G  ChS),  i  côté  de  la  Bibliothèque,  s'élève  le  monument  de  C»tli6xin«  II 
{ninmtiiK%  EwrepAà^  II;  pi.  11/ G  6),  ^rigé  en  1873  par  Alexan- 
dre II,  sur  les  plans  de  Mikechiru  et  à.' Opâouchine^. 

Sur  un  soubassement  de  granit  fouge'  ï«poèe  un  soele  en  forme  de 
cloche,  oà  se  dresse  la  statue  de  l'Imipiratrice ,  haute  de  4  nh.,  revêtue 
d*un  manteau  d^hemine,  ayant  au  eou  la  ehaîne  de  St« André,  à  la  main 
dr.  le  sceptre  impérial  et  dans  la  gauche  une  couronne.  Sur  le  soele, 
les  figures  eu  bronse  et  de  grandeur  naturelle  de  eontemporarns  célèbres 
de  rimpératrlee:  en  àvant^  feld-marécbal  et  prince  Potemkine  (m.  ITfll), 
puis  à  dr.  Bouvorov  (A.  1800);  le  chancelier  de  Tempire  et  prinee  Bez- 
borodko  (m.  1790)  etBetski  (m.  1795),  qui  développa  rinstruction  publique  ; 
Tamiral  Tehitehagov  (m.  1809),  le  prinee  Alexis  Ortot  (m.  1808),  le  poète 
Derjavine  (m.  18f6);  la  princesse  Daehkov  (ni.  iStO)  et  le  feld-maréehal 
et  comte  Roumiantsov. 

Au  S.  du  square,  le  thé&tre  Alexândrfi  (AxeKcaBXPâHOKÎfi  reérpi  ; 
pi.  270,  G«;  V.  p.  85),  bâti  en  1832,  sous  Nicolas  I*',  sur  les  pians 
(le  Rossi,  et  ainsi  nommé  en  l'honneur  de  l'impératrice.  La  façade 
principale  forme  une  loge  de.  16  colonnes  d'ordre  cofinthien  et  Bur 
le  fronton  est  un  quadrige  de  bronze.  —  A  TO.  dn  théâtre,  une  maison 
privée  aux  riches  ornements  du  style  russe.  —  Plus  au  S,,  dans  la 
Téatralnaïa,  le  théàtrt-écoU  (pi.  276,  G  6),  fondé  en  1785.  —  La 


^ 


CwfB  de3  Fagêi,        ST-PËTERSBOURG.  IIL  U,  IV.     147 

Teairainata  ou  me  du  Tliéàtn  conduit  de  \k  au  S.  a  la  place 
TcHsmHTCHBT,  près  de  la  Fontanlia  (pi.  F  G  6),  où  sont,  au  S.-O., 
les  vastes  bâtiments  des  miniêtèrei  de  V  Intérieur  (MiiuiCTépcTBO 
nyipenuon  K%m%\  pi.  218)  et,  à  VO.,  de  l'Instruction  publique 
(I.  HapéAB^ro  npocM%méuiM\  pi. 217) ,  ce  dernier  est  le  siège  de  la 
Socitti  de  géographie.  Sur  la  place,  entourée  de  bouquets  d'arbres, 
le  buste  du  poète  Lomonossov  (1711-1760  j  pL  II 231,  66),  monu- 
meat  tidBvé  en  1892. 

Tient  ensuite,  sur  la  perspective  Nevsky,  à  dr.,  le  long  de  la 
Fontanka,  le  palaif  AaitelikoY  (AiAiKOBcuit  ABopém;  pi.  240,  G  6), 
bit!  eu  1748,  sur  les  plans  de  Ra»trclli,  par  ordre  d'Ëlisabetb,  pour 
le  comte  Razoumovski  (m.  1771),  il  passa  à  Potemkine.  Acquis  de 
nouveau  en  1785  par  la  couronne  et  transformé  en  1886  par  Alexan- 
dre m,  il  est  actuellement  la  résidence  de  Tlmpératrice  douairière 
Maria  Féodorovna.  Cet  édifice,  qui  est  fermé  au  public,  comprend 
Vtglise  Si -Alexandre -Nersky,  fondée  en  1817,  ainsi  que  des  sou- 
venirs intéressants,  des  tableaux  et  une  collection  d'équipements  des 
armées  russes  et  étrangères. 

Le  poBt  d'ABiteUccyr  (AnluoBi  ■oct%  ;  pi.  G  5-6)  traverse  la 
Fontanka  à  VIL  du  palais.  Il  est  orné  de  4  groupes  de  bronze  de 
dimensions  colossales,  représentant  des  dompteurs  de  cberaux, 
fondas  a  St-Pétersbonrg  (en  1841)  sur  les  modèles  du  baron  Klodt. 
—  Au  delà  du  pont,  à  dr. ,  s'élève  le  palais  du  grand-duc  SergeT 
AlexandToviteb ,  autrefois  au  prince  Biélossefsky-Blélosersky ,  du 
style  baroque  le  pins  riche. 

La  perspective  Nevsky  n'offfe  plus  rien  de  bien  intéressant  au 
delà  du  pont.   Pour  le  «ouveni  de  St-Alejtandre^  ^îevêky^  v.  p.  155. 


y.  <liimrti«rB  àê  8pMs  •!  de  Kanm* 

Le  tradiway  (ligBe  17)  deMert  la  Grande  gadovala.  La  ligne  90  pari 
du  marcbé  «u  foin,  ci  la  Ugne  18  du  coin  de  la  drande  Badovaïa  et  de 
U  pemeetive  lékatérinehor  —  Bateaux  à  vapeur ^  sur  U  Fontanka  et  le 
canal  ^léKatërinehof,  y.  p.  83. 

Partant  maintenant  du  Oostiny  Dvor  (pi.  141,  F  5-6;  p.  144), 
sur  la  perspective  Nevsky,  nous  tournons  du  même  côté  dans  la 
Grande  SadovaTa  (Bolcbaîa  S.),  que  nous  suivons  dans  la  direction 
S.-O.  A  g.,  au  coin  du  Tcheniychev  Péréoulok,  est  le  magni- 
fique hôtel  du  Corpt  dM  paget  (néxecKtii  Kôpnyci  ;  pi.  74,  F  6), 

bâti  par  Rastrdti, 

Cet  édifiée  comprend,  Ontre  Vé^hie  <l«  FHturi  de  V  Ordre  4«  Malte  ou 
de  St-Jean-de-Jérosalsm  Ceatboèw);  lïécUae  éeê  Page»,  eouiacrée  k  Bt  Jean- 
Baptiste.  La  première  a  été  eonstniite  en  1799  sur  les  plans  de  G.  Gua- 
renghl,  lorsque  Paul  I«'  devint  grand-maitre^  et  on  Ta  restaurée  en  1833. 
La  façade  actuelle,  qui  donne  sur  la  eour  intérieure,  a  quatre  demi-eo> 
tonnes  eorinthiennes  et  un  fronton.  Deust  rangées  de  eolonaes  de  marbre 
jaune  partagent  Véflise  en  trois  nefs  d'env.  20  m.  de  baut.  A  g.  du 
maître  autel,  le  trône  doré  où  Paul  assistait  aux  assemblées  de  rOrdre, 
et  la  ekapelle  où  le  due  Maximiken  de  Leœhtenberg ,  mort  en  1868,  est 
inhumé.  —  Vé§U»e  de*  Paget  a  été  bâtie  par  Paul  en  1800,  elle  fut  eédée 

lO* 


148     ///.  iR.  m  &P'9ÉT&BSSmy^ne,      Oath.'St-fiéevias, 

av  eorps  de»  paçes  en  ISiD.  VintMeorîeèti  f^eint  d«f,>«ouleuig  vT«tiéet»)  il 
y  a  au  plafond  15  croix  de  «Malte.  —  Le  conpi  deaij>gifft  est  foj^u^é/^^  40U 
jeunes  gens,  dont  les  pères  ou  lès  grands-pères  ont  eu  au  moips  ît'  gra<ie 
f}e  lieutenant-g^Snéral.  ''  •:,.'•- 

Plus  loin,  à  dr.,  est  la  Bàxifliai|^  de  rÈÎiIpl^4  (ï^cléy^^Mbêfe^Htf 
BaHKT.  ;  pi.  20,  F  6),  granà  bâtiment  ^ifômé  'àQ.Wk  chëiratj'^ievé 
sous  Alexandre  I^''.  £n  face,  a  g,,  les  vastes  bâtiixtents  des  m/^bchés 
Marie  et  Apbaxine  (HfapiiÎHCKÎif  pÛHOKi,  Anpâl^çHHX  Jl^ûpi),  sorte 
de  marcbé  nommé  Chtchoukint-  Dvor  avant  l'irtcendie  de  1862  et 
dont  les  boutiques  sont  simples  j  toutefois  il  çst  intéressant  pour 
rëtranger  d'en  parcourir  les  rçingées,  ^uîs,  au  délà'cle  ÏÂGproliho- 
vaïa,  qui  mène  au  N. -0^.  à  rAmîrai]^té,  Vtglisé  paroùHale  de 
l'AêêompHon  (IlépKOBb  VcnéHlii  tlpeôdiiTâfl  ËoropÔXiiiXH ,  noinmée 
vulgairement  Cnacx ;  pi.  111,  F 6),  de  1753-1765  et  agrandie  en 
1826;  Ticonostase  dorée  en  est  remarquable.  Ensuite  la.PÎLACs 
SiénnaTa  {Siénnaïa  FïoMckad^  ta^rùié  au  Foin;  pi.  F6;  y.  p. 98), 
qui  est  maintenant  ert  majeure  partie  occupée  par  quatre  haÛ'es  en 
fer,  pour  la  vente  de  la  viande,  du  poisson,  des  légumes,  etc. 

En  suivant  à  g^  de  celte,  i^ac^  la  pi^rPpe^XP  ^^b^iUaiitSky  Cpl.  F 
6-7),  on  arrive,  à  dr.  eoi  4eçÀ4u  pont  d'Oboukl^py,  à  Vlnttitat  des 
Font!  et  CQMtUMées  ou  de»  YoU^  U  C(nrm%uriAGQ^Q^  XViMffoaf'rh 
IlyréH  CooéméHia;  pL  1^6),  fui  a  été  fondé  e»,18ji0,  JX  y  it^in  mwee 
de  nfiodèles  de  coastEUCtiona,  etc^,  intéressant  pour  les.kommes  com- 
pétents (entrée,  v.  p«  87).  AuB.  on  aperçoit  au  loin  Ti^rç-de  triompJi» 
de  Moscou  (p.  155).   Institut  Tecbnologique,  v»  p;  i55> 

Revenue  à  la  Graade  âcdovaSa,  «oqs  alUns  «T  gw  au  j^rdia  X«iu- 
iompoyXK)cyitOB%  oax'b  ;  pl«  E<F  6^7)^  lieu  de  diviertisatmietit  fréquenté 
en  été  surtout  par  les  basses  classes  (en  hiver,  patinage,  v.  p.  86); 
il  y  a  un  musée  de  la  Société  de  sauvetage  des  naufragés  (HyséH 
OômecTBa  cnacâH»  tta  toomax^f  entrée,  ip;- 89).  Du  côté  S.  du 
jardin,  au  bord  de  l<aiFontanl(a,-le  ministïte  dtA  VQi€9  «t>  Com- 
munications (pi.  2^',  E7).  ~*  Au  N.  d«  jardin  lovssoupov,  8«t  la 
perspective  Voznegsensky,  V église  de  U Ascension  (QépKOBb  B03Be- 
céaifl  rocn^Aaji;  pL  ilO,  £  6), ,  construite  en  ])ois  en  1728  et  rebâtie 
en  pierre  de  1769  à  1013  j  on  entre  par  le  clocher  qui  est  isolé. 

A  env.  8  min.  au  delà  du  jaj^in  loussoupoy,  dans  la  Grande 
Sadovaïa,  en  passant  à  Idt.halU  Nopy  Mezandrovsky  (pi,  ^3),  on 
atteint  le  pont  Noyo  Jj^ikolslty  «qui  traversée  le  caj^al  Catherine  et 
mène  à  la  place  St-Nicolas  (HHKÔibCKaA  njôiqaAfc;  pi.  £6-7),  où 
s'élève,'  au  milieu  de  jalia  parterres,  l'^égli^e. des. marins»  ou  la 
csthédrale  de  Bt-Hio^UMi  (Coôép*»  liyak^aMUwçtwÂvo^  pi.  Ô8,  £  7). 
L'édifice  avait  déjà  été  projeté  en  1722,  pai' Pierre  le  Gr.,  qui  avait 
pris  pour  modèle  U  cathédrale  d'Astrakhan  \  mais  la  construction 
ne  fut  commencée  qu'en  1753;'  eous'  l«  règne  d-Elieabeth  et  Is  di- 
rection de  Rastrelli,  et  Catherine  II  l'acTieva  en  176Z  Cette-  église 
a  cinq  dômes  dorés  et  deux  étages.  A  coté)  le  docker ^  qui  offre  une 
belle  vue. 


?mp.  LUHmf.        ST-PÉYKR690rRG.  ifl.  H.  /?.     149 

La  nl0  Glfnln  au  Tf.  Aê  H  tàfhêéMè,  tmté^k  i  U  l*tA«ft  m* 

THflTKii  (Téat^éttnfl  IMmo;  pLEê).     An  mlltm  d«  U  pfae« 

5'^lèT«  le  ConêtrvaMre  ^1.6^,  ^^)>  V*no^  «Ortmà-Tk^re»,  eon»* 

struit  d«  1891  i  1896  sur  lea  plânv  da  Y .  Nieoia  («n  p««l  la  vlafiar 

^R  s'aéyaaaainf  à  rinCaiiiaiit,  laa  dim.  «t  ]énn  d«  fH«  da  10  b.  A  9  b.). 

En  faea  est  le  tkMiUrt  Suit  (Htpiiilcrti  reérpi;  pi.  279;  p.  85), 

^lev^  an  1860  aur  ramptaeettant  d>ni  chqoe;  laa  raptéaantallan» 

da  théâtre  ao«t  «fàa  M^uenUaa.    A«  htfrtt  <i#  la  Mafka ,  n^  94,  le 

palaia  de  li»  pilaeeeM  leviievpor,  arac  ana  ricba  galerie  de  tableaux 

{aa  na  peai  la  ▼iaitai  que  anr  demanda). 

•Bt  wOmwmtlt,  paitomU  é'mm  koMaw  ai  aalal  é'mia  ftaii^  drax  paBdants^ 
poftrail  drus  joutoa  lioiMMf  Jacab  at  Bâchai  éoaaarat  ta  laiu  lëeU  de  la 
■ort  de  Joaefii,  par  éP.  #»  'rf.  gwi*ort  ;  Berceme,  p»r  J>.  dr  Aae*  ;  eix  lahtean x 
de  •D.  KMferc,  «nif*  eutaeet  la  FMK  ^  Jaaa  Alla  a«  «aabawta  \  p  laaèaare 
tAleeux  d*«aaxe,  par  J.  m  ^ttmé»f  CaeeeH,  par  /»  ifelnMM*f  PwfAafe  avae 
dei  oioBtoaa,  per  X  v.  Am«  ;  Primat,  par  /.  D.  dé  Hmmt  eiii<|  belle*  leilea. 
de  Pk,  ITaa— laien.  H  y  a  troift  toilee  de  I71aiid«  l^rrmln  al  baseeovp 
de  J.'^B.  OrmuMe. 

Da  ibéâire  Marie  à  la  place  du  ttêoM  nem,  par  IIMIIteerakaïa  et 
U  perapeeti^v  Yotmeaeensky^  ▼.  p.  98;  an  obileatt  da  MthuMiie, 

VL  %M«tta*  UMttjr  et'BejdMipeiiSiT. 

La  perspeetlre  Utêlny  est  datieftle  pAi'  fa  If^ne  d«  Iratnttay  !^.  On 
pe«c  pfoiMaa  aaaai  de«  ll(aaa  t,  10,  14  et  99. 

La  wnaMnmPTB  LitBtmr  (JnéMmit  iipociiéiT%;  pi.  69<-4),  à  g., 
la  premMi^  rue  tratenière  au  delà  dupent  Anitchkorv  (p.'147),  eat 
Urue  pHneipala  dtrquérCier'Lilelity,  qnartfer  des  caaemaa,  des  tam* 
nègea^  dee  araeitaiix,  aie.  ' 

Hvm  Idhi  de-l'enifée-eet  uf»  aneemble'd'tfdlieea  «l^e  jeniliig  qn4 
veuf  4e  la  Foutanla  à  la  ZikanrienBlraffa  et  qà\  appartietnent  erélu*- 
»iveMflt  k  ^v^taiillIftMiMefllt^  bleufalaaiiee':  n^  63,  fdstttvt  Oa- 
/^rlfie  de  fiUm  fpl.  181,  0&^,  Hpna^Mkgrie  <pl.  11^  «  5),  édifice 
impeeMU e&uatraU efr  1806- par t'iftipdratriab Marte,  ponMeepatm^s 
de  Rumlfo  c«  4ê  I^IHMieK  \Vj  «  devant' kine  atatUe^n-  brotlee  du 
prinee  ¥i«irie^*ÙI4€àhm^ («i.  #881).  D<»na  là 5<dajdlntflfalà',' vi^  1^' 
VkùTpUal  AUnwdf  fpt  1*59,09)  et,  dena  la  ZimAHénakafa,  fî^tUut 
PavUvtkjf  (^.  193,  H5),  pouv  jMmëa  «lias* 

A  g«  ée  U  penpecîfcw^  âaaft  temarSiBiJeu  (84«ia«i«««lrafa>, 
réylise  aMWiaé<t»  id>  Ha  âiwe  (HépioM.  Cmndua  SévdnpéÉMià  m 
Airau  lipop4wniy ;  pi.  1129,  €P5),  éri^^  en  1712  par  Ptene  le  Gtând, 
eu  Tboanaur  de  U  patronne  da  sa  Hlle  Anne.  L*empereur  la  bUît 
en  beia,  maie  yimpjratriee  Anne  la  reeenstru&sii  en  17B4  en  piene^ 
avec  une  coupole  ;  elle  a  été  restaurée  en  1872.  -^  Peni*  le  cirquer 
CiniaeUi,  v.  p.  108. 

Eiftauite,  «  g.  de  U  perape«tiv«,  le  jaidia  de-  U  clinifite  «pMo^i 
mique  (FiasHaa  le^éôunia  ;  pi.  172)  ;  enti^e  daUte  U  MehkOTate, 
n^  38.    Au  bou^  de'ôuiln.^  la  Paétéleîmoiiakaïa  k  dt.  mftie  k  la 


1 50     ///.  Ji.  i^.  ST  -  PÉT£BSBOUIl(}.      PcUais  Stroi^nov, 

eathédrftle  de  U  Tnauflgimlio&  (Cn&eo  npeoôpaséaeiiii  co66p*&  ; 

pL52, 0  5),  uue  des  églises  les  plus  remafqoables  4e  St-Pétersbourg, 

bâtie  de  1742  à  1754)  d'apxès  les  plans  de  Trésin,  sui  une  pUce  oc- 

<;upée  jusque  là  pai  les  casernes  du  régiment  de  Frëobrajensky.   Ce 

régiment  est  connu  par  la  fidélité  dont  il  fit  preuve  envers  Timpi^ra- 

trice  Elisabeth  à  son  avèpement  (1741).  £U«  a  été  incendiée  en  1825 

et  rebâtie  en  1829,  sus  las  plans  de  Stassov. 

La  grille  qui  nniotare  renkplae«ineiit  de  Téglise  est  tenue  par  des  8up> 
ports  composés  chacun  de  trois  canons  turcs  et  français.  On  voit  en 
dedans  douïe  pièces  d*artillerie  turques ,  sur  leiirs  affÂts.  —  La  eathé- 
drale  elle-même  renferme  un  grand  nombre  de  drapeaux  turcs  et  persans, 
des  queues  de  cbcTul^  des  elefe  de  forteresses.  La  -eroix  dé  Tautêl  eat  un 
doa  d'Alexis  Mikhailorhch^  père  de  Pierre  le  Qraad.  La  Vierge  de  Koursk 
a  été  donnée  en  IS19  par  la  ville  au  prince  KèntouseT.  .  ▲  g.  de  IHeo- 
nostase,  au  «vr,  une  coupe  d'argent  offeite  par  la  Bohême  au  eomte  Oster- 
mann-Tolstol  et  ok  tout  gravés  les  noms  des  officiers  russes  de  l^état- 
giaior  tombés  à  Culm.  A  g.  du  maitre-autel ,  IHiuiforme  du  régiment  de 
Préobrajensky^  que  portait' Alexandre  l^^  et  eelui  de  Nicolas  i^;  à  dr., 
le  dernier  uniforme  d'Alexandre  II  et  Tépée  qu'il  portait  à  sa  n»ort;  à 
QÔié,  runiforme  d'Alexandre  Ult  eltc. 

De  réglise  de  Préobrajensfcy,  on  rebrousse  chemin  et  Toii  euit 
la  Pantéleimonskaïa;  dans  cette  rue,  à  dr.,  de  l'autre  côté*  de  la 
perspective  Liteiny,  Tégliee  St-Pantaléon  (qépROBb  CBaréro  DaH- 
TejeiiMÔHa;  pi.  II,  G  5),  bâtie  d'abord  en  bois  par  Pierre  le  Orand 
(1718)  en  reconfienssance  dés  victoires  vempostées  sbr  les  Suédois, 
reconstruite  en  pierre  en  1739,  et  en  partie  transformée  en  1836. 
Non  loin  de  l'église,  V école  de  dessin  Btieglitz,  richement  d^orée 
et  acheva  en  1896  sur  les  plans  de  HeantcheT.  £ntiée  du.  siiisée 
des  arts  et  métiers,  qui  est  remarquable  ,.-v.  p.  87»  Pour  le  jardin 
d'Ëté,  V.  p.  107.  —  Au  Ni  de  réalise,  dft  coté  de  la  Fontanka  «fc  en 
face  du  jardin  d'Eté,  les  vastes  bâtiments- de  Tancien  entrepôt  de 
sel  (C«jwiié8  roipoA6«%).  Ceci  là  qu«  sont  le  musée  p^daffogique 
(entrée,  v.  p.  87)  et  le  mua^  de  la  SncUté  Technique  (eoitxée, 
V.  p.  88).  On  y  a  installé  aussi  le  nniée  airriecde-  du^miniftèie  des 
domaines  impériaux  (entvéOf  v.  p.  87)^  qui  renferme  detf  modèles 
d'instruments  et  de  machinée  aialeires,  des  collections  de  pioduits 
agricoles,  de  fruits,  etc.  Plus  loin,  au  N.^i'éOûlo  de  droit  (yiéjumie 
npaBOBijitai«;  pi. 8^,  G  4),  fondée  en  1836  par  le  piinee  Piene  d'Ol- 
denbeuTg,  seulepPeiki  pour  jeunes  nobUss,  et  qui  compte  300  élèves. 

Dans  le  voisinage,  au  coiH  de  la  Mokbovaîa  et  de  la  Serghi«vBkaïa, 
u^  1 1;  se  trouve  le  pelaii du  eemte  Paul  StroganoT»  fui  contiontrune 
coll«otiei|:d'eè^t8  d'8itr(il  fsutdemander  l'anlOfiMrittawde  K  visiter). 

On  retnarqme  e»tre  aqtroi  tableaatx  :  Ifadone  aux  8ix,«ii8ea^  per  J^ip- 
piHQ  Uppi;  Lamentation  sur  le  cadavre  du  Christ,  par  Cima  4a  ContçUmo; 
la  Vierge  à  TEnfànt,  par  le  Oarofàlo.  Portraits,  par  W.  Vey^  'M.  Mierevelty 
iZ«i8«iM,  A.  V.  Dyck^  •É.  •.  tf.  Hetst  (1649),  O.  FHnck  et  N.  Mon.  Intérieur, 
par  F.  d€B$p9bi  Fumeur,  par  A.v.  Oêtw;  Cavaliert  par  Ph.  Wouwtrmatu 
quatre  belles  toiles  A*Adr.  v.  d.  Velde;  Paysage  des  environs  de  Barlem,  par 
V-  v.Ruiidael;  Un  village,  par  S.Ruisdael;  Mer  houleuse,  par  S.  de  Vtteçer. 
Pànkil  lesbronses  antiques,  on  remarque  smitmtV Apollon  Stroifmm^  qui 
rappelle  eelai  du  Belvédère. 

On  revient  à  la- perspective  Liteiny  par  la  Serghievskaïa.    A  dr. 


Palaiê  de  Tauridê.     ST-PETEBSBÔURG.  lli.  M.  1^.     Idl 

au  coin  est  la  cathédraU  St-Strge  (pi.  00),  bâtie  en  bois  en  1731, 
incendiée  en  1738  et  Teconstntite  en  pierre  en  1746.  A  g.,  U  façade 
principale  tournée  vers  la  perspective,  le  beau  bâtiment  de  VAdmi'- 
RwfrofMM»  de  l'arHUeHe  (pL  19,  OA),  éïeré  en  1806.  Il  y  a  devant  la 
porte  20  vieux  canons.  A  dr. ,  au  coin  de  la  perspective  et  de  la 
Zakharievskalay  se  trouve  l'AseluiArMaidy  actuellement  tribunal 
d'arrondiesemtnt  (OwpfmuuÊ  cfA*»;  pK  278,  04).  C*««t  un  grand 
bâtimeiit  emé  et  isolé  â  trois  étages.  Il  a  été  construit  en  1776 
sous  CaAeffiBe  II.  Il  a  une  magniflque  façade  sur  la  perspective, 
avec  trophées  et  figures  aUégoriques-  an  ftonten.  ^  Non  loin  du 
tribunal  d'arrondissement,  différentes  casernes  et  des  locaux  dépen* 
dant  du  Département  de  l*artilierie.  C'est  là  aussi  que  se  trouve, 
au  i>ord  de  la  Neva,  V école  technique  de  l* artillerie  (pi.  79),  qui 
compte  100  élèves.  XUns  la  Zakhavievskalas  les-  immenses  ca^ernei 
deë  Chevalier$- Gardes  {^1.30 ^Hi)f,hYec  salle  de  manœuvres  et 
manège.  —  £iitre  la  Fourçktadtskaïa  et  la  Kiiotcbnala,  ïe'glite 
Ste-Anne  (pi.  98, 0 4),  aux  luthériens,  édifice  k  coupole  bâti  en 
1779. 

Le  pàUàB  de  Vftvidê  (TuBpilwcKiff  ABOpéa%  ;  pi.  246, 1  4),  â  dr. 
«  rextrémité  de  la  CbpslemaTa ,  a  été  biti  par  Starov  sous  Cathe* 
rine  II  en  1783  et  donné  par  elle,  après  la  conquête  de  la  Crimée, 
au  «b^os  de  la  Tknrfde»,  Potemktne.  A  la  mort  de  ce  dernier  (1791), 
le  palais  lit  Tetour  à  la  couronne  et  Paul  I*'  le  donna  en  1797  k  sa 
«garde  à  eheval»  ;  mais  Alexandre  I"  le  remit  dans  Tétat  primitif, 
et  il  a  élé  depuis  babité  à  dlTerses  reprises  par  des  princes  étrangers. 
Les  oeuvres  d'art  que  reni^rmait  le  palais  ont  été  transportées  au 
palais  d'Hiver  ou  à  l*Ermitage.  La  partie  S.  du  beau  pare  est  ouverte 
an  pul^lfe  en  été,  où  il  y  a  des  concerts  militaires  très  fMquentéti. 
On  y  entre  par  la  PotemkinslLaTa  et  la  KirotchnaTa. 

Au  N.  du  palàts  de  Tauride  est  le  Château- d'Eau  (Boxonpo- 
sooNit  6éaÊnM]  pi.  63]!.  Plus  loin,  à  TE.,  les  easernes  d^Araktchnev 
(pi.  24) ,  et  les  vastes  bâtiments  du 

OemTMt  éê  Bmélaf  {CnôâhàvH  «omir t6pfc  ;  pi.  I K  4),  dans  uti 

site  pittoresque. 

il  y  avait  là  satfefola  un  eeevetit  bâti  par  Pierre  le  erand  ;  l'impént- 
triée  ^aabetli  eoAmea^  en  1748  Mir  le  mène  enplaaement  Ia  co wtmwtlou 
d'an  couvent  pour  de  jevnea  orphelines.  Catherine  II  donna  à  ee  «ou-. 
vent  de  nouveaux  statuts  et  lui  adjoipiit  en  f7ffiS  un  établissement 
d'éducation  pmur  les  jeunes  AUes.  I/impérStrice  Marie,  £f  nnae  de  Paul  I^'', 
acprandit  cette  inatltutioa  .en  1797.  Il  y  a  également  un  kospiee  pour  les 
venvea  de  familles  nobles'. 

Le  couvent  est  séparé  de  la  place  Catherine  par  une  jolie  grille. 

La  *OATBtD'aJLJJR  VE   LA'  R^StnSBfiCTIOK   l>r   RÉDEMl^TEVB    (CoÔÔpl 

Boexpecéiria  XpifCTÔBa,  Bctxi  ^néénux'h  saBexéniM),  dont  la  cons- 
traction  commeiiça  en  1748  sur  les  plans  de  Rastrelli  et  fut  achevée 
seulement  en  1835  sur  les  plans  de  Stàssov,  se  voit,  avec  ses  cinq 
dômes  bleu  clair,  presque  de  tous. les  points  de  la  ville.  Le  dôme 
principal  renferme  plus  dé  20  cloches.,  dont  la  plus  grosse  pèse 
lOOOOkUos. 


1^2     lU.  H.  » j  ST  r^PœfrEHSBOURCk      Ok.  ë«  Uïhuanié. 

fi^nfïysRSWB  e«t  4'i|iie  grMictef  BimplkUfK  m»i«>pr)^uit  tn.franC  effet. 

Lft  cowlei>r  géoéraU  -e^t  bla.o£  et  or^  s^L^.l^^  dç£r£8  4^^r^9  l^uU.U,  en- 
tônrëti  de  balÙBtfadés  de  cnsVal  qui  vlennèlit' oeA  fa'bnqùfes  ,Aki  gù\x\. 
d^OMH  tot  èti«Nii^1»i4B  jaune  de^l'OofMs'^t  lie ip(«hré '«M? <étt' mâture  gvifl 
d74li^éviii«beiftg.  >!•- pl#ft  vei»i4rqii«ai>l0;te<>iBm« vftU#wrtt  stpavlB gran- 
deur.(^m.  de  haut).,  est  la.ftéa^rrectJQn  dj«,iiiaitre  f^u^l.  IL  fjaut.ct^r  «numî 
lihe 'Apparition  de  l'a  Vierge,  par  VehétdiànçV.  fous  lies  ôxuéts  e^nsà'eréâ 
ati  ettUe  aotrt  «»  at^cnul  «àadMl;-^  4«fiâM^  èttHMlf  «iti'faMiHMMfe'téfr^nti^ 

..;  ,Au  N.t4itteouv(mt  â(}iSiiM>lf9),"à'l/«xtiséâi&t^'Nui'Bwé«  Ifasc  ^ue 
la  ^YA^  4é<)riti  « ,6«t  4ftdc%it.y  ^ho^fiot  àtiiavtUt  .f^Oof^miAn' d^i^" 

'On  peut  liller"  da^s  le  quartîet  dé  éoTotamV  çn  tran^way  n*'  1*7  «le 
lu  <pers^eotWe'74W6lly/  Les  quartier^  iil<^#a'V9Ilél  soàt  \9^M»érYi8  atttëi  par 

Catherine  et  la  Fontanka,  v.  p.  83.  1 

Ç'eçt  Ift  qud.KQ^wi«zk(0  f|it  <^i^e]|{p4)<.11H7U  r^Qittit^.yiUiAe^^^J^empe- 
rettr  Pimlril'  et  fut  ipij^  .çnjibfrté;  pai;  c^priii^.  Ce  €ili4t«aii)  qui 
fQiroie  lui  quAd,nUte)i9  4n^guli^y, -««t  Â  di^niç  i^99^  4e,c^4|iw;tioa 
i^jissive,  .et  eo^vui^d^ fottea mumUee^ .  t>Ueâ^  d^nf UfA^^eest 
ojB94^  dLedeu^.^nge^  gigantesques  tfnaA^pn»qrfa,.esjt.9qppi|pé«  par 
U  belld  ^U^de.lfif. |;^iipri^ .flugt^Qii:^»  à  ^Of  ^  dana  rpfÎMiqif»]fai'a 
(au  coin  de  la  BpikluMkr  M^teT8^/i\»,  M,if»i  g^^^gpff^é  ceix^^iiite  de 

(pi.  105,  D6),  aux  Esthoniens,  IjMi^^u  4360. <A^^*'P*4u  Jardin 

D  6).  Pour  la  nouvelle  Amirauté,  v.  p.  99.  —  L'Offltser^Jki^f»  «foputit 
'àlX^iÀla  Pciatlka^  on^n  miiïm riv«'£L->0»v oa p«8M l» pomtiBaitdov 
et  Vwi  viteiWi'lU' fahfiifut  fmaycô^-fm^  <int*.  ila<i»i{*  (MMVjti  Bépxa ; 
pt.  C?)}  grande  fon^rie  de  fe^  et  fab];i<)^e  dé  inacliî]çie$,  etc. 

On  rervienrt  p«ir  iattnv  MiainÀtA  et  •e«U«''de  Yit^bdt,  <Ai  pas- 
sante V^gUs€  âe  ta  lR<f!fU¥rêétîMi  (UépteMU^  BOidspedi^Aiii  l^^vcTÔifta; 
p1«U8,D7),  4'o.ù  rQi],»yriv^  àila,pdr#p^ctiye  d'WkVt^rin^iof  (pi- D  K 
^-61,  ..A  l'jextrémit^  ^*  de  cette.  pe;ç$j?/Botjijve  se  tpo^^y^  Jte  WH*?wif« 
cae/toUgtie.  ÎPour l^.pU^e  St-;5t.i.ç.9U^  X-^  i^Ô'  .-7. Ç^yr^v^^çitii^ per- 
spective dléka^érineh^f^  d9J[ji9la  Ha^aïa>ffste^§k,^«L„(q»l  »'en  dé- 
tache au  N.»  à  g^.âu  coia  de  jiaA'.9içgj]|yattfi,,8'<éUve  V,49^^,StrStani»' 
(a^  (cathol.),.  Plus  loin,  AH.delf  du,pQnt^(^Lrtc}iin^>  Up<}ri|p»ctive 
Ani^iisky  mint  si  y eglUc  de  ft  Intefpesi^ion  dç  l.(f,.SU'Y^€rM  dite 
aussi  de  Poferor  (ÛépKOBb  IIoKpÔBa  ËoropéAimu;  pi.  1469  :I>T);» 


îtkaUrhuh^f.         S!V»PÉXRB8iOUR0.  W.  il.  11.    168 

PokroT,  1»  lig^e  de  tramway  17  mène  à  la  perspective  Ntvrty. 

De  r^glise,  «n  continuée  l*0.-par  la  dadovaTa  et  Ton  traverse 
le  grand  pOAt  Kalfnkine  snr  laFoiitankt.  La  perspective  de  Pjterhof 
.ligne  de  tramway  18)  pawe  da  la  le  caujl  Obvodny  4»t  mène  à  la 
place  d«  Bfarva ,  oè  ^^lère  r«M  àê  Irltaiph»  «•  Vatv»  (HépMiit 
l^îfmvkMVtau  Mpén;  pl.19,  C9);  constrtitt  wi  1834  par  3ta8SOT 
sur  lea  ^aaa  de  Guareughl.  Il  est  e«  granit,  daiw  Je  style  d'un  arc 
da  toîoBiyib*  DMnain.  A  TexlMear,  de  efeaqve  eôtë,  mmi  deux  guer- 
riers poitant  l*ancien  costume  rtisse  et tfenant  de^  couronnes;  sur 
la  plate-fonoe ,  une  Victoire,  la  tête  ceinte  de  lauriers  et  del>out 
ior  un  char  à  six  chevaux,  et  de  chaq^ue  cote  de  l>ttique  qufitre 
génies,  i^galement  couroun^'s  de  lauriers.  Inscription:  «A  la  garde 
impériale  Tlctorleuse,  la  patrie  recoqnaissante,  18  août  1834».  Le 
monument  actuel  a  coûté  plus  de  1  niillîoa  de  roubles  Pt  a  été  cons- 
truit â  Taîde  de  souscriptions  volontaires,  dont  une  de  400000  roubles 
due  au  général  Onvarov,  qui  commandi^  alorf  la  garde  russe. 

A  ro.  de  U,  léUtérineliof  (JSuTepHiU'^ij  pL  CÔ),  iiiUKé  à 

l'extrémité  S.-O.  de  St-Pétersbourg  et  bâti  en  1703^  après  la  première 

yictoâr»  i>«viUe  de  la  ftuaûe  «ur  Ut  Suédo&a.    PiAcre  U  Gxand  le 

noBa»  «ifiiijMi  l'b<NiiMur  de  va  femme.    Le  «hâteafi  a  été  restauré 

sous  nicolis  I^;  le  parc  rt>8t  plus  fréquenté  aujourd'hui  q:ae  par 

les  baaaea  claaaes, 

D«i0  lAVAvru  O.  IHJ  ^uaftTiaa  ballaivAt  Ihaitié  àl'S.  par  la  fl^«it«iiof*«, 
»e  trouTent  encore  Vkâpital  de  ta  marint  (pi.  fM,  D7)  et  d^aetres  ëtabliiae- 

U  vleteii»  ièikpmXéë  tm  VK9  i'KillMctiie  mu  lea  Buédoh;  «ails  %rliiMrevttf% 
«»i8S7^  Àl'inl^riMir,  «nellCiae  fta  tembeau  riM«rq«able. 

A  ro.  de  rtle  de  Gontouïev  (pl.BQ.fiDf  la  f^%  jvrf»  le.flaHal  mMltime. 
Le  eamat  mariUmtjMoncméà  BaaiJ»),  long  d^enr.  38  kll.  enr  7  m.  de  profon* 
deiir,  creiué  de  1875  à  1888  (frais  de  conatruction,  10  mill.  de  roables),  mène 
de  là,  à  une  diatance  de  4  à  5  kil.  de  la  côte  8.,  jvêqn'à  la  rade  de  Kronstadt. 

On  ya  ensnSte  I  f£.  le'l<7ng  du  cau4  C^vodny  (ligne  de  tram^ 
way  19)  et  par  la  gare  de  la  Baltique  (pi.  134,  E  8)  à  Àfk^oreflaViar* 
M];ie<pL^))j9Awà.gpti.UnV]pB«rBffri?p  I»ia£i.aTAXT.  (ligne  de 
tTM^^Pfy  1^,  4^i  fwnne.fu-S.  le  ptolA^^ÏMiieat;  da  la  p«tafMtiiro 
yemniBB^i^y  (m^M^-uAMa  ^À-ê^i^mVim .«kmcm  ^rdigUm^gi^ 
d'isnuil^  ^L^),.  ISwtij^Àg»,«jir>pliMe.df^laTfl9lté(VMrtBy>, 
la  bi«Q«l»fnA^M4n^«4';(imî)Pt^iitiWi«u»9Â  fifiLth^érvlt  Oê U  friniHt 
m  Tnfitf9^ifi9M9^Çim^^ïï  Tvj^flww)  pl.£â,  £  7)»  b&l^naî.lSin^pécar 
tri^^fi^e«,ll9iKfi44fJP,iAVr5,  9WtUB ^ana  de,Slaa«)v,  da i'ôâ3à 
1630.  .3<w  4^.  (}aHfiPl9l)r  peiBV»9^.««  bleu.M>t«iia^f«<4>'<$t^«S,  «oat 
vUi||laa,4«  Jbiie»,loHkV6^1e'd«  nilM»  J^y«Ait80\iai.4«  b»ut^  ^w 
l^tf#'C»tnMWfc>fM>  ^^AA^diial«iiacà«#)kf  8?41«taU  4tttref0|f  m^i  cb^- 
.p«U£H#e.lMfisj  ;«à  4>Pffi»  laitradMion  EUKe,U>.Gniikd  ^Wbr*',  uwe 


154     iJLH.iS,  ST*PÉTER8b6UR€^.      EgUSt-tiadimir. 

nuit  d'hiver  de  1707,  son  maTiage  tTiec  Catbevine,  qui  fat  phis  tard 

impératrice. 

L'iMTisiBVB  de  cette  ëgliie  a^est  ëelairé  qme  par  les  coupoles.  L^ico- 
noAtaae  est  décorée  dUmagee  saintei  d^ime  grande  yaleur.  Le  maître  autel 
se  distingue  par  la  finesse  da  travail  et  la  ricbesse  de  la  dorure.  Les 
autels  latéraux  sont  consacrés  à  St  Jean  (à  g.  de  Ticonostase)  et  à  6(e 
Harie-Madelalne  ik  àr.}.  Lee  tabieaux  sont  de  Markov  et  légorov.  Les 
autres  objets  remarquables  sont  le  tabernacle,  orne  de  cristal,  de  la  fa- 
brique impériale^  et  le  lustre  en  bronse  du  milieu,  pour  dôO'bougiès.  -  Sur 
des  plaques  de  marbre  aux  mars  de  chaque  cdté  du  maître  autel  sont 
les  noms  des  officiers  du  régiment  d^IsmwtlOT  tombés  sur  différôuta  ehamps 
de  bataille  jusqu'à  la  consécration  de  la  cathédrale.  Cette  église  a  18  elo- 
ebes,  la  plus  grosse  pesant  8000  kilogr. 

Sur  la  place  à  TE.  de  l'église  s'élève  depuis  1886  le  mo^a- 
ment  de  la  Guerre  de  Turquie  ou  de  la  Oloire  {nimnwâvh  cj&bh), 
haut  de  27  m.  C'est  une  colonne  d'ordre  corinthien ,  en  fonte, 
avec  cinq  rangs  de  canons  dans  les  cannelures.  Au  sommet  est 
une  Victoire  en  bronze.  Le  piédestal  est  en  granit  de  Finlande,  avec 
quatre  grandes  plaques  de  bronze  relatant  les  principaux  événe- 
ments de  la  guerre  (1877-78)  et  les  noms^  des  régiments  de  la  garde 
qui  y  prirent  part.  Vit  canons  ennemis  disposés  en  hémicycle  com- 
plètent enfin  le  monument. 

Dans  la  paktiis  £.  i>v  qv&BTiaB  ds  I^akta,  au  bord  de  ia  Fontanka.  se 
trouTe  VeMpédiHon  de  Vimprimerie  de  papier$  p«iUics  (dicgeiphiia  sarowwatfHia 
rocyAipcTBeHHHX'fc  6jMàT%\  pL  133,  D  7),  qui,  occupe  près  de8900  ourpiers  (il 
faut  un  permis  du  directeur  ou  de  son  représentant  pour  la  visiter).  Dans 
VéeoU  de  cavalerie  Nicolas  (pi.  E  8),  le  mvsée  Lermontov  (entrée,  p.  STJ^  avec 
des  a^utQgrapbes  du  poète  dA  et  nom.  Près  de  la  V^  rue  (rota),  1»  eaihi- 
draU  de  VAuomption^  (eatbol.). 

À  VO.  de  la  cathédrale  d'IzmalLov ,  le  pont  Xgyptien  (qftnaôii 
ErÂneicxiM  iM>€n  ;  pi.  £  7} ,  conAtrait  par  îe  général  Bétancourt  et 
orné  de  sphinx,  d'hiéroglyphes,  «te.  Peui*  le  retour,  on  peut  profiter 
des  lignes  de  tramway  17  ou  i^. 


Vin.  Aiùirtierf  de  Xoieoa  «t  de  St-Alexiuidte- 

Les  lignes  de  tramway  1,  16,  90  et  Ai  desservent  le  quartier  dé  Moaaou. 
—  Bateaux  à  vqpeur  sur  U  Fontanka,  t.  p.  83*  -^  Pour  aller  du  eentre  de 
la  ville  «tt  couvent  de  St-Alexandre-KevsKy,  il  y  a  U  ligne  1  et  celle  du 
tramway  à  vapenr  1. 

La  eeoonde  rue  à  dr.  de  la  perspective'  Nevsly  après  le  pont 
d'Anilehkov,  la  peirspecti're  Yladimlr  {pi.  66),  c<mduit  à  régUee 
tt^TUdliÉir  (QépEOBfc  Bi«/^ipcioii  B6ttje8  M^repB;  pi.  124,  G  6), 
aux  murs  blatics  et  aux  eitMi  grands  diurnes  dorés ,  èonstruite  (fe 
176Ï  à  1785.  De  là,  tiows  prenonÀ  i  di^.  par  la  perspective  Z«go- 
Todny  qui  fiasse ,  à  g.^,  atix  «aséHié»  e#  à  limmense  «fbamp  de  ma- 
nœuvre» dutégitheni  de  Sém^rhov  (CoHéBOBCviit  niàii'»;  pl:lP07), 
avec  le  champ  des  coursés  d*  épreuve  <pi  86),'  ainsi  qu'i  \%'gare  du 
4^hemin  dé  fer  dé  Tiarék9ï^8^  (pi.  1 Ô8),'  et,  à  dr., -ati  gymnase  Marte 
Xpl.  156,  G  6) ,  institut  de^  Jeunéè  Allës:  Dairsle'  tc/h^rhyéliéV'Pé^ 
réouleh,  V/eoie  de  eommeree'  (pi.  80,  G"6);  bltlii  en  1871,  dah»  le  sitylé 


Artâ^irUmiphed.  M.    8T-PÉTBR8BOURO.  tU,  H.  tS.     165 

gotkifQe.  —  Près  de  la  gare  de  Tsankof^Sélo ,  on  va  à  dr.  le  long 
dv  canal  VMensky,  et  Ton  atteint  rhMtÉl  mudeiptl  d*O^Mkk0Y 
XopoAcsafl  06^xOBCKa<  ôojuiiiui ;  pi.  164,F7;  1>ui.  de  renselgn.,  v. 
p.  &),  fosdé  en  1780  par  Catherine  II,  avee  un  butte  en  bronze  de 
rimpératriee  du  éM  de  la  Fontanka.  De  Tautre  côté  de  cet  hôpital, 
i  la  Fontanka,  au  coin  de  la  perspective  Zabalkansky,  est  TeWé 
mUUaire  Constantin  (pi.  81),  la  façade  om^  de  colennes  est  k>Bf  ue 
de  plus  de  200  nu  —  Plus  loin,  également  i  dr« ,  au  coin  des  per- 
spectives Zaï^orodny  et  Zabalkansky,  V  Institut  Technologique  (fex- 
MUorM^ecsiS  Hncrarym  pi.  195,  F  7),.  fondé  en  1828.  Il  a  un 
muêce  (entrée,  p.  87). 

Tournant  ensuite  à  g.  dans  la  perspective  Zabalkansky  (ligne 
de  tramway  20),  nous  voyons  à  dr.  Vlfutitut  des  ingénieurs  civUs 
(MiiciMiyi  h  rpaajiéacnm  HBxeaépovi;  pi.  184,  F  7)  et  plus  loin, 
ITiôtel  de  la  SocitU  Economique  libre  (BôAloe  9iOHOHé<iecKoe  66- 
«ecTW»;  pi. 266,  F 7).  Dans  la  même  rue,  au  delà  du  vieux  pont 
de  Moseon,  sur  le  canal  Obvodny,  &  dr.,  Vah<gttoir  (CvoTMipiirôu- 
nii  XBOp-»;  pi.  1,  F  8),  dont  l'entrée  principale  est  ornée  de  deux 
é&onnes  bceuls  en  brense,  par  Démouth-Malinovsky  (pour  le  visiter, 
s'adresser  au  comptoir),  à  g.,  Vusine  à  pû%  (pi.  281)  ;  plus  loin,  égale- 
ment à  g. ,  le  grand  couvent  de  Novo  -  Devitehy  (pi.  F  9  ;  femmes), 
construit  de  1845  à  1861  sur  les  plans  de  léflmov ,  enfin  à  Textré- 
mité,  assez  loin,  au  delà  du  pont  Tsarskosselsky,  Turo  4t  trionplM 
de  KoMon  (Mocxéncxii  TpiyHeéuHiM  Bopôra;  pi.  14,  F  9),  con- 
struit sur  les  plans  de  Stassov,  de  1833  à  1838.  Douxe  colonnes 
doriques  en  fonte  de  1  m.  ÔO  de  diamètre  et  23  in.  de  hauteur 
portent  un  entablement  orné  de  douze  anges  en  bas-relief,  et  une 
inscripticm  en  rnsse*  et  en  latin  rappelle  les  campagnes  de  1826 
à  1831  en  Perse,  en  Turquie  et  en  Pologne. 

Parallèlement  à  la  perspective  Vladimir  (p.  154)  se  détache  de  la 
perspective  Nevsky  la  PouchklnskaTa  (pi.  H  6) ,  au  milieu  de  la- 
quelle est  la  statue  de  PouehHne  (  1799-1837;  pi.  232 ,  H  6) ,  en 
bronze,  par  Opékouchlne. 

Un  tramway  à  vapeur  (ligne  1)  nous  mène  de  la  place  Zna*- 
mienskaTa  (pi.  H  6),  par  la  perspective  Nevsky,  au  couvent  de  8t-Ale- 
landre-Nevsky. 

Le  «omrwit  d«  8t-AleU(ndr«-VtTiky  (  AaexedttXpo  -  HéBcMH 
Tpônuaji  iélnpa;  pi.  17)  est  uns  Ictvra  on  lâuref  et  le  troisième 
des  couvents  de  ce  genre.  Il  est  la  résidence  du  métropolite -de 
St-Pétersbouiig.  Ses  bâtiments,  ses  12  églises  et  ses  nombreuses 
chapelles,  entourés  de  murs  et  dé  fossés,  lui  donnent  Taspect  d*une 
forteresse,  et  il  est  surtout  imposant  par  ses  énormes  dimensions. 


t  Cest  le  titre  *9ê  eouvenU-  de  reaiplTe'  qui  sont  en'aième  t««ai»s 
rMdeaeet  de  «i<tra]itoiltes  et  •  naiidS'>téBila«lr«A  II  y  en  a  ttiatve  en 
Boisiet  le  eoaven»  de  Kiev  (p.  a69),  celtil  èé  Tvoltn  Cp«  SOÎHi  pi«èt  de  Mos- 


«oii,-le«o«veÉi  de  PotebafeTsky  (p.  869),  prta  de  KrémAieto  «t  ealai  de 
St^AlexaadM- Nevsky.  B^utMs  du  «Sim  cmm  em  delio«»*d«')*«aKpire 
sont  eelni  de  St-ftaVa  à  Jéràfalem,  «eloi  du  Moivt-Athos  et  celui  du  Sinaï. 


166    m.  n.J^.     ST  -  Pi7BRSB0UK«.  «  ^out».  i€  St-AL'-N6v9ky . 

Ce-ctiUveDl  684  Bitu/é,  «elon  la  Ugeéde,  à  l'eadroit^ù  le  ffapd«-^iLe 

les 

e#«i«é«i«tii)n  i'«to  Mnelnaire  oatiénttl,  t  bfttik  Bn[17tôiàn0  égUa»  eu  .bois  at 
àt»  mUii^m^  4piiii»  à^q^m  (kfse,  en  i734^  i^a  ^leUq^a.de  3t  Al9«4ç4r« 
lievsKyv  4^^  étaient  jusque  la  a  Vladimir,  et  lui  attribua  de  g^randa  .biens 
et  déa  revenua  eonrildérablet.  Les  revétiùa  du  eour'eïit  s'éièt^titàiiiihièlle- 
Bie»*  àl  H«»  de  660009 .rottMM.  -  .<  •  i 

£ia  première  église  an  couvent  est  là' cathédrale  de  Itx  THnité 

(CMTo-TpÔHKRifl  €o66p%),  tommenciéë  en  i7i6  patPi«rx^'etthiii6- 

formée-  de  17T6  à  1790  par  Catherine  Jtt  efi  ééUsei^^tatfpdîô  ^titt  les 

plans  de  Starov.    !^lle  est  flanquée  de  deux  tours  à  croix  dorées. 

A  rintçrieur,  à  K^r.  de  Titonoatase  en  mairbre,  est  lit  e)iâue^  qvd  ren- 
fétmt  têa  reii^^a  d«  St  Alexandre'  Ne v«ky  ^  aur  l^'uu  dëi' petite  «ôtéa  et 
Von .  de0 .  «raada  soni  ^a  baa  t  «aU^h  >  irfwéff «AfM9«l  >  d«a;  4^|i^/  ^  jH» 'Tf e 
du  aainft-  Au-4e8AU4^  ui;l  baldaquin  supporté  far  de  s^eltes  .cqlQAx^a 
d  argent,'  auf  lequel  ae  '  voit  iin  coussin  avec  les  r^galea  impériales.  Le 
inar:  du'fi^Bd  v  en  fornM  dett^rra/aiide ,  eatrièbement^  orné  de  i8««l|«ttM«. 
l«}im|MnMl«a  JUiaaibatti  «d^ati^n  «en  4i76d  à  l^eKm^aoA  4»  eetM^^fwae  le 
pre^ieV  produit. dea  mines  d>rgeixt  de  ^Lqlyvau,  90  poudes  ouÛ74ki|pgr. 
Devant  le  catafalque  est  un  p'âpitre  avec  un  reliquaire  et  "un  «anaela'bre.) 
le  tout  eii  «rgent,  donné  «nl^te  pa»  Al^xafidre  1^.  'Letréaoi-  remXk/rme 
«me  jnr^ilA,  q«Ai|titéi  d'otiif  ta.  ^éftl«^K4  «ptre  t^utv^a  i^iM^tr«  <l^%iix  c^Meea 
d^or^  dojpA  4e«x  ont  é^é.donnés  par  ■Catherine  II,  1^  trqisiè^e  nar  Elisa- 
beth et  je  quatrième  par  le  prince  Henchîkov  \  I^  couronné  de  St  Alexandre  \ 
rétoile  de  4*ordre  de  St-AlexanAre-l^evaky  que  portait  «^SakheiriAe  II;  des 
Mfttnw.TklMmMit  : owéeiB  de  .peciei  e^  de  4iai»aiits»,u.net  «r^aae  toturivée 

par  Pienr^l<i  C^^fnd.  Jle  lit  8ur.leq,i^çl  i^  T^é^f^^Vi^f^^f^^f^*^Jfi^9é^^  ^ 
semaine  aiinté,  été.  On  remarquera  parikiléa  xM>leaux  une  AlnRmefktibn 
par  Itapbaô)  Midaga,  quelqaea  copies  d'après  Aobctia,  V<an,  Byekvéte:  -A«x 
piUeiraien  J»cç  .de  faatel  «ont  «)i«paiid4a.les;P<)rti;aita  4e  Pierre. le. -iSipyKikd 
çt  ^e  Gatheviq^e  II,  plus  grands  que  na^uve.   ,  li    >• 

jL'.iffflifie  d,e  VAnnfmci^ion  (ji^pv^b  Bif^f^im^nifi  jQp^^Tài 
BoropÔAHau),  â  g.  du  pont,  irwiferme  4aA*  ft*  wpte  -i*f  .^n^t^^uz 
/die  j^H$^ieur,s  m^B|>Des  jde  la  ffimilU  ii^p^fi^e  «t  de^  ,c4li^h»^  l^uaJLlles 
r)i^s^.  ..0|ep^  If  .quK),TfP.¥;*«n3t,,  #intr#  AJiJrqs ,  ,^*tfe^l^  ^pki\^9n 
«ijBur  «l^Pi^»e;jLe. 6(^44  lïathftlle»  première  ^femMλ©  d^  jJwU  l-;  le 
comte  Razoumovski ,  le  comte  Paniue,  go^uYor^i]^ /di^^AWl  Jf';  le 
J9fi»ce  ^ftfbproç^ko,  etiç.  ^,I>çfrilirç,,|je;j€h4)e«ir,  4»  £-  l^  ^ftn^w^  du 
f içli-Jiiaricl^al  Souv/prov  (pu,  iWQ\y  *vep  J^m  fl^V^i^^  hroftze  p>i  &e 
lit  répitaphe  indiquée  par  lui-même  :  '«  ci  -  ^t  Souvoxoy  »  .4^^CJb 

^ieviWq.twïinede  (j^orgie^  Pieffr?  Jlly.aété  iphu;?^^  ji|sqn^^^jjl796 

.,Le4  cJutBTiièsBa  ren^r^nentt  le«  tombas  de  noipbreux  rçM^cj^^j^^de  la 

S  lus  hjkute  aristocratie  .rusae,  des  poètes  et  d'autres  célëorités.  lab  lieux 
e  sépultaire  ae  paient  très  cocf .  î/ës  ricbes^  MonuilhentB,  ett'pCrtié  ii^tilgés, 
naison-fa»  tout  duimctUsurugflAt-  ■;A«i'i«ii)M;lièrw,^Jte«a|v,  à  g»,  ^rèi  de 
t*enti^e  du  «««veat,  reposent  i  Lomonoasov  <4711-i77ô^  fondateur  dâ  la  lit- 
4^MamO(t«Mae  «notiariWiv  Yi^A»«  tiuteur^  de>  «oniédiiai  ;  «dupa  4'aJlé«  >princi- 
paUf  Krwlor  fCp.  101) ;  a»  «feuf  .<4:«i»«Bti»t« ,  '\e  wnUtkpi^  !St^»Si^y>9hw  USilO- 

lhBatt»4n  poèlie  CbOAkQV8kffûl76ft*1^2),  pBéftflptettr^'Ali»MBdra.!lt,  de 
4^hJ»4oiiieA.KarainsinAa7<MM8â6}v4e|IUinka.(iim-ia6'^  coinm»iit«iiit <de  la 
«Via  pour. le  llaav»,  dv  «onanivier  iI>0atoiiAYa]i7  ClS9l-iWl)^  etc. 


VamUr-Otirav.         ST -PÉTERSBOURQ.  liL  B.  J».     157 

Ao  covTent  t«  ratUe1i«fit  ane  acad^nU  e€ci/$ia9tiq%ié{Mjx^n9iM 
Aaiéni;  pi.  4)^  qui  compt«  120  AèTes,  «t  an  i/minaire  {Ayxàmmam 
Cemipûi;  pi.  264),  qui  en  t  240. 

An  retour,  on  passe  à  U  pUice  Znamiénêkaïa  (pi.  H 6),  où  est 
h  gare  IHcoku  on  de  Moscou  (pi.  140),  et  on  peut  visiter,  au  N.  de 
là,  dans  la  LigovskaTa,  l'égliiS  frseqM  St-Dailtry  (rpé^ecMi  aép- 
lOfkCuTtfro  Auiirpifl;  pi.  125,  H  5),  bâtie  en  186d  aux  f^ais  de 
M.  Bënardaki,  dans  le  style  byzantin,  sur  les  plans  de  Kouzmlne. 
L'extérieur  produit  un  bel  effet  et  Tintérleur  est  richement  décoré 
de  donnes  et  de  peintures.  Les  offlces  se  font  en  grée.  —  Au  N.  de 
cette  église  est  rAôj>i<€il  /van^^içiM  (pl.l66,H5;  femmes),  belle 
constroction  à  tours  et  i  créneaux. 


IX.  T«Mily4Ntr«T. 


Oa  Ta  de  la  plaee  de  rAmIraaté  à  ▼aâtiW-OstroT  par  les  lig nea  de 
tnaway  3  et  4,  q«l  traTersent  le  pont  dn  Palais  ;  de  TEtal-m^or  général 
o>  prendra  la  ligne  6.  On  pent  anesl  aller  par  la  ligne  9,  qui  traverse  le 
pont  Hisolas  et  à  laquelle  se  rattaeke  la  ligne  94,  daas  Vasally-OstroT.  — 
Bmemix  à  Mip««r,  ■•  1,  5  (p.  SS). 

Le  pofU  du  Palaiê  ou  Dvortêovy  (pl.£6;  passage  ouvert  aux 
nsTires  de  3  k.  à  4  b.  de  la  nuit,  et  de  5  h.  ^/f  à  7  h.  V,  du  matin) 
mène  de  la  place  du  Palais  à  l'extrémité  £.  de  Vassily-Ostrov,  où 
se  trouve,  sur  une  belle  place,  dans  un  endroit  élevé  et  qui  offre 
vne  belle  vue,  la  Bmifft  (Bipsn;  pi.  22,  £6),  édifiée  du  style  grée, 
long  de  83  m.  sur  79  m.  de  large,  commencé  en  1805  sur  les  plans 
de  Tarchitecte  Thomon  et  achevé  en  1811.  Elle  a  un  péristyle 
de  44  colonnes  d'ordre  dorique  et  au-dessus  de  la  façade  sont  les 
stitoes  de  TActlvité ,  de  rEspérance  et  de  la  Justice.  La  grande 
vàU  reçoit  le  Jour  d'en  hitfii.  fin  face  de  rentrée  sont  les  bustes 
des  emperenn  Alexandre  1®'  et  Nicolas  I^,  sur  des  piédestaux  riche- 
ment enés.    La  Bourse  est  ouverte  de  il  h.  à  midi  Vt* 

A  quelle  distance  devant  la  Bourse  s'élèvent  deux  grandes 
«slamies  roêiwaXkê,  hautes  ds  34  m.,  avec  deux  statues  colossales 
dans  le  bas  et  les  fûts  ornés  de  rosties  en  métal.  La  *vue  qu'on 
a  de  la  StHùka  (pL  £4*5),  le  quai  en  hémicycle  ratre  les  co- 
lonnes ,  orné  de  parterres  et  protégé  centie  les  eanx  du  fleuve  par 
d'énormes  pierres  de  taille,  est  une  des  plus  belles  de  toute  la  ville. 
A  g.  se  voient  les  ouvrages  de  la  citadelle  St-Plerre-et-St-Paul, 
dominée  par  la  flèche  dorée  de  sa  ««thédrrie  (p.  163);  à  dr. ,  les 
quais  de  la  Neva,  avec  leurs  palais;  au-dessus,  la  flèche  dorée  de 
l'Andsauté  (p.  94)  et  Ténorme  dôme  de  la  cathédrale  St-Isaac;  en 
faee,  Tensemble  imposant  du  fleuve  et  à  Tanière-plan  les  rangées 
de  malsons  des  quartiers  du  N.-E.  —  Le  pont  Birjévol  mène  au 
quartier  de  St-Pétersbouig  (p.  163). 

Derrière  la  Bourse  est  la  place  de  la  Boubse  ,  de  fortaie  semi'>> 
eÎTeoIaire  et  ortéè  de  paiterres.    Au  8.-E.,  sur  le  qwai  dé  la  Neva, 

10, 11 


158     ///.  R.  If,  ST-PÉTBi^SBÔUÇG.  YauUy- 

k  ro.  du  pont  du  P«Ul8,  riA^démi»  dtt  Mf ii^ta  (Ax^Aénis  «f /ki  ; 
pi.S,  P  5} ,  4Te4s  dM  musées  »t  une  bibUothèque  (pi.  E5).  }a  fon- 
dation de  rAcadémie  fut  projetée  eu  V72i  par  Pierre  \&  fifftud, 
aidé  des  a^nsells  de  €hr.  de  Wolff  et  de  Leibniz ,  et  Catberiue  l'^ 
la  créa  après  la  mort  de  l'empereur,  en  1725.  On  assigna  comme  siège 
à  la  jeune  Académie  le  palais  de  l^,  tsi^révna  Prascovie  Féodorovna, 
femme  du  frère  consanguin  de  Pierre.  C'est  un  édiflpe'à  trois  otages, 
surmonté  d'une  tour  ronde,  l'anc.  Observatoire  (aujourd'hui  à  Foul- 
kova).  L'Académie  déchut  beaucoup  pendant  un  certain. temps, 
mais  elle  se  releva  sous  Catherine  IL  Elle  s'est  accrue  depuis  1841 
de  l'académie  de  la  Ungue  russe ,  fondée  en  1783  par  le  gouverne- 
ment, et  elle  comprend  aujourd'hui  trois  classes:  sciences  mathé- 
matiques ,  langue  et  littérature  russes ,  histoire  et  philologie.  Elle 
compte  25  membres  ordinaires  et  rétribués,  ôô  membres  honoraires 
et  près  de  200  membres  A#ynm9ii4A9ts.  La  dotation  annuelle  de 
l'Académie  est  de  200  000  roubles. 

A  rAoadémie  se  rattaAhAnt:  1,  un»  M&<<«tAi«tV|  établie  d»pa  le  Petit 
Obserrtttfiins,  près  de  la  Beurt»  (viaito,  y.  p.  98>,  et  qiû  eompta  prè«  de 
300000  voloaea  et  des  manvaeritt  prd«ie«z;  ^  d,  le  muté^  etfmogrtiphique 
des  peuples  de  Tempire  russe  (costumes  i^  en^e,  y,  p.  86);  —  Â  leeabiuêt 
de»  médaille*^  fondé  par  pierre  le  Grand  et  qui  possède  des  médaiUes 
grecques  et  romaine»,  toutes  les  monnaies  russes  depuis  les  l^mps  les 
plus  reculés  et  dne  eoUeetioa  de  médaiUes  qui  provient  iu  e(»kte  Soukh- 
télen;  r^  4,  la  coUectiàn  itoiamiqu^,  ^u*  comprend  près  de  50000  plantes, 
surtout  des  plantes  de  Sibérie,  recueillies  par  Sieller,  Giheline,  Fallas, 
Prjévalsky,  etc.,  les  collections  Basoumovski,  OaTarov,  Bivepff,  «te.;  — 
5,  le  ombinet  dt  nuiêéirmloffU,  qui  est  in«éiie«r<à  etlni  de  nnsâiKtnt  4|M  Mines 
(p,  1Q2|,  mais  %ui  renferme  das  aérolitbes  remarquables  et  un  «lobe  colos- 
sal, construit  par  Buler^  —  6,  le  muife  de  zàotogiey  Intéressaut  surtout 
par  ses  animaux  antédiluviens:  mammouth,  erâite  de  m^gatMrfvm  ou 
pareasMix  figantesque,  ete.    Il  eat  aetueUeme»!  ftermê. 

En  suivant  plus  loin  le  quai  de  la  0rande  Néra,  on  arrive  à 
lITiiiTertitè  (HMoepATopeRlil  YniiBepeliTéti;  pi.  380,  £  5),  l^anclen 
et  vaste  local  des  1^  eollèges  de  IVmpire,  fondéis  en  1819  'jua  Ale- 
xandre I®'.  Elle  compte  4  facultés  :  histoire  «C  phllolbgie,  pikytiqne 
et  matkématiquiBS,  droit,  lanipieis  orientales.  Le  nombre  d|M  ^diants 
est  d'env.  l^OO»  Lee  eobre  ont  lieu  du  i^  sept,  au  31  mai.  -^  Peaeant 
ensuite  devant  le  long  bâtimont  du  t^  tarps  des  cadtiè ,  on  arrive 
su  square  Routh4ant$oii  (^iéBneBCKift  eHiûipt) ,  an  miliea  duquel 
est  le  mouiaent  SoiwiialiteoT  (nâiniTiiiiKift  Fymàa^my  ;  pi.  233^  1)  ô). 
obélisque  h«ut  d'eUT.  27  m.  Il  a  été  élevé  en  1790,  par  l'empereur 
I^aul  et  sur  les  plabs  de  l'airehitecte  Bre»^,  an  -Ohamp^de^Mars 
(p.  106),  d'où  on  t'a  t^nspOMé  en  1820  à  l'endiielt  adtuel;  n  est  en 
granit  gris,  sur  un  eeele  de  marbre  oaiiré,  et  il  a  afuT sonHiiet  une 
^eule  avec  un  aigle  qui  ptend  son  vol.  Inscription:  ((^ Aux  aratoires 

de  Roumiantsov»  (PynfÉueiw  no6éj(AU%)- 

Le  marécJial  R(ntmêâmtMt$  a%  di«t>Dfiia  fta^s  i^Ti^arre  pentre  le*  <|!ttr«ii» 
(1768<74),  sous  le  règne  de  Catherine  II.  Il  remporta  ii|»e  grande  victoire 
sur  le  Kagoul  et  cerna  Tarmée  ttLrqùe  aa  delà  du  Dàirabe,  i  Choumls. 
et  la  Porte  dut  eonel^r^  la  paix  de  Ko^tebqufc-KaÏI(ff4ebé  i\77^.   ■ 

)(on  loin  de  là,  sur  le  bord  d^  la  Neva,  est  TAoÎM^*  Àf« jàrti 


ihtrmf.  8T-V£fFABSBOUBG.  UL  H,  tô.     159 

■Hnep.  Aftuutéau  XTAéaeeiw»;  pi.  %  D  5),  gardM«  par  de«x  iManx 

jpft»i»x  rappoifAr  d'Ècypto  en  1832.  Elle  t  été  fondée  par  C»thc- 
riM  U  «a  1797.  L'édiftce,  un  d«0  plus  beaux  d«  U  ville,  élevé  de 
17^  i  i788Biir  les  plane  de  ^ofceHfic,  ferme  «n  cené  dont  le*  c6tés 
ont  190 in.  de  long,  et  se  compose  de  deux  étages.  La  façade  princi- 
pale, du  fiôté  de  la  liéva^  eet  ornée  de  colonnes  et  de  pilastres.  Au 
poiti^w  dm  milleii,  des  stsAvee  de  THercole  et  de  la  Flore  Vam^e  ; 
il  est  surmonté  d*iiiie  espèce  de  coupole  avec  une  Minerve  colossale. 
Lee  vastos  bifciments  oemprennent  les  salles  des  collections  et  des 
expotiCiwnB/ainsi  <|iiedes  legenents  povr  les  professeurs.  Il  y  a  «ne 
e4!lUe  du  eM  du  ^rdfn.  —  Entrée  au  mtcs^s,  v.  p.  86.  Il  y  a  tous 
les  ans  au  1^  étage  une  exposition  de  peinture  (v.  les  journaux): 
efltiée.  80  kop^   Ua  eeUlogue  est  en  préparatien. 

XMÉB  mi  Êevbnvmm  awrveeM  vr  e«  ia  ■mAissAitev,  salles  9  à  38  du 
rez-de-«bw9SS^e,  salis*  da  paed  escalier  et  sailsa  67  et  M  du  l^^i*  étage,  peu 
d^ofîginaox ,  mais  «ne  riene  colleetioa  de  pUtres.  —  1^'  étage.  S&lle  S7 
(i>*  calerié des  antiques  on  salle  de  Haphaél):  tableanx,  lurtout  des  copies 
d'apMs  Bmpftnll.  P«tita  selle  desaoafëraaaes  OS,  quatre  «Mg niOques  Ocbelias 
rsfwe  Jtnmmt^  lei  slf^ne  e^kMsale  de  Cailiesine  11,  par  IMberç.  amode 
sftlle  des  comérenees ,  beaux  Titraux  paf  S94riehtow,  Salle  66  (|2^  galerie 
des  antiques  ou  salle  du  Titien):  U  JHtcret^  le  Christ  guérissant  des  mala- 
des; eofles  d'epeès  ds*  omUas  vénlUena. 

iSMM»e<M>  sr  «éut.»cf  «as  Bmaes,  dans  les  saUes  |0  à  Ai  el  T7  du  l«r  étage 
Les  i|ieillears  tableaux  de  cette  ooUeetion  (ainsi  que  le  musée  de  Tart  sbrc 
tien  ^imitiT)  doivent  Stre  transférés  dans  le  musée  national  Alexandre  111 
(p.ldl).  Priueipaux^  tableaux;  XeâSMis,  itioTt  d^Abel,  M  André.,  Yladimlr 
et  Kof^éda,  portr.  de  Velkovt  <SWMo«,  Vénus  et  TAmotirt  payaages  d^ 
Pétrov^  MMvi^^  PhUimumoVy  Tcutltpv^  jyaréitt^  MordHnitv,  ^jtonor  (Tiflis), 
Kiçélçen  et  K&rkUin4  (Chine);  Itanov^  Adasa  et  Eve,  Jean  Ousmovitch; 
Orforsly,  Cosaques  ;  Chtehédriney  le  Soir  (paysage)  ;  A.  9¥rMsoeAe/k,  la  Fortune 
et  le  Meadiant  ^  BrtMm^  Kareiaae,  Inès  de  Caatro  ;  S.-F,  QhtekétMm^  St-Péters- 
boorg;  WilUwaUe,  Chasseurs;  SêuaàûVt  CSasap  près  de  Silistrie;  Vorpbitv, 
l'Eg^ae  de  la  Résurrectioa  à  Jérusalem;  Or&mm€y  Hôpital;  Bogoli^vkft^ 
Tempête  à  llavel,  etc.;  FUehatuavj  Ivan  le  Terrible;  ÂMsIMIef,  Une  noce; 
Ritxmi^  ficèiie  d'jMbaaffe;  MéUtTy  SI  Jean  à  Pathmos;  tableaux  de  fsnra 
de  Mtimtrê  «t  et  DmUrttw-Orêtibtmr^pt  /^MMfir,  Martyres;  MUuêo94é^, 
Foîto  d'Otrépiav  ;  Mat^éiev^  povtrait  dm  maître.  —  Soûl  ptures  :  Orlmnki^,  Paris  ; 
ftors»  r.  Khd$t  ehevanx  ;  Batber$ ,  Un  garçon  ^  mounnaent  de  Karamtine 
(p.  341>,  naodèlc  da.  la  statue  colossale  de  (5atheriae  U  (▼.  ei-dessus);  FtU- 
csMt  «t  Mmmmttm*9  *  Hllon  de  Grototte  ;  EmtreUi^  sUtue  de  l'impératrice 
Anne;  Dém»mA  if«i<u#iMly<  buste  de  Souvotov;  lUKol,  scènes  de  TOdyssée, 
bas-r^ials;  SUammuÊT^  Hymptae^  Chovléne^  buste  de  Catherine  II. 

Caleiis  Mmul^Atm  (catalogue  russe).  Saixs  70,  au  au»  principal,  à  dr.  -. 
3fiO«  Ar^  Sth^fTy  FaMM-  ASS-,  IVcyo»,  Paysans  «a  route  pour  le  marché; 
160,  éfmUaii,  Damiets  moments  du  cemte  Egmoat;  à  «.:  *i67,  Pmtl  IMa- 
rodst^  CroiBsrall  aa  eereoail  de  Charles  ler.  110^  0.  ^cAssiocA,  Jardin  de 
eouveai  )  138^  Assvmtspis  Départ  de  Tobie.  ler  eabiaet,  à  g.  •.  *337,  l.  Kmami, 
lasendie  aa  villai^^  106,  (?érsais,  le  Duel  après  le  bal  masqué.  11^  cabinet  : 
i»a,Xéepcld  iMcf^i  Fa«iille.de  pddieurt  aapolitains  ;  860,  F<mrmoi9,  Paysage  ; 
3Uî  #.  Xiem^  Au  hoid  de  la  maw:,  137,  Aom  JohAmt,  Moutona  au  pâturais. 
inenbiMtt  911,  F.  AS0i,¥enisei  916,  Mhg^ut^  village  de  Vermandie;  IM, 
Giroam^  Joneus  de  cernemiiae;  971,  Fr.  MilUt^  Femmes  portant  des  fagots. 
IVe, cabinet:  857,  Ohmet^  Un  duo^  ifid,  A.  VmuHer^  Soole  de  travaux  ma- 
nuels ;  966,  f98»,  JMiêimmiêr^  Soldai  «  le  Fumeur  ;  180,  Dtos,  Scène  enfantine.  -<- 
SâiiLh  66.  lePaabi&fl».  i  g.  :  £dl  HOdàbÊrmméU,  Paysage  d^hlver;  180,  A.  Achen- 
6«*,Saysa«S.  U»cabiaat:  166,  WOlcnu,  Réponse;  171,  tfr«è&,  Kome «  140, 
E.  r«r»«k*raM,  Mowlons.  lUe  cabinet:  817,  «TaMii*,  le  J«UBur  d'oieue  de 
barbarie;  988,    Têm-Kafa,  Intevregaioire  ;    206,  /.  li«ê,  le  Buveur  v  389, 


160    ///.  R,  12,  ST-PÉTKRSBOURG.  VauUy- 

Mtrlt^  Bonde  d^enlants;  3d\,  Grtugt^  Jeune  fille  en  prière.  IV®  eabinet  : 
219,  A.  CalafMy  le  Soir  au  bord  du  Uc  des  Qufttre-Gantons  ;  sans  n**,  J.  van 
Ruiidatl^  Pavsage;  218,  Catatne ,  Torrent^  113,  Baron,  Jeunes  lllles  à  la 
fontaine^  868,  G.  v.  d.  Bdthout,  Soldat  étudiant  la  carte  du  terrain;  134. 
Bùçoliavbop,  Bombardement  de  fiinope.  V*  cabinet  :  53,  K.  NtUchtf,  Enfant 
soufflant  des  bulles  de  savon;  sans  n^.,  A.  van  Ottade,  Vieille  femme;  *âO^ 
Ph.  Wouwerman^  Halte  près  d*une  auberge;  00,  JieUUy  la  Couturière;  74, 
Terboreh^  Jeune  dame;  131,  BraekeUer,  Oiseau  échappé  de  sa  cage;  87, 
J.  Jorda^ni,  le  Boi  de  la  fève,  une  de  ses  meilleures  reproductiona  d«  ce 
sujet  quUl  a  souvent  traité.  Vl®  cabinet:  sans  n°  /.  van  (Mode,  Scène 
villageoise.  Au  mur  principal,  en  partant  du  IV®  cabinet:  257,  JLies, 
Fleurs  ;  154,  WiUenu,  Jeanne  Darc  prisonnière  ;  10,  J.  B.  Weenix,  le  Paa«age 
d'un  fleuve;  71,  B,  Teniers  le  Jeune,  la  Tent&tion  de  St  Antoine;  9,  /*. 
Boucher,  Apollon  et  Dapfané;  203,  Dupri,  Troupeau  au  pâturage. 

La  BIBLIOTHEQUE,  qui  a  une  salle  de  lecture,  est  riche  en  gravures, 
photographies,  livres  d^art,  ouvrages  illustrés;  elle  est  ouverte  les  dim. 
et  jours  de  fête.  ^On  voit  dans  la  salle  de  réunion  un  grand  plafond 
peint  par  Ch^wuiev  et  les  portraits  des  aneien«  présidents  de  TAcs^émie. 

En  contiiiuant  de  suivre  le  quai  de  la  Neva,  on  laisse  à  g.  le 
pont  Nicolas  (p.  99)  et  à  dr.  V Académie  des  Sciences  (p.  158). 
Au  coin  de  la  rue  dite  7^  ligne  et  de  la  Grande  Perspective ,  la 
cathédrale  St- André  (Co<(6pi  AnôcTOja  AflApéii  IlepBosiiéniaro  ; 
pi.  56,  D  5). 

Dans  la  rue  dite  8^  ligne,  n^  39  (ligne  de  tramway  3),  l'hôtel 
de  Son  Excellence  M.  le  conseiller  intime  actuel  Pierre  de  Béménor, 
qui  renferme  une  ♦galerie  très  ricTie  et  très  intéressante  pour  l'étude 
de  la  peinture  flamande  et  hollandaise  (il  y  a  500  tableaux  de  350 
peintres).  Elle  offre  un  aperçu  des  progrès  de  la  peinture  hollan- 
daise, ce  que  ne  présente  pas  l*Ermitage  lui-même,  malgré  ses  nom- 
breux chefs-d'œuvre.   Entrée,  v.  p.  87. 

Le  groupe  des  maîtres  et  des  prédécesseurs  imaaédiats  de  Rembrandt 
est  représenté  par  des  tableaux  de  P.  Latiman,  J,  Pinas,  J.  v.  SM^ooten,  Cl. 
Moyaert ,  L.  Bramer,  P.  de  Orebber  et  Jf.  Knup/er.  —  Peintres  de  T^îpoque 
de  la  séparation  en  deux  écoles .  Tune  hollandaise  et  Tantre  flamande, 
et  de  celle  qui  la  précède  :  K.  v.  Mander,  O.  Coninçêloo,  D.  VinelAoams,  R. 
Savery,  Aert  et  Pieter  AerUen ,  fils  de  Pieter  Aertsen  ;  ComeU»  v.  HamrUm 
et  Oilli»  Hondekœter.  —  Parmi  les  œuvres  des  successeurs  iitè  naturalistes 
italiens,  on  distinguera:   Q.  lUmihorA  (Esaii  vendant  son  droit  d^aînesse; 
Vieille   femme    comptant  de    l'argent;    tous    deux  des  tcènes  de  nuit; 
r  Amour  sous  les  traits  d'un  prince  d'Orange,  1637;  Detix  jeunes  femnaes, 
1649;    tous  deux  des  scènes  de  jour,  etc.)    et  un  tableau  de   G.   Smit 
(Flore  et  la  Fortune,  1636)  dont  les  peintures  sont  rares.  —  Les  maîtres 
dans  le  paysage  idyllique  et  arcadien ,  dont  Elsfaeimer  étaK  le  plus  re- 
marquable: C.PoeUnburyh,  M.  Uitenbroedt,  B.  Breenberffh;  puis.  A,  CupUn- 
boreh,  Romb.  v.   7Voy«R,  P.  Haitich,  T.  Gelton,  D.  Datent,  D.  Veriançen,  J. 
Muller,  Corn.  WiUaertê,  Jan  Mpteuê,  J.  Stteneherçen  et  Fr.  Yerwili.  -^  L^an- 
cienne  manière  des  paysagistes  hollandais  est  complètement  représentée 
par:   quatre  E.  van  dé  Velde  (1621,  1628,  1626);  quatre  J.  v.  Goyen  (1682, 
1684,  1647,  16d2);  deux  S.  v.  Ruiêdael-,  quatre  P.  Molyn;  puis,  les  peintres 
moins  connus:  P.  de  BûoIé,  A.  v.  Orost  (1667),  J,  v.  Orou  (1673),  OoeienUer 
(1645),  A.  V.  Kabel,  F.  Knipberçen,  W.  Kn$f,  W.  Kool,  J.  Meerkout  (1633), 
H.  de  Meyer  (1667),  A.  Moleyn,  P.  Nolpe,  I.  Sehoef/  (1647  et  1666)^  K.  Beelt 
et  P.  de  Bloot.   Peintres  de  marines  :  J.  Poreellii,  H.  Antonisëen,  8,  de  Vlùçer 
et  /.  de  Tïieçer,  qui  est  presque  inconnu.    Peintres  dMntérleurs  d*égliaes: 
B,  V.  Bassen,  H.  Badent,  P.  Saenredam  et  H.  Steenwyct  le  Jeune.   —   Parmi 
les  peintres  de  cenre,  on  remarque:  Dirk  Bats  (un  Concert,  1623;  Asrtistes 
à  rauberge,  1626);   Fram  Hait  le  Jeune  (17atUre  morte,   1640);  P.  H^dde 
(un  Officier  et  une  Dame;  Vénus  pleurant  Adonis,  caricature);   /.  Kidi; 


(kirùv,  3T-PÉTER9BOURe.  IIl.  fi.  72.     161 

F,  Pialmaudest  (B«UiUe;  Oardej;  A.  Fakumeden.  i1foHrhH$)\  PUUr  PotUr 
lP&yMff»«  1.837);  F.  Qtuui;  J.  Ymrêprtuk  (i6éft).  —  On  rem*rqu6  entre 
Mires  peiatres  de  portraito:  W,  M  OêêH;  If.  KUoê  (portrait  de  fenune); 
M.  9.  MétrwM  (portrait  es  griMille);  J.Q,  Cuirpf  OtM.  BoniK»rtt;  Th.  de 
Kefier  ipoHxuit  d'homme)  et  /.  Dmif^  de  Oo»d«,  dont  lei  «nTret  font 
nres.  —  Peiatree  de  aatvre  morte:  3.  t.  4.  AMt,  CI.  Btda  et  P.  Ciaa$g. 

di  Kembrandt  manque  à  la  eolleetion,  ton  ëeole  eet  anMl  complète 
aee  poeeible  (Il  y  en  a  35  toilee  et  98  maîtres):  O.  D—  (la  Brodeuee  en- 
dormie, ecène  de  nnit  eemblable  à  eelle  qui  eet  à  Dreede)^  W.  de  Poortér^ 


J.  de  W«t^  J.'A.  JMfctr;  F.  Bêi  (Jndae  et  Tbao^r);  O.  FUmck  (Betbeabée 
nweTant  U  lettre  da  David,  1867);  A  /MrMtM;  J.  Yietorê  (Diofèae  et  ea 
laeteme);  J.  0»mm  (aortrait  de  daoM,  1686);  Ckr.  pÊmdiu  (Vieillard);  N. 
Urne*  (portrait  de  J.  de  Witt,  Jemae  Aile  avec  an  ebiea).  A  ees  élèye*  de 
Bembimndt  il  faot  joindre:  H.  Aldémertld^  BtM*^  Soi.  d€  Mrmp^  Jmm  d«  ârap^ 
À.  CWwu'a»  3.  OmfPt  Deeeier,  A.  <?««l,  Leiier^  J.  r.  Loo^  J.  PtMnty  SchefU, 
B.  V.  d.  VUet^  Yrammmê  et  C.  HoUtif».  —  Peintres  de  genre  de  la  belle  époque 
(eav.  60  tabieaax);  J.  Sutm  (grand  tableau  repréeentant  sa  famille);  G. 
.Vttêd^er  (Pomone  et  Vertamnut);  P.  de  Hth  (Femme  hydropique  consul- 
tait un  ebariaUn);  Q.  BrektUmkamp  (une  toile  de  1669);  W.  MiérU;  J.  OehUr- 
reK,  P.  SKngeiaud^  O.  SektOd^n  et  /.  T&êranlM.  Viennent  ensuite  les 
peintres  neoina  eaunui:  y«s.  Jmts;  J.  Yerm^r  d'Utrecht  et  A.  Wolfêtn. 
Peintres  da  paysaaaeriea :  iidr.  et  h.  raa  Oêiade^  C.  BtgOy  J.  Moltnaer^ 
R.  ^BrmekeiUmrg  y  S.  îhtmtJttrck,  O.  Lund^m^  J.  «.  Nifport;  BomanSf  Séb. 
Beenuterdt  et  /.  «a«  Dfck  dont  les  toiles  sont  fort  rares.  —  Il  y  a  trois 
tableaux  de  B.  «.  d.  Metêi,  dont  deux  portraiu  de  Tartiete  par  lui-même, 
de  1669  et  1649,  ce  dernier  dans  la  manière  de  Rembrandt;  puis:  Abr.  v. 
reMpd  (1670),  />.  Btêdt  (1631),  deux  D.  Santvoori^  C.  Janum  p.  CtuUny  l. 
BaekhmUem  (portrait  de  B.  iCoyseb,  1683),  0.  WOê  et  W.  WUnng.  —  La  coh 
leetion  compte  60  tableaux  de  47  paysagistes  :  A.  Bvtrdinçen  (Paysage  nor* 
végiea,  1657);  J.  v.  Rmtdogl  (1666);  C.  Deecker;  deux  e.  d.  Mter,  de  Haar- 
lem;  deux  O.  du  Bot»;  deux  Jûr.  v.  d.  Baçe»;  J.  Hadtert^  J.  r.  £>««{,  /.  Koene^ 
J.  Loaten  (1665),  /.  RimlbouiSy  W.  SekeUkKk,  A.  K«r6eem,  il.  Vriêi  et  des 
ubieaux  de  M.  Yrieê^  P.  Nwk  et  P.  «••  Y»en  dont  les  oeuvres  sont  rares. 
Viennent  ensuite:  Fr.  Mouckerom^  J.  SneUinkt.  C.  v,  Zwiéten  (1673),  Cl.  Môle- 
Mcr  (trois  tableaux).  Th.  Hferemam  (1670, 1675),  F.  Pott  (1659)  et  Bçb.  Potl 
(trois  tableaux).  —  Parmi  les  peintres  d'animaux  on  remarque  :  Oùv.  Camp- 
hMùe»,  Com.  S^fUettn  (Animaux  dans  un  beau  paysage),  B-  Kairaiy  A. 
Klompy  L.  TUHmÇy  J.  et  8.  v.  Dot»  (1708)  et  Jan  Le  Duek  et  J.-B.  WolferU^ 
deux  maîtres  dont  les  oeuvres  sont  très  rares.  —  Peintres  de  batailles  et  de 
chasses:  Pieter  Wouwemum^  B.  Chul^  B.  Muromi^  J.  Huefiieitlmrç ^  D.  Maa»^ 
J.  MmarU  (1»:31),  A.  v.  Hoff,  0.  Samten^  L.  de  Jonche  et  A.  Homdiui.  Peintres 
de  marines  :  L.  BoeJOtuieen,  J.  BeerettraMen^  Ct.  RieUehhoe/^  R.  Zeeman  (1664) 
et  des  toiles  de  W.  YUrinçm  dont  les  œuvres  sont  rares  et  à* Ad.  Silù^  eon- 
atmeteur  de  navires,  ehe«  lequel  Pierre  le  Orand  travaillait.  —  Les  peintres 
de  nature  morte  sont  très  nombreux:  une  belle  toile  de  W.  Ktdf;  puis, 
H.  V.  Beperen,  C.  de  HeerHy  /.  Weenix  (un  Lièvre ,  Allégorie  avec  Minerve), 
Jw.  Streek,  Schrieek^  C.  BiMuij  Brandy  CoorU^  Bulêdoneck^  LeUenberg  (1679), 
B.  V.  d.  Meevy  Pe«,  iSIHep,  Yonck  et  M.  WiXhou»  (1660).  —  Parmi  les  peintres 
qui  ont  subi  rinfluenee  italienne ,  on  remarque  :  J.  Atêelfn ,  Q.  de  Heueehy 
A.  PgiuKker^  J.  GlawbeTy  B.  Appelman^  A.  Meprinçh  et  /.  Hnchtenkurg  (1674). 
Cn  tableau  du  ebevaûer  T<rmpe»ia  est  intéressant  parée  ou'il  porte  la 
signature  de  P.  Huiler  et  non  eelle  habituelle  de  P.  Xolyn.  Citons  encore  : 
/.-  B.  WeemXy  K.  Dt^fardim,  A.  Begepn,  M.  Carrée  O.  de  JAuv^  StoopendeU  aux 
œuvres  rares,  J.  ».  Oocl  (1717),  P.  »e»  Lenr,  J.  Miel,  J.  lAngeVbaeh.  H.  Yer- 
tdutring,  f%.   Wpek,  et  G.  de  WitU. 

VéeoUJUtmande  est  représentée  par  86  maîtres.  Peintres  du  xvi^  s.':  /. 
Qe$$aen  (IfMiMS,  Madone);  G.  Mottatrt;  Fr.  FlorU  (Miséricorde);  Or.v.  d. 
Broeek;  B.Spretmger;  P,  Brueghel  (Deux  danseurs,  1547);  Fr.  Franck  J.;  D. 
R§ekaeri  VAnden  et  deux  toiles  de  Yerbrûggen  dont  les  tableaux  sont  rares. 
H.  Bot  (trois  tableaux) :  P.  BrU;  J.  Brueghel  iAdontion  des  Mages);  D.  Alt^- 
l^ot;  Menri.  Bpeàmert  (1616)  et  J.  MaorU,  deux  peintres  dont  les  œuvras  sont 
très  raeee.   S.  ».  Baleu  (Vénus,  160^  \  Fr.  Franck  II;  Seb.  Vranex  et  G.  Gual- 


Bsedeker.    La  Russie.     2«  édit.  1^ 


t62    III.  ».  1^.  ST-Pl5fEllSBéttR0.         Vassily-Oitfà^. 

dorjp  (1609).  —  Ruben»  est  représenté  par  un  p^vl^&U  du  «urAnal-inlftlit' Fer- 
dinand. Elèves  de  Kubena:  /.  /ofckiMii  (\tQe  Ste'Vkmille)-,  '^^  J)t>yit»«c* 
(M.  A.  Gapelltts,  évSqae  d'Anverai)^  P.  MtH;  RQuHUmt*  ft>  §te  Viwige 
offrant  une  bannière  à  St  Udefonse,  Ya  gQirl«lfd«  d€  ÂAtm  leit  de  1>.  Sefh^fM)^^ 
8.  de  Vm;  0.  v.  Herp  et  3.  Tenitr»  le  Jeohe.  ■  Pftrdii  fèë  màîtrat  imiins  «on- 
nus,  on  remarque:  R.  Verhurçh^  B^.  Rôt  et  /.  OmiffêiM  XVt0t9\  ^•tnai  qiM 
i>.  Jiam.  -*  Paysmiistoa:  X.  ».  Uéeu  («ma  telle  «otla  «TOe  à^iêmxmé  de 
TeniMP^i  i^.  ITotom»  (10SO),  L.  de  Yadder,  J.  HVIdbu,  /.  a  jlirf«4ii,a.  JTtfyf. 
mont,  r.  Ao«t,  i*.  «.  d,  Telde  (le  Quttl  d'AoTen)  dont  Im  OB»YM».»Qni  a»ves 
et  F,  •.  Jr#«{«ii  (di»nt  une  toile  datée  de  iWO).  — vPviatNt  de  bMvm  «liorte, 
rvpréseBtë* f«r  de  belle»  toiles:  /.  Fpi^  Jôr.t.  Bè»^  V.Mowimtti  tlk,A^Sflf^s 
Peintre»  de  teurs  et  de  fruits;  B«  SeffhMi  Fh.  OdeUn^  J\  ÏÏ9rbHlg9*n  -«t  P 
Bnl^  dont  les  œurres  sont  exceenvemeirt  farea  4ft  ^ietl  nm  pftvent  du 
eélèbre  paysagiste.  -    . 

Mous  zetoumons  au  quai  de  la  Néya.  X)ans  la  iti^Ugné  qui  àér- 
boucfae  à  dr.,  VJnêHHtt  patHoHque  (pL  192>^  pour  jettaes  fitleâ.  A 
dr.,  entre  la  11^  et  la  13^  ligne ,  V Académie  de  ta  mariné  eu  ifeole 
navale  (MopcKis  AxaAéMU;  pi.  86,  P  5)  ».  et  devant  cet  éàiûce  In 
stetiuê  de  VamireU  Krusentiem,  premier  navigatem  ruBse»  qui  ait 
fait  le  tour  du  monde  (m.  1846;  p.  71),  bronze  Mffi  en  1873. 

Plus  loin,  à  l'extrémité  du  quai,  r*Inttitut  ou  Aoftdémie  d6* 
Xiaes  (Pépnitt  HiCTHT^n;  pL  185,  C  6),  un  det  établissements  les 
plus  curieux  de  St-Pétersbourg ,  fondé  par  Catherine  H  en  1773  et 
réorganisé  pu  dernier  lieu  en  1866.  U  compte  400  auditeurs,  qui  se 
destinent  à  enteer  dans  le  Département  des  mines.  L'imposant  édi- 
fice, construit  par  Woronikhine  et  qui  a  un  portique  de  douze  colonnes 
doriques  du  eôté  de  U  Neva,  couvre  e&v.  12000  m.  carrés*  Entrée, 
V.  p.  87.   On  s'incrit  et  Ton  est  conduit  paruu  domestique  (pourb.). 

Les  salles  de  modales  renferment,  entre  autres  enriosités,  la  eofleetion 
des  instruments  qui  sefvent  dans  les  mines  et  des  modèles  de  mines,  ee 
qui  peruket  de  se  rendre  compte  des  différentes  manières  de  les  exploiter. 
—  Dans  le  sous-sol  :  des  galeries  et  des  puits  de  mines  artiiicleU,  mais 
de  grandeur  naturelle. 

h^  *miude  de  minéralsgia  est  très  rieiia;  il  contient  de  nM^nlAques 
éebaïUiUons  de  minéraux  de  la  Russie,  à  Véiat  brut. ou  polia  et  dans 
leujrs  divers  emplois.  Les  objets  les  plus  précieux  soint  pour  la  plupart 
dans  de  petites  vitrinei  sous  les  fenêtres.  On  remaraue.:  un  bloc  de  ma- 
laebite  (1480  kilos)}  des  lingots  de  platine  d^env.  5  kilos;  un  lingot  d*or 
de  3&  kilos,  trouvé  en  1843  k  Tsarévo-Alex&ndrovsk  au  S.  de  TOural,  d*^une 
vflileur  de  50000  roubles;  une  topaze  de  12  kilos,  le  plus  gros  cristal  trouvé 
jttsq%*à  présent;  un  tronc  d'arbre  recouvert  de  silice  avec  des  amétbyates; 
sur  un  grand  plat  entre  la  3®  et  la  3?  ekambre,  un  magnifique  biril  (aigue- 
marine)  de  TOural,  entièrement  transparent,  d'une  valeur  de  43 000  r.; 
de  beaux  spécimens  de  cristaux  de  soufre  et  de  roohe,  des  turquoi«es, 
des  sapbirs  et  toute  sorte  d'autres  pierres  précieuses  (alexandrite)  ;  dea 
reproductions  des  plus  grosses  pierres  précieuses,  de  gros  os  autour  des- 
quels a  poussé  du  bois,  de  belles  huîtres  perlières,  etc.  Dans  la  oU^rnière 
salle,  un  eoffret  rempli  de  tnonnaieg^  entre  autres  dea  pièces  rusées  en 
platine,  de  la  dimension  d'un  rouble  d'argent  (12  r.);  un  No«  de  néphrite 
de  7  kilos,  des  steppes  des  Kirghiz. 

Nous  retournons  eneere  au  boni  de  la  Né-vs.  «t  allons  jusqu^à 
la  9^  ligne ,  puis  par  le  tramway  (3)  à  la  Smol'enskaTa,  cm  croisant 
IJB  Bolchoï  Proipect  ou  la  Grande  Pcrspeelive ,  belle  et  large  rue 
dont  les  maisons  sont  précédées  de  petits  jardins.  A  VO.  de  l'ex- 
trémité de  U  ligne  de  tramway,  sur  là  SmolenêktTa,  est  h  otamtfère 


Ihâeta  CfliaddU,     ST-PfifKRSBOnRO.  ///.  If.  f».     i^'S 

4«  HwolimÉt-  (Cwojéflcioe  uil6umit\  pL  B  4-5).  A  dr.  de  l'entrée 
M  !!««▼•  VéglUe  d4  la  Mère  de  IHêm  àe  SmeUiUk  («épiou  CmoMém- 
cmI  Bé«iei  Màtéfti),  Mlie  en  bote  i  là  f féation  ^  eimetMre ,  en 
1756,  et  zecoAsiruite  en  pierre  en  1829.  Le  cimetière  est  surtout 
fréquenté  &•  28  jmiilei. 

SnWant  ati  retour  la  feiite  Per$peetlve  {Maly  Proêptet)^  jus- 
qu'an  j^ont  TouUhkov  (■oor»  Tywdn;  pi.  D  4),  qui  traverse  la 
petite  N^a,  pnis  tournant  k  dr.  dans  la  i"*  lign«,  nons  arrivons  â 
r&opi/ol  Marie- Madeleine  {6oAuini,n  CbatôM  Mapfii  MaaaiAau; 
pL  169,  D  4>y  à  dr.  près  du  pont  Viennent  ensuite  au  S.  :  VAra- 
iémU  tteiéHmêique  eatkMi^iuê  {Mv^àwmm»  pÉBCKO-inrMdiecmff 
sjmAévûi;  pL  3};  en  face,  VéiHUt  de  la  Grande -Martyre  Catherine 
(népnevb  Cm  Eanfepéui  Uiâaaùmfnûmum  \  pi.  114),  du  style  ru- 
maîn-,  bâtie  «n  1823  et,  an  coin  éo  la  Grande  Perspective,  Végliêe 
Ste-Cathenne  (pi.  101,  D  5),  anz  lutUHens,  bâtie  en  1779.  On 
parvient  enfin  de  U,  à  TK.,  k  ta  dmmne  (Tavôxni;  pi.  70,  E  4)  et 
i  U  Bourse  (p.  157). 


X.  Ha  de  kl  OittAaUa  U  «nartiar  da  St-Pétafabawg. 


£4fmé9  4e  ijwmwif  (p.  SB,  8B):  4.  f  (Jardia  «K>lo|k|«s),  7,  8,  IS  et  94. 
-  BtHemux  à  wmpeur  (p.  83)  :  3  Oardin  zoolj,  d  et  ft. 

Non  loin  dn  palais  de  Marbre  (p.  1Q6),  le  pont  TroUàky  ou  de 
iît-P4ttr»b^urg  (pi.  ¥"4),  sur  la  Neva,  qui  atteint  à  cet  endroit  sa 
pins  ff an^!^  Inig^qr  (ft50  m.),  mine  au  quartier  de  St-PÙer$bourg 
ou  féterhowrgskaïa  (derep^yprcKaa  cTopoiA).  An  delà  du  pont, 
•a  entre  à  g. ,  par  la  po<te  Pierre  bâtie  en  1749 ,  dans  la  aitndelle 
St*Plèft«*at-0l-Pnnl  (OerpoiiénioBeftaa  ipinocTb;  pi.  EF4). 

La  cUadelU  (v«  p^  93)  a  M  construite  de  1703  à  1740  sur  les 
plans  de  Trfein  ;  \m  murs  du  cM  de  la  Neva  ont  M  revêtus  de 
pierres  de  taiUe  en  granit  sous  Catherine  II.  Elle  comprend  les 
prinmê  d'État,  la  MoMnaie,  Tancien  Arêenal  avec  le  muiée  d'ar- 
tlllerte,  la  cathédrale  St^Pierre-et^St^Paml  et  dee  adminiêtraiimit 
militaires.  Les  ouvrages  fbrtUlés  n'ont  plus  d'importance  actnelte- 
ment.  —  Midi  est  annonce  de  la  citadelle  par  un  coup  de  canon. 

La  *aatllédrnla  It-Piaira-at-St-PatiI  (nerpoDâBionctiJI  coéôpi-, 

pL59,  F4;  ouverte  tout  le  jour,  on  U  visite  le  mieux  de  1  h.  à 

4  b.  de  l*sp«ès-'inldi;  120  kop.  an  seuS-offloier  qui  vous  conduit), 

fondée  en  même  temps  que  la  citadelle,  a  été  bâtie  de  1714  à  1733 

el  reatouiée  en  ldÔi«    C'e^t  un  édiAce  À  dôme ,  long  de  64  m.  sur 

30  m.  do  Inrge.    La  pyramide  dn  eloeber  doré ,  très  aign  et  haut  de 

120  m.,  un  des  plus  élevés  de  la  Russie ,  est  surmontée  d^nn  ange, 

portant  ube'croiz  de  7  m.  àe  Tiatit.  Gè  clotlieT renfernto  nn  eanilon, 

qal  4  remplacé  sous  le  règne  d*Ellsabetb,  en  1759,  Tanden  rarillon 

acheté  à  Amsterdam  par  Pîwrt  le  Grand,  pour  45000 1.,  et  détruit 

plus  Urd  par  I4  foùdire. 

11  • 


164    III.B.J2.         ST-PtiTERSBOURa.  Mu$^ed'armi. 

VinTiiiBUB  dfi  réglise  e»t  «l»ir,  »^able  et  orné  de  trophées  niilit*ires, 
de  flears  et  de  pUntes.  n  renferme  U  crypte  de  lafamittê  fmpMaU  (entrée 
près  dé  Tantel);  les  Somanov  depuis  Pierre  le  Otmnd,  à  Texcepàon  de 
Pierre  II  (▼.  p.  366).  y  sont  inhuinéB.  Des  sarcopbs^es  de  aurbre  blauie 
avec  Taigle  impériale  aux  angles  désignent  les  tombes  impériales,  sous 
le  sol.  A  dr.  ae  Ticonostase,  près  de  la  porte  du  8.:  Pierre  le  Grand 
(m.  1735;  sur  le  sarcophage  une  médaille  fk-appée  en  1808  pour  la  fftte  du 
centenaire  de  la  fondation  de  8t-Pétersboarg)  au  mur,  un  pavillon  d*aniir«l 
pris  en  1770  à  la  bataille  de  Tehesmé)  ;  derrière  Anne  loannovna  (m.  1740>  ^ 
Catherine  ire  (m.  1737)  ;  derrière,  Pierre  HI  (m.  1763)  ^  Blisabeth  l^  (m.  1761)  ; 
derrière,  Catherine  II  (m.  1796X  A  g.  de  iHeonostase,  Tun  à  eôté  de  Tautre  \ 
Alexandre  I^'  (m.  1835)  et  son  épouse  Elisabeth  Alexélevna  (m.  1836),  Paul 
I^r  (m.  1801)  et  sa  femme  Marie  Féodorovna  (m.  1838)  ;  devant,  Nicolas  \^^ 
(m.  1855)  et  sa  femme  Alexaadra  Féodor^vna  (m.  1860).  Du  eôté  H.,  an 
milieu  :  Alexandre  II  (m.  1881)  et  sa  femme  Marie  Alexandrovna  (m.  1880), 
puis,  Alexandre  III  (m.  1894).  —  On  y  montre  plusieurs  ouvrages  de  la  main 
de  Pierre  le  Grand,  un  candélabre  sculpté  en  ébène,  de  8  m.  de  haut  et  3  m. 
de  diamètre,  à  dr.  de  Ticonoslaie.  Il  y  a  au  milieu  quatre  médailIoiM  en 
éeaille,  dont  Tun  porte  cette  inscription:  «travail  pénible  de  I*  main  de 
Pierre  le  Grand,  souverain  de  toutes  les  Bussies,  f733>. 

A  VO.  de  la  cathédrale,  la  Monnaie  impériale  (MoHéiHui  ABop-B  ; 
pi.  223;  entrée,  v.  p.  87),  qui  a  été  fondée  en  1716.  On  y  ftappe  la 
monnaie ,  ainsi  qne  des  médailles.  Les  machines  qui  servent  a  la 
frappe  sont  remarquables  fponrb.).  —  Un  bâtiment  spécial,  près  de 
la  cathédrale,  renferme  nn  bateau  trouvé  par  Pierre  le  Grand  en  1691 
près  du  village  dlEmaîlov  et  nommé  :  «  Tareul  de  la  flotte  russe  » 
UixyniKa  pj^ccKaro  Méra);  pour  le  visiter  s'adresser  â  Tuii  des 
gardiens  de  la  cathédrale. 

Quittant  la  citadelle  par  la  porte  Pierre  (p.  163)  et  tournant  à 

g.,  nous  longeons  le  canal  pour  arriver  au  «Kronverk»,  où  se  trouve 

Tancien  arsenal,  avec  le  remarquable  rntiiéb  d*artiUeiie  (Kp6H- 

BepiciiH  Apceaéji  ;  pi.  17  ;  entrée,  v.  p.  87). 

La  cour  et  la  Mlle  du  beu  renferment  une  très  riche  collection  de  eanons 
de  toute  sorte,  du  xv*:  s.  jusqu'à  nos  jours;  de  vieilles  anpes,  d'anciennes 
armures ,  des  drapeaux ,  des  engins  de  guerre  de  toutes  les  époques ,  des 
types  de  soldats  revêtus  de  leurs  uniformes  et  appartenant  a  toutea  les 
périodes,  des  strélits  à  pied  et  à  cbeval  ;  des  voitures  à  timbales  du  temps 
de  ■  rimpératrice  Elisabeth.  Au  milieu  de  la  salle,  dans  un  espace  fermé, 
des  souvenirs  de  généraux  russes  :  chapeau  de  feutre,  uniforme,  caftan  et 
espontons  de  Pierre  le  Grand  •,  grand  drapeau  des  strélits,  de  1681  *,  plusieurs 
armoires  remplies  d'uniformes  portés  par  les  empereurs  ;  des  décorations 
d'Alexandre  I^',  de  Nicolas  I^'';  le  masque  de  Souvorov  à  son  lit  de 
mort.  —  Au  1^'  étage  est  la  salle  des  gloires^  ou  se  volent  des  drapeaux, 
des  armes  et  autres  trophées  enlevés  à  l'ennemi,  dont  beaucoup  des  guerres 
avec  la  Suède;  130  drapeaux  pirussiens  et  ceux  de  corporaUons  que  les 
Russes  emportèrent  de  l'arsenal,  lorsqu'ils  prirent  Berlin  dans  la  guerre 
de  Sept-Ans,  et  30  autres  dont  ils  s'emparèrent  k  la  bataille  de  Kunersdorf, 
où  les  uniformes  et  le  linge  de  Frédéric  le  Grand  firent  partie  de  leur 
butin.  Il  y  a  encore  beaucoup  de  trophées  turcs,  parmi  lesquels  le  dôme 
doré  de  la  mosquée  de  Bendery  (1T70),  des  clefs  et  des  modèles  de  places 
fortes  prises  par  les  Russes,  etc.,  enfin  des  armes  magnifiques  «t  d*autres 
souvenirs  provenant  des  campagnes  de  Kbiva  et  de  Boukbara.  —  Col- 
lections d'armes  anc.  depuis  lllge  de  pierre  jusqu'au  xi®  s.  ap.  J.-C. 

Le  jardin  loologiquiB  (3ooJorâiecii8  CaAi  ;  pi.  £  4  ;  entrée, 
V.  p.  86)  est  à  rO.  du  Kronverk  et  au  delà  du  fossé  de  la  citadelle. 
Outre  une  collection  d'animaux,  il  renferme  un  théâtre,  où  se  don- 
nent en  été  des  concerts  et  des  représentations  diverses. 


Maii,d.FUrreLOr.   ST-PATBRSBOURe.  îlt.  K.  t9.     165 

U >M»  AltiiWf  (A laifléBipwaBi  Mpsi^  pLISF3-4),  j^UnU 
sov  le  règne  de  Nicolas  I^^  est  à  !'£•  da  jardin  zoologique,  au  N. 
et  à  TE.  da  Kronverk.  Il  est  très  fréquente  par  la  basse  classe.  Non 
loin  de  la  porte  de  !'£.,  sur  U  place  Troîtskala,  est  une  vieille 
église  de  bois,  la  Mlbédral*  dt  U  Trimité  da  iMiTtir  ou  TroUiy 
i;co66p%  XHBOTBOpâoiel  Tptam;  pi.  54,  F  4).  Elle  a  été  bâtie  en 
1703  en  souvenir  de  la  fondation  de  St-Pétersbourg  par  Pierre  le 
Grand,  qui  y  vint  somment  aux  offices.  L'impératrice  Klisabeth 
transporta  en  1746  an  jardin  d*£të  cette  construction  en  bols  et  en 
fit  commencer  une  autre  en  pierre;  mais  un  incendie  Tayaut  détruite 
eu  1770,  on  rebâtit  Tégliae  de  bois  à  son  ancienne  place.  Le  trésor 
renferme  une  cassolette  et  un  lustre  en  ivoire  faits  par  Pierre  le 
Grand  Ini-mâme. 

APfi.  de  régliM,  la  ■■*■■■  dtgjwi»  to  Ofsad  {AàmmnfUrfàl; 
pL  245,  F4;  •mverte  1. 1.  joun  de  8  h.  du  n.  â  7  b.  du  s.,  en  hiver 
à  4  k.;  le  adeinx  eet  é*j' aller  après  3  h.)  est  quelques  pas  plus 
loin ,  dans  m  jardin  au  bord  de  la  Neva ,  reconnaissable  à  une 
grille  Teite  et  riekement  dorée.  Pierre  se  bâtit  cette  maison,  la  pre- 
mière du  qoMtier  de  Bi^Mtenboarg ,  en  1703,  et  c'est  de  là  qu'il 
dirigea  la  constnietion  de  sa  nouTelle  ville.  Elle  est  en  bois,  mais 
Catherine  II  la  Et  entourer  d'un  roTitement  en  pierre,  pour  la 
conserver.  Elle  n*a  qu'un  étage  et  mesure  env.  19  m.  de  long  sur 
6  m.  de  large.  U  y  a  un  vestibule ,  deux  chambres  et  un  cabinet. 
Le  vestibule  renferme  un  bateau  dani  lequel  Pierre  le  Grand  sauva 
la  vie  à  des  pécheurs  sur  le  lac  Ladoga  en  1690.  La  chambre  de  g. 
ft  été  transformée  en  chapelle  sous  Nicolas  1^'  et  renferme,  dans  un 
cadre  richement  orné,  une  image  miraculeuse  du  Rédempteur  que 
Pierre  le  Grand  portait  constamment  sur  lui.  La  chambre  de  dr. 
contient  plusieurs  objets  faits  par  Pierre  lui-même ,  une  chaise  de 
bois  avec  un  ceusein  de  euir,  on  il  avait  coutume  de  s'asseoir,  un 
escabeau,  etc.   11  y  a  dani  le  jardin  un  buste  de  l'empereur. 

-  Il  y  a  encore  dans  le  quartier  de  St-Pétersbourg  :  la  cnthtdraU 
St'  VladifMr  (€ô66pil  F^AaoaflderojMnro  »iM  BisA^aipa:  pi.  61 , 
£4),  bâtie  en  1789;  ï^liêe  St- Mathieu  (uépiOBb  Cb.  Marsiii  Anô- 
CTOJt;  pL  126,  E3>,  fondée  en  1720,  mais  dont  la  forme  actuelle 
date  de  1800;  Vég/liêe  de  la  PrAentaiion  de  la  Vierge  («épiOBb  bbo* 
Aéiifl  BO  XpBM'»  npecBBTiui  Boropdxniii;  pi.  117,  E3),  fondée  en 
1733,  reconstruite  en  pierre  en  1806.  Dens  la  partie  0.  de  l'Ile  le 
Weorpi  deê  Cadetê  (pi.  72,  D  3)  et  iVcofe  militaire  Paul  (pi.  85,  D  3). 
Sur  la  perspective  Kamenno-Ostrorsky,  n^21 ,  le  lye^  AUaôanérej 
avec  le  mu»ée  Pouchkine  (  entrée ,  v.  p.  87  ) ,  qui  renferme  des  sou- 
venirs du  poète  ;  plus  loin,  au  S.,  VAqtMrium  (p.  86),  lieu  de  diver- 
tissement. 


I  Mfc 


im     nL  n.  ».  ST-PÉTKKgÔCrtJRO.  Lei  Uêê: 


XI.  tbê  ll«t.   ttàtttA  lléfétlilft  «i  Hétiltt  lHéti^Mb.  '^MMlirà  de 

YîhùTg  0t  d'Wdkt». 

« 

Il  y  a  env.  40  îles  dans  le  delU  de  la  Kéva.  Les  principales  sont  les 
îtes  rarOTsky^  KretlOTBkf ,  lélaf Mii«,  Kameniky-O^rOT,  Sfêrâïa  DëééTiil» 
et  HowtUak  Déréiralftvie  pàa>te.i<«  boatnis  toUI  «mi^Maenk  le«  «îlea*.  Mlltfi 
sont  presque  toujottn  inoi>dées  au  printfimpSf  maiA  eUe^  ^e4eYien]9iupt^  &u 
eommeneement  démêlé  des  parcs  riants.  Des  «dàtchi»  <p.  xxxiifj  en^c^ud 
nombre  eôurreni  les  tles. 

lignée  de  trwmmm  (P*'82,  ^)i  6,  7,  8,  :^  gd,  24  9i  3&.  -  7V«ui»iray 
à  vapeur  (p.  83)  :  n"  3.  —  BaUaux  à  vapemr  (p.  83}  :  4«  5  e;t  6  (trajet  a€réa.ble). 
Si  Ton  est  pressé,  on  ne  visitera  que  les  îles  Kamenno-OstrAvsky  et  téla- 
^hltie  Cr.  la  course  d'orieÉtation,  p.  88). 

NôU9  pntons  «A  tramWary  (11^6  4>  de  la  pl&ee  de  rAmiraut*^, 
traversons  lile  Vésâfly  oft  arrivons  «ti  font  Toiitélik<yt  {fh  D  4), 
d'où  nous  passons  à  1*0.  le  pont  Jdanovsky  pour  entrer  diins  Tfle 
Pétrvnlky  on  dl  .Pi«rf<'(<Ia^Mni  écqMB%;  pL  B  €  IK  a^),/l'île 
ftivorite  de  Pierre  le  Grand ,  qut  y  créa  le  parc  Pétrmukp,  i  Dans  la 
pai^e  E.  de  l'tle,  le  ekâttaud&  Pierre  (Berp^éBMift^Mipcilii;  pi.  253, 
B  G  3),  dont  la  forme  aciaeHe  date  du  règne  j  de  Calkeriaeli. 

passant  nkaintenant  le  ^ranâ  p^nt  plArovékf  {pL  O  %^d>)t  ^ùr  la 
Petite  Nevka,  nous  arrivoAs  à  ritoXffttt^yikfWMciéBCKii  éctpowh  ; 
pi.  A-02;  ligne  de  tramway  6;  bat.  à  ¥iq^.  U' 6),  ^ni  reafenue  le 
ehâteau  et  le  pare  BUlazarêk^^  wê.  prince  de  ce-  ao«A,  H}ui  possède 
toute  l'tle.  Du  eôt<  N.,  le  jardin  Mfeftotvby  (pL€2;.p^d^>  et 
les  éUblUsemente  du  Yaekfi*^Clfék  flmkU  {¥t^Éêïïîba%-1IUy&h', 
pi.  Bl;  eniiver,  au  jardin  loussoupev,  p*  146)..  On  a  titte  très 
belle  Tue  du  golfe  de  Finlande  de  Textréraité  Oi  «le  la  Bétareinaîa 
DoTOga  (rue  des  Batteries)* 

Le  peut  Nove-KrestOTSky  (pi.  Oi-^â)  sur  la  Moyenne  Nevkc,  mèse 
à  Vile  d^ïe'loffhmé  (Ejénin*  ôvifitmy).  On  y  a^  «ne  belle  vtM.  anrles 
▼illas  dé  Krestovricy,  au  bovd  de  la  Nevka.  Alexandre I^f  aekiete  i'f  le 
en  1817  au  eomte  Ôrlov  pour  350000  r.  et  y  fit  bâtir  ponr  sa  mère, 
sur  les  plans  de  Roesi,  le  palais  lélagWnsky  (fiiirUBCMtt  Aa^pém  : 
pU  250,  Cl),  remarquable  surtout  par  lea  grands  et  beaux  ebénes 
de  aen  paro  angUis*  Les  autres  parce, de  Hle  aont  eolgneusement 
entoeteiitts  >  ^et .  lea  cbeinins  sont  très  boas*  La  StHélha  ou  Pùinte^ 
à  l'extrémité  0.  de  l'île,  est  le  but  habituel  des  promenades  ei%  ^i- 
tare;  belWvue  de  la  mer^  surtout  au  soleil  oouebant. 

Le  2^  pont  lélaghit^ky,  wir  la  Jl^iafi^e  Kevka^  m^nD.aM  Ji. 
d'ItiAghine  è  Staraaa  Uteémiia  et  à  VoTMa  IMrévaia.  Le  tramway 
(ligne  22)  y  suit  le  quai)  passe  près  de  la  gare  de  Stftroret^  (|^L  137, 
B  i),  puis  â  un  grand  nombre  de  «datebi»  et  de, lieux  de  divertisse- 
ment. Poot  U  jardin  d'Areadie,  v.  p,  dS»  Sur  les  bo^ds  de  la  T«kor- 
naia,  la  bellft  vUla  de  la  eimUeeee  Strogan^v  (pl.ËFl),  ouverte  au 
public.  —  A  1  y.  Vt  de  Novaïa  Dérévnia ,  sur  la  Chaussée  4e  Ko- 
lomiaghi,  se  trouve  le  champ  de  courses  (CxasoBÔfi  nnnoApâxi; 
p.  86),  avec  un  terrain  long  de  3  Y.,  établi  en  1893.  Les  trains  de 
la  ligne  de  Sestroretsk  (p.  184)  s'arrêtent  au  champ  de  courses. 

Le  pont  Stroganov,  sur  la  Grande  Nevka  (pi.  El),  mène  à  l'Ile 


rM»{Uê,  sT-i^ih*imsBotmo.       tu/n,ii,  tAt 


(K^eaiutt  6cTpon  ;  ligne  At  inmwAy  î),  où  sont  les 
TîUair'dfM^his  Hcfaetf  habittute  de  8t-P<t0ré1>ourg.  Au  delà  du 
pont,  i  dr.,  Vhoêpiet  deà  Invattâei  de  Paul  1**  (pi.  177)  ;  â  g.,  V^flUe 
St'Jean^BapHtie  (néptoM  FMtxecnd  Mm  UpexTé^v),  élerée  en 
1778,  setrait  autrefois  aux  s^ptiltnres  des  cheTsIiers  de  Tordre  do 
St-Jean,  dont  le«  tombi*aux  ont  ét^tnmsfMs  dtns  d'antres  cime- 
tières sôQs  Alexandre  1^.  An  S.,  le  palaii  (pi.  242)  i  trots  étages, 
eonsthiit  «n  1775  par  Panl  1*.  A  Textrémlté  0.  de  Ttle,  le  théâtre 
d'Eté  (RanMio-OcTpéBciiJi  reàrpi;  pl.271,  Dl).  théâtre  impérial 
actaelleiii«nt  fermé. 

An  S.  do  Kamenny-OstroT,  se  trouve  l'Uo  dot  Apothieairti 
lAiRénpcni  Ocrponi  \  pL  P  Eà) ,  rattachée  à.  la  première  par  le 
pont  de  KameûilO-ûstrdrslry:  it  y  a^  du  côté  ^.-Ë.  dcr  Ttle  des  Apo- 
thicaires: Vi¥iêtitui  impiriakiàûmM^tlne  expérimtnitUe  {uucTm^T% 
BMtyMewémioi  ae/Mmém))  dans  ULopotUhinskala,  12;  la  belle 
églim  dé  la  Troiufiffwration  du  Ckriêt  («épiOB»  BpeoépaBéaU 
roci6|ui;  pi.  120,  F2),  bfttie  sor  les  plans  de  Thon  en  1842)  vtèc 
des  taPhleaux  de  Brutlov  ;  et  le  JârdiA  hetaaSfot  (BoTud«ieciiJI  caA^i 
pt  120»  F  2;  directMir  M.  A.  Fiêcher  de  Waldhtim).  Ce  Jardin, 
eiéé  ea  1714  par  Pieno  le  Oraad ,  pour  y  cultîTer  des  plantes  mé* 
Scindes,  est  horné  par  la  Chraode  Kevka  et  par  la  KarpoTka  et 
eouTie  une  surface  d'env.  12  hectares.  Il  n*a  plus  maintenant  qu'un 
kat  tdentifl^e  tt  il  renfsviBe  une  très  riche  collection  de  plantes, 
les  unes  en  pleine  terre,  les  antres  dans  de  nombreuses  serres  ;  une 
hiblioiheque  de  26  000  toI.,  un  herbier  de  66«^  vol.,  un  mutée  5o- 
tentfi^,  divisé  en  trois  pazties  (dendrologie,  carpologie  et  paUon- 
tologia)  et  un  labçraioire  de  phytiologie. 

Om  peut  revenir  de  TUe  des  Apothicaires  en  ville  par  le  tram- 
way (ligne  7).  Pour  visiter  le  quartier  de  Viborg,  qui  est  peu  in- 
téiesssnt,  on  profitera  du  bateau  à  vapeur  (n°  6)  Jusqu'au  pont 
Sami^nitvsky  (pL  O  3),  sur  la  Nevka. 

A  TK.  du  pont,  Vhôpital  ou  clinique  Wylie  (pi.  173,  6  3)  ;  plus 
loin,  à  TE.,  au  coin  de  la  Samarskaîa  et  de  la  Nijégorodskaîa,  V Aca- 
démie ou  Ecole  militaire  de  médecine  (BoéHHO-MejpmâHCKas  Axa- 
léiii;  pi. 5,  (jF3),  fondée  en  1799  par  Paul  I*'  et  réorganisée  en 
1835.  Dans  la  cour,  le  monument  du  baronnet  Wylie,  anc.  président 
de  TAcadémie,  qui  a  fait  à  rétablissement  un  legs  de  2  millions  de 
roubles;  la  statue  en  bronze  reposant  sur  un  socle  de  marbre  gris 
a  été  érigée  en  1859  (pi.  234).  Le  musée  anatomique,  fondé  en 
1871  par  Oruber  (m.  1890),  est  intéressant  pour  les  médecins  (pour 
le  visiter,  s'adresser  à  la  direction).  Au  S.  de  TAcadémie,  à  l'O.  du 
pont  Alexandre,  est  Vhôpital  ou  clinique  militaire  (URR^iecKtli 
soénmfi  rôcntmâi;  pi.  170,  G 3);  à  TE.  du  pont  Alexandre, 
WUadémie  ou  École  d'artillerie  Mikhanov  (NuxéHjoBCKoe  AptHJ- 
leptiiàta*  Ata^éMia;  pi.  78,  G  4).  —  Dans  la  partie  N.  i!  y  a  encore 
Vegliêe  St'Samêon  (népKOBb  Cb.  CaMcôRÎR  CrpaRBonpiâRua  ;  pT.  128, 
Qt%  tttte  de  1720^  1740.  -  La  Simhlrskaïa  (CR«6ilpcKair)  mène 


168    IIL  R.  la,  KEONSTAD'Ç.      .    Envirtmê  de 

de  l'Ecole  Mikhaïlov,  à  TE.,  à  la  ^are  de  Fmlande  (pL  135,  . 
la  pH9on  (pi.  259,  H  4)  et  de  là  au  Konvel  Artenal  (HôbhM  . 
Hàji}  pi.  18,  H  3-4),  Tasie  éUblissement  situé  des  deux  côtes 
rue,  où  se  trouvent  la  fonderie  de  canons,  la  cartoucherie,.  eL 
p.  87).  Le  tramway  de  la  ligne  25  nous  mène  ensuite  à  la  bell  J! 
du  comte  Bezhorodko  (A&^a  Rymeiéiia-EesôopÔAKo).  ï)e  là  noi 
rivons  bientôt,  à  pied,  à  Orand-Okhta  et  de  l'autre  côté  au  ca 
de  Smolny  (pi.  I  K  4),  et  nous  revenons  à  U  rue  MikHarlovi 
par  le  tramway  de  la  ligne  9. 

J  j.: 
l'A 

13,  Environa  de  St-Pétersbonrg.  ;'^y=* 

1.  KroBttadt.  %. 

Utteau  à  vapeur  de  8t-Péi 
stadt, 

baumfp.  ifsau  n  sois  par  jour,  en  ^u  min.,  pour  16  k.;  de  UvmJÊmÊm 
(p.  184),  10  fois  par  jour  en  Va  b.,  pour  15  k.    (Ligne  Kovaïa  T\  l  1ÏIj_ 
Kronstadt,  1  b.  1/2,  pour  85  et  «5  k.)        -  m'" 

Si  Ton  a  peu  de  temps ,  il  est  possible  de  yisiter  en  un  jnm^'BloA 
stadt  et  Péterhof,  à  U  condition  toutefois  d^arriver  partout  i  terni 
les  eorresj[»ondance«.  On  va,  par  le  bateau  de  9  h.,  de  St-Pétersbourg 
stadt  (déjeuner  à  la  fourebette   sur  le  bateau);  eourse  en  voit,   t, 
ville  et  visite  du  jardin  de  Pierre-,  puis  à  Oranienbaum ,  sans  y 

le  ebftteau;  en  chemin  de  fer  à  Kovy  -  Péteriiof  (dîn.  à  l'un  des  *i 

et  visite  du  eh&teau,  du  parc,  ete.  Retour  à  St-Péterabourg  en  Int.  à 
vap.  ou  en  chemin  de  fer.  —  Oranienbaum,  Strélna  et  le  couvent  aTSl- 
Sei^e  offrent  peu  de  chose  à  voir.  *•   .    • 

Le  golfe  de  Finlande  se  rétrécit  à  30  Y.  à  TO.  de  remboMkttte 
de  la  Neva,  au  point  de  ne  plus  avoir  qu'env.  2  milles  de  largjiiip^  M 
y  forme  la  baie  de  Kronstadt,  dont  l'eau  est  douce  et  qui  |pl«  en 
biver.  La  ville  est  située  presque  au  milieu  de  l'endroit  M  -tes 
côtes  de  la  Finlande  (N.)  et  celles  de  Tlngrie  (S.)  se  rapproclMM.- 

Le  bateau  à  vapeur  (canal  maritime ,  v.  p.  153)  aborde  >Tex- 
trémité  £.  de  Tîle,  à  une  longue  jetée  du  côté  de  la  t>orte  wSt> 
Pétersbourg. 

Xronitadt  (KpoiUUTaAT'b;  Restaur.  :  ani  Jardin  d*Ete\  pf^  du 
port  du  Milieu  ;  au  club  de  la  Marine  et  au  club  des  Conimeffémis 
si  Ton  est  présenté  ;  agence  consulaire  de  France,  Oospodskatt,  32, 
le  bureau  est  ouvert  de  10  b.  à  2  b.  et  de  4  b.  à  6  h.)  est  une  véOm  4« 
60000  bab.,  située  sur  l'île  de  Kotline,\m  a  11  Y.  de  long  et^T.  ée 
large.  C'est  une  forteresse  ainsi  que  la  station  de  la  flotte  êp  la 
Baltique.  Ses  batteries,  établies  sur  pilotis  et  qui  semblent.lMter 
sur  la  mer,  commandent  au  N.  jusqu'au  Lisay  Noss  les  eaux  dufplfe, 
qui  ont  peu  de  profondeur.  Le  bras  du  S.,  entre  Kronstadt  et  la.^t^e 
montueuse  de  l'Ingrie,  où  brillent  dans  une  sombre  verdure  1^  eiyt» 
teaux  d'Oranienbaum  et  de  Péterbof ,  n'a  qu'un  cbenal  ressenî  Mi 
amène  tous  les  vaisseaux  sous  les  canons  de  la  forteresse,  dM^^^Ha 
Alexandre  et  Pierre  1*^'  d'une  part,  Risbank  et  Nicolas  de  PaM^ 


&' 


168    IIL 

de  l'Ecole 
la  TprUfm  [ 
Hàix  ;  pi.  Il* 
rue,  où  se' 
p.  87).  Le' 
du  eomtt  t 
rivons  bief 
de  Smolnl 
par  le  irai 


BaUau 
0tadt,  4  on 
baum  (p.  1 

(p.  184),  10 
Kronstadt, 

Si  Ton 
stadt  et  Pé 
les  eorrespt 
stadt  (déjei 
▼ille  et  Yisi 
le  ehiteau) 
et  visite  d 
vap.  ou  en| 
Serge  offrel 

Le  goll 
de  la  Névi 
y  forme  Ij 
hiTer.  Li 
côtes  de  1 

Le  ba 
trémité  E 
Pétersboii 

Kronsl 
port  du  M 
si  l'on  esl 
le  bureau' 
eOOOOha^ 
large.    C'| 
Baltique, 
sur  la  meu 
qui  ont  pf' 
montueu^ 
teauz  d'O 
amène  to\ 


<A    <". 


r    • 


Ewrirantéê  Si'P,       OKANlfiNBAUM.  iil.  H.  iJ.     160 

LUe  éê  Kmmmê  %^m§ftlkÊXi  »nlr«É>U,  es  flmoto,  Baf-ami.  Pl«rr«  le 
Grand  ea  At  fortiAer  en  1108,  mt  MtMhIkOT,  «•  tlot  déMit  qn'tl  nomiBA 
TumuMI  Le«_première«  fortifleationf  «or  1^«  Amni  eommeDcë«a  en  1710, 
et  le  nom  de  KoUine,  ou  tie  du  Ckaudron,  d«te  de  1731.  Le  cyfUme  de 
fortidcetioM  fat  povrtaiTi  et  mfpMidl  mm«  les  règiiee  laiTsaU,  et  Paul  I«' 
fit  éteTer  u  aoaveAa  fort  à  RUbmmt.  lUAê  e*eet  KieolM  !•'  qui  *  dOAsé  à 
Kionttedt  tonte  son  iniportenee.  Il  n>at  pM  nëennuoUie  U  •etitfaetlon 
de  Toir  U  flotte  nnf lo  -  IrnneiJee ,  eommsndée  par  ramirnl  Vapler,  renfr 
deTtot  Kfonetadt  aa  moU  de  «Mi  1BB6,  pendant  la  cnene  de  Crimée,  cl, 
après  qnelqnee  recoaaaiMaaeee,  reaoaeer  à  tomte  atlaïqae. 

La  Tille,  légalUnnMBi  bâtie  fait  one  Impreseloa  agréable;  le 
pavé  M«l  laisse  à  déslier,  eseepté  dans  quelques  rues  pay^  en 
fer.  Kionstadt  est  dMs^  en  deux  pavtles:  le  ^uaHUf  tommÊfciol 
et  le  fwafHtr  mariHm»,  C'est  dans  cette  demUre  partie  que  se 
troaTsat  les  îmmeBses  bitiments  de  VAmUaui/,  fondée  en  1785, 
soas  Gaâierine  II  :  casernes,  laboratoires,  arsenaux,  ebantlers,  école 
de  marine  (où  se  forment  des  Ingénieurs  de  marine),  hôpital  (1500 
lits),  intendance,  etc.  Il  y  a  dans  une  petite  maison  i  l'entrée  de 
l'Amirauté  un  modèle  de  Kronstadt  arec  ses  fortifications.  La  ville 
n'oifrs  rien  de  curieux;  on  y  voit  beaucoup  d'enseignes  en  anglais 
et  on  y  entend  en  été  parler  l'anglais  de  tous  les  côtés.  Il  y  a  beau- 
coup d'églises  gréco-russes ,  entre  autres  la  eatkédraU  St-Andr^f 
bâtie  par  SakbaroT,  où  le  célèbre  «père  Ivan  de  Kronstadt»  est  en 
fonction,  et  V/gliie  Si -Vladimir;  deux  ^gliêd  luth/rienneê,  non 
loin  du  pont  du  débarcadère ,  une  /çli»e  catholique  et  une  /gliêe 
anglicane.  A  l'extrémité  S.-É.  de  Ttle  est  le  part  militaire  (Boén- 
■si  rftnan»),  et,  à  côté,  le  part  du  Milieu  (CpéAHia  rénaib), 
destiné  à  l'armement  des  vaisseaux  de  guerre  et  entouré  d'établisse- 
ments maritimes  de  toute  sorte.  On  obtient  la  permission  de  visiter 
ces  deux  ports ,  ainsi  que  l'arsenal  et  les  vaisseaux  de  guerre ,  en 
s'&dressant  au  chef  d*Etat-major.  En  face  du  palais  du  gouverneur, 
le  Jardin  PétravMky^  qui  offre  une  belle  vue  sur  les  ports  mention- 
nés ci-dessus;  au-milieu,  une  êiahu  de  Pierre  le  Orand,  par  Jacques. 
Le  canal  de  Pierre  U  Grand  (Kiién  lierpé  Beiéxaro)  mène  aux 
iockt^  qui  peuvent  contenir  dix  vaisseaux  a  U  fois.  Un  canal,  com- 
mencé en  1782,  mais  achevé  seulement  sous  Alexandre  I^^  bordé 
de  dalles  de  granit,  d'un  beau  grillage  et  d'allées,  avec  des  magasius 
sur  toute  se  longueur,  conduit  dans  l'intérieur  de  la  ville.  Un  mMe, 
armé  de  grosses  pièces  d'artillerie,  s'avance  asses  loin  dans  la  mer; 
de  l'extrémité,  où  l'on  peut  arriver  en  barque  en  traversant  le  port, 
on  jouit  d*QBe  Jolie  vue  sur  les  trois  ports  et  sur  les  forts. 

2.  Onaienbanm. 

Chemin  dt  ftr:  de  8t-Pétevsboarg  (gare  de  la  Baltique  &  p.  80),  87  V., 
triÔeten  1  h.  10  min.,  95,  67  et  38  k.^  de  SUrv-Péterhof,  7  V.,  aO,  13  et 
8  k.^  il  y  a,  en  entre,  des  trains  loeaux  entre  Oranienbaum  et  Siarj-Feter- 
hof  (les  eondnetenre  délivrent  des  billets).  —  Battan  à  vapéur  de  Kron- 
stadt: V.  p.  168-,  insqn^à  St-PéteralxnifK,  2  foit  par  jour,  00  k. 

Oraaie»li*um  (OpuuleaôiyHl;  buffet)  est  une  petite  ville  de 
4000  bab.,   sur  U  Karasta  et  le  golfe  de  Finlande,   où  sa  jetée 


a'èiwênw  toèa  loin ,  à  oftuse  du  pftu  do  pto^'^^dAttr  d*  r«au*  Elle 
a  étë  fondée  fen  1711  par  Menèhlkôv. 

Le  château  est  un  édifice  original,  construit  eti,  if  14  et  situé 
sur  une  hauteur.  Le  bâtiment  centxal,  biaae  et  jaune,  recouvert 
d'une  sorte  de  coupole  ^ue  suîtnonte  une  couronne,  est  relié  par 
des  galeries  à  deux  pavillons.  Un  canal  conduit  prêà  4^  sa  grande 
terrasse,  devant  la  façade  N*,  au  bord  de  La  m^.  •  L'intérieur  n'a 
rien  de  bien  feffl^t^quàble.  Dtaiê  le  pare,  arrangé  dans  le  goât 
hollandais,  se  trouvent  la  màiêùn  ék4n^éee,-  où  habitait  volontiers 
rimpératriee  Elisabetb,  qui  en  a- fait  les^tapisseiies  garnies -de  jais; 
une  maiwm  de  Pierre  fj/et  l«s  ftyrtiflcations  qu'il  a  "fait  construire; 
V  Ermitage  de  Catherine  1 J  (4te<!Kii^  xôliHrft^  et  une  proittieniide  avec 
un  pavillon,  sur  la  «montagne  rusée»  (Ktfréjkaafl'rtpi). 

D'OmAHiBniAUM  k  PétBBaoPv  em-  réUmn^,  w  p.  i74i  l 

.a.  ^étUrhêU    ]        . 

Chffnin  dt  /cr  de  âl»-P«iher»bo«i9  fgarBd4  U  B4Ulque)  juM|ii'à  U  stat 
de  Novy-Péterhof  :  31  Y-,  trajet  en  \  h.  05,  pour  80,  ft  et  32  Jç.  —  ^^^ 
à  vapeur^  au  quai  Angia»  fpi.Do, ^,  7  fois  par  jour,  trajet  en  ib.  V4i 
pour  00  k.,  aller  et  retour,  1  r.  —  VMhiré  (^ribe,  iv.  p.  81),  par  ta  route  4e 
hk  eôié.  qai  est  r«coiai»an<Mbl«,  r»  «i-desffoua.  -^  Q«tte  exoiif 4on  doii  se  faire 
de  préiérence  en  juin  ou  ej)  juillet  et  un  dinif  n^e  \  en.  hiver,  le  pare  est 
désert.    Bons  ebneerts  militaires  en  été,  dans  le  parc  du  Bas. 

A.  En  chemin  de  fee.  —  La  Ligne  ae  !^éterliof  (et  d'Orauieu- 
baum)  traverse  des  prés  et  des  bois  jusqu'à  la  station  de  Ligoro 
(13  V.)j  où  se  détache,  à  g.,  la  ligne  de  Krasnoï/'  SÛo  (p.  175),  et 
tourne  ensuite  à  l'O.,  comme  la  route  de  Péterhof,  éloignée  de  quel- 
ques verstes  au  N.  (v.  ci-dessous).  —  18  V.  Strghiévo  (à  2  v.  au  N.. 
le  couvent  de  St-Serge,  p.  175).  —  21  V.  StrAna  (p.  174). 

27  V.  Vovy-P^terbof.  —,  Bop  b^fet.  —  Hôt||i#  :  ff.  Sarnson  (pi.  a, 
D2),  rue  de  St-Pétersbourg,  44,  ouvert  aussi  eu  hiver,  avec  bains  et  jardin 
(eh.  t.  c.  1  r.  50  à  8  r.,  déj.  î5Tc. ,  dîn.  1  r.  60) ,  recommandé  *  H.  BttUwe 
(pi.  b,  B 1  ;  çh.  èep.  3  t..  dîn.  1  v.).  ^«  MTOoavcnKS  (tavif  affiehé  à  la  gare 
âa  dépaïpt;  fairp  wi^i  i'^  i*ii^  k».  hj^ure  suiy*  90  lu  v  de.  la  ville  ^  port. 
40  k.  Voit,  à  3  chev.,  1'®  h.,  1  r..  heure  auiv.,  75  k.  —  Caries  d'entrée  pour 
le  grand  château  et  lés  autres  édifices  du  parc,  a  Tadmiiiistration  du  ehS- 
teau  (ABOpAéioe  Tnpaïuiéaie^  pi.  6,  D  3>. 

Novy-Ptterhûf,  vilie  de  10000  bab.*,  «ù  il  y  a:  beaucoup  de  villas 
des  Pétersb«avgM>i$)  a  été  fondée  p»r  Piene  le  ôitad  en  17iL  La 
ville  n'offre  rien  de  bien  ramarqu«bie.  > 

31  y.  Stmrtt-F^terkûfiViwK^V.h-r-  B7y.  OranienWiumifA^d). 

B,  Pau  la  BOthm  biE  PéiœsBOT.  ^  La  route  de  Péterhof,  qui 
longe  la  côte,  est  plus  intéressante  que  le  chemin  de  fer.  Cette  route 
commence  à  la  barrière  dé  K)if  va  (p.  i&3)'  et  passe  longtemps  entre 
des  maisons  et  des  villas.  A  7  Y.  de  St-Pétersb«ufg,'  à  g.,  est 
Vhospice  des  aliénas  ;  ^ande  maison  entourée  de  jardins  et  d'un 
parc,  connue  dans  tout  St-Pétersbourg  sou3  le  nom  d^  «maiBon 
de  la  septième  verate»..  Oet  hospie*  compte 400  lits.  ^  0  Y.  Li§efBO 
(v.  ci^dessus),  où  Ton  traverse  la  ii<^«i^il!«r.-<E|lAuitO)'ât^^-leB  ^Ua^ 
à'Ivanovka.  —  15  V.  Coitventcl*  «fe-îScrgrc  (p.l75); -^  18  V.  Strtina- 


SitmroM  de  Si- P.  P£T£RIIOF.  ///.  R.  19.     171 

wr  la  rive  9.  de  U  BirUiktu  A  ër.,  m  berd  de  U  mer,  le  ehâtetu 
4i  mêmit  m«m  (p.  174).  Oupendant  les  beatevit  dm  rivege  m  rappie- 
ehoit  de  pl«e  en  phi»  de  U  ver;  éea  Ttllae,  dei  ehâteanx  et  dea 
fut»  bordevi  let  deux  cMe  de  la  rovie:  *  èiUfkaUtPvkciy  prepriéCtf  du 
gr«id-dac  MidMl;  KmhmM;  ChtmvaUva;  ZnamiéntMIa ^  etc.  •— 

€.  Sir  BATBau  i  TAPsin.  —  Le  bateau,  qui  eet  ptéféraMe,  detœnd 
Ifttraaée  Héva.  On  veil  socoesBifeBeiit:  i  ^.,  la  Afeur^Ué  Ami- 
rait«/(p.99)  et  la /nàr^fMC /MWMe<^twM  <p.  Iftl);  à  dr.,  dent  rtle 
Vanily,  VAcmiénU  déê  U*m»  <p.  102),  etc.;  à  t'embovehare  de 
U  n^  â  g.,  !*«<  d€ê  OmomUeri,  q«l  est  bedsift,  et  ViU  dé  G^uiomïev, 
zTu  soB  simTesu  port  (p.  163);  puie»  sur  la  rive  méridionale  du 
gotfrdftitnlaiide,  leoouventde  St-der«e,  Stfélna,  Mikhenorka  (v.  et- 
deuils),  et  le  ebâtaatt  deBnaniiéiifkeTa;  plus  loin  eneere  le  Cottage, 
le  ehâteaa  Alexandrie,  Rénella,  Monplaitir,  le  port  militaire,  le 
etnal  du  port,  la  fontaine  Samson  e|  le  grand  ehfttesa  ave«  ses 
dômes  biillant«.  Le  bateau  aborde  au  ptkrt  marchand  (KyoénecKan 
riwi  ;  tarif  des  voit.,  p.  170)  où  se  trouve  Thdtel  et  restaur.  de 
BdUviu  (p.  170).  A  la  bilhreation,  on  prend  à  g.  et  Ton  passe  de^ 
vaut  une  ancienne  taUUrie  de  pierres  précUuseê  (rpaudJi^Hafl  ei- 
6pH[a),  ^biie  soos  Pierre  le  Grand. 

Le  TABiCw  Bas  (idmii  caii%),  qui  touebe  au  golfe,  est  la  partie 
U  plus  intéressante  da  Péterbof.  On  y  voit  d'abord ,  en  venant  du 
poit,  à  g.,  dans  l'eau,  Mau.t,  petite  maison  blancbe  à  deux  étages 
(entiéo,  V.  p.  170,  mais  on  peut  aussi  s'adresser  k  Vun  des  gar- 
diens), babltée  pour  un  temps  par  Pierre  le  Grand  et  où  Ton  montre, 
à  g.,  la  cbambre  à  ooufiber  de  remperear,  avee  son  lit  et  sa  robe  de 
chambre-,  â  dr.,  la  cuisine  avec  des  carreaux  peints  de  faïence  bol- 
landaise  i  au  premier  étage,  une  table  faite  par  Pierre  le  Qrand.  De 
U,  nous  longeons  le  basêtn  de  Marly  et  nous  voyons  à  dr.  les  deux 
fontaineê  dt  la  Ménafferi€j  derrière  lesquelles  est  la  caêcade  de 
Marly  (pL  M,  G  $),  qui  se  précipite  par  dessus  20  degrés  de  marbre 
en  partie  d(»é8.  Psès  d«  golfe,  à  g.,  TEafiiiTAOS,  constmit  aussi  par 
Pierre  le  Grand  ot  0^  il  prenait  souvent  ses  repas.  Les  murs  de  la 
salle  à  manger  sont  ornés  de  113  tableaux  de  Técole  des  pays -Bas; 
et  le  milieu  de  la  table,  ainsi  que  la  place  où  se  trouvent  les 
assiettes,  sont  faits  pour  descendre  au  sous-sol. 

En  suivant  à  V%  la  large  allée  qui  part  du  bassin  de  Marly,  et 
qui  passe  â  la  f&niedr^  du  Lien  et  à  la  fontaine  d^Eve,  on  arrive  au 
canal  du  Port  et,  k  dr.,  au  pied  du  Orand  ChàUau. 

Le  On^  CaUUeitu  iê  Pétorbof  (6o4»m6il  nereprôecKiA  Jtuo- 
pém;  pi.  D2)  a  été  bâti  en  1720  par  Pierre  le  Grand,  sur  les  plans 
de  LeMond,  puis  agrandi  par  Catberlne  II;  mais  îl  a  conservé  son 
caiacttre  primitif,  sa  ressemblance  avec  Tersailles.''^  L>mpereur 
Nicolas  I®'  a  fait  beaucoup  pour  Péterhof.  Le  bâtiment  principal,  a 
trois  étages,  est  reMé  aux  pavillons  par  des  galeries  j  sa  couleur, 
jouge  et  blai>c,  s'barmonise  avec  celle  de  sou  toit  eu  fer  et  la  riche 


172    ///.  R.  13.  PETERHOF.  Enviratiê  de 

dorun  de  ses  dômes.  La  *terra$te,  haute  d*env.  12  m.,  d*oà  l'on 
aperçoit  au  loin  la  côte  de  Finlande,  est  formée  par  la  pente  du 
sol  du  côté  de  la  baie  de  Kronstadt^  Elle  oifre  une  Yue  magni- 
fique, surtout  lorsque  Jouent  les  eaux,  tous  les  Jours,  en  été,  de  3  h. 
à  5  h.  et  de  7  11.  à  9  h.  du  soir  en  Juin  et  en  juillet  et  de  4  à  6  en 
août  et  en  septembre.  Deux  grandes  cascades  tombent  avec  bruit, 
par  six  larges  disgrés  de  marbre  de  couleur,  dans  un  vaste  bassin, 
au  milieu  duquel  est  la  fontaine  de  8amnm  (GaMcôBi  «onréfl'b)  : 
un  Samson  en  bronze  doré,  oeuvre  de  Rotlevsky ,  y  arrache  la  mâ- 
choire du  lion  et  de  la  gueule  'de  l'animal  Jaillit  un  abondant  jet 
d'eau,  gros  comme  le  bras,  haut  d'env.  25  m.  £nv.  45  stalnies 
dorées,  des  vases,  etc.,  bordent  les  escaliers  de  la  terrasse.  Plus 
bas,  c'est  le  pare,  jusqu'à  la  baie,  et  les  chemins  qui  longent  le 
canal  sont  bordés  de  hauts  sapins,  entre  lesquels  il  y  a  onze 

fontaines  de  càaque  cèté. 

L'iKTiauvB  du  château  (entrte,  v.  p.  170;  pourb.  aa  domeatique  qui 
vous  conduit)  renferme,  au  1®'  étage,  les  grands  appartements.  On'  entre 
d*abord  dans  la  saUe  de»  PortraiUy  ou  se  roient  980  portraits  de  jeunes  filles 
et  de  jeunes  femmes  de  tontes  les  parties  de  la  Snssie,  peints  par  leeointe 
C.  Sotarî,  pendant  un  voyage  de  Catherine  II.  On  passe  de  là,  à  dr.,  dans 
la  première  cfianùtre  CMndse^  dont  les  murs  et  les  meubles  sont  en  laque 
noir  de  Chine,  rehaussé  â*or.  La  »aUe  de  réception  renferme  quatre  por- 
traits de  jeunes  dames  qui  obtinrent  le  premier  prix  à  Tlnantut  noble 
sous  le  règne  de  Catherine  II;  ces  portraits  -sont  de  Léyitsfcy.  Il  y  a 
dans  la  chambre  du  Divan  deux  portraits  de  Timpératrice  Elisabeth  Pétrovna. 
Le  ciOiinet  de  Miette  de  Vimpératriee  Alexandra  Féodorovna  contient  une  belle 
armoire  incrustée  d*éeaille  et  de  bronse  doré,  travail  italien  du  xvie  a. 
Un  autre  cabinet  renferme  un  portrait  d'Elisabeth,  par  Rotari.  La  Mille 
de»  Etendard*  est  tendue  de  sole  jaune.  Autre  »aïle  de  réceptiony  de  soie 
rouge-,  à  g.,  portrait  de  Pierre  le  Orand,  par  O.  Bothmann,  de  Lfibeck; 
à  dr. ,  Pierre  le  Grand  au  golfe  de  Finlande ,  par  Dobrovolsky.  La  $eMe 
à  manger  porte  le  chiffre  de  Timpératrice  Elisabeth  Pétrovna.  Puis 
viennent  les  appartement»  de  la  reine  Olga  de  Wurtemberg ^  onze  pièces 
magnifiques  dans  le  goût  moderne  et  trois  êedle»  de»  prince» "i  la  saU«  de 
la  Couronné  y  oà  était  conservé,  du  temps  de  Paul  I^',  la  couronne  de 
Tordre  de  Malte  qui  est  maintenant  an  palais  des  Armures  de  Moscou 
(p.  372)^  le  cabinet  de  Nicola»  i*',  en  [chêne  (sculpté,  avec  un  portr.  en 
mosaïque  de  Pierre  le  Orand  par  lounéviteh  (IwO),  un  pbrtr«  de  Tem- 
perenr  Xisolas  l^^  d*après  Kmger,  par  Bethmaaiil,  et  va  tableau  re- 
présentant une  parade  de  la  cavalerie  de  la  garde  sous  Vieelas,  et  les 
modèles  de  trois  yachts  impériaux.  —  On  retourne  k  la  salle  des  Portraits 
et  on  entre  à  g.  dans  la  »econde  chambre  Ohinoiee^  qui  est  décorée  comme  la 
premi^  (r.  cMessus).  Puis  la  <a<fo  &Iaii«Ae,^en  stuc  blanc,  avee  cinq  beaux 
lustres  de  cristal  de  roche.  Salle  de»  Dofne»  du  palai»,  blanche  avec  de 
riches  dorures.  Salle  de  Pierre  le  Orand:  tapisserie  des  Oobelins  diaprés 
Steuben,  représentant  Tempereuf  sur  le  lac  Ladoga  (v.  ci-dessous);  quatre 
portraits  de  jcrandeur  naturelle,  par  Buchholtt,  Pierre  le  OrMMl  et  les 
impératrices  Catherine  V^^  Anne  et  Elisabeth;  IS  petits  portraits  ovales 
de  princesses  et  autres  personnages  de  ^  1*^  moitié  du  xviii^  s.  ^  en 
faée  dé  la  tapisserie  des  Qobelins,  4  épnodes  de  la  bataille  navale  de 
Tehesmé  (1770),  pM*  Erieh.  S<Mèle»  de»  Garde»:  13  autres  épisedea  des 
batsdlles  de  Tehesmé  et  de  Sinope,  dont  3  de  Brich  et  les  autres  de  J.-Ph. 
Hackert,  peints  à  Rome  en  1773:  le  comte  Orlov,  vainqueur  de  Tehesmé, 
alors  à  Livoume  avec  une  partie  de  la  flotte,  fit  sauter  une  de  ses  frégates 
en  vue  du  port,  pour. donner  à  rartiste  une  idée  de  la  bataille.  Bnenite, 
Vantichambre  de  Pierre  le  Grand,  qui  renferme  le  modèle  d*un  groupe  par 
Ousiralov  (1864),  Pierre  le  Orand  sauvant  la  vie  à  des  pêcheurs  sur  le 
lae  Ladoga,  le  36  mai  1090,  et  la  Tempête  sur  mer,  tableau  par  Tanneur. 


êt-féèer^kmtg.  PETKiaOP.  JIL  B.  13.    i7S 

Viw*  eafla  1*  Mil*  4m  if#r rètwfi»  U  pta«  gmade  4«  U>«toc,  duttjrla 
z«coeo.  —  Am  re»-é8-eh»w»ii^»  m  irouTept  1m  cAam^rM  A*«Mi#iiiiM ,  «lasi 
iiinuBë««  parce  qa*elle«  ont  été  htbUëet  par  â%ê  prineea  de  PruMe  \  ellef 
wm»  dëeoféM  de  t«Meaax  4é  LMicreit,  fteoerft,  Kttfelcea,  ete. 

Aa  coin  £.  du  château,  Végliie,  avec  cinq  dômes  dorés,  biUe  en 
1751  p«ff  i^strelli:  on  y  voit  les  clefs  d'or  de  Tachkentet  de  Khokband, 
prises  en  1865  ei  en  1866.  Une  belle  grotte  de  coquillage  existe 
sous  le  château  i  elle  a  été  construite  par  Elisabeth  en  1760,  restau- 
rée et  ornée  de  flguies  de  bronze  cent  ans  plus  tard.  Autour  du  châ- 
teau se  trouvent  des  laaisons  habitées  par  le  personnel  de  la  cour  et 
la  petite  f^Ue  d'^ivtr^  qui  date  de  w2.  Au-dessous  du  château, 
dans  la  partie  £.  du  pare,  la  fontaine  de  la  Pyramide,  la  cascade 
de  l'Echiquier,  et  Vorançerie,  Au  N.  de  là,  la  fontaine  d^Adam, 
A  dr.  de  cette  fontaine,  sur  la  plage,  Monflaisib  (entrée,  y.  p.  170; 
on  peut  s'adresser  aussi  â  Tun  des  domestiques),  villa  bâtie  par 
Pien»  le  Grand,  dans  le  goût  hollandais.  Il  y  a  de  nombreux  tableaux. 
Dans  le  bâtiment  central,  la  chambre  â  coucher  de  Pierre  le  Grand 
avec  son  Ut  et  son  bonnet  de  nuit,  ainsi  qu'une  cuisine  dans  le  goût 
hollandais.  L*aile  dr.  a  été  aménagée  poux  y  prendre  des  bains  ; 
l'aile  g.  comprend  les  appartements  habités  autrefois  par  Cathe- 
rine I^,  et  une  cuisine,  ou  Timpératrice  Elisabeth  Pétrovna  prépara 
quelquefois  de  ses  propres  mains  le  repas  de  ses  invités.  La  terrasse 
offre  une  vt^  pittoresque  sur  la  mer.  A  Thorizon,  s  TE.,  le  dôme  de 
St-Isaae;  â  TO.,  Kroiistadt. 

A  l'extrémité  E.  du  parc  du  Bas,  Albxandbia  (pi.  F 2),  où  le 
public  n*est  pas  admis ,  avec  la  FbbxSi  transformée  en  villa  im- 
périale (1836);  Tempeceur  Alexandre  II  aimait  â  y  séjourner.  LUn- 
térieur  renisrme  beaueoup  de  tableaux,  de  H.  Vernet,  P.  Hess, 
BeUangé,  Ch.  MûUer,  Steuben,  ATvasovsky,  etc.  Le  Jardin  es^t  joli 
et  d^c«ré  de  stotue^tes,  de  bustes,  de  vases,  etc. 

Le  OBATBAv  v'AiiSXAiinniA,  dans  le  voisinage,  est  un  édiflce  du 
style  gotb. ,  bâti  pour  Tlmpératrice  Alexandre  Féodorovna ,  et  que 
l'empereur  Alexandre  III  habita  plus  tard  en  été.  Il  renferme  beau- 
coup de  tableaux  de  peintres  modernes  russes  et  étrangers.  —  Non 
loin  d'Alexandria  la  j«iif  petite  ^^  St^AiêxçiÊidre'Nevêky,  du 
style  goth.,  bâtie  ps,r  Schinkel  en  1832  ;  la  villa  B/nella ,  dans  le  style 
Tsulor,  «nviB  de  Sikaws^ser,  etc.  —  Les  écuries  impériales  forment 
un  "raale  eneemMe  de  bâtimente  dans  le  même  style.  Le  manège, 
au  plafond  en  chêne ,  mérite  d'être  vu. 

Au  6.  d«  CkMid  Ohilsttn  se  tfouve  le  pare  eu  fidui  (BéfttHiH 
caff») ,  ^  a  an  mUieu  une  fautaime  de  Hepiune  (pi.  i>2)  et,  de 
l'antM  eèté  de  la  raate  de  flt^Aewbenrg,  de  grands  laes  aztiflcleis 
aree  4e*  iles,  entrante  deboaqueti  d'arbses  ft  de  jolâee  viilas.  Dans 
riCe  Ofy«  et  t'die  ils  VJmpétatiriee^  de  charmakits  papillons  du  style 


Au  0*  de  Ift  Mite  de  Bt^Pifterebourg,  jusqu'à  la  sUÉion  de^Te^y- 
¥éb^àÈ9t  ^.tm  a^dtstod  le  wàma  A«»CAKi]«iif&,  oà  se  trouve  un 
dUrtef ,  dasM  un  bosquet  de  bouleaux. 


A  i'O.  da  Qnnd  GhâtaM,  eniro  U  TiUe  de  Pétorhof  et  U  station 
de  Stary-Péterliof,  le  jardin  Anglais  (AvriftcKiÉ  caji%;  pi.  BG3), 
avec  le  château  AngUUt,  b&U  par  Guareoghi  j  la  faitanderie  et  de 
grandes  pièces  d'eau. 

n  y  a  aassi  un  grand  parc  an  S.  du  chemin  de  fer,  s*éteiiâant 
JQsqn^au  mont  de  Douderhof  et  où  se  trouvent  également  d«8  Tillas 
an  milieu  de  lacs,  de  prairies  et  de  bois.  Ce  ne  sont  généralement 
que  des  constructions  en  bois,  mais  ellbs  contiennent  efico^  des 
œuvres  d'art.  La  plus  intéressante  est  le  petit  château  be  Babioon 
(CaÔBrôn)  ou  Belvédère,  bâti  sous  l'empereur  Nicolas  1^,  ppur  sa 
femme ,  sur  une  colline  qui  offire  une  vue  très  â»ndue ,  embrassant 
une  contrée  nue  et  en  partie  marécageuse,  à  env.  4  Y.  de  la  station. 
Ce  cbiteau  a  été  construit  en  1853 ,  par  Stakenscbtieider ,  dans  le 
style  classique.  Le  soubassement  est  eh  blocs  de  granit,  et  ii  a  deux 
étages  entourés  de  portiques,  le  premier  d* ordre  corinthien^ .  le  se- 
cond d'ordre  dorique.  Les  colonnes  sont  des  monolithes  dé  granit 
noir  et  les  chapiteaux  sont  en  marbre  blanc.  II  y  a  aussi  des  caria- 
tides, par  Térébéniev.  Sur  les  cotés  du  petron ,  qui  est  magni£(que 
et  orné  de  statues  en  marbre,  se  voient  les  deux  Dompteurs  de 
chevaux  du  baron  Klodt,  et  au  milieu  de  l'escalier ,  devant  lé  por- 
tique, un  groupe  en  bronze  par  Kiss,  représentant  un  Scythe  kurpris 
par  une  panthère ,  offert  par  Frédéric-OulUaume  IV  i  l'einj^èreur 
Nicolas  l^**.   Au  pied  du  château,  le  matUin  du  Tsar  et  Ntluitkoïé. 

DsPiTBSHOF  A  Oka.xxbbbacm:  9  V.,  du  ch&teau  il  y  a  1  h.  en  izTOcht- 
chik  \  prix,  env.  1  r.  fiO.  La  route  en  contre-bas  offre  (à  et  là  déa  échap* 
pëes  à  dr.  sar  le  golfe  de  Finlande;  à  g.  on  voit  mne  eliahke  de  «blline« 
baMee  et  une  file  iainterrompitt  de  Tillas.  A  dr.,  la  villa  (dat«]ia)  do,  prinee 
d'Oldenbourg.  A  g.  à  50  min.  (à  pied)  du  château  de  Péterhof,  Ma  PropriéU 
(Moâ  Gd6cTBeBRafl  ;  il  faut  un  permis  que  délivre  radministratlon  du  ebâteau 
de  Péterhof),  magnifique  villa  impériale;  10  min.  plus  loin,  à  g.,  Serjfkiev- 
^toii,  TiUa  au  d«e  de  Leuehtenberg,  dansi  «a  site  riant  au  milieu  d'an  beau 
parc,  sur  une  bauteur.  JPlus  loin,  la  route  traverse  le  village  de  Maripfh- 
h^na,  puis  la  ville  et  mène  à  la  gare  d^0ranien1>aum. 

4*  StrAna  et  eouTMt  û.%  St*S«rg«.  •  ' 

Chemin  de  fer  de  St-PéterbOutg,  gare  de  la  Baltique  (p.  80):  jasaâ^à 
Sergbiévo ,  18  V.^  45,  37  et  18  k.  ;  Jusqii*à  Strébia,  -IM  V. ,  56 ,  98'  et  •»  k. 
(v.  p.  170).  -^  Si  on  en  a  le  temps*,  il  vaut.  lAieipC'freiMdJre  une  v<»itare:et 
suivre  la  route  de  Péterbof  (p.  170).  .         -      i  »  .  , 

'BtvélBa  (Olrpiitbiia)  estttn.aiiGiien.chateaa.de  plaisance  du  gi%nd- 
duc  ^ïonstantin  Nieolalevitch  (m.  1892),. sur  itme > hauteur ;»|a  bords 
die  ia  mer  et  de  la  Strélka.  Pierre  le  Orand  y  fiti>â(ir:eA  1711,  par 
Leblond,  un  eàâteaa  qu'U  donna  «  sa  Aile  A:Aiie  <<172%  iet  qui  fot 
dextx  fois  détruit  par  tofeu^  Celui  d*âuj.,  du.^le  goUi^t-  a  été  eoB'^ 
struit  en  1804,  par  Bousko.  Le  château  est  simple;  on  en  yerr^  la 
%aU€  de  la  G^«€rre/oà  eurent  lieu  en  1806  les  execeiicetf  d6  \k  milice 
formée  detsezfs  de  la  famille  impériale  et  qui  fut  le  noj^^il  du  ItalaUlon 
des  tirailleurs  finlandais.    Il  y  a  un  charmant  |nifo;>:daii6  le  gofti 


8t'Fé^rwtMmrg.  K&ASNOIÉ-SÉLO.  UL  H,  13,     176 

hollandais,  ay«e  îles,  canaux,  'baini,  ete.  0ne  petite  éçii$ê  en  bois, 
bâtie  p«x  Piense  le  Or.,  s*élève  dans  le  voisinage  du  château.  Le 
riUoffe  de  Siriima ,  qui  est  bien  bâti,  compte  env.  360  habitants. 

Le  ««ttr«»t  de  St-0eift  (CéprieBCKaa  Ôycmu),  fond<  en  1743. 
deit  étott  ^sité  de  pf^f((reBee  le  dimanehe  ou  dans  l'après-midi  du 
samedi  ;  */t  h.  suffit.  Ce  courent  est  situe  sur  remplacement  d'un^ 
maison  de  campagne  donnée  par  rimpératrice  Anne  a  son  con- 
fesseur, rarchfmandrite  Varlaam.  Il  forme  an  grand  quadrilatère, 
dont  trois  côtés  sont  entouréi  d'allées  et  d'étangs  et  le  quatrième 
bordé  de  remparts.  Il  y  a  à  lUntérieur  quatre  égli^eê  prinHpàléê.  La 
cathédrale  de  la  THnitt,  bâtie  en  1760  sur  tes  plans  de  Rastrelli, 
possède  l'image  miraculeuse  de  St- Serge.  Les  chantres  du  couvent 
sont  renommés.  Beaucoup  de  personnages  célèbres  ont  été  Inhumés 
dans  les  églises  et  le  rlms^fère  de  St-Serge,  qui  est  fort  bien  tenu. 
VKotpicé  deê  invalidée  annexé  au  couvent  est  destiné  à  30  inva- 
lides ;  i^  a  été  fondé  par  la  famille  Soubov. 

5*  Snsmolé-Stto  et  Ontekiaa. 

Ckem4n  de  ftr^  embraneb.  de  la  ligne  de  Péterhof ,  se  raccordant  à 
GaCchinâ  aTee  letf  lignes  de  la  Baltique  et  de  Varsovie.  Départ  de  la 
gare  de  la  BsUiqne.  A  ^rasnoïë-8éIo  :  34  V.,  14  trains  par  Jour,  trajet 
d>nv.  V\  4*h.,  penv  eO,  36  et  M  k.  A  Oateirfna:  43  V.,  10  trains,  par 
jour,  tra$ce  d*a»v.  1  h.  1/t,  fow  1  r.  10,  66  et  44  k.  —  Gatehioa  Mt  en 
omtve  desservi  par  la  ligne  de  St-Pëtersboure  à  Varsovie  (p.  76):  42  V., 
7  traîna' par  jour,  en  60  min.  env.,  pour  i  r.  06,  68  et  43  k. 

Ij>x6«ir8ioa  <w  Kraaaoïé  -  Sélo  est  surtout  fntëressante  pour  les  mili- 
taiiiafl;  les  Maspes  de  U  garde  y  «ont  eaapëas  de  juin  à  la  An  d*aoAt. 


la  V.  JÀg»9o\iàtmè',  «  Péterhof  «  v.  p.  170).  On  traverse  la 
plaime  meocteiie-  qni  sert  de  ebemp  de  manœuvres. 

24  T.  EnMleli-Me  (Rpdenoe  €ej6;  b«/fe«,  isroehtehik  pour 

la  fennë  et  le  château,  en  1  h.  Vf  ^  1  r-  &  1  r.  25).   C'est  un  village 

qui  ressemlÂe  â  uÉie  ville ,  dans  un  site  agréable,  sur  la  Z>otMler«- 

TKrxfka  et' les  Xdi»  de  i>09derhofé    II  y  a  beaucoup  de  villas,  et  les 

maison^  se  êr<MjDetft%iltéur  de  V/plite  de  la  Trinité^  bâtie  par  Anne 

loanAovna  e*  t73S  et  restaurée  en  1858.    Non  loin  du  théâtre,  un 

restaur.  (ouV^»ft  ett  été 'seulement). 

Le  moni  Ihudêrkof  s'élève  au  8.-E.  du  village ,  au  milieu  du  ehamp 
de  manœuvres,  t  De  la^SCsdan  db  Deoderilet^  à -7  min.  en  chemin  de  fer 
de  BLcasneié,  on  Arrive,  au  bout  de  10  min.  en  isvoehtehlk  (15  k.)  à  la 
ftrmtt  iàtfftKi^  («épiia),  sAuée  an  pied  dn  mont.  On  va  ensuite  par  le  pare 
«n  !|5  m«au  au  Mmiaet  d'une  hauteur  où  s'élève  le  prétendu  châUau 
(josopév&i^  bâti  eai838,  dans  le  style  des  chalets  suisses,  par  l'impératrice 
Alexandre  Féo4orovna,  qui  a  également  fait  construire  la  ferme  et  créé 
toutes  les  plantations.  Les  galeries  qui  entourent  le  château  offrent  une 
vue  tr^  élendae-  I^e  campy.  qui  est  vaste,  commence  à  l'extrémité  K.  de 
la  montagne.  1>  plus  court  pour  y  aller  est  de  traverser  la  voie  près 
de  la  ttaliè»  (etvr>  3  -T.;  iacvoehteMk,  dO  à  80  k. ;  60  k.  rfaeure). 


Qori 
sont 


t  On  donna,  la  nom  général  de  m«als  de  Jk>¥d$rfK^  (J^e^dergovskiia 
i)  à  tout  le  pays  montueux,,  couvert  de  bouleaux  et  de  sapiAS^  où 
t  situés  Krasnôïé-Sélo,  Tsarskoïé-Sélo,  Pavlovsk,  etc. 


176    111,11,13,  GATGIHICA.  Emwomé^ 

Vm»  beime  vomie  eoa^vit  à  VO.  4«  KiMBoiié-SéU;»  Aifob*  ÇP6mai 
10  V;  izvoehtchik,  aller  et  retour  en  4  &.,  I  r.  ÇO  à  d  r.v  fe  mimir  de 
proTlsions;  demandet  à  rintendanf  à  Krunoïd-fléte  H  pefnItMioW  de 
viefter  le  ehâteau).  Le  eliftfean  du  mèm»  vnrn ,  oè  Piev^  IH  aowmt  en 
1763,  est  biti  dann  le  goûl  hollandais.  Il  a  appartenu  au  firinçe  OtIot, 
qui  rembellit  beaucoup,  pufs  il  a  été  raehefé  par  reùtpètéwrwnh  et  il 
eet  derenu  flialeutent  la  propriété  de  riatfëfatrlea  Alexaodra,  fuuue 
de  Teap ereur  Nioolas  l^'.  Las  viUagas  du  voiribiage,  e»tièMittant  finnois, 
offrent  aussi  quelque  intérêt. 

43  y.  Gatchina  (Fàrviiifi;  buffet  j  hôtel-rcBi,  Vt^riovkine;  voit, 
des  gares  à  la  ville,  20  à  25  k.;  1  h.>  40  k.),  ville  de  11500  kab., 
agréabiemeat  située  sur  les  rives  du  lac  Bl«nc  et  Noir  (64ioe  h 
*lépBoe  éaepo  -,  truites),  fonné  par  V^Jora  (Hs6pa).  La  plupart  des 
maisons  sont  dans  le  style  des  villas  et  les  rues  sont  bordées  d'ar- 
bres. Cette  ville  est  la  propiété  particulière  de  la  famille  impériale 
(v.  ei-dessous)  et  renferme  un  ch&teau  de  plaisance,  une  église 
cathol.  et  une  luthér.,  un  gymnase  ou  instiiiit  de  jeunes  filles  et 

une  école  pour  env.  600  orphelins* 

C'était  au  temps  des  Suédois  une  simple  ferme;  Pierre  le  ôfand  la 
donna,  après  la  conquête  de  Tlngrie,  avec  les  villages  voisins,  à  sa  sœur 
îlathalie  Alexéievna,  et  Oatebina  revint  ensuite  à  la  eouronne.  Cathe- 
rine II  en  fit  présent  àlM^Ire  Ortor,  I»  Hlalefa  à  la  mort  de  ee  prince 
et  le  donna  en  1785,  au  grand-duc  Paul,  son  fils.  Ce  prince  fit  de 
Gatchina  son  séjour  favori  et  en  fit  cadeau  en  18DD  à  Timperatriee  Marie 
Péodorovna  en  1800. 

Le  CHÂTEAU  DT  Gatohima  (visibU  en  TabseDce  de  ^impératrice- 
doutirièfe;  s'adresser  au  commandant  d«  ckâteaui),  b&ti  en  1770  par 
Rinaldi,  situé  non  loin  de  la  Baltique,  est  à  1*0.  de  la  ville  et  du 
lac,  et  au  pied  des  hauteurs  de  Marienbourg,  «a  milieu  d'un  parc 
magnifique.  C'est  un  édifice  à  trois  étages,  d'nsst^le  einplec*  noble, 
relié  par  des  oolonnadev  i  des  bâtinients  è  »ni4tage  qui  en  formetit 
les  ailes  et  qui  entourent  une  grande  cotir  qiadrangiilaiie.  L'in- 
térieuf  e$t  simple  ;  il  y  a  env.  600  piàc6S)  3  satlas  dn  UQn%  unrtliéâtre, 
un  manège,  etc.  On  y  voit  beaucoup  de  tableaux  et  de  sculptures  de 
prit.  Devant  le  château  est  la  statue  de  PatU  /^,  par  le  baron  Klodt. 
Le  pare  0*éleud  jusqu'au  lac,  dont  tes  eaux  «laixes  et  transparentes 
sont  alimeatées  par  plusieurs  ruisseaux.  Il  y  a  des  îles,  reliées  psr 
des  poata.  —  LepHeur^Ta  été  eonstruit,  dit-on,  sur  les  plans  du  cou- 
vent de  l'ordre  de  Malte  dans  l'île  de  ce  nom,  par  Paul  I^. 

6«  Taàenuu    YouUoaTa. 

Si  Ton  veut  visiter  Tchesma  en  passant^  ou  fait  bien  de  vrendre 
une  voiture  pour  TexcursiOn  de  l^oulkova  (18  v.,  6  et  7%.;  voit,  àtehev., 
5  à  10  r.  aller  et  retour).  Autrement  on  va  par  le  ehemin  de  tet  jusqu'à 
Tsarskoïé-Sélo  (p.  177),  et  on  prend  un  izvochtehik  pour  aller  a  Pool- 
kova  (7  Y.  «,  1  r.  aO  à  3  r.  aller  et  retour).  TTne  heure  suffit  pour  visiter 
rapidement  Tobservatolre. 

On  sort  de  St-Pétersbourg  par  Tare  de  triomplie  de  Moscou 
(p.  155),  et  on  suit  la  loute  très  bien  entretenue  qui  mène  droit  a 
Tsarskolé-Sélo. 

7  V.  î^fttteemi  (^ecué),  ch&teau  de  platsairce  élrré  f^ar  Cathe- 
rine IT,  sur  les  plans  de  l'architecte  Vclten,  en  souvenir  de  la  vie- 


toâ»  i—ipygK»  à  TelieMitf  rar  1m  Twm,  1m  6  «t  7  JniUet  177a 
Le  ehâtesa  et  r^jHM,  rar  Ift  plaee  du  Ghâte*v ,  sont  d«  «tyle  go- 
thique. Négligé  après  U  mort  de  Cathezine,  l*édiflee  est  derenu  en 
1836,  sou  rempereur  Nicolas  1^',  un  hôtel  des  invalidss,  et  on 
Ta  aczandi  en  y  ajoutant  une  seconde  église  et  d'autres  bâtiments. 
La.  raut»  traverse  plus  loin  quelques  colonia  aUemandes,  aux 
maisons  propres  et  aux  Jolis  jardins,  puis  arrive  bientôt  à  la  plus 
haute  colline  de  la  contrée,  celle  de  toulkova, 

i8  Y.  BB«lk«rft  (JiyjHO»a),  vUlage  de  700  hab.  Sur  une  hauteur 
voisine,  d'où  Ton  jouit  d'une  fort  belle  vue  de  S^Pétersbourg,  s'élève 
VebtervUoête  fiitnUkt  (oéMpMTépûi;  77  a*;  ▼.  P-Ô8),  eonstruit 
en  iS2S  et  qui  a  coûté  prèi  de  2  millions  de  roubles.  U  a  remplacé 
celui  de  1»  to«r  d«  T Académie  âes  Sciences  (p.  iô8).  C'est  de  l'obser- 
viAoii»  de  Povlkov»  qu'eu  fait  partir,  par  rélectrieité,  dans  la  cita- 
delle St-PI«Hre-etr-St-Paul,'  le  coup  de  oanoa  qui  annonce  midi  i 
la  cafilele.  Ge^  observatoiie,  remaïquablemait  organisé,  a  été  long- 
temps sous  U  direotion  du  eél^re  astronom»  Othon-  QuiUaumé  de 
Sim^e  e*  il  s'est  fait  connaître  an  monde  savant  par  les  travaux 
qu'il  publie.   Diieeteor  setuei,  M.  O,  BadtlfÊnd, 

On  peut  retourner  directement  a  St-Pétersbourg  par  Tsarsholé- 
Sélo  (t.  et  deesotts). 


t.  Tanstkii^Mto.  FsTlorsk. 

Cbshiii  PB  Ml:  juqn'à  TMrstoU-Sih ^  213  T.,  w  l/s  h^  Dpur  $6,  60 
et  dû  k.)  jusqu'à  f««rovi»,  35  V.,  en  40  min. ,  pour  1  r.  10,  80  ei  00  k.  ^ 
17  tMdM  par  Joor.  Impart  de  la  Are  de  l^arskoîé-Sélo  (pi.  138,  F 7).  — 
T«ar^boïe-Sélo  eat  relié  avec  St-Petersbovrg  parune  voie  ipéelale,  eonti- 
onée  plus  tard  jusqu'à  Pavlovak,  ouverte  en  1837  et  qui  fut  la  première 
de  remplie  ruMe. 

he»  cbAteanx  de  Tsarakoîé  -  Sélo  ne  sont  viaibles  qu*avee  des  eartes 
qui  9e  délivrent  a  VùHendancê  du  Gâteau  au  eoin  des  rues  SrédnaTa  et 
LéoiUievskaîa  (entrée  par  cette  dernière,  à  dr.)>  et  sous  la  conduite  d'un 
domestique  (pourb.).  Le  pare  est  toujours  ouvert  au  publie.  --  IztochtcMk» 
de  1»  ssi*a  au  elUteaa,35k.i  9oifure$  (les  izvochtchicks  n'entrent  pas  dans 
le  9«i«) ,  i  r.  50  l'heure.  -^  Le  pUm  (en  russe)  de  la  vine  et  du  pare  peut 
s'ecbeter  à  ia  sare,  mais  il  est  plus  sûr  de  s'ea  procurer  un  à  Ôt-Péters 
bourg  (v.  p.  fit). 

BlMildt  après  le  départ,  on  voit,  à  dr.,  le  couvent  de  lïove-Dé- 
vitcM  (p.  196)  ;  pins  loin,  hi  vole  mène  an  S.  et  traverse  des  champs 
et  des  prairies;  au  second  plan,  la  bautene  sur  laquelle  est  situé 
ïsarskoM-Séle^  Bient6t  en  ^wit  poindre  à  travers  les  arbres  les  tours 
dormes  et  les  dÔmes  de  l'éigHse  du  chfitoau  et  oii  arrive  â  la  gare. 

!22  y.  ïkMiikstMMls  (lUpeioe-Cejéç  ^nêffet) ,   ville  riante  de 

17000  ftab.,  avec  deux  ekâteaux,  huil  églises  (dont  une  lutbér.), 

plosieuis  casernes,  hôpitaux,  établissements  de  bienfaisance,  etc. 

Elle  a  de  larges  rues  Coites  et  quantité  de  maisons  de  campagne. 

Kon  loin  de  la  station,  au  N.,  un  champ  de  courses. 

Kerre  le  Grand  y  possédait  déjà,  au  domaine  de  SaaH,  u^ne  maison,  // 

une  ofti*Éerie  et  en  Htdhk  des  plantée.    Le  village  qui  è^y  forma  peu  à  // 

pM  es  #Ht  se^skOMnsTsaMkoiié,  eut^  171^  —  premiàse  <cMe  en  bois  f^ 

Bsdekêr.    La  Russie.     3^  édit.  ^^ 


178     JILB,13.  TSARSKOÏÉ-SÉLO^  Environs  de 

reçut  en  1725  le  nom  de  t^rOioîé-Sélo  on  Tillage  de  l^mpdfévr.  TMurakoië* 
Sélo  fut  agrnndi  et  embelli  aont  Cftiherina  I^  «4  EUsÉbeA,  et  4«TiBfe  «lors 
résidence  impériale.  Il  doit  à  Catherine  H  son  aehèTemeni  et  la  pins 
grande  partie  de  sa  magnifieenee  actuelle. 

De  la  gare ,  suivre  en  face  la  ChirokaTa ,  tourner  à  dr.  dans  le 
boulevard  et  prendre  ensuite  la  troisième  rue  à  g.,  la  Léontîev8l:aîaL 
Dans  cette  rue  à  g.,  sur  la  Grande  Place,  V église  iSte- Catherine 
(gréco-russe),  qui  a  cinq  dômes  dorés;  plus  loin,  à  df.,  î'inten- 
dance  du  château  (p.  177).  Au  bout  de  la  riie  on  tourne  à'dr. ,  on 
passe  à  Téglise  du  château  et  on  Arrive  à  la  placé  dit' cfliâteati  (▼.  ci- 
dessous),  à  env.  ^0  min.  à  pied  d^  la  gare. 

Le  '^Gband  oBÂTEAtr  (CTÂ^iiii  AfiopéQi  ;  entrée,  p.  HT)  est  une 
vaste  construction,  du  style  rococo,  de  245  m.  de  long  et  coii«tniit« 
sous  Elisabeth  et  Catherine  II ,  sur  1«8  pUtis  de  RAstrelli.  Il  a  sur 
■  le  jardin  deux  grandes  ailes,  dont  Tune  f^t,  ainsi  que  l'église,  tbèê 
endommagée  en  1860  par  un  incendie.  Ce  château  est  peiiït  en  Tert- 
clair  et  en  blanc,  mais  les  ouvrages  en  stuc,  d'Une  extrême  fféilesse. 

sont  bronzés.    Derrière,  une  petite  st&tue  de  Catherine  II. 

L^iVTisiBVR  du  ehdteau  et  Tégliâe  sont  déeorés  avee  une  inagulAcence 
extraordinaire,  mais  néanmoins  avec  beaueoup  de.  goût^    VigUsfi  du  Châ- 
teau est  remarquable  par  sa  décoration  or  et  pieu.    L^  tribune   de  la  fa- 
mille  impériale  est  située  dans  le  haut  en  face  de  Tieonostaae.   '—  On 
remarque  la  chambre  à  eoueher  de  Vimpératrice  Marie  JUtBjaamdrdmta,  femme 
d* Alexandre  II,  aux  murs  de  porcelaine  blanche,  aux  colonnes  de  -verrt 
violettes  et  au  parquet  incrusté  de  nacre.    Une  autre  chambre,   habitée 
autrefois  par  Catherine  II,  w^  ctivèfîie*  d'agate J  Là  salle  d* Ambre  ^   tout« 
lambrissée  d'ambre  jaune,  renferme  une  collection  des  plus  beaux  ouvrages 
en  ambre,  donnés  à  Catherine  par  Frédéric  le  Grand.    £a  eaUe  d'Argent 
mérite  ce  nom,  car  l'argent  y  Drille  partout.    La  «all«  <le  Soi,  longue  de 
43  m.  et  large  de  16m.,  est  toute  en  or  et  en  cristal.  La  salle  de  ZapiS'laxttli^ 
bleu  et  or,  a  des  lustres  et  des  tables  ornés  de  lapis-lazuli.    La  m^  Chi- 
noise est  décorée  en  noir  et  or.    Une  antre  salle  est  remplie  de  tableaux 
de  récole  hollandaise.  .  On  y  remarque  aussi  de  Wille,walde  :  ^Soutaiiasion 
de  Chamyl , .  >f ort  de  Baphaél,  Couronnement  d'Alexandre  tl  à  Moscou, 
Confirmation  de  deux  grands-ducs.  Il  y  a  de  plus  dans  beaucoup  de  pièces 
des  marines  d'Aïvasovsky  et  de  tableaux  de  Brullov.  La  copie  de  la  *voûte 
de  la  cathédrale  de  St-Isaac ,  par  Brullov.  est  surtout  digne  d*attention. 
—  Après  les  grands  appartements,  on  visité  les  anciens  appartements  de 
Vimpératrice  Marie  Féodorovna^  de  Vempereur  Alexandre  ï^  et  de  iHtmpira- 
irice  Elisabeth^  le  gymnase  des  jeunes  grands-ducs,  avec  une  mOntàgne  russe, 
etc.  —  Au  rez-de-chaussée,  les  ane.  appartements  d'Alexandre  U.  —  tJne 
des  nlus  grandes  curiosités  de  château  est  la  *gahrié  de  l'aile  Sk.,.leftigue 
de  82m.  et  renommée  Mr  la  légèreté  de  sa  instruction,   EUe  <sert  de  lieu 
de  promenade,  lorsquil  fait  mauvais  ^mps.    Elle  a  été  constate  par 
Tarehitecte  Cameron.    H'  y  a  de  nombreux  bustes   en  bronze  de  person- 
nages célèbres  de  l'antiquité,  qei  lin  donnent  k-  qiiélque  distaiMe  Vair 
d'un  beau  décor  de  théâtre.    On  jouit  du  haut  de  cette  galerie  d'une 
vue  magnifique  sur  le  pare.    Un  escalier  en  pierre ,  fermé  par  une  jolie 
grille,  en  descend  au  pai^,  eîily'adainsvlobas-âeèxf'BtaitffiW'éoloSsiiles  en 
bronae.    On  remarque  aussi  Vescalier  qui  aèn^  ae  second  étaffeiil  est 
en  marbre  blanc  et  fort  bien  décoré. . 

La  place  du  Château  forme  un  bémîcycfe,  bordé  d^épLiAces  bas 
et  fermé  par  trois  grilles  de  fer,  La  porte  N.-O.  donne  .accès,  dans 
le  *FABC.  C'est  un  parc  anglais,  merveilleusement  tenu,  qui  renferme 
quantité  de  kiosques,  d'arcs  de  triomphe^  de  statues,  cie  grattes,,  do 
mines,  de  jolis  ponts  svr  des  pièces  d'eau  OÙ  nagenâ  des  cygnes,  etc. 


St'Péterêhimtg.         TSARSKOÏÉ-StLO.  ///.  IL  lÔ.     179 

ut  le  MB<  OMmIi,  da»l  1»  kâU«lnid«  es  fer  batte 


ic  eesttU  «t  q««  «eoreat  qsatre  ftetvee  de  <ftlaoie  ea  ylem ,  «vee  de« 
oabreUee.  Koa  loin  de  là,  aa  8.  (à  f .),  un  p^nt  êuêpndu  voAté,  repréten- 
teat  «ne  croix  et  »«  milieu  dvqvel  •'ëlève  tm  ioll  ÈUêque  CMeete,  en  bri- 
qece  clacéee  rofee  et  iavaee.  el  le  VWflf«  OMmtit^  eelte  de  meleons  dane 
le  BOf&i  ckiaofe,  coMtrvitee  de  1782  à  1786  ear  tef  «Une  de  Geveron. 
Citoae  encnre  deux  nffe««  «rf(^cMI«f .  L^vne  d>Ues  imite  une  vieille  tour 
et  odVe  tfeiuc  Wauz  |N>inte  de  me,  tur  le  grand  ehemp  de  menœuviTs  et 
nr  les  aiTwiB  dorée  de  rëfllM  d«  ChileM  H  le  VillK*  Chinoie.  L*Mtre 
nûae  ynfeiii,  4eM  «se  de  aee  ttllet,  le  beea  Christ  en  Mftrbre  de  Aen- 
a^far  et  «ne  baifiioire  égyptienne  de  p-anit.  Tout  prè«  de  là  sont  de  veatee 
ormmfriet  .et  les  Bêrrtâ. 

IM  ftovr  éimfrmmd  tac  (eav.  1  b.)  eet  tetëreeêsat.  De  l*df liée  du  Cbâteeu 
(f .  IIB)  OA  «ttit  MM  B.-S.  le  ebemia  qoi  longe  le  c«nel.  Au  premief  pont, 
on  prend  à  dr.  et  on  ▼«  le  long  de  U  décharge* da  grand  lae.  Ag.,  VHr- 
wùtmge  peint  en  blaae,  eoaetmit  lar  lee  pUni  de  Rattrelli  en  1776.  Ar- 
rivé mm  >eyd  ém  gMad  lae,  ea  pread  à  g.  peur  en  Mre  le  tour  du  eA(« 
E.  Dew»  y  \imirmiiîi  (en  peut  y  aroir  dee  bârquee)  m  Toient  troia  barques 
doréee  da  tempe  de  Cathenne  II,  ainsi  que  le  pavillon  de  la  Loufti-DseheliU 
vaieee*tt  euîrâaeë  ture ,  que  les  Russes  firent  sauter  sur  le  Danube ,  le 
39  UTiil  1877.  Plus  kiin,  à  dr.,  dans  le  lae,  la  eeteene  d#  marhr^  érigée  en 
llumaeia'  d*  Alexis  OvIot,  dit  TehesaMWky  ou  valaqueur  de  Tchesmé  (p.  177). 
Elle  a  33  m.  de  haut  et  elle  est  en  marbre  jaune,  avec  un  socle  de  granit, 
des  rostres  en  bronxe  doré  et  un  aigle,  au  sommet.  Sur  une  langue  de 
terre  da  la  rive  8.,  le  tain  falr,  dans  le  etyle  moresque,  aree  un  dôme  doré 
d'une  smade  richesse  de  décoration.  Non  loin  de  là,  à  g.,  la  pyreeiMs  d$ 
grmmU^  eskehëe  daas  les  buissons,  indique  la  place  oè  furent  enterrés  trois 
chiens  CkvoHs  de  Catherine  II«  Snsuite  on  Msse  le  pont  en  marbre  bleu 
de  Sibérie  et  orné  de  colonnes.  Sur  la  rire  C).,  on  aperçoit,  sur  un  grand 
bloc  de  ^Tftnlt,  vue  joUe  JMsde  tenant  une  emche  brisée  d*dù  s^échappe 
nne  seewte;  c'est  un  hscoise  par  SokMev. 

Presque  toutes  les  porUê  du  pare  sont  magnifiques  ^  mais  on  remarque 
âurtoni,  au  8.,  un  grand  ^rt  de  triomphe  en  marbre,  éleré  par  Catherine  II 
à  la  méaëoire  de  Grégoire  Orloir,  qui  rendit  des  serriees  signalés  pendant 
la  peste  de  Ifoeeoa,  en  1771.  D^autres  pestes  sont  en  fer.  Enfin  on  doit 
nnentioaner  particulièrement  Vare  de  triomphe  que  Tempereur  Aie- 
xnndre  1^  fit  élever  à  i*année  russe  et  qui  a  pour  inscription:  «A  mes 
ebers  eoenpagaons  d^armes*  (Ja>désnim  nodir»  eocsysAiÂiam).  De  le 
j9»rle  dm  ^sfcrines;,  e«  S.-O.  du  village  chinois  (▼.  ei-dessus),  on  va  par  de 
Jolis  jiftrdîxis  au  château  du  même  nom,  à  V4  d*h.  du  pare.  Il  y  a  un 
r«Me  eolossal  en  granit  rouge  poli. 

Le  NouTEAu  Palau  (H6biiI  Afiopéui),  situtf  «  env.  8  miii.  au 
N.-O.  du  grand  château  impérial ,  est  aussi  à  visiter  si  on  en  a  le 
temps.  U  a  été  bâti  par  Catherine  II,  pour  son  petit-flls  Alexandre  I^, 
SMX  les  plans  de  Guarengbi.  Les  murs  sont  décorés  de  nombreux 
et  beaux  tableitox  p»r  A\v<uovdcy  et  BruUov.  Il  y  a  parmi  les  pièces 
destinas  aux  grands-ducs  un  gymncae,  La  bibliothèque,  qui  est 
considérable,  renferme,  sous  verre,  beaucoup  de  modèles  d'unifor- 
mes de  la  ctt-ralerie  russe,  d'une  grande  exactitude,  env.  au  tiers  de 
la-  grandeur  naturelle,  et  des  modèles  d'armes  à  feu. 

Le  pare  Alexandre  renfbrme  en  outre  l'ancien  arêenai,  construc- 
tion eu  briques  rouges  dans  le  style  goth.  anglais  et  à  quatre  tours, 
dornt  les  collections  sont  maintenant  à  l'Ermitage  (p.  121).  On  vi- 
site ensuite  Im  ferme  (Mpsa),  bltie  en  1820  et  fort  bien  organisée. 
JL  «Mé  est  une  jolie  maison  avec  un  belvédère,  pour  des  membres 
de  U  famille  Impériale.  La  pièce  principale  de  cette  maison  ren- 
reTine  ^«Mques  tableaux  de.Potter,  Ç.  du  Jardin,  Bewbem,  Doee, 


wptéwûimnt  fWkf  U  plmpcrt  ém  mtetut.  L«t  «f pAitraMBtB  du 
bâut  8(ynt  peints  et  meuM^  comme  de*  tentes,  et  Ils  <ntt  tuc^  stur  le 
Tillage  de  Koazmino  (KysbMMie).  H  y  a  encore  daus  le  jardin  Ale- 
xandre un  trèe  grand  tkiâtr^,  dans  1»  goût  ehinoie. 

II  y  a  de  nombreuees  ctÀonieê  allemandes  dans  le  Toisinage 
de  Tsarskolé-Sëlo  et  de  Pavlovak.  La  plus  connue  est  la  colonie 
•onabe  de  FrUdmUhal  (<^pM«nAueMul  MOjéiia),  fondée  en  1820 
par  Atexandre  I^.  Les  habitants  de  cette  industrieuse  colonie  sont 
venus  de  provinces  rbénanes,  de  Bade,  etc.  On  peut  visiter  leurs 
fobriqnee  de  mbane,  de  ootemiade,  de  eerviettes  de  conlenir,  de 
moncboirs ,  etc.  —  Au.  S.  de  TsarskoTi^9ëh>  et  de  son  parc  est  la 
petite  ville  de  Sofia  (Goeia},  de  fait  un  nouveau  quartier.  C^est  un 
des  séjours  d'été  favoris  des  nobles  et  des  riehés  de  Si-Pétersbourg; 
on  y  voit  nn  grand  nombre  de  villas  dans  les  styles  turc  et  ^t^c. 

A  rextréÈnité  du  parc,  au  delà  de  Tare  de  triomphe  d* Ale- 
xandre I^',  près  de  la  caserne  d'nn  végiment  de  la  cavalerie  de  la 
garde,  commence  la  large  allée ,  tirée  an  cotdean,  qnl  mène  k  Pav- 
lovsk,  à  ô  V.  de  là,  en  passant  devant  de  jolies  maisons  de  cam- 
pagne. On  voit  avant  d*y  arriver,  à  g. ,  les  belles  grilles  de  fer  da 
parc  grand-ducal  (p.  181). 

25  y.  PftTloYik  (IléBjOBCx-b;  tarif  des  izvochtchlks  afflché  a  U 
gare:  1  h.  60k.,  heure  tuiv.  40  k*;  pour  Tsarskolé-Sélo,  60 k.;  faire 
prix),  ville  de  4000 hab.,  autrefois  nn  village,  qne  Catherine  II 
donna  en  1777  à  son  fils  Paul  ou  plutôt  à  sa  femme  Marie  Féodo- 
rovna.  Il  y  a  deux  parties,  séparées  par  la  petite  rivière  de  Slavtanka 
(CjaBRHie).  Les  jolies  maisons  de  bois  de  Pavlovsk,  enlonrées  d'ar- 
bres et  de  jardins,  sont  en  été  lé  séjour  d'habitants  de  U  capitale.  Il 
y  a  duq  églises  (quatre  giéeo-russes  et  une  luthér..),  un  théâtre,  des 
casemes ,  etc.  A  côté  de  la  gare  (pi. Cl),  le  feslavr.  dit  Vaurhalt 
(din.  1  r.  50  i  3  r.),  où  an  bon  orchestre  donne  1. 1.  soirs  en  été  des 
concerts  fréquentés  (entrée  libre). 

On  va  du  Vauxhall  au  château  en  prenant  au  S.  Les  bords  char- 
mants des  lacs  que  forme  la  Slavïanka ,  les  hauteurs  boisées ,  les 
nombreuses  villas ,  la  haute  tour  de  la  petite  citadelle  de  l^avlovsk 
(p.  182) ,  à  Tarrière-plan  ;  le  d^me  du  château  qui  perce  au  milieu 
des  arbres,  les  temples,  les  maisons,  les  jardins  dispersés  çâ  et 
là  présentent  un  coup  d^œil  pittoresque. 

Le  chAtbau  (pi.  B  02),  propriété  dn  grand'-dut  Conetantin  Con- 
stantinovitch,  flù  du  grand-duc  Constantin  Nikoialevitch,  a  été  bit» 
de  1782  à  1784  sur  les  plans  de  Gameron  et  reconstruit  après  avoii 
été  incendié  en  1803^.  Il  est  à  trois  étages.  La  façade,  avec  u» 
portique  de  8  colonnes  d'ordre -ionique  et  nn  grand' denUy  présente 
sur  les  côtés  des  eolonnade»  en  kémieyclej  Snr  le  dera&ère,  près 
d'uBe  pelouse,  se  tio«ive  one  galerie  de  ^rne  oenicave,  en  est  re* 
piéseaté  en  trompe -rcsiL  nn  magaiftquei  édifiée  eompenS  de  nom- 
Meux  bâtiments,  par  Geaza|;ue,  et  qne  décennt  dei|  eUtnes  d« 


Snvtrm$  ém  8t-P.  PAVL0T9II.  nLR.MX     181 

nurtift.  Am  miB€H  4»  te  plaee  do  elièlMV,  «ii«  êtmtmê  de  PwU  P^^ 
êri^  en  1872,  Tépliqa«  cle  celle  qui  m  voit  i  Ottchint  (p.  170). 
Pou  TiÂter  rtnt^eur,  il  faot  6r  demuidM  U  pennUsion  que 
dmiw  rintaisdant  du  grtnd-doe. 

Fi«»«K  éYA«B.  Le  cflMMf  «fo  r«Mp«nMr  AmI  f*^  renferme  Ae«  Mefp> 
tares  en  Wofre.  p«r  rimpératflee  Harie  Péodot<OTiiet  dei  OobellBt  evee  dea 
seènet  tirées  des  fftbleé  de  La  Fontaine;  nn  portrfttt  de  rimpërttrtee,  p*r 
Larapi.  Fins  loin,  1»  imOeéêê  gs»elisi  (Kom6»M  ■diia«Te>t  lea  mMw  4*  ta 
Art  et  «le  ta  Onerrt;  la  belle  flMk /r«rfn«  elle  grand  MMttf  <l«  VimpéfaHif* 
Mark  Féoëvrttwnm.  Dans  la  ctoinftn  d  es«eA«#».*  nne  toilette  et  nn  aerTiee  à 
ibé  en  porcelaine  de  Sèvres;  deoz  tasses  arec  le  portrait  de  Lovis  XVI  et 
celai  de  Barie«iltttoinette.  —  La  OAcnira  na  nmrreaa  contient  des  taftieanx 

de  O.  9.   AtlflHNMff    '.   Vér0ttê9t  j  /LHÇnâ^pit  JfWlf^mSRMI  ^  MM  Miérit^  nl9SI*0f   il, 

Oomadbe,  ém  Om§df^  Mm*.  B.  W.  Mram,  ete.  —  t>ang  la  coLLbctiov  i>*oe#at9 
D^AKT  on  remanine  :  l^Vénns  \  I,  TAmonr ;  7,  Baeebns  ;  8^  9,  Satyres  ;  19,  Foly- 
bynuiie;  f5, 16,  Oar^on  et  fillette  arec  nn  oisean;  plusieurs  bnstes  d*em- 
perenrs  ronsains  \  49, 13,  noannents  Cinéraires  ;  W,  90  fc  M,  statuettes  en 
brtmgg.  —  La  sieuoTBèQVB,  qui  se  tronre  sons  la  (HIerie  Aonsafne 
(p.  f80>,  renferme  enr.  21000  roi.  (fnrtont  des  fenvres  du  xtiii<  s.);  dans 
les  niebes,  entre  les  armoires,  les  statues  de  marbre  dei  neuf  Muses.  A 
remarquer,  entre  antres  œuTres  rai<es:  un  Honrean  Testament  français 
{\SSh\  le  j<y«nmaT  de  Korb  (fTOO);  CoUeetion  de  dessins  physionomiques 
originaux,  par  Lavater;  Mémoires  de  Masstein  ija.^îtffl).  La  eoA«eM»b  <lfs 
màè&Me»  ocetfpe  efaiQ  armoiree  (I^  eamées  ;  II,  monnaies  russes  en  or,  argent 
et  enhnreî  HI-T,  médailles). 

Dana  la  partie  S.-£.  du  parc ,  à  env.  1  V.  du  grand  chileaUi 
est  sitoé  le  petit  jvofais  CqnMlta'niiin  (KoacTaiTisoBCÛfl  Aiopém  ; 
pl.D£4>,  au  boid  d'un  laa  et  dans  un  parc  L'intérieur  est  limple; 
on  y  Tolt  quelques  beaux  tableaux  d'artlates  rusies  (Noce  russe, 
par  Téribdiiev;  Tireose  de  caftes ,  par  Gorcheukov),  des  vues  de 
St-Pétersbourg  et  de  la  N^va. 

Le  PABC  DB  Pavlotsk  remporte  sur  celui  de  Tsarskoïé-Sëlo.  Il 
y  a  une  quantité  surprenante  de  sites  pittoresque^,  de  Jolies  vallées, 
de  baateuTS  boisées,  de  cascade^,  etc.  A  côté  ae  beaux  temples  grecs 
ornés  de  statues  et  de  magnifiques  monuments  se  voient  de  Jolis 
cbalets,  des  ermitages  couverts  de  mousse,  tout  cela  entouré  d^arbres 
supefbes  de  toutes  les  espèces,  semé  de  ebarmants  parterres  remplis 
de  fleuri  odotantes  :  c^est  un  des  plus  beaux  produits  de  l'horti- 
cultose  sur  un  sol  ingrat  Au  fond  du  parc ,  à  Vt  ^'  ^^  ^^  f^'c? 
est  le  nouvel  obiervaioire  magnùico-m/t/orologique  OonstcmHn, 
très  bien  organisé.  On  p#ot  le  tisltei*  le  saftiedi,  de  2  b.  à  3  h. 
(diieeieur:  M.  8.  Oîanedk)» 

An  s.  du  eb&tean  la  irdl/«  (ipeaMaa^  pL  Rd),  oà  II  y  a  une  Tue 
spLsndide  ;  70  degrés  emés  de  vases  descendent  au  lac ,  au  bsrd  duquel 
se  voit  nn  thélisque  érigé  en  mémoire  de  la  fondation  de  Pavlovsk,  en  Î7H 
(8  min.  an  S.-O.,  la  ciUdelle  de  Marientbal,  p.  182).  Kon  loin  de  la  Sàdo- 
▼ina,  ni  lem^ls  ë«$  tr0i9  Orêeeti  statues  de  marbre,  par  Treseomi.  Près 
du  pont  de  pierre,  nn  monument  de  la  ornad^-dacA^ss  Héihnt  Pavlftma:  le 
soele  en  marbre  porte  la  date  <l!Ï8ept'.  1803*  et  un  bas-reliéf,  par  Maria»; 
ftu-dèssus,  nb  tase  avec  t^n  nid  ée  coloihbes.  Devant  le  monument,  un 
soteL  de  aurbsei  A  TO. ,  la  Uwtpi*  d''Ap0llim^  i  double  colonnade  \  au  milieu, 
la  statue  dei  bronze  du  dieu.  —  VtU  d€  la  FamUU  (cenéiHaa  pôma  \  pi.  B  3) 
est  un  petit  bois  entouré  d'eau ,  dont  les  arbres  ont  été  plantés  par  déà 
meiébKs  de  It  ftittilfe  Impériale. --Daes  le  iempU  dé  VAnUm  (xpMn  Apf  atfiu  ; 
pi.  C2, 3),  rotonde  dasit  Instyls  doriqine,  se  veii  une  statue  de  Cérès.  A  l'B. 


182     t/l.ii,13,  PAVLOVSfKl  Bf^t>ironê  de 


du  ckiteAu  Abovfeii  une  lurge  alM«:  Ag.,  »«  iifiiéu  de  Jotti  JAndjbs,  «&  bu» 
en  marbre  de  Vemfmreur  GuiUanme  i*^,  qui  étant  eo«<Mr«  princ#  s^oania 


buste 

._  a 

Pavlovsk  en  1817;  à  dr.,  une  «o/t'ère  (pI.'CS).  En  tournant  à  g:.  «iT  boiit  de 
raUée,  on  arriTe  au  r»nd-fotni  (eripaa'CAnna;  pl.DS);d*oii  partetit  douse 
allées  ;  au  milieu  du  rond-point,  une  eopie  «a  bropflie  de  TApollen  do  Bel- 
védère. Dana  le  voisinage,  au  1î.-0m  un  petit  temple  érigé  à  1*  mémoire 
de  la  grande» duchesse  Alexandra  PavloTna  (m.  en  Iwl)  ;  il  y  a  un  joli  groupe 
en  marbre,  par  Martos.  Un  temple  en  béndeyele,  portant  rinaeripUon: 
•Aux  parents»  (Pofirasairk)  a  été  érigé,  par  Timpératrioe  llairie  Fëodorovna 
à  sea  parents  \  k  l'intérieur,  une  pyramide  avec  les  portraits  dea  défunta.  — 
Sur  la  rive  g.  de  la  Slavïanka,  le  PU-Baehmw  <pl.  E2),  tour  xonde  à  tqit  de 
ebaume.  De  cette  tour,  on  remonte  le  long  de  la  petit». rivière  et  l^on  est 
en  12  min.  au  pavillon  d'EUêoltetK  (BjwcaaéTiuieKii  oanaj^ÔHi;  pi.  F3t>»  bâti- 
ment carre'  original,  construit  ev  1799.  Dm  toit  plat  oà  Ton  monte  p^r  un 
laige  escalier,  ou  a  une  jolie  vue  sur  une  cascade  et  la. colonie  de  TlUas 
de  Glaiovo  (Tûsobo).  —  Par  la  Novaio-^him^  (pi.  ÉF2,3),.aur  la  rive  dr. 
de  la  rivière,  on  revient  au  flMaïunciil  de  Pmd  i*^  :  temf^e  donfe  I»  feçade 
eat  ornée  de  quatre  colonnes  de  gnamt  rouge  et  d'wie  grille  noire.  Au 
fond:  une  pyramide  de  granit  avec  le  buste  de  Paul  I^'',  bas«relief  en  nuu-bre  ; 
devant^  une  statue  de  femme  ;  le  soele  porte  un  baa-ijeUeir  ea  narlm  rc- 

E'  entant  la  famille  impériale  ea  deuil  (les  sculptures  sont  de  Vartctti.  Au- 
as  de  rentrée,  riascription  :  «A  T époux -bienf^itear»  (Gynpyry  fijw- 
seam).  —  Au  S. ,  le  cbarmant  pavilh»  des  Roee^  (p^iaoBsift  naanjiadHa  ; 
pi.  D9).  Les  murs  de  la  salle  sont  ornés  de  guirlandes  de  roses  artiflcielles, 
et  les  colonnes,  les  candélabres,  etc.,  entourés  également  de  guirishndes. 
Non  loin  de  là,  des  montagnes  russes,  etc.  —  Le  jardin  eat,  en  outre,  décore 
de  statues,  de  bustes,  de  vases  égyi>tiens  et  d^aiitres  antiquités  en  srand 
nombre.    Les  ierree  du  parc  sont  dignes  dé  la  magnifleeiiee  dé  l'enb^iemble. 

Pâvf ovBk  possède  Auséi  la  petite  citadelle  de  Mariènthca,  Si  env. 
1  V.  i  rO.  du  grand  château,  avec  des  totin,  dès  baStlon«  ^i  des 
canons,  et  entourée  d'eau  de  trois  c6ié^,  Elle  a  été  ^élevée  sur  rem- 
placement d'une  redoute  suédoise  détruite  par  Pierre  le  Grand.  BHe 
offre  un  beau  coup  d'oeil  quand  on  la  toit  de  la' ville. 

8,  Sebloiselbourg  et  Irinoyka. 

■  Bateavx.  À.vA^EVfL  De  8t - Pétersbouig ,  départ  au.jardip  d'jËtè 
(pl.  F0  4),  à  Schlusselbourg^  2  à  6  fois  par  Jour,  traîet  en  4  b.  V^,  pour 
1  r.,  3  h.  1/3  au  retour.  Le  bateau  reste  de  2  à  6  h.  à  Seblasselboarg,  maaea 
pour  permettre  d«  visiter  vapidemenit  la  ville.  Il-  vTy  «  pas  de  itiatawi 
convenable,  maif  on  mange  bien  à  bord.  —  Li^kk  eacoiœiiaaa  d'Qkbta 
(départ  de  la  gare  d'Irinovka^  p.oO)  à  (39  V.)  Chjrémétievlta ^  2  trains 
par  jour,  en  3  b.  V4>  pour  65  k.  (7^  cl.);  de  éét  ettdrott  à  SchYiftBselbourg, 
bateau  à  vapeur,  6  k. 

Lg  TBAVBBSÉB  deia  Neva,  jusqu'à  S^lussolbouigt  -^'lesiFas  salis 

intérêt;  on  voit  se  succéder  constamment  le» /«bciques^  les^ceioDies, 

l«s  maisons  de  eampagné,  les  paysages  boisée. 

9  V.  Alexandrovsk ,  village  sur  la  rive  g.  de  la  Névà,  avec  une 
grande  fabrique  de  locomotives. 

10  V.  Rive  dr.,  manufaHure  vmjpériale  de  poreelaéne  et  de  ver- 
rerie (^ap«ôpOBuii  H  cxeKJÂHHufi  saBÔA'b) ,  établissemetit  curieux, 
dont  les  produits  soutiennent  la  comparaison  avec  ceux  de  Tétrau- 
ger.  Entrée  du  côté  de  la  Neva;  visite,  v. p.  88;  tramway  à  vapeur, 
V.  p.  83. 

12  Y.  Rive  g.,  manufacture  AUzandrovêkaXa^  ancienne  filature 
de  Un,  maintenant  fonderie  et  fabdque  de  machiiie». 


St'Pàerêhmrg,       SGHLU88BLBÛIURO.  ///.  R.  la     183 

f5  V.  Rive  dr.,  coloDiê  allMiiancle  de  Sûv<^8araiov  (Hàmo^jm* 

paiwcKu  KOJôiii).  —  Les  bords  du  fleuve  deviennent  boises  et  plus 

^leTés,  en  même  temps  que  son  Ut  se  resserre;  çâ  et  ïk  quelques 

riUâgesy  canuse  J^a  (Hs^psi),  Vmnuê^nékM  «1  inanorsM/,  et 

<ift>oUea¥iUM,  dont  U  plupisrioni,  il  est  yrsi,  perdu  leur  Aocienao 

âpiendenr  depuis  que  le  c4Nir  s'est  trensportée  à  TsarskoI^Séio  et  à 

Péteikaf.   On  voit  par  ex.  à  dr.,  k  rembottcàuiu  de  U  TosnA,  à  27  Y. 

de  St-Pétenb<Mirg,  les  lestes  négligés  de  reneien  ebâteau  impérial 

de  PeUu.  Snfln  on  anive  a  8ehlusselbonig.   Vue  du  bateau,  cette 

petite  Tille  «ibe  un  très  beau  oeup  d'ceil.   Elle  est  sur  la  rive  dr., 

mais  sa  petite  eitadelU,  aux  AMurailles  bauiee,  est  daiis  une  île  de 

h  Neva  ;  à  g.,  Chtrem/tievka  (ehemin  de  Xer,  v.  p.  182). 

60  y.  geMmelboMg  (DUaccAtté^im) ,  viUe  de  8000  bab., 

plsee  furte  et  «hef-lieu  de  distriel,  à  Tendrott  on  la  Neva  sort  du  lac 

Ladoga.  Elle  fait  UQ  grand  commerce  par  le  lac,  la  Neva  et  le  canal 

du  Ladoga,  dont  les  dernières  écluses,  à  Textiémité  £.  de  la  ville, 

méritent  d'être  vues  (v.  ci -dessous).    Tous  les  navires  de  la  mer 

Caspl^ime  et  du  Volga  qui  vont  a  St-Pétersbourg  ou  en  reviennent 

pu  Kovaîa  Ladoga.  (Hteg  JéAOffu),  situé  à  Tendroit  où  le  Yolkbov 

se  jette  dane  le  lac,  doivent  passer  à  Scblusselboorg. 

Ia  h éra  et  la  1««  I^doga  ont  déjà  été  jadi*  oaraoïuraa  par  le«  Vftriagves 
tt  let  Hao^éates  se  rendant  an  Volkhov  et  i  Vovgorod.  On  attribue  la 
foQdatioii  de  Bcblusselbourg  aux  habitante  de  l<oTgorod  (p.  340).  En 
1323,  dans  «ne  foevre  oè  ils  araient  immup  asBenda  lea  Suédois  de  Vlborg^ 
ils  établirent  une. redoute  dane  TUe  d*Orékkav  (en  enédoie  N(f$tborg).  en 
face  de  Seblueeelbourg ,  et  dominèrent  par  là  tonte  la  ÏTëva  et  ses  aeux 
rivea.  Le  fOiieifesse  resta  mn  objet  de  Utice  entre  Bnêdoie  et  Busses. 
fiUe  dtti  se  vendre  à  Pienre  !«'  |e  11  oet.  iTOSL  La  priée  de  Kôteborg 
fut  de  la  pins  grande  importance  ppnr  les  Busses,  car  elle  eouvrait  le» 
conqnîtes  de  Pierre  sur  le  golfe  de  Finlande,  et  Tempereur  en  augmenta 
les  lortiAeations,  lai  donna  le  nom  signiAeatif  de  Schluu4lbourg  ou  fort  de 
U  Clef  et  f  établit  un  chantier  de  construction. 

On  visite  dans  la  ville  V/glise  des  Vieux' Croyants,  rue  Préobra- 
j«tt8kala,  vtlti/elusts  du  canal  du  Ladoga;  puis  on  fait  une  *prome- 
Qsde  nùlfSB  jettes,  d'où  Ton  jouit  d'une  belle  vue  sur  la  citadelle 
et  le  Uc  Ladogm  Des  bateaux  qui  mouillent  aux  Jetées  transportent 
Srstuitomen^  à  la  citadeUe,.d'beure  en  heure,  ceux  qui  le  désirent 

La  cnPADB&u  (K|»idMWTft),  redeveoue  prison  d'Etat,  n'oibe  elle^ 

même  à  l'intérieur  rien  de  particulier.  —  De  Schlusselbourg'à  Pétro- 

saypdok  et  au  Kivatçb,  v.  R.  14. 

!>■  St-PivaBSBOinte -▲  Ixivovka  (départ  de  la  gare  d'Irinovkà,  p.SO): 
34  V.^  ebemin  de  fer,  en  2  b.,  pour  60  k.  (2^  el.).  Le  trajet  n*offre  rien 
d'intéressant  à  voir. 


.   9.  7luEf»l0T0«  Bestrorétak.  XoksoTo, 

De  m-PéUribcurç  à^Léw^opo  (dépari  de  la  gare  de  Vinlaade,  p^SO). 
Id^rains.par  ionr,  en  «A  d*b.  Prix  :  de  St-Pétersbourg  à  LiAskaia.  90,  16 
et  fc  lc..,TrGndléltaaïa,  30,  »  et  10  k.;  à  0«erki,  10,  96  «rt  lA  k.;  à 
Cltoivalove,  «>,  96  et  16  k.i  à  Pargolovo,  66,  86  et  90  k.^  à  LéraeboTo, 
00,  46  et  9^k.  —  PS  iToMia  PêrHmia  à  SttêroréUk.l^.  p.  80) i  16  trains  par 


184    III,B.i8.  VASSMùOrn. 


Umr,  «n  I  11.  1/4-  P^z  :  de  HovaS*  D«r<«<tii«  »  lAkhta,  â3.  }»  «t  ^4  k.  ;  à 
Sestrorétsk.  90,  65  et  38  k.  ;  à  KronMadt.  v.  p.  188.  —  De  Nop^ia  J>érévnia 
à  OttrU:  34  inins  par  jour,  en  35  min.  Prix:  jusqu'à  KolomiauKlxl,  18,  13 
et  8  k.  ;  ja«qu*à  Oaerki,  »,  15  et  10  k. 

5  y.  îiaurtMifc  (j|«fl«Kéfl),  ^onuôiif  à%  la  cemtêMe  I^aQsk^,  à 

dr.  de  la  grande  r»iile,  aveoufi  beau  pato.  —  8  Y.  OwUtiiitf>  (irx4jE&- 

■Mi).   A  dr.  et  à  g.  de  la  etutiim,  k  l'O.  d«  la  grande  nxà/b  de  Pai^o- 

Icrvo,  se  tMtivaient  lee  «fcanps  de  V^oôle  d'û§Heuiture,  aujôa^d'liut 

mereèl^B  et  destina  à  des  con0tfiKîtioiie«   On  arrive  f»  le  jardin  et 

le  pare  d'Ouéi^laaïa  ea  ^min.  au  joli  village  et  a*  •domaine  de 

Kolomiûghi  (y.  oi-dessous).  —  A  1€  Y.  est  situé  Oserici ,  eu  H  y  a 

an  lieu  de  dlvertisBement  «très  fré^venié  (concerts,  th^âtr^,  etc.)  et 

où  l'on  Ta  Bouveni  l'hiver  en  traîneau. 

il  Y.  ClwiiynleTo  (ttl^véiOM^,  ééinaiae^kL  éMite  Cheuvelov, 
avec  un  %eau  pare  (du  Pamttsêe,  vvtê  très  étendue).  C'est  ^pendant 
l^été  le  séjour  de  nemlHreuaes  familles  de  8t-Péters1>o«cg,  4|«i  ont 
élevé  des  villas  sur  les  hauteurs  des  bovds  des  deux  loa  de  8o%udai 
(serviee  de  bateaux  à  vapeur).  Il  y  a  dans  le  voisinage,  une  eid€>Hie 
aUemandê ,  entouiée  de  villages  russes  et  llnaots.  La  PolU^^naïa 
Bora  ou  hauteur  de  St^Pétersbourg  eifre  «ne  belle  vue. 

lô  Y.  PargelerOi  formé  de  plusieurs  villages  qui  commencent 
i  la  colonie  Spttsdalslt^îa  et  s'étendent  ao  N.  de  la  grande  route 
de  Ylborg.  Le  lae  «  l'Ë.  de  la  route  est  bordé  à»  nom1t>xeuses 
villas  appartenait  à  des  familles  de  JStt^Pétexsbourg.  lies  hauteurs 
environnantes  offrent  une  belle  *vue  sur  la  capitale. 

18  Y.  lévti^ihQVo  (JenaiHéBC»),  domaine  dji  com^  Lévachev,  â  l'E. 
de  la  grande  route  et  sur  un  lac ,  avec  un  magnifique  ch&teau  et 
un  parc.  —  Pour  la  suite  du  trajet,  v.  R.  15. 


De  Novaïa  DénévNiA  À  Sestbobiétsk  (prix,  v.  ci-dessus).  Pour 
Tfovaîa  pér^vnia,  v.  p.  166.  —  3  V.  Damba.  —  9  Y.  Lakhta  (JâscTa), 
endroit  fréquenté  en  été  sur  la  baie  de  Kronstadt,  avec  un  peste  de 
sauvetage.  —  17  Y.  RasdiÙnaïa  (PaBxtjfcHair).  Embranchement  sur 
(3  Y.)  Lissy  Nobs  (iâcii  Hoci),  d'où  un  bateau  à  vapeur  mène  à  Kron- 
stadt (p.  168).  —  20  Y.  Gorskaïa  (répcKan),  —  26  V.  Seêiroréisk 
ifieetfàip4miii%),  ftveeuneimaMifaQtvre  Impérfale  d'axues  â  fen. 


n  l»->ij  .^'î*i  v- 


De  Novaïa  PénivNiA  À  Ozebki  (prix ,  v.  ci-dessus).  Pour  No- 
vàîa  DMvnittj  v.  p.  166.  —  3  V.  K<nomia^hi  (RoiOiiiérH),  cdionie 
de  villas  (datchi)  dans  un  site  riant;  à  g.,  le  champ  de  courtes  (p.  i66). 
—  7.  Y.  0»erki^  v.  ci-dessus. 

Pour  aUer  de  St-Pétersbourg  à 'P£c;6(è  forestière-,  le  mieux  est 
de  prendre  le  tramwe^  à  vi^eiMr  («•  %'y  p.  ^.  • 

,  6  Y.  L'^Seolf  fpxesttère  (jtc^dl  !Kôp<iyc>),  q](i;i  Cjampreud  i>ne 
académie  et  une  pépinière.  C'est  un  des  liftua;  a»  àdveitisMin^^  les 

lus  fMquentés   des  environs  de  "St  -  Pétenboui^.    YÎllès   nom- 


8BB1CAK8.  m.  E.  14.    186 

broMs,  beMi  «t  gnad  p«re,  éUUUMBMiit  d'«MU  mlii^nilM,  théâtre 

d*élë,  etc. 

Une  TleUle  ronte  eondoit  de  TEcolê  foreattère  k  U  PoklonsAîâ  Oor* 
et  plus  loin  k  PmrgolOTo  (p.  184).  II  y  a  sur  eette  routa  beaaeoup  de  Jo- 
lies mmxaonB  de  e&mpagne,  entre '*ntre«  eeUe  da  *4cmtUn4  SMl^  qui  4  de 
aiac>ûftq«es  jArdtna  et  dont  rentrée  eet  permise  au  publie. 

12  V.  Kovrino,  joli  village  sar  VOkhta.  C'est  aufsi  un  lieu  de 
diTertissement  très  fréquenté  dans  la  bonne  saison. 

26  V.  ToksoTO,  village  situé  entre  des  lacs,  et  dont  les  environs 
forment  la  p«tite  Suisse  de  St-Pétenbourg. 


14.    De  Bt-Fétenbonrf  à  PétrcMMTOdfk.  Le  KiTatch. 

Batêmavx  1 TAPBCB.  De  Sl-PétersbouK  (départ  du  quai  de  Voskressensk  \ 
on  peut  prendre  les  billets  à  bord)  à  Félrûiavodâk ^  les  mardi ,  Jeudi,  «t 
sam.  h.  li  h.  dn  msAinf  retour,  les  iMvil  v«ndr.  et  dim.  à  8  h.  du  s.  Trajet 
en  45  b.  %  reWnr  «n  3(  k.  Prix  :  IS  on  9  r.  ;  rédnalion  de  âO«/i  po«v  les  billets 
d'aller  c4  retour  sur  le  même  vaneur.  Nourriture,  env.  3  r.  par  Jour.  Cette 
excursion  Intéressante,  mais  pénible,  dure  5  Jours  j  elle  se  fait  le  mieux 
en  yaim  et  juillet. . 

Pour  la  travtnée  ea  bateau  i  Tapevr  jusqu'à  Sehlustelbourg, 
▼.  p.  182.  —  Au  ikià  de  Sehlustelbourg  (Vt  b.  d'anét)  le  bateau  pé- 
nèCie  dans  les  «aux  du  lae  Ladoga,  qu'il  tfavetao  en  8  b.  env.  dans 
la  dÎToetioii  de  TE.  En  route,  ou  aperçoit  plusieurs  phares. 

Ije  laa  T<adyi  (JUMomcaoe  dseipo,  autrefois,  en  floiiois,  MètÊa}  est  le 
plns^mnd  lae  intérieur  de  TEurope.  11  a  17$15kil.  earrés  4e  superfleie, 
soit  9D6  kit.  de  long,  jusqu'à  190  kII.  de  large  et  360  m.  de  profondeur 
moyenme.  Mais  ft  y  a  beancenp  4*ée«eils  «t  de  baaes  de  sable  qui.  Jointe  à 
de  iréqnenta  orafea,  j  rendent  la  navigation  dMtgereuse.  On  y  a  remédié 
par  le  catud  du  Ladoga^  le  long  de  la  nve  S.,  de  Seblusselbourg  à  Tembou- 
elnir«  du  Volkbov ,  eanal  eommeneé  déjà  sous  Pierre  le  Qrand ,  en  1718, 
et  aelicvé  on  1791.  On  «tensa  ensuite  pour  le  prolonger,  de  1768  à  1801, 
le  rann'  de  Ztèse,  qu'on  eontinaa  en  1808,  sous  Alexandre  I*',  Jusqu'au  Svir, 
par  le  eanal  du  Svir,  long  de  52  kil.  Les  nouveaux  canaux  Alexandre  II 
et  Alexandre  m,  creusés  de  1661  à  1886  et  parallèles  à  l*ané.  canal  du  Ladoga, 
edsotest  da  près  la  sire  B.  du  las.  Fins  loin  à  TE.  ;  le  Sy<l«m«  Marie  de 
eammiisal$0n  (Jfapiiassii  a^ssut  ayv» }  Wng  de  i06i  V.  %  apnrofbndi  ù»  1801  à 
1896)  naène  à  Rybinsk  (p.  396),  par  le  lae  Biéloïé  et  la  Ti^eksna  (beaucoup 
d'éclnaes).  Les  bateaux  allant  au  Volkbov  passent  par  Taneien,  tandis  que 
eenx-  qvî'  en  viennent  prennent  par  le  nouveau.  Les  bords  du  lac  Ladoga 
sont  élevés  et  rocbenx  an  N.  et  à  TE.  et  en  partie  boisés  ou  dénudés.  Il 
7  a  de  noaabreuses  baies  le  long  de  la  rive  K.,  entre  des  roebers  escarpés, 
et  les  bords  sont  eonverts  d'énormes  galets. 

LiO  bateau  arrive  à  minuit  à  Sermàki  (Cepuaicu),  à  l'endroit  où 
le  Svir,  long  de  200  V.,  se  jette  dans  le  lac  Ladoga.  Le  Svir,  dont 
la  traversée  est  rendue  çà  et  là  pénible  par  des  rapides,  est  assez  in- 
téressant. 

Stations  du  bat,  à  vap.  :  LodHnoî^  Pôle  (4  h.  du  m.) ,  avec  des 
Testes  d*un  chantier  de  Pierre  le  Grand;  Vajiny  ;  MiatatiêBovo  ;  Oag^ 
Boutehet.  Vers  7  h.  du  s. ,  le  bateau  atteint  Votnesseni^  (BosHe" 
céube),  localité  active,  sur  la  rive  dr.  du  Svir  et  Tembouchure  du  ca^ 
nal  de  TOnéga  (p.  Id6),  avec  un  poste  de  sauvetage,  un  bureau  de 
poste  et  du  télégraphe,  etc. 


idft  in.n,îL 


vÈï^tmkroMK. 


v\ 


eond  lea  lacs  d'eau  douce  de  TEurope  pour  la  grandeur^  situé  daii«-j 
eentrale  du  gouvernement  d'Olooett,  U  a  9f7âi  kil.  earzés  de 
jusKin'à  190  m.  de  profondeur.    Le  oNMdT  de  tOnéga^  erettsé  4e 
loog  de  79  kH.,  longe  U  Hve  S.  <!fu  lac  et  ratt4(e1ie  le  Svîr  £  Ilfc 
et  au  système  Xarfe  dt  eanatTsACion. 

Le  bateau  (]tTiîtte  VQznesseni^  vers  1  b.  de  la  nuit  «imâtelK 

constamment  à  Fabri  de  la  côte,  le  long  de  la  rive  û.  du  lac 

Au  bout  de  6  à  7  h.,  il  pénètre  dans  I&  J^olie  baie  de  Vétii>%v 

arrive  bientôt  après  à  la  ville  de  ce  nom. 

Pétroiavodik  (hôt  :  Schmidt  ;  Tupixyn,  près  de  la  stat.  des 

à  vap.,  ch.  75  k.  à  1  r.  50,  dëj.  50  k.,  dîn.  50  à  70  k.),  fondée  en  1' 

a  une  vieille  catbédrale,  un  grand  jardin  public,  où  un  château 

Piene  le  CHeand  s'éWva  auAsaifoi»,  «ne  foakàèiiMj.  ato.  9mm  ykit( 

ville,  un  petit  musée.    A  TO.  de  la  ville",  Téglise  catholique.  — 

Ton  part  puxtr  le  Ki'vstch  en  voltare  (FexcttrsioiL  en  barqtte  eli 

lansme  et  m»  saurait  ae  recamadtadai)  ausalUiaptèal^ani^iéadA 

taMi,  0»  pourra  è9n  àv  jfÊ^mtr  i^en  mitrait    A  égê  ftéfitê^t, 

tout  par  les  grandes  chaleurs ,  de  ]^tir  en  voît.  I  S  )i.  de  V 

midi  et  de  coucher  au  Kivatch  ;  mais  on  prendra  garder  4*ltra  èa 

tour  i  Pé4arota^«dt1i  fwtt  Im  éépKti  ém  bsteOTix  à  vapvnr.   Fotti^ 

voÂtttCM  (à  2  altov.  15  c,  tralk«  !2d  à  2&  r.  aifttr  «4  retotti)^ 

iBÎfT  aai  de  a'adfwaw  au  eapitaiaa  àm.  bal«an;  it  faat  ae  nmiir 

provision». 

La  twndè  au  Ktvateh  (97  V.>  est  M«ru  efttrHMMer  «W  jMsa^i  pii 

steurs  beaux  lacs.  —  17  T.  £!ont<ih€sê/ro  (reiUis  de  ^oaté  ;  sîtt^r 

rafsaSeh.),  ou  Tan  aunajolia  viml   Le  *Ximitek  ^Gésma)  eet 

cascaAa  hauta  de  ib  m.  et  lorg^  é#  1^  m.  tormée^  pm  ht  9owm 

ser  précipite  dans  le  ïac  Chiéga.    Elle  est  divisée  en  %Aalre 

Laa  rivet  du  fleuva  sont  convavtas-  d'aïbrea  f^MbiUtts.  Lai  irae  9iLaui* 

toirt  balle  aw  sùHfi  eomeliaFnt,  9'Vt  d^  ares^'etl^ef e$  se  fwtmnH  dwn'  Is 

cascade,  hs  moteur  point  de  vua  est  le  pa-vitton  sîtué  an*  haat  de 

l*  ch«te  ;  sua  U  rive  dr»  (piendre  garde),  il  y  »  una  autaa  oahase 

(vu«).  P«i:M<^in*,. paètê'at h'OQiMW d'Btatrttsisa-,  a fHft eownaftiv ceOe 

cascade  au^Y!  vfsita  en  1785. 

A  30  V.  en  amo]»t  diu  Kivatch  se  trouvent  les  cascades  de  Por-Porù9  et 
de  Ctïïirvaê. 


1' 


S 


«4. 


"Wa^r*Debe 


IV.  GRAND-DUCHÉ  DE  FINLANDE, 


15.  De  St-Pétenbouig  à  Yiborg 190 

16.  De  Yiborg  à  Tlmatra  et  a  Kexbolm 193 

Lae  Salma.  194.  —  Le  VuokseD.  195.  —  KoneviU.  108. 

17.  De  Viborg  à  Joensuu.   Valamo 198 

18.  De  Villmanstrand  à  Nyslott,  Kuoplo  et  Idensalmi     .  200 

Punkaharju.  301.  —  Kajana.  903. 

19.  De  YibfNrg  à  Kotka,  par  Fredriksbamn.    LoTisa  et 

Borgâ 202 

ne  de  Hogland.  30&. 

20.  De  Yiborg  à  Helsingfors 205 

De  KouTola  à  Kuopio  ;  à  Kotka.  305. 906.  —  Le  Kyminene. 
906.  —  Heinola.  JyviiskTl».  307.  —  Enrirona  de  Hel- 
singfers.  919.  —  De  Helsingfora  à  Hango.  314. 

21.  De  Helsingfors  à  Âbo,  par  Tavastebus,  et  excursions 

d'Abo 215 

I.  D'ibo  à  Hangô  . 320 

H.  D'ibo  aux  lies  d'iland 331 

m.  D*Ibo  à  17yetad,  par  lï&dendal.   KristineaUd  .     .     233 

22.  De  Helsingfors  à  Yasa-Nikolaistad  et  Uleftborg    .     .  223 

De  Tammerforg  à  Bjorneborg.  334.  —  De  Peipobja  à 
Banmo.  335.  —  Kykarleby.  Jakobstad.  Brahestad.  237. 
—  Torneft.  338. 


., 


Les  exetiTsions  en  Finlande,  «le  pays  aux  mille  lacs»,  sont  très 
intéressantes.  D'énormes  et  sombres  rocbers  de  granit,  d'épaieseil 
forets  de  pinfij  de  grands  marais,  à  coté  de  laea  limpides  et  calmes 
et  de  cascades  bouiilonnanted ,  y  donnent  au  paysage  une  pbysio- 
nomiQ  sévère,  égayée  seulement  çà  et  là  par  de  petites  villes  riantes, 
des  cabanes  de  pêcheurs  peintes  en  rouge,  de  rares  champs  de 
grains  et  des  prairies. 

Dans  une  excursion  d'une  douzaine  de  jours,  on  pourra  y  répartir 
ainsi  son  temps  :  1^'  jour,  de  St-Pétersbourg  4  Yiborg  et  à  l'ijoats à 
"v.  R.  15);  2* -4®  jours,  à  Yillmanstrand ,  à  Nyslott  et^.Kuopio; 
ô®  jour,  en  chemin  de  fer  à  Helsingfors;  6*-8®  jours,  Helsingfors,  à 
Tammerfors  et  visite  des  «nvitons  (Kangasala)  ;  9®  et  10  ^jours,  Âbe  ] 
11®  et  1^  jour»,  retour  par  mer  à  Yiborg,  en  passant  par  Hang5  et 
Helsingfors.,  et  en  chemin  de  fer  à  St-Pétersbourg. 

La  Finlande  a  373  604  kil.  carrés  de  superficie  et  compte  2. mil-* 
lions  1/2  d'habitants ,  qui  appartiennent  presrque  tous  à  la  religion 
luthérienne  et  aux  nationalités  finnoise  et  suédoise. .  Conquise  et 
christianisée  par  les  Suédois  au  xn^  s.,-  eUe  a  été  donnée  à  la  Russie 
par  les  traités'de  Nystàd,  en  1721;  d'Abo,  eil  1743,  et  de  Fredriks- 
bamn ,  en  1809.    Elle  a  ses  lois  et  sa  constitution  particulières; 

12,13 


^ 


188  FINLANDE.  PoptOaHon. 

l'empereur  en  est  le  souverain  sous  le  titre  de  grand -duc.  Le  pays 
est  divisé  en  8  lans  ou  gouvernements ,  en  vertu  de  la  constitution 
de  177^2  et  1789,  complu  en  1869.  Le  pouvoir  exécutif  appartient 
à  l'empereur  et  l'administration  dépend  du  sénat  et  de  la  diète  de 
Finlande,  que  préside  le  gouverneur  général  russe.  La  diète,  formée 
de  quatre  Etats,  la  noblesse,  le  cletgé,  la  bourgeoisie  et  lés  paysans, 
est  convoquée  par  l'emperear  tous  les  3  à  5  Ans.  Toutes  les  affaires 
du  pays  lui  sont  soumises  par  le  ministre  secrétaire  d'Ëtat  de  Fin- 
lande à  St-Pétersbourg. 

J^ôpnUtioii.  La  plus  grande  partie  de  la  population ,  env.  dd^/o  -,  se 
compose  de  Fmvois  (Suomalaiset).  Ils  se  divisent  en  detuc  tribus  princi- 
pales :  l6A  Fiun^ii  de  r  Oimi*  (Finnois  proprement  di4s  y  Suontalalset  >  Ta- 
vastes  et  Hamalaiset)  et  les  Finnois  de  VÈst  (Carélins,  Kaijalaiset).  Il  y  a 
aussi ,  outre  les  Finnbis ,  dés  Lapone^  qui  ont  habité  le  pKfâ  avant  les 
Finnois  et  qui  ont  été  peu  à  peu  refoulas  par  eux  vers  le  N.  \  puis, 
surtout  sur  la  côte  ^  dans  rOstroDotnie  et  le  Ifyiataid,  ainsi  que  dans  les 
îles  d'Aland,  un  srand  nombre  de  Suédois  (Ruotsalaiset;  i4Vo)i  dont  la 
langue  a  été  la  langue^ officielle  juB(|u*en  1863,  tandis  que  maintenant  le 
finnois  jouit  de  la  mêm«  prérogative.  Les  RtMes  (Venalaiset)  rivent 
en  grande  partie  dans  le  lan  de  Vlborg  et  forment  la  classe  commerçante 
des  villes. 

Les  Finnois  sont  un  peuple  supérieurement  doué,  comme  le  prouve 
leur  riche  et  belle  poésie  populaire,  poésie  lyrique  et  poésie  épique.  Ils 
sont  bien  bâtis  et  de  taille  moyenne.  Ils  sont  biraehyééphales  et  ont  la  figure 
plate ,  les  pommettes  saillantes ,  le  teint  pâle  et  parfois  jaunâtre  et  les 
cheveux  cTun  blond  clair,  qui  passe  souvent  au  brun  avee  Tâige.  Ils 
sont  honnêtes ,  hospitaliers ,  fidèles ,  braves ,  persévérants  et  laborieux, 
mais  par  contre  aussi  obstinés,  récalcitrants,  emportés,  vindicatifs,  et 
leur  esprit  religieux  va  quelquefois  jusqu^à  la  superstition.  Chez  les  Ta* 
vastes  ces  traits  nationaux  sont  encore  plus  accentués  que  chez  les  Caré- 
lins  dont  le  type  est  plus  élégant  et  plus  élancé. 

La  porte  ou  pirtH  finnoise  (cabane)  est  déjà  en  grande  partie  rem- 

f placée  par  la  toupa ,  d'où  la  fumée  sMehitppe  par  une  chamlaée ,  et  où 
1  y  a  des  fenêtres  au  lieu  de  lucarnes.  Plus  on  approche  des  eôtes,  pins 
•il-IAbitations  ont  meilleur  aspect  et  plus  on  y  compte  de  pièces  et  de 
èépekidaaces.  Les  nkaiseas  des  paysans  sont  généralement  isolées.,  et  dans 
la  iMKtie  boisée,  les  propriétés  soat  délimitées  par  des  palissades. 

lié  régime  dès  Finnois  est  très  simple  :  des  pommes  de  terre,  du  lait., 
du  piUln  de  seigle  et  de  «h&l*  et  du  poisson  forment  leur  nourriture  jour- 
aàlièse.  La  femme  est  tenue  en  grand  respect  dans  ee  pays  ;  las  relations 
entre  les  deux  sexes  sont  très  sévèrement  surveillées  et  jugées.  Le  Fin- 
nois aime  particulièrement  les  bains  de  vapeur,  le  tabac  et  le  café. 

Sèngaes.  —  Le  finnois  est  le  rameau  le  plus  développé,  sur  les  bords 
éa- laiBaltâque ,  des  iaagVBs  oij^ra" finnoises.  G^est  un  idiome  très  doux 
et  harmonieux,  ri<he  en  voveUM  et  Sf)  dijphtongues  et  e^traordinairement 
souple.  Il  se. divise  en  différents  dialeetef.  dont  les  deux  groupes  princi- 
paux sont  deux  dé  TO.  et  dé  1*Ê.  ta  liante  diaiectiqàe,  dans  le  ^and- 
duéhé  mâmé,  «'étend  à  peb  pris  dé  la  ville  de  Nykarleby,  sut  le  golfe  de 
Botnie,  jnsqfi'à  la  rivière  de  Kvmi^  qoi  se  Jette  d^^s-  le  golfe  de  Finlande. 
Hors  de  Finlande,  le  dialecte  finnois  de  1^£.  se  parle  encore  dans  Tlngrie 
et  aussi  dans  la  Garélie  rusïé  avec  quelques  modifications  \  dans  les  antres 
régions  de  la  Bustie  limittophes  de  la  Finlande,  on  troulre  des  dialectes 
parents  di^.fiiinoU  Oe  wepse,  le  wote«  Testhonien)-   La  littérature  finnoise 

Jeté  fondée  au  xvi^  s.    L  ancienne  littérature  se  compose  surtout  d^osuvres 
Mdlfitcation  ;  toutefois .  dans  les  dernières  dixaines  d'animées  le  finnois  8*est 
traasftarmé  en  une  langue  issk»  riche. 

JJfS  Aots  AnnfirlB  Ont  toujours  Taeeent  sur  la  aroniève  syllabe;  dans 
les  diphtongues,  les  deux  voyelles  se  prononcent  dlstinc^mept -,  s  est  tou- 
iours  dur;  t  se  x^toAonee  coiftme  en   français.    Une  voyelle  redoublée 


ChenUfiê  de  fer.  FINLANDE.  1 A9 

forme  «Be  syllAbe  longue.  —  Totel,  pour  rinteUIgeoee  des  noms  de  lieux, 
le  Berna  de  <rael<iiie«  expressfonf  flnnoiMi  :  Juki ,  eoura  4*eftti  ;  JàrH^  lae  \ 
IwU,  eascade;  mMï,  baie;  mdW,  montagne;  ivImU,  eap,  langue  de  terre; 
MarCilej  êàtmi^  golfe;  v««ï,  eanx. 

SHela  (eënéralement  bons  et  propret).  Le  dëjenner  à  la  fonrehette 
(smôrsâaW^rd)  se  compose  de  riande  (rolde.  poisson,  fromace.  ete.,  avee 
différentes  aortes  d'eanx-de-rle  et  eoAte  1  ■.  enr.  ;  le  dfn.  3  a  SU.  An 
repas  de  six  beares,  nommé  «seza»,  il  y  a  encore  nn  ou  deux  plats  cbands 
(3  M.  à  311.  50).  La  Tente  des  spiritueux  est  interdite  le  dim.  aTant  6h.  du  s. 

Wemaie.  1m  Vtlilande  a  9éafèé  le  qrstfoie  anonifaire  du  franc, 
qu'elle  appelle  MorMa,  le  centime  se  nommant  p^mmi^  plur.  p*nniâ.  Le 
markka  Tamt  Vs  de  rouble  d*or.  Le  papier^monnale  est  émis  par  la  Baaque 
de  Finlande ,  qui  a  des  blReta  de  Bt,  10,  90,  100  et  flOO  markkas,  au  pair 
avec  rargent.  —  L'arfent  rasée  est  reçu  au  eours  du  jour. 

Chemias  de  fnr.  BttleU  éTalUr  tt  rttour  avec  90S/o  de  réduction  et  va- 
lables pour  3  à  6  jours.  —  MtUti  ctrttamirwi  à  itinéraires  au  gré  des  Toya- 
genre.,  du  1^'  juin  au  15  sept.,  Talables  même  sur  les  bateaux  à  rapeur, 
po«T  lus  parcours  minimum  de  600  kll.  et  une  durée  de  3  mois.  —  Franebise 
de  bagagps  de  25  kilos;  lO  pennia  par  colis  aux  facteurs.  —  Buffttêt  à  peu 
de  stations  seulement  :  déj.  1  H.  à  1  ■.  fiO;  dtn.  3  M.  SO  à  8  M.  ;  bière,  flo  P. 
la  bouteille  ;  café,  40  P.  la  tasse  avec  du  paia. 

P#ali  mas  ebeeaax.  Là  oh  il  n'y  a  ni  ebemin  de  /ér  ni  bateau  k 
vapeur,  on  voyage  en  poste  (en  suéd.,  ê^uU;  pron.  •ehouss*),  en  finnois 
«kyyti*,  eomme  en  Suède  et  en  Norvège.  On  paie  14  P.  par  ebeval,  pour 
la  ▼oitnre  et  par  kil.  dans  la  campagne,  18  P.  au  départ  d*une  ville.  Les 
voitvares  ortf  tmires  sont  très  ineommodes^  mais  on  en  peut  louer  de  meil- 
leures dans  les  villes.  —  Les  amb^rçêê  (en  suéd.,  Giistgifveri  ;  en  finnois, 
kesflkievari}  sont  peu  confortables  aux  relais ,  mais  on  y  peut  avoir  à 
prix  Hxe  du  tbé,  du  pain,  du  beurre  et  du  poisson  (cb.  1  M.  ^  din.  1  M.  60). 
Les  voyageurs  doivent  s*inserire  dans  le  w/bok  ou  pdtfvdUr>«,  o4  se  trou- 
vent les  tarifs. 

poste  aux  lettrss  et  télégraphe.  L«nre  :  pour  la  Finlande ,  30  P.  ; 
pour  l^étranger,  35.  CSsrte  po$tal€y  10  P.  JAMNkM,  pour  la  Finlande  senle* 
naent,  jusqu'à  100  X. ,  50  P.  —  TiUgrammt:  pour  la  Finlande,  10  P. 
par  mot,  avec  minimum  de  50  P.  ;  pour  la  Russie,  30  P.,  avec  minimum 
de  60  P.  ;  pour  Tétranger,  depuis  90  P.  par  mot,  sans  minimum.  —  TH4- 
fkone»:  en  quantité  d'endroits,  surtout  dans  les  villes. 

Batsanx  à  irapsnr.  Pe  ST-PitBkSBOCKO  :  à  BeMngfori^  i  fois  la  ne- 
maine  par  Vlborg ,  Fredrikshamn ,  Kotka  et  Lovisa,  pour  33  et  18  M. 
(bateau  à  grande  vitesse,  le  lundi  a  6  b.  du  s.)  ;  à  Àho  (et  Stùei^olm\  par 
Helsingfors  et  Hang5.  les  mardi,  jeudi  et  sam.,  à  6  h.  du  soir,  pour  38 
ou  20  H.  s  à  Uleâbcr^t  par  HeUingfors  ou  ttevel,  Abo,  Kystad,  Vasa, 
etc.,  S  à  6  fois  par  mois,  pour  35  ou  38 M.;  à  Joensuu^  par  viborg,  Vill- 
manstratid  et  Kyslott,  3  à  4  fols  par  mois.  Tous  les  bateaux  partent  de 
Vasslly-Ostrov,  10^  ^1^^  ®^  suiv. ,  où  il  y  a  un  bureau  de  renseigne- 
ments. —  De  LcBBCK  à  àelsinç/on^  par  BeveL  en  3  jours  env.,  tous  les  sam. 
60  et  40  M.:  billets  d'aller  et  retour  avee  ro^/p  de  réduction;  à  i6«,  par 
Hang6,  3  fois  par  mois,  pour  60  K.  ;  à  Vleàbbrg^  par  Abo  et  Vasa,  i3  fols  par 
mois.  —  De  SrocAaotii  à  BeUinçrfort  directement,  les  vendr.  à  oh.  du  s., 
pour  45  et  36  H.;  par  (Hariebamn)  Abo  (»  et  36  M.),  Hangp  (et  à  9t« 
Péiersboui^),  les  mardi,  jeudi  et  sam.,  à  11  h.  du  s.  ;  à  fomeà^  par  Vàsa, 
Nykarleby,  Jakobstad .  ete. ,  au  moins  1  fois  par  mois.  —  Bateaux  à  va- 
peur de  Stockholm  k  Moâçô  directement  (avee  correspondance  du  cbemin 
de  fer  pour  St-Pétersbourg),  mais  seulement  en  hiver,  v.  p.  315.  —  Il  y  j> 
un  arrêt  de  plusieurs  heures  à  Abo  et  k  Kelsingfors.  —  Voir  aussi  Le 
Turisten  (7oP.)  qui  palraît  chaque  année  au  commencement  de  juin.  — 1| 
y  a  de  plus  dans  les  principales  localités,  pour  renseigner  les  vioyagéurs, 
des  eommissionnaires  de  rassoclatlon  spéciale  dite  Vunton  dêt  fburiàtet  d^ 
FimitmOB  C«Ttti4et{»i<enlngbB  i  Finland*),  dont  le  siège  est  à  Helringfors. 

La  saison  la  plus  déû^vorabla  poi^r  le  vQstage  par  v»bt  est  Tantomne. 
où  Ton  a!rriTe  régulièrement  en  retard.    En  été  aussi  les  horaires,  surtou^ 


■■**■*  ».  -~ 


190     IV.  R,  15.  VIBORG. 

ceux  de  la  navigation  intérieure,  ne  sont  pas  toujours  observés.  Si  Ton 
prend  son  billet  pour  la  Finlande  dans  les  agences  de  Tétranger,  il  faut 
en  même  temps  y  laisser  son  poiêeport  muni  du  visa  (p.  xiv),  qu*on  ne  reçoit 
de  nouveau  qu  après  l'arrivée  en  Finlande.  Il  y  a  viiiie  de  ta  douant  à 
Tarrivée  dans  les  ports  de  la  Finlande,  qui  a  une  administration  spéciale. 
La  visite  de  la  douane ,  vour  les  voyageurs  venant  de  Russie ,  a  lieu  à 
la  station  limitrophe  de  Terljoki  (v.  ci-dessous). 


16.  De  St-Pétersbourg  à  Viborg. 

139  kil.  Chemin  de  fer.  <Hre  de  Finlande  (p.  80),  où  il  y  a  un  bu- 
reau de  change;  trajet  en  3  h.  V)  v  pour  10  M.  95,  6  M.  60  et  4  M.  40  ou 
4  r.  15,  2  r.  50  et  1  r.  66.  —  Pour  l'heure  de  Helsingfors,  v.  p.  305. 

De  St  -  Pétersbourg  à  Lévachovo^  v.  p.  184.  La  contrée  devient 
uniforme.  Des  forêts  aux  arbres  clair-semés  alternent  avec  des  lan- 
des et  des  marais. 

32  kil.  Valkeasaari  ou  Bi^o  -  Ostrov  (EltioôcrpoBx  ;  buffet), 
où  a  lieu  la  visite  de  la  douane  quand  on  vient  de  Finlande.  . 

Nous  passons  le  Systerback,  fleuve  qui  forme  la  limite  de  la 
Finlande  et  de  la  Russie,  et  nous  nous  trouvons  en  Finlande. 

50  V.  Terijoki  (TepioKH;  buffet);  douane  pour  les  voyagenrs 
qui  vont  eu  Finlande. 

Stat.  suiv.  :  Raivola^  dans  le  voisinage  d'une  belle  forêt  de 
mélèzes;  Mustamàki;  Nykyrlca  (à  17  V.  de  la  statioh,  ffalila^  sana- 
torium pour  les  phtisiques);  Perkjàrvi^  très  fréquenté  dans  la  bonne 
saison  pur  les  habitants  de  St-Pétersbourg  (à  Raisalâ,  v.  p.  197); 
Galitzina  ;  Kâmârà  et  SàiniÔ,  La  contrée,  jusqu'alors  uniforme  et 
déserte,  commence  à. s'animer. 

129 kil.  Viborg  (Bûôoprx,  flnn.  VUpuri).  —  Hôtels:  *SocieteUltm, 
Ràdhustorget (dîn.,  de  1  h.  à  Oh.,  3 M.)  ^  *Andrtay  Kyrkogatan -,  H.  de  rjBurope, 
près  de  la  gare,  recommandé^  Jmatra^  au  coin  des  Syartmunkegatan  et 
Nedregatan  ;  Belvédère ,  près .  de  la  gare,  sur  la  promenade  (ch.  t.  e.  4  à 
6  H.,  d^.  1  K.  50,  dîn.,  de  1  h.  à  5  h.,  4  H.);  Centràthotety /preA  de  la  gare. 

Kbstaurakts  :  *.Sie-Annae^  sur  la  promenade  Ste-Anne,  principal  lieu 
de  divertissement  de  Viborg,  avec  une  jolie  vue  de  la  ville  ;  *E*planadeH- 
paviUon^  9,  TEsplanade  (concert  le  soir  en  été.). 

Fiacres  (tarifés):  course,  25 P.  à  Tintérieur  de  là  prétendue  forteresse; 
50  P.  à  1  H.  pour  les  faubourgs^  Theure  1  M.  50  avec  une  halte,  2  H.  50 
sans  arrêt;  de  la  gare  (où  Ton  reçoit  des  numéros  pour  les  izvoclitehifcs), 
20  P.  de  surtaxe. 

Ghài^oupbs  1  vapbub:  pour  les  environs  immédiats,  5  a  10  P. 

Batbaux  X  vapeur:  pour  St-Pétersbourg,  y.  p.  189;  pour  Helsingfors^ 
par  Fredrikshamn,  etc.,  p.  202;  pour  Kuopio,  3  à  4  foi$  par  sem.,  départ  le 
mat.  ;  pour  Rattiiarvi  (3  h.),  par  le  canal  du  Saïma  (p.  194),  t.  les  j.  à  9  h. 
du  mat.  et  1  h.  45  du  s.  (ret.,  2  h.  et  7  h.  du  s.);  pour  Juustila  (p.  195), 
6  fois  par  jour;  pour  Tràngsund  (p.  191),  4  fois  par  jour. 

Voitures  db  poste:  pour  Kexholm  (133  kil.;  v.  p.  1983;  pour  Fredriks- 
hamn (110  kil.  ;  p.  203). 

Baiiqubs  :  Finland*  Bani^  Svartmunkegatan  ;  Nordiika  Âktienhank  en  fvr 
Handel  och  Industrie  Svartmunkegatan.  —  Poste,  Katrinegatan.  —  Télk- 
graphb,  Torkelsgatan. 

Vice- Consulat  de' Belgique:  Torkelsgatan,  6. 

Vihùrg  est  une  ville  de  23  000  hab. ,  plus  une  forte  garnison, 
Tanc.  capitale  de  la  Carélie  et  tnainténsnt  un  chef-lieu  de  gour..  et 


-     Tl     iTT 


VIBORQ.  IV,B.15.     191     - 

i«  siège  de  TarclieYéehë  grëce-nisse  de  FinUnde,  ainsi  que  de  Tune 
des  trois  hautes  cours  de  Justiee  du  pays.  Elle  est  situa  sur  la  baie 
de  Viborg,  qui  s'enfonce  profondément  dans  les  terres ,  et  à  l'em- 
bonehure  du  canal  du  SaUna^  qui  relie  la  baie  au  lac  du  même  nom. 
Elle  est  protégée  du  côté  de  la  mer  par  un  certain  nombre  d'tles  pitto- 
resques. La  forme  de  la  côte  y  donne  déjà  «ne  idée  du  grand  nombre  de 
petites  baies  profondément  découpées  de  la  Finlande.  La  partie  de 
reile  deViborg  située  entre  les  grandes  fies  à' Uwraanêaari  et  de 
Suani4>nëaari  et  la  presqu'île  de  Makilake^  forme  la  rade  de  Trâng^ 
sutUI,  Tavant-port  de  Viborg,  à  12  kll.  de  la  Tille.  Le  port  inté- 
rieur, où  abordent  les  bateaux  à  vapeur,  se  trouve  pris  du  château. 

La  Tille ,  dans  un  site  riant  et  tout  entouré  d'eau,  se  compose 
de  la  Tille  proprement  dite,  ancienne  forteresse,  sur  une  langue  de 
terre,  et  des  faubourgs  de  :  Saiakkalahti  (nystaden) ,  Pantearlaki, 
Repola,  Anina,  Papula,  Vibarg  (Neitsytniemi)  et  HUkka  (auN.-K.), 
ces  deux  derniers  situés  en  partie  dans  une  lie  qu'un  pont  rattache 
à  la  ville.  Les  fortifications  de  Yiborg,  autrefois  importantes,  puis 
négligées,  ont  été  récemment  remplacées  par  des  forts  détachés, 
surtout  à  l'£.  et  à  Tringsund:  l'entrée  en  est  interdite  au  public. 

Viborgaun  lycée  suédois,  fondé  en  1641  ;  deux  lycées  finnois,  une 
école  navale ,  une  société  d'agriculture,  une  société  littéraire,  etc. 
La  population  se  compose  de  Suédois,  de  Finnois,  de  Russes  et 
d'Allemands.  La  ville  fait  un  commerce  considérable,  surtout  de 
pianclies,  qui  viennent  de  Savolaks  et  de  Carélie  et  dont  on  voit 
de  grands  magasins  à  Trftngsund  (bat.  à  vap.,  v.  p.  190).  C'est  aussi 
le  premier  port  du  pays  pour  l'importation  du  sel  et  des  céréales. 
Les  Viborpe-Kringlor  ou  craquelins  de  Viborg  sont  renommés  dans 
toute  la  Finlande. 

Viborg  s'est  fondé  autour  du  ebâteau  construit  en  1393  par  le  gouver- 
neur  suédois  Jbrkel  Ktmt$on,  et  ses  privilèges  lui  furent  aeeordés  en  1403 
par  le  roi  Eric  XIII.  LMmportanee  de  sa  situation,  sur  la  langue  de 
terre  où  passent  les  routes  qui  relient  la  Finlande  à  la  Russie,  fit  forti- 
fier cette  ville  de  bonne  heure.  Bric  Arelêsùn  Tait  Tentoura,  vers  1477, 
de  mvra  dont  les  restes  ont  subsisté  longtemps.  Pendant  la  guerre  uue 
les  Suédois,  sons  les  ordres  de  Sten  Sture,  eurent  à  soutenir  en  1495 
contre  les  Busses,  sous  les  ordres  d'Ivan  III,  elle  fut  vainement  assiégée 
durant  3  mois  par  une  forte  armée  russe.  Knmt  Pùue  la  défendit  vail- 
laounent  et  tua,  dit-on,  16000  Busses  en  faisant  sauter  une  mine.  On  parle 
encore  dans  le  peuple  du  Viborgska  SmàlUny  par  lequel  on  désigne  Tex- 
plosion  de  la  mine  ou  le  bruit  des  énormes  canons ,  de  8  m.  de  longueur, 
dont  les  Busses  se  servirent  dans  le  siège.  Pierre  le  Or.  essaya  aussi, 
mais  inutilement,  de  prendre  la  ville  en  1706,  mais  fut  plus  heureux  dans 
une  nouvelle  tentative  en  1710.  La  paix  de  Kystad  fit  de  la  province 
de  Viborg  une  possession  russe.  La  flotte  suédoise,  sous  Qutlave  IIl^ 
n^ayant  pu  empêcher  la  fonction  des  deux  flottes  russes  de  Kronstadt  et 
de  Revel,  se  réfugia,  le  6  juin  1790,  dans  la  baie  deViborg  ou  Bjôrkô,  ainsi 
nommée  d*une  fie  au  S.  de  Viborg,  place  de  commerce  très  fréquentée 
par  les  Hanséates  au  moyen  âge.  Cette  flotte  y  fut  bloquée  par  la  flotte 
russe  sous  les  ordres  des  amiraux  Tchitehagov  et  Knise  et  plus  tard  du 
prinee  de  Kassau,  tandis  qu'elle  bloquait  elle-même  la  ville.  £nAn  Gustave 
trouva  le  3  juillet  une  issue  sur  Sveaborg  et  le  Svensksund  (p.  304).  Viborg 
fut  de  nouveau  réuni  à  la  Finlande  en  1811,  et  on  l'agrandit  de  ses  fau- 
bourgs en   1809,  en  démoUssant  ses  anciennes  fortifications. 


192    /F.  fi.  la.  VIBOBO. 

De  la  g»re  on  sait,  en  obliquant  à  dr.,  la  Jernyagagata  et  plus 
loin  (à  dr.  le  port  Salakkalahti)  son  prolongement  S.-*0.,  la  per- 
spective Alexandre,  qui  mène  à  la  baie  de  Viborg.  Au  bout  de 
12  min.,  on  tourne  à  dr.  dans  la  belle  Esplanade,  établie  «n  partie 
dans  Tancien  fossé  des  fortifications,  où  se  trouvent  lVco2«  popu- 
laire (il  y  a  une  salle  de  concert),  au  coin  de  la  perspeotiye  Alexan- 
dre, et  un  restaurant  très  fréquenté  (p.  190).  L'JSeplanade  aboutit 
au  N.-O.  à  la  place  du  Marché  (Salutorget) ,  où  s'élève  i  g.  la  tour 
ronde  (Ruuda  tornet).  Suivant  au  N.-O.  de  la  tour  la  Karjaports* 
gâta,  en  croise  d'abord  la  Yattenportsgata ,  où  se  voit  à  g.  V/glUe 
catholique  (bel  orgue,  excellents  tableaux),  constructiou  en  pierre 
pleine  de  goût,  puis  la  Biskopagata,  avec  une  maison  remarquable 
(au  n^  6),  ancien  couvent  biti  en  1318,  pour  parvenir  au  Vibcx 
MabohA  PS  l'hotbi»  ds  viLLB  (OamU  R&dbustorget) ,  dans  le  Fast- 
ningen ,  le  plus  ancien  quartier  de  la  ville.  Le  pont  d'Âbo  (non 
loin  des  stations  des  bat.  à  vap.)  mène  de  U  au  vieux:  ^ohâtsav, 
édifice  goth.  (à  i  kil.  Vt  ^^^'  ^^  l>^  %^f^)j  ^Qf  l4  petite  île  granitique 
de  Linnan$aarù  II  est  maintenant  liabité  par  le  commandant  de 
place  (rintérieur  n'oifre  rien  d'intéressant).  Construit  en  1293  par 
Torkel  Knutson  (p.  191) ,  ce  château  était  le  centre  de  la  pnissance 
suédoise  et  de  la  rellgon  chrétienne  en  Garélie,  et  il  fut  toujours 
la  cause  des  différends  entre  les  Russes  et  les  Suédois.  Divers  in- 
cendies rayant  endommagé,  il  servit  plus  tard  4^  prison,  et  la  toi- 
ture de  la  tour  s'est  effondrée  en  1806,  le  jour  du  couronnement 
d'Alexandre  II  (7  sept.).  Au  N.-O.  du  château ,  au  delà  du  pont 
d'Âbo,  la  promenade  SU'Annc  (restaur. ,  v.  p.  190).  —  On  repasse 
le  pont  et  Ton  suit  en  face  la  Katarinegata,  principale  artère  de  la 
ville.  Elle  passe  à  la  place  de  la  Parade,  où  se  voit,  du  côté  N., 
V église  suédoite' allemande  ^  qui  est  simple.  Au  bout  de  la  Kata- 
rlnegatan  s'ouvre  le  Nouvsàu  Mabohé  de  l'hôtbl  de  vii,i«s  (Nya 
R&dhustorget),  avec  la  cathédrale  gréco-russe.  Sur  la  place  s'élè- 
vent :  au  N.-O. ,  Vhôtel  de  ville ,  avec  une  belle  salle  de  bal  et  de 
concert;  et  à  l'O.,  au  coin  de  la  Kaserngata ,  la  maison  du  prési- 
dent du  tribunal  (Presidenthuset)  et  la  cour  de  justice  (Hofrfttten), 
bâtie  en  1839,  où  il  y  a  des  portraits  des  anciens  présidents.  Au  N.-O. 
du  Nouveau  Marché,  les  Kaserngata  et  Kejsaregata  mènent  à  V^^ise 
finnoise,  un  ancien  couvent  de  dominicains  (1481).  On  peut  revenir 
à  la  gare  par  la  perspective  Alexandre ,  que  croise  la  Katarinegata 
(ce  tour  peut  se  faire  commédement  en  3  h.).  —  A  citer  encore  les 
deux  cimetières.  Le  plus  ancien ,  nommé  Sorvari ,  se  trouve  dans 
une  île  élevée,  et  il  renferme  de  beaux  monuments.  L'autre,  celui 
de  Ristimàkij  a  une  chapelle  gréco-russe. 

Le  plus  beau  site  des  environs  de  Yiborg  est  *XoArepof ,  pro- 
priété du  baron  Paul  de  Nicolaï,  dans  une  île  à  2  kil.  à  l'O.  de  la 
ville.  Entrée  tous  les  jours,  excepté  le  mardi  et  le  vendr.,  40  P. 
Voiture  pour  y  aller  de  la  ville,  1  M. 

Uue  belle  allée  de  tilleuls  conduit  au  château,  situé  au  milieu 


YIBOBG.  IV.  M,  ».    198 

d'an*  p«loiiM  «itoavéo  d'arbrtti  et  de  Qeuri .  Le  mer  ferme  une  btle 
(Ubs  le  perc  juiqu'eiiprès  du  oliâteeu.  Le  cbemiD  qui  leuge  U  beie 
à  dr.  (à  TE.  du  olûteeii)  cendult  è  un  rocher  eecerp4,  d'où  on  a  une 
^Yue  megniflque.  On  y  remerque  un  ok^Usqu^^  élevis  par  Louit  de 
Nicelal ,  auquel  le  domaine  échut  ▼evi  U  An  du  STur  a.  À  la  mé- 
moirs  de  see  beaux-frèrea,  lea  duca  de  Broglio,  tu4a  à  Auiterlita  et 
à  Culm.  Au  N.-E.  du  château,  la  tour  Marié,  dont  IMntërienr  est  tel 
qu'il  ëi&ii  du  tempa  de  Timpératrioe  Marie.  Si  on  longe  la  baie  a  g. 
(à  l'O.  du  château) ,  on  parvient  à  la  Uatue  4e  VàinàmHnen ,  te 
dieu  des  poètes  chez  les  anciens  Finnois,  tenant  sur  les  genoux  Tin- 
strument  de  musique  finnois  dit  Kantele,  par  J.  Talianen.  -  Non  loin 
de  là  (au  S.)*  nne  source,  dite  la  iource  de  Sylvie,  avec  un  Narcisse 
en  marbre  blanc.  Plus  loin,  dans  une  île,  un  petit  château  goth.  ap- 
pelé LudtDiçs»tein :  c'est  un  tombeau  de  la  famille  (entrée  interdite). 
EvriBovs  DB  ViBoae.  On  j  remarqne:  le  mont  Papula  (1  kll.;  cha- 
lonfe  4  ▼»p««r(  ilaere,  80  P.))  d*où  om  a  «ne  ▼«•  •plesdide;  ao  8.-E., 
1«  mtomt  VmUwmm.  avec  aa  paFiUou  (▼«e){  Snrtmm  (10  kit.  f  bal.  4  vap., 
en  Va  h.>i  Makàaks  (bat.  à  rap.,  en  3  à  3  h.).  On  recommande  beftu- 
eoap  une  exeunlon  en  bateau  a  Tapenr  (p.  190)  car  le  eanat  du  Safma 
jusqu'à  /uustlla  (p.  i»)  •«  à  tumàrH  (p.  196). 


16.  D«  Tiborg  à  ITmatr»  tt  à  Kezhofaft. 

A.  Pab  Abtbba.  De  Viborg  à  Imatra:  79  kil.  *,  chemin  de  fer,  en  9  b.  I/4 
eaT.,  pour  6  X.  9ft,  8  M.  75  et  t  M.  fiO.  Cette  routa  est  la  plus  e<Hitt6  pour 
visiter  les  chutes  de  Tlmatra  et  demande  1  jour,  aller  «t  retour. 

B.  Pa*  Villmabstkavd  (route  préférable).  De  Viborg  à  ViilnuM- 
itram4:  60  klL,  chemin  de  fer,  en  1  h.  V4.  pour  5  K.  90,  8  M.  SO  et  9  X.  10. 
De  YiUmanstrend,  en  bat.  à  vap.  (3  h.  Vs  ^  3  h.),  i  Vuckêennùàa  et  plus 
loin,  en  ehemin  de  fer  ou  en  voit,  (t/4  iTh.  9  1  H.  50)  à  Imatra  (7  kil.). 
Si  Ton  a  le  temps,  on  peut  revenir  i  viborg  par  le  canal  du  SM'ma. 

C.  Pab  i,b  cabai.  ou  SaïMA.  De  Viborg  à  riUmamrtrmtdi  bateau  à 
▼apeur  (déport  du  quai  du  port  de  fialakkalahtis  on  peut  prendre  les 
billets  à  bord) ,  3  fois  par  jour,  par  lUttHiUrvi  et  MmriUokk^  on  continue 
comnae  à  la  K.  Jl.  (v.  ci-dessus).  De  Bâtiijarvl.»  une  rouie  uniforme  BMne 
à  rinatra  1»  kiL;  voit.  9  X.). 

Si  Toa  a  peu  de  temps  et  ne  veut  voir  de  la  Finlande  que  le  lae 
Saïma ,  le  canal  du  Saïma  et  les  chutes  de  Tlmatra ,  on  y  peut  fiUre ,  au 
besoin ,  une  excursion  de  8t-Pétersbourg  en  3  jours.  Billet  circulaire, 
pour  le  ehenûn  de  fer,  le  bateau  et  la  voiture:  I^'B  el.,  15  r^  2^  cl.,  13  r. 
Départ  de  la  gare  de  FiuUnde  (p.  80)  à  •h.  du  mat.  pour  YiUmanitrand^ 
d'où  on  eoniiniie  par  le  bateau  de  4  h.  Arrivée  à  YnoUênniélm  à  7  h.  du 
soir  et  de  là  en  voit,  k  Imatra,  oh  on  arrive  vers  8  h.  du  s.  Betour; 
vers  9  h.  du  matin  à  lUÛHj&rvi^  d^où  Ton  continue  en  bateau  jusqu^à 
VuokseBttfaka.  —  Si  Ton  renence  au  lac  Saïma,  on  peut  faire  commodé- 
ment en  3  jours  rexcurclen  suivante  (billet  cûreulaire,  v.  ci-dessus;  1*  el. 
13  r.  i  3^  cL  10)  :  on  va  par  Viboif  (en  chemin  de  fer),  JuustiU  (01»  bat. 
à  vap.)  et  Rattijarvi  (en  bat.  à  vap.)  ;  on  continue  en  voit,  sur  Imatra, 
qu*on  atteint  vert  10  fa.  4n  s.  ;  retour  en  ehemin  de  fer. 

A.  Pajl  AimxA.  Jusqu'à  (40  klL)  Anirea^  ▼.  p.  196.  La  ligné 
dlmatra  se  détache  au  N.-O.  et  suit  la  rive  g.  du  Yuoksen  (p.  195)  ; 
le  flouve  n'aat  paa  vUlUa.  -  56  hil.  Jéààki  (p.  197).  ~  66  kil. 
Btmo.  —  72  kU.  Imatra,  à  1  kiL  à  l'B.  des  «hutaa  (p.  195;  volt* 
75  P.).  —  79  kiL  YuoluewnUka^  stat.  des  bat  à  vap.  pour  Imatra* 

Bsedeker.   La  Russie.    3^  édit.  ^^ 


194     IV.  R,  IS,  VILLMANSTBAND. 

B,  Pab  viLLMANfi^RAMD.    Jusqu'à  (40  kU.)  Simola,  v.  p.  205. 

La  ligne  pour  (19  kll.)  VUlmanstrand  continue  dans  la  direction 

du  N.   La  vill'd  est  située  à  ÏE,  de  la  gare  ;  les  trains  (billet,  25  P.. 

auprès  du  conducteur)  vont  jusqu'au  port. 

Ylllmaïuitrand  (flnn.  Lappeenranta),  —  hôtbls:  Societeuhn*  (ch. 
3  M.);  H.  Villmanêirand  (ch.  t.  c.  2  V.  à  3  M.  50,  déj.  1  M.,  dîn.  3  M. 
à  3  M.  50,  peos.  15  r.  par  Mm.);  Nya  EotUlei ,  non  loin  de  Tanc.  cita- 
delle. —  YoiTURB  DB  poste:  aux  chutes  de  VJmaira  (39kil.-,  p.  195),  par 
LauriUala  (5  kll.)  et  Joutsen.  —  Bateaux  a  tapeur  sur  le  lae  Sttima:  à 
RuokolakM^  2  fois  par  jour,  par  JcUiOienrimta  et  Vuoksênniska  (v.  ci-deMous)  \ 
jusqu^à  Vuoksenniska :  3  M.  35  et  3  M.  50,  sur  les  petits  vapeurs,  1  M. 
50  et  3  K.  ;  bateau  pour  St- Michel  (p.  306),  trajet  en  7  a  8  b.,  pour  6  M. 

VUlmanstrand  est  une  petite  ville  riante  de  2000  hab.,  sur  la 
rive  S.  du  Lappveti,  baie  S.  du  lac  Saïma.  Les  Russes  Tout  prise 
en  1741.  Sur  la  grand'place  se  trouve  une  maison  destinée  à  Tem- 
pereur.  Sur  une  bauteur  au  N.,  Tanc.  citadelle,  bâtie  eu  1656: 
elle  sert  maintenant  de  caserne  et  de  maison  de  correction  pour 
hommes.  Là  aussi  est  l'église  russe.  ^11  y  a  des  bains  et  un  /tah- 
lissement  hydrotherapique  sur  le  bord  du  lac  Saïma.  Belle  prome- 
nade sur  les  anciens  remparts  et  vue  magnifique  du  Belvédère 
(13Ô  m.  d'alt.  ;  60  m.  au  -dessus  du  Saïma).  Au  S.-O.  de  la  ville, 
près  de  la  gare,  le  camp  d'été  des  troupes  finnoises.  A  TO.  se  trou- 
vent les  casernes  di|  régtmeAt  des  dragons  de  Finlande  en  garnison 
dans  la  ville. 

Le  Ue  Saïma,  dont  le  bateau  à  vapeur  desservant  Tlmatra  suit 

le  côté  S.,  est  une  des  curiosités  de  la  Finlande. 

Ce  lae,  dit  «aux  mille  îles»,  situé  à  76  m.  d'altitude,  se  compose  d''un 
grand  nombre  de  lacs  et  de  baies  réunis  entre  eux  par  des  détroits  et  des 
cours  d'eau.  Le  bras  £.  ou  passe  de  Pielis  s'élargit  sur  le  territoire  fin- 
landais poor  former  le  PielisjSrvi^  d'où  sort  le  Pielisjoki,  qui  coule  vers  le 
Pyhaselka  et  forme  avec  TOrivesi  la  partie  N.-E.  du  Saïma.  Le  bras  O. 
ou  passe  de  Kallavesi  coule  au  S.  vers  vOnkivesi  et  le  Kallavesi^  puis  par  le 
Konnuskoski  dans  V  UnnuVuÊveei  ^  et  enfin  par  le  canal  de  Taipale  vers  le 
Haukivesi^  pour  former  la  partie  N.-O.  du  Saïma.  Les  parties  K.-E.  et 
N.-O.  sont  a  leur  tour  reliées  par  VEitonvesl.  Leurs  eaux  réunies  coulent 
dans  la  direction  de  Xyslott  et  vont  se  jeter  dans  le  PiMajaveH^  qui  forme 
avec  le  Puruveri^  à  TE.,  le  Saïma  central.  De  là,  le  détroit  de  Puwnala 
conduit  aux  eaux  paisibles  et  parsemées  d'îles  du  Saïma  du  S.  ou  Saïma 
proprement  dit,  long  de  60  kilomètres. 

Le  bateau  à  vapeur  touche  au  bout  de  V4  ^»  à  LauritsaXa  (hôtel 
Saïma,  avec  une  brasserie  ;  pens.  15  r.  par  sem.),  puis  aborde  à  Ja- 
kosenranta  et  1  h.  après  à  Vuoksenniska  (Hôt.  >  Pens.  Rauha  ;  pens. 
15  r.  par  sem.),  tous  deux  à  7  kll.  de  Tlmatra.  Une  voiture  conduit 
ensuite  en  V4  d'h.  aux  chutes  de  Tlmatra.  Il  est  également  agréable 
d'y  aller  à  pied  de  Vuoksenniska  (1  h.  V*)?  e*  l'on  peut  alors  voir 
en  même  temps  le  petit  Imatra.  La  route,  qui  est  bonne,  passe  gé- 
néralement à  peu  de  distance  du  Vuoksen  (p.  195),  dont  on  aperçoit 
les  cascades  et  1m  rapides. 

C.  Pab  le  OANA.L  nu  Saïma.    Le  première  station  des  bat.  à  vap. 
est  l'île  Sammonsaarij  où  il  y  a  plusieurs  villas.  Au  bout  de  V4  à'h, 

n  arrive  à  V écluse  Lavola,  où  commence  le  Saïma. 


DfATRA.  IV.  A.  M.     195 

Le  MMAl  ta  8Am  relie  le  lae  à  rextrëmltë  V.  de  la  baie  de  Vlborg. 
li  a  été  eommeneé  en  1845  et  uuveti  en  1686.  11  a  env.  M  kit.  de  long 
Mont  99  kil.  de  chenal  artifieiel)  et  Dm.  de  large.  La  diffère  née  de 
nïTeaa  eat  d'enr.  76  m.,  et  il  v  *  38  éelvses,  ehaevne  d'env.  40  m.  de  long^ 
8  m.  de  l«r^  et  3  m.  de  profondeur.  —  Les  ictutn  forment,  pour  ainsi 
dire,  une  aorte  de  lente  eataraete,  ayant  à  ses  deux  extrémités  une  double 
porte.  A>ant  d'ouTrir  les  portes  on  fait  passer,  au  moyen  des  tannes 
dont  elles  sont  munies.  Veau  de  Tétafe  supérieur  dans  PI nfé rieur,  jusqu'à 
ce  que  eelui-ei  soit  au  même  niveau.  En  sens  inverse,  le  contraire  a  lieu  t 
le  bateau  aaonte  dans  Téeluse  supérieure ,  dès  que  Tinférleure  ioii  II  sr 
troure)  est  remplie  jnaqn*an  niveau  de  la  première. 

Après  avoir  passé  l'écluse  le  bateau  pénètre  dans  les  eaux  du 

petit  lac  JuuêtUanjdrvi  (à  dr.  la  côte  escarpée  de  la  TriiikamoêaMti)  ; 

jolie  contrée.    Près  de  JuuêtUa  (hôt.  :  JuuUila ,  bon)  on  traverse 

ziuecesflivement  trois  écluses  (Vt^**  *^  ^'^^  change  de  bateau,  on 

s'embarque  à  Téciuse  supérieure).    Puis,  quatre  autres  écluses.   La 

contrée  deTient  surtout  belle  à  TnipaU,  où  il  y  a  un  pont  tournant 

sur  le  canaL   A  l'extréinilé  N.-O.  du  lac  Bâttijarvi  se  trouve  HaUi- 

jârvi  (petite  aub.;  pourTlmatra,  v.  p.  193).  Entre  Mu»tola  etLaurit- 

»aia  (p.  194),  on  a  établi  le  canal  à  beaucoup  d'endroits  en  faisant 

sauter  le  rocher.    De  Lauritsala  ou  de  Villmanstrand  à  i'Imatra, 

V.  p.  194. 

IsatES.  —  HÔTBLs  '.•E.dtla  Caseadt  d'Imatra,  au  bord  de  la  chute, 
sur  la  rive  dr.  du  Yuoksen,  à  i  kil.  à  TO.  de  la  stat.  du  chemin  de  fer, 
fiouTent  comble  aux  erandes  fStes  russes  (64eh.;  éclairage  électrique: 
eh.  t.  e.  2  à  13  H.,  1»  dtfj.  60P.,  9«  déj.,  de  10  h.  à  3  h,  9  à  6  M.,  dîn. ,  de 
2  h.  à  5  b.,  4  à  10  M.  ;  pens.  7  à  16  M.  ;  omn.  00  P.  ;  volt.  30  M.  la  i/s  Jour- 
née); Turitt-hcteUet^  près  de  la  stat.  du  chemin  de  fer^  Pens.  iceberg^ 
à  7  nûn.  de  la  voie  ferrée. 

Si  ron  arrive  en  chemin  de  fer  (p.  193) ,  on  suivra  de  la  gare  la 
l^rande  route  a  TO.  et  on  passera  le  pont  de  fer  qui  conduit  aux  chutes. 

Les  ebntet  de  PlmAtia  (visite  de  2  à  3  h.)  sont  sur  un  terrain 
appartenant  à  l'Etat,  mais  loué  pour  50  ans  à  une  société,  qui  s^est 
chargée  depuis  1871  de  tous  les  travaux  d'amélioration.  L'Imatra 
proprement  dit  commence  à  6  kil.  du  point  où  le  Vuolcsen  sort  du 
lac  SaTma.  La  largeur  de  la  rivière  se  réduit  de  4(X)  à  210  m.  près 
de  rtle  de  Kuusenkorva,  Les  deux  bras  se  réunissent,  et  le  Yuok- 
sen, franchissant  la  barre  du  Salpautselkà  se  précipite  avec  un  bruit 
terrible  à  travers  une  étroite  ouverture  qu'il  s'est  creusée  dans  le 
granit.  L^matra  n'est  donc  pas  à  vrai  dire  une  chute  du  Yuoksen, 
mais  un  énorme  rapide  large  de  46  m.,  qui  tombe  de  19  m.  de  haut 

sur  un  espace  de  850  m. 

Le  TaokaMt  (flnn.  VttùM)  ^  seule  décharge  naturelle  du  lac  Saïma, 
sort  d'une  baie  de  ce  lac,  le  Lappvesi,  vers  le  8.-E.,  à  env.  90  kil.  au 
N. -E.  de  Textrémité  du  canal,  traverse  les  collines  qui  entourent  le 
Saïma  sur  le  territoire  de  Buokolaks,  forme  au  8.  un  grand  coude  où  sont 
quantité  de  larges  baies,  traverse  les  territoires  de  Jaaski,  Antrea,  Hohla, 
Valkjârvi,  Biisala,  et  se  divise  en  deux  bras,  qui  se  jettent  dans  le  lac 
I^adoga  près  de  Kexholm  (p.  198).  La  grande  différence  de  niveau  entre  le 
Saïma  et  le  Ladoga  (80  m.)  produit,  sur  le  parcours  relativement  peu  con- 
sidérable de  la  rivière  (env.  110  kil.),  un  certain  nombre  de  rapides  et  de 
chutes.  Le  premier  rapide,  le  JfUkakoêkty  est  déjà  entre  Tlle  de  lïiskasaari 
et  le  roeher  de  lliskakivl.  Le  deuxième  rapide  important  est  le  Tainionkoiki 
ou  Pfkkm'It/Mtra  (Petit  Imatra),  qui  a  de  100  à  200  m.  de  largeur.    La  rivi* 


i96    IV.B.ia,  IMATRA. 

se  divise  ensuite  en  trois  bras,  celui  du  milieu  eoulant  avee  impétuosité 
(des  fabriques  profitent  ici  de  la  force  hydraulique).  Viennent  ensuite 
les  petits  rapides  de  Rtttikkakorv^ ,  à  dp. ,  et  de  Revomkorva ,  à  f .,  après 
lesquels  elle  s'appelle  Lautia-Suvçmio.  C'est  li  que  passent  do  bac  les 
voyageurs  qui  viennent  de  Siitola^  sur  la  rive  g.,  à3Kil.  au-dessua  derhôtel, 
ou  qui  veulent  s'y  rendre.  On  y  a  une  belle  vue  des  deux  rives.  Un  peu 
plus  bas,  le  petit  rapide  da  Kfvtràkoski.  Un  autre  rapide,  çoeore  plus 
considérable,  le  Linnankoski^  se  forme  apr^s  un  cours  j^lus  tranquille  (Ala 
Suvanto),  à  un  tournant  à  dr.,  ei^tre  Tile  de  Koivusaan  (île  d|os  Bouleaux) 
et  celles  de  Leppasaari  et  Linnansaari.  Une  langue  de  terre  i^pelée  Mûk- 
kilànniemi  s'avance  dans  lea  eaux  paisibles  et  plus  basses  du  MffJ^'J^vauto. 
On  v  a  une  belle  *vue.  L'Imatra  commence  non  loin  de  là.  —  A  l'cxtré 
mite  S.  de  l'imatra,  le  Vuoksen  est  descendu  à  W  m.  au-dessous  du  niveau 
du  lae  Salma. 

En  prenant,  à  l'hôtel,  un  sentier  le  long  des  rochers  qni  bor- 
dent la  rivière,  et  descendant  un  escalier  de  52  marches,  on  arrive 
à  peu  près  au  milieu  de  la  chute.  Continuant  de  là  au  S.,  on  atteint, 
à  un  rocher  où  il  y  a  un  pavillon ,  le  plus  bel  endroit  de  Tlmatra. 
On  y  est  presque  Inondé  par  Tëcume  de  la  rivière.  Pour  avoir  une 
vue  d'ensemble,  il  faut  monter  sur  une  colline  à  Vetttémitê  du  sen- 
tier; on  y  voit  Tlmatra  se  Jeter  dans  le  grand  bassin  du  Mellonselka. 
On  a  une  vue  du  même  genre  de  Tatttre  rive  de  Tlmatra ,  où  mène 
le  pont  mentionné  p.  195. 

Au  B. ,  SUT  la  rive  gauche  (se  tenir  sur  ses  gardes  près  de  la 
rive),  où  les  pentes  rocheuses  sont  boisées,  on  rencontre  au  bout 
d'env.  V4  <i'h.  un  pavilUm  semblable  à  celui  dont  il  a  déjà  été  ques- 
tion. En  descendant  le  sentier,  on  a  dans  le  bas  un  coup  d'cpil 
peut  -  être  encore  plus  grandiose.  En  aval  est  l'île  de  Pyydbaaaari 
et  près  de  l'autre  rive,  dans  la  baie  de  MeUonlahH,  s^t  le  versant 
de  laquelle  est  le  village  de  Meltola,  l'île  de  Kokkiacuiri,  Plue  loin, 
l'île  de  Honkasaari,  avec  des  bouquets  d'arbres.  Un  aeatier  con- 
duit du  pavillon  dans  la  forêt.  A  dr.  se  voit  une  des  curieuses 
pierres  du  Didble,  dont  la  tradition  fait  une  baratte  brisée  du  diable. 
Ces  pierres ,  dont  on  retrouve  encore  un  certain  nombre  plus  bas 
dans  un  ravin  de  l'imatra  (Vanha  Imatra)  et  sur  la  rive  dr.,  doivent, 
dit  -  on ,  leur  formation  aux  eaux  de  U  rivière ,  dans  lee  temps  an- 
ciens, quand  elles  étaient  encore  plus  hautes.  Un  tourhillon  aurait 
alors  fait  donner  une  pierre  dure  sur  une  autre  plus  griMAde  et  plus 
tendre  de  façon  qu'à  la  longue  elle  l'aurait  creusée  profondément 
En  réalité,  ce  sont  probablement  des  entonnoirs  de  gladers,  du  temps 
où  ceux  de  la  Scandinavie  s'étendaient  encore  jusqu'ici. 

lies  PixRRSs  DB  l'Imatra^  de  forme  singulière,  quon  vend  jMrtout  dans 
les  environs  eon^me  souvenirs,  se  trouvent  dans  la  baie  de  Mtik$»laMi^  k 
1  kil.  de  rimatra,  sur  la  rive  g.  du  Vuoksen,  et  aussi  dan^  la  rivière  de 
Lampsijokii  au-dessous  du  rapide  de  Vallinlcoski  £p.  197),  sux  la  rive  l^"- 
du  Ue  Ladoga,  etc.    Elles  se  composant  généralemeiit  de  selûsta  ai|^eux  : 


.  particulière. 

Visites  intéressantes  aussi  au  Pettt  Imatra  (v.  p.  196),  dont  on  a  U 
meilleure  vue  du  moulin,  et  au  VaUinkoûti  (p.  I9t). 


ANTRAA.  i  V.  R.  le.     m 

L'exclusion  U  plus  «ciéable  qu'on  puUs«  faire  de  rimâUA  e$t 
e«lle  qvi  eoneiste  à  descendre  le  Y uoksen  jusqu'au  lae  Ladoga  ;  on 
Toittout  le  long  des  cascades,  des  baies,  des  lacs,  des  fies  et  des 
sites  rockeux.  h»,  population  et  ses  costumes  sont  paiement  in- 
téressants ,  mais  on  y  trouve  peu  de  confort.  La  route  qui  n  offre 
pas  d*  we,  passe  d'a^rd  à  la  cascade  dite  ^VaUinkotki  (6  kil.; 
▼oit.  4  M.  aller  et  retour,  en  2  b.)  entre  les  bras  do  laquelle  est  Tf  le 
de  VaUénmmiH.  En  travefsant  un  parc  (carte  d'entrée  à  Tb^t  de 
Il  Cascade  d*Ivatra) ,  Jusqu'à  un  pavillon  a  g.,  et  en  descendent  à 
dr. ,  on  Ton  contourne  nne  baie ,  on  avrlve  i  un  second  pavillon 
d'où  Ton  a  la  meillenre  vue  de  la  cbute. 

10  kil.  ffaliikkala,  d*oû  Ton  passe  en  barque  sur  la  rive  g.  pour 
la  suivre.  ~  20  kil.  Jââàki  (p.  193),  village  où  Ton  voit  encore  de 
curieux  costumes  anciens.  Pécbe  au  saumon.  —  Puis  tri^et  intëres* 
saat  an  bafque  jusqu'à  Antrea. 

35  kil.  Antres  (p.  198],  bateau  à  vapeur  tous  les  Jours  pour  Kl- 
viiiiemi  (▼.  ci -dessous).  —  Dans  le  voisinage  se  trouve  la  curieuse 
île  de  Ldnnanaaari.  Belles  vues,  très  étendues,  de  l'extrémité  8.  de 
la  langue  de  terre  de  Patinniemi  et  du  mont  SokatUinna  (forteresse 
du  Diable) ,  où  il  y  a  des  grottes  intéressantes  (prendre  de  la  lu- 
mière). 

On  continue  en  barque  par  le  (fiÔ  klL)  Paaidtolatèkoiki ,  dernier 
grand  lapide  du  Yuoksen,  qu'il  n'est  pas  prudent  de  traverser. 

71  kil.  PiUAkkiU,   endroit  en  face  duquel  est  le  Vuoiolmi 

(bac),  à  rS. 

I>«  eaa  deux  points  partent  divers  ekemia«  à  MentioBoer.  Au  B.,  on 
va  à  OmMMmm  (p.  190)  par  iTnwta,  oii  il  y  »  une  belle  propriété  seigneuriale, 
et  par  Ifetatta,  on  bien  à  Peri^ârvi  (p.  I90),  aussi  par  Kuusa  et  le  gros  vil- 
lage de  KffriHà^  qui  est  presque  complètement  russe  depuis  le  temps  de 
Pierre  le  €^.  et  où  se  labri<nie  keancomp  de  poterie.  -~  Au  17..  ua  va 
par  Ora9ami04  (magnifique  forëi  vierge),  à  XàUm  (t.  ei-destous),  à  70  kil. 
de  Galitzina. 

90  kil.  Noisniani,  où  le  Vuoksen  se  divise  en  deux  bras.  Celui 
du  N.,  qui  forme  bientôt  le  large  bassin  du  Torhonjârvi,  traverse 
le  territoire  de  RâisiU  (joli  trajet  en  barque) ,  passe  près  de  Kex- 
holm  et  débouche  dans  le  lac  Ladoga.  L'autre  bras,  qui  coule 
directement  à  r£.,  se  dirige  aussi  vers  ce  lac,  en  passant  par  l'étroit 
canal  de  Kiviniemi,  creusé  en  1867  à  travers  une  montagne  de 
250  m.  de  large  ;  puis  par  le  lac  Suvanto  et  le  détroit  de  Taipaie. 

110  kil.  env.  Kivinitmi  (bateau  à  vi^ur  tous  les  Jours  pour 
Antrea,  t.  ei^essus) ,  d'où  Ton  prend  au  N.,  par  PylUUtyld,  sur  le 
Pyfaâjirvi.  On  passe  ensuite  sur  un  pont  suspendu  grandiose  au- 
dessus  du  Vuoksen  et  on  arrive  à  Bàiêâlâ*  De  là  on  va  par  terre 
(12  kil.)  on  en  berque  à  Unnmnkoski  (8  kil.),  et  l'on  trouve  un  bateau 
à  vapenr  qui  mène  en  3  k.  (60  P.)  à  Kexholm,  par  l'embouchure  du 
Vuoksen,  dont  le  lit  prend  une  largeur  démeeutée. 


198     ÏV.  R.  77.  SORDATALA.  De  Vihorg 

149  kil.  Kexholm  (flnn.  Kâktialmi).  —  Hôtel:  SocieteUhm*  (Oast- 
gifvargârden).  —  Voiture  db  poste  pour  HUtcla^  v.  ci -dessous^  pour 
Antrea  (v.  cî-desaous;  env.  100kil.)i  p&rKaukoIa  et  Kirvus,  et  pour  8or- 
datala  (190  kil.))  par  Kronoborg  (flnn.  Kurkijoki),  sur  la  riTe  O  an  lae  La- 
doga. —  Bateavx  k  VAPBUB  :  pour  Vcilamo  Sordavala  (10  h.,  6  r.),  Konevits 
(v.  ei-de88ous)f  Sehluuelbourg  et  Si-PéUribourg.  La  station  des  bat.  à  vap. 
du  Vuosken  est  près  de  la  ville,  eelle  des  bat.  à  vap.  du  Ladoga  à  Oamia 
hamnen,  à  1  kii.  i/t  àe  la  ville. 

Kexholm  est  une  ville  rifiite  de  1200  h&b.,  située  sur  une  île, 

dans  un  des  bras  de  rembouchure  du  Vuoksen  (p.  190),  mais  reliée 

à  la  terre  ferme  par  un  pont.    Il  y  a  deux  églises ,  une  gréco-russe 

et  une  luthérienne.   Il  y  a  eu  dès  le  ziu^  s.  une  forteresse  là  où  se 

trouve  Kezhblm.    Keconetruite  par  les  Russes  en  1314,  elle  eut  â 

subir  bien  des  sièges  et  elle  servit  plus  tard  de  prison  d^£tat.   C'est 

encore  maintenant  une  ruine  remarquable.   A  Tintérieur,  un  petit 

musée  historique. 

A  30  kil.  au  S.  de  Kexholm  se  trouve  Konevits  (finn.  Kononsaari;  ba- 
teau à  vapeur  en  2  b.^  de  Schlusselbourg  en  6  b.  env.),  île  (11  kil.  earrés 
de  superficie)  du  lac  Ladoga  qui  renferme  un  couvent  çr€C  de  troisième 
ordre,  fondé  en  1393  par  St  Arsinius  (m.  14i4).  Sur  le  roeber  de  la  forêt 
qui  servait  aux  sacrifices  païens  s*élève  maintenant  une  chapelle  en  boiâ. 
—  Le  supérieur  (en  russe,  igoumène)  aeeneille  les  étrangers  avec  bien- 
veillance. 


17.  De  Viborg  à  Joensun.  Yalamo. 

312  kil.  Chemin  de  fer,  en  il  h.  1/2^  pour  23  M.  90,  14  M.  35  et  9  H.  60. 

Viborg,  v.  p.  190.  Bientôt  après  avoir  quitté  la  gare,  le  train 
tourne  au  N.-Ë.  —  10  kil.  Tali,  Contrée  boisée  ^  maie  déserte.  — 
23  kil.  Kavantsaari.  —  30  kil.  Hannila.  —  40  kil.  Antttti  (bufftt) ; 
un  peu  en  deçà,  un  pont  à  treillis  (vue)  sur  le  Yuoksen.  La  station 
des  bat.  à  vap.  n*est  pas  loin  du  pont.  Embranchement  pour  Ilmatra, 
V.  p.  193. 

Le  train  traverse  plus  loin  une  contrée  uniforme.  Stations  insigui- 
fiantes.  —  94  kil.  Hiitola;  voiture  pour  (38  kil.)  Kexholm  (v.  ci- 
dessus),  5  à  6  M.  —  114  kil.  ELiêenvaara;  voiture  de  poste  pour 
Kronoborg,  sur  le  lac  Ladoga  (16  kil.),  et  pour  Putikaharju  (59  kil.; 
p.  201).  —  139  kil.  Jaakkima  (buffet). 

179  kil.  Sordayala  (CepAo6oJi»}.  —  La  gare  (bufiet)  est  à  VO.  hors 
de  ville  ;  on  profitera  du  train  local  qui  mène  au  port.  —  Hôtbls  :  Soeie- 
tetshusy  Kyrkogatan  (ch.  1  H.  50  à  5  M.,  b.  40  P.,  dîn.,  de  3  h.  à  6  h.,  3  H); 
Npa  Hoiettei.  —  Voitukbs  :  de  la  gare  en  ville,  75  P.  ;  à  la  course ,  35  P- 
—  Bateau  Î  vapbur  (3  fois  par  sem.)  :  pour  St-Pétersbourg  (34  h.  ;  6  r.), 
parValamo,  Kexholm  et  Konevits  (v.  ci -dessus);  déj.  à  la  fourchette 
(10  h.)  1  r.  50;  din.  (4  h.)  3  r.  ;  souper  (9  h.)  1  r.  60. 

Sordavala  est  une  ville  de  lôOO  hab.,  dans  un  joli  site,  à  rextre- 
mité  N.  du  lac  Ladoga.  Elle  a  une  belle  promenade  et  possède  une 
église  luthérienne,  une  église  gréco-russe,  des  écoles  normales  d'in- 
stituteurs et  d'institutrices  et  un  musée  ethnographique,  à  l'hôtel 
de  ville.  Elle  fait  un  grand  commerce  de  grains  avec  St-Péters- 
urg.    A  rO.  de  la  ville,  le  joli  parc  de  Vakkoiolmi, 


à/oesMttti.  VALAMO.  IV.  H.  17.     199 

Sovd«T«I*,  de  fondAtiOB  trhê  «neieniie,  a  éU  élerée  «u  rang  de  viUe  rn 
1616  et  fiit  érigée  en  eomte  en  fftTevr  de  GnctaTe  Baner,  flU  du  célèbre 
général  Jean  Baner  et  mort  en  IffT?  eanf  deeecadanee.  Dee  piiTilèges 
Mnunereiaax  lai  diMuièrentpem  à  pea  quelque  importanee^  mait  \tê 
Raue«  la  dëtraisixeat  en  1705. 

Le  êerdobolite,  minéral  semblable  à  la  houille  qu^on  ne  retrouve 

nulle  paît  ailleus,  s'extrait  d'une  montagne  Tolsine  de  Téglise 

luthérienne. 

Excirasioas  :  à  Tîle  de  lattmtmari^  où  il  y  a  «ne  grotte  intéreaaante, 
SOldl.,  en  barque;  à  Kirjavatmki^  sur  une  longue  baie  du  lae  LAdoga, 
15  kil.,  et  à  Bmmtalakti,  25  kU.,  bat  à  vap.  tout  let  Jeun.  A  5  kll.  de  Kir- 
jaralaks  eat  le  mont  PHUOvmmra^  d'oà  roa  a  une  vue  magniAque,  a^ëten- 
dant  juaqu^à  Valamo.  Sur  la  rire  orientale  du  lae  Ladoga  se  trouvent 
avMi  /npOafa,  à  eur.  95  kil.  (bat.  à  vap.  t.  les  J.,  1  M.  BO,  et  encore  4  kll. 
en  Toit..,  1  M.),  daaa  une  eontrée  fort  pittoresque,  at  n<MrKmto,  à  enr. 
55  kll.  (1>at.  à  t^.  en  3  h.,  i  M.  00} ,  oà  «ont  le*  principales  aulnes  de 
coiTre  et  d'étain  de  la  Finlande.  —  A  JVjr«to«,  t.  p.  301. 

Db  SobdayaXiA  à  Valamo  :  batean  à  rapeur  en  2  h.,  pour  1  r.  60; 
excursion  intéressante  de  1  jours.  On  aborde  au  N.  de  Tîle  de  Va- 
lamo, dans  une  baie  étroite  et  profonde,  resserrée  entre  des  rochers 
de  granit.   A  g.,  une  chapelle  StrNicolas. 

▼alsBO  (BskMén),  à  env.  6  h.  de  Kexholm  et  22  de  St-Péters- 
bourg,  est  une  île  bois^  de  30kU«carBé8  de  superficie,  entouiée  denom- 
breuses  petites  îles.  Un  escalier  (62  marches)  mène  du  débarcadère 
au  c<mvtnt  grec.  Ce  couvent,  fondé  en  992,  a  eu  beaucoup  à  soulTrir 
dans  les  guerres  des  Suédois  et  des  Russes.  Détruit  par  un  incendie 
en  1754 ,  il  n'a  que  depuis  la  seconde  moitié  de  notre  siècle  la 
forme  imposante  qu'il  offre  aigourd'hui.  Alexandre  I^*"  en  fit  en 
1822  un  couvent  de  I*''  ovdre  et  hri  donna  des  revenus  considérables. 
Le  couvent,  magni<lquem«arit  situé,  comprend  6  églises  très  riches 
et  plus  de  150  cellules,  soit  dans  les  bâtiments  soit  dans  les  souter- 
rains. LVpfise  d*  la  TranêflpuraHan,  bâtie  de  i887  à  1890,  ren- 
ferme les  cercueils  en  argent  des  moines  Serge  et  Germain ,  fonda- 
teurs du  couvent.  Oii  a  une  vue  magnifique  de  la  place  an-dessus 
du  jardin,  ainsi  que  du  clocher.  Le  cimetière  {derrière  le  couvent) 
renferme  le  prétendu  tombeau  de  Magnus  Silcson ,  roi  de  Suède 
qui  serait  mort  au  couvent,  comme  moine,  sous  le  nom  de  Grégoire  ; 
mais  on  sait  de  meilleure  source  qu'il  se  noya  en  1374  près  de  Ber- 
gen, en  Norvège.  Ve'glise  de  Tauê-4ei'Sainti  (2  Itil.  eu  barque),  £1^- 
Jean-BapHêU  (4  kil.)  et  ïe^ûe  de  la  Mère  de  Dim  (6  kil.)  sont 
bien  situées.  —  Le  tour  de  l'île  de  Valamo  en  barque  et  la  visite 
de  ïîle  Sainte j  située  à  4  kiL  à  TE.,  se  recommandent  beaucoup  (6  à 

7  h.  ;  on  peut  louer  des  barques  au  débarcadère). 

Des  milliers  de  nèlerins,  mais  aussi  des  bandes  de  mendiants  viennent 
à  Valamo  à  la  St- Pierre -et- 8t- Paul,  les  27-30  juin  (ane.  strie),  et  Ton 
7  voit  des  costumes  intëtessànts.  Il  est  diffielle  alors  de  s'y  loger.  L'au- 
beife  à  cdtë  du  couvent  loge  gratuitement,-  mais  il  est  à  recommander 
d'apporter  des  provisions  (toutefois  on  donnera  au  départ  1  r.  ou  3  M. 
par  pers.  et  par  jour),  n  est  bon,  en  arrivant,  de  se  présenter  au  supé- 
rieur  {îgoumene)  et  de  lui  demander  un  guide  pour  visiter  le  couvent. 
Les  moines  ne  parlent  guèire  que  le  russe.  Il  est  dëlendu  de  ftimer  dans 
rîle  et  la  chasse  y  est  aussi  interdite. 


200    IV.  B.  ÏS.  NY8L0TT.  De  Vilman9hr<md 

Ghekiv  de  feb  de  SoBBAViLLA  X  JoENfitTtT.  Dertlèfe  SoMavala, 
le  train  tourne  au  N.  et  traverse  une  contrée  déserte,  boisée  et  maré- 
cageuse. —  t)16  kil.  M€Uka$€lb&  (relais  de  poste).  A  enT.  9  kil.  d« 
la  station,  les  carrières  de  Ruskialaj  où  Ton  exploite  le  beau  marbra. 
grls-bUnc  et  vert  dont  sont  fevétus  à  reztérieilr  les  murs  de  la 
cathédrale  St-Isaâc.  —  24i  ktl.  Vàrtrilâ  (buffet),  où  il  y  s  une 
grande  usine  de  fer;  on  passe  la  frontière  des  gouvetneiftetlts  de 
yiborg  et  de  iCuoplo.  —  Puis  viennent  des  stations  insignifiantes. 

312  kil.  Joeniun  (losHcy  ;  hôt  :  Societetêhu»,  avec  un  retais  de 

poste)  est  une  ville  dVnv.  3000  hab. ,  au  centre  de  l'atie.  Câtélie, 

maintenant  le  gouv.  de  Kuoplo,  dans  un  joli  site,  à  Vemboucbure 

.du  Pieliê,  et  sur  sa  rive  0.   Beaux  quais  et  belles  promenades.   La 

ville,  fondée  en  1848,  fait  un  grand  commerce  de  bois. 

Des  bateaux  à  vapear  vont  t.  1.  jotirs  de  loensnu  par  le  Pièlitjoki, 
dont  la  partie  inférieure  a  été  eanalisée  de  1814  à  1879,  et  aor-le  PielU- 
jarviy  pav  KoU^  avec  le  KoHvaara  (353  m.  au-dessus  du  Pi  élis;  vue  très 
étendue)  à  Nurmeê  (env.  150  kil.  ^  gite  au  relais),  d*où  Ton  peut  aller  par 
terre  à  Scûtamo  (enV.  80  kil.  ^  gîte  au  relais)  et  plus  loin  en  bat.  à  vap. 
à  Kajana  (p.  SOQ)  en  5  h. 

18.  De  VUImaiistrand  à  Xyslbtt,  Knopio  6t  tdeiualmi. 

Batbaux  X  vapbcr:  à  NfêtoU^  plusieurs  fois  par  «ean.  en  8  li.i  à  Kuopio, 
tous  les  )ours ,  trajet  en  31  à  34  h.  (de  Nyslott  à  Kuopio  en  io  à  13  2i -^ 
Prix  du  trajet  (différents  suivant  les  bateaux):  7  M.  SO  jusqa^à  Nyslott  el 
14  à  Id  M.  jusqu'à  Knopio.  Bon  restaurant  h  bord  (déj.  à  la  fourekette, 
1  H.  60;  dîn.  3  H.  50). 

Villmanitrand ,  v.  p.  194.  Le  baleau  passe  eatr«  les  nom- 
breuses îles  bien  boisées  dont  le  Saïma  est  parsemé*  Le  ooup  d  œil 
est  d'abord  des  plus  pittoresques ,  mais  le  pays  devient  morne  et 
uniforme  en  avinçant  vers  le  nord  ;  on  navigue  pendant  d«s  beuies 
dans  un  chenal  entre  d'épaisses  forêts  de  conifères. 

Au  bout  de  4  h.,  le  bateau  pénètre  dans  les  eaux  du  Puumala. 
—  On  traverse  le  PiMajaveêi  pour  atteindre  Nyslott,  au  bomt  d'en- 
core 4  h.  de  traversée^ 

1401^11*  Hyilott  (flnn.  SttvmUUMia',  ht5t.,  Sodetetahus ,  simple; 
restaur.,  Hungtrborg^  jouissant  d'une  belle  vdë  sur  le  Pifali^'avesi) 
est  une  ville  de  1800  hab. ,  dans  la  paroisse  de  Saimingé  et  dans 
un  site  pittoresque,  en  graiide  partie  éur  une  îto  ndtés.à  la  terre 
ferme  par  un  pont,  au  bord  du  déttolt  de  £yrôêsalmi,  tfvd  relie  le 
pihlii^avesi ,  au  S.,  «iwo  ïeHaûkivmir  ^  N.  Dans  une  petite  lie 
rocheuse  du  détroit^  le  •ehâtèàu  d'Olof,  eonsthiit  en  147$  par  Eric 
Axelsson,  et  qui  Joua  un  rôle  important  dans  les  guertes-entre  les 
Russes  et  les  Suédois.  C'est  le  plus  beau  et  le  mieux  conserva  des 
châteaux  du  moyen  âge  en  iFiuUttde,  et  il  a  été  restauré  de  nas  joitfs 
aux  frais  de  rBtat  (près  dtt  passage,  une  soi^nette  peur  le  g'Ardien). 
Le  château  a  trois  tours  rondes  massives..  Le  clocher  .djé  Téglise  » 
servi  de  prison  d'Etats  On  a^^ue  jolie  vue  du  belvédère  du  biution 
Dick  (1  M.  au  concierge).  .  .      .    t 


à  Idensalnd.  ILCOPIO.  /V.  K,  18,     201 

Bxcvftstom.  «FiokakâTlv,  He  de  girftntl  étroite^  $t  trouve  b90kU.  bu 
S.-E.  âe  la  Tille.  On  pevi  y  atler  en  bfet.  à  Yftp. ,  en  9  h.  Va  (1  à  9  M.) 
oa  en  TOit.  (iOM.  aller  et  retoar)  en  env.  3  h.  An  bout  4e  lâ  ronte  un 
bae  piwe  sur  le  détroit  de  fwiMMtflmf.  An  lOnmiet  de  U  erête  etearpée 
et  boisée  de  Tkil.  de  loBf,  qni  ê*é\hft  à  enT.  90 m.^  cm  a  une  vue  masnl* 
âqne,  snrtont  de  la  eoUiae  de  Euneberg  (où  il  t  a  un  pAvIllon).  il  y 
*  dans  le  haut  nn  HMêt  (eh.  t.  e.  i  M.  60  à  3  V.,  déj.  à  la  fourebette  1  H. 
50,  din.  S  M.  80),  souvint  eomble  ad  été. 

De  PwtmkmkmrjM  h  Elûtummm'Oy  r.  p.  196. 

BafeaM  à  tapeur  dé  Nirstott  à  («Bl  liil.)  Jêêiutm  (a.  9001,  plualeara  fois 
par  ««ai.,  tr^t  en  7  à  8  A.  Oa  paMe  par  le  HaakiTeai  (r.  el-deaaoaa), 
r Aiwvejs,  le  bel  Orrtrfa  et  le  dHrott  de  Ptêolamaimi. 

Lt  Jffff^aU  à  Sordavala:  bat.  à  vap.  en  7  b.  env.  (4  M.  00)  pour  Ktàà- 
ioib,  sar  le  Paravesi ,  par  Pnnkahafjn  (t.  el-deMua).  De  là  il  y  a  un 
chemin  naenaat  à  MëmipuUmi  (4  kilO  sur  la  PybajarTi  (Il  y  »  «n  reface 

r>ur  les  ▼pyafears),  d*oà  Ton  «oatiane  en  bat.  à  vap.  (t  M.  00  à  2  M.*,  en  t. 
h.)  sur  ÂiM^uàmmiemi  (anb.)  et  enfin  par  une  grande  route  monotone  (.env. 
40  kîL)  à  Sordarya  (p.  i9Q). 

h%  bstaa*  à  Tapeur  de  Nytloit  à  Kuopio  paese  d*abord  dans  le 
HauHveH ,  fais  deae  le  conai  de  TaipaU  (éelusef )  «t  1*  UrmtUcka" 
resi.  Nom  loin  de  TaipaUj  le  vieux  cenel;  à  TO.,  â  20  min.  de 
distasee,  Varkauê  (bonne  anberge),  tnt  V Âmmâkotki,  C'est  une 
localité  menufaetnriiie ,  qni  a  des  forges,  des  ateliers  méeeni- 
qued,  des  scieries  et  des  docks  appartenant  k  le  maison  P.  Vahl 
&  Oie.  Il  y  a  nne  propriété  seignenriaie ,  dans  un  beau  site ,  au 
milieu  d'un  pare.  —  Un  peu  «u  delà  de  TtipalO)  à  la  limite  du  gouv. 
de  Knopio,  nne  des  plus  belles  parties  du  trajet,  la  stat.  de  Leppiï' 
virta,  qui  est  un  village  paroissial  considérable  (stat.  de  cbem.  de 
fer  la  plus  rapprochée,  Suonnejoki,  à  enT«  46  kil.  au  N.-O.  ;  ▼.  p. 
206),  et  celle  de  Ktmnus,  où  il  y  a  des  écluses,  entre  rUnnnkka- 
vesi  et  le  Kallavesi.  On  traverse  ensuite  le  Kallaveti  (env.  82  m. 
daltii),  dont  les  rives  sont  pittoresques. 

304  kil.  AlOpio.  —  Hôtbi^s-.  SodeUtahui  (eb.,3  U.  00);  Jvcfun^  simple, 
mais  propre.  —  Voitckbs:  36  P.  la  course,  1  M.  00  Theure.  —  Bateaux  à 
vapbdk:  plnsiears  fois  le  jour  pour  tons  les  points  du  Kallaresi^  pour 
Iden$tûmi^  t.  1.  joara,  en  8  à  10  h.,  i  à  6  X.  —  Ohimik  db  ras  (gare  au 
N.-E.  de  la  ville;  voit.,  75  P.)  ponrXeavela  par  8t-Xiehelt  v.  p.  905. 

Kuopio,  chef'-lieu  de  Un  ou  gouvernement,  est  une  ville  de 
lOOOOliab.T  fondée  en  1776,  dans  un  beau  site,  sur  une  presqu'île 
qai  s'avance  dans  le  Kallavesi.  Elle  a  de  longues  rues,  se  coupant 
à  angle  droit,  mais  peu  de  curiosités.  La  eaihédtale,  construite  en 
pierre ,  sur  une  hauteur  au  centre ,  a  été  achevée  en  1815.  Le  ta- 
bleau d'autel  est  du  peintre  finnois  SAderhj^m*  Belle  vue  du  haut 
de  la  tour.  Il  y  a  un  petit  jardin  public  devant  Téglise ,  avec  un 
monument  de  J,'V.  SneUman ,  homme  politique  et  ancien  recteur 
dn  lyeie  lie  Mjmpid,  hutb  càl  brove  ptà  TàteHn  (4836).  HmOfenux 
édifices:  Vhôtd.  du  Gouvernement  et  V hôtel  de  ville,  sur  les  princi- 
pales places;  puis  VKâpital  du  lin,  à  IX).  Au  S.-£.,  le  beau  t)arc 
de  VainSlanniemi  on  Freeiffàrdiudden ,  avec  restaurant,  pavillon 
pour  eoneerts  et  établies,  do  Hftins. 

EvviBOiis.  -  Promenade  à  pied  (torte  montée)  ox\  en  voiture  (2  M. , 
3  M.  aUer  H  retotir)  au  PaOofMOti  (ÎSO  m.),  batrtcuf  Avec  a*e  tour  qui 


202     IV.  R,  18.  IDENSALMI. 

offre  une  belle  vue  (surtout  le  eoir)  du  Kallavesi  et  de  la  ville  de  Kuopio.  — 
A  TE.,  nie  Vcu^aMlo  (5  kil.  ;  vue).  —  Au  V.-B.,  MituruveM  (bat.  à  vap.), 
puis  <9tr AnMlof  (Juayankcslù) ,  où  il  y  a  des  usines  à  Cer,  et  PUavuori^ 
montagne  de  2t0  m.  de  haut,  entre  le  Savolaks  et  la  Carélie,  connue 
par  ses  cristaux  de  roche.  —  Au  K.-O.,  la  maf;niAque  baie  de  Tuovilan- 
lahii  (bat.  à  vap.  en  4  à  6  h.  ;  bonne  auberge ,  ch.  2  M.  50)  ;  la  cascade 
de  Korkeatoitd  se  trouTC  à  3  kil.  à  Tintérieur  des  terres.  A  10  kil.  au 
S.-E.  de  là,  le  canal  d^Ahkionlahti  (t.  ci-dessous),  où  abordent  à  midi 
les  bat.  à  vap.  qui  viennent  d^Idensalml  ou  qui  y  vont. 

On  va  de  Kuopio  à  IdemcUmi  en  bateau  ou  en  poste  (v.  p.  201). 
La  contrée  qu'on  traverse  est  bien  cultivée  et  belle.  En  bateau,  on 
passe  du  Kallavesi  daïis  le  Ruokovtsi,  puis  par  le  canal  dt  Ruoko- 
virta,  le  Maaninganjàrvi ,  Tétroit  canal  d' Ahkionlahti  (de  U  à 
Tuovilanlahti ,  v.  ci -dessus),  VOnkivesi,  le  canal  d€  Nerkko^  le 
Xerkkojârvi^  le  détroit  de  Pdtosalmi  et  le  PoroveH. 

395  kil.  Identalmi  (flnn.  liaalmi;  gîte  au  relais),  bourg  sur 

le  Porovesi.  —  A  6  klL  de  distance  (yoit.  2  à  3  M.  aller  et  retour), 

au  pont  du  Y irta ,  un  monument  rappelle  le  combat  qui  eut  lieu  à 

cet  endroit  le  27  oct.  1808,  entre  le  Russes  et  les  Suédois. 

DlDBUsAtHi  k  Kajava  :  96  kil.,  en  12  à  15  h.  (voiture  du  club  de» 
Touristes,  3  fois  par  sem.,  pour  S  M.  par. pers. ^  autres  voitures,  10  à 
3Q  M.  \  prendre  des  provisions).  Mauvais  chemin  ;  contrée  déserte.  Beau- 
coup d  usines  à  goudron.  —  43  kil.  Sukev€L,  où  Ton  peut  coucher,  quand 
on  est  parti  en  voit,  raprës-midi.  —  00  kil.  Jfurtomàti. 

Kajana  i&nn.  Ke^aani;  auberge  au  relais;  ouvrages  en  pierre,  four- 
rures chez  H.  Benfors)  est  une  ville  de  1300  hab. ,  sur  le  Kinj^amvjotiy 
Au  milieu  se  voient  les  deux  pittoresques  cascades  dites  Koivukotti  et 
Ammàkotti  (belle  vue,  du  pont  de  la  seconde).  Entre  les  deux,  dans  une 
île,  les  ruines  du  RajanAorg^  château  élevé  de  1607  à  1666,  pris  et 
détruit  par  les  Busses  en  1716.  Jean  Jfeueniui  y  fut  prisonmer  env.  de 
1630  à  1635  et  y  écrivit  son  histoire  de  la  Finlande.  Lifmnrot  (m.  1884), 
qui  sVst  beaucoup  occupé  de  la  littérature  finlandaise,  a  habité  près  de 
Kajana,  à  LdnnroU  Siuga.  Les  principales  promenades  sont  le  pare  àe 
Ky'ynàipàà  et  la  Lycksalighetensd  (île  du  Bonheur).  Panorama  étendu  du 
POllytaara  (1  h.  ;  demander  U  clef  de  la  tour  au  relais).  —  A  env.  40  kil. 
an  S.-E.  de  Kajana  (bat.  à  vap.,  5  fois  par  sem.,  en  3  h.,  pour  1  M.  60), 
an  Nuasjârvi  et  près  de  Téglise  de  Soflcamo,  le  mont  vnotatti  (env. 
300  m.;  vue):  il  est  à  7  kil.  de  la  stat.  de  bateau  de  Kàmàld.  • 

Di8  Kajava  1  tJLBABORO:  ITO  kîl.  (1  jouT  à  1  jour  1/2)»  par  «»*  ''^"^'^ 
de  voitures  jusqu'à  Vaola  (70  kil.)  ou  mieux  en  bat.  à  vap.  (t.  1.  j(>ur5 
en  4  à  5  h.,'  pour  5  H.  ^  pas  de  restaur.  à  bord)  par  VOnti^ârvi  (Vlei- 
trâsk).  Excursion  intéressante,  mais  non  sans  danger,  de  Vaala,  en  bar- 
que à  goudron,  sur  les  rapides  de  TOnit^oU  (1  à  3  M.  par  pers.;  b»^ 
partie. ,  30  M.  :  exiger  que  le  bateau  soit  conduit  par  un  pilote  taatr^ 
mente),  jusqu'à  Muhot.  Le  rapide  le  plus  important  est  le  PyhëkoU\, 
avec  une  chute  de  00  kil.  sur  3o  kil.  de  longueur.  De  Muhos^  bat.  à  vap. 
tous  les  jours,  pour  Ulêàhorg  (36  kil.  ;  3  H.  -,  p.  398). 

19.  De  Viborg  à  Fredrikshanm,  KotkA^  Lovisa  et  Borgâ. 

Bateaux  i  vapeur  -.  5  fois  par  sem.,  de  Viborg  à  Fredrikshamn,  Kuiks. 
Lovisa  et  Helsingfors,  trajet  d'env.  18 h.,  pour  10  à  16 M.;  tous  les  jour» 
pour  Vilajoki  (40  kil.O,  en  S  à  4  h.  —  PosTS  de  Viborg  à  Fredrikabamn 
(150  kil.).  —  Il  vaut  mieux  faire  en  bateau  que.  par  la  veute  le  trajet 
de  Viborg  à  Vilajoki. 

Viborg,  v.  p.  190.   La  grande  route  passe  par  Monrepos  (p.  192), 


FREDItlXSHAMN.  iV.  R.  19.    7m 

losgQ  la  ipoie  ftné^  ftu  N.,  puis  tovnie  au  8.*0.,  mâU  rMto  assez 
loin  de  la  eâ«e.  —  40  Ul.  V4k^^  an  SUkijirrl. 

91  kfl.  Pyttirlake,  village  stir  «ne  ^tite  btie.  Non  loin  de  là, 
noe  iiê  roeheuêe,  dont  les  célèbres  carrières  de  irranft  rouge  à  gros 
grains  ont  fourni  des  matériaux  de  construction  pour  beaucoup 
de  beaux  Milees  de  St-Pétersbourg ,  ainsi  que  pour  le  sarcopbage 
de  Napol^n  'f  à  Paris.  —  Près  de  U,  le  village  et  domaûie  de 
Vdràlâ,  où  fut  eoBelne  la  paix  da  171M)  entre  lea  fiuMOs  et  les 
âoëdoia. 

On  IraTerse  ensuite  les  territoires  de  Vedtrlaki  et  de  Vèkketakê, 
d'où  Ton  a  de  jolis  eoup  d'ail  sur  le  galfe  de  FiBlande.  Puis  vient 
le  relais  da  €fr6nifiky  d'où  Ton  aperçoit  déjà  les  fortifications  de 
Frediiksliamn. 

150  kiL  WnêxOmhamm  (flnn.  Hamina).  —  h«tbl  :  M«mr  (sb.  i  M. 

âO  à  ê  M.,  b.  W  P.,  l*r  déj.  1  M^  9»  déi.  1  M.  fiO  à  S  M.  fiO,  dis.,  de 
ah.  à  4li.,  2M.  (SO  à  8 M.).  —  Voivoaas:  36 P.  U  «rarse^  S  X.  rbenrat 
pour  (16  kU.)  Tlmtmmm  (p.  my,  3  à  6  M.  —  Batemt  à  9mpmtr  poar  Kotka, 
tons  les  joan. 

FnéHkêhamn,  ville  de  3600  bab.  et  petit  port  de  mer»  sur 

une  presqu'île  de  la  baie  de  VekhUahii.    Elle  fait  un  oommarce 

assez  InipeitMit. 

Cette  Tille  s'appela  d*aberd  VttMaMt,  8en  nom  aetael  lui  a  été  donné 
es  tlK,  en  l*bennettr  de  Frédéric  1"'  roi  de  Snède.  Bile  avait  été  dès 
rannée  préeédente  entonrée  de  renparta  et  de  redontes,  et  elle  tai  ensuite 
fortiAée  d*u»rès  le  système  de  Vanban,  mais  ses  fortifleations  sont  depuis 
^SH  en  vniae.  La  paix  définitive,  par  laquelle  tonte  la  Finlande  eCett 
cédée  à  U  Bessie  jeeqn^ae  ToitMa-ÉIf,  y  nit  eoaelne  le  17  sept.  1809. 

Cette  petite  ville,  dont  les  rues  partent,  en  formant  éventail,  de 
rhôtel  de  ville,  qui  est  b&ti  sur  une  colline,  a  été  reconstruite 
depuis  un  incendie  qui  en  a  détruit  une  grande  partie  en  1887. 
L'édiilce  principal  est  V/cde  des  cadets  de  TirUande^  qui  est  à  Fre- 
driksbamn  depuis  1819  et  que  dirige  un  général.  La  garnison  même 
est  russe.  Veglise  su/doiêe  est  intéressante.  Il  y  a  près  de  U  ville 
beaucoup  de  maisons  de  campagne  et  de  fabriques. 

La  route  de  Kotka  contourne  d^abord  la  baie  sur  laquelle  est 
Fredriksbamn,  puis  elle  traverse  une  contrée  rocheuse  et  d'épaisses 
forêts  de  sapins.  —  18  kU.  BÔgfors ,  qui  a  de  grandes  polisseries 
de  bois  et  où  se  voit  une  jolie  cascade,  formée  par  le  bras  £.  du 
Kymmene  (p.  206).  A  pou  de  distance  est  la  stat.  de  chemin  de 
fer  de  Karhula  (p.  206).  —  Vient  ensuite  Kynmisnegârd  ^  domaine 
de  la  «o«fOBBa  de  Russie,  près  de  la  cascade  dite  KaUiohoéki. 

22  kil.  Kymmene,  place  forte  avec  garnison  russe,  sur  une  île  de 
la  ri-vière,  non  loin  de  la  stat.  de  chemin  de  fet  de  Kyminllnna 
(p.  206).  Route  de  Lovisa,  v.  p.  204. 

29  kil.  Xotka.  —  Hôtkls  :  SoeieteUhus^  non  loin  de  la  stat.  des  bat* 
àvap.i  Svèniisund.  —"REaTAVR.:  UnivirÈalgarden^  Paekbuskain,  7(dîn.,  de 
3  k.  à  5  k.,  3  à»  M.).  —  Voiwaaa:  de  la  gare  en  viUe,  80  P.  <  35  P.  ta 
eowee.  —  it#««e  ♦  *V«îtf^  t.  1.  ionrst  ponr.fufdjBMti^w**.  ;;-<?*«»<» 4f 

-  Agui**  eonmh  ' 
de  9  ta.  à  7  h. 

lo 


/er  pour  KouTola,  v^p.  Soè.  '-^' Igmfe  âmsnmrè  d«  rranc4 ,  bureaux  ou- 
verta  de  9  b.  du  m.  à  1  b.  et 


204    IV.  B.  19.  LOVISA. 

Kotka,  Tille  de  4400  hab.,  dans  une  île,  fondée  en  1879  et  qui 
prospère  rapidement.  £Ue  fait  un  grand  commerce  de  bois  et  il  y 
a  quantité  de  scieries  à  vapeur.  Belle  vue  de  la  haMtemr  de  Tthe- 
daêev,  non  loin  du  port,  et  de  Norêka  bàrget,  au  S.  de  la  ville.  Le 
phare  Catherine  se  trouve  à  Vf  1^«  &u  S.  de  la  ville. 

Bzcvuioii*.  Au  Sp0iuksvmdt  en  barque  (1  h.)  ou  par  le  bat.  à  vap.  de 
Fredrfkshamn.  Cet  endroit  est  eonnu  par  la  défaite  ^ts  Suédois  le  24  août 
iiSè  et  par  la  brillante  vietoire  de  Gustave  III  sur  les  Busses  le  9  juillet 
1790.  —  A  KpmHumUt  à  Tembouebure  S.  du  Kymmene,  bat.  à  vap.  plu- 
sieurs fois  le  jour,  en  Vs  b.  C'est  là  que  se  fait,  avant  qu*on  lea  envoie 
à  Kotka,  le  triage  des  troncs  d'arbres  venant  du  Faijanne  (p.  206),  plus 
d*un  million  par  an,  et  il  y  a  toujours  une  grande  animation.  —  A  Lkuçi*- 
toM^  où  il  y  a  une  maison  de  eampagne  de  Tempereur,  dans  un  site  magni- 
fique, à  6  kU.  au  N.  (voit.,  en  3  à  3  b.  aller  et  retour,  pour  3  M.). 
Cartes  d^entrée  ebez  le  bourgmestre  de  Eotka. 

L'île  de  Heg land  (en  flnn.  SuurseuHrf)^  peut  être  le  but  d'une  exeursion 
de  Kotka  (40  kil.),  où  Ton  trouve  généralement  des  embareations  qui  y  con- 
duisent, par  un  bon  vent,  en  3  à  5  b.,  pour  2  à  3  M.  :  il  faut  prendre  des 
provisions.  Cette  île,  située  presque  a  mi-chemin  entre  la  Finlande  et 
l'Estbenie  et  qui  s'étend  du  K.  au  8.,  a  de  11  à  12  kil.  de  long  et  IVs  » 
3  de  large.  Elle  est  entièrement  rocbeuse  et  se  compose  de  porpbjrre  à 
l'E.,  de  granit  et  de  diorite  à  l'O.  Lea  principales  hauteurs  sont:  leFoh- 
Joêkorkia  («hauteur  du'Kord»^  106  m.),  qui  offre  une  belle  vue^  le  Bauk- 
tavuori  (147  m.)  et  le  Lounatkorkia  (168  m.),  à  Textrémité  S.,  cette  dernière 
se  dressant  à  pic  dans  un  joli  site,  au  bord  du  lac  Loutu^àrvi,  —  Les 
habitants,  au  nombre  d'env.  760  et  qui  ne  parlent^que  finnois,  sont  d'ex- 
cellents marins,  qui  vivent  du  pilotage  et  de  la  pèche.  Ils  sont  répartis 
dans  deux  vilUges:  Suurikplë,  le  pripcipal,  au  K.,  et  iKistteAyM,  au  S. 
Ou  peut  trouver  un  gîte  ches  les  paysans  ou  chez  le  pasteur.  L'île  a  trois 
phares  et  il  y  a  à  l'extrémité  N.  une  ttaUon  de  muvetaçe  de  la  marine 
russe.  —  Il  y  a  eu  en  1788  à  l'O.  de  Hogland  une  bataille  navale  entre  les 
Russes  et  les  Suédois. 

La  route  de  Lovisa ,  qui  part  de  Kymmeue  (p.  203) ,  passe  par 
Mokra  (18  kil.),  puis  par  Kuppiê-Broby^  qui  est  déjà  dans  le  gouv. 
de  Nyland.  C'est  de  là  que  le  général  Lacy  adressa  en  1742  au 
peuple  finnois  la  proclamation  lui  conseillant  de  se  soumettre  à 
rimpëratrice  de  Russie. 

Ensuite  une  contrée  pittoxesque.  —  35  kil.  Pyttisy  qui  a  une 
belle  église.  —  41  kil.  Abborfors ,  à  Temboucbure  du  bras  O.  du 
Kymmene,  qui  forma  la  frontière  entre  la  Russie  et  la  Suède  après 
la  paix  d'Abo  (1743).   Pêcberie  de  saumon. 

59  kil.  Loviaa  (flnn.  Loviisa).  —  Hôtels  :  SçcieteUhui  (ch.  dep.  2  M.); 
Svendse»  (ch.  dep.  1  H.  60).  —  Bbstaukavts :  dans  les  hôtels;  BdnuMi 
Oofi^  au  quai;  ActjMlfel,  dans  le  parc  des  bains,  en  été.  —  Batbaox  1 
vAPBUR  pour  les  villes  des  côtes  du  sud,  v.  p,  189.  —  Voitubb  pour  Kansals 
(66kU.;p.  a06),  13  à  14  M. 

Lovisa  est  une  ville  de  2000  bab.,  dans  un  site  pittoresque,  sur 
un  golfe  et  le  long  des  bauteurs  qui  l'environnent.  Incendiée  en  1855 
et  bien  reconstruite ,  elle  présente  un  aspect  très  agréable,  avec  ses 
ihaisonnettes  en  bois,  jaunes  et  rouges,  entre  des  érables.  Sa  fon- 
dation remonte  à  1745  et  elle  s'appela  d'abord  Degerby,  mais  elle 
a  reçu  son  nom  actuel  en  1752,  en  Tbonneur  de  la  reine  Louise-Ulri- 
que,  sœur  de  Frédéric  le  Grand.  Elle  a  une  belle  ^^lise  neuve,  con- 


BOROÀ.  -iv.  ji.  19.  tm 

stnito  par  Ckiewitz.    Au  N.  de  la  Tille  se  trouTe  un  éiàhlUtemêni 

kydrotkérapique  très  ft^uenté  et  qui  a  un  Joli  parc.  —  Lovisa  a  un 
pinri  i  i  kil.  '/t  au  8.,  et  à  7  kil.  de  là  sont  les  ruines  de  la  forteresse 
snMeise  de  Svartholm,  eonstntite  en  1796. 

La  route  de  LoTisa  i  Bozgi  traTerse  une  eontr^  d'abord  très 
pittoresque I  habitée  par  des  paysans  aisés,  presque  tous  d^origine 
suédoise.  —  10  kil.  (de  LoTisa).  PemOy  qui  a  une  belle  église  an- 
cienne. —  18  kil.  Forêby,  où  il  y  a  des  forges  et  des  mines  d'argent 
abandMinées.  —  29  kiL  lUby. 

39  kil.  Bofg&  (flnn.  Porvoo).  -  Hônu .  «•eUUUhmê  (eh.  dep.  2  M); 
mwix  (eh.  IH.  50).  —  RwTAVBAMTt  :  ïïfholm^  SUidêtâlUir*.  ^  Voitvrb  : 
«mne,  35  P.  ;  pour  la  gare,  00  P.  —  Batbavx  I  tafscb  toim  les  joum 
pour  HelsiBffon.  —  Cbbmim  pb  fbb  pour  JTfrvo,  ?.  p.  307. 

Bargd  est  une  ville  eonuneiçante  de  4500  hab.,  la  plupart  Sué- 
dois, avec  un  évéehé,  dans  un  joli  site,  sur  des  hauteurs  à  Tembou- 
chure  du  Borgà^À  dans  la  baie  de  son  nom.  On  fait  remonter  sa 
fondation  i  1Î46.  Elle  a  eu  beaueoup  à  soulTrir  des  guerres  entre 
la  Suède  et  la  Russie.  Alezandie  I^  y  ouvrit  en  1809  la  diète  dans 
laquelle  il  confirma  les  privilèges  du  pays.  Il  y  a  une  eathédrciLe 
gothique  de  1414.  On  verra  le  tombeau  du  poète  J.-L.  Buneberg 
(m.  1877;  v.  p.  227),  qui  toi  longtemps  professeur  au  lyeée  de  Boig&, 
et  sa  maison,  qui  a  été  achedée  par  TEtat.  Il  a  sur  TSsplanade  un 
monument  qui  est  la  reproduction  de  celui  de  Helsingfors  (p.  209). 

Belle  vue  du  Barghaekeny  vieille  redoute  au  N.-O.  de  la  ville, 
dont  on  fait  remonter  la  eonstruetion  au  x®  s.  Promenade  inté- 
ressante en  barque  entre  les  îles  de  Tembouchure  de  la  rivière. 

Db  Boftol  1  Hm^neroBS:  ih  kil. ,  hat.  à  va»,  «t  rovte.  Le  bateau 
est  préférable.  La  voit  pabl.  pMse  par  VMtoiU^  £K6to,  ffmHkêdM  et  Gam- 
meMaden  (p.  306). 


M.  De  Tiborg  à  Hdliiiigfoni. 

Chemin  de  fer:  313  kil.,  en  8  h.  Vii  Ppvr  38  X.  90,  14  M.  35  ei  9  M.  60i 
wagoB«-lita  dans  le  train  de  nait.  —Heure  de  Helsingfors  à  partir  de 
Kaipiais,  en  avance  de  23  min.  sur  eelle  de  St-Pétersbourg.  —  BaUaux 
à  vapeury  r.  p.  189. 

Viborg,  v.  p.  190.  Bientôt  après  avoir  quitté  la  ville,  jolie  échap- 
pée i  g.  sur  le  château.  —  12  kil.  Hovinmaa.  —  18  kll.  Nnrmi$,  — 
40  kil.  Sitnola  (buffet).  Embraneh.  sur  Villmanstrand,  v.  p.  194.  — 
50  kil.  PuUa.  —  Contrée  montagneuse  et  couverte  de  lacs. 

74  kU.  .BftviMiA  (flnn.  TaaveiH),  dans  le  Luumakl.  Corre- 
spond, pour  Pyttirlaks  (p.  203). 

98  kil.  XiiiyiM  {bujB^êi,  dîner,  2  M.  80). 

106  kll.   UtHi,  dans  un  joli  site,  sur  un  lac. 

121  kil.   XouTolft  {buffet) ,  d'où  partent  les  lignes  de  Kuopio  et 

de  Koâ^a.  / 

1>B  KoovoLA  1  Kveno  :  374  kil. ,  en  10  h.,  pour  13  M.  85  et  8  M.  86.  i 

La  H«ne  suit  4*abOffd  la  llnite  des  bout,  de  Viborg  et  de  KyUnd.  —  f 

10 kil.  Hmfyu.  ^  34  kil.  SeUinpëë.   On  eMoie  enauite  pluaieurs  fois  le  grand  ' 


306    IV.B.90.  ST^BCiOBEL. 

IM  èm  FM0*^4rvt.  —  51  Ml.  Vaii^uki,  déjà  d»o0,l6  goav.  4a  Si -Nickel.  - 

73  kil.  Mântpharju.  —  91  kil.  metanen.  -^  100  kil.  Otava. 

114  kil.  8t-Xi«kel,  en  flnn.  JUkkeli  (fmffet;  b5t.:  Kart»,  en  fsee  de  la 

Jftre,  an  S.  de  U  Tille,  eb.  t.  o.  2  à  8  M.,  ler  déj.  80  P.,  3e  déj.  1  M.  à 
H.  60,  dîn.,  de  3  h.  à  4  h.,  3  M.  50  à  &  M.,  pea«.  5  H.t  A  jK-lTâcAeii  où  il  y 
»  gn  relaia,  eh.  1  M.  50  à  2  It..  b.  35  P.,  fer  déj.  1  H.,  3^  déj.  1  à  3  H., 
dtn.,  de  3  h.  à  5  h.,  9  M.  à  2  M.  tÙ\  reètanr.  axL  favêUim  NafmtotHy  avec 
Tuejveit.  1  M.  50  rkenre  ;  bat.  à  Tap.  pour  TillMnatMiid.»  ▼.  p.  i94X  ^iHe 
de  9000  hab.  et  cbeMieu  de  lan  on  gouv.  4^#  JB3i,  d^aa  un  beau  site,  sur 
Tune  des  baies  occident,  du  Saïma  (p.  194).  fille  a  été  élevée  au  rang  de 
ville  en  1888.  ~*  35  kil.  au  S.,  Braheiinna^  ancien  domaine  de  la  eoufonne, 
avec  les  ruines  d*un  cb&teau  commencé  en  1400  par  le  comte  Btabé  et 
resté  ioaelieTé. 

138  kil.  ffiirola.  La  voie  court  plu9  loin  sous  bois.  —  140  kil.  Kal- 
vitia.  —  153  kil.  HâukivuoH,  sur  le  KyyvetL  —  164  kil.  Kanfala.  -  185  kil. 
Piettamati,  à  l'extrémité  8.  du  lac  Piektânjàrvi.  Vieille  église.  Chemin 
menant  par  Jorois  à  Tahkoranta ,  sur  le  Hauklvesi  (48  kil.  \  p.  301).  — 
909  kn.  HUêpaàêiki^  où  Toa  e'ëcafte  du  Bairoaselkar.  Pais  on  outre  dans 
le  gouv.  de  Kuop io.  —  383  kil-  Swmn^ki  (b^l^et).  Bmbranch.  de  8  kil. 
sur  Jiivesi^  d*où  des  chemins  conduisent  au  S.-O.  à  Jyvaskylà  (116  kil. 
p.  30T)  et  au  S.-B.  à  Leppavîrta  (45  kil.  ;  p.  301) ,  le  premier  par  une 
belle  eo«trée,  od  pMSaat  a  RauUOmmpt  (19  ktl.)  èD  à  Lmiiat;  le  second 
par  Sori0lu>Mlri.  -^  La  ligM  eontinue  dapus  1«  direction  du  ![.-£.,  par  une 
contrée  déserte.  —  236  kil.  Salminen;  353  kU.  KurUmàki.  —  263  kil.  Pitkà- 
lahUi  on  aperçoit  le  Itallaresi  (p.  194).  —  774  kil.  Kuopio  (p.  301). 

D£  KouvoLA  X  KoTKA.  :  53  kil..  chemin  de  fer,  en  3  h.,  pour  5  V .  2D, 
a  H.  40  et  2  M.  80.  >-  13  kil.  JÂ%ImK  -^  32  kil.  JMerûi» ,  où  il  7  a 
nae  mnde  papeterie.  A  TO.,  près  d'i4f»/af«,  qui  est  connu  par  «n  pacte 
de  1*88,  la  plus  grande  cascade  du  Kyounene  Cr.  ci -dessous).  —  38  kii. 
Tavoêtita.  Voit,  pour  Fredrikshamn  (p.  203).  —  42  klL  Karhula^  où  il  y  a 
quantité  d*établl88emènts  induetriels.  3  ktl.  k  1*0. ,  HtSgfors  (p.  906).  - 
46  kil.  K9mMinwf4  (v.  p.  908).  On  teavene  enfin  m  bras  du  Kysnmene. 
-  52  kil.  jCp<iw  (p.  2Û8). 

La  ligne  de  HelsiBgfors  tfavecse  le  Kymmeau  (Tue),  sur  un  haut 

pont  en  f^r,  et  «ntre  dantf  !e  gonrvi  de  Nyland. 

Le  Kynunene  (en  flnn.  Kymijoki)  est  la  décharge  du  plateau  de  la 
Finlande.  Le  bras  principal  a  ses  sources  au  9wtmen»eUia  et  descend 
vers  la  partie  K.  de  la  Tavastie,  où  il  forme  le  Keitele^  dans  le  Viita- 
saari.  La  masse  d*eau  qui-  seri-de  14  nour-se  4y>Ker.-«M  S.  vers  Laukkas, 
traverse  le  grand  JCMlMwUèl»  i^r  ee-'jteiet  danSlèLeH^vesi,  puis  le  Haa- 
poJfcoiM,  pour  j&e  jeter  daa#,  le  Pàijà^ne  (v.  ci -dessous),  dout  la  loi4ueur 
est  de  128  kil.  et  la  largeur  de  32  kil.  Le  Fàijiinne  reçoit  plusieurs  a^uents 
et  descend  en  s*élarkrasant  vers  la  cote  S.-E. ,  passe  par  le  Italkisstrôm 
et  forme  le  lac  de  Ruûisalainen.  De  ce  lac  soft  le  Kymmene,  qui  forme 
à  Hcinola  (v.  p.  207)  le  Jyr&nkô,  reçoit  au  N.  le  Màniyharju^  traverse  le 
£kUp0UêM9rit  ]^  te  JEWItff ,  puie  les  tenres  bassiis  du  Kyland,  iormt  une 
cascade  à  Anjalm  et  se  divise  à  ¥â4enJ4tkëna  en  deux  bra»  qui  eontonr- 
nent  Hle  de  PptUi  (Pyhtaa)  et  se  jettent  dans  le  golfe  de  Finlande  par 
cinq  bras  :  Abborfors,  Pyitîs,  Buttila,  Kymmene  et  Hogfors.  —  Salongueor. 
depuis  le  la«  de  Buotsalainea,  «itde  116  kIL,  sa*  pente  de  80  m. 

127  Ml.  Kpanmtne,  ^  14S  kii.  KamcUa*    T(M«.  pour  Lovisa 

(p.  204).  —  162  kil.   Nyhy,  stat.  avant  Uquelte  Mt  entre  dans  le 

gouv.  de  Tavastelius.  Cottesï^ond.  pour  Helnola  (S4  Kil.  ;  t.  p.  207). 

—  172  kil.  Villàhtiê.- 

Embranch.  (3  kil.)  pour  le  port  de  Vesijërvi  et  de  là  bat.  à  v*p.  povr 
ffeinola  (4  h.  Vsr)  et  pour  Jyvàêkylù.  On  passe  d-abofd  par  le  F««(;^\  où 
il  y  a.  beaucoup  d'îles  et  qui  est  bordé  da  forêts  ;  puis  par  le  camuld'Ani- 
angtslto,  après  lequel  on  arrive  au  PHifUnnt.    Sasuite  à  TE.,  par  le  AoAfc- 


/ 


HSLâmWOMK  i  V.  Jf .  90.    WJ 

iuùràm^  qui  e«t  ««nalM,  •%  pmr  U  tmc  JKh^ImMmik  à  XiÉi«l%  Miito  villr 
riute  de  14Û0  b«b.  Il  Ml  iniëre«Muit  dVn  dMeeadre  en  i>arqu«  le 
KTDuiiene  (pêebe  du  sanmon  et  de  1«  truite).  —  8i  Ton  continue  vert  le 
nord,  on  t»  toit  à  TE.  le  jMfil  de  Sftw^d  et  à  TO.  ceux  de  Jânuà  et  de 
XorpÔeUr,  et  on  arrlTe  aprù  un  tri^et  de  11  à  13  h. ,  dana  1r  détroit 
•i'iO^  à  JrriakjlA  (bât..  BocftteUhvê ;  raMçrtn.  avee  un  reUis),  ville 
de  3X0  h«b. ,  dans  un  joli  aite,  snr  le  Jfvâ^fSnn.  Elle  potiiède  la  pre- 
mière ëeole  aonaale  fondée  en  Ftalande  (1863)  elun  lyeée.  Jolie  vne  d4> 
U  tovr  de  belfédhe  d'jaaiKiiii.    Chemin  de  fef  pour  Raapaniiki,  ▼.  p.  995. 

Le  pays  est  ensuite  très  pittoresque.  Stat.  :  Herrala .  Jârreht. 
Lappila,  Oiê  et  Hikié. 

241 .  kil.  BiftimlM  {hufftt  et  kôM).  Ëmbrmndi.surÂbo(p.216), 
Tammerfors  et  tJleâborg. 

253  kil.  HTTiBfe  {btiffêt;  kôt.  Byvinfe,  ob.  t.  o.  2  à  3  M.^  d^j. 
50  P.),  ATec  un  sanatorium.   A  Ekenis  et  HangS,  ▼.  p.  214,  215. 

Puis  la  contrée  devient  assez  uniforme.  —  264  kil.  Jokela,  - 
275  kil.  Tràêkànda  <b«liet),  Joli  vlUage  ««r  un  lac  —  2a3  kil. 
Kervo  (buffet),  gros  rlllage  avee  un  cbâteau.  Embrsncb.  ^ur  (38  kil.) 
BoTgi  (p.  205),  en  1  b.  V»,  pour  3  M.  30,  2  M.  20  et  1  M.  50.  - 
Stat.  de  forso,  JHékurêby  et  Mairn.  Puis  le  parc  dit  DJurgdrden 
et  un  loBg  remblai  dans  la  baie  de  T619,  à  TO.  de  rite  de  Broholm. 

312  kil.  HelHngfors. 


(en  flnn.  HeUitèM)»  -^  Aasivéa.  A  la  9«rr  (pi.  AB8), 
OB  déliTia  d«fl  niimëioa  peur  les  ftaereat  on  paie  au  faaienr  10  P.  par 
eoUs.  Les  bateaux  à  vapeur  abordent  an  Budrabaninen  (pi.  BC3-4);  viaite 
de  la  douane  à  bord. 

HdnLe:  ^gêeteiêUkmi  (pi.  a,  B  8),  8alutorg«t  (eh.  aa  Se,  4  à  9  M.); 


*£dflM  (pi.  b,  B^,  K<wra  Bsjplanadgala,  39  (ek.  3  à  16  M.,  b.  80  P.,  déj. 
1  M.  30,  dîn.,  de  3  b.  à  6  h.,  3  H.,  onui.  76  P.);  *Kleineh  (pi.  e,  B3),  Salut- 
•rget  (eb.  3  H.  50  à  4  X.,  dln.,  SA.  90).   —   De  3«  ordre:   Vithelmtbad, 


(eb.  2  à  411.,  dtii.  3 M.)-,  ZentedfaAeM,   to>iie  demc  à  la  gare  (p4.  A  B  3>^ 
xVya  HeiMe»^  «ogata,  8  (pi.  B3^ 

KesTAyRAUTi  :  dans  le«  bôteU  ci-dessus  ^  ^OperakàUaren  ^  au  Nouveau 
Théâtre  (pi.  B8);  ^KapeUet^  à  l'Esplanade,  très  frëquentë  pour  le  déJ.  à 
la  fourdiette-,  teis  ces  deux,  eoaeert  mdlltalfe  le  soir^,  *BfunmaMaaiy  au 
Brannsparken  (pL  B  4i  dtn.  -3  M.  60)(  •JU^nl^mt  (p.  311)^  AjV&^r^,  Alexan- 
dersgata,  13:  Boéega  JStpa^ola^  Sodra  Esplanadgata,  8.  —  Hors  de  ville 
ffôçhotmen  (jardin  zoologique),  au  port  du  Nord  (pi.  D2);  ^Alphyddan,  au 
Djurgérdt»  (tA.  Al|. 

GAvis:  kVhôi,  KéR^  (▼««iHiast«a>;  09^emi<t  Norra  Ssplaaadiata, 35.  — 
FÂTissBEiBs:  lô/ttràm^  Ale^andersgata,  40  j  Fax^y  Ologata,  3. 

Baiits:  VMkaàborg^i  Badhuê  (pi.  Co;  bains  de  mer  en  étë);  Central- 
bad;  Metrienbttd,  a«  eotn  de  la  Maiiegata  et  de  la  Kyrkocata:  SkoffUrômy 
Norrakajea,  4.  ^  lAeux  d^mimmeei  (10  P.>}  Katriai^ata,  1,  près  du  Socié- 
té isbns;  à  rSsplanade  du  théâtre. 

F1ACKS8:  course,  de  la  gare,  75  P.  ^  dans  là  ville  et  le  Brnnnsparken, 
60 P.;  au  Diurgftdea,  1  H.;  à  rbcnire,  le  jour,  avêe  arrêt,  i  X.  Sd-,  sans 
arrêt  311.60^  la- nuit  (nûn.^ik.),  U  do«Ua.  —  Tsamwatî  de  la  place  du 
Marebé  au  Brunnsparken  ;  aux  chaussées  de  TE.  par  le  Lângabro  (pi.  B3)  \ 
au  cimetière  lutbér.  ^  au  faubourg  de  PO.,  16  P.  la  course. 

THiATSss:  Nouveau  Utéûire  (pi.  31),  suédois-,  Arkadia  (pi.  89),  flaaoiS; 
AUaaméer  (pi.  33),  Saadvikâtorget ,  jfusm;.  VmriiUêy  au  Bvuansp«|rken 
(pl.  BC4),  en  été. 

Poste:  bureau  central,  Nikolaigata,  6,  ouvert  de  10  h.  à  8  b.  dans 
la  sem.  et  de  9  b.  à  11  b.  le  dimancbe.  Lettre  pour  la  ville,  10  P.  — 
TsiioEAPHB,  Korxa  MagaaingaU,  9,  ouvert  jour  et  nuit. 


208     TV.R,90.  HELSIN0F0R8.  BUMre. 

Bavquss:  FhdandiiHmk,  KikolatgaU,  8  (de  10 h.  à  3 h.);  Fôreninçi- 
bankên,  Unionsgatan,  35.  —  Change:  S^SUerfelt  é  C**,  Unionsgaia,  33  (de 
9  h.  à  3  h.  et  de  5  h.  à  7  h.). 

pHOTOGEApHnw :  iVy&tff»,  Fabiansgata,  SI:  Stâhlberg^  Alexandergata, 
17.  —  Articles  du  pays  :  Fintia  Indusiriemaçemneî^  Vestra  Henriksgata,  14, 
et  au  club  des  Amis  du  travail  manuel,  Alexandersgata.,  48. 

CoMsviJkTg:  de  Franct.  Boulevardgata,  6  (de  11  h.  à  3  h.);  à'Autriche- 
Bougrity  Glogata,  6  (de  11  h.  à  3  b.))  de  Btlçiquê^  Alexandersgata ,  15 
(de  10  b.  à  3  b.). 

BuRSAux  DBS  BATEAUX  À  TAnuR  :  L.  Krofftus  ^  Vestrak^en ,  30,  pour 
St-Pétersbourg ,  Viborg,  Kotka,  Abo,  Tomei.  Stockholm ,  Bevel,  Copen- 
hague, Londres  et  Hull;  F.  Eek^  même  quai,  16,  fOur  St-Péterobouig,  Vi- 
borg,  Fredriksbamn,  Kotka,  Lovisa,  Abo,  Bjôrneborg,  Stoekholm,  Revel  et 
Liibeek^  BorgttrOm  A  C**,  Mariegata,  5,  pour  les  environs.  —  Bureaux  à 
vapeur  desservant  les  environs;  a  Borga,  t.  les  j.  en  4  h.,  pour  3  à  3  M. 
(restaur.  à  bord)^  à  Viboig,  par  Lovifla»  etc.,  v.  p.  189;  à  St-Pétersbourg, 
les  lundi,  jeudi  et  sam.  soir,  pour  33  et  18  M.  (v.  p.  189)*^  à  Abo,  par 
Hangô  et  par  le  détroit  de  Pargas,  presque  t.  les  j.,  en  14  a  16  h.,  poar 
15  et  13  M.  ;  à  Abo ,  par  Ekenas,  Hangô,  Bromarf,  Kimifco  et  Dahlsbruek 
ou  8alo,  3  fois  par  sem^  pour  10  et  8  M.  ;  à  Stockholm ,  9  fois  par  sem. 
(3  fois  directement  en  30  h.  pour  36  à  45  H.)*,  à  IJle&borg,  v.  p.  189. 

Pbincipalbs  Curiosités  (llour):  place  du  Marché  (p.  309);  Ssplanadc 
(p.  309);  place  du  Sénat  (p.  310):  maison  des  Chevaliers  (p.  31i);  Athénée 
(p.  309);  poste  de  pompier*  (p. SIS);  Brunnsparken  (p.  313);  raprès-midi, 
à  Djurgarden  (p.  313)  et  à  HÔgholm  (p.  313). 

HelHngfors  est  une  ville  de  80000  hab.,  la  plupart  de  langue 
suédoise,  la  capitale  de  la  Finlande,  la  résidence  du  goaTeneur  gé- 
néral, le  siège  du  sénat  depuis  1819,  de  toutes  les  autorités  consti- 
tuées de  la  province  et  de  l'université  Alexandre  depuis  1828.  £Ile 
est  située  sur  une  langue  de  terre  aux  nombreuses  découpures  ,  qui 
s'étend  à  TE.  dans  une  baie  de  la  Baltique  et  forme  ainsi  elle-même, 
à  dr.  et  à  g. ,  des  baies  secondaires.  La  baie  principale ,  ainsi  que 
la  mer,  renferment  plusieurs  petits  îlots  rocheux  ;  il£  sont  disposé» 
ici  en  hémicycle,  d'une  pointe  de  terre  à  l'autre,  et  interrompus  par 
un  étroit  chenal ,  praticable  seulement  au  Oustavsvàrds-Sund  pour 
les  grands  navires  se  rendant  au  port  de  Helslngfors^  Les  rem- 
parts de  Sveahorg  (p.  213)  s'élèvent  sur  quelques-uns  de  ces  flots. 
Helsingfors  est  une  ville  bien  bâtie,  aux  rues  larges  et  droites 
et  qui  a  de  belles  maisons ,  des  églises  et  des  monuments  magni- 
fiques. Elle  a  de  plus  un  excellent  et  beau  port  (p.  209) ,  dont  les 
quais  sont  en  granit.  Outre  runiversité,  il  y  a  une  école  polytech- 
nique ,  plusieurs  lycées ,  une  école  de  navigation  et  de  commerce, 
un  asile  d'aliénés,  un«  institution  d'aveugles  et  un  certain  nombre 
de  fabriques,  quoique  Helsingfors  ne  soit  pas  précisément  un  centre 
industriel.  Le  commerce  n'y  est  pas  aussi  florissant  qu'à  Yiborg 
et  à  Âbo.  Helsingfors  est  beaucoup  visité  par  les  étrangers,  surtout 
dans  la  saison  des  bains.  C'est  de  septembre  à  mai  que  la  ville  est 
le  plus  animée. 

HisToiK».  Guêtave  1^  Voêa,  fonda  d*abord  en  15âO,  à  6kil.  auïT.-E. 
de  la  ville  actuelle,  à  Tembouchure  du  Vanda-A  dans  le  golfe  de  Finlande, 
une  ville  du  nom  de  Helsingfors,  dont  il  existe  encore  des  restes,  nommés 
par  les  Finlandais  Gammttitaden^  c.-à-d.  vieille  ville  (v.  p.  306).  Les  cir- 
constances ne  favorisèrent  pas  son  développement  ^onmiereiid,  et  la  Teine 


PtdéU  imwpérial.  HBLaiKOFORa  IV.  M.  ^.    209 

ChriftiM  ordoBB*  ob  1838  q««  U  ville  fil  trufporlée  à  U  polato  d*Ettiiiu, 
1  TeadroU  an*elle  oeenpe  a«jonrd*liii{  .La  peate  de  1710,  rine«ndle  et  la 
nem  de  1713  la  firent  reeoasiraire  «t  forHIer  ttii  1748.  C*6it  dan«  le  roisl- 
an  Kamfeut  am%  le  général  aaédoii  Lôwenhâapt  dni  M  rendre,  avec 
Suédois,   le  S  août  1743.     HelsinEfors  fut  oeeopé,  en  1806,  comme 


lUMj  an  Kamnfo^  one  le  général  aaédoii  Lôwenhânpt  dni  m  rendre,  avee 
IwX)  Suédois,  le  »  aoât  1743.  Helsingfors  fut  oeeopé,  en  1806,  comme 
Sveaboif^,  par  le  général  nuée  Bnxhôwden,  et  fut  eédé  à  la  Ruifle  à  la 


paix  de  FreëiiluliaBun,  le  tl  eefrt.  1808,  c-i-d.  à  une  époaoe  o4  la  ville 
était  encore  pen  importante.  Capitale  de  la  Finlande  depuia  1813,  elle  eat 
devenue  en  1819  le  siège  dn  gouvernement,  et  Tunlvergité  y  a  été  trans- 
férée iTAbo  en  1837. 

La  centre  d«  HeUingfOTs  est  au  povt,  bordé  de  quai«  de  granit 
et  que  U  presqu'île  de  8kaiuddin  dlTise  en  deux  parties,  N.  et  S., 
le  Nirrrahamnen  et  le  Sôdrahanmtn ,  et  sur  la  plaob  dv  MARcmli 
SaliUoTpei;  pi.  B  3),  près  dn  port. 

Le  psOsii  iMpérUl  {K^êtHiça  dottet;  pL  21),  i  Tangle  N.-E.  de 
cette  pUce,  une  construction  simple  i  trots  étages,  M  hAtel  parti- 
culier jusqu'en  1837.  On  y  Tolt  quelques  taUeeux  d'artistes  finlan- 
dais et  une  belle  salle  du  trône,  où  ont  lieu  Touverture  et  la  clôture 
de  la  diète  (p.  188).  Non  loin  de  là,  sur  le  quai  S.,  le  monument 
d^Alexandra  (pi.  2),  obélisque  surmonté  de  Taigle  à  deux  têtes,  aveo 
une  iuscription  rappelant  qu'il  a  été  érigé  en  1833 ,  en  souvenir  de 
U  visite  de  rimpérttriee  Alexândra  Féodorovna,  femme  de  Nico* 
Its  I".  —  Pour  le  faubourg  de  Skatudden,  y.  p.  212. 

La,  place  du  Marobé  se  continue  à  TO.  par  l'EspLAVAnB  (Etpla" 
nadçaian),  la  plus  belle  partie  de  la  ville,  bordée  d*une  quadruple 
rangée  d'érables  et  entrecoupée  de  beaucoup  de  squares.  Le  côté 
nord,  dit  Norra  Esplanadgatan,  et  la  rue  parallèle  plus  au  N.,  i'Ale- 
xandersgatan,  sont  le  centre  du  commerce,  et  11  y  a  quantité  de 
grands  magasins.  Du  côté  S.  (SÔdra  Esplanadgatan),  le  restaur.  Ka- 
pdiet  (p.  t^),  qui  est  très  fréquenté.  A  côté,  dans  la  Fabiansgatan, 
l'hôtel  du  gouTomeur  généraL  Au  milieu  de  rEsplanade^  la  êtatue 
de  Runebêfç  (pL2Ô),  le  poète,  bronze  par  son  fils  Oautier  (1885). 

Le  VMiTem  IMâtre  (Nya  teatem;  pL  31),  à  l'extrémité  O.  de 
lËsplanade,  est  un  bel  édiiee  en  granit,  construit  de  18ô8  à  1860 
par  rarchiteeie  tnneis  Obiewita,  incendié  en  1863  et  restauré  par 
r&rchitecte  Benoit   II  y  a  un  restouiant  (p.  207). 

Au  N.-O.  de  ce  titéâtre,  à  Tangledes  mes  Henriksgatan  et  Alexan- 
dersgaten ,  se  trouve  la  maison  dbs  Etudiants  (pi.  29) ,  ouverte  en 
1870.  SUe  a  une  grande  salle  de  fête  et  elle  comprend  une  biblio- 
thèque, une  salie  de  lecture,  un  restaurant,  etc.  A  l'extrémité  de  la 
HenriksgaUn,  le  théâtre  Arhadia  (pL  32;  env.  600  places),  un 
théâtre  finnois. 

La  première  rue  qui  se  détacbe  de  ce  côté  de  rAlexandersgatan 
conduit  a  la  pijlob  du  Chbmin  de  Fbb  (Jemvâgêtorget),  o  se  trou- 
vent la  gare  (pL  A  B  3)  et  l'Atbénée. 

L'^Athénôe  {Ateneimt;  pi.  3),  qui  existe  depuis  1887  et  qui  a 
un»  riche  façade,  comprend  plusieurs  écoles  pour  l'étude  des  beaux 
arts  et  des  arts  Industriels ,  le  mu9ée  de  V  Union  attiêtiqué,  ouvert 
tous  les  Jours  de  midi  à  3  b.  (?6  P. ,  10  P.  le  dlm.) ,  et  nne  galerie 

Biedeker.    La  Russie.    â«  édit.  ^^ 


'îiO    TV.  IP.  90.  HEESlNÔFOt*.  tmvBnit^. 

de  peinture j  visible  aux  mêmes  heoies  (25  P.  ;  publique  le  dim.)-  Les 
Ubleaux  sont  surtout  d'artistes  finnois:  Ekman,  les  frères  de  Wright 
Edelfett,  Holmberg,  Jansson,  et«.  Il  y  a  dans  Fescaller  des  sculp- 
tures de  G.  Runeberg,  SjÔrstrand,  etc. 

£n  suivant  au  N.  de  la  place  du  Marolië  rUnionsgatan,  la  plus 
longue  rue  de  Helslngfors,  on  arrive  à  la  pi.acb  dx;  Sékat  {Senats- 
torget;  pi.  B  3),  bornée  au  N.  par  l'église  St-Nicolas,  a  TO.  parrUni- 
veisité,  à  rs.  par  le  palais  du  Sénat  et  au  S.  par  Thôtel  à»  ville  et 
quelques  belles  maisons*  Au  milieu  de  la  plaœ  s'élève  ie  moftument 
d'Âleztadze  Ht  par  Q.  Runêberg,  érigé  en  1894  par  le  peuple  finnois. 
La  statue  en  bronze  de  l'empereur  se  dresse  sur  un  haut  piédestal 
de  granit  qu'entourent  quatre  figures  allégoriques;  la  Jurisprudence, 
la  Science,  la  Paix  et  le  Tr-avail. 

L'égliie  St-Hiottlat  (pi.  14),  consacrée  au  culte  lutbérieo,  a 
été  construite  de  1S30  i  1852,  sur  un  rocher  de  granil  de  10  m. 
de  haut.  Elle  est  du  style  byzantin  et  elle  a  5  dômes»  Sur  les 
côtés  sont  detux  ailes  hautes  et  étroites,  oomplètement  isolées.  Les 
statues  des  apôtres  à  ia  façade  sont  d'après  les  sculpteurs  alle- 
mands Schievelbein  et  Wiedow.  Un  eseelier  de  50  marcslies  en 
granit,  presque  aussi  lar^e  ^«e  la  place,  mène  à  l'imposant  portail 
de  l'église.  On  remarque  à  Tintéileur  un  tahlesia  d'autel  par  Neff, 
la  Mise  au  tombeau,  et  de  belles  o^ues*  Un  service  solennel  y  est 
oélébré  à  l'ouvertuie  et  à  la  clôture  dé  la  diète  flnlandidee.  —  Belle 
vue  de  la  ville  et  de  la  mer  du  haut  de  la  tour ,  dent  le  gardien  est 
dans  le  pavillon  de  i'E.,  à  la  terrasse. 

L'iiiiivevtité  {Altxanâer$  Vnitersitet  ;  pi.  34)  est  «ne  sorte  de 

palais  précédé  d'un  beau  perron  en  granit  Elle  a  été  oonstiuite  de 

1828  à  1832  par  Engtl  (m.  1840),  architecte  pruesien  qui  a  beaucoup 

contribua  à  Pembellissement  de  fielsi»gfors«  Le  grand  eêcalier  est 

orné  d'une  frise  par  SjOrstrand,  le  Chant  de  Vliiiim(Hiieii  (p.  193). 

£n  face  de  l'entrée  est  la  grande:  salle  aeadénvique,  ou  Aida,  qui  sert 

souvent  è  des  concerts^   On  y  voit,  itfu^essus  de  la  chaire,  décotée 

de  lions  d'or,  le  buste  en  bronte  d'Alexandre I^.  I>mns  d'iUteMs  s«I' 

les,  ie.bujBte  en  marbre  delà  r^LneChristiiite  de  Suède,  des  portraits 

d'empereurs  russes,  chanceliers  de  rnaiversité  comme  héritiers  du 

trône;  de  Finlandais  célèbies,  etc.  —  L'université  com|prend  les 

4  facultés  et  un  corps  enseignant  d'env.  40  proÊesseOrs;  le  nombre 

des  étttdiaats  inscrits  est  d'env.  2000  (dont  env.  300  étudiantes), 

mais  il  y  a  env.  800  absents.    Ils  sont  divisés  en  six  «niAlons»  et 

receimaiMahlet  à  leur  coiffuie  blanche ,  bordée  de  noir  et  ornée 

d'une  iyre. 

Le  même  corps  de  bâtiment  .venfetraoe  amsal  un  mmée  éë  Ëêol»9** 
(mercr.  de  mi4i  à  1  b.^  dim,  de  2  b.  à  4  h.),  un  et^inet  de  médiMUi  (^Viàl^ 
de  11  h.  à  midi),  et  un  musée  dehétanique' (mtTtT.  et  sam.,  dè'l  n.  àSh)- 
^  De  runiveMite  dép«n4en*«tt«8i  lïMibtbU^thiquê,  KIkolaigeia,  6  (v.  p.3il); 
911  Ici^refMrt  de  chimie;  uq  mutée  de  miménOogU  («ke^^r.  et  «am.^  de  ni^ 
^  Ib,);  WD  m/*«/«  detmulageeJm&TQi,.  ^  ih.àflh,,  dim.  de3h.  à  3h.); 
r\  muUe  hiètàrieo'efhnoçraphique',  un  Jardtn  hotantque  (p.  211);  nn  ifuttHri 


9  (iui.,  dç  1  b.  à  31i.),  etrKMf9«Mr«  (pi.  90,  B  4^  p.  319). 

Le  pididi  du  0én#t  (S^afiHiMcf  ;  pi.  26) ,  ëdlilce  de  200  m.  de 
long  sur  100  de  profondeur ,  bitl  en  1822  par  Engel ,  renferme  les 
bureaux  de  l'administration  centrale  et  des  autorités  constituées  de 
Itfmlciril<0(poin'latisité  de  rintérieur,  s'adresser  au  portier  ;  pourb.)* 
Au  1^ étage,  la  magviflque  êoUe  4e$  ê/mue$,  avec  les  portraits 
d'Alezandrell,  d* Alexandre  m  et  de  Nleolas  il  ;  dans  d*atttres  salles, 
les  pOTtrafts  d'Alexandre  I^  et  de  Nicolas  I**,  d^anclens  gouverneurs 
de  la  Fiiilande ,  tels  que  BareHf  de  ToUy ,  Menchlkot ,  Berg ,  etc. 

Llifttcl  êê  ^fSU  {Bédhfu  ;  pi.  23),  édtiee  peu  remarquable,  com- 
prend les  bureaux  de  radminlstration  municipale  et  de  la  police  et, 
tu  1*^,  les  a«chivie«  de  la'vlli*,  puvotèf  de  10  h.  i  flddi. 

Dfrrièn  lepatai*dQ  Béna*,  dans  l'AlexandetsgsÉan,  se  trouve  la 
«uuiiMa  êm  ChtvaHm  {MiddBmktUÊi  ;  ipli.  24) ,  ooMlniHe  de  1Ô68 
i  Idftl  pvr  GhtewClii,  dMt  le  ttylê  italien.  La  iûlU  du  OhêwUiéri, 
belle  yôee  mi  1^  dtage,  ornée  des  atoMiries  de  la  noblesse  llnlan- 
daiee,  êsi  le  Mesi  eé  U  nublssn»  tient  tes  oéaaees  pendant  la  diète. 
Dans  le  vestibule  té  iioitun  tableau  d'Bkai^,  tepiésentnnt  l'euTer* 
Hutt  de  U  dMt»  pal  AlMmdf  a  II,  le  15  aept  Ii6d. 

|H  laa  pla«tt  da  Sén^t  pail  an  N. ,  patallèèaasant  k  la  rue  de 
I'Umm^  la.  nnKlîiaûiAn  (li6kBiai§aêmn^,  remarquable  pat  ses  belles 
eenstmettesB  uflavas.  An  a*  6  eit  la  Bim^tm  dé  FimUmdé,  £n  lace, 
sut  nn«  #inade  pftacn,  la  neuteHe  maUan  dêê  Etmtê  (Stindaelmaet; 
pi.28)y  nebnviée  en  Iddl,  pont  le  «èer^éf  lu  beurgeeisle  e*  lee  payaans 
(▼.  p.  i&è).  Au  coin  en  la  Fradsffataa  sont  les  nreliiMs  de  l*Etat 
(Stataarltivêt}  pi. 37),  tnnMMift  là  dn  Sénat  en  IMK),  dans  une 
eeiutiaoÉion  dn  aifif  de  la  ranaisaanoe,  su«  les  plans  de  O.  Nf8tr(>m 
(fiaible  t.  h  Jeva,  de  41  b.  â  2  b.). 

fUà  suivant  la  rue  dn  rCnlen  au  N.  de  la  place  du  Sénat,  on  a 
par  In  bqlle  kébUéM^èpêé  dé  i*  Unif^tnUé  (pi.  i)^  bMie  de  1^6  a  iddô 
À  f .  Jinôll»  #^  4«1  x^itéimé  SA  Vf230  ÛOO  .yobMne^r  £lle  nst  ouyerte 
dan^U  «Nn«4a  midi  à  3  II  ;  dj^raptlfavueam^  seultmiintlen  lowcr. 
«t  éimMf  Pu  iplms  cdté,  Vhàjf^tol  mUifaité  rum^  (pi.  fi)  ;  à  dr., 
U  »iéi^  4i^  gféptm  (pi-  Wi^U  nofiVéllt  ^  Im  vieille  clinique, 
UniDMsgittaîi,  35-37. 

K«pnia»A*i%?iD«,  nw.«^  d'oidinaim  Jiri^i»«^mt  (pJLB2;  bW* 
i  i«fu4»^«llul<i«S^4  TW)  é  fon  an^ée  an  face  da  U  ¥i^llie  clinique. 
€'#f|.4Uf  >eUe  p)r»»^i4t»  txss  fréquantéti,  »yec  un  trestaur*  (p»207) 
si  1»  ptfliûuil  ^^««^oppen.  Goocert  souvent  le  soir  #p  été» 

Cnnl  aanei  <daQâ  In  »n»  dn  l'Umon,  n"*  44,  que  se  titonnre  l'antiée 
du  Murdén^  bOéiUfêeéé^  runlvetsité  (Butnnif  ka  Tridgteden }  pL  5), 
agiiMWMiPt  *H^  wr  U  bm  4*  7#lo  et  qui  a  de!»  or»u|;/srifB  et 
des  neoif*  {tmm^és  l0f  «i»rdi  et  vnadr.  de  M  b.  4  i  b-,  le  din>.  de 
2  b.  1 9  ^ùf  Afi  N.  iM  f|tubw«s  d»  fierfhgll,  de  PmrnnM^Qd  et 
de  M^itfMr  m  l'on  pan^  «Haïr  «o  tramway. 

En  partawt  é  IX  d»  U  pU»»  du  Kar^bé  (Salutorgjt) ,  vn  passe 


212    IV.  B.^.  H^SlNOPOftÔ.'      Pmte  drVlrika8b4fi^. 

sur  un  pont  qui  couvre  un  cânal  reliant  les  deux  1>tà$fn^  du  port, 
et  on  «rrive  dans  le  faubourg  de  SKi.xvi>i>SN  (pL  6  3)*  \^yL  K.  est  le 
bassin  ou  port  du  Nord  (Norrabamnen) ,  où  abordent  le^'VatiSseaux 
de  guerre. 

Sur  les  bâttteurs  de  Skatudden  se  voit  l*éffUMj»  xiUMie  4f .  VAs- 
•omptioii  {(hupensky-Sobor  ;  pi.  11),  nomopi^  d'prdinaijce  i»  «nou- 
velle église  rmsse»  et  aobevée  «n  1068  sur  ies  plajis  de  QorDO^taîev  ; 
ses  tours  blancbes  et  ses  dômes  doiés  birUlent  ai^  loin.  En  £ace,  la 
MonnaU  {Mynthuteti  j/l*  19)  qu'on  pfut  Tislter  de  11  h*  à  2  h.; 
la  prit4m  du  lan  (Lanebi^fcto^  et,  à  l'^xtr6«nié,\de,|Ki«9igf^ijb|9  terre, 
de  grandes  casernes. 

£n  prenant  aà  â.  4e  la  piftoe  du  Msûrofai,  oh  pasfti  par  rUhlonsr 
gatan,  où  se  Toit.au  n^  20  lé  rbmaffquable-mtés^tfKAnoprafKAsçtée  du 
€orp»  deê  étudiante  (^mvcrt  les  ilMibr.  et  lOBâi^'de  1  IkÀâiu,;  le 
dim.  de  midi  à  3  b<;  entré^  Ô6  Pw),  à  Ve^U»  cdiemAnd&i^.^,  au 
lycée  ou  éeêU  naihnùlé  médaiae,  puis  4  i^obmrw^oirtiastréfiièi^miçue 
(pL20;  Tue  étendue),  qui  «et  ouTeit  le  jeudi  damidâ  à  1  b.,  et  on 
arrive  à  V^H$e  eatholiqwt  (pL  15),  qui  est  à»  1860. 

Le  *pftre  d'Ulrikaslarg,  égaleâvenl  tkppéiéBmmtiipafiôen  <^.  B 
04),  forme  Textiéiéité  ée.ce qtiatitier  (on  y  Tir  auMi  en  trsmwai^  ou 
en  cbaleupe  à  «vapeuff).  €*est  mém»  plutôt  UBiitoKo«i|F  de  Biiisiiig* 
fors,  car  11  est  rempli  ée.Tttlas.  A  Texteéirfité^iBi  setronTa  un  dèa" 
blii$einenid€h€iifw  (batns  de  mer  eft  d'eaux  Minérales),  «nrec  «■  bon 
reata!arant  et  où  il  y  a  sowfent  cekioeH  le  $ott  et  un  tkéilre  d«&  Va- 
riétés. Dans  la  partie  IL,  Ôstra  i|iiiniitp«r]Bén,>  n^  17/ la  gaittU:  Cy 
gnâuf,  avee  des  toiles  de  pein^s^modemeg  (yisiblSide  iO  ïsÀ^S  b.). 
—  On  41  uii«  jolie  yue  da  l'extcém^  Si  de  la  pâr^squ^le:  à  gs,  tout 
près  du  continent,  l'île  Degerô,  puid  celle  âe£lcMkiJUneneftttnÉ[toupe 
d'Iles  plus^  petites,  i|ut^€fbi8  nommées  Vargsk&ren  (îleB>du/Le«|^)  et 
qui  feni  maintedant  partie  de  la  placiB  toiU^à»8sèè^H]frpi{fJ^% 

Diins  la  kaéenrgslan,  au  B.,  ïttgi^àML  Mp€tia^Mf%i¥pikMiïlirvLT' 
gi^a  sjti!kbii«et) ,  divisé  en  ptfiillons.  A  tsôté;  la  eotë^'énha- 
tailPon  dt  la  ga^âé  (pi.  7),  où  11  y  a,  dans  là  cou^j  An  ibontLAient 
érigé  aux  soldàtii^  annote  morts  dans  là  ctetaiiti'é  guette V<nàtre  U 
Turquie.  Dans  une  rue  voisine,  la  Ricbardsgatan,  n**-^,  la'MbJio^ 
thlque  f&piilair€  (Poikbibliotheiet;  pt.  35),  iitt  bel^flëé."  Mie  a 
une  salle  de  lecture  ttès  fréquentée.  La  rue  suitanCeVIaHSgbérgs- 
gatan,  conduit  au  S.  à  la  ntmiyêlle  égUée  hahérietf^  (pi.  19),  édifice 
goth.  â  trt>i6  nefs  et  deux  tours  bautès  de'T^m. ,  Kcbervé-eti'lSdS-. 
Non  loin-  de* le,  le  patAt  de  p^mpiisrÀ,  bftti'  eai8924ai«êiina  tour  d'où 
l'on  découvre  lià^àste  paninrtfmà:;)  il  est  oiivehpt^2^43i»..<2§P.). 

Le  quartier  neuf  j^lus  à  rô.  éHt  traversé  '^ki  la  ^i^lilî^  rAede 
la  ville,  le  BouLBVAbb,  qui  est  bordé  d'arbres.  Entre  cette  rue  et 
rAndreegatan  se  trouve  la  ^eùle  é^iité  luthéri&rMm  (pL' 12^  qui 
est  entourée  d'un  jardin,  mife  a  un  bel  6rgtt©  et  ù^n  tableau  d^utel 
d'Bkman,  qui  représente  le  Clirist  bénîisant  les  enfants.    Au  8.  de 


DjuT^rdtn.  HELSUiefQRS.  IV,  M.  90.    213 

iài  m  le  SuidTikfftoigtt  »  U  P'OlyUehnikum  (pi.  22),  qui  compte 
enT.  30  piofetsems  «t  160  to4i»nts.  11  y  a  une  collection  gtelogique. 
Le  ctMMNcre  Imihérim^  eel  «k«4  M  N«  4e  le  LeppvlkiKaten ,  et 
1«  etMMf^trre  T«Mie  «a  8.  de  la  m4me  me.  Il  jr  a  dans  le  piemler  une 
pelKe  ^hapMê  ei  qnelqiiefl  mooiunemta  remarqwablee.  Les  deux 
cimetières  sont  eépaiée  par  la  lenle  qmi  mèfte  à  r<M<<<  d'aLUné$ 
(LappTiks  fljoklias),  bâtiment  coloital  près  de  la  baie  de  Lappviken, 
ntoué  d'8B  grand  parc  et  4|iie  l'on  ne  pe«t  vie iter  qu'avec  Faotori- 
sitien  dn  divectctiT. 

La  Heniikegatea  (pi.  A3)  aboutit  à  la  porte  d'Babo,  d'où  nous 
arrlTOBB  au  HjugArdm  OQ  porc  de  TWi  (2  kll.  ;  voiture,  1  M.  ;  tram- 
way). Ost  une  promenade  toute  moderne  sur  la  baie  de  Tdl6  ;  il  y 
a  une  grande  sene  (rettanr.  Alphydàanf  v.  p.  207).  —  Tôlo,  une  anc. 
sucrerie,  «et  devenm  tm  faubourg  de  Helslngfore. 

Dans  V\i<^  de  X^gludmai^  (traversée  en  10  min.  de  Norrabamnen, 
toutes  les  '/s  b.),  un  bon  restanr.  et  un  petit  jardin  loologique;  Joli 
coup  d'oeil  sur  la  ville  du  point  culminant  de  Tfle. 

EnviboHS  DK  HCLSIXOTOBS. 

Lei  enrirons  de  HelBingfora  né  •ont  paa  ausal  beaux  que  ceux  de  Vi- 
bovf  «t  d*lbo.  P^oHant  aae  exeuMlon  à  travers  VûrékipA  ne  manque  paa 
de  cii*9e,  ««fiOQt  dane  la  diveetlQ^  de  Bo«|ft.  X<es  Uta  les  ploa  frequen- 
téeepar  lea  babiiaats  de  Helsinid'ojn  (bateaux  à  vapeur,  y.  p.  906)  sont: 
au  9.-S.  celles  de  KnékUn  et  Brmndifholm^  la  grande  fie  de  Dtç^rO,  qui  a 
einq  stat. ,  k  Tntbotm ,  Uppbir,  TammelMiad,  Btansvfk  et  JoUas;  puis 
celles  de  vâdd^  Stmpam  et  vUUmçt^.  ainsi  que  divers  points  de  la  terre 
ferme,  tels  que  BSrl^nêtt  BoAp,  OuUrutmdom^  près  duquel  est  BJOrkudden^ 
qii*haUte  le  poète  %.  Topelins,  et  ÊHktndt,  sur  la  baie  de  Sibboj  —  au 
l<r.O.,  A>6det  (petit  bôtel),  à  rextrëmité  de  la  baie  d*Esbo,  et  plus  loin 
le  magnifique  arehipét  de  Bir§aia.  —  Par  terre,  on  va  au  K.-E.  à  adranâi, 
oh  se  trouvent  un  excellent  port,  une  brasserie  et  la  prison  de  la  ville, 
et  à  Oummelstaden  (p.  306)  \  au  K.-O. ,  par  la  porte  d'Esbo ,  à  UeJUtns  et 
à  JfunÈutât,  séparés  Tun  de  Tautre  par  un  petit  détroit^  puis  à  Dràsiàndo^ 
propriété  de  la  famille  Karamslne^  avec  un  beau  pare  et  dlmmenses  serres. 

A  3  kil.  est  Svtabor^,  desservi  en  ét/6  par  de  petits  bateaux  à 
vapeur  qui  partent  toutes  les  heures  du  Sodrahamn  et  qui  font  le 
trajet  en  Va  ^-  ^^^ron  (excursion  facile  en  1  b.  *f^  ;  on  aborde  dans 
la  St«ra-Oster^Svarto  (p.  214).  fin  blver,  on  y  va  en  traîneau  sur 
la  giaee.  —  Pour  visiter  la  forteresse ,  il  faut  une  autorisation  du 
commandant,  et  l'on  doit  exhiber  son  passeport  On  y  est  conduit 
par  un  soldat. 

STMkbMTf  I  Viapori)  estun  place  forte  (env.  900  canons)  et  un  port 
militaire,  le  «Gibraltar  de  la  Baltique»,  avec  1000  hab.  et  6000  hom- 
mes de  garnison  en  temps  de  paix.  C'est  là  que  statioiuàe  une  partie 
de  la  fioifee  russe  et  la  ville  a  tout  à  fait  le  caractère  russe.  Les  for- 
tilicaUons  se  trotivent  sut  une  chaîne  de  sept  îles ,  reliées  par  des 
ponts,  qui  s'étend  sur  un  espace  de  7  à  8  kil.,  de  celle  de  Sandhamn 
au  prom»Btoif6  dtJirikasborg ,  et  qui  aboutit  de  l'autre  côté  à  la 
vaste  baie  de  BeCêinç/oti,  L'île  de  Vargâ  est  la  place  proprement 
dite,  avec  une  école  de  matelots,  des  arsenaux,  des  magasins  d'équl- 


piment,  et  3  d^ks,  dont  un  gtâh^  «t  deux  ]^ité,  «itii^»  fun  derrièr» 

l'autre  et  creusés  dans  le  r6(;àer.    Tiennent  ensuite  Stofa-^Ôttef- 

^ariâ,  au  K.-^Bi  de  Vatgir;  X4{2a^«ef»S««N^  et  F^gt^^trcH^,  au 

N.  et  et  «u  N.-0«  d-e  Vaigo»   Le  fbft  le  plUs  t^nsid^nble)  ^cAui  de 

OuêtaPMvârdf  «si  au  Si  de  Ytffgd.  ^  Il  y  é<én  outi«'l«8  Mm  ftittt* 

fl^es  de  LânpSfn,  tm  N.-'O.,  m  é' Aéexmndeft& ,  au  8«*-£.,  l^tme  et 

Tautre  isoléee. 

HitToiiB.  Atpfètf  la  paliE  4'ibo,  ea  1713,  Lovfta,  Sfarthatiti  (p.  905)  et 
Helsingfors  furent  fortifiés  pour  protéger  la  partie  de  la  Finlande  qui  reatait 
aux  Suédois.  Les  îles  dites  Vargskaren  (p.2i2)  furent  tran6forinëe«|  en  1749, 
en  un  port  fortIM,  sur  Mi  plafls  da'Mé^aréeUal6iiraUBVit^<V.  ai-ideêsôus). 
Le  plus  <jttffi6ile  ne  lut  pad  4e  eouitruiie  las  reiaptplls  hf^t^^flfijfi  m^  maU 
les  doeks*  —  La  forteresse  fut  cernée  par  les  Busses  en'18C6  at  tomba 
bientôt  en  leurs  malnS,  grâce  à  la  p^étéiidué  traliisoà  de  l^amiràl  Cton- 
«tedt,  q«i  eommandait  la  ]ilaee.  La  flotta  alglo-frânftiae,  dut  l^ttaqui 
les  9  et  il  août  1855^  réusAit  aai|||emen.t  à  iaeaiidier  loua  les  MtiKMats  de 
Tintérieur.  Une  tentative  de  débarquement,  opérée  an  même  temps  sur 
les  ilètf  de  Drurnsd  et  de  SandHamn,  ééliôuAf  mm,  et  Ta  flotte  enileiftle  se 
retira  te  14  d«  même  mois.  D^aiattas  ou^tfraffea  oÀt  été  ednatn^tt  depuis 
cette  époque. 

Dans  rtle  Stora-Ôster-Svarto  (v.  ci-dessus)  se  trouvent  l'église 

gréco-russe  et  la  maison  du  commandant.  —  Dans  Tîle  de  Vargô  est  le 

monument  du  comte  Ehrensvârd  (v.  ci-dessus) ,  érigé  en  1788  sur 

son  tombeau*  Ce  monument,  dessiné  par  Gustave  tH  et  modelé  par 

Sergel,  se  oompoe^  d*«in  ^o«)i«r  de  gt9^nH^  «tec  i'afmtftsre  «n  Inonte 

d*un  vaisseau  et  surmonté  d\in  ttoplié<5  d'alu^ôities.    ïitscaftptîoh 

principale:  «Ici  repose  Ëhrensvard)  entouié  de  ses  «ouvres,  la  forte* 

resse  de  STeabeorg  et  la  flotte». 

Dk  HBLSiKePORS  X  AAKoÔ;  âCmtl.^  chemin  de  fer.  en  9  h.  1/4»  P^^^ 
16  M.  95,  ID  H.  20  et  6  U.  âO.  —  Jusqu'4  Ht/tiHçé  (59  Kil.},  où  l'on  eHange 
de  voiture,  v.  p.  2(W.  ï)*at)or4  une  contrée  uniforme.  —  Sa  kîl.  Itotpi.  — 
109  kil.  irumtMla.  —  1:913  kil.  UJà,  gros  village  (k  4  kil.  de  la  «(àtlon  \  4ab.)i 

?[ui  a  une  église  intéi'esâanie  et  ditué  ^ur  le  Ute  ^u  même  nom.  où  l*on  oeut 
aire  de  belles  exeursioos  en  t>àrque  et  à  pied,  par  ex.  (k  pied),  i  1*0.,  à  JOrtfy- 
kylà  (18  kil.),  d'où  Ton  peut  aller  à  la  chapelle  de  JSamtnatH^  qui  renferme 
le  tombeau  d'B.  lônnrot  (m.  18tt;  v.  p.  OT).  —  143  kïl.  MàtHâ  (buffet). 
La  gâte  est  à  4  kil.  Au'eAâteau  de  ée  «Mm,  à  lafAMlUê  lioMv  de  Liader, 
avee  un  baait  pare  et  lâs  plus  anataïuies.forgaa  de  ilai  Ji^iala^da,  ^  15Skil. 
Kariê^  stat.  d'où  Ton  peut  faire  quantité  d'excursions:  à  V\>.,  par  BiUHis 
(2  kil.-,  cascade)  et  Pojà,  Jusqu'à  /VIJMrfs  fl^kil),  6Ù  il  ^  a  dé  grandes 
aainéft  (eiaivH  et  fe»9  ^  àtf  8.,  è  Snappèf^und  (9  kil.l,  endrolf  dtttfi  le  Tèfahiage 
daqwei  aont  lea  carieuies  innnes  da  vieux  eh&teaiiide  B^u^wç  (««berge 
du  club  des  Touriste^)}  puis  à  TE.  à  Façetyik  (32  kilj,  où  ii  7  a  ûes 
forges  fondée*  eh  1646  et  maintenant  à  la  fafnillé  Hlslnger,  avée  un  «hitean 
sur  un  rocher  de  granit  au  bord  d'un  lac,  un  parc  dans  une  fle^,  -êê  gMndei 
serres  et  une  orangerie,  et  epAn  à.lâ||A.  (wkil.|.T.  Mifdmnniijft\'i^  1^ 
chemin  de  fer  traverse  ensuite  une  jolie. contrée,  en  passant  sur  d^e  havt^ 
remblais  ou  au  pied  de  collines  boisées. 

174  kil.  Xkéflâe,  en  Éun.  JbnifnUadH  (hdt.  :  SitMàièt;  Msikur.i  JAifptfa, 
au  port)>  ville  de  SOOOliab.,  i^  Une  lafl|iie  détenu  ^ui  a'âft  anhen  eu  loin 
dans  lama''  Vieille  éelise  massive  possédant  up^blean  précieux  attribué 
à  A.  v.aû  Dyck,  probablement  rapporté  comme  butin  de  la  guerre  de  Trente- 
Ans.  A  la  dôrtie  de  la  vili«  k  TE.,  le  BMtfi^keà,  hiuletH*  dVÂ  Ton  A 
une  belle  vaa  d&  la  mfer  et  de  sa  eoilvomie  dftieé;  ^  ^itam  tM««  CÛMU 
Rasebofg  (Y.  fti-dgssHB),  4  à«  Jl.  aller  et  rptour,.  «-  Bat^  Kv*P-  *  A)ls  par 
sem.  (Ô  M.  90)  d*Ekenas  hlngâ^  par  le  beau  Êardtund}  puis  à  Helsinafora. 

ta  vole  traverse  ensuite,  su*  tiii   long  pbni,  la  îar^é  9atë  âe  foji 


TAVAerrxHiTs.  ir.  m.  fh   915 


be«a  MApjd'œil  èa  1»  Tille  ai  da  1*  «er.  —  188  kil.  iappta.  «nr  mne  éirolta 
Ungua  âe  terre.  On  petit  aller  en  dh.,  en  barqne,  de  là  haie  aeLappvTI 
a  la  ^sfPèlle  éa  Brtmarf,  mne  dei  pHis  Wilae  de  la  Flahméa.  Voa  loi* 
4e  Br«*aaf,  la  ekêteaa  da  ilOaU,  daw  la  Hyle  Mflaia,  avaa  aaa  faléria 
de  peintiure  et  ma  baaa  pare»  aa  comte  AmiaoT.  -*  Pni«  naa  «oairéa 
couverte  de  m>lf  et  de  rochers. 

207  liL  kaafli  ea  Aon.  U^nkotUmi  (hôt.  ;  Oramd-^M^  aa  bord  de  la 
mer^  ftm.  MU*u€^  bka  aoaimée,  ch.  t.  e.  i  M.  85  à  9  X.  30l  dÂ).  «0^..  dlii., 
de  3  iLl/.  M  b.  1/s,  3  IL,  peae.  «Mt  U  eb.,  10)  X.  par  moU),  yllle  fondëe 
ea  19)8  cUOÛbab.)«  «ur  une  laname  da  terra  •ablonneuja  qnl  «*avanee 
au  loin  daae  U  mer,  à  rextrdniité  %.  du  «ontineat  fialaadaU.  Il  7  a  des 
baiu  da  mer  trèe  /rdqaeatde.  Vue  éteadaa  du  Drotiaingber|.  I^a  ville 
fait  une  importante  exportation  de  benrre.  teâ  (ortilleatione  âevëef  là 
par  Qiuiave  VEL  ont  ëte  ddmoUea  après  la  prise  de  Bomarsand,  en  185|. 
Pierre  la  Grand  Tainqait  lae  BaédolU  prie  de  Bangô  en  1714.  —  A  7  ktt. 
au  S.,  ma  pbare,  êvx  une  ik.  . 

Bmteaux  h  vapear  pour  Bilsingfors  (p.  KS)  ei  pour  Abo  (p.  9tt),  presque 
tons  lei  joaM  en  <td.  -^  ^ar  Stoekbolal,  tri^t  ea  19  b.,  poar  M  etdO  M. 
Avaat  la  aébatqiaèmeaa,  laa  vayafean  ceçaif aat  da  naavaaa  laara  aaasa* 
ports  qm*oa  leur  a  denutndë  à  StocMolm  (visite  de  la  douane  à  oordj. 
On  peut  anasi  prendre  à  Stockholm  Âes  billets  et  rbemin  de  ttt  pour 
gt-PétdfHfcani^. 

SL  Ita  HitaiiigforB  à  JU«» 

775  kU.  Caaaia  «a  rta.  Tralef  d>ar.  S  h.  >/>•  ^x'  91  M.  39,  19  M. 
85  et  8  H.  66.  A  Tmêmmuê:  WÏ  btL,  en  3  b.,  pbot  f  M.  86,  6  M.  «  et 
3  N.  75.  Um  Vig^m  djfecte  eat  aa  MfStntetia»,  —  fiQt$%^  #  ^^^tnt  (pré- 
rérables  au  chemin  de  fer),  ▼.  p.  906. 

De  HeUlngfoiv  à  RiihimSki  (7i  WDy  où  l'on  change  de  voiture, 
V.  p.  ^207. 

On  entre  enanite  dans  le  gouv.  de  Tavastehus,  qui  est  fort  bien 
cultivé  daaa  aa  partie  aiëridWnaia.  Lee  babitaats  s'occupent  sur- 
tout de  la  ««litir»  d«  fin  et  de  TélèTe  dtt  bétail. 

80  kil.  Byftylâ,  —  86  kil.  Leppâkoiki.  -  99  k«.  Ttftertgr. 

lOtkO.  fhtnttêlmft  (en  finnois,  Itàmeenlinna).  —  ftôtiLs:  nhadê- 
hôtel  (et.  t.  e.  8  M.  Idf  à  4  If.  flT^,  déJ.  90  P.,  dtfi.,  de  2  b.  à  4  b.,  I  M.  98); 
Larêêtmê  H0UI  (eh.  1  M.  60  à  3M.,  b.dOP.,  far  «dj.  IM.i  t  X.  88^  8^  d^. 
1  M.  60  à  8  X.,  éjti^,,  de  8  b.  à  6  h.,  2  X.  à  8  X.  60).  -  RasTAuaAMTs : 
du  fyéêf  ;  du  *r0re^  surigat  en  été.  —  FiAcaas  :  pour  la  gare  et  pour 
le  parc,  80  P. I  1  b.,  IX.  85.  —  CaAM>tPas  I  vArava:  plusieurs  fois  le 
jour  entre  Ja  viUe  et  le  Pam. 

TawÈtHehuê  «et  him  ¥1118  d«  4400  hab. ,  fa«dd«  en  8699  Uh  peu 
plus  an  N. ,  et  transférée  en  1779  à  VehdrMt  actu«I  ;  «Uë  «^  pett 
comm«f^kfil«,  ittais'dàlis  un  jDli  8itér,  atrr  le  Vanafaifëài,  t«i  B.  des 
hatrt«tit8  boisées  dit  tiàHdma,  L«9  édllltM  lei  |rttt8  teni«f^tiabl«s 
sobt:  r^MM/btUè  en  17^9;  1«  hdtiveau  ifefe  8nnois  et  le  ehâtmiê 
de  Kronoborg,  an  N.  Ce  cbâtéati,  him  eonsetvé,  «te«  d'énor8A«8 
tours,  eonstttiH'en  1149  paî  BifgéV  JTarl,  fut  pour  un  temfë  la  fési- 
dence  du  goirvetoMl}'  der  Ift  Tà^teafle.  Il  fui  agrAttdi  en  1059  ^at  1^ 
duc  Jean,  détruit  par  le  feu  en  1669,  mais  rebâti  en  1660  et  s«H 
maintenant  de  maison  de  correction  pour  femmes. 

La  principale  curiosité  des  environs  est  le  Parc ,  sur  une  bau- 


2i6     IV,  «.. W.  TOJJAUâL  i 

Usai  bois^  qui  domine  le  YanèJaTesi.  .  li  7  a  des  jp^vill^iw  et  des 
ruinés  artificielles,  et  l'on  y  jouit  d*une  vue  magnifique,  —  pu?  la  rive 
Ë.  du  Vanajavesi,  à  2  kil.  au  S.  de  la  gare^  le  -vmiige  d^  Vànà^ 
qui  a  tin«  vieille  église  remaïquablcr.  A  4  kiL  àa-  N.  da:la  gare 
(voit.  4  M.  aller  et  retoury,  le  bieàu  cbiteau  de  Karlhetg^ 

Excursion  intéressante,  d*env.  3  jours.  D^abord  en  bat.  à  vap.  (4  fois 
par  sem.,  i  M.),  par  le  randjattiX  (y.  ci-de^svs),  à  JlMtûétà  et  en  voit, 
a  f&lkâne  (20  kil.),  sur  le  Mt^laveH,  oh  Ton  va  ieatsi  en  barque  de  Fottto- 
kaM^  que  dessert  un  bat.  k  vap. .  de  ^J^TâStebus*,  et  ensune  au  détroit 
de  Kahanto.  De  là  par  le  Xattgamla-Âty  étroite'  iâoata|Dé  entre  le  lAi^el- 
mSve9i  et  le  lac  de  nûine^  k  Tan^e  Iff.-O.  duquel  est  Ifnlarfafa,  qu^abita 
Catherine  Minsdotter  (v.  p.  ^19).  Sur  le  Ktrehber^  et  le  Kafterbetg^  il  y  a  des 
tours  qui  offrent  une  vue  magnîJBque  ;  on  eti-  f¥o«iYe  tén  'elefs  à  Kaivanto 
et  k  Huutjarvi.  On  en  redéseend  psr  Jfa*$ritMrlft  (àub.),  d*èù  Von  gagne 
ffaUinm€My  station  de  la  ligne  â*0stennyra-Va8a  ifp-  33i!9,  <ra  bien  Tammer- 
fors  (21  kU.^  p.  223),  en  passant  k  la  belle  é^ise  moflemé  de  Meuu^. 

'  La  ligne  de  Tavastebus  à  Abo  longe  a  i'£.  ïe  Vanajavesi»  Les 
montagnes  qui  la  bo>tdent  sont  plue  basées  quA  eell^s  d«  i'B.,  mais 
le  paysage  n*eh  est  pas  moin»  pittoresque:'  ' 

115  kil.  Parola,  village  sur  le  Vanajavesi,  avec  uq  cuap  d'ét^ 
des  troupes  russes.  Au  milieu  du  cbamp  de  manœuvres,  un  monu- 
ment ,  le  lion  finlandais ,  en  bronze,  érigé  en  souvenir  de  la  visite 
de  rempereur  AUttikiâr*  H/  cù).  iHMâH  IBfl  pdii*  au  N.  du  viUage. 
régUse  d(»  MattiJ^,  qui  a  de  vielUea  peintures  pauriil^s  remai- 
quablei.  —  129  kil.  Uttcda.  -^  136  kil.  KmufUa.    . 

•147  kil.  ToiitLkti  {buffet) j  ûu  s'embranche  la  ligne  de  Tammerfors 
et  Vasa  (p.  223).  '  .     ,"   . 

Le  chemin  de  fer  tourne  ensuite  attS.-O.  —  166  krl.  VtiHata.  - 
180  kil.  Fors^a. 

  9  kil.  au '3.,  le  bourg  de  Tùri%<k  '0(X)Dhab.),  oii  il  y  a  une  grande 
filature  de  éoton,  devant  laquelle  «e  voit  un  baste  eoibsaal  dna  Ibndatevr, 
Vahren,  par  G.  Buneberg  (1887).  .^  k^  kil.  de  Forâsa,  Jtf<M<<a(a,  où  il  y 
a  un  iosiituit  agrieole. 

.  189  kil.  f[oivi8to.  —  199  kil.  Ypàja.  On  est  ensuite  dans  le 
lin  d'Abo.  —  209  kil.  Loimàjqki  (buffet),  station  avant  laquelle 
oïl  traverse  la  rlvlèare  du  même  nom.   • 

Dé  Xoimijoki  patt  une  rotite  qui  traverse  le  Satpatuitelkà^  hantear 
s'étendant  au  K.-O.  Sur  la  rive  g.  de  la  rivière;  elle  mj^ne  à  5dQlyW,  snr 
le  beau  lae  PifMifârtif  ptris'elle  passe  au  Kôyiiimjàrvi,  dans  lequel  il  y  a 
une  île  où  la  tradition  place  le  martyre  de  St  Henri,  évêque  d'Upsal,  apôtre 
ée^la  moftiade;  ellihtmverse  'leftdnttéiveJde  KQn9'(pjâ25>  et, elle  aboutit 
i^joraeberg  (eoy.  I^O.WLî  p-IKU)*.  /  . 

La  contrée .  devient  ensuite  de  plus  en  plus  mp^tagnÂose.  la 
voie  ferr4e  traverse  le  Balpausselka^  Buis  les;ha,UjteuE6  s'abaissent  à 
partir  de  JCarinah,  et  alors  cqmpii^lice'.Aa  partie  1a  plus  fertile  du 
gouv.  d'A,bo  et  de  toute  la  Finlandiet    -        ^      / 

219  UU  Uaim,  -  233  kiU  Kyrô,  -  246  kil.  Aura,  -  257  kil. 
hiAndo\.  Le  chemin  de  fer  suit  w^intena^t  Jusqu'à  la  fin  les  boids 
riante  de  l'Aura^  —  276  kil.  Àbo. 


F-*-*. 


k%ùf  en  ftiiD.  TVrfcs,  dm  ntééùit  T&rç,  c-i-d.  mareké. 

A  rAKKiWkx  fak  mjm,  Il  7  a  Tiâite  de«  bftOC^'  ^  bord^  et  Toii  demande 
lu  paMeporto.  Lee  hdteliert  ae  cbargeni  de«  formaliUs  powr  le«  pMse- 
porta  :  à  U  police ,  3  X.  4  à  U  chABcellçrie  du  c onvernemeiit^  1  Jf .  4Ô.  - 
La  aAXB  ee  trouve  à  rexirémité  X.-O.  de  U  vUIe^  flaere  (on  délivre  de» 
munéroe)  pour  U  Tille,  75  P. 

Hdma  :  *Pk€t9ix,  pUM  AlexaaéM  U^tJtMdevaWifeiK  prèe  du  débar- 
cadèn  daa  iMàeMuc;  J«niv4ya|ol«/tel,  à  U  gam. 

RMTAVKABTe  :  ^SampaUmmo,  en  ët^,  dana  vn  joli  alte  «  aur  le  vanaat 
d'une  eolliBe  mu  débarcadère  dea  bateavx^  oà  il  j  a  concert  plnaieura  folt 
par  MmjJtee  s  lÂi  TMdlTc  (dtn.  9X.  00),  ptaee  Alexandre  ;  fur  le  Tèrd-Bérg^t. 
-  Ion  de  'fiilai  Af^p<»,  pfèé  de  la  mwtcc  •••Hent  (p.  990)i  Mmâtmà 
Prnmmmtltu^  «Me  l^Oe  de  Biinaftlfr  (p.  80Q:  |>al.  à  Tap.>;  l4iU*  BoekMmm, 
daaa  nae  Se  du  détroit  de  Rnnaala  (bat,  a  TapJ. 

CAwé»  tn  klritBKMiMB:  ^UneUam^  dans  le  Jardin  de  la  place  Nicolas; 
£eMra«i»,  HyUuidHatan,  9. 

BAtw:  TmlllMaaiofie»,  f^  baina  de  aier  à  BoèfcbolaMB. 

V^omm  :  eoniM  «m  bien  an  pam  Knppia,  A)  P.  4  A  Tbaure,  avec  artét, 
lX.{iOj  a«na  anêt.  311.^  de  nuit  (min.-B  h.),  la  moitié  an  aua. 

PorrK,  à  VAfaUlemihniet,  plaee  Hieolas.  —  TdLéeiArnn,  Ryska  Kyrki^- 
gatan,  19.  ^  rmiê  mut  nkmmmrs  Jtftkau  KftktéàHMt^,  84. 

Basqpna'(4wv«Haad»10h.è9b.)(  «MMéktaiO,  Stf luwitoB,  1S|  Fdrc- 
•tayeeitaiii',  Veatra  Auragatan,  1. 

ConavLATe:  de  #y<mee,  Veatra  Strandcatan,  5  (de  d  b.  k  I  b.'et  de  4  b. 
à7b.);  da  B»lj7ft«t  (d«eb.  à  Ib.  et  de  4  b.  à  5b.>. 

BamAox  A  TAma:  four  let  rdduea  (2ft  P.),  -  AomoIo  (90  P.)  et  Midi 
iTurtttjrmef  (40  P.X  toutea  lea  beures^  pour  ifoa^^i  et  BtMngfon.  t.  p.  906; 
pour  Sl't'éenibourgy  par  Helsfneforf,  4  fottpar  aem.  ;  pour  ^««ftAel'm,  4  fois 
par  sem.  (16  à  96  b.  -,  88  el  36  if .  :  r.  p.  I86)t  pouT  Aal#,  4  foia  par  ««m.  ; 
pour  jrddeiidai,  t.  lea  J.  en  i  b.  1/4;  pour  Jvpfiod  «t  j^driN^orp,  preaque 
t.  lea  j.  i  pour  Ulêâborffy  1  foia  par  aemaiue. 

P«iircTFAi.sa  cintoiiTia  (i/^  jomniée)  :  Ift  eafbétffile'',  TAIcademlbuset  ; 
le  Oiftleam  ^  le<  ¥àfd-Baitat. 

Âho  (pr»n'.  «0id»)6it  ikii«  vlllb  de  34  000bab.,  stttt^  dans 
des  ba«-^Mi<lif  au  pied  au  Mamuélkë  et  BUt  la  b«ée  dn  OhéHtau  k 
rembofaèbmM  de  r Jhifa  on  Autafdki.  0'e«t  rant€4  eaj^tele  de  UFln^ 
lande,  le  plue  i4«(ttir  Tille  êù  ^ys,'la  pl«e  remarquable  eu  point 
de  Tue  hieUrtiqne;  la  seoende  peur  le  pofnilationf  la  rdeidenee  àm 
^wHaméwr  du  fân  «t^de  rcrbh^vé^ue' de  la  fiBleiide  el  dep*  1699 
le  siège  de  Tune  des  trois  cours  dé  ^stie».  Elle  a  dear  ïjoUs,  ime 
éeole  aatio»,  dtt«  ^le  ibdtMtfietle  erene-lifltiteMon  de  soûrds- 
maets.  I/ilBpdtlaili«n  y  éew^iid  s«ii«Mt  kd  •objeti  aiMinf eétUtis, 
le  snere^  le  easféy  leeél|  l'ekpéMtHn  r  Ie»edr4alee)  leefafines,  le  l^f, 
le  bel9,  lee  ebjete  en  Vais-'  et  lebeulrè.  Lés  netiiee  de  Ibtt  tonnege 
abordent  iBoekhélitt;  iM^dMinlIertf  dé  eonttfMtioti  d'Àbo/snr  Us 
b<Rde  de  PA«fïi,  de  fbnniekettt  pas  «eufeeieilt  dee  navirèe  mafohdnds, 
mais  eneôre  des  Tâifeseaux  \de  |mevre< 

HiaTOisB.  Abo  date  de  Tépoque  où  lea  Soédeia  et  leébUatiàdMtte 
prirent  juied  dana  le  .t«M,(Uff7>«  époque  à  iMveUe  He  ebâtesii  (9.  318) 
aurait  été  construit , par  JSJric  Iç  Saint,  conquérant  suédoia..  ^La  ville, 
d'^aboi^  peu  inip<nlànte\  pillée  et  brilMe  pltnieure  (bit,  ab  relete  au 
xiue  «^  £.*dlrêaae  Jf agaaa  I^r  iomveHea  la  eaftbdAaal»^  ^uÉtdat.aobei;^ 
en  1300.  Maia  la  Tille  fut  brûlée  et  U^  caAbédrala  piUée^dèa  1313  par  les 
^ossea.  Abo  proapéra  enfin  à  partir  de  la  paix  de  iHôteborgvCo^elue 
en  19fe8v  lea  Danob  pHrent  la' ville  ^  la  mirent  M  sac  en  1609.^  Elle 
«vait  un  eou^eaifde  dominiealns,  fondé  en  1349,  q|ui  dlapAriit  an  temps 


218    IV.M.fL  ÂHO.  Château, 

de  U  Béfwin*)  m%lf  U  relief «e#  éfifAop^le .  y  lill  4nM«^>v«#  ^o#/ 6'<»t 
depuis  1817  un  Archevêché  protestant.  Gustaye-Adolphe  y  fond*  en.  1630 
un  eollè^^e,  que  Christine  ,éleya  %ii  rany  d'école  supérieure  en  1040  ei  d^où 
sortit  1«  eflebre  université  d^Abo.  C^est  k  A^b  qoefut  eoneIti9,  en  |749, 
la  paix  qui  termina  la  g;iierrè  que  la  France  avait  suscitée  en  1741  entre 
la  Russie  et  la  Suède.  Le  général  russe  B)^]|)âwden  occupa  !•  ^Ue  et 
le  château  d'Abo  en  1806,  après  la  chute  de  Sveai^org  (p.  zl3).  flho  et 
tofuie  la  Finlande  ferèut'«é4ïs  en  1809  à  1%  Stnirte,  «<  le  siège  dé  l'ad- 
ministration fut  transféré  à  HèlsingforS  en  f61î,  ptris  IHitiivwrtiM,  «pvès  le 
tarriMe  inoandie  de  1697. 

L»  ville  ft  ét^  reconstruite,  j^Tftk,  rtnceniîle  dei.327,  «ni  »X>  ï^ou- 
v«au  plaa,  avftc  <|«i  mm  dc^Uei  et  Uxgea-  iA  vieille  tUU  était 
autreflois  sur  la  if^»  g.  d«  l'AtïTa;  anjouril'h^i  les  éenz  Ti<f«9  sofit 
réunies  par  deux  ponts  et  un  tac  à  vapeur,  et  la  rive  dir.  0ât  bfttie 
comme  rautre.  Les  faubourgs  de  sont  étendus  jujsqu*^  X»Ul  Hi^l^Us, 
Kuppis ,  St-KMkB»  Èi  âtor  HâikkiU.  Le  cfHitm  àt  U  clceijifttion 
•8t  aux  envlTOifts  du  ';>on^  dé  l^An/rû.  Là  se  tfouv^ ,  ^nt  hfc  ti^e  0. 
de  I>  rivière ,  Vhàtel  4e  vilU,  qui  »  un^  l>eUe  sitUe  pour  JUas  £êtes. 
Près  de  là  est  la  PLiiCn  Albu^umui  (AUsafMl«r<ior0i«^^  où  «e  Sou- 
vent le  tkéiêir»,' VAÔM  4w  Phénix  ^i  V^Hèefr4eQ>^^UBê,  %«i  a  des 
tel^lçAU^  4u  pe^n,tre  Qodenbjelm>  .         \ 

La  Slottsoata^,  eu  rue  £{<«  Ghàuau,  une  dee  pm«ipfUes,  qui 
8«it  le  COUTS  de  la  rivière,  «enduit  au  ck&teau  4'Âbo«  il  y  «  de 
beeut  ine|;ft8in8  et  des  Jardins  d|ts  Vc9tra  ft*'plana4én.  Dus  loin, 
elU  pe«»e  à  U  moMori'ip  ùm^ecHon^  qui  est  sur  le  i»op1îde  JKukola, 
d'où  i*0B  a  fme  b^lle  wo. 

)>  eMtfM  d*JlV<Oi,  à  3  )^n.,  est.  une  vj^stê.et  U)ur^A  constni^ion, 
composée  de  deux  bâtiments  parallèles  we^iéH  «ux  extrémâilifie  par 
doux  4ettm  cméi»  «t  l)4l6e«u  II.  it,  ét4  bâii  .«)n  iâl99.  O'i^^it  Mlis  la 
eUf  46  la  FinlMUte  eties.eoA^uAiftfkts^se.lleaant  «pu?eAA  4i4pu(é> 
Qmitê!V^Aâêl9t»  y  4éî|QQr«a  >en  i6i4  el  oe  /ut  piup  ti^id  U-  iéeûto^e 
dtt  gpuver«ei]jr  Fiewe  Boeli^..  A  r^n4éni»ui}  «e  tmiive  le  fi|t4f^e  4iSi^i^ 
rl9«e  4^l4^iJlïie,(.qist  iee|Demeriiui^l«:.(eiit<ée.,  le»  Hm^  «ilijQUfs  de 
téte.de,iêidi  i^b^  ^.p.)y,eiiU  '«io]|«t(o«,:^e,;^IV;,dft  SwèAe  lut 
««ler»<  pet  M»  frèM /eeiii<4d09rtl57i)w, 

iL'dBfSA^S«m*ifsrr6AiirANi.sw  lu  mPH^iJ^-àt  l'Awie,  e^  ietuii  où 
sont  UiiHipftrt!i«e /cbwiiMm^e leowifiiMMU^  etdMieMqpes e» «ù 
eW>idettt  aie»  ^etoeux  Àiv«pei«r^  pimi  4il  ppiit  oiMs«<bi^ikni$  4i  rdeisn^- 
Ss.  «lubveoA  ee  4«4i  mi  N»  et  ioiun«pit.l>ieNit^à  ilx.'4eiie  VÔfi^Têr 
Ajin^Oelifi,  Miteffive.  eu  "^TAvAfJiierfêl  cm  û^i4fWPl^>rM«riK<; 
kenletiCiOÙ  11  y  e  un  jeU.peMf  iiv»^  n». ««ttewre»!»  /^y  i«ni»f<(ne 
deux  bâtiments  en  pierre,  le  yh»§M»mi  i\ffi^é  nfivMfii  l'Allé  «0« 
t#iur  |ie«rljd«.fligiiMKau 

Au  pied  duVIrcl-Berget,  ^ans  la  SV^jçar^aVastntan,  l'hôf»!  de 
U  e<M^U^i!c(M»omi9«A<  <2^  JF*«9M««fI^  fQn4i$^  en'i7'9f.,pom.feya¥is«r 
i'ag«Uuie«va>  le»  ia»to  et  rinduelKi»*  Il  7  a  au  lek-denalMmssie  une 
ezjtoHHtm  pt¥maifii^H  dHiiàvifitti^:  >      . 

.,  Nen».  retoumona.  eu  qu*i  et  ;iouk  le  suivonK  jusqu'i  le  fi.Açj 
H1001.M  (WifcoUi-Torg»t),  un©  jolie  promenade.    On  y  voit  1©«û- 


CatkOtraU.  ÀBO.  /Y.  B.  91.    219 


4e  Porthan,  rhistorien  flanois  (m.  1804),  éti$é  en  1864.  Sur 
le  8oel«  sont  de*  sculptoret  symboliques,  des  médaillons  de  l'évéqu» 
TengsUôm  et  du  poète  Franzén  et  uue  inscription  en  finnois,  signi-* 
flaat:  «  A  celui  qui  a  fait  honneur  i  U  Fiuiaiide  et  eu  peuple  fin- 
lAudais,  monument  érigé  par  toute  la  Finlande.»  Là  aussi  se  trou- 
vent le  lyc/e  mUdoU,  dont  la  fondation  remonte  a  1630,  et  Vhùtel 
de  vilU.  De  Tautre  côté,  une  tiatue  de  Pierre  Brahé,  fondateur  do 
1  université  d'ibo,  par  G.  Runeberg  (1888)  \  la  cathédrale  et  rhôtel 
da  Gouvernement. 

La  ♦— tliédrnli  (Domkyrhan)  est  une  conttruetion  massive  en 

briques  de  U  fin  de  la  période  romane,  consacrée  en  1300.    Kile 

s'élève  mi^eatuettsement  au  milieu  de  l'ancien  cimetière,  sur  la 

colline  d'Unihanhari.    L'intérieur ,  bien  restauré  depuis  peu ,  est 

aussi  Temarquable  (le  sacristain  demeure  Gertrudsgatan,  13). 

La  ehmmt  reaferme  «a  tableau  d*aatel  du  peintre  suédoia  Vestin  «i  dea 
fresques  d''Ekinan  :  à  dr.,  Henri,  évêqne  d*Upsal.  baptisant  les  Finnois  près 
de  la  souree  de  Knppis  (p.  290);  à  f.,  Tévêque  Afneola,  élève  de  Lnther  et  de 
Mâanehthoa,  offrant  a«  roi  Ooslave  Vasa  le  Mooveao  Testament  traduit  en 
finnois.  Les  petites  firesques  représentent  des  épisodes  de  la  vie  du  Sauveur. 
En  face  du  ehoeur,  le  grand  orgue^  d^Anderson^  le  plus  beau  de  la  Finlande, 
eomptaut  SOOO  tuyaux  (18I9)-  Sur  les  eôtés  au  ehœur  sont  des  ehapelles 
avee  les  tombeaux  d'illustres  familles  suédoises  et  llaaoises.  l>'abord,  à  dr., 
la  clumelle  des  fVtts,  fondée  en  1678  par  P.  Brahé.  La  statue  de  marbre 
d*nn  enevalier  revêtu  de  son  armure  est  celle  à*Âk€  Ibtl,  général  suédois 
de  la  guerre  de  Trente- Ans  (m.  16409.  A  edté,  sa  femme,  Sigrid  Bjelkp. 
l>aas  le  eavean  aons  le  ebœur  reposent  Ake  Tott,  Sigrid  Vasa  (m.  1633), 
iille  d*Srie  XIV  et  de  Catberine  MAnsdotter  (v.  ci -dessous),  ete.  A  VO. 
de  la  porte  latérale  du  S.,  la  chapelle  de  la  famille  Stâlhandskê.  A  TE.  de 
rentrée  de  la  saeristie,  eeUe  des  ftiîniUes  Ans  et  Kurek  ou  ehapMê  de  Eàmktu 
(p.  323),  la  plus  belle  de  Téfllse.  Là  aussi  «est  le  magniAque  sareophage 
érigé  en  186d  en  Thonneur  de  Tinfortunée  reine  Karin  ou  Catherine  If&ns- 
dotter,  pauvre  fllle  de  soldat  élevée  au  trône  par  Eric  XIV  et  morte  en 
1613  à  liuksiala  (p.  316).  Les  ehapelles  ont  quelques  beaux  vtffraux,  par 
Vladimir  Svertehkov.  L'un  d'eux  représente  Catherine  Minsdotter  re- 
mettant la  couronne  à  un  page  suédois  et  descendant  du  trône  appuyé 
sur  un  page  de  la  Tavastie;  un  autre,  Ghistave -  Adolphe  au  lit  de  mort 
du  mareehal  Hom.  Dans  la  ehapeUe  entre  la  saeristie  et  le  grand  portail 
dn  y.,  le  monument  de  rarchevêque  Magnus  Tatasi  (m.  1453)  et  du  pre- 
mier évêque  protestant,  Mârtem  sltftU  (m.  1560).  —  La  saeristie  ne  con- 
tient plus  que  quelques  euriosités. 

L'AHiwftMtt,  bâtie  de  1802  à  1815  par  Gustove  IV,  com- 
prend les  Sfppairtements  dn  gouverneur  du  lan ,  la  cour  supérieure 
de  luftica,  la  poète  aux  lettres,  lee  archives  du  gouvernement,  etc. 

B  y^  a  àtm»  Tane.  salle  aeadéoiique  (aula)  six  hamU-rêUiifê  remar- 
quables, par  CmMktrg^  sculpteur  finnois  :  1,  à  g.  de  rentrée ,  Vainamôinen 
joue  de  la  Kantele,  des  hommes,  des  animaux,  la  nature  enàère  Técontant 
chanter;  —  3,  à  g.,  le  comte  Pierre  Brahé  et  Tévêque  Botovius  délibèrent 
sur  la  fondattou  é*ime  université  pour  la  Finlande  (1640);  —  S,  à  dr. 
de  rentrée,  Henri,  évêeue  d*Upsal,  baptise  les  Finnois;  —  4,  à  dr.,  Axel 
Ozenstieni  Cait  signer  a  la  reine  Christine  le  décret  de  fondation  de  Tunl- 
veirité;  —  5,  ^%'t  Chistave  IV  et  la  reine  Frédérique-DoroUiée  posent 
U  première  pierre  de  Vuniversité;  '—  6,  à  dr.,  les  quatre  Facultés. 

La  Stora-Tavastgatan  mène  plus  loin  à  la  porte  de  Tavast,  où 

est  VhàpUal  du  Ldn  et  dans  le  voisinage  de  laquelle  il  y  a  deux 

easemea. 


E1TYIBON8.  —  En  suivant  rArseniigatan,  qui  port  de  la  place  Ni- 
colas, on  arrive  à  un  joli  parc  et  de  là  à  *Xiippit,  ttn  cAfé-restâurant. 
La  nmrce  St'HtnH,  qui  8*y  trouve,  a  une  renomillée  très  ancienne  -, 
la  légende  raconte  que  c'est  avec  l'eau  de  cette  âouice  que  furent 
baptisés  les  premiers  chrétiens  de  Finlande. 

A  env.  2  kil.  au  N.-E.  de  la  ville,  sur  la  rive  dr.  de  l'Aura,  se 
trouve  régliie  Ste- Marie,  édifice  en  briques  remarquable  et  bien 
conservé,  semblable  à  la  cathédrale  d'Âbo.  Elle  passe  pour  la  pre- 
mière église  chrétienne  du  pays ,  bâtie  par  ordre  de  Henri ,  évéque 
d'Upsal,  en  1161.  Elle  servit  de  cathédrale  jusqu'en  1300.  —  De 
Tautre  côté  de  la  rivière,  Véglitt  Ste-Catherine  (St-Karins),  égale- 
ment très  ancienne,  et  les  moulins  de  Hallis. 

La  partie  O.  de  la  ville  est  réunie  à  l'île  de  '^Bulisala  {Ruissaîo) 
par  un  long  pont  de  bois  (péage,  10  P.  ;  fiacre,  3  à  4  M.  aller  et  re- 
tour). Cette  île  charmante,  longue  de  11  Ml.,  était  autrefois  un 
domaine  de  la  couronne,  avec  un  parc,  et  elle  fut  plus  tard  la  rési- 
dence d'été  des  gouverneurs  du  lan  d'Âbo-Bjorneborg.  On  l'a  réunie 
à  la  ville  en  1845,  et  le  sol  en  a  été  morcelé.  Runsala  est  célèbre  par 
sa  flore  luxuriante  et  ses  bois  de  chênes,  très  rares  en  Finlande.  II 
y  a  au  milieu  de  l'île  une  fontaine,  avec  inscription  en  mémoire  du 
poète  GhorSus  (m.  1806),  qui  y  demeura  souvent  (ChorSi  kSUa). 
Le  restaurant  Allmànna  Promenaden  est  situé  au  plus  bel  endroit 
des  promenades  (p.  217;  si  l'on  quitte  ici  le  bat.  à  vap.  on  peut  le 
reprendre  1  h.  après  pour  le  retour).  —  On  va  aussi  en  excursion 
de  Runsala  ou  de  la  ville  à  Lilla  BockhoUn,  port  et  lieu  de  diver- 
tissement dans  l'île  de  Hirvenêolo  (v.  ci-dessous). 

Xxonnioiu  d*ibo. 

I.   D'Âbo  à  Hang5. 

BateauûC  à  vapeur^  en  10  à  15  b.,  pour  12  M.   Départ  du  pont  de  TAura. 

Après  avoir  suivi  le  cours  de  la  rivière  jusqu*à  son  embouchure, 
on  tourne  au  S.  dans  le  détroit  entre  la  terre  ferme  et  l'île  de  Hirven- 
8cUo,  où  il  y  a  beaucoup  de  villas  (v.  ci-dessus).  Ensuite  on  dépasse 
la  pointe  de  Xtfma,  où  eut  lieu  en  1808  un  combat:  eoftra  Les  SêèHA^ 
et  les  Busses,  et  on  se  dirige  au  S.,  puis  à  l'O.,  pour  acrivet  èl^ 
de  Xawto,  du  côté  S.  Dans  l'intérieur  de  cette  île  sont  les  nUmêéhm 
château  qui  fût  démoli  après  rintroduction  de  la  Refera»  ê»t 
le  pays  et  qui  appartient  aux  évéques  de  Finlande  depuis  le  3f||^^ 

Les  bat.  à  vap.  pour  fieliingfora  paMent  dans  le  détroit  de 
où  est  le  ehâteau  bien  coupervé  de  Quû^,   autselois  ausi  Fle^ 
maintenant  aux  Heurlin ,  et  rejoignent  la  prenù^re  lig»^  à  6am( 
U  baie  de  Peoaar  (v.  ei-deaBous).  ^  .  ■  ^^_ 

De  Kuustdy  on  passe  par  un  autre  détroit,  laisse  à  df.  la  pHt^ 
de  RôfvamâSj  arrive  dans  la  grande  haie  de  Pemarj  en  tessort  entre 
Karuna,  à  g.,  autrefois  aussi  aux  Fleming,  et  SàndS^  k  dr.,  et  par- 
coratt  la  passe  qui  sépare  la  terre  fermrde'i'fle  àe'K4iniio,  la  plus 
-^rande  de  cet  archipel ,  où  il  y  a  quantité  de  hauts  fourne«ir  et  de 


Eteurrianê  d'Àho.  iMIliliE.  iV,  H.  M.    T^i 

/(HgM,  U  pku  ianportante  celle  de  DahMntk,    A  dr.  le  toH  le 

ffltgniique  domelBe  de  Vetiankârt]  pins  loin,  Lappdal  et,  à 
rezti^mit^  d*ane  Ungue  de  terre  s'étendant  au  K.-E.,  Téglise  dMn- 
çelniemi ,  dans  un  beau  aite.  A  Textrémit^  d'une  très  belle  baie, 
à  g.,  le  vieux  château  de  Vuerentaka,  autrefois  à  la  famille  de 
Hom  et  maintenant  au  comte  Armfelt ,  à  qui  appartiennent  encore 
ieux  antre»  châteaux  voisins,  celui  de  Viurila^  qui  est  moderne 
et  dont  rintérieur  est  magnifique  (belle  vue  d'une  hauteur),  et  celui 
d*Aiiiiim«,  eentre  d'un  grand  domaine  et  riche  en  œuvres  d'art, 
avec  on  tiès  beau  pare.—  On  remonte  ensuite  le  cours  du  5a2o,  Jusqu'à 

8fllo  (Oàstçifveri)j  bourg  presque  entièrement  détruit  par  le  feu 
en  1887.  On  a  une  beUe  vue  des  environs  du  clocher  de  sa  belle 
église  neuve. 

Le  bateau  redescend  ensuite  U  rivière ,  passe  entre  Angelniemi 
(v.  ci-deesiu),  a  dr,,  et  l'île  de  Vartiola  (a  g.)  et  vogue  directement 
au  S.  A  g.  sont  les  forges  de  KirJakIuUa  et  de  Maihildedal  et  entre 
l«s  deux  les  hauts-fourneaux  de  Tykô.  Plus  loin  par  le  canal  de 
Stromma,  dont  les  rives  sont  jolies.  On  a  remarqué  que  l'eau  de 
ce  unal  est  soumise  a  des  crues  régulières.  Dépassant  encore  l'île 
de  linhy,  le  bateau  aborde  à  Bromarf  (p.  215)  et  enfin  à  ffangô 
(p.  215). 

II.  D'Abo  aux  Iles  d'Âlamd. 

htê  b«te*ttx  à  vapear  (▼.  o.  317)  qui  vont  en  14-16  1i.  d'Abo  à  Stock- 
hoIa  par  lea  fle^  à* A laad  afcoraeat  aa  beaola  à  Degerby  (▼.  ci-dessous)  et 
même  à  MavMiainii  (p.  933).  —  On  peut  aiiMl,  po«r  «ne  exennion,  pro> 
Aier  des  petits  bat.  à  vap.  qui  en  font  le  serriee  3  à  4  foia  par  semaine  et 
vont  joaqu'à  Marlehamn,  en  s^arrêtaat  à  diver3es  stations. 

Lorsque  le  bateau  est  sorti  des  dangereux  tkargardt  ou  archi- 
pels d'Abo  et  a  passé  les  îles  de  I^agu,  Korpo  et  HotUskàr^  puis 
les  eaux  da  Skiftet,  le  regard  se  porte»  sur  une  nouvelle  série  d'îles, 
dont  l'aq^ect  rappelle  les  premières  mais  qui  les  surpassent  en 
nombre  et  en  étendue;  ce  sont  les  Uei  d'ÂUnd. 

Les  ÎLBS  d*AjuAxd  (Alànd»ka  Stàrgàrden^  fin.  Ahvena^  Ahvenanmaa)^ 
dont  la  superficie  est  de  ltS8kil.  esrrés,  sont  séparées  de  la  Finlande  par 
le  canal  de  Skiftet,  et  de  la  Suède  par  rÂIands-Haf,  dont  la  largeur  varie 
'~'^^  ^  et  45  kil.  Ces  îles  de  granit  sont  au  nombre  de  plusieurs  een- 
L  mais  80  seulement  sont  habitées.  La  nlus  grande  de  ees  dernières 
i  prétendue  itrre  ferme  d*Âland  (Fasta  Aland) ,  où  demeure  env.  la 
le  la  population,  d^origine  suédoise,  lland.  qui  avait  autrefois 
>res  gouverneurs  et  appartenait  an  diocèse  d*UpsaI,  dépend  au<- 
li  du  gouv.  d*Abo-BjÔmeborg. 

tê  bateau  aborde  au  bout  de  8  b.  de  traversée  à  Degérhy,  bour- 
gaie%  rtle  de  F^lë,  et  arrive  au  boni  d^eneare  10  h.  à  Mariehamu. 
hm  petits  bat.  à  vap.,  appmyant  plue  an  If.,  prennent  par  deux  dé- 
i^Sri^éa  du  K.  au  S.,  celui  de  Lappveti^  entre  les  îles  Brandô  et 
bge,  et  celui  de  DeUt^  entre  cette  dernière  et  Tlle  V&rd5;  puis  ils 
lé  aux  ruines  de  Bùmaranmd  et  au  canal  de  Lewuirâm^  pour  arriver 
à  Martotenin.  —  Bemannad  eat  une  forteresse  en  ruine^  sur  une  langue 
de  terre  ma  6.  de  Tîle  principale.  Elle  était  inachevée  et  ne  eomptait 
eneoie  que  90ÛO  hommea  environ  de  garnison ,  avec  109  nièces  de  canon, 
quand  le  bombardement  en  fut  commencé  Le  21  juin  1854^  par  les  An- 
glais, sous  Napier,  bientôt  appuyés  par  un  corps  expéditionnaire  français 


222    IV.  R.  21.  NÂDENDAl. 

de  11000  hommes,  soue  B«r«gafty-d*HiUier«.  Le  siège  dura  prè«  de  deux 
mois,  et  1«  forteresse  dut  capituler  le  16  août.  Les  ourrages  ea  furent 
détruits  le  31  du  même  mois,  et  le  traité  de  Paris  en  a  interdit  la  recon- 
struetion. 

XariehamiL,  en  flnn.  Marianhamina  (hôt.  :  Societetshus^  cb.  t.  c. 

3  à  5  M.,  déj.  50  P.,  dîn.,  de  3  h.  à  5  h.,  2  M.  50  à  3  M.  50,  pens. 

4  à  6  M.) ,  à  125  kll.  d'Abo,  est  une  toute  petite  ville  de  550  bab., 
dans  un  joli  site  de  la  plus  grande  île.  —  A20kil.  au  N.  estKastel- 
bolm,  bourg  avec  les  ruines  d'un  cbâteau  fondé  au  xnr*  s.,  résidence 
du  gouverneur  d'Âland  jusqu'en  1634  et  d*où  le  roi  Eric  XIV,  déjà 
prisonnier  au  cbâteau  d'Âbo,  fut  transféré  en  1571  à  Gripsbolm,  près 
de  Stockbolm.  Les  environs  sont  la  plus  belle  partie  de  cet  arcbipel. 
—  A  TE.  de  la  même  île,  au  delà  d'une  baie  qui  y  pénètre  fort  loin, 
sous  différents  noms,  se  trouve  Simd,  qui  a  une  vieille  egliie  m 
pierre ,  la  plus  grande  des  îles  d'Àland  et  dont  Tautel  est  orné  de 
sculptures  très  anciennes,  représentant  le  Sauveur,  la  Vierge  et  les 
apôtres.  Sur  le  territoire  de  Saltvik,  la  localité  voisine,  les  monf5 
Orrdalsklint  et  Asgârda-  Kasherg  (120  m.),  d'où  Ton  a  une  vue 
étendue  de  la  région  du  nord  et  du  golfe  de  Botnie.  —  Eckerô,  l'île 
à  rO.  dans  TÂlands-Haf ,  renferme  le  plus  grand  village  de  l'ar- 
cbipel,  Eckerô  Storby. 

III.   D'Âbo  à  nystap,  pab  NJLdendal. 

11  y  a  par  la  route  18  kil.  jusqu'à  Nidendal  et  83  kil.  jusqu'à  Ny- 
stad  (p.  323).  Le  voyage  par  mer  est  plus  intéressant.  Bat.  a  vap.  pour 
N&dendal,  v.  p.  917. 

On  prend  par  le  détroit  de  Runsala,  entre  les  îles  de  Runsaia  et 
de  Hirvensalo,  longe  Tîle  deBockbolm  et  entre  dans  rfr^^an^  nappe 
d'eau  qui  s'étend  au  loin  du  N.  au  S.  Le  bateau  se  dirige  en- 
suite vers  le  N.,  laisse  à  g.  VEkstensholm,  passe  près  des  îles  ro- 
cbeuses  de  Kukkaronkivi,  laisse  à  dr.  la  profonde  baie  de  Reso  et 
entre  dans  le  détroit  de  Èaurna  (Rauma-Sund),  qui  va  en  se  rétré- 
cissant jusque  près  de  Nidendal,  où  il  forme  une  porte  entre  des 
rocbers. 

20  kil.  Nftdendal,  en  flnn.  Naantali  (vallée  de  grâce).  —  Hôrst: 
Suosio  (eh.  2  M.  50  à  8M.  fiO,  s.  3  U.  par  sem.,  déj.  IM.);  resUnr.  so 
Brunnshuset  (dîn.,  de  2  h.  à  4  h.,  2  M.  60  à  3  M.  50^  abonnement,  19  M.)-  ' 
Il  y  a  plusieurs  établissements  de  bains  (bains  de  boue)  et  une  salle  <te 
eoncert,  où  les  baigneurs  viennent  boire  des  eaux  minérales  le  matin. 

Nâdendtil  est  une  toute  petite  ville  de  700  hab.,  qui  s'est  formée 
autour  d'un  couvent  de  Ste^BrigitUf  fondé  en  1443  et  qui  eut  sou 
époque  de  célébrité.  JJ^gliae,  qui  est  très  vieille,  mais  rettaurée 
depuis  peu,  est  au  N.  de  la  ville^  près  de  la  mer.  Elle  contient  en- 
core quelques  tombeaux,  des  peintures,  des  sculptures,  etc. 

A  23  kil.  de  K&dendal,  à  g.  de  la  route,  sur  le  territoire  de  M asku^  se 

trouve  «Kankaa,  anc.  propriété  de  la  famille  de  ffùm^  dont  les  membres 

ont  joué  un  si  grand  rôle  dans  l'histoire  de  la  Suède  et  de  la  Finlande, 

et  maintenant  à  la  famille  Aminov.     Le  château,   eonstruetion  carrée  en 

ïierres,  date  du  xiv^  s. 


TAMM1SRF0R8.  IV.  H.  »1    1223 

kfnê  «Toir  qaitU  Nâdendal,  on  s^ngi^e  dans  le  détroit  et  passe 
t  l'église  de  Jfertffna«ktt  (  sialion  ).  Le  bateau  prend  ensuite  la  di- 
nction  de  l'archipel  qui  s'^teud  à  TO.  et  passe  enfin  en  pleine  mer 
pou  airiver  k  Myctad  après  une  traverade  de  6  h.  d'Abo. 

103  kiJ.  I^rtud,  en  flnn.  Vuêikaupumki  (h/Ot.  :  Lindkolm,  Uéêt- 
gtfmi;  iMUor.:  V«U4tf/a,  au  paie),  eal  une  ville  de  4000  hab.  et 
sa  poii  de  mai  pro^èxe,  &iaani  le  commeree  du  bois.  Elle  a  éi^ 
ibadie  ea  1617  par  Gustave-iuiolpbe  et  elle  a  iU  souvent  ravagée 
par  des  incendies ,  en  dernier  lieu  en  185Ô.  £lle  est  renommée 
poar  ses  orgues.  Son  égUêe  neuve,  du  style  goth.,  sur  la  place  de 
rHôtel  de  Tille,  a  des  tableaux  d'Bkman ,  originaire  de  Nystad  et 
mort  à  A.bo  en  1873.  Le  port  des  navires  de  grand  tonnage  ent  k 
i  kU.  de  1«  TlUe.  C'est  à  Nystad,  que  fut  conclue,  le  30  août  1721 , 
la  peix  qui  eonfiraiait  à  la  Russie  la  possession  de  Tlngrie,  de 
l'Ësthonie,  de  la  Livonie  et  d*une  partie  de  la  Carélie.  —  A  7  kll. 
au  S.  (bat.  à  vap.,  trajet  en  Vs^O?  Sundholm,  vieux  château  seigneu- 
rial, dans  un  beau  site,  actuellement  â  la  famille  Amlnov. 

Db  KtITAD  AVX  -WltlsUB  DU  BOBDt    W   OOLVE  DM  BOTVIB.    —    On   p«Ut 

profiter  à  Kystad  des  bateeox  à  rapenr  reneot  d*Abo  pour  une  exeunion 
rar  iM  eMee  de  ce  golfe.    Voir  ^.  M. 

ffB— !•  (à  4  h.  de  JTyitad  en  bai.  à  Tap.),  v.  p.  Vb. 

B^9rnéborg  (à  4  b.  de  B«iimo  en  bai.  à  vap.),  t.  p.  334. 

Krktiaeeted,  en  finn.  KrittUna  (bôt.  :  Berg\  eai  un  port  de  mer  et  une 
▼ille  industrielle  de  9800  hab.,  qui  fui  fondée  en  164SrpBr  Pierre  Brahë. 
Elle  eei  ver  nne  langue  de  teire  reliée  depuis  1845  par  un  been  fni  à 
ta  terre  fenne.  Non  loin  du  port,  le  hentenr  de  Ktamboekcn  (vue  -,  reateur.). 
Bat.  à  Tep.,  earioni  lee  sem.  et  dim.,  pour  me  de  Hôgholm^  où  il  v  a  un 
lien  de  dirartieseineni  et  nn  restaur.  —  A  env.  99  kil.  an  K.  de  Kristine- 
stad,  Kmttô  Oïdt.  Krikan),  petite  ville  dans  une  tle  reliée  à  la  terre  ferme 
par  un  pont. 

Tmirn^  T.  p. 


De  WriiiwgfoCT  k  Xikolaiftad^Tasa  et  Vleiborg. 

CnBMn  DS  m.  A  TèmmerfTt:  167  kll.,  en  5  h.  1/4^  pour  9  M.  30  et 
en.  90.  A  jméUMad-Vata:  498  kil.,  en  16 h.  Va,  2011.  15  et  13 H.  45. 
A  UUàborç:  762  kil.,  en  96  h.  1/3,  25  K.  46  et  17  M. 

L    Ds  Hblsihopobs  à  Tammxbfo&s  bt  ÔsTSBinrBA. 

Helnngfora,  v.p.207.  -  Jusqu'à  Taiifl^a  (147 kil.),  v.  p.  215-216. 
La  voie  est  ensuite  établie  sur  une  langue  de  terre  entre  deux  lacs. 
—  154  kil.  Viiala.  On  passe  devant  l'église  deLempâiâ,  —  16ôkil. 
Lempaiê  et  le  domaine  de  Hatanpââ. 

187.  kil.  TteUieri»n  (en  flnn.  Tampere).  —  finfêt.  <-  AnaivAs:  la 
gmre  est  an  K.-E.  de  la  Yille  et  la  stat.  des  bat.  à  vap.  au  N.-O.  ^ 
HÔTB1.S:  AttMbAoM,  Kôpmansgatan  ;  SoeieteUhuê y  sur  la  grand*  plaee  (eh. 
2  à  4  M.)  ;  Bauer^  en  faee  de  la  gare.  —  RwTAmtAKTs  :  8trdmpmrlerrt^  à  la 
passerelle  du  Tampereenkoski  *,  Ca/é  Bauêr^  dans  Thôt.  de  ee  nom  (▼.  ei- 
dessus).  —  FiACRW.  de  la  gare  on  de  1»  stat.  des  bat.  à  vap.  à  la  ville, 
50  P.  ;  1  h.,  1  M.  26-,  pour  Kangasala  (p.  9i6),  18  à  30 M.  aller  et  retour.  — 
Batbaux  à  vapbuk:  sur  le />Wydrrï,  trajet  circulaire  4  à  6  fois  par  jour, 
35  P  i  pour  BtrkktOa^  1  fols  par  jour;  pour  Laiêkko  et  pour  Vésilakê,  a  env. 


.^34  /F.  «.99.         B^ômumm^ 

2  b.  d«  U  aUi.  df  Leapoii  (p.  293);  lur  le  irdfV^rrt,  Cvesiaur.  A  W>rd), 
pour  Ruotniy  1  fois  par  jour,  en  eontinuant  sur  fUpptua  (V.  ei-deMous), 
en  8  à  9  k.,  po«T  4  H.  ;  à  F<mivm<  et  FVf^Mtf,  en  8  à  9  h.,  po«r  5  M. 

Tûmmerfors  qui  a  20000  hab.,  Mt  la  ^ptas  grande  ville  maiin- 

facturière  du  pays.   £11«  est  sitii<9e  but  1«  7<im2>er««n]k9o«fcf  (cwcade), 

à  la  jonction  du  JViMjârH  et  du  Fyhë^êrvi,  '  ^  fomdttlloti  date 

de  1779,  mais  sa  prosp^rit^  Beulemeiif  de  i82i,  oi  on  Iftt  a  aeeordé 

divers  privilèges.  Près  de  la  gue  est  le  fauboufg  cmrrier  de  âffcyN 

tdXû.  La  prineipale  eurlosifé  de  Tammèrfovs  eat  sa  écLêeadé  et  le 

pare  où  elle  se  trouve. 

Le  Tampereenkoaki,  sltaé  au  mlliea  de  la  ville,  eat  vn  valide  qui 
relie  la .  partie  •upérieqre  du  ITi^ilërTl  à  la  partie  inféric^iu;e  du  FjlA- 
jarvi.  avec  une  ehute  de  18  m.  sur  une  longueur  de  1500  m.  On  s^st  mis 
a  utiliser  eette  masse  d*èau,  eômme  forée  motriee,  depms  la  visite 
d*Alexaad*e  !«'  ea  1619;  qnafeitiM  de  fabrlqQas  «e  sont  éle«téas  sur  les 
deux  rives,  et  deux  ponts  ont  été  jetés  BJtx  la  aivièse.  L^endiv>it  le  plus 
intéressant  est  au  pont  du  haut. 

Il  faut,  pour  visiter  les /abrigrues,  telles  que  filatures  de  coton, 
papeteries ,  etc.,  une  autorisation  spéciale  des  propriétaires.  Les 
personnes  qui  n'y  trouvent  pas  un  intérêt  particulier  préféreront 
visiter  le  parc  Notiheck,  sur  la  rive  g.  du  Tampereenkoski ,  en 
demandant  la  permission  à  la  filature  de.  coton.  Il  existe  un  éta- 
blissement hydr<>th/rapiqUB  au  bovd  de  la  rivière.  -—  D'autres  pro- 
menades fréquentées  dans  le  voisinage  sont  le  parc  de  ffaianpàà 
(p.  223)  et  le  mont  Pyynikki,  où  Ton  va  en  fiacre  en  20  min.  (1  M.*, 
restaur.  et  tour  de  belvédère).  Non  loinde  là,  à  2  kil.  V»  de  la  ville, 
un  beau  site  rocbeux  dît  Tkermopyle. 

ExouBsiovs.  —  Belle  exeursion  en  voiture  (5  à  7  M.),  par  Btrkkala 
(bat.  à  vap. ,  v.  p.  223)  à  Nakia  Cv.  ei  -  dessous).  —  Un  autre  ebemin  in- 
téressant conduit  au  K.-C,  par  Tavastkyrdy  au  Kprônkoski  (env.  45  kil.),  la 
plus  haute  caseade  du  pays  (25  m.  \  belvédère).  —  A  Kangasala,  v.  p.  225 
et  p.  216.  —  Excursion  sur  le  VftdjtnrL  Le  bateau  passe,  à  g.,  au  joli 
village  à^Yldjàrvi  et  à  dr.  à  la  ehapelle  de  Teiàko.  On  arrive  en  2  h.  Va  à 
Kuru.  Ensuite  on  passe  par  le  can<u  de  Murele,  près  duquel  se  trouve,  à  dr., 
le  MuBol^Bors  (cajcadi^.  Pnla  oirAiriw  dans,  le  ^au  X^  IktoteM,  qui  s 
donné  son  bom  à  un  village,  a  tial.  ^VO:  duquel  se  trordve  lè'turieux 
lao  K^er<ijàrvi.  Enfin  Ton  prend  à  TE.,  par  une  eontrée  magnifigue,  pour 
gagaer  tUpptOa  (stat.  de  la  ligne  de  Vasa  à  i  kil.  Vsi  ▼•  P-  3SK9  ou  Pieji 
au  K.-O.,  par  Vituveil^  d'où  Ton  arrive  à  Virdoi». 

De  Tammbrfors  a  bjôrnbboro:  136  kil.,  chemin  de  fer  en  5  h.,  pour 

7  M.  06  «t  4  M.  70.    Au<  sortir  de  Tammerfors,  on  a  une  jolie  vue:  à  g.  sur 

1»  villes,  à  dr.  sur  le  NasiJarvi  (v>  ei-dessus).  —  17  kil.  Nokia,  sur  la  rivière 

'du  même  nom  qui  relie  le  Pyhâjirvi  au±  laes  qui  se  déchargent  par  le 

Kumo  (p.  230)  dan»  le  golfe  de  Botnie.  Oette  rivière  a  dea  rapidea  eiMsidé- 

rables.  —  26  kil.  Siitro.    La  voie  longe  le  Kul^vêiL  -^  U  kil.  Swkku.  - 

69  kil.  Tyrvàà.  On  traverse  une  contrée  boisée.  —  86  kil.  KyttàlS.  Puis  trois 

ponts  sur  le  Kumo,  dont  le  dernier  oifre  une  belle  vue.  —  97  kil.  Fé^hja 

(buffet)  (  embraaéh.  sur  Baamo,  v.  p.  225.  —  107  kil.  Mmimm.  —  K»  kil. 

Nakkila. 

136  kil.  Sjftmeborg.  en  finn.  Pori.  —  Hôtbl:    Oiava,  ÏTikolaigaUn ,  5. 

^  Rbstauk.  :  Têaierkallaren ,  place  de  THôtel  de  Ville  \  Pavilhn ,  au  pare 

Johanneslund,  où  il  y  a  concert  2  fois  par  sem.  dans  la  soirée.  —  FiacxrSi 

sur  la  grand'  place,  w  P.  la  course.  —  Batkadx  i  tapeur  :  pour  Bifaô  plu- 

*^®^îl*^^**  ^*  i^^'  en  1  h.  Va  i  pour  Gamla-Karleby  (p.  227)  t  pour  Ulelborg 
Cp.  217). 

^(tTMborif  est  une  viUe  de  12000  hab.  et  Tune  des  plus  commerçantes 


OBTtRMtlU.  ir.  A.  M    9U 

et  4flt  phu  lodttttolelUi  d»  la  Finlanâa,  dloée  sut  la  rive  B.  4v  iTiiM* 
(K«BO-Slf) ,  à  eav.  7  Ul.  de  ton  emboneknra.  £lie  »  éU  rebitto  depiiU 
IffiS,  à  la  «vile  â*iui  incendie.  Son  éçtUt^  dn  style  foth.  et  qui  a  an  JoH 
doeher,  m  été  eonatraile  en  1881,  enr  i«e  plane  de  CbiewiU;  elle  a  des 
tabteMz  d*Ek»an  et  an  offne  eonelmli  à  Kjelad.  L'kâUl  de  vtlU  est  un 
édifice  moderne  iaposanC,  sur  nne  kaoteur  dominant  la  rivière  et  d*oii 
PoB  a  on  joli  eonp  d'orfl.  Le  port  de  Bjfimeborg  est  dans  Ttle  de  B^fftd 
(kôtel-reetaor.),  qoi  en  est  éloiffnëe  de  34  kil.  --  Il  y  a  aax  «avirons  quan- 
tité d^ëtehliMements  industriels  et  Ton  p4elM  beaucoup  do  saumon  dans 
la  ririère.  —  Dans  la  paroisse  de  Jtame,  en?.  SOkll.  en  amont  de  BJfimeborv, 
no  Tieux  b&timent  on  prêcha,  dit-on.  8t  Henri  (p.  210)  et  qui  est  depuis 
ISÏÏ  compris  dans  une  chapelle  en  pierre. 

Dx  PsjpoBJA  ▲  Baoho  :  chemin  de  fer  en  construction.  —  Xaaaiei  en  Ann. 
Saumm  (h5t.,  OoeieUUkm^  eh.  t.  c.  3  X.  SO  à  4  M.  fiO,  d^j.  90  P.,  dtn. ,  de 
3  h.  1/9  à  4  h.  V»t  9  X.  00^  restaor.,  Sucja^n  port),  rille  commerçante  de 
4000  hab.,  »vr  le  bord  de  la  mer,  mais  à  lOÛO  m.  de  son  port  (flaere  du  port 
à  U  Tille,  IX.;  bat.  k  vap.  pour  Vystadt  en  4  h.)i  elle  a  été  élevée  au 
rang  de  TîUe  en  1443.  Les  Anglais  et  les  Français  ront  bombardée  deux 
fois  en  18B&.  8a  Tieille  ^^tse  a  fait  partie  d*nn  couTent  de  franciscains 
«uppiimé  pwr  CKMtav»  Yaaa.  B  T  *  aux  «nviroiui  beamoonp  do  tumull. 
A  1  kiL  à  1^.,  le  récif  ^  X«ns«,  d*eà  Ton  a  une  belle  Tue.  A  7  kil.  au 
S.-O.  du  port,  le  cap  de  Vârkuâs^  extrémité  occidentale  de  la  Finlande.  — 
A48  kll.  à  l'B.,  à  Tendroât  oè  VMwiiiféki  sort  du  Fvh&jirri ,  ir««f»iMi,  où 
naquit  la  iDMaAcièra  Fréd.  Btemer  (m.  1886)  et  o4  il  y  a  un  beau  pare. 


Le  eheaiiik  d%  fer  tnvene  •nnilte  au  N.-B.  une  contrée  riante. 

-  196  kil.  V€hmai9.    Enniite  la  balte  de  HaUinmaa,  k  env.  4  kil. 
à  i'O.  de  régtiee  de  XangoêàUt  (p.  216).  —  207  kil.  StUmUa, 

229  kil.  MkTMi  (buffet).  —  Le  pays  devient  déeert  et  mono- 
tone; on  n'aperçoit,  jusqu'à  de  grandes  distances,  que  des  marais 
et  des  landes.  —  248  kil.  Korkeakotki^  stat.  avant  laquelle  on  tra- 
verse, sur  un  long  viaduc,  VYrôtJokt.  —  259  kil.  Lyly.  Puis  on 
francbit  le  laife  cours  d'eau  du  Keuruu.  —  275  kil.  Filppula 
(p.  224).  —  287  kil.  Kolho,  où  Ton  monte  rapidement  et  traverse 
une  large  baie  du  lac  Keurusselki.  —  De  (301  kil.)  Haapamâki  em- 
brancb.  sur  JyvSskylt  (p.  207)  et  plus  loin  sur  SuolahH,  sur  la  ligne 
de  Kuopio  (R.  20).  —  313  kil.  Pihlajavesi. 

334  kil.  XjUymaki  {buffet). 

On  prend  ensuite  la  direction  du  N.-O.,  en  grande  partie  à  tra- 
vers  bois.  —  342  kil.  Ètseri,  sur  un  long  lac  aux  nombreuses  baies, 
entouré  de  bois  de  conifères.  —  357  kil.  Tôysà.  —  374  kil.  Alavo, 

-  385  kil.  Sydânmaa. 

418  kil.  BfUrmanw»  en  flnn.  Seinâjoki  {buffet;  hôtel  à  la  gare, 
ch.  1  M.  50  a  2  M.)*  Ici  s'embranche  la  Ugae  d'Ule&borg  (v.  p.  226). 
il  y  a  à  3  kil*  au  Xi.  une  uaine  à  fer  et  une  poudrerie,  avec  un 
ckâteau. 

II.   D^sTEUMy&A  À  Hikolaistad-Vasa. 

La  voie  traverse  sur  un  long  pont  le  Kyrônjoki  et  la  contrée 
prend  un  caractère  iteut;  on  ne  voit  pins  que  quelques  marais  entre 
les  champs  et  les  prsiifes  de  la  Botnie  otientale.  —  440  kil.  Yliâtaro. 

-  448  kil.  OirtmiaiQ.   L'église,  bâti»  en- 1304  et  qui  a  de  vieilles 
peintiim  murales  naaiqilal^lM,  est'  k  8  kilv  Pay»  renommé  pour 

Bsdeker.   La  Russie.    3e  édit.  1^ 


226    IV.  B.».  TASA. 

ses  e^i^lw.  —  460  kil.  Terv^eki.  —  469  kil.  Laihela.  il  y  a  aux 
environs  beaucoup  de  tumuli. 

478  kil.  Toby,  dans  la  paroisse  de  Mtutaaaari.  La  ligne  passe  à 
OanUa-Vasa  (Vieux-Vasa;  v.  ci-dessous).  L*église,  de  1863,  une 
des  plus  belles  du  pays,  est  l'ancien  tribunal.  Elle  a  des  tableaux 
par  8andberg  et  Sàltin. 

493  kil.  Yata  ou  Nikolaistad,  en  flnn.  Nikolainkaupunki. 

La  gare  (buffet)  est  à  TE.  de  la  ville.  —  Hôtels:  £mst,  Kyrkoespla- 
n&den^  Central-HoM,  à  la  gare.  —  RasTAUSAitTs:  Pavill^m^  près  du  pont 
des  bateaux  à  vapeur  (eoneert  le  soir);  Ca/é  Thilén^  Hofrsttse8plaDa4en, 
12  ;  SandvOt  Villa^  à  1  kil.  au  S.  de  la  ville.  —  Fiaceks  :  40  P.  la  course  ; 
de  la  gare  à  la  ville,  80  P.  ;  à  l'heure,  1  M.  50  à  3 K. }  à  (5  kil.)  Oamla- 
Vasa,  4  M.  aller  et  retour.  —  Posts,  Sandôgatan,  5.  —  TiiÎÂORAPHB,  Hof- 
rattsesplanade,  11.  —  Chalocpbs  I  vapsob:  pour  les  villas  des  environs, 
plusieurs  fois  par  jour;  bat.  à  vap.  pour  les  villes  du  golfe,  v.  p.  189. 

Va»a,  situé  sur  la  langue  de  terre  de  Ktemetao^  dans  le  golfe 
de  Botnie ,  est  une  ville  de  12000  hab. ,  le  siège  du  goaTememeiit 
du  lân  de  Botnie  orientale ,  avec  le  tribunal  supérieur  et  plusieurs 
établissements  d'instruction,  et  la  première  place  de  commerce  de  la 
province,  avec  plusieurs  fabriques.  C'est  une  ville  depuis  1606,  et 
elle  prit  en  1611  le  nom  et  les  armes  des  Vasa,  Incendiée  en  1852 
(Gamla-Vasa ,  v.  ci-dessus) ,  elle  a  été  transférée  en  ISÔÔ ,  sous  le 
nom  de  Nikolaistad,  à  Tendroit  actuel.  —  On  y  lemaïque:  V*^i»e 
de  la  Trinité  (luthérienne),  sur  la  Nikolaîtorget,  du  style  goth.. 
bâtie  en  1863  sur  les  plans  de  Setterberg  et  qui  possède  un  tableau 
d'autel  par  Ekman;  V église  çréco-rusëe,  au  S.  de  la  précédente, 
sur  une  vaste  place  d'où  l'on  a  une  belle  vue  de  la  mer;  le  palais 
de  justice,  grand  et  bel  édifice  entouré  d'un  parc,  près  de  la  mer; 
Vhôtel  du  Gouvernement  y  le  nouvel  hôtel  de  ville  j  par  l'architecte 
IsâBus  de  Stockholm;  le  nouveau  cimetière,  le  Fintika  Xndtutri- 
Magasinet,  où  l'on  peut  se  procurer  à  bon  marehé  des  souvenirs 
du  pays,  entre  autres  des  costumes  de  la  Botnie  orientale. 

Les  environs  de  Yasa  sont  très  intéressants,  surtout  du  côté 
de  la  mer.  C'est  d'abord  l'île  de  Brândô^  avec  des  docks,  des  fa- 
briques et  des  entrepôts,  reliée  à  la  ville  par  un  pont;  puis  l'île  de 
Sando,  lieu  de  divertissement  des  habitants  de  Yasa;  Va^klot,  où 
il  y  a  beaucoup  de  villas:  Oustafshorg ,  Sandviken,  Caprera,  etc. 
—  Korsholm^  près  de  Yieux-Yasa,  était  autrefois  une  métairie 
royale,  avec  un  château  fort,  le  siège  du  tribunal  supérieur  de 
la  Botnie  orientale  de  1674  à  1773;  il  y  a  aujourd'hui  une  école 
d'agriculture.  Le  golfe  de  Botnie  n'a  ici  que  45  kil.  de  large  et 
on  le  traverse  ordinairement  en  hiver  sur  la  glace  pour  aller  en 
Suède.  C'est  ainsi  que  Barclay  de  Tolly  a  marché  sur  Umeà  le 
17  mars  1809. 

III.     D'ÔSTBBMT'KA  À  XJLbIbOBO. 

884  kil.,  en  13  h.  env.,  pour  15  H.  10  et  10  X.  06. 
Ùstermyfa^  v.  p.  22Ô.  Lalif^e  d'Uleiborg,  qui  compte  121  ponts, 
«traverse  d'abord,  au  N.,  les  plaines  de  la  Botnie  orientale^  puis  monte 


KANMU6.  IV.B.22.    227 

UatuDttDii  TE.,  vers  U  région  dM  foiéto  M  def  ïêHê,  —  6i  kU.  Ihmno, 
Od  franchit  eaniit»  deux  fois  U  Lappo^  en  flnn.  Lftpvanjoki.  — 
23  kil.  Lappo  (Lapna),  gros  bourg  on  il  y  a  an  monnment  rappelant 
UQ  combat  entre  lea  Rojsses  et  lea  Finnois,  le  8  Juillet  lo08.  - 
38  kU.  Kauhava  (70  m.  d'alt;  bnffet).  —  65  kil.  Hàtmà»  On  des- 
cend le  long  du  Lapnanjoki.  —  61  kil.  VUtH.  —  78  kil.  Jtppo 

(Jepna).    La  Tole  tomrne  nn  pen  an  N.-£.  —  91  kil.  Koffjoki, 

A  9  kil.  à  ro.  &•  KoTJokl  (voit.,  9 H.)  et  à  4 kil.  de  rembeMbore 
du  Laaoaaîoki  daiu  le  golfe  de  Botnie,  •«  tronve  Vy-Xarleky,  en  flnn. 
UumUmrUpfw  (bât.:  GSitçi/9*ri) ,  Tille  de  1100  hab.  Bile  a  une  ëeole 
Donnale  auMoiM.  Ky-Karlebr  eat  la  patrie  du  poète  I.  f^Uus  (1818). 
A  5  kil.  an  8. ,  le  ebaïap  de  bataille  de  /iKm  (13  aept.  1808) ,  oà  Ton  a 
éiîgé  en  18&6  aa  beaa  monniaent  aree  oa  addaillon  repréMntant  de 
IXœbeln.  —  34  kil.  pins  loiOf  sar  la  route  de  Taaa,  le  village  d*6ra«ai«, 
près  duquel  fat  lirrée  la  bataille  déeislre  du  il  lept.  1808. 

Le  ^emin  de  fer  te  rapproche  de  nonreau  de  la  côte.  -~  101 
kil.  Bennâê. 

Bnaaaoa.  de  8  Ul.  sur  Jakebatad,  «a  ûnm.  PM&têamri  (bAt.  :  Sait- 
Fi/mH)  y  TiUe  wanwfaetnrièie  et  eoiamereanto  de  22100  bab.  Son  port  eât 
dans  l*!ie  éTAlholm  (restonr.  Albeda),  à  3  kU.  de  la  Tille,  mais  relie  à  elle 
par  une  rôle  ferrée.  Prineipales  eurioiitda  :  lliôtel  de  rllle  (rue  du  baut 
de  la  ta«r)  et  les  Mmes  Sebaumann,  lei  demiènt  du  paya  an  H.  Jakob* 
•tad  eet  U  patrie  du  poète  Jean-Louis  Aunebe»  (laOà-lffTT),  et  à  8  kil. 
M  X.-S.  eit  la  Bmmébtrçê  iSfuwA,  eéjour  favori  &  poète  dans  sa  jeunesse 
et  que  la  Tille  lui  donna  en  186f7.  —  A  1  kil.  au  S.,  régllse  de  P$<Ur»d^ 
de  l36D,  bitie  en  granit  et  qui  poMède  un  tI«ux  tableau  d'autel. 

On  traverse  plna  loin  diverses  rivières  entières.  —  107  kil. 
KàOhy.  —  120  kil.  Ktonoby. 

133  kil.  ChunU-Xarle^,  en  flnn.  Kokkola  (bôt.,  Scandia;  bat. 
i  vap.  pour  Bj^xneboig,  1  fols  par  semOt  ^He  commerçante  de 
2400  kab.,  fondte  en  1620.  Son  port,  YxpUa^  desservi  par  un  em- 
brancb.  (toII,  1  M.  25),  est  à  5  kil.  k  VO, 

La  vole  tourne  ensuite  k  TE.  «t  traverse  le  Perhonjoki.  — 
150  klL  KOoiê. 

174  kil.  KaiiBiui  (25  min.  d*arr6t  pour  le  dfner).  —  Pont  sur 
le  LeMjoki,  —  196  kil.  8ievi,  où  Ton  passe  le  SUvânjoki.  — 
212  kil.  YlivieAa,  où  c'est  le  Kalajoki.  —  224  kU.  Kangoi.  La 
voie  tourne  au  N.,  puis  franchit  le  Pykàjoki.  —  240  kil.  Oulaii. 
-  251  kil.  KUpua.  —  267  kil.  Vihanti.  Contrée  montueuse.  — 
280  kiL  Lappi  (buffet). 

A  SB  kil.  à  ro.  (voit.,  5  X.)  se  trouve  Brabeatad,  en  Ann.  Raahe 
(hôt.,  GOttçifvtri '^  bains  de  mer),  ville  riante  de  8000  bab.,  fondée  en 
1649  par  le  eomte  Pierre  Brabé.  Elle  a  un  bon  port  (Valwapera)  et  des 
fabriques,  et  elle  fait  un  commerce  assea  important.  On  en  remarque 
la  vieille  éçUte  en  bois ,  devant  laquelle  npose  «  sous  un  manvimnt  très 
simple,  le  brave  Armand  Fleming  (m.  1808).  —  Il  existe  à  Salo^  6  kil. 
an  B.  de  Brahestad,  une  vieille  église  qui  contient  nn  grand  nombre  de 
reliques  du  temps  du  catholicisme.  Au  K.  se  trouve  Ou^ifûki^  connu  jpar 
la  convention  qui  termina  la  guerre  de  1808,  le  19  novembre.  Du  même 
eôté  eat  Téeole  d'agriculture  de  JcUêoari. 

287  kil.  Bvfukkiy  stat.  avant  laquelle  on  traverse,  sur  un  grand 

pont  en  fer,   le  Siikajoki,  —  310  kil.  Limingo,  où  Ton  atteint  la 

côte  pour  la  suivre.  —  322  kil.  Kempele.    Puis  un  long  pont  sur 

r  VUà'Elf,  en  flnn.  OuZi^'oln. 

''  16* 


228    IV.  R,  22.  UI^ABOBG. 


1 


B34  kil.  meâborf  (en  flnn.  Oulu).  —  L«  ^are  (buffet)  est  à  VE.  de 
a  ville.  *-  HdvBLS:  5éci«M«Jb«(«;  Bèttfifvmrfàrdem^  Ston  Kygatan,  45.  — 
RssTADBAVTt:  »ux  hôteU;  dans  l^e  de  BautU;  Storu  (ktfi  ^  »ii  port  de 
Topfila,  —  Consulat  db  Fkakc^.  Strandgeta,  90  (ouyert  de  9  h.  à  2  h.  et 
de  4  h.  à  8  h.).  —  Fiacbes  :  40  P.  la  eonrse  \  de  la  gare,  75  P.;  1  b.^  1  M.  50. 

—  Cbauoufbs  à  vapbub  :  pour  Raatti,  10  P.  ;  pour  Toppila  (v.  ci-deASOus), 
90  P.  \  bateaux  à  vapeur  pour  les  villes  de  la  eôte,  v.  p.  189  et  317. 

JJltàbofq  est  une  ville  commerçante  et  manufacturière  (cuirs) 
importante  de  14 (XM)  kab.,  fondée  en  1605.  Klle  est  sitaëe  sur  un 
promontoire  entre  la  6ai«  àt  Kémpele  et  VVleâ-Elf,  rivière  qui 
passe  par  le  rapide  de  Merikoski  et  se  jette  dans  le  golfe  d'Ulei. 
Sur  rSsplanade,  l'église ,  le  lycée ,  le  nouvel  hôtel  du  gouverneur 
et  un  buste  du  poète  Franzen  (1772-1847),  originaire  de  cette  ville. 
L'église  renferme  le  tombeau  de  Messenius  (v.  p.  202).  Promenade 
fréquentée  dans  les  ila  de  l<t  Liberté  (Frihetsholmarne) ,  qu'arrose 
le  Merikoski. 

Le  cbemin  de  fer  se  prolonge  encore  jusqu'  à  4  kil.  au  N.-O.. 
traverse  l'Uleft-Elf  sur  un  long  pont,  et  s'arrête  à  Topj^a,  port 
d'UIeiborg.    On  y  voit  le  plus  grand  four  à  goudron  du  pays. 

D'Uleftborg  aux  rapides  de  l'Ulei-Slf  et  de  là  à  Kajana,  v.  p.  302. 

D'UlbIbobg  1  TobbbI  :  190  kil.,  bat.  à  vap.  1. 1.  jours,  trajet  en  10  h. 
pour  19  X.  On  passe  par  JTnnt,  ville  de  700  hab.,  et  par  Riffhë^  port  de 
Torne&,  à  9  kil.  de  cette  ville.  —  Tomeâ,  en  flnn.  Ibmio  (bôt.  :  Oëstg^f^ar- 
gàrdtn)^  est  une  ville  de  1900  hab.,  fondée  en  1901^,  la  pins  septentr.  de 
la  Finlande ,  sur  la  rive  g.  du  large  et  rapide  Tbmc^  -  ^  (Tomimoki  ; 
il  s'y  pêche  beaucoup  de  saumon),  en  face  de  la  ville  «itédoise  de  Jplmpti- 
randa  (hôtel  ;  bat.  à  vap.,  10  P.). 

A  75  kil.  au  N.  de  Torneâ  se  trouve,  encore  en  Finlande  et  à  Tembou 
heure  du  TençeU  dans  le  Torne&-£lf,  le  célèbre  mont  Aa^taaakaa  (999  m.), 
où  des  touriatet  de  tontes  les  nations  viennent  du  89  au  85  juin  pour 
voir  le  soleil  de  minuit.  Bi«n  des  noms  de  touristes  sont  gravés  sur  les 
pierres  du  sommet,  où  il  y  a  un  pavillon,  et  où  l'on  monte  commodément 
en  S/4  d^k.    On  trouve  un  gtte  dans  les  fermes  de  Hannukka  et  de  Juuso. 

—  De  Torneà  à  Stockholm,  y.  Suède  et  Norvège^  par  Bsedeker. 


h.  '»• 


V.  LB  CBSTRE  DE  LA  RUSSIE. 


23.  De  VânoTie  i  Moscou,  par  Brett-LitOTsk  et  Smolentk  !229 

De  BrMt-LilOTtk  à  Ckehn  et  à  Briaaek.  381.  ->  J>*Or> 
eke  i  MohIleT.  334.  —  De  f  moleaak  à  Orel.  386.  —  De 
Viasa»  à  To«U.  SS7.  —  Berodiao.  396.  —  OouTeat  Sa* 
Tine-StoroJeTfk.  298. 

24.  De  St-Pëtenbourg  i  Moscou.    Novgorod  et  StaraTa 

Roossa 239 

De  Tehoadoro  à  KoTgorod  et  à  Staraïa  RooMa.  368.  — 
BeroTlteU.  Valdaï.  De  Bolof  oïé  à  ByMnak.  31».  - 
D*OftaehkOTO  à  Viasma.  916.  -  Vo«kre«Mnak.  346. 

25.  Moscou 249 

Le  Kremlin.  3B6.  —  TieiUe  vUle  (KiUigorod).  776.  - 
Qnartiert  Sod-Oneat.  Goarent  des  Vlercea.  361.  —  Qvar- 
tiert  Kord-Oueat.  966.  —  Qaartien  Kord-Bat.  368.  — 
Quartiers  Bat.  991.  »  Quartiers  Snd-Bat.  998.  —  Qaar- 
tieie  8ad.    Meala  des  XolBeaaz.    394. 

26.  Enrlrons  de  Moscou 298 

TeherUsoTo.  Isaianeve.  Kemakovo.  Kossino.  399.  — 
Ltoabliao.  Tsarltsyno.  Kolomenekoïd.  800.  —  Kount- 
sève.  PoktOTskeïë.  Troitokolë.  8CM.  —  Pare  Pélroyakf . 
PétreTakoîé'BasoumoTakoïë.  Tooekino.  Arkhanchel- 
akoîë.  Ililnakoïë.  809.  —  OaUnkino.  Tanlnakoïë. 
AlexëleTakoïë.  804. 

27.  De  Moscou  à  laroslavl  et  à  Yologda.    Couvent  de 
Tioltsa 305 

DlarosUYl  à  Kostroma.  Sli. 

2a  De  Moscou  à  NUny-Novgorod 311 

De  Xorki  à  Kineehma.    De  Korrov  à  Mourom.  313. 

29.  Nijuy-Novgorod 314 

30.  Voyage  sur  le  Yolga  de  Tver  à  Syzran 323 

Le  Volga.  938.  —  Mordva.  Arsamaaa.  330.  —  Tekërë- 
miesee.  831.  —  Teboarashes.  383.  ^  La  Kama. 
Pem.  999. 

31.  De  Moscou  i  Koursk,  par  Toula  et  Orel     ....  345 

De  Toula  à  Bisjak  et  à  lëleta.  348.  —  D*Orel  à  Orlaxi. 
380.  -^  Brinltage  de  Koren.  383. 

32.  De  Moscou  à  Samara  et  à  Orenbourg,  par  Rlazan  .     .  352 

ZanSak.  De  Blacan  à  Kazan.  353.  —  De  Pensa  à  Rou- 
saîerka  et  à  Btlebtekéro.  854. 


28.  De  ▼«rsovie  à  Momou,  par  Brett-Litovsk  et 

Chnolensk. 

1224  V.  Train  expreaa  (wagoaa  direeta),  38  b.  1/2;  99  r.  70  et  17  r.  83; 
warons-Iita,  6  r.  44  et  5  r.  59  en  plaa:  train  omnibna,  env.  40b.i  93  r.  50 
et  14  r.  10.  Dëpart  de  la  gare  de  Tëreapol.  —  Z>e  VirbàUen  à  Méuu 
(1067  Y.>,  MT  Viieika  et  lOnsk  (tronçon  de  raeeordemeat  entre  les  deux 
met),  en  99  b:  l/st  31  r.  80  et  13  r.  90  (surtaxe  vonr  lea  billets  des  trains 
expresa  de  Yirballen  à  Vtteika:  3  r.  85  à  1  r.  40;  et  de  Minsk  à  Moaeeu, 
3t.  30  et  Ir.  9©.  ^^    ._ 

10,  lo 


230     V.  R.  23.  BIALA.  De  Vai 

Varsovie,  ▼.  p.  8.  Le  pays  qu'on  traverse  n'a  rien  de  particulière 
ment  intéressant.  Dans  U  partie  B.  du  gouv.  de  Varsovie,  ce  son 
les  forêts  qui  dominent;  dans  le  gouv.  de  Siedlce,  les  forêts  alternen 
avec  de  grandes  étendues  couvertes  de  roseaux  et  de  saules,  et  dan 
U  partie  N.  du  gouv.  de  liUblio,  elles  alternent  ave^  un  sol  fertil 
en  blé.   On  passe  d'abeid  au  ohamp  de  bataille  de  Groch^w  (p.  *Z6] 

—  7  V.  Rembe¥tdw,  —  17  V.  Miiùana.  —  35  V.  Dmnb«  Wi^ki. 
35  y.  NotDO' Minsk  (H6bo>M hhcki ;  buffet),  tiile  de  1200  hab 

sur  la  Srebrna,  qu'il  ne  faut  pas  confondre  avec  Minsk  (p.  232).  I 
y  a  eu  ici,  le  27  avril  1831,  un  combat  entre  Russes  et  Polonais.  - 
62  V.  Mro%i^.  -  70  V.  Kotun. 

84  y.  ffiifdlM  (Ciueni;  buffet),  ville  de  1Ô060  bab.,  chef-liei 
de  gouv.  et  siège  d'un  évécbé,  avec  un  grand  cbâteau  et  un  bel  hôte 
de  ville.   Embranch.  de  62kil.,  en  31  b.,  sur  McUkin,  v.  p.  41. 

Siedlce  était  autrefois  la  capitale  de  la  voï voile  4e  Podlaehie  ,  sur  ]* 
Boug  central  et  le  Ka^ew.  li  y  a  eu  en  1706  aux  environa  un  oombat  entrt 
les  Russes  et  les  Suédois, 

110  y.  LukoT  (i^iOB-b;  buffet),  ville  de  7d00hab.,  a^ec  ui 
cbâteau. 

Embraneh.  de  SI  V,,  en  3  h.,  tut  /wangr^rMl,  en  eorreipoaBdanee  ave< 
les  lignei  de  Varsovie  à  Kovel  ip.  96)  et  d'iwaaforod  à  €K»4onog  (p.  4). 

120  y.  Saaniawo,  —  13^  y.  Mi^dxyctee  (Mémp^^fte),  ville  de 
11000  bab.  Dani  le  voisinage,  une  belle  propriété  des  comtes  Po- 
tocki,  autrefois  aux  princes  Gzartoryski. 

1Ô9  y.  liai»  (B^ia),  ville  de  10000  hab.,  sur  la  Tma  (Krzna), 
vieille  propriété  des  princes  Radziwill,  dont  on  voiteneetelechâteai^ 
en  ruine. 

193  y.  T^rwpof  (TepecnÔJi.),  faubourg  de  Bre^t  (v. -ci-dessous) J 
avec  env.  2000  bab.  —  On  passe  au  N.  de  la  place  de  Brest;  on  a  à  dr. 
les  fortifications  de  Térespol,  puis  ^a  citadelle  et  ^e  fort  de  «  Comt«i 
Bergv  et  on  traverse  le  Bottg^  au  N.-O.  des  fortiflcatiani  de  Kobrin. 
La  gare  centrale  de  Brest  est  au  N.  de  la  ville.   Bon  butfet. 

1 99  y.  Brest-Lito¥«k  (^QCir^JliTdBciiii  polon^Br2<i^  lAietoski)., 

—  HÔTELS:  de  VBwroft  (eh.  t.  e.  1  à.&rM  dîo.  50k.,  omn.  50k.>;  Viciorié 
(ch.  50  k.  à  4  r.,  b.  10  k.,  1.  30,  dîn.,  de  pidi  a  5  k.,  d^p.  SO.»  onkn.  SO). 
FiACRBs  :  de  la  gara  en  ville,  aO  k.  j  à  là.  course,  15 }  à  rheure,  90. 

Brest'Litovsk  (135  m.),  ville  de  tô  000  bab.»  cbef-<lleu  de  dit 
trict  et  place  forte  importante  du  gouv.  de  Grodno.    C'est  au( 
le  siège  d'un  évécbé  gréco- russe.    La  population  se  compose 
Russes,  de  Polonais,  d'Arméniens  et  de  juifs.    Ces  derniers  formel 
presque  la  moitié  de  U  pepqlatio»,  l<à  viUe,  scur  U  n^  dr.  du  Bc 
et  du  MoukhaviÙs  et  à  env.  1  kjH.  Y4  À  TE.  de  la  forteresse ,  situ^ 
au  confluent  des  deux  rivières,  a  été  rebâtie  à  neuf  depuis  1831,  oj 
fut  rasée  Tancienne  ville  de  Brest,  remplacée  maintenant  par  la  cil 
délie.   11  y  a  une  belle  synagogue. 

Br^  éiaii  «n  dea  fcouvgs  des  petites  tribus  slaves  de«  foxê«f  de  la  Vol 
hyme,  que  le  grand-due  Yladimlr  soumit  en  «61.    BOlealaâ  Itf  Brave  4e  ï 
«ÎR*i  *•**?!'"*  1«  P«y«  vers  1013.    Brest  elumgea  iouTSut  de  MaîtrM  d 
puis  le  xne  s.  et  appartint  tour  à  tour  à  la  Pologne,  à  laRuMie,  à  laCtalic 


àMeweou.  BREST -LtTOVSK.  V,  R,  29.    231 


et  ite  LUhaMiie,  jaAqm'M  jovr  oà  OMinir  le  Qnmâ  renaît  1«  Oali«iê  ti  i* 
Voih jBie  i  ta  PolofM,  af Tte  ta  aMn  d«  Botaataf  te  MmovU  (  13«0).  Ce  ii*e«t 
«ja'n  daoxième  partage  4«  taPotogaa,  tu  179S,  q«e  BrMft  é«hmt  à  URoMie. 

Le  Boti^,  Uffg«  de  40  i  80  m.  en  cet  endroit,  se  dlTiie  av-deisus 
de  II  forteresse  en  deux  bras,  dont  le  principal,  appelé  Vieux  Boug, 
tn¥ene  1*  foittraMe;  rautre,  le  Nouveau  Bomç  tourne  a  TO.,  passe 
à  Téiespol  et  njoint  le  bras  principal  dOO  m.  an-dessous  de  la  for- 
teresse. Outre  le  pont  du  chomin  de  fer,  il  y  a  de  ce  c^té,  dans  la 
place  naénev  un  pon*  suspendu  ponr  lea  piétons  et  les  voitures.  Le 
Sfoukkttvi/tê ,  laign  de  20  à  30  m. ,  forme  avant  de  se  jeter  dans  le 
Boug  ta  pntite  et  la  grande  tto  de  M oukbaviéts. 

DmBmmn-ijn^m  l  Qmmnti  107  V.,  an  fth.  ->  Friaaipale  ttot.  iaier- 
nédûire  m  V.)  VMmwm  (B«>j[aaa(  buffet),  rille  de  8DÛ0  hab.  et  eheMieu 
de  diâtilet,  mur  le  court  snpërieur  d«  Bnuff.  —  Ckttm^  t.  p.  30. 

Da  Banrr-LitOTSK  JL  Bviavsk  (H^ne  dr  PiMiaté),  797  Y.,  en  9B  b.  —  M  V. 
^^•èm  (▼.  eiâesioM),  où  l*«a  oaHle  ta  lifM  de  Meeeco,  pow  ealvre  ta  rive 
g  da  Fri^*t.HtfV.  «i*rM,Tille  de  8600 bab.  et  ebef-Uea  de  diatriet,  aur  uo 
eanal  d«  Dniepr  ao  Bong.  —  IfiO  V.  Piaaik  (ItaBcn^  bon  buftt;  hdt.  garni 
BauMtek,  eb.fiOk.  k  9r.,  b.  10  k.,  1.  10  k.),  Tille  de  9800Obab.  et  ebef- 
tien  de  dfetxfet,  a«r  laPIna  «t  daaa  vae  grande  ptaina  maréeageuaa.  Grande 
fabrication  de  «nir  da  Baaeie.  B«t.  à  vap.  ponr  MUr  (p.  367)  en  1  ionr  !/• 
par  Mètfr.  —  3ii  V.  Lommiu€U  (buffet),  on  Ton  eroiae  ta  ligne  de  Yilna  l 
Borno  (p.  S7).  —  300  V.  J^dcpr  Otoaicpft  ;  bnffet),  dana  nn  Joli  aite.  —  497  T. 
Gomel  (Téneu;),  anaal  anr  ta  ligne  de  Liban  à  Bomnr  fp.  867).  —  564  V. 
JTopoxjMnv;  637  V.  Om»iteha;  678  Y.  PHektp^  troia  atat.  où  il  y  a  dea  bnffeta. 
-  797  V.  Biiâana*,  oft  Ten  rejoint  ta  ligna  de  Smolenak  fc  Orel  (p.  M). 

Da  BneT-Iiitorea  À  Ommsa,  t.  p.3B0.  —  Dn  BaasT-LiroTaK  i  Bia- 

fcTSTOK^   T,   p.  43. 

La  ligne  de  Moscou  se  dirige  ensuite  à  TE.  à  travers  les  gouv. 
de  Giodno  et  de  Minsk.  Sur  les  bords  du  Boug  et  du  Moukbaviéts 
se  montrent  de  vastes  étendues  couvertes  de  grands  roseaux  etd^osier 
ou  d'immenses  forêts  de  chênes,  de  tilleuls,  de  sapins  et  de  pius. 
Les  forêts  prennent  surtout  un  aspect  grandiose  dans  l'anc.  voT- 
vodie  de  Brest-Litovsk,  sur  les  bords  du  Pripiat,  jusqu'où  s'étendent 
au  N.  les  vastes  forêts  et  marécages  de  la  Polies  tic  {j^.  359).  Les  par- 
ties de  ces  gouvernements  situées  au  N.  du  chemin  de  fer,  c.-à-d. 
Tancien  paictinat  de  Kovogroudok,  où  étaient  les  domaines  des 
princes  Badziwill  et  Sapieha,  avec  les  magnifiques  châteaux  de 
Nieswicz  et  de  Rouzanna,  sont  également  couvertes  de  forêts,  lacs, 
tourbières  et  marais,  d*où  surgissent  d'énormes  blocs  de  rocher.  Ce 
n'est  ftt'an  delà  du  Dniepr  que  le  caractère  du  paysage  se  modifie 
peu  à  p«u.  En  entrant  dans  le  gouvernement  de  Grodno,  on  pénètre 
dans  la  SuêtU  Blanche  (p.  zxxv). 

224  Y.  JàMnka  (Xaésua),  où  s'embranche  la  ligne  de  Briansk 
(v.  ci-dessus).  —244  V.  Tevli  Çtémiu),  —  267  V.  Linevo.  —292  V. 
Ber^%a  (buffet).  —  316  V.  itoaaot?©.  —  341 V.  Domancvo.  —  367  V. 
fjiétnaSa.  —  389  V.  Baranovitchi,  où  s'embranchent  les  lignes  de 
Biaiystok  (p.  41),  Vilna  (p.  33)  et  Rovao  (p.  37). 

Ensuite  un«  série  de  stations  peu  importantes.  On  s'arrête  à 
Mintk,  aHué  sur  une  petite  hautnir  à  g.  ;  ç'e«t  ta  point  d'intoraeotion 
des  ligne»  de  BrtatrMoscoa  et  LibaU-^Remny  (p.  37). 


232     y.  B,  23,  BOmSSOY.  De  Varé&vie 

520  y.  matk  (MnKI%).  —  Bt^tU:  à  U  gar«  de  la  ligae  4to  Bcesi,  à 
2  V.  au  S.  de  U  Tille,  et  à  eelle  de  la  lipié  de  Itomny,  à  Vs  V.-  «a  S.  de 
la  ville.  —  HÔTBLS:  H.  d«  Parit;  Nwo-Moià&wskaia  (eh.  et  s.  60  k.  à  5r., 
b.  10  k.,  dln.,  de  i  h.  à  6  b.,  50  k.,  omnibat  60  kj  ^  8ùuU%e^  (eh.  ^  k.  à  8  r.). 
—  FiACRBs  :  de«  gares  en  ville,  40  ou  25  k.  ^  40  k,  Theure.  —  Tbamwat,  des 
gares  à  travers  la  ville,  6  k. 

Minsk  est  une  ville  de  91 000  hab. ,  dans  un  site  pittoresque, 
SUT  le  Svitlfftth,  affluent  de  la  B^iézlna,  le  cbeMieu^  du  gotrv.  du 
même  nom,  la  résidence  d*un  évéque  ^réco- russe  et  d'Un  évêque 
catholique.  Les  mes  sont  pour  ta  plupai^  Coites  et  mal  bâties. 
Minsk  a  beaucoup  de  maisons  en  bois ,  16  églises  et  plusieurs  fa- 
briques. Le  commerce  y  est  important  et  il  y  s  une  foire  snnuelle 
au  mois  de  mars.  Le  tiers  de  la  populàthm'est  Israélite  ;  le  reste  se 
compose  de  Polonais ,  de  Russes ,  d'Allemands  et  de  Tatares.  Au 
centre  de  la  ville,  Véçlite  luthericrme,  bâtie  en  i845.  —  Cette  ville 
a  été  fondée  au  xâ  s.  Elle  devint  la  capitale  d'une  principauté,  qui 
passa  à  la  Lithuanie  à  la  fin  du  xrf^  s.^  à  la  Pologne  au  zt^  s.  et  à 
la  Russie  au  dernier  partage  de  la  Pologne,  en  1793,  Située  sur  Ja 
principale  ligne  d'opération  de  l'armée  française  ea  1815Î  et  impor- 
tante à  cause  de  ses  entrepôts,  elle  fut  occupée  par  les  Français  sous 
les  ordres  de  Bronikowski ,  mais  reprise  le  4  nov.  par  le  général 
russe  Lambert. 

638  V.  Kolodiehtchi.  —  558  V.  VittgcmUin,  —  579  V.  Jodine. 

595  y.  BorisfOT  (Bopicom;  buffet),  8t<t.  non  loin  ^t&  ehef-lieu 
de  district  de  ce  nom  (hôt.:  Berkov;  voiture  pour  Stoùdianka,  en 
1  h.  Vjî  pour  1  r.  50  à  2  r.  aller  et  retour),  ville  de  18000  hab.,  sur  la 
rive  g.  de  laBérézina,  avec  4  églises,  dont  une  cathédrale  gréco-russe, 
sur  la  grand'  place.  La  ville  s'étage  sur  le  versant  0.  dSine  colline 
qui  se  dirige  vers  Kostritsa.  Al'O.  aussi,  sur  la  rivé  g.,'  se  voient  les 
restes  d'anc.  fortifications  et  sur  la  rive  dr.,  au  sommet  d'une  hau- 
teur assez  considérable,  la  tête  de  pont  qui  fut  en  1812  le  centre 
d'un  combat  entre  les  Français  et  les  Russes.  —  Au  N.,  également 
sur  la  rive  g.  de  la  Bérézina  et  près  de  la  route  de  Chiskovo ,  le 
domaine  de  Vieux- Borissov,  au  prince  Radziwill.  Plus  loin  au  N., 
le  village  de  Stoùdianka  où  eut  lieu  le  passage  des  Français,  en 
1812  (v.  p.  233). 

Le  20  nov.  1813,  dans  la  matinée,  le  général  russe  Lambert  aftei^it 
la  rive  dr.  de  la  fiérétina  avee  6  régiaaentB  d'id&nterié,  8  eseadiroas  de 
eavalerie  et  3  batteries  d'actillerie,  sans  qv»  les-  diviaiona  française» 
(Wurtemberg  et  Pologne)  qui  étaient  à  Borissov  se  fussent  aperçues  de 
son  approche.  Dombrowski  avait  laissé  la  plus  ^ande  partie  des  troupes 
sur  la  rive  dr.  ^  la  tête  de  pont  n'était  gardée  que  par  6  bataillons  et 
4  pièees  de  campagne,  elle  fut  prise,  ainsi  que  la  ville,  après  un  combat 
de  plusieurs  heures,  par  les  régiments  de  chasseurs  russes,  c^ui  pour- 
suivirent les  Français  par  le  pont,  long  de  1400  pas.  Le  principal  corps 
d'armée  français  perdit  ainsi  le  seul  pont  qull  y  avait  eur  la  Bér^ina. 

A  partir  de  Borissov,  on  suit  la  route  par  laquelle  la  Grande 
Armée  battit  en  retraite  ;  la  contrée  n'offre  sans  cela  aucun  intérêt. 
On  passe  la  Béréii&a  (EepésHna)  sur  un  long  pont.  Cette  rivière 
sort  d'un  marais  près  de  DoktehitH,  dans  le  district  de  Borissov, 


à  MoêeoH.  BiRtfeiNA.  K  B.  29.    233 

tnTeite  le  govT.  de  Minsk  da  N.  au  S.,  devient  navigable  k  partir 

de  BozissoT ,  soi  ane  longueur  de  390  kil.,  et  se  Jette  dans  le 

Dniepr  aunlMaiHis  de  HerYaL   Cette  rivière  aux  eaux  tranquilles, 

dont  la  Isrgeur  ne  dépasse  pas  30  m.,  fait  beaucoup  de  détours 

et  se  dévovle  &  trsvere  une  eentiée  maiéeageuse,  large  de  quelques 

cflstciaes  de  nitiee.    Les  éléTalions  de  terrain  peu  eonsidérables 

qui  raccompagneiii  sont  généraleinent  couTertea  de  foréte.     Le 

village  Ae  8ioudim%ka  (▼.  ei-desaoue),  à  env.  12  V.  auN.  deBorissov, 

est  sur  WA.  versant  de  la  rive  g.  non  loin  de  la  rivière.  Les  hauteurs 

de  la  rive  de  ei^uvrent  le  chemin  qui  va  de  Boriasov  à  Stoudianka 

yêM  Bitchi;  osais  sur  la  nve  dr.  eat  une  route  qui  vient  de  Bobrouisk 

et  qui  p«aae  à  la  téta  de  pont  de  Borisaev  et  de  U  par  Bolehoï' 

Stakkmr ,  k  travers  la  forêt  de  Stakhov.   Cette  route  fait  un  angle 

presque  droit  à  5kU.  du  village  de  BHli^  passe  à  travers  une  forêt  et 

des  défllée,  et  aboutit  à  Sembine  et  à  Molodetchna,  où  elle  débouche 

gux  la  grande  route  de  Yilna. 

Le  soir  du  36  nov.  1813 ,  Teille  du  ?▲«•▲•■  db  la  BiiitixA  pak  Lan 
Feaxçau.  le«  foree«  prlmeipalee  de  Napoléon  te  trouvaient  en  partie  à 
BoriMOT,  rentre  partie  étant  encore  en  marehe  «ur  eette  ville,  par  la  route 
d'Oreha,  dans  lea  environA  de  Loeknitea.  Le  maréebal  Victor  avait  prif 
position  au  K.  de  la  grande  route,  i  RatoaliteÛ,  pour  opposer  son  armë^ 
a  eeUe  de  Wittgenstein.  Kapoléon  avait  en  tont  de  SSOCX)  à  60000  hom- 
mes sous  les  armes,  avee  36Q  pièees  d*art{llerie  ;  les  Isolés  et  les  troupes 
sans  armes  se  montaient  à  45  ou  SOOOO  hommes.  Du  côté  des  Busses, 
rumée  du  Danube  (Tehitcbagov)  était  à  Chabaehévitebi  et  à  Borissov, 
sur  1a  rive  dr.  de  la  Bérézina^  Tarmée  du  comte  Wittgenstein  à  Baran ,  les 
détAchements  du  comte  Platov  à  'Natcha,  en  queue;  ceux  de  lérmolov  à 
XAlievke,  ceux  de  Xiloradovlteh  à  Tolotebine.  Le  maréchal  Koutouiov  oc- 
cupât Kopis  avec  le  reste  de  ses  troupes.  —  Le  36  nov.,  quand  Tarmée 
frAnçaise  battant  en  retraite  conunença  à  opérer  le  passage,  la  Bérézina 
avAît  en  partie  débordé,  et,  comme  après  un  dégel  de  peu  de  jours,  le 
froid  avait  reparu  le  34,  elle  charriait  des  glaçons.  Napoléon  sut  habile- 
ment tromper  Tannée  du  Danube,  qui  gardait  la  rive  dr.,  quant  au  point 
choisi  par  lui,  près  de  StoudUmia^  pour  traverter  la  rivière,  si  bien 
que  Ttiiitehagov  porta  toute  son  attention  sur  la  partie  de  la  Béré- 
kIda  qui  coule  au  S.  de  Borissov.  Kapoléon  fit  prendre  à  ce  dernier  en- 
droit toutes  les  mesures  propres  à  faire  croire  quHl  avait  l'intention  d*y 
passer  la  rivière,  tandis  que  deux  ponts  de  bois  étaient  jetés  plus  au  K., 
A  SiiNidienke ,  an  prix  d*Jiieroyahles  efforts  de  la  part  des  pontonaiejrs  et 
du  corps  de  la  marine.  Le  corns  d'armée  d'Oudinot,  qui  avait  passé 
le  premier,  eut  aussitôt  Toccasion  d'attaquer  et  de  repousser  la  divi> 
sion  Tekaplits,  qui  lui  barrait  la  route  au  delà  de  la  Bérésina.  Ce  corps 
d'armée  Ait  suivi  la  nuit  du  9ft  au  37  nov«  pa»  Ney  et  la  jeune  garde,  puis 
pAf  le  corps  d'armée  de  Victor,  excepté  une  division,  qui  dut  se  rendre. 
Nspoléon  suivit  le  37  nov.,  avec  la  vieille  garde  et  le  reste  des  troupes. 
Le  lendemain,  les  Français  furent  attaqués  en  même  temps  sur  les  d^ux 
rirt»^  Yietor  sur  celle  de  g.  par  Wittgenstein,  Oudinot  et  Ney  sur  celle 
de  dr.  par  Tchitchagov.  La  lutte  fut  sanglante  et  couronnée  de  succès 
pour  les  Français,  qui  s^élaient  maintenus  dans  leurs  positions  au  8.  de 
Stoudianka  et  près  de  la  forit  de  Stakhov.  Pendant  ces  combats,  le 
eros  des  troupes  françaises  marchait  sur  Zembine,  et  dans  la  nuit  du 
38  au  39  nov.  Victor  passa  sur  la  rive  dr.  de  la  Bérézina.  A  partir  de 
ee  moment,  le  désordre  se  mit  dans  les  rangs  des  FrAnçAis,  qui  venaient 
d'apprendre  que  l*armée  de  Koutousov  arrivait  sur  eux.  Alors  eommencn 
^ette  terrtble  bovaevlade  où  les  malheureux ,  poussés  par  l'instinct  de  la 
conservation,  se  tuaient  les  uns  les  autres.  Les  p<wrt»  ayant  été  brûlés 
le  38  nov.,  il  resU  sur  la  rive  g.  du  fleuve  un  grand  nombre  de  blessés 


234     y.  12.  23,  MOHILBV.  De  Vur$ovie 

%i  de  mAlAdM,  «vee  le«  b«(ikgeft  et  let  ¥<^ure0.  1*4  batmiUt  de  la  JB^^rtiK 
avait  coûté  IS  à  90000  hommes  à  Tarmée  française,  qui  perdit  eneore  toii< 
le  train  des  éqnipagea  et  laissa  90000  prisonnière  entre  les  vnmhië  dei 
Busses.  De  tous  les  eorps  d'armée  qui  araieut  suiri  VApoléon  à  Moaeou 
il  ne  restait  plus  que  40000  hommes,  fuyant  en  désordre  vers  Vilna. 

A  TB.  4e  BorissoT  commencent  les  forêts  qui  couvrent  */4  du 
gouv.  ée  MohileT  et  la  moitié  du  gonv.  de  Smolensk.  On  rencontre 
ensuite  de  rares  pleines  et  des  collines  euHiYées. 

720  V.  Ortim  (Ôpna ,  pol.  Onta^  buffet),  Tille  de  5600  hab.  et 
chef-lieu  de  district  du  gouv.  de  Mohilev,  &  3  Y.  de  la  station  du 
même  nom,  dans  un  |oli  site,  sur  les  deux  rives  du  Dnr^epr.  C'est 
une  anc.  ville  des  Krivitehes,  souvent  mentionnée  dans  les  guerres 
de  la  Pologne  contre  la  Lithuanle  et  la  Russie.  Les  Français,  dans 
leur  marche  sur  Moscou,  en  1812,  Toccupèrent  et  y  ^abliTent  des 
magasins.  Le  21  nov.,  lendemain  du  }our  où  Napoléon  avait  quitta 
Orcha ,  Plstov  occupa  la  ville  que  les  Français  avaient  évaeu^e  et 
à  laquelle  ils  avaient  mis  le  feu,  mais  dont  Tincendie  fnt  bientôt 
éteint. 

A  75  V.  au  S.  d*Orcba  (bat.  à  vap. ,  en  0  à  15  h.,  pour  1  r.  90;  dili- 

Senee  ,3  à  4  r.  par  pers.  \  voit,  de  poste,  en  8  à  10  h.,  pour  8  rO  se  trouve 
Cohilev  (Horajieirb  ;  bôt.  :  S.  dé  Framee^  Qrand-HôUl;  izvoehtchlk  de  la  stat. 
des  bat.  a  vap.  à  la  ville,  40  k.  ;  1  h.,  40  k.),  dans  une  belle  contrée,  fertile 
et  accidentée  qu^arrose  le  Dniepr.    C'est  un  des  plus  Jolis   ehefa  -  lieux 
de  ^gouvernement  de  la  Russie,  comptant  4S000  bfth.,  dont  beaaeonp  dUs- 
raéhtes.  C*est  le  siège  d'un  archevêché  russe  et  d*un  archevêché  catholique. 
Il  y  a  14  églises  gréco-russes ,  une  église  luthérienne,  deux  églises  eatbo- 
liques  et  trois  synagogues.    Principales  curiosités:  le  pare  4e  la  viiie  Cvue): 
la  tour  de  la  Z>ouma  (bôtel  de  U  ville),  qoi  date   encore   du    temps  dea 
Tatares;  Véglise  BraUtvo^   de  16)0,  et  la  cathédrale  catholique^   où  il  y  a 
de  bons  tableaux  anciens.    Excursions  intéressantes:  k  Piépenbtra  (7  V.). 
avec  des  ruines  assez  bien  conservées;  à  Karabanovka  (1  V.  Va)*,  k  Petck^rsk 
(3  V.),  résidence  d'été  de  l'archevêque,  avec  un  beau  parc;  à  P^aUkovitcM 
(5V.),  lieu  de  pèlerinage  su  bord  du  Dniepr.  —  Le  19  juillet  1812,  la  ville 
fut  occupée,  après  uq  eombut  opiniâtre,  par  Tavant-garde  de  Davoot.    I^e 
33  juillet,  bataille  de  Zaltanovkay  an  S.  de  Hohilev,  entre  le  eorps  d'armée 
de  Davout  et  des  détachements  de  la  deuxième  armée  russe,  sous  Bagra- 
tion,  qui  dut  alors  se  retirer  sur  Vovo-Bichov.  —  Bateaux  à  vap€ut^  pour 
Kiev,  V.  p.  36Î. 

769  y.  Kramoïe  (KpÀCHoe  ;  buffet) ,  joli  bouig  sur  la  Méreika, 
petit  affluent  de  la  Zvinaïa.  Il  y  eut  ici  en  1612,  le  14  août,  un 
combat  entre  la  cavalerie  de  Murât  et  un  détachement  d'in/anterie 
russe  commandé  par  Novj^rovsky.  Lors  de  la  retraite  des  Français, 
les  corps  d'armée  de  Ney  et  de  Davout  furent  presque  anéantis  â 
Krasnoïë,  les  15  et  18  novembre. 

812  y.  Katyne.  Bientôt  après  on  aperçoit,  à  dr.  sur  une  hauteur, 
Us  murailles  et  les  créneaux  blancs,  les  dômes  et  les  toma  de  iSmo- 
lénsk,  et  Ton  atteint  sa  jolie  giwé  (bon  buffet),  qui  se  trouve  daas  le 
faubourg  de  St-Pétersbourg ,  sur  la  rive  dr.  du  Dniepr. 

832  y.  SmoltlMk  (CM04é»CKl»).  —  hôtels:  ff.  d$  reur9p€^  ffraiMf 
ir^M  ;  ch.  à  1  r.  fiO  et  2  r.  au  club  dé  J«  Sobhasê  (jpiopiiwnoe  CQ4ip4aie),  m. 
rotehaïaa,  recommandé.  —  VoiTsass  (à  2  ehev.)  :  en  été,  de  la  lave  à  la 
ville,  fiO  k.  i  en  sens  inverse,  40  k,  j  20  k.  la  course  ;  40  k.  Theure.   Traîneaux 


JfoMic.  SM0LSN8K.  K  R.  23,    335 

u  kivcr:  30, 39i»  15  €t  30  lu  —  Pboto«baphim  (forai»!  ««bU«l,  fiO  k.) :  ebet 
KiiotekBaU. 


Smolenêk,  ville  d'eov.  46000  h*b.,  dans  un  aiie  pittoresque,  sur 
les  deux  rives  du  Dniepr,  U  partie  principale  sur  la  rive  g.,  qui 
descend  ici  rapidement  vers  le  fleuve,  puis  la  Satehenka  et  la  Tchou- 
rilooJuL  La  place  forte  proprement  dite  est  entourée  par  les  faub. 
de  Kragnenêkoté ,  Mttidavikotef  Rodavikoïe,  Sikolàkoï/,  et  Rat- 
ehenka.  Le  vaste  faubourg  de  St- Péter $bourg,  où  se  trouve  la  gare, 
est  sur  la  rive  dr.,  moins  escarpée  que  la  rive  g.,  mais  qui  U  domine 
tout  à  fait.  —  Smolensk  est  elief-lieu  de  gouv.  Elle  a  25  églises, 
S  couvents  et  plusieurs  fabriques.  Elle  fait  un  grand  commerce  de 
céréales. 


.....*^ — 't  «la  «lef  et  la  porte  de  la  Rtuiles  était,  d'aprèa  le  chroni- 
qmtnr  Kester,  lacafftale  de  la  tribe  «lave  4m  MrMtektê  (KtevoA  oa  KreTs) 
qui  demevrateel  près  dee  •oueti  du  Volga,  de  la  Daaa  et  du  Dniepr. 
OUjf  deacendit  le  itailepr  à  la  An  du  ix^  s. ,  en  marehAni  sur  Kiev,  et 
«'eaipara  de  tontee  les  villee  elaTes  §lhiëe«  ttir  ce  flenve:  Smolensk, 
Tckmigov,  et*.  B»olea«k  appartini  Jaiqu'en  lOM  à  la  principauté  de 
Kiev.  Elle  ehancea  souvent  de  miUtres  au  temps  des  princes,  et  elle 
eut  divers  si^s  à  subir,  par  ex.  en  1940,  d*nne  année  moscovite  et  ta- 
tnm,  et  en  lèOB  du  litknaaiens,  anxquela  elle  ee  rendit  au  bout  de  sept 
semaines.  Elle  fut  à  Tapotée  de  sa  prospérité  au  xvi^  s.  et  compta  alors, 
dit-on,  300000  hab.  Elle  fut  encore  prise  en  1614  par  les  Moscovites  et 
en  inO  par  les  Polonais,  quf  U  gardèrent  jusqu'en  1664.  Smolensk  fut 
cédée  à  la  Eaaele  en  18B6.  (Test  p«ès  de  cette  ville  qu*evt  Heu,  dans  les 
premiers  jours  d*aoftt  1813,  la  jonction  entre  les  deux  années  ruMcs  de 
rOuest,  soms  Bagrstion  et  Barclsy  de  Tolly.  Les  Français ,  venant  de  Ba- 
zasna,  s^'eveneèrent  vers  le  ville  le  14  août.  Smolensk  fut  défendue  par 
BaSevsky  et  plus  tard  par  rbéroiquc  DoUitoorev.  Un  combat  fut  livré 
les  17-18  août,  pendant  lequel  la  ville  fut  insendiée.  —  Smolensk  vit  re- 
p&n^tre  le  12  nov.  les  premières  troupes  françaises  d'Eugène  de  Beaubar- 
nnis  battant  en  retraite,  et  le  13  nov.  Kapoleon  lui-même ,  qui  s*y  arrêta 
pendant  4  jours  et  s'eiforfa  en  vain  de  reorganiser  son  armée,  le  corps 
de  Vef  qui  fermait  Tavrlète  -  garde  de  Kapoleon  aniva  le  14  nov.  à  Smo- 
lensk, par  le  Caabovit  de  St-Pétersbourg ,  poursuiri  par  les  Russes  de 
Plalov.  Ce  n*est  que  la  17  nov.  an  matin  que  Ney  quitta  la  ville ,  son 
anièie-garde  fessant  sauter  an  sertaia  nombre  d*édiflcss.  —  La  ville  fut 
ensuite  reconstruite  plus  régulièrement  et  avec  des  maisons  en'  pierre, 
et  B%ê  tortitssrtons  furent  aussi  en  partie  restaurées. 

Lee  restes  des  anciens  *mtirs  de  la  ville .  construits  en  pierres 
et  en  briques,  du  temps  de  Boris  Godounov  (1598-1605),  ont  env. 
d  V.  de  long,  de  10  a  15m.  de  haut,  et  de  3  à  6m.  d'épaisseur. 
La  partie  supérieure  est  découpée  en  créneaux ,  derrière  lesquels 
court  un  terre-plein  large  d'euv.  2  m.  A  Tintérieur,  les  murs  sont 
soutABua  par  des  contreforts*  Ces  murs  avaient  été  flanqués  à 
roriglne  de  96  tours  carrées  et  polygonales,  dont  il  seulement 
étaient  encore  en  état  en  1812.  Lorsque  la  ville  fut  prise  par  les 
Pol<mai»  eu  1611,  Sigismond  III  fit  élever  à  l'O. ,  entre  les  fau- 
bourgs de  KrasnenskoTé  et  de  Mstislavskoïé,  un  ouvrage  pentagonal 
bastionné  de  peu  d'étendue  ;  c'est  ce  qu'on  appelle  le  bastion  du  Roi 
ou  la  citadelle.  L'enceinte  a  3  portes  principales  :  la  porte  Mala" 
khovéki,  où  aboutissent  les  routée  de  Krasnolé,  Hstlelavl  et  Roslavl  ; 
la  jporte  îHkôlsk^f^  du  côté  du  faubourg  de  Nikolskolé,  et  la  porte 
Ihiiéprovàky ,  du  côté  du  fleuve.    U  y  a  deux  autres  entrées,  Tune 


236     V.  R.  23.  BRIANSK.  De  Varsovie 

k  g.  de  1«  porte  Dniéprovsky  et  port&nt  le  même  nom ,  l'autre  celle 
de  Ratchensky.  Ces  deux  portes  ont  été  percées  lorsque  Vimpététrice 
Catherine  II  vint  à  Smolensk,  parce  que  les  portes  existantes  étaient 
trop  étroites  pour  les  équipages  de  la  cour. 

Sur  la  riye  dr.  du  Dniepr,  les  restes  de  la  tête  de  pont,  ouvrage 
en  terre  construit  sur  les  ordres  de  Pierre  le  Grand. 

On  remarque  encore  à  Smolensk  le  monument  d'Engelhard^ 
lieutenant-colonel  fusillé  ici  par  les  Français  en  1812,  et  le  rruinu- 
ment  de  1812  y  pyramide  en  bronze  élevée  le  17  août  1838,  en  sou- 
venir des  combats  livrés  à  Smolensk.  Dans  le  jardin  de  la  ville, 
non  loin  de  la  porte  Malakhovski  une  statue  en  bronze  de  M.-J. 
Olinka  (1804  - 1857) ,  créateur  de  l'opéra  national  russe.  Lie  petit 
muê^e  arch/ologique  est  ouvert  les  dim.  et  mercr.,  de  midi  à  3  h., 
moyennant  10  k.  ;  vue  intéressante  de  la  tour  du  poste  de  pompiers 
(182  marches),  qui  se  trouve  dans  la  même  maison. 

La  OATHÉDBALB  BE  l'Assomftiom  (YcnéHCiiS  coôépi),  la  plus 
belle  des  25  églises  de  la  ville,  fut  fondée  au  xu^  s.,  détruite  à  la 
prise  de  la  ville  par  les  Polonais  en  1611  et  restaurée  dans  la  suite. 
On  y  voit  de  vieux  ornements  d'église  et  d'autres  curiosités ,  ainsi 
qu'une  image  miraculeuse  de  laVierge,  attribuée  à  St  Luc  et  qu'une 
princesse  grecque  aurait  apportée  en  Russie.  Il  en  existe  une  copie 
dans  la  chapelle  Dnléprovsky,  à  la  porte  du  même  nom.  Il  faut  en- 
suite mentionner  les  églises:  St-Pierre-et-St-Paul ^  St' Jean- Bap- 
tiste et  surtout  V église  8t^ Michel  (appelée  aussi  Svirskaîa,  à  i'O. 
de  la  ville),  qui  sont  toutes  du  xni®  s.  Dans  la  Kirotchnaîa,  Yéglise 
luthérienne. 

Db  Smolbmsk  i  Orbl:  361  V.,  chemin  de  fer,  en  11  h.  V4>  -~  On  tra- 
verse d'abord  des  contrées  boisées.  —  56  V.  P^tchinùk  (buffet).  —  111  V. 
&o«lavl(PécjiaBn;  ^ffei\  ville  de  10000  hab.  et  chef-lieu  de  district,  sur 
VOâter.  Bile  a  été  fondée  par  Vladimir  Monomaque,  fortifiée  sérieuBe- 
ment  dans  la  suite  et  souvent  assiégée  par  les  Lithuaniens,  les  Polonais 
et  les  Russes. 

133  V.  IvcMovakaîn.  Ensuite  on  entre  dans  le  gouv.  d^Orel.  Il  n*y  a 
plus  de  forêts,  mais  des  plaines  onduleuses  de  chaque  coté  de  la  voie.  Le 
seigle,  le  sarrasin,  le  chanvre  sont  cultivés  sur  de  vastes  étendues.  Quelques 
arbres  rabougris  se  montrent  à  certains  endroits  isolés  et  humides.  Les 
villages  se  suivent  en  plus  grand  nombre  que  dans  les  gouvernements  de 
rO.  Les  maisons  sont  bien  bâties,  propres  et  plus  grandes.  Les  façades 
de  ces  maisons  présentent  des  sculptures  élégantes*,  çà  et  là,  quelques 
églises  blanches  aux  dômes  verts.  Le  paysage  emprunte  ici  un  caractère 
particulier  à  de  nombreux  moulins  à  vent,  aux  formes  les  plus  primi- 
tives. Les  paysans  de  cette  région,  un,  mélange  de  Orands  et  de  Petits- 
Russiens,  portent  un  costume  tout  à  fait  caractéristique.  Les  femmes  sont 
vêtues  d'une  longue  chemise  descendant  jusqu*anx  pieds  et  bordée  de 
rouge.  Sur  cette  chemise,  elles  ont  une  jaquette  de  feutre  et  autour  de 
la  tête  deux  mouchoirs  de  couleur  différente,  arrangés  en  forme  de  tur- 
ban. —  183  V.  JoukovJca  (buffet);  embranch.  sur  (40  V.)  IMmdinka.  — 
327  V.  BijiUlaïa^  avec  les  usines  de  fer  de  Briansk  et  des  fabriques 
de  machines  (SOCiO  ouvriers). 

236  V.  Sriftmk  ntoinicK».,  buffet^  bon;  ûacre  pour  la  ville,  40  à 50 k.). 
C'est  une  ville  de  aOCXX)  hab.  et  un  chef-lieu  de  district  du  fouv.  d'Orel, 
dans  un  joli  site,  à  4  V.  de  la  stat.,  sur  les  hauteurs  de  la  rive  dr.  de  la 
l>€»na.    Sa  fondation  remonte  à  la  fin  du  xi©  g.    j:ue  appartint   d*abord 


à  JTofeott.  KALOUOA.  V.  R.  99,    237 

i  bi  ftimei^ênté  de  TelMnif oir  ;  mdc  elle  foime  «ne  jpritteâMiit^  parti- 
culière dëpendeat  de  U  Uthvaale,  qei  f«t  réunie  ea  1490  à  la  priaei* 
puté  de  Moaeov.  Un  mr$*m4U  et  une  f^nthrU  àt  emmomi^  qvl  existent 
encore,  t  fîurent  créée  en  1783.  Le  ville  m  18  ëglieea,  parmi  letquellei  la 
caAêirJe  é*  la  YUrf*^  bâtie  en  1<M,  méfiU  tme  vMte.  Le  «watMl  <f« 
^MMif,  fondé  en  19fâ;  eompread  on  grand  eéminalre  et  deax  éfUeee,  dans 
Tane  deMraellee  ee  trouve  le  tombeau  d*Olef ,  prince  de  Tehernigor  et  de 
Briuak.  La  ville  ûdt  un  paad  commerce,  furtout  avec  Blga,  et  8t-Pëter«: 
boorg,  —  Ugne  de  Breet-litovtk,  v.  p.  9Sl. 

Il  eet  intéreceant  de  vietter  lea  utkku  Maliâ^  (Mijuioecnie  caedAU; 
fabriqnee  de  wagonf ,  de  macbinei  et  de  porcelaine  ^  haute-fourneaux, 
laaûaoirs,  verreriee,  etc.),  fondéee  par  le  général  Malteov  (m.  1803),  actu- 
ellement a  une  «ociété  par  actiont  et  relieef  a  Brianak  par  un  chemin  de 
fer  à  voie  étroite,  long  de  170  hil.  Lc«  neiaes  commencent  à  la  tebrique 
de  wagone  de  BmdiiM  et  e'éiendent  cur  la  rive  dr.  de  la  Bolva  Jntqu^aux 
miaee  de  CSko^Ma  (8(f75  ouvriers,  production  annuelle  8  millione  Vs  '«  r.  \ 
3Û0O  veretee  earr.  de  euperflcie.).  —  On  trouve  à  ee  loger  dane  toua  cec 
vilUgee,  surtout  à  DIatkovo,  q&  ae  trouvent  lea  bureaux  de  Tadminiatra- 
tioa  générale  dea  fabriquea  et  oè  11  faut  a'adreaaer  peur  lea  viaiter. 

Ensuite  lea  aUt.  de  SmiijétikmUt^  de  m^-Bàréfm  et  de  MfUnU. 

377  y.  Xaratehev  (Kapavén^  ^«Q,  Tille  de  17000  hab.  et  chef-Ueo  de 
district,  aur  la  Aii^Ma.  ICIle  eat  déjà  mentionnée  en  1116  et  elle  était  la 
e^taie  de  la  principauté  do  même  nom ,  en  Sévérie ,  à  la  frontière  de 
la  Utlmanie.  Comme  Brianak,  Karatchev  fait  un  commerce  eonaidérable 
par  la  Baltique,  n  y  a  aux  environa  beaucoup  d^buileriea  et  de  gou- 
dronneriea. 

Plue  loin  :  DMaH-D^uboi9^  KhttptHUy  CktU±o(tc,  Narfehkinô^  et  Sakkan- 
<iaia.  Une  quantité  de  wagona  et  de  machinée,  beaucoup  de  voiea  ferrées 
qui  ae  eroleent,  annoncent  le  voiainage  d^Orél,  principal  entrepôt  du 
commerce  dea  graina  en  Buaaie.  —  861  kil.  (hru^  point  d'intersection  de 
U  ligne  de  Moscou  à  Koursk,  v.  p.  349. 

De  Smolensk  à  Bi^mt  v.  B.  7. 

892  y.  lartêévo  (llpaeio;  buffet).  —  928  Y.  Dorogobauj  (Ao- 
poroô/n;  baffet),  où  ron  traverse  le  Dniepr.  Le  chef-lieu  de 
district  de  ce  nom  est  i  24  Y.  au  S.  sur  le  Dniepr. 

997  Y.  Ylaout  (Bésua  ;  hujfet;  hdt.  î  Kovélev,  tfacre  de  la  gare 

à  la  Tille,  25  â  30  k.;  1  h.,  40  i  50  k.),  ville  commerçante  et  cbef- 

lieu  de  diêtriet  dans  le  gonv.  de  Smolensk,  sur  la  Viawma,   Elle  a 

21  églises,  2  contents  et  beaacoi^  de  fabriques.    Ylszma  était  au 

moyen  âge  une  ville  fortiilée  de  la  principauté  da  Smolensk,  et  elle 

a  joué  un  rôle  considérable  dans  les  guerres  entre  la  Pologne,  la 

Lithuanle  et  la  Russie. 

Da  YiAMMA  X  Tovjjk:  274  V.,  chemin  de  fer,  en  U  h.;  se  munir  de 
proTisioas.  —  Stat.  :  J$$akwo^  Imoéki^  Droitakaia^  Pimton^aim. 

156  Y.  Xaleaga  (BaJifra;  145  m.-,  b^ff^ii  hôt.  :  JU^a,  Oblounskiâa, 
161,  eh.  et  s.  76  k.  à  3  r.,  b.  10  k.,  dtn.,  de  1  h.  à  6  h.,  1  r.,  omn.  30k.  ; 
St-Péuréb9urg^  dans  les  deux,  bonne  cuisine;  fiacre  de  la  gare  à  la  rille 
et  à  Theare,  40  k.;  bon  établissement  de  bains  sur  TOka),  ville  de 
50000  hab.,  chef-lieu  de  gouv.  et  siège  d*un  évêehé,  au  confluent  de  T/of- 
chenka  et  de  fOka^  qui  a  ici  200  m.  de  lane,  et  sur  la  rive  dr.  de  la  se- 
conde. Elle  a  25  églises  et  un  couvent  de  femmes.  Il  est  déjà  fait  mention 
en  1388  de  cette  ancienne  et  belle  ville  fortifiée.  Le  faux  Dmitry  III 
fut  tué  à  la  ehaase  aux  environs  en  1610,  par  Ouroussov,  prince  tatare. 
C'est  à  Kalouga  que  fut  interné,  de  1660  à  1868,  le  fameux  Champl^  ebef 
des  peuplades  révoltées  du  Caucase,  mort  a  Médiue  en  1871  (v.  p.  406). 
Beau  parc  de  la  ville  sur  rOka,  avec  une  Jolie  perspective,  un  restaur. 
et  des  concerts.  —  Bat.  à  vap.  eu  été  pour  Serpoukhov  (p.  346). 


238     V,  n.  23.  fiORODINO. 

317  V.  AUkHme.    On  irsTerM  TOk»  sur  un  beau  pont  de  for.  —226  V. 
/tanOMte.  —  flO  y.  Frofpop09o  Omff«t).  —  374  V.  Tmti*  CTyx»  ;  p.  347). 

De  Viaima  à  Oitaôhtoto^  v.  p.  346. 

lOÔÔ  V.  Ojafcik  (rsaTacki  buffei) ,  vUle  d«  7000  hab.  et  chef- 
lieu  de  district  du  gouT.  de  Smolensk.  -^  109Ô  T.  Ouv<if*ot7]Ki. 

A  30  V.  au  8.-B.  d'Onvarorka  est  situé  le  village  dé  Poriétehié  (nopiifce), 
oÀ  il  y  a  de  grandes  orangeries  et  un  efaâteau .  aux  eomtes  Féodor  et  Igor 
Ouvarov.  Ce  château  renferme  de  rielies  eolleetionfl ,  <iue  peuvent  voir 
les  savants  et  les  voyageurs  munis  de  recommandation,  parneullirement 
de  la  eomtesse  Faullne  Ouvarov ,  présidente  de  la  société  archéologique 
de  Moscou,  Léontievsky  Péréoulok,  maison  Ouvarov.  Ce  sont  des  col- 
lections relatives  à  la  Russie,  depuis  Tâge  de  pierre  jusqu^à  la  fin  du 
xvixiB  S.  Il  y  a  entre  autres  une  collection  très  complète  d'images  saintes 
de  Russie,  des  antiquités  cypriotes  et  des  sculptures  classiques.  Parmi 
ces  sculptures  se  trouvent  :  un  très  beau  sarcophage  provenant  du  palais 
Altemps,  à  Rome,  où  Ton  voit  Bacchus  et  sa  suite  s'approchant  d* Ariane 
endormie;  une  tête  de  bronze  de  Silranus,  type  d*un  Jupiter  grée;  une 
tête  de  marbre  de  Mercure  enfant,  avec  le  pétase  \  un  Amour  endormi  sur 
une  peau  de  lion,  statuette  en  marbre,  etc. 

1111  y.  BorodinOj  où  arrêtent  feulement  les  trains-poste. 

Le  village  de  Borodin»  (BopoxHHÔ)  qu'on  n^aperçoit  pas  du  chemin 
de  fer,  est  à  env.  4  V.  au  K. ,  sur  la  Kaloieha ,  affluent  de  la  Jîoikva  ou 
Moscova.  C'est  là  que  se  livra,  le  7  sept.  1813,  cette  grande  bataille  que 
les  Russes  appellent  «bataille  de  Borodino»  et  les  Français  «bataille  de 
la  Moscova*.  Koutousov  avait  pris  de  fortes  positions  à  cet  endroit^ 
après  les  batailles  de  Smolensk  et  de  Loubina,  pour  barrer  à  renncmi 
la  route  de  Moscou.  En  ce  jour ,  où  Kapolëon ,  sortant  le  mattin  de  sa 
tente  avait  dit:  «Il  fait  un  peu  froid  ai:gourd'hui ,  mais  clair ^  c'est  le 
soleil  d'Austerlitz» ,  lliOOOO  Russes  sous  les  ordres  de  Koutousov,  avec 
640  canons ,  étaient  en  présence  d'un  nombre  égal  de  Français,  avec  587 
canons.  Les  Français  occupèrent  la  plus  grande  partie  du  champ  de 
bataille  le  soir  de  cette  journée  sanglante,  mais  les  Russes  purent  se 
retirer  en  bpn  ordre.  Les  Français  surnommèrent  cette  bataille  «la  ba- 
taille des  généraux* ,  parce  que  18  généraux  français  et  33  russes  y  suc- 
combèrent.   Le  maréchal  Key  y  gagna  le  titre  de  «prince  de  la  Moscova*. 

1121  V.    Xojaîik  (SloïKaiicKi;  buffet)^  ville  commerçante  de 
4200  hab.  et  chef-lieu  de  district,  «  l'embouchute  de  U  Mojaïska 
dans  la  Moskva.    Cette  ville  a  eeieore  des  restei  d'enceinte. 
"  1144  V.  Chelkovka.  ~  1165  V.  Kaubihka  (buffet).  —  1183  V. 

Golittyno  {ToiAtOiBo), 

A  17  V.  de  GolHsyno  (lineïka,  75  k.  par  pers.  \  voit.  2  à  9  r.),  le  eeuvtat 
Savine-Btorojévaky,  fondé  à  la  fin  du  xv<^  s.,  et  dont  la  mjiraille  d'enceinte 
à  sept  tours  a  été  bâtie  en  1654.  Dans  la  eathéârate  Sto-Uarit  (coôôpi 
llpecsarôft  Borop^x<^H)1  les  reliques  de  St  Saba  renfermées  dans  un  cercueil 
d'argent^  le  baldaquin  argenté  date  de  1640.  Il  y  a  un  riehe  trëaor  et  un 
clocher  du  style  gothique .  Dans  le  eftâtean  impériad,  aonatruift  à  la  fin  du  xvu^ 
s.,  se  voient  les  portraits  de  souverains  ruâtes.  Près  du  couvent,  plusiears 
hôtels.  -^  A  12  V.  de  Golitsyno,  le  samtOorium  érAUaoukhcw  (▲u|xom>; 
pens.  60  r.  par  mois  \  non  compris  les  frais  de  traitement),  dan»  «ae  région 
ondulée  et  ombragée  de  sapins. 

1202  V.  Odintsovo,  —  1212  V.  KounUévo  (p.  301).   Le  chemin 

de  fer  traverse  la  Moskva  sur  un  très  beau  pont.    On  aperçoit  de 

loin  les  dômes  et  les  clochers  de  Moscou,  et  on  arrive  à  la  gare  de 

Smolensk,  dans  la  partie  N.-Ë.  de  la  ville  (v.  p.  250). 


Vi» 


24.  S«  M-PétorAouf  à  Mmêw. 


•M  Y.  (]Jffs«  Miwlw)  Tr«iB  «spMM,  13  ]i.i  «nia-poftfB,  14  k.  Vsi 
19  r.  fiO  et  11  r.  lOj  tnUn  omalbiu  env.  17  k. .  15  «t  9  r.  ~  Cornue  le 
▼oyage  •&«  pem  iHaiérêt,  oa  ferm  bien  de  pvtam  use  plaee  de  wagon-IU 

0  T.  SO  •«  3  r.  «1  «oa). 

fie-JP^tentoffy,  ▼.  p.  77.  Déf^H  à%  la  gar*  Nleolta  (p.  80), 
où  U  y  a  utt  Ws  taffet  --  A«  d«lâ  éaa  •■▼iMM  d«  Si- Piton- 

bouig,  la  conti^  devient  déserte  et  uniforme.  —  Le  ehemln  de  fer 
tnTeiM  bientôc  Vl^a  (Hsépa),  eonn  d'eau  maiécageux  qui  aitose, 
tvec  ses  afluente,  les  paies  de  Pavlovsk  (p.  181)  et  de  Tsankolé- 
Séle  (j^  178). 

24  T.  KèlpiM  (Kéjnno),  bonrg  de  8600  hab.,  sur  les  dent  rives 
de  rijora.  Il  a  une  beUe  église.  -  38  Y.  Sahlino.  ~  60  V.  To$na, 
ËBsbffAsek.  snr  OatoUna  (p.  76;  46  V.  ;  en  2  b.).  -  78  V.  Uùu- 
bam  {Iméamh;  bolTet). 

.  lii  Y.  téktwêt^w  {Hfioao;  66  m.^  bnifet).  A  16  V.  an  N.  se 
tnniTe  Cfrûutimo,  ebliean  du  eomto  Alexis  Andiéievitcb  Araktebéiev, 
avec  mnn  collection  d'antiquités  russes.  9ulte  de  la  ligne  de  Mos- 
cou, p.  245. 

Dx  TcHoui>OTO  A  StabaIa  Roossa  :  167  V.,  ligne  secondaire,  eu 

7  h.  —  24  Y.  Spoiêkaïa  Poliêi  (bulTet).  -  49  V.  PodôereW  (buffet). 

69  Y.  Vvvfnrod»  appelée  autrefois  V^iky  Novçorod  (BeiAiiM 

Hôeropo^i)  ou  Novfforod'la'Qrande. 

La  r«r«  (befiet)  eét  à  TO.,  kerc  de  ville.  —  Hôtbl:  A*le«M«  (pi.  a, 
E3),  dan*  la  ll4MkoT«kaSa  (ek.  de  fiO  k.  à  Sr. ,  b.  10,  1.  95,  déj.  40,  dis. 
dep.  10  k.).  —  RiATAViAXT  :  au  jardin  d^ëté  (pi.  D  3),  avec  ud  jea  de 

Ï ailles.  Il  7  a  «onvent  eoneert.  —  Fiaobbs:  de  la  gare  à  la  ville,  30 k.; 
k.,  40.  —  PosTB  BT  TBLiosArBS  (pi.  36),  Bolebaia  Znaokenskaïa.  —  Ba- 
tsàcx  1  VAPBiTB:  pour  V^Uthovo  (p.  345),  en  4  b.,  1  r.  40,  à  reeommander 
t%  allant  à  Voseou  et  en  send  inverse  pour  rompre  la  monotonie  du  ttttjti  ^ 
pour  BimnOa  Houua  (p.  244),  7  t. 

Légtnàt  du  plan  dé  Novgorod. 


I.  ClabdelaNebleMeE4ll5* 
3.  Xonna».  d.  Bonrik  B3 

3.    -delS13 d4  16. 

4.PruoB B4 

5.  Tribunal  da  Oonv.  E3  17. 

6.  -delaVUle.  .  .£3 

7.  6o«iinv-Dyor .  .  .£3  18. 

8.  Hôtelda  Gonveni.  fi  3  19. 

S.CoUège £3 

9e.£eolesnpériettre        30. 

(ftUes) B3  31. 

10.  Hôpital milit.1.    .Dd 

II.  -Biiataire  U..  .C3  33. 
13-    -eiyU G3  33a 

13.  Ces.  des  sapenrs  .  B  3  33. 

14.  •  de  rarttllf rie  34. 

montée    .  .  .  .  C3 


(3asem«  deeVoiet 
et  Gommualeat.  .C3 
Maison  de  Catke- 
rine  XI  ......  F4 

figlise  Boris  et 

Olëbe Cl 

St-Miebel  .  .  .£4 
de  la  Kativitë 
de  la  Yierge .  .  D 1 
St-Georgee    .  .£3 
8t-#ean    Pré- 

deteh £3 

St-Lacare  .  .  .B3 
Lutbérienne  .Dl 
6t-KUolas  .  .  .F3 
8t-Pierte-et-8t- 
Paul Dl 


35.  Efl.  fit-Proeope  .F3 
86.    -8te-8opbSe.  .  .£8 

37.  Znamenakjr 
(«atbédrale)  .  .  F 1 

38.  -Troïtekaïa.  .  .F3 

39.  Couvent  de  Si- An- 

toine   Al 

30.  -  DessiaUnnoï    .£4 

31.  -duSt-fisprit  .B3 
33. Consistoire  ...  .£3 

33.  M anèf e A3 

34.Poliee £3 

36.Poste  et  télégrapke  F 1 
37.  palnis  nrekiëpiie.  D3 
88.  Hôt.  d.  Command.  £3 

40.  Tour  d^Iaroslav    .  F  3 

41.  Tour  Blanebe   .  .  04 


240     F.  R.  24.  NOVGOROD.  De  St-Péterêhourg 

Novgorod  tài  m.)  est  unft.-vUI»  ie  {25000  jl^al>.,.|iii  cheMieu  de 
gottv.  et  la  i^sidence  d'un  gouverneur  civil  et  du  métropolite  de  Novgo- 
rod, de  St-Pëtersbourg  et  de  la  Finlande  (habituellement  à  St-Pëters- 
bourg).  Elle  est  située  sur  les  deux  rives  du  Volkhav^  qui  la  divise 
en  deux  parties,  le  «côté  de  Ste-Sopbie»  (Co«i8cKflui  CToposi),  ou  la 
rive  g.,  et  le  «côté  du  Commerce»  (ToprÔBafl  CToposi),  ou  la  rive 
dr.  Un  pont  reposant  sur  12  piles  de  granit  traverse  le  Yelkhov. 
Sur  la  rive  g.  sont  le  KiemUn  et  la  oathédrale;  sux  l'autie  le  Gostiny- 
Dvor  et  rbdtel  du  Gouverneur. 

HisvoiBB.  —  Les  pfemlwt  aiielM  de  l'ère  ekrélieime  virent  d^à  les  Slo- 
vènes installés  près  du  lae  Ilmen,  avec  Ifovgorod  eomme  eapiiâte,  et  la 
ville  de  la  rive  dr.  du  Volkbov  était  florissante  quand  lea  Variaeues 
vinrent  dans  le  pays   vers  862,   sous   les   ordres   de   Rourik.     Ils   s  em- 

J tarèrent  de  la  rive  g.,  oà  se.  trouve  auioard'l^ui  l^Xreiallii.  Oies  trans- 
éra  en  880  le  siège  de  sa  domination  à  Kiev,  et  Novgorod  eut  des  gouver- 
neurs pour  remplacer  les  grands-dues.  Kovgorod  devint  bientôt  impor- 
tante gvâee  à  son  eommeree,  se  fit  la  rivale  de  Kiev  et  tendit  à  se  itoadre 
indépendante.  laroslav  l^^  (1019-1004)  lui  aecord^^  de  grand»  piâvilèges. 
Le  Kremlin  fut  fortifié  et  la  cathédrale  Ste-Sophie  fut  achevée  par  un 
fils  d^Iaroslav.  La  puissance  de  Kovgorôd  s'aec^ut  eonsidérabtemeni 
alors  et  an  xii^  s.  ;  elle  fit  des  eanqniltes  au  N.  josqu^au  goilè  de  fin- 
lande,  s'afiranchit  en  même  temps  de  plus  en  plus  de  la  dépendance 
de  Kiev  et  finit  par  s*ériger  en  republique,  la  «république  du  volkhov*. 
Les  gouverneurs  virent  grandir  en  face  d*eujc  le  pouvoir  de  rassemblée 
populaire,  la  Viitehi  (Bive),  et  celui  du  chef  élu  par  cette  assemblée, 
le  potsàdnik.  Dans  leurs  expéditions  jusqu^à  la  Baltique ,  les  habitants 
de  Kovgorod  entrèrent  en  rapport  avec  Visby,  centre  du  commerce  de 
la  Baltique  ;  ils  j  eurent^  ainsi  que  les  villes  allemandes ,  leur  factorerie 
et  let^  église ,  et  ils  laissèrent  en  retour  une  colonie  aU^mande  a^étab- 
lir  àl^ovgorod  au  commencement  du  xii^  s.  Les  Suédois  et  les' habitants 
de  Gothland  y  eurent  aussi  au  xii^  s.  *une  guilde,  une  église  variagulenne, 
etc.  Kovgorod  remporta  la  victoire  dans  sa  lutte  eontre  les  Mongols.  Ils 
ne  pénétrèrent  pas  dans  la  ville,  qui  fut  asses  habile  pour  vivre  en  bons 
termes  avec  le  Orand-Khan  de  la  horde  d*Or. 

Les  habitants  dé  Kovgorod  pénétrèrent  aussi  dans  les  contrées  de  la 
mer  glaciale  et  de  la  Bussie  centrale.  Une  troupe  d'aventuriers  en  des- 
cendit le  Volga  dès  1170  ^  d'autres  les  suivirent  et  beaucoup  de  villes 
florissantes  furent  pillées  jusqu'à  Astrakhan,  et  leurs  habitants  emmenés 
en  esclavage.  De  cette  époque  date  le  dicton:  «Kto  npôrasi  Bôra  ■  Be- 
xixaro  H6BropoAa?>  Qui  peut  lutter  avec  Dieu  et  Novgorod -la -Grande? 
ainsi  que  le  titre  :  «rocaoxw»  BegUalA  Héaropoick»  (IConseigneur  Kovgorod- 
la  -  Grande).  On  prétend  que  la  ville  eut  alors  400000  habitants.  Elle 
lutta  avec  succès  eontre  les  Mongols  sur  les  bords  du  Volga,  contre  les 
Porteglaives  sur  ceux  de  la  Karova,  contre  les  Suédois  sur  ceux  de  la 
Kéva  et  contre  diverses  peuplades  sur  ceux  de  la  Duna  et  de  la  Petehora. 
-  Mais  le  voisinage  des  princes  russes  ne  permit  pas  à  ce  peuple  de  main- 
tenir bien  longtemps  un  si  grand  empire.  Kovgorod  fut  entraînée  dans 
les  guerres  sans  fin  des  petits  princes  du  pays  qu'arrose  le  Duienr, 
forcée  de  fournir  des  troupes  et  sans  cesse  en  butte  aux  attaques  des 
puissants  et  habiles  princes  de  Sousdal  et  de  Vladimir.  LorsquMl  n'y 
eut  plus  de  Vietché  et  que  la  ville  dut  se  mettre  sous  la  protection  du 
roi  de  Pologne,  ce  fut  la  fin  de  l'indépendance  de  Kovgorod.  /van  ///, 
grand-duc  de  Moscou ,  parvint  à  lui  imposer  en  1471  la  reconnaissance 
de  sa  suprématie,  après  des  batailles  livrées  près  du  lae  Ilmen.  Des 
hostilités  ayant  éclaté  de  nouveau  6  ans  plus  tard,  l'armée  du  grand-due 
cerna  la  ville,  qui  fut  prise  en  1478  et  rendit  hommage  à  Ivan  III.    Ls 

Î rosse  cloche  de  la  Viétehé,  le  «Viétchévoï  Kolokol»,  qui  appelait  le  peuple 
ses  assemblées,  fut  alors  transportée  à  Moscou  (v.  p.  9fl);  les  familles 
^  anciens  boyards  furent  emmenées  dé  force  à  Moscou,  et  la  ville  déserte 


à  Mmeam.  N0Y9OBOD.  K.  Jl.  24,    tUl 

se  ftmfilM  de  f»»m<n  »oMovitM>nuM«.  Baâ»  hrmm  IV  «néMilll  «a  1670 
ee  ^u  wfiMtmU  de  la  profpëfiK  d«  «elte  TUla.  CfoyMit  à  ana  trahUon  ia 
UFoiagaa^  il  aeocmrat  à  la  iêla  te  aa  garde,  les  Opritabaikt^oftr  ezereer 
uM  Ttaceanee  laaglaate.  81  Toa  ea  «loU  lei  chroaiqeaoM,  MTOOO  kommat 
toaet  aaclanBlaée  le  Jear  de»  Boli ,  lea  éf  liaaa  ai  let  moavaientâ  plUëa  et 
um  let  trémna  emportée  à  Hoeeea .  Novgorod  aaeay  a  ea  vain  de  reeoaqaérir 
son  iadépesdaawe  devant  riaterrègae  et  ea  160O,  eoee  le  teav  Alexle.  La 
fmidatiM»n  de  8t-Péterabeurg  et  da  aombreax  iacendlae  aaheTèrant  la  raiaa 
de  eetia  aae.  Tille  libre,  autrefole  el  florteeaate. 

Le  l>eau  pokt  dv  ToitiHOv  (pi.  £  2-3),  pont  en  pierre  construit 
en  1830  pour  remplacer  le  vieux  pont  de  boit ,  offre  une  jolie  vue 
sur  le  loB  Ilmen,  D^  là  part,  à  1*0.,  une  rue  qui  monte  un  peu, 
passe  â  une  petite  cbapelle  et  à  une  tonr,  et  conduit  au  IHÙintti 
oa  •Kmmuum  H%jàai^%'y  pL  DE 3),  citadelle  aituëe  aur  la  rive 
çauebe.  Ceat  là  que  rArtdait  autrefois  le  «vladyka»  ou  souverain, 
c'est-à-dire  le  métropolite  j  c'est  là  que  se  trouvaient  et  se  trouvent 
encore  la  tribanalf  le  palais  arehiépisoopal  et  avant  tout  la  cath^ 
draie  eoDnunr^  à  Ste* Sophie,  patronne  de  Novgorod.  L'enceinte 
actuelle,  flanquée  de  9  tours  rondes  ou  carrées,  date  des  années  1302- 
1490;  lea  fortîÉcations  ont  été  resUuréea  en  1698  et  en  1662. 

Les  assemblées  populaires  (  «vietché»  )  se  tenaient  autrefois  sur 
la  flmee  du  KremUn,  au  milieu  de  laquelle  est  le  monumbht  ne 
RouKiK  ou  du  MUUnaitt  de  la  RuèêU  (oéHSTHim  Tuci^iei^Tiio 
Poccîb;  pL  2) ,  sur  les  plans  de  Mikécbine,  érigé  en  1862,  au  mil- 
lième annivenaire  de  Tezistence  de  l'empire  russe.  Le  piédestal, 
rond  et  orné  de  bas-reliefs  représentant  des  célébrités  russes,  porte 
aae  spbèxe  surmontée  d'une  statue  de  la  Russie  agenouillée  et  de 
celle  de  T  Ange  protecteur  de  l'empire  appuyé  à  une  croix  ;  tout 
autour  sont  des  statues  de  bronze  qui  personnifient  diverses  périodes 
de  rhistoire  de  Russie  (les  six  principales  sont,  en  commençant 
au  S.,  celles  de  Rourik,  de  Dmitri  Donskoî,  d'Ivan  III,  de  Pierre  le 
Grand,  de  Michel  Féodoravitch  et -de  St  Vladimir). 

▲u  N.  da  la  place,  en  faaa  du  monument,  se  voient,  à  g.,  le  Con- 
9MMrs  (4yxéfng  KoacvcuSpùi  ;  pi.  82),  et  derrière,  le  falaU  arehi" 
épiêecpal  (p.  24f2),  avee  V^lite  St^Jean,  consaeiée  à  un  archevêque 
de  NoTogofod  mort  en  1186;  à  dr.,  la  cathédrale  Ste"  Sophie  et 
Vé^iêo  du  SaimwT  («épvon  Sera  CaMéreii). 

La  ^CikrBÉÊfmàxm  6TB*8oraxfe  (CWiiatiil  eoé4ifpr&;  pL  26;  en 

1897,  fermée  et  en  restsKuatlon),  construite  dUbord  en  bois,  en  989, 
puis  en  pierre,  de  1045  a  1052,  sur  le  modale  de  Ste-^^ophle  de 
Oonstantinople,  est  un  monument  splendide  de  l'architecture  russe 
au  temps  du  grand-duc  Jaroslav  I^.  C'est  dans  cette  église  que  l'on 
couronnait  les  chefls  éhis  de  Novgorod  et  que  l'on  silspeudait  la 
cloche  de  laTiétehé  pour  les  solennités  particulières.  Elle  f^t  pillée 
en  1067  par  le  farouche  et  sanguinaire  Yseslav  Bretoheslaviteh, 
prince  de  Polotsk;  en  1570  par  les  gardes  d'Ivan  lY  (v.  ci -dessus) 
et  en  1611  par  les  Suédois.  Les  fresques  sont  du  xii*  s.,  mais  fort 
retouchées. 

Bsdeker.    La  Rutaie.     ^  édit.  ^^ 


242     r.  M,  24.  NOVGOROD.  De  St-Pétetêhcurg 


Ob  nMMrque  pwtUaHèttmeiit  à  Vémitéé  pxiaeifale,  à  VO.^,  le«  eë- 
UbiM  p^rUt  at  bnnut  dé  KTimm.  EUm  smii  en  bois  de  ebSiM  reTétn 
4«  brooft.  Lee  plaques  de  broase,  divisées  en  un  srand  noflibye  de 
ebamps,  présentent  onaiiUté  de  petites  Agnres.  des  seenes  bibllqves  et 
mvibologlqiies ,  à  «ôte  de  tdteft  de  saints  et  dMTêqnes  et  aeeoMpagnëes 
d*lBSeiiptions  latines  et  sUres.  Selon  U  tradition,  e'est  Vladiasir  le  Grand 
qui  a  faii  transporter  iei  ces  portes  en  M,  de  la  ville  de  Korsoun  (Cherson), 
en  OrÎMëe.  D'après  nne  autre  version,  ce  seraient  les  portes  d^une  ëf  lise 
de  Posen  (?) ,  faites  sur  Tordre  d'un  ëvèque  de  Magdebourc  (zit®  s.),  par 
un  certain  Ru^nus,  et  transportées  à  Novgorod  conune  buttn.  Il  est  pro- 
bable que  e*est  un  présent  des  villes  banséatiques  à  Novgorod  et  qu*elles 
sont  un  ouvrage  allemand  du  zii^s. 

L'iUTiaiBirB  (90  à  30  II.  au  saeilstain)  de  la  cathédrale  est  insuiAsam- 
ment  éclairé  par  la  coupole  du  milieu,  et  l'aspect  en  e4t  parUeolièrement 
sévère  et  triste.  Les  9  piliers  maâsifs  qui  supporteiit  la  eoupola  rétré- 
cissent encore  davantage  cet  espacé  déjà  assès  étroit  ^  l'image  dti  Christ 
dans  la  coupole  e«t  très  aneienne.  i^aelqiies-uns  de  ces  piliers  soat  dorés 
du  haut  en  bas,  d'autres  sont  couverts  de  fresques  représentant  des  princes 
et  des  évéques  canonisés.  Toutes  les  peintures  murales  sont  sur  fond 
d'or,  les  murs  étant  tout  dorés.  L'église  a  7  chapelles  et  7  avtels.  La 
grande  mosaïque  derrière  le  maître  autel  est  faite  de  verres  de  cou- 
leur sur  fond  d'or  et  est  considérée  conune  un  travail  bysantia  du  temps 
d'Iaroslav  t^^.  l^iconoêiau  ^  du  xiv®  s.,  est  richement  incrustée  d'or  et 
d'argent.  Les  portes  impériales  sont  en  métal  ajouré.  En  faee,  à  l'un 
des  piliers,  est  le  ir&nt  du  Uar  et  à  un  autre  pilier  le  (rdiw  du  nUkropoUU^ 
tous  deux  en  métal  (ivi^s.).  Les  \%p€infmret  de  rte&uôshue  sont  po«r  U 
plupart  de  l'école  bysantiof  ;  on  adadre  surtout  l'image  miraenle«ae  de 
la  Vierge  qui  «^ versait  des  larmes,  lorsque  Novgorod  souffrait».  —  BnAn 
on  montre  encore  dans  l'église  les  relUpui  de  divers  grands-ducs  et  de 
leurs  femmes ,  entre  autres  de  Vladimir,  fondateur  de  la  eathëdrale,  fils 
d'Iaroslav  I«r,  de  MstisUv  U  Brave,  d^Atme,  fille  du  roi  Olaf  de  8«Àde, 
et  femme  d'Iaroslav  J^';  puis  le*  tombeaux  de  divers  princes  et  arche- 
vêques, dont  celui  de  rarehevêoue  Jean  de  Novgorod  (m.  iiSQ),  etc.  —  A 
citer  encore  comme  curiosités  :  les  grands  lustres,  et  les  parte»  de  Btgiun&y 
k  rentrée  de  la  chapelle  dn  la  Nativité.  Ces  pertes  ont  été  prises  en  1188 
à  Sigtnna,  ville  de  Suède,  dans  une  guerre  des  habitants  de  Novg^orod 
contre  les  Suédois.  Elle  sont  en  bois  de  chêne  revêtu  de  bronze  et  n&oin£ 
vieilles  que  les  portes  de  Korsoun.  Le  iréior  de  la  cathédrale ,  dans  U 
galerie  S.,  contient  beaucoup  d'antiquiiée  Intéressanteé. 

Le  PALAIS  ABCHi^FiscoFAL  (  ApxiepeffcKiit  loMi  ;  pL  37),  singu- 
lière constiucCion  élevée  en  1436,  sè  trouve  au  N.  ùé  Ste- Sophie. 
Il  y  a  uiia  salle,  la  €hran9vitàîa  Paiata,  o«  Ite  aBcàeTêquee  ir«ce- 
valent  lee  dommages  de  U  bour|;eoisie ,  avec  rofhraxi4e  au.  p^n 
et  du  sel,  apvès  Aveir  été  élus  p4r  le  p^ple,  tandis  qu'aiUenrt  les 
évéques  étaient  élus  et  déposés  pat  les  piinees  de  lem  diocèeès. 

Nous  quittons  maintenant  le  Kremlin ,  trarerMUis  le  fossé  et  le 
c*nal,  passons  par  U  pctie  PrtuH€Mi€y  près  du  Cons&stoiie,  et 
arrivons  sur  une  grande  place  qui  entoure  le  Kremlin.  Là  se 
trouve,  a  g.,  le  viovvwnn  db  1612  (pi.  3,  DS4),  éleTé  en  smi- 
venir  de  la  déiiTranee  de  la  domination  française.  En  faee  est  le 
citib  de  la  NobUêie  Uk^K'h  ABopénciaro  coéj^niji;  pi.  1).  Au  B.  du 
Kremlin,  sur  une  hauteur,  la  maison  de  CeUherint  II  {iwn'h  Enre- 
pâsii  Bt^i^;  pi.  16,  F  4).  On  y  voit  une  antienne  palets  y  dont 
rimpëlatrice  se  servait  en  1786  dans  ses  excursions  sur  le  YoUikov. 
Au  N.  dm  Kremlin  s'étend  le  tordis»  d'Et4  (Itraift  mai;  pi.  D  3), 
qui  mérite  une  visite.  Il  y  a  un  restaurant  (p.  239)  et,  to«t  pièe  du 


à  Moêeou,  NOYQOROD.  V.  B,  U,    243 

foué  d«  KnmUB,  un  peiH  parillou ,  k  l'endioU  où  se  troUTaii  I* 
DtiiaB  4e  Marfa  Fotutdniiâo, 

()ii«ad  iTMi  m  VaMiliéTitcb  dë«Ur»  devant  1m  envoyé*  de  KovgMred 
a  Voseou  que  In  Képubliqae  éinit  son  bériince  paternel,  il  y  eut  dans 
cette  viUe  tine  révolte  o&  le  parti  des  boyards ,  dirigé  pnr  une  femme 
seii>itie«a«  et  Imrdie,  remporta  nme  victoire  eomplète.  Cette  femme, 
Mèrf^  Mmretàkè^  étaU  la  venve  du  possadnlfc  Bored^kfï,  en  qnl  1ml  avait 
fait  donner  le  nom  de  Mnrfa  iVsiadiilda.  BUe  s>mplovat  avee  ses  deui  flls, 
pour  moener  Kovcorod  |k  se  mettre,  par  «a  traite  formeli  sous  la  pro* 
tection  du  roi  Cnaimir  IV  d#  Pologne.  Cependant  Ivan  III  8*avnnca  avee 
oae  nrmëe  en  1471,  Kovgorod  le  ceeonnnt  po«r  son  sonveraln  et  Marfa 
tenninn  s»  vie  dmu  la  prison  de  Hijny  Novgorod,  après  avoir  vu  tous 
«es  biena  confisquée. 

Dans  la  me  principale,  la  Bolchala  PdteibourifkaXaf  se  trouve 
\  hôpital  militaire  (pi.  11).  Enaolte  la  rae  traveite  lea  ^amcibks 
^KnpAmxs  ei  aboutit  à  un  pont  sur  le  fossd  ou  canal  qui  limite  le 
qaaztiar  de  Sto-SopUe. 

11  n>  a  pl«a  qae  dea  iviaas  dea  aasianims  fortiAeailons,  et  il  ne  reste 
plu  de  lenrs  toers  que  la  Te«r  MUmeké  (Bdaaa  Bénnm)  pi.  4i,  G  A),  dans 
U  partie  S.  de  U  vUla«  près  du  pont  qni  mina  an  fanb.  («sloboda»)  de 
Troitslrnïa.  Un  large  floseé,  prèa  des  Tempavts,  sépare  eneore  aigourd^ni 
la  ville  dea  faobenrgs  et  de  la  eampagae. 

Près  du  pont  mentionné  ci-dessue,  àdr.,  est  le  eemvêni  du  8i-Eê' 
prit  tSfxoBi  HoncTÛps  ;  pi.  31,  B  9),  couvent  de  femmes  dont  les 
églises  et  autres  constructions  sont  surchaïf  ées  de  dorures  et  de 
sculptaiee.  A  g.,  la  fwiêon  (TvpésHHi  sdwm;  pi.  4),  en  face,  des 
caseraee. 

Traversant  de  nouveau  le  pont  du  Volbhov  (▼.  p.  241),  nous 
arrivons  à  la  partie  de  la  ville  dite  cM  du  Commette  (v.  p.  !240). 
C'est  tout  près  du  pont  que  se  trouvait ,  au  S. ,  la  Piaiina  riave, 
siège  principal  de  la  vie  commerciale  et  politique.  La  grande  place 
où  roA  arrive  d^bord  était  entourée  è  TB.  et  au  8.  des  divers  maga- 
sins, de  la  cofir  AUemandê  et  de  la  comt  de  Ptêêkau,  près  desquelles 
^tait  une  hante  tout  qui  renfermait  la  cloche  de  la  Vlétché.  A  Ten- 
droit  où  était  la  tour  se  trouvait  au  xx^  s.  la  citadelle  d^Iaroslav, 
ce  qui  lit  donner  à  la  place  le  nom  de  cour  d'Iarotlav  (pi.  £  2). 
A  dr.  et  dans  la  partie  8.  de  la  place  se  tiouveut  aujeurd*hui  une 
énoruM  construction  carrée  oà  sont  le  €hêHny  D«of  (rocTÉmtt  tpop%  ; 
pi.  7)  et  Vhétel  de  TiUe;  puis  les  ruines  de  la  #o«r  d'Iaraslav  ou  dt 
la  Viéiek/ {HpocÊàBû  éduM;  pi.  40),  etc.  En  face,  c'est-à-dire  è  g. 
ou  au  N.  de  la  place,  le  nouvel  hâtel  dn  Commaiîdant  (pi.  38),  au 
milieu  d'un  petit  parc* 

La  partie  de  la  ville  sur  la  rive  dr«  forme  deux  quartiers  séparés 
par  le  ruisseau  de  FéodoroT.  Celui  du  8.  est  le  plus  important. 
Dans  la  rue  principale  (Bolchaïa  Znamenskala),  qui  part  du  pont  et 
se  dirige  â  1*E. ,  se  trouvent  T^ole  mp/rieurt  de  fiUes  (pi.  9  a)  et 
les  bureaux  de  la  poiie  et  du  tiUgraphe  (pi.  36).  A  l'extrdmlté  de 
cette  rue  est  la  deuxième  église  de  Novgorod,  la  cath^draib  Zna- 
MUiexT  (pi.  27,  F 1),  et  a  dr.  V^gliêe  8i-  Nieoia»  («épsem  Cnerdro 
Huojd«;  pL23,F2).  —  Dans  la  Bolchéïa  MoskovskaSa,  qui  se  dé- 
Ueke  au  N«  do  Tècole  supérienre  de  flllee,  à  g.,  Vkàtei  du  Oouwrne" 

16* 


244      V,R,24.  STARAIA  ROaSSA.    DeSt-Ptienhourg 

ment  <j((Hn  ryôepaéTOfia  ;  pL8^  B2),  et  plus  loin  le  ccUige  (pi.  9). 

En  suivant  la  même  rue  et  traversant  le  pont,  on  arrive  dans  le 

quartier  N.  de  la  rive  dr.;  à  dr.,  la  police  (pi.  34),  et  plus  loin,  à  g., 

V église  luthérienne  (pi.  22  a).    A  Textrémitë  N.  des  faubourgs ,  on 

voit  sur  le  bord  du  Volkhov  le  couvent  de  St-Antoine  (MOHacràpk 

CBjiTàro  AHTÔHÎfl;  pi.  29,  A 1),  fondé  en  1106  et  autrefois  très  riche. 
A  quelques  verstes  au  S.  de  la  ville,  dans  un  site  pittoresque  sur  les 
bords  du  Volkhov,  le  couvent  de  Si-Oeorge»  (lOp^esi  xoHacT»ipiO,  un  des 
plus  aneiens  et  des  plus  considérables  de  la  Russie,  fondé  en  1(0)  par 
Vladimir,  fils  d'iaroslav  I*',  et  qui  a  plusieurs  églises. 

Après  Novgorod,  la  voie  ferrée,  suit  d'abord  la  rive  occid.  du 
lae  llmen  (p.  241).  Stations  :  Vorobéika,  Borofc,  Chimak  (buffet), 
où  on  traverse  le  Chilon;  VeWchtchinOy  Peréterka. 

157  y.  (de  Tcboudovo).   Staraîa  Bonifa  (OTépas  Pj^cca). 

HÔTBLs:  Neumann^  Semtkoff^  au  eentre  de  la  ville,  dans  les  deux  eb. 
75  k.  à  3  r.  —  Kobhàiis,  avec  promenoir,  serre  de  palmiers,  ete.^k  près  àts 
sources  d'eaux  sattnes  (v.  cinieBSOus  ;  eh.  et  s.  1  à  4r.,  b.  10  k.,  dfn.  76  k. 
à  1  r.,  pens.  60  à  DOO  r.  par  mois).  —  Appwtements  meublés  et  eliambres 
garnies,  à  Texeeption  du  linge,  de  90  à  9Û0  r.  pour  la  saison. 

VoiTUKBs:  de  la  gare  à  la  ville,  40  k.^  90  k.  la  eourse;  40  k.  Theure. 
»  Bateemx  A  veipeur  pour  Novgorod,  r.  p.  339. 

£tabli8Ssnb)it8  DU  BAKvs,  avcc  bibUothèque,  salon  de  leeiore,  théâtre, 
concerts,  etc.  Saison  du  36  mai  au  30  août.  —  Frix  :  bains  d>aux  salinei, 
40  k.;  bains  de  boue,  70  k.  ;  bains  de  bourgeons  de  pins,  50  k.;  bsias 
d'eaux  salines  et  de  bouigeons  de- pins,  90  k.^  earte  pour  la  8*ison,  35  r. 

Staraïa  JBouasa,  ville  de  15  500  hab.,  célèbre  par  ses  bains  d'eaux 
salines,  est  située  sur  le  versant  du  plateau  de  Yaldaî  et  au  confluent 
de  la  Porouêsia,  de  la  Poliat  et  de  la  Pérérititea.  Selon  la  tradition, 
elle  a  été  fondée  par  Rouss,  frère  du  prince  Sloven,  à  ÔO  stades  de 
Vieux-Novgorod,  et  detix  des  rivières  devraient  leurs  noms  à  s« 
femme  Poroussia  et  à  sa  fille  Polista.  Cette  ville  fut  souvent  la  rési- 
dence des  grands-ducs,  et  elle  fut  détruite  en  1471  par  Ivan  III. 

Les  eaux  de  la  Polist  ne  sont  pas  potables ,  parée  que  les  sources 
d'eau  salée  et  les  décharges  deis  salines  les  traversent.  L'eau  potable 
arrive  du  village  de  DoubeviUi  à  la  fontaine  de  là  ville,  par  un  aquedue 
long  de  3  verstes.   . 

Cette  ville,  plus  longue  que  large,  a  surtout  des  maisons  en  bois, 
des  rues  larges,  régulières  et  généralement  pavées.  Il  y  a  un  jardin 
presque  devant  cbaque  maison.  La  plus  belle*  partie  se  trouve  sur 
les  deux  rives  de  la  Polist.  La  cive  g.,  du  pont  Alexandre  au  paiai* 
impéfiaij  est  boxdée  d'une  ailée  de  tilleuls  longue  d'une  verste. 
La  ville  compte  19  églises  et  couvents.  V^lieê  de  la  R^ëurret- 
tien  est  la  plus  belle,  celle  de  St-Pierre^et-St-Paul  l^  plus  ricbe 
et  celle  du  U<Mrtyr  Nyl  la  plus  ancienne,  du  xiii^  s. 

Les  suOiiNES  sont  au  N.-^O.  de  la  ville  «u  bord  de  la  Polist.  Les 
19  bâtiments  de  graduation  (dont  un.  seul  est  actuellement  utilisé), 
construits  en  1771  par  Catherine  IL,  reçoivent  Teau  de  deux  puits 
artéslMVB. 

Les  ÉTABLissBiisiiTs  Db  BAINS  (v.  cirdesBus)  sc  trouvent  a  Textré- 

mité  £.  de  la  ville,  à  2  V.  de  la  gàïe.   Ces  bains  sont  très  friqmentés 

^  été,  surtout  par  les  dames.    On  y  a  réuni  dés  établissements 


oà  M  boivent  du  koumisB  (p. 344)  et  du  petit*l*it.  Directeur:  M.  le 
Dr  TUUchtxer. 

hta  *omre*$  mKm*  se  trouTent  •  rextrémit^  4b  U  ville,  dans  le  voi- 
dnage  de  I*  me  Osteehkor.  Les  mëtAUx  io&t  oxidéa  par  les  repeurs 
salines  ^  Fargent,  entra  stiiree,  en  Jenne.  On  ntilise  deux  sonrees^  U  t^ure* 
JhncHriatt  et  1*  êêurc*  Momvvin^  tontes  deux  ûtà  pnits  artésiens.  L'eau 
de  lu  pren&ière ,  forée  de  1^9  à  1831  y  est  claire  y  saos  couleur  et  sans 
odeur  et  n  une  saveur  amère  et  salée.  Elle  est  à  la  température  de  10  à 
tt®  C.  Ln  sonree  Monraviev ,  forée  de  1807  à  18B8 ,  donne  aussi  de  Tenu 
ineolore,  d''ane  saveur  amère  et  salée,  mais  moins  désacréable;  elle  con- 
nut plue  d*aeide  carbonique  et  sent  Taeide  hydrosulfurique.  8a  tem- 
pémture,  eM  de  14^  9  C. 

Ld«Ms  BB  MoMou  (▼.  p.  !239).  ~  118  V.  ▼•lkkoT#  <B6jxobo; 
bat.  à  vap.  pour  Novgorod,  ▼.  p.  239).  On  trivefse  un  pont  de  fer 
sur  le  Tolkliov,  qui  a  ici  env.  298  m.  de  largeur.  jCette  rivière,  qui 
sort  da  lac  Ilmen  à  ô  V.  au-dwnis  de  Novgerod,  «e  jette  dans  le  lac 
Ladoga  après  un  cours  de  208  verstes. 

133  V.  Oriady,"  152  Y.  Jfotoia  FicA^a (Méjai Buepa ;  buffet). 

Nous  traversons  deux  grands  ponts  jetés  sur  une  gorge  d*env.  60  m. 

de  profondeur;  puis  nous  passons  la  Mita,  qui  se  Jette  dans  le  lac 

Ilmen  non  loin  de  Tendroit  où  en  sort  le  Volkhov.    L'aspect  du 

pays  est  plus  varie  au  Au  et  à  mesure  que  nous  approchons  des  monté 

■Vald4Pi  (Baxjl^ileiHfl  répu;  hauts  de  321m.  au  Kamestik),  que  nous 

avons  devant  nous  au  delà  de  la  stat.  de  Zaoterie  (219  V.}.    C'est 

Tine  ckafue  de  collines  boisées  peu  élevées  et  peu  apparentes ,  qui 

fonneTit  la  ligne  de  partage  des  eaux  et  de  la  population  entre  les 

contrées  de  la  Baltique  et  celles  de  U  Russie  arrosée  par  le  Volga. 

Plus  loin,  de  nombreux  k<mrgan$. 

Les  Russes  appellent  komrçmmê  (tLjpiiaaà)^  rnsfAMy  dans  la  Petite- Russie, 
■ces  éminences  coniques  (tomuli),  semblables  à  des  eollines,  qui  se  trouvent 
surtout  ditts  les  steppes  de  la  llussie  méridionale.  Quelques  -  unes  sont 
encore  surmontées  de  Tieiiles  et  eurieuses  statues  de  pierre.  On  a  fait  di- 
verses suppositfons  quant  à  Torifine  des  kotofans,  et  1»  plus  vraisem- 
blable est  que  ce  sont  de»  toiabeanx.  C'est  du  moins  ce  qu'on  a  reconnu 
puur  la  plupart  de  ceux  dans  lesquels  on  a  fait  des  fouilles.  Les  objets 
qu'on  y  a  trouvés  datent  des  temps  préhistoriques  jusqn*à  Tépoque  de 
1  ivrasiondes  Tataores. 

229  Y.  (^undovka  {buffet).  -^  'Ul  Y.  0fê^9vka, 
Ehbbahch.  (39  V.  en  1  h.)  sur  Bororitehi  (Bopownn^  80  m.  ^  l>i^tS; 
aub.  chez  Choulçhine  ^  eh.  t.  c.  1  à  3r.),  ville  de  11000  hab.  et  cbef-liéu 
de  district,  à  cheval  sur  la  Msta.  Kle  a  9  églises,  lin  «aftrepôt,  etc.  ;  c'est 
un  séjour  fréquenté  en  été  par  les  Pétershourgeois.  -«-  U  y  a  des  houillères 
dans  les  environs. 

265  Y.   Valdinka  {BaïAàÈn). 

A  37  V.  à  rO.  (voit.  3r.)  Taldal  (Bajuaft;  hdt.:  (Jhiehova) ,  ville  de 
4500  hab.,  qui  descendent  pour  la  plupart  de  prisonniers  de  guerre  polonais 
et  suédois  réunis  ici  en  colonie  par  le  tsar  Alexis  Mikhaïloriteh,  et  chef- 
lieu  de  distxict,  an  milieu  de  montagnes,  sur  la  rive  mérid.  du  beau  lac 
Valdaiy  qui  a  env.  37  kil.  carrés  de  superAcie^  —  On  remarque  dans  une 
des  trois  îles  boisées  du  lac  Valdaï  le  couvent  ïverniff ,  fonde  en  1653  par 
le  patriarche  Hikoa;  c^est  un  pèlerinage  très  fréquetaté. 

S96  Y.  Bologélé  (B6«6roe  ;  b«/fef).. 

D»  Rou>«o'iÉ  1  Rtbiusk:  380  V.,  chemin  de  feii,  en  9  h.    Prinçlnales 
stat.  (avec  buifet):  57  V.,  TroiUa  (Tpolhïa)^  106  V.,   Maksat^;  iSi  V., 

16,  17 


246     V.  JB.  n.         VYCHNT  VOLOTCHOK.   DeSt-P^terêhourg 

BUjêiàk  (Bimeim)^  906  V.,  Rddùntowt  (PoxIôhobo);  294  V.,  Volça  (p.  3%). 
—  AyMiMA,  y.  p.  335. 

337  V.  Tyohny  Toloteliok  (Bàmmit  Boionén  ;  hôt.  :  Tchistia- 

kov,  ch.  75  k.  à  1  r.  25,  dëj.  20,  dtn.  dep.  30  k.  ;  izvochtchik,  de  la 

gare  en  ville,  2ô  à  30 k.;  1  h.,  60  k.),  ville  malsaine  de  16000  hab. 

et  chef-lieu  de  district ,  sur  le  canal  de  Tvéretsky,  régulièrement 

construite ,  avec  un  vieux  château  impérial,  plusieurs  églises  et  un 

beau  bazar. 

Les  travaux  du  canal  de  Vfchny  Volotchoky  actuellement  peu  utilisé^ 
méritent  une  visite.  La  route  et  la  voie  ferrée  passent  déjà  à  quelque 
distance  de  la  ville  comme  sur  une  digue,  entre  d^énormes  bassina  qui 
doirent  alimenter  le  canal  quand  les  eaux  sont  basses.  Plus  loin ,  de 
grands  ports  et  des  bassins  entourés  d*un  mur  de  granit,  et  des  écluses 
avec  des  portes  de  fer.  —  C'est  à  Vichnv  Volotehok  qu*aboiitissent  les 
canaux  reliant  la  mer  Caspienne  à  la  Baltique,  par  le  Volga  supérieur, 
la  Tvertsa,  la  Tsna,  la  Mata,  le  Volkhov  et  la  Kéva.  C'est  Pierre  le  Grand 
qui  a  entrepris,  de  1708  à  1706,  de  couper  le  plateau  de  Valdaï  par  le 
canal  de  la  Msta  à  la  Tvertsa,  long  de  4kil.  Les  travaux  hydrauliques 
n*ont  été  terminés  qu*en  1793,  sous  Catherine  II. 

368  V.  Spirovo  (CntfpoBO  ;  buffet).  —  388  V.  Kalachnikovo.  — 
409  V.  Ottaehkovo  (OcT&mKOBo). 

D'OsTACBKovo  A  ViASMA  :  244  V.,  chcmin  de  fer,  en  11  h.  env.  —  18  V. 
TireehMHù.  —  32  V.  Tsrfsk  (Topmdn;  buffet;  hêt.:  Pédoukhkke'Pàékartkt ; 
ÎEvocbiehik,  en  ville,  20  k.),  vieille  ville  riante  de  1IK)00  hab.  et  eheMieu 
de  district  du  gouv.  de  Tver,  agréablement  située  sur  la  TvtrUu.  Elle  a 
90  églises,  dont  les  ddmes  et  les  tours  se  voient  de  loin  et  sont  d'un  effet 
pittoresque.  Elle  a  de  larges  rues  et  de  grandes  places.  Il  s'y  fabrique 
surtout  des  articles  renommés  en  cuir  et  en  velours  à  broderies  d'or.  — 
70V.  Vpiiûkoié.  —  88  V.  SianUa.  —  128V.  Bjer  (Pmes»;  bufet;  hôt.:  iW- 
hroèsov^  ch.  60  k.  à  2r.,  b.  10  k.  dîn..  de  1  h.  à  5  h.,  60  k.  à  1  r.;  iz- 
vochtchik, de  la  gare  en  ville,  X)  à4()k.-,  Ih.,  36  à  45k.),  ville  de 
96000  hab.  et  aussi  chef- lieu  de  district  an  gouvern.  de  Tver,  sur  le 
Volga.  Elle  a  16  églises,  des  filatures  importantes,  des  chantiers  de  con- 
struction de  narires,  et  elle  fait  un  commerce  considérable  de  sel,  de 
blé,  etc.  Rjev  fut  la  résidence  de  princes  indépendants,  aa  xiii®  et  au 
xiv^  s.  et  appartint  au  xv»  s.  à  la  Lithnanie.  —  166  V.  Oêtnuça.  —  176  V. 
8yt€hêvka.  —  197  V.   Doughino,  —  222  V.  Koimia.  —  244  V.  Fiaxma  (p.  237). 

429  V.  KotUitikaïa.  —  A  mesure  qu^on  approche  de  Tver,  les 
forêts  font  de  plus  en  plus  place  à  des  prairies.  On  traverse  le 
Volga,  Bientôt  après  vient  la  stat.  de  Tver  (bon  buffet).  La  ville 
est  à  3  V.  à  gauche. 

448  V.  Trtr  (TBOpb).  ^  Hôtbls  (tous  dans  la  Triokhsviatskaïa)  : 
Chambourw;  H.  de  Lonàrêê  (ch.  1  à2  r.,  b.  10 k.,  1.  90k.,  déj.  60 k.,  din., 
à  2  h.,  40  k.  à  Ir.);  Central,  recommandé:  Jndréievski,  non  loin  de  la 
stat.  des  bat.  à  vap.  —  Ristaur.  :  km  Jardin  ae  ta  ville  (shété).  —  Voitubbs: 
de  la  gare  en  ville,  90  à  60  k.:  1  h.,  mime  prix.  —  Batbaux  a  vapbck: 
C**  SamoUotf  pour  Bj^nsk  (p.  325),  tous  les  jours,  en  27 h.,  pour  6r.  et 
4  r.  80^  durée  du  trajet  jusqu'à  Astrakhan  (S.  30,  41),  8  à  9  jours. 

Tver  (127  m.),  chef-lieu  du  gouv.  du  même  nom,  aveo53(XK)b&b., 
résidence  du  gouverneur  civil  et  de  l'archevêque  de  Tver  et  Kachine, 
est  situé  sur  la  rive  dr.  du  Volga ,  à  l'embouchure  de  la  Tvertta  et 
de  la  Tmaka.  Des  quais  protègent  la  ville  coatie  les  inendations. 
Les  fabriques  de  Tver  (filatures  de  coton,  etc.)  font  partie  des  plus 
considérables  de  la  Russie.    La  ville  est  aussi  importante  par  ses 


à  Moêcou.  TTER.  V.  R,  U.    Wl 

chaatiers  (p.  247)  et  comme  point  de  départ  de  la  navigatiou  sur  le 

Volga  (E.  30).    Les  quais  du  Volga,  ainsi  qne  les  rues  principales 

et  les  places  de  la  rille,  ont  été  récemment  plantés  d'arbres.    On 

projette  de  construire  un  pont  en  fer  sur  le  Volga. 

HtSToisK.  TVer  fut  fondé  en  1181  par  le  grand-duc  Vladimir  Vtévohd 
fJkétr^mmitdk  de  Booxdal.  La  partie  Drineipale  de  la  ville  ëUlt  alori  fur 
la  Hw  A>  da  Volfa;  ce  B*es4  qa*en  ÙèO  qae  legrand-due  laroslar  Vtévo- 
ludovitu  ëleTa  la  fortere«ée  (t.  ci>deMOiiB).  A  «ette  époque,  Trer  était 
ia  résidence  d*an  prince  particulier  indépendant  de  la  principauté  de 
SouxébU.  Tver  passa  aux  Moscoritei  après  le  règne  de  Michel  Borisso- 
YiÈék  iU$Of).  /mm  /K,  dans  sa  marelie  sur  Novgorod,  passa  en  1510  par 
Tver,  dont  11  livra  les  habitants  à  la  férocité  de  ses  soldats.  La  ville  fut 
prise  tfWsaut  et  en  très  grande  partie  brûlée  par  les  Polonais  en  1006, 
da  Inapa  dt&  faux  DMitvjr. 

La  cA'fH:foEaL8  tm  la  TKAirsvieimATioir,  l'une  des  plus  belles 

parmi  les  42  églises  gréco- russes  de  la  rille,  a  été  eonstruite  en 

1682,  var  remplacement  d*vne  église  plus  ancienne.  Elle  a  5  dômes. 

Vic&tê0êtaêe  a  de  magnifiques  ornements  en  or,  en  argent  et  en 

pierres  fines.    A  dr.,  dans  un  riche  sarcophage  d'argent,  sont  les 

relique»  de  8t  Michel  laroriavUeh ,  qui  ftit  tué  par  les  Tatares  en 

1319.   X»es  peinturée  murales,  qui  datent  du  temps  de  l'archevêque 

Platon  {nwas^  s.),  représentent  des  épisodes  de  la  vie  du  saint.    La 

caâ&édrale  (fête ,  le  24  juin)  renferme  aussi  beaucoup  de  tombeaux 

de  i;ima4s-ducs,  princes,  etc.   Le  clocher  est  du  xviii®  s. 

La  principale  rue  de  la  ville,  la  MzllionkaIa,  est  parallèle  au 
Volga.  Elle  aboutit  à  TO.  à  la  Tmaka.  C'est  dans  cette  me  que 
sont  les  plus  belles  constructions  et  les  plus  beaux  magasins,  entre 
autees  le  gymruue  ou  collège,  le  Qottiny- Dvor,  le  club  de  la 
SabUêae  et  les  bureaux  de  Vadminiitration  du  diitrir.t  Sur  la 
pLAcm  Gathebike  (ExaTepâHOBCKafl  ojômaAb)  se  trouvent  le  tribU' 
nal  et  d^autres  édifices  publics.  Ensuite  on  arrive  à  la  Tplace  de  la 
PosU  (Ho^iTÔBafl  njômajifc),  an  centre  de  la  ville,  où  sont  Vhàtel  du 
Gauvememenl,  la  poite,  etc.  —  Dans  l'aile  g.  du  chiteau  impérial, 
un  ntuêée  d'antiquités  remarquable  (entrée  gratuite,  le  dim.  de  midi 
à  4  h.}.   Il  y  a  une  /glise  luthérienne. 

AxL  delà  de  la  Tmaka  est  Véqube  ds  la  TiUNiri  ou  Trottsy 
(nép«»K  XiBOHaiéAHoii  TpÔHiiii) ,  a  7  dômes,  construite  en  1684 
par  an  habitant  de  Tver  nommé  Touchinski.  On  remarque  à  Tin- 
térUor  les  belles  portes  impériales,  k  Ticonostase  (xiv^s).  U  y  a  un 
étage  «i^érieur  avec  des  chambres  secrètes  (Daiénn),  où  les  fenêtres 
sont  remplacées  par  des  fentes  à  peine  visibles  ;  le  clergé  et  les 
habitants  y  cachaient  leurs  trésors  dans  les  invasions. 

Sur  la  rive  g.  un  peu  élevée  de  la  Tmaka ,  près  de  son  embou- 
chure, se  trouve  le  Difck,  construit  en  1864.  Là  sont  les  ateliers 
de  la  &*  Samoliot,  dont  les  bateaux  stationnent  à  Tvei  en  hiver. 

C'est  aussi  sur  le  bord  de  la  Tmaka,  près  de  Tver,  que  se  trouve 

le  OOTJTBNT  DE  PEXMBS  DE  ROJDESTVENSKY  (FoXAécTBOHCKifi  A^BH^ifi 

uommciûph)t  dont  il  est  question  depuis  le  commencement  du  xvi^s. 
Alexandre  I*'  en  a  fait  construire  la  cathédrale  en  1812.    On  y  voit 


248     V.  B.  24,  TVEK. 

l'image  miraculeufle  de  U  M^re  dô  Dieu  de  Tikhvme,  apportée  au 
couvent  en  1703  par  une  religieuse.  . 

A4V.  au  8.-0.  de  Tver,  au  milieu  d'un  bois,  le  •î^inrHii 
d'hommes  DB  JOLTIKOV(3CéjTHKOBX  ycnéBCKifi  HyscKÔâ  MomÉBJÙpi). 
aux  dômes  dorés,  la  principale  curiosité  des  environs.  Il  a,^  fonde 
en  1400  par  St  ArsènO)  m.  en  1409.  Les  églises  de  pierr«  «itueUa^ 
datent  du  temps  de  Pierre  le  Grand.  On  voit  dans  rencilDte  for- 
tiflée ,  au-dessus  de  la  porte  d'entrée ,  une  chambre  où  fut^^ferme 
le  tsarévitch  Alexis,  flls  de  Pierre  I®^ 

A  8  V.  de  Tver,  sur  la  chaussée  de  St-Pétersbourg,  axÉ'tiriMeu 
d'une  forêt  de  pins,  le  couvbnt  de  Nikolaïbvsky  (Hifgôj(lioir*in 
HOH.),  fondé  en  1676.  Les  habitations  des  moines  ont  été  ca^ateBiley 
en  1753  par  le  comte  P.-J.  Chouvalov,  eji  souvenir  de  la  («érisoii 
miraculeuse  de  sa  femne. 

Enfla  de  l'autre  côté  du  Volga,  à  l'endroit  où  s'y  jettft  lj|*Tvert«a, 
se  voit  encore  le  célèbre  oodvbnt  d'Oisiqtob  (Orpéu  ^m^teciiii 

HyX.  HOH.).  • 

Selon  la  légende,  le  grand-duc  laroslav  III  laroslaviteh  fit  ^f^yrt  U 
fiancée  de  son  page  ou  de  son  premier  officier  Grigor  au  momaat.où  Ut- 
allaient  se  marier,  et  Tépousa.  Grigor  se  fit  moine  et  fonda  ém  OiS  k 
couvent  d'Otrotoh,  qui  devint  très  âoxusant.  Selon  d'autres,  sa  fniiÉrtimi 
est  contemporaine  de  celle  de  Tver.  Ce  couvent  eut  jusqu^en  pMi  beau- 
coup de  terres  et  des  serfs.  On  y  voit  les  tombeaux  des  arehevM«fp«  dr 
Tver  au  xiii®  et  au  xiv^  s.  et  la  cellule  de  Taneien  méti«)^ittltte  de 
Moscou  Philipp€y  qui  fut  déposé  en  1568  à  l'instigation  divan  1«  terrible 
et  étranglé  à  Tver  en  1569.  Ses  reliques  furent  transportées  eéJSU  au 
couvent  Soviétsky,  où  Philippe  avait  été  moine,  puis  en  1^1  i  Vèseou. 

Le  chemin  de  fer  passe  ensuite  le  pont  Chocha ,  et  Téo  awîve 
dans  le  gouv.  de  Moscou ,  renommé  pour  sa  fertilité  et  saii  {ndus- 
trie.  —  Stations  :  Kouzminka,  Zavidovo  et  Riechetnikovo» 

521  V.  Kline  (buffet) ,  ville  de  8000  hab.,  chef-  lieu  dé  dirtri^t 
et  anc.  résidence  des  Romanov,  sur  la  Sestra.  —  044  y^  Ffidtal- 
netchnaïa,  où  aboutit  le  canal  de  ilf oscot^  (MocftOSCKiM^lisln}. 
entre  la  Sestra  et  VIstra.  —  568  V,  Krioukovo. 


A  21 V.  à  VO.  Oineika,  75  k.  par  pers.)  se  trouve  la  ville  de ^ 

sur  Vhtra^  et  près  de  là  le  célèbre  *eouvent  de  la  NouviMe-Jh  iit<ié<i ,  en- 


touré de  hautes  murailles  qui  lui  donnent  Taspejefe  d^mie  lortlMW^  Il 
y  a  un  hôtel  où  Ton  est  hébergé  gratuitement^  mais  il  est  4f<M4KS*  ^*^ 
donner  quelque  chose.  Ce  couvent  a  été  fondé  en  1^6  par  le  jMntrehe 
Nikon  (p.  27o),  et  a  reçu  du  tâar  Alexis  le  nom  de  Nouvelle  -  WÂNMlen 
VéçUte  du  St-SépnOcn^  haute  de  65  m.,  que  le  patriarche  fit  jMMtniire 
dans  l^nceinte  du  couvent,  est  la  reproduction  très  exacte  <|B^«eUc  de 
Jérusalem.  On  y  voit  le  tombeau  de  Nikon  (m.  1681),  dans  la 
St- Jean-Baptiste.  Le  dôme  principal  s*est  écroulé  en  1760  et 
struit  par  BastrelH:^ 

587  V.  KhimH,  —  000  V.  P^trav9koïé-Razoumavatoïéif*Wh 
604  y.  Mowou  (p.  249). 


2é.   MOMM.* 


049 


L 


I.  Aud.  de  Oemmeree  E4 
t  ArehiT.de  UJHSt. .  B6 
i-  -  de«Aff.  étmnf.  .  C4 

i.  Aneiul D4 

'i  AsUedaUénéa.  .  Gl,3 

-  denfuite.  .  .  .D7 
I  AiMriat.  Pokfov 

ibosp.) G2 

i  tionsa D4 

f  1  tferne  Alezaadxe  D7 
^  -  de  cavalerie  .  .  C6 
i-  -  de  gendarmerie  D3 
t-  -  dtt  KremliD.  .  .  D4 
KluBiiOTBitch.   BC6 

-  Krovtitsky   .  .  EF6 

-  PokroTsky   .  .  .  E4 

-  Roiife Q4 

-  SpMky ES 

(  hambre  de«  Anane.  G  4 
Cbftp.  Ibérienae  .  .  D4 
Clob  de  U  Vobl.  .  D4 
CoUège  de  AUea   .  .  C3 

-  impérial  (9^)  .  .D4 

-  Hiiat.  (1er  et  3*^}  04 

-    (4«>  .  .  .  .  G4 
CuoàiBiAMriat  (aoc.)  E6 

-  (nouT.) E5 

(oBMil  de  tutelle  .  B4 
CoQsistoire  eeelés. .  D4 
CcjBT.  AlexéiefTsky  .  F  3 

,    •  AiidronoT .  .  .  .  F4 

\      l>»iiilov DT 

\  ■  Dosckoi C7 

•  -  daSaaT.(nouv.)  E6 
[•      giee  St-Kicolas.  D4 

-  IvanoTsky    .  .  .  E4 
KoTo-Diéyitehy  A 6 

-  PokroTsky    .  .  .  F6 

-  Rojdestrentky  .  D3 

-  Simooov    ....  £7 
Srctenaky  .  .  .  .  D3 

-  Strastnoï   .  .  .  .  C3 
•  Tehondov.  .  .  .  DÎ 

-  Voineasensky    .  D4 
■  Vyswko-Pe'trov.  D3 

-  Za-ikono-Spas. .  D4 
Zatebaiéievsky .  G  5 

-  ZnaïQensky  .  .  .  D4 
Ecole  Alex.-Mar.Cf.)  C5 

-  de  Commerce  .  .  C5 

-  des  Beaux-Arts  .  E3 

-  milit.  Alexandre  C4 

-  Kieolaa  (filles)  .  E4 


Z4gtAde  du  plaa. 

68.  Beola  Hormalê  .  .  F  8  100. 
54.  -  Technique  ...  F3 101. 
(V.  aawi  Collèges,  103. 
Institata  et  Lyeëe)  106 
50.  Egl.  Arménleiuie  .  E4  104. 
56.    -   cathédrale  Ar- 

khancslaky  D4 


57.  -    -BlafOTiëehtch.D4 

56.  -    -  de  Kacan  .  .  D4 

96.  *    -  Gtttpensky  .  D4 

00.  -    •  8t-Basi1e    .  .  D4 

61.  -  de  r Ascension  .  E4 

n.  •  du  Sauveur    .  .  C5 

63.  *  Reformée  .  .  .  .  E4 

64.  -  St-Louis  ....  D8,4 

65.  -  8t-Hiehe1  .  .  .  .  F3 
60.  •  Vikita F 

67.  -  8t-Pîerre  -  et  -  8t- 

Paul  (eathol.)  D8 

68.  -  luthérienne.  .  .  B4 

69.  Gare  de    Koursk- 

K^ny-VovgOTod  EF4 

71.  -    de  Riazan  .  .  .  E8 

72.  -   de  Smolensk    .  B8 

73.  -    d'Iaroslavl .  .  E3,3 

74.  -   Vieolas £3 

75.  Gostiny-Dvor  .  .  .  D4 

76.  Gouvemem.  ciTil  .  09 

77.  -   général    .  .  .  CD4 

78.  Haras  (direct,  d.)  .  €4 

79.  HÔp.  Catherine  .  .  D3 

80.  -   ChérémétieT    PE3 

81.  -    clinique  de  rUni 

versité    .  .  .  B6 

83.  -  -  ophtalmique  03 

83.  -  des  enfants    .  .  04 

84.  -  Golitsyne.  ...  06 
86.  -   Marie D2 

86.  -  militaire  .  .  .  .  GS 

87.  -  municipal  ...  06 

88.  -  Paul D7 

89.  -  Préobrajensky    Gl 
96.  -  Vladimir.  .  .  .  G3 

91.  Hosp.  Alexéievsky  B7 

92.  -    Catherine    .  .  .  Gl 

98.  -    civil C6 

94.  -  des  Enf.-Trour.  E4 

95.  -  (succursale)  .  .  F3 

96.  -  des  Ouvriers   .  D3 

97.  -  Kourakine  .  .  .  E3 
96.  -  NahilkoT.  ...  £9 

99.  -  Préobri^ensky   Hl 


105. 
106. 
107. 

lœ. 

110. 

111. 

113. 

113. 

114. 

115. 
9|116. 
^117. 

116. 

119. 

120. 

121. 

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134. 

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126. 

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128. 

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130. 

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132. 
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134. 
136. 
136. 
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140. 
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142. 
143. 
144. 
145. 
146. 
147. 
148. 
149. 
150. 
151. 


Hôtel  de  ville  .  .  .D4 
laatit.  £Uaab.(r.)    F 3 

-  KoBStoDtlnav.  .  F  3 

-  Lazareir ....  I)  4 
Institution  Alex. 

(AUes).  .  .  .  0U2 
'  Catherine  (f.)  .  D2 
Ivan-VéUky  .  .  .  .  U4 
Jardin  botanique  DE 2 
Jardin  soologique  .  B  3 
Kolynuyny  Dvor  .  i;5 
Lobnoïe  Miésto  .  .  D  4 
Lycée  d.Tsésaré  v .  N.C  5 
Magasin  de  vivres  .  05 
Maison  d'arrêt .  .  .  K3 

-  des  Romanov  .  D4 

-  des  Veuves  .  .  B4 
Manège  de  la  Ville  D4 
Monum.  de  Minine  I>4 

•  de  Pouchkine  .  C3 
Musée  d.  Arts  Ind.  D3 

-  Historique  .  .  .1)4 

-  Polytechnique  .  D4 

-  Koumiantsov.  .  04 
Observatoire  .  .  .  B4 
Palais  Alexandre  .  06 

•  du  Kremlin   .  .  D4 

-  Granovitaïa  .  .  D4 

-  Lefortovsky  .  FG3 

-  l^icolas  .  .  .  .  D4 
Police  (direct,  de  la)  0  4 
Pompes  à  incendie 

(dépôt  de) 05 

Porte  Rouge.  .  .  .  E3 
Poste  centrale  ...  £3 
Poudrière  .  .  .  £F6,7 
Prison  centrale  .  .  02 

-  militaire  .  .  .  .  G4 
Séminaire  .  .  .  .  0D3 

Sénat D4 

Soc.  Pbilanthrop.  DE4 
Sourds-Muets  ...  07 
Synode D4 

-  (typogr.  du)  .  .  D4 
Télégraphe  ....  £3 
Théâtre  (Grand)    .  D4 

-  (Petit) D4 

Théâtre-école  .  .  .  D4 
Tour  Soukharev  .  D3 
Unirersité D4 

-  (imprim.  de  T)  D3 
Villa Mamonov  .  .  B7 
Zapasny  Dvor    .  .  £3 


*  Pour  les  «eavois  «ox  pians  d*  Mqhou  dans  te  texte ,   concernant  la  yille 
KBtraie,  consulter  le  plan  II. 


260     V.  R,  25.  MOSCOU.  HôteU, 

Benieignemeato  pratique!. 

ÂRKivés.  JxvoeMchiky  des  gâi««  au  eenftre  de  la  ville  CKremlin),  en  été 
60  à  80  k.,  en  hiver  50  à  60  k.  *,  voiture»  à  deux  ehev.,  plus  du  double  en  sus  ; 
les  omnibu»  (préférables)  des  hôtels  stationnent  généralement  à  Tarrivée 
des  trains.  —  DépAST.  Vente  de  billets  de  ehemin  de  fer  de  VÉXmX  (sur- 
taxe, 16  k.)  et  expédition  de  bagage»,  aux  Rangées  moyeanea,  214. 

OareA    Moseou  à  cinq  gare»: 

1.  La  OASB  Nicolas  ou  ds  ST-PiTBBSBouso  (Nikolaïevsky  voksal,  pi. 
£  2-3) ,  au  N.-E.  de  la  ville ,  plaee  Nicolas ,  pour  la  ligne  de  St-Péters- 
bourç  (B.  34).  —  Lignes  de  tramway  1  et  3. 

2.  La  OABB  dIakoslavl  (laroslavsky  voksal;  pi.  B2),  à  côté  de  la  gare 
Nicolas,  pour  la  ligne  de  laroslavl  et  Yologda  (R.  27).  —  Lignes  de  tram- 
way 1  et  2. 

3.  La  OABB  i>B  RiASAM  (Riazansky  voksal;  pi.  ES),  en  face  de  la  gare 
Nicolas,  pour  la  ligne  de  Riasan,  Ka^an  et  au  delà:  pour  Orenbourg, 
Kozlov-Saratov,  Griael  -  Tsaritsine ,  Voronèje  -  Rostov ,  etc.  —  Lignes  de 
tramway  1  et  2. 

4.  La  OABB  DB  KouRSK-NiJMï-NovooBOD  (Koursky  voksal;  pi.  £F4). 
non  loin  de  la  Sadovaïa,  pour  les  lignes  de  Toula  (Ealougm,  Bii^sk), 
Orel  (Briansk),  Koursk,  Kiev,  Kharkov,  Odessa,  Sébastopol,  Vladimir 
(Chouïa,  Kinéchma)  et  Nijny-Novgorod  (R.  28). 

5.  La  OABB  DB  Smolbksk  (Smolensky  voksal  *,  pi.  B  8),  à  TO.  de  la  ville, 
près  de  Tare  de  triomphe,  pour  La  ligne  de  Smolensk,  Minsk,  Brest,  Var- 
sovie, etc.  —  Ligne  de  tramway  10. 

Hfttels:  *Stavian»kif  Basar  (GjiaaiacBift  Basipi;  pi.  lia,  D4>,  dans  la 
rue  Nikolskaïa,  grande  maison,  avec  une  belle  salle  à  manger  et  une  salle 
de  concert  (ch.  dep.  Ir.  50):  a.  de  Dresde  (pi.  Ilb,  D4),  Tverskaïa,  en 
face  du  Gouvernement  général  (ch.  et  s.  1  r.  50  à  26  r.,  b.  15  k.,  l^^'déj. 
40  à  90  k.,  2e  déj.,  de  12  h.  à  2  h.,  75  k..  dîn.,  de  2  h.  a  7  h.,  1 1.  25,  omn. 
75  k^  voiture,  env.  10  r.  par  jour.);  Èôi.  ConHnenM  (pi.  Ile,  D  4),  place 
des  Théâtres ,  avec  ascenseur,  éclairage  électr.  et  bonne  cuisine  (ch.  et  s. 
1  r.  25  k  15  r.,  b.  15  k.,  l®»"  déi.  75  k.,  2©  déj. ,  de  11  h.  à  2  h.,  75  k.,  dîn., 
de  2  h.  à  8  h.,  1  à  2  r. ,  omn.  50  k.)  ;  Mlo  (ni.  II  d,  D  8) ,  dans  la  Bolchaïa 
Loublanka  ou  Grande  L.  (ch.  et  s.  1  r.  50  a  10  r..  b.  15  k.,  1«»^  déj.  45  k. 

"  8  h. ,  1  r.  à  1  r.  fiO, 


,  p< 

—  BÔichaîa  Mostovskaia  GoêtinitM  (pi.  il,  D  4),  nâaison  de  1®'  ordre ,  mais 
tout  à  fait  russe,  place  Voskressensky ,  en  face  de  la  porte  Ibérienne 
(ch.  1  à  8r.);  HOL  de  France  (4paHiUJi),  russe,  Tverskaïa,  maison  PhiUp- 
pov  (eh.  dep.  Ir.);  Lodtoutnma  OostfnitM,  dans  la  Tverskaïa,  non  loin 
de  la  chap.  Ibérienne  (p.  277  ;  ch.  t.  c.  là  10  r.,  dîn.,  de  2  h.  à  7  h.,  1  r.  25, 
omn.  50  k.).  —  Chambkbs  oakbibs  (HeÔjiBpÔBaHHtu  xdioiaTM).  On  pourra 
fort  bien  se  renseigner  dans  une  librairie.  Le  prix  moyen  de  la  eh.  e«t 
15  à  25  r.  par  mois;  de  40  à  70 r.  avec  la  pension. 

Beitaurants  (TpaxTipi;  v.  Tintroduction,  p.  xxii  ;  garçons  en  costume 
russe):  *  Ermitage  ^  Négllnny  -  Proïézd  (passage;  pi.  D3-4),  dîn.  1  r.  25  et 
2  r.  25,  cabinets  particuliers;  *  Slavianskn  Bazar  (v.  ci -dessus),  grand 
établissement,  assea  cher;  *Moskovsky  (v.  ci-dessus),  dîn.,  1  r.  25  et  2  r.  25; 
*Patrikéiev  (J.  -  J.  Tiéstov) ,  place  Voskressensky,  près  du  Grand  Théâtre 
(pi.  D4);  Troitskp^  en  face  de  la  Bourse  (pi.  D4);  JÏ6t.  BiUo  (v.  ci-dessus), 
bière  de  Munich.  —  Rbstaur.  db  sbcokd  ordhb:  Satehtot^  boulev.  Tvcr- 
skoï,  avec  chambres  ;  légorov^  Okhotny  Riad  (pi.  D  4),  très  fréquenté  par 
les  marchands  orthodoxes. 

Oaléa-pàtiBMriea  (pas  de  spiritueux):  Einem.  4  maisons,  à  la  porte 
llUnskiia,  dans  la  Pëtrovka,  laTverskoï  et  aux  Noviia  Riady;  Ahrikouof, 
aussi  4  maisons,  à  la  porte  Iliinskiia,  dans  le  passage  Solodovnikov,  dans 
\a  Tverskaïa  et  au  boulevard  Tverskoî;  AJberi^  Siou^  Fttipp&v^  tous  dans 

TverskaVa;  TrenMalf,  Pont  des  Maréchaux  (Kouanëtaki  Most);  BartfU, 

me  rue. 


Trmmwayê.  MOSCOU.  V.  R,  2«.    O&i 

▼ittuM  êm  ylsM.  11  n'y  a  PM  de  tarif:  v.  p.  xx  de  rintrodueiion 
et  D.  45  da  manuel  de  Ungue  russe  \  pour  les  gares,  r.  p.  3Q0.  t.  /rtocAfcAtt, 
i  3  places  et  à  capote.  Course  ordln. ,  10  à  30  k.,  un  peu  plus  la  nuit. 
l'oe  journée ,  dans  la  ville ,  2  r.  2S0  à  3  r.  ^  hors  de  la  ville,  3à  4  r.  — 
3.  LOtkattki^  voit,  élégantes,  à  1  nu  3  places^  qu'on  ne  trouve  que  devant  les 
grands  re«tanr.  :  course ,  pas  moins  de  1  a  3  r.  ;  pour  les  lieux  de  diver- 
tiasement  hors  de  ville,  10  à  16  r.,  90  à  :!0  pour  une  nuit.  ~  3.  Catithti^ 
à  2  et  4  places,  sur  la  place  Loubianka  et  autres  nlaces,  60  k.  à  1  r.  Theure, 
4  à  5  r.  par  jour.  —  4.  9Voiftas,  à  3  chev.,  préférées  pour  les  excursions, 
10  à  36  r.  —  5.  XoMtotu,  ehes  Mmàmrow^  Grande  Loubianka,  à  côté  du  cou- 
rent Srétenaky;  cbea  ftft<Hf6af«9,  Viasnitskaïa,  et  ehei  fWftoiiov,  boule- 
vard Trerakoi  :  1/s  journée ,  6  à  8  r.  ^  tournée ,  8  à  10  r.  dans  la  ville  et 
9 à  13  an  deliort.  —  Pourboires:  30k.  air.  avec  les  meilleures  voitures. 
Les  prix  sont  facilement  doublés  les  jours  de  fSte. 

Ttaanraja,  dana  diverses  directions,  de  8  h.  du  matin  k  10  b.  du  soir 
(Hi  à  mUttit.  Prix  du  tnyet  partiel  ou  station,  5  k.  à  Tintérieur  (défense 
de  fnmer)  et  3  sur  rimpériale.  Certaines  lignes  ont  en  hiver  des  traîneaux 
a  6  banquettes  au  lieu  oe  voitures.  Il  est  bon  de  se  munir  de  petite  mon- 
naie, car  le  conducteur  est  en  droit  de  ne  pas  changer  plus  d  un  rouble. 

De  la  POBTB  II.IMSKIIA  (77.  Vorota;  pi.  D 4)  :  1,  à  la  tour  Southartv  (pi.  D3; 
1^  stat.),  par  la  Grande  (Bolehaïa)  Loubianka  et  la  Srétenka^  à  la  gare 
fflarosUnt  (pi.  £3-31  3^  stat.),  par  la  Sadovaïa  et  la  porte  Rouge  ;  au  pare 
•U  Satalaikp  (pi.  F  3;  3«  sUt.) ,  par  TEtang  ftouge  (Krasnjr  Proud)  et  la 
route  de  Sokolni 
itaii«{(pi.E4-ô: 
ci-dessus  jusqu 

ligne  3,  puis  au  Oavrikov  Firéoulok  (pi.  F3;  3«  stat.),  par  la  StaraTa  Bas- 
mannaia  et  la  Pokrovka,  et  de  là  an  p<m(  Pokrûvtkfi  (pi.  G  3)  et  à  la 
Priobr^fetukaia  Zoitaaa  (barrière  P.  ^  ni.  R 1  ;  3«  stat.),  par  la  Généralnata; 

—  4,  à  la  plae€  Tagamlcata  (pI.E5*,  l>^8tat.),  par  la  place  Varvarskaîa, 
U  Solianka  et  le  pont  laouxky,  et  à  la  barrière  (tattava)  Pûkrovttaia  (pi.  F  6; 
3^  stat.),  par  la  Taganka;  —  6,  au  eottteni  Btrattnof  (pi.  G  3;  1'»  stat.  ; 
T.  ci-dessous),  par  le  Téatralny  Proïézd,  la  Néglinnaïa,  le  boulev.  Pétrovsky 
et  le  boulev.  Strastnol  r,  puis  à  la  barrière  Bovtfrilcaia  (Bnurtyrskala  Zastava  \ 
pi.  Cl  ;  V.  ligne  13)  ;  —  6,  à  la  porte  Arbasikiia  (A.  Vorota  t  pi.  C  4  ^  1'»  stat.  { 
▼.  ligne  9,  11),  par  le  Jaràtm  Alexandre  (v.  ligne  7)  et  la  Vozdvijenka;  puis, 
su  iro90  JHévitehié  Monattfr  (couvent,  pi.  B  5;  3^  stat.  ;  v.  ligne  16)-,  — 
7,  à  la  porte  KaloiOeHkiiK.  Vorota;  pi.  D  6^  3«  stat.),  par  la  place  dn  théâtre, 
le  jardta  Alexamdre  (v.  ligne  8, 8)  et  le  pont  Kamennv  :  —  8,  à  la  mktUkUa^ 
Zastava  (barrière  IT.;  pi.  0  4;  lestât.),  par  la  place  du  Thé4tre  et  le 
jardin  Alexandre;  puis,  à  la  PHéêmenektOa  ZaeUma  (barrière  P.;  pi.  B  3^ 
^  stat.)  par  le  jardin  soologique  (p.  388)  ;  —  9,  jusqu'à  la  porte  ArbatêUia 
(A. 'Vorota;  pi.  0  4,  i^  stat.),  v.  ligne  8;  puis,  à  la  Doroçomilovdtafa 
Zaetaoa  (barrière  D.  ;  pi.  A  5;  3è  stat.). 

Dn  couTBXT  Stbastkoî  (pi.  C  $  :  10,  à  rare  de  triomphe  (  Triottm/atntfia 
Vorota,  pl.BC3-3;  l^^  sUt.),  par  la  Tverskaïa;  puis  au  pare  PHrovèÈff  (pi. 
A'I;  3^  stat.),  par  la  route  de  St - Pétersbonrg ,  en  été  seulement^  —  11, 
à  la^rfo  ArbatakUa  (pi.  C4  ;  i^^  stat.),  par  les  boulev.  Tverskoï  et  Nikitsky  ; 

-  13,  à  U  ehapelle  Ibérienne  (pi.  D4i  1^^  stat.),  par  les  boulev.  Strastnoï  et 
Pétrovsky,  laKéglinnaïa  et  les  théâtres ^  puis  à  1% place  Boloint^a  (pi.  D5; 
2^  stat.),  en  passant  au  jardin  Alexandre. 

De  la  TfJLcm  Tsoubwaïa  (pi.  D  3)  :  13,  à  la  Boutfnkaia  ZaHava  (barrière 
B.  ^  pi.  C 1  ^  V.  ligua  6)  ;  — 14,  a  la  Krestovekaia  Zattaoa  (barrière  K.  ;  pi.  D  1), 
par  la  Sadovaïa  et  U  l'«  Haéchtchanskaïa  ;  —  15,  au  pont  JaotuJcy  (I.  Most; 
pi.  £  4)  par  le  boulevard  Bojdestvensky  et  le  Tchisty  Proud  (étang). 

16.  Du  pomtMoekPoriitek^  (M.  Most;  pL  D  4)  au  Nœo  Diàoitehié  Monaetyr 
(pi.  B  5;  V.  ligne  6),  le  long  du  quai  Sophie ,  en  passant  à  IV^^Iiis  du 
saaeeur  et  par  U  Pretehisatenka. 

17.  Du  patU  (moéi)  Jaouxky  (pi.  £4),  à  la  barrière  Roffojtkaia  (pi.  F5( 
1'^  stat.),  par  1*  Hikoloîamskaïa  et  la  Voronia. 

18.  De  la  porig  (vorota)  Kalot^fikUa  à  la  barrière  Kalow»iaia  (pi.  C  7( 
ire  sut.). 


252     V,  R.  26,  MOSCOIT.  CormAùtt. 

19.  Du  pont  Tchouçounnif  (T.  Most  ^  pi.  D  6)  à  la  Zattava  SerpotMttnskaia 
(barrière  S.  ;  pi.  D  7),  par  U  Piétnitokaïa. 

Trainwaya  à  Tapeiur:  1.  Pe  la  barriire  Kaloujskaia  (pi.  C7)  aux  monis  des 
Moineaux  (p.  296)  :  départ  toutes  1.  heures,  retour  1/4  d''h.  plus  tard^  derniers 
tr^eis  à  10  h.  et  10  h.  1/4  i  prix,  10  k.  ;  seulement  en  été.  —  2.  De  la  barrière 
Boutprskaia  (p.  297)  à  Petrovêkoié-Razoumovikoté  (p.  903),  toutes  les  1/2  ^• 

Bateaux  a  vapeur  en  été  du  petit  pont  Eamenny  (pi.  D5),  aux  monts 
des  Moineaux  (l/,j  h.\  p.  298).  Prix:  20  k.  —  Barqttts^  aux  ponts  Moskva- 
retsky,  Kamenny,  etc.  :  30  à  50  k.  Theure. 

CommiasMiuiairea  (postylniié)^  reeonnaissables  à  leurs  eaâqettes  et  eols 
rougea:  course  dans  le  Kremlin  et  le  Kitaï  Gorod,  10  k.;  dans  le  Biély 
Gorud,  20  k.  ^  dans  le  Zemlianoî  Gorod,  30  k. 

Poste.  La  poste  centrale  (MocaÔBCaift  IlOHTàMrb;  pi.  133,  E  3)  se  trouve 
dans  la  Hiasnitskaïa,  au  coin  du  boule v.  du  Tcbisty-rroud  (p.  390).  Il  y  a 
13  bureaux  auxiliaires.  —  Tarif,  pour  la  ville  :  lettre  simple,  0  k.  La  poste 
centrale  est  ouverte  dans  la  sem.  de  9  h.  à  3  h.  ;  les  dim.  et  jours  de  fête 
de  9  h.  k  1  h.;  les  bureaux  auxiliaires  de  8  h.  k  1  h.  ou  de  8  h.  à  11  h- 

Téléfraphs,  Bureau  principal  (ni.  143,  E3),  ouvert  jour  et  nuit,  a 
côté  de  la  grande  poste,  dans  la  Hiasnitskaïa.  Il  y  a  en  outre  un  grand 
nombre  de  bureaux  auxiliaires,  ouverts  en  été  de  9  b.  du  mat.  k  9  b.  du 
soir.  —  Télégramme  pour  la  ville,  1  k.  par  mot,  avec  taxe  fixe  de  15k. 

Coaaalate:  de  France^  M.  le  comte  de  Eergorlay,  consul-général,  Tver- 
akaia  (de  11b.  k  4  b.);  —  à*  Angleterre  y  M.  A. -F.  Medburst  (consul),  bou- 
levard Pétrovsky,  maison  Catoire;  —  à^Autriche-Eonjfrie^  M.  de  Sponer, 
Koudrinskaîa  Sadovaïa,  maison  du  comte  Kreutz  (de  10  b.  k3b.);  —  àe 
Belgique^  M.  L.  van  Scherpenzeel  Thim,  consul  -  général ,  Bolcbaïa  Nikit- 
skaïa,  7  (^e  10  b.  k  2b.)i  —  des  ÉtaU-  Unis^  tf.  A.  Billbardt,  ArnEiiansky 
Péréoulok,  maison  Konstantinov ^  —  des  Pays-BaSy  M.  K.  K.  Bansa,  Var- 
varka,  comptoir  de  Vogau  et  C*«  (de  11  b.  k  4  b.);  —  de  Suède  et  Norvège, 
M.  N.  Winkei,  Ipatïevsky  Péréoulok,  maison  Armand;  —  de  Suisse^  M.  Lueh- 
singer,  chancellerie,  Iliinka,  au  coin  du  Rybny  Péréoulok,  au  vieux  Gostiny- 
Dvor,  n*>  24  (de  9  b.  k  5  b.). 

Polioe  (pi.  130,  C4).  Bureau  dju  graud-mi^tre  de  police,  boulevard 
Tverskoï.  —  Bureau  d'adresses  (AxpecHufi  ctoji),  Gniésdulkovsky  Pé- 
réoulok, maison  de  la  typographie  de  la  police,  ouvert  de  9  b.  du  mat. 
k  9  b.  du  soir  :  on  paie  2  k.  par  adresse. 

Magaalns.  Les  mMasins  les  plus  élégauts  sont  au  pont  des  Maréchaux 
(Kousneftsky  Most;  p.  xS)  et  dans  les  rues  voisines:  Loubianka,  Sofeika, 
Pétrovka,  Tverskaïa,  etc.,  et  dans  les  passages  Solodovnikov,  Golovtéiev, 
Loubiansky,  Popov,  Posinikov  et  Alexandre  ;  puis,  dans  les  Nowpîa  Biadp 
(bazars;  p.  279).  »  Aktiquit^s  russbs,  au  marché  du  dimanche^  place  Sou- 
kbarev  et  dans  les  rues  voisines,  où  Ton  en  trouve  quelquefois  k  bon 
marché.  —  Bijouterie,  russe:  Paul  QvsiehinnikoVy  KouznetskyMost,  maison 
Vargbine.  —  Chaussures  ;  J.  Pironet^  Tverskoï;  Schumacher  fils  ^  Kéglinnaïa. 
—  Fourrures:  P.  Zoroloumovsky  A  fiU^  Iliinka;  S.-J.  Biélkine^  Kouznetsky 
Most.  —  Laques  :  spécialité  de  Moscou,  de  la  fabrique  de  Louk&utine^  Tver- 
skaïa^  en  face  du  club  Anglais,  assez  chèrea.  — Photographies  (non  montées, 
l.r.  la  feuille)  :  Daziaro^  Kouznetsky  Most\  Avanzo^  KouKnetsky  Most,  au  coin 
de  la  Pétroyka.  —  Tabac  :  J.  Argelander^  Gazétny  Péréoulok  ;  Bemhardty 
Kouznetsky  Most.  —  Tissus  asiatiques  de  toute  sorte,  en  soie  et  en  laine, 
dans  les  passages  Golovtéiev,  où  Ton  fera  bien  de  n*aebeter  qu*en  compagnie 
d'une  personne  qui  sV  entende.  —  Musée  de  l^Ikdustrib  DO'vEstiQirB  (Topi^BO- 
upoiuInueHHBift  Myaéft  RycxàpHBixi  nVA^xili)^  Bolcbaïa  Nikitskaïa,  maison 
Miklachevski,  ouvert  de  10  h.  k  6  b.,  le  dlm.  de  1  b.  k  4  b. 

Xédeoins.  En  cas  d'indisposition ,  le  mieux  est  de  s^adresser  k  iHiù- 
telier  pour  avoir  l'adresse  d*un  médecin.  On  trouve  dans  toutes  les  phar- 
macies un  ouvrage  spécial  donnant  les  noms  et  les  adreoMes  des  méde- 
cins de  la  ville.  On  recommande  les  Drs  Lamdenbachy  médeein  de  l'asto* 
dation  française  de  bienfaisance,  Ooldendaehy  PycMan^  Rein^  Taube^  0. 
^hmidt  et  Smith  ^  médecin  du  consulat  de  Franee.  —  OoOLnnpfest  Braun, 
Rrioukot  et  <rCW«ii  -Stecie».  -^  Chirurgiuks:  ItehUt,  KUin  et  Skruuek.  - 
Dentistes  -.  Adelheim^  Hoffmann  et  Mme  Konradi. 


Théàiret.  MOSCOU.  V.  B.  25.    253 


dftDS  tonte*  Im  mas  iapoctanto».    Malfoo*  M^omniMidtfeii  ; 
W.-S,  FtrrHm^  HikoUkAïa;  KHUr,  MiMaiUkaï»)  //^^ler,  KouxneUky  Moai. 

LibraniM:  français,  TVMtentf»,  KoutiMt«ky  MMft,  aiaUnn  ZakiMrine: 
p«is  y.  />««^«er•  jL  /«v,  if.  Wolg^^  ioul«a  tcoi«  Konsnetak}'  Moal. 

BaaaVM:  <i«  r Empire  (pi.  D3),  Néglinny  Proïësd  (ouverte  4e  10  h.  à 
3 h.);  OridM  Ljf<m$»mt$,  Kouxnetaky  Host  (ouvert  de  9  k.  '/s  4)t  mat.  à  4  h. 
do  0oir>j  J.'W.  Ivnkêr  é  O**,  Kovznetsky  Most;  Vogam  é  (?*•,  Varvarka; 
a.  VoOtùv  *  JUm,  Pétrovka. 

laiaa  (Basai,  «baDi*)!  *Bains  Band^noptkUm (pi.  1>8;  bftlD,  fiOk.  à  5  r.); 
*TgeminilmHa  (pi.  I>4;  bain,  SO  k.  à  10  r.  ;  owert  de  6  h.  du  m.  à  mt- 
uait^Téatralny  Proïëzd;  Btrtm  PotktPêkHay  SadoTaïa;  Lépêehtinâkiia^  boule v. 
KuTinaky  (pi.  B  4),  etc.  Le  maMeur  (tbanchtehik*)  reçoit  91)  à  40  k.  de 
l>oarl>oiK. 

(tout   fiennëfl  en  ëté).    Lei  représentation*  eommeneent  gé- 


Déralement  à  7  h.  on  7  b.  Va  «^  durent  iuson^à  minnit.  11  e«t  bon  de 
prendre  les  billets  avant  midi,  à  partir  de  10 h.,  an  bureau  de  location. 
Les  revendeurs  demandent  le  soir  des  prix  exorbitants.  Les  meilleiirM 
places  sont  les  fkntenils  des  quatre  premiers  rangs  à  g.  de  la  scène. 

1.  Grand  Tkiàir*  (pi.  144,  D4),  place  des  Théâtres  (p.  287).  Opéras  et 
ballets.  —  PrU  des  places:  loge  de  \^^  rang,  14 r.  30;  «bel-étage*  (lei*), 
12  r.  30;  loge  de  2*  rang.  7  r.  90;  de  3«  rang,  0  r.  85;  de  4«  rang.  4  r.  86; 
loge  «Uitera»  de  3«  ranc,  d  r.  ^  de  4«  rang,  0  r.  90;  fauteuils,  4  r.  30  à  1  r.  80; 
balcon,  9^  rang,  1  r.  90;  4^  rang^  86  k.,  ete.  Aux  représentations  à  béné- 
ûcc,  les  prix  sont  considérablement  augmentés  à  ce  théâtre  et  au  suivant. 

».  Petit  Théâtre  (pi.  145,  D4),  en  Caee  du  Orasd  Théâtre,  entre  les  rues 
Pétrovka  et  Néglinnaia  (p.  287).  Pièces  russes.  —  Prix:  loge  «littera* 
16  r.  10;  loge  et  •bel-étage*,  11  r.  10;  loge  de  1er  r%ng,  7r.  10;  loge  'lit- 
tera>  d».  l«r  caiig,  13  r.  40^  loge  de  ^  rang,  4  r.  70;  loge  «littera*  de 
^  moE^  6  r.  8&;  fauteuils,  3  r.  80  à  1  r.  80;  amphithéâtre,  du  i**!*  au 
ÔP  rang,  2  r.  90;  Ô»  rang,  2  r.  80. 

3.  maire  Kortk ,  Pétrovka,  an  eoin  du  Bogoslovsky  Pérëoulok  (pi. 
03).  Pièces  xviB^tA.  —  Prix  :  loge  de  paît.,  11  r.  ;  «bel- étage»  et  balcon,  9  r.  ; 
loge  «littera>  16  r.;  faat.,  3  r.  90  à  1  r.  80. 

A  citer  encore:  ThéAtre  Ch&apouHnie^  place  des  Théâtres.  Opérettes 
rosses.  —  Thi&tre  NikiUki^  Nikitskaïa;  ThiéUre  Solodovnikov,  BolcbaïaDnii- 
trovka;  Théâtre  Ammont^  Kammerghersky  Péréoulok,  vaudevilles. 

Oirque  JMrnmontkiy  boni.  TsviétnoT  (p.  288).  Prix  :  loge  k  la  barrière, 
10  r.  fiO;  faut.,  3  r.  10;  1^   1  ,.  10. 

Clubs  (Kmjôu).  Club  Angiaii  (AarjuâCKli  uySi),  dans  la  Tverskaïa, 
maison  Cbablykiae,  très  bien  fréquenté,  où  les  étrangers  sont  reçus  sur 
prégentatîon.  —  Club  de  la  NobUue  (/^BopiflcuA  ajiyôii  ou  BjiaropÛAHoe 
coôpàjde;  pi.  20,  D  4),  dans  la  Grande  Dmitrovka  en  face  de  TOkhotuy 
Biad,  en  son  propre  hôtel,  qui  a  une  salle  magnifique.  II  s*y  donne 
des  bals,  des  concerts,  etc.,  qui  sont  très  fréquentés.  —  Ckib  de»  Commer- 
çamts  ilSiptémocwià  utyè»),  dans  la  Grande  Dmitxovka,  maison  Miellé v, 
près  du  bouiev.  Sèiastooî. 

G«BeertB.  Les  eétèbres  comeeri*  afmphonique*  fondés  par  Nie.  Rubin- 
stein  (m.  en  1881),  ainsi  que  la  plupart  des  eoneerts  organisés  par  des 
étrangers,  sont  donnés  ^ans  la  salle  du  club  de  la  Noblesse  (pi.  20,  U4).  — 
Concerte  iMMÊoirm^  en  élé  Taprès-midi  t.  1.  Jours,  sauf  le  sam.  :  sur  les 
boni.  Tverekoï.  Tchistoproudskv ,  Pretchistensky  ;  au  Diévitehié  Polé 
(p.  284),  au  jardin  Alexandre  (p.  281)  et  à  8okolniky  (p.  290)  ;  puia  au  jardin 
zoologiqne. 

Z^Ums.  EaLin»  OATao&iQtJBS :  St-Lowk  (v.  p.  280),  aux  Français;  ^- 
Pierre-et'gt'PkÊei.  Les  offices  ont  lien,  dans  la  senaaine,  à  8  h.,  9  h.  et 
10  h.  du  mat.  ;  le  dimanche  à  10  h.  et  11  h.  du  mat.  et  à  5  h.  du  soir. 
—  BoLtSBS  noTSsfAMTBS  :  é{^ise  lutkérieane  St-Pierre-eU^'Panl  (p.  291), 
éçUee  St^Mkhet  (p.  392).  Service  eu  allemand.  —  BfHêe  Réformée  (pi.  S  4), 
Trekhsviatitelsky  Péréoulok.  —  GhapeUe  ançHcame  (pi.  04),  Teherniehevsky 
Péréeulok.    Service  le  dim.  à  11  h.  du  mat.  et  à  7  b.  du  soir. 


254     V,  R.  25.  MOSGOtJ.  Empiùi  au  «emps. 


ArcMvei  an  minittire  dêê  Affairet  étrmtçèreê  (p.  28Bf);  t.  1.  jonn,  sauf  les 
sam.  et  dim.,  de  midi  à  3  h.  ;  eartes  d^entrée,  à  la  chaneell^e. 

Archivée  dm  minùkèrt  de  Im  JutHee  (p.  285):  dans  la  sem.,  sauf  le  sam.,  de 
11  h.  àSb. 

ExpotUiom  ptrmamtnU  dt  peinture  (p.  9ff7)  :  t.  1.  jou»  de  10  h.  à  3  h.,  30 k. 

Galerie  TritUUtev  (p.  295)  :  du  l«r  mara  au  l^r  oet.  1. 1.  jours,  sauf  le  lundi, 
de  10  h.  à  4  h.  ^  les  autres  mois,  de  10  h.  à  3  h.  Fermée  le  1^'  janv., 
les  yeadr.  et  saok.  de  la  semaine  sainte,  le  1^'  jour  de  P&qoes,  les 
24  et  25  dée.  Vestiaire,  où  Ton  garde  gratuitement  les  manteaux,  para- 
pluies, ete. 

Kremii»: 

BibKoihèque  ipnodale  (p.  275)  :  dans  la  sem.  de  11  h.  à  3  h. 
CathidraU  Outpemk^  (p.  262)  :  t.  1.  jouis  de  9  h.  à  4  U.  ;  de  Pâaues  au 

15  sept,  aussi  la  veille  des  dim.  et  jours  de  fête,  de  7  h.  a  9  h. 
Grand  PalaU  (p.  267)  :  1. 1.  jours,  sauf  les  dim.  etiours  de  fête,  de  10  h. 
à  3  h.  ^  billets  gratuits  au  bureau  du  grand-maître  de  police  (p.  274). 
Myrevarnaia  Palata  (p.  275):  t.  1.  jours  de  midi  à  2  b. 
OrovjeXnaia  Palata  (p.  270):  les  lundi,  merer.  et  vendr.  de  10  h.  à  2  h. 
Sénat  (palais  de  Justice;  p.  276):  dans  la  sem.  de  11  h.  à  4  h.  ;  les  dim. 
et  jours  de  fête  aux  mêmes  heures,  après  s'être  adressé  d'ayanee 
à  rintendant. 
Maison  des  Rotnanov  (p.  279)  :  les  mardi,  jeudi  et  sam.  de  10  h.  à  2  h. 
Musée  des  Arts  Industriels  (p.  288):  t.  1.  jours,  sauf  le  lundi  de  11  h.  à  4  h., 
20  k.  ;  fermé  en  juin  et  juillet,  mais  on  peut  le  yisiter  en  s'adressant 
au  eonservateurqui  demeure  dans  le  bâtiment. 
Musée  historiée  (p.  277)  :  1. 1.  jours,  sauf  le  sMn.  et  les  grands  jours  de  fête, 
de  10  h.  à  S  h.;   pendant  les  vacances   (du  15  juin   aii  15  août),  les 
étrangers  peuvent  le  visiter  en  s^adressant  à  la  direetlon. 
Musée  po^fteehniqme  (p.  291)  :  publie  les  lundi,  vendr.  et  dim.  \  les  mercr.  et 

sam.,  moyennant  15  k. 
Musée  RoumUmt$09  (p.  282).  t.  1.  jours.,  sauf  le  lundi,  de  il  h.  à  3  h., 

moyennant  20  k.,  public  le  dim. 
Société  d'archéologie  (musée  de  la  ;  p.  295)  :   t.  1.  jours  de  10  h.  à  4  h. 
Tour  Soukhareo  (p.  289)  :  rautorisation  de  la  visiter  s'obtient  à  la  Douma 

(p.  277). 
Typographie  du  Synode  (p.  281)  :  dans  la  sem.  de  10  h.  à  3  h. 
Univtrùté.  BibUoihltque  (p.  282);  dans  la  sem.  de  10  h.  à  3  h.  ;  en  été,  seule- 
ment les  mardi  etjeudi,  de  11  b.  à  2  h. 
Jardin  botanique  (p.  289):  les  dim.,  lundi,  merer.  et  vendr.  de  9  h.  à 

6  h.  \  les  autres  jours  8*adresser  au  jardinier  en  chef. 
Musée  d'objeU  d'art  (d.  282)  :  1. 1.  jours  de  9  h.  à  midi  et  de  1  h.  à  3  h. 
Musée  Zoologique  (p.  281):  du  1®'  sept,  au  i^''  mai  les  dimanches  et 
jours  de  fête  de  10  h.  k  3  h. 

Ettplei  <a  tempe.  Avant  la  visile  des  musée»,  etc.,  on  reeommand» 
beaucoup  de  faire  en  voiture  le  tour  suivant,  qui  demande  2  à  3  h.  :  de  la 
tour  Soukharev  (p.  289),  à  dr.,  tout  le  long^de  la  Badovaïa  (p.  aW),  p»r 
les  ponts  Krasnokholmsky  et  Krymskyjp.  295),  le  boulev.  de  Smolensk, 
etc  iusqu'au  boulev.  Tsviétuoï  (p.  288) î  puis  par  la  KégUnnaïa  et  le 
Koùinetsky  Most  à  la  place  Bouge  (p.  276).  Ensuite  on  montera  à  l'Ivan- 
Vélîky  (p.  260)  pour  avoir  une  vue  d'ensemble  de  la  ville  et  on  ira  peut- 
être  encore  (vers  le  soir)  aux  monts  des  Moineaux  (p.  298). 

Voici  comment  on  pourrait  employer  6  jours  :  ,      ^  „,        „ .... 

ler  4<wtt:  promenade  dans  les  rues  (v.  p.  257),  monter  à  rivan^Véliky 
(p.  260),  visiter  Le  Kremlin  (p.  258);  —  excursion  au  pare  Pétrovsky 

^^'  ^jour:  Kremlin  (p.  258),  place  Bouge  (v.  p.  276),  cathédrale  St-Basile 
(p  279),  maison  Bomanov  (p.  279),  musée  des  arts  industriels  (p.  388); 
■i-'  exeursion  aux  monts  des  Moineaux  (p.  298). 

séjour:  Kremlin  (p.  258),    musée  historique  (p.  277),   musée  poly- 


OfuHiêr».  MOSCOU.  V,  S.  25w    265 

tuhfliqme  (p.  391),  porte  Roufe  (p.  99Q),  tour  Soukbarev  (p.  388)1  — 
«xeunioB  fto  pare  de  Sokolniky  (p.  MO). 

^  jour-,  é^iae  ém  SaaTenr  (p.  98B),  «a«ëe  Roumtantsoir  (p.  9B9), 
jtfdia  Heekoutekny  (p.  397),  ckAnp  et  eoureiit  d««  Vierget  (p.  3N,  360t). 

5e  jour:  galerie  Trëtiakov  (p.  M6). 

Es  re«tsnt  pins  longtemps  à  Moscou,  on  peut  faire  an  excursions 
1  OstaakiBO ,  IsnM3«To ,  Tsaritstno  et  ArUiaaghelskoië ,  à  Tamiedue  de 
Iftielrteki,  «a  ooaveai  de  *Tn>iUd'8efgki«T«kaïa,  sur  U  ligne  d'iaroslavl, 
<^t  à  Yoakresaenflk  (KouTelle-Jénualein  ^  p.  348). 


Motcou  (Xocn4 ,  Moskva) ,  ancienne  capitale  de  Tempire  et 
ehef-liea  du  gouTernement  de  Hoscon,  a  ^të  Jusqu'à  Pierre  le 
Grand  la  résidence  des  tsars.  C^est  la  ville  sainte  des  Russes,  la 
ville  aux  murs  blancs  (B'ijOKiaeHiai),  la  Tille  de  la  haute  noblesse 
et  du  grand  commerce,  le  chef-lieu  de  la  VIU'  division  militaire 
•Moscou),  le  quartier  général  du  VIIl*  corps  d*armëe,  la  résidence 
da  gouTemeur  général ,  du  métropolite  de  Moscou  et  de  Kolomna, 
et  le  siège  d'un  consistoire.  La  ville,  qui  a  72  Y.  de  cironférence, 
est  située  sur  les  deux  rives  de  la  Moêhra  et  de  Vlaouta,  dans 
une  plaine  fertile  et  onduleuse ,  a  166  m.  d'altitude ,  sur  7  col- 
lines et  dans  les  intervalles.  Sa  population  était  en  1897  d'env. 
989  000  hab.  Moscou  est  la  ville  la  plus  commerçante  et  la  plus 
iodustrieile  de  la  Russie.  Elle  a  440  églises ,  24  couvents ,  454 
écoles  et  autres  établissements  d'instruction,  ÔOO  établissements 
de  bienfaisance  et  23  cimetières. 

Au  point  de  vue  administratif,  Moscou  est  divisée  en  17  quartiers 
i'tehofH*).  Sur  la  rive  g.  de  la  Moskva:  I,  Oorodtkaïa ;  H,  Tvet" 
skaîa;  £11,  MitLamtskaïa ;  YI,  Pretehistenskaïa ;  YII,  Arbatikata; 
VIII,  Srttenàkaîa  ;  IX,  leumMkaïa ,  X,  Btumannaïa  ;  XI,  Ragojêkaïa  ; 
Xni,  Khamovniteheêkaïa  ;  XIY,  Pr/snenêkaïa  ;  XY,  Sauehiûhev- 
ikaîa;  XYI,  MtchtcKanêkaîa  ;  XYII,  Lefortovskaïa.  Sur  la  rive  dr. 
delà  Moskva:  lY,  PiatnUikaûi;  Y,  JakimanAai'a  ;  XII,  Serpoukhov" 
ikaïa.  Ces  «tchasti»  forment  3  rayons  et  40  sections  de  police. 

Historiquement ,  la  ville ,  qui  s'est  formée  peu  à  peu  autour  du 
Kremlin,  se  partage  en  5  parties  principales  concentriques,  séparées 
les  unes  des  autres  par  des  murs  ou  des  boulevards ,  mais  cette 
division  tend  de  jour  en  jour  à  disparaître:  Kremlin,  Kitaïgorod, 
Biûyfforod,  Zemlianoîfforod  et  faubourgs.  *-  Le  Kbxmliit  (v* 
p.  258)  est  Tacropole  et  la  plus  ancienne  partie  de  Moscou.  — 
KiTAÎGoxoD  (p.  276) ,  «  la  ville  chinoise  »  (?) ,  est  irrégulièrement 
bâtie ,  et  les  constructions  y  sont  les  unes  sur  les  autres.  C'est  la 
partie  U  plus  animée ,  comprenant  la  Bourse ,  le  Gostiny-Dvor ,  les 
Riady  (marchés),  etc.  Le  Kremlin  et  Kitaïgorod  sont  compris 
maintenant  dans  la  Oorodskaïa  Tchast  («quartier  de  la  Yille»).  Ils 
forment  le  centre  de  Moscou  et  on  les  désigne  habituellement  sous 
le  simple  nom  de  Oorod^  cylile».  Ils  sont  entourés  d'un  énorme  mur, 
construit  en  1634,  blanchi  à  la  chaux,  avec  quantité  de  tours,  la  plu- 
part d'un  vert  criard,  et  une  masse  de  tourelles  et  autres  ornements. 


256     F.  B,  26.  MOSCOU.  HiêMrt. 

—  Bi^LTOOBOD,  la  «ville  1)lanche>,  s'étend  en  hémicycle  autour  de 
la  partie  centrale;  c'est  la  plus  élégante  de  la  yllle,  aux  larges  rues 
rayonnant  du  Kremlin  et  où  se  voient  beaucoup  de  palais,  des 
monuments  publics  et  les  plus  beaux  magasins.  La  «ville  blanche» 
est  comprise  maintenant  dans  les  quartiers  de  Tverskaîa  et  de 
Miasnitêkailay  et  elle  est  bordée  d'une  large  ceinture  de  magnifiques 
boulevards.  —  Zemlianoîgobgd ,  la  «ville  de  terre»,  est  ainsi 
nommé  à  cause  des  remparts  que  fit  construire  le  tsar  Michel  Féo- 
dorovitch  et  qu'a  remplacés  la  Sadovaïa  (rue  des  Jardins) ,  sorte 
de  boulevard  qui  l'entoure.  Cette  partie  forme  les  IV** -IX®  quar- 
tiers. Les  FAUBOUBOs,  qui  maintenant  se  confondent  avec  la 
vLUe,  couvrent  la  plus  grande  partie,  ou  env.  les  V4  de  la  super- 
ficie de  Moscou,  et  ils  sont  entourés  des  remparts  dits  Kammer-Kol- 
lejsky,  élevés  en  174!2,  dans  lesquels  il  y  a  18  portes.  Ils  forment  les 
X®-XVII®  quartiers  et  comprennent  beaucoup  de  fabriques,  spéciale- 
ment sur  les  bords  de  l'Iaouza  ;  des  casernes,  les  gares,  etc.  Les  fau- 
bourgs sont  habités  par  la  partie  la  plus  pauvre  de  la  population. 

H18TOIBB.     Moscou  est   mentionnée  dans  les  ehroniques  pour  la  pre- 
mière fois  en  1147,  lorsque  le  grand-duc  ée  Kiev,  lourp-Dotçoroukf,  fils  de 
Vladimir  Monomaque,  y  donna  ma.  splendide  featin  au  firinoe  de  Teherni- 
gov.     £n  iSXi^  le  métropolite  Pierre  (m.  1336)  quittai  sa  résidence   de 
Vladimir,  sur  la  Kliazma,   pour  se  fixer  ici;  la  première  cathédrale   de 
Moscou  fut  b&tie  en  1337.    L  exemple  du  métropolite  fut  suivi  «n  1338  par 
le  gtand-du6  Iwn  DaniUnitck  KoHta  (1338>1340),  q«i,  4«pui«  1^3,  éUit  re- 
connu par  le  grand-khan  comme  chef  de  la  Russie,   Ivan  Kalita  fit  entourer 
la  yille  de  palissades  et  lui  donna  alors  le  nom  tatare  de  Kreml  (dont 
Tétymolf^ie  est  incertaine ,  dkaia  qoi,   diaprés  Karamtine ,   dériverait  de 
KoeMÔBb,  lilex).    Sous  Dmitry  Donakoï  (131^-1389),  la  ville  aurait  compté 
40000  maisons-,  en  1383,  elle  fut  incendiée.    Dévastée  plusieurs  fois  dans 
la  suite  par  les  hordes  mongoles,  la  ville'  ne  devint  florissante  que  sous 
le  règne  dVva*   JII  VauaUviteh  (1463-1906),  qui  fit  de  Xoaeou  le  centre 
de  Tempire  et  v  oonstruiait  beaucoup  de  beaux  vàonumanta.    Sous  Iva» 
le  Terrible  (1533-1584),  le    développement  rapide  de  la  ville  fut  entrave' 
par  des  incendies,  comme  en  l&ii,  et  par  la  main  de  Tennemi,  comme 
lorsqu'elle  fut  prise  par  Devlet^Ôhiréi ,  khan  des  Tatares  de  Crimée,  en 
1571.    £n  1591,  les  Tatares,  sous  Kara-Ghiréiy  attaquèrent  Moeoou  pour 
la  dernière  fois;    les  Polonais,   qui   avaient  mis   sur  le   trône  des  tsars 
le  faux  Dmitrf ,  furent  chassés  en   1818.    U  est  vrai  qu*en  1711'  la  réfii- 
dence  impériale  fut  transférée  à  St-Péteraboorg,  nouvelleakent  construite, 
mais   les   successeurs  immédiats   de  I^ierre   le  Grrand   donnèrent   de  nou- 
veau au  Kremlin  la  préférence  sur  la  ville  encore  inhospitalière  de  la 
Neva.      Moscou   Ait   élevée   au    rang   d*épa¥cbie    en    174o  et  fUt  dotée 
d'une  université  en  1755.    Personne  n'ignore  le  sort  que  cette  ville  subit 
en  1813.    Les  sanglantes  défaites  de  Borodino  et  de  Mo,ja'ïsk  firent  prendre 
au  quartier  général  russe  la  résolution  d'abandonner  Moscou.    Le  gon- 
vemeur,  le  eomte  Boetoptehine,  quitta  la  ville  le  14  sept.,  suivi  de  la  plus 
grande  partie  de  la  population.    Mais  on  avait  d'abord,  autant  que  pos- 


partout 

suivie  bieati5t  de  l'empereur,  pénétva.le  même  jour  dana  la  ville  aban- 
donnée, où  le  feu  ne  tarda  pas  à  faire  rage.  ,  Quand  les  Français  se 
virent  contraints  d'évacuer  Moscou,  du  19  au  32  oct.,  les  deux  tiers  de  la 
ville  étaient  en  ruine».  L^ordTe,  donné  e&  dernier  lien,  de  iatoe  aanter 
le  Kremlin  jusqu'alors  assez  épargné  «  ne  fut  exécuté  qu'en  paHie<  ^^^ 
150000  hommes  que  l'empereur  avait  amenés  à  Moscou,  40000  sueeom- 
èrent  aux  privations.    La  reconstruction  de  la  ville  recommença  en  1813. 


Hiêtoire.  MOSCOU.  V.  U.  25.    267 

Elle  TedsTiat  ee  quelle  «Tait  été  et  le  grand  rdle  qu*elle  «taU  joué  la 
rendit  encore  pivs  Tënérable. 

Si  jamais  ane  Tille  a  porté  l'empreiTit«  du  caractère  de  sa 
population ,  c'est  bien  Moscou ,  où  Ton  retrouve  particulière- 
ment la  mpôiax  laT/pa  (chirokaTa  natoura),  «Tample  nature», 
i  laquelle  les  Russes  doirent  leurs  qualités  et  leurs  défauts.  Bien 
qu'il  soit  impossible  de  ne  pas  reconnaître  à  Moscou  le  carac- 
tère d'une  grande  Tille ,  il  faut  dire  cependant  quelle  n'a  aucune 
ressemblance  extérieure  avec  n'importe  quelle  capitale  de  TÊurope. 
La  Tie  nationale  apparaît  à  Moscou,  au  ccrar  de  la  Russie,  sous  un 
aspect  mieux  caractérisé  qu'a  St-Pétersbourg ,  et'  Tinfluence  de 
l'Europe  occidentale  s'y  fait  moins  sentir. 

Les  ruei  de  Moscou  sont  généralement  larges,  surtout  les  boule- 
vards ondiilenx,  qui  forment  trois  cercles  eancentriqnes.  Le  boule- 
vard qui  touche  an  Kremlin  (jardin  Alexandre,  v.  p.28i)  est  bordé 
d'un  grand  nombre  de  magnifiques  édifices  publics.  Les  boulcTards 
qui  entcMiient  Biélygorod  (p.  256)  forment  nne  sttite  d'allées  de 
ttllenisaTeedes  bancs,  des  berceaux,  das  bosquets  et  des  parterres  de 
fleura.  Les  pins  beaux  et  le  plus  fréquentés  sont  le  ^batUevard  d€  Tvtr 
(pi.  C3-4>  où  est  le  maoument  de  Ponehkine;  le  boulevard  Tckiêto- 
PrawMeff  <pl.  E3-4),  d'où  on  peut  Toir  le  canotage  sur  l'étang  Toisin 
et  les  patineurs  en  blTer,  et  le  boulevard  PretchitUmky  (pi.  G  4-5). 
La  plna  belle  pvomeyiade  qu'on  puisse  faire  à  Moscou,  c'est  autour 
de  Zemlianolgorod,  par  la  *8adovaîa  (CaAÔBaa  ;  me  des  Jardins  ;  v. 
p.  287).  €ette  me,  d'une  largeur  imposante  et  d'une  longueur  de 
12  kil.,  s^étend  tout  autour  du  centre  de  la  Tille ,  tantôt  montant, 
tantôt  descendant,  bordée  à  certains  endroits  d'épaisses  rangées  de 
maisons,  mais  le  plus  souvent  de  maisons  isolées,  précédées  de  jar- 
dins. J>e8  marchés  se  sont  même  établis  ça  et  là  dans  cette  large  rue. 

l/animaHcn  des  mtê  est  extraordinaire.  Moscou  est  assurément 
la  seule  Tille  de  Vintérieur  de  l'Europe  où  fl  y  ait  autant  de  repré- 
sentants de  toutes  les  nationalités.  Le  costume  dominant  y  est 
sans  doute  le  «costume français»,  mais  on  y  voit  sur  le  même  trottoir 
le  moujik  i  la  longue  barbe,  avec  ses  chaussures  d'écorce,  son  caf- 
tan rapiécé,  son  «armiah»  gris  ou  sa  peau  de  mouton  ;  le  pope  («<sviach- 
tcbennik»)  avec  sa  robe  brune,  sa  barrette  noire,  sa  longue  barbe  et 
ses  longs  cheveiax;  le  marchand  avec  le  bonnet  fourré  des  anciens 
Russes  et  sa  femme  parée  de  vraies  perles;  des  Tcherkesses  dans 
leur  costume  national  à  côté  de  Tatares  et  de  Kalmoùks;  des 
Turcs  et  ^es  €trecs  au  fez  rouge;  des  Persans'  avec  leur  haute 
coilhiTe  noire  de  peau  de  mduton,  de  forme  conique,  etc.  Les  dames 
de  Moscou  suivent  généralement  la  mode  dé  Paris,  du  moins-  en  ce 
qui-conceme  la  forme  et  la  coupe  des  vêtements,  tandis  que  l'assorti- 
ment des  couleurs  ne  témoigne  pas  toujours  d'un  bon  goût.  Quant 
anx  costumes  variés  des  basses  classes,  il  est'  facile  de  les  observer 
aux  fètee  populaires  et  aux  marches  qui  ont  lieu  dans  toutes  les 
parties  de  la  ville.   Les  marchés  les  plus  intéressants  sont  VOkhotny 

Biedeker.    La  Russie.    3®  ëdit.  ^'^ 


258     V,  R,  25.  MOSCOU.  Kremlin. 

Riad,  le  marché  aux  lëgumes,  aux  œufs,  à  la  volaille,  au  gibier,  etc., 
sur  la  place  de  ce  nom  (pi.  D4;  v.  p. 286),  non  loin  du  théâtre 
impérial  ;  la  Star  axa  Plochtchad  (y.  p.  280),  le  Tolkautchy  Rynok 
(p.  280)  et  autres  marchés  aux  vieux  kabits  dans  Kitaïgorod.  Le 
marché  aux  grains  et  aux  fruits  le  plus  important  est  à  la  Bolotthaïa 
Plochtchad  (pi.  D  5  ;  p.  297)  ;  le  marché  aux  fleurs,  botUev.  Tsvietn&ï 
(pi.  D  3  ;  p.  2iB8)  ]  le  marché  aux  chevaux,  à  la  Ktmnaîa  Plochtchad 
(pi.  D  6  ;  p.  297) ,  et  enfin  le  marché  aux  oiseaux  et  aux  chiens, 
le  dimanche,  sur  la  Trouha  (p.  288),  à  l'extrémité  du  boulev. 
Rojdestvensky  (pi.  D  3). 

I.  Le  **KremU2i. 

Le  KrênUin  (KpeMJi»;  ou  Krétnl,  aus«i  nommé  autrefois  Bie- 

tiriétê,  château,  fort-,  pL  D'4;  f),  situé  au  éentre  de  la  ville,  sur 

tine  colline  haute  de  40  m.  au-dessus  du  niveau  de  la  Moskva,  qui 

domine  tout  Moscou  et  où  se  trouvent  réunis  tous  les  souvenirs  du 

passé  d«  cette  ville,  est  le  premier  endroit  à  visiter.   C'est  un  lieu 

sacré  pour  les  Russes  ;  c'est  là  que  le  pouvoir  de  l'empereur  reçoit 

sa  consécration  religieuse  ;  ce  sont  les  cloeiMs  de  i'Ivan-Téliky  qui 

annonçait  au  peuple  que  Tempereur  a  pris  possossion  du  trône  de 

ses  pères.    Un  proverbe  russe  dit:  «Au-dessus  de  Moscou,  il  n'y  a 

que  le  Kremlin;  au-dessus  du  Kremlin,  il  n'y  a  que  le  eiel». 

Le  vieux  Kremlin ,  une  aorte  de  forteresse ,  en  forme  de  triangle  tr* 
réguUer,  embrasse  tout  un  quartier  de  la  ville.  C'est  un  immense  assem' 
blage  d^eglises,  de  palais,  de  monuments  nationaux,  entourées  d*un  mu^ 
en  briques  crénelé  de  90  m.  de  hauteur  et  d*env.  3  kil.  de  cireuit,  avec 
91  tours.  L^union  si  earaetéristlqne  poar  toute  la  Russie  du  pouvoir' 
temporel  et  du  pouvier  spirituel  n'est  nulle  part  mieux  caraetërisée  quH«i, 
où  de  nombreuses  églises  entourent  le  palais  impérial.  On  en  a  la  meil- 
leure *vue  d'ensemble  du  pont  Moskvaretsky  (p.  995)  et  de  la  Soflskaia 
Nabërejnaïa,  le  quai  Sophie,  sur  l'autre  riye.    On  pénètre  dans  le  Krem- 


TainiUkHa  (pour  les  piétons  seulement),  au  S. 

Nous  entrons  dans  le  Kremlin ,  en  venant  de  la  place  Krasnafa 
(pi.  Bouge;  p.  276),  par  la  i>Brte  Spaskiia  ou  duSaayeiir  (CoiccKiji 
BopÔTa),  haute  de  62  m.  et  la  plus  curieuse  des  portes  de  Moscou. 
Elle  présente  des  arcades  byzantines,  sur^nontées  d'une  tour  goth. 
qui  porte  au  sommet  Taigle  de  Russie.  La  partie  inférieure  de  cette 
tour  a  été  construite  en  1491,  par  le  Milanais  P.  Antonio  (p.  276). 
et  le  clocher  en  1626,  par  l'Anglais  Halloway  :  l'horloge  date  du 
xvui^  s.  On  voit  des  deux  côtés  de  la  porte  de  petites  chapelles 
et  au-dessus  de  l'entrée  Vimage  du  Sauveur  apportée  de  Smoleosk 
eu  1685  par  le  tsar  Alexis  Mikhaïlovitch.  Cette  image  est  le  palla- 
dium du  Kremlin.  Devant  se  trouve  une  lampe  informe,  suspendue 


t  M.  P.  FahrieitUt  «le  KremUn  de  Moscou*,  avec  90  Ulustratioas ,  en 
\ê»e  et  en  français,  Moseou,  1883. 


PatêU  NieUat,  MOSCOU.  r.  i?.  95.    ^9 

à  luifl  forte  ehatne.  Alexis  ordonna  que  personne  ne  passerait  sous 
cette  porte  sads  se  découvrir,  et  anjourd'hai  encore  cet  ordre  n'est 
jamais  transgressé. 

Après  AToir  passé  la  porte  du  Sauveur,  nous  arrivons  sur  la 
place  principale  du  Kremlin,  la  place  dc  Tsab  (UipCKM  iu6ii|aAb), 
oà  ge  voit  d'abord ,  k  àx,^  le  couvent  Voxnessensky. 

Le  MiETMit  TMaMHtBikar  ou  dt  râfcttttioii  ^(BoiHecéBCHiil 
iiwÊnà  HOsacT^pb;  pi.  43,  D4),  un  couvent  de  femmes,  a  été  fondé 
en  1389,  par  Eudozie ,  femme  du  grand-duc  Dmitry  lY  DonskoT, 
qui  se  retira  dans  le  couvent  après  le  décès  de  son  mari  (1387)  et 
y  mourut  en  1407.  La  forme  actuelle  du  couvent  date  de  1737. 
Végliae  Ste^Catherine,  dont  la  façade  est  sur  la  place  de  la  Parade, 
a  été  bâtie  en  1817  dans  le  style  gothique.  Au  centre  des  édifices 
conventaeis  s'élève  la  c€Ukédraie  Vafmeê9enêky ,  dont  la  pierre  de 
de  fondation  a  été  posée  en  1407  et  qui  a  été  restaurée  pour  la  der- 
nière fois  en  1721.  38  grandes-duchesses  et  les  tsarines,  jusqu'à 
Nathalie  Alezéievna,  sœur  de  Pierre  I^,  morte  en  1728,  y  sont  in- 
hamées.  On  y  voit  à  la  sacristie  («rlznitsa»)  de  vieux  couvercles  de 
cercueils  et  beaucoup  d'autres  objets  de  valeur.  —  V  église  St-  Michel' 
Malein,  au  S.,  a  été  construite  au  zvii^  s.  Elle  contient  Tlmage  très 
▼énéiée  de  la  Yierge  de  Kazan  et  un  bas-relief  qui  représente  St 
Georges  terrassant  le  dragon  (armes  de  Moscou)  et  qui  se  trouvait 
autrefois  au-dessus  de  la  porte  du  Sauveur. 

A  côté  du  couvent  est  le  paUia  VleeUa  ou  Petit  Palais  du 
Kremlin  (HmoiéescriS  ABopém,  MâiuS  ipeHiéBCiiH  ABOpém;  pi. 
129),  élevé  par  Catherine  II  sur  les  plans  de  Kazakov,  acheté  en 
1818  pour  le  grand  -  duc  Nicolas ,  qui  fut  plus  tard  empereur  et 
restauré  en  1876.  Alexandre  II  est  né  dans  ce  palais.  On  ne  peut  le 
visiter  qu^avec  une  autorisation  du  graud-mattre  de  police  (v.  p.  274). 

L*lntérfeiir  est  très  simple.  Citons  la  ehambrt  à  fueher  de  NieoUu  /"*, 
sans  ornements,  aux  mars  blanchis  à  la  ebanz,  et  le  Ut  de  eamp  de  Tem- 
pereor  dans  an  coin.  Le  eabinet  de  travail  renferme  tous  les  livres 
russes,  français  et  «Jlemands  sur  Moseou.  La  salle  à  manger  est  dëeorée 
de  tableaax  retraçant  des  seènes  de  Thistoire  de  la  Pologne  et  de  la  Russie, 
entre  antres  an  de  Belotto ,  rEIeetlon  de  Stanislas  Pottiatowski  dans  la 
plaise  de  Wola,  en  1764  (v.  p.  34).  Puis  deox  tableaux  peints  par  un 
ancien  sons  •  ofâeier ,  Brouiehka:  Minine  invitant  le  prince  Pojarsky  à 
prendre  les  armes,  llinine  et  Pojarsky  vainqueurs  dans  leur  lutte  contre 
les  Polonais.  Dans  la  chambre  da  rimpératriee ,  «ne  très  jolie  corbeille 
à  fteors  en  ivoire  et  en  ambre,  sous  un  petit  temple  aussi  en  ivoire  et 
en  ambre,  fait  par  le  sénateur  Polivanov  et  oflfert  par  lui  à  rimpe'ratriee. 
Dans  une  autre  pièce,  deux  tableaux  d*Aïvasov8ky,  Vlncendie  de  Moscou 
et  rSglise  du  Sauvear  Cp.-968). 

En  face  du  palais  Nicolas,  dans  la  direction  de  la  Moskva,  s*élève 
le  monument  d'Alexandre  II,  qui  est  en  construction.  La  statue  de 
l'empereur,  haute  de  6  m.  ^/t,  bronse  par  Opekouchine,  s'élèvera  au 
centre  d'un  édifice  en  forme  de  tour,  surmonté  de  Talgle  impériale. 
Une  galerie  couverte  entourera  le  monument  de  trois  côtés. 

Le  aouyent  de  tebovioT  ou  dM  Vinteloi  {Hff^ovh  Myscxéli  mo- 
■aerûp]»;  pi.  42,  D  4),  à  côté  du  Palais  Nicolas,  est  le  plus  célèbre 


260     V,  R.  25.  MOSCOU.  Kremlin. 

et  le  plus  riche  de  Moscou.  C'est  un  couvent  d'hommes,  qui  fut 
fondé  en  1365  par  le  métropolite  Alexius  (St  Alexis),  à  qui  le  terrain 
avait  été  donné  par  DJani-Bek ,  khan  des  Tatares  régnant  alors  au 
Kremlin.  Plus  tard  il  devint  le  KatédralnoI^Monastyr  de  l'éparcbie 
de  Moscou,  c.-à-d.  la  résidence  des  métropolites  de  Moscou,  et  il  a 
encore  le  titre  de  résidence  du  Métropolite,  hien  que  ce  dernier  n'y 

habite  plus. 

G*e8t  au  eouvent  de  Téhouâov  que  dàt  se  veHrer,  après^son  abdication, 
le  tsar  VasaUyChoaiaky,  le  17  juillet  1610.  te  faux  Bmitry  y  v<«ut  «ou s 
le  nom  de  moine  Grégoire  avant  d^affieher  ses  prétentions  au  trône.  C'est 
ici  (^u^eutjlieu ,  en  décembre  16ti7,  Touverture  du  dernier  concile  auquel 
réglise  grecque  prit  part  en  la  personne  de  ses  plus  hauts  dignitaires  et 
où  le  patriarche  Mikon  (v.  p.iRd}  lut  dépoeé  et  condamné  à  faire  pe'- 
nitence  le  reste  de  ses  jours,  dans  le  couvent  de  Thérapontov.  Les  en- 
fants d^van  IV,  le  tsar  Alexis  et  l*empereur  Alexandre  II  ont  été 
baptisés  au  couvent  de  Tchoudov.  Autrefois,  tous  les  enfant»  étaient 
amenés  dans  ce  couvent  pour  y  recevoir  la  bémédiction  av«nt  d^étre  en- 
voyés à  réeole. 

>-:  A  côté  de  rentrée  du  couvent  il  y  a  une  curieuse  image  sainte, 
faite  de  papier;  vue  de  g.  elle  représente  le  Christ,  de  dr. ,  Dieu, 
et  de  devant,  le  St- Esprit.  V église  St- Alexis ^  de  1483,  renferme 
depuis  1686,  dans  un  sarcophage  d'argent,  les  reliques  de  St 
Alexis  (m.  1378).  V église  St- Michel,  de  1365,  plusieurs  fois  res- 
taurée et  richement  dotée  par  les  impératrices  Anne  et  Elisabeth . 
contient  de  belles  peintures  murales,  représentant  des  scènes  de 
tous  les  conciles  œcuméniques.  On  arrive  à  la  sacristie  («riznitsa»; 
par  un  long  corridor  à  l'extrémité  duquel  il  y  a  une  grosse  porte 
bardée  de  fer.  C'est  une  petite  pièce  assez  mal  éclairée,  où  Ton  voit 
entre  autres  choses  12  drapeaux  persans,  dons  de  Tempereur  Nico- 
las J^^j  ainsi  que  plusieurs  armoires  remplies  d'ornements  sacer- 
dotaux et  objets  précieux,  dont  un  Evangile  écrit  par  St  Alexis  et 
magnifiquement  relié.  Le  cimetière  renferme  les  tombes  de  métro- 
polites et  d'évéques ,  d'Edigher,  dernier  khan  de  Kazan  ;  de  beau- 
coup de  princes  russes,  etc. 

Sur  la  PLACTE  DEB  Cathi^dbalss  (CoôépHRH  niémaA»),  qu'une 
grille  en  fer  sépare,  à  l'O.,  de  la  place  du  Tsar  (p.  269),  se  remarque 
d'abord  r*l7aE*Véliky  ou  clocher  de  Jean  le  Grand  (HBâHOBCKafl 
KoiOKoibHH;  pi.  106,  D4),  dont  l'entrée  est  du  côté  de  la  place  du 
Tsar.  Cette  énorme  tour  a  été  commencée  sous /Féodor  Ivanovitch, 
achevée  en  1600 ,  par  Boris  Godounov  et  souvent  incendiée  et  res- 
taurée, pour  la  dernière  fols  en  1813.  Elle  a  82  m.  de  haut  et  Ôétages, 
dont  les  4  Inférieurs  sont  octogones  et  le  cinquième  rond.  Au 
sommet,  lin  dôme  doré  de  10  m.  de  diamètre,  avec  une  croix  dor^e 
qui  remplace  celle  que  les  Français  en  arrachèrent  en  1812 ,  parce 
qu'ils  la  crurent  en  or.  Il  y  a  au  rez-de*chaus8ée  et  dans  le  bâtiment 
à  rO.  deux  égUaeSf  dont  une  consacrée  à  St  Jean  (Ivan),  une  à  St  Ni- 
colas de  GostoûBslî,  patron  des  fiancés.  Il  y  a  dans  l'église  Si-Nicolas 
un  grand  évangile  dont  la  xeliure  (1689)  est  couverte  de  reliefs,  une 
orolx  argentée  à  teliels  duM;einps  d'lv«n  le  Semble  (1571),  etc. 
n  doit  transférer  au  11^  étage  le  trésor  qui  se  trovive  dans  le  bâti- 


rrtm-vaiky.  MOSCOU.  F.  A.  25.    261 

sent  synodal  (p.^ô).  —  Pour  monter  &  U  tour,  ce  que  nous  recom- 
maiidons  TiYoment,  il  importe  de  ehoisir  un  teropi  bien  clair  et 
d'éviter  sartont  les  jonre  de  fête,  quand  «onnent  lee  cloches.  On 
mettra  15  k.  dans  le  tronc  en  bas,  et  il  snfflra  d'en  donner  entant 
au  guide,  dont  on  peut  se  passer.  U  faut  gravir  248  marches,  mais 
elles  sont  commodes.  Il  y  a  31  cloches  de  diverses  grosseurs ,  la 
piinetpale  celle  de  l'Ascension ,  faite  avec  le  métal  de  plusieurs 
antns  retirées  des  décombres  après  Tincendie  de  1812  :  elle  p4se 
4000  poudos  ou  env.  66Ô21  kilos.  Elle  est  ornée  des  portraits 
de  l'empereur  Alexandre  I^,  de  sa  femme  Elisabeth,  de  sa  mère 
Marie  Féodorovna  et  de  ses  f^res  Constantin  et  Nicolas.  On  ne 
U  sonne  jamais  plus  de  douxe  fois  par  an,  et  seulement  aux 
fêtes  carillonnées.  L'étage  supérieur  renferme  deux  petites  clo- 
ches, dont  Talliage  contient  de  l'argent,  offertes  par  Catherine  II 
/i775>.  —  On  a  une  très  belle  «vue  du  haut  de  rivan-Véliky, 
surtout  Ters  le  soir.  Joseph  II  y  est  venu  admirer  Moscou  en 
1780,  et  Napoléon  I^,  entouré  de  ses  généraux,  en  1812.  Lorsque 
Madame  de  Staël  vit  cette  ville  du  haut  du  Kremlin,  elle  s'écria: 
•Voila  la  Bome  tatarel»  —  «En  considérant  la  ville  de  ce  point 
^levé,  par  un  beau  soleil,  on  ne  pense  guère  qu'on  se  trouve  sous  le 
même  degré  de  latitude  que  celui  où  les  rennes  paissent  en  Sibérie 
et  les  chiens  du  Kamchatka  sont  attelés  à  des  traîneaux  sur  la  glace. 
Moscou  produit  à  tous  les  égards  l'impression  d'une  ville  du  Sud, 
mais  on  se  dit  en  même  temps  qu'on  a  sous  les  yeux  un  spectacle 
ÎQconnu  jusqu'alors.  On  se  croit  transporté  à  Ispahan ,  à  Bagdad 
ou  en  tout  autre  lieu  semblable,  où  les  récits  de  la  sultane  Chéhé* 
rézade  se  réalisent,  dans  une  de  ces  villes  que  l'Imagination  sait  se 
représenter,  mais  qu'en  réalité  Ton  ne  voit  jamais»  (de  Moltke). 
Le  coup  d'œil  est  en  effet  unique  et  étrange,  comme  pas  un  autre. 
Il  semble  qu'une  main  puissante  ait  rassemblé  toutes  les  curiosités 
et  les  constructions  bizarres  de  l'Orient  pour  les  réunir  ici  comme 
dans  une  gigantesque  exposition  de  choses  rares.  Nous  apercevons 
non  seulement  la  ville  et  les  faubourgs ,  mais  encore  le  pays  qui 
Venvironne  à  une  distance  de  30  verstes.  A  nos  pieds,  le  Kremlin, 
entouré  de  murs  énormes,  qui  le  séparent  de  la  ville  ;  à  l'intérieur, 
les  cathédrales  avec  leurs  dômes  ;  à  g.,  le  vaste  palais  impérial  et 
ses  dépendances;  à  dr.,  le  tribunal  aux  façades  d'un  blanc  éblouis- 
sant. Puis  de  toutes  parts  et  à  perte  de  vue  cette  mer  de  maisons, 
où  les  dômes  dorés  et  les  clochers  des  innombrables  églises  brillent 
comme  des  phares,  jusqu'au  point  où  tout  se  perd  dans  les  collines 
et  les  forêts  des  environs  et  dans  l'azur  du  ciel  à  Thorison. 

On  a  de  l*lYan-VéI!ky  ttn  eoap  d^œil  partienUèrement  intéressant  dans 
la  nuit  de  Pâqnes.  Le  Kremlin  illamlné,  les  dômes  de  tontes  les  églises 
inondés  de  Inmière,  une  foule  innombrable  de  gens  portant  tous  des 
eierges,  tout  eela  est  fantastique.  A  minuit  juste,  la  grosse  eloehe  se 
met  en  branle  et  aussitôt  toutes  les  cloches  de  Moscou  sonnent  à  toute 
volée,  accompagnées  de  101  coups  de  canons  partis  du  Kremlin.  En 
même  temps,  de  tontes  les  églises  sortent  des  processions  qui  en  font  le 
tour  et  pour  lesquelles  les  prêtres  ont  revêtu  leurs  ornements  brodés  d*or. 

17,18 


Wl     V,n.U.  MOSCOU.  KrtmUn. 

On  voit  au  pied  d«  la  tour  <,  à  g.  clu  côté  de  la  Moskva ,  sut  un 
socle  de  granit  d'enviren  1  m.  de  hauteur ,  la  reiae  des  cloches 
(Uapb-xéjOKOj'b;  Tsai-Kolokol),  la  plus  grosse  du  moude  et  pesant 
200  tonaes.  Elle  a  5  m.  8  de  hauteur  et  18  m.  de  tour,  de  sorte  que 
20  hommes  peuvent  s'y  placer.  Son  épaisseur  est  de  27  cent,  dans 
le  haut  et  de  56  dans  le  bas.  Il  y  a  à  l'extérieur,  des  bas-reliefs  et 
des  inscriptions.  Les  bas-reliels  du  b«s  représentent  le  Sauveur,  la 
Vierge,  St  Jean^Baptiste,  St  Pierre  entouré  de  chérufbins,  Ste  Anne, 
le  tsar  Ivan  Alezéievitch  et  l'impératrice  Anne  Ivanoyna.  Le  mor> 
ceau  détaché  (haut  de  plus  de  2  m.  et  pesant  11 000  kilos)  est  mainte- 
nant à  la  base  du  piédestal  et  il  y  a  au  somn^et  de  la  cloohe  une 

sphère  surm^ontée  d'une  croix. 

Selon  Vinseription,  c'est  l'impéxatriGe  Aniie  <rai  a  fait  fosidre  cette 
cloche,  en  1795,  par  Féodor  Matonne,  de  Moscou.  Laissée  dans  le  moule, 
elle  fut  endommagée  en  1737  par  un  incendie,  qui  en  fit  sauter  un  mor- 
ceau (▼.  ci*de88U8).  Elle  resta  près  d«  liK)  ans  dama  le  sol ,  maia  enfin 
VarcMiecte  Honferrand  l'a  hisisée  en  ^836,  sur  les  ordres  de  Tempereur 
lïicolas  X^,  à  l'endroit  où  on  la  voit  maintenant. 

Le  côté  0.  de  la  place  des  Cathédrales  est  formé  par  la  cathédrale 
de  l'Annonciation,  l'escalier  Rouge,  le  corps  de  garde  du  Palais  et 
la  Granovitaïa  Palata. 

La  *cftth6drale  Ouspensky  ou  de  F  Assomption  (ycnéHCKiâ  coédpi, 
pi.  59,  D  4  j  entrée,  v.  p«  254),  où.  a  lieu  le  couronnement  des  empereurs 
et  où  sont  Inhumés  les  patriarches  russes,  a  été  bâtie  d'abord  de  1472 
à  1474,  sur  l'emplacement  d'une  vieille  église  de  1326,  par  Kryvtzov 
et  Mychkine,  puis  leur  édifice  s'étant  écroulé,  elle  a  été  reconstruite 
par  Fioraventi,  architecte  de  Bologne.  C'est  un  édifice  dans  le  style 
lombardo^byzantln,  sur  le  modèle  de  la  cathédrale  de  St-Dmitr>\ 
à  Vladimir.  Pillée  ou  incendiée  à  plusieurs  reprises  (1493,  1547, 
1682,  1812),  elle  fut  chaque  fois  reconstruite  dans  sa  forme  primi- 
tive. Elle  se  trouve  à  peu  près  au  centre  du  Kremlin  et  elle  forme 
presque  un  carré  parfait,  avec  un  dôme  gigantesque  au  milieu  et  des 
dômes  plus  petits  aux  quatre  coins.  Les  murs  et  les  piliers  sont 
ornes  d'images  de  saints  même  à  l'extérieur. 

L'iiii^ÉBiEUB ,  mal  é/ïlalré ,  par  .des  fenêtres  hautes  et  étroites, 

avec  des  divisions,  sanjs  ampleur,  des  ornements  bigarrés  et  mesquins 

et  d'un  luxe  sans  goût,  ne  fait  pas  une  impression  agréable^ 

Nous  pénétrons  dans  l'église  par  rentrée  principale,  a  VO.  Les  murs 
sont  couverts  des  deux  cdtëa  de  fresques  représentant  le  jugement  dernier. 
Au  mur  de  g.  (eôté  K>),  des  épisodes  de  la  vi^e  4e  la  V^rge^  i  «elui  de 
dr.  (côté  S.) ,  les  sept  ooncUes  de  l'églUe  grecque.  Les  piliers  en  face 
sont  recouverts  de  peintures  sur  fond  d'or,  représentant  des  anges,  des 
saints,  des  moines  et  des  chevaliers  combattattt.  Plus  baut,  Hs  mux»  et  les 
colonnes  so«t  doffée  ju»qu*avuc  coupoles.  Dans  la  coupole  ee»tv«Jlie,  «n« 
image  colossale  de  Dieu;  dans  les  coupoles  latérales,  la  mère  de  Dieu, 
Dieu  Sabaoth,  Emmanuel  et  le  Sauveur.  C'est  entse  les  plUers  de  la  grande 
nef  qu'est  la  place  où  l'on  couronne  les  empereurs.  —  Neuf  patriarches  repo- 
sent dAAS  cette  é^ise-,  le  10^,  l^ikon,  est  enterré  au  couvent  de  la  Kou- 
velle^Jérusalem.  à  v  osHressensk  (p.  248).    Les  tombeaux,  fort  simples,  cou- 


CaihédraU  Ouêp^nsky.     MOSCOU. 


V.  R.  S6.    "m 


iai  —mil  de  fiôi  dUas  le  convsttt  de  T^)«dov  lore  de  rinvMion  de* 
PoloBSis^  et  eeax  de  A  Pk&thu  et  de  A  Cppriau  (pi.  6).  A  edté  de  re 
dernier  es4  use  eoHe  de  ebapelle  earrée  de  7  m.  de  kaateur,  en  enivre  dore 
et  ejooré  «i  nnnMMitee  d*an  toit  pointu,  qui  renferme  le  suaire  et  In  rt>be 
de  In  Vierge,  enToyée  en  1836  par  le  ehnh  de  Perse  Abhas  à  Miehel  Péo- 


RsLi^uBS  :  1,  de  8t  Tbéegnoste  •,  2.  du  métrepolite  Pierre  ;  3,  de  Orëgoire 
le  Théologien;  4,  de  8t  Philippe -,  o,  du  mëtropolite  Jonas^  0,  de  8t  Photius 
et  de  St  Cfprien.  —  *t!Qimmà.vx  i>bb  J^ateiabchbs  -.  7.  de  Joseph  (m.  t669!)  : 
8.  de  Job  (m.  t89r>;  9,  de  Joseph  ler  (m.  1641)-,  10,  de  Philarète  (m.  1683); 
11,  d*fientiogèiie  (m.  1619);  13,  do  Joseph  n  (m.  1673);  13,  de  Pfttyim 
(m.  1673)-,  14,  de  Joaehim  (m.  M90);  IS,  d*Had>rien  (m.  1700). 


264     y.  R.  25,  MOSCOU.  Kteml%ti. 

doroTiteh,  ainsi  qa^un  elcu  de  la  vraie  eroix,  donne  en  1686  par  Artehil, 
taar  de  6ë4ir^e.  Dans  le  bas-côté  de  dr.,  en  deçà  de  Ticonostase,  se  voit 
un  grand  trône  en  noyer  qai  daterait  du  temps  de  Vladimir;  devant  les 
piliers  de  dr. .,  le  trône  em  pierr*  du  patriarche ,  et  devant  ceux  de  g.  ,  le 
tr&ne  du  taar  Alexi$  MikkaihvUch. 

L'iconostase,  presque  entièrement  renouvelée  en  1882,  est  une 
cloison  en  vermeil  d*un  travail  artistique,  découpée  à  jour  et  garnie 
de  cinq  rangs  d'images  de  saints,  ornées  à  profusion  de  pierres  pré- 
cieuses. C'est  sur  la  plate-forme  qui  la  précède  qu'a  lieu  le  sacre 
de  l'empereur,  auquel  on  oint  avec  les  saintes  huiles  le  front,  les 
paupières,  le  nez,  les  lèvres,  les  oreilles,  la  poitrine  et  les  mûns. 

A  g.  de  la  porte  du  sanetuaire,  la  célèbre  image  de  la  Vierge  de  Vla- 
dimir^ attribuée  à  Tévangéliste  St  Lue.  Transférée  de  Jérnaalenk  à  Con- 
stantinople  vers  le  milieu  du  v®  s.,  elle  passa  au  xii®  s.  à  Kiev,  en  1158 
à  Vladimir  et  en  1396  à  Moscou,  où  elle  fut  apportée  au  Kremlin  pour 
protéger  la  ville,  à  rapproche  de  Timour^khan  des  Tatares.  lie  cadre 
de  cette  image  vaut,  dit-on,  plus  de  200000  roubles,  et  Témeraude  du 
front  de  la  Vierge  est  estimée  aOOOO  roubles.  A  dr. .  Vimage  du  Sauveur, 
peinte,  dit-on,  par  Tempereur  grec  Manuel,  et  gardée  jusqu^en  1476  dans 
réglise  Ste  -  Sophie  de  Novgorod-la-Grande.  Il  y  a  env.  5400  kilogr.  d^or 
dans  Ticonostase,  les  vases  d*autel  et  autres  objets  sacrés.  Les  Français 
avaient  emporté  tous  ces  objets  en  1812;  les  Cosaques  les  leur  reprirent 
et  offrirent  encore  en  reconnaissance  à  Téglise  le  luitre  en  argent,  pesant 
400  kilogr.,  qui  est  suspendu  à  la  coupole. 

Le  SANCTUAi&E  se  voit  à  travers  l'iconostase. 

Derrière  Tautel,  sur  une  table  de  marbre,  le  Mont-Sinai^  tout  en  or, 
offert  par  Potemkine  (1788);  il  a  fallu  19  livres  d'or  et  20  livres  d'argent 
pour  relever.  Au  sommet  se  trouve  Moïse,  tenant  les  tables  de  la  loi, 
et  il  y  a  dans  Tintérieur  une  cavité  avec  un  petit  sarcophage  d*or  ser- 
vant de  ciboire;  dessous  il  y  a  des  papiers  d'Etat.  On  aperçoit  dans  le 
fond  le  trône  du  métropolite  de  Moscou  et  aux  murs  des  deux  côtés  des 
tableaux  qui  représentent  les  patriarches  et  les  Pères  de  l'Eglise.  Les 
chapelles  a  g.  de  l'iconostase  (entrée  par  le  chœur)  renferment  Vautel  St- 
Pierre-et-St-Paul^  les  sarcophages  des  métropolites  Pierre  (premier  métro- 
polite de  Moscou,  m.  en  13%)  et  IHiognoste  (m.  1353)  ainsi  qu'un  reli- 
quaire. Le  prince  loury  Glinsky,  grand -père  d'Ivan  le  Terrible,  fut 
assassiné  en  1547  dans  la  chapelle  de  St  -  Dmitry-Solounsky,  un  naartyr. 
—  En  avant  du  chœur,  à  dr. ,  le  sarcophage  en  argent  du  métropolite 
Philippe  (p.  248). 

De  la  chapelle  de  St-Dmitry-Solounsky,  on  monte  par  un  étroit 

escalier  à  la  chapelle  de  la  Vierge^  où  se  faisait  autrefois  l'élection 

des  patriarches,  et  à  la  sacaistis  (pâsHMiia),  où  se  voient  les  reliques 

et  les  curiosités  de  l'église. 

On  remarquera  surtout  plusieurs  Evangiles:  l'Evangile  de  l'autel, 
imprimé  à  Moscou  en  1689,  avec  des  miniatures  et  une  reliure  précieuse,  ! 
a  été  offert  à  l'église  en  1093  par  Nathalie  Narychkine,  mère  de  Pierre  le  j 
(^rand.  Puis  ce  sont  de  vieux  manuscrits,  dont  quelques  autographes  de 
Pierre  le  Gr.  :  les  riches  ornements  du  couronnement ,  <]ui  datent  de 
l'empereur  grec  Constantin  XII,  Monomaque  (?);  les  calices  votifs  de 
Catherine  II  et  de  Marie  Féodorovna ,  qui  en  ont  sculjpté  elles-mêmes  le 
pied  et  l'anse,  en  ivoire;  le  calice  et  la  patène  de  Boris  Godounov  et  de 
Potemkine  ;  puis  le  tabernacle  en  or  d'Ivan  le  Terrible  ;  les  ampoules  pour 
le  couronnement  des  empereurs,  une  coupe  ovale  en  jaspe  vert,  or  et 
émail,  superbe  ouvrage  italien  du  xvi^  s.  ;  2  grands  vases  en  argent  maasif,  ; 
dans  lesquels  se  prépare  le  chrême  (MApo;  p.  275);  une  croix  que  Pierre 
le  Gr.  portait  à  la  bataille  de  Poltava,  des  ornements  précieux.»  de«  pales 
brodées  par  Catherine  II,  etc.,  d'autre»  brodées  par  la  tsarine  Irina, 
-^mme  du  tsar  Féodor  Ivanovitch,  etc. 


Cmtk.  ArkkanfkO^.        MOACOC.  V.  A.  ».    W5 

En  fkec  de  U  uthMrtte  da  l'AMOuptlon,  da  c«l^  8.  da  1>  place 
ilt9  CathMnlw.  art  l>  MtUlMk  ÂiUsB^tlakr  ot>  A*  l'Arakiac» 
ApUUireuciil  ca66p%:  pi.  &6,  D  4),  MinbUbIfl  à  la  pHcManta 
comme  architoctare  et  camCDe  nmcmcntatlon.  CVtt  là  que  «ont 
inhnin^  les  ton  da  li  maison  Rourik  et  le«  Romanov  fiiàtm- 
»an  de  Piem  la  Grand  (v.  p.  164].  son  rrêr«  Ivan  et  Pierre  II. 
Cttta  catbMnIa  ■  M  conatralte  de  lâ05â  150»,  pat  .41<i'ialo  NiM, 


m.  168t)i  3,  <■  ytodur  Aleitieviieh 
m.  leiSl;  4,  du  Isaréviteb  Pierre  rie 
»,  1T17);  6,  du  iJMréïIlch  Dmilry  |in. 

,  —  , igOT  et  do  boyard  FMdor;  S.  d'ileiH 

.-iTltcb  (b.  ie»>;  9,  d*  Miehel  Pimiora<iKili|  10,  de  Hlrtul  Skopine- 

ChouiikT  (b-  1810)1  It.  d'Uao  le  Tertible  (UroiDy;  m.  1561);  13,  divin 
IvaDOTltch  (m.  ISKR,  Bit  du  prdcrjdent;  13,  de  F«<>d<ir  Irinoviteb,  Hit  et 
ineeewDT  d'iTan  le  Terrible;  U,  de  Vuiily  IvanoTlIth  {-..vAD;  in. 
d'iTaa  m  VaMllW<rlteta  (m.  ISOft)  ;  18,  de  Vwillr  Va»IUr!ïlt«bi  17,  dl-.n 
DBDlloTlteb  K»l«a  (m.  IBIO»;  18,  de  aimdoo  iTMOTiIeh,  le  Supefbo  (m. 


266     r.  &  26,  MOSCOU.  KrmUvt. 

«rehitecte  miUnais,  sur  r«mpUcement  d'une  ^i8«.  ^«Tée  par  le 
gtaiid-dttc  Ivan  K«l&to  en  13^,  e«  l'àoniMUT  de  St-Miehel,  et  plu- 
sieurs fois  incendiée  dans  la  suite.    £lie  a  été  restaurée  en  177^  et 

après  1812,  où  elle  avait  servi  de  magasin  à  fourrage,  etc. 

hea  peinturet  muraU»^  exéeutées  en  1680  et  1681  par  lefmolaïeT,  sous 
Féodor  Âlexéieyit«h,  et  restaurées  en  1743  et  1772,  représentent  les  tsars, 
de  grandeur  naturelle,  et  le  jugement  dernier.  Au  pied  sont  les  modestes 
tarcûpkaçe»  des  princes,  au  nombre  de  48,  recouverts  de  tapis.  lei  re- 
posent également  Taneien  tsar  de  Kazan  Alexandre  (m.  1566)  et  le  tsaré- 
vitch de  Kasan  Pierre  (m.  1509).  Devant  la  petite  chapelle  St- Jean  - 
Baptiste,  le  sarcophage  d^Ivan  le  Terrrlble  (pi.  11),  recouvert  d'un  drap 
noir ,  pour  montrer  quMl  est  mort  moine  (frère  Jonas) ,  et  ceux  de  ses 
deux  fils,  Ivan  et  le  tsar  Féodor  Ivanoviteh.  Les  ehâsseê  des  sainU  (MÔmn) 
se  trouvent  chacune  dans  un  petit  compartiment.  Les  plus  remarquables 
sont  celles  de  St  Michel  Vaévolodovilek  et  de  St  Dmitry  OuçUtMkjf  (pi.  6). 
Le  premier  était  prince  de  Tchernigov,  du  temps  de  la  domination  des 
Tatares.  Lorsqu'il  alla  rendre  hommage  à  la  horde  du  khan  Baty,  en 
1246 ,  il  refusa  de  passer  par  le  feu  sacré  et  fut  assassiné ,  ainsi  que  le 
boyard  Féodor,  son  compagnon.  Son  corps  fut  transporté  à  Moscou,  et 
il  futproelamé  saint.  Le  magnifique  sarcophage  où  il  repose  a  été  donné 
en  1774  par  Catherine  II.  Dmitry,  dernier  rejeton  de  la  famille  des 
Rourik,  fut  assassiné  à  Ouglitch  (p.  885).  Son  sarcophage,  richement 
paré,  est  ouvert  les  jours  de  fête.  On  voit  au-dessus,  au  pilier,  un 
bas-relief  en  or  fin  qui  le  représente,  qnelques  objets  portés  par  lui  et 
un  candélabre  en  argent.  —  Le  trésor,  qu'on  ne  peut  pas  toujours  voir, 
est  fort  riche.  On  y  voit  une  couverture  d'Evangéliaire  du  xvi^  s.,  mais 
faite  en  partie  avec  des  émaux  byzantins  des  x®  et  xii®  s.  et  des  frag- 
ments de  couronne  encore  plus  anciens  ;  un  encensoir  et  une  Vierge  avec 
des  plaques  d'or,  dans  le  style  russe,  mais  peut-être  d'après  Alevisio  Vori 
(V.  p.  366). 

L'escaliesRouoe  (Kpâcnoe  ipuibiiô;  pi.  q),  appelé  aussi  escalier 
des  Lions,  à  cause  des  lions  qui  sont  sur  les  paliers,  conduit  du  vesti- 
bule Sacré  à  la  place  des  Cathédrales,  mais  il  est  fermé  au  public. 

Cet  escalier  était  autrefois  abrité  par  un  toit  de  bois  peint  en  diverse!* 
couleurs,  que  le  prince  Vassily  Golitsyne  fit  remplacer  en  1686par  un  foi( 
de  cuivre  doré  :  mais  il  n'y  en  a  plus  depuis  l'incendie  de  1737.  Cest  ici 
qu'Ivan  le  Terrible  recevant  Vassily  Cbibanov,  envoyé  du  prince  Kourbsky, 
réfugié  chez  les  Polonais,  lui  enfonça  dans  le  pied  la  pointe  de  son  bâton 
ferré,  sur  lequel  il  s'appuya  pour  entendre  ensuite  la  lecture  du  message. 
C'est  ici  que  le  faux  Dmitrv  recevait  les  solliciteurs  et  que  les  Strélits 
assassinèrent  en  1683  les  fidèles  serviteurs  du  tsar,  Matvéiev,  3  Naryehkioe 
et  69  autres.  C'est  encore  par  l'escalier  Bouge  que  les  empereurs  passent 
pour  aller  se  faire  couronner  et  sacrer  dans  la  cathédrale  de  T Assomption. 

A  rO.  de  la  cathédrale  de  l'Archange,  à  Tendroit  le  plus  élevé 

du  Kremlin,  est  la  cathédrale  BlagOYiéchtehentky  ou  de  PAnaoBcia- 

tion  (BjaroB'^meHCKifi  coôopx  ;  pi.  57 ,  D  4) ,  fondée  en  1397  par 

Vassily  Dmitriiévitch,  renouvelée  en  1477  et  fréquemment  restaurée, 

en  dernier  lieu  de  1884  à  18^5.    C'est  dans  cette  église  qu'éteient 

baptisés  et  que  se  mariaient  les  anciens  tsars.    Ses  9  dômes ,  dont 

chacun  porte  une  croix  d'or,  son  toit  doré,  son  escalier  couvert  et  ss 

galerie  en  forme  de  cloître  lui  donnent  un  aspect  à  la  fois  original 

et  élégant. 

Un  escalier  couvert  conduit  à  la  porte  dTentrie^  au-dessus  de  laquelle 
on  voit  des  images  du  8auveur  et  du  diable.  De  là  on  arrive  dans  une 
galerie  qui  entoure  l'église  de  deux  côtés  et  d'oà  deux  portes  revêtues 
de   plaques  de   bronze  ciselées  donnent  entrée   dans   l'intérieur   inèin<?- 


erand  FalaU,  MOSCOr.  V.  H.  25.     267 

Cettt  filerie  »  4af  fffe«q«ea  4«  1006^  raatMrëM  m  1883.     Le  mt4  d« 

réélue  est  en  JMpe  de  eonleur^  il  »  été  donné  par  le  ehah  ae  Perte 

Aa  tMr  AleziJ.    Aax  piliers,  beaucoup  de  eroiz  d*or  et  d'argent,  ornëei 

4e  pieives  pvfeie««e«,  qae  les   teara  poHaieai  Jadis  «vr  ta  poitrine, 

Msp«Bé«es  a  de«  efcatnei  d'or.    liée  Creâqaet  de«  mur*  et  des  eoupoles 

«ont  fort  eoriensea.    Elles  représentent  des  patriarehes,  des  prophètes  et 

<le«  pUlosophes  grées  (ees  derniers  comme  préeursenrs  du  Messie),  des 

apôtres  et  des  martsrre,  a«  milieu  de  tontes  sertef  de  monstre*.    Un  Jour 

£ûble,  tombant  de  la  eompole  eealrale,  éelaire  e«e  simptlièM*  peintures. 

Vic4meiUue  a  été  presque  eomplètement  détruite  en  1813  par  les  Français 

et  refaite  depuis.    A  eôté  de  la  porte  du  sanctuaire ,  en  argent  massif, 

des  images  très  Téoérées  :  à  dr.,  le  Asmvsar,  peinture  du  xit^  s.,  et  une  ila- 

mufftsrtss»  riebesaent  eaeadréei  proTeaant  de  1*  Orèee  \  à  g.«  la  Vitrg^  du 

D9n,  que  DmitiTponskoï  avait  à  son  étendard  pendant  la  bataille  de 

KoulikOTo,  en  laSO,  et  qui  accompagna  aussi  Boris  OodounoT  dans  le 

combat  lÎYré  ans  TalaMs  soos  les  murs  de  Moseon,  en  IMl.    Au  revers 

st  trouve  une  Assomption.    Le  cadre,  en  or  fin,  porte  encore  les  traces 

do  passage  des  Français  en  1812,  qui  le  crurent  en  cuivre  doré.   La  porte 

voisine  est  ornée  de  bas-relieft.    A  dr.,  devant  Ticonostase,  le  trône  du 

tsar  Féedor  Alexéleviteâ;  deitière,  dans  le  mur,  «ne  aiebo,  où  Ivan  le 

Teirible  sssistak  souvent  aux  olftees.  —  La  MeriêHe  reaCsrme  un  riche 

trésor  et  des  reliques. 

Le  *8imiid  Ptlâis  éa  ZrmàUm  (BoiboiéM  K|»eKjéacRitt  M^pén%\ 
oà  noua  arrivons  maintenant,  psi  la  façad«  principaie,  du  oôté  d« 
Va  MMkTa  (t.  le  plan,  p.  269),  Mt  un  monument  imposant,  long  de 
120m.  et  haut  de  28m.  (sans  la  coupole),  construit  de  1838  à  1849, 
sur  les  plane  de  Tarchitecte  Const.  Thon.  Le  bâtiment  principal 
se  covfose  d«  deux  étages,  celui  du  haut  à  deux  rangées  de  fe- 
nêtres. —  Au  N.  se  trouve  le  Belvédère  (p.  270) ,  k  VK.  la  Grano- 
vitaïa  Palata  (p.  269),  à  10.  rOrouJeinsîa  Paltta  (p.  270).    Entrée, 

V.  p.  254;  on  donne  ÔO  k.  à  1  r.  ai&  laquais  qui  sert  de  guide. 

Ce  palais  sMlève  k  Tendroit  Qu'occupaient  avant  1737  les  palais  de 
hois  et  de  pierre  des  tsars,  et  dont  il  ne  reste  plus  que  la  Granoviiaia 
Poists  et  le  IVfvm  (Belvédère).  L'impératriee  BUsabetb  chargea  en  175S 
le  eomte  Rastrelli  de  bâtir  au  Kremlim  un  nouveau  château  qu'on  nomma 
psUis  d'Hiver  (KpeuéBCaii  3dniA  jpH)péq%)i  Napoléon  habita  aussi  dans 
ee  palais ,  qui  fut  incendié  en  1812.  Catherine  II  projeta  d'en  bâtir  un 
colossal  au  KremHn  sur  les  plans  de  Bajanov,  mais  elle  fit  suspendre 
les  travaux  à  peine  commeneés.  Le  modèle,  qui  eoAta  90000  r.,  se  trouve 
à  t'Onnneiaaîa  Palata  (p.  273).  Le  château  actuel  a  été  commencé  sous 
^itolss  1^^  en  1899  (frais  de  construction,  12  millions  de  roubles).  L'em- 
pereur et  sa  famille  r  reçurent  du  peuple  le  pain'  et  le  sel,  selon  la  cou- 
taoM  russe,  le  3  avril  1848. 

Le  vestibule,  dit  vegtibuls  de  Faradty  est  une  belle  pièce  a  co* 
lounes  monolithes  en  marbre  gris.  De  la  part  le  magnifique  ssra- 
^  de  Pfurade  (HapéxaM  J^crumu;  pi.  b),  en  granit,  comptant  56 
naTcbes  et  6  paliers.  On  y  voit,  à  dr.,  un  grand  tableau  du  peintre 
fran^ls  Yvon  (1850),  repWsentant  la  bataille  de  Koul|kovo.  Dans 
t«  hait,  deux  énomee  candélabres  en  cristal,  style  renaissance. 

On  passe  d*abord  dans  la  'pttite  antiehmnhte  (pi.  c),  où  il  y 
&  un  grand  tableau  par  Repine,  les  Paysans  rendant  bommage  à 
Alexandre  III,  et  on  arrive  à  la  êoile  St-Oeoryeê  (pi.  d),  la  plus  grande 
<)q  Rmnlin,  de  61  m.  de  long,  19  m.  de  large  et  17  m.  de  haut.  La 
décoration  est  blanc  et  or.  Le  plafond  repose  sur  18  piliers  et  14 
<:olonnes  torses ,  ayant  sur  les  chapiteaux  des  Victoires  avec  des 


268     V.  B.  26.  MOSCOU.  Kremlin, 

boueliers  où  sont  m^rqu^s  les  conquêtes  de  la  Russie  et  où  sont 
reproduites  les  armoiries  des  provinces  conquises.  Les  murs  sont 
garnis  de  plaques  de  marbre,  portant  en  lettres  d'or  les  noms  et  les 
dates  de  création  des  régiments  qui  se  sont  distingués  dans  les 
guerres  russes,  ainsi  que  les  noms  de  tous  les  officiers  qui  ont  été 
décorés  de  Tordre  de  St-Georges,  le  premier  de  la  Russie  pour 
le  mérite  militaire.  A  Textrémité  de  la  salle,  un  groupe  en  argent 
offert  en  1870  par  Tarmée  des  Cosaques  du  Don  et  représentant  leurs 
chefs  lérmak ,  conquérant  de  la  Sibérie ,  et  PlatOT.  A  côté ,  deux 
caisses  de  bronze  doré  ayec  les  statuts  et  les  noms  des  chevaliers  de 
l'ordre  de  St-Georges.   Il  y  a  six  lustres  avec  3200  lumières. 

Ensuite  la  BoUe  St'Alexandre  (pi.  e),  richement  décorée,  rose  et  or, 
et  mesurant  31  m.  de  long,  21  m.  de  large  et  21  m.  de  haut, 
Jusqu'à  la  coupole.  Elle  a  été  ainsi  nommée  en  l'honneur  de  l'or- 
dre de  St-Alexandre-Nevsky ,  fondé  par  Catherine  I^  en  1725.  Il 
y  a  en  face  des  14  fenêtres  d'énormes  glaces  où  se  reflète  la  partie 
de  la  ville  située  devant  le  palais.  La  salle  renferme  en  outre  6  ta- 
bleaux remarquables  de  la  vie  de  St  Alexanflre  Nevsky,  par  le  pro- 
fesseur MuUer.  Les  jours  de  fête,  elle  est  éclairée  par  4600 
bougies.  Le  parquet,  ainsi  que  celui  de  la  salle  St-Oeorges,  est  un 
assemblage  ingénieux  de  plus  de  20  sortes  de  bois. 

La  salle  du  trône  St~ André  (pi.  f),  bleu  et  or,  a  49  m.  de  long, 
21  m.  de  large,  18  m.  de  haut  et  10  énormes  piliers.  Elle  a  été 
ainsi  nommée  en  l'honneur  de  l'ordre  de  St* André,  fondé  par  Pierre 
1«  Grand  en  1697.  Elle  renferme,  en  face  de  l'entrée,  sous  un  dais 
dans  le  style  russe  le  tréne  impérial j  à  3  places,  faites  en  1896 
pour  le  couronnement  de  l'empereur  Nicolas  II.  Aux  murs  et  aux 
piliers,  les  armoiries  impériales.  Cette  salle  et  les  deux  précédentes 
servent  aux  fêtes  du  couronnement. 

La  salle  des  Chevaliers-Oardes  (pi.  g),  à  côté,  a  une  belle  che- 
minée en  marbre  et  un  tableau  de  Svertchkov,  la  Revue  des  troupes 
par  Ivan  le  Terrible,  au  champ  des  Vierges. 

La  salle  Ste-Catherine  (pi.  h),  la  suivante,  blanc  et  or,  avec 
deux  piliers  dont  la  face  est  revêtue  de  malachite,  est  ainsi  nommée 
eu  l'honneur  de  l'ordre  de  Ste-Catherine,  fondé  en  1714.  Au  mur 
principal  est  le  trône  de  l'impératrice,  qui  y  reçoit  après  le  couronne- 
ment les  hommages  des  dames. 

A  la  suite  vient  une  série  de  pièces  richement  décorées,  qu'où 
ne  visite  pas,  les  «appartements  intérieurs»,  ceux  des  dames  d'hon- 
neur de  l'impératrice,  quand  elle  est  à  Moscou  :  le  salon,  la  chambre 
à  coucher  et  le  cabinet  de  toilette.  —  Ensuite  VégUse  de  la  NaHvité 
de  la  Vierge,  construite  en  1393  et  reconstruite  en  1514 ,  par  Ale- 
visio.  C^était  autrefois  l'église  particulière  des  tsarines.  Elle  aune 
iconostase  d'argent  doré.  —  Un  escalier  conduit  à  g.,  par  le  Jardin 
d'hiver,  au-dessus  de  la  rue  du  Commandant,  aux  appcortementi 
du  grand^duc  héritier.  On  y  remarque,  dans  le  salon,  la  «chambre 
«l'argent»,  7  tables  d'argent,  des  cadres  d'argent,  des  candélabres 


GtMd  Paiaii.  MOSCOU.  K  R.  26.    269 


;,  «te. ,  fait*  k  AofslNmig  mi  «oaaiMiMmMil  du  zmi^  s.  ; 

^lUn  topâsseiies  avec  des  scèiiM  du  Don  Quiehotte  de  Gerrantès, 

et.  i  la  fenêtre  du  milieu ,  un  modèle  du  monument  de  Rourik  à 

X«TgBiod  (p.  24i).  Dans  la  chambre  à  e<mch«r,  une  table  avec  une 

jolie  marqueterie.    )Le  cabinet  de  toilette  et  les  appartement»  du 

mnd-duc  renferment  des  copies  de  tableaux  de  la  galerie  de  Dresde, 

à  It  flëpia,  par  Seydelmann  (m.  1829) ,  et  un  grand  tableau  de 

Srertchkov,  Ivan  le  Terrible  sur  la  place  Rouge.   Derrière  est  la  ga- 

'o'kde  tableaux,  qui  comprend  6  grands  tableaux  de  BacciarelU, 

les  Scènes  de  Thistoire  de  la  Pologne ,  autrefois  au  palais  royal  de 

Varsovie,  ainsi  qu'un  certain  nombre  d'autre  tableaux  envoyés  de 

i  Ennitag»  de  St*Péter»boafg  et  de  VarsoTie. 

De  la  salle  Ste-Gatherine  (p. 268),  un  long  corridor  mène  à  la  ialle 
^t 'Vladimir  (pt  n),  salle  octogone  ainsi  nommée  en  l'honneur  de 
lordre  de  St-Vladimir,  fondé  par  Catherine  II  en  1782.  La  chamhre 
'JOr  OojoWit  ou  vapÉmnu  najéra)  au-dessous  de  T «église  du 
Sauveur  derrière  la  Orille-d'Or»  et  a  dr.  de  la  Granovitaîa  Palata  (v. 
(i-dessous) ,  date  du  commencement  du  xvi^  s.  ou ,  selon  d'autres, 
^^t  construite  en  1451  par  le  métropolite  Jonas.  C'était  la  salle 
d'audience  des  patriarches;  mais  à  partir  d'Ivan  III,  ce  fut  la  pièce 
où  latsaziae  donnait  ses  audiences.  Les  peintures,  sur  fond  d*or, 
<>iit  été  exécutées  sous  Nicolas  I^'.  £Ue  représentent  l'invention  de 
la  Saiote-Croix  par  Ste  Hélène  et  des  scènes  de  La  vie  de  Ste  Olga, 
etc.  Cesi  dans  cette  salle  qu'a  lieu,  le  jour  du  couronnement,  le 
banquet  du  corps  diplomatique. 

Un  porte  de  la  salle  St-Yladimir  nous  fait  entrer  dans  le  vestibule 
^cré  (Sviatyîa  séni,  pi.  o),  d'où  Ton  arrive  d'uu  côté  à  Vescalier 
Roage  (p.  266)  et  de  Tautre  à  la  Oranovitaîa  Palata. 

La  GsAiroviTAlà  Paulta.  ou  le  palaU  à  Facettée  (  TpaHOBiiTai 

Qajan;  pL  p),  qui  doit  bob  nom  a  la  forme  des  pierres  de  la  façade 

for  U  place  des  Cathédrales,  a  été  construite  sous  Ivan  III,  de  1473 

À 1490,  par  les  architeetes  italiens  Marco  Buifo  et  P.  Antonio,  et 

^tôUavée  pour  la  dernière  fois  en  1882.  Elle  se  compose  d'une  seule 

salle  voùt^  et  basse,  ^ant  au  milieu  un  énorme  pilier  carré.   Des 

nervures  en  fer  doré  vont  de  ce  pilier  à  la  voûte  et  les  arcades  sont 

couvertes  de  sentences  en  slavon. 

Dans  les  temps  aneiens ,  c'était  la  salle  d'audiences  des  tsars  ^  maiii- 
lenant,  e^est  vue  salle  de  banqnet,  celle  où  l^mpereor,  revêtu  des  In- 
^îgnei  impërisiix,  isit  soa  ftemler  cepas  après  son  eouroaneaent ,  avee 
1(»  priacas  étrangers.  Le  pilier  est  entouré  d'étagères  sur  lesquelles  on 
place,  lors  du  couronnement ,  la  vaisselle  d''ar|ent  tirée  du  trésor  impé- 
rial. Ooname  au  temps  de  Feodor  Ivaaovitch,  les  murs  sont  eouverts  de 
&uqaes  représentant  des  scènes  de  l'Aneien  Testament,  symbolisant  les 
Tertas  des  grands-docs^  et  des  tsars.  Il  y  a  des  lustres  en  bronze  faits 
d'après  d'anciens  modèles.  Sur  les  côtes  sont  des  bancs  recouverts  de 
Pousses  en  soie,  avec  broderies  de  diverses  eovlenrs;  sous  un  lourd  bal- 
^uin  d'après  un  modèle  de  la  cathédrale  de  T Assomption,  à  dr.,  un  trône  en 
boia,  avee  des  armoiries  brodées  sur  le  revers.  Le  pavé  est  recouvert 
d'an  tapis  lait  de  morceaux  de  drap  aux  couleurs  tranchantes.  Au-des- 
sus de  la  vieille   porte  d'entrée,   les  armes  dlvap  III.    A  côté,   dans  le 


^70     F.  fi.  25.  MOSCOU.  KrtmlUi. 

haut,  reBMdreiMBt  éoré  ée  Im/mêtrê  (UOtnOt^  «Mhtttte)  d'où  lea  tswisefl 
▼oyaient  1«0  oéréaoBiea  de  1*  CrranovitAïa.  C*est  une  petite  piëee  ornée 
d'une  tapisserie  du  temps  d'Alexandre  II,  où  les  visiteurs  sont  conduits  au 
sortir  du  Belvédère  (v.  ei-dessous). 

Le  *T]éBEM  ou  PALAIS  DC  Belvédère  (TépenBuM  ABopém;  pi.  ri), 

construit  en  1636  par  Michel  Féodorovîtch  pour  ses  flls  et  où  lial)i- 

tèrent  les  tsar  Féodor  et  Alexis ,  se  compose  de  5  étages  construits 

en  retraite  les  uns  sur  les  autres. .  Les  deux  du  bas  sont  occupés 

par  la  suite  Impériale.   Ce  palais,  d'aspect  assez  baroque,  a  une  série 

de  pièces  meublées  à  l'antique,  la  plupart  encore  telles  qu'elles 

étaient  à  la  mort  de  Féodor,  en  1682,  et  restaurées  de  1836  à  1849. 

I.  SaUe  à  manger.  Plafond:  le  Sauveur  et  les  Evangëlistes,  Constan- 
tin le  Grand  et  sa  mère  Hélène,  St  Vladimir,  Ste  Olga.  Meubles  du 
temps  du  tsar  Alexis  Alexéievitch,  père  de  Pierre  le  Grand.  —  II.  Salon. 
Au  milieu,  deux  caisses  en  bronze  contenant  des  archives.  —  III.  SaUe  du 
trône  du  tsar  Alexis.  L'aete  de  l'élection  du  tsar  Michel  Féodoroviteh  Ro- 
manov.  Dans  un  coin,  près  de  la  fenêtre,  la  ehûse  du  tsar.  Une  boîte 
où  Ton  déposait ,  dans  le  bas ,  les  pétitions ,  et  que  le  tsar  montait  lui- 
même  pour  les  lire.  —  IV.  Chambre  à  coucher.  Sur  le  lit  d'Alexis,  un 
tapis  fait  par  ses  Ailes.  —  V.  PeUte  chambré  à  ooueher  du  tiiar  Alexis 
Mikbaïlovitch.  —  VI«  à  l'étage  au-de«8us.  Grande  $aUe^  où  se  tenaient 
probablement  les  séances  du  conseil  d'Etat.  C'est  là  que  Pierre. le  Grand 
habita  avant  son  premier  voyage,  et  que  vécut  plus  tard  son  fils  Alexis. 
On  a  de  la  galerie  extérieure  une  vue  splendide  de  la  tille. 

Du  vestibule  de  l'escalier  du  Térem,  on  voit  l'intérieui  de  la 

chapelle  privée  ou  église  du  Sauveur  derrière  la  GrUle-^^Or  (Coâca 

3a  SoiOTÔit  ptniénofi  ;  pi.  s.),  fondée  en  1636  et  ainsi  nommée  à  cause 

de  la  grille  d'or  qui  se  trouve  sur  le  palier  et  qui  avait  été  exécutée 

en  cuivre  en  1670.    Le  toit  est  surmonté  de  12  petits  dômes  dorés. 

Le  Grand  Palais  du  Kremlin  renferme  aussi  Veglise  Spass  na 
Boroû  ou  du  Sauveur  dans  la  Forêt  (pi.  u).  Elle  a  été  construite 
au  XIII*  s.,  alors  que  la  colline  où  se  trouve  aujourd'hui  le  Kremlin, 
était  encore  couverte  d'une  épaisse  forêt.  Ivan  Duniloviteli  Kalita 
fit  démolir  en  1330  l'église  primitive  en  bois  et  la  remplaça  par  une 
église  en  pierre;  la  forme  actuelle  de  l'église  remonte  à  1527.  Plu- 
sieurs grandes-duchesses  de  Moscou  et  Ivan,  flls  de  DmitryDonskoï. 
y  sont  inhumés.  Les  murs  sont  décorés  de  jolies  fresques  représen- 
tant la  vie  de  St  Etienne  de  Perm ,  l'apôtn  des  Syrianes ,  mort  à 
Moscou  en  1396. 

Une  aile  du  palais  du  Kremlin ,  à  l'O.  de  la  placb  de  l'Em- 
FEBEVR,  où  est  la  principale  entrée,  comprend  P*Qroi]jeinaîa  Pa- 
Uta  (OpyséMvaH  naiéTa)  ou  palaîi  dei  Armures,  qui  renferme 
le  trésor.  —  Entrée,  v.  p.  254.  Description  détaillée  du  trésor,  en 
10  parties,  avec  dos  photogravures,  35  r.  ;  catalogue  en  préparation. 
Directeur:  M.  le  comte  A.  Komaroffsky, 

L'ancien  trésor  (Bojibnriiii  KasHÂ)  contenait  des  ustensiles  en  or 
et  en  argent,  des  objets  précieux,  des  bijoux,  etc. ,  et  à  ce  trésor  se 

t  Tirem  est  un  mot  d'origine  tatare  qui  signifie  chambre  haute,  tourelle, 
belvédère,  et  qui  désigne  aussi  Tappartement  des  femmes,  à  Tétage  supé- 
'ur,  comme  le  harem  tatare. 


falmU  dې  Armwres,  MOSCOU.  F.  B.  26.    271 

ratUriiait  VOr(métiiMSa  PaloiA  pfQpremênt  dite,  où  te  ftbriqiiaient 
des  annes,  VadminiêtritHon  dt$  éeuHe$  fMirtenn«t  (Koai6iDeMiril 
■pisâsi)  et  de  leurs  dépendances,  le  Zapa»ny  dvor  (SanicHyR 
IBopi),  grand  bâtiment  à  3  étages  en  face  du  Grand  Palais  (p.  267). 
n  «zifltaitsoiiB  le  tsar  Alexis  If ikhanoviteh ,  en  1646*1676,  une 
salle  d^annes  de  Moscou  (6p6RiiHfl  vociôBCKii  npntiss)  isolée  du 
tréaor.  I^orsque^  sous  Pierre  le  Or.,  tous  les  objets  de  valeur  furent 
réuûa  amx  collections  de  St-Pétersbourg ,  on  en  Ht  une  garde-robe 
etiui«  salle  d'armes,  dont  le  contenu  fut  transporté  sous  Alexandre  I", 
en  tôOa,  dans  la  caserne  du  Kremlin  (p.  274).  Enfin  Nicolas  1^'  fit 
coDsti«iie,  de  1849  à  1851,  sur  Templaeemeat  des  anciennes  écuries, 
rOroiljeiiiaTa  Palata  actuelle,  et  y  lit  transporter  le  trésor. 

A  i<*miTBAB,  dana  le  ba«  à  f .,  une  eloebe  de  beffroi,  faite  avec  TaDe. 
Viétclië  de  IToTBorod  (95  Juillet  168$.  A  eôté,  deux  plaquM  de  fonte 
avec  des  iBMriptions  qui  ont  trait  à  Texéeutioii  de<  atrëlits  soua  Pierro 
le  Grand.  Ce  Aont  dea  reproduetiona ,  faites  en  1771,  sur  Tordre  de  Ca- 
therine U,  de  eellee  qni  étaient  aor  1»  place  Roege,  où  eut  lieu  Texécu- 
tion.  —  lïouB  montons  d'abord  au  1^'  etege.  —  Dana  l^moalibb,  dea  ar- 
Biarea  et  des  armes,  en  particulier  du  taar^Titch  AUxi»  MiàluMowieh^  et 
dea  peintures  représentant  le  couronnement  de  Catherine  II. 

rieinisi  étafei  —  I'^  sal^b.  Armurea  de  boyarda  dea  xyi®  et  xvii^  a. 
Aux  auirs,  dea  arme*  de  ehevaUera  de  Tordre  dea  Porieg laivea  de  Livonie, 
butin  fait  par  Waa  le  Tenible  lors  de  la  conquête  de  ce  pays.  Cuirasses 
et  ^easques  de  grands-ducs  et  de  taare,  entra  autres:  à  g.  de  Tentrée, 
eaaqae  de  fabrication  italienne ,  donné  par  Siçitmomd  Jl/y  de  Pologne,  au 
taar  Fi^dw  Ivanovitek;  tout  k  fait  à  g.,  au  mur  transversal,  prétendu 
cAsqne  du  grand-duc  JmroOav  VêévolodovUch,  du  xiii®  s.  En  face  de  ren- 
trée, àff. ,  casque  de  fabrication  greeqne  du  xiu^a.  ^  à  dr.,  casque  du 
prinee  MmàUnùU^  travail  persan  du  xtii®  s. 

n®  aALUi.  Ajrmes  de  teutes  sortes  et  de  tous  lea  temps,  les  plus  in- 
téreseaAtes  dn  xtiu^s.  A  gauche  de  rentrée:  fusils,  fabriqués  a  Toula 
(xTiii^  s.).  —  I*^  fenêtre,  dans  la  vitrine  :  épées  et  poignards  égyptiens, 
arabes  et  hindous  \  «u-desaus,  armes  chinoises  et  japonaises  ;  sabres  turcs 
et  persana.  —  n^  fenêtre  :  aabres  polonaia  et  ruaees,  entre  autres,  Tépée 
de  StamiêUu-Auguiie^  roi  de  Pologne.  —  III^  fenêtre:  armes  orientales, 
épée  du  prinee  JMMevaty.  —  ive  fenêtre:  armea  dea  tsars  AUriê  Jiikhai- 
lovHeh  et  dVvon  AUxéietUeh;  armes  de  Pierrt  U  Grand.  —  ve  fenêtre: 
armes  dm  tsar  AUziê  Mikhail^witch^  de  Pierrt  //,  des  impératrices  Eliêabtih 
et  AiM€y  et  ^^AUxai^rt  T^.  —  Au  \^^  pilier  (à  g.  de  rentrée):  débris  de 
drapeaux  des  strélits  (xvii®  s.).  —  Dr4Hpeau  du  prince  Pojarsky  (p.  978) 
et  sa  aaUe;  boucliers  et  masses  d'armes  du  tsar  AléxU  Uikhailûvitch.  — 
U^  pilier:  restes  de  drapeaux  des  strélita  (xvu®  s.).  —  Entre  les  piliers, 
précieux  harnais,  poignards,  etc.,  des  tsars  Jiiiehêl  FiodoroviUh  et  Àlexii 
Mtkhailowiieh^  travail  grec.  —  Au  mur  transversal,  en  face  de  Tentrée,  un 
portrait  équestre  de  CtUherin*  11^  par  Srikson  (1763).  —  A  droite  de 
rentrée:  arquebuses  russes,  pistolets  italiens,  haches  et  masses  d'armer. 
—  XI^  fenêtre:  armes  turques;  pistolets  russes  (xvii^s.);  fusils  turcs.  — 
lie  fenêtre:  pistolets  allemands,  hollandais  et  anglais  (xvii^s.)^  fusils 
turcs.  —  IV^  et  V®  fenêtres:  masses  d'armes  russes  et  autres. 

m®  SALI.B.  A  g.,  des  armes  de  la  bataille  de  Poltava  (1709).  Aux 
murs,  des  étendards  et  des  drapeaux  polonais  du  temps  d'Alexandre  l^''  ; 
des  drapeaux  hongrois  de  1849.  A  dr.  et  à  g.  de  l'entrée  de  la  IV^  salle, 
les  drapeaux  des  couronnements  de  Vicolas  I^'  et  d'Alexandre  II.  Au 
milieu,  celui  du  couronnement  d'Alexandre  III,  le  glaive  et  le  bouclier 
de  Tempire.  Dans  la  vitrine  au-dessous,  des  byoux  de  Pierre  le  Gr., 
une  chaîne  d'or  de  Vladimir  Monomaque(?);  premières  décorations  de  la 
Russie,  I>ans  les  vitrines  aux  fenêtres,  des  montres  et  des  bijoux  du  tsar 
Michel  Alexéievitch,  de  Pierre  le  Gr.  et  de  ses  successeurs,  un  médaillon 


272     V,  fi.  25.  MOSCOU.  Kremlin. 

de  Frédërie  le  Grand.  —  Trônes  de  rimpërairiee  Mûrie  Fëodorovna,  de 
P«ul  l«r,  de  Géorgie  (Ghrousie).,  de  rimpératriee  Elisabeth  et  de  liTicolas  l^^. 

—  Portraits  de  souverains  russes  et  de  leurs  contemporains  du  xviii®  ». 

IV^  SALLB  (rotonde),  à  dr.  de  la  précédente.  A  dr.  et  à  g.  de  la 
grande  grille  de  fer  qui  lui  sert  de  porte,  des  cannes  de  tsars  et  des 
bâtons  de  maréchaux.  A  g.,  la  eouronne  de  6t- Vladimir,  faoss^nent 
dénommée  le  «bonnet  de  Monomaque»  (988)  et  mentionnée  pour  la  pre- 
mière fois  en  1328.  Deux  trônes  d** Alexandre  I^^.  Couronne  de  Kazan, 
faite  en  1568  par  ordre  d'Ivan  IV  pour  le  dernier  tsar  de  Kazan,  Edigher, 
baptisé  sous  le  nom  de  Simon.  —  Dans  Tarmoire  derrière,  des  vêtements 
du  tsar  Alexis  Mikhaïlovitch.  —  Sur  un  support,  la  couronne  d'Astrakhan 
de  Michel  Féodorovitch.  —  Trônes  des  tsars  Michel  et  Alexis,  le  second 
garni  de  876  diamants  et  1233  autres  pierres  et  portant  une  inscription 
latine,  don  des  œarehands  arméniens  d*Ispahan:  il  sert  aux  couronne- 
ments à  Timpératrice.  —  Couronne  d'Ivan  Alexéievitch.  —  Dans  Tar- 
moire  derrière,  les  costumes  des  impératrices  Catherine  I'^,  Elisabeth  et 
Catherine  II,  et  des  tsars  Pierre  le  Gr.,  Pierre  II  et  Paul  I«'  à  leurs  cou- 
ronnements. —  Plus  loin,  un  trône  en  ivoire  du  dernier  empereur  de 
Gonstantinople,  apporté  à  Moscou  en  1473  par  Sophie  Paléologue,  femme 
d'Ivan  III,  et  dont  Alexandre  II  se  servit  a  son  couronnement.  Devant, 
rAltabasnaïa  («étoffe  d*Or>),  couronne  garnie  de  pierres  précieuses  qui  est 
maintenant  celle  de  Sibérie,  de  1664. 

A  la  fenêtre  :  à  g. ,  le  globe  impérial  de  Michel  Féodorovitch,  beau 
travail  grec  de  Constantinople ;  à  dr.,  celui  d'Alexis  Mikhaïlovitch,  ouvrage 
du  Grec  Georgios  (louriev),  de  Constantinople  ;  dans  la  vitrine,  des  sceptres 
de  divers  tsars  ;  «barmi>  ou  eols  garnis  de  p^eieux  médaillons  d'or  émaillés, 
d'Alexis  Mikhaïloviteh  \  précieuses  tentures  ;  petites  images  de  saints  pro- 
venant de  eols  de  Vladimir  Monomaque. 

Couronne  de  Pierre  le  Gr.  •,  trône  de  Boris  Godounov,  revêtu  de 
plaques  d'or  et  garni  de  2200  pierres  précieuses  et  perles,  don  du  chah 
en  ÎGOi.  —  Autre  couronne  de  Pierre  le  Grand.  Dans  l'armoire  derrière, 
les  costumes  d'Alexandre  I®^  et  de  Nicolas  I^^  à  leurs  couronnements. 

—  Trône  double  de  Pierre  le  Gr.  et  de  son  frère  Ivan,  en  vermeil,  fait 
à  Hambourg.  —  Couronne  d'Alexandre  III,  richement  garnie  de  diamants; 
couronne  de  Géorgie.  Dans  l'armoire  derrière,  les  costumes  d'Alexan- 
dre II  et  de  sa  femme  à  leur  couronnement.  —  Trône  d'Ivan  IV  le  Ter- 
rible, garni  de  près  de  9000  petites  pierres  précieuses,  surtout  des  tur- 
quoises, don  du  chah  de  Perse.  Trône  de  Pologne.  —  Couronne  de  Malte 
de  Paul  !«'. 

Au  milieu  de  la  salle,  un  baldaquin  et  des  costumes  du  dernier  cou- 
ronnement. 

V«  SALLE,  de  l'autre  côté  de  la  III®:  orfèvrerie,  plus  de  1000  pièces, 
bien  que  ce  ne  soit  qu'une  partie  de  ce  qu'on  a  pu  sauver  de  l'incendie 
de  la  Pentecôte  en  1737.  Ces  objets  sont  maintenant  classés  par  ate- 
liers. C'est,  pour  le  nombre,  la  plus  précieuse  collection  d'orfèvrerie 
allemande,  surtout  de  Nuremberg,  d'Augsbourg  et  de  Dantzig-,  mais  il  y 
a  aussi  beaucoup  d'ouvrages  hollandais,  danois  et  anglais.  Les  pièces 
les  plus  anciennes  sont  de  la  seconde  moitié  du  xvi^s.  —  Les  ouvra^e^ 
russes  ne  remontent  guère  au  delà  de  1480-,  l'uniformité  ne  permet  pas 
d'en  déterminer  facilement  l'âge.  C'est  généralement  de  la  vaisselle, 
mais  il  y  a  aussi  quantité  de  plateaux  et  de  salières  qui  ont  servi  à  pré- 
senter le  pain  et  le  sel  aux  tsars  dans  leurs  voyages.  —  Nous  commen- 
çons du  coté  gauche. 

Armoire  1:  ouvrage»  rustei  modernes^  de  Moscou,  de  St-Pétersbourg, 
de  Riga,  dons  faits  à  Alexandre  II.  —  Armoire  S:  vieux  ouvrages  rusws, 
tels  que  coupes  du  prince  de  Tehernigov ,  de  Vladimir  Davidoviteb 
(1139-1131)  ®*  d^  prince  Siméon  Ivanovitch  (1340-1868),  trois  petites  eoapes 
du  boyard  Dmitry  Ivanovitch  Godounov,  une  coupe  du  grand-duc  YassilT 
Ivanovitch  (150S-1534)  et  une  en  or  de  Boris  Godounov;  deux  plateaux 
dorés  et  garnis  de  pierres  précieuses  du  tsar  Michel  Féodorovitâi- 

Armoire  39  :  ouvraçei  ançlai»,  du  temps  de  Henri  VIII,  en  particulier 
■X  panthères  en  argent,  de  grandeur  naturelle,  mais  d''un  travail  asset 


fol.  dêê  Ammrei,  MOSCOU.  K  R.  25.    273 

^TOirier;  de*  brocs  et  d*«itra«  ▼««««,  |»wmi  lea^uelt  n  y  en  a  de  1  m. 
<te  kML  —  Anmirtê  ftf  et  iS:  0«9rmges  dmmpii;  dans  lft39",  troia  fr«nd« 
t>râle-paifaiiiA  représentant  des  ebâteaux  de  Danemark^  dons  du  roi 
Cbùtiui  IV. 

i>aiis  rhémieyele,  deux  NIHims  portant  le  n**9^  où  sont  quelqueit-uns 
au  objets  les  plos  précieux.  A  g.,  le  eélèbre  *eoq  en  argent  d*Ivan  111, 
de  U80;  deux  assiettes  en  or.  En  bas,  nne  coupe  offerte  par  TbiMpodar 
de  loldaTie  à  Ivan  le  Terrible  ;  Teaipereiir  se  sert  de  cette  coupe  pour 
porter  la  toast  aa  festin  d«  eonronnement.  Une  conpe  émaillée,  oilérte 
a  Alexis  MikbaïlOTiteb  par  le  patriarche  KIkon.  ^  A  dr.,  un  ^ase  in* 
emsté  de  nacre,  d'Anvers,  aussi  préeienx  que  celui  dn  même  genre  au 
Lourre.  Deux  salières  dm  temps  de  Micbel  Féodorovltch  ;  coupe  à  grand 
pie^  oABrte  à  la  tsarine  Marie  MikbàïlOTna  par  le  patriarche  Pbilarète. 

-  A  dr.  et  à  g.,  deux  loMss  en  arnnt;  onTrages  anglais  de  la  ftn  du  xvii*'  s. 
Eo  lue,  une  siata*  ils  Mmp^cm  r'y  en  marbre,  provenant  de  Hambourg. 

Les  0«nrra^ef  atUmtmdi  sont  moins  remarquables  par  leur  valeur  ar- 
ti5tiqiie  que  par  leurs  dimensions.  Les  plus  anciens  sont  du  xvi^  s.  et 
de  Kuremberg.  —  Armoire  11:  ouvrages  d'Augsbourg,  la  |>lupari  du 
xriie  s.,  quelques  coupes  encore  du  xri^  ;  grande  coupe  donnée  par  Jean 
Sobieski,  grand  plat  ovale  où  est  représentée  la  délivrance  de  Vienne 
usiégée  par  les  Tares,  donné  en  im  par  Tempereur  Léopold  I**'.  — 
Amcirc  lOy  ouvrsges  de  Nuremberg.  —  Armoire  39^  au  milieu  de  la  salle, 
de  Xorembcn:  ouvrages  de  7e%e«»lat  JamniUer  (m.  1586),  une  petite 
coupe,  singulièrement  recouverte  de  plaques  d*argent  de  travail  russe  ;  de 
Chri^iiphe  JammOgm'y  flls  de  Venceslas,  un  grand  aigle  en  vermeil,  les  armes 
d(£sel,  donné  en  1694  nar  les  habiUnts  de  Hle  a  ChrisUan  IV  de  Dane- 
mark et  par  lui  en  1640  au  tsar,  ainsi  qu^un  grand  vase  en  forme  de 
gnppe*,  de  Jetm  Pœttold,  contemporain  et  rival  des  Jamnitcer,  un  vase 
double  aux  formée  goth.,  un  vase  en  forme  de  grappe  et  une  énorme 
eoHpe  da  stj-le  de  la  renaissance,  surtout  intéressante  par  des  imitations 
de  plaquettes  de  bronse  italiennes.  Deux  coupes  à  couvercle,  hautes  de 
plas  de  2  m.  (xvii®  s.),  six  autres  hautes  de  1  m.  90  et  différentes  coupes 
da  nème  genre  hautes  de  1  m.  —  Armoire  23^  ouvrages  d*Augsbourg.  — 
Armoire  M,  oworofeê  d4$  Foys-Aas.  —  Armoire$  êé  et  M,  ouvrages  d*ori- 
gine  inconnue;  flligraoes  de  Cracovie.  -<  Armoire  37,  de  Likbeck  et  de 
ftostock.  —  Armoire  S:  filigranes  de  Cracovie;  orfèvrerie  de  Halle,  de 
Dintag  (grand  bas^relicf  en  argent,  Victoire  des  Polonais  sur  les  Cosa- 
ques) ,  de  BreslSMi ,  de  Kœnigsberg  et  de  Rostoek.  —  Vitrine  du  côté  de 
l'entrée:  couteaux  en  or  et  eu  argent,  fourchettes,  etc.,  de  fabrication 
nifse.  —  Au  1^'  pilier,  des  objets  en  or  et  en  argent  russes  et  orientaux  ; 
ivoires  allemands  et  danois,  cornes  à  boire  et  autres  vases,  oeufs  d^au- 
Uraeke,  etc.  —  Armoire  IX,  une  grande  coupe,  curieux  travail  parisien 
de  1649,  offerie  par  Charles  l*^'  d'Angleterre.  —  Armoire  30,  en  bas  :  une 
cuvette  en  or  incrustée  de  pierres  précieuses  et  un  vase,  dons  de  la  tsa- 
rine Nathalie  Kfrilovna  à  son  petit  flls  Alexis,  le  malheureux  flls  de  Pierre 
le  Grand.  —  Arwooire  lé,  au  9®  pUier  de  g.:  ohitts  en  ambre,  en  parti- 
culier 5  jolies  coupes  à  fruits,  aon  des  ambassadeurs  dn  Brandebourg; 
verres  vénitiens,  allemands  et  russes.  —  Viirinei  aux  fenêtres  :  monnaies 
russes  et  médailles,  depuis  Pierre  le  Or.  jusqu'à  1884.  —  Bntre  la  S®  et 
1&  4^  fenêtre,  nne  mvP«  de  1621,  où  sont  représentées  des  chasses ,  pro- 
vencDit  de  Christian  IV  de  Danemark.  Dans  la  rotonde,  quatre  <aj><ssert«s. 

Nous  retraversons  les  premières  salles  pour  descendre  Tesealier. 

EeaHie-ehaniiée.  —  I'*^  salle,  à  dr.  A  l'entrée,  deux  énormes  vases 
en  porcelaine.  Grand  service  de  Sèvres ,  don  de  Napoléon  I®'.  Hodèle 
d'an  palais  dm  Kremlin  qui  n'a  pas  été  construit,  de  1796,  fait  par  l'ar- 
chitecte Biganov^  sur  les  plans  de  Catherine  II  ;  modèles  du  vieux  château 
des  tsars  àKolomna,  près  de  Moscou  (porcelaine),  et  de  temples  égyptiens. 

-  Trônes  du  khan  de  Khi  va,  pris  en  1878  ;  du  prince  persan  Abbas 
lina,  pris  en  1827.  Lit  de  Pierre  le  Gr.  ;  lit  de  voyage  d'Alexandre  l^^, 
et  deux  lits  de  campagne  de  Kapoléon  I^,  pris  au  passage  de  la  Bérésina. 

n^  sAixs.  OlODe  offeri  à  rimpératrice  Blisabeth  par  l'académie  des 
Seiencet,  en  1746.  —  Jagellon  et  Hedvige,  groupe  de  marbre  par  Sos- 

Bcdeker.    La  Russie.    3«  édit.  ^^ 


274     V.  B,  25.  MOSCOU.  K^mnlin. 

novsky.  ^  Dans  lea  TitrinAS,  des  baniAis  préeieux.  —  Pertraita  et  bustes 
de  rois  de  Pologae  et  d'hommes  eëlèbres  oomme  Copernie,  Zamoi«ki, 
Potemkine,  etc. 

III^  8ALLE.  Aueieus  ejouipages.  Â  g.^  1,  voiture  du  patriar^ie  Phila- 
r€Î€^  père  du  tsar  Hiehel  Féoderoviteb,  tout  tendu  de  velours  rouge  et 
ayant  à  l'intërieitr  une  place  p^ur  une  image  de  sai«t.  A.dr.,  3,  voiture 
du  tsar  Borii  (hdowM9^  don  de  la  reine  Slisabeth  d* Anglatarre ,  avec 
des  dorures  et  des  sculptures  repréeentant  des  cembats  et  dea  aeènes  de 
chasse,  rintërieur  tendu  de  veloum;  3,  deux  petites  voitures  ]iollaadaiii*es, 
qui  servaient  aux  promenades  de  Pierre  le  Grand  dans  son  enfance;  i, 
voiture  de  gala  de  Timpéra^ce  Anae,  faite  à  &t-Péterebourg  en  1738;  5, 
voiture  de  jardin  de  la  même  impératrice,  aussi  de  St-Pétersbourg;  6, 
tri^neau  dans  lequel  EUsmbtih  fit  le  voyage  dé  M ose^u  pour  sou  «ouronae- 
ment,  composé  d*une  chambre  taoissée  de  vert,  avec  une  table  et  des 
divans,  demx  portes  et  14  fenêtres;  7,  voiture  de  gala  de  la  mdme  imjpéra- 
triée,  longue  de  9  m.,  avec  des  peintures  de  Boucher,  offerte  en  1*^  par 
le  comte  K.  BaKOumovaky.  —  Autres  voitures  faites  à  Vienne,  à  Berlin, 
etc.,  dorées  et  couvertes  de  belles  peintures  et  qui  servent  encore  mainte- 
nant dans  les  grandes  circonstances.  Portrait  de  Napoléon  I^'',  pris  à 
Bruxelles.    Peinture  historique  relative  au  faux  Dmitry,  etc. 

Revenus  à  la  plae»  de  l'Empereur  (p.  270),  neus  pienoBs  par  nu 
passage  sous  le  jardin  d'hiver  et  nous  arrivons  à  la  me  du  Com- 
mandant, la  seul«  rue  du  Kremlin.  A  dr.,  1*^  porte  (pi.  P),  le  bu- 
reau du  maître  de  poliee,  où  se  délivrent  dans  la.  sera. ,  d«  10  h.  à 
1  h.,  les  cartes  d'entrée  pour  le  palais  impérial;  à  g.,  le  Pote'chny 
Dvorets  (v.  ci -dessous),  construction  singulièie  peinte  en  vert, 
actuellement  la  résidence  du  commandant  de  plaee  de  Moscou; 
à  dr.,  Vaile  des  Cavaliers  du  palais  impérial,  où  sont  les  apparte- 
ments pour  la  suite  impériale  et  les  domestiques. 

Le  PoiicJMif  DvortU  (palais  des  Plaisirs),  Taneienae  deoMure  des  Milo- 
slavsky,  est  devenu  la  propriété  de  la  n»aison  impérisde-par  le  mariage  du 
tsar  Alexis  MikhaEoviteh  avec  Marie  Uitehna  Mlloslaivskaîa,  en  i6A&.  C'est 
là  que  fut  fondé,  sens  Alexis,  le  premier  théâtre  de  la  cour,  dirigé  par  le 
célèbre  boyard  Artamon  Matvéiev  (p.  391).  Il  y  avait  un  autre  théâtre 
plus  grand  dans  le  village  de  Préobrajensk.  -^  On  prétend  que  c'est  an 
Potéohsy  I>vorets,  transformé  par  Féodor  Alexéieviteh  poi»  ses  flUes,  que 
Pierre  le  âr.  fut  élevé  et  instruit  par  Sotov.  Les  muas  de  sa  chambre  de 
travail  étiôent  ooaverts  d'images  instruetives. 

A  l'extrémité  de  la  rue,  à  g.,  est  la  farte  TréUskiia  (p.2ô8),  â 
dr.,  la  grande  place  do  SiNAT,  limitée  au  S.  par  la  caserne  du 
Kremlin,  aui  N.-O.  pax  l'arsenal  et  à  TE.,  par  1&  tiibiuiAl. 

La  belle  oatene  chi  Xr«m;fixi  (KpexjéBCKk  mnépiiH;  pi.  12, 
D  4)  est  située,  dit-on,  sur  l'emplacement  de  Tancien  palais  de 
bois  du  tsar  Boris  âodounov.  Il  y  a  devant  la  façade  principale  20 
canons  anciens ,  parmi  lesquels  on  remarque  svrtout  deux  pièces 
monstres  aux  angles  de  la  caserne  :  â  g.,  le  canoa  du  Tsar  (Tsar- 
Pouchka),  le  «roi  des  canons»,  fondu  sous  Féodor  1®' Ivajaovitch, 
par  André  TchoUiov,  en  1586.  Oe  eanjon^  d'une  <»iiemeatatioiLtrèe 
riche  et  placé  sur  un  aflCût  fondu  par  Baiird,  à  St-Pétersbouri;, 
mesure  5  m.  30  de  longueur  et  pèse  env.  39000  kilos.  Son  calibre 
est  de  1  m.,  et  il  lui  faut  une  cbarge  de  2000  kilof.  L'autre,  U 
Licorne  (E/tmopén),  est  une  pièce  de  60,  fondue  sous  Alexis  Mî- 
khallovltelx,  ea  i670|  par  maître  Maitian  Oeaipov ,  et  pesant  env. 
^'ÎOOOkiloe. 


SfM4MU.  MOBCOU.  F.  B.  2^    375 

Denrière  là  easern*  du  Kranliii,  au  N.  de  U  ea4bëdfêl«  de  TAs- 
y'inption,  se  trouve  le  fljnede^  auc.  mcÊiêoti  de$  p<Uriarekêê  (pi.  141, 
I>  4>.  il  reufenne  T^glise  des  Douze- Apôties,  Téglise  particulière 
•la  métiopolite^  le  ti^r  et  la  biUiothèque  du  patriarohe  et  le  bu- 
reau du  synode.     Pour  visiter  l'intérieur  ou  peut  «'adresser  au 

«acrisiaiu. 

Le  premier  prélat  de  BuMie,  c-à-d.  le  mëtropwlite  de  Moâeott,  joignit 
a  siiQ  titre  au  mlllea  du  xvi^  s.  celui  de  «Sa  Sainteté*.  Le  pieux  taar 
Tf^tdar  1*1^  IvaaoHteh  Inl  eenféra  en  1669,  du  eoneentement  de  tout 
rf  iacopat  gras,  le  titre  de  patriarche,  et  le  83  jaaviev  de  la  nême  année 
fit  installé  le  premier  patriarche,  nonuné  Job  (15S9-1607).  Le  polrior- 
'iat  se  maintint  jusau^en  1700  et  ce««a  quand  fut  établi  le  Saint-Synode 
|.  x&v).  Il  7  a  em  èusaat  ee  tempe  10  patriarehee,  dont  le  plue  célèbre, 
JtiM,  fiât  consacré  patr&arche  de  toute  la  Bussie  le  3&  juillet  16&3,  après 
la  mort  de  Joseph.  Il  avait  toute  la  confiance  du  tsar  Alexis  Hikhaïlo- 
riteh,  avaai  bien  comme  son  conseiller  en  matière  de  religion  que  comme 
son  aoni,  eomme  goniTeroeor  de  l3gUse  et  de  rstat.  C'est  du  temps  de 
l'apogée  de  sa  paissanee,  en  1666,  que  datent  tons  les  objets  précieux 
cQDseryés  dans  la  maison  des  patriarches.  A  La  fin,  Taristocratie,  jalouse 
de  som  influence  et  eoigurée  contre  lui,  réussit  à  le  reuTerser.  Alexis 
rassembla  en  1666  dans  son  pUaSe  du  Kxemlln  un  coneâle  où  Mikon  fût  dé- 
pose. Jje  alège  patriarcal  ne  fut  plus  occupé  après  Hadrien  (1680-1700). 
L'éparclue  moscovite  resta  jusqu'en  1742  sous  la  direction  immédiate  du 
Synode,  sans  pontife  souverain.  LMmpératrIce  Elisabeth  confirma  la 
oième  anaée  la  décision  du  Synode  TOlatire  à  rétabllweaMnt  d'un  arche- 
vAebé  à  Moscou. 

L'églUe  dts  Douu-Apôtrei  (népiOBh  AByiéAeaiTii  aii6cT040Bi), 
construite  en  1723 ,  contient  une  image  des  apôtres  Pierre  et  Paul 
datant  du  zu^  ou  xiu^  s.,  ainsi  que  quelques  images  miraculeuses. 
A  côté  est  U  Myrovamaïa  Palata^  où  les  saintes  huiles  (chrême) 
se  préparent  toujB  les  deux  ans  dwant  la  semaine  sainte>  dans  des 
vases  d'argent  (▼•  p.  264).  —  On  conserve  dans  la  sacristie  de  Vanc. 
t'glise  de  V Apôtre  Philippe  un  morceau  de  la  robe  et  uju  de  la  croix 
de  J.-C.  Le  logement  très  modeste  des  patriarches  est  i  côté.  — 
La  hibUothèque  des  pdtriarchei,  maintenant  bibliothè^e  synodale 
entrée,  y.  p.  254) ,  comprend  env.  500  manuscrits  grecs,  et  1000 
manuscrits  en  slayon,  dont  plusieurs  datent  des  vu -xn®  s.  Cette 
bibliothèque  fut  classée,  sur  les  ordres  divan  IV,  par  Westermann, 
pasteur  de  Dorpat,  et  les  livres  existants  de  Tite-Live  et  de  Suétone 
furent  traduits  eu  russe  par  Westermann  et  T.  Brakel ,  mais  la  tra- 
duction est  aujourd'hui  perdue.  Le  catalogue^  imprimé  d'abord  en 
1723  et  tiré  seulemeut  èôûexMMplaiifts,  a  M  réédité  plusieui»  fois 
depuis,  en  detuief  Heu  pai  Matthic  CLeipiig,  i8û5)  et  par  Sabas 
Moscou,  18Ô8). 

Le  *ir/êûr  (aotuellement  k  U  IfyiovaniaSa  Palata,  v.  ei-deesus, 
sera  transféré  au  n®  élage  de  l'Ivaa  Vélihy)  «OAtieiLt  um  eolUction 
extiémeneat  importante  de  croûc,  de  mitres  et  de  eeuromee  des 
patriatehes,  de  lelluiiies,  etc.,  eatie  autres  le  ^Uee  du  patriarche 
Photlus,  ^porté  d&  Cansta&tineple  en  140A;  devant,  le  vase  en  al- 
bâtre dans  lequel  le  salut  ehidae  lût,  dii*on,  apporté  de  Constanti- 
iieple  i  iUe(v;  des  crosses,  quantité  d'argentene  (xvi®  s.)  dont  les 

patriarches  se  servent  ordinairement,  ete. 

18* 


Ô76     V.  n,  25.  MOSCOU.  Kiiaïgoi 

L'UMUl  {kpecaàrby  pi.  4)  a  Mé  construit  de  1702  à 
Les  Français  le  firent  santer  en  1812  et  il  a  été  réconstrui 
Nicolas  I^'.  Cest  un  immense  bâtiment  sans  caractère.  Dev 
façade,  sur  des  soubassements  maçonnés  en  terrasse,  sont  pla< 
canons  pris  en  1812.  D'après  une  inscription  sur  une  plat 
cuivre  au  mur ,  il  y  en  a  875 ,  dont  365  français ,  189  autric 
123  prussiens ,  70  italiens ,  etc.  Beaucoup  de  ces  canons  so 
dommages.  —  Il  y  a  à  l'intérieur  des  magasins  d'armes ,  de 
de  sabres,  etc.,  ainsi  que  quelques  souTOnirs  historiques;  le  i 
n'y  est  pas  admis. 

Le  palAÎs  de  Justice,  l'ancien  Sénat  (Mime  eynéénurb  yi 
BiémM;  entrée,  v.  p.  254),  en  face  de  l'arsenal,  à  TE.,  compre 
bureaux  du  tribunal  d'arrondissement  et  les  archives  de  la  pr< 
foncière  russe.  Cet  édifice,  construit  de  1776  à  1787,  sous  • 
rine  II,  par  Kazakov,  et  restauré  après  1812  et  1866,  est  i 
plus  beaux  de  Moscou.  Son  immense  façade  blanche  lui  doi 
aspect  mi^estueux.  Il  se  termine  dans  le  haut  par  un  dôi 
lequel  se  dresse  un  pilier  carré  surmonté  d'une  couronne  < 
chaque  côté  porte  en  lettres  d'or  le  mot  «Bekôhi»,  loi.  L 
Ronde  (Kp^riaM  aiia)  mérite  d'être  vue  ;  elle  est  ornée  de 
bas-reliefs  qui  représentent  Thistoire  de  Catherine  II. 

Nous  quittons  le  Kremlin  par  la  poste  Nicolas  (Hhk^ 
BOpôra;  pi.  D  4),  qui  donne  sur  la  place  Rouge;  la  tour  a  éi 
struite  en  1491  par  Pietro  Antonio  (p.  258).  Son  nom  lu; 
d'une  image  en  mosaïque  au-dessus  de  la  porte,  représenta 
Nicolas  de  MoJaTsk,  patron  des  affligés.  Lorsque  les  Français^ 
rent  de  la  faire  sauter,  la  partie  supérieure  de  la  tour  fut  sel 
dommagée ,  et  l'image  du  saint  ne  fut  pas  même  atteinte,  ne 
que  la  lampe  qui  est  suspendue  devant.  C'est  ce  que  rappo] 
inscription  placée  à  la  porte  par  ordre  d'Alexandre  I^.  | 
a  été  reconstruite  par  l'architecte  Rossi,  sur  le  modèle  de  la  I 
Ste-Marie  de  Stargard,  en  Pomérnaie. 

IL  YieUle  yiUe  (Kitaîgorod). 

Le  Kremlin  est  séparé  de  la  vieille  ville  par  la  vaste 
Kbasnaïa  ou  PLAOB  RoYTOE  (  Kpàe»i«  uéinaxb  ;  pi.  D  4  ), 
grande  et  la  plus  célèbre  de  Moscou.  Elle  a  820  m.  de  long  i 
de  large ,  et  elle  est  limitée  à  l'O.  par  le  mur  du  Kremlii^ 
par  le  bazar,  au  N.  par  le  musée  historique  (p.  277)  et  l'h 
ville,  au  S.  par  la  cathédrale  St-Basile  (p.  279». 

L'entrée  principale  de  cette  partie  de  la  ville  du  c6t4  O 

POBTB  iB^BIBKini  OU  VoSKBBSSBNSKÏA  (B0CKp6cëHClijl  BOp6 

D  4),  en  face  de  l'extrémité  de  la  Tverskafa.    Cette  porte 
passages  l'un  à  côté  de  l'autre ,  surmonté  chacun  d'une  ton 
Entre  les  deux  passages,  du  côté  de  la  montée  vers  la  plac« 
"^  trouve  la  Chapelle  Ibérienne. 


L« fliiiipBi  ZMgtoaMrMif^ la Yigp^i' lUHe,  {Ivetikaïa  Trhaê- 
ioimia;  %mnémm  gjBpwoi  WéméÊ  Wre^Vi  pi.  19,  D4),  bâtie  en 
1669,  Ml  l'^ttM  à»  plmu  oéMKil»  é»  U  ttlisf  Hl';  l'empereur  y  ▼»  tou- 
jours en  «rrivuit  à  Moscou,  avant  d'entrer  au  Kremlin.  Il  n'est  pas 
an  Russe,  passant  ici,  qui  n'y  entre  un  moment  et  n'y  fasse  un 
signe  de  croix.  La  chapelle  est  habituellement  pleine  (prendre 
;arde  aux  pickpockets). 

Cette  ^apelle  est  très  petite.  Le  Mnetuaire  renferme  la  plus  célèbre 
image  «ûnte  deXofcoft,  Tiitace  miraculeuse  (Tehoudotvorny)  de  la  Vierge 
llbërie.  C'est  une  et^ie  exacte  de  la  Vierge  (Vratarnitsa)  du  couvent 
ibërien  du  Mont-Atbos.  Cette  reproduetion ,  exétutée  soLenDellement, 
&.-à-d.  a«  milieu  de  je&iies  et  de  prières,  en  1648,  fut  offerte  au  t8ar  Alexis 
HikhaïloTiteh  par  raarebimandrite  Paehomins  et  la  eonfrërie.  Elle  est  de 
pouleur  bma-foneé,  comme  toutes  les  images  de  saints  en  Russie.  La 
loue  droite  porte  eneore  la  fameuse  trace  dVn  coup  porté  par  an  Tatare. 
Elle  »  sur  une  épaule  et  au  front  de  grosses  pierres  précieuses,  sur  la 
tête  un  réaeau  de  rraies  perles  et  par-dessus  nae  couronne  de  brillants. 
Il  y  a  une  inscription  fpreeqflit  à  1  un  des  coins  du  tableau,  sur  un  écu 
l'argeiut.  t,es  bords  de  Hmage  sont  ornés  de  draperies  de  brocart  d'or, 
et  à  côté  se  trouvent  des  tiroirs  avec  des  bougies,  des  livres  ,  etc.  — 
Fresque  tous  les  jours,  eette  image  est  promenée  dans  les  rues  de  Moscou, 
A&Ds  «ne  vttitttre  à#ttaitaaa,  avee  laquais  en  livrée  et  nu -tète.  Elle 
va  visiter  des  malades  ou  assister  à  des  f^ es  de  fipiille,  «te,  et  le  peuple 
la  salue  profondément  au  passage.  On  la  porte  alors  dans  toutes  les  pièces 
de  la  maison,  et  après  avoir  reçu  une  somme  d'argent  qui  varie  de  5  à 
100  r.,  selon  la  fortune  de  ses  botes,  elle  ra  dans  une  autre  famille  pour 
une  visite  de  même  genre.  £n  son  absence  (jusqu'à  9  b.  du  s.),  elle  est 
remplacée  dans  la  cbapelle  par  une  copie. 

A  l'E.  de  la  porte  Ibérienne  est  la  Douma  (hôtel  de  ville; 
pi.  D  4)  construite  en  briquetage  sur  les  plans  de  Tchitchagov  eu 
1892,  avec  sa  façade  sur  la  place  Voskressensky. 

Le  miiféa  ]iiftari%ae  (pL  121,  D4),  à  VO.  de  la  même  porte, 
avec  son  entrée  du  côté  de  la  place  Rou^e,  est  un  grand  édifice,  de 
forme  baroque,  dans  le  vieux  style  russe,  élevé  de  1875  à  1883,  sur 
les  plans  de  Sherwood,  et  qui  a  coûté  plus  de  2  millions  de  roubles. 
—  Visite,  V.  p.  254. 

On  arrive  dans  le  vmtibui«  par  un  escalier  onté  de  lions  de  bronse, 

comme  Vesealier  Rouge  (p.  266).    Ge  vestibule  a  un  plafond  peint  par 

ToTopov,  Agvrant  Tarbre  généalogique  des  souverains  de  Eussie  :  dans  le 

bas,  les  saints  Vladimir,  Olga,  Boris  et  €^lèbe;  au-desjius,  sur  dix  rangs, 

68  prinees,  jusqu'à  Tempereur  régnant.    Les  mors  sont  décorés  dans  le 

style  des  ornements  du  ciboire  de  6te> Sophie  de  Novgorod  (p.  241).  — 

A  dr.  du  vestibule  ou  entre  dans  la  I'<^  sau.b  ,  àçe  de  la  piûrrt^  objets  de 

la  Russie  d'Asie,  surtout  de  Sibérie.  —  U*  sallb,  dçfe  de  lapUfr;  objets 

de  la  Russie  d*£urope  :  armes  et  ustensiles  en  pierre  et  en  terre  ;  os  de 

mammouth;  frise  représentant  des  scènes  de  Tage  de  la  pierre,  par  Kar- 

neiiov.  ^  ili^  SALLV,  àgt  4u  Wornt:  pointes  0e  lances  et  de  flèches  ^  vases, 

parures,  quelques-unes  aussi  en  or  et  en  argent  dans  les  vitrines;  objets 

<)e  culte;  objets  Couvés  dans  le  Caucase  (Koban) ;  fojrer  de >8&b&ie<   Com- 

menceaaent  du  fer.    Aux  murs,   des  cartes  russes.  —  IV«  ftaUe,  ^t  dn 

/'^•'  dans  les  vitrines,   des  modèles  de  tumuli  («Kourgans*,  tombeaux  à 

erémation  pour  la  plupart)  et  objets  qu'on  y  a  trouvés^  IL  g.,  ceux  du 

Dniepr;  à  dr.  (au  mur)  eeux  du  Volga;  au  milieu,  eeux  de  la  Rnsste 

centrale.    On   remarquera  les  objets  trouvés  dans  les  gouveruements  de 

Kalouga;  de  Vladimir,  de  Riaaan,  de  Tambov  ^peuplades  finnoises);  de 

aoseou.    Fresques:  la  Crémation  d'un  riche  marchand  russe'  à  Boulgary 

(ï*^  s)  et  un  Episode  de  la  guerre  entre  Svétoslav  et  Jean  Tsitniseès,  par 

18, 19 


278      V.  R.  25,  MOSCOU.  Mus/e  historique. 

Siêmiradzki,  —  V^  sallb,  âge  dn  fer:  au  inilieti,  U  riehe  eolleetion  du 
profesa^nr  Satuotwuo:  À  f .,  o^ets  Mythes  du  Dniet>r,  Agnret  de  pierre 
eftle*ir«  dites  •  B»l>r  »  ou  «  vieillea  femme»  >,  du  sud  de  la  Ibo^sie.  — 
VI®  BAhva^  peuples  au  S.  de  la  Russie:  dans  les  vitrines,  objets  du  Cau- 
case. Figures  ^à  costumes  seythes,  en  terre  euite.  Au  milieu,  un  modèle 
dn  Koul-Oba,  tumulus  seythe.  —  Salle  B:  terres  cuites,  bronzes,  parure 
en  or,  rases,  etc.,  de  la  Mer  Noire.  Au-dessus  de  la  porte:  la  baie  de 
Kerteh,  ayee  le  tumulus  du  roi  (i^ipcxii  KypràHi).  —  Salle  A  :  en  majeure 
partie  des  moulures  d^œuvres  de  Tart  chrétien  jusqu^au  ti®  s.  Peinturée 
murales  d*après  celles  des  catacombes  de  Rome  ;  mosaïques  d*après  celles 
de  Ravenne  et  de  Constantinople.  —  Salle  B:  œurres  de  Tart  chrétien 
du  Caucase  et  de  la  Grimée.  Statues  et  croix  en  pierre  calcaire  du  Cau- 
case. —  VII®  salle ,  Kiev  (988-1066)  :  commencements  du  ehrf stianisme  en 
Russie.  Aux  murs,  mosaïques  diaprés  celles  de  la  cathédrale  Ste-Sophie 
(p.  341).  Au  milieu,  des  croix  russes.  Beaucoup  d^objets  ne  sont  exposés 
que  provisoirement  Ici  et  dans  les  VIII*  et  X®  salles.  —  VIII®  salle,  Kiei 
(dep.  1066).  Images  saintes  de  Russie;  bonnets  de  femmes;  aquarelles  de 
vieilles  églises  russes-,  émaux;  précieux  objets  de  culte.  Aux  murs,  mo- 
saïques d*aprè8  celles  dMglises  de  Kiev.  ^  IX®  salle,  Novgorod:  aqua- 
relles de  Moriinwf^  représentant  des  objets  provenant  d*églises  russes. 
Aux  murs  et  an  plafond,  des  motifs  peints  d*après  ceux  d^églises  de 
îïovgorod. 

Au  milieu  de  la  place  Rouge ,  le  monniiieiLt  de  Xinme  et  Po- 
jartky  (nâKUTHim.  MâHHHy  h  IIosâpCKOHy;  pi.  118),  sur  le  modèle 
de  Martoêy  inauguré  en  1818.  Les  statues  en  bronze  de  Minine  et 
de  Pojarsky,  hautes  de  4  m.  5,  sont  sur  un  socle  de  granit  orné  de 
beaux  bas-reliefs,  représentant  Tesprit  de  sacrifice  du  peuple  russe 
et  les  Polonais  fuyant  du  Kremlin;  l'inscription  signifie:  «Au  ci- 
toyen Minine  et  au  prince  Pojarsky,  la  Russie  reconnaissante». 
Minine,  à  g.  et  debout,  met  une  épé^e  dans  la  main  de  Pojarsky, 
assis  et  appuyé  sur  un  bouclier. 

Pendant  Tinterrègne  de  1606  à  1613,  Kùsma  Minine  Soukhoroukov^  bou 
cher  k  Nijny-Novgovod,  appela  le  peuple  à  la  délivrance  de  la  patrie  et 
à  la  lutte  pour  la  religion.  Les  habitants  de  la  ville  répondirent  à  sot 
appel  et  virent  leurs  rangs  se  grossir  de  volontaires  des  bords  du  Volga 
et  de  la  mer  et  de  TUkraine.  Il  plaça  cette  armée  sous  les  ordres  du  prince 
Dmitry  Jfikhatloviieh  Pojarsky^  et  elle  parut  le  30  août  1612  sous  les  murs 
de  Moscou.  Les  Polonais  Âivent  battus  après  un  combat  de  3  jours;  Si- 
gismond  dut  se  retirer,  et  Moseou  fftta  sa  délivrance  en  1612 ,  avec  toute 
la  Russie  centrale.  Pojarsky,  né  en  15TB,  signa  en  1598,  comme  fonction- 
naire de  la  cour,  les  pouvoirs  eonférés  à  Boris  Godounov  par  son  élec- 
tion, défit  en  160i3,  à  Kolomna,  le  troisième  faux  Dmitry,  dispersa  en  1609 
les  bandes  armées  de  Tataman  Salkov,  décida  Zaraïsk  à  se  prononcer  pour 
Vassily  lors  du  soulèvement  général  de  1610,  eombiUtit  en  1611  sous  les 
murs  de  Moscou,  fut  blessé  et  transporté  au  couvent  de  Troïtsky,  puis  dan^^ 
sa  propriété,  le  district  de  Pourets,  où  Minine  vint  le  rejoindre.  II  fut 
alors  nemmé  boyard,  sous  Michel  Féodoroviteb. 

Près  de  la  cathédrale  St-Basile  (p.  279)  se  trouve  le  Lobnoîi 
Kiéito  (JléÔHOe  MftCTO;  pi.  111,  D  4)  ou  le  Calyaire,  sorte  d'élé- 
vation en  forme  de  tribune,  entourée  d'une  balustrade  en  pierre. 

Le  faux  Dmitry  fut  reçu  solennellement  sur  cette  place  en  1606,  et  un  ao 
plus  tard  le  peuple  fùrieiix  y  venait  traîner  son  cadavre.  Ivan  Ghouisky 
y  fut  proclamé  tsar  la  même  année  et  Michel  Féodoroviteb  en  1613.  l^ 
processions  solennelles,  dans  lesquelles  le  tsar  conduisait  jusqu*à  la  cathc- 
drsJe  de  VAssompt&on  T&ne  monté  par  le  patriarche,  venaient  au  Lobnoîi 
liésto.  Des  disenssions  religieuses  avaient  encore  lieu  ici  le  dimanche 
1  on  y  proclamait  les  oukazes  du  tsar. 


Cath.  8t-Ba$U€.  MOSCOU.  K.  R.  2Ô.     279 

La  tàkéinàt  MUBtmlê,  dite  aussi  /^ie  VanUy  Blajt'nny  ou 
plutôt  de  la  Pratedion  et  de  V Intereeêtion  de  la  Vierge  (IIoKpÔBCiill 
coôépiBacéJÙiBjaséaBaro;  pi.  60,  D  4),  a  Vextiimiié  S.  de  la  place, 
est  une  eonstraction  très  bizarre,  élevée  sous  Ivan  le  Terrible  de 
1554  à  1567,  en  souvenir  de  la  prise  de  Kazan.  On  raconte  qu^après 
rachèvement  de  rëdiflee,  Ivan  fit  crever  les  yenx  à  l'arebitecte, 
afin  qu'il  lui  fût  impossible  de  refaire  un  pareil  chef-d^œuvre.  En 
1812,  Napoléon  donna  au  général  d'artillerie  Lariboisière  Tordre, 
non  exécuté  d'ailleurs,  de  la  détruire,  en  l'appelant  une  «mosquée». 
Cette  cathédrale  se  compose  de  11  petites  chapelles  superposées  sur 
deux  rangs,  formant  cependant  un  tout  fort  curieux  et  couronnées 
d'une  douzaine  de  dômes  aux  formes  variées.  Ces  dômes,  aux  cou- 
leurs brillantes,  en  forme  d'ananas  et  d'oignons,  tors,  découpés,  à 
facettes,  ou  recouverts  d'écaillés,  reposant  sur  de  hauts  tambours  et 
sunnontés  de  grandes  croix,  présentent  un  aspect  étrange  et  fan- 
tastique ,  auquel  ajoute  encore  une  décoration  extrêmement  riche, 
où  se  rencontrent  beaucoup  de  raotift  de  la  renaissance.  «C'est  sans 
aucun  doute  le  monument  le  plus  original  du  monde,  il  ne  rappelle 
rien  de  ce  qu'on  a  vu  et  ne  9e  rattache  à  aucun  style  :  on  dirait  un 
gigantesque  madrépore,  une  cristallisation  colossale,  une  grotte  à 
stalactites  retournée»  (Th.  Gautier).  L'église  fut  pillée  par  les  Polo- 
nais en  1611  et  par  les  Français  (1813),  qui  la  transformèrent  en 
une  écurie;  elle  a  été  reconstruite  sous  sa  forme  primitive  de  1839 
à  1845. 

Le«  11  ekapelles ,  qui  n'ont  d'ailleura  rien  de  curieux  >  ont  ebaeune 
leur  coupole,  leur  ieonostaae,  leur  autel.,  leurs  images  de  saints  et  leurs 
ornements.  Deux  sont  de  plain-pied,  et  St  Vassily  Blajënny  («le  Bëni») 
est  inhumé  dans  Tune  d'elles;  les  autres  sont  seeesslbles  seulement  par 
des  degvéa. 

La  place  Rouge  est  bornée  du  côté  £.  par  les  BftSfféei  ou  Riady 
<pl.  D4).  Les  rangéte  eupériewreê  (BépxBie  ToprÔBHe  pixâ),  entre 
riiiinka  et  la  Nikolskala,  bâties  en  grès,  de  1888  à  1893,  par  A.  N.  Po- 
meranteev  (frais  de  construction,  6 millions  ;  coût  du  terrain,  9  mill.  Vc 
de  r.),  sont  à  trois  étages.  Il  y  a  deux  tours  au  milieu  du  bâtiment 
principal,  qui  a  2Ô2  m.  de  longueur  sur  88  m.  de  profondeur  et  qui 
est  percé  en  long  et  en  large  de  trois  passages  couverts  (avec  des 
ponts  aux  second  et  troisième  étages).  Bon  restaurant ,  salle  de 
concert  (pour  1(X)0  pers.),  lumière  électrique,  chauffage  à  la  vapeur, 
etc.  Les  rangées  supérieures  (ouvertes  de  8  h.  du  m.  à  8  h.  du  soir; 
rentrée  principale  est  sur  la  place  Rouge)  servent  an  commerce  en 
gros  et  en  détail  (env.  1000  locaux)  ;  on  peut  y  faire  une  promenade 
assez  intéressante.  *^  Les  tangtee  moyennes ,  entre  rililnka  et  la 
Varvarfca,  sont  plutôt  pour  le  commerce  en  gros  ;  elles  <)nt  été  bâties 
sur  les  plans  de  S.  J.  Kleén. 

Dans  la  Vabvabxa  vient  ensuite,  à  dr.,  le  couvent  Znamentky 
on  de  l'Apparition  de  la  Vierge  (SHéveHCiiM  HOHacxûpi»;  pL  47,  D  4), 
fondé  en  1631  par  le  tsar  Michel  Féodorovitch.  —  A  côté,  la  *maiM>a 
des  Boyards  Bomanoy  (aohi>  ôoépi  PoHénoBiix%  ;  pi.  1 15,  D  4  ;  entrée, 


280     F.  R.  25,  MOSCOU.  Bourse. 

V.  p.  254;  30  k.  au  domestique).  La  façade  deceeôii^,  qui  a  17  m.  de 
long,  n^  se  compose  que  d'un  étage,  mais  il  y  en  a  quatre  sur  la  cour. 
Cette  maison  est  un  spécimen  exact  de  celles  des  boyards  russes 
aux  xn^  et  xim^  s.  Elle  a  yu  naître  Michel  Féodorovitch  Romanov. 
qui,  une  fols  tsar,  en  fit  présent  au  couvent  de  Zmanensky  (p.  279). 
Elle  fut  prise  plus  tard  dans  d'au-tres  constructions,  pillée  par 
les  Français  en  1812  et  retrouTée  «n  1856.  L'empereur  Alexandre  II 
la  fit  acheter  et  restaurer  par  l'architecte  Richter.  Au  rez~de-ehauss^e 
sont  les  caves,  refiee,  etc.  ;  au  premier  étage,  la  cuisine  et  les  cham- 
bres des  domestiques.  An  deuxième ,  les  chambres  des  boyards  et 
une  chapelle.  La  Kreêt^tMna  PalatOf  salle  de  réception,  a  une 
boiserie  en  tilleul  et  une  vitrine  où  sont  les  services  de  table ,  une 
statue  en  argent  de  Charles  I^  d'Angleterre  (?),  faite  à  Augsbourg. 
etc.  Dans  la  chapelle,  de  vieilles  images  saintes  et  des  souvenirs 
de  Philarète.  A  l'étage  supérieur  est  le  térem  ou  appartement  de$ 
femmes  (v.  la  note  p.  270) ,  la  chambre  à  coucha  du  patriarche 
Philarète,  la  chambre  des  enfants,  «te  Ce  qui  frappe  surtout  dans 
cette  maison,  c'est  la  petitesse  des  portes  et  l'exiguïté  des  escaliers. 

Dans  riLiiKKA,  la  plus  grande  rue  deKitaïgorod,  habitée  presque 
exclusivement  par  des  commençants  en  gros,  se  trouve,  à  dr.,  la  Boum 
(éipxa;  pi.  8,  D4;  heures  de  bourse  de  midi  à  1  h.),  dont  1»  façade 
principale,  donnant  sur  la  petite  place  Karouninsky,  est  ornée  de  co- 
lonnes. Yis-à-vis,  la  belle  maison  du  couvant  Trùïtàky  de  SerghievsL 
avec  de  riches  magasins,  un  restaurant  très  fréquenté  et  des  logement^ 
pour  les  marchands  étrangers.  A  l'extrémité  de  la  rue  est  la  fobte 
Iliinskiia;  à  dr.  de  là,  le  long  du  mur  de  Eitaïgorod,  la  Staraïa 
Ploehtehad^  le  marché  des  fripiers,  qui  s'étend  jusqu'à  la  Yarvarka. 
et  à  g.  la  Tolkoutchka,  le  marché  des  receleurs  et  des  voleurs,  quivt 
jusqu'à  la  Nikolskaïa. 

Dans  la  NikolskaTa,  la  troisième  rue  principale  de  La  vieille 
ville,  à  g.,  à  l'entrée  dé  la  place  Rouge,  s^éiève  la  cath4Cdrale  dt 
Kazan  (pi.  58,  D  4),  construite  en  1630  par  le  prince  Pojarsky ,  en 
reconnaissance  de  la  victoire  qui  délivra  la  Russie  des  Polonais, 
mais  restaurée  en  182Ô.  A  côté ,  le  couvent  Za-  Ikon^-Spadcy  ou 
du  Sauveur  derrière  le»  Images  (Sa^HKéno  cna^CKiii  uymcKàï 
HOHaCTÛpfc  ;  pi.  45,  D  4),  couvent  d'hommes  de  1600  où  fut  fondée, 
en  16^,  la  première  écale  savante  de  Russie,  qui  a  compté  parmi 
ses  élèves  le  célèbre  Lomonossov  (p.  282). 

Plus  loin,  le  couvent  grec  St- Nicolas  (HHKOJ&^BCiiii  rpé^iecKili 
■yiRCKÔti  MoBacTÛpi»  ;  pi.  34,  D  4),  construit  par  Ivan  le  Terrible  en 
1556,  pour  les  moines  grecs  venus  du  Moftt*Athos  à  Moscou,  et  dé- 
pendant du  patriarche  de  Constautinople  (offices  en  langue  grecque  • 
Il  y  a  dans  la  chapelle  une  image  miraculeuse  de  8t  Nicolas.  En 
face,  à  l'angle  de  la  rue  du  même  nom,  le  couvent  Bogoïavlemliv 
ou  de  l'E^phaaie  (hommes),  construit  de  1296  à  1304  et  oo^iplète- 
m«nt  séédifié  après  1812,  avec  cinq  églises  et  une  chapelle  où  sont 
'es  restes  de  St  Pantaléoq, 


Uniffentt/,  MOSCOU.  V.  n.  ^5.    081 

Plus  loin  k  g.,  entre  le  otm^eiit  grée  et  le  passage  Trétiakovsky 
(v.  ei-éeM008),  laTyfogntflilt  ta  Synode  (CNioiéibHaa  TBa^rpé^ia  ; 
pi.  142,  D  4) ,  la  plus  aneieune  de  la  Rassie,  fondée  en  1&6(2,  tous 
iTsn  le  Terrlkle,  eonstmtto  en  1644  par  MeTiérov  dans  le  styla 
gothiqoe  et  renouTelée  en  1814  (entrée,  ▼.  p.  254).  On  y  imprimait 
autrefois  principalement  des  liTres  de  la  liturgie  slaTonne,  mais  on 
y  fait  aussi  maintenant  d'autres  ouvrages  religieux.  La  bibliothèque 
(dans  rarrière  -  corps)  possède  le  premier  livre  imprimé  an  Russie 
«les  Actes  des  apôtres»,  de  1564;  il  y  a  à  cdté  un  musée  typo- 
graphique. Dans  la  cour,  un  vieux  bUiment  avec  des  fresques  du 
style  de  Tépoque  de  la  construction. 

Le  paàiogt  Trétiakovtkff,  à  g.  de  la  Typographie  du  Hynode,  est 
très  animé;  il  conduit  à  la  place  des  Théâtres  (p.  287).  De  Textré- 
mité  de  la  Nlkolskafa,  on  va  an  N.-O.,  par  la  porte  8t- Vladimir,  à 
\  église  8t^  Vladimir^  constniiteen  1691  en  mémoire  de  la  délivrance 
de  la  Russie  du  joug  des  Tatares.  Elle  se  trouve  sur  la  place  Lou- 
bianka  (p.  288). 


IlL  dvATtton  lid-Ovail.  CvuTMit  des  Yitrf  m. 

Le  long  de  la  partie  O.  &n  Kremlin  s'étend,  depuis  la  chapelle 
Ibérienne  jusqu'à  la  Moskva,  le  jsrdiii  Alezaadr»  (AieicéirxpeMKili 
ca^i;  pLD4).  C'est  une  promenade  plantée  d'arbres  et  très  fré- 
quentée par  les  habitants  de  Moscou.  11  est  partagé  en  deux  parties 
par  un  pont  de  pierre,  qui  relie  la  porte  Troftskiia  du  Kremlin  k  sa 
tour  de  devant,  et  il  est  traversé  dans  le  sens  de  la  longueur  par  une 
allée  de  tilleuls  qui  est  ordinairement  très  animée.  La  musique 
militaire  s'y  fait  souvent  entendre  dans  les  belles  soirées  d'été  et 
les  dimanches  et  jours  de  fête. 

Le  maaège  d«  la  Yille  (pL  117,  D  4)  se  trouve  entre  le  jardin 
Alexandre  et  la  Mokhovaîa.  C'est  un  énorme  bâtiment  de  170  m. 
lie  long  sur  45  m.  de  large  et  12  m.  de  haut,  élevé  en  1817  par  les 
généraux  Bétancourt  et  Garbonler.  Il  sert  aux  exercices  de  la 
garnison ,  à  des  expositions ,  des  fêtes  populaires ,  de  grands  «'on- 
certs,  etc.   Il  est  chauffé  en  hiver. 

Derrière  le  manège,  dans  la  Mokhovaîa,  est  rUnirartité  (pi.  148, 
D  4),  fondée  en  1755  par  Timpératrice  Elisabeth ,  fille  de  Pierre  le 
Grand,  à  l'instigation  du  comte  Ivan  Chouvalov,  dont  on  volt 
le  buste  dans  la  cour  d'entrée.  L'université  de  Moscou  compte 
actuellement  115  professeurs  et  env.  4000  étudiants.  Il  y  a  deux 
corps  de  bâtimentS)  séparés  par  la  Nikitskaïa:  à  dr.^  la  Nouvelle 
UniverHt/,  construite  en  1786  et  comprenant  le  bâtiment  principal, 
c-à-d.  un  édifice  à  dôme  et  à  colonnade ,  flanqué  de  deux  ailes  et 
séparé  de  la  Mokhovaîa  par  une  grille  en  fer  et  une  cour;  à  g.,  la 
Vieille  Vniverêite.  La  Nouvelle  Université  comprend  les  salles  de 
<^ours,  l'église  et  un  ntuiéô  de  zoologie  important  (entrée,  v.  p.  254). 


 


2d2     V.  B.  25,  MOSCOU.         MiM^e  Roumiantsav. 

A  la  Vieille  Université  se  trouyent  la  salle  des  actes,  la  biMiothlque, 
qui  compte  172000  toL  (entrée,  y.  p.  254),  et  les  collections  de 
minéralogie,  de  géologie ,  d*aiiatomie ,  d'archéologie ,  de  botanique. 
et  le  curieux  muste  d'objets  d'art  (Hyse8  Hslmmixi  HCK^ecrvi', 
entrée ,  y.  p.  254) ,  ayec  des  monnaies ,  des  plâtres ,  etc.  Deyant  la 
Nouvelle  Université,  un  bitste  de  Lomonùsaov,  érigé  en  1876,  bronze 
par  Ivanoy. 

La  Mokhovaïa  aboutit  au  N.  à  la  Tverskaïa ,  près  du  marché 
Okhotny,  tandis  qu'elle  se  dirige  au  S.,  par  ses  prolongements,  U 
Volkhonka  et  la  PretcMstenka,  yers  le  champ  des  Vierges  (p.  284). 
Nous  la  suivons  dans  cette  direction.  —  A  g.,  dans  la  Vozdri- 
jenka,  là  où  était  la  maison  de  la  tsarine  Nathalie  Narychkine, 
les  riches  archiva  du  minittère  des  Affaires  étrangères  (pi.  3,  C4, 
directeur,  le  prince  P.  Oolitsine,  maître  de  la  cour;  entrée,  v.  p.  254). 
avec  quantité  de  documents  précieux  du  temps  des  grands-ducs  et 
des  tsars  dep.  1265,  une  bibliothèque,  des  manuscrits,  des  sceaui 
d'Etat,  des  autographes,  etc.,  et  la  Chambre  des  finances  (Kazonnaïa 
Palata;  pi.  18,  C4).  —  Le  tramway  qui  passe  par  la  Vozdvijenka 
(ligne  6;  p.  251)  mène  à  la  place  Arbatskaïa  (p.  285). 

A  l'angle  dr.  de  la  première  rue  qtie  coupe  la  Mokhovaïa,  la  Zna- 
menka,  se  trouve  le  musée  Bonmiantiov  (MocKÔBCKiâ  UyôjiHHHuS  h 
PyHauiioBCKlii  Myseiij  pi.  123,  04),  jolie  construction  style  renais- 
sance, située  sur  une  hauteur.  La  façade  principale,  ayec  une  co- 
lonnade, donne  sur  la  Mokhovaïa,  et  au  portique  du  côté  S.  se  lit 
une  inscription  signifiant:  «Aux  progrès  de  l'instruction»  (ôiarôe 

npoGBtméiûe).    L'entrée  (v.  p.  254)  est  par  la  rue  Vagankoysky. 

La  partie  la  plus  importante  du  musée  se  compose  des  eoUeetious 
léguées  a  l'Etat  par  le  comte  Roumiantsov  en  1828  et  augmentées  depuis 
par  des  dons  et  des  achats.  —  Les  sallks  du  bas  comprennent  la  &Â/t> 
thèqu^r.  avec  un  cabinet  de  lecture.  Cette  bibliothèque  compte  env. 
700000  vol.  et  elle  est  particulièrement  riche  en  ouvrages  historiques, 
livres  liturgiques  et  vieux  imprimés  russes.  Elle  possède  le  manuscrit 
de  âiordano  Bruno  dit  de  Norov.  Dans  la  salle  du  milieu,  une  statue 
en  marbre  du  feld-maréchal  BoumiantsQv  Zadounaïsky  (m.  1796)  et  un 
portrait  du  fondateur  du  musée,  le  comte  Nicolas  Uoumiantsov,  par 
Davé  (1828).  —  Dans  une  salle  voisine,  une  statue  en  marbre  de  la  Paix, 
par  Oanova,  et  les  portraits  du  comte  Alexandre  Roumiantsov  (m.  1749) 
et  de  sa  femme.  —  Dans  un  corridor,  les  archives  de  la  loge  des  francs- 
maçons,  ainsi  que  les  insignes  maçonniques.  —  Puis  une  importante  col- 
leetton  de  fàon»ai€i  et  le  mutét  ethnàgruphiqne  de  Daehkov^  comprenant  les 
collections  du  navigateur  Othon  de  Kotzebue  (m.  1846)  et  une  riche  collec- 
tion de  cosiumes  nationaux  des  habitants  de  la  Russie,  représentés  par  des 
centaines  de  figures  fort  bien  exécutées.  —  Les  salles  du  haut  contiennent 
les  costumes  des  Slaves  de  TOuest,  etc.,  puis  des  modUes  de  meubles  et 
d^habitations  slaves ,  des  anUquités  slaves,  et  une  collection  de  minéralogie. 
—  La  galerie  de  peinture  est  formée  d^e'nv.  560  tableaux  anciens,  retirés  de 
TErmitage  de  8t-Pétersbourg  par  le  prof.  Waagen,  sur  les  ordres  de  l'em- 
pereur Alexandre  U.  Il  y  a  du  nombre  quelques  bonnes  œuvres  de  l^éeole 
hollandaise;  les  tableaux  italiens  ne  sont  pas  tous  authentiques.  —  Ls 
galerie  Prianichnikov  se  compose  de  tableaux  russes  modernes,  de  presque 

*iîr«Li!*.-^' »°*«  *'H**®^  ^^  P*y*>  surtout  à'Ivanov  (grand  Eeee  Homo). 
Aiva$o*sky,  BruUoVy  des  portraits  de  BoToHkovsty,  LéviRty,  ete. 

Ensuite,  i  g.,  dans  la  Znameiika,  au  coia  du  Znaraeneky  Pérëou- 


Égl.  du  8auv9Uf.  MOSCOU.  V.  R.  25.    283 

lok,  V^eolemUUiUre  Alexandre  (pi.  51 ,  C  4),  fondée  par  Alexandre  I^' 
pour  former  des  officiers  d'infanterie. 

Reyenns  à  la  Mokhoraîa,  nous  reprenons  la  direction  du  S.  par 
U  Volkhonka.  A  dr.,  à  Tangle  de  la  rue  Antipievsky ,  le  Koly^ 
majrtf  Dver  (KoimésaiiM  A'op'fc;  pi.  110)  Cô),  ancienne  remise 
construite  sons  Alexis  MikhahoTitch  pour  les  équipages  de  la  cour 
et  ensuite  pour  un  temps  une  maison  de  détention. 

L'*4sUm  dm  iMTtw  (Xpnm  Xpaerâ  CnnciiTeifl;  pi.  ^%  05), 

la  plus  belle  église  de  Moscou  et  Tislble  de  bien  loin ,  sur  la  rive 
g.  de  U  MoskTa,  s'élève  sur  une  place  dégagée,  entourée  d'une  grille. 
L'empereur  Alexandre  I^'  avait  projeté  la  fondation  d'une  église 
sur  les  monts  des  Moineaux  (p.  298) ,  en  souTenir  des  événements 
de  1812  à  1814.  La  construction  commencée  en  1817,  sur  les  plans 
de  Wittberg,  fut  abandonnée  en  1827  ;  l'empereur  Nicolas  I^^  com- 
manda de  nouveaux  plans  à  l'architecte  Thon  (m.  1881)  et  posa  en 
1837  la  pierre  de  fondation  de  Tédiflce  actuel ,  qui  fiit  inauguré  le 
26  mai  1883  en  présence  d'Alexandre  II  (frais  de  construction,  plus 
de  15  millions  de  r.).  Cette  église,  haute  de  102  m.  sur  une  super- 
ficie de  6750  kU.  carr.,  a  la  forme  d'une  croix  grecque  et  cinq  dômes 
dorés,  dont  le  principal,  a  30  m.  de  diamètre.  Les  murs  sont  rêvé* 
tus  de  marbre  à  l'extérieur  et  de  larges  escaliers  de  granit  mènent 
à  douze  portes  de  bronze  fondu  artistement  travaillé  (il  y  en  a  trois 
sur  chaque  façade).  Le  toit  est  entouré  d'une  balustrade  en  bronze 
doré.  Les  48  hauts  reliefs  en  marbre  des  façades  sont  dus  à  Laga- 
uovsky,  k  Ramazanov  et  au  baron  Klodt. 

Les  haaU  reliefi  représentent:  à  TO.,  8t  Alexandre  Kevsky,  St  Nicolas 
le  Thanmatarge ,  St  ITicoIas  de  HoTgorod,  Ste  Elisabeth^  les  quatre  ar* 
(Ranges,  rteonnalflsi^les  à  leurs  symboleê;  à  dr.,  le  sacre  de  SaloiDon)  à  g., 
I>avid  reaaettant  le  plan  dn  Temple  à  Salomon.  Au  8.  (du  côté  de  la  M oskva) 
se  voient  les  saints,  dont  TannlTersaire  coïncide  avec  les  batailles  de  1812; 
»  dr.,  Barak  et  Débora,  à  g.,  Volse  et  Miriam  ;  an  coin,  à  dr.,  Abraham  et 
Velchisédeeb  ;  au  coin,  à  g..  Réception  de  David  après  sa  victoire  sur  Qoliatb. 
A  r£.  (da  côté  du  Kreaalin),  les  saints  intercesseurs  et  protecteurs  de  la 
Hussie;  à  dr.,  la  Résurrection  ;  à  g.,  la  Kativité  du  Christ.  Au  K.,  les  propa* 
gateurs  et  défenseurs  de  la  foi  ;  àtè  saints  dont  Tanniversaire  eoïneide  avec 
une  victoire  des  Bvases  en  1813  et  1814  ;  à  dr.,  8t  Serge  bénit  Dmitry  Donskoï 
avant  le  eoaibat  contre  les  Tatares  ;  à  g.,  St  Denys  bénit  Pojarsky  et 
Vinine  (p.  TKi. 

LTnt^&ibua,  éclairé  par  60  fenêtres,  est  tout  brillant  d*or  et  de 

marbre;  il  produit  une  impression  des  plus  harmonieuses.  Près  de 

3700  cierges  y  brûlent  les  jours  de  culte  solennel  ;  il  y  a  des  chants 

sacrés  d'une  grande  renommée. 

Dans  la  galerie,  qui  entoure  Tëglise  à  Tintérieur,  sur  177  plaques  de 
marbre  anx  murs,  sont  des  nAniCestes  impériaux  du  temps  des  guerres  de 
1813  à  1814,  ainsi  que  les  noms  des  batailles,  des  combats  et  des  officier  s 
tombés  au  champ  d'honneur.  Dans  la  coupole  principale,  qui  repose  sur 
quatre  énormes  piliers,  une  grande  image  de  Pieu  Sabaoth,  par  Mttrkov  ; 
aa-desao«»,  des  représentants  de  TAncien  et  du  Nouveau  Testament,  par 
i^acUlev,  Dans  les  niches  des  piliers:  au  K.-E.,  TAdoration  des  Bergers; 
au  S.-E.,  1* Adoration  des  Mages;  au  îï.-0.,8t  Berge  bénit  le  grand ^uc 
I>mitry  Doaskoï  avant  le  comba*  contre  les  Tatares;  au  S.*0.,  le  Sacre  de 
i>avid,  par  rérécMcfttf^MiM.  Dans  les  pendentifs,  la  Transfiguration,  la  Résur- 


284     F.  R.  25.  MOSCOtr.  Égl,  du)Bauvear. 

reetion,  rA«eensioB  et  la  Descente  du  9t  Esprit  ;  «u-desBovs,  les  E-rsugélistes, 
par  Brouni  et  Sorokine.  Dans  les  «niatre  eoupoles  latérales:  à  TE.,  ie  &< 
Esprit)  à  ro.,  le  Sauveur;  au  S.,  TEnfant  Jésus  ;  au  11^.,  le  Seigneur  Dieu, 
par  KocfUlev.  L'iconostase,  en  forme  de  chapelle,  est  en  marbre  blanc,  av  ec 
un  toit  en  bronze  doré.  Sur  les  portes  impériales,  rAnnonciatton  et  les 
quatre  Evaagélistes,  par  Nefft  lé  Sauveur  et  la  Mère  de  Dieu  sont  de  Gor- 
b0«»ov.  Près  du  maître  autel,  la  Kativité  du  Gbrist,  par  Véréchtchaghine^  et  la 
SteCène,  tableau  d'uâ  coloris  splendide,  par  Siemiradzki;  à  g.  de  ce  dernier. 
Jésus  à  Gethsémané;  Pilate  remettant  Jésus  au  peuple;  le  Portement  dr 
Croix  \  à  dr.,  le  Crucifiement,  la  Descente  de  Croix,  la  Mise  au  tombeau,  par 
VérichiehaçMne.  Dans  la  galerie ,  les  eiiapelles  St-KicMaa  et  St-Aiexandre 
Nevsky,  toutes  deux  richement  décorées  avec  des  images  saintes  en  grand 
nombre.  Dans  la  première,  on  remarque  les  tableaux  où  se  voient  des 
scènes  de  Tbistoire  ecclésiastique  ;  daus  la  seconde,  ceux  qui  représentent 
des  scènes  de  la  vie  de  St  Alexandre  lievsfcy.  Dans  Taile  occidentale  de 
régUse:  le  Baptême  de  la  grande-duchesse  Olga,  par  Siédov;  au-dessous, 
le  Baptême  de  St  Vladimir  à  Rorsoun,  par  Kaméiev  ;  le  Baptême  des  habi- 
tants de  Kiev;  au-dessous,  la  fondation  de  la  laure  deKtev,  par  Bodtm^evtkf: 
la  Pose  de  la  pierre  de  fondation  de  la  cathédrale  Ouspensky,  par  Fr^- 
Hichmikav  ;  au-dessous,  la  Béeeption  de  Tirnage  de  la  Vierge  de  Vladimir, 

Sar  Bachilov  ;  la  Construction  de  la  laure  Troïtskaïa,  par  Prianichnikov  ;  au- 
essous,  la  Vierge  apparaissant  à  St  Serge,  par  Matovtky. 

Le  large  escalier  au  S.-£.  descend  à  la  Mosk^a,  où  il  y  a  une 
construction  en  pierte  renfermant  un  bassin  destiné  à  la  consé- 
craltion  de  Teau ,  à  l'anniversaire  du  baptême'  de  J.-C.  ;  le  peuple 
s'y  porte  alors  en  foule. 

La  Volkhonka  aboutit,  au  S.-O.  de  l'église  du  Sauveur,  à  la 
forte  Pretchistenka,  d'où  part,  dans  la  direction  dûN.,  le  boulevard 
du  même  nom  (pi.  C5),  qui  va  jusqu'à  la  place  Arbatskaïa  (p.  285'. 
Deux  belles  rues  vont  de  la  même  porte  dans  la  direction  du 
S.-O.  :  à  dr. ,  la  Pretchistenka ,  où  se  trouvent,  à  l'angle  de  la  rue 
Oboukhov,  le  çrand  dépôt  de  pompes  à  incendie  (pi.  131),  et  de 
l'autre  côté,  V école  de  filles  Alexandre- Marie  (pi.  48);  à  g.,  ïOsie- 
jenka.  Dans  cette  dernière  rue,  à  dr.,  à  l'angle  de  la  rue  lérop- 
kinsky,  Vecole  de  Commerce  (pi.  49,  C  5),  fondée  en  1804  par  les 
négociants  de  Moscou,  et  plus  loin ,  à  l'extrémité  de  la  rue  et  à 
l'angle  de  la  place  Krymskaîa,  à  g.,  le  lycée  dti  têésarévitch  Nieolm 
(pi.  112,0  5),  ainsi  nommé  en  rhonneur  du  grand -duc  Nicolas 
(m.  1865).  C'est  une  école  supérieure  sur  le  UM^dèle  du  collège 
d'Eton,  près  de  Loudtes.  —  Entre  la  rue  Ostojenka  et  la  Moskva  se 
trouve  le  couvent  Zatchatéievsky  (pi.  46,  G  5),  fondé  en  1623  par  le 
tsar  Michel  Féodo^ovitch  et  qui  a  trois  églises.  C'est  un  couvent 
de  femmes  qui  possède  une  croix  d'autel ,  ornée  de  perles ,  qui  a 
appartenu  au  tsar  Alexis  Mikhaïlovitch.  C'est  d'ici  que  le  prince 
Pojarsky  (p^  278)  attaqua  en  1612  Moscou  occupée  par  les  Polonais. 

De  la  place  Krymskaîa  part  au  N.-O. ,  le  large  bouUvard  Zou- 
bovsky,  qui  est  planté  d'arbres  et  où  Ton  voit  à  dr.  le  magasin  ài 
vi/vre^  à.^  la  garnison  de  Moscou  (pi.  113,  CÔ).  A  l'extrémité  est 
la  Pretcbistenka  OÙ  aboutit  aussi,  au  N. ,  le  botUevard  Smolenskv 
(pi.  Il  C  5).  Le  prolongement  de  la  Pretchîstenka  au  S.-O.  nous 
conduit  au  champ  bss  Vie&oes  (4toii«b«  ndie),  où,  sous  la  domi- 
nation des  Mongols,  on  passait,  dit-on,  en  revue  les  jeunes  filles 


Cow>.  dei  Vierge».  MOSCOU.  F.  R,  26.    285 

qa'il  fallait  lÎTfer  an  kbaii  avec  le  tribut  annuel  en  arfi^eTit.  Il  y 
a  ici  pendant  les  Jours  gras  une  promenade  du  inonde  élégant, 
uù  les  voitures  de  place  ordinaires  ne  sont  pas  admises.  La  clinique 
de  r  UnitetHté  (600  lits) ,  parfaitemeut  organisée,  a  été  ouverte  en 
1891.  Les  archivée  du  miniHère  de  îa  Juêtiee  (pi.  2,  B6;  entrée, 
V.  p.  254)  renferment  des  documents  de  Tanc.  administration  muni- 
cipale de  Moscou. 

A  Textrémit^  du  cbamp  des  Vierges  est  le  ecavent  de  KoTO- 

DiéYitehy  ou  des  Tier^ea  (HôBo-AiBH«iiii  MonacTUpi»  ;  pi.  36,  A  6), 

curieux   au  point  de  vue  historique  et  qui  est  entouré  d'un  ùiur 

avec  16  tours,  des  créneaux  et  des  meurtrières.  —  Tramway,  ligne 

i),  et  de  là  au  mont  des  Moineaux,  v.  p.  298. 

Ce  eotiTent  a  été  fonde  en  iSS4  par  le  tsar  Vaftsily  Ivanoviteh,  en  »ou- 
venir  du  retour  de  Smolensk  au  grand-duché  de  Moseou.  Aprèa  la  mort 
du  toar  Féodor  I^'  Ivanovitcb,  en  1606,  sa  veuve,  La  Uarine  Irène,  8<eur 
de  Boris  Godounov,  y  prit  le  voile  sous  le  nom  d*AlexancIra.  Le  patriarche 
Job  se  présenta  alors  aux  portes  du  couvent  à  la  tête  de  son  clergé 
et  déeidûk  OodouBOv,  qui  s*y  était  également  retiré,  à  accepter  la  cou* 
ronne.  il  y  eut  ici  ea  1610  aes  combats  sanglants  avec  les  Poloiiais,  et 
le  couvent  fut  en  partie  détruit,  mats  bientôt  restauré,  par  le  tsar  Michel. 
Pierre  le  Grand  y  fit  enfermer  sa  s<£ur  Sophie ,  qui  bnguait  le  pouvoir, 
et  lui  Ht  prendre  le  voile  sous  le  nom  de  sœur  Susanne.  La  maison 
qu'elle  làabita  est  aujourd'hui  celle  de  r*igoumèna>  ou  abt^sse.  On  mon- 
tre encore  la  fenêtre  de  sa  o^iâe^  ievaAl  laquelle  Tempereur  fit  pendre  900 
strélitz,  après  en  avoir  réprimé  la  révolte.  La  main  du  prince  Khovansky, 
qui  avait  été  le  pfineif al  agent  des  imlrigaea  de  la  prinMêse,  fut  «louée 
à  cette  fenêtre.  Pierre  fit  enfin  élever  en  face  la  haute  tour  dont  Thor- 
loge  sonne  les  minutes.  —  Belle  vue  du  sommet  sur  les  monts  des  Moi- 
neaux et  les  environs  de  Moscou.  —  Napoléon  I^'  visita  le  couvent  en 
1812.  LéB  Francs  roulurent  faire  sauter  l*église  à  leur  départ;  mais 
ils  échouèrent  grâce  au  courage  des  religieuses. 

La  porte  principale ,  par  laquelle  nous  pénétrons  dans  la  cour 
du  couvent,  a  une  tour  à  plusieurs  étages  et 5  flèches.  Au  delà  s'élève 
l'église  principale,  avec  ses  5  dômes  ;  puis  les  petites  tours  des  autres 
églises  et  des  chapelles  et  à  g.  la  grosse  tour  qui  renferme  les  clo- 
ches. Allant  de  Ventrée  autour  de  Téglise  principale,  près  des  cha- 
pelles et  le  long  du  mur,  on  voit  le  cimelitrej  qui  est  très  bien  tenu 
et  renferme  de  beaux  monuments,  t,'' église  principale  («sobor») 
n'a  guère  rien  de  remarquable  en  dehors  des  tombeaux  de  la  pre- 
mière femme  de  Pierre  le  Grand,  Ëudoxie,  et  de  sa  sœur  Catherine. 
>^oii  autre  sœur,  Sophie,  morte  ici  en  1704  en  odeur  de  sainteté,  est 
inhumée  dans  la  petite  église  à  gauphe. 

Nous  lOBtMns  an  Yille  par  le  tramway  (ligne  6,  p.  t2ôl),  qui  passe 
au  marék£  de  Srmdmuk  (Smoèansky  rynok  ;  pi.  B  C  5)  et  va  par 
VArbatêluiSm  à  la  plaee  Arbatdidiia  (pi.  C4>,  à  l'extrémité  0.  de  la 
/^nam«iika  et  de  la  Yozdvijanka  (p.  282).  —  La  Smolenekàîa  con^ 
duit  dm  maiché ,  à  l'O.  y  au  pont  DoTog&mUw  ou  JBorodinsIcy 
(4oporf«iiOBCiii  vom;  pfL  Bô),  par  lequel  Napoléon  entra  à 
Moseoii  en  1812.   Ligne  de  tramway^  9. 

Nous  ^tenons  waintenant  au  N.  du  marché  de  Smolen»h^  traver- 
sons le  boulevard  Norimky  et  arrivons  à  la  place  Konârinsky  (pi. 


286     F.  R.  25.  MOSCOU.  Jardin  zoolog, 

B  G  4),  AU  commencement  de  la  Ssdovaïa  (p.  257).  De  là  nous  allons 
i  i'O.,  eu  passant  à  la  numon  des  Veuves  (pi.  116,  B  4),  bâtie  en 
1803  ;  puis  par  la  Koudrinskala  et  sur  les  étang»  Fremenikié (cpï.  B4). 

A  dr.  est  le  jardin  loologique  (3ooiorii<iecKiS  eaAi;  pL  109,  B  3  ; 
entrée,  32  k.),  peu  Important,  mais  très  fréquenté  par  le  peuple  comme 
lieu  de  divertissement.  Il  y  a  des  concerts ,  un  théâtre  d'été  et  des 
montagnes  russes  en  hiver  (v.  p.  xxvi).  Dans  la  Malala  Grousiii- 
skaïa,  le  musée  d'antiquités  Chtchoukme;  visible  1. 1.  jours  gratuite- 
ment de  10  h.  à  midi  et  de  1  h.  à  3  h.  quand  le  propriétaire  y  est. 

La  BoLOBAÏA  PsESNENSKAÎA  condult  du  pont  Presnensky  (tram- 
way, ligne  8)  à  la  porte  du  même  nom  (pi.  B  4) ,  où  sont  le  cime- 
titre  arménien  et  le  cimetière  de  Vagankov.  Jj  observatoire  de 
l'université  (pi.  124,  B  4)  se  trouve  au  S.  dans  la  Nichnaïa  Pres- 
nenskata. 

Nous  revenons  de  la  place  Koudrinsky  à  la  place  Arbatsky  par 
la  Povarskaïa  où  il  n'y  a  pour  ainsi  dire  que  des  maisons  de  la 
noblesse  et  où  se  trouve,  à  dr.,  la  direction  des  haras  impériaux  (pi. 
78).  De  la  place  Arbatskaîa,  le  tramway  (ligne  6)  mène  par  la  Yoz- 
dvijenka  à  la  porte  Iliinskiia  (p.  280). 

IV.   Qaartien  ]lorâ«Oueit. 

La  TvEBSKAÏA  (Tsepcxàfl  yjima ;  pi.  CD  3-4)  est  la  principale 
rue  de  Moscou ,  bordée  de  riches  magasins.  Elle  part  de  la  porte 
Ibérienne ,  au  N.-O. ,  et  elle  a  plus  de  2  kii.  de  longueur.  On  y 
rencontre  d'abord  à  dr.  VOkhotny  Riadj  avec  des  halles.  A  g.  dé- 
bouche la  Mokhovaïa  (p.  281).  Plus  loin,  à  g.,  le  passage  Postnikm-, 
avec  des  magasins  élégants.  Les  autres  rues  latérales  qui  relient  la 
Tverskaïa,  à  dr.  à  la  Bolchaïa  Dmîtrovka  (p.  287)  et  à  g.  à  la  Ni- 
kitskaïa,  sont  très  animées.  Du  nombre  se  trouve  le  Oazétny  Pe- 
réoulok  et  le  Léontievsky  Péréoulok.  Ensuite ,  à  g. ,  en  face  de  la 
petite  place  Tverskoï,  à  Tangle  de  la  rue  Tchernichevsky,  l'anc.  hôtel 
du  gouverneur-général  (aohi  Fefiepéj'L-ryôepHâTopa  ;  pi.  77,  C  D  4  : 
V.  p.  297/298). 

A  la  porte  Tvershiia  (TsepCKifl  BOpôra);  endroit  ainsi  nommé 
diaprés  une  anc.  porte  qui  s'y  trouvait ,  la  rue  traverse  les  boule- 
vards qui  entourent  la  «ville  blanche '>.  C'est  là  que  commence  le 
beau  BouLBVABD  TvEBSKOï  (  pt.  C  3-4),  qui  a  près  d'un  kil.  de  long 
et  qui  va  dans  la  direction  du  S.-O.  jusqu'à  la  porte  Nikitakiia.  Au 
commencement  de  ce  boulevard  âe  trouve  le  Aonnment  dePovehkiae 
(pi.  119),  inauguré  en  1880,  la  statue  du  poète,  en  bronxe,  d'après 
Opékoue)hine^  sur  un  piédestal  de  granit.  Plus  loin,  à  g.,  la  Direc- 
tion de  la  police  (pi.  130,  C  4).  -—  A  dr.  de  la  porte  Tveiskila,  sur 
le  boui.£vabi>Stbastn<>ï,  est  le  couvent  de  Strastnoï  (ou  eoav^ent  de 
la  Passion  de  Notre-Seigneur;  pi.  41,  C3),  couvent  de  femmes  fondé 
en  1654  par  le  tsar  Alexis  Mikhaïlovitch.  On  a  uue  belle  vue  du  haut 
de  sa  tour.  Derrière  se  trouve  le  premier  collège  de  filUê  (pi.  21,  C3^. 


Arc  de  Momphe.  MOSCOU.  V.  B.  26.    287 

Ensuite,  dans  La  Tyerakaîa,  dont  les  beaux  magasins  sont  main- 
tenant en  partie  dans  des  passages,  à  dr.,  V Hôtel  du  gouverneur  ci- 
vil (pi.  76)  ;  à  g»,  la  clinique  ophtalmique  (pi.  82).  Au  delà  de  la 
Sadovata,  qui  s^appeUe  a  g.  Bolehaïa  Sadovaïa  et  à  dr.  Trioum- 
falnaïa  Sadovaïa,  la  rue  prend  le  nom  de  Bolohaïa  TvebskaU 
1ams¥aîa.  ,  et  elle  se  termine  à  Tare  de  triomphe  (TpiyH«i4fcHUJi 
Bopdn;  pL  B  G  3).  Une  inscription  sous  la  plate -forme  nous  ap- 
prend qu'il  a  été  élevé  en  Thonneur  des  exploits  d'Alexandre  I^'' 
en  1812.  C'est  un  arc  de  triomphe  romain  à  trois  baies,  avec  une 
Victoire,  des  statues  de  guerriers  et  des  bas -reliefs.  La  çare  df 
SmUenàk  (pi.  72,  B3;  v.  p.  2ô0)  se  trouve  à  g.  au  delà  de  Tare  dt^ 
triomphe;  le  tramway  conduit  tout  droit  au  parc  Pttrovsky  (v. 
p.  302). 

La  rue  parallèle  à  la  Tverskaîa  à  l'Ë.,  entre  TOkhotuy  Riad  et 
le  bouleyard  Strastnoï  (p.  286),  est  la  BolchaIa  Dmitbovka  (pi. 
D3-4).  Nous  y  voyons  immédiatement  à  g.,  à  Tangle  de  rOkhotny 
Riad,  le  duh  de  la  SobUêse  (Dvorianskoïé  sobraiiié;  p.  253).  Plus 
loin,  le  club  des  Commerçants  (p.  253);  à  dr. ,  au  Kouznetsky  Pé- 
rëoulok,  le  théâtre- école  (pi.  146),  et  à  Textrémité  de  La  rue,  au 
boulev.  Strastnoï,  Vimprimerie  de  l*université {^L  149).  La  rue 
prend  au  delà  du  boulevard  le  nom  de  Mai*aIa  Dmitrovka,  et  c'est 
là  que  se  trouve  Vexposition  permanente  de  peinture,  avec  des  ta- 
bleaux d'artistes  russes  modernes  (entrée,  v.  p.  254).  La  plupart  de 
ces  tableaux  sont  à  vendre.  La  rue  traverse  ensuite  la  Sadovaïa  et 
se  prolonge  sous  le  nom  de  Dolgoroukovskaïa ,  jusqu'à  la  barrière 
'zastava) Boutyrskaîa  (pi.  Cl),  en  deçà  de  laquelle  se  voit,  à  g.,  à 
Taugle  de  la  Liésnaîa,  l^  prison  centrale  (pi.  135,  C  2),  où  Ton 
enferme  avant  leur  départ  ceux  qui  sont  condamnés  au  déportemeiit 
en  Sibérie  ou  aux  mines  de  ce  pays.  Elle  peut  contenir  2000  hommes. 

L'Okhotny  Riad  (p.  286)  aboutit  à  TE.  à  la  grande  place  des 
Théâtres  (TeaxpéjbHafl  uJômaAb;  pi.  D  4),  qui  a  320  m.  de  long 
et  160  m.  de  large.  Sur  cette  place,  Tune  des  plus  grandes  de  Mos- 
cou ,  se  trouve  une  fontaine  ornée  des  figures  de  la  poésie  comique 
et  tragique  et  de  la  musique,  par  Vitali.  Au  N.  se  trouve  le  Grand 
Théâtre  (Bojibm6ii  reirp^  ;  pL  144;  p.  253),  ouvert  en  1824  et  recon- 
struit par  Gavos  après  l'incendie  de  1854,  un  des  plus  grands  et  des 
plus  beaux  de  l'Europe.  La  façade  a  un  portique  de  colonnes  ioni- 
ques. Le  ft^tniOïL  est  orné  d'un  bas-relief  ot  surmonté  d'un  quadrige 
colossal,  représentant  Phébus  sur  le  char  du  soleil.  L'intérieur,  blanc 
et  or,  a  6  rangs  de  places  et  p^t  contenir  4000  spectateurs.  —  Le 
Petit  Théâtre  (MajmJi  reàrpi;  pi.  145),  construit  en  1841,  se  trouve 
piesque  en  face  du  précédent.  Les  proportions  sont  beaucoup  plus 
modestes;  il  contient  iOOO  personnes.  Au  N.  du  Petit  Théâtre,  entre 
laPétrovk&etleNegUnny  Proïezd  se  trouvent  les  passages  Alexandrov 
et  Solodovnikov,  centre  du  commerce  des  articles  de  mode  et  de 
fantaisie  (p.  252). 

La  PéTftOVKA  (IleTpÔBKa),  l'une  des  rues  les  plus  commerçantes 


288     V.  R,  26.  MOSCOtT.     Mus^e  des  Arta  industr. 

de  la  ville,  part  de  la  place  des  Théâtres,  au  N.  Il  y  a  là  aussi  des 
magasins  élégants  (p.  202),  surtout  dan«  la  première  rue  tfansver- 
sale,  appelée  le  Pont  des  Mabéchavx  {Kouznetsky  Most  ;  pl.D4), 
rue  qui  se  prolonge  jusqu'à  la  Loubianka.  A  Textrémité  de  la  P^- 
trovka,  avant  leboulev.  Pétrovsky,  se  trouve  à  dr.  le  couvent  Vyssoko- 
Pétrovêky  (pi.  44 ,  D  3) ,  fondé  en  1380  par  Dmitry  Donskoï.  I!  a 
5  églises  et  renferme  beaucoup  de  tombeaux  de  familles  nobles.  En- 
suite, au  N.  de  la  porte  Pétrovsky,  qui  est  entre  les  boulev.  Strast- 
noT  et  Pétrovsky,  à  g.,  le  grand  hôpital  Catherine  (EKaTepHBHHCKsi 
ÔùAhuAnEL]  pi.  79,  D3)  et  en  face  la  caserne  de  gendarmerie  (pi.  11). 
La  rue  porte  d'ici  à  la  Sadovaïa  le  nom  de  KatÙny  Riad ,  à  cause 
du  grand  nombre  de  fabriques  de  voitures  qui  s'y  trouvent.  Au  delà 
de  la  Sadovaïa,  le  séminaire  (Bf  ock.  ceMHHapifl  ;  pi.  137,  D  3).  Dans 
le  voisinage  Vhàpital  Marie  (pi.  85)  et  les  Institutions  Catherine 
(pi.  105)  et  Alexandre  (pi.  104),  pensionnats  de  demoiselles. 

Nous  revenons  à  la  Sadovaïa  par  la  Samotetchuaïa,  et  nous 
prenons  au  S.  le  boulevard  Tsviétnoï  ou  boulev.  des  Fleurs  (pi. 
0  3),  l'un  des  plus  beaux  de  Moscou,  où  se  trouve  le  marché  aux 
fleurs.  Nous  passons  alors  au  cirque  ^alamonski  (p.  253)  et  nous 
arrivons  à  la  ïbouba  {Trouhnaïa  Plochtchad ;  pi.  03),  grande  place 
très  animée  le  dimanche,  entre  les  boulev.  Pétrovsky  et  Rojdest- 
vensky,  et  où  est  le  restaurant  de  V Ermitage  (p.  250).  De  là  enfin 
nous  retournons  à  la  place  des  Théâtres,  à  dr. ,  par  le  Néglinny 
Proïezd  (pi.  D3-4),  avec  la  banque  de  l'Empire  (pi.  D3)  construite 
en  1894  par  le  professeur  Bykovskl,  ou  à  g.  par  la  Rojdestvenkn. 
C'est  dans  cette  dernière  rue  que  se  trouve,  à  g.,  le  couvent  Roj- 
destvensky  (pi.  38,  D3),  couvent  de  femmes  fondé,  dît-on,  dès  1386. 
et  qui  a  3  églises.  Plus  loin,  à  dr.,  dans  l'anc.  clinique  de  l'Univer- 
sité, le  muste  des  Arts  Industriels  (xyAÔsecTBeHBO-npOMÛmjeHBuâ 
Myaéii;  pi.  120,  D3),  fondé  en  1868  et  transféré  ici  en  1892. 
Riches  collections  de  modèles  d'édlflces  russes ,  peintures ,  décora- 
tion, faïences;  produits  japonais;  meubles,  etc. 

V.   Ihtftrtiert  NMrd-Bfft. 

Le  Téatraln'y  Proïend ,  à  l'Ë.  de  la  place  des  Théâtres,  passe  à 
l'extrémité  S.  du  NéèïiTïHy  Ptolezd  et  de  la  Rojdestvenka  (  v.  ci- 
dessus)  ,  pour  arriver  à  la  plaoe  Loi/bianka  {Aj&AnetAn  moHiâxi, 
pi.  D4),  âituée  à  la  porte  N.  ou  porte  Vladimir  de  KltaTgofod.  Deux 
grandes  voies,  la  Loubianka  et  la  Mtaènitékfi^a,  partent  de  là  dans 
les  directions  du  N.  et  du  N.-Ë.  Dans  la  BoicftAïA  ou  ChuHDS 
Loubianka  <pl.  D  4-3),  siège  principaldes  compagnies  d'aâ&urancef, 
se  voit  à  dr.  le  troisième  collège  impéHal  (pi.  22).  A  l'extrémité  de 
la  rue,  à  g.,  le  couvent  Srétensky  ou  de  la  Putfdeatioii  (Gp^TeHCKit 
MyscRÔil  «onacTûpb;  pi.  40,  D  3),  couvent  d^ommes  construit  dans 
l'ancien  champ  Koutchko,  autrefois  hors  de  la  ville  et  où  avaient 
lieu  les  exécutions,  à  l'endroit  où  la  cWèfbre  image  ûa  la  Vierge 


Tour  Soukharer.  M08C0U.  V.  H.  "26.    289 

de  VlmâUair  fut  reçu«  solennelldiiient  en  1395,  La  Malaîa  ou 
Petite  LomiiANKA  (pi.  D4-3),  parallèle  à  la  Bolchala  Loubiauka 
à  !£.,  comprend  Vdgliu  St-LtnUê  (pi. 64;  p.  253),  légliM  (Vaii- 
çaise ,  fondée  «a  1791.  Ah  bout  de  la  rue,  â  dr.  daiu  le  Miliou- 
tinsky  Pér^ulok,  VeglUt  St'Pûrre'et'St'Paul  (pi.  67;  v.  p.  253), 
aux  catiLolifiMS. 

Le  piolooc^ment  de  la  Grande  Loubianka  au  N.,  an  delà  du 
beau boulev.  Bojdestvenaky,  s'appelle SnÉTniniA.  A  Vextrëmitë,  dans 
la  SadoTaîa,  la  plaee  Soukkarevj  où  s'élève  la  ^nr  Sonkhnrey  ou  le 
Caiàtnsu-4'Etn  <C^apeBa  ôinuui  ;  pi.  147,  D.3  ;  entrée,  v.  p.  254),  tour 
érigée  j^  Pierre  le  Grand  en  1689 ,  en  Tbonneur  du  régiment  de 
Soukhaier,  aous  la  pirotectian  duquel  le  jeune  taar  et  aa  mène  purent  se 
réfugier  an  couvent  de  Troltsa,  en  1682,  lois  la  révoite  des  stréUts. 
Plus  tard,  Pierre  y  tint  les  séances  du  conseil  d'Etat,  et  on  dit  qu'il 
y  a  présidé  aussi,  oonuoe  grand-mattre,  des  séances  de  la  «loge  Nep- 
tune». Ce  bâtiment  servit  jw«q«*en  1715  d'école  navale,  puis  il  fut, 
jusqu'en  1806,  le  siège  du  collège  de  Taniirauté,  et  on  en  a  fait  en  1834 
un  réservoir  d'eau.  Il  se  compose  d'une  première  construction  de  40  m. 
de  long  enr  24  de  large,  à  deux  étages,  avec  deux  bassins  (1230 
hectolitses)  au  premier  pour  U  conduite  d'eau  (v.  ci-dessous)  et 
d'une  tour  octogone  liante  de  j§7  m.,  à  quatre  étages,  au-dessus  de 
U  pofte  qui  silie  la  Srétenka  a  la  PervaXa  Miécbtchanskajia.  On 
arrive  par  nn  eaceUer  tournant  (27S  marcbes)  à  la  piate*fonne,  d'où 
Ton  a  une  vue  magnifique  sur  la  ville.  —  An  N.  de  la  place  Soukha- 
lev  est  le  grand  h^opitol-hoêpUt  CherénUtio)  (pi.  80),  fondé  en 
1803  par  le  comte  Nicol.  Cbéiémétiev. 

La  laree  Psbvaîa  ou  PnjsiuèwB  Mié<»iTCHAN8KAU  (pl.B3-l) 
conduit  auN.  de  latonr  Soukkarev  à  la  barrière  KrcUovsky  (pi.  D  1). 
Là  se  tconvent  les  deux  énormes  tours  hydraulique*  de  la  conduite 
d'eau  (entrée  1. 1.  jours  de  2  b.  à  4  h.  avec  cartes  qu'on  délivra  à  U 
Douma,).  Chaque  toux  a  une  capacité  de  1 50  000  védros  d'eau  ;  belle 
vue  de  la  plate-»fevme.  L'eau  est  amenée  par  un  aqueduc  de  Orand- 
Mytichtehi,  à  17  Y.  de  Moscou,  jusqu'à  Alexéievskol'é  (p.  304),  et  en- 
voyée par  des  machines  à  vapeur  dans  les  tours,  d'où  elle  est  distri- 
buée par  toute  la  ville.  A  dr.  de  ^à,  Grokbolsky  Péréoulok,  Iq  Jardin 
hotaniçue  de  l'univereite  (pi.  107;  entrée,  v.  p.  254),  créé  par  Pierre 
leGr.  Plus  loin,  Protopopovsky  Péréoulok,  V hospice  SabiUcov  (pi. 
98,  E  2). 

Nons  revenona  à  la  place  Loubianka  et  prenons  par  la  Mias- 
NiTsiAÎA.  A  g«,  à  l'entrée,  le  consistoire  ecclésiastique  (AyxÔBHna 
KOHcvcTépin;  pi.  28,  D  4),  situé  entre  l'église  de  la  Vierge  de  Gré- 
bensky  et  celle  de  St-Jeap-Baptiste.  Le  consistoire  passe  pour  avoir 
été  construit  sous  le  grand-duc  Yassily  IV  Ivanovitcb  et  avoir  servi 
alors  de  résidence  archiépiscopale  (PflaéHCKoe  apxiepéScKoe  noji- 
Bép^.  On  en  fit  à  la  An  du  xvii^  s. ,  sous  Féodor  UÏ  Alexéie- 
vitch,  un  hôpital  pour  les  blessés,  en  1742  uu  dépôt  des  archives  et 
de  1774  à  1801  le  siège  de  «l'expédition  secrète»  ou  des  autorités 
BKdeker.    La  Bassie.    3®  ëdit.  ^9 


290     V.  R.  25.  MOSCOU.  Parc  de  Sokolniky. 

chargées  de  Tinstructiou  des  procès  politiques.   II  a  ét^  attribué  au 
consistoire  dès  1833. 

Nous  continuons  au  N.>£.  par  la  Miasnitskaïa.  A  Textrëmit^ 
de  cette  rue,  à  g.,  V Ecole  des  Beaux- Arts  ou  V Académie  des  ArU 
(pi.  50)  ;  a  dr.,  la  Tpotte  centrale  (pi.  133  ;  p.  252)  et  à  côté  le  bureau 
central  du  télégraphe  (pi.  143) ,  au  coin  de  la  Miasnitskala  et  du 
hiirUevard  du  TchUty - Proud  (étang  Pur),  ainsi  nommé  d'après 
rétang  de  ce  nom  à  reztrémité  S.  —  La  MiasnltskaSa  aboutit  à  la 
SadovaTa  (p.  257).  La  rue  principale  prend  à  dr.  un  peu  en  deçà  et 
mène  à  la  porte  Bouge  (KpAcHHii  Bopdra;  pLl32,  ES),  are  de  tri- 
omphe de  mauTais  goût,  à  trois  baies,  éle^é  Tannée  du  couronne- 
ment de  rimpératrice  Elisabeth  Pétrovna ,  en  1742,  par  les  com- 
merçants de  Moscou.  Elle  est  ornée  de  colonnes  et  de  bas -reliefs 
et  surmontée  d'une  Yictoire  en  bronze.  —  Au  delà ,  à  dr. ,  est  le 
Zapasny-Dvor  (pi.  151,  D3),  vaste  construction  dans  le  style 
italien,  élevée  en  1753  par  l'impératrice  Elisabeth  Pétrovna,  habitue 
autrefois  par  la  cour  quaîid  Tempereur  résidait  à  Moscou  et  mainte- 
nant par  les  employés  de  la  cour.  A  côté,  Vhospiee  K<mrakint 
(pi.  97).  La  NoYAÏA  Basmankaïa,  à  l'E.,  est  une  des  plus  belles 
rues  de  Moscou ,  habitée  surtout  par  de  riches  commerçants. 

La  KalantcthxvskaTa  mène  au  N.  de  la  porte  Rouge  à  la  place 
du  même  nom,  où  sont  les  gares  Nicolas,  d'Iaroslavl  et  de  Hiazan 
(v.  p.  250;  bon  buffet  à  la  gare  Nicolas).  Là  commence  la  «chaussée 
de  Sokolniky»,  que  dessert  un  tramway  (ligne  1  et  2;  v.  p.  251)  et 
qui  passe  au  grand  étang  Krasny  (étang  Rouge  ;  pi.  E  F2)  et  au  cou- 
vent Alexéievsky.  Elle  aboutit  à  la  barrière  de  S(jkolniky.  Le  pare 
de  Sokolnikj  [Sokolnitslca'ia  Hochtcha;  pi.  EFGl),  au  delà  de  cette 
porte,  est  la  promenade  favorite  des  Moscovites.  Il  a  de  magni- 
fiques sapins  et  de  belles  pelouses.  C'était  jadis  une  forêt  vierge, 
réservée  aux  tsars,  qui  venaient  chasser  au  faucon  («sokol»)  dans 
le  champ  de  Sokolniky,  attenant  à  cette  forêt.  Ses  nombreuses 
allées  s'étendent  jusqu'au  bord  de  l'Iaouza  (p.  291),  et  il  est  par- 
semé de  jolis  chalets  («dàtchy»,  p.  xxxrè).  Beaucoup  de  riches 
familles  de  commerçants  préfèrent  le  parc  de  Sokolniky,  où  elles 
respirent  l'air  des  bois,  au  parc  Pétrovsky ,  qui  est  plus  élégant, 
mais  plus  petit  et  sans  bois,  aussi  y  compte^-t-on  de  30000  à  40  000 
habitants  en  été.  Une  courte  et  large  allée  y  conduit  de  la -porte 
à  la  Nouvelle  Promenade  («Novoïé  Gouliané»),  rond-point  entoure' 
de  bosquets,  avec  un  pavillon  où  se  donnent  des  concerts  et  des  bals 
dans  les  soirées  d'été,  ordinairement  le  jeudi  (entrée,  30  k.).  De  là 
partent,  au  N.,  sept  percées  ou  «prossiéki»,  en  éventail,  reliées 
entre  elles  par  des  allées  transversales.  Les  chalets  les  plus  élé- 
gants sont  dans  la  sixième  «prossiéka».  Un  chemin  à  l'O.  du 
pavillon  mène  à  la  Vieille  Promenade  («StaroYé  Gouliané»),  où  le 
peuple  vient  s'amuser  les  dimanches  et  fêtes  et  prendre  le  thé  au 
son  de  la  musique,  etc.,  aux  nombreuses  tables  couvertes  de  nappes 
des  loueuses  de  samovars ,  une  curiosité  pour  l'étranger.    Il  y  a  le 


Muêé€  Polytuhnique,       MOSCOU.  V.  R.  25.    291 

1^  mai  dans  ce  pire  une  fête  populaire ,  avec  une  promenade  où 
figurent  surtout  lea  grands  commerçants. 

Dana  le  champ  de  Sokolniky  (Sokolnitchié  Poltf),  au  S.-E.  du 
ptfc,  se  trouvent  divers  établissements  de  bienfaisance:  Vhôpital 
Urmakov,  VKo»pict  Catherine  (pi,  9!2,  6  1),  Vhôpital  Pr/obrajensky, 
avec  un  hospice  d'aliénés  (pi.  89,  01),  et  le  grand  hôpital  Vla^ 
dimir  (pi.  90,  01),  pour  enfants,  fondé  par  le  baron  Dervis.  —  Il 
y  a  le  long  du  parc,  sur  Tlaouza,  un  certain  nombre  de  fabriques. 

De  la  barrière,  le  tramway  (ligne  2;  p.  251)  conduit  au  pont  de 
riaouza,  en  passant  à  dr.  à  Télégante  maison  de  campagne  Sazikov 
et  à  g.  à  une  curieuse  église  en  bois;  puis  il  pousse  jusqu'au  vil- 
lage de  Bogcrodêk  (V4  d*h.),  au  milieu  des  bois,  où  il  y  a  beaucoup 
de  villaa. 


YI.   <|uftt0fiXit. 

De  la  POBTB  luiNSKiA  (pi.  D4;  p.  280),  station  importante  des 
tramways  (p.  251),  s'étendent  au  S.-E.,  le  long  du  mur  de  Kitaîgorod, 
la  place  Iliinka  et  au  N.-O.  la  place  lioubianka  (p.  288).  Sur  cette 
dernière  se  trouve,  à  peu  de  distance,  le  ainvéê  Polyteelittique 
(IIoiBTexfléieciiS  HyséS;  pi.  122),  qui  a  de  riches  collections  tech- 
niques, provenant  pour  la  plupart  de  Texposltion  de  1872  (entrée, 
p.  254).  II  y  a  aussi  le  dimanche,  de  midi  à  2  h.,  dans  l'amphi- 
théâtre, des  conférences  gratuites  pour  le  peuple.  A  dr.  au  delà  de 
la  porte,  sur  le  boulev.  Iliinsky,  une  chapelle  achevée  en  1887, 
que  le  régiment  des  grenadiers  de  Moscou  a  fait  élever  en  mémoire 
des  camarades  morts  pendant  la  guerre  de  1877  à  1878  à  Plevna, 
à  Kars,  etc. 

La  PoKBOvKA,  suite  de  rues  de  6  kil.  de  longueur,  qui  s'étend 
jusqu'à  riaouza  (tramway  3,  v.  p.  251),  conduit  de  la  porte  Illinskia 
dans  la  direction  E.  Le  commencement,  jusqu'à  l'Armiansky 
Péréoulok,  s'appelle  Mabosseika,  des  Malorossy  ou  Petits-Russiens 
qui  sont  venus  s'y  établir  au  xvn*s.  Nous  y  voyons  à  g.  la  maison 
de  la  SociÛ/ philanthropique  (pi.  139).  Dans  la  bue  abh^nienne, 
à  g.,  le  mauioUe  du  boyard  Matv/iev  (m.  1682),  oncle  et  pré- 
cepteur de  la  tsarine  Nathalie  Narychkine,  mère  de  Pierre  le  Orand. 
A  côté ,  Vlnstitut  Lazarev  (pi.  103),  pour  les  langues  orientales, 
fondé  en  1815  par  les  ftères  Lazarev.  En  face,  Véglise  arménienne 
(pi.  55,  £4),  bâtie  en  1771.  Du  côté  S.  de  la  Marosseika ,  dans 
le  Kozmo-Damiansky  Péréoulok ,  l'église  hithérieime  8t-Pierre-et- 
St-Paul  (Herp  ■  IliBja  norepéRCKas  itépioBi»;  pi.  68,  E4),  con- 
struite en  1817,  dans  le  style  gothique.  Elle  a  des  tableaux 
d'autel  par  Wach.  Plus  loin ,  au  bout  de  la  rue ,  le  couvent  Iva- 
novtky  ou  de  8t  -  Jean  -Baptiste  (pi.  35,  E4),  couvent  de  femmes 
fondé  au  xvi^s.,  brûlé  par  les  Français  en  1812  et  reconstruit  en 
1861,  sur  les  plans  de  Bykovskî,  avec  une  école  d'orphelines. 

Lb  prolongement  de  la  Marosseika,  de  la  rue  Arménienne  au 
^  19* 


291     V,  A.  25.  MOSCOU.  EgL  de  VAëcemiw. 

boulev.  Zemlianoï,  est  la  Povjb.ovxa  proprement  dite.  On  y  voit  à 
g.  la  jolie  éffliie  de  rAieenûon  (pi.  61,  £4) ,  en  briques  ronges  et 
nommée  aussi  pour  cette  raison  église  Rouge.  Elle  a  13  dômes. 
disposés  en  forme  de  pyramides.  Elle  excita  l'admiration  de  Na- 
poléon en  1812  et  fut  pour  cela  protégée  contre  l'incendie.  —  Plu< 
loin,  à  dr. ,  au  boulev.  Po^rovs^ty,  la  grande  caserne  Polcrovà-y 
(pi.  15),  qui  peut  contenir  2500  hommes. 

Au  delà  du  boulevard  Zemlianoï^  près  duquel  se  trouve,  à  dr.. 
la  gare  de  Koursk  et  de  Nijny- Novgorod  (pi.  69,  EF4-,  p.  250),  la 
rue  prend  le  nom  de  Staraïa  Basmannaîa.  Nous  y  voyons  à  Tentrée, 
à  dr.,  V église  St-Nikita  (pi.  66»  F  3),  fondée  en  1517  par  le  grand- 
duc  Yassily  et  restaurée  en  1751. 

Le  quartier  qui  s'étend  d'ici  jusqu'à  Tlaouza  est  le  Gobokho- 
voié  POLE  ou  champ  des  Pois.  Comme  édifices  remarquables,  il } 
a  :  au  S.  de  l'église  St-Nikita,  dans  le  Oorokhovsky  Péréoulok,  17n- 
stitut  Konstantinov  (pl..^2,  F3),  \u^  école  de  géomètres  ;  dans  la 
Gorokhovaïa,  V  école  normale  d'instituteurs  (pi.  53)  et  un  orphe- 
linat de  rhospice  des  Enfants  trouvés  (pi.  95);  dans  la  Voznessen- 
skaïa,  V Institut  Elisai)eth  (pi.  101),  pour  ^es  filles,  et  en  face  ïégliH 
St- Michel  (p).  65) ,  église  protestante,  bâtie  en  1576,  dans  le  stilc 
go  th.,  et  plusieurs  fois  restaurée. 

A  la  place  Razgouliaï  aboutit ,  à  g. ,  la  Novaïa  Basmannaîii 
(p.-  290) ,  qui  part  de  la  porte  Rouge.  Le  prolongement  de  la  ru^ 
s'appelle  Iélokhova  jusqu'à  la  place  léldkhovskaïa  (pi.  F  3)  ;  puis  il 
prend  le  nom  de  Pok&qvskaU,  jusqu'au  pont  Pokrovaky  (pi.  G '2. 
Plus  loin ,  à  l'E. ,  sur  la  rive  g.  de  l'Iaouza ,  se  trouve  le  faubourg 
ouvrier  de  PBÉoBnajENSKOïé,  avec  de  grandes  fabriques. 

La  première  rue  transversale  qui  part  de  la  Pokrovskaïa  dans 
la  direction  S«  est  la  Niémbtskaïa  ou  rue  Allemande,  autrefois  li* 
centre  ^\i  fai^hourg  Allemand,  dont  le  souvenir  se  retouve  eucor^ 
dans  quelques  noms.  A  TE.  de  cette  rue,  le  Niémetsky  Rynok  ou 
marché  Allemand  (pi,  F  S),  le  plus  important  des  quartiers  K.  de  U 
ville,  non  loin  duquel  se  voit,  sur  une  place  au  bord  de  Tlaouza. 
le  palais  tefortpvsky  C4^^6pTOBCKi8  ABopéuii;  pi.  128,  F  G  3),  con- 
struit par  Pierre  le  Grand  pour  son  célèbre  compagnon  Lefort,  trans- 
formé par  Paull^''  et  habité  maintenant  par  des  employés  de  rarmée. 
Près  de  là,  Téoole  Technique  (pi.  54,  F  3),  fondée  par  rinapératrice 
Marie  Féodorovna  en  1832  et  parfaitement  organisée  pour  renseigne- 
ment des  sciences  techniques. 

Nous  passions  l'Iaouza  sur  le  pont  du  Château  (ABopnÔBuiî 
MOCTi»;  pi.  F  4).  A  dr.r  la  caserne  Bouge  (iÇp^c/vm^  yaiiapMUi  pi- 
16,  G  4),  qui  fit  autrefois  partie  du  palais  Golovine.  Elle  compren«î 
Véùole  des  cadets  de  Vinfanterie  et  le  JV*  collège  militaire  (pi,  IX  . 
Puis,  à  g.  sur  la  grande  place  des  Cad^ets,  le  palais  Oolovine^  avec 
le  I*""  M  le  II®  eoU^rie  militiOre  (pi.  .23).  L'impératrice  Anne 
Ivanovna  s'était  construit  U  une  résidence,  d'été,  VAnnenhof,  qui 
brûla  deux  fois  et  que  Catherine  H  fit  remplacer  en  1784  par  ce 


CfowHM  Anêirùtk»v.  MOSCOU.  Y.  B.  26.    793 

beau  ]pmUi8,  dû  à  rarchitoete  Bi^anov  et  qui  ooûte  4  millioDs  d« 
roublef.  Le  Jerdia,  pn>meiiede  autrefois  très  Ariqueotëe,  est  main- 
tenant tout  à  fait  inculte.  £n  face,  du  côté  £.,  le  boii  de  fAnntn- 
hof,  avec  la  nouvelle  prison  tnilitaire  (pi.  136). 

Un  grand  Kàpital  milUaire  (BoéuHJi  Téciura jj^  ;  pi.  86)  s  élève 

sur  la  place  Lefort,  au  N.  du  palais  Golovine.    C'est  une  immense 

construetion  qui  peut  contenir  2000  malades.   Fondé  par  Pierre  le 

Grmnd,  il  a  été  rebâti  sous  Alexandre  1^,  sur  les  iPlsns  de  Héménov. 

Noos  revenons  par  Itpont  Lef<n't9v^y  (pi.  G  3)  à  la  PolirovskaTa 

tramvay  3,  v.  p.  251). 

vn.  Qwtftien  fnd-Stt. 

Partant  maintenant  de  la  n^Œ  Yaatabxa  (pi.  I>4;  p.  279),  à 
la  porte  du  même  nom ,  à  TE.  de  Kitalgorod ,  nous  allons  par  la 
^ojLiAVKA,  au  S.-£.,  au  pont  laouzky  (v.  ci-dessous).  ▲  dr.  de  la  rue 
est  l'entrée  principale  du  grand  liMpiêe  dee  Snfuitf-TxottTés  (Bocdh- 
TarejABui  ain»;  pl.94|£4;  entrée  les  jeudi  et  dim.  de  1  h.  à  4  h.), 
ornée  de  deux  groupes  par  Vitali ,  la  Ckarité  et  r£ducation.  11 
a  él6  fondé  en  1764  par  Catherine  U;  plus  tard  on  y  ijouta  le 
Conseil  de  tutelle  (v.  ci*dessous)  et  Técole  Nicolas,  pour  orphelines 
(v.  ci-dessous).  L'hospice  a  serri  d'hôpital  en  1812.  Cet  établisse- 
de  r£tat  une  subvention  annuelle  de  plus  d'un  million 
if  proYenant  en  grande  partie  de  la  vente  des  Jeux  de 
in  Russie.  L'organisation  en  est  excellente.  Le  nombre 
ints  admis  s'éleTs  Jusqu'à  env.  17 000 par  an;  le  nombre 
enfants  soignés  à  Thospice  est  d'env.  30  (XX).  La  personne 
ine  Tenfant  reçoit  un  numéro  sous  lequel  Tenfant  est  inscrit 
d^admission  et  à  la  présentation  duquel  l'enfant  est  rendu. 
A  ébiê  de  rentrée  principale  de  l'hospice ,  dans  la  Solianka ,  à 
dr.,  le  Conseil  de  HUeUe  (onei^HCKiM  conin;  pi.  27),  où  sont  con- 
servés les  objets  de  valeur,  les  papiers  et  les  documents  importants 
de  rhospice  ;  puis  V/eole  Nicolas  (pi.  52).  A  l'extrémité  S.  de  la 
rue,  le  pont  Jaoutky  (pi.  £4),  par  où  l'on  va  dans  le  quartier  de 
Rogojêkata,  situé  sur  la  rive  g.  de  l'Iaouza  et  habité  presque  uni- 
quement par  la  classe  pauvre  :  il  n^a  à  peu  près  rien  de  curieux. 

Nous  allons  du  pont,  à  g.,  par  la  Nikolo -J amskaTa  et  la  Yo- 
BOKîA  (tramway,  ligne  10)  à  la  barrière  Rogojskaïa  (R.  zastava; 
pi.  F  5).  Près  de  là ,  au  N.-O.,  est  le  eouTeat  AadroiioT  ou  An- 
dronier  (Cnico-AHjipÔneBi  Hoaacrûpfc;  pL  30,  F  4),  couvent 
d'hoBunes  duie  un  site  pittoresque,  sur  la  hauteur  de  la  rive  g.  Il 
a  été  Goniteuit  en  1366,  par  le  métropolite  Alexius,  détntil  en  1812 
et  rebâti  d^uis.  Il  a  5  églises  et  une  tour  haute  de  80  m.,  d'où 
l'on  a  «Be  belle  vue. 

Une  suite  de  rues  partant  dlreetement  du  pont  et  tournant  en- 
suite a  g.:  \m  CKvivogorskaXay  la  Bolvanovka,  la  Taganka  et  la 
S^tn^Movakaia,  que  desservent  également  un  tramway,  conduit  à  la 

19,20 


294     y,  B.  25.  MOSCOC.  Coufà.  du  Sauveur. 

barrière  Pekrovtktû^a  (pi.  F  5).    £n  deçà  se  trouve  le  couvent  Po- 
krovëky  (pi.  37) ,  fondé  eti  165Ô  sous  le  tsar  Alexis  MikhalloTîtch. 

Nous  revenons  à  la  rue  Taganka  et  nous  allons  à  g.,  par  le 
Sëménovsky  Péréoulok ,  au  couvent  Hovospaïky  ou  nonTeau  eon- 
▼eut  dn  SaiiTeiir  (HoBOcnâccKift  MOHacrûpB  ;  pi.  33,  £  6) ,  dans  un 
Joli  site,  sur  la  rive  g.  de  la  Moskva.  Ce  couvent,  qui  passe  pour 
le  plus  ancien  de  Moscou,  est  entouré  d*une  muraille  blanche;  il  a 
cinq  églises  et  un  clocher,  haat  de  72  m.,  reconstruit  en  1785. 
Fondé  dans  le  Kremlin  par  Ivan  Kalita  (1328-1340)  et  construit 
sous  Ivan  III  (1462-iôOô)  sur  l'emplacement  actuel,  il  a. été  dans 
la  suite  souvent  détruit  par  des  incendies ,  mais  toujours  restaura. 
Il  fut  pillé  par  les  Français  eu  1812  et  les  églises  furent  transfoi^ 
mées  en  casernes  et  en  écuries.  Dans  le  vestibule  de  Véglise  de  la 
Transfiguration  (Cnéca  Dpecôpaxénia) ,  construite  sous  Michel 
Féodorovitch,  se  voient  de  grandes  peintures  murales  :  en  bas,  des 
philosophes  grecs;  au-dessus,  des  scènes  de  Thistoire  ecclésiastique 
russe  ;  en  haut,  Tarbre  généalogique  de  Rourik  ;  derrière  Tantel,  1m 
portraits  des  10  patriarches.  Plusieurs  membres  de  la  maison  des 
Romanov,  entre  autres  Marfa,  mère  du  tsar  Michel  Féodorovitch. 
ainsi  que  d'autres  représentants  de  familles  apparentées  aux  Ro- 
manov, sont  inhumés  dans  le  couvent.  La  sacristie  («riznitsa''} 
renferme  beaucoup  de  choses  précieuses,  de  magnifiques  0Tnement^ 
d'église,  etc. 

Nous  continuons  dans  la  direction  S. ,  en  passant 
caserne  Kroutitsky  (pi.  14)  et  la  poudrière  (pi.  134),  ji 
vent  Simonov  (Câmohobi  MOHacTuipb  ;  pi.  39,  £  7),  à  la 
novsky  et  sur  une  élévation  non  loin  de  la  Moskva. 
fondé  en  1370,  fut  entouré  de  murs  en  1591  et  néaâi 
en  1610  par  les  Polonais  et  les  Lithuaniens.  Transforma 
tal  en  1812,  lors  du  séjour  des  Français,  il  fut  en  partie  incendié. 
Il  a  6  églises.  Véglise  principale,  consacrée  à  la  Vierge,  mérite 
d'être  vue.  On  y  entend  de  très  beaux  chants  sacrés,  parti- 
culièrement les  veilles  des  fêtes.  Le  trésor  est  très  riche.  Le  clocher, 
haut  de  100  m.  et  construit  en  1839 ,  offre  une  vue  magnifique  sur 
la  ville.  V étang  de  Lizine  (pi.  £7),  connu  par  «la  Pauvre  Lisa- 
de  Karamzine ,  se  trouve  au  delà  de  la  porte  Simonovsky. 


YIIL  'Quartiers  Sud.  Konts  des  Xoineai». .  Voroftiévo. 

La  paitie  de  la  ville  située  sur  la  rive  S.  de  la  Moskva,  appelée 
Zamesikvareteliié,  a  été  de  tout  temps  très  peuplée,  en  Taison  du 
voisinage  du  Kremlin*  C'était  autrefais  le  quartier  des  Tatares: 
maintenant  elle  est  principalement  habitée  par  des  oonusisrçants 
vieux-russes,  qui  y  Tivent,  comme  leurs  pères,  dans  des  rues  tran- 
quilles et  dans  de  petites  maisons  entourées  de  jardins.  Il  y  a 
^eu  de  choses  remavquables  de  ëe  coté;  la  circulation  n'y  est  pas 


GàUrU  Trùiakov.  MOSCOU.  F.  B.  25.    295 

très  grande,  et  an  printemps,  par  le  dégel,  certaines  rues  sont  à 
peiue  praticables. 

11  y  a  six  pouts  sur  la  MoskYa,  les  ponts  Dorogomiluvsky,  Krym- 
9ky ,  Èamcnny ,  Moikvarietsky ,  Ouitinsky  et  Kramtokholmsky,  Le 
G&AiTD  Pour  Kamsnny  {BUchoï  Ka$nenny  Moit;  pi.  Dô),  con- 
strait  de  1634  à  1682,  a  été  remplacé  en  1859  par  un  pont  de  fer, 
reposant  sur  trois  piles.  —  Le  pomt  Moskyabbtskt  (pi.  D  4) ,  qui 
date  de  1830,  mène  dans  l'île,  qu'un  eanoL  de  dérivation  (Yodoot- 
vodny-Ganal)  sépare  des  quartiers  sud,  et  le  pont  Tehougounny 
(pi.  I>5),  sur  ce  canal,  mène  ensuite  à  la  rue  Piatuitskaïa,  qui 
aboutit  à  la  place  SerpoukhoTsky  (p.  297).  —  Dana  la  Berssé- 
nevskaîa  (pi.  CD  5),  Hmaitùn  de  la  Société  d'archéologie ^  d'un 
aspect  pittoresque,  qui  a  un  petit  musée  d'antiquités  (entrée,  v.p.  254). 

On  Ta  de  la  Pianitskaïa  par  le  fiolchof  Tolmatehevski  Péréou- 
lok  a  la  ^galerie  Trétiakor  (pi.  D  5),  dans  le  Lavrouchensky  Pé- 
réoulolL.  C'est  la  principale  galerie  de  tableaux  russes  modernes 
et  elle  compte  enr.  1500  numéros.  £lle  a  été  offerte  à  la  Tille  par 
les  frères  P.  et  S.  Trétiakov,  en  1893.  Pour  l'entrée,  t.  p.  254.  Cata- 
logue russe,  15  k. 

Rn-i>B-CHAOMia.  Du  TCitibiile  on  pasae  toi&i  droit  dans  la  I'®  Salls. 
Dessins  et  aqnarellss:  106,  F.- A.  Brounit  le  Serpent  de  enivre -,  128, 136,  A.'A» 
/vamo9y  Apparition  dn  Cbritt  ;  Fiancé  choisissant  des  boocies  d'oreilles  \  366, 
/../.  C9We*l£ie,la  Forêt  desapina  ;  367,  N.-IT,  E9,  le  Souper  -,  313,  V.-G.  Schwurg, 
Ivan  le  Terrible  recevant  les  gants  ponr  la  chasse  au  faucon;  316,  P.-P. 
'  '  '  U  Marché  aux  ehevanz  ;  343, 1M5,  I.-E.  Hépinty  Portraits  ^  363,  N.-A. 
te, Portrait  ^  près  de  Tescaiier,  sur  un  support  :  101, 106,  F.' A.  Érouni^ 

.  des  bons  et  des  mauvais  esprits^  adoration  de  Dieu  par  les  tsars. 

(escalier  mfene  au  !«>*  étage  (p.  396).  —  En  face,  XII^  saxlb  :  Véréchtcha- 

sins  et  esquisses  eoloriées,  de  son  second  voyage  au  Turkestan  de 

{  996,  dn  Biâme,  la  Prière  sur  ie  tombeau  d'un  saint.  ->  A  dr.,  XUI® 

VéréchtekagMuê:  1031,  Sur  le  mur  de  la  citadelle  :  an-dessus,  1090,  la 

Ide  de  crânes,  une  «Apothéose  de  la  guerre*  \  1019,  Deux  Turcomans 
à 'la  porte  d'Anne  mosquée;  939,  Présentation  dn  butin  composé  de  crânes  ; 
960,  Benx  Kirghis  en  route  pour  le  basar^  961,  Portes  de  Tamerlan^  967, 
Faaeonniers  kirghis;  968,  vente  d*un  jeune  esclave:  au-dessus,  969, 
Troupes  russes  surprises  par  des  Turcomans  ;  970,  Pnaon  souterraine  à 
Sanisurcande  ;  sur  un  support  :  673,  Deux  derviches  ;  977,  Politiciens  turco- 
mans; an-dessus.  Chœur  de  derviches;  961,  Triomphe,  ils  sont  vaincus.  -' 
XI V^  »As,iM.  rérétktekmçhine:  106S,  Prêtre  des  adorateurs  du  feu  ;  1049,  Servi- 
teur musulman  ;  pais,  des  scènes  des  Indes  arientales.  ~  XV^  sallb.  Viréch- 
tehm^hiÊté,  épisodes  de  la  guerre  russo-turque,  1877-1888: 1100,  Vaincu  (Messe 
des  morts);  1101.  Après  Tattaque;  1103,  Avant  Tattaque;  au-dessus,  1100, 
Sous  Plecvna;  1101,  SkobélCv  passant  en  revue  ses  troupes,  au  col  de 
Chipka.  —  XVI«  sau.B:  V.^A  Makavtky:  iUl,  Une  mère  et  sa  fille  t  1137, 
Dans  l*antiehaaBbre;  1136,  Débâcle  financière;  au-dessus,  1111,  Visite  des 
pauYTes;  1118,  rintarcessenr  ;  1140,  Ches  le  juge  de  paix;  1130,  Acquitté; 
llOB,  Dans  Tantichambre  du  médecin  ;  1133,  Causerie  de  Petits-Russiens.  — 
XTU^  BtLVL».  Au  ndlimi  :  10,  Une  martyre  chrétienne,  marbre  par  AntokoMeif. 
Anx  murs,  des  études  d*A.-A.  Ivmmov  pour  son  Apparition  du  Christ.  ~*  On 
Ta  à  dr.  dans  U  XYiII<»  sallb,  K.-<7.  Èehmart:  13^,  Pèlerinage  de  la  tsarind 
au  printemps,  sous  Alexis  Mikhaïlovitch  ;  au-dessus,  1336,  Ivan  le  Terrible 
dorant  la  cadavre  de  son  fils  tué  par  lui.  —  XIX^  sai&b.  A  dr.:  1364, 
r.-D.  FMiénmtt  le  Christ  et  les  docteurs.  Au  Ion»  mur:  1361,  V.-D.  PoUéMVt 
le  I«ae  de  âénésareth.  Pais,  des  tableaux  avec  des  scènes  de  Gfrèce, 
d*Bsrn>t4»i  d«  Palestine  at  de  Syrie.  Au  milieu,  des  marbres:  6,  Xsm- 
retUp,  JeiuM  garçon  italien  aree  dos  singea  ;  7,  AnIoMtkifi  Itaa  le  Terrible. 


296     V.R,2Ô,  MOSCOU.  GalerU  Tr^Hàkov. 

—  A  dr.,  XX®  8ALLS:  V.-M.  FoMiiettoy^  Etudes  pour  les  peintures  murales  de 
la  cathédrale  8t-VUdlmir  à  Kiev.  —  XXI»  salle.  A  dr.  :  1403,  /.-/.  Tvoroj- 
nikov,  A  l'église^  1418  Jf.-V.  Orlov^  le  Pereeptenr  d'impôts;  1435,  Pk.-A. 
MéUoHne^  Jeune  paysanne  ;  1416,  S.-J.Kiehinevikp^  TEerivain  d'une  supplique. 

—  XXIie  SALLB,  Hà:  1400,  Quelle  est  la  vérité?,  1413,  A.-P.  RidbowMime,  U 
Grueifiement  \  N.-A.  Xossottiae,  Les  houiUeurs  sont  relevés.  On  revient  dans 
la  XX®  salle,  d'où  Ton  monte  au 

PsBMisB  BTAOB.  IX®  «ALLB  (Bvec  jour  d'en  haut).  Au  mur  de  l'escalier  : 
791,  V.-Jf.  Fosmctoov,  le  Bonheur  des  Justes;  811,  810,  806,  813,  /.-/.  Lévitan, 
Paysages.  Au-dessus  de  la  porte  de  g.,  Portrait  de  8.  Trétfakov,  eommandé 
en  18to  par  radministratloa  municipale  de  MoMOu.  Au  long  mur:  792, 
A.-D.  KivchtnkOt  le  Conseil  de  guerre  de  Fili,  reproduction  de  1  original  qui 
est  à  St-Pétersbourg -,  831,  B.-I.  BoukoveUky^  Chez  le  riche  parent;  BM,  802, 
N.-N.  Doubovikd^  Au  bord  du  Volga;  le  Matin  dans  les  montagnes;  790, 
N.-A.  Jaroehtnko^  Partout  règne  la  vie  (des  détenus  donnent  la  pâture  à  des 
pigeons)  ;  796,  A.-M.  VatneUoVy  Au  bord  de  la  Eama.  —  A  côté,  X®  cabikbt. 
A  g.  :  573, 839,  A.-y.  Rotutovy  Une  rue  au  Caire  ;  Achat  d'une  esclave  ;  864,il.-£. 
Arkhipov^  Sur  l'Oka;  853,  N.-A.  Kauatkine^  Arrivée  du  train;  830,  A.-P.Bm- 
mmriUifn«t  la  Messe  des  morts.  —  XI®  ballb  (à  g.  de  la  IX®  salle)  :  tableaux 
de  Meùsonnier^  Calwnt.,  0.  Achenbaeh^  A.  Mentel^  Mountactp,  Breton, 
Bastien^  etc.  —  VIII®  ballb  (à  dr.  de  la  IX®  salle).  A  g.,  I®'  eomparti* 
ment:  739,  748,  I.-B.Répine^  Sophie,  sœur  de  Pierre  le  Grand,  assiste 
à  l'exécution  des  strélits  au  couvent  de  Kovodiévitehy ,  en  10â8;  Ivsn 
le  Terrible  et  son  fils  tué  par  lui  (1581).  II®  comç.  :  747.  736,  I.-E,  Béptui, 
le  Retour  inattendu  du  galérien  ;  portrait  d'Antoine  Rubinstein  ;  741,  799, 
Portraits.  III®  comp.  :  744,  I.-£.  Éipinet  Une  procession  dans  le  gpuv.  de 
Koursk.  Au  long  mur  (en  commençant  en  face  du  III®  comp.):  782.  L.-O. 
PoêUi-naky  Nouvelles  de  la  patrie  ;  773,  M.-J.  Sotcheuko^  le  Tribunal  commu- 
nal; 734,  763,  J.'£.  Bépine^  Danse  de  paysans;  portrait  du  comte  Léon  Tolstoï. 

—  VII®  sallb:  706,  r.'I.  Saurikov^  la  Dérision  de  la  boyarde  Moroaov;  700, 
V.-O.  Pirov^  Dispute  des  orthodoxes  et  des  sehiamatiques  (raskolniki)  de- 
vant la  tsarine  Sophie;  707,  706,  V.-I.  Sourikov ^  le  Prince  Menchikov  à 
Bérésov;  Exécution  des  strélits.  —  VI®  sallb.  A  g.:  674,  V.-M.  Vamuttar, 
le  Tsarévitch  Ivan  (conte  russe);  649,  V.-D.  PûMuon,  la  Malade;  636,  688,634. 
Hôy  Interrogatoire  du  tsarévitch  Alexis  par  Pierre  le  Qrand  à  Péterhof: 
portrait  du  comte  Léon  Tolstoï;  Gtethsémané;  646,  A.'J.  EortouiMne^  l'Hoâ- 
pitalité  au  couvent;  673,  V.-M.  Vametêop,  Après  le  eombat  du  prtnee  Igor 
et  des  Polovtsi;  688,  Jf.-D.  Kouftutiw,  Après  le  repas;  678,  R.-O.  Soudkovûv^ 
le  Calme  en  mer.  Au  milieu,  sur  un  support,  des  paysages  d*I.-P.  Pokki- 
tonov.  —  V®  SALLB.  I.-N.  Kramtkoiy  portraits,  entre  autres,  570,  celui  du 
comte  Léon  Tolstoï.  A  dr.,  des  paysages  de  F.-A.  Vasêilin.  —  IV®  sallb. 
A  g.:  459,  F.-A.  BnmnOiw^  la  Place  d'exécution  des  eselaves  à  Ronae;  535, 
V.-M.  Maximov ^  Arrivée  du  sorcier  dans  une  noce  de  paysans;  454,  451, 
I.-K.  Aivtuovskif^  la  Mer  Koire;  au-dessus,  Goursouff  de  nuit:  5^,  P.-O. 
Kovéte9$kff^  l'Inspecteur  en  voyage  ;  546,  /.-/.  Klever.,  la  Forôt;  461,  N.-  V.  A'ev- 
rsv,  Querelle  de  famille  ;  468, 473,  /.•/.  Chiehkine,  le  Champ  de  seigle  ;  le  MaUn 
dans  la  forêt  :  ^,  O.-O.  Miaucitdat^  Un  fanatique  allumant  lui-même  son 
bûcher;  517,  518,  531,  633,  A.-L  Kouindji,  Paysages,  6S6,  V.-M.  MmximM, 
l'Héritage.  Au  milieu,  sur  un  support,  des  paysages  par  BtnU&9;  aur  ub 
autre  support:  471,  /.>/.  Okiehkiney  Forêt.  —  III®  sallb.  A  g.:  417,  I.-M. 
Priamiehnuav^  le  Faraeur  ;  401,  baron  M. -P.  Klodi,  le  Dernier  printempa  ;  386, 
A.-K.  Sovrauov,  Premiers  Jours  de  printemps;  413,  D.-B.  Jntkov,  U  Contro- 
verse religieuse  ;  431,  I.'M.  Pricmichnikov^  la  Retraite  de  la  Grande  Armée 
(1813);  444, 1.-L.  Aikntui,  Moïse  dans  le  désert;  436,  P.-A.  Svédomukp,  Méduse. 

—  On  descend  à  g.  par  des  marches  dans  la  n®  sallb,  où  il  y  a  des  toiles 
de  vieux  maîtres  russes  (portraits).  Au  long  mur  de  dr.  :  397,  Sn9,  390,  V.-O. 
Fér09^  Dostoïevsky;  l'Oiseleur;  le  Pèlerin;  317,  V.-J.  /océM,  le  Transport 
des  déténus  ;  353,  K.-D.  FlmviUkp,  Mort  de  la  princesse  Tarakanov  :  MS,  boTM 
M.-K.  KloéUf  Coucher  de  soleil.  Au  mur,  en  face  de  l'entrée:  166,  I.-F. 
K»pk09^  la  Fiancée;  134,  K.-P.  Brullo9y  Une  amaxone.  Au  long  naïur  de  g.  : 
168,  F.-A.  MolUr,  Gogol  ;  133,  134.  135, 131,  138,  M.-P.  Brulhv,  Portraits  i  1%, 
101,   8.-F,  OMekédriné .,  Rome   aneienne  et  moderne;  li,  A.-P.  ld>$êe$iko^ 

AteUer  du  peintre.    0ur  le  premier  support:  170,  M.-I.  IMédêP^  Une  Allée 


CkmvmU  Domkaï.  MOSCOU.  F.  H.  96,    297 

à  AllMMO)  398,  M,-r.  iTitJbt,  le  Petit  nMlAde.    Sur  le  second  support:  80, 
81,  O.-A.  KipreMMkf^  Portraite. 

Partant  du  Grand  Pont  Kamenny,  nous  avons  à  dr.  lea  vastes 
constmctions  de  Tancien  Vînny  ^  Solianot  Dvor  (dëpot  d*eauz-de- 
vie  et  de  sel  ;  pi.  D  5),  où  sont  maintenant  des  magasins  ;  à  g.,  la 
plac^  Bdotnaïa,  le  plus  grand  marché  aux  f^its  et  aux  grains  de 
Moseou.  De  là,  nous  traversons  le  canal  par  le  PetU  Pont  Kamenny, 
d'où  partent  les  bateaux  à  vapeur  des  monts  des  Moineaux  (p.  252 
et  298),  et  nous  allons  par  la  Bolchaïa  Idkimanka  k  la  place  Ka- 
i.oujrsxAlA  (pi.  D  6),  ou  vient  aboutir  le  houlev.  Krym*ky,  qui  part 
du  pont  Krymsky  (p.  295).  Quatre  rues  vont  de  là  dans  la  direc- 
tion S.  :  la  KcUoûjikata,  la  Dontkaïa,  la  Chabolovska%a  et  la  Myt- 
naïa.  Cette  dernière,  qui  passe  à  la  KonnaXa  Ploèhtchad  («marché 
aux  cheTaux»),  mène  à  la  barrière  8erpo%ikhov$ka\a  (pi.  D7),  près 
de  laquelle  se  trouvent  la  grande  ccuerne  Alexandre  (pi.  9) ,  Vhù- 
piial  Paul  (pi.  88)  et  le  eonTent  IhuiiloT  (pi.  31),  un  couvent 
d^hommes,  qui  passe  pour  avoir  été  fondé  en  1272  par  le  grand-duc 
Daniel  Alexandrovitch.  Il  a  quatre  églises.  Oogol  (m.  1852)  repose 
dans  le  cimetière  du  couvent. 

A  l'extrémité  de  la  DonssaU  s'élève  le  oovTettt  BoAtkoI  ou 
cauvtnt  de  la  Vierge  du  Don  {HoncKÔià  HyscKÔft  MonacTÛpb  ;  pi. 
32,  G 7),  entouré  d'un  énorme  mur  carré.  Il  a  été  fondé  en  1591 
par  le  tsar  Féodor  I^  Ivanovitch ,  en  souvenir  de  la  victoire  rem- 
porta sur  les  Tatares.  Il  porte  le  nom  de  couvent  de  la  Vierge  du 
Don,  parce  que  les  Russes  s'étaient  alors  mis  sous  sa  protection. 
Il  y  a  dans  cette  enceinte  de  hauts  murs  rouges  7  églises  et  un  cime- 
tière renfermant  des  tombeaux  de  quantité  de  grandes  familles  et  de 
personnes  de  distinction.  L'église  principale,  construite  de  1684  à 
1698  par  Catherine,  sœur  de  Pierre  I^^  a  des  fresques  représentant 
des  sujets  tirés  de  la  Bible.  On  voit  près  des  portes  sacrées  une 
image  du  Sauveur  et  l'image  de  la  Vierge  du  Don  ornée  de  beaucoup 
de  pierres  précieuses.  Le  couvent,  pillé  par  les  Français  en  1812, 
fut  richement  dédommagé  par  une  partie  du  butin  que  firent  les 
cosaques  du  Don. 

La  KaloujskaIa  compte  trois  établissements  de  bienfaisance  : 
Vho9pice  civU  (pi.  93),  VhôpUdl  municipal  (pi.  87)  et  Vhôpital  Oa- 
litsyne  (pi.  84),  fondé  en  1802,  pour  les  malades  de  toutes  les 
nationalités. 

Le  *  jardin  Veskoutehiiy  {^ecuy^Eu\i  caxi;  pi.  C7),  qui  vient 
ensuite,  à  dr.,  sur  une  hauteur  de  la  rive  dr.  de  la  Mosliva,  est  le 
plus  beau  des  jardins  publics  de  Moscou.  Il  est  ouvert  tous  les 
jours  de  9  h.  du  mat.  à  9  h.  du  soir.  Il  est  charmant,  avec  ses 
magnifiques  bouquets  d'arbres,  ses  pelouses,  ses  parterres,  ses  lacs 
et  ses  pavillons,  qui  s'étendent  jusqu'à  la  rivière  et  offrent  de  di- 
vers points  de  jolis  coups  d'œil  sur  la  ville.  On  remarque  surtout 
le  dôme  de  l'église  du  Sauveur  (p.  283).  Le  château  impérial  qui 
s'y  trouve  dans  le  parc  n'est  pas  ouvert  au  public.    C'est  la  rési- 


298     F.  R,  25.  MOSCOU.         Monts  des  Jfoitieata. 

dence  du  grand  -  duc  Serge  Âlexandrovitch ,  actaellement  gouver- 
neur-général de  Moscou. 

Si  l'on  est  venu  en  Yolture,  on  peut  faire  de  la  barrière  KaJUmj- 
êkaxa  (pi.  G  7)  une  excursion  jusqu'aux  monts  des  Moineaux,  situés 
à  3  kil.  Vi  '  ^**'  à  vap.  du  Petit  Pont  Kamenny,  v.  p.  252  ;  tram- 
ways, lignes  7  et  18,  p.  251.  —  A  dr.,  Vhospice  Alexiievsky  (Boga- 
diélnia;  pi.  91);  puis,  sur  une  hauteur,  Tanc.  vUla  Mamonov 
au  comte  de  ce  nom  (m.  1863;  pi.  150),  maintenant  une  maison  de 
santé  pour  aliénés.  Le  tramway  à  vapeur  (p.  252)  mène  en  5  min. 
de  la  barrière  Kaloujskata  aux  monts  des  Moineaux,  où  Ton  va 
aussi  de  là  à  pied  en  20  min.,  par  un  mauvais  chemin  de  Toitures. 

Les  **moiiti  dei  Koineaiiz  (Vorohievy  Oory)  offrent  une  vue  in- 
comparable de  la  vallée  sinueuse  de  la  Moskva  et  de  la  ville  des 
tsars,  aux  innombrables  tours  et  dômes.  Le  coup  d'oeil  est  égale- 
ment grandiose  au  coucher  du  soleil ,  par  une  belle  nuit  de  pleine 
lune  et  par  un  beau  jour  d^hiver.  Le  restaurant  Kryltine  (bon. 
mais  assez  cher),  avec  véranda-belvédère,  se  trouve  à  l*endroit  d'où 

Napoléon  observa  la  ville  avant  d'y  entrer,  le  14  sept.  1812. 

Vvu  :  au  premier  plan,  au  milieu  de  vergers,  Véglise  Tikhvinsky,  petit 
édifiée  blane;  derrière,  l'église  du  Sauveur  (p.  383);  au  fond^  le  Kremlin 
avec  rivan  Véliky  ;  à  g.  (au  N.-O.),  le  couvent  de  Xovo-Diëvitéhy  fp.385)^ 
à  dr.  (à  1*E.),  au  bord  de  la  Moskva,  Thospiee  Alexéievsky  (pi.  91). 

Le  village  de  Vorohiévo  (6opo6i>éBo),  au  S.  des  hauteurs,  est  un 

séjour  d'été.    Il  était  habité  tous  les  ans  durant  quelques  mois  par 

les  ancêtres  d'Ivan  le  Terrible  et  il  le  fut  aussi  par  lui-même.   A 

l'endroit  du  château  (sâHOKi)  qui  s'y  trouve  aujourd'hui  se  voyait 

encore  du  temps  de  l'impératrice  Elisabeth  le  vieux  manoir  en  bois 

où  demeura  aussi  le  tsar  Boris  Féodorovitch.    Pierre  le  Grand  a, 

dit-on ,  planté  de  ses  propres  mains  le  bosquet  de  bouleaux.  —  De 

Vorobiévo  à  Troitskoïe,  à  Pokrovskoï/,  etc.,  v.  p.  302. 

Un  sentier  escarpé  (descendre  les  degrés  à  g.  du  restaur.;  en 
bas ,  appuyer  à  dr.)  descend  des  monts  des  Moineaux  à  la  Moskva 
et  à  la  station  des  bateaux  à  vapeur,  où  l'on  trouve  aussi  des  bar- 
ques. Il  y  a  également  un  bac,  par  lequel  on  peut  passer  sur  l'autre 
rive,  d'où  il  y  a  un  chemin  pour  rentrer  en  ville,  en  passant  parle 
tîhamp  des  Vierges  (p.  284). 


26.  Environs  de  Hosoon. 

De  même  que  Moseou  garde  le  souvenir  de  l'ancienne  puissaaee  de» 
tsars,  de  même  les  nombreux  et  magnifiques  châteaux  et  domainefl  des 
environs  rappellent  le  temps  des  boyards,  et  grands  amateurs  de  luxe. 
Moscou  peut  assurément  rivaUeer  avec  St^Pétersbourg  pour  la  beauté 
des  environs.  Le  printemps  y  est  la  saison  la  plus  propice  pour  les 
excursions,  car  il  y  fait  très  chaud  le  jour  en  été  (souvent  jusqu'il  37 'C. 
en  juillet)  et  frais  le  soir. 

La  plupart  des  localités  intéressantes  des  environs  de  Moaeou  ae  sont 

pas  éloignées  des  chemins  de  fer.     Pourtant  il   est   plus   commode   de 

'raiter  pour  un   certain   temps  avec  un  izvochtchik  (v.  p.  251).     Tous   les 

urs,  les  localités  les  plus  fréquentées  sont  desservies  plusieurs  fois  par 


Env,  d€  Mo8€ou.  K0U8K0T0.  V.  R.  26,    299 

des  lÀueiUj  «ortM  d^omnibufl  »  6  ou  8  plMes,  qui  parient  àh»  quMla  sont 
complets,  mala  ne  marchent  pas  le  soir  et  ne  sont  gvère  du  reste  utiliséf 
<iue  par  le  peuple. 

1.  TahtrldMvo.  Iiaudl«To« 

TfoQS  sortons  de  Moseon  par  la  barrihé  ée  Pr/obr€^entk{p\.  H  1), 
située  a  rextrémité  N.-E.  de  la  Tille,  et  au  delà  de  laquelle  se 
trouTe,  près  de  la  rwt^  Khapilortktf,  le  fouv&nt  et  le  eimttih'e  de» 
vieux  cTûtfanU. 

8V.  TeherkiiOTO  (MepiisOBo),  très  ancien  village,  autrefois 
propriété  de  la  famille  du  métropolite  Alexius  (p.  260).  Il  y  a  Rur 
la  rive  £.  du  lac,  dans  lequel  se  jette  la  Sostenka^  un  hotpice  cons- 
truit en  1819,  par  Tévéque  Sérapion. 

10  V.  Iniaïloyo  (IIsh^Sjobo),  anc.  domaine  de  la  famille  des 
RomanoT  et  ferme -modèle  appartenant  aux  tsars,  qui  y  venaient 
souvent  séjourner.  (T'est  Alexis  MikhaTlovitch  qui  a  construit 
réglise,  transforma  en  1679  par  Fëodor  III  Alexéievitcb.  Le  châ- 
teau bâti  par  ce  dernier  dans  une  tle  entre  la  Sérébrovka  et  Vetang 
de  Vinogradny  n'existe  plus.  Il  est  remplacé  par  le  nouvel  hôtel 
des  Invalidée  fHkoleX-Itm^Uovthy  (HHVOiéeBCMa  HsHéitiOBCKafl 
6oraj(ittu),  éiévé  de  1839  à  1849  sur  les  plans  de  Thon,  au  milieu 
d'un  parc,  et  formant  à  peu  près  un  carré  régulier.  Les  logements 
des  pensionnaires,  officiers,  sous-offlciers  et  soldats,  sont  dans  le 
corps  de  bâtiment  principal,  flanqué  de  tours  sur  toutes  ses  faces. 
A  dr.,  la  maison  à  deux  étages  pour  les  pensionnaires  du  comte  Zakrev- 
sky,  ancien  gouverneur  général.  Cette  maison  a  une  magnifique  porte. 

Le  jardm  Vinognreidny  (BmorpâAiHtt  ca^i),  qui  dépend  du 
domaine  impérial  dlzmaHoTo,  est  sur  l'autre  rive  de  l'étang. 
Alexandre  n  en  a  donné  «ne  partie  â  l'hôtel  comme  jardin  potager. 

Le  hotê  d'Itmaïlovo  («Zviérinetz» ,  ménagerie)  a  de  nombreux 
endroits  très  pittoresques ,  mais  il  est  peu  fréquenté.  On  y  élève 
beaucoup  d^abeilles  et  Ton  essaie  d'y  élever  aussi  des  vers  à  soie 
(rafraîch.). 

2,  KovfkoTO.  XoMino. 

£n  chemin  de  fer  ou  en  yoitnre.  En  ehemin  de  fer^  on  va  par  la 
ligne  de  ITgny  (p.  911),  jusqu'à  la  station  de  Kouskovo  (7  V.),  ou  bien  par 
la  ligne  de  Riazan  (p.  369),  jusqu'à  la  station  de  Pérovo  (0  V.),  près  de 
Kouekovo  et  de  Koseino. 

12  V.  XovBkav»  (KycBÔBo),  est  dep.  le  commen cernant  du  xvi®  s. 
un  domaine  des  eomtes  Ghérémétiev.  Le  ekàteam  (entrée  permise), 
qui  est  magnifiquement  meublé,  a  une  galerie  de  tableaux  (por- 
traits). Dans  le  vAinage  se  voient  un  Ermitage ,  utilisé  quelque- 
fois oommo  salle  à  manger,  et  une  grotte  tapissée  de  coquillages. 
Le  jardin,  qui  est  soigné,  a  une  orangerie  et  renferme  un  grand 
nombre  de  statues  de  marbre ,  de  bustes,  etc.  Les  bustes  et  deux 
des  stAtues  ont  été  donnés  au  comte  Pierre  Cltéiémétiev  par  Catbe- 
rine  IL    L'église  possède  quelques  objets  précieux. 


»<«ma      »«,*„^ 


«UMid»U.pifd  jn2(,j^j^  "w  des  Moineau,  où  Fod  n 

jdii-  ki       '**■'"  P'",  •"  ntiliend,  „'    *  '*  sept.  1811 
MIB»  Maat;  dnrMii    r*Fll—  j„  a        "rStM,  l'égHie  Tikh,i    t       . 
••«  rir«  vilîk,  j  ";  (.J'iTo^  ^""*"  (P-  383);    M  ^1,/'?''?'  C 

«*Jour  d  M.    Il  ft,»  h.biM  tons  IM  ■„.  '"  »■  des  hjnteun,  «jt  un 

dll-nr. ,  pUnW  de  ses  propres  m.iTi»  T.  T  f*"™  'd  Grind  i, 

Veroblh.  i  l>d».l.,n  Si"  ï  .!""  ,  Im"''™"-  -  »' 

W,  .ppu,.,  i  d,.' d.sesêd'deï"„m''a'fs''i,f:„';  ''"  r"*""'-  '■ 
•>  .  1.  suile.  de,  b.le.„  i  ..peu,    ,ù  l'I  âl?,    "  *  ''  """' 

«■•,  d'di  II  ,  .  „  ebe^ib^,.',  „S,"en  ,K   L  ""  "'  ''""• 
chsmp  des  Vierges  {p.  284).         ™  »"'  «"  "He,  en  paea.nt  per  le 


inic  pyra- 

-iisse,  ¥ii- 
If  i  juillet 
-alut  de  Boii 
IquM  Dibles 
pat  Nathalie 
nie  du  village 
foe  BtcTo),  qui 

;  villwse  sur  1» 


liage  à5V.  de  Hoscou, 

ikine,  nucle  de  Piene  le 

Il  tt  dt  f  lnttrr,t»»iim  de 

des  BtrilitB,  en  1693.  On 

.rovskoïé  et  chantait  dans 

on  uchitectuie  bizarre  et 


300     V.B.2e.  TSARITSYKO.  Emfinmi 

Un  sentier  (5  Y.)  8<m8  bois  conduit  de  KonskoTO  au  lae  Blanc 
(Eijoe  6sepo) ,  au  bord  duquel  le  village  de  Kossino  est  agréable- 
ment situé. 

XoMino  (R6CBIO).  —  Toitt  près  du  lac  est  V/glise  St- Nicolas 
le  Thaumaturge  (népiOBb  Curiro  Hhkoj&c  4yAOTs6pi|a),  constraite 
en  1675,  avec  des  tours,  des  créneaux,  etc.  On  y  voit  une  imag« 
de  St  Nicolas  trouvée,  d'après  la  tradition,  près  du  lac  Sacré  (v.  ci- 
dessous)  ,  et  qui  attire  beaucoup  de  pèlerins.  La  seconde  égliseï 
VeglUe  TroUskata,  construite  en  1823,  possède,  dans  un  4crin  orné 
de  diamants,  une  Vierge  provenant  de  Modène  et  dont  Pierre  le 
Grand  fit  présent  au  village  en  1717.  Le  vieux  château  (Eipeiil 
AOMx)  est  en  ruine  et  son  jardin  négligé. 

Le  lac  8acré  (CsaTÔe  ôsepo),  à  1  V.  Vt  ^^  S.-E.  de  Kossino,  est 
une  pièce  d'eau  claire  et  profonde  d'env.  420  m.  de  diamètre.  Il  y 
a  au  N.-O.  une  petite  chapelle  ancienne  à  deux  dômes,  érigée  en 
souvenir  d'un  bain  miraculeux  et  où  viennent  tous  les  ans  des 
milliers  de  pèlerins. 

S.  LionbliAo.  Tiaritiyno.  Xêlomtnikoîé. 

Qiemin  de  fer  de  Moseou  à  Kovrsk  (p.  34&)  :  jusqVà  LioablÎBO,  16  min.  ; 
josqu^à  Tsaritayno,  80  min. 

10  y.  Uonblino  (Jwôjihho),  où  il  y  a  un  grand  nombre  de  jolies 
villas,  dans  une  contrée  boisée,  sur  les  rives  montueuses  d'un  joli 
lac.  On  ne  peut  visiter  le  château  qu'avec  une  autorisation  spéciale 
du  propriétaire,  M.  Golovtéiev.  Beau  jardin  et  beau  pare.  Eglise 
neuve  en  bois  dans  le  vieux  style  russe.  —  Kanimtnskiy  à  8  Y.  de 
Lioublino  (llneika,  25  k.  par  pers.),  a  également  un  grand  nombre 
de  villas.  Le  château  du  prince  Galitsyue,  qui  renferme  des  tableaux 
de  Rttbens,  n'est  pas  ouvert  aux  visiteurs.  Dans  le  parc,  une  rotonde 
à  16  colonnes  avec  la  statue  de  l'impératrice  Marie  Féodorovna, 
femme  de  Paul  I®',  et  une  pyramide  sur  l'emplacement  d'une  maison 
de  Pierre  le  Grand. 

12  V.  P^rerva,  station  pour  KolomenskoTé  (p.  301).  On  traverse 
ensuite  la  Moskva. 

18  y.  Tftaritqrno  (UapàmiHo),  village  donné  par  Pierre  le  Grand 
au  prince  moldave  Gantemir,  mais  racheté  en  1774  par  Cathe- 
rine II  et  qui  s'appelle  ainsi  depuis  lors.  On  y  voit  les  ruines  d'un 
château  dont  Catherine  fit  interrompre  la  eonstrsctieD,  parce  quMI 
lui  faisait  l'effet  d'un  cercueil  entouré  de  candélabras  (tours).  L'ar- 
chitecte de  ce  monument,  en  effet  bizarre  et  Ingubfe,  se  pendit  de 
désespoir.  Il  existe  encore  près  de  ce  château  lA  théâtre  également 
inachevé,  et  il  y  a  un  vaste  parc  dans  le  style  anglais,  avec  d«8  lacs, 
des  ponts,  des  grottes,  des  pavillons,  etc.  —  Pour  aller  du  ch«min  de 
fer  au  château  en  ruine  (V^y*),  on  passe  w  jardin  Orlotf  (restaurant 
et  théâtre),  puis  sur  la  digue  qui  coupe  le  grand  étang  de  Tsaritsyno 
n  deux  parties  :  l'étang  Tsaritsynsky  et  l'étang  Borissovsky. 


de  Moieau.  KOLOMENSKOlt.  K  B,  96.    301 

0e  la  tiation  de  Tsâffitsyno  paît,  an  N.-O.,  an  chemin  qui  longe 
les  rlTes  eeearp^  de  la  MeskTa  et  eondvit  a  Kolomenskoléf  par 
les  Tillages  de  Sabmuravo,  BUléUvna  et  Diakotnk&U. 

¥ol— Mkelé  (KoiÔBeiCMe)  ett  un  grosTillagepiltoreeqaement 
sitn^,  aiif  la  rive  dr.  de  la  MoskTa,  à  2  Y.  de  Tsaritiyno  et  10  de  Mes- 
cou.  Il  a  été  fondé  en  1237  par  les  habitants  de  la  Tille  de  Kolomna. 
C'est  le  grand -due  Yasaily  iTanovitck  qui  a  fait  bâtir  l'Oise  de 
VAsetnmoUj  consacrée  en  1Ô3S,  et  entièrement  reconstruite  en  1880, 
et  le  vieux  poteis  d^Eté,  Jadis  résidence  favorite  divan  le  Terrible 
et  où  vint  souvent  Fierre  le  Orand,  qui  y  fbt  mis  en  sûreté  à  la  pre- 
mière révolte  des  strélits  (1^  sept.  1682).  Catherine  II  fit  rem- 
place la  palais  en  1767,  mais  il  ne  reste  plus  que  des  ruines  de 
son  ehiteau. 

4.  KMmtaéT*.  Fekrvnkaié.  TMtaktM. 

Bxelinion  en  roitnre,  en  passant  par  la  barrière  Dorosomilov  (pi. 
A 5),  on  en  ekemin  de  fer.  par  la  ligne  de  Varsovie,  Jusque  la  station 
de  Koeatséve  (il  V.^  p.  23Q. 

9  y.  KjuutséTO  (Kyuveio),  agglomération  de  Jolies  villas  (pas 
d'auberge).  C'est  un  ancien  domaine  du  tsar  Alexis  Mikhaïlovitch, 
qui  en  lit  don  à  son  beau-père  Cyrille  Pollevktovitch  Narychkine. 
Le  ehâi€tn$,  dans  un  site  élevé,  entouré  de  terrasses  et  d'un  beau 
parc,  appartient  à  M.  Soldatenkov,  conseiller  de  commerce  de  Mos- 
cou. Yis-i-vie  du  château  est  un  ob^iêque  en  marbre  de  Sibérie 
offert,  eelon  Finscription,  à  Léon  Narychkine  en  1769,  par  Cathe- 
rine II,  et  érigé  en  1841.  Non  loin  de  Torangerie  se  trouve  une  pyro' 
mide  en  granit,  avec  Taigle  à  deux  têtes  et  le  nom  d'Alexandre  I®'. 
On  y  lit  l'inscription  suivante  en  russe:  «Le  roi  de  Prusse,  Fré- 
déric-Guillaume III,  voyant  Moscou  de  Kountsévo,  le  4  Juillet 
i818,  a  exprimé  sa  reconnaissance  à  la  ville  pour  le  salut  de  son 
royaume».  L*église,  construite  en  1730,  possède  quelques  Bibles 
imprimées  â  Yilna  en  1500  et  1575,  et  une  pale  brodée  par  Nathalie 
Naryekkine,  mère  de  Pierre  le  Grand.  —  Une  autre  partie  du  village 
est  à  M.  Smimov  -,  on  y  voit  la  pl€Lce  Maudite  (npouéroe  utCTo),  qui 
est,  dit-on,  un  ancien  cimetière  tatare. 

10  Y.  DATidkeTs  (4niAion  xepénia),  joli  petit  village  sur  la 
Sétounka,  au  S.  de  Kountsévo,  qui  a  beaucoup  de  maisons  de  cam- 
pagne des  habitants  de  Moscou.  De  l'autre  coté  de  la  rivière ,  le 
domaine  de  Folynskot/  (Boji6acioe),  où  il  y  a  aussi  beaucoup  de 
villas  et  de  jardins.  La  route  de  Si-Pétersbourg  à  Moscou  mène  de 
là  à  Pokrovskolé. 

Pekronkoié  (IIoXpÔBCioe)  est  un  gros  village  à  Ô  Y.  de  Moscou, 
ayant  appartenu  à  Léon  Kyrillovitch  Narychkine,  oncle  de  Pierre  le 
Grand,  qui  fit  bâtir  Vegli9e  de  la  Protection  et  de  V IntercesHon  de 
la  Vierge,  après  la  répression  de  la  révolte  des  strélits,  en  1693.  On 
raconte  que  Pierre  venait  souvent  à  Pokrovskoïé  et  chantait  dans 
le  chœur  de  cette  église,  curieuse  par  son  architecture  bizarre  et 


302     V.  R,  26,  PARC  PÉTROVSKY.  Envérom 

par  608  vieilles  images  de  saints.  La  place  des  Tsars,  du  eôié  0. 
de  régiise,  t^oigne  que  la  famille  impériale  y  assistait  quelquefois 
à  l'office.  Cette  église  fut  pillée  par  les  Français  en  1812.  La  paitie 
inférieure  fût  alors  convertie  en  écurie  et  la  partie  aupériean  en 
forge.  Non  loin  de  Polrovskoîé  se  trouve  le  village  de  Fili  (^mjh), 
où  une  inscriptalon  désigne  la  maison  ikùutoutovskaïa  Imha,  ton- 
jours  visible),  dans  laquelle  Pat  tenu  en  1812,  après  la  bataille  de 
Borodino,  le  conseil  de  guerre  où  les  Russes  décidèrent  d'évacuer 
Moscou.    Cette  maison  &  été  incendiée  en  1867  et  rebâtie  en  1887. 

7  V.  Troitikolé  OoléniebteltéTo  (TpôHURoe  rojeniinieBo),  vieux 
village  sur  Tautre  rive  de  la  Rctmenka,  jadis  résidence  favorite  des 
métropolites  et  de  ses  patriarches,  actuellement  à  la  famille  impé- 
riale. Jj  église  de  la  Trinité  Vivifiante  (Xpani  3RMBOHa<iéii>Hoii 
Tpéimii)  a  été  construite  en  1644.  —  On  traverse  ici  la  PolUonnaïa 
Gora  (IIoKjôffmi  Topfi)  pour  arrtvier  à  Yerobl^o  (p.  298). 


5.  Pare  PétroTiky.  Pétrovtkoié-BaioumoTSkoîlf. 

ArUuogheltkoSé.   IlSiiiskoîé.      '^    ^>^ 

C'est  par  le  tramway  (p.  251  ^  ligne  10)  qu'on  va  le  pliu  iMMUtt  •• 
parc  Pëtrovsky.    Si  Von  veut  aller  plas  loin,  à  Zykovo,  efte  .,  n  VMMIilft 
prendre  une  voit,  partie,  et  alon  «ette  exeuraion  peut  ileili 
unir  à  la  précédente.    Bonne  route  de  Mo»eoa  à  Iliinskoié  yi^ 
le  long  de  la  Moskva.    Un  pont  à  Iliinskoïé  conduit  à  »jMmi_  _ 
cou  k  Zvënigorod,  qui  mène  directement  à  Kountsévo  (y.3R>.  -^ 
way  à  vapeur  de  la  barrière  Boutyrskaïa,  ▼.  p.  252;  ehenife4ia.lHr1  _ 
'usqu'à  la  première  station,  Fétrovskoïé-Rasoumovakoïé  (BVÔ)  ▼•i|^« 

La  grande  route  de  St-Pétersbourg,  qui  part  de  Ta^  ^ 

(p.  287)  et  passe  devant  beaucoup  de  jolies  villas  mèaa  d«  0^Êtm 

au  *parc  Pétroviky  (IleTpéBCKiii  aapKi;  pi.  AB  1-2).   A  g. 

le  vaste  champ  Khodyn8koïe\  sur  lequel  plus  de  140^ 

lors  d'une  fête  populaire  à  l'occasion  du  couronnement  d«  IrfM^ 

reur  Nicolas  II,  le  18  mai  1896.   Au  delà  du  champ,  oa  mit  IplTliii 

au  loin  le  camp  d'ete  de  la  garnison  de  Moscou.    fluB  pièa  de  U 

ville  eat  le  champ  de  courses^  où  ont  lieu  plusieurs  fais  par  «n  étfi 

courses  de  chevaux  très  suivies. 

Le  château  Pétrifvsky,  construiten  1776  iparlLatakov^  sous  Cathe- 
rine II,  habité  en  1812  par  Napoléon  I^',  pillé  et  incendié  par  lf.« 
Français  après  le  départ  de  l'empereur  et  reconstruit  en  1840  dau^ 
le  style  lombardo-gothlque ,  est  un  bel  édifice  à  deux  étages,  avec 
un  péristyle.  L'intérieur  est  intéressant  i  visiter,  mais  il  faut  une 
autorisation  de  l'intendant  qui  demeure  dans  une  annexe.  Le  corps 
de  logis  principal  est  surmonté  d'une  tenr  d'o%  l'on  a  ttne  Jolie  vue. 
La  cour  du  château  est  entourée  d'un  énorme  mur  garni  de  tows,  de 
créneaux  et  de  meurtrières.  Ce  mur  est,  comme  le  château,  en 
briques  rouges,  avec  ornements  en  blanc  —  Cest  là  que  les  souve- 
rains russes  descendent  avant  le  couronnement,  pour  se  rendre 
solennellement  au  Kremlin. 


dt  Moêcau.  ARKHANGHBLSKOié.  K  R.  20.     303 

Le  pare  PArovgky,  eM  far  remp «feur  NkolM  I^  «n  183i»  était 
aupantvant,  aTae  set  ebalets,  ms  ballea  allées  et  set  beaquet«f  le 
Tend«a»-Toa8  du  monde  élégant  de  Moeemi;  maie  il  eat  maintenant 
déebn,  la  kavte  société  lui  préférant  eelui  de  Sokolniky  (p.  !290). 
On  y  tronre  un  théâtre  d'étt,  plnsieurs  reetaarants  {lar,  Matêri- 
tanie,  NatmuM,  StrMna,  fréquentés  surtout  de  nuit  en  hiver,  etc.). 
Il  y  a  dans  la  partie  E.  du  parc  un  étaig  avec  des  bains. 

Bùmiffrki  (pi.  B  G 1  ),  faubourg  de  Moscou  ou  U  y  a  de  jolies  TillaR, 
est  au  N.'fi.  du  parc  PétroYsky,  au  delà  de  la  barrière  Boulyrsfcaïa 
(tramw.  à  Tap.,  ▼.  p.  252).  En  traversant  le  parc  dans  la  direction 
du  N.,  on  passe  par  Zykiwo  (3âKOBO,  7  V.),  qui  a  de  Jolis  chalets, 
et  on  arrive  à 

10  y.  PétroTikoIé-BasovmoTtkoIé  (Iferpôscioe-PasyMÔBCKoe), 
où  le  boyard  Narycbkine  bâtit  pour  son  petlt^flls,  plus  tard  Pierre 
le  6r.,  un  château  que  celui-ci  habita  souvent  dans  sa  jeunesse,  con- 
tribuant de  ses  propres  mains  à  rembellissement  du  parc,  où  ron 
4™'il  planta  plusieurs  tilleuls.  Catherine  II  donna  en  1776 
^riété  au  comte  Razoumovsky,  qui  embellit  le  jardin  et  le 
lâtit  un  magnifique  château,  qui  fut  acheté  en  1861  par  le 
lent  et  démoli.  C*est  U  que  se  trouve  dep.  1865  Vaeadémie 
9t  foreêtière,  la  plus  importante  de  ce  genre  en  Russie  (145 
en  1897).  Bile  possède  de  riches  collections,  une  biblio- 
tan  jardin  botanique,  une  pépinière  et  une  ferme  modèle. 
Arrière  le  jardin  botanique  un  grand  parc  bien  tenu,  et  non 
Pentrée  se  trouve  un  reêtaurant  ouvert  en  été. 
'  'On  fasse  ensuite  par  Koptévo  (RôirreBO) ,  où  les  Moscovites 
it  aussi  beaucoup  en  villégiature,  et  Von  arrive  au  village  de 
c<dé  (BctcBilTcioe) ,  à  7  V.  de  Moscou ,  sur  la  route  de 
Il  y  a  un  cuile  pour  militaires  maladêê  <m  hleêi/ê. 
ip  de  familles  d*offlciers  campés  au  Khodynskoté  Polé 
cet  endroit  en  été. 
16^ T.  (de  Moscou)  Toueki&o  (T^mKHo),  village  sur  la  route  de 
Tt)Mfe#llimsk,  k  Tendroit  où  la  Vehodfia  se  jette  dans  la  Moskva. 
II  a  appartenu  jusqu^en  1764  au  couvent  de  TroTtsa,  et  il  dépend 
maintenant  du  ministère  des  domaines  impériaux.  Touchino  ne  se 
compose  que  d'une  grande  rue.  Cétait  le  quartier  général  du  faux 
Dmitry  IIj  et  il  reste  encore  une  partie  du  rempart  qui  entourait  son 
camp.  -^  Nous  suivons  la  Moskva  et  nous  passons  par  Pavehino  et 
Oalie9o, 

ArtteagMIakmlé  (Apxékreibcioe;  à  2ô  Y.  de  Moscou,  en  6  à 
7  h.  aller  et  retour;  izvochtchik,  5;  voit,  à  2  chev.  8;  troïka,  25  r.), 
gros  Tillage  dans  un  site  pittoresque,  aor  la  Moskva.  il  y  a  un  grand 
nombre  de  Tillas  des  Moscovites  et,  sur  une  hauteur,  un  ehâtêau 
(EâpcKiM  AOVfc)  construit  par  Rastrelli,  avec  une  colonnade.  Ce 
châtean  appartient  à  la  princesse  loussoupov.  L'intérieur  est  très 
riche,  on  ne  peut  le  visiter  que  ledim.  IiAportante  bibiio4hèque;  il 
y  a  aussi  des  tableaux.    Panorama  magnifique.    Beau  parc  sur  le 


304     F.  £.  26.  ALEXélEYSKOÏÉ. 

▼«nani  du  cM  d«  U  MoskTa,  tenfennaiit  «n  gtsnd  nombre  de  sta 
tues  de  marbie  et  une  orangerie,  qui  a  des  orangers  gigantesques. 

27  y.  lUiBikoiédiiUlacioe),  dans  un  site  4ieTé,  snr  la  MoskTt, 
autrefois  au  prince  Oalitsyne  et  maintenant  résidence  d'été  du  grand- 
duc  Berge  Aiexandrovitdi ,  aTec  un  beau  parc ,  des  orangeries  et 
deux  grandes  fermes  (on  peut  Tisiter  le  pare  en  Tabsenoe  du  grand- 
duc,  s'adresser  à  rintendance  du  domaine,  lOHTÔpu  «mimt). 

On  reTient  d'iiiinsbolé  à  Moscou  par  KountséTo  et  la  barrière  de 
DorogomilOY  ou  mieux  par  la  route  et  le  cbemin  de  Tver. 

6.  Ostankino.  Taainikoïé.  Alexéievskoié. 

Exeursion  en  voiture.  Des  omnibus  (llneiki;  p.  399)  vont  en  été  à  0«Un- 
kino.  Départ  toutes  les  heures  de  la  place  Trouonaïa^  en  face  du  restao- 
rant  de  rErmitage  :  prix ,  95  k.  —  Taninsko'ié  est  à  5  V.  au  S.-O.  de  la 
station  de  chemin  de  fer  de  Kytiehtoki  (p.  30S). 

La  route  dlaroslayl,  qui  part  de  la  barrière  Krestovskaîa,  longe 
la  Marina  Bocktcha  (Mipifiua  Péuia,  bois  de  Marie),  petit  bois  de 
bouleaux  autrefois  très  fréquenté. 

3  y.  (de  la  porte).  OitaïUdao  (OcràHiHHo),  ancienne  propriété 
des  comtes  ChérémétieT,  où  il  y  a  un  grand  nombre  de  villas  d'ét^. 
C'est  un  des  plus  beaux  endroits  des  environs  de  Moscou.  Le 
château,  situé  près  d'un  lac  artificiel,  a  été  construit  en  bois  sur 
les  plans  de  Guareugbi  en  1796,  dans  le  style  des  villas  romaines 
On  peut  le  visiter  en  s'adressant  à  l'intendant.  Les  appartements 
sont  beaux  et  il  y  a  un  théâtre  de  famille  au  premior  étage.  On 
a  des  fenêtres  une  *vue  magnifique  de  Moscou,  par  une  peicée  dans 
la  Marina  Rochtcba,  pratiquée  en  une  seule  nuit  par  des  miUieis 
d'ouvriers ,  pendant  une  visite  de  l'empereur  Paul,  pour  lui  mé- 
nager une  surprise.  —  Végliity  bâtie  en  1668  dans  le  style  russe, 
est  voisine  du  château. 

Le  château  d'Ostankino  a  un  grand  fa;rc,  avec  de  beaux  arbres, 
parmi  lesquels  est  le  éhènt  de  Pierre  ou  du  Héros,  planté,  dit-on. 
par  Pierre  le  Grand  lui-même,  etc.  A  l'extrémité  se  trouvent  on 
étang  et  une  prairie,  ou  il  y  a  des  baraques  de  loueuses  do  samovars. 

La  route  d'Iaroslavl  conduit  plus  loin,  au  N.,  à  B€Utokino.  On 
y  passe  TlaouKa  sur  un  pont  de  356  m.  de  long,  construit  à  grands 
frais  sous  Catherine  II,  et  de  là  on  va  à  g.  à  Léûnovo  («le^vâBO;  i  y.), 
propriété  de  la  famille  Demidov;  puis  à  Svirlovo  (CnipiOBO;  1  y.), 
sur  riaouza,  avec  des  fabriques  et  un  joli  parc.  —  Un  chemin  partant 
de  Léonovo,  aU  N.,  et  longeant  le  grand  aqoeduc  de  Motcoa  (p«  305) 
mène  ensuite  à 

ô  y.  Taninskoié  (TauliBeioe),  village  sur  la  rive  g.  do  Plaouza. 
L'église  est  très  ancienne  et  mérite  une  visite.  Il  y  a  Ôy.  de  là  à  la 
station  de  Myiiehtehi  (p.  30Ô). 

Pour  revenir  de  Rastokino  à  Moscou ,  on  prend  une  route  qui 
passe  à  AleacéieTtkoié  (  AjoKcteBcioe  ) ,  à  2  y.  «/«,  j*dia  f^idence 
♦avorite  du  tsar  Alexis  MikhiOLlovitch,  dont  le  château  fut  d4aM>li  en 


SERGHIÉYO.  V.  A.  27.     305 

1812,  parce  qu'U  meaaçmii  raine.  On  y  Toit  un  réservoir  (300000 
védroe) ,  intéressant  an  point  de  Tme  teekniqne ,  qui  aiimente  la 
conduite  d*eaa  de  Moseou  (y.  ci-dessous  ;  entiie  t.  i.  jours  de  3  h.  à 
5  h.  ;  il  faut  des  cartes  qu'on  délivre  à  la  Douma).  On  continue  de 
là  par  B990TodAo%t  (BoropdAcioe)  et  le  parc  de  Sokolniky  (p.  290). 


27.  Se  Moseou  à  broelarl  et  à  Vologda. 
Covretti  de  Troïtea. 

Ckearin  de  fer  :  jasqu*à  Serghiévo  (eouvent  de  Troitta),  66  V.,  en  3  h.  « 
jusqu^à  laroAlavl^  363  V.  en  7  h.  V,  à  8  b.  Vs  ;  d*Iaro«lavl  à  Votogda,  193  V. 
«'.n  S  h. 

Pour  aller  de  MoMon  à  ^v'ny-iTfv^or^l,  on  pasM  anaai  par  laroaUvl, 
bien  oue  ee  soit  plus  long,  parée  que  le  iri^et  sur  le  Volga  (p.  336^  prix, 
▼.  p.  306)  rend  cette  route  intéressante. 

MoÊtau,  V.  p.  249.  Départ  de  la  gare  dlaroslavl  (pi.  EF2).  On 
traverse  le  parc  de  Sokolniky,  puis  Tlaouxa ,  à  Alexélevskoïé,  et 
une  pleine  entrecoupée  de  collines.  A  g.,  le  grand  aqueduc  de 
Moscou. 

17  y.  VytiekteM  (Mûthvh),  village  avec  des  maisons  de  cam- 
pagne et  connu  par  V<iqu€duc  dé  Moscou,  commencé  par  le  général 
Bauer  sous  Catherine  il,  en  1779,  et  achevé  de  1863  à  1858,  au  prix 
du  1  nilIlMi  Vt  ^®  «nibles  (entrée  1. 1.  Jours  de  1  h.  i  3  h.  ;  il  faut 
dos  uifles  qu'on  délivre  à  la  Douma).  Cet  aqueduc  (BoAOopoBÔABea 
TpyM),  alimenté  per  43  sources,  conduit  l'eau  à  AlezéievskoTé 
(p.  3M}>  d'où  elle  est  élevée  par  des  machines  à  vapeur  dans  les 
deux  t0urs  hydrauliques  (p.  289)  et  dans  celle  de  Soukharev  (p.  289). 
—  Kasbranch.  sur  (16  V.)  TehHkovc. 

28  T.  PeuehkiiLO  (IiymniHo),  gros  village  qui  a  quantité  de  vil- 
las et  de  fabriques.   Belle  forêt  de  pins  et  un  petit  lac. 

42  Y.  TaUtty,   On  traverse  une  contrée  pittoresque. 

56  y.  XhptkoTO  (XÔTMOBO),  localité  bien  située,  avec  un  cou- 
vent de  femmes  fondé  en  1309,  où  les  parents  de  St  Serge  sont  in- 
humés dans  le  même  tombeau.  Il  y  a  deux  auberges  i  l'entrée  du 
couvent. 

66  y.  Hnfiùàw  (CéprteM;  hujl^ei).  Il  y  a  dans  la  ville  deux 
auWrçts  entretenues  par  le  eouvMit  (ch.  de  75  fc*  à  S  r.).  —  ScfghUvo, 
sur  la  KotUchowra  et  la  Qlimitsa ,  dans  un  pays  pittoresque ,  est 
une  localité  assez  importante,  que  visitent  chaque  année  plus  de 
100  000  pèlerins  et  ou  se  tiennent  trois  grandes  foires  par  an.  Si 
on  ne  veut  voir  que  le  couvent,  on  y  va  directement  de  la  gare. 
IzTOchtchik  de  la  gaie  au  couvent,  25  à  30  k.  ;  1  h.,  ÔO  k.  à  1  r.  ;  au 
eouveuft  et  i  Gethsémané  eu  à  Béthanie  1  r.  60,  aller  et  retour. 

Le  «euTtBt  de  Treitoa  (Tpéane-CéprieBCxai  iéspa),  ou  la  laure 
de  la  Trinité  de  St-Serge,  est  situé  sur  une  petite  éminence.  C'est, 
après  la  TieiUe  et  célèbre  laure  de  Kiev  (p.  369;  v.  p.  155),  le  cou- 
vent le  plus  important  et  le  plus  riche  du  pays.  Le  mur  d'enceinte 

BKdeker.    La  Russie.    3«  édii.  ^0 


306     V.  B.  27.        COUVENT  DE  TEOITSA.  De  Mottou 

(épais  de  1  m.  Ô  avec  une  Girconfëienco  d'euT.  1  V.) ,  très  élevé,  à 
créneaux  et  garni  de  9  tours,  contient  13  églises  et  ehapeiles,  dans 
tous  les  styles  possibles,  avec  d'innombrables  tours  et  dômes  peints 
et  dorés,  une  académie  de  théologie  et  quantité  d'autre  grands  bâti- 
ments, où  sont  des  établissements  de  bienfaisance,  une  école  de 
peinture  d'images  saintes,  une  boulangerie,  etc. 

HisToisB.  ^Vàbbé  Serçe^  fllg  d*an  bovard  de  Bostov  devenu  pauvre, 
fonda  le  oouveiit  de  Troït^a  en  1340,  en  batiasant  i»  se«  -propres  mains, 
sur  une  colline  à  0D  Y.  de  Moscou,  une  é|;lfflé  en  bo»  dédiée  a  la  Trinité. 
Il  réunit  autour  de  lui  des  voiaes  attirés  par  la  renommée  de  ses  vertus 
et  de  sa  piété.  Une  horde  de  Tatares  dévasta  Moscou  et  détruisit  le  couvent 
peu  d^années  après  sa  mort ,  survenue  en  1991.  Lorsque  les  Tatares  se 
retirèrent,  ^ikon,  successeur  de  Serge,  retrouva  sous  les  ruines  du  couvent 
le  corps  de  son  prédécesseur,  parfaitement  conservé.  La  nouvelle  de  ce 
miracle  se  répandit  au  loin,  et  les  fidèles  vinrent  en  foute  prier  au  tombe&u. 
Le  couvent  fut  bientôt  reconstruit  et  entouré  dMn  mur  en  pierres,  vers  le 
milieu  du  xvi®  s.  Ivan  le  Terrible  y  bâtit  deux  magnifiques  cathédrales, 
un  palais  de  pierre  et  des  habitations  pour  les  moines,  et  il  aieeorda  des 
privilèges  extraordinaires  à  Tabbé,  élevé  à  la  dignité  d^archimandrite. 
Neuf  couvents  d'hommes  et  deux  de  femmes  dépendaient  en  quelque 
sorte  de  celui  de  la  Trinité,  qui  possédait  en  outre  beaucoup  de  villages 
et  env.  120000  serfs,  ce  qui  lui  permettait,  dit-on,  de  mettre  2OO00  hom- 
mes sous  les  armes.  Un  des  faits  les  plus  glorieux  de  l^bistoire  de  la 
Russie  est  la  défense  héroïque  du  couvent  par  les  moines  '  pendant  no 
siège  de  16  mois,  que  lui  fit  subir  une  armée  de  90000  Polonais,  sons 
Sapiéha  et  Lissovsfci  (1606"1609).  iiora  du  soulèvement  général  du  peuple 
russe  contre  les  Polonais,  sous  Minine  et  ^jftÎMMjkK  (St 
des  moines  de  Troïtsa,  par  ex.  Tabbé  Z)«ilét^ JMPfppî 
coururent  le  pays  pour  exciter  le  peuple  à  Ift  HiÊm.'-iM^_ 
de  Pologne  assiégea  vainement  à  son  toua  14  «o«««at  ^m-, 
les  strélits  se  révoltèrent  en  1685,  les  deuy  flls  éw  tsar,  l^liil  4 
y  trouvèrent  un  refuge.  Les  richesses  du  eouveat,  <tt  arjÉIfcffWl  < 
étaient  si  considérables  au  xvme  s.,  que  CaOïeifiiUi  Umk^-M 
dernières  et  en  fit  des  domaines  de  VStat.,  Lei  VtaaMis  H^l 
pas  du  couvent  en  1812,  et  les  Russes  attrtbueiM  «e  nli  à  ^ 
miraculeuse  de  rimage  de  8t  Serge.  "    "     ■*•*"'' 

La  plus  vieille  des  églises  est  V^glise  de  la  Trinité  (Troîtsky 
Sobor),  élevée  en  1422  par  le  patriarche  Nikon,  sur  l'emplacement 
de  l'église  en  bois  bâtie  par  St  Serge.  C'est  une  petite  construction 
du  style  byzantin.  L'intérieur  a  de  riches  ornements  en  or,  en 
argent  et  en  pierres  précieuses,  ainsi  que  de  curieuses  fresques 
anciennes  et  des  images  de  saints.  On  voit  au  mur  S. ,  près  de 
l'iconostase,  le  sarcophage  en  argent  ée  St  Betge,  «garni  de  pierreries. 
Ce  sarcophage  «st  ouvert  et  les  restes  du  saint  sont  recouverts  d'un 
drap  de  velours  rouge,  sut  lequel  est  une  croix  en  or  que  baisent 
les  fidèles.  Au-dessus  de  la  porte  S.  de  l'autel  est  une  image  du 
saint  peinte  sur  un  morceau  de  boie  de  son  cercueiL  Pierre  le 
Qrand  la  potta  avec  lui  dans  toutes  ses  campagnes. 

La  plus  grande  et  la  plus  belle  des  églises  est  la  cathédrale 
Ouspensky  (VcnéBciifi  Coéôpi)  ou  cathédrale  de  1* Assomption,  dn 
style  byzantin,  avec  ô  d^mes  énormes*  £Ue  a  étét  eODSi^ciée  en 
1585.  Les  fresques  sont  de  date  plus  récente  (kvii^  s.).  On  voit  à 
l'entrée,  à  l'O.,  les  tombeaux  du  Uts  BorU  Godininov  (m.  1605), 
le  sa  femme  et  de  deux  de  leurs  enfants. 


"^n*^' 


à  Vèioçdà.  COUVENT  DE  TROITSA.  V.  B.  27,    307 

A  côté  de  cette  église  est  un  eloehêr,  k  4  étages,  d'eiiv.  88  m. 
de  hauteur,  avec  un  grand  nombre  de  cloches,  dont  la  plus  lourde 
pèse ,  dit-on ,  66  000  kilogr.  Ce  clocher,  du  style  rococo,  sur  les 
plans  de  Rastielli,  a  été  bâti  de  1741  à  1767.  —  Entre  le  clocher 
et  la  cathédrale  est  un  obéliêqtte ,  érigé  en  1792  par  le  métropolite 
Platon  et  sur  lequel  sont  inscrits  les  événements  les  plus  mémo- 
rables de  rhifltoire  du  eou'vent.  A  côté,  dans  une  chapelle,  la  êoinie 
fontaine,  à  laquelle  tous  les  pèlerins  ont  Thabltude  de  boire. 

Lies  autres  églises  qui  méritent  d'être  Tues  sont:  ï église  St^ 
Nieon,  renouvelée  en  1840,  avec  les  reliques  du  saint,  successeur  de 
St  Serge  ;  V^ffiise  dé  Ut  Descente  du  St- Esprit  (4yxoBCiii  iiépKoafc), 
rebâtie  en  1554,  et  qui  renfsrme  le  tombeau  du  métropolite  Phila- 
rète  (m.  1867);  V église  St-Serge,  construite  en  1692,  qui  a  une  col- 
lecticMi  de  manoseiits  anciens. 

Parmi  les  antres  eonstruetions ,  la  plus  curieuse  est  le  vieux 
palaie  des  Tsars,  siège  de  la  célèbre  académie  de  théologie  fon- 
dée par  l'impératrice  Elisabeth,  en  1749.  Le  réfectoire,  décoré 
de  mosaïques  et  peint  des  couleurs  les  plus  variées ,  mérite  surtout 
d*dtoft  Tti  à  l'heure  du  repas  des  moines,  c.-à-d.  de  5  à  6  h.  du 
soir,  «a  pafticulier  aussi  à  cause  du  beau  chant  qu'on  y  entend. 
Le  trésor  (pisanit),  visible  tous  les  jours  à  9,  12,  4,  6  et  7  h.,  est 
d'âne  -valeiir  incalculable  (650  millions  de  roubles,  dit-on);  il  se 
i^tftf  ment  spécial.  On  y  voit,  dans  de  grandes  vitrt- 
ÏA  gtaismia>  d'église ,  les  mitres  et  les  crosses ,  la  plupart  en 
VJÉMMb^ 9**^'^®  pierres  précieuses;  des  évaiigiles  et  des  missels 
p^des«àasubles,  des  nappes  d'autels,  des  draps  mortuaires 
piMemés  de  perles.  On  montre  encore  :  un  habit  de 
liMm  ^I^Aii  le  Terrible  y  le  cilice  et  une  coupe  en  bois  de 
St  li^erge,  une  chasuble  brodée  par  Catherine  II ,  une  agate  taillée, 
dans  rintérieur  de  laquelle  se  voit  très  nettement  une  croix,  devant 
laquelle  un  moine  est  agenouillé;  enfin  un  vase  avec  des  perles 
d'un  boulier  compteur  d'une  valeur  énorme. 

La  bibliothèque  possède  un  certain  nombre  d'anciens  manuscrits 
préeieux,  quelques-uns  avec  des  miniatures  intéressantes. 

A  3  kil.  Vs  du  eouveat,  dans  la  belle  forêt  rolaine,  Vermitage  (Cxarb  \ 
les  femmes  n'y  sont  admises  que  le  16  et  le  17  août)  et  VéçU$ê  de  Gtthàé' 
mamé^  fondé»  en  lfil4  par  Philante,  métropolite  de  M oseou.  On  y  remarque 
qnelqnea  eellnlea  souterraines  murées  ;  ceux  qui  s'y  sont  enfermés  volon- 
tairement reçoivent  leurs  aliments  par  une  ouverture  laissée  à  la  porte. 

A  3  kil.  du  eouvent  de  Troïtsa ,  le  cêuvêM  de  Bithoniê^  fondé  en  1783 
par  le  métropolite  Platon,  avec  Téglise  de  la  Transflguration ,  dont  l'in- 
térieur est  curieux  à  voir,  ainsi  que  la  maison  et  le  tombeau  de  Platon. 

Le  chemin  de  fer  pénètre  au  delà  de  la  station  de  Serghiévo 
dans  le  gouv.  de  Vladimir,  le  plus  industriel  de  la 'Russie  après 
celui  de  Moscou.   Ses  jardins  sont  également  célèbres. 

90  V.  ArsaH.  —  97  V.  Baranovo.  —  105  V.  Alexandrov  (buffet). 
Ëmbranch.  sur  (57  V.)  Kellerovo  par  (19  V.)  Bielkovo  (bifurcation 
sur  KifiiUeh,  9  V.).  —  136  V.  Bérendievo, 

20* 


306     V.  S.  27.  lAROSLAVL.  De  Moicvu 

A  30  V.  de  1»  gnnie  route  (toU.  2  r.)  à  VO.  de  Bëreadiero  se  troave 
Péréioilawl'Zatiiàkp  (IlepeacaiMb  SMiesift),  vieUle  ville  de  7300  hab.,  fon- 
dée en  11S3,  et  chef-lien  de  district.  Bile  faisait  autrefois  an  commerce 
important,  mais  elle  est  aujourd'hui  asses  déserte.  Kon  loin  de  là,  le 
pèlerinage  de  imitiÂy,  consacré  à  8t  Nicolas  et  renfermant  lee  reliques  da 
saint.  On  voit  sur  la  route  d'Iaroslavl  un  monument  en  pierre,  qulTan 
le  Terrible  fit  ériger  parce  qu*il  apprit  à  cet  endroit  la  nouvelle  de  U 
naissance  de  son  fils.  A  peu  de  distance  est  le  tac  dto  PîethtcheêPo  (Usepo 
lUtemécao),  de  plus  de  7  V.  de  long  et  7  V.  de  large,  sur  lequel  Pierre  1^' 
enfant  apprit  les  éléments  de  Tart  maritime  et  construisit  sea  premières 
embarcations  :  aussi  eélëbre-t-on  tous  les  ans  un  service  religieux  sur  le 
lae  même  en  louveidr  de  lui. 

Le  chemin  de  fer  passe  au  delà  de  (1Ô4  V.)  BiOMintiévo  (biiffet) 
dans  le  gouT.  dltxoslayl.  Cette  contre,  quoique  peu  fertile,  est 
très  bien  cultivée.  L'industrie  et  le  commerce  y  sont  florissants. 

171  V.  /«ar.  —  187  V.  Pétrovsk. 

210  V.  BottOT  (PoCTÔB-b;  buffet;  kot:  H,  de  Londte»,  di.  t.  c. 
75  k.  à  2  r.,  dtn.  50  à  75  k.  ;  fiacre  de  U  gare  en  Tille,  30  à  40  k.: 
1  h.,  40  à  50  k.),  Tille  de  12000  hab.,  une  des  plus  anciennes  de  U 
Russie.  £lle  fat  la  capitale  d'une  principauté  indépendante  jus- 
qu'en 1474.  Elle  est  située  près  de  l'endroit  où  la  Violkèa  {Koto- 
ro9t)  sort  du  lac  Néro,  lac  salé  et  poissonneux.  Cette  v|||ij||^li 
siège  d'un  archevêché,  possède  un  Kremlin,  31  églises,  4es  liM^gMNi 
de  toile  et  de  bougies ,  et  fait  un  commerce  considérabl^É  %  ^ 
vend  des  images  de  saints  peintes  sur  émali^  .4#  ^"NMâ  4ft  |K 
Néro,  le  cotwent  Bogoiavlensky  o^^  ÂkHAornu,  ^fH^mmHk^Êg» 

224  y.  SemibratavQ.  -  246  Y.  ri irt JimÊi     .itf»  M.  ^ 

262  V.  laroslarl  (HpocjaBib).  -  «i#if.  -  JatàfiHmr'^'^"^ 
Moêeou  (et  de  Kostroma)  est  sur  la  itfie  ûê.  du  Tcliia., 
rostkaïa  Sloboda;  la  gnrt  de  Vole^da^  «uv  la  «iv»  g.,  4^/^ 
Sloboda  (p.  aOB). 

HÔTBLs:  Kokouiev,  place  du  Théâtre  >,  n«r4rnMltMtÉ< 
skaïa;  cuisine  et  service  mêBW. 

VoiTVKBS  (faire  prix)  :  90  k.  la  course,  1  h.,  40  k.  ;  à  la  «are  de  Moscou 
(3  V.),  60  k.  ;  de  Tembarcadère  des  bat.  à  vap.  à  la  ville,  S»  k. 

PROMBKADBS  :  cu  ville,  sur  les  quais  Voljskaïa  et  Kotorostnala,  sur  le 
boulevard  des  Strélits  et  dans  le  jardin  de  la  Ville  (TopoKCnét  oax&);  hors 
de  ville,  dans  le  bois  de  Polouehklna  (IIoJE^mKHBa  pôma)  et  au  eouvent 
Tolgsky.    On  va  surtout  à  ce  couvent  le  8  août. 

Batbaux  1  vAPBfJB.  Embarcadère  en  face  du  séminaire.  Les  bateaux 
vont  en  amont  à  Kybinsk  (7  h.  ;  1  r.  45)  et  en  aval  à  Kostrcmia  &  h.  Vsi 
1  r.  15)  et  à  Vijny-lfovgorod  (91  h.  ;  S  r.  90). 

laroslavl  est  une  ville  de  71 000  hab. ,  un  ehef-lieu  de  gouv. 
et  la  résidence  d'un  métropolite,  sur  la  rive  dr.  du  Volga,  qui  y 
atteint  déjà  700  m.  de  largeur.  Il  y  a  46  églises,  un  grand  sémi- 
naire ,  un  lycée,  etc.,  ainsi  que  de  nombreux  établissements  indus- 
triels, tels  que  manufactures  de  soieries ,  de  tabac ,  des  filatures  de 
lin,  etc.  La  ville  est  régulièrement  bUtie  et  a  de  larges  rues  et  cinq 
faubourgs,  le  long  du  Volga. 

HisToiRB.  —  laroslavl  passe  pour  avoir  été  fondé  en  1090,  par  f^tre- 

slav  VladimiroviUh.    La  partie  construite  en  premier  lieu,  entre  le  Volga, 

la  KotoroBt  et  la  gorge  de  Vedvïeditz,  s'appela  Bouhlennv  Oorcd  ou  «ville 

^e  bois  entourée  de  palissades».     Les  Tatares  pillèrent  et  brûlèrent  laro- 

vl  en  1238.    La  principauté  fut  réunie  à  eelle  de  Koseou  par  Ivan  III, 


à  Voiogda.  IAR08LAVL.  V.  li.  27.     300 

ea  i47i.  Sa  1066  fut  coBCtrmit  1«  quartier  de  ir^nOriMMi^orod  (▼.  p.  306). 
IaroBl«Tl  était  à  1»  fla  du  xti^  s.  une  ville  trèt  commerçante.  La  partie 
K.-O.  prit  le  nom  de  n^or  du  eamp  aue  les  Polonais  y  dressèrent  au 
xTii«  a.  ^  Ptorrê  le  OffMid  Tëleva  en  1710  au  ranc  de  ebeMieu  de  pro- 
vince «4  Caiàeriae  II  aa  1777  au  raag  de  «kef-Uan  de  gouTernemeiit. 
Biren,  due  de  Courlande,  y  fut  relécué  en  1742  et  y  véeut  avec  sa  fa- 
mille jnMu*en  1761.  Volkov  et  Polioucbkine  y  fondèrent  en  1748  le  pre- 
mier Ikéitre  rusée. 

Lia  Tille  ptéB^nto  un  aspeei  piMonique^  surtout  Tue  du  Volga. 
La  lire  «te.  du  flauTA,  ^ui  a  env.  68  m.  de  liuii,  préteote  quelques 
éckatBcnues  qui  y  donneat  entrée  et  que  ttaTertent  des  viaducs. 
Sttr  le  botd  de  oette  luateuf  s'dtottd  le  ««ai  VowtkAïa  (Bôiaeiai 
■aéepeiuHUi),  teau  bottletard  «too  jaidins,  crdd  de  1820  à  1827  par 
le  gouverneur  Bézobrazov.  On  y  a  de  beaux  coups  d'œil.  A  l'ex-^ 
tTémitd  N.  e«t  VtçlUt  St-Pierre-tt^at-PatU  (IIeTpoB6uoBC«a«  «ép- 
Konb)  y  du  style  byMBtin ,  à  5  ddmea  et  qui  reuferme  des  tombeaux 
de  pjinces  d'IaxoslaTl. 

£a  tournant  a«  S.,  nous  arrivons  au  pa9$açe  Votdvijensky 
(Bo3ABiseacKi8  citaixrb) ,  à  dx.  duquel  est  V école  des  filleâ  de  popei 
(Yvuuam  A^tova-b  «yxosiaro  anaiiU).  Au  delà  du  passage,  V église 
de  l'Annonciation  (uépiOBb  BiaroBwneMic  IIpeGBaTÔli  BoropÔAUilu). 
Plus  loin,  au  delà  d'un  petit  passage,  contre  lV$r2ts«  Nikolo- Nadiûn- 
skata,  la  maiêon  de  Biren,  habitée  par  lui  pendant  son  exil  (v.  ci- 
dessus).  Au  même  mur  est  adossé  le  château,  disposé  pour  recevoir 
les  liauts  personnages  qui  visitent  îa  ville,  et  VMtel  du  Gouverne- 
ment.  Plus  loin,  tout  près  duquel,  la  tour  Volgt^taîa  (B6irciaii6éiiiHii). 

Nous  avons  ensuite  à  dr.  la  piace  d^A&mss  d'Iliivsxt  ,  à  côté 
du  Jardin  du  gtouverneur.  Au  milieu  est  une  colonne  en  hronte,  éri- 
gée en  ITionneuT  de  Ocmidov,  fondateur  du  lycée  (v.  ci-dessous). 
Cette  place  est  entourée  d^édlflces  publics,  dont  7  églises  et  le  palais 
de  Justice  (BpHC^tcTBeHHoe  aicto).  l^ans  la  partie  S.  sont  de  vieux 
canons,  qui  servirent  aux  habitants  de  la  ville  k  se  défendre  contre 
les  Polonais  et  les  partisans  de  Dmitry.  h^ancien  et  le  vient  bazar 
(Cripttft  n  HéBlrit  TteHnû^  IBopi)  se  trouvent  près  de  la  place. 
Le  lyt^e  furidigue  Detnidov  (ÂevAxoiicKift  iopRxH^ecKiil  iituéii),  en- 
toura d'un  jardin  et  dont  l'une  des  façades  donne  sur  le  quai  de  la 
Ketorost,  «at  Mtsé  ptès  d»  la  tour  Volgsfcafa.  Il  a  dté  fondé  en  1805 
par  Demidov ,  comiM  une  Sorte  d'école  supérieure  de  philosophie, 
et  richement  doté  par  lui. 

Nous  nous  arrêtons  un  iastimt  à  Tangle  que  le  Volga  forme  à  son 
conflttent  avée  la  Kotoro§t,  afin  de  jouir  du  *coup  d'œil  qu'oflErent  le 
8euv«e  et  ses  environs.  Devant  noua  eoule  le  Volga  ;  sur  l'autre  rive, 
où  U  y  a  des  belles  pcairies,  U  TvéusTmuIa  Sl«i»oda  (TseptiiiKas 
cjoôOA^))  au  fsnbottig  dlwoaiavl.  Un  peu  à  dr.,  le  j»or^  du  Volg^t 
au  ^ai  de  U  Kotoroet,  qui  se  prolonge  sur  une  longueur  de  3  V., 
jusqu'aux  écluses  près  desquelles  11  y  a  une  grande  manufacture 
de  eotoik  Plus  loin,  à  di. ,  un  poni  suspendu  (sHciiitt  uocn)  sur 
le  fleuve,  à  Teuibouciiure  de  la  Kotorost. 

A  dt.  du  ly«^e,  la  cathédrale  (p.  310)  et  le  palais  abghiépiscopal 

20, 21 


3iO     I'.  R.  27.  lAROSLAVL.  De  Moscw 

(  Apiiepéilciiil  xoa%),  Tanc.  ctmvent  8pa880-Pr^obraJen8ky,Vm\ 
des  plus  anciens  de  la  Russie,  transforme  eu  1787.  On  y  remarque 
Veglige  de  la  Trani/iguration ,  construite  en  1216,  reDOUYelée  en 
1516,  et  où  il  a  y  de  très  YÎeilles  images  de  saints,  des  tombeaux 
de  métropolites  de  RostOT ,  un  riche  trésor,  une  bibliothèque,  etc.  ; 
puis  Veglise  deê  Sainte  Féodor,  David  et  Constantin,  bâtie  en  1Ô31, 
sur  remplacement  d'une  autre  église  datant  de  1218.  On  y  Toit, 
dans  des  châsses  d'argent,  les  rdiques  des  patrons  et  d^autres  saints. 
Il  y  a  dans  le  voisinage  du  couvent  deux  vieilles  tours  qui  ont  fait 
partie,  auxvii^s.,  des  fortifications  de  Zemlianolgorod  (p.  309). 
Plus  loin  sur  le  quai,  d'autres  églises,  la  maison  de  retraite  de  U 
noblesse,  des  casernes,  etc. 

Le  passage  Sém/novsky  descend  au  fleuve  du  milieu  du  quai  du 
Volga.  Il  y  a  encore  sur  le  bord  de  Tean  un  boulevard,  qui  se  con- 
tinue dans  la  ville  sous  le  nom  de  rue  ou  btnUevard  IStriéletskma 
et  qui  est  planté  de  beaux  tilleuls  sur  presque  toute  son  étendue. 
Sur  ce  boulevard  sont  le  couvent  de  Katan^  la  place  Séméhovdcy  et 
des  monuments  publics.  Le  théât^  et  la  place  Vassilievsky  sont  à 
l'extrémité  du  boulevard  des  Strélits. 

Des  nombreuses  églises  de  la  ville,  dont  42  datent  du  xvin^  s., 
il  n'y  en  a  que  quelques-unes  qui  soient  remarquables. 

-  La  CATHéD&ALS  DE  l'Assouption  a  été  fondée  par  le  grand-duc 
Constantin  Ysévoiodovitch  eu  1215.  Le  monument  actuel  date  de 
1646.  Qji  y  volt  les  reliques  (môuui)  de  princes  d'Iaroslavl,  Yassily 
et  Constantin  Ysévoiodovitch,  des  saints  russes.  A  g.  des  portes 
impériales  dans  l'iconostase,  une  image  de  la  Vierge  qui  date,  dit-on. 
du  xii^  s.  ;  en  face,  à  g.  du  choeur,  une  image  du  Sauveur.  Les  images 
des  princes  dont  il  a  été  question  plus  haut,  richement  ornées  d'or 
et  d'argent,  sont  au  grand  autel.  Il  y  a  des  peintures  murales.  La 
cathédrale  possède  de  riches  et  vieux  ornements  d'église.  La  bi- 
bliothèque renferme  des  Evangiles  également  très  anciens.  On  con- 
serve aussi  dans  cette  église  les  drapeaux  des  milices  (opoltchényé) 
de  1812  et  de  18Ô3  à  1856. 

V église  8t' Michel  (népKOBs  CBiraro  Apxéflreia  MaxalUa)  a  été 
fondée  par  le  grand-duc  Constantin  Ysévoiodovitch  en  1213,  et 
restaurée  en  1657. 

Dans  le  faubourg  de  Kobovnik  (KopÔBHmtx),  près  de  la  Kotorost, 
se  trouvent  V/glise  St-Jean-Chrysostome  (iiepK.  cb.  loésHa  Siaroj^- 
craro),  qui  a  des  images  précieuses,  et  Veglise  de  la  Vierge  de  Vladi- 
mir (nepi.  BiaxifBipcROii  BôsieS  MérepH),  toutes  deux  du  xvn^  s. 
Il  y  a  le  20  juillet  de  chaque  année  une  procession  k  l*église  St^Jean. 
—  A  ToLTOHKOv  est  V église  St^  Jean- Baptiste  {nfipt.  loaHHa  lIpoA- 
Téqfl),  construite  de  1680  à  1686,  et  Tune  des  plus  curieuses  d'Iaros- 
lavl au  point  de  vue  de  l'architecture.  Elle  ressemble  à  la  cathé- 
drale St- Basile  de  Moscou,  avec  cette  difTérence  que  ses  dômes, 
disposés  avec  symétrie,  sont  au  nombre  de  15  au  lieu  de  12. 


à  Vc^0gda.  VOLOGDA.  K  R.  27.     31  i 

DIamwmtl  1  KoiTBOKA:  «henÛD  d«  fer,  87  V.,  ea  3  Ji.  env.  8tat.  : 
PoMtiév^  Fost,  JUûwt&vo,  BourmfUmo^  NérêkMa  (boffet)  et  Koêtnpnitio.  — 
Kottromm^  t.  p.  336. 


Ia  dBHur  DB  FBB  d'Iakoélayi*  À  VoLooDA  (gai»,  V.  p.  308)  tra- 
verse le  Yolga  et  pasM  d'abord  par  des  contrées  bien  calttyées  du 
goiiT.  d'Iaroslavi.  On  remarque  en  pénétrant  dans  le  goav.  de  Vo- 
i<»gd«,  que  iea  bois  de  trembles  sont  remplacés  par  des  bois  de  pins 
et  de  sapins.  I<es  habitants,  en  paiiie  d'origine  flnnoise»  bien  que 
parlant  le  russe,  sont  renommés  comme  charpentiers  et  comme  poé- 
liers.  Le  gouv.  de  Yologda  produit  aussi  une  partie  des  articles 
dits  de  Toula. 

Stations  peu  importantes.  ^  62  Y.  Donilov  (Annuonj  buffet). 
-  148  Y.  QfioMvvU^  (FpiiOMq'ki  buffet),  cheMieu  de  district  in- 
signiflant,  situé  sur  un  terrain  marécageux,  à  cheval  sur  la  BJctvka. 

192Y.¥«l8fda(MjorAll).  -  Bt^ftt.  ^B^um'.  SMoM  IiHtor  ;  Pmêêogt 
(eh.  et  «.  30  k.  à  1  r.  fiO,  b.  10k.,  dis.,  de  3b.  à  6b.,  40k.  à  ix.),  — 
VoiTOBB,  de  U  gare  en  Tille»  35  k.  ;  1  h.,  20  k. 

VfAogàa  (109  m.),  rille  de  21 000  hab.  et  chef-lieu  de  goUv.,  est 
située  sur  les  deux  rives  de  la  ViAdgàa,  Elle  présente  de  loin  un 
très  beau  coup  d'ceil.  L'intérieur  de  la  ville  ne  répond  au  cou- 
traire  nullement  à  Tidée  qu'on  s'en  est  faite  en  l'apercevant.  Elle 
a  47  églises.  La  cfUhéd/raU  Ste-Saphie  a  été  construite  sous  Ivan 
le  Terrible,  sur  le  modèle  de  la  cathédrale  Ouspensky  de  Moscou. 
La  maison,  où  Pierre  le  Grand  a  habité,  contient  maintenant  un 
petit  musée  (visible  de  9  h.  à  7  h.).  L'industrie  y  est  très  active  et 
a  pour  spécialités  les  voiles  de  navire ,  les  cuirs  et  le  verre.  On 
espèn  que  le  commence  y  prendra  un  nouvel  essor  après  l'achève- 
ment de  la  ligne  d^Arkhanghe^sk  actuellement  en  construction. 

Vologda  fat  la  première  station  commerciale  des  habitants  de  Kov- 
gorod  Ç^.  339).  8t  lerassim  y  construisit  en  1147  le  couvent  de  la  THniti^ 
incendié  en  1613  et  transformé  plus  tard  en  église  paroissiale.  La  ville 
qui  s^éleva  autour  du  couvent  est  mentionnée  dès  1365  et  se  trouvait 
soQS  la  dépendance  de  Xovgorod.  Les  souverains  moscovites  l'utilisè- 
rent comme  lieu  de  déportation  avant  la  conquête  de  la  Sibérie.  Située 
à  rintersection  des  routes  entre  la  mer  Baltique,  la  mer  Caspienne  et  la 
mer  Blwicbe,  la  ville  devint  au  xvi^  s.  le  principal  entrepôt  des  marchan- 
dises expédiées  à  Arkbanipkelsk.  Le  mur  en  pierre  commencé  par  Ivan  IV 
resta  inachevé. 

On  peut  f Aise  de  Volofda  une  excursion  intéressante  mais  longue 
et  très  pénible ,  en  tarantass ,  au  célèbre  couvent  Kirillo  >  Biào^ 
(hertk^y  fondé  en  1397  par  St  Cyrille,  l'apotre  du  Nord.  Il  se  trouve 
à  223  y.  de  Voloida,  près  de  KiriUm),  qui  est  un  ehef*-lieu  de  district. 

28.  De  Xoscou  à  H^jny-HovgorocL 

4ii)  V.   Tral*  express,  13  b.;  tnain  peste,  15  h.  Prix  :  11  r.  60.  et  6  r.  90. 

Départ  de  la  gare  de  Nijny  -  Novgord  (pi.  F  4)i  presqu'à  une  heure  du 
centre  de  la  ville.  Surtaxe  pour  le  frain  express,  1  r.  60;  wagons-lits, 
2  r.  80.    • 

dioêcem,  v.  p.  249.  La  contrée  s  1!£.  de  Moscou,,  jusqu'au  Volga, 


312     V.  IL  2S.  VLADIMIR.  De  Mimon  à 

comprenant  les  gouv.  de  Vladiniir,  de  Kostroua,  de  NiJny^Ilov^iod 
et  une  partie  de  celui  de  Iliazan ,  est  presque  totalement  boisée. 
L'industrie  est  très  développée  dans  les  villes.  Les  éléments  étran- 
gers n'ont  gnm  pénétré  pairmi  les  habitants ,  fui  repcéseatent  le 
mieux  le  type  des  Qtaaéo-RttssMns  (v.  p.  xxnn). 

7  V.  Kouêkavo  (p.  2W).  —  20  V.  OMrdhvka.  —  32  V.  Kow 
dino,  —  48  V.  8i/pan&90.  fimbruièh.  de  13  V.  svt  B^0r9i9k 
(Borop^Acn),  petite  TiRe  et  clief-n«u  de  «n^tribt,  «ur  là  KHatma. 
Il  y  a  q^ielques  fabrf^és. 

61  V.  FatloTO  (IMbiobo;  buffet)  ^  bourg  de  9000  bab.,  qui  a 
beaucoup  de  mapufactures  de  soieries  et  de  cotonnades,  des  tein- 
tureries et  des  briqueteries.  —  72  V.  Ihemd.  *—  98  V.  9«$êad.  - 
100  V.  Ptj^av.  —  115  V.  PiétimeMU  (ffttyiiint;  buffet). 

La  contrée  devient  plus  belle.  La  vtyie  feftée  l<ynge  une  ebalne 
de  ooUines  sur  la  rive  g.  de  la  Kliaznnà;  Hmiêttl»  tCàtionâ  sans 
Importance  et  un  pont  de  fbr  à  treillis  sur  Is  Kliazlna. 

177  V.  Yladlmir  sur  la  Kliwtma  (BjaAwvipi  ba  IU«3M%).  ~ 

Btufftl.  —  BÔTBL8  :  jrommerfeA«j|aîa  (eb.  et  s.  1  àSr..  b.  10  k.);  iiteniroX'MÀ». 
—  Voitusss,  4e  la  gare  en  vifle^  90  k.;  lli.,  40  k. 

Vlaàimit  est  une  ville  de27000babi  et  la  résidence  du  métro- 
polite de  Vladimir  et  de  Souzdal.  Elle  occupe  un  site  pittoresque, 
sur  la  rive  g.  élevée  de  la  KlianAa.  —  Vladimir  est  divisée,  par  la 
petite  rivière  de  Lybed,  en  deux  parties  :  la  irillé  '^prement  dite 
avec  le  Kremlin  au  centre,  qu'entourent  en  ceréle  le  Kitaîi^orûd  et  le 
Biél(X/gwrod ,  séparés  par  des  remparts  délabrés ,  ainsi  que  le  fau- 
bourg 8alybedsk(j^/. 

Cette  villa,  a  été  fondée  e»  1116  par  VlWiftir  H  Vsévolodoviteli'Moiio- 
maque,  élevée  au  rane  (le  révideaee,  enbeUie  et  a^i^ndie  par  Aadré  I^ 
louriëviteh  (1169-1174).  Elle  s^ëtendkit  peu  d'années  après  jusqu'au 
bourg  de  Bogolioubovo,  éloigné  aujourd'hui  de  plusieurs  verstes.  Elle 
fut  prise  et  détruite  en  1338  par  les  Tatares,  sous  les  ordres  de  Baty- 
kban.  La  femme  de  Georges  lit,  avee  ses  8  fils  et  sa  fille,  ainsi  que 
révêque  Mitrophan  et  beaucoup  dliabitants  se  réfugièrent  dans  la  eatné- 
drale.  Mais  Baty-Khan  y  fit  mettre  le  feu ,  et  tous  périrent  dans  les 
flammes.  Lorsque  les  Tatares,  sous  les  ordres  d*Ousbek^kban  de  U 
horde  d'Or,  parurent  de  nouveau  devant  Vladimir  en  1SB8,  le  prince 
Alexandre  Mikbaïloviteh  s'enfuit  à  Pskov.  Ousbek  donna  alors  la  princi- 
pauté à  Ivan ,  frère  de  Georges  de  Moseou ,  et  Vladimir  est  depuis  ce 
temps  sous  la  domination  moscovite. 

Les  mes  sont  larges  et  droites.  Les  constructions  nMdetnes  l^splus 
importantes  sont  le  club  de  la  Nobleise  et  le  eHtège,  Paarmi  les  églises, 
la  plus  remarquable  est  la  ectthédralè  de  VAssùmpHon  on  eaiîMrak 
Ouspensky,  fondée  par  le  grand-duc  André  loUriévftchBogolioubsky, 
qui  y  est  inhumé  ;  plusieurs  fois  détruite  mais  toujours  rebâtie,  elle 
a  été  restaurée  en  1894,  PUe /enferme  çlej*toml>eaij«  de  beaucoup 
de  princes  de  Vladimir,  mbrts  de  1165  â  1^3.  Oh  y  temarque  entre 
autres  de  vieilles  images  saintes;  utl  tombeau  en  pierre  de  G-lèbe, 
prince  et  saint;  un  tableau  de  Tontch,  le  Baptême  des  babltants  de 
Kiev;  des  restes  de  costumes  de  grands- ducs  des  xii®  et  zin^  8.; 
un  casque  et  trois  flècHes  de  fer  sur  le  tombeau  dlsaslw  Andréie- 


Nijn^Novgorod,  KOVROV.  V.  R,  28.     BIS 

viteh  (zn^s.).  Il  y  a^TMUil  fm^aéa,  )^èiutes  par  Roublev  et 
DanieL  La  célèbre  image  de  la  Vierge  de  Vladimir  est  à  Moscou 
(p.  264).  —  U  etUUdiNUe  Ihnilry  (StrMmétriua),  fondée  en  1197 
par  Yflérolod  III,  a  été  rMtaïuée  conformément  au  style  en  1886; 
les  reliefs  de  la  corniche  trahiBsent  Tinfluence  romane.  LMntérieur 
a  des  pointora»  morales  (xjv*  s.) ,  une  vieille  banaière  d'église  et 
un  tosabaao  moderne  dn  prinee  et  gouTemenr  R.  L.  Vorontsov.  — 
Le  cwttytnt  BojdettvtniHtyj  bâti  en  1 191  et  résidence  du  métropolite 
dej^  i744,ranâBrmaU  la  tofibeau  de  St  Alexandre  Nevsky  (p.  155).  — 
11  reste  eneere  des  beaux  temps  de  la  Tille  la  porU  Dmit  (3ojOTàs 
Bopétu),  sorte  d*arc  de  triomphe  de  1158,  détrait  en  ltà8,  puis 
reb&ti  plus  tard  et  restauré  sous  Catherine  II. 

^133  V.  Vvrld  (HôMOi;  hmfl^). 

0e  KoTKx  I  XmiesHA:  171  ▼.,  chemin  de  fer.  en  6  1i.  Va-  —  S6  V. 
dhMfle  (IDfs;  ^iMi^  "«^lle  mSMtftietorièTe  de  91i)00  hab.,  sur  la  2Vr« 
affleeet  de  la  Kllaima.  ^  88  V.  Ivaett*  (■sAHOBo-BotHeeëBcrfc;  fr«Uf«0^ 
localHiS  tfteé  ter  TOeMM  et  «ai  fbnne,  avee  Jotmeutntky  «uv  la  rive 
oppoaëe,  et  quelques  autres  Tillages  une  agiflom^ration  mannfacturière^ 
q«e  Tee  eempteiwi  soes  le  eom  d'iTasevo  e^  qui  eomple  eur.  98600  hab. 
La  Taleer  é»  prodelts  indastriels  (surteul  des  eotonnade»)  s^ëlètre  à  env. 
40  niIIll«Mu  de  roubles  par  ae.  ->  171  Y.  Kimif^ma^  y.  p.  398. 

237  V.  X^vroT  (Kcypétsi;  huS^i),  ville  de  9100  hab.  etohef- 

lim  4e  disêrlct,  sm  la  rive  élevée  de  la  Kliasma. 

9b  Kovaev  à  Movioïc  108  V..,  ohemin  de  fer,  en  8  h.  —  69  V.  &éU~ 
mmmÊm^  (buf)^*).  -«  lOt  V.  ■Murai  (ll^po«»f  ^^^^s  aub.  lemie  par  ilIrx^W»-, 
T«ii^  de  la  tara  ea  ville,  16  à  60  li.«  de  la  gare  aa  pert,  6(>  à  80k.^  1  h., 
35 k^  eai  use  vieiUe  vUle  de  IftOOO  hab.,  Mr  l'OAs,  foadée,  dit-on,  au 
ix^  A.  sue  a  ITégUae»,  3  ceureaSs,  |de«iéurt  fabriques,  et  elle  fait  un 
eoanmeiee  îeipertaaA.  -^  Bateenx  ik  vapeuf  toua  tea  jeers,  en  amont  pour 
//MffM  (Exànua;  9  h.),  ville  de  8000  hab.  et  ehef-lieu  de  district  dans  le 
geuv.  ée  Teiaher^  jrairienw  (KacdMon;  28  h.),  jadis  vésMeoee  da  Xaaime, 
khftu  dea  Talaraav  ves*  la  otilieu  da  xv«s.  ^  et  JUssa»  (p.  363)  t  ->  en 
aval  peur  J^sHoes  (iléaaoao)  »  ecatie  d'une  indiastrie  métallurgique  très 
ioipertaeia,  et  JllihMh^9nor9â  (16  h.)  v.  p.  814). 

299  V.  TUniikKBinttKH;  ftti/Tef);  la  rllle  de  6000  hab.  et  chef- 
lîe«  de  district  du  même  nom,  soi  la  Yoînioucha,  est  à  6  V.  de  la 
station. 

937  V.  9or(éh<yuttz  (|*op6i08eir&;  buffet).  On  traverse  U  KIlaz- 
ma.  sur  un  long  poAt. 

36&  ^.  Gmbaimhm  (  T^p6àmmm).  Oorhmtov ,  viUe  de  3500 
hab.  et  chef-li^  de  dl^frict ,  est  â  13  ▼.  de  la  stat. ,  sur  la  hante 
rive  dx.  de  l'Oka. 

A  iSV.  deâesbaievlLa,  le  viUafe  dé  ito^orodsIoM  (Boropéw>Koe),  jadis 
propriété  de  Kosma  Hinine  (p.  378);  il  y  a  quantité  d«  tanneries. 

Phw  on  approche  d«  Yolgs,  plue  on  voft  de  beaux  villages,  que 

rehs3usent  souvent  de  Jolies  églises.  --  363  V.  Zeïma ,  où  il  y  a 

des  fabriques.  —  3dOV.    Tchomoïi^  {^éfu»e\  sur  VOka,  —  307  V. 

Orlifvka,  ^  410^  V.  BRj^f^Notfporod  (ben  buffet;  p.  814). 


3i4 


S9.  H^Bjr-SoTgorod. 


Anivis.  La  ffsrt  (pi.  A  5)  est  da  côté  où  se  tient  habituellement 
la  foire^  an  faubourg  de  JEmhnw/mo,  de  êorte  <)ue,  pour  arrirer  à  la  ville 
proprement  dite»  il  faut,  ea  temps  ordioaire,  paaser  TOkar  en  bae.  Lûr.< 
de  la  foire,  il  y  a  un  pont  sur  1  Oka  (p.  321). 

H6Ula.   Dans  la  ville  haute  :  VML  de  la  Poste  (pi.  a,  E  F  3),  Tehemo- 

rroudftky  Pérëoutok ,  9,  reeommandë  (eh.  1  à  6  r. ,  sans  le  linge,  dîn. 
r.  36);  R0$eiia,  plaee  BlagOTiéehtelieBakaïa  (pi.  £3;  eh.  et  Unge,  1  r.  3& 
à  13  r.,  din.  1  r.  35);  Voitotehtif  -  Bazar ,  sur  une  hauteur,  avee  luie  vue 
magnifique  sur  TOka  et  le  Volga,  ouvert  en  été  seulement.  —  Dans  la 
ville  basse:   Vhdtel  de  la  Bowne  (BapateBia  roeTiranHk),  Rojdeatrenskaïa. 

—  i>as4  le  quairtier  de  la  Foire,  eiMaUei  à  Tépoque  de  la  foira  :  Seh^Ut, 
MuskoTskaïa,  1,  bon;  Perlov^  ]ioskoTskaïa<,  non  loin  de  la  g;are  (eh. 
1  r.  50  à  6  r. ,  b.  10  k.,  linge,  50  k.),  ouvert  seulement  pendant  la  foir<'. 
pas  de  restaur. 

Beataiira»U  («traktirs»)  :  dans  la  plupart  d«a  hôtels  etrdea  Kuméro;!. 
Terechtehenko ,  Rojdestvenskaïa  (pi.  I>  ^  \  VoêMehap  •  Baxar ,  v.  ei<dessus: 
en  outre,  les  repas  h  bord  d*un  des  grands  vapeurs  du  Volga  ne  sont  pa^ 
ehers.  Dans  le  quartier  de  la  Foire  ;  JBtr/«  ou  de  la  Bouru^  près  du  |»0iiU 
très  fréquenté  à  midi  par  les  habitués  de  la  Bourse  ;  beau  eoup  d^œil  sur 
la  ville,  surtout  vers  le  soir. 

Peata  et  Télégraphe  ;  bureau  central  sur  la  plaee  Blagoviéehtehenslaïa 
(pi.  £  3)  \  bureaux  auxiliaires  pendant  la  foire ,  dans  le  quartier  de  ce 
nom,  hôtel  du  Gouvernement.  —  Pouca  (bureau  d'adresses,  ouvert  1. 1. 
jours  de  9  h.  à  9  h.),  dans  l'hôtel  de  ville  (pi.  £  3). 

Teitarea:  de  la  gare  à  la  ville  haute,  «)  k.;  à  la  ville  basse,  40k.; 
à  la  Foire ,  25  k.  -,  eourte  dans  li^  ville  haute  et  dans  la  basée ,  ou  dans 
la  Foire,  25  k.  ;  de  la  ville  haute  à  la  Foire,  40  k.,  en  sens  invene,  50  k.; 
1  h.,  eO  k.  (  1  journée,  jusqu'à  minuit,  -ô  r.  —  Vtitures  à  2  efaev.,  le  double. 

Tramwaya  éleetdquaa}  de  la  gare  (pi.  A 5)  aux  deux  fdnieulaires 
(pi.  D  3,  E  2),  par  la  Foire  et  le  pont  du  môme  nom  (pi.  C  S);  —  dans  la 
ville  haute,  du  funienlaire  Pokhvalinsky  à  eelui  du  Kremlin  (3V.  Vs; 
triget  en  20  min.,  pour  5  k.).  Les  funieulaires  (départ  toutes  les  5 min.» 
eoûtent  6  k. 

Bateaux  à  irapeur  (v,  p.  325).  Les  bat.  à  vau.  du  Volga  abordent  en 
aval  de  la  plaee  Soironovskaïa  (pi.  D  3),  eeux  de  TOka,  sur  la  rive  dr. 
de  ee  fleuve ,  en  amont  du  pont  de  la  Foire  (pendant  la  Foire ,  près  des 
banes  de  sable  dits  Grebnovsky  Pesky).  Svm  va  V01.0A,  hatêmw-exprtu, 
14  fois  par  sem<  (v.  les  indicateurs).    Prii^:  pour  KaaanUdhOt  9  r.  25  et 

3  r.  75;  Simbirsk ,  8  r.  75  et  6  r.  25:  Samara ,  11  r.  55  et  8  r.  25-,   Sy^ran, 

12  r.  95  ei  •  r.  35 -,  Saratov,  16  r.  90  et  11  r.  65;  Kamyehine,  18  r.  90  et 

13  r.;  Tsaritsyne,  19  r.  80  et  14  r.  15;  Astrakhan  (5  jours),  24  r.  50  et 
17  r.  50,     BaUaux  ordinaires  (6  fois  par  sem.)  :  pour  Kaaan  (16  à  28  h.), 

4  r.  40.  3  r.  30  ou  3  r.  80.  2  r.  50;  pour  Astrakhan  (5  jour  1/4),  à  6  j.  Va. 
20  r.  90,  14  ou  18  r.  90,  l2  r.  15;  ces  vapeurs  desservent  un  plus  grand 
nombre  de  stations  intermédiairea  et  sV  arrêtent  plus  longtemps  3  billets 
d*aUer  et  retour  avec  15  o^  de  ;réduetion.  ~  .Sua  la,  Kaju,  Hteau-<xpreu. 
pour  Kazan  (30  h.),  4  r.  80  et  3  r.  30 ;  pour  Perm  (80  h.) ,  13  et  10  r.  Bakani 
ordinaires,  pour  Kazan  (25  h.  l/j).  3  r.  30  et  2  r.  30;  Perm  (lOO  h.),  10 et  7  r. 

—  Sus  l'Oka,  pour  Movrom,  3  r.  et  2  r.  30;  pour  Kaisiraov,  6  r.  40  et 
4  r.  20;  pour  Biazan,  8  r.  50  et  6  r.  50. 

Tbéàtree*  Théâtre  municipal,  plaee  ^u  Théâtre  (pi.  33«  £  3)  :  lof e  6  r.  50 
et  10  r.  60;  fauteuil  d'orch.,  1  r.  10  à  2  r.  60.  On  y  donne  des  opéras,  des 
ballets  et  des  comédies,  fin  hiver,  II  y  a  aussi  des  concerts.  —  Théâlre  de 
la  Foire  (pi.  66),  pendant  la  foire- 

PHOTOOKAïnins:  «hes  A,  Karéline,  Choukovaksïa,  inftieon  Strepetovoï, 
Dmiiriev,  Ôssypnaïa,  9. 

Baivs  :  lirmolaiev,  Tehernoproudski  Péréoulok,  à  côté  de  Thôt.  de  la 
Poste;  Sebolev,  Moskovskaïa,  dans  le  quartier  de  la  Foire.  —  Bains  dt 
riviire,  dans  le  Volga;  ceux  de  VOka  sont  moins  bons. 

Si  Von  est  presse,  une  journée  suffit  pour  voir  rapidement  la  ville  t« 


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ire.  NIJM  Y- NOVGOROD.  V.  R.  29.    316 

:,  et  si  Ton  b*j  yient  pM  poor  affaires  «  H  vaut  mieux  s^arranger 
I  à  ne  pas  eooeber  à  If^By-Vovforod.    8i  l*on  doit  en  repartir 
M,  fUre  alors  porter  Immédiatement  ses  bagages  à  bord  oa  les 
à  la  gare  à  un  agent  (  tpossylnlé» ,  r.  p.  xzi).     Kn  faisant  Tex- 
t  de  Moseou  a^ee  intention  d^  retourner,  il  est  encore  plus  simple 
iser  ae»  bagages.    Le  matin  on  risïtera  la  Poire,  où  le  mieux  e^t 
leneer  par  sa  partie  N.  (p.  SSl;  tramway  électrique,  ▼.  p.  314)^ 
erera  Tapr^-mldi  k  la  rille. 
fny~ Novgorod  (HAsHÎS  HÔBropoA'i;  c.-à-d.  Basse -Nuvjçorod, 
iaoMi  Sij^gorod  par  le  peuple  ;  Novgorôd-la-Graude,  v.  p.  239) 
▼ille  d'env.  iOOOOOhab.,  de  nationalités  très  variées,  le  chef- 
la  goiiv.  du  même  nom  et  là  résidence  d'un  évéque. 
(HZ  des  habitants  dont  la  vue  frappe  le  plus  sont  les  Taiares  de 
;  ils  se  reeonnaissent  à  leur  type  mongol,  bien  caractéristique,  et 
costume:  de  longues  chemises  et  des  pantalons  bleus  uu  rouges, 
lelj  s^ajoute,  en  hiver,  mne  peau  de  mouton  ;  des  souliers  en  éeorce  ou 
itr&i  uae  petite  calotte  ronde  en  drap,  sur  Tarri^  de  la  tête,  dont 
leveux  sont  rasés,  et  souvent,  par-dessus^   un  chapeau  de  feutre 
et  pointu.    Les  femmes  ont  presque  le  même  costume  et  elles  ne 
it  généralement  la  figure,  selon  la  coutume  tatare. 
jD7-NoTgorod  se  divise  en  deux  parties  tout  à  fait  séparées 
ifluties  différentes,  la  viUe  proprement  dite,  dans  un  site  très 
jue,  sur  la  colline  au  pied  de  laquelle  se  rejoignent  le  Volga 
^km(p.329),  et  Vlarmarka  ou  la  Foire  (p.  320),  sur  une  langue 
de  la  rive  g.  de  TOka,  avec  le  faubourg  de  KounatHno.   La 
I  proprement  dite  se  divise  à  son  tour  en  ville  haute  et  en  ville 
La  viUe  hatUe  (BépxHiii  6asépi)  est  située  sur  des  collines. 
wUle  hasêe  (HUaBiM  6uBép%)  est  entre  le  Volga  et  les  collines,  et 
relie  i  la  ville  hante  par  des  ravins  ou  chemins  creux  (citMi), 
les  plus  importants  sont:  le  Pokhvalinêky*Ovrag  (pL  D4),  qui 
>éa  pont  de  la  Foire  au  centre  de  la  ville  haute  et  le  ZeUnêhy- 
(pL  E  3),  par  où  Ton  va  à  la  place  Blagoviéchtchenskaïa,  près 
Le  Poichaïnka  -  Ovrag  est  traversé  par  la  Lykova 
iba  (pi.  E  3),  qui  conduit  dans  des  parties  plus  éloignées  de  la 
haute.     Un  troisième  chemin  creux  mène  directement  au 
lihMIiliii,  par  la  porte  Ivanov.     Deux  chemins  creux  partent  de 
i  MiAréBité  E»  du  quai  du  Volga.    Ce  sont  le  Ohéorghievàky'Ovrag 


I  M»  F  2)  et  le  KatanêkyOvrag  (pi.  G  2),  le  premier  conduisant  au 

SîpiliB,  le  second  au  couvent  Pétchersky. 

Kijny^Novgorod  compte  beaucoup  de  fabriques,  mais  son  im« 

uiee  lui  vient  surtout  de  son  commerce ,  dont  les  principaux 

les  sont  la  teine,  le  fer,  le  sel,  et  le  naphte. 
ipirroiBB.  —  M^nv-Novgorod  a  été  fondé  en  1213,  par  le  prince  lourif 
'odomteht  de  Vladimir,  quand  son  frère  Zvétoslav  eut  battu  les  Bul- 
et  reculé  la  frontière  de  la  Russie  du  côté  de  TEst.    La  ville ,  en- 
de  palissades,  devait  servir  de  point  de  résistance  aux  invasions 
rdva  et  des  Bulgares.   Les  attaques  des  Mordva  «essèrent  à  partir 
!,  et  Nijny,  mettant  à  profit  les  avantages  de  sa  situation  pour  le 
»ree  et  fa  navigation,  fut  bientôt  une   place  florissante.     La  ville 
Indépendante  sous  GsnsMnlJ»  VotsiUépOeh    (1840-1355)  et  la  rési- 
des  princes   en   1360.    Elle  fut  en  partie  fortifiée,  au  moven  de 
Iet  de  tours,  sous  le  fils  de  Constantin,  Andrét  GomianUnovxtch  (1356- 
La  peste  empêcha  Tachèvement  des  travaux.     Des  hordes  tatares 
Birent  Kijny  en  1577  et  en  emmenèrent  les  babiUnts  en  captivité, 


316     V.B.S9.  NIJKY-NOYOOROI).     Egide  la  Mi 

VamUt  Dmitriéviteb ,  de  Mofton,  «outenu  pur  le«  TfttareSj  l'enei 
en  19ra,  et  elU  e««M  4*être  ind^ptndanU,  pQur  être  réunie  à  U| 
p*uië  de  Moieou.    Mmkha^t  iUi«bi«,  «ommé  isftr  de  K«un  ea  14S7,       . 

Îrtod-dae  /va»  ///  ra«st7tVr<<cA,  marcliA  avec  une  axmée  i9r  Novgo^M»        j 
506,  dévftAU  les  faubourgs,  mais  ne  parvint  pas  à  prendre  U  ville  491^        1 
Bientôt  après,  sous  V99»ilif  JY  iv€movUch^  fut  bâti  le  Kremlin,  qù  ' 
excellente  base  d'opération  pour  Ivan  IV  dans  ses  guerres  eontre 
de  1547  à  1660,  après  avoir  résisté  déjà  à  (^bir^ï,  kban  des  T«tar«j^  w 
1630.    C'est  de  Mijny-Novgorod  que  furent  fait^  les  premières  tentflbTea 
de  Kosma  Mintne  (p.  97^.    Les  derniers  événements  militaireB  d^nk  Is 
▼ille  fot  témoin  forent  la  tentative  d'Ivan  Zaroutsky,  faetmM  detOo- 
sa4)ues,  et  du  brigand  Steaka  lUMÂne ,  pour  s'en  emparer,  quand  JfisM 
Féodoroviteh  Romanov  était  déjî  élu  tsar  ;  mais  Tattaque  fut  repoeiMC. 
La  ville  fut  ineorporée  au  gouv.  de  Itazan  en  1706  6t  elle  est  eb^nev 
de  gouv.  depuis  1719. 

Arrivés  en  ville  par  le  bac  ou  bien,  en  temps  de  folie,  ^i« 

pont  dt  la  Foire  (p.  321)^  nous  allons  à  la  place  qui  sépare  itf»- 

bourg  Bfa^ovi/cKichenshata  4e  la  ville  basse.    En  face,  la  9t|6oD 

centrale  d'électricité  et  le  funiculaire  Pokhvalinsky  (électrtçw) 

menant  dans  la  ville  haute  ;  à  dr.  du  pont^  la  ckapdU  Alexeievàna 

ou  Alexis  (4ac6BU  AieKcéeBeiaii  ;  pi.  3) ,  ainsi  nommée  •■  lloQ- 

neur  du  métropolite  Alexis  (ziv^  s.) ,  construite  ea  bais  eu  1310  et 

reconstruite  en  184&,  grâce  à  la  générpsité  du  négociant  Téféa^V' 

Un  chemin  à  l'entrée  du  lauboargeoiiduit  à  dr*  aux  monlt  Dkàiot. 

Sur  une  saillie  de  ces  hauteurs  du  côté  de  l'Oka  se  trouve  lesov- 

VEKT  BLAOOVlicRTOBENSRY  OUDB  L'AMKOZTCMTiOlI  (BiarOlémefltfi^ 

HyMci68  HOuacTHipii;  pi.  10),  fosdé  en  1321 ,  reconstruit  en  iS(& 
par  le  métropolite  Alexis,  et  plusieurs  lois  détmit  par  1«  feu.  U 
plus  ancienne  des  cinq  églises  de  ce  couvent^  la  9<Jihiàr€Àt,  rsn- 
ferme  une  image  de  la  Vierge  de  Konoun^  qui  est  un  des  fl^s 
anciens  tableaux  de  la  Russie.  Une  inscription  grecque  1«  faitri- 
monter  à  Tannée  993,  soitô  ans  après  l'introduction  du  christi»»- 
me  dans  le  pays  (98S).  Elle  a  ité  peinte  paT  le  moiie  Sim^o»* 
L'église  a  encore  des  Éirangiles  de  la  in  d«  xi^s^ 

Du  faubourg  Blagoviéehtchenskaïa ,  bous  arrivons ,  en  aval  à* 
rOka,  daus  la  principale  rue  de  la  ville  baisse,  ia,  RojdxstvsvsiaU 
(PosAéoTaeaciaa)  ou  rue  de  la  Nativité.  A  dr.  est  PégHi*  B*jèK^ 
▼enakaia  ou  de  la  Vativîté  (pi.  24),  nommée  aussi  StrogaiMV^ 
avec  5  dômes.  Elle  a  été  dOAStruîte  en  1710  par  le  oomte  Qrégein 
Dmitriévitch  Stroganot.  L'ioiM«s«as«  dat«  de  1806.  Lesirnsf^^'^ 
plus  remarquables  sont  celles  du  &awv«var  et  de  la  Vie*! «*  ^*^ 
étaient,  dit-on,  destinées,  à  la  cathédrale  St-Pieiue-et^StrPauV» 

St-Pétersbourg  (p.  163),  et  elles  ont  été  peintes  par  Kara^a*  ssrf 
ordres  de  Pierre  le  Grand  ;  mais  Strogauov  les  acheta  po^'  ^'^8^^* 
de  Nijny,  alors  en  construction,  pendant  que  Piene  était  *  l'étf»^* 
Quand  Pierre  visita  NiJny  en  1722  et  vft  ces  tabtéauz,  H  <**  ^^^ 
réglîse,  promettant  de  régler  U  question  au  retour  de  g*  campajj^ 
de  Perse,  et  elle  resta  fermée  jusqu'à  l'avènemeut  de  C*^^®'^^^ 
(1727). 

Traversant  la,  place  Sofronovskaîa  (pi.  D  3),  avec  la  JP<?«*»'««  (pl*^' 
nous  nassons  à  V4glUe  KosumMa^ianikaïa  (pi.  20),  à  g.,  construite 


KremHm,  NtJN Y- NOVGOROD.  V.  I?,  ^.    S17 

»  1890  sur  1m  plMS  de  Dabi,  •!  à  r^i««  Tr4»ttaJbai«  (pi.  26),  k  dr. 
Nous  tntmuM  fti&si  sur  un»  p«tlt«  plfteè ,  «ù  «e  «reav*  !•  Oo«Ni»y 
Dror.  La  RoJdestvoDskaia ,  que  ttavenent  pivflievn  autres  rues, 
conàajtt  étmtÈtÊomt  de  la  place  è  la  Vo<>ttoCa  /Vafr^</«ato;  à  g.  à 
la  NifntiÊu  Habér^oMtt,  à  dt.  aâ  Ztevimt-OTttihfi,  où  se  ttour 
vent,  à  g.,  iVpifse  /«aHMKflMto  <p].  É9)  et  iVfiiie  co^èofi^iM  <pl.  17). 

-  Al'£.  du  QestinyrDvor,  V I^ttmooêk^Ovrm^,  qui  monte  au  RremUii* 

Nous  Biowleue  maiutenant  dans  le  Xdlensky*OTrag  (pi.  £  3)  et 
nous  uous  arrêtons  i  nl-ehemin.  On  a  U  une  vue  magnifique:  à  g., 
ira  le  Kremlin,  qui  s'ëlève  à  pic  de  ce  çM  \  à  dr.,  sur  le  Pofchatnêkj^ 
Ovrag,  où  11  y  a  un  narcb^  aax  vieux  habits. 

Le  Z^tenskf-Ovrag,  aboutit  k  la  plus  grande  place  de  la  ville, 
ta  PLAOB  BiukooviéCHTOHSNSKAîA  (6iaroBtiiieHCKaff  ïUùmiiiAh]  pi- 
ë2,3),  d'où  rayounsAiles  ptincipaîes  mes:  au  ■ilieu,  la  Yarvar- 
skaîa  (BapBip€va«>;  au  S.,  la  Grande  PokrovgliaTa  {Bùikmkn  lia* 
KpÔBCiai)  et  rÂIexéievskala  (Ajetci^BCKaiJ  ;  à  TE.,  la  Tikhanov- 
skaïa  (TiiaaoKia*).  Toute  la  partie  N.  de  la  place  est  limitée  par 
les  vieux  murs  et  les  vieilles  tours  du  Kremlin. 

La  GATHiDlUJA  Bl.A«O¥li0iiTCHBK«KT   OU  DB  L'AVJfOMOIATlON 

(EiaroBtBieHctitt  coéôpi;  pi.  14),  anc.  églite  Dmitry  BM&unsky^  afu 
milieu  de  la  place,  est  l'une  des  plus  vieilles  églises  de  Nijny ,  con- 
stntîte  à  la  in  du  xiv^  s.  et  restaurée  en  1715  et  1891.  On  y  remarque 
an  mur  extérieur  un  très  ancien  cordon  en  carteaux  de  faïence. 

—  L'éoLisB  AlbxéibvskaTa  (uépKOBfc  AjeBcieBcKaB  ;  pi.  12),  en 
fae«,  a  été  bltie  en  1719  et  reconstruite  en  1829.  Il  y  a  un  grand 
nombre  d'images  saintes  à  l'iconostase,  des  fresques  de  P.-A.  Védé- 
netsky,  artiste  de  Wijny-Novgorod,  et  elle  a  un  riebe  trésor.  — 
Derrière  se  trouve  la  poste  (pi.  EP3). 

A  TE.  de  la  place,  le  collège  (pi.  9)  et  le  êeminaire  (pi.  EF2), 
tous  deux  possédant  des  bibliotbdques  prétleuses. 

Le^Xrûmlis  (RpeMJa;  pi.  B2-91  est  accessible  en  face  par  la 

Vorte  Dmitry  (pi,  T.  D.  ;  v.  ci-dessous). 

Les  ptemières  eonstruetiOBS  do  Kremlin  ftirent  eontmeueée»  tous  le 
priaee  Daitrf  GtattantlBevileii  <i866-iaa4).  La  «f«r  AflvMtfMMfoi  g|ii*4 
vpteBcus  $4«iM)  i«i  e»»4i^te  «eu«  ce  pnaee  ta  1374  i  la  tour  zV«ra»f«, 
appelée  aujoardlivi  Iwamovskaîa.  le  fut  sons  Iran  ïll,  en  IfiOO.  Tout  le 
Kremlin  a  été  rebâti  de  iSO&  à  1511,  «ous  la  direction  de  INtrre  frMiaim, 
arehiteete  UaUes^  maiê  M  a  juM  daae  la  nUe  4t  noSakrcvx  «banceiMnte. 
Une  gmadit  partie  de  ranoieii  io«aé  a  été  eewblée  en  183$^  et  on  en  a  fait 
le  boulevard  d«  Kremlin  (v-  ei<des80ua).  Une  partie  du  mur  du  Kremlin, 
piQs  bas  que  Tkâiel  du  Gouvernement,  s*éeroula  en  i84S  et  ensevelit 
^église  eu  boia  eu  St-Baprit 

Le  KwmtUn  •«<mpe  le  point  le  plus  élevé  de  la  ville  badite.  Il 
ut  entoQié  r«ii  mor  de  00  à  90  m.  de  barateur,  flanqué  de  li  tours, 
autrefois  de  13.  Un  boulevard  ombragé  en  Hit  le  tour;  11  a  1  Y.  Vt 
ielong. 

Otts  la  to«T  Bmitri  (v.  ci-dassus),  BobâtM  ea  1896,  «■  petit 
*^tt»^e  (vtstbtft  t.  1.  jaurs  de  10  b.  à  6  b.;  en  bèver  de  11  b.  à  9  b., 
«moyennant  20  k.;  catalogue  russe  iUttstiA,  i  r.  90),  qui  «élite  d'être 


318     V.n.29.  NIJNY-NOYOOROD.  KremHn. 

YU  ;  il  y  a  des  Ubleaiiz  de  mfttttes  russes  modernes  (entre  autres^  iine 
Mise  a«  tombeau,  de  Koch^ey),  des  antiquités ,  des  monnaies,  etc. 

A  riniérteur  du  Kremlin,  on  a  d'abord  à  dr.  le  long  bâtiment  de 
Varunal  (pi.  1),  devant  lequel  est  la  *cfttliédzale  BpaMMH-Prèobra- 
j«ntky  ou  do  U  Tiaaiigurat&om  (€oàeoDpeo6paaéscKili  ift^expaji.- 
Hutf  coôép'fc;  pi.  16),  fondée  en  1225,  sousiouty  YBévolodevitch, 
mais  souvent  transformée  dans  la  suite ,  en  dernier  lieu  de  1830  à 
1834,  par  Tarchitecte  léflmov,  qui  lui  donna  sa  form«  quadranguUire. 

LtB  eorioaitéa  de  rintërieur  sont:  lea  peintures  murales,  exéeutéej 
en  1837  par  Jëliéznov,  artiste  originaire  de  ivijny^  à  la  eolonne,  à  dr.  de 
I^autel,  une  grande  imaçe  dm  Sauveur^  apportée  en  1953  de  Sousdal  par 
GonsUntin  Vassiliëviteh*,  Vimoffê  de  Ut  Yiêrçê  d'JbérU^  peinte  en  1<S72  par 
Simon  Oucbakov-,  Vimagt  de  la  SainU  Mkre  de  Dieu^  envoyée  de  Constanti- 
uople  en  1381,  par  Denis,  arehev4que  de  Souzdal  et  de  Aijny,  et  portant 
des  inscriptions  byzantines;  des  ÉvcmgiU»^  écrits  sur  parchemin  en  1406; 
deux  anciennes  hawikret  de  proeeeti^n^  qui  accompagnèrent  le  prince Po- 
jarsky  et  Minlne  à  Moscou,  etc.  Ag.  de  l'entrée,  au  mur  du  N.^e  tom- 
beau de  Kotma  Uinine  (m.  1616;  p.  27$),  construit  par  Dahl,  en  1878,  dans 
le  style  du  xvi^s.  ;  le  tombeau  proprement  dit  est  dans  la  crypte,  où 
Ton  descend  par  deux  escaliers.  Il  y  a  dans  la  crifpU  troia  autels,  dont 
celui  du  milieu  est  consacré  à  la  Vierge  de  Kazan,  en  naénioire  de  Is 
délivrance  de  la  Russie  de  la  domination  polonaise:  puis  des  tombeaox 
et  des  eereueils  de  dix  princes  et  princesses  de  Nijny,  etc.,  et  de  plu- 
sieurs métropolites. 

Au  N.  de  ia  cathédrale  est  Thôtel  du  Gouve&membnt  (pi.  29), 
situé  sur  le  bord  de  la  hauteur  le  long  de  laquelle  s'étend  le  jardin  du 
Gouvernement,  qui  n'est  pas  accessible  au  public.  —  A  l'O.,  lemont/- 
ment  de  Minine  et  Pcjarsky,  érigé  en  1826.  C'est  un  obélisque  en 
granit  d'env.  20  m.  de  haut,  sur  un  piédestal  avec  bas-reliefs  et 
inscriptions  et  entouré  d'une  grille.  Vue  splendide,  surtout  le  soir. 

Du  côté  de  la  tour  Ivanov  (v.  ci-dessous)  se  trouve  la  cathédhale 
St-Miohel  (coôôpi  MHxaâja  Apx&flreja;  pi.  13),  fondée  en  1222. 
par  le  prince  loury  Ysévolodovitch,  et  reconstruite  en  1624.  On  > 
voit  les  tombeaux  de  quelques  princes  de  Nijny-Novgorod.  Entre 
le  clocher  et  la  cathédrale  (entrée  par  l'église)  est  une  tour  de^d. 
de  forme  carrée.  Plus  loin,  la  cathédrale  Ouspensky  ou  de  l^Aêtomp- 
tion  (pi.  15),  le  corps  des  cadets  du  comte  Araktchéiev  (Kaj|éTCKi8 
rp8«a  Apax^na  Képuyct),  qui  a  été  transféré  ici  de  NovgOTod-la- 
Grande  en  1868,  l^ palais  de  Justice  (IIpHc^TCTueaflua  vftCTâ  ;  pi.  32^ 
et  d'autres  édifices.  —  Da  la  tour  Ivanov  (pi.  T.  I.,  restaur.;  Vue* 
on  redescend  en  ville  par  le  funiculaire  électrique  (ô  k.). 

Nous  retournons  maintenant  à  la  porte  Dmitry  (p.  317)  et  nous 
suivons  à  !'£.  le  mur  d'enceinte  du  Kremlin,  jusqu'au  bord  de  la 
hauteur  au  N.,  où  nous  appuyons  à  dr.  Partout  nous  avons  une  vue 
magnifique  du  Volga  et  de  la  plaine.  La  VEEuaNAÎA  KAB^KE^iiAtA, 
où  nous*  arrivons  ainsi,  est  la  plus  belle  rue  de  la  ville  haute.  Là  se 
trouve,  à  dr.,  Véglise  St- Georges  (pi.  25),  de  1702. 

Le  jardin  Alexandre  ( AiexcaHApificaift  ca^i  ;  pi.  F  2),  plus  loin 
à  g. ,  est  une  terrasse  établie  sur  le  versant  escarpé  qui  domine  le 
Volga,  avec  un  jardin  toujours  en  bon  état  et  un  restaurant.  On  v 
1  une  vue  magnifique,  particulièrement  le  soir. 


Cf9à9émi  P/tcherOiy.  HUNY-NOVOOROP.  K  B,  99,    319 

Plus  loin  encore,  &  dr.  ée  la  méiDe  rae,  Vhôpital  Martynov 

et  VJnêtitut  Ste- Marie  (pU  0  2).  Au  bout  du  qu&i ,  sur  U  route  de 

KauLB ,  le  *  «MiTtAt  PMéhtnkf  (DeiépetiM  HyBeiéli  HOiacWipi  ; 

pi.  H  2),  situé  à  rtm  des  plus  betux  points  de  It  rive  dr.  du  Volga. 

En  gravissant  le  ehemin  qui  mène  au  couvent,  on  voit  bientôt,  à  dr., 

sur  un  foeher,  le  nur  blanc  du  couvent  et  lot  dones  de  ses  églises. 

On  contourne  le  rocher  pour  arriver  à  la  porte  du  couvent. 

Le  e9U9tui  FiUkttÈkff  »  été  eonttmlt  soua  Alexandre  Vasfilléviteli, 
par  SI  i>«nii^  métropolite  de  Soudai  et  de  KijDy  -  Novgorod  (1999),  là 
où  a'élèTe  aujourd'hui  l'ëgliM  du  vieux  faubourg  Peteherskaïa ,  à  V«  V. 
aa-dea#eua  du  «eareat.  Une  partie  de«  murf  de  Taneien  eonvent,  dont 
on  volt  eneefe  lee  restée,  evoela  sur  la  pente  de  la  Montagne  en  1007. 
Ln  feeoneimelien  fur  VenDiaeement  actuel  Ait  eomnieneée  par  le  ttar 
péoder  I^  Ivanerilek  et  acnevde  feui  MiclMl  RouMnev. 

Vejgliêe  de  Z'ilscetwion,  au  milieu  de  la  cour  et  reliée  i  une  autre 
église  par  use  galerie  eeuverte,  a  été  oonstruite  en  1^2  pu  l'archi- 
tecte Lavrenti  YoioTouline.  On  y  remarque  rtmage  miraculeuse  de 
la  Vierge  de  Pétchersky  du  ziv*  s.  (v.  p,  321)  et  quelques  ustensiles 
d'église  très  aociens.  La  bibliothèque  du  couvent  autrelois  très 
riche,  mais  dont  les  trésors  ont  été  transférés  à  St-Pétersbourg, 
possède  7  manuscrits  appelés  Sinodlk  (registre  de  Messes  des  Morts), 
des  années  iôô2-16ô4,  contenant  les  noms  des  boyards  (381)  exé- 
cutés par  ordre  d^Ivan  le  Terrible  et  qu'il  y  fit  inscrire.  On  y  voit 
encore  un  tableau  qui  représente  le  couvent  Pétchersky  vers  1598, 
après  sa  destruction.  Une  autre  curiosité,  ce  sont  les  clochei,  dont 
Tune  a  été  prise  à  Dorpat  par  Ivan  le  Terrible.  Le  carillon  de  ces 
cloches  Joue  5  airs.  Le  HmetUre  du  couvent  servait  autrefois  aux 
sépultures  des  premiers  citoyens  de  Nijny,  comme  aujourd'hui  celui 
du  couvent  de  femmes  de  Krestovozdvijensky  (pi.  5)*,  il  a  un  grand 
nombre  de  vieux  tombeaux  intéressants. 

Noua  revenons  du  couvent  Pétchersky  à  la  route  de  Kazan  et 
nous  arrivons  à  g.  à  la  Guam db  PétohbbskaTa,  avec  des  villas  et  des 
Jardins.  11  y  a  du  <}dté  de  la  rue  de  curieuses  constructions  en 
pierre,  avec  des  images  de  saints,  etc.  A  l'extrémité  0*  de  cette 
rue,  a  4i^  se  trouve  vZmU  induêtri^le  de  Koulihine,  fondée  en  1872. 
En  face,  Ja  patois  arcàiepiicopai  (ApxiepéiicKitt  Aon;  pi.  31),  qui 
a  un  grand  p«rc  et  des  restes  des  anciens  remparts  de  N^jny. 

De  cett  endveit,  nous  allons  à  g.,  de  préférence  en  voiture  (v. 
p.  314),  par  la  Petite  PéUherskala  et  l'Ossypnala,  à  l'AlexéievskaUr, 
puis  par  cette  vue,  Jusqu'à  son  extrémité  S.,  et  par  la  Svédinskaïa 
à  dr.,  à  la  Petite  Pokiovskaîa.  Non  loin  de  là,  Vé^iêe  luthéHenne 
(pi.  E4).  La  Petite  Pokrovsktfîa  aboutH  à  TO.  au  QrebeeMc  (122  m. 
au-deM«8  du  niveau  de  TOka)  ;  il  y  a  un  patiUon  d'où  l'on  a  UHe 
jolie  vue  sur  le  quartier  de  la  Foire.  On  descend  de  là  au  quai  de 
rOka  par  217  marehes  ou  bien  on  suit  le  Pokrvalimbky-Ovbao, 
qui  descend  vers  le  pont  de  la  Foire  (p.  321  >. 


$90     K  H.  2#.  MUNT-MOVeORO».  La  Foin. 

La  FotKB  (âv>A»MA>. 

Ceii  MHoQt  à  hi  foire  et  Si>I1«rr«-el^8lhYMl  qvtHl  est  iatéMMaat  àt 
vMAv  U  ^bmUm^  «è  ella  «»  tl«al  QiÉia  iDifê  -a  »•«  .«ifteielleiMBt  di 
t&juiliei  (anc.  tirle)  ftu  35«oAt  (j»ur  4«qu«l  toutes  les  lettrea  deeteaie 
reUtivei  à  U  foire  doivent  être  soldées);  U  eireulation  «9t  la  plas  gnude 
du  90  juillet  au  0  aoèt.  Le  10  sept.,  en  feme  lee  hureaux  de  radteùis- 
fcittlieB,  ainsi  qiM  k»ê  mapuias,  et  lo«te  lovlire  j  «et  dèe  ton  kitevdite. 
L>mplaeeiiàeat  est  ir^guUeremeQt  iaQTOtàjé  i  «luque  printemps. 

KttfnramUt  t.  p.  314.  —  Daiis  Us  restaor.  il  est  permis  de  fumer,  u 
Qui  est  défeedu  d%ns  les  rues  sous  peii^  d*une  amende  pouvant  aller 
jwsqu'i  5Q0  r. 

La  jroiui  iHi  HuNT-Jf oveoKOD  doit  soft  origine  à  lai  JAlousie  qu^inspi' 
rait  aux  prûieee  moasov&tea  le  grend  «ommeisee  de  Kauui ,  résideese  des 
UMns  tataree,  oà  «•  tentait  dèe  1357  «»e  srande  foire  en  j^iUet,  daas  la 
plaine  d^Arsk.  Itm  lU  Hm-tODS^  éUbUt  ég»lem«Bt  ua«  Ibire  mu  sc< 
domaines,  c.-à-d-  à  Tembouebure  de  la  8oura  dans  le  Volga  près  de  Viusil- 
icnrA  Cp-  ^1)  et  défendit  en  même  tempe  à  ses  sujets  d*afleir  à  ta  foire 
de  Kaeaa.  Lott^ue  eetlr  ville  e«t  été  aovMAse  et  qnw  Im  feiare  ds  la 
plaine  d'AtsIi  eut  dispafu,  Nisbel  Ronuwiov  la  r^mpUça.  en  16iU  pv 
une  autre  dans  le  voisinage  du  couvenc  de  Makariev  (p.  Sdll,  fondé  au 
commencement  du  xv®  s.  et  eonsneré  à  SClfaeaîre,  né  en  1849.  LelSjtiiB. 
joer  anaireesaire  de  la  movt  dn  saint,  qui  attirait  «ne  miAm&mme  énonte 
d'étrangerf^  étaii  «usai  te  jonw  d'ouverture  de  la  foire.  Cependant  Ten- 
droit  était  expose  aux  inondations  du  Volga,  et  il  était  question  depuis 
longtemps  d*en  elianger  l^emplneement,  quand  un  ineendle  détruisit  es 
i81«  tous  les  magasins  et  toutes  lee  teéaqnee.  La  foire  iat  Atova  traas- 
férée  à  XOny-Vonvforod.  Les  eonstructlons,  eo«iprenf nt  alosa  60  magiMBs» 
et  plus  de  !KO0  baraques,  furent  terminées  en  ioSiS,  sous  la'  direction  du 
général  Bétaneourt  :  elles  ont  coûté  plus  de  S  milllens  de  roubles. 

G'sst  une  eneut  de  eroîN  qu*eB  treme  à  la  foire  de  li^ny^Novgorod 
des  feprésettteats  de  toeAes  1^  tribus  du  nord  et  du  centres  de  FAsie. 
C^est  une  foire  russe  et  non  internationale.  La  plupart  de  ceux  qui  y 
viennent  sont  des  marcliands  et  Ûta  paysans  nMses,  sexquefs  se  mêlent 
seulement  des  habitante  des  contrées  4e  Canease»  de  In  R«seie  nriae*ais 
et  de  TAaie  seuntisea  à  /la  donina^bion  rosse.  .Ou  y  voit  plus  rarement 
des  Chinois,  des  Persans  et  des  Hindous.  Quoi  qu^il  en  soit,  les  types 
qui  s'y  rencontrent  sont  très  variés. 

la  FoisE  couvre  une  Immense  plaine,  où  11  y  a  «n«  vraie  ville 

composée  de  magasins  et'  de  boutiques.    Les  halles  ou  afnèarre», 

génétalement  en  pfefrre,  à  un  ou  à  deux  étages,  botdent  des  tu«b  qui 

se  coupent  à  angle  droit  (mauvais  pavé)  ;  elles  appaitiennent  à  la 

couronne ,  qui  a  d'ailleurs  créé  toute  l'organisation  iléeeseaire  à  le 

foire.     Le  gouvernement  loue  aux  marcliands  les  magaeriRS  et  les 

entrepôts  des  «ambarres^  '  qui  rapportent  làn  reVetiu'  annuel  â'env. 

ÔOOOO  I*    Une  eenptagqie  de  pompiiets  paifaitei»eat  arfaniaée  et 

IHnttadnetlen  de  la  laiBièreéleclri(|«iè  sont  4e6  «if aqtU»  av^saiites 

coBire  le  dauges  d'inceikliei  ll^est  défendu,  de  se  eervir  de  iampes, 

mais  on  peut  ielairer  les  ^ieoeâ  haMtéeg  avee  des  biougiae.  La  police 

eat  eitrcée  paf  des  ^eadairmee.    tea  ItiMMia  (latnnesl  sent  teeon- 

naif  sables  aux  touMlleSibAtses  qtti  les  dominettt.  -^  Leqmactieg  de 

U  Faire  sa  diviee  en  faire  iiaeri€Uf4  ei  £aiire  £«leiri«tMf<»   Lia  Foiie 

Intérieure  (env.  300O  magasina),  «ntewiiée  du  ctfMO^  B^Êan9»^rt,  est 

traversée  dans  sa  longuemr  par  uiie  large  «renne  de  eaulea^  qu'en 

appelle  le  Boulevard.    Ce  dernier  part  de  Vhôtel  du  Gouvernement 

'p.  322)  et  conduit  au  N.-O.  à  la  vieille  cathédrale  de  la  Foire 


F»rt  de  BibMe.       NUNY  NOVOOROI^.  V.  i7.  29.    321 

ip.  323).  JU  Foire  Ëxtëneure  (env.  iOOO  magMins),  bAtU  |»lu«  irxigv- 
liàr«B»«nt,  «'est  groapé%  «utovi  de.U  pnmUxe  et  /orme  U  paxtù  U 
plos  iat^zessaDU  de  U  Foireb  Let  imineiMeft  amae  de  Burchandi«e9 
qu'on.  Tpit  aur  let  gnndea  pUcea  d'entrepôt  dv  côte  du  VoJga  prou- 
vent q^Qe  lee  affaires  ne  s'y  /oiU  pa«  syix  d^  échantUlous,  maif 
d*apT«a  un  choix  réel,  qua  Ton  pemt  visitez  à  sou  aise,  ce  qui  coU' 
stitue  le  caractère  distinctif  de  cette  foire. 

Il  fi*7  a  pas.  a«  aiget  dt  la  feire,  de  statiBtique  ofiieiellev  mais  la 
valeur  des  marenan dises  appomes  k  la  folfe  sYlére  de  t66  k  KO  mtnions 
dm  nMMM,  •%  H  e>  «Ut  ê«  100  è  IM  iMlHeas  d'alMire*.  Une  ëduml* 
mtioA  d«  testa  las  «rtiiAes  apfortéa  »  «cftU  faire  est  sboie  Snpeaulblisi 
on  peut  dire  q«e  tout  s!y  vend,  depuis  les  prodni^  bmts  du  sol  jus- 
qu'aux 61^s  du  luxe  le  plus  rafli&e.    H  y  a  fusqu*K  400000  étranfcrt  qui 

riBIvOSI   M  fRK. 

L«  paM  de  le  faire  (pi.  €3;  Yoe),  q«i  est  en  béis^  part  de  U 
place  Biaiof^éaktehaiBlEala  dane  la  ville  basse  (p*  316)  et'  traverse 
VOka.  One  le«le  famws  vu  «i  vient  ineessanmeAlf  d'iuie  rive  4 
TautM,  tâBdis  qu^tne  évite  irtnteiwpie  de  Voitures  circule  ali 
miliev  du  pottt;  ub  spèctaale  cuHevx  à  voir*  Sur  la  rive  »ppsa<i, 
à  g;,  le  béttment  en  fer  de  la^Beurde  (éépsftt  pL  34)  y  où  moiite  «il 
larg»  «âcaller,  et  due  ^ihapeiU  4n  oamvent  PétAefêkjf  (p.  810)^  eu  ae 
Ycdi,  ^Bdaat  iafoire^  limage  de  la  Yierge  Miraouleuse. 

QvaBsm  Nep»  bb  ia  Fob»  Eivébibobb*  De  la  BeurM  (v* 
ci-deeeue)  deas  rues  BièBeB*  a«  N.:  la  Pêùêrbaufydu^,  avec  les 
magadiBS  de  ferrene  et  Ae  isîenoee  (  ta  vaisselle  aux  douleuns 
criantes  eet  destioée  à  TAsie  Oentrale)^  et  la  rtie  AlmmHdre-Nevèky 
(p.  332),  pe«r  les  codhee  en  bois  peints  de  eoBleurs  variées  et 
garnis  de  1er  blaBc  (de*  2t.  à  100  r.  hi  eeilre);  ces  deux  artères 
parallèles  abdutisseot  s  la  place  de  la  cathédrale*  Là  s'élève  la 
eâthédmli  AleÉuukdre  VdTBkjr  (pL  3&),  terminée  «n  1881^  m  les 
plane  de  Dabi;  è  Tintérleur,  riiàieBient  décoré,  ricenostase  monte 
j«Bq«'au  plafond ,  couverte  de  six  rangées  de  saints»  Derriève  la 
cathédrale,  ^  étalages  pour  la  vedte  de  cuillers  en  bois»  eiruches, 
pots,  etc.,  et  la  ranfss  des  êioeheè  («oJOHdjMUiii  paAi;  ipl*  42).  Les 
cloclies  pendent  à  de  grands  éébafandages  d«  bois  et  on  les  fait 
sauvent  sonner. 

En  aiBoiit  de  la  langue  de  terre  dite  StrUlha  (pi.  €2),  d'où  Ton 
a  uB  beau  coup  d'siil  sur  la  ville  située  en  face,  s'étend  le  ptrt  de 
Bibérie  (caéipcmi  Bf^BcitiBa  ;  pi.  A  B  2).  Un  tronçon  de  voie  ferrée 
le  relie  avec  le  chemin  de  fer;  l'arrrrée  d'un  %irsip)n  de  mârcbandises 
est  aUnoncée  par  un  covp  de  eornet.  Là  se  trouvent  les  bureaux 
cft  les  magasins  (beaueoup  de  laine  et  de  coton  de  l'Asie  Centrale) 
des  eompagniee  de  navlgatioB  à  vapeur.  II  est  intéveesani  de  visiter 
les  d^dfs  de  <fc^(cKJiéAli  «léa;  roulement,  20  miiliens  de  r.).  Les 
balles  de  thé,  esrtaeséas  à  nhe  gtànde  kantwlr ,  <sont  reeOutettes  de 
prélaft  (dpeaéBT«);  le  vendeur  habite  derrière,  dans  une  cabane 
faite  de  BUtleB  (ilMiéHBB)»  Le  ihé  vient  en  général  par  teie  de  terre 
à  Ni|Bl  en  psesant  par  Kiabkta;  le  thé  dit  «de  cuir»)  séliàdiii  teÏÏ) 
arrive  dans  des  eaiesea  oimuea  dans  des  Beanxy  dont  le  poil  est 

Bsedeker.   La  Russie.     3«  édit.  21 


322     V.B.29.  NIJNT'NOVOOROD.      Hôid  du  €fouv€r, 

tourna  en  dedans.  Celui  qui  Tient  d*0des8a  par  mer  s^appelle  «th^ 
de  Jonc»  (rpocTiMiÔBiii  <iaB).  Le  «thé  en  briques»  (KHpoH'oaii  wH) 
est  la  qualité  la  plus  inférieure  ;  le  «  thé  en  tablettes  »  (iuibo*iiiil 
^al)  est  meilleur  ;  une  tablette  de  ce  thé  pèse  V4  ^^  li^re.  Derrière 
les  dépôts  de  thé,  ceux  de  peaux  brutes,  d'écorce,  de  nattes,  etc.  La 
rue  Ouralêfu^a  mène  i  la  rue  d*Orenbourg,  qui  débouche  a  son  tour 
dans  la  Mijégorodskala. 

La  NuéoobodsxaU  (pi.  B  S)  aboutit  à  TO.  d^abord  au  Cirque 
(pL  41)  et  à  la  place  des  DivêftUêêmentê  populairtê  (6auuréni; 
pi.  45).  Si  Ton  suit  la  Nljégorodskara  à  FE.,  du  oèté  d«  rOka,  on 
a  à  di.,  près  d'un  petit  square,  le  Karavan-Baraï  (pi.  51),  avec  des 
produits  persans  :  du  riz ,  des  raisins  secs  (hsiohi),  des  pistaches, 
des  pêches  sèches  (mMrraié),  des  noix,  etc.  ;  il  y  a  aussi  de  beaux 
tapis  de  Perse  (15  à  300  r.  la  pièce  ;  on  D'achèteia  qu'avec  |»radenc8). 
La  mùdtfuée  (Meiéra  ;  pl«ô4),  bâtie  par  Bétaneourt,  est  ««iiit«  d'un  nar 
de  briques  élevé.  Il  y  a  au  ptemier  étage  une  salle  avec  la  Kiblah  eu 
niche  oratoire;  le  sol  est  couvert  de  nattes  de  paille  «t  de  tapis  soi 
lesquels  les  Musulmans  ae  prosternent  en  priant.  On  peut  y  entrer 
moyennant  20  k.  de  pourb.  ;  mais  il  faut  ôter  sa  chaussure.  Dans  U 
galerie  où  se  trouvent  lea  chauuurtè  asiatique»  (aaiéTCKa^  06^; 
pi.  39),  on  vend  ausai  dea  pantonflea  en  cuir  estampéi,  descoHasinsen 
maroquin  brodés  de  soie,  et  dans  une  rue  latérale  (persane),  dea  draps 
de  Simbirsk.  Dans  la  prochaine  rue  traversière,  la  3^  rue  Pojar- 
ski,  se  vendent  des  peaux  préparées  (raulement,  env.  7  millions 
de  r.).  U  est  intéressant  de  visiter  la  galtrU  ou  rangée  des  voitures 
(pi.  66),  où  se  voient  dea  drojki,  des  tarantaas,  etc.  Plus  loin,  à  g., 
la  paierie  dei  chaustureê  de  feutre  (néjeiaa  66yBb;  pi.  40),  où  il  se 
fait  pour  un  million  d'affaires ,  pendant  la  foire.  Au  milieu  de  la 
place  du  Théâtre  s'élève  le  Théâtre  (pi.  65),  entouré  d'auberges. 
Le  Pa88a§e  br^Uien  (pL  ôô)  sert  à  la  vente  en  détail  des  produits 
de  l'industrie  domestique.  Le  commerce  de  vins  (loulemant. 
2  millions  de  r.)  se  trouve  dans  la  Kisliarskala,  rue  parallèle  à  la 
Nijégorodskaïa,  au  N.  du  théâtre.  Parmi  lea  autres  rues  travenières 
qui  coupent  ensuite  la  Nijégorodskaïa,  il  faut  citer  eneore  la  Tsar- 
skaïa,  où  se  vend  du  savon,  qui  vient  en  général  de  Kazan,  et  la 
rue  St-Macaire,  où  sont  les  magasins  àt^denréeê  eolonieUee  et 
d'épiées  (roulement,  3  millions  de  r.).  La  Nijégorodakaïa  aboutit 
près  de  la  Bourse  (pi.  34  ;  p.  321). 

De  la  Bourse,  la  rue  Alexandre- Nevskff  mène  au  S.  à  la  Foibb 
Ikt^bixobs.  Dans  cette  rue,  à  g.,  des  magasins  de  tapie  de  Tioumen 
(TionéBcme  lospii;  pi.  63),  qui  servent  de  couvertures  pour  les 
chevaux  (3  à  60  r.  la  pièce)  ;  à  dr.  se  vendent  des  imagée  eaintee 
(pi.  50).  Devant  la  chapelle  St-Macaire  (pL  38)  ou  des  PaviUone, 
construction  en  briquetage  à  cinq  dômes,  on  voit  de  jolia  jardins 
avec  un  jet  d'eau.  —  L'hètol  du  QoayerBMMai  (nsmuitt  Aorni, 
c-à'-d.  bâtiment  principal;  pL  B3)  est  une^vaste  conatraction  en 
^rique8  revêtues  de  ciment,  élevée  en  1890  par  Ivanov  sur  lea  plans 


Kounavino.  NIJNY-N0V60B0D.  V,  A.  29,     323 

de  plasieurs  architectes.  Pendant  la  foire,  il  est  occupa  par  le  gou- 
verneur, le  comité  de  la  foire,  les  bureaux  de  la  poste  et  du  télé- 
graphe, la  police  et  la  banque  de  TEmpire.  Il  y  a  au  reE-de-ehaussée 
une  lialle  avec  un  restaurant  et  des  magasins  d'articles  de  luxe  (bi- 
jouterie, soieries,  poteries  en  grès  d'Iékatérinebourg).  Le  Boule- 
vard, planté  d*arbres,  et  long  de  1  kil.  6,  eourt  de  U  à  l'O.  pour 
aboutir  à  la  yieille  cathédrale  de  la  Foire  (▼.  ci-dessous).  On  y  voit 
surtout  les  magasins  de  modes  et  de  bijouterie  russes,  mais  tou|  à 
feuTopéenne.  A  g.  du  Boulerard,  mais  plus  en  retraite,  les  maga- 
sins defawrurei  (nynméii  Toaépi;  roulement,  15  millions  de  t.; 
pi.  49),  à  dr.  les  marchands  à! étoffer  de  eoton  (xjoovAto  ôyiAuiya 
■3a4iu;  roulement,  60  à  70  millions;  pi.  47);  ce  sont  U  deux 
articles  de  commerce  très  importants  pour  la  foire.  A  Vextrémlté 
O.  du  Boulevard  s'élève  la  Tisills  MthédnOt  àê  la  foin  (Crépiiii 
spaapovnii  eo66f%\  pi.  36),  construite  en  1822,  sur  les  plans  de 
Monferrand  (p.  96).  Devant  la  cathédrale ,  un  jet  d*eau  ;  à  dr.  et 
i  g.,  deux  galerie»  chinoiees  de  chaque  côté,  dans  le  style  chinois, 
avec  des  comptoirs  de  négociants  en  gros. 

QuABTiEBS  DS  LA  FoiBB  ExT^BiBUBE.  Ce  quartier  oiTre  peu  de 
chose  à  voir.  La  se  trouvent  Végliêe  arménienne  (pi.  46),  des  ma- 
gasios  de  fourrures  et  de  cotonnades,  et  le  poète  de  pompiere  (pi.  59), 
dont  la  tour  olRre  une  Jolie  vue  sur  la  foire  (165  marches  ;  pour  la 
visiter,  s'adresser  à  l'inspecteur).    La  rue  de  Moscou  nous  ramène  à 

la  çeure  (pi.  A  5). 

"  Cest  du  eMé  O.  de  la  Foire  qae  te  trouTe  le  faubourg  de  Konnaviao 
{KjniMmmo  ou  AjesriHXpoBCKaa  CJfoèoxA  ;  pi.  A  B  6),  où  descendent  la  plupart 
des  Basses  qui  viennent  à  la  foire;  aussi  semble-t-il  former  une  ville  à  part, 
avec  ses  hdtels  et  ses  auberges,  êes  églises,  ses  boutiques  et  ses  fabriques. 
—  La  ehaptlle  du  eonveni  de  Oûrodetg-Féodorûvêlif  («lacOBBH  Popcxéi^Karo  ^é- 
MflpomcMKTO  MOBacmpi) ,  construite  par  Dabi,  est  remarquable  par  son  arebl- 
teeture  originale  et  sa  riehe  décoration. 

Bn  face  de  Kounavino,  dans  TOka,  se  trouve  le  7eaky,  une  longue  île 
de  sable.  Kous  traversons  le  pont  de  bateaux  à  dr.  de  la  ehapette  Krtito- 
vûgdtijenêkaia  on  de  VExaltatUm  de  la  8te-0roix  (lacéBu  RpecToaoaXBteeH' 
cxaro  MoBacmpé;  pi.  87,  B  4).  Il  se  vend  au  Pesky  deux  articles  impor- 
tants :  an  port  /éliizn*aa  (aKejtisBaa  npiCTaHB),  dans  des  bangsrs  que  Ton 
reconstruit  pour  chaque  foire,  d*énormes  quantités  de  fer  (annuellement 
pour  une  valeur  d*env.  35  millions  de  r.)  ;  au  port  Oretmovskaia  (rpeGnoB- 
esia  npiCTan),  dans  un  grand  nombre  de  bateaux,  des  quantités  énormes 
de  poissons  secs  et  salés  (chaque  année,  pour  4  mill.  de  r.). 


30.  Toyage  sur  le  Tolga,  de  Tver  à  Sysran,  par 
in^iiy-Hovgorod  et  Kasaa. 

LeTelfa  (Bdna,  ta  Volga),  le  Bka  ou  OmtM  des  Anciens,  VAtel^  lUl 
on  Btel  du  moyen  âge,  le  plus  grand  fleuve  de  TEurope.,  prend  sa  source 
sur  la  hauteur  de  Valdaï,  partie  occidentale  du  gouv,  de  Tver.  On  re- 
garde comme  la  vraie  source  du  Volga  une  flaque  d'eau  près  du  village 
de  rtfl^'FcrMMM,  nommée  dans  les  environs  \ÊkffiUdnedu  Jourdain, 
Le  V<dga  anoee  9  gouvernements  sur  son  parcours  de  3480  V.  et  se  jette 
dans  la  mer  Caspienne  près  d'Astrakhan,  en  formant  un  delta  large  de 
110  kil.    Son  hassin  est  «rîs  de  trois  fois  aussi  gsand  que  la  France;    Sa 

21* 


304      V.  R.  30.  LB  VOLGA.  De  lV«r 

p€»U  Mi  peu  eonsidér»ble  p»r  ri^port  à  sa  longueur;  Tver  est  à  190 m., 
Rybfnsk  à  78  m.,  Nijni-Kovgorod  à  57  m.,  Kasan  à  36  m.  et  SaratôT  à 
3  m.  Mi-d«Bmi8  4tt  tiIveMi  de  la  mer,  tandis  que  T«ar!tsyne  est  à  15  m. 
•i  AetrakliaB  à  85  m.  au-deaeonf.  La  profvndku^  moyeutte  est  de  0  m.  40 
à  TveK,  d'eav.  0  m.  40  entre  cette  vUle  et  Rybinik;,  de  0  n».  50  à  0  m.  90 
entre  Byblnsk  et  Tembouebure  de  TOka,  de  0  m.  50  à  IS  m.  entre  les 
embouebures  de  1X)ka  bt  de  la  Kama,  de  4  m.  à  33  m.  entre  Temboa- 
ebore  de  la  KaiM  ti  Aatraàbte.  La  imrgtur'  est  de  00  à  66  m.  du  lac 
Pono  à  igev,  300  à  830  m.  à  TTe&  330in,  i  OiigUteb,  6  reratea  ei  même 
davantage  à  certains  endroits,  990  k  600  m.  à  Kostroma,  740  m.  à  l^ny, 
haftqtt^à  19  V.  au  pHnteiupS;  1^990  à  4870  tn.  k  BaratOY,  et  790  k  1960  m. 
a  Aairakten.  Im  Volfa  déborde  au  pciatcnapMt  à  la  fonte  dea  »e4geo,  et 
cause  souTeat  de  grands  ravages.  ^  Û  y  a  quav^tité  d't'cs  («oetroTy")  pins 
au  moins  eonsidérables,  d*une  eonstituiion  semblable  à  eelle  de  ses  rives 
«t  BOuvèAtinebdée»  ku  ptitalelttps.  Le  Volga  forme  à  bien  des  endroits, 
ta  élé,  det  6a>  /nads  tmbhwi^tuts  q«i  ne  reparaissent  paa  tovjomn  aux 
mêmes  plaeef  après  une  Inondation.  —  Quant  à  Ift  salure  du  se<,  on  ren- 
eontre  de  Tver  jusqu^à  VOka  des  collines  d'argile.»  de  glaise  et  de  sable., 
aNernant  ktee  'des  bas-feftds  tnafétageut  et  des  terraitis  boisée.  A  partir 
du  «omiaeni  de  l*Oka  et  du  Volg»,  à  Nijay,  ta  H«e  dit9Ue  se  ao^pase, 
jusque  dans  las  plaines  de  la  n&er  Caspienne.,  de  hmuUur»  eacarpées 
(8ar<$pHiai  SépenT,  tandis  que  la  rive  gauche  (.tyroBÔft  5éperb)   ne  forme 

Stt*ane  pf«ta«  sur  la  même  étendue.  —  Le  Volga  devient  névigaûe  k 
jev,  et  pour  lea  grands  vapauts  à  Tver.  De»  eaibarêattona  plue  eoasi- 
dërables  peuvent  prendre  le  fleuve  entre  Rybinak  et  N^ny.,  et  Le  Volga 
inférieur  est  abordable  aux  plus  grandes.  Toutefois  un  ensablement 
progressif  du  obenal  y  les  eauic  basses  en  été ,  et  la  croûte  de  glace  qui 
couvre  le  Ae«ve  peadaat  6  a&ols  Vs  Mnt  antsat  d'obetaelee  «  ta  naTigatian. 
Cependant  le  Volga  est  la  principide  voie  de  communication  de  rintérienr 
de  la  Russie.  Trois  systèmes  de  canaux,  ceux  de  Vycbny-Volotcbok,  de 
Tikkvine  et  de  Marie,  assurent  la  communication  avèe  St-Pétersbourg, 
tandis  que  le  canal  du  duc  de  Wurtemberg  relie  le  Volga  k  ta  Dvina 
et  que  hi  canal,  du  Volga  à  Moscou  abrège  la  soutA  entre  Hoseou  et 
St-  Pétersbourg.  Il  doit  passer  annuellement  sur  le  Volga,  en  moyenne. 
35000  embarcations,  dont  les  cbargements  (en  blé^  boia,  napbte  et  sel) 
représenteraient  une  valeur  de  135  millions  de  roubles.  —  La  pécke  y  a 
aoasi  son  importance.  £lle  est  Saite  ea  grand  au-dessous  de  Sinabink  par 
des  sociétés  ou  Vmtaghi  (Barâra).  Le  sterlet  est  le  plus  An  et  le  plus  deluat 
des  poissons  (les  meilleurs  se  pèchent  dans  la  Ôoura),  pesant  de  7  à 
10  kilogr.  et  mçaurant  juaou'k  0  m.  60.  Le  eUmai  des  pays  qa*arroae  le 
Volga  est  à  peu  près  celui  de  Hosoou  et  de  Xijny  dans  les  gouv.  de  Kasan, 
Samara  et  Saratov.  Les  parties  inférieures  de  la  vallée,  k  partir  de  Kaaan, 
sont  exposées,  il  est  vrai,  k  Tinfluence  dea  venta  secs  et  froids  dea  eteppes 
de  TAsie,  mais  cette  influence  est  combattue  par  les  vents  chauds  du 
8ud,  auxquels  la  dépression  considérable  de  la  vallée  ouvre  an  S.  un 
libre  passage. 

On  entend  si  souvent  parler  en  Russie  de  la  «Matouchka  Volga*  ou 
■petite  mère  Volga»,  qu^il  faut  se  garder  d^en  entreprendre  le  voyage 
avec  des  illusions.  Il  ne  faut  pas  s^attendre  à  y  rencontrer  une  nature 
grandiose.  Une  semaine  est  nécessaire  pour  y  voir  ce  qu'on  voit  en  peu 
d'heures  sur  le  Rhin.  Hais  il  n'est  pas  sans  intérêt  d'étudier  les  variations 
qu'offre  le  fleuve^  non  seulement  dans  lea  paysages  de  ses  boada,  mais 
encore  dans  la  nvnir«  et  les  teoeatt  dés  popalattOn»  rt^ertJMs.  Lea  plaines 
uniformes  et  marécageuse»,  tas  lOrêts  de, {tins  et  pif  sapins  du  INT.  sont 
remplacées  au  8.  paf  des  Dois  de  tilleuls  et  de  ebénes,  de  vertes  prairies, 
des  caalpagnea  riaotea,  dea  jardina,  attxquela  aneeèdent  lea  Imaatagea  step- 
pes du  Sud.  L'industrie  de  cea  habitante  varie  aussi  avee  la  nature  du  mÀ 
et  le  climat.  Jusqu'au  confluent  avec  l'Oka,.  k  Xijny,  dominent  Tin- 
dnatffe  «ft  lea  manuf aeiuree -,  de  là  k  Sarepta,  l'agrlenltuKe  ei  la  pêeke; 
pl«A  loin,  rélkvc  du  bétail.  C'est  aussi  k  Hijny  que  comnaanee  ta  ■•«Oaage 
original  des  peuples,  des  différentes  tribaa  de  la  tamille  ontalo-aMalaae. 
>*  Le  Toyage  sur  le  Volga  est  snriout  attrayant  au  mOia  de  mai. 

Le  Volga  est  pareourn  par  «nv.  1200  bateaux  k  vapear.    Lea  varia- 


à^ysrofi.  RYBOfSK.  V.  B,  30.    325 

tiona  o«e  tubii  U  fleave  font  aue  lea  départe  et  lei  arrir^ea  ont  rare- 
ment lieu  selon  les  horaires  (il  y  a  soareiit  des  retards  importants  eu 
juillet  et  en  aoftt  entre  Tver  et  Kaian).  Les  bateaux  à  Tapeur  sont  bien 
ovgmaiëéê^  avee  lamièi*  élaetriqoe,  cabines  ehaulftfea  (salons  paitienliers 
pour  dames  et  familles),  bains,  etc.  Lie  linge  se  paie  à  part.  11  y  a  uu 
restaur.  à  bord;  les  mete  et  les  vins  se  puent  d  après  un  prix-courant, 
fixe  par  ta  cie.  ;  dtn.,  de3  h.  à6  b.,  8& le.  à  1  r.  ;  franchise  de  bafages,  1  ponde. 
Lea  compagnie  ^a  BaWgation  les  plus  importante*  sont:  la  &*  de  »«lr^ 
gaOmn  à  vmptmr  dm  Kstoa  (oapozéAnoe  ù6l^ecTwo  noBdjra),  fondée  en  1843  ^ 
ia  C!**  de  CSiMOStf  et  Mtrcurt  OUmim,  ■  Mepafpift),  fondée  en  1849,  oui 
desaert  aussi  les  porte  de  la  mer  Caspienne  \  la  0^  Stnm^Uiiy  fondée  en  1  w, 
et  \m  if*  A.  A.  amké.  —  Pour  les  vrix^  y.  les  différentes  ▼llle*.  Billets 
à  bord  et  dans  les  agenees. 

Kous  désignons  ei-après  par  t  les  endroite  où  il  y  a  une  station. 

fTrer,  y.  p.  246.  —  Bientôt  après  le  départ  du  bateau,  le  cou- 
vent d*Otrotch  (p.  248)  devient  visible  à  g.  Ensuite ,  une  contrée 
uniforme.  —  88  V.,  à  dr.,  fKartcheva,  chef-lieu  de  district  in- 
sîgniflant.  —  129  V.,  à  g.,  fKitnra,  village  de  6000  hab.;  fabri- 
cation Importante  de  cbanssures.  —  161  V.,  à  g.,  f  MedvUditsa 
(MeAB^Ama)  ;  à  Vt  ^-  ^^  village,  un  château  délabré  où  naquit, 
dit-on,  le  tsar  Boris  Godounov.  —  199  V.,  k  dr.,  f  Kaliaxint. 

248  V.,  à  dr.,  f  Ovi^tieh  (f'rjani;  simple  auh.  sur  la  place  Uu 
Bazar),  chef-lieu  de  district  de  13  000  hab.,  fondé  en  950.  Dmitry 
(né  en  1581),  fils  divan  le  Terrible  fut  assassiné  le  15  mai  1591, 
probablement  sur  Tordre  de  Boris  Qodounov  (v.  p.  266),  dans  la  cour 
de  riAsignlflant  ehàteau  du  tsarévitch  Dmitry,  construit  en  1483. 
A  rétage  supérieur  du  château,  la  chambre  â  coucher  du  tsarévitch. 
Dans  la  chapeQe  Dmitry,  non  loin  du  Volga,  quelques  souvenirs 
de  ce  prince.  La  cloche,  dont  les  sons  appelèrent  les  habitants  qui 
punirent  les  meurtriers,  avait  été  envoyée  à  Tobolsk  en  Sibérie  par 
(}odouRov,  mais  elle  a  été  rapportée  en  1892. 

281  V.,  â  g.,  Mychkino,  Le  fleuve  devient  plus  large  ;  il  y  a  de 
jolies  échappées.  —  307  T.,  â  g.,  f  Volga  ;  le  hateau  passe  sous  le 
pont  en  fer  de  la  ligne  de  Rybinsk-BologoTé  (p.  246).  —  337  V., 
à  g.,  f  MologOy  ville  de  7000  hab.  et  chef-lieu  de  district. 

367  y.  (à  dr.)  f  Bjlliask  (PâôimCKl).  —  Hutblm:  Zimine,  dans  la 
Krestovaîa;  nentralntaa  (Choui&va;  eh.  1  r.  36  à  2  r.). 

FiaoïM:  90  à  90k.  la  course;  de  la  |are  au  port  ou  en  sens  inverse, 
90  k.;  1  k.,  40k.;  heure  sirfv.  80  k. 

Batbadx  1  VA^Boa:  sur  le  Volga,  t.  L  jours .  pour  Jaroslavl  (5  li.), 
1  r.  46  et  1  r.j  pour  Kottroma  (14  h.),  3  r.  30  et  1  r.  45:  pour  Einéchnia 
(34  b.),  8  r.  10  et  3  r.  15;  poov  Ift^  -  N99gôrod  (86  h.),  4  r.  75  et  3  r.  80; 
—  sur  1»  Tekekana,  pour  AéUtetêi^  7  r.  fiO  et  5  r.  60. 

Oasb  (buifet)  de  U  ligne  de  Bologoïé  (p.  346),  à  1  V.  i/s  à  ro.  du 
centre  de  la  tlUe. 

R^nàk  «at  une  vllie  de96000hab.  «t  «tt  6h«f*lie«  de  district  du 

gonv.  dlaroslavl,  située  sur  un  terrain  légèrement  accidenté,  en 

face  de  reinhouchnre  de  la  Tehèkina  dans  le  même  fleuve.    C'est 

un  poit  ukimi  et  une  ville  prospère,  mais  nullement  belle  ni  in- 

téressaate.   EUe  sa  compose  djapluaieufs  rues  parallèles  au  Volga, 

reliée*  par  de  peiitaa  roes  transversales.   Au  quai  (B^ôepesiafl)  se 

trouve,  â  g.,  suruae  petite  place  la  eathedral*  de  la  Tranafiffuration 

21,  22 


326     V.  R.  30.  KOSTROMA.  De  ttftr 

constraite  en  1838,  yisible  de  loin  et  d'une  architecttne  remax- 
quAbU)  et  À  côt^  son  haut  clocher.  A  Textrémité  S.  du  quai  cmh- 
menée  le  Boulbtabd,  sur  la  rive  g.  de  la  Tekéremkha,  où  le  trouTest 
le  OoBtiny  Dvor  et  le  th/âtre.  La  ville  a,  en  outre,  une  église 
luthérienne,  un  tribunal,  un  arsenal  et  beaucoup  de  fabriques. 
Elle  fait  un  commerce  de  blé  important.  —  Mffbifuk  ûgan  d*abord 
dans  rbistoire  en  1137  sous  le  nom  de  Rybanskf  la  Rybnala  Sic- 
boda  reçut  le  nom  actuel  en  1777. 

Les  environs  de  Rybinsk  n'ont  rien  de  pittoresque,  et  plus  loin, 
les  bords  du  fleuve  sont  aussi  monotones.  Le  Yolga  lasg^et  pUt 
a  beaucoup  de  bancs  de  sable,  habités  par  des  mouettes. 

44  V.,  de  Rybinsk,  à  dr.,  f  Bomanov-BoriiMg&abak,  vlUe  de 
8000  hab.  et  chef-lieu  de  district,  sur  les  deux  rives  du  Yolga. 
Il  y  a  à  Borissogliabsk,  sur  la  rive  g.,  une  imposante  cathcdrale  de 
la  Résurrection,  fondée  en  1652,  et  k  Romanov,  des  fabriques  en 
grand  nombre. 

Les  bords  du  fleuve  deviennent  plus  pittoresques.  —  68  V.. 
a  dr.,  f  Norskaïa  Fàbrika  (Hopexai  O.},  gros  village  bien  situé.  — 
72  y.,  à  g. ,  Couvent  de  Tolgtiky  (T6jrcKi8  nyxciôii  MonacTÛph}, 
entouré  d'un  haut  mur  en  pierre  et  ombragé  par  un  vieux  bosquet  ; 
il  a  quatre  églises.  Il  y  a  au  port  un  court  service  religieux  a  Tar- 
rivée  des  bateaux  à  vapeur.  Il  a  été  fondé  en  1314,  détruit  par  les 
Polonais  en  1609,  mais  reb&ti  bientôt  après. 

Nous  ne  tardons  pas  à  voir ,  au  delà  du  couvent  à  dr. ,  les 
dômes  et  les  tours  de  la  ville  d'Iaroslavl,  si  pittoresquement  située. 

80  Y.,  à  dr.,  t  laroslavl  (Apocjén»),  v.  p.  308. 

94  Y.,  à  dr.,  Sopi^lnfio,  village  où  se  forma,  à  la  fin  du  xvIU^ 
une  secte  de  «raskolniks»  ou  dissidents  (introd.,  p.  xi.yx),  eous  le 
nom  de  Biagounes,  de  Stranniks  ou  la  seetede  Tunion  Sapelkovsky. 
—  97  Y.,  à  dr.,  Tounochma  (TyBOHUiii).  —  99  Y,,  à  g.,  grandes 
constructions  abandonnées  d'anc.  manufactures  de  drap.  —  120  Y., 
à  dr.,  •^Bàbatki  (BaôâfiKH).  A  env.  1  Y.  se  trouve  le  couvent  de 
St- Nicolas  le  Thaumaturgl  (HMKOjâeBCKiil  Bai^âencxitt  MOnaCTfipk), 
dans  le  gouv.  de  Kostroma.  C'est  une  vaste  conatruction  on  pierre, 
entourée  d'un  mur,  et  un  pèlerinage  très  ftéquonté.  Il  y  a  au  débar- 
cadère un  service  religieux.  . 

Yiennent  ensuite  plusieurs  lies  de  sable*  —  126  V.,  à  g.,  Po- 
nisovskine,  où  il  y  a  des  fabriquée  de  produits  ehimiqaea.  Nous 
atteignonfl  bientôt,  i  g.,  Tembouchure  de  la  Kostroma. 

166  Y.,  à  g.,  fKditwina  (ft#ctpové>.  —  Hô»u  ;  «Sfonr  Aw  (eh. 

50  k.  i  2  r.  60,  b.  10  k.,  1.  30k.,  4éii.20k.)v  ^SKMjrowMh  bUmoJousmuûji- 
skaïa*  Ermitage.  —  Fiacbbs:  de  la  gare  en  ville,  75  k.  ^  1  h.,  50  k.  —  La 
çare  du  chemin  de  fer  d*Iaroslavl  (p.  SU)  est  snr  la  rive  At.  dn  Yolga. 

KoUroma  (116  m.  d'alt.)  est  ^sme  ville  de  41 006  h«%.  ot  un  èhef- 
tiati  ^e' gouvernement.  Elle  est  bâtie  en  tcmasfte  tmit  la  rlv»  g.  du 
'Volgtf,  >qui  a  iti  ÔôO  m.  de  largeur.  €*est  la  résidonco  de  Téirèque 
.4%  llo««roma  et  Qalitch.  Il  y  a  uno  cathédrale,  39  églises,  dont  uae 


âS^wrmn.  KOSTBOMA.  V.  M.  30.    327 

litthéri«iB«e ,  un  cov^ent  de  femmes,  an  sëmintife,  un  grand 
nombre  de  fabiiqnee  et  un  chantier  de  construction  de  ua'virei. 
Cette  ▼iUe  leit  uh  commeiee  important. 

De  la  FLÀOB  Sou8flA2fiirsEAla ,  au  centre,  rayonnent  les  princi- 
pAles  met  de  la  iriUe.  Au  milieu  de  cette  place,  le  monument 
(U  ShfUêêmmint  (adnRnHn  ipecnHamrf  Hiéay  CyeéBarjr),  colonne 
de  granit  surmontée  d^un  buste  en  bronze  du  tsar  Michel  Féodoro- 
vitch  (p.  328)  et  à  laquelle  est  aéeseée  la  statue  en  bronie  de  Sous- 
sanine,  peyaMi  q«i  lui  Muva  la  vie.  Swê  le  piédettal,  un  bas-relief 
repiëaantettt  Vassatainat  de  Soussanine;  de  l'autre  côté,  une  in- 
scnpUoB.    Ce  mènumint  a  éU  ilevé  en  1851,  sur  les  plans  de  Dé- 

momth-MaliAaTeky, 

L«  payMa  Somunine,  ooe  1m  Polooaii  voulaient  forcer  à  le«  eoa- 
dttire  à  l'endroit  o&  se  eaenalt  le  tsar  récemment  élu ,  les  mena  perdre 
et  fut  aesastlnë  par  eux.  C'est  le  thème  du  célèbre  opéra  de  Olliika: 
•La  ▼§•  paor  le  tsar». 

Am.  ceutnent  du  Volg*  et  de  la  Kesferoma  s'élève  la  oaTHtoKAXS 
os  I.*  AaseiimeM ,  coustniite  en  1239  par  le  grand -duc  Vassily 
Keatieieky,  i  qui  la  VUige  était  apparue  lorsqu'il  chassait  près  de 
KostreB*.  Ce  mojmonmmeat  a  «ubi  peu  de  modiflcations,  mais  il  a 
été  on  peu  endommagé  par  un  incendie  en  1773.  Les  autels  ne  sont 
paa  tournée  i  TS.  maU  au  N.,  d«  o6té  où  eut  lieu  l'apparition.*  L'in- 
térieur ,  divisé  en  deux  parties  par  une  galerie ,  est  richement  orné 
de  ecialptnies  en  boif,  de  teaques,  d'images  saintes  et  de  drapeaux 
des  BàiUees  de  1812  et  de  18d3à  1856.  On  remarquera  particulière- 
ment Tautel,  pnis  l'énorme  lustre  en  argent  et  de  Tieux  £yaugiles 
(1698).  Le  trùor  poseède  des  vases  de  Sasiliov,  un  drap  sur  lequel 
est  représentée  la  mise  au  tombeaa ,  des  mitres  précieuses ,  etc.  — 
Près  de  la  cathédrale,  on  a  une  belle  vue  sur  le  Volga. 

An£U«'E.delaes(Aédiale,  le  novLnrAsn  M ocmA.TixT,  tkreeVhôtel 
du  a^uvemémeni  et  le  dnéâirt;  au  K.-E.,  le  JtÊràin  de  la  ViUe. 

Il  faut  encore  mentionner,  au  confinent  du  Volga  et  de  la  Kos- 
trensn,  près  de  la  eatbédiale  de  l' Assomption  <▼.  ci-dessas),  Téglise 
BoooIaviaKSKT,  eenstruite  de  1776  à  1791,  et  qui  n*a  qu'un  dôme. 
L'isktérieor  ail  richement  d^ooié  de  marime,  et  on  y  remarque  une 
beUe  ieoAoetase,  de8m.da  haut.  A  coté  de  l'édiflce  est  un  dodur 
de  64  m*  de  haut;  U  en  paît,  du  second  étage,  un  escalier  avec 
griUe  en  Isr,  qui  ennduit  à  la  Unteme  du  dôme.  La  vus  qu'on  a  de 
ce  eloelier,  par  ane  beUe  et  claire  journée  d'été,  eet  magnifique;  on 
ToU  laroelavl,  a  60  V.  de  distanee. 

ftar  la  rive  dr.  de  la  Kostroma,  à  2  V.  de  la  Tille,  le  célèbre  oov- 

Tnm  n'irainv  <HaMenatyi  aottaetûpa). 

Le  eou9tttt  drJpmH€9  a  été  fondé,  dit-on,  au  eommcaeenent  du  xiv^  s., 
par  Zaeharie  Tekêt^  prince  tatare  et  sonche  des  Qodounov.    Tchet    bap- 


•  4.  VeadroU  de  cetle  Mparitioa,  pc^s  du  cimetière  de  U  irme,  est 
Viglise  du  Sauveur  (^épKOBfc  O&àecsaa  Sanp^xHeHCRaa).  II  y  avait  auparavant 
un  couvent  d'hommes  (i39B*i7<4). 


328     V.B.30.  KOSTROHA.  D»  «Mr 

tité  par  le  mtfteopoHto  Pierre,  q«ilte  U  horie  d*Or  en  1390  pcmr  f»  -Ma- 
dré à  Moseou.  Il  tomba  malade  et  dut  interrompre  son  Toyage  à  Ten- 
droit  où  la  Kottroma  se  jette  dans  le  Volga.  Il  s'attendait  à  monrir, 
quand  il  eut,  près  du  lae  MtraM^  une  appâstttoo  de  la  Vierfe  et  de  St 
Ipatiev  et  fut  guéri.  Il  fonda  alors  près  du  lae,  maintenant  lae  «aéré, 
le  eouvent  dTIpatieT.  Ce  eouvent  fut  entouré  d'un  mur  de  pierre  en 
1566,  et  c'était  à  l'époque  de  l'Interrègne  uae  sorte  de  forteresse,  oè  Mi- 
cM  Féodor^wikk  JUwién^M  m  té(«gia,  en  1613|  lonMn'il- Aift  poiORSUiTi  par  les 
Polonais,  après  avoir  été  élu  tsar.  C'est  là  qWil  reçut  les  délégués  du 
clergé  et  des  boirards  de  tout  le  pays  moscovite,  qui  le  dëeidèrent  à  ac- 
cepter la  dignité  à  laquelle  on  l'avait  promu. 

La  eoih/drole  de  la  Trinité  est  grande  «t  cottvevle  en  fer.  On 

y  remarque  un  teblean  du  xrv^  s. ,  représentent  rappâritlon  de  Is 

Vierge  an  prince  Tcbet;  un  tàbletu  de  la  Trivité  (&  dr.  de  la  porto 

des  tsars) ,  présent  du  boyard  Dmitry  Ivanovitcb  €K»d«iinov  (1093). 

On  voit  an  trésor  deux  cmciflx  qui  ont  appartenu  aux  Oodounov,  en 

1593,  desËvangiles  de  1432  et  1593,  un  psautier  de  159i,  des 

vases,  etc.,  des  xvi^-xvii®  s.  ;  l'image  de  la  Vierge  (HiéHft  Dpeenarôfl 

Goropôxmu),  avec  laquelle  M«rfa  IVa«vov»a,  mète  de  Miebel,l>énit 

son  flls  au  moment  des  ëlectien»  au  trène,  toute  sorte  dé  vases. 

d'ornements,  de  mitres,  efee.  L'^ëglise  renferme  encore  les  Umbeanx 

de  quelques  membres  de  la  famille  God<d«neT  <du  père  et  de  U  mère 

du  tsar  Boris  Féodofoviteb) ,  du  pvinee  ZAcbtfrieTohet,  etc.    Ivan 

SouBsanine  doit  y  être  également  inbomé,  mai«  on  ignore  à  quel 

endroit.  -^  Citons  eneote  dans  le  eoutent  les  àhamhreê  du  ttof, 

conservées  telles  qu'elles  étaient  lorsque  Micbel  Féodorovitcb  les 

habita.  —  Dans  la  cour  du  couvent ,  un  inonînmeni  en  forme  de 

piller,  sur  lequel  sont  inscrites  les  principales  dAles  de  l'histoire 

du.  couvent    Belle  vue  du  bàut  de  la  tour  Zélelnaîa,  où  il  y  à  des 

canons  et  des  armes  &  #ml  dte  xvt^  s. 


Les  bords  du  flewe  deviennanU  ptes  pittoresques  au  delà  de 
Kostroma.  —  196  V^  à  g.,  f  KraênM  (KpéoHoe)  y.  viUn^e  4ont  les 
habitants  fabriquent  des  pagures  d'oi  et  d'argent. 

213  y.  à  dr.,  f  Pli«M  (Ujeoi),  petite  ville  de  30(MI  bàb„  fondée 
en  1409.  -  245  Y.  a  dr.,  f  Nabokoka;  248  ¥.,  i  g^  f  8OMO90* 

200  V.,  à  dr.,  fTinêwtnw  (KMénma),  vill«  de  4000biab.  et  ebef- 
lièu  de  district ,  dans  un  slù  pittoresque ,  a  rembéudÉuve  de  la 
Kin/thma  dans  le  Volga.  On  remflvque  parmi  ses  8  églises  la 
fathédfolê  de  VAêmmtftioin,  avec  un  baut  elocber.  —  Il  f  a  sur  la 
place  t  où  eut  lieu  en  1608  ane  bataille  entre  les  Polonais  et  les 
habitants  de  Kinéchma,  une  ehaip^iU  tn  pierre,  dafa»  laquelle  on 
célèbM  tons  les  ans  ratini^«r«alio  delar  bataille  «  le  26  Mai.  — 
Chemin  de  fer  (la  gareestil.V»dele>Btatèen.de4)bat.àYaf.;  iaere. 
30  k.)  ï^our  Novkif  v.  p.  313. 

281  y.,  àdr.,  f  Ai^^cAma  (P'^mna),  village  bien  situé,  où  se  trouve 
Vermitagt  (n^CTuna)  Makariév»kaïa. 

321  V.,  à  dr.,  flonri^veta-foro^Élty  (fbpbeneirB-tlovââKeiili). 
ville  de  8Ô00  bab.  et  cbef-Iieù  d^e  district.  Il  y  a  une.vieillécathédUle 


éSysran.  BALAKHNA.  V,  «.  30.    329 

a  m  TMtM  de  tours.  En  f«e«  de  la  Tille,  Tembouchure  de  VOunja 
le  Volg*. 
*«tf>n  leneonlre  ensuite  un  plus  grand  nombre  d'îles.  —  366  V., 
è'if-,  fFevtalU}  (il^ai),  bourg  de  2600  hab.,  dans  un  site 
pl^resque.    On  y  compte  plusieurs  églises. 

i^iO  lit  du  fleuTO  ts  tonjonis  en  s'élargissent.  Le  contraste  entre 
litfftTO  dr. ,  qui  est  élerée,  et  la  rite  g.,  qui  est  basse ,  devient  plus 
«^ant 

«S83  V. ,  à  dr. ,  fKaiowM  (KnTftum) ,  joli  Tillage  d'env.  2000 
hifL ,  à  la  limite  des  gouT.  de  Kostroma  et  de  Kijny-Novgorod.  Il 
f  «jde  nombreuses  manufactures  de  cuir  et  de  toile  cirée. 

391  y.  fVauUiev  (Bacliesi),  gros  village,  aneien  domaine  de 
hr#[mille  Obouisky. 

JL12  V.,  a  g.»  teoxodeti  (TopoAéui),  gros  village  d'env.  6000 
Mk.^  Tievx-eroyante  pour  la  plupart..  On  y  travaille  le  fer  et  on  y 
Ktlides  meubles  (vernis  en  rouge  clair).  Les  pains  d*épice  (pri&nniki 
4t  t^orodetz),  qui  sont  aussi  offerts  a  Tembarcadère ,  sont  très  re- 
Lmés.  On  remerque  parmi  les  églises  de  Oorodetz  la  cathédrale 
HeUaiy  bâtie  en  1644;  Végîite  Troïtêkaïa  (1678),  qui  a  une 
lîBige  miraculeuse  de  St  Antina.  Le  couvtnt  FéodorovBky  a  été 
tWiM  en  1152,  détruit  par  Baty  en  1239  et  reconstruit  en  1700  et 
MS^.  C'est  là  que  St  Alexandre  Nevsky,  prince  de  Vladimir,  passa 
sé^emiers  jours  sous  Tbabit  religieux  et  mourut  en  1263. 
Plus  loin,  àdr.,  Koubintiévê;  à  g.,  Nikola  Pogott, 
-426  y.,  à  dr.,  tHahkbm  (6ajéxHa),  ville  de  5000  bab.  et  chef- 
mil  de  district  du  gouv.  de  Kijny  -  Novgorod ,  occupant  une  vaste 
ÂMidoe  de  terrain.  Il  faut  citer  parmi  les  curiosités  de  la  ville 
Use  Pokrovdtaïa  (IIosqpÔBeKaa  népiosb) ,  reste  d'un  ancien  con- 
),  bâti  en  1600,  et  Vhôtel  de  ville  (A^mh),  qui  est  du  xvii®  s. 
'lus  nous  descendons  le  fleuve,  plus  le  panorama  s'embellit,  et 
le  fleuve  lui-même  prend  de  vie.  A  dr.,  les  village  de  KoHno 
il^e  Kopoisovo, 

iii4Ô3  y.  Sormovo  (CépnoBO),  où  se  trouve  la  fabrique  de  machines 
é»éénafdaki  (à  ses  suocesseurs),  fondée  en  1849.  Sorroovo  est  une 
fl^H^  de  faubourg  de  I^ijny-Novgorod ,  qui  ne  tarde  pas  à  s^offtlr  à 
iMKregarda.  VOka  et  la  Vesloma,  qui  est  sans  importance,  se  jettent 
éum  le  fleuve,  l'une  à  dt.  et  l'autre  à  g. 

1.  ,%'Okmi  4Mit  te  l0iiipsmv.'«ot«e  eal  de  1^00  Y.,  devient  praticable  à 
te  petite  navigation  à  Orel,  à  te  moyenne  à  Kalouga  et  à  te  grande  en 
«vv  de  Serpoakbov.  Sa  tei^enr  est  de  60  m.  à  Orel,  de  490  à  Kolomna 
ét'Wb  500  plus  loin.    Ses  rives  sont  assez  pittoresques. 

L'Oka  est  une  limite  ethnographique.  Les  habitants  des  bords 
W^olga  jusqu'à  l*Oka  sont  de  race  slave  pure.  Au  delà  commen- 
èM  les  pays  des  races  finnoises  et  tatares  tels  que  Mordva,  Tchéré- 
miflBes,  Tchouvacbes,  Tatares,  yotiakes  et  Bachkirs,  qui  ont  gardé 
léi08  costumes ,  ledrs  mœurs ,  le^rs  usages  et  en  partie  leurs  croy- 
Mils,  et  qui  formetit  k  odté  des  Russes  la  principale  partie  de  la 
pipilation. 


330     V.  R.  30,  L'OKA.  De  Tver  à'S^ 

Lm  Mprdwa  (Mopiii)  qui  iMbUeai  daaa  le  go«»tr«emeBl  4e 
Novgorod,  non  pM  tout  un  territoire,  mais  des  régions  isolée* ,  so^ 
branche  le  pins  méridionale  de  Tandenne  raee  des  Finnois  on  Tchc 
qui  oeenpait  «nirefois  «mU  le  mowé  de  l^Ewepe.    Ai^««l*hni,  an  i 
les  Mordva  et  le»  TcMcémisees ,  dans  le  fMHipe   bnl^are  é«e jpei 
finnois  de  1^.  (Finnois  de  la  Baltique;  groupe  earélien,  t.  p.  188). 
IfordTa,  peuple  très  guerrier,  occupaient  les  plaines  de  la  Russie 
les  temps  lee  plus  recmlés%  Us  se  diTlsalant  en  trois  teBiilea  prineip 
les  Mokcbans,  les  Brsaas  et  les  Karatai».    Iab  M^kckmtu  romentl 
.lourd'bui  la  famille  la  plus  nombreuse  ;  ils  habitent  surtout  les  bor^ 
rOka,  de  la  Mokeha  et  de  la  Soura.    Les  KaraiaU  (Rapanui)  sont  ré 
à  un  très  petit  nombre  et  haWtentt  omeliinee  tUU^s  dn  geuv.  de  Ki 
Les  ErMMu  Opaa)  demsusent  près  de  TOka,  dans  les  gonv.  de  N 
Novgorod,  8amara,  Simbirsk  et  Penza,  mêlés  aux  Mokchans,  doi 
diffèrent    cependant   par   la  langue,  par  quelques  coutumes  et  pi 
eostnme  des  femmes. 

Les  Mordva,  devenus  une  population  très  paisible,  sont  ai^evudJÉÉ 
dispersés,  en  groupes  plus  ou  moins  nombreux  et  considérables^  daiMP 
gouv.  de  Samara,  Sarator,  Sfmbirsk,  Penta,  N^ny- Novgorod,  T«n^|», 
Kasan,  Onfa,  Orenbonm,  et  Astrakhan^  et  on  en  eom^  e&v.  800000. 


«ont  des  hommes  peut-être  un  peu  lourds,  mais  ezeesslTement  dl||h 
honnêtes,  hospitaliers,  laborieux  et  sociables,  de  belle  et  vigoureuseflp 
fitltution,   8*oecupant  d*agrieultnre ,  de  Télère  du  bétail,  d*apfeultntii^ 
de  toutes  sortes  dUndustries.     Les  Snans  ont  ganié  la  sinietwre 
porelle  du  Finnois  dans  tonte  sa  pureté*,  leurs  cheveux   sont  p; 
toujours  blonds  ou  roux.    Les  Mokchans  opt  les  cheveux  noirs,  la 
claire  i  on  reconnaît  en  eux  le  mélange  de  sang  tatare 

Le  meilleur  moyen  de  connaître  les  Verdra  est  d*ailer  aux  en 
d'Afaamaas  (▲peaKic&),  vttle  située  it  ilO  V.  au  8.  de  N^ny-Kev^ 
(service  de  poste),  sur  la  TtfeAo.  £Ue  a  lOèOO  hab.,  34  églises,  3  cou 
et  des  fabriques  importantes  de  cuirs  (excellent  cuir  de  Russie).  Le 
vent  de  femm«*  d^AUxeiet^  fondé  sons  Michel,  supprimé  sous  <^tlieriÉftB 
et  restauré  en  1777,  a  une  grande  renommée.  Let.  règles  de  ce  eoaMut 
diffèrent  de  celles  des  autres  couvents  russes.  Il  compte,  derrièr 
mur  d^enceinte  de  1800  m.  de  circuit,  80  bâtiments,  dont  3  églises,  si 
que  ce  courent  forme  à  lui  seul  une  petite  ville.  Les  ornements  dea 
les  autels,  les  scnlptnres,  les  doruiea,  iee  ioMcee  sftinles,  tont 
par  les  religieuses.  Ces  religieuses,  divisées  en  trois  communautés,  s* 
pent  d'art,  de  travaux  manuels  'et  de  fabrication,  de  jardinage,  etc.  l_ 
broderies  d*or  et  d*argeni  sont  renommées  dans  teuie  la  Rnsrie  et  Ak- 
pédient  jusque  dans  les  contrées  lointaine»  de  TAsie,  Leur  eostnmegfÉ 
une  longue  robe  noire  serrée  à  la  taille.  Les  flUes  ont  sur  la  têtepil 
haute  capuce  pointue,  les  veuves  et  les  femmes  avariées  un  bonnet  mit 
étroit,  semblable  à  un  foulard  enroulé  autour  de  la  tête.  La  eafkt 
du  couvent  a  été  construite  de  1813  à  1841,  aux  Irais  des  eenaani 
de  la  ville,  par  Korlnski,  sur  le  modèle  de  Téglise  8t-Pierre  de  St>P^ 
bourg.  Les  tableaux  sont  de  peintres  du  pays  (Sérébrakov,  etc.), 
de  rfconostase  dans  le  style  russe  ^  les  autres  sont  des  copies  de  péial 
de  TEurope  occidentale,  les  fresque»  diaprés  9ubeas.  f 

438  y.,  à  dr.,  f  Vy^y-HovgoroA  (H^aaii  HdBrop^A-^).    T«fr 

p.  314.  1' 

Chemin  de  fer  de  Ngny-Novgorod  à  Moscou^  v^  p.  311-313.  —  Bat^pil 
à  vapeur,  v.  p.  314. 

Au  delà  de  Nijny,  le  fleuve  s'élaiglt,  quand  ob  a  dépassé  fi|^ 
sieurs  lies  de  sable  {Podnovie,  Téliatchi  Brod,  Sàbaichi  Brod^lll 
il  finit  par  s'étendre  jusqu'à  avoli  Vaspect  d'un  lac. 

54  y.  de  Nijny-NoYgorod,  à  dr.,  KadmUy  (KéAHWUi} ,  gros  ^ 
lage  dont  les  habitants  s'occupent  d'agricultura  al  4e  f  finiitiiii||p 

bateaux  avec  riches  sculptures.  ^^ 


m 


COZMODiMIANSK.  V.  R.  30.    331 

i)f  BéjoQT  fréquente  en  ^të  par  les  habi- 


tf»' 


l 


^4^ 


M 


f  ♦  à  g.,  rembonchure  du  Kerjénetz  ;  en  face, 

âBVTO  (JAciOB«;  r€9iaur.  aT«c  eb.  meublées), 
le  Makariev,  qni  a  respect  d^nne  ville.  Il  y  a 
«quelles  on  remarque   8tirt<yut  la  eathédralt 

^.    Quantité  de  moulins. 

frès  1*  légende,  sur  TempUceaient  de  Tane.  ville 
dctruite  par  le*  Tatare«  aovs  Dmiiry  III  Coostan- 
I  est  eiië  d^à  au  xv^  s.    Lorsque  Stenka  Bazine^  chef 
10,  profita,  en  1610,  de  la  mort  d^Alexia  Alexëievitcb, 
Iaxis,  pow  Mmiever  t(i«a  les  pays  du  Volga  jusqu'à 
laaa  de  Lyakovo  se  rëvoltèrant  assei,  au  eommenee- 
i  8<ma  la  eoadiiite  de  MmaHme  Oêê^pw^  hetean  eoeaque; 
moB  à  la  fta  de  sept.  1970,  par  les  trovpes  da  tsar,  sous 
Bea  Oeoifss-Alex.  Dolgovooky. 
^skoTO,  à  g.,  le  amveni  de  Makariev,  qui  marque 
^nait  autrefois  la  foire  (p.  320).  La  ville  de  district 
08t  maintenant  tout  à  fait  insignifiante. 
Hy  (HedxH),  village  bien  situé  sur  le  versant  des 
§.  —  124  V.,  à  dr.,  Barmino,  et  plus  loin  Fokino 
I  un  joli  site  ;  deux  villages  où  il  y  a  beaucoup  de 

w 

/ir.,  t  YftiiilMiurtk  (Baeijfccy pcsi  ;  rutawt, ,  au  dé<- 

/îtita  villa  et  chef- lieu  de  district  du  gouv.  de  Nijny- 

^n  située  au  milieu  de  jardins  et  de  petits  bois,  sur 

tme  de  terrasse  du  fleuve  ^  à  1  Y.  au  $.  de  Tembouchure 

m,  rivière  de  600  V.  de  long  qui  vient  du  district  de 

|4  V.  de  la  ville,  le  couvent  Tcheremissky,  agréablement 

^  rives  du  Volga  deviennent  plus  jolies. 

I  a  dr. ,  ToêiCLd  -  Troïtsky  (IIocéAi  TpôimKil),  en  face  de 

ire  de  la  Vetlouga  (610  V.  de  long;  le  flottage  du  bois 

idérable  au  printemps). 

à  dr.,  t Koimodémianak  (Ko3fcHOAeaiilHCK'b) ,  ville  de 

et  chef- lieu  de  district  du  gouv.  de  Kazan,  en  face  de 

^huie  de  la  Bautka,  Sa  fondation  remonte  à  la  fin  du  xvi^s. 

centre  du  commerce  du  bois;  au  débarcadère,  on  vous  offre 

mes  à  vendre. 

aux  environs  de  Koxmodëmiansk  que  eommeneent  les  territoires 

les  et  des  Tcbouvaebes.    Les  premiers,  qui^  comme  les  Mor- 

Uppartiennent  aux  Finnois  du  Volga  (v.  p.  990>,  vivent  au  nombre 

MOOOO  sur  les  deux  rires  du  Volga,    entre  les  rivières  Viatka  et 

tga  et  près  de  l*embouehure  de  la  Soura.    Pourtant  ils  sont  assez 

iê  du  neove  mteie. 

TtikéHmiêieê  (^epemlcii) ,  qui  se  donnent  le  nam  de  Mar^  e.-à.-d. 

,  eomptent  pazmi  les  plus  anciens  habitants  de  ces  pays.     On 

divise  en  Tehévemisses  des  montagnes  et  Tekérëmisses  des  prairies. 

premiers  habitent  la  rive  dr.  du  Volga  ei  s'adonnent  à  l'agriculture, 

^apiculture  «t  à  Télèva  du  bétail:  les  seconds,  dans  les  forêts  et  les 

^pcc  de  1»  rive  g.,  s'oeeupent  particulièrement  de  chasse  et  de  pèche. 

^vrs  villoffes^  tous  sitaés  dans  les  petites  vallées  d'un  pays  montueux,  se 

"^posent  de  30  ou  90  maisons  disséminées  et  entonréea  d'arbres.    Les 

etéaisses  soat  pour  la  plupart  de  taille  moyenne,  mais  bien  découplés 


332     V,  R.  30.  SVIIAJ8K.  De  Tver  à  8y»ran. 

et  Tigoureux.  Ils  ont  le  visage  large,  le  nés  cuiraA,  les  cheveux  et  U  barbe 
d'un  noir  brillant,  U  bouehe  grande  et  les  yeux  en  général  très  noirs. 
Les  cheveux  bruns  y  sont  très  rares ,  les  blonds  se  voient  sur  la  rive  g. 
du  Volga.  La  langue  des  Tehérémisses  est  un  dialecte  finnois  mélangé 
de  beaucoup  de  tatare  et  d*an  peu  de  mase.  Le  russe  n*est  compris  que 
par  le  plus  petit  nombre  d*entre  eux. 

260  V.,  à  dr.,  f  TeliébokMry  (^eôoicipu;  Traktir,  avec  chambres 

meublées,  sur  la  place  du  Bazar),  ville  de  5000  hab.  et  chef-lieu  de 

district  du  goav.  de  Kazan.   Il  y  a  14  églises.   Non  loin  du  Volga, 

le  couvent  de  la  Trinit/ {TtoXlBky)^  où  il  y  a  une  image  miraculeuse 

de  St  Nicolas,  qui  attire  beaucoup  de  fidèles. 

En  allant  en  voit.  (8r..  s*enteudre  directement  avec  risvocbtehik)  jusqu'à 
Voronovka  (BépoHOMa),  a  30  V.  au  6.-E.  de  Tchéboksary,  on  se  trouve 
au  milieu  d'une  contrée  habitée  exclusivement  par  des  TchMMoehet^  qui 
sont  massés  sur  la  rive  dr.  du  Volga,  près  de  la  Soura.  U  y  en  a  aussi 
de  dispersés  dans  les  Kouv.  de  Simbirsk,  de  Samara,  d^Onfa,  etc.  Ils 
sont  au  nombre  de  570000.  Les  Busses  les  nomment  F|m«ss,  les  Tatares 
Totar^  les  Mordva  Viéttté  et  les  Tehérémisses  Kourkmari  (hommes  de£ 
montagnes).  Leur  origine  est  très  discutée.  On  croît  actuellement,  d'après 
leur  extérieur  et  leur  langue,  qui  d'ailleurs  a  pris  beaucoup  de  moto 
finnois  et  slaves,  pouvoir  les  dasser  dans  la  race  turco- mongole,  bien 
que,  par  leur  manière  de  vivre,  leurs  coutumes ,  leurs  costumes  et  leurs 
superstitions,  ils  se  rapprochent  beaucoup  des  Tehérémisses,  avec  lesquels 
ils  ne  se  mêlent  eependant  pas. 

288  V.,  à  dr.,  \Soundyr  (CyHxâpb),  bourg  d*env.  700  hab.,  dsDs 
un  site  pittoresque,  sur  un  coteau,  avec  une  vieille  église.  —  335  Y. 
j' Kozlovlca  (KoaiÔBKa).  —  Ensuite  on  aperçoit  de  loin  les  tours  et 
les  dômes  de  Sviiajsk,  sur  une  hauteur. 

350  V.  f  Sviiajik  (CBiâscn),  ville  de  3000  hab.  et  cheMieu  de 
district  du  gouv.  de  Kazan,  fondée  par  Ivan  le  Terrible,  comme 
point  d^appui  dans  ses  guerres  contre  Kazan,  à  3  verstes  du  Volga, 
sur  la  Sviiaga.  Dans  le  couvent  d*0u8penslcy,  bâti  en  1555,  est  in- 
humé St  Hermann  (m.  1567),  apôtre  de  cette  contrée  ;  on  remarque 
d'anc.  peintures  murales  dans  la  cathédrale  du  couvent  La  stat. 
de  chemin  de  fer  de  Sviiajsk  (p.  353)  est  à  12  V.  de  la  ville. 

De  Morkvachi  k  Verkhny-Ouslon  (BépxHill  YciÔEi),  la  rive  dr. 
offre  de  beaux  paysages. 

381  V.,  à  g.,  le  débarcadère  de  Kazan  (Kazanskaïa  Pristan). 
3  à  4  h.  d'arrêt.  La  ville  est  à  7  V.  dans  Tintérieur  des  terres. 
On  trouve  des  voitures  au  débarcadère  (p.  333).  Pour  le  tramway, 
V.  p.  333.  On  aperçoit  a  g.  de  la  digue,  en  allant  à  la  ville,  la  pyra- 
mide des  Crftnes  (p.  338). 


Kazan  (Kasâui»,  nommé  Oson  par  les  Tehérémisses).  —  La  «abe 
de  la  ligne  de  Riacan  (p.  363)  est  au  S.  de  la  ville.  —  Hôtbls  :  S.  de 
France  (ch.  i  à  8r.,  b.  10k.,  l.  26k.,  déj.  26k.,  din.,  de  2h.  à  6h., 
66  k.  à  1  r.);  H.  de  VEnrope  (eh.  76  k.  à  6  r.,  b.  10 k.,  1.  60  k.,  din.,  de 
2  h.  à  6  h. ,  60  k.  à  1  r.);  Volça  -Kama  (ch.  1  à  6  r.,  b.  10  k. ,  d<U.  40 k., 
din.  60  k.  à  1  r.),  tous  trots  rue  Voskressenskaïa  (pi.  D  3);  BaaarUev, 
Pravaïa  Tehornooserskaïa  (eh.  75  k.  à  6  r.,  b.  10  k..  à*  déj.  50  k.,  dîn.,  de 
2  h.  à  6  h.,  40  k.  à  1  r.)  ^  MUihailow,  Lobatchevskaïa. 

Rbstaukavtb  :  Tohomooterskf  (p.  338),  dîn.  60  k.  à  1  r.,  bonne  cuisine, 
jeu  de  quilles-,  Staviamikf  Batar,  en  face  de  la  Bourse,  recommandé. 


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De  Tvtr  à  Sytran. 


KAZAN. 


V.  R,  30.     333 


LiBOz  DB  DivBniMBMBKT  :  Tekomoié'Otir0  (p.  896)}  le  J^éin  Panaltty 
où  il  jr  a  «n  théâtre  d*étë  et  an  théitre  des  Variétéa  ;  U  Suiut  Rui9e 
(p.  396).  —  TidiiTSB  (pi.  39),  en  hiver,  place  da  Thë&tre.  —  Photooraphibs  : 
Q.-F.  LêdUt  VoskreMenskBiâ. 

VoinrKBe.  IsToehtehiks,  pour  un  eourse  en  ville.  16  k.  t  à  Theure,  40  k.) 
pour  le  dëhftreadère  (env.  '/4  d*h.),  76  k.  ;  1  jour,  o  r. 

Tbamwats,  du  débareadère  des  bateaux  à  vapeur  jusqu'en  ville,  90  k.  ; 
de  la  Vladimirskaïa  (pi.  D3)  mufMibourç  UOart  (pl.B4)-,  de  la  Moskov- 
skaïa  (pi.  D  9)  à  la  VêrkkniéU  Fidormtkala  (pi.  D  B  3),  par  la  plaee  Nieolae  ; 
de  la  Lëvaia  Tehornooserfkaïa  (pi.  D  E3)  à  la  Smiu$  Rutu  (pi.  E  F3). 

PosTB  (pi.  97),  plaee  du  TheAtre.  —  TéLéoiAPBB  (pi.  98),  près  du 
théâtre. 

BAixe:  Dtudiowy  Bolehgïa  KatanskaSa;  Bmtatfmik^,  —  Bmknt  d€  riHèrt 
dans  la  Ktuanka^  près  de  la  Suisse  Russe  (p.  3J6). 

Bâtbadx  1  VAPBIJB.  -^  8oB  LB  VoLOA.  PouT  NOnp  -  Novçorpd ,  6r.  35 
et  a  r.  75;  Simbirsk,  4  r.  06  et  3  r.  70;  Sanutra,  6  r.  66  et  4  r.  76;  S^xran^ 
S  r.  35  et  6  r.  90;  <8ara<ev,  13  r.  36  et  8  r.  76;  Kmmwehtnê,  14  r.  70  et  10  r.  60; 
TtariUv»*t  16  r.  46  et  U  r.  76;  Aitraithamt  31  r.  %  et  16  r.  36.  —  Sub  lk 
Kaka.  Pour  Perm  (1013  V.),  9  et  7  r.  ;  pour  (h{fa  (1090  V.),  7  r.  60  et  6  r.  60. 

Kastan  est  une  ville  d'env.  180000  hab.,  la  capitale  de  l'ancien 
empire  des  tsars  de  Kazan  et  du  gouv.  actuel  de  ce  nom ,  la  rési- 
dence du  miétropoUte  de  Kazan  et  de  Svii^lsk  et  le  quartier  gênerai 
de  la  IX*  diTlsion  militaire.  Elle  est  située  à  une  altitude  de  80  m., 
sur  la  rive  g.  de  la  Katahka,  affluent  du  Volga.  Elle  est  bâtie  sur 
plusieurs  collines,  au  milieu  d'une  plaine  qui  est  inondée  au  prin- 
temps sur  une  grande  étendue,  par  le  Volga  et  la  Kaianka.  Elle 
compte  59  églises  gréco-russes,  une  église  catholique  et  une  luthé- 
rienne, et  elle  a  encore  13  mosquées.  Gomme  établissements  d'in- 
struction, elle  a  une  université,  une  académie  des  langues  orien- 
tales, une  académie  ecclésiastique ,  etc.  Le  commerce  y  est  très 
important.  L'industrie  compte  beaucoup  d'établissements ,  surtout 
pour  les  cuirs  (célèbres  cuirs  de  Russie),  le  savon,  les  draps,  la 
cotonnade,  les  cloches,  les  images  religieuses  et  les  produits  de 
Tindustrie  domestique,  etc. 

La  ville  proprement  dite ,  baignée  au  N.  par  la  Kazanka ,  est 
située  sur  des  collines  (v.  ci-dessus)  et  comprend  cinq  parties.   Au 


1.  Aead.  eeeléslast . 
3.  Amirauté  .  .  .  B 

3.  Château 

4.  Ch&teau-d'Eau   . 

5.  Club  de  la  Kobl. 

6.  Collège,  I«'  .  .  . 

7.  -    U» 

8.  -    de  filles    .  . 

9.  Couvent  Bogoro- 

ditsky  .  .  . 
10.  •  Kiftitehesky  . 
U-     -  6t-Jean-Bapt. 

12.  -  Spasso-Préob, 

13.  •  ZUaBtov.  .  . 
U.  Eeole  normale  . 
i5.  Eglise  eathéd.  de 

l^Annoneiat. 


Légende  du  plctn  de  Ka%an, 


D3 
£4 


16.  Bgl.  catholique  .  BSfdl. 

17.  •  lUinskaia  .  .  D8 

18.  -   Luthérienne    £3 

19.  -  Ouspensky  D3,3 
£9|30.  >  PUtnilskàa.  D3 
B3  3i.  -  Poktovskttia  £3 
D3  33.  •  Préobrajen8k.£3 
£8  33.     -   St-Cyprien    .  1)3 

34.     *   8t-Dmitry  .  .  B3 
D3  36.     •  St-Oeoigea   .  £3 
Cl  36.     -   St^Pierre-et- 
D3  St-Paul  .  .  .  D3 

D3  37.     •  Troïtskaia    . 
B3  38.     •   Voxdvijensk.  D3 
£3  39.  £tat-Malor    .  .  .  DS 

90.  Oostlny  Dvor .  .  D3 
D3 


33. 

39. 

34. 
35. 
96. 
37. 
38. 
39. 
40. 
43. 
43. 

a. 

40. 


H6tèl  de  ville 

(Douaa)  .  .  .  .  D3 
Institut  Rodio- 

novsky £3 

Monnm.  de  Der- 
javine.  ...  £3 

-  de  la  Prise  de  K.  C3 
Mosquée  tatare  .  £3 
Palais  de  justieeD9 

Poète £3 

Télégraphe   ...  £3 

Théâtre £3 

Tour  Sioumbéka  Df 
Tribun,  du  diatr.  D3 
Université.  ...  £3 

•  (clinique  de  n  £3 
Usine  à  gas  .  .  .  F4 


334     F.  B,  30.  KAZAN.  D«  !Feer 

N.-O.,  le  #fremlin,  entouré  du  bouleT.  de  la  Fortetosse.  Les  collines 

s'aplanissent  vers  le  S.,  TO.  et  TE.   pour  revenir  ensuite  à  leur 

première  hauteur.    A  TO.,  le  faubourg  de  V Amirauté,  relié  à  la 

viHe  par  une  haute  digue  qui  coupe  la  Tallëe  et  traverse  l'Itehka. 

Sur  la  rive  dr.  de  la  Kazanka,  plusieurs  faubourgs.    A  TE.  de  la 

ville,  VArêkoïé  Pôle  (Apcxoe  BÔJe^  champ  d'Arsk)  ;  au  S.,  les  faub. 

tatarea.     Les  lacs  Kaban  sont  reliés  k  la  Kazaiika  par  le  canal 

BotUak  (Byjan),  q^ui  traverse  la  ville.   —  La  plupart  des  maisons 

de  Kazan  sont  en  pierre.    Les  rues  principales  y  sont  pavées  et 

bordées  de  trottoirs.  Toutefois  les  faubourgs  ont  peu  de  rues  pavées 

et  sont  excessivement  sales. 

HiSTOiix.  —  Ob  ne  sait  pas  d'une  faeoo  certaine  qnand  et  par  qui 
cette  Tille  a  été  fondée.  Il  n^en  est  pas  lait  ntention  panni  «elles  des 
Balgares  que  sonmit  Baty-Khan,  au  xiii«  s.  —  Bile  fut  détntifte  en  1396 

f>ar  le  prince  Vassily  DmitriéTiteb ,  mais  elle  se  releva  bientôt  et  devint 
a  capitale  d'nn  khanat  tatare  indépendant,  fondé  par  Onlôu - Xakbmet- 
Khan  (1438- lUl),  sur  les  mines  de  la  horde  d'Or  dissoute,  dont  This 
toire  ne  connaît  rien  non  plus,  sinon  des  révolutions  et  des  guerres  con- 
tinuelles avec  les  princes  russes.  Ivan  III  s'empara  de  Kazan  en  1169,  où 
Ibrakint-Kkan  en  était  souveriUn.  A  la  mort  de  ce  dernier,  Ivan  se 
mêla  aux  luttas  que  provoqua  la  succesasion  au  troue,  soutint  Hakhmet- 
Amine^  le  plus  jeune  fils  dlbrahim,  contre  son  frère  aîné,  battit  celui-ci 
en  1487,  près  de  Kazan,  plaça  Aminé  sur  le  trOne,  mais  eut  soin  de  prendre 
lui-même  le  titre  de  priaee  de  Bulfarle,  pour  faire  conatater  son  droits 
la  souvemiaeté  sur  ee  pays  ^  Taneien  royaume  bulgare.  Makbmet-AmiDS 
persécuta  les  chrétiens  en  1504,  fit  massacrer  tous  les  Russes  dans  la 
ville  et  envahit  lui-mdme  la  Russie  à  la  tête  d'une  armée,  mais  assiégea 
ea  vain  V$jny>Navgorod  et  revint  à  Kasan  sans  avoir  été  inquiété  par 
Tarmée  russe,  parée  qu'Ivan  III  venait  précisément^  de  mourir  (1506). 
De  nouvelles  rivalités  pour  la  succession  au  trône,  après  la  mort  de  Makb- 
met-Amine  (1519),  et  de  continuelles  révoltes  à  Kazan  amenèrent  à  plusieurs 
reprises  l'intervention  armée  d^vaa  IV,  qui  résolat  enfin  de  soumettre 
entièrement  la  ville.  Le  siège  échoua,  il  est  vrai^  et  Ivan  lui-même  aida 
Ghikh-Aléi,  tsarévitch  d'Astrakhan,  déjà  chassé  plusieurs  fols,  à  remonter 
sur  le  trône  de  Kazan,  en  1551  \  mais  Ghikh-Aléi  en  ayant  été  de  nouveau 
expulsé,  Ivan  marcha  sur  Kazan  en  1553,  s'en  empara  le  2  oet.  de  la 
même  année,  après  un  siège  assea  iong,  et  annexa  tout  l'empire  de  Kasan. 
—  La  ville  fut  prise  et  détruite  en  1774  par  le  rebelle  Pougatcbev,  mais 
reconstruite  par  Catherine  II.  Kazan  est  chef-lieu  de  gouv.  depuis  1714. 
Le  *Kbemlin  (Kpesii»;  pi.  D2),  fut  fonde  au  xv^  s.  par  le  khan 
Oulou-Makhmet.  Il  l'entoura  d'une  palissade,  qui  fut  incendiée 
sous  Ivau  IV  et  remplacée  par  le  mur  en  pierre  encore  existant  au- 
jourd'hui.  Lors  de  la  révolte  des  Cosaques  sous  Pougatcbev,  ce  mur 
avait  encore  plusieurs  tours  avec  des  portes;  il  n'en  reste  plus  que 
trois  :  la  Spatkaïa  (CflàccKa«} ,  par  où  l'on  arrive  du  Kremlin  à  la 
rue  VoskresseuskaTa;  la  TatnUtkt^a  (TéSuamai) ,  qui  conduit  à  la 
Kazanka,  puis,  par  un  pont,  aux  faubourgs  de  Grivka  et  lagodnaîa, 
et  la  Piotnitskaïa  (J[I«THi^Ka«),  aft  N.-E. 

Nous  pénétrons  dans  l'intérieur  de  la  forteresse  par  un  pont  de 
pierre  jeté  sur  Tancien  fossé  et  par  la  porte  du  Sauveur  (Cnâccsif 
■opôra),  près  de  laquelle  se  trouve,  à  g.,  la  grosse  tour  SpaskaTa. 
Cette  forteresse  rappelle  le  Kremlin  de  Moscou  et  renferme  les  prin- 
cipaux monuments  de  Kazan.  Le  plus  remarquable  est  la  catbé- 
DBALE  DE  l'Annowciation  (pi.  15,  D  2),  bâtie  en  bois  par  Ivan  IT. 


à  ay%ran.  KAZAN,  V.  /?.  30.    336 

après  la  prise  es  la  villa,  an  1562,  et  raoooilruita  an  pierra  par 
Itrary,  pnnîar  oi^tropolita  da  Kacaa,  1662.  On  voit  dans  l'égUsa 
une  ekâsae  avac  ks  rallf iiaa  d'Ioury.  La  trésor  ranforma  da  riekes 
ckasuMee ,  omcaiants  d'églisa,  aie.  —  La  cauvtnt  dé  Spaêê^^Pf/Q- 
hra^tnOtTf  (pL  13,  D 2)  a  été  feadé  an  1666.  Son  église,  construite 
en  lH>ia  par  Ivan  lY,  an  1666,  et  en  piarra  da  1696  a  1601,  lan  ferma 
les  tombeaux  de  divers  métropolites  et  évalues.  Tout  près  dii  cou- 
vent, Vé^iêtSi*OypHt9^-et'8t*Juttin  («épcwb  KHnpiim  h  lyc- 
Tfaia;  pi.  23,  D2)  et  Yégmu  de  L'Imutgê  du  Sauvtwr,  construites 
toutes  deux  en  1662,  en  mémoire  da  la  prisa  da  la  ville. 

Le  liai  kMM  du  BmL99fnemeni  (Dpae^cnenuMHtCTi)  occupe, 
dit' on,  l'emplacement  de  celui  daa  tsars  bulgarea.  La  ckàitmu 
(pi.  3)  est  habité  pat  la  govrameur. 

Cfne  des  constructions  les  plus  intéressantes  du  Kremlin  est  la 

*TouB  SiouvBiéKA  (ééiBHii  Cp6éiM>  ;  pi.  40,  D2),  haute  d*env.  76m., 

à  7  étages  et  en  briques.  Ost,  ditron,  un  reste  d'architecture  tatare. 

—  Elle  est  en  très  mauvais  état  et  Fascension,  pour  laquelle  il  faut 

TautoTisatlon  du  gouverneur,  n'en  est  rien  moins  qu'agréable  ;  mais 

la  *vue  dont  on  Jouit  du  sommet  est  superbe. 

La  tradftioB  raconte  qm*«na  prineaiM  ftatara,  8ioo«btfka,  déaeapérëe  de 
la  raina  da  aa  patrie,  se  précipita  da  haut  da  eatte  tonr  \  mais  le  fait  est 
eontronré.  Sioumbéka,  flUe  dlouasoaf,  khan  des  Kogaïs,  âgée  de  13  ans, 
vint  à  Kaxan  en  1633  pour  épouser  Fn-Aléi^  frère  de  Chtth-Alëi,  à  peine 


Zapba-Ghiraî  força  Sioumbéka  à  accepter  sa  main.  Sa  mort  étant  surrenue 
subitement  en  ioi%,  les  minlatres  le  reaplaaèrent  par  OwUmkk-OMrm, 
ftls  de  Sionnibéka,  âgé  da  2  ans,  d^autrea  ehoieireni  un  khan  de  Crimée, 
d'autres  enfin  Mpchte/utk^  amant  de  Sioumbéka.  Ce  dernier  fut  fait  pri- 
sonnier à  rinatigation  des  taara  de  Moacou  et  exécuté  dans  cette  yfUe. 
Sioumbéka  dut  renonaar  an  trêne  pour  elle  et  aea  flla,  fat  emmenée 
de  feras  à  Moteon  et  dut  y  épouser,  an  ISbl,  Chikh-Aléi,  tsar  détrôné 
de  Kasan. 

Davant  laDotuna  (pi.  31),  une  ttaiue  de  l'empereur  Alexandre  IJ, 
inaugurée  en  1896,  bronze  par  Shertcood,  A  TE.  du  Kremlin,  le  cou- 
vent Bogoroditiky  ou  de  la  Vierge  de  Kauin  (BoropÔAHiiKili  Kasân- 
CEÎft  AMnili  KonacTÛpb  ;  pi.  9,  D  2),  un  couvent  de  femmes  construit 
en  1679.  La  légende  raconte  qu'à  Tendroit  où  8e  trouve  maintenant 
régllse  d'hiver  du  couvent ,  on  trouva  dans  le  sol  une  image  de  la 
Vierge,  qui  est  depuis  ce  temps  en  grande  vénération.  C'est  à  elle 
qu'est  consacrée ,  entre  autres ,  la  cathédrale  de  Kazan  à  St-Péters- 
bourg  (p.  143).  Cette  image  se  trouve  dans  la  cathédrale  du  couvent, 
grand  édifice  couronné  d'un  dôme,  bâti  de  1791  à  1804.  La  fête  de 
la  Vierge  a  lieu  le  26  juin.  Les  religieuses  font  des  images  saintes, 
des  tissus ,  des  ornements  brodés  d'or ,  et  s'occupent  de  l'éducation 
des  orphelines  filles  de  popes.  —  Non  loin  de  là,  le  couvent  de  St- 
Jetm-BajMête  (nysciéil  mmmetkfh  loéuc-DpeATé^eHciift;  pi.  11), 
avec  une  jolie  vue.  La  cathédrale  a  été  récemment  reconstruite  tout 
à  fait  sur  le  modale  de  l'ancienne. 


336     V.  R.  30.  KAZAH.  De  Tmtr 

Nous  arriTons  ensuite  pi?  la  Pokfovskala  (tramway)  à  Vi^Ut 
luthérienne  (pi.  18) ,  au  th/âtre  (pi.  39,  £2),  belU  constnictioii  eu 
pierre,  a  des  bâtiments  de  clUbs  distingua  et  à  la  plaee  Nicolas,  où 
est  le  monument  du  Ti>oète  Derjatfine  (né  à  Kazan  en  1743  et  mort 
en  1816;  pi.  33),  érigé  en  1846;  pais  par  laG^rouzinskàîa  à  U  ^Suisse 
RcssB  (BlBèttUépic  ;  pi.  S  2),  au  N.*£.  de  la  yille,  près  du  etmeltèr» 
et  du  champ  d'Atêk.  €*est  un  beau  et  gra»d  parc  où  l^n  a,  i  cer- 
tains endroits,  de  très  beaux  points  de  yuow  —  Nous  revenons  par 
le  Tehamoï^  Otéro  (HépBOeôsêpo;  pi.  D£2;  restaur.,  t*  p.  3^), 
principal  but  de  promenade  de  Kazan. 

La  grande  aitèn  de  Kaian  est  la  VqskbssbsiiskaIa  (Boci^- 
céacKai),  qui  commence  à  la  potte  du  Sauveur  (p.  334).  A  Texti^ 
mité,  à  dr.,  les  beaux  bâtiments  de  l'UBiTanité  (pi.  43,  £  3)  ;  devant, 
un  buste  du  mathématicien  Lobaichevshy  (m.  1846).  L'université, 
de  Kazan ,  fondée  en  1804  et  fréquentée  par  env.  9()0  étudiants,  est 
surtout  impoftaate  par  ses  chaires  de  langues  orientales.  Elle  com- 
prend en  outre  un  observatoirej  un  Jardin  botanique  (pi.  F4;on 
peut  le  visiter) ,  un  mua/e  ethnographique  (fermé  au  public) ,  etc. 
La  bibliothèque,  dont  la  principale  partie  se  compose  de  la  collec- 
tion de  livres  du  prince  Potemkine ,  compte  env.  170000  volumes 
(ouverte  en  hiver  1. 1.  jours  de  midi  à 2  h.  ;  en  été,  les  mardi  et  vendr., 
de  midi  à  2  h.). 

On  remarque  encore  dans  la  Voskressenskata  le  Gostint  Dvob 
(FocrâHiift  ^Bopi;  pi.  30),  qui  mérite  une  visite ,  de  même  que  le 
Bazar  (Basépi).  Il  s'y  vend  d'excellents  ouvrages  en  cuir,  des 
étoffes  tatares,  etc.;  le  savon  de  Kazan,  fabriqué  avec  du  lait  de 
jument,  est  renommé.  Le  Gostiny  Dvor  renferme  aussi  le  musée 
de  la  Ville  (visible  dans  la  sem^  sauf  le  sain.,  de  10  h.  à  3  h.  ;  les 
dim.  et  jours  de  fête,  de  midi  à  3  h.  ;  moyennant  7  à  22  k.).  U  con- 
tient les  antiquités  de  Bolgary  (p.  340),  des  objets  tatares  et  de  Tige 
de  la  pierre,  une  grande  collection  de  monnaies,  etc. 

Là  partie  la  plus  intéressante  de  Kazan  est  la  ^vills  tatarb  (Ta- 
xâpcKaH  Cjo6oa&  sa  KaôsnÔMi;  pl.^4),  avec  ses  maisons  basses 
entourées  de  jardltis'et  de  buissons,  ses  mosquées  aux  minarets 
élancés ,  ses  rues  étroites  et  non  pavées,  où  (Circule  uiie  population 
des  plus  variées  (tramway,  v.  p.  333).  On  y  achète  à  bon  compte, 
si  l'on  sait  marchander. 

Les  Tatarbs  db  Kazak,  au  noMbre  d'env.'  tôOOOD  dans  tout  le  gou- 
vmmement,  sont  Mahouétatti  et  restent  fidèles  à  lear  croyance,  maia  ils 
vivent  en  bonne  iatelUgeoqe  avec  les  fusses,  dont  ils  partagent  les  droits 
et  les  obligations.  Leur  tifpe  est  d''abord  caractérisé  par  une  taille  moyenne 
et  svelte.  Leurs  mouvements  sont  dégagés  et  gracienx.  Ils  ont  le  visage 
ovale,  les  yeux  noirs  et  bien  fendus,  mais. placés  obliquement,  le  ncB 
bien  arqué,  la  boaelte  bien  faite,  les  dents  de  toute  beauté,  et  le  teint 
un  peu  brun ,  du  moins  cbez  les  nommes.  La  barbe  est  peu  abondante. 
les  ebeveux  sont  coupés  court.  Les  femmes  sont  pour  la  plupart  petites, 
avee  tendanee  à  roMsillf,  surta^t  «lans  les  elasses.  aisées.  SUes  ainent 
à  se  Carder  de  blanc  et  de  rouge,  à  se  noii«ir  les  dents,  ainsi  que  le$ 
paupières  et  les  sourcils,  à  la  mode  des  Orientaux,  et  elles  se  teicnent 
les  ongles  en  jaune  foncé.  —  Ce  qui  frappe  dans  le  eotHime  des  Tatares. 


a  %vAn.  K'AZMni  K  R.  30,    337 


e'e«ft  «iHovt  la  cMtURue.   D*ab«rd  iU  pl«e«nl  tAr  U  pMiie  postérieure  de 
la  tête  «ne  petite  calotte,  Bommée  «iérmolka*,  «taku*  ou  «kolUboueh*, 
et  4«i,  ches  les  Tatare*   de  condition,  e«t  ornëe  de  broderies  aux  cou- 
leurs les  plus  variées,  d*or,  d^argent  et  de  perles.  L*liomme  du  peuple 
met  sur  eette  ealotte  an  chapeau  de  feutre  blanc  ou  un  bonnet  de  four- 
rure noire  ou  grise  («bournik*)»    Le  bord  postérieur  du  chapeau  est  sou- 
vent relevé  et  orné  d'^étoffe  noire  ou  rouge.    On  aperçoit  encore  derrière, 
aon«  le  ehapeao»  une  partie  de  la  calotte.   Dans  la  classe  aisée,  on  porte 
sur  1»  ««lotte  un  bonnet  de  fourrure  grise  ou  noire,  plus  fine.    Ce  bonnet 
eat   étroit  do  bas  et  va  en  s'élai^issant.    Les  autres  parties  du  costume 
cbes   lliomme  du  peuple  sont  la  longue  chemise   bleue  («koulmak»)  ou 
bien  une  blouse  blanche  ou  une  jaouettte  blanche  et  de  la^es  pantalons 
de  eoton  («slan»).    X^a  partie  plus  aisée  de  la  population  tatare  porte  gé- 
néndemeat  par-desfQs  la  chemise  une  eamiséle  sans  manelies  («apelialouk*) 
tombant  >»iqn*a«x  g«iie«x*   Cette  camiaole  est  en  sole  de  e4Msl«ttr,  fennée 
par  deTant  au  moyen  de  rubans  et  tenue  à  la  taille  par  une  ceinture  de 
soie  («poda>)  ou  un  ehile  («kouehak»).  Par-dessus  cette  camisole  se  met 
^eneora   nae  deuxIèvM  jaqaatte  4  maaehes  («raiakl-édrees»)  ou  un  large 
et  UNsf  «alkaii  Mvfeat  (••haUt«  tchékasaOt  ordiaairenMnt  en  .nankin  et 
souvent  tout  à  fait  à  la  turque.   La  chaussure  se  compose  de  bottes  en  maro- 
quin sans  semelles  et,  par-dessus,  de  pantoufles  à  talons  bas  (ibachmak*) 
ou  4e  aoeqaes  de  eair  otdiaiUrQ,  qtà  ••  gardeat  mdme  daas  la  ohambre. 
—  TàB  a^stuaM  et  sartout  la  eoiff^re  des  femmes  ont  oa^que  ehosa  d'ori- 
ginal.   La  coiffure  est  une  toque  de  fourrure  ou  bien,  chez  les  Jeunes  filles, 
nne  ealotte  brodée  en  diverses  couleurs  et  garnie  de  piéeettes  d*or,  comme 
ebea  les  femaies  des  Tch««Taehei,  oa  «ae  serta  de  bandeau  de  soie  ou  de 
velonra,  garoi  de  perles,  ete.    Par* dessus  leur  «oiffare,  les  femmes  mettent 
un  prand  voile  de  soie,  à  bordure  brodée,  appelé  «ianar  tchaoulik»,  qui  ne 
laisse  apercevoir  qu^une  petite  partie  du  visage.    Les  pauvres  n*ont  que 
ee  ▼oild.    Le  resta  da  oattame  se  eompase  dHine  ehemise  d'indienhe  de 
eouleoc,  tombant  jusqa'i  la  cheville,  ou  d'une  blouse  et  de  pantalons. 
Lies  feœnkes  riches  mettent  en  outre  une  jaquette  brodée  d^or  ou  bien  un 
caftan  de  soie  ou  dMndienne,  avec  de  longues  manches  pendantes.  Ce  eaflan 
se  uket  aussi  sur  la  tCte  st  ssrt  en  m«ne  temps  de  velle.    Les  femmes 
s^eniansent  les  jaa&lKuBv  m^a  pas  lee  pins  fortes  chaleurs,  d'une  forte  éioffe 
de  laine  ou  de  bandes  de  toile.    Elles  portent,  comme  chaussures,  des 
pantoufles  en  maroquin  {«tchiknik»).   La  plus  belle  partie  de  leur  costume 
est  le  ùMÊê^b^tànm  êvt  la  devaat  pMr  des  laeets  de  toutes  les  caaleun, 
brodé  d'or  et  garni  tout  autour  de  piécettes  d'argent.   Les  femmes  riches 
ain&eni  à  se  parer  de  bijoux,  de  bracelets,  d^  longues  boucles  d*oreilles 
en  or  ou  en  argent  («alka-kachti^tehéderll*/.  de  eoUiers,  etc.    Elles  met- 
tent daas  leurs  longues  tressée  des  laédiliiee  d*«r  et  d*aapeatt  souvent 
fauases^  elles  portent  des  bagues  aux  doigts,  et^  sur  Tépaule  gayehe ,  un 
ruban  garni  de  perles  et  de  pierres  précieuses  c«bouti>).    A  ce  ruban  est 
attachée  une  petite  poche,  ùh  se  trouve  une  édition  miniature  du  Coran. 
Jje  eanuihrt  des  Tatares  est  aimable  \  ils  sont  aeeoamiodaats,  honnStes, 
affables,  franea,  eon^ats^  rangés  et  propres.    Ils  sont  très  hospitaliers 
envers  les  étrangers.     Us  ont  une  noblesse  qui  est  tenue  en  grande  con- 
sidération, et  beaucoup  de  «mourty»  prétendent  descendre  de  Oengis-Khan 
(TebAnchle-KhaB)»     Leurs  éeole»  soat  bonnes.    Presque  tous  les  Tatare 
saveut  lire,  éecira  et  ealealer  sur  le  bouliar  compteur  russf .    On  enseigne 
dans  leurs  écoles  supérieures  f  arabe  et  le  persan.    Leurs  prêtres  («moul- 
labs*)  font  leurs  études  à  OarçéU^  à  15  Y.  d'Orenbourg,  où  se  trouve 
une  eélibre  éeole  tatare;  beaucoup  vont  aussi  à  Boukhara,  qu'ils  regar- 
deiit  eomaia  un  eantra  saisKtiAqua  de  peeÉiier  ovdse»  *-  La  i«»^i^  des 
Tatares  est  ua  dlal^ate  tuie-   Leujr  littérature  n'est  pas  sans  importance. 
US   ont  beaucoup  de  chants  populaires,  d'une  certaine  valeur  poétique, 
bien  que  nos  oreilles  aient  peine  à  les  supporter.  -^  Leur  n^tmrritnr*  se 
composa  sartaul:  da  vUmda  et  spdeialeasaat  de  viaade  de  cheval.    Ils 
aiiaent  le  lait  et  ft  miel,  et  ils  font  df  ce  dernier  un  exeellent  hydromel. 
L«s  Tatares  prennent  beaucoup  de  thé;  c'est  ce  qu'ils  offrent  surtout  à 
^aurs  hdtes.  ~  L^umear  guerrière  de  ee  peuple  a  totalement  dispara  de- 
puis leur  soumission  par  les  Russes.    Ce  soat  nuilntenant  des  commerçants, 

Bmdeker.    La  Bussie.     3«  édit.  ^^ 


396     V.M.30,  KAZAN.  De  T^er 

deé  induitrieU  et  des  HC^^vltetiri  pai«lblefl  et  lAovieiix.  Le  TMue  du 
centre  et  du  nord  de  la  Enasie  est  commerçant  dans  Tâme  et  ne  le  cède 
ni  en  aituce  ni  en  flneise  au  juif,  dont  fl  a  prii  la  place,  comme  colpor- 
teur, dans  la  Russie  orientale.  Il  n*a  pas  son  pareil  comme  roleur  de  che- 
vaux. Les  Tatares  font  surtout  eommefee  de  produits  indigènes.  Les 
ouvrages  en  cuir,  les  bottes,  le  savon,  les  broderies  d*or  et  d'argent  de 
Kazan  sont  très  célèbres. 

Les  metehets  ou  mosquées  tatares  sont  des  conetruetioiis  très  simples, 
avec  un  minaret  au  milieu.  On  ne  peut  y  entrer  qii*après  aTofr  préa- 
lablement déposé  8^s  chaussures  dans  le  Testibule.  La  partie  priaetpide, 
réservée  aux  exercices  de  piété,  est  une  grande  salle  de  pierre ,  basse  et 
étroite,  où.  se  dresse  une  cnaire. 

il  «si  en6<>f»  ÎAlërttfsant  d'aller  de  la  ville  tatare  au  lac  Kabâm 
(6te|K>  K^éési;  pi.  B  3^)<  On  a  d«  eliemin  ^1  le  i^age  vue  très 
belle  vue  de  la  ville. 

A  1  y.  Vf  «  l'O.  de  la  ville,  se  moBtwie  momimeni  4e  la  Prête  de 
Katan  ou  la  ^Fyrtxmide  de$  Orénet*  (aéwRnRKS  mmopéaûi  Kftt6n 
1552  réAa^  pi.  34,  C  2),  acbevé  en  1823,  sur  les  plans  à^Alférov. 
C'eti  «ne  pyramide  IroB^v^  kauie  de  2i  m.,  avec  w»  ^ftique  sur 
chaque  face.  Dans  le  bas  est  «ne  église  où  i*ofi  célèbte,  le  2  oct 
de  chaque  année,  une  messe  des  morts.  H  y  a,  sous  la  pyramide, 
un  caveau  où  un  grand  eaicopàage  reatene  les  oseeneats  ^  les 
crânes  trouvés  lors  de  Téreetion  de  la  pyraoiid«,  k  Tendroit  où  était 
autrefois  le  couvent  de  ZiLantov  (v.  ci-dessous). 

A  g. ,  VAmiramté  (pi.  2,  B  2^) ,  eoMiiidte  en  1718  par  Pieiie 
le  Or. ,  sut  un  terrain  appartenant  au  «ourent  de  Zf  lantov  et  au 
village  de  Bejbalda,  et  autour  de  laquelle  s'est  formé  un  faubourg. 
On  y  «onstruisli  dm  temps  à»  Pierre  le  <j^r.  une  flotllle  po«ix  le  Volga 
et  ta  mer  Caspienne.  Xhins  un  lian^  se  yoH  «neore  la  galère 
«Tver»,  richement  sculptée^  sur  laquelle  Tlmpératrice  Catherine  II 
fit  4Hm  veyage  eur  le  Voèga.  Oa  ne  eanelnit  pius  maintenant  de 
navires  i  Kazan. 

Non  loin  de  là,  sur  .to  m»nt  ZUantov,  est  le  couvkitt  i>b  Zilax- 
Tov  <  3iijéaTO>i  YcmémoaàÈ  momActù^  ;  pL  13 ,  B  2  ) ,  fMMlé  par 
Ivan  IT,  dans  un  site  pittoresque.  Le  lumtent  est  entmué  d*«B 
mur  et  renferme  plusieurs  églises.  La  eaîh^dralc  de  V  Assomption 
a  été  cmstruite  mt  1626. 

Sur  la  rive  dr.  de  la  Kazairka,  en  face  de  l'Amirauté,  «st  la  pou- 
drière (nopoKonétt  sanÔAi),  construite  de  1776  à  1787.  —  Plus 
tein  (à  3  y.  de  U  ville) ,  dans  un  joli  bois  de  sapins ,  le  campent 
Kixiteheêky  (KiAÉwccfi  «oimcTAp&  ;  pi.  10,  €  1),  pr^  du  faubourg 
du  même  nom. 

Jhms  lia  suite  du  traj«i  en  Inteau,  «•  a  un  |eli  eomp  -d'Ail  an 
arrière  sur  Kazan  ;  à  dr. ,  Verkhny^OuHon  (ReMai^TeÉtfB%%  où  fl  y  a 
beaucoup  de  villas,  sur  le  versant  du  mont  Ouslon.  Bans  le  cime- 
tière d«  M  village  ast  inhumée  la  pt ineesae  Maneàikav,  m.  an  1727. 

4Ô4  y.,  à  «t.,  ^Bop<H^ôdtk  (fioropôxen).  -^  6  V.  phis  loin,  &  g„ 
remhouehure  de  la  Kama,  forte  i;ivîère  au  delà  de,  laquelle  la  Volga 
a  une  la*geuT  extraordinaire. 


à  Sytran.  P^M.  V.  B,  ^0.    339 


lia  K«Bft  que  les  TaUres  oomment  nMttmn  IdHy  e.^à-d.  «rivière 
bl*nehe*f  %  un  eonn  de  1764  Y.  de  lottgaeur.  Bile  derleat  nATigable  à 
SergliiéYBk  et  elle  trarenra  lee  fovir.  de  Pem,  d*0«fh,  de  Vifetk*  et  de 
Kasan.  8m  rivet  eonf  luU>ltëea  far  dee  ^upladea  a«sri  variées  que 
ceUea  deê  b<»da  du  Valgia  ajitca  H^^y-Novaâroa  et  Samara.  On  y  trouTe 
de«  d««x  «èAde^ovtM  dee  BuMa,  dea  BacUEiaa,  de«  Maahtcbériaks,  des 
.,  des  Vogovla,  dea  Yotiaka,  ete.  —  Lea  Baehttrw  sont  «ne  p«»* 


^ai4«  ttts«a-flnaoiae{  Ha  ont  le  type  ftnaaia  et  ila  farieat  le  tare,  ila 
ae  «ont  mi$  aooa  la  pioteatkm  4ea  Soaâea  k  la  auite  de  la  deatruetioa  du 
khanat  de  Kaxan ,  et  ila  ont  formé ,  aprèa  pluaieura  révoltes,  Tarmëe  dea 
Baelilctra,  dana  le  fenre  de  celle  dea  Coaaquea.  lia  ont  pria  part  à  la  ré- 
volte •■yaniade  par  Fougateliev,  ukala  ila  aoat  nainiattant  paiaftUea,  inaou- 
ei«o«a  et  aa«eaaaiix ,  et  ila  me  aoat  plaa  evainla  4e  leara  voisina  que  aomme 
volevura  de  ehevaux.  Leur  organisation  militaire  a  été  supprimée  dans 
ees  demiera  tempa,  et  lia  aont  maintenant  dana  une  ptaaae  de  tranaltlon 
de  Ut  Tie  ttonMde  à  la  via  aédaatalra.  Ua  aont  aa  noaabfe  4e  7604)00 
dana  lemr  ancienne  patrie,  anr  lea  denx  rivea  de  la  Biëlaîa,  et  eaux  de 
la  race  la  pina  pure  babitent  le  district  de  Bonriansk,  dans  le  gouv. 
d^Orenbourg.  Ba  aont  grands,  bien  bfttta  et  vigoureux,  ont  lea  cheveux 
de  eooleur  fi»a«éa  tirant  parféia  aur  le  brua,  et  aont  trèa  Maa  de  Agara. 
Ils  sont  d*excellenta  eavaliera.  On  diatingue  lea  Baehkir»  das  tmniagnê» 
des  BaehMrt  das  ileppet^  qui  aont  mélangea  aux  Meehtchériaks  et  aux 
Teptiara.  Lea  Baebkira  oomadea  demeurent  Thiver  dana  de  vralea  mai- 
80IUI  et  Tété  aoua  la  tente  («iaurté*).  Leus  nourriture,  dana  ee  dernier 
eaa,  eat  aurtout  le  «koumias*  ou  lait  de  iument  (v.  p.  3i4);  en  hiver,  ils 
mandent  plntêt  de  la  viande,  et  de  prénreaeé  un  mdlange  de  viande  de 
eli««ai  et  de  baeaf.    Lea  Baehkira  aede&talaea  s'adonnent  à  Tacriculture, 

Îni  fait  tous  les  ana  dea  progria  chez  eux,  et  à  rapieulture.  ->  Les 
feehtehiriak*  ^  peuplade  d*ongine  finnoise  et  maintenant  toute  tatare, 
faiaaiient  antmoia  partie  de  Tarmëe  apéeiale  daa  Bachkira.  lia  vivent, 
a«  a^lieu  de  cea  dcrniert,  au  nombre  de  13i(0Û0,  et  ila  a*«n  diatincaeat 
par  ploa  d'activité  et  de  propreté.  Quant  au  type.  Us  ressemblent 
beaucoup  aux  Teptiara.  —  Lea  Ttpiiar»  sédentaires,  au  nombre  de  196000, 
giaMda  et  lea  aiieveux  de  «ouleur  fonede,  sont  vigoureux,  aettlb  et  la- 
toorâcauK.  lU  aa  reaaenaMeat  nnllamaat  a«x  Ba^kira  par  le  earaei^re. 
•Teptéria*  aignifle  derniar-venu,  nouvellement  immigré,  et  lea  Baebkirs 
nonâadea  traitent  les  Teptlars  avec  dédain.  —  Les  TotUik»  sont  au 
aeviAve  de  MMOO.  Ht  vivent  en  maaaea  eompaetea  entre  la  Viatka 
«a  \M  ITnaa,  et  ila  apfartiannaat  à  la  peuplade  daa  finmila  du  Volga. 
Un  aa  noauaent  emx-mêaaee  «Ou-moart*  («aMMuit»,  hamme).  Ha  aoat 
yaiaiblaa,  Ihiblaa,  avaraa  et  atfaamoina  haapitalian,  et  aupërieuia  aux 
Raoaea  poar  la  caUnve  de  la  terre.  Lenra  vlilagea  manqueat  de  ay- 
«iétvia.  ->  Lea  OaiMfcs  daiveat  être  eomplda  faani  lea  Finnala  du  Word. 
Oe  oaat  lea  repréaenlanta  lea  plua  aatJwntiqaea  dea  paaplea  oagriaaa  et 
lea  daaaendaata  daa  iMMtaata  da  TOagrie,  paya  anttefoia  floriaaant, 
remomai^é  à  Xovgorod  poar  aa  riakaaaa  en  ioarruvèa.  C'aat  madntaMUit 
aa  F««pia  ataatpla  et  priaritif,  vivant  pënlMamaat  da  pêche  et  de  eftaaae, 
daa#  l«a  auiala  et  lea  datdta  da  aaa  ana.  patate.  lia  awat,  pour  la  plupart, 
ebréHaaa  da  nan,  maia  fia  tianaaat  encore  dana  le  Nord  au  chamaniaBie. 

VoTAOS  atnt  la  Kava.  Ce  voyage  eat  fktigant  et  oflVe  peu  de  ehoae 
an  towrlate;  lea  retarda  dea  bal.  à  vap.  sont  mquents.  Lea  bateaux  qui 
Tont  de  Bogorodak  à  Yerm  tournent  à  g.  dana  la  Kama.  Oa  paaae  à 
mUttopûi^  iHabowgm^  Oârap^ut,  ff^Htmf  (a  40  ▼.  dans  les  terres,  Vevakf, 
avee  ane  grande  fabrique  impér.  de  fuaila  et  d*annea).  On  arrive  à  OJMonai; 
le  ffoir  du  4*  Jour. 

iOiS  V.  Farm  (Ilepak ;  hdt.  :  Dvorianàku  0M>^  Biriàiu:  izvochtehik,  1  h., 
30  k.  ;  1*  gare  n'eat  pas  loin  du  débarcadère),  ville  de  45000  hab.  et  chef- 
liea  de  gouv. ,  aur  la  rive  dr.  de  la  Kaaaa.  EUe  se  compose  presque  uni- 
queaaeat  de  maisons  en  boia.  Il  y  a  12  égUaes.  Les  rues  sont  larges,  mais 
ne  aont  point  pavées.  La  port  est  important  et  le  commerce  conaldérable. 
Peu  de  eurioaitéa.  A  env.  6  V.  au  N.  de  La  ville,  existe  depula  1863  une 
grande  fomêerit  dt  ctnuin»  eu  aeffer. 


340     V.  B.  30.  BOLGàBT.  De  Tvtr 

Obbmiv  !>■  FBB  de  Ptrm  à  liktitériiM^^mrg  et  nM(fli«f»,  aur  la  2Vvr«: 
467  el  T73  V.|  tn^eU  en  21  h.  et  36  b.  —  Embraneh.  à  rcAotuMvitoi« 
(119  V.)  sur  kér^nm  (186  kil.),  trajet  d'env.  12  h. 

La  Kama  est  une  limite  dans  la  formation  gëognostique  des 
rives  du  Volga.  Aux  couches  de  marne  appartenant  au  trias  supé- 
rieur succèdent  d'abord  le  calcaire  jurassique,  puis  la  craie.  Les 
monté  Chtchouteki,  OundaH  et  Qorodichtche^sky,  qui  commencent 
près  de  Tëtioucbi,  en  s'ëieTant  à  une  hauteur  de  30  à  40  m.,  sont 
formas  de  ces  calcaires.  —  La  contrée  au  S.  de  Eazan  est  cou- 
verte de  foréta,  surtout  de  pins,  de  sapins  et  de  ehénes.  On  y  re- 
marque particulièrement  de  grands  bois  de  noisetiers,  et  il  s'y  fait 
beaucoup  d'huile  de  noisettes.  Les  pâturages  des  deux  rives  du 
Volga  sont  excellents  et  la  laine  de  cette  contrée  est  très  estimée. 
L'industrie  n'y  est  pas  non  plus  sans  importance.  Les  tanneries, 
favorisées  par  la  présence  de  bois  de  chênes ,  les  savonneries  et  les 
manufactures  de  draps  y  méritent  également  leur  réputation. 

466  V.,  à  g.,  t  Spoêky  Zaton  (CoâccxiS  darÔHi),  port  desservant 
la  ville.de  Spoêtk  (3000  hab.),  à  12  V.  au  â.-£.  Il  y  a  «n  chantier 
de  ta  C*^  de  navigation  Caucase  et  Mercure. 

^.  487  V.,  à  g.,  les  niiAM  de  la  ▼iUt  de  Bolgarj  (Bojrapu),  à  6  V. 
d6  la  rive  g.  du  Volga,  près  du  village  d'Ottapcnafcote  (YcnéHCioe) 
ou  Bolgary,  et  à  20  V,  de  Spasky  Zaton  (par  Novo-MordovoTé).  Il 
y  a,  au  milieu  du  village,  une  église  de  l'Assomption,  dont  le  clocher 
offre  une  vue  intéressante.  A  600  m.  au  S.-E.;  un  minaret  mahomé- 
taj)  assez  bien  conservé.  Ces. ruines,  perdues  dans  une  forêt,  ont 
été  retrouvées  sous  Pierre  le  Or.  On  s'en  servit  pour  bâtir  un  vUlage 
avec  un  couvent,  et  elles  disparaissent  de  plus  en  plus  pax  suite  des 
progrès  de  Tagriculture  dans  le  pays.  La  Société  d'archéologie  de 
Kazan  a  fait  des  recherches  importantes  sur  les  antiquités  de  Bolgary. 
Les  ittrffwai  ëtaiéiit  nae  peuplade  tnreo-Aiinoife,  dont  ror%tne  eat  pen 
eonnae.  lia  ae  aont  probablement  létahlia  aur  lee  berda  du  Vdga  vers 
l'époqne  de  la  aaiaaanee  de  J.*G.,  au  eommeneemeoi  dea  migrationa  des 
Huna  dans  l'Aaie  centrale.  Cne  partie  de  cette  peuplade,  les  Bvl^raraa  fM^s, 
fbndèrent  au  v®  a.  le  rovayiMe  de  Bulgarie,  sur  le  Danube  inférieur,  -mn*'  Us 
se  août  entièrement  melëa  à  la  population  alave,  et  il,  n'en  eat  reaté  que 
le  nom.  Lea  Butçarti  d4  la  JTama  ou  3mlgart$  Mamt  (Béjme  Bôarâfii^  aont 
reatëa  aiir  lea  bords  du  Volga.  Une  tribu  connue  aoua  le  nom  de  Khvaliaaes 
s'ëtablit  aur  le  Volga  inférieur  et  y  fonda  un  Btat,  dont  la  cai»itale  fut  Atel 
(Aa^kban).  Lea  autrea  cottatruiairent  à  une  époque  que  Ton  n'a  p«  déter- 
miner la  ville  de  Bolgary.  On  eite  parmi  lee  villes  bulgarea  Brékhimov  et 
Aehli,  toutea  deux  au  confluent  du  Volga  et  de  la.  Kirelka;  puis  Balymer 
et  d'autrea  encore.  Les  Bulgares  du  Volga  se  convertirent  a  l'ialamlsme 
vers  le  milieu  du  jc^  a.  Ils  étaient  gouvernés  par  dea  khàna  dont  Icd 
habitants  slaves  des  bords  du  Volga  étaient  sans  doute  tributaires;  du 
moina  le  khan  dea  Bulgares  s'appelait -Il  aussi  tsar  dea  Slaves  (Xalek  el 
Saklal).  Néanmoins  ceux-ci  furent  continuellement  en  guerre  avec  les 
Bulgares,  quand  la  domination  russe  se  fut  établie  dans  les  paya  alaves. 
L'invasion  des  Mongols  en  Europe  au  xixx^  8.  ébranla  l'empire  bulgare 
Jusque  dans  ses   fondements.    Il    conserva  cependant  ses   prinee»,  et  il 

Çrospéra  de  nouveau  sous  les  kbans  de  la  horde  d'Or,  jusqn*au  jour  où 
'amerlan  le  détruisit,  à  la  fin  du  xiv»  s.    Il  fut  ensuite  remplacé  par  le 
kbanat  de  Kazan,  sous  Oulou-Makhmet  (p.  384). 

511  V.,  à  dr.,  fTétiouohi  (TeTiômn),  ville  de  5000  hab.  et  chef- 


à  8f%rm.  SUflURSK.  V.  B.  30.    341 

liera,  d%  dittriet  dv  gouv.  de  KazMi.     Non  loin  de  Tétiouolii  se 

troxtTe  la  principale  banteur  du  genv.  de  Kasan  <1Ô0  m.)* 

Bn  fMé  de  Tétionelkl,  mr  la  rive  g.,  le  village  de  Btit^mêtf  (Baimcapu), 
à  readxvil  oà  se  itouTait,  dii-oa,  la  tille  balgare  de  Balyawr  (p.  SIO). 
Il  y  a  encore  de«  restea  de  remparts.  Kon  loin  de  Brtymeryf  prèa  du 
VoIs%,  Be  trouve  une  ëminenee  de  190m.  dé  haut  et  490m.  ae  tour,  nommée 
Ghélsm;  «Ile  passe  dans  le  peuple  pour  renfemier  des  trésors  du  temps 
des  tMta  de  Balgavie. 

On  ^8M  ennrite  &  une  série  d'îlee  boiséeë.  A  g.,  la  Maîna, 
p«ti*e  rivière  qui  forme  la  limite  des  gouT.  de  Kasaft  et  de  dtmbif  ik. 
Le  ▼elga  décrit  emiiite  «ne  vatte  courbe  à  TO. 

613  Y^  à  dr.,  fSimkirek  (CHH6dpci%).  —  Hôtbu  (Hoxepé,  e.-à-d. 
maisons  meublées):  JmdréUpf  Jatytov;  Stwo-froittkaia  (cb.  00  k.  à  3  r., 
b.  \0  k. ,  1.  SO.  déj.  90,  dta. ,  de  1  h.  à  6  k. ,  flO  à  80  k.).  avee  un  bon 
reat»«r.  —  bvéciTenK:  de  débareadève  «n  ville,  60  k.;  15  k.  la  eotirse; 

I  b.,  30  k.  —  PBoiiBaA»aa:  le  imrdim  jncoiMf  à  eôté  de  riMdminiJtraition 
da  O^ouvernement^  le  jwrdin  TUMmir^  sur  le  Viénets,  avee  une  jolie  vue 
sur  le  Volga  (eoneert  militaire,  1  à  3  fois  par  sem.). 

Simbinh,  ville  paisible  de  42000  kab.  et  chef -lien  de  gonv., 
est  bâtie  snr  la  rive  dr.  escarpée  du  Tolga  et  elle  offre  un  coup 
d'œil  pittoresque.  La  colline  où  elle  est  située ,  haute  de  125  m., 
se  trouve  entre  le  Volga  et  la  Sviiaga  ^  qui  se  Jette  dans  le  pre- 
mier en  amont  de  Kazan.  Cette  ville  est  la  fésidence  d'un  évéque 
grec.  Ene  *  28  églises ,  dont  t^ois  cathédrales  gréco-russes ,  une 
église  catholique -romaine  en  bols  et  une  jolie  église  luthérienne. 

II  y  a  aussi  une  mosquée  et  2  couvents,  36  écoles,  etc.  Embranch. 
sur  Bottzàtevkt  (p.  363)  en  constfue^iom. 

SMbMk  a  ét^  fondée  eïi  i6tô,  sur  les  plans  du  boyard  KHitrov.  Il 
Tentoofa  de  «aUssades  peur  la  protéger  eoatre  les  attaoees  des  Tatares, 
et  il  4ilflrva  à  0  V.  de  distance  une  petite  forteresse  avee  7  tours,  reliée  à 
la  ville  par  un  fempart  et  un  fossé,  la  «ligne  de  Simbirsk».  La  ville 
fat  asaiégee  en  KtTD  paf  IRfmitf  JKtfcMe.  brigand  du  Volga.  Elle  a  été  élevée 
su  raag  de  ehéf-Ues  de.goov.  ea  1796. 

Au  milieu  de  la  vlUe^  enire  le  Volga  et  1*  Bviiaga,  est  un  pro- 
fond BEvlii  («ovrag»)  où  eoule  la  MaHchha,  nommée  Simbifakaïa 
k  l'intérieur  de  la  ville.  Simbirsk  est  ainsi  divisée. en  partie  £«  du 
côté  du  Volga^  et  partie  0«,  du  c6té  de  la  Sviiaga.  Le  centre,  élevé 
d'env.  lÔO  m.,  se  ncnnme  Viéneti  (BtHéiii;  v.  ci-dessus).  La  ville 
basse  s'étage  entre  cette  hauteur,  la  Sviiaga  et  le  Volga.  La  partie 
la  pins  basse,  au  bord  du  Volga,  se  nomme  Podgomoï.  Là  se  trouve, 
parallèle  au  Volga,  la  ses  Piebrs  bt  Paul  (UerponâBiOBCKiit 
moccéisuii  coycKi),  prolongement  de  la  Bolchaïa  Saratovskaïa,  rue 
principale ,  qui  traverse  presque  toute  la  ville.  Au  milieu  de  cette 
rue,  le  Boulevard,  qui  est  planté  d^ arbres.  A  l'extrémité  If.,  la 
place  sur  laquelle  se  trouve  le  Ùostiny  Dvot,  La  î)vorUovaïa 
(^(Bop^ÔBSUi)  part  de  la  Bolchaïa  et  traverse  la  Marichka  sur  une 
digue  et  un  pont  et  mène  à  VO*  à  la  priso»,  à  VTL  à  la  plaob 
KABàM«nni(lteptB8n»fta  Éj6maj(6),  où  s'élève,  entouté  d'une  grille 
de  btonzè ,  le  monumené  de  Karàmxine  {ûéMxnOûth  KapaiisBHy). 
l'historien.    Il  se  eoemose  d'un  piédestal  de  granit  d'env.  10  m» 

22,23 


342     F.  B.  30.  SENGHILÉI.  De  Tver 

de  haut,  avec  uae  statae  en  bronze  de  Clio,  la  muse  de  l'histoiie,  et, 
sur  le  devant,  le  buste  de  Karamzine  (1766-1826). 

Au  S.  de  la  place  le  collège,  un  Jardin  publiCy  la  Chambre  da 
Finances  et  V administration  du  Gouvernement,  dont  la  façade  est 
tournée  du  côté  du  Volga.  Vhôtel  du  Gouvernement  est  situé  à 
l'opposé  du  collège,  et  non  loin  de  là  se  trouve  le  club  de  la 
Noblesse,  qui  renferme  une  belle  salle  de  concert  et  la  bibliothèque 
publique,  dite  de  Karamzine.  Le  couvent  du  Sauveur  (C^âcciiM 
AinavS  uouàcrùph)  donne  également  sur  la  place  Karamzine.  Ce  cou- 
vent de  femmes  a  été  fondé  en  même  temps  que  Simbirsk,  en  1648; 
il  est  entouré  d'un  mur  en  pierre  avec  plusieurs  tours.  A  côté  de 
Phôtel  du  Gouvernement,  Vi^glise  St-lHcolas,  belle  construction 
originale.  Elle  a  été  restaurée  après  1860.  En  prenant  au  S.  de 
la  place  Karamzine ,  on  arrive  par  une  petite  rue  à  la  place  de  la 
Cathédrale  (Co66pHafl  nJÔmaAb),  au  milieu  de  laquelle  est  la  cathé- 
drcUe,  construite  en  1812. 

A  7V.  au  y.  de  la  ville,  Polivny-VraÇy  où  il  y  a  une  jolie  vue  du 
Volga. 

Pour  continuer  le  voyage  sur  le  Volga,  on  devra  prendre  la  ba- 
teau qui  part  de  Simiyrsk  vers  minuit,  afin  de  voir  de  jour  la  plus 
belle  partie  du  fleuve ,  c.-à-d.  la  courbe  de  Samara  (p.  343).  La 
différence  entre  les  hauteurs  de  la  rive  dr.  et  les  steppes  de  la  rive 
g.  est  particulièrement  tranchée  sur  le  reste  du  parcours. 

668  V.,  à  dr.,  f  Senghiléi  (Cevnuéft),  ville  de  6000  hab.  et  chef- 
lieu  de  district,  entre  les  rivières  de  Senghilenka  et  de  Tovnunka. 
Elle  est  entourée  de  remparts.  Il  y  a  au  N. ,  à  FO.  et  au  S.  des 
montagnes  calcaires  appelées  les  «  oreilles  de  Senghiléi  »  (Cesni- 
diéHcKie  ymâ).  Le  monument  le  plus  remarquable  de  cette  ville, 
bâtie  presque  entièrement  en  bois,  est  la  cathédrale  de  la  Mère  de 
Dieu,  construite  en  1814,  à  l'endroit  le  plus  élevé. 

Les  hauteurs  au  delà  de  Senghiléi  sont  d'abord  les  moni  Hiin- 
skHa,  puis  les  monts  de  Novodiévitehé. 

714  V.,  à  dr.-,  f  Novodiévitché ,  Yi\la,se  de  4000  hab.,  situé 
dans  un  ravin.  Il  tire  son  nom  du  couvent  de  Novodiévitchy ,  à 
Moscou,  auquel  il  appartenait. 

740  V.,  à  dr.,  Oussolié  (yc6ji>e).  Le  village  est  situé  sur  la 
cime  des  monts  Jégoulevskiia ,  qui  commencent  ici  (p.  343),  à 
4  V.  du  Volga.  On  y  remarque  un  château  du  comte  Orlov-Davy- 
dov ,  propriétaire  de  presque  toute  la  contrée  de  la  courbe  de  Sa- 
mara (v.  p.  343).  Il  ^  a  dans  le  parc  une  tour,  dite  pavillon  d^Ous- 
solsky  ou  SviétOlha,  qui  offre  une  vue  magnifique. 

Tout  ee  pays  était  autrefbié  occupé  par  la  horde  des  Tatares  Kogaïs, 
qui  oat  laissé  de  noinbve«x>  tumuli  («kourgaus»;  p.  345)  de  leurs  héros 
et  de  leurs  grands  hommes  («moi^rsy»).  B'éx^ormes  ouyittgea  en  terre 
s'étendent  sur  3  rangs  le  long  des  rives  de  rOussa,  du  Vo^  à  JPéréva- 
loYka,  du  eôté  de  la  courbe  de  Samara,  en  passant  par  Valy  (;Bajni). 
A  tPérévaloTka  sont  les  ruines  d'une  petite  forterèBM. 


à  Symtan.  SAMARA.  F.  B.  30.     343 

Pais  Tienneut  les  *montê  JégauUmîeUa  (XeryiéBCiii  rôpu) ,  mon- 
tagnes  pittoresques  désignées  plus  loin  sous  les  noms  de  monts 
GrelehouUvskiia  et  de  MarkvacKenskiia,  Ces  hauteurs  situées  sur 
les  deaz  rives  du  Volga,  bien  boisées  (chênes  et  tilleuls),  et  qui 
atteignent  240  m. ,  sont  curieuses  par  les  formes  étranges  qu'y 
prennent  les  rochers  et  par  leur  nombreuses  grottes. 

758  V.,  à  g.,  fttaTTopol  (CriBponoJb).  Les  bateaux  font  escale 
à  5  T.  de  la  ville. 

Stavropol,  ville  de  3000  hab.  et  chef-lieu  de  district  du  gouv. 
de  Samara,  est  située  sur  un  terrain  bas  et  sablonneux,  limité 
d^an  côté  par  le  ruisseau  de  Koun-ValoeKk/  ^t  de  l'autre  par  les 
contreforts  des  monts  Oural  (Sokol). 

Lie  Volga,  arrêté  par  les  monts  Jégoulevskiia,  avait  tourné  à  TE. 
à  Stavropol  ;  il  coule  de  nouveau  au  S.  60  V.  plus  loin ,  et  il  se 
dirige  à  TO.i  partir  de  Samara,  dans  la  direction  de  Syzran  (150  V.). 
La  corde  de  Tare  que  forme  cette  eourhe  de  Samara  (CaHipCKiii 
jiyKib)  a  15  V.  de  longueur,  de  Jégouli  à  Pérévalovka  (p.  34^)  — 
Le  terrain  a  le  même  caractère  que  les  monts  Jégoulevskiia  et  les 
collines  s^élèvent  à  une  hauteur  de  200  à  300  m. 

809  T.  Embouchure  du  8ok  dans  le  Volga.  Sur  la  rive  g.  du 
fleuve ,  le  village  de  TiareveMehina ,  au  S.  duquel  se  trouve  le 
Taarev  Kourgan  (UipcBi  RyprAnx),  visible  de  très  loin.  Il  est 
entouré  de  deux  côtés  par  le  Sok  et  d'un  autre  côté  par  le  Kouroul. 
Plus  loin,  la  porte  de  Samara  (CaaapcKi«  Bopôra),  entre  les  monts 
Siérniia  (a  l'O.)  et  Sokoloviia  (à  l'E.). 

840  V.,  i  g.,  f  Bamara  (Casâpa).  —  3 h.  Vs  d'arrêt.  On  trouve 
des  isToehtchiks  (t.  ci-deMous)  au  dëbareadère.  —  La  oarb  pour  Slatoust 
(liC^e  de  Sibérie)  et  pour  Orenbourg  (K.  33)  est  à  TE.  de  la  ville,  à  env. 
i/s  b.  de  la  plaee  AiezëieTikaïa. 

HÔTBu:  JBoldMa  IWttfrolMia,  DTOriaiiskaaa,  196  (eh.  75  k.  à  6  r., 
éclair,  éleetr.  15  k. ,  b.  10  k. ,  1.  40  k.,  dîn.,  de  1  h.  à  6  h.,  60  k.  à  1  r.  35, 
omn.  40  k.):  Ivam&9;  Roêriia  (eb.  et  s.  60  k.  à  4  r.,  1.  40  k.,  din.  40  à  75  k.). 
—  Bonne  biHe  à  la  braMerie  Jiçovii,  DvortaovaSa. 

IjIbu  vm  DiTBaTiSflamiiT  :  jwrâin  Str&ukankif  (OrpysoaeaiA  «ax»),  à  Tex- 
tréiaité  J(.  de  la  Kasanskaïa,  avee  une  j<^e  vue  et  eoneert  le  eoiv  dep. 
7  b.  Cbon  restanr.).  —  PnoroemAFauê  :  Ya$$tU€P  et  BMt, 

IxTocBToaiKs  :  du  Volga  à  la  gare ,  30  à  80  k.  ;  de  la  gare  en  ville, 
40  k.  ^  i  h.,  80  à  40  k.  --  Txamwat,  de  U  gare  à  travers  la  ville. 

Satbaux  ▲  vAraoK.  Bn  amoat:  pour  X<u«a,  6r.  65  et  4r.  75;  pour 
I/ifmp'^'^9^^*  11  r.  55  et  8  r.  35;  —  en  aval  :  pour  Sfgrtm^  3  r.  35  et  1  r. 
50;  pour  AM>a<0v,  6  r.  60  et  4  r.  70;  pour  Kimpckitte^  9  r.  65  et  6  r.  90;  pour 
TMarit99»t,  11  r.  65  et  8  r.  35;  pour  Aitrakkm^  16  r.  80  et  13  r. 

84Mmaira  est  use  ville  de  d2(X)0  hab.,  un  cheMieu  de  gouv.  et 

la  résidence  d'un  évéque,  sur  la  rive  g.  du  Volga  et  à  son  confluent 

a^ec  la  Bamaira,  Elle  a  13  églises,  dont  une  belle  église  luthérienne, 

rue  Pvortsovaîa,  2  couvents,  un  collège  et  divers  établissements  de 

bienfaisance.    Elle  est  le  siège  d'une  industrie  considérable  et  elle 

fait  un  grand  commerce.   Il  y  a  au  bord  de  la  Samara  de  vastes  gre- 

niera  en  bois  pour  le  marché  aux  grains. 

Samara  paate  pour  avoir  été  fondée  en  1666  pour  protéger  la  frontièer 
ruaae  eonftre  les  attaques  des  Kalaoaki,  des  Baehkirt  et  dei  Tatares 


344     V.S,30.  SAMA.RA.  De  T«ef 


I,  •liui  <!«•  pfmr  MÉiaét •  1»  fot&to  MHAmovef ide  de  Kunn  à  Astra- 
kbftn  et  à  rOui»!.  En  1780,  Samara  fat  élevée  au  rang  de  «kef-lieii  de 
district.  L'année  1T96  vit  transférer  les  Cosaques  à  la  ligne  d'^Orenbourg 
et  sapprimer  la  ligne  de  fortifleattons  de  Samara,  qui  s^etendait  de  cette 
ville  à  OrenlH»«rg^  P>^r  Alexéievtk.  Samara  eet  devenne  dief-tleQ.  de 
gouvernement  en  1861. 

La  Zavodskaïa  monte  de  la  rive  du.  Volga  à  la  place  Alexéiev- 
skaïa  ;  où  se  trouvent  le  Gostiny  Dvor  et  un.moauw«ut  d'Alexandre  II, 
par  Sherwood,  Inauguré  en  18o9.  De  la  place  Âlexéievskaîa  (p.  B43). 
on  ira  d'abord  dans  la  partie  S.,  layi]iii4LB  Ville  (CTapuâ  FôpoAi), 
à  rembouchure  de  la  Samara  dans  le  Volga.  C'est  là  que  se  trou- 
vait le  Kremlin,  à  Tendroit  où  se  volt  maintenant  la  eattr'M 
des  pompiers.  La  vieille  cathédrale  de  la  Mère  de  Dieu  de  Kazan 
(itépioBb  KasaHCKoH  Bi^xiett  MàrepH)  a  été  construite  de  1730  â 
1735.  Non  loin  de  la  cathédrale^  V église  de  V Annonciation  de  la 
Mère  de  Dieu,  batle  en  1780.  La  Ville  Neuve  (HôbhS  rôpOAx)  se 
trouve  au  N.  de  la  vieille.  Elle  est  mieux  bâtie.  Sur  le  quai  du 
Volga ,  près  du  Bourlatsky-Bazar,  Véglise  St- Alexis-  Métropolite  et 
la  chapelle  St-Alexis. 

Des  rues  qui  traversent  la  ville  du  N.  au  S.,  les  principales  sont  : 
près  du  Volga,  la  Préobrajenskaîa;  plus  loin,  la  KazansîkaSa,  â 
l'extrémité  N.  de  laquelle  est  le  jardin  Stroukovsky;  puis  la  Vot- 
nessenskaïa,  la  Dvorianskaïa,  la  Saratovskaïa,  Non  loin  du  jardin 
Stroukovsky,  le  joli  théâtre  en  pieire  et  la  cathédrale  St- Ale- 
xandre-Nevsky,  achevée  en  1894  et  visible  de  bien  loin. 

Il  est  intéressant  de  visiter  l'un  des  *établissements  ds  koumiss 
(KyiuCîcoieqéÔHoe  aane^éHle) ,  la  plupart  sur  les  collines  qui  en- 
tourent Samata  et  qui  tendent  cette  ville  célèbre  en  Russie.  Les 
poitrinaires  y  viennent  demander  un  adoucissement,  sinon  la  guéri- 
son,  à  la  douceur  du  climat  et  à  l'usage  du  «koumiss»  (v.  ci-dessoBs). 
Celui  qui  veut  se  traitât  d'une  façon  encore  plus  bfftcace  se  rend  à 
la  steppe,  vit  dans  les  cabaties  des  nomades,  mange  comme  eux 
et  se  nourrit  presque  exeluaivement  de  koumiss. 

Le  koumUi^  appelé  aussi  M<*W»,  est  une  boisson  très  agvéable^  aigre- 
lette, gaeeuse,  digestive  et  nutritive.  On  le  prépas»  ai^ee  du  lait  de  ju- 
ment et  il  doit  êtM  très  elalr.  La  feviaentatlon  produit  dans  le  lait  de 
Taeide  lactiime,  de  l'acide  carbonique  et  de  l'alcool.  Le  lait  de  jaiaent 
est  le  plus  netae  que  Ton  eoaaaisse.  Il  eontient  mêflue  pluA  de  matières 
guerées  et  butypeuses  q«e  le  lait  de  brebis.  La  dl^gestioa  en  est  faci- 
litée par  les  prlneipef  aeide«  qu'il  renferme,  et  t'alcool  est  eaeôre  ua 
exoitant<  On  en  fait  de  t»oi«  sortes,  qxiant  à  la  force.  -^  Le  ko^mlM  est 
un  aliment  fortllaot  pour  les  jeunes  gens  et  les  personnes  fàiblea»  après 
des  perlKS»  de  sang  éi  d'kuntea^rs.  On  cotmaeniBe  par  en  pvand^re  1  à 
3  bouteilles  et  on  augmente  Jusqu'à  cinq  par  jour.  L'époque  la  plus 
favorable  pour  Une  cuire  est  de  ta  mi-mai  à  la  ibl-août. 

L'établissement  le  mièut  situé  est  celui  d^Armaïev  (maintenant 
dite  Falkovsky),  à  3  "V.  de  la  ville.  On  y  à ,  surtout  le  Soit ,  une 
belle  vue  sur  le  Volga.  On  recommande  aussi  l^établissement  du 
Dr  Postnikov  (pens.  y  compris  le  koxtmfss ,  eiiv.  100  *.  pat  mois). 

A  env.  27  y.  de  Samara  et  à  env.  9/  V.  de  émffeÂlit0&tâa^  étatlon  de  la 
ligne  rc^enbôurg,  AlwiUttà^  oft>  il  y  a  d«s  battiè  «*eaux  Milfti»a«MS.  — 
\  190  ▼.  atî  N.-S.  de  Samara  (efteaila  die  tét  ea  eaavtmetion^,  la  Sh-- 


à  Syw(m>  BTZSAIi.  Y.  R.  30.    345 

ghUwtHia  SemUa  Voéify  *tm  dM  tovreM  d*e*iiz  «ulfnreiitM  très  efHeâees, 
des  ehambres  pM  chères  et  un  bon  restaurant. 

An  delà  de  Samara,  les  forêts  disparaissent  et  les  hauteurs 
s'abaissent  jusqu'à  40  ou  50  m.  Cependant  le  caractère  géologique 
des  rives  du  fleuve  reste  le  même,  c-â-d.  qu'elles  se  composent  de 
craie  et  de  calGaire,  avec  de  grandes  cavernes.  La  rive  basse  pr^ 
sente  des  plaines  légèrement  onduléee,  où  pousse  généralement  une 
herbe  épaisse. 

887  y.,  &  g.,  t  îiheaéHnmalka  (EiarepihiOBia). 

Un  peu  avant  Batraki,  on  passe  sous  le  grand  viaduo  du  chemin 
de  fer  de  Riajsk  k  Syzran,  Samara  et  Orenbourg  (v.  p.  355).  —  937  Y. 
f  BtttraMy  stat.  de  ce  chemin  de  fer. 

957  V.,  à  dr.,  f  Qjrtnm  (Cûspaiu).  —  hôtbls.  h.  de  VBurope;  Bto 

Utehnaia  (eb.  80  k.  à  9  r.  60,  b.  10  k.,  1.  46  k.).  —  Iivoohtohik:  de  la 
gare  en  viUe,  90  à  aOk.;  aa  port,  40  à  60  k. 

DaBAjusADisa  des  bat.  à  ^ap.,  à  4V.  de  la  Tille.  —  Gabb  à  10  min. 
an  K.  de  la  yilie.  ligne  de  Samara  et  Biajsk,  ▼.  B.  89.  Cbemln  de  fer 
en  eonatmetion  pour  Bousaïeyka  (p.  363). 

S^ran  est  une  ville  de  32  000  hab.  et  un  ehef-iUu  de  district 
du  gouv.  de  Simbirsk ,  sur  la  Volochka  dt  Sytran  et  la  Krymza, 
patiie  rivière  dont  le  ravin  la  divise  en  deux.  Elle  a  été  fondée  en 
1683  par  Grégoire  Koslovsky,  voîvode  de  Simbirsk,  et  elle  ne  se 
composa  primitivement  que  du  KretnUn,  dont  11  n*y  a  plus  que  des 
restes ,  à  l'endroit  le  plus  élevé ,  au  bord  de  la  Volochka.  Syzran  a 
9  églises,  2  couvents  et  quelques  fabriques  (asphalte).  Il  s'y  fait  un 
commerce  considérable  de  grains. 

Le  plus  ancien  monument  de  la  ville  est  un  couvent  d'hommes 
(  BoaseeésetiM  Moaacrâpfc),  construit  en  1695,  sur  la  Striélha. 
Son  église,  d'abord  en  bois,  a  été  reconstruite  en  pierre  en  1738. 
La  cath/drtUe  a  été  bâtie  en  1753  et  VéglUe  de  la  Mère  de  Dieu  de 
Kazan  en  1832.  —  Visite  intéressante  du  jardin  Lednev,  à  Vs  ^*  ^^ 
la  gare.    On  y  a  une  belle  vue  du  Volga  et  des  environs. 

A  18  V.  an  8.,  snr  le  Volga,  le  coûtent  de  Simion^  dans  un  beau  site. 
II  7  a  aax  eoTtroas  des  pétrlfieations  jurassiques  intéressantes  même 
pour  le  simple  toaiiite. 

Suite  dc  tbjjxt  scb  le  Volga,  v.  R.  41 . 


31.  De  Moscou  à  Koursk,  piu:  Toula  et  Orel. 

602  V.  14  b.  '/2  en  train  poste ,  19  h.  en  train  omnibus  ;  wagons  -  lits 
pour  Koursk,  4  r.  et  3  r.  SO;  pour  Sébastopol,  8  r.  et  6  r.  40.  Les  trains 
continuent  de  Koursk  sur  Kiev,  Kharkov,  Odessa,  Sëbastopol,  etc.: 
▼.  B.  85,  88  et  38.  L^exprees  a  des  wagons  directs  de  Moscou  a  Kiev  et 
à  Sébaatopol. 

MoteoUf  V.  p.  249.  Départ  de  la  gare  de  Koursk*Ni,jny- Novgorod 
(pi.  £F4).  D'abord  les  environs  pittoresques  de  Moscou.  —  10  V. 
jAimblino  (v.  p.  300).  —  18  V.  Taaritsyno  (p.  300).  Le  sol  est  en 
général  plus  cultivé  au  S.  qu'au  N.  de  Moscou.  La  vue  qu'on  a  en 
cbemin  de  fer  ne  s'étend  pas  très  loin,  car  elle  est  presque  partout 
borikiée  par  des  élévations  de  terrain  et  des  forêts  où  dominent  le 


346     V.  Jî.  3L  SERPOUKHOV.  De  Moêcou 

ch^ne  et  le  bouleau ,  encore  assez  étendues ,  bien  qu'elles  se  soient 
fort  ëcUircies  vers  le  N.  On  ne  voit  sans  cela  que  des  terres  cul- 
tivées ,  d'immenses  cbamps  de  blés  et  des  pâturages.  Les  villages 
sont  plus  rapprochés  et  les  maisons  en  sont  bien  construites  et  pro- 
pres. —  29  V.  BofÂtovo. 

40  Y.  PodoUk  (noAÔJUCKi),  ville  de  11 000  bab.  et  chef-lieu  de 
district  du  gouv.  de  Moscou,  agréablement  située  sur  la  Pakhra. 
Ce  n*était  encore  au  commencement  de  ce  siècle  qu'un  simple  vil- 
lage, qui  appartenait  au  couvent  Danilov  de  Moscou  (p.  297).  11  y 
a  une  grande  fabrique  de  ciment  de  la  Société  anonyme  de  Moscou 
pour  la  fabrication  de  ce  produit.  —  Dans  le  district  de  Podolsk 
est  le  village  de  Douhrovitsi,  qui  a  une  splendide  cathédrale,  con- 
struite du  temps  de  Pierre  le  Gr.  par  le  prince  Galitzine. 

70  y.  Lopcunia  (JionâcHH) ,  bien  situé ,  sur  la  Lopasnaîa  et  un 
lac.  Les  Russes  y  ont  remporté,  le  1^  août  i  572,  une  victoire  sur 
les  Tatares. 

93  y.  SerponkhoT  (GépnyxoB-B;  buffet),  stat.  à  3  Y.  V4  à  TO. 
de  la  ville  du  même  nom  (hôtel:  Kolpdkov,  ch.  t.  c.  1  i.  25  à 
3  r.  50;  din.,  de  i  h.  à  5  h.,  60  k.;  fiacre  de  la  stat  en  ville,  35  k.*, 
1  h.,  40  k.).  Elle  compte  23600  hab.  et  c'est  un  chef- lieu  de  dis- 
trict ,  à  la  limite  du  gouv.  de  Moscou ,  sur  la  Nara ,  petite  rivière 
qui  se  jette  non  loin  de  là  dans  VOka»  La  plus  grande  partie  de 
la  ville  occupe  un  site  pittoresque  sur  des  collines  de  la  rive  g. 
de  rOka,  et  elle  est  reliée  à  l'autre  partie ,  sur  la  rive  dr. ,  par  un 
pont  de  bateaux.  La  ville  a  20  églises ,  entre  autres  la  ectthédrale 
de  la  Trinité',  bâtie  en  1380  par  le  prince  Yladimir  Andréievitch. 

L'industrie  et  le  commerce  y  sont  considérables. 

Bateaux  A.  vapbuk  en  été,  sur  TOka,  pour  Kalouga  (p.  337)  1  prix: 
Ir.  30. 

A  6  y.  au  delà  de  Serpoukhov ,  un  pont  sur  l'Oka ,  déjà  large 
de  200  m.  Cette  rivière  forme  la  limite  du  gouv.  de  Toula,  qui  est 
très  fertile ,  riche  en  troupeaux ,  très  industriel  et  pour  ces  raisons 
un  des  plus  peuplés.  —  Dans  le  bas-fond  au  delà  de  l'Oka,  quelques 
éminences  élevées  de  main  d'homme ,  que  les  habitants  nomment 
«collines  des  Morts»  (Mordiu);  ce  sont,  dit-on,  les  tombes  de  ceux 
qui  furent  tués  en  combattant  Devlet  Ghiraï,  en  1Ô70. 

106  y.  Svinskaîa,  —  116  Y.  TarousHia.  —  131  Y.  Pakhomovo. 

Plus  on  avance  vers  le  S.  dans  le  gouv.  de  Toula,  plus  on 
trouve  de  diflférence  entre  les  villages  de  ce  pays  et  ceux  du  Nord. 
Ils  n'ont  plus  l'aspect  propre  et  agréable  de  ceux  qu'on  a  remar- 
qués avec  plaisir  au  vS.  de  Moscou.  Les  malsons  sont  encore  toutes 
en  bois ,  mais  il  est  facile  de  constater  que  les  grandes  forêts  du 
N.  font  défaut  dans  ces  pays  et  qu'on  n'y  sait  plus  sculpter  le  bois. 
Les  toits  sont  presque  tous  en  chaume.  Les  villages  n'ont  qu'une 
large  rue ,  de  chaque  côté  de  laquelle  s'alignent  et  se  pressent  les 
maisons.  Derrière  sont  les  bâtiments  d'exploitation ,  et  le  tout 
forme  un  carré  autour  de  la  cour.  —  Les  principaux  domaines  de 


à  Kowràk,  TOULA.  V.  J?.  31.     347 

ces  contre  appartiennent  aux  familles  Narychkine ,  Dolgorouky, 
Galitzine,  Chërémétiey ,  Troubetzkoî,  Bobrinsky,  etc. 

149  V.  LapUvo.  —  162  V.  Baranovo.  —  On  aperçoit  Toula, 
qui  B'étend  au  loin  à  g. ,  aTant  de  trarerser  le  lit  étroit  de  TOupa. 

182  y.  Toula  (T^ia).  —  La  oabb  (bon  bi^et;  vente  d*artiele«  de 
Toula,  asses  ehen)  est  à  1*0.  de  la  ville,  à  V4  à*h.  du  centre.  — *  Hôtbls  : 
A*«n»f6*ov.  KievakaU  (eh.  1  à  4  r.,  b.  10,  1.  95,  9«  dëj.  75  k.,  dtn. ,  de  ih. 
à  7  h.,  1  r.  90  à  1  r.  50,  omn.  90  k.))  H.  de  at-PéUnbomrg  ;  H.  dt  Lomdre»  (eb. 
75  k.  à  3  r. ,  b.  10  k. ,  1.  96  k. ,  din..  de  1  h.  à  7  h.,  1  r.  90  à  1  r.  60^  omn. 
30  k.).  —  Rn«TADiAXT:  Fédatotf  an  Jardin  de  TErmitage.  —  Isvochtchiks  : 
de  la  gare  en  ville  et  en  fena  inverse,  40  k.  ;  1  b.,  même  prix.  —  Tbahwat, 
de  la  gare  à  Tantre  bont  de  la  ville,  5  k.  —  Baims,  près  de  TOnpa,  reeom- 
mandiâïles. 

Si  Ton  est  pressé ,  il  sufAt  de  traverser  la  ville  en  tramway  et  de 
▼isiter  la  manniaetnre  d^armes  (v.  p.  348). 

Toula  (250  m.),  cbef-lieu  du  gouv.  du  même  nom,  est  une 
▼ille  industrielle  de  111 000  bab.  Elle  occupe  un  site  pittoresque, 
sar  les  deux  rives  de  VOupa,  petit  affluent  de  TOka.  C'est  la  rési- 
dence d'un  général  de  corps  d'armée,  ainsi  que  de  Tévéque  de  Toula 
et  Biëlev.  La  ville  est  divisée  en  deux  parties,  reliées  par  un  pont 
de  fer  à  écluses  qui  traverse  le  canal,  dont  la  manufacture  d'armes 
utilise  la  force  bydraulique.  Il  y  a  un  autre  beau  pont  de  fer  k 
treillis  sur  TOupa.  Toula,  qui  offre  peu  de  cbose  au  touriste,  compte 
40  églises  dont  2  catbédrales,  et  elle  a  2  couvents,  un  arsenal,  un 
th^tre,  une  grande  usine  des  chemins  de  fer  de  la  ligne  de  Mos- 
cou-Koursk,  beaucoup  de  fabriques,  etc.  Il  y  a  aussi  une  ^gU$e.  catho- 
lique et  une  /glise  ItUhérienne,  la  hôtel  de  la  Noblesêe  renferme  une 
belle  salle  de  concert. 

HisTOiaa.  —  Il  est  question  de  Toula  pour  la  première  fois  au  xii^  8., 
sona  le  nom  de  TïMoula.  Comme  toutes  les  villes  au  S.  de  TOka,  celle-ci 
eut  beaucoup  à  souffrir  des  Tatares  de  la  horde  d'Or  et  de  la  Grimée. 
Au  xvii^s.,  Toula,  qui  avait  été,  dit-on,  reconstruite  au  S.  de  son  em- 
placement primitif,  se  composait  d*une  partie  en  pierre,  d'une  en  bois 
et  d'une  en  terre.  La  vieille  ville  de  pierre,  le  KrttfUin^  avait  env. 
3000  m.  de  cirenit  et  était  entourée  par  la  ville  de  bois.  La  ville  de  terre 
fut  fondée  par  des  flls  de  boyards  en  164A.  —  Toula  fut  attaquée  pour  la  der- 
nière fois  par  les  Tatares  en  1669,  sans  toutefois  être  prise.  Une  fois  délivrée 
de  leur  joug,  elle  devint,  avec  son  territoire,  e.-a-d.  la  partie  S.  de  la 
principauté  de  Moscou,  un  lieu  de  refuge  pour  les  exilés,  les  brigands 
et  les  criminels.  Des  étrangers,  surtout  des  Hollandais,  s'y  établirent 
aussi  et  en  créèrent  les  fabriques  de  machines,  les  fonderies,  etc.  —  La 
prospérité  de  la  ville  date  de  l'époque  de  Pierre  le  Orand.  On  avait  dé- 
couvert dès  le  XVI®  s.  que  les  environs  et  particulièrement  Diédlovo  sont 
riches  en  minerai  de  fer,  mais  on  n'avait  pas  encore  commencé  à  y  fabriquer 
defl  armes.  Le  Hollandais  Viéritu  établit  la  première  manufacture  en 
163),  et  il  y  avidt  déjà  à  Toula  avant  Pierre  le  Or.  des  forgerons  impériaux, 
qui  construisirent,  sur  les  ordres  des  tsars  Féodor  Ivanovitch  et  Boris 
Godounov,  un  faubourg  pariiculier,  probablement  celui  de  Tcboulkova. 
La  première  manufacture  d'armes  fut  établie  en  vertu  d'un  oukase  de 
Pierre  le  Or.,  en  1719.  On  voit  encore  aux  musées  de  St-Pétersbourg  et 
de  Moscou  de  vieux  canons  fabriqués  à  Toula. 

Les  habitants  sont  principalement  occupés  à  la  fabrication  des  ouvrages 
en  métal,  qui  se  font  à  domidle  ou,  comme  les  samovars,  dans  des  fabri- 
ques. On  y  fabrique  aussi  des  aeeerdiont,  qui  s'expédient  à  la  foire  d'Irbit, 
en  Sibérie ,  et  qui  vont  de  là  en  Chine.  Il  y  a  encore  d'autres  articles 
célèbres  en  acier  et  en  fer  (couteaux,  mouchettes,  œufs  de  Piques),  en 


348     V.  B.  SI.  TOVhJk.  Dû  M»a£ou 

mtâlltàhori  «t  aatres  eomp^sitloa»,  tellea  q«e  le  *m4^  de  Toul»»,  aUî«s« 
d*argent,  de  euiyre,  de  plomb,  de  soufre  et  d^ammoniumi  dont  on  fait  de« 
théières,  des  boîtes,  des  eadrans  de  montres  et  des  objets  de  fantaisie  de 
tonte  espiee.  L*arttele  apyalé  iteluirn^t* ,  en  émail  <noîr  incmaté  d'ar- 
gent, est  beaueoap  imité  aujourd'lint ,  aTe«  snee^s  snrteat  dan«  M&  gonv. 
de  Vologda  (à  Oustiong  et  à  Totma)  et  le  gonv.  de  Moseou.  —  Tonla  a 
aussi  la  apéeiaiitré  d^naa  pitiMerie  «élÀlrre  en  ^«ifdpe;  0m  ^  ttOuY^ra  de 
bonne,  entre  antres,  ehea  BtéhliptOftif  (n^é^aamoe  sasexénie)- 

Le  *  Kebmlzk,  construit  au  zti^  s.  et  i6«ta«r<  sous  Catheiina  II, 
n^occupe  qu^un  espace  très  restreint  tout  près  de  U  riTe  g.  de  l'Ou- 
pa.  A  rintérieur  de  ses  muirs  sont  le  p^acipa}  corps  de  garde  et 
deux  grandes  cathédrales,  surtout  V^^glise  de  VAssomption^  remaff- 
quable  par  sa  grandeur  et  sa  beauté,  et  aussi  par  son  docher.  Le 
Kremlin  est  entouré  du  jardin  d^tté,  où  il  y  a  ^n  zestaur.  (concert, 
le  soir),  ainsi  que  le  local  d'été  du  casino  (il  faut  s*  faûra  présenter 
par  un  membre). 

Nons  allons  du  Kiemlin  â  la  manufietuie  d'armes.  Un  pont  de 
bois  est  jeté  sur  TOupa ,  dont  les  eaux  sont  barrées  à  cet  endroit 
pour  alimenter  la  manufacture  et  fèrmenik  un  petit  lac. 

La  MANUFAorTTBE  iMPÉKiALB  D* ARMES  (HmepaTopexlfi  opyxéfi- 
Buft  saBÔxi)  ne  peut  se  visiter  (de  9  h.  à  ê  h.)  qu'avec  Tautonsation 
du  ministre  de  la  guerre ,  dont  il  faut  se  munir  d'avance  eu  que  le 
directeur  demande  par  le  télégraphe.  Elle  est  sur  la  vive  dr.  de 
rOupa,  en  face  de  la  ville  proprement  dite.  Il  y  a  de  8(X)0  à  lOOOO 
ouvriers.  La  plupart  des  bâtiments  de  la  manufacture  datent  de 
1840  à  1890.    Ils  sont  en  pierre  et  en  fer. 

Da  Toula  1  Biajsk:  197  V.,  ehemin  de  fer,  en  7  h.  1/4-  Stat.  de  Pri^ 
êody  et  à^Obolentkoii.  —68  Y.  Outlovaia  (jBZÔBtMr,  buffet).  Bmbraneh.  sur 
lélets,  V.  ei-dessons.  —  S3  Y.  Ihtifan,  (Kone^),  sUt.  à  15  Y.  de  la  ville 
de  district  du  même  nom.  —  155  Y.  Stopini  (Csôjmscf,',  bu^et),  ville  de 
9500  bab.  et  chef-lieu  de  distriet  dans  le  gouv.  de  Hiazan,  sur  la  rive  g. 
de  la  Veria^  avec  plusieurs  fabriques.  —  197  Y.  Biq;»k^  v.  p.  353. 

Db  Toula  k  IAlbts  :  240  Y.,  chemin  de  fer,  en  13  h.  env.,  pas  de  tnûn 
express.  Jusqu'à  (68  Y.)  Outlov^Aa^  v.  cl- dessus.  La  Ugne  traverse  le 
BASSi»  BoviLLBK  PB  MosooD.  Les  stat.  les  plus  ianportiMKteA  sont:  Bfo- 
rodiUk  (Boropé^Bip») ,  un  des  principaux  «entres  pour  le  tnanspQrt  4e  la 
bouille,  comme  léfrémov  (v.  ei-dessous)  et  lépifan  (y.  f;l-deps««).  —  10&  Y. 
Maliovia  (MajtéBaa),  où  est  la  plus  grande  mine  du  comte  Bobrinsky.  Près 
de  là,  le  village  de  Mithtaiovikoié  (1CnxéiU<»caoe),  qui  lui  appartient.  Il 
occupe  un  joli  site,  au  fond  d'un  valloo,  et  près  de  rhabitation  aelgneu- 
riale  se  trouve  une  sucrerie ^  qui  est  peu^être  la  plus  g^SJide  de  Russie. 
Elle  produit  elle-même  les  betteraves  qu'elle  emi^loie.  A  10  Y.  à  TE.  de 
Milihaïlovskoïé,  le  village  de  KouUkovkQ  (KyjmaéBBa)  et  près  de  1»,  dans 
une  eourbe  formée  par  le  Don,  le  chump  de  Koulit«voy  où  le  grand- due 
Dmitry  Ivanoviteb  Doaskoï  baUit  les  Mongols  le  8  sept.  1380,  sous  les 
ordres  de  leur  khan  Mamaï.  Un  monument  de  eette  yietoire  a  été  élevé 
en  1848  sur  le  Krassay  Kholm.  —  16G  Y.  Jé/rémov  (£*péKos»4  buffet).  — 
340  Y.  Jélett  (p.  350).  ^^ 

Db  Toula  a  Yiasha,  v.  p.  337. 

La  contrée  conserve  à  peu  près  le  même  caractère  au  delè  de 

Toula  ;  elle  est  entrecoupée  de  coteaux ,  bien  cultivée  et  peuplée. 

Les  arbres  à  feuilles  devienneAt  moins  nombreux.  —   183  Y.  Ko*- 

lovska ,  où  il  y  a  beaucoup  de  villas.    A  3  V.  */«  de  la  stat.  (pas  de 

'^itures  ;  guide  agréable)  se  trouve  laasnaïa  Poliana  (voit.  deToula^ 


à  Kmnk.  OëSL.  V.  R.  31    349 

aUtf  «t  Mtoar  en  ob  jour,  4  r.),  lUu  de  naiManee  et  devkanra 
du  comte  Léon  Nikolaîevitch  Tolstoï,  célèbre  écrivain  russe  (né 
en  1828).  -  203  V.  lassenki  (flceuH).  -  241  V,  SergkUvo  (Cép- 

266  Y.  Skawratovo  (CsypéroBO;  buffet),  Tillage  du  district  de 
Xcliem,  avec  des  gitemen^  de  houUle.  *-  288  Y.  Tchem  (HetpeA) 
ville  dj»  4000  bab.  et  cbef-lieu  d«  dûtrict* 

810  Y.  Klieaik  (Miimcki;  àét.:  Aholfnajujvf  flacre  de  la  gare 
en  Tille,  30k*;  1  h.,  40k.),  ville  induitrielle  et  cofluierçante  et 
chef-llieu  de  diétrict  de  lôOûO  haè.,  avec  10  églises,  dont  une  belle 
catiiéénle,  sur  une  bautsur.  SUe  eceupe  un  ske  pittoresque,  sur 
la  Saueha.  La  vieille  ville  e'eeC  formée  a«te«r  d'un  ebâteau  fort 
déjà  mentioimé  au  zii^  s. 

La  voie  ferrée  traverse  la  Soucha.  ~  851  Y.  Psssoleftnato.  On 
entre  bientôt  après  dtns  la  vaste  gare  d'Orel» 

358  Y.  Onl  (Opéfft,  pron.  :  Ari^U).  —  «abb  (bon  b^êi),  à  ru.,  à 
2  V.  4e  la  ville,  sur  la  rire  dr.  4e  TOka.  —  BdraM:  B.  de  SêrUn,  Goitinnaïa 
(eta.  1  à  Sr.,  b.  15  k.);  Afr«riMrt«  (eh.  75k.  à  8  r.,  b.  10  k.,  1.40,  t^dëj., 
de  11  M.  à  S  h.,  10  k.  à  1  r.,  «n.,  de  9  h.  à  T  h,  90  k.  à  1  r.,  omn.  60  k.)  ^ 
H.délmMHr9poUith.%XB.  Ià4r.,  b.  10,  d^.  90  k.,  dîn.,  de  3  h.  à  6  ta.,  80  k. 
à  1  r.)«  receeuiMBdé.  -^  Exeelleete  enieine  ae  cHA  ée  la  NtbUstty  dans  le 
quartier  de  la  rive  c.  de  TOka.  II  faut  se  faire  présenter.  —  Ibtocb- 
tcbik:  de  la  gare  à  fOka.  30,  à  TOrlik,  40,  à  la  yine  taaate,  50  k.;  k  la 
eotirae,  15  à  90  k.}  1  h.,  40  k. 

Orel  (137  ni«),  ville  de  69000  hab.  et  cbef-lieu  du  gouv.  du 
mène  noui,  eet  une  grande  ville,  dans  un  site  pittoresque,  au  con- 
fluent de  rOka  et  de  VOrlik.  Elle  est  la  résidence  de  l'évéque  d'Orel 
et  Siévsk,  et  elle  a  24  églises,  dont  une  luthérienne  et  une  catho- 
lique ;  2  couvents,  un  séminaire,  2  collèges,  dont  un  collège  mili- 
taire ;  un  théâtre  et  beaucoup  de  fabriques.  Elle  fait  un  grand  com- 
merce de  grains  et  de  bestiaux.  Les  eaux  des  environs,  excepté  celles 
de  l'Oka,  se  jettent  toutes  dans  le  Bon  et  le  Dniepr  et  n'ouvrent 
aucun  débouché  au  commerce  vers  le  N.,  ni  vers  Moscou,  ni  vers 
St-Fétersbourg,  ni  vers  l'intérieur  du  pays.  L'Oka  seule,  large 
loi  de  120  m.,  coule  au  N.  et  relie  les  plaines  fertiles  de  l'Ukraine 
aux  deux  métropoles  et  à  toute  la  Grande-Russie.  Orel  est  l'en- 
droit où  commence,  pour  les  petites  barques,  la  navigation  sur 
rOka,  et  c'est  le  port  le  plus  rapproché  de  l'Ukraine.  C'est  donc 
là  qu'affluent  les  produits  de  cette  riche  province  et  que  se  trans- 
bordent les  marchandises  venant  par  eau  de  Moscou  et  de  St- 
Péterebourg  i  destination  du  sud.  Le  niveau  de  TOka,  qui  est  assez 
bas  a  cet  endroit,  est  exhaussé  de  temps  k  autre  par  des  ecluseij  près 
du  jardin  public,  et  Ton  expédie  alors  plusieurs  centaines  de  bar- 
ques à  la  fois.  La  prosp^té  d'Orel  s'est  accrue  depuis  l'ouverture 
des  chemins  de  fer,  et  elle  est  devenue  le  centre  du  commerce  des 

grains  en  Russie. 

Orel  est  une  ville  neuve.  Les  premiers  eolous  ne  8*y  fixèrent  ^u'au 
xvi©  s. ,  et  e*ëtait  déjà  au  xvii«  s.  une  ville  florissante  et  bien  fortifiée, 
défendue  par  des  remparts  et  des   tour»  en  bois.    On  envoya  jusqu'au 


350     r.  R,  31.  OREL.  Bc  Moècou 

milie«  du  ZTii^  s.  daM  le«  goiiT.  d^Orel  et  de  Koarsk,  eonsidëréfl  eomme 
les  plua  inhospitoliers  prèi  de  rHkndne,  le«  eriminelfi  qui  s^euToient 
maintenant  en  Sibérie.  Les  voleur*  dTOrel  passent  pour  descendre  de  ces 
colons  inTOlontaires. 

Les  environs  de  la  gare,  sur  la  rive  dr.  de  TOka,  présentent  un 
aspect  misérable.  —  Le  quartier  le  plus  agréable  est  sur  les  bords  de 
rOrlik,  de  Tautre  côté  de  TOka,  qui  divise  Orel  en  deux  parties. 
Outre  les  hôtels  de  la  noblesse,  ce  quartier  renferme  encore  beau- 
coup de  bâtiments  de  la  couronne ,  la  eath^rale  St-Pierre-et-St- 
Paul,  commencée  en  1795  et  achevée  en  1860  ;  le  palaiê  épiseopal, 
un  ancien  couvent;  V hôtel  du  gauvemew,  le  palais  dejuaiee,  le 
cluh  de  la  Noblesse,  le  OosHny  Dvor,  une  belle  et  vaste  construc- 
tion ;  le  théâtre  et  le  jardin  publie,  au  bord  de  la  rivière,  élevé  de 
30  m.,  d'où  on  a  une  jolie  vue  sur  la  ville  et  les  environs  et  où  se 

donnent  quelquefois  des  fêtes. 

D'Orbl  1  Griasi:  290  V..  chemin  de  fer,  en  10  h.  Stat.  :  Dmnmino, 
Zoloiariépoy  ArthançheMcoié  ^  ZaliçocMeh^  yiUage  du  gouv.  de  Toula  ^  Ko- 
m«fMtoi<h  9b«revki.  —  86  V.  FerMov<^  (Bepocdue;  buffet).  Embraneh.  sur 
Livny  (57  V.t  3  h.).  Livny  (JUbhui  pas  d'hôtel  recommandable)  est  une 
ville  de  36000  hab.,  un  ehef-Iieu  de  district  et  un  centre  de  commerce  con- 
sidérable du  gouv.  d'Orel,  dans  un  site  très  pittoresque,  sur  la  rive  dr. 
de  la  Livenka,  petit  affluent  de  la  Sosna.  Il  en  est  fait  mention  dès  le 
xii®  s.  :  elle  appartint  jusqu'au  xit»  s.  au  gouv.  d'Iélets ,  puis  à  la  prin- 
cipauté de  Riazan,  et  son  nom  revient  souvent  à  propos  des  guerres  de* 
Cosaques  et  des  luttes  avec  les  faux  Dmitry.      ^„„  ,    ^„     . 

Stations  sans  importance  après  Verkhovié.  —  183  V.  léUUkaxa-Platfitrm. 
—  184  V  lélets  ŒJiéq%  ;  l>uffet  ;  hôt.  :  Popov,  Torgovaïa,  ch.  t.  c.  95  k.  à  3  r.  86, 
déi.  60  k.,  dîn.,  de  midi  à  5  h.,  60  k.  à  1  r^  H.  de  St-PHersbourg ;  voit,  de 
la  gare  en  ville,  40  k.  ?  1  h.,  36  k.),  ville  de  37000  hab.  et  ehef-lien  de  district, 
dans  un  site  pittoresque,  sur  la  rive  g.^de  la  Sotna.  Elle  est  célèbre  par 
sa  farine  de  froment  et  son  gruau  de  sarrasin.  Elle  a  beaucoup  de  fabriques 
et  elle  fait  un  commerce  important  de  bestiaux.  Cette  ville  d'u.n  aspect 
ancien  est  mentionnée  pour  la  première  fois  en  1146-,  elle  fit  plus  tard  partie 
de  la  principauté  de  Riazan,  puis  de  celle  de  Vladimir-Moseou.  Elle  fut  prise 
en  1618  par  les  Cosaques  Zaporojes,  donnée  alors  aux  Polonais  et  rendue 
olus  tard  à  la  Russie.    Les  curiosités  sont  la  cathédrale  de  la  Vierge^  Tune 


un  De»u  ciuisiici  j  X  auwauu  "" '- -  V----    -  -1     -       ---   enapei  e* 

nassent  pour  avoir  été  construites  sur  les  tombes  des  soldats  morts  en 
défendant  la  ville  contre  les  TaUres,  en  1896.  --  D'Iélets  à  2Wd  par 
Ouz^Mia,  v.  p.  348-,  à  Bogoïavlensk,  p.  368 ^  a  Kastornoie,  p.  400. 

309  V  Don  (Aohi).  On  traverse  le  Don  sur  un  beau  pont  de  fer.  — 
On  voit  ensuite  à  dr.,  un  peu  au  delà  de  SiéntzovOy  Lîpetsk,  dans  un  site 
pitto^s^ue    sur  des^auteur^^  hôt.  garni:  Klouiev,  ch.  1  r.  à  3r.  50; 

voitÎ7e:  de  ultreen  vill'e,  ^^^^  ^  ^0,  viUe  de  16  ««hab. 
et  chef-lieu  de  district  du  gouv.  de  Tambov,  a  2  V.  1/2  au  S.-E.  de  U 
!!»«  sur  la  haute  rive  dr.  du  Voronèje.  Les  tourcei  ferrugineuses  alea- 
SîS'fênv  1»  m  d'au.;  hôt.;  Mineralniia  Fody,  ch.  J  à  8  r.,  b  15, 
r^v  dîn  de  midi  àih.,  SÔk.  à  1  r.,  omn.30k.;  abonnemen^  4r.; 
'eau  pour  le  traitement  est  gratuite^  bains  de  boue  ferrugineuse,  90  k. 
l  1  r  5o  k  )  ont  été,  dit-on,  découvertes  par  Pierre  le  Gr.,  dans  une  visite 
aux  fonderies  de  Lipetsk,  maintenant  fermées  faute  de  bois.  Bons  bains 
de  rivière  dans  le  Voronèje  (15  k.).  Un  bois  de  sapins  situe  près  de  la 
ville  est  un  but  d'excursion  favori.  L'eau  s'emploie  contre  la  chlorose, 
le"   maladies  des  femmes,  etc.    Saison. du  30  mai  au  30  août.  ~  390  V. 

Oriaei  (p.  399). 

D'Obbl  k  Smolbwsk,  V.  p.  as». 


à  Kourtk,  KOURSK.  V.  R,  31.     351 

370  V.  MikhaUovka.  —  378  V.  Stanovaî-Kolodiète.  -  387  V. 
léropkino,  —  La  partie  méridionale  du  gouy.  d'Orel  se  trouve  sur 
l'ancienne  ligne  des  steppes,  et  on  rappelle  encore  le  «pays  des 
Steppea».  Il  y  a  peu  de  forêts,  tandis  que  les  parties  du  N.  et  du 
N.-O.  en  ont  beaucoup*  La  contrée  est  fertile  et  très  peuplée.  — 
408  V.  Kourakino.  —  429  V.  Malo-ArkhanghelBk. 

Nous  quittons  les  environs  des  sources  de  l'Oka  et  le  gouv. 
d*Orel,  et  nous  passons  dans  celui  de  Koursk.  Le  bassin  du  Dniepr 
commence  ;  les  collines  disparaissent  peu  &  peu  et  font  place  à  une 
plaine.  La  physionomie  des  yiilages  et  des  habitants  change  dans 
les  environs  de  Koursk.  Le  bois  dont  sont  faites  les  maisons  est 
reeouYert  d'un  enduit  d^argile,  et  les  troncs  d'arbres  sont  souvent 
remplacés  par  de  menues  branches  tressées. 

437  V.  Ponyti  (lIoiiiipH;  buffet),  gros  village,  assez  éloigne  de 
la  voie  et  longeant  une  hauteur  Jusqu'à  une  distance  de  5  à  6  V. 
—  452  V.  KarcLMevka  (KapécOBia),  aussi  un  gros  village,  autrefois 
dépendant  de  la  couronne.  Les  habitants  étaient  libres  et  ne  payaient 
que  les  impôts  ordinaires.  Ils  descendent  pour  la  plupart  de  nobles 
exilés  par  Pierre  le  Gr.  et  d'autres  tsars.  —  464  V.  Zdlot<mkhino,  — 
479  V.  KoTennàiar'Poushfn  (p.  352).  —  491  V.  Boukréievka, 

502  V.  Kounk  (Kypcil).  —  La  «▲■■  {Puff*t,  bon)  est  à  5  y.  de  la 
ville.  —  HÔTBLS:  PûUoroUk»^  dans  la  Moikovâkaïa,  russe  (ch.  et  s.  75  k. 
à  5  r.  GO,  b.  15  k.,  dîn..  de  3  h.  à  7  b..  60  k.  à  1  r.)-,  Btllevue,  Moskovskaïa 
(eh.  50  k.  à  5  r.,  b.  15,  1.  SO,  déj.  25  k.,  dîn.  dep.  45  k.,  omn.  50  k.); 
FjUter^  Khersonskala  (eh.  et  1.  1  à  2r.).  —  Rbstavbakt:  PHrWy  non  loin 
de  la  poste.  —  Ixvochtchib:  de  la  gare  en  yiUe,  75  k.;  30  k.  la  eoorse; 
1  b.,  40  k.  —  TE4.HWA.T  iLBCTBiQVB  (doît  s'onvrir  en  automne  1887)  :  de  la 
porte  de  Moseou  à  la  porte  de  Kherson,  par  la  ville. 

Kour$k  (234  m.)  est  une  ville  de  53000  hab.,  Grands  et  Petits- 
Russiens,  Polonais,  Israélites,  un  chef-lieu  de  gouvernement  et  la 
résidence  de  Tévéque  de  Koursk  et  Biélgorod.  Elle  a  23  églises, 
dont  une  luthérienne  (rue  Moskovskaïa),  2  couvents,  plusieurs  col- 
lèges et  beaucoup  de  fabriques.  Elle  est  située  sur  deux  croupes 
de  montagne,  à  l'endroit  où  le  Kour  se  jette  dans  la  Tauskoraj 
grossie  un  peu  plus  haut  du  Seim,  Placée  dans  une  contrée  riche, 
fertile  et  surtout  bien  cultivée ,  cette  ville  fait  un  commerce  con- 
sidérable de  grains,  de  toiles,  de  cuirs  et  surtout  de  fruits  (pommes). 

Koursk,  fondée  a  la  fin  du  ix®  s.,  entièrement  détruite  au  xiii^  s.  par 
les  Mongols,  fit  longtemps  partie  de  la  Lithuanie  et  éehut  plus  tard  à  la 
principauté  de  Ifoseou.  Le  Kremlin,  dont  il  reste  des  vestiges  sur  la 
plaee  Bouge  (KpicHaa  luôntaxb),  dans  Tangle  du  Kour  et  de  la  Touskora, 
avait  été  eonstruit  en  1566. 

En  somme ,  cette  ville  fait  une  bonne  impression ,  qu'augmente 
encore  la  vue  de  ses  nombreux  Jardins,  parmi  lesquels  on  remarque 
le  jardin  du  Club,  ouvert  au  public,  près  de  l'hôpital.  Une  assez 
grande  animation  règne  dans  les  rues,  dont  la  plupart  sont  pavées 
en  grès.  Le  plus  beau  quartier  de  Koursk  est  situé  sur  la  rive  g. 
du  Kour.  Là  se  trouve  la  place  Rouge  (Krasnaîa),  où  sont  la  rési- 
dence êpiscopcUe,  le  couvent  d'hommes,  la  chambre  des  Finances 


362     F.  B.  3».  KOLOMNA.  IH  MomM 

61  le  mtmymamt  dm  poUe  /.«F.  BogdanovUek  (1743^  1803).    Plus 

loiiii  sor  U  iIta  éleyée  de  le  Touekore,  VcuhmnUtration  du  Qw- 

vewnenunt  et  le  Tribunal  d'afrtmdiêsement.    Le  ciz/A.e<iraZ«  de  la 

Vierge  de  KatOH  deto  du  ZTm^  e.    Penai  les  entres  éf  lise» ,  noos 

citerone  evitoot  XtgUêe  St'Elie  et  celle  de  V Interee^êion  M  Ui. 

Vierge.     Le  eouoesU  de  V Apparition  de  la  Vierge  (JBorop^jpmi 

■«■•ct6|Ni)  e  M  construit  en  1660,  en  souvenir  du  dépjiit  des 

PoloBais.     Le  piincipele  église  du  eouTent  xenlenne  l'image  de 

repperition  de  le  Vieige.   Cette  imege,  tenue  en  grande  vénéiation, 

e  M  trouvée  en  1295  dans  recmiitage  de  KoreUt 

▲  97  V.  d«  Eo«r«k  »e  trowre  Tcaeiftege  ds  gwwa  (Sopeanis  njcxuHii; 
«Ut.,  à  3  V.  du  couvent,  t.  p.  351),  fondé  en  15^  et  devenu  depuis  un 
riehe  eouvent,  avec  3  églises.  Le  deuxième  TendredI  après  la  Pentecôte, 
Timace  de  la  Vierge  est  apportée  de  san  êouveat  Cv.  ei^deaaus)  «■  grande 
cérémonie  et  reste  à  rErmitege  jusqu'au  2i  septembre. 

Db  Kovbsk  1  Khaskov  bt  1  Kibv,  v.  B.  %•,  1  Vorokùb,  v-  p.  399. 


32.  De  Moteou  à  Bamara,  Riann  (Kasui),  Orenbovig. 

1083  et  U13  y.  Chemin  de  fer.  A  Samaro,  en  40  h.  env.  A  Orenbwrg, 
en  54  h.  env.  Wagons  directs  pour  Kaxan,  Sostov  sur  le  Don  et  Saratov  ; 
pour  Samara,  par  Toula  et  Riajsk  (v.  p.  348). 

MoêcoUj  Y.  p.  !249.  Les  contrées  qu'on  traverse  durant  ce  triget 
ont  à  peu  de  chose  près  le  même  caractère.  De  vastes  étendues  de 
pays  montueux  alternent  avec  des  plaines  immenses.  Beaucoup  de 
forêts  de  pins  et  de  bouleaux.  Elles  deviennent  plus  rares  dans  les 
gouv.  de  Moscou  et  de  Riazan  ;  puis  ce  sont,  dans  celui  de  TamboT, 
des  chênes  et  des  arbres  fruitiers. 

9  V.  PérovQ.  —  19  V.  Liouhertsy,  —  53  V.  Bronnitsy  (Bpôa- 

Hmii),  ville  de  6000  hab.  et  chef-lieu  de  district,  à  il  V.  de  la  stat. 

du  même  nom,  sur  le  lac  Biéloït  et  la  Moskva,  —  63  Y.  Faoustovo 

(4>àycTOBo;  buffet).  —  84  Y.  Voskressensk  (BocKpecéHCK'B  ;  buffet). 
Embrauch.  de  22  y.  (70  min.)  sur  légorievsi  (Erôpiescrb) ,  localité  de 
6000  hab.,  qui  a  de  grandes  filatures  de  cotoa. 

95  V.  Peski.  —  108  V.  Novo-Kolomna. 

110  y.  Xolooma  (KojiÔMHa  -,  buffet  ;  hÔt.  :  Chvarev,  rue  Bolchaïa; 
Ivanov,  Alexéievskaïa ;  voit,  de  la  gare  en  ville,  30  à  50  k.),  ville 
de  30  000  hab.  et  chef-lieu  de  district  sur  la  rive  dr.  de  la  Moékva. 
Elle  a  17  églises,  2  couvents,  plusieurs  institutions  ecclésiastiques, 
des  manufactures  de  soieries,  etc.  Comme  curiosités,  11  y  a  la  belle 
egliae  de  VAMomption,  fondée  au  xiv^s.  et  rebâtie  en  1672,  et 
V/gliae  de  la  JRdturrection,  duxiv^  s.  Kolomna,  mentionnée  pour  la 
première  fois  en  1177,  a  été  réunie  en  1306  à  la  principauté  de 
Moscou.  Les  fortifications  du  Kremlin  ont  été  achevées  en  1533. 
Il  en  reste  encore  la  porte  iSpassfcna^  restaurée  en  1825.  —  Emhranch. 
da  37  V.  sur  Oxéry, 

La  vole  ferrée  passe  TOka  sur  un  beau  pont  de  fer,  non  loin  du 


à  Or^i^aurg,  RIA24K.  V.  R.  39.    S68 

conilii«fnt  dé  eétte  riTièf»  âvèc  U  IfoBkTa.  —  128  V.  LoukKaifitÉy 
(jyzoBMiiH;  buffet). 

BAbfuth.  et  26  V.  (1  k.  i/t)  «or  lit— ItH  (3ftpéi«n),  chef- lie»  de 
distHet  de  0000  kab.,  sur  ïm  rive  dr.  de  VOÉiiok'€t  petit  afHaent  de  TOke- 
Il  y  a  13  églises,  dont  la  cathidràU  SikoUkp^  renfermant  une  image  mira- 
culeuse èe  St  Kieolas,  apportée  de  Korsoun  ea  IJttl. 

A  10  Y.  mû  V.-B.  de  Loofcbotriter,  fur  VOka,  là  où  se  réunisseat  deux 
bras  de  1*  Tsna.  se  trooTe  le  nos  yillace  de  Diédnovo  (j^iNvoeo),  oik  fut 
construit,  sons  le  tsar  Vîehel  FéodoroTlIeh ,  le  vaisseau  «Ôrel*,  destiné 
à  la  naY^ation  sur  la  nef  Oaspienee,  mais  qui  brûla  ea  lC7f . 

i49y.  Q0HtL  —  16BV.  iHvm>o,  —  160  Y.  MylmH^. 

186  T.  BiAtta  (nain).  —  Bvfet.  —  mma  :  Stéiêrt  (eh.  et  s.  75  k. 
à  4  t.,  b.  10,  iéj.  75 1.,  dta.,  de  3  b.  à  •  h.,  1  f.)f  Lamtm;  Méftov.  Sobor- 
nmm^  éBfl  iph.  et  é.  76  k.  à  3  r. ,  b.  10  k.«  dtn.,  de  i  b.  à  7  b.,  1  r).  — 
IzTOCHTPBiK  :  de  la  gare  en  ville,  40  k.  ;  au  débarcadère,  1  r.^  i  h.,  90  à40  k. 

BatbauI  i  TAVBiTÉ,  1. 1.  joufs,  pour  ^fnf'Novporod  (p.  914),  par  Jilaima 
(p.  313)  et  Mvurêm  (p.  81ll>,  e«i  S  joufe  Vsi  pour  8  r.  flO  et  •  r.  fiO. 

Bidtdn,  est  mie  tlli«  â%  9S000  bab.,  le  ébef-Uen  du  goiiv.  du 

même  nom  et  Ia  lésidtneè  de  l'atebefréque  d«  Rtocan  et  Ztralek)  au 

coBflment  de  U  JUh44a  et  du  Tto^tch,    £ito  a  %i  éf lises,  dont 

3  catMdnlee,  atte  égliso  datlioL  et  une  lutb^r. ,  3  «owents,  sans 

parler  des  eouvebts  <9élèl)tes  d««  enirltons,  ef  un  sémlnain.  Elle  est 

le  siège  d'une  industrie  métallurgique  considérable  et  elle  fait  un 

grand  commerce,  étant  le  centre  d'un  riche  gouTernement*  La  plus 

belle  psirtte  de  U  tille,  entotti4e  d^ae  quantité  de  beaux  jardins, 

est  sur  la  colline,  là  où  se  trouvait  autrefois  le  Kremlin,  dont  il  ne 

reate  plus  traee.    I^a  beUe  eathédtaU  de  VAêtompUw^i  qui  date  du 

xth^  s.  et  qui  a  été  nbMie  en  1770^  a  d'anciennes  images  miracu- 

leuaea  et  Yl  rieb*  trésor.    Non  loin  de  U,  le  péLaU  archWjn$copal 

et  l^andien  eotKWi/  du  St-'Eêpriê,  du  xv^  s*  —  V/§liêe  de  l'Exalta- 

tiou  dé  Ut  SU'-OroiM  contient  des  tombeaux  de  princes  et  prin- 

cesMtf  de  Bisfeau  det  x«*  et  xti^  s. 

BMeMfbn  intéfessante  au  rfllage  de  Ftlnur-AtosM»  (Dréfiii  Pa»é«»),  à 
48  V*.  sur  la  rive  dr.  de  TOka,  en  Cftce  du  débarcadère  de  Spauk^  chef- 
lieu  de  district.  On  y  ▼oit  les  restes  de  rane.  place  forte  de  filazan  et, 
sur  Hfte  hauteur  près  de  la  rivière,  un  Tieux  resspart. 

DU  Biasak  1  Kasiii  :  TM  V.,  ebemia  de  Ibf  en  4(^b.  env.  (  11  m^  a  pas 
de  train  axfiMa  -*-  li06  V.  OMIef««  ea  deçà  âueaei  ou  jassis  4  fois  roka. 
—  172  y.  ^Ssssovo  (buffet).  On  traverse  la  nna.  —  m  V.  Narovtehat 
(HapoBHan),  ane.  résidence  detf  pHnces  des  Mord  va  (p.  930).  On  traverse 
la  JTeMia.  ^3il  V.  Armpoto  Omifct).  -*«  390  V.  kttutmtmtut  embtftneh.  ear 
(130  V.>  Pfmtm  (a.  864>.  —  66*  Y.  Aiai^r  (AjAtHp»  (  ïmgti)  ville  de  160O  bab. 
et  chef-lien  de  district,  sur  la  rive  dr.  de  la  Soura^  où  ifv  a  un  important 
flotUce  de  bois  de  eonstruetioii.  —  760  Y.  SvH^fik  (p.  fOS).  —  793  Y.  Kagan 

232  V.  StarçâUovo  (CxapcaHioM;  buffet).  -  295  V.  Biijsk 
(Pmcn;  buffet),  point  de  jonction  dos  ligAes  de  Toula  (p. 348)  et 
de  KmIocv.  La  gare  est  sur  la  rive  dr.  de  la  Khoupta.  Biajsk  est 
une  TiUe  de  4000  Wb.  et  m»  eàeMieu  de  district  du  fouv.  de  Bia- 
saUr  enr  ia  rive  g.  die  la  tChatipia,  aCftaant  de  la  Banim, 

On  ttivcfse  «nsvite  «ne  tiebe  cebtt^,  dcnl  les  grands  et  berat 
villages  nppeHeftt  ceux  du  sud  de  la  Russie.   Bile  est  renommée 
Bsedeker.    La  Russie.    Qfi  édit.  ^ 


3Ô4     V.  B.  S2,  PENZA.  De  Moècou 

pour  8M  cheTAQZ.  —  355  V.  Verda  (BépAa,  pron.  Yiorda;  buffet), 
seule  station  importante  avant  Morchansk. 

417  V.  Xorobaatk  (MopméHcn;  buffet;  aub.,  rue  de  Tambov, 
maison  lëmélianov  ;  voit,  de  la  gare  en  ville,  40  à  50  k.  ;  1  b.,  30  à 
35  k.),  ville  de  21500  bab.  et  ebef-lieu  de  district  du  gouv.  de 
Tambov ,  sur  la  rive  g.  de  la  Ttna.  Elle  date  de  la  fin  du  xvi^  s. 
De  ses  8  églises,  les  plus  remarquables  sont  la  cathédrale  du  Sau- 
veur, construite  en  1Ô57,  et  la  cath/dreUe  8te-Sophie,  bâtie  en  1753. 

Ensuite  de  vastes  plaines,  entrecoupées  de  collines  peu  élevées. 
De  magnifiques  forêts  de  chênes  alternent  avec  les  champs,  de  beaux 
villages,  de  grandes  propriétés  et  des  parcs.  Entre  (464  V.)  Vema- 
dovka  (embranch.  de  25  Y.  sur  Zémetehino)  et  (534  T.)  Patchelma 
(buffet),  on  ne  voit  guère  que  des  villages  tatares  (p.  336);  ça  et  là 
aussi  après  Patchelma  des  villages  de  Mordva  (p.  330).  —  587  V. 
Voïeikovo  (buffet).  A  25  Y.  de  là  le  domaine  de  Tarkhany,  avec 
le  tombeau  de  Lermontov  (m.  1841),  célèbre  poète  russe. 

669  Y.  Penia  (Déasa).  —  II  jr  a  trois  qammb  :  bon  bufffei  à  la  gare 
centrale.  —  Hôtelb  :  VarenU&9;  KéchUn;  Meperhoid;  ISreumann^  an  coin 
de  la  Lekarakaïa  et  de  la  NikoUkaïa  (ch.  75  k.  à  5r. ,  b.  10  k. ,  ^n.  fiO  k. 
à  1  r.).  —  Bbstadbauts  :  KothUeVy  Perehine.  —  Isvocbtchik:  de  la  gare 
centrale  en  ville,  40  k.  ^  10  à  15  k.  la  eonrse;  1  h.,  90  k.  —  Tkamwat  sIkc- 
TBiQCB,  dans  les  mes  prineipales. 

Pensa  est  une  ville  de  56  (XX)  hab. ,  un  chef-lieu  de  gouv.  et  le 
siège  d'un  évéché ,  avec  36  églises  (dont  une  catholique)  et  2  cou- 
vents, à  l'embouchure  de  la  Penta  dans  la  8oura,  Elle  a  été  fondée 
en  1666,  pour  réprimer  les  révoltes  des  Mordva,  et  il  en  est  sou- 
vent question  à  propos  des  campagnes  de  Pougatchev.  Elle  occupe 
un  beau  site  sur  le  sommet  et  le  versant  d'une  montagne  de  sorte 
qu'on  a  presque  partout  de  Jolies  vues  sur  une  plaine  fertile ,  en- 
tourée de  bois  de  sapins.  La  principale  artère  de  la  ville  est  la  rue 
de  Moscou ,  où  il  y  a  de  bons  magasins  (spécialité  de  Penza  :  les 
draps  en  poil  de  chameau).  Il  y  a  dans  la  ville  haute  une  magnifique 
cathédrale,  sur  une  grande  place,  et  d'autres  édifices  remarquables. 
IjO  pare  de  la  VUle,  contigu  à  la  place  de  la  Cathédrale,  est  om- 
bragé et  bien  entretenu;  il  y  a  un  monument  de  Lermontov  (v.  ci- 
dessus).  Dans  le  quartier  0.,  le  plus  élevé  de  la  ville,  V^glise  luthé- 
rienne, rue  Dvorianskaïa.  Une  grande  route  mène  de  là  par  un  parc, 
puis  par  un  bois  long  de  2  Y. ,  au  jardin  botanique  pittoresque- 
ment  situé  sur  une  hauteur  et  qui  mérite  d'être  vu. 

Db  Pbkza  1  RouzAÏBvKA  :  190  Y.,  chemin  de  fer  en  7 h.  Stat.  sans^impor- 
tanee.  —  180  Y.  Rougaîevka^  v.  p.  363. 

D>  Pbvsâ  I  Bticbtchbvo  :  14»  Y.  Stat.  sans  importance.  —  103  Y.  i8«r- 
dobêk  (buffet).  —  148  V.  JMchtché^o  (p.  808). 

Les  forêts  dominent  d'abord  dans  la  contrée  que  nous  parcou- 
rons maintenant ,  '  et  elles  se  composent  surtout  de  bouleaux ,  de 
peupliers,  de  saules  et  de  chênes.  Ensuite  viennent  des  terres  la- 
bourables. La  campagne  de  la  rive  moatueuse  du  Yolga,  ou  les 
Grands -Bussiens  vivent  mêlés  aux  Tatares  i  aux  Mordva  (p«3d0) 


à  Orenhourg,  KIKEL.  V.  R.  32.     365 

et  aux  TchérémissoB  (p.  331) ,  eii  très  fertile.  D'abord  de  petites 
hauteurs  cnltiT^es  pour  la  plupart  jusqu'au  sommet  et  parfois  cou- 
ronnées de  bois  et  de  buissons.  —  781  V.  Koutnetêk  (KysHémi). 
Pais  on  entre  dans  le  gouv.  de  Simbirsk  et  on  trsTerse  la  rivière  de 
Syzran,  dont  on  longe  ensuite  la  riye  g.  Au  loin  à  dr.  se  voient  les 
monts  Tchernozatonskiia. 

904  y.  Byiimii  (Cvapau ;  bon  buffet;  t.  p.  345). 

917  y.  Baifdki  (p.  345).  La  voie  ferrée  traverse  le  yolga  sur  Tim- 
posant  TÎidiM  Altziiadre,  entre  Navo^KoitUchi  et  Stary^Koêtiiehi, 
construit  de  1877  à  1880,  sur  les  plans  du  prof.  Bélëloubsky.  Il  a 
1480  m.  de  longueur  et  se  compose  de  14  arches.  Les  frais  se  sont 
élevés  à  7  millions  de  r.  —  Ensuite  plusieurs  stations  sans  im- 
portance. 

1020  y.  Samara  (Gaiépa;  buffet-,  v.  p.  343). 

On  suit  généralement  plus  loin  la  vallée  de  la  Tamara,  sur  la  rive 
dr.  de  laquelle  apparaissent  des  chaînes  de  montagnes  qui  partent 
du  plateau  formant  la  ligne  de  partage  des  eaux  entre  la  Samara 
et  rOural.  Les  contreforts  de  VObchtehySyrt  (Oômifl  Cuprb)  s'éten- 
dent sur  la  rive  g.,  et  la  Samara  elle-même  en  coupe  certaines  par- 
ties. Le  gouv.  de  Samara  a  un  sol  très  fertile,  de  vastes  étendues  de 
terre  noire ,  que  les  Russes  désignent  sous  le  nom  de  tchernoziom 
(HepHosëMi) ,  et  l'été  y  est  chaud.  On  y  rencontre  tour  à  tour  des 
champs  superbes  et  des  steppes  immenses,  couvertes  de  gazon.  Les 
vallées  entre  ses  nombreuses  collines  sont  remplies  d'aunes,  de  bou- 
leaux ,  de  chênes  et  de  tilleuls.  Les  villes  et  les  villages  sont  plus 
rares  que  sur  la  rive  dr.  du  Volga.  Tout  le  territoire  entre  le  Volga 
et  l'Oural  est  habité  par  de  nombreuses  tribus  différant  de  religion, 
de  mœurs,  de  langue  et  d'origine,  appartenant  déjà  en  partie  aux 
peuples  des  steppes  du  S.  Il  y  a  là,  outre  des  Busses,  des  Bachkirs 
(p.  339),  des  Teptiars  (p.  339),  des  Tatares  (p.  336),  des  Mechtché- 
riaks  (p.  339),  des  Tchérémisses  (p.  331),  des  Tchouvaches  (p.  332), 
des  Mordva  (p.  330),  des  Kalmouks  et  des  Kirghiz. 

1060  y.  Kina  (KÉHejfc  ;  buffet),  où  s'embranche  la  ligne  à'Oufa 
et  celle  de  Tehéliàbinêk  (ligne  de  Sibérie). 

1183  y.  Bouzoulouk  (Bysyijrxi;  buffet).  C'est  une  ville  de 
10  500  hab.  et  un  chef-lieu  de  district,  sur  la  rive  g.  du  Boutoulouk 
et  la  rive  dr.  de  la  Domaekka,  —  1303  V .  Novo  -  Serghiévskaïa 
(buffet). 

1413  y.  Oranbourg  (Openô^pri;  hôt.  :  I^vropeiskaïa,  Birjevaîa  ; 
voit,  de  la  gare  en  viUe ,  15  k.  ;  1  h. ,  30  k.) ,  ville  de  73  000  hab.  et 
chef- lieu  du  gouv.  du  même  nom,  siège  de  l'évêque  d'Orenbourg, 
résidence  de  Thetman  du  corps  des  Cosaques  d'Orenbourg ,  et  du 
chef  de  l'instruction  publique  du  district  du  même  nom.  Elle  se 
compose  de  la  ville  proprement  dite ,  située  dans  une  vaste  plaine 
sur  la  rive  dr.  de  l'Oural,  et  du  Gostiuy  Dvor  (bazar) ,  sorte  de  for- 
teresse avec  une  porte  asiatique  et  une  porte  européenne.  Elle  a  des 

23» 


356     r.  s.  39,  ORENBOtJRG. 

rue»  latgM  êi  végolièNt ,  presque  toutoê  non  parrëM ,  ufte  gtaftd« 
place,  une  noOTcAle  e«thMrale,  13  églises  (ifréoeHratMS,  une  estiio- 
tique  et  «M  IntMrteiine,  phtsieins  moequiîefl,  un  tbéàtre,  un  Jar- 
din public,  un  hèiel  du  Gourenieraent,  un  afven*!,  des  casernes, 
beaucoup  d'établissements  d'htstnetion,  etc.  Vindustfie  y  est  peu 
considérable ,  mais  le  commerce  y  est  très  Impottsnt  et  gagne  en- 
core tous  les  Jours  gtiee  au  chenB  de  fss.  L'iftténsssBte  ^Cbwr  de 
V Échange,  m  6  kil.  de  la  Tille,  sur  la  rlye  |^  de  raursl,  donne  une 
excellente  idée  de  la  Tle  des  nonsdes  cbez  eux.  Il  y  vient  ckaqne 
année  plus  de  100  carsTanes  de  Bokhara ,  de  KbiTa  «  de  Kholtasd 
et  de  Taokkent,  pouf  y  échanger  les  produits  de  l'Asie,  tels  que 
pierres  précieuses,  or,  soieries,  mais  surtout  la  laine,  la  soie,  les 
chevaux,  les  moutons,  les  peaux  fines  d^agneaux,  etc.,  contre  des 
étoffes  européennes,  des  objets  de  métal,  du  sucre,  des  grains,  etc. 
Les  environs  sont  alors  réservés,  sur  une  vaste  étendue,  aux  trou- 
peaux de  chevaux,  de  bcsufs,  de  moutons  et  de  chameaux  des  habi- 
tants des  steppes.  Il  y  a  aux  enviions  des  établissements  de  Menno- 
nites  et  de  colons  allemands  du  S.  de  la  Russie  et  des  bords  du 
Volga. 

Orenbourç  a  été  fondée,  en  1735,  à  Tendroit  oii  est  aetuellement  Ortky 
sur  rOr,  eomme  prineipale  fortereMe  de  la  ligne  d*  OrenbôttrÇy  puis  trans- 
férée, en  1740,  190  lâl.  plus  lola ,  ve»s  les  monts  RongeB ,  l|i  où  se  troote 
malnieaani  AroMM^^orM,  ai  de  U,  en  1749^,  à  «anSe  du  elimatf  sur  ren- 
placement  actuel-  La  ville  fut  élevée  au  rang  de  chef-lieu  de  gouv.  à  U 
fin  du  xviii<*8.,  puis  devint  simple  chef-lieu  de  district  en  id09  et  de  nou- 
veau ehef-lieu  de  gouv.  en  1865.  Fottsteaae  de  9^  etasse  Juseu^à  cette 
époque,  elle  a  perdu  «on  importante  coume  plSAe  forte  depuis  que  le« 
frontières  de  la  Bussie  ont  été  reculées  jusqu'à  TAsie  centrale. 

A  61  V.  au  S.  d'Orenbourg,  par  une  bonne  rout&,  Cetakata  Zaehtebita 
(Hjréqaaa  Sainira) ,  qui  a  d^enortees  gisements  de  ml  gemme ,  autrefois 
exploités  à  ciel  ouvert.  Les  bouea  broate- iedttrées  et  sulfureuaes  des 
lacâ  salés  du  voiainage  sont  uiiliaées  en  bafins.    Bon  kouniss  (p.  344). 


VI.  LE  SDD  DE  LA  KU8HIE. 


33.  D'OdfirtMTg  (Vienne,  Beriiii)  à  OdetM,  pu  Jmérinlia  3Ô7 

D«  Jmériok*  à  Olwitoe.    De  Ymniark»  à  OlipolA.    De 
SlobodkA  à  Vovoflélita».  366. 

34.  De  VarsoTie  à  Odessa,  par  Jm^riuka 359 

Poliésaié.  De  KiTertoy  à  LoQtsk.  De  Zdolbounuvo  à  Rad- 
siTiloT.  809.  —  De  BerdlteheT  à  Jltomlr.  960. 

35.  De  MoBcov  à  Odessa 360 

A.  Par  Kourslt,  Kier  et  Jmérinka 360 

De  Voffojba  à  Kharkor   ou   à  Mréditïa  Bouda.     De 

Kromty  à  TekernigoT.    De  FaatoT  à  Znamenka.  361. 

B.  Par  Kouisk,  Kharkov  et  BirzouU 362 

De  KbarkoT  à  Povorino.  963.   -«-  De  Krémentchoug  à 

BomoT.    De  Zaamenka  à  Nikolaïev.  36S.  —  De  Raz- 
«iélBala  à  OvBfhéni.  306. 

36.  Kiev 366 

37.  Odessa 374 

Llman0  d*Odeflsa  900. 

38.  De  KliarkoT  à  Simféropol 381 

De  SinelaikoTO  à  lékaiérinoslav.  Plavni.  383.  —  Qbé- 
oiteheAk.  389. 

39.  La  Crimée 3S3 

I.  De  84nféropol  à  Sébastopol 385 

Eupatoria.  806.  —  Mangoop-Kalé.  388.  —  Couvent  de 
ftt^Oeovgea.   Gap  Ffoleaie.    BalakUva.  361. 
U.  De  S4ba«tapol  à  Kertch.  Côte  mérid.  de  la  Crimée  391 
Tekatyr-Dach.   CouYent  Kosmo-Démiansky.  396.  —  De 
Féoaosia  a  Djankoï.  367. 

40.  De  Moscou  à  Bostov-sur-le-Doii,  par  Vorônèje     .     .  398 

De  KozloT  à  Saratov.  388.  —  De  Tambov  à  Kamyehine. 
De  Oriasi  à  Tsarltoyne.  De  Voronèje  à  Kour».  396. 
—  Ba4alii  houiiler  du  Donets.  400.  —  De  Rostov  à 
Lozovafa.  401. 

41.  Le  Volga,  de  Syzran  à  Astrakhan 401 

De  Tsaritayne  à  Kalateh.    Lac  Elion.  403. 


88.  D*0derb6rg  (Tienne,  Berlin)  à  Odeisa,  par 

Jmérinka. 

Da  ViEvitB  A.  Odessa,  par  Oderbere,  Cracovie.  Lemberg  at  Podwoio- 
ezyska  :  947  kil.  et  513  V.,  exDress  en  36  b..  38  9.  6â  et  26  fl,  68,  plu^  13  r. 
73  et  8  r.  29.  —  Ds  '  Bssmii  a  OnsfêA ,  par  Ôderberg  Cpuis ,  comme  ci- 
deMU0):  1311  kil.  et  513  V. ,  express  en  Û  h. ,  105  ««  80  et  71  «^  50,  plua 
13  r.  73  et  8r.  29.  —  Wag(nU'litt'-  de  CraçQvU  <s  Podwoipewsk^ ,  6  fl.  50 
et  5  fl.  25;  mtçon-resUturant,  dans  Texpress  diurne.  Pour  YBeure  de  TEu- 
rope  centrale,  etc.,  ▼.  p.  1.    Passeport^  y.  p.  yfv. 

Ds  Pabis  a  YismiB,  par  PajOiy-s. -Moselle,  Nurembei^  et  Passau  :  1435 
kil.    Prix  :  152  fr.  20  et  106  fr.  16. 

23,24 


3Ô8     VL  B.  3S.  JMÉRINKA. 

D'Oderberg  (buffet;  cb.  1  fl.  35;  station  des  douanes  allemande 
et  autricbienne)  à  Podwoioe%yika ,  pai  Krcané  (530  kil.;  buffet), 
point  de  Jonction  de  la  ligne  RadtiwiUye-Kiev  (p.  359),  v.  VAUt- 
magne  du  Sud  et  V Autriche,  parBsdekei.  Podwoloczyska,  dernière 
station  autricbienne.  Visite  de  la  douane  quand  on  revient  de  Rufsie. 
Puis  on  traYOTse  lentement  la  frontière  et  on  arrive  à  Woloesyilnk  ou 
Volotchiêk  (Boio^eiTb  ;  buffet,  bon) ,  première  stat.  rosse ,  en  face 
de  la  prêchante,  sur  la  rive  g.  du  Podhorce.  —  Passeport  et 
douane,  y.  p.  xiv. 

Ensuite  les  plaines  fertiles  du  gouv.  de  Podolie.  Stations  pour  la 
plupart  sans  importance.  —  18  V.  (de  la  frontière).  VcniovUy  ÇM»^ 
Tompi).  —  38  V.  Tehomy-Ostrov  (HépHuH-OcTpoBi),  sur  le  Boug. 

—  59  V.  Ptotkourw  (IIpO€KypoBi>  ;  buff«t),  cbef->llea  de  district,  ville 
malpropre  de  21 000  bab. ,  dont  beaucoup  de  juifs,  au  confluent  du 
Boug  et  de  la  Ploêkaïa.  Il  y  a  de  grandes  casernes.  —  69  Y.  Bogda- 
novtêy  (BorA&HOBau).  —  93  V.  Dirajnia  (^epasHji).  —  113  V.  Ko- 
marovtêy  (KoMapÔBUu).  —  133  Y.  Serbinovtay  (Cepô^HOBim).  — 
151  Y.  Jmérinka  (HtMépinaa  ;  buffet) ,  sur  un  affluent,  du  Boug,  où 
l'on  rejoint  la  ligne  de  Kiev  (p.  366). 

Db  JiiiBivKA  1  OKHIT8A  :  145  V.,  chemia  de  fer  en  6  b.  —  39  V.  Bar. 
A  6  V.  à  rO.  de  la  stat.  (phaéton,  1  r.)  se  trouve  Bar  Caub.  chez  Séré- 
briisky),  sur  le  RoVy  afflaent  du  Boug,  ville  qui  a  remplacé  eelle  de  Bov, 
détruite  par  les  Tatares  et  nommée  Bar  par  Sigismond  I®^  de  Pologne, 
en  Thonneur  de  Bona  Sforza,  sa  femme,  qui  était  de  Bari  en  Italie.  Bile 
est  connue  par  la  confédération  de  la  noblesse  polonaise  en  1768  (p.  7). 
-^  as  y.  Kopaî'Oorod  (buffet).  —  106  V.  MôhUev-PodoU^  (buffet).  On  fran- 
ebit  le  Dmeitr.  —  145  V.  Oknitsa  (buffeO^  v.  ci-dessous. 

Ensuite  un  pays  boise  et  bien  cultivé,  où  la  voie  longe  les  hau- 
teurs qui  forment  la  ligne  de  partage  des  eaux  entre  le  Boug  et  le 
Dniestr.  —  170  Y.  laroehenka  (ApoméiKa).  —  190  V.  Rakhny 
(PaxBU).   —  205  Y.  /(wrfcovka  (ÏOpKÔBKB).    -  227  Y.  Vapniarka 

(BannlIpKa). 

Db  Yapviabka  1  chpola  :  381  V.,  chemin  de  fer  en  env.  9  h.  —  37  V. 
Demkwka  (buffet)^  embraneh.  sur  (13  V.)  JYMHonêU.  —  113  V.  KhrisHftwka 
(XpHCTHHOBKa  ;  buffct)  j  embranchement  au  "S.  sur  (163  V.)  Kazatine  et  au 
8.  sur  (30  V.)  Outnan.  —  331  V.  Ghpola  (p.  361). 

248  Y.  Kryjopol  (Kpusénoj»;  buffet).  -  313  Y.  Slobodka  {Ciit- 

éoAKa  ;  buffet). 

Db  Slobodka  1  NovosiiiLiTSA  :  375  V.,  chemin  de  fer  en  16  h.  —  47  V. 
BpbniUa.  On  traverse  le  Dniestr.  —  161  V.  BiilUp  (Binqu;  buffet),  ville 
de  lOQQO  hab*  ^i  eheMieu  de  district,  avec  un  Important  eopuae^oe  de  bétail. 

—  347  V.  Obiiisa  (ORHHii(a;  buffet),  poipt  de  jonciioti  de  la  ligne  de  Jmérinka 
(v.  ci-dessus).  —  313  V.  Larça.  —  S10  V.  J/bvonéliUa  (Hobocàuku;  buffet; 
visite  de  la  douane).  De  là  à  (33  kil.)  Gzernowitz^  v.  VAllemaçne  du  Sud  et 
i*A«triehe^  par  Bsedeker. 

324  Y.  Borehtchi  (BopiOH).  Ou  entre  ensuite  dans  le  gouv.  de 
Kherson. 

337  Y.  Blnoula  (64p9yia),  où  Ton  rejoint  la  ligne  de  Moscou- 
Kharkov  à  Odessa  (v.  p.  366). 


359 

34.  De  YartOYie  à  OdMia,  pur  Jniérinka. 

liaO  V.  Triget  en  30  h.  par  les  trains  express,  en  40  à  44  h.  par  les 
trains  onuiibns.  Prix:  33  r.  50  et  13  r.  (K)^  waffons  directs  pour  Odessa 
et  Kiey.  —  La  route  par  LvbUm  et  Kovfel  (▼.  R.  2^  est  un  peu  plus  eourte, 
mais  il  n^  a  pas  de  train  express,  et  le  trajet  demande  41  h. 

Varêovie,  ▼.  p.  8.  Départ  de  la  gart  de  T^rcspol  (p.  8).  Jusqu'à 
Brewi  -  Litovtk  (196  V.) ,  ▼.  R.  23.  Ou  parcourt  ensuite  la  partie  S. 
du  gouT.  de  Grodno.  —  218  Y.  AUxandria  (AieKcaHApfa).  —  238  V. 
Malarjfiô  (Mai^piiTo).  Ou  eatre  ensuite  dans  le  gouv.  de  Volhynie 
et  on  se  rapproche  du  Pripiat  (Opriiun,  pol.  Przypec),  dont  on 
traverse,  dans  la  partie  0.,  Le  grand  bassin  boisé  et  marécageux. 

Les  forêts  et  les  marais  du  Pripiat,  nommés  aussi  maraiê  de  Rokitnoy 
eouTrent  une  superfieie  de  87000  kil.  car.  et  forment  la  PpUésaié  ou  Poléiie 
(Ilancie  ;  p.  331|,  le  pays  des  forêts,  grand  triangle  compris  entre  Brest- 
LitOTsk,  Mohilev  et  Kiev.  Jean-Casimir  Oghlnski,  grand-hetman  de  Lithua- 
ule,  a  déjà  commence  en  17tt4  à  dessécher  la  partie  nord,  en  perçant  le 
canal  Ofhimkt^  long  d'env.  60  kil.,  entre  le  Klémen  et  Hassiolda.  Le  gou- 
vernement russe  a  entrepris  dès  1874  un  dessèchement  systématique,  à 
Taide  de  canaux  et  en  régularisant  le  cours  des  ririères,  afin  de  mettre 
autant  que  possible  ce  pays  en  culture. 

259  Y.  ZaboloiU  Oiôoione).  ~  272  Y.  Krymno  (Kpuwio),  où 
Ton  traverse  le  Pripiat,  dans  son  cours  supérieur.  —  292  Y.  Myzovo 
(M6mbo).  »  313  Y.  XoTOl  (KÔBeifc;  huffêt;  kôt.  Victoria;  voit,  de 
la  gare  en  ville  10  k  15  k.),  ville,  d'env.  18000  hab.  et  chef-lieu  de 
district,  où  aboutit  la  ligne  de  Yarsovie  par  Lubiin  (R.  ô).  Elle 
est  située  sur  la  Touriia,  affluent  du  Pripiat,  qu'un  pont  traverse 
en  amont. 

336  Y.  Goloby.  —  361  Y.  Rojitse  (P6sM«e),  où  l'on  franchit  le 
Sipr,  un  des  plus  grands  affluents  du  Pripiat.  —  378  Y.  Kivertsy 
(Risepvi;  buffet). 

Da  KivBBnT  1  Loutsx:  13  V.,  eheaUn  de  fer  en  env.  1/3  h.  —  Loutak 
(buffet;  hôt.:  Gramd-BâUl),  ville  d'env.  16000  hab.,  anc.  capiUle  de  la 
Volhynie  et  auj.  chef- lieu  de  district,  sur  le  Stfr.  Elle  a  un  vieux 
ebîteau  pittoreaque. 

397  Y.  (Hyka  {Oiiam),  -  417  Y.  Klevan  {KiévaMh). 

438Y.  BoTAO  (PÔBHO;  buffet;  hôi.  de  France),  vieille  ville 
d'env.  8000  hab.  et  point  de  jonction  de  la  ligne  de  Yilna  par  Lou- 

ninets  (p.  37).  —  26&  Y.  Zdothûunovo  OxojdyiiéBO;  buffet). 

Da  ZixobBoiniovo  k  Sapsivilov:  86  V.,  chemin  de  fer  en  3  h.  Va-  ~ 
40  VjD&ubmo  (baffet):  embranch.  sur  (37  V.)  KrinUnets  (KpexeHém»),  ville 
de  13000  hab.  et  ehef-Ueu  de  district  insignifiant.  Un  bon  cbemin  mène 
sons  bois  de  Kréménets  i  la  PotehaSevikaia  Ouspenakaïa  Lavra  (33  V.; 
voit.  5  r.  aller  et  retour},  laure  bien  située  sur  une  colline  haute  de  76  m. 
Dans  réglise  priaeipale,  près  de  la  première  oolonne  à  dr.  de  rentrée, 
Teaipreinte  du  pied  de  la  Vi^ge^  à  Ticonostase,  une  image  miraculeuse  de 
la  Vierge.  ~  86  V.  Radgivilov  (Pa^saBi^OBi  ^  buffet),  station  frontière  russe 
(p.  358);  et  point  de  jonction  de  la  ligne  pour  Brodp  en  Galicie. 

469  Y.  OJenine  {Oméimm,).  On  traverse  le  Ooryne,  affluent  du 
Pripiat.  -  499  Y.  Slavouta  (CiaB^ra),  où  11  y  a  un  établissement  de 
koumiss  (p.  344)  tr^s  fréquenté.  —  518  Y.  C^piitotito  (lUenerÔBxa  ; 
buffet).  — ^29  V.  Kkroline,  —  647  Y.  PoUnnM,  —  671  Y.  Peteha- 
noffka  (De^OHOBia).  On  franchit  le  Tét/rev,  affluent  du  Dniepr. 
—  ôdbY.  TehtmdnoV'Volymky  (M^AHOBfc-BojÛMCKitt). 


360     VI,  R,  34.  JITOMIR.  De  Moscou 

612  V.  HikhaUmH  (MMiétoww).  -  6i5  Y.  mvUchine  {Aéu- 

631  y.  BarditakeT  {BepMÀ^vh).  —  Bt^Tet.  -  hôtbl  :  h.  de  VBur^pe, 

FiAcaB5:   de  U  gare  en  riUe  (1  Y.  Vs)i  40  k.  ;  30  k.  la  course;  1  h.,  30k. 
—  TsAMWAT  :  de  la  gare  en  ville,  6  k. 

Berditchev,  TUle  bien  bftti»,  d'env.  54000  hab.,  dont  80  %  de 
juifs,  est  chef- lieu  de  district  dans  1«  gouv.  de  Kiev.  Elle  a  de 
grandes  rues  et  de  grandes  places.  C'est  le  centre  du  commerce 
de  la  Yolhynie ,  dont  le  principal  d^ouchë  est  vers  l'Allemagne, 
par  Brody  (p.  359).  Principaux  articles  :  grains  et  bestiaux.  Cette 
ville  appartient  par  héritage  au  comte  Tyskiewicz. 

Da  Bbrditchjsv  1  Jitom»  :  90  V. .  chemin  de  fer  à  roie  étroite  en 
env.  3  h.  V2.  —  Jitomir  (SarÔMapi;  bot.:  ff.  de  France^  Kievskaia,  183,  eb. 
75  k.  à  3r.,  déj.  35,  omn.  40  k.;  Grand -Hôtel,  Mikhaïlovskaïa,  cb.  90  k. 
k  3  r.,  b.  10,  I.  30  k.,  dîn.,  de  1  h.  à  5  h.,  50  k.  à  1  r.,  omn.  dO  k.  ;  voit, 
à  1  ebev.  de  la  gare  en  ville,  30  k.;  1  b.,  25  k.;  à  3  chev.,  40k.),  ville 
d'env.  65000  bab. ,  et  chef- lieu  du  gouv.  de  Yolhynie,  sur  le  Tétérev^ 
fondée  par  un  des  compagnons  d^Askold  (p.  368),  oui  lui  a  donné  son  nom. 
Elle  est  le  siège  d'un  archevêché  grec,  d  un  évêché  catbol.,  etc.,  et  elle  a 
quantité  d^égUses,  diverses  écoles  et  un  beau  théâtre.  Commerce  de  grains 
et  de  bois ,  manufactures  de  tabacs ,  etc.  11  y  a  une  belle  éçliêe  luthé- 
rienne.   Mines  de  fer  aux  environs. 

656  y.  Ka%aiine  (KaséTBBi;  buffet),  où  Ton  rejoint  la  ligne  de 
Kiev  et  de  Khristinovka  (p.  358).  —  674  V.  Oolendry  (FoieHApH). 
On  est  ensuite  dans  le  gouv.  de  Podolie.  —  692  Y.  KcUinovka  (Ka- 

JHMOBXa). 

714  Y.  Vinnitta  (buffet).  A  3  Y.  au  S.-E.  de  la  station  se  trouve 
▼iimitM  (BâHBHUa  ;  hàt,  et  l'Europe,  cb.  t  c.  1  à  4  r.,  déj.  20  k., 
dîn. ,  de  1  b.  à  5  b. ,  50  à  75  k.  ;  voit,  de  la  gare  en  ville,  40;  i  b., 
50  k.),  vieille  ville  d'env.  26000  hab. ,  sur  le  Boug.  Beaucoup  de 
juifs.  Couvent  de  capucins  et  grande  église.  —  737  Y.  Onivan 
(rBBBaBfc),  où  Ton  traverse  le  Boug,  qui  est  très  poissonneux.  — 
757  Y.  Jmérinka  (p.  358).   Suite  du  trajet  vers  Odeêsa,  v.  R.  33  et  35. 

36.   De  Moscou  à  Odessa. 

A,  Far  Konrak,  Kiav  et  Jmiriante. 

1568  Y.  Trajet  en  46  h.  par  Texpress,  en  64  b.  par  les  trains  omni- 
bus. Prix  :  27  r.  50  et  16  r.  BO.  —  A  Kiev:  946  V. ,  env.  38  et  40  h.,  30  et 
12  r.  —  Wagons  direets  de  Moscou  à  Kiev  et  de  Kiev  à  Odessa. 

De  Moscou  à  Koursk  (502  Y.),  v.  B.  31.  On  redescend  de  là 
du  plateau  dont  Koursk  occupe  le  point  culminant  (250  m.),  et 
on  longe  d'abord  le  Seim,  affluent  de  la  Desna.  Stations  sans  im- 
portance. —  527  Y.  Diàkonovo  (AbhkohoboJ.  —  552  Y.  Ivanino 
(HBiBBBO).  —  576  V.  T^ov  (J[|,roBi) ,  stat.  à  env.  7  Y.  de  la  ville 
mattttfacturière  de  ce  nom,  qui  a  env.  4000  bab.  —  590  Y.  KoUm^ 
tc^/^htt  (K#lOBTéeBK8>.  —  614  Y.  Korénévo  (KopéaeBo  \  buffet)  ; 
deux  embrancbemeuts  :  au  N.  sur  (22  Y.)  .%Zsfc  et  au  S.  pur  (38  Y.) 
Soudja»  —  632  Y.  Olotuhkovo  (riyuiKÔBO).  Puis  on  eatre  dans  le 
luv.  de  Kbarkov.  —  669  Y.  Vorojba  (Bopoxôâ;  buffe^. 


a  Odetêa,  NIÉJINE.  VI,  Ë.  36,     364 

Db  Yosojba  1  Kbabkot  :  334  V.,  ehemln  de  fer  en  9  h.  Peu  de  stations 
importantes.  —  51  V.  8«iiBi|r  (G^bh;  buJTet;  Mt.  Boumif;  Toit  de  la  gare  en 
▼iUe^  40k.X,  Tille  d^env.  33500  hab.  et  eheMieu  de  diatriet,  avec  de  vieilles 
fortiAeatione.  GoBBMsree  de  grains,  distilleries  dVau-de-Tie  et  Tune  des 
plus  grandes  sucreries  de  la  Russie.  —  86  V.  BmromUa;  embranch .  sur 
(38  V.)  Ubédûèê.  —  106  V.  SfMrodH^o  (buffet).  —  136  V.  Kirikovka  (Bapn- 
u69mà)\  embraneb.  sur  (16  V.)  AMMfrka  (Ajcnipsa),  ville  de  30000  bab.  et 
ebef-lieu  de  district.  Culture  de  fruits:  tissace  et  teinturerie  de  laine.  — 
161  V.  Bogùdémtti^w  (Boroxf  xon),  ville  de  9800  bab.  et  ebeMieu  de  district. 

—  310  V.  Li0ubotin€  (dIa>6dTBB%;  buffet),  sur  la  ligne  de  Kbarkov  à  Birzoula. 
Embraneb.  sur  Méréfa  (p.  861).  —  334  V.  KAarlov  (p.  363). 

Db  Vqbojba  1  SiBÂDiKA  Bouda  :  140  V.,  embraneb.  en  9  b.  Entre  (14  V.) 
Teiki»€i  et  (36  V.)  Chetehkov^  on  traverse  le  SHm.  —  83  V.  Olùukhùv  (Trfxovh  ; 
buffet)  viUe  de  18000  bab.  et  ehef-lieu  de  district,  avec  un  monument  du 
comte  Boumiantsov-  Zadounaïsky.  —  140  V.  Sérédina- Sonda  (buffet). 

On  passe  plus  loin  dans  le  gouv.  de  Tchernigov.  —  738  V. 
Konotop  (KoBOTÔni;  buffet),  ville  d'env.  23000  hab.  et  chef-lieu 
de  district,  sur  Vlétouta,  dans  un  pays  marécageux.  Embranch. 
sur  (93  y.)  Firoffovka,  sur  la  Deesna.  —  765  V.  Bakhomtok  (Bax- 
Hâ'i'fc;  buffet)^  p«tHe  Title  sans  importance,  aussi  sur  la  ligne  de 
Vilna  à  Romny  et  Krémentcboug  (p.  37  et  364).  —  780  Y.  Pliski 
(ILiiiciil).—  809V.  KrofUy  (Kp/ni);  embranch.  sur  (102  V.)  Pirjatine, 

Db  Kbouty  à  Tchbbbioov  ,  75  V. ,  embraneb.  en  4  b.  —  Teberaig or 
(HepHàroB»;  h^tt;  la  gare  est  à  3  V.  de  la  ville:  bôt.  :  loug;  OrandSôtel, 
eb.  00k.  à  10  r.,  b.  10,  1.10,  déj.  35  k.,  dln.,  de  3  h.  à  6  b.,  dep.  50  k.), 
ehef-lieu  du  gouv.  du  n.ême  nom,  sur  la  Deêna.  Elle  a  39000  bab.,  13 
égliBes  et  deux  eouvents.    Bat.  à  vap.  pour  Kiev,  v.  p.  367. 

827  V.  VUjiJie  {Himmn  ;  bufftt  ;  hôt.  :  Uvadia,  ch.  75  k.  à  1  r.  50, 
1.  30  k. ,  dln.,  de  1  h.  à  ô  h.,  50  k.  à  1  r.  ;  voit  à  2  ehev.  de  la  gare 
eu  ville  et  à  Theure,  40  k.),  ville  de  32000  hab.  et  cheMieu  de  dis- 
trict, à  3  V.  au  M.  de  la  station,  sur  l'Offre.  On  y  voit  un  buste  du 
poète  Gogol,  qui  fut  ëlève  de  son  lycée  transformé  actuellement  en 
Institut  de  philologie  et  d'histoiie.  Ensuite  un  pays  plat,  sur  la 
rive  g.  de  la  Desna.  —  850  V.  Nossovka  (Hécowa).  —  872  V.  Bo- 
hravUty  (EoôpoBrikiy).  -  898  V.  BobHk  (Eôépiui).  -  918  V.  Bro- 
vary  (Epovapâ).  Puis  sous  bois  et  un  énorme  pont  en  fer  sur  le 
Dniepr;  où  Ton  a  â  dr.  la  vue  de  Kiev. 

946  V.  Kiev  (p.  366),  que  la  ligne  contourne  en  décrivant  un 
grand  circuit. 

La  ligne  d'Odessa  traverse  ensuite  la  partie  S.-O.,  fertile  et 
bien  cultivée,  du  gouv.  de  Kiev,  dont  les  forêts  de  chênes  et  de  bou- 
leaux ont  déjà  été  fortement  éclaircies  pour  les  besoins  des  che- 
mins de  fer  et  des  sucreries.  —  967  Y.  Boïarka  (BoipKa)  dans  un 
joli  site,  où  il  y  a  beaucoup  de  campagnes  d'habitants  de  Kiev.  — 
980  V.  VasHlkov  {BMUMhnévb) ,  ville  d'env.  17000  hab.  et  chef- 
lieu  de  district,  dans  un  joli  site,  sur  la  Stougna,  —  1006  V.  Fastov 
(4>écTMii;  bon  buffet). 

Db  Fastov  i  Zhambhka:  383  V.,  ebenhi  de  fer,  en  11  b.  —  163  V. 
Kortoum  (b«At.).  —  168  V.  tMélk^no-,  embraneb.  sur  (31  V.)  Chmola  (p.  658). 

—  199  V.  BobritukaU  (Bé6pBRCBaH  ;  buffet)  ;  embranch.  sur  (33  V.)  Tcher- 
kaittaîa  PrisUtn^  sur  le  Dniepr.  —  382  V.  Znamenka  (buffet),  v.  p.  365. 

1023  V.  Kojanha  (Ko«éHKa).  -  1060  V.  Brw^  (BpôBKH).  - 
1095  V.  KazctHne,  où  Tonrejoint  la  ligne  de  Varsovie  à  Odessa  (R.  34). 


362     VL  B.  36,  KHARKOY.       De  Moscou  à  Odetta. 

B.  Pur  Kounk,  XharkoT  et  Binonla. 

1663  V.  Tr^et  en  66  h.  ~  A  Khark09:  731  V.,  en  23  h.  pur  TexpresB, 
et  en  83  b.  par  le  traiii  omnibus,  pour  17  r.  et  10  r.  90  k.  —  De  Khariat 
à  Odêua:  BSO  Y.,  en  82  h.,  pour  IS  r.  60  et  11  r.  10.  Wftgons-Uts  de  Moscou 
à  KharkoT,  4  r.  80  et  4  r. 

Jusqu'à  Kour$k  (502  V.),  v.  R.  31.    La  voie  traverse  ensuite  la 

plaine  du  TcJiernoziom  (p.  355),  dont  la  terre  de  nuance  sombre  et 

les  misérables  villages  au  ton  gris  forment  un  curieux  contraste 

au  soleil.    Le  voyageur  s'étonne  ici ,  comme  dans  d'autres  parties 

de  cette  zone,  de  l'aspect  chétif  des  moissons,  quand  la  fertilité  du 

pays  est  presque  proverbiale  ;  cela  tient  au  mode  de  culture  peu 

rationnel  du  «moujik»  ou  paysan  russe.   Les  stations  sont  pour  la 

plupart  sans  importance.  —  528  V.  FoUvaïa  (IIojeBàfl).  —  554  V. 

Solnts^vo  (CôjimeBo).  —  575  V.  Mariino  (MâpbHHO  ;  buffet). 

Embbakcb.  de  30  V.  sur  Obaïan,  Tille  de  6600  hab.  et  éhef-lieu  de 
distrietf  sur  le  Piiol. 

599  y.  Prokhorovka  (DpôxopoBia).  —  624  Y.  Kou$tamaïa  (Kv- 
crâpHafl).  —  643  Y.  BiÙomUstnaïa  (BUJOKfeCTHaji). 

652  y.  Biélgorod  (Biiropoxi,  «ville  Blanche»;  hufftt;  hôt.  Tche- 
pélev;  volt,  de  la  gare  en  ville,  30  lu;  1  h,,  40  k.),  ville  de  25  000 hab. 
et  chef-lieu  de  district,  où  11  y  a  beaucoup  de  tanneries  et  qui  fait 
un  grand  commerce.  Elle  occupe  un  site  pittoresque,  en  partie 
sur  les  hauts  rochers  calcaires  de  la  rive  dr.  du  Donets.  Il  y  a  en 
vente  dans  les  salles  d'attente  de  cette  station  et  des  autres  stations 
importantes  toutes  sortes  d'articles  de  Toula  (p.  347);  ces  objets 
sont  assez  chers.  Embranch.  sur  (43  y.)  VoltchanBk  (BoaHàHCii), 
ville  de  6000  hab.  et  chef- lieu  de  district,  avec  une  école  normale 
(séminaire).  —  671  Y.  Vess^aîa-Lopan  (Becéjaii-iénaHi»).  —  693  V. 
Ka»atehia'Lopan{K9LiàHhti''A6n9iBh).-'7(yïy,  Kamtfchevka  (KavH- 
méBxa).  —  718  y.  Dergatchi  (4q>ra"iA). 

731  Y.  XharkOT  (XâpbKOBl).  —  Buffet.  —  Hôtbls  :  H.  dé  VEnropt 
(pi.  a,  E4),  plaee  Torgoviâa;  Grand- QôUl^  d'abord  iVtfip«r  (pi.  b,  D4),  Vni- 
versitetskaïa;  M9iimei  (pL  a,  04)^  rue  dlékatériiioslav,  5^  Solehoia  Moakov- 
»kaia  (pi.  d,  D4);  Bossia  (Rouf;  pi.  e,  D4),  rue  d'iékatérinoslav,  4  (eh.  t.  c. 
1  à  6  r.,  b.  10,  1er  déj.  30,  2®  d<g.,  de  11  h.  à  2  h.,  30  à  60  k.,  dîn.,  de  1  h. 
à  7  h.,  40  k.  à  2  r..  omu.  30  k.).  Les  hôtels  sont  combles  et  plus  efaers  lors 
des  grands  marches.  —  Cafés  *.  Gobel^  rue  d'Iékatérinoslav  ;  JHerberÇy  me 
de  SIoscou;  il  y  a  dans  les  deux  des  journaux  français.  —  Club  Kom- 
mericheiky  (pi.  D2;  il  faut  se  faire  présenter  par  un  membre),  dans  laRy- 
marskaîa,  local  élégant. 

YoiTURBB  j>i&  PLA.CB:  à  1  chev.,  de  la  gare  e»  ville,  20  k.;  à  2  ehev., 
40  k.  ;  à  la  course,  15  ou  30  k.  ;  1  h.,  40  ou  60  k. 

Tramway  de  la  gare  (pi.  A4)  par  riékatérinoslavskaïa  à  la  plaee 
Torgovaïa  (pi.  DE 4);  de  là  au  N.  par  la  Soumskaïa  (pi.  E 1-2),  à  l'B.  par 
la  Staro  Mpskovskaïa  (pi.  F(ïH4),  avec  embranch.  pour  la  place  Konnaïa 
(pi.  H 4),  ail  S.  par  la  Moskaliévskaïa  (pi.  G  5-6). 

Basques:  Banque  de  V Empiré  (pi.  G 3),  place  Yoznessenskaia  (ouverte 
de  10  h.  à  3  h.);  Banque  du  Volga  et  de  la  Kamay  etc.  -^  Postb  bv  rkîA- 
OBAPHB  (pi.  6  4),  place  Yozn^tettskaîa. 

Kharkov  est  une  ville  d'enr.  170000  bab.,  le  chef- lieu  du 
gouv.  du  même  nom ,  la  résidence  de  Tarchevêque  de  l'ëparcbie 
de  KharkoY  et  Akhtyrka,  etc.  Elle  est  en  majeure  partie  située  sur 
le  plateau  (230  m.)  qui  traverse  le  Tchernoziom,  à  env.  30m.  au- 


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Mo$€ou  n  Od€$9a,  KHARKOV.  VL  n.  35.     363 


1 


de  VOudf,  affluent  du  Donets,  et  de  deux  ruisseaux  qui  s'y 
réunissent,  le  L&pan  et  U  Kkarkovka,  Des  eaux  donnantes  rendent 
s^UTent  malsaines  en  été  les  parties  basses  de  la  Tille.  Les  rivières 
la  divisent  en  trois  sections  et  il  y  a  aussi  trois  espèces  de  con- 
stractions.  Comme  elle  a  eu  pour  origine  un  établissement  de  Co- 
saques, vers  1650,  les  parties  extérieures  rappellent  encore  parfai- 
tement, avec  leurs  maisons  en  terre,  les  vieux  faubourgs,  tandis 
(^a^ailleurs  il  y  a  surtout  des  maisons  en  bois,  dans  de  larges  rues 
non  pavées ,  et  que  les  parties  modernes  sont  en  pierre,  avec  de 
grandes  places.  L^immigration  de  Petits-Russiens  lit  que  Kharkov 
se  développa  vite  et  devint  en  1765  la  capitale  de  TUkraine.  Elle 
a  de  nouveau  prospéré  rapidement  de  nos  jours  grftce  à  sa  situation, 
à  la  limite  orientale  du  bassin  houiller  du  Donets  et  sur  les  grandes 
routes  commerciales  entre  la  mer  Noire,  la  mer  Caspienne  et  le  Da- 
nube. Kharkov  est  pour  cette  raison  une  ville  fort  industrielle,  et 
il  s*7  fait  un  grand  commerce  de  laine. 

L'Iékatérinoslavskala,  principale  artère  de  la  ville  (tramway), 
mène  de  la  gare  (pi.  A4)  à  la  vieille  ville  dans  la  direction  de  r£. 
Sur  la  place  Serghiévskaïa ,  de  grandes  halles  ou  rangées  (piA^)  et 
r  UtUver$iié  (pi.  D  i),  fondée  en  1805  et  qui  a  une  bibliothèque  de 
60000  vol.,  ainsi  qu'une  riche  collection  coologiquOé  II  y  a  devant 
Xllnf-versité  une  jolie  terrasse,  d'où  l'on  a  une  belle  vue  de  la  ville 
et  des  environs  et  qui  est  une  promenade  bien  fréquentée  dans  les 
soiréee  d*été.    Au  pied  de  cette  terrasse ,  une  très  belle  chapelle  en 
mémoire  d'Alexandre  II ,  magnifique  aussi  à  l'intérieur.    Au  N.  de 
PUniversité,  le  mus^  municipal  des  arU  indiutriels  (npoMâoi- 
jeaniil  Myiéil)  et  le  palaii  de  Justice  (opHcyTCTueaiuii  Htcré)  avec 
l'administration  du  gouvernement,  le  tribunal  d'arrondissement, 
etc.;  à  TE.,  la  cathédrale  Ouspensky,  construite  en  1781,  avec  un 
clocher  haut  de  90  m.,  achevé  en  1841.    Ce  dernier  renferme  une 
cloche  d'argent,  offerte  par  les  habitants  de  Kharkov  en  mémoire 
du  jour  où  la  famille  impériale  fut  sauvée  à  Borki  (p.  381).    Dans 
i'Universitetskaïa  (me  de  l'Université),  à  g.,  le  couvent  Pokrovsky 
(pL  D  3) ,  bâti  en  1684  ;  plus  loin ,  au  N.,  dans  la  Rymnarskaîa, 
V Opéra  (pi.  D  2)  et  le  club  Kommertchesky  (p.  362).   La  Soumskaïa 
^tiamway),  où  se  trouve  le  beau  théâtre  dramatique  (pi.  D  E  3),  con- 
duit au  N.  hVL  jardin  de  V  Université  (pi.  Dl-2),  où  se  réunissent 
de]^référenee  les  enfants  de  Kharkov.  De  V école  Vétérinaire  (pi.  E 1  ; 
2uK.,  les  bâtiments  de  la  faculté  de  médecine),  on  suit  à  l'E.  laVété- 
rinanuîa,  dont  le  prolongement  abovtit  à  VJnstiiut  technologique 
(pl>Q2;  500  étudiante).    On  revient  dans  la  vieille  ville  par  la 
^iétnetskala.  Dans  la  Kokechkinskafa,  Véglise  catholique  et  Véglise 
l'^hérienne  (pi.  E  2-3). 

Pb  KuAMMQy  1  PovoBiHo:  564  V. ,  chemin  de  fer,  en  %  h.  —  196  V. 
'<'*Xl«Mik  (ByiuHCSb  ;  buffet),  embranch.  «nr  (118  V.)  Liuikhanàk  (p.  400). 
r;,»7V.  YaloHÏki;  embraneh.  8ur  (201V.)  Kastornoïé  (p.  400).  —  846  V. 
i^^9itr-U-D<m  (JMcn  na  Aonf  :  buffet),  point  de  jonction  de  la  ligne  de 
voronèje  à  Bostov  (p.  400).  -  488  V.  Talovaia.,  embranch.  sur  (88  V.)  Ko- 


1 1 

\ 


384     ri.  s.  35. 


■  U  UfH  4t  ariaii  ■  Tm>t1I*ïb*  (p.  Smi. 

t  à  Siitfirtptl,  -  "   "     1-  " '-    -  -   »i^< 


Le  chami»  de  fai  diverse  ensuitu  «u  S.-O.  le  gouv.  de  Khark& 
qui  m  partie,  comme  celui  de  PoltsTa,  le  Toigin,  de  l'inc.  Ukra^m 
OU  paya  riontivre  du  cûUdeU  Turquie.  Tous  deux  sont  bien  arroK 
et  tièe  lettilea-  L«*  bibiteiiU  sont  en  majoiitë  des  Petits-RussiM 
(p.  uzv).  -  Ï37  V.  Suro  Bavani'i  [Uùao  EsBâpu),  où  il  y  a  iK 
grande  btuierie.  -  7i>4  V.  Liouhuline  (p.  iiiv;  buffet).  —  T^î^b 
latki  (BijKH).  A  tô  V.  de  la  sUtion,  la  «lUe  du  même  nom  SI 
compte  SOOO  hab.,  sur  la  Mieha.  -  78i  V.  Koviaghi  (KosirH).^ 
T94  V.  Vodianaia  (Bombû).  —  808  V.  Kolamalc  (RoiOMBiï).  fm 
entre  dans  le  gouv.  de  FolUv*.  -  814  V.  Idcrovka  (RcipàBiB).^ 
8^0  V.  Ki/tchoubiitvka  {Uotyôéteta).  -  845  Bujlov  (Eouûb^ 
Fuit  uu  traverse  la  Vortkla,  affluent  du  Dniepr. 

863  V.  Poltan  (IlojTiM).  -  a^u  (bn  mffti},  à  i-e.  de  i>  vHk 

PI  k  IV.  V]  du  Mntn.  -  B&nui.  H.  it  fBmrtpi  (cb.  1  à  5  r. .  b.  10. 
i"d4i.  sa,  îdfj.,  de  il  h.  i  3  h.,  80  iSOk.,  dîn.  10  k.  kir.];  VoroM,*: 
H.  <r Italie  (eh.  7a  k.  ï  4  r.  fiO),  tous  deni  dam  ta  Malop^lrovikaïa.  —  Tn 
Ti'iu;  kSike'.  <pkBeMiil.delacanutlUi,7St  laumm,  lOf  th.,  Wk. 

Poltava,  ville  de  âStiOO  bab.  et  chef'lieu  du  goui.  du  m^e 
nom.   Elle  a  de  laiRM  mes  et  d«B  bonleiards,  13  égliaet,  dont  «Be 
catholique  et  uae  luthjrieniin,  diiers  établisseoieuta  d'instrueMi 
supérieure  (icalt  du  corps  de*  cadet*),  un  th^tre  et  ua  musrie  4m 
art  1  industriels  | visible  dans  la  aeu.  de  10  h.  i  4  h.;  le  dim..4< 
midi  à  4  h.).    Klle  est  le  siège  d'une  industrie  considérable  et  M' 
fait  un  grand  commerce  de  beetjauz,   de  cJidales,  de   Un   M« 
chanTie.  ~  Ub*  wJeitiM  haute  de  17  m.,  avec  no  idgle  mi  bren 
■ut  la  place  Alexandre,  rappelle  la  bataille  de  Poltava,  en  l'Il 
et  une  pttTTt  eomattmeraiive  marque  remplacement  de  la  malai 
où  Pierre  le  Gr-  logea  après  la  bataille. 

Le  ehasip  de  bataille  ai  a  désida  le  tort  de  U  guerre  ds  Koeé 
qui  Bt  une  lilnation  à  la  Russie  en  Europe,  est  i  S  kll.  an  V.-O.  im 
ville  (1  h.  ta  voll.,  1  à  3  T.  aller  et  retour).  Le  IMXtnti  daj  AiMofi,  yt 
d'enT,  30  m.  etrevêtn  de  dalLea  devranllavee  uh  énorme  (toIi  de  pM 
an  sommet,  désigne  l'endroit  oii  les  SuédoiE  •ainqneu 


le  plna  Impo  ans  (elle  bsMilU,  dit  Vollalre,  e 

uar  la  llb(  ■     ' 


.     «1  01  ■" 
B  dn  monde  ■. 

867  V.  Mataïa  yérechtckéfimlKaa  (MâjUM  lUpeueBÉiCMi). 
-  922  V.  KobéUaU  (Koâejiui  ;  boKet)  i  à  12  V.  de  la  sUtio*  le 
chef-lieudedistriotdu  même  nom,  qui  compte  env.  130W  kl 
sut  la  VarMa.  —  936  V.  aatwvka  (fiiBOMa).  —  S4fl  V.  OaJiM- 
tchisa  (Paj^aMM).  —  958  V.  Pofoti  (Uordui),  où, l'on  tiaveiW  le 
Piloi,  affluent  du  Dniepr. 

973  V.  Krtfluiit«hai)K  (KoeMeRT^n).  —  «nfffl.  —  H8t«,i  :  ndr 
30k.,  dln.,  de  lli.  i81i.,(Okït 
l.  ta.  iij  30  k.,  â^  de  1  h.  si 
i  i  ehéT,  de  ta  gare  on  du  d^bll 
30k.;àaehe/,4B,»et»8" 


Il  Od€êêa.  IELÏ8SAVETGRAD.  T7.  R.  35.     365 

Krémentahoug ,  ehef-llfu  de  district  dans  le  gouv.  de  Poltava, 

snr  la  rive  g.  do  Dniepr  et  qui  compte  58000  hab.  arec  Kriouktn' 

-(Kp»KOB%),  sitaé  sur  Tautre  rive  et  relie  avec  elle  par  un  pont  de 

fer  reposant  sur  dix  piles.  Kr^mentchoug  est  bâtie  dans  une  plafne 

qui  est  souvent  inondée.    Elle  fait  le  commerce  des  produits  du 

f^  pays ,  qu'elle  expédie  par  le  chemin  de  fer  et  par  le  Dniepr.    On 

^  'remarque  entre  autres  édifices;  la  cathédrult  grécth-msse  et  VK6UI 

de  fHUe,  construits  par  Rastrelli  (p.  100),  et  le  grand  Arsenal.   Il 

7  a  un  joli  jardin  de  la  Ville,  avec  un  restaur.  (concerts).    On  y 

trouTe  aussi  une  /glite  luthérienne.  A  Pavlovka,  à  5  > .  de  la  ville, 

rétalïlissement  d'horticulture  de  K.Baer,  avec  des  orangeries  et  des 

pépinières,  qui  méritent  d'être  vues. 

BmUamx  à  MfMwr  pour  Kiev  et  lékatérlnoaUv,  v.  p.  967. 
Db  KKéniiTCBOuo  1  Rohmt  (p.  31)^  301  V.,  ehemin  de  fer,  en  8  h.  ^4. 
.     —    51  V.  Lokhviiêa;  embraneh.  sur  (40  V.)   Oadiatch.  —  M  V.  Romodan 
:     rbulTet).  —  301  V.  Ronmp  (p.  à7). 

1006  V.  Pavlieh  {UàBJunt-h).  —  1021V.  Borovikaïa  {hopô^CKM). 

—  1034  V.  Koriitovka  (KoptfcrOBKa).  —  i06S  V.  Pantaïevke  (Hbh- 

I     râeBKa).  —  1069  V.  Znamenka  (3HàiieHKa  ;  buffet),  où  s'embr  nchent 

les  lignes  de  Fastov  (p.  361)  et  de  Nikolalev. 

iDa  ZxAiuiiKA  k  IficoLAÏBV:  233  V..  CD  8  h.  —  16  V.  DoJAistoia  (^^o- 
xéacmmm\  bnffet),  oh  s*emWmiiebe  la  ligne  d*IékatériDealav  (p.  383).  — 
12A  V.  Ifovg-Boug  (HoBut-Byrb),  sur  VJngoMl.  —  323  V.  Vik«laiev  (Huto- 
Jiien  ;  hdt.  :  Hât.  Central,  Sobornaïa,  41.  eh.  t.  e.  1  r.  35  à  4  r.  ;  i7.  de  St-Pi- 
terabonrç  ;  Barbey  eh.  1  à  3  r.,  b.  10,  1.  80,  dëj.  40  k. ,  dîa.,  de  13  h.  à  6  h., 
75  k.  à  2  r.  ;  aramd-Hôtelf  Toit.  à  1  ebev.  de  la  gare  en  vUle,  40  k.:  1  h., 
j  aaême  prix),  ville  eommercante  de  dSOOO  hab.  et  port  militaire  fortiué,  au 
*  confluent  du  Bouc  et  de  lluffoul.  Elle  a  été  fondée  en  1789  par  Potem- 
kine  et  compte  30  églises  gréco-russes,  une  église  catholique  et  une  luthé- 
rienne^ il  y  a  un  boulevard  bien  entretenu.  Le  Boug  traverse  plus  loin 
Testuaire  dit  Lima»  du  Bouc ,  se  réunit  au  Dniepr  et  se  jette  avec  lui 
dans  la  mer  Koire,  à  Otehakov,  TAleetor  des  Anciens,  ville  très  forti- 
fiée. Bateaux  à  vi4)eur  de  Kikolaïev  à  Odessa,  v.  p.  876^  à  Kherson 
(p.  382),  3  fois  par  jour,  pour  1  r.  oO.  —  Â  15  V.  au  S.  de  liikolaïev 
sont  lea  ruines  S'Olttia,  ancienne  colonie  de  Kilet. 

1094  V.  Tr^povka  (TpénouaK 

1117  V.  I6Usiavotgrad  (RiHcaBexrp&Ai)-  —  Buffet.  —  hôthls  :  Sfa- 

riami  (ch.  1  r.  i  3  r.  60,  b.  15,  1.  40  à  50  k.)  v  Onmâ-Bôtel  (ch.  75  k.  à  3  r.  25, 
b.  10,  dëj.  30 k.,  dîn.,  de  1  h.  à  5  h^40  k.  à  1  r. ,  omn.  50  k.).  —  Fiacxbs  : 
de  la  gare  en  ville,  40^  la  eourse,3Û)  1  h.,  45  k.  —  Tbamway  KLSCTaïQUK*. 
de  la  gare  à  Taatre  extrémité  de  la  ville. 

lAissavetgrad ,  ville  de  6!2OO0  bab.  (dont  la  moitié  se  compose 
de  juifs)  et  cbef-lieu  de  district  du  gouv.  de  Kherson,  fondée  en 
17Ô4  par  ordre  de  Timpératrice  Elisabeth.  Elle  est  bien  bâtie  et  elle 
a  de  jolis  boulevards  et  quelques  grandes  rues ,  comme  le  Bolchoï 
Protpekt.  Il  y  a  dans  Tanc.  palais  impérial,  une  école  de  cavalerie, 
une  /gliêe  luthérienne  et  une  église  catholique,  près  de  la  gare, 
dans  la  ville,  et  beaucoup  dé  bu&soiu  de  la  noblesse  du  pays  dans 
le  làBbaiivg  de  Kovaie»tka,  A  2  V.  de  la  ville^  un  grand  pare  de  la 
VUie.   Beaucoup  de  «kourgans»  aux  environs  (v.  p.  245). 

1130 y.  Chestakùvka  (lUecTaiôna).  —  1160  V.  Plétény-l}ach- 
lyk  (HjeréMitt-TaïUfâKi).  --   1180  V.  Novo-  Oukraïnka  (HéBO- 


306     VL  n.  35.  RAZDIÉLNAÎA. 

Vcpaiiua).  — il97V.  PomocA<c^na{a(noMÔmHafl).  -1230  Y.  Ban- 
daurka  (BaHA^pia).  —  1251  Y.  Oolta  (FéiTa;  buffet).  Cette  stat. 
dessert  Oluiopol,  ville  d'env.  6000  hab.,  située  à  2  Y.  de  la  stat.,  au 
confluent  du  Boug  et  de  la  Siniaukha  et  qui  fait  un  grand  com- 
merce de  grains.  Puis  on  traverse  le  Boug  sur  un  beau  pont.  — 
1276  Y.  lékatttinovka  (EiarepâBOHKa).  - 1291  Y.  Vraditvlta  (Bpa- 
AieBia).  —  1315  Y.  Liou^aehevka  (JÛéainéBKa).  —  1347  Y.  Jérth- 
kovo  (XepéÔKOBo). 

1366  Y.  Balte  (BéjTa)  ;  à  7  Y.  1/4  au  N.  de  la  stat.  le  chef-  lieu 
de  district  du  même  nom  (hôt. :  H.  eULiondres,  Orand- Hôtel: 
diligence  de  la  gare  en  ville,  30  k.;  fiacres:  la  course,  20;  1  h.,  40  k.), 
ville  de  36000  hab.,  qui  fait  un  grand  commerce.  Le  pillage  de  cette 
ville  par  les  Cosaques  fut  cause  que  la  Turquie  déclara  la  guerre  à 
la  Russie  en  1768. 

1387  Y.  Blnoula  {buffet;  p.  358).  Le  pays  change  de  caractère; 
les  forêts  disparaissent  et  on  ne  voit  plus  que  des  bosquets  de 
chênes  rabougris  et  des  champs  de  pastèques,  ces  derniers  de  plus 
en  plus  nombreux  à  mesure  qu'on  approche  de  la  steppe  propre- 
ment dite.  Le  sol  est  fertile,  mais  il  n'y  a  plus  d'arbre  que  près 
des  rivières.  Le  pays  est  enfin  tout  à  fait  plat.  —  1399  Y.  Tckou- 
bovka  { 4y6oBia  ).  —  1427  Y.  Ftrékrestovo  (  IlepeKpécTOBO  ).  — 
1439  Y.  Zrzfic^ie  (Saramiie).  Il  y  a  dans  le  voisinage  quelques  colo- 
nies allemandes,  en  particulier  Michaelstkal ,  tout  près  de  la  voie. 

1495  Y.  Baidiélnaia  (Pasji-ftABafl  ;  buffet). 

Da  RAZDiéLKAÏA  À  OuKOHivi:  213  Y.,  ebemin  de  fer,  en  7  h.  —  S6  V. 
Bender  (BesAepu;  ^vffet-^  hôt.:  Parijtkita  Meblirovannita  Nomera;  voit.:  la 
course,  20;  à  la  forteresse,  40;  1  h.,  45  k.),  ville  de  33000  bab.  et  place 
forte  jusqu'en  1897,  sur  la  rive  dr.  du  Dniestr.  Elle  est  connue  par  le 
séjour  que  Charles  XII  de  Suède  y  fit  de  1709  à  1712.  Embranch.  sur 
(2(58  V.)  Réni  (Galatz,  Roumanie).  —  112  Y.  Kiobiaev  (KunHHeB-b -,  bufet; 
hôt.  :  B.  de  Londres;  de  Suisse;  Orand-Hôtel ;  voit,  à  1  chev.  de  la  gare  en 
ville,  25;  à  3  chev.,  50;  1  h.,  30  ou  50  k.;  tramway  de  la  gare  par  TAle- 
xandrovskaïa  et  la  Nikolaïevskaïa),  ville  de  106 (XX)  hab.  et  le  chef-lieu 
de  la  Bessarabie,  est  sur  la  rive  dr.  4a  Bfk.  Elle  a  18  églises  gréco-russes 
et  une  église  luthérienne.  Dans  le  jardin  botanique,  un  monument  de 
Pouchkine  ;  dans  la  rue  Alexandre,  un  monument  d'Alexandre  II  qui  était 
à  Kichinev,  lors  de  sa  déclaration  de  guerre  aux  Turcs,  en  1877.  On  y 
cultive  beaucoup  les  légumes  et  le  tabac.  —  213  V.  Ounçhinf  (YHréHH; 
buffet),  d^où  la  ligne  continue  sur  /awsjr. 

1515  Y.  Kolontaïevka  (KojOHTâeBKa).  ~  1530  V.  Vygoda  (Bû- 
ro^a).  —  1542  Y.  Qniliakovo  (FHHjiflKÔBo).  La  voie  fait  ensuite  une 
grande  courbe,  en  contournant  Moldavanka  (p.  379),  faubourg  d'O- 
dessa, passe  à  la  gare  aux  marchandises  et  contourne  aussi  la  ville. 
—  1563  T.  Odesèa  (v.  p.  374). 

36.   Kiev. 

AsBiviB.  La  gare  (pi.  A  5)  est  dans  le  quartier  O.  de  la  vUie,  à  env. 
!2  kil.  1/2  du  Kreehtchatik.  Il  y  a  à  la  sortie  un  agent  de  poUee  chargé 
de  distribuer  des  numéros  tie  voitures;  tarif  des  voit.,  v.  p.  8877 

*    *?*^^  ^/°,SÎ!  w*?®*®  ^*?f  P***  *»  ^^^^   pendant  la  foir«  aux  con- 
trats):  Orand-mtel  (pi.  a,  D4)  ;  *N.  de  l  Europe  (pi.  b,  D3(  eb.  ets.  iàlOr., 


•pe  cw  »  — 


Bmueignementi,  KIEV.  VL  R,  38,    367 

b.  15,  dcij.  30  k.,  din.  75  k.  à  1  r.  60,  omn.  50  k.),  préféré  par  le*  Français; 
ff.  BeUevueCp\.t,^ii  ch.  t.  c.  75  k.  à  12  r.,  dëj.  50  k.,  dîn..  de  1  h.  à 7  h., 
1  r.  à  1  r.  35;  omn.  60k.),  beaneonp  de  eommerçants;  H.  at  /Va«M  (pl.d, 
04;  eh.  t.  e.  1  r.  25  à  10  r.,  1er  déj.  40  à  75  k.,  de  dëj.,  de  11  k.  à  3  h.,  1  r. 
à  1  r.  50,  din.,  de  2  h.  à  7  h.,  là  r..  pens.  3  à  5  r.,  omn.  50  k.),  fréquentée 
par  les  Français-,  tous  les  quatre  ae  1^'  ordre,  avec  éelairage  éleetr.,  sur 
le  Kreelitehatik.  —  Or.-H.  Nmti^él^  Kreehtehatfk,  47  (pi.  e,  D5-,  eh.  60  k. 
à  4  r.,  b.  15«  d<.  35  k.,  din.,  de  1  h.  à  6  h.,  60  k.  à  1  r.  35;  omn.  1  r.),  re- 
eoflunandé;  //.  de  la  MéiropoU  (pi.  g,  C4),  au  eoin  de  la  Foundoukleïev- 
skaïa  et  de  la  Bolehaîa  Vladimirskaia  ;  Orion  (pi.  f,  D6).  russe. 

Bettanmati:  dana  les  hôtels;  Séntadéni,  KreehtehatiK,  15,  en  faee  de 
la  DoHinaCpl.  D4),  trèê  firéaventé  pour  le  3®  déjeuner  (dîn.,  de  1  b.  Vi  4  5  h., 
75  k.  à  1  r.  10);  journaux  étrangers. 

▼«iftorca  (tarif,  v.  p.  xz):  de  la  gare  au  Kreehtehatik,  à  lehev.  35 k.; 
à  3  cfaeT.  70  k. ,  plus  15  ou  30  k.  par  eoUs  ;  à  la  eonree ,  16  et  30  k.  ; 
à  Thenre:  à  1  ehev.  1  h.,  40  k.  ;  4  3  ehev.  70  k.  ;  il  y  a  des  voit,  plus  élé- 
ganlee  (1  h.,  1  r.  60),  qu*on  trouve  devant  le  Grand -Hôtel  et  derrière 
rbôtel  de  ville. 

Tramways  41eelii%HM*  Ils  eireulent  dans  toutes  les  prineipales  diree* 
lions,  V.  le  jvfaM.  Une  tête  de  ligne  est  la  plaee  Tsarskaïa  (pi.  D  3):  à  la 
^Lmvra»  (pi.  F06;  descendre  à  PSsplanadnaïa),  8  k.;  à  la  pUiet  Kiraiw- 
»km9a  (pi.  au  delà  de  B 1),  par  le  faubourg  de  Podol,  11  k.  ;  jusqu'à  Tex» 
trémité  8.  de  la  B^lehéia  VaêêUkvtkaia  (pi.  C 5-6),  8 k.;  au  Camp,  16  k.  -> 
De  la  gare  au  KreehtehaUky  6  k. 

Th«4tTCat  théâtre  de  la  ViUê  (pi.  G 4),  daas  la  Tëatralnai'a,  en  recon- 
struction; théâtre  SétùP  (pi.  D4),  à  la  Bankovata,  donnant  des  opéras. 

Liaax  de  dliirtinsmentt  Jardm  du  Club  de»  ComenerçauU  (^néveenift 
KJiyte;  pi.  DES),  en  été  1. 1.  soirs,  eoneerts  d'instruments  à  eordes  (36k.) 
et  théâtre  d'été;  Château  deê  Fleuri  (p.  366),  avec  jardin  et  théâtre  d'été; 
jarétm  de  V Ermitage  (pi.  B6),  dans  rite  Tronkkanov,  plus  simple,  mais 
dans  le  même  genre;  joli  coup  d'oeil  le  soir  sur  la  ville  bien  éclairée 
(bat.  à  vap.,  15  k.  aller  et  retour). 

GxAXDB  PosTS  (pi.  D4),  Kreehtehatik,  34.  —  TiLéoRAPHB  (pi.  C3), 
Bolehala  Vladimirskata,  13.  —  Poste  aux  cHEVArx  (pi.  D3),  Krechtchatit- 
skaîa  Kabérejnaïa,  3.  —  Police  (pi.  C3),  plaee  Sophie.,  15;  bureau  d'adreuee^ 
au  même  endroit;  bureaux  ouverts  dans  la  sem.  de  10  h.  à  3  h.  et  de 
6  h.  à  8  h-  ;  les  dim.  et  jours  de  fête  de  13  b.  à  3  h.  —  Baivs  x>k  rivxàrb 
(pi.  £3),  sur  la  Chaussée  Kabérejnoîë,  avec  cabines  (Honepi;  16  k.). 

Bateaux  à  vapeur  (d'avril  à  oct.  ;  les  basses  eaux  rendent  le  tralet 
beaucoup  plus  long).  —  Sus  ls  Diiibpx:  pour  Krémeatckoug  (330  V.t 
p.  364)  et  Jéhatérinoilav  (476  V.  ;  p.  383),  3  fois  par  jour,  en  32  ou  30  h., 
pour  4  et  2  r.  50  ou  7  r.  50  et  4  r.  50;  pour  Jfokttev  (629  V.;  p.  234),  1  fois  par 
jour,  en  4  jours  1/2,  pour  6  et  4  r.  —  Sur  lb  Pbipixt  pour  Pinek  (628  V.  ; 
p.  4ÊSI),  1  n^apar  jour,  en  3  jours  Vsi  pour  6  et  4r.  —  Sun  lb  Zoj: 
pour  Oomel  (JXKf\.  ;  p.  37),  2  fois  par  iour,  en  27  h.,  pour  3  r.  30  et  3  r.  35. 
—  Sur  la  Dbsma:  pour  Tirhemiçov  (188  V.;  p.  361),  en  16  h.,  pour  2  r.  35 
et  1  r.  60. 

OoMnlata:  de  France ^  Proresnaïa,  8a  (de3h.  à3h.);  à' Autriche- 
Hongrie.  Lëvaehevskaïa,  13  (de  11  h.  à  2  h.);  de  Belgique,  Proreznaïa,  15 
(de  10  h.  à  4  h.). 

Friaei^ea  euieailéa  (1  jour):  Kreehtehatik  (  p.  368);  monument  de 


—  Du  monument  de  8t- Vladimir  à  la  Lavra  et  an  couvent  St-Miehel  par 
le  HikolaSevsky  Bponsk,  de  préférence  en  voiture  (tarif,  v.  ei-dessus). 

Kiev  (KieBi;  178m.  d'alt;  env.  90  au-dessus  du  niveau  du 
Dniepr)  est  une  vilLe  commerçante  et  une  place  forte  d'env. 
2ôO(X)0  hab.,  le  chef-lieu  du  gouv.  du  même  nom,  du  commande- 
ment du  xu  corps  d'armée,  d'un  archevêché,  etc.,  dans  un  site 
des  plus  pittoresques,  sur  des  hauteurs  boisées  de  la  rive  dr.  du 


368     VL  R,  36,  KIEV.  Hist&ire. 

Dniepr,  large  ici  de  360  à  Ô30  m. ,  et  qui  se  terminent  pour  U 

plupart  à  pic  au  bord  du  fleuve.    A  la  débâcle  des  glaces ,  Ters  la 

mi-avril,  le  Dniepr  déborde  et  inonde  au  loin  ses  rives;  ses  eaux 

restent  aussi  plus  tard  d^une  couleur  jaune  sale.   Ou  a  surnommé 

la  ville  la  «Jérusalem  de  la  Russie»,   et  elle  doit  sou  caractère 

particulier  au  grand  nombre  de  ses  églises  et  de  ses  établissements 

religieux.    Les  églises  de  Kiev  sont  toutefois  moins  remarquables 

que  celles  de  Moscou. 

JTtcv,  la  tnère  de  toutes  les  villes  de  Russie*,  *  été  fondée  par  iKi, 
Vhtehek  et  Khariv^  trois  frères  de  la  raee  des  PoUanes.  A  leur  mort,  Adwid 
et  Dpr^  variagves  de  la  suite  de  Rourik,  s^emjMrèrent  de  la  prineipanté.  Oleg, 
sueeesseur  de  Ronrik,  s*empara  de  Kiev  en  8B2  et  en  fit  sa  capitale,  he  ehris- 
tianisme,  favorisé  par  les  princes,  et  sur.oat  par  Ste  Olga,  trouva  bientôt  de» 
partisans.  Après  la  prise  de  Korsoun  (p.  99lj  le  prince  Vladimir  le  Saint  se 
convertit,  au  christianisme,  épousa  Anne,  sœur  des  empereurs  grecs  Basile  et 
Constantin,  et  fit  baptiser  son  peuple  à  son  retour  «i  968.  Sous  lui  et  ses 
successeurs  Kiev  devint  importante.  Après  la  mort  de  Isiaaljtv  eu  lOôi,  U 
décadence  commença;  la  ville  devint  une  pomme  de  discorde  entre  les 
princes  et  André  Bogolioubtky  la  détruisit  en  1189.  Sn  1340,  les  Tatare«, 
sous  Baty,  la  prirent  et  la  saccagèrent.  Le  métropolite  de  Kiev,  le  cbef  de 
Téglise  russe,  transféra  son  siège  à  Vladimir,  jtt8qa''à  ce  que  eette  dignité 
passa  aux  patriarches  de  Moscou  Cv.  p.  2f76>,  à  la  suite  d*événem«iit8  poli- 
tiques. Ghédimine,  prince  de  Lithuanie,  chassa  les  Tatares  «m  1320.  Se^t 
successeurs  favorisèrent  le  catholicisme  à  ce  point  qu^mi  1455  Caaimir  IV 
de  Pologne  put  interdire  la  construction  de  nouvelles  églises  russes.  Mais 
BOUS  la  domination  polonaise,  la  ville  se  releva  et  elle  obtint  le  «droit  de 
Magdebourg»  en  1499.  Le  métropolite  Michel  Rogosa  adopta  r«nnion*,  mais 
Pierre  Mogila  réUblit  Torthodoxie  en  1631.  Kiev  échut  définitiTemeat  à 
la  Russie  en  1686. 

La  ville  se  divise  naturellement  et  historiquement  en  trois  par- 
ties distinctes  :  au  S.-K.,  Petohessk  (IleiépcKi),  la  ville  des  Orottes, 
avec  la  citadeUe,  où  est  la  Lavra;  au  N.-E.,  Podol  (DoAéj'b,  «le 
bas»),  le  quartier  commerçant,  dans  la  plaine  au  bord  du  fleuve  et 
auquel  se  rattachent  les  faubourgs  ;  au  N.-O.,  Staso-Kiev  (Cr^po- 
KieBi,),  Vieux  Kiev,  sur  les  hauteurs.  Sur  la  hauteur  à  TO.,  entre 
Petchersk  et  la  vieille  ville,  se  trouve  le  quartier  de  Liphi  {Mbku^ 
ville  des  Tilleuls),  préféré  par  Taristocratie  et  le  haut  commerce. 

Le  centre  de  la  ville  est  le  K&scfHTOBATiic  (KpeHiâTiirB,  rue  de 
la  Croix;  pi.  P4),  rue  d'env.  1200  m.  de  long  et  33  m.  de  large, 
la  plus  élégante  de  la  ville  et  éclairée  la  nuit  à  la  lumière  électrique, 
dans  un  fond  entre  Lipki  et  Vieux-Kiev.  Il  y  a  surtout  des  maisons 
neuves  â  plusieurs  étages  et  beaucoup  d'édifices  publics ,  comme 
Vhôtel  de  ville  ou  la  Douma  (FopOACsàfl  A^a),  l'héiel  de  la  Noblesse 
{f,owh  ABOptecTBa;  pi. 8),  qui  a  peu  d'apparence;  la -Botftrstf  (Bipxa), 
la  poste  (noHTÔBaii  BOHrdpa) ,  les  principaux  hôtels,  des  maisons 
de  banque,  de  riches  magasins,  etc. 

A  TE.  de  cette  rue  se  détache  rAnnenkovsfcaTa  (Loutérauskaîa), 
me  ou  se  trouve  V^glise  luthérienne  (pi.  D4),  bâtie  en  1852,  dans  le 
style  gothique.  La  rue  aboutit  :  au  S.  à  la  place  Bûgdan  Kkmel- 
nitsH  (pi.  D5;  boulevard  Bibikovsky,  v.  p.  373),  nommé  aussi 
Bessarabka  (on  y  voit  le  matin,  à  l'heure  du  marché,  des  paysans 
«stits-Tussiens  dans  leurs  pittoresques  costumes  nationaux),  et  au 


Lavra.  KIEV.  V/.  H.  ii6.     369 

N.  •  ÏM  placé  Têortlcaïa  (lUpcxa^  njôniaAk;  pi.  D3),  station  impor- 
tAAie  du  tramway  éloctrique  (v.  p.  367).  Non  loin  au  N.-O.  de  cette 
dernière,  Veglite  catholique  (pi.  D3),  bâtie  de  1817  à  1842,  avec  un 
portique  à  quatre  colonnes. 

De  la  place  Tsarskaïa  on  monte  tout  droit  au  monument  de  Vla- 
dimir (p.  371).  De  cette  place  part  aussi,  au  S.-£.,  rAi.xZAND&ov- 
skaIa  (AjetcâOApoBcmi;  pi.  DE  3-4),  que  l'on  suit.  Au  commence- 
ment de  la  rue,  à  g.,  le  ChâtMM  des  Fl«%tr$y  lieu  de  divertissement 
fiiqoenté  (t.  p.  367).  A  l'extrémité  de  la  rue,  aussi  à  g.,  le  château 
itnpùtial  (pi.  £4),  construction  à  deux  étages  dans  le  style  rococo, 
aeheTée  en  1870.   11  est  fermé  au  public. 

En  longeant  plus  loin  le  parc  du  Château  (^BOpiiéBHil  napKi)^ 
on  arrive  à  g.,  à  la  porte  St-Nicolaê  (HnojéeBCKifl  BOporé  ;  pi.  F  4), 
d'oà  Ton  a  une  vue  magnifique  de  la  vallée  du  Dniepr.  A  cette 
porte  commence  la  NikolskaIa.  On  y  voit  d'abord,  à  g.,  l'anc.  cou- 
vent de  St-Nicoloê  (HnojâeiiCKiil  Momerâpi»  ;  pi.  Fô),  maintenant 
un«  caaeme.  Plus  loin,  aussi  a  g.  de  la  rue,  un  peu  à  l'écart,  la  co- 
thedrale  8t~Nicolaê  (HnojiéeBCKiJI  eoô&^'h).  Ensuite,  toujours  à  g., 
le  Nikdaïevtky' Spouêk  (  HaioiéoBCKift  ORyciii),  qui  descend  au 
Dniepr;  à  dr.,  la  rue  de  VEêplanade  (BcvjaHéxHaa),  qui  mène  près 
de  là,  à  dr.,  à  la  place  de  V Esplanade^  où  ont  lieu  en  automne  des 
eoones  de  chevaux  et  qui  sert  d'ordinaire  aux  exercices  de  la  troupe. 
Le  prolongement  de  la  Nlkolskala  porte  le  nom  de  chemin  de  la 
Lavra  (xopdra  n  Jaapy).  Là  se  trouve  à  g.  la  petite  égUêe  du  Sau- 
veur au  Boit  de  Bouleaux  (ilépsosk  Cnaca  Ha  EepecTÔvk),  où  il  y 
a  de  vieilles  fresques. 

Ou  arrive  ensuite  a  la  Larra  (Kiéao  Ile^iépciaa  «làapa  ;  pi.  F6  6  ; 
a  3  V.  env.  de  la  place  Tsarskaïa),  qui  est  entourée  d'un  haut  mur. 
Le  fondatioQ  d«  cette  laure  (couvent)  eet  attribuée  au  Busse  Hilarion, 
métropolite  de  Kiev  qui  vécut  d^ftbord  en  ermite  dans  une  grotte  quMl 
«''était  creusée  sur  une  colline  boisée  des  bords  du  Dniepr.  II  y  eut  pour 
svccesseur  le  moine  Antoine,  revenu  du  Kont'-Atbos  en  lO&l  et  dont  la 
piété  lui  attira  de  nouveaux  compagnons,  comme  St  Tbéodose  et  le  chro- 
niqueur Kestor  (p.  370).  Plus  tard,  il  y  eut  beaucoup  de  moines  d^origine 
pnncière.  Le  premier  abbé  fut  un  fils  de  boyard,  Varlaam  \  puis  on  élut 
Tbéodose  (m.  1074).  Le  couvent  acquit  sous  lui  un  grand  renom  et  de 
grandes  richesses,  et  c'est  encore  aujourd'hui  le  premier  de.  la  Russie.  Il 
fut  élevé  au  xii^s.  au  rang  de  lavra  (y.  p.  165,  note),  et  en  cette  qualité, 
il  releva  d'abord  directement  du  patriarche  de  Constantinople ,  puis  de 
celui  de  Moscou.  L'Ignmène  reçut  le  titre  d'archimandrite,  que  porte 
maintenant  le  métropolite  de  Kiev,  dont  le  couvent  déoend  depuis  1786. 
Lea  revenna  annuels  de  la  lavra  s'élèvent  à  env.  300000  r. 

En  face  de  Vanei/uU  (pi.  F  6)  s'ouvre  la  porte  Sainte  (Gaarafl 
spàra),  qui  donne  entrée  dans  la  cour  du  couvent.  Cette  porte,  une 
longue  voûte,  est  décorée  de  fresques  relatives  à  St  Antoine  et  à 
St  Théodose.  La  ooub,  où  campent  les  pèlerins,  au  nombre  d'env. 
150  ÛOO  par  an,  qui  viennent  ici  surtout  aux  grandes  fôtes  (le  lÔ  juillet 
et  le  15  août),  est  hordëe  de  cellules  de  plain-pied  à  dr.  et  a  g.  A 
dr.  s'élève  un  clocher  ('vue  ;  374  marches) ,  d*env.  98  m.  de  haut,  à 
quatre  étages  en  retraite  et  construit  en  1740.   Il  faut  pour  y  monter 

B«deker.    La  Ruâsie.    3«  édit.  ^ 


370     VI.  R,  36,  KIEV.  Lavra. 

l'autorisation  du  commaDdant  de  la  forteresse.    Eu  continuant  tout 
droit,  on  est  à  la  oath^dbalb  Ouspbnskt  ou  de  VAsêompHon  {Yesénk- 
csil  coôôp*»  ;  pi.  G  6).    C'est  une  église  à  7  dômes ,  consacrée  en 
1089,  détruite  par  les  Tatares  et  restaurée  après  un  incendie  on  1729. 
L'intérieur,  du  stylo  rooooo,  est  d'une  très  grande  richeose.    Sur 
chaque  côté,  à  l'extérieur,  doux  pignons  ornés  de  fresques.   L'ico- 
nostase, en  bois  doré,  est  un  don  de  Pierre  le  Qrand.    Elle  occupe 
toute  la  hauteur  de  l'édiflce.    Au  milieu,  dansie  haut,  une  Vierge 
entourée  de  rayons  d'or  et  de  pierres  précieuses  et  apportée  de  By- 
zance  à  Kiev  en  1073,  si  l'on  en  croit  la  tradition.    Les  jours  de 
grande  fête,  on  la  descend  et  elle  reçoit  des  présents  des  pèlerins. 
Dans  les  années  de  disette  et  surtout  en  cas  d'épidémie ,  on  porte 
procesaionnellement  cette  icône  autour  du  couvent.    A  dr.  dans 
l'église,  un  sarcophage  remarquable,  qui  contient  les  reliques  de  St 
Théodose  (p.  369).   Une  châsse  en  bols  de  cyprès  et  très  richement 
ornée  d'argent  contient  le  chef  de  St  Vladimir.   L'église  est  faible- 
ment éclairée  et  toujours  pleine  de  monde,  surtout  de  pèlerins  ayant 
toutes  sortes  d'infirmités ,  et  Ton  n'y  peut  circuler  qu'avec  précau- 
tion. *—  Dans  la  cathédrale,  le  trésor  du  couvçnt  (riznitsa)  qui  est 
remarquable;  il  comprend  quantité  de  reliques  et  d'objets  précieux; 
pour  le  visiter,  il  faut  l'autorisation  de  l'ecclésiarque. 

Les  autres  églises  et  les  chapelles  du  couvent  sont  peu  remar- 
quables. Tous  les  trois  ans ,  comme  à  Moscou  (p.  275),  on  prépare 
le  saint  chrême  dans  une  chapelle  à  côté  du  réfectoire.  Le  couvent 
possède  une  imprimerie  pour  les  ouvrages  religieux  et  une  chan- 
dellerie  pour  les  cierges  bénis. 

Derrière  la  cathédrale  Ouspensky  (v.  ci-dessus) ,  nous  prenons 
en  face  le  chemin  à  grandes  voûtes ,  et  nous  descendons  à  dr.  par 
un  escalier  en  bois  qui  est  couvert.  Là  se  trouve  Véglise  de  V Exal- 
tation de  la  Ste- Croix,  où  est  l'entrée  des  osottbs  de  St- Antoine 
(Bjtl»Bifl  nemépH  IIpenoAÔÔHaro  Aurôniji).  Ces  grottes  se  composent 
de  galeries  creusées  d*abord  dans  le  sol  argileux,  puis  soutenues 
par  une  maçonnerie,  hautes  d'env.  2  m.  et  si  étroites  qu'il  nV  p^^i 
passer  qu'une  personne  à  la  fois,  et  de  petits  espaces  carrés  qui  ont 
servi  de  cellules  aux  moines  et  dont  une  partie  ont  été  transformés 
en  chapelles,  où  l'on  dit  tous  les  jours  la  messe. 

Les  vovageuTB  y  sont  eonduits  en  groupes  par  un  moine,  qui  permet 
sur  demande  (par  ex.:  Mu  HHOCTpiHnu;  noacMyicra  noaadnre  nan  «xtiI 
ÔKOJiO  Baci,  HTéOu  noHHK&Tfc  BaniH  otfiacHéBia)  qu*on  marche  immédiatement 
derrière  lui;  on  paiera  16  à  30  k.  pour  les  bougies.  —  Pans  des  niches 
sur  les  côtés  reposent  81  saints  et  saintes,  entre  autres;  3i  Antoine  (p.  369), 
dont  on  montre  encore  la  cellule,  avec  une  misérable  couche  sur  la  pierre; 
Julian*  (m.  1550!),  fille  du  prince  Oeoige  Olehinsky;  Vigrlamn  (p.  968);  et 
le  chroniqueur  Nestor  i^m.  1111),  le  «père  de  Thistoriographie  russe».  Leiurs 
corps,  momifiés  et  revêtus  d'ornements  précieux,  sont  dans  des  sarcophages 
ouverts.  —  On  montre  encore  comme  curiosité  les  ouvertures  des  grottes 
d'ermites,  maintenant  murées,  et  une  tête  sortant  de  terre,  couverte  d*ane 
mitre,  celle  de  Jean  le  Souffrant  (Io4bhi  XHorocTpaxaJniBiAil),  qui,  selon 
la  légende,  vécut  30  ans  enterré  jusq,u*au  cou,  et  dont  le  corps  est  resté 
après  sa  mort  dans  la  même  position*  (xxi^  s.). 


Manum,  de  St-  Vladimir.      KIEV.  VJ,  R,  SS.     371 

L«8  OBOTVB8  DE  Sx-THioDosB  {x6iâhuiu  neii|épu  npenoAéÔBaro 
OeoAÔeif),  pla8  éloignas,  sont  dsns  le  genre  des  précédentes,  mais 
moins  grandes  et  moins  intéressantes.  L^ntrée  est  dans  V église 
Ste-Awne. 

En  redescendant  le  chemin  de  la  Lavra ,  on  arrive ,  à  dr. ,  au 
NiKOLAfBTnrT-SPoimK,  chemin  long  d'eny.  2  kil.  (jolie  vue;  on  pent 
abréger  par  un  escalier  de  bois  de  226  marches).  En  suivant  ce 
chemin,  on  arrive  an  pomt  tnfpemdu  VleolM  (HHioiAeBciiii  iitBHÔii 
Mocn;  pi.  05),  qui  a  770  m.  de  long.  C'est  une  construction  re- 
in arqnahle,  comme  celui  du  chemin  de  fer,  en  aval  (v.  p.  361  ) .  Le  pont, 
construit  de  1848  à  1853,  a  coûté  2  millions  </,  de  roubles.  Péage 
pour  une  voit,  à  1  chev.,  20  k.  ;  à  2  chev.,  40  k.  aller  et  retour. 
I>éfenBe  de  fumer.  On  a  de  ce  pont  la  meilleure  vue  de  la  ville 
haute,  avec  ses  dômes  et  ses  clochers  argentés  et  dorés,  ses  maisons 
blanches  et  ses  toits  verts. 

I>u  pont  Nicolas,  la  Chauêêée  Nàb/rejno^,  sur  la  rive  dr.  du 
Dniepr,  passe  au  pied  de  la  colline  d'Aàkold  (AcKÔMAOna  Morilia  ; 
pi.  F 5),  où  il  y  a  un  cimetière,  situé  à  105  m.  au-dessus  du  fleuve 
et  préféré  par  l'aristocratie  russe,  avec  une  chapelle  sur  le  prétendu 
tombeau  d'Askold.  Elle  mène  plus  loin  au  Podol ,  quartier  com- 
merçant et  habité  par  la  population  pauvre.  Au  milieu,  sur  la 
FX.AOB  AlbxahbbovskaIa  (AjeicéiiApoBCKafl  BiÔDiaXfc;  pi.  D  2)  est 
la  maiêondeêContratê  (pi.  9),  où  se  concluaient  autrefois  les  affaires 
de  la  foire  de  ce  nom,  du  5  au  25  février ,  la  plus  Importante  pour 
les  sucres  en  Russie.  Au  S.,  le  Ooêtiny^Dvor  ou  bazar  (pi.  7),  et  la 
fontaine  de  Samêon  (pi.  6)  que  le  peuple  appelle  la  fontaine  aux 
Lions.  En  face,  le  couvent  Bratêîey  (BpATCxii  Moaacrâpb),  avec  la 
grande  cathédrale  de  l* Apparition  du  Christ,  bâtie  en  1693  et  res- 
taurée en  1865.  Derrière,  dans  Tanc.  collège  des  Jésuites,  TAcabé- 
MiB  xccLinASTiQus  HyràmuiM  ata^éHii;  pi.  1),  fondée  en  1615, 
la  plus  ancienne  de  Russie.  Dans  son  musée  (visible  le  dim.  de  midi 
à  2  h.,  20  k.),  une  riche  collection  d'anc.  images  saintes  de  Russie. 
—  A  '/4  d'b*  ^^  N.-O.  de  la  place  Alexandrovskaîa  (tramway  élec- 
trique, V.  p.  367)  se  trouve  V/gliie  8t»  Cyrille  (mpAuoBCKaa  uep- 
KOBfc),  bâtie  au  xn*  s.,  et  où  se  voient  des  fresques  remarquables  du 
même  siècle  dans  la  nef  S. 

En  face  du  Podol  se  trouve,  dans  le  Dniepr,  Vile  de  Troukhanov 
(TpyxéaoBi  ôcrpoBi;  pi.  EF2,3),  où  est  U  jardin  de  V  Ermitage 
(p.  367). 

Au  N.  de  la  place  Tsarskata  (p.  369),  on  monte,  par  un  chemin 
commode,  en  face  du  Joli  jardin  du  club  des  Commerçants  (p.  367), 
à  un  plateau,  promenade  favorite  des  habitants  de  Kiev.  Là  se  trouve 
le  monument  de  St-Yladiinir  {nàurvumn  cB.6jHAMpy;  pi.  D3), 
haut  de  19  m.,  et  érigé  en  1853,  bronze  d'après  le  haronKlodt,  Sur 
la  face  du  socle  élevé,  du  côté  du  Dniepr,  un  r<dief  r^résentant  le 
baptême  du  peuple  russe  (v.  p.  368)  ;  au-dessus ,  la  statue  du  saint 
tenant  la  croix  et  visible  de  bien  loin  le  soir,  quand  elle  rayonne  de 

24* 


37*2     VL  «.  39.  KIBV.  St- André. 

lumière  ^iBctrique,  Tous  los  ans  a  lieu  i  cet  endroit,  le  lô  juillet, 
une  fête  militaire  et  religieuse  qui  attire  beaucoup  de  monde.  Au- 
dessus  du  monument,  un  pavillon,  d'où  l'on  a  une  vue  magnifique 
sur  le  Dniepr  et  une  partie  de  la  Tille.  Dans  le  bas,  le  château 
d'eau  et,  dissimulé  par  des  broussailles,  un  monument  en  mémoire 
de  l'introduction  du  christianisme  (na«iTipurbipeii|éBi«;  pLD£3)  : 
une  chapelle  surmontée  d'une  colonne,  et  qui  renferme  une  fontaine, 
dont  l'eau  possède  une  vertv^  «urative,  à  ce  que  croit  le  peuple. 

En  suivant  le  bord  de  la  colline  escarpée  où  est  situé  Vi^ux- 
Kiev  (p.  368) ,  on  arrive  au  oouvant  St-lliohel  (MuxafiioBCKift  vo- 
HacTupb  ;  pi.  D  3),  fondé  en  1108.  Son  église,  à  7  dômes,  toute  bril- 
laute  de  peintures,  possède  une  vieille  image  de  l'archange  St-Michel, 
richement  ornée  de  pierres  précieuses,  que  l'empereur  AleiXandre  I^*^ 
porta  avec  lui  dans  ses  guerres  contre  la  France.  Dans  une  chapelle 
est  le  sarcophage  d'argent  de  Ste  Barbe  (Yarvara),  dont  les  reliques 
ont  été  apportées  à  Kiev  avant  1240.  Au-dessus  de  ee  sarcophage, 
qui  est  ouvert,  se  trouve  un  baldaquin.  Près  du  maître-autel ,  des 
restes  d'anc.  mosaïques  (zii^  s.),  ainsi  qi^e  des  fresques  de  la  même 
époque. 

Devant  le  couvent,  à  l'C,  est  la  puloe  St-Miohei«,  où  se  trouve 
Végliae  dei  Troii-Sainti  (aépKOBb  Tpëxx  GBgTâTe4eftj  pi.  D3),  qui 
a  remplacé  une  vieille  église  St-Basile,  construite  elle-même  sur 
l'emplacement  d'un  temple  de  Péroune ,  dieu  des  Slaves.  Le  mur 
du  N.  est  encore  de  l'ancien  édifice.  —  Cinq  min.  plus  loin  au  N., 
dans  la  TriokhsviatiteLskaïa,  la  belle  égliBeSt- André  (uépKOBo»  An- 
Apéfl  nepBoaBannaro;  pi.  D2),  bâtie  de  1744  à  1767,  sur  les  plans 
de  Rastrelli,  dans  le  style  baroque.  Elle  occupe  le  point  le  plus 
élevé  de  Vieux-Kiev ,  le  sommet  du  mont  Andréievaky,  qui  tombe 
à  pic  du  coté  du  Podol  et  où,  selon  la  légende,  une  croix  fut 
érigée  par  St  André ,  premier  apôtre  de  la  Russie.  L'église  repose 
sur  un  soubassement  élevé,  où  l'on  monte  par  un  large  perron.  On 
a  de  la  terrasse  qui  l'environne  une  vue  magnifique  du  Podol,  du 
fleuve  et  de  la  plaine  à  l'E. 

Nous  tournons  maintenant  au  S.  dans  UD^ssiatinnaïa,  où  nous 
voyons  immédiatement  a  dr.  V église  de  la  Desnatinnaïa  ou  des 
Dîmes  (^ecflTHHHEH  aépKOBi»;  pi.  C  2-3),  batle  de  1828  à  1842,  sur 
l'emplacement  d'une  autre,  détruite  en  1240  par  les  Tatares.  De  là 
nous  continuons  tout  droit,  traversons  la  Bolchaïa  Jitomirskaïa  et 
arrivons  à  la  place  Ste-Sophie  (CD 3).  Au-milieu  de  cette  place, 
s'élève  le  joli  m4mument  de  Bogdan  Khmelnitskif  (pi.  10),  h^man 
des  Cosaques  (1593-1657  ;  v.  p.  382).  Sur  un  haut  socle,  en  forme 
de  rocher  entouré  de  pampres,  l'hetman  se  dresse  sur  un  cheval  qui 
se  cabre.  Au  S.-0>  de  la  plaoe,,  le  mur.  d'en oeûute  et  le  clocher  de 
la  cathédrale  Ste-Sop^i|e. 

La  ^oa^Jl^drale  Ste-Soj^hie  (CotiacKiô  coôppi,}  pi.  C3)  est, 
comme  la  Lavra,  assiégée  par  l^a  pèlerins  et  les  mendiants.  Elle 
«8t  masquée  par  d'autres  constructions,  mais  c'est,  à  P intérieur, 


Porte  Dorée.  KIEV.  VI.  R.  36.     373 

rédiflc»  le  plut  remaïquable  de  Kiev.  Elle  a  été  bitie  en  1037  par 
le  grand-duc  laroslaT,  en  commémoration  de  la  victoire  qu*il  rem- 
porta a  cet  endroit  sar  les  Petchénègues.  Cette  cathédrale  a  la  forme 
d'un  parallélogramme,  long  de  51  m.,  large  de  36  et  haut  de  40. 

L*niTÉiiEiia ,  que  fait  Toir  un  gardien  (90  à  80  k.),  ett  ditové  de  mo- 
«aiqves  s«r  fond  d*or  et  de  TieiUet  fresqnea,  et  il  rappelle  TëgHae  6t- 
Mare  de  Yeniee.  L^ieonoetaêe ,  qni  ett  riebemeni  dorée ,  et  qui  •*< levait 
AutreiBia  j««qm*aii  plafond,  eei  au  strie  roeoco  &  elle  date  de  la  première 
moitié  du  zriiie  e.  —  Dane  la  etMpAu  m-Vlmiémir^  à  f.  de  Tleonoetaie, 
le  prétendu  sareopbage  d^Iaroalav  l^^  (m,  1064),  en  marbre  fA^^  avec 
des  baa-reliefs  dont  lee  sujets  sont  chrétiens.  —  ▲  g.  de  rentrée  principale, 
on  monte  à  la  galerie  par  un  escalier,  qui  était  autrefois  à  Textérieur  de 
rédifiee  et  qui  conduisait  du  château  du  grand-duc  à  Tintérieur  de  Téglise. 
Les  murs  de  cet  escalier  sont  ornés  de  *fresques  du  xi®  s.,  représentant 
des  seènes  de  chasse  et  des  danses,  des  animaux  fantastiques^  etc.  ;  les 
eostunsea  sont  pareils  à  ceux  alors  en  usage  dans  le  reste  de  TEurope. 

A  rO.  de  la  cathédrale  est  la  maUon  du  métropolite» 

Do  la  place  Ste-Sophie  part,  au  S.,  la  VLAuiMiBaKAÎA,  grande  rue 
du  Yieux-Kiev,  qui  passe  à  g.  au  monument  de  Ste- Irène  (oéa«THHKi> 
Cb.  Hpisft;  pL  C3),  un  pan  de  mur  sous  un  auvent,  prétendu  reste 
du  couvent  de  Ste-Iiène,  et  à  dr.  Vegliie  St^Oeorge  (iiépKOBb  Gb. 
FeôpriB  ;  pi.  2).  £ile  aboutit  au  jardin,  situé  sur  une  hauteur,  où  est 
la  Porta  Dorée  (Soioriu  Bopôra  -,  pL  G  4),  dont  les  battants  ont  été, 
dit-on,  de  bronze.  Elle  a  été  construite  sous  laroslav  1^'  (v.  ci- dessus) 
et  c'était  jadis  la  principale  porte  de  Kiev,  maintenant  une  ruine,  où 
Ton  reconnaît  les  arrachements  d'une  voûte.  —  Dans  la  Proretnata, 
qui  descend  en  face,  à  TE.,  au  Krechtchatik  (p.  368),  la  belle  Ecole 
impériale  de  mutique,  fréquentée  par  env.  300  élèves. 

Plus  loin  dans  la  Yladimirskala,  à  dr.,  le  théâtre  de  la  Ville 
(pL  G  4),  incendié  en  1896,  mais  actuellement  en  reconstruction  et 
nruiTersité  (pi.  G  5),  vaste  bâtiment  rougeâtre,  qui  a  un  grand  por- 
tique. L'université  de  Kiev,  dite  de  St-  Vladimir ,  qui  a  remplacé 
en  1834  celle  de  Tilna,  possède  de  précieuses  collections ,  surtout 
celles  d'histoire  naturelle.  Elle  est  fréquentée  par  env.  2200  étu- 
diants, surtout  de  la  faculté  de  médecine.  —  Devant  l'Université, 
à  l'O.,  le  jardin  de  la  Ville,  avec  une  statue  de  V empereur  Nico- 
las 1^,  bronze  d'après  Tchijov,  érigé  en  1896.  Derrière  l'Univer- 
sité, le  grand  jardin  botanique  (pi.  B  4-5). 

Le  BocLEvABD  BiBiKovsKY,  long  de  2  kil.  V2  P^^^  ^  ^'^'  ^®  ^^ 
place  Bogdan  Khmelnitsky  (p.368).  A  dr.,  le  palais  Térechtchenko 
(pi.  11»  G  4),  où  11  y  a  une  galerie  de  peinture,  qu'on  peut  en  général 
visiter,  si  l'on  en  fait  la  demande.  On  y  remarque  surtout:  Chich- 
kine j  Paysage;  Elever,  Première  neige;  Choudiakoi^,  le  Jeu  de 
paume;  ^Saiamadkine ,  le  Compliment  de  bonne  année;  Svetchkov, 
Paysans  charriant  de  la  glace;  Afordvtnov,  Venise  ;  Nevrov,  la  Mise 
en  accusation  du  patriarche  Nicon,  etc. 

Le  palais  Hanenko  (pi.  G 5),  rue  Alexéievka,  9,  renferme  une 

collection  d'objets  d'art  remarquable.   On  peut  toujours  le  visiter 

en  hlrer  et  au  printemps,  en  présentant  sa  carte  de  visite.  Gatalogue 

en  langue  russe,  30  k, 

24,25 


374     VI.  R.  36.  KIEV.  Cath,  St-  Vladimir. 

On  remarque  entre  autres  tableaux:  17,  AlbértinêUi,  Mise  an  tombeau; 
Qêy  tt  Pirugi%y  la  Vierge  %  34,  P,  de  CwHnt^  un  Moine  daas  une  grotte^  55, 
L.  OiordianOy  la  Vision  de  St  Jérôme  ;  63,  L.  LottOy  la  Vierge  entourée  de 
saints  ;  66,  Patma  le  Jeune,  Bataille  d^AmazoAes  ;  196,  P.  Brueghel  le  Vievx, 
Fête  de  village;  15B,  159  /.  Brueghel  le  Vieux,  Village  flamand;  Fleurs-, 
161,  Jordmeue  le  VUuXy  Inspeetion  d'nae  baleine  éehouée;  171,  K.  v.  Mander, 
l'Adoration  des  Bergers  %  IIV,  il«&«««,  Un  dieu  fluvial  et  des  nymphes 
(étude) t  187,  O.  CtffUM,  Une  fkmille;  359,  Palamedeêz,  Portrait  de  femme; 
361,  /.  Bronek^rêt,  Un  eoneert;  964,  A.  vos»  Ortade^  le  Qrivois  flamand;  270, 
Bembrandêy  Portrait  de  femme:  276,  P^  Bol^  Joseph  aeeusé  devant  Pntiphar; 
305,  /.  «a»  Ruiêdael,  Forêt;  W,  B.  Ru^eeli,  Fleurs;  367,  0.  iVistotr,  Cupidon; 
209,  Fr.  Boucher,  Paysage  villageois  ;  394-396,  Images  saintes  de  Kuasie  (de 
la  3«  moitié  du  xvii«  s.). 

On  suit  plus  loiB  k  1*0.  le  boulevard  Bibikovsky  et  l'on  voit, 

  dr.,  rimposante  ^dathédraleSt-Yladmlr  (pi.  04),  lon^e  de  50  m. 

et  large  de  28  m.  sur  60  m.  de  hauteur.   Elle  a  été  construite  de 

1862  à  1896,  SUT  les  plans  de  Strorriy  Sparro,  et  Beretti,  dans  le 

plus  pur  style  byzantin.   Les  sept  dômes  sont  dorés  ;  les  fenêtres 

sont  encadrées  d'un  bel  ornement  en  pierre. 

L'ivrésiBUB  est  magniflque.  On  a  travaillé  à  sa  décoration  depuis  1888 
sous  la  direetion  de  M.  lé  professeur  Prakhov.  LUeonostase,  qui  est  basse, 
est  en  marbre.  On  y  remarque  entre  autres  tableaux  de  Vaxnetsçv  -.  derrière 
Tautel ,  la  Ste  Vierge  et  TEnfant  ;  au-dessous,  la  Ste-Cène  ;  à  dr.  et  à  g. 
de  Tautel,  les  Prophètes.  Aux  murs  des  autels  latéraux,  des  Seènes  de  la 
Passion,  dont  les  paysages  sont  peints  d'après  nature,  .i»ar  Svedonukp.  An 
plafond  du  ehosur  de  dr.,  la  Transflguration,  par  Kotarbitukp^  et  à  eolui  da 
ehœur  de  g.,  PAscension,  par  Svedomsky.  Bans  la  coupole  principale,  une 
grande  image  du  Christ. 

De  la  cathédrale  St-Vladîmir,  on  suit  le  boulevard  Bibikovsky 
et  Ton  est  en  7  min.  à  la  statue  du  comte  Bohrinsky  (pi.  B4),  fon- 
dateur de  Tindustrie  sucrière  en  Russie.  O'est  un  bronze  étigé  en 
1872,  d'après  Schrœder.  Au  S.-O.  du  monument  se  détache  la  Bé- 
zakovskaïa,  où  se  trouve ,  au  no.  8,  le  mus^e  KhoiTtovêhy  (visible 
les  dlm.,  mardi  et  jeudi,  de  10  h.  à  3  b.,  40  k.;  les  autres  jours, 
on  s'adresse  au  portier;  catalogue,  1  r.  50),  renfermant  des  anti- 
quités grecques,  romaines,  sarmates  et  gothiques  trouvées  en 
Russie;  une  collection  de  tableaux,  des  armes  russes  et  polonaises, 
etc.   La  Bézakovskaïa  aboutit  plus  loin  à  la  gare  (pi.  A  5). 


S7.  Odessa. 

Garbs.  Odessa  a  2  gares  de  voyageurs:  la  Grande  Gare  (pi.  D  7),  au 
Koulikovo  Polé,  pour  les  lignes  du  S.-O.,  et  la  gare  du  port  (pi.  D  4), 
pour  la  ligne  desservant  le  liman  de  Kouïalnik  (p.  380). 

Hdtelat  H.  du  Nord  (pi.  a,  D5),  Téatralny  Péréoulok,  12^  B.de  Londret 
(pi.  b,  D5},  boulevard.  11,  préféré  par  les  Français;  B.  de  St-Piter*bourg 
(pi.  c,  D4),  au  coin  de  riékatérinskaïa  et  du  Boulevard,  ces  deux  ont 
la  vue  de  la  mer;  H.  de  VBurope  (pi.  d,  D5),  Pouchkineskaïa ,  4  (eh.  et 
s.  1  r.  50  à  7  r.  50,  b.  15,  ley  d^.  50,  2©  déj.,  de  10  h.  1/2  il  h.,  60  k., 
dîn.,  de.  1  h.  à  Th.,  1  r.},  très  fréquenté  p^r  les  commerçants;  il  y  a  des 
bains  dans  tous  ces  hôtels^  Grand- Hôiel  (Kissovsky;  pi.  e,  D  4-5),  Kher- 
àonskaïa,  35-,  H,  de  Parie  (pi.  f,  D5),  Pouchkineskaïa,  8;  H.  BiHeee  fpl.  g, 
D5>,  Langeçonskaïa,  21,  k.  Central  (pi.  h,  06),  PréobriMenakaï*,  34. 

Beatourants.  a  V*hdtel  du  Nord  (v.  ci-dessus),  avee  jardiil  Cdîn.  2r.); 
rançau,  place  lekatérinskaïa,  près  du  Boulevard,  bonne  cuisine  (déj   à  la 


tin 


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0DES6A.  VL  R,  37,     a7ô 

le,  00  k.  \  dta.  1  r.  3(1  ay.  le  v.)  ;  Kiuwtkt^  au  GrândBdtet  Çp.  374)  ; 

Aléxmmdrt  (p.  860),  ea  ëtë,  »vec  bonne  euisine  et  belle  vne;  Bavaria^ 

de  U  DëriM0Mv«k«ïa  et  rue  Biehelleu,  bonne  euisine,  pM  cher 

I  morftlM  de  HftirtBiMin)^  H.  BrmhmB,  DéribaMovikaÏA ,  maison 

dan<  la  eoar,  irèf  fréquente  à  riienre  du  déieuoer^  J94êph(JoB. 

),  PolitséiAkala,  maison  lalovikov,  bonne  brasserie  très  frë- 

par  les  commerçants. 

Famemrt,  an  eoin  de  riékatërinskifia  et  de  la  DérlbassoTSkaïa, 

fiptfqnentë  (beaaeonp  de  ionrnanx)(  *R0Mimt,  lëkatërinskaïa,  près  du 

mrd  (rendes  >  vous  des  Français)  ;  PaJ«*«-itoy«),  Langeronskaïa,  au 

Boyal;  L^bmtmn.  an  eoin  de  la  Prëobrajenskaïa  et  de  la  Dëri- 

ikala. 

iHwttMsmMit:  piure  AUxmtért  (p.  860);  à  la  Peme  FimUOne 
•onvénfcj  jp.  860),  bons  eoaeerts^  Jardin  Déribaiiov  (p.  918)  \  cirque 
't«r  (pi.  b4),  où  il  y  a  aussi  un  théfttre  des  Variétés. 
tekfta  (tarffts):  course  dans  la  Tille,  30  k.  ;  1  h. ,  50  k.  ^  i/s  h. 
,  40k.)  à  Langeron  et  aux  finubourgs,  30 k.;  de  la  grande  gare  et  en 
Mrerse,  60  k.  ;  an  port  Pratique,  au  Nouveau  port  et  au  port  de  la 
QsUMmtaine,  40:  à  la  gare  aux  marchandises,  60  k.;  au  pare  Alexandre, 
9i  è  là  Petite  Fbntalne,  7S  k.  ;  aux  Limans,  1  r.  90.  —  Landaus  (KapéTa), 
à  1  «iMv.  et  3  ebey, ,  au  basar  0ree  et  dans  la  Oarannaïa ,  en  face  du 
"  fe  du  OouTemement.  Ils  sont  tarifés,  mais  il  est  cependant  bon  de 
f^ix. 

jn:  de  la  OradonaiehàtnUchetkaia  (pi.  AB6)  tm /aubourç  Ro' 

(pi.  A  3-^,  Ok.;  de  la  Pt4&bfi*n$Mkt  (pi.  C  6-7)  au  nouveau  ei- 

&k.)  de  la  StiffU^êluAm  (pi.  C4)  iti  ftmbourg  (sloboda)  NHfôUH- 

5  k.  i  du  eoin  de  la  Préobr<^f€nikaia  et  de  la  TinupoUkaia  (pi.  G  5-6) 

mrç  Dalnetikata^  5k.;  en  outre,  à  Langeron  (départ  de  la  Préo- 

kaia),  5  k.-,  et  à  VArtadia  (départ  de  la  RicbeliéTskaïa) ,  10  k.  — 

f  k  Tateasi  de  la  B^bmaia  (pi.  DE 7)  au  camp^  10  k.  ;  à  la  Mogenne 

',  15,  et  à  la  Grande  Fontaine^  30k.  —  Du  Naryehkine  Spouêk  au 

tha^ibeiiky  (seulement  en  été),  90  k. 

(pi.  D6),  au  coin  de  llékatérinskaia  et  de  la  Potehtovaïa, 
de  ah.  du  mat.  à  8  k.  du  soir,  les  dim.  et  fêtes  seulement  de 
«i^C  k  3  h.  —  Téléfraphe,  au  eoin  de  la  Niéjinsicaïa  et  de  la  Goulévaïa 
ijfi»  C9-  —  Un  nouveau  bâtiment  pour  la  poste  et  le  télégraphe  est  en 
etfêàmmtWon  dans  la  Sadovaia  (pi.  31,  04-5). 

VM&tMs.  Th.  dt  la  YiUë  (pi.  99>,  place  du  Théfttre,  pour  le  drame 
a*  ir*4|i0éra.  Prix  ordia.  :  a«x  draakes,  loges,  3  à  15  r.  ;  parterre,  1  à  4  r.  ; 
M^  4Weras  :  4  à  30  r.,  1  à  5  r.  —  Th.  Ratu^  pour  Topera  russe  et  la  comé- 
Jta,'M  coin  de  la  Oreteheskaia  et  du  Kolodezny  réréoulok  (pi.  D5). 

Rouêêeau,  rue  Richelieu,  6-,  B.  Berndt^  S.  Stadelmeyer^  ces 
ta  DéribaasoTskaïa  —  PHoroaiAtaiBst  £f.  Beint^mann,  Déri- 
,  17.  —  CarUi  de  rFiat-tMv'ûr  général  de  la  Criméeu.  à  Tétat-m^or 
4*  raraondissement  militaire  d'Odessa  (mTa6«  OxéccKaro  BoénHaro  éapyra), 
ait  ami  de  la  Tiraspolskaj'a  (où  est  rentrée)  et  de  la  Kouznetchnaïa. 

!PMMaea:  Banqtu  Impériale  (pi.  t),  Potehtovaïa  (ouverte  de  9  h.  Vs  * 
S  hj:  È.  M4hM  Jb  Cf",  VorontsoTSky  Péréoulok  (pi.  D4);  0.  Chapes,  rue 
XMnMbu;  OrédH  Lyiuuriâ,  rue  Catherine  et  rue  du  Théâtre  (ouvert  de 
^ft«jU|à  4  h.).  —  CuAXOBURS  :  /.  Oruber^  Déribassovskaïa,  maison  Wagner. 
Ippsu  Bmns  chauds  :  dans  les  hôtels  •,  Bouk^eUkp  (cjnsjiHcaix  Oéna), 
Tf«VMH»>«;  hêaknviiaht  Prëobiajenskaïa,  maison  Issakoviteh;  établiÊiemtni 
é^^témthirapie  du  Dr  Seterstein.  —  Baims  oa  mvb :  aux  Fontaines,  à  Lan- 
l  y  a  des  pierres),  à  Lustdorf  (fortes  vagnes),  dans  les  limans 
etc.-,  ebands,  fifoJtoWlcA,  an  port,  à  g.  de  Tescaller. 

les  Dre  ifrwmdel,  maladies  de  Tenfanee,  Nféjinskaïa,  68; 

,  Goalévaia,  10,  #Weiwr,  Langeronsktffa,  maison  Wagner;  Wagner 

•euliste).  Boulevard,  1.  -^rhMrmaeiea:  (7«frvsty,  Déribassovskaïa,  31  ; 

I^LaMrinskaia,  7;  Fok^m/g,  Kaaataaïa;  Saideman»,  an  eoin  de 

naïa  ei  de  la  KazAtnaïa;  Piskortip^  Goulévaïa,  4.  —  Hôfital 

iqtm  (pi.  ET),  bi«n  organisé,  5  r.  et  3  r.  50  par  jour. 


376      17.  B.  37.  ODESSA.  Htatotr*. 

FtliM  (pi.  23),  PréobrajeiMkaïa,  38;  le  kureau  é^mdrUêH  est  «mTcrt 
dans  la  sem.  de  9  b.  àib.i  l«s  jours  de  Idie,  de  il  b.  s  Sb. 

CsMolAte:  de  Frmet,  «adejdlnskaSa,  7  (de  11  b.  à  âh.);  A'' AatriclM- 
iiémgrit^ KoblevskaJi*(de  11  h.  à 8b.);  de Suùêe^  Tsrgovaï»,  4<de9 h.  àmidi). 

latsMUt  à  vftfsnr.  ^  Pour  Jftu>«<srtfa,  8ékmst»p»l  (#&▼.  15  b.),  /iiifa»  FH- 
dùtia^  KerUh  et  AMsitm  (env.  65  b.),  (T**  r«M«  <l«  JTovigmtién  à  vmpemr  é 
de  Commerce  (agence  à  g.  de  Tentrée  du  port  Pistiqne;  billets  pourra  Cri- 
mëe,  les  maxdi  et  san.  de  11  b.  à  3  b.^  Bonniture  eoia^ri«e  danc'le  prix 
du  billet;  V.  p.  382J»  5  fois  la  sem.  en  été  (mai^oet.),  3  fois  en  biver. 
Prix  :  pour  Eupatoria,  10  r.  50  et  7  r.  50;  SébaatopoL  12  r.  50  et  9  r»  %  lalta, 
15  r.  et  11  r.i  Féodosia,  17  r.  50  et  IS  r.-,  Kerteh,  31  r.  et  15  r.;  Batonm; 
99  r.  et  90  r.  50.  On  prendra  une  cabine  située  directement  sons  le  pont, 
parce  qu'on  peut  y  laisser  la  feaétre  ouyeiie,  si  1a  mv  »*estpach,tsè*4so8se- 

Pour  Jfiiolaiev^  mine  (3*®,  3  fois  pai  Jour  ea  été,  3  foia  la  Btsm,  en 
biver,  en  8  b.    Pour  Mherawk^  1. 1.  jours  en  été,  en  8  b.  Vs> 

Pour  ContianiinoT^ei  (r*  ruêêe  de  JfavigaUùn  à  vapeur, i^  de  Commerce^ 
3  fois  la  sem.,  en  %  à  48  b.,  pour  30  et  13  r.  50;  Llopd  autrickiéti  et  C^ 
Florio-RubattinOy  1  fois  la  sem.  en  été,  tous  les  14  jours  en  hiver;  e^dCh. 
env.,  pour  45  et  32  il.  ou  33  et  15  r. 

Pour  Maneille^  C*^  des  Messageries  maritimes,  tous  les  38  jo<»r8,  300  fr. 
nourriture  comprise,  francbise  de  bagages;  100  kilos. 

Prineipales  ourioâités  (V&  à  1  jour)  ;  Boulevard  (p.  377j  ;  course  en  voit, 
par  les  rues  :  Poucbkineskaia,  Déribassovsksîa,  Preobrajenskaïa,  Potebio- 
vaïa  et  lékatérinskaïa;  parc  Alexandre  (p.  380);  Langeron  (p.  360)^. 

Odeê$a  (Ojiecca;  prou.  «Adièftsa*)  est  une  ville  d'env.  404000 
hab.,  dont  près  de  ^/s  de  juifs,  la  quatrième  yllle  de  Russie,  le  ebef- 
lieu  du  gouv.  de  Kherson,  le  siège  du  commandement  géniral  du 
Yiii^  corps  d'armée,  d'un  tribunal  d'arrondissement,  d'un  «lebe- 
véché,  etc.  C'est  la  ville  la  plus  commerçante  et  la  p^ss  industrielle 
de  la  mer  Noire.  Elle  fait  surtout  lé  commerce  des  céréales  et 
elle  en  importe  et  exporte  annuellement  pour  90  à  100  nimions 
de  roubles.  Il  entre  plus  de  6000  navires  par  an  dans  son  port. 
Odessa  a  plus  de  21  églises  orthodoxes  (saTis  compter  celles  des 
hôpitaux,  etc.),  deux  églises  évangéliques,  une  anglicane,  une  catho- 
lique et  une  arménienne,  2  couvents,  4  synagogues,  dont  ttn«  caraT- 
tique,  et  beaucoup  d'établissements  de  bienfaisance,  comme  rif^îtal 
civil  (pi.  BC3),  qui  compte  2000  lits,  etc.  Parmi  les  étiibisse- 
ments  savants,  il  y  a  une  université,  avec  de  bons  laboratoina»;  un 
observatoire,  avec  une  bibliothèque;  des  séminaires,  plusieurs  col- 
lèges et  d'autres  écoles. 

Le  rescrit  par  lequel  Catberine  II  ordonna  la  fondation  de  la  ville 
date  du  37  mai  1794;  la  pierre  de  fondation  fut  posée  le  33  août  de  la 
même  année  par  ramiral  J.  de  Ribas.  Elle  a  eu  pour  noyau  une  petite 
localité  tatare  turque  du  nom  de  Khadjibey^  et  on  Ta  probablement  appelée 
Odessa  d*après  le  port  sarmate  à'OdessHs^  qui  devait  être  dans  le  voisinage 
et  dont  parle  Arrien  (Per.  Pont.  Eux.  XX,  3).  Ce  fut  un  port  firane  de 
1817  à  18o9.  Odessa  a  d  beaucoup  au  duc  de  Richelieu,  émigré  français 
au  service  de  la  Russie  de  1790  à  1814,  plus  tard  ministre  sons  Louis  XYiII. 
et  au  prince  Vorontsov,  qui  en  ont  été  les  gouverneurs-généraux  (▼.  p.8T7). 
La  ville  a  depuis  1874  un  bon  aqueduc,  qui  lui  amène  Teau  du  Dniestr 
d'une  distance  d^env.  40  V.  Elle  8*est  développée  rapidement  de  no*  jours, 
grâce  au  ebemin  de  fer  qui  la  rattacbe  au  réseau  central.  —  Odessa  fut 
vainement  attaquée  par  la  flotte  franco-anglaise  en  1854,  et  les  vaisseaux 
de  guerre  turcs  Tout  aussi  bloquée  sans  succès  en  1876-77. 

Odessa  est  située  à  env.  30  V.  au  N.  de  Tembouchure  du  Dniestr 

et  à  env.  47  va.  au-dessus  du  niveau  de  la  mer  Koire.    La  "baie  est 


BmiUwirds  ODESSA.  VL  R.  37.    377 

laige ,  profonde  et  ptotëg^  contse  renfl*l>lement.  La  ville,  qui  8*y 
étend  ouv  une  longueur  d'env.  6  kil.,  occupe  reztrémittf  du  plateau 
dee  steppes  du  Pont  y  qui  s'y  termine  en  grande  partie  &  pic,  mais 
qui  ost  coupé  p^  des  raTins  («evraglii»  ou  «balki»).  De  larges  rues 
se  eoupaiit  à  angle  droit»  bien  pavées,  en  granit,  et  en  majeure  par- 
tie plantées  d'atbres,  fowt  d'Odessa  une  des  viiles  les  plus  régulières 
et  lee  plus  imposantes  de  ia  Russie.  Les  constructions  ont  été  faites 
avec  le  ealesire  conchylien  qui  se  trouve  sous  la  couebe  d'argile  de 
la  steppe,  de  sorte  qu'une  partie  de  la  ville,  surtout  la  Moldavanka 
(p.  37 d)  est  con^lètement  minée»  A  force  de  patience  et  de  soins, 
on  est  parvenu  à  obtenir  sur  un  sol  ingrat  des  plantations  réussies 
et  dont  les  babitants  ont  le  droit  d'être  fiers,  dans  un  pays  dépourvu 
d'ArbiM)  teks  sont  le  Boulevard,  le  parc" Alexandre,  au  â.-£.,  et  le 
Nouveau  Boulevard.  Il  y  a  a  TE.,  sut  les  versants  £.  et  S.,  du  coté 
de  la  mer,  des  jardins  particuliers  et  des  maisons  de  campagne. 

Le  ^Bsnlfrmid  (pi.  P£4-&},  long  de  460  m.,  forme  la  plus  belle 
partie  de  la  ville.  Il  s*étend  a  une  certaine  bauteur  au-dessus  du 
port,  et  il  est  bordé  d'un  ooté  de  constructions  semblables  à  des 
p&lais,  de  l'autre  de  quatre  rangs  d'arbres  et  de  jardins.  On  y  a 
partout  une  vue  ms^iflque  de  la  mer,  et  c'est  en  été  le  rendez-vous 
du  beau  monde  d'Odessa,  comme  l'est  en  biver  la  Déribatêovikaïa 
(p.  378).  Le  Tpalaii  Vorontiov  en  termine  au  N.  l'imposante  rangée 
de  maisons.  Au  milieu  est  le  p<Uaii  impérial  (Anopéui  ;  pi.  D  5  ; 
fermé  au  public) ,  auparavant  aux  Narychkine  et  où  demeure  aussi 
le  gouvemeur-généraL  A  L'entrée  de  la  rue  Catherine,  la  statue  du 
i>uc  DB  RiCHELiKU ,  gouvemeur-génëral  de  1803  à  1814  (v.  p.  376). 
C'est  un  bronze  représentant  le  duc  en  costume  romain.  Outre  l'in- 
scription et  des  bas-reliefs  figurant  le  Commerce ,  la  Prospérité  et 
la  Justice,  on  remarque  au  piédestal  un  boulet  de  canon  qui  l'a 
endommagé  pendant  le  bombardement  par  les  Anglais.  Un  grand 
eseaiief  de  granU,  de  ^00  degrés  et  env.  12  m.  de  large,  au  pied  du- 
quel il  y  a  une  jolie  cbapelle,  descend  en  dix  étages  du  monument 
an  "bord  de  la  mer.  Sur  la  jetée  longue  de  1500  m.,  qui  ferme  à  l'E. 
le  port  de  la  Quarantaine,  passe  une  voie  ferrée  venant  de  la  grande 
gare  aux  marchandises ,  et  k  Textrémlté  de  cette  jetée,  un  phare  à 
feux  de  diverses  couleurs.  A  côté,  à  g.,  le  Nouveau  port  (Hôsas 
réwBMh)  et  le  port  au  Charbon  (^ronuas  rénau),  tous  deux  pour 
les  navires  venant  de  ports  russes.  Le  plus  éloigné  à  g.  est  le  port 
Pratique  (IIpa<Tii<iel»aa  résaub).  Sur  le  bord  de  la  baie  au  N. 
s'étend  le  faubourg  de  P/ressyp. 

Llidtel  de  Tille  ou  Douma  {Afnti  ;  pi.  7,  D  £  5),  qui  sert  en  même 
temps  de  Bmurêe  (mardi  et  vendr.  ;  un  nouveau  b&timent  est  en  con- 
stcoctàoo  des»  is  Potshtbvala),  occupe  Textrémité  S.  du  Boulevard. 
C'est  nue  belle  eonstruetton  du  style  grec,  avec  un  portique  à  douze 
colonnes.  Il  a  été  agrandi  en  1871.  Sa  grande  aalle,  qui  est  magni- 
fique, sert  aussi  en  hiver  à  des  concerts,  etc.  Devant  l'édifice,  une 
fontaine,  érigée  en  1888  à  la  mémoire  du  poète  Pouchkine  (p.  379). 


378     VL  M.  97.  ODESSA.  GaihédrmU, 

Près  du  bouleYmrd,  â  l'O.  de  l'hôtol  de>ille,  est  uae  place  ât- 
phaltée  de  moyenae  grandeur,  où  abêtit  la  Pouchkineskaf  a  {p.  37d). 
U  se  trouve,  à  l'E.,  la  bibliothèque  de  la  ViUe  (pi.  8,  D  5) ,  aTAc  un 
portique  i  quatre  colonnes.  £Ue  «st  ouverte  tous  les  Jout s,  excepté 
en  juillet,  de  10  h.  à  8  h.  A  la  bibliothèque  est  rëuni  le  mutée, 
qui  comprend  surtout  des  objets  trouvés  sur  les  emplacements  de 
vieilles  colonies  grecques  au  N.  de  la  mer  Noire  (entt4e,  t.  les  J.  de 
11b.  à  4  h.,  sauf  le  mercr.).  *-  En  face  de  la  bibliothèque,  de  l^autre 
côt^  de  U  Langeronskaîa,  qui  descend  à  TE.  au  port,  le  grasd  bôtel 
de  la  Compagnie  rusae  de  Naingation  à  vapeu¥  et  de' Commerce 
(p.  376). 

En  suivant  la  Langeronskaîa  à  TO.,  on  passe  à  dr.  au  ^ub  de 
la  Noblesse  et  on  arrive  à  la  placb  i>v  T&É^tns  (TearpAjauas 
BJÔmaAb),  où  est  le  théâtre  de  U  Tille  (pi.  !29),  construit  sur  les 
plans  de  Fellner  et  Hellmer  et  l'un  des  plus  beaux  de  la  Russie, 
inauguré  en  1887.  Le  portique  et  i'attique  de  la  grande  façade,  au 
8.,  sont  richement  ornés  de  sculptures.  La  salie  peut  contenir 
2000  spectateurs.  Le  plafond  et  le  rideau  sont  décorés  de  Scènes 
de  «Rouslan  et  Loudmilla»  par  Pouchkine,  peintes  par  Lefler,  de 
Vienne.  —  Au  coin  de  la  place  du  Théâtre,  la  maiêon  Be^noet 
Commerell.  En  face,  le  PtUaiê^ÈoycU,  qui  comprend  des  magasins, 
un  restaurant,  un  Jardin,  etc. 

De  cet  endroit  part  à  dr. ,  la  DéuibassovseaÏa,  où  se  trouvent 
les  plus  riches  magasins  de  la  ville.  Cette  me  mène  au  Jardin 
Déribaisov  (^epnÔacoBCKitt  ca/[x;  pi.  C  D5),  lieu  de  divertissement 
très  fréquenté.  Il  y  a  un  restaurant  et  un  débit  d'eaux  minérales, 
de  «koumiss»  et  de  «képhir».  Il  s'y  donne  des  concerts  dans  les 
soirées  d'été,  et  l'on  y  patine  en  hiver. 

Traversant  plus  loin  la  Préobrajenskal'a  (p.  379) ,  on  arrive  à  U 
PLACE  i>£  LA  GATHÉD&AJiS  (pl.  C  5) ,  où  il  y  a  de  Jolis  jardins,  un 
Jet  d'eau,  etc.  La  eathédride  (codépi;  pl.  13,  G 5),  à  l'O.,  est  un 
édifice  de  104  m.  de  long,  42  m.  de  large  et  50  m.  de  haut,  avec 
un  clocher  de  81  m.  et  un  dôme  sur  l'intersection  de  la  nef  et  du 
transept.  Elle  n'a  rien  de  beau  à  l'extérieur,  mais  elle  est  fort  riche 
à  l'intérieur.  Adr.  du  grand  portail,  le  tombeau  du  prince  Yorontsov 
(v.  ci-dessous) ,  et  à  côté  un  drapeau  turc ,  pris  en  1828.  —  Dans 
le  jardin  au  N.  de  l'église  est  le  monwmeint  du  prince  Vorowtsov^ 
gouverneur -général  d'Odessa  de  1823  à  1854*  Le.  piédestal,  en 
granit  vert  poli ,  est  orné  de  bas  -  reliefs  représentant  des  scènes 
de  la  vie  du  prince. 

Au  N.  de  la  place  de  la  Cathédrale  cmnlneBce  la  Kobla-vshaf  a, 
qui  mène  à  la  place  se  Novo-Bazaa  (  HdBddàaÉpaac  nJémaxb; 
pl.  C  4)i  «ù  il  y  a  marché  tous  les  Jours.  Ait-rdessus  d6  sas  vilaines 
boutiques  se  voit  U  grande  égliêe  Sridtimhaia  ou  de  JSovo^Bamar 
(CptroueMaa  uepaosi;  pl.  18),  grande  cons^ïuction  à  6  dômes  qui 
'a  presque  rien  de  curieux  à  l'intérieur. 


Cfrandt  Oure,  0DKS8A.  VL  R.  97.    379 

NouB  nvenons  de  là  par  la  Koblevskaîa,  jusqu'à  la  Dvo- 
riaDskaïa.  Dana  la  partie  0.  (dr.)  de  cette  rue,  U  où  elle  croise 
l'Iamskaïa,  est  V/glUe  luthérienne  ou  allemande  («niémetskaïa»  ; 
pi.  il),  avec  iVcole,  Torphelinat  et  l'hôpital  de  la  colonie  alle- 
mande. A  r£.  (g.),  la  même  rue  passe  à  V  Université  Novo-Russe 
(HoBopocciMcKitt  yHHBepcHTéxi',  pi.  30,  C4),  inaugurée  en  1860. 
Il  y  a  des  collections  archéologique,  d'histoire  naturelle,  etc., 
visibles  le  dim.  de  midi  à  2  h.  —  A  l'extrémité  N.  de  la  Kherson- 
skaTa,  les  grands  hôpitaux  (pi.  B  C 3).  La  Pb^obuajenskaïa,  non 
loin  de  l'Université,  au  S.-E.,  est  la  plus  longue  rue  d'Odessa. 
Elle  a  env.  2ki!.  Vt  ^^  long,  des  arbres  et  des  Jardins.  Près  de 
Textri^mité  N.,  V/eele  de  commerce  (KoMHépwcKoe  y«iAiHiiie;  pi.  C 
D4),  un  bâtiment  ronge.  Un  peu  en  deçà  se  détache  le  Kazar- 
menny  Pétéoulok,  qni  conduit  à  la  Nadiéjdinskaîa,  rue  courte, 
mais  magnifique,  d*oû  il  y  a  également  un  escalier  descendant  au 
port.  De  cette  rue,  on  va  à  TE.  par  le  pont  Sabani^iev  à  la  place 
Catherine,  qui  a  aussi  des  jardins  et  d'où  l'on  peut  retourner,  à  g., 
aa  monument  de  Richelieu  et  au  Boulevard.  Au  S.  de  la  place, 
V I^kat/rinskafa  on  me  Catherine,  aussi  une  grande  artère  d'Odessa, 
dans  laquelle  est  V/glise  catholique  (pi. 9,  D 6),  reconstruite  en  1853, 
et  fort  riche  à  l'intérieur.  En  face,  la  grande  poste  (un  nouveau 
bâtiment  est  en  construction  dans  la  SadovaTa;  pi.  24),  au  coin  de 
la  PotektdvaTa.  Cette  me  aboutit  à  dr.  à  VAlexandrovsky-Proipect^ 
large  me  parallèle  à  riékat^rinskaïa,  plantée  d'arbres  et  où  il  y  a 
des  jets  d'eau  et  quantité  de  magasins  appartenant  pour  la  plupart 
à  des  juifs.  A  peu  près  au  milieu,  la  grande  eglièe  Pokrovskaïa 
(pi.  12,  D  6).  Le  Bazar  Qrtc  (pi.  2),  termine  la  Perspective  au  N. 
et  le  Vieux  haxar  (CTâpu8  ôasapi)  au  S.  On  en  revient  à  Tlékaté- 
rinskala  par  l'Ouspenskaîa.  Au  carrefour  de  l'Iékatérinskaïa  et  de 
la  TraUêkaïa,  V^gliee  TrtAttkaHa  (pL  19,  D  6)  et  à  l'E.  un  couvent 
de  St' Michel  (couvent  de  femmes;  pi.  £6),  qui  termine  bien  cette 
grande  et  belle  rue.  L'Iékatérinskaïa  aboutit  enfin  à  la  place 
Privo%naîa  {^h  Cl). 

La  Grande  Oare  (pl.DT),  près  de  là,  est  une  construction  monu- 
mentale achevée  en  1884,  dans  le  style  de  la  renaissance  italienne. 
Le  côté  du  départ  est  à  dr.  et  celui  de  l'arrivée  à  g.  Il  y  a  des  restau- 
rants, etc.  —  Dans  le  voisinage,  au  Kotjlikoyo  Polé  a  lieu  à 
Pâques  une  foire  et  une  fête  populaire.  —  Dans  le  vieux  cimetière 
(pi.  C8)  reposent,  entre  autres:  le  colonel  Kechko,  père  de  la  reine 
Nathalie  de  Serbie,  et  Radetzky,  le  héros  du  défilé  de  Ghipka  (guerre 
torée-russe  1877  à  1878). 

Nous  reteuinone  de  la  gare,  à  l'hâtel  de  ville  et  au  Boulevard 
(p.  377)  par  U  PoucHKmBSKAla,  Tane.  Italianskala,  où  se  trouve  la 
muson  que  Pouehkine  habita  eu  1823,  désignée  par  une  inscription, 
à  dr.  entre  la  PoJkitseiskala  et  la  Gretoheskaîa. 

Les  fambeurg»  de  HovaSa-Slobodka,  au  N.-O.  ;  de  Aioldavanka 
et  Melnitsy,  an  S.-O.,  n'offrent  pas  d'intérêt  aux  étrangers.   Dans 


380     VL  R.  37,  ODESSA.  F<mt(nnes. 

celui  de  Pékbsstp  ,  au  N. ,  du  côté  des  ports ,  est  Tétal^lissement 
BMino  -  Fendérich ,  qui  comprend  une  ^ande  fabrique  de  ma- 
chines et  des  chantiers  de  construction. 

Dans  le  voisinage  immédiat  d'Odessa,  au  S.-E.,  se  trouvent  des 
lieux  de  divertissement  très  fréquentés,  tels  que  le  pare  Alexandre 
et  le  Konvean  Boulevard  (tramway  et  restau  r. ,  v.  p.  375).  II  s'y 
donne  souvent  des  concerts  en  été ,  quand  il  fait  beau.  Le  monu- 
nunt  d'Alexandre  II.,  haute  colonne  en  marbre  de  Labrador,  rap- 
pelle la  visite  de  l'empereur  en  1875.  Env.  10  min.  plus  loin, 
Langeron  (pi.  F  6),  avec  des  bains  de  mer  (tramway,  v.  p.  375). 

A  partir  de  là,  il  y  a  quantité  de  maisons  de  campagne  et  de 
jardins  le  long  de  la  mer,  jusqu'à  Xalj-Fontan  (MajuS  <&OHTâH%, 
Petite  Fontaine;  tramw.,  p. 375),  où  il  y  a. un  jardin-restaur.  (con- 
certs) et  de  bons  bains  de  mer  (barque  à  rames,  60  k.  à  1  r.  Theure); 
SrMny-Fontaii  (CpéAHÎft  4>oht&h%,  Moyenne  Fontaine;  tramw.  à 
vap.,  p.  375),  qui  est  renommé  pour  sa  plage,  et  Bolchoi  - Foutan 
(6oij»iuôii  <lK>HTàHi,  Grande  Fontaine)^  village  qui  a  un  grand  cou- 
vent, où  Ton  va  en  pèlerinage  le  22  août.  Il  y  a  sur  un  cap,  derrière 
ce  couvent,  un  haut  phare  éclairé  à  L'électricité.  Les  trois  localités 
doivent  leurs  noms  à  des  «fontaines»  ou  sources  qui  approvision- 
naient auparavant  la  ville. 

Encore  plus  au  S.  se  trouve  la  colonie  alleAande  de  Loostdorf, 
où  il  y  a  des  vignes  et  des  bains  de  mer,  que  dessert  un  omnibus 
de  Bolchor-Fontan  (20 min.;  20  k.). 

Limaas  d'Odetta. 

En  principe,  on  entend  par  liman  (grec  \'u.^"^  port),  sur  les  bords  de 
la  merKoire,  une  jpetite  baie  à  l'embouchure  d*une  rivière  dans  la  mer, 
séparée  de  eelle-et  par  vue  étroite  bande  de  terre  provenant  des  ailu- 
vlons,  nommée  Péreapp  (Xlepecuni),  et  dans  laquelle  il  n'y  a  pins  qu^une 
ou  plusieurs  petites  ouvertures. 

Les  Umans  d^Odeisa  ne  sont  plus  des  «limans»  proprement  dits,  car  ils 
sont  complètement  séparés  de  la  mer  et  ne  sont  plus  traversés  par  un 
eours  d'eau  douoe.  Le»  eaux  y  eontiennenjt  doue  plus  de  aei  q«e  dans 
les  autresj^  bien  qu'ils  soient  de  même  origine.  —  Les  bains  y  ont  à  peu 
près  la  même  vertu  que  dans  la  mer  Noire,  qui  est  peu  salée  et  peu  agi- 
tée. La  température  y  varie,  en  été,  entre  17  et  90°  G.  —  On  prend  de  bons 
bains  de  boues  avec  le  linuon  de  ces  mariHS ,  qui  ^  90  em.  à  3  n. 
25  d'épaisseur.  —  On  utilise  aussi  en  bains  le  sable  fin  aecumulé  sur 
leurs  bords  et  que  le  soleil  chauffe  souvent  jusqu*à  52^  C.  Les  bains  des 
limans  sont  surtout  efficaces  contre  les  scrofules,  ta  goutte,  le  rhuma- 
tisme, les  affeetions  nerveuses  et  les  maladies  dje  la  peau. 

Le  liman  de  Konîalnik  (KyaibHiiiiKiii  iHnéai»),  à  8  V.  à  r£. 
d'Odessa,  que  dessert  un  embranch.  partant  de  la  gare  du  port 
(p.  374;  trains  presque  toutes  les  heures «n  été,  en  25  min.,  pour  ÔO 
et  30  k.  aller  et  retour),  a  env.  30  kil.  de  long,  plus  de  3  kil.  de  large 
et  eu  moyenne  3  m.  de  profondeur.  Il  est  à  Ô  m.  au*- dessous  du 
niveau  de  la  mer  Noire,  et  il  en  est  séparé  par  une  bande  de  terre 
te  près  de  2  kil.  de  large.    Non  loin  de  la  gare,  Vi^tablUêeTnetit 


ÎAmanf.  OÛfiSSA.  Tt.  n.  37,    dÔl 

hydtoth/rapifue  de  la  vUle,  ouvert  en  189^  et  parfaitement  organisa 
(directeur,  H.  le  docteur  V.  JSTosZorsfcy  ;  bain  de  boue,  1  r.  ÔO  ;  bain 
MMHMMMÉ,  75  k.;  bain  de  mer,  15  k.).  Diner  an  restaur.  de 
iVMAMliliMy  15  à  20  r.  par  moi»;  ch.  dans  les  Yillas  voisines,  20 
ât5v.  par  méHê-,  50  à  200 r.  pour  Tëté.  Saison  du  15  mai  au  1^'sept. 
(liM|ifiUMI  Moyenne  eu  JoiUet,  23'',  5  C).  ~  2y.  plus  loin,  VÛab- 
I4êêimmjt  kfàt^htrapique  du  doct.  Takhimovitck  (peu s.  3  r.  50  à  7  r. 
f«c  lovf  ;  hêiik  4e  boue,  1  r.). 

lie  UtOÊA  Xlk*4}ibéilk)r  (XsASBÔéftciîM  jHvéHi  ;  trsmw.  à  vap. 
en  40  min.,  v.  p.  375),  à  env.  7  V.  à  TE.  de  la  ville,  mesure  env. 
33  kil.  de  long  sur  3  de  large.  Il  est  situé  à  env.  4  m.  au-dessous 
du  niveau  de  la  mer  et  la  bando  de  terre,  qui  Ten  sépare,  a  déjà  plus 
de  4  kil.  de  large.  A  VO.  se  trouvent  des  maisons  de  campagne 
et  des  établissements  de  bains.  A  env.  i  kil.  ^UeM  S.-O.,  un  ttablUie" 
meni  kydroth/rapifue  de  la  vUle,  avec  un  grand  pare  (prix  des  bains 
comme  au  Uman  de  Koulaliiik,  p.  380;  ch.  et  s.  pour  toute  la  saison, 
75  à  300  r.).  Sur  la  rive  dr.  du  Liman,  Vetablitsement  Arevando  (M. 
le  doct.  Filipovitchj  ch.  pour  toute  la  saison,  150  à  350  r.;  nourri- 
ture, 2  r.  par  jour;  bain  de  boue,  1  r.). 

Le  Unuui  de  Sein-LiebeiLthAl  (diligence  pour  Odessa,  2  fois 
par  jour),  à  15  Y.  au  S.-O.  d'Odessa,  près  de  la  colonie  allemande  de 
Klein -lÂebenthai,  est  celui  qui  a  le  mieux  conservé  sou  caractère 
primitif.  Il  a  11  kil.  de  long,  1  kil.  de  large  et  seulement  2  m.  de 
profondeur,  et  il  n'est  séparé  de  la  mer  que  par  une  bande  de  terre 
de  60  m.  de  large.  Il  y  a  un  établissement  du  doct.  Rossolovaky 
{ch.  60  k.  à  2  r.  par  jour).  On  trouve  aussi  des  logements  dans  le 
village  en  été. 


38.  De  KharkoT  à  Simféropol. 

OSA  V.  Trajet  de  19  h.  en  expreaa  et  96  b.  en  train-poste.  Wagons 
directs  de  Moscou  à  Sébastopol  et  à  Féodosia,  ainsi  que  de  Kbarkov  k 
lékatérinoslav.    Wagons-lits  de  Kbarkov  à  Sébastopol,  4  r.  et  3  r.  20. 

Kharkav,  v.  p.  362.  On  traverse  la  partie  S.  du  gouv.  de  Khar^ 
¥^%  fj^fi^T'"  dans  la  zone  du  Tchernoziom  (p.  355).  Stations  pour  la 
fMfMÎt  Mnâ  importance.  —  9  Y.  Karatckevka  (Kapa<iéMft).  — 
Hk^*-  Méhéjfa  (Mepé*a).  Embrancb.  sur  Lioubotine  (p.  361).  — 
éi'  ▼.  9Md  (Bépm).  On  y  a  élevé  en  1894  une  grande  église,  en 
0tl^àftàkàtfiioii  du  17  oct.  1888,  jour  où  fut  sauvée  la  famille  im- 
péiriÀ^  ideafc  le  train  avait  déraillé  ici.  —  58  Y.  Taranavka.  — 
M  VI  AMiMfievka  (AjeRC^eBKa;  buffet).  —  110  Y.  Krasnopaolovka 
(RpacHÔdâfijoBKa).  On  entre  dans  le  gouv.  d'Iékatérinoslav  ;  les 
champs  de  blé  disparaissent  et  des  pâturages  forment  la  transition 
entre  e^x  et  la  steppe. 

139  Y.  LoioTiûUt  (JosoBéa  ;  buffet).  Lignes  de  Rostov-sur-le-Don 
(p.  401)  et  de  Marioupol  (p.  401).    -  156  V.   Samoïlovka.  —  196  V. 


3d2     VI.  B.  9S.  BÊKATÉRINOSLAV.  De  Kharkoif 

PavloçradiUamiQTpmA'yi  biilfet>,  ehef-lieu  d«  distrioi4«  130OOhib., 
•uf  la  VoUckata,  affluent  du  Dui^r.  Grand  commerce  de  gTains 
et  de  bestiaux.  -  215  Y.  ZaU%évo  &k\kWBo).  -  im^MwAMm^ 
(CHséjOiBnKOBO;  buffet),  où  Ton  croise  la  ligne  deDoliiMk«Sa(p*ât5) 
et  lëkatërinoslaT  (y.  ci-desaoua)  à  laaainovataïa  (p.  400). 
Da  8I1IBLIIIKOTO  1  liKATiiniosLAv:  6ft  V.,  env.  2  h.  •!- 


iSsaTepuocJén^  buftt;  hôt.:  OramdrSêUlj  cb.  1  à  5r.,  dis..  d«  1  h.  à  tth., 
60  k.  à  3  r.  ;  Ttentrûlnaîa^  eh.  1  à  6  r.,  dîn.,  de  1  h.  à  5  b.,  501c.  à  f  r.  -,  voit, 
à  2  efaev.  de  la  gare  en  ville  et  à  Theure,  50  k.).  «tir  le  Dniepr,  ebef-lien 


^ 


du  COBv.  du  mime  no»,  est  une  ville  d'aav.  IdlOÛO  hab.,  dont  beBueoTip  de 
juifs.  Elle  fait  un  grand  commerce  de  grains,  de  bestiaux  et  de  Laines. 
Elle  a  été  fondée  par  Catherine  II ,  qui  posa  la  première  pierre  de  sa 
cathédrale  en  1787,  en  préscnee  de  Joseph  II.  Il  y  a  une  jolie  statue  de 
riinpératriee,  dans  le  pare  de  la  ViUe.  Grands  ntaxchés  aux  ebevaux. 
—  Bat.  à  vap.  pour  Jtt'ev,  v.  p.  967.  Si  Ton  descend  le  Dni«pr  en  bnteau, 
on  profitera  du  train  d^Iëkaterinoslav  à  Alexandrovsk,  parce  que  les  bat. 
à  vap.  partent  souvent  de  cette  ville  plusieurs  heure»  avant  celle  indiquée 
pour  atteindre  la  correspondance  de  «eux  du  service  marilime  à  Xbenen 
(hôt.  :  Si-Piierihourg  ;  agence  consulaire  de  France,  Liteinaîa,,  il,  ouverte 
de  9  h.  à  4  h.),  ville  forte  et  port  militaire  et  commercial  (69000  hab.). 

Le  chemin  de  fer  trayerse  ensuite  le  plateau  granitique  de  la 
rive  g.  du  Dniepr,  presque  sans  interruption  à  travers  un  pays  de 
pâturages ,  dont  la  monotonie  n'est  interrompue  que  par  de  nom- 
breux kourgam  (▼.  p.  245).  —  263  V.  Slavgoroà  (CjràBropoA'B).  — 
278  V.  8oflevka  (Côeiesia). 

302  y.  AlexandroTBk  CAie«caHApoBCK'b),  cbef-lieu  de  district 
semblable  à  un  village  (7000  hab.))  sur  le  Dniepr,  et  entrepôt  des 
marchandises  venant  de  l'intérieur  du  pays  pour  être  expédiées  par  ce 
fleuve.  On  rencontre  dans  les  bas-fonds  du  Dniepr  («playni»  ;  t.  ci- 
dessous  )  une  végétation  luxuriante  qui  contraste  aveo  la  stej^e. 
Dans  le  lit  du  fleuve ,  Tîle  de  Khortitêa,  jadis  centre  d'habitation 
des  Cosaques  Zaporojes  (v.  ci -dessous)  et  maintenant  habitée  par 
des  mennonites  de  la  Prusse  occidentale. 

Les  pLiLVKi  (tuénnn)  «m  Mts-fes^ds  sent  non4lreuK  sur  les  bords  du 
Dniepr  et  atteignent  jusqu^à  20  V.  de  laideur.  Ils  sont  couverts  de  bou- 
leaux, de  saules  et  surtout  de  Voseaux,  et  les  animaux  s*y  réfugient  en 
été,  quand  tout  est  sec  dans  la  steppe.  —  En  amont  d' Alexandrovsk  se 
trouvent  les  seuils  de  granit  qui  produisent  les  poreguea  ou  rapides  du 
Dniepr,  cependant  la  principale  voie  naturelle  de  communication  entre 
la  mer  Noire  et  Tintérieur  de  la  Russie.  On  a  aussi  cherché  à  appro- 
fondir le  chenal  en  faisant  sauter  des  rochers,  mais  il  y  a  ene)H*e  VHtH 
)es  ans  des  aeeld«ntB. 

C'est  aux  «porogues»  qu'ont  dû  lent  novn  de  Atporojet  on  ««Tau  delà 
des  rapides»  les  habitants  établis,  dit-on,  au  x^s.,  4ans  l*lle  de  Kboititsa 
et  autres  îles  du  Dniepr  jusqu'au  «liman»  du  fleuve ,  où  ils  se  livrèrent 
d'abord  à  la  pêche,  puis  furent  en  guerre  avec  les  Tatares.  XiCS  boâiiAes 
non  mariés  étaient  seuls  admis  dana  les  forteresses  des  îlea,  nomnaéee 
iiéichi  (ci*»).  Ils  élisaient  leur  chef,  dit  «ataman»  ou  «heteipyi»  Leoie 
incursions  les  tirent  entrer  en  guerre  avec  les  Polonais ,  en  particulier 
sous  rhetman  TktrOêt  Boulba^  qui  est  le  héros  du  poème  de  (ïogol.  Il 
en  résulta. que  les  Zaporojes  efaetehèrerit  Tapput  de  la  Russie  soua  Bof- 
dan  KhmelniUkffy  au  milieu  du  xvii^s.,  non  sans  t&eher  plus  tnrd  de 
redevenir  indépendants.  Le  dernier  hetman  célèbre  fut  Mateppa  (1645- 
1710),  qui  se  perdit  en  abandonnant  t^erre  le  érand.  Le  Dniepr  cessa 
Qsulte  d'être  la  frontière  de  la  Russie,  les  Zaporojes  perdirent  peu  à  peu 


à  Simfdropol.  MJËUTOPOL.  V/.  R.  3&    388 

ee  ^«i'ieiur  Ye«l*il  4*ia4ëf  «iduMe ,  %u%  partie  d*e»lre  eux  tocnmi  r«ltf 
C«ë»  a«  Oa^aiiB  el  U  den^èv»  foHttr«M«  fat  44tn&it«  «n  1776. 

Le  ebemin  de  fer  longe  encore  quelque  temps  un  bras  du  Dniepr 
et  8M  ba8*lbo4s  maiéoageux.  '^  S18  V.  Kramokomtoféka  (KpacHO- 
mftmmm).  On  ttavetM  eDiiiitê  La  Konka^  petit  affluent  du  Dniepr 
qvi  fofUM  à  cet  endroit  la  limite  du  gonv.  de  Tauride.  On  longe 
aux  tvoie  stations  eviTanteS)  le  territoire  ocoiptf  par  une  colonie  de 
mennonites  de  rAUemagne  du  Sud,  établis  dans  la  vallée  de  la  Afa- 
loi^maXa.  Om  reeenn^t  faeilMnvnt  leurs  Tillaget  à  leurs  grandes 
maisons  blanebes  «ottt«ftee  en  tuiles  et  précédées  d'arbres ,  à  leurs 
mes  droites,  où  eirculeni  des  voitaiss  à  r«llemande,  à  leur  propreté 
et  aux  bois  qui  les  protègent  contre  le  vent  du  nord.  On  remarque 
en  outre  dans  cette  région  de  grands  troupeaux  de  moutons  et  de 
poi«s.  -*  340  y.  Va$ai€VQ  (Bacibaeno).  —  366  Y.  Mikkaïlûvka 
(MnéilioMn).  —  386  T.  Fédar^ha  (eéAopoMt)» 

407  y.  MéUtcfol  (bufet).  A  3  y.  au  8.  de  la  stat  se  trouve 
Hélàt&pék  (HMiTtOMa;  bât.:  Mmrk,  Ooldwaiatr;  flaore  de  la  stat. 
es  viUe,  60  k.),  vUie  d'env.  QOOOO  bab.  et  cbef-lieu  de  distriet,  sur 
la  iâalotehn^Sa,  entourée  de  colonies  allemandes.  —  432  y.  Aki" 
nwvhM  (AxiMonn),  on  Ton  voit  pour  la  première  fois  beaucoup  de 
Tatares.  La  oontrée  devient  ééserte,  et  là  où  la  végétation  manque, 
le  sol  est  eonvert  d'innombrables  pétrilications,  dont  la  voie  est  du 
reste  en  grande  partie  faite.  Pnis,  des  stations  sans  importances. 
—  492  y.  IhwHAltx^Uvka  (Honô^Aieicienna). 

^SiaïAiica.  de  14  V.  (40  min.)  sur  Ghénitchêêk  (Tewnéen),  village  de 
3000  bab.,  situé  entre  la  mer  dTAzov  et  le  Sivach  (v.  ei-dessous). 

On  passe  ensuite  dans  Tistbme  de  Tchongar  et  traverse  sur  un 
renablai  le  Sivach  (CnB&mi}  ou  la  mer  Putride,  lagune  de  190kil.  de 
long  sur  3a22kil.  de  large,  qui  sépare  de  la  terre  ferme  la  presqu'île 
de  la  Oriméej  jadis  même  une  île.  Près  de  la  voie,  des  pyramides  de 
sel  extrait  du  Slvacb,  nommées  ici  skird  (cMpAx).  —  517  V.  Tehon- 
gar  (Monrépb).  —  523  V .  Sivach  (CiiBéuii).  Ces  deux  stations  sont 
encore  sur  Tistbme.  —  532  V.  Taganach  (Ttranémi»;  buffet),  pre- 
mière stat.  de  la  presqu'île.  ~  550  V .  Sjanko!  (/[xaHKOfl  ;  buffet)  ; 
embrancb.  sur  Féodosia,  v.  p.  397.  —  Ensuite  une  steppe.  573  V. 
Kcurmân^Kem^ttchi  (KypHéHfc-ReneibHn).  -^  598 T.  Bifoïkk'Onlar 
(B&^'ft-OKiàpi).  —  618  y.  Sarahouz  (GapaÔ^sb).  —  On  se  rap- 
prodif  peu  à  peu  des  collines  qui  forment  au  N.  les  contreforts  des 
m&tHk  laHa  (p.  384).  De  belles  prairies  et  des  arbres  de  TEurope 
cënt^le  viennent  ensuite  réjouir  la  vue.  —  Enfin  on  longe  le  Sal^ 
j^lklf  (Cajrtfpi),  principale  rivière  dé  la  Grimée ,  souvent  presque  â 
sec  en  été  et  qui  forme  un  torrent  en  biver.  —  636  V.  Slmféropol 

(p.  3^). 

89.  La  Crimée. 

<{uaad  OB  visita  llos«ott  (p.  94^  o«  Odes«a  (p.  314)>  il  n'est  pas  dif- 
ieile  de  pousser  «on  voyage  jusqu'en  Crimée.  Chemins  de  fer  de  Moseou 
à  BébastopM,  144Û  V.,  en  47  h.,  pour  26  r.  50  et  16  r.  90;  wagons-lits,  6  r. 


dê4     VL  n.  39,  LA  GRIMéB. 

et  6  r.  40;  V.  B.  61,  8ft  et  38.  Bate«o  à  ▼apeur  d*OdèÉ«ftf  f.  876.  L*^kiit- 
«iOD  peal  eneoTfl  IkeilemeBt  se  falve  4aii#  va  lr«yage  ae  Ganteaee  t  ▼.  B.  43 
et  44. 

La  Grimée  (KpHHi)  ou  pruqu'île  TauH^ue,  fait  paitie  dit  gmir. 
à%  Tauride.  £Ue  a  23664  kiL  car.  d«  suparflcte  et  elte  est  bugnée 
an  S.  et  à  TO.  par  la  Mer  Noire,  à  1*£.  par  la  mer  d'Azov^  et  «lie  est 
relUe  au  continent  par  l'isthme  de  Pérékep»  La  partie  ILy  qtii  n'ofEre 
au  tonriste  rien  d'intéressant  à  Yoir,  est  entièrement  plate  et  sans  eau, 
couverte  de  «kourgans»  (p»  245)  et  aulMée  seulement  par  des  trou- 
peaux  de  moutons  et  de  chevaux.  Des  collines  forment  les  contre- 
forts des  monts  laïla  (Amu;  «Alpes»),  qui  eo  occupent  le  S.  Ces 
montagnes,  larges  de  66  kll.,  s'étendentsur  «ne  longueur  de  160  kil. 
de  Féodosia  à  Balaklava,  «t  les  principaux  sommets  sont  le  Homan 
Koch,  et  le  Tchatyr  Dagh,  qui  atteignent  1539  et  1521  m.  EUcs 
ont  des  vallées  fertiles  et  bien  atroséés ,  celles  de  l'Ateui^  du  JM- 
bek,  de  la  Tehomaîa  et  au  Scdçkiry  principal  coûta  d'eau  de  la 
pvesqu*île.  Le  versant  N.  a  une  température  moyenna  infénantoâ 
l'autre  de  4**  0.  «t  la  mèoie  flore  que  r£ur»pe  centrale,  tandis  que 
le  versatit  8.,  escarpé  et  abrité  des  vents  glacés  des  steppes,  a-des 
plantes  toujours  vertes  et  produit  des  fruits  du  midi.  liavégétattoo 
méridionato  et  de  grandes  beautés-  naDuvelles  font  des  cotes  du  B.  de 
la  Grimée  une  des  parties  les  plus  favorisées  do  TBurope^ 

La  SAisoM  la  plus  favorable  pour  un  voya^ge  en  Crimée  est  le 
printemps  ou  l'automne;  au  coïur  de  l'été,  la  chaleur  y  est' souvent 
accablante.  Si  l'on  est  pressé,  on  pourra  visiter  Sébastôpol  et 
Bakhtchi-Saraï  (2  jours)  et  paicourir  ensuite  la  côte  S*  comme  il  est 
dit  p.  891.  Les  routes  sont  toutes  très  bonnes*.  Aux  relais  -de  poste 
on  paie  4  k.  par  cheval  et  par  verste;  la  voiture  se  paie  à  part;  il  y 
a  souvent  de  longs  arrêts,  faute  de  chevaux.  Pour  les  grandes 
distances,  il  vaut  mieux  prendre  un  izvochtchik  (phaéton,  env.  25  r. 
par  100  y.)*  —  l^AiNS  DB  WSA..  La  saison  dure  de  la  mi-nul  à  la 
mi-octobre;  il  n'y  a  p^s  de  cabines  roulantes.  Les  bains  de  mer 
fréquenté^  sont:  kufnUorin  (p.  386),  avec  une  plage  sablonneuse  et 
un  ressac  assez  faible;  Sebastopol  <p.  38$),  où  il  y  a  des  pierres  au 
fond  de  l'eau;  lalta  (p.  394),  bai^is  des  biiutes  classes,  av^^ji^ 
eau  profonde,  un  fond  rocailleux  et  un^Vùnne organisation ^jMÉp 
des  tempêtes  empêchent  parfois  de  s'y  baigner ;i  Simeîs  {p%fffffi 
ALoupka  (p.  393),  Alouchta  (p.  395)  et  Soudak  (p.  896)  Ont  une  %||Mt 
plage.  Il  y  a  aussi  unje  bonne  plage  sablonneuse  aux  enviri|q|]||Bi 
Feodosia  (p.  397).  —  La  ovue  j>b  saisxns  se  fait  le  mieux  ai%ii|||| 
de  septembre.  ,  i»  »■•- 

Le  club  alpin  de  Crimée  (KpàuCKiii  rôpnuH  uy6i) ,  fona W 
1890,  dont  le  siège  est  à  Odessa,  avec  des  sections  â  SébastofSw 
à  lalta,  organise  des  excursioits^  ^  a.  au ss^,  contribué  à  l'étude  de  la 
Grimée.    Contribution  ah'rfuellè,0  r'.'*^ 

Les  plus  EttëieBS  habitants  cottaus  de  la  pvesqu^île  oat  été  les  flls«rt\ 

veapl»  bavbare  refoule  jusque  là  par  les  Scythes  habitant  les  steppes 

H  Pont.     Pins  tard,  il  y  vint  des  eOlons  grées,  des  Doriens  d'Hërael^e  en 


LA  CRIMÉE.  VL  B,  39.     965 

Chtrê9wiH  (p.  381),  dM  |obI«>»  4i»  UiU^  en  Théodotif  (p.  397)  est  de  /'4«<>ca|»^, 
que  les  Orées  défign%ieQt  aussi  simplement  sons  le  nom  de  Boiphore.  La 
mer,  qnMls  avaient  nommëe  «inliospitallère*  (ëCn^oç)  à  cause  de  la  nature 
Mt«vace  lie  tes  eiUt,  devint  dès  lars  la  mer  «bospitalièro*  (tftÇtivoc),  le 
P^nt-Mmaeim..  he9  areh^Mitea  de  Pattti««p^e  «a  nommèrent  roU  d«  Boapaore 
à  partir  du  it^  s.  av.  J.-C.  Leur  royaume  échut  deux  siècles  plus  tard  a 
XHIuridate  VI  de  Pont  C120-63),  qui  étendit  sa  domination  sur  toute  la 
presqu^ile  et  les  eôtes  de  la  Xéotie.  Etat  protégé  de  Pempire  romain  à 
partir  dTAugoste,  le  royaume  de  Popt  fut  incorporé  à  iVmpire  d^Orient 
vers  le  milieu  du  it*  s.  ap.  3.-C.  Les  Barbares  y  anéantirent  également 
les  établissements  grées,  mai«  ces  pa^s  eurent  un  retouf  de  prospérité  lors 
des  croisades,  quand  le  commerce  avec  le^  IndeA  se  fit  par  là,  en  passant 
à  Tmna^  à  rembouehure  du  Don,  là  où  est  maintenant  Azov,  puis  par  les 
bords  de  ee  fleuve  et  du  Volga,  par  la  mer  Oasplenne,  la  mer  d*Aral, 
rOxus  et  THIndou-Koh  ou  Caucase  indien.  Ce  sont  surtout  les  inté- 
rêts de  ce  commerce,  entre  les  mains  des  Vénitiens,  qui  amenèrent  la 
fondstion  de  Tempire  latin  (120t).  Mais  les  Vénitiens  fnrent  bientôt 
supplantés  par  les  Génois,  qui  fondèrent  Ehotpatoria,  Balalclava,  etc.,  et 
q«i  Jiireat  surtont  de  i[^a  CRéodosia)  une  ville  prospère  par  son  eomolerce. 
A  lA  sftême  époque  toutefois  les  Tataret  s'emparèrent  du  nord  de  la  pres- 
qu^îfe,  et  Tinvasion  des  Tures,  ainsi  que  let  combats  avec  les  Vénitiens 
mirent^  bientôt  fiu  à  la  domination  génoise  (14*75). 

l«s  Tavaum  db  OuMaa  farsqt,  ^aès  là  cbnto  de  rsinfiite  de  Oengis- 
Kban,  tantôt  ê9Vi*  la  di$MndMice  de  U.  borde  d'Or,  tantôt  sou*  celle  des 
T»t»res  Vogaïs  (h4»rda  Bleue).  Sdighéi  fut  le  premier  qui  se  rendit  indé- 
pendant, SB  Uli^  puis  domina  la  dynastie  des  Had^^i-Ohérài.  Dea  ré- 
volutions de  palais,  des  guerres  étrangères  et  des  incursions  remplissent 
rbistaire  du  iLhanat.  I<es  Tatares  de  Crimée  devinrent  indépendants  de 
la  Porte  à  la  fin  du  xvi^  s.,  et  en  178S  la  Bussie  força  le  dernier  khan 
à  abdiquer.  Beaueovp  de  Tataqes  émigrèrent  alors  en  Turquie,  et  ceux 
qui  sont  rsstés  août  paisibles  et  bons  agriculteurs,  mais  ennemis  de  tout 
progrès,  comme  musulmans.  Leur  type  diffère  assez  de  celui  des  vrais 
Tatares,  e^ux  de  Mongolie,  par  suite  d'un  fort  mélange  d'éléments 
grées  et  autres}  ila  ont  les  yeux  moins  obliques ,  le  nez  aquilin  et  la 
taille  svelte.  —  Leur  costume  a  déjà  subi  d'une  faf  on  .considérable  Tin- 
fiuepee  de  celai  de  l'Europe  occidentale.  On  remarque  surtout  chez  les 
hommes  la  jaquette  bleue  à  passement  d'argent.  Les  fenunes,  qui  vont 
raremeat  voilées ,  .sowtrairemsnt  à  celles  de  leur  race  à  Kazan  et  dans 
le  Caucase,  ont  pour  coiffure  le  odebighess»,  pièce  dMtoffe  en  laine 
asse»  longue,  blanche  et  ornée  aux  extrémités  de  broderies  en  soie  et  en 
argent  ;  pour  vêtements,  une  sorte  de  robe  sur  un  large  pantalon  qui  leur 
arrive  aux  cboviUes,  et  souvent  encore  un  pardessus.  —  Il  importe  en 
outre  d'ajouter  que  la  Crimée  se  russifie  rapidement  et  que  les  Tatares 
y  sent  de  moins  en  moins  nombreux. 

I  •"  I.  De  tiakf«rop«l  à  BébMtofWl. 

-  'TS^.  Ettv.  8  h.  de  chemin  de  fer. 

'  MwféHUpul  (CMH*ep6lN»JI>).  >-  B4^.  —  Hôvsls  :  M.de  JSt-PéterMb^ufff 
A4M#«r«iM,  en  face  du  jardin  de  la  Ville  ^  JET.  du  N9rd  (OÀsepaas  ro^iÉnimà). 

—  Vl^KES  (tarifés)  :  de  la  gare  en  ville  et  en  sens  inverse,  40  k.  v  de  nuit, 
9^tr,  ;  a  la  course,  20  k.';  1  h.,  SO  k.  —  Mallb-postk  (agent  à  la  gare,  à  Tar- 
rMé  '^  Texpress)  :  pour  Alouehta  et  lalta  (11  h.),  3  et  6  r. ^  on  peut 
s|MfM|roir  des  voiturst  au  «omptoir  de  la  malle-poste,  pour  lalta,  16  à  33  r. 

.J^ferapol  est  une  Tille  de  49  000  bah«,  qui  s'est  formée  de  VAk- 

M4tchct  (Mosquée-Blanche)  des  Xataies,  et  le  cbef-lieu  de  la  Tau* 

ride,  dans  un  site  pittoresque,  sur  le  Salçkir,    Il  y  a  un  évéque  et 

un  mufti,  mais  à  peine  un  tiers  de  sa  population  est  tatare.    Devant 

la  cathédrale ,  un  obélisque  en  Tbonneur  du  prince  Dolgorouky, 

cpnqu^Ant  de  la  Orimée  en  1771.    Dans  le  Jardin  de  la  Ville 

Bsedeker.    La  Russie.     3«  édit.  ^5 


396     VI.  B.  30.  BAKHTGHI-9ARAI.  La  CHmée. 

(TMtaur.  ;  eoneerts)  se  voit  un  rematquaMe  monument  à%  Câtbe- 

rino  n,  ingé  en  1890,  l>ronze  par  Laveretsky.    Il  y  a  une  éçUtt 

lutkdfiÊtiit^.   La  Tille  tatare,  anx  rues  ëtioitea  et  malpiopreft,  avec 

le  grand  bazar  et  12  mosquées,  est  sur  le  versant  du  côà  du  Salghir. 

Da  SiMFiaopoL  X  EurAToaiA-.  83  V.  de  grande  route ^  voitures,  13  à 
15  r.  &  <e  monir  de  prOTUions.  La  route  tteverse  la  steppe  dans  la  direc- 
tion V.-O.  —23  V.  TouUa.  —  44  y.  Saki  (Cau),  «vee  un  établissement 
hydrothérapique  aur  le  las  Smk  (eb.  1  r.  à  3  r.  50:  bains  de  boue,  1  r.  10). 

—  63  V.  Sapataria,  EanaTi&piji  (bôt.  :  ito««t<a,  cb.  i  r.  50  à  4  r.,  b.  10,  1.  10, 
déj.  30  k.,  dln.,  de  1  b.  a  5  h.,  5ffk.  à  1  r.  25;  Tieniralnaia^  nu  port; 
flaeres  :  à  la  coarte,  20  k.;  1  b.,  50  k.  à  1  r.j  eontulai  de  France,  rue 
de  la  Fontaine,  16,  ouvert  de  8  b.  à  midi  et  de  1  b.  i  5  b.),  ebef-lieu  de 
district  de  16000  bab.  et  port  de  mer,  avec  un  séminaire  de  Karaïtes 
(p.  98S).  SUe  fait  un  important  commerce  de  sel.  La  mosquée  DcAouma- 
Jfchamiy  bâtie  en  1652,  est  renurquable. 

De  Simféropol  à  Ahuehta^  v.  p.  396. 

Le  cbemin  de  fer  entre  au  delà  de  Simféropol  dans  les  fnonti 
laïia.  —  18  y.  Aima  (Aamb)  connu  par  la  bataille  du  20  sept. 
1854.    Le  cbamp  de  bataille  est  à  env.  30  V.  à  1*0.  de  la  station. 

30  y.  Bfttttobi-Smna  (Bax«i-Capéii).  -  Bt^t,  oà  il  y  a  amssi  des 
eb.  (si  Ton  vent  y  dîner,  il  faut  commander  son  repas  d^avanee).  —  Hdyjw>: 
Tiêutralnai» ,  rue  Baxarnaîa.  —  Xeilleur  gtte  an  Mhâm-SkHrta  (v.  p.  980, 
où  le  maître  de  police  dispose  de  quelques  ebambres  en  faveur  des  voyageurs 
oui  lui  sont  recommandes  par  le  gouverneur  de  Tauride  à  Simféropol.  — 
ôttféê  tmtttrts  (5  k.  la  tasse  de  café),  en  face  du  palais,  ete.  —  Les  mets 
nationaux  des  Tatares  sont  le  «tebebourèke*  (p2té  de  viande  plat)  et  le 
•chacblyk*  (mouton  rôti  sur  le  gril).  —  Produits  de  Tiadustrie  domestique 
tatare,  dans  un  magasin  en  face  de  Centrée  du  Kban-8araï:  photo- 
grapbles  format  cabinet,  45  k. 

VoiTUHBs:  de  la  gare  en  ville,  50  k.;  1  b.,  même  prix,  l^ovr  (reeora- 
mandable)  du  Khan-Saraï  par  Katcblkalén,  Tepé-Kermen,  Tebou^ut- 
Kalé  et  le  couvent  Ouspensky,  en  5  à  6  b.,  pour  9  r.  en  pbaéton.  Si  les 
eoebers  exigent  davantage,  on  demandera  l'entremise  du  maître  de  police 

—  Cheval  dé  f«f{«,  2  à  3  r.  par  jour. 

On  ne  manquera  pas  de  visiter  les  derHeket  hwtênrê  (aepninvleea  xép- 
Buma;  les  dlm.,  mardi  et  jeudi  dep.  9  b.  du  s.;  il  faut  un  guide}.  Ils  se 
mettent  en  extase  en  balançant  violemment  le  baut  du  corps  en  chantant, 
parfois  pendant  des  heures,  la  profession  de  fol  musulmane?  «là  iliha*, 
ete.,  qui  se  termine  par  le  seul  mot:  <hoû»,  e.-à-d.  Lai  (Dieu). 

Bakhtchi'Saraî  («palais  des  Jardins»)  est  une  ville  de  14500 
bab.,  presque  uniquement  habitée  par  des  Tatares,  de  1422  à  1783 
la  résidence  des  khans,  la  Meeque  de  la  Crittéa,  aux  nombreuses 
mosquées  (36)  et  aux  minarets  élancés.  £Ue  Mt  située  dans  une 
vallée  rocbeusa  et  étroite,  de  Ô  kii.  de  lotng,  eur  le  Teh^mrioûk  Sou 
(Hypéci-Cy),  affluent  de  la  iCateka.  Elle  ne  seeompose  gu^re^ue 
d'une  grande  rue  (la  Bazamala),  d'à  peine  6  m.  de  large ,  dont  les 
maisons  sont  placées  sans  or4Te,  entua  des  vignea,  des  jardins  frui- 
tiers, des  bouquets  de  peuplier»  dltatie  ei  ^'caÉnaa  arbtea  e#  quel- 
quefois tout  près  des  rochers.  C^est  une  ville  d'un  caractère  iaut  à 
fait  oriental,  qu'on  observe  le  mieux  dans  la  matinée,  mais  pas  trop 
tôt.  Les  maisons  sont  alors  transformées  en  ateliers  et  en  boutiques, 
en.  rabattant  les  parois  en  planches  des  façades  et  formant  aiasi 
^es  tables  et  dés  établis  sur  lesquels  on  met  en  vente,  péie-méle, 
18  articles  en  cuir,  des  fourrures,  des  objets  en  aeier,  des  ariMt  de 


La  Crimée.  BAKHTCHI'SARAÏ.  VL  R.  39.     3S7 

tonte  sotte,  des  fruits,  etc.  (les  magasins  se  ferment  aprds  le  coucher 
du  so'lell).  —  Dans  le  wktnojma  SALAtoms,  la  ntédrei^,  éfcole 
supérienre  mahométane.  C'est  un  bâtiment  de  forme  carr^,  où  il 
y  a  «ne  eonr  intérieure  entourée  de  15  pièces.  Immédiatement  à 
TB.  dn  faubourg,  la  viUe  des  Zin^ary  (Bohémiens). 

A  peu  près  au  milieu  de  la  Tille,  dans  la  BazamaTa  (p.  386), 
entre  des  maisons  et  derrière  un  haut  ïnur  se  trouTe  le  Khan-8abaT, 
le  palais  des  khans ,  construit  en  1518  par  Abdul  Sahel  -  Ohéral, 
dtouit  en  1736i  ®^  plusieurs  fois  reconstruit  par  le  gouvernement 
russe.  Une  colonne  i  Tentrée  (è  g.,  la  loge  du  portier)  rappelle  une 
visite  de  Catherine  II.  On  passe  par  une  porte  en  plein  cintre,  sur- 
montée d'un  pavillon,  et  on  entre  dans  une  cour  carrée  d*env.  130m. 
de  long  et  38  de  large,  bordée  a  dr.  par  le  palais  et  à  g.  par  la 
mosquée,  à  côté  de  laquelle  sont  deux  constructions  octogones  à 

dômes,  les  mausolées  des  khans. 

lift  MoMurfts,  qui  peut  eontenir  enr.  900  fNeraoDttel,  eêt  une  salle  astes 
sombre,  anx  fendftcea joiUëea  ai  dont  le  pavé  est  couvert  de  tapii.  Elle 
a  été  reaUnrée  en  1884.  An  plafond  vendent  deux  eapèeei  de  lustrea, 
faits  de  pièces  de  bois  disposées  en  étoiles  et  auxquelles  sont  accrochées 
des  lampes.  Les  murs  sont  couverts  dlaseriptions  extraites  du  Coran. 
▲  dr.  de  la  niehe  dn  m^Areft  est  un  petit  eseaUer  en  bois  par  lequel  on 
Bàonte  au  minuter,  sorte  de  chaire  où  le  «muezzin»  fait  la  prière  a  haute 
voix  le  yendredi,  et  à  côté  se  trouve  la  tribune  du  khan.  Le  minaret 
ofte  une  vue  magnifique  de  la  ville. 

Le  PALAIS  a  un  grand  nombre  de  salles  et  d'autres  pièces  qui  ont 
des  noms  particuliers  :  le  divan  ;  la  ioUt  d*  justice ,  avec  des  vitraux  de 
eonleurs  variées,  et  le  trône  des  khans,  derrière  une  grille  en  bois  doré^  la 
saUe  d'audi^net;  la  êoUt  dorée  ;  la  taUe  à  mamger;  la  iotU  du  bûrhier^  etc. 
n  V  a  une  fontaine  célèbre,  dite  fmtmine  déê  Lmrmêt  {eOBVin^  cjeai),  où 
rewa  tombe  dans  15  demi-eoupes  pratiquées  dans  une  table  de  marbre. 
Il  n'7  a  rien  de  vrai  dans  ee  que  Ton  raconte  sur  la  mort  de  la  comtesse 
Marto  Potoeka,  qui  finit  ici  ses  jours  comme  prisonnière  de  guerre  sans 
se  iaâsser  toneher  par  Tamour  du  khan  Mengli  -  Obérai.  On  remarque 
«usai  partienllèrement  un  jardin  d'hiver,  avec  un  bassin  en  marbre  et 
un  jet  d'eau.  Le  harem  n*a  rien  de  curieux,  excepté  la  salle  de  bains. 
—  Les  mauêoiééê  renferment  les  tombeaux  des  khans  et  de  leurs  fennnes, 
les  premiers  reeonnaissables  à  un  turban  et  les  autres  à  un  bonnet.  La 
traduction  russe  des  inscriptions  donne  les  dates  de  Tère  mahométane  (le 
tombeau  le  pins  ancien  est  de  1060).  ^  Denrière  les  mausolées  est  un  jardin 
oà  sont  aussi  des  tombeaux  de  quelques  khaas  et  de  gens  de  leer  eoor. 

SwirnoNs  (poux  le  tour,  v.  p.  38&;  se  munit  de  pievisioas  et  de 

vin).  En  sortant  de  la  ville  à  TO.  on  passe  kAzU,  village  tatare.  On 

remonte  plus  loin  la  vallée  de  la  KaUha ,  pour  être ,  au  bout  de 

1  h.  V4  ^^  voiture,  à  Kaiehikalén  (8  V*),  où  il  y  a  des  grottes,  qui  ont 

été  taillées  dans  le  roc  vif  à  l'époque  préhistorique.    Des  degrés  de 

piecre»  qui  se  terminent  par  un  sentier  couvert  d'éboulis,  mènent 

au  sommet  (V4  d'h.  aller  et  retour)*  A  mi-chemin  Vtgliw  Ste-Sophie^ 

qui  peut  à  peine  contenir  une  douMÎne  de  peraonnes  (les  offices  ont 

lieu  une  fois  par  anuiée  le  17  sept);  aux  '/«  «nv.  de  la  hauteur,  la 

grotte  d' Ancutoêie ,  sous  un  auvent,  et  à  laquelle  les  Mahométane 

attribuent  une  vertu  curative.    Dans  la  suite  du  trsjet  à  travers  la 

vallée  de  la  Katcha  la  route  est  très  mauvaise.    Près  du  village  de 

ChouH,  elle  tourne  au  N.  et  monte  (1  h.  en  voit.)  à  Tepi^KtrtMn, 

25* 


388     VI,  R.  99,  TCHOUFOUT-KALÉ.  La  CHmn. 

iBODtogne  conique,  i  6  V.  «u  S.-E.  de  Bakhichi-S«raï,  où  il  y  a  plus 
de  4^000  frottes,  dispoeées  en  six  rangées  les  unes  au-dessus  des 
autres  et  en  partie  endommagées  par  le  temps.  On  y  monle  en  1  h. 
du  côté  M.  lioa  grottes  ont  servi,  dit-on^  de  demeures  ou  de  lieux 
de  sépulture.  —  Plu»  loin  se  détacKe  la  vaUce  de  J^êQpheU,  qui  a 
un  vieux  cimetière  caralte  (la  pierre  tumulaire  la  plus  ancienne 
date  de  1249).  Un  bon  chemin  mène  de  là  au  plateau  (500  m. 
d'alt.  ;  env.  200  m.  au-dessus  de  la  vallée) ,  long  de  1  V.  sur  Vt  ^- 
de  largeur  à  peine,  où  se  trouve  Telioniont-Xalé  (c-à-d.  Forteresse 
des  Juifs),  ville  maintenant  abandonnée,  à  4  Y.  à  TE.  de  Bakhtchi- 
Saral  (voit,  de  Tepé  Kermen ,  1  b.  Vt)*  ^^  ^-  demeure  encore  le 
rabbin  («kbakbam»)  qui  en  dessert  la  synagogue.  Les  anciens 
habitants,  de  la  secte  juive  djes  earaïtcs  («partisans  du  texte»),  op- 
posée à  celle  des  Talmudistes,  se  sont  établis  dans  d'autres  villes  du 
midi  de  la  Russie,  surtout  à  Odessa,  où  ils  ont  acquis  l'estime 
publique  par  leur  honnêteté  et  leur  assiduité  au  travail.  A  peu 
près  au  milieu  de  la  ville,  le  mausolée  de  Nenkedjan^ Kkaninu, 
mie  du  khan  Tokhtamuich ,  qui  se  tua,  dit-on ,  en  se  précipitant 
du  haut  des  rochers  par  chagrin  d'amour  (i437).  —  Un  sentier  des- 
cend au  S.  de  Tchouféut-Kalé  au  couvent  Otupensky,  fondé  au 
XV*  s.  A  mi-hauteur  se  trouve  une  église  taillée  dans  le  roc  et  qu'on 
atteint  par  des  degrés.  11  y  a  un  grand  pèlerinage  le  15  août  Du 
couvent  à  Bakfatchi-Saraï,  Vt  V. 

A  env.  20  V.  &u  8.  de  B«k,htehi-Saraï,  «ur  une  hauteur,  les  ruines  très 
curieuses  de  Êiamçoup-Kaii  (pas  saos  guide). 

De  Bakhtchi-Sabaï  1  Ialta:  78  Y.,  course  très  intéressante  (voiture, 
35  à  30  r.  si  Ton  ne  eouehe  pas  en  route  ;  se  munir  de  yin  et  de  provi- 
sions). La  route  passe  dans  la  valUt  de  Belbek^  par  l'oit  Sala  (18  V.)  et 
Kotoi  (simple  aub.),  puis  monte  par  des  lacets ,  avec  des  échappées  su- 
perbes ,  au  sommet  des  monU  laila  (90  Y.)-  Puis  on  redescend  (d'abord 
par  un  chemin  assez  escarpé)  à  Mta  (p.  984) ,  en  passant  non  loin  de  la 
cascade  d'Outehan-Sou  (p.  S95)., 

La  LIGNE  DE  S^BasTOPoL  parcourt  un  pays  montueux,  passe 
dans  un  tunnel,  traverse  le  Bélbek,  sur  un  pont  léger  en  fer,  et  entre 
dans  la  vallée  rocheuse  et  étroite  de  cette  rivière.  —  46  Y.  BeiJbék 
(Beibôéii).  On  ressort  ensuite  de  la  vallée  et  tourne  au  S.  —  55  V. 
M^feensi/vy  Oory  (MMéasieBH  TépH).  Plus  loin  à  g.,  Inktfman 
(HBiepvaHi;  barque  de  Sébastopol,  v.  p.  389),  dans  un  endroit 
malsain,  à  l'E.  de  la  baie  de  Sébastopol,  où  se  jette  la  Tthon^aXa. 
Cet  endroit  est  connu  par  la  bataille  du  6  nov.  18Ô4.  Il  a  été  for- 
tifié par  les  Génois,  et  il  y  a  encore  quelques  tours  bien  conservées 
et  des  restes  de  retranchements.  On  y  voit  aussi  quantité  de  vieilles 
grottes.  —  La  Toie  fait  ensuite  une  grande  courbe  et  Ton  a  des 
échappées  magnifiques  (à  dr.)  sur  la  baie,  la  colline  de  Malakhov  et 
la  mer.  Puis  on  arrive  sur  la  côte,  passe  dans  un  tunnel  et  longe 
la  baie  du  6ud. 

73  V.  Sébastopol.  —  La  gare  (pi.  BC6;  6«jr«0  est  au  8.  de  la  ville, 

Vjh.  de  la  (}rafskaïa  Pristan.  —  Hôtbm:  *Ki9t  (pl.s.B)),  près  de  la 

fskaïk  Pristan,  belle  maison  (yxLt\  efa.  1  r.  60  à  lOr. ,  b.  16,  1.  40k., 


La  Cfrimte,  SÉBASTOPOL.  VL  R,  39,    389 

dîn.,  de  1  b.  à  6  h^  76  k.  à  1  r.);  Ormud-mui  (pi.  b,B3)t  B,  du  Nûrd  (Cisep- 
UMM\  pi.  e,  B3)i  WHta  (pi.  d.  B8),  lékatérioeckftïft,  6  (eh.  t.  e.  1  r.  60  à  5  r., 
lerd^.  aOk.,  3«  déj.  75k.  à  2  r.,  dln.,  de  13  h.  à 7 h.,  liSr.,  pens.  4  r ., 
omn.  de  1»  gare  75  k.). 

VoiTURSfl  (tarifée*)  :  de  la  gare  en  ville,  60$  la  courte,  90:  1  h.,  60  k.  j 
à  Chtrê^nèst  et  retour  avee  1  h.  d*arrêt ,  1  r.  50-,  à  la  eciUn*  de  Malakhovt 
75  k.;  à  BiUaklava  et  au  eouvnt  d4  Si-Gtorge^  avec  3  h.  d*arrêt,  5r.  f  au 
cimettère  françaU^  aller  et  retour,  3  r.  ;  au  dmHière  ançlaiêy  aller  et 
retour,  2r.  60*,  à  Jmttrmmimy  aller  et  retour,  5r.  —  TVvr  (qui  se  recom- 
mande, si  Ton  eat  pressé):  Musée  ^  cathédrale  St- Vladimir  ;  cathédrale 
St-Pierre-et-8t-Faul ;  Boulevard  Historique;  oolline  de  Malakhov  et  Cher- 
sonèaei  3  r.  60  (Caire  prix),  en  5  h.  env. 

Basqubs  (iJDun;  tarifées).  Pour  traverser  la  baie,  30  à  30  k.;  3  h., 
60  k.  ;  à  Inkerman  et  retour,  avee  1  b.  d'arrêt,  1  r.  95. 

Baivs  db  mbb,  bons,  an  Boulevard  Maritime,  10  k. 

AosnoB  oousuLAiis  DB  Fbamob:  Grande  Morskaïa,  10  (ouverte  les 
mardi.  Jeudi  et  sam.  de  11  h.  à  3  h.). 

Photookapbibs,  ches  Protopop^  Bolehaia  Morskaïa,  18. 

Béhastofol,  ou  plutôt  S^vaitopol  (CeBacTÔnojb),  eat  une  ville  de 
54000 hal).  et  le  principal  port  du  S.  de  la  Russie,  sur  une  baie 
d*enT.  7  kil.  de  long  et  de  20m.  de  profondeur  moyenne,  s^enfon- 
çant  dans  la  presqu'île  de  TO.  à  TE.  et  d'où  se  détachent  au  S. 
plusieurs  autres  baies  plus  petites.  Elle  a  été  fondée  en  1784,  sur 
l'emplacement  du  village  tatare  d'Akhtiar,  et  elle  est  surtout 
célèbre  par  le  fameux  siège  de  1864-00.  Presque  totalement  détruite 
alors,  la  ville  s'est  relevée  rapidement.  De  nombreuses  con- 
structions neuves,  la  plupart  en  pierre  calcaire  jaune,  et  de  larges 
rues  bordées  d'arbres,  lui  donnent  un  aspect  riant  Le  port  mar- 
chand sera  transféré  de  Sébastopol  à  Féodosia  (p.  397). 

De  la  Qrafihaïa  PrUtan  (rpà*cia<  npAcraBb  ;  pi.  BG2),  au  port, 
un  escalier  de  pierre,  avec  portique,  érigé  en  1843,  monte  à  une 
place,  où  est  l'hôtel  Kist  (p.  388).  Au  N.  de  là  s'étend  le  boule- 
vard Maritime  (opuépcKill  ôyjUiBâp'b;  pi.  B2),  la  promenade  la 
plus  fréquentée  par  les  habitants  de  Sébastopol,  avec  un  restaur. 
et  une  belle  vue  de  la  ville  et  de  la  mer;  il  y  a  des  concerts  mili- 
taires le  soir  en  été.  Non  loin  de  là,  sur  le  boulevard  Midshipman 
qui  est  désert,  se  trouve  le  monument  de  Kosanky^  un  officier  de 
marine  qui  se  distingua  dans  la  guerre  contre  la  Turquie  en 
1828-1829. 

Au  S.  du  boulevard  Maritime,  dans  riékatérineskaîa,  le  m,us/e 
de  la  défenu  de  S^astopol  (Mysett  oôopÔHU  CeBacrônoM  ;  pi.  B  3  ; 
entrée  1. 1.  Jours,  de  11  h.  à  3  h.),  construit  en  1895  sur  les  plans 
de  Tacadémicien  Kotchetov.  Le  musée  renferme  des  canons  et  des 
projectiles,  des  modèles  des  vaisseaux  de  guerre  coulés  à  fond,  des 
cartes,  des  plans  et  des  tableaux  du  temps  du  siège ,  ainsi  que  des 
souvenirs  des  défenseurs  de  la  ville.  On  a  du  1®'  étage  un  Joli  coup 
d'œil  sur  la  baie  S. 

L'Iékatérineskaïa,  au  S.  du  Musée,  conduit  à  la  place  Novossilski 
(pi.  B5),  d'où  part  au  N.-O.  de  la  gare,  le  boulevard  Hiêtorique,  qui 
est  fort  négligé,  avec  ses  chemins  rocailleux  et  dépourvus  d'ombre. 
Des  pierres  commémoratives  indiquent  les  places  des  batteries  russes 

25,26 


390     VL  S.  39.  SÉBASTOFOL.  La  Ortmcé. 

de  U  gu«rre  de  Grimpe  Qoïï  coup  d'ioeil  au  eouelier  du  «eieil).  —  La 
eath/drale  St-Pierre-tt-St-Paul  (pi.  B4)  a  été  construite  sur  le 
modèle  du  temple  de  Thësëe  à  Athènes.  —  L'intérieur  de  la  tathi" 
drale  St-VladinUr  (pi.  B3)  est  richement  décoré.  Au  mur  O.,  un 
jugement  dernier  par  Kornelev  ;  à  dr.  et  à  g.  de  riconostase,  des 
eacaliers  descendent  dans  la  crypte  où  NakhimoT ,  Istomine ,  Kot- 
niloT  et  LasareT  reposent  sous  une  croix  de  tnarbre  noire. 

On  passe  eu  barque  de  la  Qraftkaïa,  Frittcm  au  fa/uhowrg  dti 
Marine  (Kopa6éJbHafl;  pi.  DS-i).  C'est  là  que  sont  les  bassins  de 
radoub  et  les  autres  établissements  de  la  marine.  La  coi^like  de 
MAiiAKHOY  (Maji&zos%  ijrpraB%  ;  pi.  D  4)  est  à  V»  ^  «a  S.-E,  de  U. 
C'est  un  ancien  kourgan  (p.'245),  qui  forme  maintenant  un  plateau 
d'en  7.  350  m.  de  long  sur  150  de  large.  C'est  le  point  le  plus  élevé 
des  environs ,  et  sa  prise  durant  le  siège  décida  du  sort  de  la  -ville. 
Les  fortlflcations  sont  en  ruine.  Non  loin  de  la  maisouuette  du 
gardien,  une  croix  de  marbre  avec  l'inscription  : 

Unit  pour  la  victoire, 
Réania  par  la  mort. 
Du  soldat  e*eat  la  gloire. 
Des  braves  e*est  le  sort. 

Plus  loin,  le  monument  de  V amiral  Komilov,  érigé  en  1895, 

bronze  d'après  Schrœder,  représentant  l'amiral  atteint  de  la  balle 

mortelle;  à  dr. ,  au  socle,  le  quartier-maître  Kochka;  de  Tautre 

côté,  les  dernières  paroles  de  Eornilov:  «Seigneur  bénis  la  Russie 

et  le  tsar,  sauve  la  flotte  et  Sébastopol».    Des  plaques  de  marbre 

avec  inscriptions  rappellent  la  mort  des  amiraux  Nakhimov  et  Is- 

tomine.   Au  pied  de  la  colline,  les  bâtiments  des  nouvelles  casernes 

de  la  marine  et  une  statue  de  l'amiral  Latarev. 

L^armée  anglo  -  française  ayant  débarqué  i  Stkpatoria  et  les  Russes, 
sont  Menchikov,  ayant  été  forcés  de  battre  e*  retraite  à  rAlwa  (p.  S86), 
le  siège  de  Sébastopol  commença  le  6  octobre  1864.  Ge  siège  fait  époque 
dans  la  stratégie  moderne  et  c^st  un  des  plus  curieux  de  tous  les  temps. 
L'attaque,  dirigée  vers  le  sud  de  la  ville,  fit  d'abord  peu  de  progrès, 

Sarce  que  les  assiégés  eurent  promptement  re&IcMé,  sons  la  dlnetion 
'un  homme  de  |énie,  Todtleben.  les  ouvrages  de  la  place,  pour  la  plupart 
inachevés  au  début,  et  qu'il  vint  une  armée  de  secours  à  laquelle  durent 
être  livrées  les  batailles  de  SaUtlUava  (25  oct.)  et  d'Jnkerman  (5  nov.}. 
Le  côté  nord  de  la  ville  restant  libre,  la  place  fut  toi^ours  en  communi- 
cation avec  Tannée  russe  du  dehors.  L'hiver  et  les  maladies  airêtèrent 
pour  un  moment  tout  à  f&it  les  opérations  du  siège.  Elles  ne  furent 
poursuivies  activement  qu'après  l'arrivée  du  général  fran^is  Kiel,  et  les 
attaques  des  Français  furent  surtout  dirigées  Ytra  les  ««Traces  de  Mala- 
khov  et  le  Mamelon  Vert^  celles  des  Anglais  vers  le  Grand  Rtdan.  £n  mai 
1866,  le  général  Pélissier,  un  homme  énergique,  prit  le  commandement 
supérieur  à  la  place  de  Canrobart,  mais  lec  assiégés  opposèrent  i  tca 
attaquée  pleines  de  bravoure  la  résistance  la  plua  aohiamee.  Ce  n'est  qae 
quand  les  ouvrages  eurent  été  réduits  en  un  monceau  de  décombres, 
.  à  la  suite  d'un  bombardement  terrible ,  que  les  Français  parvinrent  à 
prendre  d*assaut  la  eoUiae  de  Malahkov  et  à  s*y  maintcottir,  le  Saept..  1856, 
tandis  que  Tattaque  des  Anglais  contre  le  Grand  Redaik  échoua  coaif  lète- 
ment.  La  place  ne  fut  toutefois  dès  lors  plus  tenable  pour  les  Russes, 
et  le  prince  Gortchakov  se  retira  avec  la  garnison  sur  là  rive  nord  de 
la  baie.  —  Les  assiégeants  avaient  en  tout  700  caaons  dans  leurs  traackéèa 


La  Orimtk.  SÉBASTOPOL.  VL  R.  39.    391 

et  le«n  b«tt«rie«,  et  ils  tirèrent  1 8BOO0O  eoups  pendant  les  349  jonra  que 
âi&rft  le  siège. 

Le  gnnd  cimetière  russe,  où  reposent  env.  43  000  hommes  tués 
sons  Sébastopol ,  se  Tisite  le  mieux  en  passant  en  barque  de  la 
OTsIékala  Pristan  i  Tlnj^nemala  et  en  longeant  de  là  la  plage  sur 
la  hauteur.  On  Toit  déjà  de  loin  la  chapelle  du  cimetière ,  dans 
un  endroit  élevé.  A  la  porte  est  rinscription  «EpircKai  Moriia» 
(s^fiiiture  des  Itérée).  Les  tombes  tenues  avec  soin  et  les  allées 
sombres  qui  les  séparent  font  une  profonde  impression.  Parmi  les 
chefs  de  Tarmée  tusse  qui  reposent  à  cet  endroit  figurent  le  prince 
OeTtebakov  et,  à  g.  dans  le  haut  de  la  grande  allée,  le  comte  Todt- 
leben.  Chacune  des  tombes  communes  contient,  dit-on,  200  morts. 
I>an8  le  haut  du  cimetière  est  une  chapelle  en  forme  de  pyramide, 
d'euT.  20  m.  de  haut  et  surmontée  d'une  croix.  Sur  les  côtés  sont 
inscrits  les  noms  des  corps  de  troupes  qui  ont  pris  part  aux  com- 
bats, avec  le  nombre  d*hommes  qu'ils  y  ont  perdus,  quelques-uns 
jusqu'à  4000.  La  chapelle  offre  le  meilleur  panorama  de  la  ville 
et  de  la  baie. 

Près  de  Sébastopol,  à  TO.  (3  Y.;  voiture,  v.  p. 369),  est  l'em- 
placement de  la  ville  de  Chersorùu ,  fondée  au  v^  s.  av.  J.-G.  par 
Héraclée  de  Bithynie  et  nommée  en  russe,  Karttmn  (p.  386).  Il 
n'en  reste  plus  que  des  mines  insigniilantes.  Au  débarcadère,  un 
petit  musée  archéologique.  La  caihédnUe  St-Vladimir,  avec  des 
restes  de  l'égUse  où  fut  baptisé  le  prince  Vladimir  le  Saint  de  Kiev 
(p.  368),  a  été  construite  de  1861  à  1891  sur  les  plans  de  Grimm  ;  à 
dr.  de  l'autel,  le  baptême  de  Yladimir,  à  g.,  celui  des  Russes,  tous 
deux  paxBissi  dans  le  haut  de  l'église,  des  tableaux  de  Korsoukhine. 
A  env.  13  V.  au  8.  de  Sébastopol  (voitvre,  v.  p.  d88().  à  une 
grande  hauteur  au-dessus  de  la  mer,  se  trouve  le  couvent  de' Bi-Otûrge 
(redprieacBiff  moÊOuerAfê},  dans  le  voistnafe  du  eap  FiolemU^  Taneien  pro* 
montoire  de  Pmriheniun^  où  Ton  piaee  le  sanctuaire  de  Diane  dont  Iphi- 
génie  était  prêtresse,  «eherehant  de  T&me  le  pays  des  0rees>. 

Visite  très  intéressante  aussi  à  Balaklava,  12  Y.  (voit.  v.  p.  389).  Ba- 
laUèva  (Bajnaiiaa;  Grémà-H^tel)  est  une  localité  sans  importance,  mais 
pittoresque,  sur  ime  baie  de  IfiOO  m.  de  long  et  env.  600 m.  de  large, 
toute  eniouréa  de  rochers  et  qui  n*a  qu'une  petite  passe.  C'était,  dans  la 
guerre  de  Crimée,  le  principal  point  d  appui  des  Anglais,  dont  la  position 
fut  prise  d'assaut  par  les  Busses  le  35  oct.  1851,  mais  reprise  par  les  Fran- 
çais. Une  inser^tlÂii  à  peine  lisible  marquée  sur  le  roeber,  indique  l'en- 
droit oii  le  transport  franuds  1' «Antilope»  sombr»  en  1854  avec  600  hom- 
mes. C'est  à  la  baie  de  Balaklava  qu^on  appliaue  la  description  de  la 
baie  des  Leetrygons  dans  Homère  (Odyssée,  &,  Ô6-94).  Bile  porta  dans 
Tantiauité  le  iM>m  de  SjfmiboWn^  pùrtuê,  et  il  y  eut  une  colonie  génoise 
appelée  Cembalo^  dont  il  reste  .deux  tours  (belle  vue  au  sommet,  oh  Ton 
monte  par  le  sentier}. 

n.   De  Séhftitopoi  à  Xertèh.    Côte  méridiomile  de  la  Crimée. 

Plak  db  voTAon.  Quand  on  vient  de  Touest  ou  du  nord,  Sébastopol 
est 'le  asèilleuv  point  ie  départ  pour  visiter  la  c6te  méridionale  de  la 
Oriméev  Il,iest  ptéférablie  de  parcourir  en  voiture  1*  plus  belle  partie, 
de.aébast&pol;à  Mia  (83  Y.)  et  à  OoursoMff  (96  Y.).  Le  triget  jusqu^à 
laïta  prend  11  b.,  15  b.  avec  Tarrêt  pour  le  dîner  et  le  repos.  Il  est 
bon  de  partir  éé  bonne  beure,  afin  d^arriver  avant  la  nuit  (on  peut  y  joindre 


392     VLX.99.         VALLÉE  D£  BAiDAR.  La  CHmée, 

faeilemeot  la  YUite  du  couvent  de  St-Oeorge  et  de  BalakUY»).  Si  Toxi 
ii*ec4  pM  prescë,  on  devrait,  en  automne,  passer  la  nuit  à  la  station  de 
la  porte  de  Baidar,  pour  jouir  du  lever  du  soleil.  Il  est  aussi  très 
intéressant  de  pousser  Jusqu*à  AXomehta  (124  V.) ,  d^où  Ton  peut  faire 
l'aseension  du  Tehatyi^Dafh.  On  va  à  JSoudak^  à  Féùdotia  et  à  KerUA  en 
bateau  à  vapeur  (v.  ei-dessons).    U  est  bon  aussi  de  prendre  le  bateau 

Jour  le  retour,  si  Ton  doit  revenir  par  Sébastopol,  afin  de  jouir  encore 
e  la  vue  magnifique  de  la  côte.  Le  trajet  en  bateau  d*Ialta  à  Sébasto- 
p«l  dure  env.  6  h.  —  En  venant  de  TE.  en  bateau  et  eonamençant  Tex- 
eursion  à  Kerteh,  il  vaut  mieux  au  contraire  faire  par  terre  le  trajet 
d*UlU  à  8ébastopol. 

Les  aÔTBLs  sont  bons  à  lalta  et  à  Gounoufi*  et  passables  à  Alouehis 
et  ailleurs.  Il  sont  souvent  combles  et  plus  ebers  au  cœur  de  la  saison 
des  voyages,  en  sept,  et  en  cet.,  et  alors  il  est  prudent  de  s*y  assurer 
d*avance  une  place. 

Une  voiToas  à  3  cbevaux  coûte  30  à  30  r-  de  Sébastopol  à  lalta.  Une 
voiture  particulière  est  préférable  à  une  voiture  de  poste  (p.  384}.  Poser 
comme  condition  qu*on  s  arrêtera  à  midi  à  la  porte  de  Baîdar  (p.  393)  ou 
bien  qu*OB  couchera  dans  le  village  de  ce  nom.  —  Une  bonne  nuÊiU^^otte 
(cpéuioe  uaj&nocTRoe  cooôménie)  tait  t.  l.  jours  le  service  de  Sébastoool 
(dëp.  à  8  h.  env.  du  m.  ;  bureau,  Morskaîa,  54)  à  lalta,  qui  ne  peut  prendre 
de  gros  bagages.  Prix  jusqu^à  lalta,  0  et  4  r.  par  personne.  Pour  le  trajet 
en  voiture,  il  faut  se  munir  de  provisions  et  de  vin. 

Les  BATsaux  de  la  eomp.  rt$ue  de  NupigetHon  à  vapeur  et  de  Commerce 
d^Odessa  (V.  p.  376)  sont  absolument  propres  et  confortables;  ils  ont  de 
grandes  cabines,  bien  aérées.  La  nourriture  y  est'  bonne  ;  les  prinefpanz 
repas  sV  prennent  en  commua  (déj.  do  7  h.  à  9  b.;  d^j*  à  la  fourchette  s 
11  h.  ;  din.  à  6  h.  ;  souper,  de  8  h.  à  9  b.).  Prix  :  de  Sébastopol  à  /alla,  3  r.  15 
et  3  r.  30:  à  Alouehta^  4  et  3  r.-,  à  Soudak^  5  r.  80  et  4  r.;  à  Féodcsia^ 
6  r.  30  et  4  r.  60*,  à  Kerteh^  11  et  8  r.  -^  Départs,  v.  les  horaires. 

La  bouts  db  Sébastopol  X  Ialta  se  dirige  d'abord  au  S.  ;  à  g., 
le  boulerard  Historique  (p.  389);  à  dr. ,  près  d*uiie  Tilla  qui  a  une 
tour,  se  détache  la  route  du  couvent  de  St-Qeorge  (p.  391).  —  3  Y. 
A  g.,  au  loin,  le  eimeHire  anglait;  le  Tchatyr-Dagh  (p.  396)  appa- 
raît à  rhorizon.  —  6  Y.  A  dr.,  le  dmttilre  français  ;  non  loin  du- 
quel se  trouvait  le  camp  des  troupes  françaises  et  anglaises,  dont 
il  y  a  encore  des  traces.  —  9  Y.  La  route  tourne  à  TE.  -^  Entre  la 
10^  et  la  11*  Y.  et  près  de  la  13®;  on  entrevoit  à  dr.  la  me^,  masquée 
ailleurs  par  des  montagnes.  —  19  Y.  Le  chemin  monte  et  longe  la 
montagne  en  serpentant.  *—  20  Y.  A  g.,  à  une  grande  hauteur,  un 
monument  ftinéraire  des  Italiens  qui  ont  succombé  dans  la  guerre 
de  Crimée.  —  22  Y.  ^4.  Tchatal-Kaîa  (relais;  on  ne  peut  avoir  que 
des  rafraîchissements  simples).  Ensuite  oommesee  la  route  du  lit- 
toral (H)xHo6epercKoe  mocce),  la  plus  belle  du  S.  de  la  Russie, 
construite  sous  le  prince  Yorontsov,  gouyerneur-général  d^Odessa. 

Descendant  ensuite  à  travers  des  bois  de  chênes  «t  de  hêtres,  la 
route  tourne  à  TE.  dans  la  Tallée  d«  Baîdar  (BaSA^pcKaji  AOJiÎHa}, 
où  les  rochers  laissent  d'abord  à  peine  assez  de  place  pour  uu 
ruisseau  et  la  route.  Ensuite  la  yallée  s'élargit  en  une  |^Uiae  ovale 
irrégulière,  de  17  kil.  de  long  et  8  à  10  de  large,  célèbre  par  sa  fer- 
tilité, ses  beaux  bois  et  ses  verts  pâturages,  qu'elle  doit  aux  nom- 
breux petits  cours  d'eaux  qui  forment  la  TthomaXa  (HépHaa).  11 
y  a  de  grandes  éclaircies  dans  les  forêts.  —  33  Y.  BtxXdat  (Ballxâpi  ; 
auberge,  ordinaire,  ch.  1  à  2r.    faire  prix  d'avance  même  pour  les 


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La  CfHméé.  ALOITPKA.  VL  R.  39.    393 

rafraf eh.),  1«  ptn»  gt«iid  d%$  diMua  villages  tatares  de  la  vallée.  Pais 
la  route  nnonte  lentoment  dans  une  belle  forêt,  et  atteint  la  porta 
de  Biôdar  (BoftAàpcuji  mop&n  ;  env.  900  m.  ;  simple  gtte  an  reiai»; 
1  h.  Vt  d'enét,  si  Ton  est  en  malle-poste),  pereée  dans  nne  roehe  cal- 
caire dure,  d'où  Ton  a  tout  à  oonp  une  *tvb  incomparable.   Devant 
le  spectateur,  la  mer  d'un  vert  foncé;  à  ses  pieds,  un  chaos  de 
rocbeis  ;  à  g.,  tes  venants  bleuâtres  des  monts  laTla  et  la  côte,  cou- 
verte a«  loin  d'nne  végétation  méridionale.  —  La  route  redescend  en 
faisant  do  grands  circuits  et  passant  k  une  église  construite  en  1802, 
dont  riatérienr  est  iemaii|uable  ;  à  dr. ,  le  domaine  de  Foroê.    A 
3  V.  au  delà  de  la  paito  de  fialdav,  la  route  traverse  un  tunnel  de 
ôO  m.  de  long.   A  dr.,  la  mer  et  le  cap  SûHteh,  extrémité  S.  de  la 
Crimiiée  ;  à  g*,  des  roebers  calcaires  très  crevassés.  --  Ô6  Y .  Kikéneït 
(KnieHttHti;  si  Ton  va  en  voit,  de  poste,  on  posera  pour  condition 
au  mmttie  de  poste  qu'on  fofa  ici  rezcursion  d'Aloupka;  env.  1  r.  de 
surtaxe),  où  la  plage  est  un  peu  plus  large  et  présente  une  riche  vé- 
gétation.  Il  y  a  près  de  la  route  des  noyers  d'une  grosseur  énorme, 
et  les  coteaux  sont  couverts  de  noisetiers  dont  le»  produits  s'expé- 
dient dans  toute  la  Russie.  Les  forêts  sont  composées  de  chênes  et 
de  hêtres  vigoureux,  de  térébinthes,  de  pins  à  pignons,  de  cyprès, 
de  lauriers,  de  grenadiers,  de  mûriers  et  de  figuiers.   On  commence 
aussi  à  rencontrer  les  vignobles  de  la  côte  S.  —  62  T.  SirruXs. 

La  route  s'élève  de  nouveau  jusqu'à  une  certaine  hauteur  et  il 
s'en  détache  un  embranchement  qui  se  dirige  sur  *Aloupka  (hôt.  : 
Dolgov,  ch.  1  à  5  r. ,  b.  15,  1.  50  k, ,  dtu.  50  k.  à  2  r. ,  pens.  75  à 
175  r.  par  mois;  Moêtet,  ch.  1  r.  ôO  à  4  r.  50,  1.  50  k.,  dîn.  1  r.  25  à 
2  r. ,  pens.  6  à  9  r.  ;  voit.  d'Ialta,  v.  p.  394).   Le  château,  dont  l'in- 
térieur n'a  rien  de  remarquable ,  a  été  construit  en  1837  pour  le 
prince  Vorontsov  (m.  1856) ,  sur  les  plans  de  l'architecte  anglais 
Blore,  et  présente  un  mélange  des  styles  gothique  et  mauresque 
(frais  de  construction,  près  de  3  millions  de  r.);  sa  façade  méridio- 
nale est  surtout  imposante.    Un  large  perron ,  orné  de  six  lions  de 
marbre,  descend  à  la  mer.    Le  parc  magnifique  s'étend  Jusqu'au 
sommet  des  montagnes.   Outre  plusieurs  pavillons ,  une  orangerie, 
une  mosquée  (le  minaret  oftre  une  vue  intéressante)  et  des  jets  d'eau, 
on  y  remarque  particulièrement  la  riche  végétation  tropicale.  Il  y  a 
une  belle  allée  de  cèdres,  de  magnifiques  cyprès,  surtout  deux  dans 
U  cour  du  château ,  plantés  par  Potemkine ,  des  palmiers,  des  bos- 
quets et  des  parterres  de  fleurs.   A  ce  parc  intéressant  se  rattachent 
encore  de  vastes  vignes  qui  produisent  un  vin  excellent.  —  L'Af* 
Pétri  (Hagios  Petros,  Ai-HerpH;  1316  m.)  offre  une  vue  magni- 
fique ;  on  le  gravit  commodément  par  Khcreïi. 

On  remonte  ensuite  à  la  grande  route.—  71  Y.  Miêkhor  (Mncxopi). 
Pois  on  passe  à  dr.  au-dessus  du  cap  Aï  Todor,  où  il  y  a  un  phare, 
an  château  du  grand-duc  Alexandre  Mikhallovitch  et  beaucoup  de 
maisons  de  campagne,  tandis  que  les  roebers  escarpés  et  bien  boisés 
des  promontoires  s'écartent  à  g.,  et  on  arrive  à  (77  Y.)  OréaBd%  pro- 


394     VF.  R.  39.  lALTA.  La  CHmee. 

priélë  impërUle.  Il  y  a  un  magDiflqv^  ckâtetu  dftns  U  style  italien, 
bâti  en  1843  sur  lee  plans  de  Stakensehneider  et  en  partie  détruit 
par  un  incendie  en  1881.  Le  pave  (guide  agréable)^  qui  &  beaucoup 
de  plantes  raiee,  deseend  tots  la  me?.  Belle  vue  d'un  vacher  de  U 
côte  où  il  y  a  une  croix  blanche  (KrestoTala  Oora),  sur  la  baie  d'Iaita, 
le  cap  AT  Todor  et  les  rochers  au-dessus  d*Oréanda. 

On  a  du  haut  de  la  route  une  TUe  magnifique  de  la  baie  d'Ialt«. 
De  U  on  descend  par  une  épaisse  forêt  au  Tillage  de  LiTadia.  Dans 
le  parc  (qu*on  peut  vieiter  les  mardi  et  vendr.  de  9  h.  à  ntidi  et  de 
2  h.  à  5  h.) ,  le  gramd  péUiU  (Boumoil  «popém») ,  habité  jadis  par 
Alexandre  II,  et  le  p^tit  palaiê  (MàjuM  XBOpéii'»),  sobre  d'ornements, 
où  Alexandre  III  mourut  le  20  oct.  1894.  Si  l'on  Tient  d'ialta ,  on 
enverra  la  voiture  attendre  à  l'autre  sortie  du  parc  et  l'on  continueia 
(demander  l'autorisation  à  l'administration  du  château)  vers  Oréaiida 
et  Aloupka,  par  la  «route  inférieure»  "qui  traverse  les  parcs  de  ces 
deux  châteaux.  Au  retour  on  pourra  suivre  la  «route  supérieure». 
Au  delà  de  Livadia,  la  route  va  en  descendant. 

83  y.  Iftlta  (nira).  —  Hôtbls:  *J7.  dé  RuêHey  grande  maison  avec 
ifiO  eh.,  bains  et  Cardia,  sur  le  Qnai  (eh.  1  r.  60  à  4  r.,  du  i«i*  août  au  1^^ 
noT.,  S  à  6  r. ,  b.  15,  1.  60,  dëj.  75  k.  ^  dln.,  de  1  h.  à  7  h.,  1  r.  35  ;  pens.  de 
nov.  à  mars,  115  r.  par  mois);  M,  de  France ^  aussi  sur  le  Quai  (bonne 
euisine,  à  la  carte);  M.  Centrai^  près  du  débarcadère;  Grand- Hciel  (eh.  t.'c. 
1  r.  35  a  10  r.,  dîn.,  de  1  h.  à  6  b.,  00  à  80  k.,  pens.  3  à  5  r.  ;  voit.  4  r.  la  1/2 
journe'e).  —  Paiisxoiia  (bonnes):  Quidêoma  (Dr  Weber;  80  à  100 r.  par 
mois);  Bayot;  lionighetti;  Istar^  à  7  V.  au  N.  dlalCa  (pens.  55  à  85  r.  par 
mois  ;  voit.  3  r.  60  la  V2  journée).  —  Ghambsbs  meublées,  en  grand  nombre, 
dep.  50  r.  par  mois  dans  la  saison  (du  15  août  an  15  oct.)  et  dep.  15  r. 
hors  la  saison;  pour  les  malades,  les. meilleurs  appartements  «ont  dans 
TAoutskaïa. 

Poste  et  TÉLéGRAFHB,  sur  le  Quai  (bureaux  ouverts  de  8  h.  à  2  h. 
et  de  5  h.  à  7  h.). 

Voxtubbs  (boas  jpbaétons  tarifés  ;  les  prix  sont  souvent  surfaits)  :  à 
la  course,  90:  1  h.,  70  k.  ;  1  j.,  6  à  7  r.  —  Pour  JAvadia  on  Baue-Jfassandra, 
avec  V2h.  d  arrêt,  1  r.  ÔO:  pour  HauU-MtUMndra  ou  Orianda^  avec  2  h. 
d'arrêt,  8  r.  30;  pouf  Aî-Todor  ou  Outchan-S^n  ou  NikiUt^  avee  3  h.  Va  d*arrêt, 
4  r.;  pour  Aloupka  ou  Oowrto^y  avee  3 h.  d*anét,  5  r.  60  (les  prix  s^enten- 
dent  aller  et  retour).  —  Malle -poste:  pour  Simiéropol,  v.  p.  385^  pour 
Sébastopol,  V.  p.  3^.  —  Chevaux  de  sellé:  1  j.  (de  8  h.  du  m.  a  lO  h. 
du  s.),  8  r.  ;  Va  journée  (5  h.),  2  r. 

Bateaux  a  vapbus  (service  loeal)  :  pour  Ckiurzouif,  8  fois  par  jour,  40  k. 

Photoobapbies,  chez  SéménoVy  Sadovaïa.  -^  Section  du  club  alpik  de 
Grimée  (p.  384),  président:  M.  le  Dr  Dmitriev,  Semsky  Péréoulok,  de  9  h. 
à  il  h.  du  m.;  la  section  organise  âtB  excursions  plusieurs  fois  par  sem. 

Baiks,  en  face  de  Thôt.  de  France. 

lalta,  chef  *  lieu  de  district,  d'env.  10000  hab.,  occupe  un  site 
très  pittoresque,  au  pied  de  montagnes  qui  atteignent  env.  1300  m. 
d'altit.,  et  sur  une  grande  baie.  (>e6t  une  belle  ville  de  bains,  où  la 
vie  est  chère,  et  elle  est  très  fréquentée  en  août  et  sept,  par  Taristo- 
cratie  russe.  Sur  le  Quai,  dont  une  partie  est -une  belle  promenade, 
se  trouvent  quantité  de  magasins  tenus  par  des  Persans  qui  par- 
ient français,  mais  dont  les  articles  sont  cbers,  sans  avoir  beaucoup 
de  valeur,  et  surtout  acussi  beaucoup  de  boutiques  où  se  vendent 
-les  fruits  dé  toute  sorte  y  parmi  lesquels  on  remarque  les  raisins, 


Xa  CWm««.  ALOUOTTA.  VL  R,  39,     395 

pOHT  la  grosseur  et  la  qualité.  Dans  le  Jardin  de  la  Ville  (ropoACKÔH 
GaA"^),  sur  le  Quai,  un  bon  restaur.  (déj.  à  la  fourchette,  70  k.;  dîn. 
1  I.),  un  théâtre  et  un  casino  (bons  concerts).  Il  y  a  sur  les  hauteurs 
eiiTiTonnantes  un  grand  nombre  d'élégantes  villas,  presque  toutes 
dans  le  style  tatare.  —  On  peut  faire  d'intéressantes  excursions 
dans  la  vallée  d'Ialta,  qui  se  distingue  par  sa  belle  végétation  méri- 
dionale, par  ex.  a  la  caseade  d^Outchan-Sou  («eau  volante»  *,  à  10  V. 
d'Ialta),  qui  a  100  m.  de  haut.  La  cascade  est  à  sec  au  cœur  de  Tété 
(rafraich.).  Os  recommande  aussi  beaucoup  d'aller  à  Livadia  (p.  394), 
k  Aloupka  (p.  393)  et  à  Massandra  (v.  ci-dessous). 

D'Ialta  à  Alouohta  (malle-poste,  3r.;  voit.,  10  à  12  r.). 

La  route  remonte  au  delà  d'Ialta,  d'abord  à  travers  une  forêt,  au 
Bortix  de  laquelle  on  a  un  magnifique  coup  d'œil  à  g.  sur  la  ville  et 
le  Kemal '  Egherek ,  à  dr.  sur  la  mer,  en  arrière  sur  la  vallée  et  la 
baie  d'Ialta,  au  loin  sur  Livadia,  etc.  Le  magnifique* parc  de  Basse- 
Moêsandra  {llûmnMn  HacciHxpa),  créé  par  le  prince  Yorontsov, 
mérite  d'être  vu  (cartes  d'entrée  au  comptoir  de  Moyenne-Massandra). 
Dans  le  parc  de  Haute' Masaandra  (BépxHM  MaccévApa),  on  con- 
struit on  palais  impérial  daita  le  style  Louis  XIV)  sur  les  plans  de 
Measmaeher.  On  laiMe  à  peu  d«  distance  le  célèbre  vignoble  de 
Magarateh  (UaLTU^Vk),  Pals  vient  HiUta  (HHxéTa),  où  il  y  a  un 
grand  jardin  d'acclimatation  impérial,  et  une  école  de  viticulture. 
—  il  Y.  Aï'Danil  (AH  JSfiLuaAit),  relais  de  poste.  Un  embranche- 
ment de  la  route  descend  ensuite  en  lacets  à 

16  V.OoiirM«ff(ryp8j^*i;  kôt.:  Ooubonine,  six  grandes  maisons, 
Teooramandé,  cfa.  1  à  10  r.,  b.  10,  1.  ÔO  k.,  déj.,  de  11  h.  à  1  h.,  75  k., 
dîn.,  de  3  h.  à  6  h.,  1  r.  25,  pens.,  du  1®'  nov.  au  1^**  avril,  8ô  à  136  t.), 
dans  un  site  riant  et  de  plus  en  plus  fréquenté  pour  les  bains  de  mer. 
Il  y  a  un  magnifique  pue  créé  par  le  duc  de  Richelieu  (p.  377)  et 
qui  est  é^airé  le  soir  à  Téleetrieité.  A  Vieux-Gourzoutf  se  voit  la 
maison,  où  Pouchkine  vécut  en  1820. 

Au  delà  du  village  se  dresse  VAîau-Dagh  (An  A^ri,  «Ours»  : 
600  m.),  qui  se  voit  de  loin  et  qui  est  boisé  et  très  escarpé  de  ce  côté. 
On  a  du  sommet  une  vue  magnifique. 

La  route- contourne  TAÏou-Dagh  et  la  petite  baie  à  TE.  —  28  V. 
Biïouk' Lamhat  (BIiôk'b  «lanôarB),  contre  un  rocher,  avec  une 
Jolie  chapelle  et  où  Ton  découvre  la  grande  baie  de  Soudak  (p.  396). 
Plus  loin,  la  route  descend  peu  à  peu  et  entre  dans  une  belle  forêt, 
qui  ressemble  déjà  à  celles  du  centre  de  l'Europe.  Magnifique  coup 
d'cetl  à  g.  sur  le  Tchatyr-Dagh  et  le  Demerdji^Iatla. 

41  y.  Alouehta  (Ajj^nrra;  hôt.  :  Housskaïa;  I^vropeiskaïa ,  ch. 
1  r.  20  à  5  r. ,  déj.  20  k.,  dîn.,  de  1  h.  à  5  h.,  75  k.  à  1  r.,  pens.  55  à 
100  r.  par  mois;  tous  deux  simples),  centre  des  vignobles  de  la 
Grimée,  plantés  par  des  Allemands  et  pour  la  plupart  à  la  maison 
Tokmalsoir  et  Molotkov  (la  visite  des  caves  est  intéressante).  Il  y  a 
aussi  des  bains  assez  fréquentés. 


396     VL  R.  39.  SOUDAK.  La  Orimée. 

Aloviehto  Mt  la  meiUeur  Doiot  4e  4ép«ri  J^ur  TMcension  du  T^Mityr- 
Sftf  h  OfftTupjiini  «montapie  de  U  Tente*  ;  1531  m.)  ;  guide  monté  et  ebev. 
jnsqo^aux  grotlea,  en  10  h.  pour  le  moins,  aller  et  retour,  10  à  13  r.  ;  des  vête- 
ment«  eb«nda  lont  IndlapenMtblet  même  au  eœur  de  Tété  ;  se  munir  de  vin  et 
de  provisions.  On  partira  entre  4  h.  et  Ô  h.  du  m.  L'ascension  eonunenee 
à  6  V.  d*Alouehta  su  village  de  Chouma  ou  (plus  eommodément)  à  Kor- 
btklf  (guide  recommandé,  Djélil-lf oustafa-Oglou ^  on  eouebe  au  nouveau 
Café),  d'où  Ton  atteint  le  plateau  en  3  h.  env.  à  cheval.  Le  plateau  du  Tcha- 
trr^Dagh  a  env.  ÎX)  kil.  de  superficie;  son  sommet  le  plus  élevé  est  VBkliii- 
B0uron%y  d'où  Ton  a  un  panorama  grandiose:  au  K.  sur  les  premiers 
contreforts  des  monts  laHa  et  la  steppe-,  à  1*0.  jusqu'à  la  baie  de  Sébasto- 
pol  et  à  Bupatoria;  au  S.  «t  à  l'E.  sur  la  mer.  —  Le  Tchatyr-Dagh  s'abaisse 
au  N.  en  terrasses;  sur  la  seconde,  qu'on  atteint  en  1  h.  de  l'Eklisi-Bou- 
roun  (V.  ci-dessus),  un  refuge  du  club  alpin  de  Crimée,  ouvert  en  1893 
(gîte,  90  k.).  Non  loin  de  là,  les  grottes  à  stal*etites  de  Bin-Buck-Khoba 
(grotte  aux  mille  Têtes),  au  S.-O.  du  refuge,  et  de  SouotUt  -  Khoba  (grotte 
froide):  entrée,  10k.;  pourb.  au  gardien  qui  vous  conduit. 

Excursion  intéressante  d'Alouehta  au  cûuvtnt  Kozmo-DimiamAp  (18  V.  ; 
ebev.  4  à  5  r.  aller  et  retour;  voit.  8  à  10  r.  aller  et  retour).  La  route 
remonte  la  vallée  à'Oulou-Oute».  ht  couvent  fondé  en  1856  est  dans  une 
contrée  montegneuse,  sauvage  et  romantique  ;  il  y  a  un  grand  pèlerinage 
le  1»'  juillet. 

D'Alooohta  à  SiMFÉitOPOL  (48  Y.;  malle -poste,  p.  385).  La 
route  est  le  prolongement  de  celle  de  Sébastepol  aa  N.  £11«  monte 
dans  les  bois  de  la  vallée  de  Dénûrdji-Ouxen  {MfiuApiimm  Yséfli), 
passe  à  la  fontaine  de  Koutousav  {Kyr^wmctAÀ  ^oméwh),  ainsi 
nommée  en  l'honneur  du  maréchal  KoutousoY ,  qui  y  fut  blessé  eu 
1774  dans  un  combat  contre  les  Turcs,  s'élève  à  Tfi.  du  Tchatyr- 
Daghy  Jusqu'à  mi-hauteur,  et  redescend.  —  19  V.  Tavehan^Bazar 
(TasmaHii-Easapi),  au  milieu  de  magnifiques  forêts  de  hêtres.  On 
y  peut  loger  au  relais  ou  dans  une  des  maisons  tatares.  —  Pais  on 
longe  le  Salghir,  sur  lequel  U  y  a  plusieurs  ponts  et  l'on  atteint 
Tchtvké  (4eBBe),  d'où  Ton  peut  ylsiter,  avec  un  guide,  la  grotte  à 
stalactites  de  KizU-Koba.  —  34  Y.  Mahmoud'-Sotiltan,  Il  y  a  dans 
le  voisinage  plusieurs  demeures  considérables  de  seigneurs  tatares 
(«mourzy»),  —  48  Y.  Simféropol  (p.  385). 


D'Alouchta  à  Soodak  (86  Y.;  point  de  relais  de  poste;  voit., 
en  2  jours,  30  à  40r.;  prendre  du  vin  et  des  provisions;  il  vaut 
mieux  faire  le  trajet  par  mer).  La  route  sur  la  cote  mérid.  est  en- 
suite moins  grandiose.  On  suit  la  côte  jusqu'à  ToucA  (TyâKi).  La 
route  s'éloigne  plus  loin  de  la  mer,  dont  elle  se  rapproche  en  deçà 
de  Kipchor,  et  elle  redescend  dans  la  jolie  vallée  de  Soudak,  qui  est 
longue  de  8  Y. 

86  Y.  Sondak  (atih.,  russe),  dans  une  contrée  fertile,  qui  produit 
un  des  meilleurs  vins  de  Grimée.  Il  y  a  dans  le  Yoisinage  une  an- 
cienne forteresse  génoise,  près  de  laquelle  se  trouve  une  colonie 
allemande,  fondée  en  1805. 

De  Soudak  à  Féodosia  on  continue  par  la  fertile  vaUee  d4  Sou- 
dak (CyA^KCsafl  AOJliHa),  en  remontant  le  cours  du  Ta/rdktach  et 
traversant  les  contreforts  mérid.  des  mont$  ItOla,  —  20  Y.  Elh^mzly 


Lu  CVjinr'r. 


«•tartilM  At 


D'AsooOBTi  i  SooDi»  {) 


.;  poin»  de  teltis  de  pqttt^ 


% 


La  OHm/e.  KERTCH-IÉNIKALÉ.  VL  R.  39.     397 

(Ku6yuH)f  feUi»  où  U route  toainc  aa  N.-E.  Plus  loin,  Stary-Krym 
(CTépHft  Kpim)  ou  Eêki'Krymy  pour  un  temps  la  capitale  de  la 
Crim^,  après  la  conquête  par  les  Tatares,  et  maintenant  un  en- 
droit sans  importance,  avec  de  vieilles  fortifications ,  au  pied  de 
VAçarmfch  (Aînipaâm;  700  m.)*  Notre  route  débouche,  non  loin 
de  Kochkti'Tehokrak,  sur  la  route  postale  de  Fëodosia  à  Simféropol. 

63  V.  VécdMiA  (deOAÔcifl).  -  HdtBLt:  lévropetataiu;  AciNrsIikil* 
Ceh.  1  à  5  r.),  ten«  demx  arae  un  bon  teatenr.  «-  Fi4CBM  :  da  port  en  Tille, 
40  k.  avee  Lee  eolie^  de  la  gare  en  Tille  et  en  sens  inTerae,  50  k.^  à  la 
course,  90;  1  h.,  00  k.  —  Batiad  I  tapbus  pour  Kerieh^  en  8  h.  env.,  pour 
4  T.  00  et  8  r.  80.  —  Ag^met  eontmlairt  de  Froncé ,  me  Turque ,  maison 
Kateboni  (de  10  h.  à  8  h.). 

F/odotia  est  une  ville  d'env.  11000  hab.  et  un  chef-lieu  de 
district,  sur  la  baie  du  même  nom,  très  fréquentée  pour  les  bains 
de  mer  et  qui  a  des  établisiementa  de  «koumiss»  (p.  344).  On  y  fait 
aussi  des  eures  de  raisin.  Le  port  marchand  de  Sêbastopol  doit 
être  transféré  à  Féodosia. 

Fondée  au  vi®  s.  av.  J.-C.  par  Milet,  sous  le  nom  de  Tk^odotia, 
cette  ville  fut  relevée  de  ses  mines  par  les  Génois,  au  xoi*^  s.  et 
nommée  alors  Kaffa.  Elle  comptait,  dit-on,  100000  hab.  au  xiv®  s., 
mais  elle  fut  prise  par  les  Tatares  en  1475.  Il  y  reste  quelques 
tours  des  constructions  génoises,  entre  autres  celle  qui  porte  le  nom 
du  pape  Clément  YI,  V/gliie  arménienne  actuelle,  etc.  Sur  le 
boulevasd ,  un  jet  d'eau,  érigé  dans  le  style  tore  en  1888,  sur  les 
plans  d'AJvasovsky  ;  dans  les  deux  pavillons  contigus ,  un  restaur. 
tatare.  Le  musée  d'antiquite'i  (visfble  tout  le  Jour,  10  k.),  fondé 
en  1811,  renferme  aussi  cinq  tableaux  d'.^Ivasovsky.  La  villa  Aïva- 
sovsky,  où  il  y  a  de  beaux  tableaux  du  maître ,  est  accessible  au 
public.   Sur  le  boulevard ,  une  statue  d'Alexandre  III ,  bronze  par 

Bach. 

Db  FioDosiA  À.  DjAVKoï:  109  V.,  chemin  de  fer  en  4  h.  i/s  (wagons 
directs  pour  Moscou)  ;  la  çare  (restaur.)  est  reliée  à  la  ville  par  un  tron- 
çon de  raeeordement  (3  V.  Vs)-  l^*  Hgne  traverse  des  steppes  plates  \  à 
dr.  on  a,  ci  et  là,  des  échappées  sur  le  SiTach  (p.  383).  —  109  V.  Djankoi. 

Il  vaut  mieux  aller  de  Féodosia  à  Kertch  par  mer  que  par  la 
route  (97  V.).  Le  bateau  à  vapeur  passe  à  Opotsfc,  dont  la  colline 
est  couverte  d'un  chaos  de  rochers,  tourne  au  N.*E.  dans  le  détroit 
de  Kertch  ou  d'Iénikalé,  le  Bosphore  Cimmérien  de  l'antiquité,  et 
aborde  dans  la  grande  baie  de  Kertch, 

Kerteh-IéAikalé  (Kepu-Beniie).  —  hôtil:  entrai,  piaeePrédté- 
tchenskaU.  1  (eh.  1  r.  à  3  r.  50,  b.  15,  1.  90,  i^^  d<j.  35  k.  ;  3«  déj.,  Jus- 
qtt*à  1  h.,  1  r.  à  1  r.  50,  dîn.,  de  1  h.  k  6  h.,  1  à  2  r.,  omn.  40  k.,  pens.  80  à 
9D0r.  par  mois).  —  Piachbs:  à  la  eourse,  35;  au  port,  50;  avec  des  ba- 
gages, 80  k.  —  Batbaux  X,  VAPBUR  (dans  la  rade)  :  dMei  à  Batoum  3  fois 
5ar  sem. ,  en  48  h.  env.,  pour  31  r.  50  et  16  r.  ;  à  Rôrtov-mr-le-Don,  pour 
r.  et  4  r.  75  (sans  la  nourriture).  Les  bateaux  venant  de  Batoum  ou 
d*Odessa  restent  5  à  0  h.  à  Kertch,  ce  qui  suffit  pleinement  pour  visiter  la 
ville.  —  AnTiQUirée,  chez  JS,  R.  Zap&roehkf;  les  antiquités  offertes  dans 
les  mes  sont  fausses  pour  la  plupart. 

Kertch,  qui  compte  44000  hab.  avec  la  vieille  forteresse  d'Zenf- 
kcdé  (à  12  y.  à  TE.  de  Kertch)  et  la  nouvelle  forteresse  Paul 


398     VI.  R.  40.  KOZLOV. 

3  V.  V,  au  S.-E.  ëe  Kertch),  dont  les  fertiflcaiions  eemmandent  le 
détroit,  Mi  un  port  eonsidërable  pour  le  commerce,  à  l'entra  de  la 
mer  d'AiOT  aux  eaux  peu  profondes.  La  ville  est  bâtie  en  amphi- 
téàlre  sur  la  baie  de  son  nom.  VtgHu  St^Jean'-Baptiête  a  été 
construite,  dit-on,  au  xm^s.;  l'intérieur  très  antique  en  est  remar- 
.quable.  Il  n*y  a  rien  de  bien  intéressant  à  voir  dans  le  tnusée 
areheolofigut,  qui  a  été  pillé  par  les  alliés  durant  la  guerre  de 
(Mmée.  —  Il  y  a  eu  à  cet  endroit  une  colonie  de  Milet,  nommée 
Panticapée  ou  Bosphore,  où  résidèrent  les  rois  du  Bosphore.  C'est 
ce  que  rappelle  encore  le  mont  de  Mithridate  (ropâ  VLvnpuAéiTh),  où 
se  trouve  le  prétendu  tombeau  de  Mithridate  VU  (123-63  av.  J.-C), 
à  mi -hauteur,  qu'il  est  facile  de  visiter  rapidement  en  voiture. 
L'ct^opo^s  était  un  peu  plus  bas.  Il  y  a  dans  le  haut  le  prétendu 
•trône  de  Mithridate»  («pécio  MirrpHXÂTa),  composé  de  quelques 
grosses  pierres  \  beau  coup  d'œil  sur  la  mer.  La  hauteur,  derrière  le 
mont  do  Mithridate,  offre  une  bonne  vue  de  la  steppe,  couverte  de  ce 
côté  de  nombreux  «kourgans»  (p.  245),  parmi  lesquels  est  celui  du 
roi  K oui  Oba,  à  env.  6  V.,  sur  la  route  de  Féodosia.  On  y  a  trouvé  la 
parure  en  or  qui  est  maintenant  à  l'Ermitage  de  St-Pétersbourg, 
avec  les  objets  en  or  provenant  du  tombeau  de  Mithridate. 


40.  De  Moscou  à  EostoT^sur-k-Don,  par  Voronèje. 

1166  V.  Chemin  de  fer,  en  34  à  48  h.,  pour  33  r.  et  13  r.  80.  W^agons 
direeta  de  Moscou  à  VoFonèje  et  à  RobIot. 

Jusqu'à  Riajsk  (29Ô  V.),  v.  R.  ^.  —  Stations  sans  importance. 
—  320  V.  Alexandro"  Nevskaiia,  k  30  V.  de  la  vieille  ville  de 
Ranenbourg ,  connue  par  Menohikov.  —  344  V.  Bogotavleii^  (Bo- 
rofleiéHCKi»;  buffet);  bifurcation  sur  (160  V).  lélets  (p.  350)  et  sur 
(79  V.)  Benkendorf'Sosnovka. 

3dÔ  V.  Koilov  (Ko3jIÔbi;  bv^et;  hôt,  Popovj  flacres  :  de  la  gare  en 

ville,  25  à  40  k.  :  1  h.,  50  à  75  k.)  est  une  ville  riche,  de  35  000  hab., 

et  un  chef»lieu  de  district  du  gouv.  de  Tambov,  dans  un  joli  site, 

sur  le  Lesnoï'  Voronèje  et  sur  une  hauteur.   Sa  fondation  remonte 

au  commencement  du  xvii^  s.  et  sa  plus  vieille  église  date  de  1772, 

sa  eathédreUe  de  1840.    Beaucoup  de  fabriques  et  grand  commerce 

de  grains ,  de  bestiaux  et  de  chevaux. 

Da  KosLov  i  Saratov:  422  V.,  eteei»io  de  fer,  «a  13 h.  —  Oa  tra- 
verse la  région  fertile  mais  uniforme  du  Tchernoziom  («terre  noire>).  — 
68  V.  Tambov  (TaMÔéBi;  bufet;  hôt.:  Boulçakov^  Dvorianskaïa ,  66,  cb. 
70  k.  à  3  r.,  b.  10,  1.  35,  d^.  35  k..  dîn.  60  k.  à  2  r.,  omn.  50  k.  j  Gramd- 
HôUl;  voit.  30  à  50  k.)  ville  peu  intéressante  de  48000  hab.  et  chef-lieu 
du  gouv.  de  ce  nom,  sur  la  ^na,  affluent  de  la  Mokcha.  Elle  est  surtout 
construite  en  bois.  Il  y  a  27  églises  et  la  bibliothèque  Karyehkine.  Trois 
rues  seulement  sont  pavées,  les  autres  sont  à  peine  praticables  au  prin- 
temps et  en  automne.  Grand  commerce  de  grains  et  autres  produits  agri- 
coles. 11  y  a  une  iglUe  luthérienne.  Chemin  de  fer  de  Kamyehine,  v. 
p.  899.  —  157  V.  Kirtanov  (KHpcàHOB-b;  buffet).  —  219  V.  Veriounovtkata 
Cbuffet).  Embranch.  de  14  V.  sur  Bikovo.  —  244  V.  RUehlchivo  CPr^meso: 
buffet);  bifurcation  sur  Tavoljanka  (v.  389)  et  sur  Penza  (p.  304).  —  387  V. 


VOft<W£JB.  VL  R.  40,     3Q9 

Aikar9k  (Anipcn-,  bvffct),  ville  4e  8000  hab.  et  chef- lieu  de  district,  sar 
la  Mèdm4dit$m,  affluent  du  Don.  Bifarcation  sur  (333  V.)  Yphk  (p.  408)  et 
SUT  C80  V.)  Baionda.  Enauite  le  pays  est  accidenté  et  la  voie  décrit  plu- 
sieurs grandes  courbes.  —  423  V.  Saratot  (p.  402). 

I>s  Tambot  i  Kamtchi»'.  445  V.,  cbeviin  de  fer  en  17  b.;  il  n'y  a  pis 
d.*expre8S.  —  106  Y.  Ouvàrovo  (yBipoBO}  buffet).  On  franchit  la  Vorona. 
—  168  V.  Iktvo^mka  (TasMaiima):  embrancb.  sur  (97  Y.)  RHehtehévo 
Cp.  889).  —  183  Y.  Pinéré9k:  ^  IM  Y.  BtUaeh^p  (Bajiaio6n;  buffet); 
embraneh.  sur  Povorino  (y.  ci-dessous).  —  339  Y.  Roudnia-KamifiehifukoÂa 
(PyXHs-KaxiimaRCKaa ;  buffet).  On  traverse  la  MédviédiUa.  —  445  Y.  Kcany- 
chine  (Kain>m«H%  \  buffet),  t.  p.  408. 

•Au  .d«là  de  KokIoy  «e  déroule  le  panorama  de  là  fertile  rëgion 
du  Tchernoziom  ou  de  la  «terre  naire».  Rien  que  des  plaines  on- 
dulées, qui  annoncent  le  Sud  de  la  Russie. 

445  Y.  Oriaii  (FpisH;  bon  hufftt),  ville  de  1000  hab.,  sur  la 
MaUra,  point  de  jonction  important  des  chemins  de  fer  russes. 

Db  Gbiasi  \.  Tsakitstvb:  5fô  Y.,  chemin  de  fer,  en  21  h.  —  Cette 
ligne  traverse  La  steppe  entre  le  Yolga  et  le  Don.  Les  stations  sont  pour 
la  plupart  des  colonies  de  Cosaques  sans  importance.  —  73  Y.  Mordovo 
CMopxÔBOj  buffet).  —  135  Y.  B<ntmak  (Brvnitchi  buffet).  —  196  Y.  Berisse- 
cUAak(6opBCorjtorfc  \  buffef)^  ville  de  la 000 hab.,  sur  la  rive  g.  de  la  Vorona^ 
affluent  du  Don.  Commerce  de  grains,  de  bestiaux  et  de  laine.  —  323  Y. 
PovorUto  (buffet),  point  de  jonction  de  la  ligne  de  Kharkov  (p.  964);  embraneh. 
'sur  (77  Y.)  BalaeMv  (v.  ci-dessus).  —  347  Y.  Atexikovo  (AaeKCïiBOBO  ;  buffet). 
Baibraneh.  de  88  Y.  sur  OmHoupino  (Jfibusmo-^  buffet),  où  il  y  a  en  octo- 
bre un  grand  marché  aux  bestiaux.  —  430  Y.  Artchéda  (Apnéxa-,  buffet). 
—  565  Y.  TkoHiêyne  (p.  408). 

Da  Oaïasx  1  Obbl,  ▼.  p.  80O. 

Les  stations  suiTsntee  sont  aussi  pour  la  plupart  sans  impor- 
tance. —  515  y.  Otafêtaxa^a^  il  y  a  une  forêt  de  chines  et  de  bou- 
leaux* —  546  V.  Ratéiêli^ata  (PASx^bMia),  d'où  un  tronçon  de 
Toie  mène  a  Yoron^. 

551X  V.  YortmCje  (BopÔseSl).  —  HmfH.  —  Hôtblb  :  II.  Centrai;  Grand- 
a&tet;  M.  de  Si  -  Pétenb^urg  (eh.  1  r.  35  à  4r. ,  b.  15,  1.  SOk.,  dîn.,  de 
13  h.  à  6  h.,  Ir.);  S.  du  Commerce.  —  Fiacbbs:  de  la  gare  en  ville,  80; 
1  h.,  âO  à  40  k.  —  Tbauvtat:  de  la  gare  au  nouveau  cimetière  par  la  ville, 
ainai  que  dans  la  rue  de  Hoscou. 

Voronèje,  ville  d'env.  84000  hab.  et  le  chef-lieu  du  gouY.  de  ce 
nom,  qui  est  renomme  pour  ses  chevaux  et  ses  bestiaux.  Elle  occupe 
un  joli  site,  sur  la  rive  dr.  du  Voronèje,  affluent  du  Don,  et  à 
8  kll.  de  leur  confluent.  Elle  a  été  fondée  en  1586,  pour  opposer  une 
barrière  aux  Tatares ,  et  fortiflée  de  bonne  heure.  La  rive  où  elle 
se  trouve  est  élevée  et  coupée  par  des  ravins.  Pierre  le  Gr.  avait  créé 
ï  Yoronèje  un  chantier  de  construction  pour  sa  flotte  du  Don,  et  on 
lui  a  érigé  un  mon'ument  en  1860.  L*anc.  arsenal  sert  actuellement 
de  local  au  club  de  yachts.  Dans  la  rue  de  Moscou  se  trouvent  le 
palais  ^piicopal  et  la  cathédrale.  Il  y  a  un  eùuvtnt  de  St-Mitro- 
pkane  (1623*1703),  qui  est  un  pèlerinage,  et  une  épHse  luthérienne. 
Yoronèje  est  la  patrie  des  poètes  populaires  Koltsov  (1809-1842)  et 
NiUtine  (1826-1861),  qui  sont  inhumés  au  nouveau  cimetière,  et 
le  premier  a  aussi  un  monument  (buste)  dans  la  ville.  Commerce 
très  important  de  grains,  de  chanvre,  de  suif,  etc. 

Di  VoaoBÉrt  IKouasa:  881  V.,  chemin  der  fer,  en  9  h.  —  «6  Y 


400     VL  n.  40.  NOYO-TCBiatKASK. 

IHffOéUwiUk.  —  90  V.  iTMtorMW  (buffet),  d'où  paiient  deux  embnneh. -. 
M  K.  far  (lœ  V.)  mêh  (p.  3Q0),  m  8.  sur  (901  V.)  F«lM»iM  (p.  368).  >• 
118  V.  Kékêu  (b«ffet).  —  175  V.  OkUMgry  (II|Érpu;  buffet).  —  231  V. 
Konrtk^  y.  p.  351. 

Le  train  retourne  à  BazdiélnaTa  (p.  399).  —  644  Y.  LitlH-iur' 

le- Don  iMÂcwM  aa  joa^  ;  buffet) ,  point  de  jonction  de  la  ligne  de 

Kharkov  (p.  362) ,  où  Ton  traverse  le  Don,    On  quitte  ensuite  la 

région  de  la  «  terre  noire  »,  et  on  entre  dans  la  steppe.  Stations 

sans  intérêt  —  752  Y.  Mi1chaïlovka(livaLéUàOBMtij  buffet}.  -  860  Y. 

Tchertk&vo  (Hepraôao;  buffet).  —  967  Y.  Gloubokaïa  (TâyôàK^B; 

buffet).  -  1034  Y.  ZwiMéYP  (Saipepo;  6i^<sl). 

Db  STiÉBiiiTo  A  KBAMATOBaKAÏA*.  386  V.,  Glvemin  de  1er  d'où  se  déta- 
chent, à  DébolUévo  iJIfiôijaJifiBO',  145  Y.),  des  embrfineh.  qui  se  dirigent, 
au  K.-S.  8vr  Louçansk  (JiyriBCam  ;  73  Y.),  au  K.  sur  £dni(ehmnêitXJLmcmrkBcrh  ; 
103  V.)  à  rO.  sur  I«ÊÊêin9imtmU  (HcniOBéTaa;  58  V.),  pohrt  de  jonction 
avee  la  ligne  de  Jfarioupol-Slaviansk-LoBOvaïa  et  une  autre  venant  d^Ié- 
katérinoslav  (p.  383).  A  KranuOorêkaîa  (386  V.),  on  rejoint  la  ligne  de 
Losovaïa-Taganrog  à  Rostov-sur-le-Don.  —  Ces  ehemins  de  fer  traversent 
le  graad  Vaàna  heniUtr  du  Seneta,  qui  a  env.  34000  kil.  earr.  de  super- 
ficie et  dont  les  couches  les  plus  productives  sont  à  Lissitchia  Balha. 
On  extrait  du  charbon  ordinaire  et  de  Tanthracite.  Il  y  a  de  plus  au  TS. 
un  gisement  considérable  de  mineriU  de  fer  et  des  forges,  les  plus  grandes 
à  LQuganàk  et  à  Li$$itcha%$k ^  Tnn  et  l'autre  sur  le  Donets  (v.  ci-4essu8). 

i0ô2  Y.  Soulvne  (C^jimi;  buffet),  oii  il  y  a  des  mines  de  char- 
bon et  des  forges  importantes. 

1117  Y.  VoToteherlnuitk  (Hôao^iepKiccK'k;  buffet;  Hèt.  Central, 
Perspective  Piatov;  fiacrea:  de  la  gare  en  ville  40  k.,  à  la  gare  30, 
à  la  course,  20,  à  l'heure,  40),  ville  d'env.  52000  hab.,  chef-lieu  de 
la  province  des  Cosaques  du  Dôti  et  siège  d'un  archevêché.  Elle 
n'a  été  fondée  qu'en  1805,  pour  remplacer.  iStorytcfterJSMufc,  situé 
à  37  kil.  au  S.  et  souvent  ravagé  par  les  inondations  du  Don.  Elle 
est  sur  un  plateau  d'env.  100  m.  d*altit. ,  coupé  par  des  ravins  et 
qu'entourent  de  trois  côtés  YAksaï^  bras  secondaire  du  Don,  et  la 
Tourtova,  Elle  occupe  une  superficie  d'env.  10  W\,  carrés,  et  elle 
a  de  larges  rues  droites,  dont  les  maisons  sont  généralement  à  deux 
étages.  La  rue  principale,  qui  monte  directement  de  la  steppe,  passe 
à  mi-hauteur  sous  un  arc  de  triomphe.  Au  point  le  plus  élevé  de 
la  ville  se  dresse  la  cathédrale^  qui  se  voit  de  loin.  Devant  le  peUait 
de  l'hetman  des  Cosaques  est  le  monument  de  Platov  (m.  1818), 
hetman  bien  connu  par  les  guerres  du  commencement  du  zix^  s. 
On  conserve  ailleurs  les  étendards  des  Cosaques,  leurs  chartes,  leurs 
trophées ,  etc. ,  ainsi  que  le  bâton  qui  sert  depuis  Catherine  II  à 
l'investissement  de  l'hetman-général,  maintenant  toujours  l'héritier 
présomptif  de  la  couronne.  Le  Jardin  de  la  Ville  jouit  d'une  belle 
vue  sur  la  steppe.  Les  vignes  des  versants  du  plateau  produisent  le 
vin  mousseux  du  Don. 

Le  chemin  de  fer  se  rapproche  ensuite  du  Don.  —   1141  Y. 

Afcsaï  (AKcéit),  station  de  Cosaques  de  6000  hab.  —  1156  Y.  Nakhi- 

hévan  (HaxHieBau),  colonie  arménienne  de  19000  hab.  Non  loin 

'a  cathédrale  arménienne,  une  statue  de  Catherine  II,  bronze  par 


ROSTOV-S.-L.-DON.  VJ.  Jl.  40.    401 

Tckikkov.  11  y  »daii8  le  parc  Alexandre  une  haute  colonne  de  granit 
érigë«  en  l'honneur  d'Alexandre  II. 

1 165  y.  BottoT*tmr^le*9oii  (PoctdB%  ■•  ^wj), — Bt^*t, — hAtkls  : 

Oramd-HôUl^  SadoTaia,  61  (ch.  1  à  ôr.,  b.  16 k.)}  M.  d4  Framet.  Voskov- 
skaia,  94,  recommandé  (eh.  1  r.  25  à  3  r.  50,  b.  10, 1.  15.  l»'  dëj.  25,  7^  dëj., 
de  10  h.  à  1  b.,  50  à  75  k.,  dtn.,  de  1  b.  à  5  b.,  75  k.  à  1  r.  35);  Koutnêiêov; 
H.  dm  VEurop*.  —  Coksulats  :  de  Framcé  (af  enee  eoasulalre),  our.  de  10  h.  à 
midL,  de  3  k.  à  7k.^  de  Belgique  y  Petite  Perapeetive,  190  (adrewe  pro- 
visoire). 

Roitav,  ville  de  120000  hab.  et  principale  place  de  commerce  du 
S.-E.  de  la  Russie,  qui  ne  se  composait  encore  que  de  quelques  ca- 
banes en  bois  au  commencement  du  xix®  s.  Elle  occupe  un  site 
pittoresque ,  sur  la  rive  dr.  élevée  du  Don.  Relié  par  des  chemins 
de  fer  avec  Moscou ,  Kharkov  et  Yladikaykaz ,  Rostov  est  l'inter- 
médiaire commercial  et  le  lieu  de  transit  entre  le  Caucase  et  les 
pays  du  S.-E.  produisant  des  bestiaux  et  des  céréales  et  les  pays  du 
Nord  et  de  TOuest.  Dans  le  jardin  du  club  du  Commerce  (on  peut 
se  faire  introduire),  un  bon  restaur.  ;  il  y  t  souvent  concert.  La  ville 
a  une  épHt  luthérienne.  —  Lign«  de  Vladikavkaz,  v.  R.  44. 

Bb  Bostov  a  Loxovâia:  996  V.,  ebemin  de  fer,  en  16  b.  —  87  Y.  Ta- 
aaafait  {Tanapânb;  àmftt;  la  f«r»  est  à  1  V.  Vf  <^^  eentre  de  la  ville  et  à 
3  V.  da  port;  Mt.  (U  VEnrope,  Pétrorskaïa;  voit,  de  ta  gare  en  ville, 
40  k.  ;  au  port,  60  k.  -,  eontulat  de  Del^iguc^ Pëtrovskaïa,  25,  de  9  b.  à  4  b.), 
port  sur  la  mer  d*Azov  et  ville  riante  (filOÛO  bab.),  avec  de  larges  rues, 
plantées  d^arbves.  Dans  le  râteau  te  volt  la  ebambie  où  Alexandre  I^^* 
monrut  en  1835;  en  faee  du  couvent  de  Kouvelle-Jérusalem,  le  monument 
érigé  à  Tempereur  par  la  ville.  —  170  V.  KharUpsk  (XapifiAcKi;  buffet). 
Bmbraaeb.  sur  (163  V.)  Varioupol,  par  /cusMovotora  (3o  V.).  Marleupol' 
(Xapifao»;  ^^fet;  hdt.:  dg  VEmroptt  St^PHtrabéurç  ;  voit,  de  la  gare  en 
viUe,  aO  à  40i  Ib.,  40  à  60  k.),  ville  de  83000  bab.  et  port  sur  la  mer 
d*Azov.  —  258  V.  K9»itamUnovka  (hviffei).  —  287  V.  Kramaiorskaîa  (buffet; 
p.  400).  —  300  V.  Skfimnêk  (buffet).  —  S96  V.  LotopoSa  (p.  S8i). 

Batbauz  jl  VAPSta  de  Bostov  pour  les  ports  de  la  mer  d*Acbv  :  Taganrog 
(1  r.  50  et  75  k.) ,  Mmri9up9i  (8  r.  et  1  r.  76)  «t  BwdUmêk  (5  et  8  r.  ;  bôt. 
International;  consulat  de  France,  rue  Vorontsov,  ouv.  de  10b.  à  4  b.), 
ainsi  que  pour  Kerteb  (p.  997)  et  Fëodosia  (p.  397). 

Bateaux  à  vapeur  sur  le  />•»,  v.  p.  406. 


41.   Le  Volga,  de  Syzran  à  Aatrakhaii. 

12Û6  V.  Triget  d'env.  3  jours.  —  Prix  du  trajet:  pour  Saratov^  4  r.  55 
et  3  r.  10;  KamgeMne^  8  r.  05  et  5  r.  75;  lïariUyne^  10  r.  36  et  7  r.  iO^Astra- 
Mm,  15  r.  60  et  il  r.  15.  —  Pour  Kijny-Novgorod,  etc.,  v.  S.  29  et  90. 

Le  signe  i  désigne  les  «tatioins  des  bat.  à  vap. 

8f%tan,  -Wé  p.  345.  Le  V4>lpa  lonfe  de  là  à  dr.  le  plateau  de 
200  i  BÛO  m.  d'aliit.  qui  le  aépare  du  Don  et  où  se  trouyent  towtes 
les  localités  Importantes.  A  g.,  toujours  des  prairies.  ~  99  Y., 
àdr.,  ifhvalynàk  (XjMJBfiwcKi),  ville  do  24  000  kab.,  àmkt  beaucoup 
de  sectairee,  oonmie  du  ceste  dans  les  autres  villes  du  Bas- Volga. 
Dans,  le  voisinage,  de»  établissements  de  Mord  va  (p.  330).  >-  ilô  Y.^ 
à  dr.,  \M€9^i«9ka,  grand  village  do  8000  hab.  -  166  Y.,  à  g., 
tBa2alcoi7o(BajBi6Bo),  qui  a  15  000  bab.  et  fait  un  grand  commerce 

Bsdeker.    La  Bussie.     3«<dit.  ^6 


402     VI.  M,  41,  SARATOV.     De  Syzran  à  Astrakkan. 

d%  grains.  A  40  V.  de  BalakOTO  <Toit  5  r.),  Stolypino,  sTee  des 
sources  sulfureuses,  saison  du  25  mai  au  15  août. 

18d  V.,  idr.)  tyolU<BMaen;  li6t.T  9*«enff«{fMfa; fiacres:  20k. 
la  course),  Tille  de  36300  hab.,  en  partie  sur  trois  collines  séparées 
par  des  ravins.  Pougatchev  y  a  été  fait  prisonnier  en  1772.  £m- 
branch.  sur  Atkarêkj  ▼.  p.  399. 

Le  Volga  entre  ensuite  dans  la  région  des  steppes.  Sur  la  rive 
g.  commencent  les  colonies  allemandes  créées  par  Catherine  II  et 
qui  s'étendent  Jusqu'à  Sarepta  (p.  403).  —  238  Y.  Baronsk  (BapÔHCKi; 
hôt,  Bienemann\  la  première  de  ces  colonies  au  N.,  ainsi  nommée 
d'après  son  chef,  le  Hollandais  Baron  Beauregard  (1765).  On  y  a 
érigé  un  monument  à  Catherine  II,  sur  le  modèle  du  baron  de  Klodt, 
en  1860. 

372  y.,  à  dr.,  flantOT  (GapàroBi).  -  La  g^rt  pour  Kotl^  (p.  386) 
e«t  d&ns  la  ville  ^  celle  jpour  OurAlsk.  sur  1»  rive  g.  du  Vol(4.  —  Hôtsi«s: 
Stolitehnt^a  ;  Roniia.  —  KBtTAUSAKTg  (en  été)  :  Oichiine^  BldoradOy  Ermitage. 
—  PiAOBBs  :  à  la  eoane,  90  à  35;  de  la  gare  en  Tille,  40;  du  débareadère  en 
ville,  40  à  OO  k.  —  Tmamwai  :  de  U  gare  par  la  ville  à  U  cathédrale,  10  k. 

Samtov,  Tille  d'euT.  133  000  hab.,  dont  beaucoup  d'AUemands, 
et  ohef-lieu  du  gouT.  de  ce  nom,  siège  d'un  éTéohé  gréco  «  russe, 
d'un  doyen  luthérien ,  etc.  Elle  s'étend  du  fond  de  la  Tallée  du 
Volga,  qui  est  aussi  à  cet  endroit  au  nlToau  de  la  mer,  jusqu'à  une 
certaine  hauteur  de  sa  rlTO  dr. ,  qui  s'élère  jusqu'à  200  m.  et  dont 
les  Tersants  coUTerts  de  jardins  l'entourent  en  amphithéâtre.  Les 
quartiers  neufs  y  présentent  de  larges  rues  bien  paTées,  où  il  y  a  des 
maisons  en  pierre  et  des  édifices  remarquables,  comme  le  théâtre,  le 
palais  ^piscopal,  la  cafkedrale  St^Alexandre'Nevskyf  acheTée  en 
1825 ,  aTec  un  clocher  isolé,  la  TieiUe  tglise  de  Kazan,  le  Qo^iny- 
Dvor  et  Véglite  catholique.  11  y  a  aussi  une  jolie  églUe  luthérienne. 
Le  muiée  RcLdichtchev  (PaxfmiéBCKiii  Mysétt;  Tisible  1. 1.  jours  sauf 
le  lundi,  de  10 h.  à  3  h.,  moyennant  15  k.;  gratuitement  le  dinu), 
ouTort  en  1885 ,  aTec  une  école  de  dessin ,  renferme  eutre  autres  :  à 
l'étage  inférieur ,  des  souTenirs  de  TourguénioT  (1818-1883) ,  et  à 
l'étage  supérieur,  une  galerie  de  tableaux.  Sur  la  riTo  g.  du  Volga, 
qui  a  enT.  4  kil.  Va  de  large  à  cet  endroit ,  se  tcouTo  Prohrovêkaîa, 
une  espèce  de  faub.  de  SaratOT! 

Cette  Tille  a  été  fondée  en  1501(?).  Elle  futprlse  et  fort  maltraitée 
en  1774,  dans  le  soulèTement  de  PougatcheT  (p.  334),  mais  elle 
doTint  en  1780  le  chef-lieu  du  nouTeau  gouT.  de  SaratOT.  Elle  est 
deTenue  prospère  de  nos  Jours  grâotf  au  chemin  de  fer  qui  la  rat- 
tache au  réseau  du  oenire  de  la  Russie.  Le  eomueree  y  eemprend 
les  gnins ,  le  tabac ,  Ife  sel,  le  poisson,  le  bois,*  ete. 

Les  localités  sulTaivies  sont  sans  llnrportaiice.  —  363  V.,  à  dr., 
fSinenXMHT/.  —  434  V.,'  à  g.,  fBovnoïé,  qui  fait  «n  important  com- 
merce'de  céréales.  -^  462  V. ,  à  dff. ,  -^Niifn^Bann&vkaj  aVec  un 
grand  commerce  de  béf s.  Ka  riTe  Ô/t.  est  plus  loin  fortefiaent  raTinée 
'  présente  des  parois  à  pic. 


De  Syzran  à  Astrakhan.  TSARITS  YN£.  VL  S,  4L    403 

Ô44  Y.  iKamychine  (KaiâwiB'fc),  ekel*Ueu  de  dlstriet  de 
18000  kal>.,  sur  la  Ti¥e  dr. ,  qui  a  encore  plue  de  200  m.  de  haut. 
En  face,  sur  la  ri^e  g.,  la  grande  Nikt^ïevahaïa  Stohoda,  Chemin 
de  fer  pour  Tamhov,  y.  p.  399.  —  Le  Volga  atteint  à  cet  endroit  la 
grande  D£pbes8Ion  Caspienne,  lit  desséché  de  Tanc.  mer  intérieure 
dont  la  mer  Caspienne  (p.  412)  paraît  être  un  reste.  Le  sol  y  est 
couvert,  sur  de  vastes  étendues,  d'une  croûte  de  sel;  ailleurs  se 
dressent  des  dunes  ;  il  n^  &  de  végétation  qu'au  printemps  et  en 
automne ,  et  elle  est  bientôt  détruite  par  l'arrivée  subite  des  gran- 
des chaleurs  ou  de  l'hiver.  —  675  V.,  à  dr.,  •^Doubovka,  où  il  y  a 
quantité  de  moulins.  Chemin  de  fer  pour  le  territoire  de  Donets  en 
constmction. 

728  Y. fTftaritijnie  (IlapHauBi ;  buffet;  hôt.  :  StoUtchnaîa  Oosti- 
nitsa.  Grand- Hôtel;  concerts  au  jardin  Concordia;  voit.,  20  à 
30  k.  la  course;  30  à  40  k.  du  débarcadère  à  la  gare),  ville  commer- 
çante de  56000  hab.,  dont  beaucoup  de  Tatares  et  de  Kalmouks, 
et  chef-lieu  de  district  prospère ,  sur  la  rive  dr.  du  Volga.  Elle  a 
été  fondée  au  zvii*  s.,  comme  poste  de  Cosaques,  et  ce  fut  plus  tard 
la  forteresse  principale  de  la  «ligne  de  Tsaritsyne»,  ensemble  de 
fortifications  qui  s'étendaient  de  ce  point  Jusqu'au  Don.  Il  y  a  une 
f'glise  luthe'rienne.  On  y  remarque  comme  curiosité,  sur  le  quai, 
de  grands  bcuHnê  de  naphtê.  —  A  50  Y.  de  la  ville  se  trouve  Têarev 
(desservi  par  des  bat.  à  vap.),  qui  est,  dit-on,  sur  l'emplacement 

de  l'anc.  capitale  de  la  horde  d'Or. 

Uwue  d€  OrioH,  t.  p.  909.  Cheniii  de  fer  pow  Tlkhoriëlflkala  (B.  44) 
en  eonstraetion. 

ÊMBBAKCH.  de  73  V.  de  Tsaritayne  à  Kalateh  (hôt.:  Moscou),  sur  le 
Don,  trajet  en  4  h.  Va  ^^v-  —  Bât.  1  vap.  de  Kalateh  à  Bostov-sur-le- 
Don  (p.  401),  triget  en  3  à  4  ioan^  pow  9  et  6  r. 

A  idO  y.  an  K.-S.  4e  TMrit^yoe  se  trouve  U  1m  Iltoa,  qui  a  170  kil. 
car.  de  superficie  sur  60  em.  de  profondeur.  C^est  une  nappe  d'eau  salée, 
qui  ne  gèle  jamais  et  qui  n*a  pas  d^ëeoulement.  On  n*en  extrait  aetuelle- 
en  ment  qu'une  Ikible  qwkntlte  de  sel  par  an. 

Le  Yolga  tourne  an  S.-^E.  an  delà  de  Tsaritsyne  et  commence  à 
se  diviser  en  phiefenrs  bras.  —  7dd  Y.,  à  dr.,  Icrepta  (Cspénta  ; 
voit,  du  débatcadère  en  ville ,  7  Y.,  60  k.) ,  localité  prospère  de 
6000  hab.,  avec  des  maisons  en  pierre;  c'est  une  colonie  de  Ffères 
Moraves  fondée  en  1 766^  Sa  meittstde  est  o^èbre  dans  tonte  la  Russie. 

Les  rives  deviennent  de  plus  en  plus  uniformes.  Il  n'y  a  plus 
guère  ensuite  de  colonies  que  sur  la  rive  dr.  —  846  Y.,  à  g.,  f  Vladî- 
mtrovXca  (Bia/U^MHpoBKa),  d'où  un  chemin  de  fer  dessert  en  été  le 
lac  de  Batikowniékak  {Ettciyn^éievoe  6sepO;  53  Y.  ;  env.  5  h.),  où 
il  y  a  de  grandes  salines. 

878  Y.,  à  dr.,  f  ï'efcomy  lûr  (Hépniiii  JIp's) ,  ville  de  6000  hab. 
et  ehef^lieu  de  district,  anparavamt  fortifiée.  —  1024  Y.,  à  dr:,  /^no- 
ic^Sevek  (EaorieBCKi).  Plus  loin,  à  g.,  Ti&umé'niéi^ea,  on  il  y  a  un 
temple  bouddhique;  KtUmytsky  Bazar,  à  dr.,  principale  colonie  de 
Kalmouks,  avec  un  grand  temple.  A  10  Y.  en  deçà  d'Aètrakhan, 
Tinakif  avec  des  bains  de  boue. 

26 


404     F/.  IL  4L 


ASTRAKHAN. 


11M8  V.,  i  g.,  fÂitnhbaa  (AcrpaxaMb).  ~  hôtsmi 

èaSs  tfdiWalfw;  Mtt^HkUm  Nmméta.  —  ItasTAusAms:  dftn» 

Sremi«i«  h^teU  et  4«Ba  le«  jArdins  d'^treadM  (avee  théâtre  cP| 
*Otraâ$t»ié.  —  Fxikcmu:  30  k.  U  eoarse  ;  th.,  40  k. 

AUrakKant  ville  de  113000h»b.  etchèf-lieu  du  gouv. 

khan,  siège  des  autorités  civiles  et  militaires,  et  d'ëvêchés  gi^ 

et  arménien.   £lle  est  située  dans  le  delta  du  Volga,  sur  l'i 

dentée  de  Saïai%  et  à  90  Y.  de  l'embouchure  du  fleuve  dant 

Caspienne ,  et  à  env.  20  m.  au-dessous  du  niveau  de  la  mej 

C'est  le  centre  du  grand  bassin  de  la  mer  Caspienne,  et  la 

tlon  est  pour  cette  raison  un  mélange  de  Ruases,  de  Tatarej 

méniens,  de  Perses,  etc.   Env.  50000  pers.  n*y  vivent  guèri 

la  pêche.  Les  importations  consistent  surtout  en  céréales  et  \ 

les  exportations  en  poisson  et  en  laine.  Des  digues  protège| 

la  ville  contre  les  inondations  du  Volga.     Le  faubourg 

ancien  porte  le  nom  de  Tatarskala.   Il  y  a  env.  50  vignobles 

de  la  ville. 

Astrakhan  a  été  fondée  au  xiv®  s.,  quand  Tamerlan  eut  ai 
vieille  ville  située  env.  10  V.   plus  au  ».y  sur  la  rive  dr.   du  \ 
elle  a  été  jusqu'à  la  eonquéte  par  les  Russes,  en  1654,  la  eapii 
khaaat  tatare.     Cette  ville  prit  en  iâ05  le  parti  du  faux  JM' 
vainement  assiégée  en  1660  par  les  Tatares  et  prise  en  1670  pi 
Raslne  (p.  831).    Pierre  le  ur.  en  fit  sa  base  d  opération  dans 
bats  avee  les  Persans,  y  créa  des  chantiers  de  eonstruetion  et 
cause  de  rimportanee  qu'elle  a  acquise. 

L'endroit  le  plus  élevé  de  la  ville,  le  Saïatehi  Bi 
occupé  par  le  Kremlin,  qui  a  été  «onstruit  de  1582  à  169' 
avait  des  tours  dont  deux  seulement  subsistent  encore.  —  Laj 
DKA^LE  OusPENSXY  est  le  principal  édifice  d^ Astrakhan,  eoni 
1 699  à  1710.   Elle  a  un  grand  dôme,  d'env.  64  m.  de  haû] 
clocher  isolé.   Elle  se  compose  d'une  églUe  haute,  dont  let 
nés  et  les  murs  sont  revêtus  de  stuc  et  lUconostase  de  p< 
et  d'ornements  en  argent ,  et  d'une  egHêt  bctsse,  qui  contiï 
sarcophages  d'archevêques  et  de  deux  tsars  de  Géorgie;  ir| 
riche  tiésor.  —  Sa  suivant  de  la  cathédrale  la  MoskovskaI 
olpale  rue  de  la  ville,  où  il  y  a  beaucoup  de  boutiques  persi 
arrive  au  Vieux  bazar  et  à  la  eath^raU  arménienne.    Il 
Jardin  publie  à  odté  dje  Vkôtel  du  Qouwmement.   Sur  1»  pli 
même  nom ,  un  monument.  d'Alexandre  II,  élevé  en  1884. 
une  église  catholique  et  une  lulkhérienne ,  ainsi  qu'un  nu 
antiquiiés  d'A$tràkhan* 

Dans  la  Politséiskala,  qui,|^t  de  U  et  qui  traverse  un  ci 
se  trouve  une  mosquée  persane.  —  Au  vieux  port,  dont  les  cl 
tiers  ont  été  transférés  «n  1868  à  Bakou  (p.  414),  se  voit, 
une  allée  ombragée,  la  maison  de  Pierre  le  Orand,  où  l'on  moi 
son  yacht  nommé  «Mon  Plaisir»  (pour  la  visiter,  s'adresser  à  VU 
de  ville). 

D'AsTSAKUAK  k  Bakou,  ▼.  B.  43. 


■H 


.— -^    J 


406 


VII.  LE  CAUCASE. 


I 


I 
f* 


I 


42.  D'Odessa  à  Novorossiisk ,  Poti  et  Batoum ,  par  la 

mer  Noire 410 

De'Poti  à  Tiflis.  411. 

43.  D'Astrakhan  à  Bakou,  par  la  mer  Caspienne      .     .     412 
Ver  Caspienne.  419.  —  De  P<troY»k  à  Betlaa.   Témir- 

kkanehonra.    Qonnib.   De  Derbent  k  Konkha.  418. 

44.  De  RostoT-sor^le-Don  à  VladikaTkas 415 

De  Tikkoriëtekala  à  VoyovoMiiak.    Stavropol.  416.  — 

Bains  du  Canease  :  Piatigorsk,  Kialovodsk,  Jélié»no- 
▼odsk.  Vallée  da  Baksan.  416.  —  Elbrous.  Vallées 
dn  Tehéghem  et  de  rOnrban.  De  Vladlkavkaz  à 
Kontaïs.  417. 

«  45.  De  Batoum  à  Tlflis 418 

9  Gonvenl  de  Qhélati.  41&  >-  fiouanétie.  419.  —  Boijom. 

Abbas-Tonnan.  490. 

*  46.  DeVladlkaTkaz  à  Tiftis.  Ronte  militaire  de  Géorgie    420 
De  Tiflis  en  KhakhéU.  495. 

47.  De  Tiflis  à  Bakou 42Ô 

BriTan.  495l  —  Ararat.  Kars.  Nonkha.  Obimakba.496. 


■ 


PréliminairM. 


Lie  OmieaM  (Kaanàaib) ,  vaste  chaîne  de  montagnes  qai  sépare  TEnrope 
4k  l'Asie,  entre  la  mer  Caspienne  et  la  mer  Xoire,  s'étend  de  rE.*8.-E.  à 
-Wp.-H.O.^  de  lmpr€$qu*(le  éTApeMrûU^  snr  la  mer  Caspienne  (Bakon),  à  r<in- 
ëSmckure  du  KinAmn,  snr  la  mer  Noire.  Elle  a  env.  1980  kil.  de  long  et 
NO  à395kU.  de  lai^e. 

^  Il  y  a  nne  crête  centrale,  composée  de  roehe  primitive  cristalline,  que  pré- 
sident des  ebaines  calcaires  plus  basses  au  n.  et  au  B.  Des  contreforts  de 
Su  de  longueur  y  donnent  naissMiee  à  des  vallées  transversales  relative- 
înt  nombreuses,  tandis  qu'il  y  a  fort  peu  de  vallées  longitudinales.  Le 
.ucASB  Cbutsal  forme  un  rempart  colossal  de  IfiO  kil.  de  long  et  presque 
Mios  lacune,  dont  les  cols  ne  sont  pas  inférieurs  à  9000  m.  et  dont  beaucoup 
di  sommets  dépassent  5000  m.  d*altitude.  Les  principales  cimes  de  cette 
-Sftaîne  centrale,  le  •Caucase  de  glace»,  qui  se  termine  au  S.-B.  par  Té- 
rilmae  massif  de  VAdaï-Xkokh  (4643  m.),  sont  la  Chkara  (5183  m.)  et  le 

achIamUum  (6151  m.).  A  peu  de  distance  de  Textrémité  V.-O.  est  la  plus 
ute  montagne  du  Caucase,  VJSlbroui  (5631  et  5668  mO>  d'origine  volea- 
■ique ,  et  du  côté  E.  le  Kofbek  (5044  m.) ,  qui  est  aussi  volcanique.  Au 
8^-£.  de  TAdaï-Khokb,  les  eols  sont  plus  bas  et  plus  nombreux.  Là  se 
«Meuvent  le  tûl  ë€  Momiu&fk  (3869  m.),  entre  les  vallées  de  TArdon  et  du 
Won,  sans  neige  durant  quatre  mo4s  de  Tannée,  et  la  Jrrfstoeat»  Qorm 
f%aiOttt.  de  la  Croix»;  9788  m.),  oà  est  la  principale  brèche  du  Caucase,  tout 

Jrès  du  Kasbek  à  TE.,  entre  les  vallées  du  Térek  et  de  la  Koura.  La  chaîne 
■  montagnes  se  partage  au  delà,  de  TAdaï-Kbokh  pour  former  deux  rami- 
iflaations,  qui  entrassent  le  plateau  du  Daghestan,  rnne  à  ffi»,  se  dirigeant 
.trtftrs  lea  Portes  de  Fer  ou  le  défilé  de  Derbent,  et  Tautre  au  S. -S.,  prolon- 
«kmt  larcbaîne  isentrale.  Leurs  principaux  sommets  sont  le  T^wl0*  (4460m.) 
^le  BoMordUnàMiMAgÙm,}.  —  La  limite  des  neiges  est  à  9996  m.  au  S.  et 
•flBO  m.  au  N.  Les  i^acleM  n*y  paraissent  guère,  proportionnellement  au 
jêniia«,.MOiw  étendus,  que  ceux  des  Alperi,  les  plus  grands  é^tti  le  gUMtr 

26, 27 


y' 


406  LE  CAUCASE.  Pr/liminaireê. 

d4  Biïïinghi  et  le  çlaeier  dt  Kmraçmm^  à  TAdai-KhoUi,  qui  a  env.  17  kil.  ^ 
long  (inférienr  seulement  à  Mini  d'Aletseh,  en  Suisse},  et  cependant  1k 
cours  d^au  n*7  penrent  nullement  se  comparer  à  eeux  des  Jdpes.  Yen 
la  mer  Voire  coulent  le  XiNiètf*,  VJkçom-  et  le  Afo»,  vers  la  mer  Caspienac 
le  Térêt  et  au  8.  la  Eoura.    Les  laes  sont  rares  dans  ces  montagnes. 

OUmal.  —  Les  pluies  toat  plus  abondantes  sur  le  yersMtt  8.-0.  du  Caa- 
ease  que  sur  celui  du  K.-O.;  le  pluviomètre  marque,  par  ex.,  3113  ms 
par  an  à  «o(«M«  su»  la  ««r  VoiM;  \m  à  Pm,  im  à  Jfé9orûmHèk^  mi i 
PiaMf0rêkj.  731  à  Stavrcpol^  488  à  TiJUt  et  334  à  Bakou.  -^  Le  vei-Mnt  If.-S 
nu  de  la  Ùiêcmucatit  est  donc  moins  boisé;  rhiver  y  «st  froid  et  l^ëté  chaMl 
comme  dans  le  reste  de  la  Bussie  d^Europe.  IL  y  pleut  surtout  au  co»- 
mencement  de  Tété.     Le  efittf  8.  ou  la   linmtfmwcùHe  est  plus   favorW 

Eour  le  climat  f  Tlflls  y  a  une  température  annuelle  de  13*  6  G.  Uat 
aute  muraille  naturelle  la  protégeant  contre  les  vents  glaeés  du  lï.-O. 
et  les  eaux  y  étant  abondantes,  la  Transcaucasie  a  de  riel&ea  forêts  et 
les  plantes  du  Hidi  de  TEurope  y  prospèrent.  On  y  reneontre  dans  lii 
régions  basses  des  cbênes  et  des  hêtres,  mêlés  d*iflif,  de  buis  et  de  taiai- 
rins,  dans  lesquels  grimpent  des  vignes  ;  des  lauriers-cerises,  des  buissoes 
d*yeuse8,  des  azaléeB,  et  des  rhododendrons,  jusc^u^k  1000  m.  d*altit.  ;  du 
fougères  de  la  taille  d^un  homme  et,  dans  les  clairières,  quantité  de  fleuat, 
parmi  lesquelles  se  distingue  surtout  le  lis  de  la  Chine.  Les  arbres  eoii- 
fères  croissent  jusqu^au  pied  des  glaeiers,  et  Ton  a  trouvé  deft  plantes  al- 
pines en  flensrs  fU8qu*à  une  aiti*.  de  8000  à  8600 m.  —  En  fait  d'animaw 
féroces ,  il  n*est  pas  rare  de  rencontrer  des  ours  dans  le  Canease ,  et  i 
Lenkoran  des  tigres.  Les  grandes  forêts  de  TOuest,  qui  eaft  presque 
désert,  y  recèlent  encore  des  bisons  (t.  p.  43) ,  et  dans  les  hautes  mea- 
tagnes  se  trouvent  le  chamois  et  le  bouquettn  du  Caucase.  Lkb  faiaae 
abondait  jadis  dans  la  vallée-  du  Bion,  le  Phase  de  Tantlqmité,  naais  il  y 
est  devenu  rare»  -^  Lee  ;Uw*m  régnent  eur  la  eôte  de  la  mer  Noire  et 
dans  la  vallée  du  Rien  et  de  la  Koura;  la  lèpre  n*atteint  guère  que  la  paille 
la  plus  pauvre  de  la  population  persane;  la  tnatadtt  persanee  (roxoBAMt), 
une  sorte  d'éruption,  se  rencontre  à  lélissavetpol. 

Population.  —  Au  point  '#e  Vile  ethnographique ,  le  Caueaee  est  an 
des  pays  les  plus  curieux  du  monde.  Le  manaue  de  eonuauniBation  et 
risolement  des  vallées  ont  fait  que  la  population  s*y  est  divisée  en  m 
grand  nombre  de  tribus  et  qu'il  s^y  est  conservé  des  rentes  des  peuplaM 
qui  ont  passé  daat  leurs  migrations  sur  les  grandes  routes  au  N.  et  à  llï- 

Le  Sud  est  habité  par  les  descendants  des  anciens  iB^aas,  qui  parlurt 
une  langue  divisée  en  plusieurs  dialectes,  le  khatrlMi:  ee  sont  lea  €fémr- 
çienêy  ou  GrauiUm  des  Russes,  dans  la  vallée  de  la  Koura-,  les  MimgréUmi, 
dans  le  bas  de  celles  du  Bion  et  de  Tlngoar,  les  Imér^hitut,  sur  le  eouis 

le* 
p9r 
un  penple  à  demi  civilisé  et  peu  guerrier,  qui  eut  de  bonne  haure  vm 
écriture  et  par  conséquent  une  littacature.  I^ejur  vieil  alphabet,  nomme 
«khoutsottTi»,  est  emprunté  àl*arménien;  ealul  dont  ils  se  servant  maie 
tenant  est  le  «mkhédvouli».  Ua  sont  an  nombre  d'en v.  1  million^  et  Un  pm- 
fessent  la  religion  grecque.  Il  y  a  eu  là  une  immigration  eonMdéra|îe 
4.^Jmèinitnê  et  de  iman»^  dont  on  compte  «av.  1  million  (surtout  danak 
gouv.  d'ÉrivaaO  et  1100000.  Les  Tatares  parlent  une  langue  qui  a  vm 
grande  afAnité  avee  le  ture.  Au  K.  de  l^embonehure  de  Tlngour  kabit«»( 
depuis  l'antiquité  les  Abiha»«ê  (env.  20000)^  restes  des  Tcherkesses  qui  wt 
émigré  depnia  1j604<v.  ei-dessous).  Leur  langueest  une  des  «aggluanaatee» 
Ils  sont  mabométans  depuis  le  xv^  s. 

La  partie  N.-O.  du  Camease  au  bord  de  la  mer  Noire  est  preaqua  «ft- 
tièrement  inhabitée  depuia  1864,  dale  de  ft^émigratioa  des  fVAerftwsees  m 
Oirom$at€»9^  qui  roeeapaieni  au  noalibrè  d'env.  400000.  Il  n'y  a  que<4a 
priaelpal*  tribn ,  celle  des  (Maréimi  (env.  80000),  «oumise  dêpada  ioif 
temps  auac  Bukses;,  qui  èeit  restée.  Sur  le  vemaui  K.  de  la  m«Mntekgaa, 
iusqu*au  Kouban  «*  au  *M»tk.  Les  Telierkessee^  qui  se  nomment  a^^ 
'-^es  Adi§kây  se  disent  d'odgiae  «éwHique*    lia  piuAeat  une  l«ie«*  tdltt 


Prélimmakr€9.  US  CAUCASE.  407 


4  fiai*  »  p«rt.  Un  mm«  gruié  nombve  de  Vauurtt  oui  *u8*i  pénélvé 
dan«  iM  v«Uëe«  d«  l^.HÛ.  «Tte  1m  C*bArdieas  et  ae  «ont  mêlé«  à  eux,  ce 
foi  a  influé  «ur  leur  lAogtte.  Chrétiens  au  comnencement  du  moyen 
ace,  le«  Catkardiena  se  sont  plu«  tard  eonvertia  à  rislamisme^  mais  ils 
n  ont  pas  nria  part  an  soulèvement  de  Chamyl  (p.  406).  IX&  passent  pour 
les  plue  eAevaleresques  montagnarde,  et  une  grande  partie  dea  popu- 
lations voiaiaea  ont  adopté  leur  mœurs  et  leurs  eostumea.  iiea  hommes 
portent  la  ■teberkesk*',  long  habit  ajusté  en  étoile  de  laine  grossière, 
avec  de  très  longues  maaehee  retronaaeea,  un  petU  eol  droit  et,  en  avant, 
pluaieura  rangs  d^étaia  ieartouehea.  Deasoua  ils  portent  le«beebmet»  ou 
r*arehalyk>,  vêtement  de  eotonvade  un  peu  plus  court,  qui  ne  se  voit 
qu^au  eou  et  Mtx  hvae.  Dea  pantaloaa  eollanta,  dea  guêtres  et  de  petites 
bottée  eomslètent  le  eoatume,  avee  un  bonnet  de  peau  de  mouton.  A  cela 
«"ajoute,  ail  fait  froid,  la  «bourka*,  manteau  sans  manches  fait  d*ua 
feutre  épaia,  à  longa  poila  à  Textérieur,  et  en  tout  tempe  un  araenal 
d'armea  de  toute  sorte.  Le  costume  des  femnaes  tcherkesaes  n*a  rien  de 
bien  caractéristique,  à  Texeeptioa  de  la  eoiffure,  de  forme  cylindrique 
et  aux  riches  oraerneata  d*or  et  d^argeat,  du  haut  de  laquelle  pendent 
dee  ehainettea  et  dea  cordonnets  d'or  et  d*aigent. 

I*  partie  moyeaue  de  la  ehalae  de  laoftagnea  de  ehamie  côté  de  la 
route  mittlaire  ée  edergie  (p.  4aO>  eat  oeeupée  par  les  Ossètos,  qui  «e 
poimrut  euasMêmea  Irmu  (Arieois)  et  ful  aest  certainement  d^or^ne 
■liemia.  Leur  laague  eet  eoàféaève  de  celle  éea  -M édo-f^reec.  Ils  eo«t 
au  nombre  éTen^.  ISOttA  et  Ue  profeeeent  la  religien  «thrétienne  ou  le 


lA  laaiAeatfoki  orientale,  eet  habitée  f«r  deux  groupes  ^nelpaux 
de  laribva,  «eux  AU  TckHÊktàtâm  et  dee  i>e»*es<»eeii.  Les  première  se 
donnent  le  mmi  de  Ifakk  <ahoî  et  teMieart  eur  le  reieant  N.  juaqu^au  Té- 
rek,  mtfa  es  deux  parttea  séparées  par  une  fiurte  colonie  russe.  On  en 
eemp te  enrv.  180  000,  diviaés  en  plusieurs  trtteu,  et  ils  sont  mahooiétans. 
C^eat  leur  pays  oui  a  été  le  foyer  du  grand  soulèvement  qui  n'a  cessé 
qu*eii  1860.  Pea  aébaftaementa  et  d*autres  ravagea  rappellent  encore  à  bien 
des  endroiU  cet*e  rébellion.  Les  Dagheatanala ,  enr.  560000,  ont  aussi 
toujours  été  diriséa  en  un  grand  nombre  de  Mbus,  souvent  localisées  dans 
dea  Tallées  etu  dee  villages  et  dont  les  langues  sont  inintelligibles  pour 
les  tiibua  voieiBea.  Lea  plua  impdrtaata  aent  lee  .dveres,  qui  habitent 
entre  Botlikh  et  TémirUMmehonsa  et  qui  ont  compté  parmi  eux  Chamyl. 
Ceux  du  S.  aont  encore  déaignés,  comme  dana  Tantiquité,  aoua  le  nom 
de  Le$ghiens.  Toua^aont,  dit-on,  sélés  partisans  de  Tislamisme^  mais  aussi 
laborieux  et  honnêtes.  C'est  une  population  à  la  lois  agricole  et  in- 
dustrielle; leurs  armes  et  leurs  tapis  sont  renommés  et  le  manteau  les- 
gbien  («bourka»  ;  v.  ci-dessus)  est  répandu  par  tout  le  Caucase. 

Lés  Bm$€t  dans  le  Caucase  dépassent  déjà  le  chiil^e  de  9  millions. 

n  n'est  paa  possible  d'entrer  Ici  dans  les  détails  sur  les  langues  qui 
s'y  parlent.  On  notera  que  presque  tous  les  noms  de  lieu  s'accentuent 
sur  la  dernière  syllabe.  La  transcription  eat  faite  dans  la  description 
suivante  d'après  le  russe. 

Hiateire.  —  Lea  anciens  ont  connu  sur  la  côte  £.  de  la  mer  Ivoire  les 
MocJu*  ou  Jbir4$^  habitant  la  Colcbide,  l'ibérie  et  l'Albanie.  Différant  de 
bonne  heure  des  montagnards  par  une  certaine  culture,  les  Ibères  n'ont 
eu,  autant  qu'on  peut  le  savoir,  rien  de  commun  avee  les  Ariens.  Des 
colonies  grecquea,  aurtout  de  Hilet,  s'établirent  aur  la  côte  de  Colchide, 
dans  les  bas-fonds  arroaés  par  le  Phase.  Les  fables  de  Prométhée,  de 
Jasou  et  des  Argonautes  rappellent  lea  relationa  avec  ce  paya. 

Aux  temps  historiques  apparaissent  en  Ibérie,  dans  la  vallée  de  la 
Koura,  lea  O^rgùmt^  dont  le  nom  a  pour  origine  une  corruption  grecque 
du  pectan  Owrg  ou  Ourdj^  en  annénien  Virth»  D'abord  un  peu  aoas  la 
dépendance  4e  la  Pcr^v  ^^^  Oéorg^ns  furent  ensuite  sous  celle  de  la 
Macédoine,  dont  ils-  s'anranchireat  au  iii^  s.  av.  J.^C. ,  et  ils  restèrent 
indiépendants  jnsou'au  ui^s.  de  notre  ère.  Leurs  rois  réaidèrent  près 
de  Xtakhe*  (p,  «O),  è  Matnm^êk^^  en  géorgien  Armm'lêtkhé  (château 
d'Oromaae  ou  Ormusd)  t  «Hr  ua.  rocher  au-deaana  de  la  Koura.    Il  y  eut 


406  LE  CAUCA9M.  FrÛéminaireê, 

d*»bord  U  dyRMtie "deé  Fhtr»v»»lien8  (Ph«rnftbu«),  pows  «ne  faàiiUe 
aménieBne.  Dea  luttes  iatërienTM ,  des  pÉKagee  et  des  ieoiitatWes  in- 
frueteases  de  se  sonstridre  à  U  dominattoii  persane  VeinpliBSenf  eette 
période  et  la  saWante,  Jas<ia*à  la  fln  dtt  ti^s.  ,  oh  règne  une  famille 
persane.  Le  ebriHIanltme  se  répand  ansst  alors  en  OéorgieL  Tllfis  est 
la  résidence  à  partir  de  la  An  dn  v^s.  Les  hfttes.  «ontinnelle^  contre  les 
Persans  néee«sltent  la  protection,  mais  anMi  la  réeonnaiseanee  de  la  su- 
prématie de  Tempire  trysantin.  A  la  dynastie  éts  Ouufmnidm  (S7IP787) 
uneeéda  celle  des  BmçrûtU^.  dont  le  piremier,  JiiMef,  entra  en  Intle  a^ec 
les  envablssenrs  arabes.  Qnelqnes^ns  eenlement  des^  prinees  de  eette 
dynastie ,  qni  prétendait  deseondre  de  David,  roi  de«  Jnifs,  parvinrent  à 
maifitenlr  IHndependanee  de  la  OéoiiKie  vis-à-vis  de  Bysanee  et  de  la  Perse. 
Les  règnes  les  pins  henrenst  ponr  le  p4y«  farent  eenx  de  DmvUt  te  Rénêmateur 
(1069-1195),  <)ni  pénétra  même  en  vahtqnenr  dans  l*Asie-lIlneare,  et  de 
fbmaro  (1184-1213),  reine  à  oni  on  attribne  encore  anjonrd'bui  toutes  les 
grandes  eonstmctions  qni  s  y  trouvent.  Les  bordes  de  Tamerlan  s^em- 
parërent  de  la  (Géorgie  a  la  fin  dn-  xiv^s.  et  n^en  Airent  eba^ëes  qVà 
la  mort  dn  conquérant.  Le  royaume  fat  divisé  en  14Sd  en  trois  princi- 
pautés: VJméréthi4y  le  KkmriM  et  le  JTaMéW,  ce  qui  le  nût  encore  pins 
dans  iar  dépendance. de  la  manambie  persane,  rétablie  an  xri^B^  et  celle 
des  OsmanHs^  qni  s'avançaient  de  «ce  cité,  et  l'islamisme  s  Ai  «bmî  des 
progrès..  Le»  Rnases  commencèrent  de  leur  eôté  à  y  -praétrer  par  le 
nard  à  partir  de  Pieerre  le  «r.^  ila  gagnèrent. en  1784  la  Oabardie  et,  en 
s^altiant  aux  Ossètes,  le  paMage  le  pins  impcwtant  dn  Gauoaae.  Bans 
la  lutte  qui  en  résulta  avec  les  Persans,  les  Géorgiens  se  nvneai  dn  côté 
des  Russes,  et  J5tfm<iwM,.yrinee  de  Kakbdti  et  de  KbarChli  jnévnis  de 
nouveau  depnia  1788,  devint  vassal  de  laBassie  en  1783..  ti^eor^es.  JT///, 
son  snceesaeui',  edda  déflnitiveaMntatn  royaume  à  la -Russie  en.  1801^  et 
rimérétbie  y  fut  réunie  en  18i0.  Le'peia  d'Andrinople ,  en  1839,  donn» 
«  la  Russie  une  grande  pactie  des  «ot^  de  lai  mer  Koire,  et  les  tribus 
indépendantes  dn  Canoase  furept  soumiees  api>ès  «-une  lutte  de  plus  de 
soixante  ans.  Les  Rosses  rencontrèrent  la  résistance  la  plus  acharnée 
ches  les  populations  de  TB.  •(i83&-186e))  dont  le  fanatisme  religieux  avait 
été  snrexoité  par  Témir  OAanaff  {m.  1971;  v.  pi  387).  G'eai  seulement 
après  la  guerre  de  Orimée  (18M)  que.  purent  être  prises  snccessivenaent 
ses  forteresses ,  Véden  et  âounib.. .  La  lutte  dura  encore  pins  longtemps 
il  rO.,  oà  les  Tcherkesses  ne  st  soumirent  qu'en  1886. 

Politiquement,  le  Caucase  {SantiscKift  npàii)  foni&e  aujourd'hui  nn 
gouvernement  général  de  Tempire  mise,  comprenant  6  gouvernements 
et  6  districts  administratifs,  dont  la  superficie  totale  est  dé  415334  verstes 
carrées  (479664  kil.)  et  qui  comptent  7560000  bab. 

Voyage'.  —  Si,  après  les  cbemins  de  fer,  on  se  contente  de  parcourir 
en  poste  la  'route  de  Tiflls  à  Vladikavkaz,  on  n'a  mêmie  pas  besoin  de 
plus  de  préparatifs  et  de  connaissances  linguistiques  que  dans  le  rdste  de 
la  Russie.  Mais  il  en  est  autrement  si  Ton  veut  remonter  lés  vallées  et 
parcourir  les  montagnes.  Dans  ce  cas,  il  est  indispensable  d^avoîr  un 
domestique  de  confiance  et  habile,  qui  parle  l'arménien  et  le  ture  et  qui 
s'entende  aussi  Un  peu  à  -  la  cuimie ,  mais  il  n^est  pas  facile-'  d  en 
trouver  à  l^ifliA.  Pour  voyager  à  pied,  même  avec  un  bagage  restreint 
(v.  p.  400),  i)  faut  des  porteurs.  On  voyage  surtout  bien  è  cheval,  naais  il 
est  souvent  difficile  de  louer  des  chevaux  CtS^lrid»  avec  un  ^ev.,  1  r.  SOà 
3r.  par  jour,  suivant  la  saison >,  et  on  n*y  arrive  d'ordinaire  qu'après  de 
longs  pourparlers  \  aussi  vaut-il  mieux,  |i'éur  un  -voyage  cènsidérable,  vu 
aussi  les  prix  peu  élevés,  en  acheter  un:  ou  deoit'(b  Vladikavkaz,  le 
prix  d'un  cbev.  est  de  OOr.  env.),  qu'on  revend  après.  La  plupart  des 
chemins  de  montagne'  et  niSnie  dds'  cols  'sont*  praticables  'aux  éhérvaux  ; 
il  faut  gnrder  les  ebevaux  la*  nuit,  pont  qu'ils  nt  soient  pas  vtfMSi  On 
vante  beaucoup  les'qualitës  du  chevÛF  dn  Caucase,  surtout' de  celui  de  la 
Gabardies;  il  est  sob^^  dur  à  la  fatigue  «t  dodte.  Lasèile^'du  vays  étant 
très  ineomniode,  il  ne'fdut  pae  oubtier'd'enemvérter  une  autre',-  nvec 
-  <iuo)  vpiaèer  le-bagageet  UBeceévertuve,  et'laSaWgle.dolt^tre  faite 
:uè  ou  eorps^'irèff  mineedu-elievalt  di»  Gaucaàèi  - '^*^^' 


Pr^miMires.  LE  CAUCASE.  409 

Comme  v^ràtare,  on  ne  trouve  d'ordineire  que  la  tëUg»  (▼•  P.  zx). 
Il  n'y  <^  de  diligeucea  à  Teuropéenne  que  sur  U  rouie  miUt*ire  de  uéoci^ 
(p.  426).  Aux  retoii  de  pofte  ou  peie  pur  ebev.  et  pur  ver9te,  &  k.  dans 
lu  piuÛM,  et  4  ù  5k»  dune  Isb  mouiugnea;  il  funt  y  ajouter  les  dépeuseq 
en  Toitnrea,.poairboife«,  etc« 

Il  faut  de  plua  emporter  pour  de«  excursions  dans  Tin térieur  quantité 
d** objets,  teU  que:  Ut  ueTuyuge  ou  sao  pour  doriuir,  eouvertures,  usten- 
eilea  da  toilette,  eonservea,  eufé,  pain  ou  biseuit  (U  u'y  en  a  pas  dans  toa 
liuatea  montacnea),  thé,  auaru,  feur  portatif,  Tuiaselle,  aiguilles,  fll,  épii^ea, 
ecMcineeiM,  eordea,  fleeUea,  poudre  uueeticide,  phunuaeie  de  voyage,  avee 
de  lu  fuiuiue,  rerolTer,  etc.,  toutes  ehoMS  qu  ou  trouve  à  Tiflia.  On  ne 
sawruit  entreprendre  de  eounses  dans  les  bautea  montagnes,  sans  enunener 
un  bon  guide  dea  Alpes,  les  (Caneasiena  ne  pouvant  servir  que  de  por* 
tenrs,  «mtre.qu^il  faut  av«e  eux  de  la  prudenee.  Aux  objets  néeessaires 
dnna  lea  aseeuslouaf  il  faut^  encore  lyouter  une  tente  i  uue  baeke  pour 
ecmper  dn.bols,  un  marteanet  des  clous  pour  ferrer  les  ebaussur^Svetc. 
IjU  bugace  se  tranaport^  le  mieux  dana  des  «kbourdehines»  (sacs  doublea)) 
qni  se  Laieseut  tellement  placer  sur  le  dos  des  cbevaux  et  qui  ne  se 
beartani  pas.    Le  viu  se  met  dans  des  outres  Cbourdouk). 

II  eut  bon  d'avoir  des  rseoinmaudalaous  auprès  des  employés  russes» 
nauia  elles  ne  vous  aident  pas  à  surmonter  bien  des  diffieuliés-,  dont  le 
voyageur  ne  vient  à  bout  qu'à  forée  d'énergie  et  de  persévérance.  Le 
temps  a  encore  moins  de  valeur  pour  le  Oaucasien  que  pour  le  Russe. 
On  se  gardera  même,  quand  on  aura  peu  de  temps  à  soi,  de  le  laisser 
voir ,  ear  fêla  ftrift  iBimédla|lemeut  angmestor  les  exigeoees  pour  les 
porteurt,  les  chevaux,  etc.  Oii  ne  conclura  rien  sans  avoir  tout  examiné 
personnellement.  Les  voyageurs  eux-mêmes  ne  courent  de  risques  nulle 
pnri,  mais  ils  doivent  avoir  Tceil  à  leurs  bagages.  Un  domestique  soigneux 
est  aussi  danji  ce  cas  d'une  grande  valeur. 

Des  nÔTuts  à  l'européenne  n'existent  qu'aux  endroits  desservis  par 
les  ebemins  de  fer  et  les  bateaux  à  vapeur  et  là  où  il  y  a  des  bains. 
On  trouve  encore  à  se  lof^er  et  à  se  nourrir  aux  relais  de  poste  entre 
VladlksvkaK  et  Tiflis.  Les  auberges  de  village,  nommées  dsuAAcm,  n'offirent 
que  le  logis,  dans  une  pièce  généralement  malpropre-*,  du  pain,  du  vin, 
même  des  œufs  et  de  la  volaille,  mais  si  l'on  vent  d'autre  viande,  il  faut 
aeheter  un  mouton  tout  entier.  Cependant  on  est  souvent  obligé  de  de- 
mander l'hospitalité  a  un  habitant^  on  donne  alors  en  partant  une  indem- 
nité, qui  est  souvent  une  moyenne  entre  la  demande  et  l'oifre.  Il  est  bon 
d'avoir,  au  eus  oà  les  gens  ne  veulent  pas  d'argent,  de  petits  objets  4 
leur  donner  eu  eadean,  tels  ^ue  couteaux  de  pocbe,  petits  miroirs,  bous- 
sole, longue-vue,  tabac  et  the.  Dans  les  grandes  ascensions  de  montagnes, 
on  peut  avoir  à  coucher  sous  la  tente  ou  en  plein  air. 

La  saison  la  plus'  convenable  pour  un  voyage  dans  les  hautes  mon. 
tagnes  est  la  fid  de  Tété,  ainsi  que  les  mois  de  septembre  et  d'octobre- 
04  le  temps  est  beau,  mais  dont  les  jours  sont  courts,  et  les  nuits  froides, 
Les  vallées  basses  se  visitent  le  mieux  en-  autoume  et  au  printemps, 
quand  la  végétation  y  est  dans  toute  sa  magnificence  \  elles  sont  brûlantes 
et  malsaines  en  été.  On  se  garantit  de  la  fièvre  en  évitant  de  boire  de 
l'eau  non  bouillie  et  en  portant  des  vêtements  de  laine,  .surtout  de  la  fla- 
nelle ,  pour  ne  pas  se  refroidir  quand  arrive  subitement  la  fraicheur  du 
soir.  Il  y  a  'beaucoup  de  fièvre  chez  les  habitants  des  hautes  montagnes, 
de' sorte  qu'on  ne  saurait  prendre  trop  de  précautions. 

Les  PKAls  DB  voTAOB  dutts  los  viUes  peuvent  s'évaluer  à  10  ou  13  r. 
par  jour ,  pour  le  moins  ;  il  faut  y  ^jouter ,  pour  les  excursions  dans  les 
hautes  montagnes ,  les  frais  d*uu  guide  suisse ,  des  porteurs  et  de  l*équi- 
pemeut.  C<Mnme  il  est  difficile  de  ehaoger  de  l'argent,  même  dans  les 
villes,  et  souvent  impossible  dans  les  villages,  il  faut  une  grande  pro- 
vision de  billets  d'un  rouble  et  surtout  de  petite  nàonnaie. 

tJn  PLAX  de  voyage  se  règle  là  sur  les  moyens  de  communication.  En 
venant  de  TO.,  ou  passe  par  Odessa  et  Batoum  (3  jours);  de  l'intérieur 
de  la  Rutsie,  ou  prend  par  Rostov-sur-le-Don  et  YladikavkaB  (1  j.);  du 


410     VIL  R,  49,  NOVOROSSIISK.  ITOéèêta 

Volfft,  le  mltvx  ett  de  se  4IH(er  rar  Bakou  (8  j.).  Il  fa«^raii  en  «mtre 
eeaipler  po«r  «b  TOf^fe  rapide ,  qv'tfn  «e  «avrait  reeoniiaBder,  1  jour 
de  tr^t  es  efeeuia  de  fer  de  Batovnn  cm  de  BiJcov  à  Tlflie,  1  j.  à  1  j.  Vs 
pe«r  roir  TIAft  et  9  J.  è  3  j.  i/s  po«r  pareonrir  la  route  militaire  de 
Oéor(ie,  soit  en  tout  4  à  6  jours.  —  On  reeoasmande  ta  visite  de  Koutaîs 
H  de  ses  nafaiSones  eoTlrons  et  une  exevrsion  es  Souanétle  par  le  eol 
de  Latparl,  ee  qui  prend  8  à  9  jours,  puis  par  la  nouvelle  route  de  Ma- 
missoB.  —  Dans  les  ttontaynes,  on  fera  Men  de  compter  un  tiers  ou  un  quart 
de  plus  qu*tl  n*est  dit  pour  les  distances  et  le  temps  à  employer,  afin  de  ne 
pas  être  dans  rembarras  en  eas  d'Imprévu.  A  cheval  ou  en  voiture,  on 
peut  faire  dans  les  conditions  ordinures  00  à  60  V.  par  jour.  Dans  les 
eas  douteux,  on  ne  devra  jamais  s'en  rapporter  aux  gens  dn  pays,  mais 
à  un  onvrace  digne  4e  eonflance  ou  à  une  bonne  carte. 

BiBT.iootA.nin.  Citons  seulement  parmi  les  nombreux  ouvrages  sur 
le  Oauease:  Jfer^*»,  IftssioB  seientiflque  au  Caucase,  1880;  AUxmmdrt 
IHiHMf,  le  Caucase,  Paris,  1808;  D.  W.  /Wmi«M,  tbe  Central  Cauoaaus  aud 
Bashan,  lx>ndon,  1888;  tbe  Exploration  of  tbe  Caucasus,  Lmidoa,  1698; 
JKcAp,  «0m$e  dt^  Voyages  au  Ceuease  et  en  Asie  centrale,  Budapest;  1897. 

La  meilleure  cabtb,  mais  où  ne  figuraient  pas  jusqu^à  j^réaeut  les 
hautes  montagnes  de  sorte  qu'on  est  en  train  de  la  remanier,  est  la  carte 
à  cinq  v*rB$ii  (e.-à-d.  0  verstes  sur  1  pouce  anglais,  soit  à  tino  ëehoile 
d*env.  1/200000^)1  de  l'ëtat-major  général  russe;  prix  d^une  feuflle,  env.  1  r. 

42.  D'OdetM  à  NoToromiisk,  Poti  et  Batown,  par  la 

Hier  Hoire. 

Bats  AUX  X  VArioa  de  la  <f^  r«s$e  ât  IfaviçaHôn  à  vapeur  et  dt  Comimtrc* 
(on  évitera  les  bateaux  marchands):  d'Odessa  t.  1.  Jours  en  été  0  fols 
par  sem.  en  hiver);  à  Eupatoria,  lalta,  Féodosia  et  Kerteb.  Le  bateau 
express  (env.  60  h.)  ne  touche  qu'à  Scbastopol,  à  lalta  et  à  Novorosaiisk. 
Prix  :  d'Odessa  à  KovorossUsk,  35  et  18  r»  ;  à  PotL»  88  et  39  r.  60-,  à  Batoum, 
39  et  30  r.  èO,  nourritiure  comprise,  moins  le  vin  (v.  p.  878, 882).  —  B«teaax 
de  la  C'«  des  Uutaq€fU%  mvriUmu  de  MarseUU  à  Novorossiisk  OCO  fr.) 
et  à  Batoum  (3!»  fr.). 

H  D'Odessa  à  Kerfch ,  v.  R.  39.  Ensuite  on  a  â  g.  la  presqu'île  de 
Taman,  qui  est  plaie.  C'est  seulement  au  delà  de  Teniboucbure  du 
Kottèan  (p.  40Ô)  que  commene^nt  les  montagnes  du  Caucase,  qui 
bordent  la  côte  sur  une  longueur  de  400  kilomètres.  On  est  ftappë 
du  calme  qui  règne  sur  les  versants  des  montagnes,  couverts  de 
forêts.  Le  nombre  des  babiti^tions  humaines  est  bien  réduit  depuis 
rémigration  des  TcherkesMS  (v.  p.  406)  ;  on  aperçoit  seulement  de 
temps  à  autre  les  ruines  d^une  forteresse  ou  une  noQTelle  colonie 
russe.  Le  bateau  aborde  à  Anapa,  port  de  12000  habitants ,  aussi 
fréquenté  pour  ses  bains  de  mer  (simples). 

HovMTttiaiiak  (HénopocciMcKi).  —  BvfH,  —  HôvsX'S  ;  J7.  /Vcm^oû, 

au  poH  (eh.  1  r.  00  à  4r.,  b.  16,  dëj.  40k.,  dfn.,  de  12 h.  à  7  h. ,  1  r., 
omn.  90  k.);  J/broret,  dans  la  ville.  —  Fiaobbs:  de  la  gare  en  viUe«  aO  k.; 
1  h.,  50  k.  —  AoBMOB  coKsuLAiBB  DB  ^RAUCB:  ouvertc  de  10  h.  à  midi  et 
de  ah.  à  4 h. 

Novorossiisk  est  une  ville  d'env.  20000  hab.  et  un  port,  dans  un 

beau  site,  à  la  Russie  depuis  1829  et  que  les  alliés  bombardèrent  en 

1855.  Le  port  est  un  des  meilleurs  de  la  côte  -,  11  est  seulement&xposé 

en  hiver  aux  tempêtes  dues  au  vent  du  Nord.  Le  commerce  de  la  ville 

mnkence  à  prospérer  par  suite  d^une  importante  fahrio^tion  de 

lent  aux  environs,  ainsi  que  de  Touvertufe  d'un  chemin  d%  fer 


àBatoum,  SOUKBOUM^^KALÉ.         VJL  B.  42.    411 

qui  la  relie  à  riatéfienr  du  pays.  Il  y  a  un  grenier  à  W  colossal  qui 
mérite  d*étre  vu.  —  Chemin  de  fer  pour  Rostov-sur-le-Don,  v.  p.  415  ; 
la  ^aie  est  à  1  Y.  du  poit  et  à  3  Y.  de  la  ville* 

Le  bateau  aborde  ensuite  à  DJoubga  {f,mf6n)^  petit  village  d'où 
11  y  a  un  cbemin  menant  par  la  montagne  à  lëkatérinodar  (p.  415). 
Les  montagnes  deviennent  plus  élevées.  Elles  atteignent  déjà  env. 
1000  m.  à  Touaps/Cfytiucé)  ou  Vûïaminosvky-Possâd.  Il  y  a  de  cet 
endroit  (1000  hab.)  une  route  neuve  menant  à  Matkop.  Au  delà  de 
P$é%4Aiapé  (Ilcesyiiie)  ou  Laxarievikaïa^  un  fort  russe,  on  aperçoit 
déjà  quelques  cime»  neigeuses  de  la  chaîne  centrale.  Puis  vient 
Sctéhi  (Cow)  ou  Dûikh9inky^F9Mad,  (env.  1000  hab.).  La  végéta- 
tion y  est  luxuriante  et  l'endroit  est  un  des  plus  humides  de  la  côte 
(v.  p.  406).  Bon  territoire  de  ebaase  aux  environs. 

Après  Adltr  (AAJepi),  apparaît  ¥itê<mnda,  où  sont  les  ruines 
d'viM  éi^ise  byvaiitine  célèbre,  donnée  commci  du  temp«  de  Justi- 
nieii  I^*"  {râ  s.),  mais  qui  est  plutôt  du  x*  s.  On  suppose  que  e'est 
remplaeementdela  colonie  milésienne  d6Plf|f(m«a  («ville  des  p4ns»). 
Le  bateau  louche  ensuite  à  Qoudoucfi  (Fy^yari)  et  à  Sovy  -  Afon 
(BôMrit  AoéBii,  Nouvel  Athos;  à  27  Y.  de  8oukhoum-Kalé) ,  cou- 
vent fondé  en  1876  par  les  moines  du  Mont -Athos.  Il  y  a  une 
vieille  église^  qu^on  a  transformée  à  l'usage  du  couvent. 

Bookhoum-Kalé  (hôt.  :  de  France,  ch.  1  à  2  r.  ;  flaeres:  1  h.,  35  k.) 
petite  ville  de  district  de  5000  hab.,  encadrée  de  trois  côtés  par  des 
montagnes,  est  située  sur  une  plage  un  peu  plus  large,  qui  se  dis- 
tingue par  la  douceur  de  son  climat  et  la  richesse  de  sa  végétation. 
Au  milieu  de  la  ville,  la  cathédrale  4^lexandrerNev9ky.  On  a  com- 
battu avec  succès  les  lièvres  dans  les  environs  marécageux  de  cette 
ville  par  de  grandes  plantations  d'eucalyptus.  Il  s'y  fait  un  impor- 
tant commerce  de  tabac.  Le  cap  d'Iskouria,  au  S. ,  rappelle  IHos- 
curias,  la  plus  grande  colonie  milésienne  sur  cette  côte.  —  Il  y  a 
dans  la  vallée  presque  inhabitée  du  Kodor,  une  route  menant  dans 
la  vallée  de  la  Téberda  (p.  416)  par  le  col  de  Kloukhorski.  A 
TBIl^réBs  pa^  le  eol  deKakhar,  v.  p.  4i7. 

Après  un  ^^i  airét  à  Otchwitchifi  (OveHwpu),  le  bateau  passe 
à  Fembonchute  de  VInfour,  On  aperçoit  quelque  temps  le  dôme 
de  l'Elbrouz  couvert  de  neiges  étemelles  (p.  417). 

Poti  (Dôth;  hôt.  Colchtde;  fiacres:  du  port  en  ville,  40  k.)  est 
une  ville  de  4800  hab. ,  à  l'embouchure  du  RUm,  en  travers  de  la- 
quelle se  trouve  une  barre  dangereuse,  et  dans  un  endroit  maréca- 
geux, exposé  aux  fièvres.  Malgré  sa  mauvaise  rade  (entrée  difficile, 
quand  la  mer  est  grosse),  Poti  a  encore  une  certaine  importance 
pour  l'exportation,  parce  qu'elle  est  reliée  par  un  chemin  de  fer 
avec  Tiflis  (v.  ci -dessous).  Cependant  elle  perd  beaucoup  depuis 
que  le  bon  port  de  Batoum  appartient  à  la  Russie.   C'est  ici  qu'éfait 

dans  l'antiquité  la  colonie  milésienne  de  Pha^is. 

DbPovi  i  TiFLU  :  990  V.,  ehemia  de  fer^  en  13  b.  env.  —  15  V.  Tche.- 
laéêàf.  •—  Snsiiiia  un  grand  pont  de  1er  Mir  le  TMChinit- Tchali^  VHipfiQÉ 


4ia     YIL  B.  4».  BATOUM. 

de  ranUquiU,  HYièn  a«i  tépave  riaéréthie  de  U  MiniprëUe.  Bientôt 
après  on  aperçoit  la  ehatne  eeatnùe  du  Canease,  où  dominent  le  Tetnonld 
(p.  419)  et  la  Chkara  (p.  417).  On  ae  retrouve  pluB  loin  dam  la  plaine 
pltti  fertile  du  Bien,  centre  de«  coUinee  peu  ëlevéej.  —  36  V.  Novo-SétuUn^ 
tut.  pour  la  ville  de  ee  nom.  —  49  V.  Abaeha.  —  63  V.  Samtrédi  (23  m.  -, 
buffet),  où  Ton  rejoint  la  ligne  venant  de  Batoum  (v.  B.  45). 

Kn  entrant  dans  le  port  de  Batoum,  on  a  une  vue  magnifique 
sur  la  chaîne  du  Caucase,  et  sur  les  monts  Adjari  (Lasistan). 

m^^ia  (Bary  Hl).  ->  Hôtbls  :  H.  de  France  ;  H.  Impérial  ;  H.  de  Londres 
(eh.  t.  e.  1  r.  75  à  6  r.  SO,  le'  déj.  30  k. ,  3«  déj.  SO,  dîn. ,  de  midi  à  3  h., 
60  k.  à  3  r.);  F.  BelUvuê.  —  Fiacres:  du  port  en  ville,  30;  à  la  gare,  40; 
1  h.,  70  k.  —  Vin-etunUa  dt  Fraaee  (de  l()h.  à  midi  et  de  3  h.  à  4  h.)- 

Batbavs  I  vâPaOB.  Pour  la  Crimée  et  Odeisa,  v.  p.  410.  —  Pour 
Constaiitimoplb:  C*  des  messageries  maritimes^  3  dëp.  par  mois,  trajet  en 
48  h.  ;  C**  ntsu  de  IfavigaHony  3  dëp.  par  mois,  avee  eseales  à  Trëbizonde, 
Samsoun.  Sinope  etlnéboli;  Xloyd  euuiro'hongreis ^  toutes  les  eem.  Prix: 
38  r.  et  3l  r.  (non  eompris  la  nourriture). 

Batoum  est  le  principal  port  de  la  Russie  sur  la  côte  orientale 
de  la  mer  Noire,  avec  une  population  de  30  000  hab.  Le  port  est  très 
sûr,  mais  la  situation  est  malsaine.  Cette  ville  prospère  grâce  au 
chemin  de  fer  qui  relie  la  mer  Noire  à  la  mer  Caspienne.  Les  prin- 
cipaux articles  de  commerce  y  sont:  le  naphte  (Ôô  millions  de 
poudes  par  an),  le  bois  de  noyer,  la  solo,  U  Uine,  les  peaux,  etc. 
Le  Boulevardy  au  bord  de  la  mer,  est  surtout  animé  au  coucher  du 
soleil  ;  dans  le  quartier  O.  de  la  ville,  le  jpare  AUxandre.  Il  y  a  de 
bons  bains  de  mer  hors  du  port.  Dans  le  voisinage,  a  3  V.,  se  trou- 
vent des  ruines  du  moyen  âge,  dites  Zamok  Tamary  (château  de 
Tamara;  v.  p.  408).  Les  hauteurs  de  Khdkkaher,  à  3  Y.  au  S.,  off- 
rent une  belle  vue.  La  culture  du  thé  a  été  introduite  avec  succès 
dans  la  vallée  de  Tchakva  (12  T.).  Excursion  intéressante  dans  la 
vallée  du  Tchorokh,  jusqu'à  Artvine  (630  m.)  ;  si  l'on  est  pressé,  on 

ira  en  voit,  au  moins  jusqu'à  Bortchko. 
De  Batoum  à  T{/lis^  v.  R.  45. 


43.   D'Astrakhan  à  Bakou,  par  la  mer  Caspienne. 

476  milles  marins  (S61  kll.).  Bons  bateaux  à  vapeur  de  la  C^OmieaMe 
é  Mercure,  Trois  fois  par  Mm.  Trajet  de  65  b.  Prix  :  35  r.  â5  et  19  r. 
Bagages,  70  k.  par  pouae. 

Asirokhanf  v.  p.  404.  Vu  le  pou  de  profondeur  du  Volgaj  on  est 
d'abord  transporté  par  de  petits  bateaux  à  son  embouchure,  près  de 
la  Rade-de-neuf-pied»  (AéBflTfc-«yTOBÔii-pellA'b) ,  en  8  h.,  où  l*on 
monte  à  bord  de  ceux  de  la  mer  Caspienne. 

lia  mer,  Caspienne  (KacnfàcRoe  icépe)  oeeupe  la  partie  la  plus  pro- 
fonde de  la  grande  dépression  à  TO.  de  TOural  ;  son  niveau  est  à  96  m. 
au-dessous  de  eelui  de  la  mer  Koire.  C*est  la  plus  Kvande  de  toutes  les 
mers  intérieures  &  elle  a  env.  1290  kil.  de  long  sur  900  à  350  kll.  de  large 
ou  env.  489000  kil.  car.  de  superficie.  La  moitié  K.,  entre  rembouehure 
du  Térek  et  la  presquHle  de  MangicMak  (côte  orient.),  a  très  peu  de  pro> 
fondeur,  en  général  moins  de  26  m. ,  tandis  que  la  moitié  S.  atteint  à 
lieux  endroits  jusqu'à  1100  m.  L'eau  eentient  1.49/o  de  sel,  mais  plus  au 
qu'au  N.,  où  le  Yolga^  V Oural,  etc.,  lui  apportent  beaucoup  d'eau  douée. 


D2RB2IIT.  VI r.  R.  4B.    413 

Lm  edt«f  «mk  pnifaa  f Artont  pUiM  et  d*«ii  akovd  4lfA«U«  «u  N.  «k  à  TB., 
tandU  que  les  e«iitr«|foiia  é«  CâuMse  •«  «i^prMliettk  de  ttèe  frèi  à  TO., 
et  IM  aeaaU  BI)>oiira  «u  lS<f  de  sonte  <ia'il,  n'y  *e«le  qu^une  ^e^e  étroite. 
Be  fréquentes  tempêtes  y  rendent  souvent  U  navigation  très  desagréable. 

Le  bateau  fait  d'abord  un  trajet  de  16  h.  sans  arrêt. 

223  Drilles.  P^troTik  (IleTpdBcii^  go^tinltsa^  non  loin  de  la 
gare) ,  petit  port  tusse  dé  fondation  récente ,  dont  U  rade  est  pro- 
tégée pey  d»ux  longUM  Jatées.  Il  n'y  a  de  curieux  que  le  haza/r. 
▲  4V.  ^  PétKOTflk,  les  testes  de  l'eno.  viite  de  Tavki  (▼oit.  1  r. 
50  à  2r.  aller  et  Tetour),  peut-être  la  Semender  du  royaume  des 
Khazeres.  —  Cbemin  de  fer  en  construction  de  Pêtrovsk  à  Bakou, 

X>e  PiraçvsK  ik  fianav .  360  V. ,  ebfmiih  de  fer  a»  10  k.  —  149  V. 
Orosmp  (bulfet),,  ville  d^  district  malpropre,  sur  la  Sonnehq^  avec  des 
soTuneev  de  aapnte.  —  tOO  V .  Hestsm,  t.  p.  if/. 

U«a  ffranée.Mttle  relie  au  0.  V^rdrek  à  mmtrkkmtchmttmt  ville  de 
SOÛO  bab.y  akef-UraMH.DfglMataa.  d*o^  Vqn  paut  alUr  eu  montait  et  en 
descendant  à  (117  Y.)  'fftnûb  (2346  m.),  haut  plateau  d'env.  40  kll.  de 
superflele,  dernier  rercLge  de  f^amyt  fp.  40É)f,  ee  qu*il  uVst  toutefois  bon 
dA  faire- qu'eree- de  foxtas  MflMuikaada$UMia  «ua  eoeMeaedaitts  vmsaes.  ~  Il 
y  a  ai«sei  4e  gémirfchMieitoura  uM  rente  aendnisaat  au  S,  i  Deiibent  (143  V. 
1/2;  ▼.  ei-dessous)  et  a  Bakou  (380  V.  ^  p.  414);  à  Télav,  y.  p.  425. 

294  milles.  Derbent  (/[epôéHn»),  que  le  bateau  qui  jette  Tancre 
en  pleine  rade  atteint  dans  la  goirée  du  deuxième  jour,  est  une  ville 
d'eav,  15000  hab.  et  un  port  de  la  province  de  Dagbestan,  nommée 
aussi  la  «Porta  de  Fer»,  parce  q^u'elle  est  située  à  l'endroit  où  U 
était  le  plus  facile  de  dé/ençLre  la  seule  route  qui  conduisait  vers 
le  N.  en  longeant  la  montagne.  Probablement  fondée  avant  les 
Sassanides  (vi^  s.)  ^  elle  a  été  l'objet  d^  bien  des  luttes  au  moyen 
âge.  .La  ville  est  bâtie  en  amphithéâtre  sur  le  versant  de  la  mon- 
tagne, qni  ne  laisse  qu'une  étroite  plage  au  bord  de  la  mer  et 
que  couronne  la  citadelle  ^ite  Naryn-KaU.  A  cet  endroit  se  trou- 
vait dans  Tantiquité  A2!6ana,  capitale  .de  l'Albanie ,  qui  comman- 
dait le  pasaage  ^  les  J^ortœ  AlhaïKZ,  Il  subsiste  encore  au  N.  et 
au  S.  des  piurs  ^t  des  tours  des  fortifications  du  moyen  âge,  qui 
s'étag^nt  sur  la  montagne.  A  1  V.  au  K  est  le  cimetière  maho- 
métan  de  f^prlc-Lar^  a  l'endroit  où,  selon  la  tradition,  le  chef 
de  Favant-garde  défi  conquérant^  arabes  trouva  la  mort  au  vixi^  s.. 
avec  40  compagnons ,  apièa  plusieurs  jouxs  de  combat  contre  les 
Khazareç.  Pe  la  citadelle  paît,  à  VO,y  une  muraille  qui  passe  par 
la  crête  de  la  montagne,  dont  Taltl^  atteint  600  m.,  et  qui  s'étend 
jusqu'à  60  à  70  kll.  dans  l'intérieur  du  pays.  Elevée  avant  le 
commencement  du  moyen  âge,  elle  est  constiuitcv  de  blocs  de  rocher 
et  revêtue  a  l'e^ti^rieux  de  pierres  plates  bien  taillées.  Elle  est  do- 
minée par  des  castels  généralement  composés  de  quatre  tours  à 
crén^eaux.  Ngn  loin  de  Perbeijit,  de  grandes  jetées^  provenant  sans 
douté  d'i^n  aiM^.  aqueduc,  et  que  les  indigènes  attribuent  au  gou- 
verneur persan  Menderi  o^-à-d.  Alexandre  le  Grand,,  —  Route  de 

Bakou ,  V,  cî-déssus. 

Da  DaaaaKt  1  Kookha  en  Kakhétl,  route  cavalière  par  Mhiy^   au 
pied  de  Okukh  A«fA  (4068  m.)  et  du  Bagardi&uxi  (4160  m),  ee  dernier  le 


414     VJhR.49.  BAKOU. 


phif  b*ttl  lownl  i«  CwMaM  «a  8.*S.;  puis  «a  4r»verittMii  Ift  «haine 
Miilrftlê  M  C9l  <!«  Swàmwm  (9W6  m.).  ^  Jf^Ma^  ▼.  p.  496. 

L«  bateau  contottme  U  pretqu'tie  d^Apckéton,  qai  est- déserte. 
L*odeur  de  ntpbte  se  fait  sentir  de  loin,  avant  que  le  bateau  arrive 
à  Bakoa,  après  20  h.  de  trajet 

476  milles,  Bakou,  Bai^.  -  H(hBL8;  A  <fe  V Europe;  à.  de  la  Mé- 
tropole; B.  dé  FtvMU;  H.  CeniraH  (eh.  75  k.  à  5  r.,  b.  fO,  1.  80,  l^'^  dëj.  35, 
a*  dëJ.  40,  dlB.,  de  If  h.  à  &h.,  151t.).  — 'VeiToaas  Cpbaëton*  à  9  eher.)- 
à  la  eenne,  90«  t  h^  50fc.(  detogare  emvttke,  40k.  —  "RiàiiwATs  (5k.): 
1  (ëeriieaa  blan«)i  de  la  gare  à  la  siat  de  U  flotte  et  ai«  docks  ^  — 
3  (éeriteaa  vert),  à  U  rue  Chémakha^  -^  8,  non  loin  'de  la  gare  ou 
Tehoray  0«red. 

BoJcott,  ville  d'env.  112000  bab.,  principale  place  de  «ommafee 
de  la  mer  Caspienne.  Elle  s*^tage  en  ampliitbéâtre  an  bord  de  la 
mer.  Au  N.  de  la  rue  du  Quai,  U  nouvelle  ville;  à  TO.,  la  forteresse 
(v.  ci-deesoue)  et  un  dédale  de  petites  rues  et  rueilet,  ainsi  que  le 
bazar  tout  à  fait  oriental.  Elle  doit  son  impott^nee^  aux  soui^ces 
de  naphte  du  voisinage  et  au  commercé  du  riz  et  des  fruits  secs. 
Dans  la  me  Ckémakka  (tramway,  v.  ci-^deeeus),  Tactivité  de  la  po> 
pulation  très  mélangée  est  intéressante  à  observer.  Bans  la  ville 
haute,  une  muraille  datant  du  xvi*  s., .  enf ourejL'anc.  fobtbbbsse 
(KpinocTb),  qui  renferme  le  vieux  pcUdis  deh  Jt7fan«  (actuellement 
un  magasin  militaire  3  on  peut  U  visiter  en  s*adréssant  à  la  cban- 
cellerie  du  commandant) ,  avec  de  vieilles  portes  et  une  halle  de 
Justice ,  ainsi  que  deux  mosquées,  dans  la  colin  Kon  loiii  de  là, 
une  construction  originale,  le  JTJsikâfe' (tour  de  la  Vierge;  de  Tépoque 
byzantine),  tour  énorme  de  4dm.  de  haut,  â  laquelle  se  rattache 
une  légende  romantique.  Veglisc  luthérienne  vient  d'être  achevée 
(1897);  V église  catholique  est  dans  une  maison  de  louage.  Du 
cimetière  (voit.  75  k.),  on  a  un  beau  coup  d'èil  sur  la  ville  et  le'port. 

On  peut  aller  en  (Chemin  de  fer,  à  11  V.  <tu  N.  dé  Bakou,  à  JBala- 
khané-Sahountehi-Rômana,  le  plus  grand  des  bassins  (IBlçil.  de 
superficie)  des  sources  de  Haphte  de  la  presqu'île  d'Apclkérèu;  le 
Bibi-Eybat,  autre  bassin  plus  p^tit,  est  situé  a  5  V.  au  S.  de  Bakou. 
En  1Ô96,  ces  deux  bassins  avaîeiit  t36  sources,  .doiinaiit  386  mil- 
lions de  poudes  de  naphte  brut  (dont  87  millions  ]|^rovenant  de 
sources  jaillissantes).  La  profondeur  des'  sources  les  plus  produc- 
tives varie  de  150  à  540  m.  Le  naphte  brut  est  un  liquide  verdâtre, 
de  couleur  brune  ambrée,  quand  on  le  regarde  par  transpareuce  à  la 
lumière,  et  très  inflammable.  On  le  raffine  et  il  se  transforme  eu  un 
liquide  incoloïe  et  clair,  nommé  en  Russie  «kérossine»  (photogène, 
pétrole)!  —  A  2  V.  Vi  *  ^'^*  d«  Bakou  s6  trouve  Tehùrny  Oorod, 
la  «Ville  Noire»  (tramway,  v.  ci-dessus;  phaéton,  80 k.  aller  6t retour 
avec  ^Ifh.  d^arrét),  où  sont  les  grandes  fabriques  Nobel  (on  peut 
les  visiter  de  9  h.  à  midi  et  de  3  h.  à  5  h.,  en  s'adressant  au  éOmptoir), 
et  plus  loin  à  TE.,  au  bord  de  la  mer,  Biity  Oorod,  la  «Ville  Blanche  » . 


TIKBORIÉltSKAIA.  VILE.  44.    416 

Kokor«v),  avee  t'ftiicl^ii  temple  deê  Adaraieurê  du  feu,  où  brûlant 
encore  Lb«  pr^tonduA  feux  éternels  (25  k.  au  guide  de  la  fabrique 
Kokorev,  plus  30  k.  pour  l'allumage  des  feux).  Les  gaz  de  naphte 
qa*exbalent  lee  gîsements  de  cbaux  à  Vext^rieur  du  temple  sont 
utilisés  par  les  babitants  de  Sourakbany,  village  voisin,  pour  faire 
de  la  cbaux,  etc.  Autrefois  ils  servaient  aussi  à  l'ëclairage  et  an 
cbauifage  des  macbines  et  des  appareils  de  distillation  de  la  fabrique 
Kokorev.  Jt  sultlt  d*un  petit  détour  pour  voir  en  revenant  Biély 
Qonoà  et  Tehomy  Goiod.  -^  Il  eattrèt  lAlrfnaaaiàl  de  faire  la  nuit 
une  eonrse  en  barque  (9  â  4  r.)  à  la  source  de  gaz ,  située  en  pleine 
mer,  pris  de  Blbi-£ybat,  et  qui  continue  a  brûler  un  fois  allumée. 


44r  Se  BMtov-«ar**le«Don  à  VladikaTkai. 

603  V.  Chemia  de  ier.    Tzaàeft  en  24  b.    Prix:  i6  r.  et  9  r.  60. 

Moêto9,  V.  p.  401.  La  voie  ••  dirige  au  S.  à  traven  la  steppe, 
où  surgissent  seulement  ça  et  14  des  colonies  de  Cosaques.  —  34  Y. 
Kaîala.  —  81  Y.  KouckUh^vlcA  (KjfineBKa  ;  buffet) ,  sur  VUia*  — 
118  Y.  Kryla^iktOa  (KpajéMKSBf  buffet). 

171  Y.  TOdHArféttkailk  (TiixopiaKaa;  hvfiet),    Cbemin  de  fer 

en  conairnetlo»  pour  Tsaritsyne. 

!>■  TnHenArsKaiA  1  KotoHo«sita«t  *.  fSt  Y.,  ehemtn  de  fer,  en  9  h.  -- 
08  Y.  mmiMehtimu  Cbi^ffeQ.  ^  137  T.  ZAcatérffteAtf  (Bcarepimoxàpv;  huftt; 
hôt  :  OÊmirak,  ëé  TAnnoM;  flaareB:  de  la  gave  en  ville,  flOç  la  course,  30; 
1  11..  00  k.),  vUle  4e  65000  hab.,  plaee  forte  et  eheMlev  de  la  provlnae  du 
KoaDatt  (SfitéMna  d&n«v»),  sur  U  rive  dr.  du  Eêmètm.  Elle  a  tf të-  tomâét 
en  ilM  pa»  OitheiiBe  II,  eomme  eolonle  de  Oosa^me».  GMlod  eèaHaetM 
de  beamnui,  de  Udne^  de  péemx,  etc.  Il  y  a  un  motimBeat  de  Catherlae  II, 
par  Mikëehine,  et  «in  petit  mÊttée  d*ob)ets  dee  éemlers  tempa  de  Tépoque 
grecqve,  trompés  dans  1»  pfwlne*  d»  Koaban.  —  La  voie  travevie  le 
KoBbaUf  fvàê  «n  de  tes  affluents,  toame  k  TO.,  longe  le*  eovtrefoHt  du 
Cauaaae  et  pénètre  dans  la  priaelpale  ekaftw  de  montagnes.  '*"  197  Y. 
AUiuàmla  (AMkcuui).  Fins  loin,  Érpnuhtla  et  Aatansteia,  deux  petites 
plaeei  forte».    Snân  un'  «annel.  •*-  364  Y.  M99olr»i9Uik  (p.  410D. 

'Xtd  T.  Kavhaxikata  (RamtlscKlK  ;  buffet).  £mbrancb.  de  U  sur 
(145  Y.)  $UwT99él  (CTi»îp«io«;  010  nu  ^  bftt»:  H^  Central,  cb.  t.  e. 
làSr.,  dd>.7ô,  dtn.,  de  1  b.  à 4 h.,  40  i 75  k. ;  fladres  à  l'b.  60 k»), 
ville  paisible  de  42000  bab.  II  y  a  un  Joli  jardin  public  et  un 
tbéitre.  ensuite  on  traverse  le  Jt<mian»  —  391  Y.  Armavir  (Ap- 
uauépi;  buffet),  village  d'e«v.  16000  kab«,  armëniene,  but  la  rive 
g.  du  Kotbaii^  où  on  atteint  le  plateMt  qui  piéeèd^  leOaueaM  l*i  N. 

3<6  Y.  VétiiMiiijKftAiA  (HéanuMniÉenui;  hHffet)^  sur  H 
Kouban.  ^ 

lAfte  grande  route  «eodiift  d*lei,  en  «emootant  le  long  du  Kouban,  à 
(OOV.)  Ja<alpatftliM4(Ba»eaMtmdncn*;lM,7m.)^illage  deOosMpiesCdOCOlMA.), 
eewku  par  tme  vleloi»e  de*  Eusses  sur  leaTuMs  en  17B0.  De  là  il  y  a  un 
ehemin  de  voitures  allant  à  Outehkoulant  dans  lé  Kuratekat,  à  60  Vt  du  pied 
de  l'BfbMMn(il«MiS|jmirjesqii*aaided4el»»<miefMf  «atigant^-  D*Outeh- 


ko«lMi  «•  pe««  liMBSlMr  le  ^«1  d*  iToMar  (3691  m.),  pou#  descendre  par  la 
wmMê  du  MMUh  daas  la  ma^nlllque  wMéé  du  Kodor  (p.  411)  et  de  là  vers 


lie   VIL  B.  44,         FiicnftORflo:.  < 

part  de  U  TAlUe  ou  Koaban  à  JTaranMtirWfla,  moiiite  le  loiig  de  1»  TOMrdit 
flrahes)  et  arrlTé  dsoi  la  Tallé«  4a  Kodor  par  le  col  de  iTlMMËlor  ^mS'iBi.). 

En  continuant  sot  Vladlka^kaz,  op  aperçoit  de  pltts  ëii!  plus 
distinctement  à  dr.  la  chafne  centrale  du  Caucase,  dominée  j^aT  le 
haut  dôme  de  neige  de  TElbrouz.  —  468  T,  VinénLliiiia-'Tôdy 
(MiraepiiUtiui  BdAU;  t>ou'(u/feO|  station  ^our  lés  baiiis  âti  Caiicase. 

Dr  MiMBiALHiiit-VoDT  1  K18LOTOD8K  :  61  V.^  eheoûn  defer  en  e^T. 
S  h.  La  ligne  tratefse  un  beaa  pays  de  motitagrne.  ^  14  V.  JBikMm», 
Bmbraneh.  Mv  JéMéaaataitfc  (Sa»UBoad«cn  ;  «00  la:  ;  r:ctLt  •  dans  las  >illaa. 


aO  i  4ttt«.  pav  nois.  lapftna  a^r  dm.  led^  ji&iktet;.  bAa  r<«<^iir,,  aoua  U 
contrôle  de  la  direction  des  bains  \  dîn.  QO  k.  4  1  r.i  ytocréi.  ^  la  course, 
96^  1  b.,  QOk.).  avee  des  sources  salines  et  fenttgilBeuses  tlo  k'^E^'b  ït.), 
dans  un  site  Doisë,  sur  le  rersant  S.  de  la  JêliétnaXa  Horû.  0ài«>n  du 
90  mai  au  15  sept.  ;  bain,  90  k.  à  1  r.  Il  est  intéressant  de  gravir  le  Bech- 
Utùu  (1906 m.;  eheval  de  selle,  3r.  aller  et  retour),  situé  àlO  V.,  où  Ton 
a  la  Tue  de  rElbroui;  magnifique  lever  de  soleil.  —  i^W.Karras». 

35V.  liaiUfdMk4«a^érd»cltai^(l40tej»aiê</0JgiAitgtt  Cîàé,  eb.  là 
4  r.  ;  H.  de  rgurope;  H.  Centrai^  eb.  1  à  9  r.  ^  b-  90>  1-  ^  1^,;  voitures:  de  U 
gare  en  vtlle,  90  à  fiO-,  1  b.,  SO  k.),  ville  proij^te-ftë  IVOœ^hah^ ,  suï  te  Pod- 
kêvrn^k.  Bile  a  das  aouresa  à^tanx  «nlfareusasiebaftdas.mà  ST^M-h  La 
saison  dure  du  i^'  mai  au  !«'  oct.  l^  vflLe  doitj^fm  i^cm  (CiAf|.lC99M«nes) 
aux  eina  mamelons  oui  rentourent:Xy3<aftf  »^a,  Mtifinoufà  fv.  éî-dessous)., 
SmHMM ,  AmAIom  (V.  ei-deaff«»>-  tVJiHitmlfm^  -Oàfv  '{y.-  ei-âessus).  Bur  la 
place  de  la  eatbédrale,  un  moinmAlit  dayfilà)tilCfBiioiil*«<Bi.  IMI^,  d^ajleës 
Opékouebine.  Deux  bonnes  routes  (voit.  5  à.fi  ç-X  n.èQMIt  J|u  aoniBiet  de 
la  JÊbehôUèë  ($90 m.),  i'dù  l»bn -à^ïà^lisle  «WmSKftlt^îui  %sfr  à  env. 
90  kil.,  et  du  Cauease  central.  Tour  Int^MMsaif  da  U^lbMlovfk*  <^tott.  9 
à  3  v.)s  a»iQfMl  on  peu^  join^ijt  ^  vûite  4e  XfÇftûpe^lerm^mitfn^iè^^  loin  de 
la  gaUru  SlUabtth,  «t  û^,kfigfQJi*^rxo9fl^  où  il  yr««iil  fQ«iP««:a«a^ireiisei 

41  V.  JéHtfUauki  i'àcfi9mjm\mvL\  bât.:  Kovnattetskaïa'^KMtinitaa), 

Îitti  a  dea  aoareea  d*«a«ix  «lealioea  fîraiées  (baln^^Wk^ii  *i«.^  Saiaôa  du 
«r  nai  a«  1<^)^  sapt.  .«hMtoin,  la  valbto.  dà  Podlioaiaok,^  eéluéfilft.  ^.$i  V. 
XHlAvadak  (SmsoaMMBai  Wm.;  bôt.:  4m  ^orei  kêliil  garni;  Hmttam; 
Aaems:  da  la  gam  à  U  localité,  30, à  SOblb-y^k.)^  qbi  a  mua  forte 
sourae  d'aaa  gaseoae.  a^ipaaéc  par'  \m  ïeaarkeiMea  iV^won  ;ftn  «biiaaao 
d»  Ô4miI».  Vaut,  près  da.  la  lai»,  le.giaji^  Surbaiis.  X«a  locaUtây  ^mi 
aampte  9Q(X^bab.  et  qui  est  «iiuée.  dans  wia  étioi*a  '«alléa^  a.^n  asacni- 
Aqua   pare  et  nn  «jcecAlen*  dtabliafemen^  4e  .b«int,   qu'iell»   d€Ât-  au 

riteea  YarontaoT  <^.  p.\3ï%}k  Saiaoïkdu  i^  jate  an  i*^^  oal..  EbEcanMkii 
ebev.  (1  4  9r»  aile*  ai^ratour)  ftft  cocbar.dit.  «ebâtetu  de-bi  Jteae- 
(3àxoa%  Soaappm^  ^l^)»  —  A  40  V,  e«^,M8,-0.  de|^loipddE«  te  JS«r- 
mamyt  (Bepuaitttti'i  2Dl9q;i.);  nicmtagne'dont  Vasëension  est  facile  djaeô%é 
N.  et  qui  oflVe  hnk-  vu^  a&aif«AAqiie  dfr  IfflU'i^ou^,  MAàùtM^nv;  4&  ▼. 
Le  Banna^kyt  «aè  le  b«|  dViao  (fzcnrfldQin.tirès  ibtéxfMapie,  .^iaâse  fait  ea 
une  journée:  voit,  k  resforts  k  9  places,  7^  ti.  4%A9  ^  aaisoD^  «inoa  S5  r. 
n  faut  prendre  des  DroviBions,  ded>  côuye'rtures,  été.  On  vdit  du  sommet 
INidorme  Masse  dé  IfBibroQai^âc^  ranit.iâe  130&là.^di;fù*au  éomttvef,  «t 
aw#f  i  ■  «iw  ffraofb»  pairMa  d«  >iii  iHHlnei  dfl,  iM>titaiRMlt  ^  .  ,  u  : 

'.  ¥\jtim  aoeoiÉre.ddrsiat^onp  nui»  IqipbftÉntfeu  *^  ùôiV^iF^ékMad^ 
«iai#  (buffet),  aà  V^mi9nàmm}lmimikQi^âm9^tMmWiHlL.  ^MS  V. 
Kotliarievskaïa  (KoTupéBCiaji),  sur  le  T^rek. 

VttA  araitda.iNiiuta  caadwU  4e mt  enâroM  (•a.k.  4(2. Vw  «Êm<Sr.h.\  datât.) 
à  Xaltablkt  CffaJ*f»<»;  gite  à  aa'J4e«(«i,>  .4V»ù  aa.  TiMtant..1as  kâaâiaa  ^o 
»A«SAii,  ns  xrOoKjuif  «tMTeJitesaïc,  qufa  font  piUBtifli  4«  ^Jamaasa  &€&- 
total;  aib  dv  bassin,  du-  TVivi*  ,-  . 

«  ^'«fi**fî^il!rt^=*.'**^^«*^**^*'**?W^  «s  iaukia  enitivéa  ^t  u 
0r4miM»»A«rdM(KAb^rda).  iSr«ipmttlayjim«4efaaMlMkMènA444«^<»«l«»o« 
'UMo<i'(*u,  mail  on. a  un  meilleaur  gîte  10  V.  plus  ?ffli .  -ftîan  Taubai^ 


n 


YLADIKÂYKAZ.  VIL  B.  U,    417 

(«dovUlan»)  •«  panier  poni  de  \%  ▼alUe.  60  ▼.  fias  kAnt  «e  trouve 
Ourcmâbié  (ltS61  m.  ;  lofis  ftu  «doiakhAn»  da  prinee  ;  ebeyel  de  selle  pour 
3  J«ttre,  euT.  5r.).  C^eat  de  là  que  FreehAcld  a  fait  en  1868  rMeension 
de  l'XIkrens,  uominë  dans  le  pays  Méngki'Taùm,  Il  arriya  sur  la  «Une 
orientale  (60OS  m.).  Celle  de  1*0.  (D681  m.)  a  été  gravie  en  1874  par  OroTe^ 
et  il  y  a  eu  depula  plusieurs  autres  ascensions ,  entre  autres,  eelle  de 
PaatoukhOT  en  1666  (en  4  jours  de  Piatiforsk>.  —  Divers  eols  très  élevés 
permetteat  de  passer  de  la  vallée  du  Baksan  en  Soùanétie  (p. 419)  :  àTO., 
le  coi  Nakra  ou  Z^en^Missoroum  (3806  m.),  praticable  aux  bêtes  de  somme  ; 
au  8.,  le  e&t  Bttcho  (9546  m.)  et  le  «si  Jâpr-aou  (8871  m.)>  p«r  où  Ton  vi^ 
à  MèMêia  (y.  p.  419) .«  dans  le  haut  de  la  vallée  de  rincour;  VreBhfleid  a 
mie  deux  Jours  pour  y  passer  en  1867. 

I#a  Tallée  de  POnÂan  est  aceessible  de  N^tehik,  à  eheval,  par  un 
chemin  qui  mène  à  T^vbéntl  ou  Bétinçhi  (1698  m.;  logis  au  «doukhan* 
du  bey),  situé  au  milieu  de  montagnes  grandioses.  L'extrémité  de  la 
vallée  est  formée  par  les  plua  Uiutes  cimes  de  la  chaîne  centrale,  savoir, 
de  rO.  à  TE.:  la  Ohêxtola  (4806  m.)i  1»  Xalananiehéra  (4732 m.),  la  DJa»ça 
(5079  m.)rla  Cktara  (5194  m.T),  gravie  en  1888  par  Cockin:  le  Koehtan- 
Tmof*  (5199  m.),  gravi  aussi  en  1888,  par  Xummery;  le  UijirgM'Taou 
(dOOS  m.),  le  Dfkh^Tmti  (5197  m.),  également  gravi  en  1868,  parWoolley, 
etc.  I>e  ces  monta^^es  descendent  de  grands  glaciers.  Un  col  (3990  m.) 
y  mène  par  le  gUieter  dt  Têanntr  en  Sonanëtle  (p.  419). 

La  vallée  du  Tcbéffkem,  affluent  du  Baksan .  est  parallèle  à  celle  de 
rOurban.  Une  route  cavalière  y. conduit  de  Bexinghi  au  "Si  Un  défilé 
saavsige  au-dessus  de  Tehéghem^  nommé  Djighil-Sou^  aboutit  à  la  partie 
supérieure  de  la  vallée,  qu'arrose  le  BachU-8ou  et  que  terminent  égale- 
ment d'énormes  claciers.  Des  coif  très  élevés  font  communiquer  cette 
vallée,  à  TO.  (4361  et  3866  m.),  avec  Ourousbié  (v.  ci-dessus)  ^  au  S.,  par 
le  çloHtr  de  Oûualda  ou  de  Thonier ^  avec  la  Soùanétie^  à  TE.,  le  cel  de 
ZeOomnan  TeJUram  (4160  m.)  avec  la  vallée  de  l^Ourban  (v.  ci-dessus).  — 

tfn  eol  au  8.  de  Béxingbi  permet  de  passer  dans  le  JEMJfcer,  vallée 
supérieure  énTek^ek,  aussi  un  affluent  du  Térek,  et  à  l'extrémité  S.  de 
cette  vallée,  entre  le  Dykh-Taou  (v.  ei-dessiis)  et  le  Oouhukou  (4472  m.) 
et  où  se  trouvent,  au  8.,  plusieurs  autres  cols,  du  côté  de  la  vallée  du 
Tzkhémiê'lVtkalUp.  419),  par  ex.  le  />ar«-i/i(a(3475m.),  dans  le  nom  duquel 
on  a  voulu  reconni^tre  un  souvenir  du  Phase  de  l'antiquité.  Le  chemin 
de  Naltchik  jusqu'au  fond  de  la  vallée  du  Tchérek,  au  Karaoul  (c.-à-d. 
■  sentinelle»),  demande  2  jours  à  cheval.  Un  chemin  de  cavaliers  très 
mauvais  va  du  Karaoul,  par  le  eol  de  ZtctOétée^  (3200  m.),  dans  la  vallée 
de  l*Oiiro«M,  et  un  autre  dans  la  vallée  haute  du  Bien  (p.  419). 

584  y.  Bofokovo  (BopÔKOBo),  stat.  avant  laquelle  on  traverse  le 
Térek,  dont  on  va  suivre  la  rive  droite.  —  600  V.  Elkhotovo  {Bih" 
xÔTOBO).  Plus  loin  à  dr.,  le  confluent  du  Térek  (rive  g.)  et  de  VAr- 
dan.  —  611 V.  Darg^Kokh  (4apn>-Kox%).  —  632  V.  Bcêlan  (buffet). 
Ëmbraneh.  sur  Pétrovsk,  v.  p.  413. 

652  V.  Vladikavkai  (BiaAnaBKàai ;  738 m.;  hôt.:  de  VEvrope, 
de  France  ;  Grand- Hôtel  ;  fiacres  :  de  la  gare  en  ville,  25, 1  h.,  50  k.), 
ville  proprette  de  44  000  hab.,  fondée  en  1784,  ekef^lieu  du  district 
de  Térek  et  place  forte,  sur  les  deux  rives  du  Térek,  Elle  doit  son 
nom  («maître  du  Caucase»)  et  son  rang  à  sa  situation,  au  commen- 
cement de  rimportante  route  de  Tiflls  (v.  R.  46),  et  c'est  surtout  pour 
cela  une  ville  de  garnison.  Sur  la  perspective  Alexandre,  princi- 
pale artère  de  la  ville,  le  théâtre  et  le  joli  jardin  de  la  Ville. 

Db  VaaiKiKAvsAs  ▲  Koctaïs:  220  Y.,  grande  route  (v.  p.  418).  On 
passe  par  Arthomkaim  et  on  entre  à  Alagbir  (9Xi  m.)  dans  la  vallâb  d'Ar- 
DOH,  qui  est  magnifique.  Près  de  3i$  (856m.)  s'âève  le  Kmrieu-XJutkh 
(3403  m.),  la  principale  des  montagnes  calcaires  de  ce  cdté.  Ensuite  Xxourti 
(919  m.}.    Plus  loin,  une  aub.  («fouMm»;  965  m.)  qui  est  isolée  et  après 

Bsedeker.    La  Russie.     2^  édit.  27 


ilâ     Vil.  B.  4ik  K0U7AIS. 

Ia4ull6>  vftiMe  m  éirise  à  rO.,  i«i<|a'à  rembouttlM»»  éa  Akio»ClOr6«.). 
La  fomte  represé  «asulto  1»  dinetioB  AbA.,  •«  lottgeani  le  ▼ersttntE.  4e 
riJrt  yfcin»,  <aonD«  mamU  ém  MOttiagi» a  dont  la  ptaa  kaate  eiiae  «osaue 
•titiiit  MAB  m.  a  dont  «a  autara  MM^piat  a  été  cravi,  «a  X8SL,  pwt  H.  de 
Défthy.  De  «e  maaêlT  dasceadeat  au  K.  le  vaste  glarfer  <!«  f  oro^am  (a.  406) 
•I  à  rs.  le  sapevba  f<aei«r  d«  aWla.  Os  denier  «^attelât  «aaai  da  SviaM 
MMai  aa  3  Joura  à  pied  i$^U  à  l'Aoal  Tflëïa).  A  qMlqaea  ▼«ntac  du 
glaaiar,  le  saaeteaiaa  dat  Osiàtoft  «Rëkoot»  (entrée  iatordiie>.  Saaaiie  la 
rente  paMe  daai  aac  nafa  gTaodioae,  qnl  n^aat  pas  iaKriettre  à  la  célèbre 
gorge  aa  Dariel  (p.  49lit  pau  eUe  tonme  eneore  à  TO.  et  ^e  passe  an 
aal  do  MaariwoB  iVfûOwu)^  tar  la  TersaBi  8.  de  TAdal-KlMikh,  dans  la 
ebatne  centrale  dn  Cauease.  Vue  ipieadide.  On  en  vedeoeend  dans  la 
vallée  du  Mea,  par  OoarsJhaotf,  <7Ma»  Omit  ele.  —  KoutmU^  v.  ol-dossous. 

46.  Be  Bstam  à  Tiflis. 

337  V.    Chemin  de  fer.    Trajet  en  13  li.    PrU:  10  et  6  r. 

Batoum,  y«  p.  412.  On  suit  d'al)ord  li-  côte,  qui  offre  de  beaux 
coups  d'<Bil.  A  dr.,  le  vanani  N.  des  moiitagnes  du  Pont.  Stat.  de 
Tehakva,  KàboulÙy  (buifet)  et  Notan^i.  —  62  V.  Soupsa  (buffet), 
aur  la  rivièra  du.  même  nom.  On  tourne  ensuite  4 1'£.  dans  la  grande 
et  fertile  plaine  du  Rion  et  de  ses  affluents,  Tane.  Iméréthi^.  Stst. 
suiv.  sans  importance.  —  99  V.  Samtredi  (buffet),  où  aboutit  la 
ligne  da  Poti  (p.  412).  -  128  Y.  Rion  (buffet). 

DbRiou  iKovTAis,  embraneb.  de  8 T.,  en  Vs  1^- 

Xontaît  (143  m. ;  KyTiiiicib;  bot.;  d^  France;  cb.  1  à  5  r.,  b.  15. 
d^j.  40k.,  recommandé;  Impérial;  fiacres:  de  la  gare  en  TiUe40, 
1  b.,  50  k.),  Tille  de  32000  bab.  et  eb«f-lieu  du  gouY.  de  son  nom, 
est  la  Cytaa  de  Vantiquité,  Vanc  capitale  de  la  Oolcbide  et  plus 
tard  de  ilmérëthie.  £lle  est  dans  un  aite  magnifique,  sur  le  Rion, 
torrent  qu'y  traversent  deux  ponts  de  pierre.  Sur  une  bauteur  de  la 
rive  dr.  sont  les  ruines  d^une  cUadellCj  dont  la  construction  est  at- 
tribuée aux  Génois.  Le»  superbes  eonifèies  du  jardin  du  gouver- 
neur et  de  la  prétendue  ferme  méritent  é*étoe  ws^  —  Les  armes  et 
les  foulards  du  Caucase  s'acbètent  peut*étre  mieux  et  meilleur  mar- 
ché â  Koutals  qu*à  Tiflis.  L'exeursioii  dans  la  vallée  du  Bien  jmsqu'à 
Albsni  (p.  419;  2  à  3  jours)  est  très  intéressante; 

Un  ehemin  de  fer  qui  ne  sert,  jusqu'à  présent  qu''au  tranapert  du 
ebarbon,  relie  Koutaïs  à  fkvibovia  (TaBaôy^aX  le  deul  endroit  du  Caucase 
où  il  y  ait  des  mines  de  bouille  en  exploitation: 

A  enY.  10  V.  au  K.-E.  de  Koutaïs  (1  à  3  h.  en  vott.  ou  à  efaev.)  se 
trouve  le  *coaYeat  de  Obilati,  situé  sur  une  bauteur.  Son  église,  du 
XI®  s.,  est  construite  avec  d'énormes  blocs  de  grès  et  Tintérieur  est  dé- 
coré de  fresques  byzantines,  en  partie  refaites  aux  xv^-xvii^  s.  par  des 
peintres  génois.  Il  y  a  aussi  des  portraits  de  rois  dlmérétbie  al  aae  grande 
mosaïque  du  xie  a.,  au-dessul  de  Tautel.  LHeonosli^e  est  ebargée  d'or  et 
de  pierres  précieuses.  Le  trésor  comprend  des  ornements  précieux  et  la 
couronne  dTméréthIe:  on  fera  bien,  pour  le  voir,  de  se  munir  d*une  re- 
commandation à  Koutaïs.  —  Non  loin  de  Tëglise.  dans  une  ehapeUe  en 
ruine,  le  tombeau  du  roi  Darid  le  Bénovatenr  <106d-113Ed,  teadatenr  du 
couvent.  A  côté  de  son  sateophage  sont  les  portes  de  ter  de  la  ville  de 
ahasja  (lélissaretpel),  dont  il  s'empam.  —  La  .*Tae  eu'on  a  du  couvent 
embrasse  la  vallée  du  fBkhal- TUtkéU  (.rivière  wnige-),  afflite&t  de  la  JTvirila 
(p.  419).    Ce«te  vallée  est  bornée  par  les  «ptontagnee  d'Imérëthie,  aux  forets 


KOXTTAiS.  VIL  B.  46.    419 

IvxovIfHiAM,  derrière  iMMellM  m  4re«aeit  le*  fremièrte  mosteme  4e  le 
rhmttte  eenftrale,  eellee  des  ditlriets  de  Letehgoom  et  de  Bedeiia  (v.  el- 
desaoafl),  dominées  par  le  brillente  pyramide  de  glace  du  Tetoould  (▼.  ei- 
deasona).  ---  A  quelques  ▼entes  daos  la  vrilée  du  Tikbal-Ttltliëli,  le 


de  MéUémmi,  eaehé  par  qmi  v^tftlifm  HimiiMHlet  il  ti^offre  de 
curieux  qu^un  sarcophage  reposant  sur  des  pattes  de  lion 

C*aet  de  KontaSs  aue  se  Tisitei  de  préférence  au  mois  d*août  (prendre 
àes  proTisiotts).  la  iaoenétbi  e.-à-d.  tes  vallées  liantes  du  Tskhénis- 


Tsktell  et  de  l^ngour,  Jusqu'à  Tendrolt  où  les  deux  riviëres  tournent 
de  rO.  au  8.  Celle  du  nkkénù-TtkkâU  a  eny.  60  V.  de  long,  mais  il  n'j  en 
a.  qu^une  petite  partie  eultivée ,  et  là  où  il  n*y  a  pas  de  forêt  ou  de  pâtu- 
rage, les  versants  des  montagnes  présentent  des  rodiers  à  nu.  Il  y  a  trois 
locAlités,  dont  les  habitations  sont  très  dispersées:  Lênthikt^  dans  le  bas; 
nhàlcvri  ou  TthokMr  et  LaehkéH^  la  dernière.  Elle  aboutit  à  la  chaîne  een> 
traie,  où  est,  an  V.-O.,  \e  Pazi-Mta  (p.  417),  nar  où  Ton  passe  dans  la  vallée 
du  Tehérek.  —  La  vallée  haute  de  Vlnffour^  fermée  au  if .  par  les  principaux 
sommets  de  la  chaîne  centrale,  comprend  dans  la  partie  supérieure  4  loca- 
lités dites  les  SouAirfrriBs  ti^tts  :  Ouehkontt  (SIOS  m.),  iToki,  Aâich  (2100  m.) 
et  MonJ<a  (1000 mOi  et  daxis  sa  partie  inférieure  Latal  (1388  m.),  Betehû 
(1280  m.) ,  Pari  (i419  m.)  et  Laehrai  (1010  m.) ,  désignés  ensemble  sous 
le  nom  de  DadicUtUan^  diaprés  une  fkmille  princière  qui  y  demeure.  — 
L.es  vallées  du  Tshhénis-Tskhali  et  de  Tlngour  sont  séparées  par  une 
croupe  de  montagne  calcaire  d'une  hauteur  eonsidérable ,  que  traversent 
Ift  eoi  de  Latpari  à  l'E.  (v.  ei-dessous)  et  les  eoU  de  Zartf  et  de  Latai  à  VO. 
Vue  excursion  de  Koutals  jusqu'au  col  de  Latpari  demande  3  jours 
(6  Jours  aller  et  retour  par  le  même  chemin).  On  suit  la  rûute  de  Mamiet&n 
(v.  p.  418)  dans  la  vàUée  du  Rion^  Jusqu^à  Albani  (90  V.),  puis  on  traverse 
(route  cavalière)  à  VO.  la  chaîne  de  hauteurs  peu  considérables  oui  la 
sépare  de  celle  de  Tskhénis-Tskhall.  Ensuite  on  passe  au  N.  par  Jrewrf 
ou  Mkkévi  et  par  eae  magnIÉqae  fofêt  d'où  Tea  arrive  à  Lmtekki  et  à 
Tch0le*iri.  La  naontée  de  là  «a  «ol  d#  UUpari  (9B87  m.)  est  assez  raide- 
La  ^''vue  de  ce  col  ou  mieux  d^un  point  env.  100  m.  plus  haut,  embrasse 
le  e6té  8.  de  la  chaîne  centrale  avec  ses  cimes  gigantesques  et  ses  gla- 
eiera.  A  TE.  ou  à  dr.,  lea  péroif  eolesealw  et  ddebkiaetécs  du  Chfcara 
et  du  PjaBgat  à  i'O.^es  Aères  pyramides  de  Ofaeetola  et  du  Tetnould 
(5091  m.),  gravi  en  1887  pi^r  Freshûeld.  En  redescendant  du  col  au  IT., 
on  voit  la  double  cime  de  VOu^ba  (4?Mm.),  le  Oervin  du  Caucase.  On 
trouve  «b  gfte  au  bas  du  eel,  an  «doukhan*  de  Maki.  De  là  on  peut  aller 
à  rO.  (il  a  y  a  pas  de  ponts)  par  Maniai^  MetHa  ilUXlm.)  et  Betcho^  sur 
ringour,  jusqu'à  Xouçdidi,  résidence  des  Dadian,  famille  princière  de  Hin- 
grélie,  d'où  une  route  mène  à  Ssrmtrédl  (tô  V.  ;  p.  416),  à  11-14  jours  de 
■tareke  de  Kala.  —  A  l'B.  de  Kala,  oa  va  par  la  région  où  aont  tes  sources 
du  Takhéaie-Tskhali  dans  la  vallée  supérieure  du  itioa,  nommée  Radeba. 
Il  T  a  par  là  trois  cols  à  traverser  l'un  après  l'autre,  les  cols  de  Ifaitaçar 
(2603  mj,  de  Noekka  fS660  m.)  et  de  0oHbele  (3927  m.).  Vue  superbe  de  ce 
dernier  aor  la  elialkie  eentcale,  d^Ouohba  à  l'Adaï*K<dEh.  —  Il  y  a  troi^ 
boaaes  Jouroëes  de  marche  d'(>«chkouU  (v.  ci-dessus)  à  Qhébi^  dans  la 
vallée  supérieure  du  Rion,  et  il  faut  coucher  deux  fois  en  plein  air.  En- 
suite on  gagne  la  route  de  Mamisson.  De  Ohébi,  on  gravit  en  7  h.  le  Choda 
(3828  m.)i  d'où  la  vue  est  très  étendue.  —  On  peut  aossi  retourner  à  Kou- 
taïs  en  quittant  la  vallée  du  Rion  à  l'embouchure  du  Khotévi  et  descendant 
par  jrahorttminda  (forêt  luxuriante),  Tkviboula  (p.  418)  et  Ohélati  (p.  418)  : 
a  à  4  jours  à  cheval  de  Ohi^b», 


ItiQjnt  DE  TiPLis  (suite).  —  Au  delà  de  Tembranch.  deKoutaïs,  la 
vole  court  au  S.-£»,  le  long  des  montagnes  boisées,  qui  forment  ici 
la  ligne  de  paiteipe  des  eaux  et  qui  atteignent  jusqu'à  2900  m.  — 
156  V.  KvMly  (KBHiMfjni;  buffet),  sur  la  KviHla,  torrent  qui  se 
jette  dans  le  Rion.  Le  chemin  de  fer  auitte  la  plaine  brûlante  de  la 
Oolchideeicommeace  à  m^^nter.  —  205  V.  VarvaHno.  La  voie  tra- 

27» 


420     VIL  U:j».  MIKHAlLOyO. 

Term  par  un  tunnel  de  3  Y.  ^/j,  ouTert  en  1890,  là  croupe  du 

Sowram,  qui  sëptre  les  vallées  de  riméiâthie  et  de  la  Géorgie. 

Les  versants  de  la  vallée  sont  bien  boisés. 

215  V.  Mlkkail9T0  (NnélboBo;  hHff«i)\  embraneb.  au  N.  but 

(6  V.)  Souram, 

De  JfiKBÀÎLOTo  i  fioEJOM:  28  V.,  ebemin  de  fer,  en  1  b.  —  Bor)«» 
(Bopméu:  80Om.v  b6t.:  MiniralMià  Vodjf  é  3taro-Kavaler*^aia^  eb.  1  r.SÛ 
à  6  r.,  b.  90,  1.  210,  d4)«  00  k.,  dîn.,  dep.  1  b.,  1  à  3  r.,  omn.  00  k.,  pens. 
saM  la  eb.  00 r.  par  molB\  flAerea:  de  la  gare.»  la.  Localité  .40  k.,  1  h., 
1  r.  ;  ebev.  4  à  5  r.  par  jour),  où  sont  les  baiiis  le«  plus  fréquentés  au  S. 
du  Caneaie.  U  y  a  des  «ourees  d^eaux  thermales  alealines  ^  à  23**  0  et 
30°  2  C.    La  localité,  entourée  de  bauteurs  admirablement  boisées,  sç  eôm- 

S  ose  de  deux  parties,  la  première  dans  fétroite  gorge  de  la  B^rjomla^  avec 
es  villas,  un  ehdiému  mauresque  du  grand -due  Micbel  Kikolaïeviteh,  le 
Kurhaut^  etc.  ^  la  seeonde  sur  la  rive  dr.  de  la  Jfoura,  la  partie  aneienne. 
Belles  Dromenades  dans  le  pare  Vorontsov.  En  amout  de  Borjom.  se 
trouve  Lteami,  ebiteau  du  graad-duc  Nikolaî  Hikhaïlovitcb.  —  La  grande 
route  (de  Borjom  à  Abass - Touman ,  voit.,  en  9  b. ,  10  à  13  r.^  omn.  ôr.) 
remonte  la  nve  g.  de  la  Koura  en  passant  à  Aukhour  (Ai^p%^  26  V.; 
972  m.),  puis  à  Akhaltsith  CAxaxnaxi)  19  V.;  1039  m.;  bonne  nourriture 
au  loeal  du  club),  ville  très  commerçante  dVnv.  15000  hab.  et  connue  par 
sa  bijouterie  en  AlUrane.  Enfin  elle  va  24  V.  plus  loin,  à  Abaas-Touman 
(Aôic-hTjuixh'y  1297  m.;  eb.  dans  les  villas  100  r.  et  au-dessus  pour  Tété), 
endroit  très  firéquenté  pour  ses  eaux  thermales  sulfureuses,  à  34^2-4S°2  C, 
et  qui  a  des  bains  parfaitement  organisés;  saison  du  1^^  juin  au  15 sept. 
Tour  intéressant  d^Âbass-Touman  àKoutaïs  (pas  dé  voit,  publique;  voit, 
de  leuage,  env.  90  r.). 

Puis  la  voie  traverse  la  Kourà  et  en  descend  la  rive  droite.  — 
257  V.  Oori  (ropa;  590  m  j  buffet),  ville  de  8000  hab.,  presque  tous 
Géorgiens,  et  cbef-Iieu  de  district,  sur  la  rive  g.  de  la  Koura  et  au 
pied  d'une  montagne  conique  qui  porte  les  ruines  du  ehâteau  de 
Ooriss-Tiikhé»  Des  édifiées  de , la  ville,  11  n'y  a  à  mentionner  que 
V  église  de  VAicension,  qui  a  un  tableau  by|Zantin  donné,  dit-on, 
par  Justinien  l*'.  —  A  10  V.  à  l'E.  (pbaéton,  12  à  15  r.)  se  trouvent, 
dans  une  ramification  de  la  montagne  sur  la  riVe  g. ,  les  curieuses 
grottes  d'Otfpîisa-Tdiil^e  (ynjHci  Uaxé). 

Le  pays  change  ensuite  de  caractère.  Aux  versants  couverts  de 
forêts  succèdent  des  rochers  nus.  Peu  à  peu  se  dessine  la  région 
très  chaude  et  aux  collines  uniformes  de  la  Géorgie,  et  on  entend  la 
Koura  bruire  dans  une  gorge  profonde.  —  282  V.  Kaspi,  stat.  avant 
laquelle  on  aperçoit  à  g.  le  Kazbek  (p.  421).—  307V.  filtikh^{Unxerrh  ; 
buffet),  où  l'on  croise  la  route  militaire  de  Géorgie  (p.  422). 

327  V.  Tiflis  (p.  423). 

46.   De  Tladikavkaz  à  Tiflis. 

{Route  militaire  de  0/orgie,) 

201  V.  Service  postal  et  dilitpenee.  On  paie  4  k.  par  cheval  et  par 
verste  et  il  est  de  règle  qu^on  prenne  4  à  6  chev.  à  la  montée  et  3  à  4  a  la 
descente^  Les  conducteurs  reçoivent  20  à  30  k.  de  pourboire.  DiUfene»  (îta- 
p^T»)  à  5  plaees,  départ  2  fois  par  jour  eu  été  (^p  «tticbe  à  Xléty  ou  à 
Qoudaour)  :  1  place,  19  r.  60  (franchise  de  bagage,  2  pouaes)  ^  trajet  en  48b. 
'^ni^i  k  6  places,  2  fois  par  jour  en  été  sans  coucher  en  route,  13  r.  20 

'^gant);  trhjet  en  28  h.    Le  mieux  est  de  louer  à  ta  poste,  une  calèche 


KAZBBK.  VIL  h:  46.     421 

à  de^  pla«6i  (xpyanvictMa  iw>i<Wfc)  et  à4  etaet.,  pour  M,r.  80 k.  y  eoàipris 
le  ]pë«ge.  Il  7  *  un  pé9Ç€  (moeceisHft  cOop»)  à  divers  endroits  ^  t%  on 
doit  garder  U  qaitt*liee  Juâqu^ftii  bare*u  suivant.  Lès  statiom  sont' dû 
mateona  en  piem,  qui  otitent  un  uodeate  g)te.  On  trouve  une  noum- 
ture  saffteante  aux  prineinalea  d^eatre  eUee^  on  eat  bien  à  Katbtk  (v.  efc- 
de«soa«}  et  kjpéfif  (p.  m\  eh.  80  kj,  assez  bien  à  Ooudaour  (p.  A33)  et  à 
Douchet  (p.  422),  tandis  qn^on  n^a  guère  ailleurs  que  du  pain  noir,  du 
vin  et  un  samovar  pour  le  thé.  Il  est  abeolument  nëeessaire  d*avoir  une 
prqvtelon  suflksaate  de  petite  monnaie  (v.  p.  408).  —  Boue  le  rapport  du 
payaage,  il  est  peutiQtre  préférable  de  faire  le  irsjet  en  partant  de  Tifli». 

Viadikavkas,  ▼.  p.  417.  —  La  romto  aiUt«m  d«  Oéorgie  ov 
Orouûe  (Boéuo-rpyséicina  AOpôra)  a  été  créée  par  le  prince  Yo- 
roDteov  et  le  prince  Bariatineky,  vainqueur  de  Chamyl,  et  terminée 
en  1863.  Elle  est  à  peine  inférieure  aux  plus  célèbres  passages  des 
Alpes  pf  ur  U  beauté  sauvage  du  paysage.  Toutefois  il.nV  *  ni  prai- 
ries, ni  fQréta,  ni  villages  riants. 

JiUle  m^nte  d*abord  très  doucement  au  S.,  sqr  la  rive  g.  du 
Térik,  entre  des  collines  boisées.  —  12  V.  Vf  ^<*^<^  (840  m)..  Dans 
le  fond,  le  fort  de  Djérdkh^ihy  (JlsepaxÔBcioe) ,  à  8  V.  de  Balta< 
Puis.  U-vaUée  se  rétrécit.  —  17  Y.  Lar*  (iapci;  1129  m.)>  entouré 
de  parois  de  rochers  qui  dépassent  1000  m. 

La  route  traverse  ensuite  le  Térek,  dont  elle  suit  maintenant 
larive  dr*,  et  entre  dans  la  *ooaob  de'Dajuxl  (1257  m.;  Aapkitt- 
cioe  yméÂe),  les  Ppt^m  SarvMJU^  des  anciens.  C*est  une  vallée 
rockeuse  de  plus  de  1  Y.  jle  iQUg,  entre  de*  parois  rocheuses  à  pic, 
qui  atteignent  1600 m»  de  hauteur,  et  si  rapprochées  qu'il  n'y  a 
place  dans  le  fond  que  pour  le  torrent  et  la  route  et  qu'on  aperçoit 
à  peine  le  ciel  dans  le  haut.  Il  y  a  un  fort  à  la  sortie,  au  S.,  et  de 
Tautre  côté  de  la  vallée,  des  restes  d'autires  fortiâcations. 

La  montée  devient  ensuite  plus  considéral^le  et  le  Térek  forme 
des  cascades  à  côté  de  la  route.  La  vallée  s'ouvre  tout  a  coup  k 
dr.,  laissant  apercevoir  le  glacier  de  Diévdarak  (^OBAopaKCiiii  àéa- 
non)  et  la  cime  neigeuse  du  Kazbek  (non  loin  du  pont  G-ouletsky 
on  peut  avoir  des  chev.  de  selle  pour  le  glacier,  2  r.  avec  un  guide). 

14  Y.  Village  de  Katibek  (Kaaôévb;  1727  m.).  Par  un  temps 
clair,  le  KM%tli  (Ô044  m,y  y  apparaît  dans  toute  sa  splendeur,  mais 
il  est  génévalément  voilé  Taprès-midl.  Frbshfleld  en  a  entrepris  la 
prenrièfe  ascension  du  relais  de  poste  en  1868,  et  plusieurs  l'ont 
faite  après:  Ul.  C'est  au  Katbek  (selon  d'autres,  â  rKlbroui)  que 
la  fable  cloue  Prométhée,  et  cette  montagne  joue  aussi  un  rôle  dans 
la  l^ende  locale.  Il  y  a  à  TS.,  k  env.  3600  m^  d'altit.,  des  grottes 
qui  étaient  ^eore  habitées  par  des  ermites  au  commencement  du 
xix^  s.  On  a  une  bonne  rue  de  la  montagne  d'-un  couvent  situé  k  env. 
450  in*  su-dessus  du  relais  ('/4  d1i.  à  chev.  ;  2r.).  il  est  aussi  très 
intéressant  d'aller  jui^n'au  pied  du  glacier  (env.  2800  m.  ;  2h.  k  ehe« 
val;  refuge)  ',  on  y  a  un  coup  d'tsii^plendide  de.la  vallée  de  Kasbek. 
•  ÎÀ  vallée^  Téiek  diBVientplué  sauvage.  :  C'est  à  peine  si  lion 
remarque  les  hWbitalioifts  dè»Ossètes  collées  aux  roehers.  On<lra- 
veree  UB'de^  torrents' quil  forment- le' Téiek  et  l'on  pasie  k  Zion,-    ' 


432     VU.  R.  é$.  liXfiKHET. 


17  y.  V«-  ^«M  (Kote;  1962  m*).  On  ^mitto  U  ymUée  dm  TénA 
«i  monte  l  U  iMit^tftlA  Vota  fKpe<rWteaâ  Topi,  «inonUgii«  de  U 
Croix»  \  2788itt.X  col  de  la  chaîne  centiala,  marqué  par  an  ol>âisqtte 
•k  «■»  eroix  attribuée  à  la  nine  Tamas»  <p.  408). 

PlttB  I^hi,  l»  têtards  sont  surtout  attira  par  les  nifmtagnts  des 
S^pt^Frèftê  («BT.  3800 1»»)^.  Ia  route  descend  doucement,  en  offrant 
de  nagniflquee  échappées  de  vve^  >-*-:  15  Y*  ikmdaowr  (FyAaypfc; 
2227  m.),  dans  la  vallée  de  VAroffva  BUtnàhêt  Puis  on  continue  de 
deseendtè  par  une  Ibrte  rampe  en  eigzag.  —  iô  Y.  Vî-  ^Oéty  (Miery  ; 
1474  m.).  Le  niais  est  nn  des  plus  ai}iiii#s.  Tiellle  égtf  s»  remar- 
quable. La  contrée  devient  ensuite  pittoresque.  Belles  montagnes, 
s^éleTant  jusqu'à  3500  m.  et  dominant  les  fbréts  qui  bordent  la 
▼allée.  On  aperçoit  souvent  aussi  les  cimes  neigeuses  de  la  chaîne 
centrale.   Puis  un  défilé  et  deux  forts  géorgiens  en  ruiné. 

18  Y.  V>*  Pasêonaour  (nneaBa^pi  ;  1080  m.),  dans  une  étroite 
▼allée.  Les  montagnes  deviennent  moins  hautes  «t  la  végétation 
est  plus  luxuriante.  La  vallée  est  habitée  par  des  Géorgiens ,  dont 
les  fermes  et  les  ▼illagee  contrastent  avantageusement  avec  les  misé- 
rables cabanes  des  Ossètes,  au  K.  du  col. 

21  Y.  Ananonr  (Ananypi  ;  823  m.),  dans  un  site  pittoresque,  à 
la  rencontre  de  deux  vallées  et  dominé  par  les  ruines  de  deux  forte. 
Un  chemin  très  intéressant  conduit  en  3  jours ,  a  TE.  de  la  vrilée 
de  l'Aragva ,  par  Tkm^  et  AftHmi^,  à  Tél'av,  eh  Katliéti  {p.  425). 

La  route  quitte  la  vallée  de  i^Aragta  Blanche ,  qui  se  grossit 
quelques  verstes  plus  bas  ûeVAtagvti  Nài¥e,  et  tourne  au  S.,  pour 
gravir  une  colline  bleu  boisée. 

16  Y.  ^4-  D<meh€t  (Ayméti;  882  m.),  sur  cette  colline.  Le 
râlais  est  à  env.  Vft^*'de  la  looaiité,  qui  compte  dôOO  hi^  C'est 
i'anct  résidence  des  princes  firiztav  d^Aragva ,  qui  eurent  aouvent 
des  démêlés  avec*  les  rois  de  Géoorgie.  Il  y  a  des  raines  d'une  vieille 
forteresse  et  «ne  tour  qu*en  dit  a'voir  fût  partie  du  (Gâteau  des 
princes.   L'église  St*Nieolas  est  également  vielle. 

On  redeseend  plus  loin  dans  la  vaUée  de  l'Aragva  et  on  en  suit 
la  rive  droite.  —  17  Y.  V4*   TH{kan9{U.UM»M»\61àm^. 

14  Y.  3/4-  KtfUtot  (M«xeT%;  485  m.),  misérable  viUa^e  à  Tem- 
bouchure  de  l'Aragva  dans  la  Komra^  qu'y  traverse  un  pont  de 
pierre.  Il  y  a  dans  le  voisi&age  des  restes  d'un  pont  plus  ancien 
attribué  aux  Romains.  Mtskhet  eet  un»  des  plus  vieilles  localités 
de  la  Géorgie  et  en  fui  la  capitale  avant  Tiflis.  Sur  la  montagne 
située  en  face  était  le  château  d' Arma.-  TMkhé  (p.  407) ,  le  plus 
vieux  du  royaume»  L'édifice  le  plus  important  est  la  tiathédtaU 
Svéti  -  T$kh4itvéli j  qui  passe  pour  avoir  ùé  construite  au  iv®  s.  à 
rendroit  où  fut  trouvée  la  robe  de  X-C,  aj^ortée  à  Mtskhet  par 
un  Juif;;  Détruite  à  plusiisurs  reprises»  en  particulier  par  Tamerlan, 
cette  église  4ate  des  premières  aunéea  du  J(v^,9»'  et  aété  réédiftée  au 
xvHi®  s.  Un  grand  nombre  de  rois  de  Géoigie.  do.U  dynastie  des 
"«.gratides  <p^  408)  y  sont  inhumés,  en  particulier  Georges  XIII 


TimS.  VJI.  B.  46,    423 

(m.  1§4M),  le  éeniMr.  Le  cowft$U  80mtavro  (GaaréspoKii  no- 
UBLttâÊp^  'j  iémmes)  »  auisi  lue  vieille  église.  Le  Tne  du  Ceuceee 
y  est  inpeeaate.  —  Okemia  de  te  yrHiie,  t>  p.  469. 

Lft  vall^  de  U  S«ia»  l'AargU  tu  delè  de  M takhei,  et  la  route 
svit  ift  wmÊtêtoitiè.  Au  confluent  de  la  Koura  et  de  la  Vitra  ^  une 
«Mir  de  fente,  eor  un  pied  en  porphyte,  rai^elle  que  Temperettr 
Nicolas  J^  y  ëdiap pe  heueueement  à  un  danger  dans  eon  voyage 
au  Caucase  en  1837. 

20  V.  Vf  'MiM,  Tienn,  en  géorgien  TbiUê  ou  TbUM  Kùlaki, 
—  HÔTSM  :  •H,  éê  iMtérm  <pl.  a,  B  8|  propr.  J7>  A'cAter),  au  pont  Utkhaï- 
lovflfcj  (cb.  i  à  10 r.,  b.  20,  déj.  75k.)i  ^.  <^tt  Caucase  (pi.  b.  B 4),  sur  la 
place  Brivan^  •Jf.  éTOtieniÇpl.  c.  B  4),  perspective  Golovine,  rréquentë  par 
les  Waneaiê  («ih.  t.  e.  1  f .  95  a  10  r.,  b.  90,  déj.  75,  omti.  75  k.)^  Slitêmfi 
Noméra  (Géacpnce  HoHepé) ,  hôtel  garai  dans  le  geiure  ràsat ,  en  faee  du 
musée  (cb.  76  k.  à  6  r.).  —  Tous  ont  des  eommissionnaires.  —  BaSTAusAKT: 
au  Jardin  êiaver  (stimit  ea^i),  Dvortsovaïa  (dtn.  1  r.  av.  le  v.).  Il  eftt 
inléreasant  de  visiter  le  htS^et  esMUfac  au  Karavan-8amï. 

Ci.iiB«:  Krot^aky  q«i  doane  des  eoncerts  le  jeudi  et  le  dim.  en  été, 
des  bals  eu  birer,  etc.  (se  faire  présenter  ^  1  r.  a^eatrée>. 

VoiïtHBs  (pbsîétons):  de  la  gare  en  ville,  90;  à  la  course,  90;  à  Thèure, 
60  k.  —  TKair#ATS  :  de  la  eare  (pi.  Al)  à  la  ptaet  Etipm  (pi.  B4)  ou  à  la 
P«*k09^Uia  et  à  BmrftckaU;  du  moueiiMBt  Vorontsov  (pi.  B8)  à  Vém 
(pi.  A2>ou  à  VOlghifukaia  (pi.  A^;  de  rOlgblnskaïa  à  la  Mikhailwtkala, 

CoKSiTLATS:  de  France^  Laboratornaîa,  maison  ErlstoiT  (de  10  b.  du  m. 
à  3  h.  de  raprès^ttidi)  ^  û'Autriehë-Honçrie,  SergMévskkïa,  10  (4e  11b. 
à  1  h.>i  de  JsmtiHt  Proïektirovaaia,  daÎM  le  Quartier  de  Yéra  (bureaux 
ouverte  raprès-midi). 

Baius,  au  pied  de  la«fllHlelle.  —  PHOfoeisNiflM:  B.Jérmakov,  Dvortso- 
▼aïa.  —  MAoasufs ,  aax  bagar»  (p.  434).  U  a'y  vend  surtout  dres  articles 
de  l^Asie  centrale,  de  Boukbarie  et  de  Perse,  notamment  des  broderies. 
On  y  aebèie  à  bon  compte,  si  Ton  sait  marenander,  mais  il  vaut  mieux 
avoir  ave«  soi  un  indigène  de  eoaflanee.  En  choisissant  des  objets,  ne 
jaxa^a  faire  prix  pour  chacun  d'eux,  mais  pour  le  tout,  et  offrir  environ 
le  tiers  de  ce  qu'on  vous  demande. 

Tiflis  (454  m.),  chef-lieu  du  gouv.  général  du  Caucase  et  du 

goav.  de  son  nom  et  résidence  des  autorités  civiles  et  militaires, 

est  une  ville  d'env.  100009  hab.,  située  dans  une  vallée  de  2  Y.  à 

2  V.  '/j  de  large,  ouverte  au  N.,  où  la  Kaura  s'est  creusé  un  lit  pro^ 

fond,  et  qu'entourent  des  hauteurs  escarpées  et  nues  de  700  à  750  m. 

d^ altitude.   La  rivière  y  descend  d*env.  18  m.  dans  sa  Iravetsée,  en 

coulant  au  S.-^E.,  et  elle  n*a  que  32  m.  de  largeur  dans  le  bas,  où 

elle  est  rétrécie  du  côté  g.  par  un  contrefott  de  la  hauteur  où  est  le 

château  (480  m.).    Ainsi  resserrée  dans  sa  vallée ,  la  ville  est  ^ès 

chaude  et  partant  déserte  en  été;  mais  le  climat  en  est  très  agréable 

en  hiver  et  au  printemps.    La  température  moyenne  de  Tannée  y 

est  de  12°  6,  celle  de  Tété  dé  23^1  et  celle  de  l'hiver  de  1*4  C. 

jyut  a  été,  dit-on ,  fondée  vers  le  milieu  du  y^  S.  et  est  devenue  la 
camtale  de  la  Géorgie  dès  le  commenc.  du  vi^  9.  Tamerlan  la  piUa  en 
1395.  Elle  resta  la  capitale  du  Kharthli  au  partage  du  royaume  (ltô4)  et 
fut  généralement  soumise  à  la  Perse,  pour  un  temps  aussi menaftée  par 
les  T«res.    Elle  eSt  réunie  à  la  Bussie  4^uM  £801. 

Ce  qui  a  fait  de  nos  Jo«r»  la  prospérité  de  Tiflis,  c'est. sa  si^ 

tuation  avantageuse  a»  croisement  ded  toutes  oominercialeis  de  la 

mer  Caeçienne  à  la  mm  Nette  et  du  plateau  arménien  en  Russie  par 


434     r//.  B,  4B.  TOTLIS. 

le  C*ue«0e.  Lm  principaux  articles  de  commerce  y  sont  les  tapis, 
les  tiema  de  laine,  de  coton  et  de  demi-eoie.  La  population  est  c« 
qu'il  y  a  de  pluv  curieux  pour  l'étranger,  par  suite  de  la  situation 
de  la  Tille  sur  la  frontière  de  l'Asie  et  de  TEurope.  Les  Busses,  les 
Géorgiens  et  les  Arméniens  en  forment  la  majorité.  D'après  le  prof. 
Brugsch,  on  parle  à  TiÛis  euT.  70  langues.  Une  preuve  que  la  popu- 
lation y  est  très  mobile,  c^est  qu'il  y  a  une  fois  plus  d'bommes  que 
de  femmes. 

La  plus  grande  partie  de  la  Tille  est  sur  la  rire  dr.  de  la  Kouia. 
Au  N.  se  trouve  le  qvartibb  busse,  qui  est  moderne  et  qui  a  de 
larges  rues  droites  et  de  grandes  places,  avec  les  b&timents  de  Tad- 
ministration.  Au  centre,  le  Oauvemement  QénérQl  (pi.  A4),  grand 
édifice  qui  a  un  beau  jardin.  En.  face,  le  ^usés  du  Caucase,  où  il 
y  a  de  Fiches  collections  Koologique,  botanique  et  etbnagrapbique, 
ainsi  que  de  belles  peintures  murales,  représentant  des  légendes 
du  Caucase.  Fondé  par  son  directeur  M.  le  conseiller  intime  et 
Dr  Q.  Hadd^f  il  est  ouvert  les  dim.,  mardi  et  vendr.  de  10  b.  à  3  h.; 
entrée,  20  k.;  catal.  eu  russe  et  en  français,  30  k.  —  Non  loin  de  là, 
le  jardin  AUxai%dtt  et  le  thM*f^^  le  QosHny  Dvar,  grand  bazar  où 
se  vendent  surtout  des  articles  européens,  et  le  panthéon  (Boéno- 
HOToptfiecKiM  Hyaeii;  pi.  AB  4),  bâti  sur  les  plans  de  Raddé,  où 
sont  représentées  les  dliférentes  phases  de  la  conquête  du  Caucase. 

Au  S.  sont  les  quartiers  indigènes,  labyrinthe  de  ruelles,  avec 
les  BAZABS  ABMÉiïiBKs,  FBBSAKS,  otc.  On  y  Vend  particulièrement 
des  tapis  et  des  tissus  orientaux,  des  ouvrages  en  cuir,  des  parures 
de  toute  sorte  et  des  armes,  chaque  article  ayant  encore  son  quartier. 
Sauf  à  midi,  quand  il  fait  trop  chaud,  il  y  règne  toujours  une  grande 
animation ,  et  on  y  a  la  meilleure  occasion  d'observer  le  peuple. 

Les  bazars  sont  dominés  par  la  eitadelù  (pi.  B  ô),  en  ruine,  d'où 
l'on  a,  par  un  temps  clair,  une  vue  magnifique  de  la  ville  et  de  la 
chaîne  de  montagnes  que  couronne  la  cime  neigeuse  du  Kazbek. 
A  ro.  du  rocher  où  elle  se  trouve  est  le  *  Jardin  botanique,  refuge 
agréable  par  les  grandes  chaleurs.  Un  musée  botanique  est  en  eoo- 
struction.  ïi  y  a  aussi  dans  le  voisinage  dès  baim  bien  organisés, 
où  Ton  utilise  des  sources  d'eaux  thermales  sulfureuses  et  gazeuses, 
à  37^5-46^  C.  En  face  de  la  citadelle  est  situé,  sur  la  hauteur  qui 
rétrécit  le  lit  de  la  Koura>  Metekh,  anc.  château  royal  géorgien, 
transformé  en  prison ,  avec  Tanc.  église  du  Château  qui  est  rMnar- 
quable;  elle  date  du  v^  s.,^  mais  son  ddme  est  du  xiir  s.  La  rivière 
est  traversée  là  par  deux  ponts. 

Les  quartiers  géorgiens,  situés  plus  bas,  n'offrent  aucun  intérêt. 

On  recommande  de  monter,  pour  la  vue,  au  couf  cn^  de  St-David 

(pi.  A4;  MTanHâHACKiil  lioBftCTàpi»  es.  ^as^xa  rapex«iileKBro),  à 

1^0.' de' la  ville.    Le  couvent  renferme  le  beau  tombeau  du  poète 

russe  A'JS,  Oriboïedov  {i79b^i82S).   La  vue  est  encore  plus  belle 

-n  restaur.  (simple^,  situé  QO  min.  phâs  haut. (bon  sentie/}. 


TlfUS.  VIL  B.  46,    426 

Ub  pimt  en  fer  ot,  plus  bas,  un  pont  en  pierre,  construit  pai  le 

prinee  Vorontsoy  (p.  376),  relient  le  quartier  russe  à  la  rive  g.  de 

la  Koura.    Il  y  a'  près  du  second  pont  une  stcUue  de  Vorontiov^ 

bronze  érigé  au  prince,  qui  a  rendu  de  grands  services  à  la  ville, 

comme  à  tout  le  Sud  de  la  Russie.  —  La  Mikhaflovskaïa,  où  se 

trouve  V/çlUe  luthérienne  (pi.  AB2),  et  qui  mène  au  N.  de  là  du 

coté  de  la  gare,  traverse  un  quartier  propre,  habité  par  une  colonie 

allemande  venue  du  Wurtemberg  en  1816.  —  A  1*0.  de  la  gare ,  le 

Jardin  de  Mouektaïd,  un  lieu  de  divertissement. 

Le  KakkAti,  qui  comprend  les  vallées  de  VJpra  et  de  VAlazan^  es 
desservi  de  Tiflis  par  plustenrs  routes.  •»  Routb  de  Téla.v,  93  V.  D^abord 
UB  pays  montuenx  uniforme.  —  90  V.  Jfartenihaly  colonie  allemande  dans 
un  joli  site.  Puis  une  belle  contrée,  où  Ton  traverse,  à  1696  m.  d*alt., 
les  montagnes  qui  séparent  les  vallées  de  Tlora  et  de  TAlazan.  —  98  V. 
TixA.v  ÇttJuarh\  T95m.)  est  une  vieille  ville  de  BOOOhab.,  avec  les  ruines 
d'un  «hfttean  des  rois  de  Kakkéti,  sur  la  rive  dr.  de  TAlasan  et  dans  une 
magnifique  contrée  bien  boisée.  —  A  7  V.  à  TE.,  TtinoncMp  (I^nnoi^iiu), 
domaine  impérial  qui  produit  Tun  des  meilleurs  vins  de  Kakbéti.  —  A  18  V. 
au  V.'O.  de  Télav,  Mavtrdi^  dont  la  cathédrale  (AiaBëpxcBiil  co6ôp«)  est 
un  pèlerinage,  très  fréquenté  surtout  le  14  septembre.  Les  trlDus  de 
Kbevsoures,  de  Touebes  et  antres  s'y  rendent  alors  des  environs,  et  Ton 
T  a  occasion  de  faire  des  études  curieuses.  Eyeursion  intéressante  en 
trois  )onrs  (ehev.  de  selle,  2  r.)  de  Télav  à  Temirktaanehoura  (p.  413),  par 
Ôremdj  anc.  résidence  des  rois  de  Kakhéti,  avec  une  grande  et  belle  ruine, 

Î^uis  par  la  crête  principale  du  Caucase,  où  la  grande  route  s'arrêtait  en 
896.  —  Une  route  mène  au  K.-O.  de  Télav,  à  Akhméti  (env.  26  V.),  Tionéti 
(SO  V.)  et  Antmour  (p.  439). 

BouVB  DB  BiOHAKHt  104  V.  de  Tifiis,  aussi  ^ar  Maritnthal  (v.  ci-dessus), 
où  Ton  prend  à  TE.  Il  y  en  a  aussi  une  de  Telav  (63  V.  Va)-  La  première 
pass^  dans  la  vallée  de  VAtagan^  qui  a  env.  100  V.  de  long  et  8  à  30  de 
large.  Il  y  a  là  les  principaux  vignobles  du  pays.  A  65  V.  de  Tiflis  est 
'MaéabiH^  village  géoi^ien  insignifiant,  sur  la  rive  g.  de  VJora.  —  BievAKH 
>;  791  m.)  est  une  vi^le  de  11000  hab.  et  un  chef-lieu  de  district, 
ruines  d'un  fort.  VégU*€  funéraire  d«  St4-Ninay  qui  passe  pour 
mais  qui  date  sans  doute  du  vi^^  s.,  est  actuellement  un  cou- 
les (phaéton,  40  k.);  vue  splendide  de  la  chapeUt  8t-George 
—  La  route  continue  sur  Z^kataiy  (Saxaraju)  et  Noukha 


~.*^  . 


#^  De  Tiflis  à  Bakou, 

iIftV.  «keAin  ëefc«eft47h.    Prix:  13  r.  60  et  8  r.  10  k. 

Tifie,  v.p.4^.  On  suit  au  S,  la  riye  g.  de  la  Koura.  D'abord 

UD  pays  mniformé  et  des  stattoitiÉ  «ans  importance.  —  58  Y.  Sogout- 

Boulakh  {(Sftfr%'$yMix%),  où  la  rivière  se  rapproche  des  contreforts 

du  plateau  d'Arménie.  —  75  V.  Poili  (IIofljH),  stat.  avant  laquelle 

on  traverse  la  Koisfa.  —  89  V.   Akftafa  (AKCTa«a;  buffet),. 

B'Akstafa  1  Ebivah:  1Î5  T.,  route  postale  (si  Ton  part  vers  6  h.  de 
l'après-midi,  on  trouve  IMI  glW  passable  pour  la  nuit' à  Karavan-Saraï). 
On  remonte  la  vallée  pittoreM|tte  a'Akstafa.  —  73  V.  1/2-  Dilvan  (Aecnsam  ^ 
1380 m.),  où  s'embranche  la  route  de  Kars  (p.  436).  Ensuite  au  S.,  par 
un  col  à  3170  m.  d'alt.,  au  lac  âê  Ooktehai  ou  Zivança  (Van;  1935  m.),  q[ui 
est  borné  à  l'E.  par  le  haut  mont  Karabagh.  On  continue  par  la  rive 
occid.  et  le  village  d'/éMnovto.  A  g.,  sur  des  rochers,  se  voit  le  couvent  de 
Zétançet,  —  Plus  loin,  Akhtp^  où  l'on  aperçoit  le  mont  Ararat.  — 175  V.  Xrivan 
(dpnsaHk;  981  m.;  hôt.  de  France)^  ehef-lieu  de  gouv.,  à  la  Russie  depuis 


426     VIL  R.  47.  lÉUSSAVETPOL. 

1699.  Il  y  â  un  g rftod  iMutar  orlenUl^  de  eurieuseï  nios<)aée8  et  «n  palaâs  du 
temps  d«  la  domiBatitm  fCTMtte.  Vue  magnifique,  an  K.-O.  sar  VAUigcrt 
(4065  m.)  et  a«  8.  sur  TArarat,  éloigné  de  60  V.  —  A  t8  V.  de  la  ville,  près 
du  village  de  Yaçarchapai^  e«t  le  eouvent  A^ Rckmiadtine  (3<udaxaMH%i 
869  m.)f  n^aidenee  dv  patriarehe  arménien  grée  («eatholieos*).  —  L^aaceBsion 
de  rAiavai  se  fiUt  le  mieox  d*^alyM,  soit  à  VO.  par  la  hauteur  de 
tiaduk  et  le  Kipgal  (3415  m.),  au  pied  du  glacier  K.,  soit  plutôt  du  col  de 
Zadmr'Boutakh  (3688  m.),  où  il  y  a  une  bonne  source  et^  en  été.,  un  poste 
de  Cosaques,  et  de  là  eu  se  dirigeant  à  TO.  sur  le  Graiid-Arwmt  (SSII  m.) 
ou  à  r£.  vers  le  PetU-Ararmi  (3960  m.). 

La  route  postale  mène  de  DéUjan  (p.  435)  à  (184  V.)  Sara  (1740  m.), 
par  (100  V.)  AUxandrûpol  (1548  m.).  Chemin  de  fer  de  Kars  à  TifKs  en 
eonstruetion.  Une  autre  route  postale  (MV.)  va  d'Alexandrop^l  à  Ani^ 
ville  aux  ruines  grandioses  ;  au  K.  on  va  par  J(%«Wv»s,  qui  est  bien  situé, 
à  Akhatttfkh  (p.  490>,  d'où  Ton  peut  continuer  sur  Abass-Touman  (p.  430). 
Excursion  d*Alexaudropol  à  VAlaçœs  (v.  ci-dessus). 

177  y.  léliMATt^l  (EjncaBemôu» ;  422m.;  buffet),  viUe  de 
33  (KX)  hab.  et  chef-lieu  du  gouT.  de  son  nom,  est  situ^  à  ô  Y.  de  la 
station  (tramway).  Elle  s^appelait  Oanja  avant  d*étre  prise  par  les 
Russes ,  en  1804.  Son  seul  édifice  remarquable  est  la  mosquée  du 
chah  Abbas  (xvu®  s.),  eur  la  place  du  Bazar,  qui  est  entourée  d'énor- 
mes platanes,  mesurant  jusqu'à  46m.  de  hauteur  et  2 m.  de  dia- 
mètre. Excursion  à  Âdchikend  et  au  lac  dt  Oœk'Ohel,  au  pied  du 
Kiapès;  il  faut  1  jour  en  voit.  d'Adcbikend  (8à  lOr.);  à  la  fin. 
on  va  à  pied. 

La  YOie  se  rapproche  de  la  steppe  transcaucasieune ,  qui  est 
dëserte  et  qui  absorbe  la  plupart  des  cours  d'eau  venant  d«8  mon- 
tagnes, de  sorte  que  la  mer  Caspienne  reçoit  seulement  de  ce  côté 
la  Koura,  grossie  de  l'Aros  (Araxes),  qui  vient  d'Arménie.  —  240  V. 

lévlakh  (Euaxi  :  buffet),  où  Ton  retraverse  la  Koura. 

Une  route  mène  d'ici  au  N.  à  (77  V.)  Venkha,  ville  de  35000  Ittb., 
centre  de  Tindustrie  de  la  soie  dans  le  Cauease,  avec  un  1>eau -patàitt^eEi 
Khans,  b&ti  en  1790  (dans  la  salle  à  manger,  un  plafond  en  noyite  lÉn^ui- 
liquement  sculpté).  —  Une  autre  va  au  S.  à  (108  y.)0umcha  (IM  tt;>)  «ur 
le  plateau  arménien,  par  (34  V.)  Berda^  avec  un  mausolétf' rëiuaHWflM%le. 

282  V.  Oudjary  (YAsapH  ;  buffet).  -  326  V.  KUmrdamirW^P' 
AaHHpi;  buffet). 

Boute  de  69  V.  de  cette  «ti^.  k  Ghffiakkê  (JMiaxa-,  680  m.),  viUe  de 
38000  hab.,  bien  située  dans  les  montagnes,  èél^bre  par  son  vin  et  aupara- 
vant par  sa  sole.  Elle  a  été  fort  endommafée  'par  de*  tremblemeais  de 
terre  en  1859  et  1873. 

397  V.  Adji-Kahoul  (Aa»h  Çaéyu  j  buffet).  La  voie  tourne  au 
N.  —  437  V.  At-Boulakh.  On  contourne  les  con^eforts  méri- 
dionaux du  Caucase ,  en  longeant  la  mer  Caspienne.  Le  pays  est 
comme  un  vrai  désert,  où  se  dressent  deç  montagnes  isolées.  Le  re- 
gard s'étend  à  dr.  sur  les  montagnes  de  la  frontière  persane,  jusqu'à 
Talych.  —  484  Y.  Pouta  (Ilyra),  connu  par  des  volcans  de  boue. 
615  V.  Bakou  (p.  414). 


TABLE  ALPHABÉTiaCE 


Atâjaulu,  'ua. 
Alk*»k,  SSft. 

-  fcîiin  i-),  ta. 
AoTL  aie. 

AoriioM  «•),  917. 
Avirca  de»,  M7. 


Btbtikl,  336. 
BsblïDn  (ehtt. 
B>by,  7. 


},  Btltkbwé,  111. 

Btlakbnt,  SU. 

t.  B>l*lc1»a,  9S1. 


ir(le),  M7. 

BtlU,  366. 
-  (CâneMB),  Mi. 
SaltisehpoFl,  68. 
BftLyœerv,  3ll. 
Bandonrkà,  366. 


428 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


Itermino,  381. 
Baromlift,  361. 
Baronak,  402. 
Barosnnd,  314. 
Bafkountehftk  0*e  de), 

408. 
BaUlp«ehinsk,  415. 
Baloom,  413. 
B*traki,  345. 
BAQske,  57. 
Bftsardiousi    (le),     413. 

405. 
BechUoo  (le),  416. 
B^diin,  4. 
Behrse  (U),  40. 
Béisagol»,  3T. 
BéjiUkAJA,  336. 
BëkoTO,  396. 
Belbek,  388. 
BeDder,  366. 
Benkendorf-SoanOTkft, 

398. 
Bennes,  33T. 
Berd»,  436. 
Berdiansk,  401. 
Berditehev,  360. 
BërendieTO,  907. 
Bérëze,  331. 
Bérëzin»,  333,  37. 

-  d»),  SI- 
Bérézniki,  340. 
BermamYt  (le),  416. 
Beslan,  417. 
Beieho,  419. 

-  (eol),  417. 
Béthenie  (eouy.  de),  307. 
Bezàany,  43. 
Bézinghi,  417. 

Biata.  330. 

-  (lai,  41.   ^^ 
Bialolenka,  35. 
Biaiystok.  41. 
Biéietflk,  346. 
Biélaïa,  76. 

:Bielany  (chat,  de),  33. 
Biélëievna,  301. 
Biélgorod,  363. 
BielkoTO,  307. 
Biëloïë  (lac  de),  353. 
Biëlomiëstnaïa,  363. 
Biëlo-OstroT,  190. 
Biëlostok,  41. 
Biëlovèje,  43. 
Bielsk,  43. 

Biëltay,  358. 
Biïouk-Lambai,  395. 
Bijouk-Onlar,  383. 
Bllderlingshof,  54. 
Billnas,  314. 
Biniakoni,  37. 
Birkkala,  334. 
Biraoula,  368,  366. 
Bis,  417. 


BJélyé-Bérëga,  337. 
Bjôrkndden,  313. 
Bjorneborg,  334. 
Blaaberg  (le),  61. 
Bobaek,  313. 
Bobrik,  361. 
Bobrinskaïa,  361. 
Bobrooiak;  ST 
riobiro¥iUy,  Xi.  ' 
Bobrowniki,  28. 
Boekenhof,  61. 
BofdMOTtey,  358. 
BogodonkboT,  361. 
BogoSaTlentk^  398. 
Bogorodl4fk,d48. 
Bogorodek,  813. 

—  (Kazao),  338. 
Bogorodakoïë   (Moscou) 

âl,  305. 

—  (NÂi«y  Noyg.),  313. 
Boïarka,  861. 
BojkoY,  364. 
BoldevM,  54. 
Bolgary  (mines),  340. 
Bologoïë,  345. 
Bomarsund,  331. 
BonaTentura,  59. 
Borehtehi,  368. 
Borgà,  905. 
Borissogliëbsk,  399. 
BorIsaoY,  333. 
Borjom.  430. 

Borki,  381. 
BorkovitokL  44. 
Borodino,  ^. 
Borok,  244. 
BorokoTO,  417. 
Bororitehi,  345. 
BOroTskaïa,  365. 
Bortehko,  413. 
Botby,  313. 

Bong  (le),  30,  330l»  ete. 
Boukréievka,  351. 
Bonrmykino,  811. 
Boumiûc,  399. 
BQttioYO,  346. 
Boutyrki,  303. 
Bouzonlouk,  355. 
Brahelinna,  306. 
Brahestad,  327. 
Brandô  aie  de),  336. 
Brandôholm,  313. 
Brest-Kujawsk,  3. 

—  LitoTsk.  330. 
Briansk.  386. 
Brili,  333. 
Brody,  359. 
Bromarf,  315,  331. 
Bronnitsy.  362. 
Brovary,  361. 
Brovki,  861. 
Bsin,  4. 
Bulgares  (les),  340. 


Bnrakow,  33. 
Byrehtany,  33. 
Bystnyea,  39. 
Btura  (la),  3,  38. 

Cabardie  (la),  418. 
(ïandan,  W. 
teaeV  69. 
CWdaasb  (le),  406. 
Chakh  Dagh  (le),  41S. 
Ghakhta,  &7. 
ObakkoTo,  337. 
Charioiteohoe,  68. 
Chavli,  37. 
Chébékino,  45. 
GhelkoTka,  338. 
Ghelm,  30. 
Ghélom,  341. 
Ghëlon  Oe),  344. 
GhépétOYka,  369. 
Ghérëmétievka,  91. 
GlMstakoTka,  SCSk. 
GhetehkOT,  361. 
GhilOYO,  353. 
Ghimakha.  436. 
Ghimsk,  344, 
Ghkara  (la),  mUl 
Ghoda  (le),  419.  « 
Ghoro9Bez,  43. 
Gboueba,  436. 
Chouïa,  313. 
Ghouma,  396. 
Ghoura  (la),  43. 
Ghouri,  38T. 
ChouvaloTa,  171. ^ 
ChouTalovo,  184.' 
Ghpola,  391. 
Ghtchigry,  400.    .    ^ 
Ghteboutehi  jfmoiM^ 
Cieehànow,  37.    , 
Giechanowies,  43^ 
Giechoein«k>  ^    ,    ^ 
Gourlande  (gonv.  m'^i 
Grimëe  (la),  383.1-      *' 
Gzarna  Wiei,  42.^ 
Gzerniak4w,  94.  . 
Gzernowitz,  358.    ■ 
Gzerwinsk,  38. 
Gzçstoehowa,  5. 
Gzyiew,  41. 

D^browa,  4. 
Daghestanais  (leA^ 
Dahlen  (chat),  m 
Dahlsbnik,  231. 
Dakhoy8ky-Po8sa4>  '! 
Damba,  184. 
Danilov,  311. 
Danilprka,  338. 
Parg-Kokh,  417. 
Dariel  (gorge  deK^H 
DatnoY,  37. 
iDavidkova,  301. 


TABI4È  ALPHABÉTIQUE. 


429 


Davidataii^  205. 
Débslta4t<K  4(». 
Degerby^  lui. 
Degerô  (Sle  de),  813. 
Delei  (détroil  Ae),  331. 
Dëlijan,  435. 
Dembe  Wielki,  330. 
DémirdJi*Ofitettt  396. 
DfnakOTkft,  886» 
Demtch^  SeO. 
Dërajnia,  306. 
Derbent  413. 
Dergatiski,  363, 
J>tnntL  (U),  33e. 
Déviati-Doubov,  337. 
Diakoxnvo,  360. 
Dia](ovakmé«  301. 
Dickursby^  307. 
DiédnoTo,  353, 
Diéydorak  (gU«ier  de), 

421. 
Divenski^a,  76u  ; 

Divovo,  353.  . 
Djanga  (la),  417. 
Djankoï,  383.  < 

Djérakkoniky,  431.        ^ 
Djhonbga,  411. 
Djighil-Sov,  41T. 
Dniepr  <le)>  334,  86$, jetti 
Dniestr  (le),  368» 
DobikiAla.  37. 
Doblen,  40, 
Dobrzyn,  28. 
Dobrai^niew,  43. 
Doktebitai«  333, 
Dolinskaîa,  365* 
Domaebka  (la),  3^.      i 
DomanoYO,  381. 
Doxne««|ev40. 
Domnino,  90O. 
Don,  3&0. 

—  (le),  400,  401- 
Dondaog^^,  40. 
Donets  (la),  363. 

—  (bassin  houiUer  du)^ 
400. 

Dongoussoroi^n  .    (  col  )« 

4lf. 
Dorogobov^,  337. 
Dorohuak,  30. 
Dorpat,  61. 
Doubno,  39#. 
Doubovitai,  244. 
DouboYk»,  408. 
Doub«»YitM^  346. 
Douchet,  433. 
Douderbof  (lac  .de)^  175; 
Dougbino.  346. 
Dresna,  313. 
Drissa,  44. 
Drobuseb.  60, 
Drouïgbiéiiiki,  43. 
DabbelB,  56. 


DiOtlçnka,  âO. 

Diiebowisnti,  37. 
Dnjanovfo,  44, 
Duna  (la)4  43,  53»  etc. 
Dûnabourg,  44. 
Diinamunde,  54. 
Duninéw.  38. 
Dvinetz  (lae  de),  48. 
Dvinsk,  44. 
Dykh-Taou  (leX  *1T- 

Xeketb  8toi«y«  223. 
Edinburg^  .54. 
Edwahlen.  40. 
Ekenas,  214. 
EUiai^Soorown  (D,  3d6 
EkMenaboliu  (}%  323. 
BlbQOi^y«  396. 
Elbrouz  (D,  417,  406. 
Elisenvaara,  198. 
Elkbotovo,  417. 
mtan  (lius),  403. 
Elwa,  61. 

Embacb  (!')«  61- 
Enoav^si  (1%  194. 
Enso,  19$. 
EriksniM.  213. 
Erivan,  425. 
Ermes,  64. 

Erzans  (les),  3^ 
Eski-Krym,  397. 
Estbouie  (1*),  ^7. 
Etehmiadzine  (eouv.  d')t 

426. 
Etseri,  225. 
Eupatoria,  386. 
EvxiÛQk  a\  335< 
Evié,  33. 
EydtkVbnen,  ^1. 

Fadéievy  (monts)^  331. 
FqdJUMt,  78. 
Fagervik,  814. 
Falkenau  (ruine).  64. 
Fall  (ebit.  de),  73, 
Faoustovo..352. 
Fanpy>361. 
FédoroTk^,  383. 
Fellin,  64. 
FéockMia,  397. 
Fili,  302, 
Filppula,  224. 
Finby  (ito  de),  321. 
Finlande  (lai),  187. 
—  (golfe  de),  168,  169. 
Finnois  iU»h  138. 
Fiolentë  (cap),  391. 
Fiskars,  214. 
Fôglô  (île  de),  331.     . 
Fokino,  331. 
Foros  (domaine),  393. 
Forsby,  305. 


Forssa,  316. 
Fotz  Sala,  388. 
Fredriksbamn,  303. 
Friedentbal,  18a 
FHedriebBhof)  41. 
Friedriehslusi,  57. 
Friedriebstadt,  46. 

Oadiatch,  365. 
Gag-Routeaieï,  185, 
Gayomiy,  37. 
Gaïnovka,  42. 
GaisingkaJn,  60. 
Galecbtcbina,  364. 
Galievo,  808. 
Galitzina,  190. 
Gavtla-Karleby,  237. 
Gammelstaden,  305. 
Ganovka,  364. 
Gargali,  337. 
G^socia,  37. 
Gatchina,  176. 
Géorgie  (rout^  milit.  de), 

431. 
Géorgiens  (les),  406, 407. 
Getbsëmané,  307. 
Gbébi,  419. 

Gbélati  (couv.  de),  418. 
Ghénitebesk,  383. 
Gheorgbiévsk,  44. 
Gbeztola  (ia),  417. 
Gbirvas,  186.   . 
G^atsk,  338. 
OUmit«li  (la),  305. 
Glola,  418. 
01oub«kaïa,  400. 
Glottbokoïé,  43. 
GloucbkoTO,  360. 
Gloukbov,  361. 
Qniéadovo,  46. 
Gniliakovo.  366. 
Gnivan,  380. 
Gœdnk  (baut.  de),  436. 
Goktchaï  (lac  da),  435. 
Goldingen,  40. 
Golendry,  860. 
Goliany,  839. 
Golitsyno,  338. 
Goloby,  359. 
Goionog,  4. 
Golovebitcbitsa,  44.  ' 
Golta,  366. 
Golynki,45. 
Gomel,  37. 
GorbatOT,  313. 
Gorbatovka,  313. 
Gori,  420. 

Goribolo  (ool  de),  419. 
Gorjany,  45. 
Gorki,  353. 
Gorodetz,  329. 
€horodiebtebensky 

(monts),  340.  . 


430 


Oorokhoveii.  813. 
OorakAÏA,  184. 
Oonkowiee,  7. 
Ooryn  (le),  860. 
GoiiAld»  (clAeier  4«),  417. 
Uoudaoar,  432. 
Oondoiuft,  411. 
Uouloakoii  (le),  417. 
OOQBib,  418. 

OoorehaTi,  418. 
Oooriens  (les),  408. 
Oonnonff,  805. 
OoutoaïeT  (île  de),  171, 

176. 
Orftfskai*.  800. 
Orai'evo,  48. 
Orftnd-Mytlehtelii,  860. 
-  Okhto,  166. 
Oraniea^  8. 
Oremi,  436. 
OretehouleTakiia 

(monts),  843. 
Oriadf,  946. 
Oriasi,  800. 
OriftEOTets,  311. 
Grobin,  88. 
aroehéw,  96,  28. 
Orodsisk,  8. 
Orodno,  42. 
Grodsiee,  4. 
Grônvik,  908. 
Grosny,  418. 
Grossholm  (tle  de),  67. 
Grovsie  (route  milit.  de), 

431. 
Grottsino  (ehât.  d^290. 
Grusiniens  (les),  4i06. 
Gmtershof,  46. 
GustATsayard,  314. 
Gntmannshœhle  0»)i  80. 
Guzow,  3. 

HMpakoski,  306. 
Haapam&ki,  226. 
Halila,  190. 
Hallikkala,  197. 
Hallinma»,  335. 
Hallia,  330. 
HaUiat,  64. 
Hangô,  315. 

Hankof  (plateau  de),  64. 
Hannila,  108. 
Haparanda,  338. 
Harjayalta,  334. 
Harju,  305. 
Harma,  327. 
Hartonas,  213. 
Hasenpot,  40. 
Hatanpaa,  338. 
Hattelma.  315. 
Hattula,  316. 
Haakiresl  (le),  104,  300. 
HaukiTuorI,  306. 


TABLE  ÂLPHABÉTIOUE. 


HaakkaTvori  (le),  904. 
Heinola,  307. 
Helsingfors,  307. 
HenHkadal,  306. 
Hermanow,  3. 
Herrala,  307. 
Hieianen.  306. 
Hiirola,  M. 
Hiitola,  198. 
Hikie,  907. 
Hintaenberg,  50. 
Hir8aU(areliipel  de),918. 
Hinrenaalo,  330. 
HÔKfors,  308. 
Hôgholm,  398. 
H6f  holmen  aie  de),  318. 
Hogland  aie  de),  304. 
Honkaaaari  ai«  Ae)i  106. 
Honienhof.  60. 
Hortana,  108. 
HoUkka,  107. 
HouUkiir  aie  de),  331. 
Hovlnmaa,  306. 
Hungerbouii;,  67. 
Huningsberg  (le),  56. 
Huta  Bankowa,  4. 
HyTinge,  307,  314. 

IsDgel  iV)y  58. 
laïla  (monta),  864,  386. 
lalta,  804. 
lamagrod  ou 
lambovrc,  66. 
lanoY,  37. 
laroehenka,  358. 
laroslavl,  308. 
lartsévo,  3S7. 
laaanaîa  Poliana,  848. 
laaaenki,  340. 
laaainovataïa,  400. 
laas^,  366. 
laariBO,  46. 
Ibèrea  ae8);^M6,  407. 
Idenaalmi,  302. 
léfrëmov,  848. 
légorieYék,  362. 
léU  (D,  416. 
lëkatérinebourg,  340. 
lékatërinodar,  416. 
lékatérinoalay,  382. 
lékatërinoTka,  346. 
lëlabouga,  330. 
lëlatma,  318. 
lëlënOTka,  426. 
léletskaïa-Platform,  850. 
lëlets,  360. 
lëlissavetpad,  366. 
lëlisaaTëtfno,  65. 
lëlissavëtpol,  426. 
lënikalë,  907. 
—  (détroit  d»),  307. 
lënotaïevak,  408. 
lëpifan,  348. 


lëropkino,  361. 
lëasentouki.  416. 
lëTlakh,  498. 
IgnallBO,  48. 
littala,  316. 
Ueràkj.  330. 
^ora,  183. 
—  0*),  178,  399. 
Uetakaî»  Zaebtekita,  966 
IlUnakiU  (moata),  3^. 
lUinakoïé,  90i. 
lUby,  906. 
Ilmen  Qm),  244. 
Imatra  (ehate  de  1*),  193, 

186. 
Imërëthie  (D,  418. 
Imërëtkiena  Oes},  406. 
Impilaka,  100. 
Ingi,  914. 
Ingoul  (O,  366. 
Ingonrd*),  419,406,411. 
Inkerman,  388. 
Inkeroia,  206. 
lora  a')i  436. 
louriev,  61. 
lonriëTets  -  Povoljakr, 

326 
lourkoYka,  368. 
Ipatlev  (COUT,  d*),  337. 
laenhof,  68. 
lakouria  (eao  d*),  411. 
Iskroyka.  364. 
laaady,  331. 
laaakoYO,  237. 
latra  (1%  948. 
Itlar,  308. 
IvaagerodLJp. 
Ivanlno,  860. 
Ivanovka,  74,  170. 
IranoTO,  318. 
lyanovakaia,  936. 
IvanoTakoîé,  183. 
lyeraky  (eearent  d*),3lâ. 
Iwangorod,  98. 
Isborak,  64. 
IzmaïloyO]J{99. 
Unoaki,  937. 

Jaakkima.  198. 
Jaaaki,  193,  107. 
Jabinka,  331. 
Jabtonna,  36. 
Jakobstad,  327. 
Jakobatadt,  46. 
Jakoaenranta,  194. 
Jamaa,  207. 
Jarrela,  307. 
Jaanagora,  6. 
JëcouleTakiia    (montu), 

Jëimy,  37. 
Jéliézuaïa  Oa),  416. 
Jëliësnoirodak,  416. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


431 


Jendnejôw,  4. 
Jeppo,  397. 
JërebkoTO,  906. 
Jerwe,  59. 
Jerweniete,  69. 
Je'we,  68. 
Jitomir,  aOO. 
Jiaveal,  906v 
JloMn,  37. 
Jmërinka,  dfSw 
Jodine,  ^. 
JoenMiRi^âOO. 
Jokelft,  QOI. 
Jokism»ri,  337. 
JoltikOT   (eonveat   de), 

34S. 
Jorois,  906. 
JosephoYO,  44. 
JosU,  33. 
JookOTka,  396. 
Jut*«,  997. 
JuQStiU,  19&. 
JnuatUMJiûrTi,  196. 
Jyrânkô  Oe),  906. 
Jrr&«kyli,  907,  906. 


.^mmmmm-  — ^w— ^.  j  (îlC  dc),  199. 

KAbovléty,  413. 
Kadnitsy,  930. 
KftxftlJk  415. 
Kaipiais,  906. 
Kaiserberg  (ie),  916. 
Kairanto  (d^roit  de)J216. 
KaîMMiiDioki  Oe),  9Û9. 
Kajana,  209. 
KaJaJieborg  (ruines  du)^ 

Kak»béti,  496. 
Kakhéti  (le),  496. 
Kala,  419. 
KalaehnikoTO,  946. 
Kaliyokl  (le),  337. 
Kalftteh,  406. 
Kaliaxine,  396. 
KalinoTka,  300. 
Kalkkistrôm  (le),  306. 
Kalkouny,  43. 
Kallareai  Jle),  194,  901. 
KàUby,  997. 
Kalliokoski,  903. 
Kalmyteky  Batar.  403. 
Kaloteha  Oa),  988. 
Kakmg»,  937. 
KalTitaa,  906. 
Kama  Oa),  339,  838. 
Kamara,  190. 
KameBskaûh  360. 
Kamiensk,  7. 
Kamyeberka.  863. 
KamyekijnB.  403. 
Kangas,  997. 
KangMala,  916,  995. 


Kangasala-Ai  (le),  316. 
Kaaka«,  339. 
Kannu0,  337. 
Kantala,  306. 
Kappel,  68. 
Kappusils,  60.    - 
KarabanoTka,  934. 
Karagam    (glacier   de), 

418,406. 
Karamounlna,  416. 
Karaoul,  417. 
KamMevka,  361. 
KaraUîs  (lee),  390. 
Karatehaï  (\tL  415. 
Karatehev,  937. 
Karateheyka.  881. 
Karexowka.  4. 
Karhula,  9M. 
Karinaii,  916. 
Kariou^Kliokb  Ge),  417. 
Karis,  914. 
Karkku,  994. 
Karlberg  (ehài.  de),  316. 
Karlsbad,  55. 
KarlBruhe,  60. 
Karaala,  903. 
Karass,  416. 
Kavria,  59. 
Kars,  496. 
Karuna,  990. 
Kaskô,  993. 
Kaapi,  490. 
KassimoT,  313. 
Kassnia,  346. 
Kaatelbolm,  333. 
Kastomoïé,  400. 
Kateha  (la),  386,  387. 
Katebikalën,  387. 
Katbarinenthal,  73. 
Katounki,  339. 
Katyne,  334. 
Kauhava,  397. 
Kausala,  906. 
Kanttna,  995. 
Kavantsaari,  196. 
KaTkasskaïa,  415. 
Kasan,  333. 
Kasanka  (la),  333. 
Kasatebia-Lopaii,  363. 
Kazatine.  300,  358. 
Kazbek,  491. 
-  (le),  431,  406. 
Kazimierz,  99. 
Kehen,  400. 
Kedder.  68. 
Kegel,  68. 
Këidany,  37. 
Keitele,  306. 
Kellerovo,  307. 
Keltis  Oe),  316. 
KeWia,  337. 
Kémal-^érek  (le),  395. 


Kemmern,  65. 
Kempele.  337. 
Kergel,  09. 
Kerteb,  997. 
—  (détroit  de),  397. 
Kenro,  307. 
Keealaks,  901. 
Kexholm,  198. 
Kbakhaber,  413. 
KbaoilOTSky  (rivière  de), 

Kbarkoy,  363. 
Kbartsysk,  401. 
Kherson,  383. 
Kbertvis,  436. 
KbeYEonres  (les),  406. 
Khimki,  348. 
KhoreYa,  393. 
Kbortitsa  (île  de),  383. 
Kbotévi  (le),  419. 
Kbotkovo,  306. 
Khotyaielfl,  337. 
Kboupta  Ga),  353. 
Khristinovka,  35S. 
Khroline,  359. 
KhTalynsk.  401. 
Kiehinev,  306. 
Kielee,  4. 
Kier,  366. 

Aeadémie  eeelés.,  371. 

Arsenal,  369. 

Bourse,  968. 

Gakbëdrale  de  TAppar. 
du  Christ,  371. 

—  de  TAssompt.  ou 

—  Ouspensky,  370. 

—  St-Kieolas,  369. 

—  St- Vladimir,  374. 

—  8te-Sophie,  372. 
Château  des  Fleurs, 

—  impér.,  369. 
Coltine  d*A8kold,  371. 
(Souvent  Bratsky,  371. 

—  St-Michel,  373. 

—  St-Nicolas,  369. 
Douma,  v .  Hôt .  de  vil  le . 
Ecole  imp.  de  musique, 

373 
Eglise  cathol.,  369. 

—  de  la  Dessiatinnaïa, 
372. 

—  de    TExalt.    de   la 
Ste-Croix,  370. 

—  des  Trois  -  Saints, 
372. 

—  du  Sauveur  au  Bois 
de  BouIeauxv369. 

—  luthérienne,  368. 

—  8t-André,  372. 

—  St-CyriUe,  871. 

—  St-Oeorge,  373. 

—  Ste-Anne,  371. 


432 


TABLE  ALPHABÉTIQttÈ. 


KIEV  :  Kiriiiiemi,  197. 

Fontolne  dr  8»m»on,    Kisil-Kob*   (grotte    d«) 

371.  dB6. 

Oosiiay  Dfor,  S71.        Klein-Liebentlial,  381. 
Oroitcf  de  84- Antoine,  Rlemetaô,  326. 

370.  KlëTan,  309. 

—  deSt  Ttàëodofê,S71.  RliMtitsi.  41. 
Hôtel  da  U  Noblesse,  Kliazma  (U),  312. 


368 

-  de  yiDe,  368. 
Jardin  boUa...  373. 
Krechteh«tlk,  368. 
Lavra,  369. 
Lipki,  368. 

]f«i«on  des  Contrats, 
371 


—  du  métropolite.  378 
Monument  de  Boorln- 
sky,  374. 


Porte  Dorée,  373. 

—  St-Xicolas,  369. 

Poste,  368. 
.     Théâtre,  873. 

Troukhanov  (île  de), 
371. 

Université,  373. 
Kiiflkinkylii.  2Û4. 
Kikéneiz,  393. 
Kilpua,  227. 
Kimito  (île  de),  220. 
Kimra,  325. 
Kinéebma,  328. 
Kinel,  355. 
Kinlegesinde,  39. 
Kiourdafnir,  426. 
Kipchor,  396. 
Kipg^oBl  (Le),  426. 
Kirchberg  (le),  218. 
Kirchholm,  16. 
Kirikovka,  361. 
Kiriïlo-Blélo-Ozersky 

(couvent  de),  SU. 
Kirillov,  311. 
KiriAkkala,  221. 
Kirlatch,  307. 
Ki rj aval aks,  199.  ' 
Kirsanov,  398. 
Kislovo'dsk.  416. 
Kivateh  (lé>,  ld(|. 
Riverlttoski  (lip),  196. 

'verti^,  359,  '  '  "   ' 


t\- 


tLline,  248 

Kliteb  (ranéedn),  119. 
Ktomniee^  6. 
Rloukbor  (eol  de),  418. 
Knekteo,  213. 
Kniéjitsa,  45. 
Kobéliaki,  ^64. 
Kobi,  422. 
Kobrin,  231. 
Koehëdary,  3$,  38. 
Kochka-Tebolcrak,  397. 

—  deKbmelnit8ky,372.  Koehtan-Taon  iw,  417, 

—  de  Nicolas  T^^  BTS.     405. 

—  deSt-VladlmlrjSri.Kodor  (le).  411. 

—  de  Ste-Irène,  973.     Kôlviato,  216. 
Slugée   Kboïnovsky,     KoiTako8kirtease.de),202. 

374.  Kojaaka,  36t. 

Palais  Hanenko,  373.    Kokenbof,  61. 

—  Terecbtebenko,  373.  Kokenbousen,  M.  ' 
Pare  du  ehâteao ,  369.  Kokkisaari  (île  de),  196. 
Petebersk.  368.  Kokos,  388. 
Podol,  371.  Kolho.  225. 
Pont  Nicolas,  371.         KoU,  âOO. 

Kolivaari  (mont),  200. 


Kolodiehtebî.  232. 
Kolomak,  364. 
Kolomenskoïé,  301. 
Kolomiagbi,  184. 
Kolomna^  352. 
Kolontalevka,  980,  906. 
Kolpilio.  239. 
KoluSEki,  7. 
Komarovtav   396.  ' 
Konevits,  198» 
Konnus,  201.  ' 
Konopki»  27. 
Konotop,  S6f. 
Konska-Wola,  29. 
Konstaniinovka  v401 . 
KoQtehèsséro,  186. 
Kontehonra  (la),  906. 
Kopaï-Gorod^358. 
KopoBSovq.  329. 
Koptévo,  903. 
Korbekly,  396. 
Koren  (ermitage  de),  382, 
Korënéro,  36(1 
Korennaïa-Poustyn,  851. 
Koristovka,  9^.' 
Korkeakoaki;  226. 
-  (le),  20». 
Korkouli,  171. 
Korpi*  214. 
KorplliCU,  90r. 
Korpo  (île  de), '221.'       ' 


Rorsboim,  236. 
Korso,  30t. 
KorsoTka,  74. 
Korsoun,  361. 
Rortehéra,  335. 
Roseh,  73. 
Rosino,  329. 
Kosmjrnino,  311. 
Rossino,  300. 
Rossovo,  39t. 
Kostrom»,  338. 
Rosslowa  Rad«,  33. 
Rotebottbéievka,  964. 
Kotka,  203. 
RotXlar{«vska¥a,  416. 
~  )tline  (île  deX  169. 
Kotorost  (la),  309. 
Kotun,  230. 
Kouban   (le),    40^,   406, 

410.  etc. 
KoobintoéYO,  389. 
Koubinka,  338. 
Kouehteberka.,  415. 
Rouekers,  68. 
Roudino,  312. 
KoulikoTka,  348. 
Koulikovo    (champ   de), 

Koulitskaîa,  246. 
Kountsévo,  301. 
Koun-Valochké  <le),  343. 
Koupiansk,  963. 
Koviptino,  45. 
Kour  (le);  951. 
Kotira  Ofe),  4»),  422. 
Kourakino,  351. 
Konrehany,  37. 
Kourgans  (les),  345. 
Konrmân  -  Keméttebi, 

383. 
Koursk,  351. 
Kourtenbofj^. 
KouskoTO,  299. 
Konstarnaia^  962. 
Routais,  418. 
RoutonsoY  (fontaine  Mf, 

RouTol%,  205. 
Rouzminka,  348. 
KouBminskij^iOO. 
Kouznetsk^  955. 
Rottinitoa,  12. 
Rovel,  959. 

Koverojaryi  (lac),  324. 
RoviMbi^JBi. 
Rovjoki.  227. 
Rovno,  32. 
Rovrov,  313; 
Rowal,  2, 
Rovyel,t!0. 

Rôyliôi^TVi  {Xty,  3!6. 
RoaloT,  398.' 
RosloVka,  932. 


TABLE  ALPHAEÉTIQUK. 


433 


K^ozlovska,  348. 
Koxmodëmiansk,  331. 

—  {«••▼•ni  de),  396. 
Krammtorskaïa,  4ÛQ. 
Krasne^  368. 
KrasAoeorak,  366. 
Krasnoïé  (Minsk),  334. 

—  (Volga),  3981 

Sélo,  176. 

Krfténokmiloyka,  883. 
KraflnopAYlovkft,  381. 
Kréméa«t«,  360. 
Krë«»eiit<dH>tig,  364. 
Kremon  (ekât.  de),  59. 
KrMlftrka,  44. 
KrestOTaïa     Qora     (la), 

423,  480. 
Kretttobotiiv,  46. 
KrionkoT,  Soô. 
Kriovkovo,  SM8. 
KristiiMvtod,  333. 
Krôlikarni*,  35. 
Kroneâberg,  60. 
KrOttolMlrf  (ehftt.de),  315. 
Kronoby,  337. 
Kronstott  (ne  de),  169. 
Kronstadt.  168. 
Krouty,  3él. 
Kryjbpol,  368. 
KryloTskaïa,  415. 
Krymno,  360. 
Kryin«kaïa,  416. 
Krymsa  (la),  345. 
Kryiiki,  45. 
Kuhankoski  (le),  306. 
Kakkmroakiri  (iles  de), 

393. 
KuloTMi  (le),  334. 
Kamo  (lej,  336. 
Kuopio,  301. 
Knppia,  330. 

Broby,  204. 

Kuvkimafcl,  306. 
Kurn,  334. 
Kntno,  3. 
Knvrila,  316. 
Kuasa,  197. 
Knaseakorra  (île  de), 

195. 
KunsiS,  230. 
Kvfaito  (la),  416,  419. 
Kvirily,  419. 


Kynû&liiiiML906. 
KyadnsafL,  304. 
Kymmene  (forier.),  303. 

—  (station),  306. 

—  Oa),  '^06. 
Kyauneaafftrd,  303. 
Kyrô,  316. 
KyVdaioki  Oe),  335. 
Kyrônkoskl,  334. 
Kyrôaaalaii-Sand    (le), 

300. 


Kyttala,  334. 
Kyyna«f>i&,  303. 
RyyrôU,  197. 
Kyyveai  (le),  306. 
Ksourtë,  417. 

Laaksberg  (mont),  73. 

Laakt,  68. 

Lac  Blanc  (le),  176,  300. 

^  Sacré  (lek  64,  300. 

LacbkéH,  419. 

Laehras,  410 

Ladoga  (canal  dv),   185. 

—  (lac),  186. 
UihUs,  306. 
Laihela,  336. 
Laia,  64. 
Lalaholm,  64. 
Lakbta,  184. 
Lampsljoki  (la),  196. 
Landvarovo,  43. 
Langelrnavesi  (le),  316. 
Langerwald  57. 
Langinkoski,  304. 
Lingôrn  (lie  de),  314. 
Lattâkaïa,  184. 
Lappdal,  321. 

Lappi,  337. 
Lappila,  207. 
Lappo,  337. 
Lappvesi  (le),  194. 

—  (détroit  de),  321. 
Lappvik,  215. 
Laptévo,  347. 
Lapy,  41. 

Larga,  968. 
Lars,  431. 
Latal,  419. 

—  (col  de),  419. 
Latpari  (col  de),  419. 
Lanka»,  306. 
Lauritsala,  194. 
Lautta-Suvanto,  196. 
Lasarievskaïa,  411. 
Lazil  (col  de),  419. 
Lazy,  5. 

^Lébéda  (la).  353. 
Lébédine,  361. 
Leetz,  68.    - 
LemOf  990. 
Lempàla,  333. 
Lempois,  333. 
Lemstrôm  (canal  de),  331. 
Lennewarden,  46. 
Lensu  (récif  de),  335. 
Lentkéki,  419. 
Léonovo,  304. 
Lépone  (la),  31,  32. 
Lepp&koaki,  315. 
Leppftvirta,  201. 
Lee^ena  (les),  407. 
Lesnoï-Voronèie    (le), 
398. 


Biedeker.    La  Russie.    3®  édit. 


Lestijoki  Oe),  337. 
LévachoTo,  184. 
Lgov,  360. 
Liban,  38. 
Lleani,  430. 
Lida,  37. 
Liésnaia,  331. 
Lieyenhof,  46. 
Lighat  (la),  60. 
Ligo^ka  Oa),  170. 
Ligovo,  170,  176. 
Lilla  Bockkolm,  330. 
Limingo,  .337. 
Linevo,  231. 
Linnankoski  (le),  196. 
Linnaasaari  (tle  de),  197. 
—  (Viborg),  193. 
Lioubacbevka,  366. 
Liouban,  339. 
Lioubertsy,  893. 
Lioublino,  300,  345. 
Lioubotine,  361. 
Lioudinka,  336. 
Lioutovo,  811. 
Lipetsk,  350. 
Liski-sur-le  Don.  363,400. 
Llssitehan^k,  400. 
Lissitchia  Balka,  400. 
LissyKoss,  168,  184. 
Liuksiala.  316. 
Livadia.  394. 
Livny,  35P^ 
Liwiec  (le),  41. 
Lixna,  46. 
Ljuboml,  30. 
Lochow,  41. 
Lodeinoïé  Folé,  185. 
Lodensee,  6S. 
Lodz,  7. 
Loimijoki,  316. 
Lojo,  314. 
LokhTitoa,  366. 
Lônnrots  Stnga,  303. 
Lopasnia,  346. 
Loucha,  38. 
Louga,  76. 
Lougansk,  400. 
Loukhovitsy,  353. 
Lounatjarvi  (lac),  304. 
Lounatkorkia  (le),  204. 
Louninets,  37. 
Loutsk,  859. 
LoTcha,  45. 
Lovisa,  901. 
Lowicz,  2. 
Lozovaia,  381. 
Lttblin,  39. 
Luhde  (chit.  de),  61. 
Lukov,  230. 
LvAdo,  316. 
Lycksalighetenfiu  (la), 
'  303  ■ 
Lyly,  335. 

28 


434 

Lywa  Oof*  (la),  6. 
LjBkorOy  881. 


TABLE  AU^HABÉTIQUE. 


HjUAlngMjiîrTi  (le).  902. 
HMtnselki  (mont),  217. 
Maehookft  (la),  416. 
MacU^w,  aO. 
Masarateh,  386. 
Mahmood-Soaltem,  986. 
Maikop,  411. 
Maïna  (U),  341. 
Jl^iorenhof.  54. 
MakarieT,  331. 
Maksatikha,  246. 
Makslaka,  191,  198. 
Malaïa  Përeehtekëpio- 

skaïa,  364. 
—  Viehéra,  245. 
Xalakhov  (eolUne  de), 

MalioTka,  348. 
Malka  (la),  416. 
Malkin,  41,  230. 
Mallayeai  (le),  216. 
Malm,  207. 

Malo- ArkkancheUk,  351. 
Maloryto,  369. 
Malotehnaïa  (la),  383. 
Mamisson  (eol  de),  406, 

418. 
Nangichlak     (presqu'île 

de),  412. 
Mangoup-Kalé,  388. 
Màntybarju,  206. 
Mantjrniemi,  201. 
Mariehamii,  222. 
Marienbourg.  27. 
Marienthal,  425. 
Manino,  362. 
Mariovpol,  401. 
Martsinkaatsy,  43. 
Hartyekkyna,  174. 
Maryampol,  32. 
Marymont  (ehftt.  de),  23. 
Marynki,  29. 
Massandra,  385. 
Mathildedal,  221. 
Matira  (la),  399. 
Matkaselka,  200. 
Maurucie,  32. 
MaBOTle  (la),  41. 
Mehinskaïa,  76. 
MedYiédHaa,  826. 
Meiershof,  60. 
Meilans,  218. 
Mekenaiévy  Gory,  388. 
MélUopol,  383. 
Mellila,  216. 
Mellonlahti  (baie  de),196. 
Meltola,  196. 
Mer  Caapienne  (la),  412, 

426. 


Héréfa,  381. 
Kéréika  aa),^^4. 
Merimaskn,  328. 
HerrekoH,  67. 
Heasiiby,  216. 
■ëtsëméthi    (eouY.   de), 

419. 
Meitia,  419. 
MlatoaMovo.  185. 
Hieha  (la>,  964. 
Michaelstbat.  366. 
Hiebalowo.  24. 
Mleebow,  4. 
Miedsyezee,  230. 
Milkinlahti  (baie  de),  196. 
Mijirgbi-Taom  Oe),  417. 
Mikbaïlenki,  360. 
Hikhaîlorka  (Onl),  351. 

—  (PëterhoO^  171. 

—  (Sad  de  la  R.),  383. 

—  (Voroaèje),  400. 
Mikkaïlovo,  420. 
XikhaïlOTflkoï^  348. 
M ikhelmond,  37. 
Mitosna,  230. 
MinëralniiarVody,  U6. 
Minghi-Taoa,  417. 
Mingrëliens  (les),  406. 
Minsk,  232. 
Miropol,  369. 
Miskhor,  386. 

Mitau,  55. 
Mtawa,  27. 
MlëtT,  422. 
Mobiley,  234. 

—  Podolsky,  358. 
Moisekall,  64. 
Moiabn,  61. 
•Tojaïsk,  238. 

[ojeiki,  38. 
Mokehans  (les),  330. 
Mokotéw,  25. 
Mokra,  204. 
Mologa,  325. 
Moloskovitft.  65. 
Monaala,  2l6. 
Monrepos,  192. 
Morebansk,  354. 
Mordovo,  399. 
Mordva  (les),  330. 
Morkyacbenskiia 

(monts),  343. 
Morkrachi,  332. 
Morysinek,  25. 
KoMoa,  249. 

Académie  des  Arts,  290. 

Annenbof,  292. 

Are  de  triompbe,  267. 

Archives  du  ministère 
de  la  Justice,  286. 

—  des  Affaires  ëtran* 
gères,  282. 

Arsenal,  276. 


MOS(X)U. 
Bains,  253. 
Banque    de    TBaipire. 

Banc^ues,  253. 
Barrière  Boutyrskaïa, 
287. 

—  de    Préobraieiisk, 

—  de  Sokoluiky,  280. 

—  Kalouôskaa^  298. 

—  KrestoTskaiai,  288. 

—  PokroTskAîa,  294. 

—  Boffojskaia,  293. 

—  SerpottkboTakaïa, 
297. 

Biélygorod,  366. 
Boulevard  Krya^y, 
297. 

—  NovlBBky,  285. 

—  PretehiMeBaky.257. 

—  Smolensky,  2â4. 

—  Strasinoï,  286. 

->  Tehisto-Proudsky, 

257,  290. 
~  TsYlétaoi,  288,  258. 

—  Tverskoï,  286,  257. 

—  Zemliaooi,  23». 

—  ZouboTftky,  284. 
Bourse,  280. 
Boutyrki,  303. 
Canal  de  dérivation, 

295. 
Caserne    Alexandre, 
297. 

—  de  gendarmerie,  288. 

—  du  Krem.lin,  274. 

—  Krontitsky,  294. 

—  Pokrovsky,  292. 

—  Bouge,  28S. 
Cathédrale   Arkhan- 

ghelsky,  265. 
— BlagOTiéekiehenskv, 
266. 

—  de  Kazan,  280. 

—  de   rAnnoneiatioo, 
266. 

—  de  rA8sompt^263. 

—  Ouspensky,  263. 

—  St-Basile,  279. 
Chambre  des  finaaees, 

282. 
Champ  de  ooartfes,  303. 

—  des  Vierges,  284. 

—  Khodynskoïé,  303. 

—  Kotttehko,  288. 
Chapelle    de«     grena- 
diers de  Meseoo,  291. 

—  Ibërienne,  277. 
Château  d'Eau,  288. 

—  PétroTsky,  302. 
Cimetière      anaënien, 

286. 


TÂBIiE  ALPHABÉTIQUE. 


MOSCOU. 


croyantSt  399. 

—  4e  Ysfâstor, 
Girqve,  908,  96B. 
CUniqii«  de  I^UaWer- 

•tM,  986. 

—  opbtelmiquef  987. 
GlmlM,  968. 

€niah  d«   U  SebleMe, 


—    de«  CommerÇMits, 


Collège  de  Alle«,  986. 

—  taM^éHel  (iroisième), 

—  MiUteln,  998. 
CoseeTte,  903. 
Ck»iiMil  de  tutelle.  993. 
ConoietoiM  eedtfsiast.. 


CottMdete,  960. 
CouYMik  AlexéîeTfky, 
980. 

—  AndronieT,  998. 
'*-'  AndmoVf  996. 

—  IMcoSeTleniky,  980 

—  DaoiloT,  997. 

—  de  VoTO^Diéritehy, 


—  de   Sk'^Jeen-Bept.. 
991. 

—  de  Streetnoî,  986. 

—  de  TêlMvdOT,  908 

—  de«  Miieelef ,  969. 

—  dee  Vierfeê,  986. 
•—  des  riemx  evoyento, 


—  IKmskol,  997. 

—-  du  8«oTe«r   (non 
Tean),  994. 

—  ireneTflky,  991. 

—  KoToepaeky,  994. 

—  Pokroveky,  994. 

—  BdiideatTemskr,  988 

—  St-Nieolea    (grée), 
980. 

—  Simonov,  994. 

—  Srétesfky,  988. 

^  TveStokjrdMiioedu 
eo«T.>,  aso. 

—  VoeneiMBéky,  960. 

—  Za  -  Ikono  -  8]^uky, 
989. 

—  ZatehaiéieTtiçy,  964 
^  Zaaaeatky,  979. 


pireetion  de  la  peliee, 

988. 
,—  des    haras    imptfr., 

986. 
Doaniar977.- 


MOSCOU. 
Beole    de  Oommeree. 

984. 

•—  de  ftlles  Alez.-M  arie, 
984. 

—  des  Bea«x-Arte,  990. 
-*  des  eadete,  990. 

—  militaire  Alejc.,  988. 

—  Hleoiaa,  998. 

—  aormale    d*iBstita- 
tears,  999. 

—  Teehaiqme,  999. 
Eglise  afméaieaiie^l. 

—  de  r  Aseeiisioii,999. 

—  du  flamretir,  988. 
'-  Ibérienne    (eàap.), 

9T7. 

—  84-Leais,  980. 

—  St-Miekel,  999. 

—  St-muta,  999. 

—  St*Piem-ei4t^PauI 
989,  991. 

—  8t-VUdimir,  981. 

—  Vassiiy     Blejenny, 
979. 

Bxpesition        perma 
nente   de   petntare, 
987. 

eares,  960,  987,  990, 
999. 

QoloTtne  (palais),  993. 

OorekhOTOïé  Poli,  999. 

Hôpital  OatheriM,  988. 

->  Chét^aiétievy^989. 

->  Galltsyne,  997. 

—  Itfrmakov,  991. 

—  Marie,  988. 

—  militaire,  993. 

—  miaieipal,  997. 

—  PauL  997. 

—  PréoDrajensky,  991. 

—  Vladimir,  991. 
Hospiee   AlezcieTSky, 

—  Gatkeriiiet  991. 

—  (Jhërémétiev,  289. 

—  ciYU,  297. 

—  des  Eafaats  •  Trou- 
vés, 293. 

—  Kourakine,  990. 

—  NabilkoT,  989. 
Hôtel  des  lural.,  299. 
'^  du  gouT.  eiy.,  967. 

géuéraL  986. 

Imprimerie  de   TudI- 

Tersitë,  987. 
InsUtttt  EUsabeth,  999. 
-^  Konstautiiiov,  992. 
>-  Lazarer,  991. 
InstitutiensAIexandre, 

988. 

—  Catherine,  288. 
Jardin  Alexandre,  981. 


435 


MOSCOU. 
Jardin  botanique,  988. 

—  Neskontekny^997. 

—  Boologique,  986. 
Kitaïgorod,  976. 
KolyÛM^ny  DTorj983. 
Krasny  (étang),  990. 
Kremlin  (le),  968. 
Kremlia  :  Alexander  II 

(mon.  de),  969. 

—  Annoneiation  (ea- 
thédr.  de  T),  966. 

—  Arehange  (eathédr. 
de  D,  966. 

—  Arkhanghelsky  (ea- 
thédr.), 966. 

•^  Areenal,  976. 

— •  Aseeusion  (eouTent 
de  1*),  969. 

•^  Assomption    (ea- 
thédr. de  n,  963. 

•~-  Belvédère     (palais 
du),  970. 

'-  Bibliothèque  syno- 
dale, 976. 

—  BlagOTiéehtehensky 
(«athédr.),  266. 

—  Caserne^  974. 
^  Cathédrales   (plaee 

des),  960. 
«.  (Commandant    (rue 
du),  974. 

—  Emoereur  (plaee  de 
1'),  m 

^  Escalier  Bouge,  266. 

—  QranoTitaia  Palata, 
260 

—  Ivân-Véliky,  280. 

—  Justiee  (palais  de), 
976. 

—  Maître  de  poliee  (bu- 
reau du),  276. 

—  Miracles   (couvent 
des),  909. 

"  Mieolas  (palais), 
968. 

(porte),  276. 

->  Ore^éinaïa  Palata, 
270. 

-^  Ouspensky   (cathé- 
drale), 962. 

—  Palais  des  Armures, 
970. 

(€hrand),  267. 

(Petit)  ou 

(Mikolas),  950. 

-~  PaMarehes  (maison 
des),  976. 

—  Portes,  268. 

—  Potéchny    Dvorets, 
974. 

—  Reine  des  cloches, 
963. 

28* 


436 


TABLE  ALPHABETIQUE. 


■œcor. 

(pof««  4oK  ans. 

(plMe  4«),  974 

—  toMkila  (f«rt6), 

—  8pMt     n» 
(ëf  liM),  3ie. 

—  8TBo4e,  376. 

—  TelioaéoT  (eonTem 
4e),  299. 

—  Tërea,  9^10. 

—  TroïtokiU  CpoHe), 
271. 

—  Tsar(canoB4«).974. 

(plM«  é«),JW. 

.fcolokol,  MS. 

-PMchk»,  974. 

—  Vos»«M«B»k]r  (c<m- 

vent),  an. 

LeCortoTsky  (p«l.),  993. 
Lizine  (étang  d«)j^4. 
I^bnoié  M lëato,  378. 
LomonnoMOT    (kvste 

4e),  988. 
Lycée  4«  toéamrériieb 

IfieolM,  984. 
MacrMiB4eTiTrc«,S64. 
Mamonor  (vlUa),  996. 
]ianèse4el«Vllle,961. 
Marché  aux  Ae«i«,  358 

—  Bolotnaïa,  968. 

—  4e  Smolentk,  985. 

—  Konnaîa,  997,  358. 

—  NiëmeUkT,  993. 

—  Okhotny  Bia4,  366, 
358. 

—  8laraia,  980,  358. 

—  Tolkontebka  ou 

—  TolktmtdiY,    258, 
280. 

Marina  Boehteka,  804. 
Minine     et    Polarskv 

(monument  4e),  978. 
Moineaux  (monta  4e8), 

398. 
Mutée  Ghtebonkine, 

386. 

—  4e8    Artf     In4na 
triels,  388. 

—  4e  soologie,  381. 

—  d'objets  d'aft,  383 

—  historiome,  377. 

—  Polyteeknique,  991 
— •  BomminnttOT,  989. 
Obserratoiro  4e  IHini 

versité,  386. 
Orphelinat,  393. 
Paasagea,  986. 
PétroTsky  (pare),  987, 

803. 
Plaoe  Arbatokaïa,  985. 


MOSCOU. 
Plaee  Boloinaîa,  997. 

—  des  Théâtre*,  987. 

—  lëlakkOTtkaSa,  999 

—  IlUnka,  991. 

—  KalovMaia,  997. 

—  Kon4rittaky,  985. 
,     Kwanàïa»  976 

—  LoiiUaaka,288^991. 

—  SaHO«B^i  399. 

—  Bouge,  976. 

—  8oukk«MT,  989. 

—  Tfmika,968. 
~  Varrarka,  998. 
P^ltee,  96»,  389. 
Piiaipes  à  Uieen4le  (4ë- 

p6t  4e),  984. 
Pont  DerocemiloT,  985. 

—  4«  CkâtoM,  999. 

—  Iao«sky,  998. 

^  KMMennT,  995,  967. 

—  KraenokliolnMky, 


MOSCOU. 
9mm  Gteaetay  Péiéoo- 
lok,  386. 

—  létokhara,  3tt. 

—  léttakaift,  987. 
*•  Uiiaktt,  380. 

—  Kalantekarduia, 


—  Krymsky,  39& 

—  LefortOTSky,  393 
'-  Moakvafetoky. 
-^  Ofutinflky,  996. 

—  PokrOTsky,  39t. 

—  Tekougounny,  995. 
Porte  Ibérienne,  976. 
»  miMkiia,  980,  991 

—  Pretehiatenka,  984. 

—  Bmige,  390. 

—  6t-Vl«4lBir,  981. 

—  Simonovaky,  994. 

—  TreraklU,  988. 

—  Voakrefsenakiia, 
976. 

Poate,  363,  390. 
Pouchkine  (monument 

de),  386. 
Préobrajeaakeïë,  999. 
Preanenakié  (étanga), 

286. 
Priaon  eentrale»  987. 

—  militaire,  99ft. 
Quartiera,  356; 
Bangéea  om 
Biady,  379. 
Bogojskaïa,  998. 
BomaaoT  (maiaon  des 

Boy«r4a),  379. 
Bue  Alleman4e,  299. 

—  ArbatakaSa,  985. 
•<•  Baamannaïa,  390, 

999. 

—  Cliabolovakua,397 
<-  DmitroTka      (Bol- 

ehaSa).  987. 
(Malaïa),  387. 

—  Dolgoroukovakaïa, 
387. 

'-  Donakaia,  997. 


—  Kalonjakaxa,  397. 

—  Karétny  ]Ua4,  968. 

—  Koamo-Damiansky, 


Kousneteky     Most., 


*~  LéontiOToky  Péréon- 
lok,  386. 


—  Maroaaeika,  3M. 
""  Mi  aani  fif^  ara     388 

—  MiéehtehauMkaïa, 
389. 

—  MokkOTaîa.381,286. 

—  MytnaSa,  tt7. 

—  Véglinny     Pvoiéid, 


—  KiémeUkaia,  999. 
•-  Kikolo  >  lamakaïa, 

393. 

—  Mikolakaïa,  980. 

—  Oatojenka,  384. 

—  PétroTka,  367. 

—  PokroTka,  391. 
--  PoTarakaaa,  386. 

—  Pre«»eaakaSa,  386. 

—  Preteiiiatankm,  984. 

—  Boi4eatTenka,  288. 

—  SaioTaîa,  3S7,  387. 

—  SoUanka,  398. 

—  Srétenka,  368. 

—  Téaitrabiy   Proiësd, 
388. 

—  Tverakaïa,  388. 

—  Varrarka,  378. 

—  ToronSa,  998. 

->  VoUTijenka,  383. 
.-  ZnanMnka,  389. 
Bynok,  y.  Marekë. 
Sasikov,  991. 
Séminaire,  388. 
Soeiété    4*ar«liëolo{ie 
(maison  de  la),  1^. 

—  philanthrop.   (mai* 
son  de  la).  391. 

Sokolniky    (pare    de) 

990. 
Soukharev  (tour),  289. 
0yno4e,  9^^ 

—  Cryp«flEnpUe    4u), 

Télégraphe,  963,  390. 
Théâtre  «Ivand^,  353, 

—  (Petit),  353,  387. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


437 


MOSCOU. 
Théâtre-éflol«,  387. 
Tolkoatehkft,  356,  380. 
Tours      ll7di««lif««i. 


TrëlUlLOT(«mleile)^aM 

—    (pMSIkfÉVâBl. 

UnireTBité,  l8i. 
VeuTeâ  (mîaijoiui  4es). 

988> 
Viellia  Tilte,  37«. 
Vinny  4t  SolisooïDTor, 

Voitoref  de  pl«e«>  351. 

Z«uno«kTAreteUé,  3M. 

Z*pMay-Dvorf  SM. 

ZemliABOïgorod»  386. 
Moaeoa  (e«nal  de).  346. 
MoskvACto),  3Bi,  363,  ete. 
Mou j  al,  419. 
MonkheTiéts    0»)i    380, 

231. 
Mouri,  419. 
Monrlno,  18&. 
Mourom,  318. 
MonsteL  M. 
Mosyr,  dSl. 
MrozjT,  33D. 
Mat*  a»),  345. 
Mstow,  6. 
Mtsensk,  349. 
Mtskket,  430,  433. 
Mnbot,  303. 
Mûkkilëimlmi,  196. 
Manksnss,  313. 
MunneiiMBégi  (Gvmnd  et 

Petit),  64. 
Marole  (eanal  de),  394. 
Martomaki,  903. 
Mastamakï,  169. 
MoAiaeaari,  336. 
MoAtiala,  316. 
Muetola,  196. 
Mutaraveai,  308.     . 
Myehkina,  336. 
MylinkA,  387. 
MyllrkoakL.  306. 
Myllykyla.  314. 
Myllymaki,  336. 
Mylly-SuTanto,  196. 
Myexkéw,  6. 
MytiehteU,  806. 
MyzOTO,  8o6. 

H&dendal,  333. 
Nasa  (île  de),  331. 
Kakhar  (eol  de),  416. 
Nakhitehévan,  400. 
Nakklla,  334. 
Nakr»  (eol),  417. 
Nakzagar  (eol  âàh>  419. 
Nai^eiow,  38. 
Naltehlk,  416. 


iVarew  (le),  36.  37,  41. 
Karova  (la),  66. 
Narovtebat,  866. 
Narra,  66. 
Mafyehkiao,  337. 
Naeialik,  37. 
Kasijanri  (le),  334. 
Vakolio,  36. 
Ifaroloka,  838. 
Vérekhta,  311. 
Nerkko  (eaaal  de),  302 
Kerkkojiinri  (le),  309. 
NetU  (la),  43. 
Neahauaen,  64. 
Nem-KaMHts,  64. 
Neva  (la),  86. 
NéTinnomjflftkaïa,  415. 
Nerka  (la),  88,  ete. 
Mieboréw.  3. 
Niëjine,  361. 
Niémen,  37. 

(1«),  33. 
Kieaeawa,  3,  38. 
Niériataa  (la),  87. 
NiinMIeTift^,  400. 
«iaygifefd,  814: 

Areeaal,  316. 

Bourse,  316. 

—  (Foire),  331. 
<3anal  Bëteneourt,  390 
CSatbtfdvale  Alexandre 

NeTékv,  831. 

—  Blagoiriëehtehcnaky 
ou  de  rAnaoneiation 
317 

—  de  la  Foire  (vieille), 
333,  390. 

—  de  rAa8onptM»a,618 

—  de  La  Tranadgura 
tion,  dia 

—  Ouapenskjr,  318. 

—  St'Mlehel,  316. 

—  Saaiao-Préobrejen 
aky,  316. 

Chapelle     Alexéiev- 
akaïa,  316. 

—  de  rExaltaiion  de 
la  8te*Croix,  393. 

—  dea  Pavillona,  813, 

—  du  eou  V.  Pdtckeraky, 
331. 

—  KreatOTOsdTijen» 
akaïa,  333. 

—  8t-Ma«aire,  333. 
Cirque,  339. 
Collège.  317. 
Corpa  dea  eadeta,  318. 
C!ouTent     Blacoviëek- 

tehenakjf  on  de  TAb- 
noneiation.  316. 

—  Pëtcheraky,  319. 
IMpôta  de  thé,  33K 
DiatloY  (monta),  816. 


NIJNY-NOVGOBOD. 
Beole   induatrialle  de 

Koulibine,  819. 
Eglise   AlexéleTakaj'a, 

317. 

—  arménienne,  338. 

—  catholique,  317. 

—  de  la  KaUvite,  316. 

—  IvanoTakaiia,  817. 

—  Kozmodanlanakaïa 
316. 

—  luthérienne,  819. 

—  Rojdeatvenakaïa, 
316. 

—  6t-Qeorge,  318. 

-^  8trnganoyBkaïa,816. 

—  Troïtakaïa,  317. 
Foire  Bxtërienre,  393, 

331. 

—  Intérieure,  333,  330. 
Gare,  893. 

Gostiay  Dvor,  317. 
Grebeehok,  319. 
Hôpital  Xarlyaov,  819. 
Hôtel    dn    Gouveme- 
ment,  318. 

—  (Foire),  833. 
Institut  8te-Marie,  319. 
Jardin  Alexandre.  618. 
Karavao-6aral,  333. 
KounaTino,  333. 
KremUn,  617. 
Minine    et    Pojaraky 

(moamnent  de),  3i8^ 
Mosquée,  333. 
Muaée,  317. 
Palais  archiépiaeopal, 

319. 

—  de  Jaatice,  318. 
Passage  bréailien,  322. 
Peaky,  833. 
PlaeeBlaeoviécktchen- 

skaïa,  817. 

—  des  Divertiaaemeata 
pop.,,  333. 

—  Sofroaovahaïa,  316. 
Pont  de  la  Foire,  321. 
Port  de  Sibérie,  381. 

—  Grebnovskaïa,  333. 

—  Jéliésaaïa,  333. 
Poste,  317. 

Poste    des    pompiers, 
333.' 

Rangée    des    cloches, 
381. 

Séminaire,  817. 

Striëlka,  331. 

Théâtre,  333. 

Tour  Ivanov,  316. 
K^ny-Bannorka,  403. 
N^khorteminda,  416. 
Kikiia,  395. 
Kikitsky  (couToat),  806. 


438 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


NikolAieT,  965. 
Vlkolalevtky     (Mm^ent 

46),  MB. 
Hlkolalctoé,  996. 
NikoU  Pofost,  899. 
NiikakMkT  Oa),  196. 
Nitog»l,  46. 
Ko«hk«  («ol  de),  419. 
VoitniMBl,  197. 
IToklA,  SM. 
Norskaïa,  396. 
NoMOTka,  861. 
VoUoébi,  418. 
Nonkka,  496. 
NoaTelle  -  JéraialMn 

eo«TeDt  de  U),  948. 
Voro  B«T«rlU,  984. 
NoTgorod*la>Or.,  998. 

—  (Nyny),  314. 
NOTkf,  813. 
NoTO*Alez»ndrovflk,  43. 

—  Alejcëierk».  888. 

—  Kolomna,  309. 

—  Kostltehl.  886. 

—  M iiifk,  m 

—  OnkrainkA,  366. 
--  RoasiUk,  410. 

—  Santo?,  188. 

—  Sénaki,  419. 

—  SerghMTikaU,  866. 

—  Tehericatk,  400. 
NoTodiéviteké,  849. 
NoTOkbôpemk,  364.      - 
VoTOtiâitsa,  868. 
NoTouëlië,  76. 
Novosybkov,  931. 
IfOTyBonK,  366. 
Novy-Pétcrhof,  170. 
Nowo-Aleksandvia,  29. 

—  -Georgiewsk,  96. 

—  -Radomsk,  6. 
Nowy-Dwôr,  96. 
Nnujaryi,  90Q. 
Kummela,  914. 
Kurmes,  900. 
Nurmlâ  (KreMon),  69. 

—  (Vibora),  906. 
Kurmo,  937. 
l^ybf ,  906. 
Ny-Karleby,  997. 
Nykyrka.  190. 
Nyslott,  900. 
Nystad,  39.3. 


Obchtehy  Byrt,  866. 
Oberpahlen,  66» 
Obiralovka.  819. 
Oboïaii,  369. 
Obol,  46, 
Obolenakoïë.  348. 
Odenpnh,  64. 
H«berg,  368. 


374. 
Alexandre  (pare),  380. 
Basar  Qree,  879. 

—  (Vieux),  879. 
Bellino  (maison),  378. 

—  Fendériek    (fabH- 
qne),  380. 

Bibliothèque   de  la 

Ville,  878. 
Boulerard,  377. 

—  (Kouveant),  380. 
Bourse,  877. 
Cathédrale,  978. 
Cimetière,  379. 
Club  de  U  Vobl.,  378. 
CouT.  de8t-Miehel,979. 
Douma,  877. 
Eeole  de  eoram.,  879. 
Eglise  allemande.  379. 

—  catholique,  379. 

—  de  NoTO-Baxarv978. 

—  luthérienne,  379. 

—  PokrOTAaia,  379. 

—  SriéUttskaïa^S. 

—  Troltskala,  879. 
Esealier  de  l^ni  077; 
Fonteines,  377,  380. 
Oares,  379. 
Hôtel  de  Tille,  377. 
Jardin  Mribassor,  878. 
Klein-Llebenthal,  881. 
Koulikofvo  Polé,  379. 
Langeron;,  380.     * 
Uman  de  Kl«ln^Lie- 

benthal,  381. 

—  de  Kcniïalnik,  380. 

—  Khadjibtfisky,  381. 
Loustdorf,  360. 
Maly-Fontan,  380. 
Monument    d^Alexau- 

dre  II.,  380. 

—  de  lUehelièu,  377. 

—  de  Fcruehkiae,  377. 

—  de  Vorontsov,  378 
Musée,  378. 
Palais  impérial,  377. 

—  Soyal,  37& 

—  Vorontsov,  877. 
Porto,  377. 
Poste,  879. 

Sabaniéiev  (pont),  379. 
Théâtres,  378. 
TTniyersité-  Noto- 

Bttsse,  379. 
OdintoOTO,  338. 
Oestersuudom,  913. 
C>9er„46. 

Oghinski  (eanal),  369. 
OfTodsieniee,  6. 
Ois,  907. 
Ojéniner  369. 
Oka  (r.^-*»-  3ia  ete. 
Okhansl  A'r.. 


Okhna  (1*),  3. 

OkhtaCO,  i%- 
Okttitsa,  3S8. 
OkoulOTka,  346. 
OUÏ,  56. 

OlbU  (mines  d*),  966. 
Olkiéniki.  48. 
OlkijokL  227. 
Olkuss,  4. 
Olsstyn,  6. 
OlTiopoL  866. 
Olyka,  95». 
Omolié,  37. 
Onega  (Ifteh  186. 
Ont,  418. 

Onkiresi  (O,  194,  303. 
Ontika,  68. 
Opouk,  897. 
Oranienbaumi,  169. 
Orany,  43. 
Orarais,  297. 
OraTankytii,  197. 
Oreha,  334. 
Ordèehe  iV).  76. 
Oréanda,  998. 
OrékhOT  (île  d'),  188. 
Orel,  349. 
Orenbourg.  d6&. 
Orihyesi,  320. 
Orismala,  225. 
Orlik  Q'),  349. 
OrlOTka,  SUk 
Orrdalsklint  (mont),  m 
Orvirta  0\2(H. 
Orysehew,  3. 
Œsel  (tle  dé),  tô. 
Oflsètes  (les),  407. 
OssipoyitcU,  87. 
Ossouga,  346. 
Ostaehkovi),  246. 
Ostankino,  304. 
pster  O'h  286. 
Ôstermyra,  325. 
Ôster  8Tart5  (Lilla),  314. 

(Stora),  314. 

Ostiaks  Ces).  339. 
Ostrol^ka.  41. 
OstroY,  74. 
Ostrowiee,  7. 
Ostrowy,  3. 
Otaya,  906. 
OtehemtcUri,  411. 
Ottlotsehin,  1. 
Otroteh  (eouvent  d'),  348. 
Otwoek,  28. 
Ouehbà  0'),  419. 
Oùehkoull,  419. 
Oudiélnaïa.  184. 
Oudjary,  438. 
Oufa,  S06. 
Ouglitseh,  396. 
Ouglovka,  346. 
Oulais,  937.         -, 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


439 


Oalaj»rvi  (O,  903. 
Oulojoki  (D,  903. 
OvunaiL»  358. 
Omndari  (mmato),  dAO. 
Ovuiéteha,  981. 
Ounchéni,  366. 
Ouija  aiy  899. 
Cap»  (XI,  317. 
OnpliM-TaUhé,  490. 
Oural  (D,  419. 
OtirbAa  (yal.  4e  0, 417. 
Oazioapino,  388. 
Oaroukh  (t«1.  de  V),  417. 
Oviroiubië,  417. 
Ouspenekoïë,  340. 
Ousaad,  319. 
Oussolié,  349. 
Ooete-Drinsk,  54. 
Oiafteben-8o«  <6â«e.  4'), 

395. 
Oatelikoulaii^l5w 
OuvaroTk«^^8. 
OuvaroTO,  o88. 
Ouvoda  (10,313. 
OvalOTifia,  US. 
Oy«6w,  4. 
Oz«rki,   184. 
Oxérr,  369. 
Ozorkéw,  7. 

PaakJioUnkoski  (le\  197. 
Pabianiee,  7. 
Packerort,  68. 
PadîB  (eouTeat  de),  73. 
Paijanne,  906. 
PalcbomOTO,  346. 
Pakbxa  (U),  346. 
Palikovitebi,  934. 
Palkane,  918. 
Paataierka,  365. 
Papendovf,  61. 
Papula  (mont),  193. 
Parcbatka  (eb&t.  de),  99. 
PaTgae  (détroit  de),  990 
PargoloTO,  184. 
Pari,  419. 
Parola,  216. 
Parrika,  66. 
Paseanaoar,  493. 
Patebelma,  364. 
Pavebino,  303. 
Pavlieb,  366. 
Pavlograd,  383. 
PavloTO,  319. 
-.  (sur  rOka)t  313. 
Pavloyak,  180. 
Pazi-M ta  Oe),  417. 
Pebaves  (Us),  406. 
Pedenô,  997. 
Pmpolda,  994. 
Pella  (ebât.  de),  183. 
PeUoflaimi'Snnd  Oe)^. 
Pemar  (baie  de),  330. 


Penza,  364. 
PérëiMlaTl-Z»lié«ky, 

308 
PërékrestoTO,  366. 
Pérérititsa  (la),  244. 
Përerra,  300. 
Përëterka,  944. 
Perboiûoki  (le),  337. 
Perl^arvi,  190. 
Perm,  339. 
Pernau,  66. 
Perno,  906. 
PëroTO,  300. 
Perse  <U),  46. 
Peski,  369. 

Pesolansalmi  (le),  901. 
Pessotebaaïa,  349. 
PetebaaoTka.  369. 
Petebersk,  9à4. 
Petebory,  64. 
Pëterhof,  171. 

—  (Hoyy  et  8târy),  170. 
Pëtrosavodsk,  186. 
PëtroTsk,  308. 

—  (mer  (3«ip.),  413. 
PëtroTskoïé  -Basoumov» 

skoïë,  303.  948. 
Piatigorsk,  416. 
PiatOYSkaîa,  937.       ^ 
Pieksamaki,  306. 
Piekaenjanri  (lac),  306. 
Pielis  (paaee  de),  194. 
Pielisianri  (le),  194,300. 
Pielisjoki  Ce).  900. 
Piepenberg,  334. 
Piétoaebki,  313. 
Pihlajavesi,  335. 

—  (le),  194,  900. 
Pikku-Imatra  (le),  196. 
Pilawa,  38. 
Piliea,  5. 
Pilten,  40. 
Pilwiflzki,  33. 
Pinérovka,  399. 
Pinsk,  331. 
Piotrkow,  7. 
Pirjatine,  361. 
Pirogovka,  361. 
PiaaTuorî,  309. 
Piskar,  64. 
Pitkalabti,  206. 
Pitkaranta,  199. 
Pitaounda,  411. 
Pityousa,  411. 
PlaTni  (lea),  383. 
Pleebtebeeyo    (lae  de), 

308. 
Plëtëny  Taeblyk,  366. 
Pliosa,  398. 
Plioussa,  76. 
Pllaki,  361. 
Ptoek,  98. 
Ploakaïa  (la),  368. 


Ptyévra,  7. 
Pniewie,  9. 
Podbérëaié,  939. 
Podbrodaë,  43. 
Podboreë  (le),  368. 
Podkoumok  (le),  416. 
Podnovië,  330. 
Podolak,  346. 
Podaolnetebnaïa,  348. 
Podwotoezyaka,  368. 
PoUMkorkia  (le),  304. 
Poili,  436. 
Pojo,  314. 

Poklonnaïa  -  Gora   (hau- 
teur), 184. 

—  (rivière),  303. 
PokrOT,  313. 
PokroTBkolië,  301. 
Polëaie,  ▼.  Foliëaaië. 
Polëyaïa,  363. 
Poliëasië,  3S9. 
Poliat  (la),  344. 
Polivny-Vrag.  343. 
Pôllakkyla,l97. 
Pôllyvaara  (le),  903. 
Polonnoïë,  369. 
Pelota,  44. 
Polotak,  U. 
Poltara,  364. 
Pomiechowo,  26. 
Pomoehtcbnaïa,  366. 
Ponary  (mont),  33. 
Poniëmoni,  33. 
Poniaovakine,  326. 
Ponyri,  361. 
Popëliany,  37. 
Popelnia,  377. 
Poraj,  5. 

Porietcbië  (Hoaeou),  338. 

—  (Vilna),  43. 
Porouaaia  (la),  344. 
Poroveai,  TOi. 
Por-Porog,  186. 
Port-Baltique,  68. 
Porte  d'Alexandre,  69. 
Poaaad-Troïtaky,  381. 
Potebaïeyakaïa  Ouapen- 

akaïa  Lavra,  359. 
Potehep,  331. 
Potebiaok,  936. 
Poti,  411. 
Potinniemi,  197. 
Potok.  33. 
Potoki,  364. 
Pôtaôvaara,  199. 
Pouchkine,  305. 
PoQlkova,  177. 
Pouta,  426. 
Poutchëj,  399. 
Poutiévoï  Peat,  311. 
PoYorino,  864. 
Pow%ski,  93. 
Preknltt,  38. 


lia 

l'ripiat  (le).  369. 
t*ri»«»4y,  MB. 
ProkbladDaYft,  IM. 
Prokborovka,  M9. 
Prend nik  (tal.  én\  4. 
ProskouroY,  85B. 
Pro«tken,  49. 
Protapopofo,  MB. 
Proviëniebki,  8S. 
Pmsikow,  3. 
p5i>/ouap«,  411. 
Pukov,  74. 
Pnfjomik!  (le),  201. 
PuUwy,  29. 
Puisa,  306. 
Puhusk,  27. 
Punkabarju,  Wt. 
PuroveM  (le),  W4. 
Puumala-Sund  (le),  tM, 

200. 
Pyha.iiirvl  (lac),  216. 
Pyha.iokl  (Je),  227. 
Pyhakoski,  202. 
Pyhiikvîa,  197. 
Pyttariaka,  203. 
Pyttis,  204,  216. 
Pvydosaaari  (île  de),  1S8. 
Pyynikki  (mont),  224. 

Quellenstein,  65. 
Cjuidja,  220. 

Habotkf,  33t. 
Raezki,  43. 
Radcba  (vallée),  419. 
Rade-de-ne«f-piedfl  (la), 

412. 
Raditsa,  97r. 
Radom,  4. 

Radzivilov  (Volhytile), 
359. 

Rad7.iwmc1iki,  87. 
Radziwi)'Ow,  3. 
Rafsô  Cîl«  *^)i  225. 
Raisalii,  197. 
RaiTOla,  190. 
Rakhny,  366. 
Rakke,  64. 
Ramenka  (la),  o02. 
Rainotski,,60. 
Raseborg,  '214. 
Ratehenka  (la^),  x35. 
Ratchki,  43. 
Ratbshof,'  64. 
Rattijàrvi,  195.         _^ 
Rauma  (dëtawit  rte),  322. 
Raumo,  225. 

Baune  (Ia),'Wi 
Bautalahti,  190. 
Rautalampii  906'.  ■' 
Rawa  (la),  3.  •      ' 

**  azdiélnaïa(B«nd«r9<96f . 


TABLE  ALPHABÉtïÇOE. 


RazdiêlDaïa  (Péters- 
bourg),  ld4. 

—  (Voronèje),  399. 
Rasik,  68. 
Bëjitéa,  74. 
Rejowiee,  30. 
Bembertôw,  239. 
Béni,  000. 
Revel,  68. 

Revonkorva  (1«),  196, 
Eii^ak,  353. 
Riazan,  353. 
HiasantséTO,  SOB. 
Riéehetnikoiro,  248. 
Hiëebma,  328. 
Riga,  47. 

—  (golfe  de).  66. 
Riibimiki,  3Û7,  215. 
Rilaks,  215 
RinfmoundallOf,  46. 
Rion,  418. 

—  Oe),  418,  406,  41t. 
Rittikkakovva  Oe),    196. 
Ejcv,  246. 
Rodionovo.  946. 
Rmmenhor,  46. 
Rufvarnit^s  {pointe  de), 
.220. 

Rogervyk,  68.' 
Hogô  (îles),  66. 
Rogow,  7. 

Roinè  (lae  de>,  216. 
Rojit«ë,  359. 
Rokieiny,  7. 
Rokitno  (marais    de), 

359. 
Bomanov  -  Borisso  - 

gliabsk,  626. 
Bomodan,  366. 
Bonnebourg  (eb&t.4e),60. 
Bopeba,  176. 
Boslavl,  236. 
Bospouda,  48. 
Bospna,  7. 
Bostov,  306. 

—  sur-le-Don^  401. 
Boucbony.  74. 
Boudnia,  4$. 

—  Kamyeblnakala,  899. 
Boudzicbki,  43. 
BouzaïevkÎL  3d6. 
Hov  Oe),  368.  • 
Bovno,  359. 
Bovnoïé^^. 
Boytta,  328. 
B«iiiht6bévo,  898. 
Buda,  23. 
f-  aiiïowaka^-d. 
Budnik,  6. 
Buhenthal,  59. 
Bujen,  64. 
Buneberg^s    Staga    (laf); 

227.  •  '••    •.'    .-■-.:     ^ 


Bunœ  (tle  de),  56. 
Bunaala  (île  àe}j^O. 
BuoKovesi  Cle)i  303. 
BuokovirtftCeati.  Ab),202. 
Kuotoalainen  (l«e  de), 

206,  207. 
BuoTeai  (lae),  234. 
Buakiala,  30O. 
Bttsaie  Blanebe  0»>.  231. 
•   32. 

Butiki,  297. 
Bybinak,,  895. 
Bylinitsa,  3SB. 
Bybnoïé,  388. 
Bylsk,  860. 
Byttyla,  215. 
Bzasa  (la),  41. 


Babatehl   Brotd   (fie  de), 

330. 
Babli'no,  339. 
BabounioMj  414. 
Babourovo,  301. 
Bagnitz,-61. 

Baima  (ean.  da>,  196, 191 . 
—  (lac),  194. 
Bainiô,  190. 
Bt-Gcorge    (couvent  de) 

(Novgorod),  244. 

< (Bébastopol),  391. 

^t'Itatharinea,  68. 
Bt-Mlehel,  206. 
Bt-Nieolas   )e  Thsamat. 

(eouv.  de),  396. 

Bt-Pétenboa'nr}  77. 
Abattoir,  155. 
Académie     d^arilllerie 
Mikliaïlov,  167. 

—  de  r£t«t-lIajor,  99. 

—  de  la  marine,  1^. 

—  des  Arts,  158. 

—  des  Mines,  163. 

—  d«6  Belenees,  158. 

—  ee«flë8iasti<ine,  157. 
catholique,  163. 

—  milit.  de  méd.,  167. 

—  Nicolas,  96. 
Administration  de  l'ar* 

tillerle,  151. 
Alexandre    («are   d*), 

165. 
Ambassades.  85,  98. 
Amirauté,  94. 

—  (Nouvelle),  99. 
ApotMcaires  (île  des), 

167. 
Arc    à»   triomphe   de 

Moffiiou^  156. 

de  Narva,  158. 

Archives  de  TEmpire, 

100. 
AMenal  ^Atieèett),  15!. 
-^  <Vott^«lX  168. 


TABLE  AliPHABKTIQUS. 


441 


BAilift,  84. 

B*Wâ  ffÉtoqiie),  153. 
BMM)tie«,  Si> 
BaiM|iae  4»  i*BnÉp1ré, 

14B. 
Baattr,  lU. 

168 
BibUÔtb4<mê  de  TAtta- 
#émie,  l5S. 

—  Impér.  pnbl.)  145. 
Bottley^râ  Ûé  la  Oarde- 

»-ChèvaL«6. 
Boarse,  107. 
Canal  maritime^  153. 
Csnoâniers  (tl«  d.>,,  171 . 
CasernAs     â^Araktché- 

Ut,  161. 

—  de  lafwde  achevai, 
99. 

—  des    C1kevali«fs- 
Gttrée»,  151. 

—  d'IzmaïlOv,  iSB. 

—  PavlOTêk,  M©. 

—  Prëobrajemky,  105. 

—  fi^BsénoT,  154.- 
Caflkédrale  de  Razan, 

14». 

—  èè  la  Bétmveetion, 
151. 

—  de   rABAOmptioo, 
154. 

—  de  la  Transfigiira- 
tion,  150. 

—  de  la  Trinité,  153. 

—  du  Sauveur,  165. 

—  de  9l-17ieolas,  ItS. 

—  d'l9tttfilor,  158. 
^  St-Àndré,  160. 

—  St-Isaae,  96. 

—  Bi-PiefM-et^St- 
Paul,  168. 

—  $4-Serge,  151. 

—  St- Vladimir,  163. 

—  TroïWy,  163. 
Catherine  (eaval),  89. 
Cliamp  de  eotkrseâ,  166. 

de-KaM,  106. 

Cbâteatt  Biéloterskv, 

166. 

—  d^Sau,  151. 

-^  de  Uthtifliiie,  152. 

—  de  Piertv  l^^,  166. 
Cimetière«,'  156,  1^. 
Cirque,  86. 
CitAdelléf  île  de  la),  163. 

—  8^ -'Pierre -et -fit- 
Paul,  M6. 

-Glixttst,  03. 
Clinique  mfUiaire,  167. 
-^  orpBtàliiii^e,  149. 
Wylite,  1«T.— 


6T-PÊ1%lt8BOt7Bn . 
Colonue  i*AlexaMtre, 

100. 
Conservatoire,  148. 
Courent  de  VoT4i-I>é- 

ritehy,  155. 

—  de  St-Alejtandre- 
Nevsky,  155. 

-~>  de  8molir?,  151. 
Douanee,  163. 
Eeole    d'artillerie  Mi- 
khallov,  167. 

—  de  cavalerie  îîieo- 
las,  154. 

-^  de  eonineree^  154. 
•—  de  dessin  Stiegliiz, 
150.   ' 

—  de  droit,  150. 

—  des  Chanteurs  de  la 
Cour,  lOa. 

—  dtos  Ingénieurs,  107. 
■^  forestière,  184. 

—  militaire    Constan- 
Un,  155. 

Paul,  165. 

—  navale,  169. 

•^  teehslque  de    Tar- 

tillerie,  151, 
Eeuries   imnériales, 

143. 
Eglise  anglieane,  99. 
-^  de   rAnnonciation, 

9w. 

—  de  la  Or. -Martyre 
Catherine,  163. 

—  de  la  Mère  de  Dieu 
de  Smôlensk,  168. 

—  de  la  Présënlation 
de  la  Vierfé,  165. 

—  de  la  Bësurreetion, 
152. 

-^  de  rAseeiislov,  148 

—  de   rAssottpIlon, 
148. 

—  de    riMere.    de- la 
Ste-Vierge,  162. 

—  de  Pckro^,  159. 

^  des  Dissidents,  99 

—  expiatoire,  168. 

—  hollandaise,  143. 
^  réfcnrmée,  98,  148. 
— 84-Dmttry  (grecque) , 

167. 

—  St'^ean,  158. 

^  8t•^(e•n-B!âpt.,  167. 

—  8t-Mathle«i,  165. 

—  St-Pantaiéon,  150. 

—  S*-Pieft^et-8t-P., 
148. 

—  St-Samson,  167. 

—  fii-Sfattédtt^et'Ste* 
An«e,  149. 

—  St-6tanislas,  iBi. 


8T-PÉTEIl8BOURa. 
Eglise  6t -Vladimir, 

154. 
•^  Ste-Anne,  151. 

•  *~Btè- Catherine    (ar- 

ménienne). 145. 

. (eath.),  144. 

<hit"h.),  16*. 

fr«sse),  158. 

(«tièdO,  148. 

-*  Ste-Marie  (fiiivi.), 

143. 
Entrepôt -de  se),  150. 
Ermitage,  100. 

—  (Gr.  ou  Vieil.),  141. 

—  (Prem.  de  Cath.  II), 
137. 

—  Musées,  etc.  : 

■^  Antiquités  égypt.  et 

assyr.,  111. 
— '  —  Mythes  «tsihdr., 

120. 

—  BiMiothèdue,  118. 
•^  Breatesv  118. 

—  Cabinet    du    Paon, 
188. 

—  —  Ouaren^i,  141. 
*-  Colleetion  du  moyen 

âge,  121. 
' 'de  vases,  117. 

—  Dessins,  110. 
-*-  Estainpes,  120. 

—  Galerie  de  peinture, 
128. 

—  —  de  Pierre  le  Gr., 
187. 

des   objets   pré- 

«ieux,  199. 
^'Raphaël,  137. 

—  Mëdaiiles,  136. 

.  -^  Salle  de  Kertoh,  113. 

'  des  pierres*  gra- 

■  vées,  137. 

—  Sculptures  gi^eoq  lies 
et  romaines,  111. 

—  Théâtre,  106. 

'  Expéd.  derimprim.  de 
papiers  pubi.,  154. 

'  Exposit  de  fleurs,  95. 
Fabrique  franoO'russe, 
152.  ' 

,  Fobtanka  (lia),  89. 

-  Galerie  de  "peinture  de 
r  Acadébûes  159. 

:  .-  de  rsrmltage,  128. 

:  —  dcôëméttov,  160. 

j  —  loussoupov^  149. 

'  ■  --  Kouohélev,  159.  ' 

—  Siroganov,  150. 

•  Gare  de  Fialancfe,  80, 

168. 
«>-  de  la  Baltique,  80, 
103. 


442 

8TPÉTSB8BOUBO. 
Gm«    é*     TMiskolé- 
8élo,  80,  1&4. 

•—  MUolM  ou  M o«eoa, 

80,157. 
Ooitliiy-Dvor,  lU. 
Otmama  Kwle,  154. 
HdpMal  Al«saaâr6,149. 

—  d«  U  aMrlae  153. 

—  A*0^«kkOT,  IfiS. 

—  ër»nftflique,  197. 

—  Muie,  iÙ. 

MadeleUe,  1«8. 

—  miUt.  167. 
~  WrU«,  187. 
Hoipiee  de  U  rille,  153. 

—  des  «lien.,  170. 

—  det  e&r.  lronTét,144. 

—  dei  iBTaUdet,  167. 
Hôtel  de  rStiU-Mislor, 

105. 

—  de  TiUe,  144. 

—  du  Commandant  de 
la  place,  106. 

des  pacest  147. 

lékatérineliof,  153. 
lëlaghine  (tle  d'),  166. 
Inatitat  Catherine,  149. 

—  de    la   frande-du- 
eheAse  Xenia,  99. 

—  de  médeeine  expë- 
rimeatole,  167. 

—  desingën.eiviU455. 

—  de«  Mines,  163. 

—  des  Ponis-et-Chaus- 
sées,  148. 

—  patriotique^  163. 

—  PaTlOTsKy,  149. 

—  Technologique,  165. 
Jardin  Alexandre,  95. 

—  botanique,  167. 

—  Demidor,  153. 

—  d  Eté,  106. 
(petit),  106. 

—  lottssoupov,  148. 

—  Kreatovsky,  166. 

—  Michel,  108. 
->  8t-Isaae,  96. 

—  Boologique,  164. 
Kammenny  (île),   167. 
Krefltovsky  (île),  166. 
Laboratoire  de  phy- 
siologie, 167. 

Lycée  Alexandre,  165. 
Maison  de  Pierre  le 

Grand,  165. 
Manèf  e  de  la  carde  à 

cheval,  96.  99. 

—  Micbel,  108. 

—  Nicolas,  96. 
Manafaetore  ioMPHir.  de 

porcelaine,  187. 


TABLE  ALPHABÉnOfTE. 


f 


8T-PÉTBBaBOima. 
Marché  Apvaxine,  148 

—  Chtehoukine-Dror 
148. 

^  Krottgly,  K)9. 

—  Marie,  148. 

—  Bond,  lOB. 
Millionaia,  lOB. 
Ministère  de  la  gnerre, 

96. 
•^  die  la  justice,  145. 

—  de  rintërieur,  147. 
'-  des  affftiies  etran 

gères,  105. 

—  des  Onanees,  105. 
*-  dea  Toies  et  des  corn 

munieations,  148. 

Moïka»  89. 

Monnaie,  164. 

Monument    d* Ale- 
xandre l«r,  100. 

—  doBaselaydeToUy, 
144. 

—  de  Catherine  II,  146. 

—  de  OhonkOTsky,  95. 

—  de  (3k>goL,  95. 

-^  de  KontonsoT,  144. 

—  deKm»ensleni,18i. 
~  dn  KvylOT,  107. 

—  de  la  Gnerre  de 
Turqnie,  154. 

—  de  Lermontov,  95. 

—  de  Nicolas  I«',  98. 

—  de  Pierre  le  Grand, 
95,  108. 

—  de  Pierre  d'Olden 
bourg,  149. 

—  de  Pouehkine,  155. 

—  de  Prjëvalsky,  95. 
•^  de  BonmiantaoY, 

158. 
•X  de  Souvorov,  106. 

—  de  WyUe,  167. 
Morskaïa  (Qr.),  98. 
Musée  agricole.  150. 

—  botanique,  i58. 

—  d'artillerio,  164. 

»-  de  TAeadémie^  158. 

—  de  la  Société  Tech- 
nique, 150. 

•«-  de  rinstit.  des  Ponts 

et  Chaussées,  148. 
Technol.,  156. 

—  de  marine,  94.* 

—  de  minéral.,  163,158. 

—  de  seulpt.  ant.  et  de 
la  renaiss.,  159. 

—  des  médailles,  158. 

—  des  voitures  impér., 
143. 

—  de  soelogle,  158. 

—  ethnographique, 
108. 


8T-PÉT£B8BOimG. 
Musée  LernaoBtOT,  154. 

—  fonenKii&ak,  loo. 
Kéva  (là),  88,  etc. 
Nevka  (la),  88,  etc. 
Novaïa  Détévida,  166. 
CM>servatoire  lUeoIss, 

177. 
Palais  Anitehkov,  147. 

—  de  Marbre,  106. 

—  de  Pierre  I«r,  107. 

—  de  Tanride,  151. 

—  d'Hiver,  lOD. 

—  du  Conseil  de  TEoi- 
pire,  98. 

—  du  0rand-due  Alexis 
Atexandr.,  153. 

Constantin  Ki- 

eoiaievitcà,  106. 
Michel  Kicolaïe- 

.viteh,  106. 
Xleolas  KicoUîe- 

viteh,  99. 
VladimirAlexSD- 

droviteh,  105. 

—  IéU«Mnsfcy,  166. 

—  Michel  (aneien),107. 
(nouveaux,  108. 

—  Stroganov,  143. 150. 
Parc  Alexandre,  165. 
Paasage-Stenbock,  145. 
Perspective  (Grande). 

163. 

—  Liteiny,  149. 

—  Ismaïlovsky,  153. 

—  Nevsky,  143. 
Pétrovsky  (île),  166. 
Plaee  de  la  Bourse,  157 . 

—  du  Grand -Théâtre, 
149. 

—  4a  Palais,  100. 

—  du  Sénat,  95. 

—  du  Thé&tre,  149. 

—  Dvortsovala,  100. 

—  Marie,  98. 

—  Michel,  106. 

—  Pieive,  96. 

—  Si-Isaae,  96. 

—  8t-Nieolas.  148. 

—  Siénnaïa,  l48. 

—  Souvovov,  W6. 

—  Tchernsrehev,  147. 
•^  Znamiénskaîa,  157. 
Pointe,  168. 

Pont  Alexandre.  90. 
■^  Anitehkov,  147. 

—  de  Kaaan,  144. 

—  de  TEriBiEtaf  e,  105. 

—  de  8t  -  Pétersboorg, 
106,  163. 

—  des  Ingénieurs,  107. 

—  d'Hiver,  109. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


443 


ST-FlfiTBBSBOOBe. 
Pont  dv  TtOÊâM.  m. 

—  T>roriêOtj^  IW. 

—  'Sfjpmeny  154. 

—  ^leolM,  èe,  90. 

—  PétrOTsky,  166. 

—  8t-P»BUléoii,  107. 

—  StaBs^nfevskY,  167 

—  Tout^koT,  168. 

—  Troîtokf ,  106,  163. 
Port,  158. 

PoAte,  84.  9B. 
PrisoDC,  irâ,  168. 
Prospeetf  t.  Perspee 
tire. 

—  Ohyleh^n,  168. 

—  (Maly),  ftS. 
<iQjd  Anflftl*,  96- 
Si-Synode,  68. 
SëiBiBaire  oalh.,  108. 
Sénat,  95. 

Société  de  géogtaphie, 
147. 

—  BeôBondqme    libre, 
165. 

StriélkA,  166,  187. 
StroganoT  (Yillft),  166. 

Téléfraphe,  84,  99. 
Théâtre  (€k«iid),   149. 

—  Alexandre,  148. 

—  de  nsrmitage,  106. 

—  d'Eté,  167. 

—  M  «rie,  146.  85. 

—  Michel,  108,  86. 

—  P»naièT«ky,  65,  86. 
Théâtre-éeole,  146. 
Tribunal  d*-*rr<Hidls«e- 

ment,  151. 

Université,  168. 

Usine  à  jm,  155. 

VnMily-OetreT,  157. 

Yacht-Olnb  flnTial,  166. 
St-Serf  e  (eonveat  de), 

175. 
Ste-Brigitte  (rainefl  de), 

73. 
8akhaneka1«,  967. 
Baki,  386. 
Sikyla,  916. 
Salarat  (eol  de),  414. 
Salfbir  Qe),  388,  885. 
Sali,  56. 
Salminen,  906. 
Sale,  921,  9B7. 
SalpauMelka  (}t>h  196, 

906,  etc. 
Samara,  348. 
-  a*)t  3«S.  855. 
SammattI,  dl4. 
Sammonsaari  (lie),   194 
SamonoTka,  381. 
Bamtrédi,  4l9,  418. 


ISaBdô  (Abo),  990. 
P  aie  de),  996. 
toandomir  (monis  de),  6. 
6avabo«x,  383. 
8araponl,  386. 
SaratOT,  403. 
Sarepta,  408. 
Sariieh  (eap),  398. 
Saaaealiof,  54. 
SaMOTO,  868. 
SaTine-StorojéYsky 

(eouT.),  99B. 
Sehloek,  85,  67. 
Seblasselbofirg,  183. 
Sébastopol,  9B6. 
8f  dxiasow,  4. 
Segewold,  56. 
8eim  (le),  351,  360. 
Selenpii,  905. 
SéllTanOTO.  318. 
Sensbiléi,  à49. 
Senghilenka  0*)i  849. 
Sept-Frèrec  (montagnes 

des),  499. 
SerblnOTtST,  358. 
Serdobsk,  364. 
Sérébranka,  76. 
SérébroTka  0«)t  996. 
Sérédina-Bonda,  361. 
SergbiéTO  (Moseon),  905. 

—  (8t-Pétersb.),  ITO. 

—  (Tonla),  849. 
SerghiéTsk,  345. 
Sermaks,  185. 
SerponkboT,  346. 
Sestra  On.),  948. 
Sestrorétsk,  184. 
Sibbo,  905. 
Siedlee,  990. 
SiéntKOTO,  360. 
SieTSinoki  0«),  99T. 
Sieri,  397. 
Signakh,  495. 
Siikajoki  Hé),  997. 
Siitola,  196. 
Simbirsk,  341. 

Si  mets,  BBB. 
Siméon  (eouT.  de),  845. 
Simféropol,  385. 
Simola,  905. 
SinelnikoTO.  389. 
Sinenkoïé,  403. 
Binloakba  (la),  966. 
Sirotino.  45. 
Sinro,  m. 
SlTaeb,  3dS. 
Siverskaïa,  76. 
Skarsysko,  4. 
Bkempe,  3B. 
Skierniewie,  3. 
Skiflet  (eaux  du),  991. 
Skopine,  348. 
SkouratoTO,  346. 


SlaTgorod,  889. 
SlaTÏanka,  180. 
SlTiaask,  401. 
BlaTonto,  306. 
Slawehk,  60. 
Blobodka,  358. 
Slonim,  43. 
SlQtew,  95. 
Smolensk,  934. 
Smorodino,  861. 
Smyebliaerka,  344. 
Snappertnna,  914. 
Snléjetokala,  937. 
Sobolew,  98. 
8cbU  (le),  68. 
Sofia,  180. 
SofleTka,  389. 
Sogout-Bonlakh,  495. 
8ok  Oe),  343. 
Sokanlinna  (mont),  197. 
Sokolka,  49. 
Soldoga,  898. 
Solntsévo,  369. 
Sopllkino,  396. 
Sordayala,  196. 
SormoTO,  399. 
Sorsakoskl,  906. 
Sorsnas,  913. 
Sosna  0«),  380. 
Sosnowice,  3. 
Sossenka  (la),  999. 
Sotebl,  411. 
Sotkamo,  900. 
Soaanétie  (la),  419. 
Sondak,  496. 
SoudU^f  900. 
Soulda,  76. 
Soukhoum-Kalé,  411. 
Bouline,  400. 
BoaniT,  361. 
Boundyr,  339. 
Bonpsa,  418. 
Boura  G»),  381.  358. 
Bourakhany,  4l4. 
Bouram  (lel,  490. 
Bonsdal  (laes  de),  184. 
Bpaskl  Zaton,  M. 
Bpassk  (Kasan),  340. 
—  (Riaaan),  368. 
8passka¥a  PoHst,  986. 
BpiroTO,  9M. 
Brebma  Q*),  990. 
Staekeln,  61. 
BtakhoT,  383. 
Bianltschnaïa,  415. 
BtanoYOï-Kolodlèze,  351. 
Steraïa  Boussa,  944. 
Btaritsa,  346. 
Btaroïé-Sélo,  45. 
StarojilOTO,  868. 
Btarosielee,  43. 
Stary-Kostitebi,  365. 
Krym,  397. 


iU 

8Ury-Pél«rlM>f,  170. 

—  TeherkMk.  MX>. 

suTropoi,  :m  iiô. 

StépanoTO,  819. 
StinUe«  (le),  68. 
StoekmftDotliof,  46. 
Stoll  (DomaiDt),  186. 
Stoivpino,  403. 
Stuudianks,  Sn.  988. 
iStougna  (ta),  m, 
Strantd  (lae  4«),  tiO. 
Strasdenhof,  60. 
Strélna,  174,  170. 
ëiriélka,  (laX  171. 
Strooima  (eaoal  d«),  931. 
Stromsdal,  909. 
StnemieszTto^  4. 
Styr  (le),  a». 
Sainvla,  935. 
SnUte  ÙTonianne,  60. 

—  polonaise,  4. 

—  de  St  -  Péter«b.,  186. 
8ttkeva,  900. 
Somf  arn  (Ile  de},  913. 
SnnL  999. 
BuDdholm.  893. 
SnoUhti,  996. 
Suonenselkii,  206. 
Baonio  nsaari^Ol . 
SuoBcejoki,  906. 
Sapras),  49. 
8ttrrl,  65. 
Suarikylà,  904. 
SuYanio  (lac),  187. 
SraHi,  914. 
STartholm,  306. 
STeaborg,  913. 
Sveniksund  (le),  904. 
STiéntsiany,  48. 
STliMa  Oft)r  389,  341. 
STiiaJsk,  333. 
Svinekaïa,  340. 
Svir  (le),  186. 
STlrlovo,  304. 
STiatotoh  (le),  939. 
STOi^a,  44. 
Swetkof,  57. 
Sydiblmam  996. 
Syfai&  (pont  deX  207. 
SysMOne  Marie  de  cana- 
lisation, 186. 

Sytcheylca,  .946.  . 
Syzran,  3402865. 
Szaniawo,  980. 
Szopy,  96. 


TABLI  AL?i«b9ÉVWJ«. 


Tabbifer,  64. 
Taganach,  383.   .. 
Taganrog,  401. 
Tahkoratt4,  906. 
Tainionkoaki  (Xtih  -195, 
Tainale  (Miualde),   184, 
^96,  197,  901. 


Taii,  lOa 
Talitfly,  3ttk 
Tale^aïa^  863. 
Talien,  40.        .         ... 
Taman   (pveaqti*tle   d«i), 

410. 
TamboT,  898. 
Tammerfbra,  993. 
Tammula  0«c.de)«  64. 
Tampereenkotki    (le), 

934. 
Tamsal,  64. 
TaninakoVé,  801. 
Tapa,  66. 

Taraktaek  (le).  396. 
TaranoTka,  881. 
Tarkhany.  864. 
Tarki,  418. 
Taronflkiia,  846. 
TarTast,  61. 
Tatarefl  (l(«h  386, 385. 
TatM^eluia.  915. 
T«vmU1««  9Û6. 
Tavatftkyro,  994. 
Tavehan-Basar,  3Ô6. 
Tavoljank^,  8 
TehakTa,  418. 
Teh«tal-]Uïa, 
Tch«tyr-Dagk  (le),  386, 

884« 
Tchtfboksary,  339. 
Tehëgbem  (yal.  du),  417. 
Tehéliabinak,  855. 
Tebelkovo,  806. 
Tebérek  0e),  417. 
Tebérémijsçs  (les),  831. 
Tchérémisaky  (eouvA  - 

331. 
Teherkasskaïa  Priatao 

361. 
TeberkilzQvo,  989. 
Tchern,  349. 
TehernigoT»  961. 
TeherskAïa,  74. 
Tcbertkovo,  400. 
Tebesma,  ItS. 
Tehétehenikflef  Clea),  .407< 

TAlievk4  386. 
Tehiatope)^  33Q. 
Tehokbir  ou 
TeholouH,  419. 
Tebongar,  8^. 
Tchom*ïaiUl,  884,  8^8, 
—  Vies,  49.    . 
Tebornoïé,  31$. 
Tehorny  Oorçid.  4U. 
Tehorny  lar,  403^      . 
Teborny-OatrpT,  |58. 
Teborokb  (v%l.  de),  419, 
TehouboTka,  866. 
T<^udw>v-:Volynpky, 

TehoudoTo,  939. 


If«k 


H*,-88Çk 

aïiKaio. 

TchoaTaeheg  (le^,  3S2. 

Tebbey  (la),  40. 

Téberd*  (I»),  M6. 

Tébouloa  (le).  406. 

Tëeba(la^.m 

Teiako,  334. 

Télav,  435. 

Téliatehi  9rod  (Oe  de) 
330. 

Témirkt^aneho^rai,  413. 

Tengeli  Oe),  338. 

Tepë-Kermea  (mon- 
tagne), ^. 

Teptii^a  (lea>.339. 

Tëreehkino,  916. 

Terak  Oe>,41^406. 

Tërespol,  930. 

TeTiMokit  1^ 
Terrajoki,  936. 


Tii^ev  (leJ.m 
Tëtiouehi.  340. 
TetkiM,  361. 
l^etoould  (le),  419. 
Teufelshoehle  (!»)«  59. 
Tevtt,  331. 
T^a  (Ii0>  dl3. 
Tbennopyle,  334. 
Thorenabeiy,  64. 
Thorn,  1. 
Tbouber  (gUc  de),  41  >• 

Tiûia,  4^ 
T4kltioriëUk»ïa,  416. 
TiniUO,  408. 
Tioi^éU,  499. 
Tiouinen,  840. 
TiouméBlëvkm'  403. 
Tisehfr,  73. 
Tkylbou^ft.  418. 
Tt«aMà,  41. 
Tmaka  (la)^  946. 
Toby,  336. 
Tojiiala,  916. 
Tokaovo,  186. 
Tolgaky  (^i»t.  île),  39b. 
Tomaazow,  7. 
Topplla,  936. 
Torgel,  65. 

Torfccmïrvi  Oe),  19Ï- 
Torjok;  946. 
Torneà,  996. 
Toroehlno,  76. 
To0«m9a». 
Touak,  396. 
Touapaë,  411. 
Toubënek,  417. 
Touehea  (^,  400. 
T^ncbinQ,  9(«. 
Toula,  847. 
Toulat,  386. 


TABCE  ALPHABÉTJùQiUB. 


445 


ToninenkA  (UX  ^S. 
ToiuKMhA^i,  39BL 
Toara  0»)i  3J0. 
Tourmond^  43. 
TouroYka,  afiO. 
TourzoTa  <U)r  ^^ 
Touskon  (Ife^  351. 
Toysa,  235. 
Trlngsnnd  (rtkàt  de)^ 

191. 
TTaskind»,  affly  2\A. 
Treyden  {eh&ft.  de),  M. 
TrépOTk»,  36S. 
TreppenkoC,  4ft. 

TrinkamouarL,  lfl&. 

TroïtsA,  MB. 

—  (eoQyent  ^),  806. 

Troïtskite,  367. 

Troïtokoîé    Goléniekt- 
ehéro,  903. 

Trôki,  S9. 

TrosticMMts,  36B. 

Tronbeeh  (te),  858. 

Tianim    (glacier  de), 

TsareV,  406. 
Tsarrrcbteblaa,  348. 
Tsarev  Kottrean  (leX843 
Tsaritsyne,  MB. 
Tsaritsyao,  860,  345.     . 
Taarakoïé-Sëlo,  177. 

Tsilkanfi  ^93. 
Tsinondtily,  435. 
Tsna  Oa),  330,  863,  808 
TsviétkOTO,  861. 
Tuekam,  05. 
TuoTilanlahU  (bâia  de) 

302. 
Turcngi,  315. 
Turpsal,  m. 
Tnunftiisalini  (détroit 

de),  301. 
Trer,  346. 
Tvertsa  (la),  34». 
Tykô,  331.  . 
Tynil,  65. 
Tyrvâa,  334,. 
Txehénl8>Teà«U(U),  411, 

419. 
Tzkhâl-Tzitkéll  Oe)t  418. 


Jkcr  (O,  30. 
Uleibon,  398, 
Uleâ-Elf  ff),  338. 
Unnakkavert  (D,  184, 

201. 
Cnn^ikoAki,  197. 
Urdiala,  316. 
l^smaiten  (la£  d'),  40. 
Utis,  305. 
DuraanaMvl,  191. 
OxkuU,  46. 


Yaajaaalo  {Ut  dé),  309. 
Vaaia,  303. 
Vàdô  (île  d«),  313. 
Vacarebapal,  436. 
Vainoden,  88. 
Vaijiny,  186. 
Valamo,  199. 
V&ldaï,  346. 
Valdaïàa,  346. 
ValkeaMari,  190. 
Valki,  364. 
Valkiakofki,  316. 
Vallinkoski,  197. 
Vallinsaari,  197. 
Valouïki,  386. 
V4aA,  316. 

Vanajavesi  (le),  315,  216. 
Vapniarka,  868. 
Varala,  308. 
Vargô  (île  de),  313. 
Varkaof,  201. 
Varknfta,  39& 

Adminiitratlen    des 

finaneea,  30. 
Arebivês  de  la  Jmatiee, 

f& 
Banque  de  r£âmpire,30. 
Barrière    (}aeniia- 

kowAkL,  34. 

—  de  Belvédère,  17. 

—  de  JéruaaleaA,  30. 

—  de  Marymont,  33. 

—  de  Hokoidw.  17. 

—  de  MoMoa,  ùtà. 

—  de  St-PéièrvboHrg, 
33,  38,  46. 

—  de  Wola,  30. 
Bazar,  15. 
Bourse,  16. 
Casernes,  30,  31. 
Gbamp  de  courses,  17. 

—  de  maaœutree,  29. 

—  de  Mokotdvr,  17. 
Chit.  de  BelTédere,  17. 

—  de  Soxa,  17. 

—  Lazienki,  17. 

—  Koyal,  13. 
Cimetières,  %k,  33. 
Citadelle   AtexAndre, 

31. 
Club  des  bourteois,  14. 
Ck)Uège,  16. 
Craeovie  (Fanbovrg 

de),  13. 
DoliAA     8av%)eikrska, 

Eemies  des  Ck)saq«es, 

13. 
Eglise  Aiex.-KevsJcy 

(cath.),  14. 

—  de  la  KaUsanae  de 
Marie,  30. 


VARSOVIE. 
Eglise  de  la  &te^)rolx, 

16. 
>-  de.  la  6te- Trinité 

(catk.)>  18. 

—  de    la  Transflgura- 
tioa,  18. 

—  de  la  Vierge-Marie, 
31. 

—  des  Capudns,  18. 
'-  des  Fràneiscaiiiis, 

31. 
-^  des  Bdfomés,  19. 
•-  de  Tansrles-Saiatts, 

18. 

—  du  84>£A»rU,  31. 

—  Intbér.'évang,,  16. 

—  Marie<-JIadeleine,33. 

—  réformée,  90l 

.-*-  84-Alex.-'l^evsky, 
17. 

—  St^AAiDine,  19. 

—  8t-ik«ille,  18. 

^  StrBorromée.  30. 

—  St-Casimir,  31. 

—  0t-JMek,  31. 

—  St-Jeau    (çatbédr.), 
30. 

—  St-Josepb,  U,  15. 
-^  S«*P«al,  31. 

—  St>Pierre-et-St^ 
Paul,  30. 

—  SU'Aone,  13. 

—  Wicy«lcl,  15. 
Elektoralna  (rue),  20. 
Filtres,  30. 

Oares,  8,  90.  32. 
Gymnase,  16. 
HdpiUl    d«i^  rOnfant- 
,l^us,  16. 

—  érangélique*  30. 
^  mUttaÀre,  17. 

—  8t*Laaare,  16« 
H6tei  de  ville,  19. 

—  du  Crédit  foncier,15. 

—  Kazanowiki,  14. 
Institut    anatomo  >  pa- 

thologlqve,  16. 

—  des  avettgles  et  des 
soavdçs-mueta,  16. 

Jardin  botftoi4i«e,  17. 

—  de  fi%ze,  14. 

—  Krasinski,  19. 

—  pomologique.  .30. 
Jérusalem  (Allée  de), 

30. 
Leszno  (rucO^  30: 
Maison  de  l^Soeiété  de 

bieofaisaaee,  là.< 
Marché,  15. 
MarszatkowsKa  .£rae), 

.30,  18- 
Miodowa  (rue),  1^, 


446 


TABU  ALFHAB^TIQUE. 


I 


VAX80VIE. 
■omiB.  de  Coperale, 

16. 
^  d«  PMkérltol^  14. 

~  àéê  Méméttmx  polo- 

~  de  8igi«noB4  m, 

—  de  Sobieski,  17. 
Mmade  de  Tlndwlrie  et 

de  rAgriealtafe,  13. 

—  sooloflqae,  15. 
KoiireMi>lloDde  on 
Ifewy  Swtel  (me),  16. 
Obierrfttolre,  17. 
Pelait  avehléplM.,  18. 

—  Ble«,  19. 

—  Brfihl,  U. 
-*  da  Oonvemem.,  14. 
'-  du  prioee   Mimel, 

18. 

—  KrMièakI,  18. 

—  Kronenberg,  15. 

—  Kamlestnlkowski, 
14. 

—  Ordynaekt,  16. 

—  Pee,  18. 

—  pod  Bleehe,  18. 

—  Potoekl,  14. 

—  Zemnyiikt.  16,  19. 
P»M  Alexenare,  33. 

—  FrMMtl,  16. 
Plaee  de  U  Banque,  19. 

—  de  le  Vieille-Ville, 
21. 

—  de  Saxe,  14. 

—  dTJjaedow,  17. 

—  dn  Marché,  16. 

—  dn  Tbditre,  19. 

—  Orzybowki,  18. 

—  Kraiineki,  18. 

—  St-Àlezandre,  16. 
~  Zamkowy,  19. 
Plaine  dea  Eleetlens, 

93. 
Ponte,  93. 
Poste,  16. 

Praga  (Fanb.  de),  33. 
Prison,  30. 
Saska  Kepa,  93. 
Senatorska  (me),  18. 
àliwieky  (fort),  33. 
Synagogue,  90. 
Télégraphe,  14. 
Théfttres,  16,  19. 
Ujazdow  (Allée  d*),  16. 
Université,  15. 
Vallée  Snisee,  17. 
Ville  NeuTe,  31. 

—  Vieille,  90. 
Zjasd  (me),  13. 

Vartsala  (  le  de),  931. 
'rtsiU,  900. 


VarrariBo,  419. 
Vasa,  296. 
VasilUvo.  886. 
Vasklot,  996. 
Vassilier,  399. 
VaesilkoT,  361. 
Vasêilaourek,  831. 
Vatemann  (mont),  188. 
Vehodna  (la)^  306. 
Vedeajakama,  906. 
Vederlake,  908. 
VehkalahU,906. 
Vehmaia,  235. 
Vekkalaks,  903. 
Vekkoski,  906. 
Véliamin0T8ky«Po8«4d, 

411. 
Vélikaïa,  64,  74. 
Venta,  38. 
Verda,364. 

—  (la),  348. 
Véréchtehino,  344. 
Verkhny-Onelon^S88,889. 
VerkhoTié,  36a 
Verki,  36. 
Veraadovka,  854. 
Vertonnovskaïa,  386. 
Ves^&rri,  906. 
Vessélaiia-Lopan,  869. 
Vestankiu«,  391. 
Vetlooga  <U),  331. 
Viazma,  967. 
Viaxniki.  818. 
Viborg,  190. 
Viboata,  76. 
Viékehnia,  87. 
Vienz-Biasaii,  353. 
Vihanti,  997. 
ViUU,  393. 
Vilajoki,  908. 
Vlleika,  48. 

-  (la),  84. 
Viliia  (la),  33,  33. 
Vill&htis,  906. 
Viliinge,  918. 
Vlllmanetrand,  194. 
Vilna,  38. 
Vinnitsa,  360. 
Virballen,  39. 
Virdols,  294. 
Vistule  ÇLtk),  97,  10,   ete. 
VisnTesi,  99&. 
Vitebsk,  46. 
Vittgenstein,  389. 
Viurila,  991. 
Vladikavkae.  417. 
Vladimir,  313. 
Vladlmirovka,  408. 
Vlodava,  931. 
Vodianaïa,  364. 
VoïéikoYO,  354. 
Voikoski,  906. 
VoïtOYtsy,  368. 


Volga,  395. 

—  ae),  SB,  401,  e4c 
Volgo-VerkhoTié,  3S3. 
VolkhoT  (le),  910. 
VolkhoTO,  945. 
VolkoTysk.  49. 
Vologda^  ^1. 
VoloseoTO,  65. 
VoloteMsk,  368. 
Volsk,  403. 
Voltehaïa  (U).  381. 
Voltehansk,  393. 
Voltti,  337. 
Volynskoié,  901. 
Vorobéika,  344. 
Vorobiévo,  39& 
Vorotjba,  380. 
Vorona  G*)i  399. 
Voronèje,  369. 
VoronoTka,  333. 
Vorskla  G»),  364. 
Voskressensk  (près  de 

Kolomna),  3o9. 

—  (pTè8deHoaeen),348. 

Votiaks  Ges),  389. 
Vosneesenié,  186. 
Vozneasenekoîé,  183. 
Vradiévka,  366. 
Vseaviatokoïé,  308. 
Vnohijarvi    (lac  de), 

306. 
Vuokatti  (mont),  303. 
Vnoksen  (le),  195. 
Vnoksenniska,  193, 191 
Vuorentaka,  331. 
Vnosalmi,  197. 
Vyehki,  74. 
Vychny  Volotchok,  «6. 
Vygoda,  366. 
Vyssokoïé,  346. 

WsBggewa,  64. 
Walk,  61. 
Warthe  (U),  6. 
Wassalem.  73. 
Wawer,  36. 
Wawrzyszew,  93. 
WeUsensteIn,  64. 
Wellamœegi  Ge),  64- 
Wenden,  w. 
Werro,  64. 
Wesenbere,  68. 
Wieprz,  38. 
Wiersbno,  35. 
WiUanéw,  34. 
Windau,  40. 
Wkra  (la),  36. 
WtocUwek,  9,  38. 
Wola,  94. 
Wolbor»,  7. 
Wolmar,  00. 
Wolmarshof,  61.        ^ 
Wotoesyska,  358. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


447 


'Wol-omia,  41. 
i^ur^aa,  67. 
^VyïkowytKkL  33. 
V/'y-ssogrod,  9B. 

Tliatvo  (plaine  d*),  935. 
Tli^ieska,  397. 
Yloiarri,  334. 
Ypaji,  316. 
Troajoki  (D,  335. 
Yxpila,  337. 

Z^bkowice,  4. 
Zabolotié,  969. 
Zad«r-BouUkh  (le),  436. 
Zadon  OeK  418. 
Zaîtséyo,  393. 
ZakaUly,  435. 


Zakhéri,  419. 
Zakrocsym,  37. 
Zalanantehëra  Oa)«  417. 
Zalégochteh,  360. 
Zalëssié,  37. 
Zalooinan  Tetairaa  (col 

de),  417. 
ZaltonoYka.  334. 
Zaozérië,  345. 
Zaporojes  Om),  383. 
Zaraïsk,  353. 
Zargrad,  46. 
Zatiehié,  366. 
ZaTidoTO,  348. 
Zawiereie,  5. 
Zdolbounovo,  369. 
Zeïma,  313. 
Zelasowa-Wola,  3. 


Zémetehino,  354. 
Zéranga  (eouvent   de), 

435. 
—  (lâe  de),  435. 
Zgien,  7. 
Zteleniee,  41. 
Zierau,  39. 
Zion,  431. 
Znamenka,  365 
ZnamienBkaïa,  171. 
ZoloUriëTO,  350. 
Zolotoukhino,  351. 
Zoogdidi,  419. 
Zioulërëesk  (eol   de), 

417. 
Zriëriëvo,  400. 
ZTinaïa  G*),  934. 
ZykoTO,  303. 


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