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HARVARD COLLEGE
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LA RUSSIE
MANUEL DU VOYAGEUH
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(hAKUEL BE langue RUSSE ÉDITÉ À PART)
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PBÉFACE
Le butdfi cetou^nsge, comiii^d« loin lot autiyi9 4# U mèm9
collection, est d'offrir a«x touristes un fuide ffaliqme «t tévieui,
On y a donc réuni les ronseignemente -iiécessslres pour leur per-
met«fe4e voir, s«M ptrte due tenipt et saat tnsp de. Omis, «• qui jnérlte
d*étre tu en Huiûu .l4^MiiNa AM^udé fféeleux lenMicneoMiite
d'^nuMS compétestf dvt pttys, qu'il tieat À lenciDsier ic&iottt.spf^
cialémeut. Mais personne n'exigera uneexactitude absolue d.'uu livre
destine à donner des indications sur une fouie de 0^00^ toujourf
sujettes à varier. L'autour est donc obligé de réclamer T indulgence
des voyageurs et de les prier instamment de lui venir en aide, en lui
signalant les erreurs et les omissions qu'ils constateront dans ce
livre. Chaque nouvelle édition prouve avec quel soin il tient compte
de telles rectifications.
Les différentes boutbS de ce manuel sont groupées conformé-
ment à la division historique et géographique du pays : le gouverne'
ment de Varêovie, les provinceê bcUtiquei et VOueit de la Huisie,
Sî'Féterêbourg et seê environs, la Finlande, le centre de la Buêêie,
le Sud de la Ruuie et le Cauraêe. Chaque partie est brochée sé-
parément, de façon à pouvoir se détacher sans inconvénient; en
cassant le livre aux endroite indiqués, on aperçoit de la gaze qu'il
tuffli de couper.
LesCABTBsetles plans sont continuellement Tobjet d'une atten-
tion toute spéciale. Les nouveaux plans ajoutés à cette édition sont
Yilna, de Paviosk, des quartiers intérieurs de Moscou, de
r, de Sébastopol, du cours inférieur du Volga et de la partie
de la Crimée; puis les plans des cathédrales Ouspensky
•lArkhanghelsky dans le Kremlin de Moscou. Le voyageur s'évl-
fim d'un détour en marquant d'avance au crayon bleu, sur les
ées villes, les édifices qu'il désire visiter.
Les HÔTELS, i propos desquels les renseignements sont si im-
portants et dont l'auteur s'occupe par conséquent toujours d'une
VI PREFACE.
façon particulière, sont Tobjet d'un article spécial p. xxi. Lee
maisons qui ont paru recommandables, du moins relativement, sont
marquées d*un astérisque (*0*
Les hôteliers, restaurateurs, etc., doivent considérer comme
voulant les duper quiconque se sert du nom de Bœdeker pour ob-
tenir d'eux des avantages. Les reeommandoUians de ce livre ne
peuvent t^acheter à atteun prix pas même sous forme d'annonces.
VintroduetUm de ce livre contient quantité de renseignements
qu'on devra lire et ne pas oublier, pour s'éviter le plus passible
d'ennuis et de pertes de temps et d'argent.
En méBM temps que le guide pailift In 2^ é4H. du Manuei de
kmguê rusêe, qui pouna être foft utile, car il contient un préels d«
grammaire, dee di«logoe« et un vocabulaire à l'usage des voyageurs.
Pour la transcription et l'accentuation des mots russes, etc.
V. p. xn et le Manuel de langue russe.
.!.
t
TABLE HÉTHODiaiJE
•■•
laferodaeliOTi.
I- Renseignements pratiques ii
A. SmtMon et planj de rojme xi
B. Frais de rojêgt. Langue. Monnaie. Cottume . . xii
C. Passeport et doiiaae xiv
D. Moyens de transport. Desnestfqiiee de place ... zti
B. Hôtels. Chambres famief. Bestaarants. Clvbs . . xxi
F, Bèfles de conduite xziti
Q, Coasulato. âAseté pvbliqae. Police xxiii
H. Poste aux lettres et télécraplie xxiii
/. Théâtres. Concerts. Drrertlsfementt xxt
K, Tabac xxTii
h. Bains xxTii
if. Poids et meeuret . Calendrier xxviii
Jf. Tableau comparatif dei heures xxix
0. Alphabet rusée xxix
II. Orographie et Matoire xxx
Cânat. Gouvernement et adaninlitration. Population . xzx
Chronolofie de Thistoire de BuMie. — Buifie propre-
ment dite. — Pologne. — Prorincea baltiques. —
Finlande xxxt
Jli. Eglise rosse xlv
La Enisie.
Bontés ^* OonTemeflueAt général de Yanovie.
1. De Berlin à Varsovie i
2. De Vienne au de Breslau i Varsovie 3
3. VsrsoTie et tes environs S
4. De Varsovie à Nowo-Qeorgiewsk , Miawa (Marienbourg)
et Ciecbocînek 26
^. En chemin de fer. De Varsovie à M^awa .... 36
B. Par la Vistule. De Varsovie k Cieehoefcek .... 37
5. De Varsovie à Kovrel, par Iwangôrod et Lublin ... 28
VIII TABLE METHODIQUE.
II. Provinoes baltiques et l'Ouest de la Boseie.
Routes Pages
6. De Berlin à Yilna et à Libau 31
I. De Berlin à Yilna (St-Pétersboure) 31
I[. De Kochédary à Libau. Courlande 37
7. De Varsovie à Riga, par Vilna et Dûnabourg ... 41
8. Riga et ses environs 47
9. De Riga à St-Pétersbourg, par Dorpat ou Pskov ... 59
A. Par Dorpat et Taps 64
B. Par Walk et Pskov 64
C. De Walk à Pernau 64
10. De St-Pétersbourg à Revel et à Baltischport .... 65
11. De Berlin ('Yar^vie^à^$H*^HiJBboiyr|r-p, » . . . . 74
III. St-Pétersbtmrg et tes environs.
12. St-Pëtersbourg . .. .«r ..•..• j "77
'13. Environs de St-Pétersbourg 168
r4. De St-Pétersbourg à Pétrosavodsk. Le Kivatcli . . '. 185
- ■ ..
'. lY. Grànd-dncTuft de Finlande.
15. De St-Pétefsbourg à Viborg . . . : . ... . 190
16. DeViborg à l'Imafara et à K.exholm . -. . • . ' . . 193
i7. De Tiborg à Joensuu. Valamo .. . ^ . .♦ •;' • • 198
18. De VUlmanstrand à Nyslott, Kuopio etidensalmi . . 200
19. De Tiborg à Fredrikshamn, Kotka, Lovisa «t Borgi * . . 202
20. De Viborg à Helsingfors. . . . . . * . . . . . 205
21. De Helsingfors à Âbo . ". . . . . .' /] . • . 215
22. De Helsingfors à Nikolaistad-Vasa et Uléâbojrg . .. .' 223
y. le Centre de la Bacsle.(. •
23': De Varsovie à Moscou, par Brest-Litorsk et Smoléïisk .' 229
24. De St-Pétersbourg à Moscou. Novgorod et StaraTa-
Roussa . . . . ..'... ..I • : 239
25. Moscou .../..„.. T . . . 249
26. Environs de Moscou . . . . . t ^8W
27. De Moscou à laroslavl et à Volbgda. Couverfi flè'tyÂïtéâ S05
28. De Mosco-u à Nijny-Novgorod . . .' . ':'';i''. "i 911
29. Nijny- Novgorod '. 1 '♦.•.';*' '. 314
30. Voyage sur le Yofga do Tver à Syzraii;, jàY -TfUjify*
Novgorod et Kazan . . . . . . ... .' * .* ^'? 32ii
31. De Moscou .à Koursk, par Toula et Orel / . ... . 345
'i% De Moscou à Saaiara et à Oc^bourg, parKda^au (J^aza^i) 352
TABI.Ë MÉTBODIQUE. IX
TI.Le8«É4rUButie.
Imites Pax4»9
33. D Odefberg CVienoe, Berlin) à Odessa, par Jm^rinU « 3Ô7
34. D% YaisoTie k Odectm, par Jmérinka ,iti9
3ô. De Mote#ii à Odessa 360
A, Par Kowak, KUt et JmérhikM :%0
B. Par Koonk, KliarkoT ot Biraoula :m
36. Kiev 366
37. Odessa 374
38. De KharkhoT à Siaiféropol ^ . ' 361
39. La Grimée . * 383
I. De Simferopol à Sébaatopol :i83
II. De Sébastopol à Kerteb. Cdte méridionaU de la Crinée 391
40. De Moscou à Rostov-sur-le-Don, par Voronèje • . . 39)S
41. Le Volga de Syzran à Astrakhan 401
«.
TILLeCa^MM*
42. D'Odessa à Novorossiisk , Pett et Batoum , par la mer
Noire. 410
43. D'Astrakhan a Bakou, par la mer Caspienne .... 412
44. De Bo&tov-sur-le-Don à Vladlkavkaz 415
4ô. Do Batoum à Tiflis 41H
46. DeTladIkavkaz à Tiflis, par la route militaire de Géorgie 4'20
47. De Tiflis à Bakou 42;")
Table des matières 427
•^-
Cartel' et ^Iaiu.
OutMh
.Pages
' 1. Oout'emement général de Varsovie (Pologne), k l^chelte
de 1/2000000* avant le titre
^2. Environs de VarwvU, au 150000® 23
-3. environs d0 i^tfvel^ au 150000^ 73
'4. Enviram de St-Pétenhourg, au 380000* 168
-5. Ptterhof, au 34500* 171
. 6. Pavlavsk, au 18000* 180
7. JDc £ud de 2a JTin/andi!, au 1750000* 187
. 8. Le Volga, de mjny- Novgorod à Sytran, au 1 600000* . 330
9. te âttd-Oiws* de to CWm^«, au 500000* 392
10. Le Sud-Est de la Crimée, au 500000 397
IJ. Le Volga, de 8y%ran à Kamy chine, au 1500000* . . 401
l*i. Le Volga, de Kamy chine à Astrakhan, au 1 500000* . 403
13. Le Oat«ca««, au 4000000* 405
14. U Centre de la Russie, au 8000000* . . . après la table
TABLE MÉTHODIQUE.
Plmi.
' 1.
^ 2.
«5.
Heltingfors . . . 207
Kaxan 388
Kharkov .... 362
Kiev 866
Moscou 249
— partie centrale . 276
— Kremlin . . . 268
— cath. Ouspensky 263
— Gr. palais du Kr. 259
— cathédrale Arkhan-
gheUky ... 265
Nijny- Novgorod . . 314
"12.
H3.
14.
45.
H6.
47.
48.
49.
<20.
Mil.
^2.
Novgorod-la- Grande
Odéèsa
Biga, partie centrale
St^P^ier^ourg .
— partie centrale
— Ermitage
Séha^topol . . .
TiflU ....
VarBovU . . .
— partie centrale
Vilna ....
239
374
47
77
94
109
389
423
8
13
35
▲bréviatioiM.
Les abréviations emploj^efl dâifs ee livre sont faciles à comprendre;
voici celles qui 8*y rencontrent le plus fréquemment:
Hùt,^ A, hôtel.
Or.-H.^ Grand-Hôtel.
cA., chambre.
i. c, tout compris.
&., bougie.
s., service.
I'»- d4/,, déjeuner.
T^diJ,^ déjeuner à la
fourchette.
dim.^ dîner.
I., linge (draps de lit)
tf«p., depuis.
A., heure.
Aa6., habitants.
m., kilomètve.
m., mètre, moi;^ en . . .
mjfi., minute.
j^Mpage oiiCprix^pension .
P.^ Penni finnois.
1>I., plan.
iL, route.
«^ siècle,
r., verste.
g.t gauche. «*., voir.
L*astérisque (*) a pour but de désigner les choses particulièrement
dignes d*attention et les hôtels, etc.. relativement recommandables.
Un nombre entre parenthèses a la suite d*un nom de lieu on de i
montagne, par ex. Elbrouz (5631 et 5593 m.), en indique Taltitude ou Is
hauteur au-dessus d,« niveau de la mer.
r., rouble.
k.^ kopeck.
M., mare finnois.
c1C^ marc allemand.
ane.^ aucien, ancienne.
tnv.y environ.
£.} est.
i^., nord.
0., ouest.
8. y sud.
âr., droite.
T
I 1 .
lOTBODUCnON
A. iklMA «t piaai d« Tayift.
fiaiMB. — Poux entreprendre un foyage en Russie , il feut sur-
tout tenir compte du climat (t. p. xxx). Cela est facile si Ton
n'y veut faire qu'un tour de troia semaines ou d*un mois, si Ton ne
veut que visiter St-Péters1>ourg, Moscou, NiJny-NoTgorod et Kiew.
C est sans doute en hiver que Ifoseou a son cachet particulier, et
c'est ausai alors i ât-P<tenho«g ce qu'on apfoU* U «saison».
C'est répoque des grandes iétea religieusea (p. xiivin) , qui ont un
caractère tout à fait russe. Mais l'hiver do Rusaie ne convient paa
à tout le monde. Une honno époque pour un s4Jour a StrPëters-
bourg est celle de la fln d'avril «u commencement de juin. On
peut alors «asiatei aux renrues de mai, ftéquenier le» théâtres
impériaux (ils ferment à la fin de mai) , et Ton a encore l'avantage
de voir les environs, avec leurs beaux parcs, dans la première &ai-
cheor d'un printemps russe et durant les magniUques soirées du
Nord. Les nuits sont claires dès le mois de mai. — Nijny-Novgorod
se visitera autant que possible durant la foire (v. p. 320). — Le
commencement de l'été et l'automne sont les époques les plus favo-
rables pour la Crimée (p. 384) et le Caucase (p. 408) , et le cœur de
rété pour les hautes montagnes.
Plaas Ao Tsyig*. — Yoiei un plan do voyage à Moacou e4 à Str
Pétenbouiir demaaAaaÉ à ^en près un m<iis, an pattant de Berlin
ou de Yienne.
De Beittn on 4e Vienne à fter-
«iwtf(B.U3) 1 i.
r(sr«««<«CK-3) Ij.
De Yanovie à ifo«e<Kf (B. 38) IJ.V2
Jr«sso«(B.9C^) 6j.
I>e Moaeon à â9-M(iir«bd«fv(H A) 1 J .
«SV-i'^lMfMifV (B. 13) . . . 6j.
ExeoTf ion* aox enr. timianM
(tt. 18,15-») 8j.
Bêiour «t exennlOD à Mga
(E. ?, 8^ 11) a-6 j.
Autre plan, qui demande 6 à 7 semaines, en partant aussi de
BuUb ou do Yiemes
De Berlm oa de ¥i«nne i
St-Pittribûurç (B. U) . .
St-PHertbonrç (K. 13) . . .
Ent4rHu de St - Pitfrrékmirç
(B.ia[) . . •
EzeurflionA k Aev^ k BaltiKh-
Pûrt et à Dorpai (E. 9, 10)
De Revel à Beitiitfif^n . . .
Hèhimsfors, Vtb^fyit d^uUê de
r/flMrtr« (K. ap, lÂ, 1^ . .
De Viboi* à St-ritèfébwr^
(R.15) ........ VsJ
34 i.
5-aj.
XH 8t-Fitestbonrf à M^mcoh
Jfâscou. Sbceursion au coûtent
ée t^ettêa (R, 35^ 37) • • -
De M eaeom à JV^ém^-^otgered
(B. 38) . . 1 j.
Ifijnf-Itotçorod (R. 99) . . .
Betour à Mùiéém (B. 98) . .
De Xo««o« à VarMtie (B. 33)
Ij.
'■?]:
a
Yan^vit OU 3) 1-2 3.
De VnMOTle à ttrilH (R. 1) . 1 1.
XII FRAIS DE VOYAGE. Renseign,
Pour y ajouter un tour dans le sud de la Russie, il faudrait
compter environ lÔ jours de plus, répartis de cette façon :
De Moseou à Kiev (R.ZS/.f'J, Y iijf
KieviR.m '. ; î-2 j.
T(J^4py]^louehts et au
* TOiitfi^Dagh (B. 39II) . 3-4 j.
De Kiev par Kharkov à Se- ■'f'Lf*t"pP"."'^'^^'^"^ î ^
Sib<ntopol et ies en^^/àkH^.^^ ^d- j
Odessa (E.37) 1 j.
£42^f ** ♦ >f**' ^*-35) • V4 j.
TrCM^Ï&A * 0\i * de' Ttiev à
Côte méridien, de la Crm^p. . , . . . l. .^erJUniA- 33D 2 j.
Pour une excursion au Caucase, <ini.fl.^,pe\it a^ faire qv.e dans
certaines conditions, y. p. ,40.8. .
 : ' • •-■.■* '■ -'I . ■
. J^. . fraji^ çLâ voyage. Lan^aet KomuôeK Çftstume,.
■ rnAM à¥v^ili^i — Les/f<ï**;a^^<5^cî, y ëoinpris le dfnèî (2 à3r.),
Tarient entre 8 et 10 tf. pat Jouri A cela s'ajoutent lés déftenses en
•voitures, coTûmifesîtynikalreà, poutboWès, ettr. On fefa'donc "bien de
ne pasf complet tliôiïiS de 16 â 20 r: )?arjoutî slirtout en compagnie
de dames. Deux ou ttèîs pers^oiinei/ connaisisant btéii le'piya'et sa
langue, peuvent voyaèftr ensemble %n d^etisanf moins. '
langue. — Il ti'est pas impossible dé pîircourîr lès principales
villes, du pays Sans connaître la langue rmU, parce g[u'oh y trouve
des hôtels où Von parle françaié. .Mais d^îis les villes de province
ou les localités moitis importantes, .on ne peut se faite comprendre
qu'en tusse. ' On ne saurait trop recommander au voyageur d'ac-
quérir une coniiaîssance même stiperflçielle dé la gangue du pays,
lui permettant au moinâ de lite le russe couramment. On jouit
moins du voyage et l'on peut même se trouver dans Tembarras,
-^uand' #n ignoré complètement ^e* russe. «' On 8ie.#ecvtra-'(^no avec
avantage du HemtHl de langue rune qu^ complète ce volume et qui
contient les éléments de grammaire, des modèles da phrases et
.uiie liste de termes^ usuels.* U y a danaie corps dju livxe des ren-
seignements qui facilitetont la lecture des noms polonais (p. 1) et
finnois (p. 188). II faut aussi savoir un pieu le polonais si Ton veut
parcoûrix l'intérieur des anc provinces du royaum^e dJ6 Pologne, le
•finnois ou le suédois- pour l«l Finlande et Tallemand pour les pro-
vinces bâltiquee. • '. i ..'-'.■'■ ^ ' ■
Quant à notre transcription française des' mots 'rnsses, notons
que e a été mis sans <ae'eent «tins, les eas 'analogues- à ceux où il
n'en a pas en français, pat ex. -devant une cons6nii^ dans là même
syllabe; que s'il est sans accent à la iftn 4^uà mot, Vest à titre de
muet, pour indiquer que la consonne précédente se prononce (ex.,
Voronèje, Pouchkine); que g est suivi de h devante et i pour con-
server sa prononciation ; que ï est pour i après aeto afin qu'on ne
le prononce pas comme en français dans le« tliphtongues ai et o/;
que s est remplacé par es à la fin des mots, pour préciser aussi la
prononciation, et que IM, u et uH sont également reQdus.parj/. On
pr(Uifuc$. MOKNAIC.
ne devra pas fi^étooner de voir certains noms flgiiyi^r ^t'mfjfKJfÊHê
une forme à laquelle on n*eet pas habitué et 99^ ^'^^lHVK if ^H
adopter poui mettre de l'unité dans sa rëdao4iOH. U neiMli^ Jt^ne
pas encore fait d'une façon inréproehmMe et eane inconséquence, pt
il prie le lecteur de rezcuser en considération de la difUculté de
sa tâche.
£niln il importe encore d'atUrtr l'attentios du lectMur sut rer-
taios caraetèies russes qui poanatoat r4adair« en erreur^ pstct
qu'ils ne sont pas les éqoivei^ls des cecactiies latins qu'ils i^ié-
sentent. Ou notera donc qu'en tusse, faimi les caractèiee d'impri*
merie, b équîTaut à v, c à s, ■ à •, par, x à kh, y à ou, et que
parmi les caractères d'éeritufe ti équÎTant ki^m aussi à n, n.à p et
pkr, mkt^yiou^tnk teh, L'aceeutuatien exacte surtout celle
des noms russes est très diflleile et varie du reste beaucoup. On
l'a donc indiquée dans le texte par un accent {') placé sur U syllabe
tonique des noms écrits en russe, bien que récriture russe ne con**
naisse pas Taccent tonique. 8e rappeler que raeeeni tonique est la
force avec laquelle la voix appuie sur une syllabe pour la distinguer
des autres syllabes du aaéme mot; ue pas con/ondre Taccent tonique
avec les signes orthegcapàiques que les Français appellent aoeentsi.
Momude. — L'unité monétaire en Russie est le rouble («roubl*;
plur. «roubli»), qui se divise en iOOVopeckê («kopeiki»). Il existe
en or dee pièces valant l&r. en papier- monnaie ou «impértals» et
7 T. 50 k. ou «detoi-impérials», en argent des pièces de 1 r., 50, 25,
20. 15, 10 et 5 k. ; en hronte des pièces de 5, 3, 2 et 1 k. Mais à part
les pièces en argent et en bronze (refasef les pièces percées), il ne
circule actuellement en Russie que des billets de banque de 100,
'25, 10, 5, 3 et 1 r., dont le cours est très variable et bien inférieur i
leur valeur nominale. Afnsi la valeur du rouble or est de 4 fr., et
le papier ne vaut actuellement (1897) qu'énv. 2fr. 70. — Le cours
^tant sujet k varier beaucoup, on s'en informera toujours avant de
«changer de l'argent. — Outre les billets en question, dits hilleta de
rredit, on rencontre encore dans la circulation des bons du Trésor!,
dits Séries j de ÔO r., qui rappettent 4.d2o/o d'intérêt. — Pour la
monnaie de Finlande, v. p. 189.
Une Utire de crédit est ce que Ton peut prendre de mieux pour
$on voyage. Nous déconseillons absolument de prendre de la mon-
naie d'or. Il n^est pas prudent d'avoir sur soi de fortes sommes,
oar les vols ne sont pas rares en Russie. On devra, d'un autre côté,
fe procurer d'avance du papier -monnaie russe, afin de ne pas être
obligé de changer de Targent à l'arrivée et de s'éviter des embarras.
De bonnes recommandations aux autorités et à des particuliers
sont bien agréables, surtout si l'on s'écarte des grandes lignes de
chemins de fer.
Les p&urhoireê ne sont pae moine en ub9%b en Russie qu'ailleuro,
«til est bon, par conséquent) d'avoir toujours de la monnaie, -des
pièces de 10 et- 20 ko^pecks. Il en. faut aussi quand on voyage en
iat¥- PASSEPORT. Bmsêiffn.
MMi iiMib~Pin«Aelear du pays, parce qu'il est quelquefois difficile
\k ^tMÉk?,tux stations des billets d'une certaine somme.
'-- '!Sfc MÎikt des achaêê^ il est bon de se tenir Sur ses sardes, et Ton ne
doit pas eràindre, dans les aSAisens de second ordre, d^offrir 10 à 200/o
de moins qne le prix demandé. Les fourrures sont ebères, mais excel-
lentes. Les chaussures ne sont pas cLëres et sont bonnes \ on ne saurait
se passer de socques.
OoftUBM* --* La température varie beaucoup en Russie, même au
cœur de VM et il faut se yétir en conséq[uenee. Des vêtements de
dessous en flanelle protègsnt le mieux contre les refrsidissements.
Si Ton veut prolonger son séjour dans le Sud, on acbètera un vête-
ment d'ëtê à Kiev, à Odessa ou dans les autres grandes villes. — Ce
qu'il faut surtout pour voyager l'biver en Russie , c'est une bonne
provision de vêtements fouriiSs, qu'on se procurera le mieux dans le
pays même* Les tftrangeis commettent souvent des impfudences
on Russie dans la onanière de se vêtir, sourlout à St-P^tersbourg, où
ia température s'adoucit subitement On ne devra pas quitter son
costume d'blvsr, car on se refroidirait infailliblement.
Des essuie-mains et du savon sont utiles en cbemin de fer , où
Ton est souvent des journées entières et «ù il y a des cabinets de
toilette (v. p.xvi). -- Pour un voyage dans le Caucase, v.p.408.
C* Passeport et douane.
Passeport. — Il faut absolument, pour entrer en Russie, un
passeport visé par un ambassadeur ou un codauI russe (1 r. ÔO k. or
ou 6 fr. 25). On pourrait même se tiouvor fort embarrassé sans cette
pièce dans rintérieur de l'empire, car on peut avoir à ia montrer
dans chaque ville et à chaque relais de poste: on devra donc toujours
l'avoir sur soi. — Quand on voyage par mer, le passeport vous est
pris par l'agence qui délivre le billet et remis à Tsiriv^. Si l'on
passe la ftontière en chemin de fer» la visite a lieu à la première
station russe, à Aleksandrow, à VirbaUen, etc. (p. 2 et 32).
La manière de procéder à l'arrivée n'est point partout la même. On
est en général plus sévère à la frontière de Touest (Pologne) qu''à celle
du sud. Les passeports sont le plus souvent demandés par des gendarmes,
avant que les voyageurs desceadeat du train, et quelquefois la vieite de
la douane n'a pas lieu avant qu'ils n'aient été rendus. Ailleurs la de-
mande a lieu sur le quai , à l'entrée de la salle des bagages et la visite
a lieu immédiatement. La visite terminée, les passeports sont rendus ou
bien on les redemande aux gendaxmes, et on peut quitter la aalle en
montrant le sien. À certaines stations encore on ne les rend que lorsque
les voyaeeurs sont dans le train russe. Ceux dont les passeports ne sont
pas en règle doivent rebrousser efaemiil, et le tnain qui vous a amené
attend à eet effet.
Il en est de même au départ de Russie; on demande les passeport?
aux voyageurs à la station frontière, et ils ne doivent pas descendre du
train avant qu'ils ne leur aient été rendus.
Quand on veut séjourner dans un endroit, il faut remettre son
passeport à la police dans les 24 heures. On vous accorde alors un
permis pour 6 mois. 8i le séjour doit duier plus longtemps, le passe-
port est déposé au bureau des passeports de la chancellerie du gou*
vernement, et l'on obtient un permis valable pour 1 an (biiai, vid)
DOUAKE. XV
ims tout l'oB^ise, «t qui ««èto 2t< là Ml btoB «KlMdu qoe pasce-
foA et pennis de séjour doWent ItrerenonTeUt 4 iesiM, s'il y » lieu.
Sa quittant la Russie, il faut faire à la police une déclaration a la-
quelle ou joint le permis de séjour et un certificat du bureau de
police du quartier qu'on habite, attestant que rien ne s*oppose au
d^Spart. La foimalitë prenant quelques heures , on fait bien de de-
mander le certificat au dernier endroit où Ton s^arréte. La passeport
Tovs est rendu avec une autorisation pour retraverser la frontière,
valable pour 8 jours. Les hôteliers se chargent, si Ton veut, de cette
f<s«ialité et TOUS la portent en compte pour 30 à 90 k. On fera très
biea d'en profiter, ne serait-ce qu'à cause de la langue.
Jtoiiaae. — £n passant la frontière ou en débarquant dans un port
maee, on doit se soumettre à la Yisite de la douane, qui est souvent
superficielle, mais aussi quelquefois très sévère. Elle a également
li«« k la firontière de Finlande. Les voyageurs doivent y assister ;
oiaijs on peut obtenir qu^elle n'ait Heu qu'A un bureau de Tlntérleur.
Da48 ce cas, les effets sont plombés à la frontière et remis après la
vî^e, à Tendroit déterminé, soit au voyageur soit i son fondé de
pouvoir, sur la présentation du reçu du chemin de fer ou d'une
copie du connaissement du bateau , mais les formalités sont alors
trèè longues.
On peut entrer en franchise tous les objets ayant servi et dont
on a besoin en voyage, de même que les instruments et ustensiles
po«r exercer un art ou une profession , mais en petites quantités.
par ex.: le nécessaire en vêtements, l'indispensable en literie, un
8««] article detshaque espèce comme fourrure, au plus 3 livres d'ob-
jets en or et en argent, un seul nécessaire de voyage par personne,
une douzaine de gants, un cent de cigares, un paquet entamé de tabac
A flimer et de tabac à priser, une petite quantité de provisions de
bottche. Pour des armes à feu, il faut une autorisation spéciale in-
diqpiée dans le passeport. — Les droits , pour les objets qui y sont
somnis, se paient conformément à un tarif et généralement au poids;
ils sont, par ex., de 2 r. 20 par livre pour les cigares. La contre-
bande est confisquée, et si les objets sont soumis aux droits, on
est obligé de payer cinq fois le tArif. On paie dans ce cas le double
(te leur valeur pour les objets dont Timportation est Interdite ^ tels
que poudre, jeux, lits, eau de-vie, etc. Il y a une police sévère pour
les ilYTes traitant de questions politiques , sociales , historiques et
autres du même genre; les livres reliés sont soumis aux droits. On
ne paie rien quand la somme des droits est inférieure à 3 roubles.
U y a avantage à montrer aux employés les objets soumis aux droits.
08 se gardera T)îen de vouloir acheter leur complaisance par un
petrboire. On donne 20 à 25 h. aux employés subalternes qui vous
•aient. Pour que les bagages ne soient pas bouleversés inutilement,
ii llut aussi éiriter d'emballer a^ec^du papier imprimé. — Les droits
isift payables en or, et si Von n'a que du ps^ter, il faut supporter
la différence entre les deux valeurs, soit un peu plus de 30%.
XVI CHËMIKi» DE F£R. Hensei^m
\D. lÊOfmïB de transport. Bomettiqttet de plsee.*
Cheuint de fer (JKeiiaHHHAOpôrii"*). — Les guichets s'ouvèiBiit
1 h. avant le départ de cha9[ue train et Ton fera bien de se trouver
aussi plus tôt â la gare. La vitesse des trains n*est pas grandç'en
Russie; ils ne font que 30 â 40 verstes à Theure. Il y a, en outi^
de longs arrêts aux stations; les trains express (itypsépcKie ou
CRÔpue no1)3Aâ)} auxquels on devrait toujours donner la préfSre&ric«
font 60 verstes â l'heure. Les retards ne sont pas rares et on .ne
songe pas à rattraper le temps perdu. La lenteur tient "en partie au
mauvais état des lignes et du matériel, surtout dans le sud, et iiix
difficultés résultant du climat en hiver. — Un grand inconvéai^nt
des chemins de fer russes, c'est que les gares sont presque tontes
très éloignées des villes qu'elles desservent, des considérations niîK-
taires ayant influé sur les tracés des chemins de fer.
La police des gares est faite par la gendarm.erie.ou des militi^eç
des garnisons voisines. Si Ton a des plaintes à formuler, on peut
les inscrire dans le .livre (sàioôeafl KHHra) déposé â cet effet Sàjîs
toutes les stations. — L'uniforme du personnel se composé ^.uii
habit de couleur foncée, avec un petit col, d'un large pantalon, de
bottes et d'un bonnet de fourrure. Les chefs de trains (ô6ep^-
KOHAj^KTopii) ont pour signe? dlstinctifs des tresçes en argent et des
aiguillettes en argent et rouge.
Les wagons ont un passage au milieu ou sur le côté, ainsi qu'un
cabinet de toilette avec water-closets (y6ôpHafl^yHUBâjbHHK'i>),,ou
du moins il y en a toujours dans un train. Il n'y a que peu de
place pour les petits colis (pysHÔfi ôarâsi). Les voitures de l'*
classe ont des fauteuils qui peuvent se transformer pour la nuit
éa un lit, d'autres de simples banquettes sans accoudoirs; en ifkie>
vant le dossier du siège , on obtient quatre places où l'on peu]t se
coucher (celles d'en haut sont préférables j sur certaines' lignes,
le conducteur loue des coussins, des couvertures et des draps de
Ht, 75 k.). Il y a aussi des banquettes dans les wagons de 2^ classe,
qui sont souvent combles, et où il n'est guère possible de dormir,
parce qu'il n'y a pas d'accoudoirs. Le Russe emporte toujours pour
cela un oreiller. On peut souvent retenir deux places par l'entre-
mise d'un commissionnaire (nossilchtchik, 15 à 30 k.; v. p. x^i).
Le Rus«e ne se dérange guère quand il monte quelqu'un, â moins
que ce ne soit une dame. La plupart des wagons sont éclair^ç la
nuit avec de la bougie. Si l'on veut lire la nuit, il faut apporter un
petit chandelier qu'on peut accrocher à la fenêtre. — Sauf dans
*) Indicateur officiel (en ru&s«): Yntanrexh sejt^aHOffoposHuxb, ii^.jk>-
xoAHMxi H xpyrHxi naccaxHpcKHXb cooôn^eHift , paraissant deux fois par
an (mai, octobre) et en vente à toutes les gares, prix: 70 et 60k. Les
départs se règlent sur l'heure de 8t>Péter8bourg, BSkut pour la FialsncU et
le Caucase; les départs des bateaux à vapeur, ont lieu d'après rii«ure
locale. L'heure de St-Pétersbourg avance de 1 h. 56 mîn. sur cellç de
Paris: v. le Tableau comparatif des heures^ p. xxix et p. 74.
froHfmë. CHEMmS DS MR. XYII
Ifis proTinees baltiqnes et U FiaUade, il faut abfolament éTitor la
Eb iiiver, il y a fartout doubles poftea, devblea fmétrea et dea
poêles , qui chauffeni au point que la chaleur est intolérable dans
U partie supérieure , tandis qu*on sent un courant d*air glacial sur
1m pieds. Les fené^es restant alors feiméss i cause du ftoid et
les Toyageurs ne cesaant de ftimer des cigares et des cigarettes, l'air
finit par y devenir ptesque insupportable, dans les longs parcours.
Cependant il y a sur toutes les lignes des wagons pour ceux qui ne
fament pas {nu ■egypinm^) et pour dames Um fiMM%), Dans
beaucoup de trains express, indiqués dans le texte, il y a des
toagonê-^ii» {cminmf4k Burôvk), mais comme il n'y en a habituelle-
ment qu'un seul par train , il est bon d'y aiHter sa place la Teille.
Les fforeê sont yraiment bien organisées, sur la plupart des lignes .
Les buffets (éy*én) des principales stationi sont excellents , sans
être chen; il y a un tarif flxé par Tadminiatration et les prix sont
indiqués aux plats. H est donc inutile de sa munir de proTisions,
sauf; peutp-étre, de tIe qui est assec cher aux buffets. Le thé, qui se
sert dans des Terres, est préférable au café. H y a partout un arrêt
sufOsant, et ayant les stations importantes, les conducteurs Tiennent
les annoncer dans le« Toitures, en disant combien 11 y a d'ariét.
Les prix des billets sont calculés d*ap«ès un tarif dôê »onea
(▼. p. ZTQi) ; pour lei trains express il faut prendre un billet de
surtaxe (indiquée dans le texte). La Finlande a son tarif calculé
ea marcs (p. 189). Les billets {6aiérh) sont Talables : 1 Jour, pour
1 à 200 Torstes; — 2 jouis, pour 201 à ÔOOY.; - 3 Jours, pour
501 à 800 V. ; •*- 4 Jotrs, pour 801 à 1100 Y. ; — 5 Jours, pour 1 101
à 150Q T. ; — 6 Jours, pour 1601 à 1900 V. ; ~ 7 Jours, pour 1901
à 2300 T. ; toutes les 400 Terstes de plus prolongent de 1 Jour, la
▼slidité du billet; le Jour où Ton a pris le billet n'entre pas en ligne
de compte. Si Ton TeUt s'arrêter â une station intermédiaire, 11 faut
immédiatement aprèa TarriTée prier le chef de gare (HU^iéiuuiii
cramiûi) de constater rinterruption du Toyage (onina oiSi eera-
Hôacft) et présenter soft billet au guichet dtécca) pour le faire timbrer
aTâut de repartir. Sur quelques lignes, le chef de train prend les
billets en dépôt en échange d'une contre-marque et il les rend STant
la dernière station. Pour les bagages, la franchise est de 16 kilogr.
(1 ponde), et rexo^deàt, calculé par iOllTrei russes, se paie selon
la distance. Pour les; bagages qui seraient perdus par la faute du
personnel du chemin* de fer, le voyageur de l'^cl. est dédommagé
â raison de 3 r. et celtl de 2^ oL à raison de 2 r. par livre. Les prix
indiqués dans le texte sont ceux de 1"^ et de !2f cl.
Bttdeker. La Eussle. 2« édit.
XV'III
CH]^MINS B£ FJ)B.
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XX yOSrURE6 de PLAOE. Mmut^n.
▼ojagM en poite. — Lt poste (IIÔiTa) aux chevaux, dont les
porteurs de cet ouvrage auront toutefois rarement besoin, est seule-
- ment organisée en vue de fournir au voyageur la possibilité de louer
des chevaux, conformément à un tarif. Il y tijpuve aussi une voiture
ou, en hiver, un traîneau, dit «kibitka. Si les voitures sont mauvaises,
les chevaux n'en sont que meilleurs, malgré leur peu d'appaience.
La téUgn (rexitoa) eftt un véhicule dor plus -'simples k quatre 'roues
grossières et 2 essieux, âont ehaeuii supporte unf sorte de ebevalet; une
eaisse ou plutôt une anige eu bois remplie de loin, offrant deuit misé-
rables places, repose siér les deux chevalets. — îLa iarumUm-UUgti (nepe-
luaxHàa-TCUiira), presque partout en usage -actuellement, est un peu mieil-
leure que la précédente^ ^ Le iarcmUu» preprem4nt dit est une cbaiee de
poste a capote et supportée aussi par des tiges» de bois; on en -trouve
rarement aux relais de, poste, et on ne peut guète en louer que dana les
. grandes villes. — La iarutéUta (rapaTallHa) est a 4 roues, comme la tâéga,,
ou seulement i 3 rouesi surtout en Finlande.
La tax€ (progOB, nporônnafl niâT») est éa moyenne de 4* à 5 k.
par verste (1067 m.) eft par cheval; il y a, en outre, un impM d*fitat
(rocyA6pCTB6HHiitt c(lk>p'&), généralement dQ 20 k. d'une station à
l'autre, et parfois au^i un péage (moecéfinui côopi). L'attelage se
. compose de 2 à 6 chetaux, selon les chemin^ et le temps qu'il fait.
La voiture se paie à part; une téléga, d*ordintkife 1 k. par verste. On
change de cheyaux et de postillon i chaque relais, et aussi de voiture,
quand on n'en a pas Ibué une pour tout le tra|et. Le postillon' reçoit
toujours un petit pofrboire, 20 à 30 k. (on ipaiera à TarriVée et en
présence du postUlon suivant). On fait bien amasi' de donner quelque
chose, ô à 10 k., aux garçons d'écurie qui attellent.
t
Toitnret de plaee. — Les voitures de place ont peu d^appurence
en Russie, mais elles sont meilleures qu'elle^ ne paraissent, surtout
dans les capitales, dans les provinces baltiques et en FinlandA« Les
chevaux sont petitset ont généralement Tair ohétifs, mais ils èeuYent
très bien. Les voitures se nomment tantôt i^vochtchik (■sbôvikk'b),
: tantôt kwùa^ tantôt drcjki, etc. Le nom d'ia^ochtchik, qui désigne
en même temps le cocher, est le plus usité. La plupart des voitures
sont 4 1 cheval, avec l'archet de brancard («douga») et n'ayant bien
. juste que 2 places; elles sont souvent découvertes et n'ont pas de
stations flxe^ comme la kar/ta, qui est a 2 chev. et qui ne se trouve
que dans les plus grandes villes, et la trotkc^, qui en a 3. Les voi>
' tnres à 3 chev« sont assez coBHnodes, mais Relativement chèies ; le
cheval timonier, animal vigoureux, court seul entre les brancards ;
les deux autres, attelés en bricole et la té^ très en dehors, sont
lancés au galop, tandis que le cheval timonietr ne doit jamais quitter
■ le trot le plus rapide | le cocher se nomme Unnch'Uh4k (aHflUfrb).
VixvùcJOehik (cochei^ est une figure i>araetéri|tiqile de toutes les villes
russes. Même dans le4 villea où il y a un tarif, Il faut bien s^entendve
âur les prix ayant de monter en voiture. Eu eas oe eontestatioa, s^adresaer
; au gardien de la paix Cgorodovoï) le plus proche ou à un poste de police.
' Le eoeher ne sait soavent «as live^ parfois mâaae il ne «an&att.pas bien la
,^ ville. H faiit as nçnlj^^r bjen décidé et f^ler le moins possible. L^étraa»
Ser qui ne sait pas la langue pale naiurellement' ptus que l^abllant du
praHqu&ê, HÔTfitS. XXI
pftyi, et il «il ¥on powr eatto niion de m pM praiér» de Tolftvre prit de
8on hôtel. Il n'e^t pMi d*iiMffe de denaev «n peuibolre. Lei Touvree à
deux çheraiiz et plna élégentea dites ■likhetebi* sont naturellement plus
efaètes. — Voii* aussi le Mamtet Ot langue msê4^ p. 45.
Lé prix d^atie cotirse de 15 à !20 min., a^ec une toit, à 1 chev.,
est de !20 à 40 k. dana presque toute is Buesla. Or n« pMH pas
plus, la nuit que le Jour, mais il y a une augmentation sensible
dans les prix les dimanches et Jours de fête et quand le dégel rend
la circulation plus difficile (50 à 60 k.). Les petits tratneaux à
1 chey. (câna), dans les Tilles, sont plus larges et plus commodes
que les Toitures. Dans une course rapide, il faut se bien tenir pour
ne pas être précipité dekors. Des traîneaux plus eommodea sont
les trpïka d'hiver, peintes en plusieurs couleurs claires. Les traî-
neaux pour de longs trajets sont des téléga placées sur des sabots
ou ro%valni (pôsB«ii»HJi)» Gea tratneaux, qui serTsnt aussi générale^
ment en faiTer pour les ^ansports sur les routes , sont attelés de 3
on de 4 choTaux»
BoBi^rtifaef d* pUte, nommée eowmUtêionnaireê , en Pologne
«facteurs». -^ On ett ttouve dans beaucoup d'hôtels des Tilles russes,
et on les loue 4 à 5 r. par jo«r, 2 à 3 r. pour une demi-Journée. Ils
sont généralement fort «tiles, et il n'est pas rare qu'il tous facilitent
en été raccès de oollections souTont fermées à cette époque. Les
postylné^ou No$$il^Uchik {nocûjÊbMUÊy ■oeâiumus), des commis-
sionnaires proprement dits, templaeent au besoin les domestiques
de pla«e. Oa leur paie pour une course 20 à 40 k. Ils sont tout à
fait dignes de conftanee, car ils forment une association (aprétt),
aTec eanittoBnemtnt: -
E. Hftteli. Chambrai ganiiM. Seftaoraiitt. CAube.
WMIm. — Ceux de St-Pétersbourg, de Moscou, de Varsovie, de
Riga, d'Odessa et de KioT ne sont pas inférieurs à ceux de l'Europe
occidentale; ceux des grandes Tilles de proTince sont au moins
conTonablea, si Ton n'est pas trop exigeant. Dans les autres Tilles,
surtout celles qui ne sont pas desserries par les chemins de fer,
les hôtels pèchent surtout par la propreté. Même dans les meilleurs
hôtels à la russe (rocTàHimH, gostinitsy), il faut d^abord tout pré-
ciser et débattre ; il faut entrer dans les plus petits détails. Le
linge, c.-à-d. les draps de lit, est compté souvent â part. Il y a un
restaurant (t. p. xxn) dans la plupart des hôtels.
GhambrM guniasi dites Numéros (HeôiHpÔBamiHfl Kôipiftni ou
Hovepé). — Elles ne sont qu0 pour les voyageurs qui ont l'intention
de rester longtemps dans une grande ville et qui trouvent les hôtels
trop eiiers , et il importe de se bien renseigner avant de loger en
gamL Le prix d'une chambre est en moyenne de 20 à 30 r. par mois,
linge et pourboire non compris. Un avantage appréciable, c'est
qu'on a un domestique (KopHAÔpHufi) et un concierge (ABÔpHHrb) à
XXn RESTAURANTS. JUnê^égn,
•8a disposition pour de petits services. Ce sont enx i|ai ' font les
chambres et nettoient les habits et ies cbanssiires. On peut avoir un
samovar, des assiettes, des verres, des couteaux et des fourchettes,
et Ton peut se faire apporter du dehors du vin, de la bière, etc.
•
BMtanrantB (pecropéni). — Il y en a beancoùp dans les villes
russes, et suivant leur grandeur et leur genre, on distingue ceux
de i^ ordre et ceux de ^ ordre, puis les brasseries et débits de thé
<TpRKT<ip%, traiteur)'^ ces derniers ne sont Arëquentés que par les
basses classes. — Les restaurants de f ordre sont des pltis luxueux.
La cuisine, le service et Torganisation y ont gëni$ralement tout à
fait le caractère national, et c'est \ï que ^étranger peut bien appré-
cier la cuisine russe. O'est du moins particulièrement le cas à Mos-
cou; à St-Pëtersbourg, elle subit déjà notablement les influences
française et allemande. Une particularité de beaucoup de ces restau-
rants, ce sont les énormes jeux d^or^e« de leurs salles à manger,
souvent d'une valeur de 30000 à 60000 r. L'étranger est en outre
•surpris du nombre extraordinaire- de garçi$tté:|itrt* s^ trotttcni^. Ou
les appelle en se servant du mot icheUovi^ {hauiÉiB), Il y a un
vestiairt dans chaque restaurant, et Pon donnv'si l^on veut, ô à 10 k.
— Les rettaiurantê de 2^ ordrt «onviennent surtout poUf le second
déjeuner. Ils ne diffèrent guère des autres que par l'organisation et
la clientèle. On y peut déjeunn à ÔO k., 76 k. et f r.; on y peut
avoir aussi du vin, de la bière et de l'eau^e^vie ni4se. La bière de
Riga passe pour la meilleure (25 à 30 k. la bouteille)* Les vins
étrangers sont ehers; ceux du pays: de Bessuilble, de la Crimée
(caves des domaines impériaux, yxiiiiHoe Bif,ouono) oft dm Caucase
(de Kakhéti) sont bons et d'un prix modéré (dep. 1 r. la bouteille),
bien qu'ils soient encore trop chers.
OniBlÉt ntsM. -^ Tottt est réiié iass éeiiè enUiné. Clique saison a
ses potages, sa volaille et sa pâtisserie^ Poar bien des mets, oa, peAt in-
diquer la date de leur apparition sur la table russe. On commence à
manger du fruit le 8 aoAt; la gbiee'et le kvass froid fe servent pour la
première fois le jour de Piques. La religion a son inflvenee «ut le menu ^
il n^est pas le même le samedi que le dimanche,, le mercredi et le ven-
dredi, jours de jeûne, que le lundi et le jeudi. 11 y a aussi des plats
particuliers pour Koël, les joun gras et Pâques.
Il y a encore une particularité, la x€Aov4i^ (sai^caa) ou le bers-d^CBuvre.
Les grands restaurants ont toujours un buffet et même une salle à part
pour cela. On y trouve du caviar, diverses sortes de poissons et de
viandes, des concombres, etc., des apititueux, de Teau-de-vie, qu^èn ^rend
comme apéritifs avan^ le dîner ou comme second déjeuner, etc. Qn trouve
aussi la zakouska chez les particuliers. — Voir aussi le Manuel de langue
rtute, p. 49.
Chibs. — Lé Russe n'aime guère â passer sa soirée dans un local
public; les restaurants sont surtout fréquentés par les étrangers.
Tout Russe dans une situation aisée est par contre membre d'un
club. Les clubs sont donc très nombreux en Russie; il y en a dans
toutes les villes. Quelques-uns sont très exclusifs et ne se recru-
tent que parmi la noblesse; on y joue ordinairement gros jeu.
praltqHe9. G01I8I7LÀTS. XXIII
F. Bft^M éè MMvito.
n y a plus de confortable et l'on Tlt mieux dans la classe su-
p^rieuTC en Russie et même dans la classe moyenne i St-Pétersboarg
et à Moscou que dans la plupart des autres grandes Tilles de VEn^
rope. Il y a des maisons toujours ouTertes et d'autres où Ton reçoit
certains jours de la semaine. Les visites se font à peu près comme
ailleurs. Quand on a M introduit et présente quelque part, il est
bon d'y déposer sa carte le lendemain , et cette politesse tous est
rendue immédiatement.
n règne dans la soci^t^ russe un laisser-aller de t>on aloi. Te
ton dcTlent facilement de la familiarité, parce qu'il Q*est pas d^ usage
en russe d*adresser la parole en se servant des comspondants de
«monsieur» et «BUMlame». Bntte égaux, on se parte en se serrant
du nom de baptême et du nom patronymique, par ex.: Ivan (Jean)
Pétrovitcb, c-à-d. Ivan, iils de Pierre; Maria Nikolaleyna, Marie,
fille de Nicolas. On ne mentionne pas non plus en pareil oas le rang
ni le titre de la personne.
La connaissance du français est presque générale dans la haute
société et lee classes moyennes comprennent plutôt l'allemand.
Eviter de parler de questions politiques ou religieuses arec des per-
sonnes que Ton ne connaît point particulièrement
Il était autrefois d'usage dans toutes les classes de s'embrasser
en arrivant, au départ, quand on se rencontrait, etc. ; cela ne se fait
plus guère, excepté à Pâques. £n se levant de table, on baise encore
U main de la maîtresse de la maison.
Pour la visite des églises, v. p. xLvn.
O, Cnmlatt. ftnfté pabliqve. PeUee.
Commlatt. — Ils sont importants pour les étrangers, qui font
bien de s'adiesser à eehii de leur pays en cas de difficulté eC sur-
tout de différend avec les autorités russes.
SAreté pmbliqne. — Elle ne diffère pas en Russie de ce qu'elle
est dans le reste de TSurope. Il esi tout à fait inutile de porter des
armes, si ce n*est pour la chasse. On pourrait même, avec des armes,
s'exposer à de grands désagréments, à cause des lois d'exception en
vigueur dans beaucoup de villes, un permis est nécessaire.
IPollee. ■— Elle est bien organisée; les agents, dits gorodovoïs
(ropoAOBéS) , sont polis et prévenants dans les grandes villes. On
peut, il est vrai, en rencontrer qui regardent ce qui se passe avec
indifférence et vous répondent avec mauvaise humeur; mais il suffit
alors de montrer un peu d'énergie. La police des gares est faite par
des gendarmes,
i£. Poste ans lettres et télégraphe.
Poste maz lettres. — Le service est en g^iéral tout à fait digne
de confiance,, mais Tadtesse des lettres devrait être toujours écrite
XXIV POSTE AUX LETTRES. Renêeiffn.
en russe. Les lettres qui «tUfenl de qn^K^ue façon l'attention sont
ordinairement ouvertes à la poste. Il n'est pas rare que colles
qui dépassent le poids ordinaire et dans lesquelles on suppose de
Targent ou detf objets de valeur y disparaissent. Les lettre re-
commandées causent bien de l'embarras, lorsqu'on est à la cam—
pagne. On y reçoit, à l'arrivée d*une lettre de ce genre, un avis
du bureau de la ville (nonràMn). Il faut alors s'adresser à la police
de l'endroit pour avoir un certificat d'identité (v. ci-dessous), et se
rendre à la ville avec ce certificat pour retirer la lettre. — JLes
bureaux sont généralement ouverts de 8 h. du matin à 2 h. du.
soir. On reçoit les paquets env. 24 fa. après leur arrivée.
Taxes. — Lettres (aaKpx&Toe iihcbicô, lettre fennée): pour la Bv8fiie<i
7 k. par loth (13 er. 80); pour les pays de l*nnion postale, lO k. par 15 gr. ^
lettres doubles, V) k. par 15 gr. — Cartéê postales (on^^Toe nvcuid, lettre
ouverte): pour la Russie, 3 k.; pour les pays de TUnion postale, 4k. —
Lettres recommandées (saHasHée oTupaïuiëHie) : pour la Russie, le port ordi-
naire ; pour les pays de rXJnion, fO k. — Envois sous bande (6aHXep6ji&Hzia
ompaïuéBiji), 2 k. par 3 lotk pour la Russie ou par 60 ^. pour les pays de
rUnion. — Paquets ordinaires ou recommandés (uociignH /Searb nank ■ i|ftH«
HBia), ju8qu*à une valeur de 6000 r. , en Russie, 5 k. par livre jusqu^à
600 verstes; 10 k. pour 600 à lOOOverstes; !d0k. pour 1000 à SOOOverstea,
etc. — Envois d'argent et de valeurs (Aéneatm^e ■ i^ÀRBue nasérai). 7 k. par
loth, plus 7 k. de recommandation pour la Russie, et 10 k. pour 1 étranser,
plus Vs Vo de la valeur. On peut les présenter ouverts ou fermés. Ceux
q«i font présentés ouverts peuvent peser jusqu'à 20 livres et atteindre une
viAemr de 15000 roubles. Ils doivent être alors fermés à la poste, de
4 Mfhets, par Texpéditaur et 1 par l'emplové qui les reçoit. Les envois
présentés /«rm/<, ne peuvent peser plus de 10 livres ni valoir plus de 60O
roUDies. — Les mandats de poste et télégraphiques peuvent être expédiés à
Tintérieur de la Russie jusqu'à 100 r. , mais seulement pour les villes oh.
il y a une chambre des finances.
On doit mettre sur une lettre recommandée saxasHée, sur un paquet
eontesant de Targent, dans le haut, à dr., xéneatEuft («dénéjny»); sur un
paquet recommandé, i<tBHHtt'<<tsiénay*>; BKt un enfvoi contenant des
valeurs, dans le haut, à g., i^Hnaa («tsiénnaïa»); sur i^n paquet de livres,
c% nmaMH («ss knlgami*). Les paquets recommandés pour Tétraneer ou
peur ébs endroits de la Russie non deoservis par un ehemin de ler, de
même que ceux qui pèsent plus de 5 livres, doivent être enveloppés dans
de la toile, sur laquelle il faut écrire l'adresse et le nom d£ Texpéditsur.
L'administration les fait elle-même ficeler et sceller. Ceux qui éoiit à desti-
natiba de l'étranger doivent de plus être aecompaghés d'uhe déclaration .
demande). Toutes ces mentions doivent être écrites en russe,- au moins
en caractères latins. — Timbres -poste inonémuM icipiui), il y en a de 1,
2, 3, 4, 5, 7, 10, 20 k. et au-dessus,
Après r arrivée d*un envoi recommandé ou chargé, le destinaire recQit
un avis (nonlMCma, poviéstka), et s'il n'est pas connu à la poste, il niut
que son identité soit attestée sur Tavis par la police (v. ei*de«sus). —
L'argent mis dans un paquet, qui n'rcst pas présenté ouvert, à la poste, est
confisqué lorsqu'on l'y trouve. 11 est aussi interdit de mettre une lettre
cachetée dans un paquet. L'amende est de 1 r. par loth. •
Télégraplie. — Une dépêche peut être rédigée en n'importe quelle
langue, mais, si elle n'est pas en russe, elle délt être écrite en lettres
latines. On peut télégraphier à domicile ou boreim restant. Les
mots de jplus de id syllabes comptent double. I^es dépécfaet peu-
prÊiiijueÊ, THÉÂTBX8. COHCERTS. XXV
rwt i»n en'voyéw a«z «wlToiti <m il n'y a pM é% bvTMii: 1, pat
la posta, a« tarif Mdinain; % par eaUfelto; d, par «xpièa (e« mpéf*
un) ; 4, ipar les tAtfgraphet dea cbamiiia de ftr.
Tasif. — .ftM^ ta RÊutlê: fout U Baifla d*S«ropa, 6 k. par mot; po«r
Ift BoMie d'Asie, 10 k., plu 16k. de Use fadttale dana lef d«oa «et.
Dépêche ««tsente» (CTôvne), pMMnt aTanl tonte aatre, triple taxe.
Pour Vihmmçtr: France, 14 k. par met; Allemacne et Antrtebe, 10 k. \
Belgh]me, Hellmnde, Beède et Saitte, 16 k.; Deaemark, Iftk.t Nerrèfe,
Italie, 17 k. ; SepagM, AaflaCem, 90 k. ; PoriafaU 31 k. ^ Um téltereauM
de le France pour la Soasie d^Barope ai le uaaeaM se paje 40 e. par
mot, pour la Kuaeie d^Aeie 1 fr. 90 à 9 fr. 09 e.
T. néiirêt. Ctoneerto, BiTftCiiMaaats.
Théâtres. — Caux des plus grandes villes sont très élégante et
excellents. Cenz des capitales sont presque tous subventionnas par
l Etat. On n*y donne pas seulement des représentations en russe, mais
aassi eu français, en allemand et en italien.
Le talent et le littérature dramatiques roMêtà se distingneai surtout
dans la eemidie. 'L'opéra comique ruue est encore plus intéressant et plus
eeraetérlstiqwe , peree que la représentation est généralement excellente
et qu'il est préféré par le publie. L'spére rusio est égalesaent parfait,
parce qu'il est d''ordinaire emprunté à la parde ancienne de rbistoirc na-
tionale. Il 7 a un luxe de oecors bien supérieur à tout ce qui se voit
dans les antres -Hlies de l'Burope. Les baOHê sont dignes ne VopÊPm^
sans néaaasoins surpasser eeux des grands théâtres de rOeeMent; 'les
danses nationales sont ce qui intéressera le plus Tétranger.
Les prix des places varient beaucoup ; les plus élevés sont ceux
de l'opéra. Aux représentations ordinaires , le fauteuil coûtf As
2 à ô r. Les prix sont considérablement plus élevés aux repréifn-
tations i bénéfice qu'aux antres. Pour être sûr d'avoir uu biU«t,
il est bon de s'y prendre la veille , en se présentant au burtatl»
surtout dans les circonstances exceptionnelles. , .
Geaeerta. — Dw concerts militaires et autres, avec entrée ,pea
élevée, n'ont lieu que dans fort peu de villes en biver. Mais Mt y
a souvent l'occasion d'entendre des chœurs de bobémiens rossas
fort originaux, dans les restaurants élégants des faubourgs, où if
jeunesse dorée se rend la unit ^n troflta ou en traîneau, et l'étra^mtr
ne devra pas manquer d*y aller, s'il ne craint pas de payer un so^pag
cher ni de se trouver dans une société très mêlée. £n été, il y a
tous les jours des concerts dans les parcs et des endroits spéciaux
aux environs des grandes villes. , . , .
*~ Les russes aiment beaucoup la muêiqtM f 1
n'y a guère, ehes eux, de fête sane musique; le Russe chante ifffitne
volontiers en travaillant. Bans certaines circonstances, le chant
est aoeompagné d'insimnents simples, comme la halalaika, sorts
de cithare d'ori^ne tatare à tiois eerdes, qu'en trouve chez presque
tous les paysans; le poudêek^ violon à trois cordes; la gouêHy harpe
horixontale à eerdes en métal; ÏApandawra, sorte de luth ; le tarban,
guitare qui a S-T à 36 cordes; la doiMika ou flûte, le rojok ou cornet
et la guimbarde sont aussi des instruments favoris. Le plus ré-
XXTI DITERfFieSEMEKrSi Mentètiffn.
p^ndii est tovtêMs Vaeeord^dn, qu'on entend partont le dimuKshe.
Il y a poTiT la chasse und mus^ne originale, composée de 50 à 60
instruments de cuiTie, dont ohacun n'a qu'on t6n. -* Les ohannons
russes ont en général un canaetère uniforme et mélancolique. Les
chants nationaux des Fetits-RuS^iens sont plus vifs.
hM àanseB nationales {xoposànH, bninles) o^nt un élément dra-
matique très prononcé. Elles servent à représenter des scènes ex-
primant tour à tour la passion, ta mauvaise humeur, la tristesse, le
mépris, la sollicitation et la réconciliation* . X^^s instruments font en-
tendre en même temps une mélodie monotone qui cherche à rendre
ces différents ^antUnepis. . I^es apwtal^rs accem^agnent en chœur
la danse, et là musique. Les danses nationales russes sont: la ves-
niankà^ la danse du Printemps; le goloubeié, la d^nse des Colombes,
représentant la querelle et la réconciliation de deux amants 3 la ka-
maHnska, le kazatchok (la cosaque), etc. Qn aime aussi beaucoup
en Russie les danses polonaises , comme le mazùur. Vn trait ca-
ractéristique de toutes les danses russes est une révérence origi«-
nale, une sorte de génuflexion. Il y a très souvent bal dans les
clubs, les théitres, mais les danses russes n'y sont pai en usage.
Les Russes ont aussi des divertissements particuliers , tels que
le» montagnes russes, les «goulianié» (v. ci-deesoos) et les courses,
surtout les courses en traîneau, durant l'hiver. On a surtout l'oc-
casion d'y assister aux réjouissances de la maslénitsa (HécieHima)
bu «semaine de beurre», les Jours gras de la Russie. Tout l'empire
h^'efct alors qu'un lieu de divertissement. Dans les campagnes cir-
culent partout des groupes de gens vêtus de leurs habits de fête,
chantant et dansant aux sons de labalalafka, agitant des sonnettes
et courant en traîneau. Dans les villes, surtout- à Moscou , c^est
la même joie folle sur une plus grande échelle; les places publiques
sont couvertes de baraques où des artistes donnent toutes sortes de
spectacles, de balançoires, de théâtres, de montagnes russes, etc.,
an milieu desquels circule une foule compacte et très animée. -
Les montagnes russes (r6pH) proprement dites se composent d'une
charpente haute de fOa 15 m., qui supporte dans le haut une galerie,
9*où part la gtissoire en petite. Cette dernière est garnie de dalles
de glace qu'on inonde d'eau qui gèle, de sorte que la surface devient
polie comme un miroir. Un conducteur dirige les traîneaux étroits
qui descendent la pente. — Les goulianié (ryiénie , de ryiÈth , se
tiromener) sont difAciles à décrire. Ce- soirit 8urt*ufr<éev7tbneniides
en voiture, le Russe n'aimant pas se promènera pied. Ces prome-
nades ont lieu les jours de grande fête^ et les iEvochtehilr ne sont
pas admis aux plus importantes. Il y. a en même tempf • une fête
sur la plaoe qui est le centre de la promenade y et le peufple Tient
Sk'Y amuser. Il y a même des «goulianié» éanb les villages les
(iimaneh^s et jours de fête. Tous les paysans qui ont des ehoTmx
les attellent pour cela, et on peut voir 6 à 6 filles, niontées sur un
traîneau Uncé; à toute vitesse, parcourir la rue en chantant et en
pratiquée. TABAC. BAINS. KXTII
jwBMuit cite «iMk ^ Lttt eomfêeè m UMkèan (étn) mbI Mrtout
IwyAs na !«• ^langt de Moscmi «t, dans I» «ÀréHéf iuff te place
La dWuM eft v» pUistr au^tnl on peut m lirrev dans les bois
fvt en^iioBiiefiit lea grandea vlllee de Russie, pàTtfcuti^feiBettt M os-
era. Quand on esl ad Yisile des des cofiftaissanceé, on a facilement
«n kirer et en été l'occasion de faiie line partie de chaise. Du Teste
il esTfaella, vit le eafactdfe idniaMa et bes^talier des Russes, de lier
beiraalwAïc» aToe quelque induitiiel e« pMpffétàife des' environs
de la eiq^itkle. La clMSie n'eet patmise que dans \ttf bote parti eu-
tien. Oepcndant lea étrangers peifrent' obtenir des tardes ta per^
misadon' de èbaMer le petit gibier dans les forêts de la couronne.
LliàMtttde de fumer est générale 6(i Bussie ^t commune aux
deux sexes. Les bommes fument avec passion; les Finlandais
fument anaai beaucoup, prisent et chiquent. Il nV a que les vieux-
croyants (p. xlxt) qui ft'^.^b8^itenQent.. JiN.cbMsas moyennes et les
classes snpérieuieB^ument surtout des eiçarettet (naiinp^Cii^ papy-
rossî). IjO Russe fume continuellement, si possible mémo à table,
entre les diVers plats. Les femmes russes , du moins celles dé la
bourgeoisie et du peuple, ftonsnt également; les Jeunes personnes
ne le font même pas seulement dans la chambre, mais' encore en
puUie et «an» scrapttlÉi.
Le tabme «là^leyé' à iàÈté les eiÉÉretiéi Tient tuHoat de la RvsMe
mêiM, de ruknteei» des beidsiidiai v«lga «i de la Crtniéa. Oe«x (|«i ae
sont paa eonnaiMenrs confondent trhft -aouTeat le t^lMM da Crimée aree
le tabae tore. Celui de Kerteb e«t en elfet si doux, si odorant et si
aeréable av foût, q«\ll est laèa Caille éS s*jr traaiper.
La. d^f€$têë ils fumet (ijrpéÉie radaia nociipMié^Tea) ne B*appH-
que qu'à certains endroits, au voisinage de certains édifices, par
ex. à La 4ouaae, et pourilepnMio^fUBX bureanx/ des auteiitésk
BftiMi {MmÊ), ■=- Les'établfssettietits de bains sent des lieux de
<iiv«tiia$emeiit povi ies Risses^ Us ne-piMiveiA virrersaM bains,
mais^ «e«8 préfèrent' lea baine- chauds- a»ut i>ains froids. Le plus
pauvre ycsysans cbeiuk^ asasi m avoir son bain^ckaud ou de Tapeur
au ▼iUa^f-'tovtefl^ le»' aeraaines. Las gtois vUlagaa^ ierbourgë et les
▼illaa oat déS établiatetieiits dans iontes les mes, depuis les plus
siaplea Joâqu^aux pluls élégant».
A St-<PéietBbotrfg,: k Moscou et dans- les grands ebeflr^lleu de
gottvwnement, il 7 a des étabtissements qui «'ont que de grandes
salles' ^«ur la baeae classe <npoèfMiMpéAii^\ av«c un compartiment
pou» lea bômmeë et ntt potnf l<es femmes; pwts il ^ en a quï, à côté
X XVIII 0 ALBNDRIER. :
des salles eommttnes (éémia), ont des «aMiiets (mvepi). On peut
prendre à l'entrée d'an bain un baigneur on une baigneuse, ponr
les dames («banchtcbik, bancbtcbitsa» ; 20 i 40 k. de pontb.)* I^^s
baiM en commun j qu'on ne saurait recommeader aux dangers,
son^ bien moins cbers que les autres, mais aussi bien Bioins propres,
il y en a à partir de 5 k. Les bains en cabinet partieuUw se pai«it
de 50. k« à ô r. et davantage. Cea oabinets se oomposeot ordinaire*
ment de trois pièces: une pièce très oonfoetable pour la toilette, un
petit vestibule, avec une baignoire et le b^ de vapeur pcoptement
dit, où il y a piusieura banos de bois diepos^ en ampibitbëâtrb et
sur lesquels on peut se. coucher, en feee d/un grand louneauen
pierre, dans lequel briàle un grand fe«. {<a manière de prendre le
bain russe est connue. Les établissements de bains sont surtout fré-
quentés le samedi, où l'on y compte des milliers de personnes. Il
y a du reste aussi beaucoup dv monde les autres jours, excepté les
mercredi et vendredi, jours déjeune, où la plupart sont, fermés. —
Voir aussi le Manuel de langue russe^ p^ 63. i
3f. Poids et mesures. Calendrier.
Poids^ — Berkoveta (ôépxoBeni), IQ pondes, 163 kilogr. 80.
Pcmde (njAi), 40 livres, 16 kilogr, 38. -: Livre (eyiir*), 32 loth,
96 zolotnik, 409 gr. - Loth (ion), 3 zolotnik, 12 gr. 80. — Zo-
lotnik (8040TIIHKI), 96 doli, 4 gr. 2656.
Kesures. — Mesubes de lonoxtextb {Âumélbiu» Hipii). — Verste
(sepcri), 500 sajènes, 1067 m. — Sa^ène (caxéiu), 3 arcbines,
46 vercbok, 2 m. 134. — Arehine (apinihrb), 16 vercbok, Om. 711. —
Verchok (sopmé»), 0 m. 04445.
Mesu&es de supb&viois {mowméihEÊM mipu)» -^ Vwtte carrée
(KBaAp&raaA BepcT^)y 1138 heot» ~ i)e4Ma^ifte(AeciiTÉBSL), 2400 sa-
jènes carrées, 1 beet. 0925.
MsstTBBS DE OAPAoïTé (Mpii éÉiocm)^ -^ Si0èwe cubé, 343
pieds c, 9 m. c. 17. — Botehka (6é<na, tonneau) 40 védro, 492
litres. *— V^dro (séApo, seau)^ 10 krouchka ou stoof, 12 litres
298. — Tchetvert (qenépn), ^«él^tvérik, 64 garnets, 209 1. 90. —
Tchetvérik (<ieTnepâK%), mesure pour les grains, 8 gMnets, 26* K 237.
Cftltadrier. ^ Lee Russes ont conservé jusqu'à présent le calen-
drier julien, établi pat Jules Oésar 46 ans ar. J.M3. et adopté pa;r le
premier eoncile de Nioée, en 920^ comme base de l^re obrétienne.
Ce calendrier retarde de 12 jeuts sur le calendrier grégorien ou
calendrier réfdrmé en 1582, par le pape Gvégelf e XIH , et adopté
successivement par les Occidentaux. Le 1^ jativier de l'amnée' russe
est donc le 13 de la ndtre et sera le ii è paitir de 1900. il est
d'usage, dans bien des cas, de mettre deux dates,' celle de l'aneien
et celle du nouveau style. Les dates sont désignées dans le texte
d'après le calendrier russe ; là où il en eet autrement, on l'a indiqué.
ffoHque:
ALPHABET BU8S1.
XXIX
M44i à JShPM^rihmn mê ^:
ibo . . . 11 h. «min. i
Kovno . .
lik.SImia.
BélMwtopol
«laïUtâk .
13h.l3Mia.
iJtrftUiaii
, Idl
JUIDM
. . lU»
, . . 1.13
Bdum . . .
. 1.18
MiMk . .
. . 11.19
8aM>leD«k
. . . 13.06
£riv«B . . «
. 19.»
KItMi , .
. . IIJB
8o«khaaa-
K«M. 1348
Qrodno . . .
. 11.94
MOMû». .
. . 13L39
8lamvol
. « MM
HeUinffon
. 11.38
Kiiny-lfoTforod 13Jt6 1
THUirof
. . . 13.84
lUMlATl . .
. 1S.8B
OdesM . .
. . 13.01
Tambov
. . . 13.44
lékadériBodav
. UJM
Otal . . .
. . 12.38
TIflto. .
. . . 19.86
lëkatérinMteT . 13.10 1
Oreatewf
! 13^9
ToaU . .
: : lîS
. 1.16
Pensa . .
Trer . . .
Kertck . . .
. 13.»
Perm . .
. . 1.U
Oafk. . .
. . 1.43
KbttkoT .
. . \%M
▼arsoTte .
. . 11.33
JBkASVB^Mfe
. . 1AM
^MMfW»
. . 19.17
. . 11.04
KiehitteT . .
, au
PtkoT , .
. . 11.09
VUaa .
. . . 11.40
Kier, . . ,
, . 13.00
RIasao . .
Biga. . .
. . 13.88
. . IIJB
Vitebtk.
VlaélMlr
. . . IIJO
Koatroona . .
. . 13.43
. . . 13.40
Kounk . . .
. . 13.33
B^aara. .
. . 1.19
Votofda .
. . . 13.86
KoaUls . . .
, . 13.49
Sa^toT, .
. . 1.08
VoroB^e
. . . 13J»
0. A4àftb«tnMt.
V ^Wr WlWvv W JV^v^WW V^V BV^VB^vbW
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n. CMograj^liie et histoire.
Clinutt. Divliioii et adminifltmtloiL Population.
OUa«t T- Xa Russie étant le plus, giand Etat de l'EuiOfre (il
eouTio 26** de latiMide),- le climat y pfésente naturellement de très
gr«;ndi0 ^xffét&acee entr« l0s points extrêmes; maïs, yu runifozmiié
du. sol, il s ^ ^loins de variété qu'ailleurs dans une ntéase coi^iiée,
ft les transittoas sont partout graduelles ef insensibles*.
TusuftHSfaif meyawM 4a VtamM^
née
r
«**^
Villes
Latit.
Hi-
ver
Prin- 1 «I ' «I Au
temps! I touillé
Mois le
plus tr.
Mois 1«
plue eli.
>A*i
7omeà . . .
Arkhanghelsk
Abo ....
Helsingfors .
St-Pétersb. .
Dorpat . .
Mosœn
VanoYie .
Koursk
Poltaya
NikolaKev .
Sébastapol
{
60° 27
eo«»io
50«57
-0.4
4.6
3.7
3.Î
4.5
8.9
4.3
7.8
5.0
6.1
9.6
+ 11.6
-11.41
0.61-10.1
- 5.4
- 6.8
tr S^rh»4^-y¥>
- l.T+11.6
- 0.3+11.4
+ 3.T--16.0
+ 1.9- -16.0
+ 10.1
+ 13.1
-3.7
-11.4 •j
- 6.3 -g
-11.0 S
-9.1 4
-8.3
— 8.0F.
^11.6
T- 4.3 g
-10.5 1
— 8.3 2
-4.6.?
+ 1.8
6.3+11 + lîô.
9.6+ 3.3+18.3
3.8+ 7.0+117.5
l+i7.6
+18.6
9.7+ 9.»+'«-8
3.31+10.4+91.3
La Russie d'Europe, à l'exceptiou ^ la partie situéa au delà
du 66*^ de latit. .,N., se divise au point.de vue du climat ^ 4^ux
grandes parties, que délimiterait à peu firès une ligpe tirée 4® Cra-
covie à Kazan par.^oscou. La moitié N., subit Tinfluence d^ mon-
tagnes scandinavfçs , qui la privent de )Ut cha^e^^r «t de l'hun^idité
qui arrivent dQ 1'^. aux autres parties de l'Europe. On a d^¥gn^
par le mot de haUique cette moitié, ou, ^^nt surtout, les courf d'eau
tributaires de la mer Baltique. La moitié méridionale a le climat
général de l'Europe, avec ses pluies moins abondantes. C'est la
région pontique^ ses cours d'eau étant en majeure partie tributaires
de l'anc. Pont-Euxin, la mer Noire. Ce qui ne se retrouve pas
dans l'Europe occidentale, c'est la différence considérable, dans les
deux parties, entre l'été et l'hiver, la brièveté de la période de tran-
sition entre les deux saisons, le peu d'importance des pluies.
D'autre part, elles diffèrent entre elles par la durée de l'hiver, la
chaleur de l'été et la rareté des pluies dans le sud (156 mm. à
Astrakhan). Il y a naturellement entre les deux extrêmes une large
zone intermédiaire ou centrale. La région du N. a encore de vastes
forêts, tandis qu'au S. ce sont les steppes qui dominent.
La zone du nord est caractérisée, comme climat, par un hiver
long et dur, où le froid atteint quelquefois —40** G.; un été court,
où la chaleur atteint souvent plus de 30^, un printemps et un
CLIMAT. XXXI
MtoBuie q«i wk% font qm* nnwMtoaptmt à p«lii«<
Le liéieioppeaKat d» r«grieiilliiie «t le dmitlMBieiit dM saf»is
ont MiMié des «kanganeiits canctérltét p«r àm hif%n plas comfto
et pittt doux, dtt» i^Tintemps plu froids «t plm longs, des 4iéê moins
cbsids^ des «ntoanes plus longs et plus de«x. Les eonCrivlse sont
moins foits dans Iw p«ys à l'O. que dans rintétisnr, qni jonU du
climst comtinentei. V%iw9t eomai«BM dftns les eontrfes dn s«d
Tns U mi-iiOYéttlne, somment eneoi» pKis ««d, si d«Te Jusqa^i la
fin de msn, tandis q«'aii nord 1* neige to»b« d^ le eemneueemein
ds s^tei^TO «t riiiYer dm ;fvsqu'en mat. Jjè làettaornitie descend
•n jaarvier Jusqu'à 30 et songent Jusqu'à 40* au-dessous de i<io.
Le ptiirtOHps cniT» plus têt dalis les eontiées ^isdes de rintérfeur
que sur ftss côtM. Les geUes noctunos duvsAt sou^snt jusqu'en
été. Les nuits einiies et ekaudes s« mois de Juin sont aussi propTSs
au nord do la Kusrte. A S^Fétstsboutg, le soleil se là^re à 2 h.
36 le 21 Juin et se couche à 9 h. 28. Plus en va tels le novd, plus
les longs Jours d'été hâtent la Tégétation. Sous le 60* degjré de
latitude, la température moyenne de l'année est de 4- 3* 6, cefle de
janvier de — 9* 4 et celle de jnfllet de + iV 7. Bientôt après les
pins longs ^<rate retiennent les soirées fraîches, les gelées nocturnes,
souTcnt dàs la fin de juin. Le thermomètre descend rapidement à
la fin d'août. Il fait ordinairement très sec en mai et en juin; il
pleut fréquemment en août et en sept. (500 mm. de ploie en moyenne
par an), et les moitf de 'sept, et d'oct. sont la saison des ouragans.
La tone eerUrcOé ou tempérée est située entre les limites N. et
S. du plateau central de la Russie. Les hivers y sont plus longs et
plus rvdes que dans les partie* de l'Etovope oeeidentale sous la
même latitude. Le mercure gèle encore soutest (-*40*> à Moscou
et à Kaaan; le Volga est gelé dans «etie denilète Tille de la mi-
novembre à la mi^ayrll. Le printemps et rautomne y sont plus
caraet^isés que dans la sone du N. , mais enooie de peu de durée.
L'été y est oee et chaud ,. et la température de cette saison , comme
de l'hiver, eet géiiéfalemeiit très eenstante. Les ve«ts dominants
sont oeax de fO. et de l'B. ,. comme dans les régions du N. , et les
pluies y sont aussi ahondantes ^asaU) 364 mm.; Varsovie, 577).
Température moyennei de la sone, 4^* 5;' de Kasan, 2" 9;. de Mosoou,
3' 9; 4* Vare*vie,-r2«0i •.••••
Le siMt a 4 à ô mieis d'hiver, et le froid y est souvent frineste à
la végétation, quand elle m'est pas pitotégéetyar la neigea La tem-
pérature de juillet y est de i9i à 23*" C, et leb ^ulee y atteignent 300
i400nun. Odessa, par 46** Ô'de latiC N., a une température moyenne
de 9** 6 pour l'année, de -^3*" 4 a» Janvier et de -f 22*" 7 en juillet;,
8«mn«asat.< — L'empin» russe <Fiiooâiciafl laiépls eu Poe*
cis) est sous ler^ime de la menarohie la plus absolue^ • Toot'le ge«A
vem^nsnt'est^coaseBtféentfffJles mains de rsmpeteurtvupa; tsar),*
dont is posnoift est iili«M(oaiio«épBe«iyi'Au-«dessoas delui,< les
autorités supérieures sont; 1, le consett ds V Empiré (FocyAdpi
XXXII ADMnHISTBATION.
CTweiBHJt CoBtT»), U pin» b*ut»«Mem^l^.d« ce g«ife, fondée p&r
Alexandre I®' en 1801 et réorganisée en 1810. Il ee compose des
grands 'duce choisis par Tempereur, de tous les ministBes et d'un
certain nombre de hauts dignitaires. — 2, le comité dw mkUttres
(Kownérb MiouIcTp^Bi), formé de 12 ministres et de quelques
grands-ducs; c'est le conseil supérieur de Tempereur dans les ques-
tions d'administration qui dépassent U compétence des ministres.
— 3, le sénat (DpfUiéfejfceTByi>miJi C«Hin), institué par Pierre le
Grand en 1711 et réorganisé en 1718; U avait autrefois U direction
de toutes les affaires .politiques. ActuellemAnt le sénat se divise
en départements, dirigés par des procurateurs en chef, et sa com-
pétence s*étend à la publication et à l'enregistrement des oukazes,
à la confirmation des titres .de noblesse , à la fixation des limites
de la propriété foncière, au jugement en dernière instance des erimes
politiques, civils et de toutes les affaires criminelle», etc. — 4, le
8aânt^$ynod€, v. p. XLVZ.
Administration. — L'empire russe , y compris la Pologne et la
Finlande, se divise en gouvernements (lydépHie), dont quelques-
uns forment des gouvernements généraux ( renepéj'k - ryôepaâ-
TopcTBo), et confiés à des gouverneurs généraux et des gouver-
neurs (ryôepHéropi). St-Pétersbourg, Moscou et Varsovie ont en
outre un gouverneur militaire, et St7pétersbourg encore un gou-
verneur municipal ou préfet (rpa^OHaqéj&HHKi). Chaque gouverne-
ment se subdivise en dittricts (yi3A>, ouïezd), plus ou moins grands
et nombreux.
Dans 34 gouvernements de JUBuesie proprementdjte, le pouvoir
exécutif est assisté par des états {^émcjBO), zenuitvo), représentant d'un
côté la noblesse et de l'autre le reste des électeurs (sauf les .paysans) ;
les députés des paysans sont élus par les assemblées de la volost
(commune, v. p. xxxux) et doivent être .confirmés par le gouverneur.
Ces états, composés de représentants du pays, ont été créés pour
permettre au. peuple de participer à lladministfaUeii des affaires qui
le concernent plus spécialement;, il n'y » que les intésêts apicoles
et, Jusqu'à un certain point, les questions relatives à l'hygiène et
aux écoles qui soi^t de leur compétence^ Il y a des états de district
et de gouvernement (yisxHoe h ryôépHCioe aéiioioe oo6i»àiiie).
Les premiers se composent d?un «conseil de District» ,• et d'sme com-
mission executive (yiipéBii)^ formée de 3 membres, élus pumi ceux
du conseil pour 3 ans. Le sfesd, composé d'employés du gouYeme-
ment, s'occupe des affaires rurales^ >— Les états des gouvenuements
se composent de même d'un conseil, élu pour 3 ans par les conseils
de Districts et pcésidé par le maréchal de la Noblesse (npfliSNiffÉrejb
ABopincna) du gouvernement, et d'une commission exéontiTe, élue
comme la précédente, mais qui compte 6 membses, plus un piési*
dent. Les états des district», et des #ouvenseipenls siègent ua» fois
par an. Ils sont légalement responsables de leurs .décisions. Le
POPULATION. \XAU1
fouTeroeux a Le droit de s'opposef k celles qui dépMtenileoi com-
péteaee ou qui sont conCreiies eux lois.
L'orffaniêotûm nnunUipalt s été modifia eu 1870; %«m oigeoes
)Out un conseil municipal ( ropoAciia «ym ) e| une commissiou
executive (ropoACKax yopésa), Domnée par le conieil municipal et
iliiigëe par le maire (ropOACxéM roiOBé). — Les auUtriUê munici-
pale» d'un village sont le conseil et le «staroste» ou ancien (cré-
pocra) de la commune, formée par les paysans établis sur un même
tenitoire {jnir). — Le dernier degré dans Téchelle administrative
est la volost (BÔJOcnX composée d'une ou de plusieurs communes
voisines (300 à 2000 âmes), une sorte de canton. Les autorités s'y
composent également d'un conseil (1 membre par 10 fermes), d*un
«starchina» (cxapimmà) ou doyen, d*un conseiller et d'un tribunal.
Le conseil est formé des autorités des communes et de la volost.
^uand la volost est une seule commune^ le conseil municipal tient
lieu de conseil cantonaL Le starchina est responsable de Tordre,
etc. , et les starostes lui sont soumis. Starchina et starostes for-
ment avec leurs assesseurs le conseil de la volost, qui joint à Tad-
ministration l'enregistrement des actes passés entre les paysans.
L'autonomie de l'administration communale a été considérable-
ment réduite en 1890 par l'introduction de préfets d'a/roodissement
(yiâcTXOBufi HailiJiHiirb).
Population. — Les G&Aifps-RvssiSNs, au nombre d*env. 35 mil-
lions, forment la. nation russe proprement dite (P^ccxiM, Roussky).
Ils sont partout aux affaires et ils occupent les principaux postes ;
leur langue est la langue officielle, celle de la littérature et de la
bonne société. L^unité oil)cielle de langue et de religion font du
peuple russe un tout d'une grande puissance et tellement homogène
que le voyageur remarque d'abord a peine, une différence dans la
pbysiononûe, le langage, les mœurs et la manière de vivre.
Les Grands - Russiens sont en général une race vigoureuse, au
corps trapu et musculeux, aux membres forts et courts, tandis que
les extrémités sont fines et bien formées. Les dames surtout ont des
prédispositions à l'embonpoint La figure, au nez petit et fort, aux
joues ronges, aux yeux bleus ou bruns et à la barba abondante
et bouclée , dénote en général un caractère sérieux et bienveillant,
mais aussi un esprit rusé: les figures ouvertes et franches sont rares.
Les cheveux sont généralement châtain - clair> presque blonds.
L'homme du peuple laisse croître sa barbe et porte les cheveux
courts. Les mouvements sont chez lui très vifs et même passionnas,
mais révèlent une grande adresse et beaucoup de grâce. Les mêmes
traits se retrouvent, avec plus de finesse, che? les femmes,, qui ont
toutefois rarement les dents aussi belles que les hommes, c^.quj
tient à l'abus des friandises.
Les vUles (r6poAi> rpajil), sxcepté. les capitales, ont partout
le même caractère ^ on les connaît toutes q^and on eyi a vu deux ou
tjois. On a prétendu que beaucoup de villes de U Grande-Russie
BsBdeker. La Russie. 2« édit. ' ®
XXXIV POPULATION.
avaient ét fondées sur le moddle des résidences mongoles dont
nous avons une description détaillée laissée par Marco Polo (1256-
1323), qui resta dix-huit ans à la cour du grand-khan. — Le citadin
passe autant que possible l'été dans une de ces petites maisons de
campagne en hois, dites datcha (xàna), qui se trouvent en grand
nombre dans le voisinage des grandes villes et qu'on peut louer
avec tout le ménage.
Les villages de la Grande-Russie sont bâtis sur les bords d*ane
route, qui en forme la rue principale, et il y a rarement des rues
latérales. Les maisons ne sont en somme que des baraques toutes
primitives, placées au hasard les unes près des autres. La maison
de paysan, d'ordinaire avec pignon sur la me, est construite de pièces
de bois placées horizontalement et calfeutrées avec de Tétoupe (niuiff)
et de la mousse. Des ais chantournés et peints en couleurs claiT«s
lui donnent un aspect agréable. L'intérieur présente un VMtibule
et deux chambres, l'une pour l'été, l'autre pour l'hiver. Le poêle
(nenb) qui occupe le milieu de cette dernière joue un rôle capital :
c'est à la fois un appareil de chauffage, un fourneau de cuisine et un
four, et les paysans couchent encore dessus. Il y a toujours dans
les chambres une image sainte (66pasi), devant laquelle brûle une
lampe (jaHnâxa). La cour est entourée d'un hangar, d'étables, etc.
Les jeunes animaux sont logés l'hiver dans la maison , parce que
les étables ne sont pas assez chaudes. La volaille est placée dans le
sous-sol (nycTÔe aicTo), qui contient aussi les provisions.
Le costume des paysans de la Grande-Russie se compose d'abord
d'une chemise de couleur, Isl rouhachka (pyÔftmKa), et d'un pantalon
flottant, aussi de couleur, le portki (nopivÂ), au-dessus duquel pend
la chemise. Le pantalon est mis, jusqu'aux genoux, dans de larges
bottes, les sapoghi (canori), ou dans des bandes d'étoffe dites
onoîitchi {owfrn), dont on enveloppe les jam1>es et qui tiennent en
même temps lieu de bas. Les pieds sont alors chaussés de souliers,
hachmaki (ôamMaxâ), auxquels sont rattachés les onoutchi. Il y a
encore une autre espèce de chaussures , ce sont les lapti (lAnm),
sorte de sandales en écorce, à semelles de cuir. En hiver, on porte
des bottes fourrées ou des feutres. L'habit ou kaftan {Knvtésn), qui
a un petit col, est ajusté et fermé par une patte sur la poitrine et
retenu aux reins par une ceinture. En hiver, il est remplacé par
une peau de mouton, chouba ou touloupe (mfôtLj ryrftt'h). La coif-
ure est la chapka (mena) ou un petit chapeau de feutre; en hiver,
c'est le kolpcût (KOjnâKi), un haut bonnet de fourrure. L'homme
du peuple lui-même a toujours les mains couvertes en hiver, soit
de pertehatkl (irepiérsH) ou gants proprement dits, soit de rouka-
vitsy (pygaBtfnu) ou grandes mitaines. Sauf une casquette de drap
que les marchands portent au lieu de chapeau, toutes les classes
moyennes du peuple ont à peu près le même costume. — Les par-
ties principales de la toilette de la Grande - Russienne Jlsont le
sarafane (capa*àH%), robe de couleur claire, et, comme coiffure
POPULATION. XXXV
les j9mn de fSto, le Mto^mêk (MBéHHm), Mpèee de diadème eoii*
not garni de perles. La tlie est couTerte d'un foulard qai cache les
chtTeuK (^es les femmes oiAriëes, tandis que lesUlUs laissent pendre
les teoiB en vne longue tresse (moé). Comme Télsment de deesus
ellfls portent le chaugcX (myrdi), pins court en été qu*en biTer, et
sur le tout une jaquette souTent garnie de fourrure» la dauchdgrtika
(•ebauffe-c<Bar*), que remplaeent en hiTor de longues fourrures à
pea près comme celles des hommes. Les femmes se chaussent de
lapa on de baehmaki (y. p. xxzir).
Les PBTrre-RvssusiTS (Muopoeciiue ; appelés Ruthènes en Au-
criche-Hong^rie), au nombre d'enT. 14 millions Vti habitent surtout
dans les gonTCTnemeats de KioT, de KhatkoYf de TehemigOT et de
Poltava. Us diffèrent des Grands -Russiens par les mcBurs, la
manière d'être et la langue. Le type petit ruseien, avec sa con-
stitution fine et gracieuse, son teint brun, ses ehoTeux et ses yeux
foncés, trahit un certain mélange d'éléments orientaux. Lent dans
ses mouTesnents et dans son langage, il comprend aussi lentement;
toutefois U n'a pas perdu une Tite imagination, qui se reflète dans
ses chants populaires et ses proverbes. Quand il a conçu un pro-
jet, il n'y renonce pas facilement; la manie des procès rivalise
ehez lui avec l'entêtement. Le Petii-Russien est surtout paysan et
berger; il aime passionnément sa patrie, qu'il ne quitte qu'à regret.
Il est aussi doué pour la musique et'Ia poésie, qu'il l'est peu pour
l'industrie et le commerce.
Les B1.AICC8-R088IEN8 ou Rutêêi Blancs (Btxop/ccH), nom qu'ils
doivent à leur costume clair, sont au nombre d'env. 3 millions Vt*
Ils occupent les gouvernements de Qrodno, de Smolensk, de Y itebsk,
de Minsk, de Mohilev et de Tchernigov. Ils formaient les princi-
pautés de Polotsk , de Miislavsk , de Vitebsk , etc., qui passèrent à
la Lithuanie au xrv^ s., puis à la Pologne. La Russie Blanche ne
fut incorporée à l'empire russe qu'en 1772. Dans la langue de ce
pays, qui diffère de celle des Grands -Russiens, on distingue deux
groupes, l'un au S.-O. et l'autre au N.-E. Le Blanc -Russien est,
surtout dans la Poliéssié, dégénéré de corps et d'esprit; à 40 ans,
il a l'air d'un vieillard. La piique {torrfwh) est une maladie qui s'y
rencontre souvent. Les villages se composent rarement de plus de
10 cabanes ; il n'y a le plus souvent que quelques fermes dissé-
minées dans des régions boisées et désertes. Le maisons y sont
toutes petites , étroites et d'un aspect misérable. L'agriculture et
l'élevage du bétail sont les maigres ressources de ce pays.
Chronologie de Phlitolre deBuitle.
Rasaie propmMnt dltt.
mnpi prînUMft,
La vaste eontrée qui forme anjotiTd'htii la Russie é*Kurope fut prf-
mitivement liabilée an IT.^ des frontières ée la flcandinatU jusqucn Asie,
c*
XXXVI GHRONOLOetÈ. Russie.
par dea Finnois et de» Tchou4âf , pev^ades de thâaseurs et de pêeheurs.
Au S., dans les plaines au N. de la mer Npire, sur lei» bords du Don et
du Volga, étaient des peuples nomades désignés par les Grecs et les Ro-
mains sous les noms de Scythes, à TO., et de Sarmates, à l'E. du Don.
Regardés auparavant comme des Mongols, ila sont reconnue maintenant,
d'après les monuments et de faibles rester de leur langue, pour des
Iraniens, alliés des peuples médo-perses. Les Scythes défendirent victo-
rieusement leur independanee eontre Darius, mais ftirent plils tard son-
mis par les Sarmates, et leur nom disparut de r£uroii«. ^ous l'empire
romain, on appela Sarmatie tout le pays entre la Yistule et le Volga.
 partir du iii^ s. de notre ère,'leâ contrées situées entre le Don et le
Danube furent occupées par les Qoths et celle du «durs inférieur du Vol-
ga par les Alains. Lee uns et les autres ei^ furent exj^ulsés padt les Huns
en 375 ,* lorsqu'ils se jetèrent sur i*EuTope orientale. 'Ces envaMâfieurs
s^'étant retires vers TE., après un siècle a peine de domins^on, et ayant
disparu de l'histoire , on trente mentionnées à partir dn vs^ s. , eoa&œe
habitant les régions entre la mer Baltique et la mec Noire^ l^s Garpatbee
et l'embouchure de TOka, des tribus slaves ou de Polianes, de Drevlîanes,
de Krivltches, etc. Leurs premières villes capitales furent Kiev, ab 6., et
l^ovgorod, au N. Au xz^ s,, des Kormands, les Variaguee des annales
russes, fondèrent le premier empire russe à «Gardariké*. Ils furent long-
temps la race dominante , mais ils se fondirent peu à peu avec la popu-
lation slave, quand cessèrent les immigrations de TO. C'est à eux qu^est
dû le nom de Buttu^ dérivé du Finnois «rnotsen> (rameur}, parce qu'ils
vinrent de Suède par mer.
862 RouBiK, Sn^Éous et Tbouvob, trois frèies normandS} ap-
pelés par les tribus slaves, diaprés la chronique, avec les
paroles suivantes; «Notre pays est grand et riefae, mais
l'ordre n'y règne pas \ yenez et régnez sur nous», Ryurik
seul souverain après la mort de ses frères.
879-912 O14SP, régent pendant la minorité dlgor, fils de Kourik.
— 882. Conquête de la principauté de Kiev.
912-945 Igoe. — 945. Traité avec l'empereur d,e Constau-
tinople. — Eglises à Kiev.
945-972 Sviatoslav fy Jgçrévitch. — Partage du royaume entre
les flls de Sviatoslav. — Guerres civiles.
980-1015 Vladimib I*', U Grand, — 988. Religion chrétienne
de réglise grecque adoptée comme religion d'Etat en
Russie. Compétitions au trône à la mort de Vladimir.
1019-1054 Iaboslav I®'^ le Sage^ — Mariage de sa fille Anne avec
Henri l«', roi de France (1031-1060). Extension de
Tempire jusqu'au Dniestr, à- Tembouchure de la Dûiia
et à la Kama. Beaucoup de villes fondées. Premier
droit écrit (p^ccKaflnpâBAa)..— Après sa mort, partages
continuels et guerres à l'intérieur comme à )^extérieur.
1113-1125 YiiAj>iiiiR 11 y Jdonomaque. Victoires sur les I*plovtsi,
les Petchénègues, etc.
1125-1132 Mstislav 2*^, grand-prince de Kiev. — Plusieurs princes
dans TempirOi Dissensioivaetguerre^sç^sfin. — Véliky-
Novgorod (Novgprod-la-Grande), Etat indépendant.
bomimaiion ou>iijfpI«.
1224 Première inva.sion des Mongols, sou^'Qktali, fll8,de.Gen-
^is^Khan. Béfaito des Ruâsee sut U Rftïka«< .: -•
kuttU. 0HBON<»XHM£. XXXYII
i237-12^ Seconde is^Mion dM Mongols, sous B^y-Kkan, petit-
flis de GoBf is-Khen. — Anéeiititseaieiit des empires
des BulgeieSi des Polovtsi, «te. — Oeorytê III, Viévo-
lodavUeh, grand-ptUee de YUdiair (1219-1238), tué s
la bfttoUle da Sit. — 9 STril 1241. Défaite des TaUres
à Liegnitz.
1238-1247 laroMûtf II, Vi^votodovitch, grand-prince de Vladimir
et de toute la Rassis, sous la dominsctlon tatare.
1252-1^6B ALUXAinsfaoÊ Nb^kt, grand-prince de Vladimir, héros
aational et saint. — Daniel, son fllt, prince de Moicou
(mentionnée pour la première fois en 1147), souche des
Rourik de Moscou. — 1240. Alexandre Tainqueur des
Suédois sur la Néra et sufnommé pou? eela Ne^ky. -*
1242. Le même Yainqueur de Tordre Tentonique sur
les glaces du lac Peipus.
i:)28-ia40 Jvan I^, DanilovUeh Kalita, grand-prince de Moscou,
Vladimir et Novgorod. Siège métropolitain transféré a
Moscou.
Sim/on le Superbe (m. 1353) établit le droit d*atne.sse.
1 363-1389 Dmitry Domlcoî, vainqueur des Tatares dans la plaine
de Koulikovo, le 8 sept. 1380.
1425-1462 VoêHly II, VaêsUUvitcH, premier prince russe couronné
à Moscou.
1462-1506 Ivan III, VoêsUiéviteh, grand-prince de Moscou, véritable
fondateur de Tempire russe. — 1472. Mariage d^Ivan III
avec Sophie Paléologue. Perm assujéti au tribut. —
1478. Soumission de Novgorod. — 1480. Dispersion
de la horde d'Or. — 1483-1499. Soumission des peu-
plades des bords de TOb et de l'Irtych. — 1487. Kazau
pris pour peu de temps. — 1496. Conquête de la Carélie.
— 1501-1603. Combats mallieureuz contre Tordre de
Ltirenle.
Fériod4 fMicoviU.
' Ck>iistltation de Tempire.
1505-1534 VoêiUy III, Ivan^vitdi, réunit la plupart des princi-
pautés à ceUe de Moscou.
1533-1084 lyAirlV, U TerribU (Ôterny) gouverne d'abord sous
i'influeeee des Chtouieky et des boyards , puis avec les
I conseils dm nioiAe Sylvatre et à'Alesdê Adachev. ~
1547. Adoption dn titre de «tsar». — 1562. Prise de
Kazan. -r 1554. Prise d'Astiakhan. — 1583. Commen-
cement de la conquête de la Sibérie par les Stroganov
et de hardis chefs.de Cosaques (lérmak). >— Droit russe,
U âteglavnik. Im^lmerie à Moscou.
1584-1598 Féod9r l^> Ivanaviith, dernier des Rouvik. Le paysan
atUehé à la glèbe et l'institution du patriarcat. — As-
XXXYIII aBRONOLOGHR ÉU99ié.
sasBinat de tous Ibs parents de Féodor et même de son
beau-frère DmUry (m. 1591), par le Tatare Boris G-o-
dounoT, dont Féodor avait épousé la sœur, et domina-
tion absolue de OodounoT.
Anarchie et interrègne.
1596-1605 BoAis Féodobovitoh Godovkov. Apparition . des faux
Dmitry. I^^'fauz Dmitry (1605-1606), assassiné le 17 mai
1606. - 2® faux Dmitry, sous VasHly Chauiaky (1606-
1610), élu tsar par les boyards. — Ckouisky, battu par
Stanislas Zolkiewski^ à la tête des troupes polonaises,
abdique la couronne.
1610-1613 Interrègne. — Komia MirUne et le prince Pojarsky
(p. 278).
A9i$ument de» Romanov^
1613-1645 Michel Féodobovitch Romanov , parent ^vl tsar Féo-
dor I^', souche de la famille impériale actuelle. —
1617. Paix de Stolbovoj cession de Tlngrie à la Suède.
— 1618. Armistice de Déoulino. — 1634. Paix de
Poliénovska; cession de territoire à la Pologne, aban-
don des prétentions sur la Livonie, la Courlande et
l'Esthonie.
1645-1676 Alexis Mikhaïlovitch. — 1649. Rédaction d'un nou-
veau code, rOulojénié. — 1667. Paix de Smolensk ;
possession de Smolensk, de la Sévérie, de Tchernigov
et de l'Ukraine ; établissement de la domination sur les
Cosaques et Kiev. — Etrangers appelés en Russie. —
Scission dans Téglise russe, causée par Nikon (p. xlv).
1676-1682 FéoDOB ALEXénviTOH. — Fin de la querelle de pré-
séance («miéstnitchestvo»). — A la mort de Féodor,
courte régence de la grande-duchesse Sophie Alexéievna
(1682-1689), au nom de ses beaux-frères, les tsars Ivan
et Pierre.
Période piterébomrçeoise,
1689-1725 PiBB&E I*'^, le Grand. — Sophie reléguée dans un cou-
vent. Ivan (m. 1696) laisse son frère gouverner seul.
Réformes violentes ; introduction de la civilisation occi-
dentale. — Guerre dans le Nord (1700-1721), conjointe-
ment avec Frédéric lY de Danemark et Auguste II de
Pologne, contre Charles XII de Suède. — 1703. Fon-
dation de St-Pétersbourg. — 1709. Victoire de Pierre à
Poltava. ~ 1711. Perte d'Azov. — 1721. Paix de Nystad,
donnant à la Russie les provinces suédoises de la Bal-
tique, excepté la Finlande. — Ouerre avec la Perse;
extension de la domination de la Russie Jusqu'à la rive
Sumie. GHROHOLOam. XXXIX
aéridionaledeUiiMrCMpUiuie. — 171&. Uon^*Alê9U,
Us de Piem 1« Oraad^.
1725-1727 Gathbbivs l**, foome d« Pierrt , (auTeniAiit toui l'in-
fiuence du prince Mencbikoy.
1727-1730 PnuB II, AUtéUvUeh, p«tii-flU de Piem I*'. Timnt-
letion de le eoux « Moscou. Le prince, mineur, sous
l'inflaenoe des Dolg oroukt
1730-1740 AmiB, /•aneona. Influenee du fkvori Biien et du msi<-
^el Munnick. Guerre de la suecsssiou de Pologne
(1733-1738). eusne sTec U Turquie (1786-1739), dsni
lequelie U Russie receuTiu Asot.
1740-1741 /«0» VI, eufsBt, suceèds su trdue sous Is régence de
es m4re Anne (Elisebetk) Léopoldovus» mais ssi bien-
tôt lenTersé (m. en 1764 i Schlusselbeurg).
1741-1761 EusABRu, PÙrovna. — 1742. Acte de succession, en
Terttt duquel Ck.-Pierre-Ulrick de Holstein-Oettorp,
neveu d'Elissbeth , doit hériter du trône. Querre stsc
U Suède (1741-1743) et psiz d'Âbo (1743), qui donne
s la Russie la Finlande Jusqu'au Kymmene-Rlf. —
1746. Alliance aTcc F Autricbe contre la France et l'Es-
pagne (1748, deuxième paix d'Aix-la-Cbapelle). —
1756. Alliance ayec l'Autricbe et la France contre la
Prusse (guerre de Sept- Ans). — Fondation de l'uniTcr-
sité de Moscou (1765) et de l'académie des Beaux-
Arts (1757).
1761-1762 PrBBUB m, déposé au bout de six mois et mourant
immédiatement après.
1762-1796 CATHSBniB II , la Grande, Puissance de U Russie. —
1764. Répression de la révolte du Cosaque Pougatchev. —
La Russie prend paît aux trois psrtages de la Pologne et
s'agrandit beaucoup. — 1768-1774. l'* gueire avec la
Turquie: acquisition de la partie turque du Caucase;
Tatares de la Crimée délivrés de la domination turque ;
protectorat des principautés danubiennes. — 1783. Con-
^ JOêzii MakéU99itdk.
- . _- . . .^^^ . ^ .
Fëodor. Ivan. Sophie. PUrrt V^,
CatberinA» Jeer, ii^éiatriM, Alezia Anse, JPUmM*,
mariée à (^larles mariée à Frédéric- 1 mariée à Charles impératriee.
LéopolddeMeek- ChtilIaumedeConr- 1 Frédérle deHol-
lembovrf lande. 1 tlela.
I II
Anne, régente, iHtrf //. |
mariée à Antoine- fUrrê IlL
Ulrich de Brans- Bfoa«e CMA«-
wiek Timmilhy d'An*
I _ halt-Zerbct.
VI.
.'■'"'" quête de la Ciimfe. — 1788-i70î.' ^ guêtre contre la
Turquie; acquisition du pays jusqu'au Dniestr, à la
paix deJâssy. — 176&^479Ô. Guerre «ati» rëêultat contare
la Suède.
1796-1801 PAtTL ï*', P^rovitck, flls de Oitherlnè, engage la Rudaie
dans une guerre avec la France (4798).
1801-1825 Alexandre I®', P<it)«otj«e^,' file de Piittl I®'. — Guerre
avec la France Jusqu^à la paix de TilsH (26 j^a 1807),
av«c TAutriebe jusqu'à la'paix 4e. Yténne (1809), avec
la Suide jusqu'à la paix te Firëdrîlishàriin (5 sept. 1809),
avec la Turqulejusqu'àlspàiz d4 Bukatest (16 mai 1812).
— 21 avril 1815. Paix de Paris. — 14 septl 1815: Fon-
dation de la Sainte-» Aliianee. -^ 1^5. Mort d'Alexandre
à Tagaarog.
PiêHode de ré/ormi àtt ntoderlkè.
1825-1855 Nicolas 1«', Pavlovitch, troiffîème flls dé Paul I®'. —
1830. Publication du code. — 1851. Ouverture du che-
min de fer Nicolas. — Commencement de la guerrre de
Crimée (1853-1856).
1865-1881 Al-exandue II, Nikolcnevifch. — 1^56. Paix de Paris.
— Conquête du Caucase.
1861 Abolition du servage.
1866 Inauguration du nouveau" régime judiciaire. — 28 juin.
Nouvelle édition du code pénal.
1870 Réorganisation des municipalités, étendues en 1877 aux
proviTïces baltiques.
1874 Service militaire obligatoire pour tous.
1877-1878 Guerre entre la Russie et la Turquie, terminée par la
paix de San Stefano et le congrès de Berlin.
1881-1894 ALSXAKDBfi III, AlèxomûtoviteK. 'Conquétee/ dans l'Asie
' ' ^ centrale.-
1894 Avènement de NtooLÀs II, AlezamdroHftih , l'empereur
actuel.
Pologne.
Parmi les tribus slaves établiea sur lea bords de laVistule, celle
des Polonais.prit àpeuprèfflrdessusauix^s. Seltm la tradition, elle
eut aloza^toÛE 4ihef ^iUut, fondateur de iadyna&tiajqui porte &on nom.
962*992 MiioMLAs I®', 4® successeur de Plast, vain«u pat le
margri^ve Géro et (ïonvertl au christianisme (964)*
992-1025 BoleslabI®', le Brave (Ohrobry)^ fondateur du royaume
de Polo|ne, s'empare de Dantzig, de la Pomérélie, de
la Silési^, 4e la Moravie et de la Russie-Blancbe, jus-
qu'au Dniepr.
1102-1139 Bot.EBLAS m, Bouche- Torse (Krzyvousty). Il, laisse
quatre Hls, entre lesquels il partage le royaunU à sa
mort: Silésie, Pologne, Sandomir, Cracovie.
fO&gne. CHROKOlOaiE. Xtt
1230 TfiTMion dès Mongols. ^ ÎTÀi. BaUHle ie Llegnitz.
1296 ITuLDRD^ft IT, le Nain (LokMlel). VnM réUblie dans
-1« f«yt«m«. C^«ovi« T^idenee (1320-1609) et ville du
couronnement.
1334-13TD Oasimm III, U Oraikd.
1386 TuLDisLAT T, JagtXLvn^ prince de Lltbtianief marie
à Hedwige, fille de Louis de Hongrie (m. 1382).
Les LiTHUAMiKNS, voîsins des Polonais au N., fureût le peuple
qui resta le plus longtemps attacha au paganisme. Les princes
russes étendirent d'abord leur puissance sur eux^ mais ils finirent
par reprendre le dessus. En 1235, règne le prince lithuanien HiU'
gold. En 1320, le prince Qhédimine fait la conquête de fa Volbynie,
de U Séyérie et de Tchernigov. Olgerd (1342) étend ses expéditions
jusqu'à Moscou. Son Hls, Jagellon ^ qui propage )e cbristianisme
en Litbuanie, devient roi de Pologne.
1410 Victoire sur Tordre Xeutouique à Tanneobeig.
1506-1548 SxolavoNp I^, quatrième fils de Casimir XV.
154S-1572 SioimoMD II. — 1569. Union entre la Litbuanie et la
Pologne, à laquelle la I^voAle adhère dès 1561.
1572-1Ô74 iHTBMEàcaca. — 1573, HenH de V^Uoia, premier roi
électif de Pologne.
1577-1586 EixminfM Batkkuu, un des nàeiUeurs et desplas pmiisants .
rois de Pologne. CampAgae victorieuse eontre la Russie.
1582 Paix de Zafolié, GfMMte^réforme.
1586^1632 SœinKHi» m, fils de Je«n Vasa, roi de JSuède, qui
avait épousé Gathertnè Jagellofty fille de Higismond 11.
1674-1696 JfiAN SoBnêti.
1696-1733 AvoûSTSlI, électeur de Saxe. Guerre dans le Nord.
' A la mert d'Auguste, en 1733, rivalité entre les préten-
dants StanUUu Leczinêkt, sontenu par Louis XV, roi de
Frattce, et Téleetenr Aitguête ///, qui l'emporte.
1733-1763 Auguste IIL Ministère de Brûhl.
1763*1798 SïAWisLAS-AuousTB Poniatowbxi.
1772 1*' partage de la Pologne. — 1792. i** soulèvement.
1793 2* partage. — 1794. 2" soulèvement.
1795 3* partage. La Pologne cesse d'exister; Napoléon 1®'
lui rend seulement ujie existence apparente (1806-1812).
1815 Annexion du ducKé de Varsovie a la Russie.
1867 Suppression du conseil d'administration. Assimilation
. au reste de la Russie.
Vers le niliea du xa^8«, cranter établtesement des Allemands
sur le cours inférieur de U Dflnè.
1188 Fondatfon'de révêdié d'ÛiEk<lll en Livonic^; introdttction
du cbristianisme.
XLn OHRON&LOGIË. Prov, hcdHques.
1201 Fondation do Biga. -> 1202. L'éyéqua Albûrt fonde
Tordre des Porteglaivee. — 1200. Soumission des Livo-
nieas; l'évêquê et le grand -mattre Vêwm se partagent
les conquêtes.
1219 VcUdemar II, roi de Danemark, bat les Ssthoaiens à
Revel. — 1228. Formation de la ville de Revel an pied
du château-fort.
1237 Fusion des ordres des Porteglaives et Teutonique.
1245 Nomination d^un archevêque de Prusse et Livonie, qui
prend son siège à Riga en 1251.
1297 Combat de l'archevêque et de la ville de Riga contre
l'ordre Teutonique, dont la maison professe à Riga est
détruite.
1330 Conquête de Riga par le grand -maître Eherhard de
Munheim, qui y fonde une nouvelle maison professe.
1346 L'Esthonie vendue par le Danemark à Tordre Teutonique.
La Livonie s'étend alors de la Narva à la Mémel et se
compose de cinq parties : le territoire de Tordre, l'arche-
vêché de Riga et les trois évêchés de Dorpat, d'Œsel-
Wiek et de Courlande-Pilten.
1422 Les territoires de la Livonie et de la Prusse se différen-
cient géographiquement.
1494*1535 L'Ordre à Tapogée de sa puissance, sous le grand-maître
Gaittibb db Plbttbkbbbg.
1522 Introduction de la Réfonue à Riga et en Livonie.
1558-1561 Invasion à'Ivan IV, le Terrible, avec des Busses et des
Tatares. L'Etat de l'Ordre tombe en ruine. Le grand-
maître Oothard Kettler est nommé duc de Oourlande
et de la Sémlgalle. La Livonie passe à la Pologne,
TEsthonie à la Suède et Œsel au Danemark. Riga con-
serve son indépendance.
1562 La Livonie reçoit le «privilège de Sigismond- Auguste»
(privilegium Sigismundi Augusti), qui lui octroie la
confession évangélique, l'allemand comme langue natio-
nale et une juridiction spéciale.
1582 Riga rend hommage au roi de Pologne. Contre-réforme
religieuse introduite en Livonie par des Jésuites polo-
nais et commencement des querelles dites du calendrier
à Riga. Fondation de l'évêché catholique de Wenden.
1600-1617 Guerre entre la Pologne, la Russie et la Suède. — 1617.
Paix de Stolbovo.
1621. Riga prise par Gustave -Adolphe, qui conquiert ainsi
la Livonie, à Tezea^tâon de la Livonie polonaise.
1 632 Création de l'université de Dorpat, par Gustave-Adolphe.
1643 Création du conseil cantonal de Livonie.
1656 La Livonie ravagée par le tsar Ale^ê MihhaXlùviieh, qui
assiège Riga, mais en vain.
fbtUmd4. OHBOMOLOaiS. XLIII
1700-1718 Oa«m dans le Noid.
1721 Paix mt N tmao, densuift à U KvmU 1m éu»hé$ d*Ht-
ikoBM ei de Uvooie, Bic» ayftoi e«plt«ld «n 1710.
FUrwt U Grand e^ninM le ^TUige d« Slfiniond-
Augnste pour loi et lee nieeeeaeiira.
1772. Le LîYoaie poloneiae (Maebewf , Roeilten et Londsen)
passe à la Riusie.
1783 Nouvelle eonetilutloii donnée ym CsiàeHiM /i; sys-
tène des gonvemeon.
1795 La noblesse de Goarlende foiee le dvc J^fenv Birtn (de-
puis 1769) à se lettnr ei lead UoBunsfe & Catherine II.
Tonte Tane. LiTonie de Tordre Tentonlqne ^holt défini*
tlyement à la Rnssie.
1796 lUUbUssement de Vancienne constitution par Paul I^*
1812 Les Français et les Pmssiene envaliiisent la Couriande
et s'avancent Jusque sous les murs de Riga, dont les
faubourgs sont incendiés.
1819 Abolition du serrage en Livonie,
1876 Abolition du gouvernement général des provinces bal-
tiques.
1889 Introduction de la juridiction générale de Tempire russe.
TIalaaie.
1157 Eue IX, ^&iii»< ou Bonde (11ÔÔ-1161), débarque en
Finlande, y introduit le christianisine (évéque Henri
d'Upsal) et fonde Âbo. — 1164. HostiUtés entre les
Suédois et les Russes (Novgorodiens). — Campagnes des
Tavastes contre les Caréllens et les Novgorodiens.
1249 JMrper de BiMo, dit loiriy de la femUU des Folkungs,
s'empare du paye des Tavastes et fonde Tav<uteborg
(Tavastehus).
1293 Torktl Kwidêon^ gouverneur suédois, s*empare de la
Garélie, fonde Yiboig, défend la Finlande contre la
Russie.
1323 Faix d'Oiéeliovets, en suédois NOIeberg, aujourd'hui
Schlusselbouig.
1495 Livasimid*lNm/ F en Finlande. Biège de Viborg. Ad-
ministration de Sten Sture. Armistice avec la Russie,
renouvelé en 1604. — 1609. Pillage d'Àbo par les
Danois.
1523-1660 CKisTÂVB Yasa. Première traduction finnoise du Nou-
veau Testament, par Févéque Mieh, Aprieola, Fondation
de HdUn$fan.
1560-1569 La rivalité entre les firiies SrU XIV et Jean III se fait
aussi sentk en Finlande, de même que la guerre entre
les Lithuaniens, les Suédois et les Russes (1561-1683).
TilAX CSR0N0L001!E. Finlande.
1572 Invasion des Russes. . : '
lôSl La Finlanèe érigée en grand^dnché.
1590-1095 Nouvelto inTasionMes Russtte. Paix de Tvëzine.
1596<-1Ô97 Ilisuffeetlon des paysans (guerre des Massues) en faveur
de Charles tto Sudermanie, enele de Sigisiuond de Po-
logne (Sig. fli) et de Suide, et sa répression par Glaus
Fleming.
leOO-l'Ôll Ckabx.^8 IX fonde Vasa, tfleâbprg, etc. \
1611-1632 Sous Gustave-Adolphb , guerre entre la Suède et la
iRussîe <161 1-1617). La paix de Stolbovo donne à la
Suède la Oarélie et Këxbolni.
1632-1654 Chbistii^b. Per Brahe gouverneur de la Finlande
pendant sa minorité. Alors commence une des plus
heureuses périodes de Thistolte de Finlande. Univer-
sité à*k\jo (1640). Premlète Bible imprimée complète-
ment en finnois (1642). Fondation de ViUmanstrand,
de Brahestad, etc.
1654-1660 Cha&les X, Charles- Oustave. Guerre entre la Suède
et la Russie (1655-1661), qui ne se termine qu'après la
mort de Charles, à la paix de Kardis, confinuAUt celle
de Stolbovo.
1660-1697 Chables XI. Prospérité croissante de la Finlande.
1697-1718 Chables XII. Dévastation complète de la Finlande
durant la guerre dans le Norà. — 1710. Prise de Vi-
borg et de Kexholm. — 17i3. Prise de Helsingfors. —
1714. Bataille de Storkyro. Toute la Finlande est la
proie des Russes, qui, après la bataille de tiang5-Udd,
pénètrent jusqu'à Aland.
1721 Paix de Nystad. La Suède abandonne à la -Russie, avec
les provinces baltiques , la Oarélie et le gouvernement
de Viborg.
1741 La diète, dans laquelle domine le parti monarchique
et français, résout d'attaquer la Russie.
1743 7 août. Paix d'Âbo, qui recule la frontière nisse Jusqu'à
la Kymivkeiie. Svéaborg construit pour la pVotégef.
1771-1792 Gustave III. Révolte du coftute Sprengpoiienf — Fon-
dations de Kuopio (1776) et de Tammeirfofs (1779). —
1788. Gustave attaque la^Russie. Siège de Frederiks-
hamn et bataille navale de Hagland. Conjuration d'An-
jala. Gustave fait adopter à la diète Vaûtte d*union et
dû èùaretéy -qui Im eenfère le dxoit de déelaier la giMvre.
— 1789* RefrUe des hostUitét. BataiUe navale du
Svensksund. — 14 août 1790. PaU de¥tfila, qui con-
firme celles de 1788 #t 1743.
1792-1809 GusTAVBlY, Qu8taf>e^Ad4aph€. O n'acoepte pas la paix
de Tilsit. — 21 févr. 1808. Invasion dé l'armée russe;
JÊGLISE BUSSB. XLV
B^volaàft, JqUs et OraTali. -^ 17 Mpi. 1809. Paix ût
Fi^rilbsluiiiii, qui donne À U AttMîe toute U Fial»it4e
jasqu'à U Tom^ et aa Ifousio, ainsi que hm iles
d'ÂUnd.
1809 AuxAKPBK I®' autorite la Finlande, A Ja diète do Binrifâ,
à conaerrer sa constitution et sa religion Gomme sous
les Sn^ols. Le grand -duehé s'admtnlstto lui-même,
sous un gouvernour général.
1612 Réunion à U Finlande des paitios qui en avaient été
cédées à la Bussie an 1721 et 1743.
id63 Piemière léunion-de la diète depuis 1809.
m. tgVâe inste.
Le christianisme fut introduit an Russie ▼#» le milieu du x^ s.
Olga, femme dlgor.(T. p. 76), piinco de Novgorod, avait déjà été
baptteée en 9Ô7, a Constantinople; des moines vinrent de cette ville
apporter la foi i Kiov en 988, sous Vladimir Svi^toUaviieh, qui
avait reçu le baptême à Khaison, et le prince SA baptisor ses sivjsts
en massa dans le Dniepr. «L'introduction et la propagation de la
nottvelio 4sroyanca put se faire sans secousse, surtout parce que le
vieux paganisme russo-^siava, dont le fond était le culte de la na-
ture, n'avait pas proprement de ministres» (Kostomarov)» Sous la
domination des Mongols, qui laissèrent aux Russes leurs princes
héréditaires et Uur foi, le. prince Ivan KaliU s'éublit en 1328 à
Moscou y et cetto ville devint la capitale politique et religieuse de
la Russie. L'Etat se fortiila et le joug des Mongols finit par tomber.
La suprématie du patrlsrcbe de Constantinople n'était déjà plus
leconnuo d^uis loig^mps et la Russie ne suivit pas le mouvement
religieux de l'Occident. Les tentatives des papes pour amener une
réunion avec l'église oatholique* romaine, mstèrent sans résultat.
Les patciarcJbes reconnurent en 1591 lo métropolite de Moscou
comme cinquième patriarche. Au milieu du xvii® s., sous le tsar
Alexia Mikhaîlo^vitclk, le patriarche Nikon se mit à la tète de ceux
qui demandaient la révi^on de la liturgie. - Un concile tenu à Mos-
cou SA 1667 approuva cette ré vlsiouy i^tjquaud elle eut été cou-
Armée à Jérusalem, en 1672, il fut résolu qu'on Tintroduirait dans
réglise russe. Ceux qui se sépsrèrent de l'église à m sujet s'appel-
lent eiM^ie anjioufd'iiui «rsskolniki)^> dissidents, ot «slaroviértsl»,
vieux-creyani^ • Le schisme a'accentua encore davantage plu» tar4,«
Pieira jle Grand réufltiç^^/^ûprémstie .religieuse au pouvoir impé-*
liai, en ne désignai pas. da titulalse au siège dvi patriarche resté
vacant en 1700, eten^iréant^n 1221 îe «^alnt-syn«^'^>:<^osps «^Wgé
de la'hAute direction des. .affaires reli,gie^*ses* ■ Le taitU^fyn^pd^
XLVI É0LISE RTJ8SE.
{CBntiÈtaiikCuBé$,%) se composa d«8 plus hfcuts dlji^nitâifes de Tëgllse
raaM ohotiÉft par l'enpomix; il eât préside pav le métropolite de
8t- Pétersbourg. L'empeieur y est lepyéaenté' par le procurateur,
dignitaire laïque, qui expose les questions a débattre; aueim déeret
du synode n^est valable sans son approbation. Oa^erine II con-
fisqua enfin en 1764 tous les biens du elei^^ë, en y substituant des
traitements.
La Russie d'Ëutope, est divisée en 50 ^pcnrehiet ou diocèses,
administrées par un archevêque (arlhiépiskop) ou un évéque (ëpis-
kop). Trois de ces éparebies, celles de St-Pétersbourg, de Moscou
et de Kiev, ont à leur tête des prélats d*un rang supérieur, dits
métropolites. Il y a dans chaque éparchie, un conslsfolre, que pré-
side révoque. — Le cierge forme comme une caste à part, et on y
distingue deux classes : le clergé noir ou clergé régulier, qui repré-
sente la tradition grecque, et le clergé blanc ou clergé séculier, qui
représente l'élément national et dont ie cf^tume est de fait brun ou
bleu. C*est exclusivement du premier que sortent les membres du
haut clergé, tenus au célibat: «arkhiéréi» ou métropolites, arche-
vêques et évéques, «archimandrites» ou abbés, et «igoumènes» ou
prieurs. Le nombre des mMnes et des religieuses est d^env. 14 OOO
répartis entre 725 couvents. Le clergé séculier se compose de «pro-
toTeréi» ou archiprêtres, qui ont rang après les «igoumènes» ; d*«iér^i »
ou popes, les prêtres; de «protodiakoni^, qui m isont déjà plus prê-
tres, etc. Le prêtre séculier doit être marié, malt 11 peut entrer dans
un couvent si sa femme meurt. La rivalité, l'intmitié même qui
règne entre les deux clergés est une particularité de Tégllse russe.
Le clergé régulier gouverne presque absolument cette église , puis-
qu'il en revêt les principales dignités, qu-il est c/hargé de la censure
et qu'il a sous sa dépendance l'enseignement religieux dans les sé-
minaires et les académies, et il est jaloux de ses privilèges.
Une autre particularité de réalise russe, ce sont ses n(mibfeu9e8
secteêj en grande partie le résuttst de la réflorme liturgique dé Nikon
(v. p. xLv) et des changements faits par Pierre le Grand. La plu-
part de ces sectes ne diffèrent de réglise mère et entre elles que par
des choses extérieures. L'importance qu^ellee ont acquise montre
combien le sentiment religieux est vif chez le peuple russe. Les
popes sont plutôt des ministres du culte chargés de donner les
sacrements que des curés ayant charge d'âmes. On respecte plus
en eux la dignité que la personne. Les membres du clergé grec se
rencontrent rarement dans la bonne société.
Dans les villes comme à la campagne on volt souvent des gens
d'apparence simple, en général des vieillards, qui pùreoureùt Tem-
pire tête nue en mendiant de l'argent pour la construiition d'une
église. Us ne dépensent Jamais pour eux la plus petite ^omme de
l'argent' ainsi rassemblé; à la fin de ce pèlerinage qui dure auvent
des années, il n'est pas rare qu'ils aient plusieurs milliers de roubles,
^u'ils remettent a la communauté pour la construction d'une église.
ÉGLISE RUSSE. XLVII
PlAV KT DUMMinOli BM iSLMM. ^ LM tfflSM» TOtMi MBt «B géBëVBl
de JtefBi* cMvtfe. XUm «Bi «iaq ëdaMt, 4aBl !• ybu fiMiA Mi *a aillBa»
càaeaa d'eux étsat <!*«»• eo«l«Bv Tire, doré o« miftaté et •oimoBté d'vBe
croix. DcTBBt rentrée prlBelpale, da edté O., s*tflèTe d*ordiBBlf« bb «leelMr
(IbuoBdiun), dont U elocbe e«t Axée, de sorte qve 1* kBitBal mbI ••* mU
ea brsBle. La sonnerie, qn! est aeeordée, » kenMonp de elochee bu sob
ebdr. A rinlrfiiBai, qni b*b pas de ilèflH, M troBTe du eÔté E. le ehœvr
exJMBMé, où prennent pUee tes ebBntvet et les eeeléâUtiqnei. LUeonottaM,
sorte de pasoi ornée d*iHBMs, sépare le ehosar dn seint des sniBts. DeTBBt
'TpMi>), 1
les imefee leintwe (dépMv, liebenieat eneadréee, brûlent uee lampe éter^
■elle et de* cferges en grand nombre, offerts piur les Adèles. Des trois
portse de l'iconoatase, eelle dn miliea s*appeUe les ■ portes Impériales •
(n^peaU jipépn), e.-4-d. la porte saerée, qni ne doit 8tre franable qne par
ie grand-pretre. Dans le saint des saints (inaeeessible anx femmes), en
&ee de la porte saerée. Tante! (opesvdjn) snr lequel sont Thostie et nn
éranfâiaire. La langue ofAeielle de Té^se est le sUtob qne le penple
a'eatend plne; la prédleation, quand il j ea a «ne, a lien en russe. La
BusiqBe saerée eat magnifique. La mélodie , en nnéral à trois parties,
se distingate par sa forme et sob barmonie simple et austjwe \ elle est
ebantée par dae hommes et des eafants sans auaun aeeompagnemeat. La
pbrase «ooepodi pomiloni» (TéenoM vonâiyi). Seigneur aie pitié de nous,
se répète sooTent. La communauté ne ebante pas aree le ebmur.
Ce qui frappe surtont Vtoanger en Rassie dans les premiers
temps, s'est de voir tout le monde faire de nombreoz signes de
croix, des salutations à chaque porte d'église ouverte, baiser le pavé
et les reliques (Mônui) dans les églises. Quoiqu'il tienne beaucoup
à ces pratiques de dëToHon, le Russe laisse les étrangers visiter
librement les églises; penonne n'empéehe d'y ciieulev et d'en exa-
miner les œuvres d'art, même durant les offices. On n'est pas obligé
non plus d'observer les pratiques, mais les gens sont flattés de voir
qu'on le fait de soi-même.
Yoiei quelques «ons D*éaLisB très usités:
Uliçmamk BjcaroaénieBia Qpeeanéi Boropéffniu, BjtaroaimeacBaa iiépaosk,
église de l*Annonelation.
UépaoBb Bosnec^da roenéjqu, Boaneeénuuui iiépaosa, église de rAseensiun.
Bocapeeéncaaa népaoBk église de la Bésurreetton.
IlépHKBa loBBHa UpeRrénM, église St-Jean-Baptiste.
KpéeroBOSWHÉanBeaaa iiépaoBk, église de TExaltation de la 8te-Crolx.
IIoapéBcnaa népaoB», église de llntereession de la Vierge.
IlépBOBb npeoopasKéaia PoeiiéipBU^ église de la Transfiguration.
, PoBQiecvBi npeewrréi BeropéixxqH , église de la Kativité de la
Vierge.
, Gnaréft Tpéxiiu, église de la Bte-Trinilé.
g Vcnéaix Boadefi llMepa, yenénexaa qépaoBb, église de TAssomption.
La religion eatholii{ae est la plus r^andne en Russie après la
religion grecque, surtout en Pologne et dans les gouvernements
voisins.
La religioA protettute, particulièrement le luthéranisme, a ses
principaux partisans en Finlande, dans les provinces baltlques, en
Pologne et dans les colonies allemandes du Midi de la Russie.
Le jvdaisme compte des talfnudiitM en Pologne et des karaïteê
en Tauride. — Il y a aussi beaucoup de mahom^tans dans les pro-
vinces du S. et de TE., des adorateurs de Brahma en Asie, etc.
•XLvni
jmma. DE HÈtE.
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FétM 4» Vi
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'CrrtdiciîiïOB. '
Bjjîttbïsïiiç.
Purfi|fc»tî6ri. ' ■
Aimidtld«tioTi. ■
fèié j^ktfQnale de l'Ito-
*. j?i?i*tricc.
'îftflÉf»aiieç de iHmpèwtir.
pe(ë de St - Kieolas le
Thaumaturge.
Couronnement.
Naissance de rimpéra-.
. triée.
St-Pierrc et St-Paul, •
TVIte patronale de Tim*
pératrlee douairière.
Transfiguration de J.-G.
Assomption.
PëGoIlation de 8t Jeafi-
Baptlste.
90 août
8 sept.
U -
96 -
ter oct.
n -
22 - *
14 nov.
21 -
6 dëe.
25-27
Fêie dç St - Alexandre
TTerisky.
TfaUvité de la Vîerge.
Exaltation de 'la. Bte-
Oroix.
6t-Jéan î'Evémgé^ste.
Itotercessfpta de laTierge.
•Avènement de Kieolas II.
Fête de la Vierge mîra-
■ eutiçuse de Kasân.
l^aissance de Timpéra-
trice douairière*
Présentation de taViei^e.
j5t-Kieolas le Thaum»-
tuige et fête patronale
de rempereiax*.
Noa.
.Puis: les* vendr. et sam. de la «semaine du beurre»;^ .leajeudi, vçndr.
el sam. de là semaine sainte; les 1^^^ 2« et 3® jours éle Pâques; Ascen-
sion; les 1«* et 2* jour» de Pentecôte.
Kbliçgrsiplue*
!••
AtMi*80n^ An Art tottr tq Kovtliem'^apitftls. &oi|dre8 18Zd.
C!ouirr>èr«, Biat'oire. de. la X4Uérature «ontemporaine en Eua^ie, Pari« 1875.
l)umas. Alexandre^ Le Caucaae.
Gaîitzîne, La Finlande, etc. 1862.
Guthrie^ Through Bussia. Londres 1874.
Jgnatiut^ Le Grand-Duché de Finlande.
Léger y Russes et Slaves. Paris 1890.
LegreUy An pays russe. Paris iSSO.
Lerçy-BeaulieUy L'empire des Tsars et les Russes. Paris 188d.
Mackensie, W. La Russie. Paris 1877.
Moltke (comte de), Lettres dé Russie. Berlin 1S77.
Proctor^ A Russian joumey. Boston 1873.
Ba/n^ Antiquîlés russes. — Rapport des lïormands avec rOrtenl.
Rambaudy Alfred^ Histoire de la Russie. ^ La Russie ■ épique.
Reutery La Finlande et les Finlandais. Helsingfofrs 1680.
Schniizler^ L'^èmplre des Tsars an point dé vue actuel' de la science. 4 vol.
Paris 1856-1869.
Simon^ TAUemafine et la Russie, 1899.
ViolM'U'DnCy VhTï russe. Paris 1877.
VogM, Spectacles contevapomnift- Paris 1891^
WaMy The land of t)ie Czar. Londres XSïb,
Zabeline^ Histoire de la vie russe (en rus$e).
Le mouvement intellectuel de la Russie est dépeint dans le» romans
de Gogol, d'Ivan Tourgueniev,- de Pos^ïevski ^t Ant^m^ii^ lnétn Toletoï,
traduit^ en firançais pour la plupart.
Hi . Il » I ^ I [ I
- I . r ■'
LA RUSSIE
I. ftOUYERNEHËNT GÉNÉRAL DE VARSOVIE.
i. De Berlin i YanoTie 1
(Seebocaaek. BrMC 9. — ArkadU. Vi«bor6w. 2.
2. De Vienne on de BresUn i Yanovie 3
De €K>toaof à Iwuiforod. talMa polo»«toe. 4. —
]>e KolnasU à Lods; à Ottrowiee. 7.
3. YanoTie et ses enTirona 8
ClÉileaiu de Maryaaont et de Blelanj. Camp de Po-
w%ski; plaiBe dea Bleetiona. 38. — Wola. Oternia-
k6w. WUUiiôw. 34. " Moiytinek Ifatolin. KMli.
karni*. Wienbno. Mekotéw. Blaloleaka. 35. -^ Gro-
ekéw et Wawer. 38.
4. De YaraoYie i Nowo-Georgiewak, k Mlawa (Marian-
boQTg) ei à Cieehoeinek 26
A. En chemin de fer. De Yarao^ie à Iftawa . . 26
B. Pu la Yistole. De YarsoYie A Giecboeinek . . 27
5. De YarsoYie à Kowel, par Iwangorod et Lublin . . 28
L De Berlin à Tânovie.
De BerU» (aUtioiw du HëtropoUtala) à AlêUmtdréw: 40i kil., trajet
de 7 k. s/4 «n expreaa; orix: 36 «€ 30 et 36 «A 90 { wagoiu-liU, 10 «K
et 6 ««L 60. — D*llek$«maràw à Vitrsavie: 311 ventea, irt^^t de 4 b. 1/4 en
express ; prix: 8 roubles 96 kop. et 6 r. 89; et de 6 h. en train omnibus;
prix: 8 r. 90 et 4 r. 14. Visite de la douane, en allant en Russie, à Ale-
ksandrdw ^ en rerenaat . à Tbom. L*argeDt russe sa ehanfe le mieux à
Paris et à Berlin, ou bien a Varsovie ou au bureau de ehanfe d*Aleksandr6w.
De Pmri» à Varsovie (billets direets): 186 fr. 16 et 138 fr.
Vheure de l^Burope centrale est en STanee de 66 min. sur Theure légale
de la France retardée de 6 min. ; Theure de 8t-Péters bourg est en avance
de 1 h. 1 min. sur eeUe de TBurope centrale ; Theure de Varsovie avance
de 10 min. sur celle d*Aleksandrôw. — Foêêeport^ v. p. xiv.
De Berlin a Tkom (383 kil. ; hôt.: Thorner Hof), v. VAUtmag^it
du mord , par Badeker. — 396 kiL OtUoUthim, en polon. Otf ocsy»
(f ) , dernière stat. prussienne. Le train franchit la frontière russe,
formée par un petit affluent de la. Yistule, la Tqsxyna,
t En polonais, q se prononce <h»; «, en ou in; e, I; e, te; eA, comme h
upirée ; c#, ieh; g^ gh; >, ion*; I, 0 (mouillées); «, o«; w, « ; t«, cA; I ou f
et rs, y. Les lettres accentuées ont un son adouci: 4 à peu près comme
é et non ê; d k pen près comme os; é, 4 ti i comme s'ils étaient suivis
d'un i fikible; éy conune pn* (3ependant ie et ht se prononcent tt et «v.
W est mmet devant afc. If n'est pas nasal, mais f et « sont des voyelles un
peu naaales. Il n'y a de diphtongues que ta, t>, io et •'«. L'aeeent tonique
est sur 1» pénultième.
Bsedeker. La Russie. 3® édit. ^
2 /. R. 1. WfcOCtAWEK. De Berlin
401 kil. Aleksanâr6w (AkhcubaP^bi ou Alexandrov-, bon
buffet). Environ Ih. V4 d'arrêt.
C'est ici qu'on df n^di^. les f asBef orts e^ qu'a |ieu la visite de
la douane (p. -zr). ^ Il y' a des ' e]*i«oyés %ui paient le français
(v. p. 32, sous Virballen).
D'Albksavdsôw à Cibchocivek, embranch. de 7 V.,, trajet en 30 min.
— Cieoliofiairit (nftjcoiifxeKi} h^.: MulUtr^ près de la gave, eb. 1 r. 3U à
4r./b. lÔk., 1. dOk., din., de 12 h. l/a à 3 b., 60 k.) est un endroit qui
possède des salines, avec des bains très fréquentés.
De la frontière jusqu'à Varsovie, Qn parcourt les plaines du
gouvernement général de Varsovie, l'anc. Oujavie et l'anc. Mazovie ;
seule la partie méridionale j»% 9n4^^7 d^ f^il^Jles éléyatlons, cou-
vertes pour la plupart de grandes forêts, s'étendent sur les bords de
laYistuie et de la Pilica. Çà et là se montrent de misérables villages.
Jusqu'à Wtoclawek, la voie longe la rive g. de la Yisiule, dont
les bauteurs sont dominées par celles de la rive dr. ; le fleuve n'appa-
raît que çà et là. — 14 Y. Nieszawa (HemâBa; p. 28), ville de 2700
bab., située à 4 Y. de la gace; elle a une vieilU église catholique
et une église évangélique du style gothique.
35 Y. Wh>ehtwek. — Buffet. — hôtels : det ÎYoiê'Gimrùnnêê , reeom-
inandé-, Mcuawieeki (cb. 86 k. 4 3 r. 50, b. 10 k.). — viàcrb»: de la gare à la
vilke, 40 à 00 k.; de la^ station des bat. à vap., 60 k. ; i rbanre, 75 k.
Wioclawejt (B4O9ué0CK>), yllle de 18000 bab* et chef- lieu de
district sur la rive g. de la Yistulç. G'esjt une des plus vieilles villes
de la Pologne; fondée à la fin du zn® s., détruite en 13z9 et en
1431 par l'Ordre Teutonique, elle faisait autrefois un important com-
merce de grains. La belle cath^drçiQ à deux clochers, construite
en 1365 dans le style gothique, a des vitraux peints, des armoiries
et des tombeaux d'évêques. Le ckâieau t^piscopal, sur la Yistule,
date du xvn^ s. Il y a d'agréables promenades sur la rive dr., qui
est boisée. — - Bateau à vapeur pour Yarsovie (v. p. 28).
A 13 Y. au 8.-0. de Wl:oel:awek, Bmit-KMfatBsk {Brxeié)^ ville de 2100
bab., ane. capitale de la Cvgavie. Elle est situéie daçs un^ plaine, au
milieu de marais, et entourée de vieux remparts et die fossés. L^église
•catholique, datant de 1240, est remarquable.
50 Y. Kowal (KôBaib) , stat. à 5 kil. de la petite ville du même
nom. — 74 Y. Oitrôwy^ village qui a de grandes sucreries : 11 y en
a 19 dans le gouv. de Yarsovie, fabriquant l^j^ de tout le aucre de
la Russie. — 67 Y. Kntno (K^tbo; bv^et), viUe de 12006 hab., sur
VOkkna, — 104 Y. PnievHe (liHéBO). On traverse la Biura.
129 Y.l;owici(J6BHqi),villede9600hab. et chef-lieu de district,
sur la rive dr. de la Btura. Elle est bien bâtie et elle a plusieurs
églises, dont une belle collégiale, un vieux château qui a un beau
parc, et une grande caserne de cavalerie.
A 13 Y. au S. de l:.owiei, dans la direeftion de Brsesiny, le village de
£ffStkoi»i^ (AarnsoBBiEi) , où il y a une grande luererie. — A TÛ. , aux*
la route de Bolimdw, Avkadia, magnifique ebateau du prinee SAdsiwiU.
il eAt riebe en œuvres d^ri et il a un grand parc et un lac dMM «in cite
eharmant. Plus loin, à TB., ITieborév, autre vieux efaftteau des SiadaiwiU^
qui a des tableaux remarquables , une bibliothèque «t àa ^mmix jaHLima.
Vanmde. BUDA O02OV8KA. I. ff. I. 3
i4» Y. MdMraiMm (fiM^ataÉvi; bM »^#«<), ilO. oà l'on rejoint
la licBO do Vionne à Yastovio (p. 7). La Tilio, non loin do U fort,
ttt on diof-Uott do diitrioft do 7000 hob., feifoat un eommeree
eoBsidéfoble. Gnndos fobriiiaos do dropo. Au 8. do U ttol., U y a
on èM« eb&loaa appartenant à U contonno , aiitiofois & la famille
PwkéTiteh, dont le Bembro le plus eAèbro, Ivan FMoffoviteli, comte
d'Envan ot prineo do VaraoTio(178ai-i866), ftonninaen 1831 la guerre
rosso-poloiMiao, on ptonaMt d'aeaaat Vario^ie (v. p. 24).
La TOto fraodiit la Hawa, afluont do la Binra, et court en
droite ligne au N.-E. — iôO Y. BadmkoUow.
171 Y. Badft #MOVilm (P^ii Ty^éMcan), ^nl a une grande
manufacture d'étoifee de laine (2yrardow)| fond^ par le Français
G^ard. J>an« ^e Toisinago, les plus grandes siu^rories de la Pologne
(t. p. 2} : Otuunp, Htrmanow et Oryschcw.
133 Y. Orodxiàk (Tj^Mfuan), A 34 V. de cet endroit (voit. 3 r. ÔO
alle^ et retour) se trouve Zelaxowa- Wola (p. 28), lieu de naissance
de Chopin (1810-1849), auquel un obéUsquo haut d'onv. 2 m., orné
d'un i^^afllon, a M é^vé en 1894. — 196 Y. Prutxkow. — Ensuite
des forêts d'arbres feuillus et conifères et de nombreuses villas. Ou
pa«se à la «Barriore de Jérusalem» {.Bogatki JcroxolimAi^ , lopyca-
igacK^^ sacrdaa), et on arrive à la gare do Yienne-Yarsovie.
211 Y. Farsowe (p. 8).
2. Be Tiensa on àà StmIm i VurtoviA.
J^ Yiemf^ à fcurêtHê (départ 4e la gare do Nord, dite Kordb^hnliof) :
)a«qu*à (S^kli.) flrworfw, express, SH^. lUs pria: 18, 13 e^ 6 florin«;
vagoiu- Ut8« 3 fl. 75 et 3 fl. fiOc d^ Ovaitica 0 (9» V.) FaripWe, exprsM,
^^- Va» PcM : 11 r. 33 et gr. 79i wawa«-Ut3, 6 r. M et 4 r. 60; train om-
nibiu, 9 S. -, prix: 8 r. Ô et 5 r. 18. — i>« Qronka 4 Si-PHerabourg : l|47 V. ;
«presff, 33 1». ; prix: 34 r. iÛE^ «t 30 r. |0-, vagoas-Uts, 13 r. 80 et lÔ r. 08 ;
traîa omnibus, 41 h. ; prif : 35 et 16 r.
Dt MredoM à rwrtoHf (départ da la gare de la Paute - 8ilétie , dite
Oberscblesiseher BabohoO: jusqu'à (l^ki^-) Sosnowiet. expreps, 0 b. V4i
prix: IB ^ 20 et 1^«|C iQ^ déSofaowiee à Vanovie (39f yerstek), expresf,
o b. 5/4, prix : il r. 30 et « r. 77 î tralji omalbua. 9 h. ; prix : 8 r. 70 et Dr. 33.
Dé Paru à VUim^ 0>{llets direeta): iW fr 30 et 108 fr. jU>.
Fqâteporty y. p. ziv. — Vhêure de Varsovie ayancç de 8 piln. sur celle
de 8o9novriee. n>ur'rbeiure de St-Pétersbovgrg , v. p. 1. — PronoDciatiun
4e0 9tot^ 'clouais, T, p. 1.
Do Yianae on de BrosLau à la frontière, v. VAUtmagne du Sud
oa VAHemagne «fo« Nofd^ par Bedeker.
9f|^ao«t (jTpawfv»; b^.: firanica, cb. 75 ]t.) et j$oa90^ief
(CooKwévi; hôuiy non loin do la gare, cb. 1 r. ; embrancb. sur
Strz^nieszyee, v. p. 4) sont le? stations frontières des deux lignes,
dans le goûv^raen^nt généiraX de Y^soyie pu de ]?ologue. Au^ ç^u^
stations, examen des passeports et visite des bagages (v. aussi p. 32,
sous Yitb^Hori); 1 b. «/« ^ 2l>. d^arrêt; bons buffets.
La contriiè qu'on traverse, n'est pas sans intérêt j elle oflfre de b^aux
paysages, du moins jusqu'à Cztstocbowa, et, en outre, le gouv.
4 I.R.S. MBCHOW.* 7>ê Vienne
de Piotrkow est le plas industriel de U Pologne: manufactaies de
coton, filatures de laine, mines Importantes, etc. Le sol, composé
en majeure partie de terres fertiles en froment, est entrecoupe en
beaucoup d'endroits par des prairies, des marais et des forêts, mais
on l'approprie de plus en plus à la culture. Au N. de Piotrkow, au
contraire, commencent de vastes marécages et des forêts impéné-
trables, qui recèlent quantité de fauves. Des troupes russes tiennent
garnison dans toutes les petites villes situées sur la voie.
Db Gsamioa k Zi^KowiOB. — ô y. StrxenUeêtyce (buffet).
Embranch. de Sosnowice (13 Y. en 30 min.; p. 8).
13 y. Z%bkowioe (3ov6KOBâi|u ; buffet), point de jonction de la
ligne de Sosnowice (v. p. 3).
Db Sosnowioe à Z^bkowice. — 5 y. B^dtin (Eobambi) , ville
de 8000 hab., la plupart Israélites. Elle a un grand château en ruine,
ainsi qu'une importante fonderie de zinc. Dans le voisinage, la
grande fabrique de ciment de Orodtiee et d'importants fours à
chaux. — 9 y. B^browa (AoHÔpÔBO), ville de 30 (XK) hab. et chef-
lieu de district, centre du grand bassin houiller de la Pologne (p. 7),
qui produit 3 millions de tonnes de charbon par an. Il y a aussi
des forges et des aciéries, celles de Huta Bankowa, qui fournissent
les rails des chemins de fer russes; des fonderies de zinc, des
fabriques de machines et des tuileries , ainsi qu'une école de -chefs -
mineurs. — 12 y. Oolonog (buffet).
Db Goaovoo k Iwawoorod: 279 V., chemin de fer, en 9 b. — 6 V.
StrzemieêZfeé^ où Ton eroise la ligne Âe Tienne à Varsovie (v. ei-desaus).
— 39 V. Olkusx , qui a une vieille ëelise collégiale et des mines de cala-
mine. Excursion intéressante de la à Opz&w (90 V.), village à rentrée
de la vtUlét du Prândmik, rivière poissonneuse (truites) qui se jette dans
la Vistule à Cracovie. C'est une vallée rocheuse , d>nv. 16 V. de long,
à laquelle on donne le nom de Bniase pélonaise. Des forêts de conifères,
des châteaux en ruine et de grandes grottes à stalactites^ où Ton trouve
beaucoup de fossiles, en font un but d*exeursion et un séjour d'été pour
les habitants de Cracovie et de Varsovie. Il y a à Tendroit le plus large
un hôtel, dit Pôd Lûkiettiem, et beaucoup de maisons de campagne.
64 V. Xieohow (Maxévb), stat. à env. 6 V. de la ville de ce nom,
dont le site rappelle, dit-on, celui de Jérusalem. Son église, celle cfun
ancien couvent de la Résurrection, a un grand orgue. A g. au delà de
la ville sont des montagnes bien boisées, les dernières ramifications des
Carpathes vers le nord. Il y a un vieux couvent d'hommes sur la cime
la plus élevée. — 87 V. a^dtUxôw (buffet). — 106 V. Jendrxejôw (AiiApéen),
ville de 8700 hab. et chef-lieu de district, sur la Brâtchka. — 116 V. Xialee
(R«.ib]fH; 370 m.; buffet; hôt. : PoUkaia ChttiMtêa), ville de 33000 hab.
et chef-lieu de gouvernement, dans un beau site sur la JSilnixa, avee des
filatures de chanvre et des imprimeries sur étoffes. Dans Tancien châ-
tean épiseopal, transformé en hÔtel du gouvernement, les portraits des
évêques à partir de 1393. Promenade intéressante à Karesomka (3 V.)i
ancien couvent de bernardins, où il y a une vue riante. — 188 V. Skarsptko
ou Btin, où Ton rejoint la ligne de Koluszki-Ostrowiec (p, 7). — 336 V.
Radmn (Pàxom; bî^et; hôt. : de Rome: de Franee^ eh. t. e. 1 r. à 1 r. 70,
dîn. dep. 40 k. ; flaere de la gare en ville et en sens inversa, 80 k. ) à Theure,
GOk.), ville d*env. 33000 hab. et chef- lieu de gouvernement^ IV. de
la gare, n*offre rien de remarquable. — 379 V. Iwangorod (p. !0).
16 y. Znhkowire (v. ci-dessus).
' iVmêovU. GZ9ST0CH0WA« LH.'i. 6
24 y. (de GnDic») Losy (JbsH).
i il V. »a H.-K. de Imsêj ait Of r»d<<»«<tc , ehAlMii à— p«UmbI*
rirleji; à 90 V. M V.-E., /Vfc« (QOOO bab.)» avtrefoii «ox prlDe«« Zba-
ravifci.
Plus loin , Zawitrcie, Myitkâw et PoraJ, — Lt voie f^rnirhlt U
Warthe et ses bas-fonds marécageux.
72 y. GkfsUelMWA (4eBCTOxte«; bon buffet; kôi, d'AngUUrrt,
ch. dep. 1 T. 20; voit, de la gare à U Tille, 35 k.; de la Tille an cou-
veat^ 25 k.), chef-lieu de district de 45000 bab., sur la rive g. de la
Warthe, avec un célèbre pèlerinage catholique. La vi€UU vilU a
été incendia en 1770 et reconstruite depuis en majeure partie sur
un plan régulier. Une magniUque allée mèue du faubourg Ste-
Barbt à la ville neuve, a env. 2 kil. de la vieille ville, au pied
de la Jagnaçora. Le service des nombreux pèlerins qui y vien-
nent (env. 200000 par an) et le commerce des objets de piété sont
U principale ressource des habitants. Les pèlerins se rendent au
coHveni de St^Paul, sur la Jasnagora ou le «Clairmont», montagne
escarpée à g. de la voie, habité par des moines de Tordre de St-Paul
l'Anachorète. On le voit de très loin i cause de sa position élevée.
Il ressemble a une petite forteresse et il est entouré d*une haute
muraille pentagone. Il y a dans son enceinte, une magnifique cathé-
drale avec une yierge miraculeuse («regina regni Polonia»).
Le eoumeut, fondé par le vol Vladiilaé Jagellon, était autrefois •!
riche qme le qnimième de toaa lea doauUDea de la PÔlogiia loi apparte-
nait réellement on par hypothèque. Lea hvstites le tarprirent et le
pillèrent en 1490; on eommença en IfiOD à le fortifier et tes fortifleationi
oot tonjonrfl été angnaentées depuis. Un religieux de Tordre était en
même temps commandant 4e la forteresse; mais après le vote de la
eonstitntiôn de la Pologne en 1766, le roi y installa un commandant
laïque. Ce couvent fut glorieusement défendu en 1666 contre les Suédois
sous les ovdres du (çénëral Muller, par son prieur Kordeeki (p. 6). Le roi
Jean-Casiinir chercha deux fois un refoge dans ses murs, en Itt» et en 1667.
10000 Suédois Tassiégèrent de nouveau en 1706-, mais les moines le défen-
dirent avec succès. Il dut se rendre aux Susses en 1772, malgré la cou-
rageuse résistance de Casimir Pulawski, un des promoteurs de la Confé-
dération de Bar (p. 7). Les Prussiens le prirent aussi en 1783. Fortifié
et défendu Mkr 600 hommes et 32 canons, il fut occupé par les Français
le 19nov. 18D6; on rasa ses remparts en 1813.
En montant la Jasnagora, on volt entre le couvent et la ville neuve
de longues rangées de boutiques où se vendent des objets de piété. Ou
aperçoit déjà de loin la haute tour (92 m.) à sept étages qui domine
réglise- Les trois derniers étages sont en bois, et il y a des galeries
au troisième et au quatrième. Au sommet, trois globes superposés
portent un drapeau, où Ton voit un corbeau tenant un pain dans le
bec : selon la légende , un corbeau apportait chaque Jour une demi-
miche de pain pour sa nourriture à St Paul T Anachorète, qui vivait
en Egypte au ni^ s. Une seconde tour plus petite, sur le toit, porte
au sommet une couronne de cuivre avec une étoile et une croix. Il y a
en Outre cinq petites tours. — Au-dessus de la première j^orte, une
yierge et un 6t Michel, avec Tépée et le bouclier, et à eôté St Paul
et St Antoine. Sous la Yierie, les mots «Sub tuum prftsidlum» et les
6 /. B. 2. ClSqSTOCHOirA. Db VUnne
armes de Georges Lubomirski, qtrt ftl faire cette porté en 1729. On
arrive ]^r tin pont-lèvis à la dèltiième po^e, o^ il y â une statue
en marl)re dé Stanislas - Auguste de Pologne. Puis Une troidième
porte, avec une statue de Notre-Dame des Sept-Douleurs \ un deu-
xième pont et une quatrième porte, avec une statue de Yladislas,
duc d'Oppeln, remettant le sanctuaire aux moines.
L^éftlise est vaste; elle peut eoifléi&f^ 5 t 0000 peuMmtfM. lueandiëe
en 1690, elle a été reconttmite. ElLe, pOMède 3S auteU et quatre ehap«lle«,
dédiées à St Paul rAnaeborète, à St Antoine, au:( saints anges gardiens
et aux reliques des saints. Les fresques au plafbnd et iux fnurs sont
dues an peintre suédois P. Dankwart (1096). A t-i ^^e grande et faate
sacristie, et à e6té le trésor^ où Ton ^oit: un vieux costume s^eerdotal
rouge de coupe orientale.
Casimir le Grand """*'*
reine de Pologne
épées, des horloges et des images, la plupart données au courent. Un
des objets les plus précieux est un oêiensoir en or ^ en forme de cep de
vigne, garni de Têtm pierres précieuses et 313 perles: les feuilles et
les grappes s*éteikdent sur las rayonâ d*or rlehement gariiis de brillayitff,
et ehaeun des grains de raisin est un rubis. La bibliottaèqiie du eou-
yent appartient maintenant en majetlre partie à celle dé rUniversité de
Varsovie.
La célèbre image mintewkUfe ou VUrge it&ire , peinture «ut bois de
cyprès, tont à fait «ans apparence.) maia riehement ornée, se trouve dnna
une chapelle du cloître. D'après la tradition, elle est de St Luc ,. Tévan-
géliste, et elle aurait appartenu à Timpéfatriee Hélène. Le prince russe
Léon rapporta à Belz, en Oalleie, et elle fat finalement apportée en 1983
par Vladislas, duc d^Oppelu, à GtQstochowa, pour la mettre à Tabri des
Tatares. Vladislas appela de Koatre, en Hongrie, des ermites de 8t-P«vl,
et leur confia la garde de Timage. Les privilèges du eouvent furent con-
firmés en 1386 par le roi Vladislas JageUon et eonsidérablement étendus en
139d et 1414. Des nobles, qui pillaient le eouvent, portèrent à Timage deux
coups de sabre dont les traces sont encore visibles. VmÊiel où elle se trouve
ebt en ébène, avec quatre piliers et six anges en argent, et tout garni
d*ez-voto. On découvre Tirnage de 6 b. dii matin a midi et de 3 h.
jusqu*à la nuit. Des fidèles sont sans teue agenouillés devant elle, et
réglise est toujours pleine, surtout à Tépoque de la fSte, en septembre.
A l'extérieur de cette église, est une copie colossale de la Vierge
noire , qu'on voii de loin. — Le couvent est entouré d'un jardin.
Devant l'édifice s'élève un monument éHgé en 1861, par l'empereur
Aleiandre II, en l'honneur de l'intrépide prieur Kordeclçi (p. 5).
On a une *vue étendue du haut de la montagne: au N., les bas-
fonds où coule là Warthe; à l'O., les plaines montueuses de la Si-
lésié, qui s'étendent vers l'Oder; à l'E., une contrée qui, vue de
haut, ressemblé à un plateau, mais qui est en réalité une suite
de collines ravinées en beaucoup d'endroits, t^lus à l'Ë. , le ver-
sant occidental des monts de Sandomir, avec les crêtes fortement
déchiquetées de la Lysa Oora («montagne chauve»), haute de plus
de 600 m. — A 10 V. au S.-E. de Cz^stochowa , le vieux château
d'OUztyn {Oihmjuwh) et à 9 Y. au K.-£. le couvent de Mstow,
i Au delà de GsQStochowa , on a à g. les montagnes et à dr. les
bas-fdnds marécageux de la Wavthe. — 83 T. Rudnik, -* 92 Y.
Kiùinnice. On tepsssé ensuite sur la rive dr. de la Warthe. — ilO Y.
NoutO'Badamêk (H^ao-PéAosfKi), ville de 8000 hàb. et ctatff-Ueu
à Varêovie. PIOTRKOW. /. H, 2. 7
de district, avec m Ml Idlil 4* Til!» it «b CMiYent de franciêc«ins.
- Puis KanUeUak, Qonkowiee et Bo»prta.
192 Y. Ftotrkvw (Derpoidn; ftt»iféf; Mtf. Ltt«iriM, Ifariin-
skAîa, 8, ch. t. e. dep. 70 L, dtn. 40 à 60 k., omnibus 15 k., eon*
rentble; Toit. i 1 ehtr., à U conna, 20 k.; â Theura, 60 k.; ba-
gages, 10 â 15 k.), ▼ille de 80000 h&b., chef- lieu de goov. et
de district, sur la Strawa, petit afBuent de la Pilica. Elle • quatre
e<niT«nts et hût églises, dont six cathoL, une luthér. et une
grecque. On j ▼oit aussi les mines d'un château. Un faubovrg
est exclusiTcment habité par des Juifs. Piotrkow est une des Tilles
les plus anc de la Pologne. C'est ici qu'aux xv^ et xvi^ s., sous
les Jagellons, se tenaient les diètes et aratent lieu les élections
royales. Plxis tard, Piotrkow fut le siège du tribunal supérieur des
prov. de La Grando-Pologne, l'anc. tribunal de la Couronne. Casimir
le Grand la fit entourer de murs. Elle ftit pillée en 1702 par les
Suédois et les Russes y battirent en 1769 les partisans de la con-
fédération de Bar (p. ô, dô8), formée dans le bourg polonais de ce nom
pour d^endre Vunité intérieufe et extérieure de TEtat et la pureté
de rSglise.
Stations de Baby, Wolborz et BokiHny.
189 V. Kèlundd (Rojémn; buffet).
Db KohVêMKi X iK>Dx : 25 V., chemin de fer, en s/4 d*b. à 1 h. — 2ftds
(Jott&ï hôt.: ^Orand-BÔUl, à 10 min. de U care, avec jardin, eh. 1 à 6 r.,
b.9Dk., 8. 90, déi. 40, table d*bdte, k 1 h., fr^ omn. 40 k., voit. 1/2 Jour-
née, 5r. ; S. MemU^fel; H. Victoria; H. dé P^loçnê, Ploirkowsks, 383,
ch. t. c. Ir.dOà 3r. 00, déj.lDIc., dîn., de 13 h. l/t à 3 h., dep. lOk.;
restaaramts : dans les hôtels et chez A. Stempkowsti; Toiture de la gare à
UTiUe: ai cher., 30à36h.; à 3 cher., 3&à40k.: à Theure, 45 et 70 k.;
à la course, à 1 cher.. X à 80k.), ville d>nv. 316000 hab. (1793: 190;
1840: 20000; ISeO: 83000 hab.) et chef-Uea de district, qui s*allonge dans
une dépression marécafense sur les bords de la tudka. Bile a trois
églUea eathol. et deux luthér. ; deojc lycées et nne école industrielle supé-
rieure. Il y a un théâtre polonais à rbôt. Victoria. La ville, fondée par
des Allemands, est le centre de Tindustrie textile de la Pologne; la pro-
duction annuelle s^élève à une valeur d*env. 70 millions de r. ; plus de
6Ô0O ouvriers sont occupés à la seule manufacture par actions de Cari
Seheibler. Le voisinage du bassin houiller du cours supérieur de la
Vistule y a du reste attiré une nombreuse population. Près de Lodz
sont encore d*autres villes manufacturières : Zgiert^ Ozorkov^ Tomoixoio et
Pabianice.
Db KoLuszai X OsTBowisc (Ocrposeirb}, par Bsint(p>4): 153 V.,
chemin de fer, en 7 h. env.
Plus loin, sur la ligne de Varsovie: Rogow et Piycwa.
Q26 y. SUmrmowie, où aboutit la ligne de Berlin par Aleksan-
dr6v (p. 3).
288 V. rarsovwî (v. p. 8).
8
3. Vanovie et ses environs, t
Arsitbb. La plupart def hôtels ont des Toitures aux gares à Tarrivëe
des trains et des commissionnaires qui s*oeeupent des bagnes des voya-
geurs. On se défiera des cochers de fiacre « qui cherchent à surfaire
sur le tarif déjà élevé des gares en yille(T. p. 9). Tratn»ap$y t. p. 9. Les
bateaux à vapeur ont leur station près du pont Alexandre (pi. F G 3). —
DipABT. Vente de billets de chemin de fer de TÉtat (surtaxe , 15 k.) et
expédition de bagages, rue Przejaed, en face de la rue Dtuga (pi. £4).
Oarea. Varsovie a quatre gares , deux sur chaque rive de la Vistule.
Sur la rive g.: 1, la oarb db VikRsoviB-ViBimB (ihc^reee drogi iéleutnej
WarêzatnkomedeiMkiej ; BapmàBCKo-BiHCKas meaisHaa xopéra; pl.E6), pour
les trains de Vienne, Cracovie^ Thorn, Bromberg, Berlin et Breslau
(quelques trains de Uoscou s'y arrêtent aussi): — 3, la garb db la ligne
i>B la VisTULB iDwortee drogi iekunej Nadwiélaneki^j ; IIpaBBCxiflcxaB ateji.
xop. ; pi. D3)f pour ceux de Miawa-Eowel. — Sur la rive dr. : 3. la oabb
DB VAR80viB-ST-PiTBKSB0UR0 (Droça Ulatna S. Peteriburç-Wartz . ; Camm
neTep6^prcR0-BapniiBCxax acex. xop. ; pi. H 2-3) , pour les trains de Vilna,
Dunabonrg et St-Pétersbourg; — 4,1a oarb db VARSoviB-TésBSPOL {Dr. iel.
Warss, TereepolUa; BapmaBCBO-TepecnéjncRax «ea. xop. ; pi. H I 3), pour
ceux de Brest -Litovsk et Moscou, de Lublin, Kowel et Kiev. — Les
gares sont reliées par un tronçon de raccordement.
HdtelB. De i^f ordre: *H. de V Europe (Europejski; pi. a, F 4), fau-
bourg de Gracovie, 13 (Krakowskie Prsedmieicie), excellente cuisine, bains^
etc.^ *Or.-H. Bruhl (Bruhlowski; pi. b, E4), rue Kotzebue, 13 (Ulica
hrabia Kotzebue), avec bon restaur. et vue sur le jardin de Saxe (ch.
65 k. à 4 r. 35, b. 30 k., 1. 80 k., chauffage 35 k., omn. 60 k.); *B. Victoria
(pi. c, F5), lasna, 8, beaucoup de marchands, avec jardin (eh. t. e. 1 r. 20
à 7r., déj. 40 k., dîn., de 1 h. à 5 h., 1 r. 90. omn. 60 k.); *ff. de Rome
(Rzymski), Nowosenàtorska, 1 (pi. F 4), préféré par la noblesse de cam-
pagne; ff. de France (Francuski; pi. d, Eo), place Zielony, 11. — Plutôt
de 2« ordre : H. de Paris (Paryski), Bielanska, 9; H, d'Angleterre (Angielski),
Wierzbowa, 6 (ch. 76 k. à 5r.); Saski, Kozia, 5: PoUki^ Dluga, 39, avec
iardin (ch. 76 k. à 4 r., b. 10 k. . 1. 36. déj. 30. dlu., de 3 h. à 6 h., 60 k.
à 1 r., omn. 30 k.); Niemiecki^ Dluga, 31; KraiowAi^ BielaÂska, 7; Drez-
dehtkiy Dhiga, 38. — Ghambrbs mbubl^bs, préférables pour un séjour,
15 à 30 r. par mois.
Bestanrants: *Li^eld^ dans Thôt. Bruhl (v. ci -dessus; déj. 75 k.,
dîn., de 3h. à7h., Ir. 30), souvent bière de Munich ou de Pilsen au
tonneau; *Jankowsii, à Thôt. de TEurope (v. ci-dessus): Boequet, à Thôt. de
Rome (v. ci-dessus), très fréquenté; de Ver$aitte$y allée d*Ujazdow, bière
de Munich au tonneau. — Fukier^ place de la Vieille- Ville (Stare Miasto ;
pi. F 3), maison datant de 1590, local simple, oh il ne se vend que du
vin; ^Stçpkowskiy du côté O. de la place du Théâtre (pi. EF4), déjeu-
ners à la fourchette renommés, assez cher.
Ctaféa-pfctisaerieB («cukiemie*; mazagran, 16 k.; 1 verre de chocolat.
30). ZaniBoni: dans Thôt. de TEurope (v. ci-dessus), au coin du faub.
de Gracovie; au jardin de Saxe (p. 14); allée d'Ujazdow, très fréquenté
vers le soir. Tour^ faub. de Gracovie, 7, en face de TUniversité, beau-
coup d'étudiants et d'artistes; Bott^ faub. de Gracovie, 37, près de la
Tr^Sacka. La pâtisserie de Varsovie est célèbre.
Théâtrts: Teatr WieUi (Grand Th.; pi. 38, E F 4), place du Théâtre,
Senatorska, donnant des opéras, quelquefois en italien, et renommé
pour les ballets : loge, 6 r. 00 à 13 r. OÙ ; orchestre, 1 r. 65 à 4 r. 15. — Teatr.
Boetnaitoéci y dans Taile gauche du Teatr Wielki, pour des pièces polo-
naises: loge, 3 r. 90 à 6 r. 40; orchestre, 1 r. 10 à 3 r. 10. On commence
d'ordinaire à 8 h. En été, les représentations ont lieu au théâtre polonais
i Les noms des rues sont indiqués sur les deux plans de ' la ville
d'après la désignation russe officielle ; dans le texte on a donné les noms
polonais et russes. — Pour les indications qui concernent la vieille ville,
U faut consulter le pi. II.
/. B. 3. 9
etUhiuaia ds6ua (p. U): onkHtn, 1 r. 10 h 1 r. M. - D« >b or«i
rMr JIMr CStnitn Th.), KrAlenika (pi. BF 5), mlsHenl » *t
nor Mair {F«ll( Tk), IMnltoolnonik* (pi. BU, KalcoMal «a Wt<
VAB80VI£. LE. 3. 9
féU in jftrdiB é» êmx€ (p. U): oivkwtn, i r. 10 à S r. 10. - D« )• ordre :
fMtr Awf (K<mT«aii Th.)^ Krélewaka (pi. BF 5), M«l€»«nt «a été^
7ea<r Maif (Petit Th.), DftnUowietowtka (pi. Bi), ••«leoMAt ao Mvar.
- Pl«tôt p<mr le* liommee: BtUê-Vm^. Cbmielii*, ete.
Ums U iwiwHMWMti /M«Mi éfwi^eânàm (VaUée SuiMe; pi. 0 7),
iSsaiiMi^, boas coacerte «a été, tinu 4e«x allée 4*UJm4ow; Aflf««tte, «ur
U Btcatela (pi. e 8), loeal de U eociétë 4*boHi««Uare (Towanystwo
Ogrodakae), bon* eoaeerts ea été; MmxtOim et «rfawhi, à restrémilé 8.
de la Belwedereka.
liiae: Jfojpiiaa. F^fmm^ fcab. de CraeoTie, 68, oaTVrt de 0 b. Vt au m.
a 10 b. da «., baia raMe dep. 00 k. — Baias de rivière en été prè« da poat
' Alexandre (10 k.).
▼tttavM da plaaa (l>»reit«; HaBÔOMuni). Conne ea deçà de* barrièref
* (>rosatkiO: à 1 eheT., 90k. le Joar et 95 la naît (min. à 7 h.); à 9 ebev .,
25et 40k. A llieare: !■« h., » et 70 oa tt et 80 k. ; heare taW., » et fiO
on 40 et 56 k. Dee faree (noa eomprU la cv* '* Vienne) en ville: 65 rt
î5 k. on 75 k. et 1 r. De la gare de Vieaae en rille : 90 et 86 ou % vt
Mk. De la ville aax gares à Praga, de la gare de Vienne oa de la rille
, a Pran, à la citadelle, à Laaienkl^ à (keralakowska et à Solee, 30 et
i5 oa 36 et 66 k. — Bagigee, 10 et 16 k. par poade (16 kilos). — Les Toit. à
1 cher, vont lenteoMat ; eellee à 9 ebev. ont de bons ebevaax aux harnsis
brillant d*argeiit et eoarent fort bien. — Mfuipmçu dans tous les bétels.
Tnmwft dans toateé les graadea raes et poar les «ares: 1'* el.,
7 k.; 9« el., 5 k. par seetioa. Ugaes principales: 1, de ifototéw à U Bar-
rière de W0la, sicnal bien: — 9, de M»ào1&tt à la ptaêc Xmmàowp, tignal
vert; — 3, de Mta4éw à fWfrip, signal blane; — 4, de la i/iirpansfta
à la 0arr <l« la Fïslalt, signal iaaae avec aae étoile; — 6, de iVwfiftp
it
à U gmr€ mmx mmrtkmméltn é» F«rsea<«-Fic«M, signal orange; — 8, de la
pUue MaUwki k la plocs Altxandrt, signal ronge; — 7, de la plaee Zam-
fotfy à la ifore de Tireê^l^ signal vert et ronge; — 8, de la plocs Xamk^wf
i la çare 4e Si-PHêrêbimrg^ signal vert et faune; — 8, de la pktee Mu-
raméw à la pime* St'AUxamdrê et à Mokptém, signal bleu et blane; —
10, de la plâe€ Mmrmmàm à la gore de Vienne^ aigosl rouge et jaune. —
Tkanwat 1 TAFBira pour WittmmdWf r. p. 91.
Batoaaz à vapear (d'arrll à octobre), sur la VIstule, en amont et en
sral da pont Alexandre (pi. F G 8); — pour WtoeUtmet, y. R. 4 B.
Baaiaee: Bmmqtu de r Empire (pi. Ei), place de la Banque, ouverte de
(0 h. à 3 b. ; Crédit Fonder (pi. F 6), au eoin de la Masowieeka et de TEry-
wanska; Bank Bandlowf^ Wlodsimierska, 97; Beutk DMeatswy, faub. de
rracoTie^44; nwmvMptlmo WMmemmegé kredptu^ à la Bourse^ Krdlewaka, 19.
libxairiaa: S. Wemde é C^, Krakowsfcie Prsedmie^cie ; F, BMek. —
PHOToeaArHiBfl : Sommer^ Miodowa, 4.
Csnealet» ; de Frmmee^ Kasowiecka, 90, eonsalat - général (bureaux
ouverts de 10 b. du m. à 8 b. da «oir); d^Auirieke-H^mgrie^ Ullea hrabia
Bei^a^ 9, coasalat-géaéral (de 10 b. à ob.; les dim. et jours de fête, de
il b. a 19 b.); de Belgique et iL^ltéUe, même rue, 9; àe Sniêu^ Senatorska,
I 35. — Heme misée, Zielna, 19, logemeat 9 (pour iastltutrices).
Xddaelas: les Drs: Meugebamer, Lmzao, 89; Bamm, Bracka, 8; de
! SetùUmekL, Ulica brabia Berga, 8; Wù^, T^omackie, 3.
: EfUaea: les aombreuses églises eai^Uque$ sont généralement ouvertes
tous les jours iusan'à midi; ImUUrienne (pi. 9, F 5), au eoin de la Mazo-
wieeka et de la Krélewska (p. 15) ; Réforme (pi. 18, E 4), rue Leszno (p. 30) ;
— Chapelle anglicane. Sxpitalna. 1, au 9^. — Syiikagogue (pi. E4), Tlomackie.
Paaexaaaaa: Gelgotka, faubourg de Cracovie, 49 (pi. F 4; de 9 b. du m.
à 10 b. du s.; 45 k.); montagnee dm Taira , Obotna, 1 (pi. F4; de 9 h. à
dh. ; 45 k.).
Peate (pi. 94, F 5), place Warecki, 8; à g. pour les colis postaux et
Ves mandats (de 8 b. à 9 b.) , à dr. pour les lettres ordinaires et recom<
■undées (de 8 b. à 9 b. et de 4 b. à 6 b.). — XéUgmpbe (pi. 93, F 4), au
^lais Bruhl, Ulica brabia Kotxebue, 3.
PeUea et bureau des passeports, à Tbôtel de ville (pL E F4), Senators-
tt, en face du Grand Tbéitre; oa y trouve aussi le hnrtau d^adreeuê
10 /. R. 3. VARSOVIE. Histoire.
(de 9 h. à 8 h.; les Ain. et jours d* f&ie, de 9 h. à 13h.K — dtBtmvtB
d'aisaucb (10 k.): sur la plaee du Théâtre (pl.BF4), au jardis de 8axe
(pi. S 4-6), au jardin Krasinski (pi. £34).
Principales enrimdté* (1 jour): ruei dites faubourg de Craeovie et
Kouveau Monde (p. 18 et 16) , jardin de 8axè C». 14) , YtLé de la laBierne
de régllse luthérienne (p. 16), TieDle ville (p. 90), 8t-Je«n (p. 20), «liée
d*Ujasdow (p. 16), ehftteaux Lazienki et de Belvédère (p. 17), château
royal (p. 13), pont Alexandre (p. 2D. — Pour visiter le ehftteau rcrral et
eeux de Lazienki et de Belvédère, il faut une earte d'enfrée qu^oii obtient
en présentant son passeoort k radministration dès ohftteanx impériaux
(XBOpqduoe ynpaBJRéme) , a dr. de rentrée du ehâteitu royal. — • Si l*on a
du temps de reste, la visite de Willanéw se recommande beaucoup (p. 34)
Varsovie {Warszawa, Bapoiâfia), vlUe de 615000 hat>. et capi-
tale du gouvernement général du même nom ou de Pologne, est
située sur la rive g. de la Vistule, haute de 36 à 40 m., qui s'abaisse
lentement à TO. vers une vaste plaine ondulée, et qui domine fière-
ment à r£. le fleuve, large de 400 à 600 m., et le faubourg de Praga,
réuni à la ville par deux beaUx ponts. YarsoYie s'étend du Nord
au Sud sur une longueur d'env. 8 V. Sa largeur (sans Praga) est de
plus de 4 y. et son périmètre, en y comprenant Praga ^ d'env.
21 V. Varsovie est la résidence du gouverneur général, du gou-
verneur civil, de deux archevêques, l'un gréco-russe, l'autre catho-
lique; dtt commandant de la division militaire de Varsovie et du
commandant général des V® et VI* corpà de l'armée russe. On
distingue dans Varsovie la Vieille Ville [Stare Miasto, Crâpoe
MicTo), |au centre; la Ville Neuve {Nowe Miasto, Hénoe M&cto),
au N.; puis les faub. de Wola, de Mokotéw, etc.; et sur la rive dr.
de la Vistule, celui de Praga («seuil»). Quantité de palais publies
(env. 60) et d'hôtels particuliers fout l'ornement de la ville. L'i^i-
dustrie y est prospère (surtout des fabriques de machines, des éta-
t)lissements travaillant le bois et le cuir et des manufa(ïtufes de
tabac). C'est du reste à Varsovie que se concentre la plus grande
partie de l'industrie russo-polonaise, ainsi que le eemmeree de IHn-
térieur de la Pologne. — Varsovie est maintenant défendue par
15 forts détachés. A l'extrémité N. est la citadelle Alexandre, avec
ses 6 forts et sa tête de pont, qui coinmandent le grand pont du
chemin dé fer (v. p. 22). Il y a une garnison d'env. 80000 soldats
à Varsovie et dans ses environs.
L'bistoire de Varsovie remplit une grande piflie de «elle de la
Pologne. Cette ville fat, dit-on, fondée an xil^ s. par Casimir le Juste.
Son nom seilible venir du slave werszem ou warizatny tsnr la havieur».
Elle est mentionnée pour la première fois en 1207. Les ducs de Mazovîe
y résidèrent jusqu^en 16Q6. Varsovie ne se composait alors que de la
vieille ville; le château dueal (p. 13) était situé à Textrémite 8. et en-
touré de vastes faubourgs qui furent peu à peu réunis à la eitë. I^e
duehé féodal de Matovle, et avec lui Varsovie, revinrent en 1696 à la
Pologne. Après avoir été déjà élevée vers 1500, par le roi Sigismond II
Auguste, au rang de résidence rovale, Varsovie devint réellement so-us
SlglsmondlII la capitale de la Pologne. Après rextineiion des Jagellons^
en 1573, toutes les diètes électorales se tinf-ent dand la plaine de Woli^^
village a TO. de Varsovie (p. 24). Lors de la destruction de la puisianee
uolonaise, Varsovie fut prise, en août 1665, par Charles-Gustave, roi <ie
^ède; mais la faible garnison suédoise, forte à peine de 2600 h<muiae«
Ruée. V ARSOtlE. /. R.3, 11
ftti «Aiétéè par «m àvÉïëe potoaslM o«i tm wmftm à U Es 10000, et «11*
dut capiiviMr te i^ jnUlei 1656. Lm 38, 99 «t 30 d« mèaté «oU Ait litre*
la halmUe de Variovi* (y. Grocbôw, p. 96), entre let Polonaff et le*
(rompes du roi de Suède et de rélcetevr de Brandebotirf , ri eellet-el
oecMpèfct te Tllte le ai. -> ilvfMte 11 «t AvfMte Ul trttrallIèreBt boa»
Pe»di
e««p à «^ MâbelUasemeat. Peadant te fueire du Vocd, Vartovie Ait
prise le 31 mai 1708^ par Charles XU. En jaov. 1704, dans une assem-
blée des Eiafs tenue à Tanorie, te eardiaal - prinfat dëelara Aufoste II
déeba du tfdne, et en julltet eut Iteu rëleellOB du voWode da PomumIc,
Stanislas I««aiaslû, dans te Plaine de Wote, où des troupes suédoises
entoUTaient le lieu de rassemblée. Auguste s^mparapar surprise, en seDt.
17C4, de TarsoTie et du ebiteau; mais II n*y put tenir eontre Charles XII,
rcTeini de Lcaberc à nterefaes forcées, et il sijpaa avee lui te paix de Var*
sovie du 34 noy. 1706. Va autre traité de paix Ait eonelu à Vsrsovie en
1711, éiiire Auguste «t les confédérés, sous la médiation de la Russie, et
eomplété le 30 Janv. 1717 par le grand traité de paeifleation. Varsorie
dcTiat te théâtre de troubles iaeeseaati après te mort d'Auguste 111 (oet.
1763), jusqu'au moment où les Busses, sous le pi^nee Repnine, vinrent
ocLUper te Tille (1764), imposer, aree Talde des Prussiens, Tëleetion du
faible Stanislas Ponlatowskl , fiiTorl de Catherine 11 , et réteblir ainsi le
calme pour quelque temps. Viasurreetiou qui eut lieu en 1794 et qui
eut pour suUe te partsge de la Pologne, se termina par la prise de
Praga (T. p. 3S0i que Sourorov emporte d*assaut te Saov. VarsoTte elle*
même se rendit a quelques jours de là. Après rabdieation de Ponte-
towski (35 noT. 1766), elle éebut à te Prusse et devint la capitale de la
province de la Ptutae nUHdi0maU (Siidpreussen). — Ltê Francs is, sous
Davout et Murât, entrèrent à Vacsovte te 38 aov. 1806, et te vilte fut plus
tard te quartier général de Kapotéo». Cédée avec toute la province de la
Prusse méridioBate à la paix de TilsU (7 juiltet 1807), elle devint la
capitale du grtmd-dmeké de VartovU^ qui échut à te Saxe. Les Autrichiens
8 emparèrent de Varsovie le Si avril 1800, sens coup férir, et roeeupèrent
jusqu'au 3 juin; mais te grand-duehé resta sous l'égide de la Saxe, après
la paix de Vienne, jnsqu^au 8 fevr. 1813, oà tes Russes en prirent pos-
session. La grande révolution polonaise commença en 18'X) par Tinsur-
reetioB de Varsovie; eUe se termisM les 6 et 7 «ept. 18^1 par la prtee de
te ville, que les Busses, sous Fmêkétrileh^ emportèrent d'assaut (▼. p. 34).
Le grand-duc Michel, te plus jeune frère de l'empereur Kiculas l^r, y fit
fioa entrée le 8, à te tête de Tarmée russe. De 1861 à 1864, Varsovie
fat encore le foyer du soulèvement contre la domination russe ^ le comte
de Berg réussit enfin à étouffer la révolte et, depuis que le eslme est
rétabli, Varsovie n*a cessé de s*aèett)ftre.
Les îiiëÉ de Varsovie présentent un aspect très intéressant. Elles
sont gaies et fort animées. II y règne un curieux mélange d'élégants
équipages de la noblesse, d'attelages russes reconnaissables à H
douga ou archet ié brancard, avec sonnette; de nombreux doro^ki
ou voitures de place; de tramways et de simples charrettes de
paysans , auxquels se Joignent des piétons aussi de tous genres,
flâneurs, élégants, employée en uniforme, soldats et paysans aux
costbmës Variés. — Les bommes du peuple frappent orditiairfe-
ment par leur badte stature et Iteur fotce corporelle. Ils ont les
chevetix longs et boupés droit crur le fï-ofit, et ils portent un bonnet
carré en peau de mouton, d*iin g;ri8 noirâtre, ou un petit chapeau bM,
un «stikman» ou cafetan de drap gris, blanc ou bleu foticé, chAmitrré
sur Im coQtUfèd de diverses coUlëuf s , une ceintufe de làlnë et de
grandes bottés à hauts tkldns, ou bleii des souliers de icuir oU d'écorce
de tilleul («ktirpjé»). Leurs traits caractéristiques sont la lêvte snpé-
rlenré mine*, 1© nw & la Kirseiuszko, petit et camus, le tatou rentré;
1!^ I. R. 3. VARSOVIE. Hact Zamketoy,
la nuque forte et courte , les pieds posés parallèlement. Les Polo-
naises, qui ont un penchant très marqué à briller et à faire de Feffet,
se distinguent en général moins par la beauté du visage que par
la grâce du port, une taille fine et souple , une démarche gracieuse :
pas une qui ne sache s'habiller avec goût. Du reste le nombre
des femmes est bien plus grand que celui des hommes à Varsovie
comme dans toute la Pologne , tandis que c'est le contraire à St-
Pétersbourg. La langue polonaise^ qui est d'un emploi presque géné-
ral à Varsovie, est plus agréable à entendre qu'à parler, parce qu'elle
renferme beaucoup de consonnes (v.p. 1). Elle l'emporte sur toutes
les autres langues slaves par la richesse et la souplesse , comme par
une énergique concision.
L'extérieur très malpropre des juifs, qui peuplent des quartiers
entiers de Varsovie, surtout au N. du jardin Krasinski (p. 19), con-
traste désagréablement avec l'aspect élégant des rues.
Les Juifs de Varsovie forment environ le huitième de la population
polonaise, et le tiers de tous ceux qui existent habite dans les limites
de la vieille Pologne. Les Slaves no favorisent pas en général le déve-
loppement du tiers-état, de la bourgeoisie, qui ne date guère en Russie
que de Tépoque moderne. Mais l*abime entre la noblesse et les paysans
était si profond en Pologne, qu^on ne trouva pas d^autre moyen pour
faire naître et fleurir le commerce que d^appeler dans le pays des Alle-
mands et des juifs. Les juifs ont done une sorte de droit historique
dans cette contrée. Ils se sont avancés aussi loin que 8''étendait la domi-
nation polonaise; écartés par la Russie, ils se sont répandus dans toute
la Pologne, et l'extension de leurs établissements a été étroitement liée
à celle de TEtat qui s'était fait leur protecteur. Aujourd'hui encore, sur
Tancienne ligne des frontières polonaises , à TE. , le long du Dniepr, on
reconnaît nettement les stations extrêmes où ils se sont arrêtés. Ce sont
des juifto qui font presque exclusivement le commerce de détail en
Pologne, beaucoup d'entre eux possèdent même déjà des domaines et
des terres, des fabriques, etc., et la noblesse polonaise, criblée de dettes,
est en grande partie dans leurs mains. On a toutefois mis de nos jours
des bornes à leurs agissements.
Avec la vie, l'activité et le commerce important dont Varsovie
est le siège, on oublie les tristes événements qui se sont encore
passés de nos jours dans cette ville. De nombreux établissements
qu'on regrette tant de ne pas trouver dans les villes russes, servent
aux plaisirs des habitants. On travaille beaucoup à l'amélioration
du pave des rues^ mais il laisse encore beaucoup à désirer.
Au centre de Varsovie, entre la vieille ville et les faubourgs
qui en sont devenus maintenant la partie principale , est située la
FJLAOE Zamko WY (pi. F 4). Au milieu de cette place s'élève le monu-
ment de Sigismond III ( Womi), érigé en 1643, par son fils Ladis-
las IV. Il se compose d'une colonne en marbre clair de Cracovie,
d'un seul bloc , haut de 8 m., sur un socle de pierre uoir&tre,
avec un chapiteau de bronze et un abaque trop lourd en marbre
gris , supportant un bronze haut de 2 m. 6 du roi , l'épée à la main
droite et la croix à la main gauche. Les tritons du bas, par Kiss,
\% datent que de 1854, et le tout a été restauré en 16S7. La place
Fmikimffde OraanfU. TARSOYIS. /. B, », 13
a été en 1861 le th^re d«8 prinetpales mantfetUtiont révolution-
nsins.
A TE. de la place Zunkowy, da côté de UYUtale, s'éléTe Taneien
ChâtMB Sofml (Zamek Kr&Uwki, KopMésoiil 3éaon; pi. F3-4;
▼isite, T. p. 10). Bâti par leo ducs de Maaovie, transformé par
SigioBond lU et ïiadialan lY, qui en treat leur réfidence, et comidé-
rabkment embelli par Jean Sobieaki et Stenlalas Poniatowski. Ce
derniar le ûi ackoTer d'aprèc eee propree plans et orner de scnlptares
et de peintures. Le gonvemeur général de Pologne y réside et y
occape, dans le voisinage des jardins et de la Vistale, la partie E.^
où sont les aae. appartements des rois de Pologne, et les autorités
BûUtaires sont logées dans la partie O., que domine «ne totur. L*anc.
salle du trône, les aac. salies du sénat et de la Chambre des dé-
putés, la salle de bal, en marbre, avec des plafonds peints par
Baeciarelli etc., méritent d*étre vues. Ces salles renferment encore
des tableaux et des sculptures, par ex. des portraits des rois de Po-
logne, des vues de Varsovie de Canaletto, des tableaux relatifs à
rhistoire de Pologne, par Baeciarelli : mais la plupart des objets
d'art et de prix d^autrefois ont été transportés en 1831 à St-Péters-
bourg et à Moscou. On a de la terrasse du château une belle vue
sur la Yistnle et la vaste et fertile plaine de la rive gauche , cou-
verte de villages et de fabriques.
Dans le voisinage , pins bas que le château , est le petit palaii
pod Biaehq {f/Bftn Boiïékiézel ; pL 24, F 4), autrefois au comte Lubo-
mirski, puis acheté par le roi Stanislas- Auguste et donné par lui
à son neveu Joseph Poniatowski. Il est maintenant occupé par les
bureaux du gouvernement général.
En descendant la large rue ZjafUL (CitSA'»; pl>P4), qui mène de
la place Zamkowy au pont Alexandre (p. 22), on a une belle vue sur
ie château et ses ^dim, qui s'étMident en terrasses au bord de Teau.
Sous ces tesrasses se trouvent les ^curiei dtt Coêoquei et dtê Tcher-
kesê€9, Fescorte du gouverneur général. Les exercices des Cosaques,
rhabileté avec laquelle ils montent à poil leurs chevaux , attirent
tonjours a«r le pont un grand nombre de curieux.
Le FAUBOome bs Csaoovib [KrakowikU Frteémiêétit y Kpa-
wàmemoe npejpiiene; pi. F 4-5), au S. de la place Zamkowy , est la
plus belle et la plus animée des rues de Yarsovie. Il y a de riches
magasins, de grands palais et de belles églises. — C'est d'abord, à g.,
légllae ito- Anae {Koitm iw. Anny; pi. 18, F 4) , qui dépendait
jadis d'un couvent de bernardins. Il reste une partie du cloître de
Tancien édifice, au S., et la sacristie, où se voient de belles marque-
teries. L'intérieur, qui est remarquable, a été peint en 1749, la façade
exécutée en 1788 et tout Tédifice restauré en 1890.
A côté de Véglise, n^ 66, le mu»^e de l'InéuêirU et de l' Agri-
culture (Museiun Przemyrtu i Rolnietwa; entrée gratuite 1. 1. jours
de 10 11. à 4 h. ; dans la section ethnographique, moyennant 10 k.) ;
les objet» en bois fabriqués par des habitonts des Carpathes sont
14 I. n, 9. TAaSOiriE. Jarâin de Bamt,
rAmavquables. Plus loiii) le eluh det hourgtoU (Be»aT8a obyw^iel-
ska), où se trouve provisoirement l'exposition permanente de pein-
ture (ouTeite 4e iO h. à 4 h. , 20 k. ; pou le nouTfan bâtUneat de
l'exposition^ v. p. 1&). Entait*, à g., au coin de la BedfiacikA» la
nu^don de la Société de biènfalêante (Waraawsfcie Tovarzjrstwo
DobriMzynnoéAi), avec l'inaeription : «Res saera miser» . Louis XYf II
Ta habitée pour un temps durant son exil. Doyant, une UiUuf de
la Vifftge, de 1603* Dans la Bednais ka ipéme^ ufte autre maison
de la société, partie de rancÎMi et magnifique hôtel Kofomo^ahi.
Plus loin, à g., WgUse St* Joseph (pi. 17), anc. église des Gainaes,
fondée en 1643 ; la façade en a été batte en 178^. Ensuite le palais
HamiesteikowilEi, maintenant palais du Oouvtmement (sxéuiie
MHHBCTépCffBa BH^peHUHXi» 4*4?»). Il a appartenu aux Radziwill
jusqu'en i81S.
La magniâeeiiee que le pria«e Ohuriet RadtiwiU (m. 1790> déploya
dans son palais du faubourg de Cracovie, éclipsa tout eç que firent d^aaitres
magnats. Ennemi déclaré de tout ce qui venait ^e Tétranger, RadciwîU
avait refusé de sacrifier au goût de r£uK)pe oeeidentale dans la déeoraiion
de ses palais; il j^'était eakouré que de murailles badigeonnées et de
meubles grossiers., mais aussi d'ornements d'or massif et de pierres pré-
cieuses. Il n'acceptait le luxe européen que lorsquMl voulait INriller devant
la moderne Varsovie. La fête quM donna dans'ee palais en 1788, à l*aii-
niversj^re de la réunion de la IJùkAi^anie à la Pologae, est demeuifée fanaense.
Devant le palais, la statue du prince Paski^vUch (p. 24), bronze
sur un baat piédestal, érigée en 1Ô70, d'après Piméaov. Ëa fa^se, le
paiaU Fotochit oonstniit en 1792, et léoemmeitt xeatanré* EnsuUe,
k dr., le grand hôtel de l'Europe <p. 8). Au n° 42? un beau panoraaaia
(pi. F 4; p. 9) , a-Toe une vue du Golgotha, peinte par Styka , à dr.
s'ouvre la place de Saxe {Plac Saskif CaxeteciM Djidi|iaAfr ; i^L F 4),
où la eath^^rale russe AÙxcmdre Nevsky est eu eaustmislîon dep.
1894. Eu face âxL jardin de Saxe (v. ci«-des8oiiii), mrmtmutnent, ^rigé
par l'empereur Nieolas I^ ^la mémoire des généraux poleuaie restas
fidèles et tués le 29 nov. 1830. C'est un obélisque tronqué, en «ucler
tondu, sur une base de marbre. octogone, entourée de bttlt lions au
repos. Ou projette de le transférer sur la. place Zielony.
A rO. de la cathédrale s'élève rancieQ oh&taM de flase (Hiiiac
OiqrqguWojennego, SAUHÎeyiipaBiéiiiflBapfliiBinaroaaéiuaro ôxpy*
ra; pi. ï!F4), bâti en 1724 par Le roi Auguste II, aae. léflftdence di^s
rots de la maison de Saxe. Il a été démoli en 184(1 etnNnpUfié par
deux bâtiments massifs que relie une colonnade. Il sert maintai^ant
i Tadministration militaire de Varsovie. — Au N. du.càâteàâ, ilkâitel
du télégraphe (p. 9), l'ancien palais Bruhl (pi. 22), élevé paar le comte
Bm^l (1700-1765), favori d'Auguste III , puis habité, de ldl5 à
1830, par le grand-duc Constantin, frère de l'empereur Niaolaa \^^
et gouverneur-général de Pologne.
Derrière le château est le *jardin da Saza {Ogrôd &€uki^ iCax-
eôacKlM cax'b; pi. E4rô; ouvert ea 4té da ^ h., dm m. à ai h. du. a. ;
en hiver, de 8h.àBb.). parc public xaréé par Auguste II. éOln y
arrive par ^es colonnades. Il a près de 7 Piect. de superflala et a«8
UmkmnUd, VABflOVn. 1. R, 9. 45
alllM «nbmuM , us ykux arkiM TigouiMiK , Ma «UitaM , SM f«n*
talow, ete., en font «n des pku bewiz p«rcs ds r£ttropft. C'ssc
une promenade très fréquentée, surtout le dim. k mkli (eafi,
T. p.9. B y a dans U peitte N.-O. ma tkéâirê ^Ûé {T$air UitU,
Jénéi néstf%'^ ▼. 9.8), et à U sortie d« eM de k Nieeela, en Isee
de rétong, sur une petite hevtevr, «ne roiomdêf ^^i sert de réservoir
à l'eue, ecmdaite d*een. te eniye par le porte de VO. (non loin
de rétabUmoÊÊemi d'eamx wdméniet) k le pièce dn UAm&mà {Ègl^anm
Brtttna, Ibiéwi Bptei; pL B6), od est le BmMor {VtftémiA
ilBopi) q«i est curieiiz. Le Bmtvêgf qai â m pMlIqne i six eolonnes,
berne le Jerdis an 8., daae le Kiélewska.
A« 8. du jardin de Sexe, de TentM eM de le Krélewske,
s'âàre rdgUM latàu-ifnmgmfm {KoUiéé KwmnçitUtéi, Jvropda-
oillioeiiiJi; ^9,F5), dont le eeeristein demenre dans le pastege
de la Kztiewsfca, l** maison â dr., logement 17. O'eet une veste ro-
tonde, Tieible de bien loin, eommeaùée eoas Jeea 8obieeki, aekorée
en 1799. Elle a na baiot dôme, arec une lanterne intéiessanle an point
de Yve areMtectoniqne, d'en Ton jonit de le pfau belle *vu€ de Var*
sovie et de ees enviions. On aperfoit de là la pUœ Zamko«7 et les
trois prineipalee artèms de Yaisovte: deux preeque parallèles du N.
au 8., r<uie partant de la TieiUe ville, passant par la plaee et se pro*
lengoant par le Canbourg de Cracovie, le Nouveen* Monde (JNowy
Swiat), ele.j Tanitie partant de la Malewki et portant les noms de
Pne^od, 2àbia, Onnienia et Meiaaelk«wilia ; la troisième artère
diri^ die 1*0. k l'fi., sous les noms de Chlodna, filefctoralna et
Zjazd , jusqu'au pont Alexandre et à Praga. Le ssgaid peut suivre
bien loin le cott» dolaTistnIe evx innombrables leeete. — A TE.,
en face de Fdglise et au coin de la Kxélewsfca et de la Meaowiecke,
le magttsflqoe pattiis Ktmkenherg, eonstruit en 1869 sur les plans de
Hitrig et qui a coûté 2 millions de roublps. Au S. de réglise, dans
r£rywanska, VhàtÉl du Crédit fantitr, conetrait par Marconi, dans
le style vénitien. On projette d'éitver non loin de cet endroit le
nonvena bâtiment de l'espoeUfo» perraeneote dea beanxrarts (p« 14).
Noos revenons per la KtdleiMka an faubourg de Cracovie^ A
g. de cette zne, l'^tac Si-Joêeph dite ordineirement é^gUn Winytki
(pi. 30), bètie en pierre dans le style roeoeo en 1740 sur remplace-
ment d'une anc église en bois.
Ensuite, un peu à Péeert, le nonveeiu bâtiment de la hiblMkèqut
de r EMoerjtft^ionmrte dans-ls senk de 9b. iS b.; pendant les va-
cances, lee lundi, merci, et vendr. dd i i b. à 2 h.) et riTnivefnité. Oette
dernière se trouve dans Tancien palais KaaimietnifakÊ, bM et habité
par le lol Jean-Oaatmir et ]^U8 tard donné aux cadets par Stanislas
Poniatonrski. L'université fut supprimée en 1832 et transformée ei|
éeoin «npérieure , mafai oli Pa rétablio' en 1899 (elle comipte 80 pro-
Icoeenis «t 4290 dfendianlB). <3ne gnnde partie de sa oélèbre bibiio-*
tbèqne a été tianspMtée k 8ti-FétBrsbourg en 1794, une antre paotie
eat de nombreoses fK^lecl^ons encore en iââfl. Le mm^ toolo^iqm
16 J. R. 3. YABSOYIE. Str-AUxandre^
est fort riche (entrée gratuite , les jeudi de 12 h. à 3 h. et les dim.
de 11 h. â 3 h.)* Derrière rUniyersité, un beau jardin ayec vue sur
la Yistule.
Presque en face , TégliM de la at«-Oroiz {Koéeiâi ê0<^ Krzyia,
KocTëii CBHTdro Kpeori; pi. 19, FÔ), une des plus grandes de Var-
sovie, bâtie par les lazaristes, de 1682 à 1696.
A Textrémitë du faubourg, à la bifurcation de i'Aleksandrya et
et de la Nowy Swiat, s^élève le nouTeau bâtiment du /^ gyntncue
ou toUège (internat; pi. 1), avec une jolie chapelle giéca- russe.
Devant s'ëlève la stsluo dt Cap«r]iie (1473-1Ô43), en bronze, d'après
Thorvaldsen, érigée en 1830 par souscription nationale et restaurée
eu 1894. Le grand astronome est assis et tient un loxocosme d'une
main et un compas de l'autre. — A dr. du gymnase, dans la Nowy
Swiat, l'anc. palais Zamoyàki, jusqu'en 1863 au comte Zamoyskl et
autrefois aux comtes Branicki et Sapieha. Il a été èonûsqué après
l'attentat commis sur le gouverneur, le comte de Berg, sur qui Ton
tira d'une des fenêtres du palais , et il sert à l'administration mili-
taire. Le Club Russe a son local sur le derrière. A l'E. du gymnase,
dans r Aleksandrya , VhôpUaZ des enfants (Szpital dla dzieci). —
Dans le voisinage, sur la place Warecki (pi. Fô), la poste (p. 9) et,
en face Vhôpital de l'Enfant- J^sus (Szpital Dzieci %tka Jezus;
Boibiiiiia Miaxéma iHC^^ca) ou l'hospice des enfants trouvés, un des
plus grands établissements hospitaliers de Varsovie, bâti en 1754
et restauré en 1826. Derrière, dans la Zgoda, est V Institut anatomo-
pathologique. Ces édifices doivent être démolis pour faire place à
un élégant quartier.
La NowT Swiat {Nimveau- Monde, HôBHii Gatr» ; pL F 5-6),
où nous revenons par la Warecka , forme le prolongement du. fau-
bourg de Oracovie au S. Dans l'Ordynacka , à g. , un cirque et,
en face, le palais Ofdynaeki, qui a été commencé en 1597 et qui
est depuis 1859 le conservatoire de musique. La Nowy Swiat tra-
verse plus loin l'Allée de Jérusalem (p. 20) et aboutit à la plœe
St'Alexandte {Plae éif<^ Aleksandva, niômuAb CBatàro AiescAsApa ;
pi. F 6), où se trouve l'égliae St-Altzandre (pL 11), bâtie par
Alexandre I^' en souvenir de la réunion de la Pologne à la Russie
et magnifiquement restaurée en 1890. Il y avait jadis trois croiit sur
la place, il en reste deux, devant l'église, entre lesquelles est une
statue de St Népomucène. Sur la même place, à g. , V Institut des
avettgles et des sov^ds-muets (HueTiir^Ti rjyxoHtaûxi h Cjtnûxi ;
pi. 06). Un peu à l'E., dans la Ksi%£^a, à g., Vhôpital St-Lamare ;
à dr., le pare Fraieati, dont l'entrée est dans la Wiejska.
Trois rues , la Mokotowska , l'Aleja Ujazdowska et la Wiejska,
partent de la place St* Alexanilre, au S.; nous suivons oeUe du
milieu, T Allée d'Ujazdow (Ymbhôbciua Ajéa; pi. F G 6-8), magni-
fique avenue de tilleuls , avec une belle promenade et des chemins
pour les cavaliers et les voitures. Ses nombreuses maisons de cam-
pagne , ses lieux de divertissement et les parcs qui l'avoisinent en
CkéUtm LamimH. VARSOVIE. /. R, 3. 17
font htB Ckaips-ElytéM dt VaMortt. 0«r U pèof ê'VJ^Mâaw
Jntfkmenm nwSwmÂt ; pL 6 6-7), à ér. , U IMiiM Aitr^fonka ou
VaUée Suime fp. 9); à g., un gm< Jmrdin publie, l'^gliie dt fégi*
oMiit des gardes du corps lithuantens «I VkéfêÊal miUiéim, l*ânc.
palais d'été dos toU. Au S. , le curieux Joiréên hotanipu (otrtrC
en M-, p«ur le Tieitir à fond s'edreeaer 4U dlTeeteiir oiu i l'taovti-
fuHeuren chef), ayec VOhêervatoirg (Obmrwaiorynm n$ifcnomlewn€f
06eepMnp6pii); puli les aiagnifl^eB pant des obât«aux de Ldzlenki
H Békréàm»
Le beau ^ekâteau Luneaki ou des Batm {hatienki Krôlew^e^
JasemÔBCidi iBOpén'i; pLOHS; entrée, v. p. 10), édifice du style
iUlien, bâti par le roi Stanislas Foniatowski de 1707à 1788» acquis
en 1817 par Alexandre I^ et actuellement résidence impériale, offre
an coup d'ceil cbarmant, surtout quand on le foit des bords de son
étang. Le ton jaunâtre de ses murs fait le plus beureux contraste
«Tec la Terdure de son beau parc et les bouquets d'arbres taries qui
l'entourent. On y tisite une salle de bains, ornée de bas-reliefis, et la
salle de Salomon, qui a un plafond oi& Bacciarellt a peint des scènes
de la Tie de Salomon (le roi Btan. Poniatowski et sa suite se tolent
sur le tableau qui représente Salomon sacrifiant au Seigneur); aux
murs du «cabinet vert*, beaucoup de portraits de beautés deTar-
soTie au temps du roi Stanislas. On voit dans d^autres salles des
Ubieaux représentant les rois ëi les bemm^ fléllbres d^ la Po-
logne, ainsi que des événemMUts imporianis de^'son bistotre. A l'O.,
comnnuiiqnant avec le ebâteau par un font, la ^hapdleSt- Alexandre
NevAf^ eonstnrite en 1876. L^ ^abo est beau et il y a beaucoup
de jollee petites villas, un palais elrinois, un théâtre ntitiêrd, dont
la sc^ne est dans une tIe , une rot<mdê avec les bustes en marbre des
rois de Pologne» etc. Dans la partie S., une grande oranperie neuve,
qui a de beaux orangers. Au N., en fîee du obiteau, sur le pont de
1 A^ylLOla I>olna. une êtahté équeUre d€ Jtêen SchletHd (pi. 4, 07)
en gtès, élevée en 1788 par Stanislas' Poniatowski, au centidme anni-
versaire d« la vletolre remportée â Tienne sut les Turcs en 1683.
Toat pkès du parc Lazlenkt, est le «ééImé it Èoltêitri, dont les
beaux jardins, dans le goût afiglats, s'étendent jusqu'à la Barrière
de Belvédère (BofOlM ÈOuféâérêHe, BM&MXépcinui MctéBu). Oe
ebâteftu (éntrért, v.p.lO> bâti en éS^ sur l'emplacemeitt d'une anc.
église, était la rétiduiiÎM du graad- duc Constantin Pavtovltek, et
c'est lÀ que, le 29 nov. 1830, «à uttcnU k sa vie. Les apparte-
menti lidli|téÉ par le gtand^ue et par sa fenàme, la priiicesse de
Lo#ici, «fit été en mijeurei partie oonstfvés oommé de leur vivant
A Vêlage supéiâeuit, des tableaux ou se votent les costumes' des anc.
régiments potonais. Jolie vue du bdioon.
En anim k l'O. du dbâteav de Belvédère parlaBagateU(re8taur.,
V. p. 9), on aitive â fat BsMèré de MdkotÔ\ê ÇRogaOci Mokotéwékie,
llntoif6MÉa#sn6ffkBn^ pt F 08);* Jl dt/ Q» cette batri^e , le x^ste
ehmmp deiiNmiBtttfree de Mokotéw, a^ec le èhawtp 4e eaur^eê{SÊNi^éCè
BKdeker. LaRusfie. 2e édit. ^
lÔ J. B. 3. YiURSOVlË. PiOàiê Kfwiàêki.
wyieif^uf konnythj KéieiU ek&wa; pi. £ 7^)^ où 4»» c<mn«i8 ont
li«u t^MM les ans »u iaaU de jiciit. C^eit ici ^ue '^moftitma' )Mêse>«n
reYfM 1m troupes en garnison à TaTsovie. — A Wlllan6w, t. p« !24.
De la Bttvière de, Mok6t6w on reriant en sifiTant la Mértmai-
k&wàka jusqu'à la Swi^tokrxyfioa (pl.£Ô; 2 V.), el tournant à g.-A&ns
ceti* nudy on arrive par la Bagno k la place Qrsiifbowski (pL fi^), «a S.
de la^ueiltt eM VtglUe de Tous-Uê^Sàintê {«àidàl WssystfHcà âi»f ç-
tyàh; Kûetên Bcén Cnsràx'b; pl.^S&), aokevëe «n iâ9â» La
Krélewska ramène de là au faubourg de CracoTie (p. 13).
La Seuatorska et les rues Ëlektoiflna et Chlodoa, qui 1* pro*
longent, mènent au S.-O. de la place Zamkowy à la Barrière de
Wola. Dans la Senatoraka (CenâTopcKan; p^. £F4), qui a de beaux
magasins et qui est très animée, se trouve d'abord, à g., Tanc e'cole
militaire, . C'est l'anc. palais du prince primcU < Puioc prytna-
sowski). Les archevêques de plnesen, primats de l'ëgUse polonaise,
indépendants dans Imirs fonctions ecclésiastiques, étaient auasi les
premiers sénateurs du royaume , qu'ils administrèrent pendant les
nombreux interrègnes. Leur palais fut le siège du ministère de la
guerre Jusqu'en 1831, et celui de l'école des pozte-enseigne de 1870
à 1887; il sert depuis à d'autres buts militaires.
t A peu jirès en face du palais, àdr.., se détache la Mioim>wa
(MeA^Baji; pL£F4), rue /paiement. animée. Dans, cette rue^ immé-
diatement à g., réîglite de la Tmuflgwmtion (CfetlMii; Frx&tnie-
nienia PaûMegç^y nommée ordinairement église deê Capucêitu (pi. ô,
F 4). £Ue a été bâtie en 1693 par Jqan SQbieski, en action de gr&ce
de aa victoire de Vienne sur les Tiircs. Op y voit^ dans une chapelle,
un sarcophage de mu bre blanc renfermant le ccear. de Sobieski ; il
a été ^igé par Nicolas I^' après ses victoires sur les Turcs en. 1829.
Une urne funéraire, dans la même chapelle, est ceiiflacr^ a« souvenir
du rai Stanislas-Auguste Poniatowski; elle porte l*inscript&on :
«Morte quis fortior? Gloria et amor». — A eltéda.i'figlise, le
palai$ Pae , jsiège du piemior tribunal de l'arrendiaaemieii^ de Var-
sovie (OKpjhMiili.€yi-»)» finsuite le piUais arehi^pienopak avee les
cQnsistoâres catholique^ luthérien. et réfonné. £n lace^ àar;, I'auc.
tffiise 8trB<mU (pi. 13)4.eU« a de beaux tablaaux*
La tue Miedowa aboutit à U ftàmt KAJkMn^i {Flot KroêhMU,
Kpaeâscufl ni6aiM»î pLB3). Sur cette place, à dr«, aiï œin de la
Miedeva et. de la Dtuga euDol^aïa, s'élève la cathéétf^e de la
Sainte Triniié {Cerki^uy kcUe^ralna 8tp. Tré^v, poMp^ >€mtrwéiÊ
Tpénm; pi. 7, E3>^ qui appwtint jusqu'en 183!2 au ciHlège dasOPia»
rUtea {«Fralres scholarund piarum»), 'C^ngrégétion qui a detl'aAa*
logie avec la compagnie de J^w. Elle a été transfoim^e en 1837,
dans le style de la renaistatice , ^t fe]Ae'>a iftnq dômes dorés et une
riche icontMase* «-A l'Oi Âé'l» placé KftAsiÛski', ltt»:arcfcivea de
la JuUice et le beau pMUViu^iuiki {Pçlctcil^y Bqdgm^*tOy^
AéÔMam najàra), bftti en 1602 dans le stylé italien, lemacqiiahtle par
Grand-TUâtre, VARdOTIII. L H. X 10
ta gnadeuT et TéUgAiice de ses proportion;» et a» richo décoration
aichitectoiiique. Cédé i rËtal par La famille dea comtes Ktaai6«ki«
dent ploaieuiB se sont lUnstrës comme toiTaina politiqaea et bis-
toriens, il a senri aa xTin^s. aux diètes du parlement. lucmidltf en
17d2 et rebâti depuis, il est le siège du tcibunal supérieur dea pays
de la Yistttle. — Derrière le palais est le Jardin KroêiMki {pçrod
KroMàêkUh, KpacàBcsiM emA'i) , entouré d'une grille et ouvert au
public, mais lîréquenté presque uniquement par les jui/s. C'eat ici
que commence le quartier des Juifs et des affaires.
KouB reTouona à ta Sealoiska pn la Bielaéska ou par la Mio-
dowa. La SMiatorska s'élargit bientôt pour former une grande et
belle place, la plaos w TntkTÊM {plae Têûtrainy, TenvpéJMna
■lémaxi; pl.£F4), un squaie aToc des Jets d'eau, âur ceUe place,
â dr^ s'élèTe rbftttl da TiUa {Uatun, Péryan), Mti «n 17Q6, et
transformé en 1785 par le prince Jablonowaki, il est dopuls 1817
U propriété de la rtUe. Il a été incendié «n 1863 et bleu motnatrelt
en 1870; on remarque, à Tintérievr, la salle Aieiattëfe qui compfend
deux étages. U y a à la tour, haute de 58 m. , des appareils optiqnes
pour signiOer lee incendies. — En face, le Qnftd TMAtn {Têotr
Wielki, BoiMHétt Teérp-fc; pi. 28, EF4), eonstniken 1833, avec des
colonnades an rez-de-cbaussée. Il y a deux teènes (p. 8)t dont les
Polonais fréquentent beaucoup les reptéaantalions pat patriotisme.
On y jone dans la perfection des drames nationaux, parfois aussi
des opéras italiens. Le ballet de VarsoTiè est célèbre; il réussit è
merreitte dans les danses nationales polonaises : mat ur et cracoviak.
Il y a en janvier, le dimancbe, dea bals Ivès iiréqiientés.
Lee PolonaU dansent avec «ne frice el «ne légèivtë, mais aastf arec
une coquetterie et parfois avee une ardeor qu'on ae 'tinHiTe aolla part
au mèxut degré. Le ballet avait disftaro de ia acène potoaaiM d«pui«
LadislAS IV, quand il reparut sous ^niatowskt. On en doit la création
à TieseftluMMn, 8««t-tiiésorier de lithuanien il ekolelft qoelqUesHins de
se« acrfii et en forma une tronpa qu'il fit instruire par un maître de
ballet français. Le Doux, et qa*il donna ensuite au roi Stanislas. Celui-
ci affranchit la troupe, l'augmenta, et en fit un corps de baltéi où les dan-
seurs lee plus connus de rEufope, Vestrit et Pie, rinrent exciter Tentbott'
siaaaie de cette société polonaise, qui sait elle-mêaM ai bien danlsr.
Ce fut en 1791, durant la diète, que Varsovie entendit aussi pour la
fois, depuis le règne de Ladislas, la musique àt» opéras italiens.
L'vmour de manislas pour la musique amena à rOpéra polonais de nou*
velles recrues, et Ton y vit alors de eélèbrea «hanteuses, comme la Jttant.
On transforma alors en théâtre Taneien manège du jardin de Saxe.
Plus loin dans la Senatorska , à g., Vtglùe St-Antoine ou des
Reformes (pi. 12), bâtie en 1679; elle renferme le monument du
maréchal Bilinski. Pevant iVglise, une ttatut de la Sainte Vierge.
Puis la PLACE DE LA Banque (Pisc Bankowy) et, à g., le palais
des eorrUeê Zamoydà^ ott patpis BUu (pi. 23) , bâti en quelques se-
mainee par le roi Auguste II pour la comtesse Otzelska, sa lllle natu*
relie. Il appartient maintenant à la riche famille Zamoyski, aouYent
ci«^ dans rkistoire de la Pologne. Il renferme de précieuses col-
lections. — En face, la Betwrta Kvpkeltd ow dato diiM Commeiçanta,
2*
20 /. n. 3. VÀfiSOVtÈ. VitHtè vuu.
daiM un hoUsi qui appartint autrefois à la famille MnlBzekowgki.
La congtTuctioti actuelle date de 1829. Devant) une siahte de St
Sepomueève» — A TO. de la ]^lacé, U Bànç[Ué de l'Empire (p. 9),
Tanoj Banque Polonaise, et plus loin VAdminiêtration dee finances
(4oii BiAoïtcTBa iiHHHCTét>CTBa «imàHeoBi).
£n suivant plus loin, à dr. ou au N. de la ^lace de 1& Banque,
les rues Rymarska et Priejazd, on arrive à la ptiêtm, où eut lien
un combat sanglant Le 29 nov. 1830 ^ au début de la «évolution.
Près de là, dans la Ttomackie, une grande synagogue (pi. E 4).
.En revenant à la me Lesxno (Jenio j^Jma; pi. OD £4-5),
pour la suivre, on y voit, à dr., VégUse rtformee (pi. 10, £ 4), du
style goth., .avec un haut clocher ajouré (1S82). Puis VéglUe dt la
Naifisanee de Marie {Koéciôl nar6dze»ia N. Man^ Parmy, Kocrfi»
PosupçTBa np. BoropéAHUH; pi* D4). Ù y a. sur la porte du taber-
na<sk du m^aître autel un tableau du Cqrrège. Près de là, dans la
KarmeLicka, VhopUal tvangelique (T^hEi), entretenu pa^ la com-
munauté tutkérieinne comme beaucoup d'Autres établissements de
bienfaisance.
La ^ollia conduit ensuite à VElektoralna (djeKTOpâjbHaA; pL D
£4-6). A Vextrémité de cette, rue, sur une petite place, dans
le voisinage des gtandes ccuernts Wielopotshi^ la belle église 8t^
Borrtnnee (pi. 14, D 5), construite en 1849* Ses jolies tours , celle
de rhôtel de ville, au loin à g.,, et une tour de veilleurs dans le voi-
sinage o£ftrent un coup d'œil intéressant vues de la 2elaana. — La
Ohlodna conduit de là directement à TO. à La Babeibbb ns Woi«a
{Rogatki Wolskie^ B^âbCKkn sactâsa^ pi* CD 5), où sont les faubourgs
de Wola (p* 24) et de Ctyste, Non loin de là, au N., les cimetières
protestante (pi. G4-Ô).
De U Balrrière de Wola la Towarowa mène au S.-E. à là Baf>-
rière de Je'msalem {Rogatki Jerozolimskie^ lepycaJHHCKaji sacrésa ;
pi. D6), à l'extrémité O. de TAll^b de Jébusalbm {Aleja Jeroto-
limska, lepyc. Ajéa; pi. D£F6), qui croise la^owy-Swiat (p. 16)
et descend jusqu'à la Yistule. Au S.-£. de la Barrière, dans la
Koszykowa, les filtres du nouvel aqueduc, construits en 1884-1867.
Plus U>in, à g., le jardin pomotogique (fermé les dim. et Jours de
fête), Veglise St-Pierre-et-St-Paul, bâtie en 1886 dans le style
roman, et une vieille chapelle Ste- Barbe.
La gare de Varsovie -Vienne (pi. £F6), que nous gagnons à g.,
donne sur la Marstalkowska (MapmaiKÔBCKaii) , belle rue où nous
tournons aussi à g., pour aller directement au jardin de Saxe (p. 14)
ou à dr. au faubourg de Crâcovie (p. 13), par la KrôleWska.
La Vieille Tille {Stare Miasto, Cripoe MicTb; pi. F 3) se trouve
immédiatement au N. de la place Zamkowy. £ilÊ se comprise d'un
labyrinthe de rues étroites et tortueuses. ,
A dr., dans la âw. JaAsila ou rue 8t-Jean (CBito HScism),
est située la cathédrale St-Jean {Koieiâi katedralny ê^'' Jana,
Vmt .feuve. VÀRSOVm. I. t. 9. li
neéâ|»iJlnil Koetéi% CBirirti lnéttn; pi. 16, F 8), églit* gotht^u»,
i Beft de même hâuleiir, im peu déftgufée ]iif dM tddUloiii d^uii
autre style. Bll« a M fond^ Ters 1« milieu du tm* •• p«r let ducs
dfe M âxoTie , embellie softeiit par Jean III 9«Meekl , dont on volt
les armes ao-dessas da siège foytti, et MoiMiTel^ dé 1896 à 1840.
Les antres citrlosiifo de la eAtbédrâle sont: au maître autel, une
madone avec St Jean, par PeAnia le Jbmu, que Napoldon aTtit fait
transporter à Paris On 1807, «t qu'Aleiandre renvof a i YarsoTie en
1815; au premier pilier, un portrait en moeal^nè du prince primat
Michel Poniatowêki, ftère du roi StaBlftlas^Attgùite ; un portrait du
cardinal Hoêiuê, ëvéque d'Ermeland, et de nombreux monuments
de Polonais eëlèbres; dMis le bas eèK 8., celui du comte 8tani$lai
Mêlafheu>étt (17W4809), maréobil de la diète ot principal auteur
de la Gonêtitvtion du 3 mai 1791, cvoc IHnftorlptlon «Prsylaolelowi
lodu • (l'ami du peuple), «uvre de Tborraldicn; enfin oehil du sa-
vant é^que Albéf€9cm4i (m. 1808), premier président de la «Société
des Amis des Sciences», fondée par lui sous le goun^etnement prus-
sien, après le partage de la Pologne, et dissoute on 18S1.
En quittent Tégliie, nous traversons la Thàxm lii xjl VimtiiLs-
V1LI.B {Stare MiAUù; pi. F 3; marcbé le matin), aui vieilles con-
structions, en particulier la maison au coin de la DuniJ, au N.-O.,
où Ton voit encore les armoiries des aneieni poèsesseurs, des seh-
teneee et des devisèk, dei images de stinis et des bas-reliefs qui
rappellent lo passé de la vieille Pologne catboliqne (restaur* Fukier,
V. p. 8). Eiisuite noue arrivons, «n ^arersant la ÊHngn (A6jreii),
dans la rue Freiei (pi. E3).
La TUle Meure rM»wc iiUuto) commence à cette rue. Au coin
de la Dhiga, Véçliêt du St-Eiprit {Koieiâl èw. Ihfrha] pi. B F3)
on 8t-Pù,ta, fèndée au xta^ tf., tramiotmée en 1717 et restaurée eu
1819. En faee, St-Jaeek {Koieiol Sw, Jaéka; pi. 15, E F 3) , église
des dominicains, bâtie à 1638. Une de ses cbapelles, à g. de l'entrée,
contient de riches souiptures en marbre. Plus loin à dr. , la place
de la Ville- Neuve, décorée de jardins, avec V église Si-Casimir (pi. E
F 3) et un couvent, biti de 1683 à 1688 par la femme de Jean Sobteski.
— 1hhi de U au K., dans la Koécielna, VégliM de la Vierge- Marie
(Koéciôl Panny Maryi), édifice goth. de 1419 et la mieux cohservét^
des vieilles églises de Varsovie.
Nous prenons maintenaht la Zakroezymska ( datpD^dlickafl,
pi. £ 2-3), passons à V/çliêe dee Franciscaine (Koieiôi éw. Fran-
rittfca Seraflekiego) , aU coin de la rue Franciszkaûska , à deux
casernes et entre deux farts, traversons le bhemin de fer (v. cl-
dessous) et arrivons a la ettadellé Alsxnndté {eytadella Aliksan-
drotjèsîtà, AïOkdyiApoitctaji nnmAéjla; pi. E 1-2), située au bord de
la Yistule, & Textréniité N. de Varsovie. Elle a été con^ruite de
1832 à 1835, aux frais de la ville, en punition de sa révolte de 1830.
On en refotc rarement rentrée aux vlsttents. Les nombreuses coh-
atruëttoiis idîlltairfes 4^'telle renfbrfne forte^nt tobt nn qnartiér de U
22 ./. S, 9. VARSOVIE. Faut, d&Prag^.
ville* Klle ne contient pM 86«iMafnt des caseni«S) 1|B| arsAi^tL, un
hôpital et des magasins de vivres pour 12000 hommes, mais encore
une prison pour les condamnés politiques et Téglise Alexandre-
Nevsky. Un obAitquê en bronze, haut de 20m., y a été élevé en
Theaneur de Tempiereur Alexandre I^'. — Un pont dô ehen^n fer,
construit en 1876, traverse au-dessus de la citadelle (il y a ici la
gare de la lignjs de la Vistule, p. 8) le lit dufljBuve, qui a 400 m.
de large et dont la rive dr. est escarpée à cet endroii Sur la rive
dr» est une tête de pont, le fort SUwicki, A dr., la Barrière de
St'FéttTêbourg et le faubourg de Praga (v. ci-dessous).
Partant de nouveau de la place Zamkowy (p. i2), nous suivons à
l'E; la Zjasd (p. 13) et nous arrivons au p^Bt Altaundrt ou p&nt de
Fer (Èelqxny moit, JKejisauil ■OGr&; pi. F 03), un des plusi beaux
et des plus grands de la Russie. C'est un pont en fer à treillis , long
de 508 m. et à ô arches, constipiit en. 1865 par l'ingénieur Kierbedz
et qui a coûté plus de 6 millions de roubles (jolie vue). Il est dé-
fendu d'y fumer ^i été.
On a une belle vue de Varsovie de la rive dr» de la Vistule,
surtout de la maison du Yaoht-Club.: au loin, à dr., dominant le
fleuve, la citadelle; aurdessous, le pont du chemin de fer; puis la
Ville Neuve et la Vieille Ville, dont les édifices s'étendent jusqu'au
bord, du ifieuve; près du pont Alexandre, à dr.^ le Château Royal,
sur laihauteur, et bml jardin, qui descend en terrasses jusqu'à la
Yistulf,, présentant un coup d'oBil charmant, a,yec l'église des Ber-
nardins; au-dessus du pont, à g., les nouveaux faubourgs et leurs
belles maisons; enfin les promenades 4t les jardîjis qai «ntqiurent le
château Lasienhi.
Le pont conduit au Canboncir de ftaga,8iir la rive dr. de la Vis-
tule, autreifois ferti|ié.
Les restes de l^armëe polonaise ^ ëehappia de la bataille de Haeie-
jowice (9 oet. 1794), s'étaient retirée ,. poursuivis par Souvorov, sur Var-
sovie et Praga, pour y livrer une dernière lutte sanglante et décisive.
Il V avait a Praga env. 33000 soldats et 6000 boui^eois. Le 4 nov.
1794, les Russes, an nombre de 25000, dressèreat trois batteries, et ils
ouvrirent un. feu terrible contre les retranchements polonais et Praga.
Puis , à l*abri de ce feu , ils se concentrèrent en deux grandes masses
pour donner Tassant. Les Polonais, mal nourris, fiktigués et épuisés par la
faim, le froid et les revers, furent complètement surpria par l'assaut donné
de grai^d. jpatin. Après 12 h* de combat, Praga était aux mains des Russes,
et Varsovie capitula au bout c(e deux jours. Les Polonais eurent 13000
morts, 14000 prisonniers et 300 noyés. Lé général 8ouvorov écrivit à
l'impératrice cette courte dépêche : •Bourra! Praga 1 Souvorovp; rim^ra-
trice répondit avec le même laconisme: «Bravol Feldmaréchal I Catherine.*
A part son intérêt histpi^que et quelques restes de ses retran-
chements, Praga offre peu de curioslt^. Non loin à dr. (£.) du pont
Alexandre (v. ci-dessus), une grande église catholique, du style
gothique; à g* (0.) s'élève la petite église Marie- Madeleine (gréco-
russe), bâtie en 1869 et remarquable par ses cinq dômes dorés.
Aux extrémités 0. et S.-O. sont les gares de Vanovie-St-Peters-
bmrg (pL H 0-3) «t d« Vartonée - Ttretpol <pL U 1 3). Au N. 4e U
barrière d* St-P/tenbaur^ (pi. F 2), te voU !• /orl âfiiotdky (p. 22).
Aa bord de U VUloie, Le parc Alexandre (fréquenté êuitoul pir
leâ besMS daeses ; on l'évitera i» soir).
Un pont, ait S. de la gare de YarsoTle-Téiespol (pL U 4), eoiiduit
à U ÊÊÊkÊk K^pii (CécKafl Kéaaa), lieu de divettUMine&t popnlairo,
aa miliett d'vDo Twduro luxuriante. C'est une aneienne tle de U
Vistaie, ^joi araità TE. an bras depuis iongtaups ensablé. Non
loin, à riL, est sitaé le TOlafe do Grodk&w (4 kiL de U gaie de
Varsovie-Térospol), eél^iwe par la bataill« dn 25févr. 1831 (▼. p. 26).
IftTirwM do TartOTiOi
Le» enviroDA de Vanovie se sont pat précitemeni «hanDaaU, mai*
ilâ pré«eiitenk d'auUai plua d'iniétii à rbbtoriea et au «ilUUire. De
quelque côté qu^on aorte de U rille, ob foule aaz pieda un agi hiato-
rique ou lia wamp^ de bateiile comia daaa Tbiatoire. Voitures, 6 à 8 r.
par jour, dans lea hôtela ^ ataîa on peut aoaai louer pour eela uae Toiturs
de place.
Noos commençons par la rire ganehe de la Vistnle, près de la
citadelle, à la Barrière de Marymont (pi. CP 1). En prenant au
N.-O. la route de Modlia, on arrive en V4 d'b. au château de Siary-
moni (ftmpvméwn)^ sur une bauteur au pied de laquelle se trouve,
aa 3. , un joli bois avec des étangs. Ce cbiteau , Jadis résidence
(i été de la reine Marie, femme de Jean Sobieski, est maintenant
tout à fait négligé et loué à des paitUuliets.
En fluivant le cbemin qui passe au N. par Pofok et la ferme de
Ruda, on entre bientôt dans la magniUqUe forêt dé Bietany. Le
chemin ombragé au bord do la Vistule^et qui passe i l'extrémité dm
principal égout de Varsovie, mène au S. d'une bauteur txa laquelle
s'élève le beau skfttesn do Btolaiiy (BtidxHX *^^ ^^ couTont et une
remarquable église de Camaldules, à 7 kil. V, de Varsovie. Blelant,
avec soA parc et sa forêt, efi.Mtftopt très fréquenté à U Pentecôte,
où il y a de: grandes fêtes populaires. Une grande partie des troupes
du gouvernement de Varsovie eampe, en été, à l'O. de Bielany, entre
la forêt et la route. De l'autre côté de la route de Modlln, en deçà du
village de Waufntys^w (BajipsiloieBiX s'étend un jfrand champ
de manœuvrer (Bljéncsoe noéHBoe ndje).
En revenant par la route de Hodlin vers Varsovie, et en tour-
nant à dx, près de BwMàunno, oa arrive au vaste oaa^ dt Powi|iki
(V. U carte ei*oontre). Le village de Powqtki a une grande manu-
facture deiabae, et à l'mitrémité S. est le liteau du même nom
(r6j|fl]ii iimn), avec un pare, anciennement à la famille Czartoryski.
En poursulvint son ebomin vers le S., on passe au eknetière
c4ahaUqHê'{p\.^0%) et on arrive à la grande plaise dM Sleeftftoaft
(voie Elèkeji Krolâw), ou les rois de Pologne étaient élus aux xvi%
xvn® et XV m* s., souvent au milieu de scènes orageuses ©t san-
glantes, et où 80 sont aussi tenues les fameuses dUtea de la Pologne.
*U 1. U. 3, WILLAKÔW. Eni)ir&»ê
Le ehâàip histotique s'â^^nd à TO. du fauboiirg de W0I&, depuis
les ctmetièt68 jusque ^ès de la fedoule de WoU (v; ct-dèssous). -*-
En passant aux eimetières et suivant la Woiika a TO. ^ on arrive
en V2 ^- ^^ village de Wola (B61»). Le e^Mtiière rUMe se trouve
sur remplaodment des ouvrages éieviés en septembre 1831. Tout près
de la route de Kalisz est VéglUe de la Mîrû de Dieu de VlaMmir.
L'intérieur est orné d'emblèmes militaires; les lustres sont formés de
canons de fusils. Les daites de la lutte sont inscrites en lettres noires
sur six plaques de cuivre fixées à des socles de marbre (v. ci-dessous).
, Fuskéviteh , à la tête de la Diincipale armée russe, fran^^t la Vistule
sur einq ponts le 19 juillet 1S31., à Osiek, près de la irotitière prussienne,
s'avança d'Osiek par la rive gauche de la Vistule, sur Lowiez, et eon-
centra sur eette même rive. W Wt h<#ivii>9 dettlfiés à Tinvestissement de
Varsovie. On résolut le 4 sept, de ne faire aueune démonstration et
d'emporter d'assaut les retranehemeiits polonais entre la route de Graeovie
et eetle de Kaifsz. Wola devait être le point principal de Tattaquê. —
Varsovie était fortement défendue par trois lignes de retranehemeiits, que
Protégeait le général MéUtehovgkiy aVee 33000 hommes et 09 eanons. Les
lusses se formërent en eolonnes d'assaut 1« 6 sept, au matin, et la f^
ligne des retranchements était en leur pouvoir dans l'après-midi. L'attaque
fut alors suspAndue. Les Polonais passèrent la nuit à eoncentrer. leurs
troupes et à discuter inutilement, dans la diète qui siégeait au ebâteau.
Le 7 sept., les kussês emportèrent d'assAtit là 3^ ligne de Mraneliements
et les remparts de la ville. Lé 8 sept., à 5 h. 4tt matin, l'arteée pûldaaise
abandonnait Varsovie, où le vainqueur entrait à 7 h. Lea Russes avaieni
perdu dans les combats de Varsovie 10^30 hommes ei les Polonais il 000.
DerAgrykolaDolna(pl. GH7),on arrive au S., par là Gzeraiakow-
sHa à la Bqrrilre Czemiakowski {koçatki Cz^rniakQv>êkici pL HI8),
d'où p4rt la route de Csorniakdw, village qui a une magnifique
petite, église, construite en 1691 pajr U prince Stanislas Lubomirski.
C'est un pèlerinage, en llionneur d'un saint dont les restes sont dans
un reliquaire en verre sous le maître autjQ}. A 1 b. au S.-£. se trouve
Willan^w.
'WiHéaié^ {VUla^Nuova; BHàkBÔBt)^ au comte Xav. Btanicki,
est à 8 kil. 5 au S.-Ë. de Tarisovie. L'exciirsion de fait le mieux par
iè tramway à vapeur partant toutes les Vt b. de la Barrière de Mo-
kotôw (à g. ; p. 17) ; trajet en B5 min. ^our ^ k. ; voit., S â ô r. aller
et retour. De l'extrémité de la voie dû tramway dn va en 3 min. à
la belle église à coupole, bfttlé de 1857 â 1672. En face, ie bon
rettaut, Zdeeh&uff^.
Le *ciiÂtsAv, construit dans le style des tllUs italiennes ^ est
situé sur uno hauteur qui s'élève en terrassés et i l'entrée d'un beau
pare , dont le lac e6t formé par un anc. bras de la Y istule, éloignée
encore de 2 kil. Jean Sobieski fit élever le b&tiraent «entrai «t les
ûénx tours de 16S8 à 1694, sur les plans de /. Belotti-, les ailes
furent ajoutées plus tard par d'autres propriétaijres Clés Sienlawskù
lès prinf es Lubomirski et les comtes Potooki).
L'ivTÉaiBUH (ouvert dans la sam. de 3 h. à 5 h. de raprès-naidi -, les
autres jours, demander l'autorisation à l'intendant H. J. Karhièski) est
rleheiheiit déeoré dans le Style de TépOque. — RÉs-i»Â-eitAcrsséB. Du
àt VarêovU. ItOKOtOW. /. Ë. à, %ft
vestibule dm bâtiineat eentr»! ob eatre étMê la Salli d« TaLovia II,
ob il y » un augnilUiaa bftkut ayant aafartaBU à Sablaïki. A •ÔM^ la
ehambre mortoatre 4e 8«Viefki («. lé 17 jvin lOM), transforiaëe ta Ma-
ptUê par la eoaite«ae Alex. Potoeka. Salls ▲■AiAirra V : jolie table 4e
jeat vols tableaux 4e /V. Btlêe$tttf une armoire avee les éo^i 4*Btieane
Bathori, 4e Slfflsmoad lll et du graad-maréehAI Félix Potoekl; 4atfs
une autre armoire, le rsllqualre de Jea» Casimir et le portrait-miniature
de Kofeiussko, peint par Iui*même. Cabihbt JAroMAii VI: ëebiquier et
damier de Bobiêski. CAiiinrr no rat Vil: peintures murales remarquables.
Sax/OV y III : beau plafond et ameublement Leuis XIV \ dans une armoire,
des émaox de Ltmofes, plats du xt* s. et ouvrages 4e B. Pallssy^
dans une 8eeon4e armoire, une statuette en terre suite du Moïse de lllebel-
Ange. CHAHBaa k couepnn IX : portraits de Sobieski , de son dis Con-
stantin et de sa ftlle Thérèse; bureau inerusté d*ébène, présent oflbrt à
Sobleski par le pape Innocent IX après la dëilvranee de Vienne (16âS).
CHAnann »bs Olacbs XI: buste de la reine Marie -Oasimlre, femme de
Sobieskf. Cabihbt nn Tomtn XII: beau plafond, deux tableaux de
SUveaêrt et de Jolis meubles. Ou remarque entre autres portraits : Bo-
biêski à eboTal; la reine Mérte-Casimire; Marie- Apne et Marie*Clémen-
tine, petites-iiUes de Sobieski , la seconde était la femme de Jaeoues III
prétendant au trône d'Angleterre ; Sobieski au sein de sa famille ; 1 érêque
Denhof. Les autres salles renferment un mosée d'antiquités étrusques
et des tableaax par Raphail Mençt^ Jordaen», le Ouide^ Pmul Fëroaèss, etc.
BiBLioTUiqm (le bibliothécaire M. C de rrteetawski donne Toiontiers des
renseignements) renfenaa. de bèauâ^ tivtiÉs dlieasMi, entre autres celui de
la reine Bona Sforsa, ete.
A 1 kii. an H.-Ë. d«Wlliatf6w, se tfouTB ttètyiiliak» qui appar-
tient également au comte BMnieki at qui a un grand pare.
Une route au S. de Willanôw, d*oii se détache une allée à dr.,
conduit à Vfttolia (à 9 kil. de VarsoTie) , ou U y a au^si un parc et
une villa charmante des comtes Branicki, avec de beaux Jardins, sur
des hautetxra eaoarpées au -dessus des bas -fonds de la Vistule, qui
en est à 4 klL La pare a une faisanderie célèbre.
£n passant par Sluiew, on arrive à Stopy, sur la route de Lub-
lin, où se trouvent, du c6té de Varsovie, des lieux de divertisse*
ment très fréqmetttés : KrôlikamiaiVipoMWULjfMM ; garenne), à 3 kil. ^/t
de Varsovie, avec un château et un jardin ; puis WUnbno (BépjKÔBo),
à 2 kil. de la ville, et Mokotàw (MoiorOBi), à i kil., touA dans des
sites très pittoresques, tnr des hauteurs en pente du côté de la Vistule.
De là nous rentrons en ville pur la Barrière de Mokotôw (V4 d*h. ;
p. 17) ou bien en descend|tnt à dr., en deçà de Mokot6w, la Belwe-
derska, qui passe à d'sutres lieux de divertissement, Ùarcellin et
Promenada Belwederska, et abouUt à la Barrière de Belvédère (Vt b.),
après laquelle vient l'Allée dMIjacdow (p. 16).
8ur la Kiyx okoitb de la Vistule, les endroits intéressants, surtout
pour les militaires, sont les champs de bataille de Bialolenka^ de Orochétc
et de WaKtr. jPoiir se rendre à Bialolenka, on sort da faubourg de /Va^a
(p. 33), au X., par la Bmrrièrê de 8t-Péttrêbômrg (ttogmki PeUr$b^rçtkit„
pi. F G 2), traverse le chemin de fer de la Vistule, et suit la route de
Modlin, en passant au fort dliwieki (p. 33). Bialolenka est à 10 V. de
Praga. C*èst la plaine oii se livra, du 38 au 30 juillet 18%, iKhataOtt êè
VarmHê^ dans laquelle les armées alliées de Suède et du Brandebourg, sous
les ordrasj^iÇharles X et du Orand-Blecteur, battirent rarmée polonaise,
forte de WOdd hommes, ei s'emparèrent de Varsovie.
26 t fi, 4. NOWO-GBORGIBWSK. De VarwvU
Ed reveiNknt par le faubourg de Praga et passaui à VE. àlaJ9«rr*ère
de Mo$e9u (RoçûM MeêkiewMt; pi. 14), on arnve aux champs de bataille de
Grookiw (rpoxoBi) et de Wawar (Buep»). A 1 kil. de la barrière, à g., à
dOOm. de la route^ s*élèTe un beau monument érigé par Tempereur Kieolaa l^^^
à Teudroit d'où les eutraasiem du priuoe Albert,- sous le eolenel Meyen-
dorff, s^élaDeèrent au devant de la mort, à la bataille de Gro^éw <v; ci-
desMua) en 1831. A 5 min. de là, à g. <, est un obéUiqtu étevé aoua Ale-
xandre I®'. Plus loin s'étend la grande plaine où Jos. Poniatowski rem-
porta sur les Autrichiens sa vietoire du 35 arril 1809, et où se joua en
1881 le dernier acte du graod drame polonais. C*estuae sorte de bas fond,
qui forme autour de.Praga un demi-eerele de.30 kil. de pourtour, au terrain
aecidenté, eoupë de fossés, de bidssons, de marais et de dunea, semé de tîI-
lages et de fermes, aujourd'hui surtout de fabriques. Ce d«mi-«erele est
limité parunoTaste région boisée dont le sol s'élève vers VO, au dessua de la
plaine. A S kil. à VEi de Praga commence le long vUlage de Qrodèàw.
Les maisons de FtUt-Groekàw sont situées à rembvaaehement du chemin
d'Okuniew, le cabaret de Wfçod/a (Bitrom^) sur ce chemin , Tauberge de
Wowêr sur la route. Au N. de la route et de Petit-Qroehéw se trcavait
le b«i» d'awiiicxi en partie détruit, qui fut à la bataille de Orochdw la
clef de la position polonaise.
4. De Varsovie à Nowp'4eorgiewsk, Klawa (Marien-
bourg) et Cieehocinek.
A; ^9- ol^^oûii df fer. De yiurf oYie à yiawa.
De VarsoTie (gare dn la Vi8tule).à Mima: 116 V., tny>et en 6 h. 1/2^
Miawa est la station de la douane russe et lUowo celle de la douane
allemande^ il n'y a pas d'express!, t)elliawa à Marienhourg ; 150 kil., en
4 h. 1/2, pour 13 eM. 10, 9 c#^. 10 et 6 <Jl 10: ligne la plus ^etmt^^nlre Dantcig
(Kœnigsberg) et VarsoTie.
VaTèiMej v^. p. 8. La yoI^ fraoehit la Vistulie en aval de Praga
(p. 22) et tourne bientôt vers le N. S^le traverae^ non Join^de la rive
dr. du âeuve, qu^on n'entrevoit que par instants, une partiedes. diamps
de bataille de 16Ô6, 1794 et lâdi (v. cMessue). — 17 Y. Jàblonna
(HôjOHHa), où l'on va'.hf»atteoup' en excaraion de Yafsôvle {v. aussi
p.^). Â y a un ohiteau remarquable, avec un magnifique parc,
à la famille -Potockik Ensuite de grandes fotéts. — 31 Y. "Nmcj^Dwàr
(p. 27), ou Ton traverse le Narew sur un double poi^t en tteiilis de fer.
35 Y. Vowo-Oeorgfiewfk (Hé]io-reéprieÈreir&; fû» d*hdtel),
place forte noihméé Modiin jusqu^en 1831, d*après les villages situés
au N.-Ë. de là. C'est une citadelle de premier ordre, d'un caractère
exelusivement militaire, puisqu'elle ne renferme pas de- localité dans
ses murs , et un dëpôt irnsportant. Elle a été fondée en 1807 par
Napoléon I^' et considérablement renforcée depuis par des ouvrages
avancés. Bile est située au confluent du Narew et de la Ylstule,
à 112 m. au-dessus du niveau de la mer et 30 m. au-dessus de celui
de la Yistule , sur un plateau onduleux qui s'abaisse peu à peu au
S.-E., vers le Narew, et qui se termine presque & pic du côté de cette
rivière et de la Ylstule, puis, s'éloignant du Narew vers le N.-O.,
s'avance a Pomieehowo jusqu'au lit profondément encaissé de la
Wkra. Le bas -fond assez étendu qui en résulte est coupé par des
à Cieehocêntk. BffcAWA. I. H. /. YT
iiels d'Mu, msréemgeox et eomplètemmit inonda ioolM 1m fbl» que
monte l*es« éw rlTièree. A TO., le plttun longe de très prèe U
Tistnle, piBq^'m U petite «iU« de ZoJkroecym (▼. cl-deisone), pour te
retirer à partir de Û, en nn demi -cercle de i500 pas de rayon , et
rejoindre le fleure i DUêhowitna. Sur ta rive g. du Narew , dans
Yîle deê SuééMê, aujourd'hui une preequfle plate et en partie
mar^ea^euse, entre la Yistule et le Harew, est situe le faubourg de
Soity-Dufâr (HobhI 4Bop%). Zakroczym et Nowy-Dwôr ont chacun
6(X) i dOO maisons, la phtpait en bois , et ftOA) à 0000 hsb., en
grando pattie isra^Utes.
60 V. NaHeUk (HaocAen).
A 98 T. êM ir.-B. (voit. p«bl.) se trovte HiMuak niT<nfsm; M(«<i
svr U pUee, ÎAtaéUte), Tille «âèbra de 80(0 liab^ gmr U liTe «Ir. du
I9àrew, Elle a plvsieim éflisea, dea eonyenta et, fur la baut^ur^ «a
grand ebâteaa, ancienne WMdenee des évêques de.Ploch. Charles XII
de Suède ▼ iraiiiq«it en 1108 «ne armée de 0axoBS eonknumdée par le gdnë-
nl de SkeiBasu, et les At presque tons piisOBalers. Les Français j baturent
les Russes le 36 dée. 1806.
68 V. G§9oein. — 86 V, Ciethàmw. - 100 V. Kmopkù
il 6 V. Ùswa (MiiBa, buffet). Pour Matienkouwg, t. V Allemagne
du Nord^ par Bsdeker.
B, Far la Yistule. De TarsoTie à CiMboeiaek.
' ' Petite hmUamx à ta^Hir^ de TarsoTie à WloeUwek, tr^et en 10 h. ,
retour en 14 h. à 18 b., pour 1 r. (H>; il fitmt prendre des provisions. Le
tT^et car la Tlstnle est nnifonae et les bat. a vap. ne eoavieaaeat qu'au
senriee loeal. La durée du tniei dépendant de Tétai des eanx^ oa fait
bien de se renseigner d^avanse.
La Ylatale Oat. VMuta, pol. Tfifto, russ. Bd&is) a 1160 kil. de longueur
dont SSOItil. en Bussie. Slle prend sa source dans la Siléaie autriehienue,
aax wsaile de Jabluid^ el elle se forme de la Vistnle Blaaeke (Biala),
de U Petite (Molinka) Vistnle. et de la Vistule Hoirs (Cseraa). A parii^
de Sandomirz, elle entre sur le territoire msie, qu elle pareourt en déeri-
▼ant une vaste eonrbe , ouverte à 1*0. , jusqu*à Pulawy , entre des rives
élcTées et couvertes de forêts. Plus iDla ses rives deviennent pins plaids
et sa largeur s'élève de 600 à 1100 m., jusqu'à Vowo-Oeorgiewik^ ou elle
est de nouveau bordée de hauteurs. La Vistule n'étant pas endiguée arti-
ficiellement en Russie, elle déborde etpouvre,ses rives plates lorsoae ses
eatx «MThkhtes, ee qid a>«eu Vmdirittib -IvHs Ibis v^^ktàtél: ttKs les
premiers jours de mars, puis à la St-Jean (^anowka) et à U 8t-Jaeques
(Jskobowka)i des baaes de sable mobiles et des bas-fonds en rendent la
navigation très difficile au coeur de Tété.
Varêovie, v. p, 8, On part du poAt Alexandre (pjl. F Cr 8), eu aval,
et on descend la Yistule en passant sous le pont du ebemin de fer^
devant la citadelle, le couvent de Bielany et le cbiteau de MlQciny.
Plus loiji, à uH-cbemin de Nowo-Qaoïgiewsk (lô V.}, le château de
Jàhlonna (stat. de chemin de fer, v. p, 20). ....
31 y. 2PoiMH(?«<ir0«tsifti (p. 2« 'Le•<«sMx^reft^ç£ftMédttNttrew
tranchent sur Im flots^tteétâlement Jauflesi de la Vistiftle.
31 y. ZtfktfRXffài 43ur^4«nK "^^^^ 4»Jlf)m hah. {y^ ci^deesiis),
sur lé Hve dr. de la Vistedo. Le eouvbn^ do êapueins , .danb «m Joli
site, a été sécularisé en 189S et traiisfériné en caserne, '
56 V. Cketyiiksky ayefs «&• «loc^gUse Doiiy€a}(tt6Ue4oiiileiB doux
beaux cloehers bâtii en pierres des ehamps «OBt vitibUe de liien
loin. L'armée polonaise, sous Ladislafi^ Jagelioi», y paasa la Vietule
en 1410, dans sa marche contre Tordre Teutoni%ue.-
64 y. Wys%ogrod (BûiierpaA%}i ^ilie irèe cominertaiiCe de 4Ô00
hab., sur la rive dr. de la Yistule, en face de rembouobure il« la
Bitura. ^ 8ar la rive %, de la Yistul», à 7 V. de Wyseogrod , 8«
trouve Zela»Qw<»- Wola (p. 3). . ' • !
101 V. Plock (Ujouki 'y hdti : W^r^fia^ifki, ch. t. e. 1 r. dO à d r.
50, dîn., de 1 h. à 4 h., 60 k. à 1 r. ; Polski, bon; voit, en TîUe, 80
à 50 k.) , chef- lieu de gouv. et viUe prospory) de 24000 hab.', Àont
beaucoup d'Israélites. C'est une des plus anciennesviUes du pays, Jadis
habitée par des ducs de Mazovie et de Pologne et siège d'un évéché.
Elle est agréablement située , sur la rive dr. de la Yistulé , haute de
60 m. Il y a la vieille ville et la viUe neuve, cette dernière du eom-
mencement de ee siècle. Beaucoup d^glises, entre autres une anc.
cathédrale du xii^s., avec les tombejtux des ducs et rois de Pologne
Yladislas-Hermann et Boleslas - Krzy woust (Bouche, Torse; 1102
à 1139). Yue intéressante des jardins de la cat^édrafe situés à une
grande hauteur.
117 Y. Dtmindtr, sur la rive g. de la Yistule. Grande sucrerie
et brasserie. ' ' '}
129 Y. Diohf%yniAo6pMAHh)y petite ville sur la rive dr. de la
Yistule, avec les ruines d'un ohâteau.
A 90 kil. au ¥. de Dobrzyn se trouye Skétnpe^ pëlerinagie très fré-
quenté, qui possède une Yiergé nalraeulettBe.
143 Y. Wioctdwek, v. p. 2. — 158 Y. Bobrovmiki, viUage sur
la rive dr. On y voit, sur une colline qui s'avance dans le fleuve.
les ruines d'un vieux château, qui a appartenu & Tordre TeutOBique
de 1396 à 1408. — 164 Y. Niesxawa (HemaBa) , stat. de la douane
russe, V. p. 2. — 174 Y. Ciechocinék (p. 2). — De cet endroit à
Alékêomdréw, Thom, etc., v. p. 2.
5. De Varsovie à Xowd^ par Iwangorod et lAblin.
Ctumin de /<r, ligne de la Yistule (v. p, 8) : SiO Y.^ tr«jet en 13 h. ; pas
d^express. — Bateaux à vapeur en ét^, sur la Yistule^ de Varsovie^ Iwan-
gorod et Kowo-Aleksandrya^ mais trajet peu intéressant.
Vafiovie, v. f, 8. On traverse la plaine "basse et montueuse de la
rive dr. du fleuve; de nombr^ses forêts y alternent avec des champs
de blé et de Aroment.
21 Y. O^oeik, fréquenté en été par tës'liia'bttants de Varsovie. >--
46 Y Pilawa, — liY.Sôholèw,
99 Y. IweBgtrod tlmardpcAi ; èto^), Uplaèe ferle est k 3 V.
au S., au eelliftueht de la Yistule et 'ànwUptn* LàTistule a ici
200 in. 'do largeur. I vangofeod foras t«fM liot^o^GMi^èWi^L «t Brest-
lâtoysk riiapprtant triainffhe des fortAresses potodaiies: — D'iivan-
gorod à Gotonog, v. p. 4; à lAhov*, v. pv 280»
à Kawrel. LUVLIU. /. Jl. 5. td
{hôt,-T€êtaur. Victoria; néH, fwa Helilt«M, Ak.), «or là riv»
et. de la Yistule , eom]pte 1 1 200 hab. Il appartenait autr^ts a
I« famille Cxartoryàki et il a été cottUsqué «u 1831 , une partie
étant Ironie au domaine inpérial de Newe-AMtiandrya et le reite
donné à de« membres de Taristocratie msse. Le fhâteav^ grand ft
nugniflque édiiice qui domine les environs, a M transformé eu éeole
agricole et forestière. Il y ayait d'importantes colleetloiM airant 18S1 ;
besseeiip â>bj«ls ont éié é^tmits é«nmt i'iMvrreetion p«lMiaUe et
le reste a été «nm«|porté à M-PétionlKHirg et m GtM^Tie. Dans le
beau *p«re) dn eèté de la Vistele, a'éUve sarde bavt* eoubaistments
qai rappellent ceux d'o&e forteresse, le tempie et la Stbplk, iml-
tstien de celai de Tivoli. Pnlawy est un Hem de vinégiatiire dee
VaxBovisftfl. Aux enTitons sont situés le beau pavillon de JftfryiiM
et le villaes de PartkmOta (6 Y. aa S. de Pulawr), avee dee Jeidins
et de joUes naisoiM de plaisanee; à 6 ▼. â V£. de VmUwff le bo«rg
de K^ÛÊka-Woia; à 10 Y. «a 8.^0. (voit 1 r. 60 aller et retcnirt,
£as<siiécrs, dans un site mapiiii|ae, «teo d#s mines du temps de
Casimir le Grand (1333-1370).
En quittant Piidawy , on tourne au 8^JS« et laisse à dr» le pays
montagneux de Kasimierz. — 138 Y. Nakfeww (Hajeawn). A5 V.
de la gare (volt 50 a 75 k.), les bains du même nom (pane. 2 r. ; abonne-
ment, 5 r. ; bain , 50 k. a 1 r.) , dans un joli site, avec dea bains de
bone, un établissement hydrotbérapique, etc,
1Ô9 Y. UbUm (Jbséim ; huffU ; hdt. : ViOvr^a, raléaïa Qûati-
fiUsa, lévropeiàtaïa Ooêtinitêa; voit, de iagare à la villa, 45 k.,
à rbeure, 60 k.), chef-lieu de gouv. et ville considérable de 46001)
hab. , située dans une contrée fertile , sur une hauteur au bord de
la Byêtrxyca, petit affluent du Wiepra, et entourée de collines,
de lacs et de marais. Lublin possède des fabriques importantes
(ciment, sucre) et fait un grand commerce, surtout de céréales. On
y remarque entre autres églises catholiques: la cathédrale^ du xvi® s. ;
Végliêe dei Dominicaine , bâtie par Casimir le Grand, avec la cha-
pelle des Firlei; Vtgliu des Bernardine, avec le beau monument
du médecin Oczko (xvi® s.); V^gliie Ste- Marie, construite dans le
style gothique par Jagellon en souvenir de la victoire de Grûnwald ;
et Vegliêe St- Nicolas, dans le faubourg de Czwartek, où elle oc-
cupe, d'après la tradition, remplacement d'un ancien temple païen.
La Tille referme, en outre, de vieux hôtels de familles célèbres de
la noblesse (des Czartoryski, des Potocki, etc.), un grand hôpital
militaire (anc. couvent), un bel hôtel de ville, un théâtre, etc. Près
de Tenceinte, Tanc. palaii du Tribunal (xrv^ s.), siège actuel des
juges de paix, et deux maisons (nos. 2 et 12) où ont habité Charles XII,
Pierre le Grand et d'autres personnages. U y a un monument en fer
érigé en mémoire de Tunion de la Pologne et de la Lithuanie,
restauré en 1825 par Alexandre I*'. Il reste de ses fortifications un
vieux château (transformé en prison) avec la chapelle de la Trinité,
30 LB.Ô. CHËfcM.
&U0I qHe quatre portes, entre autres t eeUe 4e Craeo¥i4 et celle de
la TriBitë, avec an haut clocher (belle vae).
Lublin a été fondée au x^ s. C'eat à Lublin que se eoneentra , aous
les Jagellons, le commerce de la Fodolie , de la Volhynie, de la Galieie \
ses marches étaient célèbres et le nombre de ses hab. sVleva jti0qn''à
70000. Elle fat le siège de Tanc. tribunal de la couronne, et pinaieurs
diètes se tinrent dans ses murs, par ex. celle de 16&9, sous Sigisnaond-
Auguste, qui dura une année et amena Tunion de la Pologne et de la
Litbuanie. Lublin était encore 'au zviii^ s. une des villes les plus im-
portantes de la Pologne.
La voie franchit sur un long pont en treillis de fer le Wi«prz
et ses rives marécageuses. -^ 209 Y. B^owiee (Pefonem).
227 y. Ohehn(Xom; buffet; hdt: Slavianêkaïa Ooêtirtitaa,
ch. 30 k. à 2 r., b. 10 k., 1. 40, din. 40, simple), ville de 10 OOO bâb.
et ohef'^liea de district, sur l' Vker, dans une région fertile en gretin.
Elle dépendait autrefois de la principauté de Halicz. Elle est le
siège d'un évéché gréco - russe. Il y a une église catholique remar-
quable, ainsi qu'une cathédrale gréco -russe visible de bien loin.
Du 8 au 20 sept a lieu ici la fête de la Mère de Dieu de Gheha, où
affluent des milliers de pèlerins gréco'-russes. — De Ohefan à Bxest-
Litovsk, V. p. 231.
246 y. Dorohuêk ^Ao^oryon)^ eu l'on traverse le B<mg,
A 16 y. a» 8h 9WC le Bou|;, la petite viUe de Dubi^nèa 0|f6ewi^, eon-
nue.par la bataille du 17 juillet 1792, où KoJciuszko, le «béros de DubîenkA-,
sauva du. moins Thonneur des armes polonaises par la résistance intr^Spide
q«*il oppbsa aux forces supérieures des Busses.
Enfin L^uhomlj Madjéw et '
310 y. Xowel (KôBeib), où Ton rejoint la ligne de Brest-Litovsk
à Kiev et à Odessa (p. 359).
«.BaBMttBiV
I. DalelUil
B« VilMi
IL DeSochi
7. De VuaMla i
Ipnda. 43
9. DeBIpiat-
Walk à FeniJ
10. DeSt-PAcnt
11. De Bulin (Ti
S. Dt
I. >•
Dibsi, eii- Vi. fil- Kl
Nff; 4 fVâv (X kll.. «
riKlM-Batf, a> « h. l/i
bit. à Tkp. pOQT Z^bOH
S'il genbla trop b
«iicbtr à KiEnlfiberE,
fW n«u «e efasBce «
dÏT^kotecD DB da V
IV IbIh. nr ullc d<
De Berlin à Sgdt
- Vrdtknknan (hât
BjdtknluLen mv. >/« <
32 IL R. 6. KOVNO. De Berlin
2 y. (2kU.) Yirballen (BepxôojÔBO; bon buffet; il y a huit
ch. à coucher, 1 r. 50), bourg de 4000 hab., sur la Lepone, petite
rivière limitrophe. On demande ici les passeports et visite les ba-
gages (v. p. xiy). Il y a env. 1 h. d'arrêt. La plupart des employés
parlent français. — Les formalités remplies, s'assurer d'an com-
missionnaire (p. xxi) , à qui Ton confie ses bagages et qui va vous
retenir une place dans le train.
De Yirballen à Kovno , on est dans le gouv. gén. de Varsovie
ou, plus exactement, dans le gouv. de SuwaUci, qui forme l'extrémitë
N. de la Pologne, et dont les habitants sont au N. des Lithuaniens,
au S. des Polonais, un peu partout des Russes, des Allemands, des
Tsitigari et des Juifs , ces derniers surtout dans les villes. Le pays
au N. de Maryampolf que traverse la voie, est presque entièrement
plat. Le côté £. est en partie boisé, ondulé sur les bords du Niémen,
marécageux et coupé par des eaux dormantes. Le côté G. , au con-
traire, n'a pas de bois ; il est fertile et relativement bien cultivé. Au
loin, à dr., court transversalement la chaîne des monts d'Augustowo.
qui se rattache au versant de la Prusse orientale.
17 y. Wytkowyiiki (BiUbKOBâniKM), stat. à 2 Y. de la ville de
district du même nom, qui fut, le 22 juin 1812, avant lepassage du
Niémen, le quartier général de Napoléon. C'est de là que l'empereur
lança la proclamation où il annonçait à son armée le commencement
d'une «seconde guerre de Pologne».
29 Y. Pilwiszki, — 47 Y. Kosidowa R^tda. — 64 Y. MaurucU.
On atteint le Niémen, que la voie franchit sur un pont de fer de
400 m. de long. Il y a un pont de bateaux dans le voisinage.
On se trouve au delà du Niémen dans la Russie occidentale ou
Russie Blanche (v. p. xxxv), à l'extrémité S. du gouv. de Kovno (v. ci-
dessous), et bientôt on arrive à la gare de Kovno >, au S. de la ville.
82 Y. XoTHO. — Biiffet,^ Hôtbl: Rûuêskaia GetHniUa. — Rbstaur.^
au jardin de la ville. — Voitures : de la gare à la vieille ville, 40 k. i à la
ville neuve, 30 ^ à l'heure, 30. — Tramway, de la gare à la ville (a V.).
Kovno (RÔBHo), ville d'env. 74000 hab. , dont la moitié Israé-
lites , est le chef-lieu du gouv. du même nom , avec une importante
forteresse, dans un joli site, au confluent du Niémen et de la VilOa
(BhjIa). Elle est encaissée entre les rives du fleuve, qui ont env.
60 m. de haut, et elle se compose d'une vieille ville étroite, et d'une
ville neuve, en amont. Kovno possède un séminaire de prêtres ca~
thol. , un gymnase (collège) de garçons et de filles , un théâtre, plu-
sieurs fabriques importantes, des brasseries, etc. On remarque entre
autres églises catholiques: celle de St^ Pierre -et -Si- Paul, du
xv^ s., la plus grande église catholique de la Lithuanie; celle de Si^
Georges, de 1471, et la chapelle Ste-Oertrude, qui existait déjà en
1503. L'église gréco-russe de St -Pierre- et -St-PàtU a été^ichevëe
en 1894. Ïj église luthérienne, bâtie en 1686 dans le style gothique
primitif, est située dans la vieille ville. Sur la grand* place, ûifi bel
hôtel de ville, des casernes, qui occupent une Ane. église ^polonaise,
à VUna. YILNA. IL H, 6. 33
et QMe pyramide en fante, élevée en souvenir de la retraite des
Français en 1812. Ce monnaient porte rinscripiion : «La Russie Ait
surprise mi 1812 par une armée de 700000 hommes; 70000 seule-
ment repassèrent la firontière.» — Dans le faubourg de Ckantêi,, en
ht9 de Poniémoni (t. ei-deasons), de nouTelles grandes easemes.
Kovno fidsait partie de raneieo duehe' de Llthuanle. 8a fbadalion
remonte, dit-oa, a« x*ê. Elle devint peu à peu au xir^ et aa xv^i.
te centre du coaunaree snr lea froatiàres entra la Pelane, la Lithnaole
et lA KoMie; de 1384 k 1396 elle appartint k Tordre Tentunlque. Main
elle s^eppearrit pins tard an point qiron lui Itt remiee des imp^tf en 16M.
Une armée nuée, eeq^ le Uêx Aleads, le pilla et la bvéla en IttA. Lora
du treioième paitMe de U Polome, en liBi, Kotbo éclMit déinitiTement
à le Sneaie. Le xMuin 1813, rarmée francaiee atteignait la rive g. du
Niémen en Ikee de Kovno, et le 38 an matin napoléon vint en reeonnaia-
sanee à Mêrmt^t en fttee de la Tille. Une hantenr près dn Tillage de FmM>
JMM' (nonwiwai) a'appelle encore mWim 4« Sup^Uorn. Kovno fut occupé
le 34 juin.
A 33 V. de Kovno (diligence, 1 r. 45^ TOit., qu'on peut jprendre à la
vieille poète, 4 à 5 r.) se trouve IvroMaay (Baparanii; Mt. : Marala Oe<M-
»âM, ch. 15 à 90r., dîn. 13 à 15 r. par moie), omi a des bains d'eaux
salines, deas un bean aite. La eaieon dnre dn 15 omI aa 1^' sept.
La voie passe ensuite dans un long tunnel et longe quelque
tempe le Niémen^ puis traverse la partie la plus boisée du gouv. de
KoTno. — 101 y. iVooi/itieAM (DpcnenteM).
116 y. Kofthédwy (Kome^épH ; buffet), où s'embrancbe le cbemiii
de fer de Liban (v. p. 37). - 126 y. /os« (buffet). - 140 V. Evid.
162 y. InadTaroTO (laijpmpéBO; buffet), où aboutit la ligne de
Varsovie k St-Pétersbourg (v. p. 43).
A 10 y. an S.-O. est la petite ville de Trékl (TpoM). Elle a un vieux
château, près d'un grand lac. Le grand-duc Sigismond de Lithuanie y fut
Msaetiné en 1440 par lee voïvodes Dolgierd de Vilna et Leluez de Troki
et le prinee Czartoryaki.
On se rapproche de la vallée de la Viliia, affluent du Niémen,
et passe dans un tunnel sous le Mont'Ponary.
178 y. yiUut ( Wilno; BuMo). — RÔreLs (omn. à la gare, 40 k.):
H. St-Ge^rge fpl. a, A 3), Perspective Ofaéorghievsky (ch. t. e.75 k. à7 r., dëj.
40k., dîn., de 3 h. à 7 h., 00 k. à 1 r.; voit, à Vbeure, 1 r. 60) ; ff. de VBurûpe
(pi. b, A B 4), au coin de la Nëmetskaîa et de la Blaeoviëehtehenekaïa
(eh. t. c. 75 k. à 10 r., déj. 40 k., dîn., de 1 li. à 6 h., 75 k. à 1 r.)-, B. du Con-
tinent (pi. e, B4), en face du théâtre, beaucoup de marchands (ch. t. e. 1 à
5r., dej. 40 k., dîn., de i h. à 5 h., 76 k. à 1 r. ; voit., 1/2 journée, 8r.),
tons trois ont des bains; H. DagvMir (pi. d, B 6), non loin de la gare. —
RcsTACKAVTB : Buffet^ bon ; NarouehMUh^ Bolchaïa, près du théâtre ^ Kn jardin
de la ville, dans un joli site, il y a des concerts militaires en été. — Posra
ET TétéoEAPHB (pi. B 3), au coin de la Bolebaïa et de Tlvanovskaîa.
VoiTVHBS DB PLACE TtariO : de la gare à la ville, 35k.; à la course,
en ville, 20 k. ; à Theure, 45 k. ; heure suiv., 40 k. — Tba.mwats (5 k.) : de la
sare au pont Zéliony (aejréHui nocn) et à la cathédrale Pretchistensky
(pl.C4), par la viUe; de la cathédrale 8t-6tanislas (pi. B 9) an faubourg
Antokole; puis, dans les faubourgs Sarétchlé et Loukichki.
AoBMCB coiisuLAiBB DB Fbamcb : rue Trokskaïa, maison Pyehkewiu
(bureaux ouverts de 11 h. du, m. à 1 h. de raprès-mldi).
FaiMciPALne cosioeitiÉs (9&3h.): chapelle Oetra-Brama (p. 84), cathé-
drale 6t^8tanislas (p. 35) et aai»it du Chfttean (p. 36).
Bfedeker. La Russie. 3« édit. ^
34 //. R. S, VILNA. Bistidre.
Fi^a (118 m.)) cheMi«u du gouv. du même nom et autrefois
capitale de la Llthuanie , est agréablement sUnée sur les flânes et
les sommets de coUines hautes de 250 m., ayec seis faubourgs d*An>
tokùlty Saretchie, Pogoulianka et Louhéchhi, au confluent d« la. Vi-
lila et de la ViUika. C^est une station de chemin de #^ importante,
où se raccordent les lignes de Varsovie (p. 43) , de St-Pétersl>oiirg
(p. 74), de Libau (p. 38), de Romny (p. 37) et de Rovno (p. 36). Elle
compte env. IWOOO hab. , la plupart Polonais et onv. 50 ^Z© d'is-
raélites. Cette ville est le siège du commandement d'une division
militaire , du commandement du 11^ corps d'armée , 4u gouir«rne-
ment civil, d'un archevêché gréco-russe et d'un évéché catholique.
Elle a des rues étroites malpropres et mal pavées, mais elle passède
plusieurs hôtels magnifiques appartenant à de grandes familles po-
lonaises, et beaucoup de vieux édifices, surtout des églises. Vîina
possède des manufactures de tabac, des distilleries et d'autres fabri-
ques, et son commerce est considérable.
L^histoire de Vilna remonte aux temps le« plus reculés, où elle était
le centre du paganisme. On y entretenait un feu sacré a« pied de la
colline sur laquelle Ohédimine, grand-duc de Lithuanie, bâtit la forteresse.
Elle devint des 1323 à la fois ville et résidence du prince. Elle joua un
rôle considérable dans la lutte de Vladislas Jagelloa, grand -due de Lri-
thuanie, contre son oncle Kestout, et elle se soumit en 1382 sans résis-
tance à Jagellon. Le mariage de ce dernier avec Hedwige, fille de Louis,
roi de Hongrie et de Pologne, amena rwjiiôn de te Pologne et de la Uthua-
nîe. Jagellon introduisit le christianisme à Vilna en 1887 et y ât élever
la cathédrale St-Stanislas à la place du principal sanctuaire du paganisme
(p. 35). Cette Tille devint alors le siège du premier évêehé de Lithuanie.
La même année elle reçut le droit de Hagdebourg. Elle est souvent
nommée dans les luttes des dynasties, coalisées par la convention de Vilua
en 1401 et par la diète de Lublin ep 1989 (p. d05, eontre les chevaliers de
Tordre Teutoniqne, les Tatares et le grand-duc de Russie. Elle eut beau-
coup à souffrir, au xvii® s. et au xviiie s. des pillages et des ravages des
Suédois, des Russes et des Cosaques; aussi perdit-élle beaucoup de sou im-
portance et de sa prospérité. Elle fut bravement défendue pendant la
guerre de 1794, le 19 juillet, pur ses habitants et le général polonais Gheorges
Grabowski; mais elle subit un bombardement, ses faubourgs furent in-
cendiés et elle tomba le 12 août au pouvoir des Busses. An début de son
expédition de Russie, en 1812, lS(»poléon flt du lïiémen le front de ses
opérations et de Vilna, où se croisent les routes de Kœnigsberg et de
Varsovie à St - Pétersbourg et à Moscou, le centre de la ligne française.
Il ût son entrée solennelle dans la ville le 26 juin. Durant la retraite
après rincendie de Moscou, Ifapoléon s'arrêta encore à Vilna et y quitta
Tarmée, sous un déguisement, dans la nuit du 6 déc. 1812. Les Français
ne purent défendre Vilna et se retirèrent en pillant les magasins et en lais-
sant dans la ville 20000 malades et blessés. L'empereur Alexandre y entra
le 22 décembre. Pendant la révolution polonaise de 1830-1831, Viln» fut
le foyer de plusieurs conjurations qui firent étouffées avant d'éclater.
Durant l'insurrection de 1863-1864, ce fut à Vilna que s'établit le général
Houraviev et de là qu'il dicta ses mesures de répression.
De la gare (pi. B 6), située au S. de la ville, suivre à dr. (E.) la
perspective Alexandrovsky, plantée d'arbres, et tourner au bout de
6 min. à g. dans l'Ostrovorotnaïa (pi. B 5,6), où se trouve VOstryia
Vorota, porte du xvi® s. Au-dessus de cette dernière, du côté N.,
où est aussi la montée, la chapelle d'Oatra-Brama (pi. B 0 5), avec
la grande Image miraculeuse de la Vierge , révérée des ^co-russes
etiinpriinfi par
ITa^jner & Bébés ^.t^;
Cath. St'Stanislas. VILNA. //. R. 6. 36
lasal bien qa% des caièoliques. La rue est tovjourt remplie de
fidèles; tootefoift Timage n'est Tîsllile qu^à l'heure du culte par les
fenêtres de la ehapelle alors ouvertes. Au delà de la porte, dans
rOstrovoroioaîa à dr., V/ffUêe Ste^Th^rhe, aux catholiques, fondée
en 1626, arec une riebe façade en marbre et un intérieur remar-
quable. Plus loin, à df. , le couvent du Sctint- Esprit {CwAro^
4yicoBCxifi MBRatrùph ), fondé en 1592 , et en face , le courent de
la THniie' (Cnàt^ TpénpiiS HOiiftCTâp»), de la fin du zv® s. : tous
àmj. gréeo- russes. L'OstrovoTotnala débouche sur la plaob ou
THiBATBB (pi. B4), un assez grand square. Le théâtre est l'anc. hIVtel
de Tille, restauré en 1783 sur les plans de Ooutzévltcb et transformé
en tbéâtoe en 1845. En face du théâtre, s'élève la cathédrale St-Ni-
coloi, qui est imposante; bâtie de 1596 k 1604, aux Jésuites jus-
qu'en 1773 , elle a été restaurée de 1864 à 1867 et adaptée au culte
gréco-russe. — A Tangle S.-O. de la place du théâtre commence
UltémetskaSa, ou rue des Allemands, où n'habitent aujourd'hui que
des Juifs, et où se trouve V^Ue luthérienne (pi. A 4) , qui n'est
pas visible de la rue. La Y ileiskaïa, prolongement N.-O. de la Né-
metskaïa, mène à la Ylllia.
Au N. de la place du théâtre court la Bo|chaîa, principale artère
delà ville. A dr. d'abord, ViglUe St- Nicolas (pl.BC4); en face,
le vaste bâti»eiit de l'état- major du district militaire de Yilna
(pi. B 4). Fins loin, à dr., au milieu d'une place, V église Piatnits^
kaïa (pl.BC4), bâtie en 1345 et restaurée en dernier lieu en 1865.
De U on suit à TE. la Spaskaîa et Von arrive à la cathédrale Prêt-
chistensky (pi. G 4), fondée, dit-on, en 1346 par Olgerd et renou-
velée em 1867, après avoir subi différentes transformations. — Plus
loin, dans la Bolchala, au coin de l'Ivanovskaïa, le bâtiment de la
poste (pLBC3) qui a trois étages. En face, St-Jean, église catho-
lique; fondée par Jagellon en 1388, achevée en 1426, elle a été re-
staurée en 1571 et en 1826. La belle façade, décorée de statues,
n'est visible que de 1» cour du premier collège. Le clocher est la
construction la plus haute de la ville. — Dans la Blagoviéchtchen-
sliaTa, prolongement 0. de l'Ivanovskaïa, s'élève V église du St-
Esprit (KocTëji cb. S,fxà)-^ fondée en 1441, elle a été cédée plus
tard aux dominicains, dont le couvent avait été sécularisé en 1844.
Plus loin, & 1*0., dans la Zawalnaïa, V église réformée (pi. A 3, 4). —
De la Bolchaïa, au delà de l'église St-Jean, la ruelle (nepeyjOKi)
MikhaHovsky conduit à la belle église Ste-Anne (pi. C3), construite
à la fin duxj[v* s. dans le style gothique. A côté, ï église St-Bemard-
et'St" François, fondée par le roi Casimir en 1469.
La Zamkovud'a, prolongement N. de la Bolchaïa, mène à la vaste
PLACE DE IiA CATHÉDEALE (pi. B2, 3), OÙ SO VOit, du c6té N.-E. , la
cathédrale St - Stanislas , avec un haut clocher rond à la base et
octogonal au sommet, dont le soubassement, qui daterait encore du
xiv^ s., se détache bien dans un joli ton rouge clair. La cathédrale,
fondée d'abord en 1387 sur l'emplacement du temple païen de Per-
3*
36 ILR,6, VILNA.
keuiMs , dieu de la lumière (p. 34) , incendia à plasieufg reprises
et lestAurée à fond en 1801, â U forme d'un temple grec Six, énor-
mes colonnes de style dorique en forment le portique; dans le tym-
paa, le sacrifice de Noé; au-^easnS) les statues de Ste Hâlène, tanaiit
une croix, et des saints Stanislas et Casimir. A Tintérieur, riche-
ment décoré, se Toit, du côté S. , dans une chapelle enmarhre du
style baroque, le cercueil en argent de St Casimir, qni pèse 1200
kilogr. Au-dessus du tomhean du grand-^duc Titovt (m. 1430) une
Image de la Vierge, qui lui a été offerte en 1386 par l'empereur grec
Manuel Paléologue. Il y a, en outre, beaucoup de monuments funé-
raires de nobles lithuaniens et polonais issus de funilles célèbres.
— Non loin à l'E. de la cathédrale s'élève, à env. 50 m. au*de8sus
de la Yillia, le mont du château (sâiuonafl ropà ; on y monte com-
modément du jardin botanique), avec les restes d'un château con-
struit par Ghédimlne. De U tour (rafraîeh.) on a une *vue splendide
sur la vUle et ses environs. En face, sur la rive dr. de la Yileika,
le mont de la Croix (KpocTÔnaii ropà), avec une vue également belle.
Au S. de la place de la cathédrale , la Dvortsowata conduit au
château et aux bâtiments de l'anc. Université. Le château (pl.B3),
résidence des archevêques de Yilna du xvi^ au xvin^ s., a été res-
tauré de fond en comble en 1832 pour la dernière fols ; c'est actuelle-
ment le siège du gouverneur général et le pied-à*terrede8 empereurs.
Napoléon y résida du 28 jui!n au 12 juillet 1812. A l'E. , en face
du château, Fane. Vnii?ersité, d'abord une académie fondée en 1Ô78
par Etienne Batheri; transformée en université par l'empereur
Alexandre I^*^, elle a été supprimée en 1832. Il y a maintenant
dans ses édifices : deux gymnases (collèges) , les archives centrales
d'anciens documients des gouvernements de Vilna , de Kotuo , de
Qrodno et de Minsk, la bibliothèque publique (enr. 110000 vol. et
1000 manuscrits, dont les plus importants sont dans des vitrines;
ouverte le dim. de 1 h. à 3 h.) et un musée. Le musée d'antiquité'»
(Mpéii 4péBHoeTeft; pi. B 3; entrée gratuite le dim. de 12 h. Vt à
3 b. et 1. 1. jours pour les étrangers) renferme un grand nombre
d^objets des â^es de la pierre, du bronze et du fer, des médailles,
des armes, des portraits et d'autres tablestrx.
Dans le fatjboijbg d'Antokolê ( pi. au delà dé D 1 ; tramway,
V. p. 33), on remarque: Végliêe St-Tierre-et-St-Paut , dans un Joli
site, sur un versant; achevée eu 16^, elle possède une image mira-
culeuse du Christ; et V hôpital, anc. château du prince Sàpiéha, con-
struit en 1691. — Intéressante excursion au domaine de Verkî. au
prince de Hohenlohe, dans un site charmant, à env. 7 V. au N., sur
la Tiliia. Le Jardin, dans le goût anglais, offre de Jolies prome-
nades; le château, qui mérite une visite, est visible sur demande
(il y a de belles armures du xvi® s., des tableaux, etc.).
De Vilna à Dilnabourffy Riga et Si- Péter sbour'ç, v. B. 7 et 11.
De Vilna X Rov»o: 4Î8 V.^ chemin de fér, en 12 b. env. Cette ligue
traverse les gQur. de Viln», de MiMk et de Volhyni« et, dans sa moitié S..
QOMEL. //. n. S, 37
la PoUénié (p. 3800 eu N. au 8. ~ 49 V. OMaHmi (Bnutea; buffet). -
89 V. Uda (JKto; buflét), tIUc de 8000 Ub. et elMf-Uea de dUtrIei. -
113 V. Niéme: — 188 Y. JBartutaviUM (BepdaoMna; buffet), où Ton eroUe
la Unie de Brest > litOTsk à Moscou (p. 381); embraneh. sur BUtystok
(p. Ô). -< 297 V. UmmimHê (J^nneq^t buffet), Mssi sur !• Ugoe de
Brest -IdtoTAk à Briansk (p. 381). Le tmUi Irvrene le Frifiai. - ileviio,
V. p. 359.
Du ViLKA 1 Bomxt: 711 V., eu 35 h. env. Cette ligne se détache d*
eeUe de St-Pëterabouig à F<Mte (9 V. ; p. 48). — 79 V. ZàMssi^ (3ejiicM ;
buffet). — 173 V. Jftflsft (p. 339). — 373 Y. Ossfoovtfdki (ôeunora^ia; buffet).
- 313 Y. BebrwdA (Bo«pficu; 4i(fW; hÔt. : IT. de St-FéUrâ^ourç, eh. t. e.
60 k. à 8 r., dîn., de 13 h. à 3 h., dep. flO k. ^ B. Daçmmr ; voiture de la rille
a la gare, 30 et 35 k.; à llieare, 80 k.), ville de SftOOOhab., eheMleu de
district et place forte, sur une hauteur de la rire dr. de la Bérétino^ qui
a là euT. lu) m. de large, et au milieu des forêts de la Poliëssié (p. 368).
Elle eoBUBJtnde la grande route de Brest à Moscou et le passage de la
Béréûna. — 317 Y. Bérétima; le train traverse le fleuve du même nom.
- 374 Y. JMnm (S«S6n»; buffet); le train franchit le Dniepr. - 454 V.
Gsaftl (rdMCjn; taf/M; bôt.: Sévemaia^ Boumantsevskaïa , eh. dep. 60 k.;
du ComUmenty Zamkovaîa, cb. 40 k. à 10 r.; Orand-mui^ Troïtskaïa, eh.
dep. TbY..^ b. 10, 1. 35^éj. 86, dtn., de midi à 4 b., 50k. à 1 r. 50-, voit,
de la gare à la rille, 30 à 40 k.), aussi sur la ligne de Brest -Litovsk à
Briaask (p. 231). C'est une ville de 41000bab. et nu chef-lieu de district dn
gouvernement de Vohilev, sur la rive dr. élevée du So)«y affluent du Dniepr.
Elle a des sucreries et elle fait un grand commerce. Sur la terrasse du
eh&teau du prince Paskéviteb s'élève une statue équestre de Joseph Po-
niatowski , destinée d'abord à Yarsovie; c'est un bronze d'après Tbor-
Taldsen. Daus le château, visible seulement en l'absence du prince, une
rtatne en asarlnre de l'ciaperenr liieolas 1*^', par Bauch. Dans la cathé-
drale St>I*ierre-et-St<Paul, un monument funéraire du chancelier N. 8.
Roumiantsov, par Canova. Bateau à vapeur de Oomel à Kiev, v. p. 367.
(38 Y. Bakkmuiteh (Bazaiva; buffet), où l'on cioise la ligne de Kuursk à
Kiev Cp. 881). — 711 Y. Jtsamy (p. " '
n. De KoeMdary à LiWiL ConrlaBdt.
De Koeliédary à Lihtm : 394 Y. ; train omnibus en 9 h. — De Yirballen
à Ubau^ par Koehédary, train omnibus, 16 h. env., 11 r. 60 et 6 r. 90. --
l>e YirbaUen à Biga^ par JKochédary et Mojeiki, 458 Y., trains omnibus,
17 à 19 h., 12 r. 50 et 7 r. 50 (par Yilna et Dttnabourg, v. R. 7).
Koehedary, v.p.Sâ. — 22V. Oa^ouny. Puis on franchit la Viliia
sur un beau pont. — 28 V. lanov. — 37 V. Jt'imy. — 58 V. Kéidany
(buffet), 8UX la rive dr. de la Ni^viaUa, avec un château du comte
Todtleben, autrefois h Oristophe Radziwill, prince protestant, qui fut
assassiné au commencement du xtii*^ s. à Tiiistigation des Jésuites.
Le pays, TaiiGienne Samogitie, devient de plus en plus montagneux ;
partout encore des forêts. — 70 V. Datnov. — 84 V. Mikhelmond.
- 95 Y. BéiêogiOa, -> 118 Y. Rad*iwiliehki(?9iAimBVUÛmvM\ buffet)
Ligne de Dfiaabourg (p. 43).
136 Y. Chayli (lUaBJH; buffet), ville de 22000 hab., dont beau-
coup (de juifs , et chef-lieu de district du gouv. de Kovno. La voie
croise près de Cbavli la grande route de Tilsit à Riga et à St-Péters-
bourg. — 151 Y. OmolU {Onoâhé). — 159 Y. Kourchany. - 176 V.
Popéliany (aoneiâHu). — 184 V. Dohikinia (Aoô^khhh). — 196 V.
Vi^kchnia (R%mnà).
38 n. R, e, LIBAU.
20^ T. Mojeiki (MoaéllKH; buffet) , où s 'embranche la ii«k« de
Mitau et Riga (p. 57). — 218 V. 7en#à, stal àvaitt lamelle on
traverse la "Windau. — 228 V. Loucha , où l'on entre dans le gouv.
de Couriande. — 240 V. Vainodm. — 256 V. Prekutn.
277 V. QfoUn , chef-lletï de district , à 9 T. dé la station , sur
VAland, Elle compte env. 1900 hab., presque tous Israélites.
294 V. Libau (letton Leepaja, îadâBa). — Hôuls : *ff. de Rome,
au Grand Marché (eh. t. e. 1 à 10 r.* d^. 45 k., dln., d« 1 h, à 4 h-, 1 r.,
p. 2 r. SO à3 r. 50, omn. ÔOk.) ; H. de Si. Pétersbourg^ Grand' rue^ 15, recomnaandé
(eh. t. e. 75 k. à4r., d^.40k., dîn., de 1 h. à 6 h., dep.60k., omn. 40) i .7. de
Hambourg, au Grand llarehé, avee jardin et eoneerts (ch. t. e. 75 k. à 5 r.,
déj. 40 k., dîn., de 2 h. à 7 h., 75 k. à 1 r. 50; p. dep. 3 r. 40; omn. 50 k.).
Bestauravts : RaUkeUer, à Tbôtel de ville, avec des peinturea murales
et de bon vin; KurJtauê (v. ci-dessous). — CAFB-viTissBKU: BoniU, au
Nouveau Marché.
VoiTUKKs: de la gare à la ville, à 1 chev., 35 k.; à 2 chev.. 50 k.;
à la gare, 20 et 25 k., plus 5 k. par colis ; dans la ville, 15 et 20 k< ; Vs l^-i
20 et 80 k.; chaque heure suiv., 10 et 15 k. en sas.
Batbaux à vapbub: pour Riga^ v. p. 48; 1 foia par mois pour St0ck~
Iiolm; 3 fois par mois pour Stettinf 2 fois par mois pour LÉbeet,
Consulats : de Franct^ rue Hiicke, 14 (ouvert de 11 h. à 1 h.); à* Au-
triche - Hongrie ^ Grand' rue^ maison de la banque de commerce de Riga
(de 10 h. à 2 h.); de Belgique, perspective du Kurhaus, maison Bliefert (de
9 h. à 2 h. et de 5 h. à 7 h.).
Liban, qui compte 64000 hab. , est la ville la plus commer-
çante et le port de mer le plus important du gouvernement de la
Couriande. Elle est à cbeval sur la décbarge du lac de Libau dans
la Baltique. \a église, de la Trinité (luth.), consacrée en 1758 , a
un bel orgue à 131 registres; V église Ste^Anne (aux lutb. lettons)^
bâtie en 1693, a été restaurée en 1895. On remarque Vhôtel de ville
et, dans la rue des Seigneurs (Herrenstrasse), la maison où demeura
Pierre le Grand (11 y a une plaque commémorative). La ville a en
outre un théâtre, appartenant au comité de la Bourse, plusieurs étab-
lissements d'instruction supérieure et une école navale.
Histoire. Libau, d'abord un villace de pêcheurs, mentionnée eomme
port déjà auparavant, incendiée en 1418 par les Lithuaniens, vendue an due
Albert de Prusse en 1560, revint à la Couriande en 1609. et elle fat élevée
au rang de ville en 1G25. Elle fut prise le 13 sept. 1701 par Charles XII,
qui la fortifia aux frais de la municipalité, et en 1812 par les Français
et les Prussiens. — On y a construit récemment le «port de guerre de
Tempereuif Alexandre III> pour la flotte russe de la Balti4|u>e; oa traTaiite
beaucoup à la forteresse du port. Le comité de la Bourse à Liban a bien
contribué par son zèle intelligent à Tessor qu'a pris le commerce; 718
vaisseaux entrèrent en 1881 dans son port, qui en reçoit maintenant plas
de 21G0 par année.
Libau n'est pas très fréquentée pour les bains de mer. Il y a
un établissement de bains pour les dames et un autre pour les
hommes (de 7 b. du m. à 7 b. du s. ; saison de juillet. à septembre).
Aux bains Nicola^^ il y a des bains ebauds. Kurhaus^ élégant (ch.
t. c 1 à 5 r., 1«' déj. 45 k., 2«déj. 30k. à 1 r., dîn., de 1 b. à 4 b., 1 r.),
avec salle de lecture, restaurant, concerts, etc.
Il est intéressant d^assister aux pêches qui se font dans la contrée.
Le poisson se harponne à la lueur des torches ou bleu il se (rrend, comme
les saumons à G-oldingen (p. 40), dans des filets fixés k d«s roebers.
IL M, «. 39
Pour bien connaître U Conrlande et ses bftbtUnts, 11 faut s'^csr-
ter de U ^ande route. On paie aux relais de poste 5 kop. par verste
et par ebevai; I& Toiture coûte 10 k. d^un relais à Tautre. Les voitures
particulières sont plus cbères -, elles sont g^Déralement atteUes de
3 chevaux et conduites par à^ Israélites; toutefois elles sont pré-
féribl^, parce qu*on doit fréquemment attendre les cbevaux très
longtemps aux relais de poste. Les cbemios vicinaux de la Cour-
lande ne sont pas précisément mauvais, mais ils sont très étroits et
un peu élevés à cause des marais.
Les HAB1TA1IT8 PtlIflTI»» DE LA GOOtLAKDS fOOt leS LêttOBS , et pOUf
une faible part, les Livonieat. flooa le «on ëe CoarlaMëals oa ëéslgaait \—
habitaai» es rO. et en V. de la Coarlaade, es paHla Lette»^ tn partie
LîTOBieiis. Lca Livwitétui ••ni «B«ere mm noaibre 4*e«vifOB 8008 péabtiirt,
sv Is câte ir. de la Govrlaadet le* LeItoM sont afriealtevrt. <|oaiitaux
ptopriétairea , aojc sables, aux eeelëfiaatiqiMe l«tb. ai aax eltadias, ee
sont preaqfie tona des Alleaunda; las Basses liabMaat soHottt Isa villes.
— Les LffTTova (es Co«rlaada et dans le 6. de la Uvoaie) soat eatourés
an 8. par lea UtlMaaieiis qui leur sont apparentés, à VU. par les Slaves
(Rsasie Blanebe), et am K. par les BstboateDS finacia. Lsnrs habitations
de bois «mt coaaervé lenr loraM priinltiTe. Ltë fsrMes soat isolées on
Sroupées deux à deux et ne forment que rareiaent nn viUaffe propramant
dit. 11 n> n eaère de vUtafe qn^à Taxtréaiité S. — Le fotfsa est nne soeur
endette du litbunnien et du vieux-prussien qui est éteint. Ce groupe de
trois langues forme un des plus aneiena idiomes Indoeuropéens. Cfn est
très surpris du nombre extraordinaire de ehaats populaires des Lettons;
(m a déjn réttai plus de eeiU mIOe quatrains qui formaat uni rielie source
pour la eonnaissanee des mœurs et des eroysnees populaires. — Les usagti
lettoniens, à la naissance d*un enfant, aulk fiançMlles^ aux noees et à un
ettterreaseiit sont eneore asses curieux. Les Lettons oat oonservé peu de
chose de lemr casItMiM maUmml. A TE. et à FO. du pays , à Técart des
grandes yilles, le costume offre eneore des particularités, surtout à Kieder-
Bartau, entre Liban et Polangen, au bord du cours inférieur de la Windau,
à Wolmar, ete. Les plaids carrés ea laine blanebe, ebarmarée de broderies
de dxTersea couleurs, ornés de fvaades afraies rondes , ea argent et en
laiton, les couronnes rondes, brodées de perles, des jeunes filles, les bon-
nets des femmes aux formes variées sont de moins en moins à la mode.
On Toit eneore souvent les sandales («pastela») de cuir qu'ils tanaeat
eHz-mêaaes et attachées aux ebevilles par des lacets plats, et plus rare-
ment les souliers de tille. — La Courlande est pour les antiquaires un
vaste cluunp de recherches. Il ne manque pas dans les provinces de la
Baltique de *mmmU du temps du paganisme, de constructions (ebâteaux de
chevaliers et églises) remontaat jusqu'au xiiie s. et d'ouvrages autrefois
entourés d*uu retranchement et de palissades que les Lettons appellent
'pilskalni*, monts du Château. Ces tmonts du château» ont, en partie,
naesigniieatfonbistorlque; dans leur voisinage, centre des petites pro-
vinces, les ebevaliers Porteglaives élevaient d'ordinaire leurs manoirs
de pierre.
De Qrohin (p. 38; pas de relais de poste), une route conduit au
N.-Ë. à Hasfftpoth (p. 40). On recommande aux amateurs d'anti-
quités nue excursion i la riche propriété de Zierau (45 T.), par un
des cbemins qui se détacbent â g. de la route.
Il extete près de Zierau un endroit curieux nommé XiaAeftsiarde.
C'est un tnvaia long de 300 pas et large de 170, reeouvert d'ua grand
nombre de blocs de pierre longs de 3 a 4 m. et de 1 à 2 m. de largeur
et d'épaisseur. Il y a d autres pierres aussi grosses aux alentours , sous de
vieux ehSfies. On croit que e^éiait 1& un lieu destiné par les païens à des
combats, des saciôAees ou des assemblées. Les chênes séculaires font penser
40 IL n. e. WINDAU.
à un lieu consacre. Le peuple prétend que les pierres ont été apportées
là par Kinte, bomme d'une force extraordinaire. — On retrouve dea aaaem-
blages de pierres du même genre dans le 17ord de la Livonie.
48 y. Hasenpotli flett. Aispute), petite ville de 3700 hab., beau-
coup d'isiaélites. Elle est agréablement située, sur la Tebber. Sur
la rive g. de la rivière, les ruines d'un ancien château de l'ordre Teu-
tonique. L'église a encore des restes de murs du xiv® s. Un cbemiii
de fer a voie étroite pour Liban (p. 38) est en construction.
85 y. Goldingen, ville d'env. 9000 hab., sur la Windau, L'église
Ste-Catherine date de 1672. Un rocher calcaire situé en travers des
eaux de la Windau, près de la ville, a formé une chute d'eau («Roum-
mel») près de laquelle se fait une pèche curieuse.
A 14 y. de Ooldingen est l'aneien et célèbre domaine d'Edwahlea, autre-
foit aux évêques de Hlten. Le vieux château, encore en bon état, forme
un carré flanqué de tours et entouré d'eau de trois côtés. Le quatrième
côté présente un bosquet de vieux chênes, qui fait maintenant partie
d'un grand pare. L^^lise renferme des armures antiques, des armoiries,
etc. — A 5 kil. au S.-O. d'Edwahlen, le château A^MUehmançen^ bien con-
servé, ane. domaine comtal, maintenant propriété de la couronne. — 11 y
a dans le district de Ooldingen plusieurs villages libres de «rois Cour-
landais* (paysans libres, avec certains privilèges du temps de Tordre
Teutonique^ ils parlent letton).
117 y. Piltenj petite ville sur la rive dr. de la Windau, anc.
chef-lieu et siège de l'évêché de Courlande, qui, sous bien des rap-
ports, était indépendant de Tordre.
141 y. Windan (lett. Wentepilt; BuRA^sa; H, Kyling; bat. a
vap. pour Liban et Kiga, v. p. 48), ville de 7000 hab. et chef-lieu
de district, sur la rive g. de la Windau , à son embouchure dans la
Baltique. Le château, bâtiment simple, a été construit en 1290. La
chapelle conventuelle est maintenant une église gréco-russe; la tour
principale du château sert de station aux pilotes lamaneurs.
A 50 y. au N.-E. de Windau (191 y. de Liban) est le château
de Dondangen, à l'extrémité N. de la Courlande et entouré de vastes
forêts où l'on chasse l'élan. La Courlande se termine au N. de ce
château en une langue de terre s'avançant dans la mer, dont la
pointe s'appelle Bometn»! et où il y a un phare, de même que sur
l'île d'Œsel, en face. Le passage entre les deux phares n'est pas
sans offrir des dangers. — Excursion à l'île de Runœ, v. p. 57.
La route partant de Dondangen passe au S.-£. par TtUsen (aub.
tenue par Orunsky; à 25 y. à l'O., le lac d* Usmcdten, le plus grand
de la Courlande), traverse la «Suisse courlandaise», près de Candau
et conduit à (256 y.) Tnckum (p. 55). — De Tuckum, on se rend
au N.-E., par le chemin de fer, à Riya (60 y., 2 h. •/4)i o^ ^i®*^ ***
S.-E., par la voit, publ., à Doblen (40 y.) et à Mitau (68 y; p. 55).
Doblen est un bourg de 1300 hab., pittoresquement situé sur
la Beitrae, On y voit, sur une hauteur à pic du côté de la rivière,
les ruines bien conservées d'un château du temps de Tordre Teuto-
nique et des ducs. Il est entouré d*un mur très élevé et très épais à
certains endroits et qui mesure 800 pas de circuit. A l'étroite ex-
trémité N. de la place du château s'élève le bâtiment principal.
OSTROE^KA. II.R.7. il
transfoimé en ëf^ÎBe sovm 1« due Qotharé K«lller; rar k long eôlé
£., les rastes de demevret du temps des dues. Ce cbâteeu foi prit
par GaïUTB- Adolphe en 1620 et Chéries JLU 8*y anéto ea 1701.
G^thiid Kettler (m. 1687) donne le châteem comme doueire eux
doeheseee; il e <té habité Jveqa'eu milieu dn XTiii" s. — Diligence
(30 kop.), 3 foie pu jour , ponf (9 Y.) FtiUrUkêkaf, sur le ligne
de Mitau è Mojeiki (p. Ô7). De DoUen à (28 V.) Mitau, v. p. 57.
7. De YanoTM à Bigm, par Yilna «t Dtsâbevg .
757 Y., exprcM, 90 h. 9 prix: 21 r. 10 et 13 r.( treia omeibuf, » II. Vs«
17 r. SO, et 10 r. 75. Wagons dhrectf poar Dimehoore (8t-P4l«nbeBrg|.
Wagona-litA de Varsovie à Daaaboan, 7 r. 36 et 6 r. 98. — De Varsovie
à YUna: 388 V., express, 9 h. ; U r. » «t 8r. flO; traie omnibus, 11 k. Vt
«13k., Ur. et8r. «10.— De Yiiaa à l>AMiftMify : 1«3 V., express, S h. V4;
T r. SÔ et 4 r. S6^ train omnibns, 6 h. l/j ; 5 r. 80 et 3 r. fiO. — De Dtina-
bonrs à SiçM: 304 V.^ tnin obui., 9 h.; g r. 76 et 4 r. 06. — De Virbsllen
à JbVa, 9»r Vilna et Dâneboorg, 648 V.; express, 16 h. ^ 17 r. et 10 r. 90;
tnin omn^ 17 b. % 14 r. et 8 r. 40 (par Mojeâfcl, ▼. B. g).
Vanovie , y. p. 8. En quittent le faubourg de Prega et les
bords de la Yistule, pour se diriger à TE., on ne tarde pas à voir
que dans la Ma&ovie, aujourd'hui les gouv. de Varsovie, de Siedlce
H de liomsa, lee champs de hlé eont remplaces par de vastes forêts.
Sur le Boug et ses affluents, des plaines couTertes de grands roseaux
et d'osier alternent avec d'immenses forêts.
16 Y. WoUnmn. On traverse la R»a%a, — 32 Y. Tlui»e% <Tjym%).
On traverse le Liwiec, — 51 Y. hochow (buffet).
65 Y. Zieleniec (3ftjeBéai). On traverse le Boug. — 79 V.
Jfo/fctn. Embranch. sur Siedlce (p. 230).
1>K lfAi.Kiii k hhn: 134 V., ebemin de fer, trajet en 8 b. — OftV.
Ostrelfkay ville de 9600 bab., dans «n fond max^cageux, limite à TE. par
des eoiUnea boisées, sur la rivt g. dn JVartw, qn^on y traverse sur un beau
pont. Bile est presque entièrement bâtie en bois, mais elle a un cbfttean,
une église et un eonvent de bernardins, des manufaetures de drap, ete.
— Les Français, sous Savary, y vainquirent le 18 février 1807 les Russes,
sous Essen ; les Husset, sous Diebiten, le 96 mai iCQl, les Polonais, suus
Skrzyoeelci, Beaucoup d*otteiers russes tombés sur le ebamp de bataille
sont inbnmés dans un couvent voisin de la ville. -> 184 V. Létpp, v. ei-
dessous.
101 Y. Ctyiew {Huméwh), — 141 Y. Lapy (buffet). Embranch.
sur Malkin, t. ci-dessus. — On traverse le Narevr, qui forme Ici la
limite entre les gouv. de Lomxa et de Orodno, et l'on passe plus loin
90US la ligne dé Brest-Litovsk à Graïevo.
162 Y. Bialyitokou Bieloaok (BtiocrÔKi). - Bufei. - hôtsi^s:
NrmeUkala Oottinitsa^ avee un bon restaur. ^ Victoria ^ rue du Marebé, 1
(eh. t. e. 1 à3r.). — Voitvkxs db placr: à la eourse, SOkop.; à Theure,
ôOk. -- TaairwAT, de la gare à la ville, lOkop.
Bialystok (134 m.), ville induslafielle d'env. 64000 hab. (dont
^/4 d'Israélites) et chef<lieu de district, avec une forte garnison, est
situé sur la Biaia, affluent malpropre du Marew. Elle a été fondée,
dit -on, en 1320 par le grand -duc Ohédimine de Lithuanie. Au
42 IL R. 7, BUi^YSTOK. De Varsovie
ZTiii^ S. elle appartesaii a«x eomteg Braoi^ki; Tma d'eiix, le eomte
Jean-Glëment, générai polonais et caetettan de CracoTie, tenta vaine-
ment de se faire élire roi de Pologne à la mort d'Auguste III. £lle
a un anc château fort gâté des Branicki, maintenant un institut
iaapéiial de flUes, plusieurs églises (dont une Intliér.) et deux syna-
gofaesé L'industrie des laines est importante à Bialystok n^éme et
à Charoszett (dans la maison dn propriétaire, anc. rendez-YOïn de
chasse des Branicki , des tentures de cuir remarquables), Dobrzij-
niew, Supraslj Michalowo et Ciechanowicz.
J>a Mkiau^K 1 BsBSi>Lrrow.i IM Yii cbemi» de fei^ et»Âh. Les
trainâ pour Graïevo et pour Brest - Litôvsk ne se séparent qu'à (5 V.)
SUtr0êi«ke (buffet), ^ift prendra donc garde de monter dans un bon* wagon
à Biatystok. — 37 V. Biéiêky Tille de 8000 hab. et ehef-lieu de district,
d^oii Ton va en voit, publique (la ligne n'est pas eneore ouverte au ptiblic)
an village de {40 V.) Biétvv^e^ par Oainovka. A mi-ehemin entre Gaï-
novka et Biélovèje, un rendez-vous de ebasse des empereurs et un aurochs
en bvonse, érifé en souvenir d'une ebasse d'Alexandre II. Alexandre in
(m. 1894) résida eneore peu de mois avant sa mort dans un ehêteaa
bien situé, eonstruit de 1893 à 189B sur les plans du comte de Roebefort.
La forêt de Biélovèje {BfAoaimtitWi n^^ma; 1160 v. earr. de superficie et
jusqu'à 197 m. êe birât), région montueuse et sauvage, couverte de sapins,
est située dans le gouvernement de Grodno et oeeupe presque tout le
S.-O. du district de Proueban. Gîte cbez les gardes-forestiers. La partie
N. on NiMûr^ oh se trouve entre autres la source du Xarew, est n&aré-
cagense. Dans la forêt de Biëlovèje comme au Caucase , on rencontre
encore l'aurochs (bison européen, ayôpii leur n<Hnbre varie beaucoup:
793 têtes en 1831 ; 1510 en 1886 et 433 en i886). La chasse n'est permise
que sur l'autorisation de l'empereur. — 136 T. Breit-Litottk^ v. p. 230.
Da BiALTSTOK A Oraïkvo : 78 V., chemin de fer, en 4 h.* — 5 V.
Starosielce^ v. ci-dessus. — 78 V. OrotevQ (buffet), stat. frontière et de la
douane russe. La stat. frontière allemande est Prosiken^ d'où il y a une
ligne pour (195 kil.) Kœnlgsberg. V. VÂfPemttffne du Ifordy par Bce^ker.
De Bialystock à Bahavovitcivi : 301 V., ebemln de fer, en 8 h. env.
(3ette ligne traverse à l'E. le gouvernemmit de &rodne. — 90 V. Yolko-
vyêk (buffet), ehef-lieu de district insignifiant. Jagellon y fut couronné
roi de Pologne en 1386; les 13-16 nov. 1813, il y eut ici des combats entre
Busses et Français. — 154 Y. Slomm (GjiôHHWb; buffet), ville de 35000 hab.
et chef-lieu de district, sur la Choura. — 901 V. Baranovitehi, v. p. 37.
183 V. Czarna Wieé ou Tchomaïa Vies (MepnaH Btct). — 201 V.
SokoUca (CoKéjKa; buffet). — 216 V. Koutnitsa (K^smma); On
traverse ensuite le Niëmen sur un haut viaduc.
241V. Qrodno (rpôiHO^ 11dm.; bafftt} hH: lévrofpHûuiïa,
Slaviantkaïa, Moakcotkaïa , tou« trois dans la Sobomaïa, cb. dep.
1 r. ; voit, de place, de la^ gare à la ville, 30 k. ; à Vbeuie, 40 à 50 k.),
ville d'env. 47 000 hab., dont ^^ d'israéUtes, et chef-lieu de gouv.,
sur la rive dr. du Niémen , qui traverse à partir d'ici le plateau
septentrional, en formant une magnifique vallée dont les bords ont
env. 30 m. de haut. V église 'paroissiale , construite en 1610 dans
le style baroque, est enclavée dans un ensemble de maiaons, apparte-
naot à fane. eotMseil des Jésuites; en fiaee, Tane. palaiê d'Etienne
Bathori, transforma en hdtal. Plus près du Niémen , ïêgliêt des
bernardins , eoBstniita en 1Ô95; daas la chapelle, a g. de l'eBttée.
des sculptores remarquables. Belle vue su? le fleuve, d« jardin de
à Mifa. QRODHO. //. k. 7. 43
ïmmn chéUntn (xt* s. ; c'mI ftctMHBBMnt u eMteo ailitaim),
diu la ns du Ckâtoav. Il f a une é§iUt InihérUfine. ComncrM
Horissant d« blë , de bois de constroeMon, etc.
Grodao eat nae ▼leiUe ville «Ijhve, BentioBBët your U prcMlèra foU
es IIÎS. liB* XoBgola U déimiairtnt enUèremeat en lAt et le« eheTAlUra
de rordi« Teutoniqne en 1991. SlUnnt Bathàri, roi de Pologne, en il mi
résidence et y monrui le 13 âéc. 1866, nprèe nroir bâU à Tembouebure
de U Gorodnitehankn un ebitena en pierre \ M en rette eneore nne marnltle
dirifée en eôAé 4« Se«Te. Le denxieiM pnrttfe de la Pologne y fnt tig né
à la djèie de 1T9S, et l^nbdieailon dn roi 0UiMm PoiUttowakl toi mbc-
(ionnée k celle dn 36 aept. 1795. — Le 18 jnin 1819, 1» Tille fnt oecnpee
par lea Fmnçaia, et le roi Jérôme y ëtnblit son quartier général.
J>E Gbooko X Adomtoto, X Racski st 1 RoarooDA : 80 et 100 V., ex-
«zrsion en Toit. pnbl. (Sk. par rerate et par cher., non eompria la voiture).
La ronte est bonae. — Angaateve (Aaryevana), qnl porte depnia 1680 le
non de aom fondatenr, ffigianioiid-Angnate IL, eat nne Tille de lt8CN)bab.
et an ebef-Uev de diatrict do gooT. de 8ttvalki, anr lea borda marécageux
da Lac Blanc, d*o& aort la iVeMa. Le eenef d^^tn^nafaro, long de 88 V. et
qui la relie sa Wéaaen, eommenee prèa de la Tille.
laerid ou iUtekU (Pdna), à 90 Y. an V.-O, d'Aug natOTo, eat on bouiv
du gouT. de Sowalki aur la rive dr. de la Ketta. 11 a appartenu à la
famille de Pac. On en remarque VkâlH de vUf«^ du atyle goth., avec une
tour élégante, et VéçUê«, bel éelAee riebement omë de aculpturea. Tour
deax ont été bâtie par le général polonala Lomis Poe. A 1/4 d*b. à peine
de la Tîne, le domaine de Xeependa, autrefoia auaai propriété dea Pac,
avec un magniAqne ebitean anr le penebant d^une colline, dont la cba-
pelle goih. renfemae dea tombeaux dea anciena propriétairea.
Le train traTerse des foréte. — 270 Y. PoH/tehe(Uopink9 ; buffet) ;
ane grande roaie , desserrie par une Toit. publique , mène d'ici au
N.-O. à (17 V.) Drouxghiéniki (4py3reuii«; 193 m,)^ dans un beau
site sur la rive dr. du Niémen , qui a des bains d*eauz minérales
faiblement alcalines. Il y a une belle forêt de sapins. La saison
dure du 1*' mai au 1*' octobre.
On entre ensuite dans le gouv. de Vilna. A TE. du Niémen
s'étendent de Tastes plaines ondulées que traversent des vallées flu-
viales. Çâ et ii des forêts de bois feuillu et de pins.
295 V. Martsinkantiy. - 315 V. Orany (buffet). Il y a dans le
voisinage (embranch.) un grand tir pour Tartillerie et un camp d'été
pour l'infanterie et les troupes du génie. — 333 V. OtkiénikL —
352 V. B<mdsichki, — 371 Y. LaadTaroTO, où aboutit le chemiu
de fer de Virballen (v. p. 33).
388 V. Tilna (p. 33), que précède un long tunnel.
397 V. YUeikft (BueiiKa; hufftt), d'où part la ligne de Libau
à Romny (p. 37). Ensuite, Betdany et Podèr^êt/. — 461 V. Srién-
tsiany (CirfemiiHH; buffet), embranch. sur (119 Y.) GloubokM.
■— ÂS3 V. IgncUino. Bientôt nous passons à l'extrémité E. du gouv.
actuel de Kovno. — 527 Y. Ttmrmond, a 20 Y. à l'E. de la ville de
Novo'Alexandrovêk , située sur la frontière de la Courlande.
544 V. XftUi««By (Kajkj^bii; buffet) ^ dernière station avant
DûnabouTg et à l'embrancb. de la ligne de Radziwilichki (187 V.)
et Libau (364 V. ; p. 37). On traverse la JHina sur un pont en fer,
et Ton est bimrtôt à la gaie de DûfMtbourg'St'Pétetêhowrç, d'où
44 //. S. 7. DÙNABOURO. De Varsovie
partent i«B lignes de St-Péter»bourg(R. 11) et de Smolensk (t. ci-
dessous), mais à 2 Y. de la ville. Un trençon de raecordemeni, pour
lequel on change de voiture, mène à la gare de Riga.
550 y. Dunabourg. — Bon buftt à la gare de St-Pétersbourg (eb. 1 r.
50 et 2 r. 50). — Hôtels: Grand-BôUl; H. Sandtnann (eh. t. e. 00 k. à 3 r.,
d<^. 40k., dîn., de 13 h. à 4 h., 50 k.)-, B, de Londres. — Voitubu db vi«ace :
de la gare de St-Pétersbourg à la ville, 30 k. ; à Theure, 90 k.
Dunabourg, nommée officiellement i>t7in8fc(J(BHHcn)dep. 1893,
ville de 75000 bab., chef- lieu de district et place forte da goav.
de Yitebsk, sur la rive dr. de la Duna. Comme centre commercial
(lin, céréales, bois de construction) et point de jonction de lignes
ferrées , Dunabourg tient une des premières places parmi les villes
de la Russie occidentale. l/eglUe de la Farter eêse (à 2 V. de la gare
de St-Pétersbourg, à 4 Y. Vt â® c®^^® ^^ RigA)i d*abord aux Jésuites,
puis aux gréco-russes, est un édifice à deux tours, plein d'effet, du
milieu du xviii^ s. ; le chœur est rectangulaire. Chaque pilier des
arcades de la nef centrale couverte d'une voûte en berceau est pré-
cédé de quatre colonnes décoratives.
i Le château de Dunabourg a été fondé en 1375 par les chevaliers
Porteglaives. La ville devint sous la domination polonaise eapitale de
la voïvodie de Livonie et du district de Dunabourg. Détruite par Ivan
le Terrible, en 1572 et en 16T7, elle fut reconstruite par Etienne Batbori
en 1589 et réunie au royaume de Pologne. Ensuite elle fût oecupée par
les Suédois, en 1600. Oustave-Adolpbe céda Diinabourg à la Pologne.,
en 1698. Darant la guerre de la Russie avec la Pologne et la Suède.
Dunabourg fut prise le 30 juillet 1656 par le tsar Alexis MlkhaïloviUfa,
et reprise deux ans après par les Polonais. La ville appartint dès lors
à la Pologne avec la Lithuanie polonaise^ jnsqu^n 17f2, où la Russie
Blanehe fût annexée à Tempire russe. Dunabourg fut ocenpée en 1812
par le marécbal Oudinot.
De Dûvabouro à Smolbmsk: 372 V., chemin de fer, en 18 h., départ
de la gare de Riga. — La contrée oflfre peu de chose. — 17 V. Jotephovo.
— 40 V. Kreilavka (buffet). — 65 Y. Balknovo. — 78 V. GkeûrçMévMk.
91 V. Srisaa (buffet). La ville de ce nom est à 4 V. au 8,-0., au con-
fluent de laDttna et de la Drista. Elle compte 5000 bab. et c^est un ebef-
lieu de district du gouv. de Yitebsk. Elle fait un commerce important.
102 V. avolna. — 118 V. BorlnvOeM. -<- 128 Y. Adamùtc. — 187 V. Asro.
voukha^ village sur la route de Polotsk à Szébecb, où eurent lien en juillet
et août 1812 Tes combats de Kliastiisi^ GolovOitchiUa et Svolna^ pour couvrir
St-Pétersbourg. — Après avoir quitté les forêts marécageuses de la rive dr.
de la Diina au N.-E. de Polotsk, on voit à dr. la ville de Polotsk, située
sur les hauteurs au N. de la rivière.
152 Y. Polotsk (nôJOUKi-, buffet; hôt. : Grand-mtel; II. Ki/ita, ch. 50 k.
à 2 r., b. 10, 1. 25, din., de 1 h. à 5 b., 45 à 75 k., plus cher en aoAt; ilaere
de la gare à la ville, 15 k.-, à rheure, 80 k.), ville de 19000 bab. et ehef-
lieu de district du gouv. de Yitebsk, sur un plateau élevé entre la Diina^
et la Polota^ au X. Rogvold (Rogvolod, Ragnvaldr). un des compagnons
de Rourik, y régnait au ix^s. Polotsk échut en 1228 à la principauté de
Smolensk. Elle fut favorisée sous la domination Uthuanienne-polonaise,
et elle surpassa même Yilna en richesse. Ivan le Terrible s*en empara
pendant la guerre entre la Lithuanie et la Suède d'une part et la Russie
de Tautre, de 1562 à 1563, mais elle retourna à la Lithuanie 16 ans après.
Etienne Bathori s'en empara aussi , en 1679, et en fit une voïvodie lithu-
anienne. Polotsk tomba au pouvoir du tsar Alexis Mikhaïlovitch en 1654,
avec Dorogobouch et Smolensk, mais fut rendue en 1667, à la paix d^An-
droussov, et ce n'est que sous Catherine II, au premier partage de la Po-
à Ri^a. V1TEB8K. /I. Jl. 7. 45
Jtgae^ que U rUIe Ivt 4ëAnitiTe»Mt révBie • U B«Mk. Sa l$tt. U
première armée maae de TChiesl, balUnt en retraite depuis DrijM (p. M),
«tteifalC Polotek le 18 juillet. Knrat Toecupa 5Joari aprèi. Lorfqae la
finsée- Armée s'aTanfa car Vilelwk, Oudiaot, «oateaa fliu tard par la
eorpa de €hraTion-8i-Cjr, y resta poer epërer eoatva le 1^ corps rasse,
détiehé soas lea ordres de Wittfeaitein, et poar aenaeer St-Pëteriboorg.
iprèi les combats de Kliastitsi, de OoloreliteUtsa et de BTOlaa, Wittcen-
steia sttaqaa «ae preiaière lois Poletsk lans sacais, le 17 août, omis 11
révMit à s'en emparer les 18-19 octobre. — Cette Tille a ma aaeleB Xrcmltfff,
dus raai^e eztériear de la DAaa et de la Polota, plastean églises (entre
uties: r^Use .fllfi JhfilbiaipBS, dans le style rosoeo), des coaveats, parsil
lesquels le comment d* Spmitg on dm Smmtnmr^ à S UL aa V., est célèbre
par les eombats de 1813: une éeoU de eodsto, ancien collège des jésuites,
et plesiemrs ftibriq«es. On y remarque, sur la place en teee de la cathé-
drale, um mwmwmtmi érigé a la méaMftie des Bosses tombés près de Po»
lotsk en 1813.
La contrée est mieux caltiTée à partir de Polotsk, surtout près de
Vitebsk; le terrain est plus accidenté et il y a aussi des forêts.
laST. Oorj^mf; 184 T. OM; IW Y. .^ercAa. — 906 V. AVrsifae (buffet).
- 316V. l€U9mo; 334V. atmroié - Seto ; 384V. Xai<^a. - Bientôt aprèi,
Vitebsk apparut sur les hauteurs pittoresques de la rive g. de la D&na.
344 V. "ntebek (Biieôcn; èi^cl; hôt. : Ormd-mui M0mclimer^ eh. 00 k.
à3r^ b. 10 k., 3e déj., 75k., dtn., de 1 h. à 7 h., 06k. à 1 r. 38, omn. 30 k. %
Broti, ek. 60 k. à 3 r., b. 10 k.. déj. 30 à 40; Aaere, de la gare à la vUle,
25 k. ; à rkeare, 60!), ville dVuT. 06000 hab., dont beaucoup d^Uraélites, et
chef- lieu du gouy. du même nom. Elle appartint altematiyement , jus-
qu'au xii^a. , à Smolensk et à Polotsk; ensuite elle forma une princi-
pauté iadépendaste, et elle fàt réunie à la Uthoanle auxiv^s. raie de-
vint rapidement florissaate sous la domination lithuanienne polonaise. Elle
fat prise par Vladislas Jagellon en 1436, et les Russes s*en emparèrent en
iSÊS et en 1609, mais Etienne BathorI la leur reprit. Devenue rille f^n*
tiève, Vitebak Ait ua ëoiti de discorda eatre la Pelogse et la Russie, oui
r&iuiexa déHnitlTement en 1773. En 1813, la colonne centrale de la Qranae-
Armée marehsmt sur Smolensk et Koscou passa par Vitebsk, et yapoléon
y entra le 98 juillet avec la garde. Il y resta quinze jours pour refaire son
armée, et il en partit le 13 août pour attaquer Tarmée russe concentrée
à Smolensk. — Les environs de la «are, presque uniquement habités par
des israélftes, font une impression désaîpréable par leur malpropreté. Ce
n'est q«*eB trarersant le beau pont dé la IHtoa, que le coup a*œll change.
la paartie de la vUle située an delà a des restes de fastlAcatlans, de belles
Basons, des rues droites et bien bâties. C'est dans cette partie de Vitebsk
qae se trouve le paktU du çouvemtmenty grand édifice peint en jaune, où
le grand-d'ae Ckmstantln Pavlovitch, gouverneur général de Pologne pen-
dant la révolution polonaise, mourut du choléra ea 1831. Véoiétê de VA*'
iompiUmy bâtie en 1777, a de jolis clochers à deux étages du coté 0. Dans
ia cathédrale St-MceUu^ construite en 1664 par les Jésuites, une mise en
croix du Christ attribuée à Salvator Rose. VégHu Ughinêluda^ érigée en
1S43, à einq coupoles, c^ le seul monument du vieux style russe de la
vUle. luéçUee St-Aniame (cathol.) date de 1781. Les autres constructions
remarquables sont le <Mb de la nobteue^ le eoUèçe (gymnase), le thidire^
Vhôpital et le bazar (Oostiny Dvor). Le beau eeaveni dê$ BtmOlent est à
4 V. hors de la ville. Une graade partie de Vitebsk a été détruite par
an ineeudie en 1887.
La plaine onduleuse entre la Dilua et le Dniepr, la grande «porte
àta Pevplea* vers TO. (env. 90Om. d*altit.), présente une vaste étendue
plate, naarécageuse et géanalemeat peu cultivée. Il y a beaucoup de
bois. Gependuit on y a encore quelquefois du chemin de fer de jolis
coups d^œil. — 368V. Krpnki. — 390 V. CMbékino. — 306V. Roudnia (buffet).
Plus loin, â^sipuM, Keaprino et OméÊdovû.
373 V. Smelenêk (buffet; p. 334).
46 //. £. 7. RŒMEBSHOF.
Le CBEMiM 1» PBB i>B DûNABovmG ▲ RiOA <priz du tri^et, p. <41
longe constamment la rive dr. (Uvonienne) de la Dûna et traversa
des contrées pieAque toujours boisées. Sur la rive g. de la Dûn;
s'étend la Courlande.
Stat. de Ldxna, Nittçal, Zargra4, Lievenhûf et Treppenhof,
83 y. (de Dûnabonrg). Snmtibdiury {buffet), anc. ehâtemi d*
TarcbeTéque de Biga, actuellement à la famille de Korff. — £n face
sur l'autre rive de la Dûna (4 Y.), Jakohêt4tdt, presque uniquemeni
habitée par les juifs.
La voie ferrée traverse VEwêt, qui limite la Livonie actuelle à
r£., du eôté de la Livonie polonaise. — 99 Y. Sl^elauuiiuihoi
(buffet; eau-de-vie d'orange très goûtée), résidence riante des comtes
de Medem.
Db Stockmakhshof k KoKKHHousjBV : e^Lcursion. intéressanie «ur la
Diina, dont on descend le cours (barque à 3 rameur*, 4 à 5 r.)- Sur la
rive eourlandaise (g.), le rocher de tuf de SUMxntragg^ couvert de mousse ;
la partie suivante avec ses rochers calcaires est surtout jolie jusqu'à
C/rûterêhof. Le bateau aborde ^rès de la ruine de jr«|eirA«iiMfi (t. ei-deSBOus).
De la raine ^ aller en 1 h. env. à la stat. de Spkenbousen, par la pitto>
resque vmllée de la Periê (cascade). 8ar la rive g. de la Dâna, à 3 V. en
amont de Kokenhousen, les ruines A^AHona^ château de Tordre.
116 Y. KokenJKmstn (bôt. : Schweizerkof, près de la gare ; cltaiet,
pour la belle saison, en face de la raine), avee les restes pittoresques
d'un chftteau, anc. résidence des archevjêques de Riga. — 136 V.
%œim9Tê}iot (buffet). Dans le voisinage 4«ci!ieraii«n et FrUdrich^adt .
A Aècheraden, domaine de la famille de SchouUz, Les ruines d'une
rommanderie de Tordre Teutonique.
Les inondations de la Dûna, au prioiemps de 1837, mirent à décou-
vert des QnUquiUs remarquables, des parures en bronze, en argent et en
fer, des armes et des ustensiles. On trouva également sur des tombeaux
de la plus récente période de Vigt du fer, des assemblages de pierres
comme on en voit en Scandinavie, eo Panentsjrk et en Axigletenre.
1Ô6 Y. Rin^mvundekûf. Sur la Duna, à 1 Y. V? ^e 1^ ttMion,
le domaine de Lennetoafden à la famille de Wulf , avec les ruines
d'un château de l'archevêque de Riga. — 172 V. Ogtr^ séjour d*été
des habitants de Riga. — 179 Y. 4xiniU. LV^Ims Ste-Mcurie, la
plus ancienne de Livonie , est un édifice à deux nefs , datant du
XII® s. y avec ch^Bur rectangulaixe. — 185 Y. Kourtenhof^ non loin
de cet endroit, le camp d'été de la garnison de Riga. Près 4e Téglise
luthér. , une redoute où Charles IX de Suède fut vaincu le 17 sept.
1605 et perdit 8000 hommes.
Les ruines de Kirehholm, anc. chftteau de TOrdre, sont situées
tout près de la Dûna. Le château de DaMen, sur une tle de la Dûna
longue de 8 Y. V27 aQ<^* propriété du chapitre de Riga, appartient
actuellement à la famille de Loswis «f Menar. Il y a un beau parc
avec de vieux tilleuls ; pêche renommée de la lamproie. — Puis le
train traverse le faubourg de Moscou « et on «Ati» en gare de Riga,
au S.-E. de la vieille ville.
204 Y. «ipa (p. 47).
IL R, ê. 47
9. Bift «t Mft Miiroat.
ÀMMinm, Bic» » 4e«z me*: 1, U 9«r« <i« D«iMite«r^ o« à'Orel (pi. C
0540, 4juu le CMbonn de IIomou, eoed pour le* ireloc alUnt fur llttl»!-
pftbeB et i«r I>orp»t (8t-Pëtenbo«n) i 2« U 9ar« 4« TVictwm (pi. B5), dan»
Il roe€kericâ (KarUtraMe), poar ]llta« (XqjeiU), Tuekum (plAff«) «^ Bol-
deru. — De U gare en Tille, U y ft uae «nrtexe (torif, ▼. ei*detioua) de
10 k. ponr une Toit. à i cheval et de 90 k. pour ane à 3 ehevaux daa» te
jour, de )0 et 90 k. la nnit. — iMemix à vmptmr^ ceux de rétrasger muull-
lest danf le port de la J>ovane (pi. Al, 9).
BèUH». Dan« le eentte de la TiUe: *J7. dé Btmt (pi. a, BA), eo fifter
do tliéitre, aree reetaur. an res-de-ebanMée et an tout-sol (eb. 1 à 10 r...
déj. 50k., dib. 1 r. à 1 r. 90)^ H. 4« St-PiUrék9nrg (pi. b, A S), en fac4s
da ebiteanj JT. «k» Cdfmiierec (pi. e. B5). bonlerard du Tbëfttre, 13 (eb.
t. e. 1 r. à 10 r., déj. 40 k., dfn., de i b. à è b., 10) ^ roU 4« Londrti (Stadt
LoadoB: pi. d, B4), KalkttrikMe, 31, beaucoup de eommercantt (eb. t. c
U3r., I*rd«i. 46k., S« d^. 00, din., de Ib. à Oh., Ir., omn. 60k.;
p. 2r. à 3r. SO); M. de TmrioHe (pi. e, A5), rutte, avec Jolie Tne tor la
Dôna. — Dans les fanl^nrgt: Jf. mpérial (pi. f, C3), boulevard Alexandre,
3, «Tce rettanr.; ^Bk de /y««^en (pi., au delà de D8), me Alexandre, 90,
ATee rettanr. , préféré de la noblette du payt (eb. de 00 k. à 4 r. , d!n.
60 k. à 1 r.)^ JET Bettetw (pi. CtCO), ThronfolcerbouleTard, 83, prêt de la
g&re de Dânabourg; ZWntedket BmuM (pi. h, Do), rue Alexandre, 7 (eb. et
s 75k. àSr., déj. 36k., dln., de 13b. à Bb.^fiOk. à 1 r. 36}.
Seetavranla et e«f4e: dans let hôtelt, t. ei-detant; ^KroMeh, en face
de la Bonne, irèa frénnenté le matin: Schmaru (bont Tint), SouleTard du
BattioB, 1; JohmmmiêkàUr et KlotUrMUr. dant lea malaont de la Petite
et de la Grande Onilde (p. 63) ^ (ktfé Monofok^ me SUaabetb, 61 v pui«
&• furc ir«*mMsa (p. 690 et »n jardin Jmpéritit (p. 03).
▼iilwn de pleee Biga e#t dÎTiaée en 4 Ayoaaf dont le premier
cMiprend le centre de la -ritle jnaqn'à la me BUtabeth et le prolongement
de cette m*, ivaqn'à laDiaa. — Course: dana 1 rayen, à i ebeT., 10k.;
à 3 ebev., 15 k. ; da«a 9 têfom^ 16 et 90; dana 3 myona, 30 et 36; dao»
4 rayo«a, 95 et 90 k. — A rbeni»: Vt b., daae lea rayona, 90 et 30 k.;
bors dea rajona, 30 et 60; V4 â*b., dO et 46 ou 46 et 76; i b., 40 ei 60 k.
ou 60 k. et 1 r. ; heure sniv. , 30 et 46 k. ~- <3es tarifs sont pour i ou
i penennee; to«te personne en ans paie i/s '« phië. La ««<«, de 13 li.
t 7 h., lea prix aent donblea. Lepaeôweye comprend Palier et le retour.
Us hMoçesy antrea qne lea petits colis, sont tarifés au i/g de la courte
oade rbeure. — TMT parHeHlière»^ à Tbeure, 3r.; heure suiv., 3 r.
Tgamwaye (6k.): 1, dana la rue Alexandre; 3, dans la grande rue
«te Koaeott; S, dana la me Marie.
Légende 4ti plcm de Rica.
1. (Collège Alexandre C46
1 Galerie Brederlo A6
3. Momun. de HeidMr Ai
4. Colo^^e ^lompb^e .... A3
4a. Muaée de la Cathédrale. . A4
5. Galerie municipale C3
6. HdpAtat ISt-Oeorgea B5
7. Qrande Guilde B4
8. Petite Ouilde ........ B4
9. EgUae «t-Alezia A3
10. ^ 4a^ean« A3
U. - de 1» Citadelle ou St-Pierre-
et-8t-Paul A3
12. -> edSbé&ide 8te-Marie . . Ai
13. - St-JTMqnes A3
14. - St-Jean B6
16. Bgliae Si-Plerre B5
17. — réformée B5
18. — catboyiiiie AS
19. Couvent du 8t-£sprit. . . 64^5
30. Collège LomonossoT (filles) C5
91. Etabllaa. d*eanx minérales C4
33. Beole polytecbjiiiiue .... C4
33. Poste AB6
33a. Poudrière B3
34. Hôtel de Tille A4
36. Palais des CbevaUera . . AB3
36. Château Impérial A3
37. Maison des Tltes-I^oires . . A 5
98. Qymnaae ou collège .... C3
90. Télégraphe B4
90. Oulei B4
48 //. jR. 8. RIGA. Bemeign, prat.
BftarquMt pour HAgsnibcrg, 15 k.-, au Jwdia. Impérial (p. 53), 96 le. ;
à rheure, à 3 rameurs, 90 k.
TkéàttM: théâtre de la Ville (pi. G 4), allemand; représentations du
15 août au 15 mai; théâtre d'été de Hagentberg (allemand), à Hasensberg,
à 5 min. de la stat. des bat. à rap.; théâtre rusie, à Oulci (pi. 30, B4>;
théâtre Mton^ au local du club letton (pi. C4). — Cirque (pi. D5), rne
Paulucei, 4.
Poste (pi. 24, AB5), au eoin de la Herrenstrasse et de la Karlastraase.
— Télégraphe (pi. 39, B4), boulevard du Théâtre. 1. — Potte aux chevaux^
Saulenstrasse, 43. — Police (pi. G 5), boulevard du Théâtre. — Bureau de»
passeporti (pour Tétranger), au ebâteau (pi. 36, A3-, ouvert de 10 h. à 8 h.).
Bains: établissement hpdrothérapique du Dr S. Krceger^ Kirehenstraase,
18, avec bassin de natation; baim d'Sms (pi. B.E., B4), Wallstràsse, 13. —
Bainâ de rivière^ dans rétablissement Rosenbaeh, près du pont de bateaux.
Consulats: de France ^ Thronfolger Boulevard, 33 (de 11 h. à 13 li. et
de 3 h. à 4 h); dC Autriche- Hongrie^ Grosse Sunderstrasse, 11 (de 10 h. à 19 h.
et de 3 h. à 4 h.); de Belgique^ même rue, 35 (de 10 h. à 13 h. et de 1 h.
à 3 h.) ; de Suiue^ même rue, 36. — Société iuiese.
Bateaux à vapeur: à Hagensberg^ toutes les 10*min., 5k. ; à Ilgezeetn,
t. 1. heures, 10 k.; à Bolderaa (p. 54; en touchant à Mûhlgraben), en 1 h.,
t. 1. heures, 35 et 30 k. ; à Klein - Jwtg/ernho/ et à Dahien, toutes les 9 h.,
30 et 30 k. ; à Mûhlgraben et aux lac* SUnttee et lœgeltee^ 3 fois nar jour ; à
Dubbeln^ 3 fois par jour, pour 30 k. A Stettin^ t. 1. sam. à 10 h. du m.,
en 45 h., 36 et 35 ««; à Ltibeck, t. 1. sam. à 10 h. du m., en 55 h., 40 et
30 «a:; à Stockholm, t. 1. 10 jours, en 38 à 90 h. , 30 et 15 r. — A Libau,
par Windauy 3 fois par mois, 5 et 4 r. ; à Pernau, 3 fois par sem., 5 et 3 r. ;
à St - Péter^ourg y par Arensbourg et Revel, 3 fois par sem., en 9 jours
Va «nv-1 10 et? r. (Jusqu'à Revel. 6 et 4 r.), dîn. (obligatoire) 1 r. et 76 k.
Prineipales ounosités (1 jour}: cathédrale (p. 50); musée de la e&thé-
drale (p. ol): bcîtirse (p. 51).; palais des chevaliers de Livonie (p. 52);
château (p. 51); quai de laDiina (p. 53); bibliothèque de la ville (p. 80);
maison des Têtes-lfoires (p. 60); église St- Pierre (p. 59); maisons de la
Grande et de la Petite Guilde (p. 53); jardin Impérial (p. 58), pare Woahr-
mann (p. 53). — Excursions intéressantes sur la plage, à Kremon et à
Kokenhousen.
Riga (en lett. RihgŒf en russe Pjira), ch«f-lieu du gouvernemeut
de Livonie, est après St-PétersbOurg la ville la plus commerçante
des bords de la Baltique. Son Industrie est florissante. C'est aussi
le quartier général du III^ corps d'armée, le siège du tribunal d'ar-
rondissement, la résidence du gouverneur, d'un archevêque gréco-
russe, pour Riga et Mitau, d'un évéque catholique, le siège d'un con-
sistoire général évangéUque, etc. La population est de 283000 liab.
Les Allemands, les Lettons et les Ësthoniens sont, à peu d'excep-
tions près, protestants (luthériens; les V»de la population). Riga est
située dans une plaine sablonneuse , sur les deux rivée de la Dzina
(800 m. de large), à iô kil. de son embouchiue dans le golfe de Riga.
La ville se compose de la vieUle ville, du faubourg de St-Péter»-
bourg (au N.-E.)) du faubourg de Moêcou (à l'E.) , et du faub€yurg
de Mitau, sur la rive g. de la Dâna. Riga et ses tours offrent un joli
coup d'œil , surtout quand on y arrive, en bateau à vapeur. — Dans
ces dernières années , le commerce maritime a reculé, bien qu'on ait
donné à la DÛna jusqu'à 6 m. 5 de profondeur; exportations : le lin,
le chanvre, la graine do lin, les céréales et le bois; importations: les
harengs, la houille, les machines, etc. La bière de Blga est très
répandue en Russie.
RIGA. IL R, ê. 49
HuToïKB. — On lut ramonler TorifiBe de Big» à des witilmadi «lU-
m^Ràê , qui éeliouèrent vert le milieu du zii^ i. à Teraboiiehare d« U
Dôna et e^étAblirent deos Hle de Kirebholm et à Uzkail fp. 4A). Le
noise avgaetin Meimhard^ de Befeberg dene le Holatefn, y prêche le pre-
■ier rBreneile en 1184 et fat le premier évêque de LlToeie. AlbeH , le
(Toûième, fonde le rille en 1301, sur le Rige, bres ei^ourd'bui deafléchë
de le Dnne, et éteblit en 1908 nn ordre de ebevelerie, celui de« PorU-
yletwi^ KH^i^ ^^ Albert ettire dee bebitentf de Brfme. de Lttbeek et de
tonte fAllewiegne, fut dotée de grendi prlvllègei, eut de greadee pOMeê-
lione et devint rapidement fort importeate. Lee eorporeiioni de le OrMtd*
GitOde on des merebends, de le PtMe Omitd* ou dei ertUent, a' y for-
mèrent en xrr^ s., et Bige Ht enaal pertie de le /Aieae. L*ordre dea Porte -
SlûTee, e^alli* en 1337 à Tordre Teetoeiqae de Pmaae. L'Ordre et lea
erêquee enrent leura Teaaeaz, dont deaeendent lea làmillea noblea d*eu-
jonrà'lkni. I>ens le auite, lea hebite'bta et lea éTêquca, lea ercbev?qu4>a
à partir de 11K5, forent ubèoi aovrent en lutte eTee lea Porteglelvea.
Leë habitante firent ordiaeiremcnt eeeee commune etee le ooevolr ccelé-
Bûatiqne, nnaie les ebeveliert eurent preaqne toujonra le deaana. Dena
le dillérend entre l'ereberêque Frédéric et Bberhard de Manbeim, grend-
maftre de TOrdre, Bige tombe en 1980 eu pouvoir de ce dernier, qat
avait déjà aebetd en 1905 Dêmmmtêndê ^ courent de eiatereiena et r ereit
établi une eoaamanderie. Lea bebitaate de BIga détroiaiteat en 1184 le
château de Riga, meia lea cbeveliera le relevèrent quelquea années plu«
tard. — Ayant embraaaé la ré/orme en 1S22, Bige a*anranchit de Tautoritii
épiaeopale en IfiSS et la rempleçe per un eonaiatoire; en 1541, le rille
paaaa à la licne de 8melkalde. ij^uand le reate de la Liroaie peaaa à la
Pologne en iD61, Bigaeonaerre encore aon indépendance; mais Kt. Bathori
la soumit en loKS. L*arelieySché avait déjà été réuni à eelai de Pologne
avant iOC3. I>urant lea gnerrea entre le 8uède et le Pologne le rille réaiate
longtemps aux armea anédoiaea*» et eUe ne Ait priae par Guatare-Adolphe
În'après nn long aiège, en 1631. Pendent lea gnerrea de la Pologne et
e la Suède contre la Buaaie, Biga fut aaaiégée en vain, eu 1656, par le
tsar Alexis M ibbaïlOTitch. Charlea XI de Suède, roulant réeompenaer une
dëfenae si énergique donna en 1600 aux naembrea du conseil de Bige des
titres de noblesse et Ûi de la rille la aeeonde du royaume, aprèa Stock>
Ikdtaa. C*est le siège de 1710 qui cseuaa à BIga lea plua granda dommages.
Le général Cbérémétiev fit ouvrir lea tranchées devant Biga le 14 uuv.
1709 et Pierre le Grand lança lui-même les premièrea bombea dans la
ville. lA faim et la peate contraignirent la ville à capituler le 16 juillH,
et le traité de paix de MpiUuU (1731) donna définitivement la Livonie et
Riga à la Rnsaie. L'incendie dts faubourgs aux maisons de bols en 1812
et le bloens de 1854 par les Anglais furent relativement sans importance.
Sut la place, devant la gare de Dânabourg (pi. C5, 6) , se voit
une chapelle érigée en mémoire du jour où l'empereur Alexandre III
et sa famille furent sauv^B à Borki (jk 381). De là le BoVLBrABD,
bordé de belles maisons dw deux côtés, s'étend au N. sous dliférents
noms. Il occupe remplacement des endens ovTrages fortifiés , qui
ont été transformés en jolis Jardins qu'anime le canal de la ville.
Dà côté £. du boulevard se trouvent: le gymmue Lomanosêov (école
sapéirieiire des fiUes; pi. 20, G 6); le gymntut Alexandre (lycée;
pL 1, G 4-^) ; Vécole pclyteehnigut (pi. 22, 04), bâtie en 1862 sur les
plans de Hilbig, pour laquelle la ville a donné le terrain et 100000
roubles ; et le pymrHue de la ville (collège ; pi. 28, 03). — Du côté
0. : le bâtiment de la police (pi. 0 5) ; le théâtre de la viUe (pi. 0 4 ;
p. 48), eonstfuifr de 1880 i 188S, tfor les plans de Bobnstedt; la
pmàdrière (pi. 25 a, B3; on peut la visiter), datant de 1660,^ seule
tour qui soit restée des anc. fortifications, et occupée dep. 1892 par
Bmdeker. La Russie. 2^ édit. ^
50 IL R. 8. ftIQA. Maison des Tèttt-Nùiirw.
uii« corporation d'étudiants, et Vuvine à gaz <pl. B3), en forme de
château. — Jolie vue du haut de la montagne du Bastion (Bastei-
berg ; pi. B 0 3) où il y a un pavillon (rafraîch.).
Le boulevard Alexandre (pi. C 4) relie la Kalkstkassb, principale
artère de la vieille ville, avec la eue Alexandre, la plus impor-
tante voie du faubourg de St-Pétersbouif . £n suivant au S«<-0. la
Kalkstrasse (à g. VOtilei, local du club russe; théâtre, v. p. 48), on
arrive à Tanc. hHfH de rUle (pi. 24, A4) sur la place du piême nom ;
bâti de 1750 à 1765, 11 contient la bibliothèque de la ville, le con-
seil des orphelins et la banque municipale d'escompte. Au milieu
de la place une fontaine avec une statue de Roland en grès; ces
statues étaient autrefois le symbole des franchises municipales.
Du balcon de T hôtel de ville, la «bouiwprake* on. ane. loi de la
viUe se lif ait toutes les années à la Bt-Miehel jusqu'en i8T7, mpre» vm. eulte
solennel dans Téflise St-Pierre. — La bibliotMqn0 <l« la ville (ouverte 1. 1.
jours de sem. de 1 h. à 4 b. ; mais du 30 juin au 1^' aoîlt, seulement le
mardi, de 1 h. à 4 h.) renCerme 60000 toI.
La *m«ifoii dM TdtM*Noim (pi. 27, A 5), en face de Thôtel de
ville au S., est une des plus anciennes constructions de la ville, élevée
eu 1330, mais souvent restaurée depuis. Son pignon en briques, est
orné des statues de Neptune , de la Richesse, de la Paix et de Mer-
cure; au-dessus, les armes de Riga, de Hambourg, deLiibeck et
de Brème. A l'entrée de l'avant-corps, du côté de la place, des bas-
reliefs représentant la Vierge et St-Maurlce. €omme curiosités â
l'intérieur, il y a le livre d'or, de l'^argentcrie, des armes et des por-
traits de souverains suédois et russes (entrée, dans la grande Waage-
strasse, 1 ; s'adresser au rez^en^iaussée).
Les Têtes -Ifoirti de Biga étaient une soelété de notables non mariés.
Elle apparaît pour la première fois en 1413, mais on n*en connaît pas bien
Torigine. D'abord une sorte de club des marchands étrangers, elle aeqnit
ensuite une influence considérable. Les Têtes-Noires deS' petites villes de
Livonie et des châteaux de TOrdre ont été au contraire des corporations
militaires au service des chevaliers Porteglaives, dont 11 n'est fait mention
que plus tard et qui disparaissent avec la mine de TOrdre (1561). — Les
Têtes-lToires choisirent pour leur patron St Maurice^ qu'on représente tou-
jours sous les traits d'un Maure, d'où le nom de l'association. Une de
leurs principales fêtes tombe le 14 fév., date à laquelle se célèbre tous
les ans le carnaval.
La galerie Brederlo {fi, 2, A5; entrée gratuite, t. 1. joiiKs, sauf
les meicr. et sam., de là h. a 4 h., le dim. de 12 k. à 4 h.; eatsiogue,
60 k.), dans la Kleiae Sûnderstrasse, 1, renferme de bonnes toiles de
l'école hollandaise.
De la place de l'Hôtel de ville on prend au N.-O. la Petite Eue
Neuve (Rieine Neustrasse), on tourne à dr. dans la Grande Rue Neuve
et l'on arrive à la *6atkédr«ie ou Ste- Marie (pi. 12, A4; le saoristaiii
demeure à côté, dans la maison de la eiKthédrale), édiilee en briquefi à
trois nefs, dans le style de transition, avec un clocher carré. Elle
fut commencée après l'incendie d'une première église, en 1215 , et
elle était déjà assex avancée en 122$ pour ^ue le neac« du pape,
Quillaume de Modène . y pût tenir un synode, fille a été reetauiée
en 1547; depuis 1883 on travaille à la restaurer complètement.
Mttêée de la eathéd/raU. RIGA. //. A. 8. 51
D«A* le \mm-^iàé S. , cinq vitiMUi p«iato lepvéïtaUat <•« teèAt* 4e
U Tie de Jëeos et «ne belle stalle dee Têtet-MoirM. ▲ 4r., an mur du
cbœar, la pierre tiunulaire de rërêque Melnherd (m. 1196; p. 19). Dtnn
le brea H. dit traneept, le tonbeae de Oollletuie de Brandeboarf , dernier
iftlMTê^ve ée Biga. I« eliepelle Beke e— lient dewK vitraex peteta : le
gnnd - maître Oaathier de Pletlenbeim Maorant à la ville la liberté de
eoBscienee et OnstaTe-AdolpIie de Saède, reçu à l'entrée de la cathédrale
ptr le eoneell de Bifa. Dans la ehapelle de la Flaneée, det yltrnux
peiaU refr^eeateitt la peee de la pienière pierre de la litliédfle et
Eogelbreeht de Tieeenhauâea. — Vorgnt^ à 136 refUtree, est un det plu*
r»nds da monde Ceoneerts fréquents). — Le *éMtrt aux arcades ogivales
et la naalaoBBette d« puits ont étd restaurés tout rëeennMnt. Dans la
cour d« elolkve, am mer 6. de Téflise, la statue en eulTre repoussd de
l'irèque Albert (p. 49), de grandeur naturelle, par C%. Bermêwitt.
Sur une place à eôté de L'église est le numuwktnt de Herder (pi. 3,
A. 4) , célèbre philosophe allemand qui fut professeur et ptsteur à
Riga, de 1764 à 1769; une plaque comméDiorstive déstgne oon loiu
du m<»Muaeat la maison où il habitait.
A cM de la maison de la cathédrale se trouve le muée df U
eathédnl* (pi. 4a, A4; ouvert les dim. et mercr. de 12 h« à 3 h.,
Btoyennaiit ^ k^ ; les «aires jours, s'adresser au concierge, 30k.)f
bâti en 1889 ; il renferme les archives de la ville et les remarquables
collections d'histoire naturelle et d'archéologie de la société d'his-
toire et de celle d'histoire naturelle.
Le mmêir de le fcUti d'kiit9ir* se trouve aux l*'' et 1I« étagss. —
PBxniBn éTAOB. Salle I (ou des séances): vieux meubles, tableaux du
xTii^s. — Salle II: architecture, serrurerie artistique, drapeaux de la
ville de Kiga des xtii« et xrtn^ s. — Salle III (an>aessus du clottre B.):
eéramlq«e, naoanaies, orfèvreife, objets trouvés dans des tombeaux, coupe
de Tempereur Othon, armes, cuirasses, obj[ets de parure , etc. — Secokd
ÉTAon. Salle IV : portraits d'ecclésiastiques , de généraux , de savants et
d*artletee llvoniens. Meubles et broderies. ^ Salle V: vues de la ville
(pande v«e de Riga en taille-douce, de 1613), plans, ptanches d'estampes
et ex-voto. — Salle VI: galerie de portraits des représentants du pays. —
Dans le cloître et dans le vestibule: canons de Riga avec leurs affûts des
xvi« et XVII* s., grands fragments d^arehitaeture.
Non loin de la cathédrale, an coin de U rue St-Jacqaes, laBoant
(pi. 2, A4; heures de bourse, de 10 h. Vz ^ 12 h.), magnifique édifice
dans le style de la renaissance, élevé de 1862 à 1805 par le Llvonieii
Harald de Bosse. — Dans la Grande Rue du Château, VtfglUe angH"
cane (pi. 10, A3), belle construction du style goth. anglais, datant
de 18&7-18&9, et Végliêe eathcitque (pi. 18, A 3). — Sur la plaos
Dv CirÂirBAiT, est une eoè&nne tH&mphalt (pi. 4, A 3) en granit de
8 m. de haut. Elle est surmontée d'une Victoire en bronze tenant
une couronne; dHin cdté du socle se trouve l'aigle de l'empire, de
l'autre côté les armes de Riga. Une inscription, en latin et en russe,
rappelle que les commerçants de Riga ont érigé ce monument par re-
connaissance à Tempereur Alexandre I*', en 1818. Le Château Im-
ftolnl (pt. 26, A3), à TO. de la place, est maintenant habité par le
çouvérnenr. II a été bâti de 1494 à 1515, et 11 était autrefois la rési-
dence du grand -maître des chevaliers de Livonie. L'édiflce a été
C4)mplètement transformé au xvni^s. et il ne reste plus de la con-
struction prtmttlTe, du style goth., que les deux tours rondes du
4*
52 //. H. e, RIGA, Orandt QuUdle.
côté de la place et de la Dûna, ainsi que le passage voûte entre lei
deux cours. A Fentrée de ce passage au N., une statue de la Viergej
patronne de Tordre, et à côté celle de Gautier de Plettenberg (p. 60)
A l'intérieur, plusieurs salles voûtées sont bien conservées, entr<
autres la chapelle conventuelle et le réfectoire.
Dans la rue St- Jacques, à !'£. de la place du Château, le palais
dtf CQieTAliert (pi. 25, ABB; ouvert dans la sem. de 10 h. à 3 h.)^
bâti de 1864 à 1866 dans le style de la Renaissance italienne. Sut
la façade principale, dans la rue du Couvent (Klosterstrasse), une
statue de Gautier de Plettenberg; la belle salle des chevaliers ren"
ferme les armoiries de toutes les familles nobles de la Livonie. Oii|
remarque dans la bibliothèque (ouverte de 1 h. à 3 h.) le man'ascriti
original de la chronique rimée livonienne (xiv^s.). — En face, V église
St' Jacques {ip\. 13, A3), bâtie vers le commencement du zni® s. ; dans
la sacristie, des portraits d'anc. vice - présidents du consistoire gé-
néral; dans le chœur, des plafonds peints du zni® s. — Plus loin,
la Bourse (p. 51), d*oû nous continuons par la Scheunenstrasse et
la Grosse Pferdestrasse. Là se trouvent la *Oraade CNillde ou gtiilde
Ste- Marie (pi. 7, B4), renouvelée de 1853 à 1861 , et, en face , la
Petite Chiilde ou guilde St-Jean (pi. 8, B4), construction du style
gothique élevée en 1866 (il y a un inspecteur dans la maison). L.a
Grande Guilde a une belle salle (Stube; xiv® s.) à voûte supportée
par six piliers sveltes. Au long mur, le siège du président, nommé
«Dockmann» (honune à La poupée) , titre venu du mot «docke» (en
haut-allemand, poupée), anc. statue de la Vierge, qui se place der-
rière son siège dans les séances de la guilde, mais qui d*ordinaire
reste dans une caisse (à g. de rentrée). Au-dessus de la porte de
la 9aUt de la Fiancée (Brautkammer) , une sculpture en bois doré.
représentant la mort de la Vierge. On visite dans la Petite Guilde
la salle du banc des Syndics (Aeltestenbank), ornée depuis 1888 de
portraits sur verre des chefs de corporations, en costume du moyen âge.
Des guUdes on va au S.-£., par la S^cheunenstiasse et laScliarren-
strasse, à 8t- Pierre (pi. 16, Bô; le sacristain demeure Petrifried-
hof, 7), dont le chœur, bâti de 1408 à 1409, est sur le modèle de
celui de la cathédrale de Schwerin, la grande nef a été construite
de 14Ô6 à 1466. Les portails disgracieux, dans le style bareque,
sont de 1692. A T Intérieur, candélabres et beaux lustres en bronze
des XVI® et xvii® s. ; il y a une chaire en marbre datant de 1793 et
un tableau d'autel, par Steinle, représentant la descente du Saint-
Esprit. Le clocher (115 m.), à trois étages, date de 1689. On a de
la première galerie une vue magnifique sur la ville et jusqu'aux
dunes de la mer et à Dûnamûnde. — Non loin, à TE., Végli^e St-jTean
(pi. 14), avec un beau pignon à TO. A côté, le couvent d'Ecke, bâti
en 1592, mais renouvelé en 1770, et l'anc. couvent du St^ Esprit
(pi. 19, B4-Ô), avec les restes à,^ Téglise St- Georges à l'ordre des
Porteglaives, de 1202^ c'est le plus vieil édifice de Riga.
En prenant de l'église St- Pierre la Sûnderstrasse (pi. AB5),
Jardin Impérial. RIGA. //. B. ê, d3
nous arriTons à Ift IMfauu II y a sur le fl«uve un pont de bUeaux
de Ô26 m. de long et on pani def^rk treillis de 745 m. (pi. A 6),
qai repose sur hait piles en granit; tous deux mènent au faubourg
dt Hitaii (p. 54).
La partie la plus animée est en aval du pont de bateaux , au
marché (pL A 4-5), au part de la Douane (Zollhafen ; pi. A 1-2), et
pins loin, au-dessus du pont du chemin de fer, U où se trouvent les
ambarreê ou entrepôts de marchandises. C'est U aussi que station-
nent au printemps les strouset (ce sont des chalands qui sont charges
au printemps et descendent la Dûna , quand les eaux sont hautes ;
après avoir servi, ils se démontent et se vendent comme bois à
brûler). — I^e 22 juin de chaque année, il y a sur la Dûna et ses
bords une fête des fleurs, nonunée «Krautabend» (soirée de Therbe).
A TE. dn Boulevard (p. 49), le joli pftM W<riinn«mi (pi. C O 4).
Il y a un e'tàbUêsement d'eaux minéraUi (PI. 21, C 4) et un bon
restaurant, où se donnent des concerts en été (en hiver, il y en a
1. 1. jours au jardin d'hiver).
Au N. du parc Wœhrmann , le tribunal d'arrondiêeement et le
bâtiment de VoMembUe des jugtê de paix (pi. D3). En face, sur
l'Esplanade, la cathédrale grêeo-rane (pi. CD 3), construite de 1877
à 1884 SUT les plans de Pflug; Tintérieur en est remarquable.
L'Esplanade est bornée au S.-O. par le boulev. Todtleben , oii se
trouve, n*'4, le musée de peinture municipal (pi. 5, C3), qui com-
prend des tableaux d'artistes russes et étrangers (anciens). Il est
visible tous les jours, excepté le samedi, de midi à 4 h., moyen-
nant 20 1^. — Le boulevard Todtleben se prolonge jusqu'au SchUtt^n-
garten (jardin du tir; pi. BG l-2>, de l'extrémité duquel on arrive
en 20 min. au «Jardiii Impérial, qui date de Pierre le Grand. On
remarque parmi les beaux arbres de ce parc un orme magnifique,
que Pierre planta en 1721 : il est entouré d'une grille et il y a une
inscription. — En revenant de li par la rue Plerre-et-Paul, on passe
à la cathédrale St-Pierre-et'St- Paul {gjéco-TVLBBt] pi. U, A 2), là où
était auparavant la citadelle; elle a été achevée en 1786. Plus loin,
au S., le bâtiment de la société du Crédit livonien (pi. A3), con-
struit dans le style de la renaissance , sur les plans de Koch. Sur
le n^ Weidendamm (pi. au delà de Cl), le champ de courses.
Dans le FAVBorBO db St-Fétebsbovbg, au N. et à l'E. de la vieille
ville, Yhôpital de la ville, dont l'organisation est excellente. Bans
la Nlcolaistrasse, le vaste Charlottenthal ou jardin Wagner, ouvert
tous les jours, excepté le dim., jusqu'à 7 h. du soir. A l'extrémité de
la rue Alexandre, la por^s Alexandre érigée de 1814 à 1818 (stat. de
cbem. de fer, v. p. 59). Au delà, sur la chaussée de Porpat, plusieurs
lieux de divertissement, où Ton va souvent l'hiver en traîneau.
Dans le rAVBOV&o de Moscou, habité par la population la plus
pauvre de Riga : Véglise St-Paul, achevée en 1887 ; Véçlisc de l'An-
54 IL n. 8. RIGA. Faubourgs.
nonciatiofi (gréco-russe), bâtie de 1814 à 1818, d'où a lieu chaque
année le 6 janT. la bénédiction des eauit; VéglUe de Jésus (Ittthér.)?
en bois ; Toratoire des orthodoxes ; I*àtie. ba%a* (Oo8tiny-I>^«r) ; la
synagogue, etc. — Non loin de V église St- François (cathol.), élevée
de 1889 à 1892, dans le style gothique, tlti cimetière avec le tom-
beau de CoThradin Kreutzer (m. 1849), compositeur d« musique.
Dans le fauboubo de Mitau, où l'on va par l'un des ponts men-
tionnés p. 53 , Vhospice des matelots (Seemannshaus) , construit en
1884 d'après les plans de Scheel, au bord de la Dûnà, non loin des
hangars aux bateaux des clubs de yachts et de rameurs. 1j église
Luther est à Thorensberg (v. ci-dessous) ; V église St-Martin et, dans
le voisinage, la promenade des Philosophes, sont à Hagensberg.
Environs de
A. BOLDSBAA, DOKAVÛNDE.
De Riga à Ha/endatnm (Dûnamunde) : 17 V., chemin de fer, en V4 <l*h. ;
départ de la gare de Tueknm (pi. B5). — Bétemit à tapeur pour Soldera*
(préférable au ehemin de fer), v. p. 48.
Le train traverse la Dûua sur le pont de fer à treillis mentionné
p« 53. 2 y. Thorensberg, point de jonction de la ligne de Mitau
(p. 55). — 6 y. Sassenhof, point de jonction de la ligne deTuckum
(v. ci-dessous). — 15 V. Bolderaa, avec un port d'hiver,
£u face, MnMn&adt, Ouste - Dvinsk {YcTh'ÀBHUCVh)^ un fort
maritime , à g. à l'embouchure de la Dûua dan6 le golfe de Riga et
sur ÏAa Courlandaise , rivière large et navigable qui s'y réunit à
la Duna et s'appelle Bolder-Aa ou BuUer-Aa à son confluent. Pour
visiter le phare^ il faut TautoriBation du commandant du fott.
Dunamûnde doit son origine à un càupeni de (Heterciens^ fondé là en
1906 par TéTeque Albert I^^^ et que les eheyaliers Porteglaives achetèrent
et transformèrent en eommanderie en 1905. La forteresse de la rive g.
a 'été fbndée au ivn^s.. DSnamiinde a été la pomme de diseorde dans
les guerres du TSorà entre les BaxOBS, les Suédois et les Ruase»; elle
tomba aux mains des Suédois en 1701 ^ mais elle fut prise en 1710 par
les Ûusses, qui Tont gardée depuis.
B. Db Ëiga à Ttjckum.
Chemim dk FSB, de la gare de Tuekum (pi. B5}. A Dubbeln: 33 V.,
15 dép. par jour de mai à sept., trajet eti 1 h. — A Kemntem: 14 dép.,
en 1 h. 45. — A Tuekutnt 3 dép., en d h. 4ô. -- Batsavx k VArcua (jusqu'à
Schlock) tous les jours entre Riga et Dubbeln, Taprès-midi de Riga et le
matin de Dubbeln (90 k.).
Jusqu'à (6 V.) Sassenhof (v. ci-dessus). — 19 V. Bildèrlinipsliof
[buffet] tt, BUdertingshof ; Gr. Perspective, 49, cb. t. c. 1 à 3 r.,
déj. 30 k., dîn., de 1 h. à 6 h., 60 k. à 1 r. 50, pens. 60 à 90 r. par
mois); ici commencent les bains de mer dont le dernier est Assern.
L'Aa forme ici deux bras, Tun allant à la mer, l'autre, la Boléeraa.
coulant derrière les dunes le long de la cdte et se jetant dans la
Dttna, près de D(inamtlnde. — 21 V. Edinburg^ bain de met lé plus
élégant. — tî3 V. Kajdrenbof (6t/#e^- ff. lîom, Jobmenstrasse, 9,
Enrinmê de Rica. TUOKUll. /f. Jl. S. 56
1 4 mis. de la g«re, avec jardin et bons eoncerto . eb. t e. 1 â 5 r.,
âjj. 30 lu, dfn., de! h. à 5 h., 50 k. i 2r., peas. 12 â 15 r. par ••m.).
24 V. IHibWlB. — BiÊgH. ~- H^rau: Aàttmkmmif B, IMUOhmm^
ne eoBtdiarotr, S, reeomMaadé (ek. 1 r. 00 à 8r., b. 30 k., •. 15 k., 44J.
» à 40 iK., dia., de 1 h. à 6 b., 75 k. à i r. Aft, p«M. 3 r., ea biTer 3 r.).
- ToiT. a 1 cher. , 50 k. l^eare, diaprés le Urif. — Bat. 1 TAr. pour
MHaiL, ▼. p. fié.
Dukibiènf bains de mer très Mquratés de jmln s sept eemne
MftjoteBkoU Plage saM«niMiite; beures de baias différentes povr
les damée et pour les bommes icabiae fonlaate, 10 k.)> L« Tlilage.
qm se eonipiMe de petites Tilias et de maisons en bois^ est a pen de
distance de la mer, dont il est séparé par des collines boisées. Dans
l« jardin de rAktienbaus (▼. ci-deasns), il y a de bons concerta.
26 Y. Karl^md. — 29 Y. Aasem. — 33 V. Seklode , bourgade
de 1400 hab.
41 V. Xraunwm (bot. : Annenkof, avec dépendances pour les
pensionnalree; eb. t. c 50 k. à 1 r. 50, déj. 20 k., dtn.) de 2 b. à
5 h., 50 k. à 1 r., pens. 1 r. 90 à 2 r. 50; abonnement ou Kurtaxe.
1 pers. 3 r. ; une famille, 5 r.), bain d'eaux sulfureuses et de boue
àô V. de la mer, fréquenté tous les ans par env. 1500 malades , et
oà xe traitent la goutte, les rbumatismes, etc. Saison du 15 mai au
15 sept. Beau parc et Kurbaus.
61 y. Tnelnai {buffet ; H, du Commerce, voit, bors de ville, 1 r.
['heure), Tille de 7000 hab. et cbef-lieu de district , avec les ruines
d'un cbâtean, dans un site riant. A env, 2 b. au N.-E., le ^Huningt-
herg (140 m.), la plus haute montagne de la Courlande, d*où i*on a
une vue étendue sur les forêts et la mer jusqu'aux tours de Riga et de
Mitau, quand le temps est serein. De Tuckum à Liban, v. p. 41-39.
G. Dx Ri«a À Mirav.
44 V. Chemin de fer, de la gare de Tuckum (pi. B5)t 8 trains par jour,
irajel ea i h. iO. — De Rica » Lébmu p«r Mitau et MojelU (p. 58): 919 V.,
rn 8h. — I>e Kiga à Kot^idmrTf (Vilna), par Mojeiki: 342 Y., en 13 h.
La ligne traverse une région mal cultivée ; beaucoup de forêts.
2 V. Thorensberg (p. 54). — Entre Riga et OUI, k dr. et à g. de
la voie, le grand marais de Tyrul, avec un «Kangerkalns* (moraine
(le répoque glaciaire) à dr. — 25 Y. Olaî (Oiaft) ; il y a une église,
qui se trouve sur remplacement d^une anc. chapelle consacrée à St.
Olaus (?). il est probable qu'autrefois tout n'était que mer à cet
endroit, et que la terre ferme ne doit son existence qu'i Taction pro-
longée du fleuve. — La voie traverse immédiatement après Olaî la
frontière de la Courlande, passe sur l'Aa de Sémigalle en deçà de
Mitau et atteint la rille au S., où se trouve la gare.
44 y. 'MitàXL (letton JéLgawa^ russe Marénn). — hôybls: Umdw^
SekIossstraMe, 7 (ek. 66 k. à 5 r., b. 10 k., dîn., de Ib. à 6 h., 60 k. à 1 r.,
voit. 5 r. la Vi jontnée); Knrimkn Amm, AceiMatmaae« 6 («b. 60 k. à 3 r.,
b. 10 k., déj. 40 k.); H. d€ St'Péttrt^&urg, au coin de la Sehlossstrftase et
de la Mahlcnslra««e, 9 (eh. 60 k. à 2 r. fiô. b. 10 k., déî. 30 k.). — Rbstav-
»AKTs: Sûnê-Bvmei^ dan» le jardin du eblteaa-, WJfc de Londre$, Rlrsben-
56 //. S. 6. MITAU'. Envirorta
slrasse^ non loin de Téglise de la Trinité) Torchiani'^ Getcerbeverein. — Oot^
FI8ERIE: Leutzinçtry Seestrasse. — Voitubbs: pour la gare, à 6-8 min. de
la ville, ou en sens inverse, à 1 chev. 15 k., à 2 chev. 90 k. ; eourse «n ville^
10 et 15 k. ; de la gare au château, 25 et 35 k. ; à Theure, 60 k. et 1 r. —
Bateaux K tapbur pour Dubbeln, trajet en 3 h. i/s «nv., ÔOk. (p. 553.
Mitau, ville d'env. 36 000 hab. et chef-lieu du gouv. de Cour-
lande, sur VAa de SemigalU, qui est navigable, est situé dans une
contrée plate et sablonneuse, mais fertile. La ville est le siège du
gouverneur, du maréchal de la noblesse courlandaise et du prési-
dent du consistoire général luthérien.
Le château de Mitau a été fondé en 1265 par Conrad de Mandern,
maître de Tordre des Porteglaives ; c'était une commanderie , mais la
ville ne date que de 1561. L'Aa de Sémigalle était accessible aux petits
navires avant que les Suédois, maîtres de Riga et jaloux de la prospérité
commerciale de Mitau , Teussent barrée , en y jetant des pierres et en y
coulant des navires. Le duché de Courlande atteignit son apogée sous le
duc Jacques (1643-1683), de la maison de Kettler; «ous son règne, la Cour-
lande avait des colonies en Afriaue, sur la Gambie, et possédait Vîle de
Tabago. Hitau, résideiic,e ^des au«, était entourée de bauto remparts,
maintenant rasés, et le château muni d'un certain nombre de bastions
fortifiés. Les Suédois s'en emparèrent en 1658, mais ils durent la rendre
Tannée suivante. Les Russes la prirent en 1706 et détruisirent en grande
partie Tatneien cbâteau de Tordre des Porteglaives , que remplaça plus
tard le nouveau château de Blren (v. ci-dessous). En 1795, la Courlande
fut annexée à Tempire russe ; la ville fut le point extrême atteint par le
quartier général de Taile gauche de Tannée française (Maedonald).
Le monument le plus remarquable est le Château Ducal (à '/4 d'h .
de la gare), grande construction inachevée, à deux étages, dans le
style rococo primaire, hors de la ville, sur une île de l'Aa et de la
Drixe. Le duc Ern est-. Jean Biren le fit commencer en 1738 par le
célèbre architecte et peintre comte Rastrelli, à qui est dû le palais
d'hiver de St-Pétersbourg (p. 100), et on y travailla jusqu'en 1772.
Le côté N.-O. brûla en 1788 et fut refait en 1797. Louis XVIII de
France habita ce château pendant son exil, de 1797 à 1801 et de 1804
à 1807; actuellement il sert au gouverneur russe et aux fonction-
naires du gouvernement. On peut visiter ce ch&teau (s'adresser au
concierge, à dr., sous le portail ; pourb. 50 k.).
On remarque les appartements impériaux, autrefois habités par le
duc Biren ; Tanc. salle de billard, une des plus riches ; la grande chambre
du coin, d'où on a une vue spknidide aur la plue belle partie des envi-
rons de Mitau ^ des chambres à coucher avec des tapisseries chinoises,
brodées par la duchesse Bénigne, femme d'Ernest - Jean Biren; dans le
principal corps de b&timent, une grande salle avec une très jolie chaire
en stuc ornée de colonnettes; le grand et bel escalier d'honneur, ete. I>an8
uu caveau (fermé; 11 faut Tautorisation du gouverneur pour le visiter)
sous Taile g. de la partie S. reposent les ducs des maisons de Kettler et
de Biren, à Texeeption du duc Pierre (1709-1795) et de ses trois femmes,
lit dorment dans une trentaine de cercueils d'étain ou de enivre denx
dynasties de princes qui ont régné sur ce pays pendant 234 ans. L^une,
fondée par un simple chevalier, le maître Ootthard Kettler, compta huit
membres couronnés et sa ligne masculine s'éteignit en 1737. L'autre a*a eu
que deux membres couronnés, mais subsiste encore dans leurs descendante.
Mitau possède neuf églises, dont trois (celles : de la Trinité, ave<*
un autel, style baroque, de 1641 ; de St-Jean et de Ste-Anne) servent
au culte luthérien, une église catholique, une réformée et 4 russes.
de Biffa MIT AU. //. R. 9. 67
Le MuséB PROTiKCiAL, Kannfngie«8erstr«M«, dans U nuAisoii de
rimprimerie Steffenliagen , a ^i^ fondé en 1818 par J.-F. van d«r
Recke, conseiller d'Etat distingué, et se rattache de près k la foeWte
artistique et littéraire de Courlande, créée en 1815, par le poète
r. de Scblippenbach. TJn nouveau musée , qui est en construction
au Orand Marché, doit être achevé en 1898. — Conservateur: M. B»
Diederiehê, conseiller aulique.
Le musée (yisible le mardi de 3 b. à 4 h. ^ les autres Jours 8*adresser
au fardiea, à Tiaiprimerie , poorb. dOk.) renferme les pettraifts de tous
les dues et autres célébrités de Coorlande, «ne importante eollection
d^antiquîtés de tonte sorte (entre autres, un torse d'Amour, d'après Pra-
xitèle, trovTé en Italie), nne grande eolleetlon de minéraux, une eolleetlon
complète de tons les animanx et plantes 4e la Courlanae, un cabinet
des médailles^ qui est remarquable, et une eoUeetion etbnograpbique. La
bibliothèque est riebe en livres relatifs à la Russie. Parmi les portraits,
nn renaarqve: eelui de la dnehesse Dorothée de Coarlande (m. Ic2i) et le
beau portrait de sa flUe, la duchesse Dorothée de Bagan (m. ifittl). peint
l»ar Gérard. Le seul portrait original de J. • Reinhold de Patkonl et le
grand tableau de la «reddition de Ocergey à Vilagos* (1848). La galerie
de Kœnigsfels contient surtout des toiles de peintres français modernes.
Dans la rue du Palais se trouve une des plus vieilles maisons de
la ville, où il y a H fondation de Ste^Catherine ^ pour demoiselles
et veuves pauvres de la noblesse, instituée en 1775 par Catherine
de Bismarck. Dans le cimetière catholique, la chapelle funéraire de
Tabbé Edgeworth (m. 1807), confesseur de Louis XVI, qui accom-
pagna le roi à Téchafaud ; elle a été construite aux frais du roi Char-
les X de France et du comte de Chambord.
n y a tous les étés à Mitau une grande foire , qui dure quatre
jours. Le jour de la St-Jean (12/24 juin), date à laquelle commence
en Courlande Tannée commerciale, la noblesse du pays vient à
Mitau ; on y règle les affaires et on organise des réunions ; la saison
d'hiver est en janvier et février.
EvTinovs. Les lieux de divertissement fréquentés aux environs de
Mitau sont : Samâ-Sôuei (8orgenfrei ; à i V. Va)> où Ton va par un ehemin
de piétons à g. du pont de TAa, et Lançerwatd (4 V. -, bon restaur. ; bat.
à yap. t. 1. jours en été), à dr. de la chaussée de Riga, avec un pare
hoise. Parmi les résidences de la noblesse, il faut mentionner: Swethof^
Friedrichslustj Ruhenlhal (auparavant un château ducal et maintenant au
comte Cbouvaiov), et Wnrtam^ dont Tintérieur est moderne. — A 8 V. de
Xitau, le village de Bitrberm^ avec ans source sulfureuse. Les villes les
S lus importantes des environs sont: Bau$ke, à 56 V. au 8., et^ScMoci;, à
3 V. au "S., sur TAa (p. 56). Bauske, oh se voient les restes d'un château
de rOrdre, occupe un site pittoresque sur une hauteur, au confluent de
la Mémel et de la Musse, qui se réunissent pour former TAa de Courlande.
U y eut là un combat acharné le 29 sept. l8t3, entre le corps d'York et
les Russes. — 38 V. à TO. de Mitau, DobUn (p. 40).
Db Mitau a Mojbiki: 89 Y., en 3 h. env. Les stations sont de peu
d*importanee et n'ont pas de buffets. — MoJeHHy v. p. S8.
D. Ile de Rumos.
L'excursion à Tlle de Runcn (à env. 100 Y. au N. de Riga) offre peu
de chose au touriste, mais elle est intéressante pour rethnogr»pbe. Il
n'y a pas de communication régulière avec Riga. Un bateau a voiles se
love, pour 3 ou 3 jours, env. 10 k. (il y a parfois des bat. à vap. d'exeur-
58 //. R. 8. ARENSBOURG.
flion en juin). L« durée de la trayersée en bateau à vollefl varie aelon
le temps, env. 18 h. Les tempêtes ne sont pas cares. Il eat bon de se
munir de café, de thé et de sucre. Bon accueil ehex le pasteur Cp^stor
oeh Ityrkeherr p& Runœ), qui vous procure un logement.
Le trajet sur la large Duna jusqa^à (15mi.) Diinamunde (p. 54)
est intéressant. Passant devant d'énormes dunes , à dr. le Magaus-
Holm, puis entre les digues qui rendent la navigation plus sûre,
on atteint la pleine mer.
L'Ile de Bvno, habitée par des Suédois et semée de blocs erra-
tiques sur ses rives, s^élève de 30 m. à peine au-dessus du niveau
de la mer. La principale curiosité est le haut phare construit en
1860. On visite ensuite la petite église en b^is au milieu du eime-
tière, construite en 1641 et restaurée en 1851. Les habitante de
rîle ne permettent pas aux étrangers d'aller voir les pêcheries et
les chasses aux phoques.
E, ÂA£NSB0UE6 (IlE d'ŒsEL).
BaUaux à vaptur Ua mardi, merci:, et saw., triget d'env. 10 h,, pour
5 et 3 r.
Le bateau descend d'abord le cours du fleuve. On n'aperçoit du
bateau que quelques remparts et murs de la forteresse de Duna-
miinde (p. 54). A dr., l'anc. embouchure de la Duna avec le «bastion » ,
reste du château de Diinamunde. Après avoir dépassé les môles et
les bouées blanches et rouges, servant de ligne de démarcation entre
l'embouchure de la Duna et le golfe de Riga, le bateau entre dans
le golfe de Riga. La côte s'éloigne peu à peu et finit par disparaître.
On laisse à dr. Vile de Runœ (v. ci-dessus) et l'on continue au N.-O.
vers Vile d'Œsel, où l'on arrive à Arensbourg (403 V. de Riga; voit.
du débarcadère à la ville, en Vt ^'i 1 r. 20 k.).
KttnÈhùvtg (esthon. Kiiresaare). — Hôtels: H: E»»t Meiêmer c«h.
80 k. à 3 r. , déj. 40 k. , dîn. , de 1 h. à 4 h., 50 k. à 1 r. , pens. 40 à 70 r.
par mois); H. Osilia. — PbKsiovs (32 à 6Dr. par mois): thet Ifme. v. d. Borç,
Mlle. Clémentz et Mme. S. Michêlsen.
Atenshourgf la seule ville de l'île d'Œsel et un chef- lieu de
distoict, sur la cote S. de l'ile et le golfe de Riga, a 3700 hab. £lle
a un palais des chevaliers , deux églises (luthér. et gréco^nisse) , un
gymnase (lycée), etc. Au S.-O. de la ville, le château épiscopal^ est
une construction à deux tours du xiv^ s. , qui ctMnprend uii« belle
église et un cloître. On en remarque la cave. Dans la eout extérieure
du château, un musée bien classé, composé d'objets trouvés dans
des tombeaux de l'époque du hronze et d'objets du moyen âge:
s'adresser au professeur Igel. Curieux costumes les jours de marché.
— La ville est fréquentée pour ses bains de mer et de boue (trois
établissements) et il y vient tout les ans env. 2000 baigneurs. Saison
du 20 mai au 20 août Joli parc de la ville a^vee un Kurhatts (restaur.).
L^L* D*(EsEL (esthon. Kufe-Saari^ e.-à-d. île des Orne» ou Bùùrt-Ma^
c.-à-d. ile) est séparée de iMle de Moon par le petit dund, que traverse
une jetée massive , de la Courlande par le détroit de Domesnses , qui a
SEeKWOU). //. if. 9. M»
IBkil. 4« \Mr^ (phare de DoMetMBt, pliare de Swftlferort dMi lUe d'Œ«el)
et de me de m^œ per le 8elce-Buad, large d« 61iil. Vs- Bile forme
»Tee lUe ëe Meoa, mm araet mi ]f.*B., celle de Beseï et d*a«tre« lle«,
k dûtiiet é'AxmmahQnrg. — Bxcvmiob» (toU. de pMte, 4 k. par vertte
et par eher.., non compris la Toltare). L'ëclife de GariMl, à «ov. 19 V.
an ir. d*Arenebovrc, a en beau retable en boit, le CouronBemeat de la
Vieife, ém xw* e. On y TOlt an eloeàer «ne iaeeription eethonieane qnl
pine anrienne dn pays (llvi)* Antre» eaennioae latére*-
piMe ponr la
Motee d*Arenebburg: à (19 V) Kirgtl; à (90 V.) SaU, avec en cratère
uUurel rempli d*eau (riaible senlement le mardi; il ftrat rantoriaatlon
dB p««priétaâre 4n d0«aine){ à (14 V.) Jtrmt et à (34 V.) J9rmtm»ii. Kx-
eenion intéreasante également à M9m$UU où «e Toit la «Pank», paroi de
roeber dlevée, tombant à pie dan« la mer, «ar la côte V.-O. (à env.
36 V. d^Areaabonrf). Pan» TëglUe de KmrrUy de belles Mulpturea m
marbre esthonien.
%. Be Bifm à 8t-PélmWug^ par Sorpftt im PiImt.
Bt Ifalk à Finav.
616 ou 561 V. Chemin de fer. Tr^et en 16 b. l/| ou 90 h. ^ wagono
directs dans Texpress ponr St-Pétersbonrg , par Dorpat. — De Riga à
DTpaiT 99B V.; ( h. — De Dwrpat à J»-rttori»eiwy .- «BO V. ; 9 h. l/^. -
De Riga à /"stoe; 99& V.; 19 h. — De Pskov à St-FHtr^^mrg : 967 V.f 8 b.
Pour lee eonrses dans le pays, il est bon de commander d'avance les
voit. pnbl. et les cberanx (4 k. par rerste et par cbev., non compris la
veltvre); les état, dn ihwain d» fer, oè il y a anisl des relais de poste,
soat in4i4udea spéeialemeat ei^pris.
Biga, v. p. 47. Dépait de ia gw» d« Dânabourg. — 4 V. Porte
d'Alexandre (p. ^3), kalle. — Ensuite, «a pays plat et uniforme.
11 y a a «dt. 10 V. de Riga wa» longue digue et un pout sur
r/i^pel, rÎTiàie %tti nel eu communication les iaca dite ImgeUee et
SHfiisee ; la riya S. do ce dernier est très fiéquontëe le lundi de la
Peutoeète. A dr. du lac de Jegel, près de Stroêéenhof et de Bona-
veniura, de grandes manufactures. — 40 Y. Hinttenherg (relais de
poste), sur VAa, dont le chemin de fer longe la pittoresque vallée.
ÔO V. SofOWld {bufet-, H. BtgttDoid, bon; relais de poste).
gegewold est le meilleur centre d^xcursions dans la ^tti«e Uve-
lienae (96 m. ; volt, de la stat. par Kremon, la grotte dite Outmannsbœble,
Treyden et retour à la stat., 8à4k., 1 à 6 pers. : env. 9 r.). De la gare
aller tonf droit., ensuite À dr., en 99 min., au nouveau ehàîeûu dt Segtwoldy
à la princesae Krapotkine. Kon loin, les raines de la commanderie de
Segewold, autrefois à VOrdre, bfttle au commencement dnzili^s. ; d*une
plateforme on a une jolie vue sur la Tallée de TAa. On descend à iMe
(bac) et, sur la rive dr. (près de la blAneatlon à g.), à Jrr«mei» (S/4 d*h. ;
H. Sehweiserbaus), à la i^ncesse Lieven; il y a des restes insignifiants
d^un ane. ekâteau des ebaaoines de Riga. Du point dit BslleeiM, on descend
38On>arebe0 et Tonra, le long dn venant de la montagne, en Vsl>-i ^ ^^
OntaMHMuteMtf, grande giotte en grès arec une sontee; Il y a quantité d*ln-
seriptions. De là on continue dans la même direction (N.), nuis on monte
à g. le ekettltt de voit. , qui mène , en une bonne i/« b. , a fV^yden (H.
Scbweieerhaus, eb. t. e. flO à 90 k. , dég. 90 k., dfn 60 k., pens. de mal
à sept. 1 r. 95 a 1 r. 60). Il veste encore une tour ronde en briques de
Tane. ebftteau archiépiacopal •, vue splendlde dn Jardin. Retour à la stat.
de «ag^wold en 1 k. Va- — 9i l*oa a le temps, on ira eaeare de Kremon à
la Tntf$Uè9hU (»atre «a Diable \ 9 b. V% aller et vetour); en face, sur U
rive g., JÇrpaeilJfr^, à 4V. de Segewoîd. Excursion intéreasante à Nur-
fiwf, aTOc an joli parc.
60 //. R, 9. "WÉNDEN. De Riga
On traverse ensuite la Lighat. — 72 V. Ramotski dans la Jolie
vallëe de VAmmat, Dans le voisinage est le domaine de Karlêrtjth^,
à la comtesse de Slevers , dans un joli site. La maison, du style
hollandais, a été bâtie par le banquier anglais Pearson , qui créa
également le parc. — Un peu au N., Drohusch etArrasch, cette
dernière localité sur un petit lac, qui a une île; sur la rire S., les
restes d'un château de l'Ordre.
90 V. Wenden (en letton Zeksis, en russe BéH^eirb). — Bujff^et. —
HÔTELS : Baltischer Hof^ à 7 min. de la gare^ avec jardin (eh. t. e. 1 r. à
1 r. 70. dëj. 30 k.); Deutiches Haut (ch. t. c. 60 k. à 1 r., déj. dOk.); Boste
(relais). — fiacres: de la gare à la ville, 30 k.; à Theure, 40k. — Poste
ET TÉLÉORAPHB, sur la grand* place.
Wenden (100 m.), chef-lieu de district, est une ville de 4300 hab.
Elle occupe un joli site, à 3 V. de l'Aa. Dans VéglUe luthérienne
St^Jemty vieille "de 700 aiuB, :miUa ïMUarée en 1884, se trouvent les
tombeaux des grands - maître» Frcita^, J^rûggenty et Gautier de
Plettenherg, avec un buste en bronze de ce dernier ; puis le tombeau
de révéque cathol. Patriciua (m. 1588; v. ci-dessous), avec la statue
du défunt. Au-dessus de Tautel, un beau tableau du peintre Kofhler^
de St-Pétersbourg, le Crucifiement, donné par le comte Sievers j aux
vitraux, les armoiries de quelques familles nobles de Livonie.
Près de la ville sont les ruines intéressantes et bien conservées
de l'ancien et célèbre *ohâteai} de l'Obdbe (visible sur demande),
qui fut le second siège pifincipal de l'ordre des Porteglaives et plus
tard la l'ésidence des maîtres livoniens de Tordre Teutonique. Ces
ruines sont au milieu d'un parc qui appartient au comte Sievers.
On remarque dans la tour O. la salle où habitait le maître de TOrdre ;
vue étendue du haut de la tour sur la ville et seâ environs.
Le deuxième mi^kre, Volkquin, fit eonstraire le ehâteau de Wenden,
qui fut babité dès 1237 par tous les maîtres de TOrdre, U fut eonsidérable-
ment agrandi sous Gautier de Pleitenberg (1494 - 1535) , le plus célèbre
de tous ceux qui résidèrent à Wenden, fat détruit en 1577, pour l*em-
pêcher de tomber aux mains du tsar Ivaa le Terrible et i«tomba au pou-
voir^ des Allemands la même année. Il devint plus tard le siège de
révèque catholique Patricius que le roi Etienne Bathori avait envoyé
dans cette contrée. Gustave-Adolphe de Suède le donna alors au ehan-
eelier Axel d'Oxenstiern , et enfin Elisabeth» impératrice de Russie, le
donna (1747) à son ministre, le comte fiestouchev. Plus tard il passa à
la famille âievers.. Depuis le grand incendie du 3 aoilt 1748, la miû^urê
partie du château n'est plus qu'une ruine.
ExcvKsioKs. — Tour intéressMit à Meierihttf^ avec un magnifique parc
boisé, env. 3 V. au S.-O. de Wendea. — A TE., au dell^ du ehate*u de Ronne-
baurg (ruines considérables d'un cjikâteau arebiépiseopal), de M^rtUmliof et
de Slawehk^ se trouve le lae de Strants, dans une dépression de terrain entre
des hauteurs assez importantes. Sur les rives de ee lae et aux environs
sont des constructions en pierre et des tombeaux désignés sous les nonas
àt Timbeau du DiabU (WeUqJtapj^X Foret dé tomJbtaux (Kappu^)t jbic' L<es
objets c^u'on y a découverts ont prouvé qu'il y a eu là un établissement
et un lieu de sacrifices, peut-être de Kormands. — A 00 Y. au S.-E. de
Wenden, le aaiiingkain (S(i3 m.).
La vole traverse à 8 Y. au N. de Wenden la valUe de la Raune,
sur un viaduc d'env. 24 ïn. de haut. — 116 V. WoUnar {buffet ; rélats
de poste; hôt. : Livonia, ch. et s. 50 k. à 1 r., b. 10, déj. 30., dîn.
à Si^Péterêhimrg. VTAhK, //. H. 9. 61
40 m 75 k. ; ViiU de Riga, mêmes prix), Tille de 6100 hab., ou il y •
{selqnes restes d*an château de TOrdre, fondé en 12ij3, détruit par
H Polonais en 1561 et qui appartint en 1922 au cbancelier d*Oxen-
;tieni. lA^égliêe St-Simon (xin^ s. ; luthër.) est remarquable. — A
10 V. à l'O. de U Tille le mont dit Blaubêrg (126 m.)^ un anc lieu
>le sacrifices. An S., le domaine de Papendorf, dans un beau site;
ï i'O., Mojahn et Kokenhof; au N., la forêt giboyeuse de Wolman-
kof, majorât à la famille de Lœwenstem.
135 V. Siackeln (relais de poste), un peu en deçà duquel on
traverse l'Aa. Ensuite la grande forêt du château de lAïkde, --
160 V. Walk {buffet; relais de poste), Jolie Tille de 4000 babitauts.
U ligne de PskoT y quitte celle de Dorpat (v. p. 64). Changement
de train.
On traverse la frontière entre le pays des Lotions et TEêthonie.
Partout on voit lea lettMM et les AIAm^mj vivaal Isolés les uns des
autres. l#e degré de latitude passant à Walk forme à peu près U fron-
tière entre les Esthoniens au K. et les Lettons an 8. Ces deux natlona-
jtéâ se détestent, autant que pearent se détestsr dss peuples voisine.
Même k la limite des deux pays, il ne s*esi jaoïais formé un mélange des
deux peuples (y. p. 67).
On traverse VEmbcLch. - 173 V. Sagnitt. - 193 V. Bockenhof
relais de poste), d*où il y a une route menant à Fellin (61 V. ; p. 64),
par Tarvaat (relais). - 214 V. Klwa (relais de poste). - 238 V.
Dorpat (buffet).
Borpat.
HÔTELS : B. de Londres^ Promenade, 2 (eh. t. e. 1 à 2 r., dëj. 36 k., diu.,
de 1 h. à 3 h. , OO k. à 1 r.U H. de at - PHerÊbomrg , à 3 min. de Tembar-
eadère des bateaux (eh. et s.» k. àSr., déj. Kk., dln.,del9h. à4 h.,fiO-76>;
A BeOevue^ Rathhansstrasse, 2 (eh. t. e. 1 à 6 r^ ier 4éj. 36 à OOk.,
V^ déj. 50 k., dîn., de 3 h. à S h., OOk. à 1 r. GCO; a. au Commerce, rue de
Rigas 39 (eb. t. e. 70 k. à â r. 90, déJ. 86 k., dln. 60 k.); B. de Runie, rue du
Jardin COartenstr.), 8 (eh. t. e. 1 r. à 6 r.. déj. 30 k.« dtn., de 3 h. à 5 h.,
66 k.); tons bons. — UmatAVMkHT» : ReiUkeUer^ et les eafés Luch$inger et
Poiriext dans le Toisinage de l*h6tel de rille (dîn., delh.à6h.,a0etl6k.).
C1.1TB8, appelée soarent iei «Musse* et aeeessiblee anx étrangers : e<«à
de la Botirgeûieié; la Bê$êàwrce{ elmb dê$ JrtUam$t non loin de la gare, grand
loeal où se reneontrent toutes les elasses de la société, et qui a un jardin
et un bon théâtre d*été.
VoiTims: à i eher. , pour 3 pers., 10k. la course, Mk. l'heure^,
a 2 eber., 16 et 00 k. ; entre la gare et la ville 30 et 30 k.
Batbaox à vapsub entre Dorpat et P»kop (p. 74), par TEmbach, le lac
Peipus et le lae de Pskov, tons les jours en été; prix : 6 et 4 r.
Dorpat (en letton Tekrbata, en estb. Tarto ou Tartolin, en russe
Ap^eni et de là son nom officiel de lùuritv) est une ville de
42400 bab., un chef-lieu de district du gouY. de Livonie et le siège
d'une aniyersité. C'est après Riga U ville la plus considérable et là
mieux bâtie de la contrée. Elle est située au milieu de coUineà
pittoresques, sur les deux rives deTËmbacA, qui est navigable. La
ville se divise en trois parties: les vieux quartiers do centre,- sur
la rive dr. de TEmbach ; le quartier moderne de cette même rivé et
62 n.B.9. DOjaPAT. J>éBig<i
cfilui de la rive gauche. Il y a deux ponts sur la rUière , uii pont
de pierre f construit par Catherine II , avec une porte où se Ut Tin-
scription suivante: «Siste fluBken Impetum, Gatharina jubet se-
ounda», et un pont de bols, en amont.
HitvoiBS. — 8ur ramplaeemeat aeiuel de Dorpat, un ancieH sanetuaire
d«s Esthoniens, fot fondée i, dit-on, par le grand-duc de &uwie loury
(laroslav) une forteresse, nommée louriév, que remplaça plus tard le
château esthonien dit «Castrum Tarbatum*. Les cheyaliers de TOrdre
s'en emparèrent en 1334, et Hennann, évêque de Leal, s'établit à Diorpat et
fit construire sur la hauteur fortifiée près de la ville )a cathédrale et le
château épiscopal. Les luttes contre lx>rdre et les Russes n*empêchërent
pas la prospérité de Dorpat, qui fit partie de la Hanse dès le xiv^a.
La ville tomba au pouvoir des Rusées en 1568, fut évaeuée par eux en
1583 et remise au roi de Pologne, Btienne Batbori. Elle échut en 1625
aux Suédois, sous les ordres du comte de la Gardie, après un long siège,
pendant lequel une partie de la ville fut réduite en cendres. Le traité
de )Ï7«tadt, eonelu en i731 , la donna définitivement à la Russie.
L'Ëmbaeh 8*est creusé une vallée profonde dans le plateau élevé
de la Livonie. La partie de dr. ou méridionale a environ 35 à
40 m. de hauteur; elle est plus élevée que la partie septentrionale
et ressort d'une façon tr^ marquée à l'endroit ou est située la ville.
La main de l'homme a isolé cette partie escarpée par des fossés pro-
fonds, et la montagne ainsi formée, le Domberg ou mont de la
Cathédrale, dit aussi mont du Château, portait jadis la citadelle de
la ville. Là aussi se trouvaient les monuments les plus importants et
les plus considérables, c.-à-d. la cathédrale, édifice goth. à deux
grosses tours (il est intéressant de monter au haut de celle du N.),
consacré à St Pierre et St Paul ; le château de l'évéque de Dorpat, sur
l'emplacement de l'observatoire actuel, les maisons capitulaires, etc.
Les *raûtet de la oathMmle {D&m) sont tout ce qu'il en reste.
C'est une construction en briques, du style gothique primaire, dont
les arcades reposent sur des piliers sveites dans la nef centrale;
elle est isolée de toutes parts et, pour ceite raison , visible de loin.
Cette superbe cathédrale a été détruite par un incendie le 24 juin 1595,
à la suite d'un feu de la St-Jean. Comme la ville, dans ce temps-là,
était pauvre et déchue de son ancienne grandeur, il ne pouvait être
question de la reconstruire. Les ruines, et toute la hauteur où elles se
trouvent ont été données à l'université par l'empereur Alexandre I®',
et c'est pour cela qu'on y voit actuellement l'observatoire, 1% clinique,
l'amphithéâtre d'anatoraie, les salles de chirurgie et autres établis-
sements de la faculté de médecine. Les espaces laissés libres entre
tous ces bâtiments de belle apparence ont été transformés en jardins
et en promenades^ qui font de cet endroit la plus jolie place de
Dorpat et d'où l'on a, surtout au N., une vue superbe et étendue de
la ville et des environs. Au N. des ruines, dans la partie récemment
embellie de ces promenades , le monumerU de Ch,- E, de Bar
(1792-1876), naturaliste célèbre, par Opékouchine.
La bibliothèque de l'université, qui compte env. 230000 vol.,
est dans l^ancien chœur de la cathédrale , transformé à cet effet
à Sl-Fétersbituwg, DOEPAT. //. R^ 9. ^
I^ék9999ai9èf oocHfB r«mpUetmB»t dt i*«iielM cMtMii épi»-
copal. Les résaltate de ses travaax, sont let directi«ut da V.-^,-W.
de Stsuvv ad2fi^A839) el'i.-& de Mwltoi (1840-1866), «qiiI oonsi-
<iéniM«3. L*e plus c«ri«ax de ses iastraiiiQBlB oit son télescope pa-
mliaetf^ue Ae Framnh^fer, de 6 mi de long, Mheté per Aleiuiire i***^
^•n 1825.
L» Yilte «ll«-nêne eet «itute sur 1m dtnx riv^*. dt rEmbach ;
pourtant la plus grande partie est sur U tive dr.. et t'nd entre la
rivière et le mont de laCathMrale qu'eet la partie la plus importante.
Là se trouve U «»4Jr»* nAcm, «tii^ VkôM dé riiU, U banque de
Dorpm$ ^ Vçmcitnmê vnir^rwU^, au coiri dA U mo des ClMvaiiirs
BÂttqMtWMf)i U prU^ipuile r«« de I>orp4l. L'aneienoe univemité
compreii^ a«joiud'b|ii VtcoUdiphafmafi*, la salle dei séamcea,
la bîMiothèquf .et 1m xfvnarquables collection» de la. mci/te gavante
d' Ee$hoiri€, ftfndé» eu 1838 pour la Bschefc^ft dM aiitiqvit^s eaiho-
Qiennes. L>a grai^d' place ae relie par une me courte mais laige, «u
S.-S», à Ja jT^oce ^oflti^, pwiMMde eo milieu de laquelle se trouve
le monument du feldmar^chal Barclay de TiMy (m. 1818). En
face, le beaar. En prenant au contraire »^ N.-O. de la grai^d' place,
011 va à l*ITniversit^> en passant à Vanc. eluh académique,
LIFuiTeti^té est un bel édifice, qui a du c6t4 du mont de la
Cathédrale deux ailes entre lesquelles se trouve Wglite de V Uni-
rernfe Quthér.)- Outre les salues de cours , TUniverslt^ comprend
un muse'e dee Beau:f'Artê, composé d^une bonne collection de
plâtres et de quelques originaux', iéjlfi que vases, terres cuites, etc.,
et un cabinet de physique, d^ chimie, de science agricole, de minéra-
logie et de zoologie, avec couections et laboratoires. V/cole vétéri-
naire et le nouvel astfe <fal«/nfs sont sur la rive g. de TEmbach.
Le Jardfn botanique, hxen organisé et bien t^nu, est non loin du
pont de bois s.ur la rîv^ droite de l*Embacb. et sur ynç partie de
Vanc. epceinte de ïa vi|}e.
ITvtrtrmÈgttii est une «ration de Gustave- Adolphe. Cédatat aux fn-
lUmtes'Ai convenewr 8kyt«e« if en idétré^ la -foadailon en 1088. au
cai^ de JîaiembeTgti 801)41 Je qopi. 4^ /UniverM^as Onstariana*. iiorique
la guerre éclata avec la Russie en 1666, une partie des professeurs se
tetirferemt àBevel-et y eafeigoèreot' péndeat un eertailb' imps. En 1666
eurent lieu des négociations relatives au rétahlissement de Tuniversité,
maiA elles n^abontirent qu'en 1690. Transférée à Peman en 1699, elle y
végéta çn^irf onse. ena^ p<Mir disparaître- alors, à. Vvrivéç des Husses
dans. cette Tille (v. p. 66). nerre le Grand. promit hien de la conseryer,
mai^ Ite provinces baltiqUe» restèrent sans université jusqu'à la fin
du xTili^a^ nuiii Velàpexeur Paal i«' visolnt eît 1796 de U relever;
Alexandre I?' , -son iw/e«e8s««r, «onlUva en VKi les donations laides par
«(»a père, ei rn^ivexeité mt être inaugurée le JU avril 180». Le nombre
des' profeaseuns étaitr de 79 en 16Sf7 et celui des 4tudiant8 d''env. 80O et
lâû etud^kots en pharmacie. Les cours sont actuellement donnés en russe,
sauf ceuj^ de 1« faculté de théologie.» ..
fiorpai a pluaieur» église» i l^egUêê St'Jéan, du commeucement
du xrr^s., aux Allemands-, IVj^l^se de VVniverêift'^ également aux
AU^Wnds (v. cirdessus); Vi^glise St-Pierre et V/glite Ste-MaHe,
aux £s.tb<»ii«na$ l'église gEéoo-russe de VAt¥>mptiçn et sa suceur-
64 //. H, 9, F£I<LIN. De R%ff<3L
saU, VégUêt St-Ùeorçes, sur U rWe g. de l'EnlMch, et énftt une chi
pelle cfifholique.
Non loin des cimetières bièn.entreteBus, le doiK^lne d%"Matè
hof, à la fftttille de Ltphart, qui y possède' ^ne collection Tenu
qaaMe de tableaux, attribuas à Fr. Hais, van der Heist, J. Stêel
G. Dou, Ruisdael, van Dyck, Yeiazquez, A. del Sarto, etc.
Sur la rive g. d« VBmbaèta^ i li V. en anoM^e Dotpat, lea reaU
de /'(9{^M««, abbaye de eiaieitdeo».
Du DoBPAT X ST-P:6Te&6BOTTBo U Ifgne trarerse une contre
uniforme. — 259 V. (de Riga) Tahhtfet, — 2<!® V. LaUholm Çhut^
M); à 4 y. à TE. de ce poitit, en Lîvorïle, les ruines de Z^€ê, anc^
cbâteau de i'wdre Teutonique. Route postale jpout Fellin , ▼. ci-
dessous. — 301 V. Wœggewa. — 340 V. Rakke, Il y a une rout«
postale à 1*0. pour (47 V.) Weiûenstéiii , avec Un «ne. ehfttean de
l'Ordre construit en 1265. — 321 V. AJi. — 830 V. TamêaL —
342 V. Tnpê, v. p. 68. ^uite du trajet jusqu'à St-tMtetsbourg, R. 10.
De Walk (p* 61) À Pskov (Plsskat;) la ligue traverse d^abord
une contrée généralement uniforoH). -7 183 V. (d.e. Riga) fAntxeti
(relais de poste). A 25 V. au N,,,pré8 à'Odenpœh, le tœ ^cr« (Hel-
lige See), dans une contrée charmante et aux rives montueuses, qui
atteignent 228 m. d'alt. au Petit Munnamœggi, .— 21 è V. Werro
(buffet). La petite ville de ce nom est sur le Iqp de Tammul^M- , à
Textrémité N. du plateau de Èanhof, qui comprend 1^8 principales
hauteurs de la Livonie, le Grand Munnamaggi (317 m.) et le
Wellamœggi (302 m.) ; on y peut faire une excursion, intéressante
par Neu-Éaseritz, situé sur un lac, — 233 V. Neukausen' (buffet),
où il y a les belles ruines d^uu château* — On entre. plii^s loin dans
le gouv. de Pskov. La voie descend rapidement. 251 Y. J^etchory
(ne*iôpiii), avec uiv couvent gréco-russe taillé dans le roc; de vastes
marais qui s'étendent jusqu'au lac Peipus y commencent. Plus loin,
une forêt. ~ 272 V. TzborsJt, Vastes landes. . Pont sur la V/likaVa.
294 V. PtkoT (p.74). Suite du trajet jusqu'à St-PétefSbou^g, R. 1 1 .
De Walk à P'bbnav, 117 V., chemin de fer à voie étroite en
8 h. Vj ; prix : 2^ cL 3 r. 36, 3* cl. 2 r. 2. La ligne se dirige au N.-O.
et passe à Ermei, Pishar, Rujen (buffet) et MoisekttU (buffet).
Db MottiEKULt X PELtm. par AMa et ffiOlitt^ embraneh. à travers une
iolie contrée fertile. — Fellin (estb. Witjùndi Unn; hufftt; h&t. W. Klinke^
ch. t. c. T6k. à ir. 50, déj. » à 90k., dîn., de 1 h. à 3h., 55 à Î5 k.),
est une ville de4000hab., située près du lac du même noi)»^ sur un pla-
teau fertile d*env. 120 m, d'altitude. La gare est à 1 V. i/s de U ville
(voit, de plaee, 89 k.). L^fMsfMiMiiM» <<« danMteUu nobles a été fondée en
1797 par Faul I^'. Les objets trottvéa «nrteat jlert= 4es fouUiea iaitea
dans les ruines du cbâteau sont exposés au mutée JHtUnary dans l^ane.
école déjeunes nobles, le plus bel édifice de FelUn. Sur ïe m^mt du
Châumù (Scblossberg), avae les raines du manoir, 'des jardins qnl sN
à St-Pétmtmbowurç. PBRNAU. //. Jl. 9. 66
m.t jmM|n*»« lac pUtoreM|oe de Fellln, loaf de S V. L«c chevaux de
Feilia sont renomaBctf. — Fellia, appelée ViUtnd* daa« lee ehronlquei,
état d^ k l*époq«e paîeame une impertaate forte>Mi> daaa raaa. 8aceala.
L'ordre Tentosiqve a*oaipara de eatte Tilla an XSttO, aTae Taide de»
Lettoaa. Sn lEMsO la rUle fat ineeadiée par lea ItiiMea rk raneien iraad-
BAÎtre Pâratembcrg emmené à Moscou. Dans la suite, PcUla passa aux
Bsms des Polonais, qui la céderez aax Snédoto ea ittJO. KUe appartint
de aoaTeau à la Polofn« de 1608 à 160K. à U Suède de liftlB à 1710, et elle
eebot alors à la Russie. — De Pellia à (76 V.) LaUhoim (p. b4), route
postale par C^l T.) Parriim et (46 V.) Oàerpmkitm^ oft se voit un rleux
rhsteaa bie» coaserré.
Pute, aa dalà ée MoiMkiill, QittlUniitin ai SwrH. A 9 V. en
deçà de (117 V.) Pernau, un poui aiir la Reide,
tmnmm («n ««th. Pêmolin, mi niM« flepwMi»). — Hdtab: M, du
-Vsrtf. — BssTAuaAVTS: ^SfrMidlssren , ftrAsslM, bttf^et, à la gare. — Ba-
TKArx A rxTMVtt^ pour Biga, ea toncHant à Tembouebure d<* la Balis, 3 foU
rr sem. , 5 et 3.r. <- OMSwIsf de Itefyiqme, me Heiligeofeist, 3 (de 6 b. à
k. et de 4 b. à 8 b.).
Pernau, viUe de 13â00 liai», «t chef-lieu de distriet, sur la baie
du mêmib nom et à i'enteuehuie de la PerAau, poetède trois églises
eeUe 4» dC-NleoU» a ét< Mieen 1Ô39) et dee bein» de mer qui
aHnilkettGAWt à êtie Ivéqvenfttfi. Lm ^tal^liMements de baiua moder-
nes MHit hiuk «cgAiiisés^ 1« pUge se eemyose de aable flu. 11 y a
des parcs pleioa- de govit, le leiif de la c^ke. Le commerce est «ssez
ImportMit. Pwnaiif leudie au zu^ •», a M plue tard une forteresse.
11 y a ^ «Mdgseii lettee de l'aafv oommandeiie de Periiau. L'univer-
sité di» Doif9^ y lut traii4lir<e eo 1690. A l'approche de l'armée de
Pierre ï» Grand, en 1710, tous les professeurs de Vuniversité se ré-
fngtèffeut «I Buié* evec les Uvree éi les colleetions* Le général russe
Bauer puit la TiUe U même annécw — A. 2ô Y^ au M.-£. de Pernau
est Tatffelj où il y a un haras .et des grottes curieuses dans le grès
Teufelshœhle).
. 'Dé St-Pétenboujrg k Sevel et à Baltischport.
Cstenis Ï>B Fsa: de St-PétersboUrg à R*vtl^ par Krasnoîé-Sélo et Qat-
china , 346 V., 3 trainU par jour, trajet en II h. Vsi pour 10, 6 r. (w'agons-
lits en 1*^ classe) i de RcTel i'BtUiUchpùrtt 45 V., un train par jour, en 2 h,
Batjsapx a YAf^Kua, pour Bevel^ dans Hle de VKssily, 14^ Li^e ; i^ c\,
5 r., 2P cl. 4r. Départ les n^ardi et vendr-,
St ' Peter sbourg, y. p. 77, De Ij^ à Gatchina, par Krasnoïë-Sélo
.43 T.), f. 176.
L«8 contrées qu*on traverse n'offrent guère d'intérêt. Tout -y
a encore alisolument le' cachet russe. — 63 Y. lili&avétino (EUnca-
Bémno). A g., la belle propriété du prince Troul>etskoï.
80 V; ro/ôssot^o. — l^d V. VoloikovUz: '
128 Y. lambourg (HH6ypr&), aussi nommé lamagrody i;lief-iieu
de district et la première localité d*uue certaine importance qu'on
rencontre dans Tlngrie. Elle est souvent citée dans les chroniques
comme ville, château et place forte. CJé n'est plus maintenant qu'un
Bsedeker. La Eôssie. 3« édit. ^
Gfi //. n. îô. KÀrVa. De St'PéttrêhoUrft
bourg peu agréable île 300QIiab., sur la rive g. de la Luuga, Fondé^
en 13^ pM les habitants de Novgorod , lamtbouxg fut prise p»r le^
Suédois en 1642, pir les Russes en l?03^t élevée su raiig; de chef^
lieu par CaiWine II, en 1783. . ■' . [
■Le chemin de fer traverse la Louga immédiatement au- delà \
puis, avant Nafva, la Narwa, sur un ptîht à deux arches, «haemu^
dç fe in, d'Ouverture, et de 20 m, de haut. — X dr. 3e volt l'an c.i
forteresse d'Ivangorod et en face Narva avec kes «rénoaux et se^
tc^rsr, ges toits d'églises et ses pittoresques miiSiOna gothiques»
150 V. Harr» (HépBa). — Bt^t ^ HôrisLi flî de Si-]^urahourg^
rue du Château ouBvngstnsI* («h. i. e» 1 «. 29,à1^r,,'4fj. 40k^t4te4, de
2 h..à 6 h.. 1 r.). — Fiaokbs (sut 1» gri^nd* pl«<!^ «t devant Thôtel) : de la «are
à la ville, 35 k. ^ i h., ^ k. ; la nuit (de 10 h. du s. à 8k- au mat.)V le do^ible^ —
Bateaux Xvapsvs, 6 foi» par. jour, pour Éimçff^urg (en in., 30 Je.^. —
Consuls : de France, M. R. Peliter^ agent consulaire (dat ^D h. à 1 ii. et df
4 h. à 7 h.) i des Pays-Bas, M. E^ Dieckhoff^ rue de TEgUse (Kirchenstrafise).
— 91 l'on est prédsé, 2 à S h. sl^fAdetit fionr ViMIeir là' vlHe.
Nairva est un« ville dé 11 ÔOO hah. et uii« «Ac« ^a<$e forte , -à la
frontière) d« i'Ingrie et d» TEsthonie ât 9«r ïk Naifwm <3iu BFctr«Hz, qui
sort'dU' iae PeipUs «t se jette 12 Vi plu» b«9 dànd 1« g«tfe>d» 'Fin-
lande. Un beav pont de piètre i«lîè IsitiUe au fatth)B)Urgd'-/v€t^oro<f,
snr la rive dr.,- habita en 'grftiid« partie pat (les RfUisee; N«rva a*
cinq ëgiises des cilltés lutbérien et grec*, ixn «rfeeuftl^ nh vlcmir cbâ-
teau (anc* prëvdté'diy l'Ordre), «n portetdet péehèric»- oélèb#es^ qui
donnent la lamproie, le énuitfoh, etc. 'Dans^'le v^isiA^ge 'éoii% des^
scieries, une mannfactore de dsap et une filature deiin>; dans l*flo
de Krf»i^h(Âmy entre- deux eatttriictee de la NMova> k une rerate
au -dessous de la ville ({>.'^7), une- grande 'flUitute de ^dton, qui
compté 2100 matière (preduetionailiiuelle: 18 millions Vt ^* ^*)»
Fondée au xii^ s., Narva fut presque uniquement peeplée paar.des
Allemands. Elle faisait, avec Tintérieur de la Russie, un commerce eon-
sidérable, qui dépassait alors ceux de Biga et de Revel. Cette ville ap-
partenait à TEsthonie et passa avec elle au Danemark, quand la partie
située sur la rive g. eut été complètement détruite pur Jlâs liJd>itMits de
Novgorod.. Bite ^ma 'awMi *tê<$; JCsthQfiAii^^<.^IVMè»Tea»i<l4« ^Md47,
et, en sa qualité de ville frontière, elle eut beaucoup à souffrir des luttes
de rOfdré et plus tard des Suédois avec lëa Biiâsés (Xô^goèod). Kkrva
fut pi'iise eu 1558 par Ivan ÏV,' le Terrible, mais pasda à la Suède aVëe
toute TEsthonie en vertti dMn traité conclu ek 1583. Elle Mf de no'kveati
assiégée par les Russes en 1590 et 1700. A^ cette dérbUi^ daté,' etlê fut
débloquée par Charles XII de Sii&de qui rémpoirta une brillaiite vïetoire
sur lësf Rtisses (le eltamp de bittaillè, it ro. de Karva, èëvdH le iiiieux
du Hermannsberg). La ville a été détruite en 1659 par un ineènéie. Enfin
Pierre le Grand la prit en 1704, et elle est restée depuis à la Russie.
. La ville de Narva, dont l'aspect a un cachet fort ancien, est '■
resserrée par des fortiâcatioiis dans uji esipace très restreint^, c'est
seulement de nos jours que quelques constructions S6 9ont éLeyëes 1
à ro., au S. et à TE,, en dehors de Tenceinte fortifiée. L:^ rivière, sur '
laquelle est jeté le pont de pierre, construit soûs Àièiiàifdre ÏI^ 'près ;
de la porte d'eau, est resserrée sur un espace d'env. 150 m. entre
des rochers escarpés, qui forment une sorte de gor^é. Les oùVrages |
fortifiés s'élèvent au bord de la rivière a une hauteur considérable ; |
è ffmr. tf ARTA. rr. H. tô. 67
enfkcê se trouvent, sur un rocher pltit H^ré encore, les ruine» df
r&oc fortereêae d'Ivangorod et du vieux château d' Jvangorodok,
construits p«r tes Russes en 1492. Osl du pont du cbenin de fer
p. 66) et du Jardin publie^ i TE. de la ville, qu'on Juge le mieux
lu site pittoresque de Nsrva.
L hôtel de viOe, éditer dtUnt de 1671, ^ni s «ne htut» tour,
renfenne quelques curiosités. Sur la grand' place, un obélisque élev^
w 1874 à la mémoire de Pierre le Grand, à qui on avait érigé pré-
cMemnent un monument semblable, mais plus petH, dans Tile d<»
Groséhoifn, à 5 Y. de la ville. Les baraquée ont été construites psr
Pierre le 6r., comme entrepôt pour les marckandises veuaut de Perbe
ea Europe oeetdeatsie. Près du jardin pnMle, & Textrémité de la
rae dee Gke vsKers (Rittarstraste)) est la hhimms de FMfte le Orand,
Ou y ^r«it «a musée et divers objets ayetit appertemi à Pierre. 11
faut HiMitioBBer aussi à la partie S. de la forteresse une têur qui
date du kit^ s. et qui s'appelle le •Grand Hermann*. On remarque
riniétieur de Vé^se j^eo-msfe, au style gothique, qui servit
d'abord au euite eathoHque, puis an luthérien.
i^ee célèbres oATABaenM du la NAmotA se trouvent à 1 V* au*
dessus de la ville. Toiture, 50 k. La Narova, divisée en deux bras,
dont chacun forme une chute d'eau de 8 à 10 m. de hauteur, se Jette
du plateau dans une gorge rocheuse longue d'env. 1 V. </| , où les
deux bras ne tardent pas à se réunir. Ces deux bras sont séparés
par une île large d^env. 500m. et couverte de villas, de Jardins et
d'arbres , ainsi que de scieries, de fabriques et autres constructions
près des chutes d'eau. OsHe de PO., pHs dé laquelle passé un pont
qui mène à Plie , est plus commode à voir, mais moins pittoresque
et moins abondante que l'autre. Les eaux, vertes etfarfois d'un
jaune d*or, se précipitent en mtssqs énemea entre les rochers et
forment en tombant d^épais nuages d'un effet admirable , au milieu
de la verdure des buissons et des arbres. Ensuite la chute d'eau se
transforme en rapide, dans l'étroite gorge, et le fleuve accélère ainsi
sa course jusqu'aux envirous des hauteurs sur lesquelles se dressent
les ouvrages fortifiés de Narva et d'Ivangorod , pour se diriger enfin
lentement vers la mer.
Sw les bords de la mer sont les bain» de Hungerbourg (bateaux
à vap., V. p. 66), dans on joli site, avec un Kmrhans, et de Af erre-
kull (voit» de Hu&gefsbeurg, à 1 ehev.^ 80 k. en Vs h. ; à 2 chev»,
1 T. 50 ; fiacre de Natta, lô Y., 2 r.). .
Au delà de IVarva commencé l^ftihôiije, et le (jays chahge tout
à fait de caractère.
L*B8ihonle et la LWonie Aa K. sont habitées par 1 million env.
à'' Bêthonienr ou Sêthes^ peuplade de race finnoise. Les Sathoniens ne
vivent pM eomûe tes Lettons dtaits des ferases isolées^ ils b&tiiMnt leurs
haUtatfons le» usies à eùté des Suites ., leurs villages sont grands, mais
motBA rentiers que eeux des Busses. Les églises ne sant pas au milieu
des l^^alités, m^s tout à fait à Véearl, eommè eu Finlande, et dans le
voisinage sont des baraques où s'abritent, en cas de mauvais temps, les
I
fidèles venus de loin. , La maison estiionienne dont. le toit de etuMunol
(wares-puu) a des traverses en bois sur le faîte, se compose dé trois i
parties: la ebambre où se tiennent d*ordinalre les habitants, le four h
séebar le Me., qui en hiver sert de cuisine et souvent aussi de <«luuB»l>r«i
habitée, et Taire de la grange, qui Thiver se transfonqe en écurie. Amtour
de ce bâtiment principal, se groupent les dépendances: le grenier k h\é.
(ait), rétable (laut), la cuisine d'été (Icoda) et la chambre de bain (aaun).
La eour (ftue), ainsi que les champs, sont entourés d^un échalier. I>ans
les régions moins civûisées du pays (dans les îles et chei& les Ssthoaiens
du gouv. de Pskov), on trouve encore de pittoresques costumes nationaux,
mais ils font place aux vêtements modernes, surtout chez les hointaaes.
Leur langne fait partie du groupe ougro'finneis et se distingue paar- son
euphonie. Elle est pauvre d'expressions abstraites, mais extraordinài re-
ment riche en récits populaires. M. le Dr Hurt. pasteur à St-Pétersbôurg.,
a rassemblé plus de 4(1500 ebants populaires^ compris - les variatitcfs),
8500 contas et légendes, 45000 i^orerbea et 37000 énigmes.
190 y. Uuie (leBe; buffet). Dlewe on peut aller en voiture
publique à la côte fonn^ de roohefs calcaires pittocesqves près
&^Ontika (par Kouehers et Turpêfd ; il y a 14 Y. jusqu'à la mer).
Une ri«ke végétation couvre- les int^essani^s formations g^logiques
de l'époque silurieiBBe, qui s'ëlèvent ici jusqu'à ^ m. au-desaïui 4u
niveau de la mer. Dams la direction du M«f4, les rockers do granit
de Hogland (66 Y.; p. 204). - 211 Y. I^emiiaf. -232 Y. Kapp^,
249 V. Wesenberg', Sakwerelin (63 m.; buffet; B. du Nord),
ville de 4200 hab. sur le Sali, avec les ruines remarquables d^uri
château.
Ensuite la stat. de St-Katharinen, puis
274 Y. Tapi {buffet) ^ qù s'embranche la ii^e de Dorpat (p. 64).
294 Y. ChaHottenhof (buffet). - 3i0 Y. Kedder. - 319 V.
Batik, *- 332 Y. Laakt,
346 Y. Eenrel (v. ci-desBOU8))>d'o« -le chemin de fer se prolonge
(1 train par jour) sur Baltisehport,' par Kegel et Lodensee.
391 Y. Bftltivehport ou Port - Baltique (BajTifiCKifi IIOpT%),
nommé autrefois Rogervyk, C'est un bourg d'env. 1000 hab., sur la
côte 0. du gouv. d'Esthonie, dans une contrée : dëntlée d'arbres.
Le port est plus profond, mieux abrité et plus tôt libre de glaces que
celui de Revel. Il avait été destiné par Pierre le Gr. à devenir un
port militaire, mais il ne fut achevé qu'en 1764, sous Catherine II,
par le feld-maréchal Mûnnich, a qui est dû lo eamai du I^ado^a
(v. p. 18d). Promenade intéressante au phare de JVicfceforf , à 4 V. */^
au N., en longeant la c(té aux rochers escarpés. Les îles de Gm^d.-
Rogô et de Petit -RogH, habitées par des Suédois, sont à 3 et 7 V.
à rO. de Port-Baltique. Lfi..p.jkrc de Lectz, qui mérite une visite,
est à 4 Y. à l'Ë. de Port-Baltique.
Bavel. -^ La gare est dans le quartier O. de la ville, en faoe dii
Domberf (p. 70). — Le port^ à 90 min. de la gare, est an N. de la viHe.
HÔTïLS : H. dé Si- Péter àbourç (cb. 1 à 6 r., b. 10, s. 16, déj. 60 k.)^ H. du
TAon-crOr (Goldener Loewe)^ B, de VAigU-d'Or (Goldener Adler), dans la
Ret>a, RBYEI* IL R. W. 60
.^.N«.ri.r»«..^^ <n (eb. t. e. 1 à 5r., 4éi. 60 k., dln., de 9 h. à db., d«f.
j6k.); s. dm ÂmêÊiB, iouB d«w te Tille Meee et wm loin du Donbeif .
Rbsyavbavtb : FeUwèwg (^ae), e«Te de te Bouiee, d*»e te Lenc eetHMM
irae LoMsne); r€9t. é» néétr*^ d*at te SielerMtrMee { puie, pree de te
>trm»épf9rte (porte de te Pteffe) et de te BtkmiêdêpfrU (poHe dee Kor-
»roee>; 4»a» eee deux, U 7 * eoiiTeat dea eoneeiie milltanea.
Poera et TÉi^éosAriis, Raeteteaiee, M, daa» te ville bMee. — FoLirs,
£îi8tftMMee. — ' Wvmukv mu r*eeBp<Mnr», •• ehileeo (efuveH de 11 h. à 8 h. ).
Tm^kMTmm : repréeeÉtatione de eepteaibve à evril.
VoivtnHM VB H>Acs: te couree en ville, à 1 ehev., 10k.; à 9 ekev.
15 k.; 4e te c»i« à te ville, 16 et 90 k.; e« fMboarf , !k et 40 k.; de te
gare a. te ▼Ule on aa iMboarc, 30 et fiOk.t 1/4 d*b., 16 et 90 k.; Vt b.,
S et 95 k. ; i b., 40 et fiO k. ; heme niiv. , 90 et 40 k. La naît (de 11 b.
•a 13 It. à 7 li. 4« mat.) te Moitié ea eae. «^ Haf af ee, autres que tae petite
Mlis, 10 k.
Tmamwmy : dtt Viens Maiebé Ultev Markt) à Katberinentbal , toutes
1^ 5 naiB., 6 k.
Baxvb : Krmmap , biiins de ver , daae te Hafenetraete (rue dn Port) ;
Stempely Keucaeee (ruelle Kenve).
RAneaiix 1 va?bvb: pour 8i-P4iêr9b0mg^ tri^t en 90 b.; prix ^ 6 et
\ r. (pour Risa, v. p. 43); pour HeUingfors^ en 5 h., 8 et 4 r. (il y a deux
iignes): puis, pour <Sf«f(i», en 90 h., 9(ret 16 r. (nourriture, 6 e^K par jour)
^f L#ft«eft, en 23 b. i/si i<( '•
(JovaiauATe : da Mgiqm^ PronMnadeaatnuee (de 10 b. du m, à 8 b. de
i après midi) \ à''Auiricke'Homgrù^ Laagestraaee, maison Elfenbein (de 10 b.
a 3 b.).
Revel (en estbon. TaUina on Tannilin^ «n russe Pésejfc), cbef-
lieu du gouv. d'Estbonie, est situe sur une baie du golfe de Finlande.
Sa pcpxilation est de 65000 bab. , la plupart Allemands, comme à
Riga et à Dorpat. La ville a des donjons et des murs du moyen
âge, qai sont en partie bien conservés. On y distingue 3 quartiers :
la ville haute, la ville basse et les faubourgs. La ville hauU, ou
Dam, est sur une falaise dite Domberg. La ville boesé, au port,
avec des mes larges, est la vraie ville, le siège des autorités muni-
cipales , du commerce et de rindustrie. Les /aubourçi^ très éten-
dus, bordent le golfe. Les ]^neipeuz articles du eommeiee soat : le
coton (aprèfl le Havre, c'est Revel qui en importe le plus sur le con-
tinent), le Më, le lin, Talceel^ les peaux^ la laine, la colle forte, le
crin, etc. Une brancbe dHodustris considérable et très productive
de cette ville est la p4cVe et la préparation de «kilkis», espèce de
jsardtfkes fvepres a la baie de. Revel.-
Hi^ToiBA. —.Albert, évêque de BifS, eit les ebevaliers Porteglaives
ayant ëteadu leur donination jusqu'à ierwen, les £sthomens appelèrent
à leur secours contré les Allemanas les prinees russes leurs voisins, et
les AUemands se mirent sous la proteetion de Valdemar II de Danemark,
qui aborda dans la baie de Revel en 1919, avec le prince slsve Vitslav,
son vfuwal. Lin^tMiua, place forte estbonienne située à cet endroit, fût
détruite de fond en comble et remplacée par une autre. Pendant le
eombftt «n étendard miraeulenxt le Daneb^g, qui' devint plus tard le
d.r^een dMiois« tombas dk-ofi^ du del. Il se fonda alors non toin de la
forteresse dès 1338 une.v^Ue à, laquelle le roi de Danemark accorda en
1248 les mêmes droits et la même constitution qu'à Liibeek, et qui était
dlëjà devenue résidence épiscepale. Etant entrée dans la ligue banséa-
«.Âqne, la vHle devint puissante p«jr son comaieTce, et rélément allemand
9''j accrut peu à peu- La bourgeoisie de Reyel, comme celles de Riga
et de Borpat, se partagea en deux guildeS, qui se sont maintenues
i«80Yi% nos jours, et il y e«t comme à Riga une corporation des Têtes-
l^oiles. I>e 1327 à 1238, l*£stbAaie et Revel passèrent encore aux Porte-
70 IL H* W. R&TBIa D6*nbè9'g,
gUivea et fureat venduAS p*r les Danois à Tordre Teuf <Mii«iie , ea 1846.
La ville adopta en 1684 la religion réformée. L^anaée iooB ecmunence
la terrible {lériode de la guerre ruAae, qui mit fin à^la conatitation poli-
tiqua i»articulière dea provinces baltiques, et à la eonfédëimtioB des
évéquet et dea chevaliers. Maurice Wrangel, dernier évéque catholique
de Revel, abandonné par les chevaliers teutoaioues , céda sear évêobé a<i
duc danois Magnus, qui cependant ne le posséda iamais réellement, i^a
ville se mit sous la protection de la Suède en 1661 v le Dotn, assiégé pen-
dant plusieurs semaines et bombardé par les Suédois, fut livré pAr W
comaMttdeur de T Ordre, Gaspard Oldenboekum. Le enite eatlu>lique dis-
parut dès lors de cette partie de la ville. La ville fut bombardée en 1569 par
30 vaisseaux de guerre de Lûbeck et du Danemark f elle fat vainenaent
assiégée par les Russes, pendant 80 semaines, en 1610-1571, et pendant
7 semaines en 1677, et son commerce en .snbifc des .dommages considé-
rables. — La grande guerre du Nord mit Revel et le duché d'Esthonie sous
la domination rvasa. La ville, commandée par Patknl, entama dea négocia-
tions avec Pierre le Grand et capitula en sept. 1710. Pierre mit tout «^n
œavre pour donner de l^importamce à cette ville, dont le port agrandi
devait contenir toute la rlotte impériale.
De la gare, on sait, en obliquant à g., la rue dite Siisti^rnpfort*'.
A dt., le Domberg (v. ci-dessous); à g., les bâtiments de Texp^»-
sition agricole, qui a lieu toutes les années en été. A l'extrêmitë «!«>
U Sdsternpforte; tourner à dr. dans la SOsternstrass^, où s'élève à g.
le théâtre (p. 69), qui est in^gniflâiit. Plus loin, la rtie dite Lange
Domberg monte à dr., par une double porte, au Dombe^; en face,
la Fuhrniannstrasse (rue du Charretier) mène au Obamd Maschk
(OrosserMarkt), situé au cœur de la ville centrale. Au S. du Afarché.
l'iifttel de ville^ édifice gothique massif; il a une tour svelte, bâti<'
avant 1639. Les anc arcades sont maintenant des magasins..
Au rez-de-chaussée: des archives importantes, odi sont surtout pré-
cieuses polir rfaistolre de la Hanse. Au premier étage, à g. de l''ëBca-
lier, la «al!» deê séances des dé|)utés de la ville, avee une belle frise «d
bois sculpté, repjréMntant des scènes de chasse en douve paqiieaux.^ eU«
a,' èïé offerte en 1^ par Charles !aI de Suède. Au-dessus, huit tableau .\
à Thnilè Avec des scènes de la bible, pa^ J. v. Aken (1697). Dans le trésor,
des 'Qobeliii» datant de lfil7, de l'argenterif, ete.
Au Grand Marché ae rattache à VÈ. le Ynux. Mab<dii^ ( Ait^i
Markt), avec la maiion Backler, dont la Ikçade «st dëoorétt d« cinq
médaillons, représentant les quatre évangâiistes et la âalnte Trinit«
(zv^ s.). De là partent : à TK, la Lehmslraase (pour Kath«riiieii<
thaï, v. p. 73) qui est animée, et au N., la Riistatras8« (iliM6«kCKaa>i
Dans cette dernière; à g., la poêtt et la police; à dr., Téglisê 8t>Ni*
colaô (gréco-russe), bâtie aidant l'aimiJé 1422 et V^glîse Sf-Piérre-et-
St-PatU (catholique), élevée eu 1845 dans le réfectoire du couvent
des dominicains.
Du Qrand Marché (v. ci-dessus) On prend au S. par la Q-old^
schmiedstrasse (rue des Orfèvres), puis à dr. par la Nikolaistrass^
(rue Nicolas), on monte l'escalier à double porte dit Court Donb^Ti
(Rurzer Domberg) et Ton parrieiit au Dombbri^ où imùiit dt la Cath/\
droit, dit aussi mont du Château^ où est la viUt kautt. OomiiK
celui de Dorpat, il est habité de temps immémorial. C'était un lieii
sacré auquel se rattachent de nombreuses légendes. Les Ësthoiiietii
le considèrent comme le tombeau du demi-dieu Kal«v, père de lew
célèbre héros KaloTi-Poog (fils de Kalev).
Au iiiili«Yi de la fiacc ov Châtia v , là taihedralt Attxandrè
Sevêky, acta«lleiiiinit en constnieilon rar les t^lans d« M. Ife prof.
Pr^brâjtonsky. A 1^. de la place, le èkItMitt, eotistftiit âti titt* s.,
H qui e^t 1a résidence du ^ouvernèar; la tour S., dite le «Grand
Rfeimaàn», a êt6 coitTette en 1870 d*un Mit en tAle, d'où l'on a nne
*Tae ma^iHqne atir les environs et là mer arec Ttle de lfa¥ptii
16 V.), où U flotte angio^fhinçaifte ^tait à Tancre en i854. Dé la
place du Cliâtean , la me Douglas , où se trouve k dr. la banque dr
l'Empire, mène an K. à la entitéfthU», otii, fondée an lux* *., a M
incendia en 143$, 1553 et 16B4. A rintërieur (le sacristain de-
meure à eôtë dans lé presbytère), au àiur S. du thoèur, le monument
funéraire du général suédois Pbntus de la Oardiê (m. 1580) et de
sa femme, avec les statues coucléee des défttnts ; il a été sculpté par
Pa*9ér en ld89; non loin de U, le tombeau dtl comte H.-M. de
Thnm (1640), connu par la Défenestration de Prague. Ensuite, le
tombean de Tamiral Oreig (m. 1788). Ce dernier, Ecossais de niis-
<»ânce , eut une part considérable à la yietoire navale de Tchenné,
remport^e'snr les f urcs en 1770; Catherine II lui Ht ériger ce monu-
ment de marbre. Il y a encore le tombeau du navigateur Kmsen-
stem (p. 162). Tableau d'autel par Ed. de Oebhardt.
A r-£., en faee de la ca^édrale, le palaiê du Ckevatien, où
la diète estboniehne se tient tous les trois ans. L'intérieur de la
çcande salle défi délibérationa est ornée des armoiries de La noblesse ;
<vr des pia^nee de marbre sont ineerits, lea nmna des nobles estho*
niens qtti prirent part & la guerte franco-russe de 1812. — Au N. du
palais des Chevaliers , le tfibun4Ù de la juêtice, de paix, d'où
l'on a nna* we apiendtde. Au 8^(X de la place do cliftteau on va
au bastion suédois, avec un beau coup d'œil ; la vue est également
belle ati'JardîntVnfde.
»
I>« la pUoe du Cbâteau (v. oi-dessus), on redescend le Court Dom-
berg et Von sait à.dr.ïa rue des Chevaliers (Ritterst^asse), où s'élève
L'églîaa St-VicolM» monament goth. en roche calcaire, à trois nefs.
ËUe existait déjà en 1316, Du côté 0.^ une tour énorme, bâtie de
1681 à 1695 (le sacristain demeure rue des Chevaliers, 528). Dans
une dàapalle latérale, au S. de U tour, une dan^ des marte sem-
blable à celle de l'église Ste-^rie de Lûbeck et avec inscriptions
eu baa allemand (de la fin du xvi^ s») , et un retable à volets peint
de récole hollandaise, restauré eu 1604, Il y a aussi un retable à
volets sculpté, haut de 3 m., eu. partie peint et doré, de 1482$ sur
les volets ) des scènes de La vie des saints Victor et Nicolas. Belle
chaire en chêne de 1624; lustres et candélabres. Il y a un candé-
labre en laiton à sfpt bras, haut de 5 m^ avec les statues de Jësus
et de la Vier^. .On remarque la stalle des Têtes-Noires (i556).
On revient dahs U rtre des Chevaliers , on sait la RaderstnMse,
son protoHigeiiieiit IX:;- et on tourne à dr. daus la bus Lo^oufi (Lang-
straase; litfplïiéa), VtMre UpHis animée de ReveU Là se trouve à dr.,
72 //. R, 10. REYSL.. Égliu du Si-Eêprit,
au débouché de la rue du St- Esprit, TégliM da St-Efprit, à deux
ne&. Il en est d^à fait mention en 1315, soub le npin de chapelle du
Conseil; le clocher en forme de minaret date du zvii^ s. 'Â'fintërieur,
un magnifique retable, sculpté j^hj Berent Notken (1484), et une belle
stalle (1513). — £n face de réglise, n*^ 64, la maison de la grande
guUde (bourse; restaur., y. p. 69), bâtiment gothique, de 1410, avec
deu:^ beaux heurtoirs de 1430. Dans la petite sa^e,. deux tableaux
modernes : entrée du roi de Mal dans la ville et réception d'un envoyé
de Luther. Plus loin, n° 190, la maison de la guUde Canuti, con-
struite en 1864, avec les statues de Luther et de 8t- Canut. . Elii'
contient un mu$ee d* a/ntijuitù provinciales (ouvert 1. 1. jours de
12 h. à 3 h., 15 k.), où U y a des antiquités esthonlennes et une
collection de pétrifications de Tépoque silurienne. — La maison dr.*
Têtes- Noires, dat^tut de 1532, avec un portail de 1597, a sur sa
façade une tête de Maure, plusieurs bas -reliefs et des armoiries.
A l'intérieur sont les archives et un tableau d'autel de la vieille
école flamande, de Téglise Ste-Catberine au couvent des domini-
cains. Il y a encore dans le bâtiment le lieu de réunion des Tétes-
Noires , et une salle contenant des portraits de rois de Suède , des
armoiries et des antiquités.
La SOCIÉTÉ DBS TÊTBS-KoiSEs de Bevel Cv. aussi p. dO) a été fotidëe au
XIV® 8. par des marehanda de Lûbe^ls., 4pùt les .marobavidisea. devaient
Easser par Bevel pour aller à , liovgorod'; ils voulaient ainsi contre-
alaneer rinflùeiiee du conseil de Bevel, dont les décisions avaient plus
d*une fois nui à leurs intérêts. -Les Têtes • Voires' formaient du reste
attflgi à Bevel une ooryoration gpernère; aes membres perlaient «p uni-
ftMrme particulier, avalent des cérémonies et des coutumes spéciales et
combattaient sous leur propre bannière C<l|ut vincendùm aut moriendmn»)
les nombreux ennemis de la riehe ville de Bevel. Tous les temperevun» de
Bnasie, d<>palfl Herre 1« Grande ont éké membtea beaoraires de eette as-
sociation. *"
A Textrémité N. de la rue Longue s'élève réf^liie 8t-01ài|' men-
tionnée déjà en 1267 (le sacristain demeure en face de rentrée' S.) ;
la' foudre y est tombée neuf fbis , elle a été birûlée de >n<KQveau en
1820 et n'a été reconstruite qii*èn 1840. C'est niM des plus grandes et
des plus belles églises des provinces de la Balti<|ue^ dti #tylè goth. et
consacrée à St Olas, roi de Norvège, qui régna au commencement du
xi^ 0. et introduisit k cbrîstianisme dans son pays. Lft tour de 8t-
Glas, haute de 139 m., n'(>'st pas seulement la plus élevée de ces pro-
vinces', mais encore de tout l'empite russe. On a une vue superbe
de la galerie. A l'efxtérieur de la chaptUe- Bretner, un beau tombeau
de Bans Paulsên (1514), fondateur de la chapelle.
Au N.-O. de l'église St-Olas, les jolis jardins de Ut.pOfttede la
Plage (restant., v. p. 69), avec utfé vieille t<Jur, dite la «grosse Mar-
guerite» ou le «Rosenkraùx», d*où VoU jouit d'un beau coup d*œil
sur la mer; à g., Tanc. batterie à mortiers. La visite d*un des
vaisseaux de guerre russes qui mouillent dans' le port en été est
intériossante* — Passant enfin par la porte dea ForgarMM (avec la
tour, dite «Kik in dieKsk»; restaur., v. p. 69) noHS airivous au
faubourg, du &. où ^%V^isfi St-Jean, achevée finil867, à trois
r
f
Enr. de Revel. K ATUARINENTUAL. //. h. W. 73
^/oie St'CkarUê, hàtU «n 1870, i deox tours, aux Esthoiiieiis. —
loai intéitssaat (1 h.) des promenades qui entouient la ville in-
(ffisore (joli coup d*œil sur les murs de la Yille et leurs tours).
Emmom vm Kbtsl.
^k et Ir. 90; à ZU9€Ukoff0t, ^ 9i 70k, i 1 k. de kalte, 80 et 40 k.) rc-
(«v, moitié prix. — Tsamwat: pour KAtkarinentkal, v. p. 09. — Bab^tu :
P«Df te port, près du pont de« saTirM marekands.
Du Yienz M arcM (p» 70) , la LehmstraiM et son prolongement
il nie de Narra, mènent à i'E^, en Vt ^'^ ^ KatTluiJBtatluJ, château
impérial eiitom^ d'un beau pare et de Tillas. Katharinenthal ( ca-
sino; eonceits) est en M le oentle de parties de plaisir, de la société
fubionabis, partieulfèremeuit de la noblesse esthonienno, et des fa-
miUes de St-Péteisbourg qui y viennent prendre les bains de mer.
Jolie vue de I* promenade s« la plage* La rdsidence impdriale a
«té fond^ par Pierre le Grand. Comme il venait souvent à Revel, il
It d'abord eonstmire an pted du LaaIubÉrç, hsutsur rocheuse où
>1 y a une tonr (U vue est surtout belle le matin), une maisonnette,
d«8 fenéirei de laquelle il pouvait «percevoir sa Jeune flotte à Tancre
dans le ^rt de Revel. Il bâtit le ehâteam aetnsl en 1719, non loin
àt M première maison , Tentoura d'un parc et en fit présent à sa
fcmme. Un gardien est chargé de memtrer la modeste maêêOfmetie
de Pitrre, ainsi 4|ub d^auires souvenirâ de l'empereur.
Un autre but d'excursfon est KtMÉ \l i h. V4 de Revel; V4 d'h.
VI N.-E. de Kathatharinenthar, dans une jolie vallée bois^ (cartes
•iViitrée à Revel, au comptoir de J.-C. Koch, Langstr., 99). La ririht
•ie f^te-Briçiite y coule dans une vallée profonde, aux paysages variés.
En face de Kosch, sur la rive dr. de la rivière (bac), se trouvent
If s ^ninet de tte-Brigitte, non loin de la mer. Du couvent, élevé
de 1407 à 1436 par les Danois en rhonneur de 8te Brigitte et dé-
truit par les Russes en 1577, il ne reste plus que les quatre murs
h l'église, le haut pignon de La façade à i'O., et le côté £. avec des
restes des fenêtres à nervures flamboyantes. Devant était un cime*
tière, autour duquel se trouvent quelques maisons, entre autres un
rt*taurant. La porte ogivale des. ruines de l'église est basse, parce
qae le sol en est exhaussé. Une ancienne tradition prétend qu^un
iouterrain relie le couvent à Revel.
On petit atissi passer mie journée agréable en faisant une excursion
ftu joli Tlilëge 4te Ttoehar (se mmelr de proTisiena), dans una baie à 18 y.
àVO. de Kav»U. ei an aouvent de PalU, bâU an 1310 par des moines
cisterciens, à 40 V. de Revel et 16 V. de Ealiischport^ les pins belles mines
de TEsthonle ; sur la ronte dd eonrent, les earirières de marbre de Wasêàlem.
L'endroit le pins ebarmant àtê environs de Revel' est le ibAtaan de
Fall, 90 V. à I'O. de l'eiibouèburé de la rivière^ O'eet «is ednstniction
moderne, du style gothique anglais, entourée de vastes et belles promenades.,
avec une belle cascade., Sur la route de Fall, i* domaine de fœhn^, où
te trouve une galerie de tableaux remarquable.
74
11. De BerHB (Tanovié) à St-Pétertbrar^.
D^ Berlin (àutions du Métropolitain) à St-^Hersbottrff'y express par
Hydtknhnen, trajet en 86 b. Billets dit^ets.- De Berlin- à Eyatkulànen :
742 Hil.i 13 h. V»^ 67 c« 50, IK) «iK 10 ^ 35 1^ 10. Det V^|i4U«# 4 Si-ifét^»-
bourg : 836 V. ; 24 r. 05 et 14 r. 45 (trains omnibus, 25 b. ; 18 r. 50 et 11 r. 10).
Wagon-lit jusqu'à Eydtkubnen, 12 et 10 cK. ; de là à St-Pétersburg, 7 r. 48
et 5 r. 18. Nord-Express (▼. le» imdiovIeurS'del ehemins de fer): de Ber-
lin à Eydtkuhnen., env. 91 eU.^ de Virballen à 8t-Pétersbourg, env. 78 cM. —
- Dt BUniOtourg à 8%-PéUrthùnrg : 497' V. ; express, 10 h. 1/4: trttfnti emni-
bns, 18 h. — De VarêoHe à SUPêienbourg : lOW V. ; express, 83 h.'-, '%X r. 95
et 19 t. 75: wagon-lit, 7 r. 98 et 5 r. 98; train» ontnibus, S^ h. ; tl r. 50 el
12 r. 90.
:. »€ FnfU 0 SirFéUr^mrgt 25» Cri 4^ et USfifr- 40; va}|dUi da 30 jours,
flunnant droit ilu^^qjûV'' Ijtcaltaiif dans les principales villes àç passage.
j/heure de ' St - Pétersbourg avance de 1 ta. 9S min. sur eelle de Paris
de 61 nun. sur eietle' de TJ^arope èentfali et dé 37 sur «elle de VâïMwie.
De Betiin à Virhalkenf t\ b^AilitnaçHe du Nord, pai B«d«ker.
— De Yirballeii à Vilno (178 V.), v.^. 31/33:; de Y\\nA à jOùnet-
bourg (l&'î Y.), point d'intetteettov de U jtisaeRi^tr-Siboteittk <li. 7),
V. p. 43^44. — De Vursovie à ^vtMhouff^ v* p. 4d/44.
Le suite (hi Yoyage à travers le' gdUT. de Vitebsk , par V-ythki,
Rouehony^ Antsnopol (bnflet), Rejitta (buflét), Ivariovka ^Morsovha
(buffeC), offre p«u de variété. Nous ne pénétrons dane la Grande*
Hnssie proprement dite qu'à notre entrée dans le go^v. de F»kofv, et
nous traversons pendant des heures des forêts , qui s-^étendent ainsi
jusque dan» ringrie, le gouv* actuel de S^t-P^étersitourg^ et- dont les
habitants sont de raee flmiéiee. Jusqu'à Oatchina, la- ligne Teste
dans le voisinage de la grande chaussée de St^Pétensbourg-VilUa.
531 V. (d^ VirbalUn) Ot||i«)r><OcTpo#'K; bufict). La ville, qui
compte ÔOOO Itab., est située à quelques verates de 1|^ SJtatiqu , sur
la vilika^a. Son nom^ qui Hignille «Ile», lui vient d'uffe lie de la
rivière , ou fie trouvait au kiv^ -s. une forifuref se. Il y a ai| milieu
de cfttt^ île unç eglis^ St- Nicolas^ dç 1582*
£n£uit^ on passe par TcMrskaïa et; OAv ^''1^4 i' ^ ^tat. de
(079 VO P»koi;.
]pal(Çy {PlCHkaU, IIcKOBI). — Buffet. — hôtels : //. dt St-^itertbffury.
Serghiévskaïa (eh. TO k. à 2 r. 50, b. IP k., dej. 50 k., dîp. 50 à 75 k..
(»tnn. 20 k.)*, H. d€ Londt^es (éh. t. e. 1 f. SO b 9r. 80). ~ Voirons (k la
f;a«e): la cèuiee, 80 àflO k., rbeura, 00 k. — Batc^ox 4 vabsvk. pour Oor-
pç4, V. p. 61. — GQBMn Pa ^M P?'' *^«'*i V. p. Çl,
l^skov, vieille ville de 24000 hab., chei-lieu dv gQuv. du même
uQVfXj à 3 V. de la voie, svir les dçu^ rives d^ la Velikaifa et de la
Pskova, est le siège des autorités du gouv, et d,'un archevêché gréco-
russe. 11 y a une cathédrale, 41 autres églises, 3 couvents, ,uu sé-
minaire, etc. Les branches prinolpales doflio& industrie sont la
tannerie et la fabrication des cordes. Le commerce Important y a
pouit objet le Un, qu'on cultive beaùcqup aux environs,. I»a vilW.
qui eat beaucoup moins grande qu'autre^f^l», se diyiso. W qiiatre
parties: le Kremlin, partie fortifiée, la ville moyenne, la grande
villoi, le tout entouré d^une muraille bâtie en lB75, et Tes faubourgs,
sur la rive g. de la Vélikaïa et la rive dr. de U Pskova.
PSKOV. II. H. II. 76
HiiTOiu. — PikOTf foadéc, dlt'oa, en M5, form* e« M «b HUké
tm Hot^ttrod. Kllc à^tit eosHM HoTMroë usé eonfUtutlov rëpabll-
itne, ef «lie était éevcnae au moyea Ife nnt irille trèi 6onmer^Bte.
^îAat f«rtie de U ligue iMntëaHqne. Lee eitoyene de PekoT éllMlest
fvinacûtraUfpMMrfiia; dans une viéttkUwéné) ou fteeemblée populaire,
fB Mmaifflait au ion de la elocke, et ile lee dépoeaieni da mime, quand
is le jugeaient bon. Pskov maintint ion indépendance, aine! que Mnv-
I l'wé tp-SM), même soui la domination mongole . Le grand -maitre de
'ordre de Li^onlo , Gauthier de Plettanborg , ne pal pae e^cmparer de
''ifeoT en lOQg, mai» U vemparU une yietairo datts earatraile enUtonle.
iQ jKwd du lae Sm»iina^ le l3iept. 1609. VaMilir III, qui aueeéda à Iftn
'B laOS, mit lin à nnd<lpendanee de la TlIIe. La république fu( iueor-
^rét an grand-dnebd de Hoieim ; 8D0 dee Ikmillee lei plue cwnetdérablee
<e ift YiUe fucMt tmtnéee de fonee à M oeeDu et aOO famiJlea de commer-
Ç>JBt«, «hoieies dane tO rillee dea borde du Volga, amenëee à PfkoT. — ta
nue «^attendait auit plus grands mnlbeure en lino, mais ftat miraculeuse-
>KBt marée. Iran IV VaseiUévlteh , le TarrlMe, araH détruit Novgorod
*' uArduât sur Pskov, doat tt eonp^nnait les baliitlmls de trahison. Le
nouie Kicolas Salos, quni alla voir, simula Tidiotisme pour lui parler
«rertcin^Bt^ Il offrit au tsar un morceau de viande crue, et comme
(^iai-ci Int répondait : «Je suis chrétien et je ne mange pas de viande en
areme>, Sales répartit: «Tu agis bien ulus mal, car tu te nourris de ta
cB4ir et du aang des hommes; tu n^oublies pas seulement le carême, tu
^•BbUes Dieu>. Et il lûouU: '8i tu lèves la main sur un seul habitant
l^^V^ ville consacrée a Dieu, le Tout-Puissant te frappera de sa foudre*
*n dit qu'à ces mots le ciel, qui Jusqn^alors avait été serein, se couvrit
^'t Baagcs. Quoiqu*il en soit , Ivan , effrayé par les paroles du moine.
quitta immédiatement la ville.
^ X«Bif]«nr ast sltaé 8«r uue bauléur d« 400 m. de long «t
^ m. de large, éêmi l'Migle fomé par la Vélikaîa ai U Pskora. Il
'^entouré d'une naraiUe de pienre qui d*te de 1266. Belle vue
^v la TiUe el les vaUée» deg deux riWères. Au S», le rempari D&v-
y^i c<m<tniit à U fin du xxu^ e., entoure un espace libre où
^'âevait autrefbie le château des priuces de Pskov, aujourd'hui
'HAplaoé par ub grand bâtiment en pien«, élevé au commencement
^« <^ ». , psr Macaire, métropolite da Russie. C était le pied*à-terre
^^ srchevêques de Novgorod, quand ils venaient à Pskov.
L'intérieur du Kremlin ^ presque entièrement occupé par la
*CATHsi>j[tAiA DK LA XEiifiTii, vasto monumeiit dans l^ stvle russe-
i^yz&ntln. On dit que la gianda-ducbesse Olga (p. 76) fit bâtir à
%t endroit, en 9Ô7, une église qui fut le berceau de la religion chré-
tienne dans la contrée. L'anc. église de bois fut remplacée eu 1138
9^t une construction en pierre, où DfwmoHi, célèbre général lithua-
<}ieu , plus tard prince de Pskov , se fit baptiser avec sa famille et
^«uite, en 1266. Cette église fut détruite en 1363, et on eu hàtit
^^^ troisième en 1368, incendiée plus tajçd en partie pendant le siège
^^ la ville par Etienne Batbori. La cattiédrale actuelle a été con-
struite en 1698 et souvent restaurée dans la suite, surtout après avoir
^'^ à son tour en grande partie détruite par un incendie, en 1770.
A r<»<érie«r se voient des images de saints, des reliques et d'autres
curiosités. Le plus intéressant est le tombeau dt Si Gabriel {Vêévolûd; m.
^^38), prince exilé de Novgorod et plus tard prince de Pskov ^ il est en
»fg«iit. On montre aussi une épée de Vsévolod, avec cette inscription:
■Hoaorem meum nemini dabo*. — Au deuxième pilier à dr. de lieono-
îtaêe se trouve le erud/lx de Ste (Hça^ Le tombeau de St DovmonU en bois
^
76 //. *. M. LOUOA.
de vbêne, etk dans une cluipeUe à dr. de iHeoi^ostase. Son épi* est sus-
pendue non loSn de là; tous les prince* en ét^e^it.armés/peadAnt la eé^
rémonie du couronnemeat dans la eatbëdrale. lion loin, ae là se trouve
le i9*i^aH de St Nicoku Salos (p. 75). Il ▼ a dans la sacristie quelques anti-
quités^ des sceaux et des monnaies de la ville de Pskov.
Les autres églises sont peu intéressantes. L*un des trois cou-
vents a été fondé en 1156) Tautre en 1243. Une petite chapelle
près de la graïkd'place a été élevée à la mémoire des victimes de la
révolution de 1650. Parmi les vieilles maisons de la ville, il faut
citer celle où se trouve maintenant Vintendance; elle a appartenu à
l'anc. famille des Pogankine, commerçants très riches. On remarque
encore la maison Traubinsky, dans le vieux style russe , en partie
détruite par un incendie en 1856. Pturmi les constructions moder-
nes, les prineipa^Bs sont le palais du g<mv^mement, le séminaire.
semblable à un palais, et Vi^ci>le dés cadets. .
A i2 kil. en amont, sur la Yélikaïa, est situé le village de Viboata uù
est née St€ Olga y simple fille de paysans., épousée par le prii^ee Igor de
Kiev, qui Tavait rencontrée en allant à la chasse. Quand Igor eut suc-
combé, en 945, dans un' combat contre les Drevlianes, Olga» femme d^une
grande Intel igence, fut régente jusqu'à la majorité de son fils Sviatoslav,
en 955; puis elle se fit baptiser a Gonatantinople, par le patriarche Théo-
philacte, et prit le nom d'Hélène. Elle mou'rut en 909 et fut dès lors
vénérée comme une sainte. L'église russe célèbre sa fête le il juillet.
Au delà de Pskov, les stations de TorocMno, NovossAie et
(644 y.) Biâaia (Bilan; buffet). Plus loin P^iotMsa et SMbtmka,
708 V. Lon^ (bon buffet), localité de 12000 faab. et chef-lieu de
district du gouv. de St-Pétersboutg. Viennent ensuite: Frùjbta"
jenskaïa, Mchinskaïa', Divenskaïà (buffet) et Séverskaîa (buffet). C«
dernier village, divisé en deux parties, àdr. de la voie ferrée, est
situé sur VOrdèche, petite rivière qui se jette dans la Longs. Enfin
Souida tt Oatchina. — Avant d'entrer dans la gare de Gatchina,
au S.-E. de la ville, on traverse le chemin de fer de la Baltique,
dont la gare est dans la partie O. de la ville. Un embranchement
spécial va d« Gatehina à Tosna (46 Y.), v. p. 239.
794 V. Qatehina (rânMHa; v. p. 176; buffet) , point de Jonction
de la ligne dé Rèvel (v. p. 65). — 816 V. Alexanârovskaîa, La voie
décrit une grande courbe et au loin , à g. , se montre Une chaîne de
hauteurs qui va en s'abaîssant vers St-Pétersbourg, au golfe de Fin-
lande. Au sommet de Tune d'elles çst V observatoire de Poulkova
(p. 177). A dr. et à g., des localités d'un bel aspect, des colonies
de cultivateurs allemands (Poulkova et Nicolas). — Enfin on aper-
çoit la pointe dorée de la tour de TAmirauté, à St-Pétersbaurg; les
voies se multiplient à dr. et k g., et on arrive dans la vaste gare dit«
de Varsovie..
836 V. 8t-P/tersbourg (p. 77).
m. ST.PETERSBOURO ET SES ENVIRONS.
11 St-PéttfBbourg 77
<^*rtier é» VAminMlé^ côté ouest. M.~ QoArtler de T Ami-
rauté, eôté eet. 100. — ErmlUif«- 1^0. — PertpeetiTe
KeYsky. 143. — QoarHere de SpMJ el de Kamo 147.
— Qvartien dite Uteinv et RojdeetTeneky. 148. — Qii*r-
tien de Kolomn* et de Narre. 162. — QuArilert de
Moeeoa et de 8t • Alexendre • Herekf . 154. — Vecally
OetroT. 1S7. — Citadelle et quaHier de St-Péterebovrc.
163. — Les tles. QnaHiert de VIborff et d*Okhta. 1(W.
|/ 13. Environs de St-Pétenbourg 168
Kronstadt. 16B. — Oianienbaam. 108. — Pëterhof. 170. -
Strélna. 174. — Krasnoïé - Sélo et Gatebina. 175. -
Tcbesma. Poulkova. 176.— Tsarskolé-Sélo. Pavlovsk.
177. — Sehlosselboarg. 183. — Parg olovo. Toksovo. 183.
|}14. 09 Si-Pëtersbourg i PJ^tiosawodsk. Le Kivatch . . IBô
18. 8t-Pétenbow^.
Légtad» daplaa.
P8
des Arts JJtfi
Beeiéeiastiqneeatbol. . D4
• mihodoxe 17
de Médecine Q8
mUaire de droit . . . B6
Xleolas D5j6
ém Seienees B5
des kaias de l'Bnip. H 5
(bureau des) ... B7
Aaeiiavté (Grande) B6
- (KouTelle) DO
▲«uarftiuu F3
Are de ftrifMuphe de Moscou F 8
- * deKarva. C8
Arebivas de l^Baspire ... F 5
(Ancien) EF4
1')
-. (Mouvel)
Artillerie (Adaùn. de
Banane de l*Bapire ....
Bibliothèque Impériale . .
Beurse
de garantie (pi. II)
Araktchéiev ....
de ravtiUerie, I. brif . .
- U. brig
- à. ekev.- ....
- à pied
dea Chassenn
dea CbcTaUess Gardes
daeOoêaques de la garde
de reacotte de 8. M. .
Aa la garde à ebeval .
de. la Ctendarmerie . .
4«»iGrenad. de la garde
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66.
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Caeerae des Grenad. du Palais G 4
- d'Iamaïloy ET
- de la Marine £ 7
- du régiment de Finlande C 6
- - - de Moscou .... G 3
- - de PavloTsk ... F 6
- - de Préobrajensky
a^'bat.) pi. II. F 5
- autres bat H 5
- des Sapeurs H 5
- OéménoT F 7
- des télégrapb. milit. . . Hd
- . des troupes locales . . F 0
Commission de Tamortiss.
des dettes publ. (pi. II) . F 6
Cathédrale Alexandre II . . F 5
- de Kaaan F 5
- de la Bésurreetion . . . IL 4
- de la Transfiguration . G 5
- de U Trinité (Umailov) E7
- - - - (quartier de
Ot-Pëtersbourg) . ... F 4
- 8t - AlexaDdre-Nevsky . 1 7
- 8t-André D5
- 8t-Isaac £5
• 8t-Nicolas £7
- 8t-Pierre-et-8t-Paul . . F 4
- St-Serge G4
- St-VUdimir £4
Chambre des Finances (pi . U) £ 6
Chapitre de TOrdre (pi. II) G 4
Ch&teau d'eau (réservoir) . 1 4
- de Lithuanie DO
Cirque G6
Club de la Noblesse .... F 5
5,6
78 TIL R. 22.
ST-PÉTERSBOURG.
D5
ad
f6
67. Commandant (hôtel du) . Qô
68. Ck)n8ervatoire £6
69. Consistoire orthodoxe ... 16
70. Contrôle Impérial £6
71. Corps des Cadets I E6
72. - - - II Dd
- Alexandre (pi. II) G 5
73. - - Nicolas (pi. II) . £6
74. - Pages F 6
75. Douane D8
76. - (aneienae) £4
77. Éeole d'aides-ehlrnrgiens . G 3
78. - d'artillerie Michel . . G4
79. - d'artil. technique . . G 4
80. - de Commerce G 6
81. - Constantin (militaire II) F 7
82. - de droit G 4
83. - d'équitation G 5
84. - des ingénieurs .... G 5
85. - mllit. I de Temp. Paul D 3
88. - navale D5
87. - des officiers (eaval.) . 14
88. - du prince d'Oldenbourg £8
89. • professionnelle I. . . .
90. - - II ... .
91. - des Sourds-Muets (pi. II) _ .
93. Eglise Anglicane D 6
93. - de Cairist, luthér. ... F 7
94. - Hollandaise, réformée F 6
95. - Réformée allemande . £6
96. - française F5
97. - de la Bésur., armën. BG4
98. - Ste-Anne G4
99. - Ste-Catherine, armén. F fi
100. - - - eathol F 6
101. - - - luthér D5
lOQ. - Ste-Marie, catholique H 8
108. - - - finlandaise. . F 6
104. - - - luthérienne . B8
106. - St-Jean, luthér D 6
106. - 8t-Miehel (luthér.) . . Dft
107. - 8t-Pierre-et-8t-P.,lntfa. F»
108. - oHhodoxederAnnonc.D£6
109. - - de TApparition de
la 8te- Vierge . .
110. - « de rAscension . .
111. -dp r Assomption .
113. - - Boris et Glèbe . .
113. - - CSosme et Damien
114. - - de la Gr. Mart. Ca-
therine D4
115. - - de TExaltation de
la Ste-Croix . . .
116. - deTIntercess. delà
Stc-V. (Pokrov) .
117. - - de la Présentation
118. - - de la Résurrection
119. - de la Transfigura-
tion CD 3
130. - ' de la Transflgnr. . F 3
m. - - de 1« Trinité . . . b6
i99. - - de 8te-Catberine D7,8
M)S. - - de la 8t«-Vierge . H 4
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Eglise orthod. de la Sie-
Vierge de Vladimir G
- - St-Démétritt8|r . . H
- - St-Mathieu . . . . £
- - St-Nicolas 9
- - St-Pantaléon .
(pl. II)
- St-Samson
- - St-8iméon - et - Ste-
Anne .......
- Suédoise (pl. II) ...
Entrepôt du sel, ane. . . .
Ermitage F
Etat-Major géne'ral .... F
Expédition de rimpriqi. dea
effets publics D
Gare de la Baltique .... K
- de Finlande H
- dlrinovka K
• de Sestroretsk ... DE
- de Tsarsko'jé-Sél*-. . . F^
- de Varsovie E
- Nicolas B
Gostiny-Dvor (Bazar) . . F 5,
Gouferneur de la ville . . £
Gymnase I G
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• Alexandre . . .
- (Catherine ....
- Marie G
- Pierre K
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Hôpital Alexandre,
- SpMumtt i
- munic^^
- allemand ...<..
- des Aliénés . . *^» « .
. de TEnfance (px. 4X>1-
denbowrg) ..'....
- d'Oboukbov . . . '. . .
- Elisabeth . . . i -. . .
- Evangélique
- Kalinkine v C
- de la Marine
- Marie-Madeleide . . .
- MiUtaire
- Nicolas
- Ophtalmique
- Wylie
• 8te-0lga
" St>Pierre-ei*St^«Hil. .
Hospice des Enûtnts Vreavée
- des Invalides (iftMine)
Paull
Hôtel de «iUe (DomMa) . .
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(pi.n) o«!
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GhoB.) B5
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de l*€hierre de Turquie B7
de KoBtOQSOir (pi. II) FO
de KroseDstern .... D9
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Le.) , B5
de LmiBoeossor (pi. Il) 0 6
de meelAs I«' (pi. Il) . B •
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231. |loBBi»nt de Piene l«r
(pi. II) B6i .... 06
• de Pierre, priBce d*OI-
deaboort (pi. II) . Oft
- de PeBêhkiBe H 6
• de PHevBlsky (pi. 11^
Pr.) B5
• de BoBMtoaUov ... D6
- de 8QQrereT(pl.lI). . F 4
- de Wjrlie G »
Mvsde agricole G 4
- Alexaadre III F 5
1S7. - Sooloctqoe BA
988. Obiervaidirc météorolof loue C 8
988. Palais AlexeîAlexaadroTlfehD 6
810. • AaitehkoT 08
341. - CoBst. Kle. (deMarbre) F4
849. - de KameBBO-OstroTSky B 1
918. • dlékatërlBehof .... C 8
944. - de Pierre le Graad. . . Q4
948. (HaiBon) F 4
948. - de Taaride 14
347. - d^HIrer BFO
948. • dBCoBseilderBmpire E8
918. • de Prinee d^Oldeoboarg F 4
380. lëlacktaskT C t
351. - Nickel MikbaïlOTlteh
(p(.Il) Eft
989. • Hleolaleviteh . . .F4,8
- , BOUT., T. «as. Alex. III
• ifieolaaKie., y. iBst. Xëoia
988. - PétroTSky B08
354. • 8erche'i Alexaedroriteb G8
- yiadimir Alexandrovitch F 5
Petiee (Départ, de la) . . G 8
957. Pompiers F 8
386. Peste (Oraade) E 8
989. PrfsoB fl4
360. - de déteatiOB prëveuHre G 4
981. - mtHtalre flS
988. Beerét.derBtatdeFliilaBde B8
988. SémlBBire catkol DE6
984. - orthodoxe 17
985. Sëaat B5
388. Sociétd Libre BeoBoaiique F 7
967. 8t-8yB0de B 5
988. BfBagogae D6
988. Tël^pke B6
970. Tbéâtre Alexandre .... G 8
371. - de Kameano-Gstrovskf Dl
979. - de PErBiltace F5
373. > Marie B8
374. • Michel F5
- Panaï«<rsky (pI.U). . B5
370. - Petit F8
978. ThëAtre-Beole (Dlreetioa
isftpër. des thëilreB G6
977. Trësoferie centrale .... G4
TrésoArie (pi. II) B8
978. Tribunal d'arrondissement G 4
979. - de gouyemeoMnt ... B 8
980. UnlTeraitë BO
981. Usine à gax F 8
80 ///. i?.72. ST*PÉTËRSBOURa. Hôtels,
Xêiueignemeiits pratiques.
Plams. Pour tout 1m renseignemeiits sur le eenire de U ville con-
sulter le plan II.
ÀBRivéx. On trouve aux çartê 1 à 5 (v. ci-dessous) des voitures des
meilleurs hôtels. La plupart des comnissionnaires parlent français. —
Les services des chemins de fer et des bateaux varient souvent; on trou-
vera les renseignements nécessaires dans Tun des petits Ouides dite
Spoutnik (Cn^TioïKa) qui se vendent 10 à 90 k. Voitures de place, v. p. 81.
— Les baUauo! à vapeur de Tétranger ont leur station dans Tile Vassily
(Vassily-Ostrov), non loin du pont Vicolas.
DiPABT. Vente de billets de chemin de fer de TEtat (surtaxe, 15 k.)
et expédition de bagages, rue 3sdovaïa, 18, en face du Gostin^ Dvor
(ouvert dans la sem. de 10 h. à 5 h. ; les jours de fâto, de 10 h. a 1 h.).
Sociéié i%Urnaii(MMle de waç9nê - M$ (M oatxyHapdxHoe dOinecTBO cnàjibiiuxi
BarÔHOB'b), M alaïa Morskaïa, 3, au coin de la perspective Mevsky (surtaxe,
75 k. ; ouvert de 10 h. à 7 h.).
Gana. St-Pétersbourg a sept gares.
1. Oarê de la BaUiqwe (BajrritcKift Boacân; pi. 134, ES), sur la rive S.
du Canal Kovo Obvodny, pour les lignes de Revel, Biiiiischport et Dorpat
(lourïev) et Riga (v. B. 9) , de Péterhof et d'Oranienbaum (R. 13, p. 170),
de Krasnoïé - 3élo, Oatcbina (p. 175) et Tosna (R. 11, p. 76). — Tramway
pour la ville n^ 11, 19 (p. 89).
9. Oare dé Varsovie (BapmiBcaift BoxcâJi» ; pi. 139, E 8) , sur le pro-
longement 8. de la perspective lemaïlovsky, non loin de la gare de la
Baltique, pour les lignes de Vilna, de Oûnabourg et de Varsovie (R. U).
— Tramway, n» 11, 19 (p. 89).
3. Oare de TêantoU-Silo (I^apcKocÂsbCBiH Boxcâj»; pi. 13Ô, F. 7), sur
la perspective Zagorodny, pour la ligne de Tsarskoié-Sélo et Pavlovsk (v.
p. 177). — Tramway, n* 15 (p. 83).
4. Gare Meolas (HHXOJâeBCKiJi ou MocBdacsitt BOBcân; pi. 140, H 6),
sur la place Znamenskaïa ^ pour les lignes de Novgorod, Rybinsk, Tver
et Moscou (R. 94). — Tramway, n<^ 1 (p. 89).
5. Oare de Finlande (•■BJUtnxcKii BOBcijn ; pi. 135, HS), dans le quar-
tier de Viborg , près du pont Alexandre, pour la Finlande. — Bateaux
à vapeur pour la ville, n^5, v. p. 83; tramway n® 8 (p. 89).
6. Oare d'Irimoeka (UpAnoBCBil BoxoàJii; pL 136, &4), pour Riabovo,
Irinovka, et CbérémétiévKa. ^ Tramway, n^ 9 (p. 89) et bat. à vap.,
n» 4 (p. 83).
7. Oare de Seetroretek (IIpiaiôpcBiâ bobcû» ; pi. 137, DE 1), dans Novaïa
Perévnia, pour Lakhta et Sestroretsk. — Tramway, n^ 7 (p. 89). .
HôteU: *S. de P Europe (pi. lia, F&), dans le centre de la ville, au
coin de la perspective Nevsky et de la rue Michel, avec ascenseur, éclai-
rage électr., calorifère et salle de lecture (ch. t, c. dep. 2 r., 1®^ déj.
60 k., 2« déj., de U h. à 9 h.^ 1 r., dîn^ de 4 h. à 8 h. 1/2, 9 r., pens.,
du 16 mai au 15oct., 6 à 10 r.); *H. de France (pi. Ilb, FOX rue Bolchaïa
(Grande) Morskaïa , 6 (ch. dep. 9 r., déj., de U h. à 9 h., 75 k., dîn., de
3h. à 8h., 1 r. 60); *Ii. MeUevue (pi. Ile, F 5), en face du précèdent et au
même propriétaire (Renault; eh. et s. 1 r. 95 à 10 r., b. 15 k.« l^^^ déj. 75 k.,
9« d<j., de 19 h. à 9 h., 75 k., dîn.. de 3 h. à S h., 1 r. 50, omn. 1 r.) ; •H.
d"" Angleterre (pi. Ild, E5), perspective Voznessenskj, en £ace de la cathé-
drale St-Isaae (ch. et s. 9à 5 r., b. 15k., i^ déjl 60, 9« d^. 75 k., dîn
1 r. 60, pens. dep. 5r., omn. 75 k.); *Orand-Hôiel (pL Ile, £5), Malaïa
Morskaïa, 18 (eh. dep. 2 r.); *Or.-H. de PaHê (pi. f, E5), même rue. 93 (ch.
et s. 1. r. 50 à 3 r., b. 15 k., 1er déj. 85, 9« déj. 60, din. 75 k. à 1 r. 60, pens.
s. la eh. ilr.GÔ par sem., bain 75 k. à 1 r. 60); H. du Nord (GteepHai
roCTàmma; pi. II g, H 6), en face de la gare Nicolas, russe; S. Dagmar
(pL Uh, G5), Bolchaïa Sadovaïa, 9 (ch. et s. 1 à 6 r., b. 16 k., !«' déj.
50 k., 9« déj. 75 k. à 1 r., din. 1 r. à 1 r. 60, pens. 4 à 6 r.. omn. 75 k.);
H. de Russie (pi. lU, EF6), quai de la Moïka, 60 (eh. t. e. 1 r. 30 à 10 r..
lerdéi •'^ ' "* ^" ^- 4. i r o ^ rrr . ^•_ ^- « ,- 1 ., .. -
omn
à 10
iéj. 40 k., 9® déj. , de 11 h. à 8 h. , 75 k., din. , de 3 h. à 7 h., 1 r..
. 75 k.); H. Victoria (pL II k. £ F 6), Kasanskaïa, 99 (ch: et s. i v.W
r., b. 15 k. , ler déj. 40 k., i« déj. 60 k., dîn. 1 r. à 1 r. 95, p. 3 r. 75
Batawanlê. ST-PÉTERSBOURG. /!/. H. i9. 81
• Ir. (MBB. 50 k.), fecoauMAdé. >- Hdtelt «btolvniênl r«Me«: JTmH*
iflUl, 6^, »ii coin 4e 1» MrspecliTtf Verfky «t d« U Vladlaiinkaïii;
JTarvMtato, Tebev«ye]i«T Péréoalok , & etc. — OaAvsBM ■Buai*éiM (Mn-
'iopôMk^uB Béanm), mu P«M« iK«|Wl, Pouebktntkate , 18>«) (pi. H «h
Il T ea • soMi un jmnd nombre evr to pertpeeiive NrTtky et 4«ii« la
(^nod« MOTsk«i« (90 à 100 r. par noU).
l«8taarasU (▼. p. xzii): Le« retUnrants de At-Pëteretiourg loiit pour
U plapart aux mains de Français on d* Allemands et n^offrent aucune dr
e(9 nnginaittés nationales qni distinfuent les traktirs de Xosenu. — Outre
(••SX des hôtels (p. 80): *Domom^ HoïKa, 94, n(m loin du pont des Chan-
fars (Pférteheskj ; pi. 75; dln. 3r.); ^Csntanl, MoTka, 58, près du pont
Bfloge (Krasnr; pi. F 6); *Cifèa<, an eoin de la Bolebala Morsksîa et du
Kirpitehny Feréofilok (pi. F 5); Pitatû frèrti (enisine italienne), Bolebaïa
Morskaîa, 96, non loin de la pjaee Marie (pi. E6); tous qnatre asset ehers
^p)st du jour, 1 r.) \ B. JgH (llej(BiiPk), Bolcbaia Konloucbennaïs, 37, non
iMn de la perspeetire ITeTSky (pi. F6); autre joli loeal du même proprie-
tsire sur la perspeetire Kamenno-OstroTsky, 00« dans Hle des Apothicaires
(Aptékarskf -Ostrov; pi. DE 9). — Moins prétentieux: Ltinmêr, per«ii.
Nerskf, 18, près du pont de la Police, bon fjournaux; bière au tonneau);
l^^we^ à côté; Demtiifftis, Vevsky, 94, en face de la cathédrale de Kasan,
«artout fréquenté pour le 9* déjeuner (bière an tonneau); Michel^ persp.
Voiaessenaky, fS (pi. E(t); Mtikrêt^ Kiit^tehay Péréoulok, 8, non loin de
is Xoika (dfn., de 9 h. à 7 h., 60 k.), bon.
■nsTAuaanTs bossbs ou tbaktibs : Malf iisrestaefis. Grande Morskaïa, 18,
a côté de Tbdt. de France t ^- '*• /'«'Mir, au eoin des perspectives Kevsky
•'t Vladimir, magnifiquement oi^anisé avec de grandes oigues russes; H.
•/• yori (p. 80).
Os fia pitia— riea! JjHfrcfee, perspectltre NcTSky, 6, près de la perspee-
tire de TAmiranté, bonne pfttlsaerie russe; Domimqu* (v. ci-dessus);
MkM (T. ci -dessus); Maria OûuleMntÈaia , MikhAïloTskaU , 9 (pi. F 5),
se recommande aux dames. — CoilFisstis (excellente): BérriHt Petite
MorekàSa, 8; Comradi, Xe^sky, 90, près du pont de la Police; BaUet,
NfTskr, 54; Jtsiften, Kerskv, 30, près du pont de Kasan ; Abrikoswr^ Xersky,
^1 près de Téglise arménienne, etc. — Pbtits rUtin (Tlapoaiiri), bons,
ebez FiUpp&9t an coin de la perspective Nevsky et de la Troïtskaïs.
Clnba (▼. p. xxii) t (7I«^ AaçM» (Anraiiesit urfUrh ; pi. F 4), Dvortsova'ia
Xtbërejnaïa fondé en 1770 par un négociant anglais, Gardener. C'est le
dab de raristocratie, des hauts fonctionnaires, etc., et on y parle surtout
français. Les étrangers peuvent s*y faire présenter. Bons dîners. Il n*y
A pas de bal».
Clmb Nimmeau (Hénst uj6«), DvortsoTaTa Kabérejnaïa, 14, semblable
an précédent.
CliA ém Comment (KoioféMecaoe eoôpéaie), quai Anglais, non loin
4« pont Hieolas, fondé en 1785. C*est là que se réunissent les riches
BSTchands. Bals fréquents; dîners excellents. Les étrangers introduits
ptreni 15 nmbles poar la sânson. Ou trouve dans la salle de lecture des
Joernaux fHmçais, allemands et anglais.
(Hub de la NobUtee (BjaropdXHoe co((péaie; pi. F5), au coin de la
perspective Xevsky et de la^Grande Morskaïa, fondé en 17% par le prince
i>olgoronky. — Yaekt-Club (Mopcaéft Axft uy((>), Ghrande Morskaïa, 81.
- YatM-Cluh FtmUa (P%iM6à flxn nji.; pl.Bl), dans Tlle dite Krestovsky
fp. IM). — 89cUU HUérairé et ariieUque (JnTepaTfpHo-apTHCrthiecsift npy-
«ôn), perspective Nersky , 49, fondée en 18^. La société a afferme le
Théâtre PanAÎevsky (p. 81^. — Aide et tociHé frmkçeti$e de bten/aieamce^
Vissily-Ostrov, 19* ligne, n^ 99.
Vsétana (v. p. xx). Il y a à 8t-Bétersbonrg près de 90000 voitures
pabUqnes. X.es distancés étant très grandes, il faut faire fréquemment
«ssge des voit, qui vont vite et dont les prix sont relativement modérés.
M bV a pas de tarif, qnoiqn*on l'ait sonrent promis. — Voir am$ti p. 49
du Jramtei de Ipmfite rHue.
Biedeker. La Russie. 2« édit. ^
82 JIJ. R, 12. ST*P£T£KëB01}Ra. Voiturtê.
1. Let V0itur*i 4ê fUtc* (^«oehteMk) o»i une eapoto qu'on peui
b«i0sar et peuTont eontenir 3 p«rf. \ 1m roues «oui fénénkleaMut gsraiei
de eaouiehoue. LUkTOelitebik te paie ordlnalrtmeni, pour «n couri trajet
dans 1» ville, 90 à 80 k. De U fare de VarsoTle ou do eelle do la Bal-
tique à la place de rAwirauidf on paie env. 60 k.^ lea voit, qui atationnent
le plus près de la sortie sont les plus ebères, A rheuve om paie 70 •
80 k. Les voyageurs qui ont beaucoup de bagages et ne veulent pas se
servir d'une voiture d'bôtel font bien de prendre une voiture à quatre
places « en faisant prix avec le cocker ou mieux en le faisant payer par
le concierge de leur bôtel (des gares mentionnées ei-dessus à la place de
rAmirauté, env. 1 r. 50). — 9. Les likhaUhi (juxaitf) sont à 1 cbev. qui est
excellent \ les roues sont i^arnies de caoutcboue \ prix : 1 r. pour un court
trajet en ville. — 3. Les voit, à 2 chev. coûtent en ville : pour une course en
deçà de la Kéva ^ 1 r. à 1 r. 60. et au delà du fleuve , 1 r. 50 à 2 r. ^ aux
îles, 2 à 3 r. ^ pour 4 à 6 b.., 3 a 6 r.^ pour une journée, 10 à 15 r.; pour
une nuit, 6 à 8 r., outre 1 r. de pourboire pour les longues courses. — 4. Les
iroîtat (p. xxi), qu'on ne trouve ordinairement que les dimanches et jours
de fêtes, à des stations déterminées, coûtent plus cber, de 8 à 20 r., selon
la durée de la course, plus le pourboire (1 à 3 r.). — Les prix sont géné-
ralement soumis à de fortes oscillations, selon la saison, le jour et la tem-
pérature ^ ils s'élèvent touj.ours les dimanches et fêïes.
Tramwaya. La ville est traversée dans presque toutes les direetions
par des lignes de tramways qui la relient aux îles et a«x avirons. Les
tramways ordinaires et •$> vapeur circulent de 8 k. du mat. à minuit,
et même plus tard en été, les jours de fête. Les lignes principales sont
les suivantes:
De la PLACE DE l'Amirauté (pi. E5): 1, à la gare NieoUuJhoX, 140, H 6),
5ar la perspective Kevsky; dépsrt, t. 1. 7min. ; trajet en 20 min.: 5 et
k.^ — 2, a la Va$tily-Ottrov^ i* fiçnê^ par le Boulevard Konnogvardeisky
et le pont Nicolas ; t. 1. 7 min. ; en 18 min. : 5 et S k. ; — 3, au cimetièt^ de
SmoUnsk (pi. fi 4, 5), par le pont du Palais, la S^ ligne, la perspective tfaly
et la 17® ligne; t. 1. 7 min ; en 31 min. : 8 et 4 k. ; — 4, à la persp4ctive
Kamenno-Ottrovskf (pi. £2,^, par le pont du Palais (Dvortsovy), le pont
de la Bourse (Birjévoï), la perspective Alexandre et plus loin par la Grande
Perspective (Bolchoî Pr.); t. 1. 7 min. j en 27 min. : 6 et 4 k.
De I'Etat-Majob Giii£KAL(pl. 133. F5): 5, à l'extrémité O. de la Grande
Perspective (Bolchoï Pr. ; pi. B 6), par le pont du Palais et la i^*^ lignes t. 1.
5 min. ; en 16 min. : 6 et 4 k. ; — 6, au jardin Krestoveky (pi. G2), jpar le pont
du Palais, le pont de la Bourse, la perspective KrouTersky, la Vedenskaïa,
la Bybatskaïa et la Zélénina; 1. 1. 7 min. ; en 36 min. : 6 et 4 k. La dernière
voit, part pour la ville après la fin du spectacle.
De la PLACE Michel (pi. F 5) : 7, ^m jardin d'Areadie (pi. D E 1), par Tlnjë-
nemaïa, la Sadovaïa, le champ de Mars (Varssovoïé Polé), le pont Troïtsk y,
la perspective Kamenno-Ostrovsky et le pont Stroganov ^ t. 1. 5 min,; en 40
min. : 12 et 8 k. La dernière voit, part pour la viUe après la fin dn spec-
tacle ^ — 8, à la gare de Finlande (pi. 136, H 3), jusqu'au pont Troïtaky
comme au no. 7, puis par la Grande Dvorianskaïa et par le pont Samp-
sonievsky : 1. 1. 7 min. ; en 86 min. : 12 et 8 k.
De la MiKUAÏLovSKAÏA, au coin de la perspeet* Nevsky (pLFô):9, au
couvent de Smolny (pl.IK4), par l'Injénernaîa , le pont Siméonovskir, la
Basseinaïa et la Slonovaïa; 1. 1. 5 min.; en SI min.: 6 et4k. ; «- 10, au
quai Kalachnikov (pi. 16), jusqu'à la Basseinaïa comme au ne. 9, puis par
la 8e Eojdéstvenskaïa; t. 1. 7 min. ; «n 27 min. : 6 et 4 k.
De la OABS nn la Baltiqui (pi. 184, E8) : il, à laplaes Siinnaia (pL F6),
en passant à la gare de Varsovie, par la perspective lamaliovskT, la 2® rue
(rota), et la perspective Zabalkansky ; 1. 1. 5 min.; en 20 min. : 6 et 4 k. ; —
12, à la place Blagoviichtchenêky (pl.D6), en passant à la gare de Varsovie,
par la penpeetive Ismaïlovsky, le Nikolsky Péréoulok, la panpeetive
aiékatérinehof, la rue Glinka et la place des Théâtres: t. 1. 6mfai.t en
24 min. : 6 et 4 k.
Du TKiBUVAL D'ABBOMDissnMBiiT (pl.278, G4): 13, au eotn delà Viden-
skaia et de la Grande Perspective (Bolchoï Pr. ; pi. E3), par le pont Alexandre,
U I\i^g»n>d«kaSa, le foat teMptoalcrskr , 1* Dvoriaa»k»1* et U p«r«
WBtiTe KffoaT«nky; t. L 7 ain.; ea 81 wAm.: ••! i k.| — 1A« à U fitê
wmtnikéim (pL H 6), par U BakharieTtkaU, ta D«rfD«etiTe VotkrMMBfkjr,
pa 1» Znamaïukaîa; 1. 1. 5 min. \ en 16 min. : 9 el 4 k.; — 15, k YtnêMut
TMàaêëtçifme (pL 1»,F7), aar U penpMUve LIMar, la Vladimlnkaïa, la
Gnade Moakorskaia, la KaSin«likaia, la STéniffOiodikaïa «t la per«pe«iiTe
Zagoroday ; t. 1. 3 min., en 39 mia. : 9 et 4 k.
16. I>e r/MlîNK Teamol09iqit* à V£atUmm4ièalm (pi. C7, 8), par U peri^p^f
tire Zakalkaaskj, la 3^ rota, la penpeetlf e bmaf loTcky, la 0* roi» «t la
penpeetiTe l^jsky ; 1. 1. 10 min. ; en 90 mis. : 9 at 4 k.
17. De la perspêttivt Jfntkp à VéfUêê P^krmi (pi. tl9, D7), par la Sedo-
r^ià-, t. 1. 7 mla. ; en 22 mia. -. 5 el 8 k.
18. Dm cola de U OrmMk gadieele et de la ptrtpêdiw* riAaUrimêhof
(pi. E6) à r«rc de tHmmpkê et Mmrva (pi. 1A,C9), par la nercpeetivc lëka-
tcriaenkef et la pertpeetlTe P^terkof ; 1. 1. 9 min. ( en 94 min.: 6 et 4 k.
19. Dv pemt Hçtràkg (pi. O 7), an fotU (7eiileal«« (pi. 08), le 1od| du canal
Obrodny ^ t. 1. 9 mla. ; ea 71 min. : 9 el 4 k.
ao. De la piae» SUmm^Hm (pi. F 9) à l*«re de triomphé dé JfoêCQU (pi. 14,
F9j par la perspeetire Zabalkanskj; t. 1. 9min.; en 34 min.: 9 et 4 k.
Si. Dn tee Oàhttuskf (pl.K4) an pmi TmnU$$éUè9 (Dl. HT), par la 81o-
Boraïa, la LiigoTskaîa et le canal Voto Olnroday^ 1. 1. 7 min. \ en IDmln. :
9 et 4k.
39. Du jardin d'ArcaêU (pi. D B 1 ; t. a* 7) an fMl IHaçkiné (pi. B C 1),
p»r Noraia DéréTnia; t. 1. 19 min.; ea 19 min.*. 9 et 4 k.
33. Dn pMl Strcçaiufw (pi. B 1) à la ttaUo» Laïukùiû (p. 184) ; 1. 1. 19 min. ;
en 16 min. : 9 et 4 k.
34. Du p«al Meoloê (pi. D 5) à la ptrtpeetim K*menno- 0$trû9tMp (pi. B 3,8),
par U l'c lipie, le pont ToutchkoT et la Orande PerspectlTe; t. 1. 7 min. \
ea 77 min.: 8 et 4 k.
35. De rexttémltd O. de la JimNr<4aia (pi. G H 8) à armd-Okhia (pl.K
3,4), par la PoliooetroTtkaïa % t. 1. 10min.) en 30 min.: 9 et 4 k.
Tmmwnja à vaMu: 1. De la pkué Zmamfêkaia (pi. H 9) au village
it MtmrMimka (19 V.), par la perepectiTe IfeTsky (couvent Alexandre-Kev-
.«ky, T. p. 156) et la perspective Scklusselboun (a 10 V., manufacture Imoér.
à9 porcelaine et verrene, v. p. 183) ; t. 1. Umin. s «n 70 mtn. : 90 et 13 k.
OoMm^aa eonTen* Alexandre -Keyaky, 5 et 3 k.). — 3. De Vhâpital Wplit
(pl. 173, GS) à KwchiUvka (9 V. \ Li^nel)^ 1. 1. U min. \ en 34 min. : 6 et 4 k.
U y a en entre dana quelques mes des onniaos (oéméeraeiRHa napëru),
que ne prennent gnèie les eent de la bonne eoeiétë et qui vont très
lentement.
à vape«r. Volef les principales lignes régulières:
1. Du Sên&t (pi. B5) à la pièce «east^enltor, dans la Vassily-Ostrov :3 k.
3. Du Mwt dH PmiaU (pl.B6) au iTytfap-FrMmi (jardin loologique) :3 k.
3. De la Oagurin$kéla (pi. G 4) à la maison de Pierre le Orand (pi. 945,
1^4): 3 k.
4. Du eoMwaf de «melnp (pi. I K4) à Okhia: 3 k.
5. De U 1/* t*0ne de VmuUif Otlfw (pi. D5) au Jardin AUxandre, à la
Bouru^ an MaeNum Pérémilak, au jardin d^MU et à la gare de Finlande
(pi. 136, HS); t. 1. 15 à 30 min. : 5 k.
9. Duierdte d'Mté (pi. G 4*5) à VU* dn Apetkàeairee (p. 167), à TehamaHa
Biiickka^kNiffiaU i>^WMite(Areadia) et à TOe JTrestoirsAy; 1. 1. 15 àSOmia. : 10 k.
7. Bnr la iMkn^ dn pont MikhaUovskv (pi. F G 5) à rembouekure de
la rivièfe ; 1. 1. 5 à 8 mia., avec eseales a tons les ponts intermédiaires
de laBolka: 3 k.
8. gur le eanol (ToMeHee, du pont de Kasan au pont Kalinkiue, i, 1. 5 à
8 mia., avec escales à tous les ponts intermédiaires : 8 k.
9. 8ar la Foaianka^ du pont Pratchëckny (pi. F G 4) au pont Kalinkine,
t. U 5à7min.^ de 7 h. du mat. à U k. du soir, avec escales à tous les
ponts de la Fontanka : 5 k.
Les bateaux desservant PëUrbof (p. 170), Kronstadt (p. 168) et ScblusMl-
bourg (p. 189) pSkrUni à des keures qui varieat très souvent; mais elles
6*
84 ni. R. i2. ST - PÉTERSBOURG. Poste et télégraphe.
font indiquées par la gasette de la Poliee (en russe), qni se trouTe dans
tous les restaurants, ou bien on consultera un des Guides (Spoutnik, p. 80).
Poste et télégraphe. La grande Poite (Tjiimiuk notrékim^ pi. 256, E6)
est Potehtamtskaïa (rue de la Poste), près de la cathédrale St-tsaae. Elle
est ouverte dans la semaine de 8 h. à 4 h., les dimanches et fêtes, excepté
aux grandes fêtes, de 8 h. à 12 h. Les lettres chargées (distribution.
Potehtamskaïa , portail 2) jusqu'au montant de 100 r. sont apportés, sur
demande à domicile (10k.). Les autres bureaux de poste, répartis dans
les divers quartiers, ne sont ouverts que de 8 h. à 4 h. dans la semaine
et de 8 h. à 12 h. les dimanches et fêtes. La dernière distribution des
lettres se fait après 6 h. du soir. Port d^une lettre simple en ville, 5 kop.
— Le bureau central de$ téligraphet (TjiàBHafl Tej[erpi*Hafl craRiiifl*, pi. 2(3.
£6), Potchamtskaïa , 15, est toujours ouvert (de mêine que celui de la
gare de Varsovie). Les autres bureaux en grand nombre de 9 h. du mat. à
minuit (télégramme pour la ville, 5 k. de taxe fixe et 1 k. par mot). — Télé-
PHOKB : bureau central (ouvert jour et nuit). Grande Konniouchénnaïa, 29.
Domestiques de plaee (pû$»ylnyé). Ils stationnent dans le voisinage de
tous les grands hôtels et dans les principales rues, et il y en a dé trois
sortes : les eotnmiuionnairei de St-Pétersbourg /, qui ont un paletot noir,
une médaille jaune et une casquette orange; les commiiêionnair.eê de St-
Pétersbourg Jly qui ont le même costume et une casquette rouge. Les corn-
inUtionnmres de St-PHeribourg III ont le même costume et une casquette
bleue. On leur donne 20 k. pour une course ordinaire ou pour porter
un petit paquet, et 40 k. pour de grandes distances; de nuit, le double.
— Bureaux: Gorokhovaïa, 44, Troïtskaïa, 26, et Kovensky Pér., 22-12.
Librairies: française, MeUier et de (A. Zinserling), perspective Kevsky,
20, près du pont de la Police: — allemandes, françaises et russes: K.
Rickery perspective Nevsky, 14; m. 0. Woljf^ Gostiny-Dvor, 8 à 20; anglaise
WaUiiM^ Grande Horskaïa^ 36 ^ russes: /. QloAimnfit^ Grande Sadoyaïa, 20;
A. S. Souvorine^ perspective Nevsky, 38. — Caktbs (géographiques): au
dépôt de l'État-major (r«BHHft mraôi), perspective Nevsky, 4^ A. Ilghine^
lékatérininskaïa, o. — Photoobaphies: baziaro^ au coin de la perspective
Nevsky et de la place de TAmii-auté; Velten, perspective Kevsky, 20;
Avanzô^ Grande Morskaïa, 9, non loin de la perspective Nevsky; J. Fietta,
Bolchaïa Morskaîa, 86, pas cher. — Joukvaux: dans toutes les rues; jour-
naux russes, ô à 7 k.; étrangers, chez Viollet^ perspective Nevsky, %.
Banques: Banque de r Empire (pi. 20, F 6), Grande Sadovaïa, 19, entrée
du canal Catherine; Banque privée de commerce de St- Péter tbourg ^ quai
Anglais (Angliskaïa Nabérejnaïa), 18; Banque Intematiouale^ quai Aaglais, 6;
Crédit Lpcnnaiê , quai de la Moïka , 61 ; E.-M. Meyer et Cie^ quai Anglais,
30; J.-V. Junker et Cie^ perspective Nevsky, 22; 0. W«»el6«ri7, perspective
Nevsky, 25; etc. Les bureaux sont ouverts de 10 h. à 4 h.; à la Banque
de r£mpire, de 10 à 3.
Bains (6âHM; v. p. xxvii) dans le Bolchoï Kasatchi Pér., li (PI. F 7); Têili-
beiev (pi. G 6), Basseinaïa, 14; ouvert de 5 h. du mat. (le dim. de IS h.)
à minuit; bain, 1 à 6 r. ; Voronine (pi. EfO^ Voïka, 82, ainsi que dans tous
les hôtels. — Baiks de RivièRS: au pont Alexandre (pi. G 4); dans Vassily-
Ostrov, près de TUniversité (pi. E5); sur la Fontanka, près du jardin
d'Été (pi. FG4). Le bain se paie 25k., la serviette 5 à iOk.
Cabivbts ikodorbs (RXoaéTiii): près du jardin Alexandre, en face du
Sénat (pl.E5); à la place Znamenskaïa (pi. H 6); dans la grande poste
V. ci-dessus ; entrée Potchtamsky Péréoulok); dans les gares, etc.
Médecins (Bpa^â, vratschi). Pathologie interne, HM. les Drs : Mendel-
êohny Galernaïa, 20; Moritz^ Grande Morskaïa., 65, Kernig, place Alexandrin -
skaîa, 2; Bertensohn^ Serghievskaïa , 61; Westpkalen^ Vassily-Ostrov, 11*^
ligne, n^ 16 (gastralgie). — Chirurgiens: MM. les Drs: Tiling (prof.), Ki-
rotchnaïa, 3; Dombrovski^ Grande Morskaïa, 54; VéKaminov (prof.), Ki-
rotchnaïa, 18. — Maladies infantiles, MM. les Drs: Rauehfu$»t à Thôpital
de TEnfance du prince d*01denbourg; Schmitz^ Nikolaïevskaïa, 14. — Mala-
AmtoMêodeê. ST-PÉTERSBOCUG. IIL H, 19. 86
i, MM. les Ih«: Off (prof.), FoiiUBkm, 148; Wieiêmmn, Vin-
a'Otttvr^ Orinde perflpeetiye, 34. — Affeetlona d« larjas et du net,
Ifli Bw: iKNMMHM,- y«Milf-OttroT, 1« llfM, w9 9ù\ Km€kfu9$ (prof.;
T. fu fl^ ^ OcwWttBi; wte lf<^fiiiiy, Mokhorftia, 88 «, Sekrmétr, pèime-
tifvUlîlM^ flii — MiÊF9tm 4g mj«<^iwM««f ivr l«s placM llbrm aax hApl>
taux, à nbMtol Obovkbor fp. 166)
nBMMH» C^^"*<>^- /WîAffMltr, OorokhoTAift, 97^ aUwmhgr^^ per*
»|M^t Hrrafey, 98; JtofMW, perspectfre Mevtky, an pont ABhebkoYt
j'*Twrft hêmUpiM9d%mi\ 1leTtky,88, non loin de la perspective Lileiny, ete.
•C oMMdBtet ii^MgUUrrt^ quai du PaUIs (Dvortsovftïa
Kabfrejnala), i, près an pont TroïUkr (pi. F4); eonsvUt-gënëral, Vassily-
Ortrtrr, ire ligne, ag., — rAU^fcà^^itofr», BerfhleTikaïft, 10 (de 19 h. à
2 h.); eoMnlat^fféBér»!, Qruide Morskaïa, 98 (de 11 h. à 9 h.); — de JM-
/tfw, qmd dnPslals, 34; eons«]»t. Petite Morskâï», 8; — de /V*Mie«, am-
Nusade^ 4]b*1 OaffsriBe. 10 (de 11 k. à 13 k. Vs «t de 9 h. à 6 h.); eonsulal-
géséral. Ch^AlerBais, là (de 19 k. à 6 h.); — des Pmps-iku^ bouleTard Kon-
nogrardeisky, 17; eonststet, Yassily - Ostrov, Brédnii - Prospeet (persp. du
XilinO, 41; ~ de Smède é Morvèçêt <9ipalema1a, 14: eonsvlat- général,
(^rokkoTaîa, 13; — de Arfsse, Troitskala Péréonlok, 6 (les lundK raerer.
et rendr. de 11 k. à 3 k.).
Peiiee. €hu9êmeur de Im wOU (rpaxoBa*iéJiMnn) , Oorokkovaïa , 9. —
- Pour les passeports, permis de s^onr, etc., t. Tintrod., p. xit. — Bm-
ream des pmêtep^rUy Grande Sadoraïa, 58. — Bureau d*mdrei$eê^ Orande
^ÔTAïa, 66 (pi. 10, ET), onrert dans la sem., de 8 ta. du m. à 8 b. du s. ;
les jours de fête de 10 b. à 3 b.
ZfUMa. Il y a des ifUuê gréco-rutsei presque dans ebaque rue. On
irourera plus loin la description des plus eurieuses. Pour le culte russe
et ses formalités et pour la conduite des étrangers dans les églises russes,
7. Tindrod. p. xLT-xl.vii.
E«LisBa CATBOLiQOSs. — CoUUdrule de VAsiompUem de Marie, 1'^ rue
<ro(a) dn rëfiment Imnailovsky, U (pi. EF7). — SgU$e Ste-CatheHne (pi.
I(i0. F 5; p. 114), perspeetiTC Versky, 93. — EçUie St-Staniêlaty dans le quar-
iKr Kolomeiwkaia , a« e»in de la Peilte Masterskaïa et de la TorgoTaïa.
- JSfÛêe dm Ptiemri de V Ordre de itaUe ou St-Jean-de- Jérusalem^ au Corps
«lei Pages, Grande Sadova'ia (pi. F 8 et p. 147). — ChapeUe eetthelique du
fimetière catholique (pi. H 3, 8).
EeusBS raoTMTAVTBs. — £0U$e réformée fraufaiee (pi. 98, F6i p. 148),
«trande Konionebennaïa , 96. ~ BçUêe mugUemme (pi. 99, D8; p. 98), quai
AB^ait, 16 Cl« dim. à il b. et à 4 b.). ~ Bgliêe diêeidente amérJcaiiie, nou-
velle Isaabierskaïa, 18. — En outre il y a plusieurs églises iuthéHemnei^
aux Allemands.
Théâtres. Il y a à St - Pétersbourg trois théâtres impériaux, qui
reçoivent de TEtat une subvention considérable. Les représentations durent
ordinairement de 7 b. à 1 b. ou de 8 b. à 11 b. Va- ^* théâtres sont
ouverts de fin août an commencement de mai. U est presque indispen-
sable de retenir à temps une bonne place. Le répertoire de la quinsainc
smTante paraît tons les quinse jours, le samedi. Pour les billets pris
d'aranee. on paie lOVo de surtaxe.
1. f%idire Marie (Mapidncnift Tearp»; pi. 273, E6; p. 149), donnant
•iei opéras en russe et des ballets. Il peut contenir 90(X) personnes. Prix :
loges nos. 1 et 14 de l^*" rang 15 r. prix ordin., 18 pnx exceptionnels;
le« autres loges 14 et 17 r.; baignoires, 10, 19 et 19 ou 14.50; «bel-étage* ,
U et 15 ou 17 et 18; 9« rang, 10 ou 13; 3« rang avec «avant-loge», 7.50
<m9; sans «avant-loge*, 8 ou 7; «litera*, 8 ou 10; M^ rang, 5 ou 6; par-
terre, 3 à 6 ou 9.50 a 7. Les prix sont encore beaucoup plus élevés aux
représentations à bénéfice (parterre jusqu'à 96 r.).
2. Thédire JOexandra (▲sencaanpdnexift TeiTp»; pi. 970; G 8; p. 148),
pour les drames et comédies russes. 1100 places. Prix; loges de l^^'ranf.
m UL a, 12, ST-PKTËRSBOVKG. Thtâtrei.
et <beléta«e>, 9 à 14 r. ; 39 rang, 7 à 9% 8ff rang, 5 à \Q\ 4e nuif , 4 h 6.&0^
parterre, 1 r. 50 è 5 r.
8. ThéAtrt Miehet (Hw^iàM&Bctdà y«é{mi pi. 374, F 5 ; p. 106), p<Kir dramea,
opéras et eomédUa nuseï et franoaia. W)0 plaees. Prix: loeee de i^^ rang
et «bel-étage>, 9 à M r.; 3^ rang, 7 à lô; 9^ vMig, 5 à 10; & raag, 4 à 7;
parterre, 1 r. 50 à 7 r.
Le Petit Théâtre iUUuk leârpi; pi. 375, F 6), sur 1* Fcmtanli^ eei pour
les drames russes. Prix: loges de l^r rang, %t. à 14 r.^ parterre, Ir. 75
à 4 r. 35.
Le théâtre Panaieviky (pi. E5; p. 95), au bord de la Neva, est pour les
opéras et les mélodrames russes ; la soeiété littéraire et artistiaue (p. 81)
Ta actuellement affermé. Prix : loges, 5 à 10 r. •, parterre, 1 à 5 r.
Lieux de divertiaeement (jardins, en général avec théâtre, eoncerts,
ete.). Jardin e^ologiqtH (al. E4-, p. 164), au quartier de St-Péterabourg,
bons concerts^ entrée, 3a k.; bât. à vap. n^3, v. p. 83; tramway, n** 6,
V. p. 83; Aquarium (pi. 13; F 3), perspective Kamenno-Ostrovsky , théâtre
français; tramway b° 7, v. p. 89. — Jardin d'^Areaâie (Arkadia; pi. El), à
Novaïa Dérévnia; bat. à vap. n**6, v. p. 83 (billets d'aller et retour avee
cartes d'entrée à prix réduits) ; tramway n® 7 , t. p. 83. — Plutôt oour
hommes: Kreêtoutjf (pi. C3), dans Tile Krestovsky; bat. à vap. n<* 6, v.
p. 83 (cartes d'entrée, comme au précédent); tramway, n^ 6s v. p. 83; fiacre
de la place de l'Amirauté, 1 r. — Nenutti (pi. 139, D6), OfÛtserskaïa, 39. -
Pavtovif, v. p. idO. — Ozerhiy v. p. 184.
CiBQUB GiKisBLLi (pl. 65, 65i p. 106), sur la Fontanka: loge alitera*
pour 6 pers., 15 r.^ loge de barrière pour 4 pers., 10 r.; loge de i^^ rang
pour 4 pers., 8 r. ; fauteuil, 4 et 3 r.; chaise, 3 r.
Courses de chevaux (cxâvKH): de juin au 15 août, 3 fois par ^em.^
sur le champ de courses près de la chaussée de Kolomiaghi (p. fo4); puis,
de mai à juin, à Tsarskoié-Sélo (p. 177); — courses d'épreuve (5ari), sur
la place Séménov (pl.FG7), en automne et en hiver; entrée des tribunes
en face de la Kikolaïevskaïa. — Pativaoe (icaTéxi, glissoire): au jardin
loussoupov (pi. EF7; p. 148); sur la Fontanka, près du pont Séménovsky
(pl. F 6); à l'extrémité E. de la Basseinaïa (pl. GH5), avee des nMn-
tagnes russes (p. xxvi), etc.
Les DTVBnTi88EHEi«T8 popuLAiBÈs (Hap^AHus TjJiÉxha) sout traditionnels
dans 'la «semaine de beurre» ou le carnaval et dans la semaine de Pftques.
au champ de Mars (p. 106).
Oonne d'orientauon. La course suivante, en voiture, se recommande
à Tétranger et se fait en 3 à 4 fa. , pour 3 r. 50 à 3 r. On part de l'Ami -
rauté (p. 94) et va par la perspective lîevsky (p. 143) à la penpeciive
Liteiny (p. 149); à g. an delà de cette perspective jusqu'au quai Gagarine-
skaïa ; de là à g. par le pont Treïtsky (p. 168, *vue) , le pare Alexandre
(p. 165), la perspective Kamenno-Ostrovsky à l'île Kamenny (p. 167); par
l'allée centrale de cette île et le 1^' p^nt d'Iélaghine à l'île d'Iélaghine
(p. 166); là à dr. autour de l'île, en passant à la Pointe (p. 166); par le
pont Novo-Krestovsky à Tîle Krestovsky (p. 166), par le jardin du même
nom et le pont Krestovsky an quartier de St-Pétersbourg, par la Grande
Zélénina à la Grande Perspective, par le pont Toutchkov a l'île Vassily
(p. 157), par la 1'® «ligne» de cette île à la Neva; ensuite le long du
fleuve, par le pont Nicolas (p. 99; *vue), et enfin par le quai anglais et
celui de l'Amirauté, en passant au jardin du palais d'Hiver à la place de
l'Amirauté. — Une promenade eu bateau à vapeur (n*^ 5, 6, p. 83) sur la
Kéva est aussi intéressante.
Jonra et henrea d'enverture des musées, ete.
Académie des Arts (p. 158), tous les jours de 10 h. à 3 h., fermée aux
grandes fêtes, du 1®' au 6 janv. et durant la semaine sainte. — Exposi-
tions^ voir les journaux.
Académie des Sciences (p. 158): bibliothèque^ tous les jours, excepté les
mercr.^ sam., dim. et fêtes, de il h. à 3 h. ; en juillet, seulement le mercr.^
aux mêmes heures. Musée ethnoçrerpMque y le vendr. de 11 h. à 3 h. en
hiver, fermé en été.
CMmsT^. ST-PKTKH8B0UR0. IILB.I9. 87
(f . MO), aertwwt m«« «b« fUMlMion du 4ëpMtMM«( de
Tutillene.
MUtmitMê JmtfMmlt pmbU^ÊU (p. 146). lA mU« iI« Ueêmr* est om^erte
unu les j<mra, à rexeeptfon de I* aeoiftlBe tAfaile, dei troU Jonrt de PA^«e#,
di 1er as 3 j«iiic« et dm 9»dde. m l«r irav., •» «m», de 10 b. à • h., le«
et fêtet ordiaairei de midi à 4 b. (en hiver à 8 b.). Oa '
pu bew^B de pei ■Jeeio» mëeUle pens eetie salle. Oa ne peat eatrer
tes les Êêtktê iatëriearee de la bibUotbèqae ai j travailler, y eoatalter
]*t aanesuJÉt , les Ineaaablee , les gravores, et«. , f aa* aae autorisation
eaiie da diractewr. — La vWte dr la bMMkè^m a Uea le mardi et le
<ftasaebe, laa jban de grandes fîtes esceptds, aoaa la coadoite d'un
employé. lies ▼îsitenrs se rénaiseeat Tert 1 h. daas la salle de rdception.
Ob est BMaé tr^ vite et lee explicatioBS ae toat doaaécs qa*en mate.
Jmrtrr i^. 148), r«e Koatovebeaaaia, ea Imo da masëe de* voltaree
iapëflalea, visibles «ealeaMai avee aaa aatorisatloa epdcialt, en Tabeenea
w iVuipei^ettr.
ErmUaçe (p. 109) , tous les jours, excepte le vendredi et aux grandes
fêtes, de 11 k. 4 8 b. Vacaasaa ea jiaillet «t ea aaût, aadea etyle-. aiaie
\n étrangers j aoat êaeore adaris tous les Jours, aaaf le dlm., de il b. à
3 h., sur présentation de leurs passeports. Ou laiaeem ton ebapeau au
vestiaire Pour le FrtmUr ErmHaçt (p. 137), il se délivre tous les joum,
de il b. à 1 b., va aombre restreint de cartes à la cbancellerie de Tsmil-
tage. Le amàsêe vend des catalogues.
ExpoêkUm dtet htaux-tirU^ Grande Iforskala, 99, tous les Jours, excepté
le lundi , de 9 b. à è b. f^eraiée ea Jala et juillet, anctea style . Entrée, 80 k ;
Bipssfiisii 4e Jhmrê^ k TAaiiranté (f. 94), to«e les aat« au printemps.
Elle est anaoneée par lesioanM^ux.
Otitrie Simêmot tp. lOu); obligeamment ouverte t. 1. jours sur demande.
geftrif Ar««9<aaov (p. 148), ouverte deux fois par eemalae.
JwmMm ieéfaVfws (p,MÎ), lo«» les Jo«a>i de 7 b. da malin Jusqu'au
l'^ir. On visite lee trm en compagnie d'un des jardiniers de service,
At midi a 7 b. du s. — MuUt et VKl^thkqu^y tous Ici )our8, excepté le
éÎB. et lés joare ferlés, dO 10 b. i 4 b.
Mmmim^ MâM iHfér. ds»(p. 164), le aMrer. de i b. à 3 b. ; il faut de»
urtes qu^oa délivre à la «baacellerie.
Musée €tgriceU du ministère àtê domaines imjpérianx (d. IfiO), oublie tous
lei jours sauf le sam., de il b. à 3 b., et le dim., de 12 b. à 3 n. Ferme
en été, mais les étrangers y sont admis en s^adressant au bureau du musée.
Mwit d^artaierie (p. 164), les lundi, mercr. et rendr. de f 1 b. à 3b.
Jfvsée dt la BceUH ât ttmvetagt <Uê naufragii (p. 146), tous les jours,
Mvf les dim. et fêtes, de 10 b. à 4 b.
ifusér de rin$Mvt TtehnniogiquÉ (p. 158), les mardi et vendr. de 10 h.
à 3 b. ; fermé les jours de fête et de juin à août.
Muêie de marine rp. 94), les mardi et jeudi, de 11 b. à 3 h., le dim.
de midi it 8 h. ^ entrée par la grande porte du milieu , sur la place de
rAmirauté.
Jtfvsée de minéraioçie^ à Tlnstitut de« Mines (p. 102), tous les jours,
excepté les dim., lundi et fStes, de 10 b. à 8 b.
Mu$ie dei arU et méfieriy Grande Xorskaîa, 38: t. 1. jours, sauf le
iandi, de 1 b. à 5 b., 25 k.
Ifusée deë arU et miHers de Vie^ de deuin du baron Stieglitz (p. 150),
t. 1. jours de 10 b. à 3 b.
iksér <fe« P9nU et Ckam»eie$ (p. 148), le dim. de 13 b. à 8 b. ; fermé du
mois de aaai au mois d*aoât; eatalogae, 00 k.
Jiiuée de» voitures (p. 143), les mardi, jeudi et sam. de 11 b. à 3 h.
Muêie Lermontov (p. 154), les dim. et jours de fSte, de 9 b. à midi.
Jfusds pédaç^qme (p. 190) , à la Fontanka , en fbee du jardin d'£lé,
ous le« jour», excepté aux gxaades fêtea, de 11 b. à 8 h. Co^firtnee$
f«putotres, le dimancbe, de 2 b, à 3 b. Vs) entrée, 5 k.
Jfusée nucKktne (p. 185), le dim. de midi à 3 b.
Allais «rflVvtfr (p. »0), visible pour les étrangers séuletoeat par l'enlre-
0f««r (p
ibaMadc
mile de rtmbawade «a de la légation.
88 ///. H. /2. ST-PÉTKUSBOURO. La N/vn.
PotOk&ta , grand observatoire Ifieolàs (p. IT7), tous lès jours jusqu'à
3 h., le soir avec une autorisation du directeur.
Sociité TKhniquê (p. 160), musée oureri tous les jours, exeepté aux
grandes fêtes, de 11 b. à 3 h.-, fermé en juin, juillet et août.
Verrerie Impériale et manufaetnre de p<Mrt'ekune (p. 183), tous les jours,
exeepté les dim. et fêtes, de 9 h. à midi et de 2 b. à 4 b. ; le samedi^ de
9 b. a 1 b.; d^oct. à févr., dans la sem., de 10 b. à 3 b.
PHneipalea eurioaitis (v. aussi la liste précédente): Ermitage (p. 109;
plusieurs visites)^ Bibliothèque Impériale (p. 145): Imtitut des Mines (p. 162):
Académie des Art$ (p. 156); mutée dee voitures (p. 143); eathédrales St-lsaac
(p. 96; monter au dôme), de Katan (p. 143), Ismailovtkf Cp- ISS); eowtenU
de St-Alex.-Netikjf et 8molny (p- 1S5 et 151), à visiter. de préférence le di-
mancbe ou un jour de fête, pour entendre les chants; cathédrale JSt-Pierrt-
«t-at-Paul (p. 163); maison de Pierre le Grand (p. 165); perspeetine Nevsk^
(p. 142) et les îles (p. 166), à pareonrir en voiture; Jardin Alexandre (p. 95):
jardin d'Eté (p. 106), p rc de Tauride (p. 151); Péterhof (p. 170); Tsarskoîé-
8élo (p. 177); Pavlovsk (p. 180).
Il faut 5 à 6 jours pour visiter rapidement 6t-Pétersbourg. — Le soir
un ira, selon la saison, au théâtre, au eoneert à Pavlovsk, au jardin
zoulogique (p. 164), etc.
St- Péter ibourg (CaHKTi IleTepdypri}, appelée auBsi HiiTepi par
le peuple, est une ville de 1 267000 hab. (lôOOOO, en 1761 ; 42Ô000.
en 182Ô; 861000, en 1881), dont 2200 Français et 2000 Anglais,
la seconde capitale de Tempire russe et la première résidence de la
cour, la place de commerce la plus importante des côtes de la Bal-
tique , le siège du gouvernement , le lieu de garnison de la garde et
du l*"" corps d'armée. Elle est située par 59* Ô7' de latitude N. et
27° 59' de longitude £. , à 9 m. environ au-dessus du niveau de la
mer, dans une plaine étendue, que la Neva traverse de ffss'bras
nombreux, pour se jeter ensuite dans le golfe de Finlande.
La Kéva (PixA Hesà), qui sort du lac Ladoga, près de Scblusselbour^i:
(p. 183), se jette dans le golfe de Finlande après un cours de 67 kîl. Sa
largeur varie entre 260 et 660 m., et sa profondeur entre 3 et 16^ m. La
niasse d*eau qu'elle porte à la mer est estimée à 2960 m. cubes par seconde.
Elle entre à St-Pétersbourg près du couvent de St-Alexandre-Nevsky, tra-
verse la ville en décrivant un grand arc de 13 kil. de longueur, et se par-
tage en plusieurs bras: la Grande Net a ^ la Petite Neva et la Grande Nevka
(v. ci-dessous). La navigation utilise principalement la Orande Xéva:
mais il y a aux embouchures des bas-fonds et des bancs de sable qui ne
laissent accès qu'aux navires de petit tonnage. Les inondations ne sont
pas rares; les vents du S.-O. peuvent surtout faire hausser considérablf-
nient les eaux de la Neva et les refouler sur la ville, comme en 1824, 1879,
1890 et 1895. Des coups de canons tirés de la citadelle ainsi que des lan-
ternes et des drapeaux hissés à la tour de TAmirauté annoncent aux habi-
tants rapproche du danger. La Kéva est gelée du milieu de novembre au
cduimencement de Tavril. en moyenne 147 jours par an.
La partie principale de la ville est située sur la rive g. de la
Neva; d'autres parties ont été bâties dans les Iles du fleuve. Entre
la Grande et la Petite Neva est Vassily - Ostrov , Vite BaHt.e (Ba-
CHibeBCKiH OcTpoBi) , longue de 5 yerstes et large de 4. La Smo-
lenêkaîa (Pft«iKa CsoiéiiCKaii ) en détacbe, pour ainsi dire, un
morceau , VUe de Oolodaï (Toio^Ai^ ÔcTpOBi), au N. La Orande
Nevka (Bojbmân Héava), large de 95 à 330 nu, se partage, après
avoir coulé quelque temp.s au N.-O. , en Petite Nevka (P. Majaii
QmmHer9. ST-PJtTER8B0UR0. ///. R, 12. 89
létti), mn S. , et Mofentu Nevka (P. CpéAUi Héns), au N. U
Petite NéTA «t Im Grsnde Navfca entoureiit le 9«MirN«r de Si^PÙêrt^
hwf (lu 166). ne longue de 4 kit, f^pirée « l'O. de ril« P/frovtJky
DerpéMii Ocrpon) p«r U JdaiMvfca (Pt^M Xa^imis) et «i N.
de ril€ def ApeikitaireÊ (Asrénpeni 6evp#a«) pir U Karpotfka
'?. RâpflSBn). Le Grande et U Petite NeTka, ainsi que la Moyenne,
rntoiurent «a N. de Tile dea Apotkieaiiea VtU Kamêtiny (KdneuHll
Oerpovft) et eelle de JTrcifovifcy (Epecréncsii Ocrpon), atfpar^ de
it pcMdente par la KreetOTska. La Grande et la Moyenne N^va en-
veloppent enfin tont i fait an N. Vile d'ÏÛagUne (Kjénui'ft Ocrpon),
qui est elle-mène, au 8. du quartier de 8t-Pétersboarg^ s^par^ de
ïiU de Ul CUaddU (OerpoaiuoBCMUi Kpiaoen) par le canal Kron-
versky (KpéBuepKciiM opMÉsi).
Pour desadcher les OMrais du S. de la Neva , Pierre le Grand
cieusa dea casaox en demi-oercle, venant de la Neva et y retournant;
il les fit couper perpendiculairement par d'autres, et ainsi se forma
oae suite d'flea artticieUea. Lea principaux canaux, bordes aujourd*-
bai pour la plupart de beaux quais de granit, sont: la Mvïka
'Ptaé MoSku), longue de 4 V., qui entoure, avec la Grande N^va, la
partie la plus importante de la ville ^ T Amirauté (p. 94), divisée
elle aussi en quatre tlots, par les canaux qui s'y trouvent (nouveau
cuui de l'Amirauté , canal d'Hiver et canal Lébiijy) ; — le canal
Catherine (EMTopiwuieHill miji), long de 5 V., creusé et agrandi
sons Catiieiine U , de 1764 à 1790; — la FotUa/Uta («onrtiKa),
longue de 6 Y., qui doit son nom aux fontaines du jardin d'Eté et
qui était primitivement un ruisseau marécageux, agrandi et revêtu
de maçonnerie sous Elisabeth et Catherine; -^ enfln le Nouveau
fanal de ceinture (Héno Oôné/iJudl luULn), long de 7 V., construit
de 1805 à 1823 et qui s'étend du couvent de St-Alexandre-Nevsky
à lékatérinenhof.
St-'Pétersbourg comprend 12 auAUTiEBS (^cm, tchaiti)f divisés
ea 38 arrondissements de police. Ces quartiers sont: 1, le qtMrtier
de V Amirauté {AiM»9^jnHcMam «iucts), entre la Grande Neva et le
c&oal de la Molka, cen^e de la ville et où sont les palais impériaux;
- 2, le quartier de Katan (Kaséacxaa lacrs), au S. du précédeut,
entre la MoHui et les canaux Catherine et Krloukov, où se trouvent
les chancelleries et les bureaux, les magasins les plus élégants et la
plupart des palais; — 3, le quartier de Spasê (Cnaccxas ucra), entre
les canaux Catherine et Krloukov et la Fonteuka, le centre du com-
merce; — 4, {^quartier de Kolomna {KoiôuetLCMam «iacib), à TO. des
trois précédente, entre laMoIka, laFontenka et le canal Krloukov ; —
5, le quartier de Narva (iUpneuui ucrii), au S. de la FonUnka
et du quartier de Kolomna, à l'O. de la perspective Zabalkansky,
jusqu'à riékatérinenhof ; — 6, le quartier de Moscou (MociéBCKaa
lacTfc), entre la Fontenka, le canal Novo-Obvodny, les perspectives
Zabalkansky, Ligovsky et Nevsky, au S. et au S.-E. du quartier
deSpsss; — 7, le quartier LUeiny {Àmxéàtua^ wcra), à 1£. des
90 ///. R, 19. 8T-PÉTR11SB0URO. ir«^«.
qnartitrB de 8^8S ot de l'Amirautié, au N« de U perspeetive Navsk
— 8, le quartier Rojdetivenàkp ( PosAécneaCKM MapTfc), ent
la Grande Neva, le canal Ligovsky et le canal NoTO-ObTOdny» h&bi
surtout par ie pettpU^ — 9, Uqwirtiûr dt St^Aiejtatidrê^ JUfe»^
(ÀJeieéiApo-HéBcitti mcTti), a« & die celui de Rojdealtensky ^
à l'O. dft celui de Moscon et de la perspective Zabalkansfcjr; — 1<]
le quartier VaeriUemhy (SacâibeBCMi «laCT^), dans TîU de Vassil
(y.-0»trov), entre la âfaade et la Petite Néva^ où «« troitveiàt d
beaux édifices et la plupart, des grande étaMidietments aoientillque^
le séjour des savants et des artistes; -r* 11^ ie quartier de St-'Peter»
bourg (IleTepô^prcMS lacn ou II. proposa), dans la grande il|
entourée par la Petite KéYà ei ia Men^, comprenant les iios d« i|
Citadelle, Kamenny, lélaghine , Krestanâlfay et Pétroisky; — 1^, 1^
quartier de Vihorg (B66opreKftji wocboia B> eT^poBa), sur lirriv^
dr. de la Grande Neva et de la Nevk>a, ou il y « l'école (ou l'a4siadémie|
militaire de médecine et beaucoup de fabriques.
Le territoire central do la vilie «mbirasse an espace de 80 verste^
carrées, la plus grando longueur comprenant 12 V. et la pins grande
largeur, 13 Y. Il y a sur la Neva et sur les canaux, 150 pomts
Parmi les ponts de la Neva et de ses bras, les p^ntê Nieoieu e
Alexandre sont les seuls qui offrait toute l'année un passage flx
et permanent ; les autres sont des ponts 4e bateaux qu'on enlèvd
pendimt la débâcle dos glaces. Le floave gale avec «nie rapidit^
extnordinaire, et des qu'il est pris, la vaste surface de la fiéva de-j
vient un moyen commode de communication entre les divers quar-
tiers de la ville» — Des ponts de granit et de fer ont été établis &ur
les canaux; ceux de la Fentanka sont pour la phipait en granit;
ils reposent presque toujours mt* d^n arelMs, entre lesquelles
existe un pont-le^is.
Les BUES de St - Pétersbourg sont toutes sans exception larges
(15 à 30 m.) et commodes. On nomme perej>ectiveè (RpoonéKTir) les
rues de premier ordre, comme celles qui rayonnent de l'Amirauté :
perspectives Nevsky et Vozness^sky , perspectiveé Lltoiny, Vladl-
mirsky, etc. On donne le nom d^oulitsy {i^jmaM) ftnx mes de deu-
xième ordfre , comme la Gorokbovafa ou rue des Pois, la Grande et
la Petite Morskaïa ou rues de la Mer , la Miilionnaîa, la Sadovaîa
ou me des Jardins, la Kaftanskaîa, là Koniouchennala ou me des
Ecnrles, rOWttserskaïa ou' me des Officiers, etc* Les p^ré<mlki
(nepe^iKii) sont les rues de troisième ordre. Les me6 dans l'fle
Yasslly s'appellent Kgnes: — €omme dans toutes les villes russes,
les -mes sont ici partées de p^etites dalles de granit inégales; afissi
ce pavé est-il incommode aux jj^iéCons et plus encore aux voyageurs
qu'un lïvocbtchik entraîne au galop. Les principales artères,
comme la perspective Nevsky et la Grande Morskala, etc., ont
de larges travées de bois et d'asphalte. Les trottoirs, qui 0Ont étroits,
laissent aussi à désirer. — Il y a à St-Pëtersbeurg 50 plOeeê publi-
ques, dont quelquesHines pourraient contenir 60 à 100000 bemmes.
«toM. ST-PHnRSMUBO. Tir. R. 19. fM
S4-F<fetf*lKNifg « tout à fait TAppamnee d'une grande Tille no-
doue. La Tille est surtoat belle, Tue de la Néra. Les maisons des
nés où se concentrent le commerce et la circulation sont en général
des eonstmctions nenTês tiA peu uniformes , qui n'attirent fatteU'
tkn de l'étranger que parce qu'elles sont peintes en couleurs voyan-
tes. De nombreuses églises empêchent du reste la monotonie. Pres-
que toutes les constructions ont dû être faites sur pilotis , â cause
de la nature marécageuse du sol.
La centre de St-Pétersbourg est dans les quartiers de la rive g. de
U Neva. CTest là que sont les ruas les plus animées, les perspectives
les plus larges et les plus longues , avec leurs brillants magMlns,
leurs grands restaurants et leurs cafés ; là que sont les palais impé-
riaux, VAmUirmui/, les tk^âtr9ê impénatut, la Bamgue, le OoiHnjf-
Dwr ou iMzar et VkâtH de vme {Afmt); là entn qu'est VErmitapêf
où ont été réunies, dès leur fondation, les collections artistiques
let plus importantes.
L*uiai»Ckm des avas ne peut pas se comparer à celle des autres grand»
ecBtref e«ropéeas, saaf lea aim. et jovrs de flte où la élrculation est un
pea plu aetfve. Parmi les nombreassea voitnres qui se croisent avec rapi-
dité, on remarque surtout lea équipagei de la eour, reeonnalssablef à
li lirrée écasistte des domestiques, puis eeux de raristocratle et de la
fiuBce; la beauté des ebevaox rivalise lei avec rélëganee des équi-
pages. Les nombreux uniformes qu'on rencontre dana la rue frappent aussi
lei regards de Tétranger. Le dixième à peu près de la population mftle
de St-Péterabonrg porte uniforme, depuis les pluf hauts foneilonairei civlla
jiuqu^aax employés subalternes, sans compter les nombreux militaires, lea
etadi&nta, les eoUéflens et beaucoup d^autres personnes. Les figures les
plu caractéristiques sont celles des racnocfatcbilis ou colporteurs, qu'on ren-
Bufare angtot daaa le r^Ummgê tm étoetfAy-Dver. Joignea-y, en hiver, les
asrehimds des rues, les vendeurs de thé et de sbiten (hydromel chaud),
qui colportent sur le dos leurs grands vases de cuivre enveloppés d'on linge,
es yantant les qualités de leurs boissons et de la eellation ( prikonska )
oa'ils effirent aax yaseants. Us sont romplaeés en été par lea marchands
de glace (nM»r«yénoié) et de kyass (boiason rafraîchissante faite de malt)
qai circulent, portant sur la tête leurs baquets et leurs cruches de verre
et criant d^nne voix retentissante lenr «worojénolé*, leur «kvass miédevy*
(krass au miall et leur «kvass maiiaov/* (kraas à la fraaSbelsa), dont ils
ont un grand débit. On remarque eneore les gargotes ambulantes, où se
vendent ^^es «pirojki* (plies remplis de chou haché, de rave, de viande
et de poisson), diverses pnrées (surtout de pois «kissele gorokhovy* et de
framhoisw «kiaeèle aaailaovy») et des galettes («bllAv>>. Ces maBshanda des
mes ne se rencontrent presque plus daas I^bs quartiers élégants. D'autres
cm qn*on entend parfois sont : «khalaty f hhSlaty I> (robes oe chambre), cris
des fripiers tatares qui achètent de vieux habits, et «polotnol poletaot*
(toile), dont les liagcra amëulants ae serveAt poar attirer TatteatiOA.
Pals en été: «tswety, tswetotchki» (fleurs); «okouni, iérchi, sighL, lossos-
aiaa, riba jivaïa* (perches, gremilles, lavarets, saumons, poissons vivants);
apelsiny, limony khoroehié» (oranges) *, «klonbnlka sadovaia, kloubnika*
(fraises de jardia>; aklioukva podaniéjnMa» (eanaeberges); «eemllanika
«inélsia, lemllaaika» (feaises).
Parmi les femmes, en remarque les nourrieeSy au costume national
▼trié et riche. Les prteeipalee couleurs de ee oostume sont le rouge elair,
pevr les filles, et le bleu, pour les garçons. Par^dessus la robe, elles ont ordi-
Bsêrenient na sttvtotit riéhement orné de bonfRsttes d'^argent. Le bonnet
(kokoehaik), de mime couleur que le surtout, ressentie à un diadème
ebargé de perles et d'ornements d^argent. La nuit, l*«t«entloa est wtiivée
parles nombrenx •dvomfks» ou portiers («adpwtt»), enveloppés de leur
92 ///, R,12. 3T-PiT£RSB0URO. aimât.
• polouehoubok» ou demi^peliase, eouebés devant les portes des maisons, sur
le pavé ou sur des lits de eamp. La police des rues est confiée aux «goro-
dovoïSB ou sergents de ville.
Climat et vie \ St-Péte&sbou&o. La moyenne de la température
de Tannée est: en nbv. de 3*^8 C; en déc. de 8®1; en janv. de 9^1 ; en
févr. de 7*^3; en mars d© 2®3, au-dessous de zéro ; en avril de 4®7 ; en
mai dé 11°4; en Juin |e 16^; en juillet de 18**4; en août de 14*^3;
en sept, de 8**2 et en oftt. de 3^3, au-dessus de zéro. La température
moyenne est au total de 3^8. Il y a de la pluie ou des giboulées de
neige pendant 151 Jours. Le climat est donc froid, humide surtout
dans le delta marécageux de la Neva, et en outre très variable
(p. xxx). On évitera de boire de Teau non bouillie de la Neva.
Le printemps commence tard^ il y a souvent encore de là neige au
mois de mai, et ce n*est que vers le milieu de ce mois que sa montre la
première verdure. Cependant le meilleur moment pour visiter St-Péters-
bourg est de la fin d^avril au commencement de juin (p. xi). Il y a de
belles journées d^été en juin et en juillet et même en aoât; mais parfois
la dernière moite d^août est rude et désagréable. Par contre, septembre
et la première moitié d^octobre se distinguent par la régularité de la tem-
pérature. St-Pétersbourg n*a donc, à proprement parler, que trois uiois
et demi de temps agréable au dehors, de juin à la fin d août. — La vie
qu'on y mène en été est fatigante ^ il nV a, pour ainsi dire, pas de nuit,
et le sommeil est réduit au strict nécessaire. Le crépuscule qui remplstce
alors la nuit ne porte sans doute aucun préjudice au sommeil, mais le
jour n*ayant plus de limites précises, puisquHl n*y a pas d'obscurité, la
répartition de la journée est telle qu'il ne reste pas beaucoup de temps
pour le repos du matin. Aussi les bateaux à vapeur, les tramways, les
voitures de place circulent - ils sans cesse-, les restaurants sont ouverts
jusqu'à une heure très avancée, et les concerts dans les jardins des cafés
durent jusqu'à minuit.
St-Pétersbourg n'est pas seulement une capitale et une résidence;
c'est encore, avec Moscou, une des villes manufacturières les plus im-
portantes de l'empire. C'est à St-Pétersbourg et aux environs que
se concentre la fabrication de plusieurs produits que la Russie tirait
auparavant de l'étranger. Les manufactures particulières sont sur-
tout des filatures et des fabriques de tissus tie coton. Les manufac-
tures impériales, qui sont grandioses, produisent de la verrerie
magnifique et d'excellente porcelaine. On compte encore parmi les
plus grands établissements de la Russie : les fabriques impériales
de machines , à Alexandre vsk (p. 182) ; l'expédition de rimprimerie
impériale d'eifets publics (p. 154); la manufacture Samsoniev, la
fabrique russo-américaine d'articles en caoutchuc; la fabrique dr
stéarine et de savon, dans Tile de Goutouïev, à une compagnie pae
actions; la sucrerie de Kœnig, etc. — Quant au commer(ve de St-
Pétersbourg, il a diminué dans ces derniers temps.
IIiSTOïKB DB-Sr-PifeTBasBouaG. — Le pays compris entre le Ice Peipus^
la Narova et le lac Ladoga, appelé primitivement lagrie, dépendit d'abord
de l^ovgorod, puis de Moscou, fut conquis par les Suédois en 1617 et
repris par Pierre le Grand en 1702. Le 11 octobre 1703, l'empereur fit
flotter ses drapeaux sur les remparts de la petite place forte suédoise de
NOUborÇy située à l'endroit où la Kéva sort du lac Ladoga, et il la nomma
ScMusulbourç. La petite forteresse de Ntfentehanz^ à l'embouchure de
la Kéva, tomba aussi en son pouvoir le l^*" mai 1703, et dès le 16 il posa la
-tremière pierre d'une nouvelle forteresse, sur les bords du golfe de Fiu-
mmm u
ST-PKTBRSilOURO. /!/. B. J2, 93
j:««l]e de Pierre -«t- Paul, la eitadelle 4e U ville. Pierre le Grand
[lôi-mâme la eonatroetlon et eonçut en iii4me tempe le projet de
' û notirelle capitale, que peu de temps eaeore aopararant 11 voulait
•or les borde de la mer d*AsoT. Lee premièree malfOfif forent
_fttê en ITOA, et le« trarauz forent poortnirie pendant plueieura
__ Spar 4OO0O jMMnmee de ioutoa toi xégioiia da royaume, fréquem-
•M êKimée par lée ëmanations et oei efforts surhumains et inquiétés
B attaques des Suédois. Ponr aé protéger eontea eax, Pierre te
fit ffstrtîAer, par yenf.hifcoT, vum pet^e Ile aituéa à proximité de
le île de Rétoosarî (avtjourdlimt Kolline), ot est Kronstadt, et il la
Kronslott. Ii>mpermir eoiistniMt ea 1996 sa première habitation
KT« droite de la Kéru^ mon ioU de Téglise de la Trinité (p. ltt)«
1711, ce Qu'on appelle le palais d*Ste, dans le jardin d*Eté (p. 106).
I^ il se bâtit un palais driver, d^bord en bols, puis en briques^
im II Grande Bue Allemande, arec façade principale sur la Neva : c'««t
Rerre mearat en itjb 0éj%n¥./l léTV.) «t GètbAiaa an 1727. -* Les
les nkis anciennes de St-réteraboarg^ apnalées eneure auJourd*bui
_ ^^c-Pétersbourf , sont celles de la rive It. de ta Iféva. filles étalent
dMMprbitfas en bois. Dès 1706, la colonie allemande élcm des asalsons en
^im p*t*is d*HiYer, tttf la MilVonaïa, à Tendroit où est aaiourd'bui
TwSmàge. La snite de Menebikov et ane colonie française s'établirent
& ViH^y-OstroT. Les Suédois assiégèrent de nouveau la ville en 1706,
réoaBat. La défUte de Poltara (170B) eoniomma leur échec et
litre to«k danger de leur e6té. On lATattia dès lors avec
lUe ardear à l^agiaDdissemeBÉ da 8t-Pétertbourg , et en 1710
kit y eëlébier en grande pem|pa le mariage de la nièce de Pierre
td, Anon franorna, plus tard impératrtca, avec le due de Courlande.
fat soIeaBAllamaat éfterée en 1712 aa vasig^ de résidenee de la
>tt sans ane vive opposition des vcaifl Meeaorites, dont les sym*
nationales se rattaelwient au KremlisK éé Môseoa. Mais Pierre le
Tant briser cette onpoeition : il ordonna aaz grands de la cour de bfttir
i nouT^e Tille des maisons et des nàteltf de pierre^ U alla jusqu'à
inar la grandeur des mutons d'après ke/ nombre daa personnes qui
^.aâeol d eux. GMaaie néanmaina la ville ae s^lagrandissait pas
r^te, au gré de «cm iaspatieftca et de ses eiforta, U défendit en 17U
4hMbrqiielqae8 années et jnaqa'à ce.qiiV»ii eût asaes bdtl à St-Péters-
IMI^v, de eoastrairé des maisons en pierva snr toate l'étendue de l'em-
ftaffions pefaae de voir sas Mena eanAsq^éa et dfêke exilé en Sibérie.
1 vMlnt enfin donner à la ville la consécration dHin aanetuaire nationskl,
A&jr fit apporter en 1724 les ossements de 8t Alexandre Kevsky. Une
Ipjft'éle'va sut le tombeau du saint, ajnsf qu'un couvent gIgantesquB, une
VMHEIaare), e« eoirvatft de-pt^étaùerovârte, a^c oa« académie eeeléslastiijne.
%^fiert« prit d'aatrea inealMres plus importantes en lAveur de la ville,
la fermeture du port d'Arkbangel et la translation de toutes les
strations tfupéilenres dans la nouvelle capitale, qui comptait déjà
•bab. att 11m II êki vfal qu^apfrèa la mott de Pierre Tessor de 8t-
Urg a*arrê«a t OalbaHAa I'^ (1726*17272 et Pierre U (17274730) favo-
t Moscou ^ mais Anne Ivanovna (1730-1740) résida à St-Pétersbourg,
lerût rapidement sous son règne et sous eehil d'Elisabeth Pé-
(174t<>1761). Anne àt ^féêsw pa» tiae a4nnmiiiion spéciale vu
I plan de ecmstraetloas , ai biaatéi U dnatftifer de Uoseou et la
ka rejetèrent dans l^ojçabre Vassily-Ostrp-v, qui était jusque là le
r pi^p^ondéraat. C^est Veri cette époque (19807 qn^eut lieu te prermier
ineaudla â4 fit^PUat^bért^g; autai 1« goaTaraameat otdonnsr-t-li
la lea nouveaux édifiées savaient désonmi^ isolés, et, à aartir de 1739,
ut plus oatir que des maisons de pierre aâns U quart%»raer Amirauté,
lors qtié tarent eonstruit(efs Te's preinières «(totem*. Atê villas si earac-
l«ea ^onr 6^Pét«rsbottit et qn^on ai| peut habmV'<]^eÉ étëv ïuus
nrioat io«ffi«e la cour j^oama à Péftakfiaf étiza^t las meia d'^té* on
lée» d'établir. les maisons de eampM^e,8uf la «ouie dc-Peterhof, loin
.avîttms màiti^iie^nx dét caiiatt». hi prup^rt des «dlflëes pubHes,
pMb b«à«s d*emCk« «axj dateét ta giwrèiaémMt -dm Géthariaa II
1798) et 4ePa«) I«' (ITB^iaOl), I^afin»|Mif«ixi9^ qa» W*>«M »« *<^»*
6, T
SE
SE
niiaBi|v
94 IIL J8. 72.
ST-PÉTERSBOURG. Quart, f
tous également efforcés d*agrandlr et dVmbellir St-PétersV
ont procédé avec plus de modération; ils ont laissé la yllâ
naturellement. ^
I. Quartier de FAmirautéi côté ouest.
Batemux à vapeur sur la Moïka, y. p. 83.
L'*Aiiiirauté (FiiBHoe AxHHpaiTéficTBo; pi. 11,
au centre de La ville, sur la rive gaache de la Neva.
à l'Est par la place Dvort^vy oti place du Palais (p.'
par le Jardin Alexandre et à TOuest par la place Pierrwny
(p. 95). ^S»fe«
Les hâtimenis de l* Amirauté forment un recta
420 m. et large de 180 m. , limité également vers la
nouvelles constructions , de sorte qu'on ne voit plus
côtés des ailes de cette partie. Le méridien de St
passe par la cour de l'Amirauté.
Pierre le Grand fonda TAmirauté le i^^ octobre i70&
achevé la forteresse de Pierre-et-Paul. Les premiera bâtimi
que des dépôts, avec une tour en bois au milieu et entouré*
retranchement en terre et des palissades. On éleva en 1"^*
de la porte la construction destinée au collège de TAmir»
avec une tour en charpente. Tous les autres bâtiments k V:
ouvrages de TAmiraute furent également d*abord en bois,
vêtu d^une maçonnerie de pierre entourait toute cette agglo
b&timents en bois furent démolis en 1727 et remplacés par
en pierre. La tour de TAmirauté fut construite de 1734 à
ordres de la Timpératriee Anne. On avait créé dès 1718 le petit
chantier particulier destiné à la construction des petits vaisseai
et de légères embarcations. Paul l^^ entoura TAmirauté de.
remparts, qui ont disparu, ainsi que les fossés, sous le règne d'
I^', et qu'ont remplacés de beaux trottoirs et des boulevards
tilleuls. Alexandre fit aussi restaurer la façade et l'orna de
marbre et de bas-reliefs.
L'ensemble de l'édiflce produit une impression agréable,
ses grandes dimensions. La fa^^ade, d'un jaune clair, es
coupée de colonnades blanches; l'entablement est orné
reliefs, de statues et de groupes, entre autres des Anges préi
le drapeau Impérial à la Neva et Pierre le Grand recevant le
des mains de Neptune. De chaque côté de l'entrée, trois û
femmes portant le Globe. Au-dessus de l'entrée, la tour d
rauté, haute de 70 m. , ornée de 28 colonnes et d'autant
tues, avec une flèche dorée très aiguë et terminée par une c(
et un navire comm,e girouette. On a de ses galeries une tr
vue de la viUe et des environs. L'intérieur de TAmiiauté,
immense, oonmrend le ministère de la marine, une bibiioth
plus de 30000 voi (visible sur demande) et le * musée de
(MopcKÔii iiyséft ; p. 87) , précieuse collection de m^Mlèles
seauxj(entre loutres la galère du tsar Alexis Mikhallovitch),
tes, de dessins de Pierre le Gr., de machines de toute sorte;
trait de Pierre peint à Saardam, le drapeau que portait à la
navale d'Azoy le vaisseau de l'empereur, etc. Dans la salle
r
A^'
"~ \
^rt.deVAnUr.,0, ST-PÉT ERS BOURG. liL R, 12. 95
li&Al de marine (rjéiHoe ■yc/icwie), qui comprend deux ëtsf ••,
feroit le fauteuil oà siégeait Pierre le Grand dans les séance s du
iriboiial, pais deox tableaux : la bataille d*AzoT (1696) et la victoire
•j« Il flotte russe à Hango (1714),
VexpMiHon deJUwr»^ orfaniaée ebaane année au printemp*, a Heu
Ubitnenemeiit dans les bâtimenta de rAmtrauté; elle e«t trèt Tlcitée et
f'Tt remarquable (p. 87).
Du eolé de la K^Ta, où étaient anparaTsnt les chantiers^ aujonr-
d hoi à la nonTelle Amirantë (p. 99) , se tronre maintenant le quai
it VAmirmÊté, qui relie le quai Anglais an quai dn Palais. Sur
le qaai de fAmiranté est le th/âire FanaUvtky (p. 86).
An S. de F Amirauté, le beau jardin AUtandre (AMvdiH-
ipoBcrïl eax'B; pi. E5). Il renferme un joli jet d^eau , non loin de
la GorokhoTaîa et plusieurs bustes: à TE. ceux des poètes Chofi-
hrtkif (pi. U, Chou.; 1783-1^02), érigé eu 1887 ; Urmoniot* (pi.
n,Le.; 1814-41), et à VO. Qogol (pi. II, Go.; 1809-62); ainsi
qa« celui de Prjévaléky (pi. U, Pr.; m. 1888), explorateur en Asie,
érigé en 1892, sur les plans de Bilderling ; au pied du baut socle de
pierre, nu ehamean agenouillé.
Al'O. de l'Amirautéf dans le square de la ri*aoB Pibbex (p. 94),
eu face du Sénat (▼. ei-dessevis) et non loin de la Neva, est le célèbre
*ai«nnMmt te Pi*m le Onad (séMiTuun Ilerp^ I; pi. II, E5),
statue équestre qu'il ne faut pas confondre avec celle qui est d(*'
vint rSeole des Ingénieurs (p. 107). L'empereur, couronné de
UiiTiers, pousse son cheval sur un rocher, regarde la Neva et étend
Is main droite vers le théâtre de ses actions . la ville qu'il a créée.
Le cheval repose sur ses pieds de derriâre et sur la queue, et il fouie
va. pieds nn serpent. La statae a env. 3 m. de haut ou 6 m. avec
to cheval. C'est le sculpteur français Faleon^, qui en a fait le
modèle et qui Ta fondue. Elle fut terminée en 1775. La tête fut
modelée par Marie CoUet, qu*épousa le ftls de Falconet. Il fallait
donner à la statue son centre de gravité, aussi le bronse n'a-t-il que
i cm. à la partie antérieure du cheval et va en augmentant d'épai^r
mi k son exÉrémité, où il atteint 3 cm., et l'on a encore fevdu
5000 kilogr. de fer dans les piedft de derrière et la queue. L'énoriMe
bloc de granit qui forme le piédestal* a été amené de Lakhtaf «jlr
lage de Garélie à 12 Y. de St-Pétersbourg ; il a 14 m. de long< 6 de
large et 5 de haut. D'un côté iMiiscription russe: Dexpy HépuioAy
Eiarepina Bropés, 1782, et de Tautre la traduction latine: «Vfàm
Primo GatharinaSecunda MDCOLXXX II». Ce monument, qui a
coûté 425000 r., fut inangoré le 7 août 1782.
Tout le côté O. de la pla<;e Pierre,' entre le quai Anglais (p. 99,
et le boulevard de la Garde^i-Chèval (p. ^), est occupé par lé Sénat
'HpmiAi^AerayMvii Oaér&; pi. 260, B5; p. xxxn), grand éditée
<l'Qn style sévère, construit de: 1929 à 1833 sur les plans de Rossi,
et le 9Mlifnéà» (CnstiÉNdll ctfnÔAl ; pi. 267, E 5 > p. xlvi). Ces deux
édifices sont réunis par nne arcade élevée , au-dessus de la Ooter-
96 IJL R. 12. ST*PéT£RSBOURG. QuarHer de
noia ott m« des Gal«Te8, et sur l«qii«U« estfAscëe une dëesse de la
Justice.
Le large bottlevabd ds IiA Gakds à O^sval {Konrw-Ovar-
deisky Boulvar ; pi. E 4-5), avec ses allées plantas d'arbres, 6*ét«iid
k rO. jusqu'à la rue de rAnnonciation (BlagoviéchtchenskaU;
p. 99). A Textrëmitë £. s'ëlèyent deux petite» colonnes de la Vic-
toire. Au S* de ce boulevard est le manège de la garde à cbeval
ou manège Nicolas^ construit en 1805 et restaure en 1873.
Au S.-^E. du jardin Alexandre (p. 95) «et la puaok St^Isaac
( pi. £ 5), bomëe à r£. par le minUtère 4e la puerre (BoéiiBoe Nh-
HUCiéi^OTBO ; pi, 215), gnoid édifice triangulaire dont les deux autres
façades sont tournées vers la place de rAmirauté et la perspective
Yoznessensky. Au milieu de la place s'élève
La *6ath6Arale 8t-Iiftao ou St-Uaat-U^Dalmatt (eoôôpi HcasKi»
AaiMÂTCKaro; pi. 57, £5), la plus grande et la plus magnifique
église de St-Pétersbourg. Pierre le Gtand avait déjà commencé sur
la place de l'Amirauté , en face de la GorokhovaTa , une église en
bois , qui brûla en 1710. Sur l'emplacement où se trouve aujour-
d'hui l'édifloe du sénat, on construisit de 1717 à 1727 une seconde
église en pierre, mais le feu du ciel Tincendta en 1735. €at1ierine 11
en commença, en 1768, nue autre, quidevak (tM en inafbM, «ur les
plans de Rhialdt A la mort de IHvpératrice, on n'en était encore
qu'à l'entablement; Paul I^' enjoignit à l'arcbiteete Breno d'en
réduire les dimensions et d'achever la construction en briques; la
consécration eut lieu le 90 mai 1802. Alexaiidre 1^ posa la pre-
mière pierre de la cathédrale actuelle le 26 juin 1-819. Les plans
avaient été dressés par l'architecte Arainçaid Ricard de Monferrand.
Quoique vivement poussée par Nicolas I^', la conitmction dura près
de 40 ans et ne fut achevée qu'en 1858, «ous Alexandre IL Pour
donner à l'édillce des fondements solides, on mit en terre des forêts
entières, et encore doit-on aujourd'hui, pour prévenir un affaisse-
ment du côté de la Neva , f^ire de nouveau les plus c«ûteâses sub-
fltruetions. Les dépenses se sont élevées , en y cotxprenant celles
de l'ornementation intérieure, à plus de 23 millions de roubles; les
restaurations ultérieures ont demandé déjà plus de 2 millioifs
de roubles.
L*édlflce e^t entièremrent bâti en granit et en marbre , avec une
màgttiflcence qui tient de la prodigalité. ' Il a la f^tttié d'une croix
grecque, longue de 105 m. 40 et large de 90 m. 30, surmontée d'un
grand dôme qui se voit de très loin* De larges escAlfetrs dé granit
conduisent aux entrées. Au N. et au S., les entrées principales for-
ment de magnifiques portiques, sur le modièle du Pamldkéoii de Romv.
cbaoun avec 16 colonnes monolithes évônmes , ««r de«x rt^ga de
profondeur, hautes de 17 m., et d< plus de 2 m* d'épaisseur^ en granit
rouge et poli de Finlande , avec de» bafiitâ et des 4b*p>ileaax de
bronze. Las côtés £. et 0., qui sont plus étroits, oat des portiques
r.4mlnwt< ouefi. ST-PÉTER$1B0UK0. //7. S. /?. 97
pins petite, ekacttB de 6 oolon»e«. Smr om ealonttes MpoMnt «Téa or-
nes frmitoDs, ceux cLm eàtêê prte«ipauz de 33 m. de longueur, et les
tympans de eee frontons sont dëoerët de qaaiire befl*>reliel^ en kronie,
àt dimenaions eotesselee, repvéeentent: St-ltaee annonçant sa mort
prockaine â l'empereur Valeotinien, la rfcarreetlon du Chrlat, tous
<i«az par Lemaire; Fadoration des Bergers, la rencontre de H^Isaac
ivec renperevir Tkfodoee, ces deux par Viiali <les tMes du dernier
bas-relief sont des portraits d'Alexandre I^, etc.)» Au-desaus, le»
statMs dos Bvangélistes et des Ap6tres ; sur le toH, aux angles, des
^•tfttQea d'anges, par Vltali.
Le éànu prineipol, de 20 m. 60 de diamètre, repose snr un tam»
boar entouré de 24 eolonaes re^étaes de granit, hautes okacnne de
13 m. Il est sormosU d'nne lanterne, également arec 24 colonnes,
rcprodnisant en petit le dôme entier, et une eroix, hante de 5 m. 80,
couronne le tout. Ce dôme est en fer fondu et forgé et couvert,
ainâi que la lanterne et la croix, de cuivre fortement doré. Il s'élève
ï^lm, an-dessus dn sol (St-Pierre de Renke, 128 m. ; Panthéon du
Paris , 83). L*édiflce entier , de la base au sommet de la croix,
a 102 m. de bautenr. Le dôme principal est flanqué de quatre
autres pins petits.
iRTéKiExynf. Quatre portes colossales en bronze, richement ornées
lie sculptures par Vital! (m. 1855) et d'autres artistes, donnent accès
ilaiis r intérieur, faiblement éclairé par les douze fenêtres de la cou-
pole et quelques fenêtres latérales. Il rappelle, par son ordonnance,
^t-Pierre de Rome; mais Teffet qu'il produit est bien moindre, parce
que les dimensions n^y sont pas suffisamment proportionnées à la
grosseur des piliers. Les murailles sont revêtues des marbres les
plas magnifiques, réunis avee goût, présent du prince Demidov à
1 empereur Nicolas I*''. Il y a en outre de nombreux tableaux (près
<1«200), dus â des artistes russes. Les peintures colossales de la
grande coupole, représentant le Mère de Dieu entourée des saints,
'{«3 apôtres et des évangélistes , ont été commencées par BruUov et
lerminées par Bassin. Sous les fenêtres de cette coupole sont des
t^tures d'anges gigantesques, en bronze doré.
Vic&noita$€, large de 56 m., est en marbre ; elle est très riche-
ment dorée et ornée de 33 graudes images de saints , en mosaïque,
:ur quatre rangs. La porte principale du sanctuaire, dite «porto
àt TEmpereur» , est une œuvre magnifique de Vitall , en bronze,
haate de 8 m. sur 4 m. de large. Il y a sur les côtés 10 demi-colonnes,
deux en lapis-lazuli, de 4 m. 90 de haut sur i m. 60 de diamètre, et
kit en malachite, de 9 m. sur 0 m. 75, avec bases et chapiteaux
ùchement dorés. Ces colonnes ne sont pas massives, mais consistent
t Ob pevt vtoHet tente la ealhé4vale, soiu la conduite d*aa faoris»
Mn (QOlCQp.), qtta»d U n> a pas de secviee religieux^ e.-à-d. avaat
'k. Vs et à partir de midi iVégVtw se fanne à 4 h.). Mai» il ne faut pa«
ftégliger d^Miister à on ofAee. Lea cérémonies de Véglise russe sont sur-
[lottt solennelles le & (Ig.) mai, jo«t de la naissance de rempevear.
Bœdeker. La Bossie. 3« édit. '^
98 ///. B. 19. ST-PJÊTERSBOURG. Quartier de
en cylindres de fer revêtus de lapis-laîuli et de malachite. Le
sanctoaire renferme un maître* autel de marbre blanc, dont le
tabernacle est une reproduction en argent de la cathédrale. Au-
desaus est un vitrail aux couleurs magnifiques, fait à Munich, re-
présentant la Résurrection du Christ. Dans U rotonde derrière l'autel
sont les sièges du métropolite et des prêtres de la cathédrale. Les
deux autels latéraux, en marbre et en malachite, sont également
fort beaux.
A l'exoeption de sept candélabres énormes, qui sont ea bronze,
les objets qui servent au culte, dons de membres de la famille im-
périale, sont en or ou en argent. Les objets en argent pèsent plus
de 1100 kilogr* Ils sont d'un travail foct remarquable ^ en rap-
port avec leur valeur matérielle. Il y a entre autres 15 grands can-
délabres en argent, un évangéliaire magnifique, dont la couverture
seule renferme 20 kilogr. d'or, et un St- Sépulcre en argent, en
partie doré.
Le dame offre une *vue magnifique sur la ville et la Neva; on
y monte par un escalier de 530 marches. On paie 20 k. et l'on
donne un petit pourb. au gardien dans l'escalier.
Au S. de la cathédrale, sur la perspective Voznessensky , est
situé le jardin St-Isaac, Au delà de ce square, sur la place Marie
s'élève le monument de KicolasI^' (nâMflTHHKi HHKOJa» I; pi. II,
Ë 6 ) , érigé en 1859 , sur les plans de Monferrand, La statue
équestre, haute de 5 m. 70, est de Klodt, L'empereur, revêtu de l'uni-
forme de ses chevaliers-gardes, est représenté sur un cheval ardent
et qui se cabre. Tout le poids du cavalier repose uniquement sur
les pieds de derrière du cheval. Son haut piédestal, de forme ovale,
est en granit et en marbre, avec des trophées de bronze et quatre bas-
reliefs représentant des épisodes de la vie de l'empereur, le meilleur
celui qui montre l'empereur apaisant, par son apparition sur la
place Siénnaïa (p. 148) , un soulèvement causé par l'épidémie de
choléra de 1831 et forçant les rebelles à tomber à ses genoux. Aux
angles, la Justice, la Force, la Sagesse et la Foi, portraits de la
femme et des trois filles de l'empereur. Inscription : « HHKOiân I.
— HHnepàTopy BcepocciMcKOMy» (à Nicolas I®', empereur de toutes
les Russies). Le monument est entouré d'une grille; un des grena-
diers du château monte la garde.
Au S. du monument, de l'autre côté du pont Bleu (Siny), au coin
de la perspective Voznessensky, le palais du Conseil de rSmpire,
ancien palais Marie (pi. 248, E 6), du style italien, qui fut con-
struit par l'empereur Nicolas pour sa fille atnée Marie, duchesse de
Leuchtenberg, et pour son mari.
Nous tournons à dr. du monument de Nicolas et gagnons la
G&Ain>B Mo&sKiLÎA (Bolchaïa Morskaïa; pi. £ F 6-5), qui est très
animée. A dr. , n^ 41, est VAmbaêêade d'Allemagne (pi. £6) ; plus
loin, à g., V^glise réformée (Pe«opMâTCKafl uépROBb; pi. 95, E 6),
bâtie de 1863 à 1865, par les réformés allemands.
rÀMbrwU,im€U, ST-p£T£R8B0UR0. IIL R. t9. 99
An N. de TégliM xomoMiice le PotcàUmUky Péréoolok, où m
iroaTeai, k di., Vadminitiraiicm terUroU de la poêiê et dee tél^'
^raphei (rjiBHoe YnDaBjéaie Uùn% u TejerM«o*ik) ; è g. , n^ 9,
Il grande poète {TMtaA Doirim; pi. 2ôÔ, E6). Derrière U
poste, dens U Potehtamtdcaïa ou rue de U Poste, le bwreau cen-
tral des tûégrafkeê (pL 268; pu 84). An miUeu de U rue paral-
lèle, U NoTO iMaki^Yskale, Végliêe anUrieaine deê diêêidentê» Le
Potchtamtsky Péréoulok aboutit au N. au boulevard de la Qarde
à-CheYal, où se trouvent, à dr. le manège , k g. Us longues tcuriee
et les easemeê de la garde à cheval. A Textrëmitë 0. du boule-
vard, aussi À g., sur une place, près de la rue de l'Annonciation
Blagotnéehtchenàkaîa)^ T^lise ù VAnnimeUtioa (aépxou Bjaro-
BiaieEifl IIpecBaT6a Eoropô^niH; pi. 108, D £6), en forme de oroix
grecque, avec une tour dorée à rintersection de la nef et du transept
Il y a aussi quatre dômes latéraux dorés^ Au N. de l'église, Tancien
FiOais du grmad-dne HImIm VieokieTifteh Vaine (m. 1891 \ pi. 197,
i)£6), construction élégante avec façade principale sur la rue de
1 Annonciation. U a été biti en 1862 par Stakenschneider. Il y a à
l'entrée une belle grille et des colonnes et a Tintérieur un bel escalier.
Alexandre III flt transformer le palais en InetUut de la grande-
duchcise Xénia (iceabiiHcnl WM!CtwtJT%\ qui fut ouvert en 189Ô.
Traversant maintenant la rue des Qaières {Qalernaïa)^ nous
suivons la me de l'Annonciation (Blagi/vi^cktehenêkaïa) jusqu'à la
yeva {pont NieokUy v. ci -dessous). Nous arrivons ainsi au beau
QUAI Anglais {Angliiskaïa Sab^rejnaïa) , où se volt, k g. en aval,
Vtgliee anglicane (uépcoBi AHriAciaii; pi. 92, D6; p. 85), joli
édifice construit par les négociants anglais de St - Pétersbourg
(25 000 r. en 1813) et le gouvernement britannique (40 000 r. en 1814).
Le tableau d'autel est une copie de la Descente de croix de Bubens.
— Plus loin, à l'entrée de la rue des Galères , la Nouvelle Ami-
rau^/ (HÔBoeAAHHpaiTéicTBO; pi. 12, D 6), bâtie sous Nicolas I^',
&v-ec les docks et les chantiers de construction qui étaient autre-
fols à Tancienne Amirauté. Des vaisseaux de guerre y ont aussi
leur station permanente (jardin Demidov, v. p. 152).
A dr., n° 32, au-dessus du pont Nicolas, l' Académie HicolM ou
de VEtai' Major (Hasoiéesciu AnAéMiji reHepéibuaro lUréôu^ pi.
î, D 5-6), établissement supérieur où des officiers qui ont déjà servi
dans l'armée se préparent à une spécialité. Les cours durent deux
ans, quatre dans la section de topographie. L'entrée principale
«st dans la rue des Galères.
Le *poiit Vieolaa (Hiuo^iieBCxift hocti ; pi. D 5) conduit du quai
Anglais dans l'île Vassily. Il a été construit en 1851 , à la place
d'un anoieH p<»it de bateaux (pont St-Isaae), par l'ing^ieur-général
Kerbedz. Il est en granit et en fer et il repose sur sept piles. La
grille est en fonte. Il est éclairé par 22 grands candélabres. U y
a un passage pour les navires à l'extrémité N. (ouvert le matin de
7 h. à 8 h. et la nuit de 1 h. à 3 b.). Un peu en deçà du passage se
7*
iOO IILR,î2, ST'^PÉTïaiSBOtJfiiO. Qiuartkr de
Toit tine jolie pMite ôkapdiê de mofbre^ ééàié^ k St-Nicolas, Avec
l'image du s«iiit en mosaïque, d'après un original à Bari. On a de
ce pont une vae intéveftseitit»-
IL Qnsrtitfr de ritminua^y eôti^Mt
B«te€Mâ> é impHfr sut la lfo%a, v. p.^S.
A' l*fist- de l'Amirauté (p. 94) est la place t»v Paiais oti place
Dvortsovaïa (pi. P 5), qui est bornée au Nord par le palais d'Hiver
(v. ci-dessoils), au Sud et à Pfist par le grand Etat- Major (p. lOô).
Au milieu de la place s'élève la *edlon&e d'Alexandre (AiexcâH-
ApOBCKan KOjéHHâ; pi. 224/ F d), élevée en 1834 à la mémoire
d'Alexandre I*^', par Tempereur Nicolas I?*, sur les plans de Mon-
ferrand. Cette colonne énorme , le plus grand monolithe de notre
époque, en grahit rose de Finlande , soigneusement poli , a 30 m.
de hauteur sur 4 de dianrètre. Mie a un socle en granit, d'un seul
Moc haut de 8 m. et un chapiteau en bronze de 4 m. Au sommet
est un ange de même hauteur, d'après Orlovsky; il est debout sur
un globe, tient de la main gauche une croix de 6 m., montre le
ciel de la maîn droite et foule aux pieds un sferpent. Tout le mo-
nument mesure 46 m. 80 de hautefttr. Inscription: «AieKC&HApy
népsony BiaroAflpHdfl Poccifl» (à Alexandre I^, la Russie recon-
naissante).
Le «palais d^irer (Sdanifi ABopéax; pi. 247, £F5; entrée,
V. p. 87) , résidence de la cour impériale pendant l'hiver, forme un
vaste rectangle, long de 152 rn^ et large de 117, tourné au N.-O. vers
la Neva, à l'endioit où elle atteint sa plus grande largeur; au S.-Ë.
vers la place du Palais, au S.-O. vers l'Amirauté, dont il est séparé
par le jardin du château et une allée de tilleuls. La hauteur de ce
palais (28m.) n'est pas proportionnée à sa grandeur} il a de plus un
soubassetnent très bas, et il est du stylé baroque , surchargé d'orne-
ments, de statues, etc. Mais la couleur jaune-brun des murs forme
un joli contraste avec le toit qui est en fer et de couleur rouge.
 la p^aee du palais d'Hiver s'élevait ^ au temps de Pierre le Qrand,
une maisbii du grand-ftmiral Âpraxine, qui la légua & Pierre II. L'impéra-
trice AnùB i*babita après «om eovrosiiepaMnt ^ mail la flt démolir en
1732, pour la remplace;r par un grand château sur les pians de Hfutrelli.
Les travaux furent interrompus après sa mort, mais repris en 1754 par
Elisabeth et terminés en 1764, sous le règne de Catherine II. Une
grande partie du palais d'Hiver devint le 17 dée. 1837 la proie de» flammes :
la célèbre salle Blanche, la salle St-Georges^ les -appartements de l'im
pératrice, avec tous ses trésors d'art, etc. furent entièrement consumés ;
on estima la perte à »5 millions dé ro^umee. - Reconstruit sur les an-
cieos plans, U était iemniné dès le «ommeneement d« 1839.
Les entrées prineipales se trouvent sur le quai du Palais (Dvortso-
vaïa Nabérejnaïa; entrée Jjordan) et sur la place du Palais (Dvor-
tsovy-^P.)« De l'entrée Jordaa, sur le qiai, on monte par un magni-
fique escalier en maf bre de Carrare , I'sscajjIBa bb Pàrabb ou bbs
Ambasbabbcbs (p. 102), aux grands appartements. Le vestibule, en
rAmirmti, ut. ST-PÉTSR8BOUBO. ÏIL n. I?. 101
>i9c fi dtns le style de la renftlsssnce, est orné de ststnes. Il y a
■iaosle bas une belle galerie avec des bastes et des groupes de m arbre,
pifFalcooet, Pigalie, etc. — Noos donnons ct-dessous la description
j*s appartements dans l'ordre où on les montre. Entrée sur le quai
i3 Palais.
Oq entre d'abord dans les ffouveilt» Salles (■éiUA KÔiatTu),
iestinées i la réception d*h8tes princiers. An pavillon , où 11 y a
qutre jets d*eau et une belle mosaïque mythologique, se rattaclie
i g. le jordf» ^hit>€r, rree des statuer de marbre et une volière qui
existe depvis le temps de Gaitherine IL Ensuite , la oalmob R<»-
MiKOT, avec des portraits d« pKinees de la dynastie de ce nom,
depuis le patriarvke PhiUrète Nikttieh, père du tsar Michel.
Aganebe: M iebet Fëoéororiteb, par nu pehrtre de Tëeole bollandaUe,
- Aleiii MifchaapviUh. — flopbia Alasiiflfvna, «a féfaala, avae la emwonoe.
't se«ptn et TBÂgle impériale, etc. (ce portrait a jooe ua rôle daM le procès
Jf U tflarévna). — Pierre le Grand, divers portraits d*après roriginal^ par
i^-dtMcor, J. B. Weenûe^ jnutitr^ ÈnMer, eCe. — Oatherlae !»• en costmme
^ unpéntrice, par Natiier. ^ Ivan, frère aîné de Pierre, avaa ime armure
lUenwBde. — Alexis Pétrovitcb et 8opbi«-€harlotU de Br«nawiek,sa femme.
Adroite: La régente Anne- Léopoldovna et le jeune Ivan III. — Elisa-
l^h I'^, pa« Tocqmi. — Pierre lU. — Catherine 11, peHant Tuniforme du
'«Sineat Préebrajenalcy et se rfadant à OrMdsnbaam §«r an cheval blanc,
par fribe»; aatrea i^ortraiis, par P. FtOeputt^ Ckébanw^ etc. — Paul Pëtro-
^tch avec sa première femme Natalie de Hesse et la seconde , Marie de
^uteaberg, pKt Fàlcottet, A««Nn, etc. Lea enfants de remperenr Paul. Ce
^ernier en grand-maftre de Tordre de Malir, par Bor^HMcintp. — Alexan-
dre jer^ Avec sa femme. — Le grand-duc Conatantin Pavlovitcb. — L'em-
ptfenr Kieolaa I^ aa femme et aea enfanta. — Le grand-duc Alexandre
^iKol&teviteb, en betman dea Ooaaqaea ; le mdme, en empereur. — LMm»
Kratriee Marie Alexandrovna. La reine Anne Pavlovaa avec son époux
•^aillaume n dea Paya-Baa, par N. de Koffmr. Lea flls et les flUes de
«apcreur Kfkolaa l*», par Matie. Robertêom^ etc.
A la soHie, le règlement de l*Ermttage, donné par Oatherine II, et au-
■l&el toftt viaite«« devait ae conformer. Cliacun devait décliner ê^ê titres
'< déposer son épée à l'entrée, etc.
Plos loin, la Sai4<b St-Obobobs (FeôprieBCxaB aaja) , longue
<^^ 47 m. sur 20 m. de large, a des colonnes corinthiennes en marbre
Uanc et six lustres magniflques. I^e trône s^éUye sur le petit côté
^•^ denière, les gsandes armories impériales brodées d'or sur fond
^^ JHieales en velonrs. Dans cette salle se célèbre tous les ans , le
-onoy./8 déc, la fête de St-Georges.
^^ passe eBMûte dans Voratoire de Vimpératrice Marie Alexan-
(irovDa, femme d' Alexandre U, avec des images salâtes, des évan-
^^Uires richement reliés, eta. -^ Dana l'^iae dta Château (co66p%
cnâcaHepjfioTB^Haro 66|>aaa) se trouvent Us reliques, que Paul I^',
<^«rnier grand-maiCre de l'ordre de Malte, reçut de cetu île en 1799;
P^^ de rieoaaataeè , une image miraculeuse da la fiière de Dieu,
attribuée à St-'Luc; «m éYaoséliaire de 1689, dont on ne sert qu'une
fois par année, à PAques; la main droite de St Jean -Baptiste; la
"^^ii^ & de Ste Manne (m* 262), etc.
A la C2te de VJSfipbamie^ le 6 janv., a lieu dana «etie église une
proeeuion à laquelle asslatent Tempereur, la famille impériale, le haut
^'c^é et les principaux chefs dea administrations. Cette procession sort
1 02 ///. B, i2. ST - PÉTBRSBOURa. QuorHer de
de U eAthëdrale et ae dirige vera la Kév«, où l'on a élevé sur la glace
une chapelle dans laquelle se fait la bénédiction de Veau.
Puis la grande salle des A&moisiss (repôÔBaji aâja) , avec des
colonnes dorées. On y voit aux quatre coins des groupes de guer-
riers de Tancienne Russie, tenant des insignes où sont représentées
les armoiries des gouvernements russes. Au long mur, 9 com-
partiments où se volent les plats offerts à l'empereur Alexandre III
avec le sel et le pain.
Ou entre ensuite dans la salle de Pisbee le Gband (séia Ile-
TpÔBCMUi), dont les murs sont tendus de velours rouge semé d'aigles
russes en or. Le trône impérial y est sur une estrade. Dans une
niche entre des colonnes de jaspe, un tableau à^Amigoni représen-
tant Pierre le Gruid conduit par la Gloire et au-dessus duquel pla-
nent des génies portant la couronne impériale. Les lustres, les can-
délabres et les tables sont en argent. C'est dans cette salle que le
corps diplomatique porte à l'empereur ses félicitations et ses souhaits
au nouvel an.
De la salle de Pierre le Grand, on arrive à la salle des Feld-
Maréchaux (4»eibAMâpniaJUiCKafl séia),^ qui contient des portraits, de
grandeur naturelle , de maséchaux russes qui ont un surnom hono-
rable, ainsi que d'autres tableaux.
1^ le feld-maréchal Alexandre Souvorov Bymnikàky^ par Frosté. Souvorov
né à Moscou en 1727, fut nommé eomte russe et comte de TEmpire après
la bataille de Rymnik, en 1789, puis prince de Sardaigne, après ses succès
eu Italie, et enflu prince russe par Paul I^'^. 2, le comte Ivan Patkévitch
Erivanskyy plus tard Varchavûiiff par Fr. Krûger. Paskéviteh appartenait à
la noblesse de la Petite-Russie, et il fut nommé prince en iSol (v. p. 3).
3, le eomte Roumianttov Zadounaisky^ par Ries (y. p. 168). 4, le prince
Potemkine Tavritehesky (v. p. 151). 5, le prince Michel Goléniehiehev Kov-
totuov SmolenUy (m. 1813 ^ v. p. 144). o. le comte Jean Diebitch Zabal-
kânskp^ par Bakhtine. Il était né en Silesie, et il devint célèbre par la
prise de Varna et le passage des Balkans (182i3). 7, Reddition de Tarméf
hongroise , sous le général Gœrgei , à Vilagos, par Willewalde. 8, Epi-
sode de la bataille de Wola (1831), par Horace vemet.
De la salle des Feld-Maréchaux , on va , par la Galerie Pom-
péienne, dans Vantichambre, ornée de plats sur lesquels on a offert
à Catherine U le pain et le sel. A dr. de cette salle, Tescalier de pa-
rade (p. 100). Dans la Galbbie Pompiéienne (IIoHnéeBCKaa ou boc-
TÔHflaii rajepéa), des tableaux de batailles de la guerre russo-turque
de 1877. A g. de cette salle on voit un second jardin, à dr. la salle
Nicolas. L'immense salle Nicolas à 16 fenêtres donnant sur la Neva,
sert aux grands bals de la oour. On y voit un ^portrait de l'em-
pereur Nicolas I^' à cheval, peint par Kruger. Aux quatre coins
sont d'énormes buffets chargés de plats et de vases en or. Puis
encore une salle de concert, Ia SaUe Arabe (Ap66€Bai KÔHBaTa),
d'où l'on va à dr. au salon en moUichite de l'impératrice Alexandra
Féodorovna, et en face dans V antichambre Pomp/ienne et à la ro-
tonde, qui renferme des portraits de grandeur naturelle de Nico-
las I®', par Bothmann, Alexandre l*' et Alexandre II et de Tknpéra-
trioe Alexandra Féodorovna, par Winterhalter.
VAmirmÊi/, ut. 8T-FÉTERSBOITR0. ///. IT. J9. 103
Le corridor nmhre, qui sépare le« appartements de Tempereur
Uexandre II de ceux de la «première réserve», donne sur la rotonde.
Ou voit dans le corridor des portraits de chevaliers de Tordre de St-
André (entre antres: l'archidvc Albert, le comte Radetzky, le comte
le Moltke, et Temperenr Frédéric III, alors prince impérial).
A g. du corridor^ la salle de ia Marine, avec les tableaux à l'huile
•ifS baUilles de Orenfaam (1720) et de Hang5 (1714), par Bogoliuu-
Uiv. Dans la salle à manger d'Alexandre II, où U y a quelques
modèles de Taisseanx , eut lieu en 1880 l'explosion qui mit en
danger les jours de Tempereur.
Le corridor sombre conduit dans la Petite Sailb des Fsld-
MAmicHAvx; le canon est un présent de Tempereur Guillaume V^
î Alexandre II.
i, le felâ-maréelial et eomle Bér^ (p. 11). 9, le feld-maréelial et prince
ivHatmMtf. 3, le prince Vkt^r Kêêek^m^ ^ vire-cbaneelier soui Paul I<*r,
ministre de l^Qtérievr soob Alexandre 1*', ehnnceUer de Tempire sont 17 1-
eolu ler, qai rélera ao nag de prinee. 4, le prince ForvnlMV. 6, le prince
OrUn (p. 176). 6, le feia-mnréehal et eomle l^uii <f« Bu^n'WUtçénMMm
séaéml nuée en 1819, général en ebef dans 1* guerre contre les Tarée en
ÎS36, éleré au mng de prinee prussien en 1884 (m. 18A3). 7, le général et
prisée Aiexmndre Tehemiehtv, minUtre de U guerre sous Nicolas F''.
1 fetd-m»récfaal fierre V^UtoiUltf^ chef de rétet-mi^of «n 1813 et en 1813
ei ministre de la conr aons Ificolaa. •. le général et comte Ml^immMMl
•iirecteur général des Toies et commonientions sons l'empereur Nieolas.
10, le|énéral et eomte Btnkendor/^ élevé au rang héréditaire de comte
en 1889, minlatre de In poliee et membre de eonseil de TEmpire. U , le
prinee et «aatml Mmekitêv. 19. le général et eomte Paul Kiueln , qui
dirigea en 1898 les opérations ae U guerre contre les Turcs et fut en
i^oite gouTemeur de la Koldavle et de la Valaehie, après la guerre, com-
oandant de corps d'armée en 1888, ministre des domaines en 1888 et am-
iissadeiir à Paris de 1856 à 1809 (m. 1879). 18, général et comte Mudiger,
Biembre dn eonseil de TEmpire et gonvemeur intérimaire de Pologne.
Ensuite, les chambres de Timpëratrice Marie Aiexandrovna,
femme d'Alexandre II; puis, trois chambres d'Alexandre II: sa
bibliothèque, son cabinet de traTail, avec le lit de fer où l'empereur
moarat, et un salon de réception. — On revient par le corridor
ï^ombre dans ia Sallb Denis (3oiOTéii séja), dans le style byzantin.
li y a au-dessus de la cheminée une belle mosaïque, représentant
les temples de PsBStum. Dans un coin, la statue en marbre de l'im*
P^ratriee Alexandre Féodorovna , par Wichmann. — La salle sui^
^ante renferme quelques petits tableaux et une pendule qui n'est
remontée qu'une fois Tan.
Vient ensuite la magnifique Sai«ub Blanche (salle à manger),
qai renferme de belles statues de marbre. Dans une saillie du côté
•ie la place , des plats en or et dorés , sur lesquels on a offert à
Alexandre II le pain et le sel.
Les chambres suivantes sont ornées de tableaux de batailles.
I« SaItLB: Bataille de Balaklava (1854), par SoukhodoUky ; Combat du
Csaease, par jBmm.
n^ 8Ai.i.n : Priée d'Brzevonm il8a9), par Sùukhodolêkv ; Prise de Varsovie
(lâSl); prise de Varna (1898), par aàutru:€id; Bataille de Koulevtcba
(tS39)-, Prise de Kars (1889), par Sovkkodpltkj/,
104 ni.K.lh ST-VàTfiRSBbCTRa. 04MtrH€rde
1U6 SAtw: Los BaMoa à Montmarire (1814), par WHIfi^tO^; B«i»ille
de Leipzig (1813), par Reehlin; Charge de Ck>8aatte8 À KaraHicbak (1813);
Bataille dléliaavetpol (1896), ^tr SovkhodoUky ; au-dessus, BalaUIe navale
de ^Navarin (1897), par Aitatoviky.
IVe 8au,b: BaUillea de la gofir^ de laiA» pv Pierre ^fu: OomVut de
Krasnoï; Bataille de 0ie88hul>el (1813) ^ an-defaus, la mort du géi>éral Mo-
reau à la bataille de Dresde (ISlo), ptit Steubèn-. Bataille de Viazma*, Ba-
taille de Malo-Iaroslavet8<, Paasage de la Bëréalna (p. 933).
Ve Sai«lb: BataUle de ValoutUa-Oora (1813)1, par Bets; Bataille de Bo-
rodino (1813) et celle de Taroutino (1813). par le même: Bataille de Kou-
artan (1809), ip^kv Katzebue ; Passade du gol^de Botnte (td09); Combat naval
du Mont Atbos (1807), par Bû^olioubo»,
VI^Sallb: Souvorov au passage du. Pont du Diable (179B)t 8o«vorc?
dan» la vallée de la tfuota (1799); Souvorov au passage du St-G^othard
(1799) ; Bataille de la Trébie (17992; Bataille ^^ NoViClTSS),. tous par Kotze-
bu«; *^ Bataille navale de Bevel<lt90), par AivoMvxJty ; Souvorov et le grand-
duc Constantin au eol de Panix, par Kotzdfue.
VXI« Saals: Prise de Golberg (ITSU; Priae d« Berlin (17W); Bataille
de Zorndorf (1758) ; Bataille de Grossis&gerndorf (17^7); bataille de PolUva
(1709), tous par Kottebue; Prise d*Otebakov (1788), par Soukhodoisk^.
SaLbB Albxabdbb: B«Uille de Leipaig (1813); B«|ftiUe de Culm (1813);
Prise de Paria (1814); Combat de la Fère-Cbampanotee (1814), tous par
WiUewtU^; Portrait d* Alexandre I®', pa« D^vé^ avec un énorme candé-
labre de eristal de chaque côté.
La SaUc des Colonnes^ où Ton passe de la Salle Alexandre,
doit son uom à ses colonnes de marbre bigarré; puis, encore dos
salles de r^eption d'hôtes princiers;
La OALBBiB DE 1812 renferme les portraits des princes et de
250 généraux qui se sont distingués en ldi2, peints par Dave ou
des membres de sa famille, ainsi que différents drapeaux, entre
autres de la Pologne et des grenadiers du palais.
1, Alexandre I^' à cheval. 2, le grand -due Constantin Pavloviteh,
lieutenant - gouverneur de Pologne (v. p. 17). 3, Frédéric • OuiUaumc III,
roi de Prusse, ^ cheval. 4, François l^^^ empereur d'Autriche, à cheval.
5, le due de Wellington. 6, le prince Barclay de ToUy, qui commandait
en 1812 la première armée nuse. 7, le prince Koutousov (p.. 144). 8, le
prince Blucher de Wahlstatt, etc.
Ce qu'il y a de plus remarquable au palais d'Hiver, c'est le
*TBÉsoB, dans une salle de l'étage iniérieur (pour l'antrée, s'adresser
au cabinet de S. M. l'Empereur, au palais AnitchlLOv). La porte est
eu fer et gardée par deux sous-of Aciers de la garde, qui sout égale-
ment chargés de montrer la 9aUe des joyaux de la couronne (ôpiUk-
gHTOBa« xÔHHftra).
La vitrine du milieu renferme les insignes de la touronne. Le plus
précieux est le sceptre (cainerpi), surmonté du célèbre diamant VOriov.
Il y a diverses traditiona «ni* ce diamant. Selon la plus répandue, il for-
mait un des yeux du lion d*or. placé devant le trône du Grand jfogoi à
Delhi, et Tautre œil était le Kohinoor, maintenant daus le trésor ae la
couronne d'Angletenre. Cet œil fat volé par un cipaye, qui s*enAût à
Malabar et Vy vendit 2000guinées à un capitaine de vaisseau, lequel le re-
vendit à un juif pour 13000 guinées ou env. 100000 r. Le diamant par-
vint ainsi entre les mains d un marchand arménien , Lazarev , à qui le
comte Orlov Tacheta à Amsterdam. Il psT«i pour Pavoir, 4500uO roubles.,
fit au marchand une rente viagère de 2Û00 r. et lui donna dea lettres de
noblesse; puis il o£FHt le diamant à Catberifae II. Il fèêe 193«arats S/4, et
e*est le plus gros diamant de l'Europe. — La courommB impériaUy de forme
byzantine, est magnifique ; elle a été teAie eu 1783, pour le couTonnemeni
fAmtb-muie, ut. ST-PKTBRSIiaCRQ. lil. H, ir 105
k ïimféTÊkât» Gbtlieriae II, p«r le 0«mv«U Pamâé, jo*tlli«r 4e U co«r (
•«réT«liie À ilOOOOÛr. Elle a au aommet une croix formée de S dU-
■ute gaperbea et qv! repoae sur un trè« (rot mbis non Uillé, d*vn rose
liiliL Ls croix ék le ndnU soMk enx-«êttM enpportM i>»r «i oereta d*nv
M MMit eackÂMé* onae groe dUiinU. Il y » en oaira, de* deux ediM
k ce cercle, de« demî-eerelea ornés de 38 grossea perle*, qui donnent à
U eowonae l^epperenee d*ane mitre et en font le symbole de rentorltë
Mpfêae de l'eaifereer smr rëflies reatt. Le eerele mii loneàe le front de
.eapereor eet orné 4e itt briUeata. «- La courpmm d* VimpérMrie* eei égele*
Mut eompoëée des perles, à^B pierres et des diements les plus pr«-
ôeox. Le gUbm nnpérial est surmonté d*une (rende croix en diements
)ir u mecBifique sepUr d*nn Mee Terdâtic. Des €€lttf% 4% âimmmnU^ drs
^adhHei^ etc., se trouvent eneore dens d^eutres vitrines. Le «f^emael dm
^^^sA, n(m monté, et de formé longue, pèse de cerets^ il e été donné par
a prûme yenen et des eeraetères pemns y sont («evés. L'ei(i^te de
duments de Souvorov e été donnée eu généwêl per lé snlten. Oe réméré
■isen en outre an megnifione niMs rose-p&le, un er<lr« dm Si-André^
arec 5 dkuuents roses et 3 bérils ou eigues-mevines de Blbérle^ les
(hÛBcs en diements de Tordre de 8t- André que l'empereur et rimpcretrlce
portent eu jour de leur couronnement, etc.
En feee du pelais d'Hiver, au SL-E. dé la plai» da Palais (p. 100)
ifvs^ iliMel de inStftt-MiiJ^r (Tiéraiil Bin6% ; pi. 132, F 5) , dont
rimmeiige façade , comprenant trois ëtages , avec 768 fenêtres , est
covpée par mm arcade pat oà Toii Ta à la Orande Morskaïa et à la
peTspectiTe Nevslry. La porte principale, bante de 22 m. et large de
IS, est ornée d'an char da dieu de la guerre traîné par 6 chevaux,
1« tout en brome. Cet édillce, élevé soas Nicolas I^', sur les plant
<}e Itosn, renferme de riches collections de livres et de cartes , une
imprimerie, one cartographie, ete. La grande tcdle de Ucttàrt de U
bibliothèque forme une rotonde à colonnes. Ott y voit le portrait
^ renpereor Nicolas 1^, par Fr. Krâger , et de nombreuiF bustes.
^8 groÊkdsê archivée coatiennent tous les documents relatifs à
lirmée rosse; les archivée ttcrUtê, les rapports des généraux russes
àleiaperear et au ministre de la guerre, sur toutes les campagnes
de U Russie depuis Pierre le Grand. — Le minUt^tê dts finança
pL221) et le ministère deê ajfairtt ttranç€r9e (pi. 219), de même
qoe différents autres bureaux ministériels sont étâ4>Us dans le même
. Dans le voisineoe, de' Teo^re côté du pont des Chanteurs (pi. F &)s
i tcolt 4e$ OunUenr» de ta Cour (IlpawidpHeji IHatecnea lanéjMe), qui furine
iii èkeateur» peut la kcbâpeUe* impériale.
Les 4eiiK fiatentaoss (v. pi 1 09) touekenl à TE. au palais d'Hiver,
^oas paflooiis k l'fi. èxk Nouvel Ermitage > au quml dtM i^âMri ou
^voTtsovy «t sur le ponif Aê llSrnUiage (8p*tfràsinii «•«?%), qui
^^vm U caÉsi d^Hi^r A Feudieoit où il se jette dans la Neva. A
^r. est le théfttro do rBrmite^ tpl 272, F 6), bâti par Quarmçhi
(>• 109) «B 1780 ; on n'r JMie ^^ f^w^wi, $uiç gtand^s ^tes de la
c*ur. L'estérieù esti ovaié de colonnes et de statues ^ rizitéti^Ui peut
«>fit«air §00 p^e<mjies. Deirièro le tt^tre < U façade teiunée vei>s
1& MiUionnaîa , la caserne du f bataillon du rigimefUt de ^éobra*
^«nifc^ (K«aé|witJn^e««ip«s4i(«ifar4». Boiséi. ^L<4l3, Fô)^ t- Plus
loin, n^ S^*, le peâtm du § fond" duc Vktdiv^ir AUaeandr^vitch
106 ni.R.Î^. ST-PÉTERSBOUBG. QwirHer de
(pi. 255, F 5), bel ëdiflce, construit en 1870, dans le style florentin,
le plus beau des palais des grand-ducs. Ensuite, u^ 18, le palais
du grand-due Michel NicolaXevitch (pi. 252, F 4*5), bâti en 1863
par Stakenschneider, et dont rornementation est surchargée. L'église
du Château, à Tétage supérieur, est du style rococo. Au n^ 16, le
club Anglais (p. 81). — Un peu plus loin, en passant au pont
Troïtsky ou de St - Pétershowg (Tpémisifi vocn; pi. F4), on a
devant soi
Le palais de Karbre du grand • duc Constantin Nicolaïevitch
(MpâMopHuii ABopém Beitf Karo Knésa KoHCTaHr^Ha HiuojâeBHqa ;
pi. 241, F 4), semblable à un château fort et d*aspeot peu agréable,
mais magnifique â Tintérieur.
Il a été bâti dans Tespaee de 16 ans, par ordre de Catherine II et sur
les plans d*Antonio Binaldi, pour le prince Grégoire Orlov, mais il notait
pas encore achevé à la mort du prince, et Timpératriee le racheta à ses
héritiers. Le roi Stanislas Poniatowski Thabita jusqa^à la fin de sa vie
avec la permission de Pan! I^'', enfin il deTint en 1847 la propriété du
grand -duc Constantin (m. 1S93), AU de Tempereur KieolasI^'. Il forme
un long quadrilatère, dont Tun des petits côtés a deux ailes entourant
une COUT. Ces deux ailes donnent sur la KéTa et la Millionnaïa. Les
bâtiments da derrière sont séparés da reste de l^édiAoe par ane rue trans-
versale. La partie antérieure a une seconde cour spacieuse, fermée sur
les côtés par une grille dorée et limitée sur le devant par le manège du
palais, que décorent des bas-reliefs du baron Elodt. Le bas des murs est
formé de gros blocs de granit; le haut est revêtu de mAvbre grie et orné
de piliers de marbre rougeâtre, de vases et diurnes. Tout est pierre et
métal, même les châssis des fenêtres et la toiture. La chapelle se trouve
au res^de-chaussée , du côté de la Véva; elle est sous le vocable de la
Présentation de la Vierge.
A l'E. du palais de Marbre, du côté de la Neva, est située la
petite piiAOS Souyobot (pi. F 4). Au milieu 8*élève le momimant de
SouTorov, statue en bronze par Kozlovsky. Souvorov porte le
costume romain ; il tient de la droite une épée et de la gauche an
bouclier, dont il couvre et protège les couronnes du pape et des rois
de Sardaigne et de Naples. Inscription : «Prince Italiishy, Comte
Souvorov Rymniksky. 1801». Douze canons, attachés par des
chaînes, entourent ce monument d'un style bizarre, que Paul I^'
fit élever après la campagne de Souvorov eu Italie.
Au S. du palais de Marbre et jusqu'à la Moïka, séparé du
jardla d'Eté par le cauaL Lébiajl, s'étend le vaste OKAMP-toB-MABs
(Mâpcaaoe oôje ; pi. F 6 4-^), autrefois Tearitayne Loug ou «prairie
de l'Impécatriee». C'était jusqu'à Paul I*^' un magnifique jardin.
Les grandes revues^ surtout la céièbiie revue de ikiai, y («t lieu
depuis 1818. Divertissements popuisires, v. p. 86if
A l'extrémité £. du qual du Palais ou Dvortsovy, devant le jar-
din d'Ëté, est la principale station des petits bateaux a vapeur qui
mènent aux îles (v. p. 83), ainsi que celle du bat. à vap» deSchlussel-
bourg (p. 182).
Le jardin d'Eté (JirntfictA^VPI- P^^^&V^^té créé en 171^ par
Pierre le Grand. * Il est dans les styles français et hollandais et il
r Amirauté, eti. ST-PÉTERSBOUR6. UL H, 19. 107
i«nii« ui long raetaDgle d'environ 15 hect d« snpéHIf le. 11 est
krmé du coU d« la N^va par une belle grille en fer. A Tentrëe prin-
dpaie est une ohafbluk en martee gris et riehement dor^e, érigée
1^1 m^Mire dm Jour oà l'empennu Alexandre II échappa à la main
don iMaecin (Karakoaov) le 4/16 avril 1866. Il y a de beaux arbres
salaires, tels que tilleuls et chênes, ornes et érables, de nombreu-
ses allées avec des ronds-points et des parterres, des seulptures, des
«tataes et des vases (presque tous mutilés).
Non loin, a g. de rentrée, du côte de la Neva, est le palaii de
Pierre f^ iimopài% Umà 1; pi. 244, G 4), construit comme palais
d'été par Tempereur en lïll. C*est une maison â deux étages, peinte
en gris, avec de nombreux ornements en jaune. On y voit, au rex-de-
chaussée, une horloge rapportée de Hollande par Pierre, une armoire
eo Doyer et deux cadres faits par Tempereur lui-même; k ratage
«apérieur, un portrait de Pierre le Grand de grandeur naturelle, ainsi
que beaucoup de tableaux , la plupart sans valeur (pourb. au gar-
dien, 20 k.).
Plus loin, à g. de Tallée principale, sur la place des Enfants, le
mmument de Krylav (liémiTnn KpHJAsy ; pi. 230, G4) , le fabu-
liste, statue assise en bronze par KIodt (1865). Le socle en granit
pst orné de quatre bas-reliefs en bronze représentant des scènes ca-
ractéristiques des histoires d'animaux du fabuliste (1768-1844). —
An S. du jardin se trouve un étang devant lequel se dresse un ma-
gnifique vaae de porphyre rote, donné en 1839 par Charles XIV
Charles- Jean), roi de Suède.
La mtK des I9aneâtit qui avait lleii iei le mardi de la Penteeôte, est
-tiirtimaiit à peu piAa bovt d^aaage. Les flUea et les fils de eomaerçants
) r réajDiMaient, les uns pour voir, les autres pour se montrer. Les filles
étaient alitées dans les alléea, ayant leurs mères derrière elles, toutes en
frande toilette, et les Jeanefl geas dëaiieux de se marier pareouraient
leers rma^i et se «holaisaaient une llaaeée \ puis le mariage était nëgoeié
comme une affiûve , par une ■ svakha > ou intermédiaire , comme cela se
pratique encore à la campagne.
En sortant du jardin d'Eté par la grille du S., on a à g. le pmt
St-Panialéon, pont suspendu sur la Fontanka, par où Ton va à
l'église St-Pantaléon et dans les quartiers de TEst (p. 150). En
face, le pont des IngénUurt traverse la MoTka et mène à
L'aneien pftlaia Xleltely maintenant VEcijle des Ingénieurs
(HueHépHui séHO»; pi. 84, G 5), qu'on peut visiter en s'adressant
à la chancellerie. (Test une construction massive du style de la re-
naissance. Il forme un carré avec une grande cour octogone au milieu,
dominée du côté 0. par le clocher de l'église du palais. La façade
principale , au S. , sur la grande place , a une colonnade d'ordre
ionique. Au fronton, des bas^ellefs représentant des scènes histo-
riques et les anàes fmpiWales. Sur la frise principale, rinscription :
«Oti© la sainteté soit l^érnèinent éternel de U maison» (Aéliy TêMmf
noxoéAen enaTÛmi ToeaéKU n Mpitorf nntë). Depuis que le
palais sert d'école (1822; académie des Ingénieurs ou Nijselas), les
appartements oût été en grande partie transformés en classes , en
108 UI. R.,lf. ST-PESTERSBOUBG. QuàH,deVA^n., c
âmpliithéâtres et en dortoirs. Un magnifique escalîer de marbre
1» couY à g.) conduit au premier étage. On a cefiserv^ la salle
tr6ne et une éalle ronde , <rà flont maintenant le« riches ciollecti<
d'éerits, ouluases et ordonnance militaliroff rel^if« aux fortifleatio
les cartM «t les pland du cor|« du génie, des motlèles de tontes
plaeé» fortes de la Ruësie^ etc.
U^mp^T&tr Paul I^' eoteaieBça àka son «▼èneaKeat la «onatraetion
ce palais, à la plaee de Tancien palais. d'Sté qui ejçistait sur la Fontankai
qu^liabita rimpératriceEli^abeth. Il a dû son nom à sa cliapelle, consac]^
à St Miefaèl. vu la prédilection de l'empereur pour le moyen âge, rare]
teete, Breno^ entoura l'édiûee de fossés aveo pontA^bBvia, de l^astfons et
Sarapets^ fit les portes eu fonte, les pourvut de ^rsea et garnit lea basti*.
e 90 eanons. A la fin de 1800, Paul vint habiter avec sa faiùîlle le nou
édifiée, dont la eonstrùctidn avait coûté 1<8 millions dé roubles. Son appi
tement était aa seeolnd éta^e. H y moururt; le 34 mars 1801. Sa èhaml]|
à coueher a été transformée en cSapeUe sous Alexandre II.
Sur la place au S. du palais s'élève un monnmeiit de Pierre
Grand (pi. II, Gô), par Bastrtllif inférieur à cedui que nous coi
naissons déjà (p. 95). L'empereur est à cheval , il porte le costun
impérial ei une couronne de Iç^uriers» ,et il tient de la main droi
le bâton du oommandemeat h^ piédes^est en marbre, et il y
sur les côtés des bas-reliefs représentant des scènes de la batail
de Poltava et la prise de Schlusselbourg; Inscription : «A son b|
saïeul, l'arrière-petit-flls , 1800» (UpuAtAy ApéfflEyK-t, 1800). L
statue a été fondue sous Elisabeth et érigée par Paul I^'. |
, En prenant 1^ Klénovaïa en face du moiiiument, on va au. manèû
Michel (MHxââjOBCKiâ m auési ; pi. 202). Ce manège est si granj
qu'un régiment d'infanterie peut y-maA<nuvreif. Non luin^ le cirqri
Cinis^lî (p. 86). Au coin de rinjénêmaïa (rue des Ingénieurs) <|
de la Bolcbaïa Sadovaïa (Grande-Rue des Jardins), Vkôtel du Coni
mandant de la place (KoMeBAaRTCKoe VnpABJeHie ] pi. 67 , G 5) i
plus loin la ptAOB Mio&bl (pi. PÔ) , près ^e la p^rspecti^w Nevsk
(p. 144). Au milieu de cette place, des jardïns ; à %*^Jét:hè'âtre Micht
(p. 86), construit en 1835 par BruUov, et, duc^ôté.N.v.
Le nouveau palais Micliel (pL 236, F 5), uu des plus beaux édi
âoes de St-Pétersbourg. Il a été bâti de 1$19 à 16t25, dans le styi
toscan, sur les plans de Bossl, pour, le grand- duc Mlclxel Pavlo
vitch ; on tranjsfofme le palais en un rrmiAC pational de r<ti^er«tt
Alexandre IIL La façade de l'autre. côté, lon|;i;ie de li8 m*, donn(
sur le jardin Michel ou., petit jardin d'Eté^ qui s'étend ,' avec se;
grands arbres et ses belles allées, jusqu'à ia AÇoUg^, et qui est ouver
au public dans la bonne saison (entrée par la Sadovaïa et le canal
Catherine)» . • " .. ,
A rO. de ee jardin^ sttf le qiiai du cannai Catberiufs, c^ construit
dep. ^882 une taste.^Ifae <»«pieiloire . <co4^dpfv iCbbzmto Xphctôbs
BoeKi^otoii), à Tendreit où l'empereur Aie^^^de^ «Il fut blessé
mor^llement le l/iS m4re.i6$,l , yta|.,fteB.Ai)itU^^ ,(Bol^Uai;a Ko-
njfouohenniila, v., p^ i4dw)' ' >
£n letigean4>l«nMoSkaà partir à^, Champ^de-Mars (p«.106), oq
JaOiàn-
cm^
i
à
T»Tf»1F»
I n r if™^
L Ermitage (t^l)Lfr.
CoutI
1
raUU tAleaux ita
s loir e dje lafc'ex
la
HCE (pbe:!M
L
Emiim^. ST-PÉTERSBOURG. /!/. B, ». 109
rive va marrhé Krougly on Rond {KpftâMÊ p^MN»; pUFd), un
les plas petits de St-Pëterabourg. An delà sont les ea$eme$ du
rmmeni de Pavlooêk (Kaiipnu nânjoncinro nOJiâ; pi. 41, F 5).
Nous retournons eniln de U i U plsce du Palais <p. 100^ par la
[Mi4mnaia et le poni d'Hiver (3inii Hom) et en passant devant
ErmitAge (v. ci -dessous). Dans la Millionnaîa, 36, en face de
Ermitage, les archivée de V Empire (apiiB% roeynApcTMnaro
^oitra) Inities de 1883 a 1887.
m. Smiteft.
L'^^Snûtagv (HMoepéropeRil 9pnniv% ; pl.l31 , F 5 : direeteur.
le prince 8. Troubetêkof), on sont réunies les collections impériales
l«^ plus importantes (entrée par la MiUlonnala; heures, v. p. 87). et
qui est relie au palais d*BiTer par le premier Ermitage de l'iro*
pératriee Catherine (v. ci-dessous), forme un rectangle de 156 m. de
longueur sur 113 m. 70 de largeur, avec deux grandes cours. Cet
édifice a deux façades principales, au N., tar la Neva; au 8., sur la
Millionnaîa. La plus belle des deux est la seconde, qui a un porti-
qnt, à 8 pilastres auxquels s'appuient 10 atlantes eik granit fonc^ de
Serdobol, de 6 m. de hauteur. Des deux côtés de ce portique sont
des niches avec des statues en fonte de zinc, des plus célèbres artis-
tes , et aux deux façades N. et S. des groupes représentant les arts
protégés par l'Etat et VEglise. Dans le vegtihule, 16 colonnes en
granit brun de Finlande, avec chapiteaux en marbre, de magnifiques
candélabres en manganite (orlets) et autres pierres Ânes, et un vsse
en granit rare de Finlande , gris avec des taches roses. L'bsoalisb
est imposant; les marches sont en marbre blanc, les murs en imita-
tion de marbre jaune , les vingt colonnes du haut eu granit gris de
Finlande. Les 104 autres colonnes, ainsi que les pavés de l'intérieur,
sont en marbre, en granit ou autre matière précieuse. En un mot ,
TErmitage est un édifice qui se distingue au plus haut point par la
richesse et le bon goût.
HisToiBS Ds L*BsiiiTA6B. Catherine II At eonstniire en i766i p«r Vav
ehiteete VaUi9 de la Moihe, non loin da palais d'Hiver, un biilment à
denx étage« appelé d*abord «petii palaif d'Hiver», puis Ermitage, Ce bâti-
ment tomebait eux appartements de Timpératriee , et il était relié au
palaîA par un pont volant, comme aigonrd'hui. Outre les appartements,
il y avait 3 galeries de peinture et, «u milieu du corps de bâtiment,
an jardin avec une ménagerie. L^entrée principale du côté du palais
d^Hiver était U salle d'ÀpoUon, maintenant salle de Poltava. L'acqui-
sitioB de nouveaux objet* d^art et le développement de la cour impé-
riale rendirent insuffisants les locaux de Tsucien Ermitage, et VeUtn^
directeur de TAeadémie Impériale, acheva en 1775 la construction du
Second ou Grand MmUtaçe , qui s'étendait le long de la Neva jusqu'au
e«nal d'Hiver, evec une façade de 83 m. 60, et se composait de deux
rangées de pièces, sur la Neva et sur U cour. Quand on eut fait acqui-
sition dea copies des Loges de Bapbaël, rarchiteete Giaeomo ChiarengM, «p-
pelé de Bersame à St-Pétersbourg , construisit de 1779 à 1786 U g^tierie de»
Legee le long du canal d*Hiver. Cette gnlerie relUit U grand Ermitage
avec la maison Chépélev, démolie sous Vieolas le' pour la construction
7,8
1 1 0 ///. R. IS. ST - PÊTERSBOURG. EmHfape.
du Noutel Enikltftge. Guarençfai bâtit «uasi en 1780 le théâtrt de VErmi-
tage^ à TE. du canal d'Hiver, a la place de la «maiaon d'Hiver* de Pierre
le Grand, et le relia au Grand Ermitage par une arche hardie jetée sur
le canal d*Hiver. Enfin c'est en 1840, sous l'empereur Nicolas I®', que fut
commencée la reconstruction complète de l'Ermitago, dans le style grec,
sous la direction de Léon de Khnze^ célèbre architecte de Munich, et d''A»dré
Ivanovitch Stakenschneider (m. 1865). Ce nouveau palais fut achevé en 1852.
La aaLsaiB ds psixtuiie fut fondée par Pierre le Grand qui, excepté
dans son premier voyage de 1697, où il ne poursuivit qu'un but politi-
Que, ne négligea aucune occasion d'acquérir à l'étranger des tableaux et
d'autres objets d'art. C'est à Catherine II que la galerie doit ses acqui-
sitions les plus précieuses. Elle acheta en 1763 la collection du Prussien
J.-A. OoUkowêki^ qui avait acj^té depuis 1755, pour Frédéric II, des ta-
bleaux dont le roi n'avait pu prendre livraison, par suite de la guerre.
Gotskowski, qu'une tuauvaîMt «péenlatlon Mtr lefl grain* avait mené &
la faillite, laissa 317 tableaux à son principal créancier, le gouvernement
russe, pour une valeur de 180000 thalers. d7 de ces tableaux sont encore
actuellement à l'Ermitage: 7 Rembrandt, 5 Hoothorst, 3 van Ostade, des
Bubens, des van Dyek, des Jordaens, des Helstj des Hais, etc. Fuis on
acquit:, en 1769^ la galerie du comte Brûhl, ministre d'Auguste III de
Saxe et dé Pologne , pour 180000 fi. -, en 1771 , la galerie du marquis de
Crozat^ maître des nquêtes et lecteur de Louis XY ; en 1779 , la galerie
de Robert Walpole^ de Houghton Hall, avec la célèbre série des van Dyck,
pour en v. 875000 fr. Ensuite l'impératrice acheta, par l'intermédiaire de
ses ambassadeurs et de ses correspondants, Baph. H«ngs et Beifenstein à
Rome, le baron Ckrimm, Diderot et Falconet à Paris^ etc., des tableaux de
prix des eoUeetions du duc de Choiseul , du peintre Bau'douin, de Gerret
Braamcamp, Tronchin, Bandon de Boisset, Bobert Udney, Dezalier d'Argen-
ville, etc., et elle commanda des tableaux aux peintres les plus célèbres
de son temps, Baph, Hengs, Reynolds, Lassenko, Matréiefv, etc. -<- Paul I^""
acquit quelques paysages de Jds. Vernet. — Alexandre I^'* acheta en 1814
à 1 ex-impératrice Joséphine, peu de jours avant sa mort, 38 de ses meilleurs
tableaux de la Malmaison et 4 statues de Canova, pour 940000 fr. Parmi
ces tableaux se trouvaie&t 12 italiens , 22 flamands et hollandais , entre
autres les «Arquebusiers d'Anvers» par Teniers (n° 672), la «Vache» de Potter
(n*^ 1051) et les «Quatre Heures du Jour» de Claude Lorrain (num. 14^1431),
provenant de Cassel. On acheta encore, en 1814, 67 tableaux de la célèbre
collection du banquier Cœsvelt, d'Amsterdam, pour 8700 1. St. et en 1815
7 autres tableaux de la même collection. Le prince Vassily Troubetskoï,
un grand amateur, acheta en 1819 un certain nombre de tableaux pré-
cieux en France et en Italie; d'autres enfin furent acquis par le barou
Denon, 'directeur du musée du Louvre sous Kapoléoa I^'. — Nicolas I^'^,
qui fut aussi un grand amateur, acheta d'abord, en 1825, la petite col-
lection du comte Miloradovitch ; en 1829, 30 tableaux de la collection
de la duchesse de St-Leu (reine Hortense), potir lé000& ft*. *, eu 1831,
33 tableaux de la galerie de don Manuel Godoï, pour 667935 fr. ; en 1834,
en Espagne, 32 tableaux de provenances diverses, la plupart espagnols,
et 51 tableaux de la collection de l'ambassadeur d'Espagne à St-Péters-
bourg, Paei de la CadeSa, aussi la plupart espagnols. La galerie CossveU
fournit encore, en 1836, 7 tablearux, dont la célèbre Madone d'Albe de
Raphaël (n** 38) , t>our la medeste somme de 9400 1. st. On acquit en
1850, pour 536000 fr. la galerie Barbarigo^ dont 10 tableaux seulement
ont pu être utilisés . et la même année plusieurs tableaux de valeur à
la vente de la galerie du roi des Pays-Bas, en particulter de grands ta-
bleaux deVelaKouez, Seb. del Piombo, et B. van der H^lst. Le musée
a acquis en 186Ô, entre autres choses, la belle Madone I4tta de Léonard
de Vinci Cu<* 13 a) et en 1880 la célèbre petite Madone Oonnestabile,
œuvre de jeunesse de Raphaël (n** 1667). Enfin' le musée Galiteine, aebetë
à. Moscou en 1886 pour 80O000 r., a encore fourni 74 tableaux à l'Ermitage,
entre autres un triptyque de Raphaël, attribué «upamvant au Pérugin
(n^ 1666) ; une Annonciation de Cima da Conegllano (a° 1675), une Vierge
de Rubens, etc.
Antiq.égypt. ST-PÉTER8B0UR6. IIL R, J9. lit
Le retr^^ekauê9^ contient à g. de rentrée: 1, antiquités égyp-
titunee et assyriennes; 2, sculptures antiques jçrecques et romaines ;
:l aotîqaitéa de Kertch (Crimée), de la Scythie et de la Sibérie; 4,
collection du moyen âge et de la Renaissance. A dr. : 6, collection
de vases, bronxes et argenterie; 6, dessins et estampes; 7, partie de
U biUiotkèqae.
Le premier étage comprend: 1, la galerie de peinture, 2, le
cabinet des médailles, 3, les pierres gravées, les gemmes, etc.;
4. des scolptores modernes. — Les changements ne sont pas rar(»s,
siBitont dans la dassiflcation des peintures.
RBZ-OB-CBAC88te.
On entre par un magnifique vestibule , orné de 1 obélisquefi et
de 2 candélabres en orlets ou manganite rose à taches noires.
I*^ 8ALIA. Antiquité» égyptlsnaet et aatyrieniiM. Les anti-
quités égyptiennes se composent pour la plupart des collections du
comte CastigUone et de Tambassadeur turc Khalil-Bey.
A g. de rentnée, un sarcophage en granit noir, qui renfermait, d'après
l'inseription, la momie à^Ahmè» (Amasis; zxxl^dyn.), chef des archers du
roi. An l^** piller de g. (n* 149)^ «ae statue en granit de SekkMeU à tête de
lionne, du temps d*Amenhotep UI (z^i® s. av.J.-G.). Statuette assise en granit
in Pharaon AmememhHIII (vers 2300 av. J. C), qui fit construire le laby-
rinthe et CTeaser le lac Mceris; on en remarque les pommettes saillantes,
qui rappellent celles des statues des prétendus Hyksos (Pasteurs). Sarco-
phage de ifona, grand-prêtre de Ptah à Hemphls (xx^ dyn.)^ eo granit ruse ;
derrière, eereuell carré en bois de la dame Ata (xii^ dyn.)- Puis, statne
agenouillée d'i^wneiwei» haut fenetionuaire du temps de Ramsès II (ziv^ s.
ar. J.-GJ, avec table d^offraades. Groupe aseis en granit : homme avec sa
mère (à g.) et sa femme (à dr.). Sarcophage de la reine Ifekht-aiba$i-*r-
ro-ou, m&e d*A]kmès (t. ci-dessus); sur son sarcophage et sur celui de son
Sis, lea noaM ont été en partie eHai^s à Tépoque des Perses. — Les vi-
trines eontienneut des statuettes de dieux égyptiens. Dans la i^^ à g.,
Amon, la grande divinité de Thèbes ; Mout^ avec sa double couronne;
JT/bMinM, le dieu des cataractes, à tâte de bélier; PfoA, la grande divinité de
Mempltts ; SeUtmtt, k tête de lionne \ puis des statuettes dVmAo<«p, médecin
des dieux i de MeUh, déesse de Sais ; de Thoout, à tête d*ibis. Ensuite les
dieux des enfers, OsirU, un sceptre et un fouet dans les mains : M*j son
épouse., avec le disque lunaire sur la tête et des cornes, et son nls Hôrui.
9^vitrl»e, divinités moins puissantes ; 4* vitrine, animaux sacrés ; 6^ vi-
trine, petites statuette*^ ustensiles de ménage; 6® vitrine, vases et terres
cuites. Dans le bas des vitrines, des statuettes funéraires. — Sous les
fenêtres^ des 9ièle$ en pierre calcaire. A dr. de rentrée, des sarcophages
ea bois peint, des iraipneots de papprus , les uns avec des caractères dé-
motiques, les autres avec des caractères hiératiques, uu seul avec des
hiéroglyphee. VUrines avec de petits objets, entre autres des bagnes et
des scoreMss, ^oi servaient d'amulettes.
Les btu-^elt^â oi»frien$ (ix^ s.), aux murs transversiwx, proviennent
de Nimroud et de Khorsabad. A g. de Tentrée : le roi Aehournazirpal ; der-
rière, «ne divinité ailée. A dr., des guerriers assyriens et des prêtres de
Khorsabcui. — Diviaité à tête d'aigle (Ninuroud). — Au mur d'en face, deux
bas-reliefs représentant des divinités ailées,, prototypes des chérubins et
des séraphins, en albâtre gris, noirci par le feu ; à cote, bas-relief funéraire
de l^sayre. — A-a long mur de g. , quatre tables de pierre avec des in-
scriptions eunéifonDes provenant du palais de Sargon II à Khorsabad.
âisoite les *ieii|ptv9i graequ^t et ronaimes, qui occupent sept
salles. L'ori^e de cette collection date de Pierre le Or. , qui fit
112 IIL E, 22. ST-PÉTERSBOURG. Ermitage.
acheter à Rome, en 1718, la Vénus Taurique. On y ajouta sou
Catherine II les collections Ghouvalov et Lyde-Browu, achetées ei
1787 pour 23000 1. st. L'empereur Nicolas I®' fit des acquisition
précieuses (collections Demidov et de Laval) et Alexandre II fi
acheter, eu 1861, 78 sculptures de la célèbre galerie Campana à Rome
Les plus récentes acquisitions proviennent des collections Galitsin(
(p. 110) et Bloudov. Conservateur en chef des antiques : M. O. dé
Kieseritxky; conservateur: M. W. G.olénicheff,
II® SALLE. SOULPTUBES GBECQIJ£S ET BOMAIMES. — Stotues: &Vi
milieu de la salle, la. Satyre Périboête, se retrouve encore cinq foid
à l'Ermitage, num. 11, 21, 159, 165 et 316; — devant la 3® fenêtre
de g., 7, Silène .endormi ; 17, torse de Vénus; — à l'embrasure dei
fenêtre à l'O., 13, Endymion endormi; 14, Satyre dansant; 15, Sa-
tyre blessé. — Bustes et têtes: 25, prétendu César; 38, Alexandre
le Gr. ; 43, tête d'un Satyre endormi (école de Scopas); ^44, Junon
(école de Polyclète) ; 46, Bacchus; 60, Antinous; 64, Domitius Cor-
bulo; *67, portrait (Caligula?) en basalte, du commencement de
l'empire; '68, portrait, ouvrage grec archaïque (vi®s.); 70, Julie
Agrippine, femme de l'empereur Claude; *71, Domitia, femme de
Domitien; 72, Antonin le Pieux; 73, Neptune (ii* s. après J.-C):
75, Doryphore; 77, Lucullus; 81, Vespasien; 82, Titus.
III® SALLE, dite S. DU Jttpiteb Nioéphobe. — Statues: à g.,
147, Omphale; 148, Satyre au repos (type du Périboête de Praxitèle) ;
150, Minerve; 151a, Proserpine (ouvrage attique du iv®s.); 152,
Jupiter Nicéphore; 152a, les Grâces; ♦153, Ephèbe, imitation ro-
maine d'un original du Péloponèse (v®s.); 154, Vénus, d'après un
original de la belle époque attique; 156, Bacchus, bel ouvrage grec
du IV® s.; 157B, Jupiter jeune; 158, Pasteur; 166, Hercule. 166 A,
Suppliante, reproduction romaine de la statue Barberini. — Bustes
et tètes: 168, Vénus; 171, Mars; 175, Niobide; 176, Minerve. Au
milieu : 'ISS A, Bacchus, une des têtes les mieux conservées de ce
dieu, d'Athènes (iv® s.); *188B, Diane, ouvrage grec rappelant
l'école de Praxitèle; 174, un Grec, ouvrage de la décadence grecque
(n® s.). — Sarcophages: 191, Hippolyte et Phèdre; 192, noce ro-
maine; 192a, bataille.
IV® salle. Pobtbaits. — Statues: à dr., ♦193, Auguste assis;
♦194, Romain revêtu de la toge; 195, statue portrait de femme assise;
♦196, Socrate; ^197, statue portrait d'homme assis, avec une tête de
Démosthène ; 198, Sabine, femme d'Adrien. — Bustes et têtes: 199,
Junon; 200, Junon; 201, un Romain; 202, un Romain; 203, Ado-
lescent (il® s. ap. J. - C.) ; 204, Brutus ; 207, un Romain. Puis un
pavé en mosaïque, représentant des nymphes.
V® salle. Pobtbaits. — Statues : 213, Auguste ; 214, Adrien ;
215, Lucius Verus; 216, Antonin le Pieux; 219, Annîus Verus.
— Bustes et têtes: 227, Galère Antonin; 239, Balbin, empereur de
mai à juiUet 238; 241, un Romain; 242, une Romains; 248, Sep-
SetUpt. antiques, 8T-PÉTERSB0UR6. . IIL R. 19, 113
time 8éfwm ; 261 , on d«8 GUudhis. — Aa milieu , nii grtnd tim
en porphyre Tert.
Y^ BAU^E. STATOKTns >T BVITM. — Si4Miuêti€ê: k g., 263,
Mercure; 266, Pan retirant une épine du pied d'un satyre; 267,
Mercore assis; 270, Eseolape; 271, Tyehë, déesse protectrice d'An-
tiocko sur l'Oronte, reproduction grecque d'un original de l'école de
Lysippe; 275, Pluton. -— Nous laissons à g. la salle de Kerteh (t. ci-
dessous) et nous entrons à dr. dans la
TIII^ SAXLB ou s. BBR MusBS. — Stattt€ê: k dr., 302, prétresse
dlsis, dont la tête est un excellent ouvrage greo du vi® s. av. J.-C. ;
*303, cariatide, ouvrage grec du v^s., avec uo livre moderne à la
main; 304, jeune Mercure; 314, Esculape; 316, Satyre au repos
T. n^ la. U^ saUe); 318, Marsyas; 319, Satyre dansant; 321, prê-
tresse grecque; 305-313, les neuf Muses, de la collectiou Campana,
œuvres d'origine différente et complétées arbitrairement — Bustes
et têtes: 324, Jupiter Ammon ; 328,prétendu Hérodote; *327, Sapho;
326, Alexandre le Grand (?). — Bas -reliefs: 331 , stèle funéraire
attique (v® s.) ; 336, les Muses ; 333, Ulysse tuaut les prétendants ;
336 A, Oreete frappant Ëgisthe et Clytemnestre; *337, Niobides.
IX^8AXii.B, S. DS LA YÈWB DB i»*Ebiutaob. — Stotues : k dr.,
340, Apollon; 341, jeune ville avec une vasque (figure de fontaine);
342, TAmour mettant une corde k son arc; 343, Venus de V Ermi-
tage, découverte à Rome en 1859, copie romaine du i^'s. après
J.-C. ; 345, Porteuse de flambeau; le corps est un ouvrage grec du
V* s. (école de Phidias) ; 347, Vénus Taurique ou du palais de Tau-
ride, où elle fut primitivement placée; 348, Léda; 351, Vénus au
bain, ouvrage hellénistique; 353, torse de Thanatos, type grec sur-
tout connu par le Génie du Vatican. — Bustes et tètes: 351a,
xUhlète (école de Polyclète) ; 361b, une Germaine: 352, Bacchus
indien ; 355, Vénus, copie grecque du iv* s. de Técole de Praxitèle ;
355a, Doryphore; 355b, Méléagre. — - Nous revenons par la VIII®
et la VI® salle.
VII® SALLE, **8alle de Kerteh, grande salle avec 20 colonnes de
^anît gris -foncé, contenant les œuvres d'art et les antiquités du
Bosphore Cimméiien.f De tous les trésors artistiques de TErmitage,
ceux de cette salle tiennent le premier rang , car nulle collection au
monde ne possède autant de spécimens de la meilleure époque de
l'art grec , surtout attique et en partie des v* et iv® s. av. J.-C. La
plus grande partie de ses objets proTiennent de fouilles faites en
Crimée, dans le roisinage de Kerteh, l'ancienne Fantitapée, en
1831 et plus tard, ainsi que sur la côte asiatique de Taman, dans
les ruines de Fhanagorie, à^Anapa^ de Théodosie, etc. D'autres
t A eonsnlter: «les Antiquités du Boéphore Cimmërien «onservëes au
musée -impéiial de rEnuitaoe., ouyrage publié par ordre de 8. M. l'Em-
pereur», 8t-Pétersbourg, 1864, 3 volnmes. Voir aussi les publications de
la Commission Archéologique. — Petit catalogue des antiquités du Bos-
phore Gimmérien, en français, 20 k.
Bsdeker. La Kuaaie. 3«.édit. ^
114 IILR,12. , ST-PÉTERSBOURG. Ermitage.
fouilles ont ^t^ faites dans les ruines des villes de Ghersonèse ^
d'Olbie, puis à Temboucliure du Don, dans Tanc. Tanats, ete. Ce^
objets, dont beaucoup sont en or<, sont d'origine grecque ou ont ét^
faits dans les colonies pai des artistes grecs ou indigènes.
Près de la porte, 2 grands sarcophages en bois, trouvés eii
1859. — Nous commençons du côt4 des fenêtres. Sous chacun^
d'elles est une vitrine, et dans chaque embrasure sont deux grande^
armoires vitrées; en face, des obélisques, des vitrines, des tables el
des piédestaux.
I'® FENBTBE. VitHue 9 (objets du Kourgan d'Artioukhov, m* s.
av. J-C): magnifique diadème en or, bracelets, couronnes funé^
raires, etc. ; colliers en agate, grenades, bagues, pendants d'oreilles,
sceau à charnière en bronze où se voit Scylla; perles de verre, dés,
osselets, etc.
Piédestal VII, hydria en bronze doré, avec les cendres du mort.
Armoires, terres cuites, masques et caricatures. — Armoire If.
suite: masques; en bas, groupe de Niobides.
OhÛiique 1, argenterie. Au milieu : 536, «kylix» ou coupe, avec
le Soleil sur un quadrige. — Obélisque S, argenterie: ♦575, «rhyton»
ou corne à boire en forme de tête de taureau, avec Polydore, fils dt»
Prîam, assassiné par Polymnestor, roi de Thrace, et Hécube arra-
chant les yeux du meurtrier. Au-dessus, 531, coupe avec chasse
au sanglier.
II® FENJÊTAE. Vitrine 14 (objets des tumuli des Sept Frères, fin
du VI® s*, gréco-ioniens): colliers, bracelets, anneaux; feuilles dé-
coupées qui s^attachaient aux vêtements, représentant des cerfs, des
têtes de bélier, des têtes de Minerve, dans le style ancien ; des hiboux,
des têtes de divinités fluviales, coupes en argent avec gravures, etc.
Armoire 13, figures en terre cuite; ♦575B, grande corne à boire
en argent à tête de cervicapre; rhytons (cornes à boire) en or. —
Armoire 16, terres cuites.
Piédestal IX, vase à bas-relief, Neptune et Minerve se dispu-
tant la possession d'Athènes , inspiré par le groupe du fronton du
Parthénon (rv® s.).
Pyramide dorée (sans n^): bagues, chaînes et autres objets de
parure en or.
III® FENÊTBE. Vitrine 19, parures d'or de toutes sortes ; poignées
d'épée avec boutons en calcédoine; fourreau d'épée en or; objets en
bois, dont un peigne avec l'inscription : AABA^HC AOPOIN (pré-
sent de la sœur) ; boites de couleurs, petits pots de fard, etc.
Armoire 18, terres cuites: enfants jouant avec des coqs, des
chiens et des boucs; jouets. — Armoire 21, objets provenant de
deux tombes d'£lteghen (Nymphée), des vi-v® s.
Pyramide dorée I, parures en or : bracelets , fibules ou agrafes
pour retenir les vêtements à l'épaule, boucles, boutons, bracelets en
spirale, pendants d'oreilles.
SoOe é4 Kertek. ST-PÉTERSBOURO. UL H. 12. HA
XI, cmsque en hit fbftenent oxyd^, aT«e ornemeiiU
dargiBni.
rV^ PEHirmB. Vitrineié (de trois tombeaux de U Gr. Blisnltsa) :
*objet8 en or pour garniture de vêtements, en forme de t^tes de M^-
anse, de giilTons, de tétee de Minerre, de lotus, etc.. datant du
temps d'Alexandre le Grand, diaprés des médailles qui les accom-
pagnaient. — Fragments d'ivoire avec d'excellentes gravures.
Armoire 23 et 26, ligures en terre cuite.
Piédettal XIII, ^lécythe avec ligures représentant des Perses à
la chasse, des arimaspes et des griffons, ouvrage magnifique de Xé-
nophante d* Athènes (rv^ s.)«
Pframide éwée II, beavx eoUiers et pendants d'oreille en or.
y^ TKN^BE. Vitrine 28: objets en or (du tumulus de Koul-
oba); ^collier avec deux Scythes à cheval; ^bracelets orn^s chacun
de deux sphinx ; plaques avec des Scythes à cheval, Pégase, etc. ;
archers scjrthes. ^Fragments d'un coÂet en ivoire, avec de belles
incrustations: le Jugement de Paris, Pélops et ŒnomaQs, etc. —
451, vase en électron, avec des Scythes, dont Tun panse le pied
d'an camarade , un autre arrache une dent à un compagnon , un
troisième tend son arc, etc.
Table -vitrine dorée 27, dans la niche: objets en or; grande
coupe avec des têtes de Gorgone et qui a au milieu un ombilic
'«omphalos») pour la tenir en y mettant l'index. Rhyton d'argent.
Fourre«u d'épée en or, avec an hippooampe (cheval marin) et d'antres
animaïux. Armure de pied en or garnie de fer. Sceptres en argent.
Tahên-vUrinA dorée 29 (en faee): *^raids pendants d'oreille en
or, avec des têtes de Minerve Partàénos; têtes de Bacohus qui
étaient cousues à des véteients; miroir avec poignée en «r ; curieuse
pièce en or de travail seythev représentant un eerf des steppes couché,
sur lequel sont figurés un griffon, et divers Autres animaux.
Table XIX, *clékanè» ou grand bassin, où se voit la toilette
d'une fiancée. — ObÛiêque 4a (derrière) : ^couronnes d'or, les uum.2
et 4 avec Méduse, 3, 5 et 6 avec une ligure d'empereur au milieu.
Pyramide dorée III: parure en or; anneaux en fer et en or.
Compartiment V, *292 h, calcédoine avec bagne en or, héron
volant, beau travail de Déxamène de Obios (iv* s. av. J.-C); ^94,
cornaline avec bague en or, deux lions ailés accroupis et une tête
d'homme couronnée. — Convpartifmvnt VI, *296 , caleédeine avec
chaîne d'or; Vénus Aphrodite, beau travail du iv^ s. av. J.-C. ;
*29ô, cylindre perse en cornaline: on voit, sous le génie protecteur,
an roi luttant avec deux taureaux allés à têtes d'homme. Deux
grands aunea^u: en or ayec têtes de Minerve en pierre taillée. Cal-
cédoine avec chaîne d'or. Gorgone. — Compartiment VII: bagues
en or gravées. *246b, bague en or, un Scythe mettant une oorde
à son arc, par Athénadès (xv®8,). 245, bague en or avec T inscription
'^■jXt\ (chère âme), d'autres avec x«P* (salut).
o*
116 IILR.l^. ST-PÉTERSBOURG. Ermitoffe.
VI® FBNâTAB. Vitrine 3S (objets du tombeau de la Gr. Blisnitsa.^ j
^collier, des boucs et des brebis, d'un excellent travail ; diadème ei
or; imitation de cheveux; plaques en or représentant des Victoires
des femmes sur un griffon, des panthères, des ménades, des satyres^
etc. — Etoffes et chaussures.
Armoires 31 et 34, figures en terre culte.
Piédestal XXII ^ * amphore avec ornements en or, uaissanee
d'Iacchos, mission de Triptolème.
Pyramide dorée IV: ouvrages en or; masques, lions, peudantîâ
d'oreilles en forme d'Amours, têtes de Gérés, Sirènes, têtes de lions,
de lynx, etc.
y 11^ f BNÀTBE. Vitrine d7, ornements d'un sarcophage en bois
d'Anapa (iv® s. av. J.>C.}, Néréïde apportant des armes à Achille.
Armoire 36, figures en terre cuite. — Armoire 38, sous un
rideau, de magnifiques vases en terre, peints et dorés, représentant
le *Sphinx , un personnage ailé avec des crotales (pédales), Vénus
à la coquille, Attys.
Piédestal XXVIII: casque en or, sculpté à jour et de forme
rare (coupe); deux coupes de forme ancienne et bizarre; monnaie
d'or d'Alexandre le Grand , trouvée avec ces derniers objets.
Pyramide dorée (sans n^) : bagues, pendants d'oreilles. Objets
d'or et bagues de Kherson.
VIII^ FBKiTBB. Vitrine 42: hameçons, ciseaux, strigiles, clefs,
etc., en bronze; sceau à charnière en bronze avec Bacchus et Ariane.
Armoire 41, objets en bronze: belle tête de lion; serpent qui se
dresse ; miroirs, instruments de chirurgie. ~ Gnémides ou jambières.
— Armoire 44, phalerae de chevaux, en bronse, avec des dorures ;
anse d'une amphore en bronze avec Gorgone (vi® s.).
Obélisque 6, couronnes de laurier, rameaux d'olivier en or.
IX® FENÊTRE. Vitrine 47 (du tombeau de la Gr. Blisnitsa) :
magnifique collier ; diadème, imitation de cheveux ; deux bracelets
avec deux lions chacun; deux pendants d'oreilles, avecThétis tenant
les armes d'Achille. — Danseuses, têtes d'Hercule adolescent desti-
nées à être cousues à des vêtements. Gouvertîle de miroir en bronze,
où se voit Vénus donnant un baiser à l'Amour. -
Armantes 46 : terres cuites ; caricatures. — Armoires 49 : terres
cuites , représentant des divinités.
Obélisque 6: couronnes de laurier en or; belle coiffure (kalathos) ;
Arimaspes combattant contre des griffons.
Au mur transversal, en face de la porte d'entrée, sarcophage de
marbre de Kertch, avec Achille et les filles de Lycomède. Le cou-
vercle, avec deux personnages couchés, a été trouvé dans la presqu'île
de Taman. — Devant ce sarcophage , un lit et des candélabres en
bronze (dont l'un date du vi* s. av. J.-G.).
Entre les colonnes, du côté g. de la salle. — XXXIII, amphore
avec Apollon citharède. — XXXI, vase en bronze doré. — XXIX,
CoUêct. de va9€ê. ST - PÉTERSBOURO. ///. H. 12. 117
«mphore. — XXVII, casque gothique en argent avec Jugulaires
mobiles. — Obélisque é, couronnes funéraires en or. — l'ables-'
"Urineê XXIII à XZF (couyertes), étoffes de Tétements. — A'.V,
ra^es panathénatques avec des courses. — Tableê-vitrineê XIV et
IVI (couTeries): ^échantillons d'étoffes très rares avec figures et
i ioscription': IOKA2T, le sujet étant emprunté an mythe d'Œdipe.
- Obétisqtêe 3: coupes en argent et vases; en bas, plat à Teffigie
■le l'empereur Constance II achevai. — XVIII , casque en bronze
av«c jugulaires. — X, cnémides avec des têtes de Méduse, en bronze.
- VIII, amphore avec Nessus enlevant Déjanire. — XII, amphore.
Au mur, des pierres tombales de personnes inconnues. 93, pié-
destal d'une statue de Gybèle , du temps du roi Pairisadès II ('284
av. J.-C.). — *22b, statue que Ton suppose représenter la femme
d'an archonte, trouvée près de Kerteh en 1850, beau travail du i^** r.
ap. J.-C. — 101, télamon en Thonneur de Tibère- Jules Teiranès
et de sa femme ^lia. — * XXI, sarcophage en bois de cyprès
avec d'excellentes figures d'Apollon et de Junon. — •127. inscrip-
tion en rhonnenr de la reine Dynamis , de la part des habitants de
la ville d*Agrippia (Phanagorie). — Deux lions couchés , avec des
'nscriptions pas encore déchiflirées. — 83a, tombeau fait de trois
«ables de calcaire renfermant l'urne cinéraire , en bronze doré. ~
22a, statue d'un archonte, pendant du 22b (v. ci-dei*8U8). — •88,
piédestal pour deux statues de Sanergès et d'Astara, sous le roi
Pairisadès I^'; 27, stèle funéraire grecque.
A la suite de la salle de Kerteh viennent celles où Ton a placé
la collection du moyen âge et de la Renaissance et dont il sera
question p. 121.
Nous revenons par les salles de sculpture au vestibule, et nous
entrons dans qaatre salles qui contiennent la riche •eolleotion de
raies (catalogue, 2ô k. ; grand catalogue de L. Stéphani, 3 r.).
XVni^ SALLB. Vases lea plas anciens. Hur principal: 39, 107, bassins
sur pied éieré, type archaïque imité d^onvrages en métal \ 13 f., 44, am-
phores archaïques avec des animaux, probablement de Tieilles fabriques
d'Ionie; 66, amphore à couvercle, avec des chevaux ailés; 76, amphore
paoathénaïqne , avec des lutteurs; vases de formes diverses, avec des
peintures en noir sur fond jaune, représentant presque toutes des scènes
baehiqucs. — Ensuite: Siemiradtki^ Phryné sortant du bain devant le
peuple; Antotcttkjf^ Nestor, en marbre; lérmaque, conquérant de la Sibérie,
en bronze.
XVn® 8A.LLE. An milieu, la célèbre *hydria (aieuière) de Cumes Civ® s.
av. J.-C.) haute de 66 centimètres 6, trouvé en 1853, avec figures en haut
relief., peintes et dorées, qui représentent les déesses d^Eleusis et d^autres
j divinités attiques. Au milieu, Cérès (Déméter) assise s'entretient avec
sa ftlle Proserpine (Kora) , qui est debout un flambeau à la main ; entre
elles, un autel où brûle le feu du sacrifice; à g. de Cérès, Bacchus,
Triptolème sur le char traîné par des serpents, Hécate (?; debout, un
flambeau à la main), Bhée (?; assise). L*adoleseent tenant un ^eune
pore, derrière Proserpine, est peut-être Enbulée. Derrière lui. Minerve.
Diane (avec 2 flambeaux), Vénus. — 349, cratère, avec Oreste poursuivi
par les Furies. — 380, Amphore d'Apulie , avec Triptolème que Cérès
►■nvoic porter l'agriculture aux hommes. 3Bo, Apollon et Marsyas. 406,
AmphUraiis disant adieu à ses fils. 430, Oreste et Pylade reçus par Iphj.
118 in.R.12. ST-PÉTERSBOURO. Ermitage.
génie. 433, Priam demandant le eoriHi d^Heetor. 434, le palais de Platon,
les Dauaïdes, etc. S3d, Ck)mbat de géants, Oreste dans le temple de
Delphes. De Tautre edté, la Mort du jeune Opheltès ; les Sept devant
Thèbes. — Pavé d*ane des plus anciennes églises de la Gheraonèse (Sé-
bastopol), donné par Malehos et ses amis, selon Tinseription à côté de la
colonne à dr. de Tentrée.
XVI^ SALLfl. Vases à figures jaunes sur fond blanc. 890, coupe
avec le nom du peintre Hiéron; à Tinter., ThéséA et ^thra sa mère;
à Textérieur, Diomède et Ulysse avec le palladium, etc. 847, cratère avec
Gadmus tuant le dragon. Au milieu, une grande coupe ovale en jaspe vert.
XV*^ SALLS. Vases à figures rouges. A dr. , près de la porte de la
galerie des dessins: 1371, grand cratère avec un guerrier faisant ses
adieux et, de Tautre côté, le retour du guerrier. A dr. , en face de la
7^ fenêtre, f733, amphore, avec Acrisius faisant préparer le coffre dans
lequel seront enfermés sa fille Danaë et le fils de cette dernière, Persée.
A g., nrès de la 1'® fenêtre, 1588, hydria, avec Achille attendant Poly-
xène (?). A g., 1609, cratère avec Persée tranchant la tête de Méduse.
Plus de 700 vases de formes variées, ornés de peintures sans importance.
— Au milieu, deux magnifiques coupes en rouge antique et use grande
coupe orale en sehiste-diorite.
La salle 8uW. , la XIII^ s. , contient la bibliothèque ; nous la
traversons pour arriver à la XIY^.
XIV^ sAiiLE. Bronseï, ouvnigM en argent et terrée enitee an-
tiques des collections Pizzati, Gampana, Sabourov, etc., ainei que
des objets trouvés à Pompél en présence de Tempereur Nicolas T^J..
Catalogue en russe, 20 k. Nous commençons à gauche. k.
i^' armoire: ustensiles de ménage, lampes, etc. — ^ armoire. »d,
aiguière de Pomponius Zoticus, trouvée à Viterbe; vases de formes di-
verses, ustensiles, etc. — 5* armoire: petites parures, harnais, etc. —
4* armoire: *339, rhyton en fonne de tête de bélier, en argent; *9w6, rhy-
ton à tête de cheval, en argent; *347, patère (coupe de sacrifice) avec Ajax
portant le corps d'Achille. — Armoires 5, 12 et 19: lampes d'argile.
6* et /* armoire»: ustensiles en bronxe, pots, candélabres de Palestrina
et Pompéi. — 8* armoire: *364, casque en étain étrusque, avec deux hippo-
campes. Panoplies de boucliers, cuirasses et lances. — 9" armoire:
haches, serrures et portières. — 10^ armoire: animaux et ustensiles en
bronze. — 11* armotre: 408, coupe en vermeil; •409, couvercle de miroir,
tète de femme d'un excellent travail; *413, grand plat en argent, avec
une chasse de Centaures, trouvé au bord du Pruth; *416, coupe en aident,
Méléagre et Atalante; parures en or d'Italie, de Grèce et d'Asie-Mineure.
13^-17' armoires; figurines de divinités et d'hommes^ grand bouclier,
cuémides , lances ; *423, casque étrusque avec trois couronnes en or. —
18* armoire: miroirs; •420, T Aurore avec le corps de Memnon. — 30* ar-
moire: figurines en bronze. — Sur les armoires, six casques en bronze.
Vitrine au milieu de la salle: statuettes de divinités d'homnaes et
d'animaux; en haut, à g., *536a, figure votive en bronze, avec inscription
(nOATKPATES ANEeEKE), représentant le dieu auquel elle a été offerte
(Apollon?) ou celui qui l'a offerte, ouvrage grec du vi^s. av. J.-G. ; en ba^,
*5oi. Satyre, trouvé sur les bords du Don; *5G3, grand miroir en argent:
593, Bacchus avec inscription et monogrammes chrétiens, également àes
bords du Don; miroir corinthien avec Vénus.
Sur des supports. — Au milieu de la salle: 338, trépied étrusque du
plus ancien style, avec les travaux d'Hercule; 437, partie antérieure d'une
chimère, ouvrage étrusque. — Mur transversal de l'O. : *373, vase en
argent avec dorure, dont les anses sont des centaures et où sont représentés
un combat d'Amazones, des scènes de chasse et des Kéréides, de 350 env.
ap. J. -G. , trouvé en Moldavie, sur les bords du Pruth; *431, seau en
argent , avec Léda , Daphné et Hylas , beau travail du temps d'Auguste,
trouvé au même endroit. Statue restaurée du type de la Venus du Capi-
tule. Dans l'intervalle à dr. de l'entrée: 379 A, ciste cylindrique^ sur le
fnrin, ST-PÉTBBSBOVRO. "/• «• «• **•
meourà de ehi, lUiee en brome 4e graadear Mluralle, «e «««n,
"j£iÏÏB«e««r», Btnuque eo«M, .»«• «n eoUler mublle, de
la» carte., «"^•"i,"«?^jîL''i' jÏÏ, _ 5»?.*^ ar»«<r«. ♦t»rr«.
s-^Z^*^':^- "«îî. *•- ««"^ • :nï::'.X7,
JQneU, tèUêy tic. ... « ^ ^«
N»ti> »pM«on» par U siUe de U bibliothèque et coiitiiiuon.
XII* lAU-K UeidM- Le uoyeu de cette coUectlou e»t celle qui
appeitint ea eomte BrfhL II y . e. tout 1 1 880 numéro.. Le. Fr.n-
çiu «.Ht p.r«culi*r«iient tepi<.entéé dam cette collection; Il y «
1067 des8hi8 deCaUot seul; 132portr. de r»nd8 hommM fr«iiç«i»,
depuU François I" jusqu'à Charles IX, par Dutnoutler et ses «eve.
Il Lt citer ensuite un trait* de peinture par Wonard de Vinci, avec
d« dessins de N. Poussin ; 167 vues de ï^'»« «".Mi"»'^*'''..^^ «
>!.» dltalie pat CMrisseau (m. 4 Paris en 1820, a 99 an»), 300 de.-
4os de OuarengW; 112 vues de la Finlande, de »» C''"^*-;,*^;;, P"
K.Ferd. de Kûgelgen, etc. Hous mentionnons les principales feuille,
exposées, en commençant au mUieu du côt< principal de g.uche.
fW. dîTri.f' n? aSo^oHm berjer.. £. Pf^-«>. W, 1» Vierge,
il *«««?^î, ?*î;,"l7Y" j3b et Laban. *»l». «<w«. 181, Tombeau de
«^2^riit ÎSïSiJJftl Mort dV« Iceph. «r. /■«•H. 188, Baccba-
5â^5Sili^^r^îS;^ àœ ^^-^rs
Ky'»»*v**'' 'ÎSÎ*"" -_„_:-. Qio ti^ii«« Wniirment. sccondc femme dti
^ «^ CavaUerâ /»o««r, 2», Une vaehe. B^mael, aw, une lerme.
282, 2KI, ^*îî*"ef»: fy^ » ÎJ^^:,*^ Aia «nrtr. d'artiste. Z^. fa» JA^rw
St Etienne ^
femme dn
d'homme \
"^^ \ "^^ÏÏS^* ' âsr'sie famiÏÏe • ' 356,'îfartyrt
tiens japonais.
yXpt^.\ S^T Tom^." M?. Hélène Foulent seconde
120 ///. n. 12. St-PÉTERSBOtJRG. Ermitage,
Ant. van Dpck^ 371, Conversion de St Paul ; 378-888, portr. du marquis de
Moncade, de Jean Brueghel, de G. de Grayer, de Th. Bombouts, de Simon
de Vos et de Séb. Vranex; 384, dix esquisses de portraits. QuelUniu,
390, Triomphe de la papauté; 391, Charles-Quint devant Tunis. Teniert
le Jeune^ 8^, Tentation de St Antoine ; 393, Pillage d'un village. Van der
Jfeulen^ 396, Louis XIV en voyage.
D. Dumontier^ huit portraits; sans numéros OaUot^ Bohémiens. N. Pous-
«in, 439, Baptême de J.-C. ; 4^, Mariage de la Vierge; 441, Ste Famille.
Lebrun^ 458, Triomphe de Joseph. Jouvenet^ 473, Adoration des mages.
Coypel^ 479, TArchange Gabriel. Watteau^ 480, la Galère de TAmour.
Notoire^ 487 et suiv., esquisses pour la chapelle des Enfants-Trouvés de
Paris. Boucher, 492, Bethsabée; 496, Jeune ûlle. De VeUf, 519 et suiv..
scènes du couronnement de Catherine II. JarkoVy 582, Catherine II. Au
mur transversal, des dessins d'artistes inconnus.
Du côté des fenêtres, des bustes en marbre: 1, Pox, par Nollekens.,
2, Napoléon I®*", par Canova; 3, Un inconnu; 4, Orlov Tchesmensky:
5^ Potemkine; 6, Blisabeth, femme d'Alexandre I®', par Ouiehard; 7, Cathe-
rine II, par Choubine; 8, Voltaire, par Houdon; 9, Un inconnu; 10, Henri IV,
par Marie Collot; 11, Sully, par Marie ColM (?).
Au N. de la XIII^ salle est la
XI^ SALLE. Estampes. Il y a plus de 200000 feuilles des plus
grands maîtres français , anglais et allemands des xvu^ et xvui^ s.
Nombreux portraits de princes russes et d'hommes célèbres de
TEurope, cartes, c-ostumes, etc. Les belles armoires de cette collec-
tion sont ornées de vases de porphyre et de jaspe. Beaucoup de
feuilles sont exposées sur des tables et des supports spéciaux.
Sur l'hémicycle à l'entrée de la XI^ S. donne aussi, à g., la
X^ SALLE. Antiquités sosrthes et sibériennes, provenant de tom-
beaux de rois scythes , dans le gouv. d'I^katérlnoslav, etc.
Armoires 9S-93, à dr., objets trouvés à Alexandropole. Armoire 95:
793, porc en or; 794, cercle en or avec têtes de chevaux; parures en
bronze et en os; boutons en bronze pour orner les voitures et les chevaux.
Armoire 93: 5li, clochettes de chevaux; garniture de voiture en bronze.
Armoire 96: large épée en fer d'env. 1 m. de long; pointes de flèches en
bronze et en os. — Obélisqite 97 , au milieu: deux grandes couronnes
faites de feuilles d^or; 542, vase en argent avec TAmour et des têtes de
Méduse; 544, vase à tête de Méduse.
Armure 92: parure en or; 432, fourreau de poignard en or; épée en
bronze. — Armoires 91-87: vases de Kertch; colliers de perles en verre
et en pierre; restes de tissus.
Arn^res 88-84, objets trouvés à Nicopole : Armoire 87 : 370, grand car-
quois avec deux scènes du mythe d'Achille; 376, fourreau d'épée en or.
ornée d'un Combat entre des Grecs et des Barbares ; Armoire e6 : grand
r^lat en argent avec dorure et louche, ouvrages grecs; Armoire 85: 381,
382, épées à poignées en or ; lamelles en or et en argent destinées à orner
des vêtements, etc.
Au milieu, 175, le célèbre *tase en argent de IficopoUy du temps d'Ale-
xandre le Grand, où se voient en haut relief la capture et le dressage du
cheval des steppes, les hommes tout à fait du type slave (décrits par Ste-
phani; v. note p. 113).
Armoires 83-80: verres de Kertch, verre à mosaïque; 796 c, coupe en
verre d'Ennion.
Armoire 77 (trésor d'un prince de tribu nomade, trouvé en 1868 dans
le Kourgan de Novotcherkask) : 902, 903, deux couronnes en or, la plus
grande ayant dans le haut des cerfs des steppes et sur le devant un por-
trait de femme en calcédoine; ouvrages hellénistiques (iii^ s. av. J.-O-
896, 895, deux vases en or , dont les anses représentent des animaux ; de
petites plaques en or destinées à garnir les vêtements. Dans le haut,
objets trouves dans des tombeaux de Mélitopole (gouv. de Tauride). —
eu. du moyen âge. ST-PÉTERSBOURG. iii. R, 19. 121
«...^. 7ê: eovfe* en urgent, romainM et MtMMiida*. du (uut. de P^nn.
QwL fimiê d'mrgitmi de« SMMnidea, moBirant na roi a U eliAfM: coupe»
•lufeat romaines irooyéefl en RuMie, Tuée avec le niloniètre, Tautre
avec UB criffon aBarin. — Armoire 79 i objeU d*ur, trouvés en 8i)»érie du
teaps de Pierre le Grand, probablement mastagete« puur la plupart
(ri« et T® ». av. i.-C. \ v. Monfaueon, Buppl. V, et le« Monumenta Slbiriv).
Ce aont des colliem en or, de grosses plaques d'or massif oh, figurent des
•»v«. GvoKpea d^nne IkmlUe mongole assise sous un arbre. Chevaux
anis de tmrqaoises. Fourreau de poignard assyrien.
Des deux edtés de la porte de la salle IX (p. lifl) , de grand» vase»
n brencc, dea lampes, ete. — Armêir§ fê^ dn eoté des fenêtres, vases en
iene. — Fiiffae 7d, parure en or. -> OMMsfnt M, vases en or et couron-
Be« de feuilles.
iti'Msftes 73-47 y vases de Kerteh. — Vitrine Sa: nuisques mortuaires
en or, Tuii d*enz d'un tombeau près de Kerteh (p. 8B7), l'autre des eu-
rirons d^Olbia ; *fiT7, plal en argent d'un roi du Bosphore, Bheskouporis,
svec ornement niellé; parare en or noircie par le feu.
AnnetfrM tf#-M, vases de Kerteh. Armoire 61 : *81, vase à ornements
en or, des fensmes à leur toilette et entourées d^Amours; *a6a, hydria où
se voient Pftrie et Hélène^ *78a, lékanè (grand plat) oh figurent des jeunes
fillei qui se baignent et qui jouent. -> Vitrint 66, à la fenêtre: parure en
•>r-. poignée d*ëpée en or avec cornaline, en partie noircie par le feu.
Nous retournons maintenant à la salle de Kerteh (VII, p. 113)
pour passer dans les salles du Vieil Ermitage (p. 141).
La eoUêettoB te mcjvik àg% fit dt la Xenaifiaaee (oTAtjéBie
cpéAim ti^éwh u •n6ia BOtposjiémfi) se troaye de ce côte. La
collection contient des armes de l'arsenal de TsarskoTë-S^lo (p. 179)
et la collection Basilevsky (de Paris). Catalogue russe illustré, 1 r.
Conservateur en chef: M. le chambellan V. de Bocki conservateur:
M. E, de Seume.
▼BSTIBUI.B 1: armures allemandes et françaises du xvi^s. i deux ca-
Tsliers asiatiaues tout armés; vieux canons, entre autres deux polonais de
1661; tapisseries. — CoaaiDoas suivants (U etIU): fusils de remparts et
Mtres armes, drapeaux. — Sallb IV : *armes et drapeaux orientaux, dans
des armoires et en trophées; armoires 2 et 6, à g., deux ehabraques
ornées de diamants, offertes par le sultan de Turquie à l'empereur Nico-
las I^'. Armoires 14 et 16, armes malaises. Au milieu de la salle, deux
grands vasea en faïence et quatre pyramides garnies d'objets précieux :
P7iam. 90, une ceinture de l'émir de Boukhara; des coupes emaillées;
PTTsm. 23 et 34, aigrettes et agrafes richement ornées de diamants, pipes
et parures, de Khiwa. — 8Ai.Ln V, octogone : armes et armures allemandes
des xv^-xvi^ s.; dans la vitrine, des éperons et des étriers. — Salle VI:
an milieu, une *armure complète de cavalier avec son cheval, ouvrage
allemand du xvi^ s.; annoire 1, à dr., un bouêUer et une cuirasse attri-
bués à Benv. Gellini. Géminée en miô^^liQv*^ *^^^ un® madone en relief
par Luea della Bohbia. Siège orné d'une magnifique marqueterie. —
SALLa VII : dans Tarm. 1, une armure richement dorée du due d'Albe (?),
et un boneUer également doré, oh sont représentées des batailles d'Alexandre
le (ïrand; dans la vitrine à la fenêtre, C939, un poignard attribué à Benv.
Cellini. Au milieu de la salle, une ^caisse en ivoire dont le devant représente
la façade d'une maison ornée de statuettes (ouvrage milanais du xvi« s.).
Y. 16, un coffre d'autel français, du xv® s. '- SiALLS VIII : arbalètes. Grand
autel en bois sculpté, ouvrage flamand. A la fenêtre, deux armures d'enfants.
Instruments de torture. — Sallb IX: Sculptures en bois, ouvrages allemands,
armes et armures ; bahuts, armoires et sièges richement sculptés ; retable ;
au milieu, un bêhut de noce à bas-reliefs. A la fenêtre, une vitrine con-
tenant de petites sculptures en bois^ •n**156, un petit autel portatif. —
SallbX: ivoires. Armoires 1 à 3: diptyques (n*8, armoire 11) et Wpty-
ques du ives.i eovrertnres de livres, crosses, stotuettes de la Vierge
122 ///. R, rô. ST-PÉTERSBOURG. Ermitage.
(11*36, armoire 3), eomes à boire ^ reliquaires des viii^-xii^ s. Grande
armoire du milieu : hanaps, coupes, «ornes à boire, grand plat avec Diane
et Aetéon et des scènes de chasse sur le bord. Vitrines à la fenêtre : peigne,
cannes, épées et poignées de stylets des xi^*xvi<^ s. Armoire et bahut en
ébène incrustés d ivoire. Armoire à mosaïque en pierres. Long bas-relief
en bois. Aux murs, deux Gobelins, des armures et des armes. — Sali,eXI:
à dr.. Terres et faïences d'Allemagne; faïences italiennes de Gubbio, Fa-
briano, Urbino, Pesaro, etc.: armoire?: faïenees remarquables de CaflTa-
giolo (n** 173), vitrines aux fenêtres, manuscrits et miniatures des xv^-
xvE^s.; fourchettes et couteaux dorés. Vitrine du milieu, verres d'Orient
et de Venise. Aux murs, des tapisseries. — Salle XII : émaux, surtout de
Limoges, de Jean I^' et Nardon Pénicaud, de P. Reymond et P. Gourteys,
les plus beaux dans la grande vitrine du milieu. Dans la vitrine à la
fenêtre, des coupes en argent avec domret et émaux, ouvrages français et
allemands des xiv^-xvi^ s. De edté de rentrée, armoire 6, un vieux trip-
tyque arménien, très curieux, en argent repoussé.
Ensuite une série de cabmetê. — (Mf. Xllty antiquités chrétiennes : orne-
ments d'église; broderies coptes, des iii^-ix^ s.; colonnes de marbre torses
ornées de mosaïques^ bas-relief d'un sarcophage; couvertures de livres;
petit triptyque byzantin (armoire vi); lampe en forme de basilique ; paru-
res, diadème avec un Christ, des anges et des saints. — Cab. X/F, antiquités
russes. A dr., des objets trouvés à Perm, à Smolensk, à Térékhov, à Kazan ;
parures en or, en argent et en bronze, petite coupe en vermeil ayant pour
anse un aigle ; colliers de perles en verre et en pierre, parure en brona^,
petites épées et hachettes, épée à poignée d'argent, restes de tissus. En-
suite des objets trouvés a Tchernigov, en or, en argent, en bronze, en
pierre et en verre. Vitrine V : la Grivna deTcfhemîgov (grande parure en or).
2<^ vitrine à la fenêtre : croix à l'usage des prêtres ; diptyque avec lealptares
en bois. Puis des objets de Kiev: coupes en argent, pot à tête de bélier
en bronze; parures chrétiennes eu or et en argent. Dans la 1*^^ vitrine,
de vieilles petites icônes. Grande vitrine du milieu: autres objets trouvés
à Kiev, Tchernigov, Saratov, Vladimir, au Gauease, au bord du Don, etc.
Au mur: la pierre de Tmoutoraken avec une inscription portant que le
prince Glèbe en 6576 (1068 après J.-C.) a fait mesurer la mer sur la glace,
de Tmoutoraken à Kertch: 1O004 brasses. — Cab. XV: armes et armures
russes; boucliers en or où sont représentés des saints; armes de luxe. Au
milieu, des coupes en or et en argent d'anciens souverains de Russie et de
Pologne. Dans les vitrines à la fenêtre, des armes à feu ayant appartenu
à Catherine II, à Alexandre I^^", etc.; des sabres de Mazeppa (vitrine 2),
etc., plat en vermeil ciselé, assiette en argent ciselé, pot et cruche ; coupe
en or. — Cab. XVI: G 6., * canon de parade en bronze, ouvrage vénitien
du XVI ® s. — Cab. XVII: objets trouvés au Caucase. — <7aô. XVIII: des
faïences et des verres d'Orient, trouvés à Saraï. — Cab. XIX: fusil avec de
magnifiques incrustations et dSiutres armes. — Cteft. XX: harnais oriental.
P&EMIEa ÉTAGE.
L'esecUier mentionné p. 109 conduit au premier étage. Les gale-
ries de chaque côt^ de cet escalier sont orii^es de ^statues moder-
nes en marbre, parDupr^^ Xenera&l, Wolf, Stavasser, Orlovsky,
Imhof , etc. Entre ces statues sont de beaux vasee en Jaspe et en
marbre de fabrication russe. Au mur transversal S., un magnifique
vase en jaspe vert fonce, avec des têtes en guise d'anses, de la ma-
nufacture impériale d'Iékatérinebourg (1873).
Salle d'entrée (Z) à côté de Tescalier, décorée diaprés de Klenze.
Il y a aux murs 86 peintures à Vencaufitlque , sur des plaquea de
bronze, exécutées en 1843 par Hiltenspwger, à Munich, et repT^en-
tant les progrès de la peinture à Borne et en Grèce. Sculptures mo-
dernes : au milieu, un buste de Catherine II , fondatrice de TErmi-
Peênturet, ST-PÉTEBSBOUllG. ///. R. lî. 123
Uçe; bustes de d'Alembert (n^271) et de Voltaire (n^269), par
Hoadon ; de Falconet (n^ 272) et de Diderot (n^ 270), par la CoUot.
A g. de rentrée : TAmour et Psyché, uiie danseuse, Hébé, par Gauova ;
Vénus, par Viiali. A dr. : T Amour, par Falconnet; Diane et un«
statue assise de YoHaire, par Houdon ; une Nymphe, par Dupré. Ta-
bles, candélabres et vases en malachite.
**Oal0ri8 de pei&tiure. -f — Conservateur en chef: U. A. de So-
mot; conservateurs: M. F. de Rusiov et M. le baron 0. Lieven, —
La galerie de T Ermitage se place incontestablement au rang des pre-
mières galeries de TEurope. Ce n*est pas, sans doute, par le nombre do
ses tableaux, bien qu'il y en ait plus de 1860; ce n'est pas non plus
que les grands maîtres et même les grandes écoles s'y trouvent com-
plètement représentés, car ceux des xiv" et xv* s. et les artistes alle-
mands y sont très rares; mais elle possède un nombre si considérable
de chefs-d'oeuvre des meilleures époques des diverses écoles, que le
musée du Prado à Madrid la surpasse seule pour les peintures es-
pagnoles , et le Louvre pour les peintures françaises , et que , pour
ce qui concerne les maîtres flamands, elle peut au moins rivaliser
avec quelques-unes des principales galeries flamandes, tandis que
pour l'école hollandaise, et particulièrement pour Rembrandt, c\vst
sans conteste la première collection (v. p. 110).
De l'écoLs iTAiiiBNNB , Ics premiers temps ne sont représentés
que par une œuvre de valeur, une Adoration des mages, par Sandro
B(4tictlU. L'âge d'or de cette école est mieux représenté. Le cata-
logue attribue à Léonard de Vinci trois tableaux, parmi lesquels la
célèbre madone Litta. Il y a de son élève Luini plusieurs beaux
tableaux, entre autres la Colombine et un St Sébastien. Du Corrige,
il y a la petite madone del Latte , œuvre authentique et de valeur.
La Ste Famille d'A. dtl Sarto est une création aussi pittoresque qu'at-
trayante de ce maître. Bapha^l y a six tableaux authentiques ou seule-
ment trois d'après certains connaisseurs: laVierge de la maison d'Albe,
belle œuvre de ses premières années à Rome ; un triptyque de Tanc.
collection Galitsine, attribué auparavant au Pérugln, la Madonna Con-
nestabile, deux chefs-d'œuvre de sa jeunesse. S^. del Piomho, son
rival, qui trouvait dans sa rivalité un appui en Michel- Ange, est
représenté à l'Ermitage par trois tableaux authentiques, appartenant
chacun dans son genre aux meilleures productions du grand ar-
tiste. Le Titien n'a ici que des tableaux de sa vieillesse , parmi
lesquels la Ste Madeleine peut toutefois être regardée comme un
chef-d'œuvre. De ses contemporains et ses successeurs à Yenise,
il faut surtout mentionner quelques tableaux de Bonifazio l'aîfié,
de Bordone, de Lotto, du Pordenone, la Nativité de la Vierge Marie
du Tintoret et une Descente de croix de Veronèse. Conformément
t CataloguM : écoleg italienne et etpagnole^ en franç«i0, 70 k. ; illustré
1 r. 85; itoU» hoUandaiié et allemande^ en français, 1 r. 30; illustre, 3 r. 15
ie9teê WHt^UÊÙ*^ frwMçtHÊe et ruêm^ e& rmaBe, Kk.; illustré, 90 k.
iU m. R, It ST-PÉTBRSBOURG. Ermitoffe,
au goût du xvin® s. et du commencement du xix®, les maîtres
italien» du xvu^s.y académiciens et naturalistes, y sont presque
complètement représentés, et parmi leurs nombreux tableaux il y a
relativement une assez grande quantité d'œuvres de valeur. Les
écoles italiennes comptent enfin encore ici quelques chefs-d'œuvre
de peinture décorative, de Tiepolo et du Canaletto.
L'ÉooLE ESPAGNOLE (115 tableaux) , dont nous pouvons suivre
ici les progrès au xvi^s., d'ailleurs peu remarquables, attire l'atten-
tion par des chefs* d'œuvre de ses principaux maîtres, Velazquez
et M\iriUo. Les portraits en pied du roi Philippe IV et de son mi-
nistre redouté Olivarez, par Velazquezj sont au nombre de ses meil-
leurs productions ; la tête du pape Innocent X est une étude remar-
quable d'après nature, pour le célèbre tableau du palais Doria.
20 tableaux authentiques permettent d'apprécier Mu/rillo dans ses
diverses manières et presque tout à son avantage, c'est-à-dire
dans de grandes compositions, des peintures décoratives, des pein-
tures de genre très soignées, des représentations magiques de la
beauté terrestre en extase , de charmantes et gracieuses peintures
bibliques et des scènes communes de la vie populaire en Espagne.
L'Assomption (n° 371) , le Repos dans la fuite en Egypte {jn? 367)
et St Pierre en prison (n^ 372) seraient même mises à Séville et à
Madrid parmi les meilleures œuvres de Murillo.
L':ÉGOL£ ALLEMANDE, nous l'avous déjà dit, ne figure pour ainsi
dire pas à l'Ermitage.
La VIEILLE ÉCOLE DBS Pays-Bas y est au contraire représentée,
grâce à des acquisitions relativement récentes , par quelques spëci-
ments caractéristiques, tels que l'Annonciation et un dyptique de
Jean van Eyck, et la guérison de l'Aveugle, le chef-d'œuvre de
Lucas de Leyde. Bien que rinfluence de la renaissance italienne et
une imitation mal comprise aient nui à son développement, l'école
des Pays-Bas se montre à l'Ermitage sous son jour le plus favorable
et le plus original, dans une série d'excellents portraits par Scorel,
Moro , Fourbus f etc. Nous y voyons même le plus beau portrait
historique de toute cette époque, dans une Adoration des mages
par L. Lomhardj qui forme une digne transition à Rubens, le grand
maître flamand.
De l'écoLE FLAMANDE . l'Ermitage possède plus de tableaux de
maîtres comme van Dyck, Teniers, Snyders et Jordaens qu'aucune
autre galerie au monde, bien que celle de Munich soit plus importante
pour Rubens, celle de Madrid pour Teniers, etc. Et ces tableaux ne
sont pas seulement nombreux, ils sont encore d'une grande valeur,
il y a dans la série quantité de chefs-d'œuvre, les sujets sont très variés
et les différentes manières des artistes y sont représentées. Parmi les
50 tableaux signés de Rubens il y a, sans parler d'un certain nombre de
bonnes compositions mythologiques et bibliques, une série de por-
traits, ep particulier ceux de sa seconde femme , et plusieurs séries
d'esquisses faites à l'occasion de l'entrée du cardinal-enfant à Anvers.
PtinlHrtê, 8T- PÉTBMBOUBO. IIL R. 12. 1Q6
A««i l'Enitkâgs 9««t-il à Mi égaid riraliMi «tm U pinacothèque de
M uiieh. On y roH encore de ce mettre deux peysegee d^nne beeuté
extrmordineiie. — Le collection éee tobleeax de Van Dytk (30) n*a
d'égale nulle paît, même en Angleterre. O'est peut-être ici que se
trouTO ea plus belle composition biblique, le Repas dans la fuite en
Bgypte. Parmi eee nombreux poflvaiti, il eet des eonnafeseurs qui
préràrent ceux de eajeuneeee, tels que la famille Snyders et la Jeune
femme à Teafant, 4 la céMre série de la famille Wharton ou de la
famille royale, proirenant de la collection Walpole. Des tableaux si
liiTen 4e J^irâorn», nous signaleeoiis surtout deux portraits. Quant
MX IS muvree de Fr«n« ^isydert, dont il existe d'ailleurs encore
ane grando quantité dans les chAteaux impériaux, entre autres à
Gatehina, nous dorons donner raison à Rubens, qui dit que le fort
de eet aitiele itait dans les natures mortes et non dans la peinture
d'animaux Tivants. Des 38 œuvres do Tsn^ers le Jeune, nous cite-
rons sortoni ses deux ehefs-d'seuTre sans rivaux : les Arquebusiers
d'Anvm ol le Corps de garde.
L*<(NnuB HoiiLikxnaisB compte encore ici j^us de tableaux et plus
de ebeC^-d'esvrre, et nulle autre coilection ne peut rivaliser sous ce
rapport av«c TErmitage. Ce n'est pas non plus toutefois que la col-
lection soit complète an point de vue historique, car les anciens
maîtres y sont faiblement représenta, si oe n'est Fran$ HaU, Mais
les grands maîtres y sont tous et y figurent par une quantité de
telles de grande valeur, suttout Rembrandt. Des 40 tableaux qu'on
lai attriboo, 38 an moins sont certainement de lui, et, sans compter
même ses paysages , qui sont très rares, il y a du nombre des com-
positions do tonte sorte, do toute dimeneion et de toutes les époques,
presque de toutes les années de sa carrière artistique. Comme
œuvres principales de lui il faut citer Abraham à table avec les
anges , la Kobe ensanglantée de Joseph, la Ste famille, le Retour de
l'enfantprodigne, Pierre reniant J.-C, la Descente de croix, Danaë, le
prétendu portrait de sa mère lisant la Bible, celui dit de Sobieslci et
divem autres portraits d'hommes et de femmes âgés. — Ses élèves sont
aussi presque tous représentés. Pourtant les portraits de Bol, Flinck,
etc., sont de beaucoup surpassés par diverses œuvres de Bart. van
der Heltt, en paitleulier par le beau tableau de la Présentation de
la fiancée. Dee nombreuses œuvrss des premiers maîtres hollandais
de seeond ordre , nous ne citerons que les meilleures : le Verre de
limonade de Têrhoreh et le Déjeuner de Met$u. Steen, A. van
Ottade et G. Don ont ici beaucoup de tableaux, mais pas d'œuvres
capitales. Ph. Wotnwerman en compte 63 d'authentiques, entre
antres la Course au chat et le paysage des dunes, d'une rare beauté.
A citer aussi, parmi les 13 tableaux de/aco6 vanRuitdael, le Chemin
sablonneux et le Lac dans la montagne, tous deux d'nne gran-
deur exœptionneUe. D'autres paysagistes, par ex. A. van der Neer,
A. Cutffy W^fnonUê, J, van der Étyde (9 tableaux), etc., ont égale-
ment ici beaucoup de leurs œuvres , mais elles sont moins remar-
8, 9
i26 IILB,12. ST-PÉTBRSBOURG. Ermitage.
quables. Enfin l'Ermitage a de Paul Potier 8 tableaux authentiques,
parmi lesquels son chef-d'œuvre, la Ferme, et c'est encore un des
attraits de cette galerie de peinture.
Du vestibule, on entre d'abord dans la salle des maîtres italiens.
II. Sftlle dei maitret italiens. D'énormes vases en malachite
et quatre candélabres en jaspe gris décorent cette salle et les sui-
vantes. £lles sont incontestablement trop hautes et mal éclairées
pour les tableaux qu'elles renferment, surtout la salle des Flamands
et des Hollandais. Au milieu de la première, un buste du fondateur
de l'édifice du musée, l'empereur Nicolas I^', avec une armure slave,
par N. Piménov, Au-dessus de la porte d'entrée: 308, Cignani, Amour
maternel. — Du côté de l'entrée, à dr. : 185, le Ouide (Gontarini?)^
St François en extase; *191, 189, 187, le Ouide, la Vierge au milieu
des Couseuses, charmant tableau de genre; l'Enlèvement d^Europe,
les six Pères de l'Eglise; — 228, Salvator Boêa, Paysage de mon-
tagne; *73, Bern, Luini, St Sébastien, peut-être sous les traits de
Max. Sforza. — Au mur de dr.: 152, P. Vérônèst, Portrait d'un
sénateur vénitien ; *121, A. Schiavoner Jupiter et lo, dans un paysage
superbe. — Au mur en face de l'entrée : *132, le Tintoret, Nativité
de la.Ste Vierge, où la richesse du coloris le dispute à la grâce de
la composition; 21, mattre florentin inconnu du xrf e, (pas de Jf.
AlhertintM)^ Mariage de Ste Catherine. -*- **18, £!«&. det Piamho,
Descente de croix (loi 6), une des mbiUeures œuvzes de l'artiste, d^une
composition grandiose et d'un coloris brillant, quoique la scène soit
représentée dans l'obscurité; *14Ô, P,V/ronè$e, Descente de croix,
une des œuvres les mieux senties de l'artiste, d'une grande finesse
de coloris et dans un clair* obscur remarquable; 69, le Franeia, la
Vierge, avec St Laurent (à g.) et St Jérôme' (à dr.)» au-dessus, 61,
OarofcUo, Portement de croix. — Au-dessus de la porte, 320, Bélotto,
le Pont du Rialto, à Venise. — *19, *17, Seb, del PUmihOy portr. du
cardinal Pôle, grandement conçu ; Jésus portant sa croix, dont il y a
une répétition à Madrid, àDresde et àBâle; *318, U CanaiUy Réception
du comte Gergi à Venise; au-dessus, 313, Q, M. Ort$pi, la Ste Fa-
mille; *307, C. MaratHy Clément IX, portrait dans la manière
de Raphaël; au-dessus, *317, Ticpùlo, le Festin de Cléopâtee, chef-
d'œuvre qui rappelle Véronèse; 319, le Canale, Epousailles du Doge
avec la mer; 1639, 1640, C. Dolei, St Jean l'Évangéllste, Tobie et
l'Ange. — Au mur transversal de g. : 291, (Hordano, Descente de
Croix; 236, D, Feti, portr. d'un acteur. ^ Au-dessus de la porte,
271, Sckidonei?), Diane au bain. — 225, 8alv. Bosa, Bandit; au-
dessus, 226, Salv, Bo8a{?\ Jeune guerrier. — A côté de la 'porte:
241, le Querchin, St Jérdme dans le désert; *216, 217, 215, le Ca-
ravage^ Crucifiement de St Pierre, qui a donné à Rubens l'idée de
celui de Cologne; Joueur de mandoline; Couronnement d'épines;
*224, 8alv. Bosa, Portrait d'un poète; 239, le Querchin, FAssomp-
tion; au-dessus, 219, 8tro%»i, Tobie guérit son père (vieille copie
Pthawtê. ST-PÉTER8B0URO. ULR.rJ. 1*27
d« Mtte tMt k Branawick); 240, U Querehin, M«ftyr« de Ste Ca-
thenae.
OÊLhÊMÊU Italien! (Y à X), oq I'od patse de la ealie préeëdente
par one porte en face de rentrée prineipale.
Cal». Tin: Â g., *112» le GHtof^iofie (?), Judith; au-dessus, «115,
L, Loiio, portr. d'iiomme, d'une grande énergie, *111, Pâriê Bot-
donef porti. d'une Jeune dame avec son enfant; 109, Bonifaeêo U
VietÊX, Adoration des bergers; au-dessus, 93, le Titien, Madone
(ouTTe de jeunesse); *il3, U Moreito, la Foi, peint yers 1530; au-
dessus, 110, le PordatumeCf), la TenUtion. — A dr.: 92, Bonifatio
U Jeune, Adoration des bergers; au-dessus, 91, PeUma le Vieuac, Ste
Vierge avec Tenfant Jésus et des saints. — 101, 94, le Titien, le pape
Paul ni; Eeeekomo. — Au milieu, une magnifique table en mosaïque,
&vec les enablèmes des Muses, don du roi Victor-Bmmanuel II.
Cab.IX. A g.: 165, L. Carraehe, Portement de croix; ^8, le
Titien^ Ste Madeleine (portr. de la flile de l'artiste et son prin-
eipal tableau à TErmitage); 153, P. VéronUe, Portrait d'homme. —
100, 96, U Titien, I>ana«, dont U y a des répétitions a Naples, à
Tienne et à Madrid ; Ste Tierge avec l'enfant Jésus et Ste Marie
Madeleine (il y en a une réduction à la galerie des Offices à Flo-
rence) ; au-dessus, 1636, Meole du Titien, Enfant avec sa gouver-
nante. — «102, *^, 105, U TUien, le Cardinal Ant. Pallavicini,
U Toilette de Ténus ; Portrait d'une dame, probablement Ëléonore,
duchesse d'Urbin; 154, Mor&ne, Portrait d'homme, peut-être P.
l'Arétin.
Càh,X. Au-dessus de la porte: 237, Lanffonco, Dieu le Père. —
A g.: ^95, le Titien, Christ; 176, Ann. Carrache, Portrait d'homme.
- 180, Baroche, Portrait d'homme; 267, Schidone, Tierge à l'en-
fant; au-dessus, 257, Baêaoftfrat^y laTiergeà Toiseau; 179, *1643,
U Donténiquin, la Madeleine portée au ciel; St Jean TEvangéliste.
▼itUlM éMlat deef«yi^BM ^ d'AUemagne (Cab. XI à XII). -
Cab.XI. A g. : 469, X. Creinaeh le Vieux, la Tierge au pommier; au-
dessus, *482, A. JCor, Portrait d'homme (1550); ^466, Lueaede Leyde,
Jésus et l'aveugle de Jériaho, triptyque (vers 1531), tableau qui est
par les dlmen^us et la clarté du coloris l'œuvre capitale de ce vieux
maître hollandais, dont les peintures sont rares; au-deesus, *4S0, 481,
A. M^, Sir Th.. Qresham et sa femme (vers 1570); 478, *479,
J. van Scorel (Ch* Amberger?), portr. d'un jeune homme et de sa
femme, fins et d'un beau coloris; au-dessus, 474, B. van Orley,
Descente de croix; 462, L. Cranach le Vieux, le Cardinal Albert
de Meyence (1526); 449, Quinten Maisya, la Tierge triomphante;
476, Ooêteaanen, Une confrérie d'arquebusiers, peinture commune,
mais bonne composition. — 415, M. v. Covle, Annonciation ; *487,
Pourbue le J*, portraits de trois hommes ; *48ô, Pourhm le Vieux,
portrait d'homme; 445, Roger v. d, Wey^den, St Luc peignant la
Ti<»ge; •443, /. v«i» Eyek, l'Annonciation (vers 1433); 486, Pour-
bue U V., portr. de femme. — A la fenêtre , sur un support isolé :
128 ///. R. i2. ST-PÉTERSBOURO. Efmitaga.
460) !>. Cranach le Vieux, la Vierge à 1« tonnelle; 456, Gérard
David{?)j le Christ pleuré, au milieu d'une guirlande de fleurs.
Cab. XII: A g., au-dessus de la porte: 477, Ooêhaimét^, Une
confrérie d'arquebusiers; 1717, Gortzius, portr. de G. fiautappel;
au-dessus, 46S, Cranaek le V. , Frédéric le Sage, électeur de Saxe
(œuvre d'atelier) ; 1718, OorMus, portr. de Mme Hautappel. —
1692, P. Brueffhd le K, Noce de village; •461, Orcpnach U V., Vénus
et l'Amour, bonne œuvre de jeunesse (id09). A la f^néfre, sur un
support: 466, A, Hûlhein, portrait d'homme; ^444, J, van Epck,
diptyque avec le Crucifiement et le Jugement dernier ; 1783, Rotten-
hammer, l'Eté; 469, X Oossaert {?), Ste Famille; 508, Elshtimer,
Torét ; 1796, Wittewtièl, Jésus bénissant les enfants. — Nous retra-
versons le cabinet VIII pour aller aux troi« derniers
Cabinets itatieni (v. p. 127). — Cab. VII. A la fendre, sur un
support : **1 667, Raphaël, la Madone ConnestaMle, de Péronse (id03),
acheté en 1870 par Alexandre II pour 310000 fr. ♦♦39, SaphaiTl,
St Georges, de 1506, commandé par le duc d'tlrbin pour Henri VII
d'Angleterre. — Au-dessus de la porte , 20, IVa Bartoloinmêo , la
Vierge avec l'enfant et des anges. — A dr., 71, B, Imim, la Vierge
à l'enfant; *58, Jides Romain^ Dame à sa toilette, dite la Foma-
rîna; ♦♦1666, Raphaël (attr. aupar. au PéfUgva), triptyque^ le Cm-
ciflement, la Vierge et St Jean au milieu, St Jérème et la Madeleine
sur les volets; 82, le Corrègej l'Assomption, esquisse du milleti de la
coupole de Parme; 27, Frandahigio, portr. d'homme; 37(?), •^,
40, Raphaël, Vierge avec Joseph imberbe; Vierge de la maison
d'Albe (ap. 1508) ; portr. d'un vieillard (vers 1506). — ♦74, B, LtHni,
prétendue Colombine, tableau célèbre attribué autrefois à Léon, de
Vinci. ^ Au milieu, Enfant mort 9ur un dauphin, marbre par
Herfe d^Ancâne (?), d'après un dessin de Raphaël.
Cab. VI. A la fenêtre, sur un support: ♦13a, Léon, de Vinci
(?), la Madone Litta, des plus charmanteâ; ♦St, lé Corrèpe, la Ma-
done del latte, dont il y a des variantes â Kotiie et à Budapest
(vers 1519). ~ 1, Verrocthio (?), la Vierge et TËnfiant; ♦U, école de
Léon, de Vinci, Ste Famille; ^1675, Cima da Conegliano, TAn-
nonciation (1495); ^24, A. del Satto, Sfe Famille; 1660a, b, Aiadre
de Castagno, volets de triptyque, k dr. le Baptême, à g. la Con-
version de Constantin le Gr. ; entre ces deux, ♦1674, Fra An^ico,
fresque de Florence, la Vierge avec l'Enfant, St Dominique et St
Thomas d'Aquin. — 15, école de Léon, deVinH, portr. de femme;
*3, Sandro Botticélli, Adoration des mages, préâelle riche d'une
composition et d'un coloris des plus charmantts; 6, Biètolo, la Vierge
et l'Enfant; 4, XHma da Conegliano, la Vierge avec l'Enfant et deux
saints. — Ebauche de Michel^ Ange, un enfant, en marbre.
Cab. V: fresques de V école deRaphaél, Bronxée de la renaissance
et autres. Au milieu, le modèle de la statue équestre de Louis XIV,
par Qirdrdon, qui était sur la place Vendôme à Paris et fut dëtraite
en 1791. A côté, à dr.^ vieille copie du Tireur d'épine du Capitele.
PHniure». ST-FJÊTïatSBOURO. ///. i2. t9. 129
Lft salle XXIU, k côté, renfenue ks pierres grsvées (p. 137). ~
Noos zetimTersoiis encore le csb. VIII, pnis U selle II.
nr. faile des ttattnt etpâgnola. — A g. de l'entrée, 400,
Moralèê, le Vierge. — An mnr de g.: *369, MttrillOy Ste Famille,
remarquable par la llneese de la composition , le sentiment et le
fini de la tonclie, peinture snr bois; *364, A, Cano, Vision d'un
deminicain *, Mnrillo, 368, le Repos en Egypte ; 361, l'Annonciation ;
«a-deeeus, 360, la Bénédiction de Jacob, pleine de sentiment;
345, le Cmciilement; **367, le Repos en Egypte, composition qui
rappelle Palma , les figures d'une rare beauté , le coloris cbaud et
brillant ; au-dessus, ^72 , TAnge déllyrant Pierre de la prison ;
365, Si Joseph et TEnfant; *378, Jeune paysanne avec des fleurs
et des fruits ; *359, TEckelle de Jacob , composition animée et aux
tons dorés ; *377 , Jeune garçon avec un chien, d'une touche éner-
gique et d'une grande finesse de ton, comme le n^ 378; 416, PeredOy
Nature morte; 363, MuriUo, Adoration des bergers, trop sombre.
— Au mur transYersal: 349, Zurharan, 8t Laurent ; *d62, MuriUo,
llmmaculée Conception, des derniers temps de l'artiste. ~- Au
long mur de dr.: 420, *418, Vela»qU€Mj Philippe IV d'Espagne;
lonoeent X, étude de tête pour le tableau du palais Doria, chef-
d'œuTre de premier ordre ; **371, Mwrillo, l'Assomption, encore
supérieure au célèbre tabteau du Louvre par la naïveté de Tez-
pressîon, la finesse du coloris, et le bon état de conservation ; 374,
Mort de l'inquisiteur Pierre Arbuez; 373, Vision de St Antoine;
sans a®, Velasque», Gai repas ; au-dessus, M21 , Velatguet, le Pue
d'Olivann, ministre de Philippe IV ; «331, Martyre de St Sébastien,
d'une grande noblesse; MiU, Velatqutt, Philippe IV d'Espagne
jeune, portrait en pied, d*un fini relativement remarquable, chef-
d'œuvre de premier ordre. — Au mur transversal : 402, 432, CoeUo,
Marguerite de Parme, la Madeleine; 355, A. Cano, portr. de l'ar*
tiste. — Galerie Raphaël, v. p. 137.
Nous retravffirsons maintenant la salle des maîtres italiens (II),
pour voir celle de l'autre côté.
ni. i«lU dM IlMuadf et des HoUanéiôs. L'éclairage est mal-
lieureus^ment insuffisant. Du côté de l'eutrée, à g. : *616 , A. van
Dyek, portr. de lord Phil^pe Whatton, un chef-d'osuvre (1632);
**576, Bubtm, Hélène Fourment, sa seconde femme, une des plus
belles peintures de ses dernières années; au dessus, *634, A. van
Dydi, portrait de deux Jeunes Anglaises; *Ô78, Bubens, portr. d'une
dame âf ée (vers 1628) — Coté gauche : *609, A. van Dyck, Charles I^^
d'Angleterre; au-dessus, *6Ô3, /. Jordaens, portr. d'homme, plein
d'humour et de fraîcheur; ^603, *610, 618, A. van Dyck, la Vierge
aux perdziz, un.de ses tableaux religieux les plus saisissants et du
plus magnifique coloris; Henriette d'Angleterre, digne pendant du
n** 600 pour la noUesse des figures (vers 1638) ; au-dessus, Elisabeth*
et PhUadelphie Wharton ; 4840, Jac, van Oo9t, David et la tête de
Biedeker. La Kassie. 3« édit. ^
130 IILR,12. ST-PÉTERSBOURG. Ermitage,
Samson ; *635, A. van Dyckj Suzanne Fourment et sa flUe Catherine,
chef-d'œuvre de ses premières années , exécutée sous Tinfluénce de
Rnhens (vers 1620); 611, A. vanDydc, Guillaume d'Orange, enfant;
617, A.vanDyck, Sir Thomas Wharton (vers 1639). — Au mur trans-
versal: *Ô52, *ôôO, Ô51, i^ubenj, Persée délivrant Andromède (vers
1612-1615, autres à Berlin et à Madrid) ; Bacchus (vers 1637-1640):
Bacchanale; 664, Ph. de Champaiffiie, Moïse; ôiQyRtibens, Descente
de croix, la figure du Christ est due au maître, le reste du tableau à
ses élèves (vers 1613); 632, A, van Dyek, portrait du médecin
L. Maharkyzus. — Côté droit: 591, *579, 554, Bubent, Pastorale:
Camériste de la grande- duchesse Isabelle; le Tigre et TAbon-
dance, dans le genre des Quatre Parties du Monde qui sont à Vienne *
(vers 16iO); au-dessus, 642, C. de Vos, Une famille à la prome-
nade ; 585, Rubens, Un moine franciscain ; au-dessus, 581, école de
Rube7i8 (A, van Dyck?), portr. de femme; *535, Rubem, Abraham
renvoyant Agar , petit chef-d'œuvre de coloris dont il y a une re-
production à Londres (Grosvenor House; vers 1625); 608, A, van
Dyck, St Sébastien; 646, Jordaens (?), Etude de tête de son St
Pierre; 583, portr. d'une jeune dame (vers 1615); ♦607, A. van
Dyck y l'Incrédulité de St Thomas; *543, 536, RubenB, Jésus chez
Simon ; la principale de ses grandes compositions bibliques à TËr-
mitage (vers 1615-1620); au-dessus, Adoration des mages, autre
grande composition (vers 1614), qui a toute la fraîcheur et Tampleur
de ses premiers tableaux. — 626, A, van Dyck, portr. de l'architecte
J. Jones ; au-dessus, *538, Rubens, la Vierge et l'Enfant (vers 1615) ;
•*627, A. van Dyck, Snyders, le peintre, et sa famille, œuvre la plus
achevée de ses premières années, exécutée sous l'influence de Rubens.
— Au mur transversal : 622, A, van Dyck, portrait de Jan van den
Wouwer; **575, A, van Dyck {Rubens?), portrait d'Isabelle Brandt,
première femme de Rubens (vers 1620); *631 , A. van Dyck,
portr. du banquier È. Jabach, parfaitement individualisé, de sa
première manière et dont le coloris brillant est encore tout à fait
dans le genre italien; 628, copie d^aprli A, van Dyck, portr. d'A.
van Dyck jeune; 624, A. van Dyck, portr. d*une dame âgée.
De la salle III, on arrive dans la première salle éclairée de côté.
XVI. Salle dei MqidisAS de Sabetii. — A g. de l'entrée : 559,
1785, 560, Rubens, Philippe XV d'Espagne (vers 1628); Amour filial
d'une romaine (vers 1612); Elisabeth d'Espagne, femme de Phi-
lippe IV. — Côté gauche ; •660, QfMllinus, Ste Famille, dans une
guirlande de fleurs de D, Seghers; en haut, *650, Jotdaens, le Sa-
tyre et le paysan; ^595, Rubens, l'Arc -en -ciel, paysage d'un mag-
nifique coloris , de ses dernières années ; 647, J. van den Hoécke
(pas de Jordaens), St Paul à Lystre. — 1'^ cloison du côté de la
fenêtre : *557, Rubens, esquisse pour l'autel de Stïldefonse, tableau
actùeUement à Vienne (vers 1630); 573, 572 (II® cloison), Ruh^s,
'plafonds de Whitehall, à Londres. — Au mur du fond: •561-566
(563 et 564, 11^ cloison), Rubens, arc de triomphe pour l'entrée du
Peinturée. ST-PÉTER8B0URG. ///. R, 12. 131
ctfdinâl-infaut à Au vers en 1030, témoiguâges brUiuitë de la su-
périonU d« Bobens dans rinTeniion, la composition et le coloris;
567-571 (569 et 570, II* cloison), la «galerie du Luxembourg»,
maintenant an Louvre (1621-1626). II* cloison du cdté de la
fenêtre: ^74, i2tt6«nsy portr. de Cb. de Longaeval, grande esquisse
pleine d'intaUigenee ; 693, Buèenê, la Statue de Cérès couronnai»
psK des Amours , les fleurs par J. BnngKêl U V, ; ôô8 , Bubenêf
esquisses de cinq statues d'empereurs d' Allemagne, aussi pour Tare
de ttiomphe d'Anvers (1635) « 544, la Cène, esquisse du tableau de
la Brera de Milan; 590, cbasse au lion, esquisse du célèbre tableau
de Munich. — CèU droit: *594, 553, Mubtm, les Yoituriers, le
paysage au soleil couchant est de L. van JSouten (vers 1635);
(3ombat des Lapithes et des Centaures. — A cdté de rentrée : 1757,
J. de Mamper, Paysage; 661, OueUinu$, la Ste Famille; 757, Pot-
lenburgh, Bepos en Egypte; *491, L» Lombard, Adoration dos
mages (vers 1550), autrefois à Cassel; 589, Jordaens (et pas do
JZtffrens), trois têtes d'enfants. — Au milieu, un grand et magni-
fique vase d'orlets (manganite).
XIII salle où nous passons par U porte à dr., encore des tableaux
italiens : au-dessus de la porte, à dr., 178, L. Carrache, la Cascade ;
au mur à dr. de la fenêtre, 202, VAlbane, rAnnonciation. En
outre quantité de tableaux du Maratta, du Guide, etc., et quelques
bons paysages de Salv. Rota.
Une porte de coté donne de cette salle sur les cabinets XII-V
(v. p. 128) ; une autre, en face de l'entrée, sur la galerie suivante.
XY. Galerie de Bembnuidt, divisée par des cloisons en 5 ca-
binets.
Cah. A. A g.: •812, •792, Rembrandt , la Fiancée juive ou
plutôt Saskia van Ulenburgh, femme de l'artiste, d'une perfection
exceptionnelle (1634); Sacrifice d'Abraham, les figures de gran-
deur naturelle (vers 1635). En haut, •847, F. Bol, le Savant,
probablement le meilleur des nombreux tableaux de l'artiste à l'Er-
mitage; 809, Rembrandt, Minerve (vers 1650). ^ A la fenêtre, sur
un support: •SO?, 801, Rembrandt, portr. de femme âgée (préten-
due Mère de l'artiste, vers 1640); l'Incrédulité de St Thomas (1634).
— A dr. de la fenêtre: -834: F. Bol, portrait-buste d'un officier;
•♦811, ^799, ^829, 813, Rembrandt, portr. d'un seigneur polo-
nais, donné pour Sobleski (1637), d'une touche extraordinairement
lumineuse ; le Reniement de St Pierre, grande composition magistrale
de la vieillesse de l'artiste (vers 1656) ; poitr. d'une vieille dame (vers
1642) ; portr. d'un Oriental (1636).
Cab. B. A g. : 826, •SOO, Renibrandt, la Balayeuse ; Descente
de eroix, grande oeuvre de ses premiers temps (1634); au-dessus,
837, 8. Koninck (pas d'Eeckhout), Crésus montrant ses trésors â
Selon; 794, 825, Rembrcmdt, la Femme de Putiphar accusant
Joseph (1655); portr. d'un jeune homme; 867, A* de Qelder, portr.
d'an jeune officier. — A dr. de la fenêtre: 831. J. van Cappelle,
9*
132 m. R. 12. ST-PÉTERSBOURG. ErmUagt.
Vue d'une rivière; au-dessus, 840, Q, v, d. Eeckhout, le Savant
(1648); en haut, 856, F. Bol, p^ttt, d'un vieillard (^tendu père de
Rembrandt) ; 864, S. Kaninck, la Parabole des ouvriers de la vigne
(v. Rembrandt n*» 798); ♦819, ♦791,817, •798, 814, ^cwl»rafMi#,poi*r.
d'une jeune dame (16Ô6) ; au-dessus, Abraham recevant les anges
(vers 16Ô0) ; la Toilette, charmant tabUau de genre (16Ô4) ; au-desmis,
la Parabole des ouvriers de la vigne, petite composition très animée
(1638); portr. d'un vieux militaire (vers 1630).
Cah. C. Bembrandt: à g., ♦♦796, Ste Famille, idylle de bonheur
domestique (1645); ^810, portr. d'un vieux Juif (1654) ; 795, la
Chute d'Aman (vers 1650); 822, la Prophëtesse Anne apprenant à
lire à son flls Samuel (vers 1650). — A dr. de la fenêtre: •805,
portr. de vieille femme, traité avec une ampleur étonnante et d'un
profond sentiment; ^820, portr. d'homme (dit le Rabbin ; vers 1645) ;
♦793 , les frères de Joseph montrant son habit ensanglanté , grande
composition d'un effet saisissant (vers 1650) ; ^818, portr. de vieil-
lard, d'une ampleur et d'un effet extraordinaire (vers 1654).
Cab, D. Rembrandt: à g., 821, portr. d'homme (vers 1661);
♦808, portr. d'un calligraphe. qu'on dit être Coppenol (1631); au
dessus, ♦♦804, portr. de vieille femme avec un livre sur les genoux
(vers 1654); à dr. de la fenêtre, 1777, Réconciliation de David avec
Absalon (1642); ^802, prétendue Danaë (1636), figure nue, d'un
goût rare et d'un charme exquis par le clair-obscur et le mœlleux ;
824, portrait d'un vielUard (1654). — En haut, 751, Honthorat, La
gaie musicienne.
Cab. E, tableaux anglais: 1390, Reynolds, l'Amour et Vénus;
au-dessus, 1389, KneUer, portr. du sculpteur Gibbons ; 1392,1a Con-
tinence de Scipion. — A dr. de la fenêtre: *1386, *Walker, portr.
de Cromwell; 1391, Reynoldë, Hercule étouffant les serpents, com-
mandé à l'artiste par Catherine II.
Au long mur, en partant du Cah. K.: en haut, 775, J.-G. Cuyp,
Deux militaires à table (vers 1620); au-dessus de la porte, 747,
Honthorst, le Concert; au-dessus, 748, Honthorst, Charles-Louis,
comte-palatin; 663, J. v. OoU, l'Adoration de l'Enfant; au-dessus,
749, Honthorst, Rupert, comte-palatin; F. HaUy 779, 773, portr.
d'homme (vers 1650), portr. d'un marin (1635); 1126, J.van Ooyên,
la Meuse à Dordrecht (1643); ^770-772, Fr. HdU, portr. de jeunes
gens, traités avec l'ampleur magistrale de la vieillesse de l'artiste ;
au-dessus, ^797, ^806, Rembrandt, Retour de l'enfant prodigue
la plus grande composition biblique de l'artiste dans sa vieillesse,
très sentie et très largement traitée ; portr. de vieille femme (vers
1654); en haut, 869, J. Coningh, Une vieille usurière; 853, F, Bol,
un Vieillard et une jeune femme.
XIV. Pttite galerie , parallèle à celle de Rembrandt et divisée
aussi en cinq cabinets, renfermant des tableaux de Ph, Wo%U9efrtnan,
D. Teniers, P. Potter, etc.
Pehamrêê. ST*P]iTSB0BOURO. ///. B. IS. 133
Cab. E: k g., 1046, «990, ^th, W<mmefm«m, U Coun« au «h«t,
ck«f-4'tt«Tre très riehe et pMn de style, 4et nellleoief eanées de
l'aitûte (veis 1655) ; U CheMe eu levées. - ^1043, Pi. Woutur-
mam, les Dvaee è Heriem, o« l*tei de retmesphire est xt ndu à U
paiBcftlMi; ea heot, ^1133, A. v. A^erdiM^e», une Ceecede eu Nor-
vège (1647); «1017, Fh. WoMMerma», Une me dent les environs de
Hiirùwj qui e beeueoup de nyport erec un beau peyeege de Wy-
outts. — «998, 999, 1704, 1023, Pk. WeiMeermim, Menèfe en plein
air, deux tableaux; les Baigneurs; Escaïaienebe d'evanA-postes. -~
101!l, 1042, Ph. WcufDtfWMn, «se Forge; Paysage.
CkA, D, preaque uniquenent des peintures de Fk. Wouwêrtnan,
entre antne, à dr. : 996, le M an4ge; a««deesu«, 1025, CaTallers d'avant-
postes; 1006, Une route; M(â3, le Retour de la ebasse eu faucon ;
— M040, Seèue d^biver, paysage sombrn; ~ 1000, Une ^eurie;
1020, Combet des troupes Impériales eontre des Tures; ^1029. le
Départ pour la ebasse.
Cab, C, presque uniquement des auvres de David Tenien le
Jeune: 676, Une fête flamande (1654); *674, Kermesse; *677, le
Repas de noce (1650) ; *673, le Corps de garde (1642), d'une grande
richesse de coloris ; 698, Intérieur de cuisine.
Cab, B, aussi des D. Tenien le J. : *^72, les Arquebusiers
d'Anvers (1643), le plus beau et le plus grand tableau du peintre à
l'Ennitage ; â dr., 688, les Joueurs de cartes ; au mur de g. : *699,
Cuisine envabie par des singes ; au-dessus, *969, C, Bega, la Famille
du tisserand.
Cab. A: à dr., 1057, •1054, P. Potier, le Taureau (vers 1651);
au-dessus, des Taches (1651) ; en haut 1059, Camphuisen, la Ferme ;
•1052, P. Potier, la Vie du chasseur, 12 petites compositions en-
levées et en partie très spirituelles, représentant les différentes
espèces de chasse et , au milieu , le jugement du chasseur par les
animaux et l'exécution de la sentence. Potier, *1053, le Départ
pour la chasse, chef-d'œuvre de coloris (1650); *1051 , la Ferme,
tableau remarquable par les dimensions, mais surtout par le fini de
la scène du matin et la perfection du rendu dans les animaux, le
plus parfait des tableaux de ce genre (1649); 1056, Paysage; *1055,
le Chien-loup, de grandeur naturelle (165()). — Au-dessus, 1107,
A. Ouyp, Qrand paysage, malheureusement gâté.
Nous revenons par les salles XIII et XYI.
XYU. Salls Dsa Auubmahds. Tableaux de peintres allemands
des xvii^ et xvni^ s., tels que Lingelbach, Roo$, Denner, Dietrich,
Mûttçêy A. KaUfffmann, etc. Nous continuons tout droit.
XYin. Oultiie «M pente peiAtrea koUmudala. Cette galerie,
qui a des fenétores de chaque c4té, est divisée en 5 cabinets, avec un
passage an nûlleu.
J^ cod..- au-dessus de la porte, 782, B, van der Hei$t, portr.
d'homme en pied, de la dernière année du maStre (1670); à dr. de
134 IIL R, lu. ST-PÉTERSBOURG. EmUtaçe.
rentrée, *778, B, van der Belêt, Une famille liolUndaîse (la Fa-
mille dePotter, d'après Burger) ; au-dessus, 740, 741, J.-M, Miere-
velt, portraits ; *779, B. van der Helêt, grand portr. de famille (1652) ;
•♦870, ♦874, 0. Terborck, le Verre de limonade, chef-d'œuvre par-
faitement conservé; la Leçon de musique, malheureusement retouche.
— A g., ^777, B. van der Belst, la Présentation de la fiancée, un des
chefs-d'œuvre de l'artiste (1647); en haut, 601, Th, RombmUs, la
Partie de cartes; 766, Breenbergh, Un sacrifice (1631); 761, C. Poe-
lenburgh, Diane et Oallisto.
2* eab.: à g., 952, ♦945, A. van Oitade, Un cabaret, Fête de
paysans (vers 1642); ♦962, J. van Oêtade, paysage d'hiver; 939,
♦938, 940, A, BrouweTy Rixe de paysans, Scène de cabaret, le Joueur
de flûte ; ^947, 948, 950, A, van Ostade, Un musicien ambulant, Une
vieille femme, le Boulanger; ♦915, '♦♦916, Fr,van MiéHs, le Lever
d'une dame hollandaise, le Déjeuner d'huftres, peut-être l'œuvre la
plus achevée de l'artiste, bien que sa première (1659); ♦dôO, P. de
Hooch, le Poisson, excellente toile ensoleillée; 873, G. Terborch, le
Messager rustique. — A dr., ♦971, Bega, Intérieur rustique; ♦909.
910-912, ^913, O. Dou, la Dévideuse, Baigneuses et Baigneur, la
Liseuse; ♦♦880, ^881, ^878, Q. Metêu, le Déjeuner, œuvre déli-
cieuse ; le Bepas de famille, qui était peut-être encore supérieur au
D^euner avant une mauvaise restauration; la Malade; 858, N. Maes,
la Dévideuse, malheureusement gâtée ; 882-887 , Ç. Netscher , bons
portraits.
3*caft.;àg., ♦l 138, ♦l 148, ♦l 142, ♦l 140 (?),/. van iîuMda«^, la
Forêt, excellente composition de sa vieillesse; Vue de Grœningen,
pleine d'effet (1647) ; Route dans un bois, Ciel orageux ; 1 134, A, van
Everdingen, Site de Norvège; ^1104, B. Cuyp, Bétail au pâturage,
œuvre de jeunesse; ^1125, A. van der Neer, Une ville hollandaise
au clair de lune; ^1143, J. van RnUdael, le Chemin sablonneux,
grande œuvre de jeunesse (1646), qui n'est guère surpassée pour la
fidélité à rendre le plus modeste coin de terre; ♦llOl, A. Cfuyp, Bé-
tail au bord de la Meuse. — A dr., ^1147, J. van Rùiidael, paysage
montueux, chef-d'œuvre de sa vieillesse par la poésie et le gran-
diose de la composition; 1184, S. de Vlieger, marine (1624); ♦1111,
J. WynanU et A. van de Velde, paysage avec un troupeau; ♦ÔIS.
J. Brueghel, paysage avec une forêt, chef-d'œuvre (1607); ♦llOô.
A. Cuyp, Mer calme au clair de lune; ♦1145, J. van Ruisdael, la
Cascade, grande et riche composition; ♦H 17, A. van der Neer, Un
hameau dans un îlot de la Meuse, le plus important de ses nom-
breux tableaux ; sans n*^, Feters, Vue d'une rivière.
^ cab.: à g. ,^889, J, Ochtervelt, l'Achat d'un poisson (1669);
900, ^897, ^898, J. Steen, sans n^ le Marchand de bagues; la
Partie de trictrac (1667); Une fête d'été; les Buveurs, de la plus
grande finesse, dans son ton noirâtre original; 892, /. Ochtervelt,
le Déjeuner; ♦élS, Fr. van Miéri», portr. d'une dame blonde (1665);
1252, ♦1253, Jac. van Loo, le Concert, la Visite. — A dr., ♦1209.
PeiniuM, ST-PÉTER8B0URG. ///. R. 19, 135
*1206, J. van der Hêyde, !• Ckàtoaa; 1a Porte d« Hariem à Amiter-
dam, de 1* plas grande perfeetion; 1204, Dirk van DéUn^ Entr^
d'oB p«ltti8 (1667).
^ eéb.: à g., *11Ô4, 1153, /. van der Ifeer van ffaarlem, le
Village kollandAis, paysage; **1185, ii. van Everdinpen, Une tem-
pête d«ne le port de Fleesingue, d'un effet grandioee. — A la fenêtre,
six petits paysages de J. van Oeyen, — 17 grands tableaux de S. Ber-
ekem «S de JT. Ihi^ardiny parmi les^^ts il n'y en a pas de premier
ordre, mais an l'on remarque le n^ 1076, de Birehem, Une halte
de dusseus, et à dr., MOBl, Site d'Italie (1656). ~ 1062, A. van de
Vdde, la Troupeau, grande composition (1671). — Au milieu, un
magaiflqua Tase de Ja^e avec anses en brome doré; deux vases
d*agata al d'antres rases.
XIY. Sai<lb ov ooih, surtout des natures mortes des écoles
hoUandaise et flamande: 1312, 1314, 1815, 1317, •1320, Fr.
Sn^dêTi, grandes natures mortes; *1339, M. d* H<mdekoeter, Divers
oiseanx dans un parc, répétition de la plume flottante du musée
d'Amsterdam ^ 1347, «134^, /. Wemix, Trophées de chasses ; 1355,
/.-!>. d€^ Hetm, Bouquets de fleurs; 1359, Mignon, idem; 1877,
Vtrettdad, Couionne de twiis. — Mercure, par von dot LaunU». Deux
grands Taees en malachite. — Qalerie de Piene le Qrand, v. p. 137.
XX. XmIo fna^iia»! ouvres principales. — Du côté de ren-
trée, à g^: 1487, éeole de (Mouetf.fortt, de Marie Stuart, peint au
château da Potheringhay et le seul authentique, légué par le prince
LebaaoT. — Au mur principal: ^1413, **1414, Poussin, deux
pendants , Paysage avec Polypbtee et Vue d'une rivière en Italie
(1648) , ehefi^-d'ffiwre da composition et de coloris , presque sans
égaux; en haut; ««1428, ••1429, 1430, 1431, CI. Lorrain, les Quatre
Heures du Jour, paysages italiMM aux ciels vaporeux et éclairés de
manièits tontes dÎBéreiiies, les deux derniers malheureusement beau-
eoup noitcis par le temps; •1400, Fouuin, Triomphe d'Amphitrlte,
chef-d'œuvre par le «di&rme des mouvements, le coloris et la beauté
desflgiues ; •1304, A\ Fouamn, Moïse frappant le rocher (1642) ; 1406,
iY. PoiwssA, la Continence de Scipion. — Au mur transversal: en
baut, ••1435, a. Xorrain, Port d'Italie; 1537, Lar^t/^ure, Prépara-
tifs de fêtes à rhôtel de ville de Paris ; •1438^ Clamât Lorrain, pay-
sage d'Italie avec Apollon et Macsyas. — Aux fenêtres 1 et 2: •lôlS,
/. B. Qr€use, portr. d'un ieune garçon; •1520, Qroute, la Mort du
paralytique, un de ses chefs-d'œuvre; sur un support isolé: •1516,
FragOnard, les Snfants du paysan ; sans n^, Fragonard, le Baiser.
- Aux fenêtres 3 et 4: 1506, 1508, Lancret, le Concert; r£té;
•1513, 1514, Chardin^ le Bénédicité, la Blanchisseuse; sur un
sapport isolé: Gérard, la Jeune mère; à Tatelier. Aux fenêtres 5
et 6: 1797, Fr, Boucher^ Paysage. — Paris, par Canova. Deux
grands vases en lapis-la^uli, avec ornements en bronze doré.
XXI. Seolt TUHe. — Du côté de l'entrée: 1571, A.-/. Xvanov,
(1775-1827), Episode du siège de Kiev (933); 1593, A.-A. Ivanov,
136 ULR^lS. SÏ-PÉT£a(8BOUR0; ErmitOffe.
(1806-1858), 1«» Christ eiUMadeUiiift; 1^8, U.-N. Fori^Mv (1787-
18ÔÔ) , IntérLeoi de VéglÏM du Golgotb*, remuquable pat la per-
spective; à g., 1626, I,'C. Aïvaiovsky (ué en 1817), la Mer Noixe;
160i, F.' M. Matveuv (1758-1826), le Lac Majeur. — €ôté«aucbe :
1619, Sylv.-F, Chichédrinc (1791-1830), Yua de Borne, pleiae de
hardiesse; 1631, til.-P. WUUwtUde (m. 1817), YaedeVladikavkaz;
1567, A.-P. La$mnko (m. 1773), la Pêche miraculeuse; 161i,.i4.-0.
Orlopêky (1777-1832), Use cote; 1632, A.-P. BQgoUoubitv (m. 1896),
Foice à Amsterdam; 1575, A^-É. Ugorov (m. 1^1), la Flagellation,
dessin corred, coloris fsible, mais harmonûMix; 1622, L-C. Aîva-
aov9ky, Vue d'Odessa; 1633, F.- A, von MoUer, le Portement de
croix. -*- £n face de l'entrée: 1568, 1568, (?.-/. Ougrioumov (1764-
1825), Prise de Kazan, l'Ëlection de Mich^-FéodororiAch Komanov.
— Scuipturas: JBtav0Mt^r, Vénus «t faune; Kotlovsky, l'Amour;
KuLfnentky, le Premier pas et le Petit sculpteur.
XXJI. ËooitB BUS8B (suite). -^ Du. côté de Pentrée: 1582, A.-O.
Kiptemkfy (Ad. BchwaàU; 1783-1836), excellent porto, de Thor-
valdsen; 1574, A.-JS. li^gorov, Ste Famille rappelant RaphaiSl; s.n",
S,-F. Cktck^drine, paysage; 1573, A.^e,VMt$ianov (177Ô-1847),
Jeune paysan russe, compositieia sympathique; au*des9«a de la
porte, 1579, F.^iT. Soêsonov, Dmitry-Donskoï sur le champ de b&-
taiUe deKoulikoTo (p. 348); 1594, T.-A, ^ ikff (1895-1877),
Jeune fllle au bain; s. n^, *Ô.-£. Makevsky, Danse nocturne des
nymfbes. — Gôtë gauqhe? «1590, iF.-A. Brw»i (180i'*1875), leSer-
pent d'airaân, très grand tableau, cependant tfès ^soigné; s. n^,
S.'F, OhUkédHnê, Cascade ; *1Ô80, ^.-P. BnOi^» (1799-1852), le
Demierjonr de Pompéi, son oBUTre capitale; 1598, F." M. Matvéiev,
EnTirons de Berne. — £ki< face de l^etitrée: 1585, P.-V. BoêHn,
Suzanne au bain ; 15-72, />••/. Jvtmov, Marfa Possadoitsa (p. 243) ;
s. n^ «e.tf. MiAovikyy Rue du Caire. •- fintre les feuéties: 1597,
F.-L AÂtzéi«v (1753 -r 1824; le Ganaletto tusse). Vue de Moscou
(Kremlin; p. 258). — Sculptures: Satyre, Socrate mort, Christ,
Ivan IV, par Amtohoi$ky, r-f Deux candélabre» en Jaspe gris foncé.
Les trois salles suivantes contiennent les médailles, qui forment
une collection très riche, comptant env. 2<X),000 pièces. On ne
peut la visiter qu'après en -avoir demandé la permission. Conser-
vateur eU chef: M. /. d^Iversen; conservateur M. A. de Markov.
ire fljLLLK., qui aune sorte de galerie avec dôme eolannetf monolithes
de granit gris de Finlande, à laquelle on arriye par un eseaiier de fer.
Vitrines avec les plus anciennes monnaies russes, parmi lesquelles 5 )pièces
d^or de St Vladimir; argent en 1>arre de Kiev et de Kovgorod; monnaies
de ièr du temps de Catherine II. Autre vitrine ; monnaie de euivre d^Ié-
katérinebourg, 2 plaques de roubles de Oatl^erine I'®^ un pqloupoUinnik
(1/4 de rouble), des pièces de 10 kopeks, etc. Puis environ 8000 pièces
russes à partir du grand-duc Dmitry Ivanôvitlch. Des monnaies des ré-
publtçLues de Kovgorod et de Pskov, des princes de Tver^ de Sévérie, de
Galicie, etc. Ducat hongrois 4e Jean III, Série très eoi^plete des monnaies
depuis Pierre le Grand. Médailles, surtout reifiarquables par leur grandeur.
Collection des décorations et des médailles militaires russes. Biches col-
lection de monnaie de Pologne et des provinces baltiques. Homiaies slaves
MééaUUg. 3T-PÉTER8BOtJRQ. //#. R. 12. 187
vaUfaà de Seiirte. MmuuiM âtliëaieniiet 4e 1* eoUeetlOD* Be«lë. Hob-
Mle« teetvfeiiBet d« eonte Ténrtkf. Dans r<rfmte, à dr.^ !«• oMattâlei
MudinaTee ^ «a Mittea, les iMMiiiaiet •HeauMdetff àf.., !•• monaftiet dee
Piys-Bae et de HoUmade. Am ndlieu, deemoniiaiea du reyeanM d« Beepàore.
ne ftALLB. A g., dea« de iMaies Ttirinet, le« mottoelee de Portogel,
ë'Bfpafne, defliiiM», deFranee. la idupart de la riehe eolleelion Heieael.
A dr., cellee de Pnute, d'AaIrfebe, d^Aaglelerre; Mit eav. 1060 pi^s
dn teaipe d^BIhelrtd II, trowéei eaBoatie. Aax nnèCre», dee monnaie*
de Torwe de KaUe et de partiealiers. Bn taee , eellea de Bavière et de
IBP 8ALUB, MMibre: am ndUeu, les monnaie* da}ro]raame da Pont;
ie Ions dee mure, lei monaaiee emérieaiae*.
Les riches coUeetio«s des monnaies orientales se trouvent devant
les fenêtres de la salle suivante.
XXT. GAUttiB Raphabl. Copies des Loges de Rapkael au Va-
tican , exécutées vers 1770 par le peintre tyrolien Christophe Un*
teriierger et achetées par Catherine II, pour la somme de 45,000 flo-
rins. — Entrée du côté de la salle des peintres espagnols, v. p. 129.
— Nous tournons à gauche.
XXm. 8ai»lb DBS PiBBnt oaAvftss. Cette salle est oeeapée presque
uniqttement par la célèbre eolleetion du due d*Orlëans, achetée par Ca-
therine n. Itttailles et eamées dans des vitrines en pyramide et plates,
et à eôfé des intailles des reproductions en plâtre. A mentionner surtout
à g. de rentrée, dans la 3® ritrine, le cmnét de la Malmmliûn ou le cwnét
Goiuagmey oh sont repréMntés, à ml-eorps, Ptolémée I*^ et Arsinoé, sa
soeur et sa femme; à côté, un autre nand camée représentant Tempereur
Trnjan et la Fortune d^'Aotioche. Obélisques en verre avec des vases
précieux, des bracelets ornés de camées, etc. Ifagniflques meubles des
appartements de Catherine II, sortant en pariie des ateliers des frères
Rœntgen, de Keuwied. Dans le fond de la salle, une horloge à musique
jouant Tonverture de «la Clémence de Titus* et autres airs de Mozart.
Cette horloge, faite par J.-6. Stresser, de 1793 à 1801, a été achetée par
Alexandre I^^ pour WOOO r. Dans les embrasures des fenêtre», deux vi-
trines avec des pierres précieuses d*Orient.
Pr«mittr Xraitage de Oftthftriae XI. — Entrée par la XIX*^ salle,
sous Tarcade (v. p. 87). Conservateur en chef: M. A. de Kounik.
I. OALBBia TEAvsvBasAtE, vues dc 8t - Pétersbourg : 1" de Oiui.
VaUritmi, du temps de rimpératrice Elisabeth, le Palais (THiver de Pierre
le Grand, aujourd'hui théâtre de TErmitage*, TAmirauté, entourée de
murs, et le grand oalais d'Hiver en bois, démoli en 1754: les Rives de
la Kéva, etc.; — y de B. Paterton^ du temps de Paul !«' et d'Alexan-
dre I®', entre autres, le Palais Michel; — 9" A^AlexHev^ le Pont St-Isaac,
vu de nie de Yaisily, etc.
n. LoneuB OALsais, à dr., divisée en S parties.
A. Oalerie de Pierre le Grand. Entre les fenêtres, des tableaux de
maîtres hollandais et allemands, acquisition de Pierre le Grand. En
face, les portr. des ancêtres de Pierre, autrefois dans son palais d'Hiver ;
puis Catherine I'®, le malheureux tsarévitch Alexis Pétroviteh, la prin-
eesse Charlotte-Sophie et les autres enfents de Pierre le Grand; des con-
temporains, de ce prince, entre autres Menchikov, Yass. Dolgorouky, Chéré-
métiev, Gordon, etc. Au milieu, un grand lustre en ivoire, fltit par Tem-
perenr Ini-même. A dr. , à l'entrée, des longues-vues, des échantillons
de bois de forme bizarre, des vitrines avec des monnaies et des médailles.
Une armoire hollandaise sur laquelle se voit l'histoire d'Assuériis et
d'Estber et qui contient des robes de chambre de Tempereur. XTne armoire
vitrée avec des objets en bois et en ivoire, tournés par Pempereur lui-même,
entre antres un cheval de boiS; puis des ustensiles de verre. Ivoires
138 IH,B.12, ST-PÉT£RSBOURa. Premier Ermitage.
achatés en Hollande. Autre armoire vitrée avee des instmmenta de ma-
thëmatiqQes, d'astronomie et de ehinirgie. CoUeetion de dents arraehéeB
par Temperear Ini-mêpie. Beaucoup de eannes, dont une en fer.
Au MILIEU DU MUH. Pierre le Grand assis sous un dais , figure en eire
exëentée par lUutr^Ui. Toilette de éouronnement de Catherine I^ (7/18 mal
ITM), brodée sous la surreillanee dé Timpératriee même; gros de Tours
bleu-elair brodé d*argettt; bas rouges, flehu et manebettes en dentelle
fine. — Couteau de chasse donné par Auguste II de Pologne. — A côië,
deux masques en plfttre de Pierre, et deux tableaux peints par Tanhauer,
représentant l'empereur sur son lit de mort. — Au mur, des émaux^
Pierre entouré de sa famille, par Mardeféld, ambassadeur de Prusse.
Armoire vitrée contenant de Targenterie et uM coupe en or avee les
armes de Yiborg, présent de cette ville à Tempereur. — Armoire vitrée
avec la bibliothèque de Pierre le Grand.
A la porte, d'autres longues-vues, une grande table ovale avec le
buste en eire de Pierre, donné par lui au cardinal Ottobuoni. Sa phar-
macie de campagne.
Divers tours et des médaillons faits sur ces tours. Sur une armoire
une poupée représentant l'hôtesse de Pierre le Gr. à Zaandam. Le pupitre
de l'empereur et, au-dessus, son portrait en mosaïque, exécuté par le célèbre
Lomonossov. Dans une vitrine, le cheval de Poltava (itaal empaillé), un
chien-loup, deux dogues danois, parmi lesquels la célèbre Lisette, avee
le collier sous lequel Catherine avait l'habitude de placer les suppliques
adressées au nom du chien. Calèche vernie, aux roues très larges, qui
servait aux promenades de l'empereur. Chaise à ressorts. Beproduetion
de la maison que Pierre habita a Saardam. Au bout de la galerie, une
armoire vitrée asses-basse contenant des ouvrages en bois et en ivoire faits
en partie ]^ar l'empereur.
B. Gabinet dn faon, au milieu, ainsi nommé d'un automate en bronze,
fait à Londres par un mécanicien prussien, et acheté par Potemkine, qui
l'offrit à Catherine II. Quand on remonte le mécanisme, le paon tourne
et fait la roue. Le coq voisin chante trois fois et le hibou remue les
yeux en frappant sur des clochettes. L'horloge est dissimulée dans un
champignon.
Aux murs, de grands cadres avee de nombreuses miniatures. A dr.
de l'entrée, un portrait en émail du prince-électeur Frédéric III de Bran-
debourg, offert à Pierre le Grand lors de son séjour à Eœnigsberg en
1697. Napoléon!^' dans son costume de couronnement, Gustave- Adolphe
et Charles-Jean XIV de Suède, beaucoup de princes et de princesses de
Prusse, de fiesse, de Brunswick, etc. — Cadre à g. de la porte t-rempe-
reur et les archiducs d'Autriche. Auguste II et Auguste lÛ de Pologne.
— Cadre entre les fenêtres qui donnent sur le jardin, à g., l'Estoeq et sa
femme, la princesse Dachkov, présidente de l'Académie; Salv. Bosa, G.
Netscher, Adrienne Lecouvreur, Sal. Gessner, etc. — Cadre à dr., entre
autres, le grand électeur de Brandebourg, sur un char de triomphe
traîné par quatre chevaux blancs^ la Hort de Germanicus, l'un et Pautre
par les frères Huaut de Berlin.
Cadre à g. à côté de la sortie: le Grand-Electeur, Louis XIV, Char-
les XI de Suède, Menchikov, Maurice de Saxe, etc. — A dr. : Charles I^'
et Henriette. d'Angleterre , Cromwell , le général Horeau sur son lit de
mort, etc.
Grand cadre en face de la fenêtre: portraits des souverains russes
de la famille Bomanov, première partie, par Benner. — Cadre à g. à
côté de la fenêtre : Pierre le Gr. , l'empereur Paul, en grand-maître de
l'ordre de Malte, Alexandre I^'^ et son frère Constantin enfants, d'après
Brompton. Cadre à dr. : la femme et les filles de l'empereur Paul. —
Grand cadre avec la seconde partie des portraits de la famille Bomanov,
par Benner.
Cino vitrines avec des tabatibsbs. Au milieu (15), des tabatières
ornées ae diamants et de rubis, d'autres avec des portraits, etc.
A dr. (11), des tabatières en or, en laque, en cristal de roche, etc.,
l'une d'elles ayant la forme de la chapka, coiffure de la célèbre garde
Premi€r ErmUagt. ST-PÉTER8B0CR0. ///. R. V2. 139
du eozpft. A f. (10), été UlMrtièrcf à miiii*tur«*, dont use, par JU^ram-
b€rg, représentent U petite «niée da Holatein de Ptenre UI. MAfalâqoe
boite à ém*U bien, «Tee le portrait da •aitaa Xfthaoud II, oCéHe par
loi, avec on dàâle, à rimpdratrice Alexandra FéodoroToa.
X la fenêtre» dlTeitea tabatière* en iToire, porphyre, etc. A edté (14)
àta talMtièrea en attte, et«. Bn liMe (Ifi), dee tabatlèree et des poifiiéee de
eauiee en poreelalne, en jaepe, avee pieriee préeleneee, ete.
C. 'Paie lie éea elijete pgéeka» ayant appartean à la fanille impériale.
Les miniatnree <|a*on voyait aapûavant anx piliere ont été proviMire*
ment enleréee. — À rentrée, aenz hantes toilettes d*ar|«nt faites à
AvgslMmrg ponr la tsarine Sophie AlezéleTua, sesar de Pierre le Ohrand.
(ySri DBOiT. — Anm&irt fâ: Arfenterie, plats, eonpes niellées, gobelets
en noix de cocos*, nantile arec dessin à la pointe; grand plat avee la
bai^lle d* Alexandre et de Darius t deux emebes, l*ane d*eUes avee Taigle
des Badsirill; deux grosses gonroes en argent, offertes par les Pays-Bas
m tsar Alexis Ifikiiaîloviteb et quatre salières en forme de Taisseanx.
Armefrw IS. V^ teblette : plat arec la rencontre d'Bsatt et de Jaeob,
antre plat arec les armes de Biga, quatre eonpes en forme d*antmebes,
denx Balièi«a en forme de Taisseanx , onvrages allemaads. — 9* tablette :
cuvette et a^aière de Jeaa<9ierban (3antaeniène, voïvode de Moldavie;
corne à boire polonaise, autre corne en verre, de Jean Droleehagen, avec
les quatre évangélistes et des caractères eonllqnes. ~ 8^ teblette: belle
coupe ornée de coquillages, cadeau de Frédéric IV de Danemark à Pierre
le 4r.; macaiflqne coupe avec un cavalier sur le eonverele; denx coupes
à anse de nwme «yttndrique, faites en Allemagne an xvt« s. Bn bas, deux
gonrdes superbes- ^e- la un dn xvi^ s.
Armoire 19: argenterie; deux magnifiques amphores de la fin du xv* s. *,
grand plat avec la lutte des dieux et des Titans , autre plat avec Tentre-
vne de Salomon et de la reine de Baba; deux grandes coupes à anse de
forme cylindrique, faites en Allemagne au xiv^s.; coupe dorée ayant
la forme d*nn coq, cruehes, aiguières, etc.
Armoire 17: toilettes en or des impératrices (Catherine 1'®, Anna Iva-
novna, Elisabeth I*^, et (Catherine n. Au milieu, une glaee .encadrée
d^or de rimpératrice Anna, des coffrets, des bottes, des candélabres, etc.
Armoire IB: coffret en vermeil fait à Cracovie en 1533, orné de camées,
de perles et de pierres précieuses, donné par le roi Sigismond I^' à sou
uni le prince - électeur Joachlm I^' de Brandebourg et portant leurs
armes; coffret en cristel orné de turquoises, d'almandines , etc., fait à
Augsbonrg; coupe faite d^nn coquillage et d'un gros escargot émaillé,
avec les armes et le titre du Orand-Blcct%ur ; figures faites de perles
énormes, par les Dingllnger, de Dresde; coffret orné de pierres fausses,
fait à Augsbonrg; coraux de Sicile.
Jrmeirs itf.* bijoux, bibelota; glaces, montres, coupes à médaillons en
lapis-lasttli; vase en lapis-laxuli et émail.
Armoire lé: cristeux de roche; coupes avec les armes et le nom des
rois Frédéric I®' et Frédéric - Ouillaume I^' de Prusse, offertes à Pierre
le Grand; coupe à boire en forme de crocodile; coupe en cristal de la reine
Anne de Clèves, femme de Henri VIII d* Angleterre ; grande coupe à
firuite ornée de pierres précieuses; petit tonneau avec une bacchanale,
ouvrage italien.
Armoires 13: ivoires; pièces d^un jeu d'échecs, faites en France du
temps de Charles IX; bas-relief représentant Tamour maternel, encadré
de lapis-lazuli; six magnifiques cruches. Qrand plat avec des scènes de
chasse, ouvrage allemand du commencement du xvii^ s. . . .
Armoire li: objeto orientaux; petite table ornée de rubis et de perles,
braeelete avec émeraudes et rubis; plateau avec le portrait en émail de
Fcth- Ali-Chah ; cassolettes ornées d'cmeraudes et d*autres pierres.
Armoire 11: émaux; porcelaines de Saxe et de Sèvres, entre autres
des tasses dorées et émalllées, ayant appartenu, dit-on, au prince Bngène
de Savoie; éléphant entouré de jeunes garçons qui portent des tasses,
vieille teïence de ÏTuremberg; douse éventails peints.
140 ///. R. 12. ST-PÉTERSBOURO. Premier Ermitage,
Armott4 10 ; dix ëventoilt ornés d« diamanto et de miBiaiiire« , de
diveivêt époques; petites divinités orientAles.
Armoire 9: objets en pierres précieuses t aigrettes en diamant offertes
par le Sultan et le Gliali 4 Potenikine et à Sonrorov; «inq bonqneto de
pierres et de brillants eoloréS', statnette de Gatliefine II*, petit divan
d*liéliotyope , donné fér 0tan<»1aS'AugQste Pontatowaki, roi de Pologne,
à Catherine H; éeritoire en fonsM d'éensaoa de ponpe, eommandé par
rîBupératriee ekes de MaiUy à PAris, ponr OiIot, ▼ainqueur de Teheamë ;
à eoté, la eonpe de Tordre de Catherine et la eonpe de noocA de la
famille impériale , avee le ehiffre de rimpératriee Slisabeth Alezéievna,
fenuae dlUexandre I®' ; magaiftqnes ea&Be« de Catherine II et de Pa«l I®'. —
Plus loin, un modèle de la ehapelle de St-Alezandre-Kevsky , élevée par
Stakentfehneider dans Ttle Vassily.
Armoire 8: horloges^ deux belles horloges faites à. Augsbourg^ deux
pendules sur des colonnes de poudingue (jaspe) du Herfordshire \ ours qui
bat du tambour pour indiauer les heures i montre en forme d*œuf du cé-
lèbre mécanicien russe KoUoine. En bas, une grande horloge portée par un
Hercule, cadeau de Télecteur Frédéric lu au tsar Ivan Alexéleviteh Ci688).
Armoire 7: montres avec châtelaines, ornées de rubis, de diamants,
d'émerandes, de saphirs et autres plèvres; montre d*abbesse, en femtte
de croix. — A côté, le buste de rimpératriee Alexandra Féodorovna.
Armoire 6: ouvrages chinois; deux philosophes assis; vase et deux
théières à filigrane sur fond d'or émaillé, etc.
Armoire 6: ouvrages chinois (suite); deux théières en or; quatre
soucoupes en or ornées de pierres précieuses brutes; théières d'argent
émaillées; deux figures de philosophes en or.
Armoire d: filif;ranes d'anent; grande glace; deux corbeilles avee eou-
vercles, ouvrages japonais très remarquables; cassolettes, etc.; perruque
en argent de Catherine II.
Armoire 3: porcelaine de Perse. — A côté, une vitrine ronde conte-
nant des pierres précieuses taillées et des imitations. Snr cette vitrine,
un beau vase en topase fumée.
Armoire 2: ouvrages en filigrane d'argent; gourdes en argent; objets
japonais.
Armoire 1: éeritoire en vermeil du roi de Westphalie, prise en 1813 à
Cassel par les cosaques de Tchernitchev ; objets en pierre; spina du Cirque
Haxime de Borne; surtout de table en pierres russes; colonne avee le
buste du général Kamensky, en vermeil.
Au fond de la galerie, à côté de la porte du cabinet OuarengM, se
voit une statuette de Pierre le Orand. — Dans le coin, le modèle en
bronze du monument de Poltava; du côté de la fenêtre, un autre en ivoire.
Côré OAucHB, en revenant. — Vitrine 1: toilette d'une jeune dame
japonaise; riche parure japonaise en filigrane.
Armoire 26: ivoires, pour la plupart d'Arkhangel; bas-relief en os de
mammouth, la Vierge, d'après Vitali, par Scherr, de Moscou; deux vases
évidés, offerts par rempereur Paul au taïeoun, qui ne les accepta pas.
Armoire 26: service de voyage et de campagne d'Alexandre I^''; lampe
en ivoire et en ambre Jaune faite par rimpératriee Marie Féodorovna.
Vitrine 2: médaillons en onyx de l'empereur Paul et du grand- duc
Alexandre; bas -relief en marbre représentant les premiers enfants de
l'empereur Paul; ouvrages de la grande - duchesse Marie Féodorovna;
Alexandre I^^, buste en cire de Poch ; statue de la reine Louise de Prusse,
en fonte, etc.
Vitrine 8: jouets en argent de princes et princesses de Russie; 40 bou-
tons avec peintures sur parchemin , par la grande- duchesse Marie Féo-
dorovna, représentant des vues de Tsarskoïé-Sélo (1790).
Armoire 24: ivoires russes; figures en bois et en ivoire, d'Italie.
Vitrine à: glace à main, dans un cadre d'or enrichi de diamants et de
rubis, offerte par le sultan à rimpératriee Elisabeth Pétrovna ; étuis d'or,
d*argent de spath-fluor, de bois pétrifié, de nacre, de porcelaine, ete. —
Au milieu du mur, un grand rafrafehissoir à Champagne ea argent, beau
travail anglais du temps de Catherine II. A cdté, deux statuettes de
Gmnd Enmi0ge. W-PÉflmiaBOUBO. Il L M. If. 141
afin» d» Gir^me MuiiBe^ à Bond.
A Muft I X^« obji4t ea pierre : jea d*4«heee é'AlexMidre II ( coHpe d*or
donmée fte le iprince de SerWe 4 IHeoLa» 1^\ eatMtte 4ant leqvetle était
«M edieeie 4e la CiU de Leadree à Tcaiperevr Alex*n4fe n.
Fiirtac 4: bepiee »Tee brilUnta et portrait* de Frédéric le Orand,
<^lieriiie tt, Pa«U l** et INrie FdodeKDvaat iHpmcelêta arec poriralta eu
Bioiatwffv; eamet de la fvflueèefe êefhie*€iliarlo«te, plv» tard reine de
Pnwie; ygérie»ee eéUeettea de -tegMt, eto.
Armoire 29: objet* en acier, la plupart de Toula ^ caMette», plècec
VUrimg êa étale «a-er, en naere, en poreelaine, ete. \ flaeont. — A edté^
«la «ona^lce^ lea teatoe de OlMriae é^A^iom al de Marfuerito de Flandre,
Armtire JJ«* ol4«to en AUgtaaa) jo«eto hoUandaii; coq du Pérou;
iaritatto— td'oiôeta aa«i««iea, par tehliak.
FjfHtM 7: album de U femne du prince électaar Georges-Oulllaume
de Bvaadebdvr^ el dei deux tmamutê ém tra«d>éleete«r, ouvrage émaillë
et orné de pierres préeieusea, renfermant des autographes de Outtave-
Adolphe de SoMe et d*avtre* prlnees àm temps de la guerre de Trente-
Ane; megnHlginee taTeenedv xTi^^e., donades par des princes^ croix de
revdie de U iavreiiètef p*vtrai« ea émak de (Hstave III, offeH par lui à
rimpéntriee CatlieHae U.
VUrtmeS: tabatière de Jttremê^ry, oh sont représentées les fêtes don-
née» à i^oeeaslon eu mariage dfl grapd>dtie Peul-rétroritcb avec la prin-
cesse Hakbalie de Hesse; talyatière que Louis XVI donna sur réehafkud
à son Talet de chambre Cléry, ornée de miniatures par Sp^Bda^ représen-
tant MsTie-Antoinette et letrrs et)fknis , sur les cÂtés les rois et les reines
de Frsnee depuis Henri IV; tabatière avec pierres précieuses trouvées
en Saxe.
Sur lea vitHaés se reient des figures itidiemies et ehinoises, des vases
de aMabee, de pagodile, de ndphrMe, et%.
OaMaetChiamghi, à edté de U galerie. Ce cabinet, installé par le
célèbre architecte de ce nom, retif^nie de belles mosaïques. Au mur
principal, Timpératrice Elisabeth, Pierre III et Catherine il, par Lomo-
BOMOiT^ Ijfopie de/l|i>t9ik«ftflg|uratlonde 8#pba<l, parWeekler. Ouvrages
en acier de Tott^,^du xi>|ii^ s. ^tataette en bren>e de BUieher, d'après
Saueh.
flfftBd ou Yitil Xrmitag« de GfttheriAt II. -> Il comprend dix
pièces du côté de la^évaJxxY)ii-zxzpr , j^xtu-xxxix) et quatre
sur la cour. Les murs' eA'sbn't Veris, et' elles sont magnifiquement
meulyKes et èétôtém de tableaux des écoles française et hollan-
daise. On n'y entre que du palais d'Hiver.
-iXTll^. Saloh tret six' colonnes en diorite. Belle vue sur la Neva.
Vieax meublée en meeaS%ae, owratès florentins. Quatare rwkêeê en agate
MMe, eif(. K^;pri|ifip«l: Xm, Im, k ^ueur, llioïse exposé sur le Nil.
Lapidation de St Etîeiuie ; i443, VoveU mort .de Itucràce.
jbaX. . Cabinet. 1468^ 1A64, 1165, df la Fosse, Agar dans le déaert,
le Cnxfat éessuselté, le Cihrist apparàlssa'nt aux saintes femmes. 1490, 8,
" 1, Ste'lNliiiile;. ->** TàblB al» piena! du ijabrador.
•piettfttdurà^Vtitbïè eii'mosa%iue He i^trres rires de Sibérie.
.1EM3H. «ttOlt ^ftOMj BitaiUe. ll966,'*iKf« eaa f»«eiee, Temple de léru-
■"-*••■■'' 9,10
142 IIL IL lî. ST-PÉTERSBOURQ. Orand Ermitaçe.
XXXIU. 8*Ue en hëiniey«le. 1396. 1886, P9m»Hn, Vietoire des Jniffi
sur les Amalëeites et les Amorrhéens. 1413, 1415, Pêuuin, paysages. 1633^
1683, Bourçuiçinm, BaUiUee. 1686, l€ Fkmr«, Esther ei Assaéras. 1416,
1417, SiéUa^ SaluUUon angélique, Ste Famille. 1446, UiS, U atuur^ 8te
Anne et la Vierge, Mort de la Yierge. — Ta^Ie de . mosaïque en pierres
de Sibérie.
XXXIV. P. de Voty Chasse aux o«i«. 1844, H9n4iu$y Chasse aa san-
glier. 1493, 1493, le Naim (frères), Seènes de AosiUe. 1406, Pou$Hm^ TesUt-
ment d'Eudamides. 1423, Bourdon, paysage. 1561, 1660, Jo*. VeriH*, Port et
lïaufrage.
XXXV. Boudoir, donnant sur la cour. 1433, 1487, OtotMk ZdrrttAt, le
Oolfe de Baies et le ëoir. 1604, 1505, Pattr^ Troupes èa. marehe.
A eôté, à g., une chambre à eovcher tendue de soie bleue. Au-dessvs
de la porte, J.-B, van Loo, Dames turques. — Plus loin, une salle de bains.
Plafond de J*-B. vàm Loo, Génies renoant bommafe à Véïkw. A«-dessns
de la baignoire, Vénus se baignant dans un mlsseais, par le mêmel — On
retraverse le boudoir.
XXXyi. Cabinet. Petits tableaux de Chardin ^ Lanerot^ do Mamo^
V Allemagne, etc.
XXXVII. Grand salon éclairé par une double rangée de fenêtres,
dont six sur la Xéva. U a huit colonnes de marbre noir veiné de blnne,
reposant sur des bases élevées de marbre bruo^ avec feuillage en .bronze
doré. Deux cheminées encadrées de colonnes en jaspe rubané, les man-
teaux en marbre blanc, avec ornements en lapis - lasulL Plafonds de Técole
vénitienne. Armoires en mosaïque florentine. 1466, Mignard^ Alexandre
le Grand dans la tente de Darius; 1497, 1496, de Trof, Loth et ses filles ;
Suzanne au bain.
XXXVIII. 1331, 1343, de Vot, Chasses au cerf et au léopard, 1335,
Bloem, Salle à mander. 1343, Hondecoeter, Trophées de chasse. ~ Deux Tieil-
les tables en mosaïque florentine.
XXXIX. Chambre du coin. 1461, Osfps^ Vénus Anadjromène. 1642,
Patel, paysage. 1419, Bourdon, Massacre des Innocents, âaatte marines
de /. Vemet. 1494, le Ifain, Assemblée de psysans. 1440, Fsm<, la .Vierge
et VEnfant. 1539, Bikoq , Médecin juif. — Tables magnifiques en marbre,
mosaïque italienne.
Un corridor conduit à g., de la salle XXXIX, par le p&Bsage
au-dessus du canal d^Hiver (tableaux de Platzer; Rotarl, etc.), au
théâtre de l'Ermitage (p. 105).
lY. Pertpeotive Keviky.
La perspective Nevsky est desservie par une ligne de tramway (v. n? 1,
p. 82); le trajet se recommande pour s*orienter.
La *persp6etive Heviky (HéBCKiâ npocoëm) s'étend à TE. de
la place de T Amirauté. Elle a ^ m. de large et à peu près ô kil. de
•long. C'est la plus longue, la plus belle et la plus animëe de tontes
les grandes rues de St-Pétersbourg, la «ville aux distances magni-
fiques». Elle mène en droite ligne I la place Zuamienskala (pi. H 6),
y tourne un peu au S., dans la direction du couvent de St-Alezan-
dre-Nevsky et traverse ainsi toute la ville, les quartiers /ariato-
cratiques comme les quartiers les plus pauvres. Le côté le. pjus, vi-
vant est celui du nord (côté du sojbeil) , où sont également las plus
brillants magasins. Toute la me est éclairée è T^leétrieiié jusqu'à
la gare Nicolas fp. 157). On y remarque partout ceiju'on netrduVe
qu'isolément dans d'autres rues , de grands auvents qui ne serrant
Penptetire Hevtkf. ST-PKTERSBOURG. ///. R. 12, 143
IMiaenUBient d**biiB va portes des mmiMMis, mets qui sont garnies
d'enseignes et de réclames de toute sorte.
De l'Amirauté jnsqn^aii pont de la Foliée, la perspective Nevsky
est bordée de maisons de commerce. An delà du pont, sur la Moïka,
à dr. , n^ 17, le palAÎs Strogiftov, construit dans le style baroque
par Rastrelii. Pour l'entrée de la galerie de peinture, ▼. p. 87.
•Sembrmmdf^ préiendn Lotb, probablement le propbèie Jérémie pleuraak
iuu «jae grotte «or la deâtmetaoa de JénwaleaL, une de« meilieures «su-
Tres de jeunesse du maitre (1630); Jeone eapvcia, par le même peiatre;
Rvbeus^ portrait dn peiatre par lai mine et de sa femme H«lèae Fourment,
BaeebaBales ; Deux saperbes portraits, par A» s. J)fdt ; seèaes de anlt, par 0, p,
Bnfàêrtt; Aaunao&, par A, Cujfp ; Pmjêtmt^ par Ad. *. 4. VêUé; Pajrsace, par
/. V. Rwitdael; Condiaiit de soleil, par £,9,4, Sur; Fleurs, par R, Rmpich;
Kadone avec St. Jean-Baptiste et 8te BUsabetk, par A, 4êI SmrlQ; PortraiU,
par le Hbitord; Adoration des Bergers, par le 0mr^fal9; Lasaiate Famille,
par Jf. P9Uê$i%: Hoaune easeignaat la lectoxe à «a eafanl, par MwriUo,
A g., légUêe koUandaém (UépioM Fujéuxcna; pi. 94, F 5),
aebevée en 1834, avec l'inscription «Deo etServatori sacrum». Eu
face, de l'autre côté de la Grande-Rue des Ecuries (v. oi*dessou8),
un peu en arrière , VéglUe luthérienne St'Fierre'et^St-'PatU (Uép-
low laneffémamM Derpé ■ Déuu; pi. 107, F ô) , bâtie en 1838,
style gotlu , avee deux itoiurs. Elle a de belles orgues et un tableau
d'autel par BraUev, Msus en croix.
Dans la finAmarltsm nas Bomna» (Bêlrkmim Kmiomtktmut^a ; pi. F 0),
qui eourt de la perspective Keveky vers le N., à t'%XÈf^** réf^rmiê frun-
(otM (pi. 96, F 5|, fondée en 1737, reconstruite en 1780; à Tintërieur, une
Italie, oh Pierre le Orand assista, diaprés rinseriptloo, à ua baptême, le
31 juiUet 1734. En faee, à dr., Vigtiu fnlaudaUt StêMarû (pi. 103), fondée
en 1T34 et restaurée en 1767; plus loin, dans la JfalaSa Koniouehennaïa,
VigUm tuédoi$e SU-Ctàheriiu (PI. II, F 5), b&tie en 1734.
A Textréçiité de la rue, le masde des Teitures impirialea (llpaxat^pno-
Bualhamaiittt ttyséi; pi. H, F.'ft^ '^Site, v. p. 87) i rentrée est par la place
Koaioaeltemiaïa. On y voit de wagaiiqaea Oobéns, des tapissertes d*Ar-
ras, exécutées en 1574 pour Sigismoad- Auguste da Pologne; la voiture du
couronnement, présent de Frédéric le Orand à Blisabeth Pétrovna; des
tndneauz, ete. On y a aussi placé la voiture d*Alexandre II, brisée lors
de Tattentat du l®' mars 1881 , mais elle est couverte. -^ Bu faee sont lés
nouvelles éenr^ss impérkOê* (pi. II, F 5; entrée, v. p. 87).
' ' '. '
A peu près en faee de Véglise St-^Pi^nre, s«i une giaude place,
s'élève U OAthédimla de Xuaa ou cathédrale de la Mère de Dieu
de Kcuan (€o6dp« EeaàHcioi B6sieH Mârepu; pi. 50, FÔ), recon-
nalMable a sa coU^uade en bémicjrcle, de 136 colonnes d'ordre
corinthien, sur le modèle de celle de St* Pierre de Rome. Cette
église d)ate de 1801-1811. EUe a été bâtie sur les plans de Wo-
ronikbine et elle a coûté 2 miUlons Va ^^ roubles. Elle a la forme
d'une croix, mesurant 72 m» de long sur5ô de large, et elle est
surmontée d'un, dôme de bronze de 20 m. de diamètre , dont te
tambour est pmé 4^ 16 pilastres; elle ji 79 m* de baut jusqu'au
sommet de la croix. Des niches dans les murs.,, à l'extérieur^ ren-
férnaent des statues colossales de 8t Jeau-Baptiste, par Martoà; de St
Tladimir, de 8t Àiexsndre-Nevsky, tous deux paf Fiménov, et de St
André te Premier :âu-, par Demouth- Hàli'Aoviky, Les portes de broni^e
à ba»*relMf< de rentrée pniieipale «Mit des repMducfioiiB du «etl«8
de la cathédrale de FloreROe. - LMgllse ee^fèntoe^à 4 \. (ht Mir.
IvvKMusvit. Une
s'étend à 1 intérieur
qu*ati mattre auiel
«Minbm de fift, sont des manatitbes .4l«^«a9)fHiftnlàÂâK|s'{ batîts 4e IS'm.^
à base «t à cbaplUaux de l)ron;&e. L*iicoj»oata^.^af.,^ bff^iui tMIofyux
modernes), de même que la balustrade qui la précède, sont jen aixei^/eiiv.
IM&kflogr.} «t une inscription à la balusttade dit qn^ le méUl a été'aonixé
fw IM Ovea^es , ap>rès la gtrerre ^e 1812. — A g. de l'inconostaiie ; est
Vitimçe mira&ulêuse de Ut Yitfgt^ trouvée en 1379 à Kacan, tra&àpotiée en
1913 à Mo«69Ci et et là en 17iO à Bt-Pétérsbourg. Elle est eoilwrîe Jt^orne-
m«nts en or et ^e pierres préeiensefif d'un^ valeur considtétable. -^'^TWi
les autres trésors de Téglise, il faut encore citer ïes six gi^iaiitesqtït^ can-
délabres d'^ai^ent devant le maître autel et sur TautéV IttabtmtKté^ av&e
ses 16 colonnes d« pierres fines, donnés par le comte j^^roganov, eûp.
Le» drapeattx français et les aigles de Tarmée de Kapoléon, l^n^l atie
les sept drapeanjf persatis suspendus aux piliers et «nx murs donfaent 4
Tiéglise Mn aspacitJwiAlkMiMJ 4Ni>y..vmlt. aiiasi tes àleis <d8<S8 viUea: /Ham-
bourg, Leijpzig, Presdfi,^iius, flréda^ Vtrecbt, etc.;,,et;tc bâton 4^.max<(-
ebal de Davout. Du côté N.-O. est le fomb^au <fu prince Kotttousçv (m. 181^,
à la plaee même oii 11 ût sa prière avant 'de partir, e^n 1612, pouT* Tainnee
««unfa à fimolansjk.
âiir la place devttut'lâ oatluM>mèé| les i|imliia«iteii4 *i£MUcm%av
(àgO et deBwoiay deTaUy^ (à et.; pl.ii^ Fd), tfrig^i aR'lâSTy etiT
les plans d'Orlovsky; les 80cle8.|iMteiiÉ'lMr'kisori^tiioii8T -«lAlii'feld-
marécèaiei priiteeiLftiitottMV-^SBMAsittliwy l;6dQ««et «Au^feld^tiiarë-
ehal «t ptluce BwrcUy de Tolly, 18t2, tBt3 dk IÇÎÇ».
Au S.*0. dé la cstliiédrale de Kaa^n^ Vhoipiee au e^ftnfU ^rovrés^ÇBoc-
nwnvexhsxdk. ^om'^ pi. 176, F è)^ bâti ejQ 1797,, -qui occupe, ava« ses 4epQA-
dances, écoles^ bôpitaux, maiêruité., etc.^ pr^»(ne tout Vespace compris
entre la perspective Ifevslcy et la Qôrûkbi»vâîa', Cet établissement mérite
la visite des homme^' compétents'.'
Au deU du pont ^dè kazàh, ri|gli/ie . entiuoU^Ai ft«<*XMh!iijUi9
(fU 100, Fô), ^lécéâée d'nR gpand çorelie et bâtie en 1763 , par de
in Mathé. Elle Tenïe|me les tfloi)Wmehts'.de Statihliit^'Aupuêfe Po-
niatowshi (m» 17^) ^rq! .de iPolpgue^ tiiâu gf^iiéùi Horecfu, .t«4 à
Dresde «i ldi;ir
Plus loin, à'dr. , la 'façade tôufhée du côté du Gostiriy-Dvor,
l^hflitBl a«v]ll9 ir^fOkisâAâ ifàPi;*p\. ilfS; Ft}] enflée ^ir^ar-
quBibbs, ave<^'une tomr jl^TÎtagmiale. Â--Mtil,^s-4Wf^4è4àfûeMtehel
(V; «l^d«8^«i8), «me-^|ieitlté'<;l>iap«M^ dèria'1«vif^ (iëfrmibé''^Sjn^iév*
skaTa, tovjotirliplelne d«fldèie& lA^fÊtbif^B^fWîm btKar(Fôciilmii
<4«opi; ¥>1.441, F &^),' tittli«l au N. paf la penpeditè NevAy, & TE.
par la Oviiifid^ S&dovuta, an S. parUe^eliernyélîev Péi^iilok et
eoiislTUit en 1785. C'est 'tm grand Mtkiieiit badigeonné d« ^ilanc
'et e«mpfenaikt |»itiBieihTS cotm. Les miagaéitid, au noUiMe AVnv.
'^00, y sowt Al4ignés sou» 'des ateadès et sous de^ëtit^* i^tes,
etllaë^mt Mérieun; po^ir VéKgaifoe, kùh tntin» mig&sihft ll^ U
T)etspè(?t4''fe 'NeVsky.' ' ' ^'' ^ ' t'H.'i
En Ikce . Ae l'l|ôtfll idq t:HHa uMbOkclie, k y-î ' ik «n Mtémn (fJOUMlM.
coté O. de la rue, l'Iiôt. de TEuMpe (ni. IIa-.F5i vJSh «»Af<^* *» cojn
de la plaee «lcliel,n'lidtel dd dSbdéla «odMji^ ^r.%; P-'^m» nte
. ImpA, SV-tBËlERSBOtTRtt.' Tiî. k. 12. 145
balte mi^ 4e ammcM. -^ àm «oia é* l*I«AMAmKAiA «t 4« U fih«iiA« Sa*
éavai», 1« ■fciWiri 4« te >iHMi# (pt Al^v ea fan, !• «« mrp9 dâê 40àrt9
Jkttmdré ipl, IL, Q^
Eh f^e d^ Gostlny-^TOî, i g., l'If KM •mliiieuilê 8t«*Ca0i9-
liM CApsiacMâ «épio«k Cmi6I fisarepiiiii^ pi, 99^ F 5), con-
firait» uax> teis de Launv (p. 10i>« A oôtë, l« piMto^t 4« Ooml#
S/fit^odk (n^ 48) , qui mène & riUKtn8lcaT& (t. ct-d69Sii8), et qui
reufenae d«8 nugasift», de» reaUuraoU, etc.
dut U- p^Arspedlve Ifêtftky, àrdrl; entre It Grande {^adovaTa et le
jatdU Catlxerlae, s'Aève la *jUbliDtU%«e lapiiiftlt pnbUqn* (Hh-
npéii^pcMui uy&tinm%m'6ÊÊ6mqifémm'; pL2i, G-Ô), dont l'entrée est
sur Is ^tcte 'Aleitaiidn (i^sfttf, v. p. 87). La fkçade principale est
Qinét de colonnes du style ionique et des statues de plûiosopbes
giecSi. Un* MineBB oo^ on eoaolMMtioii.- *-^ Cothertine II sTail d^jô
fkofsi c^'emplàcettènt^ oà se trotiTalent des Jardins dti palais
.Vnitclikov, pour une Mbllotkèque publlquo^ aiais on ne la cojn-
neBfA ^u^n 1794, so«s la direction de Sokotor. Les Mthnents
qui forment le coin forent terminas cffl 1810 et on y ajouta de 18^28
a 1830 les parties qui doqfient sur la place Al^Kandia. La bibUo<*
tbèftt» a Si saileo et cofespto phie do i mUUon de volume», en v;
d06iM)nianttserHi' et 100^09 estampes, csrtes, etc. La grande et
excellente mUU de Uclure du piemior étage a été ouverte en 1862.
&Uo oflt fr^vontéo amMllement par plus do 11M)€00 leetintrs. Dlrev^
teuTiff."^. BjrfcAfanr, conseiller actuel intime.
La 1^^ aalie, k et. àt TenU-ëe , es^ eoBMurée à ta littérature fiunitme^
Dan» ta petite «aile TojsUe (buste d'Alexandre de ttuatboldt) et dan» la
grande salle à g., lea ou v ragea «ur les «riciicM natureiUs. D«8 TJUriaea y
renferment Ie« premiers livrée en àlapon et «t vieux ruue, dans Tordre
chroBologiqne : traduetion de la Bible, par le Dr Fr. Skorina, à Prague^
«»-1StÊ^WW\ ^pittiMV *HMyè^ftfcfc<iA# èO Bwsfe, Aéttà des Apôt^eir (Mos-
«Ittsnlf' im»9 iWàx. vreaiie» jevHial &»^. en Rorisid il70S^; preriniivë
bible r««ae iiS»ih astrolabe df; .Wi^leqsteip , Mt. Salle, suivante, de
foroïke' ovale., a èinq fen^C^es eintreeS et jprhCbpdes : bbs(e d'Alexandre l^**,
par Demouth-MaMiityVsky; ^(>lrl¥aitB d^anMuM'nl^ses, -vféux imprimés en
slavoA- 4i*>'4^'AB ^T^y ^ jMfitMersis e«rm<«s, nannâ iM^ilel» 47 rouleaux
dn Peatat«n<|ae datant du »^.nMaéaaire.ap. J.-C. Kvi» viennent deux salles
de mamucriU (portvaiA de Vcspperettjr HieeftwI^r), «av. èOOOautograpkes
d'bomme» et de feuMiea eëlèbres» 4»a«nMntfl blsteriqnes impoviania de eons
veraias liraafaia et anims, en parUavUer.^ ua j^assepotft 4e poète au
nom de V«eaipe'ren«> Coaetantis. Pai«J(»v|btk, du lo dée» 1895; aomination
d'un eonuMaaidaiit 'fianifais de la ville dfr ifoacou par Kapoléon, le
21 ëVfk. 18ui avrdessofMi, jMMaiaatïQn ât^n eotamandant rosbe de la ville
de FacIs ^9» Alfpcaadro t^'y an sept. 1815 « précieux manaseifts gi«os<
latioa Cde« eélèbm» aetteetions Zaloneki et I>eMbroi«skl> « i^mansv ga'na*
niques ; prétendu Coran du calife Osman, en éeritura ee«àAi|iiM Icoiawtenc.
du IX® s.)i manuscrits orientaux (persans, kourdes, samaritains)^ niinia-
tmili «fMniMMMKi piMiMM#et'l(IMbMiftMrl'^^(««'d'Wi-es de» reitîes Anne
deBivtagn«,Lotifse,4B Saroie et Marie- Stoart^ EvangéUaire Ae Dénvétritis
PaléoLpgiie, avec ae^s mipiatureç grecques et italiennes, où se voit le por-
trait de' remi)ereur Ékuuel tl Patëologue: mamiscrits de musique^ au
Mtired«frdkl fOaé, le^eélibre Codex Sltiàitieus, dëoeuvert par M. le iwdfk
Tiac9iei|d(Mr(. a<k eoMreni d« , 9inaï, et qui est, avee «elni du Vatieaa, U
plus aneien texte grée au Kouveau. Testament, tous deux datant du iv^ a.i
EvaîltfêKaiit! d*08ir<Jiùir (1058) ; EvSrigëllaîre de Sarmasakhly, sur narcbemlik
pottrpre^ dm ViO'S.s liabuseHtt di^i^A^H centrale, ete., été. -^ O» reviewt
B«deker. La Bntsie. 3« édit. ^^
146 ///. R. 12. ST - PÉTERSBOURG. Théâtre Alexandra.
sur M8 pM. Dtkna TeAcaUer, U bibliothèque éh Voltaire eomiK>flëe de 7000
Tohinies; qui fut Mhetée par Oâtherine n. Au «êntfe dé la bibliothèque^ dans
une grande Balle ovale à deux étages, en haut, lea ouvraç** de tkéetogie; en bas,
dane ctes vitrinea, les çuvrg^eM sur récri^re et tes différautea cho«ee ^ui ont
servi dans, tous les temps a éerire: papier de chiffon^ de 1380; eaVendrier
runique de Finlande, du xvii* s., etc., ainsi qv^une eolleeilôta'de tttppliques
adressée» à des enspereurs et imj^ératrieèa russas* «auvMias dé zvliuraa prë-
eieuses; puis, au-dessus de la^orte d'entrée, Gutenberg, Fuit et fiehœffer^
tableau à rhuile par' Reichard ; au milieu, une belle vitrine, eontenant
l*ouvrage de Zvenigorodskot sur les' ëlnaux eloisonnés. A g. de la grande
salle, la littératurt nute mo4€r%e et.leSi>ofMr»aMr; à dr., VMstùirt géméraU
de la littérature et la polyçraphte. Il y a aussi des ouvragée de théoloçie^ 4an8
leé cinq grandes galeries du 9* étage, avec tout ce qui eoneerne les beaux-
art* %il% Uehnoleçie ; un e^bix d^eatampes et de spdciineils. dé tontes les
impressions connues dejpuis le zv® s. Aux mura, euv. 400 poctraâts de
Pierre le Grand, arranges dans Tordre chronologique ; entre autvea , une
grande estampe sur satin (Kiev, 1891); ensuite, dés grsTures sur bois
russes, en partie des eaiieatures çokiliq«es. Dans iBs longaes salle» du
nouvel édiftee, VAiêtoire et les sciences qiii s'y rapportent. La ^Mdle du
milieu ou «salle de Korff» contient une collection de tous lés ouvrages, au
nombre de plus de 80000, écrits sur la Russie en l'angués étrangères ; en-
suite, dans une vitrine, près de la fenitre à g., une rue de £M-Péteni>
bourg, de 17(^. La salle voisine ou «sallf de Larine» renferme entre
autres: *Catherine II, portrait très idéalisé, par Levitsky; Message du
prinee Sougorsky à l*eittpèreur Bodolpbe It (1578; gravure sur dois).
Knsuite vient la section de i» Jarieprméenee^ oh Von reinarque un v«se de
la renaissance avec T Amour et Psyché, préseat du eonite Kosteptekine;
Talbum du couronnement de 1888, etc. On redescend au vestibule du
!«'' étage. A g. est la taUe de lecture^ où Ton voit un portrait d* Alexandre II.
Continuant enAn de descendre, on arrive an grand vestlbale et Ton va,
à g. de rentrée principale dans les salles suivantes: - 1, ^demêiquee- çrfce et
latine y œuvres de linguistique générale, langues orientales (colleetiôii de
Ribles; Imitation de J.-C, édition de luxe de Paris, 1869); 2, imprimés des
XVI* et xrn* «., Aldines, Elzévirs ; 8, salle rebâtie et metHMée en 1857 dans
le style du moyen âge, rappelant une bibliothèque de couvent du xv® s.;
incunableê^ au nombre dé rOOO.
Sur le beau savAUs Alsjunpka (AieKcaoApiiiicKifi cKBepi ; pi.
G ChS), i côté de la Bibliothèque, s'élève le monument de C»tli6xin« II
{ninmtiiK% EwrepAà^ II; pi. 11/ G 6), ^rigé en 1873 par Alexan-
dre II, sur les plans de Mikechiru et à.' Opâouchine^.
Sur un soubassement de granit fouge' ï«poèe un soele en forme de
cloche, oà se dresse la statue de l'Imipiratrice , haute de 4 nh., revêtue
d*un manteau d^hemine, ayant au eou la ehaîne de St« André, à la main
dr. le sceptre impérial et dans la gauche une couronne. Sur le soele,
les figures eu bronse et de grandeur naturelle de eontemporarns célèbres
de rimpératrlee: en àvant^ feld-marécbal et prince Potemkine (m. ITfll),
puis à dr. Bouvorov (A. 1800); le chancelier de Tempire et prinee Bez-
borodko (m. 1790) etBetski (m. 1795), qui développa rinstruction publique ;
Tamiral Tehitehagov (m. 1809), le prinee Alexis Ortot (m. 1808), le poète
Derjavine (m. 18f6); la princesse Daehkov (ni. iStO) et le feld-maréehal
et comte Roumiantsov.
Au S. du square, le thé&tre Alexândrfi (AxeKcaBXPâHOKÎfi reérpi ;
pi. 270, G«; V. p. 85), bâti en 1832, sous Nicolas I*', sur les pians
(le Rossi, et ainsi nommé en l'honneur de l'impératrice. La façade
principale forme une loge de. 16 colonnes d'ordre cofinthien et Bur
le fronton est un quadrige de bronze. — A TO. dn théâtre, une maison
privée aux riches ornements du style russe. — Plus au S,, dans la
Téatralnaïa, le théàtrt-écoU (pi. 276, G 6), fondé en 1785. — La
^
CwfB de3 Fagêi, ST-PËTERSBOURG. IIL U, IV. 147
Teairainata ou me du Tliéàtn conduit de \k au S. a la place
TcHsmHTCHBT, près de la Fontanlia (pi. F G 6), où sont, au S.-O.,
les vastes bâtiments des miniêtèrei de V Intérieur (MiiuiCTépcTBO
nyipenuon K%m%\ pi. 218) et, à VO., de l'Instruction publique
(I. HapéAB^ro npocM%méuiM\ pi. 217) , ce dernier est le siège de la
Socitti de géographie. Sur la place, entourée de bouquets d'arbres,
le buste du poète Lomonossov (1711-1760 j pL II 231, 66), monu-
meat tidBvé en 1892.
Tient ensuite, sur la perspective Nevsky, à dr., le long de la
Fontanka, le palaif AaitelikoY (AiAiKOBcuit ABopém; pi. 240, G 6),
bit! eu 1748, sur les plans de Ra»trclli, par ordre d'Ëlisabetb, pour
le comte Razoumovski (m. 1771), il passa à Potemkine. Acquis de
nouveau en 1785 par la couronne et transformé en 1886 par Alexan-
dre m, il est actuellement la résidence de Tlmpératrice douairière
Maria Féodorovna. Cet édifice, qui est fermé au public, comprend
Vtglise Si -Alexandre -Nersky, fondée en 1817, ainsi que des sou-
venirs intéressants, des tableaux et une collection d'équipements des
armées russes et étrangères.
Le poBt d'ABiteUccyr (AnluoBi ■oct% ; pi. G 5-6) traverse la
Fontanka à VIL du palais. Il est orné de 4 groupes de bronze de
dimensions colossales, représentant des dompteurs de cberaux,
fondas a St-Pétersbonrg (en 1841) sur les modèles du baron Klodt.
— Au delà du pont, à dr. , s'élève le palais du grand-duc SergeT
AlexandToviteb , autrefois au prince Biélossefsky-Blélosersky , du
style baroque le pins riche.
La perspective Nevsky n'offfe plus rien de bien intéressant au
delà du pont. Pour le «ouveni de St-Alejtandre^ ^îevêky^ v. p. 155.
y. <liimrti«rB àê 8pMs •! de Kanm*
Le tradiway (ligBe 17) deMert la Grande gadovala. La ligne 90 pari
du marcbé «u foin, ci la Ugne 18 du coin de la drande Badovaïa et de
U pemeetive lékatérinehor — Bateaux à vapeur ^ sur U Fontanka et le
canal ^léKatërinehof, y. p. 83.
Partant maintenant du Oostiny Dvor (pi. 141, F 5-6; p. 144),
sur la perspective Nevsky, nous tournons du même côté dans la
Grande SadovaTa (Bolcbaîa S.), que nous suivons dans la direction
S.-O. A g., au coin du Tcheniychev Péréoulok, est le magni-
fique hôtel du Corpt dM paget (néxecKtii Kôpnyci ; pi. 74, F 6),
bâti par Rastrdti,
Cet édifiée comprend, Ontre Vé^hie <l« FHturi de V Ordre 4« Malte ou
de St-Jean-de-Jérosalsm Ceatboèw); lïécUae éeê Page», eouiacrée k Bt Jean-
Baptiste. La première a été eonstniite en 1799 sur les plans de G. Gua-
renghl, lorsque Paul I«' devint grand-maitre^ et on Ta restaurée en 1833.
La façade actuelle, qui donne sur la eour intérieure, a quatre demi-eo>
tonnes eorinthiennes et un fronton. Deust rangées de eolonaes de marbre
jaune partagent Véflise en trois nefs d'env. 20 m. de baut. A g. du
maître autel, le trône doré où Paul assistait aux assemblées de rOrdre,
et la ekapelle où le due Maximiken de Leœhtenberg , mort en 1868, est
inhumé. — Vé§U»e de* Paget a été bâtie par Paul en 1800, elle fut eédée
lO*
148 ///. iR. m &P'9ÉT&BSSmy^ne, Oath.'St-fiéevias,
av eorps de» paçes en ISiD. VintMeorîeèti f^eint d«f,>«ouleuig vT«tiéet») il
y a au plafond 15 croix de «Malte. — Le conpi deaij>gifft est foj^u^é/^^ 40U
jeunes gens, dont les pères ou lès grands-pères ont eu au moips ît' gra<ie
f}e lieutenant-g^Snéral. '' •:,.'•-
Plus loin, à dr., est la Bàxifliai|^ de rÈÎiIpl^4 (ï^cléy^^Mbêfe^Htf
BaHKT. ; pi. 20, F 6), granà bâtiment ^ifômé 'àQ.Wk chëiratj'^ievé
sous Alexandre I^''. £n face, a g,, les vastes bâtiixtents des m/^bchés
Marie et Apbaxine (HfapiiÎHCKÎif pÛHOKi, Anpâl^çHHX Jl^ûpi), sorte
de marcbé nommé Chtchoukint- Dvor avant l'irtcendie de 1862 et
dont les boutiques sont simples j toutefois il çst intéressant pour
rëtranger d'en parcourir les rçingées, ^uîs, au délà'cle ÏÂGproliho-
vaïa, qui mène au N. -0^. à rAmîrai]^té, Vtglisé paroùHale de
l'AêêompHon (IlépKOBb VcnéHlii tlpeôdiiTâfl ËoropÔXiiiXH , noinmée
vulgairement Cnacx ; pi. 111, F 6), de 1753-1765 et agrandie en
1826; Ticonostase dorée en est remarquable. Ensuite la.PÎLACs
SiénnaTa {Siénnaïa FïoMckad^ ta^rùié au Foin; pi. F6; y. p. 98),
qui est maintenant ert majeure partie occupée par quatre haÛ'es en
fer, pour la vente de la viande, du poisson, des légumes, etc.
En suivant à g^ de celte, i^ac^ la pi^rPpe^XP ^^b^iUaiitSky Cpl. F
6-7), on arrive, à dr. eoi 4eçÀ4u pont d'Oboukl^py, à Vlnttitat des
Font! et CQMtUMées ou de» YoU^ U C(nrm%uriAGQ^Q^ XViMffoaf'rh
IlyréH CooéméHia; pL 1^6), fui a été fondé e»,18ji0, JX y it^in mwee
de nfiodèles de coastEUCtiona, etc^, intéressant pour les.kommes com-
pétents (entrée, v. p« 87). AuB. on aperçoit au loin Ti^rç-de triompJi»
de Moscou (p. 155). Institut Tecbnologique, v» p; i55>
Revenue à la Graade âcdovaSa, «oqs alUns «T gw au j^rdia X«iu-
iompoyXK)cyitOB% oax'b ; pl« E<F 6^7)^ lieu de diviertisatmietit fréquenté
en été surtout par les basses classes (en hiver, patinage, v. p. 86);
il y a un musée de la Société de sauvetage des naufragés (HyséH
OômecTBa cnacâH» tta toomax^f entrée, ip;- 89). Du côté S. du
jardin, au bord de l<aiFontanl(a,-le ministïte dtA VQi€9 «t> Com-
munications (pi. 2^', E7). ~* Au N. d« jardin lovssoupov, 8«t la
perspective Voznegsensky, V église de U Ascension (QépKOBb B03Be-
céaifl rocn^Aaji; pL ilO, £ 6), , construite en ])ois en 1728 et rebâtie
en pierre de 1769 à 1013 j on entre par le clocher qui est isolé.
A env. 8 min. au delà du jaj^in loussoupoy, dans la Grande
Sadovaïa, en passant à Idt.halU Nopy Mezandrovsky (pi, ^3), on
atteint le pont Noyo Jj^ikolslty «qui traversée le caj^al Catherine et
mène à la place St-Nicolas (HHKÔibCKaA njôiqaAfc; pi. £6-7), où
s'élève,' au milieu de jalia parterres, l'^égli^e. des. marins» ou la
csthédrale de Bt-Hio^UMi (Coôép*» liyak^aMUwçtwÂvo^ pi. Ô8, £ 7).
L'édifice avait déjà été projeté en 1722, pai' Pierre le Gr., qui avait
pris pour modèle U cathédrale d'Astrakhan \ mais la construction
ne fut commencée qu'en 1753;' eous' l« règne d-Elieabeth et Is di-
rection de Rastrelli, et Catherine II l'acTieva en 176Z Cette- église
a cinq dômes dorés et deux étages. A coté) le docker ^ qui offre une
belle vue.
?mp. LUHmf. ST-PÉYKR690rRG. ifl. H. /?. 149
La nl0 Glfnln au Tf. Aê H tàfhêéMè, tmté^k i U l*tA«ft m*
THflTKii (Téat^éttnfl IMmo; pLEê). An mlltm d« U pfae«
5'^lèT« le ConêtrvaMre ^1.6^, ^^)> V*no^ «Ortmà-Tk^re», eon»*
struit d« 1891 i 1896 sur lea plânv da Y . Nieoia («n p««l la vlafiar
^R s'aéyaaaainf à rinCaiiiaiit, laa dim. «t ]énn d« fH« da 10 b. A 9 b.).
En faea est le tkMiUrt Suit (Htpiiilcrti reérpi; pi. 279; p. 85),
^lev^ an 1860 aur ramptaeettant d>ni chqoe; laa raptéaantallan»
da théâtre ao«t «fàa M^uenUaa. A« htfrtt <i# la Mafka , n^ 94, le
palaia de li» pilaeeeM leviievpor, arac ana ricba galerie de tableaux
{aa na peai la ▼iaitai que anr demanda).
•Bt wOmwmtlt, paitomU é'mm koMaw ai aalal é'mia ftaii^ drax paBdants^
poftrail drus joutoa lioiMMf Jacab at Bâchai éoaaarat ta laiu lëeU de la
■ort de Joaefii, par éP. #» 'rf. gwi*ort ; Berceme, p»r J>. dr Aae* ; eix lahtean x
de •D. KMferc, «nif* eutaeet la FMK ^ Jaaa Alla a« «aabawta \ p laaèaare
tAleeux d*«aaxe, par J. m ^ttmé»f CaeeeH, par /» ifelnMM*f PwfAafe avae
dei oioBtoaa, per X v. Am« ; Primat, par /. D. dé Hmmt eiii<| belle* leilea.
de Pk, ITaa— laien. H y a troift toilee de I71aiid« l^rrmln al baseeovp
de J.'^B. OrmuMe.
Da ibéâire Marie à la place du ttêoM nem, par IIMIIteerakaïa et
U perapeeti^v Yotmeaeensky^ ▼. p. 98; an obileatt da MthuMiie,
VL %M«tta* UMttjr et'BejdMipeiiSiT.
La perspeetlre Utêlny est datieftle pAi' fa If^ne d« Iratnttay !^. On
pe«c pfoiMaa aaaai de« ll(aaa t, 10, 14 et 99.
La wnaMnmPTB LitBtmr (JnéMmit iipociiéiT%; pi. 69<-4), à g.,
la premMi^ rue tratenière au delà dupent Anitchkorv (p.'147), eat
Urue pHneipala dtrquérCier'Lilelity, qnartfer des caaemaa, des tam*
nègea^ dee araeitaiix, aie. '
Hvm Idhi de-l'enifée-eet uf» aneemble'd'tfdlieea «l^e jeniliig qn4
veuf 4e la Foutanla à la ZikanrienBlraffa et qà\ appartietnent erélu*-
»iveMflt k ^v^taiillIftMiMefllt^ bleufalaaiiee': n^ 63, fdstttvt Oa-
/^rlfie de fiUm fpl. 181, 0&^, Hpna^Mkgrie <pl. 11^ « 5), édifice
impeeMU e&uatraU efr 1806- par t'iftipdratriab Marte, ponMeepatm^s
de Rumlfo c« 4ê I^IHMieK \Vj « devant' kine atatUe^n- brotlee du
prinee ¥i«irie^*ÙI4€àhm^ («i. #881). D<»na là 5<dajdlntflfalà',' vi^ 1^'
VkùTpUal AUnwdf fpt 1*59,09) et, dena la ZimAHénakafa, fî^tUut
PavUvtkjf (^. 193, H5), pouv jMmëa «lias*
A g« ée U penpecîfcw^ âaaft temarSiBiJeu (84«ia«i«««lrafa>,
réylise aMWiaé<t» id> Ha âiwe (HépioM. Cmndua SévdnpéÉMià m
Airau lipop4wniy ; pi. 1129, €P5), éri^^ en 1712 par Ptene le Gtând,
eu Tboanaur de U patronne da sa Hlle Anne. L*empereur la bUît
en beia, maie yimpjratriee Anne la reeenstru&sii en 17B4 en piene^
avec une coupole ; elle a été restaurée en 1872. -^ Peni* le cirquer
CiniaeUi, v. p. 108.
Eiftauite, « g. de U perape«tiv«, le jaidia de- U clinifite «pMo^i
mique (FiasHaa le^éôunia ; pi. 172) ; enti^e daUte U MehkOTate,
n^ 38. Au bou^ de'ôuiln.^ la Paétéleîmoiiakaïa k dt. mftie k la
1 50 ///. Ji. i^. ST - PÉT£BSBOUIl(}. PcUais Stroi^nov,
eathédrftle de U Tnauflgimlio& (Cn&eo npeoôpaséaeiiii co66p*& ;
pL52, 0 5), uue des églises les plus remafqoables 4e St-Pétersbourg,
bâtie de 1742 à 1754) d'apxès les plans de Trésin, sui une pUce oc-
<;upée jusque là pai les casernes du régiment de Frëobrajensky. Ce
régiment est connu par la fidélité dont il fit preuve envers Timpi^ra-
trice Elisabeth à son avèpement (1741). £U« a été incendiée en 1825
et rebâtie en 1829, sus las plans de Stassov.
La grille qui nniotare renkplae«ineiit de Téglise est tenue par des 8up>
ports composés chacun de trois canons turcs et français. On voit en
dedans douïe pièces d*artillerie turques , sur leiirs affÂts. — La eathé-
drale elle-même renferme un grand nombre de drapeaux turcs et persans,
des queues de cbcTul^ des elefe de forteresses. La -eroix dé Tautêl eat un
doa d'Alexis Mikhailorhch^ père de Pierre le Qraad. La Vierge de Koursk
a été donnée en IS19 par la ville au prince KèntouseT. . ▲ g. de IHeo-
nostase, au «vr, une coupe d'argent offeite par la Bohême au eomte Oster-
mann-Tolstol et ok tout gravés les noms des officiers russes de l^état-
giaior tombés à Culm. A g. du maitre-autel , IHiuiforme du régiment de
Préobrajensky^ que portait' Alexandre l^^ et eelui de Nicolas i^; à dr.,
le dernier uniforme d'Alexandre II et Tépée qu'il portait à sa n»ort; à
QÔié, runiforme d'Alexandre Ult eltc.
De réglise de Préobrajensfcy, on rebrousse chemin et Toii euit
la Pantéleimonskaïa; dans cette rue, à dr., de l'autre côté* de la
perspective Liteiny, Tégliee St-Pantaléon (qépROBb CBaréro DaH-
TejeiiMÔHa; pi. II, G 5), bâtie d'abord en bois par Pierre le Orand
(1718) en reconfienssance dés victoires vempostées sbr les Suédois,
reconstruite en pierre en 1739, et en partie transformée en 1836.
Non loin de l'église, V école de dessin Btieglitz, richement d^orée
et acheva en 1896 sur les plans de HeantcheT. £ntiée du. siiisée
des arts et métiers, qui est remarquable ,.-v. p. 87» Pour le jardin
d'Ëté, V. p. 107. — Au Ni de réalise, dft coté de la Fontanka «fc en
face du jardin d'Eté, les vastes bâtiments- de Tancien entrepôt de
sel (C«jwiié8 roipoA6«%). Ceci là qu« sont le musée p^daffogique
(entrée, v. p. 87) et le mua^ de la SncUté Technique (eoitxée,
V. p. 88). On y a installé aussi le nniée airriecde- du^miniftèie des
domaines impériaux (entvéOf v. p. 87)^ qui renferme detf modèles
d'instruments et de machinée aialeires, des collections de pioduits
agricoles, de fruits, etc. Plus loin, au N.^i'éOûlo de droit (yiéjumie
npaBOBijitai«; pi. 8^, G 4), fondée en 1836 par le piinee Piene d'Ol-
denbeuTg, seulepPeiki pour jeunes nobUss, et qui compte 300 élèves.
Dans le voisinage, au coiH de la Mokbovaîa et de la Serghi«vBkaïa,
u^ 1 1; se trouve le pelaii du eemte Paul StroganoT» fui contiontrune
coll«otiei|:d'eè^t8 d'8itr(il fsutdemander l'anlOfiMrittawde K visiter).
On retnarqme e»tre aqtroi tableaatx : Ifadone aux 8ix,«ii8ea^ per J^ip-
piHQ Uppi; Lamentation sur le cadavre du Christ, par Cima 4a ContçUmo;
la Vierge à TEnfànt, par le Oarofàlo. Portraits, par W. Vey^ 'M. Mierevelty
iZ«i8«iM, A. V. Dyck^ •É. •. tf. Hetst (1649), O. FHnck et N. Mon. Intérieur,
par F. d€B$p9bi Fumeur, par A.v. Oêtw; Cavaliert par Ph. Wouwtrmatu
quatre belles toiles A*Adr. v. d. Velde; Paysage des environs de Barlem, par
V- v.Ruiidael; Un village, par S.Ruisdael; Mer houleuse, par S. de Vtteçer.
Pànkil lesbronses antiques, on remarque smitmtV Apollon Stroifmm^ qui
rappelle eelai du Belvédère.
On revient à la- perspective Liteiny par la Serghievskaïa. A dr.
Palaiê de Tauridê. ST-PETEBSBÔURG. lli. M. 1^. Idl
au coin est la cathédraU St-Strge (pi. 00), bâtie en bois en 1731,
incendiée en 1738 et Teconstntite en pierre en 1746. A g., U façade
principale tournée vers la perspective, le beau bâtiment de VAdmi'-
RwfrofMM» de l'arHUeHe (pL 19, OA), éïeré en 1806. Il y a devant la
porte 20 vieux canons. A dr. , au coin de la perspective et de la
Zakharievskalay se trouve l'AseluiArMaidy actuellement tribunal
d'arrondiesemtnt (OwpfmuuÊ cfA*»; pK 278, 04). C*««t un grand
bâtimeiit emé et isolé â trois étages. Il a été construit en 1776
sous CaAeffiBe II. Il a une magniflque façade sur la perspective,
avec trophées et figures aUégoriques- an ftonten. ^ Non loin du
tribunal d'arrondissement, différentes casernes et des locaux dépen*
dant du Département de l*artilierie. C'est là aussi que se trouve,
au i>ord de la Neva, V école technique de l* artillerie (pi. 79), qui
compte 100 élèves. XUns la Zakhavievskalas les- immenses ca^ernei
deë Chevalier$- Gardes {^1.30 ^Hi)f,hYec salle de manœuvres et
manège. — £iitre la Fourçktadtskaïa et la Kiiotcbnala, ïe'glite
Ste-Anne (pi. 98, 0 4), aux luthériens, édifice k coupole bâti en
1779.
Le pàUàB de Vftvidê (TuBpilwcKiff ABOpéa% ; pi. 246, 1 4), â dr.
« rextrémité de la CbpslemaTa , a été biti par Starov sous Cathe*
rine II en 1783 et donné par elle, après la conquête de la Crimée,
au «b^os de la Tknrfde», Potemktne. A la mort de ce dernier (1791),
le palais lit Tetour à la couronne et Paul I*' le donna en 1797 k sa
«garde à eheval» ; mais Alexandre I" le remit dans Tétat primitif,
et il a élé depuis babité à dlTerses reprises par des princes étrangers.
Les oeuvres d'art que reni^rmait le palais ont été transportées au
palais d'Hiver ou à l*Ermitage. La partie S. du beau pare est ouverte
an pul^lfe en été, où il y a des concerts militaires très fMquentéti.
On y entre par la PotemkinslLaTa et la KirotchnaTa.
Au N. du palàts de Tauride est le Château- d'Eau (Boxonpo-
sooNit 6éaÊnM] pi. 63]!. Plus loin, à TE., les easernes d^Araktchnev
(pi. 24) , et les vastes bâtiments du
OemTMt éê Bmélaf {CnôâhàvH «omir t6pfc ; pi. I K 4), dans uti
site pittoresque.
il y avait là satfefola un eeevetit bâti par Pierre le erand ; l'impént-
triée ^aabetli eoAmea^ en 1748 Mir le mène enplaaement Ia co wtmwtlou
d'an couvent pour de jevnea orphelines. Catherine II donna à ee «ou-.
vent de nouveaux statuts et lui adjoipiit en f7ffiS un établissement
d'éducation pmur les jeunes AUes. I/impérStrice Marie, £f nnae de Paul I^'',
acprandit cette inatltutioa .en 1797. Il y a également un kospiee pour les
venvea de familles nobles'.
Le couvent est séparé de la place Catherine par une jolie grille.
La *OATBtD'aJLJJR VE LA' R^StnSBfiCTIOK l>r RÉDEMl^TEVB (CoÔÔpl
Boexpecéiria XpifCTÔBa, Bctxi ^néénux'h saBexéniM), dont la cons-
traction commeiiça en 1748 sur les plans de Rastrelli et fut achevée
seulement en 1835 sur les plans de Stàssov, se voit, avec ses cinq
dômes bleu clair, presque de tous. les points de la ville. Le dôme
principal renferme plus dé 20 cloches., dont la plus grosse pèse
lOOOOkUos.
1^2 lU. H. » j ST r^PœfrEHSBOURCk Ok. ë« Uïhuanié.
fi^nfïysRSWB e«t 4'i|iie grMictef BimplkUfK m»i«>pr)^uit tn.franC effet.
Lft cowlei>r géoéraU -e^t bla.o£ et or^ s^L^.l^^ dç£r£8 4^^r^9 l^uU.U, en-
tônrëti de balÙBtfadés de cnsVal qui vlennèlit' oeA fa'bnqùfes ,Aki gù\x\.
d^OMH tot èti«Nii^1»i4B jaune de^l'OofMs'^t lie ip(«hré '«M? <étt' mâture gvifl
d74li^éviii«beiftg. >!•- pl#ft vei»i4rqii«ai>l0;te<>iBm« vftU#wrtt stpavlB gran-
deur.(^m. de haut)., est la.ftéa^rrectJQn dj«,iiiaitre f^u^l. IL fjaut.ct^r «numî
lihe 'Apparition de l'a Vierge, par VehétdiànçV. fous lies ôxuéts e^nsà'eréâ
ati ettUe aotrt «» at^cnul «àadMl;-^ 4«fiâM^ èttHMlf «iti'faMiHMMfe'téfr^nti^
..; ,Au N.t4itteouv(mt â(}iSiiM>lf9),"à'l/«xtiséâi&t^'Nui'Bwé« Ifasc ^ue
la ^YA^ 4é<)riti « ,6«t 4ftdc%it.y ^ho^fiot àtiiavtUt .f^Oof^miAn' d^i^"
'On peut liller" da^s le quartîet dé éoTotamV çn tran^way n*' 1*7 «le
lu <pers^eotWe'74W6lly/ Les quartier^ iil<^#a'V9Ilél soàt \9^M»érYi8 atttëi par
Catherine et la Fontanka, v. p. 83. 1
Ç'eçt Ift qud.KQ^wi«zk(0 f|it <^i^e]|{p4)<.11H7U r^Qittit^.yiUiAe^^^J^empe-
rettr Pimlril' et fut ipij^ .çnjibfrté; pai; c^priii^. Ce €ili4t«aii) qui
fQiroie lui quAd,nUte)i9 4n^guli^y, -««t  di^niç i^99^ 4e,c^4|iw;tioa
i^jissive, .et eo^vui^d^ fottea mumUee^ . t>Ueâ^ d^nf UfA^^eest
ojB94^ dLedeu^.^nge^ gigantesques tfnaA^pn»qrfa,.esjt.9qppi|pé« par
U belld ^U^de.lfif. |;^iipri^ .flugt^Qii:^» à ^Of ^ dana rpfÎMiqif»]fai'a
(au coin de la BpikluMkr M^teT8^/i\», M,if»i g^^^gpff^é ceix^^iiite de
(pi. 105, D6), aux Esthoniens, IjMi^^u 4360. <A^^*'P*4u Jardin
D 6). Pour la nouvelle Amirauté, v. p. 99. — L'Offltser^Jki^f» «foputit
'àlX^iÀla Pciatlka^ on^n miiïm riv«'£L->0»v oa p«8M l» pomtiBaitdov
et Vwi viteiWi'lU' fahfiifut fmaycô^-fm^ <int*. ila<i»i{* (MMVjti Bépxa ;
pt. C?)} grande fon^rie de fe^ et fab];i<)^e dé inacliî]çie$, etc.
On rervienrt p«ir iattnv MiainÀtA et •e«U«''de Yit^bdt, <Ai pas-
sante V^gUs€ âe ta lR<f!fU¥rêétîMi (UépteMU^ BOidspedi^Aiii l^^vcTÔifta;
p1«U8,D7), 4'o.ù rQi],»yriv^ àila,pdr#p^ctiye d'WkVt^rin^iof (pi- D K
^-61, ..A l'jextrémit^ ^* de cette. pe;ç$j?/Botjijve se tpo^^y^ Jte WH*?wif«
cae/toUgtie. ÎPour l^.pU^e St-;5t.i.ç.9U^ X-^ i^Ô' .-7. Ç^yr^v^^çitii^ per-
spective dléka^érineh^f^ d9J[ji9la Ha^aïa>ffste^§k,^«L„(q»l »'en dé-
tache au N.» à g^.âu coia de jiaA'.9içgj]|yattfi,,8'<éUve V,49^^,StrStani»'
(a^ (cathol.),. Plus loin, AH.delf du,pQnt^(^Lrtc}iin^> Up<}ri|p»ctive
Ani^iisky mint si y eglUc de ft Intefpesi^ion dç l.(f,.SU'Y^€rM dite
aussi de Poferor (ÛépKOBb IIoKpÔBa ËoropéAimu; pi. 1469 :I>T);»
îtkaUrhuh^f. S!V»PÉXRB8iOUR0. W. il. 11. 168
PokroT, 1» lig^e de tramway 17 mène à la perspective Ntvrty.
De r^glise, «n continuée l*0.-par la dadovaTa et Ton traverse
le grand pOAt Kalfnkine snr laFoiitankt. La perspective de Pjterhof
.ligne de tramway 18) pawe da la le caujl Obvodny 4»t mène à la
place d« Bfarva , oè ^^lère r«M àê Irltaiph» «• Vatv» (HépMiit
l^îfmvkMVtau Mpén; pl.19, C9); constrtitt wi 1834 par 3ta8SOT
sur lea ^aaa de Guareughl. Il est e« granit, daiw Je style d'un arc
da toîoBiyib* DMnain. A TexlMear, de efeaqve eôtë, mmi deux guer-
riers poitant l*ancien costume rtisse et tfenant de^ couronnes; sur
la plate-fonoe , une Victoire, la tête ceinte de lauriers et del>out
ior un char à six chevaux, et de chaq^ue cote de l>ttique qufitre
génies, i^galement couroun^'s de lauriers. Inscription: «A la garde
impériale Tlctorleuse, la patrie recoqnaissante, 18 août 1834». Le
monument actuel a coûté plus de 1 niillîoa de roubles Pt a été cons-
truit â Taîde de souscriptions volontaires, dont une de 400000 roubles
due au général Onvarov, qui commandi^ alorf la garde russe.
A ro. de U, léUtérineliof (JSuTepHiU'^ij pL CÔ), iiiUKé à
l'extrémité S.-O. de St-Pétersbourg et bâti en 1703^ après la première
yictoâr» i>«viUe de la ftuaûe «ur Ut Suédo&a. PiAcre U Gxand le
noBa» «ifiiijMi l'b<NiiMur de va femme. Le «hâteafi a été restauré
sous nicolis I^; le parc rt>8t plus fréquenté aujourd'hui q:ae par
les baaaea claaaes,
D«i0 lAVAvru O. IHJ ^uaftTiaa ballaivAt Ihaitié àl'S. par la fl^«it«iiof*«,
»e trouTent encore Vkâpital de ta marint (pi. fM, D7) et d^aetres ëtabliiae-
U vleteii» ièikpmXéë tm VK9 i'KillMctiie mu lea Buédoh; «ails %rliiMrevttf%
«»i8S7^ Àl'inl^riMir, «nellCiae fta tembeau riM«rq«able.
A ro. de rtle de Gontouïev (pl.BQ.fiDf la f^% jvrf» le.flaHal mMltime.
Le eamat mariUmtjMoncméà BaaiJ»), long d^enr. 38 kll. enr 7 m. de profon*
deiir, creiué de 1875 à 1888 (frais de conatruction, 10 mill. de roables), mène
de là, à une diatance de 4 à 5 kil. de la côte 8., jvêqn'à la rade de Kronstadt.
On ya ensnSte I f£. le'l<7ng du cau4 C^vodny (ligne de tram^
way 19) et par la gare de la Baltique (pi. 134, E 8) à Àfk^oreflaViar*
M];ie<pL^))j9Awà.gpti.UnV]pB«rBffri?p I»ia£i.aTAXT. (ligne de
tTM^^Pfy 1^, 4^i fwnne.fu-S. le ptolA^^ÏMiieat; da la p«tafMtiiro
yemniBB^i^y (m^M^-uAMa ^À-ê^i^mVim .«kmcm ^rdigUm^gi^
d'isnuil^ ^L^),. ISwtij^Àg»,«jir>pliMe.df^laTfl9lté(VMrtBy>,
la bi«Q«l»fnA^M4n^«4';(imî)Pt^iitiWi«u»9Â fifiLth^érvlt Oê U friniHt
m Tnfitf9^ifi9M9^Çim^^ïï Tvj^flww) pl.£â, £ 7)» b&l^naî.lSin^pécar
tri^^fi^e«,ll9iKfi44fJP,iAVr5, 9WtUB ^ana de,Slaa«)v, da i'ôâ3à
1630. .3<w 4^. (}aHfiPl9l)r peiBV»9^.«« bleu.M>t«iia^f«<4>'<$t^«S, «oat
vUi||laa,4« Jbiie»,loHkV6^1e'd« nilM» J^y«Ait80\iai.4« b»ut^ ^w
l^tf#'C»tnMWfc>fM> ^^AA^diial«iiacà«#)kf 8?41«taU 4tttref0|f m^i cb^-
.p«U£H#e.lMfisj ;«à 4>Pffi» laitradMion EUKe,U>.Gniikd ^Wbr*', uwe
154 iJLH.iS, ST*PÉTER8b6UR€^. EgUSt-tiadimir.
nuit d'hiver de 1707, son maTiage tTiec Catbevine, qui fat phis tard
impératrice.
L'iMTisiBVB de cette ëgliie a^est ëelairé qme par les coupoles. L^ico-
noAtaae est décorée dUmagee saintei d^ime grande yaleur. Le maître autel
se distingue par la finesse da travail et la ricbesse de la dorure. Les
autels latéraux sont consacrés à St Jean (à g. de Ticonostase) et à 6(e
Harie-Madelalne ik àr.}. Lee tabieaux sont de Markov et légorov. Les
autres objets remarquables sont le tabernacle, orne de cristal, de la fa-
brique impériale^ et le lustre en bronse du milieu, pour dôO'bougiès. - Sur
des plaques de marbre aux mars de chaque cdté du maître autel sont
les noms des officiers du régiment d^IsmwtlOT tombés sur différôuta ehamps
de bataille jusqu'à la consécration de la cathédrale. Cette église a 18 elo-
ebes, la plus grosse pesant 8000 kilogr.
Sur la place à TE. de l'église s'élève depuis 1886 le mo^a-
ment de la Guerre de Turquie ou de la Oloire {nimnwâvh cj&bh),
haut de 27 m. C'est une colonne d'ordre corinthien , en fonte,
avec cinq rangs de canons dans les cannelures. Au sommet est
une Victoire en bronze. Le piédestal est en granit de Finlande, avec
quatre grandes plaques de bronze relatant les principaux événe-
ments de la guerre (1877-78) et les noms^ des régiments de la garde
qui y prirent part. Vit canons ennemis disposés en hémicycle com-
plètent enfin le monument.
Dans la paktiis £. i>v qv&BTiaB ds I^akta, au bord de ia Fontanka. se
trouTe VeMpédiHon de Vimprimerie de papier$ p«iUics (dicgeiphiia sarowwatfHia
rocyAipcTBeHHHX'fc 6jMàT%\ pL 133, D 7), qui, occupe près de8900 ourpiers (il
faut un permis du directeur ou de son représentant pour la visiter). Dans
VéeoU de cavalerie Nicolas (pi. E 8), le mvsée Lermontov (entrée, p. STJ^ avec
des a^utQgrapbes du poète dA et nom. Près de la V^ rue (rota), 1» eaihi-
draU de VAuomption^ (eatbol.).
À VO. de la cathédrale d'IzmalLov , le pont Xgyptien (qftnaôii
ErÂneicxiM iM>€n ; pi. £ 7} , conAtrait par îe général Bétancourt et
orné de sphinx, d'hiéroglyphes, «te. Peui* le retour, on peut profiter
des lignes de tramway 17 ou i^.
Vin. Aiùirtierf de Xoieoa «t de St-Alexiuidte-
Les lignes de tramway 1, 16, 90 et Ai desservent le quartier dé Moaaou.
— Bateaux à vqpeur sur U Fontanka, t. p. 83* -^ Pour aller du eentre de
la ville «tt couvent de St-Alexandre-KevsKy, il y a U ligne 1 et celle du
tramway à vapenr 1.
La eeoonde rue à dr. de la perspective' Nevsly après le pont
d'Anilehkov, la peirspecti're Yladimlr {pi. 66), c<mduit à régUee
tt^TUdliÉir (QépEOBfc Bi«/^ipcioii B6ttje8 M^repB; pi. 124, G 6),
aux murs blatics et aux eitMi grands diurnes dorés , èonstruite (fe
176Ï à 1785. De là, tiows prenonÀ i di^. par la perspective Z«go-
Todny qui fiasse , à g.^, atix «aséHié» e# à limmense «fbamp de ma-
nœuvre» dutégitheni de Sém^rhov (CoHéBOBCviit niàii'»; pl:lP07),
avec le champ des coursés d* épreuve <pi 86),' ainsi qu'i \%'gare du
4^hemin dé fer dé Tiarék9ï^8^ (pi. 1 Ô8),' et, à dr., -ati gymnase Marte
Xpl. 156, G 6) , institut de^ Jeunéè Allës: Dairsle' tc/h^rhyéliéV'Pé^
réouleh, V/eoie de eommeree' (pi. 80, G"6); bltlii en 1871, dah» le sitylé
Artâ^irUmiphed. M. 8T-PÉTBR8BOURO. tU, H. tS. 165
gotkifQe. — Près de la gare de Tsankof^Sélo , on va à dr. le long
dv canal VMensky, et Ton atteint rhMtÉl mudeiptl d*O^Mkk0Y
XopoAcsafl 06^xOBCKa< ôojuiiiui ; pi. 164,F7; 1>ui. de renselgn., v.
p. &), fosdé en 1780 par Catherine II, avee un butte en bronze de
rimpératriee du éM de la Fontanka. De Tautre côté de cet hôpital,
i la Fontanka, au coin de la perspective Zabalkansky, est TeWé
mUUaire Constantin (pi. 81), la façade om^ de colennes est k>Bf ue
de plus de 200 nu — Plus loin, également i dr« , au coin des per-
spectives Zaï^orodny et Zabalkansky, V Institut Technologique (fex-
MUorM^ecsiS Hncrarym pi. 195, F 7),. fondé en 1828. Il a un
muêce (entrée, p. 87).
Tournant ensuite à g. dans la perspective Zabalkansky (ligne
de tramway 20), nous voyons à dr. Vlfutitut des ingénieurs civUs
(MiiciMiyi h rpaajiéacnm HBxeaépovi; pi. 184, F 7) et plus loin,
ITiôtel de la SocitU Economique libre (BôAloe 9iOHOHé<iecKoe 66-
«ecTW»; pi. 266, F 7). Dans la même rue, au delà du vieux pont
de Moseon, sur le canal Obvodny, & dr., Vah<gttoir (CvoTMipiirôu-
nii XBOp-»; pi. 1, F 8), dont l'entrée principale est ornée de deux
é&onnes bceuls en brense, par Démouth-Malinovsky (pour le visiter,
s'adresser au comptoir), à g., Vusine à pû% (pi. 281) ; plus loin, égale-
ment à g. , le grand couvent de Novo - Devitehy (pi. F 9 ; femmes),
construit de 1845 à 1861 sur les plans de léflmov , enfin à Textré-
mité, assez loin, au delà du pont Tsarskosselsky, Turo 4t trionplM
de KoMon (Mocxéncxii TpiyHeéuHiM Bopôra; pi. 14, F 9), con-
struit sur les plans de Stassov, de 1833 à 1838. Douxe colonnes
doriques en fonte de 1 m. ÔO de diamètre et 23 in. de hauteur
portent un entablement orné de douze anges en bas-relief, et une
inscripticm en rnsse* et en latin rappelle les campagnes de 1826
à 1831 en Perse, en Turquie et en Pologne.
Parallèlement à la perspective Vladimir (p. 154) se détache de la
perspective Nevsky la PouchklnskaTa (pi. H 6) , au milieu de la-
quelle est la statue de PouehHne ( 1799-1837; pi. 232 , H 6) , en
bronze, par Opékouchlne.
Un tramway à vapeur (ligne 1) nous mène de la place Zna*-
mienskaTa (pi. H 6), par la perspective Nevsky, au couvent de 8t-Ale-
landre-Nevsky.
Le «omrwit d« 8t-AleU(ndr«-VtTiky ( AaexedttXpo - HéBcMH
Tpônuaji iélnpa; pi. 17) est uns Ictvra on lâuref et le troisième
des couvents de ce genre. Il est la résidence du métropolite -de
St-Pétersbouiig. Ses bâtiments, ses 12 églises et ses nombreuses
chapelles, entourés de murs et dé fossés, lui donnent Taspect d*une
forteresse, et il est surtout imposant par ses énormes dimensions.
t Cest le titre *9ê eouvenU- de reaiplTe' qui sont en'aième t««ai»s
rMdeaeet de «i<tra]itoiltes et • naiidS'>téBila«lr«A II y en a ttiatve en
Boisiet le eoaven» de Kiev (p. a69), celtil èé Tvoltn Cp« SOÎHi pi«èt de Mos-
«oii,-le«o«veÉi de PotebafeTsky (p. 869), prta de KrémAieto «t ealai de
St^AlexaadM- Nevsky. B^utMs du «Sim cmm em delio«»*d«')*«aKpire
sont eelni de St-ftaVa à Jéràfalem, «eloi du Moivt-Athos et celui du Sinaï.
166 m. n.J^. ST - Pi7BRSB0UK«. « ^out». i€ St-AL'-N6v9ky .
Ce-ctiUveDl 684 Bitu/é, «elon la Ugeéde, à l'eadroit^ù le ffapd«-^iLe
les
e#«i«é«i«tii)n i'«to Mnelnaire oatiénttl, t bfttik Bn[17tôiàn0 égUa» eu .bois at
àt» mUii^m^ 4piiii» à^q^m (kfse, en i734^ i^a ^leUq^a.de 3t Al9«4ç4r«
lievsKyv 4^^ étaient jusque la a Vladimir, et lui attribua de g^randa .biens
et déa revenua eonrildérablet. Les revétiùa du eour'eïit s'éièt^titàiiiihièlle-
Bie»* àl H«» de 660009 .rottMM. - .< • i
£ia première église an couvent est là' cathédrale de Itx THnité
(CMTo-TpÔHKRifl €o66p%), tommenciéë en i7i6 patPi«rx^'etthiii6-
formée- de 17T6 à 1790 par Catherine Jtt efi ééUsei^^tatfpdîô ^titt les
plans de Starov. !^lle est flanquée de deux tours à croix dorées.
A rintçrieur, à K^r. de Titonoatase en mairbre, est lit e)iâue^ qvd ren-
fétmt têa reii^^a d« St Alexandre' Ne v«ky ^ aur l^'uu dëi' petite «ôtéa et
Von . de0 . «raada soni ^a baa t «aU^h > irfwéff «AfM9«l > d«a; 4^|i^/ ^ jH» 'Tf e
du aainft- Au-4e8AU4^ ui;l baldaquin supporté far de s^eltes .cqlQAx^a
d argent,' auf lequel ae ' voit iin coussin avec les r^galea impériales. Le
inar: du'fi^Bd v en fornM dett^rra/aiide , eatrièbement^ orné de i8««l|«ttM«.
l«}im|MnMl«a JUiaaibatti «d^ati^n «en 4i76d à l^eKm^aoA 4» eetM^^fwae le
pre^ieV produit. dea mines d>rgeixt de ^Lqlyvau, 90 poudes ouÛ74ki|pgr.
Devant le catafalque est un p'âpitre avec un reliquaire et "un «anaela'bre.)
le tout eii «rgent, donné «nl^te pa» Al^xafidre 1^. 'Letréaoi- remXk/rme
«me jnr^ilA, q«Ai|titéi d'otiif ta. ^éftl«^K4 «ptre t^utv^a i^iM^tr« <l^%iix c^Meea
d^or^ dojpA 4e«x ont é^é.donnés par ■Catherine II, 1^ trqisiè^e nar Elisa-
beth et je quatrième par le prince Henchîkov \ I^ couronné de St Alexandre \
rétoile de 4*ordre de St-AlexanAre-l^evaky que portait «^SakheiriAe II; des
Mfttnw.TklMmMit : owéeiB de .peciei e^ de 4iai»aiits»,u.net «r^aae toturivée
par Pienr^l<i C^^fnd. Jle lit 8ur.leq,i^çl i^ T^é^f^^Vi^f^^f^^f^*^Jfi^9é^^ ^
semaine aiinté, été. On remarquera parikiléa xM>leaux une AlnRmefktibn
par Itapbaô) Midaga, quelqaea copies d'après Aobctia, V<an, Byekvéte: -A«x
piUeiraien J»cç .de faatel «ont «)i«paiid4a.les;P<)rti;aita 4e Pierre. le. -iSipyKikd
çt ^e Gatheviq^e II, plus grands que na^uve. , li >•
jL'.iffflifie d,e VAnnfmci^ion (ji^pv^b Bif^f^im^nifi jQp^^Tài
BoropÔAHau), â g. du pont, irwiferme 4aA* ft* wpte -i*f .^n^t^^uz
/die j^H$^ieur,s m^B|>Des jde la ffimilU ii^p^fi^e «t de^ ,c4li^h»^ l^uaJLlles
r)i^s^. ..0|ep^ If .quK),TfP.¥;*«n3t,, #intr# AJiJrqs , ,^*tfe^l^ ^pki\^9n
«ijBur «l^Pi^»e;jLe. 6(^44 lïathftlle» première ^femMλ© d^ jJwU l-; le
comte Razoumovski , le comte Paniue, go^uYor^i]^ /di^^AWl Jf'; le
J9fi»ce ^ftfbproç^ko, etiç. ^,I>çfrilirç,,|je;j€h4)e«ir, 4» £- l^ ^ftn^w^ du
f içli-Jiiaricl^al Souv/prov (pu, iWQ\y *vep J^m fl^V^i^^ hroftze p>i &e
lit répitaphe indiquée par lui-même : '« ci - ^t Souvoxoy » .4^^CJb
^ieviWq.twïinede (j^orgie^ Pieffr? Jlly.aété iphu;?^^ ji|sqn^^^jjl796
.,Le4 cJutBTiièsBa ren^r^nentt le« tombas de noipbreux rçM^cj^^j^^de la
S lus hjkute aristocratie .rusae, des poètes et d'autres célëorités. lab lieux
e sépultaire ae paient très cocf . î/ës ricbes^ MonuilhentB, ett'pCrtié ii^tilgés,
naison-fa» tout duimctUsurugflAt- ■;A«i'i«ii)M;lièrw,^Jte«a|v, à g», ^rèi de
t*enti^e du «««veat, reposent i Lomonoasov <4711-i77ô^ fondateur dâ la lit-
4^MamO(t«Mae «notiariWiv Yi^A»« tiuteur^ de> «oniédiiai ; «dupa 4'aJlé« >princi-
paUf Krwlor fCp. 101) ; a» «feuf .<4:«i»«Bti»t« , '\e wnUtkpi^ !St^»Si^y>9hw USilO-
lhBatt»4n poèlie CbOAkQV8kffûl76ft*1^2), pBéftflptettr^'Ali»MBdra.!lt, de
4^hJ»4oiiieA.KarainsinAa7<MM8â6}v4e|IUinka.(iim-ia6'^ coinm»iit«iiit <de la
«Via pour. le llaav», dv «onanivier iI>0atoiiAYa]i7 ClS9l-iWl)^ etc.
VamUr-Otirav. ST -PÉTERSBOURQ. liL B. J». 157
Ao covTent t« ratUe1i«fit ane acad^nU e€ci/$ia9tiq%ié{Mjx^n9iM
Aaiéni; pi. 4)^ qui compt« 120 AèTes, «t an i/minaire {Ayxàmmam
Cemipûi; pi. 264), qui en t 240.
An retour, on passe à U pUice Znamiénêkaïa (pi. H 6), où est
h gare IHcoku on de Moscou (pi. 140), et on peut visiter, au N. de
là, dans la LigovskaTa, l'égliiS frseqM St-Dailtry (rpé^ecMi aép-
lOfkCuTtfro Auiirpifl; pi. 125, H 5), bâtie en 186d aux f^ais de
M. Bënardaki, dans le style byzantin, sur les plans de Kouzmlne.
L'extérieur produit un bel effet et Tintérleur est richement décoré
de donnes et de peintures. Les offlces se font en grée. — Au N. de
cette église est rAôj>i<€il /van^^içiM (pl.l66,H5; femmes), belle
constroction à tours et i créneaux.
IX. T«Mily4Ntr«T.
Oa Ta de la plaee de rAmIraaté à ▼aâtiW-OstroT par les lig nea de
tnaway 3 et 4, q«l traTersent le pont dn Palais ; de TEtal-m^or général
o> prendra la ligne 6. On pent anesl aller par la ligne 9, qui traverse le
pont Hisolas et à laquelle se rattaeke la ligne 94, daas Vasally-OstroT. —
Bmemix à Mip««r, ■• 1, 5 (p. SS).
Le pofU du Palaiê ou Dvortêovy (pl.£6; passage ouvert aux
nsTires de 3 k. à 4 b. de la nuit, et de 5 h. ^/f à 7 h. V, du matin)
mène de la place du Palais à l'extrémité £. de Vassily-Ostrov, où
se trouve, sur une belle place, dans un endroit élevé et qui offre
vne belle vue, la Bmifft (Bipsn; pi. 22, £6), édifiée du style grée,
long de 83 m. sur 79 m. de large, commencé en 1805 sur les plans
de Tarchitecte Thomon et achevé en 1811. Elle a un péristyle
de 44 colonnes d'ordre dorique et au-dessus de la façade sont les
stitoes de TActlvité , de rEspérance et de la Justice. La grande
vàU reçoit le Jour d'en hitfii. fin face de rentrée sont les bustes
des emperenn Alexandre 1®' et Nicolas I^, sur des piédestaux riche-
ment enés. La Bourse est ouverte de il h. à midi Vt*
A quelle distance devant la Bourse s'élèvent deux grandes
«slamies roêiwaXkê, hautes ds 34 m., avec deux statues colossales
dans le bas et les fûts ornés de rosties en métal. La *vue qu'on
a de la StHùka (pL £4*5), le quai en hémicycle ratre les co-
lonnes , orné de parterres et protégé centie les eanx du fleuve par
d'énormes pierres de taille, est une des plus belles de toute la ville.
A g. se voient les ouvrages de la citadelle St-Plerre-et-St-Paul,
dominée par la flèche dorée de sa ««thédrrie (p. 163); à dr. , les
quais de la Neva, avec leurs palais; au-dessus, la flèche dorée de
l'Andsauté (p. 94) et Ténorme dôme de la cathédrale St-Isaac; en
faee, Tensemble imposant du fleuve et à Tanière-plan les rangées
de malsons des quartiers du N.-E. — Le pont Birjévol mène au
quartier de St-Pétersbouig (p. 163).
Derrière la Bourse est la place de la Boubse , de fortaie semi'>>
eÎTeoIaire et ortéè de paiterres. Au 8.-E., sur le qwai dé la Neva,
10, 11
158 ///. R. If, ST-PÉTBi^SBÔUÇG. YauUy-
k ro. du pont du P«Ul8, riA^démi» dtt Mf ii^ta (Ax^Aénis «f /ki ;
pi.S, P 5} , 4Te4s dM musées »t une bibUothèque (pi. E5). }a fon-
dation de rAcadémie fut projetée eu V72i par Pierre \& fifftud,
aidé des a^nsells de €hr. de Wolff et de Leibniz , et Catberiue l'^
la créa après la mort de l'empereur, en 1725. On assigna comme siège
à la jeune Académie le palais de l^, tsi^révna Prascovie Féodorovna,
femme du frère consanguin de Pierre. C'est un édiflpe'à trois otages,
surmonté d'une tour ronde, l'anc. Observatoire (aujourd'hui à Foul-
kova). L'Académie déchut beaucoup pendant un certain. temps,
mais elle se releva sous Catherine IL Elle s'est accrue depuis 1841
de l'académie de la Ungue russe , fondée en 1783 par le gouverne-
ment, et elle comprend aujourd'hui trois classes: sciences mathé-
matiques , langue et littérature russes , histoire et philologie. Elle
compte 25 membres ordinaires et rétribués, ôô membres honoraires
et près de 200 membres A#ynm9ii4A9ts. La dotation annuelle de
l'Académie est de 200 000 roubles.
A rAoadémie se rattaAhAnt: 1, un» M&<<«tAi«tV| établie d»pa le Petit
Obserrtttfiins, près de la Beurt» (viaito, y. p. 98>, et qiû eompta prè« de
300000 voloaea et des manvaeritt prd«ie«z; ^ d, le muté^ etfmogrtiphique
des peuples de Tempire russe (costumes i^ en^e, y, p. 86); — Â leeabiuêt
de» médaille*^ fondé par pierre le Grand et qui possède des médaiUes
grecques et romaine», toutes les monnaies russes depuis les l^mps les
plus reculés et dne eoUeetioa de médaiUes qui provient iu e(»kte Soukh-
télen; r^ 4, la coUectiàn itoiamiqu^, ^u* comprend près de 50000 plantes,
surtout des plantes de Sibérie, recueillies par Sieller, Giheline, Fallas,
Prjévalsky, etc., les collections Basoumovski, OaTarov, Bivepff, «te.; —
5, le ombinet dt nuiêéirmloffU, qui est in«éiie«r<à etlni de nnsâiKtnt 4|M Mines
(p, 1Q2|, mais %ui renferme das aérolitbes remarquables et un «lobe colos-
sal, construit par Buler^ — 6, le muife de zàotogiey Intéressaut surtout
par ses animaux antédiluviens: mammouth, erâite de m^gatMrfvm ou
pareasMix figantesque, ete. Il eat aetueUeme»! ftermê.
En suivant plus loin le quai de la 0rande Néra, on arrive à
lITiiiTertitè (HMoepATopeRlil YniiBepeliTéti; pi. 380, £ 5), l^anclen
et vaste local des 1^ eollèges de IVmpire, fondéis en 1819 'jua Ale-
xandre I®'. Elle compte 4 facultés : histoire «C phllolbgie, pikytiqne
et matkématiquiBS, droit, lanipieis orientales. Le nombre d|M ^diants
est d'env. l^OO» Lee eobre ont lieu du i^ sept, au 31 mai. -^ Peaeant
ensuite devant le long bâtimont du t^ tarps des cadtiè , on arrive
su square Routh4ant$oii (^iéBneBCKift eHiûipt) , an miliea duquel
est le mouiaent SoiwiialiteoT (nâiniTiiiiKift Fymàa^my ; pi. 233^ 1) ô).
obélisque h«ut d'eUT. 27 m. Il a été élevé en 1790, par l'empereur
I^aul et sur les plabs de l'airehitecte Bre»^, an -Ohamp^de^Mars
(p. 106), d'où on t'a t^nspOMé en 1820 à l'endiielt adtuel; n est en
granit gris, sur un eeele de marbre oaiiré, et il a afuT sonHiiet une
^eule avec un aigle qui ptend son vol. Inscription: ((^ Aux aratoires
de Roumiantsov» (PynfÉueiw no6éj(AU%)-
Le marécJial R(ntmêâmtMt$ a% di«t>Dfiia fta^s i^Ti^arre pentre le* <|!ttr«ii»
(1768<74), sous le règne de Catherine II. Il remporta ii|»e grande victoire
sur le Kagoul et cerna Tarmée ttLrqùe aa delà du Dàirabe, i Choumls.
et la Porte dut eonel^r^ la paix de Ko^tebqufc-KaÏI(ff4ebé i\77^. ■
)(on loin de là, sur le bord d^ la Neva, est TAoÎM^* Àf« jàrti
ihtrmf. 8T-V£fFABSBOUBG. UL H, tô. 159
■Hnep. Aftuutéau XTAéaeeiw»; pi. % D 5), gardM« par de«x iManx
jpft»i»x rappoifAr d'Ècypto en 1832. Elle t été fondée par C»thc-
riM U «a 1797. L'édiftce, un d«0 plus beaux d« U ville, élevé de
17^ i i788Biir les plane de ^ofceHfic, ferme «n cené dont le* c6tés
ont 190 in. de long, et se compose de deux étages. La façade princi-
pale, du fiôté de la liéva^ eet ornée de colonnes et de pilastres. Au
poiti^w dm milleii, des stsAvee de THercole et de la Flore Vam^e ;
il est surmonté d*iiiie espèce de coupole avec une Minerve colossale.
Lee vastos bifciments oemprennent les salles des collections et des
expotiCiwnB/ainsi <|iiedes legenents povr les professeurs. Il y a «ne
e4!lUe du eM du ^rdfn. — Entrée au mtcs^s, v. p. 86. Il y a tous
les ans au 1^ étage une exposition de peinture (v. les journaux):
efltiée. 80 kop^ Ua eeUlogue est en préparatien.
XMÉB mi Êevbnvmm awrveeM vr e« ia ■mAissAitev, salles 9 à 38 du
rez-de-«bw9SS^e, salis* da paed escalier et sailsa 67 et M du l^^i* étage, peu
d^ofîginaox , mais «ne riene colleetioa de pUtres. — 1^' étage. S&lle S7
(i>* calerié des antiques on salle de Haphaél): tableanx, lurtout des copies
d'apMs Bmpftnll. P«tita selle desaoafëraaaes OS, quatre «Mg niOques Ocbelias
rsfwe Jtnmmt^ lei slf^ne e^kMsale de Cailiesine 11, par IMberç. amode
sftlle des comérenees , beaux Titraux paf S94riehtow, Salle 66 (|2^ galerie
des antiques ou salle du Titien): U JHtcret^ le Christ guérissant des mala-
des; eofles d'epeès ds* omUas vénlUena.
iSMM»e<M> sr «éut.»cf «as Bmaes, dans les saUes |0 à Ai el T7 du l«r étage
Les i|ieillears tableaux de cette ooUeetion (ainsi que le musée de Tart sbrc
tien ^imitiT) doivent Stre transférés dans le musée national Alexandre 111
(p.ldl). Priueipaux^ tableaux; XeâSMis, itioTt d^Abel, M André., Yladimlr
et Kof^éda, portr. de Velkovt <SWMo«, Vénus et TAmotirt payaages d^
Pétrov^ MMvi^^ PhUimumoVy Tcutltpv^ jyaréitt^ MordHnitv, ^jtonor (Tiflis),
Kiçélçen et K&rkUin4 (Chine); Itanov^ Adasa et Eve, Jean Ousmovitch;
Orforsly, Cosaques ; Chtehédriney le Soir (paysage) ; A. 9¥rMsoeAe/k, la Fortune
et le Meadiant ^ BrtMm^ Kareiaae, Inès de Caatro ; S.-F, QhtekétMm^ St-Péters-
boorg; WilUwaUe, Chasseurs; SêuaàûVt CSasap près de Silistrie; Vorpbitv,
l'Eg^ae de la Résurrectioa à Jérusalem; Or&mm€y Hôpital; Bogoli^vkft^
Tempête à llavel, etc.; FUehatuavj Ivan le Terrible; ÂMsIMIef, Une noce;
Ritxmi^ ficèiie d'jMbaaffe; MéUtTy SI Jean à Pathmos; tableaux de fsnra
de Mtimtrê «t et DmUrttw-Orêtibtmr^pt /^MMfir, Martyres; MUuêo94é^,
Foîto d'Otrépiav ; Mat^éiev^ povtrait dm maître. — Soûl ptures : Orlmnki^, Paris ;
ftors» r. Khd$t ehevanx ; Batber$ , Un garçon ^ mounnaent de Karamtine
(p. 341>, naodèlc da. la statue colossale de (5atheriae U (▼. ei-dessus); FtU-
csMt «t Mmmmttm*9 * Hllon de Grototte ; EmtreUi^ sUtue de l'impératrice
Anne; Dém»mA if«i<u#iMly< buste de Souvotov; lUKol, scènes de TOdyssée,
bas-r^ials; SUammuÊT^ Hymptae^ Chovléne^ buste de Catherine II.
Caleiis Mmul^Atm (catalogue russe). Saixs 70, au au» principal, à dr. -.
3fiO« Ar^ Sth^fTy FaMM- ASS-, IVcyo», Paysans «a route pour le marché;
160, éfmUaii, Damiets moments du cemte Egmoat; à «.: *i67, Pmtl IMa-
rodst^ CroiBsrall aa eereoail de Charles ler. 110^ 0. ^cAssiocA, Jardin de
eouveai ) 138^ Assvmtspis Départ de Tobie. ler eabiaet, à g. •. *337, l. Kmami,
lasendie aa villai^^ 106, (?érsais, le Duel après le bal masqué. 11^ cabinet :
i»a,Xéepcld iMcf^i Fa«iille.de pddieurt aapolitains ; 860, F<mrmoi9, Paysage ;
3Uî #. Xiem^ Au hoid de la maw:, 137, Aom JohAmt, Moutona au pâturais.
inenbiMtt 911, F. AS0i,¥enisei 916, Mhg^ut^ village de Vermandie; IM,
Giroam^ Joneus de cernemiiae; 971, Fr. MilUt^ Femmes portant des fagots.
IVe, cabinet: 857, Ohmet^ Un duo^ ifid, A. VmuHer^ Soole de travaux ma-
nuels ; 966, f98», JMiêimmiêr^ Soldai « le Fumeur ; 180, Dtos, Scène enfantine. -<-
SâiiLh 66. lePaabi&fl». i g. : £dl HOdàbÊrmméU, Paysage d^hlver; 180, A. Achen-
6«*,Saysa«S. U»cabiaat: 166, WOlcnu, Réponse; 171, tfr«è&, Kome « 140,
E. r«r»«k*raM, Mowlons. lUe cabinet: 817, «TaMii*, le J«UBur d'oieue de
barbarie; 988, Têm-Kafa, Intevregaioire ; 206, /. li«ê, le Buveur v 389,
160 ///. R, 12, ST-PÉTKRSBOURG. VauUy-
Mtrlt^ Bonde d^enlants; 3d\, Grtugt^ Jeune fille en prière. IV® eabinet :
219, A. CalafMy le Soir au bord du Uc des Qufttre-Gantons ; sans n**, J. van
Ruiidatl^ Pavsage; 218, Catatne , Torrent^ 113, Baron, Jeunes lllles à la
fontaine^ 868, G. v. d. Bdthout, Soldat étudiant la carte du terrain; 134.
Bùçoliavbop, Bombardement de fiinope. V* cabinet : 53, K. NtUchtf, EnfantÂ
soufflant des bulles de savon; sans n^., A. van Ottade, Vieille femme; *âO^
Ph. Wouwerman^ Halte près d*une auberge; 00, JieUUy la Couturière; 74,
Terboreh^ Jeune dame; 131, BraekeUer, Oiseau échappé de sa cage; 87,
J. Jorda^ni, le Boi de la fève, une de ses meilleures reproductiona d« ce
sujet quUl a souvent traité. Vl® cabinet: sans n° /. van (Mode, Scène
villageoise. Au mur principal, en partant du IV® cabinet: 257, JLies,
Fleurs ; 154, WiUenu, Jeanne Darc prisonnière ; 10, J. B. Weenix, le Paa«age
d'un fleuve; 71, B, Teniers le Jeune, la Tent&tion de St Antoine; 9, /*.
Boucher, Apollon et Dapfané; 203, Dupri, Troupeau au pâturage.
La BIBLIOTHEQUE, qui a une salle de lecture, est riche en gravures,
photographies, livres d^art, ouvrages illustrés; elle est ouverte les dim.
et jours de fête. ^On voit dans la salle de réunion un grand plafond
peint par Ch^wuiev et les portraits des aneien« présidents de TAcs^émie.
En contiiiuant de suivre le quai de la Neva, on laisse à g. le
pont Nicolas (p. 99) et à dr. V Académie des Sciences (p. 158).
Au coin de la rue dite 7^ ligne et de la Grande Perspective , la
cathédrale St- André (Co<(6pi AnôcTOja AflApéii IlepBosiiéniaro ;
pi. 56, D 5).
Dans la rue dite 8^ ligne, n^ 39 (ligne de tramway 3), l'hôtel
de Son Excellence M. le conseiller intime actuel Pierre de Béménor,
qui renferme une ♦galerie très ricTie et très intéressante pour l'étude
de la peinture flamande et hollandaise (il y a 500 tableaux de 350
peintres). Elle offre un aperçu des progrès de la peinture hollan-
daise, ce que ne présente pas l*Ermitage lui-même, malgré ses nom-
breux chefs-d'œuvre. Entrée, v. p. 87.
Le groupe des maîtres et des prédécesseurs imaaédiats de Rembrandt
est représenté par des tableaux de P. Latiman, J, Pinas, J. v. SM^ooten, Cl.
Moyaert , L. Bramer, P. de Orebber et Jf. Knup/er. — Peintres de T^îpoque
de la séparation en deux écoles . Tune hollandaise et Tantre flamande,
et de celle qui la précède : K. v. Mander, O. Coninçêloo, D. VinelAoams, R.
Savery, Aert et Pieter AerUen , fils de Pieter Aertsen ; ComeU» v. HamrUm
et Oilli» Hondekœter. — Parmi les œuvres des successeurs iitè naturalistes
italiens, on distinguera: Q. lUmihorA (Esaii vendant son droit d^aînesse;
Vieille femme comptant de l'argent; tous deux des tcènes de nuit;
r Amour sous les traits d'un prince d'Orange, 1637; Detix jeunes femnaes,
1649; tous deux des scènes de jour, etc.) et un tableau de G. Smit
(Flore et la Fortune, 1636) dont les peintures sont rares. — Les maîtres
dans le paysage idyllique et arcadien , dont Elsfaeimer étaK le plus re-
marquable: C.PoeUnburyh, M. Uitenbroedt, B. Breenberffh; puis. A, CupUn-
boreh, Romb. v. 7Voy«R, P. Haitich, T. Gelton, D. Datent, D. Veriançen, J.
Muller, Corn. WiUaertê, Jan Mpteuê, J. Stteneherçen et Fr. Yerwili. -^ L^an-
cienne manière des paysagistes hollandais est complètement représentée
par: quatre E. van dé Velde (1621, 1628, 1626); quatre J. v. Goyen (1682,
1684, 1647, 16d2); deux S. v. Ruiêdael-, quatre P. Molyn; puis, les peintres
moins connus: P. de BûoIé, A. v. Orost (1667), J, v. Orou (1673), OoeienUer
(1645), A. V. Kabel, F. Knipberçen, W. Kn$f, W. Kool, J. Meerkout (1633),
H. de Meyer (1667), A. Moleyn, P. Nolpe, I. Sehoef/ (1647 et 1666)^ K. Beelt
et P. de Bloot. Peintres de marines : J. Poreellii, H. Antonisëen, 8, de Vlùçer
et /. de Tïieçer, qui est presque inconnu. Peintres dMntérleurs d*égliaes:
B, V. Bassen, H. Badent, P. Saenredam et H. Steenwyct le Jeune. — Parmi
les peintres de cenre, on remarque: Dirk Bats (un Concert, 1623; Asrtistes
à rauberge, 1626); Fram Hait le Jeune (17atUre morte, 1640); P. H^dde
(un Officier et une Dame; Vénus pleurant Adonis, caricature); /. Kidi;
(kirùv, 3T-PÉTER9BOURe. IIl. fi. 72. 161
F, Pialmaudest (B«UiUe; Oardej; A. Fakumeden. i1foHrhH$)\ PUUr PotUr
lP&yMff»« 1.837); F. Qtuui; J. Ymrêprtuk (i6éft). — On rem*rqu6 entre
Mires peiatres de portraito: W, M OêêH; If. KUoê (portrait de fenune);
M. 9. MétrwM (portrait es griMille); J.Q, Cuirpf OtM. BoniK»rtt; Th. de
Kefier ipoHxuit d'homme) et /. Dmif^ de Oo»d«, dont lei «nTret font
nres. — Peiatree de aatvre morte: 3. t. 4. AMt, CI. Btda et P. Ciaa$g.
di Kembrandt manque à la eolleetion, ton ëeole eet anMl complète
aee poeeible (Il y en a 35 toilee et 98 maîtres): O. D— (la Brodeuee en-
dormie, ecène de nnit eemblable à eelle qui eet à Dreede)^ W. de Poortér^
J. de W«t^ J.'A. JMfctr; F. Bêi (Jndae et Tbao^r); O. FUmck (Betbeabée
nweTant U lettre da David, 1867); A /MrMtM; J. Yietorê (Diofèae et ea
laeteme); J. 0»mm (aortrait de daoM, 1686); Ckr. pÊmdiu (Vieillard); N.
Urne* (portrait de J. de Witt, Jemae Aile avec an ebiea). A ees élèye* de
Bembimndt il faot joindre: H. Aldémertld^ BtM*^ Soi. d€ Mrmp^ Jmm d« ârap^
À. CWwu'a» 3. OmfPt Deeeier, A. <?««l, Leiier^ J. r. Loo^ J. PtMnty SchefU,
B. V. d. VUet^ Yrammmê et C. HoUtif». — Peintres de genre de la belle époque
(eav. 60 tabieaax); J. Sutm (grand tableau repréeentant sa famille); G.
.Vttêd^er (Pomone et Vertamnut); P. de Hth (Femme hydropique consul-
tait un ebariaUn); Q. BrektUmkamp (une toile de 1669); W. MiérU; J. OehUr-
reK, P. SKngeiaud^ O. SektOd^n et /. T&êranlM. Viennent ensuite les
peintres neoina eaunui: y«s. Jmts; J. Yerm^r d'Utrecht et A. Wolfêtn.
Peintres da paysaaaeriea : iidr. et h. raa Oêiade^ C. BtgOy J. Moltnaer^
R. ^BrmekeiUmrg y S. îhtmtJttrck, O. Lund^m^ J. «. Nifport; BomanSf Séb.
Beenuterdt et /. «a« Dfck dont les toiles sont fort rares. — Il y a trois
tableaux de B. «. d. Metêi, dont deux portraiu de Tartiete par lui-même,
de 1669 et 1649, ce dernier dans la manière de Rembrandt; puis: Abr. v.
reMpd (1670), />. Btêdt (1631), deux D. Santvoori^ C. Janum p. CtuUny l.
BaekhmUem (portrait de B. iCoyseb, 1683), 0. WOê et W. WUnng. — La coh
leetion compte 60 tableaux de 47 paysagistes : A. Bvtrdinçen (Paysage nor*
végiea, 1657); J. v. Rmtdogl (1666); C. Deecker; deux e. d. Mter, de Haar-
lem; deux O. du Bot»; deux Jûr. v. d. Baçe»; J. Hadtert^ J. r. £>««{, /. Koene^
J. Loaten (1665), /. RimlbouiSy W. SekeUkKk, A. K«r6eem, il. Vriêi et des
ubieaux de M. Yrieê^ P. Nwk et P. «•• Y»en dont les oeuvres sont rares.
Viennent ensuite: Fr. Mouckerom^ J. SneUinkt. C. v, Zwiéten (1673), Cl. Môle-
Mcr (trois tableaux). Th. Hferemam (1670, 1675), F. Pott (1659) et Bçb. Potl
(trois tableaux). — Parmi les peintres d'animaux on remarque : Oùv. Camp-
hMùe», Com. S^fUettn (Animaux dans un beau paysage), B- Kairaiy A.
Klompy L. TUHmÇy J. et 8. v. Dot» (1708) et Jan Le Duek et J.-B. WolferU^
deux maîtres dont les oeuvres sont très rares. — Peintres de batailles et de
chasses: Pieter Wouwemum^ B. Chul^ B. Muromi^ J. Huefiieitlmrç ^ D. Maa»^
J. MmarU (1»:31), A. v. Hoff, 0. Samten^ L. de Jonche et A. Homdiui. Peintres
de marines : L. BoeJOtuieen, J. BeerettraMen^ Ct. RieUehhoe/^ R. Zeeman (1664)
et des toiles de W. YUrinçm dont les œuvres sont rares et à* Ad. Silù^ eon-
atmeteur de navires, ehe« lequel Pierre le Orand travaillait. — Les peintres
de nature morte sont très nombreux: une belle toile de W. Ktdf; puis,
H. V. Beperen, C. de HeerHy /. Weenix (un Lièvre , Allégorie avec Minerve),
Jw. Streek, Schrieek^ C. BiMuij Brandy CoorU^ Bulêdoneck^ LeUenberg (1679),
B. V. d. Meevy Pe«, iSIHep, Yonck et M. WiXhou» (1660). — Parmi les peintres
qui ont subi rinfluenee italienne , on remarque : J. Atêelfn , Q. de Heueehy
A. PgiuKker^ J. GlawbeTy B. Appelman^ A. Meprinçh et /. Hnchtenkurg (1674).
Cn tableau du ebevaûer T<rmpe»ia est intéressant parée ou'il porte la
signature de P. Huiler et non eelle habituelle de P. Xolyn. Citons encore :
/.- B. WeemXy K. Dt^fardim, A. Begepn, M. Carrée O. de JAuv^ StoopendeU aux
œuvres rares, J. ». Oocl (1717), P. »e» Lenr, J. Miel, J. lAngeVbaeh. H. Yer-
tdutring, f%. Wpek, et G. de WitU.
VéeoUJUtmande est représentée par 86 maîtres. Peintres du xvi^ s.': /.
Qe$$aen (IfMiMS, Madone); G. Mottatrt; Fr. FlorU (Miséricorde); Or.v. d.
Broeek; B.Spretmger; P, Brueghel (Deux danseurs, 1547); Fr. Franck J.; D.
R§ekaeri VAnden et deux toiles de Yerbrûggen dont les tableaux sont rares.
H. Bot (trois tableaux) : P. BrU; J. Brueghel iAdontion des Mages); D. Alt^-
l^ot; Menri. Bpeàmert (1616) et J. MaorU, deux peintres dont les œuvras sont
très raeee. S. ». Baleu (Vénus, 160^ \ Fr. Franck II; Seb. Vranex et G. Gual-
Bsedeker. La Russie. 2« édit. 1^
t62 III. ». 1^. ST-Pl5fEllSBéttR0. Vassily-Oitfà^.
dorjp (1609). — Ruben» est représenté par un p^vl^&U du «urAnal-inlftlit' Fer-
dinand. Elèves de Kubena: /. /ofckiMii (\tQe Ste'Vkmille)-, '^^ J)t>yit»«c*
(M. A. Gapelltts, évSqae d'Anverai)^ P. MtH; RQuHUmt* ft> §te Viwige
offrant une bannière à St Udefonse, Ya gQirl«lfd« d€ ÂAtm leit de 1>. Sefh^fM)^^
8. de Vm; 0. v. Herp et 3. Tenitr» le Jeohe. ■ Pftrdii fèë màîtrat imiins «on-
nus, on remarque: R. Verhurçh^ B^. Rôt et /. OmiffêiM XVt0t9\ ^•tnai qiM
i>. Jiam. -* Paysmiistoa: X. ». Uéeu («ma telle «otla «TOe à^iêmxmé de
TeniMP^i i^. ITotom» (10SO), L. de Yadder, J. HVIdbu, /. a jlirf«4ii,a. JTtfyf.
mont, r. Ao«t, i*. «. d, Telde (le Quttl d'AoTen) dont Im OB»YM».»Qni a»ves
et F, •. Jr#«{«ii (di»nt une toile datée de iWO). — vPviatNt de bMvm «liorte,
rvpréseBtë* f«r de belle» toiles: /. Fpi^ Jôr.t. Bè»^ V.Mowimtti tlk,A^Sflf^s
Peintre» de teurs et de fruits; B« SeffhMi Fh. OdeUn^ J\ ÏÏ9rbHlg9*n -«t P
Bnl^ dont les œurres sont exceenvemeirt farea 4ft ^ietl nm pftvent du
eélèbre paysagiste. - .
Mous zetoumons au quai de la Néya. X)ans la iti^Ugné qui àér-
boucfae à dr., VJnêHHtt patHoHque (pL 192>^ pour jettaes fitleâ. A
dr., entre la 11^ et la 13^ ligne , V Académie de ta mariné eu ifeole
navale (MopcKis AxaAéMU; pi. 86, P 5) ». et devant cet éàiûce In
stetiuê de VamireU Krusentiem, premier navigatem ruBse» qui ait
fait le tour du monde (m. 1846; p. 71), bronze Mffi en 1873.
Plus loin, à l'extrémité du quai, r*Inttitut ou Aoftdémie d6*
Xiaes (Pépnitt HiCTHT^n; pL 185, C 6), un det établissements les
plus curieux de St-Pétersbourg , fondé par Catherine H en 1773 et
réorganisé pu dernier lieu en 1866. U compte 400 auditeurs, qui se
destinent à enteer dans le Département des mines. L'imposant édi-
fice, construit par Woronikhine et qui a un portique de douze colonnes
doriques du eôté de U Neva, couvre e&v. 12000 m. carrés* Entrée,
V. p. 87. On s'incrit et Ton est conduit paruu domestique (pourb.).
Les salles de modales renferment, entre autres enriosités, la eofleetion
des instruments qui sefvent dans les mines et des modèles de mines, ee
qui peruket de se rendre compte des différentes manières de les exploiter.
— Dans le sous-sol : des galeries et des puits de mines artiiicleU, mais
de grandeur naturelle.
h^ *miude de minéralsgia est très rieiia; il contient de nM^nlAques
éebaïUiUons de minéraux de la Russie, à Véiat brut. ou polia et dans
leujrs divers emplois. Les objets les plus précieux soint pour la plupart
dans de petites vitrinei sous les fenêtres. On remaraue.: un bloc de ma-
laebite (1480 kilos)} des lingots de platine d^env. 5 kilos; un lingot d*or
de 3& kilos, trouvé en 1843 k Tsarévo-Alex&ndrovsk au S. de TOural, d*^une
vflileur de 50000 roubles; une topaze de 12 kilos, le plus gros cristal trouvé
jttsq%*à présent; un tronc d'arbre recouvert de silice avec des amétbyates;
sur un grand plat entre la 3® et la 3? ekambre, un magnifique biril (aigue-
marine) de TOural, entièrement transparent, d'une valeur de 43 000 r.;
de beaux spécimens de cristaux de soufre et de roohe, des turquoi«es,
des sapbirs et toute sorte d'autres pierres précieuses (alexandrite) ; dea
reproductions des plus grosses pierres précieuses, de gros os autour des-
quels a poussé du bois, de belles huîtres perlières, etc. Dans la oU^rnière
salle, un eoffret rempli de tnonnaieg^ entre autres dea pièces rusées en
platine, de la dimension d'un rouble d'argent (12 r.); un No« de néphrite
de 7 kilos, des steppes des Kirghiz.
Nous retournons eneere au boni de la Né-vs. «t allons jusqu^à
la 9^ ligne , puis par le tramway (3) à la Smol'enskaTa, cm croisant
IJB Bolchoï Proipect ou la Grande Pcrspeelive , belle et large rue
dont les maisons sont précédées de petits jardins. A VO. de l'ex-
trémité de U ligne de tramway, sur là SmolenêktTa, est h otamtfère
Ihâeta CfliaddU, ST-PfifKRSBOnRO. ///. If. f». i^'S
4« HwolimÉt- (Cwojéflcioe uil6umit\ pL B 4-5). A dr. de l'entrée
M !!««▼• VéglUe d4 la Mère de IHêm àe SmeUiUk («épiou CmoMém-
cmI Bé«iei Màtéfti), Mlie en bote i là f féation ^ eimetMre , en
1756, et zecoAsiruite en pierre en 1829. Le cimetière est surtout
fréquenté &• 28 jmiilei.
SnWant ati retour la feiite Per$peetlve {Maly Proêptet)^ jus-
qu'an j^ont TouUhkov (■oor» Tywdn; pi. D 4), qui traverse la
petite N^a, pnis tournant k dr. dans la i"* lign«, nons arrivons â
r&opi/ol Marie- Madeleine {6oAuini,n CbatôM Mapfii MaaaiAau;
pL 169, D 4>y à dr. près du pont Viennent ensuite au S. : VAra-
iémU tteiéHmêique eatkMi^iuê {Mv^àwmm» pÉBCKO-inrMdiecmff
sjmAévûi; pL 3}; en face, VéiHUt de la Grande -Martyre Catherine
(népnevb Cm Eanfepéui Uiâaaùmfnûmum \ pi. 114), du style ru-
maîn-, bâtie «n 1823 et, an coin éo la Grande Perspective, Végliêe
Ste-Cathenne (pi. 101, D 5), anz lutUHens, bâtie en 1779. On
parvient enfin de U, à TK., k ta dmmne (Tavôxni; pi. 70, E 4) et
i U Bourse (p. 157).
X. Ha de kl OittAaUa U «nartiar da St-Pétafabawg.
£4fmé9 4e ijwmwif (p. SB, 8B): 4. f (Jardia «K>lo|k|«s), 7, 8, IS et 94.
- BtHemux à wmpeur (p. 83) : 3 Oardin zoolj, d et ft.
Non loin dn palais de Marbre (p. 1Q6), le pont TroUàky ou de
iît-P4ttr»b^urg (pi. ¥"4), sur la Neva, qui atteint à cet endroit sa
pins ff an^!^ Inig^qr (ft50 m.), mine au quartier de St-PÙer$bourg
ou féterhowrgskaïa (derep^yprcKaa cTopoiA). An delà du pont,
•a entre à g. , par la po<te Pierre bâtie en 1749 , dans la aitndelle
St*Plèft«*at-0l-Pnnl (OerpoiiénioBeftaa ipinocTb; pi. EF4).
La cUadelU (v« p^ 93) a M construite de 1703 à 1740 sur les
plans de Trfein ; \m murs du cM de la Neva ont M revêtus de
pierres de taiUe en granit sous Catherine II. Elle comprend les
prinmê d'État, la MoMnaie, Tancien Arêenal avec le muiée d'ar-
tlllerte, la cathédrale St^Pierre-et^St^Paml et dee adminiêtraiimit
militaires. Les ouvrages fbrtUlés n'ont plus d'importance actnelte-
ment. — Midi est annonce de la citadelle par un coup de canon.
La *aatllédrnla It-Piaira-at-St-PatiI (nerpoDâBionctiJI coéôpi-,
pL59, F4; ouverte tout le jour, on U visite le mieux de 1 h. à
4 b. de l*sp«ès-'inldi; 120 kop. an seuS-offloier qui vous conduit),
fondée en même temps que la citadelle, a été bâtie de 1714 à 1733
el reatouiée en ldÔi« C'e^t un édiAce À dôme , long de 64 m. sur
30 m. do Inrge. La pyramide dn eloeber doré , très aign et haut de
120 m., un des plus élevés de la Russie , est surmontée d^nn ange,
portant ube'croiz de 7 m. àe Tiatit. Gè clotlieT renfernto nn eanilon,
qal 4 remplacé sous le règne d*Ellsabetb, en 1759, Tanden rarillon
acheté à Amsterdam par Pîwrt le Grand, pour 45000 1., et détruit
plus Urd par I4 foùdire.
11 •
164 III.B.J2. ST-PtiTERSBOURa. Mu$^ed'armi.
VinTiiiBUB dfi réglise e»t «l»ir, »^able et orné de trophées niilit*ires,
de flears et de pUntes. n renferme U crypte de lafamittê fmpMaU (entrée
près dé Tantel); les Somanov depuis Pierre le Otmnd, à Texcepàon de
Pierre II (▼. p. 366). y sont inhuinéB. Des sarcopbs^es de aurbre blauie
avec Taigle impériale aux angles désignent les tombes impériales, sous
le sol. A dr. ae Ticonostase, près de la porte du 8.: Pierre le Grand
(m. 1735; sur le sarcophage une médaille fk-appée en 1808 pour la fftte du
centenaire de la fondation de 8t-Pétersboarg) au mur, un pavillon d*aniir«l
pris en 1770 à la bataille de Tehesmé) ; derrière Anne loannovna (m. 1740> ^
Catherine ire (m. 1737) ; derrière, Pierre HI (m. 1763) ^ Blisabeth l^ (m. 1761) ;
derrière, Catherine II (m. 1796X A g. de iHeonostase, Tun à eôté de Tautre \
Alexandre I^' (m. 1835) et son épouse Elisabeth Alexélevna (m. 1836), Paul
I^r (m. 1801) et sa femme Marie Féodorovna (m. 1838) ; devant, Nicolas \^^
(m. 1855) et sa femme Alexaadra Féodor^vna (m. 1860). Du eôté H., an
milieu : Alexandre II (m. 1881) et sa femme Marie Alexandrovna (m. 1880),
puis, Alexandre III (m. 1894). — On y montre plusieurs ouvrages de la main
de Pierre le Grand, un candélabre sculpté en ébène, de 8 m. de haut et 3 m.
de diamètre, à dr. de Ticonoslaie. Il y a au milieu quatre médailIoiM en
éeaille, dont Tun porte cette inscription: «travail pénible de I* main de
Pierre le Grand, souverain de toutes les Bussies, f733>.
A VO. de la cathédrale, la Monnaie impériale (MoHéiHui ABop-B ;
pi. 223; entrée, v. p. 87), qui a été fondée en 1716. On y ftappe la
monnaie , ainsi qne des médailles. Les machines qui servent a la
frappe sont remarquables fponrb.). — Un bâtiment spécial, près de
la cathédrale, renferme nn bateau trouvé par Pierre le Grand en 1691
près du village dlEmaîlov et nommé : « Tareul de la flotte russe »
UixyniKa pj^ccKaro Méra); pour le visiter s'adresser â Tuii des
gardiens de la cathédrale.
Quittant la citadelle par la porte Pierre (p. 163) et tournant à
g., nous longeons le canal pour arriver au «Kronverk», où se trouve
Tancien arsenal, avec le remarquable rntiiéb d*artiUeiie (Kp6H-
BepiciiH Apceaéji ; pi. 17 ; entrée, v. p. 87).
La cour et la Mlle du beu renferment une très riche collection de eanons
de toute sorte, du xv*: s. jusqu'à nos jours; de vieilles anpes, d'anciennes
armures , des drapeaux , des engins de guerre de toutes les époques , des
types de soldats revêtus de leurs uniformes et appartenant a toutea les
périodes, des strélits à pied et à cbeval ; des voitures à timbales du temps
de ■ rimpératrice Elisabeth. Au milieu de la salle, dans un espace fermé,
des souvenirs de généraux russes : chapeau de feutre, uniforme, caftan et
espontons de Pierre le Grand •, grand drapeau des strélits, de 1681 *, plusieurs
armoires remplies d'uniformes portés par les empereurs ; des décorations
d'Alexandre I^', de Nicolas I^''; le masque de Souvorov à son lit de
mort. — Au 1^' étage est la salle des gloires^ ou se volent des drapeaux,
des armes et autres trophées enlevés à l'ennemi, dont beaucoup des guerres
avec la Suède; 130 drapeaux pirussiens et ceux de corporaUons que les
Russes emportèrent de l'arsenal, lorsqu'ils prirent Berlin dans la guerre
de Sept-Ans, et 30 autres dont ils s'emparèrent k la bataille de Kunersdorf,
où les uniformes et le linge de Frédéric le Grand firent partie de leur
butin. Il y a encore beaucoup de trophées turcs, parmi lesquels le dôme
doré de la mosquée de Bendery (1T70), des clefs et des modèles de places
fortes prises par les Russes, etc., enfin des armes magnifiques «t d*autres
souvenirs provenant des campagnes de Kbiva et de Boukbara. — Col-
lections d'armes anc. depuis lllge de pierre jusqu'au xi® s. ap. J.-C.
Le jardin loologiquiB (3ooJorâiecii8 CaAi ; pi. £ 4 ; entrée,
V. p. 86) est à rO. du Kronverk et au delà du fossé de la citadelle.
Outre une collection d'animaux, il renferme un théâtre, où se don-
nent en été des concerts et des représentations diverses.
Maii,d.FUrreLOr. ST-PATBRSBOURe. îlt. K. t9. 165
U >M» AltiiWf (A laifléBipwaBi Mpsi^ pLISF3-4), j^UnU
sov le règne de Nicolas I^^ est à !'£• da jardin zoologique, au N.
et à TE. da Kronverk. Il est très fréquente par la basse classe. Non
loin de la porte de !'£., sur U place Troîtskala, est une vieille
église de bois, la Mlbédral* dt U Trimité da iMiTtir ou TroUiy
i;co66p% XHBOTBOpâoiel Tptam; pi. 54, F 4). Elle a été bâtie en
1703 en souvenir de la fondation de St-Pétersbourg par Pierre le
Grand, qui y vint somment aux offices. L'impératrice Klisabeth
transporta en 1746 an jardin d*£të cette construction en bols et en
fit commencer une autre en pierre; mais un incendie Tayaut détruite
eu 1770, on rebâtit Tégliae de bois à son ancienne place. Le trésor
renferme une cassolette et un lustre en ivoire faits par Pierre le
Grand Ini-mâme.
APfi. de régliM, la ■■*■■■ dtgjwi» to Ofsad {AàmmnfUrfàl;
pL 245, F4; •mverte 1. 1. joun de 8 h. du n. â 7 b. du s., en hiver
à 4 k.; le adeinx eet é*j' aller après 3 h.) est quelques pas plus
loin , dans m jardin au bord de la Neva , reconnaissable à une
grille Teite et riekement dorée. Pierre se bâtit cette maison, la pre-
mière du qoMtier de Bi^Mtenboarg , en 1703, et c'est de là qu'il
dirigea la constnietion de sa nouTelle ville. Elle est en bois, mais
Catherine II la Et entourer d'un roTitement en pierre, pour la
conserver. Elle n*a qu'un étage et mesure env. 19 m. de long sur
6 m. de large. U y a un vestibule , deux chambres et un cabinet.
Le vestibule renferme un bateau dani lequel Pierre le Grand sauva
la vie à des pécheurs sur le lac Ladoga en 1690. La chambre de g.
ft été transformée en chapelle sous Nicolas 1^' et renferme, dans un
cadre richement orné, une image miraculeuse du Rédempteur que
Pierre le Grand portait constamment sur lui. La chambre de dr.
contient plusieurs objets faits par Pierre lui-même , une chaise de
bois avec un ceusein de euir, on il avait coutume de s'asseoir, un
escabeau, etc. 11 y a dani le jardin un buste de l'empereur.
- Il y a encore dans le quartier de St-Pétersbourg : la cnthtdraU
St' VladifMr (€ô66pil F^AaoaflderojMnro »iM BisA^aipa: pi. 61 ,
£4), bâtie en 1789; ï^liêe St- Mathieu (uépiOBb Cb. Marsiii Anô-
CTOJt; pL 126, E3>, fondée en 1720, mais dont la forme actuelle
date de 1800; Vég/liêe de la PrAentaiion de la Vierge («épiOBb bbo*
Aéiifl BO XpBM'» npecBBTiui Boropdxniii; pi. 117, E3), fondée en
1733, reconstruite en pierre en 1806. Dens la partie 0. de l'Ile le
Weorpi deê Cadetê (pi. 72, D 3) et iVcofe militaire Paul (pi. 85, D 3).
Sur la perspective Kamenno-Ostrorsky, n^21 , le lye^ AUaôanérej
avec le mu»ée Pouchkine ( entrée , v. p. 87 ) , qui renferme des sou-
venirs du poète ; plus loin, au S., VAqtMrium (p. 86), lieu de diver-
tissement.
I Mfc
im nL n. ». ST-PÉTKKgÔCrtJRO. Lei Uêê:
XI. tbê ll«t. ttàtttA lléfétlilft «i Hétiltt lHéti^Mb. '^MMlirà de
YîhùTg 0t d'Wdkt».
«
Il y a env. 40 îles dans le delU de la Kéva. Les principales sont les
îtes rarOTsky^ KretlOTBkf , lélaf Mii«, Kameniky-O^rOT, Sfêrâïa DëééTiil»
et HowtUak Déréiralftvie pàa>te.i<« boatnis toUI «mi^Maenk le« «îlea*. Mlltfi
sont presque toujottn inoi>dées au printfimpSf maiA eUe^ ^e4eYien]9iupt^ &u
eommeneement démêlé des parcs riants. Des «dàtchi» <p. xxxiifj en^c^ud
nombre eôurreni les tles.
lignée de trwmmm (P*'82, ^)i 6, 7, 8, :^ gd, 24 9i 3&. - 7V«ui»iray
à vapeur (p. 83) : n" 3. — BaUaux à vapemr (p. 83} : 4« 5 e;t 6 (trajet a€réa.ble).
Si Ton est pressé, on ne visitera que les îles Kamenno-OstrAvsky et téla-
^hltie Cr. la course d'orieÉtation, p. 88).
NôU9 pntons «A tramWary (11^6 4> de la pl&ee de rAmiraut*^,
traversons lile Vésâfly oft arrivons «ti font Toiitélik<yt {fh D 4),
d'où nous passons à 1*0. le pont Jdanovsky pour entrer diins Tfle
Pétrvnlky on dl .Pi«rf<'(<Ia^Mni écqMB%; pL B € IK a^),/l'île
ftivorite de Pierre le Grand , qut y créa le parc Pétrmukp, i Dans la
pai^e E. de l'tle, le ekâttaud& Pierre (Berp^éBMift^Mipcilii; pi. 253,
B G 3), dont la forme aciaeHe date du règne j de Calkeriaeli.
passant nkaintenant le ^ranâ p^nt plArovékf {pL O %^d>)t ^ùr la
Petite Nevka, nous arrivoAs à ritoXffttt^yikfWMciéBCKii éctpowh ;
pi. A-02; ligne de tramway 6; bat. à ¥iq^. U' 6), ^ni reafenue le
ehâteau et le pare BUlazarêk^^ wê. prince de ce- ao«A, H}ui possède
toute l'tle. Du eôt< N., le jardin Mfeftotvby (pL€2;.p^d^> et
les éUblUsemente du Yaekfi*^Clfék flmkU {¥t^Éêïïîba%-1IUy&h',
pi. Bl; eniiver, au jardin loussoupev, p* 146).. On a titte très
belle Tue du golfe de Finlande de Textréraité Oi «le la Bétareinaîa
DoTOga (rue des Batteries)*
Le peut Nove-KrestOTSky (pi. Oi-^â) sur la Moyenne Nevkc, mèse
à Vile d^ïe'loffhmé (Ejénin* ôvifitmy). On y a^ «ne belle vtM. anrles
▼illas dé Krestovricy, au bovd de la Nevka. Alexandre I^f aekiete i'f le
en 1817 au eomte Ôrlov pour 350000 r. et y fit bâtir ponr sa mère,
sur les plans de Roesi, le palais lélagWnsky (fiiirUBCMtt Aa^pém :
pU 250, Cl), remarquable surtout par lea grands et beaux ebénes
de aen paro angUis* Les autres parce, de Hle aont eolgneusement
entoeteiitts > ^et . lea cbeinins sont très boas* La StHélha ou Pùinte^
à l'extrémité 0. de l'île, est le but habituel des promenades ei% ^i-
tare; belWvue de la mer^ surtout au soleil oouebant.
Le 2^ pont lélaghit^ky, wir la Jl^iafi^e Kevka^ m^nD.aM Ji.
d'ItiAghine è Staraaa Uteémiia et à VoTMa IMrévaia. Le tramway
(ligne 22) y suit le quai) passe près de la gare de Stftroret^ (|^L 137,
B i), puis â un grand nombre de «datebi» et de, lieux de divertisse-
ment. Poot U jardin d'Areadie, v. p, dS» Sur les bo^ds de la T«kor-
naia, la bellft vUla de la eimUeeee Strogan^v (pl.ËFl), ouverte au
public. — A 1 y. Vt de Novaïa Dérévnia , sur la Chaussée 4e Ko-
lomiaghi, se trouve le champ de courses (CxasoBÔfi nnnoApâxi;
p. 86), avec un terrain long de 3 Y., établi en 1893. Les trains de
la ligne de Sestroretsk (p. 184) s'arrêtent au champ de courses.
Le pont Stroganov, sur la Grande Nevka (pi. El), mène à l'Ile
rM»{Uê, sT-i^ih*imsBotmo. tu/n,ii, tAt
(K^eaiutt 6cTpon ; ligne At inmwAy î), où sont les
TîUair'dfM^his Hcfaetf habittute de 8t-P<t0ré1>ourg. Au delà du
pont, i dr., Vhoêpiet deà Invattâei de Paul 1** (pi. 177) ; â g., V^flUe
St'Jean^BapHtie (néptoM FMtxecnd Mm UpexTé^v), élerée en
1778, setrait autrefois aux s^ptiltnres des cheTsIiers de Tordre do
St-Jean, dont le« tombi*aux ont ét^tnmsfMs dtns d'antres cime-
tières sôQs Alexandre 1^. An S., le palaii (pi. 242) i trots étages,
eonsthiit «n 1775 par Panl 1*. A Textrémlté 0. de Ttle, le théâtre
d'Eté (RanMio-OcTpéBciiJi reàrpi; pl.271, Dl). théâtre impérial
actaelleiii«nt fermé.
An S. do Kamenny-OstroT, se trouve l'Uo dot Apothieairti
lAiRénpcni Ocrponi \ pL P Eà) , rattachée à. la première par le
pont de KameûilO-ûstrdrslry: it y a^ du côté ^.-Ë. dcr Ttle des Apo-
thicaires: Vi¥iêtitui impiriakiàûmM^tlne expérimtnitUe {uucTm^T%
BMtyMewémioi ae/Mmém)) dans ULopotUhinskala, 12; la belle
églim dé la Troiufiffwration du Ckriêt («épiOB» BpeoépaBéaU
roci6|ui; pi. 120, F2), bfttie sor les plans de Thon en 1842) vtèc
des taPhleaux de Brutlov ; et le JârdiA hetaaSfot (BoTud«ieciiJI caA^i
pt 120» F 2; directMir M. A. Fiêcher de Waldhtim). Ce Jardin,
eiéé ea 1714 par Pieno le Oraad , pour y cultîTer des plantes mé*
Scindes, est horné par la Chraode Kevka et par la KarpoTka et
eouTie une surface d'env. 12 hectares. Il n*a plus maintenant qu'un
kat tdentifl^e tt il renfsviBe une très riche collection de plantes,
les unes en pleine terre, les antres dans de nombreuses serres ; une
hiblioiheque de 26 000 toI., un herbier de 66«^ vol., un mutée 5o-
tentfi^, divisé en trois pazties (dendrologie, carpologie et paUon-
tologia) et un labçraioire de phytiologie.
Om peut revenir de TUe des Apothicaires en ville par le tram-
way (ligne 7). Pour visiter le quartier de Viborg, qui est peu in-
téiesssnt, on profitera du bateau à vapeur (n° 6) Jusqu'au pont
Sami^nitvsky (pL O 3), sur la Nevka.
A TK. du pont, Vhôpital ou clinique Wylie (pi. 173, 6 3) ; plus
loin, à TE., au coin de la Samarskaîa et de la Nijégorodskaîa, V Aca-
démie ou Ecole militaire de médecine (BoéHHO-MejpmâHCKas Axa-
léiii; pi. 5, (jF3), fondée en 1799 par Paul I*' et réorganisée en
1835. Dans la cour, le monument du baronnet Wylie, anc. président
de TAcadémie, qui a fait à rétablissement un legs de 2 millions de
roubles; la statue en bronze reposant sur un socle de marbre gris
a été érigée en 1859 (pi. 234). Le musée anatomique, fondé en
1871 par Oruber (m. 1890), est intéressant pour les médecins (pour
le visiter, s'adresser à la direction). Au S. de TAcadémie, à l'O. du
pont Alexandre, est Vhôpital ou clinique militaire (URR^iecKtli
soénmfi rôcntmâi; pi. 170, G 3); à TE. du pont Alexandre,
WUadémie ou École d'artillerie Mikhanov (NuxéHjoBCKoe AptHJ-
leptiiàta* Ata^éMia; pi. 78, G 4). — Dans la partie N. i! y a encore
Vegliêe St'Samêon (népKOBb Cb. CaMcôRÎR CrpaRBonpiâRua ; pT. 128,
Qt% tttte de 1720^ 1740. - La Simhlrskaïa (CR«6ilpcKair) mène
168 IIL R. la, KEONSTAD'Ç. . Envirtmê de
de l'Ecole Mikhaïlov, à TE., à la ^are de Fmlande (pL 135, .
la pH9on (pi. 259, H 4) et de là au Konvel Artenal (HôbhM .
Hàji} pi. 18, H 3-4), Tasie éUblissement situé des deux côtes
rue, où se trouvent la fonderie de canons, la cartoucherie,. eL
p. 87). Le tramway de la ligne 25 nous mène ensuite à la bell J!
du comte Bezhorodko (A&^a Rymeiéiia-EesôopÔAKo). ï)e là noi
rivons bientôt, à pied, à Orand-Okhta et de l'autre côté au ca
de Smolny (pi. I K 4), et nous revenons à U rue MikHarlovi
par le tramway de la ligne 9.
J j.:
l'A
13, Environa de St-Pétersbonrg. ;'^y=*
1. KroBttadt. %.
Utteau à vapeur de 8t-Péi
stadt,
baumfp. ifsau n sois par jour, en ^u min., pour 16 k.; de UvmJÊmÊm
(p. 184), 10 fois par jour en Va b., pour 15 k. (Ligne Kovaïa T\ l 1ÏIj_
Kronstadt, 1 b. 1/2, pour 85 et «5 k.) - m'"
Si Ton a peu de temps , il est possible de yisiter en un jnm^'BloA
stadt et Péterhof, à U condition toutefois d^arriver partout i terni
les eorresj[»ondance«. On va, par le bateau de 9 h., de St-Pétersbourg
stadt (déjeuner à la fourebette sur le bateau); eourse en voit, t,
ville et visite du jardin de Pierre-, puis à Oranienbaum , sans y
le ebftteau; en chemin de fer à Kovy - Péteriiof (dîn. à l'un des *i
et visite du eh&teau, du parc, ete. Retour à St-Péterabourg en Int. à
vap. ou en chemin de fer. — Oranienbaum, Strélna et le couvent aTSl-
Sei^e offrent peu de chose à voir. *• . •
Le golfe de Finlande se rétrécit à 30 Y. à TO. de remboMkttte
de la Neva, au point de ne plus avoir qu'env. 2 milles de largjiiip^ M
y forme la baie de Kronstadt, dont l'eau est douce et qui |pl« en
biver. La ville est située presque au milieu de l'endroit M -tes
côtes de la Finlande (N.) et celles de Tlngrie (S.) se rapproclMM.-
Le bateau à vapeur (canal maritime , v. p. 153) aborde >Tex-
trémité £. de Tîle, à une longue jetée du côté de la t>orte wSt>
Pétersbourg.
Xronitadt (KpoiUUTaAT'b; Restaur. : ani Jardin d*Ete\ pf^ du
port du Milieu ; au club de la Marine et au club des Conimeffémis
si Ton est présenté ; agence consulaire de France, Oospodskatt, 32,
le bureau est ouvert de 10 b. à 2 b. et de 4 b. à 6 h.) est une véOm 4«
60000 bab., située sur l'île de Kotline,\m a 11 Y. de long et^T. ée
large. C'est une forteresse ainsi que la station de la flotte êp la
Baltique. Ses batteries, établies sur pilotis et qui semblent.lMter
sur la mer, commandent au N. jusqu'au Lisay Noss les eaux dufplfe,
qui ont peu de profondeur. Le bras du S., entre Kronstadt et la.^t^e
montueuse de l'Ingrie, où brillent dans une sombre verdure 1^ eiyt»
teaux d'Oranienbaum et de Péterbof , n'a qu'un cbenal ressenî Mi
amène tous les vaisseaux sous les canons de la forteresse, dM^^^Ha
Alexandre et Pierre 1*^' d'une part, Risbank et Nicolas de PaM^
&'
168 IIL
de l'Ecole
la TprUfm [
Hàix ; pi. Il*
rue, où se'
p. 87). Le'
du eomtt t
rivons bief
de Smolnl
par le irai
BaUau
0tadt, 4 on
baum (p. 1
(p. 184), 10
Kronstadt,
Si Ton
stadt et Pé
les eorrespt
stadt (déjei
▼ille et Yisi
le ehiteau)
et visite d
vap. ou en|
Serge offrel
Le goll
de la Névi
y forme Ij
hiTer. Li
côtes de 1
Le ba
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Pétersboii
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port du M
si l'on esl
le bureau'
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sur la meu
qui ont pf'
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r •
Ewrirantéê Si'P, OKANlfiNBAUM. iil. H. iJ. 160
LUe éê Kmmmê %^m§ftlkÊXi »nlr«É>U, es flmoto, Baf-ami. Pl«rr« le
Grand ea At fortiAer en 1108, mt MtMhIkOT, «• tlot déMit qn'tl nomiBA
TumuMI Le«_première« fortifleationf «or 1^« Amni eommeDcë«a en 1710,
et le nom de KoUine, ou tie du Ckaudron, d«te de 1731. Le cyfUme de
fortidcetioM fat povrtaiTi et mfpMidl mm« les règiiee laiTsaU, et Paul I«'
fit éteTer u aoaveAa fort à RUbmmt. lUAê e*eet KieolM !•' qui * dOAsé à
Kionttedt tonte son iniportenee. Il n>at pM nëennuoUie U •etitfaetlon
de Toir U flotte nnf lo - IrnneiJee , eommsndée par ramirnl Vapler, renfr
deTtot Kfonetadt aa moU de «Mi 1BB6, pendant la cnene de Crimée, cl,
après qnelqnee recoaaaiMaaeee, reaoaeer à tomte atlaïqae.
La Tille, légalUnnMBi bâtie fait one Impreseloa agréable; le
pavé M«l laisse à déslier, eseepté dans quelques rues pay^ en
fer. Kionstadt est dMs^ en deux pavtles: le ^uaHUf tommÊfciol
et le fwafHtr mariHm», C'est dans cette demUre partie que se
troaTsat les îmmeBses bitiments de VAmUaui/, fondée en 1785,
soas Gaâierine II : casernes, laboratoires, arsenaux, ebantlers, école
de marine (où se forment des Ingénieurs de marine), hôpital (1500
lits), intendance, etc. Il y a dans une petite maison i l'entrée de
l'Amirauté un modèle de Kronstadt arec ses fortifications. La ville
n'oifrs rien de curieux; on y voit beaucoup d'enseignes en anglais
et on y entend en été parler l'anglais de tous les côtés. Il y a beau-
coup d'églises gréco-russes , entre autres la eatkédraU St-Andr^f
bâtie par SakbaroT, où le célèbre «père Ivan de Kronstadt» est en
fonction, et V/gliie Si -Vladimir; deux ^gliêd luth/rienneê, non
loin du pont du débarcadère , une /çli»e catholique et une /gliêe
anglicane. A l'extrémité S.-É. de Ttle est le part militaire (Boén-
■si rftnan»), et, à côté, le part du Milieu (CpéAHia rénaib),
destiné à l'armement des vaisseaux de guerre et entouré d'établisse-
ments maritimes de toute sorte. On obtient la permission de visiter
ces deux ports , ainsi que l'arsenal et les vaisseaux de guerre , en
s'&dressant au chef d*Etat-major. En face du palais du gouverneur,
le Jardin PétravMky^ qui offre une belle vue sur les ports mention-
nés ci-dessus; au-milieu, une êiahu de Pierre le Orand, par Jacques.
Le canal de Pierre U Grand (Kiién lierpé Beiéxaro) mène aux
iockt^ qui peuvent contenir dix vaisseaux a U fois. Un canal, com-
mencé en 1782, mais achevé seulement sous Alexandre I^^ bordé
de dalles de granit, d'un beau grillage et d'allées, avec des magasius
sur toute se longueur, conduit dans l'intérieur de la ville. Un mMe,
armé de grosses pièces d'artillerie, s'avance asses loin dans la mer;
de l'extrémité, où l'on peut arriver en barque en traversant le port,
on jouit d*QBe Jolie vue sur les trois ports et sur les forts.
2. Onaienbanm.
Chemin dt ftr: de 8t-Pétevsboarg (gare de la Baltique & p. 80), 87 V.,
triÔeten 1 h. 10 min., 95, 67 et 38 k.^ de SUrv-Péterhof, 7 V., aO, 13 et
8 k.^ il y a, en entre, des trains loeaux entre Oranienbaum et Siarj-Feter-
hof (les eondnetenre délivrent des billets). — Battan à vapéur de Kron-
stadt: V. p. 168-, insqn^à St-PéteralxnifK, 2 foit par jour, 00 k.
Oraaie»li*um (OpuuleaôiyHl; buffet) est une petite ville de
4000 bab., sur U Karasta et le golfe de Finlande, où sa jetée
a'èiwênw toèa loin , à oftuse du pftu do pto^'^^dAttr d* r«au* Elle
a étë fondée fen 1711 par Menèhlkôv.
Le château est un édifice original, construit eti, if 14 et situé
sur une hauteur. Le bâtiment centxal, biaae et jaune, recouvert
d'une sorte de coupole ^ue suîtnonte une couronne, est relié par
des galeries à deux pavillons. Un canal conduit prêà 4^ sa grande
terrasse, devant la façade N*, au bord de La m^. • L'intérieur n'a
rien de bien feffl^t^quàble. Dtaiê le pare, arrangé dans le goât
hollandais, se trouvent la màiêùn ék4n^éee,- où habitait volontiers
rimpératriee Elisabetb, qui en a- fait les^tapisseiies garnies -de jais;
une maiwm de Pierre fj/et l«s ftyrtiflcations qu'il a "fait construire;
V Ermitage de Catherine 1 J (4te<!Kii^ xôliHrft^ et une proittieniide avec
un pavillon, sur la «montagne rusée» (Ktfréjkaafl'rtpi).
D'OmAHiBniAUM k PétBBaoPv em- réUmn^, w p. i74i l
.a. ^étUrhêU ] .
Chffnin dt /cr de âl»-P«iher»bo«i9 fgarBd4 U B4Ulque) juM|ii'à U stat
de Novy-Péterhof : 31 Y-, trajet en \ h. 05, pour 80, ft et 32 Jç. — ^^^
à vapeur^ au quai Angia» fpi.Do, ^, 7 fois par jour, trajet en ib. V4i
pour 00 k., aller et retour, 1 r. — VMhiré (^ribe, iv. p. 81), par ta route 4e
hk eôié. qai est r«coiai»an<Mbl«, r» «i-desffoua. -^ Q«tte exoiif 4on doii se faire
de préiérence en juin ou ej) juillet et un dinif n^e \ en. hiver, le pare est
désert. Bons ebneerts militaires en été, dans le parc du Bas.
A. En chemin de fee. — La Ligne ae !^éterliof (et d'Orauieu-
baum) traverse des prés et des bois jusqu'à la station de Ligoro
(13 V.)j où se détache, à g., la ligne de Krasnoï/' SÛo (p. 175), et
tourne ensuite à l'O., comme la route de Péterhof, éloignée de quel-
ques verstes au N. (v. ci-dessous). — 18 V. Strghiévo (à 2 v. au N..
le couvent de St-Serge, p. 175). — 21 V. StrAna (p. 174).
27 V. Vovy-P^terbof. —, Bop b^fet. — Hôt||i# : ff. Sarnson (pi. a,
D2), rue de St-Pétersbourg, 44, ouvert aussi eu hiver, avec bains et jardin
(eh. t. c. 1 r. 50 à 8 r., déj. î5Tc. , dîn. 1 r. 60) , recommandé * H. BttUwe
(pi. b, B 1 ; çh. èep. 3 t.. dîn. 1 v.). ^« MTOoavcnKS (tavif affiehé à la gare
âa dépaïpt; fairp wi^i i'^ i*ii^ k». hj^ure suiy* 90 lu v de. la ville ^ port.
40 k. Voit, à 3 chev., 1'® h., 1 r.. heure auiv., 75 k. — Caries d'entrée pour
le grand château et lés autres édifices du parc, a Tadmiiiistration du ehS-
teau (ABOpAéioe Tnpaïuiéaie^ pi. 6, D 3>.
Novy-Ptterhûf, vilie de 10000 bab.*, «ù il y a: beaucoup de villas
des Pétersb«avgM>i$) a été fondée p»r Piene le ôitad en 17iL La
ville n'offre rien de bien ramarqu«bie. >
31 y. Stmrtt-F^terkûfiViwK^V.h-r- B7y. OranienWiumifA^d).
B, Pau la BOthm biE PéiœsBOT. ^ La route de Péterhof, qui
longe la côte, est plus intéressante que le chemin de fer. Cette route
commence à la barrière dé K)if va (p. i&3)' et passe longtemps entre
des maisons et des villas. A 7 Y. de St-Pétersb«ufg,' à g., est
Vhospice des aliénas ; ^ande maison entourée de jardins et d'un
parc, connue dans tout St-Pétersbourg sou3 le nom d^ «maiBon
de la septième verate».. Oet hospie* compte 400 lits. ^ 0 Y. Li§efBO
(v. ci^dessus), où Ton traverse la ii<^«i^il!«r.-<E|lAuitO)'ât^^-leB ^Ua^
à'Ivanovka. — 15 V. Coitventcl* «fe-îScrgrc (p.l75); -^ 18 V. Strtina-
SitmroM de Si- P. P£T£RIIOF. ///. R. 19. 171
wr la rive 9. de U BirUiktu A ër., m berd de U mer, le ehâtetu
4i mêmit m«m (p. 174). Oupendant les beatevit dm rivege m rappie-
ehoit de pl«e en phi» de U ver; éea Ttllae, dei ehâteanx et dea
fut» bordevi let deux cMe de la rovie: * èiUfkaUtPvkciy prepriéCtf du
gr«id-dac MidMl; KmhmM; ChtmvaUva; ZnamiéntMIa ^ etc. •—
€. Sir BATBau i TAPsin. — Le bateau, qui eet ptéféraMe, detœnd
Ifttraaée Héva. On veil socoesBifeBeiit: i ^., la Afeur^Ué Ami-
rait«/(p.99) et la /nàr^fMC /MWMe<^twM <p. Iftl); à dr., dent rtle
Vanily, VAcmiénU déê U*m» <p. 102), etc.; à t'embovehare de
U n^ â g., !*«< d€ê OmomUeri, q«l est bedsift, et ViU dé G^uiomïev,
zTu soB simTesu port (p. 163); puie» sur la rive méridionale du
gotfrdftitnlaiide, leoouventde St-der«e, Stfélna, Mikhenorka (v. et-
deuils), et le ebâtaatt deBnaniiéiifkeTa; plus loin eneere le Cottage,
le ehâteaa Alexandrie, Rénella, Monplaitir, le port militaire, le
etnal du port, la fontaine Samson e| le grand ehfttesa ave« ses
dômes biillant«. Le bateau aborde au ptkrt marchand (KyoénecKan
riwi ; tarif des voit., p. 170) où se trouve Thdtel et restaur. de
BdUviu (p. 170). A la bilhreation, on prend à g. et Ton passe de^
vaut une ancienne taUUrie de pierres précUuseê (rpaudJi^Hafl ei-
6pH[a), ^biie soos Pierre le Grand.
Le TABiCw Bas (idmii caii%), qui touebe au golfe, est la partie
U plus intéressante da Péterbof. On y voit d'abord , en venant du
poit, à g., dans l'eau, Mau.t, petite maison blancbe à deux étages
(entiéo, V. p. 170, mais on peut aussi s'adresser k Vun des gar-
diens), babltée pour un temps par Pierre le Grand et où Ton montre,
à g., la cbambre à ooufiber de remperear, avee son lit et sa robe de
chambre-, â dr., la cuisine avec des carreaux peints de faïence bol-
landaise i au premier étage, une table faite par Pierre le Qrand. De
U, nous longeons le basêtn de Marly et nous voyons à dr. les deux
fontaineê dt la Ménafferi€j derrière lesquelles est la caêcade de
Marly (pL M, G $), qui se précipite par dessus 20 degrés de marbre
en partie d(»é8. Psès d« golfe, à g., TEafiiiTAOS, constmit aussi par
Pierre le Grand ot 0^ il prenait souvent ses repas. Les murs de la
salle à manger sont ornés de 113 tableaux de Técole des pays -Bas;
et le milieu de la table, ainsi que la place où se trouvent les
assiettes, sont faits pour descendre au sous-sol.
En suivant à V% la large allée qui part du bassin de Marly, et
qui passe â la f&niedr^ du Lien et à la fontaine d^Eve, on arrive au
canal du Port et, k dr., au pied du Orand ChàUau.
Le On^ CaUUeitu iê Pétorbof (6o4»m6il nereprôecKiA Jtuo-
pém; pi. D2) a été bâti en 1720 par Pierre le Grand, sur les plans
de LeMond, puis agrandi par Catberlne II; mais îl a conservé son
caiacttre primitif, sa ressemblance avec Tersailles.''^ L>mpereur
Nicolas I®' a fait beaucoup pour Péterhof. Le bâtiment principal, a
trois étages, est reMé aux pavillons par des galeries j sa couleur,
jouge et blai>c, s'barmonise avec celle de sou toit eu fer et la riche
172 ///. R. 13. PETERHOF. Enviratiê de
dorun de ses dômes. La *terra$te, haute d*env. 12 m., d*oà l'on
aperçoit au loin la côte de Finlande, est formée par la pente du
sol du côté de la baie de Kronstadt^ Elle oifre une Yue magni-
fique, surtout lorsque Jouent les eaux, tous les Jours, en été, de 3 h.
à 5 h. et de 7 11. à 9 h. du soir en Juin et en juillet et de 4 à 6 en
août et en septembre. Deux grandes cascades tombent avec bruit,
par six larges disgrés de marbre de couleur, dans un vaste bassin,
au milieu duquel est la fontaine de 8amnm (GaMcôBi «onréfl'b) :
un Samson en bronze doré, oeuvre de Rotlevsky , y arrache la mâ-
choire du lion et de la gueule 'de l'animal Jaillit un abondant jet
d'eau, gros comme le bras, haut d'env. 25 m. £nv. 45 stalnies
dorées, des vases, etc., bordent les escaliers de la terrasse. Plus
bas, c'est le pare, jusqu'à la baie, et les chemins qui longent le
canal sont bordés de hauts sapins, entre lesquels il y a onze
fontaines de càaque cèté.
L'iKTiauvB du château (entrte, v. p. 170; pourb. aa domeatique qui
vous conduit) renferme, au 1®' étage, les grands appartements. On' entre
d*abord dans la saUe de» PortraiUy ou se roient 980 portraits de jeunes filles
et de jeunes femmes de tontes les parties de la Snssie, peints par leeointe
C. Sotarî, pendant un voyage de Catherine II. On passe de là, à dr., dans
la première cfianùtre CMndse^ dont les murs et les meubles sont en laque
noir de Chine, rehaussé â*or. La »aUe de réception renferme quatre por-
traits de jeunes dames qui obtinrent le premier prix à Tlnantut noble
sous le règne de Catherine II; ces portraits -sont de Léyitsfcy. Il y a
dans la chambre du Divan deux portraits de Timpératrice Elisabeth Pétrovna.
Le ciOiinet de Miette de Vimpératriee Alexandra Féodorovna contient une belle
armoire incrustée d*éeaille et de bronse doré, travail italien du xvie a.
Un autre cabinet renferme un portrait d'Elisabeth, par Rotari. La Mille
de» Etendard* est tendue de sole jaune. Autre »aïle de réceptiony de soie
rouge-, à g., portrait de Pierre le Orand, par O. Bothmann, de Lfibeck;
à dr. , Pierre le Grand au golfe de Finlande , par Dobrovolsky. La $eMe
à manger porte le chiffre de Timpératrice Elisabeth Pétrovna. Puis
viennent les appartement» de la reine Olga de Wurtemberg ^ onze pièces
magnifiques dans le goût moderne et trois êedle» de» prince» "i la saU« de
la Couronné y oà était conservé, du temps de Paul I^', la couronne de
Tordre de Malte qui est maintenant an palais des Armures de Moscou
(p. 372)^ le cabinet de Nicola» i*', en [chêne (sculpté, avec un portr. en
mosaïque de Pierre le Orand par lounéviteh (IwO), un pbrtr« de Tem-
perenr Xisolas l^^ d*après Kmger, par Bethmaaiil, et va tableau re-
présentant une parade de la cavalerie de la garde sous Vieelas, et les
modèles de trois yachts impériaux. — On retourne k la salle des Portraits
et on entre à g. dans la »econde chambre Ohinoiee^ qui est décorée comme la
premi^ (r. cMessus). Puis la <a<fo &Iaii«Ae,^en stuc blanc, avee cinq beaux
lustres de cristal de roche. Salle de» Dofne» du palai», blanche avec de
riches dorures. Salle de Pierre le Orand: tapisserie des Oobelins diaprés
Steuben, représentant Tempereuf sur le lac Ladoga (v. ci-dessous); quatre
portraits de jcrandeur naturelle, par Buchholtt, Pierre le OrMMl et les
impératrices Catherine V^^ Anne et Elisabeth; IS petits portraits ovales
de princesses et autres personnages de ^ 1*^ moitié du xviii^ s. ^ en
faée dé la tapisserie des Qobelins, 4 épnodes de la bataille navale de
Tehesmé (1770), pM* Erieh. S<Mèle» de» Garde»: 13 autres épisedea des
batsdlles de Tehesmé et de Sinope, dont 3 de Brich et les autres de J.-Ph.
Hackert, peints à Rome en 1773: le comte Orlov, vainqueur de Tehesmé,
alors à Livoume avec une partie de la flotte, fit sauter une de ses frégates
en vue du port, pour. donner à rartiste une idée de la bataille. Bnenite,
Vantichambre de Pierre le Grand, qui renferme le modèle d*un groupe par
Ousiralov (1864), Pierre le Orand sauvant la vie à des pêcheurs sur le
lae Ladoga, le 36 mai 1090, et la Tempête sur mer, tableau par Tanneur.
êt-féèer^kmtg. PETKiaOP. JIL B. 13. i7S
Viw* eafla 1* Mil* 4m if#r rètwfi» U pta« gmade 4« U>«toc, duttjrla
z«coeo. — Am re»-é8-eh»w»ii^» m irouTept 1m cAam^rM A*«Mi#iiiiM , «lasi
iiinuBë«« parce qa*elle« ont été htbUëet par â%ê prineea de PruMe \ ellef
wm» dëeoféM de t«Meaax 4é LMicreit, fteoerft, Kttfelcea, ete.
Aa coin £. du château, Végliie, avec cinq dômes dorés, biUe en
1751 p«ff i^strelli: on y voit les clefs d'or de Tachkentet de Khokband,
prises en 1865 ei en 1866. Une belle grotte de coquillage existe
sous le château i elle a été construite par Elisabeth en 1760, restau-
rée et ornée de flguies de bronze cent ans plus tard. Autour du châ-
teau se trouvent des laaisons habitées par le personnel de la cour et
la petite f^Ue d'^ivtr^ qui date de w2. Au-dessous du château,
dans la partie £. du pare, la fontaine de la Pyramide, la cascade
de l'Echiquier, et Vorançerie, Au N. de là, la fontaine d^Adam,
A dr. de cette fontaine, sur la plage, Monflaisib (entrée, y. p. 170;
on peut s'adresser aussi â Tun des domestiques), villa bâtie par
Pien» le Grand, dans le goût hollandais. Il y a de nombreux tableaux.
Dans le bâtiment central, la chambre â coucher de Pierre le Grand
avec son Ut et son bonnet de nuit, ainsi qu'une cuisine dans le goût
hollandais. L*aile dr. a été aménagée poux y prendre des bains ;
l'aile g. comprend les appartements habités autrefois par Cathe-
rine I^, et une cuisine, ou Timpératrice Elisabeth Pétrovna prépara
quelquefois de ses propres mains le repas de ses invités. La terrasse
offre une vt^ pittoresque sur la mer. A Thorizon, s TE., le dôme de
St-Isaae; â TO., Kroiistadt.
A l'extrémité E. du parc du Bas, Albxandbia (pi. F 2), où le
public n*est pas admis , avec la FbbxSi transformée en villa im-
périale (1836); Tempeceur Alexandre II aimait â y séjourner. LUn-
térieur renisrme beaueoup de tableaux, de H. Vernet, P. Hess,
BeUangé, Ch. MûUer, Steuben, ATvasovsky, etc. Le Jardin es^t joli
et d^c«ré de stotue^tes, de bustes, de vases, etc.
Le OBATBAv v'AiiSXAiinniA, dans le voisinage, est un édiflce du
style gotb. , bâti pour Tlmpératrice Alexandre Féodorovna , et que
l'empereur Alexandre III habita plus tard en été. Il renferme beau-
coup de tableaux de peintres modernes russes et étrangers. — Non
loin d'Alexandria la j«iif petite ^^ St^AiêxçiÊidre'Nevêky, du
style goth., bâtie ps,r Schinkel en 1832 ; la villa B/nella , dans le style
Tsulor, «nviB de Sikaws^ser, etc. — Les écuries impériales forment
un "raale eneemMe de bâtimente dans le même style. Le manège,
au plafond en chêne , mérite d'être vu.
Au 6. d« CkMid Ohilsttn se tfouve le pare eu fidui (BéfttHiH
caff») , ^ a an mUieu une fautaime de Hepiune (pi. i>2) et, de
l'antM eèté de la raate de flt^Aewbenrg, de grands laes aztiflcleis
aree 4e* iles, entrante deboaqueti d'arbses ft de jolâee viilas. Dans
riCe Ofy« et t'die ils VJmpétatiriee^ de charmakits papillons du style
Au 0* de Ift Mite de Bt^Pifterebourg, jusqu'à la sUÉion de^Te^y-
¥éb^àÈ9t ^.tm a^dtstod le wàma A«»CAKi]«iif&, oà se trouve un
dUrtef , dasM un bosquet de bouleaux.
A i'O. da Qnnd GhâtaM, eniro U TiUe de Pétorhof et U station
de Stary-Péterliof, le jardin Anglais (AvriftcKiÉ caji%; pi. BG3),
avec le château AngUUt, b&U par Guareoghi j la faitanderie et de
grandes pièces d'eau.
n y a aassi un grand parc an S. du chemin de fer, s*éteiiâant
JQsqn^au mont de Douderhof et où se trouvent également d«8 Tillas
an milieu de lacs, de prairies et de bois. Ce ne sont généralement
que des constructions en bois, mais ellbs contiennent efico^ des
œuvres d'art. La plus intéressante est le petit château be Babioon
(CaÔBrôn) ou Belvédère, bâti sous l'empereur Nicolas 1^, ppur sa
femme , sur une colline qui offire une vue très â»ndue , embrassant
une contrée nue et en partie marécageuse, à env. 4 Y. de la station.
Ce cbiteau a été construit en 1853 , par Stakenscbtieider , dans le
style classique. Le soubassement est eh blocs de granit, et ii a deux
étages entourés de portiques, le premier d* ordre corinthien^ . le se-
cond d'ordre dorique. Les colonnes sont des monolithes dé granit
noir et les chapiteaux sont en marbre blanc. II y a aussi des caria-
tides, par Térébéniev. Sur les cotés du petron , qui est magni£(que
et orné de statues en marbre, se voient les deux Dompteurs de
chevaux du baron Klodt, et au milieu de l'escalier , devant lé por-
tique, un groupe en bronze par Kiss, représentant un Scythe kurpris
par une panthère , offert par Frédéric-OulUaume IV i l'einj^èreur
Nicolas l^**. Au pied du château, le matUin du Tsar et Ntluitkoïé.
DsPiTBSHOF A Oka.xxbbbacm: 9 V., du ch&teau il y a 1 h. en izTOcht-
chik \ prix, env. 1 r. fiO. La route en contre-bas offre (à et là déa échap*
pëes à dr. sar le golfe de Finlande; à g. on voit mne eliahke de «blline«
baMee et une file iainterrompitt de Tillas. A dr., la villa (dat«]ia) do, prinee
d'Oldenbourg. A g. à 50 min. (à pied) du château de Péterhof, Ma PropriéU
(Moâ Gd6cTBeBRafl ; il faut un permis que délivre radministratlon du ebâteau
de Péterhof), magnifique villa impériale; 10 min. plus loin, à g., Serjfkiev-
^toii, TiUa au d«e de Leuehtenberg, dansi «a site riant au milieu d'an beau
parc, sur une bauteur. JPlus loin, la route traverse le village de Maripfh-
h^na, puis la ville et mène à la gare d^0ranien1>aum.
4* StrAna et eouTMt û.% St*S«rg«. • '
Chemin de fer de St-PéterbOutg, gare de la Baltique (p. 80): jasaâ^à
Sergbiévo , 18 V.^ 45, 37 et 18 k. ; Jusqii*à Strébia, -IM V. , 56 , 98' et •» k.
(v. p. 170). -^ Si on en a le temps*, il vaut. lAieipC'freiMdJre une v<»itare:et
suivre la route de Péterbof (p. 170). . - i » . ,
'BtvélBa (Olrpiitbiia) estttn.aiiGiien.chateaa.de plaisance du gi%nd-
duc ^ïonstantin Nieolalevitch (m. 1892),. sur itme > hauteur ;»|a bords
die ia mer et de la Strélka. Pierre le Orand y fiti>â(ir:eA 1711, par
Leblond, un eàâteaa qu'U donna « sa Aile A:Aiie <<172% iet qui fot
dextx fois détruit par tofeu^ Celui d*âuj., du.^le goUi^t- a été eoB'^
struit en 1804, par Bousko. Le château est simple; on en yerr^ la
%aU€ de la G^«€rre/oà eurent lieu en 1806 les execeiicetf d6 \k milice
formée detsezfs de la famille impériale et qui fut le noj^^il du ItalaUlon
des tirailleurs finlandais. Il y a un charmant |nifo;>:daii6 le gofti
8t'Fé^rwtMmrg. K&ASNOIÉ-SÉLO. UL H, 13, 176
hollandais, ay«e îles, canaux, 'baini, ete. 0ne petite éçii$ê en bois,
bâtie p«x Piense le Or., s*élève dans le voisinage du château. Le
riUoffe de Siriima , qui est bien bâti, compte env. 360 habitants.
Le ««ttr«»t de St-0eift (CéprieBCKaa Ôycmu), fond< en 1743.
deit étott ^sité de pf^f((reBee le dimanehe ou dans l'après-midi du
samedi ; */t h. suffit. Ce courent est situe sur remplacement d'un^
maison de campagne donnée par rimpératrice Anne a son con-
fesseur, rarchfmandrite Varlaam. Il forme an grand quadrilatère,
dont trois côtés sont entouréi d'allées et d'étangs et le quatrième
bordé de remparts. Il y a à lUntérieur quatre égli^eê prinHpàléê. La
cathédrale de la THnitt, bâtie en 1760 sur tes plans de Rastrelli,
possède l'image miraculeuse de St- Serge. Les chantres du couvent
sont renommés. Beaucoup de personnages célèbres ont été Inhumés
dans les églises et le rlms^fère de St-Serge, qui est fort bien tenu.
VKotpicé deê invalidée annexé au couvent est destiné à 30 inva-
lides ; i^ a été fondé par la famille Soubov.
5* Snsmolé-Stto et Ontekiaa.
Ckem4n de ftr^ embraneb. de la ligne de Péterhof , se raccordant à
GaCchinâ aTee letf lignes de la Baltique et de Varsovie. Départ de la
gare de la BsUiqne. A ^rasnoïë-8éIo : 34 V., 14 trains par Jour, trajet
d>nv. V\ 4*h., penv eO, 36 et M k. A Oateirfna: 43 V., 10 trains, par
jour, tra$ce d*a»v. 1 h. 1/t, fow 1 r. 10, 66 et 44 k. — Gatehioa Mt en
omtve desservi par la ligne de St-Pëtersboure à Varsovie (p. 76): 42 V.,
7 traîna' par jour, en 60 min. env., pour i r. 06, 68 et 43 k.
Ij>x6«ir8ioa <w Kraaaoïé - Sélo est surtout fntëressante pour les mili-
taiiiafl; les Maspes de U garde y «ont eaapëas de juin à la An d*aoAt.
la V. JÀg»9o\iàtmè', « Péterhof « v. p. 170). On traverse la
plaime meocteiie- qni sert de ebemp de manœuvres.
24 T. EnMleli-Me (Rpdenoe €ej6; b«/fe«, isroehtehik pour
la fennë et le château, en 1 h. Vf ^ 1 r- & 1 r. 25). C'est un village
qui ressemlÂe â uÉie ville , dans un site agréable, sur la Z>otMler«-
TKrxfka et' les Xdi» de i>09derhofé II y a beaucoup de villas, et les
maison^ se êr<MjDetft%iltéur de V/plite de la Trinité^ bâtie par Anne
loanAovna e* t73S et restaurée en 1858. Non loin du théâtre, un
restaur. (ouV^»ft ett été 'seulement).
Le moni Ihudêrkof s'élève au 8.-E. du village , au milieu du ehamp
de manœuvres, t De la^SCsdan db Deoderilet^ à -7 min. en chemin de fer
de BLcasneié, on Arrive, au bout de 10 min. en isvoehtehlk (15 k.) à la
ftrmtt iàtfftKi^ («épiia), sAuée an pied dn mont. On va ensuite par le pare
«n !|5 m«au au Mmiaet d'une hauteur où s'élève le prétendu châUau
(josopév&i^ bâti eai838, dans le style des chalets suisses, par l'impératrice
Alexandre Féo4orovna, qui a également fait construire la ferme et créé
toutes les plantations. Les galeries qui entourent le château offrent une
vue tr^ élendae- I^e campy. qui est vaste, commence à l'extrémité K. de
la montagne. 1> plus court pour y aller est de traverser la voie près
de la ttaliè» (etvr> 3 -T.; iacvoehteMk, dO à 80 k. ; 60 k. rfaeure).
Qori
sont
t On donna, la nom général de m«als de Jk>¥d$rfK^ (J^e^dergovskiia
i) à tout le pays montueux,, couvert de bouleaux et de sapiAS^ où
t situés Krasnôïé-Sélo, Tsarskoïé-Sélo, Pavlovsk, etc.
176 111,11,13, GATGIHICA. Emwomé^
Vm» beime vomie eoa^vit à VO. 4« KiMBoiié-SéU;» Aifob* ÇP6mai
10 V; izvoehtchik, aller et retour en 4 &., I r. ÇO à d r.v fe mimir de
proTlsions; demandet à rintendanf à Krunoïd-fléte H pefnItMioW de
viefter le ehâteau). Le eliftfean du mèm» vnrn , oè Piev^ IH aowmt en
1763, est biti dann le goûl hollandais. Il a appartenu au firinçe OtIot,
qui rembellit beaucoup, pufs il a été raehefé par reùtpètéwrwnh et il
eet derenu flialeutent la propriété de riatfëfatrlea Alexaodra, fuuue
de Teap ereur Nioolas l^'. Las viUagas du voiribiage, e»tièMittant finnois,
offrent aussi quelque intérêt.
43 y. Gatchina (Fàrviiifi; buffet j hôtel-rcBi, Vt^riovkine; voit,
des gares à la ville, 20 à 25 k.; 1 h.> 40 k.), ville de 11500 kab.,
agréabiemeat située sur les rives du lac Bl«nc et Noir (64ioe h
*lépBoe éaepo -, truites), fonné par V^Jora (Hs6pa). La plupart des
maisons sont dans le style des villas et les rues sont bordées d'ar-
bres. Cette ville est la propiété particulière de la famille impériale
(v. ei-dessous) et renferme un ch&teau de plaisance, une église
cathol. et une luthér., un gymnase ou instiiiit de jeunes filles et
une école pour env. 600 orphelins*
C'était au temps des Suédois une simple ferme; Pierre le ôfand la
donna, après la conquête de Tlngrie, avec les villages voisins, à sa sœur
îlathalie Alexéievna, et Oatebina revint ensuite à la eouronne. Cathe-
rine II en fit présent àlM^Ire Ortor, I» Hlalefa à la mort de ee prince
et le donna en 1785, au grand-duc Paul, son fils. Ce prince fit de
Gatchina son séjour favori et en fit cadeau en 18DD à Timperatriee Marie
Péodorovna en 1800.
Le CHÂTEAU DT Gatohima (visibU en TabseDce de ^impératrice-
doutirièfe; s'adresser au commandant d« ckâteaui), b&ti en 1770 par
Rinaldi, situé non loin de la Baltique, est à 1*0. de la ville et du
lac, et au pied des hauteurs de Marienbourg, «a milieu d'un parc
magnifique. C'est un édifice à trois étages, d'nsst^le einplec* noble,
relié par des oolonnadev i des bâtinients è »ni4tage qui en formetit
les ailes et qui entourent une grande cotir qiadrangiilaiie. L'in-
térieuf e$t simple ; il y a env. 600 piàc6S) 3 satlas dn UQn% unrtliéâtre,
un manège, etc. On y voit beaucoup de tableaux et de sculptures de
prit. Devant le château est la statue de PatU /^, par le baron Klodt.
Le pare 0*éleud jusqu'au lac, dont tes eaux «laixes et transparentes
sont alimeatées par plusieurs ruisseaux. Il y a des îles, reliées psr
des poata. — LepHeur^Ta été eonstruit, dit-on, sur les plans du cou-
vent de l'ordre de Malte dans l'île de ce nom, par Paul I^.
6« Taàenuu YouUoaTa.
Si Ton veut visiter Tchesma en passant^ ou fait bien de vrendre
une voiture pour TexcursiOn de l^oulkova (18 v., 6 et 7%.; voit, àtehev.,
5 à 10 r. aller et retour). Autrement on va par le ehemin de tet jusqu'à
Tsarskoïé-Sélo (p. 177), et on prend un izvochtehik pour aller a Pool-
kova (7 Y. «, 1 r. aO à 3 r. aller et retour). TTne heure suffit pour visiter
rapidement Tobservatolre.
On sort de St-Pétersbourg par Tare de triomplie de Moscou
(p. 155), et on suit la loute très bien entretenue qui mène droit a
Tsarskolé-Sélo.
7 V. î^fttteemi (^ecué), ch&teau de platsairce élrré f^ar Cathe-
rine IT, sur les plans de l'architecte Vclten, en souvenir de la vie-
toâ» i—ipygK» à TelieMitf rar 1m Twm, 1m 6 «t 7 JniUet 177a
Le ehâtesa et r^jHM, rar Ift plaee du Ghâte*v , sont d« «tyle go-
thique. Négligé après U mort de Cathezine, l*édiflee est derenu en
1836, sou rempereur Nicolas 1^', un hôtel des invalidss, et on
Ta aczandi en y ajoutant une seconde église et d'autres bâtiments.
La. raut» traverse plus loin quelques colonia aUemandes, aux
maisons propres et aux Jolis jardins, puis arrive bientôt à la plus
haute colline de la contrée, celle de toulkova,
i8 Y. BB«lk«rft (JiyjHO»a), vUlage de 700 hab. Sur une hauteur
voisine, d'où Ton jouit d'une fort belle vue de S^Pétersbourg, s'élève
VebtervUoête fiitnUkt (oéMpMTépûi; 77 a*; ▼. P-Ô8), eonstruit
en iS2S et qui a coûté prèi de 2 millions de roubles. U a remplacé
celui de 1» to«r d« T Académie âes Sciences (p. iô8). C'est de l'obser-
viAoii» de Povlkov» qu'eu fait partir, par rélectrieité, dans la cita-
delle St-PI«Hre-etr-St-Paul,' le coup de oanoa qui annonce midi i
la cafilele. Ge^ observatoiie, remaïquablemait organisé, a été long-
temps sous U direotion du eél^re astronom» Othon- QuiUaumé de
Sim^e e* il s'est fait connaître an monde savant par les travaux
qu'il publie. Diieeteor setuei, M. O, BadtlfÊnd,
On peut retourner directement a St-Pétersbourg par Tsarsholé-
Sélo (t. et deesotts).
t. Tanstkii^Mto. FsTlorsk.
Cbshiii PB Ml: juqn'à TMrstoU-Sih ^ 213 T., w l/s h^ Dpur $6, 60
et dû k.) jusqu'à f««rovi», 35 V., en 40 min. , pour 1 r. 10, 80 ei 00 k. ^
17 tMdM par Joor. Impart de la Are de l^arskoîé-Sélo (pi. 138, F 7). —
T«ar^boïe-Sélo eat relié avec St-Petersbovrg parune voie ipéelale, eonti-
onée plus tard jusqu'à Pavlovak, ouverte en 1837 et qui fut la première
de remplie ruMe.
he» cbAteanx de Tsarakoîé - Sélo ne sont viaibles qu*avee des eartes
qui 9e délivrent a VùHendancê du Gâteau au eoin des rues SrédnaTa et
LéoiUievskaîa (entrée par cette dernière, à dr.)> et sous la conduite d'un
domestique (pourb.). Le pare est toujours ouvert au publie. -- IztochtcMk»
de 1» ssi*a au elUteaa,35k.i 9oifure$ (les izvochtchicks n'entrent pas dans
le 9«i«) , i r. 50 l'heure. -^ Le pUm (en russe) de la vine et du pare peut
s'ecbeter à ia sare, mais il est plus sûr de s'ea procurer un à Ôt-Péters
bourg (v. p. fit).
BlMildt après le départ, on voit, à dr., le couvent de lïove-Dé-
vitcM (p. 196) ; pins loin, hi vole mène an S. et traverse des champs
et des prairies; au second plan, la bautene sur laquelle est situé
ïsarskoM-Séle^ Bient6t en ^wit poindre à travers les arbres les tours
dormes et les dÔmes de l'éigHse du chfitoau et oii arrive â la gare.
!22 y. ïkMiikstMMls (lUpeioe-Cejéç ^nêffet) , ville riante de
17000 ftab., avec deux ekâteaux, huil églises (dont une lutbér.),
plosieuis casernes, hôpitaux, établissements de bienfaisance, etc.
Elle a de larges rues Coites et quantité de maisons de campagne.
Kon loin de la station, au N., un champ de courses.
Kerre le Grand y possédait déjà, au domaine de SaaH, u^ne maison, //
une ofti*Éerie et en Htdhk des plantée. Le village qui è^y forma peu à //
pM es #Ht se^skOMnsTsaMkoiié, eut^ 171^ — premiàse <cMe en bois f^
Bsdekêr. La Russie. 3^ édit. ^^
178 JILB,13. TSARSKOÏÉ-SÉLO^ Environs de
reçut en 1725 le nom de t^rOioîé-Sélo on Tillage de l^mpdfévr. TMurakoië*
Sélo fut agrnndi et embelli aont Cftiherina I^ «4 EUsÉbeA, et 4«TiBfe «lors
résidence impériale. Il doit à Catherine H son aehèTemeni et la pins
grande partie de sa magnifieenee actuelle.
De la gare , suivre en face la ChirokaTa , tourner à dr. dans le
boulevard et prendre ensuite la troisième rue à g., la Léontîev8l:aîaL
Dans cette rue à g., sur la Grande Place, V église iSte- Catherine
(gréco-russe), qui a cinq dômes dorés; plus loin, à df., î'inten-
dance du château (p. 177). Au bout de la riie on tourne à'dr. , on
passe à Téglise du château et on Arrive à la placé dit' cfliâteati (▼. ci-
dessous), à env. ^0 min. à pied d^ la gare.
Le '^Gband oBÂTEAtr (CTÂ^iiii AfiopéQi ; entrée, p. HT) est une
vaste construction, du style rococo, de 245 m. de long et coii«tniit«
sous Elisabeth et Catherine II , sur 1«8 pUtis de RAstrelli. Il a sur
■ le jardin deux grandes ailes, dont Tune f^t, ainsi que l'église, tbèê
endommagée en 1860 par un incendie. Ce château est peiiït en Tert-
clair et en blanc, mais les ouvrages en stuc, d'Une extrême fféilesse.
sont bronzés. Derrière, une petite st&tue de Catherine II.
L^iVTisiBVR du ehdteau et Tégliâe sont déeorés avee une inagulAcence
extraordinaire, mais néanmoins avec beaueoup de. goût^ VigUsfi du Châ-
teau est remarquable par sa décoration or et pieu. L^ tribune de la fa-
mille impériale est située dans le haut en face de Tieonostaae. '— On
remarque la chambre à eoueher de Vimpératrice Marie JUtBjaamdrdmta, femme
d* Alexandre II, aux murs de porcelaine blanche, aux colonnes de -verrt
violettes et au parquet incrusté de nacre. Une autre chambre, habitée
autrefois par Catherine II, w^ ctivèfîie* d'agate J Là salle d* Ambre ^ tout«
lambrissée d'ambre jaune, renferme une collection des plus beaux ouvrages
en ambre, donnés à Catherine par Frédéric le Grand. £a eaUe d'Argent
mérite ce nom, car l'argent y Drille partout. La «all« <le Soi, longue de
43 m. et large de 16m., est toute en or et en cristal. La salle de ZapiS'laxttli^
bleu et or, a des lustres et des tables ornés de lapis-lazuli. La m^ Chi-
noise est décorée en noir et or. Une antre salle est remplie de tableaux
de récole hollandaise. . On y remarque aussi de Wille,walde : ^Soutaiiasion
de Chamyl , . >f ort de Baphaél, Couronnement d'Alexandre tl à Moscou,
Confirmation de deux grands-ducs. Il y a de plus dans beaucoup de pièces
des marines d'Aïvasovsky et de tableaux de Brullov. La copie de la *voûte
de la cathédrale de St-Isaac , par Brullov. est surtout digne d*attention.
— Après les grands appartements, on visité les anciens appartements de
Vimpératrice Marie Féodorovna^ de Vempereur Alexandre ï^ et de iHtmpira-
irice Elisabeth^ le gymnase des jeunes grands-ducs, avec une mOntàgne russe,
etc. — Au rez-de-chaussée, les ane. appartements d'Alexandre U. — tJne
des nlus grandes curiosités de château est la *gahrié de l'aile Sk.,.leftigue
de 82m. et renommée Mr la légèreté de sa instruction, EUe <sert de lieu
de promenade, lorsquil fait mauvais ^mps. Elle a été constate par
Tarehitecte Cameron. H' y a de nombreux bustes en bronze de person-
nages célèbres de l'antiquité, qei lin donnent k- qiiélque distaiMe Vair
d'un beau décor de théâtre. On jouit du haut de cette galerie d'une
vue magnifique sur le pare. Un escalier en pierre , fermé par une jolie
grille, en descend au pai^, eîily'adainsvlobas-âeèxf'BtaitffiW'éoloSsiiles en
bronae. On remarque aussi Vescalier qui aèn^ ae second étaffeiil est
en marbre blanc et fort bien décoré. .
La place du Château forme un bémîcycfe, bordé d^épLiAces bas
et fermé par trois grilles de fer, La porte N.-O. donne .accès, dans
le *FABC. C'est un parc anglais, merveilleusement tenu, qui renferme
quantité de kiosques, d'arcs de triomphe^ de statues, cie grattes,, do
mines, de jolis ponts svr des pièces d'eau OÙ nagenâ des cygnes, etc.
St'Péterêhimtg. TSARSKOÏÉ-StLO. ///. IL lÔ. 179
ut le MB< OMmIi, da»l 1» kâU«lnid« es fer batte
ic eesttU «t q«« «eoreat qsatre ftetvee de <ftlaoie ea ylem , «vee de«
oabreUee. Koa loin de là, aa 8. (à f .), un p^nt êuêpndu voAté, repréten-
teat «ne croix et »« milieu dvqvel •'ëlève tm ioll ÈUêque CMeete, en bri-
qece clacéee rofee et iavaee. el le VWflf« OMmtit^ eelte de meleons dane
le BOf&i ckiaofe, coMtrvitee de 1782 à 1786 ear tef «Une de Geveron.
Citoae encnre deux nffe«« «rf(^cMI«f . L^vne d>Ues imite une vieille tour
et odVe tfeiuc Wauz |N>inte de me, tur le grand ehemp de menœuviTs et
nr les aiTwiB dorée de rëfllM d« ChileM H le VillK* Chinoie. L*Mtre
nûae ynfeiii, 4eM «se de aee ttllet, le beea Christ en Mftrbre de Aen-
a^far et «ne baifiioire égyptienne de p-anit. Tout prè« de là sont de veatee
ormmfriet .et les Bêrrtâ.
IM ftovr éimfrmmd tac (eav. 1 b.) eet tetëreeêsat. De l*df liée du Cbâteeu
(f . IIB) OA «ttit MM B.-S. le ebemia qoi longe le c«nel. Au premief pont,
on prend à dr. et on ▼« le long de U décharge* da grand lae. Ag., VHr-
wùtmge peint en blaae, eoaetmit lar lee pUni de Rattrelli en 1776. Ar-
rivé mm >eyd ém gMad lae, ea pread à g. peur en Mre le tour du eA(«
E. Dew» y \imirmiiîi (en peut y aroir dee bârquee) m Toient troia barques
doréee da tempe de Cathenne II, ainsi que le pavillon de la Loufti-DseheliU
vaieee*tt euîrâaeë ture , que les Russes firent sauter sur le Danube , le
39 UTiil 1877. Plus kiin, à dr., dans le lae, la eeteene d# marhr^ érigée en
llumaeia' d* Alexis OvIot, dit TehesaMWky ou valaqueur de Tchesmé (p. 177).
Elle a 33 m. de haut et elle est en marbre jaune, avec un socle de granit,
des rostres en bronxe doré et un aigle, au sommet. Sur une langue de
terre da la rive 8., le tain falr, dans le etyle moresque, aree un dôme doré
d'une smade richesse de décoration. Non loin de là, à g., la pyreeiMs d$
grmmU^ eskehëe daas les buissons, indique la place oè furent enterrés trois
chiens CkvoHs de Catherine II« Snsuite on Msse le pont en marbre bleu
de Sibérie et orné de colonnes. Sur la rire C)., on aperçoit, sur un grand
bloc de ^Tftnlt, vue joUe JMsde tenant une emche brisée d*dù s^échappe
nne seewte; c'est un hscoise par SokMev.
Presque toutes les porUê du pare sont magnifiques ^ mais on remarque
âurtoni, au 8., un grand ^rt de triomphe en marbre, éleré par Catherine II
à la méaëoire de Grégoire Orloir, qui rendit des serriees signalés pendant
la peste de Ifoeeoa, en 1771. D^autres pestes sont en fer. Enfin on doit
nnentioaner particulièrement Vare de triomphe que Tempereur Aie-
xnndre 1^ fit élever à i*année russe et qui a pour inscription: «A mes
ebers eoenpagaons d^armes* (Ja>désnim nodir» eocsysAiÂiam). De le
j9»rle dm ^sfcrines;, e« S.-O. du village chinois (▼. ei-dessus), on va par de
Jolis jiftrdîxis au château du même nom, à V4 d*h. du pare. Il y a un
r«Me eolossal en granit rouge poli.
Le NouTEAu Palau (H6biiI Afiopéui), situtf « env. 8 miii. au
N.-O. du grand château impérial , est aussi à visiter si on en a le
temps. U a été bâti par Catherine II, pour son petit-flls Alexandre I^,
SMX les plans de Guarengbi. Les murs sont décorés de nombreux
et beaux tableitox p»r A\v<uovdcy et BruUov. Il y a parmi les pièces
destinas aux grands-ducs un gymncae, La bibliothèque, qui est
considérable, renferme, sous verre, beaucoup de modèles d'unifor-
mes de la ctt-ralerie russe, d'une grande exactitude, env. au tiers de
la- grandeur naturelle, et des modèles d'armes à feu.
Le pare Alexandre renfbrme en outre l'ancien arêenai, construc-
tion eu briques rouges dans le style goth. anglais et à quatre tours,
dornt les collections sont maintenant à l'Ermitage (p. 121). On vi-
site ensuite Im ferme (Mpsa), bltie en 1820 et fort bien organisée.
JL «Mé est une jolie maison avec un belvédère, pour des membres
de U famille Impériale. La pièce principale de cette maison ren-
reTine ^«Mques tableaux de.Potter, Ç. du Jardin, Bewbem, Doee,
wptéwûimnt fWkf U plmpcrt ém mtetut. L«t «f pAitraMBtB du
bâut 8(ynt peints et meuM^ comme de* tentes, et Ils <ntt tuc^ stur le
Tillage de Koazmino (KysbMMie). H y a encore daus le jardin Ale-
xandre un trèe grand tkiâtr^, dans 1» goût ehinoie.
II y a de nombreuees ctÀonieê allemandes dans le Toisinage
de Tsarskolé-Sëlo et de Pavlovak. La plus connue est la colonie
•onabe de FrUdmUhal (<^pM«nAueMul MOjéiia), fondée en 1820
par Atexandre I^. Les habitants de cette industrieuse colonie sont
venus de provinces rbénanes, de Bade, etc. On peut visiter leurs
fobriqnee de mbane, de ootemiade, de eerviettes de conlenir, de
moncboirs , etc. — Au. S. de TsarskoTi^9ëh> et de son parc est la
petite ville de Sofia (Goeia}, de fait un nouveau quartier. C^est un
des séjours d'été favoris des nobles et des riehés de Si-Pétersbourg;
on y voit nn grand nombre de villas dans les styles turc et ^t^c.
A rextréÈnité du parc, au delà de Tare de triomphe d* Ale-
xandre I^', près de la caserne d'nn végiment de la cavalerie de la
garde, commence la large allée , tirée an cotdean, qnl mène k Pav-
lovsk, à ô V. de là, en passant devant de jolies maisons de cam-
pagne. On voit avant d*y arriver, à g. , les belles grilles de fer da
parc grand-ducal (p. 181).
25 y. PftTloYik (IléBjOBCx-b; tarif des izvochtchlks afflché a U
gare: 1 h. 60k., heure tuiv. 40 k*; pour Tsarskolé-Sélo, 60 k.; faire
prix), ville de 4000 hab., autrefois nn village, qne Catherine II
donna en 1777 à son fils Paul ou plutôt à sa femme Marie Féodo-
rovna. Il y a deux parties, séparées par la petite rivière de Slavtanka
(CjaBRHie). Les jolies maisons de bois de Pavlovsk, enlonrées d'ar-
bres et de jardins, sont en été lé séjour d'habitants de U capitale. Il
y a duq églises (quatre giéeo-russes et une luthér..), un théâtre, des
casemes , etc. A côté de la gare (pi. Cl), le feslavr. dit Vaurhalt
(din. 1 r. 50 i 3 r.), où an bon orchestre donne 1. 1. soirs en été des
concerts fréquentés (entrée libre).
On va du Vauxhall au château en prenant au S. Les bords char-
mants des lacs que forme la Slavïanka , les hauteurs boisées , les
nombreuses villas , la haute tour de la petite citadelle de l^avlovsk
(p. 182) , à Tarrière-plan ; le d^me du château qui perce au milieu
des arbres, les temples, les maisons, les jardins dispersés çâ et
là présentent un coup d^œil pittoresque.
Le chAtbau (pi. B 02), propriété dn grand'-dut Conetantin Con-
stantinovitch, flù du grand-duc Constantin Nikoialevitch, a été bit»
de 1782 à 1784 sur les plans de Gameron et reconstruit après avoii
été incendié en 1803^. Il est à trois étages. La façade, avec u»
portique de 8 colonnes d'ordre -ionique et nn grand' denUy présente
sur les côtés des eolonnade» en kémieyclej Snr le dera&ère, près
d'uBe pelouse, se tio«ive one galerie de ^rne oenicave, en est re*
piéseaté en trompe -rcsiL nn magaiftquei édifiée eompenS de nom-
Meux bâtiments, par Geaza|;ue, et qne décennt dei| eUtnes d«
Snvtrm$ ém 8t-P. PAVL0T9II. nLR.MX 181
nurtift. Am miB€H 4» te plaee do elièlMV, «ii« êtmtmê de PwU P^^
êri^ en 1872, Tépliqa« cle celle qui m voit i Ottchint (p. 170).
Pou TiÂter rtnt^eur, il faot 6r demuidM U pennUsion que
dmiw rintaisdant du grtnd-doe.
Fi«»«K éYA«B. Le cflMMf «fo r«Mp«nMr AmI f*^ renferme Ae« Mefp>
tares en Wofre. p«r rimpératflee Harie Péodot<OTiiet dei OobellBt evee dea
seènet tirées des fftbleé de La Fontaine; nn portrfttt de rimpërttrtee, p*r
Larapi. Fins loin, 1» imOeéêê gs»elisi (Kom6»M ■diia«Te>t lea mMw 4* ta
Art et «le ta Onerrt; la belle flMk /r«rfn« elle grand MMttf <l« VimpéfaHif*
Mark Féoëvrttwnm. Dans la ctoinftn d es«eA«#».* nne toilette et nn aerTiee à
ibé en porcelaine de Sèvres; deoz tasses arec le portrait de Lovis XVI et
celai de Barie«iltttoinette. — La OAcnira na nmrreaa contient des taftieanx
de O. 9. AtlflHNMff '. Vér0ttê9t j /LHÇnâ^pit JfWlf^mSRMI ^ MM Miérit^ nl9SI*0f il,
Oomadbe, ém Om§df^ Mm*. B. W. Mram, ete. — t>ang la coLLbctiov i>*oe#at9
D^AKT on remanine : l^Vénns \ I, TAmonr ; 7, Baeebns ; 8^ 9, Satyres ; 19, Foly-
bynuiie; f5, 16, Oar^on et fillette arec nn oisean; plusieurs bnstes d*em-
perenrs ronsains \ 49, 13, noannents Cinéraires ; W, 90 fc M, statuettes en
brtmgg. — La sieuoTBèQVB, qui se tronre sons la (HIerie Aonsafne
(p. f80>, renferme enr. 21000 roi. (fnrtont des fenvres du xtiii< s.); dans
les niebes, entre les armoires, les statues de marbre dei neuf Muses. A
remarquer, entre antres œuTres rai<es: un Honrean Testament français
{\SSh\ le j<y«nmaT de Korb (fTOO); CoUeetion de dessins physionomiques
originaux, par Lavater; Mémoires de Masstein ija.^îtffl). La eoA«eM»b <lfs
màè&Me» ocetfpe efaiQ armoiree (I^ eamées ; II, monnaies russes en or, argent
et enhnreî HI-T, médailles).
Dana la partie S.-£. du parc , à env. 1 V. du grand chileaUi
est sitoé le petit jvofais CqnMlta'niiin (KoacTaiTisoBCÛfl Aiopém ;
pl.D£4>, au boid d'un laa et dans un parc L'intérieur est limple;
on y Tolt quelques beaux tableaux d'artlates rusies (Noce russe,
par Téribdiiev; Tireose de caftes , par Gorcheukov), des vues de
St-Pétersbourg et de la N^va.
Le PABC DB Pavlotsk remporte sur celui de Tsarskoïé-Sëlo. Il
y a une quantité surprenante de sites pittoresque^, de Jolies vallées,
de baateuTS boisées, de cascade^, etc. A côté ae beaux temples grecs
ornés de statues et de magnifiques monuments se voient de Jolis
cbalets, des ermitages couverts de mousse, tout cela entouré d^arbres
supefbes de toutes les espèces, semé de ebarmants parterres remplis
de fleuri odotantes : c^est un des plus beaux produits de l'horti-
cultose sur un sol ingrat Au fond du parc , à Vt ^' ^^ ^^ f^'c?
est le nouvel obiervaioire magnùico-m/t/orologique OonstcmHn,
très bien organisé. On p#ot le tisltei* le saftiedi, de 2 b. à 3 h.
(diieeieur: M. 8. Oîanedk)»
An s. du eb&tean la irdl/« (ipeaMaa^ pL Rd), oà II y a une Tue
spLsndide ; 70 degrés emés de vases descendent au lac , au bsrd duquel
se voit nn thélisque érigé en mémoire de la fondation de Pavlovsk, en Î7H
(8 min. an S.-O., la ciUdelle de Marientbal, p. 182). Kon loin de la Sàdo-
▼ina, ni lem^ls ë«$ tr0i9 Orêeeti statues de marbre, par Treseomi. Près
du pont de pierre, nn monument de la ornad^-dacA^ss Héihnt Pavlftma: le
soele en marbre porte la date <l!Ï8ept'. 1803* et un bas-reliéf, par Maria»;
ftu-dèssus, nb tase avec t^n nid ée coloihbes. Devant le monument, un
soteL de aurbsei A TO. , la Uwtpi* d''Ap0llim^ i double colonnade \ au milieu,
la statue dei bronze du dieu. — VtU d€ la FamUU (cenéiHaa pôma \ pi. B 3)
est un petit bois entouré d'eau , dont les arbres ont été plantés par déà
meiébKs de It ftittilfe Impériale. --Daes le iempU dé VAnUm (xpMn Apf atfiu ;
pi. C2, 3), rotonde dasit Instyls doriqine, se veii une statue de Cérès. A l'B.
182 t/l.ii,13, PAVLOVSfKl Bf^t>ironê de
du ckiteAu Abovfeii une lurge alM«: Ag., »« iifiiéu de Jotti JAndjbs, «& bu»
en marbre de Vemfmreur GuiUanme i*^, qui étant eo«<Mr« princ# s^oania
buste
._ a
Pavlovsk en 1817; à dr., une «o/t'ère (pI.'CS). En tournant à g:. «iT boiit de
raUée, on arriTe au r»nd-fotni (eripaa'CAnna; pl.DS);d*oii partetit douse
allées ; au milieu du rond-point, une eopie «a bropflie de TApollen do Bel-
védère. Dana le voisinage, au 1î.-0m un petit temple érigé à 1* mémoire
de la grande» duchesse Alexandra PavloTna (m. en Iwl) ; il y a un joli groupe
en marbre, par Martos. Un temple en béndeyele, portant rinaeripUon:
•Aux parents» (Pofirasairk) a été érigé, par Timpératrioe llairie Fëodorovna
à sea parents \ k l'intérieur, une pyramide avec les portraits dea défunta. —
Sur la rive g. de la Slavïanka, le PU-Baehmw <pl. E2), tour xonde à tqit de
ebaume. De cette tour, on remonte le long de la petit». rivière et l^on est
en 12 min. au pavillon d'EUêoltetK (BjwcaaéTiuieKii oanaj^ÔHi; pi. F3t>» bâti-
ment carre' original, construit ev 1799. Dm toit plat oà Ton monte p^r un
laige escalier, ou a une jolie vue sur une cascade et la. colonie de TlUas
de Glaiovo (Tûsobo). — Par la Novaio-^him^ (pi. ÉF2,3),.aur la rive dr.
de la rivière, on revient au flMaïunciil de Pmd i*^ : temf^e donfe I» feçade
eat ornée de quatre colonnes de gnamt rouge et d'wie grille noire. Au
fond: une pyramide de granit avec le buste de Paul I^'', bas«relief en nuu-bre ;
devant^ une statue de femme ; le soele porte un baa-ijeUeir ea narlm rc-
E' entant la famille impériale ea deuil (les sculptures sont de Vartctti. Au-
as de rentrée, riascription : «A T époux -bienf^itear» (Gynpyry fijw-
seam). — Au S. , le cbarmant pavilh» des Roee^ (p^iaoBsift naanjiadHa ;
pi. D9). Les murs de la salle sont ornés de guirlandes de roses artiflcielles,
et les colonnes, les candélabres, etc., entourés également de guirishndes.
Non loin de là, des montagnes russes, etc. — Le jardin eat, en outre, décore
de statues, de bustes, de vases égyi>tiens et d^aiitres antiquités en srand
nombre. Les ierree du parc sont dignes dé la magnifleeiiee dé l'enb^iemble.
Pâvf ovBk possède Auséi la petite citadelle de Mariènthca, Si env.
1 V. i rO. du grand château, avec des totin, dès baStlon« ^i des
canons, et entourée d'eau de trois c6ié^, Elle a été ^élevée sur rem-
placement d'une redoute suédoise détruite par Pierre le Grand. BHe
offre un beau coup d'oeil quand on la toit de la' ville.
8, Sebloiselbourg et Irinoyka.
■ Bateavx. À.vA^EVfL De 8t - Pétersbouig , départ au.jardip d'jËtè
(pl. F0 4), à Schlusselbourg^ 2 à 6 fois par Jour, traîet en 4 b. V^, pour
1 r., 3 h. 1/3 au retour. Le bateau reste de 2 à 6 h. à Seblasselboarg, maaea
pour permettre d« visiter vapidemenit la ville. Il- vTy « pas de itiatawi
convenable, maif on mange bien à bord. — Li^kk eacoiœiiaaa d'Qkbta
(départ de la gare d'Irinovka^ p.oO) à (39 V.) Chjrémétievlta ^ 2 trains
par jour, en 3 b. V4> pour 65 k. (7^ cl.); de éét ettdrott à SchYiftBselbourg,
bateau à vapeur, 6 k.
Lg TBAVBBSÉB deia Neva, jusqu'à S^lussolbouigt -^'lesiFas salis
intérêt; on voit se succéder constamment le» /«bciques^ les^ceioDies,
l«s maisons de eampagné, les paysages boisée.
9 V. Alexandrovsk , village sur la rive g. de la Névà, avec une
grande fabrique de locomotives.
10 V. Rive dr., manufaHure vmjpériale de poreelaéne et de ver-
rerie (^ap«ôpOBuii H cxeKJÂHHufi saBÔA'b) , établissemetit curieux,
dont les produits soutiennent la comparaison avec ceux de Tétrau-
ger. Entrée du côté de la Neva; visite, v. p. 88; tramway à vapeur,
V. p. 83.
12 Y. Rive g., manufacture AUzandrovêkaXa^ ancienne filature
de Un, maintenant fonderie et fabdque de machiiie».
St'Pàerêhmrg, SGHLU88BLBÛIURO. ///. R. la 183
f5 V. Rive dr., coloDiê allMiiancle de Sûv<^8araiov (Hàmo^jm*
paiwcKu KOJôiii). — Les bords du fleuve deviennent boises et plus
^leTés, en même temps que son Ut se resserre; çâ et ïk quelques
riUâgesy canuse J^a (Hs^psi), Vmnuê^nékM «1 inanorsM/, et
<ift>oUea¥iUM, dont U plupisrioni, il est yrsi, perdu leur Aocienao
âpiendenr depuis que le c4Nir s'est trensportée à TsarskoI^Séio et à
Péteikaf. On voit par ex. à dr., k rembottcàuiu de U TosnA, à 27 Y.
de St-Pétenb<Mirg, les lestes négligés de reneien ebâteau impérial
de PeUu. Snfln on anive a 8ehlusselbonig. Vue du bateau, cette
petite Tille «ibe un très beau oeup d'ceil. Elle est sur la rive dr.,
mais sa petite eitadelU, aux AMurailles bauiee, est daiis une île de
h Neva ; à g., Chtrem/tievka (ehemin de Xer, v. p. 182).
60 y. geMmelboMg (DUaccAtté^im) , viUe de 8000 bab.,
plsee furte et «hef-lieu de distriel, à Tendrott on la Neva sort du lac
Ladoga. Elle fait UQ grand commerce par le lac, la Neva et le canal
du Ladoga, dont les dernières écluses, à Textiémité £. de la ville,
méritent d'être vues (v. ci -dessous). Tous les navires de la mer
Caspl^ime et du Volga qui vont a St-Pétersbourg ou en reviennent
pu Kovaîa Ladoga. (Hteg JéAOffu), situé à Tendroit où le Yolkbov
se jette dane le lac, doivent passer à Scblusselboorg.
Ia h éra et la 1«« I^doga ont déjà été jadi* oaraoïuraa par le« Vftriagves
tt let Hao^éates se rendant an Volkhov et i Vovgorod. On attribue la
foQdatioii de Bcblusselbourg aux habitante de l<oTgorod (p. 340). En
1323, dans «ne foevre oè ils araient immup asBenda lea Suédois de Vlborg^
ils établirent une. redoute dane TUe d*Orékkav (en enédoie N(f$tborg). en
face de Seblueeelbourg , et dominèrent par là tonte la ÏTëva et ses aeux
rivea. Le fOiieifesse resta mn objet de Utice entre Bnêdoie et Busses.
fiUe dtti se vendre à Pienre !«' |e 11 oet. iTOSL La priée de Kôteborg
fut de la pins grande importance ppnr les Busses, car elle eouvrait le»
conqnîtes de Pierre sur le golfe de Finlande, et Tempereur en augmenta
les lortiAeations, lai donna le nom signiAeatif de Schluu4lbourg ou fort de
U Clef et f établit un chantier de construction.
On visite dans la ville V/glise des Vieux' Croyants, rue Préobra-
j«tt8kala, vtlti/elusts du canal du Ladoga; puis on fait une *prome-
Qsde nùlfSB jettes, d'où Ton jouit d'une belle vue sur la citadelle
et le Uc Ladogm Des bateaux qui mouillent aux Jetées transportent
Srstuitomen^ à la citadeUe,.d'beure en heure, ceux qui le désirent
La cnPADB&u (K|»idMWTft), redeveoue prison d'Etat, n'oibe elle^
même à l'intérieur rien de particulier. — De Schlusselbourg'à Pétro-
saypdok et au Kivatçb, v. R. 14.
!>■ St-PivaBSBOinte -▲ Ixivovka (départ de la gare d'Irinovkà, p.SO):
34 V.^ ebemin de fer, en 2 b., pour 60 k. (2^ el.). Le trajet n*offre rien
d'intéressant à voir.
. 9. 7luEf»l0T0« Bestrorétak. XoksoTo,
De m-PéUribcurç à^Léw^opo (dépari de la gare de Vinlaade, p^SO).
Id^rains.par ionr, en «A d*b. Prix : de St-Pétersbourg à LiAskaia. 90, 16
et fc lc..,TrGndléltaaïa, 30, » et 10 k.; à 0«erki, 10, 96 «rt lA k.; à
Cltoivalove, «>, 96 et 16 k.i à Pargolovo, 66, 86 et 90 k.^ à LéraeboTo,
00, 46 et 9^k. — PS iToMia PêrHmia à SttêroréUk.l^. p. 80) i 16 trains par
184 III,B.i8. VASSMùOrn.
Umr, «n I 11. 1/4- P^z : de HovaS* D«r<«<tii« » lAkhta, â3. }» «t ^4 k. ; à
Sestrorétsk. 90, 65 et 38 k. ; à KronMadt. v. p. 188. — De Nop^ia J>érévnia
à OttrU: 34 inins par jour, en 35 min. Prix: jusqu'à KolomiauKlxl, 18, 13
et 8 k. ; ja«qu*à Oaerki, », 15 et 10 k.
5 y. îiaurtMifc (j|«fl«Kéfl), ^onuôiif à% la cemtêMe I^aQsk^, à
dr. de la grande r»iile, aveoufi beau pato. — 8 Y. OwUtiiitf> (irx4jE&-
■Mi). A dr. et à g. de la etutiim, k l'O. d« la grande nxà/b de Pai^o-
Icrvo, se tMtivaient lee «fcanps de V^oôle d'û§Heuiture, aujôa^d'liut
mereèl^B et destina à des con0tfiKîtioiie« On arrive f» le jardin et
le pare d'Ouéi^laaïa ea ^min. au joli village et a* •domaine de
Kolomiûghi (y. oi-dessous). — A 1€ Y. est situé Oserici , eu H y a
an lieu de dlvertisBement «très fré^venié (concerts, th^âtr^, etc.) et
où l'on Ta Bouveni l'hiver en traîneau.
il Y. ClwiiynleTo (ttl^véiOM^, ééinaiae^kL éMite Cheuvelov,
avec un %eau pare (du Pamttsêe, vvtê très étendue). C'est ^pendant
l^été le séjour de nemlHreuaes familles de 8t-Péters1>o«cg, 4|«i ont
élevé des villas sur les hauteurs des bovds des deux loa de 8o%udai
(serviee de bateaux à vapeur). Il y a dans le voisinage, une eid€>Hie
aUemandê , entouiée de villages russes et llnaots. La PolU^^naïa
Bora ou hauteur de St^Pétersbourg eifre «ne belle vue.
lô Y. PargelerOi formé de plusieurs villages qui commencent
i la colonie Spttsdalslt^îa et s'étendent ao N. de la grande route
de Ylborg. Le lae « l'Ë. de la route est bordé à» nom1t>xeuses
villas appartenait à des familles de JStt^Pétexsbourg. lies hauteurs
environnantes offrent une belle *vue sur la capitale.
18 Y. lévti^ihQVo (JenaiHéBC»), domaine dji com^ Lévachev, â l'E.
de la grande route et sur un lac , avec un magnifique ch&teau et
un parc. — Pour la suite du trajet, v. R. 15.
De Novaïa DénévNiA À Sestbobiétsk (prix, v. ci-dessus). Pour
Tfovaîa pér^vnia, v. p. 166. — 3 V. Damba. — 9 Y. Lakhta (JâscTa),
endroit fréquenté en été sur la baie de Kronstadt, avec un peste de
sauvetage. — 17 Y. RasdiÙnaïa (PaBxtjfcHair). Embranchement sur
(3 Y.) Lissy Nobs (iâcii Hoci), d'où un bateau à vapeur mène à Kron-
stadt (p. 168). — 20 Y. Gorskaïa (répcKan), — 26 V. Seêiroréisk
ifieetfàip4miii%), ftveeuneimaMifaQtvre Impérfale d'axues â fen.
n l»->ij .^'î*i v-
De Novaïa PénivNiA À Ozebki (prix , v. ci-dessus). Pour No-
vàîa DMvnittj v. p. 166. — 3 V. K<nomia^hi (RoiOiiiérH), cdionie
de villas (datchi) dans un site riant; à g., le champ de courtes (p. i66).
— 7. Y. 0»erki^ v. ci-dessus.
Pour aUer de St-Pétersbourg à 'P£c;6(è forestière-, le mieux est
de prendre le tramwe^ à vi^eiMr («• %'y p. ^. •
, 6 Y. L'^Seolf fpxesttère (jtc^dl !Kôp<iyc>), q](i;i Cjampreud i>ne
académie et une pépinière. C'est un des liftua; a» àdveitisMin^^ les
lus fMquentés des environs de "St - Pétenboui^. YÎllès nom-
8BB1CAK8. m. E. 14. 186
broMs, beMi «t gnad p«re, éUUUMBMiit d'«MU mlii^nilM, théâtre
d*élë, etc.
Une TleUle ronte eondoit de TEcolê foreattère k U PoklonsAîâ Oor*
et plus loin k PmrgolOTo (p. 184). II y a sur eette routa beaaeoup de Jo-
lies mmxaonB de e&mpagne, entre '*ntre« eeUe da *4cmtUn4 SMl^ qui 4 de
aiac>ûftq«es jArdtna et dont rentrée eet permise au publie.
12 V. Kovrino, joli village sar VOkhta. C'est aufsi un lieu de
diTertissement très fréquenté dans la bonne saison.
26 V. ToksoTO, village situé entre des lacs, et dont les environs
forment la p«tite Suisse de St-Pétenbourg.
14. De Bt-Fétenbonrf à PétrcMMTOdfk. Le KiTatch.
Batêmavx 1 TAPBCB. De Sl-PétersbouK (départ du quai de Voskressensk \
on peut prendre les billets à bord) à Félrûiavodâk ^ les mardi , Jeudi, «t
sam. h. li h. dn msAinf retour, les iMvil v«ndr. et dim. à 8 h. du s. Trajet
en 45 b. % reWnr «n 3( k. Prix : IS on 9 r. ; rédnalion de âO«/i po«v les billets
d'aller c4 retour sur le même vaneur. Nourriture, env. 3 r. par Jour. Cette
excursion Intéressante, mais pénible, dure 5 Jours j elle se fait le mieux
en yaim et juillet. .
Pour la travtnée ea bateau i Tapevr jusqu'à Sehlustelbourg,
▼. p. 182. — Au ikià de Sehlustelbourg (Vt b. d'anét) le bateau pé-
nèCie dans les «aux du lae Ladoga, qu'il tfavetao en 8 b. env. dans
la dÎToetioii de TE. En route, ou aperçoit plusieurs phares.
Ije laa T<adyi (JUMomcaoe dseipo, autrefois, en floiiois, MètÊa} est le
plns^mnd lae intérieur de TEurope. 11 a 17$15kil. earrés 4e superfleie,
soit 9D6 kit. de long, jusqu'à 190 kII. de large et 360 m. de profondeur
moyenme. Mais ft y a beancenp 4*ée«eils «t de baaes de sable qui. Jointe à
de iréqnenta orafea, j rendent la navigation dMtgereuse. On y a remédié
par le catud du Ladoga^ le long de la nve S., de Seblusselbourg à Tembou-
elnir« du Volkbov , eanal eommeneé déjà sous Pierre le Qrand , en 1718,
et aelicvé on 1791. On «tensa ensuite pour le prolonger, de 1768 à 1801,
le rann' de Ztèse, qu'on eontinaa en 1808, sous Alexandre I*', Jusqu'au Svir,
par le eanal du Svir, long de 52 kil. Les nouveaux canaux Alexandre II
et Alexandre m, creusés de 1661 à 1886 et parallèles à l*ané. canal du Ladoga,
edsotest da près la sire B. du las. Fins loin à TE. ; le Sy<l«m« Marie de
eammiisal$0n (Jfapiiassii a^ssut ayv» } Wng de i06i V. % apnrofbndi ù» 1801 à
1896) naène à Rybinsk (p. 396), par le lae Biéloïé et la Ti^eksna (beaucoup
d'éclnaes). Les bateaux allant au Volkbov passent par Taneien, tandis que
eenx- qvî' en viennent prennent par le nouveau. Les bords du lac Ladoga
sont élevés et rocbenx an N. et à TE. et en partie boisés ou dénudés. Il
7 a de noaabreuses baies le long de la rive K., entre des roebers escarpés,
et les bords sont eonverts d'énormes galets.
LiO bateau arrive à minuit à Sermàki (Cepuaicu), à l'endroit où
le Svir, long de 200 V., se jette dans le lac Ladoga. Le Svir, dont
la traversée est rendue çà et là pénible par des rapides, est assez in-
téressant.
Stations du bat, à vap. : LodHnoî^ Pôle (4 h. du m.) , avec des
Testes d*un chantier de Pierre le Grand; Vajiny ; MiatatiêBovo ; Oag^
Boutehet. Vers 7 h. du s. , le bateau atteint Votnesseni^ (BosHe"
céube), localité active, sur la rive dr. du Svir et Tembouchure du ca^
nal de TOnéga (p. Id6), avec un poste de sauvetage, un bureau de
poste et du télégraphe, etc.
idft in.n,îL
vÈï^tmkroMK.
v\
eond lea lacs d'eau douce de TEurope pour la grandeur^ situé daii«-j
eentrale du gouvernement d'Olooett, U a 9f7âi kil. earzés de
jusKin'à 190 m. de profondeur. Le oNMdT de tOnéga^ erettsé 4e
loog de 79 kH., longe U Hve S. <!fu lac et ratt4(e1ie le Svîr £ Ilfc
et au système Xarfe dt eanatTsACion.
Le bateau (]tTiîtte VQznesseni^ vers 1 b. de la nuit «imâtelK
constamment à Fabri de la côte, le long de la rive û. du lac
Au bout de 6 à 7 h., il pénètre dans I& J^olie baie de Vétii>%v
arrive bientôt après à la ville de ce nom.
Pétroiavodik (hôt : Schmidt ; Tupixyn, près de la stat. des
à vap., ch. 75 k. à 1 r. 50, dëj. 50 k., dîn. 50 à 70 k.), fondée en 1'
a une vieille catbédrale, un grand jardin public, où un château
Piene le CHeand s'éWva auAsaifoi», «ne foakàèiiMj. ato. 9mm ykit(
ville, un petit musée. A TO. de la ville", Téglise catholique. —
Ton part puxtr le Ki'vstch en voltare (FexcttrsioiL en barqtte eli
lansme et m» saurait ae recamadtadai) ausalUiaptèal^ani^iéadA
taMi, 0» pourra è9n àv jfÊ^mtr i^en mitrait A égê ftéfitê^t,
tout par les grandes chaleurs , de ]^tir en voît. I S )i. de V
midi et de coucher au Kivatch ; mais on prendra garder 4*ltra èa
tour i Pé4arota^«dt1i fwtt Im éépKti ém bsteOTix à vapvnr. Fotti^
voÂtttCM (à 2 altov. 15 c, tralk« !2d à 2& r. aifttr «4 retotti)^
iBÎfT aai de a'adfwaw au eapitaiaa àm. bal«an; it faat ae nmiir
provision».
La twndè au Ktvateh (97 V.> est M«ru efttrHMMer «W jMsa^i pii
steurs beaux lacs. — 17 T. £!ont<ih€sê/ro (reiUis de ^oaté ; sîtt^r
rafsaSeh.), ou Tan aunajolia viml Le *Ximitek ^Gésma) eet
cascaAa hauta de ib m. et lorg^ é# 1^ m. tormée^ pm ht 9owm
ser précipite dans le ïac Chiéga. Elle est divisée en %Aalre
Laa rivet du fleuva sont convavtas- d'aïbrea f^MbiUtts. Lai irae 9iLaui*
toirt balle aw sùHfi eomeliaFnt, 9'Vt d^ ares^'etl^ef e$ se fwtmnH dwn' Is
cascade, hs moteur point de vua est le pa-vitton sîtué an* haat de
l* ch«te ; sua U rive dr» (piendre garde), il y » una autaa oahase
(vu«). P«i:M<^in*,. paètê'at h'OQiMW d'Btatrttsisa-, a fHft eownaftiv ceOe
cascade au^Y! vfsita en 1785.
A 30 V. en amo]»t diu Kivatch se trouvent les cascades de Por-Porù9 et
de Ctïïirvaê.
1'
S
«4.
"Wa^r*Debe
IV. GRAND-DUCHÉ DE FINLANDE,
15. De St-Pétenbouig à Yiborg 190
16. De Yiborg à Tlmatra et a Kexbolm 193
Lae Salma. 194. — Le VuokseD. 195. — KoneviU. 108.
17. De Viborg à Joensuu. Valamo 198
18. De Villmanstrand à Nyslott, Kuoplo et Idensalmi . 200
Punkaharju. 301. — Kajana. 903.
19. De YibfNrg à Kotka, par Fredriksbamn. LoTisa et
Borgâ 202
ne de Hogland. 30&.
20. De Yiborg à Helsingfors 205
De KouTola à Kuopio ; à Kotka. 305. 906. — Le Kyminene.
906. — Heinola. JyviiskTl». 307. — Enrirona de Hel-
singfers. 919. — De Helsingfora à Hango. 314.
21. De Helsingfors à Âbo, par Tavastebus, et excursions
d'Abo 215
I. D'ibo à Hangô . 320
H. D'ibo aux lies d'iland 331
m. D*Ibo à 17yetad, par lï&dendal. KristineaUd . . 233
22. De Helsingfors à Yasa-Nikolaistad et Uleftborg . . 223
De Tammerforg à Bjorneborg. 334. — De Peipobja à
Banmo. 335. — Kykarleby. Jakobstad. Brahestad. 237.
— Torneft. 338.
.,
Les exetiTsions en Finlande, «le pays aux mille lacs», sont très
intéressantes. D'énormes et sombres rocbers de granit, d'épaieseil
forets de pinfij de grands marais, à coté de laea limpides et calmes
et de cascades bouiilonnanted , y donnent au paysage une pbysio-
nomiQ sévère, égayée seulement çà et là par de petites villes riantes,
des cabanes de pêcheurs peintes en rouge, de rares champs de
grains et des prairies.
Dans une excursion d'une douzaine de jours, on pourra y répartir
ainsi son temps : 1^' jour, de St-Pétersbourg 4 Yiborg et à l'ijoats à
"v. R. 15); 2* -4® jours, à Yillmanstrand , à Nyslott et^.Kuopio;
ô® jour, en chemin de fer à Helsingfors; 6*-8® jours, Helsingfors, à
Tammerfors et visite des «nvitons (Kangasala) ; 9® et 10 ^jours, Âbe ]
11® et 1^ jour», retour par mer à Yiborg, en passant par Hang5 et
Helsingfors., et en chemin de fer à St-Pétersbourg.
La Finlande a 373 604 kil. carrés de superficie et compte 2. mil-*
lions 1/2 d'habitants , qui appartiennent presrque tous à la religion
luthérienne et aux nationalités finnoise et suédoise. . Conquise et
christianisée par les Suédois au xn^ s.,- eUe a été donnée à la Russie
par les traités'de Nystàd, en 1721; d'Abo, eil 1743, et de Fredriks-
bamn , en 1809. Elle a ses lois et sa constitution particulières;
12,13
^
188 FINLANDE. PoptOaHon.
l'empereur en est le souverain sous le titre de grand -duc. Le pays
est divisé en 8 lans ou gouvernements , en vertu de la constitution
de 177^2 et 1789, complu en 1869. Le pouvoir exécutif appartient
à l'empereur et l'administration dépend du sénat et de la diète de
Finlande, que préside le gouverneur général russe. La diète, formée
de quatre Etats, la noblesse, le cletgé, la bourgeoisie et lés paysans,
est convoquée par l'emperear tous les 3 à 5 Ans. Toutes les affaires
du pays lui sont soumises par le ministre secrétaire d'Ëtat de Fin-
lande à St-Pétersbourg.
J^ôpnUtioii. La plus grande partie de la population , env. dd^/o -, se
compose de Fmvois (Suomalaiset). Ils se divisent en detuc tribus princi-
pales : l6A Fiun^ii de r Oimi* (Finnois proprement di4s y Suontalalset > Ta-
vastes et Hamalaiset) et les Finnois de VÈst (Carélins, Kaijalaiset). Il y a
aussi , outre les Finnbis , dés Lapone^ qui ont habité le pKfâ avant les
Finnois et qui ont été peu à peu refoulas par eux vers le N. \ puis,
surtout sur la côte ^ dans rOstroDotnie et le Ifyiataid, ainsi que dans les
îles d'Aland, un srand nombre de Suédois (Ruotsalaiset; i4Vo)i dont la
langue a été la langue^ officielle juB(|u*en 1863, tandis que maintenant le
finnois jouit de la mêm« prérogative. Les RtMes (Venalaiset) rivent
en grande partie dans le lan de Vlborg et forment la classe commerçante
des villes.
Les Finnois sont un peuple supérieurement doué, comme le prouve
leur riche et belle poésie populaire, poésie lyrique et poésie épique. Ils
sont bien bâtis et de taille moyenne. Ils sont biraehyééphales et ont la figure
plate , les pommettes saillantes , le teint pâle et parfois jaunâtre et les
cheveux cTun blond clair, qui passe souvent au brun avee Tâige. Ils
sont honnêtes , hospitaliers , fidèles , braves , persévérants et laborieux,
mais par contre aussi obstinés, récalcitrants, emportés, vindicatifs, et
leur esprit religieux va quelquefois jusqu^à la superstition. Chez les Ta*
vastes ces traits nationaux sont encore plus accentués que chez les Caré-
lins dont le type est plus élégant et plus élancé.
La porte ou pirtH finnoise (cabane) est déjà en grande partie rem-
f placée par la toupa , d'où la fumée sMehitppe par une chamlaée , et où
1 y a des fenêtres au lieu de lucarnes. Plus on approche des eôtes, pins
•il-IAbitations ont meilleur aspect et plus on y compte de pièces et de
èépekidaaces. Les nkaiseas des paysans sont généralement isolées., et dans
la iMKtie boisée, les propriétés soat délimitées par des palissades.
lié régime dès Finnois est très simple : des pommes de terre, du lait.,
du piUln de seigle et de «h&l* et du poisson forment leur nourriture jour-
aàlièse. La femme est tenue en grand respect dans ee pays ; las relations
entre les deux sexes sont très sévèrement surveillées et jugées. Le Fin-
nois aime particulièrement les bains de vapeur, le tabac et le café.
Sèngaes. — Le finnois est le rameau le plus développé, sur les bords
éa- laiBaltâque , des iaagVBs oij^ra" finnoises. G^est un idiome très doux
et harmonieux, ri<he en voveUM et Sf) dijphtongues et e^traordinairement
souple. Il se. divise en différents dialeetef. dont les deux groupes princi-
paux sont deux dé TO. et dé 1*Ê. ta liante diaiectiqàe, dans le ^and-
duéhé mâmé, «'étend à peb pris dé la ville de Nykarleby, sut le golfe de
Botnie, jnsqfi'à la rivière de Kvmi^ qoi se Jette d^^s- le golfe de Finlande.
Hors de Finlande, le dialecte finnois de 1^£. se parle encore dans Tlngrie
et aussi dans la Garélie rusïé avec quelques modifications \ dans les antres
régions de la Bustie limittophes de la Finlande, on troulre des dialectes
parents di^.fiiinoU Oe wepse, le wote« Testhonien)- La littérature finnoise
Jeté fondée au xvi^ s. L ancienne littérature se compose surtout d^osuvres
Mdlfitcation ; toutefois . dans les dernières dixaines d'animées le finnois 8*est
traasftarmé en une langue issk» riche.
JJfS Aots AnnfirlB Ont toujours Taeeent sur la aroniève syllabe; dans
les diphtongues, les deux voyelles se prononcent dlstinc^mept -, s est tou-
iours dur; t se x^toAonee coiftme en français. Une voyelle redoublée
ChenUfiê de fer. FINLANDE. 1 A9
forme «Be syllAbe longue. — Totel, pour rinteUIgeoee des noms de lieux,
le Berna de <rael<iiie« expressfonf flnnoiMi : Juki , eoura 4*eftti ; JàrH^ lae \
IwU, eascade; mMï, baie; mdW, montagne; ivImU, eap, langue de terre;
MarCilej êàtmi^ golfe; v««ï, eanx.
SHela (eënéralement bons et propret). Le dëjenner à la fonrehette
(smôrsâaW^rd) se compose de riande (rolde. poisson, fromace. ete., avee
différentes aortes d'eanx-de-rle et eoAte 1 ■. enr. ; le dfn. 3 a SU. An
repas de six beares, nommé «seza», il y a encore nn ou deux plats cbands
(3 M. à 311. 50). La Tente des spiritueux est interdite le dim. aTant 6h. du s.
Wemaie. 1m Vtlilande a 9éafèé le qrstfoie anonifaire du franc,
qu'elle appelle MorMa, le centime se nommant p^mmi^ plur. p*nniâ. Le
markka Tamt Vs de rouble d*or. Le papier^monnale est émis par la Baaque
de Finlande , qui a des blReta de Bt, 10, 90, 100 et flOO markkas, au pair
avec rargent. — L'arfent rasée est reçu au eours du jour.
Chemias de fnr. BttleU éTalUr tt rttour avec 90S/o de réduction et va-
lables pour 3 à 6 jours. — MtUti ctrttamirwi à itinéraires au gré des Toya-
genre., du 1^' juin au 15 sept., Talables même sur les bateaux à rapeur,
po«T lus parcours minimum de 600 kll. et une durée de 3 mois. — Franebise
de bagagps de 25 kilos; lO pennia par colis aux facteurs. — Buffttêt à peu
de stations seulement : déj. 1 H. à 1 ■. fiO; dtn. 3 M. SO à 8 M. ; bière, flo P.
la bouteille ; café, 40 P. la tasse avec du paia.
P#ali mas ebeeaax. Là oh il n'y a ni ebemin de /ér ni bateau k
vapeur, on voyage en poste (en suéd., ê^uU; pron. •ehouss*), en finnois
«kyyti*, eomme en Suède et en Norvège. On paie 14 P. par ebeval, pour
la ▼oitnre et par kil. dans la campagne, 18 P. au départ d*une ville. Les
voitvares ortf tmires sont très ineommodes^ mais on en peut louer de meil-
leures dans les villes. — Les amb^rçêê (en suéd., Giistgifveri ; en finnois,
kesflkievari} sont peu confortables aux relais , mais on y peut avoir à
prix Hxe du tbé, du pain, du beurre et du poisson (cb. 1 M. ^ din. 1 M. 60).
Les voyageurs doivent s*inserire dans le w/bok ou pdtfvdUr>«, o4 se trou-
vent les tarifs.
poste aux lettrss et télégraphe. L«nre : pour la Finlande , 30 P. ;
pour l^étranger, 35. CSsrte po$tal€y 10 P. JAMNkM, pour la Finlande senle*
naent, jusqu'à 100 X. , 50 P. — TiUgrammt: pour la Finlande, 10 P.
par mot, avec minimum de 50 P. ; pour la Russie, 30 P., avec minimum
de 60 P. ; pour Tétranger, depuis 90 P. par mot, sans minimum. — TH4-
fkone»: en quantité d'endroits, surtout dans les villes.
Batsanx à irapsnr. Pe ST-PitBkSBOCKO : à BeMngfori^ i fois la ne-
maine par Vlborg , Fredrikshamn , Kotka et Lovisa, pour 33 et 18 M.
(bateau à grande vitesse, le lundi a 6 b. du s.) ; à Àho (et Stùei^olm\ par
Helsingfors et Hang5. les mardi, jeudi et sam., à 6 h. du soir, pour 38
ou 20 H. s à Uleâbcr^t par HeUingfors ou ttevel, Abo, Kystad, Vasa,
etc., S à 6 fois par mois, pour 35 ou 38 M.; à Joensuu^ par viborg, Vill-
manstratid et Kyslott, 3 à 4 fols par mois. Tous les bateaux partent de
Vasslly-Ostrov, 10^ ^1^^ ®^ suiv. , où il y a un bureau de renseigne-
ments. — De LcBBCK à àelsinç/on^ par BeveL en 3 jours env., tous les sam.
60 et 40 M.: billets d'aller et retour avee ro^/p de réduction; à i6«, par
Hang6, 3 fois par mois, pour 60 K. ; à Vleàbbrg^ par Abo et Vasa, i3 fols par
mois. — De SrocAaotii à BeUinçrfort directement, les vendr. à oh. du s.,
pour 45 et 36 H.; par (Hariebamn) Abo (» et 36 M.), Hangp (et à 9t«
Péiersboui^), les mardi, jeudi et sam., à 11 h. du s. ; à fomeà^ par Vàsa,
Nykarleby, Jakobstad . ete. , au moins 1 fois par mois. — Bateaux à va-
peur de Stockholm k Moâçô directement (avee correspondance du cbemin
de fer pour St-Pétersbourg), mais seulement en hiver, v. p. 315. — Il y j>
un arrêt de plusieurs heures à Abo et k Kelsingfors. — Voir aussi Le
Turisten (7oP.) qui palraît chaque année au commencement de juin. — 1|
y a de plus dans les principales localités, pour renseigner les vioyagéurs,
des eommissionnaires de rassoclatlon spéciale dite Vunton dêt fburiàtet d^
FimitmOB C«Ttti4et{»i<enlngbB i Finland*), dont le siège est à Helringfors.
La saison la plus déû^vorabla poi^r le vQstage par v»bt est Tantomne.
où Ton a!rriTe régulièrement en retard. En été aussi les horaires, surtou^
■■**■* ». -~
190 IV. R, 15. VIBORG.
ceux de la navigation intérieure, ne sont pas toujours observés. Si Ton
prend son billet pour la Finlande dans les agences de Tétranger, il faut
en même temps y laisser son poiêeport muni du visa (p. xiv), qu*on ne reçoit
de nouveau qu après l'arrivée en Finlande. Il y a viiiie de ta douant à
Tarrivée dans les ports de la Finlande, qui a une administration spéciale.
La visite de la douane , vour les voyageurs venant de Russie , a lieu à
la station limitrophe de Terljoki (v. ci-dessous).
16. De St-Pétersbourg à Viborg.
139 kil. Chemin de fer. <Hre de Finlande (p. 80), où il y a un bu-
reau de change; trajet en 3 h. V) v pour 10 M. 95, 6 M. 60 et 4 M. 40 ou
4 r. 15, 2 r. 50 et 1 r. 66. — Pour l'heure de Helsingfors, v. p. 305.
De St - Pétersbourg à Lévachovo^ v. p. 184. La contrée devient
uniforme. Des forêts aux arbres clair-semés alternent avec des lan-
des et des marais.
32 kil. Valkeasaari ou Bi^o - Ostrov (EltioôcrpoBx ; buffet),
où a lieu la visite de la douane quand on vient de Finlande. .
Nous passons le Systerback, fleuve qui forme la limite de la
Finlande et de la Russie, et nous nous trouvons en Finlande.
50 V. Terijoki (TepioKH; buffet); douane pour les voyagenrs
qui vont eu Finlande.
Stat. suiv. : Raivola^ dans le voisinage d'une belle forêt de
mélèzes; Mustamàki; Nykyrlca (à 17 V. de la statioh, ffalila^ sana-
torium pour les phtisiques); Perkjàrvi^ très fréquenté dans la bonne
saison pur les habitants de St-Pétersbourg (à Raisalâ, v. p. 197);
Galitzina ; Kâmârà et SàiniÔ, La contrée, jusqu'alors uniforme et
déserte, commence à. s'animer.
129 kil. Viborg (Bûôoprx, flnn. VUpuri). — Hôtels: *SocieteUltm,
Ràdhustorget (dîn., de 1 h. à Oh., 3 M.) ^ *Andrtay Kyrkogatan -, H. de rjBurope,
près de la gare, recommandé^ Jmatra^ au coin des Syartmunkegatan et
Nedregatan ; Belvédère , près . de la gare, sur la promenade (ch. t. e. 4 à
6 H., d^. 1 K. 50, dîn., de 1 h. à 5 h., 4 H.); Centràthotety /preA de la gare.
Kbstaurakts : *.Sie-Annae^ sur la promenade Ste-Anne, principal lieu
de divertissement de Viborg, avec une jolie vue de la ville ; *E*planadeH-
paviUon^ 9, TEsplanade (concert le soir en été.).
Fiacres (tarifés): course, 25 P. à Tintérieur de là prétendue forteresse;
50 P. à 1 H. pour les faubourgs^ Theure 1 M. 50 avec une halte, 2 H. 50
sans arrêt; de la gare (où Ton reçoit des numéros pour les izvoclitehifcs),
20 P. de surtaxe.
Ghài^oupbs 1 vapbub: pour les environs immédiats, 5 a 10 P.
Batbaux X vapeur: pour St-Pétersbourg, y. p. 189; pour Helsingfors^
par Fredrikshamn, etc., p. 202; pour Kuopio, 3 à 4 foi$ par sem., départ le
mat. ; pour Rattiiarvi (3 h.), par le canal du Saïma (p. 194), t. les j. à 9 h.
du mat. et 1 h. 45 du s. (ret., 2 h. et 7 h. du s.); pour Juustila (p. 195),
6 fois par jour; pour Tràngsund (p. 191), 4 fois par jour.
Voitures db poste: pour Kexholm (133 kil.; v. p. 1983; pour Fredriks-
hamn (110 kil. ; p. 203).
Baiiqubs : Finland* Bani^ Svartmunkegatan ; Nordiika Âktienhank en fvr
Handel och Industrie Svartmunkegatan. — Poste, Katrinegatan. — Télk-
graphb, Torkelsgatan.
Vice- Consulat de' Belgique: Torkelsgatan, 6.
Vihùrg est une ville de 23 000 hab. , plus une forte garnison,
Tanc. capitale de la Carélie et tnainténsnt un chef-lieu de gour.. et
- Tl iTT
VIBORQ. IV,B.15. 191 -
i« siège de TarclieYéehë grëce-nisse de FinUnde, ainsi que de Tune
des trois hautes cours de Justiee du pays. Elle est situa sur la baie
de Viborg, qui s'enfonce profondément dans les terres , et à l'em-
bonehure du canal du SaUna^ qui relie la baie au lac du même nom.
Elle est protégée du côté de la mer par un certain nombre d'tles pitto-
resques. La forme de la côte y donne déjà «ne idée du grand nombre de
petites baies profondément découpées de la Finlande. La partie de
reile deViborg située entre les grandes fies à' Uwraanêaari et de
Suani4>nëaari et la presqu'île de Makilake^ forme la rade de Trâng^
sutUI, Tavant-port de Viborg, à 12 kll. de la Tille. Le port inté-
rieur, où abordent les bateaux à vapeur, se trouve pris du château.
La Tille , dans un site riant et tout entouré d'eau, se compose
de la Tille proprement dite, ancienne forteresse, sur une langue de
terre, et des faubourgs de : Saiakkalahti (nystaden) , Pantearlaki,
Repola, Anina, Papula, Vibarg (Neitsytniemi) et HUkka (auN.-K.),
ces deux derniers situés en partie dans une lie qu'un pont rattache
à la ville. Les fortifications de Yiborg, autrefois importantes, puis
négligées, ont été récemment remplacées par des forts détachés,
surtout à l'£. et à Tringsund: l'entrée en est interdite au public.
Viborgaun lycée suédois, fondé en 1641 ; deux lycées finnois, une
école navale , une société d'agriculture, une société littéraire, etc.
La population se compose de Suédois, de Finnois, de Russes et
d'Allemands. La ville fait un commerce considérable, surtout de
pianclies, qui viennent de Savolaks et de Carélie et dont on voit
de grands magasins à Trftngsund (bat. à vap., v. p. 190). C'est aussi
le premier port du pays pour l'importation du sel et des céréales.
Les Viborpe-Kringlor ou craquelins de Viborg sont renommés dans
toute la Finlande.
Viborg s'est fondé autour du ebâteau construit en 1393 par le gouver-
neur suédois Jbrkel Ktmt$on, et ses privilèges lui furent aeeordés en 1403
par le roi Eric XIII. LMmportanee de sa situation, sur la langue de
terre où passent les routes qui relient la Finlande à la Russie, fit forti-
fier cette ville de bonne heure. Bric Arelêsùn Tait Tentoura, vers 1477,
de mvra dont les restes ont subsisté longtemps. Pendant la guerre uue
les Suédois, sons les ordres de Sten Sture, eurent à soutenir en 1495
contre les Busses, sous les ordres d'Ivan III, elle fut vainement assiégée
durant 3 mois par une forte armée russe. Knmt Pùue la défendit vail-
laounent et tua, dit-on, 16000 Busses en faisant sauter une mine. On parle
encore dans le peuple du Viborgska SmàlUny par lequel on désigne Tex-
plosion de la mine ou le bruit des énormes canons , de 8 m. de longueur,
dont les Busses se servirent dans le siège. Pierre le Or. essaya aussi,
mais inutilement, de prendre la ville en 1706, mais fut plus heureux dans
une nouvelle tentative en 1710. La paix de Kystad fit de la province
de Viborg une possession russe. La flotte suédoise, sous Qutlave IIl^
n^ayant pu empêcher la fonction des deux flottes russes de Kronstadt et
de Revel, se réfugia, le 6 juin 1790, dans la baie deViborg ou Bjôrkô, ainsi
nommée d*une fie au S. de Viborg, place de commerce très fréquentée
par les Hanséates au moyen âge. Cette flotte y fut bloquée par la flotte
russe sous les ordres des amiraux Tchitehagov et Knise et plus tard du
prinee de Kassau, tandis qu'elle bloquait elle-même la ville. £nAn Gustave
trouva le 3 juillet une issue sur Sveaborg et le Svensksund (p. 304). Viborg
fut de nouveau réuni à la Finlande en 1811, et on l'agrandit de ses fau-
bourgs en 1809, en démoUssant ses anciennes fortifications.
192 /F. fi. la. VIBOBO.
De la g»re on sait, en obliquant à dr., la Jernyagagata et plus
loin (à dr. le port Salakkalahti) son prolongement S.-*0., la per-
spective Alexandre, qui mène à la baie de Viborg. Au bout de
12 min., on tourne à dr. dans la belle Esplanade, établie «n partie
dans Tancien fossé des fortifications, où se trouvent lVco2« popu-
laire (il y a une salle de concert), au coin de la perspeotiye Alexan-
dre, et un restaurant très fréquenté (p. 190). L'JSeplanade aboutit
au N.-O. à la place du Marché (Salutorget) , où s'élève i g. la tour
ronde (Ruuda tornet). Suivant au N.-O. de la tour la Karjaports*
gâta, en croise d'abord la Yattenportsgata , où se voit à g. V/glUe
catholique (bel orgue, excellents tableaux), constructiou en pierre
pleine de goût, puis la Biskopagata, avec une maison remarquable
(au n^ 6), ancien couvent biti en 1318, pour parvenir au Vibcx
MabohA PS l'hotbi» ds viLLB (OamU R&dbustorget) , dans le Fast-
ningen , le plus ancien quartier de la ville. Le pont d'Âbo (non
loin des stations des bat. à vap.) mène de U au vieux: ^ohâtsav,
édifice goth. (à i kil. Vt ^^^' ^^ l>^ %^f^)j ^Qf l4 petite île granitique
de Linnan$aarù II est maintenant liabité par le commandant de
place (rintérieur n'oifre rien d'intéressant). Construit en 1293 par
Torkel Knutson (p. 191) , ce château était le centre de la pnissance
suédoise et de la rellgon chrétienne en Garélie, et il fut toujours
la cause des différends entre les Russes et les Suédois. Divers in-
cendies rayant endommagé, il servit plus tard 4^ prison, et la toi-
ture de la tour s'est effondrée en 1806, le jour du couronnement
d'Alexandre II (7 sept.). Au N.-O. du château , au delà du pont
d'Âbo, la promenade SU'Annc (restaur. , v. p. 190). — On repasse
le pont et Ton suit en face la Katarinegata, principale artère de la
ville. Elle passe à la place de la Parade, où se voit, du côté N.,
V église suédoite' allemande ^ qui est simple. Au bout de la Kata-
rlnegatan s'ouvre le Nouvsàu Mabohé de l'hôtbl de vii,i«s (Nya
R&dhustorget), avec la cathédrale gréco-russe. Sur la place s'élè-
vent : au N.-O. , Vhôtel de ville , avec une belle salle de bal et de
concert; et à l'O., au coin de la Kaserngata , la maison du prési-
dent du tribunal (Presidenthuset) et la cour de justice (Hofrfttten),
bâtie en 1839, où il y a des portraits des anciens présidents. Au N.-O.
du Nouveau Marché, les Kaserngata et Kejsaregata mènent à V^^ise
finnoise, un ancien couvent de dominicains (1481). On peut revenir
à la gare par la perspective Alexandre , que croise la Katarinegata
(ce tour peut se faire commédement en 3 h.). — A citer encore les
deux cimetières. Le plus ancien , nommé Sorvari , se trouve dans
une île élevée, et il renferme de beaux monuments. L'autre, celui
de Ristimàkij a une chapelle gréco-russe.
Le plus beau site des environs de Yiborg est *XoArepof , pro-
priété du baron Paul de Nicolaï, dans une île à 2 kil. à l'O. de la
ville. Entrée tous les jours, excepté le mardi et le vendr., 40 P.
Voiture pour y aller de la ville, 1 M.
Uue belle allée de tilleuls conduit au château, situé au milieu
YIBOBG. IV. M, ». 198
d'an* p«loiiM «itoavéo d'arbrtti et de Qeuri . Le mer ferme une btle
(Ubs le perc juiqu'eiiprès du oliâteeu. Le cbemiD qui leuge U beie
à dr. (à TE. du olûteeii) cendult è un rocher eecerp4, d'où on a une
^Yue megniflque. On y remerque un ok^Usqu^^ élevis par Louit de
Nicelal , auquel le domaine échut ▼evi U An du STur a. À la mé-
moirs de see beaux-frèrea, lea duca de Broglio, tu4a à Auiterlita et
à Culm. Au N.-E. du château, la tour Marié, dont IMntërienr est tel
qu'il ëi&ii du tempa de Timpératrioe Marie. Si on longe la baie a g.
(à l'O. du château) , on parvient à la Uatue 4e VàinàmHnen , te
dieu des poètes chez les anciens Finnois, tenant sur les genoux Tin-
strument de musique finnois dit Kantele, par J. Talianen. - Non loin
de là (au S.)* nne source, dite la iource de Sylvie, avec un Narcisse
en marbre blanc. Plus loin, dans une île, un petit château goth. ap-
pelé LudtDiçs»tein : c'est un tombeau de la famille (entrée interdite).
EvriBovs DB ViBoae. On j remarqne: le mont Papula (1 kll.; cha-
lonfe 4 ▼»p««r( ilaere, 80 P.)) d*où om a «ne ▼«• •plesdide; ao 8.-E.,
1« mtomt VmUwmm. avec aa paFiUou (▼«e){ Snrtmm (10 kit. f bal. 4 vap.,
en Va h.>i Makàaks (bat. à rap., en 3 à 3 h.). On recommande beftu-
eoap une exeunlon en bateau a Tapenr (p. 190) car le eanat du Safma
jusqu'à /uustlla (p. i») •« à tumàrH (p. 196).
16. D« Tiborg à ITmatr» tt à Kezhofaft.
A. Pab Abtbba. De Viborg à Imatra: 79 kil. *, chemin de fer, en 9 b. I/4
eaT., pour 6 X. 9ft, 8 M. 75 et t M. fiO. Cette routa est la plus e<Hitt6 pour
visiter les chutes de Tlmatra et demande 1 jour, aller «t retour.
B. Pa* Villmabstkavd (route préférable). De Viborg à ViilnuM-
itram4: 60 klL, chemin de fer, en 1 h. V4. pour 5 K. 90, 8 M. SO et 9 X. 10.
De YiUmanstrend, en bat. à vap. (3 h. Vs ^ 3 h.), i Vuckêennùàa et plus
loin, en ehemin de fer ou en voit, (t/4 iTh. 9 1 H. 50) à Imatra (7 kil.).
Si Ton a le temps, on peut revenir i viborg par le canal du SM'ma.
C. Pab i,b cabai. ou SaïMA. De Viborg à riUmamrtrmtdi bateau à
▼apeur (déport du quai du port de fialakkalahtis on peut prendre les
billets à bord) , 3 fois par jour, par lUttHiUrvi et MmriUokk^ on continue
comnae à la K. Jl. (v. ci-dessus). De Bâtiijarvl.» une rouie uniforme BMne
à rinatra 1» kiL; voit. 9 X.).
Si Toa a peu de temps et ne veut voir de la Finlande que le lae
Saïma , le canal du Saïma et les chutes de Tlmatra , on y peut fiUre , au
besoin , une excursion de 8t-Pétersbourg en 3 jours. Billet circulaire,
pour le ehenûn de fer, le bateau et la voiture: I^'B el., 15 r^ 2^ cl., 13 r.
Départ de la gare de FiuUnde (p. 80) à •h. du mat. pour YiUmanitrand^
d'où on eoniiniie par le bateau de 4 h. Arrivée à YnoUênniélm à 7 h. du
soir et de là en voit, k Imatra, oh on arrive vers 8 h. du s. Betour;
vers 9 h. du matin à lUÛHj&rvi^ d^où Ton continue en bateau jusqu^à
VuokseBttfaka. — Si Ton renence au lac Saïma, on peut faire commodé-
ment en 3 jours rexcurclen suivante (billet cûreulaire, v. ci-dessus; 1* el.
13 r. i 3^ cL 10) : on va par Viboif (en chemin de fer), JuustiU (01» bat.
à vap.) et Rattijarvi (en bat. à vap.) ; on continue en voit, sur Imatra,
qu*on atteint vert 10 fa. 4n s. ; retour en ehemin de fer.
A. Pajl AimxA. Jusqu'à (40 klL) Anirea^ ▼. p. 196. La ligné
dlmatra se détache au N.-O. et suit la rive g. du Yuoksen (p. 195) ;
le flouve n'aat paa vUlUa. - 56 hil. Jéààki (p. 197). ~ 66 kil.
Btmo. — 72 kU. Imatra, à 1 kiL à l'B. des «hutaa (p. 195; volt*
75 P.). — 79 kiL YuoluewnUka^ stat. des bat à vap. pour Imatra*
Bsedeker. La Russie. 3^ édit. ^^
194 IV. R, IS, VILLMANSTBAND.
B, Pab viLLMANfi^RAMD. Jusqu'à (40 kU.) Simola, v. p. 205.
La ligne pour (19 kll.) VUlmanstrand continue dans la direction
du N. La vill'd est située à ÏE, de la gare ; les trains (billet, 25 P..
auprès du conducteur) vont jusqu'au port.
Ylllmaïuitrand (flnn. Lappeenranta), — hôtbls: Societeuhn* (ch.
3 M.); H. Villmanêirand (ch. t. c. 2 V. à 3 M. 50, déj. 1 M., dîn. 3 M.
à 3 M. 50, peos. 15 r. par Mm.); Nya EotUlei , non loin de Tanc. cita-
delle. — YoiTURB DB poste: aux chutes de VJmaira (39kil.-, p. 195), par
LauriUala (5 kll.) et Joutsen. — Bateaux a tapeur sur le lae Sttima: à
RuokolakM^ 2 fois par jour, par JcUiOienrimta et Vuoksênniska (v. ci-deMous) \
jusqu^à Vuoksenniska : 3 M. 35 et 3 M. 50, sur les petits vapeurs, 1 M.
50 et 3 K. ; bateau pour St- Michel (p. 306), trajet en 7 a 8 b., pour 6 M.
VUlmanstrand est une petite ville riante de 2000 hab., sur la
rive S. du Lappveti, baie S. du lac Saïma. Les Russes Tout prise
en 1741. Sur la grand'place se trouve une maison destinée à Tem-
pereur. Sur une bauteur au N., Tanc. citadelle, bâtie eu 1656:
elle sert maintenant de caserne et de maison de correction pour
hommes. Là aussi est l'église russe. ^11 y a des bains et un /tah-
lissement hydrotherapique sur le bord du lac Saïma. Belle prome-
nade sur les anciens remparts et vue magnifique du Belvédère
(13Ô m. d'alt. ; 60 m. au -dessus du Saïma). Au S.-O. de la ville,
près de la gare, le camp d'été des troupes finnoises. A TO. se trou-
vent les casernes di| régtmeAt des dragons de Finlande en garnison
dans la ville.
Le Ue Saïma, dont le bateau à vapeur desservant Tlmatra suit
le côté S., est une des curiosités de la Finlande.
Ce lae, dit «aux mille îles», situé à 76 m. d'altitude, se compose d''un
grand nombre de lacs et de baies réunis entre eux par des détroits et des
cours d'eau. Le bras £. ou passe de Pielis s'élargit sur le territoire fin-
landais poor former le PielisjSrvi^ d'où sort le Pielisjoki, qui coule vers le
Pyhaselka et forme avec TOrivesi la partie N.-E. du Saïma. Le bras O.
ou passe de Kallavesi coule au S. vers vOnkivesi et le Kallavesi^ puis par le
Konnuskoski dans V UnnuVuÊveei ^ et enfin par le canal de Taipale vers le
Haukivesi^ pour former la partie N.-O. du Saïma. Les parties K.-E. et
N.-O. sont a leur tour reliées par VEitonvesl. Leurs eaux réunies coulent
dans la direction de Xyslott et vont se jeter dans le PiMajaveH^ qui forme
avec le Puruveri^ à TE., le Saïma central. De là, le détroit de Puwnala
conduit aux eaux paisibles et parsemées d'îles du Saïma du S. ou Saïma
proprement dit, long de 60 kilomètres.
Le bateau à vapeur touche au bout de V4 ^» à LauritsaXa (hôtel
Saïma, avec une brasserie ; pens. 15 r. par sem.), puis aborde à Ja-
kosenranta et 1 h. après à Vuoksenniska (Hôt. > Pens. Rauha ; pens.
15 r. par sem.), tous deux à 7 kll. de Tlmatra. Une voiture conduit
ensuite en V4 d'h. aux chutes de Tlmatra. Il est également agréable
d'y aller à pied de Vuoksenniska (1 h. V*)? e* l'on peut alors voir
en même temps le petit Imatra. La route, qui est bonne, passe gé-
néralement à peu de distance du Vuoksen (p. 195), dont on aperçoit
les cascades et 1m rapides.
C. Pab le OANA.L nu Saïma. Le première station des bat. à vap.
est l'île Sammonsaarij où il y a plusieurs villas. Au bout de V4 à'h,
n arrive à V écluse Lavola, où commence le Saïma.
DfATRA. IV. A. M. 195
Le MMAl ta 8Am relie le lae à rextrëmltë V. de la baie de Vlborg.
li a été eommeneé en 1845 et uuveti en 1686. 11 a env. M kit. de long
Mont 99 kil. de chenal artifieiel) et Dm. de large. La diffère née de
nïTeaa eat d'enr. 76 m., et il v * 38 éelvses, ehaevne d'env. 40 m. de long^
8 m. de l«r^ et 3 m. de profondeur. — Les ictutn forment, pour ainsi
dire, une aorte de lente eataraete, ayant à ses deux extrémités une double
porte. A>ant d'ouTrir les portes on fait passer, au moyen des tannes
dont elles sont munies. Veau de Tétafe supérieur dans PI nfé rieur, jusqu'à
ce que eelui-ei soit au même niveau. En sens inverse, le contraire a lieu t
le bateau aaonte dans Téeluse supérieure , dès que Tinférleure ioii II sr
troure) est remplie jnaqn*an niveau de la première.
Après avoir passé l'écluse le bateau pénètre dans les eaux du
petit lac JuuêtUanjdrvi (à dr. la côte escarpée de la TriiikamoêaMti) ;
jolie contrée. Près de JuuêtUa (hôt. : JuuUila , bon) on traverse
ziuecesflivement trois écluses (Vt^** *^ ^'^^ change de bateau, on
s'embarque à Téciuse supérieure). Puis, quatre autres écluses. La
contrée deTient surtout belle à TnipaU, où il y a un pont tournant
sur le canaL A l'extréinilé N.-O. du lac Bâttijarvi se trouve HaUi-
jârvi (petite aub.; pourTlmatra, v. p. 193). Entre Mu»tola etLaurit-
»aia (p. 194), on a établi le canal à beaucoup d'endroits en faisant
sauter le rocher. De Lauritsala ou de Villmanstrand à i'Imatra,
V. p. 194.
IsatES. — HÔTBLs '.•E.dtla Caseadt d'Imatra, au bord de la chute,
sur la rive dr. du Yuoksen, à i kil. à TO. de la stat. du chemin de fer,
fiouTent comble aux erandes fStes russes (64eh.; éclairage électrique:
eh. t. e. 2 à 13 H., 1» dtfj. 60P., 9« déj., de 10 h. à 3 h, 9 à 6 M., dîn. , de
2 h. à 5 b., 4 à 10 M. ; pens. 7 à 16 M. ; omn. 00 P. ; volt. 30 M. la i/s Jour-
née); Turitt-hcteUet^ près de la stat. du chemin de fer^ Pens. iceberg^
à 7 nûn. de la voie ferrée.
Si ron arrive en chemin de fer (p. 193) , on suivra de la gare la
l^rande route a TO. et on passera le pont de fer qui conduit aux chutes.
Les ebntet de PlmAtia (visite de 2 à 3 h.) sont sur un terrain
appartenant à l'Etat, mais loué pour 50 ans à une société, qui s^est
chargée depuis 1871 de tous les travaux d'amélioration. L'Imatra
proprement dit commence à 6 kil. du point où le Vuolcsen sort du
lac SaTma. La largeur de la rivière se réduit de 4(X) à 210 m. près
de rtle de Kuusenkorva, Les deux bras se réunissent, et le Yuok-
sen, franchissant la barre du Salpautselkà se précipite avec un bruit
terrible à travers une étroite ouverture qu'il s'est creusée dans le
granit. L^matra n'est donc pas à vrai dire une chute du Yuoksen,
mais un énorme rapide large de 46 m., qui tombe de 19 m. de haut
sur un espace de 850 m.
Le TaokaMt (flnn. VttùM) ^ seule décharge naturelle du lac Saïma,
sort d'une baie de ce lac, le Lappvesi, vers le 8.-E., à env. 90 kil. au
N. -E. de Textrémité du canal, traverse les collines qui entourent le
Saïma sur le territoire de Buokolaks, forme au 8. un grand coude où sont
quantité de larges baies, traverse les territoires de Jaaski, Antrea, Hohla,
Valkjârvi, Biisala, et se divise en deux bras, qui se jettent dans le lac
I^adoga près de Kexholm (p. 198). La grande différence de niveau entre le
Saïma et le Ladoga (80 m.) produit, sur le parcours relativement peu con-
sidérable de la rivière (env. 110 kil.), un certain nombre de rapides et de
chutes. Le premier rapide, le JfUkakoêkty est déjà entre Tlle de lïiskasaari
et le roeher de lliskakivl. Le deuxième rapide important est le Tainionkoiki
ou Pfkkm'It/Mtra (Petit Imatra), qui a de 100 à 200 m. de largeur. La rivi*
i96 IV.B.ia, IMATRA.
se divise ensuite en trois bras, celui du milieu eoulant avee impétuosité
(des fabriques profitent ici de la force hydraulique). Viennent ensuite
les petits rapides de Rtttikkakorv^ , à dp. , et de Revomkorva , à f ., après
lesquels elle s'appelle Lautia-Suvçmio. C'est li que passent do bac les
voyageurs qui viennent de Siitola^ sur la rive g., à3Kil. au-dessua derhôtel,
ou qui veulent s'y rendre. On y a une belle vue des deux rives. Un peu
plus bas, le petit rapide da Kfvtràkoski. Un autre rapide, çoeore plus
considérable, le Linnankoski^ se forme apr^s un cours j^lus tranquille (Ala
Suvanto), à un tournant à dr., ei^tre Tile de Koivusaan (île d|os Bouleaux)
et celles de Leppasaari et Linnansaari. Une langue de terre i^pelée Mûk-
kilànniemi s'avance dans lea eaux paisibles et plus basses du MffJ^'J^vauto.
On v a une belle *vue. L'Imatra commence non loin de là. — A l'cxtré
mite S. de l'imatra, le Vuoksen est descendu à W m. au-dessous du niveau
du lae Salma.
En prenant, à l'hôtel, un sentier le long des rochers qni bor-
dent la rivière, et descendant un escalier de 52 marches, on arrive
à peu près au milieu de la chute. Continuant de là au S., on atteint,
à un rocher où il y a un pavillon , le plus bel endroit de Tlmatra.
On y est presque Inondé par Tëcume de la rivière. Pour avoir une
vue d'ensemble, il faut monter sur une colline à Vetttémitê du sen-
tier; on y voit Tlmatra se Jeter dans le grand bassin du Mellonselka.
On a une vue du même genre de Tatttre rive de Tlmatra , où mène
le pont mentionné p. 195.
Au B. , SUT la rive gauche (se tenir sur ses gardes près de la
rive), où les pentes rocheuses sont boisées, on rencontre au bout
d'env. V4 <i'h. un pavilUm semblable à celui dont il a déjà été ques-
tion. En descendant le sentier, on a dans le bas un coup d'cpil
peut - être encore plus grandiose. En aval est l'île de Pyydbaaaari
et près de l'autre rive, dans la baie de MeUonlahH, s^t le versant
de laquelle est le village de Meltola, l'île de Kokkiacuiri, Plue loin,
l'île de Honkasaari, avec des bouquets d'arbres. Un aeatier con-
duit du pavillon dans la forêt. A dr. se voit une des curieuses
pierres du Didble, dont la tradition fait une baratte brisée du diable.
Ces pierres , dont on retrouve encore un certain nombre plus bas
dans un ravin de l'imatra (Vanha Imatra) et sur la rive dr., doivent,
dit - on , leur formation aux eaux de U rivière , dans lee temps an-
ciens, quand elles étaient encore plus hautes. Un tourhillon aurait
alors fait donner une pierre dure sur une autre plus griMAde et plus
tendre de façon qu'à la longue elle l'aurait creusée profondément
En réalité, ce sont probablement des entonnoirs de gladers, du temps
où ceux de la Scandinavie s'étendaient encore jusqu'ici.
lies PixRRSs DB l'Imatra^ de forme singulière, quon vend jMrtout dans
les environs eon^me souvenirs, se trouvent dans la baie de Mtik$»laMi^ k
1 kil. de rimatra, sur la rive g. du Vuoksen, et aussi dan^ la rivière de
Lampsijokii au-dessous du rapide de Vallinlcoski £p. 197), sux la rive l^"-
du Ue Ladoga, etc. Elles se composant généralemeiit de selûsta ai|^eux :
. particulière.
Visites intéressantes aussi au Pettt Imatra (v. p. 196), dont on a U
meilleure vue du moulin, et au VaUinkoûti (p. I9t).
ANTRAA. i V. R. le. m
L'exclusion U plus «ciéable qu'on puUs« faire de rimâUA e$t
e«lle qvi eoneiste à descendre le Y uoksen jusqu'au lae Ladoga ; on
Toittout le long des cascades, des baies, des lacs, des fies et des
sites rockeux. h», population et ses costumes sont paiement in-
téressants , mais on y trouve peu de confort. La route qui n offre
pas d* we, passe d'a^rd à la cascade dite ^VaUinkotki (6 kil.;
▼oit. 4 M. aller et retour, en 2 b.) entre les bras do laquelle est Tf le
de VaUénmmiH. En travefsant un parc (carte d'entrée à Tb^t de
Il Cascade d*Ivatra) , Jusqu'à un pavillon a g., et en descendent à
dr. , on Ton contourne nne baie , on avrlve i un second pavillon
d'où Ton a la meillenre vue de la cbute.
10 kil. ffaliikkala, d*oû Ton passe en barque sur la rive g. pour
la suivre. ~ 20 kil. Jââàki (p. 193), village où Ton voit encore de
curieux costumes anciens. Pécbe au saumon. — Puis tri^et intëres*
saat an bafque jusqu'à Antrea.
35 kil. Antres (p. 198], bateau à vapeur tous les Jours pour Kl-
viiiiemi (▼. ci -dessous). — Dans le voisinage se trouve la curieuse
île de Ldnnanaaari. Belles vues, très étendues, de l'extrémité 8. de
la langue de terre de Patinniemi et du mont SokatUinna (forteresse
du Diable) , où il y a des grottes intéressantes (prendre de la lu-
mière).
On continue en barque par le (fiÔ klL) Paaidtolatèkoiki , dernier
grand lapide du Yuoksen, qu'il n'est pas prudent de traverser.
71 kil. PiUAkkiU, endroit en face duquel est le Vuoiolmi
(bac), à rS.
I>« eaa deux points partent divers ekemia« à MentioBoer. Au B., on
va à OmMMmm (p. 190) par iTnwta, oii il y » une belle propriété seigneuriale,
et par Ifetatta, on bien à Peri^ârvi (p. I90), aussi par Kuusa et le gros vil-
lage de KffriHà^ qui est presque complètement russe depuis le temps de
Pierre le €^. et où se labri<nie keancomp de poterie. -~ Au 17.. ua va
par Ora9ami04 (magnifique forëi vierge), à XàUm (t. ei-destous), à 70 kil.
de Galitzina.
90 kil. Noisniani, où le Vuoksen se divise en deux bras. Celui
du N., qui forme bientôt le large bassin du Torhonjârvi, traverse
le territoire de RâisiU (joli trajet en barque) , passe près de Kex-
holm et débouche dans le lac Ladoga. L'autre bras, qui coule
directement à r£., se dirige aussi vers ce lac, en passant par l'étroit
canal de Kiviniemi, creusé en 1867 à travers une montagne de
250 m. de large ; puis par le lac Suvanto et le détroit de Taipaie.
110 kil. env. Kivinitmi (bateau à vi^ur tous les Jours pour
Antrea, t. ei^essus) , d'où Ton prend au N., par PylUUtyld, sur le
Pyfaâjirvi. On passe ensuite sur un pont suspendu grandiose au-
dessus du Vuoksen et on arrive à Bàiêâlâ* De là on va par terre
(12 kil.) on en berque à Unnmnkoski (8 kil.), et l'on trouve un bateau
à vapenr qui mène en 3 k. (60 P.) à Kexholm, par l'embouchure du
Vuoksen, dont le lit prend une largeur démeeutée.
198 ÏV. R. 77. SORDATALA. De Vihorg
149 kil. Kexholm (flnn. Kâktialmi). — Hôtel: SocieteUhm* (Oast-
gifvargârden). — Voiture db poste pour HUtcla^ v. ci -dessous^ pour
Antrea (v. cî-desaous; env. 100kil.)i p&rKaukoIa et Kirvus, et pour 8or-
datala (190 kil.)) par Kronoborg (flnn. Kurkijoki), sur la riTe O an lae La-
doga. — Bateavx k VAPBUB : pour Vcilamo Sordavala (10 h., 6 r.), Konevits
(v. ei-de88ous)f Sehluuelbourg et Si-PéUribourg. La station des bat. à vap.
du Vuosken est près de la ville, eelle des bat. à vap. du Ladoga à Oamia
hamnen, à 1 kii. i/t àe la ville.
Kexholm est une ville rifiite de 1200 h&b., située sur une île,
dans un des bras de rembouchure du Vuoksen (p. 190), mais reliée
à la terre ferme par un pont. Il y a deux églises , une gréco-russe
et une luthérienne. Il y a eu dès le ziu^ s. une forteresse là où se
trouve Kezhblm. Keconetruite par les Russes en 1314, elle eut â
subir bien des sièges et elle servit plus tard de prison d^£tat. C'est
encore maintenant une ruine remarquable. A Tintérieur, un petit
musée historique.
A 30 kil. au S. de Kexholm se trouve Konevits (finn. Kononsaari; ba-
teau à vapeur en 2 b.^ de Schlusselbourg en 6 b. env.), île (11 kil. earrés
de superficie) du lac Ladoga qui renferme un couvent çr€C de troisième
ordre, fondé en 1393 par St Arsinius (m. 14i4). Sur le roeber de la forêt
qui servait aux sacrifices païens s*élève maintenant une chapelle en boiâ.
— Le supérieur (en russe, igoumène) aeeneille les étrangers avec bien-
veillance.
17. De Viborg à Joensun. Yalamo.
312 kil. Chemin de fer, en il h. 1/2^ pour 23 M. 90, 14 M. 35 et 9 H. 60.
Viborg, v. p. 190. Bientôt après avoir quitté la gare, le train
tourne au N.-Ë. — 10 kil. Tali, Contrée boisée ^ maie déserte. —
23 kil. Kavantsaari. — 30 kil. Hannila. — 40 kil. Antttti (bufftt) ;
un peu en deçà, un pont à treillis (vue) sur le Yuoksen. La station
des bat. à vap. n*est pas loin du pont. Embranchement pour Ilmatra,
V. p. 193.
Le train traverse plus loin une contrée uniforme. Stations insigui-
fiantes. — 94 kil. Hiitola; voiture pour (38 kil.) Kexholm (v. ci-
dessus), 5 à 6 M. — 114 kil. ELiêenvaara; voiture de poste pour
Kronoborg, sur le lac Ladoga (16 kil.), et pour Putikaharju (59 kil.;
p. 201). — 139 kil. Jaakkima (buffet).
179 kil. Sordayala (CepAo6oJi»}. — La gare (bufiet) est à VO. hors
de ville ; on profitera du train local qui mène au port. — Hôtbls : Soeie-
tetshusy Kyrkogatan (ch. 1 H. 50 à 5 M., b. 40 P., dîn., de 3 h. à 6 h., 3 H);
Npa Hoiettei. — Voitukbs : de la gare en ville, 75 P. ; à la course , 35 P-
— Bateau Î vapbur (3 fois par sem.) : pour St-Pétersbourg (34 h. ; 6 r.),
parValamo, Kexholm et Konevits (v. ci -dessus); déj. à la fourchette
(10 h.) 1 r. 50; din. (4 h.) 3 r. ; souper (9 h.) 1 r. 60.
Sordavala est une ville de lôOO hab., dans un joli site, à rextre-
mité N. du lac Ladoga. Elle a une belle promenade et possède une
église luthérienne, une église gréco-russe, des écoles normales d'in-
stituteurs et d'institutrices et un musée ethnographique, à l'hôtel
de ville. Elle fait un grand commerce de grains avec St-Péters-
urg. A rO. de la ville, le joli parc de Vakkoiolmi,
à/oesMttti. VALAMO. IV. H. 17. 199
Sovd«T«I*, de fondAtiOB trhê «neieniie, a éU élerée «u rang de viUe rn
1616 et fiit érigée en eomte en fftTevr de GnctaTe Baner, flU du célèbre
général Jean Baner et mort en IffT? eanf deeecadanee. Dee piiTilèges
Mnunereiaax lai diMuièrentpem à pea quelque importanee^ mait \tê
Raue« la dëtraisixeat en 1705.
Le êerdobolite, minéral semblable à la houille qu^on ne retrouve
nulle paît ailleus, s'extrait d'une montagne Tolsine de Téglise
luthérienne.
Excirasioas : à Tîle de lattmtmari^ où il y a «ne grotte intéreaaante,
SOldl., en barque; à Kirjavatmki^ sur une longue baie du lae LAdoga,
15 kil., et à Bmmtalakti, 25 kU., bat à vap. tout let Jeun. A 5 kll. de Kir-
jaralaks eat le mont PHUOvmmra^ d'oà roa a une vue magniAque, a^ëten-
dant juaqu^à Valamo. Sur la rire orientale du lae Ladoga se trouvent
avMi /npOafa, à eur. 95 kil. (bat. à vap. t. les J., 1 M. BO, et encore 4 kll.
en Toit.., 1 M.), daaa une eontrée fort pittoresque, at n<MrKmto, à enr.
55 kll. (1>at. à t^. en 3 h., i M. 00} , oà «ont le* principales aulnes de
coiTre et d'étain de la Finlande. — A JVjr«to«, t. p. 301.
Db SobdayaXiA à Valamo : batean à rapeur en 2 h., pour 1 r. 60;
excursion intéressante de 1 jours. On aborde au N. de Tîle de Va-
lamo, dans une baie étroite et profonde, resserrée entre des rochers
de granit. A g., une chapelle StrNicolas.
▼alsBO (BskMén), à env. 6 h. de Kexholm et 22 de St-Péters-
bourg, est une île bois^ de 30kU«carBé8 de superficie, entouiée denom-
breuses petites îles. Un escalier (62 marches) mène du débarcadère
au c<mvtnt grec. Ce couvent, fondé en 992, a eu beaucoup à soulTrir
dans les guerres des Suédois et des Russes. Détruit par un incendie
en 1754 , il n'a que depuis la seconde moitié de notre siècle la
forme imposante qu'il offre aigourd'hui. Alexandre I^*" en fit en
1822 un couvent de I*'' ovdre et hri donna des revenus considérables.
Le couvent, magni<lquem«arit situé, comprend 6 églises très riches
et plus de 150 cellules, soit dans les bâtiments soit dans les souter-
rains. LVpfise d* la TranêflpuraHan, bâtie de i887 à 1890, ren-
ferme les cercueils en argent des moines Serge et Germain , fonda-
teurs du couvent. Oii a une vue magnifique de la place an-dessus
du jardin, ainsi que du clocher. Le cimetière {derrière le couvent)
renferme le prétendu tombeau de Magnus Silcson , roi de Suède
qui serait mort au couvent, comme moine, sous le nom de Grégoire ;
mais on sait de meilleure source qu'il se noya en 1374 près de Ber-
gen, en Norvège. Ve'glise de Tauê-4ei'Sainti (2 Itil. eu barque), £1^-
Jean-BapHêU (4 kil.) et ïe^ûe de la Mère de Dim (6 kil.) sont
bien situées. — Le tour de l'île de Valamo en barque et la visite
de ïîle Sainte j située à 4 kiL à TE., se recommandent beaucoup (6 à
7 h. ; on peut louer des barques au débarcadère).
Des milliers de nèlerins, mais aussi des bandes de mendiants viennent
à Valamo à la St- Pierre -et- 8t- Paul, les 27-30 juin (ane. strie), et Ton
7 voit des costumes intëtessànts. Il est diffielle alors de s'y loger. L'au-
beife à cdtë du couvent loge gratuitement,- mais il est à recommander
d'apporter des provisions (toutefois on donnera au départ 1 r. ou 3 M.
par pers. et par jour), n est bon, en arrivant, de se présenter au supé-
rieur {îgoumene) et de lui demander un guide pour visiter le couvent.
Les moines ne parlent guèire que le russe. Il est dëlendu de ftimer dans
rîle et la chasse y est aussi interdite.
200 IV. B. ÏS. NY8L0TT. De Vilman9hr<md
Ghekiv de feb de SoBBAViLLA X JoENfitTtT. Dertlèfe SoMavala,
le train tourne au N. et traverse une contrée déserte, boisée et maré-
cageuse. — t)16 kil. M€Uka$€lb& (relais de poste). A enT. 9 kil. d«
la station, les carrières de Ruskialaj où Ton exploite le beau marbra.
grls-bUnc et vert dont sont fevétus à reztérieilr les murs de la
cathédrale St-Isaâc. — 24i ktl. Vàrtrilâ (buffet), où il y s une
grande usine de fer; on passe la frontière des gouvetneiftetlts de
yiborg et de iCuoplo. — Puis viennent des stations insignifiantes.
312 kil. Joeniun (losHcy ; hôt : Societetêhu», avec un retais de
poste) est une ville dVnv. 3000 hab. , au centre de l'atie. Câtélie,
maintenant le gouv. de Kuoplo, dans un joli site, à Vemboucbure
.du Pieliê, et sur sa rive 0. Beaux quais et belles promenades. La
ville, fondée en 1848, fait un grand commerce de bois.
Des bateaux à vapear vont t. 1. jotirs de loensnu par le Pièlitjoki,
dont la partie inférieure a été eanalisée de 1814 à 1879, et aor-le PielU-
jarviy pav KoU^ avec le KoHvaara (353 m. au-dessus du Pi élis; vue très
étendue) à Nurmeê (env. 150 kil. ^ gite au relais), d*où Ton peut aller par
terre à Scûtamo (enV. 80 kil. ^ gîte au relais) et plus loin en bat. à vap.
à Kajana (p. SOQ) en 5 h.
18. De VUImaiistrand à Xyslbtt, Knopio 6t tdeiualmi.
Batbaux X vapbcr: à NfêtoU^ plusieurs fois par «ean. en 8 li.i à Kuopio,
tous les )ours , trajet en 31 à 34 h. (de Nyslott à Kuopio en io à 13 2i -^
Prix du trajet (différents suivant les bateaux): 7 M. SO jusqa^à Nyslott el
14 à Id M. jusqu'à Knopio. Bon restaurant h bord (déj. à la fourekette,
1 H. 60; dîn. 3 H. 50).
Villmanitrand , v. p. 194. Le baleau passe eatr« les nom-
breuses îles bien boisées dont le Saïma est parsemé* Le ooup d œil
est d'abord des plus pittoresques , mais le pays devient morne et
uniforme en avinçant vers le nord ; on navigue pendant d«s beuies
dans un chenal entre d'épaisses forêts de conifères.
Au bout de 4 h., le bateau pénètre dans les eaux du Puumala.
— On traverse le PiMajaveêi pour atteindre Nyslott, au bomt d'en-
core 4 h. de traversée^
1401^11* Hyilott (flnn. SttvmUUMia', ht5t., Sodetetahus , simple;
restaur., Hungtrborg^ jouissant d'une belle vdë sur le Pifali^'avesi)
est une ville de 1800 hab. , dans la paroisse de Saimingé et dans
un site pittoresque, en graiide partie éur une îto ndtés.à la terre
ferme par un pont, au bord du déttolt de £yrôêsalmi, tfvd relie le
pihlii^avesi , au S., «iwo ïeHaûkivmir ^ N. Dans une petite lie
rocheuse du détroit^ le •ehâtèàu d'Olof, eonsthiit en 147$ par Eric
Axelsson, et qui Joua un rôle important dans les guertes-entre les
Russes et les Suédois. C'est le plus beau et le mieux conserva des
châteaux du moyen âge en iFiuUttde, et il a été restauré de nas joitfs
aux frais de rBtat (près dtt passage, une soi^nette peur le g'Ardien).
Le château a trois tours rondes massives.. Le clocher .djé Téglise »
servi de prison d'Etats On a^^ue jolie vue du belvédère du biution
Dick (1 M. au concierge). . . . t
à Idensalnd. ILCOPIO. /V. K, 18, 201
Bxcvftstom. «FiokakâTlv, He de girftntl étroite^ $t trouve b90kU. bu
S.-E. âe la Tille. On pevi y atler en bfet. à Yftp. , en 9 h. Va (1 à 9 M.)
oa en TOit. (iOM. aller et retoar) en env. 3 h. An bout 4e lâ ronte un
bae piwe sur le détroit de fwiMMtflmf. An lOnmiet de U erête etearpée
et boisée de Tkil. de loBf, qni ê*é\hft à enT. 90 m.^ cm a une vue masnl*
âqne, snrtont de la eoUiae de Euneberg (où il t a un pAvIllon). il y
* dans le haut nn HMêt (eh. t. e. i M. 60 à 3 V., déj. à la fourebette 1 H.
50, din. S M. 80), souvint eomble ad été.
De PwtmkmkmrjM h Elûtummm'Oy r. p. 196.
BafeaM à tapeur dé Nirstott à («Bl liil.) Jêêiutm (a. 9001, plualeara fois
par ««ai., tr^t en 7 à 8 A. Oa paMe par le HaakiTeai (r. el-deaaoaa),
r Aiwvejs, le bel Orrtrfa et le dHrott de Ptêolamaimi.
Lt Jffff^aU à Sordavala: bat. à vap. en 7 b. env. (4 M. 00) pour Ktàà-
ioib, sar le Paravesi , par Pnnkahafjn (t. el-deMua). De là il y a un
chemin naenaat à MëmipuUmi (4 kilO sur la PybajarTi (Il y » «n reface
r>ur les ▼pyafears), d*oà Ton «oatiane en bat. à vap. (t M. 00 à 2 M.*, en t.
h.) sur ÂiM^uàmmiemi (anb.) et enfin par une grande route monotone (.env.
40 kîL) à Sordarya (p. i9Q).
h% bstaa* à Tapeur de Nytloit à Kuopio paese d*abord dans le
HauHveH , fais deae le conai de TaipaU (éelusef ) «t 1* UrmtUcka"
resi. Nom loin de TaipaUj le vieux cenel; à TO., â 20 min. de
distasee, Varkauê (bonne anberge), tnt V Âmmâkotki, C'est une
localité menufaetnriiie , qni a des forges, des ateliers méeeni-
qued, des scieries et des docks appartenant k le maison P. Vahl
& Oie. Il y a nne propriété seignenriaie , dans un beau site , au
milieu d'un pare. — Un peu «u delà de TtipalO) à la limite du gouv.
de Knopio, nne des plus belles parties du trajet, la stat. de Leppiï'
virta, qui est un village paroissial considérable (stat. de cbem. de
fer la plus rapprochée, Suonnejoki, à enT« 46 kil. au N.-O. ; ▼. p.
206), et celle de Ktmnus, où il y a des écluses, entre rUnnnkka-
vesi et le Kallavesi. On traverse ensuite le Kallaveti (env. 82 m.
daltii), dont les rives sont pittoresques.
304 kil. AlOpio. — Hôtbi^s-. SodeUtahui (eb.,3 U. 00); Jvcfun^ simple,
mais propre. — Voitckbs: 36 P. la course, 1 M. 00 Theure. — Bateaux à
vapbdk: plnsiears fois le jour pour tons les points du Kallaresi^ pour
Iden$tûmi^ t. 1. joara, en 8 à 10 h., i à 6 X. — Ohimik db ras (gare au
N.-E. de la ville; voit., 75 P.) ponrXeavela par 8t-Xiehelt v. p. 905.
Kuopio, chef'-lieu de Un ou gouvernement, est une ville de
lOOOOliab.T fondée en 1776, dans un beau site, sur une presqu'île
qai s'avance dans le Kallavesi. Elle a de longues rues, se coupant
à angle droit, mais peu de curiosités. La eaihédtale, construite en
pierre , sur une hauteur au centre , a été achevée en 1815. Le ta-
bleau d'autel est du peintre finnois SAderhj^m* Belle vue du haut
de la tour. Il y a un petit jardin public devant Téglise , avec un
monument de J,'V. SneUman , homme politique et ancien recteur
dn lyeie lie Mjmpid, hutb càl brove ptà TàteHn (4836). HmOfenux
édifices: Vhôtd. du Gouvernement et V hôtel de ville, sur les princi-
pales places; puis VKâpital du lin, à IX). Au S.-£., le beau t)arc
de VainSlanniemi on Freeiffàrdiudden , avec restaurant, pavillon
pour eoneerts et établies, do Hftins.
EvviBOiis. - Promenade à pied (torte montée) ox\ en voiture (2 M. ,
3 M. aUer H retotir) au PaOofMOti (ÎSO m.), batrtcuf Avec a*e tour qui
202 IV. R, 18. IDENSALMI.
offre une belle vue (surtout le eoir) du Kallavesi et de la ville de Kuopio. —
A TE., nie Vcu^aMlo (5 kil. ; vue). — Au V.-B., MituruveM (bat. à vap.),
puis <9tr AnMlof (Juayankcslù) , où il y a des usines à Cer, et PUavuori^
montagne de 2t0 m. de haut, entre le Savolaks et la Carélie, connue
par ses cristaux de roche. — Au K.-O., la maf;niAque baie de Tuovilan-
lahii (bat. à vap. en 4 à 6 h. ; bonne auberge , ch. 2 M. 50) ; la cascade
de Korkeatoitd se trouTC à 3 kil. à Tintérieur des terres. A 10 kil. au
S.-E. de là, le canal d^Ahkionlahti (t. ci-dessous), où abordent à midi
les bat. à vap. qui viennent d^Idensalml ou qui y vont.
On va de Kuopio à IdemcUmi en bateau ou en poste (v. p. 201).
La contrée qu'on traverse est bien cultivée et belle. En bateau, on
passe du Kallavesi daïis le Ruokovtsi, puis par le canal dt Ruoko-
virta, le Maaninganjàrvi , Tétroit canal d' Ahkionlahti (de U à
Tuovilanlahti , v. ci -dessus), VOnkivesi, le canal d€ Nerkko^ le
Xerkkojârvi^ le détroit de Pdtosalmi et le PoroveH.
395 kil. Identalmi (flnn. liaalmi; gîte au relais), bourg sur
le Porovesi. — A 6 klL de distance (yoit. 2 à 3 M. aller et retour),
au pont du Y irta , un monument rappelle le combat qui eut lieu à
cet endroit le 27 oct. 1808, entre le Russes et les Suédois.
DlDBUsAtHi k Kajava : 96 kil., en 12 à 15 h. (voiture du club de»
Touristes, 3 fois par sem., pour S M. par. pers. ^ autres voitures, 10 à
3Q M. \ prendre des provisions). Mauvais chemin ; contrée déserte. Beau-
coup d usines à goudron. — 43 kil. Sukev€L, où Ton peut coucher, quand
on est parti en voit, raprës-midi. — 00 kil. Jfurtomàti.
Kajana i&nn. Ke^aani; auberge au relais; ouvrages en pierre, four-
rures chez H. Benfors) est une ville de 1300 hab. , sur le Kinj^amvjotiy
Au milieu se voient les deux pittoresques cascades dites Koivukotti et
Ammàkotti (belle vue, du pont de la seconde). Entre les deux, dans une
île, les ruines du RajanAorg^ château élevé de 1607 à 1666, pris et
détruit par les Busses en 1716. Jean Jfeueniui y fut prisonmer env. de
1630 à 1635 et y écrivit son histoire de la Finlande. Lifmnrot (m. 1884),
qui sVst beaucoup occupé de la littérature finlandaise, a habité près de
Kajana, à LdnnroU Siuga. Les principales promenades sont le pare àe
Ky'ynàipàà et la Lycksalighetensd (île du Bonheur). Panorama étendu du
POllytaara (1 h. ; demander U clef de la tour au relais). — A env. 40 kil.
an S.-E. de Kajana (bat. à vap., 5 fois par sem., en 3 h., pour 1 M. 60),
an Nuasjârvi et près de Téglise de Soflcamo, le mont vnotatti (env.
300 m.; vue): il est à 7 kil. de la stat. de bateau de Kàmàld. •
Di8 Kajava 1 tJLBABORO: ITO kîl. (1 jouT à 1 jour 1/2)» par «»* ''^"^'^
de voitures jusqu'à Vaola (70 kil.) ou mieux en bat. à vap. (t. 1. j(>ur5
en 4 à 5 h.,' pour 5 H. ^ pas de restaur. à bord) par VOnti^ârvi (Vlei-
trâsk). Excursion intéressante, mais non sans danger, de Vaala, en bar-
que à goudron, sur les rapides de TOnit^oU (1 à 3 M. par pers.; b»^
partie. , 30 M. : exiger que le bateau soit conduit par un pilote taatr^
mente), jusqu'à Muhot. Le rapide le plus important est le PyhëkoU\,
avec une chute de 00 kil. sur 3o kil. de longueur. De Muhos^ bat. à vap.
tous les jours, pour Ulêàhorg (36 kil. ; 3 H. -, p. 398).
19. De Viborg à Fredrikshanm, KotkA^ Lovisa et Borgâ.
Bateaux i vapeur -. 5 fois par sem., de Viborg à Fredrikshamn, Kuiks.
Lovisa et Helsingfors, trajet d'env. 18 h., pour 10 à 16 M.; tous les jour»
pour Vilajoki (40 kil.O, en S à 4 h. — PosTS de Viborg à Fredrikabamn
(150 kil.). — Il vaut mieux faire en bateau que. par la veute le trajet
de Viborg à Vilajoki.
Viborg, v. p. 190. La grande route passe par Monrepos (p. 192),
FREDItlXSHAMN. iV. R. 19. 7m
losgQ la ipoie ftné^ ftu N., puis tovnie au 8.*0., mâU rMto assez
loin de la eâ«e. — 40 Ul. V4k^^ an SUkijirrl.
91 kfl. Pyttirlake, village stir «ne ^tite btie. Non loin de là,
noe iiê roeheuêe, dont les célèbres carrières de irranft rouge à gros
grains ont fourni des matériaux de construction pour beaucoup
de beaux Milees de St-Pétersbourg , ainsi que pour le sarcopbage
de Napol^n 'f à Paris. — Près de U, le village et domaûie de
Vdràlâ, où fut eoBelne la paix da 171M) entre lea fiuMOs et les
âoëdoia.
On IraTerse ensuite les territoires de Vedtrlaki et de Vèkketakê,
d'où Ton a de jolis eoup d'ail sur le galfe de FiBlande. Puis vient
le relais da €fr6nifiky d'où Ton aperçoit déjà les fortifications de
Frediiksliamn.
150 kiL WnêxOmhamm (flnn. Hamina). — h«tbl : M«mr (sb. i M.
âO à ê M., b. W P., l*r déj. 1 M^ 9» déi. 1 M. fiO à S M. fiO, dis., de
ah. à 4li., 2M. (SO à 8 M.). — Voivoaas: 36 P. U «rarse^ S X. rbenrat
pour (16 kU.) Tlmtmmm (p. my, 3 à 6 M. — Batemt à 9mpmtr poar Kotka,
tons les joan.
FnéHkêhamn, ville de 3600 bab. et petit port de mer» sur
une presqu'île de la baie de VekhUahii. Elle fait un oommarce
assez InipeitMit.
Cette Tille s'appela d*aberd VttMaMt, 8en nom aetael lui a été donné
es tlK, en l*bennettr de Frédéric 1"' roi de Snède. Bile avait été dès
rannée préeédente entonrée de renparta et de redontes, et elle tai ensuite
fortiAée d*u»rès le système de Vanban, mais ses fortifleations sont depuis
^SH en vniae. La paix définitive, par laquelle tonte la Finlande eCett
cédée à U Bessie jeeqn^ae ToitMa-ÉIf, y nit eoaelne le 17 sept. 1809.
Cette petite ville, dont les rues partent, en formant éventail, de
rhôtel de ville, qui est b&ti sur une colline, a été reconstruite
depuis un incendie qui en a détruit une grande partie en 1887.
L'édiilce principal est V/cde des cadets de TirUande^ qui est à Fre-
driksbamn depuis 1819 et que dirige un général. La garnison même
est russe. Veglise su/doiêe est intéressante. Il y a près de U ville
beaucoup de maisons de campagne et de fabriques.
La route de Kotka contourne d^abord la baie sur laquelle est
Fredriksbamn, puis elle traverse une contrée rocheuse et d'épaisses
forêts de sapins. — 18 kU. BÔgfors , qui a de grandes polisseries
de bois et où se voit une jolie cascade, formée par le bras £. du
Kymmene (p. 206). A pou de distance est la stat. de chemin de
fer de Karhula (p. 206). — Vient ensuite Kynmisnegârd ^ domaine
de la «o«fOBBa de Russie, près de la cascade dite KaUiohoéki.
22 kil. Kymmene, place forte avec garnison russe, sur une île de
la ri-vière, non loin de la stat. de chemin de fet de Kyminllnna
(p. 206). Route de Lovisa, v. p. 204.
29 kil. Xotka. — Hôtkls : SoeieteUhus^ non loin de la stat. des bat*
àvap.i Svèniisund. —"REaTAVR.: UnivirÈalgarden^ Paekbuskain, 7(dîn., de
3 k. à 5 k., 3 à» M.). — Voiwaaa: de la gare en viUe, 80 P. < 35 P. ta
eowee. — it#««e ♦ *V«îtf^ t. 1. ionrst ponr.fufdjBMti^w**. ;;-<?*«»<» 4f
- Agui** eonmh '
de 9 ta. à 7 h.
lo
/er pour KouTola, v^p. Soè. '-^' Igmfe âmsnmrè d« rranc4 , bureaux ou-
verta de 9 b. du m. à 1 b. et
204 IV. B. 19. LOVISA.
Kotka, Tille de 4400 hab., dans une île, fondée en 1879 et qui
prospère rapidement. £Ue fait un grand commerce de bois et il y
a quantité de scieries à vapeur. Belle vue de la haMtemr de Tthe-
daêev, non loin du port, et de Norêka bàrget, au S. de la ville. Le
phare Catherine se trouve à Vf 1^« &u S. de la ville.
Bzcvuioii*. Au Sp0iuksvmdt en barque (1 h.) ou par le bat. à vap. de
Fredrfkshamn. Cet endroit est eonnu par la défaite ^ts Suédois le 24 août
iiSè et par la brillante vietoire de Gustave III sur les Busses le 9 juillet
1790. — A KpmHumUt à Tembouebure S. du Kymmene, bat. à vap. plu-
sieurs fois le jour, en Vs b. C'est là que se fait, avant qu*on lea envoie
à Kotka, le triage des troncs d'arbres venant du Faijanne (p. 206), plus
d*un million par an, et il y a toujours une grande animation. — A Lkuçi*-
toM^ où il y a une maison de eampagne de Tempereur, dans un site magni-
fique, à 6 kU. au N. (voit., en 3 à 3 b. aller et retour, pour 3 M.).
Cartes d^entrée ebez le bourgmestre de Eotka.
L'île de Heg land (en flnn. SuurseuHrf)^ peut être le but d'une exeursion
de Kotka (40 kil.), où Ton trouve généralement des embareations qui y con-
duisent, par un bon vent, en 3 à 5 b., pour 2 à 3 M. : il faut prendre des
provisions. Cette île, située presque a mi-chemin entre la Finlande et
l'Estbenie et qui s'étend du K. au 8., a de 11 à 12 kil. de long et IVs »
3 de large. Elle est entièrement rocbeuse et se compose de porpbjrre à
l'E., de granit et de diorite à l'O. Lea principales hauteurs sont: leFoh-
Joêkorkia («hauteur du'Kord»^ 106 m.), qui offre une belle vue^ le Bauk-
tavuori (147 m.) et le Lounatkorkia (168 m.), à Textrémité S., cette dernière
se dressant à pic dans un joli site, au bord du lac Loutu^àrvi, — Les
habitants, au nombre d'env. 760 et qui ne parlent^que finnois, sont d'ex-
cellents marins, qui vivent du pilotage et de la pèche. Ils sont répartis
dans deux vilUges: Suurikplë, le pripcipal, au K., et iKistteAyM, au S.
Ou peut trouver un gîte ches les paysans ou chez le pasteur. L'île a trois
phares et il y a à l'extrémité N. une ttaUon de muvetaçe de la marine
russe. — Il y a eu en 1788 à l'O. de Hogland une bataille navale entre les
Russes et les Suédois.
La route de Lovisa , qui part de Kymmeue (p. 203) , passe par
Mokra (18 kil.), puis par Kuppiê-Broby^ qui est déjà dans le gouv.
de Nyland. C'est de là que le général Lacy adressa en 1742 au
peuple finnois la proclamation lui conseillant de se soumettre à
rimpëratrice de Russie.
Ensuite une contrée pittoxesque. — 35 kil. Pyttisy qui a une
belle église. — 41 kil. Abborfors , à Temboucbure du bras O. du
Kymmene, qui forma la frontière entre la Russie et la Suède après
la paix d'Abo (1743). Pêcberie de saumon.
59 kil. Loviaa (flnn. Loviisa). — Hôtels : SçcieteUhui (ch. dep. 2 M.);
Svendse» (ch. dep. 1 H. 60). — Bbstaukavts : dans les hôtels; BdnuMi
Oofi^ au quai; ActjMlfel, dans le parc des bains, en été. — Batbaox 1
vAPBUR pour les villes des côtes du sud, v. p, 189. — Voitubb pour Kansals
(66kU.;p. a06), 13 à 14 M.
Lovisa est une ville de 2000 bab., dans un site pittoresque, sur
un golfe et le long des bauteurs qui l'environnent. Incendiée en 1855
et bien reconstruite , elle présente un aspect très agréable, avec ses
ihaisonnettes en bois, jaunes et rouges, entre des érables. Sa fon-
dation remonte à 1745 et elle s'appela d'abord Degerby, mais elle
a reçu son nom actuel en 1752, en Tbonneur de la reine Louise-Ulri-
que, sœur de Frédéric le Grand. Elle a une belle ^^lise neuve, con-
BOROÀ. -iv. ji. 19. tm
stnito par Ckiewitz. Au N. de la Tille se trouTe un éiàhlUtemêni
kydrotkérapique très ft^uenté et qui a un Joli parc. — Lovisa a un
pinri i i kil. '/t au 8., et à 7 kil. de là sont les ruines de la forteresse
snMeise de Svartholm, eonstntite en 1796.
La route de LoTisa i Bozgi traTerse une eontr^ d'abord très
pittoresque I habitée par des paysans aisés, presque tous d^origine
suédoise. — 10 kil. (de LoTisa). PemOy qui a une belle église an-
cienne. — 18 kil. Forêby, où il y a des forges et des mines d'argent
abandMinées. — 29 kiL lUby.
39 kil. Bofg& (flnn. Porvoo). - Hônu . «•eUUUhmê (eh. dep. 2 M);
mwix (eh. IH. 50). — RwTAVBAMTt : ïïfholm^ SUidêtâlUir*. ^ Voitvrb :
«mne, 35 P. ; pour la gare, 00 P. — Batbavx I tafscb toim les joum
pour HelsiBffon. — Cbbmim pb fbb pour JTfrvo, ?. p. 307.
Bargd est une ville eonuneiçante de 4500 hab., la plupart Sué-
dois, avec un évéehé, dans un joli site, sur des hauteurs à Tembou-
chure du Borgà^À dans la baie de son nom. On fait remonter sa
fondation i 1Î46. Elle a eu beaueoup à soulTrir des guerres entre
la Suède et la Russie. Alezandie I^ y ouvrit en 1809 la diète dans
laquelle il confirma les privilèges du pays. Il y a une eathédrciLe
gothique de 1414. On verra le tombeau du poète J.-L. Buneberg
(m. 1877; v. p. 227), qui toi longtemps professeur au lyeée de Boig&,
et sa maison, qui a été achedée par TEtat. Il a sur TSsplanade un
monument qui est la reproduction de celui de Helsingfors (p. 209).
Belle vue du Barghaekeny vieille redoute au N.-O. de la ville,
dont on fait remonter la eonstruetion au x® s. Promenade inté-
ressante en barque entre les îles de Tembouchure de la rivière.
Db Boftol 1 Hm^neroBS: ih kil. , hat. à va», «t rovte. Le bateau
est préférable. La voit pabl. pMse par VMtoiU^ £K6to, ffmHkêdM et Gam-
meMaden (p. 306).
M. De Tiborg à Hdliiiigfoni.
Chemin de fer: 313 kil., en 8 h. Vii Ppvr 38 X. 90, 14 M. 35 ei 9 M. 60i
wagoB«-lita dans le train de nait. —Heure de Helsingfors à partir de
Kaipiais, en avance de 23 min. sur eelle de St-Pétersbourg. — BaUaux
à vapeury r. p. 189.
Viborg, v. p. 190. Bientôt après avoir quitté la ville, jolie échap-
pée i g. sur le château. — 12 kil. Hovinmaa. — 18 kll. Nnrmi$, —
40 kil. Sitnola (buffet). Embraneh. sur Villmanstrand, v. p. 194. —
50 kil. PuUa. — Contrée montagneuse et couverte de lacs.
74 kU. .BftviMiA (flnn. TaaveiH), dans le Luumakl. Corre-
spond, pour Pyttirlaks (p. 203).
98 kil. XiiiyiM {bujB^êi, dîner, 2 M. 80).
106 kll. UtHi, dans un joli site, sur un lac.
121 kil. XouTolft {buffet) , d'où partent les lignes de Kuopio et
de Koâ^a. /
1>B KoovoLA 1 Kveno : 374 kil. , en 10 h., pour 13 M. 85 et 8 M. 86. i
La H«ne suit 4*abOffd la llnite des bout, de Viborg et de KyUnd. — f
10 kil. Hmfyu. ^ 34 kil. SeUinpëë. On eMoie enauite pluaieurs fois le grand '
306 IV.B.90. ST^BCiOBEL.
IM èm FM0*^4rvt. — 51 Ml. Vaii^uki, déjà d»o0,l6 goav. 4a Si -Nickel. -
73 kil. Mântpharju. — 91 kil. metanen. -^ 100 kil. Otava.
114 kil. 8t-Xi«kel, en flnn. JUkkeli (fmffet; b5t.: Kart», en fsee de la
Jftre, an S. de U Tille, eb. t. o. 2 à 8 M., ler déj. 80 P., 3e déj. 1 M. à
H. 60, dîn., de 3 h. à 4 h., 3 M. 50 à & M., pea«. 5 H.t A jK-lTâcAeii où il y
» gn relaia, eh. 1 M. 50 à 2 It.. b. 35 P., fer déj. 1 H., 3^ déj. 1 à 3 H.,
dtn., de 3 h. à 5 h., 9 M. à 2 M. tÙ\ reètanr. axL favêUim NafmtotHy avec
Tuejveit. 1 M. 50 rkenre ; bat. à Tap. pour TillMnatMiid.» ▼. p. i94X ^iHe
de 9000 hab. et cbeMieu de lan on gouv. 4^# JB3i, d^aa un beau site, sur
Tune des baies occident, du Saïma (p. 194). fille a été élevée au rang de
ville en 1888. ~* 35 kil. au S., Braheiinna^ ancien domaine de la eoufonne,
avec les ruines d*un cb&teau commencé en 1400 par le comte Btabé et
resté ioaelieTé.
138 kil. ffiirola. La voie court plu9 loin sous bois. — 140 kil. Kal-
vitia. — 153 kil. HâukivuoH, sur le KyyvetL — 164 kil. Kanfala. - 185 kil.
Piettamati, à l'extrémité 8. du lac Piektânjàrvi. Vieille église. Chemin
menant par Jorois à Tahkoranta , sur le Hauklvesi (48 kil. \ p. 301). —
909 kn. HUêpaàêiki^ où Toa e'ëcafte du Bairoaselkar. Pais on outre dans
le gouv. de Kuop io. — 383 kil- Swmn^ki (b^l^et). Bmbranch. de 8 kil.
sur Jiivesi^ d*où des chemins conduisent au S.-O. à Jyvaskylà (116 kil.
p. 30T) et au S.-B. à Leppavîrta (45 kil. ; p. 301) , le premier par une
belle eo«trée, od pMSaat a RauUOmmpt (19 ktl.) èD à Lmiiat; le second
par Sori0lu>Mlri. -^ La ligM eontinue dapus 1« direction du ![.-£., par une
contrée déserte. — 236 kil. Salminen; 353 kU. KurUmàki. — 263 kil. Pitkà-
lahUi on aperçoit le Itallaresi (p. 194). — 774 kil. Kuopio (p. 301).
D£ KouvoLA X KoTKA. : 53 kil.. chemin de fer, en 3 h., pour 5 V . 2D,
a H. 40 et 2 M. 80. >- 13 kil. JÂ%ImK -^ 32 kil. JMerûi» , où il 7 a
nae mnde papeterie. A TO., près d'i4f»/af«, qui est connu par «n pacte
de 1*88, la plus grande cascade du Kyounene Cr. ci -dessous). — 38 kii.
Tavoêtita. Voit, pour Fredrikshamn (p. 203). — 42 klL Karhula^ où il y a
quantité d*établl88emènts induetriels. 3 ktl. k 1*0. , HtSgfors (p. 906). -
46 kil. K9mMinwf4 (v. p. 908). On teavene enfin m bras du Kysnmene.
- 52 kil. jCp<iw (p. 2Û8).
La ligne de HelsiBgfors tfavecse le Kymmeau (Tue), sur un haut
pont en f^r, et «ntre dantf !e gonrvi de Nyland.
Le Kynunene (en flnn. Kymijoki) est la décharge du plateau de la
Finlande. Le bras principal a ses sources au 9wtmen»eUia et descend
vers la partie K. de la Tavastie, où il forme le Keitele^ dans le Viita-
saari. La masse d*eau qui- seri-de 14 nour-se 4y>Ker.-«M S. vers Laukkas,
traverse le grand JCMlMwUèl» i^r ee-'jteiet danSlèLeH^vesi, puis le Haa-
poJfcoiM, pour j&e jeter daa#, le Pàijà^ne (v. ci -dessous), dout la loi4ueur
est de 128 kil. et la largeur de 32 kil. Le Fàijiinne reçoit plusieurs a^uents
et descend en s*élarkrasant vers la cote S.-E. , passe par le Italkisstrôm
et forme le lac de Ruûisalainen. De ce lac soft le Kymmene, qui forme
à Hcinola (v. p. 207) le Jyr&nkô, reçoit au N. le Màniyharju^ traverse le
£kUp0UêM9rit ]^ te JEWItff , puie les tenres bassiis du Kyland, iormt une
cascade à Anjalm et se divise à ¥â4enJ4tkëna en deux bra» qui eontonr-
nent Hle de PptUi (Pyhtaa) et se jettent dans le golfe de Finlande par
cinq bras : Abborfors, Pyitîs, Buttila, Kymmene et Hogfors. — Salongueor.
depuis le la« de Buotsalainea, «itde 116 kIL, sa* pente de 80 m.
127 Ml. Kpanmtne, ^ 14S kii. KamcUa* T(M«. pour Lovisa
(p. 204). — 162 kil. Nyhy, stat. avant Uquelte Mt entre dans le
gouv. de Tavastelius. Cottesï^ond. pour Helnola (S4 Kil. ; t. p. 207).
— 172 kil. Villàhtiê.-
Embranch. (3 kil.) pour le port de Vesijërvi et de là bat. à v*p. povr
ffeinola (4 h. Vsr) et pour Jyvàêkylù. On passe d-abofd par le F««(;^\ où
il y a. beaucoup d'îles et qui est bordé da forêts ; puis par le camuld'Ani-
angtslto, après lequel on arrive au PHifUnnt. Sasuite à TE., par le AoAfc-
/
HSLâmWOMK i V. Jf . 90. WJ
iuùràm^ qui e«t ««nalM, •% pmr U tmc JKh^ImMmik à XiÉi«l% Miito villr
riute de 14Û0 b«b. Il Ml iniëre«Muit dVn dMeeadre en i>arqu« le
KTDuiiene (pêebe du sanmon et de 1« truite). — 8i Ton continue vert le
nord, on t» toit à TE. le jMfil de Sftw^d et à TO. ceux de Jânuà et de
XorpÔeUr, et on arrlTe aprù un tri^et de 11 à 13 h. , dana 1r détroit
•i'iO^ à JrriakjlA (bât.. BocftteUhvê ; raMçrtn. avee un reUis), ville
de 3X0 h«b. , dans un joli aite, snr le Jfvâ^fSnn. Elle potiiède la pre-
mière ëeole aonaale fondée en Ftalande (1863) elun lyeée. Jolie vne d4>
U tovr de belfédhe d'jaaiKiiii. Chemin de fef pour Raapaniiki, ▼. p. 995.
Le pays est ensuite très pittoresque. Stat. : Herrala . Jârreht.
Lappila, Oiê et Hikié.
241 . kil. BiftimlM {hufftt et kôM). Ëmbrmndi.surÂbo(p.216),
Tammerfors et tJleâborg.
253 kil. HTTiBfe {btiffêt; kôt. Byvinfe, ob. t. o. 2 à 3 M.^ d^j.
50 P.), ATec un sanatorium. A Ekenis et HangS, ▼. p. 214, 215.
Puis la contrée devient assez uniforme. — 264 kil. Jokela, -
275 kil. Tràêkànda <b«liet), Joli vlUage ««r un lac — 2a3 kil.
Kervo (buffet), gros rlllage avee un cbâteau. Embrsncb. ^ur (38 kil.)
BoTgi (p. 205), en 1 b. V», pour 3 M. 30, 2 M. 20 et 1 M. 50. -
Stat. de forso, JHékurêby et Mairn. Puis le parc dit DJurgdrden
et un loBg remblai dans la baie de T619, à TO. de rite de Broholm.
312 kil. HelHngfors.
(en flnn. HeUitèM)» -^ Aasivéa. A la 9«rr (pi. AB8),
OB déliTia d«fl niimëioa peur les ftaereat on paie au faaienr 10 P. par
eoUs. Les bateaux à vapeur abordent an Budrabaninen (pi. BC3-4); viaite
de la douane à bord.
HdnLe: ^gêeteiêUkmi (pi. a, B 8), 8alutorg«t (eh. aa Se, 4 à 9 M.);
*£dflM (pi. b, B^, K<wra Bsjplanadgala, 39 (ek. 3 à 16 M., b. 80 P., déj.
1 M. 30, dîn., de 3 b. à 6 h., 3 H., onui. 76 P.); *Kleineh (pi. e, B3), Salut-
•rget (eb. 3 H. 50 à 4 X., dln., SA. 90). — De 3« ordre: Vithelmtbad,
(eb. 2 à 411., dtii. 3 M.)-, ZentedfaAeM, to>iie demc à la gare (p4. A B 3>^
xVya HeiMe»^ «ogata, 8 (pi. B3^
KesTAyRAUTi : dans le« bôteU ci-dessus ^ ^OperakàUaren ^ au Nouveau
Théâtre (pi. B8); ^KapeUet^ à l'Esplanade, très frëquentë pour le déJ. à
la fourdiette-, teis ces deux, eoaeert mdlltalfe le soir^, *BfunmaMaaiy au
Brannsparken (pL B 4i dtn. -3 M. 60)( •JU^nl^mt (p. 311)^ AjV&^r^, Alexan-
dersgata, 13: Boéega JStpa^ola^ Sodra Esplanadgata, 8. — Hors de ville
ffôçhotmen (jardin zoologique), au port du Nord (pi. D2); ^Alphyddan, au
Djurgérdt» (tA. Al|.
GAvis: kVhôi, KéR^ (▼««iHiast«a>; 09^emi<t Norra Ssplaaadiata, 35. —
FÂTissBEiBs: lô/ttràm^ Ale^andersgata, 40 j Fax^y Ologata, 3.
Baiits: VMkaàborg^i Badhuê (pi. Co; bains de mer en étë); Central-
bad; Metrienbttd, a« eotn de la Maiiegata et de la Kyrkocata: SkoffUrômy
Norrakajea, 4. ^ lAeux d^mimmeei (10 P.>} Katriai^ata, 1, près du Socié-
té isbns; à rSsplanade du théâtre.
F1ACKS8: course, de la gare, 75 P. ^ dans là ville et le Brnnnsparken,
60 P.; au Diurgftdea, 1 H.; à rbcnire, le jour, avêe arrêt, i X. Sd-, sans
arrêt 311.60^ la- nuit (nûn.^ik.), U do«Ua. — Tsamwatî de la place du
Marebé au Brunnsparken ; aux chaussées de TE. par le Lângabro (pi. B3) \
au cimetière lutbér. ^ au faubourg de PO., 16 P. la course.
THiATSss: Nouveau Utéûire (pi. 31), suédois-, Arkadia (pi. 89), flaaoiS;
AUaaméer (pi. 33), Saadvikâtorget , jfusm;. VmriiUêy au Bvuansp«|rken
(pl. BC4), en été.
Poste: bureau central, Nikolaigata, 6, ouvert de 10 h. à 8 b. dans
la sem. et de 9 b. à 11 b. le dimancbe. Lettre pour la ville, 10 P. —
TsiioEAPHB, Korxa MagaaingaU, 9, ouvert jour et nuit.
208 TV.R,90. HELSIN0F0R8. BUMre.
Bavquss: FhdandiiHmk, KikolatgaU, 8 (de 10 h. à 3 h.); Fôreninçi-
bankên, Unionsgatan, 35. — Change: S^SUerfelt é C**, Unionsgaia, 33 (de
9 h. à 3 h. et de 5 h. à 7 h.).
pHOTOGEApHnw : iVy&tff», Fabiansgata, SI: Stâhlberg^ Alexandergata,
17. — Articles du pays : Fintia Indusiriemaçemneî^ Vestra Henriksgata, 14,
et au club des Amis du travail manuel, Alexandersgata., 48.
CoMsviJkTg: de Franct. Boulevardgata, 6 (de 11 h. à 3 h.); à'Autriche-
Bougrity Glogata, 6 (de 11 h. à 3 b.)) de Btlçiquê^ Alexandersgata , 15
(de 10 b. à 3 b.).
BuRSAux DBS BATEAUX À TAnuR : L. Krofftus ^ Vestrak^en , 30, pour
St-Pétersbourg , Viborg, Kotka, Abo, Tomei. Stockholm , Bevel, Copen-
hague, Londres et Hull; F. Eek^ même quai, 16, fOur St-Péterobouig, Vi-
borg, Fredriksbamn, Kotka, Lovisa, Abo, Bjôrneborg, Stoekholm, Revel et
Liibeek^ BorgttrOm A C**, Mariegata, 5, pour les environs. — Bureaux à
vapeur desservant les environs; a Borga, t. les j. en 4 h., pour 3 à 3 M.
(restaur. à bord)^ à Viboig, par Lovifla» etc., v. p. 189; à St-Pétersbourg,
les lundi, jeudi et sam. soir, pour 33 et 18 M. (v. p. 189)*^ à Abo, par
Hangô et par le détroit de Pargas, presque t. les j., en 14 a 16 h., poar
15 et 13 M. ; à Abo , par Ekenas, Hangô, Bromarf, Kimifco et Dahlsbruek
ou 8alo, 3 fois par sem^ pour 10 et 8 M. ; à Stockholm , 9 fois par sem.
(3 fois directement en 30 h. pour 36 à 45 H.)*, à IJle&borg, v. p. 189.
Pbincipalbs Curiosités (llour): place du Marché (p. 309); Ssplanadc
(p. 309); place du Sénat (p. 310): maison des Chevaliers (p. 31i); Athénée
(p. 309); poste de pompier* (p. SIS); Brunnsparken (p. 313); raprès-midi,
à Djurgarden (p. 313) et à HÔgholm (p. 313).
HelHngfors est une ville de 80000 hab., la plupart de langue
suédoise, la capitale de la Finlande, la résidence du goaTeneur gé-
néral, le siège du sénat depuis 1819, de toutes les autorités consti-
tuées de la province et de l'université Alexandre depuis 1828. £Ile
est située sur une langue de terre aux nombreuses découpures , qui
s'étend à TE. dans une baie de la Baltique et forme ainsi elle-même,
à dr. et à g. , des baies secondaires. La baie principale , ainsi que
la mer, renferment plusieurs petits îlots rocheux ; il£ sont disposé»
ici en hémicycle, d'une pointe de terre à l'autre, et interrompus par
un étroit chenal , praticable seulement au Oustavsvàrds-Sund pour
les grands navires se rendant au port de Helslngfors^ Les rem-
parts de Sveahorg (p. 213) s'élèvent sur quelques-uns de ces flots.
Helsingfors est une ville bien bâtie, aux rues larges et droites
et qui a de belles maisons , des églises et des monuments magni-
fiques. Elle a de plus un excellent et beau port (p. 209) , dont les
quais sont en granit. Outre runiversité, il y a une école polytech-
nique , plusieurs lycées , une école de navigation et de commerce,
un asile d'aliénés, un« institution d'aveugles et un certain nombre
de fabriques, quoique Helsingfors ne soit pas précisément un centre
industriel. Le commerce n'y est pas aussi florissant qu'à Yiborg
et à Âbo. Helsingfors est beaucoup visité par les étrangers, surtout
dans la saison des bains. C'est de septembre à mai que la ville est
le plus animée.
HisToiK». Guêtave 1^ Voêa, fonda d*abord en 15âO, à 6kil. auïT.-E.
de la ville actuelle, à Tembouchure du Vanda-A dans le golfe de Finlande,
une ville du nom de Helsingfors, dont il existe encore des restes, nommés
par les Finlandais Gammttitaden^ c.-à-d. vieille ville (v. p. 306). Les cir-
constances ne favorisèrent pas son développement ^onmiereiid, et la Teine
PtdéU imwpérial. HBLaiKOFORa IV. M. ^. 209
ChriftiM ordoBB* ob 1838 q«« U ville fil trufporlée à U polato d*Ettiiiu,
1 TeadroU an*elle oeenpe a«jonrd*liii{ .La peate de 1710, rine«ndle et la
nem de 1713 la firent reeoasiraire «t forHIer ttii 1748. C*6it dan« le roisl-
an Kamfeut am% le général aaédoii Lôwenhâapt dni M rendre, avec
Suédois, le S août 1743. HelsinEfors fut oeeopé, en 1806, comme
lUMj an Kamnfo^ one le général aaédoii Lôwenhânpt dni m rendre, avee
IwX) Suédois, le » aoât 1743. Helsingfors fut oeeopé, en 1806, comme
Sveaboif^, par le général nuée Bnxhôwden, et fut eédé à la Ruifle à la
paix de FreëiiluliaBun, le tl eefrt. 1808, c-i-d. à une époaoe o4 la ville
était encore pen importante. Capitale de la Finlande depuia 1813, elle eat
devenue en 1819 le siège dn gouvernement, et Tunlvergité y a été trans-
férée iTAbo en 1837.
La centre d« HeUingfOTs est au povt, bordé de quai« de granit
et que U presqu'île de 8kaiuddin dlTise en deux parties, N. et S.,
le Nirrrahamnen et le Sôdrahanmtn , et sur la plaob dv MARcmli
SaliUoTpei; pi. B 3), près dn port.
Le psOsii iMpérUl {K^êtHiça dottet; pL 21), i Tangle N.-E. de
cette pUce, une construction simple i trots étages, M hAtel parti-
culier jusqu'en 1837. On y Tolt quelques taUeeux d'artistes finlan-
dais et une belle salle du trône, où ont lieu Touverture et la clôture
de la diète (p. 188). Non loin de là, sur le quai S., le monument
d^Alexandra (pi. 2), obélisque surmonté de Taigle à deux têtes, aveo
une iuscription rappelant qu'il a été érigé en 1833 , en souvenir de
U visite de rimpérttriee Alexândra Féodorovna, femme de Nico*
Its I". — Pour le faubourg de Skatudden, y. p. 212.
La, place du Marobé se continue à TO. par l'EspLAVAnB (Etpla"
nadçaian), la plus belle partie de la ville, bordée d*une quadruple
rangée d'érables et entrecoupée de beaucoup de squares. Le côté
nord, dit Norra Esplanadgatan, et la rue parallèle plus au N., i'Ale-
xandersgatan, sont le centre du commerce, et 11 y a quantité de
grands magasins. Du côté S. (SÔdra Esplanadgatan), le restaur. Ka-
pdiet (p. t^), qui est très fréquenté. A côté, dans la Fabiansgatan,
l'hôtel du gouTomeur généraL Au milieu de rEsplanade^ la êtatue
de Runebêfç (pL2Ô), le poète, bronze par son fils Oautier (1885).
Le VMiTem IMâtre (Nya teatem; pL 31), à l'extrémité O. de
lËsplanade, est un bel édiiee en granit, construit de 18ô8 à 1860
par rarchiteeie tnneis Obiewita, incendié en 1863 et restauré par
r&rchitecte Benoit II y a un restouiant (p. 207).
Au N.-O. de ce titéâtre, à Tangledes mes Henriksgatan et Alexan-
dersgaten , se trouve la maison dbs Etudiants (pi. 29) , ouverte en
1870. SUe a une grande salle de fête et elle comprend une biblio-
thèque, une salie de lecture, un restaurant, etc. A l'extrémité de la
HenriksgaUn, le théâtre Arhadia (pL 32; env. 600 places), un
théâtre finnois.
La première rue qui se détacbe de ce côté de rAlexandersgatan
conduit a la pijlob du Chbmin de Fbb (Jemvâgêtorget), o se trou-
vent la gare (pL A B 3) et l'Atbénée.
L'^Athénôe {Ateneimt; pi. 3), qui existe depuis 1887 et qui a
un» riche façade, comprend plusieurs écoles pour l'étude des beaux
arts et des arts Industriels , le mu9ée de V Union attiêtiqué, ouvert
tous les Jours de midi à 3 b. (?6 P. , 10 P. le dlm.) , et nne galerie
Biedeker. La Russie. â« édit. ^^
'îiO TV. IP. 90. HEESlNÔFOt*. tmvBnit^.
de peinture j visible aux mêmes heoies (25 P. ; publique le dim.)- Les
Ubleaux sont surtout d'artistes finnois: Ekman, les frères de Wright
Edelfett, Holmberg, Jansson, et«. Il y a dans Fescaller des sculp-
tures de G. Runeberg, SjÔrstrand, etc.
£n suivant au N. de la place du Marolië rUnionsgatan, la plus
longue rue de Helslngfors, on arrive à la pi.acb dx; Sékat {Senats-
torget; pi. B 3), bornée au N. par l'église St-Nicolas, a TO. parrUni-
veisité, à rs. par le palais du Sénat et au S. par Thôtel à» ville et
quelques belles maisons* Au milieu de la plaœ s'élève ie moftument
d'Âleztadze Ht par Q. Runêberg, érigé en 1894 par le peuple finnois.
La statue en bronze de l'empereur se dresse sur un haut piédestal
de granit qu'entourent quatre figures allégoriques; la Jurisprudence,
la Science, la Paix et le Tr-avail.
L'égliie St-Hiottlat (pi. 14), consacrée au culte lutbérieo, a
été construite de 1S30 i 1852, sur un rocher de granil de 10 m.
de haut. Elle est du style byzantin et elle a 5 dômes» Sur les
côtés sont detux ailes hautes et étroites, oomplètement isolées. Les
statues des apôtres à ia façade sont d'après les sculpteurs alle-
mands Schievelbein et Wiedow. Un eseelier de 50 marcslies en
granit, presque aussi lar^e ^«e la place, mène à l'imposant portail
de l'église. On remarque à Tintéileur un tahlesia d'autel par Neff,
la Mise au tombeau, et de belles o^ues* Un service solennel y est
oélébré à l'ouvertuie et à la clôture dé la diète flnlandidee. — Belle
vue de la ville et de la mer du haut de la tour , dent le gardien est
dans le pavillon de i'E., à la terrasse.
L'iiiiivevtité {Altxanâer$ Vnitersitet ; pi. 34) est «ne sorte de
palais précédé d'un beau perron en granit Elle a été oonstiuite de
1828 à 1832 par Engtl (m. 1840), architecte pruesien qui a beaucoup
contribua à Pembellissement de fielsi»gfors« Le grand eêcalier est
orné d'une frise par SjOrstrand, le Chant de Vliiiim(Hiieii (p. 193).
£n face de l'entrée est la grande: salle aeadénvique, ou Aida, qui sert
souvent è des concerts^ On y voit, itfu^essus de la chaire, décotée
de lions d'or, le buste en bronte d'Alexandre I^. I>mns d'iUteMs s«I'
les, ie.bujBte en marbre delà r^LneChristiiite de Suède, des portraits
d'empereurs russes, chanceliers de rnaiversité comme héritiers du
trône; de Finlandais célèbies, etc. — L'université com|prend les
4 facultés et un corps enseignant d'env. 40 proÊesseOrs; le nombre
des étttdiaats inscrits est d'env. 2000 (dont env. 300 étudiantes),
mais il y a env. 800 absents. Ils sont divisés en six «niAlons» et
receimaiMahlet à leur coiffuie blanche , bordée de noir et ornée
d'une iyre.
Le même corps de bâtiment .venfetraoe amsal un mmée éë Ëêol»9**
(mercr. de mi4i à 1 b.^ dim, de 2 b. à 4 h.), un et^inet de médiMUi (^Viàl^
de 11 h. à midi), et un musée dehétanique' (mtTtT. et sam., dè'l n. àSh)-
^ De runiveMite dép«n4en*«tt«8i lïMibtbU^thiquê, KIkolaigeia, 6 (v. p.3il);
911 Ici^refMrt de chimie; uq mutée de miménOogU («ke^^r. et «am.^ de ni^
^ Ib,); WD m/*«/« detmulageeJm&TQi,. ^ ih.àflh,, dim. de3h. à 3h.);
r\ muUe hiètàrieo'efhnoçraphique', un Jardtn hotantque (p. 211); nn ifuttHri
9 (iui., dç 1 b. à 31i.), etrKMf9«Mr« (pi. 90, B 4^ p. 319).
Le pididi du 0én#t (S^afiHiMcf ; pi. 26) , ëdlilce de 200 m. de
long sur 100 de profondeur , bitl en 1822 par Engel , renferme les
bureaux de l'administration centrale et des autorités constituées de
Itfmlciril<0(poin'latisité de rintérieur, s'adresser au portier ; pourb.)*
Au 1^ étage, la magviflque êoUe 4e$ ê/mue$, avec les portraits
d'Alezandrell, d* Alexandre m et de Nleolas il ; dans d*atttres salles,
les pOTtrafts d'Alexandre I^ et de Nicolas I**, d^anclens gouverneurs
de la Fiiilande , tels que BareHf de ToUy , Menchlkot , Berg , etc.
Llifttcl êê ^fSU {Bédhfu ; pi. 23), édtiee peu remarquable, com-
prend les bureaux de radminlstration municipale et de la police et,
tu 1*^, les a«chivie« de la'vlli*, puvotèf de 10 h. i flddi.
Dfrrièn lepatai*dQ Béna*, dans l'AlexandetsgsÉan, se trouve la
«uuiiMa êm ChtvaHm {MiddBmktUÊi ; ipli. 24) , ooMlniHe de 1Ô68
i Idftl pvr GhtewClii, dMt le ttylê italien. La iûlU du OhêwUiéri,
belle yôee mi 1^ dtage, ornée des atoMiries de la noblesse llnlan-
daiee, êsi le Mesi eé U nublssn» tient tes oéaaees pendant la diète.
Dans le vestibule té iioitun tableau d'Bkai^, tepiésentnnt l'euTer*
Hutt de U dMt» pal AlMmdf a II, le 15 aept Ii6d.
|H laa pla«tt da Sén^t pail an N. , patallèèaasant k la rue de
I'Umm^ la. nnKlîiaûiAn (li6kBiai§aêmn^, remarquable pat ses belles
eenstmettesB uflavas. An a* 6 eit la Bim^tm dé FimUmdé, £n lace,
sut nn« #inade pftacn, la neuteHe maUan dêê Etmtê (Stindaelmaet;
pi.28)y nebnviée en Iddl, pont le «èer^éf lu beurgeeisle e* lee payaans
(▼. p. i&è). Au coin en la Fradsffataa sont les nreliiMs de l*Etat
(Stataarltivêt} pi. 37), tnnMMift là dn Sénat en IMK), dans une
eeiutiaoÉion dn aifif de la ranaisaanoe, su« les plans de O. Nf8tr(>m
(fiaible t. h Jeva, de 41 b. â 2 b.).
fUà suivant la rue dn rCnlen au N. de la place du Sénat, on a
par In bqlle kébUéM^èpêé dé i* Unif^tnUé (pi. i)^ bMie de 1^6 a iddô
À f . Jinôll» #^ 4«1 x^itéimé SA Vf230 ÛOO .yobMne^r £lle nst ouyerte
dan^U «Nn«4a midi à 3 II ; dj^raptlfavueam^ seultmiintlen lowcr.
«t éimMf Pu iplms cdté, Vhàjf^tol mUifaité rum^ (pi. fi) ; à dr.,
U »iéi^ 4i^ gféptm (pi- Wi^U nofiVéllt ^ Im vieille clinique,
UniDMsgittaîi, 35-37.
K«pnia»A*i%?iD«, nw.«^ d'oidinaim Jiri^i»«^mt (pJLB2; bW*
i i«fu4»^«llul<i«S^4 TW) é fon an^ée an face da U ¥i^llie clinique.
€'#f|.4Uf >eUe p)r»»^i4t» txss fréquantéti, »yec un trestaur* (p»207)
si 1» ptfliûuil ^^««^oppen. Goocert souvent le soir #p été»
Cnnl aanei <daQâ In »n» dn l'Umon, n"* 44, que se titonnre l'antiée
du Murdén^ bOéiUfêeéé^ runlvetsité (Butnnif ka Tridgteden } pL 5),
agiiMWMiPt *H^ wr U bm 4* 7#lo et qui a de!» or»u|;/srifB et
des neoif* {tmm^és l0f «i»rdi et vnadr. de M b. 4 i b-, le din>. de
2 b. 1 9 ^ùf Afi N. iM f|tubw«s d» fierfhgll, de PmrnnM^Qd et
de M^itfMr m l'on pan^ «Haïr «o tramway.
En partawt é IX d» U pU»» du Kar^bé (Salutorgjt) , vn passe
212 IV. B.^. H^SlNOPOftÔ.' Pmte drVlrika8b4fi^.
sur un pont qui couvre un cânal reliant les deux 1>tà$fn^ du port,
et on «rrive dans le faubourg de SKi.xvi>i>SN (pL 6 3)* \^yL K. est le
bassin ou port du Nord (Norrabamnen) , où abordent le^'VatiSseaux
de guerre.
Sur les bâttteurs de Skatudden se voit l*éffUMj» xiUMie 4f . VAs-
•omptioii {(hupensky-Sobor ; pi. 11), nomopi^ d'prdinaijce i» «nou-
velle église rmsse» et aobevée «n 1068 sur ies plajis de QorDO^taîev ;
ses tours blancbes et ses dômes doiés birUlent ai^ loin. En £ace, la
MonnaU {Mynthuteti j/l* 19) qu'on pfut Tislter de 11 h* à 2 h.;
la prit4m du lan (Lanebi^fcto^ et, à l'^xtr6«nié,\de,|Ki«9igf^ijb|9 terre,
de grandes casernes.
£n prenant aà â. 4e la piftoe du Msûrofai, oh pasfti par rUhlonsr
gatan, où se Toit.au n^ 20 lé rbmaffquable-mtés^tfKAnoprafKAsçtée du
€orp» deê étudiante (^mvcrt les ilMibr. et lOBâi^'de 1 IkÀâiu,; le
dim. de midi à 3 b<; entré^ Ô6 Pw), à Ve^U» cdiemAnd&i^.^, au
lycée ou éeêU naihnùlé médaiae, puis 4 i^obmrw^oirtiastréfiièi^miçue
(pL20; Tue étendue), qui «et ouTeit le jeudi damidâ à 1 b., et on
arrive à V^H$e eatholiqwt (pL 15), qui est à» 1860.
Le *pftre d'Ulrikaslarg, égaleâvenl tkppéiéBmmtiipafiôen <^. B
04), forme Textiéiéité ée.ce qtiatitier (on y Tir auMi en trsmwai^ ou
en cbaleupe à «vapeuff). €*est mém» plutôt UBiitoKo«i|F de Biiisiiig*
fors, car 11 est rempli ée.Tttlas. A Texteéirfité^iBi setronTa un dèa"
blii$einenid€h€iifw (batns de mer eft d'eaux Minérales), «nrec «■ bon
reata!arant et où il y a sowfent cekioeH le $ott et un tkéilre d«& Va-
riétés. Dans la partie IL, Ôstra i|iiiniitp«r]Bén,> n^ 17/ la gaittU: Cy
gnâuf, avee des toiles de pein^s^modemeg (yisiblSide iO ïsÀ^S b.).
— On 41 uii« jolie yue da l'extcém^ Si de la pâr^squ^le: à gs, tout
près du continent, l'île Degerô, puid celle âe£lcMkiJUneneftttnÉ[toupe
d'Iles plus^ petites, i|ut^€fbi8 nommées Vargsk&ren (îleB>du/Le«|^) et
qui feni maintedant partie de la placiB toiU^à»8sèè^H]frpi{fJ^%
Diins la kaéenrgslan, au B., ïttgi^àML Mp€tia^Mf%i¥pikMiïlirvLT'
gi^a sjti!kbii«et) , divisé en ptfiillons. A tsôté; la eotë^'énha-
tailPon dt la ga^âé (pi. 7), où 11 y a, dans là cou^j An ibontLAient
érigé aux soldàtii^ annote morts dans là ctetaiiti'é guette V<nàtre U
Turquie. Dans une rue voisine, la Ricbardsgatan, n**-^, la'MbJio^
thlque f&piilair€ (Poikbibliotheiet; pt. 35), iitt bel^flëé." Mie a
une salle de lecture ttès fréquentée. La rue suitanCeVIaHSgbérgs-
gatan, conduit au S. à la ntmiyêlle égUée hahérietf^ (pi. 19), édifice
goth. â trt>i6 nefs et deux tours bautès de'T^m. , Kcbervé-eti'lSdS-.
Non loin- de* le, le patAt de p^mpiisrÀ, bftti' eai8924ai«êiina tour d'où
l'on découvre lià^àste paninrtfmà:;) il est oiivehpt^2^43i»..<2§P.).
Le quartier neuf j^lus à rô. éHt traversé '^ki la ^i^lilî^ rAede
la ville, le BouLBVAbb, qui est bordé d'arbres. Entre cette rue et
rAndreegatan se trouve la ^eùle é^iité luthéri&rMm (pL' 12^ qui
est entourée d'un jardin, mife a un bel 6rgtt© et ù^n tableau d^utel
d'Bkman, qui représente le Clirist bénîisant les enfants. Au 8. de
DjuT^rdtn. HELSUiefQRS. IV, M. 90. 213
iài m le SuidTikfftoigtt » U P'OlyUehnikum (pi. 22), qui compte
enT. 30 piofetsems «t 160 to4i»nts. 11 y a une collection gtelogique.
Le ctMMNcre Imihérim^ eel «k«4 M N« 4e le LeppvlkiKaten , et
1« etMMf^trre T«Mie «a 8. de la m4me me. Il jr a dans le piemler une
pelKe ^hapMê ei qnelqiiefl mooiunemta remarqwablee. Les deux
cimetières sont eépaiée par la lenle qmi mèfte à r<M<<< d'aLUné$
(LappTiks fljoklias), bâtiment coloital près de la baie de Lappviken,
ntoué d'8B grand parc et 4|iie l'on ne pe«t vie iter qu'avec Faotori-
sitien dn divectctiT.
La Heniikegatea (pi. A3) aboutit à la porte d'Babo, d'où nous
arrlTOBB au HjugArdm OQ porc de TWi (2 kll. ; voiture, 1 M. ; tram-
way). Ost une promenade toute moderne sur la baie de Tdl6 ; il y
a une grande sene (rettanr. Alphydàanf v. p. 207). — Tôlo, une anc.
sucrerie, «et devenm tm faubourg de Helslngfore.
Dans V\i<^ de X^gludmai^ (traversée en 10 min. de Norrabamnen,
toutes les '/s b.), un bon restanr. et un petit jardin loologique; Joli
coup d'oeil sur la ville du point culminant de Tfle.
EnviboHS DK HCLSIXOTOBS.
Lei enrirons de HelBingfora né •ont paa ausal beaux que ceux de Vi-
bovf «t d*lbo. P^oHant aae exeuMlon à travers VûrékipA ne manque paa
de cii*9e, ««fiOQt dane la diveetlQ^ de Bo«|ft. X<es Uta les ploa frequen-
téeepar lea babiiaats de Helsinid'ojn (bateaux à vapeur, y. p. 906) sont:
au 9.-S. celles de KnékUn et Brmndifholm^ la grande fie de Dtç^rO, qui a
einq stat. , k Tntbotm , Uppbir, TammelMiad, Btansvfk et JoUas; puis
celles de vâdd^ Stmpam et vUUmçt^. ainsi que divers points de la terre
ferme, tels que BSrl^nêtt BoAp, OuUrutmdom^ près duquel est BJOrkudden^
qii*haUte le poète %. Topelins, et ÊHktndt, sur la baie de Sibboj — au
l<r.O., A>6det (petit bôtel), à rextrëmité de la baie d*Esbo, et plus loin
le magnifique arehipét de Bir§aia. — Par terre, on va au K.-E. à adranâi,
oh se trouvent un excellent port, une brasserie et la prison de la ville,
et à Oummelstaden (p. 306) \ au K.-O. , par la porte d'Esbo , à UeJUtns et
à JfunÈutât, séparés Tun de Tautre par un petit détroit^ puis à Dràsiàndo^
propriété de la famille Karamslne^ avec un beau pare et dlmmenses serres.
A 3 kil. est Svtabor^, desservi en ét/6 par de petits bateaux à
vapeur qui partent toutes les heures du Sodrahamn et qui font le
trajet en Va ^- ^^^ron (excursion facile en 1 b. *f^ ; on aborde dans
la St«ra-Oster^Svarto (p. 214). fin blver, on y va en traîneau sur
la giaee. — Pour visiter la forteresse , il faut une autorisation du
commandant, et l'on doit exhiber son passeport On y est conduit
par un soldat.
STMkbMTf I Viapori) estun place forte (env. 900 canons) et un port
militaire, le «Gibraltar de la Baltique», avec 1000 hab. et 6000 hom-
mes de garnison en temps de paix. C'est là que statioiuàe une partie
de la fioifee russe et la ville a tout à fait le caractère russe. Les for-
tilicaUons se trotivent sut une chaîne de sept îles , reliées par des
ponts, qui s'étend sur un espace de 7 à 8 kil., de celle de Sandhamn
au prom»Btoif6 dtJirikasborg , et qui aboutit de l'autre côté à la
vaste baie de BeCêinç/oti, L'île de Vargâ est la place proprement
dite, avec une école de matelots, des arsenaux, des magasins d'équl-
piment, et 3 d^ks, dont un gtâh^ «t deux ]^ité, «itii^» fun derrièr»
l'autre et creusés dans le r6(;àer. Tiennent ensuite Stofa-^Ôttef-
^ariâ, au K.-^Bi de Vatgir; X4{2a^«ef»S««N^ et F^gt^^trcH^, au
N. et et «u N.-0« d-e Vaigo» Le fbft le plUs t^nsid^nble) ^cAui de
OuêtaPMvârdf «si au Si de Ytffgd. ^ Il y é<én outi«'l«8 Mm ftittt*
fl^es de LânpSfn, tm N.-'O., m é' Aéexmndeft& , au 8«*-£., l^tme et
Tautre isoléee.
HitToiiB. Atpfètf la paliE 4'ibo, ea 1713, Lovfta, Sfarthatiti (p. 905) et
Helsingfors furent fortifiés pour protéger la partie de la Finlande qui reatait
aux Suédois. Les îles dites Vargskaren (p.2i2) furent tran6forinëe«| en 1749,
en un port fortIM, sur Mi plafls da'Mé^aréeUal6iiraUBVit^<V. ai-ideêsôus).
Le plus <jttffi6ile ne lut pad 4e eouitruiie las reiaptplls hf^t^^flfijfi m^ maU
les doeks* — La forteresse fut cernée par les Busses en'18C6 at tomba
bientôt en leurs malnS, grâce à la p^étéiidué traliisoà de l^amiràl Cton-
«tedt, q«i eommandait la ]ilaee. La flotta alglo-frânftiae, dut l^ttaqui
les 9 et il août 1855^ réusAit aai|||emen.t à iaeaiidier loua les MtiKMats de
Tintérieur. Une tentative de débarquement, opérée an même temps sur
les ilètf de Drurnsd et de SandHamn, ééliôuAf mm, et Ta flotte enileiftle se
retira te 14 d« même mois. D^aiattas ou^tfraffea oÀt été ednatn^tt depuis
cette époque.
Dans rtle Stora-Ôster-Svarto (v. ci-dessus) se trouvent l'église
gréco-russe et la maison du commandant. — Dans Tîle de Vargô est le
monument du comte Ehrensvârd (v. ci-dessus) , érigé en 1788 sur
son tombeau* Ce monument, dessiné par Gustave tH et modelé par
Sergel, se oompoe^ d*«in ^o«)i«r de gt9^nH^ «tec i'afmtftsre «n Inonte
d*un vaisseau et surmonté d\in ttoplié<5 d'alu^ôities. ïitscaftptîoh
principale: «Ici repose Ëhrensvard) entouié de ses «ouvres, la forte*
resse de STeabeorg et la flotte».
Dk HBLSiKePORS X AAKoÔ; âCmtl.^ chemin de fer. en 9 h. 1/4» P^^^
16 M. 95, ID H. 20 et 6 U. âO. — Jusqu'4 Ht/tiHçé (59 Kil.}, où l'on eHange
de voiture, v. p. 2(W. ï)*at)or4 une contrée uniforme. — Sa kîl. Itotpi. —
109 kil. irumtMla. — 1:913 kil. UJà, gros village (k 4 kil. de la «(àtlon \ 4ab.)i
?[ui a une église intéi'esâanie et ditué ^ur le Ute ^u même nom. où l*on oeut
aire de belles exeursioos en t>àrque et à pied, par ex. (k pied), i 1*0., à JOrtfy-
kylà (18 kil.), d'où Ton peut aller à la chapelle de JSamtnatH^ qui renferme
le tombeau d'B. lônnrot (m. 18tt; v. p. OT). — 143 kïl. MàtHâ (buffet).
La gâte est à 4 kil. Au'eAâteau de ée «Mm, à lafAMlUê lioMv de Liader,
avee un baait pare et lâs plus anataïuies.forgaa de ilai Ji^iala^da, ^ 15Skil.
Kariê^ stat. d'où Ton peut faire quantité d'excursions: à V\>., par BiUHis
(2 kil.-, cascade) et Pojà, Jusqu'à /VIJMrfs fl^kil), 6Ù il ^ a dé grandes
aainéft (eiaivH et fe»9 ^ àtf 8., è Snappèf^und (9 kil.l, endrolf dtttfi le Tèfahiage
daqwei aont lea carieuies innnes da vieux eh&teaiiide B^u^wç (««berge
du club des Touriste^)} puis à TE. à Façetyik (32 kilj, où ii 7 a ûes
forges fondée* eh 1646 et maintenant à la fafnillé Hlslnger, avée un «hitean
sur un rocher de granit au bord d'un lac, un parc dans une fle^, -êê gMndei
serres et une orangerie, et epAn à.lâ||A. (wkil.|.T. Mifdmnniijft\'i^ 1^
chemin de fer traverse ensuite une jolie. contrée, en passant sur d^e havt^
remblais ou au pied de collines boisées.
174 kil. Xkéflâe, en Éun. JbnifnUadH (hdt. : SitMàièt; Msikur.i JAifptfa,
au port)> ville de SOOOliab., i^ Une lafl|iie détenu ^ui a'âft anhen eu loin
dans lama'' Vieille éelise massive possédant up^blean précieux attribué
à A. v.aû Dyck, probablement rapporté comme butin de la guerre de Trente-
Ans. A la dôrtie de la vili« k TE., le BMtfi^keà, hiuletH* dVÂ Ton A
une belle vaa d& la mfer et de sa eoilvomie dftieé; ^ ^itam tM«« CÛMU
Rasebofg (Y. fti-dgssHB), 4 à« Jl. aller et rptour,. «- Bat^ Kv*P- * A)ls par
sem. (Ô M. 90) d*Ekenas hlngâ^ par le beau Êardtund} puis à Helsinafora.
ta vole traverse ensuite, su* tiii long pbni, la îar^é 9atë âe foji
TAVAerrxHiTs. ir. m. fh 915
be«a MApjd'œil èa 1» Tille ai da 1* «er. — 188 kil. iappta. «nr mne éirolta
Ungua âe terre. On petit aller en dh., en barqne, de là haie aeLappvTI
a la ^sfPèlle éa Brtmarf, mne dei pHis Wilae de la Flahméa. Voa loi*
4e Br«*aaf, la ekêteaa da ilOaU, daw la Hyle Mflaia, avaa aaa faléria
de peintiure et ma baaa pare» aa comte AmiaoT. -* Pni« naa «oairéa
couverte de m>lf et de rochers.
207 liL kaafli ea Aon. U^nkotUmi (hôt. ; Oramd-^M^ aa bord de la
mer^ ftm. MU*u€^ bka aoaimée, ch. t. e. i M. 85 à 9 X. 30l dÂ). «0^.. dlii.,
de 3 iLl/. M b. 1/s, 3 IL, peae. «Mt U eb., 10) X. par moU), yllle fondëe
ea 19)8 cUOÛbab.)« «ur une laname da terra •ablonneuja qnl «*avanee
au loin daae U mer, à rextrdniité %. du «ontineat fialaadaU. Il 7 a des
baiu da mer trèe /rdqaeatde. Vue éteadaa du Drotiaingber|. I^a ville
fait une importante exportation de benrre. teâ (ortilleatione âevëef là
par Qiuiave VEL ont ëte ddmoUea après la prise de Bomarsand, en 185|.
Pierre la Grand Tainqait lae BaédolU prie de Bangô en 1714. — A 7 ktt.
au S., ma pbare, êvx une ik. .
Bmteaux h vapear pour Bilsingfors (p. KS) ei pour Abo (p. 9tt), presque
tons lei joaM en <td. -^ ^ar Stoekbolal, tri^t ea 19 b., poar M etdO M.
Avaat la aébatqiaèmeaa, laa vayafean ceçaif aat da naavaaa laara aaasa*
ports qm*oa leur a denutndë à StocMolm (visite de la douane à oordj.
On peut anasi prendre à Stockholm Âes billets et rbemin de ttt pour
gt-PétdfHfcani^.
SL Ita HitaiiigforB à JU«»
775 kU. Caaaia «a rta. Tralef d>ar. S h. >/>• ^x' 91 M. 39, 19 M.
85 et 8 H. 66. A Tmêmmuê: WÏ btL, en 3 b., pbot f M. 86, 6 M. « et
3 N. 75. Um Vig^m djfecte eat aa MfStntetia», — fiQt$%^ # ^^^tnt (pré-
rérables au chemin de fer), ▼. p. 906.
De HeUlngfoiv à RiihimSki (7i WDy où l'on change de voiture,
V. p. ^207.
On entre enanite dans le gouv. de Tavastehus, qui est fort bien
cultivé daaa aa partie aiëridWnaia. Lee babitaats s'occupent sur-
tout de la ««litir» d« fin et de TélèTe dtt bétail.
80 kil. Byftylâ, — 86 kil. Leppâkoiki. - 99 k«. Ttftertgr.
lOtkO. fhtnttêlmft (en finnois, Itàmeenlinna). — ftôtiLs: nhadê-
hôtel (et. t. e. 8 M. Idf à 4 If. flT^, déJ. 90 P., dtfi., de 2 b. à 4 b., I M. 98);
Larêêtmê H0UI (eh. 1 M. 60 à 3M., b.dOP., far «dj. IM.i t X. 88^ 8^ d^.
1 M. 60 à 8 X., éjti^,, de 8 b. à 6 h., 2 X. à 8 X. 60). - RasTAuaAMTs :
du fyéêf ; du *r0re^ surigat en été. — FiAcaas : pour la gare et pour
le parc, 80 P. I 1 b., IX. 85. — CaAM>tPas I vArava: plusieurs fois le
jour entre Ja viUe et le Pam.
TawÈtHehuê «et him ¥1118 d« 4400 hab. , fa«dd« en 8699 Uh peu
plus an N. , et transférée en 1779 à VehdrMt actu«I ; «Uë «^ pett
comm«f^kfil«, ittais'dàlis un jDli 8itér, atrr le Vanafaifëài, t«i B. des
hatrt«tit8 boisées dit tiàHdma, L«9 édllltM lei |rttt8 teni«f^tiabl«s
sobt: r^MM/btUè en 17^9; 1« hdtiveau ifefe 8nnois et le ehâtmiê
de Kronoborg, an N. Ce cbâtéati, him eonsetvé, «te« d'énor8A«8
tours, eonstttiH'en 1149 paî BifgéV JTarl, fut pour un temfë la fési-
dence du goirvetoMl}' der Ift Tà^teafle. Il fui agrAttdi en 1059 ^at 1^
duc Jean, détruit par le feu en 1669, mais rebâti en 1660 et s«H
maintenant de maison de correction pour femmes.
La principale curiosité des environs est le Parc , sur une bau-
2i6 IV, «.. W. TOJJAUâL i
Usai bois^ qui domine le YanèJaTesi. . li 7 a des jp^vill^iw et des
ruinés artificielles, et l'on y jouit d*une vue magnifique, — pu? la rive
Ë. du Vanajavesi, à 2 kil. au S. de la gare^ le -vmiige d^ Vànà^
qui a tin« vieille église remaïquablcr. A 4 kiL àa- N. da:la gare
(voit. 4 M. aller et retoury, le bieàu cbiteau de Karlhetg^
Excursion intéressante, d*env. 3 jours. D^abord en bat. à vap. (4 fois
par sem., i M.), par le randjattiX (y. ci-de^svs), à JlMtûétà et en voit,
a f&lkâne (20 kil.), sur le Mt^laveH, oh Ton va ieatsi en barque de Fottto-
kaM^ que dessert un bat. k vap. . de ^J^TâStebus*, et ensune au détroit
de Kahanto. De là par le Xattgamla-Âty étroite' iâoata|Dé entre le lAi^el-
mSve9i et le lac de nûine^ k Tan^e Iff.-O. duquel est Ifnlarfafa, qu^abita
Catherine Minsdotter (v. p. ^19). Sur le Ktrehber^ et le Kafterbetg^ il y a des
tours qui offrent une vue magnîJBque ; on eti- f¥o«iYe tén 'elefs à Kaivanto
et k Huutjarvi. On en redéseend psr Jfa*$ritMrlft (àub.), d*èù Von gagne
ffaUinm€My station de la ligne â*0stennyra-Va8a ifp- 33i!9, <ra bien Tammer-
fors (21 kU.^ p. 223), en passant k la belle é^ise moflemé de Meuu^.
' La ligne de Tavastebus à Abo longe a i'£. ïe Vanajavesi» Les
montagnes qui la bo>tdent sont plue basées quA eell^s d« i'B., mais
le paysage n*eh est pas moin» pittoresque:' '
115 kil. Parola, village sur le Vanajavesi, avec uq cuap d'ét^
des troupes russes. Au milieu du cbamp de manœuvres, un monu-
ment , le lion finlandais , en bronze, érigé en souvenir de la visite
de rempereur AUttikiâr* H/ cù). iHMâH IBfl pdii* au N. du viUage.
régUse d(» MattiJ^, qui a de vielUea peintures pauriil^s remai-
quablei. — 129 kil. Uttcda. -^ 136 kil. KmufUa. .
•147 kil. ToiitLkti {buffet) j ûu s'embranche la ligne de Tammerfors
et Vasa (p. 223). ' . ," .
Le chemin de fer tourne ensuite attS.-O. — 166 krl. VtiHata. -
180 kil. Fors^a.
 9 kil. au '3., le bourg de Tùri%<k '0(X)Dhab.), oii il y a une grande
filature de éoton, devant laquelle «e voit un baste eoibsaal dna Ibndatevr,
Vahren, par G. Buneberg (1887). .^ k^ kil. de Forâsa, Jtf<M<<a(a, où il y
a un iosiituit agrieole.
. 189 kil. f[oivi8to. — 199 kil. Ypàja. On est ensuite dans le
lin d'Abo. — 209 kil. Loimàjqki (buffet), station avant laquelle
oïl traverse la rlvlèare du même nom. •
Dé Xoimijoki patt une rotite qui traverse le Satpatuitelkà^ hantear
s'étendant au K.-O. Sur la rive g. de la rivière; elle mj^ne à 5dQlyW, snr
le beau lae PifMifârtif ptris'elle passe au Kôyiiimjàrvi, dans lequel il y a
une île où la tradition place le martyre de St Henri, évêque d'Upsal, apôtre
ée^la moftiade; ellihtmverse 'leftdnttéiveJde KQn9'(pjâ25> et, elle aboutit
i^joraeberg (eoy. I^O.WLî p-IKU)*. / .
La contrée . devient ensuite de plus en plus mp^tagnÂose. la
voie ferr4e traverse le Balpausselka^ Buis les;ha,UjteuE6 s'abaissent à
partir de JCarinah, et alors cqmpii^lice'.Aa partie 1a plus fertile du
gouv. d'A,bo et de toute la Finlandiet - ^ /
219 UU Uaim, - 233 kiU Kyrô, - 246 kil. Aura, - 257 kil.
hiAndo\. Le chemin de fer suit w^intena^t Jusqu'à la fin les boids
riante de l'Aura^ — 276 kil. Àbo.
F-*-*.
k%ùf en ftiiD. TVrfcs, dm ntééùit T&rç, c-i-d. mareké.
A rAKKiWkx fak mjm, Il 7 a Tiâite de« bftOC^' ^ bord^ et Toii demande
lu paMeporto. Lee hdteliert ae cbargeni de« formaliUs powr le« pMse-
porta : à U police , 3 X. 4 à U chABcellçrie du c onvernemeiit^ 1 Jf . 4Ô. -
La aAXB ee trouve à rexirémité X.-O. de U vUIe^ flaere (on délivre de»
munéroe) pour U Tille, 75 P.
Hdma : *Pk€t9ix, pUM AlexaaéM U^tJtMdevaWifeiK prèe du débar-
cadèn daa iMàeMuc; J«niv4ya|ol«/tel, à U gam.
RMTAVKABTe : ^SampaUmmo, en ët^, dana vn joli alte « aur le vanaat
d'une eolliBe mu débarcadère dea bateavx^ oà il j a concert plnaieura folt
par MmjJtee s lÂi TMdlTc (dtn. 9X. 00), ptaee Alexandre ; fur le Tèrd-Bérg^t.
- Ion de 'fiilai Af^p<», pfèé de la mwtcc •••Hent (p. 990)i Mmâtmà
Prnmmmtltu^ «Me l^Oe de Biinaftlfr (p. 80Q: |>al. à Tap.>; l4iU* BoekMmm,
daaa nae Se du détroit de Rnnaala (bat, a TapJ.
CAwé» tn klritBKMiMB: ^UneUam^ dans le Jardin de la place Nicolas;
£eMra«i», HyUuidHatan, 9.
BAtw: TmlllMaaiofie», f^ baina de aier à BoèfcbolaMB.
V^omm : eoniM «m bien an pam Knppia, A) P. 4 A Tbaure, avec artét,
lX.{iOj a«na anêt. 311.^ de nuit (min.-B h.), la moitié an aua.
PorrK, à VAfaUlemihniet, plaee Hieolas. — TdLéeiArnn, Ryska Kyrki^-
gatan, 19. ^ rmiê mut nkmmmrs Jtftkau KftktéàHMt^, 84.
Basqpna'(4wv«Haad»10h.è9b.)( «MMéktaiO, Stf luwitoB, 1S| Fdrc-
•tayeeitaiii', Veatra Auragatan, 1.
ConavLATe: de #y<mee, Veatra Strandcatan, 5 (de d b. k I b.'et de 4 b.
à7b.); da B»lj7ft«t (d«eb. à Ib. et de 4 b. à 5b.>.
BamAox A TAma: four let rdduea (2ft P.), - AomoIo (90 P.) et Midi
iTurtttjrmef (40 P.X toutea lea beures^ pour ifoa^^i et BtMngfon. t. p. 906;
pour Sl't'éenibourgy par Helsfneforf, 4 fottpar aem. ; pour ^««ftAel'm, 4 fois
par sem. (16 à 96 b. -, 88 el 36 if . : r. p. I86)t pouT Aal#, 4 foia par ««m. ;
pour jrddeiidai, t. lea J. en i b. 1/4; pour Jvpfiod «t j^driN^orp, preaque
t. lea j. i pour Ulêâborffy 1 foia par aemaiue.
P«iircTFAi.sa cintoiiTia (i/^ jomniée) : Ift eafbétffile'', TAIcademlbuset ;
le Oiftleam ^ le< ¥àfd-Baitat.
Âho (pr»n'. «0id»)6it ikii« vlllb de 34 000bab., stttt^ dans
des ba«-^Mi<lif au pied au Mamuélkë et BUt la b«ée dn OhéHtau k
rembofaèbmM de r Jhifa on Autafdki. 0'e«t rant€4 eaj^tele de UFln^
lande, le plue i4«(ttir Tille êù ^ys,'la pl«e remarquable eu point
de Tue hieUrtiqne; la seoende peur le pofnilationf la rdeidenee àm
^wHaméwr du fân «t^de rcrbh^vé^ue' de la fiBleiide el dep* 1699
le siège de Tune des trois cours dé ^stie». Elle a dear ïjoUs, ime
éeole aatio», dtt« ^le ibdtMtfietle erene-lifltiteMon de soûrds-
maets. I/ilBpdtlaili«n y éew^iid s«ii«Mt kd •objeti aiMinf eétUtis,
le snere^ le easféy leeél| l'ekpéMtHn r Ie»edr4alee) leefafines, le l^f,
le bel9, lee ebjete en Vais-' et lebeulrè. Lés netiiee de Ibtt tonnege
abordent iBoekhélitt; iM^dMinlIertf dé eonttfMtioti d'Àbo/snr Us
b<Rde de PA«fïi, de fbnniekettt pas «eufeeieilt dee navirèe mafohdnds,
mais eneôre des Tâifeseaux \de |mevre<
HiaTOisB. Abo date de Tépoque où lea Soédeia et leébUatiàdMtte
prirent juied dana le .t«M,(Uff7>« époque à iMveUe He ebâtesii (9. 318)
aurait été construit , par JSJric Iç Saint, conquérant suédoia.. ^La ville,
d'^aboi^ peu inip<nlànte\ pillée et brilMe pltnieure (bit, ab relete au
xiue «^ £.*dlrêaae Jf agaaa I^r iomveHea la eaftbdAaal»^ ^uÉtdat.aobei;^
en 1300. Maia la Tille fut brûlée et U^ caAbédrala piUée^dèa 1313 par les
^ossea. Abo proapéra enfin à partir de la paix de iHôteborgvCo^elue
en 19fe8v lea Danob pHrent la' ville ^ la mirent M sac en 1609.^ Elle
«vait un eou^eaifde dominiealns, fondé en 1349, q|ui dlapAriit an temps
218 IV.M.fL ÂHO. Château,
de U Béfwin*) m%lf U relief «e# éfifAop^le . y lill 4nM«^>v«# ^o#/ 6'<»t
depuis 1817 un Archevêché protestant. Gustaye-Adolphe y fond* en. 1630
un eollè^^e, que Christine ,éleya %ii rany d'école supérieure en 1040 ei d^où
sortit 1« eflebre université d^Abo. C^est k A^b qoefut eoneIti9, en |749,
la paix qui termina la g;iierrè que la France avait suscitée en 1741 entre
la Russie et la Suède. Le général russe B)^]|)âwden occupa !• ^Ue et
le château d'Abo en 1806, après la chute de Sveai^org (p. zl3). flho et
tofuie la Finlande ferèut'«é4ïs en 1809 à 1% Stnirte, «< le siège dé l'ad-
ministration fut transféré à HèlsingforS en f61î, ptris IHitiivwrtiM, «pvès le
tarriMe inoandie de 1697.
L» ville ft ét^ reconstruite, j^Tftk, rtnceniîle dei.327, «ni »X> ï^ou-
v«au plaa, avftc <|«i mm dc^Uei et Uxgea- iA vieille tUU était
autreflois sur la if^» g. d« l'AtïTa; anjouril'h^i les éenz Ti<f«9 sofit
réunies par deux ponts et un tac à vapeur, et la rive dir. 0ât bfttie
comme rautre. Les faubourgs de sont étendus jujsqu*^ X»Ul Hi^l^Us,
Kuppis , St-KMkB» Èi âtor HâikkiU. Le cfHitm àt U clceijifttion
•8t aux envlTOifts du ';>on^ dé l^An/rû. Là se tfouv^ , ^nt hfc ti^e 0.
de I> rivière , Vhàtel 4e vilU, qui » un^ l>eUe sitUe pour JUas £êtes.
Près de là est la PLiiCn Albu^umui (AUsafMl«r<ior0i«^^ où «e Sou-
vent le tkéiêir»,' VAÔM 4w Phénix ^i V^Hèefr4eQ>^^UBê, %«i a des
tel^lçAU^ 4u pe^n,tre Qodenbjelm> . \
La Slottsoata^, eu rue £{<« Ghàuau, une dee pm«ipfUes, qui
8«it le COUTS de la rivière, «enduit au ck&teau 4'Âbo« il y « de
beeut ine|;ft8in8 et des Jardins d|ts Vc9tra ft*'plana4én. Dus loin,
elU pe«»e à U moMori'ip ùm^ecHon^ qui est sur le i»op1îde JKukola,
d'où i*0B a fme b^lle wo.
)> eMtfM d*JlV<Oi, à 3 )^n., est. une vj^stê.et U)ur^A constni^ion,
composée de deux bâtiments parallèles we^iéH «ux extrémâilifie par
doux 4ettm cméi» «t l)4l6e«u II. it, ét4 bâii .«)n iâl99. O'i^^it Mlis la
eUf 46 la FinlMUte eties.eoA^uAiftfkts^se.lleaant «pu?eAA 4i4pu(é>
Qmitê!V^Aâêl9t» y 4éî|QQr«a >en i6i4 el oe /ut piup ti^id U- iéeûto^e
dtt gpuver«ei]jr Fiewe Boeli^.. A r^n4éni»ui} «e tmiive le fi|t4f^e 4iSi^i^
rl9«e 4^l4^iJlïie,(.qist iee|Demeriiui^l«:.(eiit<ée., le» Hm^ «ilijQUfs de
téte.de,iêidi i^b^ ^.p.)y,eiiU '«io]|«t(o«,:^e,;^IV;,dft SwèAe lut
««ler»< pet M» frèM /eeiii<4d09rtl57i)w,
iL'dBfSA^S«m*ifsrr6AiirANi.sw lu mPH^iJ^-àt l'Awie, e^ ietuii où
sont UiiHipftrt!i«e /cbwiiMm^e leowifiiMMU^ etdMieMqpes e» «ù
eW>idettt aie» ^etoeux Àiv«pei«r^ pimi 4il ppiit oiMs«<bi^ikni$ 4i rdeisn^-
Ss. «lubveoA ee 4«4i mi N» et ioiun«pit.l>ieNit^à ilx.'4eiie VÔfi^Têr
Ajin^Oelifi, Miteffive. eu "^TAvAfJiierfêl cm û^i4fWPl^>rM«riK<;
kenletiCiOÙ 11 y e un jeU.peMf iiv»^ n». ««ttewre»!» /^y i«ni»f<(ne
deux bâtiments en pierre, le yh»§M»mi i\ffi^é nfivMfii l'Allé «0«
t#iur |ie«rljd«.fligiiMKau
Au pied duVIrcl-Berget, ^ans la SV^jçar^aVastntan, l'hôf»! de
U e<M^U^i!c(M»omi9«A< <2^ JF*«9M««fI^ fQn4i$^ en'i7'9f.,pom.feya¥is«r
i'ag«Uuie«va> le» ia»to et rinduelKi»* Il 7 a au lek-denalMmssie une
ezjtoHHtm pt¥maifii^H dHiiàvifitti^: > .
., Nen». retoumona. eu qu*i et ;iouk le suivonK jusqu'i le fi.Açj
H1001.M (WifcoUi-Torg»t), un© jolie promenade. On y voit 1©«û-
CatkOtraU. ÀBO. /Y. B. 91. 219
4e Porthan, rhistorien flanois (m. 1804), éti$é en 1864. Sur
le 8oel« sont de* sculptoret symboliques, des médaillons de l'évéqu»
TengsUôm et du poète Franzén et uue inscription en finnois, signi-*
flaat: « A celui qui a fait honneur i U Fiuiaiide et eu peuple fin-
lAudais, monument érigé par toute la Finlande.» Là aussi se trou-
vent le lyc/e mUdoU, dont la fondation remonte a 1630, et Vhùtel
de vilU. De Tautre côté, une tiatue de Pierre Brahé, fondateur do
1 université d'ibo, par G. Runeberg (1888) \ la cathédrale et rhôtel
da Gouvernement.
La ♦— tliédrnli (Domkyrhan) est une conttruetion massive en
briques de U fin de la période romane, consacrée en 1300. Kile
s'élève mi^eatuettsement au milieu de l'ancien cimetière, sur la
colline d'Unihanhari. L'intérieur , bien restauré depuis peu , est
aussi Temarquable (le sacristain demeure Gertrudsgatan, 13).
La ehmmt reaferme «a tableau d*aatel du peintre suédoia Vestin «i dea
fresques d''Ekinan : à dr., Henri, évêqne d*Upsal. baptisant les Finnois près
de la souree de Knppis (p. 290); à f., Tévêque Afneola, élève de Lnther et de
Mâanehthoa, offrant a« roi Ooslave Vasa le Mooveao Testament traduit en
finnois. Les petites firesques représentent des épisodes de la vie du Sauveur.
En face du ehoeur, le grand orgue^ d^Anderson^ le plus beau de la Finlande,
eomptaut SOOO tuyaux (18I9)- Sur les eôtés au ehœur sont des ehapelles
avee les tombeaux d'illustres familles suédoises et llaaoises. l>'abord, à dr.,
la clumelle des fVtts, fondée en 1678 par P. Brahé. La statue de marbre
d*nn enevalier revêtu de son armure est celle à*Âk€ Ibtl, général suédois
de la guerre de Trente- Ans (m. 16409. A edté, sa femme, Sigrid Bjelkp.
l>aas le eavean aons le ebœur reposent Ake Tott, Sigrid Vasa (m. 1633),
iille d*Srie XIV et de Catberine MAnsdotter (v. ci -dessous), ete. A VO.
de la porte latérale du S., la chapelle de la famille Stâlhandskê. A TE. de
rentrée de la saeristie, eeUe des ftiîniUes Ans et Kurek ou ehapMê de Eàmktu
(p. 323), la plus belle de Téfllse. Là aussi «est le magniAque sareophage
érigé en 186d en Thonneur de Tinfortunée reine Karin ou Catherine If&ns-
dotter, pauvre fllle de soldat élevée au trône par Eric XIV et morte en
1613 à liuksiala (p. 316). Les ehapelles ont quelques beaux vtffraux, par
Vladimir Svertehkov. L'un d'eux représente Catherine Minsdotter re-
mettant la couronne à un page suédois et descendant du trône appuyé
sur un page de la Tavastie; un autre, Ghistave - Adolphe au lit de mort
du mareehal Hom. Dans la ehapeUe entre la saeristie et le grand portail
dn y., le monument de rarchevêque Magnus Tatasi (m. 1453) et du pre-
mier évêque protestant, Mârtem sltftU (m. 1560). — La saeristie ne con-
tient plus que quelques euriosités.
L'AHiwftMtt, bâtie de 1802 à 1815 par Gustove IV, com-
prend les Sfppairtements dn gouverneur du lan , la cour supérieure
de luftica, la poète aux lettres, lee archives du gouvernement, etc.
B y^ a àtm» Tane. salle aeadéoiique (aula) six hamU-rêUiifê remar-
quables, par CmMktrg^ sculpteur finnois : 1, à g. de rentrée , Vainamôinen
joue de la Kantele, des hommes, des animaux, la nature enàère Técontant
chanter; — 3, à g., le comte Pierre Brahé et Tévêque Botovius délibèrent
sur la fondattou é*ime université pour la Finlande (1640); — S, à dr.
de rentrée, Henri, évêeue d*Upsal, baptise les Finnois; — 4, à dr., Axel
Ozenstieni Cait signer a la reine Christine le décret de fondation de Tunl-
veirité; — 5, ^%'t Chistave IV et la reine Frédérique-DoroUiée posent
U première pierre de Vuniversité; '— 6, à dr., les quatre Facultés.
La Stora-Tavastgatan mène plus loin à la porte de Tavast, où
est VhàpUal du Ldn et dans le voisinage de laquelle il y a deux
easemea.
E1TYIBON8. — En suivant rArseniigatan, qui port de la place Ni-
colas, on arrive à un joli parc et de là à *Xiippit, ttn cAfé-restâurant.
La nmrce St'HtnH, qui 8*y trouve, a une renomillée très ancienne -,
la légende raconte que c'est avec l'eau de cette âouice que furent
baptisés les premiers chrétiens de Finlande.
A env. 2 kil. au N.-E. de la ville, sur la rive dr. de l'Aura, se
trouve régliie Ste- Marie, édifice en briques remarquable et bien
conservé, semblable à la cathédrale d'Âbo. Elle passe pour la pre-
mière église chrétienne du pays , bâtie par ordre de Henri , évéque
d'Upsal, en 1161. Elle servit de cathédrale jusqu'en 1300. — De
Tautre côté de la rivière, Véglitt Ste-Catherine (St-Karins), égale-
ment très ancienne, et les moulins de Hallis.
La partie O. de la ville est réunie à l'île de '^Bulisala {Ruissaîo)
par un long pont de bois (péage, 10 P. ; fiacre, 3 à 4 M. aller et re-
tour). Cette île charmante, longue de 11 Ml., était autrefois un
domaine de la couronne, avec un parc, et elle fut plus tard la rési-
dence d'été des gouverneurs du lan d'Âbo-Bjorneborg. On l'a réunie
à la ville en 1845, et le sol en a été morcelé. Runsala est célèbre par
sa flore luxuriante et ses bois de chênes, très rares en Finlande. II
y a au milieu de l'île une fontaine, avec inscription en mémoire du
poète GhorSus (m. 1806), qui y demeura souvent (ChorSi kSUa).
Le restaurant Allmànna Promenaden est situé au plus bel endroit
des promenades (p. 217; si l'on quitte ici le bat. à vap. on peut le
reprendre 1 h. après pour le retour). — On va aussi en excursion
de Runsala ou de la ville à Lilla BockhoUn, port et lieu de diver-
tissement dans l'île de Hirvenêolo (v. ci-dessous).
Xxonnioiu d*ibo.
I. D'Âbo à Hang5.
BateauûC à vapeur^ en 10 à 15 b., pour 12 M. Départ du pont de TAura.
Après avoir suivi le cours de la rivière jusqu*à son embouchure,
on tourne au S. dans le détroit entre la terre ferme et l'île de Hirven-
8cUo, où il y a beaucoup de villas (v. ci-dessus). Ensuite on dépasse
la pointe de Xtfma, où eut lieu en 1808 un combat: eoftra Les SêèHA^
et les Busses, et on se dirige au S., puis à l'O., pour acrivet èl^
de Xawto, du côté S. Dans l'intérieur de cette île sont les nUmêéhm
château qui fût démoli après rintroduction de la Refera» ê»t
le pays et qui appartient aux évéques de Finlande depuis le 3f||^^
Les bat. à vap. pour fieliingfora paMent dans le détroit de
où est le ehâteau bien coupervé de Quû^, autselois ausi Fle^
maintenant aux Heurlin , et rejoignent la prenù^re lig»^ à 6am(
U baie de Peoaar (v. ei-deaBous). ^ . ■ ^^_
De Kuustdy on passe par un autre détroit, laisse à df. la pHt^
de RôfvamâSj arrive dans la grande haie de Pemarj en tessort entre
Karuna, à g., autrefois aussi aux Fleming, et SàndS^ k dr., et par-
coratt la passe qui sépare la terre fermrde'i'fle àe'K4iniio, la plus
-^rande de cet archipel , où il y a quantité de hauts fourne«ir et de
Eteurrianê d'Àho. iMIliliE. iV, H. M. T^i
/(HgM, U pku ianportante celle de DahMntk, A dr. le toH le
ffltgniique domelBe de Vetiankârt] pins loin, Lappdal et, à
rezti^mit^ d*ane Ungue de terre s'étendant au K.-E., Téglise dMn-
çelniemi , dans un beau aite. A Textrémit^ d'une très belle baie,
à g., le vieux château de Vuerentaka, autrefois à la famille de
Hom et maintenant au comte Armfelt , à qui appartiennent encore
ieux antre» châteaux voisins, celui de Viurila^ qui est moderne
et dont rintérieur est magnifique (belle vue d'une hauteur), et celui
d*Aiiiiim«, eentre d'un grand domaine et riche en œuvres d'art,
avec on tiès beau pare.— On remonte ensuite le cours du 5a2o, Jusqu'à
8fllo (Oàstçifveri)j bourg presque entièrement détruit par le feu
en 1887. On a une beUe vue des environs du clocher de sa belle
église neuve.
Le bateau redescend ensuite U rivière , passe entre Angelniemi
(v. ci-deesiu), a dr,, et l'île de Vartiola (a g.) et vogue directement
au S. A g. sont les forges de KirJakIuUa et de Maihildedal et entre
l«s deux les hauts-fourneaux de Tykô. Plus loin par le canal de
Stromma, dont les rives sont jolies. On a remarqué que l'eau de
ce unal est soumise a des crues régulières. Dépassant encore l'île
de linhy, le bateau aborde à Bromarf (p. 215) et enfin à ffangô
(p. 215).
II. D'Abo aux Iles d'Âlamd.
htê b«te*ttx à vapear (▼. o. 317) qui vont en 14-16 1i. d'Abo à Stock-
hoIa par lea fle^ à* A laad afcoraeat aa beaola à Degerby (▼. ci-dessous) et
même à MavMiainii (p. 933). — On peut aiiMl, po«r «ne exennion, pro>
Aier des petits bat. à vap. qui en font le serriee 3 à 4 foia par semaine et
vont joaqu'à Marlehamn, en s^arrêtaat à diver3es stations.
Lorsque le bateau est sorti des dangereux tkargardt ou archi-
pels d'Abo et a passé les îles de I^agu, Korpo et HotUskàr^ puis
les eaux da Skiftet, le regard se porte» sur une nouvelle série d'îles,
dont l'aq^ect rappelle les premières mais qui les surpassent en
nombre et en étendue; ce sont les Uei d'ÂUnd.
Les ÎLBS d*AjuAxd (Alànd»ka Stàrgàrden^ fin. Ahvena^ Ahvenanmaa)^
dont la superficie est de ltS8kil. esrrés, sont séparées de la Finlande par
le canal de Skiftet, et de la Suède par rÂIands-Haf, dont la largeur varie
'~'^^ ^ et 45 kil. Ces îles de granit sont au nombre de plusieurs een-
L mais 80 seulement sont habitées. La nlus grande de ees dernières
i prétendue itrre ferme d*Âland (Fasta Aland) , où demeure env. la
le la population, d^origine suédoise, lland. qui avait autrefois
>res gouverneurs et appartenait an diocèse d*UpsaI, dépend au<-
li du gouv. d*Abo-BjÔmeborg.
tê bateau aborde au bout de 8 b. de traversée à Degérhy, bour-
gaie% rtle de F^lë, et arrive au boni d^eneare 10 h. à Mariehamu.
hm petits bat. à vap., appmyant plue an If., prennent par deux dé-
i^Sri^éa du K. au S., celui de Lappveti^ entre les îles Brandô et
bge, et celui de DeUt^ entre cette dernière et Tlle V&rd5; puis ils
lé aux ruines de Bùmaranmd et au canal de Lewuirâm^ pour arriver
à Martotenin. — Bemannad eat une forteresse en ruine^ sur une langue
de terre ma 6. de Tîle principale. Elle était inachevée et ne eomptait
eneoie que 90ÛO hommea environ de garnison , avec 109 nièces de canon,
quand le bombardement en fut commencé Le 21 juin 1854^ par les An-
glais, sous Napier, bientôt appuyés par un corps expéditionnaire français
222 IV. R. 21. NÂDENDAl.
de 11000 hommes, soue B«r«gafty-d*HiUier«. Le siège dura prè« de deux
mois, et 1« forteresse dut capituler le 16 août. Les ourrages ea furent
détruits le 31 du même mois, et le traité de Paris en a interdit la recon-
struetion.
XariehamiL, en flnn. Marianhamina (hôt. : Societetshus^ cb. t. c.
3 à 5 M., déj. 50 P., dîn., de 3 h. à 5 h., 2 M. 50 à 3 M. 50, pens.
4 à 6 M.) , à 125 kll. d'Abo, est une toute petite ville de 550 bab.,
dans un joli site de la plus grande île. — A20kil. au N. estKastel-
bolm, bourg avec les ruines d'un cbâteau fondé au xnr* s., résidence
du gouverneur d'Âland jusqu'en 1634 et d*où le roi Eric XIV, déjà
prisonnier au cbâteau d'Âbo, fut transféré en 1571 à Gripsbolm, près
de Stockbolm. Les environs sont la plus belle partie de cet arcbipel.
— A TE. de la même île, au delà d'une baie qui y pénètre fort loin,
sous différents noms, se trouve Simd, qui a une vieille egliie m
pierre , la plus grande des îles d'Àland et dont Tautel est orné de
sculptures très anciennes, représentant le Sauveur, la Vierge et les
apôtres. Sur le territoire de Saltvik, la localité voisine, les monf5
Orrdalsklint et Asgârda- Kasherg (120 m.), d'où Ton a une vue
étendue de la région du nord et du golfe de Botnie. — Eckerô, l'île
à rO. dans TÂlands-Haf , renferme le plus grand village de l'ar-
cbipel, Eckerô Storby.
III. D'Âbo à nystap, pab NJLdendal.
11 y a par la route 18 kil. jusqu'à Nidendal et 83 kil. jusqu'à Ny-
stad (p. 323). Le voyage par mer est plus intéressant. Bat. a vap. pour
N&dendal, v. p. 917.
On prend par le détroit de Runsala, entre les îles de Runsaia et
de Hirvensalo, longe Tîle deBockbolm et entre dans rfr^^an^ nappe
d'eau qui s'étend au loin du N. au S. Le bateau se dirige en-
suite vers le N., laisse à g. VEkstensholm, passe près des îles ro-
cbeuses de Kukkaronkivi, laisse à dr. la profonde baie de Reso et
entre dans le détroit de Èaurna (Rauma-Sund), qui va en se rétré-
cissant jusque près de Nidendal, où il forme une porte entre des
rocbers.
20 kil. Nftdendal, en flnn. Naantali (vallée de grâce). — Hôrst:
Suosio (eh. 2 M. 50 à 8M. fiO, s. 3 U. par sem., déj. IM.); resUnr. so
Brunnshuset (dîn., de 2 h. à 4 h., 2 M. 60 à 3 M. 50^ abonnement, 19 M.)- '
Il y a plusieurs établissements de bains (bains de boue) et une salle <te
eoncert, où les baigneurs viennent boire des eaux minérales le matin.
Nâdendtil est une toute petite ville de 700 hab., qui s'est formée
autour d'un couvent de Ste^BrigitUf fondé en 1443 et qui eut sou
époque de célébrité. JJ^gliae, qui est très vieille, mais rettaurée
depuis peu, est au N. de la ville^ près de la mer. Elle contient en-
core quelques tombeaux, des peintures, des sculptures, etc.
A 23 kil. de K&dendal, à g. de la route, sur le territoire de M asku^ se
trouve «Kankaa, anc. propriété de la famille de ffùm^ dont les membres
ont joué un si grand rôle dans l'histoire de la Suède et de la Finlande,
et maintenant à la famille Aminov. Le château, eonstruetion carrée en
ïierres, date du xiv^ s.
TAMM1SRF0R8. IV. H. »1 1223
kfnê «Toir qaitU Nâdendal, on s^ngi^e dans le détroit et passe
t l'église de Jfertffna«ktt ( sialion ). Le bateau prend ensuite la di-
nction de l'archipel qui s'^teud à TO. et passe enfin en pleine mer
pou airiver k Myctad après une traverade de 6 h. d'Abo.
103 kiJ. I^rtud, en flnn. Vuêikaupumki (h/Ot. : Lindkolm, Uéêt-
gtfmi; iMUor.: V«U4tf/a, au paie), eal une ville de 4000 hab. et
sa poii de mai pro^èxe, &iaani le commeree du bois. Elle a éi^
ibadie ea 1617 par Gustave-iuiolpbe et elle a iU souvent ravagée
par des incendies , en dernier lieu en 185Ô. £lle est renommée
poar ses orgues. Son égUêe neuve, du style goth., sur la place de
rHôtel de Tille, a des tableaux d'Bkman , originaire de Nystad et
mort à A.bo en 1873. Le port des navires de grand tonnage ent k
i kU. de 1« TlUe. C'est à Nystad, que fut conclue, le 30 août 1721 ,
la peix qui eonfiraiait à la Russie la possession de Tlngrie, de
l'Ësthonie, de la Livonie et d*une partie de la Carélie. — A 7 kll.
au S. (bat. à vap., trajet en Vs^O? Sundholm, vieux château seigneu-
rial, dans un beau site, actuellement â la famille Amlnov.
Db KtITAD AVX -WltlsUB DU BOBDt W OOLVE DM BOTVIB. — On p«Ut
profiter à Kystad des bateeox à rapenr reneot d*Abo pour une exeunion
rar iM eMee de ce golfe. Voir ^. M.
ffB— !• (à 4 h. de JTyitad en bai. à Tap.), v. p. Vb.
B^9rnéborg (à 4 b. de B«iimo en bai. à vap.), t. p. 334.
Krktiaeeted, en finn. KrittUna (bôt. : Berg\ eai un port de mer et une
▼ille industrielle de 9800 hab., qui fui fondée en 164SrpBr Pierre Brahë.
Elle eei ver nne langue de teire reliée depuis 1845 par un been fni à
ta terre fenne. Non loin du port, le hentenr de Ktamboekcn (vue -, reateur.).
Bat. à Tep., earioni lee sem. et dim., pour me de Hôgholm^ où il v a un
lien de dirartieseineni et nn restaur. — A env. 99 kil. an K. de Kristine-
stad, Kmttô Oïdt. Krikan), petite ville dans une tle reliée à la terre ferme
par un pont.
Tmirn^ T. p.
De WriiiwgfoCT k Xikolaiftad^Tasa et Vleiborg.
CnBMn DS m. A TèmmerfTt: 167 kll., en 5 h. 1/4^ pour 9 M. 30 et
en. 90. A jméUMad-Vata: 498 kil., en 16 h. Va, 2011. 15 et 13 H. 45.
A UUàborç: 762 kil., en 96 h. 1/3, 25 K. 46 et 17 M.
L Ds Hblsihopobs à Tammxbfo&s bt ÔsTSBinrBA.
Helnngfora, v.p.207. - Jusqu'à Taiifl^a (147 kil.), v. p. 215-216.
La voie est ensuite établie sur une langue de terre entre deux lacs.
— 154 kil. Viiala. On passe devant l'église deLempâiâ, — 16ôkil.
Lempaiê et le domaine de Hatanpââ.
187. kil. TteUieri»n (en flnn. Tampere). — finfêt. <- AnaivAs: la
gmre est an K.-E. de la Yille et la stat. des bat. à vap. au N.-O. ^
HÔTB1.S: AttMbAoM, Kôpmansgatan ; SoeieteUhuê y sur la grand* plaee (eh.
2 à 4 M.) ; Bauer^ en faee de la gare. — RwTAmtAKTs : 8trdmpmrlerrt^ à la
passerelle du Tampereenkoski *, Ca/é Bauêr^ dans Thôt. de ee nom (▼. ei-
dessus). — FiACRW. de la gare on de 1» stat. des bat. à vap. à la ville,
50 P. ; 1 h., 1 M. 26-, pour Kangasala (p. 9i6), 18 à 30 M. aller et retour. —
Batbaux à vapbuk: sur le />Wydrrï, trajet circulaire 4 à 6 fois par jour,
35 P i pour BtrkktOa^ 1 fols par jour; pour Laiêkko et pour Vésilakê, a env.
.^34 /F. «.99. B^ômumm^
2 b. d« U aUi. df Leapoii (p. 293); lur le irdfV^rrt, Cvesiaur. A W>rd),
pour Ruotniy 1 fois par jour, en eontinuant sur fUpptua (V. ei-deMous),
en 8 à 9 k., po«T 4 H. ; à F<mivm< et FVf^Mtf, en 8 à 9 h., po«r 5 M.
Tûmmerfors qui a 20000 hab., Mt la ^ptas grande ville maiin-
facturière du pays. £11« est sitii<9e but 1« 7<im2>er««n]k9o«fcf (cwcade),
à la jonction du JViMjârH et du Fyhë^êrvi, ' ^ fomdttlloti date
de 1779, mais sa prosp^rit^ Beulemeiif de i82i, oi on Iftt a aeeordé
divers privilèges. Près de la gue est le fauboufg cmrrier de âffcyN
tdXû. La prineipale eurlosifé de Tammèrfovs eat sa écLêeadé et le
pare où elle se trouve.
Le Tampereenkoaki, sltaé au mlliea de la ville, eat vn valide qui
relie la . partie •upérieqre du ITi^ilërTl à la partie inféric^iu;e du FjlA-
jarvi. avec une ehute de 18 m. sur une longueur de 1500 m. On s^st mis
a utiliser eette masse d*èau, eômme forée motriee, depms la visite
d*Alexaad*e !«' ea 1619; qnafeitiM de fabrlqQas «e sont éle«téas sur les
deux rives, et deux ponts ont été jetés BJtx la aivièse. L^endiv>it le plus
intéressant est au pont du haut.
Il faut, pour visiter les /abrigrues, telles que filatures de coton,
papeteries , etc., une autorisation spéciale des propriétaires. Les
personnes qui n'y trouvent pas un intérêt particulier préféreront
visiter le parc Notiheck, sur la rive g. du Tampereenkoski , en
demandant la permission à la filature de. coton. Il existe un éta-
blissement hydr<>th/rapiqUB au bovd de la rivière. -— D'autres pro-
menades fréquentées dans le voisinage sont le parc de ffaianpàà
(p. 223) et le mont Pyynikki, où Ton va en fiacre en 20 min. (1 M.*,
restaur. et tour de belvédère). Non loinde là, à 2 kil. V» de la ville,
un beau site rocbeux dît Tkermopyle.
ExouBsiovs. — Belle exeursion en voiture (5 à 7 M.), par Btrkkala
(bat. à vap. , v. p. 223) à Nakia Cv. ei - dessous). — Un autre ebemin in-
téressant conduit au K.-C, par Tavastkyrdy au Kprônkoski (env. 45 kil.), la
plus haute caseade du pays (25 m. \ belvédère). — A Kangasala, v. p. 225
et p. 216. — Excursion sur le VftdjtnrL Le bateau passe, à g., au joli
village à^Yldjàrvi et à dr. à la ehapelle de Teiàko. On arrive en 2 h. Va à
Kuru. Ensuite on passe par le can<u de Murele, près duquel se trouve, à dr.,
le MuBol^Bors (cajcadi^. Pnla oirAiriw dans, le ^au X^ IktoteM, qui s
donné son bom à un village, a tial. ^VO: duquel se trordve lè'turieux
lao K^er<ijàrvi. Enfin Ton prend à TE., par une eontrée magnifigue, pour
gagaer tUpptOa (stat. de la ligne de Vasa à i kil. Vsi ▼• P- 3SK9 ou Pieji
au K.-O., par Vituveil^ d'où Ton arrive à Virdoi».
De Tammbrfors a bjôrnbboro: 136 kil., chemin de fer en 5 h., pour
7 M. 06 «t 4 M. 70. Au< sortir de Tammerfors, on a une jolie vue: à g. sur
1» villes, à dr. sur le NasiJarvi (v> ei-dessus). — 17 kil. Nokia, sur la rivière
'du même nom qui relie le Pyhâjirvi au± laes qui se déchargent par le
Kumo (p. 230) dan» le golfe de Botnie. Oette rivière a dea rapidea eiMsidé-
rables. — 26 kil. Siitro. La voie longe le Kul^vêiL -^ U kil. Swkku. -
69 kil. Tyrvàà. On traverse une contrée boisée. — 86 kil. KyttàlS. Puis trois
ponts sur le Kumo, dont le dernier oifre une belle vue. — 97 kil. Fé^hja
(buffet) ( embraaéh. sur Baamo, v. p. 225. — 107 kil. Mmimm. — K» kil.
Nakkila.
136 kil. Sjftmeborg. en finn. Pori. — Hôtbl: Oiava, ÏTikolaigaUn , 5.
^ Rbstauk. : Têaierkallaren , place de THôtel de Ville \ Pavilhn , au pare
Johanneslund, où il y a concert 2 fois par sem. dans la soirée. — FiacxrSi
sur la grand' place, w P. la course. — Batkadx i tapeur : pour Bifaô plu-
*^®^îl*^^** ^* i^^' en 1 h. Va i pour Gamla-Karleby (p. 227) t pour Ulelborg
Cp. 217).
^(tTMborif est une viUe de 12000 hab. et Tune des plus commerçantes
OBTtRMtlU. ir. A. M 9U
et 4flt phu lodttttolelUi d» la Finlanâa, dloée sut la rive B. 4v iTiiM*
(K«BO-Slf) , à eav. 7 Ul. de ton emboneknra. £lie » éU rebitto depiiU
IffiS, à la «vile â*iui incendie. Son éçtUt^ dn style foth. et qui a an JoH
doeher, m été eonatraile en 1881, enr i«e plane de CbiewiU; elle a des
tabteMz d*Ek»an et an offne eonelmli à Kjelad. L'kâUl de vtlU est un
édifice moderne iaposanC, sur nne kaoteur dominant la rivière et d*oii
PoB a on joli eonp d'orfl. Le port de Bjfimeborg est dans Ttle de B^fftd
(kôtel-reetaor.), qoi en est éloiffnëe de 34 kil. -- Il y a aax «avirons quan-
tité d^ëtehliMements industriels et Ton p4elM beaucoup do saumon dans
la ririère. — Dans la paroisse de Jtame, en?. SOkll. en amont de BJfimeborv,
no Tieux b&timent on prêcha, dit-on. 8t Henri (p. 210) et qui est depuis
ISÏÏ compris dans une chapelle en pierre.
Dx PsjpoBJA ▲ Baoho : chemin de fer en construction. — Xaaaiei en Ann.
Saumm (h5t., OoeieUUkm^ eh. t. c. 3 X. SO à 4 M. fiO, d^j. 90 P., dtn. , de
3 h. 1/9 à 4 h. V»t 9 X. 00^ restaor., Sucja^n port), rille commerçante de
4000 hab., »vr le bord de la mer, mais à lOÛO m. de son port (flaere du port
à U Tille, IX.; bat. k vap. pour Vystadt en 4 h.)i elle a été élevée au
rang de TîUe en 1443. Les Anglais et les Français ront bombardée deux
fois en 18B&. 8a Tieille ^^tse a fait partie d*nn couTent de franciscains
«uppiimé pwr CKMtav» Yaaa. B T * aux «nviroiui beamoonp do tumull.
A 1 kiL à 1^., le récif ^ X«ns«, d*eà Ton a une belle Tue. A 7 kil. au
S.-O. du port, le cap de Vârkuâs^ extrémité occidentale de la Finlande. —
A48 kll. à l'B., à Tendroât oè VMwiiiféki sort du Fvh&jirri , ir««f»iMi, où
naquit la iDMaAcièra Fréd. Btemer (m. 1886) et o4 il y a un beau pare.
Le eheaiiik d% fer tnvene •nnilte au N.-B. une contrée riante.
- 196 kil. V€hmai9. Enniite la balte de HaUinmaa, k env. 4 kil.
à i'O. de régtiee de XangoêàUt (p. 216). — 207 kil. StUmUa,
229 kil. MkTMi (buffet). — Le pays devient déeert et mono-
tone; on n'aperçoit, jusqu'à de grandes distances, que des marais
et des landes. — 248 kil. Korkeakotki^ stat. avant laquelle on tra-
verse, sur un long viaduc, VYrôtJokt. — 259 kil. Lyly. Puis on
francbit le laife cours d'eau du Keuruu. — 275 kil. Filppula
(p. 224). — 287 kil. Kolho, où Ton monte rapidement et traverse
une large baie du lac Keurusselki. — De (301 kil.) Haapamâki em-
brancb. sur JyvSskylt (p. 207) et plus loin sur SuolahH, sur la ligne
de Kuopio (R. 20). — 313 kil. Pihlajavesi.
334 kil. XjUymaki {buffet).
On prend ensuite la direction du N.-O., en grande partie à tra-
vers bois. — 342 kil. Ètseri, sur un long lac aux nombreuses baies,
entouré de bois de conifères. — 357 kil. Tôysà. — 374 kil. Alavo,
- 385 kil. Sydânmaa.
418 kil. BfUrmanw» en flnn. Seinâjoki {buffet; hôtel à la gare,
ch. 1 M. 50 a 2 M.)* Ici s'embranche la Ugae d'Ule&borg (v. p. 226).
il y a à 3 kil* au Xi. une uaine à fer et une poudrerie, avec un
ckâteau.
II. D^sTEUMy&A À Hikolaistad-Vasa.
La voie traverse sur un long pont le Kyrônjoki et la contrée
prend un caractère iteut; on ne voit pins que quelques marais entre
les champs et les prsiifes de la Botnie otientale. — 440 kil. Yliâtaro.
- 448 kil. OirtmiaiQ. L'église, bâti» en- 1304 et qui a de vieilles
peintiim murales naaiqilal^lM, est' k 8 kilv Pay» renommé pour
Bsdeker. La Russie. 3e édit. 1^
226 IV. B.». TASA.
ses e^i^lw. — 460 kil. Terv^eki. — 469 kil. Laihela. il y a aux
environs beaucoup de tumuli.
478 kil. Toby, dans la paroisse de Mtutaaaari. La ligne passe à
OanUa-Vasa (Vieux-Vasa; v. ci-dessous). L*église, de 1863, une
des plus belles du pays, est l'ancien tribunal. Elle a des tableaux
par 8andberg et Sàltin.
493 kil. Yata ou Nikolaistad, en flnn. Nikolainkaupunki.
La gare (buffet) est à TE. de la ville. — Hôtels: £mst, Kyrkoespla-
n&den^ Central-HoM, à la gare. — RasTAUSAitTs: Pavill^m^ près du pont
des bateaux à vapeur (eoneert le soir); Ca/é Thilén^ Hofrsttse8plaDa4en,
12 ; SandvOt Villa^ à 1 kil. au S. de la ville. — Fiaceks : 40 P. la course ;
de la gare à la ville, 80 P. ; à l'heure, 1 M. 50 à 3 K. } à (5 kil.) Oamla-
Vasa, 4 M. aller et retour. — Posts, Sandôgatan, 5. — TiiÎÂORAPHB, Hof-
rattsesplanade, 11. — Chalocpbs I vapsob: pour les villas des environs,
plusieurs fois par jour; bat. à vap. pour les villes du golfe, v. p. 189.
Va»a, situé sur la langue de terre de Ktemetao^ dans le golfe
de Botnie , est une ville de 12000 hab. , le siège du goaTememeiit
du lân de Botnie orientale , avec le tribunal supérieur et plusieurs
établissements d'instruction, et la première place de commerce de la
province, avec plusieurs fabriques. C'est une ville depuis 1606, et
elle prit en 1611 le nom et les armes des Vasa, Incendiée en 1852
(Gamla-Vasa , v. ci-dessus) , elle a été transférée en ISÔÔ , sous le
nom de Nikolaistad, à Tendroit actuel. — On y lemaïque: V*^i»e
de la Trinité (luthérienne), sur la Nikolaîtorget, du style goth..
bâtie en 1863 sur les plans de Setterberg et qui possède un tableau
d'autel par Ekman; V église çréco-rusëe, au S. de la précédente,
sur une vaste place d'où l'on a une belle vue de la mer; le palais
de justice, grand et bel édifice entouré d'un parc, près de la mer;
Vhôtel du Gouvernement y le nouvel hôtel de ville j par l'architecte
IsâBus de Stockholm; le nouveau cimetière, le Fintika Xndtutri-
Magasinet, où l'on peut se procurer à bon marehé des souvenirs
du pays, entre autres des costumes de la Botnie orientale.
Les environs de Yasa sont très intéressants, surtout du côté
de la mer. C'est d'abord l'île de Brândô^ avec des docks, des fa-
briques et des entrepôts, reliée à la ville par un pont; puis l'île de
Sando, lieu de divertissement des habitants de Yasa; Va^klot, où
il y a beaucoup de villas: Oustafshorg , Sandviken, Caprera, etc.
— Korsholm^ près de Yieux-Yasa, était autrefois une métairie
royale, avec un château fort, le siège du tribunal supérieur de
la Botnie orientale de 1674 à 1773; il y a aujourd'hui une école
d'agriculture. Le golfe de Botnie n'a ici que 45 kil. de large et
on le traverse ordinairement en hiver sur la glace pour aller en
Suède. C'est ainsi que Barclay de Tolly a marché sur Umeà le
17 mars 1809.
III. D'ÔSTBBMT'KA À XJLbIbOBO.
884 kil., en 13 h. env., pour 15 H. 10 et 10 X. 06.
Ùstermyfa^ v. p. 22Ô. Lalif^e d'Uleiborg, qui compte 121 ponts,
«traverse d'abord, au N., les plaines de la Botnie orientale^ puis monte
KANMU6. IV.B.22. 227
UatuDttDii TE., vers U région dM foiéto M def ïêHê, — 6i kU. Ihmno,
Od franchit eaniit» deux fois U Lappo^ en flnn. Lftpvanjoki. —
23 kil. Lappo (Lapna), gros bourg on il y a an monnment rappelant
UQ combat entre lea Rojsses et lea Finnois, le 8 Juillet lo08. -
38 kU. Kauhava (70 m. d'alt; bnffet). — 65 kil. Hàtmà» On des-
cend le long du Lapnanjoki. — 61 kil. VUtH. — 78 kil. Jtppo
(Jepna). La Tole tomrne nn pen an N.-£. — 91 kil. Koffjoki,
A 9 kil. à ro. &• KoTJokl (voit., 9 H.) et à 4 kil. de rembeMbore
du Laaoaaîoki daiu le golfe de Botnie, •« tronve Vy-Xarleky, en flnn.
UumUmrUpfw (bât.: GSitçi/9*ri) , Tille de 1100 hab. Bile a une ëeole
Donnale auMoiM. Ky-Karlebr eat la patrie du poète I. f^Uus (1818).
A 5 kil. an 8. , le ebaïap de bataille de /iKm (13 aept. 1808) , oà Ton a
éiîgé en 18&6 aa beaa monniaent aree oa addaillon repréMntant de
IXœbeln. — 34 kil. pins loiOf sar la route de Taaa, le village d*6ra«ai«,
près duquel fat lirrée la bataille déeislre du il lept. 1808.
Le ^emin de fer te rapproche de nonreau de la côte. -~ 101
kil. Bennâê.
Bnaaaoa. de 8 Ul. sur Jakebatad, «a ûnm. PM&têamri (bAt. : Sait-
Fi/mH) y TiUe wanwfaetnrièie et eoiamereanto de 22100 bab. Son port eât
dans l*!ie éTAlholm (restonr. Albeda), à 3 kU. de la Tille, mais relie à elle
par une rôle ferrée. Prineipales eurioiitda : lliôtel de rllle (rue du baut
de la ta«r) et les Mmes Sebaumann, lei demiènt du paya an H. Jakob*
•tad eet U patrie du poète Jean-Louis Aunebe» (laOà-lffTT), et à 8 kil.
M X.-S. eit la Bmmébtrçê iSfuwA, eéjour favori & poète dans sa jeunesse
et que la Tille lui donna en 186f7. — A 1 kil. au S., régllse de P$<Ur»d^
de l36D, bitie en granit et qui poMède un tI«ux tableau d'autel.
On traverse plna loin diverses rivières entières. — 107 kil.
KàOhy. — 120 kil. Ktonoby.
133 kil. ChunU-Xarle^, en flnn. Kokkola (bôt., Scandia; bat.
i vap. pour Bj^xneboig, 1 fols par semOt ^He commerçante de
2400 kab., fondte en 1620. Son port, YxpUa^ desservi par un em-
brancb. (toII, 1 M. 25), est à 5 kil. k VO,
La vole tourne ensuite k TE. «t traverse le Perhonjoki. —
150 klL KOoiê.
174 kil. KaiiBiui (25 min. d*arr6t pour le dfner). — Pont sur
le LeMjoki, — 196 kil. 8ievi, où Ton passe le SUvânjoki. —
212 kil. YlivieAa, où c'est le Kalajoki. — 224 kU. Kangoi. La
voie tourne au N., puis franchit le Pykàjoki. — 240 kil. Oulaii.
- 251 kil. KUpua. — 267 kil. Vihanti. Contrée montueuse. —
280 kiL Lappi (buffet).
A SB kil. à ro. (voit., 5 X.) se trouve Brabeatad, en Ann. Raahe
(hôt., GOttçifvtri '^ bains de mer), ville riante de 8000 bab., fondée en
1649 par le eomte Pierre Brabé. Elle a un bon port (Valwapera) et des
fabriques, et elle fait un commerce assea important. On en remarque
la vieille éçUte en bois , devant laquelle npose « sous un manvimnt très
simple, le brave Armand Fleming (m. 1808). — Il existe à Salo^ 6 kil.
an B. de Brahestad, une vieille église qui contient nn grand nombre de
reliques du temps du catholicisme. Au K. se trouve Ou^ifûki^ connu jpar
la convention qui termina la guerre de 1808, le 19 novembre. Du même
eôté eat Téeole d'agriculture de JcUêoari.
287 kil. Bvfukkiy stat. avant laquelle on traverse, sur un grand
pont en fer, le Siikajoki, — 310 kil. Limingo, où Ton atteint la
côte pour la suivre. — 322 kil. Kempele. Puis un long pont sur
r VUà'Elf, en flnn. OuZi^'oln.
'' 16*
228 IV. R, 22. UI^ABOBG.
1
B34 kil. meâborf (en flnn. Oulu). — L« ^are (buffet) est à VE. de
a ville. *- HdvBLS: 5éci«M«Jb«(«; Bèttfifvmrfàrdem^ Ston Kygatan, 45. —
RssTADBAVTt: »ux hôteU; dans l^e de BautU; Storu (ktfi ^ »ii port de
Topfila, — Consulat db Fkakc^. Strandgeta, 90 (ouyert de 9 h. à 2 h. et
de 4 h. à 8 h.). — Fiacbes : 40 P. la eonrse \ de la gare, 75 P.; 1 b.^ 1 M. 50.
— Cbauoufbs à vapbub : pour Raatti, 10 P. ; pour Toppila (v. ci-deASOus),
90 P. \ bateaux à vapeur pour les villes de la eôte, v. p. 189 et 317.
JJltàbofq est une ville commerçante et manufacturière (cuirs)
importante de 14 (XM) kab., fondée en 1605. Klle est sitaëe sur un
promontoire entre la 6ai« àt Kémpele et VVleâ-Elf, rivière qui
passe par le rapide de Merikoski et se jette dans le golfe d'Ulei.
Sur rSsplanade, l'église , le lycée , le nouvel hôtel du gouverneur
et un buste du poète Franzen (1772-1847), originaire de cette ville.
L'église renferme le tombeau de Messenius (v. p. 202). Promenade
fréquentée dans les ila de l<t Liberté (Frihetsholmarne) , qu'arrose
le Merikoski.
Le cbemin de fer se prolonge encore jusqu' à 4 kil. au N.-O..
traverse l'Uleft-Elf sur un long pont, et s'arrête à Topj^a, port
d'UIeiborg. On y voit le plus grand four à goudron du pays.
D'Uleftborg aux rapides de l'Ulei-Slf et de là à Kajana, v. p. 302.
D'UlbIbobg 1 TobbbI : 190 kil., bat. à vap. 1. 1. jours, trajet en 10 h.
pour 19 X. On passe par JTnnt, ville de 700 hab., et par Riffhë^ port de
Torne&, à 9 kil. de cette ville. — Tomeâ, en flnn. Ibmio (bôt. : Oëstg^f^ar-
gàrdtn)^ est une ville de 1900 hab., fondée en 1901^, la pins septentr. de
la Finlande , sur la rive g. du large et rapide Tbmc^ - ^ (Tomimoki ;
il s'y pêche beaucoup de saumon), en face de la ville «itédoise de Jplmpti-
randa (hôtel ; bat. à vap., 10 P.).
A 75 kil. au N. de Torneâ se trouve, encore en Finlande et à Tembou
heure du TençeU dans le Torne&-£lf, le célèbre mont Aa^taaakaa (999 m.),
où des touriatet de tontes les nations viennent du 89 au 85 juin pour
voir le soleil de minuit. Bi«n des noms de touristes sont gravés sur les
pierres du sommet, où il y a un pavillon, et où l'on monte commodément
en S/4 d^k. On trouve un gtte dans les fermes de Hannukka et de Juuso.
— De Torneà à Stockholm, y. Suède et Norvège^ par Bsedeker.
h. '»•
V. LB CBSTRE DE LA RUSSIE.
23. De VânoTie i Moscou, par Brett-LitOTsk et Smolentk !229
De BrMt-LilOTtk à Ckehn et à Briaaek. 381. -> J>*Or>
eke i MohIleT. 334. — De f moleaak à Orel. 386. — De
Viasa» à To«U. SS7. — Berodiao. 396. — OouTeat Sa*
Tine-StoroJeTfk. 298.
24. De St-Pëtenbourg i Moscou. Novgorod et StaraTa
Roossa 239
De Tehoadoro à KoTgorod et à Staraïa RooMa. 368. —
BeroTlteU. Valdaï. De Bolof oïé à ByMnak. 31». -
D*OftaehkOTO à Viasma. 916. - Vo«kre«Mnak. 346.
25. Moscou 249
Le Kremlin. 3B6. — TieiUe vUle (KiUigorod). 776. -
Qnartiert Sod-Oneat. Goarent des Vlercea. 361. — Qvar-
tiert Kord-Oueat. 966. — Qaartien Kord-Bat. 368. —
Quartiers Bat. 991. » Quartiers Snd-Bat. 998. — Qaar-
tieie 8ad. Meala des XolBeaaz. 394.
26. Enrlrons de Moscou 298
TeherUsoTo. Isaianeve. Kemakovo. Kossino. 399. —
Ltoabliao. Tsarltsyno. Kolomenekoïd. 800. — Kount-
sève. PoktOTskeïë. Troitokolë. 8CM. — Pare Pélroyakf .
PétreTakoîé'BasoumoTakoïë. Tooekino. Arkhanchel-
akoîë. Ililnakoïë. 809. — OaUnkino. Tanlnakoïë.
AlexëleTakoïë. 804.
27. De Moscou à laroslavl et à Yologda. Couvent de
Tioltsa 305
DlarosUYl à Kostroma. Sli.
2a De Moscou à NUny-Novgorod 311
De Xorki à Kineehma. De Korrov à Mourom. 313.
29. Nijuy-Novgorod 314
30. Voyage sur le Yolga de Tver à Syzran 323
Le Volga. 938. — Mordva. Arsamaaa. 330. — Tekërë-
miesee. 831. — Teboarashes. 383. ^ La Kama.
Pem. 999.
31. De Moscou i Koursk, par Toula et Orel .... 345
De Toula à Bisjak et à lëleta. 348. — D*Orel à Orlaxi.
380. -^ Brinltage de Koren. 383.
32. De Moscou à Samara et à Orenbourg, par Rlazan . . 352
ZanSak. De Blacan à Kazan. 353. — De Pensa à Rou-
saîerka et à Btlebtekéro. 854.
28. De ▼«rsovie à Momou, par Brett-Litovsk et
Chnolensk.
1224 V. Train expreaa (wagoaa direeta), 38 b. 1/2; 99 r. 70 et 17 r. 83;
warons-Iita, 6 r. 44 et 5 r. 59 en plaa: train omnibna, env. 40b.i 93 r. 50
et 14 r. 10. Dëpart de la gare de Tëreapol. — Z>e VirbàUen à Méuu
(1067 Y.>, MT Viieika et lOnsk (tronçon de raeeordemeat entre les deux
met), en 99 b: l/st 31 r. 80 et 13 r. 90 (surtaxe vonr lea billets des trains
expresa de Yirballen à Vtteika: 3 r. 85 à 1 r. 40; et de Minsk à Moaeeu,
3t. 30 et Ir. 9©. ^^ ._
10, lo
230 V. R. 23. BIALA. De Vai
Varsovie, ▼. p. 8. Le pays qu'on traverse n'a rien de particulière
ment intéressant. Dans U partie B. du gouv. de Varsovie, ce son
les forêts qui dominent; dans le gouv. de Siedlce, les forêts alternen
avec de grandes étendues couvertes de roseaux et de saules, et dan
U partie N. du gouv. de liUblio, elles alternent ave^ un sol fertil
en blé. On passe d'abeid au ohamp de bataille de Groch^w (p. *Z6]
— 7 V. Rembe¥tdw, — 17 V. Miiùana. — 35 V. Dmnb« Wi^ki.
35 y. NotDO' Minsk (H6bo>M hhcki ; buffet), tiile de 1200 hab
sur la Srebrna, qu'il ne faut pas confondre avec Minsk (p. 232). I
y a eu ici, le 27 avril 1831, un combat entre Russes et Polonais. -
62 V. Mro%i^. - 70 V. Kotun.
84 y. ffiifdlM (Ciueni; buffet), ville de 1Ô060 bab., chef-liei
de gouv. et siège d'un évécbé, avec un grand cbâteau et un bel hôte
de ville. Embranch. de 62kil., en 31 b., sur McUkin, v. p. 41.
Siedlce était autrefois la capitale de la voï voile 4e Podlaehie , sur ]*
Boug central et le Ka^ew. li y a eu en 1706 aux environa un oombat entrt
les Russes et les Suédois,
110 y. LukoT (i^iOB-b; buffet), ville de 7d00hab., a^ec ui
cbâteau.
Embraneh. de SI V,, en 3 h., tut /wangr^rMl, en eorreipoaBdanee ave<
les lignei de Varsovie à Kovel ip. 96) et d'iwaaforod à €K»4onog (p. 4).
120 y. Saaniawo, — 13^ y. Mi^dxyctee (Mémp^^fte), ville de
11000 bab. Dani le voisinage, une belle propriété des comtes Po-
tocki, autrefois aux princes Gzartoryski.
1Ô9 y. liai» (B^ia), ville de 10000 hab., sur la Tma (Krzna),
vieille propriété des princes Radziwill, dont on voiteneetelechâteai^
en ruine.
193 y. T^rwpof (TepecnÔJi.), faubourg de Bre^t (v. -ci-dessous) J
avec env. 2000 bab. — On passe au N. de la place de Brest; on a à dr.
les fortifications de Térespol, puis ^a citadelle et ^e fort de « Comt«i
Bergv et on traverse le Bottg^ au N.-O. des fortiflcatiani de Kobrin.
La gare centrale de Brest est au N. de la ville. Bon butfet.
1 99 y. Brest-Lito¥«k (^QCir^JliTdBciiii polon^Br2<i^ lAietoski).,
— HÔTELS: de VBwroft (eh. t. e. 1 à.&rM dîo. 50k., omn. 50k.>; Viciorié
(ch. 50 k. à 4 r., b. 10 k., 1. 30, dîn., de pidi a 5 k., d^p. SO.» onkn. SO).
FiACRBs : de la gara en ville, aO k. j à là. course, 15 } à rheure, 90.
Brest'Litovsk (135 m.), ville de tô 000 bab.» cbef-<lleu de dit
trict et place forte importante du gouv. de Grodno. C'est au(
le siège d'un évécbé gréco- russe. La population se compose
Russes, de Polonais, d'Arméniens et de juifs. Ces derniers formel
presque la moitié de U pepqlatio», l<à viUe, scur U n^ dr. du Bc
et du MoukhaviÙs et à env. 1 kjH. Y4 À TE. de la forteresse , situ^
au confluent des deux rivières, a été rebâtie à neuf depuis 1831, oj
fut rasée Tancienne ville de Brest, remplacée maintenant par la cil
délie. 11 y a une belle synagogue.
Br^ éiaii «n dea fcouvgs des petites tribus slaves de« foxê«f de la Vol
hyme, que le grand-due Yladimlr soumit en «61. BOlealaâ Itf Brave 4e ï
«ÎR*i *•**?!'"* 1« P«y« vers 1013. Brest elumgea iouTSut de MaîtrM d
puis le xne s. et appartint tour à tour à la Pologne, à laRuMie, à laCtalic
àMeweou. BREST -LtTOVSK. V, R, 29. 231
et ite LUhaMiie, jaAqm'M jovr oà OMinir le Qnmâ renaît 1« Oali«iê ti i*
Voih jBie i ta PolofM, af Tte ta aMn d« Botaataf te MmovU ( 13«0). Ce ii*e«t
«ja'n daoxième partage 4« taPotogaa, tu 179S, q«e BrMft é«hmt à URoMie.
Le Boti^, Uffg« de 40 i 80 m. en cet endroit, se dlTiie av-deisus
de II forteresse en deux bras, dont le principal, appelé Vieux Boug,
tn¥ene 1* foittraMe; rautre, le Nouveau Bomç tourne a TO., passe
à Téiespol et njoint le bras principal dOO m. an-dessous de la for-
teresse. Outre le pont du chomin de fer, il y a de ce c^té, dans la
place naénev un pon* suspendu ponr lea piétons et les voitures. Le
Sfoukkttvi/tê , laign de 20 à 30 m. , forme avant de se jeter dans le
Boug ta pntite et la grande tto de M oukbaviéts.
DmBmmn-ijn^m l Qmmnti 107 V., an fth. -> Friaaipale ttot. iaier-
nédûire m V.) VMmwm (B«>j[aaa( buffet), rille de 8DÛ0 hab. et eheMieu
de diâtilet, mur le court snpërieur d« Bnuff. — Ckttm^ t. p. 30.
Da Banrr-LitOTSK JL Bviavsk (H^ne dr PiMiaté), 797 Y., en 9B b. — M V.
^^•èm (▼. eiâesioM), où l*«a oaHle ta lifM de Meeeco, pow ealvre ta rive
g da Fri^*t.HtfV. «i*rM,Tille de 8600 bab. et ebef-Uea de diatriet, aur uo
eanal d« Dniepr ao Bong. — IfiO V. Piaaik (ItaBcn^ bon buftt; hdt. garni
BauMtek, eb.fiOk. k 9r., b. 10 k., 1. 10 k.), Tille de 9800Obab. et ebef-
tien de dfetxfet, a«r laPIna «t daaa vae grande ptaina maréeageuaa. Grande
fabrication de «nir da Baaeie. B«t. à vap. ponr MUr (p. 367) en 1 ionr !/•
par Mètfr. — 3ii V. Lommiu€U (buffet), on Ton eroiae ta ligne de Yilna l
Borno (p. S7). — 300 V. J^dcpr Otoaicpft ; bnffet), dana nn Joli aite. — 497 T.
Gomel (Téneu;), anaal anr ta ligne de Liban à Bomnr fp. 867). — 564 V.
JTopoxjMnv; 637 V. Om»iteha; 678 Y. PHektp^ troia atat. où il y a dea bnffeta.
- 797 V. Biiâana*, oft Ten rejoint ta ligna de Smolenak fc Orel (p. M).
Da BneT-Iiitorea À Ommsa, t. p.3B0. — Dn BaasT-LiroTaK i Bia-
fcTSTOK^ T, p. 43.
La ligne de Moscou se dirige ensuite à TE. à travers les gouv.
de Giodno et de Minsk. Sur les bords du Boug et du Moukbaviéts
se montrent de vastes étendues couvertes de grands roseaux etd^osier
ou d'immenses forêts de chênes, de tilleuls, de sapins et de pius.
Les forêts prennent surtout un aspect grandiose dans l'anc. voT-
vodie de Brest-Litovsk, sur les bords du Pripiat, jusqu'où s'étendent
au N. les vastes forêts et marécages de la Polies tic {j^. 359). Les par-
ties de ces gouvernements situées au N. du chemin de fer, c.-à-d.
Tancien paictinat de Kovogroudok, où étaient les domaines des
princes Badziwill et Sapieha, avec les magnifiques châteaux de
Nieswicz et de Rouzanna, sont également couvertes de forêts, lacs,
tourbières et marais, d*où surgissent d'énormes blocs de rocher. Ce
n'est ftt'an delà du Dniepr que le caractère du paysage se modifie
peu à p«u. En entrant dans le gouvernement de Grodno, on pénètre
dans la SuêtU Blanche (p. zxxv).
224 Y. JàMnka (Xaésua), où s'embranche la ligne de Briansk
(v. ci-dessus). —244 V. Tevli Çtémiu), — 267 V. Linevo. —292 V.
Ber^%a (buffet). — 316 V. itoaaot?©. — 341 V. Domancvo. — 367 V.
fjiétnaSa. — 389 V. Baranovitchi, où s'embranchent les lignes de
Biaiystok (p. 41), Vilna (p. 33) et Rovao (p. 37).
Ensuite un« série de stations peu importantes. On s'arrête à
Mintk, aHué sur une petite hautnir à g. ; ç'e«t ta point d'intoraeotion
des ligne» de BrtatrMoscoa et LibaU-^Remny (p. 37).
232 y. B, 23, BOmSSOY. De Varé&vie
520 y. matk (MnKI%). — Bt^tU: à U gar« de la ligae 4to Bcesi, à
2 V. au S. de U Tille, et à eelle de la lipié de Itomny, à Vs V.- «a S. de
la ville. — HÔTBLS: H. d« Parit; Nwo-Moià&wskaia (eh. et s. 60 k. à 5r.,
b. 10 k., dln., de i h. à 6 b., 50 k., omnibat 60 kj ^ 8ùuU%e^ (eh. ^ k. à 8 r.).
— FiACRBs : de« gares en ville, 40 ou 25 k. ^ 40 k, Theure. — Tbamwat, des
gares à travers la ville, 6 k.
Minsk est une ville de 91 000 hab. , dans un site pittoresque,
SUT le Svitlfftth, affluent de la B^iézlna, le cbeMieu^ du gotrv. du
même nom, la résidence d*un évéque ^réco- russe et d'Un évêque
catholique. Les mes sont pour ta plupai^ Coites et mal bâties.
Minsk a beaucoup de maisons en bois , 16 églises et plusieurs fa-
briques. Le commerce y est important et il y s une foire snnuelle
au mois de mars. Le tiers de la populàthm'est Israélite ; le reste se
compose de Polonais , de Russes , d'Allemands et de Tatares. Au
centre de la ville, Véçlite luthericrme, bâtie en i845. — Cette ville
a été fondée au xâ s. Elle devint la capitale d'une principauté, qui
passa à la Lithuanie à la fin du xrf^ s.^ à la Pologne au zt^ s. et à
la Russie au dernier partage de la Pologne, en 1793, Située sur Ja
principale ligne d'opération de l'armée française ea 1815Î et impor-
tante à cause de ses entrepôts, elle fut occupée par les Français sous
les ordres de Bronikowski , mais reprise le 4 nov. par le général
russe Lambert.
638 V. Kolodiehtchi. — 558 V. VittgcmUin, — 579 V. Jodine.
595 y. BorisfOT (Bopicom; buffet), 8t<t. non loin ^t& ehef-lieu
de district de ce nom (hôt.: Berkov; voiture pour Stoùdianka, en
1 h. Vjî pour 1 r. 50 à 2 r. aller et retour), ville de 18000 hab., sur la
rive g. de laBérézina, avec 4 églises, dont une cathédrale gréco-russe,
sur la grand' place. La ville s'étage sur le versant 0. dSine colline
qui se dirige vers Kostritsa. Al'O. aussi, sur la rivé g.,' se voient les
restes d'anc. fortifications et sur la rive dr., au sommet d'une hau-
teur assez considérable, la tête de pont qui fut en 1812 le centre
d'un combat entre les Français et les Russes. — Au N., également
sur la rive g. de la Bérézina et près de la route de Chiskovo , le
domaine de Vieux- Borissov, au prince Radziwill. Plus loin au N.,
le village de Stoùdianka où eut lieu le passage des Français, en
1812 (v. p. 233).
Le 20 nov. 1813, dans la matinée, le général russe Lambert aftei^it
la rive dr. de la fiérétina avee 6 régiaaentB d'id&nterié, 8 eseadiroas de
eavalerie et 3 batteries d'actillerie, sans qv» les- diviaiona française»
(Wurtemberg et Pologne) qui étaient à Borissov se fussent aperçues de
son approche. Dombrowski avait laissé la plus ^ande partie des troupes
sur la rive dr. ^ la tête de pont n'était gardée que par 6 bataillons et
4 pièees de campagne, elle fut prise, ainsi que la ville, après un combat
de plusieurs heures, par les régiments de chasseurs russes, c^ui pour-
suivirent les Français par le pont, long de 1400 pas. Le principal corps
d'armée français perdit ainsi le seul pont qull y avait eur la Bér^ina.
A partir de Borissov, on suit la route par laquelle la Grande
Armée battit en retraite ; la contrée n'offre sans cela aucun intérêt.
On passe la Béréii&a (EepésHna) sur un long pont. Cette rivière
sort d'un marais près de DoktehitH, dans le district de Borissov,
à MoêeoH. BiRtfeiNA. K B. 29. 233
tnTeite le govT. de Minsk da N. au S., devient navigable k partir
de BozissoT , soi ane longueur de 390 kil., et se Jette dans le
Dniepr aunlMaiHis de HerYaL Cette rivière aux eaux tranquilles,
dont la Isrgeur ne dépasse pas 30 m., fait beaucoup de détours
et se dévovle & trsvere une eentiée maiéeageuse, large de quelques
cflstciaes de nitiee. Les éléTalions de terrain peu eonsidérables
qui raccompagneiii sont généraleinent couTertea de foréte. Le
village Ae 8ioudim%ka (▼. ei-desaoue), à env. 12 V. auN. deBorissov,
est sur WA. versant de la rive g. non loin de la rivière. Les hauteurs
de la rive de ei^uvrent le chemin qui va de Boriasov à Stoudianka
yêM Bitchi; osais sur la nve dr. eat une route qui vient de Bobrouisk
et qui p«aae à la téta de pont de Borisaev et de U par Bolehoï'
Stakkmr , k travers la forêt de Stakhov. Cette route fait un angle
presque droit à 5kU. du village de BHli^ passe à travers une forêt et
des défllée, et aboutit à Sembine et à Molodetchna, où elle débouche
gux la grande route de Yilna.
Le soir du 36 nov. 1813 , Teille du ?▲«•▲•■ db la BiiitixA pak Lan
Feaxçau. le« foree« prlmeipalee de Napoléon te trouvaient en partie à
BoriMOT, rentre partie étant encore en marehe «ur eette ville, par la route
d'Oreha, dans lea environA de Loeknitea. Le maréebal Victor avait prif
position au K. de la grande route, i RatoaliteÛ, pour opposer son armë^
a eeUe de Wittgenstein. Kapoléon avait en tont de SSOCX) à 60000 hom-
mes sous les armes, avee 36Q pièees d*art{llerie ; les Isolés et les troupes
sans armes se montaient à 45 ou SOOOO hommes. Du côté des Busses,
rumée du Danube (Tehitcbagov) était à Chabaehévitebi et à Borissov,
sur 1a rive dr. de la Bérézina^ Tarmée du comte Wittgenstein à Baran , les
détAchements du comte Platov à 'Natcha, en queue; ceux de lérmolov à
XAlievke, ceux de Xiloradovlteh à Tolotebine. Le maréchal Koutouiov oc-
cupât Kopis avec le reste de ses troupes. — Le 36 nov., quand Tarmée
frAnçaise battant en retraite conunença à opérer le passage, la Bérézina
avAît en partie débordé, et, comme après un dégel de peu de jours, le
froid avait reparu le 34, elle charriait des glaçons. Napoléon sut habile-
ment tromper Tannée du Danube, qui gardait la rive dr., quant au point
choisi par lui, près de StoudUmia^ pour traverter la rivière, si bien
que Ttiiitehagov porta toute son attention sur la partie de la Béré-
kIda qui coule au S. de Borissov. Kapoléon fit prendre à ce dernier en-
droit toutes les mesures propres à faire croire quHl avait l'intention d*y
passer la rivière, tandis que deux ponts de bois étaient jetés plus au K.,
A SiiNidienke , an prix d*Jiieroyahles efforts de la part des pontonaiejrs et
du corps de la marine. Le corns d'armée d'Oudinot, qui avait passé
le premier, eut aussitôt Toccasion d'attaquer et de repousser la divi>
sion Tekaplits, qui lui barrait la route au delà de la Bérésina. Ce corps
d'armée Ait suivi la nuit du 9ft au 37 nov« pa» Ney et la jeune garde, puis
pAf le corps d'armée de Victor, excepté une division, qui dut se rendre.
Nspoléon suivit le 37 nov., avec la vieille garde et le reste des troupes.
Le lendemain, les Français furent attaqués en même temps sur les d^ux
rirt»^ Yietor sur celle de g. par Wittgenstein, Oudinot et Ney sur celle
de dr. par Tchitchagov. La lutte fut sanglante et couronnée de succès
pour les Français, qui s^élaient maintenus dans leurs positions au 8. de
Stoudianka et près de la forit de Stakhov. Pendant ces combats, le
eros des troupes françaises marchait sur Zembine, et dans la nuit du
38 au 39 nov. Victor passa sur la rive dr. de la Bérézina. A partir de
ee moment, le désordre se mit dans les rangs des FrAnçAis, qui venaient
d'apprendre que l*armée de Koutousov arrivait sur eux. Alors eommencn
^ette terrtble bovaevlade où les malheureux , poussés par l'instinct de la
conservation, se tuaient les uns les autres. Les p<wrt» ayant été brûlés
le 38 nov., il resU sur la rive g. du fleuve un grand nombre de blessés
234 y. 12. 23, MOHILBV. De Vur$ovie
%i de mAlAdM, «vee le« b«(ikgeft et let ¥<^ure0. 1*4 batmiUt de la JB^^rtiK
avait coûté IS à 90000 hommes à Tarmée française, qui perdit eneore toii<
le train des éqnipagea et laissa 90000 prisonnière entre les vnmhië dei
Busses. De tous les eorps d'armée qui araieut suiri VApoléon à Moaeou
il ne restait plus que 40000 hommes, fuyant en désordre vers Vilna.
A TB. 4e BorissoT commencent les forêts qui couvrent */4 du
gouv. ée MohileT et la moitié du gonv. de Smolensk. On rencontre
ensuite de rares pleines et des collines euHiYées.
720 V. Ortim (Ôpna , pol. Onta^ buffet), Tille de 5600 hab. et
chef-lieu de district du gouv. de Mohilev, & 3 Y. de la station du
même nom, dans un |oli site, sur les deux rives du Dnr^epr. C'est
une anc. ville des Krivitehes, souvent mentionnée dans les guerres
de la Pologne contre la Lithuanle et la Russie. Les Français, dans
leur marche sur Moscou, en 1812, Toccupèrent et y ^abliTent des
magasins. Le 21 nov., lendemain du }our où Napoléon avait quitta
Orcha , Plstov occupa la ville que les Français avaient évaeu^e et
à laquelle ils avaient mis le feu, mais dont Tincendie fnt bientôt
éteint.
A 75 V. au S. d*Orcba (bat. à vap. , en 0 à 15 h., pour 1 r. 90; dili-
Senee ,3 à 4 r. par pers. \ voit, de poste, en 8 à 10 h., pour 8 rO se trouve
Cohilev (Horajieirb ; bôt. : S. dé Framee^ Qrand-HôUl; izvoehtchlk de la stat.
des bat. a vap. à la ville, 40 k. ; 1 h., 40 k.), dans une belle contrée, fertile
et accidentée qu^arrose le Dniepr. C'est un des plus Jolis ehefa - lieux
de ^gouvernement de la Russie, comptant 4S000 bfth., dont beaaeonp dUs-
raéhtes. C*est le siège d'un archevêché russe et d*un archevêché catholique.
Il y a 14 églises gréco-russes , une église luthérienne, deux églises eatbo-
liques et trois synagogues. Principales curiosités: le pare 4e la viiie Cvue):
la tour de la Z>ouma (bôtel de U ville), qoi date encore du temps dea
Tatares; Véglise BraUtvo^ de 16)0, et la cathédrale catholique^ où il y a
de bons tableaux anciens. Excursions intéressantes: k Piépenbtra (7 V.).
avec des ruines assez bien conservées; à Karabanovka (1 V. Va)*, k Petck^rsk
(3 V.), résidence d'été de l'archevêque, avec un beau parc; à P^aUkovitcM
(5V.), lieu de pèlerinage su bord du Dniepr. — Le 19 juillet 1812, la ville
fut occupée, après uq eombut opiniâtre, par Tavant-garde de Davoot. I^e
33 juillet, bataille de Zaltanovkay an S. de Hohilev, entre le eorps d'armée
de Davout et des détachements de la deuxième armée russe, sous Bagra-
tion, qui dut alors se retirer sur Vovo-Bichov. — Bateaux à vap€ut^ pour
Kiev, V. p. 36Î.
769 y. Kramoïe (KpÀCHoe ; buffet) , joli bouig sur la Méreika,
petit affluent de la Zvinaïa. Il y eut ici en 1612, le 14 août, un
combat entre la cavalerie de Murât et un détachement d'in/anterie
russe commandé par Novj^rovsky. Lors de la retraite des Français,
les corps d'armée de Ney et de Davout furent presque anéantis â
Krasnoïë, les 15 et 18 novembre.
812 y. Katyne. Bientôt après on aperçoit, à dr. sur une hauteur,
Us murailles et les créneaux blancs, les dômes et les toma de iSmo-
lénsk, et Ton atteint sa jolie giwé (bon buffet), qui se trouve daas le
faubourg de St-Pétersbourg , sur la rive dr. du Dniepr.
832 y. SmoltlMk (CM04é»CKl»). — hôtels: ff. d$ reur9p€^ ffraiMf
ir^M ; ch. à 1 r. fiO et 2 r. au club dé J« Sobhasê (jpiopiiwnoe CQ4ip4aie), m.
rotehaïaa, recommandé. — VoiTsass (à 2 ehev.) : en été, de la lave à la
ville, fiO k. i en sens inverse, 40 k, j 20 k. la course ; 40 k. Theure. Traîneaux
JfoMic. SM0LSN8K. K R. 23, 335
u kivcr: 30, 39i» 15 €t 30 lu — Pboto«baphim (forai»! ««bU«l, fiO k.) : ebet
KiiotekBaU.
Smolenêk, ville d'eov. 46000 h*b., dans un aiie pittoresque, sur
les deux rives du Dniepr, U partie principale sur la rive g., qui
descend ici rapidement vers le fleuve, puis la Satehenka et la Tchou-
rilooJuL La place forte proprement dite est entourée par les faub.
de Kragnenêkoté , Mttidavikotef Rodavikoïe, Sikolàkoï/, et Rat-
ehenka. Le vaste faubourg de St- Péter $bourg, où se trouve la gare,
est sur la rive dr., moins escarpée que la rive g., mais qui U domine
tout à fait. — Smolensk est elief-lieu de gouv. Elle a 25 églises,
S couvents et plusieurs fabriques. Elle fait un grand commerce de
céréales.
.....*^ — 't «la «lef et la porte de la Rtuiles était, d'aprèa le chroni-
qmtnr Kester, lacafftale de la tribe «lave 4m MrMtektê (KtevoA oa KreTs)
qui demevrateel près dee •oueti du Volga, de la Daaa et du Dniepr.
OUjf deacendit le itailepr à la An du ix^ s. , en marehAni sur Kiev, et
«'eaipara de tontee les villee elaTes §lhiëe« ttir ce flenve: Smolensk,
Tckmigov, et*. B»olea«k appartini Jaiqu'en lOM à la principauté de
Kiev. Elle ehancea souvent de miUtres au temps des princes, et elle
eut divers si^s à subir, par ex. en 1940, d*nne année moscovite et ta-
tnm, et en lèOB du litknaaiens, anxquela elle ee rendit au bout de sept
semaines. Elle fut à Tapotée de sa prospérité au xvi^ s. et compta alors,
dit-on, 300000 hab. Elle fut encore prise en 1614 par les Moscovites et
en inO par les Polonais, quf U gardèrent jusqu'en 1664. Smolensk fut
cédée à la Eaaele en 18B6. (Test p«ès de cette ville qu*evt Heu, dans les
premiers jours d*aoftt 1813, la jonction entre les deux années ruMcs de
rOuest, soms Bagrstion et Barclsy de Tolly. Les Français , venant de Ba-
zasna, s^'eveneèrent vers le ville le 14 août. Smolensk fut défendue par
BaSevsky et plus tard par rbéroiquc DoUitoorev. Un combat fut livré
les 17-18 août, pendant lequel la ville fut insendiée. — Smolensk vit re-
p&n^tre le 12 nov. les premières troupes françaises d'Eugène de Beaubar-
nnis battant en retraite, et le 13 nov. Kapoleon lui-même , qui s*y arrêta
pendant 4 jours et s'eiforfa en vain de reorganiser son armée, le corps
de Vef qui fermait Tavrlète - garde de Kapoleon aniva le 14 nov. à Smo-
lensk, par le Caabovit de St-Pétersbourg , poursuiri par les Russes de
Plalov. Ce n*est que la 17 nov. an matin que Ney quitta la ville , son
anièie-garde fessant sauter an sertaia nombre d*édiflcss. — La ville fut
ensuite reconstruite plus régulièrement et avec des maisons en' pierre,
et B%ê tortitssrtons furent aussi en partie restaurées.
Lee restes des anciens *mtirs de la ville . construits en pierres
et en briques, du temps de Boris Godounov (1598-1605), ont env.
d V. de long, de 10 a 15m. de haut, et de 3 à 6m. d'épaisseur.
La partie supérieure est découpée en créneaux , derrière lesquels
court un terre-plein large d'euv. 2 m. A Tintérieur, les murs sont
soutABua par des contreforts* Ces murs avaient été flanqués à
roriglne de 96 tours carrées et polygonales, dont il seulement
étaient encore en état en 1812. Lorsque la ville fut prise par les
Pol<mai» eu 1611, Sigismond III fit élever à l'O. , entre les fau-
bourgs de KrasnenskoTé et de Mstislavskoïé, un ouvrage pentagonal
bastionné de peu d'étendue ; c'est ce qu'on appelle le bastion du Roi
ou la citadelle. L'enceinte a 3 portes principales : la porte Mala"
khovéki, où aboutissent les routée de Krasnolé, Hstlelavl et Roslavl ;
la jporte îHkôlsk^f^ du côté du faubourg de Nikolskolé, et la porte
Ihiiéprovàky , du côté du fleuve. U y a deux autres entrées, Tune
236 V. R. 23. BRIANSK. De Varsovie
k g. de 1« porte Dniéprovsky et port&nt le même nom , l'autre celle
de Ratchensky. Ces deux portes ont été percées lorsque Vimpététrice
Catherine II vint à Smolensk, parce que les portes existantes étaient
trop étroites pour les équipages de la cour.
Sur la riye dr. du Dniepr, les restes de la tête de pont, ouvrage
en terre construit sur les ordres de Pierre le Grand.
On remarque encore à Smolensk le monument d'Engelhard^
lieutenant-colonel fusillé ici par les Français en 1812, et le rruinu-
ment de 1812 y pyramide en bronze élevée le 17 août 1838, en sou-
venir des combats livrés à Smolensk. Dans le jardin de la ville,
non loin de la porte Malakhovski une statue en bronze de M.-J.
Olinka (1804 - 1857) , créateur de l'opéra national russe. Lie petit
muê^e arch/ologique est ouvert les dim. et mercr., de midi à 3 h.,
moyennant 10 k. ; vue intéressante de la tour du poste de pompiers
(182 marches), qui se trouve dans la même maison.
La OATHÉDBALB BE l'Assomftiom (YcnéHCiiS coôépi), la plus
belle des 25 églises de la ville, fut fondée au xu^ s., détruite à la
prise de la ville par les Polonais en 1611 et restaurée dans la suite.
On y voit de vieux ornements d'église et d'autres curiosités , ainsi
qu'une image miraculeuse de laVierge, attribuée à St Luc et qu'une
princesse grecque aurait apportée en Russie. Il en existe une copie
dans la chapelle Dnléprovsky, à la porte du même nom. Il faut en-
suite mentionner les églises: St-Pierre-et-St-Paul ^ St' Jean- Bap-
tiste et surtout V église 8t^ Michel (appelée aussi Svirskaîa, à i'O.
de la ville), qui sont toutes du xni® s. Dans la Kirotchnaîa, Yéglise
luthérienne.
Db Smolbmsk i Orbl: 361 V., chemin de fer, en 11 h. V4> -~ On tra-
verse d'abord des contrées boisées. — 56 V. P^tchinùk (buffet). — 111 V.
&o«lavl(PécjiaBn; ^ffei\ ville de 10000 hab. et chef-lieu de district, sur
VOâter. Bile a été fondée par Vladimir Monomaque, fortifiée sérieuBe-
ment dans la suite et souvent assiégée par les Lithuaniens, les Polonais
et les Russes.
133 V. IvcMovakaîn. Ensuite on entre dans le gouv. d^Orel. Il n*y a
plus de forêts, mais des plaines onduleuses de chaque coté de la voie. Le
seigle, le sarrasin, le chanvre sont cultivés sur de vastes étendues. Quelques
arbres rabougris se montrent à certains endroits isolés et humides. Les
villages se suivent en plus grand nombre que dans les gouvernements de
rO. Les maisons sont bien bâties, propres et plus grandes. Les façades
de ces maisons présentent des sculptures élégantes*, çà et là, quelques
églises blanches aux dômes verts. Le paysage emprunte ici un caractère
particulier à de nombreux moulins à vent, aux formes les plus primi-
tives. Les paysans de cette région, un, mélange de Orands et de Petits-
Russiens, portent un costume tout à fait caractéristique. Les femmes sont
vêtues d'une longue chemise descendant jusqu*anx pieds et bordée de
rouge. Sur cette chemise, elles ont une jaquette de feutre et autour de
la tête deux mouchoirs de couleur différente, arrangés en forme de tur-
ban. — 183 V. JoukovJca (buffet); embranch. sur (40 V.) IMmdinka. —
327 V. BijiUlaïa^ avec les usines de fer de Briansk et des fabriques
de machines (SOCiO ouvriers).
236 V. Sriftmk ntoinicK»., buffet^ bon; ûacre pour la ville, 40 à 50 k.).
C'est une ville de aOCXX) hab. et un chef-lieu de district du fouv. d'Orel,
dans un joli site, à 4 V. de la stat., sur les hauteurs de la rive dr. de la
l>€»na. Sa fondation remonte à la fin du xi© g. j:ue appartint d*abord
à JTofeott. KALOUOA. V. R. 99, 237
i bi ftimei^ênté de TelMnif oir ; mdc elle foime «ne jpritteâMiit^ parti-
culière dëpendeat de U Uthvaale, qei f«t réunie ea 1490 à la priaei*
puté de Moaeov. Un mr$*m4U et une f^nthrU àt emmomi^ qvl existent
encore, t fîurent créée en 1783. Le ville m 18 ëglieea, parmi letquellei la
caAêirJe é* la YUrf*^ bâtie en 1<M, méfiU tme vMte. Le «watMl <f«
^MMif, fondé en 19fâ; eompread on grand eéminalre et deax éfUeee, dans
Tane deMraellee ee trouve le tombeau d*Olef , prince de Tehernigor et de
Briuak. La ville ûdt un paad commerce, furtout avec Blga, et 8t-Pëter«:
boorg, — Ugne de Breet-litovtk, v. p. 9Sl.
Il eet intéreceant de vietter lea utkku Maliâ^ (Mijuioecnie caedAU;
fabriqnee de wagonf , de macbinei et de porcelaine ^ haute-fourneaux,
laaûaoirs, verreriee, etc.), fondéee par le général Malteov (m. 1803), actu-
ellement a une «ociété par actiont et relieef a Brianak par un chemin de
fer à voie étroite, long de 170 hil. Lc« neiaes commencent à la tebrique
de wagone de BmdiiM et e'éiendent cur la rive dr. de la Bolva Jntqu^aux
miaee de CSko^Ma (8(f75 ouvriers, production annuelle 8 millione Vs '« r. \
3Û0O veretee earr. de euperflcie.). — On trouve à ee loger dane toua cec
vilUgee, surtout à DIatkovo, q& ae trouvent lea bureaux de Tadminiatra-
tioa générale dea fabriquea et oè 11 faut a'adreaaer peur lea viaiter.
Ensuite lea aUt. de SmiijétikmUt^ de m^-Bàréfm et de MfUnU.
377 y. Xaratehev (Kapavén^ ^«Q, Tille de 17000 hab. et chef-Ueo de
district, aur la Aii^Ma. ICIle eat déjà mentionnée en 1116 et elle était la
e^taie de la principauté do même nom , en Sévérie , à la frontière de
la Utlmanie. Comme Brianak, Karatchev fait un commerce eonaidérable
par la Baltique, n y a aux environa beaucoup d^buileriea et de gou-
dronneriea.
Plue loin : DMaH-D^uboi9^ KhttptHUy CktU±o(tc, Narfehkinô^ et Sakkan-
<iaia. Une quantité de wagona et de machinée, beaucoup de voiea ferrées
qui ae eroleent, annoncent le voiainage d^Orél, principal entrepôt du
commerce dea graina en Buaaie. — 861 kil. (hru^ point d'intersection de
U ligne de Moscou à Koursk, v. p. 349.
De Smolensk à Bi^mt v. B. 7.
892 y. lartêévo (llpaeio; buffet). — 928 Y. Dorogobauj (Ao-
poroô/n; baffet), où ron traverse le Dniepr. Le chef-lieu de
district de ce nom est i 24 Y. au S. sur le Dniepr.
997 Y. Ylaout (Bésua ; hujfet; hdt. î Kovélev, tfacre de la gare
à la Tille, 25 â 30 k.; 1 h., 40 i 50 k.), ville commerçante et cbef-
lieu de diêtriet dans le gonv. de Smolensk, sur la Viawma, Elle a
21 églises, 2 contents et beaacoi^ de fabriques. Ylszma était au
moyen âge une ville fortiilée de la principauté da Smolensk, et elle
a joué un rôle considérable dans les guerres entre la Pologne, la
Lithuanle et la Russie.
Da YiAMMA X Tovjjk: 274 V., chemin de fer, en U h.; se munir de
proTisioas. — Stat. : J$$akwo^ Imoéki^ Droitakaia^ Pimton^aim.
156 Y. Xaleaga (BaJifra; 145 m.-, b^ff^ii hôt. : JU^a, Oblounskiâa,
161, eh. et s. 76 k. à 3 r., b. 10 k., dtn., de 1 h. à 6 h., 1 r., omn. 30k. ;
St-Péuréb9urg^ dans les deux, bonne cuisine; fiacre de la gare à la rille
et à Theare, 40 k.; bon établissement de bains sur TOka), ville de
50000 hab., chef-lieu de gouv. et siège d*un évêehé, au confluent de T/of-
chenka et de fOka^ qui a ici 200 m. de lane, et sur la rive dr. de la se-
conde. Elle a 25 églises et un couvent de femmes. Il est déjà fait mention
en 1388 de cette ancienne et belle ville fortifiée. Le faux Dmitry III
fut tué à la ehaase aux environs en 1610, par Ouroussov, prince tatare.
C'est à Kalouga que fut interné, de 1660 à 1868, le fameux Champl^ ebef
des peuplades révoltées du Caucase, mort a Médiue en 1871 (v. p. 406).
Beau parc de la ville sur rOka, avec une Jolie perspective, un restaur.
et des concerts. — Bat. à vap. eu été pour Serpoukhov (p. 346).
238 V, n. 23. fiORODINO.
317 V. AUkHme. On irsTerM TOk» sur un beau pont de for. —226 V.
/tanOMte. — flO y. Frofpop09o Omff«t). — 374 V. Tmti* CTyx» ; p. 347).
De Viaima à Oitaôhtoto^ v. p. 346.
lOÔÔ V. Ojafcik (rsaTacki buffei) , vUle d« 7000 hab. et chef-
lieu de district du gouT. de Smolensk. -^ 109Ô T. Ouv<if*ot7]Ki.
A 30 V. au 8.-B. d'Onvarorka est situé le village dé Poriétehié (nopiifce),
oÀ il y a de grandes orangeries et un efaâteau . aux eomtes Féodor et Igor
Ouvarov. Ce château renferme de rielies eolleetionfl , <iue peuvent voir
les savants et les voyageurs munis de recommandation, parneullirement
de la eomtesse Faullne Ouvarov , présidente de la société archéologique
de Moscou, Léontievsky Péréoulok, maison Ouvarov. Ce sont des col-
lections relatives à la Russie, depuis Tâge de pierre jusqu^à la fin du
xvixiB S. Il y a entre autres une collection très complète d'images saintes
de Russie, des antiquités cypriotes et des sculptures classiques. Parmi
ces sculptures se trouvent : un très beau sarcophage provenant du palais
Altemps, à Rome, où Ton voit Bacchus et sa suite s'approchant d* Ariane
endormie; une tête de bronze de Silranus, type d*un Jupiter grée; une
tête de marbre de Mercure enfant, avec le pétase \ un Amour endormi sur
une peau de lion, statuette en marbre, etc.
1111 y. BorodinOj où arrêtent feulement les trains-poste.
Le village de Borodin» (BopoxHHÔ) qu'on n^aperçoit pas du chemin
de fer, est à env. 4 V. au K. , sur la Kaloieha , affluent de la Jîoikva ou
Moscova. C'est là que se livra, le 7 sept. 1813, cette grande bataille que
les Russes appellent «bataille de Borodino» et les Français «bataille de
la Moscova*. Koutousov avait pris de fortes positions à cet endroit^
après les batailles de Smolensk et de Loubina, pour barrer à renncmi
la route de Moscou. En ce jour , où Kapolëon , sortant le mattin de sa
tente avait dit: «Il fait un peu froid ai:gourd'hui , mais clair ^ c'est le
soleil d'Austerlitz» , lliOOOO Russes sous les ordres de Koutousov, avec
640 canons , étaient en présence d'un nombre égal de Français, avec 587
canons. Les Français occupèrent la plus grande partie du champ de
bataille le soir de cette journée sanglante, mais les Russes purent se
retirer en bpn ordre. Les Français surnommèrent cette bataille «la ba-
taille des généraux* , parce que 18 généraux français et 33 russes y suc-
combèrent. Le maréchal Key y gagna le titre de «prince de la Moscova*.
1121 V. Xojaîik (SloïKaiicKi; buffet)^ ville commerçante de
4200 hab. et chef-lieu de district, « l'embouchute de U Mojaïska
dans la Moskva. Cette ville a eeieore des restei d'enceinte.
" 1144 V. Chelkovka. ~ 1165 V. Kaubihka (buffet). — 1183 V.
Golittyno {ToiAtOiBo),
A 17 V. de GolHsyno (lineïka, 75 k. par pers. \ voit. 2 à 9 r.), le eeuvtat
Savine-Btorojévaky, fondé à la fin du xv<^ s., et dont la mjiraille d'enceinte
à sept tours a été bâtie en 1654. Dans la eathéârate Sto-Uarit (coôôpi
llpecsarôft Borop^x<^H)1 les reliques de St Saba renfermées dans un cercueil
d'argent^ le baldaquin argenté date de 1640. Il y a un riehe trëaor et un
clocher du style gothique . Dans le eftâtean impériad, aonatruift à la fin du xvu^
s., se voient les portraits de souverains ruâtes. Près du couvent, plusiears
hôtels. -^ A 12 V. de Golitsyno, le samtOorium érAUaoukhcw (▲u|xom>;
pens. 60 r. par mois \ non compris les frais de traitement), dan» «ae région
ondulée et ombragée de sapins.
1202 V. Odintsovo, — 1212 V. KounUévo (p. 301). Le chemin
de fer traverse la Moskva sur un très beau pont. On aperçoit de
loin les dômes et les clochers de Moscou, et on arrive à la gare de
Smolensk, dans la partie N.-Ë. de la ville (v. p. 250).
Vi»
24. S« M-PétorAouf à Mmêw.
•M Y. (]Jffs« Miwlw) Tr«iB «spMM, 13 ]i.i «nia-poftfB, 14 k. Vsi
19 r. fiO et 11 r. lOj tnUn omalbiu env. 17 k. . 15 «t 9 r. ~ Cornue le
▼oyage •&« pem iHaiérêt, oa ferm bien de pvtam use plaee de wagon-IU
0 T. SO •« 3 r. «1 «oa).
fie-JP^tentoffy, ▼. p. 77. Déf^H à% la gar* Nleolta (p. 80),
où U y a utt Ws taffet -- A« d«lâ éaa •■▼iMM d« Si- Piton-
bouig, la conti^ devient déserte et uniforme. — Le ehemln de fer
tnTeiM bientôc Vl^a (Hsépa), eonn d'eau maiécageux qui aitose,
tvec ses afluente, les paies de Pavlovsk (p. 181) et de Tsankolé-
Séle (j^ 178).
24 T. KèlpiM (Kéjnno), bonrg de 8600 hab., sur les dent rives
de rijora. Il a une beUe église. - 38 Y. Sahlino. ~ 60 V. To$na,
ËBsbffAsek. snr OatoUna (p. 76; 46 V. ; en 2 b.). - 78 V. Uùu-
bam {Iméamh; bolTet).
. lii Y. téktwêt^w {Hfioao; 66 m.^ bnifet). A 16 V. an N. se
tnniTe Cfrûutimo, ebliean du eomto Alexis Andiéievitcb Araktebéiev,
avec mnn collection d'antiquités russes. 9ulte de la ligne de Mos-
cou, p. 245.
Dx TcHoui>OTO A StabaIa Roossa : 167 V., ligne secondaire, eu
7 h. — 24 Y. Spoiêkaïa Poliêi (bulTet). - 49 V. PodôereW (buffet).
69 Y. Vvvfnrod» appelée autrefois V^iky Novçorod (BeiAiiM
Hôeropo^i) ou Novfforod'la'Qrande.
La r«r« (befiet) eét à TO., kerc de ville. — Hôtbl: A*le«M« (pi. a,
E3), dan* la ll4MkoT«kaSa (ek. de fiO k. à Sr. , b. 10, 1. 95, déj. 40, dis.
dep. 10 k.). — RiATAViAXT : au jardin d^ëté (pi. D 3), avec ud jea de
Ï ailles. Il 7 a «onvent eoneert. — Fiaobbs: de la gare à la ville, 30 k.;
k., 40. — PosTB BT TBLiosArBS (pi. 36), Bolebaia Znaokenskaïa. — Ba-
tsàcx 1 VAPBiTB: pour V^Uthovo (p. 345), en 4 b., 1 r. 40, à reeommander
t% allant à Voseou et en send inverse pour rompre la monotonie du ttttjti ^
pour BimnOa Houua (p. 244), 7 t.
Légtnàt du plan dé Novgorod.
I. ClabdelaNebleMeE4ll5*
3. Xonna». d. Bonrik B3
3. -delS13 d4 16.
4.PruoB B4
5. Tribunal da Oonv. E3 17.
6. -delaVUle. . .£3
7. 6o«iinv-Dyor . . .£3 18.
8. Hôtelda Gonveni. fi 3 19.
S.CoUège £3
9e.£eolesnpériettre 30.
(ftUes) B3 31.
10. Hôpital milit.1. .Dd
II. -Biiataire U.. .C3 33.
13- -eiyU G3 33a
13. Ces. des sapenrs . B 3 33.
14. • de rarttllf rie 34.
montée . . . . C3
(3asem« deeVoiet
et Gommualeat. .C3
Maison de Catke-
rine XI ...... F4
figlise Boris et
Olëbe Cl
St-Miebel . . .£4
de la Kativitë
de la Yierge . . D 1
St-Georgee . .£3
8t-#ean Pré-
deteh £3
St-Lacare . . .B3
Lutbérienne .Dl
6t-KUolas . . .F3
8t-Pierte-et-8t-
Paul Dl
35. Efl. fit-Proeope .F3
86. -8te-8opbSe. . .£8
37. Znamenakjr
(«atbédrale) . . F 1
38. -Troïtekaïa. . .F3
39. Couvent de Si- An-
toine Al
30. - DessiaUnnoï .£4
31. -duSt-fisprit .B3
33. Consistoire ... .£3
33. M anèf e A3
34.Poliee £3
36.Poste et télégrapke F 1
37. palnis nrekiëpiie. D3
88. Hôt. d. Command. £3
40. Tour d^Iaroslav . F 3
41. Tour Blanebe . . 04
240 F. R. 24. NOVGOROD. De St-Péterêhourg
Novgorod tài m.) est unft.-vUI» ie {25000 jl^al>.,.|iii cheMieu de
gottv. et la i^sidence d'un gouverneur civil et du métropolite de Novgo-
rod, de St-Pëtersbourg et de la Finlande (habituellement à St-Pëters-
bourg). Elle est située sur les deux rives du Volkhav^ qui la divise
en deux parties, le «côté de Ste-Sopbie» (Co«i8cKflui CToposi), ou la
rive g., et le «côté du Commerce» (ToprÔBafl CToposi), ou la rive
dr. Un pont reposant sur 12 piles de granit traverse le Yelkhov.
Sur la rive g. sont le KiemUn et la oathédrale; sux l'autie le Gostiny-
Dvor et rbdtel du Gouverneur.
HisvoiBB. — Les pfemlwt aiielM de l'ère ekrélieime virent d^à les Slo-
vènes installés près du lae Ilmen, avec Ifovgorod eomme eapiiâte, et la
ville de la rive dr. du Volkbov était florissante quand lea Variaeues
vinrent dans le pays vers 862, sous les ordres de Rourik. Ils s em-
J tarèrent de la rive g., oà se. trouve auioard'l^ui l^Xreiallii. Oies trans-
éra en 880 le siège de sa domination à Kiev, et Novgorod eut des gouver-
neurs pour remplacer les grands-dues. Kovgorod devint bientôt impor-
tante gvâee à son eommeree, se fit la rivale de Kiev et tendit à se itoadre
indépendante. laroslav l^^ (1019-1004) lui aecord^^ de grand» piâvilèges.
Le Kremlin fut fortifié et la cathédrale Ste-Sophie fut achevée par un
fils d^Iaroslav. La puissance de Kovgorôd s'aec^ut eonsidérabtemeni
alors et an xii^ s. ; elle fit des eanqniltes au N. josqu^au goilè de fin-
lande, s'afiranchit en même temps de plus en plus de la dépendance
de Kiev et finit par s*ériger en republique, la «république du volkhov*.
Les gouverneurs virent grandir en face d*eujc le pouvoir de rassemblée
populaire, la Viitehi (Bive), et celui du chef élu par cette assemblée,
le potsàdnik. Dans leurs expéditions jusqu^à la Baltique , les habitants
de Kovgorod entrèrent en rapport avec Visby, centre du commerce de
la Baltique ; ils j eurent^ ainsi que les villes allemandes , leur factorerie
et let^ église , et ils laissèrent en retour une colonie aU^mande a^étab-
lir àl^ovgorod au commencement du xii^ s. Les Suédois et les' habitants
de Gothland y eurent aussi au xii^ s. *une guilde, une église variagulenne,
etc. Kovgorod remporta la victoire dans sa lutte eontre les Mongols. Ils
ne pénétrèrent pas dans la ville, qui fut asses habile pour vivre en bons
termes avec le Orand-Khan de la horde d*Or.
Les habitants dé Kovgorod pénétrèrent aussi dans les contrées de la
mer glaciale et de la Bussie centrale. Une troupe d'aventuriers en des-
cendit le Volga dès 1170 ^ d'autres les suivirent et beaucoup de villes
florissantes furent pillées jusqu'à Astrakhan, et leurs habitants emmenés
en esclavage. De cette époque date le dicton: «Kto npôrasi Bôra ■ Be-
xixaro H6BropoAa?> Qui peut lutter avec Dieu et Novgorod -la -Grande?
ainsi que le titre : «rocaoxw» BegUalA Héaropoick» (IConseigneur Kovgorod-
la - Grande). On prétend que la ville eut alors 400000 habitants. Elle
lutta avec succès eontre les Mongols sur les bords du Volga, contre les
Porteglaives sur ceux de la Karova, contre les Suédois sur ceux de la
Kéva et contre diverses peuplades sur ceux de la Duna et de la Petehora.
- Mais le voisinage des princes russes ne permit pas à ce peuple de main-
tenir bien longtemps un si grand empire. Kovgorod fut entraînée dans
les guerres sans fin des petits princes du pays qu'arrose le Duienr,
forcée de fournir des troupes et sans cesse en butte aux attaques des
puissants et habiles princes de Sousdal et de Vladimir. LorsquMl n'y
eut plus de Vietché et que la ville dut se mettre sous la protection du
roi de Pologne, ce fut la fin de l'indépendance de Kovgorod. /van ///,
grand-duc de Moscou , parvint à lui imposer en 1471 la reconnaissance
de sa suprématie, après des batailles livrées près du lae Ilmen. Des
hostilités ayant éclaté de nouveau 6 ans plus tard, l'armée du grand-due
cerna la ville, qui fut prise en 1478 et rendit hommage à Ivan III. Ls
Î rosse cloche de la Viétehé, le «Viétchévoï Kolokol», qui appelait le peuple
ses assemblées, fut alors transportée à Moscou (v. p. 9fl); les familles
^ anciens boyards furent emmenées dé force à Moscou, et la ville déserte
à Mmeam. N0Y9OBOD. K. Jl. 24, tUl
se ftmfilM de f»»m<n »oMovitM>nuM«. Baâ» hrmm IV «néMilll «a 1670
ee ^u wfiMtmU de la profpëfiK d« «elte TUla. CfoyMit à ana trahUon ia
UFoiagaa^ il aeocmrat à la iêla te aa garde, les Opritabaikt^oftr ezereer
uM Ttaceanee laaglaate. 81 Toa ea «loU lei chroaiqeaoM, MTOOO kommat
toaet aaclanBlaée le Jear de» Boli , lea éf liaaa ai let moavaientâ plUëa et
um let trémna emportée à Hoeeea . Novgorod aaeay a ea vain de reeoaqaérir
son iadépesdaawe devant riaterrègae et ea 160O, eoee le teav Alexle. La
fmidatiM»n de 8t-Péterabeurg et da aombreax iacendlae aaheTèrant la raiaa
de eetia aae. Tille libre, autrefole el florteeaate.
Le l>eau pokt dv ToitiHOv (pi. £ 2-3), pont en pierre construit
en 1830 pour remplacer le vieux pont de boit , offre une jolie vue
sur le loB Ilmen, D^ là part, à 1*0., une rue qui monte un peu,
passe â une petite cbapelle et à une tonr, et conduit au IHÙintti
oa •Kmmuum H%jàai^%'y pL DE 3), citadelle aituëe aur la rive
çauebe. Ceat là que rArtdait autrefois le «vladyka» ou souverain,
c'est-à-dire le métropolite j c'est là que se trouvaient et se trouvent
encore la tribanalf le palais arehiépisoopal et avant tout la cath^
draie eoDnunr^ à Ste* Sophie, patronne de Novgorod. L'enceinte
actuelle, flanquée de 9 tours rondes ou carrées, date des années 1302-
1490; lea fortîÉcations ont été resUuréea en 1698 et en 1662.
Les assemblées populaires ( «vietché» ) se tenaient autrefois sur
la flmee du KremUn, au milieu de laquelle est le monumbht ne
RouKiK ou du MUUnaitt de la RuèêU (oéHSTHim Tuci^iei^Tiio
Poccîb; pL 2) , sur les plans de Mikécbine, érigé en 1862, au mil-
lième annivenaire de Tezistence de l'empire russe. Le piédestal,
rond et orné de bas-reliefs représentant des célébrités russes, porte
aae spbèxe surmontée d'une statue de la Russie agenouillée et de
celle de T Ange protecteur de l'empire appuyé à une croix ; tout
autour sont des statues de bronze qui personnifient diverses périodes
de rhistoire de Russie (les six principales sont, en commençant
au S., celles de Rourik, de Dmitri Donskoî, d'Ivan III, de Pierre le
Grand, de Michel Féodoravitch et -de St Vladimir).
▲u N. da la place, en faaa du monument, se voient, à g., le Con-
9MMrs (4yxéfng KoacvcuSpùi ; pi. 82), et derrière, le falaU arehi"
épiêecpal (p. 24f2), avee V^lite St^Jean, consaeiée à un archevêque
de NoTogofod mort en 1186; à dr., la cathédrale Ste" Sophie et
Vé^iêo du SaimwT («épvon Sera CaMéreii).
La ^CikrBÉÊfmàxm 6TB*8oraxfe (CWiiatiil eoé4ifpr&; pL 26; en
1897, fermée et en restsKuatlon), construite dUbord en bois, en 989,
puis en pierre, de 1045 a 1052, sur le modale de Ste-^^ophle de
Oonstantinople, est un monument splendide de l'architecture russe
au temps du grand-duc Jaroslav I^. C'est dans cette église que l'on
couronnait les chefls éhis de Novgorod et que l'on silspeudait la
cloche de laTiétehé pour les solennités particulières. Elle f^t pillée
en 1067 par le farouche et sanguinaire Yseslav Bretoheslaviteh,
prince de Polotsk; en 1570 par les gardes d'Ivan lY (v. ci -dessus)
et en 1611 par les Suédois. Les fresques sont du xii* s., mais fort
retouchées.
Bsdeker. La Rutaie. ^ édit. ^^
242 r. M, 24. NOVGOROD. De St-Pétetêhcurg
Ob nMMrque pwtUaHèttmeiit à Vémitéé pxiaeifale, à VO.^, le« eë-
UbiM p^rUt at bnnut dé KTimm. EUm smii en bois de ebSiM reTétn
4« brooft. Lee plaques de broase, divisées en un srand noflibye de
ebamps, présentent onaiiUté de petites Agnres. des seenes bibllqves et
mvibologlqiies , à «ôte de tdteft de saints et dMTêqnes et aeeoMpagnëes
d*lBSeiiptions latines et sUres. Selon U tradition, e'est Vladiasir le Grand
qui a faii transporter iei ces portes en M, de la ville de Korsoun (Cherson),
en OrÎMëe. D'après nne autre version, ce seraient les portes d^une ëf lise
de Posen (?) , faites sur Tordre d'un ëvèque de Magdebourc (zit® s.), par
un certain Ru^nus, et transportées à Novgorod conune buttn. Il est pro-
bable que e*est un présent des villes banséatiques à Novgorod et qu*elles
sont un ouvrage allemand du zii^s.
L'iUTiaiBirB (90 à 30 II. au saeilstain) de la cathédrale est insuiAsam-
ment éclairé par la coupole du milieu, et l'aspect en e4t parUeolièrement
sévère et triste. Les 9 piliers maâsifs qui supporteiit la eoupola rétré-
cissent encore davantage cet espacé déjà assès étroit ^ l'image dti Christ
dans la coupole e«t très aneienne. i^aelqiies-uns de ces piliers soat dorés
du haut en bas, d'autres sont couverts de fresques représentant des princes
et des évéques canonisés. Toutes les peintures murales sont sur fond
d'or, les murs étant tout dorés. L'église a 7 chapelles et 7 avtels. La
grande mosaïque derrière le maître autel est faite de verres de cou-
leur sur fond d'or et est considérée conune un travail bysantia du temps
d'Iaroslav t^^. l^iconoêiau ^ du xiv® s., est richement incrustée d'or et
d'argent. Les portes impériales sont en métal ajouré. En faee, à l'un
des piliers, est le ir&nt du Uar et à un autre pilier le (rdiw du nUkropoUU^
tous deux en métal (ivi^s.). Les \%p€infmret de rte&uôshue sont po«r U
plupart de l'école bysantiof ; on adadre surtout l'image miraenle«ae de
la Vierge qui «^ versait des larmes, lorsque Novgorod souffrait». — BnAn
on montre encore dans l'église les relUpui de divers grands-ducs et de
leurs femmes , entre autres de Vladimir, fondateur de la eathëdrale, fils
d'Iaroslav I«r, de MstisUv U Brave, d^Atme, fille du roi Olaf de 8«Àde,
et femme d'Iaroslav J^'; puis le* tombeaux de divers princes et arche-
vêques, dont celui de rarehevêoue Jean de Novgorod (m. iiSQ), etc. — A
citer encore comme curiosités : les grands lustres, et les parte» de Btgiun&y
k rentrée de la chapelle dn la Nativité. Ces pertes ont été prises en 1188
à Sigtnna, ville de Suède, dans une guerre des habitants de Novg^orod
contre les Suédois. Elle sont en bois de chêne revêtu de bronze et n&oin£
vieilles que les portes de Korsoun. Le iréior de la cathédrale , dans U
galerie S., contient beaucoup d'antiquiiée Intéressanteé.
Le PALAIS ABCHi^FiscoFAL ( ApxiepeffcKiit loMi ; pL 37), singu-
lière constiucCion élevée en 1436, sè trouve au N. ùé Ste- Sophie.
Il y a uiia salle, la €hran9vitàîa Paiata, o« Ite aBcàeTêquee ir«ce-
valent lee dommages de U bour|;eoisie , avec rofhraxi4e au. p^n
et du sel, apvès Aveir été élus p4r le p^ple, tandis qu'aiUenrt les
évéques étaient élus et déposés pat les piinees de lem diocèeès.
Nous quittons maintenant le Kremlin , trarerMUis le fossé et le
c*nal, passons par U pctie PrtuH€Mi€y près du Cons&stoiie, et
arrivons sur une grande place qui entoure le Kremlin. Là se
trouve, a g., le viovvwnn db 1612 (pi. 3, DS4), éleTé en smi-
venir de la déiiTranee de la domination française. En faee est le
citib de la NobUêie Uk^K'h ABopénciaro coéj^niji; pi. 1). Au B. du
Kremlin, sur une hauteur, la maison de CeUherint II {iwn'h Enre-
pâsii Bt^i^; pi. 16, F 4). On y voit une antienne palets y dont
rimpëlatrice se servait en 1786 dans ses excursions sur le YoUikov.
Au N. dm Kremlin s'étend le tordis» d'Et4 (Itraift mai; pi. D 3),
qui mérite une visite. Il y a un restaurant (p. 239) et, to«t pièe du
à Moêeou, NOYQOROD. V. B, U, 243
foué d« KnmUB, un peiH parillou , k l'endioU où se troUTaii I*
DtiiaB 4e Marfa Fotutdniiâo,
()ii«ad iTMi m VaMiliéTitcb dë«Ur» devant 1m envoyé* de KovgMred
a Voseou que In Képubliqae éinit son bériince paternel, il y eut dans
cette viUe tine révolte o& le parti des boyards , dirigé pnr une femme
seii>itie«a« et Imrdie, remporta nme victoire eomplète. Cette femme,
Mèrf^ Mmretàkè^ étaU la venve du possadnlfc Bored^kfï, en qnl 1ml avait
fait donner le nom de Mnrfa iVsiadiilda. BUe s>mplovat avee ses deui flls,
pour moener Kovcorod |k se mettre, par «a traite formeli sous la pro*
tection du roi Cnaimir IV d# Pologne. Cependant Ivan III 8*avnnca avee
oae nrmëe en 1471, Kovgorod le ceeonnnt po«r son sonveraln et Marfa
tenninn s» vie dmu la prison de Hijny Novgorod, après avoir vu tous
«es biena confisquée.
Dans la me principale, la Bolchala PdteibourifkaXaf se trouve
\ hôpital militaire (pi. 11). Enaolte la rae traveite lea ^amcibks
^KnpAmxs ei aboutit à un pont sur le fossd ou canal qui limite le
qaaztiar de Sto-SopUe.
11 n> a pl«a qae dea iviaas dea aasianims fortiAeailons, et il ne reste
plu de lenrs toers que la Te«r MUmeké (Bdaaa Bénnm) pi. 4i, G A), dans
U partie S. de U vUla« près du pont qni mina an fanb. («sloboda») de
Troitslrnïa. Un large floseé, prèa des Tempavts, sépare eneore aigourd^ni
la ville dea faobenrgs et de la eampagae.
Près du pont mentionné ci-dessue, àdr., est le eemvêni du 8i-Eê'
prit tSfxoBi HoncTÛps ; pi. 31, B 9), couvent de femmes dont les
églises et autres constructions sont surchaïf ées de dorures et de
sculptaiee. A g., la fwiêon (TvpésHHi sdwm; pi. 4), en face, des
caseraee.
Traversant de nouveau le pont du Volbhov (▼. p. 241), nous
arrivons à la partie de la ville dite cM du Commette (v. p. !240).
C'est tout près du pont que se trouvait , au S. , la Piaiina riave,
siège principal de la vie commerciale et politique. La grande place
où roA arrive d^bord était entourée è TB. et au 8. des divers maga-
sins, de la cofir AUemandê et de la comt de Ptêêkau, près desquelles
^tait une hante tout qui renfermait la cloche de la Vlétché. A Ten-
droit où était la tour se trouvait au xx^ s. la citadelle d^Iaroslav,
ce qui lit donner à la place le nom de cour d'Iarotlav (pi. £ 2).
A dr. et dans la partie 8. de la place se tiouveut aujeurd*hui une
énoruM construction carrée oà sont le €hêHny D«of (rocTÉmtt tpop% ;
pi. 7) et Vhétel de TiUe; puis les ruines de la #o«r d'Iaraslav ou dt
la Viéiek/ {HpocÊàBû éduM; pi. 40), etc. En face, c'est-à-dire è g.
ou au N. de la place, le nouvel hâtel dn Commaiîdant (pi. 38), au
milieu d'un petit parc*
La partie de la ville sur la rive dr« forme deux quartiers séparés
par le ruisseau de FéodoroT. Celui du 8. est le plus important.
Dans la rue principale (Bolchaïa Znamenskala), qui part du pont et
se dirige â 1*E. , se trouvent T^ole mp/rieurt de fiUes (pi. 9 a) et
les bureaux de la poiie et du tiUgraphe (pi. 36). A l'extrdmlté de
cette rue est la deuxième église de Novgorod, la cath^draib Zna-
MUiexT (pi. 27, F 1), et a dr. V^gliêe 8i- Nieoia» («épsem Cnerdro
Huojd«; pL23,F2). — Dans la Bolchéïa MoskovskaSa, qui se dé-
Ueke au N« do Tècole supérienre de flllee, à g., Vkàtei du Oouwrne"
16*
244 V,R,24. STARAIA ROaSSA. DeSt-Ptienhourg
ment <j((Hn ryôepaéTOfia ; pL8^ B2), et plus loin le ccUige (pi. 9).
En suivant la même rue et traversant le pont, on arrive dans le
quartier N. de la rive dr.; à dr., la police (pi. 34), et plus loin, à g.,
V église luthérienne (pi. 22 a). A Textrémitë N. des faubourgs , on
voit sur le bord du Volkhov le couvent de St-Antoine (MOHacràpk
CBjiTàro AHTÔHÎfl; pi. 29, A 1), fondé en 1106 et autrefois très riche.
A quelques verstes au S. de la ville, dans un site pittoresque sur les
bords du Volkhov, le couvent de Si-Oeorge» (lOp^esi xoHacT»ipiO, un des
plus aneiens et des plus considérables de la Russie, fondé en 1(0) par
Vladimir, fils d'iaroslav I*', et qui a plusieurs églises.
Après Novgorod, la voie ferrée, suit d'abord la rive occid. du
lae llmen (p. 241). Stations : Vorobéika, Borofc, Chimak (buffet),
où on traverse le Chilon; VeWchtchinOy Peréterka.
157 y. (de Tcboudovo). Staraîa Bonifa (OTépas Pj^cca).
HÔTBLs: Neumann^ Semtkoff^ au eentre de la ville, dans les deux eb.
75 k. à 3 r. — Kobhàiis, avec promenoir, serre de palmiers, ete.^k près àts
sources d'eaux sattnes (v. cinieBSOus ; eh. et s. 1 à 4r., b. 10 k., dfn. 76 k.
à 1 r., pens. 60 à DOO r. par mois). — Appwtements meublés et eliambres
garnies, à Texeeption du linge, de 90 à 9Û0 r. pour la saison.
VoiTUKBs: de la gare à la ville, 40 k.^ 90 k. la eourse; 40 k. Theure.
» Bateemx A veipeur pour Novgorod, r. p. 339.
£tabli8Ssnb)it8 DU BAKvs, avcc bibUothèque, salon de leeiore, théâtre,
concerts, etc. Saison du 36 mai au 30 août. — Frix : bains d>aux salinei,
40 k.; bains de boue, 70 k. ; bains de bourgeons de pins, 50 k.; bsias
d'eaux salines et de bouigeons de- pins, 90 k.^ earte pour la 8*ison, 35 r.
Staraïa JBouasa, ville de 15 500 hab., célèbre par ses bains d'eaux
salines, est située sur le versant du plateau de Yaldaî et au confluent
de la Porouêsia, de la Poliat et de la Pérérititea. Selon la tradition,
elle a été fondée par Rouss, frère du prince Sloven, à ÔO stades de
Vieux-Novgorod, et detix des rivières devraient leurs noms à s«
femme Poroussia et à sa fille Polista. Cette ville fut souvent la rési-
dence des grands-ducs, et elle fut détruite en 1471 par Ivan III.
Les eaux de la Polist ne sont pas potables , parée que les sources
d'eau salée et les décharges deis salines les traversent. L'eau potable
arrive du village de DoubeviUi à la fontaine de là ville, par un aquedue
long de 3 verstes. .
Cette ville, plus longue que large, a surtout des maisons en bois,
des rues larges, régulières et généralement pavées. Il y a un jardin
presque devant cbaque maison. La plus belle* partie se trouve sur
les deux rives de la Polist. La cive g., du pont Alexandre au paiai*
impéfiaij est boxdée d'une ailée de tilleuls longue d'une verste.
La ville compte 19 églises et couvents. V^lieê de la R^ëurret-
tien est la plus belle, celle de St-Pierre^et-St-Paul l^ plus ricbe
et celle du U<Mrtyr Nyl la plus ancienne, du xiii^ s.
Les suOiiNES sont au N.-^O. de la ville «u bord de la Polist. Les
19 bâtiments de graduation (dont un. seul est actuellement utilisé),
construits en 1771 par Catherine IL, reçoivent Teau de deux puits
artéslMVB.
Les ÉTABLissBiisiiTs Db BAINS (v. cirdesBus) sc trouvent a Textré-
mité £. de la ville, à 2 V. de la gàïe. Ces bains sont très friqmentés
^ été, surtout par les dames. On y a réuni dés établissements
oà M boivent du koumisB (p. 344) et du petit*l*it. Directeur: M. le
Dr TUUchtxer.
hta *omre*$ mKm* se trouTent • rextrémit^ 4b U ville, dans le voi-
dnage de I* me Osteehkor. Les mëtAUx io&t oxidéa par les repeurs
salines ^ Fargent, entra stiiree, en Jenne. On ntilise deux sonrees^ U t^ure*
JhncHriatt et 1* êêurc* Momvvin^ tontes deux ûtà pnits artésiens. L'eau
de lu pren&ière , forée de 1^9 à 1831 y est claire y saos couleur et sans
odeur et n une saveur amère et salée. Elle est à la température de 10 à
tt® C. Ln sonree Monraviev , forée de 1807 à 18B8 , donne aussi de Tenu
ineolore, d''ane saveur amère et salée, mais moins désacréable; elle con-
nut plue d*aeide carbonique et sent Taeide hydrosulfurique. 8a tem-
pémture, eM de 14^ 9 C.
Ld«Ms BB MoMou (▼. p. !239). ~ 118 V. ▼•lkkoT# <B6jxobo;
bat. à vap. pour Novgorod, ▼. p. 239). On trivefse un pont de fer
sur le Tolkliov, qui a ici env. 298 m. de largeur. jCette rivière, qui
sort da lac Ilmen à ô V. au-dwnis de Novgerod, «e jette dans le lac
Ladoga après un cours de 208 verstes.
133 V. Oriady," 152 Y. Jfotoia FicA^a (Méjai Buepa ; buffet).
Nous traversons deux grands ponts jetés sur une gorge d*env. 60 m.
de profondeur; puis nous passons la Mita, qui se Jette dans le lac
Ilmen non loin de Tendroit où en sort le Volkhov. L'aspect du
pays est plus varie au Au et à mesure que nous approchons des monté
■Vald4Pi (Baxjl^ileiHfl répu; hauts de 321m. au Kamestik), que nous
avons devant nous au delà de la stat. de Zaoterie (219 V.}. C'est
Tine ckafue de collines boisées peu élevées et peu apparentes , qui
fonneTit la ligne de partage des eaux et de la population entre les
contrées de la Baltique et celles de U Russie arrosée par le Volga.
Plus loin, de nombreux k<mrgan$.
Les Russes appellent komrçmmê (tLjpiiaaà)^ rnsfAMy dans la Petite- Russie,
■ces éminences coniques (tomuli), semblables à des eollines, qui se trouvent
surtout ditts les steppes de la llussie méridionale. Quelques - unes sont
encore surmontées de Tieiiles et eurieuses statues de pierre. On a fait di-
verses suppositfons quant à Torifine des kotofans, et 1» plus vraisem-
blable est que ce sont de» toiabeanx. C'est du moins ce qu'on a reconnu
puur la plupart de ceux dans lesquels on a fait des fouilles. Les objets
qu'on y a trouvés datent des temps préhistoriques jusqn*à Tépoque de
1 ivrasiondes Tataores.
229 Y. (^undovka {buffet). -^ 'Ul Y. 0fê^9vka,
Ehbbahch. (39 V. en 1 h.) sur Bororitehi (Bopownn^ 80 m. ^ l>i^tS;
aub. chez Choulçhine ^ eh. t. c. 1 à 3r.), ville de 11000 hab. et cbef-liéu
de district, à cheval sur la Msta. Kle a 9 églises, lin «aftrepôt, etc. ; c'est
un séjour fréquenté en été par les Pétershourgeois. -«- U y a des houillères
dans les environs.
265 Y. Valdinka {BaïAàÈn).
A 37 V. à rO. (voit. 3r.) Taldal (Bajuaft; hdt.: (Jhiehova) , ville de
4500 hab., qui descendent pour la plupart de prisonniers de guerre polonais
et suédois réunis ici en colonie par le tsar Alexis Mikhaïloriteh, et chef-
lieu de distxict, an milieu de montagnes, sur la rive mérid. du beau lac
Valdaiy qui a env. 37 kil. carrés de superAcie^ — On remarque dans une
des trois îles boisées du lac Valdaï le couvent ïverniff , fonde en 1653 par
le patriarche Hikoa; c^est un pèlerinage très fréquetaté.
S96 Y. Bologélé (B6«6roe ; b«/fef)..
D» Rou>«o'iÉ 1 Rtbiusk: 380 V., chemin de feii, en 9 h. Prinçlnales
stat. (avec buifet): 57 V., TroiUa (Tpolhïa)^ 106 V., Maksat^; iSi V.,
16, 17
246 V. JB. n. VYCHNT VOLOTCHOK. DeSt-P^terêhourg
BUjêiàk (Bimeim)^ 906 V., Rddùntowt (PoxIôhobo); 294 V., Volça (p. 3%).
— AyMiMA, y. p. 335.
337 V. Tyohny Toloteliok (Bàmmit Boionén ; hôt. : Tchistia-
kov, ch. 75 k. à 1 r. 25, dëj. 20, dtn. dep. 30 k. ; izvochtchik, de la
gare en ville, 2ô à 30 k.; 1 h., 60 k.), ville malsaine de 16000 hab.
et chef-lieu de district , sur le canal de Tvéretsky, régulièrement
construite , avec un vieux château impérial, plusieurs églises et un
beau bazar.
Les travaux du canal de Vfchny Volotchoky actuellement peu utilisé^
méritent une visite. La route et la voie ferrée passent déjà à quelque
distance de la ville comme sur une digue, entre d^énormes bassina qui
doirent alimenter le canal quand les eaux sont basses. Plus loin , de
grands ports et des bassins entourés d*un mur de granit, et des écluses
avec des portes de fer. — C'est à Vichnv Volotehok qu*aboiitissent les
canaux reliant la mer Caspienne à la Baltique, par le Volga supérieur,
la Tvertsa, la Tsna, la Mata, le Volkhov et la Kéva. C'est Pierre le Grand
qui a entrepris, de 1708 à 1706, de couper le plateau de Valdaï par le
canal de la Msta à la Tvertsa, long de 4kil. Les travaux hydrauliques
n*ont été terminés qu*en 1793, sous Catherine II.
368 V. Spirovo (CntfpoBO ; buffet). — 388 V. Kalachnikovo. —
409 V. Ottaehkovo (OcT&mKOBo).
D'OsTACBKovo A ViASMA : 244 V., chcmin de fer, en 11 h. env. — 18 V.
TireehMHù. — 32 V. Tsrfsk (Topmdn; buffet; hêt.: Pédoukhkke'Pàékartkt ;
ÎEvocbiehik, en ville, 20 k.), vieille ville riante de 1IK)00 hab. et eheMieu
de district du gouv. de Tver, agréablement située sur la TvtrUu. Elle a
90 églises, dont les ddmes et les tours se voient de loin et sont d'un effet
pittoresque. Elle a de larges rues et de grandes places. Il s'y fabrique
surtout des articles renommés en cuir et en velours à broderies d'or. —
70V. Vpiiûkoié. — 88 V. SianUa. — 128V. Bjer (Pmes»; bufet; hôt.: iW-
hroèsov^ ch. 60 k. à 2r., b. 10 k. dîn.. de 1 h. à 5 h., 60 k. à 1 r.; iz-
vochtchik, de la gare en ville, X) à4()k.-, Ih., 36 à 45k.), ville de
96000 hab. et aussi chef- lieu de district an gouvern. de Tver, sur le
Volga. Elle a 16 églises, des filatures importantes, des chantiers de con-
struction de narires, et elle fait un commerce considérable de sel, de
blé, etc. Rjev fut la résidence de princes indépendants, aa xiii® et au
xiv^ s. et appartint au xv» s. à la Lithnanie. — 166 V. Oêtnuça. — 176 V.
8yt€hêvka. — 197 V. Doughino, — 222 V. Koimia. — 244 V. Fiaxma (p. 237).
429 V. KotUitikaïa. — A mesure qu^on approche de Tver, les
forêts font de plus en plus place à des prairies. On traverse le
Volga, Bientôt après vient la stat. de Tver (bon buffet). La ville
est à 3 V. à gauche.
448 V. Trtr (TBOpb). ^ Hôtbls (tous dans la Triokhsviatskaïa) :
Chambourw; H. de Lonàrêê (ch. 1 à2 r., b. 10 k., 1. 90k., déj. 60 k., din.,
à 2 h., 40 k. à Ir.); Central, recommandé: Jndréievski, non loin de la
stat. des bat. à vap. — Ristaur. : km Jardin ae ta ville (shété). — Voitubbs:
de la gare en ville, 90 à 60 k.: 1 h., mime prix. — Batbaux a vapbck:
C** SamoUotf pour Bj^nsk (p. 325), tous les jours, en 27 h., pour 6r. et
4 r. 80^ durée du trajet jusqu'à Astrakhan (S. 30, 41), 8 à 9 jours.
Tver (127 m.), chef-lieu du gouv. du même nom, aveo53(XK)b&b.,
résidence du gouverneur civil et de l'archevêque de Tver et Kachine,
est situé sur la rive dr. du Volga , à l'embouchure de la Tvertta et
de la Tmaka. Des quais protègent la ville coatie les inendations.
Les fabriques de Tver (filatures de coton, etc.) font partie des plus
considérables de la Russie. La ville est aussi importante par ses
à Moêcou. TTER. V. R, U. Wl
chaatiers (p. 247) et comme point de départ de la navigatiou sur le
Volga (E. 30). Les quais du Volga, ainsi qne les rues principales
et les places de la rille, ont été récemment plantés d'arbres. On
projette de construire un pont en fer sur le Volga.
HtSToisK. TVer fut fondé en 1181 par le grand-duc Vladimir Vtévohd
fJkétr^mmitdk de Booxdal. La partie Drineipale de la ville ëUlt alori fur
la Hw A> da Volfa; ce B*es4 qa*en ÙèO qae legrand-due laroslar Vtévo-
ludovitu ëleTa la fortere«ée (t. ci>deMOiiB). A «ette époque, Trer était
ia résidence d*an prince particulier indépendant de la principauté de
SouxébU. Tver passa aux Moscoritei après le règne de Michel Borisso-
YiÈék iU$Of). /mm /K, dans sa marelie sur Novgorod, passa en 1510 par
Tver, dont 11 livra les habitants à la férocité de ses soldats. La ville fut
prise tfWsaut et en très grande partie brûlée par les Polonais en 1006,
da Inapa dt& faux DMitvjr.
La cA'fH:foEaL8 tm la TKAirsvieimATioir, l'une des plus belles
parmi les 42 églises gréco- russes de la rille, a été eonstruite en
1682, var remplacement d*vne église plus ancienne. Elle a 5 dômes.
Vic&tê0êtaêe a de magnifiques ornements en or, en argent et en
pierres fines. A dr., dans un riche sarcophage d'argent, sont les
relique» de 8t Michel laroriavUeh , qui ftit tué par les Tatares en
1319. X»es peinturée murales, qui datent du temps de l'archevêque
Platon {nwas^ s.), représentent des épisodes de la vie du saint. La
caâ&édrale (fête , le 24 juin) renferme aussi beaucoup de tombeaux
de i;ima4s-ducs, princes, etc. Le clocher est du xviii® s.
La principale rue de la ville, la MzllionkaIa, est parallèle au
Volga. Elle aboutit à TO. à la Tmaka. C'est dans cette me que
sont les plus belles constructions et les plus beaux magasins, entre
autees le gymruue ou collège, le Qottiny- Dvor, le club de la
SabUêae et les bureaux de Vadminiitration du diitrir.t Sur la
pLAcm Gathebike (ExaTepâHOBCKafl ojômaAb) se trouvent le tribU'
nal et d^autres édifices publics. Ensuite on arrive à la Tplace de la
PosU (Ho^iTÔBafl njômajifc), an centre de la ville, où sont Vhàtel du
Gauvememenl, la poite, etc. — Dans l'aile g. du chiteau impérial,
un ntuêée d'antiquités remarquable (entrée gratuite, le dim. de midi
à 4 h.}. Il y a une /glise luthérienne.
AxL delà de la Tmaka est Véqube ds la TiUNiri ou Trottsy
(nép«»K XiBOHaiéAHoii TpÔHiiii) , a 7 dômes, construite en 1684
par an habitant de Tver nommé Touchinski. On remarque à Tin-
térUor les belles portes impériales, k Ticonostase (xiv^s). U y a un
étage «i^érieur avec des chambres secrètes (Daiénn), où les fenêtres
sont remplacées par des fentes à peine visibles ; le clergé et les
habitants y cachaient leurs trésors dans les invasions.
Sur la rive g. un peu élevée de la Tmaka , près de son embou-
chure, se trouve le Difck, construit en 1864. Là sont les ateliers
de la &* Samoliot, dont les bateaux stationnent à Tvei en hiver.
C'est aussi sur le bord de la Tmaka, près de Tver, que se trouve
le OOTJTBNT DE PEXMBS DE ROJDESTVENSKY (FoXAécTBOHCKifi A^BH^ifi
uommciûph)t dont il est question depuis le commencement du xvi^s.
Alexandre I*' en a fait construire la cathédrale en 1812. On y voit
248 V. B. 24, TVEK.
l'image miraculeufle de U M^re dô Dieu de Tikhvme, apportée au
couvent en 1703 par une religieuse. .
A4V. au 8.-0. de Tver, au milieu d'un bois, le •î^inrHii
d'hommes DB JOLTIKOV(3CéjTHKOBX ycnéBCKifi HyscKÔâ MomÉBJÙpi).
aux dômes dorés, la principale curiosité des environs. Il a,^ fonde
en 1400 par St ArsènO) m. en 1409. Les églises de pierr« «itueUa^
datent du temps de Pierre le Grand. On voit dans rencilDte for-
tiflée , au-dessus de la porte d'entrée , une chambre où fut^^ferme
le tsarévitch Alexis, flls de Pierre I®^
A 8 V. de Tver, sur la chaussée de St-Pétersbourg, axÉ'tiriMeu
d'une forêt de pins, le couvbnt de Nikolaïbvsky (Hifgôj(lioir*in
HOH.), fondé en 1676. Les habitations des moines ont été ca^ateBiley
en 1753 par le comte P.-J. Chouvalov, eji souvenir de la («érisoii
miraculeuse de sa femne.
Enfla de l'autre côté du Volga, à l'endroit où s'y jettft lj|*Tvert«a,
se voit encore le célèbre oodvbnt d'Oisiqtob (Orpéu ^m^teciiii
HyX. HOH.). •
Selon la légende, le grand-duc laroslav III laroslaviteh fit ^f^yrt U
fiancée de son page ou de son premier officier Grigor au momaat.où Ut-
allaient se marier, et Tépousa. Grigor se fit moine et fonda ém OiS k
couvent d'Otrotoh, qui devint très âoxusant. Selon d'autres, sa fniiÉrtimi
est contemporaine de celle de Tver. Ce couvent eut jusqu^en pMi beau-
coup de terres et des serfs. On y voit les tombeaux des arehevM«fp« dr
Tver au xiii® et au xiv^ s. et la cellule de Taneien méti«)^ittltte de
Moscou Philipp€y qui fut déposé en 1568 à l'instigation divan 1« terrible
et étranglé à Tver en 1569. Ses reliques furent transportées eéJSU au
couvent Soviétsky, où Philippe avait été moine, puis en 1^1 i Vèseou.
Le chemin de fer passe ensuite le pont Chocha , et Téo awîve
dans le gouv. de Moscou , renommé pour sa fertilité et saii {ndus-
trie. — Stations : Kouzminka, Zavidovo et Riechetnikovo»
521 V. Kline (buffet) , ville de 8000 hab., chef- lieu dé dirtri^t
et anc. résidence des Romanov, sur la Sestra. — 044 y^ Ffidtal-
netchnaïa, où aboutit le canal de ilf oscot^ (MocftOSCKiM^lisln}.
entre la Sestra et VIstra. — 568 V, Krioukovo.
A 21 V. à VO. Oineika, 75 k. par pers.) se trouve la ville de ^
sur Vhtra^ et près de là le célèbre *eouvent de la NouviMe-Jh iit<ié<i , en-
touré de hautes murailles qui lui donnent Taspejefe d^mie lortlMW^ Il
y a un hôtel où Ton est hébergé gratuitement^ mais il est 4f<M4KS* ^*^
donner quelque chose. Ce couvent a été fondé en 1^6 par le jMntrehe
Nikon (p. 27o), et a reçu du tâar Alexis le nom de Nouvelle - WÂNMlen
VéçUte du St-SépnOcn^ haute de 65 m., que le patriarche fit jMMtniire
dans l^nceinte du couvent, est la reproduction très exacte <|B^«eUc de
Jérusalem. On y voit le tombeau de Nikon (m. 1681), dans la
St- Jean-Baptiste. Le dôme principal s*est écroulé en 1760 et
struit par BastrelH:^
587 V. KhimH, — 000 V. P^trav9koïé-Razoumavatoïéif*Wh
604 y. Mowou (p. 249).
2é. MOMM.*
049
L
I. Aud. de Oemmeree E4
t ArehiT.de UJHSt. . B6
i- - de«Aff. étmnf. . C4
i. Aneiul D4
'i AsUedaUénéa. . Gl,3
- denfuite. . . .D7
I AiMriat. Pokfov
ibosp.) G2
i tionsa D4
f 1 tferne Alezaadxe D7
^ - de cavalerie . . C6
i- - de gendarmerie D3
t- - dtt KremliD. . . D4
KluBiiOTBitch. BC6
- Krovtitsky . . EF6
- PokroTsky . . . E4
- Roiife Q4
- SpMky ES
( hambre de« Anane. G 4
Cbftp. Ibérienae . . D4
Clob de U Vobl. . D4
CoUège de AUea . . C3
- impérial (9^) . .D4
- Hiiat. (1er et 3*^} 04
- (4«> . . . . G4
CuoàiBiAMriat (aoc.) E6
- (nouT.) E5
(oBMil de tutelle . B4
CoQsistoire eeelés. . D4
CcjBT. AlexéiefTsky . F 3
, • AiidronoT . . . . F4
\ l>»iiilov DT
\ ■ Dosckoi C7
• - daSaaT.(nouv.) E6
[• giee St-Kicolas. D4
- IvanoTsky . . . E4
KoTo-Diéyitehy A 6
- PokroTsky . . . F6
- Rojdestrentky . D3
- Simooov .... £7
Srctenaky . . . . D3
- Strastnoï . . . . C3
• Tehondov. . . . DÎ
- Voineasensky . D4
■ Vyswko-Pe'trov. D3
- Za-ikono-Spas. . D4
Zatebaiéievsky . G 5
- ZnaïQensky . . . D4
Ecole Alex.-Mar.Cf.) C5
- de Commerce . . C5
- des Beaux-Arts . E3
- milit. Alexandre C4
- Kieolaa (filles) . E4
Z4gtAde du plaa.
68. Beola Hormalê . . F 8 100.
54. - Technique ... F3 101.
(V. aawi Collèges, 103.
Institata et Lyeëe) 106
50. Egl. Arménleiuie . E4 104.
56. - cathédrale Ar-
khancslaky D4
57. - -BlafOTiëehtch.D4
56. - - de Kacan . . D4
96. * - Gtttpensky . D4
00. - • 8t-Basi1e . . D4
61. - de r Ascension . E4
n. • du Sauveur . . C5
63. * Reformée . . . . E4
64. - St-Louis .... D8,4
65. - 8t-Hiehe1 . . . . F3
60. • Vikita F
67. - 8t-Pîerre - et - 8t-
Paul (eathol.) D8
68. - luthérienne. . . B4
69. Gare de Koursk-
K^ny-VovgOTod EF4
71. - de Riazan . . . E8
72. - de Smolensk . B8
73. - d'Iaroslavl . . E3,3
74. - Vieolas £3
75. Gostiny-Dvor . . . D4
76. Gouvemem. ciTil . 09
77. - général . . . CD4
78. Haras (direct, d.) . €4
79. HÔp. Catherine . . D3
80. - ChérémétieT PE3
81. - clinique de rUni
versité . . . B6
83. - - ophtalmique 03
83. - des enfants . . 04
84. - Golitsyne. ... 06
86. - Marie D2
86. - militaire . . . . GS
87. - municipal ... 06
88. - Paul D7
89. - Préobrajensky Gl
96. - Vladimir. . . . G3
91. Hosp. Alexéievsky B7
92. - Catherine . . . Gl
98. - civil C6
94. - des Enf.-Trour. E4
95. - (succursale) . . F3
96. - des Ouvriers . D3
97. - Kourakine . . . E3
96. - NahilkoT. ... £9
99. - Préobri^ensky Hl
105.
106.
107.
lœ.
110.
111.
113.
113.
114.
115.
9|116.
^117.
116.
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134.
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143.
144.
145.
146.
147.
148.
149.
150.
151.
Hôtel de ville . . .D4
laatit. £Uaab.(r.) F 3
- KoBStoDtlnav. . F 3
- Lazareir .... I) 4
Institution Alex.
(AUes). . . . 0U2
' Catherine (f.) . D2
Ivan-VéUky . . . . U4
Jardin botanique DE 2
Jardin soologique . B 3
Kolynuyny Dvor . i;5
Lobnoïe Miésto . . D 4
Lycée d.Tsésaré v . N.C 5
Magasin de vivres . 05
Maison d'arrêt . . . K3
- des Romanov . D4
- des Veuves . . B4
Manège de la Ville D4
Monum. de Minine I>4
• de Pouchkine . C3
Musée d. Arts Ind. D3
- Historique . . .1)4
- Polytechnique . D4
- Koumiantsov. . 04
Observatoire . . . B4
Palais Alexandre . 06
• du Kremlin . . D4
- Granovitaïa . . D4
- Lefortovsky . FG3
- l^icolas . . . . D4
Police (direct, de la) 0 4
Pompes à incendie
(dépôt de) 05
Porte Rouge. . . . E3
Poste centrale ... £3
Poudrière . . . £F6,7
Prison centrale . . 02
- militaire . . . . G4
Séminaire . . . . 0D3
Sénat D4
Soc. Pbilanthrop. DE4
Sourds-Muets ... 07
Synode D4
- (typogr. du) . . D4
Télégraphe .... £3
Théâtre (Grand) . D4
- (Petit) D4
Théâtre-école . . . D4
Tour Soukharev . D3
Unirersité D4
- (imprim. de T) D3
Villa Mamonov . . B7
Zapasny Dvor . . £3
* Pour les «eavois «ox pians d* Mqhou dans te texte , concernant la yille
KBtraie, consulter le plan II.
260 V. R, 25. MOSCOU. HôteU,
Benieignemeato pratique!.
ÂRKivés. JxvoeMchiky des gâi«« au eenftre de la ville CKremlin), en été
60 à 80 k., en hiver 50 à 60 k. *, voiture» à deux ehev., plus du double en sus ;
les omnibu» (préférables) des hôtels stationnent généralement à Tarrivée
des trains. — DépAST. Vente de billets de ehemin de fer de VÉXmX (sur-
taxe, 16 k.) et expédition de bagage», aux Rangées moyeanea, 214.
OareA Moseou à cinq gare»:
1. La OASB Nicolas ou ds ST-PiTBBSBouso (Nikolaïevsky voksal, pi.
£ 2-3) , au N.-E. de la ville , plaee Nicolas , pour la ligne de St-Péters-
bourç (B. 34). — Lignes de tramway 1 et 3.
2. La OABB dIakoslavl (laroslavsky voksal; pi. B2), à côté de la gare
Nicolas, pour la ligne de laroslavl et Yologda (R. 27). — Lignes de tram-
way 1 et 2.
3. La OABB i>B RiASAM (Riazansky voksal; pi. ES), en face de la gare
Nicolas, pour la ligne de Riasan, Ka^an et au delà: pour Orenbourg,
Kozlov-Saratov, Griael - Tsaritsine , Voronèje - Rostov , etc. — Lignes de
tramway 1 et 2.
4. La OABB DB KouRSK-NiJMï-NovooBOD (Koursky voksal; pi. £F4).
non loin de la Sadovaïa, pour les lignes de Toula (Ealougm, Bii^sk),
Orel (Briansk), Koursk, Kiev, Kharkov, Odessa, Sébastopol, Vladimir
(Chouïa, Kinéchma) et Nijny-Novgorod (R. 28).
5. La OABB DB Smolbksk (Smolensky voksal *, pi. B 8), à TO. de la ville,
près de Tare de triomphe, pour La ligne de Smolensk, Minsk, Brest, Var-
sovie, etc. — Ligne de tramway 10.
Hfttels: *Stavian»kif Basar (GjiaaiacBift Basipi; pi. lia, D4>, dans la
rue Nikolskaïa, grande maison, avec une belle salle à manger et une salle
de concert (ch. dep. Ir. 50): a. de Dresde (pi. Ilb, D4), Tverskaïa, en
face du Gouvernement général (ch. et s. 1 r. 50 à 26 r., b. 15 k., l^^'déj.
40 à 90 k., 2e déj., de 12 h. à 2 h., 75 k.. dîn., de 2 h. a 7 h., 1 1. 25, omn.
75 k^ voiture, env. 10 r. par jour.); Èôi. ConHnenM (pi. Ile, D 4), place
des Théâtres , avec ascenseur, éclairage électr. et bonne cuisine (ch. et s.
1 r. 25 k 15 r., b. 15 k., l®»" déi. 75 k., 2© déj. , de 11 h. à 2 h., 75 k., dîn.,
de 2 h. à 8 h., 1 à 2 r. , omn. 50 k.) ; Mlo (ni. II d, D 8) , dans la Bolchaïa
Loublanka ou Grande L. (ch. et s. 1 r. 50 a 10 r.. b. 15 k., 1«»^ déj. 45 k.
" 8 h. , 1 r. à 1 r. fiO,
, p<
— BÔichaîa Mostovskaia GoêtinitM (pi. il, D 4), nâaison de 1®' ordre , mais
tout à fait russe, place Voskressensky , en face de la porte Ibérienne
(ch. 1 à 8r.); HOL de France (4paHiUJi), russe, Tverskaïa, maison PhiUp-
pov (eh. dep. Ir.); Lodtoutnma OostfnitM, dans la Tverskaïa, non loin
de la chap. Ibérienne (p. 277 ; ch. t. c. là 10 r., dîn., de 2 h. à 7 h., 1 r. 25,
omn. 50 k.). — Chambkbs oakbibs (HeÔjiBpÔBaHHtu xdioiaTM). On pourra
fort bien se renseigner dans une librairie. Le prix moyen de la eh. e«t
15 à 25 r. par mois; de 40 à 70 r. avec la pension.
Beitaurants (TpaxTipi; v. Tintroduction, p. xxii ; garçons en costume
russe): * Ermitage ^ Négllnny - Proïézd (passage; pi. D3-4), dîn. 1 r. 25 et
2 r. 25, cabinets particuliers; * Slavianskn Bazar (v. ci -dessus), grand
établissement, assea cher; *Moskovsky (v. ci-dessus), dîn., 1 r. 25 et 2 r. 25;
*Patrikéiev (J. - J. Tiéstov) , place Voskressensky, près du Grand Théâtre
(pi. D4); Troitskp^ en face de la Bourse (pi. D4); JÏ6t. BiUo (v. ci-dessus),
bière de Munich. — Rbstaur. db sbcokd ordhb: Satehtot^ boulev. Tvcr-
skoï, avec chambres ; légorov^ Okhotny Riad (pi. D 4), très fréquenté par
les marchands orthodoxes.
Oaléa-pàtiBMriea (pas de spiritueux): Einem. 4 maisons, à la porte
llUnskiia, dans la Pëtrovka, laTverskoï et aux Noviia Riady; Ahrikouof,
aussi 4 maisons, à la porte Iliinskiia, dans le passage Solodovnikov, dans
\a Tverskaïa et au boulevard Tverskoî; AJberi^ Siou^ Fttipp&v^ tous dans
TverskaVa; TrenMalf, Pont des Maréchaux (Kouanëtaki Most); BartfU,
me rue.
Trmmwayê. MOSCOU. V. R, 2«. O&i
▼ittuM êm ylsM. 11 n'y a PM de tarif: v. p. xx de rintrodueiion
et D. 45 da manuel de Ungue russe \ pour les gares, r. p. 3Q0. t. /rtocAfcAtt,
i 3 places et à capote. Course ordln. , 10 à 30 k., un peu plus la nuit.
l'oe journée , dans la ville , 2 r. 2S0 à 3 r. ^ hors de la ville, 3à 4 r. —
3. LOtkattki^ voit, élégantes, à 1 nu 3 places^ qu'on ne trouve que devant les
grands re«tanr. : course , pas moins de 1 a 3 r. ; pour les lieux de diver-
tiasement hors de ville, 10 à 16 r., 90 à :!0 pour une nuit. ~ 3. Catithti^
à 2 et 4 places, sur la place Loubianka et autres nlaces, 60 k. à 1 r. Theure,
4 à 5 r. par jour. — 4. 9Voiftas, à 3 chev., préférées pour les excursions,
10 à 36 r. — 5. XoMtotu, ehes Mmàmrow^ Grande Loubianka, à côté du cou-
rent Srétenaky; cbea ftft<Hf6af«9, Viasnitskaïa, et ehei fWftoiiov, boule-
vard Trerakoi : 1/s journée , 6 à 8 r. ^ tournée , 8 à 10 r. dans la ville et
9 à 13 an deliort. — Pourboires: 30k. air. avec les meilleures voitures.
Les prix sont facilement doublés les jours de fSte.
Ttaanraja, dana diverses directions, de 8 h. du matin k 10 b. du soir
(Hi à mUttit. Prix du tnyet partiel ou station, 5 k. à Tintérieur (défense
de fnmer) et 3 sur rimpériale. Certaines lignes ont en hiver des traîneaux
a 6 banquettes au lieu oe voitures. Il est bon de se munir de petite mon-
naie, car le conducteur est en droit de ne pas changer plus d un rouble.
De la POBTB II.IMSKIIA (77. Vorota; pi. D 4) : 1, à la tour Southartv (pi. D3;
1^ stat.), par la Grande (Bolehaïa) Loubianka et la Srétenka^ à la gare
fflarosUnt (pi. £3-31 3^ stat.), par la Sadovaïa et la porte Rouge ; au pare
•U Satalaikp (pi. F 3; 3« sUt.) , par TEtang ftouge (Krasnjr Proud) et la
route de Sokolni
itaii«{(pi.E4-ô:
ci-dessus jusqu
ligne 3, puis au Oavrikov Firéoulok (pi. F3; 3« stat.), par la StaraTa Bas-
mannaia et la Pokrovka, et de là an p<m( Pokrûvtkfi (pi. G 3) et à la
Priobr^fetukaia Zoitaaa (barrière P. ^ ni. R 1 ; 3« stat.), par la Généralnata;
— 4, à la plae€ Tagamlcata (pI.E5*, l>^8tat.), par la place Varvarskaîa,
U Solianka et le pont laouxky, et à la barrière (tattava) Pûkrovttaia (pi. F 6;
3^ stat.), par la Taganka; — 6, au eottteni Btrattnof (pi. G 3; 1'» stat. ;
T. ci-dessous), par le Téatralny Proïézd, la Néglinnaïa, le boulev. Pétrovsky
et le boulev. Strastnol r, puis à la barrière Bovtfrilcaia (Bnurtyrskala Zastava \
pi. Cl ; V. ligne 13) ; — 6, à la porte Arbasikiia (A. Vorota t pi. C 4 ^ 1'» stat. {
▼. ligne 9, 11), par le Jaràtm Alexandre (v. ligne 7) et la Vozdvijenka; puis,
su iro90 JHévitehié Monattfr (couvent, pi. B 5; 3^ stat. ; v. ligne 16)-, —
7, à la porte KaloiOeHkiiK. Vorota; pi. D 6^ 3« stat.), par la place dn théâtre,
le jardta Alexamdre (v. ligne 8, 8) et le pont Kamennv : — 8, à la mktUkUa^
Zastava (barrière IT.; pi. 0 4; lestât.), par la place du Thé4tre et le
jardin Alexandre; puis, à la PHéêmenektOa ZaeUma (barrière P.; pi. B 3^
^ stat.) par le jardin soologique (p. 388) ; — 9, jusqu'à la porte ArbatêUia
(A. 'Vorota; pi. 0 4, i^ stat.), v. ligne 8; puis, à la Doroçomilovdtafa
Zaetaoa (barrière D. ; pi. A 5; 3è stat.).
Dn couTBXT Stbastkoî (pi. C $ : 10, à rare de triomphe ( Triottm/atntfia
Vorota, pl.BC3-3; l^^ sUt.), par la Tverskaïa; puis au pare PHrovèÈff (pi.
A'I; 3^ stat.), par la route de St - Pétersbonrg , en été seulement^ — 11,
à la^rfo ArbatakUa (pi. C4 ; i^^ stat.), par les boulev. Tverskoï et Nikitsky ;
- 13, à U ehapelle Ibérienne (pi. D4i 1^^ stat.), par les boulev. Strastnoï et
Pétrovsky, laKéglinnaïa et les théâtres ^ puis à 1% place Boloint^a (pi. D5;
2^ stat.), en passant au jardin Alexandre.
De la TfJLcm Tsoubwaïa (pi. D 3) : 13, à la Boutfnkaia ZaHava (barrière
B. ^ pi. C 1 ^ V. ligua 6) ; — 14, a la Krestovekaia Zattaoa (barrière K. ; pi. D 1),
par la Sadovaïa et U l'« Haéchtchanskaïa ; — 15, au pont JaotuJcy (I. Most;
pi. £ 4) par le boulevard Bojdestvensky et le Tchisty Proud (étang).
16. Du pomtMoekPoriitek^ (M. Most; pL D 4) au Nœo Diàoitehié Monaetyr
(pi. B 5; V. ligne 6), le long du quai Sophie , en passant à IV^^Iiis du
saaeeur et par U Pretehisatenka.
17. Du patU (moéi) Jaouxky (pi. £4), à la barrière Roffojtkaia (pi. F5(
1'^ stat.), par 1* Hikoloîamskaïa et la Voronia.
18. De la porig (vorota) Kalot^fikUa à la barrière Kalow»iaia (pi. C 7(
ire sut.).
252 V, R. 26, MOSCOIT. CormAùtt.
19. Du pont Tchouçounnif (T. Most ^ pi. D 6) à la Zattava SerpotMttnskaia
(barrière S. ; pi. D 7), par U Piétnitokaïa.
Trainwaya à Tapeiur: 1. Pe la barriire Kaloujskaia (pi. C7) aux monis des
Moineaux (p. 296) : départ toutes 1. heures, retour 1/4 d''h. plus tard^ derniers
tr^eis à 10 h. et 10 h. 1/4 i prix, 10 k. ; seulement en été. — 2. De la barrière
Boutprskaia (p. 297) à Petrovêkoié-Razoumovikoté (p. 903), toutes les 1/2 ^•
Bateaux a vapeur en été du petit pont Eamenny (pi. D5), aux monts
des Moineaux (l/,j h.\ p. 298). Prix: 20 k. — Barqttts^ aux ponts Moskva-
retsky, Kamenny, etc. : 30 à 50 k. Theure.
CommiasMiuiairea (postylniié)^ reeonnaissables à leurs eaâqettes et eols
rougea: course dans le Kremlin et le Kitaï Gorod, 10 k.; dans le Biély
Gorud, 20 k. ^ dans le Zemlianoî Gorod, 30 k.
Poste. La poste centrale (MocaÔBCaift IlOHTàMrb; pi. 133, E 3) se trouve
dans la Hiasnitskaïa, au coin du boule v. du Tcbisty-rroud (p. 390). Il y a
13 bureaux auxiliaires. — Tarif, pour la ville : lettre simple, 0 k. La poste
centrale est ouverte dans la sem. de 9 h. à 3 h. ; les dim. et jours de fête
de 9 h. k 1 h.; les bureaux auxiliaires de 8 h. k 1 h. ou de 8 h. à 11 h-
Téléfraphs, Bureau principal (ni. 143, E3), ouvert jour et nuit, a
côté de la grande poste, dans la Hiasnitskaïa. Il y a en outre un grand
nombre de bureaux auxiliaires, ouverts en été de 9 b. du mat. k 9 b. du
soir. — Télégramme pour la ville, 1 k. par mot, avec taxe fixe de 15k.
Coaaalate: de France^ M. le comte de Eergorlay, consul-général, Tver-
akaia (de 11b. k 4 b.); — à* Angleterre y M. A. -F. Medburst (consul), bou-
levard Pétrovsky, maison Catoire; — à^Autriche-Eonjfrie^ M. de Sponer,
Koudrinskaîa Sadovaïa, maison du comte Kreutz (de 10 b. k3b.); — àe
Belgique^ M. L. van Scherpenzeel Thim, consul - général , Bolcbaïa Nikit-
skaïa, 7 (^e 10 b. k 2b.)i — des ÉtaU- Unis^ tf. A. Billbardt, ArnEiiansky
Péréoulok, maison Konstantinov ^ — des Pays-BaSy M. K. K. Bansa, Var-
varka, comptoir de Vogau et C*« (de 11 b. k 4 b.); — de Suède et Norvège,
M. N. Winkei, Ipatïevsky Péréoulok, maison Armand; — de Suisse^ M. Lueh-
singer, chancellerie, Iliinka, au coin du Rybny Péréoulok, au vieux Gostiny-
Dvor, n*> 24 (de 9 b. k 5 b.).
Polioe (pi. 130, C4). Bureau dju graud-mi^tre de police, boulevard
Tverskoï. — Bureau d'adresses (AxpecHufi ctoji), Gniésdulkovsky Pé-
réoulok, maison de la typographie de la police, ouvert de 9 b. du mat.
k 9 b. du soir : on paie 2 k. par adresse.
Magaalns. Les mMasins les plus élégauts sont au pont des Maréchaux
(Kousneftsky Most; p. xS) et dans les rues voisines: Loubianka, Sofeika,
Pétrovka, Tverskaïa, etc., et dans les passages Solodovnikov, Golovtéiev,
Loubiansky, Popov, Posinikov et Alexandre ; puis, dans les Nowpîa Biadp
(bazars; p. 279). » Aktiquit^s russbs, au marché du dimanche^ place Sou-
kbarev et dans les rues voisines, où Ton en trouve quelquefois k bon
marché. — Bijouterie, russe: Paul QvsiehinnikoVy KouznetskyMost, maison
Vargbine. — Chaussures ; J. Pironet^ Tverskoï; Schumacher fils ^ Kéglinnaïa.
— Fourrures: P. Zoroloumovsky A fiU^ Iliinka; S.-J. Biélkine^ Kouznetsky
Most. — Laques : spécialité de Moscou, de la fabrique de Louk&utine^ Tver-
skaïa^ en face du club Anglais, assez chèrea. — Photographies (non montées,
l.r. la feuille) : Daziaro^ Kouznetsky Most\ Avanzo^ KouKnetsky Most, au coin
de la Pétroyka. — Tabac : J. Argelander^ Gazétny Péréoulok ; Bemhardty
Kouznetsky Most. — Tissus asiatiques de toute sorte, en soie et en laine,
dans les passages Golovtéiev, où Ton fera bien de n*aebeter qu*en compagnie
d'une personne qui sV entende. — Musée de l^Ikdustrib DO'vEstiQirB (Topi^BO-
upoiuInueHHBift Myaéft RycxàpHBixi nVA^xili)^ Bolcbaïa Nikitskaïa, maison
Miklachevski, ouvert de 10 h. k 6 b., le dlm. de 1 b. k 4 b.
Xédeoins. En cas d'indisposition , le mieux est de s^adresser k iHiù-
telier pour avoir l'adresse d*un médecin. On trouve dans toutes les phar-
macies un ouvrage spécial donnant les noms et les adreoMes des méde-
cins de la ville. On recommande les Drs Lamdenbachy médeein de l'asto*
dation française de bienfaisance, Ooldendaehy PycMan^ Rein^ Taube^ 0.
^hmidt et Smith ^ médecin du consulat de Franee. — OoOLnnpfest Braun,
Rrioukot et <rCW«ii -Stecie». -^ Chirurgiuks: ItehUt, KUin et Skruuek. -
Dentistes -. Adelheim^ Hoffmann et Mme Konradi.
Théàiret. MOSCOU. V. B. 25. 253
dftDS tonte* Im mas iapoctanto». Malfoo* M^omniMidtfeii ;
W.-S, FtrrHm^ HikoUkAïa; KHUr, MiMaiUkaï») //^^ler, KouxneUky Moai.
LibraniM: français, TVMtentf», KoutiMt«ky MMft, aiaUnn ZakiMrine:
p«is y. />««^«er• jL /«v, if. Wolg^^ ioul«a tcoi« Konsnetak}' Moal.
BaaaVM: <i« r Empire (pi. D3), Néglinny Proïësd (ouverte 4e 10 h. à
3 h.); OridM Ljf<m$»mt$, Kouxnetaky Host (ouvert de 9 k. '/s 4)t mat. à 4 h.
do 0oir>j J.'W. Ivnkêr é O**, Kovznetsky Most; Vogam é (?*•, Varvarka;
a. VoOtùv * JUm, Pétrovka.
laiaa (Basai, «baDi*)! *Bains Band^noptkUm (pi. 1>8; bftlD, fiOk. à 5 r.);
*TgeminilmHa (pi. I>4; bain, SO k. à 10 r. ; owert de 6 h. du m. à mt-
uait^Téatralny Proïëzd; Btrtm PotktPêkHay SadoTaïa; Lépêehtinâkiia^ boule v.
KuTinaky (pi. B 4), etc. Le maMeur (tbanchtehik*) reçoit 91) à 40 k. de
l>oarl>oiK.
(tout fiennëfl en ëté). Lei représentation* eommeneent gé-
Déralement à 7 h. on 7 b. Va «^ durent iuson^à minnit. 11 e«t bon de
prendre les billets avant midi, à partir de 10 h., an bureau de location.
Les revendeurs demandent le soir des prix exorbitants. Les meilleiirM
places sont les fkntenils des quatre premiers rangs à g. de la scène.
1. Grand Tkiàir* (pi. 144, D4), place des Théâtres (p. 287). Opéras et
ballets. — PrU des places: loge de \^^ rang, 14 r. 30; «bel-étage* (lei*),
12 r. 30; loge de 2* rang. 7 r. 90; de 3« rang, 0 r. 85; de 4« rang. 4 r. 86;
loge «Uitera» de 3« ranc, d r. ^ de 4« rang, 0 r. 90; fauteuils, 4 r. 30 à 1 r. 80;
balcon, 9^ rang, 1 r. 90; 4^ rang^ 86 k., ete. Aux représentations à béné-
ûcc, les prix sont considérablement augmentés à ce théâtre et au suivant.
». Petit Théâtre (pi. 145, D4), en Caee du Orasd Théâtre, entre les rues
Pétrovka et Néglinnaia (p. 287). Pièces russes. — Prix: loge «littera*
16 r. 10; loge et •bel-étage*, 11 r. 10; loge de 1er r%ng, 7r. 10; loge 'lit-
tera> d». l«r caiig, 13 r. 40^ loge de ^ rang, 4 r. 70; loge «littera* de
^ moE^ 6 r. 8&; fauteuils, 3 r. 80 à 1 r. 80; amphithéâtre, du i**!* au
ÔP rang, 2 r. 90; Ô» rang, 2 r. 80.
3. maire Kortk , Pétrovka, an eoin du Bogoslovsky Pérëoulok (pi.
03). Pièces xviB^tA. — Prix : loge de paît., 11 r. ; «bel- étage» et balcon, 9 r. ;
loge «littera> 16 r.; faat., 3 r. 90 à 1 r. 80.
A citer encore: ThéAtre Ch&apouHnie^ place des Théâtres. Opérettes
rosses. — Thi&tre NikiUki^ Nikitskaïa; ThiéUre Solodovnikov, BolcbaïaDnii-
trovka; Théâtre Ammont^ Kammerghersky Péréoulok, vaudevilles.
Oirque JMrnmontkiy boni. TsviétnoT (p. 288). Prix : loge k la barrière,
10 r. fiO; faut., 3 r. 10; 1^ 1 ,. 10.
Clubs (Kmjôu). Club Angiaii (AarjuâCKli uySi), dans la Tverskaïa,
maison Cbablykiae, très bien fréquenté, où les étrangers sont reçus sur
prégentatîon. — Club de la NobUue (/^BopiflcuA ajiyôii ou BjiaropÛAHoe
coôpàjde; pi. 20, D 4), dans la Grande Dmitrovka en face de TOkhotuy
Biad, en son propre hôtel, qui a une salle magnifique. II s*y donne
des bals, des concerts, etc., qui sont très fréquentés. — Ckib de» Commer-
çamts ilSiptémocwià utyè»), dans la Grande Dmitxovka, maison Miellé v,
près du bouiev. Sèiastooî.
G«BeertB. Les eétèbres comeeri* afmphonique* fondés par Nie. Rubin-
stein (m. en 1881), ainsi que la plupart des eoneerts organisés par des
étrangers, sont donnés ^ans la salle du club de la Noblesse (pi. 20, U4). —
Concerte iMMÊoirm^ en élé Taprès-midi t. 1. Jours, sauf le sam. : sur les
boni. Tverekoï. Tchistoproudskv , Pretchistensky ; au Diévitehié Polé
(p. 284), au jardin Alexandre (p. 281) et à 8okolniky (p. 290) ; puia au jardin
zoologiqne.
Z^Ums. EaLin» OATao&iQtJBS : St-Lowk (v. p. 280), aux Français; ^-
Pierre-et'gt'PkÊei. Les offices ont lien, dans la senaaine, à 8 h., 9 h. et
10 h. du mat. ; le dimanche à 10 h. et 11 h. du mat. et à 5 h. du soir.
— BoLtSBS noTSsfAMTBS : é{^ise lutkérieane St-Pierre-eU^'Panl (p. 291),
éçUee St^Mkhet (p. 392). Service eu allemand. — BfHêe Réformée (pi. S 4),
Trekhsviatitelsky Péréoulok. — GhapeUe ançHcame (pi. 04), Teherniehevsky
Péréeulok. Service le dim. à 11 h. du mat. et à 7 b. du soir.
254 V, R. 25. MOSGOtJ. Empiùi au «emps.
ArcMvei an minittire dêê Affairet étrmtçèreê (p. 28Bf); t. 1. jonn, sauf les
sam. et dim., de midi à 3 h. ; eartes d^entrée, à la chaneell^e.
Archivée dm minùkèrt de Im JutHee (p. 285): dans la sem., sauf le sam., de
11 h. àSb.
ExpotUiom ptrmamtnU dt peinture (p. 9ff7) : t. 1. jou» de 10 h. à 3 h., 30 k.
Galerie TritUUtev (p. 295) : du l«r mara au l^r oet. 1. 1. jours, sauf le lundi,
de 10 h. à 4 h. ^ les autres mois, de 10 h. à 3 h. Fermée le 1^' janv.,
les yeadr. et saok. de la semaine sainte, le 1^' jour de P&qoes, les
24 et 25 dée. Vestiaire, où Ton garde gratuitement les manteaux, para-
pluies, ete.
Kremii»:
BibKoihèque ipnodale (p. 275) : dans la sem. de 11 h. à 3 h.
CathidraU Outpemk^ (p. 262) : t. 1. jouis de 9 h. à 4 U. ; de Pâaues au
15 sept, aussi la veille des dim. et jours de fête, de 7 h. a 9 h.
Grand PalaU (p. 267) : 1. 1. jours, sauf les dim. etiours de fête, de 10 h.
à 3 h. ^ billets gratuits au bureau du grand-maître de police (p. 274).
Myrevarnaia Palata (p. 275): t. 1. jours de midi à 2 b.
OrovjeXnaia Palata (p. 270): les lundi, merer. et vendr. de 10 h. à 2 h.
Sénat (palais de Justice; p. 276): dans la sem. de 11 h. à 4 h. ; les dim.
et jours de fête aux mêmes heures, après s'être adressé d'ayanee
à rintendant.
Maison des Rotnanov (p. 279) : les mardi, jeudi et sam. de 10 h. à 2 h.
Musée des Arts Industriels (p. 288): t. 1. jours, sauf le lundi de 11 h. à 4 h.,
20 k. ; fermé en juin et juillet, mais on peut le yisiter en s'adressant
au eonservateurqui demeure dans le bâtiment.
Musée historiée (p. 277) : 1. 1. jours, sauf le sMn. et les grands jours de fête,
de 10 h. à S h.; pendant les vacances (du 15 juin aii 15 août), les
étrangers peuvent le visiter en s^adressant à la direetlon.
Musée po^fteehniqme (p. 291) : publie les lundi, vendr. et dim. \ les mercr. et
sam., moyennant 15 k.
Musée RoumUmt$09 (p. 282). t. 1. jours., sauf le lundi, de il h. à 3 h.,
moyennant 20 k., public le dim.
Société d'archéologie (musée de la ; p. 295) : t. 1. jours de 10 h. à 4 h.
Tour Soukhareo (p. 289) : rautorisation de la visiter s'obtient à la Douma
(p. 277).
Typographie du Synode (p. 281) : dans la sem. de 10 h. à 3 h.
Univtrùté. BibUoihltque (p. 282); dans la sem. de 10 h. à 3 h. ; en été, seule-
ment les mardi etjeudi, de 11 b. à 2 h.
Jardin botanique (p. 289): les dim., lundi, merer. et vendr. de 9 h. à
6 h. \ les autres jours 8*adresser au jardinier en chef.
Musée d'objeU d'art (d. 282) : 1. 1. jours de 9 h. à midi et de 1 h. à 3 h.
Musée Zoologique (p. 281): du 1®' sept, au i^'' mai les dimanches et
jours de fête de 10 h. k 3 h.
Ettplei <a tempe. Avant la visile des musée», etc., on reeommand»
beaucoup de faire en voiture le tour suivant, qui demande 2 à 3 h. : de la
tour Soukharev (p. 289), à dr., tout le long^de la Badovaïa (p. aW), p»r
les ponts Krasnokholmsky et Krymskyjp. 295), le boulev. de Smolensk,
etc iusqu'au boulev. Tsviétuoï (p. 288) î puis par la KégUnnaïa et le
Koùinetsky Most à la place Bouge (p. 276). Ensuite on montera à l'Ivan-
Vélîky (p. 260) pour avoir une vue d'ensemble de la ville et on ira peut-
être encore (vers le soir) aux monts des Moineaux (p. 298).
Voici comment on pourrait employer 6 jours : , ^ „, „ ....
ler 4<wtt: promenade dans les rues (v. p. 257), monter à rivan^Véliky
(p. 260), visiter Le Kremlin (p. 258); — excursion au pare Pétrovsky
^^' ^jour: Kremlin (p. 258), place Bouge (v. p. 276), cathédrale St-Basile
(p 279), maison Bomanov (p. 279), musée des arts industriels (p. 388);
■i-' exeursion aux monts des Moineaux (p. 298).
séjour: Kremlin (p. 258), musée historique (p. 277), musée poly-
OfuHiêr». MOSCOU. V, S. 25w 265
tuhfliqme (p. 391), porte Roufe (p. 99Q), tour Soukbarev (p. 388)1 —
«xeunioB fto pare de Sokolniky (p. MO).
^ jour-, é^iae ém SaaTenr (p. 98B), «a«ëe Roumtantsoir (p. 9B9),
jtfdia Heekoutekny (p. 397), ckAnp et eoureiit d«« Vierget (p. 3N, 360t).
5e jour: galerie Trëtiakov (p. M6).
Es re«tsnt pins longtemps à Moscou, on peut faire an excursions
1 OstaakiBO , IsnM3«To , Tsaritstno et ArUiaaghelskoië , à Tamiedue de
Iftielrteki, «a ooaveai de *Tn>iUd'8efgki«T«kaïa, sur U ligne d'iaroslavl,
<^t à Yoakresaenflk (KouTelle-Jénualein ^ p. 348).
Motcou (Xocn4 , Moskva) , ancienne capitale de Tempire et
ehef-liea du gouTernement de Hoscon, a ^të Jusqu'à Pierre le
Grand la résidence des tsars. C^est la ville sainte des Russes, la
ville aux murs blancs (B'ijOKiaeHiai), la Tille de la haute noblesse
et du grand commerce, le chef-lieu de la VIU' division militaire
•Moscou), le quartier général du VIIl* corps d*armëe, la résidence
da gouTemeur général , du métropolite de Moscou et de Kolomna,
et le siège d'un consistoire. La ville, qui a 72 Y. de cironférence,
est située sur les deux rives de la Moêhra et de Vlaouta, dans
une plaine fertile et onduleuse , a 166 m. d'altitude , sur 7 col-
lines et dans les intervalles. Sa population était en 1897 d'env.
989 000 hab. Moscou est la ville la plus commerçante et la plus
iodustrieile de la Russie. Elle a 440 églises , 24 couvents , 454
écoles et autres établissements d'instruction, ÔOO établissements
de bienfaisance et 23 cimetières.
Au point de vue administratif, Moscou est divisée en 17 quartiers
i'tehofH*). Sur la rive g. de la Moskva: I, Oorodtkaïa ; H, Tvet"
skaîa; £11, MitLamtskaïa ; YI, Pretehistenskaïa ; YII, Arbatikata;
VIII, Srttenàkaîa ; IX, leumMkaïa , X, Btumannaïa ; XI, Ragojêkaïa ;
Xni, Khamovniteheêkaïa ; XIY, Pr/snenêkaïa ; XY, Sauehiûhev-
ikaîa; XYI, MtchtcKanêkaîa ; XYII, Lefortovskaïa. Sur la rive dr.
delà Moskva: lY, PiatnUikaûi; Y, JakimanAai'a ; XII, Serpoukhov"
ikaïa. Ces «tchasti» forment 3 rayons et 40 sections de police.
Historiquement , la ville , qui s'est formée peu à peu autour du
Kremlin, se partage en 5 parties principales concentriques, séparées
les unes des autres par des murs ou des boulevards , mais cette
division tend de jour en jour à disparaître: Kremlin, Kitaïgorod,
Biûyfforod, Zemlianoîfforod et faubourgs. *- Le Kbxmliit (v*
p. 258) est Tacropole et la plus ancienne partie de Moscou. —
KiTAÎGoxoD (p. 276) , « la ville chinoise » (?) , est irrégulièrement
bâtie , et les constructions y sont les unes sur les autres. C'est la
partie U plus animée , comprenant la Bourse , le Gostiny-Dvor , les
Riady (marchés), etc. Le Kremlin et Kitaïgorod sont compris
maintenant dans la Oorodskaïa Tchast («quartier de la Yille»). Ils
forment le centre de Moscou et on les désigne habituellement sous
le simple nom de Oorod^ cylile». Ils sont entourés d'un énorme mur,
construit en 1634, blanchi à la chaux, avec quantité de tours, la plu-
part d'un vert criard, et une masse de tourelles et autres ornements.
256 F. B, 26. MOSCOU. HiêMrt.
— Bi^LTOOBOD, la «ville 1)lanche>, s'étend en hémicycle autour de
la partie centrale; c'est la plus élégante de la yllle, aux larges rues
rayonnant du Kremlin et où se voient beaucoup de palais, des
monuments publics et les plus beaux magasins. La «ville blanche»
est comprise maintenant dans les quartiers de Tverskaîa et de
Miasnitêkailay et elle est bordée d'une large ceinture de magnifiques
boulevards. — Zemlianoîgobgd , la «ville de terre», est ainsi
nommé à cause des remparts que fit construire le tsar Michel Féo-
dorovitch et qu'a remplacés la Sadovaïa (rue des Jardins) , sorte
de boulevard qui l'entoure. Cette partie forme les IV** -IX® quar-
tiers. Les FAUBOUBOs, qui maintenant se confondent avec la
vLUe, couvrent la plus grande partie, ou env. les V4 de la super-
ficie de Moscou, et ils sont entourés des remparts dits Kammer-Kol-
lejsky, élevés en 174!2, dans lesquels il y a 18 portes. Ils forment les
X®-XVII® quartiers et comprennent beaucoup de fabriques, spéciale-
ment sur les bords de l'Iaouza ; des casernes, les gares, etc. Les fau-
bourgs sont habités par la partie la plus pauvre de la population.
H18TOIBB. Moscou est mentionnée dans les ehroniques pour la pre-
mière fois en 1147, lorsque le grand-duc ée Kiev, lourp-Dotçoroukf, fils de
Vladimir Monomaque, y donna ma. splendide featin au firinoe de Teherni-
gov. £n iSXi^ le métropolite Pierre (m. 1336) quittai sa résidence de
Vladimir, sur la Kliazma, pour se fixer ici; la première cathédrale de
Moscou fut b&tie en 1337. L exemple du métropolite fut suivi «n 1338 par
le gtand-du6 Iwn DaniUnitck KoHta (1338>1340), q«i, 4«pui« 1^3, éUit re-
connu par le grand-khan comme chef de la Russie, Ivan Kalita fit entourer
la yille de palissades et lui donna alors le nom tatare de Kreml (dont
Tétymolf^ie est incertaine , dkaia qoi, diaprés Karamtine , dériverait de
KoeMÔBb, lilex). Sous Dmitry Donakoï (131^-1389), la ville aurait compté
40000 maisons-, en 1383, elle fut incendiée. Dévastée plusieurs fois dans
la suite par les hordes mongoles, la ville' ne devint florissante que sous
le règne dVva* JII VauaUviteh (1463-1906), qui fit de Xoaeou le centre
de Tempire et v oonstruiait beaucoup de beaux vàonumanta. Sous Iva»
le Terrible (1533-1584), le développement rapide de la ville fut entrave'
par des incendies, comme en l&ii, et par la main de Tennemi, comme
lorsqu'elle fut prise par Devlet^Ôhiréi , khan des Tatares de Crimée, en
1571. £n 1591, les Tatares, sous Kara-Ghiréiy attaquèrent Moeoou pour
la dernière fois; les Polonais, qui avaient mis sur le trône des tsars
le faux Dmitrf , furent chassés en 1818. U est vrai qu*en 1711' la réfii-
dence impériale fut transférée à St-Péteraboorg, nouvelleakent construite,
mais les successeurs immédiats de I^ierre le Grrand donnèrent de nou-
veau au Kremlin la préférence sur la ville encore inhospitalière de la
Neva. Moscou Ait élevée au rang d*épa¥cbie en 174o et fUt dotée
d'une université en 1755. Personne n'ignore le sort que cette ville subit
en 1813. Les sanglantes défaites de Borodino et de Mo,ja'ïsk firent prendre
au quartier général russe la résolution d'abandonner Moscou. Le gon-
vemeur, le eomte Boetoptehine, quitta la ville le 14 sept., suivi de la plus
grande partie de la population. Mais on avait d'abord, autant que pos-
partout
suivie bieati5t de l'empereur, pénétva.le même jour dana la ville aban-
donnée, où le feu ne tarda pas à faire rage. , Quand les Français se
virent contraints d'évacuer Moscou, du 19 au 32 oct., les deux tiers de la
ville étaient en ruine». L^ordTe, donné e& dernier lien, de iatoe aanter
le Kremlin jusqu'alors assez épargné « ne fut exécuté qu'en paHie< ^^^
150000 hommes que l'empereur avait amenés à Moscou, 40000 sueeom-
èrent aux privations. La reconstruction de la ville recommença en 1813.
Hiêtoire. MOSCOU. V. U. 25. 267
Elle TedsTiat ee quelle «Tait été et le grand rdle qu*elle «taU joué la
rendit encore pivs Tënérable.
Si jamais ane Tille a porté l'empreiTit« du caractère de sa
population , c'est bien Moscou , où Ton retrouve particulière-
ment la mpôiax laT/pa (chirokaTa natoura), «Tample nature»,
i laquelle les Russes doirent leurs qualités et leurs défauts. Bien
qu'il soit impossible de ne pas reconnaître à Moscou le carac-
tère d'une grande Tille , il faut dire cependant quelle n'a aucune
ressemblance extérieure avec n'importe quelle capitale de TÊurope.
La Tie nationale apparaît à Moscou, au ccrar de la Russie, sous un
aspect mieux caractérisé qu'a St-Pétersbourg , et' Tinfluence de
l'Europe occidentale s'y fait moins sentir.
Les ruei de Moscou sont généralement larges, surtout les boule-
vards ondiilenx, qui forment trois cercles eancentriqnes. Le boule-
vard qui touche an Kremlin (jardin Alexandre, v. p.28i) est bordé
d'un grand nombre de magnifiques édifices publics. Les boulcTards
qui entcMiient Biélygorod (p. 256) forment nne sttite d'allées de
ttllenisaTeedes bancs, des berceaux, das bosquets et des parterres de
fleura. Les pins beaux et le plus fréquentés sont le ^batUevard d€ Tvtr
(pi. C3-4> où est le maoument de Ponehkine; le boulevard Tckiêto-
PrawMeff <pl. E3-4), d'où on peut Toir le canotage sur l'étang Toisin
et les patineurs en blTer, et le boulevard PretchitUmky (pi. G 4-5).
La plna belle pvomeyiade qu'on puisse faire à Moscou, c'est autour
de Zemlianolgorod, par la *8adovaîa (CaAÔBaa ; me des Jardins ; v.
p. 287). €ette me, d'une largeur imposante et d'une longueur de
12 kil., s^étend tout autour du centre de la Tille , tantôt montant,
tantôt descendant, bordée à certains endroits d'épaisses rangées de
maisons, mais le plus souvent de maisons isolées, précédées de jar-
dins. J>e8 marchés se sont même établis ça et là dans cette large rue.
l/animaHcn des mtê est extraordinaire. Moscou est assurément
la seule Tille de Vintérieur de l'Europe où fl y ait autant de repré-
sentants de toutes les nationalités. Le costume dominant y est
sans doute le «costume français», mais on y voit sur le même trottoir
le moujik i la longue barbe, avec ses chaussures d'écorce, son caf-
tan rapiécé, son «armiah» gris ou sa peau de mouton ; le pope («<sviach-
tcbennik») avec sa robe brune, sa barrette noire, sa longue barbe et
ses longs cheveiax; le marchand avec le bonnet fourré des anciens
Russes et sa femme parée de vraies perles; des Tcherkesses dans
leur costume national à côté de Tatares et de Kalmoùks; des
Turcs et ^es €trecs au fez rouge; des Persans' avec leur haute
coilhiTe noire de peau de mduton, de forme conique, etc. Les dames
de Moscou suivent généralement la mode dé Paris, du moins- en ce
qui-conceme la forme et la coupe des vêtements, tandis que l'assorti-
ment des couleurs ne témoigne pas toujours d'un bon goût. Quant
anx costumes variés des basses classes, il est' facile de les observer
aux fètee populaires et aux marches qui ont lieu dans toutes les
parties de la ville. Les marchés les plus intéressants sont VOkhotny
Biedeker. La Russie. 3® ëdit. ^'^
258 V, R, 25. MOSCOU. Kremlin.
Riad, le marché aux lëgumes, aux œufs, à la volaille, au gibier, etc.,
sur la place de ce nom (pi. D4; v. p. 286), non loin du théâtre
impérial ; la Star axa Plochtchad (y. p. 280), le Tolkautchy Rynok
(p. 280) et autres marchés aux vieux kabits dans Kitaïgorod. Le
marché aux grains et aux fruits le plus important est à la Bolotthaïa
Plochtchad (pi. D 5 ; p. 297) ; le marché aux fleurs, botUev. Tsvietn&ï
(pi. D 3 ; p. 2iB8) ] le marché aux chevaux, à la Ktmnaîa Plochtchad
(pi. D 6 ; p. 297) , et enfin le marché aux oiseaux et aux chiens,
le dimanche, sur la Trouha (p. 288), à l'extrémité du boulev.
Rojdestvensky (pi. D 3).
I. Le **KremU2i.
Le KrênUin (KpeMJi»; ou Krétnl, aus«i nommé autrefois Bie-
tiriétê, château, fort-, pL D'4; f), situé au éentre de la ville, sur
tine colline haute de 40 m. au-dessus du niveau de la Moskva, qui
domine tout Moscou et où se trouvent réunis tous les souvenirs du
passé d« cette ville, est le premier endroit à visiter. C'est un lieu
sacré pour les Russes ; c'est là que le pouvoir de l'empereur reçoit
sa consécration religieuse ; ce sont les cloeiMs de i'Ivan-Téliky qui
annonçait au peuple que Tempereur a pris possossion du trône de
ses pères. Un proverbe russe dit: «Au-dessus de Moscou, il n'y a
que le Kremlin; au-dessus du Kremlin, il n'y a que le eiel».
Le vieux Kremlin , une aorte de forteresse , en forme de triangle tr*
réguUer, embrasse tout un quartier de la ville. C'est un immense assem'
blage d^eglises, de palais, de monuments nationaux, entourées d*un mu^
en briques crénelé de 90 m. de hauteur et d*env. 3 kil. de cireuit, avec
91 tours. L^union si earaetéristlqne poar toute la Russie du pouvoir'
temporel et du pouvier spirituel n'est nulle part mieux caraetërisée quH«i,
où de nombreuses églises entourent le palais impérial. On en a la meil-
leure *vue d'ensemble du pont Moskvaretsky (p. 995) et de la Soflskaia
Nabërejnaïa, le quai Sophie, sur l'autre riye. On pénètre dans le Krem-
TainiUkHa (pour les piétons seulement), au S.
Nous entrons dans le Kremlin , en venant de la place Krasnafa
(pi. Bouge; p. 276), par la i>Brte Spaskiia ou duSaayeiir (CoiccKiji
BopÔTa), haute de 62 m. et la plus curieuse des portes de Moscou.
Elle présente des arcades byzantines, sur^nontées d'une tour goth.
qui porte au sommet Taigle de Russie. La partie inférieure de cette
tour a été construite en 1491, par le Milanais P. Antonio (p. 276).
et le clocher en 1626, par l'Anglais Halloway : l'horloge date du
xvui^ s. On voit des deux côtés de la porte de petites chapelles
et au-dessus de l'entrée Vimage du Sauveur apportée de Smoleosk
eu 1685 par le tsar Alexis Mikhaïlovitch. Cette image est le palla-
dium du Kremlin. Devant se trouve une lampe informe, suspendue
t M. P. FahrieitUt «le KremUn de Moscou*, avec 90 Ulustratioas , en
\ê»e et en français, Moseou, 1883.
PatêU NieUat, MOSCOU. r. i?. 95. ^9
à luifl forte ehatne. Alexis ordonna que personne ne passerait sous
cette porte sads se découvrir, et anjourd'hai encore cet ordre n'est
jamais transgressé.
Après AToir passé la porte du Sauveur, nous arrivons sur la
place principale du Kremlin, la place dc Tsab (UipCKM iu6ii|aAb),
oà ge voit d'abord , k àx,^ le couvent Voxnessensky.
Le MiETMit TMaMHtBikar ou dt râfcttttioii ^(BoiHecéBCHiil
iiwÊnà HOsacT^pb; pi. 43, D4), un couvent de femmes, a été fondé
en 1389, par Eudozie , femme du grand-duc Dmitry lY DonskoT,
qui se retira dans le couvent après le décès de son mari (1387) et
y mourut en 1407. La forme actuelle du couvent date de 1737.
Végliae Ste^Catherine, dont la façade est sur la place de la Parade,
a été bâtie en 1817 dans le style gothique. Au centre des édifices
conventaeis s'élève la c€Ukédraie Vafmeê9enêky , dont la pierre de
de fondation a été posée en 1407 et qui a été restaurée pour la der-
nière fois en 1721. 38 grandes-duchesses et les tsarines, jusqu'à
Nathalie Alezéievna, sœur de Pierre I^, morte en 1728, y sont in-
hamées. On y voit à la sacristie («rlznitsa») de vieux couvercles de
cercueils et beaucoup d'autres objets de valeur. — V église St- Michel'
Malein, au S., a été construite au zvii^ s. Elle contient Tlmage très
▼énéiée de la Yierge de Kazan et un bas-relief qui représente St
Georges terrassant le dragon (armes de Moscou) et qui se trouvait
autrefois au-dessus de la porte du Sauveur.
A côté du couvent est le paUia VleeUa ou Petit Palais du
Kremlin (HmoiéescriS ABopém, MâiuS ipeHiéBCiiH ABOpém; pi.
129), élevé par Catherine II sur les plans de Kazakov, acheté en
1818 pour le grand - duc Nicolas , qui fut plus tard empereur et
restauré en 1876. Alexandre II est né dans ce palais. On ne peut le
visiter qu^avec une autorisation du graud-mattre de police (v. p. 274).
L*lntérfeiir est très simple. Citons la ehambrt à fueher de NieoUu /"*,
sans ornements, aux mars blanchis à la ebanz, et le Ut de eamp de Tem-
pereor dans an coin. Le eabinet de travail renferme tous les livres
russes, français et «Jlemands sur Moseou. La salle à manger est dëeorée
de tableaax retraçant des seènes de Thistoire de la Pologne et de la Russie,
entre antres an de Belotto , rEIeetlon de Stanislas Pottiatowski dans la
plaise de Wola, en 1764 (v. p. 34). Puis deox tableaux peints par un
ancien sons • ofâeier , Brouiehka: Minine invitant le prince Pojarsky à
prendre les armes, llinine et Pojarsky vainqueurs dans leur lutte contre
les Polonais. Dans la chambre da rimpératriee , «ne très jolie corbeille
à fteors en ivoire et en ambre, sous un petit temple aussi en ivoire et
en ambre, fait par le sénateur Polivanov et oflfert par lui à rimpe'ratriee.
Dans une autre pièce, deux tableaux d*Aïvasov8ky, Vlncendie de Moscou
et rSglise du Sauvear Cp.-968).
En face du palais Nicolas, dans la direction de la Moskva, s*élève
le monument d'Alexandre II, qui est en construction. La statue de
l'empereur, haute de 6 m. ^/t, bronse par Opekouchine, s'élèvera au
centre d'un édifice en forme de tour, surmonté de Talgle impériale.
Une galerie couverte entourera le monument de trois côtés.
Le aouyent de tebovioT ou dM Vinteloi {Hff^ovh Myscxéli mo-
■aerûp]»; pi. 42, D 4), à côté du Palais Nicolas, est le plus célèbre
260 V, R. 25. MOSCOU. Kremlin.
et le plus riche de Moscou. C'est un couvent d'hommes, qui fut
fondé en 1365 par le métropolite Alexius (St Alexis), à qui le terrain
avait été donné par DJani-Bek , khan des Tatares régnant alors au
Kremlin. Plus tard il devint le KatédralnoI^Monastyr de l'éparcbie
de Moscou, c.-à-d. la résidence des métropolites de Moscou, et il a
encore le titre de résidence du Métropolite, hien que ce dernier n'y
habite plus.
G*e8t au eouvent de Téhouâov que dàt se veHrer, après^son abdication,
le tsar VasaUyChoaiaky, le 17 juillet 1610. te faux Bmitry y v<«ut «ou s
le nom de moine Grégoire avant d^affieher ses prétentions au trône. C'est
ici (^u^eutjlieu , en décembre 16ti7, Touverture du dernier concile auquel
réglise grecque prit part en la personne de ses plus hauts dignitaires et
où le patriarche Mikon (v. p.iRd} lut dépoeé et condamné à faire pe'-
nitence le reste de ses jours, dans le couvent de Thérapontov. Les en-
fants d^van IV, le tsar Alexis et l*empereur Alexandre II ont été
baptisés au couvent de Tchoudov. Autrefois, tous les enfant» étaient
amenés dans ce couvent pour y recevoir la bémédiction av«nt d^étre en-
voyés à réeole.
>-: A côté de rentrée du couvent il y a une curieuse image sainte,
faite de papier; vue de g. elle représente le Christ, de dr. , Dieu,
et de devant, le St- Esprit. V église St- Alexis ^ de 1483, renferme
depuis 1686, dans un sarcophage d'argent, les reliques de St
Alexis (m. 1378). V église St- Michel, de 1365, plusieurs fois res-
taurée et richement dotée par les impératrices Anne et Elisabeth .
contient de belles peintures murales, représentant des scènes de
tous les conciles œcuméniques. On arrive à la sacristie («riznitsa»;
par un long corridor à l'extrémité duquel il y a une grosse porte
bardée de fer. C'est une petite pièce assez mal éclairée, où Ton voit
entre autres choses 12 drapeaux persans, dons de Tempereur Nico-
las J^^j ainsi que plusieurs armoires remplies d'ornements sacer-
dotaux et objets précieux, dont un Evangile écrit par St Alexis et
magnifiquement relié. Le cimetière renferme les tombes de métro-
polites et d'évéques , d'Edigher, dernier khan de Kazan ; de beau-
coup de princes russes, etc.
Sur la PLACTE DEB Cathi^dbalss (CoôépHRH niémaA»), qu'une
grille en fer sépare, à l'O., de la place du Tsar (p. 269), se remarque
d'abord r*l7aE*Véliky ou clocher de Jean le Grand (HBâHOBCKafl
KoiOKoibHH; pi. 106, D4), dont l'entrée est du côté de la place du
Tsar. Cette énorme tour a été commencée sous /Féodor Ivanovitch,
achevée en 1600 , par Boris Godounov et souvent incendiée et res-
taurée, pour la dernière fols en 1813. Elle a 82 m. de haut et Ôétages,
dont les 4 Inférieurs sont octogones et le cinquième rond. Au
sommet, lin dôme doré de 10 m. de diamètre, avec une croix dor^e
qui remplace celle que les Français en arrachèrent en 1812 , parce
qu'ils la crurent en or. Il y a au rez-de*chaus8ée et dans le bâtiment
à rO. deux égUaeSf dont une consacrée à St Jean (Ivan), une à St Ni-
colas de GostoûBslî, patron des fiancés. Il y a dans l'église Si-Nicolas
un grand évangile dont la xeliure (1689) est couverte de reliefs, une
orolx argentée à teliels duM;einps d'lv«n le Semble (1571), etc.
n doit transférer au 11^ étage le trésor qui se trovive dans le bâti-
rrtm-vaiky. MOSCOU. F. A. 25. 261
sent synodal (p.^ô). — Pour monter & U tour, ce que nous recom-
maiidons TiYoment, il importe de ehoisir un teropi bien clair et
d'éviter sartont les jonre de fête, quand «onnent lee cloches. On
mettra 15 k. dans le tronc en bas, et il snfflra d'en donner entant
au guide, dont on peut se passer. U faut gravir 248 marches, mais
elles sont commodes. Il y a 31 cloches de diverses grosseurs , la
piinetpale celle de l'Ascension , faite avec le métal de plusieurs
antns retirées des décombres après Tincendie de 1812 : elle p4se
4000 poudos ou env. 66Ô21 kilos. Elle est ornée des portraits
de l'empereur Alexandre I^, de sa femme Elisabeth, de sa mère
Marie Féodorovna et de ses f^res Constantin et Nicolas. On ne
U sonne jamais plus de douxe fois par an, et seulement aux
fêtes carillonnées. L'étage supérieur renferme deux petites clo-
ches, dont Talliage contient de l'argent, offertes par Catherine II
/i775>. — On a une très belle «vue du haut de rivan-Véliky,
surtout Ters le soir. Joseph II y est venu admirer Moscou en
1780, et Napoléon I^, entouré de ses généraux, en 1812. Lorsque
Madame de Staël vit cette ville du haut du Kremlin, elle s'écria:
•Voila la Bome tatarel» — «En considérant la ville de ce point
^levé, par un beau soleil, on ne pense guère qu'on se trouve sous le
même degré de latitude que celui où les rennes paissent en Sibérie
et les chiens du Kamchatka sont attelés à des traîneaux sur la glace.
Moscou produit à tous les égards l'impression d'une ville du Sud,
mais on se dit en même temps qu'on a sous les yeux un spectacle
ÎQconnu jusqu'alors. On se croit transporté à Ispahan , à Bagdad
ou en tout autre lieu semblable, où les récits de la sultane Chéhé*
rézade se réalisent, dans une de ces villes que l'Imagination sait se
représenter, mais qu'en réalité Ton ne voit jamais» (de Moltke).
Le coup d'œil est en effet unique et étrange, comme pas un autre.
Il semble qu'une main puissante ait rassemblé toutes les curiosités
et les constructions bizarres de l'Orient pour les réunir ici comme
dans une gigantesque exposition de choses rares. Nous apercevons
non seulement la ville et les faubourgs , mais encore le pays qui
Venvironne à une distance de 30 verstes. A nos pieds, le Kremlin,
entouré de murs énormes, qui le séparent de la ville ; à l'intérieur,
les cathédrales avec leurs dômes ; à g., le vaste palais impérial et
ses dépendances; à dr., le tribunal aux façades d'un blanc éblouis-
sant. Puis de toutes parts et à perte de vue cette mer de maisons,
où les dômes dorés et les clochers des innombrables églises brillent
comme des phares, jusqu'au point où tout se perd dans les collines
et les forêts des environs et dans l'azur du ciel à Thorison.
On a de l*lYan-VéI!ky ttn eoap d^œil partienUèrement intéressant dans
la nuit de Pâqnes. Le Kremlin illamlné, les dômes de tontes les églises
inondés de Inmière, une foule innombrable de gens portant tous des
eierges, tout eela est fantastique. A minuit juste, la grosse eloehe se
met en branle et aussitôt toutes les cloches de Moscou sonnent à toute
volée, accompagnées de 101 coups de canons partis du Kremlin. En
même temps, de tontes les églises sortent des processions qui en font le
tour et pour lesquelles les prêtres ont revêtu leurs ornements brodés d*or.
17,18
Wl V,n.U. MOSCOU. KrtmUn.
On voit au pied d« la tour <, à g. clu côté de la Moskva , sut un
socle de granit d'enviren 1 m. de hauteur , la reiae des cloches
(Uapb-xéjOKOj'b; Tsai-Kolokol), la plus grosse du moude et pesant
200 tonaes. Elle a 5 m. 8 de hauteur et 18 m. de tour, de sorte que
20 hommes peuvent s'y placer. Son épaisseur est de 27 cent, dans
le haut et de 56 dans le bas. Il y a à l'extérieur, des bas-reliefs et
des inscriptions. Les bas-reliels du b«s représentent le Sauveur, la
Vierge, St Jean^Baptiste, St Pierre entouré de chérufbins, Ste Anne,
le tsar Ivan Alezéievitch et l'impératrice Anne Ivanoyna. Le mor>
ceau détaché (haut de plus de 2 m. et pesant 11 000 kilos) est mainte-
nant à la base du piédestal et il y a au somn^et de la cloohe une
sphère surm^ontée d'une croix.
Selon Vinseription, c'est l'impéxatriGe Aniie <rai a fait fosidre cette
cloche, en 1795, par Féodor Matonne, de Moscou. Laissée dans le moule,
elle fut endommagée en 1737 par un incendie, qui en fit sauter un mor-
ceau (▼. ci*de88U8). Elle resta près d« liK) ans dama le sol , maia enfin
VarcMiecte Honferrand l'a hisisée en ^836, sur les ordres de Tempereur
lïicolas X^, à l'endroit où on la voit maintenant.
Le côté 0. de la place des Cathédrales est formé par la cathédrale
de l'Annonciation, l'escalier Rouge, le corps de garde du Palais et
la Granovitaïa Palata.
La *cftth6drale Ouspensky ou de F Assomption (ycnéHCKiâ coédpi,
pi. 59, D 4 j entrée, v. p« 254), où. a lieu le couronnement des empereurs
et où sont Inhumés les patriarches russes, a été bâtie d'abord de 1472
à 1474, sur l'emplacement d'une vieille église de 1326, par Kryvtzov
et Mychkine, puis leur édifice s'étant écroulé, elle a été reconstruite
par Fioraventi, architecte de Bologne. C'est un édifice dans le style
lombardo^byzantln, sur le modèle de la cathédrale de St-Dmitr>\
à Vladimir. Pillée ou incendiée à plusieurs reprises (1493, 1547,
1682, 1812), elle fut chaque fois reconstruite dans sa forme primi-
tive. Elle se trouve à peu près au centre du Kremlin et elle forme
presque un carré parfait, avec un dôme gigantesque au milieu et des
dômes plus petits aux quatre coins. Les murs et les piliers sont
ornes d'images de saints même à l'extérieur.
L'iiii^ÉBiEUB , mal é/ïlalré , par .des fenêtres hautes et étroites,
avec des divisions, sanjs ampleur, des ornements bigarrés et mesquins
et d'un luxe sans goût, ne fait pas une impression agréable^
Nous pénétrons dans l'église par rentrée principale, a VO. Les murs
sont couverts des deux cdtëa de fresques représentant le jugement dernier.
Au mur de g. (eôté K>), des épisodes de la vi^e 4e la V^rge^ i «elui de
dr. (côté S.) , les sept ooncUes de l'églUe grecque. Les piliers en face
sont recouverts de peintures sur fond d'or, représentant des anges, des
saints, des moines et des chevaliers combattattt. Plus baut, Hs mux» et les
colonnes so«t doffée ju»qu*avuc coupoles. Dans la coupole ee»tv«Jlie, «n«
image colossale de Dieu; dans les coupoles latérales, la mère de Dieu,
Dieu Sabaoth, Emmanuel et le Sauveur. C'est entse les plUers de la grande
nef qu'est la place où l'on couronne les empereurs. — Neuf patriarches repo-
sent dAAS cette é^ise-, le 10^, l^ikon, est enterré au couvent de la Kou-
velle^Jérusalem. à v osHressensk (p. 248). Les tombeaux, fort simples, cou-
CaihédraU Ouêp^nsky. MOSCOU.
V. R. S6. "m
iai —mil de fiôi dUas le convsttt de T^)«dov lore de rinvMion de*
PoloBSis^ et eeax de A Pk&thu et de A Cppriau (pi. 6). A edté de re
dernier es4 use eoHe de ebapelle earrée de 7 m. de kaateur, en enivre dore
et ejooré «i nnnMMitee d*an toit pointu, qui renferme le suaire et In rt>be
de In Vierge, enToyée en 1836 par le ehnh de Perse Abhas à Miehel Péo-
RsLi^uBS : 1, de 8t Tbéegnoste •, 2. du métrepolite Pierre ; 3, de Orëgoire
le Théologien; 4, de 8t Philippe -, o, du mëtropolite Jonas^ 0, de 8t Photius
et de St Cfprien. — *t!Qimmà.vx i>bb J^ateiabchbs -. 7. de Joseph (m. t669!) :
8. de Job (m. t89r>; 9, de Joseph ler (m. 1641)-, 10, de Philarète (m. 1683);
11, d*fientiogèiie (m. 1619); 13, do Joseph n (m. 1673); 13, de Pfttyim
(m. 1673)-, 14, de Joaehim (m. M90); IS, d*Had>rien (m. 1700).
264 y. R. 25, MOSCOU. Kteml%ti.
doroTiteh, ainsi qa^un elcu de la vraie eroix, donne en 1686 par Artehil,
taar de 6ë4ir^e. Dans le bas-côté de dr., en deçà de Ticonostase, se voit
un grand trône en noyer qai daterait du temps de Vladimir; devant les
piliers de dr. ., le trône em pierr* du patriarche , et devant ceux de g. , le
tr&ne du taar Alexi$ MikkaihvUch.
L'iconostase, presque entièrement renouvelée en 1882, est une
cloison en vermeil d*un travail artistique, découpée à jour et garnie
de cinq rangs d'images de saints, ornées à profusion de pierres pré-
cieuses. C'est sur la plate-forme qui la précède qu'a lieu le sacre
de l'empereur, auquel on oint avec les saintes huiles le front, les
paupières, le nez, les lèvres, les oreilles, la poitrine et les mûns.
A g. de la porte du sanetuaire, la célèbre image de la Vierge de Vla-
dimir^ attribuée à Tévangéliste St Lue. Transférée de Jérnaalenk à Con-
stantinople vers le milieu du v® s., elle passa au xii® s. à Kiev, en 1158
à Vladimir et en 1396 à Moscou, où elle fut apportée au Kremlin pour
protéger la ville, à rapproche de Timour^khan des Tatares. lie cadre
de cette image vaut, dit-on, plus de 200000 roubles, et Témeraude du
front de la Vierge est estimée aOOOO roubles. A dr. . Vimage du Sauveur,
peinte, dit-on, par Tempereur grec Manuel, et gardée jusqu^en 1476 dans
réglise Ste - Sophie de Novgorod-la-Grande. Il y a env. 5400 kilogr. d^or
dans Ticonostase, les vases d*autel et autres objets sacrés. Les Français
avaient emporté tous ces objets en 1812; les Cosaques les leur reprirent
et offrirent encore en reconnaissance à Téglise le luitre en argent, pesant
400 kilogr., qui est suspendu à la coupole.
Le SANCTUAi&E se voit à travers l'iconostase.
Derrière Tautel, sur une table de marbre, le Mont-Sinai^ tout en or,
offert par Potemkine (1788); il a fallu 19 livres d'or et 20 livres d'argent
pour relever. Au sommet se trouve Moïse, tenant les tables de la loi,
et il y a dans Tintérieur une cavité avec un petit sarcophage d*or ser-
vant de ciboire; dessous il y a des papiers d'Etat. On aperçoit dans le
fond le trône du métropolite de Moscou et aux murs des deux côtés des
tableaux qui représentent les patriarches et les Pères de l'Eglise. Les
chapelles a g. de l'iconostase (entrée par le chœur) renferment Vautel St-
Pierre-et-St-Paul^ les sarcophages des métropolites Pierre (premier métro-
polite de Moscou, m. en 13%) et IHiognoste (m. 1353) ainsi qu'un reli-
quaire. Le prince loury Glinsky, grand -père d'Ivan le Terrible, fut
assassiné en 1547 dans la chapelle de St - Dmitry-Solounsky, un naartyr.
— En avant du chœur, à dr. , le sarcophage en argent du métropolite
Philippe (p. 248).
De la chapelle de St-Dmitry-Solounsky, on monte par un étroit
escalier à la chapelle de la Vierge^ où se faisait autrefois l'élection
des patriarches, et à la sacaistis (pâsHMiia), où se voient les reliques
et les curiosités de l'église.
On remarquera surtout plusieurs Evangiles: l'Evangile de l'autel,
imprimé à Moscou en 1689, avec des miniatures et une reliure précieuse, !
a été offert à l'église en 1093 par Nathalie Narychkine, mère de Pierre le j
(^rand. Puis ce sont de vieux manuscrits, dont quelques autographes de
Pierre le Gr. : les riches ornements du couronnement , <]ui datent de
l'empereur grec Constantin XII, Monomaque (?); les calices votifs de
Catherine II et de Marie Féodorovna , qui en ont sculjpté elles-mêmes le
pied et l'anse, en ivoire; le calice et la patène de Boris Godounov et de
Potemkine ; puis le tabernacle en or d'Ivan le Terrible ; les ampoules pour
le couronnement des empereurs, une coupe ovale en jaspe vert, or et
émail, superbe ouvrage italien du xvi^ s. ; 2 grands vases en argent maasif, ;
dans lesquels se prépare le chrême (MApo; p. 275); une croix que Pierre
le Gr. portait à la bataille de Poltava, des ornements précieux.» de« pales
brodées par Catherine II, etc., d'autre» brodées par la tsarine Irina,
-^mme du tsar Féodor Ivanovitch, etc.
Cmtk. ArkkanfkO^. MOACOC. V. A. ». W5
En fkec de U uthMrtte da l'AMOuptlon, da c«l^ 8. da 1> place
ilt9 CathMnlw. art l> MtUlMk ÂiUsB^tlakr ot> A* l'Arakiac»
ApUUireuciil ca66p%: pi. &6, D 4), MinbUbIfl à la pHcManta
comme architoctare et camCDe nmcmcntatlon. CVtt là que «ont
inhnin^ les ton da li maison Rourik et le« Romanov fiiàtm-
»an de Piem la Grand (v. p. 164]. son rrêr« Ivan et Pierre II.
Cttta catbMnIa ■ M conatralte de lâ05â 150», pat .41<i'ialo NiM,
m. 168t)i 3, <■ ytodur Aleitieviieh
m. leiSl; 4, du Isaréviteb Pierre rie
», 1T17); 6, du iJMréïIlch Dmilry |in.
, — , igOT et do boyard FMdor; S. d'ileiH
.-iTltcb (b. ie»>; 9, d* Miehel Pimiora<iKili| 10, de Hlrtul Skopine-
ChouiikT (b- 1810)1 It. d'Uao le Tertible (UroiDy; m. 1561); 13, divin
IvaDOTltch (m. ISKR, Bit du prdcrjdent; 13, de F«<>d<ir Irinoviteb, Hit et
ineeewDT d'iTan le Terrible; U, de Vuiily IvanoTlIth {-..vAD; in.
d'iTaa m VaMllW<rlteta (m. ISOft) ; 18, de Vwillr Va»IUr!ïlt«bi 17, dl-.n
DBDlloTlteb K»l«a (m. IBIO»; 18, de aimdoo iTMOTiIeh, le Supefbo (m.
266 r. & 26, MOSCOU. KrmUvt.
«rehitecte miUnais, sur r«mpUcement d'une ^i8«. ^«Tée par le
gtaiid-dttc Ivan K«l&to en 13^, e« l'àoniMUT de St-Miehel, et plu-
sieurs fois incendiée dans la suite. £lie a été restaurée en 177^ et
après 1812, où elle avait servi de magasin à fourrage, etc.
hea peinturet muraU»^ exéeutées en 1680 et 1681 par lefmolaïeT, sous
Féodor Âlexéieyit«h, et restaurées en 1743 et 1772, représentent les tsars,
de grandeur naturelle, et le jugement dernier. Au pied sont les modestes
tarcûpkaçe» des princes, au nombre de 48, recouverts de tapis. lei re-
posent également Taneien tsar de Kazan Alexandre (m. 1566) et le tsaré-
vitch de Kasan Pierre (m. 1509). Devant la petite chapelle St- Jean -
Baptiste, le sarcophage d^Ivan le Terrrlble (pi. 11), recouvert d'un drap
noir , pour montrer quMl est mort moine (frère Jonas) , et ceux de ses
deux fils, Ivan et le tsar Féodor Ivanoviteh. Les ehâsseê des sainU (MÔmn)
se trouvent chacune dans un petit compartiment. Les plus remarquables
sont celles de St Michel Vaévolodovilek et de St Dmitry OuçUtMkjf (pi. 6).
Le premier était prince de Tchernigov, du temps de la domination des
Tatares. Lorsqu'il alla rendre hommage à la horde du khan Baty, en
1246 , il refusa de passer par le feu sacré et fut assassiné , ainsi que le
boyard Féodor, son compagnon. Son corps fut transporté à Moscou, et
il futproelamé saint. Le magnifique sarcophage où il repose a été donné
en 1774 par Catherine II. Dmitry, dernier rejeton de la famille des
Rourik, fut assassiné à Ouglitch (p. 885). Son sarcophage, richement
paré, est ouvert les jours de fête. On voit au-dessus, au pilier, un
bas-relief en or fin qui le représente, qnelques objets portés par lui et
un candélabre en argent. — Le trésor, qu'on ne peut pas toujours voir,
est fort riche. On y voit une couverture d'Evangéliaire du xvi^ s., mais
faite en partie avec des émaux byzantins des x® et xii® s. et des frag-
ments de couronne encore plus anciens ; un encensoir et une Vierge avec
des plaques d'or, dans le style russe, mais peut-être d'après Alevisio Vori
(V. p. 366).
L'escaliesRouoe (Kpâcnoe ipuibiiô; pi. q), appelé aussi escalier
des Lions, à cause des lions qui sont sur les paliers, conduit du vesti-
bule Sacré à la place des Cathédrales, mais il est fermé au public.
Cet escalier était autrefois abrité par un toit de bois peint en diverse!*
couleurs, que le prince Vassily Golitsyne fit remplacer en 1686par un foi(
de cuivre doré : mais il n'y en a plus depuis l'incendie de 1737. Cest ici
qu'Ivan le Terrible recevant Vassily Cbibanov, envoyé du prince Kourbsky,
réfugié chez les Polonais, lui enfonça dans le pied la pointe de son bâton
ferré, sur lequel il s'appuya pour entendre ensuite la lecture du message.
C'est ici que le faux Dmitrv recevait les solliciteurs et que les Strélits
assassinèrent en 1683 les fidèles serviteurs du tsar, Matvéiev, 3 Naryehkioe
et 69 autres. C'est encore par l'escalier Bouge que les empereurs passent
pour aller se faire couronner et sacrer dans la cathédrale de T Assomption.
A rO. de la cathédrale de l'Archange, à Tendroit le plus élevé
du Kremlin, est la cathédrale BlagOYiéchtehentky ou de PAnaoBcia-
tion (BjaroB'^meHCKifi coôopx ; pi. 57 , D 4) , fondée en 1397 par
Vassily Dmitriiévitch, renouvelée en 1477 et fréquemment restaurée,
en dernier lieu de 1884 à 18^5. C'est dans cette église qu'éteient
baptisés et que se mariaient les anciens tsars. Ses 9 dômes , dont
chacun porte une croix d'or, son toit doré, son escalier couvert et ss
galerie en forme de cloître lui donnent un aspect à la fois original
et élégant.
Un escalier couvert conduit à la porte dTentrie^ au-dessus de laquelle
on voit des images du 8auveur et du diable. De là on arrive dans une
galerie qui entoure l'église de deux côtés et d'oà deux portes revêtues
de plaques de bronze ciselées donnent entrée dans l'intérieur inèin<?-
erand FalaU, MOSCOr. V. H. 25. 267
Cettt filerie » 4af fffe«q«ea 4« 1006^ raatMrëM m 1883. Le mt4 d«
réélue est en JMpe de eonleur^ il » été donné par le ehah ae Perte
Aa tMr AleziJ. Aax piliers, beaucoup de eroiz d*or et d'argent, ornëei
4e pieives pvfeie««e«, qae les teara poHaieai Jadis «vr ta poitrine,
Msp«Bé«es a de« efcatnei d'or. liée Creâqaet de« mur* et des eoupoles
«ont fort eoriensea. Elles représentent des patriarehes, des prophètes et
<le« pUlosophes grées (ees derniers comme préeursenrs du Messie), des
apôtres et des martsrre, a« milieu de tontes sertef de monstre*. Un Jour
£ûble, tombant de la eompole eealrale, éelaire e«e simptlièM* peintures.
Vic4meiUue a été presque eomplètement détruite en 1813 par les Français
et refaite depuis. A eôté de la porte du sanctuaire , en argent massif,
des images très Téoérées : à dr., le Asmvsar, peinture du xit^ s., et une ila-
mufftsrtss» riebesaent eaeadréei proTeaant de 1* Orèee \ à g.« la Vitrg^ du
D9n, que DmitiTponskoï avait à son étendard pendant la bataille de
KoulikOTo, en laSO, et qui accompagna aussi Boris OodounoT dans le
combat lÎYré ans TalaMs soos les murs de Moseon, en IMl. Au revers
st trouve une Assomption. Le cadre, en or fin, porte encore les traces
do passage des Français en 1812, qui le crurent en cuivre doré. La porte
voisine est ornée de bas-relieft. A dr., devant Ticonostase, le trône du
tsar Féedor Alexéleviteâ; deitière, dans le mur, «ne aiebo, où Ivan le
Teirible sssistak souvent aux olftees. — La MeriêHe reaCsrme un riche
trésor et des reliques.
Le *8imiid Ptlâis éa ZrmàUm (BoiboiéM K|»eKjéacRitt M^pén%\
oà noua arrivons maintenant, psi la façad« principaie, du oôté d«
Va MMkTa (t. le plan, p. 269), Mt un monument imposant, long de
120m. et haut de 28m. (sans la coupole), construit de 1838 à 1849,
sur les plane de Tarchitecte Const. Thon. Le bâtiment principal
se covfose d« deux étages, celui du haut à deux rangées de fe-
nêtres. — Au N. se trouve le Belvédère (p. 270) , k VK. la Grano-
vitaïa Palata (p. 269), à 10. rOrouJeinsîa Paltta (p. 270). Entrée,
V. p. 254; on donne ÔO k. à 1 r. ai& laquais qui sert de guide.
Ce palais sMlève k Tendroit Qu'occupaient avant 1737 les palais de
hois et de pierre des tsars, et dont il ne reste plus que la Granoviiaia
Poists et le IVfvm (Belvédère). L'impératriee BUsabetb chargea en 175S
le eomte Rastrelli de bâtir au Kremlim un nouveau château qu'on nomma
psUis d'Hiver (KpeuéBCaii 3dniA jpH)péq%)i Napoléon habita aussi dans
ee palais , qui fut incendié en 1812. Catherine II projeta d'en bâtir un
colossal au KremHn sur les plans de Bajanov, mais elle fit suspendre
les travaux à peine commeneés. Le modèle, qui eoAta 90000 r., se trouve
à t'Onnneiaaîa Palata (p. 273). Le château actuel a été commencé sous
^itolss 1^^ en 1899 (frais de construction, 12 millions de roubles). L'em-
pereur et sa famille r reçurent du peuple le pain' et le sel, selon la cou-
taoM russe, le 3 avril 1848.
Le vestibule, dit vegtibuls de Faradty est une belle pièce a co*
lounes monolithes en marbre gris. De la part le magnifique ssra-
^ de Pfurade (HapéxaM J^crumu; pi. b), en granit, comptant 56
naTcbes et 6 paliers. On y voit, à dr., un grand tableau du peintre
fran^ls Yvon (1850), repWsentant la bataille de Koul|kovo. Dans
t« hait, deux énomee candélabres en cristal, style renaissance.
On passe d*abord dans la 'pttite antiehmnhte (pi. c), où il y
& un grand tableau par Repine, les Paysans rendant bommage à
Alexandre III, et on arrive à la êoile St-Oeoryeê (pi. d), la plus grande
<)q Rmnlin, de 61 m. de long, 19 m. de large et 17 m. de haut. La
décoration est blanc et or. Le plafond repose sur 18 piliers et 14
<:olonnes torses , ayant sur les chapiteaux des Victoires avec des
268 V. B. 26. MOSCOU. Kremlin,
boueliers où sont m^rqu^s les conquêtes de la Russie et où sont
reproduites les armoiries des provinces conquises. Les murs sont
garnis de plaques de marbre, portant en lettres d'or les noms et les
dates de création des régiments qui se sont distingués dans les
guerres russes, ainsi que les noms de tous les officiers qui ont été
décorés de Tordre de St-Georges, le premier de la Russie pour
le mérite militaire. A Textrémité de la salle, un groupe en argent
offert en 1870 par Tarmée des Cosaques du Don et représentant leurs
chefs lérmak , conquérant de la Sibérie , et PlatOT. A côté , deux
caisses de bronze doré ayec les statuts et les noms des chevaliers de
l'ordre de St-Georges. Il y a six lustres avec 3200 lumières.
Ensuite la BoUe St'Alexandre (pi. e), richement décorée, rose et or,
et mesurant 31 m. de long, 21 m. de large et 21 m. de haut,
Jusqu'à la coupole. Elle a été ainsi nommée en l'honneur de l'or-
dre de St-Alexandre-Nevsky , fondé par Catherine I^ en 1725. Il
y a en face des 14 fenêtres d'énormes glaces où se reflète la partie
de la ville située devant le palais. La salle renferme en outre 6 ta-
bleaux remarquables de la vie de St Alexanflre Nevsky, par le pro-
fesseur MuUer. Les jours de fête, elle est éclairée par 4600
bougies. Le parquet, ainsi que celui de la salle St-Oeorges, est un
assemblage ingénieux de plus de 20 sortes de bois.
La salle du trône St~ André (pi. f), bleu et or, a 49 m. de long,
21 m. de large, 18 m. de haut et 10 énormes piliers. Elle a été
ainsi nommée en l'honneur de l'ordre de St* André, fondé par Pierre
1« Grand en 1697. Elle renferme, en face de l'entrée, sous un dais
dans le style russe le tréne impérial j à 3 places, faites en 1896
pour le couronnement de l'empereur Nicolas II. Aux murs et aux
piliers, les armoiries impériales. Cette salle et les deux précédentes
servent aux fêtes du couronnement.
La salle des Chevaliers-Oardes (pi. g), à côté, a une belle che-
minée en marbre et un tableau de Svertchkov, la Revue des troupes
par Ivan le Terrible, au champ des Vierges.
La salle Ste-Catherine (pi. h), la suivante, blanc et or, avec
deux piliers dont la face est revêtue de malachite, est ainsi nommée
eu l'honneur de l'ordre de Ste-Catherine, fondé en 1714. Au mur
principal est le trône de l'impératrice, qui y reçoit après le couronne-
ment les hommages des dames.
A la suite vient une série de pièces richement décorées, qu'où
ne visite pas, les «appartements intérieurs», ceux des dames d'hon-
neur de l'impératrice, quand elle est à Moscou : le salon, la chambre
à coucher et le cabinet de toilette. — Ensuite VégUse de la NaHvité
de la Vierge, construite en 1393 et reconstruite en 1514 , par Ale-
visio. C^était autrefois l'église particulière des tsarines. Elle aune
iconostase d'argent doré. — Un escalier conduit à g., par le Jardin
d'hiver, au-dessus de la rue du Commandant, aux appcortementi
du grand^duc héritier. On y remarque, dans le salon, la «chambre
«l'argent», 7 tables d'argent, des cadres d'argent, des candélabres
GtMd Paiaii. MOSCOU. K R. 26. 269
;, «te. , fait* k AofslNmig mi «oaaiMiMmMil du zmi^ s. ;
^lUn topâsseiies avec des scèiiM du Don Quiehotte de Gerrantès,
et. i la fenêtre du milieu , un modèle du monument de Rourik à
X«TgBiod (p. 24i). Dans la chambre à e<mch«r, une table avec une
jolie marqueterie. )Le cabinet de toilette et les appartement» du
mnd-duc renferment des copies de tableaux de la galerie de Dresde,
à It flëpia, par Seydelmann (m. 1829) , et un grand tableau de
Srertchkov, Ivan le Terrible sur la place Rouge. Derrière est la ga-
'o'kde tableaux, qui comprend 6 grands tableaux de BacciarelU,
les Scènes de Thistoire de la Pologne , autrefois au palais royal de
Varsovie, ainsi qu'un certain nombre d'autre tableaux envoyés de
i Ennitag» de St*Péter»boafg et de VarsoTie.
De la salle Ste-Gatherine (p. 268), un long corridor mène à la ialle
^t 'Vladimir (pt n), salle octogone ainsi nommée en l'honneur de
lordre de St-Vladimir, fondé par Catherine II en 1782. La chamhre
'JOr OojoWit ou vapÉmnu najéra) au-dessous de T «église du
Sauveur derrière la Orille-d'Or» et a dr. de la Granovitaîa Palata (v.
(i-dessous) , date du commencement du xvi^ s. ou , selon d'autres,
^^t construite en 1451 par le métropolite Jonas. C'était la salle
d'audience des patriarches; mais à partir d'Ivan III, ce fut la pièce
où latsaziae donnait ses audiences. Les peintures, sur fond d*or,
<>iit été exécutées sous Nicolas I^'. £Ue représentent l'invention de
la Saiote-Croix par Ste Hélène et des scènes de La vie de Ste Olga,
etc. Cesi dans cette salle qu'a lieu, le jour du couronnement, le
banquet du corps diplomatique.
Un porte de la salle St-Yladimir nous fait entrer dans le vestibule
^cré (Sviatyîa séni, pi. o), d'où Ton arrive d'uu côté à Vescalier
Roage (p. 266) et de Tautre à la Oranovitaîa Palata.
La GsAiroviTAlà Paulta. ou le palaU à Facettée ( TpaHOBiiTai
Qajan; pL p), qui doit bob nom a la forme des pierres de la façade
for U place des Cathédrales, a été construite sous Ivan III, de 1473
À 1490, par les architeetes italiens Marco Buifo et P. Antonio, et
^tôUavée pour la dernière fois en 1882. Elle se compose d'une seule
salle voùt^ et basse, ^ant au milieu un énorme pilier carré. Des
nervures en fer doré vont de ce pilier à la voûte et les arcades sont
couvertes de sentences en slavon.
Dans les temps aneiens , c'était la salle d'audiences des tsars ^ maiii-
lenant, e^est vue salle de banqnet, celle où l^mpereor, revêtu des In-
^îgnei impërisiix, isit soa ftemler cepas après son eouroaneaent , avee
1(» priacas étrangers. Le pilier est entouré d'étagères sur lesquelles on
place, lors du couronnement , la vaisselle d''ar|ent tirée du trésor impé-
rial. Ooname au temps de Feodor Ivaaovitch, les murs sont eouverts de
&uqaes représentant des scènes de l'Aneien Testament, symbolisant les
Tertas des grands-docs^ et des tsars. Il y a des lustres en bronze faits
d'après d'anciens modèles. Sur les côtes sont des bancs recouverts de
Pousses en soie, avec broderies de diverses eovlenrs; sous un lourd bal-
^uin d'après un modèle de la cathédrale de T Assomption, à dr., un trône en
boia, avee des armoiries brodées sur le revers. Le pavé est recouvert
d'an tapis lait de morceaux de drap aux couleurs tranchantes. Au-des-
sus de la vieille porte d'entrée, les armes dlvap III. A côté, dans le
^70 F. fi. 25. MOSCOU. KrtmlUi.
haut, reBMdreiMBt éoré ée Im/mêtrê (UOtnOt^ «Mhtttte) d'où lea tswisefl
▼oyaient 1«0 oéréaoBiea de 1* CrranovitAïa. C*est une petite piëee ornée
d'une tapisserie du temps d'Alexandre II, où les visiteurs sont conduits au
sortir du Belvédère (v. ei-dessous).
Le *T]éBEM ou PALAIS DC Belvédère (TépenBuM ABopém; pi. ri),
construit en 1636 par Michel Féodorovîtch pour ses flls et où lial)i-
tèrent les tsar Féodor et Alexis , se compose de 5 étages construits
en retraite les uns sur les autres. . Les deux du bas sont occupés
par la suite Impériale. Ce palais, d'aspect assez baroque, a une série
de pièces meublées à l'antique, la plupart encore telles qu'elles
étaient à la mort de Féodor, en 1682, et restaurées de 1836 à 1849.
I. SaUe à manger. Plafond: le Sauveur et les Evangëlistes, Constan-
tin le Grand et sa mère Hélène, St Vladimir, Ste Olga. Meubles du
temps du tsar Alexis Alexéievitch, père de Pierre le Grand. — II. Salon.
Au milieu, deux caisses en bronze contenant des archives. — III. SaUe du
trône du tsar Alexis. L'aete de l'élection du tsar Michel Féodoroviteh Ro-
manov. Dans un coin, près de la fenêtre, la ehûse du tsar. Une boîte
où Ton déposait , dans le bas , les pétitions , et que le tsar montait lui-
même pour les lire. — IV. Chambre à coucher. Sur le lit d'Alexis, un
tapis fait par ses Ailes. — V. PeUte chambré à ooueher du tiiar Alexis
Mikbaïlovitch. — VI« à l'étage au-de«8us. Grande $aUe^ où se tenaient
probablement les séances du conseil d'Etat. C'est là que Pierre. le Grand
habita avant son premier voyage, et que vécut plus tard son fils Alexis.
On a de la galerie extérieure une vue splendide de la tille.
Du vestibule de l'escalier du Térem, on voit l'intérieui de la
chapelle privée ou église du Sauveur derrière la GrUle-^^Or (Coâca
3a SoiOTÔit ptniénofi ; pi. s.), fondée en 1636 et ainsi nommée à cause
de la grille d'or qui se trouve sur le palier et qui avait été exécutée
en cuivre en 1670. Le toit est surmonté de 12 petits dômes dorés.
Le Grand Palais du Kremlin renferme aussi Veglise Spass na
Boroû ou du Sauveur dans la Forêt (pi. u). Elle a été construite
au XIII* s., alors que la colline où se trouve aujourd'hui le Kremlin,
était encore couverte d'une épaisse forêt. Ivan Duniloviteli Kalita
fit démolir en 1330 l'église primitive en bois et la remplaça par une
église en pierre; la forme actuelle de l'église remonte à 1527. Plu-
sieurs grandes-duchesses de Moscou et Ivan, flls de DmitryDonskoï.
y sont inhumés. Les murs sont décorés de jolies fresques représen-
tant la vie de St Etienne de Perm , l'apôtn des Syrianes , mort à
Moscou en 1396.
Une aile du palais du Kremlin , à l'O. de la placb de l'Em-
FEBEVR, où est la principale entrée, comprend P*Qroi]jeinaîa Pa-
Uta (OpyséMvaH naiéTa) ou palaîi dei Armures, qui renferme
le trésor. — Entrée, v. p. 254. Description détaillée du trésor, en
10 parties, avec dos photogravures, 35 r. ; catalogue en préparation.
Directeur: M. le comte A. Komaroffsky,
L'ancien trésor (Bojibnriiii KasHÂ) contenait des ustensiles en or
et en argent, des objets précieux, des bijoux, etc. , et à ce trésor se
t Tirem est un mot d'origine tatare qui signifie chambre haute, tourelle,
belvédère, et qui désigne aussi Tappartement des femmes, à Tétage supé-
'ur, comme le harem tatare.
falmU dې Armwres, MOSCOU. F. B. 26. 271
ratUriiait VOr(métiiMSa PaloiA pfQpremênt dite, où te ftbriqiiaient
des annes, VadminiêtritHon dt$ éeuHe$ fMirtenn«t (Koai6iDeMiril
■pisâsi) et de leurs dépendances, le Zapa»ny dvor (SanicHyR
IBopi), grand bâtiment à 3 étages en face du Grand Palais (p. 267).
n «zifltaitsoiiB le tsar Alexis If ikhanoviteh , en 1646*1676, une
salle d^annes de Moscou (6p6RiiHfl vociôBCKii npntiss) isolée du
tréaor. I^orsque^ sous Pierre le Or., tous les objets de valeur furent
réuûa amx collections de St-Pétersbourg , on en Ht une garde-robe
etiui« salle d'armes, dont le contenu fut transporté sous Alexandre I",
en tôOa, dans la caserne du Kremlin (p. 274). Enfin Nicolas 1^' fit
coDsti«iie, de 1849 à 1851, sur Templaeemeat des anciennes écuries,
rOroiljeiiiaTa Palata actuelle, et y lit transporter le trésor.
A i<*miTBAB, dana le ba« à f ., une eloebe de beffroi, faite avec TaDe.
Viétclië de IToTBorod (95 Juillet 168$. A eôté, deux plaquM de fonte
avec des iBMriptions qui ont trait à Texéeutioii de< atrëlits soua Pierro
le Grand. Ce Aont dea reproduetiona , faites en 1771, sur Tordre de Ca-
therine U, de eellee qni étaient aor 1» place Roege, où eut lieu Texécu-
tion. — lïouB montons d'abord au 1^' etege. — Dana l^moalibb, dea ar-
Biarea et des armes, en particulier du taar^Titch AUxi» MiàluMowieh^ et
dea peintures représentant le couronnement de Catherine II.
rieinisi étafei — I'^ sal^b. Armurea de boyarda dea xyi® et xvii^ a.
Aux auirs, dea arme* de ehevaUera de Tordre dea Porieg laivea de Livonie,
butin fait par Waa le Tenible lors de la conquête de ce pays. Cuirasses
et ^easques de grands-ducs et de taare, entra autres: à g. de Tentrée,
eaaqae de fabrication italienne , donné par Siçitmomd Jl/y de Pologne, au
taar Fi^dw Ivanovitek; tout k fait à g., au mur transversal, prétendu
cAsqne du grand-duc JmroOav VêévolodovUch, du xiii® s. En face de ren-
trée, àff. , casque de fabrication greeqne du xiu^a. ^ à dr., casque du
prinee MmàUnùU^ travail persan du xtii® s.
n® aALUi. Ajrmes de teutes sortes et de tous lea temps, les plus in-
téreseaAtes dn xtiu^s. A gauche de rentrée: fusils, fabriqués a Toula
(xTiii^ s.). — I*^ fenêtre, dans la vitrine : épées et poignards égyptiens,
arabes et hindous \ «u-desaus, armes chinoises et japonaises ; sabres turcs
et persana. — n^ fenêtre : aabres polonaia et ruaees, entre autres, Tépée
de StamiêUu-Auguiie^ roi de Pologne. — III^ fenêtre: armes orientales,
épée du prinee JMMevaty. — ive fenêtre: armea dea tsars AUriê Jiikhai-
lovHeh et dVvon AUxéietUeh; armes de Pierrt U Grand. — ve fenêtre:
armes dm tsar AUziê Mikhail^witch^ de Pierrt //, des impératrices Eliêabtih
et AiM€y et ^^AUxai^rt T^. — Au \^^ pilier (à g. de rentrée): débris de
drapeaux des strélits (xvii® s.). — Dr4Hpeau du prince Pojarsky (p. 978)
et sa aaUe; boucliers et masses d'armes du tsar AléxU Uikhailûvitch. —
U^ pilier: restes de drapeaux des strélita (xvu® s.). — Entre les piliers,
précieux harnais, poignards, etc., des tsars Jiiiehêl FiodoroviUh et Àlexii
Mtkhailowiieh^ travail grec. — Au mur transversal, en face de Tentrée, un
portrait équestre de CtUherin* 11^ par Srikson (1763). — A droite de
rentrée: arquebuses russes, pistolets italiens, haches et masses d'armer.
— XI^ fenêtre: armes turques; pistolets russes (xvii^s.); fusils turcs. —
lie fenêtre: pistolets allemands, hollandais et anglais (xvii^s.)^ fusils
turcs. — IV^ et V® fenêtres: masses d'armes russes et autres.
m® SALI.B. A g., des armes de la bataille de Poltava (1709). Aux
murs, des étendards et des drapeaux polonais du temps d'Alexandre l^'' ;
des drapeaux hongrois de 1849. A dr. et à g. de l'entrée de la IV^ salle,
les drapeaux des couronnements de Vicolas I^' et d'Alexandre II. Au
milieu, celui du couronnement d'Alexandre III, le glaive et le bouclier
de Tempire. Dans la vitrine au-dessous, des byoux de Pierre le Gr.,
une chaîne d'or de Vladimir Monomaque(?); premières décorations de la
Russie, I>ans les vitrines aux fenêtres, des montres et des bijoux du tsar
Michel Alexéievitch, de Pierre le Gr. et de ses successeurs, un médaillon
272 V, fi. 25. MOSCOU. Kremlin.
de Frédërie le Grand. — Trônes de rimpërairiee Mûrie Fëodorovna, de
P«ul l«r, de Géorgie (Ghrousie)., de rimpératriee Elisabeth et de liTicolas l^^.
— Portraits de souverains russes et de leurs contemporains du xviii® ».
IV^ SALLB (rotonde), à dr. de la précédente. A dr. et à g. de la
grande grille de fer qui lui sert de porte, des cannes de tsars et des
bâtons de maréchaux. A g., la eouronne de 6t- Vladimir, faoss^nent
dénommée le «bonnet de Monomaque» (988) et mentionnée pour la pre-
mière fois en 1328. Deux trônes d** Alexandre I^^. Couronne de Kazan,
faite en 1568 par ordre d'Ivan IV pour le dernier tsar de Kazan, Edigher,
baptisé sous le nom de Simon. — Dans Tarmoire derrière, des vêtements
du tsar Alexis Mikhaïlovitch. — Sur un support, la couronne d'Astrakhan
de Michel Féodorovitch. — Trônes des tsars Michel et Alexis, le second
garni de 876 diamants et 1233 autres pierres et portant une inscription
latine, don des œarehands arméniens d*Ispahan: il sert aux couronne-
ments à Timpératrice. — Couronne d'Ivan Alexéievitch. — Dans Tar-
moire derrière, les costumes des impératrices Catherine I'^, Elisabeth et
Catherine II, et des tsars Pierre le Gr., Pierre II et Paul I«' à leurs cou-
ronnements. — Plus loin, un trône en ivoire du dernier empereur de
Gonstantinople, apporté à Moscou en 1473 par Sophie Paléologue, femme
d'Ivan III, et dont Alexandre II se servit a son couronnement. Devant,
rAltabasnaïa («étoffe d*Or>), couronne garnie de pierres précieuses qui est
maintenant celle de Sibérie, de 1664.
A la fenêtre : à g. , le globe impérial de Michel Féodorovitch, beau
travail grec de Constantinople ; à dr., celui d'Alexis Mikhaïlovitch, ouvrage
du Grec Georgios (louriev), de Constantinople ; dans la vitrine, des sceptres
de divers tsars ; «barmi> ou eols garnis de p^eieux médaillons d'or émaillés,
d'Alexis Mikhaïloviteh \ précieuses tentures ; petites images de saints pro-
venant de eols de Vladimir Monomaque.
Couronne de Pierre le Gr. •, trône de Boris Godounov, revêtu de
plaques d'or et garni de 2200 pierres précieuses et perles, don du chah
en ÎGOi. — Autre couronne de Pierre le Grand. Dans l'armoire derrière,
les costumes d'Alexandre I®^ et de Nicolas I^^ à leurs couronnements.
— Trône double de Pierre le Gr. et de son frère Ivan, en vermeil, fait
à Hambourg. — Couronne d'Alexandre III, richement garnie de diamants;
couronne de Géorgie. Dans l'armoire derrière, les costumes d'Alexan-
dre II et de sa femme à leur couronnement. — Trône d'Ivan IV le Ter-
rible, garni de près de 9000 petites pierres précieuses, surtout des tur-
quoises, don du chah de Perse. Trône de Pologne. — Couronne de Malte
de Paul !«'.
Au milieu de la salle, un baldaquin et des costumes du dernier cou-
ronnement.
V« SALLE, de l'autre côté de la III®: orfèvrerie, plus de 1000 pièces,
bien que ce ne soit qu'une partie de ce qu'on a pu sauver de l'incendie
de la Pentecôte en 1737. Ces objets sont maintenant classés par ate-
liers. C'est, pour le nombre, la plus précieuse collection d'orfèvrerie
allemande, surtout de Nuremberg, d'Augsbourg et de Dantzig-, mais il y
a aussi beaucoup d'ouvrages hollandais, danois et anglais. Les pièces
les plus anciennes sont de la seconde moitié du xvi^s. — Les ouvra^e^
russes ne remontent guère au delà de 1480-, l'uniformité ne permet pas
d'en déterminer facilement l'âge. C'est généralement de la vaisselle,
mais il y a aussi quantité de plateaux et de salières qui ont servi à pré-
senter le pain et le sel aux tsars dans leurs voyages. — Nous commen-
çons du coté gauche.
Armoire 1: ouvrage» rustei modernes^ de Moscou, de St-Pétersbourg,
de Riga, dons faits à Alexandre II. — Armoire S: vieux ouvrages rusws,
tels que coupes du prince de Tehernigov , de Vladimir Davidoviteb
(1139-1131) ®* d^ prince Siméon Ivanovitch (1340-1868), trois petites eoapes
du boyard Dmitry Ivanovitch Godounov, une coupe du grand-duc YassilT
Ivanovitch (150S-1534) et une en or de Boris Godounov; deux plateaux
dorés et garnis de pierres précieuses du tsar Michel Féodorovitâi-
Armoire 39 : ouvraçei ançlai», du temps de Henri VIII, en particulier
■X panthères en argent, de grandeur naturelle, mais d''un travail asset
fol. dêê Ammrei, MOSCOU. K R. 25. 273
^TOirier; de* brocs et d*«itra« ▼««««, |»wmi lea^uelt n y en a de 1 m.
<te kML — Anmirtê ftf et iS: 0«9rmges dmmpii; dans lft39", troia fr«nd«
t>râle-paifaiiiA représentant des ebâteaux de Danemark^ dons du roi
Cbùtiui IV.
i>aiis rhémieyele, deux NIHims portant le n**9^ où sont quelqueit-uns
au objets les plos précieux. A g., le eélèbre *eoq en argent d*Ivan 111,
de U80; deux assiettes en or. En bas, nne coupe offerte par TbiMpodar
de loldaTie à Ivan le Terrible ; Teaipereiir se sert de cette coupe pour
porter la toast aa festin d« eonronnement. Une conpe émaillée, oilérte
a Alexis MikbaïlOTiteb par le patriarche KIkon. ^ A dr., un ^ase in*
emsté de nacre, d'Anvers, aussi préeienx que celui dn même genre au
Lourre. Deux salières dm temps de Micbel Féodorovltch ; coupe à grand
pie^ oABrte à la tsarine Marie MikbàïlOTna par le patriarche Pbilarète.
- A dr. et à g., deux loMss en arnnt; onTrages anglais de la ftn du xvii*' s.
Eo lue, une siata* ils Mmp^cm r'y en marbre, provenant de Hambourg.
Les 0«nrra^ef atUmtmdi sont moins remarquables par leur valeur ar-
ti5tiqiie que par leurs dimensions. Les plus anciens sont du xvi^ s. et
de Kuremberg. — Armoire 11: ouvrages d'Augsbourg, la |>lupari du
xriie s., quelques coupes encore du xri^ ; grande coupe donnée par Jean
Sobieski, grand plat ovale où est représentée la délivrance de Vienne
usiégée par les Tares, donné en im par Tempereur Léopold I**'. —
Amcirc lOy ouvrsges de Nuremberg. — Armoire 39^ au milieu de la salle,
de Xorembcn: ouvrages de 7e%e«»lat JamniUer (m. 1586), une petite
coupe, singulièrement recouverte de plaques d*argent de travail russe ; de
Chri^iiphe JammOgm'y flls de Venceslas, un grand aigle en vermeil, les armes
d(£sel, donné en 1694 nar les habiUnts de Hle a ChrisUan IV de Dane-
mark et par lui en 1640 au tsar, ainsi qu^un grand vase en forme de
gnppe*, de Jetm Pœttold, contemporain et rival des Jamnitcer, un vase
double aux formée goth., un vase en forme de grappe et une énorme
eoHpe da stj-le de la renaissance, surtout intéressante par des imitations
de plaquettes de bronse italiennes. Deux coupes à couvercle, hautes de
plas de 2 m. (xvii® s.), six autres hautes de 1 m. 90 et différentes coupes
da nème genre hautes de 1 m. — Armoire 23^ ouvrages d*Augsbourg. —
Armoire M, oworofeê d4$ Foys-Aas. — Armoire$ êé et M, ouvrages d*ori-
gine inconnue; flligraoes de Cracovie. -< Armoire 37, de Likbeck et de
ftostock. — Armoire S: filigranes de Cracovie; orfèvrerie de Halle, de
Dintag (grand bas^relicf en argent, Victoire des Polonais sur les Cosa-
ques) , de BreslSMi , de Kœnigsberg et de Rostoek. — Vitrine du côté de
l'entrée: couteaux en or et eu argent, fourchettes, etc., de fabrication
nifse. — Au 1^' pilier, des objets en or et en argent russes et orientaux ;
ivoires allemands et danois, cornes à boire et autres vases, oeufs d^au-
Uraeke, etc. — Armoire IX, une grande coupe, curieux travail parisien
de 1649, offerie par Charles l*^' d'Angleterre. — Armoire 30, en bas : une
cuvette en or incrustée de pierres précieuses et un vase, dons de la tsa-
rine Nathalie Kfrilovna à son petit flls Alexis, le malheureux flls de Pierre
le Grand. — Arwooire lé, au 9® pUier de g.: ohitts en ambre, en parti-
culier 5 jolies coupes à fruits, aon des ambassadeurs dn Brandebourg;
verres vénitiens, allemands et russes. — Viirinei aux fenêtres : monnaies
russes et médailles, depuis Pierre le Or. jusqu'à 1884. — Bntre la S® et
1& 4^ fenêtre, nne mvP« de 1621, où sont représentées des chasses , pro-
vencDit de Christian IV de Danemark. Dans la rotonde, quatre <aj><ssert«s.
Nous retraversons les premières salles pour descendre Tesealier.
EeaHie-ehaniiée. — I'*^ salle, à dr. A l'entrée, deux énormes vases
en porcelaine. Grand service de Sèvres , don de Napoléon I®'. Hodèle
d'an palais dm Kremlin qui n'a pas été construit, de 1796, fait par l'ar-
chitecte Biganov^ sur les plans de Catherine II ; modèles du vieux château
des tsars àKolomna, près de Moscou (porcelaine), et de temples égyptiens.
- Trônes du khan de Khi va, pris en 1878 ; du prince persan Abbas
lina, pris en 1827. Lit de Pierre le Gr. ; lit de voyage d'Alexandre l^^,
et deux lits de campagne de Kapoléon I^, pris au passage de la Bérésina.
n^ sAixs. OlODe offeri à rimpératrice Blisabeth par l'académie des
Seiencet, en 1746. — Jagellon et Hedvige, groupe de marbre par Sos-
Bcdeker. La Russie. 3« édit. ^^
274 V. B, 25. MOSCOU. K^mnlin.
novsky. ^ Dans lea TitrinAS, des baniAis préeieux. — Pertraita et bustes
de rois de Pologae et d'hommes eëlèbres oomme Copernie, Zamoi«ki,
Potemkine, etc.
III^ 8ALLE. Aueieus ejouipages. Â g.^ 1, voiture du patriar^ie Phila-
r€Î€^ père du tsar Hiehel Féoderoviteb, tout tendu de velours rouge et
ayant à l'intërieitr une place p^ur une image de sai«t. A.dr., 3, voiture
du tsar Borii (hdowM9^ don de la reine Slisabeth d* Anglatarre , avec
des dorures et des sculptures repréeentant des cembats et dea aeènes de
chasse, rintërieur tendu de veloum; 3, deux petites voitures ]iollaadaiii*es,
qui servaient aux promenades de Pierre le Grand dans son enfance; i,
voiture de gala de Timpéra^ce Anae, faite à &t-Péterebourg en 1738; 5,
voiture de jardin de la même impératrice, aussi de St-Pétersbourg; 6,
tri^neau dans lequel EUsmbtih fit le voyage dé M ose^u pour sou «ouronae-
ment, composé d*une chambre taoissée de vert, avec une table et des
divans, demx portes et 14 fenêtres; 7, voiture de gala de la mdme imjpéra-
triée, longue de 9 m., avec des peintures de Boucher, offerte en 1*^ par
le comte K. BaKOumovaky. — Autres voitures faites à Vienne, à Berlin,
etc., dorées et couvertes de belles peintures et qui servent encore mainte-
nant dans les grandes circonstances. Portrait de Napoléon I^'', pris à
Bruxelles. Peinture historique relative au faux Dmitry, etc.
Revenus à la plae» de l'Empereur (p. 270), neus pienoBs par nu
passage sous le jardin d'hiver et nous arrivons à la me du Com-
mandant, la seul« rue du Kremlin. A dr., 1*^ porte (pi. P), le bu-
reau du maître de poliee, où se délivrent dans la. sera. , d« 10 h. à
1 h., les cartes d'entrée pour le palais impérial; à g., le Pote'chny
Dvorets (v. ci -dessous), construction singulièie peinte en vert,
actuellement la résidence du commandant de plaee de Moscou;
à dr., Vaile des Cavaliers du palais impérial, où sont les apparte-
ments pour la suite impériale et les domestiques.
Le PoiicJMif DvortU (palais des Plaisirs), Taneienae deoMure des Milo-
slavsky, est devenu la propriété de la n»aison impérisde-par le mariage du
tsar Alexis MikhaEoviteh avec Marie Uitehna Mlloslaivskaîa, en i6A&. C'est
là que fut fondé, sens Alexis, le premier théâtre de la cour, dirigé par le
célèbre boyard Artamon Matvéiev (p. 391). Il y avait un autre théâtre
plus grand dans le village de Préobrajensk. -^ On prétend que c'est an
Potéohsy I>vorets, transformé par Féodor Alexéieviteh poi» ses flUes, que
Pierre le âr. fut élevé et instruit par Sotov. Les muas de sa chambre de
travail étiôent ooaverts d'images instruetives.
A l'extrémité de la rue, à g., est la farte TréUskiia (p.2ô8), â
dr., la grande place do SiNAT, limitée au S. par la caserne du
Kremlin, aui N.-O. pax l'arsenal et à TE., par 1& tiibiuiAl.
La belle oatene chi Xr«m;fixi (KpexjéBCKk mnépiiH; pi. 12,
D 4) est située, dit-on, sur l'emplacement de Tancien palais de
bois du tsar Boris âodounov. Il y a devant la façade principale 20
canons anciens , parmi lesquels on remarque svrtout deux pièces
monstres aux angles de la caserne : â g., le canoa du Tsar (Tsar-
Pouchka), le «roi des canons», fondu sous Féodor 1®' Ivajaovitch,
par André TchoUiov, en 1586. Oe eanjon^ d'une <»iiemeatatioiLtrèe
riche et placé sur un aflCût fondu par Baiird, à St-Pétersbouri;,
mesure 5 m. 30 de longueur et pèse env. 39000 kilos. Son calibre
est de 1 m., et il lui faut une cbarge de 2000 kilof. L'autre, U
Licorne (E/tmopén), est une pièce de 60, fondue sous Alexis Mî-
khallovltelx, ea i670| par maître Maitian Oeaipov , et pesant env.
^'ÎOOOkiloe.
SfM4MU. MOBCOU. F. B. 2^ 375
Denrière là easern* du Kranliii, au N. de U ea4bëdfêl« de TAs-
y'inption, se trouve le fljnede^ auc. mcÊiêoti de$ p<Uriarekêê (pi. 141,
I> 4>. il reufenne T^glise des Douze- Apôties, Téglise particulière
•la métiopolite^ le ti^r et la biUiothèque du patriarohe et le bu-
reau du synode. Pour visiter l'intérieur ou peut «'adresser au
«acrisiaiu.
Le premier prélat de BuMie, c-à-d. le mëtropwlite de Moâeott, joignit
a siiQ titre au mlllea du xvi^ s. celui de «Sa Sainteté*. Le pieux taar
Tf^tdar 1*1^ IvaaoHteh Inl eenféra en 1669, du eoneentement de tout
rf iacopat gras, le titre de patriarche, et le 83 jaaviev de la nême année
fit installé le premier patriarche, nonuné Job (15S9-1607). Le polrior-
'iat se maintint jusau^en 1700 et ce««a quand fut établi le Saint-Synode
|. x&v). Il 7 a em èusaat ee tempe 10 patriarehee, dont le plue célèbre,
JtiM, fiât consacré patr&arche de toute la Bussie le 3& juillet 16&3, après
la mort de Joseph. Il avait toute la confiance du tsar Alexis Hikhaïlo-
riteh, avaai bien comme son conseiller en matière de religion que comme
son aoni, eomme goniTeroeor de l3gUse et de rstat. C'est du temps de
l'apogée de sa paissanee, en 1666, que datent tons les objets précieux
cQDseryés dans la maison des patriarches. A La fin, Taristocratie, jalouse
de som influence et eoigurée contre lui, réussit à le reuTerser. Alexis
rassembla en 1666 dans son pUaSe du Kxemlln un coneâle où Mikon fût dé-
pose. Jje alège patriarcal ne fut plus occupé après Hadrien (1680-1700).
L'éparclue moscovite resta jusqu'en 1742 sous la direction immédiate du
Synode, sans pontife souverain. LMmpératrIce Elisabeth confirma la
oième anaée la décision du Synode TOlatire à rétabllweaMnt d'un arche-
vAebé à Moscou.
L'églUe dts Douu-Apôtrei (népiOBh AByiéAeaiTii aii6cT040Bi),
construite en 1723 , contient une image des apôtres Pierre et Paul
datant du zu^ ou xiu^ s., ainsi que quelques images miraculeuses.
A côté est U Myrovamaïa Palata^ où les saintes huiles (chrême)
se préparent toujB les deux ans dwant la semaine sainte> dans des
vases d'argent (▼• p. 264). — On conserve dans la sacristie de Vanc.
t'glise de V Apôtre Philippe un morceau de la robe et uju de la croix
de J.-C. Le logement très modeste des patriarches est i côté. —
La hibUothèque des pdtriarchei, maintenant bibliothè^e synodale
entrée, y. p. 254) , comprend env. 500 manuscrits grecs, et 1000
manuscrits en slayon, dont plusieurs datent des vu -xn® s. Cette
bibliothèque fut classée, sur les ordres divan IV, par Westermann,
pasteur de Dorpat, et les livres existants de Tite-Live et de Suétone
furent traduits eu russe par Westermann et T. Brakel , mais la tra-
duction est aujourd'hui perdue. Le catalogue^ imprimé d'abord en
1723 et tiré seulemeut èôûexMMplaiifts, a M réédité plusieui» fois
depuis, en detuief Heu pai Matthic CLeipiig, i8û5) et par Sabas
Moscou, 18Ô8).
Le *ir/êûr (aotuellement k U IfyiovaniaSa Palata, v. ei-deesus,
sera transféré au n® élage de l'Ivaa Vélihy) «OAtieiLt um eolUction
extiémeneat importante de croûc, de mitres et de eeuromee des
patriatehes, de lelluiiies, etc., eatie autres le ^Uee du patriarche
Photlus, ^porté d& Cansta&tineple en 140A; devant, le vase en al-
bâtre dans lequel le salut ehidae lût, dii*on, apporté de Constanti-
iieple i iUe(v; des crosses, quantité d'argentene (xvi® s.) dont les
patriarches se servent ordinairement, ete.
18*
Ô76 V. n, 25. MOSCOU. Kiiaïgoi
L'UMUl {kpecaàrby pi. 4) a Mé construit de 1702 à
Les Français le firent santer en 1812 et il a été réconstrui
Nicolas I^'. Cest un immense bâtiment sans caractère. Dev
façade, sur des soubassements maçonnés en terrasse, sont pla<
canons pris en 1812. D'après une inscription sur une plat
cuivre au mur , il y en a 875 , dont 365 français , 189 autric
123 prussiens , 70 italiens , etc. Beaucoup de ces canons so
dommages. — Il y a à l'intérieur des magasins d'armes , de
de sabres, etc., ainsi que quelques souTOnirs historiques; le i
n'y est pas admis.
Le palAÎs de Justice, l'ancien Sénat (Mime eynéénurb yi
BiémM; entrée, v. p. 254), en face de l'arsenal, à TE., compre
bureaux du tribunal d'arrondissement et les archives de la pr<
foncière russe. Cet édifice, construit de 1776 à 1787, sous •
rine II, par Kazakov, et restauré après 1812 et 1866, est i
plus beaux de Moscou. Son immense façade blanche lui doi
aspect mi^estueux. Il se termine dans le haut par un dôi
lequel se dresse un pilier carré surmonté d'une couronne <
chaque côté porte en lettres d'or le mot «Bekôhi», loi. L
Ronde (Kp^riaM aiia) mérite d'être vue ; elle est ornée de
bas-reliefs qui représentent Thistoire de Catherine II.
Nous quittons le Kremlin par la poste Nicolas (Hhk^
BOpôra; pi. D 4), qui donne sur la place Rouge; la tour a éi
struite en 1491 par Pietro Antonio (p. 258). Son nom lu;
d'une image en mosaïque au-dessus de la porte, représenta
Nicolas de MoJaTsk, patron des affligés. Lorsque les Français^
rent de la faire sauter, la partie supérieure de la tour fut sel
dommagée , et l'image du saint ne fut pas même atteinte, ne
que la lampe qui est suspendue devant. C'est ce que rappo]
inscription placée à la porte par ordre d'Alexandre I^. |
a été reconstruite par l'architecte Rossi, sur le modèle de la I
Ste-Marie de Stargard, en Pomérnaie.
IL YieUle yiUe (Kitaîgorod).
Le Kremlin est séparé de la vieille ville par la vaste
Kbasnaïa ou PLAOB RoYTOE ( Kpàe»i« uéinaxb ; pi. D 4 ),
grande et la plus célèbre de Moscou. Elle a 820 m. de long i
de large , et elle est limitée à l'O. par le mur du Kremlii^
par le bazar, au N. par le musée historique (p. 277) et l'h
ville, au S. par la cathédrale St-Basile (p. 279».
L'entrée principale de cette partie de la ville du c6t4 O
POBTB iB^BIBKini OU VoSKBBSSBNSKÏA (B0CKp6cëHClijl BOp6
D 4), en face de l'extrémité de la Tverskafa. Cette porte
passages l'un à côté de l'autre , surmonté chacun d'une ton
Entre les deux passages, du côté de la montée vers la plac«
"^ trouve la Chapelle Ibérienne.
L« fliiiipBi ZMgtoaMrMif^ la Yigp^i' lUHe, {Ivetikaïa Trhaê-
ioimia; %mnémm gjBpwoi WéméÊ Wre^Vi pi. 19, D4), bâtie en
1669, Ml l'^ttM à» plmu oéMKil» é» U ttlisf Hl'; l'empereur y ▼» tou-
jours en «rrivuit à Moscou, avant d'entrer au Kremlin. Il n'est pas
an Russe, passant ici, qui n'y entre un moment et n'y fasse un
signe de croix. La chapelle est habituellement pleine (prendre
;arde aux pickpockets).
Cette ^apelle est très petite. Le Mnetuaire renferme la plus célèbre
image «ûnte deXofcoft, Tiitace miraculeuse (Tehoudotvorny) de la Vierge
llbërie. C'est une et^ie exacte de la Vierge (Vratarnitsa) du couvent
ibërien du Mont-Atbos. Cette reproduetion , exétutée soLenDellement,
&.-à-d. a« milieu de je&iies et de prières, en 1648, fut offerte au t8ar Alexis
HikhaïloTiteh par raarebimandrite Paehomins et la eonfrërie. Elle est de
pouleur bma-foneé, comme toutes les images de saints en Russie. La
loue droite porte eneore la fameuse trace dVn coup porté par an Tatare.
Elle » sur une épaule et au front de grosses pierres précieuses, sur la
tête un réaeau de rraies perles et par-dessus nae couronne de brillants.
Il y a une inscription fpreeqflit à 1 un des coins du tableau, sur un écu
l'argeiut. t,es bords de Hmage sont ornés de draperies de brocart d'or,
et à côté se trouvent des tiroirs avec des bougies, des livres , etc. —
Fresque tous les jours, eette image est promenée dans les rues de Moscou,
A&Ds «ne vttitttre à#ttaitaaa, avee laquais en livrée et nu -tète. Elle
va visiter des malades ou assister à des f^ es de fipiille, «te, et le peuple
la salue profondément au passage. On la porte alors dans toutes les pièces
de la maison, et après avoir reçu une somme d'argent qui varie de 5 à
100 r., selon la fortune de ses botes, elle ra dans une autre famille pour
une visite de même genre. £n son absence (jusqu'à 9 b. du s.), elle est
remplacée dans la cbapelle par une copie.
A l'E. de la porte Ibérienne est la Douma (hôtel de ville;
pi. D 4) construite en briquetage sur les plans de Tchitchagov eu
1892, avec sa façade sur la place Voskressensky.
Le miiféa ]iiftari%ae (pL 121, D4), à VO. de la même porte,
avec son entrée du côté de la place Rou^e, est un grand édifice, de
forme baroque, dans le vieux style russe, élevé de 1875 à 1883, sur
les plans de Sherwood, et qui a coûté plus de 2 millions de roubles.
— Visite, V. p. 254.
On arrive dans le vmtibui« par un escalier onté de lions de bronse,
comme Vesealier Rouge (p. 266). Ge vestibule a un plafond peint par
ToTopov, Agvrant Tarbre généalogique des souverains de Eussie : dans le
bas, les saints Vladimir, Olga, Boris et €^lèbe; au-desjius, sur dix rangs,
68 prinees, jusqu'à Tempereur régnant. Les mors sont décorés dans le
style des ornements du ciboire de 6te> Sophie de Novgorod (p. 241). —
A dr. du vestibule ou entre dans la I'<^ sau.b , àçe de la piûrrt^ objets de
la Russie d'Asie, surtout de Sibérie. — U* sallb, dçfe de lapUfr; objets
de la Russie d*£urope : armes et ustensiles en pierre et en terre ; os de
mammouth; frise représentant des scènes de Tage de la pierre, par Kar-
neiiov. ^ ili^ SALLV, àgt 4u Wornt: pointes 0e lances et de flèches ^ vases,
parures, quelques-unes aussi en or et en argent dans les vitrines; objets
<)e culte; objets Couvés dans le Caucase (Koban) ; fojrer de >8&b&ie< Com-
menceaaent du fer. Aux murs, des cartes russes. — IV« ftaUe, ^t dn
/'^•' dans les vitrines, des modèles de tumuli («Kourgans*, tombeaux à
erémation pour la plupart) et objets qu'on y a trouvés^ IL g., ceux du
Dniepr; à dr. (au mur) eeux du Volga; au milieu, eeux de la Rnsste
centrale. On remarquera les objets trouvés dans les gouveruements de
Kalouga; de Vladimir, de Riaaan, de Tambov ^peuplades finnoises); de
aoseou. Fresques: la Crémation d'un riche marchand russe' à Boulgary
(ï*^ s) et un Episode de la guerre entre Svétoslav et Jean Tsitniseès, par
18, 19
278 V. R. 25, MOSCOU. Mus/e historique.
Siêmiradzki, — V^ sallb, âge dn fer: au inilieti, U riehe eolleetion du
profesa^nr Satuotwuo: À f ., o^ets Mythes du Dniet>r, Agnret de pierre
eftle*ir« dites • B»l>r » ou « vieillea femme» >, du sud de la Ibo^sie. —
VI® BAhva^ peuples au S. de la Russie: dans les vitrines, objets du Cau-
case. Figures ^à costumes seythes, en terre euite. Au milieu, un modèle
dn Koul-Oba, tumulus seythe. — Salle B: terres cuites, bronzes, parure
en or, rases, etc., de la Mer Noire. Au-dessus de la porte: la baie de
Kerteh, ayee le tumulus du roi (i^ipcxii KypràHi). — Salle A : en majeure
partie des moulures d^œuvres de Tart chrétien jusqu^au ti® s. Peinturée
murales d*après celles des catacombes de Rome ; mosaïques d*après celles
de Ravenne et de Constantinople. — Salle B: œurres de Tart chrétien
du Caucase et de la Grimée. Statues et croix en pierre calcaire du Cau-
case. — VII® salle , Kiev (988-1066) : commencements du ehrf stianisme en
Russie. Aux murs, mosaïques diaprés celles de la cathédrale Ste-Sophie
(p. 341). Au milieu, des croix russes. Beaucoup d^objets ne sont exposés
que provisoirement Ici et dans les VIII* et X® salles. — VIII® salle, Kiei
(dep. 1066). Images saintes de Russie; bonnets de femmes; aquarelles de
vieilles églises russes-, émaux; précieux objets de culte. Aux murs, mo-
saïques d*aprè8 celles dMglises de Kiev. ^ IX® salle, Novgorod: aqua-
relles de Moriinwf^ représentant des objets provenant d*églises russes.
Aux murs et an plafond, des motifs peints d*après ceux d^églises de
îïovgorod.
Au milieu de la place Rouge , le monniiieiLt de Xinme et Po-
jartky (nâKUTHim. MâHHHy h IIosâpCKOHy; pi. 118), sur le modèle
de Martoêy inauguré en 1818. Les statues en bronze de Minine et
de Pojarsky, hautes de 4 m. 5, sont sur un socle de granit orné de
beaux bas-reliefs, représentant Tesprit de sacrifice du peuple russe
et les Polonais fuyant du Kremlin; l'inscription signifie: «Au ci-
toyen Minine et au prince Pojarsky, la Russie reconnaissante».
Minine, à g. et debout, met une épé^e dans la main de Pojarsky,
assis et appuyé sur un bouclier.
Pendant Tinterrègne de 1606 à 1613, Kùsma Minine Soukhoroukov^ bou
cher k Nijny-Novgovod, appela le peuple à la délivrance de la patrie et
à la lutte pour la religion. Les habitants de la ville répondirent à sot
appel et virent leurs rangs se grossir de volontaires des bords du Volga
et de la mer et de TUkraine. Il plaça cette armée sous les ordres du prince
Dmitry Jfikhatloviieh Pojarsky^ et elle parut le 30 août 1612 sous les murs
de Moscou. Les Polonais Âivent battus après un combat de 3 jours; Si-
gismond dut se retirer, et Moseou fftta sa délivrance en 1612 , avec toute
la Russie centrale. Pojarsky, né en 15TB, signa en 1598, comme fonction-
naire de la cour, les pouvoirs eonférés à Boris Godounov par son élec-
tion, défit en 160i3, à Kolomna, le troisième faux Dmitry, dispersa en 1609
les bandes armées de Tataman Salkov, décida Zaraïsk à se prononcer pour
Vassily lors du soulèvement général de 1610, eombiUtit en 1611 sous les
murs de Moscou, fut blessé et transporté au couvent de Troïtsky, puis dan^^
sa propriété, le district de Pourets, où Minine vint le rejoindre. II fut
alors nemmé boyard, sous Michel Féodoroviteb.
Près de la cathédrale St-Basile (p. 279) se trouve le Lobnoîi
Kiéito (JléÔHOe MftCTO; pi. 111, D 4) ou le Calyaire, sorte d'élé-
vation en forme de tribune, entourée d'une balustrade en pierre.
Le faux Dmitry fut reçu solennellement sur cette place en 1606, et un ao
plus tard le peuple fùrieiix y venait traîner son cadavre. Ivan Ghouisky
y fut proclamé tsar la même année et Michel Féodoroviteb en 1613. l^
processions solennelles, dans lesquelles le tsar conduisait jusqu*à la cathc-
drsJe de VAssompt&on T&ne monté par le patriarche, venaient au Lobnoîi
liésto. Des disenssions religieuses avaient encore lieu ici le dimanche
1 on y proclamait les oukazes du tsar.
Cath. 8t-Ba$U€. MOSCOU. K. R. 2Ô. 279
La tàkéinàt MUBtmlê, dite aussi /^ie VanUy Blajt'nny ou
plutôt de la Pratedion et de V Intereeêtion de la Vierge (IIoKpÔBCiill
coôépiBacéJÙiBjaséaBaro; pi. 60, D 4), a Vextiimiié S. de la place,
est une eonstraction très bizarre, élevée sous Ivan le Terrible de
1554 à 1567, en souvenir de la prise de Kazan. On raconte qu^après
rachèvement de rëdiflee, Ivan fit crever les yenx à l'arebitecte,
afin qu'il lui fût impossible de refaire un pareil chef-d^œuvre. En
1812, Napoléon donna au général d'artillerie Lariboisière Tordre,
non exécuté d'ailleurs, de la détruire, en l'appelant une «mosquée».
Cette cathédrale se compose de 11 petites chapelles superposées sur
deux rangs, formant cependant un tout fort curieux et couronnées
d'une douzaine de dômes aux formes variées. Ces dômes, aux cou-
leurs brillantes, en forme d'ananas et d'oignons, tors, découpés, à
facettes, ou recouverts d'écaillés, reposant sur de hauts tambours et
sunnontés de grandes croix, présentent un aspect étrange et fan-
tastique , auquel ajoute encore une décoration extrêmement riche,
où se rencontrent beaucoup de raotift de la renaissance. «C'est sans
aucun doute le monument le plus original du monde, il ne rappelle
rien de ce qu'on a vu et ne 9e rattache à aucun style : on dirait un
gigantesque madrépore, une cristallisation colossale, une grotte à
stalactites retournée» (Th. Gautier). L'église fut pillée par les Polo-
nais en 1611 et par les Français (1813), qui la transformèrent en
une écurie; elle a été reconstruite sous sa forme primitive de 1839
à 1845.
Le« 11 ekapelles , qui n'ont d'ailleura rien de curieux > ont ebaeune
leur coupole, leur ieonostaae, leur autel., leurs images de saints et leurs
ornements. Deux sont de plain-pied, et St Vassily Blajënny («le Bëni»)
est inhumé dans Tune d'elles; les autres sont seeesslbles seulement par
des degvéa.
La place Rouge est bornée du côté £. par les BftSfféei ou Riady
<pl. D4). Les rangéte eupériewreê (BépxBie ToprÔBHe pixâ), entre
riiiinka et la Nikolskala, bâties en grès, de 1888 à 1893, par A. N. Po-
meranteev (frais de construction, 6 millions ; coût du terrain, 9 mill. Vc
de r.), sont à trois étages. Il y a deux tours au milieu du bâtiment
principal, qui a 2Ô2 m. de longueur sur 88 m. de profondeur et qui
est percé en long et en large de trois passages couverts (avec des
ponts aux second et troisième étages). Bon restaurant , salle de
concert (pour 1(X)0 pers.), lumière électrique, chauffage à la vapeur,
etc. Les rangées supérieures (ouvertes de 8 h. du m. à 8 h. du soir;
rentrée principale est sur la place Rouge) servent an commerce en
gros et en détail (env. 1000 locaux) ; on peut y faire une promenade
assez intéressante. *^ Les tangtee moyennes , entre rililnka et la
Varvarfca, sont plutôt pour le commerce en gros ; elles <)nt été bâties
sur les plans de S. J. Kleén.
Dans la Vabvabxa vient ensuite, à dr., le couvent Znamentky
on de l'Apparition de la Vierge (SHéveHCiiM HOHacxûpi»; pL 47, D 4),
fondé en 1631 par le tsar Michel Féodorovitch. — A côté, la *maiM>a
des Boyards Bomanoy (aohi> ôoépi PoHénoBiix% ; pi. 1 15, D 4 ; entrée,
280 F. R. 25, MOSCOU. Bourse.
V. p. 254; 30 k. au domestique). La façade deceeôii^, qui a 17 m. de
long, n^ se compose que d'un étage, mais il y en a quatre sur la cour.
Cette maison est un spécimen exact de celles des boyards russes
aux xn^ et xim^ s. Elle a yu naître Michel Féodorovitch Romanov.
qui, une fols tsar, en fit présent au couvent de Zmanensky (p. 279).
Elle fut prise plus tard dans d'au-tres constructions, pillée par
les Français en 1812 et retrouTée «n 1856. L'empereur Alexandre II
la fit acheter et restaurer par l'architecte Richter. Au rez~de-ehauss^e
sont les caves, refiee, etc. ; au premier étage, la cuisine et les cham-
bres des domestiques. An deuxième , les chambres des boyards et
une chapelle. La Kreêt^tMna PalatOf salle de réception, a une
boiserie en tilleul et une vitrine où sont les services de table , une
statue en argent de Charles I^ d'Angleterre (?), faite à Augsbourg.
etc. Dans la chapelle, de vieilles images saintes et des souvenirs
de Philarète. A l'étage supérieur est le térem ou appartement de$
femmes (v. la note p. 270) , la chambre à coucha du patriarche
Philarète, la chambre des enfants, «te Ce qui frappe surtout dans
cette maison, c'est la petitesse des portes et l'exiguïté des escaliers.
Dans riLiiKKA, la plus grande rue deKitaïgorod, habitée presque
exclusivement par des commençants en gros, se trouve, à dr., la Boum
(éipxa; pi. 8, D4; heures de bourse de midi à 1 h.), dont 1» façade
principale, donnant sur la petite place Karouninsky, est ornée de co-
lonnes. Yis-à-vis, la belle maison du couvant Trùïtàky de SerghievsL
avec de riches magasins, un restaurant très fréquenté et des logement^
pour les marchands étrangers. A l'extrémité de la rue est la fobte
Iliinskiia; à dr. de là, le long du mur de Eitaïgorod, la Staraïa
Ploehtehad^ le marché des fripiers, qui s'étend jusqu'à la Yarvarka.
et à g. la Tolkoutchka, le marché des receleurs et des voleurs, quivt
jusqu'à la Nikolskaïa.
Dans la NikolskaTa, la troisième rue principale de La vieille
ville, à g., à l'entrée dé la place Rouge, s^éiève la cath4Cdrale dt
Kazan (pi. 58, D 4), construite en 1630 par le prince Pojarsky , en
reconnaissance de la victoire qui délivra la Russie des Polonais,
mais restaurée en 182Ô. A côté , le couvent Za- Ikon^-Spadcy ou
du Sauveur derrière le» Images (Sa^HKéno cna^CKiii uymcKàï
HOHaCTÛpfc ; pi. 45, D 4), couvent d'hommes de 1600 où fut fondée,
en 16^, la première écale savante de Russie, qui a compté parmi
ses élèves le célèbre Lomonossov (p. 282).
Plus loin, le couvent grec St- Nicolas (HHKOJ&^BCiiii rpé^iecKili
■yiRCKÔti MoBacTÛpi» ; pi. 34, D 4), construit par Ivan le Terrible en
1556, pour les moines grecs venus du Moftt*Athos à Moscou, et dé-
pendant du patriarche de Constautinople (offices en langue grecque •
Il y a dans la chapelle une image miraculeuse de 8t Nicolas. En
face, à l'angle de la rue du même nom, le couvent Bogoïavlemliv
ou de l'E^phaaie (hommes), construit de 1296 à 1304 et oo^iplète-
m«nt séédifié après 1812, avec cinq églises et une chapelle où sont
'es restes de St Pantaléoq,
Uniffentt/, MOSCOU. V. n. ^5. 081
Plus loin k g., entre le otm^eiit grée et le passage Trétiakovsky
(v. ei-éeM008), laTyfogntflilt ta Synode (CNioiéibHaa TBa^rpé^ia ;
pi. 142, D 4) , la plus aneieune de la Rassie, fondée en 1&6(2, tous
iTsn le Terrlkle, eonstmtto en 1644 par MeTiérov dans le styla
gothiqoe et renouTelée en 1814 (entrée, ▼. p. 254). On y imprimait
autrefois principalement des liTres de la liturgie slaTonne, mais on
y fait aussi maintenant d'autres ouvrages religieux. La bibliothèque
(dans rarrière - corps) possède le premier livre imprimé an Russie
«les Actes des apôtres», de 1564; il y a à cdté un musée typo-
graphique. Dans la cour, un vieux bUiment avec des fresques du
style de Tépoque de la construction.
Le paàiogt Trétiakovtkff, à g. de la Typographie du Hynode, est
très animé; il conduit à la place des Théâtres (p. 287). De Textré-
mité de la Nlkolskafa, on va an N.-O., par la porte 8t- Vladimir, à
\ église 8t^ Vladimir^ constniiteen 1691 en mémoire de la délivrance
de la Russie du joug des Tatares. Elle se trouve sur la place Lou-
bianka (p. 288).
IlL dvATtton lid-Ovail. CvuTMit des Yitrf m.
Le long de la partie O. &n Kremlin s'étend, depuis la chapelle
Ibérienne jusqu'à la Moskva, le jsrdiii Alezaadr» (AieicéirxpeMKili
ca^i; pLD4). C'est une promenade plantée d'arbres et très fré-
quentée par les habitants de Moscou. 11 est partagé en deux parties
par un pont de pierre, qui relie la porte Troftskiia du Kremlin k sa
tour de devant, et il est traversé dans le sens de la longueur par une
allée de tilleuls qui est ordinairement très animée. La musique
militaire s'y fait souvent entendre dans les belles soirées d'été et
les dimanches et jours de fête.
Le maaège d« la Yille (pL 117, D 4) se trouve entre le jardin
Alexandre et la Mokhovaîa. C'est un énorme bâtiment de 170 m.
lie long sur 45 m. de large et 12 m. de haut, élevé en 1817 par les
généraux Bétancourt et Garbonler. Il sert aux exercices de la
garnison , à des expositions , des fêtes populaires , de grands «'on-
certs, etc. Il est chauffé en hiver.
Derrière le manège, dans la Mokhovaîa, est rUnirartité (pi. 148,
D 4), fondée en 1755 par Timpératrice Elisabeth , fille de Pierre le
Grand, à l'instigation du comte Ivan Chouvalov, dont on volt
le buste dans la cour d'entrée. L'université de Moscou compte
actuellement 115 professeurs et env. 4000 étudiants. Il y a deux
corps de bâtimentS) séparés par la Nikitskaïa: à dr.^ la Nouvelle
UniverHt/, construite en 1786 et comprenant le bâtiment principal,
c-à-d. un édifice à dôme et à colonnade , flanqué de deux ailes et
séparé de la Mokhovaîa par une grille en fer et une cour; à g., la
Vieille Vniverêite. La Nouvelle Université comprend les salles de
<^ours, l'église et un ntuiéô de zoologie important (entrée, v. p. 254).
Â
2d2 V. B. 25, MOSCOU. MiM^e Roumiantsav.
A la Vieille Université se trouyent la salle des actes, la biMiothlque,
qui compte 172000 toL (entrée, y. p. 254), et les collections de
minéralogie, de géologie , d*aiiatomie , d'archéologie , de botanique.
et le curieux muste d'objets d'art (Hyse8 Hslmmixi HCK^ecrvi',
entrée , y. p. 254) , ayec des monnaies , des plâtres , etc. Deyant la
Nouvelle Université, un bitste de Lomonùsaov, érigé en 1876, bronze
par Ivanoy.
La Mokhovaïa aboutit au N. à la Tverskaïa , près du marché
Okhotny, tandis qu'elle se dirige au S., par ses prolongements, U
Volkhonka et la PretcMstenka, yers le champ des Vierges (p. 284).
Nous la suivons dans cette direction. — A g., dans la Vozdri-
jenka, là où était la maison de la tsarine Nathalie Narychkine,
les riches archiva du minittère des Affaires étrangères (pi. 3, C4,
directeur, le prince P. Oolitsine, maître de la cour; entrée, v. p. 254).
avec quantité de documents précieux du temps des grands-ducs et
des tsars dep. 1265, une bibliothèque, des manuscrits, des sceaui
d'Etat, des autographes, etc., et la Chambre des finances (Kazonnaïa
Palata; pi. 18, C4). — Le tramway qui passe par la Vozdvijenka
(ligne 6; p. 251) mène à la place Arbatskaïa (p. 285).
A l'angle dr. de la première rue qtie coupe la Mokhovaïa, la Zna-
menka, se trouve le musée Bonmiantiov (MocKÔBCKiâ UyôjiHHHuS h
PyHauiioBCKlii Myseiij pi. 123, 04), jolie construction style renais-
sance, située sur une hauteur. La façade principale, ayec une co-
lonnade, donne sur la Mokhovaïa, et au portique du côté S. se lit
une inscription signifiant: «Aux progrès de l'instruction» (ôiarôe
npoGBtméiûe). L'entrée (v. p. 254) est par la rue Vagankoysky.
La partie la plus importante du musée se compose des eoUeetious
léguées a l'Etat par le comte Roumiantsov en 1828 et augmentées depuis
par des dons et des achats. — Les sallks du bas comprennent la &Â/t>
thèqu^r. avec un cabinet de lecture. Cette bibliothèque compte env.
700000 vol. et elle est particulièrement riche en ouvrages historiques,
livres liturgiques et vieux imprimés russes. Elle possède le manuscrit
de âiordano Bruno dit de Norov. Dans la salle du milieu, une statue
en marbre du feld-maréchal BoumiantsQv Zadounaïsky (m. 1796) et un
portrait du fondateur du musée, le comte Nicolas Uoumiantsov, par
Davé (1828). — Dans une salle voisine, une statue en marbre de la Paix,
par Oanova, et les portraits du comte Alexandre Roumiantsov (m. 1749)
et de sa femme. — Dans un corridor, les archives de la loge des francs-
maçons, ainsi que les insignes maçonniques. — Puis une importante col-
leetton de fàon»ai€i et le mutét ethnàgruphiqne de Daehkov^ comprenant les
collections du navigateur Othon de Kotzebue (m. 1846) et une riche collec-
tion de cosiumes nationaux des habitants de la Russie, représentés par des
centaines de figures fort bien exécutées. — Les salles du haut contiennent
les costumes des Slaves de TOuest, etc., puis des modUes de meubles et
d^habitations slaves , des anUquités slaves, et une collection de minéralogie.
— La galerie de peinture est formée d^e'nv. 560 tableaux anciens, retirés de
TErmitage de 8t-Pétersbourg par le prof. Waagen, sur les ordres de l'em-
pereur Alexandre U. Il y a du nombre quelques bonnes œuvres de l^éeole
hollandaise; les tableaux italiens ne sont pas tous authentiques. — Ls
galerie Prianichnikov se compose de tableaux russes modernes, de presque
*iîr«Li!*.-^' »°*« *'H**®^ ^^ P*y*> surtout à'Ivanov (grand Eeee Homo).
Aiva$o*sky, BruUoVy des portraits de BoToHkovsty, LéviRty, ete.
Ensuite, i g., dans la Znameiika, au coia du Znaraeneky Pérëou-
Égl. du 8auv9Uf. MOSCOU. V. R. 25. 283
lok, V^eolemUUiUre Alexandre (pi. 51 , C 4), fondée par Alexandre I^'
pour former des officiers d'infanterie.
Reyenns à la Mokhoraîa, nous reprenons la direction du S. par
U Volkhonka. A dr., à Tangle de la rue Antipievsky , le Koly^
majrtf Dver (KoimésaiiM A'op'fc; pi. 110) Cô), ancienne remise
construite sons Alexis MikhahoTitch pour les équipages de la cour
et ensuite pour un temps une maison de détention.
L'*4sUm dm iMTtw (Xpnm Xpaerâ CnnciiTeifl; pi. ^% 05),
la plus belle église de Moscou et Tislble de bien loin , sur la rive
g. de U MoskTa, s'élève sur une place dégagée, entourée d'une grille.
L'empereur Alexandre I^' avait projeté la fondation d'une église
sur les monts des Moineaux (p. 298) , en souTenir des événements
de 1812 à 1814. La construction commencée en 1817, sur les plans
de Wittberg, fut abandonnée en 1827 ; l'empereur Nicolas I^^ com-
manda de nouveaux plans à l'architecte Thon (m. 1881) et posa en
1837 la pierre de fondation de Tédiflce actuel , qui fiit inauguré le
26 mai 1883 en présence d'Alexandre II (frais de construction, plus
de 15 millions de r.). Cette église, haute de 102 m. sur une super-
ficie de 6750 kU. carr., a la forme d'une croix grecque et cinq dômes
dorés, dont le principal, a 30 m. de diamètre. Les murs sont rêvé*
tus de marbre à l'extérieur et de larges escaliers de granit mènent
à douze portes de bronze fondu artistement travaillé (il y en a trois
sur chaque façade). Le toit est entouré d'une balustrade en bronze
doré. Les 48 hauts reliefs en marbre des façades sont dus à Laga-
uovsky, k Ramazanov et au baron Klodt.
Les haaU reliefi représentent: à TO., 8t Alexandre Kevsky, St Nicolas
le Thanmatarge , St ITicoIas de HoTgorod, Ste Elisabeth^ les quatre ar*
(Ranges, rteonnalflsi^les à leurs symboleê; à dr., le sacre de SaloiDon) à g.,
I>avid reaaettant le plan dn Temple à Salomon. Au 8. (du côté de la M oskva)
se voient les saints, dont TannlTersaire coïncide avec les batailles de 1812;
» dr., Barak et Débora, à g., Volse et Miriam ; an coin, à dr., Abraham et
Velchisédeeb ; au coin, à g.. Réception de David après sa victoire sur Qoliatb.
A r£. (da côté du Kreaalin), les saints intercesseurs et protecteurs de la
Hussie; à dr., la Résurrection ; à g., la Kativité du Christ. Au K., les propa*
gateurs et défenseurs de la foi ; àtè saints dont Tanniversaire eoïneide avec
une victoire des Bvases en 1813 et 1814 ; à dr., 8t Serge bénit Dmitry Donskoï
avant le eoaibat contre les Tatares ; à g., St Denys bénit Pojarsky et
Vinine (p. TKi.
LTnt^&ibua, éclairé par 60 fenêtres, est tout brillant d*or et de
marbre; il produit une impression des plus harmonieuses. Près de
3700 cierges y brûlent les jours de culte solennel ; il y a des chants
sacrés d'une grande renommée.
Dans la galerie, qui entoure Tëglise à Tintérieur, sur 177 plaques de
marbre anx murs, sont des nAniCestes impériaux du temps des guerres de
1813 à 1814, ainsi que les noms des batailles, des combats et des officier s
tombés au champ d'honneur. Dans la coupole principale, qui repose sur
quatre énormes piliers, une grande image de Pieu Sabaoth, par Mttrkov ;
aa-desao«», des représentants de TAncien et du Nouveau Testament, par
i^acUlev, Dans les niches des piliers: au K.-E., TAdoration des Bergers;
au S.-E., 1* Adoration des Mages; au îï.-0.,8t Berge bénit le grand ^uc
I>mitry Doaskoï avant le comba* contre les Tatares; au S.*0., le Sacre de
i>avid, par rérécMcfttf^MiM. Dans les pendentifs, la Transfiguration, la Résur-
284 F. R. 25. MOSCOtr. Égl, du)Bauvear.
reetion, rA«eensioB et la Descente du 9t Esprit ; «u-desBovs, les E-rsugélistes,
par Brouni et Sorokine. Dans les «niatre eoupoles latérales: à TE., ie &<
Esprit) à ro., le Sauveur; au S., TEnfant Jésus ; au 11^., le Seigneur Dieu,
par KocfUlev. L'iconostase, en forme de chapelle, est en marbre blanc, av ec
un toit en bronze doré. Sur les portes impériales, rAnnonciatton et les
quatre Evaagélistes, par Nefft lé Sauveur et la Mère de Dieu sont de Gor-
b0«»ov. Près du maître autel, la Kativité du Gbrist, par Véréchtchaghine^ et la
SteCène, tableau d'uâ coloris splendide, par Siemiradzki; à g. de ce dernier.
Jésus à Gethsémané; Pilate remettant Jésus au peuple; le Portement dr
Croix \ à dr., le Crucifiement, la Descente de Croix, la Mise au tombeau, par
VérichiehaçMne. Dans la galerie , les eiiapelles St-KicMaa et St-Aiexandre
Nevsky, toutes deux richement décorées avec des images saintes en grand
nombre. Dans la première, on remarque les tableaux où se voient des
scènes de Tbistoire ecclésiastique ; daus la seconde, ceux qui représentent
des scènes de la vie de St Alexandre lievsfcy. Dans Taile occidentale de
régUse: le Baptême de la grande-duchesse Olga, par Siédov; au-dessous,
le Baptême de St Vladimir à Rorsoun, par Kaméiev ; le Baptême des habi-
tants de Kiev; au-dessous, la fondation de la laure deKtev, par Bodtm^evtkf:
la Pose de la pierre de fondation de la cathédrale Ouspensky, par Fr^-
Hichmikav ; au-dessous, la Béeeption de Tirnage de la Vierge de Vladimir,
Sar Bachilov ; la Construction de la laure Troïtskaïa, par Prianichnikov ; au-
essous, la Vierge apparaissant à St Serge, par Matovtky.
Le large escalier au S.-£. descend à la Mosk^a, où il y a une
construction en pierte renfermant un bassin destiné à la consé-
craltion de Teau , à l'anniversaire du baptême' de J.-C. ; le peuple
s'y porte alors en foule.
La Volkhonka aboutit, au S.-O. de l'église du Sauveur, à la
forte Pretchistenka, d'où part, dans la direction dûN., le boulevard
du même nom (pi. C5), qui va jusqu'à la place Arbatskaïa (p. 285'.
Deux belles rues vont de la même porte dans la direction du
S.-O. : à dr. , la Pretchistenka , où se trouvent, à l'angle de la rue
Oboukhov, le çrand dépôt de pompes à incendie (pi. 131), et de
l'autre côté, V école de filles Alexandre- Marie (pi. 48); à g., ïOsie-
jenka. Dans cette dernière rue, à dr., à l'angle de la rue lérop-
kinsky, Vecole de Commerce (pi. 49, C 5), fondée en 1804 par les
négociants de Moscou, et plus loin , à l'extrémité de la rue et à
l'angle de la place Krymskaîa, à g., le lycée dti têésarévitch Nieolm
(pi. 112,0 5), ainsi nommé en rhonneur du grand -duc Nicolas
(m. 1865). C'est une école supérieure sur le UM^dèle du collège
d'Eton, près de Loudtes. — Entre la rue Ostojenka et la Moskva se
trouve le couvent Zatchatéievsky (pi. 46, G 5), fondé en 1623 par le
tsar Michel Féodo^ovitch et qui a trois églises. C'est un couvent
de femmes qui possède une croix d'autel , ornée de perles , qui a
appartenu au tsar Alexis Mikhaïlovitch. C'est d'ici que le prince
Pojarsky (p^ 278) attaqua en 1612 Moscou occupée par les Polonais.
De la place Krymskaîa part au N.-O. , le large bouUvard Zou-
bovsky, qui est planté d'arbres et où Ton voit à dr. le magasin ài
vi/vre^ à.^ la garnison de Moscou (pi. 113, CÔ). A l'extrémité est
la Pretcbistenka OÙ aboutit aussi, au N. , le botUevard Smolenskv
(pi. Il C 5). Le prolongement de la Pretchîstenka au S.-O. nous
conduit au champ bss Vie&oes (4toii«b« ndie), où, sous la domi-
nation des Mongols, on passait, dit-on, en revue les jeunes filles
Cow>. dei Vierge». MOSCOU. F. R, 26. 285
qa'il fallait lÎTfer an kbaii avec le tribut annuel en arfi^eTit. Il y
a ici pendant les Jours gras une promenade du inonde élégant,
uù les voitures de place ordinaires ne sont pas admises. La clinique
de r UnitetHté (600 lits) , parfaitemeut organisée, a été ouverte en
1891. Les archivée du miniHère de îa Juêtiee (pi. 2, B6; entrée,
V. p. 254) renferment des documents de Tanc. administration muni-
cipale de Moscou.
A Textrémit^ du cbamp des Vierges est le ecavent de KoTO-
DiéYitehy ou des Tier^ea (HôBo-AiBH«iiii MonacTUpi» ; pi. 36, A 6),
curieux au point de vue historique et qui est entouré d'un ùiur
avec 16 tours, des créneaux et des meurtrières. — Tramway, ligne
i), et de là au mont des Moineaux, v. p. 298.
Ce eotiTent a été fonde en iSS4 par le tsar Vaftsily Ivanoviteh, en »ou-
venir du retour de Smolensk au grand-duché de Moseou. Aprèa la mort
du toar Féodor I^' Ivanovitcb, en 1606, sa veuve, La Uarine Irène, 8<eur
de Boris Godounov, y prit le voile sous le nom d*AlexancIra. Le patriarche
Job se présenta alors aux portes du couvent à la tête de son clergé
et déeidûk OodouBOv, qui s*y était également retiré, à accepter la cou*
ronne. il y eut ici ea 1610 aes combats sanglants avec les Poloiiais, et
le couvent fut en partie détruit, mats bientôt restauré, par le tsar Michel.
Pierre le Grand y fit enfermer sa s<£ur Sophie , qui bnguait le pouvoir,
et lui Ht prendre le voile sous le nom de sœur Susanne. La maison
qu'elle làabita est aujourd'hui celle de r*igoumèna> ou abt^sse. On mon-
tre encore la fenêtre de sa o^iâe^ ievaAl laquelle Tempereur fit pendre 900
strélitz, après en avoir réprimé la révolte. La main du prince Khovansky,
qui avait été le pfineif al agent des imlrigaea de la prinMêse, fut «louée
à cette fenêtre. Pierre fit enfin élever en face la haute tour dont Thor-
loge sonne les minutes. — Belle vue du sommet sur les monts des Moi-
neaux et les environs de Moscou. — Napoléon I^' visita le couvent en
1812. LéB Francs roulurent faire sauter l*église à leur départ; mais
ils échouèrent grâce au courage des religieuses.
La porte principale , par laquelle nous pénétrons dans la cour
du couvent, a une tour à plusieurs étages et 5 flèches. Au delà s'élève
l'église principale, avec ses 5 dômes ; puis les petites tours des autres
églises et des chapelles et à g. la grosse tour qui renferme les clo-
ches. Allant de Ventrée autour de Téglise principale, près des cha-
pelles et le long du mur, on voit le cimelitrej qui est très bien tenu
et renferme de beaux monuments, t,'' église principale («sobor»)
n'a guère rien de remarquable en dehors des tombeaux de la pre-
mière femme de Pierre le Grand, Ëudoxie, et de sa sœur Catherine.
>^oii autre sœur, Sophie, morte ici en 1704 en odeur de sainteté, est
inhumée dans la petite église à gauphe.
Nous lOBtMns an Yille par le tramway (ligne 6, p. t2ôl), qui passe
au marék£ de Srmdmuk (Smoèansky rynok ; pi. B C 5) et va par
VArbatêluiSm à la plaee Arbatdidiia (pi. C4>, à l'extrémité 0. de la
/^nam«iika et de la Yozdvijanka (p. 282). — La Smolenekàîa con^
duit dm maiché , à l'O. y au pont DoTog&mUw ou JBorodinsIcy
(4oporf«iiOBCiii vom; pfL Bô), par lequel Napoléon entra à
Moseoii en 1812. Ligne de tramway^ 9.
Nous ^tenons waintenant au N. du marché de Smolen»h^ traver-
sons le boulevard Norimky et arrivons à la place Konârinsky (pi.
286 F. R. 25. MOSCOU. Jardin zoolog,
B G 4), AU commencement de la Ssdovaïa (p. 257). De là nous allons
i i'O., eu passant à la numon des Veuves (pi. 116, B 4), bâtie en
1803 ; puis par la Koudrinskala et sur les étang» Fremenikié (cpï. B4).
A dr. est le jardin loologique (3ooiorii<iecKiS eaAi; pL 109, B 3 ;
entrée, 32 k.), peu Important, mais très fréquenté par le peuple comme
lieu de divertissement. Il y a des concerts , un théâtre d'été et des
montagnes russes en hiver (v. p. xxvi). Dans la Malala Grousiii-
skaïa, le musée d'antiquités Chtchoukme; visible 1. 1. jours gratuite-
ment de 10 h. à midi et de 1 h. à 3 h. quand le propriétaire y est.
La BoLOBAÏA PsESNENSKAÎA condult du pont Presnensky (tram-
way, ligne 8) à la porte du même nom (pi. B 4) , où sont le cime-
titre arménien et le cimetière de Vagankov. Jj observatoire de
l'université (pi. 124, B 4) se trouve au S. dans la Nichnaïa Pres-
nenskata.
Nous revenons de la place Koudrinsky à la place Arbatsky par
la Povarskaïa où il n'y a pour ainsi dire que des maisons de la
noblesse et où se trouve, à dr., la direction des haras impériaux (pi.
78). De la place Arbatskaîa, le tramway (ligne 6) mène par la Yoz-
dvijenka à la porte Iliinskiia (p. 280).
IV. Qaartien ]lorâ«Oueit.
La TvEBSKAÏA (Tsepcxàfl yjima ; pi. CD 3-4) est la principale
rue de Moscou , bordée de riches magasins. Elle part de la porte
Ibérienne , au N.-O. , et elle a plus de 2 kii. de longueur. On y
rencontre d'abord à dr. VOkhotny Riadj avec des halles. A g. dé-
bouche la Mokhovaïa (p. 281). Plus loin, à g., le passage Postnikm-,
avec des magasins élégants. Les autres rues latérales qui relient la
Tverskaïa, à dr. à la Bolchaïa Dmîtrovka (p. 287) et à g. à la Ni-
kitskaïa, sont très animées. Du nombre se trouve le Oazétny Pe-
réoulok et le Léontievsky Péréoulok. Ensuite , à g. , en face de la
petite place Tverskoï, à Tangle de la rue Tchernichevsky, l'anc. hôtel
du gouverneur-général (aohi Fefiepéj'L-ryôepHâTopa ; pi. 77, C D 4 :
V. p. 297/298).
A la porte Tvershiia (TsepCKifl BOpôra); endroit ainsi nommé
diaprés une anc. porte qui s'y trouvait , la rue traverse les boule-
vards qui entourent la «ville blanche '>. C'est là que commence le
beau BouLBVABD TvEBSKOï ( pt. C 3-4), qui a près d'un kil. de long
et qui va dans la direction du S.-O. jusqu'à la porte Nikitakiia. Au
commencement de ce boulevard âe trouve le Aonnment dePovehkiae
(pi. 119), inauguré en 1880, la statue du poète, en bronxe, d'après
Opékoue)hine^ sur un piédestal de granit. Plus loin, à g., la Direc-
tion de la police (pi. 130, C 4). -— A dr. de la porte Tveiskila, sur
le boui.£vabi>Stbastn<>ï, est le couvent de Strastnoï (ou eoav^ent de
la Passion de Notre-Seigneur; pi. 41, C3), couvent de femmes fondé
en 1654 par le tsar Alexis Mikhaïlovitch. On a uue belle vue du haut
de sa tour. Derrière se trouve le premier collège de filUê (pi. 21, C3^.
Arc de Momphe. MOSCOU. V. B. 26. 287
Ensuite, dans La Tyerakaîa, dont les beaux magasins sont main-
tenant en partie dans des passages, à dr., V Hôtel du gouverneur ci-
vil (pi. 76) ; à g», la clinique ophtalmique (pi. 82). Au delà de la
Sadovata, qui s^appeUe a g. Bolehaïa Sadovaïa et à dr. Trioum-
falnaïa Sadovaïa, la rue prend le nom de Bolohaïa TvebskaU
1ams¥aîa. , et elle se termine à Tare de triomphe (TpiyH«i4fcHUJi
Bopdn; pL B G 3). Une inscription sous la plate -forme nous ap-
prend qu'il a été élevé en Thonneur des exploits d'Alexandre I^''
en 1812. C'est un arc de triomphe romain à trois baies, avec une
Victoire, des statues de guerriers et des bas -reliefs. La çare df
SmUenàk (pi. 72, B3; v. p. 2ô0) se trouve à g. au delà de Tare dt^
triomphe; le tramway conduit tout droit au parc Pttrovsky (v.
p. 302).
La rue parallèle à la Tverskaîa à l'Ë., entre TOkhotuy Riad et
le bouleyard Strastnoï (p. 286), est la BolchaIa Dmitbovka (pi.
D3-4). Nous y voyons immédiatement à g., à Tangle de rOkhotny
Riad, le duh de la SobUêse (Dvorianskoïé sobraiiié; p. 253). Plus
loin, le club des Commerçants (p. 253); à dr. , au Kouznetsky Pé-
rëoulok, le théâtre- école (pi. 146), et à Textrémité de La rue, au
boulev. Strastnoï, Vimprimerie de l*université {^L 149). La rue
prend au delà du boulevard le nom de Mai*aIa Dmitrovka, et c'est
là que se trouve Vexposition permanente de peinture, avec des ta-
bleaux d'artistes russes modernes (entrée, v. p. 254). La plupart de
ces tableaux sont à vendre. La rue traverse ensuite la Sadovaïa et
se prolonge sous le nom de Dolgoroukovskaïa , jusqu'à la barrière
'zastava) Boutyrskaîa (pi. Cl), en deçà de laquelle se voit, à g., à
Taugle de la Liésnaîa, l^ prison centrale (pi. 135, C 2), où Ton
enferme avant leur départ ceux qui sont condamnés au déportemeiit
en Sibérie ou aux mines de ce pays. Elle peut contenir 2000 hommes.
L'Okhotny Riad (p. 286) aboutit à TE. à la grande place des
Théâtres (TeaxpéjbHafl uJômaAb; pi. D 4), qui a 320 m. de long
et 160 m. de large. Sur cette place, Tune des plus grandes de Mos-
cou , se trouve une fontaine ornée des figures de la poésie comique
et tragique et de la musique, par Vitali. Au N. se trouve le Grand
Théâtre (Bojibm6ii reirp^ ; pL 144; p. 253), ouvert en 1824 et recon-
struit par Gavos après l'incendie de 1854, un des plus grands et des
plus beaux de l'Europe. La façade a un portique de colonnes ioni-
ques. Le ft^tniOïL est orné d'un bas-relief ot surmonté d'un quadrige
colossal, représentant Phébus sur le char du soleil. L'intérieur, blanc
et or, a 6 rangs de places et p^t contenir 4000 spectateurs. — Le
Petit Théâtre (MajmJi reàrpi; pi. 145), construit en 1841, se trouve
piesque en face du précédent. Les proportions sont beaucoup plus
modestes; il contient iOOO personnes. Au N. du Petit Théâtre, entre
laPétrovk&etleNegUnny Proïezd se trouvent les passages Alexandrov
et Solodovnikov, centre du commerce des articles de mode et de
fantaisie (p. 252).
La PéTftOVKA (IleTpÔBKa), l'une des rues les plus commerçantes
288 V. R, 26. MOSCOtT. Mus^e des Arta industr.
de la ville, part de la place des Théâtres, au N. Il y a là aussi des
magasins élégants (p. 202), surtout dan« la première rue tfansver-
sale, appelée le Pont des Mabéchavx {Kouznetsky Most ; pl.D4),
rue qui se prolonge jusqu'à la Loubianka. A Textrémité de la P^-
trovka, avant leboulev. Pétrovsky, se trouve à dr. le couvent Vyssoko-
Pétrovêky (pi. 44 , D 3) , fondé en 1380 par Dmitry Donskoï. I! a
5 églises et renferme beaucoup de tombeaux de familles nobles. En-
suite, au N. de la porte Pétrovsky, qui est entre les boulev. Strast-
noT et Pétrovsky, à g., le grand hôpital Catherine (EKaTepHBHHCKsi
ÔùAhuAnEL] pi. 79, D3) et en face la caserne de gendarmerie (pi. 11).
La rue porte d'ici à la Sadovaïa le nom de KatÙny Riad , à cause
du grand nombre de fabriques de voitures qui s'y trouvent. Au delà
de la Sadovaïa, le séminaire (Bf ock. ceMHHapifl ; pi. 137, D 3). Dans
le voisinage Vhàpital Marie (pi. 85) et les Institutions Catherine
(pi. 105) et Alexandre (pi. 104), pensionnats de demoiselles.
Nous revenons à la Sadovaïa par la Samotetchuaïa, et nous
prenons au S. le boulevard Tsviétnoï ou boulev. des Fleurs (pi.
0 3), l'un des plus beaux de Moscou, où se trouve le marché aux
fleurs. Nous passons alors au cirque ^alamonski (p. 253) et nous
arrivons à la ïbouba {Trouhnaïa Plochtchad ; pi. 03), grande place
très animée le dimanche, entre les boulev. Pétrovsky et Rojdest-
vensky, et où est le restaurant de V Ermitage (p. 250). De là enfin
nous retournons à la place des Théâtres, à dr. , par le Néglinny
Proïezd (pi. D3-4), avec la banque de l'Empire (pi. D3) construite
en 1894 par le professeur Bykovskl, ou à g. par la Rojdestvenkn.
C'est dans cette dernière rue que se trouve, à g., le couvent Roj-
destvensky (pi. 38, D3), couvent de femmes fondé, dît-on, dès 1386.
et qui a 3 églises. Plus loin, à dr., dans l'anc. clinique de l'Univer-
sité, le muste des Arts Industriels (xyAÔsecTBeHBO-npOMÛmjeHBuâ
Myaéii; pi. 120, D3), fondé en 1868 et transféré ici en 1892.
Riches collections de modèles d'édlflces russes , peintures , décora-
tion, faïences; produits japonais; meubles, etc.
V. Ihtftrtiert NMrd-Bfft.
Le Téatraln'y Proïend , à l'Ë. de la place des Théâtres, passe à
l'extrémité S. du NéèïiTïHy Ptolezd et de la Rojdestvenka ( v. ci-
dessus) , pour arriver à la plaoe Loi/bianka {Aj&AnetAn moHiâxi,
pi. D4), âituée à la porte N. ou porte Vladimir de KltaTgofod. Deux
grandes voies, la Loubianka et la Mtaènitékfi^a, partent de là dans
les directions du N. et du N.-Ë. Dans la BoicftAïA ou ChuHDS
Loubianka <pl. D 4-3), siège principaldes compagnies d'aâ&urancef,
se voit à dr. le troisième collège impéHal (pi. 22). A l'extrémité de
la rue, à g., le couvent Srétensky ou de la Putfdeatioii (Gp^TeHCKit
MyscRÔil «onacTûpb; pi. 40, D 3), couvent d^ommes construit dans
l'ancien champ Koutchko, autrefois hors de la ville et où avaient
lieu les exécutions, à l'endroit où la cWèfbre image ûa la Vierge
Tour Soukharer. M08C0U. V. H. "26. 289
de VlmâUair fut reçu« solennelldiiient en 1395, La Malaîa ou
Petite LomiiANKA (pi. D4-3), parallèle à la Bolchala Loubiauka
à !£., comprend Vdgliu St-LtnUê (pi. 64; p. 253), légliM (Vaii-
çaise , fondée «a 1791. Ah bout de la rue, â dr. daiu le Miliou-
tinsky Pér^ulok, VeglUt St'Pûrre'et'St'Paul (pi. 67; v. p. 253),
aux catiLolifiMS.
Le piolooc^ment de la Grande Loubianka au N., an delà du
beau boulev. Bojdestvenaky, s'appelle SnÉTniniA. A Vextrëmitë, dans
la SadoTaîa, la plaee Soukkarevj où s'élève la ^nr Sonkhnrey ou le
Caiàtnsu-4'Etn <C^apeBa ôinuui ; pi. 147, D.3 ; entrée, v. p. 254), tour
érigée j^ Pierre le Grand en 1689 , en Tbonneur du régiment de
Soukhaier, aous la pirotectian duquel le jeune taar et aa mène purent se
réfugier an couvent de Troltsa, en 1682, lois la révoite des stréUts.
Plus tard, Pierre y tint les séances du conseil d'Etat, et on dit qu'il
y a présidé aussi, oonuoe grand-mattre, des séances de la «loge Nep-
tune». Ce bâtiment servit jw«q«*en 1715 d'école navale, puis il fut,
jusqu'en 1806, le siège du collège de Taniirauté, et on en a fait en 1834
un réservoir d'eau. Il se compose d'une première construction de 40 m.
de long enr 24 de large, à deux étages, avec deux bassins (1230
hectolitses) au premier pour U conduite d'eau (v. ci-dessous) et
d'une tour octogone liante de j§7 m., à quatre étages, au-dessus de
U pofte qui silie la Srétenka a la PervaXa Miécbtchanskajia. On
arrive par nn eaceUer tournant (27S marcbes) à la piate*fonne, d'où
Ton a une vue magnifique sur la ville. — An N. de la place Soukha-
lev est le grand h^opitol-hoêpUt CherénUtio) (pi. 80), fondé en
1803 par le comte Nicol. Cbéiémétiev.
La laree Psbvaîa ou PnjsiuèwB Mié<»iTCHAN8KAU (pl.B3-l)
conduit auN. de latonr Soukkarev à la barrière KrcUovsky (pi. D 1).
Là se tconvent les deux énormes tours hydraulique* de la conduite
d'eau (entrée 1. 1. jours de 2 b. à 4 h. avec cartes qu'on délivra à U
Douma,). Chaque toux a une capacité de 1 50 000 védros d'eau ; belle
vue de la plate-»fevme. L'eau est amenée par un aqueduc de Orand-
Mytichtehi, à 17 Y. de Moscou, jusqu'à Alexéievskol'é (p. 304), et en-
voyée par des machines à vapeur dans les tours, d'où elle est distri-
buée par toute la ville. A dr. de ^à, Grokbolsky Péréoulok, Iq Jardin
hotaniçue de l'univereite (pi. 107; entrée, v. p. 254), créé par Pierre
leGr. Plus loin, Protopopovsky Péréoulok, V hospice SabiUcov (pi.
98, E 2).
Nons revenona à la place Loubianka et prenons par la Mias-
NiTsiAÎA. A g«, à l'entrée, le consistoire ecclésiastique (AyxÔBHna
KOHcvcTépin; pi. 28, D 4), situé entre l'église de la Vierge de Gré-
bensky et celle de St-Jeap-Baptiste. Le consistoire passe pour avoir
été construit sous le grand-duc Yassily IV Ivanovitcb et avoir servi
alors de résidence archiépiscopale (PflaéHCKoe apxiepéScKoe noji-
Bép^. On en fit à la An du xvii^ s. , sous Féodor UÏ Alexéie-
vitch, un hôpital pour les blessés, en 1742 uu dépôt des archives et
de 1774 à 1801 le siège de «l'expédition secrète» ou des autorités
BKdeker. La Bassie. 3® ëdit. ^9
290 V. R. 25. MOSCOU. Parc de Sokolniky.
chargées de Tinstructiou des procès politiques. II a ét^ attribué au
consistoire dès 1833.
Nous continuons au N.>£. par la Miasnitskaïa. A Textrëmit^
de cette rue, à g., V Ecole des Beaux- Arts ou V Académie des ArU
(pi. 50) ; a dr., la Tpotte centrale (pi. 133 ; p. 252) et à côté le bureau
central du télégraphe (pi. 143) , au coin de la Miasnitskala et du
hiirUevard du TchUty - Proud (étang Pur), ainsi nommé d'après
rétang de ce nom à reztrémité S. — La MiasnltskaSa aboutit à la
SadovaTa (p. 257). La rue principale prend à dr. un peu en deçà et
mène à la porte Bouge (KpAcHHii Bopdra; pLl32, ES), are de tri-
omphe de mauTais goût, à trois baies, éle^é Tannée du couronne-
ment de rimpératrice Elisabeth Pétrovna , en 1742, par les com-
merçants de Moscou. Elle est ornée de colonnes et de bas -reliefs
et surmontée d'une Yictoire en bronze. — Au delà , à dr. , est le
Zapasny-Dvor (pi. 151, D3), vaste construction dans le style
italien, élevée en 1753 par l'impératrice Elisabeth Pétrovna, habitue
autrefois par la cour quaîid Tempereur résidait à Moscou et mainte-
nant par les employés de la cour. A côté, Vhospiee K<mrakint
(pi. 97). La NoYAÏA Basmankaïa, à l'E., est une des plus belles
rues de Moscou , habitée surtout par de riches commerçants.
La KalantcthxvskaTa mène au N. de la porte Rouge à la place
du même nom, où sont les gares Nicolas, d'Iaroslavl et de Hiazan
(v. p. 250; bon buffet à la gare Nicolas). Là commence la «chaussée
de Sokolniky», que dessert un tramway (ligne 1 et 2; v. p. 251) et
qui passe au grand étang Krasny (étang Rouge ; pi. E F2) et au cou-
vent Alexéievsky. Elle aboutit à la barrière de S(jkolniky. Le pare
de Sokolnikj [Sokolnitslca'ia Hochtcha; pi. EFGl), au delà de cette
porte, est la promenade favorite des Moscovites. Il a de magni-
fiques sapins et de belles pelouses. C'était jadis une forêt vierge,
réservée aux tsars, qui venaient chasser au faucon («sokol») dans
le champ de Sokolniky, attenant à cette forêt. Ses nombreuses
allées s'étendent jusqu'au bord de l'Iaouza (p. 291), et il est par-
semé de jolis chalets («dàtchy», p. xxxrè). Beaucoup de riches
familles de commerçants préfèrent le parc de Sokolniky, où elles
respirent l'air des bois, au parc Pétrovsky , qui est plus élégant,
mais plus petit et sans bois, aussi y compte^-t-on de 30000 à 40 000
habitants en été. Une courte et large allée y conduit de la -porte
à la Nouvelle Promenade («Novoïé Gouliané»), rond-point entoure'
de bosquets, avec un pavillon où se donnent des concerts et des bals
dans les soirées d'été, ordinairement le jeudi (entrée, 30 k.). De là
partent, au N., sept percées ou «prossiéki», en éventail, reliées
entre elles par des allées transversales. Les chalets les plus élé-
gants sont dans la sixième «prossiéka». Un chemin à l'O. du
pavillon mène à la Vieille Promenade («StaroYé Gouliané»), où le
peuple vient s'amuser les dimanches et fêtes et prendre le thé au
son de la musique, etc., aux nombreuses tables couvertes de nappes
des loueuses de samovars , une curiosité pour l'étranger. Il y a le
Muêé€ Polytuhnique, MOSCOU. V. R. 25. 291
1^ mai dans ce pire une fête populaire , avec une promenade où
figurent surtout lea grands commerçants.
Dana le champ de Sokolniky (Sokolnitchié Poltf), au S.-E. du
ptfc, se trouvent divers établissements de bienfaisance: Vhôpital
Urmakov, VKo»pict Catherine (pi, 9!2, 6 1), Vhôpital Pr/obrajensky,
avec un hospice d'aliénés (pi. 89, 01), et le grand hôpital Vla^
dimir (pi. 90, 01), pour enfants, fondé par le baron Dervis. — Il
y a le long du parc, sur Tlaouza, un certain nombre de fabriques.
De la barrière, le tramway (ligne 2; p. 251) conduit au pont de
riaouza, en passant à dr. à Télégante maison de campagne Sazikov
et à g. à une curieuse église en bois; puis il pousse jusqu'au vil-
lage de Bogcrodêk (V4 d*h.), au milieu des bois, où il y a beaucoup
de villaa.
YI. <|uftt0fiXit.
De la POBTB luiNSKiA (pi. D4; p. 280), station importante des
tramways (p. 251), s'étendent au S.-E., le long du mur de Kitaîgorod,
la place Iliinka et au N.-O. la place lioubianka (p. 288). Sur cette
dernière se trouve, à peu de distance, le ainvéê Polyteelittique
(IIoiBTexfléieciiS HyséS; pi. 122), qui a de riches collections tech-
niques, provenant pour la plupart de Texposltion de 1872 (entrée,
p. 254). II y a aussi le dimanche, de midi à 2 h., dans l'amphi-
théâtre, des conférences gratuites pour le peuple. A dr. au delà de
la porte, sur le boulev. Iliinsky, une chapelle achevée en 1887,
que le régiment des grenadiers de Moscou a fait élever en mémoire
des camarades morts pendant la guerre de 1877 à 1878 à Plevna,
à Kars, etc.
La PoKBOvKA, suite de rues de 6 kil. de longueur, qui s'étend
jusqu'à riaouza (tramway 3, v. p. 251), conduit de la porte Illinskia
dans la direction E. Le commencement, jusqu'à l'Armiansky
Péréoulok, s'appelle Mabosseika, des Malorossy ou Petits-Russiens
qui sont venus s'y établir au xvn*s. Nous y voyons à g. la maison
de la SociÛ/ philanthropique (pi. 139). Dans la bue abh^nienne,
à g., le mauioUe du boyard Matv/iev (m. 1682), oncle et pré-
cepteur de la tsarine Nathalie Narychkine, mère de Pierre le Orand.
A côté , Vlnstitut Lazarev (pi. 103), pour les langues orientales,
fondé en 1815 par les ftères Lazarev. En face, Véglise arménienne
(pi. 55, £4), bâtie en 1771. Du côté S. de la Marosseika , dans
le Kozmo-Damiansky Péréoulok , l'église hithérieime 8t-Pierre-et-
St-Paul (Herp ■ IliBja norepéRCKas itépioBi»; pi. 68, E4), con-
struite en 1817, dans le style gothique. Elle a des tableaux
d'autel par Wach. Plus loin , au bout de la rue , le couvent Iva-
novtky ou de 8t - Jean -Baptiste (pi. 35, E4), couvent de femmes
fondé au xvi^s., brûlé par les Français en 1812 et reconstruit en
1861, sur les plans de Bykovskî, avec une école d'orphelines.
Lb prolongement de la Marosseika, de la rue Arménienne au
^ 19*
291 V, A. 25. MOSCOU. EgL de VAëcemiw.
boulev. Zemlianoï, est la Povjb.ovxa proprement dite. On y voit à
g. la jolie éffliie de rAieenûon (pi. 61, £4) , en briques ronges et
nommée aussi pour cette raison église Rouge. Elle a 13 dômes.
disposés en forme de pyramides. Elle excita l'admiration de Na-
poléon en 1812 et fut pour cela protégée contre l'incendie. — Plu<
loin, à dr. , au boulev. Po^rovs^ty, la grande caserne Polcrovà-y
(pi. 15), qui peut contenir 2500 hommes.
Au delà du boulevard Zemlianoï^ près duquel se trouve, à dr..
la gare de Koursk et de Nijny- Novgorod (pi. 69, EF4-, p. 250), la
rue prend le nom de Staraïa Basmannaîa. Nous y voyons à Tentrée,
à dr., V église St-Nikita (pi. 66» F 3), fondée en 1517 par le grand-
duc Yassily et restaurée en 1751.
Le quartier qui s'étend d'ici jusqu'à Tlaouza est le Gobokho-
voié POLE ou champ des Pois. Comme édifices remarquables, il }
a : au S. de l'église St-Nikita, dans le Oorokhovsky Péréoulok, 17n-
stitut Konstantinov (pl..^2, F3), \u^ école de géomètres ; dans la
Gorokhovaïa, V école normale d'instituteurs (pi. 53) et un orphe-
linat de rhospice des Enfants trouvés (pi. 95); dans la Voznessen-
skaïa, V Institut Elisai)eth (pi. 101), pour ^es filles, et en face ïégliH
St- Michel (p). 65) , église protestante, bâtie en 1576, dans le stilc
go th., et plusieurs fois restaurée.
A la place Razgouliaï aboutit , à g. , la Novaïa Basmannaîii
(p.- 290) , qui part de la porte Rouge. Le prolongement de la ru^
s'appelle Iélokhova jusqu'à la place léldkhovskaïa (pi. F 3) ; puis il
prend le nom de Pok&qvskaU, jusqu'au pont Pokrovaky (pi. G '2.
Plus loin , à l'E. , sur la rive g. de l'Iaouza , se trouve le faubourg
ouvrier de PBÉoBnajENSKOïé, avec de grandes fabriques.
La première rue transversale qui part de la Pokrovskaïa dans
la direction S« est la Niémbtskaïa ou rue Allemande, autrefois li*
centre ^\i fai^hourg Allemand, dont le souvenir se retouve eucor^
dans quelques noms. A TE. de cette rue, le Niémetsky Rynok ou
marché Allemand (pi, F S), le plus important des quartiers K. de U
ville, non loin duquel se voit, sur une place au bord de Tlaouza.
le palais tefortpvsky C4^^6pTOBCKi8 ABopéuii; pi. 128, F G 3), con-
struit par Pierre le Grand pour son célèbre compagnon Lefort, trans-
formé par Paull^'' et habité maintenant par des employés de rarmée.
Près de là, Téoole Technique (pi. 54, F 3), fondée par rinapératrice
Marie Féodorovna en 1832 et parfaitement organisée pour renseigne-
ment des sciences techniques.
Nous passions l'Iaouza sur le pont du Château (ABopnÔBuiî
MOCTi»; pi. F 4). A dr.r la caserne Bouge (iÇp^c/vm^ yaiiapMUi pi-
16, G 4), qui fit autrefois partie du palais Golovine. Elle compren«î
Véùole des cadets de Vinfanterie et le JV* collège militaire (pi, IX .
Puis, à g. sur la grande place des Cad^ets, le palais Oolovine^ avec
le I*"" M le II® eoU^rie militiOre (pi. .23). L'impératrice Anne
Ivanovna s'était construit U une résidence, d'été, VAnnenhof, qui
brûla deux fois et que Catherine H fit remplacer en 1784 par ce
CfowHM Anêirùtk»v. MOSCOU. Y. B. 26. 793
beau ]pmUi8, dû à rarchitoete Bi^anov et qui ooûte 4 millioDs d«
roublef. Le Jerdia, pn>meiiede autrefois très Ariqueotëe, est main-
tenant tout à fait inculte. £n face, du côté £., le boii de fAnntn-
hof, avec la nouvelle prison tnilitaire (pi. 136).
Un grand Kàpital milUaire (BoéuHJi Téciura jj^ ; pi. 86) s élève
sur la place Lefort, au N. du palais Golovine. C'est une immense
construetion qui peut contenir 2000 malades. Fondé par Pierre le
Grmnd, il a été rebâti sous Alexandre 1^, sur les iPlsns de Héménov.
Noos revenons par Itpont Lef<n't9v^y (pi. G 3) à la PolirovskaTa
tramvay 3, v. p. 251).
vn. Qwtftien fnd-Stt.
Partant maintenant de la n^Œ Yaatabxa (pi. I>4; p. 279), à
la porte du même nom , à TE. de Kitalgorod , nous allons par la
^ojLiAVKA, au S.-£., au pont laouzky (v. ci-dessous). ▲ dr. de la rue
est l'entrée principale du grand liMpiêe dee Snfuitf-TxottTés (Bocdh-
TarejABui ain»; pl.94|£4; entrée les jeudi et dim. de 1 h. à 4 h.),
ornée de deux groupes par Vitali , la Ckarité et r£ducation. 11
a él6 fondé en 1764 par Catherine U; plus tard on y ijouta le
Conseil de tutelle (v. ci*dessous) et Técole Nicolas, pour orphelines
(v. ci-dessous). L'hospice a serri d'hôpital en 1812. Cet établisse-
de r£tat une subvention annuelle de plus d'un million
if proYenant en grande partie de la vente des Jeux de
in Russie. L'organisation en est excellente. Le nombre
ints admis s'éleTs Jusqu'à env. 17 000 par an; le nombre
enfants soignés à Thospice est d'env. 30 (XX). La personne
ine Tenfant reçoit un numéro sous lequel Tenfant est inscrit
d^admission et à la présentation duquel l'enfant est rendu.
A ébiê de rentrée principale de l'hospice , dans la Solianka , à
dr., le Conseil de HUeUe (onei^HCKiM conin; pi. 27), où sont con-
servés les objets de valeur, les papiers et les documents importants
de rhospice ; puis V/eole Nicolas (pi. 52). A l'extrémité S. de la
rue, le pont Jaoutky (pi. £4), par où l'on va dans le quartier de
Rogojêkata, situé sur la rive g. de l'Iaouza et habité presque uni-
quement par la classe pauvre : il n^a à peu près rien de curieux.
Nous allons du pont, à g., par la Nikolo -J amskaTa et la Yo-
BOKîA (tramway, ligne 10) à la barrière Rogojskaïa (R. zastava;
pi. F 5). Près de là , au N.-O., est le eouTeat AadroiioT ou An-
dronier (Cnico-AHjipÔneBi Hoaacrûpfc; pL 30, F 4), couvent
d'hoBunes duie un site pittoresque, sur la hauteur de la rive g. Il
a été Goniteuit en 1366, par le métropolite Alexius, détntil en 1812
et rebâti d^uis. Il a 5 églises et une tour haute de 80 m., d'où
l'on a «Be belle vue.
Une suite de rues partant dlreetement du pont et tournant en-
suite a g.: \m CKvivogorskaXay la Bolvanovka, la Taganka et la
S^tn^Movakaia, que desservent également un tramway, conduit à la
19,20
294 y, B. 25. MOSCOC. Coufà. du Sauveur.
barrière Pekrovtktû^a (pi. F 5). £n deçà se trouve le couvent Po-
krovëky (pi. 37) , fondé eti 165Ô sous le tsar Alexis MikhalloTîtch.
Nous revenons à la rue Taganka et nous allons à g., par le
Sëménovsky Péréoulok , au couvent Hovospaïky ou nonTeau eon-
▼eut dn SaiiTeiir (HoBOcnâccKift MOHacrûpB ; pi. 33, £ 6) , dans un
Joli site, sur la rive g. de la Moskva. Ce couvent, qui passe pour
le plus ancien de Moscou, est entouré d*une muraille blanche; il a
cinq églises et un clocher, haat de 72 m., reconstruit en 1785.
Fondé dans le Kremlin par Ivan Kalita (1328-1340) et construit
sous Ivan III (1462-iôOô) sur l'emplacement actuel, il a. été dans
la suite souvent détruit par des incendies , mais toujours restaura.
Il fut pillé par les Français eu 1812 et les églises furent transfoi^
mées en casernes et en écuries. Dans le vestibule de Véglise de la
Transfiguration (Cnéca Dpecôpaxénia) , construite sous Michel
Féodorovitch, se voient de grandes peintures murales : en bas, des
philosophes grecs; au-dessus, des scènes de Thistoire ecclésiastique
russe ; en haut, Tarbre généalogique de Rourik ; derrière Tantel, 1m
portraits des 10 patriarches. Plusieurs membres de la maison des
Romanov, entre autres Marfa, mère du tsar Michel Féodorovitch.
ainsi que d'autres représentants de familles apparentées aux Ro-
manov, sont inhumés dans le couvent. La sacristie («riznitsa''}
renferme beaucoup de choses précieuses, de magnifiques 0Tnement^
d'église, etc.
Nous continuons dans la direction S. , en passant
caserne Kroutitsky (pi. 14) et la poudrière (pi. 134), ji
vent Simonov (Câmohobi MOHacTuipb ; pi. 39, £ 7), à la
novsky et sur une élévation non loin de la Moskva.
fondé en 1370, fut entouré de murs en 1591 et néaâi
en 1610 par les Polonais et les Lithuaniens. Transforma
tal en 1812, lors du séjour des Français, il fut en partie incendié.
Il a 6 églises. Véglise principale, consacrée à la Vierge, mérite
d'être vue. On y entend de très beaux chants sacrés, parti-
culièrement les veilles des fêtes. Le trésor est très riche. Le clocher,
haut de 100 m. et construit en 1839 , offre une vue magnifique sur
la ville. V étang de Lizine (pi. £7), connu par «la Pauvre Lisa-
de Karamzine , se trouve au delà de la porte Simonovsky.
YIIL 'Quartiers Sud. Konts des Xoineai». . Voroftiévo.
La paitie de la ville située sur la rive S. de la Moskva, appelée
Zamesikvareteliié, a été de tout temps très peuplée, en Taison du
voisinage du Kremlin* C'était autrefais le quartier des Tatares:
maintenant elle est principalement habitée par des oonusisrçants
vieux-russes, qui y Tivent, comme leurs pères, dans des rues tran-
quilles et dans de petites maisons entourées de jardins. Il y a
^eu de choses remavquables de ëe coté; la circulation n'y est pas
GàUrU Trùiakov. MOSCOU. F. B. 25. 295
très grande, et an printemps, par le dégel, certaines rues sont à
peiue praticables.
11 y a six pouts sur la MoskYa, les ponts Dorogomiluvsky, Krym-
9ky , Èamcnny , Moikvarietsky , Ouitinsky et Kramtokholmsky, Le
G&AiTD Pour Kamsnny {BUchoï Ka$nenny Moit; pi. Dô), con-
strait de 1634 à 1682, a été remplacé en 1859 par un pont de fer,
reposant sur trois piles. — Le pomt Moskyabbtskt (pi. D 4) , qui
date de 1830, mène dans l'île, qu'un eanoL de dérivation (Yodoot-
vodny-Ganal) sépare des quartiers sud, et le pont Tehougounny
(pi. I>5), sur ce canal, mène ensuite à la rue Piatuitskaïa, qui
aboutit à la place SerpoukhoTsky (p. 297). — Dana la Berssé-
nevskaîa (pi. CD 5), Hmaitùn de la Société d'archéologie ^ d'un
aspect pittoresque, qui a un petit musée d'antiquités (entrée, v.p. 254).
On Ta de la Pianitskaïa par le fiolchof Tolmatehevski Péréou-
lok a la ^galerie Trétiakor (pi. D 5), dans le Lavrouchensky Pé-
réoulolL. C'est la principale galerie de tableaux russes modernes
et elle compte enr. 1500 numéros. £lle a été offerte à la Tille par
les frères P. et S. Trétiakov, en 1893. Pour l'entrée, t. p. 254. Cata-
logue russe, 15 k.
Rn-i>B-CHAOMia. Du TCitibiile on pasae toi&i droit dans la I'® Salls.
Dessins et aqnarellss: 106, F.- A. Brounit le Serpent de enivre -, 128, 136, A.'A»
/vamo9y Apparition dn Cbritt ; Fiancé choisissant des boocies d'oreilles \ 366,
/../. C9We*l£ie,la Forêt desapina ; 367, N.-IT, E9, le Souper -, 313, V.-G. Schwurg,
Ivan le Terrible recevant les gants ponr la chasse au faucon; 316, P.-P.
' ' ' U Marché aux ehevanz ; 343, 1M5, I.-E. Hépinty Portraits ^ 363, N.-A.
te, Portrait ^ près de Tescaiier, sur un support : 101, 106, F.' A. Érouni^
. des bons et des mauvais esprits^ adoration de Dieu par les tsars.
(escalier mfene au !«>* étage (p. 396). — En face, XII^ saxlb : Véréchtcha-
sins et esquisses eoloriées, de son second voyage au Turkestan de
{ 996, dn Biâme, la Prière sur ie tombeau d'un saint. -> A dr., XUI®
VéréchtekagMuê: 1031, Sur le mur de la citadelle : an-dessus, 1090, la
Ide de crânes, une «Apothéose de la guerre* \ 1019, Deux Turcomans
à 'la porte d'Anne mosquée; 939, Présentation dn butin composé de crânes ;
960, Benx Kirghis en route pour le basar^ 961, Portes de Tamerlan^ 967,
Faaeonniers kirghis; 968, vente d*un jeune esclave: au-dessus, 969,
Troupes russes surprises par des Turcomans ; 970, Pnaon souterraine à
Sanisurcande ; sur un support : 673, Deux derviches ; 977, Politiciens turco-
mans; an-dessus. Chœur de derviches; 961, Triomphe, ils sont vaincus. -'
XI V^ »As,iM. rérétktekmçhine: 106S, Prêtre des adorateurs du feu ; 1049, Servi-
teur musulman ; pais, des scènes des Indes arientales. ~ XV^ sallb. Viréch-
tehm^hiÊté, épisodes de la guerre russo-turque, 1877-1888: 1100, Vaincu (Messe
des morts); 1101. Après Tattaque; 1103, Avant Tattaque; au-dessus, 1100,
Sous Plecvna; 1101, SkobélCv passant en revue ses troupes, au col de
Chipka. — XVI« sau.B: V.^A Makavtky: iUl, Une mère et sa fille t 1137,
Dans l*antiehaaBbre; 1136, Débâcle financière; au-dessus, 1111, Visite des
pauYTes; 1118, rintarcessenr ; 1140, Ches le juge de paix; 1130, Acquitté;
llOB, Dans Tantichambre du médecin ; 1133, Causerie de Petits-Russiens. —
XTU^ BtLVL». Au ndlimi : 10, Une martyre chrétienne, marbre par AntokoMeif.
Anx murs, des études d*A.-A. Ivmmov pour son Apparition du Christ. ~* On
Ta à dr. dans U XYiII<» sallb, K.-<7. Èehmart: 13^, Pèlerinage de la tsarind
au printemps, sous Alexis Mikhaïlovitch ; au-dessus, 1336, Ivan le Terrible
dorant la cadavre de son fils tué par lui. — XIX^ sai&b. A dr.: 1364,
r.-D. FMiénmtt le Christ et les docteurs. Au Ion» mur: 1361, V.-D. PoUéMVt
le I«ae de âénésareth. Pais, des tableaux avec des scènes de Gfrèce,
d*Bsrn>t4»i d« Palestine at de Syrie. Au milieu, des marbres: 6, Xsm-
retUp, JeiuM garçon italien aree dos singea ; 7, AnIoMtkifi Itaa le Terrible.
296 V.R,2Ô, MOSCOU. GalerU Tr^Hàkov.
— A dr., XX® 8ALLS: V.-M. FoMiiettoy^ Etudes pour les peintures murales de
la cathédrale 8t-VUdlmir à Kiev. — XXI» salle. A dr. : 1403, /.-/. Tvoroj-
nikov, A l'église^ 1418 Jf.-V. Orlov^ le Pereeptenr d'impôts; 1435, Pk.-A.
MéUoHne^ Jeune paysanne ; 1416, S.-J.Kiehinevikp^ TEerivain d'une supplique.
— XXIie SALLB, Hà: 1400, Quelle est la vérité?, 1413, A.-P. RidbowMime, U
Grueifiement \ N.-A. Xossottiae, Les houiUeurs sont relevés. On revient dans
la XX® salle, d'où Ton monte au
PsBMisB BTAOB. IX® «ALLB (Bvec jour d'en haut). Au mur de l'escalier :
791, V.-Jf. Fosmctoov, le Bonheur des Justes; 811, 810, 806, 813, /.-/. Lévitan,
Paysages. Au-dessus de la porte de g., Portrait de 8. Trétfakov, eommandé
en 18to par radministratloa municipale de MoMOu. Au long mur: 792,
A.-D. KivchtnkOt le Conseil de guerre de Fili, reproduction de 1 original qui
est à St-Pétersbourg -, 831, B.-I. BoukoveUky^ Chez le riche parent; BM, 802,
N.-N. Doubovikd^ Au bord du Volga; le Matin dans les montagnes; 790,
N.-A. Jaroehtnko^ Partout règne la vie (des détenus donnent la pâture à des
pigeons) ; 796, A.-M. VatneUoVy Au bord de la Eama. — A côté, X® cabikbt.
A g. : 573, 839, A.-y. Rotutovy Une rue au Caire ; Achat d'une esclave ; 864,il.-£.
Arkhipov^ Sur l'Oka; 853, N.-A. Kauatkine^ Arrivée du train; 830, A.-P.Bm-
mmriUifn«t la Messe des morts. — XI® ballb (à g. de la IX® salle) : tableaux
de Meùsonnier^ Calwnt., 0. Achenbaeh^ A. Mentel^ Mountactp, Breton,
Bastien^ etc. — VIII® ballb (à dr. de la IX® salle). A g., I®' eomparti*
ment: 739, 748, I.-B.Répine^ Sophie, sœur de Pierre le Grand, assiste
à l'exécution des strélits au couvent de Kovodiévitehy , en 10â8; Ivsn
le Terrible et son fils tué par lui (1581). II® comç. : 747. 736, I.-E, Béptui,
le Retour inattendu du galérien ; portrait d'Antoine Rubinstein ; 741, 799,
Portraits. III® comp. : 744, I.-£. Éipinet Une procession dans le gpuv. de
Koursk. Au long mur (en commençant en face du III® comp.): 782. L.-O.
PoêUi-naky Nouvelles de la patrie ; 773, M.-J. Sotcheuko^ le Tribunal commu-
nal; 734, 763, J.'£. Bépine^ Danse de paysans; portrait du comte Léon Tolstoï.
— VII® sallb: 706, r.'I. Saurikov^ la Dérision de la boyarde Moroaov; 700,
V.-O. Pirov^ Dispute des orthodoxes et des sehiamatiques (raskolniki) de-
vant la tsarine Sophie; 707, 706, V.-I. Sourikov ^ le Prince Menchikov à
Bérésov; Exécution des strélits. — VI® sallb. A g.: 674, V.-M. Vamuttar,
le Tsarévitch Ivan (conte russe); 649, V.-D. PûMuon, la Malade; 636, 688,634.
Hôy Interrogatoire du tsarévitch Alexis par Pierre le Qrand à Péterhof:
portrait du comte Léon Tolstoï; Gtethsémané; 646, A.'J. EortouiMne^ l'Hoâ-
pitalité au couvent; 673, V.-M. Vametêop, Après le eombat du prtnee Igor
et des Polovtsi; 688, Jf.-D. Kouftutiw, Après le repas; 678, R.-O. Soudkovûv^
le Calme en mer. Au milieu, sur un support, des paysages d*I.-P. Pokki-
tonov. — V® SALLB. I.-N. Kramtkoiy portraits, entre autres, 570, celui du
comte Léon Tolstoï. A dr., des paysages de F.-A. Vasêilin. — IV® sallb.
A g.: 459, F.-A. BnmnOiw^ la Place d'exécution des eselaves à Ronae; 535,
V.-M. Maximov ^ Arrivée du sorcier dans une noce de paysans; 454, 451,
I.-K. Aivtuovskif^ la Mer Koire; au-dessus, Goursouff de nuit: 5^, P.-O.
Kovéte9$kff^ l'Inspecteur en voyage ; 546, /.-/. Klever., la Forôt; 461, N.- V. A'ev-
rsv, Querelle de famille ; 468, 473, /.•/. Chiehkine, le Champ de seigle ; le MaUn
dans la forêt : ^, O.-O. Miaucitdat^ Un fanatique allumant lui-même son
bûcher; 517, 518, 531, 633, A.-L Kouindji, Paysages, 6S6, V.-M. MmximM,
l'Héritage. Au milieu, sur un support, des paysages par BtnU&9; aur ub
autre support: 471, /.>/. Okiehkiney Forêt. — III® sallb. A g.: 417, I.-M.
Priamiehnuav^ le Faraeur ; 401, baron M. -P. Klodi, le Dernier printempa ; 386,
A.-K. Sovrauov, Premiers Jours de printemps; 413, D.-B. Jntkov, U Contro-
verse religieuse ; 431, I.'M. Pricmichnikov^ la Retraite de la Grande Armée
(1813); 444, 1.-L. Aikntui, Moïse dans le désert; 436, P.-A. Svédomukp, Méduse.
— On descend à g. par des marches dans la n® sallb, où il y a des toiles
de vieux maîtres russes (portraits). Au long mur de dr. : 397, Sn9, 390, V.-O.
Fér09^ Dostoïevsky; l'Oiseleur; le Pèlerin; 317, V.-J. /océM, le Transport
des déténus ; 353, K.-D. FlmviUkp, Mort de la princesse Tarakanov : MS, boTM
M.-K. KloéUf Coucher de soleil. Au mur, en face de l'entrée: 166, I.-F.
K»pk09^ la Fiancée; 134, K.-P. Brullo9y Une amaxone. Au long naïur de g. :
168, F.-A. MolUr, Gogol ; 133, 134. 135, 131, 138, M.-P. Brulhv, Portraits i 1%,
101, 8.-F, OMekédriné ., Rome aneienne et moderne; li, A.-P. ld>$êe$iko^
AteUer du peintre. 0ur le premier support: 170, M.-I. IMédêP^ Une Allée
CkmvmU Domkaï. MOSCOU. F. H. 96, 297
à AllMMO) 398, M,-r. iTitJbt, le Petit nMlAde. Sur le second support: 80,
81, O.-A. KipreMMkf^ Portraite.
Partant du Grand Pont Kamenny, nous avons à dr. lea vastes
constmctions de Tancien Vînny ^ Solianot Dvor (dëpot d*eauz-de-
vie et de sel ; pi. D 5), où sont maintenant des magasins ; à g., la
plac^ Bdotnaïa, le plus grand marché aux f^its et aux grains de
Moseou. De là, nous traversons le canal par le PetU Pont Kamenny,
d'où partent les bateaux à vapeur des monts des Moineaux (p. 252
et 298), et nous allons par la Bolchaïa Idkimanka k la place Ka-
i.oujrsxAlA (pi. D 6), ou vient aboutir le houlev. Krym*ky, qui part
du pont Krymsky (p. 295). Quatre rues vont de là dans la direc-
tion S. : la KcUoûjikata, la Dontkaïa, la Chabolovska%a et la Myt-
naïa. Cette dernière, qui passe à la KonnaXa Ploèhtchad («marché
aux cheTaux»), mène à la barrière 8erpo%ikhov$ka\a (pi. D7), près
de laquelle se trouvent la grande ccuerne Alexandre (pi. 9) , Vhù-
piial Paul (pi. 88) et le eonTent IhuiiloT (pi. 31), un couvent
d^hommes, qui passe pour avoir été fondé en 1272 par le grand-duc
Daniel Alexandrovitch. Il a quatre églises. Oogol (m. 1852) repose
dans le cimetière du couvent.
A l'extrémité de la DonssaU s'élève le oovTettt BoAtkoI ou
cauvtnt de la Vierge du Don {HoncKÔià HyscKÔft MonacTÛpb ; pi.
32, G 7), entouré d'un énorme mur carré. Il a été fondé en 1591
par le tsar Féodor I^ Ivanovitch , en souvenir de la victoire rem-
porta sur les Tatares. Il porte le nom de couvent de la Vierge du
Don, parce que les Russes s'étaient alors mis sous sa protection.
Il y a dans cette enceinte de hauts murs rouges 7 églises et un cime-
tière renfermant des tombeaux de quantité de grandes familles et de
personnes de distinction. L'église principale, construite de 1684 à
1698 par Catherine, sœur de Pierre I^^ a des fresques représentant
des sujets tirés de la Bible. On voit près des portes sacrées une
image du Sauveur et l'image de la Vierge du Don ornée de beaucoup
de pierres précieuses. Le couvent, pillé par les Français en 1812,
fut richement dédommagé par une partie du butin que firent les
cosaques du Don.
La KaloujskaIa compte trois établissements de bienfaisance :
Vho9pice civU (pi. 93), VhôpUdl municipal (pi. 87) et Vhôpital Oa-
litsyne (pi. 84), fondé en 1802, pour les malades de toutes les
nationalités.
Le * jardin Veskoutehiiy {^ecuy^Eu\i caxi; pi. C7), qui vient
ensuite, à dr., sur une hauteur de la rive dr. de la Mosliva, est le
plus beau des jardins publics de Moscou. Il est ouvert tous les
jours de 9 h. du mat. à 9 h. du soir. Il est charmant, avec ses
magnifiques bouquets d'arbres, ses pelouses, ses parterres, ses lacs
et ses pavillons, qui s'étendent jusqu'à la rivière et offrent de di-
vers points de jolis coups d'œil sur la ville. On remarque surtout
le dôme de l'église du Sauveur (p. 283). Le château impérial qui
s'y trouve dans le parc n'est pas ouvert au public. C'est la rési-
298 F. R, 25. MOSCOU. Monts des Jfoitieata.
dence du grand - duc Serge Âlexandrovitch , actaellement gouver-
neur-général de Moscou.
Si l'on est venu en Yolture, on peut faire de la barrière KaJUmj-
êkaxa (pi. G 7) une excursion jusqu'aux monts des Moineaux, situés
à 3 kil. Vi ' ^**' à vap. du Petit Pont Kamenny, v. p. 252 ; tram-
ways, lignes 7 et 18, p. 251. — A dr., Vhospice Alexiievsky (Boga-
diélnia; pi. 91); puis, sur une hauteur, Tanc. vUla Mamonov
au comte de ce nom (m. 1863; pi. 150), maintenant une maison de
santé pour aliénés. Le tramway à vapeur (p. 252) mène en 5 min.
de la barrière Kaloujskata aux monts des Moineaux, où Ton va
aussi de là à pied en 20 min., par un mauvais chemin de Toitures.
Les **moiiti dei Koineaiiz (Vorohievy Oory) offrent une vue in-
comparable de la vallée sinueuse de la Moskva et de la ville des
tsars, aux innombrables tours et dômes. Le coup d'oeil est égale-
ment grandiose au coucher du soleil , par une belle nuit de pleine
lune et par un beau jour d^hiver. Le restaurant Kryltine (bon.
mais assez cher), avec véranda-belvédère, se trouve à l*endroit d'où
Napoléon observa la ville avant d'y entrer, le 14 sept. 1812.
Vvu : au premier plan, au milieu de vergers, Véglise Tikhvinsky, petit
édifiée blane; derrière, l'église du Sauveur (p. 383); au fond^ le Kremlin
avec rivan Véliky ; à g. (au N.-O.), le couvent de Xovo-Diëvitéhy fp.385)^
à dr. (à 1*E.), au bord de la Moskva, Thospiee Alexéievsky (pi. 91).
Le village de Vorohiévo (6opo6i>éBo), au S. des hauteurs, est un
séjour d'été. Il était habité tous les ans durant quelques mois par
les ancêtres d'Ivan le Terrible et il le fut aussi par lui-même. A
l'endroit du château (sâHOKi) qui s'y trouve aujourd'hui se voyait
encore du temps de l'impératrice Elisabeth le vieux manoir en bois
où demeura aussi le tsar Boris Féodorovitch. Pierre le Grand a,
dit-on , planté de ses propres mains le bosquet de bouleaux. — De
Vorobiévo à Troitskoïe, à Pokrovskoï/, etc., v. p. 302.
Un sentier escarpé (descendre les degrés à g. du restaur.; en
bas , appuyer à dr.) descend des monts des Moineaux à la Moskva
et à la station des bateaux à vapeur, où l'on trouve aussi des bar-
ques. Il y a également un bac, par lequel on peut passer sur l'autre
rive, d'où il y a un chemin pour rentrer en ville, en passant parle
tîhamp des Vierges (p. 284).
26. Environs de Hosoon.
De même que Moseou garde le souvenir de l'ancienne puissaaee de»
tsars, de même les nombreux et magnifiques châteaux et domainefl des
environs rappellent le temps des boyards, et grands amateurs de luxe.
Moscou peut assurément rivaUeer avec St^Pétersbourg pour la beauté
des environs. Le printemps y est la saison la plus propice pour les
excursions, car il y fait très chaud le jour en été (souvent jusqu'il 37 'C.
en juillet) et frais le soir.
La plupart des localités intéressantes des environs de Moaeou ae sont
pas éloignées des chemins de fer. Pourtant il est plus commode de
'raiter pour un certain temps avec un izvochtchik (v. p. 251). Tous les
urs, les localités les plus fréquentées sont desservies plusieurs fois par
Env, d€ Mo8€ou. K0U8K0T0. V. R. 26, 299
des lÀueiUj «ortM d^omnibufl » 6 ou 8 plMes, qui parient àh» quMla sont
complets, mala ne marchent pas le soir et ne sont gvère du reste utiliséf
<iue par le peuple.
1. TahtrldMvo. Iiaudl«To«
TfoQS sortons de Moseon par la barrihé ée Pr/obr€^entk{p\. H 1),
située a rextrémité N.-E. de la Tille, et au delà de laquelle se
trouTe, près de la rwt^ Khapilortktf, le fouv&nt et le eimttih'e de»
vieux cTûtfanU.
8V. TeherkiiOTO (MepiisOBo), très ancien village, autrefois
propriété de la famille du métropolite Alexius (p. 260). Il y a Rur
la rive £. du lac, dans lequel se jette la Sostenka^ un hotpice cons-
truit en 1819, par Tévéque Sérapion.
10 V. Iniaïloyo (IIsh^Sjobo), anc. domaine de la famille des
RomanoT et ferme -modèle appartenant aux tsars, qui y venaient
souvent séjourner. (T'est Alexis MikhaTlovitch qui a construit
réglise, transforma en 1679 par Fëodor III Alexéievitcb. Le châ-
teau bâti par ce dernier dans une tle entre la Sérébrovka et Vetang
de Vinogradny n'existe plus. Il est remplacé par le nouvel hôtel
des Invalidée fHkoleX-Itm^Uovthy (HHVOiéeBCMa HsHéitiOBCKafl
6oraj(ittu), éiévé de 1839 à 1849 sur les plans de Thon, au milieu
d'un parc, et formant à peu près un carré régulier. Les logements
des pensionnaires, officiers, sous-offlciers et soldats, sont dans le
corps de bâtiment principal, flanqué de tours sur toutes ses faces.
A dr., la maison à deux étages pour les pensionnaires du comte Zakrev-
sky, ancien gouverneur général. Cette maison a une magnifique porte.
Le jardm Vinognreidny (BmorpâAiHtt ca^i), qui dépend du
domaine impérial dlzmaHoTo, est sur l'autre rive de l'étang.
Alexandre n en a donné «ne partie â l'hôtel comme jardin potager.
Le hotê d'Itmaïlovo («Zviérinetz» , ménagerie) a de nombreux
endroits très pittoresques , mais il est peu fréquenté. On y élève
beaucoup d^abeilles et Ton essaie d'y élever aussi des vers à soie
(rafraîch.).
2, KovfkoTO. XoMino.
£n chemin de fer ou en yoitnre. En ehemin de fer^ on va par la
ligne de ITgny (p. 911), jusqu'à la station de Kouskovo (7 V.), ou bien par
la ligne de Riazan (p. 369), jusqu'à la station de Pérovo (0 V.), près de
Kouekovo et de Koseino.
12 V. XovBkav» (KycBÔBo), est dep. le commen cernant du xvi® s.
un domaine des eomtes Ghérémétiev. Le ekàteam (entrée permise),
qui est magnifiquement meublé, a une galerie de tableaux (por-
traits). Dans le vAinage se voient un Ermitage , utilisé quelque-
fois oommo salle à manger, et une grotte tapissée de coquillages.
Le jardin, qui est soigné, a une orangerie et renferme un grand
nombre de statues de marbre , de bustes, etc. Les bustes et deux
des stAtues ont été donnés au comte Pierre Cltéiémétiev par Catbe-
rine IL L'église possède quelques objets précieux.
»<«ma »«,*„^
«UMid»U.pifd jn2(,j^j^ "w des Moineau, où Fod n
jdii- ki '**■'" P'", •" ntiliend, „' * '* sept. 1811
MIB» Maat; dnrMii r*Fll— j„ a "rStM, l'égHie Tikh,i t .
••« rir« vilîk, j "; (.J'iTo^ ^""*" (P- 383); M ^1,/'?''?' C
«*Jour d M. Il ft,» h.biM tons IM ■„. '" »■ des hjnteun, «jt un
dll-nr. , pUnW de ses propres m.iTi» T. T f*"™ 'd Grind i,
Veroblh. i l>d».l.,n Si" ï .!"" , Im"''™"- - »'
W, .ppu,., i d,.' d.sesêd'deï"„m''a'fs''i,f:„'; ''" r"*""'- '■
•> . 1. suile. de, b.le.„ i ..peu, ,ù l'I âl?, " * '' """'
«■•, d'di II , . „ ebe^ib^,.', „S,"en ,K L "" "' ''""•
chsmp des Vierges {p. 284). ™ »"' «" "He, en paea.nt per le
inic pyra-
-iisse, ¥ii-
If i juillet
-alut de Boii
IquM Dibles
pat Nathalie
nie du village
foe BtcTo), qui
; villwse sur 1»
liage à5V. de Hoscou,
ikine, nucle de Piene le
Il tt dt f lnttrr,t»»iim de
des BtrilitB, en 1693. On
.rovskoïé et chantait dans
on uchitectuie bizarre et
300 V.B.2e. TSARITSYKO. Emfinmi
Un sentier (5 Y.) 8<m8 bois conduit de KonskoTO au lae Blanc
(Eijoe 6sepo) , au bord duquel le village de Kossino est agréable-
ment situé.
XoMino (R6CBIO). — Toitt près du lac est V/glise St- Nicolas
le Thaumaturge (népiOBb Curiro Hhkoj&c 4yAOTs6pi|a), constraite
en 1675, avec des tours, des créneaux, etc. On y voit une imag«
de St Nicolas trouvée, d'après la tradition, près du lac Sacré (v. ci-
dessous) , et qui attire beaucoup de pèlerins. La seconde égliseï
VeglUe TroUskata, construite en 1823, possède, dans un 4crin orné
de diamants, une Vierge provenant de Modène et dont Pierre le
Grand fit présent au village en 1717. Le vieux château (Eipeiil
AOMx) est en ruine et son jardin négligé.
Le lac 8acré (CsaTÔe ôsepo), à 1 V. Vt ^^ S.-E. de Kossino, est
une pièce d'eau claire et profonde d'env. 420 m. de diamètre. Il y
a au N.-O. une petite chapelle ancienne à deux dômes, érigée en
souvenir d'un bain miraculeux et où viennent tous les ans des
milliers de pèlerins.
S. LionbliAo. Tiaritiyno. Xêlomtnikoîé.
Qiemin de fer de Moseou à Kovrsk (p. 34&) : jusqVà LioablÎBO, 16 min. ;
josqu^à Tsaritayno, 80 min.
10 y. Uonblino (Jwôjihho), où il y a un grand nombre de jolies
villas, dans une contrée boisée, sur les rives montueuses d'un joli
lac. On ne peut visiter le château qu'avec une autorisation spéciale
du propriétaire, M. Golovtéiev. Beau jardin et beau pare. Eglise
neuve en bois dans le vieux style russe. — Kanimtnskiy à 8 Y. de
Lioublino (llneika, 25 k. par pers.), a également un grand nombre
de villas. Le château du prince Galitsyue, qui renferme des tableaux
de Rttbens, n'est pas ouvert aux visiteurs. Dans le parc, une rotonde
à 16 colonnes avec la statue de l'impératrice Marie Féodorovna,
femme de Paul I®', et une pyramide sur l'emplacement d'une maison
de Pierre le Grand.
12 V. P^rerva, station pour KolomenskoTé (p. 301). On traverse
ensuite la Moskva.
18 y. Tftaritqrno (UapàmiHo), village donné par Pierre le Grand
au prince moldave Gantemir, mais racheté en 1774 par Cathe-
rine II et qui s'appelle ainsi depuis lors. On y voit les ruines d'un
château dont Catherine fit interrompre la eonstrsctieD, parce quMI
lui faisait l'effet d'un cercueil entouré de candélabras (tours). L'ar-
chitecte de ce monument, en effet bizarre et Ingubfe, se pendit de
désespoir. Il existe encore près de ce château lA théâtre également
inachevé, et il y a un vaste parc dans le style anglais, avec d«8 lacs,
des ponts, des grottes, des pavillons, etc. — Pour aller du ch«min de
fer au château en ruine (V^y*), on passe w jardin Orlotf (restaurant
et théâtre), puis sur la digue qui coupe le grand étang de Tsaritsyno
n deux parties : l'étang Tsaritsynsky et l'étang Borissovsky.
de Moieau. KOLOMENSKOlt. K B, 96. 301
0e la tiation de Tsâffitsyno paît, an N.-O., an chemin qui longe
les rlTes eeearp^ de la MeskTa et eondvit a Kolomenskoléf par
les Tillages de Sabmuravo, BUléUvna et Diakotnk&U.
¥ol— Mkelé (KoiÔBeiCMe) ett un grosTillagepiltoreeqaement
sitn^, aiif la rive dr. de la MoskTa, à 2 Y. de Tsaritiyno et 10 de Mes-
cou. Il a été fondé en 1237 par les habitants de la Tille de Kolomna.
C'est le grand -due Yasaily iTanovitck qui a fait bâtir l'Oise de
VAsetnmoUj consacrée en 1Ô3S, et entièrement reconstruite en 1880,
et le vieux poteis d^Eté, Jadis résidence favorite divan le Terrible
et où vint souvent Fierre le Orand, qui y fbt mis en sûreté à la pre-
mière révolte des strélits (1^ sept. 1682). Catherine II fit rem-
place la palais en 1767, mais il ne reste plus que des ruines de
son ehiteau.
4. KMmtaéT*. Fekrvnkaié. TMtaktM.
Bxelinion en roitnre, en passant par la barrière Dorosomilov (pi.
A 5), on en ekemin de fer. par la ligne de Varsovie, Jusque la station
de Koeatséve (il V.^ p. 23Q.
9 y. KjuutséTO (Kyuveio), agglomération de Jolies villas (pas
d'auberge). C'est un ancien domaine du tsar Alexis Mikhaïlovitch,
qui en lit don à son beau-père Cyrille Pollevktovitch Narychkine.
Le ehâi€tn$, dans un site élevé, entouré de terrasses et d'un beau
parc, appartient à M. Soldatenkov, conseiller de commerce de Mos-
cou. Yis-i-vie du château est un ob^iêque en marbre de Sibérie
offert, eelon Finscription, à Léon Narychkine en 1769, par Cathe-
rine II, et érigé en 1841. Non loin de Torangerie se trouve une pyro'
mide en granit, avec Taigle à deux têtes et le nom d'Alexandre I®'.
On y lit l'inscription suivante en russe: «Le roi de Prusse, Fré-
déric-Guillaume III, voyant Moscou de Kountsévo, le 4 Juillet
i818, a exprimé sa reconnaissance à la ville pour le salut de son
royaume». L*église, construite en 1730, possède quelques Bibles
imprimées â Yilna en 1500 et 1575, et une pale brodée par Nathalie
Naryekkine, mère de Pierre le Grand. — Une autre partie du village
est à M. Smimov -, on y voit la pl€Lce Maudite (npouéroe utCTo), qui
est, dit-on, un ancien cimetière tatare.
10 Y. DATidkeTs (4niAion xepénia), joli petit village sur la
Sétounka, au S. de Kountsévo, qui a beaucoup de maisons de cam-
pagne des habitants de Moscou. De l'autre coté de la rivière , le
domaine de Folynskot/ (Boji6acioe), où il y a aussi beaucoup de
villas et de jardins. La route de Si-Pétersbourg à Moscou mène de
là à Pokrovskolé.
Pekronkoié (IIoXpÔBCioe) est un gros village à Ô Y. de Moscou,
ayant appartenu à Léon Kyrillovitch Narychkine, oncle de Pierre le
Grand, qui fit bâtir Vegli9e de la Protection et de V IntercesHon de
la Vierge, après la répression de la révolte des strélits, en 1693. On
raconte que Pierre venait souvent à Pokrovskoïé et chantait dans
le chœur de cette église, curieuse par son architecture bizarre et
302 V. R, 26, PARC PÉTROVSKY. Envérom
par 608 vieilles images de saints. La place des Tsars, du eôié 0.
de régiise, t^oigne que la famille impériale y assistait quelquefois
à l'office. Cette église fut pillée par les Français en 1812. La paitie
inférieure fût alors convertie en écurie et la partie aupériean en
forge. Non loin de Polrovskoîé se trouve le village de Fili (^mjh),
où une inscriptalon désigne la maison ikùutoutovskaïa Imha, ton-
jours visible), dans laquelle Pat tenu en 1812, après la bataille de
Borodino, le conseil de guerre où les Russes décidèrent d'évacuer
Moscou. Cette maison & été incendiée en 1867 et rebâtie en 1887.
7 V. Troitikolé OoléniebteltéTo (TpôHURoe rojeniinieBo), vieux
village sur Tautre rive de la Rctmenka, jadis résidence favorite des
métropolites et de ses patriarches, actuellement à la famille impé-
riale. Jj église de la Trinité Vivifiante (Xpani 3RMBOHa<iéii>Hoii
Tpéimii) a été construite en 1644. — On traverse ici la PolUonnaïa
Gora (IIoKjôffmi Topfi) pour arrtvier à Yerobl^o (p. 298).
5. Pare PétroTiky. Pétrovtkoié-BaioumoTSkoîlf.
ArUuogheltkoSé. IlSiiiskoîé. '^ ^>^
C'est par le tramway (p. 251 ^ ligne 10) qu'on va le pliu iMMUtt ••
parc Pëtrovsky. Si Von veut aller plas loin, à Zykovo, efte ., n VMMIilft
prendre une voit, partie, et alon «ette exeuraion peut ileili
unir à la précédente. Bonne route de Mo»eoa à Iliinskoié yi^
le long de la Moskva. Un pont à Iliinskoïé conduit à »jMmi_ _
cou k Zvënigorod, qui mène directement à Kountsévo (y.3R>. -^
way à vapeur de la barrière Boutyrskaïa, ▼. p. 252; ehenife4ia.lHr1 _
'usqu'à la première station, Fétrovskoïé-Rasoumovakoïé (BVÔ) ▼•i|^«
La grande route de St-Pétersbourg, qui part de Ta^ ^
(p. 287) et passe devant beaucoup de jolies villas mèaa d« 0^Êtm
au *parc Pétroviky (IleTpéBCKiii aapKi; pi. AB 1-2). A g.
le vaste champ Khodyn8koïe\ sur lequel plus de 140^
lors d'une fête populaire à l'occasion du couronnement d« IrfM^
reur Nicolas II, le 18 mai 1896. Au delà du champ, oa mit IplTliii
au loin le camp d'ete de la garnison de Moscou. fluB pièa de U
ville eat le champ de courses^ où ont lieu plusieurs fais par «n étfi
courses de chevaux très suivies.
Le château Pétrifvsky, construiten 1776 iparlLatakov^ sous Cathe-
rine II, habité en 1812 par Napoléon I^', pillé et incendié par lf.«
Français après le départ de l'empereur et reconstruit en 1840 dau^
le style lombardo-gothlque , est un bel édifice à deux étages, avec
un péristyle. L'intérieur est intéressant i visiter, mais il faut une
autorisation de l'intendant qui demeure dans une annexe. Le corps
de logis principal est surmonté d'une tenr d'o% l'on a ttne Jolie vue.
La cour du château est entourée d'un énorme mur garni de tows, de
créneaux et de meurtrières. Ce mur est, comme le château, en
briques rouges, avec ornements en blanc — Cest là que les souve-
rains russes descendent avant le couronnement, pour se rendre
solennellement au Kremlin.
dt Moêcau. ARKHANGHBLSKOié. K R. 20. 303
Le pare PArovgky, eM far remp «feur NkolM I^ «n 183i» était
aupantvant, aTae set ebalets, ms ballea allées et set beaquet«f le
Tend«a»-Toa8 du monde élégant de Moeemi; maie il eat maintenant
déebn, la kavte société lui préférant eelui de Sokolniky (p. !290).
On y tronre un théâtre d'étt, plnsieurs reetaarants {lar, Matêri-
tanie, NatmuM, StrMna, fréquentés surtout de nuit en hiver, etc.).
Il y a dans la partie E. du parc un étaig avec des bains.
Bùmiffrki (pi. B G 1 ), faubourg de Moscou ou U y a de jolies TillaR,
est au N.'fi. du parc PétroYsky, au delà de la barrière Boulyrsfcaïa
(tramw. à Tap., ▼. p. 252). En traversant le parc dans la direction
du N., on passe par Zykiwo (3âKOBO, 7 V.), qui a de Jolis chalets,
et on arrive à
10 y. PétroTikoIé-BasovmoTtkoIé (Iferpôscioe-PasyMÔBCKoe),
où le boyard Narycbkine bâtit pour son petlt^flls, plus tard Pierre
le 6r., un château que celui-ci habita souvent dans sa jeunesse, con-
tribuant de ses propres mains à rembellissement du parc, où ron
4™'il planta plusieurs tilleuls. Catherine II donna en 1776
^riété au comte Razoumovsky, qui embellit le jardin et le
lâtit un magnifique château, qui fut acheté en 1861 par le
lent et démoli. C*est U que se trouve dep. 1865 Vaeadémie
9t foreêtière, la plus importante de ce genre en Russie (145
en 1897). Bile possède de riches collections, une biblio-
tan jardin botanique, une pépinière et une ferme modèle.
Arrière le jardin botanique un grand parc bien tenu, et non
Pentrée se trouve un reêtaurant ouvert en été.
' 'On fasse ensuite par Koptévo (RôirreBO) , où les Moscovites
it aussi beaucoup en villégiature, et Von arrive au village de
c<dé (BctcBilTcioe) , à 7 V. de Moscou , sur la route de
Il y a un cuile pour militaires maladêê <m hleêi/ê.
ip de familles d*offlciers campés au Khodynskoté Polé
cet endroit en été.
16^ T. (de Moscou) Toueki&o (T^mKHo), village sur la route de
Tt)Mfe#llimsk, k Tendroit où la Vehodfia se jette dans la Moskva.
II a appartenu jusqu^en 1764 au couvent de TroTtsa, et il dépend
maintenant du ministère des domaines impériaux. Touchino ne se
compose que d'une grande rue. Cétait le quartier général du faux
Dmitry IIj et il reste encore une partie du rempart qui entourait son
camp. -^ Nous suivons la Moskva et nous passons par Pavehino et
Oalie9o,
ArtteagMIakmlé (Apxékreibcioe; à 2ô Y. de Moscou, en 6 à
7 h. aller et retour; izvochtchik, 5; voit, à 2 chev. 8; troïka, 25 r.),
gros Tillage dans un site pittoresque, aor la Moskva. il y a un grand
nombre de Tillas des Moscovites et, sur une hauteur, un ehâtêau
(EâpcKiM AOVfc) construit par Rastrelli, avec une colonnade. Ce
châtean appartient à la princesse loussoupov. L'intérieur est très
riche, on ne peut le visiter que ledim. IiAportante bibiio4hèque; il
y a aussi des tableaux. Panorama magnifique. Beau parc sur le
304 F. £. 26. ALEXélEYSKOÏÉ.
▼«nani du cM d« U MoskTa, tenfennaiit «n gtsnd nombre de sta
tues de marbie et une orangerie, qui a des orangers gigantesques.
27 y. lUiBikoiédiiUlacioe), dans un site 4ieTé, snr la MoskTt,
autrefois au prince Oalitsyne et maintenant résidence d'été du grand-
duc Berge Aiexandrovitdi , aTec un beau parc , des orangeries et
deux grandes fermes (on peut Tisiter le pare en Tabsenoe du grand-
duc, s'adresser à rintendance du domaine, lOHTÔpu «mimt).
On reTient d'iiiinsbolé à Moscou par KountséTo et la barrière de
DorogomilOY ou mieux par la route et le cbemin de Tver.
6. Ostankino. Taainikoïé. Alexéievskoié.
Exeursion en voiture. Des omnibus (llneiki; p. 399) vont en été à 0«Un-
kino. Départ toutes les heures de la place Trouonaïa^ en face du restao-
rant de rErmitage : prix , 95 k. — Taninsko'ié est à 5 V. au S.-O. de la
station de chemin de fer de Kytiehtoki (p. 30S).
La route dlaroslayl, qui part de la barrière Krestovskaîa, longe
la Marina Bocktcha (Mipifiua Péuia, bois de Marie), petit bois de
bouleaux autrefois très fréquenté.
3 y. (de la porte). OitaïUdao (OcràHiHHo), ancienne propriété
des comtes ChérémétieT, où il y a un grand nombre de villas d'ét^.
C'est un des plus beaux endroits des environs de Moscou. Le
château, situé près d'un lac artificiel, a été construit en bois sur
les plans de Guareugbi en 1796, dans le style des villas romaines
On peut le visiter en s'adressant à l'intendant. Les appartements
sont beaux et il y a un théâtre de famille au premior étage. On
a des fenêtres une *vue magnifique de Moscou, par une peicée dans
la Marina Rochtcba, pratiquée en une seule nuit par des miUieis
d'ouvriers , pendant une visite de l'empereur Paul, pour lui mé-
nager une surprise. — Végliity bâtie en 1668 dans le style russe,
est voisine du château.
Le château d'Ostankino a un grand fa;rc, avec de beaux arbres,
parmi lesquels est le éhènt de Pierre ou du Héros, planté, dit-on.
par Pierre le Grand lui-même, etc. A l'extrémité se trouvent on
étang et une prairie, ou il y a des baraques de loueuses do samovars.
La route d'Iaroslavl conduit plus loin, au N., à B€Utokino. On
y passe TlaouKa sur un pont de 356 m. de long, construit à grands
frais sous Catherine II, et de là on va à g. à Léûnovo («le^vâBO; i y.),
propriété de la famille Demidov; puis à Svirlovo (CnipiOBO; 1 y.),
sur riaouza, avec des fabriques et un joli parc. — Un chemin partant
de Léonovo, aU N., et longeant le grand aqoeduc de Motcoa (p« 305)
mène ensuite à
ô y. Taninskoié (TauliBeioe), village sur la rive g. do Plaouza.
L'église est très ancienne et mérite une visite. Il y a Ôy. de là à la
station de Myiiehtehi (p. 30Ô).
Pour revenir de Rastokino à Moscou , on prend une route qui
passe à AleacéieTtkoié ( AjoKcteBcioe ) , à 2 y. «/«, j*dia f^idence
♦avorite du tsar Alexis MikhiOLlovitch, dont le château fut d4aM>li en
SERGHIÉYO. V. A. 27. 305
1812, parce qu'U meaaçmii raine. On y Toit un réservoir (300000
védroe) , intéressant an point de Tme teekniqne , qui aiimente la
conduite d*eaa de Moseou (y. ci-dessous ; entiie t. i. jours de 3 h. à
5 h. ; il faut des cartes qu'on délivre à la Douma). On continue de
là par B990TodAo%t (BoropdAcioe) et le parc de Sokolniky (p. 290).
27. Se Moseou à broelarl et à Vologda.
Covretti de Troïtea.
Ckearin de fer : jasqu*à Serghiévo (eouvent de Troitta), 66 V., en 3 h. «
jusqu^à laroAlavl^ 363 V. en 7 h. V, à 8 b. Vs ; d*Iaro«lavl à Votogda, 193 V.
«'.n S h.
Pour aller de MoMon à ^v'ny-iTfv^or^l, on pasM anaai par laroaUvl,
bien oue ee soit plus long, parée que le iri^et sur le Volga (p. 336^ prix,
▼. p. 306) rend cette route intéressante.
MoÊtau, V. p. 249. Départ de la gare dlaroslavl (pi. EF2). On
traverse le parc de Sokolniky, puis Tlaouxa , à Alexélevskoïé, et
une pleine entrecoupée de collines. A g., le grand aqueduc de
Moscou.
17 y. VytiekteM (Mûthvh), village avec des maisons de cam-
pagne et connu par V<iqu€duc dé Moscou, commencé par le général
Bauer sous Catherine il, en 1779, et achevé de 1863 à 1858, au prix
du 1 nilIlMi Vt ^® «nibles (entrée 1. 1. Jours de 1 h. i 3 h. ; il faut
dos uifles qu'on délivre à la Douma). Cet aqueduc (BoAOopoBÔABea
TpyM), alimenté per 43 sources, conduit l'eau à AlezéievskoTé
(p. 3M}> d'où elle est élevée par des machines à vapeur dans les
deux t0urs hydrauliques (p. 289) et dans celle de Soukharev (p. 289).
— Kasbranch. sur (16 V.) TehHkovc.
28 T. PeuehkiiLO (IiymniHo), gros village qui a quantité de vil-
las et de fabriques. Belle forêt de pins et un petit lac.
42 Y. TaUtty, On traverse une contrée pittoresque.
56 y. XhptkoTO (XÔTMOBO), localité bien située, avec un cou-
vent de femmes fondé en 1309, où les parents de St Serge sont in-
humés dans le même tombeau. Il y a deux auberges i l'entrée du
couvent.
66 y. Hnfiùàw (CéprteM; hujl^ei). Il y a dans la ville deux
auWrçts entretenues par le eouvMit (ch. de 75 fc* à S r.). — ScfghUvo,
sur la KotUchowra et la Qlimitsa , dans un pays pittoresque , est
une localité assez importante, que visitent chaque année plus de
100 000 pèlerins et ou se tiennent trois grandes foires par an. Si
on ne veut voir que le couvent, on y va directement de la gare.
IzTOchtchik de la gaie au couvent, 25 à 30 k. ; 1 h., ÔO k. à 1 r. ; au
eouveuft et i Gethsémané eu à Béthanie 1 r. 60, aller et retour.
Le «euTtBt de Treitoa (Tpéane-CéprieBCxai iéspa), ou la laure
de la Trinité de St-Serge, est situé sur une petite éminence. C'est,
après la TieiUe et célèbre laure de Kiev (p. 369; v. p. 155), le cou-
vent le plus important et le plus riche du pays. Le mur d'enceinte
BKdeker. La Russie. 3« édii. ^0
306 V. B. 27. COUVENT DE TEOITSA. De Mottou
(épais de 1 m. Ô avec une Girconfëienco d'euT. 1 V.) , très élevé, à
créneaux et garni de 9 tours, contient 13 églises et ehapeiles, dans
tous les styles possibles, avec d'innombrables tours et dômes peints
et dorés, une académie de théologie et quantité d'autre grands bâti-
ments, où sont des établissements de bienfaisance, une école de
peinture d'images saintes, une boulangerie, etc.
HisToisB. ^Vàbbé Serçe^ fllg d*an bovard de Bostov devenu pauvre,
fonda le oouveiit de Troït^a en 1340, en batiasant i» se« -propres mains,
sur une colline à 0D Y. de Moscou, une é|;lfflé en bo» dédiée a la Trinité.
Il réunit autour de lui des voiaes attirés par la renommée de ses vertus
et de sa piété. Une horde de Tatares dévasta Moscou et détruisit le couvent
peu d^années après sa mort , survenue en 1991. Lorsque les Tatares se
retirèrent, ^ikon, successeur de Serge, retrouva sous les ruines du couvent
le corps de son prédécesseur, parfaitement conservé. La nouvelle de ce
miracle se répandit au loin, et les fidèles vinrent en foute prier au tombe&u.
Le couvent fut bientôt reconstruit et entouré dMn mur en pierres, vers le
milieu du xvi® s. Ivan le Terrible y bâtit deux magnifiques cathédrales,
un palais de pierre et des habitations pour les moines, et il aieeorda des
privilèges extraordinaires à Tabbé, élevé à la dignité d^archimandrite.
Neuf couvents d'hommes et deux de femmes dépendaient en quelque
sorte de celui de la Trinité, qui possédait en outre beaucoup de villages
et env. 120000 serfs, ce qui lui permettait, dit-on, de mettre 2OO00 hom-
mes sous les armes. Un des faits les plus glorieux de l^bistoire de la
Russie est la défense héroïque du couvent par les moines ' pendant no
siège de 16 mois, que lui fit subir une armée de 90000 Polonais, sons
Sapiéha et Lissovsfci (1606"1609). iiora du soulèvement général du peuple
russe contre les Polonais, sous Minine et ^jftÎMMjkK (St
des moines de Troïtsa, par ex. Tabbé Z)«ilét^ JMPfppî
coururent le pays pour exciter le peuple à Ift HiÊm.'-iM^_
de Pologne assiégea vainement à son toua 14 «o«««at ^m-,
les strélits se révoltèrent en 1685, les deuy flls éw tsar, l^liil 4
y trouvèrent un refuge. Les richesses du eouveat, <tt arjÉIfcffWl <
étaient si considérables au xvme s., que CaOïeifiiUi Umk^-M
dernières et en fit des domaines de VStat., Lei VtaaMis H^l
pas du couvent en 1812, et les Russes attrtbueiM «e nli à ^
miraculeuse de rimage de 8t Serge. " " ■*•*"''
La plus vieille des églises est V^glise de la Trinité (Troîtsky
Sobor), élevée en 1422 par le patriarche Nikon, sur l'emplacement
de l'église en bois bâtie par St Serge. C'est une petite construction
du style byzantin. L'intérieur a de riches ornements en or, en
argent et en pierres précieuses, ainsi que de curieuses fresques
anciennes et des images de saints. On voit au mur S. , près de
l'iconostase, le sarcophage en argent ée St Betge, «garni de pierreries.
Ce sarcophage «st ouvert et les restes du saint sont recouverts d'un
drap de velours rouge, sut lequel est une croix en or que baisent
les fidèles. Au-dessus de la porte S. de l'autel est une image du
saint peinte sur un morceau de boie de son cercueiL Pierre le
Qrand la potta avec lui dans toutes ses campagnes.
La plus grande et la plus belle des églises est la cathédrale
Ouspensky (VcnéBciifi Coéôpi) ou cathédrale de 1* Assomption, dn
style byzantin, avec ô d^mes énormes* £Ue a étét eODSi^ciée en
1585. Les fresques sont de date plus récente (kvii^ s.). On voit à
l'entrée, à l'O., les tombeaux du Uts BorU Godininov (m. 1605),
le sa femme et de deux de leurs enfants.
"^n*^'
à Vèioçdà. COUVENT DE TROITSA. V. B. 27, 307
A côté de cette église est un eloehêr, k 4 étages, d'eiiv. 88 m.
de hauteur, avec un grand nombre de cloches, dont la plus lourde
pèse , dit-on , 66 000 kilogr. Ce clocher, du style rococo, sur les
plans de Rastielli, a été bâti de 1741 à 1767. — Entre le clocher
et la cathédrale est un obéliêqtte , érigé en 1792 par le métropolite
Platon et sur lequel sont inscrits les événements les plus mémo-
rables de rhifltoire du eou'vent. A côté, dans une chapelle, la êoinie
fontaine, à laquelle tous les pèlerins ont Thabltude de boire.
Lies autres églises qui méritent d'être Tues sont: ï église St^
Nieon, renouvelée en 1840, avec les reliques du saint, successeur de
St Serge ; V^ffiise dé Ut Descente du St- Esprit (4yxoBCiii iiépKoafc),
rebâtie en 1554, et qui renfsrme le tombeau du métropolite Phila-
rète (m. 1867); V église St-Serge, construite en 1692, qui a une col-
lecticMi de manoseiits anciens.
Parmi les antres eonstruetions , la plus curieuse est le vieux
palaie des Tsars, siège de la célèbre académie de théologie fon-
dée par l'impératrice Elisabeth, en 1749. Le réfectoire, décoré
de mosaïques et peint des couleurs les plus variées , mérite surtout
d*dtoft Tti à l'heure du repas des moines, c.-à-d. de 5 à 6 h. du
soir, «a pafticulier aussi à cause du beau chant qu'on y entend.
Le trésor (pisanit), visible tous les jours à 9, 12, 4, 6 et 7 h., est
d'âne -valeiir incalculable (650 millions de roubles, dit-on); il se
i^tftf ment spécial. On y voit, dans de grandes vitrt-
ÏA gtaismia> d'église , les mitres et les crosses , la plupart en
VJÉMMb^ 9**^'^® pierres précieuses; des évaiigiles et des missels
p^des«àasubles, des nappes d'autels, des draps mortuaires
piMemés de perles. On montre encore : un habit de
liMm ^I^Aii le Terrible y le cilice et une coupe en bois de
St li^erge, une chasuble brodée par Catherine II , une agate taillée,
dans rintérieur de laquelle se voit très nettement une croix, devant
laquelle un moine est agenouillé; enfin un vase avec des perles
d'un boulier compteur d'une valeur énorme.
La bibliothèque possède un certain nombre d'anciens manuscrits
préeieux, quelques-uns avec des miniatures intéressantes.
A 3 kil. Vs du eouveat, dans la belle forêt rolaine, Vermitage (Cxarb \
les femmes n'y sont admises que le 16 et le 17 août) et VéçU$ê de Gtthàé'
mamé^ fondé» en lfil4 par Philante, métropolite de M oseou. On y remarque
qnelqnea eellnlea souterraines murées ; ceux qui s'y sont enfermés volon-
tairement reçoivent leurs aliments par une ouverture laissée à la porte.
A 3 kil. du eouvent de Troïtsa , le cêuvêM de Bithoniê^ fondé en 1783
par le métropolite Platon, avec Téglise de la Transflguration , dont l'in-
térieur est curieux à voir, ainsi que la maison et le tombeau de Platon.
Le chemin de fer pénètre au delà de la station de Serghiévo
dans le gouv. de Vladimir, le plus industriel de la 'Russie après
celui de Moscou. Ses jardins sont également célèbres.
90 V. ArsaH. — 97 V. Baranovo. — 105 V. Alexandrov (buffet).
Ëmbranch. sur (57 V.) Kellerovo par (19 V.) Bielkovo (bifurcation
sur KifiiUeh, 9 V.). — 136 V. Bérendievo,
20*
306 V. S. 27. lAROSLAVL. De Moicvu
A 30 V. de 1» gnnie route (toU. 2 r.) à VO. de Bëreadiero se troave
Péréioilawl'Zatiiàkp (IlepeacaiMb SMiesift), vieUle ville de 7300 hab., fon-
dée en 11S3, et chef-lien de district. Bile faisait autrefois an commerce
important, mais elle est aujourd'hui asses déserte. Kon loin de là, le
pèlerinage de imitiÂy, consacré à 8t Nicolas et renfermant lee reliques da
saint. On voit sur la route d'Iaroslavl un monument en pierre, qulTan
le Terrible fit ériger parce qu*il apprit à cet endroit la nouvelle de U
naissance de son fils. A peu de distance est le tac dto PîethtcheêPo (Usepo
lUtemécao), de plus de 7 V. de long et 7 V. de large, sur lequel Pierre 1^'
enfant apprit les éléments de Tart maritime et construisit sea premières
embarcations : aussi eélëbre-t-on tous les ans un service religieux sur le
lae même en louveidr de lui.
Le chemin de fer passe au delà de (1Ô4 V.) BiOMintiévo (biiffet)
dans le gouT. dltxoslayl. Cette contre, quoique peu fertile, est
très bien cultivée. L'industrie et le commerce y sont florissants.
171 V. /«ar. — 187 V. Pétrovsk.
210 V. BottOT (PoCTÔB-b; buffet; kot: H, de Londte», di. t. c.
75 k. à 2 r., dtn. 50 à 75 k. ; fiacre de U gare en Tille, 30 à 40 k.:
1 h., 40 à 50 k.), Tille de 12000 hab., une des plus anciennes de U
Russie. £lle fat la capitale d'une principauté indépendante jus-
qu'en 1474. Elle est située près de l'endroit où la Violkèa {Koto-
ro9t) sort du lac Néro, lac salé et poissonneux. Cette v|||ij||^li
siège d'un archevêché, possède un Kremlin, 31 églises, 4es liM^gMNi
de toile et de bougies , et fait un commerce considérabl^É % ^
vend des images de saints peintes sur émali^ .4# ^"NMâ 4ft |K
Néro, le cotwent Bogoiavlensky o^^ ÂkHAornu, ^fH^mmHk^Êg»
224 y. SemibratavQ. - 246 Y. ri irt JimÊi .itf» M. ^
262 V. laroslarl (HpocjaBib). - «i#if. - JatàfiHmr'^'^"^
Moêeou (et de Kostroma) est sur la itfie ûê. du Tcliia.,
rostkaïa Sloboda; la gnrt de Vole^da^ «uv la «iv» g., 4^/^
Sloboda (p. aOB).
HÔTBLs: Kokouiev, place du Théâtre >, n«r4rnMltMtÉ<
skaïa; cuisine et service mêBW.
VoiTVKBS (faire prix) : 90 k. la course, 1 h., 40 k. ; à la «are de Moscou
(3 V.), 60 k. ; de Tembarcadère des bat. à vap. à la ville, S» k.
PROMBKADBS : cu ville, sur les quais Voljskaïa et Kotorostnala, sur le
boulevard des Strélits et dans le jardin de la Ville (TopoKCnét oax&); hors
de ville, dans le bois de Polouehklna (IIoJE^mKHBa pôma) et au eouvent
Tolgsky. On va surtout à ce couvent le 8 août.
Batbaux 1 vAPBfJB. Embarcadère en face du séminaire. Les bateaux
vont en amont à Kybinsk (7 h. ; 1 r. 45) et en aval à Kostrcmia & h. Vsi
1 r. 15) et à Vijny-lfovgorod (91 h. ; S r. 90).
laroslavl est une ville de 71 000 hab. , un ehef-lieu de gouv.
et la résidence d'un métropolite, sur la rive dr. du Volga, qui y
atteint déjà 700 m. de largeur. Il y a 46 églises, un grand sémi-
naire , un lycée, etc., ainsi que de nombreux établissements indus-
triels, tels que manufactures de soieries , de tabac , des filatures de
lin, etc. La ville est régulièrement bUtie et a de larges rues et cinq
faubourgs, le long du Volga.
HisToiRB. — laroslavl passe pour avoir été fondé en 1090, par f^tre-
slav VladimiroviUh. La partie construite en premier lieu, entre le Volga,
la KotoroBt et la gorge de Vedvïeditz, s'appela Bouhlennv Oorcd ou «ville
^e bois entourée de palissades». Les Tatares pillèrent et brûlèrent laro-
vl en 1238. La principauté fut réunie à eelle de Koseou par Ivan III,
à Voiogda. IAR08LAVL. V. li. 27. 300
ea i47i. Sa 1066 fut coBCtrmit 1« quartier de ir^nOriMMi^orod (▼. p. 306).
IaroBl«Tl était à 1» fla du xti^ s. une ville trèt commerçante. La partie
K.-O. prit le nom de n^or du eamp aue les Polonais y dressèrent au
xTii« a. ^ Ptorrê le OffMid Tëleva en 1710 au ranc de ebeMieu de pro-
vince «4 Caiàeriae II aa 1777 au raag de «kef-Uan de gouTernemeiit.
Biren, due de Courlande, y fut relécué en 1742 et y véeut avec sa fa-
mille jnMu*en 1761. Volkov et Polioucbkine y fondèrent en 1748 le pre-
mier Ikéitre rusée.
Lia Tille ptéB^nto un aspeei piMonique^ surtout Tue du Volga.
La lire «te. du flauTA, ^ui a env. 68 m. de liuii, préteote quelques
éckatBcnues qui y donneat entrée et que ttaTertent des viaducs.
Sttr le botd de oette luateuf s'dtottd le ««ai VowtkAïa (Bôiaeiai
■aéepeiuHUi), teau bottletard «too jaidins, crdd de 1820 à 1827 par
le gouverneur Bézobrazov. On y a de beaux coups d'œil. A l'ex-^
tTémitd N. e«t VtçlUt St-Pierre-tt^at-PatU (IIeTpoB6uoBC«a« «ép-
Konb) y du style byMBtin , à 5 ddmea et qui reuferme des tombeaux
de pjinces d'IaxoslaTl.
£a tournant a« S., nous arrivons au pa9$açe Votdvijensky
(Bo3ABiseacKi8 citaixrb) , à dx. duquel est V école des filleâ de popei
(Yvuuam A^tova-b «yxosiaro anaiiU). Au delà du passage, V église
de l'Annonciation (uépiOBb BiaroBwneMic IIpeGBaTÔli BoropÔAUilu).
Plus loin, au delà d'un petit passage, contre lV$r2ts« Nikolo- Nadiûn-
skata, la maiêon de Biren, habitée par lui pendant son exil (v. ci-
dessus). Au même mur est adossé le château, disposé pour recevoir
les liauts personnages qui visitent îa ville, et VMtel du Gouverne-
ment. Plus loin, tout près duquel, la tour Volgt^taîa (B6irciaii6éiiiHii).
Nous avons ensuite à dr. la piace d^A&mss d'Iliivsxt , à côté
du Jardin du gtouverneur. Au milieu est une colonne en hronte, éri-
gée en ITionneuT de Ocmidov, fondateur du lycée (v. ci-dessous).
Cette place est entourée d^édlflces publics, dont 7 églises et le palais
de Justice (BpHC^tcTBeHHoe aicto). l^ans la partie S. sont de vieux
canons, qui servirent aux habitants de la ville k se défendre contre
les Polonais et les partisans de Dmitry. h^ancien et le vient bazar
(Cripttft n HéBlrit TteHnû^ IBopi) se trouvent près de la place.
Le lyt^e furidigue Detnidov (ÂevAxoiicKift iopRxH^ecKiil iituéii), en-
toura d'un jardin et dont l'une des façades donne sur le quai de la
Ketorost, «at Mtsé ptès d» la tour Volgsfcafa. Il a dté fondé en 1805
par Demidov , comiM une Sorte d'école supérieure de philosophie,
et richement doté par lui.
Nous nous arrêtons un iastimt à Tangle que le Volga forme à son
conflttent avée la Kotoro§t, afin de jouir du *coup d'œil qu'oflErent le
8euv«e et ses environs. Devant noua eoule le Volga ; sur l'autre rive,
où U y a des belles pcairies, U TvéusTmuIa Sl«i»oda (TseptiiiKas
cjoôOA^)) au fsnbottig dlwoaiavl. Un peu à dr., le j»or^ du Volg^t
au ^ai de U Kotoroet, qui se prolonge sur une longueur de 3 V.,
jusqu'aux écluses près desquelles 11 y a une grande manufacture
de eotoik Plus loin, à di. , un poni suspendu (sHciiitt uocn) sur
le fleuve, à Teuibouciiure de la Kotorost.
A dt. du ly«^e, la cathédrale (p. 310) et le palais abghiépiscopal
20, 21
3iO I'. R. 27. lAROSLAVL. De Moscw
( Apiiepéilciiil xoa%), Tanc. ctmvent 8pa880-Pr^obraJen8ky,Vm\
des plus anciens de la Russie, transforme eu 1787. On y remarque
Veglige de la Trani/iguration , construite en 1216, reDOUYelée en
1516, et où il a y de très YÎeilles images de saints, des tombeaux
de métropolites de RostOT , un riche trésor, une bibliothèque, etc. ;
puis Veglise deê Sainte Féodor, David et Constantin, bâtie en 1Ô31,
sur remplacement d'une autre église datant de 1218. On y Toit,
dans des châsses d'argent, les rdiques des patrons et d^autres saints.
Il y a dans le voisinage du couvent deux vieilles tours qui ont fait
partie, auxvii^s., des fortifications de Zemlianolgorod (p. 309).
Plus loin sur le quai, d'autres églises, la maison de retraite de U
noblesse, des casernes, etc.
Le passage Sém/novsky descend au fleuve du milieu du quai du
Volga. Il y a encore sur le bord de Tean un boulevard, qui se con-
tinue dans la ville sous le nom de rue ou btnUevard IStriéletskma
et qui est planté de beaux tilleuls sur presque toute son étendue.
Sur ce boulevard sont le couvent de Katan^ la place Séméhovdcy et
des monuments publics. Le théât^ et la place Vassilievsky sont à
l'extrémité du boulevard des Strélits.
Des nombreuses églises de la ville, dont 42 datent du xvin^ s.,
il n'y en a que quelques-unes qui soient remarquables.
- La CATHéD&ALS DE l'Assouption a été fondée par le grand-duc
Constantin Ysévoiodovitch eu 1215. Le monument actuel date de
1646. Qji y volt les reliques (môuui) de princes d'Iaroslavl, Yassily
et Constantin Ysévoiodovitch, des saints russes. A g. des portes
impériales dans l'iconostase, une image de la Vierge qui date, dit-on.
du xii^ s. ; en face, à g. du choeur, une image du Sauveur. Les images
des princes dont il a été question plus haut, richement ornées d'or
et d'argent, sont au grand autel. Il y a des peintures murales. La
cathédrale possède de riches et vieux ornements d'église. La bi-
bliothèque renferme des Evangiles également très anciens. On con-
serve aussi dans cette église les drapeaux des milices (opoltchényé)
de 1812 et de 18Ô3 à 1856.
V église 8t' Michel (népKOBs CBiraro Apxéflreia MaxalUa) a été
fondée par le grand-duc Constantin Ysévoiodovitch en 1213, et
restaurée en 1657.
Dans le faubourg de Kobovnik (KopÔBHmtx), près de la Kotorost,
se trouvent V/glise St-Jean-Chrysostome (iiepK. cb. loésHa Siaroj^-
craro), qui a des images précieuses, et Veglise de la Vierge de Vladi-
mir (nepi. BiaxifBipcROii BôsieS MérepH), toutes deux du xvn^ s.
Il y a le 20 juillet de chaque année une procession k l*église St^Jean.
— A ToLTOHKOv est V église St^ Jean- Baptiste {nfipt. loaHHa lIpoA-
Téqfl), construite de 1680 à 1686, et Tune des plus curieuses d'Iaros-
lavl au point de vue de l'architecture. Elle ressemble à la cathé-
drale St- Basile de Moscou, avec cette difTérence que ses dômes,
disposés avec symétrie, sont au nombre de 15 au lieu de 12.
à Vc^0gda. VOLOGDA. K R. 27. 31 i
DIamwmtl 1 KoiTBOKA: «henÛD d« fer, 87 V., ea 3 Ji. env. 8tat. :
PoMtiév^ Fost, JUûwt&vo, BourmfUmo^ NérêkMa (boffet) et Koêtnpnitio. —
Kottromm^ t. p. 336.
Ia dBHur DB FBB d'Iakoélayi* À VoLooDA (gai», V. p. 308) tra-
verse le Yolga et pasM d'abord par des contrées bien calttyées du
goiiT. d'Iaroslavi. On remarque en pénétrant dans le goav. de Vo-
i<»gd«, que iea bois de trembles sont remplacés par des bois de pins
et de sapins. I<es habitants, en paiiie d'origine flnnoise» bien que
parlant le russe, sont renommés comme charpentiers et comme poé-
liers. Le gouv. de Yologda produit aussi une partie des articles
dits de Toula.
Stations peu importantes. ^ 62 Y. Donilov (Annuonj buffet).
- 148 Y. QfioMvvU^ (FpiiOMq'ki buffet), cheMieu de district in-
signiflant, situé sur un terrain marécageux, à cheval sur la BJctvka.
192Y.¥«l8fda(MjorAll). - Bt^ftt. ^B^um'. SMoM IiHtor ; Pmêêogt
(eh. et «. 30 k. à 1 r. fiO, b. 10k., dis., de 3b. à 6b., 40k. à ix.), —
VoiTOBB, de U gare en Tille» 35 k. ; 1 h., 20 k.
VfAogàa (109 m.), rille de 21 000 hab. et chef-lieu de goUv., est
située sur les deux rives de la ViAdgàa, Elle présente de loin un
très beau coup d'ceil. L'intérieur de la ville ne répond au cou-
traire nullement à Tidée qu'on s'en est faite en l'apercevant. Elle
a 47 églises. La cfUhéd/raU Ste-Saphie a été construite sous Ivan
le Terrible, sur le modèle de la cathédrale Ouspensky de Moscou.
La maison, où Pierre le Grand a habité, contient maintenant un
petit musée (visible de 9 h. à 7 h.). L'industrie y est très active et
a pour spécialités les voiles de navire , les cuirs et le verre. On
espèn que le commence y prendra un nouvel essor après l'achève-
ment de la ligne d^Arkhanghe^sk actuellement en construction.
Vologda fat la première station commerciale des habitants de Kov-
gorod Ç^. 339). 8t lerassim y construisit en 1147 le couvent de la THniti^
incendié en 1613 et transformé plus tard en église paroissiale. La ville
qui s^éleva autour du couvent est mentionnée dès 1365 et se trouvait
soQS la dépendance de Xovgorod. Les souverains moscovites l'utilisè-
rent comme lieu de déportation avant la conquête de la Sibérie. Située
à rintersection des routes entre la mer Baltique, la mer Caspienne et la
mer Blwicbe, la ville devint au xvi^ s. le principal entrepôt des marchan-
dises expédiées à Arkbanipkelsk. Le mur en pierre commencé par Ivan IV
resta inachevé.
On peut f Aise de Volofda une excursion intéressante mais longue
et très pénible , en tarantass , au célèbre couvent Kirillo > Biào^
(hertk^y fondé en 1397 par St Cyrille, l'apotre du Nord. Il se trouve
à 223 y. de Voloida, près de KiriUm), qui est un ehef*-lieu de district.
28. De Xoscou à H^jny-HovgorocL
4ii) V. Tral* express, 13 b.; tnain peste, 15 h. Prix : 11 r. 60. et 6 r. 90.
Départ de la gare de Nijny - Novgord (pi. F 4)i presqu'à une heure du
centre de la ville. Surtaxe pour le frain express, 1 r. 60; wagons-lits,
2 r. 80. •
dioêcem, v. p. 249. La contrée s 1!£. de Moscou,, jusqu'au Volga,
312 V. IL 2S. VLADIMIR. De Mimon à
comprenant les gouv. de Vladiniir, de Kostroua, de NiJny^Ilov^iod
et une partie de celui de Iliazan , est presque totalement boisée.
L'industrie est très développée dans les villes. Les éléments étran-
gers n'ont gnm pénétré pairmi les habitants , fui repcéseatent le
mieux le type des Qtaaéo-RttssMns (v. p. xxnn).
7 V. Kouêkavo (p. 2W). — 20 V. OMrdhvka. — 32 V. Kow
dino, — 48 V. 8i/pan&90. fimbruièh. de 13 V. svt B^0r9i9k
(Borop^Acn), petite TiRe et clief-n«u de «n^tribt, «ur là KHatma.
Il y a q^ielques fabrf^és.
61 V. FatloTO (IMbiobo; buffet) ^ bourg de 9000 bab., qui a
beaucoup de mapufactures de soieries et de cotonnades, des tein-
tureries et des briqueteries. — 72 V. Ihemd. *— 98 V. 9«$êad. -
100 V. Ptj^av. — 115 V. PiétimeMU (ffttyiiint; buffet).
La contrée devient plus belle. La vtyie feftée l<ynge une ebalne
de ooUines sur la rive g. de la Kliaznnà; Hmiêttl» tCàtionâ sans
Importance et un pont de fbr à treillis sur Is Kliazlna.
177 V. Yladlmir sur la Kliwtma (BjaAwvipi ba IU«3M%). ~
Btufftl. — BÔTBL8 : jrommerfeA«j|aîa (eb. et s. 1 àSr.. b. 10 k.); iiteniroX'MÀ».
— Voitusss, 4e la gare en vifle^ 90 k.; lli., 40 k.
Vlaàimit est une ville de27000babi et la résidence du métro-
polite de Vladimir et de Souzdal. Elle occupe un site pittoresque,
sur la rive g. élevée de la KlianAa. — Vladimir est divisée, par la
petite rivière de Lybed, en deux parties : la irillé '^prement dite
avec le Kremlin au centre, qu'entourent en ceréle le Kitaîi^orûd et le
Biél(X/gwrod , séparés par des remparts délabrés , ainsi que le fau-
bourg 8alybedsk(j^/.
Cette villa, a été fondée e» 1116 par VlWiftir H Vsévolodoviteli'Moiio-
maque, élevée au rane (le révideaee, enbeUie et a^i^ndie par Aadré I^
louriëviteh (1169-1174). Elle s^ëtendkit peu d'années après jusqu'au
bourg de Bogolioubovo, éloigné aujourd'hui de plusieurs verstes. Elle
fut prise et détruite en 1338 par les Tatares, sous les ordres de Baty-
kban. La femme de Georges lit, avee ses 8 fils et sa fille, ainsi que
révêque Mitrophan et beaucoup dliabitants se réfugièrent dans la eatné-
drale. Mais Baty-Khan y fit mettre le feu , et tous périrent dans les
flammes. Lorsque les Tatares, sous les ordres d*Ousbek^kban de U
horde d'Or, parurent de nouveau devant Vladimir en 1SB8, le prince
Alexandre Mikbaïloviteh s'enfuit à Pskov. Ousbek donna alors la princi-
pauté à Ivan , frère de Georges de Moseou , et Vladimir est depuis ce
temps sous la domination moscovite.
Les mes sont larges et droites. Les constructions nMdetnes l^splus
importantes sont le club de la Nobleise et le eHtège, Paarmi les églises,
la plus remarquable est la ectthédralè de VAssùmpHon on eaiîMrak
Ouspensky, fondée par le grand-duc André loUriévftchBogolioubsky,
qui y est inhumé ; plusieurs fois détruite mais toujours rebâtie, elle
a été restaurée en 1894, PUe /enferme çlej*toml>eaij« de beaucoup
de princes de Vladimir, mbrts de 1165 â 1^3. Oh y temarque entre
autres de vieilles images saintes; utl tombeau en pierre de G-lèbe,
prince et saint; un tableau de Tontch, le Baptême des babltants de
Kiev; des restes de costumes de grands- ducs des xii® et zin^ 8.;
un casque et trois flècHes de fer sur le tombeau dlsaslw Andréie-
Nijn^Novgorod, KOVROV. V. R, 28. BIS
viteh (zn^s.). Il y a^TMUil fm^aéa, )^èiutes par Roublev et
DanieL La célèbre image de la Vierge de Vladimir est à Moscou
(p. 264). — U etUUdiNUe Ihnilry (StrMmétriua), fondée en 1197
par Yflérolod III, a été rMtaïuée conformément au style en 1886;
les reliefs de la corniche trahiBsent Tinfluence romane. LMntérieur
a des pointora» morales (xjv* s.) , une vieille banaière d'église et
un tosabaao moderne dn prinee et gouTemenr R. L. Vorontsov. —
Le cwttytnt BojdettvtniHtyj bâti en 1 191 et résidence du métropolite
dej^ i744,ranâBrmaU la tofibeau de St Alexandre Nevsky (p. 155). —
11 reste eneere des beaux temps de la Tille la porU Dmit (3ojOTàs
Bopétu), sorte d*arc de triomphe de 1158, détrait en ltà8, puis
reb&ti plus tard et restauré sous Catherine II.
^133 V. Vvrld (HôMOi; hmfl^).
0e KoTKx I XmiesHA: 171 ▼., chemin de fer. en 6 1i. Va- — S6 V.
dhMfle (IDfs; ^iMi^ "«^lle mSMtftietorièTe de 91i)00 hab., sur la 2Vr«
affleeet de la Kllaima. ^ 88 V. Ivaett* (■sAHOBo-BotHeeëBcrfc; fr«Uf«0^
localHiS tfteé ter TOeMM et «ai fbnne, avee Jotmeutntky «uv la rive
oppoaëe, et quelques autres Tillages une agiflom^ration mannfacturière^
q«e Tee eempteiwi soes le eom d'iTasevo e^ qui eomple eur. 98600 hab.
La Taleer é» prodelts indastriels (surteul des eotonnade») s^ëlètre à env.
40 niIIll«Mu de roubles par ae. -> 171 Y. Kimif^ma^ y. p. 398.
237 V. X^vroT (Kcypétsi; huS^i), ville de 9100 hab. etohef-
lim 4e disêrlct, sm la rive élevée de la Kliasma.
9b Kovaev à Movioïc 108 V.., ohemin de fer, en 8 h. — 69 V. &éU~
mmmÊm^ (buf)^*). -« lOt V. ■Murai (ll^po«»f ^^^^s aub. lemie par ilIrx^W»-,
T«ii^ de la tara ea ville, 16 à 60 li.« de la gare aa pert, 6(> à 80k.^ 1 h.,
35 k^ eai use vieiUe vUle de IftOOO hab., Mr l'OAs, foadée, dit-on, au
ix^ A. sue a ITégUae», 3 ceureaSs, |de«iéurt fabriques, et elle fait un
eoanmeiee îeipertaaA. -^ Bateenx ik vapeuf toua tea jeers, en amont pour
//MffM (Exànua; 9 h.), ville de 8000 hab. et ehef-lieu de district dans le
geuv. ée Teiaher^ jrairienw (KacdMon; 28 h.), jadis vésMeoee da Xaaime,
khftu dea Talaraav ves* la otilieu da xv«s. ^ et JUssa» (p. 363) t -> en
aval peur J^sHoes (iléaaoao) » ecatie d'une indiastrie métallurgique très
ioipertaeia, et JllihMh^9nor9â (16 h.) v. p. 814).
299 V. TUniikKBinttKH; ftti/Tef); la rllle de 6000 hab. et chef-
lîe« de district du même nom, soi la Yoînioucha, est à 6 V. de la
station.
937 V. 9or(éh<yuttz (|*op6i08eir&; buffet). On traverse U KIlaz-
ma. sur un long poAt.
36& ^. Gmbaimhm ( T^p6àmmm). Oorhmtov , viUe de 3500
hab. et chef-li^ de dl^frict , est â 13 ▼. de la stat. , sur la hante
rive dx. de l'Oka.
A iSV. deâesbaievlLa, le viUafe dé ito^orodsIoM (Boropéw>Koe), jadis
propriété de Kosma Hinine (p. 378); il y a quantité d« tanneries.
Phw on approche d« Yolgs, plue on voft de beaux villages, que
rehs3usent souvent de Jolies églises. -- 363 V. Zeïma , où il y a
des fabriques. — 3dOV. Tchomoïi^ {^éfu»e\ sur VOka, — 307 V.
Orlifvka, ^ 410^ V. BRj^f^Notfporod (ben buffet; p. 814).
3i4
S9. H^Bjr-SoTgorod.
Anivis. La ffsrt (pi. A 5) est da côté où se tient habituellement
la foire^ an faubourg de JEmhnw/mo, de êorte <)ue, pour arrirer à la ville
proprement dite» il faut, ea temps ordioaire, paaser TOkar en bae. Lûr.<
de la foire, il y a un pont sur 1 Oka (p. 321).
H6Ula. Dans la ville haute : VML de la Poste (pi. a, E F 3), Tehemo-
rroudftky Pérëoutok , 9, reeommandë (eh. 1 à 6 r. , sans le linge, dîn.
r. 36); R0$eiia, plaee BlagOTiéehtelieBakaïa (pi. £3; eh. et Unge, 1 r. 3&
à 13 r., din. 1 r. 35); Voitotehtif - Bazar , sur une hauteur, avee luie vue
magnifique sur TOka et le Volga, ouvert en été seulement. — Dans la
ville basse: Vhdtel de la Bowne (BapateBia roeTiranHk), Rojdeatrenskaïa.
— i>as4 le quairtier de la Foire, eiMaUei à Tépoque de la foira : Seh^Ut,
MuskoTskaïa, 1, bon; Perlov^ ]ioskoTskaïa<, non loin de la g;are (eh.
1 r. 50 à 6 r. , b. 10 k., linge, 50 k.), ouvert seulement pendant la foir<'.
pas de restaur.
Beataiira»U («traktirs») : dans la plupart d«a hôtels etrdea Kuméro;!.
Terechtehenko , Rojdestvenskaïa (pi. I> ^ \ VoêMehap • Baxar , v. ei<dessus:
en outre, les repas h bord d*un des grands vapeurs du Volga ne sont pa^
ehers. Dans le quartier de la Foire ; JBtr/« ou de la Bouru^ près du |»0iiU
très fréquenté à midi par les habitués de la Bourse ; beau eoup d^œil sur
la ville, surtout vers le soir.
Peata et Télégraphe ; bureau central sur la plaee Blagoviéehtehenslaïa
(pi. £ 3) \ bureaux auxiliaires pendant la foire , dans le quartier de ce
nom, hôtel du Gouvernement. — Pouca (bureau d'adresses, ouvert 1. 1.
jours de 9 h. à 9 h.), dans l'hôtel de ville (pi. £ 3).
Teitarea: de la gare à la ville haute, «) k.; à la ville basse, 40k.;
à la Foire , 25 k. -, eourte dans li^ ville haute et dans la basée , ou dans
la Foire, 25 k. ; de la ville haute à la Foire, 40 k., en sens invene, 50 k.;
1 h., eO k. ( 1 journée, jusqu'à minuit, -ô r. — Vtitures à 2 efaev., le double.
Tramwaya éleetdquaa} de la gare (pi. A 5) aux deux fdnieulaires
(pi. D 3, E 2), par la Foire et le pont du môme nom (pi. C S); — dans la
ville haute, du funienlaire Pokhvalinsky à eelui du Kremlin (3V. Vs;
triget en 20 min., pour 5 k.). Les funieulaires (départ toutes les 5 min.»
eoûtent 6 k.
Bateaux à irapeur (v, p. 325). Les bat. à vau. du Volga abordent en
aval de la plaee Soironovskaïa (pi. D 3), eeux de TOka, sur la rive dr.
de ee fleuve , en amont du pont de la Foire (pendant la Foire , près des
banes de sable dits Grebnovsky Pesky). Svm va V01.0A, hatêmw-exprtu,
14 fois par sem< (v. les indicateurs). Prii^: pour KaaanUdhOt 9 r. 25 et
3 r. 75; Simbirsk , 8 r. 75 et 6 r. 25: Samara , 11 r. 55 et 8 r. 25-, Sy^ran,
12 r. 95 ei • r. 35 -, Saratov, 16 r. 90 et 11 r. 65; Kamyehine, 18 r. 90 et
13 r.; Tsaritsyne, 19 r. 80 et 14 r. 15; Astrakhan (5 jours), 24 r. 50 et
17 r. 50, BaUaux ordinaires (6 fois par sem.) : pour Kaaan (16 à 28 h.),
4 r. 40. 3 r. 30 ou 3 r. 80. 2 r. 50; pour Astrakhan (5 jour 1/4), à 6 j. Va.
20 r. 90, 14 ou 18 r. 90, l2 r. 15; ces vapeurs desservent un plus grand
nombre de stations intermédiairea et sV arrêtent plus longtemps 3 billets
d*aUer et retour avec 15 o^ de ;réduetion. ~ .Sua la, Kaju, Hteau-<xpreu.
pour Kazan (30 h.), 4 r. 80 et 3 r. 30 ; pour Perm (80 h.) , 13 et 10 r. Bakani
ordinaires, pour Kazan (25 h. l/j). 3 r. 30 et 2 r. 30; Perm (lOO h.), 10 et 7 r.
— Sus l'Oka, pour Movrom, 3 r. et 2 r. 30; pour Kaisiraov, 6 r. 40 et
4 r. 20; pour Biazan, 8 r. 50 et 6 r. 50.
Tbéàtree* Théâtre municipal, plaee ^u Théâtre (pi. 33« £ 3) : lof e 6 r. 50
et 10 r. 60; fauteuil d'orch., 1 r. 10 à 2 r. 60. On y donne des opéras, des
ballets et des comédies, fin hiver, II y a aussi des concerts. — Théâlre de
la Foire (pi. 66), pendant la foire-
PHOTOOKAïnins: «hes A, Karéline, Choukovaksïa, inftieon Strepetovoï,
Dmiiriev, Ôssypnaïa, 9.
Baivs : lirmolaiev, Tehernoproudski Péréoulok, à côté de Thôt. de la
Poste; Sebolev, Moskovskaïa, dans le quartier de la Foire. — Bains dt
riviire, dans le Volga; ceux de VOka sont moins bons.
Si Von est presse, une journée suffit pour voir rapidement la ville t«
I
rr;
É
B%
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ire. NIJM Y- NOVGOROD. V. R. 29. 316
:, et si Ton b*j yient pM poor affaires « H vaut mieux s^arranger
I à ne pas eooeber à If^By-Vovforod. 8i l*on doit en repartir
M, fUre alors porter Immédiatement ses bagages à bord oa les
à la gare à un agent ( tpossylnlé» , r. p. xzi). Kn faisant Tex-
t de Moseou a^ee intention d^ retourner, il est encore plus simple
iser ae» bagages. Le matin on risïtera la Poire, où le mieux e^t
leneer par sa partie N. (p. SSl; tramway électrique, ▼. p. 314)^
erera Tapr^-mldi k la rille.
fny~ Novgorod (HAsHÎS HÔBropoA'i; c.-à-d. Basse -Nuvjçorod,
iaoMi Sij^gorod par le peuple ; Novgorôd-la-Graude, v. p. 239)
▼ille d'env. iOOOOOhab., de nationalités très variées, le chef-
la goiiv. du même nom et là résidence d'un évéque.
(HZ des habitants dont la vue frappe le plus sont les Taiares de
; ils se reeonnaissent à leur type mongol, bien caractéristique, et
costume: de longues chemises et des pantalons bleus uu rouges,
lelj s^ajoute, en hiver, mne peau de mouton ; des souliers en éeorce ou
itr&i uae petite calotte ronde en drap, sur Tarri^ de la tête, dont
leveux sont rasés, et souvent, par-dessus^ un chapeau de feutre
et pointu. Les femmes ont presque le même costume et elles ne
it généralement la figure, selon la coutume tatare.
jD7-NoTgorod se divise en deux parties tout à fait séparées
ifluties différentes, la viUe proprement dite, dans un site très
jue, sur la colline au pied de laquelle se rejoignent le Volga
^km(p.329), et Vlarmarka ou la Foire (p. 320), sur une langue
de la rive g. de TOka, avec le faubourg de KounatHno. La
I proprement dite se divise à son tour en ville haute et en ville
La viUe hatUe (BépxHiii 6asépi) est située sur des collines.
wUle hasêe (HUaBiM 6uBép%) est entre le Volga et les collines, et
relie i la ville hante par des ravins ou chemins creux (citMi),
les plus importants sont: le Pokhvalinêky*Ovrag (pL D4), qui
>éa pont de la Foire au centre de la ville haute et le ZeUnêhy-
(pL E 3), par où Ton va à la place Blagoviéchtchenskaïa, près
Le Poichaïnka - Ovrag est traversé par la Lykova
iba (pi. E 3), qui conduit dans des parties plus éloignées de la
haute. Un troisième chemin creux mène directement au
lihMIiliii, par la porte Ivanov. Deux chemins creux partent de
i MiAréBité E» du quai du Volga. Ce sont le Ohéorghievàky'Ovrag
I M» F 2) et le KatanêkyOvrag (pi. G 2), le premier conduisant au
SîpiliB, le second au couvent Pétchersky.
Kijny^Novgorod compte beaucoup de fabriques, mais son im«
uiee lui vient surtout de son commerce , dont les principaux
les sont la teine, le fer, le sel, et le naphte.
ipirroiBB. — M^nv-Novgorod a été fondé en 1213, par le prince lourif
'odomteht de Vladimir, quand son frère Zvétoslav eut battu les Bul-
et reculé la frontière de la Russie du côté de TEst. La ville , en-
de palissades, devait servir de point de résistance aux invasions
rdva et des Bulgares. Les attaques des Mordva «essèrent à partir
!, et Nijny, mettant à profit les avantages de sa situation pour le
»ree et fa navigation, fut bientôt une place florissante. La ville
Indépendante sous GsnsMnlJ» VotsiUépOeh (1840-1355) et la rési-
des princes en 1360. Elle fut en partie fortifiée, au moven de
Iet de tours, sous le fils de Constantin, Andrét GomianUnovxtch (1356-
La peste empêcha Tachèvement des travaux. Des hordes tatares
Birent Kijny en 1577 et en emmenèrent les babiUnts en captivité,
316 V.B.S9. NIJKY-NOYOOROI). Egide la Mi
VamUt Dmitriéviteb , de Mofton, «outenu pur le« TfttareSj l'enei
en 19ra, et elU e««M 4*être ind^ptndanU, pQur être réunie à U|
p*uië de Moieou. Mmkha^t iUi«bi«, «ommé isftr de K«un ea 14S7, .
Îrtod-dae /va» /// ra«st7tVr<<cA, marcliA avec une axmée i9r Novgo^M» j
506, dévftAU les faubourgs, mais ne parvint pas à prendre U ville 491^ 1
Bientôt après, sous V99»ilif JY iv€movUch^ fut bâti le Kremlin, qù '
excellente base d'opération pour Ivan IV dans ses guerres eontre
de 1547 à 1660, après avoir résisté déjà à (^bir^ï, kban des T«tar«j^ w
1630. C'est de Mijny-Novgorod que furent fait^ les premières tentflbTea
de Kosma Mintne (p. 97^. Les derniers événements militaireB d^nk Is
▼ille fot témoin forent la tentative d'Ivan Zaroutsky, faetmM detOo-
sa4)ues, et du brigand Steaka lUMÂne , pour s'en emparer, quand JfisM
Féodoroviteh Romanov était déjî élu tsar ; mais Tattaque fut repoeiMC.
La ville fut ineorporée au gouv. de Itazan en 1706 6t elle est eb^nev
de gouv. depuis 1719.
Arrivés en ville par le bac ou bien, en temps de folie, ^i«
pont dt la Foire (p. 321)^ nous allons à la place qui sépare itf»-
bourg Bfa^ovi/cKichenshata 4e la ville basse. En face, la 9t|6oD
centrale d'électricité et le funiculaire Pokhvalinsky (électrtçw)
menant dans la ville haute ; à dr. du pont^ la ckapdU Alexeievàna
ou Alexis (4ac6BU AieKcéeBeiaii ; pi. 3) , ainsi nommée •■ lloQ-
neur du métropolite Alexis (ziv^ s.) , construite ea bais eu 1310 et
reconstruite en 184&, grâce à la générpsité du négociant Téféa^V'
Un chemin à l'entrée du lauboargeoiiduit à dr* aux monlt Dkàiot.
Sur une saillie de ces hauteurs du côté de l'Oka se trouve lesov-
VEKT BLAOOVlicRTOBENSRY OUDB L'AMKOZTCMTiOlI (BiarOlémefltfi^
HyMci68 HOuacTHipii; pi. 10), fosdé en 1321 , reconstruit en iS(&
par le métropolite Alexis, et plusieurs lois détmit par 1« feu. U
plus ancienne des cinq églises de ce couvent^ la 9<Jihiàr€Àt, rsn-
ferme une image de la Vierge de Konoun^ qui est un des fl^s
anciens tableaux de la Russie. Une inscription grecque 1« faitri-
monter à Tannée 993, soitô ans après l'introduction du christi»»-
me dans le pays (98S). Elle a ité peinte paT le moiie Sim^o»*
L'église a encore des Éirangiles de la in d« xi^s^
Du faubourg Blagoviéehtchenskaïa , bous arrivons , en aval à*
rOka, daus la principale rue de la ville baisse, ia, RojdxstvsvsiaU
(PosAéoTaeaciaa) ou rue de la Nativité. A dr. est PégHi* B*jèK^
▼enakaia ou de la Vativîté (pi. 24), nommée aussi StrogaiMV^
avec 5 dômes. Elle a été dOAStruîte en 1710 par le oomte Qrégein
Dmitriévitch Stroganot. L'ioiM«s«as« dat« de 1806. Lesirnsf^^'^
plus remarquables sont celles du &awv«var et de la Vie*! «* ^*^
étaient, dit-on, destinées, à la cathédrale St-Pieiue-et^StrPauV»
St-Pétersbourg (p. 163), et elles ont été peintes par Kara^a* ssrf
ordres de Pierre le Grand ; mais Strogauov les acheta po^' ^'^8^^*
de Nijny, alors en construction, pendant que Piene était * l'étf»^*
Quand Pierre visita NiJny en 1722 et vft ces tabtéauz, H <** ^^^
réglîse, promettant de régler U question au retour de g* campajj^
de Perse, et elle resta fermée jusqu'à l'avènemeut de C*^^®'^^^
(1727).
Traversant la, place Sofronovskaîa (pi. D 3), avec la JP<?«*»'«« (pl*^'
nous nassons à V4glUe KosumMa^ianikaïa (pi. 20), à g., construite
KremHm, NtJN Y- NOVGOROD. V. I?, ^. S17
» 1890 sur 1m plMS de Dabi, •! à r^i«« Tr4»ttaJbai« (pi. 26), k dr.
Nous tntmuM fti&si sur un» p«tlt« plfteè , «ù «e «reav* !• Oo«Ni»y
Dror. La RoJdestvoDskaia , que ttavenent pivflievn autres rues,
conàajtt étmtÈtÊomt de la place è la Vo<>ttoCa /Vafr^</«ato; à g. à
la NifntiÊu Habér^oMtt, à dt. aâ Ztevimt-OTttihfi, où se ttour
vent, à g., iVpifse /«aHMKflMto <p]. É9) et iVfiiie co^èofi^iM <pl. 17).
- Al'£. du QestinyrDvor, V I^ttmooêk^Ovrm^, qui monte au RremUii*
Nous Biowleue maiutenant dans le Xdlensky*OTrag (pi. £ 3) et
nous uous arrêtons i nl-ehemin. On a U une vue magnifique: à g.,
ira le Kremlin, qui s'ëlève à pic de ce çM \ à dr., sur le Pofchatnêkj^
Ovrag, où 11 y a un narcb^ aax vieux habits.
Le Z^tenskf-Ovrag, aboutit k la plus grande place de la ville,
ta PLAOB BiukooviéCHTOHSNSKAîA (6iaroBtiiieHCKaff ïUùmiiiAh] pi-
ë2,3), d'où rayounsAiles ptincipaîes mes: au ■ilieu, la Yarvar-
skaîa (BapBip€va«>; au S., la Grande PokrovgliaTa {Bùikmkn lia*
KpÔBCiai) et rÂIexéievskala (Ajetci^BCKaiJ ; à TE., la Tikhanov-
skaïa (TiiaaoKia*). Toute la partie N. de la place est limitée par
les vieux murs et les vieilles tours du Kremlin.
La GATHiDlUJA Bl.A«O¥li0iiTCHBK«KT OU DB L'AVJfOMOIATlON
(EiaroBtBieHctitt coéôpi; pi. 14), anc. églite Dmitry BM&unsky^ afu
milieu de la place, est l'une des plus vieilles églises de Nijny , con-
stntîte à la in du xiv^ s. et restaurée en 1715 et 1891. On y remarque
an mur extérieur un très ancien cordon en carteaux de faïence.
— L'éoLisB AlbxéibvskaTa (uépKOBfc AjeBcieBcKaB ; pi. 12), en
fae«, a été bltie en 1719 et reconstruite en 1829. Il y a un grand
nombre d'images saintes à l'iconostase, des fresques de P.-A. Védé-
netsky, artiste de Wijny-Novgorod, et elle a un riebe trésor. —
Derrière se trouve la poste (pi. EP3).
A TE. de la place, le collège (pi. 9) et le êeminaire (pi. EF2),
tous deux possédant des bibliotbdques prétleuses.
Le^Xrûmlis (RpeMJa; pi. B2-91 est accessible en face par la
Vorte Dmitry (pi, T. D. ; v. ci-dessous).
Les ptemières eonstruetiOBS do Kremlin ftirent eontmeueée» tous le
priaee Daitrf GtattantlBevileii <i866-iaa4). La «f«r AflvMtfMMfoi g|ii*4
vpteBcus $4«iM) i«i e»»4i^te «eu« ce pnaee ta 1374 i la tour zV«ra»f«,
appelée aujoardlivi Iwamovskaîa. le fut sons Iran ïll, en IfiOO. Tout le
Kremlin a été rebâti de iSO& à 1511, «ous la direction de INtrre frMiaim,
arehiteete UaUes^ maiê M a juM daae la nUe 4t noSakrcvx «banceiMnte.
Une gmadit partie de ranoieii io«aé a été eewblée en 183$^ et on en a fait
le boulevard d« Kremlin (v- ei<des80ua). Une partie du mur du Kremlin,
piQs bas que Tkâiel du Gouvernement, s*éeroula en i84S et ensevelit
^église eu boia eu St-Baprit
Le KwmtUn •«<mpe le point le plus élevé de la ville badite. Il
ut entoQié r«ii mor de 00 à 90 m. de barateur, flanqué de li tours,
autrefois de 13. Un boulevard ombragé en Hit le tour; 11 a 1 Y. Vt
ielong.
Otts la to«T Bmitri (v. ci-dassus), BobâtM ea 1896, «■ petit
*^tt»^e (vtstbtft t. 1. jaurs de 10 b. à 6 b.; en bèver de 11 b. à 9 b.,
«moyennant 20 k.; catalogue russe iUttstiA, i r. 90), qui «élite d'être
318 V.n.29. NIJNY-NOYOOROD. KremHn.
YU ; il y a des Ubleaiiz de mfttttes russes modernes (entre autres^ iine
Mise a« tombeau, de Koch^ey), des antiquités , des monnaies, etc.
A riniérteur du Kremlin, on a d'abord à dr. le long bâtiment de
Varunal (pi. 1), devant lequel est la *cfttliédzale BpaMMH-Prèobra-
j«ntky ou do U Tiaaiigurat&om (€oàeoDpeo6paaéscKili ift^expaji.-
Hutf coôép'fc; pi. 16), fondée en 1225, sousiouty YBévolodevitch,
mais souvent transformée dans la suite , en dernier lieu de 1830 à
1834, par Tarchitecte léflmov, qui lui donna sa form« quadranguUire.
LtB eorioaitéa de rintërieur sont: lea peintures murales, exéeutéej
en 1837 par Jëliéznov, artiste originaire de ivijny^ à la eolonne, à dr. de
I^autel, une grande imaçe dm Sauveur^ apportée en 1953 de Sousdal par
GonsUntin Vassiliëviteh*, Vimoffê de Ut Yiêrçê d'JbérU^ peinte en 1<S72 par
Simon Oucbakov-, Vimagt de la SainU Mkre de Dieu^ envoyée de Constanti-
uople en 1381, par Denis, arehev4que de Souzdal et de Aijny, et portant
des inscriptions byzantines; des ÉvcmgiU»^ écrits sur parchemin en 1406;
deux anciennes hawikret de proeeeti^n^ qui accompagnèrent le prince Po-
jarsky et Minlne à Moscou, etc. Ag. de l'entrée, au mur du N.^e tom-
beau de Kotma Uinine (m. 1616; p. 27$), construit par Dahl, en 1878, dans
le style du xvi^s. ; le tombeau proprement dit est dans la crypte, où
Ton descend par deux escaliers. Il y a dans la crifpU troia autels, dont
celui du milieu est consacré à la Vierge de Kazan, en naénioire de Is
délivrance de la Russie de la domination polonaise: puis des tombeaox
et des eereueils de dix princes et princesses de Nijny, etc., et de plu-
sieurs métropolites.
Au N. de ia cathédrale est Thôtel du Gouve&membnt (pi. 29),
situé sur le bord de la hauteur le long de laquelle s'étend le jardin du
Gouvernement, qui n'est pas accessible au public. — A l'O., lemont/-
ment de Minine et Pcjarsky, érigé en 1826. C'est un obélisque en
granit d'env. 20 m. de haut, sur un piédestal avec bas-reliefs et
inscriptions et entouré d'une grille. Vue splendide, surtout le soir.
Du côté de la tour Ivanov (v. ci-dessous) se trouve la cathédhale
St-Miohel (coôôpi MHxaâja Apx&flreja; pi. 13), fondée en 1222.
par le prince loury Ysévolodovitch, et reconstruite en 1624. On >
voit les tombeaux de quelques princes de Nijny-Novgorod. Entre
le clocher et la cathédrale (entrée par l'église) est une tour de^d.
de forme carrée. Plus loin, la cathédrale Ouspensky ou de l^Aêtomp-
tion (pi. 15), le corps des cadets du comte Araktchéiev (Kaj|éTCKi8
rp8«a Apax^na Képuyct), qui a été transféré ici de NovgOTod-la-
Grande en 1868, l^ palais de Justice (IIpHc^TCTueaflua vftCTâ ; pi. 32^
et d'autres édifices. — Da la tour Ivanov (pi. T. I., restaur.; Vue*
on redescend en ville par le funiculaire électrique (ô k.).
Nous retournons maintenant à la porte Dmitry (p. 317) et nous
suivons à !'£. le mur d'enceinte du Kremlin, jusqu'au bord de la
hauteur au N., où nous appuyons à dr. Partout nous avons une vue
magnifique du Volga et de la plaine. La VEEuaNAÎA KAB^KE^iiAtA,
où nous* arrivons ainsi, est la plus belle rue de la ville haute. Là se
trouve, à dr., Véglise St- Georges (pi. 25), de 1702.
Le jardin Alexandre ( AiexcaHApificaift ca^i ; pi. F 2), plus loin
à g. , est une terrasse établie sur le versant escarpé qui domine le
Volga, avec un jardin toujours en bon état et un restaurant. On v
1 une vue magnifique, particulièrement le soir.
Cf9à9émi P/tcherOiy. HUNY-NOVOOROP. K B, 99, 319
Plus loin encore, & dr. ée la méiDe rae, Vhôpital Martynov
et VJnêtitut Ste- Marie (pU 0 2). Au bout du qu&i , sur U route de
KauLB , le * «MiTtAt PMéhtnkf (DeiépetiM HyBeiéli HOiacWipi ;
pi. H 2), situé à rtm des plus betux points de It rive dr. du Volga.
En gravissant le ehemin qui mène au couvent, on voit bientôt, à dr.,
sur un foeher, le nur blanc du couvent et lot dones de ses églises.
On contourne le rocher pour arriver à la porte du couvent.
Le e9U9tui FiUkttÈkff » été eonttmlt soua Alexandre Vasfilléviteli,
par SI i>«nii^ métropolite de Soudai et de KijDy - Novgorod (1999), là
où a'élèTe aujourd'hui l'ëgliM du vieux faubourg Peteherskaïa , à V« V.
aa-dea#eua du «eareat. Une partie de« murf de Taneien eonvent, dont
on volt eneefe lee restée, evoela sur la pente de la Montagne en 1007.
Ln feeoneimelien fur VenDiaeement actuel Ait eomnieneée par le ttar
péoder I^ Ivanerilek et acnevde feui MiclMl RouMnev.
Vejgliêe de Z'ilscetwion, au milieu de la cour et reliée i une autre
église par use galerie eeuverte, a été oonstruite en 1^2 pu l'archi-
tecte Lavrenti YoioTouline. On y remarque rtmage miraculeuse de
la Vierge de Pétchersky du ziv* s. (v. p, 321) et quelques ustensiles
d'église très aociens. La bibliothèque du couvent autrelois très
riche, mais dont les trésors ont été transférés à St-Pétersbourg,
possède 7 manuscrits appelés Sinodlk (registre de Messes des Morts),
des années iôô2-16ô4, contenant les noms des boyards (381) exé-
cutés par ordre d^Ivan le Terrible et qu'il y fit inscrire. On y voit
encore un tableau qui représente le couvent Pétchersky vers 1598,
après sa destruction. Une autre curiosité, ce sont les clochei, dont
Tune a été prise à Dorpat par Ivan le Terrible. Le carillon de ces
cloches Joue 5 airs. Le HmetUre du couvent servait autrefois aux
sépultures des premiers citoyens de Nijny, comme aujourd'hui celui
du couvent de femmes de Krestovozdvijensky (pi. 5)*, il a un grand
nombre de vieux tombeaux intéressants.
Noua revenons du couvent Pétchersky à la route de Kazan et
nous arrivons à g. à la Guam db PétohbbskaTa, avec des villas et des
Jardins. 11 y a du <}dté de la rue de curieuses constructions en
pierre, avec des images de saints, etc. A l'extrémité 0* de cette
rue, a 4i^ se trouve vZmU induêtri^le de Koulihine, fondée en 1872.
En face, Ja patois arcàiepiicopai (ApxiepéiicKitt Aon; pi. 31), qui
a un grand p«rc et des restes des anciens remparts de N^jny.
De cett endveit, nous allons à g., de préférence en voiture (v.
p. 314), par la Petite PéUherskala et l'Ossypnala, à l'AlexéievskaUr,
puis par cette vue, Jusqu'à son extrémité S., et par la Svédinskaïa
à dr., à la Petite Pokiovskaîa. Non loin de là, Vé^iêe luthéHenne
(pi. E4). La Petite Pokrovsktfîa aboutH à TO. au QrebeeMc (122 m.
au-deM«8 du niveau de TOka) ; il y a un patiUon d'où l'on a UHe
jolie vue sur le quartier de la Foire. On descend de là au quai de
rOka par 217 marehes ou bien on suit le Pokrvalimbky-Ovbao,
qui descend vers le pont de la Foire (p. 321 >.
$90 K H. 2#. MUNT-MOVeORO». La Foin.
La FotKB (âv>A»MA>.
Ceii MHoQt à hi foire et Si>I1«rr«-el^8lhYMl qvtHl est iatéMMaat àt
vMAv U ^bmUm^ «è ella «» tl«al QiÉia iDifê -a »•« .«ifteielleiMBt di
t&juiliei (anc. tirle) ftu 35«oAt (j»ur 4«qu«l toutes les lettrea deeteaie
reUtivei à U foire doivent être soldées); U eireulation «9t la plas gnude
du 90 juillet au 0 aoèt. Le 10 sept., en feme lee hureaux de radteùis-
fcittlieB, ainsi qiM k»ê mapuias, et lo«te lovlire j «et dèe ton kitevdite.
L>mplaeeiiàeat est ir^guUeremeQt iaQTOtàjé i «luque printemps.
KttfnramUt t. p. 314. — Daiis Us restaor. il est permis de fumer, u
Qui est défeedu d%ns les rues sous peii^ d*une amende pouvant aller
jwsqu'i 5Q0 r.
La jroiui iHi HuNT-Jf oveoKOD doit soft origine à lai JAlousie qu^inspi'
rait aux prûieee moasov&tea le grend «ommeisee de Kauui , résideese des
UMns tataree, oà «• tentait dèe 1357 «»e srande foire en j^iUet, daas la
plaine d^Arsk. Itm lU Hm-tODS^ éUbUt ég»lem«Bt ua« Ibire mu sc<
domaines, c.-à-d- à Tembouebure de la 8oura dans le Volga près de Viusil-
icnrA Cp- ^1) et défendit en même tempe à ses sujets d*afleir à ta foire
de Kaeaa. Lott^ue eetlr ville e«t été aovMAse et qnw Im feiare ds la
plaine d'AtsIi eut dispafu, Nisbel Ronuwiov la r^mpUça. en 16iU pv
une autre dans le voisinage du couvenc de Makariev (p. Sdll, fondé au
commencement du xv® s. et eonsneré à SClfaeaîre, né en 1849. LelSjtiiB.
joer anaireesaire de la movt dn saint, qui attirait «ne miAm&mme énonte
d'étrangerf^ étaii «usai te jonw d'ouverture de la foire. Cependant Ten-
droit était expose aux inondations du Volga, et il était question depuis
longtemps d*en elianger l^emplneement, quand un ineendle détruisit es
i81« tous les magasins et toutes lee teéaqnee. La foire iat Atova traas-
férée à XOny-Vonvforod. Les eonstructlons, eo«iprenf nt alosa 60 magiMBs»
et plus de !KO0 baraques, furent terminées en ioSiS, sous la' direction du
général Bétaneourt : elles ont coûté plus de S milllens de roubles.
G'sst une eneut de eroîN qu*eB treme à la foire de li^ny^Novgorod
des feprésettteats de toeAes 1^ tribus du nord et du centres de FAsie.
C^est une foire russe et non internationale. La plupart de ceux qui y
viennent sont des marcliands et Ûta paysans nMses, sexquefs se mêlent
seulement des habitante des contrées 4e Canease» de In R«seie nriae*ais
et de TAaie seuntisea à /la donina^bion rosse. .Ou y voit plus rarement
des Chinois, des Persans et des Hindous. Quoi qu^il en soit, les types
qui s'y rencontrent sont très variés.
la FoisE couvre une Immense plaine, où 11 y a «n« vraie ville
composée de magasins et' de boutiques. Les halles ou afnèarre»,
génétalement en pfefrre, à un ou à deux étages, botdent des tu«b qui
se coupent à angle droit (mauvais pavé) ; elles appaitiennent à la
couronne , qui a d'ailleurs créé toute l'organisation iléeeseaire à le
foire. Le gouvernement loue aux marcliands les magaeriRS et les
entrepôts des «ambarres^ ' qui rapportent làn reVetiu' annuel â'env.
ÔOOOO I* Une eenptagqie de pompiiets paifaitei»eat arfaniaée et
IHnttadnetlen de la laiBièreéleclri(|«iè sont 4e6 «if aqtU» av^saiites
coBire le dauges d'inceikliei ll^est défendu, de se eervir de iampes,
mais on peut ielairer les ^ieoeâ haMtéeg avee des biougiae. La police
eat eitrcée paf des ^eadairmee. tea ItiMMia (latnnesl sent teeon-
naif sables aux touMlleSibAtses qtti les dominettt. -^ Leqmactieg de
U Faire sa diviee en faire iiaeri€Uf4 ei £aiire £«leiri«tMf<» Lia Foiie
Intérieure (env. 300O magasina), «ntewiiée du ctfMO^ B^Êan9»^rt, est
traversée dans sa longuemr par uiie large «renne de eaulea^ qu'en
appelle le Boulevard. Ce dernier part de Vhôtel du Gouvernement
'p. 322) et conduit au N.-O. à la vieille cathédrale de la Foire
F»rt de BibMe. NUNY NOVOOROI^. V. i7. 29. 321
ip. 323). JU Foire Ëxtëneure (env. iOOO magMins), bAtU |»lu« irxigv-
liàr«B»«nt, «'est groapé% «utovi de.U pnmUxe et /orme U paxtù U
plos iat^zessaDU de U Foireb Let imineiMeft amae de Burchandi«e9
qu'on. Tpit aur let gnndea pUcea d'entrepôt dv côte du VoJga prou-
vent q^Qe lee affaires ne s'y /oiU pa« syix d^ échantUlous, maif
d*apT«a un choix réel, qua Ton pemt visitez à sou aise, ce qui coU'
stitue le caractère distinctif de cette foire.
Il fi*7 a pas. a« aiget dt la feire, de statiBtique ofiieiellev mais la
valeur des marenan dises appomes k la folfe sYlére de t66 k KO mtnions
dm nMMM, •% H e> «Ut ê« 100 è IM iMlHeas d'alMire*. Une ëduml*
mtioA d« testa las «rtiiAes apfortéa » «cftU faire est sboie Snpeaulblisi
on peut dire q«e tout s!y vend, depuis les prodni^ bmts du sol jus-
qu'aux 61^s du luxe le plus rafli&e. H y a fusqu*K 400000 étranfcrt qui
riBIvOSI M fRK.
L« paM de le faire (pi. €3; Yoe), q«i est en béis^ part de U
place Biaiof^éaktehaiBlEala dane la ville basse (p* 316) et' traverse
VOka. One le«le famws vu «i vient ineessanmeAlf d'iuie rive 4
TautM, tâBdis qu^tne évite irtnteiwpie de Voitures circule ali
miliev du pottt; ub spèctaale cuHevx à voir* Sur la rive »ppsa<i,
à g;, le béttment en fer de la^Beurde (éépsftt pL 34) y où moiite «il
larg» «âcaller, et due ^ihapeiU 4n oamvent PétAefêkjf (p. 810)^ eu ae
Ycdi, ^Bdaat iafoire^ limage de la Yierge Miraouleuse.
QvaBsm Nep» bb ia Fob» Eivébibobb* De la BeurM (v*
ci-deeeue) deas rues BièBeB* a« N.: la Pêùêrbaufydu^, avec les
magadiBS de ferrene et Ae isîenoee ( ta vaisselle aux douleuns
criantes eet destioée à TAsie Oentrale)^ et la rtie AlmmHdre-Nevèky
(p. 332), pe«r les codhee en bois peints de eoBleurs variées et
garnis de 1er blaBc (de* 2t. à 100 r. hi eeilre); ces deux artères
parallèles abdutisseot s la place de la cathédrale* Là s'élève la
eâthédmli AleÉuukdre VdTBkjr (pL 3&), terminée «n 1881^ m les
plane de Dabi; è Tintérleur, riiàieBient décoré, ricenostase monte
j«Bq«'au plafond , couverte de six rangées de saints» Derriève la
cathédrale, ^ étalages pour la vedte de cuillers en bois» eiruches,
pots, etc., et la ranfss des êioeheè («oJOHdjMUiii paAi; ipl* 42). Les
cloclies pendent à de grands éébafandages d« bois et on les fait
sauvent sonner.
En aiBoiit de la langue de terre dite StrUlha (pi. €2), d'où Ton
a uB beau coup d'siil sur la ville située en face, s'étend le ptrt de
Bibérie (caéipcmi Bf^BcitiBa ; pi. A B 2). Un tronçon de voie ferrée
le relie avec le chemin de fer; l'arrrrée d'un %irsip)n de mârcbandises
est aUnoncée par un covp de eornet. Là se trouvent les bureaux
cft les magasins (beaueoup de laine et de coton de l'Asie Centrale)
des eompagniee de navlgatioB à vapeur. II est intéveesani de visiter
les d^dfs de <fc^(cKJiéAli «léa; roulement, 20 miiliens de r.). Les
balles de thé, esrtaeséas à nhe gtànde kantwlr , <sont reeOutettes de
prélaft (dpeaéBT«); le vendeur habite derrière, dans une cabane
faite de BUtleB (ilMiéHBB)» Le ihé vient en général par teie de terre
à Ni|Bl en psesant par Kiabkta; le thé dit «de cuir») séliàdiii teÏÏ)
arrive dans des eaiesea oimuea dans des Beanxy dont le poil est
Bsedeker. La Russie. 3« édit. 21
322 V.B.29. NIJNT'NOVOOROD. Hôid du €fouv€r,
tourna en dedans. Celui qui Tient d*0des8a par mer s^appelle «th^
de Jonc» (rpocTiMiÔBiii <iaB). Le «thé en briques» (KHpoH'oaii wH)
est la qualité la plus inférieure ; le « thé en tablettes » (iuibo*iiiil
^al) est meilleur ; une tablette de ce thé pèse V4 ^^ li^re. Derrière
les dépôts de thé, ceux de peaux brutes, d'écorce, de nattes, etc. La
rue Ouralêfu^a mène i la rue d*Orenbourg, qui débouche a son tour
dans la Mijégorodskala.
La NuéoobodsxaU (pi. B S) aboutit à TO. d^abord au Cirque
(pL 41) et à la place des DivêftUêêmentê populairtê (6auuréni;
pi. 45). Si Ton suit la Nljégorodskara à FE., du oèté d« rOka, on
a à di., près d'un petit square, le Karavan-Baraï (pi. 51), avec des
produits persans : du riz , des raisins secs (hsiohi), des pistaches,
des pêches sèches (mMrraié), des noix, etc. ; il y a aussi de beaux
tapis de Perse (15 à 300 r. la pièce ; on D'achèteia qu'avec |»radenc8).
La mùdtfuée (Meiéra ; pl«ô4), bâtie par Bétaneourt, est ««iiit« d'un nar
de briques élevé. Il y a au ptemier étage une salle avec la Kiblah eu
niche oratoire; le sol est couvert de nattes de paille «t de tapis soi
lesquels les Musulmans ae prosternent en priant. On peut y entrer
moyennant 20 k. de pourb. ; mais il faut ôter sa chaussure. Dans U
galerie où se trouvent lea chauuurtè asiatique» (aaiéTCKa^ 06^;
pi. 39), on vend ausai dea pantonflea en cuir estampéi, descoHasinsen
maroquin brodés de soie, et dans une rue latérale (persane), dea draps
de Simbirsk. Dans la prochaine rue traversière, la 3^ rue Pojar-
ski, se vendent des peaux préparées (raulement, env. 7 millions
de r.). U est intéressant de visiter la galtrU ou rangée des voitures
(pi. 66), où se voient dea drojki, des tarantaas, etc. Plus loin, à g.,
la paierie dei chaustureê de feutre (néjeiaa 66yBb; pi. 40), où il se
fait pour un million d'affaires , pendant la foire. Au milieu de la
place du Théâtre s'élève le Théâtre (pi. 65), entouré d'auberges.
Le Pa88a§e br^Uien (pL ôô) sert à la vente en détail des produits
de l'industrie domestique. Le commerce de vins (loulemant.
2 millions de r.) se trouve dans la Kisliarskala, rue parallèle à la
Nijégorodskaïa, au N. du théâtre. Parmi lea autres rues travenières
qui coupent ensuite la Nijégorodskaïa, il faut citer eneore la Tsar-
skaïa, où se vend du savon, qui vient en général de Kazan, et la
rue St-Macaire, où sont les magasins àt^denréeê eolonieUee et
d'épiées (roulement, 3 millions de r.). La Nijégorodakaïa aboutit
près de la Bourse (pi. 34 ; p. 321).
De la Bourse, la rue Alexandre- Nevskff mène au S. à la Foibb
Ikt^bixobs. Dans cette rue, à g., des magasins de tapie de Tioumen
(TionéBcme lospii; pi. 63), qui servent de couvertures pour les
chevaux (3 à 60 r. la pièce) ; à dr. se vendent des imagée eaintee
(pi. 50). Devant la chapelle St-Macaire (pL 38) ou des PaviUone,
construction en briquetage à cinq dômes, on voit de jolia jardins
avec un jet d'eau. — L'hètol du QoayerBMMai (nsmuitt Aorni,
c-à'-d. bâtiment principal; pL B3) est une^vaste conatraction en
^rique8 revêtues de ciment, élevée en 1890 par Ivanov sur lea plans
Kounavino. NIJNY-N0V60B0D. V, A. 29, 323
de plasieurs architectes. Pendant la foire, il est occupa par le gou-
verneur, le comité de la foire, les bureaux de la poste et du télé-
graphe, la police et la banque de TEmpire. Il y a au reE-de-ehaussée
une lialle avec un restaurant et des magasins d'articles de luxe (bi-
jouterie, soieries, poteries en grès d'Iékatérinebourg). Le Boule-
vard, planté d*arbres, et long de 1 kil. 6, eourt de U à l'O. pour
aboutir à la yieille cathédrale de la Foire (▼. ci-dessous). On y voit
surtout les magasins de modes et de bijouterie russes, mais tou| à
feuTopéenne. A g. du Boulerard, mais plus en retraite, les maga-
sins defawrurei (nynméii Toaépi; roulement, 15 millions de t.;
pi. 49), à dr. les marchands à! étoffer de eoton (xjoovAto ôyiAuiya
■3a4iu; roulement, 60 à 70 millions; pi. 47); ce sont U deux
articles de commerce très importants pour la foire. A Vextrémlté
O. du Boulevard s'élève la Tisills MthédnOt àê la foin (Crépiiii
spaapovnii eo66f%\ pi. 36), construite en 1822, sur les plans de
Monferrand (p. 96). Devant la cathédrale , un jet d*eau ; à dr. et
i g., deux galerie» chinoiees de chaque côté, dans le style chinois,
avec des comptoirs de négociants en gros.
QuABTiEBS DS LA FoiBB ExT^BiBUBE. Ce quartier oiTre peu de
chose à voir. La se trouvent Végliêe arménienne (pi. 46), des ma-
gasios de fourrures et de cotonnades, et le poète de pompiere (pi. 59),
dont la tour olRre une Jolie vue sur la foire (165 marches ; pour la
visiter, s'adresser à l'inspecteur). La rue de Moscou nous ramène à
la çeure (pi. A 5).
" Cest du eMé O. de la Foire qae te trouTe le faubourg de Konnaviao
{KjniMmmo ou AjesriHXpoBCKaa CJfoèoxA ; pi. A B 6), où descendent la plupart
des Basses qui viennent à la foire; aussi semble-t-il former une ville à part,
avec ses hdtels et ses auberges, êes églises, ses boutiques et ses fabriques.
— La ehaptlle du eonveni de Oûrodetg-Féodorûvêlif («lacOBBH Popcxéi^Karo ^é-
MflpomcMKTO MOBacmpi) , construite par Dabi, est remarquable par son arebl-
teeture originale et sa riehe décoration.
Bn face de Kounavino, dans TOka, se trouve le 7eaky, une longue île
de sable. Kous traversons le pont de bateaux à dr. de la ehapette Krtito-
vûgdtijenêkaia on de VExaltatUm de la 8te-0roix (lacéBu RpecToaoaXBteeH'
cxaro MoBacmpé; pi. 87, B 4). Il se vend au Pesky deux articles impor-
tants : an port /éliizn*aa (aKejtisBaa npiCTaHB), dans des bangsrs que Ton
reconstruit pour chaque foire, d*énormes quantités de fer (annuellement
pour une valeur d*env. 35 millions de r.) ; au port Oretmovskaia (rpeGnoB-
esia npiCTan), dans un grand nombre de bateaux, des quantités énormes
de poissons secs et salés (chaque année, pour 4 mill. de r.).
30. Toyage sur le Tolga, de Tver à Sysran, par
in^iiy-Hovgorod et Kasaa.
LeTelfa (Bdna, ta Volga), le Bka ou OmtM des Anciens, VAtel^ lUl
on Btel du moyen âge, le plus grand fleuve de TEurope., prend sa source
sur la hauteur de Valdaï, partie occidentale du gouv, de Tver. On re-
garde comme la vraie source du Volga une flaque d'eau près du village
de rtfl^'FcrMMM, nommée dans les environs \ÊkffiUdnedu Jourdain,
Le V<dga anoee 9 gouvernements sur son parcours de 3480 V. et se jette
dans la mer Caspienne près d'Astrakhan, en formant un delta large de
110 kil. Son hassin est «rîs de trois fois aussi gsand que la France; Sa
21*
304 V. R. 30. LB VOLGA. De lV«r
p€»U Mi peu eonsidér»ble p»r ri^port à sa longueur; Tver est à 190 m.,
Rybfnsk à 78 m., Nijni-Kovgorod à 57 m., Kasan à 36 m. et SaratôT à
3 m. Mi-d«Bmi8 4tt tiIveMi de la mer, tandis que T«ar!tsyne est à 15 m.
•i AetrakliaB à 85 m. au-deaeonf. La profvndku^ moyeutte est de 0 m. 40
à TveK, d'eav. 0 m. 40 entre cette vUle et Rybinik;, de 0 n». 50 à 0 m. 90
entre Byblnsk et Tembouebure de TOka, de 0 m. 50 à IS m. entre les
embouebures de 1X)ka bt de la Kama, de 4 m. à 33 m. entre Temboa-
ebore de la KaiM ti Aatraàbte. La imrgtur' est de 00 à 66 m. du lac
Pono à igev, 300 à 830 m. à TTe& 330in, i OiigUteb, 6 reratea ei même
davantage à certains endroits, 990 k 600 m. à Kostroma, 740 m. à l^ny,
haftqtt^à 19 V. au pHnteiupS; 1^990 à 4870 tn. k BaratOY, et 790 k 1960 m.
a Aairakten. Im Volfa déborde au pciatcnapMt à la fonte dea »e4geo, et
cause souTeat de grands ravages. ^ Û y a quav^tité d't'cs («oetroTy") pins
au moins eonsidérables, d*une eonstituiion semblable à eelle de ses rives
«t BOuvèAtinebdée» ku ptitalelttps. Le Volga forme à bien des endroits,
ta élé, det 6a> /nads tmbhwi^tuts q«i ne reparaissent paa tovjomn aux
mêmes plaeef après une Inondation. — Quant à Ift salure du se<, on ren-
eontre de Tver jusqu^à VOka des collines d'argile.» de glaise et de sable.,
aNernant ktee 'des bas-feftds tnafétageut et des terraitis boisée. A partir
du «omiaeni de l*Oka et du Volg», à Nijay, ta H«e dit9Ue se ao^pase,
jusque dans las plaines de la n&er Caspienne., de hmuUur» eacarpées
(8ar<$pHiai SépenT, tandis que la rive gauche (.tyroBÔft 5éperb) ne forme
Stt*ane pf«ta« sur la même étendue. — Le Volga devient névigaûe k
jev, et pour lea grands vapauts à Tver. De» eaibarêattona plue eoasi-
dërables peuvent prendre le fleuve entre Rybinak et N^ny., et Le Volga
inférieur est abordable aux plus grandes. Toutefois un ensablement
progressif du obenal y les eauic basses en été , et la croûte de glace qui
couvre le Ae«ve peadaat 6 a&ols Vs Mnt antsat d'obetaelee « ta naTigatian.
Cependant le Volga est la principide voie de communication de rintérienr
de la Russie. Trois systèmes de canaux, ceux de Vycbny-Volotcbok, de
Tikkvine et de Marie, assurent la communication avèe St-Pétersbourg,
tandis que le canal du duc de Wurtemberg relie le Volga k ta Dvina
et que hi canal, du Volga à Moscou abrège la soutA entre Hoseou et
St- Pétersbourg. Il doit passer annuellement sur le Volga, en moyenne.
35000 embarcations, dont les cbargements (en blé^ boia, napbte et sel)
représenteraient une valeur de 135 millions de roubles. — La pécke y a
aoasi son importance. £lle est Saite ea grand au-dessous de Sinabink par
des sociétés ou Vmtaghi (Barâra). Le sterlet est le plus An et le plus deluat
des poissons (les meilleurs se pèchent dans la Ôoura), pesant de 7 à
10 kilogr. et mçaurant juaou'k 0 m. 60. Le eUmai des pays qa*arroae le
Volga est à peu près celui de Hosoou et de Xijny dans les gouv. de Kasan,
Samara et Saratov. Les parties inférieures de la vallée, k partir de Kaaan,
sont exposées, il est vrai, k Tinfluence dea venta secs et froids dea eteppes
de TAsie, mais cette influence est combattue par les vents chauds du
8ud, auxquels la dépression considérable de la vallée ouvre an S. un
libre passage.
On entend si souvent parler en Russie de la «Matouchka Volga* ou
■petite mère Volga», qu^il faut se garder d^en entreprendre le voyage
avec des illusions. Il ne faut pas s^attendre à y rencontrer une nature
grandiose. Une semaine est nécessaire pour y voir ce qu'on voit en peu
d'heures sur le Rhin. Hais il n'est pas sans intérêt d'étudier les variations
qu'offre le fleuve^ non seulement dans lea paysages de ses boada, mais
encore dans la nvnir« et les teoeatt dés popalattOn» rt^ertJMs. Lea plaines
uniformes et marécageuse», tas lOrêts de, {tins et pif sapins du INT. sont
remplacées au 8. paf des Dois de tilleuls et de ebénes, de vertes prairies,
des caalpagnea riaotea, dea jardina, attxquela aneeèdent lea Imaatagea step-
pes du Sud. L'industrie de cea habitante varie aussi avee la nature du mÀ
et le climat. Jusqu'au confluent avec l'Oka,. k Xijny, dominent Tin-
dnatffe «ft lea manuf aeiuree -, de là k Sarepta, l'agrlenltuKe ei la pêeke;
pl«A loin, rélkvc du bétail. C'est aussi k Hijny que comnaanee ta ■•«Oaage
original des peuples, des différentes tribaa de la tamille ontalo-aMalaae.
>* Le Toyage sur le Volga est snriout attrayant au mOia de mai.
Le Volga est pareourn par «nv. 1200 bateaux k vapear. Lea varia-
à^ysrofi. RYBOfSK. V. B, 30. 325
tiona o«e tubii U fleave font aue lea départe et lei arrir^ea ont rare-
ment lieu selon les horaires (il y a soareiit des retards importants eu
juillet et en aoftt entre Tver et Kaian). Les bateaux à Tapeur sont bien
ovgmaiëéê^ avee lamièi* élaetriqoe, cabines ehaulftfea (salons paitienliers
pour dames et familles), bains, etc. Lie linge se paie à part. 11 y a uu
restaur. à bord; les mete et les vins se puent d après un prix-courant,
fixe par ta cie. ; dtn., de3 h. à6 b., 8& le. à 1 r. ; franchise de bafages, 1 ponde.
Lea compagnie ^a BaWgation les plus importante* sont: la &* de »«lr^
gaOmn à vmptmr dm Kstoa (oapozéAnoe ù6l^ecTwo noBdjra), fondée en 1843 ^
ia C!** de CSiMOStf et Mtrcurt OUmim, ■ Mepafpift), fondée en 1849, oui
desaert aussi les porte de la mer Caspienne \ la 0^ Stnm^Uiiy fondée en 1 w,
et \m if* A. A. amké. — Pour les vrix^ y. les différentes ▼llle*. Billets
à bord et dans les agenees.
Kous désignons ei-après par t les endroite où il y a une station.
fTrer, y. p. 246. — Bientôt après le départ du bateau, le cou-
vent d*Otrotch (p. 248) devient visible à g. Ensuite , une contrée
uniforme. — 88 V., à dr., fKartcheva, chef-lieu de district in-
sîgniflant. — 129 V., à g., fKitnra, village de 6000 hab.; fabri-
cation Importante de cbanssures. — 161 V., à g., f MedvUditsa
(MeAB^Ama) ; à Vt ^- ^^ village, un château délabré où naquit,
dit-on, le tsar Boris Godounov. — 199 V., k dr., f Kaliaxint.
248 V., à dr., f Ovi^tieh (f'rjani; simple auh. sur la place Uu
Bazar), chef-lieu de district de 13 000 hab., fondé en 950. Dmitry
(né en 1581), fils divan le Terrible fut assassiné le 15 mai 1591,
probablement sur Tordre de Boris Qodounov (v. p. 266), dans la cour
de riAsignlflant ehàteau du tsarévitch Dmitry, construit en 1483.
A rétage supérieur du château, la chambre â coucher du tsarévitch.
Dans la chapeQe Dmitry, non loin du Volga, quelques souvenirs
de ce prince. La cloche, dont les sons appelèrent les habitants qui
punirent les meurtriers, avait été envoyée à Tobolsk en Sibérie par
(}odouRov, mais elle a été rapportée en 1892.
281 V., â g., Mychkino, Le fleuve devient plus large ; il y a de
jolies échappées. — 307 T., â g., f Volga ; le hateau passe sous le
pont en fer de la ligne de Rybinsk-BologoTé (p. 246). — 337 V.,
à g., f MologOy ville de 7000 hab. et chef-lieu de district.
367 y. (à dr.) f Bjlliask (PâôimCKl). — Hutblm: Zimine, dans la
Krestovaîa; nentralntaa (Choui&va; eh. 1 r. 36 à 2 r.).
FiaoïM: 90 à 90k. la course; de la |are au port ou en sens inverse,
90 k.; 1 k., 40k.; heure sirfv. 80 k.
Batbadx 1 VA^Boa: sur le Volga, t. L jours . pour Jaroslavl (5 li.),
1 r. 46 et 1 r.j pour Kottroma (14 h.), 3 r. 30 et 1 r. 45: pour Einéchnia
(34 b.), 8 r. 10 et 3 r. 15; poov Ift^ - N99gôrod (86 h.), 4 r. 75 et 3 r. 80;
— sur 1» Tekekana, pour AéUtetêi^ 7 r. fiO et 5 r. 60.
Oasb (buifet) de U ligne de Bologoïé (p. 346), à 1 V. i/s à ro. du
centre de la tlUe.
R^nàk «at une vllie de96000hab. «t «tt 6h«f*lie« de district du
gonv. dlaroslavl, située sur un terrain légèrement accidenté, en
face de reinhouchnre de la Tehèkina dans le même fleuve. C'est
un poit ukimi et une ville prospère, mais nullement belle ni in-
téressaate. EUe sa compose djapluaieufs rues parallèles au Volga,
reliée* par de peiitaa roes transversales. Au quai (B^ôepesiafl) se
trouve, â g., suruae petite place la eathedral* de la Tranafiffuration
21, 22
326 V. R. 30. KOSTROMA. De ttftr
constraite en 1838, yisible de loin et d'une architecttne remax-
quAbU) et À côt^ son haut clocher. A Textrémité S. du quai cmh-
menée le Boulbtabd, sur la rive g. de la Tekéremkha, où le trouTest
le OoBtiny Dvor et le th/âtre. La ville a, en outre, une église
luthérienne, un tribunal, un arsenal et beaucoup de fabriques.
Elle fait un commerce de blé important. — Mffbifuk ûgan d*abord
dans rbistoire en 1137 sous le nom de Rybanskf la Rybnala Sic-
boda reçut le nom actuel en 1777.
Les environs de Rybinsk n'ont rien de pittoresque, et plus loin,
les bords du fleuve sont aussi monotones. Le Yolga lasg^et pUt
a beaucoup de bancs de sable, habités par des mouettes.
44 V., de Rybinsk, à dr., f Bomanov-BoriiMg&abak, vlUe de
8000 hab. et chef-lieu de district, sur les deux rives du Yolga.
Il y a à Borissogliabsk, sur la rive g., une imposante cathcdrale de
la Résurrection, fondée en 1652, et k Romanov, des fabriques en
grand nombre.
Les bords du fleuve deviennent plus pittoresques. — 68 V..
a dr., f Norskaïa Fàbrika (Hopexai O.}, gros village bien situé. —
72 y., à g. , Couvent de Tolgtiky (T6jrcKi8 nyxciôii MonacTÛph},
entouré d'un haut mur en pierre et ombragé par un vieux bosquet ;
il a quatre églises. Il y a au port un court service religieux a Tar-
rivée des bateaux à vapeur. Il a été fondé en 1314, détruit par les
Polonais en 1609, mais reb&ti bientôt après.
Nous ne tardons pas à voir , au delà du couvent à dr. , les
dômes et les tours de la ville d'Iaroslavl, si pittoresquement située.
80 Y., à dr., t laroslavl (Apocjén»), v. p. 308.
94 Y., à dr., Sopi^lnfio, village où se forma, à la fin du xvIU^
une secte de «raskolniks» ou dissidents (introd., p. xi.yx), eous le
nom de Biagounes, de Stranniks ou la seetede Tunion Sapelkovsky.
— 97 Y., à dr., Tounochma (TyBOHUiii). — 99 Y,, à g., grandes
constructions abandonnées d'anc. manufactures de drap. — 120 Y.,
à dr., •^Bàbatki (BaôâfiKH). A env. 1 Y. se trouve le couvent de
St- Nicolas le Thaumaturgl (HMKOjâeBCKiil Bai^âencxitt MOnaCTfipk),
dans le gouv. de Kostroma. C'est une vaste conatruction on pierre,
entourée d'un mur, et un pèlerinage très ftéquonté. Il y a au débar-
cadère un service religieux. .
Yiennent ensuite plusieurs lies de sable* — 126 V., à g., Po-
nisovskine, où il y a des fabriquée de produits ehimiqaea. Nous
atteignonfl bientôt, i g., Tembouchure de la Kostroma.
166 Y., à g., fKditwina (ft#ctpové>. — Hô»u ; «Sfonr Aw (eh.
50 k. i 2 r. 60, b. 10 k., 1. 30k., 4éii.20k.)v ^SKMjrowMh bUmoJousmuûji-
skaïa* Ermitage. — Fiacbbs: de la gare en ville, 75 k. ^ 1 h., 50 k. — La
çare du chemin de fer d*Iaroslavl (p. SU) est snr la rive At. dn Yolga.
KoUroma (116 m. d'alt.) est ^sme ville de 41 006 h«%. ot un èhef-
tiati ^e' gouvernement. Elle est bâtie en tcmasfte tmit la rlv» g. du
'Volgtf, >qui a iti ÔôO m. de largeur. €*est la résidonco de Téirèque
.4% llo««roma et Qalitch. Il y a uno cathédrale, 39 églises, dont uae
âS^wrmn. KOSTBOMA. V. M. 30. 327
litthéri«iB«e , un cov^ent de femmes, an sëmintife, un grand
nombre de fabiiqnee et un chantier de construction de ua'virei.
Cette ▼iUe leit uh commeiee important.
De la FLÀOB Sou8flA2fiirsEAla , au centre, rayonnent les princi-
pAles met de la iriUe. Au milieu de cette place, le monument
(U ShfUêêmmint (adnRnHn ipecnHamrf Hiéay CyeéBarjr), colonne
de granit surmontée d^un buste en bronze du tsar Michel Féodoro-
vitch (p. 328) et à laquelle est aéeseée la statue en bronie de Sous-
sanine, peyaMi q«i lui Muva la vie. Swê le piédettal, un bas-relief
repiëaantettt Vassatainat de Soussanine; de l'autre côté, une in-
scnpUoB. Ce mènumint a éU ilevé en 1851, sur les plans de Dé-
momth-MaliAaTeky,
L« payMa Somunine, ooe 1m Polooaii voulaient forcer à le« eoa-
dttire à l'endroit o& se eaenalt le tsar récemment élu , les mena perdre
et fut aesastlnë par eux. C'est le thème du célèbre opéra de Olliika:
•La ▼§• paor le tsar».
Am. ceutnent du Volg* et de la Kesferoma s'élève la oaTHtoKAXS
os I.* AaseiimeM , coustniite en 1239 par le grand -duc Vassily
Keatieieky, i qui la VUige était apparue lorsqu'il chassait près de
KostreB*. Ce mojmonmmeat a «ubi peu de modiflcations, mais il a
été on peu endommagé par un incendie en 1773. Les autels ne sont
paa tournée i TS. maU au N., d« o6té où eut lieu l'apparition.* L'in-
térieur , divisé en deux parties par une galerie , est richement orné
de ecialptnies en boif, de teaques, d'images saintes et de drapeaux
des BàiUees de 1812 et de 18d3à 1856. On remarquera particulière-
ment Tautel, pnis l'énorme lustre en argent et de Tieux £yaugiles
(1698). Le trùor poseède des vases de Sasiliov, un drap sur lequel
est représentée la mise au tombeaa , des mitres précieuses , etc. —
Près de la cathédrale, on a une belle vue sur le Volga.
An£U«'E.delaes(Aédiale, le novLnrAsn M ocmA.TixT, tkreeVhôtel
du a^uvemémeni et le dnéâirt; au K.-E., le JtÊràin de la ViUe.
Il faut encore mentionner, au confinent du Volga et de la Kos-
trensn, près de la eatbédiale de l' Assomption <▼. ci-dessas), Téglise
BoooIaviaKSKT, eenstruite de 1776 à 1791, et qui n*a qu'un dôme.
L'isktérieor ail richement d^ooié de marime, et on y remarque une
beUe ieoAoetase, de8m.da haut. A coté de l'édiflce est un dodur
de 64 m* de haut; U en paît, du second étage, un escalier avec
griUe en Isr, qui ennduit à la Unteme du dôme. La vus qu'on a de
ce eloelier, par ane beUe et claire journée d'été, eet magnifique; on
ToU laroelavl, a 60 V. de distanee.
ftar la rive dr. de la Kostroma, à 2 V. de la Tille, le célèbre oov-
Tnm n'irainv <HaMenatyi aottaetûpa).
Le eou9tttt drJpmH€9 a été fondé, dit-on, au eommcaeenent du xiv^ s.,
par Zaeharie Tekêt^ prince tatare et sonche des Qodounov. Tchet bap-
• 4. VeadroU de cetle Mparitioa, pc^s du cimetière de U irme, est
Viglise du Sauveur (^épKOBfc O&àecsaa Sanp^xHeHCRaa). II y avait auparavant
un couvent d'hommes (i39B*i7<4).
328 V.B.30. KOSTROHA. D» «Mr
tité par le mtfteopoHto Pierre, q«ilte U horie d*Or en 1390 pcmr f» -Ma-
dré à Moseou. Il tomba malade et dut interrompre son Toyage à Ten-
droit où la Kottroma se jette dans le Volga. Il s'attendait à monrir,
quand il eut, près du lae MtraM^ une appâstttoo de la Vierfe et de St
Ipatiev et fut guéri. Il fonda alors près du lae, maintenant lae «aéré,
le eouvent dTIpatieT. Ce eouvent fut entouré d'un mur de pierre en
1566, et c'était à l'époque de l'Interrègne uae sorte de forteresse, oè Mi-
cM Féodor^wikk JUwién^M m té(«gia, en 1613| lonMn'il- Aift poiORSUiTi par les
Polonais, après avoir été élu tsar. C'est là qWil reçut les délégués du
clergé et des boirards de tout le pays moscovite, qui le dëeidèrent à ac-
cepter la dignité à laquelle on l'avait promu.
La eoih/drole de la Trinité est grande «t cottvevle en fer. On
y remarque un teblean du xrv^ s. , représentent rappâritlon de Is
Vierge an prince Tcbet; un tàbletu de la Trivité (& dr. de la porto
des tsars) , présent du boyard Dmitry Ivanovitcb €K»d«iinov (1093).
On voit an trésor deux cmciflx qui ont appartenu aux Oodounov, en
1593, desËvangiles de 1432 et 1593, un psautier de 159i, des
vases, etc., des xvi^-xvii® s. ; l'image de la Vierge (HiéHft Dpeenarôfl
Goropôxmu), avec laquelle M«rfa IVa«vov»a, mète de Miebel,l>énit
son flls au moment des ëlectien» au trène, toute sorte dé vases.
d'ornements, de mitres, efee. L'^ëglise renferme encore les Umbeanx
de quelques membres de la famille God<d«neT <du père et de U mère
du tsar Boris Féodofoviteb) , du pvinee ZAcbtfrieTohet, etc. Ivan
SouBsanine doit y être également inbomé, mai« on ignore à quel
endroit. -^ Citons eneote dans le eoutent les àhamhreê du ttof,
conservées telles qu'elles étaient lorsque Micbel Féodorovitcb les
habita. — Dans la cour du couvent , un inonînmeni en forme de
piller, sur lequel sont inscrites les principales dAles de l'histoire
du. couvent Belle vue du bàut de la tour Zélelnaîa, où il y à des
canons et des armes & #ml dte xvt^ s.
Les bords du flewe deviennanU ptes pittoresques au delà de
Kostroma. — 196 V^ à g., f KraênM (KpéoHoe) y. viUn^e 4ont les
habitants fabriquent des pagures d'oi et d'argent.
213 y. à dr., f Pli«M (Ujeoi), petite ville de 30(MI bàb„ fondée
en 1409. - 245 Y. a dr., f Nabokoka; 248 ¥., i g^ f 8OMO90*
200 V., à dr., fTinêwtnw (KMénma), vill« de 4000biab. et ebef-
lièu de district , dans un slù pittoresque , a rembéudÉuve de la
Kin/thma dans le Volga. On remflvque parmi ses 8 églises la
fathédfolê de VAêmmtftioin, avec un baut elocber. — Il f a sur la
place t où eut lieu en 1608 ane bataille entre les Polonais et les
habitants de Kinéchma, une ehaip^iU tn pierre, dafa» laquelle on
célèbM tons les ans ratini^«r«alio delar bataille « le 26 Mai. —
Chemin de fer (la gareestil.V»dele>Btatèen.de4)bat.àYaf.; iaere.
30 k.) ï^our Novkif v. p. 313.
281 y., àdr., f Ai^^cAma (P'^mna), village bien situé, où se trouve
Vermitagt (n^CTuna) Makariév»kaïa.
321 V., à dr., flonri^veta-foro^Élty (fbpbeneirB-tlovââKeiili).
ville de 8Ô00 bab. et cbef-Iieù d^e district. Il y a une.vieillécathédUle
éSysran. BALAKHNA. V, «. 30. 329
a m TMtM de tours. En f«e« de la Tille, Tembouchure de VOunja
le Volg*.
*«tf>n leneonlre ensuite un plus grand nombre d'îles. — 366 V.,
è'if-, fFevtalU} (il^ai), bourg de 2600 hab., dans un site
pl^resque. On y compte plusieurs églises.
i^iO lit du fleuTO ts tonjonis en s'élargissent. Le contraste entre
litfftTO dr. , qui est élerée, et la rite g., qui est basse , devient plus
«^ant
«S83 V. , à dr. , fKaiowM (KnTftum) , joli Tillage d'env. 2000
hifL , à la limite des gouT. de Kostroma et de Kijny-Novgorod. Il
f «jde nombreuses manufactures de cuir et de toile cirée.
391 y. fVauUiev (Bacliesi), gros village, aneien domaine de
hr#[mille Obouisky.
JL12 V., a g.» teoxodeti (TopoAéui), gros village d'env. 6000
Mk.^ Tievx-eroyante pour la plupart.. On y travaille le fer et on y
Ktlides meubles (vernis en rouge clair). Les pains d*épice (pri&nniki
4t t^orodetz), qui sont aussi offerts a Tembarcadère , sont très re-
Lmés. On remerque parmi les églises de Oorodetz la cathédrale
HeUaiy bâtie en 1644; Végîite Troïtêkaïa (1678), qui a une
lîBige miraculeuse de St Antina. Le couvtnt FéodorovBky a été
tWiM en 1152, détruit par Baty en 1239 et reconstruit en 1700 et
MS^. C'est là que St Alexandre Nevsky, prince de Vladimir, passa
sé^emiers jours sous Tbabit religieux et mourut en 1263.
Plus loin, àdr., Koubintiévê; à g., Nikola Pogott,
-426 y., à dr., tHahkbm (6ajéxHa), ville de 5000 bab. et chef-
mil de district du gouv. de Kijny - Novgorod , occupant une vaste
ÂMidoe de terrain. Il faut citer parmi les curiosités de la ville
Use Pokrovdtaïa (IIosqpÔBeKaa népiosb) , reste d'un ancien con-
), bâti en 1600, et Vhôtel de ville (A^mh), qui est du xvii® s.
'lus nous descendons le fleuve, plus le panorama s'embellit, et
le fleuve lui-même prend de vie. A dr., les village de KoHno
il^e Kopoisovo,
iii4Ô3 y. Sormovo (CépnoBO), où se trouve la fabrique de machines
é»éénafdaki (à ses suocesseurs), fondée en 1849. Sorroovo est une
fl^H^ de faubourg de I^ijny-Novgorod , qui ne tarde pas à s^offtlr à
iMKregarda. VOka et la Vesloma, qui est sans importance, se jettent
éum le fleuve, l'une à dt. et l'autre à g.
1. ,%'Okmi 4Mit te l0iiipsmv.'«ot«e eal de 1^00 Y., devient praticable à
te petite navigation à Orel, à te moyenne à Kalouga et à te grande en
«vv de Serpoakbov. Sa tei^enr est de 60 m. à Orel, de 490 à Kolomna
ét'Wb 500 plus loin. Ses rives sont assez pittoresques.
L'Oka est une limite ethnographique. Les habitants des bords
W^olga jusqu'à l*Oka sont de race slave pure. Au delà commen-
èM les pays des races finnoises et tatares tels que Mordva, Tchéré-
miflBes, Tchouvacbes, Tatares, yotiakes et Bachkirs, qui ont gardé
léi08 costumes , ledrs mœurs , le^rs usages et en partie leurs croy-
Mils, et qui formetit k odté des Russes la principale partie de la
pipilation.
330 V. R. 30, L'OKA. De Tver à'S^
Lm Mprdwa (Mopiii) qui iMbUeai daaa le go«»tr«emeBl 4e
Novgorod, non pM tout un territoire, mais des régions isolée* , so^
branche le pins méridionale de Tandenne raee des Finnois on Tchc
qui oeenpait «nirefois «mU le mowé de l^Ewepe. Ai^««l*hni, an i
les Mordva et le» TcMcémisees , dans le fMHipe bnl^are é«e jpei
finnois de 1^. (Finnois de la Baltique; groupe earélien, t. p. 188).
IfordTa, peuple très guerrier, occupaient les plaines de la Russie
les temps lee plus recmlés% Us se diTlsalant en trois teBiilea prineip
les Mokcbans, les Brsaas et les Karatai». Iab M^kckmtu romentl
.lourd'bui la famille la plus nombreuse ; ils habitent surtout les bor^
rOka, de la Mokeha et de la Soura. Les KaraiaU (Rapanui) sont ré
à un très petit nombre et haWtentt omeliinee tUU^s dn geuv. de Ki
Les ErMMu Opaa) demsusent près de TOka, dans les gonv. de N
Novgorod, 8amara, Simbirsk et Penza, mêlés aux Mokchans, doi
diffèrent cependant par la langue, par quelques coutumes et pi
eostnme des femmes.
Les Mordva, devenus une population très paisible, sont ai^evudJÉÉ
dispersés, en groupes plus ou moins nombreux et considérables^ daiMP
gouv. de Samara, Sarator, Sfmbirsk, Penta, N^ny- Novgorod, T«n^|»,
Kasan, Onfa, Orenbonm, et Astrakhan^ et on en eom^ e&v. 800000.
«ont des hommes peut-être un peu lourds, mais ezeesslTement dl||h
honnêtes, hospitaliers, laborieux et sociables, de belle et vigoureuseflp
fitltution, 8*oecupant d*agrieultnre , de Télère du bétail, d*apfeultntii^
de toutes sortes dUndustries. Les Snans ont ganié la sinietwre
porelle du Finnois dans tonte sa pureté*, leurs cheveux sont p;
toujours blonds ou roux. Les Mokchans opt les cheveux noirs, la
claire i on reconnaît en eux le mélange de sang tatare
Le meilleur moyen de connaître les Verdra est d*ailer aux en
d'Afaamaas (▲peaKic&), vttle située it ilO V. au 8. de N^ny-Kev^
(service de poste), sur la TtfeAo. £Ue a lOèOO hab., 34 églises, 3 cou
et des fabriques importantes de cuirs (excellent cuir de Russie). Le
vent de femm«* d^AUxeiet^ fondé sons Michel, supprimé sous <^tlieriÉftB
et restauré en 1777, a une grande renommée. Let. règles de ce eoaMut
diffèrent de celles des autres couvents russes. Il compte, derrièr
mur d^enceinte de 1800 m. de circuit, 80 bâtiments, dont 3 églises, si
que ce courent forme à lui seul une petite ville. Les ornements dea
les autels, les scnlptnres, les doruiea, iee ioMcee sftinles, tont
par les religieuses. Ces religieuses, divisées en trois communautés, s*
pent d'art, de travaux manuels 'et de fabrication, de jardinage, etc. l_
broderies d*or et d*argeni sont renommées dans teuie la Rnsrie et Ak-
pédient jusque dans les contrées lointaine» de TAsie, Leur eostnmegfÉ
une longue robe noire serrée à la taille. Les flUes ont sur la têtepil
haute capuce pointue, les veuves et les femmes avariées un bonnet mit
étroit, semblable à un foulard enroulé autour de la tête. La eafkt
du couvent a été construite de 1813 à 1841, aux Irais des eenaani
de la ville, par Korlnski, sur le modèle de Téglise 8t-Pierre de St>P^
bourg. Les tableaux sont de peintres du pays (Sérébrakov, etc.),
de rfconostase dans le style russe ^ les autres sont des copies de péial
de TEurope occidentale, les fresque» diaprés 9ubeas. f
438 y., à dr., f Vy^y-HovgoroA (H^aaii HdBrop^A-^). T«fr
p. 314. 1'
Chemin de fer de Ngny-Novgorod à Moscou^ v^ p. 311-313. — Bat^pil
à vapeur, v. p. 314.
Au delà de Nijny, le fleuve s'élaiglt, quand ob a dépassé fi|^
sieurs lies de sable {Podnovie, Téliatchi Brod, Sàbaichi Brod^lll
il finit par s'étendre jusqu'à avoli Vaspect d'un lac.
54 y. de Nijny-NoYgorod, à dr., KadmUy (KéAHWUi} , gros ^
lage dont les habitants s'occupent d'agricultura al 4e f finiitiiii||p
bateaux avec riches sculptures. ^^
m
COZMODiMIANSK. V. R. 30. 331
i)f BéjoQT fréquente en ^të par les habi-
tf»'
l
^4^
M
f ♦ à g., rembonchure du Kerjénetz ; en face,
âBVTO (JAciOB«; r€9iaur. aT«c eb. meublées),
le Makariev, qni a respect d^nne ville. Il y a
«quelles on remarque 8tirt<yut la eathédralt
^. Quantité de moulins.
frès 1* légende, sur TempUceaient de Tane. ville
dctruite par le* Tatare« aovs Dmiiry III Coostan-
I est eiië d^à au xv^ s. Lorsque Stenka Bazine^ chef
10, profita, en 1610, de la mort d^Alexia Alexëievitcb,
Iaxis, pow Mmiever t(i«a les pays du Volga jusqu'à
laaa de Lyakovo se rëvoltèrant assei, au eommenee-
i 8<ma la eoadiiite de MmaHme Oêê^pw^ hetean eoeaque;
moB à la fta de sept. 1970, par les trovpes da tsar, sous
Bea Oeoifss-Alex. Dolgovooky.
^skoTO, à g., le amveni de Makariev, qui marque
^nait autrefois la foire (p. 320). La ville de district
08t maintenant tout à fait insignifiante.
Hy (HedxH), village bien situé sur le versant des
§. — 124 V., à dr., Barmino, et plus loin Fokino
I un joli site ; deux villages où il y a beaucoup de
w
/ir., t YftiiilMiurtk (Baeijfccy pcsi ; rutawt, , au dé<-
/îtita villa et chef- lieu de district du gouv. de Nijny-
^n située au milieu de jardins et de petits bois, sur
tme de terrasse du fleuve ^ à 1 Y. au $. de Tembouchure
m, rivière de 600 V. de long qui vient du district de
|4 V. de la ville, le couvent Tcheremissky, agréablement
^ rives du Volga deviennent plus jolies.
I a dr. , ToêiCLd - Troïtsky (IIocéAi TpôimKil), en face de
ire de la Vetlouga (610 V. de long; le flottage du bois
idérable au printemps).
à dr., t Koimodémianak (Ko3fcHOAeaiilHCK'b) , ville de
et chef- lieu de district du gouv. de Kazan, en face de
^huie de la Bautka, Sa fondation remonte à la fin du xvi^s.
centre du commerce du bois; au débarcadère, on vous offre
mes à vendre.
aux environs de Koxmodëmiansk que eommeneent les territoires
les et des Tcbouvaebes. Les premiers, qui^ comme les Mor-
Uppartiennent aux Finnois du Volga (v. p. 990>, vivent au nombre
MOOOO sur les deux rires du Volga, entre les rivières Viatka et
tga et près de l*embouehure de la Soura. Pourtant ils sont assez
iê du neove mteie.
TtikéHmiêieê (^epemlcii) , qui se donnent le nam de Mar^ e.-à.-d.
, eomptent pazmi les plus anciens habitants de ces pays. On
divise en Tehévemisses des montagnes et Tekérëmisses des prairies.
premiers habitent la rive dr. du Volga ei s'adonnent à l'agriculture,
^apiculture «t à Télèva du bétail: les seconds, dans les forêts et les
^pcc de 1» rive g., s'oeeupent particulièrement de chasse et de pèche.
^vrs villoffes^ tous sitaés dans les petites vallées d'un pays montueux, se
"^posent de 30 ou 90 maisons disséminées et entonréea d'arbres. Les
etéaisses soat pour la plupart de taille moyenne, mais bien découplés
332 V, R. 30. SVIIAJ8K. De Tver à 8y»ran.
et Tigoureux. Ils ont le visage large, le nés cuiraA, les cheveux et U barbe
d'un noir brillant, U bouehe grande et les yeux en général très noirs.
Les cheveux bruns y sont très rares , les blonds se voient sur la rive g.
du Volga. La langue des Tehérémisses est un dialecte finnois mélangé
de beaucoup de tatare et d*an peu de mase. Le russe n*est compris que
par le plus petit nombre d*entre eux.
260 V., à dr., f TeliébokMry (^eôoicipu; Traktir, avec chambres
meublées, sur la place du Bazar), ville de 5000 hab. et chef-lieu de
district du goav. de Kazan. Il y a 14 églises. Non loin du Volga,
le couvent de la Trinit/ {TtoXlBky)^ où il y a une image miraculeuse
de St Nicolas, qui attire beaucoup de fidèles.
En allant en voit. (8r.. s*enteudre directement avec risvocbtehik) jusqu'à
Voronovka (BépoHOMa), a 30 V. au 6.-E. de Tchéboksary, on se trouve
au milieu d'une contrée habitée exclusivement par des TchMMoehet^ qui
sont massés sur la rive dr. du Volga, près de la Soura. U y en a aussi
de dispersés dans les Kouv. de Simbirsk, de Samara, d^Onfa, etc. Ils
sont au nombre de 570000. Les Busses les nomment F|m«ss, les Tatares
Totar^ les Mordva Viéttté et les Tehérémisses Kourkmari (hommes de£
montagnes). Leur origine est très discutée. On croît actuellement, d'après
leur extérieur et leur langue, qui d'ailleurs a pris beaucoup de moto
finnois et slaves, pouvoir les dasser dans la race turco- mongole, bien
que, par leur manière de vivre, leurs coutumes , leurs costumes et leurs
superstitions, ils se rapprochent beaucoup des Tehérémisses, avec lesquels
ils ne se mêlent eependant pas.
288 V., à dr., \Soundyr (CyHxâpb), bourg d*env. 700 hab., dsDs
un site pittoresque, sur un coteau, avec une vieille église. — 335 Y.
j' Kozlovlca (KoaiÔBKa). — Ensuite on aperçoit de loin les tours et
les dômes de Sviiajsk, sur une hauteur.
350 V. f Sviiajik (CBiâscn), ville de 3000 hab. et cheMieu de
district du gouv. de Kazan, fondée par Ivan le Terrible, comme
point d^appui dans ses guerres contre Kazan, à 3 verstes du Volga,
sur la Sviiaga. Dans le couvent d*0u8penslcy, bâti en 1555, est in-
humé St Hermann (m. 1567), apôtre de cette contrée ; on remarque
d'anc. peintures murales dans la cathédrale du couvent La stat.
de chemin de fer de Sviiajsk (p. 353) est à 12 V. de la ville.
De Morkvachi k Verkhny-Ouslon (BépxHill YciÔEi), la rive dr.
offre de beaux paysages.
381 V., à g., le débarcadère de Kazan (Kazanskaïa Pristan).
3 à 4 h. d'arrêt. La ville est à 7 V. dans Tintérieur des terres.
On trouve des voitures au débarcadère (p. 333). Pour le tramway,
V. p. 333. On aperçoit a g. de la digue, en allant à la ville, la pyra-
mide des Crftnes (p. 338).
Kazan (Kasâui», nommé Oson par les Tehérémisses). — La «abe
de la ligne de Riacan (p. 363) est au S. de la ville. — Hôtbls : S. de
France (ch. i à 8r., b. 10k., l. 26k., déj. 26k., din., de 2h. à 6h.,
66 k. à 1 r.); H. de VEnrope (eh. 76 k. à 6 r., b. 10 k., 1. 60 k., din., de
2 h. à 6 h. , 60 k. à 1 r.); Volça -Kama (ch. 1 à 6 r., b. 10 k. , d<U. 40 k.,
din. 60 k. à 1 r.), tous trots rue Voskressenskaïa (pi. D 3); BaaarUev,
Pravaïa Tehornooserskaïa (eh. 75 k. à 6 r., b. 10 k.. à* déj. 50 k., dîn., de
2 h. à 6 h., 40 k. à 1 r.) ^ MUihailow, Lobatchevskaïa.
Rbstaukavtb : Tohomooterskf (p. 338), dîn. 60 k. à 1 r., bonne cuisine,
jeu de quilles-, Staviamikf Batar, en face de la Bourse, recommandé.
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De Tvtr à Sytran.
KAZAN.
V. R, 30. 333
LiBOz DB DivBniMBMBKT : Tekomoié'Otir0 (p. 896)} le J^éin Panaltty
où il jr a «n théâtre d*étë et an théitre des Variétéa ; U Suiut Rui9e
(p. 396). — TidiiTSB (pi. 39), en hiver, place da Thë&tre. — Photooraphibs :
Q.-F. LêdUt VoskreMenskBiâ.
VoinrKBe. IsToehtehiks, pour un eourse en ville. 16 k. t à Theure, 40 k.)
pour le dëhftreadère (env. '/4 d*h.), 76 k. ; 1 jour, o r.
Tbamwats, du débareadère des bateaux à vapeur jusqu'en ville, 90 k. ;
de la Vladimirskaïa (pi. D3) mufMibourç UOart (pl.B4)-, de la Moskov-
skaïa (pi. D 9) à la VêrkkniéU Fidormtkala (pi. D B 3), par la plaee Nieolae ;
de la Lëvaia Tehornooserfkaïa (pi. D E3) à la Smiu$ Rutu (pi. E F3).
PosTB (pi. 97), plaee du TheAtre. — TéLéoiAPBB (pi. 98), près du
théâtre.
BAixe: Dtudiowy Bolehgïa KatanskaSa; Bmtatfmik^, — Bmknt d€ riHèrt
dans la Ktuanka^ près de la Suisse Russe (p. 3J6).
Bâtbadx 1 VAPBIJB. -^ 8oB LB VoLOA. PouT NOnp - Novçorpd , 6r. 35
et a r. 75; Simbirsk, 4 r. 06 et 3 r. 70; Sanutra, 6 r. 66 et 4 r. 76; S^xran^
S r. 35 et 6 r. 90; <8ara<ev, 13 r. 36 et 8 r. 76; Kmmwehtnê, 14 r. 70 et 10 r. 60;
TtariUv»*t 16 r. 46 et U r. 76; Aitraithamt 31 r. % et 16 r. 36. — Sub lk
Kaka. Pour Perm (1013 V.), 9 et 7 r. ; pour (h{fa (1090 V.), 7 r. 60 et 6 r. 60.
Kastan est une ville d'env. 180000 hab., la capitale de l'ancien
empire des tsars de Kazan et du gouv. actuel de ce nom , la rési-
dence du miétropoUte de Kazan et de Svii^lsk et le quartier gênerai
de la IX* diTlsion militaire. Elle est située à une altitude de 80 m.,
sur la rive g. de la Katahka, affluent du Volga. Elle est bâtie sur
plusieurs collines, au milieu d'une plaine qui est inondée au prin-
temps sur une grande étendue, par le Volga et la Kaianka. Elle
compte 59 églises gréco-russes, une église catholique et une luthé-
rienne, et elle a encore 13 mosquées. Gomme établissements d'in-
struction, elle a une université, une académie des langues orien-
tales, une académie ecclésiastique , etc. Le commerce y est très
important. L'industrie compte beaucoup d'établissements , surtout
pour les cuirs (célèbres cuirs de Russie), le savon, les draps, la
cotonnade, les cloches, les images religieuses et les produits de
Tindustrie domestique, etc.
La ville proprement dite , baignée au N. par la Kazanka , est
située sur des collines (v. ci-dessus) et comprend cinq parties. Au
1. Aead. eeeléslast .
3. Amirauté . . . B
3. Château
4. Ch&teau-d'Eau .
5. Club de la Kobl.
6. Collège, I«' . . .
7. - U»
8. - de filles . .
9. Couvent Bogoro-
ditsky . . .
10. • Kiftitehesky .
U- - 6t-Jean-Bapt.
12. - Spasso-Préob,
13. • ZUaBtov. . .
U. Eeole normale .
i5. Eglise eathéd. de
l^Annoneiat.
Légende du plctn de Ka%an,
D3
£4
16. Bgl. catholique . BSfdl.
17. • lUinskaia . . D8
18. - Luthérienne £3
19. - Ouspensky D3,3
£9|30. > PUtnilskàa. D3
B3 3i. - Poktovskttia £3
D3 33. • Préobrajen8k.£3
£8 33. - St-Cyprien . 1)3
34. * 8t-Dmitry . . B3
D3 36. • St-Oeoigea . £3
Cl 36. - St^Pierre-et-
D3 St-Paul . . . D3
D3 37. • Troïtskaia .
B3 38. • Voxdvijensk. D3
£3 39. £tat-Malor . . . DS
90. Oostlny Dvor . . D3
D3
33.
39.
34.
35.
96.
37.
38.
39.
40.
43.
43.
a.
40.
H6tèl de ville
(Douaa) . . . . D3
Institut Rodio-
novsky £3
Monnm. de Der-
javine. ... £3
- de la Prise de K. C3
Mosquée tatare . £3
Palais de justieeD9
Poète £3
Télégraphe ... £3
Théâtre £3
Tour Sioumbéka Df
Tribun, du diatr. D3
Université. ... £3
• (clinique de n £3
Usine à gas . . . F4
334 F. B, 30. KAZAN. D« !Feer
N.-O., le #fremlin, entouré du bouleT. de la Fortetosse. Les collines
s'aplanissent vers le S., TO. et TE. pour revenir ensuite à leur
première hauteur. A TO., le faubourg de V Amirauté, relié à la
viHe par une haute digue qui coupe la Tallëe et traverse l'Itehka.
Sur la rive dr. de la Kazanka, plusieurs faubourgs. A TE. de la
ville, VArêkoïé Pôle (Apcxoe BÔJe^ champ d'Arsk) ; au S., les faub.
tatarea. Les lacs Kaban sont reliés k la Kazaiika par le canal
BotUak (Byjan), q^ui traverse la ville. — La plupart des maisons
de Kazan sont en pierre. Les rues principales y sont pavées et
bordées de trottoirs. Toutefois les faubourgs ont peu de rues pavées
et sont excessivement sales.
HiSTOiix. — Ob ne sait pas d'une faeoo certaine qnand et par qui
cette Tille a été fondée. Il n^en est pas lait ntention panni «elles des
Balgares que sonmit Baty-Khan, au xiii« s. — Bile fut détntifte en 1396
f>ar le prince Vassily DmitriéTiteb , mais elle se releva bientôt et devint
a capitale d'nn khanat tatare indépendant, fondé par Onlôu - Xakbmet-
Khan (1438- lUl), sur les mines de la horde d'Or dissoute, dont This
toire ne connaît rien non plus, sinon des révolutions et des guerres con-
tinuelles avec les princes russes. Ivan III s'empara de Kazan en 1169, où
Ibrakint-Kkan en était souveriUn. A la mort de ce dernier, Ivan se
mêla aux luttas que provoqua la succesasion au troue, soutint Hakhmet-
Amine^ le plus jeune fils dlbrahim, contre son frère aîné, battit celui-ci
en 1487, près de Kazan, plaça Aminé sur le trOne, mais eut soin de prendre
lui-même le titre de priaee de Bulfarle, pour faire conatater son droits
la souvemiaeté sur ee pays ^ Taneien royaume bulgare. Makbmet-AmiDS
persécuta les chrétiens en 1504, fit massacrer tous les Russes dans la
ville et envahit lui-mdme la Russie à la tête d'une armée, mais assiégea
ea vain V$jny>Navgorod et revint à Kasan sans avoir été inquiété par
Tarmée russe, parée qu'Ivan III venait précisément^ de mourir (1506).
De nouvelles rivalités pour la succession au trône, après la mort de Makb-
met-Amine (1519), et de continuelles révoltes à Kazan amenèrent à plusieurs
reprises l'intervention armée d^vaa IV, qui résolat enfin de soumettre
entièrement la ville. Le siège échoua, il est vrai^ et Ivan lui-même aida
Ghikh-Aléi, tsarévitch d'Astrakhan, déjà chassé plusieurs fols, à remonter
sur le trône de Kazan, en 1551 \ mais Ghikh-Aléi en ayant été de nouveau
expulsé, Ivan marcha sur Kazan en 1553, s'en empara le 2 oet. de la
même année, après un siège assea iong, et annexa tout l'empire de Kasan.
— La ville fut prise et détruite en 1774 par le rebelle Pougatcbev, mais
reconstruite par Catherine II. Kazan est chef-lieu de gouv. depuis 1714.
Le *Kbemlin (Kpesii»; pi. D2), fut fonde au xv^ s. par le khan
Oulou-Makhmet. Il l'entoura d'une palissade, qui fut incendiée
sous Ivau IV et remplacée par le mur en pierre encore existant au-
jourd'hui. Lors de la révolte des Cosaques sous Pougatcbev, ce mur
avait encore plusieurs tours avec des portes; il n'en reste plus que
trois : la Spatkaïa (CflàccKa«} , par où l'on arrive du Kremlin à la
rue VoskresseuskaTa; la TatnUtkt^a (TéSuamai) , qui conduit à la
Kazanka, puis, par un pont, aux faubourgs de Grivka et lagodnaîa,
et la Piotnitskaïa (J[I«THi^Ka«), aft N.-E.
Nous pénétrons dans l'intérieur de la forteresse par un pont de
pierre jeté sur Tancien fossé et par la porte du Sauveur (Cnâccsif
■opôra), près de laquelle se trouve, à g., la grosse tour SpaskaTa.
Cette forteresse rappelle le Kremlin de Moscou et renferme les prin-
cipaux monuments de Kazan. Le plus remarquable est la catbé-
DBALE DE l'Annowciation (pi. 15, D 2), bâtie en bois par Ivan IT.
à ay%ran. KAZAN, V. /?. 30. 336
après la prise es la villa, an 1562, et raoooilruita an pierra par
Itrary, pnnîar oi^tropolita da Kacaa, 1662. On voit dans l'égUsa
une ekâsae avac ks rallf iiaa d'Ioury. La trésor ranforma da riekes
ckasuMee , omcaiants d'églisa, aie. — La cauvtnt dé Spaêê^^Pf/Q-
hra^tnOtTf (pL 13, D 2) a été feadé an 1666. Son église, construite
en lH>ia par Ivan lY, an 1666, et en piarra da 1696 a 1601, lan ferma
les tombeaux de divers métropolites et évalues. Tout près dii cou-
vent, Vé^iêtSi*OypHt9^-et'8t*Juttin («épcwb KHnpiim h lyc-
Tfaia; pi. 23, D2) et Yégmu de L'Imutgê du Sauvtwr, construites
toutes deux en 1662, en mémoire da la prisa da la ville.
Le liai kMM du BmL99fnemeni (Dpae^cnenuMHtCTi) occupe,
dit' on, l'emplacement de celui daa tsars bulgarea. La ckàitmu
(pi. 3) est habité pat la govrameur.
Cfne des constructions les plus intéressantes du Kremlin est la
*TouB SiouvBiéKA (ééiBHii Cp6éiM> ; pi. 40, D2), haute d*env. 76m.,
à 7 étages et en briques. Ost, ditron, un reste d'architecture tatare.
— Elle est en très mauvais état et Fascension, pour laquelle il faut
TautoTisatlon du gouverneur, n'en est rien moins qu'agréable ; mais
la *vue dont on Jouit du sommet est superbe.
La tradftioB raconte qm*«na prineaiM ftatara, 8ioo«btfka, déaeapérëe de
la raina da aa patrie, se précipita da haut da eatte tonr \ mais le fait est
eontronré. Sioumbéka, flUe dlouasoaf, khan des Kogaïs, âgée de 13 ans,
vint à Kaxan en 1633 pour épouser Fn-Aléi^ frère de Chtth-Alëi, à peine
Zapba-Ghiraî força Sioumbéka à accepter sa main. Sa mort étant surrenue
subitement en ioi%, les minlatres le reaplaaèrent par OwUmkk-OMrm,
ftls de Sionnibéka, âgé da 2 ans, d^autrea ehoieireni un khan de Crimée,
d'autres enfin Mpchte/utk^ amant de Sioumbéka. Ce dernier fut fait pri-
sonnier à rinatigation des taara de Moacou et exécuté dans cette yfUe.
Sioumbéka dut renonaar an trêne pour elle et aea flla, fat emmenée
de feras à Moteon et dut y épouser, an ISbl, Chikh-Aléi, tsar détrôné
de Kasan.
Davant laDotuna (pi. 31), une ttaiue de l'empereur Alexandre IJ,
inaugurée en 1896, bronze par Shertcood, A TE. du Kremlin, le cou-
vent Bogoroditiky ou de la Vierge de Kauin (BoropÔAHiiKili Kasân-
CEÎft AMnili KonacTÛpb ; pi. 9, D 2), un couvent de femmes construit
en 1679. La légende raconte qu'à Tendroit où 8e trouve maintenant
régllse d'hiver du couvent , on trouva dans le sol une image de la
Vierge, qui est depuis ce temps en grande vénération. C'est à elle
qu'est consacrée , entre autres , la cathédrale de Kazan à St-Péters-
bourg (p. 143). Cette image se trouve dans la cathédrale du couvent,
grand édifice couronné d'un dôme, bâti de 1791 à 1804. La fête de
la Vierge a lieu le 26 juin. Les religieuses font des images saintes,
des tissus , des ornements brodés d'or , et s'occupent de l'éducation
des orphelines filles de popes. — Non loin de là, le couvent de St-
Jetm-BajMête (nysciéil mmmetkfh loéuc-DpeATé^eHciift; pi. 11),
avec une jolie vue. La cathédrale a été récemment reconstruite tout
à fait sur le modale de l'ancienne.
336 V. R. 30. KAZAH. De Tmtr
Nous arriTons ensuite pi? la Pokfovskala (tramway) à Vi^Ut
luthérienne (pi. 18) , au th/âtre (pi. 39, £2), belU constnictioii eu
pierre, a des bâtiments de clUbs distingua et à la plaee Nicolas, où
est le monument du Ti>oète Derjatfine (né à Kazan en 1743 et mort
en 1816; pi. 33), érigé en 1846; pais par laG^rouzinskàîa à U ^Suisse
RcssB (BlBèttUépic ; pi. S 2), au N.*£. de la yille, près du etmeltèr»
et du champ d'Atêk. €*est un beau et gra»d parc où l^n a, i cer-
tains endroits, de très beaux points de yuow — Nous revenons par
le Tehamoï^ Otéro (HépBOeôsêpo; pi. D£2; restaur., t* p. 3^),
principal but de promenade de Kazan.
La grande aitèn de Kaian est la VqskbssbsiiskaIa (Boci^-
céacKai), qui commence à la potte du Sauveur (p. 334). A Texti^
mité, à dr., les beaux bâtiments de l'UBiTanité (pi. 43, £ 3) ; devant,
un buste du mathématicien Lobaichevshy (m. 1846). L'université,
de Kazan , fondée en 1804 et fréquentée par env. 9()0 étudiants, est
surtout impoftaate par ses chaires de langues orientales. Elle com-
prend en outre un observatoirej un Jardin botanique (pi. F4;on
peut le visiter) , un mua/e ethnographique (fermé au public) , etc.
La bibliothèque, dont la principale partie se compose de la collec-
tion de livres du prince Potemkine , compte env. 170000 volumes
(ouverte en hiver 1. 1. jours de midi à 2 h. ; en été, les mardi et vendr.,
de midi à 2 h.).
On remarque encore dans la Voskressenskata le Gostint Dvob
(FocrâHiift ^Bopi; pi. 30), qui mérite une visite , de même que le
Bazar (Basépi). Il s'y vend d'excellents ouvrages en cuir, des
étoffes tatares, etc.; le savon de Kazan, fabriqué avec du lait de
jument, est renommé. Le Gostiny Dvor renferme aussi le musée
de la Ville (visible dans la sem^ sauf le sain., de 10 h. à 3 h. ; les
dim. et jours de fête, de midi à 3 h. ; moyennant 7 à 22 k.). U con-
tient les antiquités de Bolgary (p. 340), des objets tatares et de Tige
de la pierre, une grande collection de monnaies, etc.
Là partie la plus intéressante de Kazan est la ^vills tatarb (Ta-
xâpcKaH Cjo6oa& sa KaôsnÔMi; pl.^4), avec ses maisons basses
entourées de jardltis'et de buissons, ses mosquées aux minarets
élancés , ses rues étroites et non pavées, où (Circule uiie population
des plus variées (tramway, v. p. 333). On y achète à bon compte,
si l'on sait marchander.
Les Tatarbs db Kazak, au noMbre d'env.' tôOOOD dans tout le gou-
vmmement, sont Mahouétatti et restent fidèles à lear croyance, maia ils
vivent en bonne iatelUgeoqe avec les fusses, dont ils partagent les droits
et les obligations. Leur tifpe est d''abord caractérisé par une taille moyenne
et svelte. Leurs mouvements sont dégagés et gracienx. Ils ont le visage
ovale, les yeux noirs et bien fendus, mais. placés obliquement, le ncB
bien arqué, la boaelte bien faite, les dents de toute beauté, et le teint
un peu brun , du moins cbez les nommes. La barbe est peu abondante.
les ebeveux sont coupés court. Les femmes sont pour la plupart petites,
avee tendanee à roMsillf, surta^t «lans les elasses. aisées. SUes ainent
à se Carder de blanc et de rouge, à se noii«ir les dents, ainsi que le$
paupières et les sourcils, à la mode des Orientaux, et elles se teicnent
les ongles en jaune foncé. — Ce qui frappe dans le eotHime des Tatares.
a %vAn. K'AZMni K R. 30, 337
e'e«ft «iHovt la cMtURue. D*ab«rd iU pl«e«nl tAr U pMiie postérieure de
la tête «ne petite calotte, Bommée «iérmolka*, «taku* ou «kolUboueh*,
et 4«i, ches les Tatare* de condition, e«t ornëe de broderies aux cou-
leurs les plus variées, d*or, d^argent et de perles. L*liomme du peuple
met sur eette ealotte an chapeau de feutre blanc ou un bonnet de four-
rure noire ou grise («bournik*)» Le bord postérieur du chapeau est sou-
vent relevé et orné d'^étoffe noire ou rouge. On aperçoit encore derrière,
aon« le ehapeao» une partie de la calotte. Dans la classe aisée, on porte
sur 1» ««lotte un bonnet de fourrure grise ou noire, plus fine. Ce bonnet
eat étroit do bas et va en s'élai^issant. Les autres parties du costume
cbes lliomme du peuple sont la longue chemise bleue («koulmak») ou
bien une blouse blanche ou une jaouettte blanche et de la^es pantalons
de eoton («slan»). X^a partie plus aisée de la population tatare porte gé-
néndemeat par-desfQs la chemise une eamiséle sans manelies («apelialouk*)
tombant >»iqn*a«x g«iie«x* Cette camiaole est en sole de e4Msl«ttr, fennée
par deTant au moyen de rubans et tenue à la taille par une ceinture de
soie («poda>) ou un ehile («kouehak»). Par-dessus cette camisole se met
^eneora nae deuxIèvM jaqaatte 4 maaehes («raiakl-édrees») ou un large
et UNsf «alkaii Mvfeat (••haUt« tchékasaOt ordiaairenMnt en .nankin et
souvent tout à fait à la turque. La chaussure se compose de bottes en maro-
quin sans semelles et, par-dessus, de pantoufles à talons bas (ibachmak*)
ou 4e aoeqaes de eair otdiaiUrQ, qtà •• gardeat mdme daas la ohambre.
— TàB a^stuaM et sartout la eoiff^re des femmes ont oa^que ehosa d'ori-
ginal. La coiffure est une toque de fourrure ou bien, chez les Jeunes filles,
nne ealotte brodée en diverses couleurs et garnie de piéeettes d*or, comme
ebea les femaies des Tch««Taehei, oa «ae serta de bandeau de soie ou de
velonra, garoi de perles, ete. Par* dessus leur «oiffare, les femmes mettent
un prand voile de soie, à bordure brodée, appelé «ianar tchaoulik», qui ne
laisse apercevoir qu^une petite partie du visage. Les pauvres n*ont que
ee ▼oild. Le resta da oattame se eompase dHine ehemise d'indienhe de
eouleoc, tombant jusqa'i la cheville, ou d'une blouse et de pantalons.
Lies feœnkes riches mettent en outre une jaquette brodée d^or ou bien un
caftan de soie ou dMndienne, avec de longues manches pendantes. Ce eaflan
se uket aussi sur la tCte st ssrt en m«ne temps de velle. Les femmes
s^eniansent les jaa&lKuBv m^a pas lee pins fortes chaleurs, d'une forte éioffe
de laine ou de bandes de toile. Elles portent, comme chaussures, des
pantoufles en maroquin {«tchiknik»). La plus belle partie de leur costume
est le ùMÊê^b^tànm êvt la devaat pMr des laeets de toutes les caaleun,
brodé d'or et garni tout autour de piécettes d'argent. Les femmes riches
ain&eni à se parer de bijoux, de bracelets, d^ longues boucles d*oreilles
en or ou en argent («alka-kachti^tehéderll*/. de eoUiers, etc. Elles met-
tent daas leurs longues tressée des laédiliiee d*«r et d*aapeatt souvent
fauases^ elles portent des bagues aux doigts, et^ sur Tépaule gayehe , un
ruban garni de perles et de pierres précieuses c«bouti>). A ce ruban est
attachée une petite poche, ùh se trouve une édition miniature du Coran.
Jje eanuihrt des Tatares est aimable \ ils sont aeeoamiodaats, honnStes,
affables, franea, eon^ats^ rangés et propres. Ils sont très hospitaliers
envers les étrangers. Us ont une noblesse qui est tenue en grande con-
sidération, et beaucoup de «mourty» prétendent descendre de Oengis-Khan
(TebAnchle-KhaB)» Leurs éeole» soat bonnes. Presque tous les Tatare
saveut lire, éecira et ealealer sur le bouliar compteur russf . On enseigne
dans leurs écoles supérieures f arabe et le persan. Leurs prêtres («moul-
labs*) font leurs études à OarçéU^ à 15 Y. d'Orenbourg, où se trouve
une eélibre éeole tatare; beaucoup vont aussi à Boukhara, qu'ils regar-
deiit eomaia un eantra saisKtiAqua de peeÉiier ovdse» *- La i«»^i^ des
Tatares est ua dlal^ate tuie- Leujr littérature n'est pas sans importance.
US ont beaucoup de chants populaires, d'une certaine valeur poétique,
bien que nos oreilles aient peine à les supporter. -^ Leur n^tmrritnr* se
composa sartaul: da vUmda et spdeialeasaat de viaade de cheval. Ils
aiiaent le lait et ft miel, et ils font df ce dernier un exeellent hydromel.
L«s Tatares prennent beaucoup de thé; c'est ce qu'ils offrent surtout à
^aurs hdtes. ~ L^umear guerrière de ee peuple a totalement dispara de-
puis leur soumission par les Russes. Ce soat nuilntenant des commerçants,
Bmdeker. La Bussie. 3« édit. ^^
396 V.M.30, KAZAN. De T^er
deé induitrieU et des HC^^vltetiri pai«lblefl et lAovieiix. Le TMue du
centre et du nord de la Enasie est commerçant dans Tâme et ne le cède
ni en aituce ni en flneise au juif, dont fl a prii la place, comme colpor-
teur, dans la Russie orientale. Il n*a pas son pareil comme roleur de che-
vaux. Les Tatares font surtout eommefee de produits indigènes. Les
ouvrages en cuir, les bottes, le savon, les broderies d*or et d'argent de
Kazan sont très célèbres.
Les metehets ou mosquées tatares sont des conetruetioiis très simples,
avec un minaret au milieu. On ne peut y entrer qii*après aTofr préa-
lablement déposé 8^s chaussures dans le Testibule. La partie priaetpide,
réservée aux exercices de piété, est une grande salle de pierre , basse et
étroite, où. se dresse une cnaire.
il «si en6<>f» ÎAlërttfsant d'aller de la ville tatare au lac Kabâm
(6te|K> K^éési; pi. B 3^)< On a d« eliemin ^1 le i^age vue très
belle vue de la ville.
A 1 y. Vf « l'O. de la ville, se moBtwie momimeni 4e la Prête de
Katan ou la ^Fyrtxmide de$ Orénet* (aéwRnRKS mmopéaûi Kftt6n
1552 réAa^ pi. 34, C 2), acbevé en 1823, sur les plans à^Alférov.
C'eti «ne pyramide IroB^v^ kauie de 2i m., avec w» ^ftique sur
chaque face. Dans le bas est «ne église où i*ofi célèbte, le 2 oct
de chaque année, une messe des morts. H y a, sous la pyramide,
un caveau où un grand eaicopàage reatene les oseeneats ^ les
crânes trouvés lors de Téreetion de la pyraoiid«, k Tendroit où était
autrefois le couvent de ZiLantov (v. ci-dessous).
A g. , VAmiramté (pi. 2, B 2^) , eoMiiidte en 1718 par Pieiie
le Or. , sut un terrain appartenant au «ourent de Zf lantov et au
village de Bejbalda, et autour de laquelle s'est formé un faubourg.
On y «onstruisli dm temps à» Pierre le <j^r. une flotllle po«ix le Volga
et ta mer Caspienne. Xhins un lian^ se yoH «neore la galère
«Tver», richement sculptée^ sur laquelle Tlmpératrice Catherine II
fit 4Hm veyage eur le Voèga. Oa ne eanelnit pius maintenant de
navires i Kazan.
Non loin de là, sur .to m»nt ZUantov, est le couvkitt i>b Zilax-
Tov < 3iijéaTO>i YcmémoaàÈ momActù^ ; pL 13 , B 2 ) , fMMlé par
Ivan IT, dans un site pittoresque. Le lumtent est entmué d*«B
mur et renferme plusieurs églises. La eaîh^dralc de V Assomption
a été cmstruite mt 1626.
Sur la rive dr. de la Kazairka, en face de l'Amirauté, «st la pou-
drière (nopoKonétt sanÔAi), construite de 1776 à 1787. — Plus
tein (à 3 y. de U ville) , dans un joli bois de sapins , le campent
Kixiteheêky (KiAÉwccfi «oimcTAp& ; pi. 10, € 1), pr^ du faubourg
du même nom.
Jhms lia suite du traj«i en Inteau, «• a un |eli eomp -d'Ail an
arrière sur Kazan ; à dr. , Verkhny^OuHon (ReMai^TeÉtfB%% où fl y a
beaucoup de villas, sur le versant du mont Ouslon. Bans le cime-
tière d« M village ast inhumée la pt ineesae Maneàikav, m. an 1727.
4Ô4 y., à «t., ^Bop<H^ôdtk (fioropôxen). -^ 6 V. phis loin, & g„
remhouehure de la Kama, forte i;ivîère au delà de, laquelle la Volga
a une la*geuT extraordinaire.
à Sytran. P^M. V. B, ^0. 339
lia K«Bft que les TaUres oomment nMttmn IdHy e.^à-d. «rivière
bl*nehe*f % un eonn de 1764 Y. de lottgaeur. Bile derleat nATigable à
SergliiéYBk et elle trarenra lee fovir. de Pem, d*0«fh, de Vifetk* et de
Kasan. 8m rivet eonf luU>ltëea far dee ^upladea a«sri variées que
ceUea deê b<»da du Valgia ajitca H^^y-Novaâroa et Samara. On y trouTe
de« d««x «èAde^ovtM dee BuMa, dea BacUEiaa, de« Maahtcbériaks, des
., des Vogovla, dea Yotiaka, ete. — Lea Baehttrw sont «ne p«»*
^ai4« ttts«a-flnaoiae{ Ha ont le type ftnaaia et ila farieat le tare, ila
ae «ont mi$ aooa la pioteatkm 4ea Soaâea k la auite de la deatruetioa du
khanat de Kaxan , et ila ont formé , aprèa pluaieura révoltes, Tarmëe dea
Baelilctra, dana le fenre de celle dea Coaaquea. lia ont pria part à la ré-
volte •■yaniade par Fougateliev, ukala ila aoat nainiattant paiaftUea, inaou-
ei«o«a et aa«eaaaiix , et ila me aoat plaa evainla 4e leara voisina que aomme
volevura de ehevaux. Leur organisation militaire a été supprimée dans
ees demiera tempa, et lia aont maintenant dana une ptaaae de tranaltlon
de Ut Tie ttonMde à la via aédaatalra. Ua aont aa noaabfe 4e 7604)00
dana lemr ancienne patrie, anr lea denx rivea de la Biëlaîa, et eaux de
la race la pina pure babitent le district de Bonriansk, dans le gouv.
d^Orenbourg. Ba aont grands, bien bfttta et vigoureux, ont lea cheveux
de eooleur fi»a«éa tirant parféia aur le brua, et aont trèa Maa de Agara.
Ils sont d*excellenta eavaliera. On diatingue lea Baehkir» das tmniagnê»
des BaehMrt das ileppet^ qui aont mélangea aux Meehtchériaks et aux
Teptiara. Lea Baebkira oomadea demeurent Thiver dana de vralea mai-
80IUI et Tété aoua la tente («iaurté*). Leus nourriture, dana ee dernier
eaa, eat aurtout le «koumias* ou lait de iument (v. p. 3i4); en hiver, ils
mandent plntêt de la viande, et de prénreaeé un mdlange de viande de
eli««ai et de baeaf. Lea Baehkira aede&talaea s'adonnent à Tacriculture,
Îni fait tous les ana dea progria chez eux, et à rapieulture. -> Les
feehtehiriak* ^ peuplade d*ongine finnoise et maintenant toute tatare,
faiaaiient antmoia partie de Tarmëe apéeiale daa Bachkira. lia vivent,
a« a^lieu de cea dcrniert, au nombre de 13i(0Û0, et ila a*«n diatincaeat
par ploa d'activité et de propreté. Quant au type. Us ressemblent
beaucoup aux Teptiara. — Lea Ttpiiar» sédentaires, au nombre de 196000,
giaMda et lea aiieveux de «ouleur fonede, sont vigoureux, aettlb et la-
toorâcauK. lU aa reaaenaMeat nnllamaat a«x Ba^kira par le earaei^re.
•Teptéria* aignifle derniar-venu, nouvellement immigré, et lea Baebkirs
nonâadea traitent les Teptlars avec dédain. — Les TotUik» sont au
aeviAve de MMOO. Ht vivent en maaaea eompaetea entre la Viatka
«a \M ITnaa, et ila apfartiannaat à la peuplade daa finmila du Volga.
Un aa noauaent emx-mêaaee «Ou-moart* («aMMuit», hamme). Ha aoat
yaiaiblaa, Ihiblaa, avaraa et atfaamoina haapitalian, et aupërieuia aux
Raoaea poar la caUnve de la terre. Lenra vlilagea manqueat de ay-
«iétvia. -> Lea OaiMfcs daiveat être eomplda faani lea Finnala du Word.
Oe oaat lea repréaenlanta lea plua aatJwntiqaea dea paaplea oagriaaa et
lea daaaendaata daa iMMtaata da TOagrie, paya anttefoia floriaaant,
remomai^é à Xovgorod poar aa riakaaaa en ioarruvèa. C'aat madntaMUit
aa F««pia ataatpla et priaritif, vivant pënlMamaat da pêche et de eftaaae,
daa# l«a auiala et lea datdta da aaa ana. patate. lia awat, pour la plupart,
ebréHaaa da nan, maia fia tianaaat encore dana le Nord au chamaniaBie.
VoTAOS atnt la Kava. Ce voyage eat fktigant et oflVe peu de ehoae
an towrlate; lea retarda dea bal. à vap. sont mquents. Lea bateaux qui
Tont de Bogorodak à Yerm tournent à g. dana la Kama. Oa paaae à
mUttopûi^ iHabowgm^ Oârap^ut, ff^Htmf (a 40 ▼. dans les terres, Vevakf,
avee ane grande fabrique impér. de fuaila et d*annea). On arrive à OJMonai;
le ffoir du 4* Jour.
iOiS V. Farm (Ilepak ; hdt. : Dvorianàku 0M>^ Biriàiu: izvochtehik, 1 h.,
30 k. ; 1* gare n'eat pas loin du débarcadère), ville de 45000 hab. et chef-
liea de gouv. , aur la rive dr. de la Kaaaa. EUe se compose presque uni-
queaaeat de maisons en boia. Il y a 12 égUaes. Les rues sont larges, mais
ne aont point pavées. La port est important et le commerce conaldérable.
Peu de eurioaitéa. A env. 6 V. au N. de La ville, existe depula 1863 une
grande fomêerit dt ctnuin» eu aeffer.
340 V. B. 30. BOLGàBT. De Tvtr
Obbmiv !>■ FBB de Ptrm à liktitériiM^^mrg et nM(fli«f», aur la 2Vvr«:
467 el T73 V.| tn^eU en 21 h. et 36 b. — Embraneh. à rcAotuMvitoi«
(119 V.) sur kér^nm (186 kil.), trajet d'env. 12 h.
La Kama est une limite dans la formation gëognostique des
rives du Volga. Aux couches de marne appartenant au trias supé-
rieur succèdent d'abord le calcaire jurassique, puis la craie. Les
monté Chtchouteki, OundaH et Qorodichtche^sky, qui commencent
près de Tëtioucbi, en s'ëieTant à une hauteur de 30 à 40 m., sont
formas de ces calcaires. — La contrée au S. de Eazan est cou-
verte de foréta, surtout de pins, de sapins et de ehénes. On y re-
marque particulièrement de grands bois de noisetiers, et il s'y fait
beaucoup d'huile de noisettes. Les pâturages des deux rives du
Volga sont excellents et la laine de cette contrée est très estimée.
L'industrie n'y est pas non plus sans importance. Les tanneries,
favorisées par la présence de bois de chênes , les savonneries et les
manufactures de draps y méritent également leur réputation.
466 V., à g., t Spoêky Zaton (CoâccxiS darÔHi), port desservant
la ville.de Spoêtk (3000 hab.), à 12 V. au â.-£. Il y a «n chantier
de ta C*^ de navigation Caucase et Mercure.
^. 487 V., à g., les niiAM de la ▼iUt de Bolgarj (Bojrapu), à 6 V.
d6 la rive g. du Volga, près du village d'Ottapcnafcote (YcnéHCioe)
ou Bolgary, et à 20 V, de Spasky Zaton (par Novo-MordovoTé). Il
y a, au milieu du village, une église de l'Assomption, dont le clocher
offre une vue intéressante. A 600 m. au S.-E.; un minaret mahomé-
taj) assez bien conservé. Ces. ruines, perdues dans une forêt, ont
été retrouvées sous Pierre le Or. On s'en servit pour bâtir un vUlage
avec un couvent, et elles disparaissent de plus en plus pax suite des
progrès de Tagriculture dans le pays. La Société d'archéologie de
Kazan a fait des recherches importantes sur les antiquités de Bolgary.
Les ittrffwai ëtaiéiit nae peuplade tnreo-Aiinoife, dont ror%tne eat pen
eonnae. lia ae aont probablement létahlia aur lee berda du Vdga vers
l'époqne de la aaiaaanee de J.*G., au eommeneemeoi dea migrationa des
Huna dans l'Aaie centrale. Cne partie de cette peuplade, les Bvl^raraa fM^s,
fbndèrent au v® a. le rovayiMe de Bulgarie, sur le Danube inférieur, -mn*' Us
se août entièrement melëa à la population alave, et il, n'en eat reaté que
le nom. Lea Butçarti d4 la JTama ou 3mlgart$ Mamt (Béjme Bôarâfii^ aont
reatëa aiir lea bords du Volga. Une tribu connue aoua le nom de Khvaliaaes
s'ëtablit aur le Volga inférieur et y fonda un Btat, dont la cai»itale fut Atel
(Aa^kban). Lea autrea cottatruiairent à une époque que Ton n'a p« déter-
miner la ville de Bolgary. On eite parmi lee villes bulgarea Brékhimov et
Aehli, toutea deux au confluent du Volga et de la. Kirelka; puis Balymer
et d'autrea encore. Les Bulgares du Volga se convertirent a l'ialamlsme
vers le milieu du jc^ a. Ils étaient gouvernés par dea khàna dont Icd
habitants slaves des bords du Volga étaient sans doute tributaires; du
moina le khan dea Bulgares s'appelait -Il aussi tsar dea Slaves (Xalek el
Saklal). Néanmoins ceux-ci furent continuellement en guerre avec les
Bulgares, quand la domination russe se fut établie dans les paya alaves.
L'invasion des Mongols en Europe au xixx^ 8. ébranla l'empire bulgare
Jusque dans ses fondements. Il conserva cependant ses prinee», et il
Çrospéra de nouveau sous les kbans de la horde d'Or, jusqn*au jour où
'amerlan le détruisit, à la fin du xiv» s. Il fut ensuite remplacé par le
kbanat de Kazan, sous Oulou-Makhmet (p. 384).
511 V., à dr., fTétiouohi (TeTiômn), ville de 5000 hab. et chef-
à 8f%rm. SUflURSK. V. B. 30. 341
liera, d% dittriet dv gouv. de KazMi. Non loin de Tétiouolii se
troxtTe la principale banteur du genv. de Kasan <1Ô0 m.)*
Bn fMé de Tétionelkl, mr la rive g., le village de Btit^mêtf (Baimcapu),
à readxvil oà se itouTait, dii-oa, la tille balgare de Balyawr (p. SIO).
Il y a encore de« restea de remparts. Kon loin de Brtymeryf prèa du
VoIs%, Be trouve une ëminenee de 190m. dé haut et 490m. ae tour, nommée
Ghélsm; «Ile passe dans le peuple pour renfemier des trésors du temps
des tMta de Balgavie.
On ^8M ennrite & une série d'îlee boiséeë. A g., la Maîna,
p«ti*e rivière qui forme la limite des gouT. de Kasaft et de dtmbif ik.
Le ▼elga décrit emiiite «ne vatte courbe à TO.
613 Y^ à dr., fSimkirek (CHH6dpci%). — Hôtbu (Hoxepé, e.-à-d.
maisons meublées): JmdréUpf Jatytov; Stwo-froittkaia (cb. 00 k. à 3 r.,
b. \0 k. , 1. SO. déj. 90, dta. , de 1 h. à 6 k. , flO à 80 k.). avee un bon
reat»«r. — bvéciTenK: de débareadève «n ville, 60 k.; 15 k. la eotirse;
I b., 30 k. — PBoiiBaA»aa: le imrdim jncoiMf à eôté de riMdminiJtraition
da O^ouvernement^ le jwrdin TUMmir^ sur le Viénets, avee une jolie vue
sur le Volga (eoneert militaire, 1 à 3 fois par sem.).
Simbinh, ville paisible de 42000 kab. et chef -lien de gonv.,
est bâtie snr la rive dr. escarpée du Tolga et elle offre un coup
d'œil pittoresque. La colline où elle est située , haute de 125 m.,
se trouve entre le Volga et la Sviiaga ^ qui se Jette dans le pre-
mier en amont de Kazan. Cette ville est la fésidence d'un évéque
grec. Ene * 28 églises , dont t^ois cathédrales gréco-russes , une
église catholique -romaine en bols et une jolie église luthérienne.
II y a aussi une mosquée et 2 couvents, 36 écoles, etc. Embranch.
sur Bottzàtevkt (p. 363) en constfue^iom.
SMbMk a ét^ fondée eïi i6tô, sur les plans du boyard KHitrov. Il
Tentoofa de «aUssades peur la protéger eoatre les attaoees des Tatares,
et il 4ilflrva à 0 V. de distance une petite forteresse avee 7 tours, reliée à
la ville par un fempart et un fossé, la «ligne de Simbirsk». La ville
fat asaiégee en KtTD paf IRfmitf JKtfcMe. brigand du Volga. Elle a été élevée
su raag de ehéf-Ues de.goov. ea 1796.
Au milieu de la vlUe^ enire le Volga et 1* Bviiaga, est un pro-
fond BEvlii («ovrag») où eoule la MaHchha, nommée Simbifakaïa
k l'intérieur de la ville. Simbirsk est ainsi divisée. en partie £« du
côté du Volga^ et partie 0«, du c6té de la Sviiaga. Le centre, élevé
d'env. lÔO m., se ncnnme Viéneti (BtHéiii; v. ci-dessus). La ville
basse s'étage entre cette hauteur, la Sviiaga et le Volga. La partie
la pins basse, au bord du Volga, se nomme Podgomoï. Là se trouve,
parallèle au Volga, la ses Piebrs bt Paul (UerponâBiOBCKiit
moccéisuii coycKi), prolongement de la Bolchaïa Saratovskaïa, rue
principale , qui traverse presque toute la ville. Au milieu de cette
rue, le Boulevard, qui est planté d^ arbres. A l'extrémité If., la
place sur laquelle se trouve le Ùostiny Dvot, La î)vorUovaïa
(^(Bop^ÔBSUi) part de la Bolchaïa et traverse la Marichka sur une
digue et un pont et mène à VO* à la priso», à VTL à la plaob
KABàM«nni(lteptB8n»fta Éj6maj(6), où s'élève, entouté d'une grille
de btonzè , le monumené de Karàmxine {ûéMxnOûth KapaiisBHy).
l'historien. Il se eoemose d'un piédestal de granit d'env. 10 m»
22,23
342 F. B. 30. SENGHILÉI. De Tver
de haut, avec uae statae en bronze de Clio, la muse de l'histoiie, et,
sur le devant, le buste de Karamzine (1766-1826).
Au S. de la place le collège, un Jardin publiCy la Chambre da
Finances et V administration du Gouvernement, dont la façade est
tournée du côté du Volga. Vhôtel du Gouvernement est situé à
l'opposé du collège, et non loin de là se trouve le club de la
Noblesse, qui renferme une belle salle de concert et la bibliothèque
publique, dite de Karamzine. Le couvent du Sauveur (C^âcciiM
AinavS uouàcrùph) donne également sur la place Karamzine. Ce cou-
vent de femmes a été fondé en même temps que Simbirsk, en 1648;
il est entouré d'un mur en pierre avec plusieurs tours. A côté de
Phôtel du Gouvernement, Vi^glise St-lHcolas, belle construction
originale. Elle a été restaurée après 1860. En prenant au S. de
la place Karamzine , on arrive par une petite rue à la place de la
Cathédrale (Co66pHafl nJÔmaAb), au milieu de laquelle est la cathé-
drcUe, construite en 1812.
A 7V. au y. de la ville, Polivny-VraÇy où il y a une jolie vue du
Volga.
Pour continuer le voyage sur le Volga, on devra prendre la ba-
teau qui part de Simiyrsk vers minuit, afin de voir de jour la plus
belle partie du fleuve , c.-à-d. la courbe de Samara (p. 343). La
différence entre les hauteurs de la rive dr. et les steppes de la rive
g. est particulièrement tranchée sur le reste du parcours.
668 V., à dr., f Senghiléi (Cevnuéft), ville de 6000 hab. et chef-
lieu de district, entre les rivières de Senghilenka et de Tovnunka.
Elle est entourée de remparts. Il y a au N. , à FO. et au S. des
montagnes calcaires appelées les « oreilles de Senghiléi » (Cesni-
diéHcKie ymâ). Le monument le plus remarquable de cette ville,
bâtie presque entièrement en bois, est la cathédrale de la Mère de
Dieu, construite en 1814, à l'endroit le plus élevé.
Les hauteurs au delà de Senghiléi sont d'abord les moni Hiin-
skHa, puis les monts de Novodiévitehé.
714 V., à dr.-, f Novodiévitché , Yi\la,se de 4000 hab., situé
dans un ravin. Il tire son nom du couvent de Novodiévitchy , à
Moscou, auquel il appartenait.
740 V., à dr., Oussolié (yc6ji>e). Le village est situé sur la
cime des monts Jégoulevskiia , qui commencent ici (p. 343), à
4 V. du Volga. On y remarque un château du comte Orlov-Davy-
dov , propriétaire de presque toute la contrée de la courbe de Sa-
mara (v. p. 343). Il ^ a dans le parc une tour, dite pavillon d^Ous-
solsky ou SviétOlha, qui offre une vue magnifique.
Tout ee pays était autrefbié occupé par la horde des Tatares Kogaïs,
qui oat laissé de noinbve«x> tumuli («kourgaus»; p. 345) de leurs héros
et de leurs grands hommes («moi^rsy»). B'éx^ormes ouyittgea en terre
s'étendent sur 3 rangs le long des rives de rOussa, du Vo^ à JPéréva-
loYka, du eôté de la courbe de Samara, en passant par Valy (;Bajni).
A tPérévaloTka sont les ruines d'une petite forterèBM.
à Symtan. SAMARA. F. B. 30. 343
Pais Tienneut les *montê JégauUmîeUa (XeryiéBCiii rôpu) , mon-
tagnes pittoresques désignées plus loin sous les noms de monts
GrelehouUvskiia et de MarkvacKenskiia, Ces hauteurs situées sur
les deaz rives du Volga, bien boisées (chênes et tilleuls), et qui
atteignent 240 m. , sont curieuses par les formes étranges qu'y
prennent les rochers et par leur nombreuses grottes.
758 V., à g., fttaTTopol (CriBponoJb). Les bateaux font escale
à 5 T. de la ville.
Stavropol, ville de 3000 hab. et chef-lieu de district du gouv.
de Samara, est située sur un terrain bas et sablonneux, limité
d^an côté par le ruisseau de Koun-ValoeKk/ ^t de l'autre par les
contreforts des monts Oural (Sokol).
Lie Volga, arrêté par les monts Jégoulevskiia, avait tourné à TE.
à Stavropol ; il coule de nouveau au S. 60 V. plus loin , et il se
dirige à TO.i partir de Samara, dans la direction de Syzran (150 V.).
La corde de Tare que forme cette eourhe de Samara (CaHipCKiii
jiyKib) a 15 V. de longueur, de Jégouli à Pérévalovka (p. 34^) —
Le terrain a le même caractère que les monts Jégoulevskiia et les
collines s^élèvent à une hauteur de 200 à 300 m.
809 T. Embouchure du 8ok dans le Volga. Sur la rive g. du
fleuve , le village de TiareveMehina , au S. duquel se trouve le
Taarev Kourgan (UipcBi RyprAnx), visible de très loin. Il est
entouré de deux côtés par le Sok et d'un autre côté par le Kouroul.
Plus loin, la porte de Samara (CaaapcKi« Bopôra), entre les monts
Siérniia (a l'O.) et Sokoloviia (à l'E.).
840 V., i g., f Bamara (Casâpa). — 3 h. Vs d'arrêt. On trouve
des isToehtchiks (t. ci-deMous) au dëbareadère. — La oarb pour Slatoust
(liC^e de Sibérie) et pour Orenbourg (K. 33) est à TE. de la ville, à env.
i/s b. de la plaee AiezëieTikaïa.
HÔTBu: JBoldMa IWttfrolMia, DTOriaiiskaaa, 196 (eh. 75 k. à 6 r.,
éclair, éleetr. 15 k. , b. 10 k. , 1. 40 k., dîn., de 1 h. à 6 h., 60 k. à 1 r. 35,
omn. 40 k.): Ivam&9; Roêriia (eb. et s. 60 k. à 4 r., 1. 40 k., din. 40 à 75 k.).
— Bonne biHe à la braMerie Jiçovii, DvortaovaSa.
IjIbu vm DiTBaTiSflamiiT : jwrâin Str&ukankif (OrpysoaeaiA «ax»), à Tex-
tréiaité J(. de la Kasanskaïa, avee une j<^e vue et eoneert le eoiv dep.
7 b. Cbon restanr.). — PnoroemAFauê : Ya$$tU€P et BMt,
IxTocBToaiKs : du Volga à la gare , 30 à 80 k. ; de la gare en ville,
40 k. ^ i h., 80 à 40 k. -- Txamwat, de U gare à travers la ville.
Satbaux ▲ vAraoK. Bn amoat: pour X<u«a, 6r. 65 et 4r. 75; pour
I/ifmp'^'^9^^* 11 r. 55 et 8 r. 35; — en aval : pour Sfgrtm^ 3 r. 35 et 1 r.
50; pour AM>a<0v, 6 r. 60 et 4 r. 70; pour Kimpckitte^ 9 r. 65 et 6 r. 90; pour
TMarit99»t, 11 r. 65 et 8 r. 35; pour Aitrakkm^ 16 r. 80 et 13 r.
84Mmaira est use ville de d2(X)0 hab., un cheMieu de gouv. et
la résidence d'un évéque, sur la rive g. du Volga et à son confluent
a^ec la Bamaira, Elle a 13 églises, dont une belle église luthérienne,
rue Pvortsovaîa, 2 couvents, un collège et divers établissements de
bienfaisance. Elle est le siège d'une industrie considérable et elle
fait un grand commerce. Il y a au bord de la Samara de vastes gre-
niera en bois pour le marché aux grains.
Samara paate pour avoir été fondée en 1666 pour protéger la frontièer
ruaae eonftre les attaques des Kalaoaki, des Baehkirt et dei Tatares
344 V.S,30. SAMA.RA. De T«ef
I, •liui <!«• pfmr MÉiaét • 1» fot&to MHAmovef ide de Kunn à Astra-
kbftn et à rOui»!. En 1780, Samara fat élevée au rang de «kef-lieii de
district. L'année 1T96 vit transférer les Cosaques à la ligne d'^Orenbourg
et sapprimer la ligne de fortifleattons de Samara, qui s^etendait de cette
ville à OrenlH»«rg^ P>^r Alexéievtk. Samara eet devenne dief-tleQ. de
gouvernement en 1861.
La Zavodskaïa monte de la rive du. Volga à la place Alexéiev-
skaïa ; où se trouvent le Gostiny Dvor et un.moauw«ut d'Alexandre II,
par Sherwood, Inauguré en 18o9. De la place Âlexéievskaîa (p. B43).
on ira d'abord dans la partie S., layi]iii4LB Ville (CTapuâ FôpoAi),
à rembouchure de la Samara dans le Volga. C'est là que se trou-
vait le Kremlin, à Tendroit où se volt maintenant la eattr'M
des pompiers. La vieille cathédrale de la Mère de Dieu de Kazan
(itépioBb KasaHCKoH Bi^xiett MàrepH) a été construite de 1730 â
1735. Non loin de la cathédrale^ V église de V Annonciation de la
Mère de Dieu, batle en 1780. La Ville Neuve (HôbhS rôpOAx) se
trouve au N. de la vieille. Elle est mieux bâtie. Sur le quai du
Volga , près du Bourlatsky-Bazar, Véglise St- Alexis- Métropolite et
la chapelle St-Alexis.
Des rues qui traversent la ville du N. au S., les principales sont :
près du Volga, la Préobrajenskaîa; plus loin, la KazansîkaSa, â
l'extrémité N. de laquelle est le jardin Stroukovsky; puis la Vot-
nessenskaïa, la Dvorianskaïa, la Saratovskaïa, Non loin du jardin
Stroukovsky, le joli théâtre en pieire et la cathédrale St- Ale-
xandre-Nevsky, achevée en 1894 et visible de bien loin.
Il est intéressant de visiter l'un des *établissements ds koumiss
(KyiuCîcoieqéÔHoe aane^éHle) , la plupart sur les collines qui en-
tourent Samata et qui tendent cette ville célèbre en Russie. Les
poitrinaires y viennent demander un adoucissement, sinon la guéri-
son, à la douceur du climat et à l'usage du «koumiss» (v. ci-dessoBs).
Celui qui veut se traitât d'une façon encore plus bfftcace se rend à
la steppe, vit dans les cabaties des nomades, mange comme eux
et se nourrit presque exeluaivement de koumiss.
Le koumUi^ appelé aussi M<*W», est une boisson très agvéable^ aigre-
lette, gaeeuse, digestive et nutritive. On le prépas» ai^ee du lait de ju-
ment et il doit êtM très elalr. La feviaentatlon produit dans le lait de
Taeide lactiime, de l'acide carbonique et de l'alcool. Le lait de jaiaent
est le plus netae que Ton eoaaaisse. Il eontient mêflue pluA de matières
guerées et butypeuses q«e le lait de brebis. La dl^gestioa en est faci-
litée par les prlneipef aeide« qu'il renferme, et t'alcool est eaeôre ua
exoitant< On en fait de t»oi« sortes, qxiant à la force. -^ Le ko^mlM est
un aliment fortllaot pour les jeunes gens et les personnes fàiblea» après
des perlKS» de sang éi d'kuntea^rs. On cotmaeniBe par en pvand^re 1 à
3 bouteilles et on augmente Jusqu'à cinq par jour. L'époque la plus
favorable pour Une cuire est de ta mi-mai à la ibl-août.
L'établissement le mièut situé est celui d^Armaïev (maintenant
dite Falkovsky), à 3 "V. de la ville. On y à , surtout le Soit , une
belle vue sur le Volga. On recommande aussi l^établissement du
Dr Postnikov (pens. y compris le koxtmfss , eiiv. 100 *. pat mois).
A env. 27 y. de Samara et à env. 9/ V. de émffeÂlit0&tâa^ étatlon de la
ligne rc^enbôurg, AlwiUttà^ oft> il y a d«s battiè «*eaux Milfti»a«MS. —
\ 190 ▼. atî N.-S. de Samara (efteaila die tét ea eaavtmetion^, la Sh--
à Syw(m> BTZSAIi. Y. R. 30. 345
ghUwtHia SemUa Voéify *tm dM tovreM d*e*iiz «ulfnreiitM très efHeâees,
des ehambres pM chères et un bon restaurant.
An delà de Samara, les forêts disparaissent et les hauteurs
s'abaissent jusqu'à 40 ou 50 m. Cependant le caractère géologique
des rives du fleuve reste le même, c-â-d. qu'elles se composent de
craie et de calGaire, avec de grandes cavernes. La rive basse pr^
sente des plaines légèrement onduléee, où pousse généralement une
herbe épaisse.
887 y., & g., t îiheaéHnmalka (EiarepihiOBia).
Un peu avant Batraki, on passe sous le grand viaduo du chemin
de fer de Riajsk k Syzran, Samara et Orenbourg (v. p. 355). — 937 Y.
f BtttraMy stat. de ce chemin de fer.
957 V., à dr., f Qjrtnm (Cûspaiu). — hôtbls. h. de VBurope; Bto
Utehnaia (eb. 80 k. à 9 r. 60, b. 10 k., 1. 46 k.). — Iivoohtohik: de la
gare en viUe, 90 à aOk.; aa port, 40 à 60 k.
DaBAjusADisa des bat. à ^ap., à 4V. de la Tille. — Gabb à 10 min.
an K. de la yilie. ligne de Samara et Biajsk, ▼. B. 89. Cbemln de fer
en eonatmetion pour Bousaïeyka (p. 363).
S^ran est une ville de 32 000 hab. et un ehef-iUu de district
du gouv. de Simbirsk , sur la Volochka dt Sytran et la Krymza,
patiie rivière dont le ravin la divise en deux. Elle a été fondée en
1683 par Grégoire Koslovsky, voîvode de Simbirsk, et elle ne se
composa primitivement que du KretnUn, dont 11 n*y a plus que des
restes , à l'endroit le plus élevé , au bord de la Volochka. Syzran a
9 églises, 2 couvents et quelques fabriques (asphalte). Il s'y fait un
commerce considérable de grains.
Le plus ancien monument de la ville est un couvent d'hommes
( BoaseeésetiM Moaacrâpfc), construit en 1695, sur la Striélha.
Son église, d'abord en bois, a été reconstruite en pierre en 1738.
La cath/drtUe a été bâtie en 1753 et VéglUe de la Mère de Dieu de
Kazan en 1832. — Visite intéressante du jardin Lednev, à Vs ^* ^^
la gare. On y a une belle vue du Volga et des environs.
A 18 V. an 8., snr le Volga, le coûtent de Simion^ dans un beau site.
II 7 a aax eoTtroas des pétrlfieations jurassiques intéressantes même
pour le simple toaiiite.
Suite dc tbjjxt scb le Volga, v. R. 41 .
31. De Moscou à Koursk, piu: Toula et Orel.
602 V. 14 b. '/2 en train poste , 19 h. en train omnibus ; wagons - lits
pour Koursk, 4 r. et 3 r. SO; pour Sébastopol, 8 r. et 6 r. 40. Les trains
continuent de Koursk sur Kiev, Kharkov, Odessa, Sëbastopol, etc.:
▼. B. 85, 88 et 38. L^exprees a des wagons directs de Moscou a Kiev et
à Sébaatopol.
MoteoUf V. p. 249. Départ de la gare de Koursk*Ni,jny- Novgorod
(pi. £F4). D'abord les environs pittoresques de Moscou. — 10 V.
jAimblino (v. p. 300). — 18 V. Taaritsyno (p. 300). Le sol est en
général plus cultivé au S. qu'au N. de Moscou. La vue qu'on a en
cbemin de fer ne s'étend pas très loin, car elle est presque partout
borikiée par des élévations de terrain et des forêts où dominent le
346 V. Jî. 3L SERPOUKHOV. De Moêcou
ch^ne et le bouleau , encore assez étendues , bien qu'elles se soient
fort ëcUircies vers le N. On ne voit sans cela que des terres cul-
tivées , d'immenses cbamps de blés et des pâturages. Les villages
sont plus rapprochés et les maisons en sont bien construites et pro-
pres. — 29 V. BofÂtovo.
40 Y. PodoUk (noAÔJUCKi), ville de 11 000 bab. et chef-lieu de
district du gouv. de Moscou, agréablement située sur la Pakhra.
Ce n*était encore au commencement de ce siècle qu'un simple vil-
lage, qui appartenait au couvent Danilov de Moscou (p. 297). 11 y
a une grande fabrique de ciment de la Société anonyme de Moscou
pour la fabrication de ce produit. — Dans le district de Podolsk
est le village de Douhrovitsi, qui a une splendide cathédrale, con-
struite du temps de Pierre le Gr. par le prince Galitzine.
70 y. Lopcunia (JionâcHH) , bien situé , sur la Lopasnaîa et un
lac. Les Russes y ont remporté, le 1^ août i 572, une victoire sur
les Tatares.
93 y. SerponkhoT (GépnyxoB-B; buffet), stat. à 3 Y. V4 à TO.
de la ville du même nom (hôtel: Kolpdkov, ch. t. c. 1 i. 25 à
3 r. 50; din., de i h. à 5 h., 60 k.; fiacre de la stat en ville, 35 k.*,
1 h., 40 k.). Elle compte 23600 hab. et c'est un chef- lieu de dis-
trict , à la limite du gouv. de Moscou , sur la Nara , petite rivière
qui se jette non loin de là dans VOka» La plus grande partie de
la ville occupe un site pittoresque sur des collines de la rive g.
de rOka, et elle est reliée à l'autre partie , sur la rive dr. , par un
pont de bateaux. La ville a 20 églises , entre autres la ectthédrale
de la Trinité', bâtie en 1380 par le prince Yladimir Andréievitch.
L'industrie et le commerce y sont considérables.
Bateaux A. vapbuk en été, sur TOka, pour Kalouga (p. 337) 1 prix:
Ir. 30.
A 6 y. au delà de Serpoukhov , un pont sur l'Oka , déjà large
de 200 m. Cette rivière forme la limite du gouv. de Toula, qui est
très fertile , riche en troupeaux , très industriel et pour ces raisons
un des plus peuplés. — Dans le bas-fond au delà de l'Oka, quelques
éminences élevées de main d'homme , que les habitants nomment
«collines des Morts» (Mordiu); ce sont, dit-on, les tombes de ceux
qui furent tués en combattant Devlet Ghiraï, en 1Ô70.
106 y. Svinskaîa, — 116 Y. TarousHia. — 131 Y. Pakhomovo.
Plus on avance vers le S. dans le gouv. de Toula, plus on
trouve de diflférence entre les villages de ce pays et ceux du Nord.
Ils n'ont plus l'aspect propre et agréable de ceux qu'on a remar-
qués avec plaisir au vS. de Moscou. Les malsons sont encore toutes
en bois , mais il est facile de constater que les grandes forêts du
N. font défaut dans ces pays et qu'on n'y sait plus sculpter le bois.
Les toits sont presque tous en chaume. Les villages n'ont qu'une
large rue , de chaque côté de laquelle s'alignent et se pressent les
maisons. Derrière sont les bâtiments d'exploitation , et le tout
forme un carré autour de la cour. — Les principaux domaines de
à Kowràk, TOULA. V. J?. 31. 347
ces contre appartiennent aux familles Narychkine , Dolgorouky,
Galitzine, Chërémétiey , Troubetzkoî, Bobrinsky, etc.
149 V. LapUvo. — 162 V. Baranovo. — On aperçoit Toula,
qui B'étend au loin à g. , aTant de trarerser le lit étroit de TOupa.
182 y. Toula (T^ia). — La oabb (bon bi^et; vente d*artiele« de
Toula, asses ehen) est à 1*0. de la ville, à V4 à*h. du centre. — * Hôtbls :
A*«n»f6*ov. KievakaU (eh. 1 à 4 r., b. 10, 1. 95, 9« dëj. 75 k., dtn. , de ih.
à 7 h., 1 r. 90 à 1 r. 50, omn. 90 k.)) H. de at-PéUnbomrg ; H. dt Lomdre» (eb.
75 k. à 3 r. , b. 10 k. , 1. 96 k. , din.. de 1 h. à 7 h., 1 r. 90 à 1 r. 60^ omn.
30 k.). — Rn«TADiAXT: Fédatotf an Jardin de TErmitage. — Isvochtchiks :
de la gare en ville et en fena inverse, 40 k. ; 1 b., même prix. — Tbahwat,
de la gare à Tantre bont de la ville, 5 k. — Baims, près de TOnpa, reeom-
mandiâïles.
Si Ton est pressé , il sufAt de traverser la ville en tramway et de
▼isiter la manniaetnre d^armes (v. p. 348).
Toula (250 m.), cbef-lieu du gouv. du même nom, est une
▼ille industrielle de 111 000 bab. Elle occupe un site pittoresque,
sar les deux rives de VOupa, petit affluent de TOka. C'est la rési-
dence d'un général de corps d'armée, ainsi que de Tévéque de Toula
et Biëlev. La ville est divisée en deux parties, reliées par un pont
de fer à écluses qui traverse le canal, dont la manufacture d'armes
utilise la force bydraulique. Il y a un autre beau pont de fer k
treillis sur TOupa. Toula, qui offre peu de cbose au touriste, compte
40 églises dont 2 catbédrales, et elle a 2 couvents, un arsenal, un
th^tre, une grande usine des chemins de fer de la ligne de Mos-
cou-Koursk, beaucoup de fabriques, etc. Il y a aussi une ^gU$e. catho-
lique et une /glise ItUhérienne, la hôtel de la Noblesêe renferme une
belle salle de concert.
HisTOiaa. — Il est question de Toula pour la première fois au xii^ 8.,
sona le nom de TïMoula. Comme toutes les villes au S. de TOka, celle-ci
eut beaucoup à souffrir des Tatares de la horde d'Or et de la Grimée.
Au xvii^s., Toula, qui avait été, dit-on, reconstruite au S. de son em-
placement primitif, se composait d*une partie en pierre, d'une en bois
et d'une en terre. La vieille ville de pierre, le KrttfUin^ avait env.
3000 m. de cirenit et était entourée par la ville de bois. La ville de terre
fut fondée par des flls de boyards en 164A. — Toula fut attaquée pour la der-
nière fois par les Tatares en 1669, sans toutefois être prise. Une fois délivrée
de leur joug, elle devint, avec son territoire, e.-a-d. la partie S. de la
principauté de Moscou, un lieu de refuge pour les exilés, les brigands
et les criminels. Des étrangers, surtout des Hollandais, s'y établirent
aussi et en créèrent les fabriques de machines, les fonderies, etc. — La
prospérité de la ville date de l'époque de Pierre le Orand. On avait dé-
couvert dès le XVI® s. que les environs et particulièrement Diédlovo sont
riches en minerai de fer, mais on n'avait pas encore commencé à y fabriquer
defl armes. Le Hollandais Viéritu établit la première manufacture en
163), et il y avidt déjà à Toula avant Pierre le Or. des forgerons impériaux,
qui construisirent, sur les ordres des tsars Féodor Ivanovitch et Boris
Godounov, un faubourg pariiculier, probablement celui de Tcboulkova.
La première manufacture d'armes fut établie en vertu d'un oukase de
Pierre le Or., en 1719. On voit encore aux musées de St-Pétersbourg et
de Moscou de vieux canons fabriqués à Toula.
Les habitants sont principalement occupés à la fabrication des ouvrages
en métal, qui se font à domidle ou, comme les samovars, dans des fabri-
ques. On y fabrique aussi des aeeerdiont, qui s'expédient à la foire d'Irbit,
en Sibérie , et qui vont de là en Chine. Il y a encore d'autres articles
célèbres en acier et en fer (couteaux, mouchettes, œufs de Piques), en
348 V. B. SI. TOVhJk. Dû M»a£ou
mtâlltàhori «t aatres eomp^sitloa», tellea q«e le *m4^ de Toul»», aUî«s«
d*argent, de euiyre, de plomb, de soufre et d^ammoniumi dont on fait de«
théières, des boîtes, des eadrans de montres et des objets de fantaisie de
tonte espiee. L*arttele apyalé iteluirn^t* , en émail <noîr incmaté d'ar-
gent, est beaueoap imité aujourd'lint , aTe« snee^s snrteat dan« M& gonv.
de Vologda (à Oustiong et à Totma) et le gonv. de Moseou. — Tonla a
aussi la apéeiaiitré d^naa pitiMerie «élÀlrre en ^«ifdpe; 0m ^ ttOuY^ra de
bonne, entre antres, ehea BtéhliptOftif (n^é^aamoe sasexénie)-
Le * Kebmlzk, construit au zti^ s. et i6«ta«r< sous Catheiina II,
n^occupe qu^un espace très restreint tout près de U riTe g. de l'Ou-
pa. A rintérieur de ses muirs sont le p^acipa} corps de garde et
deux grandes cathédrales, surtout V^^glise de VAssomption^ remaff-
quable par sa grandeur et sa beauté, et aussi par son docher. Le
Kremlin est entouré du jardin d^tté, où il y a ^n zestaur. (concert,
le soir), ainsi que le local d'été du casino (il faut s* faûra présenter
par un membre).
Nons allons du Kiemlin â la manufietuie d'armes. Un pont de
bois est jeté sur TOupa , dont les eaux sont barrées à cet endroit
pour alimenter la manufacture et fèrmenik un petit lac.
La MANUFAorTTBE iMPÉKiALB D* ARMES (HmepaTopexlfi opyxéfi-
Buft saBÔxi) ne peut se visiter (de 9 h. à ê h.) qu'avec Tautonsation
du ministre de la guerre , dont il faut se munir d'avance eu que le
directeur demande par le télégraphe. Elle est sur la vive dr. de
rOupa, en face de la ville proprement dite. Il y a de 8(X)0 à lOOOO
ouvriers. La plupart des bâtiments de la manufacture datent de
1840 à 1890. Ils sont en pierre et en fer.
Da Toula 1 Biajsk: 197 V., ehemin de fer, en 7 h. 1/4- Stat. de Pri^
êody et à^Obolentkoii. —68 Y. Outlovaia (jBZÔBtMr, buffet). Bmbraneh. sur
lélets, V. ei-dessons. — S3 Y. Ihtifan, (Kone^), sUt. à 15 Y. de la ville
de district du même nom. — 155 Y. Stopini (Csôjmscf,', bu^et), ville de
9500 bab. et chef-lieu de distriet dans le gouv. de Hiazan, sur la rive g.
de la Veria^ avec plusieurs fabriques. — 197 Y. Biq;»k^ v. p. 353.
Db Toula k IAlbts : 240 Y., chemin de fer, en 13 h. env., pas de tnûn
express. Jusqu'à (68 Y.) Outlov^Aa^ v. cl- dessus. La Ugne traverse le
BASSi» BoviLLBK PB MosooD. Les stat. les plus ianportiMKteA sont: Bfo-
rodiUk (Boropé^Bip») , un des principaux «entres pour le tnanspQrt 4e la
bouille, comme léfrémov (v. ei-dessous) et lépifan (y. f;l-deps««). — 10& Y.
Maliovia (MajtéBaa), où est la plus grande mine du comte Bobrinsky. Près
de là, le village de Mithtaiovikoié (1CnxéiU<»caoe), qui lui appartient. Il
occupe un joli site, au fond d'un valloo, et près de rhabitation aelgneu-
riale se trouve une sucrerie ^ qui est peu^être la plus g^SJide de Russie.
Elle produit elle-même les betteraves qu'elle emi^loie. A 10 Y. à TE. de
Milihaïlovskoïé, le village de KouUkovkQ (KyjmaéBBa) et près de 1», dans
une eourbe formée par le Don, le chump de Koulit«voy où le grand- due
Dmitry Ivanoviteb Doaskoï baUit les Mongols le 8 sept. 1380, sous les
ordres de leur khan Mamaï. Un monument de eette yietoire a été élevé
en 1848 sur le Krassay Kholm. — 16G Y. Jé/rémov (£*péKos»4 buffet). —
340 Y. Jélett (p. 350). ^^
Db Toula a Yiasha, v. p. 337.
La contrée conserve à peu près le même caractère au delè de
Toula ; elle est entrecoupée de coteaux , bien cultivée et peuplée.
Les arbres à feuilles devienneAt moins nombreux. — 183 Y. Ko*-
lovska , où il y a beaucoup de villas. A 3 V. */« de la stat. (pas de
'^itures ; guide agréable) se trouve laasnaïa Poliana (voit. deToula^
à Kmnk. OëSL. V. R. 31 349
aUtf «t Mtoar en ob jour, 4 r.), lUu de naiManee et devkanra
du comte Léon Nikolaîevitch Tolstoï, célèbre écrivain russe (né
en 1828). - 203 V. lassenki (flceuH). - 241 V, SergkUvo (Cép-
266 Y. Skawratovo (CsypéroBO; buffet), Tillage du district de
Xcliem, avec des gitemen^ de houUle. *- 288 Y. Tchem (HetpeA)
ville dj» 4000 bab. et cbef-lieu d« dûtrict*
810 Y. Klieaik (Miimcki; àét.: Aholfnajujvf flacre de la gare
en Tille, 30k*; 1 h., 40k.), ville induitrielle et cofluierçante et
chef-llieu de diétrict de lôOûO haè., avec 10 églises, dont une belle
catiiéénle, sur une bautsur. SUe eceupe un ske pittoresque, sur
la Saueha. La vieille ville e'eeC formée a«te«r d'un ebâteau fort
déjà mentioimé au zii^ s.
La voie ferrée traverse la Soucha. ~ 851 Y. Psssoleftnato. On
entre bientôt après dtns la vaste gare d'Orel»
358 Y. Onl (Opéfft, pron. : Ari^U). — «abb (bon b^êi), à ru., à
2 V. 4e la ville, sur la rire dr. 4e TOka. — BdraM: B. de SêrUn, Goitinnaïa
(eta. 1 à Sr., b. 15 k.); Afr«riMrt« (eh. 75k. à 8 r., b. 10 k., 1.40, t^dëj.,
de 11 M. à S h., 10 k. à 1 r., «n., de 9 h. à T h, 90 k. à 1 r., omn. 60 k.) ^
H.délmMHr9poUith.%XB. Ià4r., b. 10, d^. 90 k., dîn., de 3 h. à 6 ta., 80 k.
à 1 r.)« receeuiMBdé. -^ Exeelleete enieine ae cHA ée la NtbUstty dans le
quartier de la rive c. de TOka. II faut se faire présenter. — Ibtocb-
tcbik: de la gare à fOka. 30, à TOrlik, 40, à la yine taaate, 50 k.; k la
eotirae, 15 à 90 k.} 1 h., 40 k.
Orel (137 ni«), ville de 69000 hab. et cbef-lieu du gouv. du
mène noui, eet une grande ville, dans un site pittoresque, au con-
fluent de rOka et de VOrlik. Elle est la résidence de l'évéque d'Orel
et Siévsk, et elle a 24 églises, dont une luthérienne et une catho-
lique ; 2 couvents, un séminaire, 2 collèges, dont un collège mili-
taire ; un théâtre et beaucoup de fabriques. Elle fait un grand com-
merce de grains et de bestiaux. Les eaux des environs, excepté celles
de l'Oka, se jettent toutes dans le Bon et le Dniepr et n'ouvrent
aucun débouché au commerce vers le N., ni vers Moscou, ni vers
St-Fétersbourg, ni vers l'intérieur du pays. L'Oka seule, large
loi de 120 m., coule au N. et relie les plaines fertiles de l'Ukraine
aux deux métropoles et à toute la Grande-Russie. Orel est l'en-
droit où commence, pour les petites barques, la navigation sur
rOka, et c'est le port le plus rapproché de l'Ukraine. C'est donc
là qu'affluent les produits de cette riche province et que se trans-
bordent les marchandises venant par eau de Moscou et de St-
Péterebourg i destination du sud. Le niveau de TOka, qui est assez
bas a cet endroit, est exhaussé de temps k autre par des ecluseij près
du jardin public, et Ton expédie alors plusieurs centaines de bar-
ques à la fois. La prosp^té d'Orel s'est accrue depuis l'ouverture
des chemins de fer, et elle est devenue le centre du commerce des
grains en Russie.
Orel est une ville neuve. Les premiers eolous ne 8*y fixèrent ^u'au
xvi© s. , et e*ëtait déjà au xvii« s. une ville florissante et bien fortifiée,
défendue par des remparts et des tour» en bois. On envoya jusqu'au
350 r. R, 31. OREL. Bc Moècou
milie« du ZTii^ s. daM le« goiiT. d^Orel et de Koarsk, eonsidëréfl eomme
les plua inhospitoliers prèi de rHkndne, le« eriminelfi qui s^euToient
maintenant en Sibérie. Les voleur* dTOrel passent pour descendre de ces
colons inTOlontaires.
Les environs de la gare, sur la rive dr. de TOka, présentent un
aspect misérable. — Le quartier le plus agréable est sur les bords de
rOrlik, de Tautre côté de TOka, qui divise Orel en deux parties.
Outre les hôtels de la noblesse, ce quartier renferme encore beau-
coup de bâtiments de la couronne , la eath^rale St-Pierre-et-St-
Paul, commencée en 1795 et achevée en 1860 ; le palaiê épiseopal,
un ancien couvent; V hôtel du gauvemew, le palais dejuaiee, le
cluh de la Noblesse, le OosHny Dvor, une belle et vaste construc-
tion ; le théâtre et le jardin publie, au bord de la rivière, élevé de
30 m., d'où on a une jolie vue sur la ville et les environs et où se
donnent quelquefois des fêtes.
D'Orbl 1 Griasi: 290 V.. chemin de fer, en 10 h. Stat. : Dmnmino,
Zoloiariépoy ArthançheMcoié ^ ZaliçocMeh^ yiUage du gouv. de Toula ^ Ko-
m«fMtoi<h 9b«revki. — 86 V. FerMov<^ (Bepocdue; buffet). Embraneh. sur
Livny (57 V.t 3 h.). Livny (JUbhui pas d'hôtel recommandable) est une
ville de 36000 hab., un ehef-Iieu de district et un centre de commerce con-
sidérable du gouv. d'Orel, dans un site très pittoresque, sur la rive dr.
de la Livenka, petit affluent de la Sosna. Il en est fait mention dès le
xii® s. : elle appartint jusqu'au xit» s. au gouv. d'Iélets , puis à la prin-
cipauté de Riazan, et son nom revient souvent à propos des guerres de*
Cosaques et des luttes avec les faux Dmitry. ^„„ , ^„ .
Stations sans importance après Verkhovié. — 183 V. léUUkaxa-Platfitrm.
— 184 V lélets ŒJiéq% ; l>uffet ; hôt. : Popov, Torgovaïa, ch. t. c. 95 k. à 3 r. 86,
déi. 60 k., dîn., de midi à 5 h., 60 k. à 1 r^ H. de St-PHersbourg ; voit, de
la gare en ville, 40 k. ? 1 h., 36 k.), ville de 37000 hab. et ehef-lien de district,
dans un site pittoresque, sur la rive g.^de la Sotna. Elle est célèbre par
sa farine de froment et son gruau de sarrasin. Elle a beaucoup de fabriques
et elle fait un commerce important de bestiaux. Cette ville d'u.n aspect
ancien est mentionnée pour la première fois en 1146-, elle fit plus tard partie
de la principauté de Riazan, puis de celle de Vladimir-Moseou. Elle fut prise
en 1618 par les Cosaques Zaporojes, donnée alors aux Polonais et rendue
olus tard à la Russie. Les curiosités sont la cathédrale de la Vierge^ Tune
un De»u ciuisiici j X auwauu "" '- - V---- - -1 - --- enapei e*
nassent pour avoir été construites sur les tombes des soldats morts en
défendant la ville contre les TaUres, en 1896. -- D'Iélets à 2Wd par
Ouz^Mia, v. p. 348-, à Bogoïavlensk, p. 368 ^ a Kastornoie, p. 400.
309 V Don (Aohi). On traverse le Don sur un beau pont de fer. —
On voit ensuite à dr., un peu au delà de SiéntzovOy Lîpetsk, dans un site
pitto^s^ue sur des^auteur^^ hôt. garni: Klouiev, ch. 1 r. à 3r. 50;
voitÎ7e: de ultreen vill'e, ^^^^ ^ ^0, viUe de 16 ««hab.
et chef-lieu de district du gouv. de Tambov, a 2 V. 1/2 au S.-E. de U
!!»« sur la haute rive dr. du Voronèje. Les tourcei ferrugineuses alea-
SîS'fênv 1» m d'au.; hôt.; Mineralniia Fody, ch. J à 8 r., b 15,
r^v dîn de midi àih., SÔk. à 1 r., omn.30k.; abonnemen^ 4r.;
'eau pour le traitement est gratuite^ bains de boue ferrugineuse, 90 k.
l 1 r 5o k ) ont été, dit-on, découvertes par Pierre le Gr., dans une visite
aux fonderies de Lipetsk, maintenant fermées faute de bois. Bons bains
de rivière dans le Voronèje (15 k.). Un bois de sapins situe près de la
ville est un but d'excursion favori. L'eau s'emploie contre la chlorose,
le" maladies des femmes, etc. Saison. du 30 mai au 30 août. ~ 390 V.
Oriaei (p. 399).
D'Obbl k Smolbwsk, V. p. as».
à Kourtk, KOURSK. V. R, 31. 351
370 V. MikhaUovka. — 378 V. Stanovaî-Kolodiète. - 387 V.
léropkino, — La partie méridionale du gouy. d'Orel se trouve sur
l'ancienne ligne des steppes, et on rappelle encore le «pays des
Steppea». Il y a peu de forêts, tandis que les parties du N. et du
N.-O. en ont beaucoup* La contrée est fertile et très peuplée. —
408 V. Kourakino. — 429 V. Malo-ArkhanghelBk.
Nous quittons les environs des sources de l'Oka et le gouv.
d*Orel, et nous passons dans celui de Koursk. Le bassin du Dniepr
commence ; les collines disparaissent peu & peu et font place à une
plaine. La physionomie des yiilages et des habitants change dans
les environs de Koursk. Le bois dont sont faites les maisons est
reeouYert d'un enduit d^argile, et les troncs d'arbres sont souvent
remplacés par de menues branches tressées.
437 V. Ponyti (lIoiiiipH; buffet), gros village, assez éloigne de
la voie et longeant une hauteur Jusqu'à une distance de 5 à 6 V.
— 452 V. KarcLMevka (KapécOBia), aussi un gros village, autrefois
dépendant de la couronne. Les habitants étaient libres et ne payaient
que les impôts ordinaires. Ils descendent pour la plupart de nobles
exilés par Pierre le Gr. et d'autres tsars. — 464 V. Zdlot<mkhino, —
479 V. KoTennàiar'Poushfn (p. 352). — 491 V. Boukréievka,
502 V. Kounk (Kypcil). — La «▲■■ {Puff*t, bon) est à 5 y. de la
ville. — HÔTBLS: PûUoroUk»^ dans la Moikovâkaïa, russe (ch. et s. 75 k.
à 5 r. GO, b. 15 k., dîn.. de 3 h. à 7 b.. 60 k. à 1 r.)-, Btllevue, Moskovskaïa
(eh. 50 k. à 5 r., b. 15, 1. SO, déj. 25 k., dîn. dep. 45 k., omn. 50 k.);
FjUter^ Khersonskala (eh. et 1. 1 à 2r.). — Rbstavbakt: PHrWy non loin
de la poste. — Ixvochtchib: de la gare en yiUe, 75 k.; 30 k. la eoorse;
1 b., 40 k. — TE4.HWA.T iLBCTBiQVB (doît s'onvrir en automne 1887) : de la
porte de Moseou à la porte de Kherson, par la ville.
Kour$k (234 m.) est une ville de 53000 hab., Grands et Petits-
Russiens, Polonais, Israélites, un chef-lieu de gouvernement et la
résidence de Tévéque de Koursk et Biélgorod. Elle a 23 églises,
dont une luthérienne (rue Moskovskaïa), 2 couvents, plusieurs col-
lèges et beaucoup de fabriques. Elle est située sur deux croupes
de montagne, à l'endroit où le Kour se jette dans la Tauskoraj
grossie un peu plus haut du Seim, Placée dans une contrée riche,
fertile et surtout bien cultivée , cette ville fait un commerce con-
sidérable de grains, de toiles, de cuirs et surtout de fruits (pommes).
Koursk, fondée a la fin du ix® s., entièrement détruite au xiii^ s. par
les Mongols, fit longtemps partie de la Lithuanie et éehut plus tard à la
principauté de Ifoseou. Le Kremlin, dont il reste des vestiges sur la
plaee Bouge (KpicHaa luôntaxb), dans Tangle du Kour et de la Touskora,
avait été eonstruit en 1566.
En somme , cette ville fait une bonne impression , qu'augmente
encore la vue de ses nombreux Jardins, parmi lesquels on remarque
le jardin du Club, ouvert au public, près de l'hôpital. Une assez
grande animation règne dans les rues, dont la plupart sont pavées
en grès. Le plus beau quartier de Koursk est situé sur la rive g.
du Kour. Là se trouve la place Rouge (Krasnaîa), où sont la rési-
dence êpiscopcUe, le couvent d'hommes, la chambre des Finances
362 F. B. 3». KOLOMNA. IH MomM
61 le mtmymamt dm poUe /.«F. BogdanovUek (1743^ 1803). Plus
loiiii sor U iIta éleyée de le Touekore, VcuhmnUtration du Qw-
vewnenunt et le Tribunal d'afrtmdiêsement. Le ciz/A.e<iraZ« de la
Vierge de KatOH deto du ZTm^ e. Penai les entres éf lise» , noos
citerone evitoot XtgUêe St'Elie et celle de V Interee^êion M Ui.
Vierge. Le eouoesU de V Apparition de la Vierge (JBorop^jpmi
■«■•ct6|Ni) e M construit en 1660, en souvenir du dépjiit des
PoloBais. Le piincipele église du eouTent xenlenne l'image de
repperition de le Vieige. Cette imege, tenue en grande vénéiation,
e M trouvée en 1295 dans recmiitage de KoreUt
▲ 97 V. d« Eo«r«k »e trowre Tcaeiftege ds gwwa (Sopeanis njcxuHii;
«Ut., à 3 V. du couvent, t. p. 351), fondé en 15^ et devenu depuis un
riehe eouvent, avec 3 églises. Le deuxième TendredI après la Pentecôte,
Timace de la Vierge est apportée de san êouveat Cv. ei^deaaus) «■ grande
cérémonie et reste à rErmitege jusqu'au 2i septembre.
Db Kovbsk 1 Khaskov bt 1 Kibv, v. B. %•, 1 Vorokùb, v- p. 399.
32. De Moteou à Bamara, Riann (Kasui), Orenbovig.
1083 et U13 y. Chemin de fer. A Samaro, en 40 h. env. A Orenbwrg,
en 54 h. env. Wagons directs pour Kaxan, Sostov sur le Don et Saratov ;
pour Samara, par Toula et Riajsk (v. p. 348).
MoêcoUj Y. p. !249. Les contrées qu'on traverse durant ce triget
ont à peu de chose près le même caractère. De vastes étendues de
pays montueux alternent avec des plaines immenses. Beaucoup de
forêts de pins et de bouleaux. Elles deviennent plus rares dans les
gouv. de Moscou et de Riazan ; puis ce sont, dans celui de TamboT,
des chênes et des arbres fruitiers.
9 V. PérovQ. — 19 V. Liouhertsy, — 53 V. Bronnitsy (Bpôa-
Hmii), ville de 6000 hab. et chef-lieu de district, à il V. de la stat.
du même nom, sur le lac Biéloït et la Moskva, — 63 Y. Faoustovo
(4>àycTOBo; buffet). — 84 Y. Voskressensk (BocKpecéHCK'B ; buffet).
Embrauch. de 22 y. (70 min.) sur légorievsi (Erôpiescrb) , localité de
6000 hab., qui a de grandes filatures de cotoa.
95 V. Peski. — 108 V. Novo-Kolomna.
110 y. Xolooma (KojiÔMHa -, buffet ; hÔt. : Chvarev, rue Bolchaïa;
Ivanov, Alexéievskaïa ; voit, de la gare en ville, 30 à 50 k.), ville
de 30 000 hab. et chef-lieu de district sur la rive dr. de la Moékva.
Elle a 17 églises, 2 couvents, plusieurs institutions ecclésiastiques,
des manufactures de soieries, etc. Comme curiosités, 11 y a la belle
egliae de VAMomption, fondée au xiv^s. et rebâtie en 1672, et
V/gliae de la JRdturrection, duxiv^ s. Kolomna, mentionnée pour la
première fois en 1177, a été réunie en 1306 à la principauté de
Moscou. Les fortifications du Kremlin ont été achevées en 1533.
Il en reste encore la porte iSpassfcna^ restaurée en 1825. — Emhranch.
da 37 V. sur Oxéry,
La vole ferrée passe TOka sur un beau pont de fer, non loin du
à Or^i^aurg, RIA24K. V. R. 39. S68
conilii«fnt dé eétte riTièf» âvèc U IfoBkTa. — 128 V. LoukKaifitÉy
(jyzoBMiiH; buffet).
BAbfuth. et 26 V. (1 k. i/t) «or lit— ItH (3ftpéi«n), chef- lie» de
distHet de 0000 kab., sur ïm rive dr. de VOÉiiok'€t petit afHaent de TOke-
Il y a 13 églises, dont la cathidràU SikoUkp^ renfermant une image mira-
culeuse èe St Kieolas, apportée de Korsoun ea IJttl.
A 10 Y. mû V.-B. de Loofcbotriter, fur VOka, là où se réunisseat deux
bras de 1* Tsna. se trooTe le nos yillace de Diédnovo (j^iNvoeo), oik fut
construit, sons le tsar Vîehel FéodoroTlIeh , le vaisseau «Ôrel*, destiné
à la naY^ation sur la nef Oaspienee, mais qui brûla ea lC7f .
i49y. Q0HtL — 16BV. iHvm>o, — 160 Y. MylmH^.
186 T. BiAtta (nain). — Bvfet. — mma : Stéiêrt (eh. et s. 75 k.
à 4 t., b. 10, iéj. 75 1., dta., de 3 b. à • h., 1 f.)f Lamtm; Méftov. Sobor-
nmm^ éBfl iph. et é. 76 k. à 3 r. , b. 10 k.« dtn., de i b. à 7 b., 1 r). —
IzTOCHTPBiK : de la gare en ville, 40 k. ; au débarcadère, 1 r.^ i h., 90 à40 k.
BatbauI i TAVBiTÉ, 1. 1. joufs, pour ^fnf'Novporod (p. 914), par Jilaima
(p. 313) et Mvurêm (p. 81ll>, e«i S joufe Vsi pour 8 r. flO et • r. fiO.
Bidtdn, est mie tlli« â% 9S000 bab., le ébef-Uen du goiiv. du
même nom et Ia lésidtneè de l'atebefréque d« Rtocan et Ztralek) au
coBflment de U JUh44a et du Tto^tch, £ito a %i éf lises, dont
3 catMdnlee, atte égliso datlioL et une lutb^r. , 3 «owents, sans
parler des eouvebts <9élèl)tes d«« enirltons, ef un sémlnain. Elle est
le siège d'une industrie métallurgique considérable et elle fait un
grand commerce, étant le centre d'un riche gouTernement* La plus
belle psirtte de U tille, entotti4e d^ae quantité de beaux jardins,
est sur la colline, là où se trouvait autrefois le Kremlin, dont il ne
reate plus traee. I^a beUe eathédtaU de VAêtompUw^i qui date du
xth^ s. et qui a été nbMie en 1770^ a d'anciennes images miracu-
leuaea et Yl rieb* trésor. Non loin de U, le péLaU archWjn$copal
et l^andien eotKWi/ du St-'Eêpriê, du xv^ s* — V/§liêe de l'Exalta-
tiou dé Ut SU'-OroiM contient des tombeaux de princes et prin-
cesMtf de Bisfeau det x«* et xti^ s.
BMeMfbn intéfessante au rfllage de Ftlnur-AtosM» (Dréfiii Pa»é«»), à
48 V*. sur la rive dr. de TOka, en Cftce du débarcadère de Spauk^ chef-
lieu de district. On y ▼oit les restes de rane. place forte de filazan et,
sur Hfte hauteur près de la rivière, un Tieux resspart.
DU Biasak 1 Kasiii : TM V., ebemia de Ibf en 4(^b. env. ( 11 m^ a pas
de train axfiMa -*- li06 V. OMIef«« ea deçà âueaei ou jassis 4 fois roka.
— 172 y. ^Ssssovo (buffet). On traverse la nna. — m V. Narovtehat
(HapoBHan), ane. résidence detf pHnces des Mord va (p. 930). On traverse
la JTeMia. ^3il V. Armpoto Omifct). -*« 390 V. kttutmtmtut embtftneh. ear
(130 V.> Pfmtm (a. 864>. — 66* Y. Aiai^r (AjAtHp» ( ïmgti) ville de 160O bab.
et chef-lien de district, sur la rive dr. de la Soura^ où ifv a un important
flotUce de bois de eonstruetioii. — 760 Y. SvH^fik (p. fOS). — 793 Y. Kagan
232 V. StarçâUovo (CxapcaHioM; buffet). - 295 V. Biijsk
(Pmcn; buffet), point de jonction dos ligAes de Toula (p. 348) et
de KmIocv. La gare est sur la rive dr. de la Khoupta. Biajsk est
une TiUe de 4000 Wb. et m» eàeMieu de district du fouv. de Bia-
saUr enr ia rive g. die la tChatipia, aCftaant de la Banim,
On ttivcfse «nsvite «ne tiebe cebtt^, dcnl les grands et berat
villages nppeHeftt ceux du sud de la Russie. Bile est renommée
Bsedeker. La Russie. Qfi édit. ^
3Ô4 V. B. S2, PENZA. De Moècou
pour 8M cheTAQZ. — 355 V. Verda (BépAa, pron. Yiorda; buffet),
seule station importante avant Morchansk.
417 V. Xorobaatk (MopméHcn; buffet; aub., rue de Tambov,
maison lëmélianov ; voit, de la gare en ville, 40 à 50 k. ; 1 b., 30 à
35 k.), ville de 21500 bab. et ebef-lieu de district du gouv. de
Tambov , sur la rive g. de la Ttna. Elle date de la fin du xvi^ s.
De ses 8 églises, les plus remarquables sont la cathédrale du Sau-
veur, construite en 1Ô57, et la cath/dreUe 8te-Sophie, bâtie en 1753.
Ensuite de vastes plaines, entrecoupées de collines peu élevées.
De magnifiques forêts de chênes alternent avec les champs, de beaux
villages, de grandes propriétés et des parcs. Entre (464 V.) Vema-
dovka (embranch. de 25 Y. sur Zémetehino) et (534 T.) Patchelma
(buffet), on ne voit guère que des villages tatares (p. 336); ça et là
aussi après Patchelma des villages de Mordva (p. 330). — 587 V.
Voïeikovo (buffet). A 25 Y. de là le domaine de Tarkhany, avec
le tombeau de Lermontov (m. 1841), célèbre poète russe.
669 Y. Penia (Déasa). — II jr a trois qammb : bon bufffei à la gare
centrale. — Hôtelb : VarenU&9; KéchUn; Meperhoid; ISreumann^ an coin
de la Lekarakaïa et de la NikoUkaïa (ch. 75 k. à 5r. , b. 10 k. , ^n. fiO k.
à 1 r.). — Bbstadbauts : KothUeVy Perehine. — Isvocbtchik: de la gare
centrale en ville, 40 k. ^ 10 à 15 k. la eonrse; 1 h., 90 k. — Tkamwat sIkc-
TBiQCB, dans les mes prineipales.
Pensa est une ville de 56 (XX) hab. , un chef-lieu de gouv. et le
siège d'un évéché , avec 36 églises (dont une catholique) et 2 cou-
vents, à l'embouchure de la Penta dans la 8oura, Elle a été fondée
en 1666, pour réprimer les révoltes des Mordva, et il en est sou-
vent question à propos des campagnes de Pougatchev. Elle occupe
un beau site sur le sommet et le versant d'une montagne de sorte
qu'on a presque partout de Jolies vues sur une plaine fertile , en-
tourée de bois de sapins. La principale artère de la ville est la rue
de Moscou , où il y a de bons magasins (spécialité de Penza : les
draps en poil de chameau). Il y a dans la ville haute une magnifique
cathédrale, sur une grande place, et d'autres édifices remarquables.
IjO pare de la VUle, contigu à la place de la Cathédrale, est om-
bragé et bien entretenu; il y a un monument de Lermontov (v. ci-
dessus). Dans le quartier 0., le plus élevé de la ville, V^glise luthé-
rienne, rue Dvorianskaïa. Une grande route mène de là par un parc,
puis par un bois long de 2 Y. , au jardin botanique pittoresque-
ment situé sur une hauteur et qui mérite d'être vu.
Db Pbkza 1 RouzAÏBvKA : 190 Y., chemin de fer en 7 h. Stat. sans^impor-
tanee. — 180 Y. Rougaîevka^ v. p. 363.
D> Pbvsâ I Bticbtchbvo : 14» Y. Stat. sans importance. — 103 Y. i8«r-
dobêk (buffet). — 148 V. JMchtché^o (p. 808).
Les forêts dominent d'abord dans la contrée que nous parcou-
rons maintenant , ' et elles se composent surtout de bouleaux , de
peupliers, de saules et de chênes. Ensuite viennent des terres la-
bourables. La campagne de la rive moatueuse du Yolga, ou les
Grands -Bussiens vivent mêlés aux Tatares i aux Mordva (p«3d0)
à Orenhourg, KIKEL. V. R. 32. 365
et aux TchérémissoB (p. 331) , eii très fertile. D'abord de petites
hauteurs cnltiT^es pour la plupart jusqu'au sommet et parfois cou-
ronnées de bois et de buissons. — 781 V. Koutnetêk (KysHémi).
Pais on entre dans le gouv. de Simbirsk et on trsTerse la rivière de
Syzran, dont on longe ensuite la riye g. Au loin à dr. se voient les
monts Tchernozatonskiia.
904 y. Byiimii (Cvapau ; bon buffet; t. p. 345).
917 y. Baifdki (p. 345). La voie ferrée traverse le yolga sur Tim-
posant TÎidiM Altziiadre, entre Navo^KoitUchi et Stary^Koêtiiehi,
construit de 1877 à 1880, sur les plans du prof. Bélëloubsky. Il a
1480 m. de longueur et se compose de 14 arches. Les frais se sont
élevés à 7 millions de r. — Ensuite plusieurs stations sans im-
portance.
1020 y. Samara (Gaiépa; buffet-, v. p. 343).
On suit généralement plus loin la vallée de la Tamara, sur la rive
dr. de laquelle apparaissent des chaînes de montagnes qui partent
du plateau formant la ligne de partage des eaux entre la Samara
et rOural. Les contreforts de VObchtehySyrt (Oômifl Cuprb) s'éten-
dent sur la rive g., et la Samara elle-même en coupe certaines par-
ties. Le gouv. de Samara a un sol très fertile, de vastes étendues de
terre noire , que les Russes désignent sous le nom de tchernoziom
(HepHosëMi) , et l'été y est chaud. On y rencontre tour à tour des
champs superbes et des steppes immenses, couvertes de gazon. Les
vallées entre ses nombreuses collines sont remplies d'aunes, de bou-
leaux , de chênes et de tilleuls. Les villes et les villages sont plus
rares que sur la rive dr. du Volga. Tout le territoire entre le Volga
et l'Oural est habité par de nombreuses tribus différant de religion,
de mœurs, de langue et d'origine, appartenant déjà en partie aux
peuples des steppes du S. Il y a là, outre des Busses, des Bachkirs
(p. 339), des Teptiars (p. 339), des Tatares (p. 336), des Mechtché-
riaks (p. 339), des Tchérémisses (p. 331), des Tchouvaches (p. 332),
des Mordva (p. 330), des Kalmouks et des Kirghiz.
1060 y. Kina (KÉHejfc ; buffet), où s'embranche la ligne à'Oufa
et celle de Tehéliàbinêk (ligne de Sibérie).
1183 y. Bouzoulouk (Bysyijrxi; buffet). C'est une ville de
10 500 hab. et un chef-lieu de district, sur la rive g. du Boutoulouk
et la rive dr. de la Domaekka, — 1303 V . Novo - Serghiévskaïa
(buffet).
1413 y. Oranbourg (Openô^pri; hôt. : I^vropeiskaïa, Birjevaîa ;
voit, de la gare en viUe , 15 k. ; 1 h. , 30 k.) , ville de 73 000 hab. et
chef- lieu du gouv. du même nom, siège de l'évêque d'Orenbourg,
résidence de Thetman du corps des Cosaques d'Orenbourg , et du
chef de l'instruction publique du district du même nom. Elle se
compose de la ville proprement dite , située dans une vaste plaine
sur la rive dr. de l'Oural, et du Gostiuy Dvor (bazar) , sorte de for-
teresse avec une porte asiatique et une porte européenne. Elle a des
23»
356 r. s. 39, ORENBOtJRG.
rue» latgM êi végolièNt , presque toutoê non parrëM , ufte gtaftd«
place, une noOTcAle e«thMrale, 13 églises (ifréoeHratMS, une estiio-
tique et «M IntMrteiine, phtsieins moequiîefl, un tbéàtre, un Jar-
din public, un hèiel du Gourenieraent, un afven*!, des casernes,
beaucoup d'établissements d'htstnetion, etc. Vindustfie y est peu
considérable , mais le commerce y est très Impottsnt et gagne en-
core tous les Jours gtiee au chenB de fss. L'iftténsssBte ^Cbwr de
V Échange, m 6 kil. de la Tille, sur la rlye |^ de raursl, donne une
excellente idée de la Tle des nonsdes cbez eux. Il y vient ckaqne
année plus de 100 carsTanes de Bokhara , de KbiTa « de Kholtasd
et de Taokkent, pouf y échanger les produits de l'Asie, tels que
pierres précieuses, or, soieries, mais surtout la laine, la soie, les
chevaux, les moutons, les peaux fines d^agneaux, etc., contre des
étoffes européennes, des objets de métal, du sucre, des grains, etc.
Les environs sont alors réservés, sur une vaste étendue, aux trou-
peaux de chevaux, de bcsufs, de moutons et de chameaux des habi-
tants des steppes. Il y a aux enviions des établissements de Menno-
nites et de colons allemands du S. de la Russie et des bords du
Volga.
Orenbourç a été fondée, en 1735, à Tendroit oii est aetuellement Ortky
sur rOr, eomme prineipale fortereMe de la ligne d* OrenbôttrÇy puis trans-
férée, en 1740, 190 lâl. plus lola , ve»s les monts RongeB , l|i où se troote
malnieaani AroMM^^orM, ai de U, en 1749^, à «anSe du elimatf sur ren-
placement actuel- La ville fut élevée au rang de chef-lieu de gouv. à U
fin du xviii<*8., puis devint simple chef-lieu de district en id09 et de nou-
veau ehef-lieu de gouv. en 1865. Fottsteaae de 9^ etasse Juseu^à cette
époque, elle a perdu «on importante coume plSAe forte depuis que le«
frontières de la Bussie ont été reculées jusqu'à TAsie centrale.
A 61 V. au S. d'Orenbourg, par une bonne rout&, Cetakata Zaehtebita
(Hjréqaaa Sainira) , qui a d^enortees gisements de ml gemme , autrefois
exploités à ciel ouvert. Les bouea broate- iedttrées et sulfureuaes des
lacâ salés du voiainage sont uiiliaées en bafins. Bon kouniss (p. 344).
VI. LE SDD DE LA KU8HIE.
33. D'OdfirtMTg (Vienne, Beriiii) à OdetM, pu Jmérinlia 3Ô7
D« Jmériok* à Olwitoe. De Ymniark» à OlipolA. De
SlobodkA à Vovoflélita». 366.
34. De VarsoTie à Odessa, par Jm^riuka 359
Poliésaié. De KiTertoy à LoQtsk. De Zdolbounuvo à Rad-
siTiloT. 809. — De BerdlteheT à Jltomlr. 960.
35. De MoBcov à Odessa 360
A. Par Kourslt, Kier et Jmérinka 360
De Voffojba à Kharkor ou à Mréditïa Bouda. De
Kromty à TekernigoT. De FaatoT à Znamenka. 361.
B. Par Kouisk, Kharkov et BirzouU 362
De KbarkoT à Povorino. 963. -«- De Krémentchoug à
BomoT. De Zaamenka à Nikolaïev. 36S. — De Raz-
«iélBala à OvBfhéni. 306.
36. Kiev 366
37. Odessa 374
Llman0 d*Odeflsa 900.
38. De KliarkoT à Simféropol 381
De SinelaikoTO à lékaiérinoslav. Plavni. 383. — Qbé-
oiteheAk. 389.
39. La Crimée 3S3
I. De 84nféropol à Sébastopol 385
Eupatoria. 806. — Mangoop-Kalé. 388. — Couvent de
ftt^Oeovgea. Gap Ffoleaie. BalakUva. 361.
U. De S4ba«tapol à Kertch. Côte mérid. de la Crimée 391
Tekatyr-Dach. CouYent Kosmo-Démiansky. 396. — De
Féoaosia a Djankoï. 367.
40. De Moscou à Bostov-sur-le-Doii, par Vorônèje . . 398
De KozloT à Saratov. 388. — De Tambov à Kamyehine.
De Oriasi à Tsarltoyne. De Voronèje à Kour». 396.
— Ba4alii houiiler du Donets. 400. — De Rostov à
Lozovafa. 401.
41. Le Volga, de Syzran à Astrakhan 401
De Tsaritayne à Kalateh. Lac Elion. 403.
88. D*0derb6rg (Tienne, Berlin) à Odeisa, par
Jmérinka.
Da ViEvitB A. Odessa, par Oderbere, Cracovie. Lemberg at Podwoio-
ezyska : 947 kil. et 513 V., exDress en 36 b.. 38 9. 6â et 26 fl, 68, plu^ 13 r.
73 et 8 r. 29. — Ds ' Bssmii a OnsfêA , par Ôderberg Cpuis , comme ci-
deMU0): 1311 kil. et 513 V. , express en Û h. , 105 «« 80 et 71 «^ 50, plua
13 r. 73 et 8r. 29. — Wag(nU'litt'- de CraçQvU <s Podwoipewsk^ , 6 fl. 50
et 5 fl. 25; mtçon-resUturant, dans Texpress diurne. Pour YBeure de TEu-
rope centrale, etc., ▼. p. 1. Passeport^ y. p. yfv.
Ds Pabis a YismiB, par PajOiy-s. -Moselle, Nurembei^ et Passau : 1435
kil. Prix : 152 fr. 20 et 106 fr. 16.
23,24
3Ô8 VL B. 3S. JMÉRINKA.
D'Oderberg (buffet; cb. 1 fl. 35; station des douanes allemande
et autricbienne) à Podwoioe%yika , pai Krcané (530 kil.; buffet),
point de Jonction de la ligne RadtiwiUye-Kiev (p. 359), v. VAUt-
magne du Sud et V Autriche, parBsdekei. Podwoloczyska, dernière
station autricbienne. Visite de la douane quand on revient de Rufsie.
Puis on traYOTse lentement la frontière et on arrive à Woloesyilnk ou
Volotchiêk (Boio^eiTb ; buffet, bon) , première stat. rosse , en face
de la prêchante, sur la rive g. du Podhorce. — Passeport et
douane, y. p. xiv.
Ensuite les plaines fertiles du gouv. de Podolie. Stations pour la
plupart sans importance. — 18 V. (de la frontière). VcniovUy ÇM»^
Tompi). — 38 V. Tehomy-Ostrov (HépHuH-OcTpoBi), sur le Boug.
— 59 V. Ptotkourw (IIpO€KypoBi> ; buff«t), cbef->llea de district, ville
malpropre de 21 000 bab. , dont beaucoup de juifs, au confluent du
Boug et de la Ploêkaïa. Il y a de grandes casernes. — 69 Y. Bogda-
novtêy (BorA&HOBau). — 93 V. Dirajnia (^epasHji). — 113 V. Ko-
marovtêy (KoMapÔBUu). — 133 Y. Serbinovtay (Cepô^HOBim). —
151 Y. Jmérinka (HtMépinaa ; buffet) , sur un affluent, du Boug, où
l'on rejoint la ligne de Kiev (p. 366).
Db JiiiBivKA 1 OKHIT8A : 145 V., chemia de fer en 6 b. — 39 V. Bar.
A 6 V. à rO. de la stat. (phaéton, 1 r.) se trouve Bar Caub. chez Séré-
briisky), sur le RoVy afflaent du Boug, ville qui a remplacé eelle de Bov,
détruite par les Tatares et nommée Bar par Sigismond I®^ de Pologne,
en Thonneur de Bona Sforza, sa femme, qui était de Bari en Italie. Bile
est connue par la confédération de la noblesse polonaise en 1768 (p. 7).
-^ as y. Kopaî'Oorod (buffet). — 106 V. MôhUev-PodoU^ (buffet). On fran-
ebit le Dmeitr. — 145 V. Oknitsa (buffeO^ v. ci-dessous.
Ensuite un pays boise et bien cultivé, où la voie longe les hau-
teurs qui forment la ligne de partage des eaux entre le Boug et le
Dniestr. — 170 Y. laroehenka (ApoméiKa). — 190 V. Rakhny
(PaxBU). — 205 Y. /(wrfcovka (ÏOpKÔBKB). - 227 Y. Vapniarka
(BannlIpKa).
Db Yapviabka 1 chpola : 381 V., chemin de fer en env. 9 h. — 37 V.
Demkwka (buffet)^ embraneh. sur (13 V.) JYMHonêU. — 113 V. KhrisHftwka
(XpHCTHHOBKa ; buffct) j embranchement au "S. sur (163 V.) Kazatine et au
8. sur (30 V.) Outnan. — 331 V. Ghpola (p. 361).
248 Y. Kryjopol (Kpusénoj»; buffet). - 313 Y. Slobodka {Ciit-
éoAKa ; buffet).
Db Slobodka 1 NovosiiiLiTSA : 375 V., chemin de fer en 16 h. — 47 V.
BpbniUa. On traverse le Dniestr. — 161 V. BiilUp (Binqu; buffet), ville
de lOQQO hab* ^i eheMieu de district, avec un Important eopuae^oe de bétail.
— 347 V. Obiiisa (ORHHii(a; buffet), poipt de jonciioti de la ligne de Jmérinka
(v. ci-dessus). — 313 V. Larça. — S10 V. J/bvonéliUa (Hobocàuku; buffet;
visite de la douane). De là à (33 kil.) Gzernowitz^ v. VAllemaçne du Sud et
i*A«triehe^ par Bsedeker.
324 Y. Borehtchi (BopiOH). Ou entre ensuite dans le gouv. de
Kherson.
337 Y. Blnoula (64p9yia), où Ton rejoint la ligne de Moscou-
Kharkov à Odessa (v. p. 366).
359
34. De YartOYie à OdMia, pur Jniérinka.
liaO V. Triget en 30 h. par les trains express, en 40 à 44 h. par les
trains onuiibns. Prix: 33 r. 50 et 13 r. (K)^ waffons directs pour Odessa
et Kiey. — La route par LvbUm et Kovfel (▼. R. 2^ est un peu plus eourte,
mais il n^ a pas de train express, et le trajet demande 41 h.
Varêovie, ▼. p. 8. Départ de la gart de T^rcspol (p. 8). Jusqu'à
Brewi - Litovtk (196 V.) , ▼. R. 23. Ou parcourt ensuite la partie S.
du gouT. de Grodno. — 218 Y. AUxandria (AieKcaHApfa). — 238 V.
Malarjfiô (Mai^piiTo). Ou eatre ensuite dans le gouv. de Volhynie
et on se rapproche du Pripiat (Opriiun, pol. Przypec), dont on
traverse, dans la partie 0., Le grand bassin boisé et marécageux.
Les forêts et les marais du Pripiat, nommés aussi maraiê de Rokitnoy
eouTrent une superfieie de 87000 kil. car. et forment la PpUésaié ou Poléiie
(Ilancie ; p. 331|, le pays des forêts, grand triangle compris entre Brest-
LitOTsk, Mohilev et Kiev. Jean-Casimir Oghlnski, grand-hetman de Lithua-
ule, a déjà commence en 17tt4 à dessécher la partie nord, en perçant le
canal Ofhimkt^ long d'env. 60 kil., entre le Klémen et Hassiolda. Le gou-
vernement russe a entrepris dès 1874 un dessèchement systématique, à
Taide de canaux et en régularisant le cours des ririères, afin de mettre
autant que possible ce pays en culture.
259 Y. ZaboloiU Oiôoione). ~ 272 Y. Krymno (Kpuwio), où
Ton traverse le Pripiat, dans son cours supérieur. — 292 Y. Myzovo
(M6mbo). » 313 Y. XoTOl (KÔBeifc; huffêt; kôt. Victoria; voit, de
la gare en ville 10 k 15 k.), ville, d'env. 18000 hab. et chef-lieu de
district, où aboutit la ligne de Yarsovie par Lubiin (R. ô). Elle
est située sur la Touriia, affluent du Pripiat, qu'un pont traverse
en amont.
336 Y. Goloby. — 361 Y. Rojitse (P6sM«e), où l'on franchit le
Sipr, un des plus grands affluents du Pripiat. — 378 Y. Kivertsy
(Risepvi; buffet).
Da KivBBnT 1 Loutsx: 13 V., eheaUn de fer en env. 1/3 h. — Loutak
(buffet; hôt.: Gramd-BâUl), ville d'env. 16000 hab., anc. capiUle de la
Volhynie et auj. chef- lieu de district, sur le Stfr. Elle a un vieux
ebîteau pittoreaque.
397 Y. (Hyka {Oiiam), - 417 Y. Klevan {KiévaMh).
438Y. BoTAO (PÔBHO; buffet; hôi. de France), vieille ville
d'env. 8000 hab. et point de jonction de la ligne de Yilna par Lou-
ninets (p. 37). — 26& Y. Zdothûunovo OxojdyiiéBO; buffet).
Da ZixobBoiniovo k Sapsivilov: 86 V., chemin de fer en 3 h. Va- ~
40 VjD&ubmo (baffet): embranch. sur (37 V.) KrinUnets (KpexeHém»), ville
de 13000 hab. et ehef-Ueu de district insignifiant. Un bon cbemin mène
sons bois de Kréménets i la PotehaSevikaia Ouspenakaïa Lavra (33 V.;
voit. 5 r. aller et retour}, laure bien située sur une colline haute de 76 m.
Dans réglise priaeipale, près de la première oolonne à dr. de rentrée,
Teaipreinte du pied de la Vi^ge^ à Ticonostase, une image miraculeuse de
la Vierge. ~ 86 V. Radgivilov (Pa^saBi^OBi ^ buffet), station frontière russe
(p. 358); et point de jonction de la ligne pour Brodp en Galicie.
469 Y. OJenine {Oméimm,). On traverse le Ooryne, affluent du
Pripiat. - 499 Y. Slavouta (CiaB^ra), où 11 y a un établissement de
koumiss (p. 344) tr^s fréquenté. — 518 Y. C^piitotito (lUenerÔBxa ;
buffet). — ^29 V. Kkroline, — 647 Y. PoUnnM, — 671 Y. Peteha-
noffka (De^OHOBia). On franchit le Tét/rev, affluent du Dniepr.
— ôdbY. TehtmdnoV'Volymky (M^AHOBfc-BojÛMCKitt).
360 VI, R, 34. JITOMIR. De Moscou
612 V. HikhaUmH (MMiétoww). - 6i5 Y. mvUchine {Aéu-
631 y. BarditakeT {BepMÀ^vh). — Bt^Tet. - hôtbl : h. de VBur^pe,
FiAcaB5: de U gare en riUe (1 Y. Vs)i 40 k. ; 30 k. la course; 1 h., 30k.
— TsAMWAT : de la gare en ville, 6 k.
Berditchev, TUle bien bftti», d'env. 54000 hab., dont 80 % de
juifs, est chef- lieu de district dans 1« gouv. de Kiev. Elle a de
grandes rues et de grandes places. C'est le centre du commerce
de la Yolhynie , dont le principal d^ouchë est vers l'Allemagne,
par Brody (p. 359). Principaux articles : grains et bestiaux. Cette
ville appartient par héritage au comte Tyskiewicz.
Da Bbrditchjsv 1 Jitom» : 90 V. . chemin de fer à roie étroite en
env. 3 h. V2. — Jitomir (SarÔMapi; bot.: ff. de France^ Kievskaia, 183, eb.
75 k. à 3r., déj. 35, omn. 40 k.; Grand -Hôtel, Mikhaïlovskaïa, cb. 90 k.
k 3 r., b. 10, I. 30 k., dîn., de 1 h. à 5 h., 50 k. à 1 r., omn. dO k. ; voit,
à 1 ebev. de la gare en ville, 30 k.; 1 b., 25 k.; à 3 chev., 40k.), ville
d'env. 65000 bab. , et chef- lieu du gouv. de Yolhynie, sur le Tétérev^
fondée par un des compagnons d^Askold (p. 368), oui lui a donné son nom.
Elle est le siège d'un archevêché grec, d un évêché catbol., etc., et elle a
quantité d^égUses, diverses écoles et un beau théâtre. Commerce de grains
et de bois , manufactures de tabacs , etc. 11 y a une belle éçliêe luthé-
rienne. Mines de fer aux environs.
656 y. Ka%aiine (KaséTBBi; buffet), où Ton rejoint la ligne de
Kiev et de Khristinovka (p. 358). — 674 V. Oolendry (FoieHApH).
On est ensuite dans le gouv. de Podolie. — 692 Y. KcUinovka (Ka-
JHMOBXa).
714 Y. Vinnitta (buffet). A 3 Y. au S.-E. de la station se trouve
▼iimitM (BâHBHUa ; hàt, et l'Europe, cb. t c. 1 à 4 r., déj. 20 k.,
dîn. , de 1 b. à 5 b. , 50 à 75 k. ; voit, de la gare en ville, 40; i b.,
50 k.), vieille ville d'env. 26000 hab. , sur le Boug. Beaucoup de
juifs. Couvent de capucins et grande église. — 737 Y. Onivan
(rBBBaBfc), où Ton traverse le Boug, qui est très poissonneux. —
757 Y. Jmérinka (p. 358). Suite du trajet vers Odeêsa, v. R. 33 et 35.
36. De Moscou à Odessa.
A, Far Konrak, Kiav et Jmiriante.
1568 Y. Trajet en 46 h. par Texpress, en 64 b. par les trains omni-
bus. Prix : 27 r. 50 et 16 r. BO. — A Kiev: 946 V. , env. 38 et 40 h., 30 et
12 r. — Wagons direets de Moscou à Kiev et de Kiev à Odessa.
De Moscou à Koursk (502 Y.), v. B. 31. On redescend de là
du plateau dont Koursk occupe le point culminant (250 m.), et
on longe d'abord le Seim, affluent de la Desna. Stations sans im-
portance. — 527 Y. Diàkonovo (AbhkohoboJ. — 552 Y. Ivanino
(HBiBBBO). — 576 V. T^ov (J[|,roBi) , stat. à env. 7 Y. de la ville
mattttfacturière de ce nom, qui a env. 4000 bab. — 590 Y. KoUm^
tc^/^htt (K#lOBTéeBK8>. — 614 Y. Korénévo (KopéaeBo \ buffet) ;
deux embrancbemeuts : au N. sur (22 Y.) .%Zsfc et au S. pur (38 Y.)
Soudja» — 632 Y. Olotuhkovo (riyuiKÔBO). Puis on eatre dans le
luv. de Kbarkov. — 669 Y. Vorojba (Bopoxôâ; buffe^.
a Odetêa, NIÉJINE. VI, Ë. 36, 364
Db Yosojba 1 Kbabkot : 334 V., ehemln de fer en 9 h. Peu de stations
importantes. — 51 V. 8«iiBi|r (G^bh; buJTet; Mt. Boumif; Toit de la gare en
▼iUe^ 40k.X, Tille d^env. 33500 hab. et eheMieu de diatriet, avec de vieilles
fortiAeatione. GoBBMsree de grains, distilleries dVau-de-Tie et Tune des
plus grandes sucreries de la Russie. — 86 V. BmromUa; embranch . sur
(38 V.) Ubédûèê. — 106 V. SfMrodH^o (buffet). — 136 V. Kirikovka (Bapn-
u69mà)\ embraneb. sur (16 V.) AMMfrka (Ajcnipsa), ville de 30000 bab. et
ebef-lieu de district. Culture de fruits: tissace et teinturerie de laine. —
161 V. Bogùdémtti^w (Boroxf xon), ville de 9800 bab. et ebeMieu de district.
— 310 V. Li0ubotin€ (dIa>6dTBB%; buffet), sur la ligne de Kbarkov à Birzoula.
Embraneb. sur Méréfa (p. 861). — 334 V. KAarlov (p. 363).
Db Vqbojba 1 SiBÂDiKA Bouda : 140 V., embraneb. en 9 b. Entre (14 V.)
Teiki»€i et (36 V.) Chetehkov^ on traverse le SHm. — 83 V. Olùukhùv (Trfxovh ;
buffet) viUe de 18000 bab. et ehef-lieu de district, avec un monument du
comte Boumiantsov- Zadounaïsky. — 140 V. Sérédina- Sonda (buffet).
On passe plus loin dans le gouv. de Tchernigov. — 738 V.
Konotop (KoBOTÔni; buffet), ville d'env. 23000 hab. et chef-lieu
de district, sur Vlétouta, dans un pays marécageux. Embranch.
sur (93 y.) Firoffovka, sur la Deesna. — 765 V. Bakhomtok (Bax-
Hâ'i'fc; buffet)^ p«tHe Title sans importance, aussi sur la ligne de
Vilna à Romny et Krémentcboug (p. 37 et 364). — 780 Y. Pliski
(ILiiiciil).— 809V. KrofUy (Kp/ni); embranch. sur (102 V.) Pirjatine,
Db Kbouty à Tchbbbioov , 75 V. , embraneb. en 4 b. — Teberaig or
(HepHàroB»; h^tt; la gare est à 3 V. de la ville: bôt. : loug; OrandSôtel,
eb. 00k. à 10 r., b. 10, 1.10, déj. 35 k., dln., de 3 h. à 6 b., dep. 50 k.),
ehef-lieu du gouv. du n.ême nom, sur la Deêna. Elle a 39000 bab., 13
égliBes et deux eouvents. Bat. à vap. pour Kiev, v. p. 367.
827 V. VUjiJie {Himmn ; bufftt ; hôt. : Uvadia, ch. 75 k. à 1 r. 50,
1. 30 k. , dln., de 1 h. à ô h., 50 k. à 1 r. ; voit à 2 ehev. de la gare
eu ville et à Theure, 40 k.), ville de 32000 hab. et cheMieu de dis-
trict, à 3 V. au M. de la station, sur l'Offre. On y voit un buste du
poète Gogol, qui fut ëlève de son lycée transformé actuellement en
Institut de philologie et d'histoiie. Ensuite un pays plat, sur la
rive g. de la Desna. — 850 V. Nossovka (Hécowa). — 872 V. Bo-
hravUty (EoôpoBrikiy). - 898 V. BobHk (Eôépiui). - 918 V. Bro-
vary (Epovapâ). Puis sous bois et un énorme pont en fer sur le
Dniepr; où Ton a â dr. la vue de Kiev.
946 V. Kiev (p. 366), que la ligne contourne en décrivant un
grand circuit.
La ligne d'Odessa traverse ensuite la partie S.-O., fertile et
bien cultivée, du gouv. de Kiev, dont les forêts de chênes et de bou-
leaux ont déjà été fortement éclaircies pour les besoins des che-
mins de fer et des sucreries. — 967 Y. Boïarka (BoipKa) dans un
joli site, où il y a beaucoup de campagnes d'habitants de Kiev. —
980 V. VasHlkov {BMUMhnévb) , ville d'env. 17000 hab. et chef-
lieu de district, dans un joli site, sur la Stougna, — 1006 V. Fastov
(4>écTMii; bon buffet).
Db Fastov i Zhambhka: 383 V., ebenhi de fer, en 11 b. — 163 V.
Kortoum (b«At.). — 168 V. tMélk^no-, embraneb. sur (31 V.) Chmola (p. 658).
— 199 V. BobritukaU (Bé6pBRCBaH ; buffet) ; embranch. sur (33 V.) Tcher-
kaittaîa PrisUtn^ sur le Dniepr. — 382 V. Znamenka (buffet), v. p. 365.
1023 V. Kojanha (Ko«éHKa). - 1060 V. Brw^ (BpôBKH). -
1095 V. KazctHne, où Tonrejoint la ligne de Varsovie à Odessa (R. 34).
362 VL B. 36, KHARKOY. De Moscou à Odetta.
B. Pur Kounk, XharkoT et Binonla.
1663 V. Tr^et en 66 h. ~ A Khark09: 731 V., en 23 h. pur TexpresB,
et en 83 b. par le traiii omnibus, pour 17 r. et 10 r. 90 k. — De Khariat
à Odêua: BSO Y., en 82 h., pour IS r. 60 et 11 r. 10. Wftgons-Uts de Moscou
à KharkoT, 4 r. 80 et 4 r.
Jusqu'à Kour$k (502 V.), v. R. 31. La voie traverse ensuite la
plaine du TcJiernoziom (p. 355), dont la terre de nuance sombre et
les misérables villages au ton gris forment un curieux contraste
au soleil. Le voyageur s'étonne ici , comme dans d'autres parties
de cette zone, de l'aspect chétif des moissons, quand la fertilité du
pays est presque proverbiale ; cela tient au mode de culture peu
rationnel du «moujik» ou paysan russe. Les stations sont pour la
plupart sans importance. — 528 V. FoUvaïa (IIojeBàfl). — 554 V.
Solnts^vo (CôjimeBo). — 575 V. Mariino (MâpbHHO ; buffet).
Embbakcb. de 30 V. sur Obaïan, Tille de 6600 hab. et éhef-lieu de
distrietf sur le Piiol.
599 y. Prokhorovka (DpôxopoBia). — 624 Y. Kou$tamaïa (Kv-
crâpHafl). — 643 Y. BiÙomUstnaïa (BUJOKfeCTHaji).
652 y. Biélgorod (Biiropoxi, «ville Blanche»; hufftt; hôt. Tche-
pélev; volt, de la gare en ville, 30 lu; 1 h,, 40 k.), ville de 25 000 hab.
et chef-lieu de district, où 11 y a beaucoup de tanneries et qui fait
un grand commerce. Elle occupe un site pittoresque, en partie
sur les hauts rochers calcaires de la rive dr. du Donets. Il y a en
vente dans les salles d'attente de cette station et des autres stations
importantes toutes sortes d'articles de Toula (p. 347); ces objets
sont assez chers. Embranch. sur (43 y.) VoltchanBk (BoaHàHCii),
ville de 6000 hab. et chef- lieu de district, avec une école normale
(séminaire). — 671 Y. Vess^aîa-Lopan (Becéjaii-iénaHi»). — 693 V.
Ka»atehia'Lopan{K9LiàHhti''A6n9iBh).-'7(yïy, Kamtfchevka (KavH-
méBxa). — 718 y. Dergatchi (4q>ra"iA).
731 Y. XharkOT (XâpbKOBl). — Buffet. — Hôtbls : H. dé VEnropt
(pi. a, E4), plaee Torgoviâa; Grand- QôUl^ d'abord iVtfip«r (pi. b, D4), Vni-
versitetskaïa; M9iimei (pL a, 04)^ rue dlékatériiioslav, 5^ Solehoia Moakov-
»kaia (pi. d, D4); Bossia (Rouf; pi. e, D4), rue d'iékatérinoslav, 4 (eh. t. c.
1 à 6 r., b. 10, 1er déj. 30, 2® d<g., de 11 h. à 2 h., 30 à 60 k., dîn., de 1 h.
à 7 h., 40 k. à 2 r.. omu. 30 k.). Les hôtels sont combles et plus efaers lors
des grands marches. — Cafés *. Gobel^ rue d'Iékatérinoslav ; JHerberÇy me
de SIoscou; il y a dans les deux des journaux français. — Club Kom-
mericheiky (pi. D2; il faut se faire présenter par un membre), dans laRy-
marskaîa, local élégant.
YoiTURBB j>i& PLA.CB: à 1 chev., de la gare e» ville, 20 k.; à 2 ehev.,
40 k. ; à la course, 15 ou 30 k. ; 1 h., 40 ou 60 k.
Tramway de la gare (pi. A4) par riékatérinoslavskaïa à la plaee
Torgovaïa (pi. DE 4); de là au N. par la Soumskaïa (pi. E 1-2), à l'B. par
la Staro Mpskovskaïa (pi. F(ïH4), avec embranch. pour la place Konnaïa
(pi. H 4), ail S. par la Moskaliévskaïa (pi. G 5-6).
Basques: Banque de V Empiré (pi. G 3), place Yoznessenskaia (ouverte
de 10 h. à 3 h.); Banque du Volga et de la Kamay etc. -^ Postb bv rkîA-
OBAPHB (pi. 6 4), place Yozn^tettskaîa.
Kharkov est une ville d'enr. 170000 bab., le chef- lieu du
gouv. du même nom , la résidence de Tarchevêque de l'ëparcbie
de KharkoY et Akhtyrka, etc. Elle est en majeure partie située sur
le plateau (230 m.) qui traverse le Tchernoziom, à env. 30m. au-
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Mo$€ou n Od€$9a, KHARKOV. VL n. 35. 363
1
de VOudf, affluent du Donets, et de deux ruisseaux qui s'y
réunissent, le L&pan et U Kkarkovka, Des eaux donnantes rendent
s^UTent malsaines en été les parties basses de la Tille. Les rivières
la divisent en trois sections et il y a aussi trois espèces de con-
stractions. Comme elle a eu pour origine un établissement de Co-
saques, vers 1650, les parties extérieures rappellent encore parfai-
tement, avec leurs maisons en terre, les vieux faubourgs, tandis
(^a^ailleurs il y a surtout des maisons en bois, dans de larges rues
non pavées , et que les parties modernes sont en pierre, avec de
grandes places. L^immigration de Petits-Russiens lit que Kharkov
se développa vite et devint en 1765 la capitale de TUkraine. Elle
a de nouveau prospéré rapidement de nos jours grftce à sa situation,
à la limite orientale du bassin houiller du Donets et sur les grandes
routes commerciales entre la mer Noire, la mer Caspienne et le Da-
nube. Kharkov est pour cette raison une ville fort industrielle, et
il s*7 fait un grand commerce de laine.
L'Iékatérinoslavskala, principale artère de la ville (tramway),
mène de la gare (pi. A4) à la vieille ville dans la direction de r£.
Sur la place Serghiévskaïa , de grandes halles ou rangées (piA^) et
r UtUver$iié (pi. D i), fondée en 1805 et qui a une bibliothèque de
60000 vol., ainsi qu'une riche collection coologiquOé II y a devant
Xllnf-versité une jolie terrasse, d'où l'on a une belle vue de la ville
et des environs et qui est une promenade bien fréquentée dans les
soiréee d*été. Au pied de cette terrasse , une très belle chapelle en
mémoire d'Alexandre II , magnifique aussi à l'intérieur. Au N. de
PUniversité, le mus^ municipal des arU indiutriels (npoMâoi-
jeaniil Myiéil) et le palaii de Justice (opHcyTCTueaiuii Htcré) avec
l'administration du gouvernement, le tribunal d'arrondissement,
etc.; à TE., la cathédrale Ouspensky, construite en 1781, avec un
clocher haut de 90 m., achevé en 1841. Ce dernier renferme une
cloche d'argent, offerte par les habitants de Kharkov en mémoire
du jour où la famille impériale fut sauvée à Borki (p. 381). Dans
i'Universitetskaïa (me de l'Université), à g., le couvent Pokrovsky
(pL D 3) , bâti en 1684 ; plus loin , au N., dans la Rymnarskaîa,
V Opéra (pi. D 2) et le club Kommertchesky (p. 362). La Soumskaïa
^tiamway), où se trouve le beau théâtre dramatique (pi. D E 3), con-
duit au N. hVL jardin de V Université (pi. Dl-2), où se réunissent
de]^référenee les enfants de Kharkov. De V école Vétérinaire (pi. E 1 ;
2uK., les bâtiments de la faculté de médecine), on suit à l'E. laVété-
rinanuîa, dont le prolongement abovtit à VJnstiiut technologique
(pl>Q2; 500 étudiante). On revient dans la vieille ville par la
^iétnetskala. Dans la Kokechkinskafa, Véglise catholique et Véglise
l'^hérienne (pi. E 2-3).
Pb KuAMMQy 1 PovoBiHo: 564 V. , chemin de fer, en % h. — 196 V.
'<'*Xl«Mik (ByiuHCSb ; buffet), embranch. «nr (118 V.) Liuikhanàk (p. 400).
r;,»7V. YaloHÏki; embraneh. 8ur (201V.) Kastornoïé (p. 400). — 846 V.
i^^9itr-U-D<m (JMcn na Aonf : buffet), point de jonction de la ligne de
voronèje à Bostov (p. 400). - 488 V. Talovaia., embranch. sur (88 V.) Ko-
1 1
\
384 ri. s. 35.
■ U UfH 4t ariaii ■ Tm>t1I*ïb* (p. Smi.
t à Siitfirtptl, - " " 1- " '- - - »i^<
Le chami» de fai diverse ensuitu «u S.-O. le gouv. de Khark&
qui m partie, comme celui de PoltsTa, le Toigin, de l'inc. Ukra^m
OU paya riontivre du cûUdeU Turquie. Tous deux sont bien arroK
et tièe lettilea- L«* bibiteiiU sont en majoiitë des Petits-RussiM
(p. uzv). - Ï37 V. Suro Bavani'i [Uùao EsBâpu), où il y a iK
grande btuierie. - 7i>4 V. Liouhuline (p. iiiv; buffet). — T^î^b
latki (BijKH). A tô V. de la sUtion, la «lUe du même nom SI
compte SOOO hab., sur la Mieha. - 78i V. Koviaghi (KosirH).^
T94 V. Vodianaia (Bombû). — 808 V. Kolamalc (RoiOMBiï). fm
entre dans le gouv. de FolUv*. - 814 V. Idcrovka (RcipàBiB).^
8^0 V. Ki/tchoubiitvka {Uotyôéteta). - 845 Bujlov (Eouûb^
Fuit uu traverse la Vortkla, affluent du Dniepr.
863 V. Poltan (IlojTiM). - a^u (bn mffti}, à i-e. de i> vHk
PI k IV. V] du Mntn. - B&nui. H. it fBmrtpi (cb. 1 à 5 r. . b. 10.
i"d4i. sa, îdfj., de il h. i 3 h., 80 iSOk., dîn. 10 k. kir.]; VoroM,*:
H. <r Italie (eh. 7a k. ï 4 r. fiO), tous deni dam ta Malop^lrovikaïa. — Tn
Ti'iu; kSike'. <pkBeMiil.delacanutlUi,7St laumm, lOf th., Wk.
Poltava, ville de âStiOO bab. et chef'lieu du goui. du m^e
nom. Elle a de laiRM mes et d«B bonleiards, 13 égliaet, dont «Be
catholique et uae luthjrieniin, diiers établisseoieuta d'instrueMi
supérieure (icalt du corps de* cadet*), un th^tre et ua musrie 4m
art 1 industriels | visible dans la aeu. de 10 h. i 4 h.; le dim..4<
midi à 4 h.). Klle est le siège d'une industrie considérable et M'
fait un grand commerce de beetjauz, de cJidales, de Un M«
chanTie. ~ Ub* wJeitiM haute de 17 m., avec no idgle mi bren
■ut la place Alexandre, rappelle la bataille de Poltava, en l'Il
et une pttTTt eomattmeraiive marque remplacement de la malai
où Pierre le Gr- logea après la bataille.
Le ehasip de bataille ai a désida le tort de U guerre ds Koeé
qui Bt une lilnation à la Russie en Europe, est i S kll. an V.-O. im
ville (1 h. ta voll., 1 à 3 T. aller et retour). Le IMXtnti daj AiMofi, yt
d'enT, 30 m. etrevêtn de dalLea devranllavee uh énorme (toIi de pM
an sommet, désigne l'endroit oii les SuédoiE •ainqneu
le plna Impo ans (elle bsMilU, dit Vollalre, e
uar la llb( ■ '
. «1 01 ■"
B dn monde ■.
867 V. Mataïa yérechtckéfimlKaa (MâjUM lUpeueBÉiCMi).
- 922 V. KobéUaU (Koâejiui ; boKet) i à 12 V. de la sUtio* le
chef-lieudedistriotdu même nom, qui compte env. 130W kl
sut la VarMa. — 936 V. aatwvka (fiiBOMa). — S4fl V. OaJiM-
tchisa (Paj^aMM). — 958 V. Pofoti (Uordui), où, l'on tiaveiW le
Piloi, affluent du Dniepr.
973 V. Krtfluiit«hai)K (KoeMeRT^n). — «nfffl. — H8t«,i : ndr
30k., dln., de lli. i81i.,(Okït
l. ta. iij 30 k., â^ de 1 h. si
i i ehéT, de ta gare on du d^bll
30k.;àaehe/,4B,»et»8"
Il Od€êêa. IELÏ8SAVETGRAD. T7. R. 35. 365
Krémentahoug , ehef-llfu de district dans le gouv. de Poltava,
snr la rive g. do Dniepr et qui compte 58000 hab. arec Kriouktn'
-(Kp»KOB%), sitaé sur Tautre rive et relie avec elle par un pont de
fer reposant sur dix piles. Kr^mentchoug est bâtie dans une plafne
qui est souvent inondée. Elle fait le commerce des produits du
f^ pays , qu'elle expédie par le chemin de fer et par le Dniepr. On
^ 'remarque entre autres édifices; la cathédrult grécth-msse et VK6UI
de fHUe, construits par Rastrelli (p. 100), et le grand Arsenal. Il
7 a un joli jardin de la Ville, avec un restaur. (concerts). On y
trouTe aussi une /glite luthérienne. A Pavlovka, à 5 > . de la ville,
rétalïlissement d'horticulture de K.Baer, avec des orangeries et des
pépinières, qui méritent d'être vues.
BmUamx à MfMwr pour Kiev et lékatérlnoaUv, v. p. 967.
Db KKéniiTCBOuo 1 Rohmt (p. 31)^ 301 V., ehemin de fer, en 8 h. ^4.
. — 51 V. Lokhviiêa; embraneh. sur (40 V.) Oadiatch. — M V. Romodan
: rbulTet). — 301 V. Ronmp (p. à7).
1006 V. Pavlieh {UàBJunt-h). — 1021V. Borovikaïa {hopô^CKM).
— 1034 V. Koriitovka (KoptfcrOBKa). — i06S V. Pantaïevke (Hbh-
I râeBKa). — 1069 V. Znamenka (3HàiieHKa ; buffet), où s'embr nchent
les lignes de Fastov (p. 361) et de Nikolalev.
iDa ZxAiuiiKA k IficoLAÏBV: 233 V.. CD 8 h. — 16 V. DoJAistoia (^^o-
xéacmmm\ bnffet), oh s*emWmiiebe la ligne d*IékatériDealav (p. 383). —
12A V. Ifovg-Boug (HoBut-Byrb), sur VJngoMl. — 323 V. Vik«laiev (Huto-
Jiien ; hdt. : Hât. Central, Sobornaïa, 41. eh. t. e. 1 r. 35 à 4 r. ; i7. de St-Pi-
terabonrç ; Barbey eh. 1 à 3 r., b. 10, 1. 80, dëj. 40 k. , dîa., de 13 h. à 6 h.,
75 k. à 2 r. ; aramd-Hôtelf Toit. à 1 ebev. de la gare en vUle, 40 k.: 1 h.,
j aaême prix), ville eommercante de dSOOO hab. et port militaire fortiué, au
* confluent du Bouc et de lluffoul. Elle a été fondée en 1789 par Potem-
kine et compte 30 églises gréco-russes, une église catholique et une luthé-
rienne^ il y a un boulevard bien entretenu. Le Boug traverse plus loin
Testuaire dit Lima» du Bouc , se réunit au Dniepr et se jette avec lui
dans la mer Koire, à Otehakov, TAleetor des Anciens, ville très forti-
fiée. Bateaux à vi4)eur de Kikolaïev à Odessa, v. p. 876^ à Kherson
(p. 382), 3 fois par jour, pour 1 r. oO. — Â 15 V. au S. de liikolaïev
sont lea ruines S'Olttia, ancienne colonie de Kilet.
1094 V. Tr^povka (TpénouaK
1117 V. I6Usiavotgrad (RiHcaBexrp&Ai)- — Buffet. — hôthls : Sfa-
riami (ch. 1 r. i 3 r. 60, b. 15, 1. 40 à 50 k.) v Onmâ-Bôtel (ch. 75 k. à 3 r. 25,
b. 10, dëj. 30 k., dîn., de 1 h. à 5 h^40 k. à 1 r. , omn. 50 k.). — Fiacxbs :
de la gare en ville, 40^ la eourse,3Û) 1 h., 45 k. — Tbamway KLSCTaïQUK*.
de la gare à Taatre extrémité de la ville.
lAissavetgrad , ville de 6!2OO0 bab. (dont la moitié se compose
de juifs) et cbef-lieu de district du gouv. de Kherson, fondée en
17Ô4 par ordre de Timpératrice Elisabeth. Elle est bien bâtie et elle
a de jolis boulevards et quelques grandes rues , comme le Bolchoï
Protpekt. Il y a dans Tanc. palais impérial, une école de cavalerie,
une /gliêe luthérienne et une église catholique, près de la gare,
dans la ville, et beaucoup dé bu&soiu de la noblesse du pays dans
le làBbaiivg de Kovaie»tka, A 2 V. de la ville^ un grand pare de la
VUie. Beaucoup de «kourgans» aux environs (v. p. 245).
1130 y. Chestakùvka (lUecTaiôna). — 1160 V. Plétény-l}ach-
lyk (HjeréMitt-TaïUfâKi). -- 1180 V. Novo- Oukraïnka (HéBO-
306 VL n. 35. RAZDIÉLNAÎA.
Vcpaiiua). — il97V. PomocA<c^na{a(noMÔmHafl). -1230 Y. Ban-
daurka (BaHA^pia). — 1251 Y. Oolta (FéiTa; buffet). Cette stat.
dessert Oluiopol, ville d'env. 6000 hab., située à 2 Y. de la stat., au
confluent du Boug et de la Siniaukha et qui fait un grand com-
merce de grains. Puis on traverse le Boug sur un beau pont. —
1276 Y. lékatttinovka (EiarepâBOHKa). - 1291 Y. Vraditvlta (Bpa-
AieBia). — 1315 Y. Liou^aehevka (JÛéainéBKa). — 1347 Y. Jérth-
kovo (XepéÔKOBo).
1366 Y. Balte (BéjTa) ; à 7 Y. 1/4 au N. de la stat. le chef- lieu
de district du même nom (hôt. : H. eULiondres, Orand- Hôtel:
diligence de la gare en ville, 30 k.; fiacres: la course, 20; 1 h., 40 k.),
ville de 36000 hab., qui fait un grand commerce. Le pillage de cette
ville par les Cosaques fut cause que la Turquie déclara la guerre à
la Russie en 1768.
1387 Y. Blnoula {buffet; p. 358). Le pays change de caractère;
les forêts disparaissent et on ne voit plus que des bosquets de
chênes rabougris et des champs de pastèques, ces derniers de plus
en plus nombreux à mesure qu'on approche de la steppe propre-
ment dite. Le sol est fertile, mais il n'y a plus d'arbre que près
des rivières. Le pays est enfin tout à fait plat. — 1399 Y. Tckou-
bovka { 4y6oBia ). — 1427 Y. Ftrékrestovo ( IlepeKpécTOBO ). —
1439 Y. Zrzfic^ie (Saramiie). Il y a dans le voisinage quelques colo-
nies allemandes, en particulier Michaelstkal , tout près de la voie.
1495 Y. Baidiélnaia (Pasji-ftABafl ; buffet).
Da RAZDiéLKAÏA À OuKOHivi: 213 Y., ebemin de fer, en 7 h. — S6 V.
Bender (BesAepu; ^vffet-^ hôt.: Parijtkita Meblirovannita Nomera; voit.: la
course, 20; à la forteresse, 40; 1 h., 45 k.), ville de 33000 bab. et place
forte jusqu'en 1897, sur la rive dr. du Dniestr. Elle est connue par le
séjour que Charles XII de Suède y fit de 1709 à 1712. Embranch. sur
(2(58 V.) Réni (Galatz, Roumanie). — 112 Y. Kiobiaev (KunHHeB-b -, bufet;
hôt. : B. de Londres; de Suisse; Orand-Hôtel ; voit, à 1 chev. de la gare en
ville, 25; à 3 chev., 50; 1 h., 30 ou 50 k.; tramway de la gare par TAle-
xandrovskaïa et la Nikolaïevskaïa), ville de 106 (XX) hab. et le chef-lieu
de la Bessarabie, est sur la rive dr. 4a Bfk. Elle a 18 églises gréco-russes
et une église luthérienne. Dans le jardin botanique, un monument de
Pouchkine ; dans la rue Alexandre, un monument d'Alexandre II qui était
à Kichinev, lors de sa déclaration de guerre aux Turcs, en 1877. On y
cultive beaucoup les légumes et le tabac. — 213 V. Ounçhinf (YHréHH;
buffet), d^où la ligne continue sur /awsjr.
1515 Y. Kolontaïevka (KojOHTâeBKa). ~ 1530 V. Vygoda (Bû-
ro^a). — 1542 Y. Qniliakovo (FHHjiflKÔBo). La voie fait ensuite une
grande courbe, en contournant Moldavanka (p. 379), faubourg d'O-
dessa, passe à la gare aux marchandises et contourne aussi la ville.
— 1563 T. Odesèa (v. p. 374).
36. Kiev.
AsBiviB. La gare (pi. A 5) est dans le quartier O. de la vUie, à env.
!2 kil. 1/2 du Kreehtchatik. Il y a à la sortie un agent de poUee chargé
de distribuer des numéros tie voitures; tarif des voit., v. p. 8877
* *?*^^ ^/°,SÎ! w*?®*® ^*?f P*** *» ^^^^ pendant la foir« aux con-
trats): Orand-mtel (pi. a, D4) ; *N. de l Europe (pi. b, D3( eb. ets. iàlOr.,
•pe cw » —
Bmueignementi, KIEV. VL R, 38, 367
b. 15, dcij. 30 k., din. 75 k. à 1 r. 60, omn. 50 k.), préféré par le* Français;
ff. BeUevueCp\.t,^ii ch. t. c. 75 k. à 12 r., dëj. 50 k., dîn.. de 1 h. à 7 h.,
1 r. à 1 r. 35; omn. 60k.), beaneonp de eommerçants; H. at /Va«M (pl.d,
04; eh. t. e. 1 r. 25 à 10 r., 1er déj. 40 à 75 k., de dëj., de 11 k. à 3 h., 1 r.
à 1 r. 50, din., de 2 h. à 7 h., là r.. pens. 3 à 5 r., omn. 50 k.), fréquentée
par les Français-, tous les quatre ae 1^' ordre, avec éelairage éleetr., sur
le Kreelitehatik. — Or.-H. Nmti^él^ Kreehtehatfk, 47 (pi. e, D5-, eh. 60 k.
à 4 r., b. 15« d<. 35 k., din., de 1 h. à 6 h., 60 k. à 1 r. 35; omn. 1 r.), re-
eoflunandé; //. de la MéiropoU (pi. g, C4), au eoin de la Foundoukleïev-
skaïa et de la Bolehaîa Vladimirskaia ; Orion (pi. f, D6). russe.
Bettanmati: dana les hôtels; Séntadéni, KreehtehatiK, 15, en faee de
la DoHinaCpl. D4), trèê firéaventé pour le 3® déjeuner (dîn., de 1 b. Vi 4 5 h.,
75 k. à 1 r. 10); journaux étrangers.
▼«iftorca (tarif, v. p. xz): de la gare au Kreehtehatik, à lehev. 35 k.;
à 3 cfaeT. 70 k. , plus 15 ou 30 k. par eoUs ; à la eonree , 16 et 30 k. ;
à Thenre: à 1 ehev. 1 h., 40 k. ; 4 3 ehev. 70 k. ; il y a des voit, plus élé-
ganlee (1 h., 1 r. 60), qu*on trouve devant le Grand -Hôtel et derrière
rbôtel de ville.
Tramways 41eelii%HM* Ils eireulent dans toutes les prineipales diree*
lions, V. le jvfaM. Une tête de ligne est la plaee Tsarskaïa (pi. D 3): à la
^Lmvra» (pi. F06; descendre à PSsplanadnaïa), 8 k.; à la pUiet Kiraiw-
»km9a (pi. au delà de B 1), par le faubourg de Podol, 11 k. ; jusqu'à Tex»
trémité 8. de la B^lehéia VaêêUkvtkaia (pi. C 5-6), 8 k.; au Camp, 16 k. ->
De la gare au KreehtehaUky 6 k.
Th«4tTCat théâtre de la ViUê (pi. G 4), daas la Tëatralnai'a, en recon-
struction; théâtre SétùP (pi. D4), à la Bankovata, donnant des opéras.
Liaax de dliirtinsmentt Jardm du Club de» ComenerçauU (^néveenift
KJiyte; pi. DES), en été 1. 1. soirs, eoneerts d'instruments à eordes (36k.)
et théâtre d'été; Château deê Fleuri (p. 366), avec jardin et théâtre d'été;
jarétm de V Ermitage (pi. B6), dans rite Tronkkanov, plus simple, mais
dans le même genre; joli coup d'oeil le soir sur la ville bien éclairée
(bat. à vap., 15 k. aller et retour).
GxAXDB PosTS (pi. D4), Kreehtehatik, 34. — TiLéoRAPHB (pi. C3),
Bolehala Vladimirskata, 13. — Poste aux cHEVArx (pi. D3), Krechtchatit-
skaîa Kabérejnaïa, 3. — Police (pi. C3), plaee Sophie., 15; bureau d'adreuee^
au même endroit; bureaux ouverts dans la sem. de 10 h. à 3 h. et de
6 h. à 8 h- ; les dim. et jours de fête de 13 b. à 3 h. — Baivs x>k rivxàrb
(pi. £3), sur la Chaussée Kabérejnoîë, avec cabines (Honepi; 16 k.).
Bateaux à vapeur (d'avril à oct. ; les basses eaux rendent le tralet
beaucoup plus long). — Sus ls Diiibpx: pour Krémeatckoug (330 V.t
p. 364) et Jéhatérinoilav (476 V. ; p. 383), 3 fois par jour, en 32 ou 30 h.,
pour 4 et 2 r. 50 ou 7 r. 50 et 4 r. 50; pour Jfokttev (629 V.; p. 234), 1 fois par
jour, en 4 jours 1/2, pour 6 et 4 r. — Sur lb Pbipixt pour Pinek (628 V. ;
p. 4ÊSI), 1 n^apar jour, en 3 jours Vsi pour 6 et 4r. — Sun lb Zoj:
pour Oomel (JXKf\. ; p. 37), 2 fois par iour, en 27 h., pour 3 r. 30 et 3 r. 35.
— Sur la Dbsma: pour Tirhemiçov (188 V.; p. 361), en 16 h., pour 2 r. 35
et 1 r. 60.
OoMnlata: de France ^ Proresnaïa, 8a (de3h. à3h.); à' Autriche-
Hongrie. Lëvaehevskaïa, 13 (de 11 h. à 2 h.); de Belgique, Proreznaïa, 15
(de 10 h. à 4 h.).
Friaei^ea euieailéa (1 jour): Kreehtehatik ( p. 368); monument de
— Du monument de 8t- Vladimir à la Lavra et an couvent St-Miehel par
le HikolaSevsky Bponsk, de préférence en voiture (tarif, v. ei-dessus).
Kiev (KieBi; 178m. d'alt; env. 90 au-dessus du niveau du
Dniepr) est une vilLe commerçante et une place forte d'env.
2ôO(X)0 hab., le chef-lieu du gouv. du même nom, du commande-
ment du xu corps d'armée, d'un archevêché, etc., dans un site
des plus pittoresques, sur des hauteurs boisées de la rive dr. du
368 VL R, 36, KIEV. Hist&ire.
Dniepr, large ici de 360 à Ô30 m. , et qui se terminent pour U
plupart à pic au bord du fleuve. A la débâcle des glaces , Ters la
mi-avril, le Dniepr déborde et inonde au loin ses rives; ses eaux
restent aussi plus tard d^une couleur jaune sale. Ou a surnommé
la ville la «Jérusalem de la Russie», et elle doit sou caractère
particulier au grand nombre de ses églises et de ses établissements
religieux. Les églises de Kiev sont toutefois moins remarquables
que celles de Moscou.
JTtcv, la tnère de toutes les villes de Russie*, * été fondée par iKi,
Vhtehek et Khariv^ trois frères de la raee des PoUanes. A leur mort, Adwid
et Dpr^ variagves de la suite de Rourik, s^emjMrèrent de la prineipanté. Oleg,
sueeesseur de Ronrik, s*empara de Kiev en 8B2 et en fit sa capitale, he ehris-
tianisme, favorisé par les princes, et sur.oat par Ste Olga, trouva bientôt de»
partisans. Après la prise de Korsoun (p. 99lj le prince Vladimir le Saint se
convertit, au christianisme, épousa Anne, sœur des empereurs grecs Basile et
Constantin, et fit baptiser son peuple à son retour «i 968. Sous lui et ses
successeurs Kiev devint importante. Après la mort de Isiaaljtv eu lOôi, U
décadence commença; la ville devint une pomme de discorde entre les
princes et André Bogolioubtky la détruisit en 1189. Sn 1340, les Tatare«,
sous Baty, la prirent et la saccagèrent. Le métropolite de Kiev, le cbef de
Téglise russe, transféra son siège à Vladimir, jtt8qa''à ce que eette dignité
passa aux patriarches de Moscou Cv. p. 2f76>, à la suite d*événem«iit8 poli-
tiques. Ghédimine, prince de Lithuanie, chassa les Tatares «m 1320. Se^t
successeurs favorisèrent le catholicisme à ce point qu^mi 1455 Caaimir IV
de Pologne put interdire la construction de nouvelles églises russes. Mais
BOUS la domination polonaise, la ville se releva et elle obtint le «droit de
Magdebourg» en 1499. Le métropolite Michel Rogosa adopta r«nnion*, mais
Pierre Mogila réUblit Torthodoxie en 1631. Kiev échut définitiTemeat à
la Russie en 1686.
La ville se divise naturellement et historiquement en trois par-
ties distinctes : au S.-K., Petohessk (IleiépcKi), la ville des Orottes,
avec la citadeUe, où est la Lavra; au N.-E., Podol (DoAéj'b, «le
bas»), le quartier commerçant, dans la plaine au bord du fleuve et
auquel se rattachent les faubourgs ; au N.-O., Staso-Kiev (Cr^po-
KieBi,), Vieux Kiev, sur les hauteurs. Sur la hauteur à TO., entre
Petchersk et la vieille ville, se trouve le quartier de Liphi {Mbku^
ville des Tilleuls), préféré par Taristocratie et le haut commerce.
Le centre de la ville est le K&scfHTOBATiic (KpeHiâTiirB, rue de
la Croix; pi. P4), rue d'env. 1200 m. de long et 33 m. de large,
la plus élégante de la ville et éclairée la nuit à la lumière électrique,
dans un fond entre Lipki et Vieux-Kiev. Il y a surtout des maisons
neuves â plusieurs étages et beaucoup d'édifices publics , comme
Vhôtel de ville ou la Douma (FopOACsàfl A^a), l'héiel de la Noblesse
{f,owh ABOptecTBa; pi. 8), qui a peu d'apparence; la -Botftrstf (Bipxa),
la poste (noHTÔBaii BOHrdpa) , les principaux hôtels, des maisons
de banque, de riches magasins, etc.
A TE. de cette rue se détache rAnnenkovsfcaTa (Loutérauskaîa),
me ou se trouve V^glise luthérienne (pi. D4), bâtie en 1852, dans le
style gothique. La rue aboutit : au S. à la place Bûgdan Kkmel-
nitsH (pi. D5; boulevard Bibikovsky, v. p. 373), nommé aussi
Bessarabka (on y voit le matin, à l'heure du marché, des paysans
«stits-Tussiens dans leurs pittoresques costumes nationaux), et au
Lavra. KIEV. V/. H. ii6. 369
N. • ÏM placé Têortlcaïa (lUpcxa^ njôniaAk; pi. D3), station impor-
tAAie du tramway éloctrique (v. p. 367). Non loin au N.-O. de cette
dernière, Veglite catholique (pi. D3), bâtie de 1817 à 1842, avec un
portique à quatre colonnes.
De la place Tsarskaïa on monte tout droit au monument de Vla-
dimir (p. 371). De cette place part aussi, au S.-£., rAi.xZAND&ov-
skaIa (AjetcâOApoBcmi; pi. DE 3-4), que l'on suit. Au commence-
ment de la rue, à g., le ChâtMM des Fl«%tr$y lieu de divertissement
fiiqoenté (t. p. 367). A l'extrémité de la rue, aussi à g., le château
itnpùtial (pi. £4), construction à deux étages dans le style rococo,
aeheTée en 1870. 11 est fermé au public.
En longeant plus loin le parc du Château (^BOpiiéBHil napKi)^
on arrive à g., à la porte St-Nicolaê (HnojéeBCKifl BOporé ; pi. F 4),
d'oà Ton a une vue magnifique de la vallée du Dniepr. A cette
porte commence la NikolskaIa. On y voit d'abord, à g., l'anc. cou-
vent de St-Nicoloê (HnojâeiiCKiil Momerâpi» ; pi. Fô), maintenant
un« caaeme. Plus loin, aussi a g. de la rue, un peu à l'écart, la co-
thedrale 8t~Nicolaê (HnojiéeBCKiJI eoô&^'h). Ensuite, toujours à g.,
le Nikdaïevtky' Spouêk ( HaioiéoBCKift ORyciii), qui descend au
Dniepr; à dr., la rue de VEêplanade (BcvjaHéxHaa), qui mène près
de là, à dr., à la place de V Esplanade^ où ont lieu en automne des
eoones de chevaux et qui sert d'ordinaire aux exercices de la troupe.
Le prolongement de la Nlkolskala porte le nom de chemin de la
Lavra (xopdra n Jaapy). Là se trouve à g. la petite égUêe du Sau-
veur au Boit de Bouleaux (ilépsosk Cnaca Ha EepecTÔvk), où il y
a de vieilles fresques.
Ou arrive ensuite a la Larra (Kiéao Ile^iépciaa «làapa ; pi. F6 6 ;
a 3 V. env. de la place Tsarskaïa), qui est entourée d'un haut mur.
Le fondatioQ d« cette laure (couvent) eet attribuée au Busse Hilarion,
métropolite de Kiev qui vécut d^ftbord en ermite dans une grotte quMl
«''était creusée sur une colline boisée des bords du Dniepr. II y eut pour
svccesseur le moine Antoine, revenu du Kont'-Atbos en lO&l et dont la
piété lui attira de nouveaux compagnons, comme St Tbéodose et le chro-
niqueur Kestor (p. 370). Plus tard, il y eut beaucoup de moines d^origine
pnncière. Le premier abbé fut un fils de boyard, Varlaam \ puis on élut
Tbéodose (m. 1074). Le couvent acquit sous lui un grand renom et de
grandes richesses, et c'est encore aujourd'hui le premier de. la Russie. Il
fut élevé au xii^s. au rang de lavra (y. p. 165, note), et en cette qualité,
il releva d'abord directement du patriarche de Constantinople , puis de
celui de Moscou. L'Ignmène reçut le titre d'archimandrite, que porte
maintenant le métropolite de Kiev, dont le couvent déoend depuis 1786.
Lea revenna annuels de la lavra s'élèvent à env. 300000 r.
En face de Vanei/uU (pi. F 6) s'ouvre la porte Sainte (Gaarafl
spàra), qui donne entrée dans la cour du couvent. Cette porte, une
longue voûte, est décorée de fresques relatives à St Antoine et à
St Théodose. La ooub, où campent les pèlerins, au nombre d'env.
150 ÛOO par an, qui viennent ici surtout aux grandes fôtes (le lÔ juillet
et le 15 août), est hordëe de cellules de plain-pied à dr. et a g. A
dr. s'élève un clocher ('vue ; 374 marches) , d*env. 98 m. de haut, à
quatre étages en retraite et construit en 1740. Il faut pour y monter
B«deker. La Ruâsie. 3« édit. ^
370 VI. R, 36, KIEV. Lavra.
l'autorisation du commaDdant de la forteresse. Eu continuant tout
droit, on est à la oath^dbalb Ouspbnskt ou de VAsêompHon {Yesénk-
csil coôôp*» ; pi. G 6). C'est une église à 7 dômes , consacrée en
1089, détruite par les Tatares et restaurée après un incendie on 1729.
L'intérieur, du stylo rooooo, est d'une très grande richeose. Sur
chaque côté, à l'extérieur, doux pignons ornés de fresques. L'ico-
nostase, en bois doré, est un don de Pierre le Qrand. Elle occupe
toute la hauteur de l'édiflce. Au milieu, dansie haut, une Vierge
entourée de rayons d'or et de pierres précieuses et apportée de By-
zance à Kiev en 1073, si l'on en croit la tradition. Les jours de
grande fête, on la descend et elle reçoit des présents des pèlerins.
Dans les années de disette et surtout en cas d'épidémie , on porte
procesaionnellement cette icône autour du couvent. A dr. dans
l'église, un sarcophage remarquable, qui contient les reliques de St
Théodose (p. 369). Une châsse en bols de cyprès et très richement
ornée d'argent contient le chef de St Vladimir. L'église est faible-
ment éclairée et toujours pleine de monde, surtout de pèlerins ayant
toutes sortes d'infirmités , et Ton n'y peut circuler qu'avec précau-
tion. *— Dans la cathédrale, le trésor du couvçnt (riznitsa) qui est
remarquable; il comprend quantité de reliques et d'objets précieux;
pour le visiter, il faut l'autorisation de l'ecclésiarque.
Les autres églises et les chapelles du couvent sont peu remar-
quables. Tous les trois ans , comme à Moscou (p. 275), on prépare
le saint chrême dans une chapelle à côté du réfectoire. Le couvent
possède une imprimerie pour les ouvrages religieux et une chan-
dellerie pour les cierges bénis.
Derrière la cathédrale Ouspensky (v. ci-dessus) , nous prenons
en face le chemin à grandes voûtes , et nous descendons à dr. par
un escalier en bois qui est couvert. Là se trouve Véglise de V Exal-
tation de la Ste- Croix, où est l'entrée des osottbs de St- Antoine
(Bjtl»Bifl nemépH IIpenoAÔÔHaro Aurôniji). Ces grottes se composent
de galeries creusées d*abord dans le sol argileux, puis soutenues
par une maçonnerie, hautes d'env. 2 m. et si étroites qu'il nV p^^i
passer qu'une personne à la fois, et de petits espaces carrés qui ont
servi de cellules aux moines et dont une partie ont été transformés
en chapelles, où l'on dit tous les jours la messe.
Les vovageuTB y sont eonduits en groupes par un moine, qui permet
sur demande (par ex.: Mu HHOCTpiHnu; noacMyicra noaadnre nan «xtiI
ÔKOJiO Baci, HTéOu noHHK&Tfc BaniH otfiacHéBia) qu*on marche immédiatement
derrière lui; on paiera 16 à 30 k. pour les bougies. — Pans des niches
sur les côtés reposent 81 saints et saintes, entre autres; 3i Antoine (p. 369),
dont on montre encore la cellule, avec une misérable couche sur la pierre;
Julian* (m. 1550!), fille du prince Oeoige Olehinsky; Vigrlamn (p. 968); et
le chroniqueur Nestor i^m. 1111), le «père de Thistoriographie russe». Leiurs
corps, momifiés et revêtus d'ornements précieux, sont dans des sarcophages
ouverts. — On montre encore comme curiosité les ouvertures des grottes
d'ermites, maintenant murées, et une tête sortant de terre, couverte d*ane
mitre, celle de Jean le Souffrant (Io4bhi XHorocTpaxaJniBiAil), qui, selon
la légende, vécut 30 ans enterré jusq,u*au cou, et dont le corps est resté
après sa mort dans la même position* (xxi^ s.).
Manum, de St- Vladimir. KIEV. VJ, R, SS. 371
L«8 OBOTVB8 DE Sx-THioDosB {x6iâhuiu neii|épu npenoAéÔBaro
OeoAÔeif), pla8 éloignas, sont dsns le genre des précédentes, mais
moins grandes et moins intéressantes. L^ntrée est dans V église
Ste-Awne.
En redescendant le chemin de la Lavra , on arrive , à dr. , au
NiKOLAfBTnrT-SPoimK, chemin long d'eny. 2 kil. (jolie vue; on pent
abréger par un escalier de bois de 226 marches). En suivant ce
chemin, on arrive an pomt tnfpemdu VleolM (HHioiAeBciiii iitBHÔii
Mocn; pi. 05), qui a 770 m. de long. C'est une construction re-
in arqnahle, comme celui du chemin de fer, en aval (v. p. 361 ) . Le pont,
construit de 1848 à 1853, a coûté 2 millions </, de roubles. Péage
pour une voit, à 1 chev., 20 k. ; à 2 chev., 40 k. aller et retour.
I>éfenBe de fumer. On a de ce pont la meilleure vue de la ville
haute, avec ses dômes et ses clochers argentés et dorés, ses maisons
blanches et ses toits verts.
I>u pont Nicolas, la Chauêêée Nàb/rejno^, sur la rive dr. du
Dniepr, passe au pied de la colline d'Aàkold (AcKÔMAOna Morilia ;
pi. F 5), où il y a un cimetière, situé à 105 m. au-dessus du fleuve
et préféré par l'aristocratie russe, avec une chapelle sur le prétendu
tombeau d'Askold. Elle mène plus loin au Podol , quartier com-
merçant et habité par la population pauvre. Au milieu, sur la
FX.AOB AlbxahbbovskaIa (AjeicéiiApoBCKafl BiÔDiaXfc; pi. D 2) est
la maiêondeêContratê (pi. 9), où se concluaient autrefois les affaires
de la foire de ce nom, du 5 au 25 février , la plus Importante pour
les sucres en Russie. Au S., le Ooêtiny^Dvor ou bazar (pi. 7), et la
fontaine de Samêon (pi. 6) que le peuple appelle la fontaine aux
Lions. En face, le couvent Bratêîey (BpATCxii Moaacrâpb), avec la
grande cathédrale de l* Apparition du Christ, bâtie en 1693 et res-
taurée en 1865. Derrière, dans Tanc. collège des Jésuites, TAcabé-
MiB xccLinASTiQus HyràmuiM ata^éHii; pi. 1), fondée en 1615,
la plus ancienne de Russie. Dans son musée (visible le dim. de midi
à 2 h., 20 k.), une riche collection d'anc. images saintes de Russie.
— A '/4 d'b* ^^ N.-O. de la place Alexandrovskaîa (tramway élec-
trique, V. p. 367) se trouve V/gliie 8t» Cyrille (mpAuoBCKaa uep-
KOBfc), bâtie au xn* s., et où se voient des fresques remarquables du
même siècle dans la nef S.
En face du Podol se trouve, dans le Dniepr, Vile de Troukhanov
(TpyxéaoBi ôcrpoBi; pi. EF2,3), où est U jardin de V Ermitage
(p. 367).
Au N. de la place Tsarskata (p. 369), on monte, par un chemin
commode, en face du Joli jardin du club des Commerçants (p. 367),
à un plateau, promenade favorite des habitants de Kiev. Là se trouve
le monument de St-Yladiinir {nàurvumn cB.6jHAMpy; pi. D3),
haut de 19 m., et érigé en 1853, bronze d'après le haronKlodt, Sur
la face du socle élevé, du côté du Dniepr, un r<dief r^résentant le
baptême du peuple russe (v. p. 368) ; au-dessus , la statue du saint
tenant la croix et visible de bien loin le soir, quand elle rayonne de
24*
37*2 VL «. 39. KIBV. St- André.
lumière ^iBctrique, Tous los ans a lieu i cet endroit, le lô juillet,
une fête militaire et religieuse qui attire beaucoup de monde. Au-
dessus du monument, un pavillon, d'où l'on a une vue magnifique
sur le Dniepr et une partie de la Tille. Dans le bas, le château
d'eau et, dissimulé par des broussailles, un monument en mémoire
de l'introduction du christianisme (na«iTipurbipeii|éBi«; pLD£3) :
une chapelle surmontée d'une colonne, et qui renferme une fontaine,
dont l'eau possède une vertv^ «urative, à ce que croit le peuple.
En suivant le bord de la colline escarpée où est situé Vi^ux-
Kiev (p. 368) , on arrive au oouvant St-lliohel (MuxafiioBCKift vo-
HacTupb ; pi. D 3), fondé en 1108. Son église, à 7 dômes, toute bril-
laute de peintures, possède une vieille image de l'archange St-Michel,
richement ornée de pierres précieuses, que l'empereur AleiXandre I^*^
porta avec lui dans ses guerres contre la France. Dans une chapelle
est le sarcophage d'argent de Ste Barbe (Yarvara), dont les reliques
ont été apportées à Kiev avant 1240. Au-dessus de ee sarcophage,
qui est ouvert, se trouve un baldaquin. Près du maître-autel , des
restes d'anc. mosaïques (zii^ s.), ainsi qi^e des fresques de la même
époque.
Devant le couvent, à l'C, est la puloe St-Miohei«, où se trouve
Végliae dei Troii-Sainti (aépKOBb Tpëxx GBgTâTe4eftj pi. D3), qui
a remplacé une vieille église St-Basile, construite elle-même sur
l'emplacement d'un temple de Péroune , dieu des Slaves. Le mur
du N. est encore de l'ancien édifice. — Cinq min. plus loin au N.,
dans la TriokhsviatiteLskaïa, la belle égliBeSt- André (uépKOBo» An-
Apéfl nepBoaBannaro; pi. D2), bâtie de 1744 à 1767, sur les plans
de Rastrelli, dans le style baroque. Elle occupe le point le plus
élevé de Vieux-Kiev , le sommet du mont Andréievaky, qui tombe
à pic du coté du Podol et où, selon la légende, une croix fut
érigée par St André , premier apôtre de la Russie. L'église repose
sur un soubassement élevé, où l'on monte par un large perron. On
a de la terrasse qui l'environne une vue magnifique du Podol, du
fleuve et de la plaine à l'E.
Nous tournons maintenant au S. dans UD^ssiatinnaïa, où nous
voyons immédiatement a dr. V église de la Desnatinnaïa ou des
Dîmes (^ecflTHHHEH aépKOBi»; pi. C 2-3), batle de 1828 à 1842, sur
l'emplacement d'une autre, détruite en 1240 par les Tatares. De là
nous continuons tout droit, traversons la Bolchaïa Jitomirskaïa et
arrivons à la place Ste-Sophie (CD 3). Au-milieu de cette place,
s'élève le joli m4mument de Bogdan Khmelnitskif (pi. 10), h^man
des Cosaques (1593-1657 ; v. p. 382). Sur un haut socle, en forme
de rocher entouré de pampres, l'hetman se dresse sur un cheval qui
se cabre. Au S.-0> de la plaoe,, le mur. d'en oeûute et le clocher de
la cathédrale Ste-Sop^i|e.
La ^oa^Jl^drale Ste-Soj^hie (CotiacKiô coôppi,} pi. C3) est,
comme la Lavra, assiégée par l^a pèlerins et les mendiants. Elle
«8t masquée par d'autres constructions, mais c'est, à P intérieur,
Porte Dorée. KIEV. VI. R. 36. 373
rédiflc» le plut remaïquable de Kiev. Elle a été bitie en 1037 par
le grand-duc laroslaT, en commémoration de la victoire qu*il rem-
porta a cet endroit sar les Petchénègues. Cette cathédrale a la forme
d'un parallélogramme, long de 51 m., large de 36 et haut de 40.
L*niTÉiiEiia , que fait Toir un gardien (90 à 80 k.), ett ditové de mo-
«aiqves s«r fond d*or et de TieiUet fresqnea, et il rappelle TëgHae 6t-
Mare de Yeniee. L^ieonoetaêe , qni ett riebemeni dorée , et qui •*< levait
AutreiBia j««qm*aii plafond, eei au strie roeoco & elle date de la première
moitié du zriiie e. — Dane la etMpAu m-Vlmiémir^ à f. de Tleonoetaie,
le prétendu sareopbage d^Iaroalav l^^ (m, 1064), en marbre fA^^ avec
des baa-reliefs dont lee sujets sont chrétiens. — ▲ g. de rentrée principale,
on monte à la galerie par un escalier, qui était autrefois à Textérieur de
rédifiee et qui conduisait du château du grand-duc à Tintérieur de Téglise.
Les murs de cet escalier sont ornés de *fresques du xi® s., représentant
des seènes de chasse et des danses, des animaux fantastiques^ etc. ; les
eostunsea sont pareils à ceux alors en usage dans le reste de TEurope.
A rO. de la cathédrale est la maUon du métropolite»
Do la place Ste-Sophie part, au S., la VLAuiMiBaKAÎA, grande rue
du Yieux-Kiev, qui passe à g. au monument de Ste- Irène (oéa«THHKi>
Cb. Hpisft; pL C3), un pan de mur sous un auvent, prétendu reste
du couvent de Ste-Iiène, et à dr. Vegliie St^Oeorge (iiépKOBb Gb.
FeôpriB ; pi. 2). £ile aboutit au jardin, situé sur une hauteur, où est
la Porta Dorée (Soioriu Bopôra -, pL G 4), dont les battants ont été,
dit-on, de bronze. Elle a été construite sous laroslav 1^' (v. ci- dessus)
et c'était jadis la principale porte de Kiev, maintenant une ruine, où
Ton reconnaît les arrachements d'une voûte. — Dans la Proretnata,
qui descend en face, à TE., au Krechtchatik (p. 368), la belle Ecole
impériale de mutique, fréquentée par env. 300 élèves.
Plus loin dans la Yladimirskala, à dr., le théâtre de la Ville
(pL G 4), incendié en 1896, mais actuellement en reconstruction et
nruiTersité (pi. G 5), vaste bâtiment rougeâtre, qui a un grand por-
tique. L'université de Kiev, dite de St- Vladimir , qui a remplacé
en 1834 celle de Tilna, possède de précieuses collections , surtout
celles d'histoire naturelle. Elle est fréquentée par env. 2200 étu-
diants, surtout de la faculté de médecine. — Devant l'Université,
à l'O., le jardin de la Ville, avec une statue de V empereur Nico-
las 1^, bronze d'après Tchijov, érigé en 1896. Derrière l'Univer-
sité, le grand jardin botanique (pi. B 4-5).
Le BocLEvABD BiBiKovsKY, long de 2 kil. V2 P^^^ ^ ^'^' ^® ^^
place Bogdan Khmelnitsky (p.368). A dr., le palais Térechtchenko
(pi. 11» G 4), où 11 y a une galerie de peinture, qu'on peut en général
visiter, si l'on en fait la demande. On y remarque surtout: Chich-
kine j Paysage; Elever, Première neige; Choudiakoi^, le Jeu de
paume; ^Saiamadkine , le Compliment de bonne année; Svetchkov,
Paysans charriant de la glace; Afordvtnov, Venise ; Nevrov, la Mise
en accusation du patriarche Nicon, etc.
Le palais Hanenko (pi. G 5), rue Alexéievka, 9, renferme une
collection d'objets d'art remarquable. On peut toujours le visiter
en hlrer et au printemps, en présentant sa carte de visite. Gatalogue
en langue russe, 30 k,
24,25
374 VI. R. 36. KIEV. Cath, St- Vladimir.
On remarque entre autres tableaux: 17, AlbértinêUi, Mise an tombeau;
Qêy tt Pirugi%y la Vierge % 34, P, de CwHnt^ un Moine daas une grotte^ 55,
L. OiordianOy la Vision de St Jérôme ; 63, L. LottOy la Vierge entourée de
saints ; 66, Patma le Jeune, Bataille d^AmazoAes ; 196, P. Brueghel le Vievx,
Fête de village; 15B, 159 /. Brueghel le Vieux, Village flamand; Fleurs-,
161, Jordmeue le VUuXy Inspeetion d'nae baleine éehouée; 171, K. v. Mander,
l'Adoration des Bergers % IIV, il«&«««, Un dieu fluvial et des nymphes
(étude) t 187, O. CtffUM, Une fkmille; 359, Palamedeêz, Portrait de femme;
361, /. Bronek^rêt, Un eoneert; 964, A. vos» Ortade^ le Qrivois flamand; 270,
Bembrandêy Portrait de femme: 276, P^ Bol^ Joseph aeeusé devant Pntiphar;
305, /. «a» Ruiêdael, Forêt; W, B. Ru^eeli, Fleurs; 367, 0. iVistotr, Cupidon;
209, Fr. Boucher, Paysage villageois ; 394-396, Images saintes de Kuasie (de
la 3« moitié du xvii« s.).
On suit plus loiB k 1*0. le boulevard Bibikovsky et l'on voit,
 dr., rimposante ^dathédraleSt-Yladmlr (pi. 04), lon^e de 50 m.
et large de 28 m. sur 60 m. de hauteur. Elle a été construite de
1862 à 1896, SUT les plans de Strorriy Sparro, et Beretti, dans le
plus pur style byzantin. Les sept dômes sont dorés ; les fenêtres
sont encadrées d'un bel ornement en pierre.
L'ivrésiBUB est magniflque. On a travaillé à sa décoration depuis 1888
sous la direetion de M. lé professeur Prakhov. LUeonostase, qui est basse,
est en marbre. On y remarque entre autres tableaux de Vaxnetsçv -. derrière
Tautel , la Ste Vierge et TEnfant ; au-dessous, la Ste-Cène ; à dr. et à g.
de Tautel, les Prophètes. Aux murs des autels latéraux, des Seènes de la
Passion, dont les paysages sont peints d'après nature, .i»ar Svedonukp. An
plafond du ehosur de dr., la Transflguration, par Kotarbitukp^ et à eolui da
ehœur de g., PAscension, par Svedomsky. Bans la coupole principale, une
grande image du Christ.
De la cathédrale St-Vladîmir, on suit le boulevard Bibikovsky
et Ton est en 7 min. à la statue du comte Bohrinsky (pi. B4), fon-
dateur de Tindustrie sucrière en Russie. O'est un bronze étigé en
1872, d'après Schrœder. Au S.-O. du monument se détache la Bé-
zakovskaïa, où se trouve , au no. 8, le mus^e KhoiTtovêhy (visible
les dlm., mardi et jeudi, de 10 h. à 3 b., 40 k.; les autres jours,
on s'adresse au portier; catalogue, 1 r. 50), renfermant des anti-
quités grecques, romaines, sarmates et gothiques trouvées en
Russie; une collection de tableaux, des armes russes et polonaises,
etc. La Bézakovskaïa aboutit plus loin à la gare (pi. A 5).
S7. Odessa.
Garbs. Odessa a 2 gares de voyageurs: la Grande Gare (pi. D 7), au
Koulikovo Polé, pour les lignes du S.-O., et la gare du port (pi. D 4),
pour la ligne desservant le liman de Kouïalnik (p. 380).
Hdtelat H. du Nord (pi. a, D5), Téatralny Péréoulok, 12^ B.de Londret
(pi. b, D5}, boulevard. 11, préféré par les Français; B. de St-Piter*bourg
(pi. c, D4), au coin de riékatérinskaïa et du Boulevard, ces deux ont
la vue de la mer; H. de VBurope (pi. d, D5), Pouchkineskaïa , 4 (eh. et
s. 1 r. 50 à 7 r. 50, b. 15, ley d^. 50, 2© déj., de 10 h. 1/2 il h., 60 k.,
dîn., de. 1 h. à Th., 1 r.}, très fréquenté p^r les commerçants; il y a des
bains dans tous ces hôtels^ Grand- Hôiel (Kissovsky; pi. e, D 4-5), Kher-
àonskaïa, 35-, H, de Parie (pi. f, D5), Pouchkineskaïa, 8; H. BiHeee fpl. g,
D5>, Langeçonskaïa, 21, k. Central (pi. h, 06), PréobriMenakaï*, 34.
Beatourants. a V*hdtel du Nord (v. ci-dessus), avee jardiil Cdîn. 2r.);
rançau, place lekatérinskaïa, près du Boulevard, bonne cuisine (déj à la
tin
5^
\%
- ^^
»H-
H
0DES6A. VL R, 37, a7ô
le, 00 k. \ dta. 1 r. 3(1 ay. le v.) ; Kiuwtkt^ au GrândBdtet Çp. 374) ;
Aléxmmdrt (p. 860), ea ëtë, »vec bonne euisine et belle vne; Bavaria^
de U DëriM0Mv«k«ïa et rue Biehelleu, bonne euisine, pM cher
I morftlM de HftirtBiMin)^ H. BrmhmB, DéribaMovikaÏA , maison
dan< la eoar, irèf fréquente à riienre du déieuoer^ J94êph(JoB.
), PolitséiAkala, maison lalovikov, bonne brasserie très frë-
par les commerçants.
Famemrt, an eoin de riékatërinskifia et de la DérlbassoTSkaïa,
fiptfqnentë (beaaeonp de ionrnanx)( *R0Mimt, lëkatërinskaïa, près du
mrd (rendes > vous des Français) ; PaJ«*«-itoy«), Langeronskaïa, au
Boyal; L^bmtmn. an eoin de la Prëobrajenskaïa et de la Dëri-
ikala.
iHwttMsmMit: piure AUxmtért (p. 860); à la Peme FimUOne
•onvénfcj jp. 860), bons eoaeerts^ Jardin Déribaiiov (p. 918) \ cirque
't«r (pi. b4), où il y a aussi un théfttre des Variétés.
tekfta (tarffts): course dans la Tille, 30 k. ; 1 h. , 50 k. ^ i/s h.
, 40k.) à Langeron et aux finubourgs, 30 k.; de la grande gare et en
Mrerse, 60 k. ; an port Pratique, au Nouveau port et au port de la
QsUMmtaine, 40: à la gare aux marchandises, 60 k.; au pare Alexandre,
9i è là Petite Fbntalne, 7S k. ; aux Limans, 1 r. 90. — Landaus (KapéTa),
à 1 «iMv. et 3 ebey, , au basar 0ree et dans la Oarannaïa , en face du
" fe du OouTemement. Ils sont tarifés, mais il est cependant bon de
f^ix.
jn: de la OradonaiehàtnUchetkaia (pi. AB6) tm /aubourç Ro'
(pi. A 3-^, Ok.; de la Pt4&bfi*n$Mkt (pi. C 6-7) au nouveau ei-
&k.) de la StiffU^êluAm (pi. C4) iti ftmbourg (sloboda) NHfôUH-
5 k. i du eoin de la Préobr<^f€nikaia et de la TinupoUkaia (pi. G 5-6)
mrç Dalnetikata^ 5k.; en outre, à Langeron (départ de la Préo-
kaia), 5 k.-, et à VArtadia (départ de la RicbeliéTskaïa) , 10 k. —
f k Tateasi de la B^bmaia (pi. DE 7) au camp^ 10 k. ; à la Mogenne
', 15, et à la Grande Fontaine^ 30k. — Du Naryehkine Spouêk au
tha^ibeiiky (seulement en été), 90 k.
(pi. D6), au coin de llékatérinskaia et de la Potehtovaïa,
de ah. du mat. à 8 k. du soir, les dim. et fêtes seulement de
«i^C k 3 h. — Téléfraphe, au eoin de la Niéjinsicaïa et de la Goulévaïa
ijfi» C9- — Un nouveau bâtiment pour la poste et le télégraphe est en
etfêàmmtWon dans la Sadovaia (pi. 31, 04-5).
VM&tMs. Th. dt la YiUë (pi. 99>, place du Théfttre, pour le drame
a* ir*4|i0éra. Prix ordia. : a«x draakes, loges, 3 à 15 r. ; parterre, 1 à 4 r. ;
M^ 4Weras : 4 à 30 r., 1 à 5 r. — Th. Ratu^ pour Topera russe et la comé-
Jta,'M coin de la Oreteheskaia et du Kolodezny réréoulok (pi. D5).
Rouêêeau, rue Richelieu, 6-, B. Berndt^ S. Stadelmeyer^ ces
ta DéribaasoTskaïa — PHoroaiAtaiBst £f. Beint^mann, Déri-
, 17. — CarUi de rFiat-tMv'ûr général de la Criméeu. à Tétat-m^or
4* raraondissement militaire d'Odessa (mTa6« OxéccKaro BoénHaro éapyra),
ait ami de la Tiraspolskaj'a (où est rentrée) et de la Kouznetchnaïa.
!PMMaea: Banqtu Impériale (pi. t), Potehtovaïa (ouverte de 9 h. Vs *
S hj: È. M4hM Jb Cf", VorontsoTSky Péréoulok (pi. D4); 0. Chapes, rue
XMnMbu; OrédH Lyiuuriâ, rue Catherine et rue du Théâtre (ouvert de
^ft«jU|à 4 h.). — CuAXOBURS : /. Oruber^ Déribassovskaïa, maison Wagner.
Ippsu Bmns chauds : dans les hôtels •, Bouk^eUkp (cjnsjiHcaix Oéna),
Tf«VMH»>«; hêaknviiaht Prëobiajenskaïa, maison Issakoviteh; établiÊiemtni
é^^témthirapie du Dr Seterstein. — Baims oa mvb : aux Fontaines, à Lan-
l y a des pierres), à Lustdorf (fortes vagnes), dans les limans
etc.-, ebands, fifoJtoWlcA, an port, à g. de Tescaller.
les Dre ifrwmdel, maladies de Tenfanee, Nféjinskaïa, 68;
, Goalévaia, 10, #Weiwr, Langeronsktffa, maison Wagner; Wagner
•euliste). Boulevard, 1. -^rhMrmaeiea: (7«frvsty, Déribassovskaïa, 31 ;
I^LaMrinskaia, 7; Fok^m/g, Kaaataaïa; Saideman», an eoin de
naïa ei de la KazAtnaïa; Piskortip^ Goulévaïa, 4. — Hôfital
iqtm (pi. ET), bi«n organisé, 5 r. et 3 r. 50 par jour.
376 17. B. 37. ODESSA. Htatotr*.
FtliM (pi. 23), PréobrajeiMkaïa, 38; le kureau é^mdrUêH est «mTcrt
dans la sem. de 9 b. àib.i l«s jours de Idie, de il b. s Sb.
CsMolAte: de Frmet, «adejdlnskaSa, 7 (de 11 b. à âh.); A'' AatriclM-
iiémgrit^ KoblevskaJi*(de 11 h. à 8b.); de Suùêe^ Tsrgovaï», 4<de9 h. àmidi).
latsMUt à vftfsnr. ^ Pour Jftu>«<srtfa, 8ékmst»p»l (#&▼. 15 b.), /iiifa» FH-
dùtia^ KerUh et AMsitm (env. 65 b.), (T** r«M« <l« JTovigmtién à vmpemr é
de Commerce (agence à g. de Tentrée du port Pistiqne; billets pourra Cri-
mëe, les maxdi et san. de 11 b. à 3 b.^ Bonniture eoia^ri«e danc'le prix
du billet; V. p. 382J» 5 fois la sem. en été (mai^oet.), 3 fois en biver.
Prix : pour Eupatoria, 10 r. 50 et 7 r. 50; SébaatopoL 12 r. 50 et 9 r» % lalta,
15 r. et 11 r.i Féodosia, 17 r. 50 et IS r.-, Kerteh, 31 r. et 15 r.; Batonm;
99 r. et 90 r. 50. On prendra une cabine située directement sons le pont,
parce qu'on peut y laisser la feaétre ouyeiie, si 1a mv »*estpach,tsè*4so8se-
Pour Jfiiolaiev^ mine (3*®, 3 fois pai Jour ea été, 3 foia la Btsm, en
biver, en 8 b. Pour Mherawk^ 1. 1. jours en été, en 8 b. Vs>
Pour ContianiinoT^ei (r* ruêêe de JfavigaUùn à vapeur, i^ de Commerce^
3 fois la sem., en % à 48 b., pour 30 et 13 r. 50; Llopd autrickiéti et C^
Florio-RubattinOy 1 fois la sem. en été, tous les 14 jours en hiver; e^dCh.
env., pour 45 et 32 il. ou 33 et 15 r.
Pour Maneille^ C*^ des Messageries maritimes, tous les 38 jo<»r8, 300 fr.
nourriture comprise, francbise de bagages; 100 kilos.
Prineipales ourioâités (V& à 1 jour) ; Boulevard (p. 377j ; course en voit,
par les rues : Poucbkineskaia, Déribassovsksîa, Preobrajenskaïa, Potebio-
vaïa et lékatérinskaïa; parc Alexandre (p. 380); Langeron (p. 360)^.
Odeê$a (Ojiecca; prou. «Adièftsa*) est une ville d'env. 404000
hab., dont près de ^/s de juifs, la quatrième yllle de Russie, le ebef-
lieu du gouv. de Kherson, le siège du commandement géniral du
Yiii^ corps d'armée, d'un tribunal d'arrondissement, d'un «lebe-
véché, etc. C'est la ville la plus commerçante et la p^ss industrielle
de la mer Noire. Elle fait surtout lé commerce des céréales et
elle en importe et exporte annuellement pour 90 à 100 nimions
de roubles. Il entre plus de 6000 navires par an dans son port.
Odessa a plus de 21 églises orthodoxes (saTis compter celles des
hôpitaux, etc.), deux églises évangéliques, une anglicane, une catho-
lique et une arménienne, 2 couvents, 4 synagogues, dont ttn« caraT-
tique, et beaucoup d'établissements de bienfaisance, comme rif^îtal
civil (pi. BC3), qui compte 2000 lits, etc. Parmi les étiibisse-
ments savants, il y a une université, avec de bons laboratoina»; un
observatoire, avec une bibliothèque; des séminaires, plusieurs col-
lèges et d'autres écoles.
Le rescrit par lequel Catberine II ordonna la fondation de la ville
date du 37 mai 1794; la pierre de fondation fut posée le 33 août de la
même année par ramiral J. de Ribas. Elle a eu pour noyau une petite
localité tatare turque du nom de Khadjibey^ et on Ta probablement appelée
Odessa d*après le port sarmate à'OdessHs^ qui devait être dans le voisinage
et dont parle Arrien (Per. Pont. Eux. XX, 3). Ce fut un port firane de
1817 à 18o9. Odessa a d beaucoup au duc de Richelieu, émigré français
au service de la Russie de 1790 à 1814, plus tard ministre sons Louis XYiII.
et au prince Vorontsov, qui en ont été les gouverneurs-généraux (▼. p.8T7).
La ville a depuis 1874 un bon aqueduc, qui lui amène Teau du Dniestr
d'une distance d^env. 40 V. Elle 8*est développée rapidement de no* jours,
grâce au ebemin de fer qui la rattacbe au réseau central. — Odessa fut
vainement attaquée par la flotte franco-anglaise en 1854, et les vaisseaux
de guerre turcs Tout aussi bloquée sans succès en 1876-77.
Odessa est située à env. 30 V. au N. de Tembouchure du Dniestr
et à env. 47 va. au-dessus du niveau de la mer Koire. La "baie est
BmiUwirds ODESSA. VL R. 37. 377
laige , profonde et ptotëg^ contse renfl*l>lement. La ville, qui 8*y
étend ouv une longueur d'env. 6 kil., occupe reztrémittf du plateau
dee steppes du Pont y qui s'y termine en grande partie & pic, mais
qui ost coupé p^ des raTins («evraglii» ou «balki»). De larges rues
se eoupaiit à angle droit» bien pavées, en granit, et en majeure par-
tie plantées d'atbres, fowt d'Odessa une des viiles les plus régulières
et lee plus imposantes de ia Russie. Les constructions ont été faites
avec le ealesire conchylien qui se trouve sous la couebe d'argile de
la steppe, de sorte qu'une partie de la ville, surtout la Moldavanka
(p. 37 d) est con^lètement minée» A force de patience et de soins,
on est parvenu à obtenir sur un sol ingrat des plantations réussies
et dont les babitants ont le droit d'être fiers, dans un pays dépourvu
d'ArbiM) teks sont le Boulevard, le parc" Alexandre, au â.-£., et le
Nouveau Boulevard. Il y a a TE., sut les versants £. et S., du coté
de la mer, des jardins particuliers et des maisons de campagne.
Le ^Bsnlfrmid (pi. P£4-&}, long de 460 m., forme la plus belle
partie de la ville. Il s*étend a une certaine bauteur au-dessus du
port, et il est bordé d'un ooté de constructions semblables à des
p&lais, de l'autre de quatre rangs d'arbres et de jardins. On y a
partout une vue ms^iflque de la mer, et c'est en été le rendez-vous
du beau monde d'Odessa, comme l'est en biver la Déribatêovikaïa
(p. 378). Le Tpalaii Vorontiov en termine au N. l'imposante rangée
de maisons. Au milieu est le p<Uaii impérial (Anopéui ; pi. D 5 ;
fermé au public) , auparavant aux Narychkine et où demeure aussi
le gouvemeur-généraL A L'entrée de la rue Catherine, la statue du
i>uc DB RiCHELiKU , gouvemeur-génëral de 1803 à 1814 (v. p. 376).
C'est un bronze représentant le duc en costume romain. Outre l'in-
scription et des bas-reliefs figurant le Commerce , la Prospérité et
la Justice, on remarque au piédestal un boulet de canon qui l'a
endommagé pendant le bombardement par les Anglais. Un grand
eseaiief de granU, de ^00 degrés et env. 12 m. de large, au pied du-
quel il y a une jolie cbapelle, descend en dix étages du monument
an "bord de la mer. Sur la jetée longue de 1500 m., qui ferme à l'E.
le port de la Quarantaine, passe une voie ferrée venant de la grande
gare aux marchandises , et k Textrémlté de cette jetée, un phare à
feux de diverses couleurs. A côté, à g., le Nouveau port (Hôsas
réwBMh) et le port au Charbon (^ronuas rénau), tous deux pour
les navires venant de ports russes. Le plus éloigné à g. est le port
Pratique (IIpa<Tii<iel»aa résaub). Sur le bord de la baie au N.
s'étend le faubourg de P/ressyp.
Llidtel de Tille ou Douma {Afnti ; pi. 7, D £ 5), qui sert en même
temps de Bmurêe (mardi et vendr. ; un nouveau b&timent est en con-
stcoctàoo des» is Potshtbvala), occupe Textrémité S. du Boulevard.
C'est nue belle eonstruetton du style grec, avec un portique à douze
colonnes. Il a été agrandi en 1871. Sa grande aalle, qui est magni-
fique, sert aussi en hiver à des concerts, etc. Devant l'édifice, une
fontaine, érigée en 1888 à la mémoire du poète Pouchkine (p. 379).
378 VL M. 97. ODESSA. GaihédrmU,
Près du bouleYmrd, â l'O. de l'hôtol de>ille, est uae place ât-
phaltée de moyenae grandeur, où abêtit la Pouchkineskaf a {p. 37d).
U se trouve, à l'E., la bibliothèque de la ViUe (pi. 8, D 5) , aTAc un
portique i quatre colonnes. £Ue «st ouverte tous les Jout s, excepté
en juillet, de 10 h. à 8 h. A la bibliothèque est rëuni le mutée,
qui comprend surtout des objets trouvés sur les emplacements de
vieilles colonies grecques au N. de la mer Noire (entt4e, t. les J. de
11b. à 4 h., sauf le mercr.). *- En face de la bibliothèque, de l^autre
côt^ de U Langeronskaîa, qui descend à TE. au port, le grasd bôtel
de la Compagnie rusae de Naingation à vapeu¥ et de' Commerce
(p. 376).
En suivant la Langeronskaîa à TO., on passe à dr. au ^ub de
la Noblesse et on arrive à la placb i>v T&É^tns (TearpAjauas
BJÔmaAb), où est le théâtre de U Tille (pi. !29), construit sur les
plans de Fellner et Hellmer et l'un des plus beaux de la Russie,
inauguré en 1887. Le portique et i'attique de la grande façade, au
8., sont richement ornés de sculptures. La salie peut contenir
2000 spectateurs. Le plafond et le rideau sont décorés de Scènes
de «Rouslan et Loudmilla» par Pouchkine, peintes par Lefler, de
Vienne. — Au coin de la place du Théâtre, la maiêon Be^noet
Commerell. En face, le PtUaiê^ÈoycU, qui comprend des magasins,
un restaurant, un Jardin, etc.
De cet endroit part à dr. , la DéuibassovseaÏa, où se trouvent
les plus riches magasins de la ville. Cette me mène au Jardin
Déribaisov (^epnÔacoBCKitt ca/[x; pi. C D5), lieu de divertissement
très fréquenté. Il y a un restaurant et un débit d'eaux minérales,
de «koumiss» et de «képhir». Il s'y donne des concerts dans les
soirées d'été, et l'on y patine en hiver.
Traversant plus loin la Préobrajenskal'a (p. 379) , on arrive à U
PLACE i>£ LA GATHÉD&AJiS (pl. C 5) , où il y a de Jolis jardins, un
Jet d'eau, etc. La eathédride (codépi; pl. 13, G 5), à l'O., est un
édifice de 104 m. de long, 42 m. de large et 50 m. de haut, avec
un clocher de 81 m. et un dôme sur l'intersection de la nef et du
transept. Elle n'a rien de beau à l'extérieur, mais elle est fort riche
à l'intérieur. Adr. du grand portail, le tombeau du prince Yorontsov
(v. ci-dessous) , et à côté un drapeau turc , pris en 1828. — Dans
le jardin au N. de l'église est le monwmeint du prince Vorowtsov^
gouverneur -général d'Odessa de 1823 à 1854* Le. piédestal, en
granit vert poli , est orné de bas - reliefs représentant des scènes
de la vie du prince.
Au N. de la place de la Cathédrale cmnlneBce la Kobla-vshaf a,
qui mène à la place se Novo-Bazaa ( HdBddàaÉpaac nJémaxb;
pl. C 4)i «ù il y a marché tous les Jours. Ait-rdessus d6 sas vilaines
boutiques se voit U grande égliêe Sridtimhaia ou de JSovo^Bamar
(CptroueMaa uepaosi; pl. 18), grande cons^ïuction à 6 dômes qui
'a presque rien de curieux à l'intérieur.
Cfrandt Oure, 0DKS8A. VL R. 97. 379
NouB nvenons de là par la Koblevskaîa, jusqu'à la Dvo-
riaDskaïa. Dana la partie 0. (dr.) de cette rue, U où elle croise
l'Iamskaïa, est V/glUe luthérienne ou allemande («niémetskaïa» ;
pi. il), avec iVcole, Torphelinat et l'hôpital de la colonie alle-
mande. A r£. (g.), la même rue passe à V Université Novo-Russe
(HoBopocciMcKitt yHHBepcHTéxi', pi. 30, C4), inaugurée en 1860.
Il y a des collections archéologique, d'histoire naturelle, etc.,
visibles le dim. de midi à 2 h. — A l'extrémité N. de la Kherson-
skaTa, les grands hôpitaux (pi. B C 3). La Pb^obuajenskaïa, non
loin de l'Université, au S.-E., est la plus longue rue d'Odessa.
Elle a env. 2ki!. Vt ^^ long, des arbres et des Jardins. Près de
Textri^mité N., V/eele de commerce (KoMHépwcKoe y«iAiHiiie; pi. C
D4), un bâtiment ronge. Un peu en deçà se détache le Kazar-
menny Pétéoulok, qni conduit à la Nadiéjdinskaîa, rue courte,
mais magnifique, d*oû il y a également un escalier descendant au
port. De cette rue, on va à TE. par le pont Sabani^iev à la place
Catherine, qui a aussi des jardins et d'où l'on peut retourner, à g.,
aa monument de Richelieu et au Boulevard. Au S. de la place,
V I^kat/rinskafa on me Catherine, aussi une grande artère d'Odessa,
dans laquelle est V/glise catholique (pi. 9, D 6), reconstruite en 1853,
et fort riche à l'intérieur. En face, la grande poste (un nouveau
bâtiment est en construction dans la SadovaTa; pi. 24), au coin de
la PotektdvaTa. Cette me aboutit à dr. à VAlexandrovsky-Proipect^
large me parallèle à riékat^rinskaïa, plantée d'arbres et où il y a
des jets d'eau et quantité de magasins appartenant pour la plupart
à des juifs. A peu près au milieu, la grande eglièe Pokrovskaïa
(pi. 12, D 6). Le Bazar Qrtc (pi. 2), termine la Perspective au N.
et le Vieux haxar (CTâpu8 ôasapi) au S. On en revient à Tlékaté-
rinskala par l'Ouspenskaîa. Au carrefour de l'Iékatérinskaïa et de
la TraUêkaïa, V^gliee TrtAttkaHa (pL 19, D 6) et à l'E. un couvent
de St' Michel (couvent de femmes; pi. £6), qui termine bien cette
grande et belle rue. L'Iékatérinskaïa aboutit enfin à la place
Privo%naîa {^h Cl).
La Grande Oare (pl.DT), près de là, est une construction monu-
mentale achevée en 1884, dans le style de la renaissance italienne.
Le côté du départ est à dr. et celui de l'arrivée à g. Il y a des restau-
rants, etc. — Dans le voisinage, au Kotjlikoyo Polé a lieu à
Pâques une foire et une fête populaire. — Dans le vieux cimetière
(pi. C8) reposent, entre autres: le colonel Kechko, père de la reine
Nathalie de Serbie, et Radetzky, le héros du défilé de Ghipka (guerre
torée-russe 1877 à 1878).
Nous reteuinone de la gare, à l'hâtel de ville et au Boulevard
(p. 377) par U PoucHKmBSKAla, Tane. Italianskala, où se trouve la
muson que Pouehkine habita eu 1823, désignée par une inscription,
à dr. entre la PoJkitseiskala et la Gretoheskaîa.
Les fambeurg» de HovaSa-Slobodka, au N.-O. ; de Aioldavanka
et Melnitsy, an S.-O., n'offrent pas d'intérêt aux étrangers. Dans
380 VL R. 37, ODESSA. F<mt(nnes.
celui de Pékbsstp , au N. , du côté des ports , est Tétal^lissement
BMino - Fendérich , qui comprend une ^ande fabrique de ma-
chines et des chantiers de construction.
Dans le voisinage immédiat d'Odessa, au S.-E., se trouvent des
lieux de divertissement très fréquentés, tels que le pare Alexandre
et le Konvean Boulevard (tramway et restau r. , v. p. 375). II s'y
donne souvent des concerts en été , quand il fait beau. Le monu-
nunt d'Alexandre II., haute colonne en marbre de Labrador, rap-
pelle la visite de l'empereur en 1875. Env. 10 min. plus loin,
Langeron (pi. F 6), avec des bains de mer (tramway, v. p. 375).
A partir de là, il y a quantité de maisons de campagne et de
jardins le long de la mer, jusqu'à Xalj-Fontan (MajuS <&OHTâH%,
Petite Fontaine; tramw., p. 375), où il y a. un jardin-restaur. (con-
certs) et de bons bains de mer (barque à rames, 60 k. à 1 r. Theure);
SrMny-Fontaii (CpéAHÎft 4>oht&h%, Moyenne Fontaine; tramw. à
vap., p. 375), qui est renommé pour sa plage, et Bolchoi - Foutan
(6oij»iuôii <lK>HTàHi, Grande Fontaine)^ village qui a un grand cou-
vent, où Ton va en pèlerinage le 22 août. Il y a sur un cap, derrière
ce couvent, un haut phare éclairé à L'électricité. Les trois localités
doivent leurs noms à des «fontaines» ou sources qui approvision-
naient auparavant la ville.
Encore plus au S. se trouve la colonie alleAande de Loostdorf,
où il y a des vignes et des bains de mer, que dessert un omnibus
de Bolchor-Fontan (20 min.; 20 k.).
Limaas d'Odetta.
En principe, on entend par liman (grec \'u.^"^ port), sur les bords de
la merKoire, une jpetite baie à l'embouchure d*une rivière dans la mer,
séparée de eelle-et par vue étroite bande de terre provenant des ailu-
vlons, nommée Péreapp (Xlepecuni), et dans laquelle il n'y a pins qu^une
ou plusieurs petites ouvertures.
Les Umans d^Odeisa ne sont plus des «limans» proprement dits, car ils
sont complètement séparés de la mer et ne sont plus traversés par un
eours d'eau douoe. Le» eaux y eontiennenjt doue plus de aei q«e dans
les autresj^ bien qu'ils soient de même origine. — Les bains y ont à peu
près la même vertu que dans la mer Noire, qui est peu salée et peu agi-
tée. La température y varie, en été, entre 17 et 90° G. — On prend de bons
bains de boues avec le linuon de ces mariHS , qui ^ 90 em. à 3 n.
25 d'épaisseur. — On utilise aussi en bains le sable fin aecumulé sur
leurs bords et que le soleil chauffe souvent jusqu*à 52^ C. Les bains des
limans sont surtout efficaces contre les scrofules, ta goutte, le rhuma-
tisme, les affeetions nerveuses et les maladies dje la peau.
Le liman de Konîalnik (KyaibHiiiiKiii iHnéai»), à 8 V. à r£.
d'Odessa, que dessert un embranch. partant de la gare du port
(p. 374; trains presque toutes les heures «n été, en 25 min., pour ÔO
et 30 k. aller et retour), a env. 30 kil. de long, plus de 3 kil. de large
et eu moyenne 3 m. de profondeur. Il est à Ô m. au*- dessous du
niveau de la mer Noire, et il en est séparé par une bande de terre
te près de 2 kil. de large. Non loin de la gare, Vi^tablUêeTnetit
ÎAmanf. OÛfiSSA. Tt. n. 37, dÔl
hydtoth/rapifue de la vUle, ouvert en 189^ et parfaitement organisa
(directeur, H. le docteur V. JSTosZorsfcy ; bain de boue, 1 r. ÔO ; bain
MMHMMMÉ, 75 k.; bain de mer, 15 k.). Diner an restaur. de
iVMAMliliMy 15 à 20 r. par moi»; ch. dans les Yillas voisines, 20
ât5v. par méHê-, 50 à 200 r. pour Tëté. Saison du 15 mai au 1^'sept.
(liM|ifiUMI Moyenne eu JoiUet, 23'', 5 C). ~ 2y. plus loin, VÛab-
I4êêimmjt kfàt^htrapique du doct. Takhimovitck (peu s. 3 r. 50 à 7 r.
f«c lovf ; hêiik 4e boue, 1 r.).
lie UtOÊA Xlk*4}ibéilk)r (XsASBÔéftciîM jHvéHi ; trsmw. à vap.
en 40 min., v. p. 375), à env. 7 V. à TE. de la ville, mesure env.
33 kil. de long sur 3 de large. Il est situé à env. 4 m. au-dessous
du niveau de la mer et la bando de terre, qui Ten sépare, a déjà plus
de 4 kil. de large. A VO. se trouvent des maisons de campagne
et des établissements de bains. A env. i kil. ^UeM S.-O., un ttablUie"
meni kydroth/rapifue de la vUle, avec un grand pare (prix des bains
comme au Uman de Koulaliiik, p. 380; ch. et s. pour toute la saison,
75 à 300 r.). Sur la rive dr. du Liman, Vetablitsement Arevando (M.
le doct. Filipovitchj ch. pour toute la saison, 150 à 350 r.; nourri-
ture, 2 r. par jour; bain de boue, 1 r.).
Le Unuui de Sein-LiebeiLthAl (diligence pour Odessa, 2 fois
par jour), à 15 Y. au S.-O. d'Odessa, près de la colonie allemande de
Klein -lÂebenthai, est celui qui a le mieux conservé sou caractère
primitif. Il a 11 kil. de long, 1 kil. de large et seulement 2 m. de
profondeur, et il n'est séparé de la mer que par une bande de terre
de 60 m. de large. Il y a un établissement du doct. Rossolovaky
{ch. 60 k. à 2 r. par jour). On trouve aussi des logements dans le
village en été.
38. De KharkoT à Simféropol.
OSA V. Trajet de 19 h. en expreaa et 96 b. en train-poste. Wagons
directs de Moscou à Sébastopol et à Féodosia, ainsi que de Kbarkov k
lékatérinoslav. Wagons-lits de Kbarkov à Sébastopol, 4 r. et 3 r. 20.
Kharkav, v. p. 362. On traverse la partie S. du gouv. de Khar^
¥^% fj^fi^T'" dans la zone du Tchernoziom (p. 355). Stations pour la
fMfMÎt Mnâ importance. — 9 Y. Karatckevka (Kapa<iéMft). —
Hk^*- Méhéjfa (Mepé*a). Embrancb. sur Lioubotine (p. 361). —
éi' ▼. 9Md (Bépm). On y a élevé en 1894 une grande église, en
0tl^àftàkàtfiioii du 17 oct. 1888, jour où fut sauvée la famille im-
péiriÀ^ ideafc le train avait déraillé ici. — 58 Y. Taranavka. —
M VI AMiMfievka (AjeRC^eBKa; buffet). — 110 Y. Krasnopaolovka
(RpacHÔdâfijoBKa). On entre dans le gouv. d'Iékatérinoslav ; les
champs de blé disparaissent et des pâturages forment la transition
entre e^x et la steppe.
139 Y. LoioTiûUt (JosoBéa ; buffet). Lignes de Rostov-sur-le-Don
(p. 401) et de Marioupol (p. 401). - 156 V. Samoïlovka. — 196 V.
3d2 VI. B. 9S. BÊKATÉRINOSLAV. De Kharkoif
PavloçradiUamiQTpmA'yi biilfet>, ehef-lieu d« distrioi4« 130OOhib.,
•uf la VoUckata, affluent du Dui^r. Grand commerce de gTains
et de bestiaux. - 215 Y. ZaU%évo &k\kWBo). - im^MwAMm^
(CHséjOiBnKOBO; buffet), où Ton croise la ligne deDoliiMk«Sa(p*ât5)
et lëkatërinoslaT (y. ci-desaoua) à laaainovataïa (p. 400).
Da 8I1IBLIIIKOTO 1 liKATiiniosLAv: 6ft V., env. 2 h. •!-
iSsaTepuocJén^ buftt; hôt.: OramdrSêUlj cb. 1 à 5r., dis.. d« 1 h. à tth.,
60 k. à 3 r. ; Ttentrûlnaîa^ eh. 1 à 6 r., dîn., de 1 h. à 5 b., 501c. à f r. -, voit,
à 2 efaev. de la gare en ville et à Theure, 50 k.). «tir le Dniepr, ebef-lien
^
du COBv. du mime no», est une ville d'aav. IdlOÛO hab., dont beBueoTip de
juifs. Elle fait un grand commerce de grains, de bestiaux et de Laines.
Elle a été fondée par Catherine II , qui posa la première pierre de sa
cathédrale en 1787, en préscnee de Joseph II. Il y a une jolie statue de
riinpératriee, dans le pare de la ViUe. Grands ntaxchés aux ebevaux.
— Bat. à vap. pour Jtt'ev, v. p. 967. Si Ton descend le Dni«pr en bnteau,
on profitera du train d^Iëkaterinoslav à Alexandrovsk, parce que les bat.
à vap. partent souvent de cette ville plusieurs heure» avant celle indiquée
pour atteindre la correspondance de «eux du service marilime à Xbenen
(hôt. : Si-Piierihourg ; agence consulaire de France, Liteinaîa,, il, ouverte
de 9 h. à 4 h.), ville forte et port militaire et commercial (69000 hab.).
Le chemin de fer trayerse ensuite le plateau granitique de la
rive g. du Dniepr, presque sans interruption à travers un pays de
pâturages , dont la monotonie n'est interrompue que par de nom-
breux kourgam (▼. p. 245). — 263 V. Slavgoroà (CjràBropoA'B). —
278 V. 8oflevka (Côeiesia).
302 y. AlexandroTBk CAie«caHApoBCK'b), cbef-lieu de district
semblable à un village (7000 hab.)) sur le Dniepr, et entrepôt des
marchandises venant de l'intérieur du pays pour être expédiées par ce
fleuve. On rencontre dans les bas-fonds du Dniepr («playni» ; t. ci-
dessous ) une végétation luxuriante qui contraste aveo la stej^e.
Dans le lit du fleuve , Tîle de Khortitêa, jadis centre d'habitation
des Cosaques Zaporojes (v. ci -dessous) et maintenant habitée par
des mennonites de la Prusse occidentale.
Les pLiLVKi (tuénnn) «m Mts-fes^ds sent non4lreuK sur les bords du
Dniepr et atteignent jusqu^à 20 V. de laideur. Ils sont couverts de bou-
leaux, de saules et surtout de Voseaux, et les animaux s*y réfugient en
été, quand tout est sec dans la steppe. — En amont d' Alexandrovsk se
trouvent les seuils de granit qui produisent les poreguea ou rapides du
Dniepr, cependant la principale voie naturelle de communication entre
la mer Noire et Tintérieur de la Russie. On a aussi cherché à appro-
fondir le chenal en faisant sauter des rochers, mais il y a ene)H*e VHtH
)es ans des aeeld«ntB.
C'est aux «porogues» qu'ont dû lent novn de Atporojet on ««Tau delà
des rapides» les habitants établis, dit-on, au x^s., 4ans l*lle de Kboititsa
et autres îles du Dniepr jusqu'au «liman» du fleuve , où ils se livrèrent
d'abord à la pêche, puis furent en guerre avec les Tatares. XiCS boâiiAes
non mariés étaient seuls admis dana les forteresses des îlea, nomnaéee
iiéichi (ci*»). Ils élisaient leur chef, dit «ataman» ou «heteipyi» Leoie
incursions les tirent entrer en guerre avec les Polonais , en particulier
sous rhetman TktrOêt Boulba^ qui est le héros du poème de (ïogol. Il
en résulta. que les Zaporojes efaetehèrerit Tapput de la Russie soua Bof-
dan KhmelniUkffy au milieu du xvii^s., non sans t&eher plus tnrd de
redevenir indépendants. Le dernier hetman célèbre fut Mateppa (1645-
1710), qui se perdit en abandonnant t^erre le érand. Le Dniepr cessa
Qsulte d'être la frontière de la Russie, les Zaporojes perdirent peu à peu
à Simfdropol. MJËUTOPOL. V/. R. 3& 388
ee ^«i'ieiur Ye«l*il 4*ia4ëf «iduMe , %u% partie d*e»lre eux tocnmi r«ltf
C«ë» a« Oa^aiiB el U den^èv» foHttr«M« fat 44tn&it« «n 1776.
Le ebemin de fer longe encore quelque temps un bras du Dniepr
et 8M ba8*lbo4s maiéoageux. '^ S18 V. Kramokomtoféka (KpacHO-
mftmmm). On ttavetM eDiiiitê La Konka^ petit affluent du Dniepr
qvi fofUM à cet endroit la limite du gonv. de Tauride. On longe
aux tvoie stations eviTanteS) le territoire ocoiptf par une colonie de
mennonites de rAUemagne du Sud, établis dans la vallée de la Afa-
loi^maXa. Om reeenn^t faeilMnvnt leurs Tillaget à leurs grandes
maisons blanebes «ottt«ftee en tuiles et précédées d'arbres , à leurs
mes droites, où eirculeni des voitaiss à r«llemande, à leur propreté
et aux bois qui les protègent contre le vent du nord. On remarque
en outre dans cette région de grands troupeaux de moutons et de
poi«s. -* 340 y. Va$ai€VQ (Bacibaeno). — 366 Y. Mikkaïlûvka
(MnéilioMn). — 386 T. Fédar^ha (eéAopoMt)»
407 y. MéUtcfol (bufet). A 3 y. au 8. de la stat se trouve
Hélàt&pék (HMiTtOMa; bât.: Mmrk, Ooldwaiatr; flaore de la stat.
es viUe, 60 k.), vUie d'env. QOOOO bab. et cbef-lieu de distriet, sur
la iâalotehn^Sa, entourée de colonies allemandes. — 432 y. Aki"
nwvhM (AxiMonn), on Ton voit pour la première fois beaucoup de
Tatares. La oontrée devient ééserte, et là où la végétation manque,
le sol est eonvert d'innombrables pétrilications, dont la voie est du
reste en grande partie faite. Pnis, des stations sans importances.
— 492 y. IhwHAltx^Uvka (Honô^Aieicienna).
^SiaïAiica. de 14 V. (40 min.) sur Ghénitchêêk (Tewnéen), village de
3000 bab., situé entre la mer dTAzov et le Sivach (v. ei-dessous).
On passe ensuite dans Tistbme de Tchongar et traverse sur un
renablai le Sivach (CnB&mi} ou la mer Putride, lagune de 190kil. de
long sur 3a22kil. de large, qui sépare de la terre ferme la presqu'île
de la Oriméej jadis même une île. Près de la voie, des pyramides de
sel extrait du Slvacb, nommées ici skird (cMpAx). — 517 V. Tehon-
gar (Monrépb). — 523 V . Sivach (CiiBéuii). Ces deux stations sont
encore sur Tistbme. — 532 V. Taganach (Ttranémi»; buffet), pre-
mière stat. de la presqu'île. ~ 550 V . Sjanko! (/[xaHKOfl ; buffet) ;
embrancb. sur Féodosia, v. p. 397. — Ensuite une steppe. 573 V.
Kcurmân^Kem^ttchi (KypHéHfc-ReneibHn). -^ 598 T. Bifoïkk'Onlar
(B&^'ft-OKiàpi). — 618 y. Sarahouz (GapaÔ^sb). — On se rap-
prodif peu à peu des collines qui forment au N. les contreforts des
m&tHk laHa (p. 384). De belles prairies et des arbres de TEurope
cënt^le viennent ensuite réjouir la vue. — Enfin on longe le Sal^
j^lklf (Cajrtfpi), principale rivière dé la Grimée , souvent presque â
sec en été et qui forme un torrent en biver. — 636 V. Slmféropol
(p. 3^).
89. La Crimée.
<{uaad OB visita llos«ott (p. 94^ o« Odes«a (p. 314)> il n'est pas dif-
ieile de pousser «on voyage jusqu'en Crimée. Chemins de fer de Moseou
à BébastopM, 144Û V., en 47 h., pour 26 r. 50 et 16 r. 90; wagons-lits, 6 r.
dê4 VL n. 39, LA GRIMéB.
et 6 r. 40; V. B. 61, 8ft et 38. Bate«o à ▼apeur d*OdèÉ«ftf f. 876. L*^kiit-
«iOD peal eneoTfl IkeilemeBt se falve 4aii# va lr«yage ae Ganteaee t ▼. B. 43
et 44.
La Grimée (KpHHi) ou pruqu'île TauH^ue, fait paitie dit gmir.
à% Tauride. £Ue a 23664 kiL car. d« suparflcte et elte est bugnée
an S. et à TO. par la Mer Noire, à 1*£. par la mer d'Azov^ et «lie est
relUe au continent par l'isthme de Pérékep» La partie ILy qtii n'ofEre
au tonriste rien d'intéressant à Yoir, est entièrement plate et sans eau,
couverte de «kourgans» (p» 245) et aulMée seulement par des trou-
peaux de moutons et de chevaux. Des collines forment les contre-
forts des monts laïla (Amu; «Alpes»), qui eo occupent le S. Ces
montagnes, larges de 66 kll., s'étendentsur «ne longueur de 160 kil.
de Féodosia à Balaklava, «t les principaux sommets sont le Homan
Koch, et le Tchatyr Dagh, qui atteignent 1539 et 1521 m. EUcs
ont des vallées fertiles et bien atroséés , celles de l'Ateui^ du JM-
bek, de la Tehomaîa et au Scdçkiry principal coûta d'eau de la
pvesqu*île. Le versant N. a une température moyenna infénantoâ
l'autre de 4** 0. «t la mèoie flore que r£ur»pe centrale, tandis que
le versatit 8., escarpé et abrité des vents glacés des steppes, a-des
plantes toujours vertes et produit des fruits du midi. liavégétattoo
méridionato et de grandes beautés- naDuvelles font des cotes du B. de
la Grimée une des parties les plus favorisées do TBurope^
La SAisoM la plus favorable pour un voya^ge en Crimée est le
printemps ou l'automne; au coïur de l'été, la chaleur y est' souvent
accablante. Si l'on est pressé, on pourra visiter Sébastôpol et
Bakhtchi-Saraï (2 jours) et paicourir ensuite la côte S* comme il est
dit p. 891. Les routes sont toutes très bonnes*. Aux relais -de poste
on paie 4 k. par cheval et par verste; la voiture se paie à part; il y
a souvent de longs arrêts, faute de chevaux. Pour les grandes
distances, il vaut mieux prendre un izvochtchik (phaéton, env. 25 r.
par 100 y.)* — l^AiNS DB WSA.. La saison dure de la mi-nul à la
mi-octobre; il n'y a p^s de cabines roulantes. Les bains de mer
fréquenté^ sont: kufnUorin (p. 386), avec une plage sablonneuse et
un ressac assez faible; Sebastopol <p. 38$), où il y a des pierres au
fond de l'eau; lalta (p. 394), bai^is des biiutes classes, av^^ji^
eau profonde, un fond rocailleux et un^Vùnne organisation ^jMÉp
des tempêtes empêchent parfois de s'y baigner ;i Simeîs {p%fffffi
ALoupka (p. 393), Alouchta (p. 395) et Soudak (p. 896) Ont une %||Mt
plage. Il y a aussi unje bonne plage sablonneuse aux enviri|q|]||Bi
Feodosia (p. 397). — La ovue j>b saisxns se fait le mieux ai%ii||||
de septembre. , i» »■•-
Le club alpin de Crimée (KpàuCKiii rôpnuH uy6i) , fona W
1890, dont le siège est à Odessa, avec des sections â SébastofSw
à lalta, organise des excursioits^ ^ a. au ss^, contribué à l'étude de la
Grimée. Contribution ah'rfuellè,0 r'.'*^
Les plus EttëieBS habitants cottaus de la pvesqu^île oat été les flls«rt\
veapl» bavbare refoule jusque là par les Scythes habitant les steppes
H Pont. Pins tard, il y vint des eOlons grées, des Doriens d'Hërael^e en
LA CRIMÉE. VL B, 39. 965
Chtrê9wiH (p. 381), dM |obI«>» 4i» UiU^ en Théodotif (p. 397) est de /'4«<>ca|»^,
que les Orées défign%ieQt aussi simplement sons le nom de Boiphore. La
mer, qnMls avaient nommëe «inliospitallère* (ëCn^oç) à cause de la nature
Mt«vace lie tes eiUt, devint dès lars la mer «bospitalièro* (tftÇtivoc), le
P^nt-Mmaeim.. he9 areh^Mitea de Pattti««p^e «a nommèrent roU d« Boapaore
à partir du it^ s. av. J.-C. Leur royaume échut deux siècles plus tard a
XHIuridate VI de Pont C120-63), qui étendit sa domination sur toute la
presqu^ile et les eôtes de la Xéotie. Etat protégé de Pempire romain à
partir dTAugoste, le royaume de Popt fut incorporé à iVmpire d^Orient
vers le milieu du it* s. ap. 3.-C. Les Barbares y anéantirent également
les établissements grées, mai« ces pa^s eurent un retouf de prospérité lors
des croisades, quand le commerce avec le^ IndeA se fit par là, en passant
à Tmna^ à rembouehure du Don, là où est maintenant Azov, puis par les
bords de ee fleuve et du Volga, par la mer Oasplenne, la mer d*Aral,
rOxus et THIndou-Koh ou Caucase indien. Ce sont surtout les inté-
rêts de ce commerce, entre les mains des Vénitiens, qui amenèrent la
fondstion de Tempire latin (120t). Mais les Vénitiens fnrent bientôt
supplantés par les Génois, qui fondèrent Ehotpatoria, Balalclava, etc., et
q«i Jiireat surtont de i[^a CRéodosia) une ville prospère par son eomolerce.
A lA sftême époque toutefois les Tataret s'emparèrent du nord de la pres-
qu^îfe, et Tinvasion des Tures, ainsi que let combats avec les Vénitiens
mirent^ bientôt fiu à la domination génoise (14*75).
l«s Tavaum db OuMaa farsqt, ^aès là cbnto de rsinfiite de Oengis-
Kban, tantôt ê9Vi* la di$MndMice de U. borde d'Or, tantôt sou* celle des
T»t»res Vogaïs (h4»rda Bleue). Sdighéi fut le premier qui se rendit indé-
pendant, SB Uli^ puis domina la dynastie des Had^^i-Ohérài. Dea ré-
volutions de palais, des guerres étrangères et des incursions remplissent
rbistaire du iLhanat. I<es Tatares de Crimée devinrent indépendants de
la Porte à la fin du xvi^ s., et en 178S la Bussie força le dernier khan
à abdiquer. Beaueovp de Tataqes émigrèrent alors en Turquie, et ceux
qui sont rsstés août paisibles et bons agriculteurs, mais ennemis de tout
progrès, comme musulmans. Leur type diffère assez de celui des vrais
Tatares, e^ux de Mongolie, par suite d'un fort mélange d'éléments
grées et autres} ila ont les yeux moins obliques , le nez aquilin et la
taille svelte. — Leur costume a déjà subi d'une faf on .considérable Tin-
fiuepee de celai de l'Europe occidentale. On remarque surtout chez les
hommes la jaquette bleue à passement d'argent. Les fenunes, qui vont
raremeat voilées , .sowtrairemsnt à celles de leur race à Kazan et dans
le Caucase, ont pour coiffure le odebighess», pièce dMtoffe en laine
asse» longue, blanche et ornée aux extrémités de broderies en soie et en
argent ; pour vêtements, une sorte de robe sur un large pantalon qui leur
arrive aux cboviUes, et souvent encore un pardessus. — Il importe en
outre d'ajouter que la Crimée se russifie rapidement et que les Tatares
y sent de moins en moins nombreux.
I •" I. De tiakf«rop«l à BébMtofWl.
- 'TS^. Ettv. 8 h. de chemin de fer.
' MwféHUpul (CMH*ep6lN»JI>). >- B4^. — Hôvsls : M.de JSt-PéterMb^ufff
A4M#«r«iM, en face du jardin de la Ville ^ JET. du N9rd (OÀsepaas ro^iÉnimà).
— Vl^KES (tarifés) : de la gare en ville et en sens inverse, 40 k. v de nuit,
9^tr, ; a la course, 20 k.'; 1 h., SO k. — Mallb-postk (agent à la gare, à Tar-
rMé '^ Texpress) : pour Alouehta et lalta (11 h.), 3 et 6 r. ^ on peut
s|MfM|roir des voiturst au «omptoir de la malle-poste, pour lalta, 16 à 33 r.
.J^ferapol est une Tille de 49 000 bah«, qui s'est formée de VAk-
M4tchct (Mosquée-Blanche) des Xataies, et le cbef-lieu de la Tau*
ride, dans un site pittoresque, sur le Salçkir, Il y a un évéque et
un mufti, mais à peine un tiers de sa population est tatare. Devant
la cathédrale , un obélisque en Tbonneur du prince Dolgorouky,
cpnqu^Ant de la Orimée en 1771. Dans le Jardin de la Ville
Bsedeker. La Russie. 3« édit. ^5
396 VI. B. 30. BAKHTGHI-9ARAI. La CHmée.
(TMtaur. ; eoneerts) se voit un rematquaMe monument à% Câtbe-
rino n, ingé en 1890, l>ronze par Laveretsky. Il y a une éçUtt
lutkdfiÊtiit^. La Tille tatare, anx rues ëtioitea et malpiopreft, avec
le grand bazar et 12 mosquées, est sur le versant du côà du Salghir.
Da SiMFiaopoL X EurAToaiA-. 83 V. de grande route ^ voitures, 13 à
15 r. & <e monir de prOTUions. La route tteverse la steppe dans la direc-
tion V.-O. —23 V. TouUa. — 44 y. Saki (Cau), «vee un établissement
hydrothérapique aur le las Smk (eb. 1 r. à 3 r. 50: bains de boue, 1 r. 10).
— 63 V. Sapataria, EanaTi&piji (bôt. : ito««t<a, cb. i r. 50 à 4 r., b. 10, 1. 10,
déj. 30 k., dln., de 1 b. a 5 h., 5ffk. à 1 r. 25; Tieniralnaia^ nu port;
flaeres : à la coarte, 20 k.; 1 b., 50 k. à 1 r.j eontulai de France, rue
de la Fontaine, 16, ouvert de 8 b. à midi et de 1 b. i 5 b.), ebef-lieu de
district de 16000 bab. et port de mer, avec un séminaire de Karaïtes
(p. 98S). SUe fait un important commerce de sel. La mosquée DcAouma-
Jfchamiy bâtie en 1652, est renurquable.
De Simféropol à Ahuehta^ v. p. 396.
Le cbemin de fer entre au delà de Simféropol dans les fnonti
laïia. — 18 y. Aima (Aamb) connu par la bataille du 20 sept.
1854. Le cbamp de bataille est à env. 30 V. à 1*0. de la station.
30 y. Bfttttobi-Smna (Bax«i-Capéii). - Bt^t, oà il y a amssi des
eb. (si Ton vent y dîner, il faut commander son repas d^avanee). — Hdyjw>:
Tiêutralnai» , rue Baxarnaîa. — Xeilleur gtte an Mhâm-SkHrta (v. p. 980,
où le maître de police dispose de quelques ebambres en faveur des voyageurs
oui lui sont recommandes par le gouverneur de Tauride à Simféropol. —
ôttféê tmtttrts (5 k. la tasse de café), en face du palais, ete. — Les mets
nationaux des Tatares sont le «tebebourèke* (p2té de viande plat) et le
•chacblyk* (mouton rôti sur le gril). — Produits de Tiadustrie domestique
tatare, dans un magasin en face de Centrée du Kban-8araï: photo-
grapbles format cabinet, 45 k.
VoiTUHBs: de la gare en ville, 50 k.; 1 b., même prix, l^ovr (reeora-
mandable) du Khan-Saraï par Katcblkalén, Tepé-Kermen, Tebou^ut-
Kalé et le couvent Ouspensky, en 5 à 6 b., pour 9 r. en pbaéton. Si les
eoebers exigent davantage, on demandera l'entremise du maître de police
— Cheval dé f«f{«, 2 à 3 r. par jour.
On ne manquera pas de visiter les derHeket hwtênrê (aepninvleea xép-
Buma; les dlm., mardi et jeudi dep. 9 b. du s.; il faut un guide}. Ils se
mettent en extase en balançant violemment le baut du corps en chantant,
parfois pendant des heures, la profession de fol musulmane? «là iliha*,
ete., qui se termine par le seul mot: <hoû», e.-à-d. Lai (Dieu).
Bakhtchi'Saraî («palais des Jardins») est une ville de 14500
bab., presque uniquement habitée par des Tatares, de 1422 à 1783
la résidence des khans, la Meeque de la Crittéa, aux nombreuses
mosquées (36) et aux minarets élancés. £Ue Mt située dans une
vallée rocbeusa et étroite, de Ô kii. de lotng, eur le Teh^mrioûk Sou
(Hypéci-Cy), affluent de la iCateka. Elle ne seeompose gu^re^ue
d'une grande rue (la Bazamala), d'à peine 6 m. de large , dont les
maisons sont placées sans or4Te, entua des vignea, des jardins frui-
tiers, des bouquets de peuplier» dltatie ei ^'caÉnaa arbtea e# quel-
quefois tout près des rochers. C^est une ville d'un caractère iaut à
fait oriental, qu'on observe le mieux dans la matinée, mais pas trop
tôt. Les maisons sont alors transformées en ateliers et en boutiques,
en. rabattant les parois en planches des façades et formant aiasi
^es tables et dés établis sur lesquels on met en vente, péie-méle,
18 articles en cuir, des fourrures, des objets en aeier, des ariMt de
La Crimée. BAKHTCHI'SARAÏ. VL R. 39. 3S7
tonte sotte, des fruits, etc. (les magasins se ferment aprds le coucher
du so'lell). — Dans le wktnojma SALAtoms, la ntédrei^, éfcole
supérienre mahométane. C'est un bâtiment de forme carr^, où il
y a «ne eonr intérieure entourée de 15 pièces. Immédiatement à
TB. dn faubourg, la viUe des Zin^ary (Bohémiens).
A peu près au milieu de la Tille, dans la BazamaTa (p. 386),
entre des maisons et derrière un haut ïnur se trouTe le Khan-8abaT,
le palais des khans , construit en 1518 par Abdul Sahel - Ohéral,
dtouit en 1736i ®^ plusieurs fois reconstruit par le gouvernement
russe. Une colonne i Tentrée (è g., la loge du portier) rappelle une
visite de Catherine II. On passe par une porte en plein cintre, sur-
montée d'un pavillon, et on entre dans une cour carrée d*env. 130m.
de long et 38 de large, bordée a dr. par le palais et à g. par la
mosquée, à côté de laquelle sont deux constructions octogones à
dômes, les mausolées des khans.
lift MoMurfts, qui peut eontenir enr. 900 fNeraoDttel, eêt une salle astes
sombre, anx fendftcea joiUëea ai dont le pavé est couvert de tapii. Elle
a été reaUnrée en 1884. An plafond vendent deux eapèeei de lustrea,
faits de pièces de bois disposées en étoiles et auxquelles sont accrochées
des lampes. Les murs sont couverts dlaseriptions extraites du Coran.
▲ dr. de la niehe dn m^Areft est un petit eseaUer en bois par lequel on
Bàonte au minuter, sorte de chaire où le «muezzin» fait la prière a haute
voix le yendredi, et à côté se trouve la tribune du khan. Le minaret
ofte une vue magnifique de la ville.
Le PALAIS a un grand nombre de salles et d'autres pièces qui ont
des noms particuliers : le divan ; la ioUt d* justice , avec des vitraux de
eonleurs variées, et le trône des khans, derrière une grille en bois doré^ la
saUe d'audi^net; la êoUt dorée ; la taUe à mamger; la iotU du bûrhier^ etc.
n V a une fontaine célèbre, dite fmtmine déê Lmrmêt {eOBVin^ cjeai), où
rewa tombe dans 15 demi-eoupes pratiquées dans une table de marbre.
Il n'7 a rien de vrai dans ee que Ton raconte sur la mort de la comtesse
Marto Potoeka, qui finit ici ses jours comme prisonnière de guerre sans
se iaâsser toneher par Tamour du khan Mengli - Obérai. On remarque
«usai partienllèrement un jardin d'hiver, avec un bassin en marbre et
un jet d'eau. Le harem n*a rien de curieux, excepté la salle de bains.
— Les mauêoiééê renferment les tombeaux des khans et de leurs fennnes,
les premiers reeonnaissables à un turban et les autres à un bonnet. La
traduction russe des inscriptions donne les dates de Tère mahométane (le
tombeau le pins ancien est de 1060). ^ Denrière les mausolées est un jardin
oà sont aussi des tombeaux de quelques khaas et de gens de leer eoor.
SwirnoNs (poux le tour, v. p. 38&; se munit de pievisioas et de
vin). En sortant de la ville à TO. on passe kAzU, village tatare. On
remonte plus loin la vallée de la KaUha , pour être , au bout de
1 h. V4 ^^ voiture, à Kaiehikalén (8 V*), où il y a des grottes, qui ont
été taillées dans le roc vif à l'époque préhistorique. Des degrés de
piecre» qui se terminent par un sentier couvert d'éboulis, mènent
au sommet (V4 d'h. aller et retour)* A mi-chemin Vtgliw Ste-Sophie^
qui peut à peine contenir une douMÎne de peraonnes (les offices ont
lieu une fois par anuiée le 17 sept); aux '/« «nv. de la hauteur, la
grotte d' Ancutoêie , sous un auvent, et à laquelle les Mahométane
attribuent une vertu curative. Dans la suite du trsjet à travers la
vallée de la Katcha la route est très mauvaise. Près du village de
ChouH, elle tourne au N. et monte (1 h. en voit.) à Tepi^KtrtMn,
25*
388 VI, R. 99, TCHOUFOUT-KALÉ. La CHmn.
iBODtogne conique, i 6 V. «u S.-E. de Bakhichi-S«raï, où il y a plus
de 4^000 frottes, dispoeées en six rangées les unes au-dessus des
autres et en partie endommagées par le temps. On y monle en 1 h.
du côté M. lioa grottes ont servi, dit-on^ de demeures ou de lieux
de sépulture. — Plu» loin se détacKe la vaUce de J^êQpheU, qui a
un vieux cimetière caralte (la pierre tumulaire la plus ancienne
date de 1249). Un bon chemin mène de là au plateau (500 m.
d'alt. ; env. 200 m. au-dessus de la vallée) , long de 1 V. sur Vt ^-
de largeur à peine, où se trouve Telioniont-Xalé (c-à-d. Forteresse
des Juifs), ville maintenant abandonnée, à 4 Y. à TE. de Bakhtchi-
Saral (voit, de Tepé Kermen , 1 b. Vt)* ^^ ^- demeure encore le
rabbin («kbakbam») qui en dessert la synagogue. Les anciens
habitants, de la secte juive djes earaïtcs («partisans du texte»), op-
posée à celle des Talmudistes, se sont établis dans d'autres villes du
midi de la Russie, surtout à Odessa, où ils ont acquis l'estime
publique par leur honnêteté et leur assiduité au travail. A peu
près au milieu de la ville, le mausolée de Nenkedjan^ Kkaninu,
mie du khan Tokhtamuich , qui se tua, dit-on , en se précipitant
du haut des rochers par chagrin d'amour (i437). — Un sentier des-
cend au S. de Tchouféut-Kalé au couvent Otupensky, fondé au
XV* s. A mi-hauteur se trouve une église taillée dans le roc et qu'on
atteint par des degrés. 11 y a un grand pèlerinage le 15 août Du
couvent à Bakfatchi-Saraï, Vt V.
A env. 20 V. &u 8. de B«k,htehi-Saraï, «ur une hauteur, les ruines très
curieuses de Êiamçoup-Kaii (pas saos guide).
De Bakhtchi-Sabaï 1 Ialta: 78 Y., course très intéressante (voiture,
35 à 30 r. si Ton ne eouehe pas en route ; se munir de yin et de provi-
sions). La route passe dans la valUt de Belbek^ par l'oit Sala (18 V.) et
Kotoi (simple aub.), puis monte par des lacets , avec des échappées su-
perbes , au sommet des monU laila (90 Y.)- Puis on redescend (d'abord
par un chemin assez escarpé) à Mta (p. 984) , en passant non loin de la
cascade d'Outehan-Sou (p. S95).,
La LIGNE DE S^BasTOPoL parcourt un pays montueux, passe
dans un tunnel, traverse le Bélbek, sur un pont léger en fer, et entre
dans la vallée rocheuse et étroite de cette rivière. — 46 Y. BeiJbék
(Beibôéii). On ressort ensuite de la vallée et tourne au S. — 55 V.
M^feensi/vy Oory (MMéasieBH TépH). Plus loin à g., Inktfman
(HBiepvaHi; barque de Sébastopol, v. p. 389), dans un endroit
malsain, à l'E. de la baie de Sébastopol, où se jette la Tthon^aXa.
Cet endroit est connu par la bataille du 6 nov. 18Ô4. Il a été for-
tifié par les Génois, et il y a encore quelques tours bien conservées
et des restes de retranchements. On y voit aussi quantité de vieilles
grottes. — La Toie fait ensuite une grande courbe et Ton a des
échappées magnifiques (à dr.) sur la baie, la colline de Malakhov et
la mer. Puis on arrive sur la côte, passe dans un tunnel et longe
la baie du 6ud.
73 V. Sébastopol. — La gare (pi. BC6; 6«jr«0 est au 8. de la ville,
Vjh. de la (}rafskaïa Pristan. — Hôtbm: *Ki9t (pl.s.B)), près de la
fskaïk Pristan, belle maison (yxLt\ efa. 1 r. 60 à lOr. , b. 16, 1. 40k.,
La Cfrimte, SÉBASTOPOL. VL R, 39, 389
dîn., de 1 b. à 6 h^ 76 k. à 1 r.); Ormud-mui (pi. b,B3)t B, du Nûrd (Cisep-
UMM\ pi. e, B3)i WHta (pi. d. B8), lékatérioeckftïft, 6 (eh. t. e. 1 r. 60 à 5 r.,
lerd^. aOk., 3« déj. 75k. à 2 r., dln., de 13 h. à 7 h., liSr., pens. 4 r .,
omn. de 1» gare 75 k.).
VoiTURSfl (tarifée*) : de la gare en ville, 60$ la courte, 90: 1 h., 60 k. j
à Chtrê^nèst et retour avee 1 h. d*arrêt , 1 r. 50-, à la eciUn* de Malakhovt
75 k.; à BiUaklava et au eouvnt d4 Si-Gtorge^ avec 3 h. d*arrêt, 5r. f au
cimettère françaU^ aller et retour, 3 r. ; au dmHière ançlaiêy aller et
retour, 2r. 60*, à Jmttrmmimy aller et retour, 5r. — TVvr (qui se recom-
mande, si Ton eat pressé): Musée ^ cathédrale St- Vladimir ; cathédrale
St-Pierre-et-8t-Faul ; Boulevard Historique; oolline de Malakhov et Cher-
sonèaei 3 r. 60 (Caire prix), en 5 h. env.
Basqubs (iJDun; tarifées). Pour traverser la baie, 30 à 30 k.; 3 h.,
60 k. ; à Inkerman et retour, avee 1 b. d'arrêt, 1 r. 95.
Baivs db mbb, bons, an Boulevard Maritime, 10 k.
AosnoB oousuLAiis DB Fbamob: Grande Morskaïa, 10 (ouverte les
mardi. Jeudi et sam. de 11 h. à 3 h.).
Photookapbibs, ches Protopop^ Bolehaia Morskaïa, 18.
Béhastofol, ou plutôt S^vaitopol (CeBacTÔnojb), eat une ville de
54000 hal). et le principal port du S. de la Russie, sur une baie
d*enT. 7 kil. de long et de 20m. de profondeur moyenne, s^enfon-
çant dans la presqu'île de TO. à TE. et d'où se détachent au S.
plusieurs autres baies plus petites. Elle a été fondée en 1784, sur
l'emplacement du village tatare d'Akhtiar, et elle est surtout
célèbre par le fameux siège de 1864-00. Presque totalement détruite
alors, la ville s'est relevée rapidement. De nombreuses con-
structions neuves, la plupart en pierre calcaire jaune, et de larges
rues bordées d'arbres, lui donnent un aspect riant Le port mar-
chand sera transféré de Sébastopol à Féodosia (p. 397).
De la Qrafihaïa PrUtan (rpà*cia< npAcraBb ; pi. BG2), au port,
un escalier de pierre, avec portique, érigé en 1843, monte à une
place, où est l'hôtel Kist (p. 388). Au N. de là s'étend le boule-
vard Maritime (opuépcKill ôyjUiBâp'b; pi. B2), la promenade la
plus fréquentée par les habitants de Sébastopol, avec un restaur.
et une belle vue de la ville et de la mer; il y a des concerts mili-
taires le soir en été. Non loin de là, sur le boulevard Midshipman
qui est désert, se trouve le monument de Kosanky^ un officier de
marine qui se distingua dans la guerre contre la Turquie en
1828-1829.
Au S. du boulevard Maritime, dans riékatérineskaîa, le m,us/e
de la défenu de S^astopol (Mysett oôopÔHU CeBacrônoM ; pi. B 3 ;
entrée 1. 1. Jours, de 11 h. à 3 h.), construit en 1895 sur les plans
de Tacadémicien Kotchetov. Le musée renferme des canons et des
projectiles, des modèles des vaisseaux de guerre coulés à fond, des
cartes, des plans et des tableaux du temps du siège , ainsi que des
souvenirs des défenseurs de la ville. On a du 1®' étage un Joli coup
d'œil sur la baie S.
L'Iékatérineskaïa, au S. du Musée, conduit à la place Novossilski
(pi. B5), d'où part au N.-O. de la gare, le boulevard Hiêtorique, qui
est fort négligé, avec ses chemins rocailleux et dépourvus d'ombre.
Des pierres commémoratives indiquent les places des batteries russes
25,26
390 VL S. 39. SÉBASTOFOL. La Ortmcé.
de U gu«rre de Grimpe Qoïï coup d'ioeil au eouelier du «eieil). — La
eath/drale St-Pierre-tt-St-Paul (pi. B4) a été construite sur le
modèle du temple de Thësëe à Athènes. — L'intérieur de la tathi"
drale St-VladinUr (pi. B3) est richement décoré. Au mur O., un
jugement dernier par Kornelev ; à dr. et à g. de riconostase, des
eacaliers descendent dans la crypte où NakhimoT , Istomine , Kot-
niloT et LasareT reposent sous une croix de tnarbre noire.
On passe eu barque de la Qraftkaïa, Frittcm au fa/uhowrg dti
Marine (Kopa6éJbHafl; pi. DS-i). C'est là que sont les bassins de
radoub et les autres établissements de la marine. La coi^like de
MAiiAKHOY (Maji&zos% ijrpraB% ; pi. D 4) est à V» ^ «a S.-E, de U.
C'est un ancien kourgan (p.'245), qui forme maintenant un plateau
d'en 7. 350 m. de long sur 150 de large. C'est le point le plus élevé
des environs , et sa prise durant le siège décida du sort de la -ville.
Les fortlflcations sont en ruine. Non loin de la maisouuette du
gardien, une croix de marbre avec l'inscription :
Unit pour la victoire,
Réania par la mort.
Du soldat e*eat la gloire.
Des braves e*est le sort.
Plus loin, le monument de V amiral Komilov, érigé en 1895,
bronze d'après Schrœder, représentant l'amiral atteint de la balle
mortelle; à dr. , au socle, le quartier-maître Kochka; de Tautre
côté, les dernières paroles de Eornilov: «Seigneur bénis la Russie
et le tsar, sauve la flotte et Sébastopol». Des plaques de marbre
avec inscriptions rappellent la mort des amiraux Nakhimov et Is-
tomine. Au pied de la colline, les bâtiments des nouvelles casernes
de la marine et une statue de l'amiral Latarev.
L^armée anglo - française ayant débarqué i Stkpatoria et les Russes,
sont Menchikov, ayant été forcés de battre e* retraite à rAlwa (p. S86),
le siège de Sébastopol commença le 6 octobre 1864. Ge siège fait époque
dans la stratégie moderne et c^st un des plus curieux de tous les temps.
L'attaque, dirigée vers le sud de la ville, fit d'abord peu de progrès,
Sarce que les assiégés eurent promptement re&IcMé, sons la dlnetion
'un homme de |énie, Todtleben. les ouvrages de la place, pour la plupart
inachevés au début, et qu'il vint une armée de secours à laquelle durent
être livrées les batailles de SaUtlUava (25 oct.) et d'Jnkerman (5 nov.}.
Le côté nord de la ville restant libre, la place fut toi^ours en communi-
cation avec Tannée russe du dehors. L'hiver et les maladies airêtèrent
pour un moment tout à f&it les opérations du siège. Elles ne furent
poursuivies activement qu'après l'arrivée du général fran^is Kiel, et les
attaques des Français furent surtout dirigées Ytra les ««Traces de Mala-
khov et le Mamelon Vert^ celles des Anglais vers le Grand Rtdan. £n mai
1866, le général Pélissier, un homme énergique, prit le commandement
supérieur à la place de Canrobart, mais lec assiégés opposèrent i tca
attaquée pleines de bravoure la résistance la plua aohiamee. Ce n'est qae
quand les ouvrages eurent été réduits en un monceau de décombres,
. à la suite d'un bombardement terrible , que les Français parvinrent à
prendre d*assaut la eoUiae de Malahkov et à s*y maintcottir, le Saept.. 1856,
tandis que Tattaque des Anglais contre le Grand Redaik échoua coaif lète-
ment. La place ne fut toutefois dès lors plus tenable pour les Russes,
et le prince Gortchakov se retira avec la garnison sur là rive nord de
la baie. — Les assiégeants avaient en tout 700 caaons dans leurs traackéèa
La Orimtk. SÉBASTOPOL. VL R. 39. 391
et le«n b«tt«rie«, et ils tirèrent 1 8BOO0O eoups pendant les 349 jonra que
âi&rft le siège.
Le gnnd cimetière russe, où reposent env. 43 000 hommes tués
sons Sébastopol , se Tisite le mieux en passant en barque de la
OTsIékala Pristan i Tlnj^nemala et en longeant de là la plage sur
la hauteur. On Toit déjà de loin la chapelle du cimetière , dans
un endroit élevé. A la porte est rinscription «EpircKai Moriia»
(s^fiiiture des Itérée). Les tombes tenues avec soin et les allées
sombres qui les séparent font une profonde impression. Parmi les
chefs de Tarmée tusse qui reposent à cet endroit figurent le prince
OeTtebakov et, à g. dans le haut de la grande allée, le comte Todt-
leben. Chacune des tombes communes contient, dit-on, 200 morts.
I>an8 le haut du cimetière est une chapelle en forme de pyramide,
d'euT. 20 m. de haut et surmontée d'une croix. Sur les côtés sont
inscrits les noms des corps de troupes qui ont pris part aux com-
bats, avec le nombre d*hommes qu'ils y ont perdus, quelques-uns
jusqu'à 4000. La chapelle offre le meilleur panorama de la ville
et de la baie.
Près de Sébastopol, à TO. (3 Y.; voiture, v. p. 369), est l'em-
placement de la ville de Chersorùu , fondée au v^ s. av. J.-G. par
Héraclée de Bithynie et nommée en russe, Karttmn (p. 386). Il
n'en reste plus que des mines insigniilantes. Au débarcadère, un
petit musée archéologique. La caihédnUe St-Vladimir, avec des
restes de l'égUse où fut baptisé le prince Vladimir le Saint de Kiev
(p. 368), a été construite de 1861 à 1891 sur les plans de Grimm ; à
dr. de l'autel, le baptême de Yladimir, à g., celui des Russes, tous
deux paxBissi dans le haut de l'église, des tableaux de Korsoukhine.
A env. 13 V. au 8. de Sébastopol (voitvre, v. p. d88(). à une
grande hauteur au-dessus de la mer, se trouve le couvent de' Bi-Otûrge
(redprieacBiff moÊOuerAfê}, dans le voistnafe du eap FiolemU^ Taneien pro*
montoire de Pmriheniun^ où Ton piaee le sanctuaire de Diane dont Iphi-
génie était prêtresse, «eherehant de T&me le pays des 0rees>.
Visite très intéressante aussi à Balaklava, 12 Y. (voit. v. p. 389). Ba-
laUèva (Bajnaiiaa; Grémà-H^tel) est une localité sans importance, mais
pittoresque, sur ime baie de IfiOO m. de long et env. 600 m. de large,
toute eniouréa de rochers et qui n*a qu'une petite passe. C'était, dans la
guerre de Crimée, le principal point d appui des Anglais, dont la position
fut prise d'assaut par les Busses le 35 oct. 1851, mais reprise par les Fran-
çais. Une inser^tlÂii à peine lisible marquée sur le roeber, indique l'en-
droit oii le transport franuds 1' «Antilope» sombr» en 1854 avec 600 hom-
mes. C'est à la baie de Balaklava qu^on appliaue la description de la
baie des Leetrygons dans Homère (Odyssée, &, Ô6-94). Bile porta dans
Tantiauité le iM>m de SjfmiboWn^ pùrtuê, et il y eut une colonie génoise
appelée Cembalo^ dont il reste .deux tours (belle vue au sommet, oh Ton
monte par le sentier}.
n. De Séhftitopoi à Xertèh. Côte méridiomile de la Crimée.
Plak db voTAon. Quand on vient de Touest ou du nord, Sébastopol
est 'le asèilleuv point ie départ pour visiter la c6te méridionale de la
Oriméev Il,iest ptéférablie de parcourir en voiture 1* plus belle partie,
de.aébast&pol;à Mia (83 Y.) et à OoursoMff (96 Y.). Le triget jusqu^à
laïta prend 11 b., 15 b. avec Tarrêt pour le dîner et le repos. Il est
bon de partir éé bonne beure, afin d^arriver avant la nuit (on peut y joindre
392 VLX.99. VALLÉE D£ BAiDAR. La CHmée,
faeilemeot la YUite du couvent de St-Oeorge et de BalakUY»). Si Toxi
ii*ec4 pM prescë, on devrait, en automne, passer la nuit à la station de
la porte de Baidar, pour jouir du lever du soleil. Il est aussi très
intéressant de pousser Jusqu*à AXomehta (124 V.) , d^où Ton peut faire
l'aseension du Tehatyi^Dafh. On va à JSoudak^ à Féùdotia et à KerUA en
bateau à vapeur (v. ei-dessons). U est bon aussi de prendre le bateau
Jour le retour, si Ton doit revenir par Sébastopol, afin de jouir encore
e la vue magnifique de la côte. Le trajet en bateau d*Ialta à Sébasto-
p«l dure env. 6 h. — En venant de TE. en bateau et eonamençant Tex-
eursion à Kerteh, il vaut mieux au contraire faire par terre le trajet
d*UlU à 8ébastopol.
Les aÔTBLs sont bons à lalta et à Gounoufi* et passables à Alouehis
et ailleurs. Il sont souvent combles et plus ebers au cœur de la saison
des voyages, en sept, et en cet., et alors il est prudent de s*y assurer
d*avance une place.
Une voiToas à 3 cbevaux coûte 30 à 30 r- de Sébastopol à lalta. Une
voiture particulière est préférable à une voiture de poste (p. 384}. Poser
comme condition qu*on s arrêtera à midi à la porte de Baîdar (p. 393) ou
bien qu*OB couchera dans le village de ce nom. — Une bonne nuÊiU^^otte
(cpéuioe uaj&nocTRoe cooôménie) tait t. l. jours le service de Sébastoool
(dëp. à 8 h. env. du m. ; bureau, Morskaîa, 54) à lalta, qui ne peut prendre
de gros bagages. Prix jusqu^à lalta, 0 et 4 r. par personne. Pour le trajet
en voiture, il faut se munir de provisions et de vin.
Les BATsaux de la eomp. rt$ue de NupigetHon à vapeur et de Commerce
d^Odessa (V. p. 376) sont absolument propres et confortables; ils ont de
grandes cabines, bien aérées. La nourriture y est' bonne ; les prinefpanz
repas sV prennent en commua (déj. do 7 h. à 9 b.; d^j* à la fourchette s
11 h. ; din. à 6 h. ; souper, de 8 h. à 9 b.). Prix : de Sébastopol à /alla, 3 r. 15
et 3 r. 30: à Alouehta^ 4 et 3 r.-, à Soudak^ 5 r. 80 et 4 r.; à Féodcsia^
6 r. 30 et 4 r. 60*, à Kerteh^ 11 et 8 r. -^ Départs, v. les horaires.
La bouts db Sébastopol X Ialta se dirige d'abord au S. ; à g.,
le boulerard Historique (p. 389); à dr. , près d*uiie Tilla qui a une
tour, se détache la route du couvent de St-Qeorge (p. 391). — 3 Y.
A g., au loin, le eimeHire anglait; le Tchatyr-Dagh (p. 396) appa-
raît à rhorizon. — 6 Y. A dr., le dmttilre français ; non loin du-
quel se trouvait le camp des troupes françaises et anglaises, dont
il y a encore des traces. — 9 Y. La route tourne à TE. -^ Entre la
10^ et la 11* Y. et près de la 13®; on entrevoit à dr. la me^, masquée
ailleurs par des montagnes. — 19 Y. Le chemin monte et longe la
montagne en serpentant. *— 20 Y. A g., à une grande hauteur, un
monument ftinéraire des Italiens qui ont succombé dans la guerre
de Crimée. — 22 Y. ^4. Tchatal-Kaîa (relais; on ne peut avoir que
des rafraîchissements simples). Ensuite oommesee la route du lit-
toral (H)xHo6epercKoe mocce), la plus belle du S. de la Russie,
construite sous le prince Yorontsov, gouyerneur-général d^Odessa.
Descendant ensuite à travers des bois de chênes «t de hêtres, la
route tourne à TE. dans la Tallée d« Baîdar (BaSA^pcKaji AOJiÎHa},
où les rochers laissent d'abord à peine assez de place pour uu
ruisseau et la route. Ensuite la yallée s'élargit en une |^Uiae ovale
irrégulière, de 17 kil. de long et 8 à 10 de large, célèbre par sa fer-
tilité, ses beaux bois et ses verts pâturages, qu'elle doit aux nom-
breux petits cours d'eaux qui forment la TthomaXa (HépHaa). 11
y a de grandes éclaircies dans les forêts. — 33 Y. BtxXdat (Ballxâpi ;
auberge, ordinaire, ch. 1 à 2r. faire prix d'avance même pour les
QpFim
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La CfHméé. ALOITPKA. VL R. 39. 393
rafraf eh.), 1« ptn» gt«iid d%$ diMua villages tatares de la vallée. Pais
la route nnonte lentoment dans une belle forêt, et atteint la porta
de Biôdar (BoftAàpcuji mop&n ; env. 900 m. ; simple gtte an reiai»;
1 h. Vt d'enét, si Ton est en malle-poste), pereée dans nne roehe cal-
caire dure, d'où Ton a tout à oonp une *tvb incomparable. Devant
le spectateur, la mer d'un vert foncé; à ses pieds, un chaos de
rocbeis ; à g., tes venants bleuâtres des monts laTla et la côte, cou-
verte a« loin d'nne végétation méridionale. — La route redescend en
faisant do grands circuits et passant k une église construite en 1802,
dont riatérienr est iemaii|uable ; à dr. , le domaine de Foroê. A
3 V. au delà de la paito de fialdav, la route traverse un tunnel de
ôO m. de long. A dr., la mer et le cap SûHteh, extrémité S. de la
Crimiiée ; à g*, des roebers calcaires très crevassés. -- Ô6 Y . Kikéneït
(KnieHttHti; si Ton va en voit, de poste, on posera pour condition
au mmttie de poste qu'on fofa ici rezcursion d'Aloupka; env. 1 r. de
surtaxe), où la plage est un peu plus large et présente une riche vé-
gétation. Il y a près de la route des noyers d'une grosseur énorme,
et les coteaux sont couverts de noisetiers dont le» produits s'expé-
dient dans toute la Russie. Les forêts sont composées de chênes et
de hêtres vigoureux, de térébinthes, de pins à pignons, de cyprès,
de lauriers, de grenadiers, de mûriers et de figuiers. On commence
aussi à rencontrer les vignobles de la côte S. — 62 T. SirruXs.
La route s'élève de nouveau jusqu'à une certaine hauteur et il
s'en détache un embranchement qui se dirige sur *Aloupka (hôt. :
Dolgov, ch. 1 à 5 r. , b. 15, 1. 50 k, , dtu. 50 k. à 2 r. , pens. 75 à
175 r. par mois; Moêtet, ch. 1 r. ôO à 4 r. 50, 1. 50 k., dîn. 1 r. 25 à
2 r. , pens. 6 à 9 r. ; voit. d'Ialta, v. p. 394). Le château, dont l'in-
térieur n'a rien de remarquable , a été construit en 1837 pour le
prince Vorontsov (m. 1856) , sur les plans de l'architecte anglais
Blore, et présente un mélange des styles gothique et mauresque
(frais de construction, près de 3 millions de r.); sa façade méridio-
nale est surtout imposante. Un large perron , orné de six lions de
marbre, descend à la mer. Le parc magnifique s'étend Jusqu'au
sommet des montagnes. Outre plusieurs pavillons , une orangerie,
une mosquée (le minaret oftre une vue intéressante) et des jets d'eau,
on y remarque particulièrement la riche végétation tropicale. Il y a
une belle allée de cèdres, de magnifiques cyprès, surtout deux dans
U cour du château , plantés par Potemkine , des palmiers, des bos-
quets et des parterres de fleurs. A ce parc intéressant se rattachent
encore de vastes vignes qui produisent un vin excellent. — L'Af*
Pétri (Hagios Petros, Ai-HerpH; 1316 m.) offre une vue magni-
fique ; on le gravit commodément par Khcreïi.
On remonte ensuite à la grande route.— 71 Y. Miêkhor (Mncxopi).
Pois on passe à dr. au-dessus du cap Aï Todor, où il y a un phare,
an château du grand-duc Alexandre Mikhallovitch et beaucoup de
maisons de campagne, tandis que les roebers escarpés et bien boisés
des promontoires s'écartent à g., et on arrive à (77 Y.) OréaBd% pro-
394 VF. R. 39. lALTA. La CHmee.
priélë impërUle. Il y a un magDiflqv^ ckâtetu dftns U style italien,
bâti en 1843 sur lee plans de Stakensehneider et en partie détruit
par un incendie en 1881. Le pave (guide agréable)^ qui & beaucoup
de plantes raiee, deseend tots la me?. Belle vue d'un vacher de U
côte où il y a une croix blanche (KrestoTala Oora), sur la baie d'Iaita,
le cap AT Todor et les rochers au-dessus d*Oréanda.
On a du haut de la route une TUe magnifique de la baie d'Ialt«.
De U on descend par une épaisse forêt au Tillage de LiTadia. Dans
le parc (qu*on peut vieiter les mardi et vendr. de 9 h. à ntidi et de
2 h. à 5 h.) , le gramd péUiU (Boumoil «popém») , habité jadis par
Alexandre II, et le p^tit palaiê (MàjuM XBOpéii'»), sobre d'ornements,
où Alexandre III mourut le 20 oct. 1894. Si l'on Tient d'ialta , on
enverra la voiture attendre à l'autre sortie du parc et l'on continueia
(demander l'autorisation à l'administration du château) vers Oréaiida
et Aloupka, par la «route inférieure» "qui traverse les parcs de ces
deux châteaux. Au retour on pourra suivre la «route supérieure».
Au delà de Livadia, la route va en descendant.
83 y. Iftlta (nira). — Hôtbls: *J7. dé RuêHey grande maison avec
ifiO eh., bains et Cardia, sur le Qnai (eh. 1 r. 60 à 4 r., du i«i* août au 1^^
noT., S à 6 r. , b. 15, 1. 60, dëj. 75 k. ^ dln., de 1 h. à 7 h., 1 r. 35 ; pens. de
nov. à mars, 115 r. par mois); M, de France ^ aussi sur le Quai (bonne
euisine, à la carte); M. Centrai^ près du débarcadère; Grand- Hciel (eh. t.'c.
1 r. 35 a 10 r., dîn., de 1 h. à 6 b., 00 à 80 k., pens. 3 à 5 r. ; voit. 4 r. la 1/2
journe'e). — Paiisxoiia (bonnes): Quidêoma (Dr Weber; 80 à 100 r. par
mois); Bayot; lionighetti; Istar^ à 7 V. au N. dlalCa (pens. 55 à 85 r. par
mois ; voit. 3 r. 60 la V2 journée). — Ghambsbs meublées, en grand nombre,
dep. 50 r. par mois dans la saison (du 15 août an 15 oct.) et dep. 15 r.
hors la saison; pour les malades, les. meilleurs appartements «ont dans
TAoutskaïa.
Poste et TÉLéGRAFHB, sur le Quai (bureaux ouverts de 8 h. à 2 h.
et de 5 h. à 7 h.).
Voxtubbs (boas jpbaétons tarifés ; les prix sont souvent surfaits) : à
la course, 90: 1 h., 70 k. ; 1 j., 6 à 7 r. — Pour JAvadia on Baue-Jfassandra,
avec V2h. d arrêt, 1 r. ÔO: pour HauU-MtUMndra ou Orianda^ avec 2 h.
d'arrêt, 8 r. 30; pouf Aî-Todor ou Outchan-S^n ou NikiUt^ avee 3 h. Va d*arrêt,
4 r.; pour Aloupka ou Oowrto^y avee 3 h. d*anét, 5 r. 60 (les prix s^enten-
dent aller et retour). — Malle -poste: pour Simiéropol, v. p. 385^ pour
Sébastopol, V. p. 3^. — Chevaux de sellé: 1 j. (de 8 h. du m. a lO h.
du s.), 8 r. ; Va journée (5 h.), 2 r.
Bateaux a vapbus (service loeal) : pour Ckiurzouif, 8 fois par jour, 40 k.
Photoobapbies, chez SéménoVy Sadovaïa. -^ Section du club alpik de
Grimée (p. 384), président: M. le Dr Dmitriev, Semsky Péréoulok, de 9 h.
à il h. du m.; la section organise âtB excursions plusieurs fois par sem.
Baiks, en face de Thôt. de France.
lalta, chef * lieu de district, d'env. 10000 hab., occupe un site
très pittoresque, au pied de montagnes qui atteignent env. 1300 m.
d'altit., et sur une grande baie. (>e6t une belle ville de bains, où la
vie est chère, et elle est très fréquentée en août et sept, par Taristo-
cratie russe. Sur le Quai, dont une partie est -une belle promenade,
se trouvent quantité de magasins tenus par des Persans qui par-
ient français, mais dont les articles sont cbers, sans avoir beaucoup
de valeur, et surtout acussi beaucoup de boutiques où se vendent
-les fruits dé toute sorte y parmi lesquels on remarque les raisins,
Xa CWm««. ALOUOTTA. VL R, 39, 395
pOHT la grosseur et la qualité. Dans le Jardin de la Ville (ropoACKÔH
GaA"^), sur le Quai, un bon restaur. (déj. à la fourchette, 70 k.; dîn.
1 I.), un théâtre et un casino (bons concerts). Il y a sur les hauteurs
eiiTiTonnantes un grand nombre d'élégantes villas, presque toutes
dans le style tatare. — On peut faire d'intéressantes excursions
dans la vallée d'Ialta, qui se distingue par sa belle végétation méri-
dionale, par ex. a la caseade d^Outchan-Sou («eau volante» *, à 10 V.
d'Ialta), qui a 100 m. de haut. La cascade est à sec au cœur de Tété
(rafraich.). Os recommande aussi beaucoup d'aller à Livadia (p. 394),
k Aloupka (p. 393) et à Massandra (v. ci-dessous).
D'Ialta à Alouohta (malle-poste, 3r.; voit., 10 à 12 r.).
La route remonte au delà d'Ialta, d'abord à travers une forêt, au
Bortix de laquelle on a un magnifique coup d'œil à g. sur la ville et
le Kemal ' Egherek , à dr. sur la mer, en arrière sur la vallée et la
baie d'Ialta, au loin sur Livadia, etc. Le magnifique* parc de Basse-
Moêsandra {llûmnMn HacciHxpa), créé par le prince Yorontsov,
mérite d'être vu (cartes d'entrée au comptoir de Moyenne-Massandra).
Dans le parc de Haute' Masaandra (BépxHM MaccévApa), on con-
struit on palais impérial daita le style Louis XIV) sur les plans de
Measmaeher. On laiMe à peu d« distance le célèbre vignoble de
Magarateh (UaLTU^Vk), Pals vient HiUta (HHxéTa), où il y a un
grand jardin d'acclimatation impérial, et une école de viticulture.
— il Y. Aï'Danil (AH JSfiLuaAit), relais de poste. Un embranche-
ment de la route descend ensuite en lacets à
16 V.OoiirM«ff(ryp8j^*i; kôt.: Ooubonine, six grandes maisons,
Teooramandé, cfa. 1 à 10 r., b. 10, 1. ÔO k., déj., de 11 h. à 1 h., 75 k.,
dîn., de 3 h. à 6 h., 1 r. 25, pens., du 1®' nov. au 1^** avril, 8ô à 136 t.),
dans un site riant et de plus en plus fréquenté pour les bains de mer.
Il y a un magnifique pue créé par le duc de Richelieu (p. 377) et
qui est é^airé le soir à Téleetrieité. A Vieux-Gourzoutf se voit la
maison, où Pouchkine vécut en 1820.
Au delà du village se dresse VAîau-Dagh (An A^ri, «Ours» :
600 m.), qui se voit de loin et qui est boisé et très escarpé de ce côté.
On a du sommet une vue magnifique.
La route- contourne TAÏou-Dagh et la petite baie à TE. — 28 V.
Biïouk' Lamhat (BIiôk'b «lanôarB), contre un rocher, avec une
Jolie chapelle et où Ton découvre la grande baie de Soudak (p. 396).
Plus loin, la route descend peu à peu et entre dans une belle forêt,
qui ressemble déjà à celles du centre de l'Europe. Magnifique coup
d'cetl à g. sur le Tchatyr-Dagh et le Demerdji^Iatla.
41 y. Alouehta (Ajj^nrra; hôt. : Housskaïa; I^vropeiskaïa , ch.
1 r. 20 à 5 r. , déj. 20 k., dîn., de 1 h. à 5 h., 75 k. à 1 r., pens. 55 à
100 r. par mois; tous deux simples), centre des vignobles de la
Grimée, plantés par des Allemands et pour la plupart à la maison
Tokmalsoir et Molotkov (la visite des caves est intéressante). Il y a
aussi des bains assez fréquentés.
396 VL R. 39. SOUDAK. La Orimée.
Aloviehto Mt la meiUeur Doiot 4e 4ép«ri J^ur TMcension du T^Mityr-
Sftf h OfftTupjiini «montapie de U Tente* ; 1531 m.) ; guide monté et ebev.
jnsqo^aux grotlea, en 10 h. pour le moins, aller et retour, 10 à 13 r. ; des vête-
ment« eb«nda lont IndlapenMtblet même au eœur de Tété ; se munir de vin et
de provisions. On partira entre 4 h. et Ô h. du m. L'ascension eonunenee
à 6 V. d*Alouehta su village de Chouma ou (plus eommodément) à Kor-
btklf (guide recommandé, Djélil-lf oustafa-Oglou ^ on eouebe au nouveau
Café), d'où Ton atteint le plateau en 3 h. env. à cheval. Le plateau du Tcha-
trr^Dagh a env. ÎX) kil. de superficie; son sommet le plus élevé est VBkliii-
B0uron%y d'où Ton a un panorama grandiose: au K. sur les premiers
contreforts des monts laHa et la steppe-, à 1*0. jusqu'à la baie de Sébasto-
pol et à Bupatoria; au S. «t à l'E. sur la mer. — Le Tchatyr-Dagh s'abaisse
au N. en terrasses; sur la seconde, qu'on atteint en 1 h. de l'Eklisi-Bou-
roun (V. ci-dessus), un refuge du club alpin de Crimée, ouvert en 1893
(gîte, 90 k.). Non loin de là, les grottes à stal*etites de Bin-Buck-Khoba
(grotte aux mille Têtes), au S.-O. du refuge, et de SouotUt - Khoba (grotte
froide): entrée, 10k.; pourb. au gardien qui vous conduit.
Excursion intéressante d'Alouehta au cûuvtnt Kozmo-DimiamAp (18 V. ;
ebev. 4 à 5 r. aller et retour; voit. 8 à 10 r. aller et retour). La route
remonte la vallée à'Oulou-Oute». ht couvent fondé en 1856 est dans une
contrée montegneuse, sauvage et romantique ; il y a un grand pèlerinage
le 1»' juillet.
D'Alooohta à SiMFÉitOPOL (48 Y.; malle -poste, p. 385). La
route est le prolongement de celle de Sébastepol aa N. £11« monte
dans les bois de la vallée de Dénûrdji-Ouxen {MfiuApiimm Yséfli),
passe à la fontaine de Koutousav {Kyr^wmctAÀ ^oméwh), ainsi
nommée en l'honneur du maréchal KoutousoY , qui y fut blessé eu
1774 dans un combat contre les Turcs, s'élève à Tfi. du Tchatyr-
Daghy Jusqu'à mi-hauteur, et redescend. — 19 V. Tavehan^Bazar
(TasmaHii-Easapi), au milieu de magnifiques forêts de hêtres. On
y peut loger au relais ou dans une des maisons tatares. — Pais on
longe le Salghir, sur lequel U y a plusieurs ponts et l'on atteint
Tchtvké (4eBBe), d'où Ton peut ylsiter, avec un guide, la grotte à
stalactites de KizU-Koba. — 34 Y. Mahmoud'-Sotiltan, Il y a dans
le voisinage plusieurs demeures considérables de seigneurs tatares
(«mourzy»), — 48 Y. Simféropol (p. 385).
D'Alouchta à Soodak (86 Y.; point de relais de poste; voit.,
en 2 jours, 30 à 40r.; prendre du vin et des provisions; il vaut
mieux faire le trajet par mer). La route sur la cote mérid. est en-
suite moins grandiose. On suit la côte jusqu'à ToucA (TyâKi). La
route s'éloigne plus loin de la mer, dont elle se rapproche en deçà
de Kipchor, et elle redescend dans la jolie vallée de Soudak, qui est
longue de 8 Y.
86 Y. Sondak (atih., russe), dans une contrée fertile, qui produit
un des meilleurs vins de Grimée. Il y a dans le Yoisinage une an-
cienne forteresse génoise, près de laquelle se trouve une colonie
allemande, fondée en 1805.
De Soudak à Féodosia on continue par la fertile vaUee d4 Sou-
dak (CyA^KCsafl AOJliHa), en remontant le cours du Ta/rdktach et
traversant les contreforts mérid. des mont$ ItOla, — 20 Y. Elh^mzly
Lu CVjinr'r.
«•tartilM At
D'AsooOBTi i SooDi» {)
.; poin» de teltis de pqttt^
%
La OHm/e. KERTCH-IÉNIKALÉ. VL R. 39. 397
(Ku6yuH)f feUi» où U route toainc aa N.-E. Plus loin, Stary-Krym
(CTépHft Kpim) ou Eêki'Krymy pour un temps la capitale de la
Crim^, après la conquête par les Tatares, et maintenant un en-
droit sans importance, avec de vieilles fortifications , au pied de
VAçarmfch (Aînipaâm; 700 m.)* Notre route débouche, non loin
de Kochkti'Tehokrak, sur la route postale de Fëodosia à Simféropol.
63 V. VécdMiA (deOAÔcifl). - HdtBLt: lévropetataiu; AciNrsIikil*
Ceh. 1 à 5 r.), ten« demx arae un bon teatenr. «- Fi4CBM : da port en Tille,
40 k. avee Lee eolie^ de la gare en Tille et en sens inTerae, 50 k.^ à la
course, 90; 1 h., 00 k. — Batiad I tapbus pour Kerieh^ en 8 h. env., pour
4 T. 00 et 8 r. 80. — Ag^met eontmlairt de Froncé , me Turque , maison
Kateboni (de 10 h. à 8 h.).
F/odotia est une ville d'env. 11000 hab. et un chef-lieu de
district, sur la baie du même nom, très fréquentée pour les bains
de mer et qui a des établisiementa de «koumiss» (p. 344). On y fait
aussi des eures de raisin. Le port marchand de Sêbastopol doit
être transféré à Féodosia.
Fondée au vi® s. av. J.-C. par Milet, sous le nom de Tk^odotia,
cette ville fut relevée de ses mines par les Génois, au xoi*^ s. et
nommée alors Kaffa. Elle comptait, dit-on, 100000 hab. au xiv® s.,
mais elle fut prise par les Tatares en 1475. Il y reste quelques
tours des constructions génoises, entre autres celle qui porte le nom
du pape Clément YI, V/gliie arménienne actuelle, etc. Sur le
boulevasd , un jet d'eau, érigé dans le style tore en 1888, sur les
plans d'AJvasovsky ; dans les deux pavillons contigus , un restaur.
tatare. Le musée d'antiquite'i (visfble tout le Jour, 10 k.), fondé
en 1811, renferme aussi cinq tableaux d'.^Ivasovsky. La villa Aïva-
sovsky, où il y a de beaux tableaux du maître , est accessible au
public. Sur le boulevard , une statue d'Alexandre III , bronze par
Bach.
Db FioDosiA À. DjAVKoï: 109 V., chemin de fer en 4 h. i/s (wagons
directs pour Moscou) ; la çare (restaur.) est reliée à la ville par un tron-
çon de raeeordement (3 V. Vs)- l^* Hgne traverse des steppes plates \ à
dr. on a, ci et là, des échappées sur le SiTach (p. 383). — 109 V. Djankoi.
Il vaut mieux aller de Féodosia à Kertch par mer que par la
route (97 V.). Le bateau à vapeur passe à Opotsfc, dont la colline
est couverte d'un chaos de rochers, tourne au N.*E. dans le détroit
de Kertch ou d'Iénikalé, le Bosphore Cimmérien de l'antiquité, et
aborde dans la grande baie de Kertch,
Kerteh-IéAikalé (Kepu-Beniie). — hôtil: entrai, piaeePrédté-
tchenskaU. 1 (eh. 1 r. à 3 r. 50, b. 15, 1. 90, i^^ d<j. 35 k. ; 3« déj., Jus-
qtt*à 1 h., 1 r. à 1 r. 50, dîn., de 1 h. k 6 h., 1 à 2 r., omn. 40 k., pens. 80 à
9D0r. par mois). — Piachbs: à la eourse, 35; au port, 50; avec des ba-
gages, 80 k. — Batbaux X, VAPBUR (dans la rade) : dMei à Batoum 3 fois
5ar sem. , en 48 h. env., pour 31 r. 50 et 16 r. ; à Rôrtov-mr-le-Don, pour
r. et 4 r. 75 (sans la nourriture). Les bateaux venant de Batoum ou
d*Odessa restent 5 à 0 h. à Kertch, ce qui suffit pleinement pour visiter la
ville. — AnTiQUirée, chez JS, R. Zap&roehkf; les antiquités offertes dans
les mes sont fausses pour la plupart.
Kertch, qui compte 44000 hab. avec la vieille forteresse d'Zenf-
kcdé (à 12 y. à TE. de Kertch) et la nouvelle forteresse Paul
398 VI. R. 40. KOZLOV.
3 V. V, au S.-E. ëe Kertch), dont les fertiflcaiions eemmandent le
détroit, Mi un port eonsidërable pour le commerce, à l'entra de la
mer d'AiOT aux eaux peu profondes. La ville est bâtie en amphi-
téàlre sur la baie de son nom. VtgHu St^Jean'-Baptiête a été
construite, dit-on, au xm^s.; l'intérieur très antique en est remar-
.quable. Il n*y a rien de bien intéressant à voir dans le tnusée
areheolofigut, qui a été pillé par les alliés durant la guerre de
(Mmée. — Il y a eu à cet endroit une colonie de Milet, nommée
Panticapée ou Bosphore, où résidèrent les rois du Bosphore. C'est
ce que rappelle encore le mont de Mithridate (ropâ VLvnpuAéiTh), où
se trouve le prétendu tombeau de Mithridate VU (123-63 av. J.-C),
à mi -hauteur, qu'il est facile de visiter rapidement en voiture.
L'ct^opo^s était un peu plus bas. Il y a dans le haut le prétendu
•trône de Mithridate» («pécio MirrpHXÂTa), composé de quelques
grosses pierres \ beau coup d'œil sur la mer. La hauteur, derrière le
mont do Mithridate, offre une bonne vue de la steppe, couverte de ce
côté de nombreux «kourgans» (p. 245), parmi lesquels est celui du
roi K oui Oba, à env. 6 V., sur la route de Féodosia. On y a trouvé la
parure en or qui est maintenant à l'Ermitage de St-Pétersbourg,
avec les objets en or provenant du tombeau de Mithridate.
40. De Moscou à EostoT^sur-k-Don, par Voronèje.
1166 V. Chemin de fer, en 34 à 48 h., pour 33 r. et 13 r. 80. W^agons
direeta de Moscou à VoFonèje et à RobIot.
Jusqu'à Riajsk (29Ô V.), v. R. ^. — Stations sans importance.
— 320 V. Alexandro" Nevskaiia, k 30 V. de la vieille ville de
Ranenbourg , connue par Menohikov. — 344 V. Bogotavleii^ (Bo-
rofleiéHCKi»; buffet); bifurcation sur (160 V). lélets (p. 350) et sur
(79 V.) Benkendorf'Sosnovka.
3dÔ V. Koilov (Ko3jIÔbi; bv^et; hôt, Popovj flacres : de la gare en
ville, 25 à 40 k. : 1 h., 50 à 75 k.) est une ville riche, de 35 000 hab.,
et un chef»lieu de district du gouv. de Tambov, dans un joli site,
sur le Lesnoï' Voronèje et sur une hauteur. Sa fondation remonte
au commencement du xvii^ s. et sa plus vieille église date de 1772,
sa eathédreUe de 1840. Beaucoup de fabriques et grand commerce
de grains , de bestiaux et de chevaux.
Da KosLov i Saratov: 422 V., eteei»io de fer, «a 13 h. — Oa tra-
verse la région fertile mais uniforme du Tchernoziom («terre noire>). —
68 V. Tambov (TaMÔéBi; bufet; hôt.: Boulçakov^ Dvorianskaïa , 66, cb.
70 k. à 3 r., b. 10, 1. 35, d^. 35 k.. dîn. 60 k. à 2 r., omn. 50 k. j Gramd-
HôUl; voit. 30 à 50 k.) ville peu intéressante de 48000 hab. et chef-lieu
du gouv. de ce nom, sur la ^na, affluent de la Mokcha. Elle est surtout
construite en bois. Il y a 27 églises et la bibliothèque Karyehkine. Trois
rues seulement sont pavées, les autres sont à peine praticables au prin-
temps et en automne. Grand commerce de grains et autres produits agri-
coles. 11 y a une iglUe luthérienne. Chemin de fer de Kamyehine, v.
p. 899. — 157 V. Kirtanov (KHpcàHOB-b; buffet). — 219 V. Veriounovtkata
Cbuffet). Embranch. de 14 V. sur Bikovo. — 244 V. RUehlchivo CPr^meso:
buffet); bifurcation sur Tavoljanka (v. 389) et sur Penza (p. 304). — 387 V.
VOft<W£JB. VL R. 40, 3Q9
Aikar9k (Anipcn-, bvffct), ville 4e 8000 hab. et chef- lieu de district, sar
la Mèdm4dit$m, affluent du Don. Bifarcation sur (333 V.) Yphk (p. 408) et
SUT C80 V.) Baionda. Enauite le pays est accidenté et la voie décrit plu-
sieurs grandes courbes. — 423 V. Saratot (p. 402).
I>s Tambot i Kamtchi»'. 445 V., cbeviin de fer en 17 b.; il n'y a pis
d.*expre8S. — 106 Y. Ouvàrovo (yBipoBO} buffet). On franchit la Vorona.
— 168 V. Iktvo^mka (TasMaiima): embrancb. sur (97 Y.) RHehtehévo
Cp. 889). — 183 Y. Pinéré9k: ^ IM Y. BtUaeh^p (Bajiaio6n; buffet);
embraneh. sur Povorino (y. ci-dessous). — 339 Y. Roudnia-KamifiehifukoÂa
(PyXHs-KaxiimaRCKaa ; buffet). On traverse la MédviédiUa. — 445 Y. Kcany-
chine (Kain>m«H% \ buffet), t. p. 408.
•Au .d«là de KokIoy «e déroule le panorama de là fertile rëgion
du Tchernoziom ou de la «terre naire». Rien que des plaines on-
dulées, qui annoncent le Sud de la Russie.
445 Y. Oriaii (FpisH; bon hufftt), ville de 1000 hab., sur la
MaUra, point de jonction important des chemins de fer russes.
Db Gbiasi \. Tsakitstvb: 5fô Y., chemin de fer, en 21 h. — Cette
ligne traverse La steppe entre le Yolga et le Don. Les stations sont pour
la plupart des colonies de Cosaques sans importance. — 73 Y. Mordovo
CMopxÔBOj buffet). — 135 Y. B<ntmak (Brvnitchi buffet). — 196 Y. Berisse-
cUAak(6opBCorjtorfc \ buffef)^ ville de la 000 hab., sur la rive g. de la Vorona^
affluent du Don. Commerce de grains, de bestiaux et de laine. — 323 Y.
PovorUto (buffet), point de jonction de la ligne de Kharkov (p. 964); embraneh.
'sur (77 Y.) BalaeMv (v. ci-dessus). — 347 Y. Atexikovo (AaeKCïiBOBO ; buffet).
Baibraneh. de 88 Y. sur OmHoupino (Jfibusmo-^ buffet), où il y a en octo-
bre un grand marché aux bestiaux. — 430 Y. Artchéda (Apnéxa-, buffet).
— 565 Y. TkoHiêyne (p. 408).
Da Oaïasx 1 Obbl, ▼. p. 80O.
Les stations suiTsntee sont aussi pour la plupart sans impor-
tance. — 515 y. Otafêtaxa^a^ il y a une forêt de chines et de bou-
leaux* — 546 V. Ratéiêli^ata (PASx^bMia), d'où un tronçon de
Toie mène a Yoron^.
551X V. YortmCje (BopÔseSl). — HmfH. — Hôtblb : II. Centrai; Grand-
a&tet; M. de Si - Pétenb^urg (eh. 1 r. 35 à 4r. , b. 15, 1. SOk., dîn., de
13 h. à 6 h., Ir.); S. du Commerce. — Fiacbbs: de la gare en ville, 80;
1 h., âO à 40 k. — Tbauvtat: de la gare au nouveau cimetière par la ville,
ainai que dans la rue de Hoscou.
Voronèje, ville d'env. 84000 hab. et le chef-lieu du gouY. de ce
nom, qui est renomme pour ses chevaux et ses bestiaux. Elle occupe
un joli site, sur la rive dr. du Voronèje, affluent du Don, et à
8 kll. de leur confluent. Elle a été fondée en 1586, pour opposer une
barrière aux Tatares , et fortiflée de bonne heure. La rive où elle
se trouve est élevée et coupée par des ravins. Pierre le Gr. avait créé
ï Yoronèje un chantier de construction pour sa flotte du Don, et on
lui a érigé un mon'ument en 1860. L*anc. arsenal sert actuellement
de local au club de yachts. Dans la rue de Moscou se trouvent le
palais ^piicopal et la cathédrale. Il y a un eùuvtnt de St-Mitro-
pkane (1623*1703), qui est un pèlerinage, et une épHse luthérienne.
Yoronèje est la patrie des poètes populaires Koltsov (1809-1842) et
NiUtine (1826-1861), qui sont inhumés au nouveau cimetière, et
le premier a aussi un monument (buste) dans la ville. Commerce
très important de grains, de chanvre, de suif, etc.
Di VoaoBÉrt IKouasa: 881 V., chemin der fer, en 9 h. — «6 Y
400 VL n. 40. NOYO-TCBiatKASK.
IHffOéUwiUk. — 90 V. iTMtorMW (buffet), d'où paiient deux embnneh. -.
M K. far (lœ V.) mêh (p. 3Q0), m 8. sur (901 V.) F«lM»iM (p. 368). >•
118 V. Kékêu (b«ffet). — 175 V. OkUMgry (II|Érpu; buffet). — 231 V.
Konrtk^ y. p. 351.
Le train retourne à BazdiélnaTa (p. 399). — 644 Y. LitlH-iur'
le- Don iMÂcwM aa joa^ ; buffet) , point de jonction de la ligne de
Kharkov (p. 362) , où Ton traverse le Don, On quitte ensuite la
région de la « terre noire », et on entre dans la steppe. Stations
sans intérêt — 752 Y. Mi1chaïlovka(livaLéUàOBMtij buffet}. - 860 Y.
Tchertk&vo (Hepraôao; buffet). — 967 Y. Gloubokaïa (TâyôàK^B;
buffet). - 1034 Y. ZwiMéYP (Saipepo; 6i^<sl).
Db STiÉBiiiTo A KBAMATOBaKAÏA*. 386 V., Glvemin de 1er d'où se déta-
chent, à DébolUévo iJIfiôijaJifiBO', 145 Y.), des embrfineh. qui se dirigent,
au K.-S. 8vr Louçansk (JiyriBCam ; 73 Y.), au K. sur £dni(ehmnêitXJLmcmrkBcrh ;
103 V.) à rO. sur I«ÊÊêin9imtmU (HcniOBéTaa; 58 V.), pohrt de jonction
avee la ligne de Jfarioupol-Slaviansk-LoBOvaïa et une autre venant d^Ié-
katérinoslav (p. 383). A KranuOorêkaîa (386 V.), on rejoint la ligne de
Losovaïa-Taganrog à Rostov-sur-le-Don. — Ces ehemins de fer traversent
le graad Vaàna heniUtr du Seneta, qui a env. 34000 kil. earr. de super-
ficie et dont les couches les plus productives sont à Lissitchia Balha.
On extrait du charbon ordinaire et de Tanthracite. Il y a de plus au TS.
un gisement considérable de mineriU de fer et des forges, les plus grandes
à LQuganàk et à Li$$itcha%$k ^ Tnn et l'autre sur le Donets (v. ci-4essu8).
i0ô2 Y. Soulvne (C^jimi; buffet), oii il y a des mines de char-
bon et des forges importantes.
1117 Y. VoToteherlnuitk (Hôao^iepKiccK'k; buffet; Hèt. Central,
Perspective Piatov; fiacrea: de la gare en ville 40 k., à la gare 30,
à la course, 20, à l'heure, 40), ville d'env. 52000 hab., chef-lieu de
la province des Cosaques du Dôti et siège d'un archevêché. Elle
n'a été fondée qu'en 1805, pour remplacer. iStorytcfterJSMufc, situé
à 37 kil. au S. et souvent ravagé par les inondations du Don. Elle
est sur un plateau d'env. 100 m. d*altit. , coupé par des ravins et
qu'entourent de trois côtés YAksaï^ bras secondaire du Don, et la
Tourtova, Elle occupe une superficie d'env. 10 W\, carrés, et elle
a de larges rues droites, dont les maisons sont généralement à deux
étages. La rue principale, qui monte directement de la steppe, passe
à mi-hauteur sous un arc de triomphe. Au point le plus élevé de
la ville se dresse la cathédrale^ qui se voit de loin. Devant le peUait
de l'hetman des Cosaques est le monument de Platov (m. 1818),
hetman bien connu par les guerres du commencement du zix^ s.
On conserve ailleurs les étendards des Cosaques, leurs chartes, leurs
trophées , etc. , ainsi que le bâton qui sert depuis Catherine II à
l'investissement de l'hetman-général, maintenant toujours l'héritier
présomptif de la couronne. Le Jardin de la Ville jouit d'une belle
vue sur la steppe. Les vignes des versants du plateau produisent le
vin mousseux du Don.
Le chemin de fer se rapproche ensuite du Don. — 1141 Y.
Afcsaï (AKcéit), station de Cosaques de 6000 hab. — 1156 Y. Nakhi-
hévan (HaxHieBau), colonie arménienne de 19000 hab. Non loin
'a cathédrale arménienne, une statue de Catherine II, bronze par
ROSTOV-S.-L.-DON. VJ. Jl. 40. 401
Tckikkov. 11 y »daii8 le parc Alexandre une haute colonne de granit
érigë« en l'honneur d'Alexandre II.
1 165 y. BottoT*tmr^le*9oii (PoctdB% ■• ^wj), — Bt^*t, — hAtkls :
Oramd-HôUl^ SadoTaia, 61 (ch. 1 à ôr., b. 16 k.)} M. d4 Framet. Voskov-
skaia, 94, recommandé (eh. 1 r. 25 à 3 r. 50, b. 10, 1. 15. l»' dëj. 25, 7^ dëj.,
de 10 h. à 1 b., 50 à 75 k., dtn., de 1 b. à 5 b., 75 k. à 1 r. 35); Koutnêiêov;
H. dm VEurop*. — Coksulats : de Framcé (af enee eoasulalre), our. de 10 h. à
midL, de 3 k. à 7k.^ de Belgique y Petite Perapeetive, 190 (adrewe pro-
visoire).
Roitav, ville de 120000 hab. et principale place de commerce du
S.-E. de la Russie, qui ne se composait encore que de quelques ca-
banes en bois au commencement du xix® s. Elle occupe un site
pittoresque , sur la rive dr. élevée du Don. Relié par des chemins
de fer avec Moscou , Kharkov et Yladikaykaz , Rostov est l'inter-
médiaire commercial et le lieu de transit entre le Caucase et les
pays du S.-E. produisant des bestiaux et des céréales et les pays du
Nord et de TOuest. Dans le jardin du club du Commerce (on peut
se faire introduire), un bon restaur. ; il y t souvent concert. La ville
a une épHt luthérienne. — Lign« de Vladikavkaz, v. R. 44.
Bb Bostov a Loxovâia: 996 V., ebemin de fer, en 16 b. — 87 Y. Ta-
aaafait {Tanapânb; àmftt; la f«r» est à 1 V. Vf <^^ eentre de la ville et à
3 V. da port; Mt. (U VEnrope, Pétrorskaïa; voit, de ta gare en ville,
40 k. ; au port, 60 k. -, eontulat de Del^iguc^ Pëtrovskaïa, 25, de 9 b. à 4 b.),
port sur la mer d*Azov et ville riante (filOÛO bab.), avec de larges rues,
plantées d^arbves. Dans le râteau te volt la ebambie où Alexandre I^^*
monrut en 1835; en faee du couvent de Kouvelle-Jérusalem, le monument
érigé à Tempereur par la ville. — 170 V. KharUpsk (XapifiAcKi; buffet).
Bmbraaeb. sur (163 V.) Varioupol, par /cusMovotora (3o V.). Marleupol'
(Xapifao»; ^^fet; hdt.: dg VEmroptt St^PHtrabéurç ; voit, de la gare en
viUe, aO à 40i Ib., 40 à 60 k.), ville de 83000 bab. et port sur la mer
d*Azov. — 258 V. K9»itamUnovka (hviffei). — 287 V. Kramaiorskaîa (buffet;
p. 400). — 300 V. Skfimnêk (buffet). — S96 V. LotopoSa (p. S8i).
Batbauz jl VAPSta de Bostov pour les ports de la mer d*Acbv : Taganrog
(1 r. 50 et 75 k.) , Mmri9up9i (8 r. et 1 r. 76) «t BwdUmêk (5 et 8 r. ; bôt.
International; consulat de France, rue Vorontsov, ouv. de 10b. à 4 b.),
ainsi que pour Kerteb (p. 997) et Fëodosia (p. 397).
Bateaux à vapeur sur le />•», v. p. 406.
41. Le Volga, de Syzran à Aatrakhaii.
12Û6 V. Triget d'env. 3 jours. — Prix du trajet: pour Saratov^ 4 r. 55
et 3 r. 10; KamgeMne^ 8 r. 05 et 5 r. 75; lïariUyne^ 10 r. 36 et 7 r. iO^Astra-
Mm, 15 r. 60 et il r. 15. — Pour Kijny-Novgorod, etc., v. S. 29 et 90.
Le signe i désigne les «tatioins des bat. à vap.
8f%tan, -Wé p. 345. Le V4>lpa lonfe de là à dr. le plateau de
200 i BÛO m. d'aliit. qui le aépare du Don et où se trouyent towtes
les localités Importantes. A g., toujours des prairies. ~ 99 Y.,
àdr., ifhvalynàk (XjMJBfiwcKi), ville do 24 000 kab., àmkt beaucoup
de sectairee, oonmie du ceste dans les autres villes du Bas- Volga.
Dans, le voisinage, de» établissements de Mord va (p. 330). >- ilô Y.^
à dr., \M€9^i«9ka, grand village do 8000 hab. - 166 Y., à g.,
tBa2alcoi7o(BajBi6Bo), qui a 15 000 bab. et fait un grand commerce
Bsdeker. La Bussie. 3«<dit. ^6
402 VI. M, 41, SARATOV. De Syzran à Astrakkan.
d% grains. A 40 V. de BalakOTO <Toit 5 r.), Stolypino, sTee des
sources sulfureuses, saison du 25 mai au 15 août.
18d V., idr.) tyolU<BMaen; li6t.T 9*«enff«{fMfa; fiacres: 20k.
la course), Tille de 36300 hab., en partie sur trois collines séparées
par des ravins. Pougatchev y a été fait prisonnier en 1772. £m-
branch. sur Atkarêkj ▼. p. 399.
Le Volga entre ensuite dans la région des steppes. Sur la rive
g. commencent les colonies allemandes créées par Catherine II et
qui s'étendent Jusqu'à Sarepta (p. 403). — 238 Y. Baronsk (BapÔHCKi;
hôt, Bienemann\ la première de ces colonies au N., ainsi nommée
d'après son chef, le Hollandais Baron Beauregard (1765). On y a
érigé un monument à Catherine II, sur le modèle du baron de Klodt,
en 1860.
372 y., à dr., flantOT (GapàroBi). - La g^rt pour Kotl^ (p. 386)
e«t d&ns la ville ^ celle jpour OurAlsk. sur 1» rive g. du Vol(4. — Hôtsi«s:
Stolitehnt^a ; Roniia. — KBtTAUSAKTg (en été) : Oichiine^ BldoradOy Ermitage.
— PiAOBBs : à la eoane, 90 à 35; de la gare en Tille, 40; du débareadère en
ville, 40 à OO k. — Tmamwai : de U gare par la ville à U cathédrale, 10 k.
Samtov, Tille d'euT. 133 000 hab., dont beaucoup d'AUemands,
et ohef-lieu du gouT. de ce nom, siège d'un éTéohé gréco « russe,
d'un doyen luthérien , etc. Elle s'étend du fond de la Tallée du
Volga, qui est aussi à cet endroit au nlToau de la mer, jusqu'à une
certaine hauteur de sa rlTO dr. , qui s'élère jusqu'à 200 m. et dont
les Tersants coUTerts de jardins l'entourent en amphithéâtre. Les
quartiers neufs y présentent de larges rues bien paTées, où il y a des
maisons en pierre et des édifices remarquables, comme le théâtre, le
palais ^piscopal, la cafkedrale St^Alexandre'Nevskyf acheTée en
1825 , aTec un clocher isolé, la TieiUe tglise de Kazan, le Qo^iny-
Dvor et Véglite catholique. 11 y a aussi une jolie églUe luthérienne.
Le muiée RcLdichtchev (PaxfmiéBCKiii Mysétt; Tisible 1. 1. jours sauf
le lundi, de 10 h. à 3 h., moyennant 15 k.; gratuitement le dinu),
ouTort en 1885 , aTec une école de dessin , renferme eutre autres : à
l'étage inférieur , des souTenirs de TourguénioT (1818-1883) , et à
l'étage supérieur, une galerie de tableaux. Sur la riTo g. du Volga,
qui a enT. 4 kil. Va de large à cet endroit , se tcouTo Prohrovêkaîa,
une espèce de faub. de SaratOT!
Cette Tille a été fondée en 1501(?). Elle futprlse et fort maltraitée
en 1774, dans le soulèTement de PougatcheT (p. 334), mais elle
doTint en 1780 le chef-lieu du nouTeau gouT. de SaratOT. Elle est
deTenue prospère de nos Jours grâotf au chemin de fer qui la rat-
tache au réseau du oenire de la Russie. Le eomueree y eemprend
les gnins , le tabac , Ife sel, le poisson, le bois,* ete.
Les localités sulTaivies sont sans llnrportaiice. — 363 V., à dr.,
fSinenXMHT/. — 434 V.,' à g., fBovnoïé, qui fait «n important com-
merce'de céréales. -^ 462 V. , à dff. , -^Niifn^Bann&vkaj aVec un
grand commerce de béf s. Ka riTe Ô/t. est plus loin fortefiaent raTinée
' présente des parois à pic.
De Syzran à Astrakhan. TSARITS YN£. VL S, 4L 403
Ô44 Y. iKamychine (KaiâwiB'fc), ekel*Ueu de dlstriet de
18000 kal>., sur la Ti¥e dr. , qui a encore plue de 200 m. de haut.
En face, sur la ri^e g., la grande Nikt^ïevahaïa Stohoda, Chemin
de fer pour Tamhov, y. p. 399. — Le Volga atteint à cet endroit la
grande D£pbes8Ion Caspienne, lit desséché de Tanc. mer intérieure
dont la mer Caspienne (p. 412) paraît être un reste. Le sol y est
couvert, sur de vastes étendues, d'une croûte de sel; ailleurs se
dressent des dunes ; il n^ & de végétation qu'au printemps et en
automne , et elle est bientôt détruite par l'arrivée subite des gran-
des chaleurs ou de l'hiver. — 675 V., à dr., •^Doubovka, où il y a
quantité de moulins. Chemin de fer pour le territoire de Donets en
constmction.
728 Y. fTftaritijnie (IlapHauBi ; buffet; hôt. : StoUtchnaîa Oosti-
nitsa. Grand- Hôtel; concerts au jardin Concordia; voit., 20 à
30 k. la course; 30 à 40 k. du débarcadère à la gare), ville commer-
çante de 56000 hab., dont beaucoup de Tatares et de Kalmouks,
et chef-lieu de district prospère , sur la rive dr. du Volga. Elle a
été fondée au zvii* s., comme poste de Cosaques, et ce fut plus tard
la forteresse principale de la «ligne de Tsaritsyne», ensemble de
fortifications qui s'étendaient de ce point Jusqu'au Don. Il y a une
f'glise luthe'rienne. On y remarque comme curiosité, sur le quai,
de grands bcuHnê de naphtê. — A 50 Y. de la ville se trouve Têarev
(desservi par des bat. à vap.), qui est, dit-on, sur l'emplacement
de l'anc. capitale de la horde d'Or.
Uwue d€ OrioH, t. p. 909. Cheniii de fer pow Tlkhoriëlflkala (B. 44)
en eonstraetion.
ÊMBBAKCH. de 73 V. de Tsaritayne à Kalateh (hôt.: Moscou), sur le
Don, trajet en 4 h. Va ^^v- — Bât. 1 vap. de Kalateh à Bostov-sur-le-
Don (p. 401), triget en 3 à 4 ioan^ pow 9 et 6 r.
A idO y. an K.-S. 4e TMrit^yoe se trouve U 1m Iltoa, qui a 170 kil.
car. de superficie sur 60 em. de profondeur. C^est une nappe d'eau salée,
qui ne gèle jamais et qui n*a pas d^ëeoulement. On n*en extrait aetuelle-
en ment qu'une Ikible qwkntlte de sel par an.
Le Yolga tourne an S.-^E. an delà de Tsaritsyne et commence à
se diviser en phiefenrs bras. — 7dd Y., à dr., Icrepta (Cspénta ;
voit, du débatcadère en ville , 7 Y., 60 k.) , localité prospère de
6000 hab., avec des maisons en pierre; c'est une colonie de Ffères
Moraves fondée en 1 766^ Sa meittstde est o^èbre dans tonte la Russie.
Les rives deviennent de plus en plus uniformes. Il n'y a plus
guère ensuite de colonies que sur la rive dr. — 846 Y., à g., f Vladî-
mtrovXca (Bia/U^MHpoBKa), d'où un chemin de fer dessert en été le
lac de Batikowniékak {Ettciyn^éievoe 6sepO; 53 Y. ; env. 5 h.), où
il y a de grandes salines.
878 Y., à dr., f ï'efcomy lûr (Hépniiii JIp's) , ville de 6000 hab.
et ehef^lieu de district, anparavamt fortifiée. — 1024 Y., à dr:, /^no-
ic^Sevek (EaorieBCKi). Plus loin, à g., Ti&umé'niéi^ea, on il y a un
temple bouddhique; KtUmytsky Bazar, à dr., principale colonie de
Kalmouks, avec un grand temple. A 10 Y. en deçà d'Aètrakhan,
Tinakif avec des bains de boue.
26
404 F/. IL 4L
ASTRAKHAN.
11M8 V., i g., fÂitnhbaa (AcrpaxaMb). ~ hôtsmi
èaSs tfdiWalfw; Mtt^HkUm Nmméta. — ItasTAusAms: dftn»
Sremi«i« h^teU et 4«Ba le« jArdins d'^treadM (avee théâtre cP|
*Otraâ$t»ié. — Fxikcmu: 30 k. U eoarse ; th., 40 k.
AUrakKant ville de 113000h»b. etchèf-lieu du gouv.
khan, siège des autorités civiles et militaires, et d'ëvêchés gi^
et arménien. £lle est située dans le delta du Volga, sur l'i
dentée de Saïai% et à 90 Y. de l'embouchure du fleuve dant
Caspienne , et à env. 20 m. au-dessous du niveau de la mej
C'est le centre du grand bassin de la mer Caspienne, et la
tlon est pour cette raison un mélange de Ruases, de Tatarej
méniens, de Perses, etc. Env. 50000 pers. n*y vivent guèri
la pêche. Les importations consistent surtout en céréales et \
les exportations en poisson et en laine. Des digues protège|
la ville contre les inondations du Volga. Le faubourg
ancien porte le nom de Tatarskala. Il y a env. 50 vignobles
de la ville.
Astrakhan a été fondée au xiv® s., quand Tamerlan eut ai
vieille ville située env. 10 V. plus au ».y sur la rive dr. du \
elle a été jusqu'à la eonquéte par les Russes, en 1654, la eapii
khaaat tatare. Cette ville prit en iâ05 le parti du faux JM'
vainement assiégée en 1660 par les Tatares et prise en 1670 pi
Raslne (p. 831). Pierre le ur. en fit sa base d opération dans
bats avee les Persans, y créa des chantiers de eonstruetion et
cause de rimportanee qu'elle a acquise.
L'endroit le plus élevé de la ville, le Saïatehi Bi
occupé par le Kremlin, qui a été «onstruit de 1582 à 169'
avait des tours dont deux seulement subsistent encore. — Laj
DKA^LE OusPENSXY est le principal édifice d^ Astrakhan, eoni
1 699 à 1710. Elle a un grand dôme, d'env. 64 m. de haû]
clocher isolé. Elle se compose d'une églUe haute, dont let
nés et les murs sont revêtus de stuc et lUconostase de p<
et d'ornements en argent , et d'une egHêt bctsse, qui contiï
sarcophages d'archevêques et de deux tsars de Géorgie; ir|
riche tiésor. — Sa suivant de la cathédrale la MoskovskaI
olpale rue de la ville, où il y a beaucoup de boutiques persi
arrive au Vieux bazar et à la eath^raU arménienne. Il
Jardin publie à odté dje Vkôtel du Qouwmement. Sur 1» pli
même nom , un monument. d'Alexandre II, élevé en 1884.
une église catholique et une lulkhérienne , ainsi qu'un nu
antiquiiés d'A$tràkhan*
Dans la Politséiskala, qui,|^t de U et qui traverse un ci
se trouve une mosquée persane. — Au vieux port, dont les cl
tiers ont été transférés «n 1868 à Bakou (p. 414), se voit,
une allée ombragée, la maison de Pierre le Orand, où l'on moi
son yacht nommé «Mon Plaisir» (pour la visiter, s'adresser à VU
de ville).
D'AsTSAKUAK k Bakou, ▼. B. 43.
■H
.— -^ J
406
VII. LE CAUCASE.
I
I
f*
I
42. D'Odessa à Novorossiisk , Poti et Batoum , par la
mer Noire 410
De'Poti à Tiflis. 411.
43. D'Astrakhan à Bakou, par la mer Caspienne . . 412
Ver Caspienne. 419. — De P<troY»k à Betlaa. Témir-
kkanehonra. Qonnib. De Derbent k Konkha. 418.
44. De RostoT-sor^le-Don à VladikaTkas 415
De Tikkoriëtekala à VoyovoMiiak. Stavropol. 416. —
Bains du Canease : Piatigorsk, Kialovodsk, Jélié»no-
▼odsk. Vallée da Baksan. 416. — Elbrous. Vallées
dn Tehéghem et de rOnrban. De Vladlkavkaz à
Kontaïs. 417.
« 45. De Batoum à Tlflis 418
9 Gonvenl de Qhélati. 41& >- fiouanétie. 419. — Boijom.
Abbas-Tonnan. 490.
* 46. DeVladlkaTkaz à Tiftis. Ronte militaire de Géorgie 420
De Tiflis en KhakhéU. 495.
47. De Tiflis à Bakou 42Ô
BriTan. 495l — Ararat. Kars. Nonkha. Obimakba.496.
■
PréliminairM.
Lie OmieaM (Kaanàaib) , vaste chaîne de montagnes qai sépare TEnrope
4k l'Asie, entre la mer Caspienne et la mer Xoire, s'étend de rE.*8.-E. à
-Wp.-H.O.^ de lmpr€$qu*(le éTApeMrûU^ snr la mer Caspienne (Bakon), à r<in-
ëSmckure du KinAmn, snr la mer Noire. Elle a env. 1980 kil. de long et
NO à395kU. de lai^e.
^ Il y a nne crête centrale, composée de roehe primitive cristalline, que pré-
sident des ebaines calcaires plus basses au n. et au B. Des contreforts de
Su de longueur y donnent naissMiee à des vallées transversales relative-
înt nombreuses, tandis qu'il y a fort peu de vallées longitudinales. Le
.ucASB Cbutsal forme un rempart colossal de IfiO kil. de long et presque
Mios lacune, dont les cols ne sont pas inférieurs à 9000 m. et dont beaucoup
di sommets dépassent 5000 m. d*altitude. Les principales cimes de cette
-Sftaîne centrale, le •Caucase de glace», qui se termine au S.-B. par Té-
rilmae massif de VAdaï-Xkokh (4643 m.), sont la Chkara (5183 m.) et le
achIamUum (6151 m.). A peu de distance de Textrémité V.-O. est la plus
ute montagne du Caucase, VJSlbroui (5631 et 5668 mO> d'origine volea-
■ique , et du côté E. le Kofbek (5044 m.) , qui est aussi volcanique. Au
8^-£. de TAdaï-Khokb, les eols sont plus bas et plus nombreux. Là se
«Meuvent le tûl ë€ Momiu&fk (3869 m.), entre les vallées de TArdon et du
Won, sans neige durant quatre mo4s de Tannée, et la Jrrfstoeat» Qorm
f%aiOttt. de la Croix»; 9788 m.), oà est la principale brèche du Caucase, tout
Jrès du Kasbek à TE., entre les vallées du Térek et de la Koura. La chaîne
■ montagnes se partage au delà, de TAdaï-Kbokh pour former deux rami-
iflaations, qui entrassent le plateau du Daghestan, rnne à ffi», se dirigeant
.trtftrs lea Portes de Fer ou le défilé de Derbent, et Tautre au S. -S., prolon-
«kmt larcbaîne isentrale. Leurs principaux sommets sont le T^wl0* (4460m.)
^le BoMordUnàMiMAgÙm,}. — La limite des neiges est à 9996 m. au S. et
•flBO m. au N. Les i^acleM n*y paraissent guère, proportionnellement au
jêniia«,.MOiw étendus, que ceux des Alperi, les plus grands é^tti le gUMtr
26, 27
y'
406 LE CAUCASE. Pr/liminaireê.
d4 Biïïinghi et le çlaeier dt Kmraçmm^ à TAdai-KhoUi, qui a env. 17 kil. ^
long (inférienr seulement à Mini d'Aletseh, en Suisse}, et cependant 1k
cours d^au n*7 penrent nullement se comparer à eeux des Jdpes. Yen
la mer Voire coulent le XiNiètf*, VJkçom- et le Afo», vers la mer Caspienac
le Térêt et au 8. la Eoura. Les laes sont rares dans ces montagnes.
OUmal. — Les pluies toat plus abondantes sur le yersMtt 8.-0. du Caa-
ease que sur celui du K.-O.; le pluviomètre marque, par ex., 3113 ms
par an à «o(«M« su» la ««r VoiM; \m à Pm, im à Jfé9orûmHèk^ mi i
PiaMf0rêkj. 731 à Stavrcpol^ 488 à TiJUt et 334 à Bakou. -^ Le vei-Mnt If.-S
nu de la Ùiêcmucatit est donc moins boisé; rhiver y «st froid et l^ëté chaMl
comme dans le reste de la Bussie d^Europe. IL y pleut surtout au co»-
mencement de Tété. Le efittf 8. ou la linmtfmwcùHe est plus favorW
Eour le climat f Tlflls y a une température annuelle de 13* 6 G. Uat
aute muraille naturelle la protégeant contre les vents glaeés du lï.-O.
et les eaux y étant abondantes, la Transcaucasie a de riel&ea forêts et
les plantes du Hidi de TEurope y prospèrent. On y reneontre dans lii
régions basses des cbênes et des hêtres, mêlés d*iflif, de buis et de taiai-
rins, dans lesquels grimpent des vignes ; des lauriers-cerises, des buissoes
d*yeuse8, des azaléeB, et des rhododendrons, jusc^u^k 1000 m. d*altit. ; du
fougères de la taille d^un homme et, dans les clairières, quantité de fleuat,
parmi lesquelles se distingue surtout le lis de la Chine. Les arbres eoii-
fères croissent jusqu^au pied des glaeiers, et Ton a trouvé deft plantes al-
pines en flensrs fU8qu*à une aiti*. de 8000 à 8600 m. — En fait d'animaw
féroces , il n*est pas rare de rencontrer des ours dans le Canease , et i
Lenkoran des tigres. Les grandes forêts de TOuest, qui eaft presque
désert, y recèlent encore des bisons (t. p. 43) , et dans les hautes mea-
tagnes se trouvent le chamois et le bouquettn du Caucase. Lkb faiaae
abondait jadis dans la vallée- du Bion, le Phase de Tantlqmité, naais il y
est devenu rare» -^ Lee ;Uw*m régnent eur la eôte de la mer Noire et
dans la vallée du Rien et de la Koura; la lèpre n*atteint guère que la paille
la plus pauvre de la population persane; la tnatadtt persanee (roxoBAMt),
une sorte d'éruption, se rencontre à lélissavetpol.
Population. — Au point '#e Vile ethnographique , le Caueaee est an
des pays les plus curieux du monde. Le manaue de eonuauniBation et
risolement des vallées ont fait que la population s*y est divisée en m
grand nombre de tribus et qu'il s^y est conservé des rentes des peuplaM
qui ont passé daat leurs migrations sur les grandes routes au N. et à llï-
Le Sud est habité par les descendants des anciens iB^aas, qui parlurt
une langue divisée en plusieurs dialectes, le khatrlMi: ee sont lea €fémr-
çienêy ou GrauiUm des Russes, dans la vallée de la Koura-, les MimgréUmi,
dans le bas de celles du Bion et de Tlngoar, les Imér^hitut, sur le eouis
le*
p9r
un penple à demi civilisé et peu guerrier, qui eut de bonne haure vm
écriture et par conséquent une littacature. I^ejur vieil alphabet, nomme
«khoutsottTi», est emprunté àl*arménien; ealul dont ils se servant maie
tenant est le «mkhédvouli». Ua sont an nombre d'en v. 1 million^ et Un pm-
fessent la religion grecque. Il y a eu là une immigration eonMdéra|îe
4.^Jmèinitnê et de iman»^ dont on compte «av. 1 million (surtout danak
gouv. d'ÉrivaaO et 1100000. Les Tatares parlent une langue qui a vm
grande afAnité avee le ture. Au K. de l^embonehure de Tlngour kabit«»(
depuis l'antiquité les Abiha»«ê (env. 20000)^ restes des Tcherkesses qui wt
émigré depnia 1j604<v. ei-dessous). Leur langueest une des «aggluanaatee»
Ils sont mabométans depuis le xv^ s.
La partie N.-O. du Camease au bord de la mer Noire est preaqua «ft-
tièrement inhabitée depuia 1864, dale de ft^émigratioa des fVAerftwsees m
Oirom$at€»9^ qui roeeapaieni au noalibrè d'env. 400000. Il n'y a que<4a
priaelpal* tribn , celle des (Maréimi (env. 80000), «oumise dêpada ioif
temps auac Bukses;, qui èeit restée. Sur le vemaui K. de la m«Mntekgaa,
iusqu*au Kouban «* au *M»tk. Les Telierkessee^ qui se nomment a^^
'-^es Adi§kây se disent d'odgiae «éwHique* lia piuAeat une l«ie«* tdltt
Prélimmakr€9. US CAUCASE. 407
4 fiai* » p«rt. Un mm« gruié nombve de Vauurtt oui *u8*i pénélvé
dan« iM v«Uëe« d« l^.HÛ. «Tte 1m C*bArdieas et ae «ont mêlé« à eux, ce
foi a influé «ur leur lAogtte. Chrétiens au comnencement du moyen
ace, le« Catkardiena se sont plu« tard eonvertia à rislamisme^ mais ils
n ont pas nria part an soulèvement de Chamyl (p. 406). IX& passent pour
les plue eAevaleresques montagnarde, et une grande partie dea popu-
lations voiaiaea ont adopté leur mœurs et leurs eostumea. iiea hommes
portent la ■teberkesk*', long habit ajusté en étoile de laine grossière,
avec de très longues maaehee retronaaeea, un petU eol droit et, en avant,
pluaieura rangs d^étaia ieartouehea. Deasoua ils portent le«beebmet» ou
r*arehalyk>, vêtement de eotonvade un peu plus court, qui ne se voit
qu^au eou et Mtx hvae. Dea pantaloaa eollanta, dea guêtres et de petites
bottée eomslètent le eoatume, avee un bonnet de peau de mouton. A cela
«"ajoute, ail fait froid, la «bourka*, manteau sans manches fait d*ua
feutre épaia, à longa poila à Textérieur, et en tout tempe un araenal
d'armea de toute sorte. Le costume des femnaes tcherkesaes n*a rien de
bien caractéristique, à Texeeptioa de la eoiffure, de forme cylindrique
et aux riches oraerneata d*or et d^argeat, du haut de laquelle pendent
dee ehainettea et dea cordonnets d'or et d*aigent.
I* partie moyeaue de la ehalae de laoftagnea de ehamie côté de la
route mittlaire ée edergie (p. 4aO> eat oeeupée par les Ossètos, qui «e
poimrut euasMêmea Irmu (Arieois) et ful aest certainement d^or^ne
■liemia. Leur laague eet eoàféaève de celle éea -M édo-f^reec. Ils eo«t
au nombre éTen^. ISOttA et Ue profeeeent la religien «thrétienne ou le
lA laaiAeatfoki orientale, eet habitée f«r deux groupes ^nelpaux
de laribva, «eux AU TckHÊktàtâm et dee i>e»*es<»eeii. Les première se
donnent le mmi de Ifakk <ahoî et teMieart eur le reieant N. juaqu^au Té-
rek, mtfa es deux parttea séparées par une fiurte colonie russe. On en
eemp te enrv. 180 000, diviaés en plusieurs trtteu, et ils sont mahooiétans.
C^eat leur pays oui a été le foyer du grand soulèvement qui n'a cessé
qu*eii 1860. Pea aébaftaementa et d*autres ravagea rappellent encore à bien
des endroiU cet*e rébellion. Les Dagheatanala , enr. 560000, ont aussi
toujours été diriséa en un grand nombre de Mbus, souvent localisées dans
dea Tallées etu dee villages et dont les langues sont inintelligibles pour
les tiibua voieiBea. Lea plua impdrtaata aent lee .dveres, qui habitent
entre Botlikh et TémirUMmehonsa et qui ont compté parmi eux Chamyl.
Ceux du S. aont encore déaignés, comme dana Tantiquité, aoua le nom
de Le$ghiens. Toua^aont, dit-on, sélés partisans de Tislamisme^ mais aussi
laborieux et honnêtes. C'est une population à la lois agricole et in-
dustrielle; leurs armes et leurs tapis sont renommés et le manteau les-
gbien («bourka» ; v. ci-dessus) est répandu par tout le Caucase.
Lés Bm$€t dans le Caucase dépassent déjà le chiil^e de 9 millions.
n n'est paa possible d'entrer Ici dans les détails sur les langues qui
s'y parlent. On notera que presque tous les noms de lieu s'accentuent
sur la dernière syllabe. La transcription eat faite dans la description
suivante d'après le russe.
Hiateire. — Lea anciens ont connu sur la côte £. de la mer Ivoire les
MocJu* ou Jbir4$^ habitant la Colcbide, l'ibérie et l'Albanie. Différant de
bonne heure des montagnards par une certaine culture, les Ibères n'ont
eu, autant qu'on peut le savoir, rien de commun avee les Ariens. Des
colonies grecquea, aurtout de Hilet, s'établirent aur la côte de Colchide,
dans les bas-fonds arroaés par le Phase. Les fables de Prométhée, de
Jasou et des Argonautes rappellent lea relationa avec ce paya.
Aux temps historiques apparaissent en Ibérie, dans la vallée de la
Koura, lea O^rgùmt^ dont le nom a pour origine une corruption grecque
du pectan Owrg ou Ourdj^ en annénien Virth» D'abord un peu aoas la
dépendance 4e la Pcr^v ^^^ Oéorg^ns furent ensuite sous celle de la
Macédoine, dont ils- s'anranchireat au iii^ s. av. J.^C. , et ils restèrent
indiépendants jnsou'au ui^s. de notre ère. Leurs rois réaidèrent près
de Xtakhe* (p, «O), è Matnm^êk^^ en géorgien Armm'lêtkhé (château
d'Oromaae ou Ormusd) t «Hr ua. rocher au-deaana de la Koura. Il y eut
406 LE CAUCA9M. FrÛéminaireê,
d*»bord U dyRMtie "deé Fhtr»v»»lien8 (Ph«rnftbu«), pows «ne faàiiUe
aménieBne. Dea luttes iatërienTM , des pÉKagee et des ieoiitatWes in-
frueteases de se sonstridre à U dominattoii persane VeinpliBSenf eette
période et la saWante, Jas<ia*à la fln dtt ti^s. , oh règne une famille
persane. Le ebriHIanltme se répand ansst alors en OéorgieL Tllfis est
la résidence à partir de la An dn v^s. Les hfttes. «ontinnelle^ contre les
Persans néee«sltent la protection, mais anMi la réeonnaiseanee de la su-
prématie de Tempire trysantin. A la dynastie éts Ouufmnidm (S7IP787)
uneeéda celle des BmçrûtU^. dont le piremier, JiiMef, entra en Intle a^ec
les envablssenrs arabes. Qnelqnes^ns eenlement des^ prinees de eette
dynastie , qni prétendait deseondre de David, roi de« Jnifs, parvinrent à
maifitenlr IHndependanee de la OéoiiKie vis-à-vis de Bysanee et de la Perse.
Les règnes les pins henrenst ponr le p4y« farent eenx de DmvUt te Rénêmateur
(1069-1195), <)ni pénétra même en vahtqnenr dans l*Asie-lIlneare, et de
fbmaro (1184-1213), reine à oni on attribne encore anjonrd'bui toutes les
grandes eonstmctions qni s y trouvent. Les bordes de Tamerlan s^em-
parërent de la (Géorgie a la fin dn- xiv^s. et n^en Airent eba^ëes qVà
la mort dn conquérant. Le royaume fat divisé en 14Sd en trois princi-
pautés: VJméréthi4y le KkmriM et le JTaMéW, ce qui le nût encore pins
dans iar dépendance. de la manambie persane, rétablie an xri^B^ et celle
des OsmanHs^ qni s'avançaient de «ce cité, et l'islamisme s Ai «bmî des
progrès.. Le» Rnases commencèrent de leur eôté à y -praétrer par le
nard à partir de Pieerre le «r.^ ila gagnèrent. en 1784 la Oabardie et, en
s^altiant aux Ossètes, le paMage le pins impcwtant dn Gauoaae. Bans
la lutte qui en résulta avec les Persans, les Géorgiens se nvneai dn côté
des Russes, et J5tfm<iwM,.yrinee de Kakbdti et de KbarChli jnévnis de
nouveau depnia 1788, devint vassal de laBassie en 1783.. ti^eor^es. JT///,
son snceesaeui', edda déflnitiveaMntatn royaume à la -Russie en. 1801^ et
rimérétbie y fut réunie en 18i0. Le'peia d'Andrinople , en 1839, donn»
« la Russie une grande pactie des «ot^ de lai mer Koire, et les tribus
indépendantes dn Canoase furept soumiees api>ès «-une lutte de plus de
soixante ans. Les Rosses rencontrèrent la résistance la plus acharnée
ches les populations de TB. •(i83&-186e)) dont le fanatisme religieux avait
été snrexoité par Témir OAanaff {m. 1971; v. pi 387). G'eai seulement
après la guerre de Orimée (18M) que. purent être prises snccessivenaent
ses forteresses , Véden et âounib.. . La lutte dura encore pins longtemps
il rO., oà les Tcherkesses ne st soumirent qu'en 1886.
Politiquement, le Caucase {SantiscKift npàii) foni&e aujourd'hui nn
gouvernement général de Tempire mise, comprenant 6 gouvernements
et 6 districts administratifs, dont la superficie totale est dé 415334 verstes
carrées (479664 kil.) et qui comptent 7560000 bab.
Voyage'. — Si, après les cbemins de fer, on se contente de parcourir
en poste la 'route de Tiflls à Vladikavkaz, on n'a mêmie pas besoin de
plus de préparatifs et de connaissances linguistiques que dans le rdste de
la Russie. Mais il en est autrement si Ton veut remonter lés vallées et
parcourir les montagnes. Dans ce cas, il est indispensable d^avoîr un
domestique de confiance et habile, qui parle l'arménien et le ture et qui
s'entende aussi Un peu à - la cuimie , mais il n^est pas facile-' d en
trouver à l^ifliA. Pour voyager à pied, même avec un bagage restreint
(v. p. 400), i) faut des porteurs. On voyage surtout bien è cheval, naais il
est souvent difficile de louer des chevaux CtS^lrid» avec un ^ev., 1 r. SOà
3r. par jour, suivant la saison >, et on n*y arrive d'ordinaire qu'après de
longs pourparlers \ aussi vaut-il mieux, |i'éur un -voyage cènsidérable, vu
aussi les prix peu élevés, en acheter un: ou deoit'(b Vladikavkaz, le
prix d'un cbev. est de OOr. env.), qu'on revend après. La plupart des
chemins de montagne' et niSnie dds' cols 'sont* praticables 'aux éhérvaux ;
il faut gnrder les ebevaux la* nuit, pont qu'ils nt soient pas vtfMSi On
vante beaucoup les'qualitës du chevÛF dn Caucase, surtout' de celui de la
Gabardies; il est sob^^ dur à la fatigue «t dodte. Lasèile^'du vays étant
très ineomniode, il ne'fdut pae oubtier'd'enemvérter une autre',- nvec
- <iuo) vpiaèer le-bagageet UBeceévertuve, et'laSaWgle.dolt^tre faite
:uè ou eorps^'irèff mineedu-elievalt di» Gaucaàèi - '^*^^'
Pr^miMires. LE CAUCASE. 409
Comme v^ràtare, on ne trouve d'ordineire que la tëUg» (▼• P. zx).
Il n'y <^ de diligeucea à Teuropéenne que sur U rouie miUt*ire de uéoci^
(p. 426). Aux retoii de pofte ou peie pur ebev. et pur ver9te, & k. dans
lu piuÛM, et 4 ù 5k» dune Isb mouiugnea; il funt y ajouter les dépeuseq
en Toitnrea,.poairboife«, etc«
Il faut de plua emporter pour de« excursions dans Tin térieur quantité
d** objets, teU que: Ut ueTuyuge ou sao pour doriuir, eouvertures, usten-
eilea da toilette, eonservea, eufé, pain ou biseuit (U u'y en a pas dans toa
liuatea montacnea), thé, auaru, feur portatif, Tuiaselle, aiguilles, fll, épii^ea,
ecMcineeiM, eordea, fleeUea, poudre uueeticide, phunuaeie de voyage, avee
de lu fuiuiue, rerolTer, etc., toutes ehoMS qu ou trouve à Tiflia. On ne
sawruit entreprendre de eounses dans les bautea montagnes, sans enunener
un bon guide dea Alpes, les (Caneasiena ne pouvant servir que de por*
tenrs, «mtre.qu^il faut av«e eux de la prudenee. Aux objets néeessaires
dnna lea aseeuslouaf il faut^ encore lyouter une tente i uue baeke pour
ecmper dn.bols, un marteanet des clous pour ferrer les ebaussur^Svetc.
IjU bugace se tranaport^ le mieux dana des «kbourdehines» (sacs doublea))
qni se Laieseut tellement placer sur le dos des cbevaux et qui ne se
beartani pas. Le viu se met dans des outres Cbourdouk).
II eut bon d'avoir des rseoinmaudalaous auprès des employés russes»
nauia elles ne vous aident pas à surmonter bien des diffieuliés-, dont le
voyageur ne vient à bout qu'à forée d'énergie et de persévérance. Le
temps a encore moins de valeur pour le Oaucasien que pour le Russe.
On se gardera même, quand on aura peu de temps à soi, de le laisser
voir , ear fêla ftrift iBimédla|lemeut angmestor les exigeoees pour les
porteurt, les chevaux, etc. Oii ne conclura rien sans avoir tout examiné
personnellement. Les voyageurs eux-mêmes ne courent de risques nulle
pnri, mais ils doivent avoir Tceil à leurs bagages. Un domestique soigneux
est aussi danji ce cas d'une grande valeur.
Des nÔTuts à l'européenne n'existent qu'aux endroits desservis par
les ebemins de fer et les bateaux à vapeur et là où il y a des bains.
On trouve encore à se lof^er et à se nourrir aux relais de poste entre
VladlksvkaK et Tiflis. Les auberges de village, nommées dsuAAcm, n'offirent
que le logis, dans une pièce généralement malpropre-*, du pain, du vin,
même des œufs et de la volaille, mais si l'on vent d'autre viande, il faut
aeheter un mouton tout entier. Cependant on est souvent obligé de de-
mander l'hospitalité a un habitant^ on donne alors en partant une indem-
nité, qui est souvent une moyenne entre la demande et l'oifre. Il est bon
d'avoir, au eus oà les gens ne veulent pas d'argent, de petits objets 4
leur donner eu eadean, tels ^ue couteaux de pocbe, petits miroirs, bous-
sole, longue-vue, tabac et the. Dans les grandes ascensions de montagnes,
on peut avoir à coucher sous la tente ou en plein air.
La saison la plus' convenable pour un voyage dans les hautes mon.
tagnes est la fid de Tété, ainsi que les mois de septembre et d'octobre-
04 le temps est beau, mais dont les jours sont courts, et les nuits froides,
Les vallées basses se visitent le mieux en- autoume et au printemps,
quand la végétation y est dans toute sa magnificence \ elles sont brûlantes
et malsaines en été. On se garantit de la fièvre en évitant de boire de
l'eau non bouillie et en portant des vêtements de laine, .surtout de la fla-
nelle , pour ne pas se refroidir quand arrive subitement la fraicheur du
soir. Il y a 'beaucoup de fièvre chez les habitants des hautes montagnes,
de' sorte qu'on ne saurait prendre trop de précautions.
Les PKAls DB voTAOB dutts los viUes peuvent s'évaluer à 10 ou 13 r.
par jour , pour le moins ; il faut y ^jouter , pour les excursions dans les
hautes montagnes , les frais d*uu guide suisse , des porteurs et de l*équi-
pemeut. C<Mnme il est difficile de ehaoger de l'argent, même dans les
villes, et souvent impossible dans les villages, il faut une grande pro-
vision de billets d'un rouble et surtout de petite nàonnaie.
tJn PLAX de voyage se règle là sur les moyens de communication. En
venant de TO., ou passe par Odessa et Batoum (3 jours); de l'intérieur
de la Rutsie, ou prend par Rostov-sur-le-Don et YladikavkaB (1 j.); du
410 VIL R, 49, NOVOROSSIISK. ITOéèêta
Volfft, le mltvx ett de se 4IH(er rar Bakou (8 j.). Il fa«^raii en «mtre
eeaipler po«r «b TOf^fe rapide , qv'tfn «e «avrait reeoniiaBder, 1 jour
de tr^t es efeeuia de fer de Batovnn cm de BiJcov à Tlflie, 1 j. à 1 j. Vs
pe«r roir TIAft et 9 J. è 3 j. i/s po«r pareonrir la route militaire de
Oéor(ie, soit en tout 4 à 6 jours. — On reeoasmande ta visite de Koutaîs
H de ses nafaiSones eoTlrons et une exevrsion es Souanétle par le eol
de Latparl, ee qui prend 8 à 9 jours, puis par la nouvelle route de Ma-
missoB. — Dans les ttontaynes, on fera Men de compter un tiers ou un quart
de plus qu*tl n*est dit pour les distances et le temps à employer, afin de ne
pas être dans rembarras en eas d'Imprévu. A cheval ou en voiture, on
peut faire dans les conditions ordinures 00 à 60 V. par jour. Dans les
eas douteux, on ne devra jamais s'en rapporter aux gens dn pays, mais
à un onvrace digne 4e eonflance ou à une bonne carte.
BiBT.iootA.nin. Citons seulement parmi les nombreux ouvrages sur
le Oauease: Jfer^*», IftssioB seientiflque au Caucase, 1880; AUxmmdrt
IHiHMf, le Caucase, Paris, 1808; D. W. /Wmi«M, tbe Central Cauoaaus aud
Bashan, lx>ndon, 1888; tbe Exploration of tbe Caucasus, Lmidoa, 1698;
JKcAp, «0m$e dt^ Voyages au Ceuease et en Asie centrale, Budapest; 1897.
La meilleure cabtb, mais où ne figuraient pas jusqu^à j^réaeut les
hautes montagnes de sorte qu'on est en train de la remanier, est la carte
à cinq v*rB$ii (e.-à-d. 0 verstes sur 1 pouce anglais, soit à tino ëehoile
d*env. 1/200000^)1 de l'ëtat-major général russe; prix d^une feuflle, env. 1 r.
42. D'OdetM à NoToromiisk, Poti et Batown, par la
Hier Hoire.
Bats AUX X VArioa de la <f^ r«s$e ât IfaviçaHôn à vapeur et dt Comimtrc*
(on évitera les bateaux marchands): d'Odessa t. 1. Jours en été 0 fols
par sem. en hiver); à Eupatoria, lalta, Féodosia et Kerteb. Le bateau
express (env. 60 h.) ne touche qu'à Scbastopol, à lalta et à Novorosaiisk.
Prix : d'Odessa à KovorossUsk, 35 et 18 r» ; à PotL» 88 et 39 r. 60-, à Batoum,
39 et 30 r. èO, nourritiure comprise, moins le vin (v. p. 878, 882). — B«teaax
de la C'« des Uutaq€fU% mvriUmu de MarseUU à Novorossiisk OCO fr.)
et à Batoum (3!» fr.).
H D'Odessa à Kerfch , v. R. 39. Ensuite on a â g. la presqu'île de
Taman, qui est plaie. C'est seulement au delà de Teniboucbure du
Kottèan (p. 40Ô) que commene^nt les montagnes du Caucase, qui
bordent la côte sur une longueur de 400 kilomètres. On est ftappë
du calme qui règne sur les versants des montagnes, couverts de
forêts. Le nombre des babiti^tions humaines est bien réduit depuis
rémigration des TcherkesMS (v. p. 406) ; on aperçoit seulement de
temps à autre les ruines d^une forteresse ou une noQTelle colonie
russe. Le bateau aborde à Anapa, port de 12000 habitants , aussi
fréquenté pour ses bains de mer (simples).
HovMTttiaiiak (HénopocciMcKi). — BvfH, — HôvsX'S ; J7. /Vcm^oû,
au poH (eh. 1 r. 00 à 4r., b. 16, dëj. 40k., dfn., de 12 h. à 7 h. , 1 r.,
omn. 90 k.); J/broret, dans la ville. — Fiaobbs: de la gare en viUe« aO k.;
1 h., 50 k. — AoBMOB coKsuLAiBB DB ^RAUCB: ouvertc de 10 h. à midi et
de ah. à 4 h.
Novorossiisk est une ville d'env. 20000 hab. et un port, dans un
beau site, à la Russie depuis 1829 et que les alliés bombardèrent en
1855. Le port est un des meilleurs de la côte -, 11 est seulement&xposé
en hiver aux tempêtes dues au vent du Nord. Le commerce de la ville
mnkence à prospérer par suite d^une importante fahrio^tion de
lent aux environs, ainsi que de Touvertufe d'un chemin d% fer
àBatoum, SOUKBOUM^^KALÉ. VJL B. 42. 411
qui la relie à riatéfienr du pays. Il y a un grenier à W colossal qui
mérite d*étre vu. — Chemin de fer pour Rostov-sur-le-Don, v. p. 415 ;
la ^aie est à 1 Y. du poit et à 3 Y. de la ville*
Le bateau aborde ensuite à DJoubga {f,mf6n)^ petit village d'où
11 y a un cbemin menant par la montagne à lëkatérinodar (p. 415).
Les montagnes deviennent plus élevées. Elles atteignent déjà env.
1000 m. à Touaps/Cfytiucé) ou Vûïaminosvky-Possâd. Il y a de cet
endroit (1000 hab.) une route neuve menant à Matkop. Au delà de
P$é%4Aiapé (Ilcesyiiie) ou Laxarievikaïa^ un fort russe, on aperçoit
déjà quelques cime» neigeuses de la chaîne centrale. Puis vient
Sctéhi (Cow) ou Dûikh9inky^F9Mad, (env. 1000 hab.). La végéta-
tion y est luxuriante et l'endroit est un des plus humides de la côte
(v. p. 406). Bon territoire de ebaase aux environs.
Après Adltr (AAJepi), apparaît ¥itê<mnda, où sont les ruines
d'viM éi^ise byvaiitine célèbre, donnée commci du temp« de Justi-
nieii I^*" {râ s.), mais qui est plutôt du x* s. On suppose que e'est
remplaeementdela colonie milésienne d6Plf|f(m«a («ville des p4ns»).
Le bateau louche ensuite à Qoudoucfi (Fy^yari) et à Sovy - Afon
(BôMrit AoéBii, Nouvel Athos; à 27 Y. de 8oukhoum-Kalé) , cou-
vent fondé en 1876 par les moines du Mont -Athos. Il y a une
vieille église^ qu^on a transformée à l'usage du couvent.
Bookhoum-Kalé (hôt. : de France, ch. 1 à 2 r. ; flaeres: 1 h., 35 k.)
petite ville de district de 5000 hab., encadrée de trois côtés par des
montagnes, est située sur une plage un peu plus large, qui se dis-
tingue par la douceur de son climat et la richesse de sa végétation.
Au milieu de la ville, la cathédrale 4^lexandrerNev9ky. On a com-
battu avec succès les lièvres dans les environs marécageux de cette
ville par de grandes plantations d'eucalyptus. Il s'y fait un impor-
tant commerce de tabac. Le cap d'Iskouria, au S. , rappelle IHos-
curias, la plus grande colonie milésienne sur cette côte. — Il y a
dans la vallée presque inhabitée du Kodor, une route menant dans
la vallée de la Téberda (p. 416) par le col de Kloukhorski. A
TBIl^réBs pa^ le eol deKakhar, v. p. 4i7.
Après un ^^i airét à Otchwitchifi (OveHwpu), le bateau passe
à Fembonchute de VInfour, On aperçoit quelque temps le dôme
de l'Elbrouz couvert de neiges étemelles (p. 417).
Poti (Dôth; hôt. Colchtde; fiacres: du port en ville, 40 k.) est
une ville de 4800 hab. , à l'embouchure du RUm, en travers de la-
quelle se trouve une barre dangereuse, et dans un endroit maréca-
geux, exposé aux fièvres. Malgré sa mauvaise rade (entrée difficile,
quand la mer est grosse), Poti a encore une certaine importance
pour l'exportation, parce qu'elle est reliée par un chemin de fer
avec Tiflis (v. ci -dessous). Cependant elle perd beaucoup depuis
que le bon port de Batoum appartient à la Russie. C'est ici qu'éfait
dans l'antiquité la colonie milésienne de Pha^is.
DbPovi i TiFLU : 990 V., ehemia de fer^ en 13 b. env. — 15 V. Tche.-
laéêàf. •— Snsiiiia un grand pont de 1er Mir le TMChinit- Tchali^ VHipfiQÉ
4ia YIL B. 4». BATOUM.
de ranUquiU, HYièn a«i tépave riaéréthie de U MiniprëUe. Bientôt
après on aperçoit la ehatne eeatnùe du Canease, où dominent le Tetnonld
(p. 419) et la Chkara (p. 417). On ae retrouve pluB loin dam la plaine
pltti fertile du Bien, centre de« coUinee peu ëlevéej. — 36 V. Novo-SétuUn^
tut. pour la ville de ee nom. — 49 V. Abaeha. — 63 V. Samtrédi (23 m. -,
buffet), où Ton rejoint la ligne venant de Batoum (v. B. 45).
Kn entrant dans le port de Batoum, on a une vue magnifique
sur la chaîne du Caucase, et sur les monts Adjari (Lasistan).
m^^ia (Bary Hl). -> Hôtbls : H. de France ; H. Impérial ; H. de Londres
(eh. t. e. 1 r. 75 à 6 r. SO, le' déj. 30 k. , 3« déj. SO, dîn. , de midi à 3 h.,
60 k. à 3 r.); F. BelUvuê. — Fiacres: du port en ville, 30; à la gare, 40;
1 h., 70 k. — Vin-etunUa dt Fraaee (de l()h. à midi et de 3 h. à 4 h.)-
Batbavs I vâPaOB. Pour la Crimée et Odeisa, v. p. 410. — Pour
Constaiitimoplb: C* des messageries maritimes^ 3 dëp. par mois, trajet en
48 h. ; C** ntsu de IfavigaHony 3 dëp. par mois, avee eseales à Trëbizonde,
Samsoun. Sinope etlnéboli; Xloyd euuiro'hongreis ^ toutes les eem. Prix:
38 r. et 3l r. (non eompris la nourriture).
Batoum est le principal port de la Russie sur la côte orientale
de la mer Noire, avec une population de 30 000 hab. Le port est très
sûr, mais la situation est malsaine. Cette ville prospère grâce au
chemin de fer qui relie la mer Noire à la mer Caspienne. Les prin-
cipaux articles de commerce y sont: le naphte (Ôô millions de
poudes par an), le bois de noyer, la solo, U Uine, les peaux, etc.
Le Boulevardy au bord de la mer, est surtout animé au coucher du
soleil ; dans le quartier O. de la ville, le jpare AUxandre. Il y a de
bons bains de mer hors du port. Dans le voisinage, a 3 V., se trou-
vent des ruines du moyen âge, dites Zamok Tamary (château de
Tamara; v. p. 408). Les hauteurs de Khdkkaher, à 3 Y. au S., off-
rent une belle vue. La culture du thé a été introduite avec succès
dans la vallée de Tchakva (12 T.). Excursion intéressante dans la
vallée du Tchorokh, jusqu'à Artvine (630 m.) ; si l'on est pressé, on
ira en voit, au moins jusqu'à Bortchko.
De Batoum à T{/lis^ v. R. 45.
43. D'Astrakhan à Bakou, par la mer Caspienne.
476 milles marins (S61 kll.). Bons bateaux à vapeur de la C^OmieaMe
é Mercure, Trois fois par Mm. Trajet de 65 b. Prix : 35 r. â5 et 19 r.
Bagages, 70 k. par pouae.
Asirokhanf v. p. 404. Vu le pou de profondeur du Volgaj on est
d'abord transporté par de petits bateaux à son embouchure, près de
la Rade-de-neuf-pied» (AéBflTfc-«yTOBÔii-pellA'b) , en 8 h., où l*on
monte à bord de ceux de la mer Caspienne.
lia mer, Caspienne (KacnfàcRoe icépe) oeeupe la partie la plus pro-
fonde de la grande dépression à TO. de TOural ; son niveau est à 96 m.
au-dessous de eelui de la mer Koire. C*est la plus Kvande de toutes les
mers intérieures & elle a env. 1290 kil. de long sur 900 à 350 kll. de large
ou env. 489000 kil. car. de superficie. La moitié K., entre rembouehure
du Térek et la presquHle de MangicMak (côte orient.), a très peu de pro>
fondeur, en général moins de 26 m. , tandis que la moitié S. atteint à
lieux endroits jusqu'à 1100 m. L'eau eentient 1.49/o de sel, mais plus au
qu'au N., où le Yolga^ V Oural, etc., lui apportent beaucoup d'eau douée.
D2RB2IIT. VI r. R. 4B. 413
Lm edt«f «mk pnifaa f Artont pUiM et d*«ii akovd 4lfA«U« «u N. «k à TB.,
tandU que les e«iitr«|foiia é« CâuMse •« «i^prMliettk de ttèe frèi à TO.,
et IM aeaaU BI)>oiira «u lS<f de sonte <ia'il, n'y *e«le qu^une ^e^e étroite.
Be fréquentes tempêtes y rendent souvent U navigation très desagréable.
Le bateau fait d'abord un trajet de 16 h. sans arrêt.
223 Drilles. P^troTik (IleTpdBcii^ go^tinltsa^ non loin de la
gare) , petit port tusse dé fondation récente , dont U rade est pro-
tégée pey d»ux longUM Jatées. Il n'y a de curieux que le haza/r.
▲ 4V. ^ PétKOTflk, les testes de l'eno. viite de Tavki (▼oit. 1 r.
50 à 2r. aller et Tetour), peut-être la Semender du royaume des
Khazeres. — Cbemin de fer en construction de Pêtrovsk à Bakou,
X>e PiraçvsK ik fianav . 360 V. , ebfmiih de fer a» 10 k. — 149 V.
Orosmp (bulfet),, ville d^ district malpropre, sur la Sonnehq^ avec des
soTuneev de aapnte. — tOO V . Hestsm, t. p. if/.
U«a ffranée.Mttle relie au 0. V^rdrek à mmtrkkmtchmttmt ville de
SOÛO bab.y akef-UraMH.DfglMataa. d*o^ Vqn paut alUr eu montait et en
descendant à (117 Y.) 'fftnûb (2346 m.), haut plateau d'env. 40 kll. de
superflele, dernier rercLge de f^amyt fp. 40É)f, ee qu*il uVst toutefois bon
dA faire- qu'eree- de foxtas MflMuikaada$UMia «ua eoeMeaedaitts vmsaes. ~ Il
y a ai«sei 4e gémirfchMieitoura uM rente aendnisaat au S, i Deiibent (143 V.
1/2; ▼. ei-dessous) et a Bakou (380 V. ^ p. 414); à Télav, y. p. 425.
294 milles. Derbent (/[epôéHn»), que le bateau qui jette Tancre
en pleine rade atteint dans la goirée du deuxième jour, est une ville
d'eav, 15000 hab. et un port de la province de Dagbestan, nommée
aussi la «Porta de Fer», parce q^u'elle est située à l'endroit où U
était le plus facile de dé/ençLre la seule route qui conduisait vers
le N. en longeant la montagne. Probablement fondée avant les
Sassanides (vi^ s.) ^ elle a été l'objet d^ bien des luttes au moyen
âge. .La ville est bâtie en amphithéâtre sur le versant de la mon-
tagne, qni ne laisse qu'une étroite plage au bord de la mer et
que couronne la citadelle ^ite Naryn-KaU. A cet endroit se trou-
vait dans Tantiquité A2!6ana, capitale .de l'Albanie , qui comman-
dait le pasaage ^ les J^ortœ AlhaïKZ, Il subsiste encore au N. et
au S. des piurs ^t des tours des fortifications du moyen âge, qui
s'étag^nt sur la montagne. A 1 V. au K est le cimetière maho-
métan de f^prlc-Lar^ a l'endroit où, selon la tradition, le chef
de Favant-garde défi conquérant^ arabes trouva la mort au vixi^ s..
avec 40 compagnons , apièa plusieurs jouxs de combat contre les
Khazareç. Pe la citadelle paît, à VO,y une muraille qui passe par
la crête de la montagne, dont Taltl^ atteint 600 m., et qui s'étend
jusqu'à 60 à 70 kll. dans l'intérieur du pays. Elevée avant le
commencement du moyen âge, elle est constiuitcv de blocs de rocher
et revêtue a l'e^ti^rieux de pierres plates bien taillées. Elle est do-
minée par des castels généralement composés de quatre tours à
crén^eaux. Ngn loin de Perbeijit, de grandes jetées^ provenant sans
douté d'i^n aiM^. aqueduc, et que les indigènes attribuent au gou-
verneur persan Menderi o^-à-d. Alexandre le Grand,, — Route de
Bakou , V, cî-déssus.
Da DaaaaKt 1 Kookha en Kakhétl, route cavalière par Mhiy^ au
pied de Okukh A«fA (4068 m.) et du Bagardi&uxi (4160 m), ee dernier le
414 VJhR.49. BAKOU.
phif b*ttl lownl i« CwMaM «a 8.*S.; puis «a 4r»verittMii Ift «haine
Miilrftlê M C9l <!« Swàmwm (9W6 m.). ^ Jf^Ma^ ▼. p. 496.
L« bateau contottme U pretqu'tie d^Apckéton, qai est- déserte.
L*odeur de ntpbte se fait sentir de loin, avant que le bateau arrive
à Bakoa, après 20 h. de trajet
476 milles, Bakou, Bai^. - H(hBL8; A <fe V Europe; à. de la Mé-
tropole; B. dé FtvMU; H. CeniraH (eh. 75 k. à 5 r., b. fO, 1. 80, l^'^ dëj. 35,
a* dëJ. 40, dlB., de If h. à &h., 151t.). — 'VeiToaas Cpbaëton* à 9 eher.)-
à la eenne, 90« t h^ 50fc.( detogare emvttke, 40k. — "RiàiiwATs (5k.):
1 (ëeriieaa blan«)i de la gare à la siat de U flotte et ai« docks ^ —
3 (éeriteaa vert), à U rue Chémakha^ -^ 8, non loin 'de la gare ou
Tehoray 0«red.
BoJcott, ville d'env. 112000 bab., principale place de «ommafee
de la mer Caspienne. Elle s*^tage en ampliitbéâtre an bord de la
mer. Au N. de la rue du Quai, U nouvelle ville; à TO., la forteresse
(v. ci-deesoue) et un dédale de petites rues et rueilet, ainsi que le
bazar tout à fait oriental. Elle doit son impott^nee^ aux soui^ces
de naphte du voisinage et au commercé du riz et des fruits secs.
Dans la me Ckémakka (tramway, v. ci-^deeeus), Tactivité de la po>
pulation très mélangée est intéressante à observer. Bans la ville
haute, une muraille datant du xvi* s., . enf ourejL'anc. fobtbbbsse
(KpinocTb), qui renferme le vieux pcUdis deh Jt7fan« (actuellement
un magasin militaire 3 on peut U visiter en s*adréssant à la cban-
cellerie du commandant) , avec de vieilles portes et une halle de
Justice , ainsi que deux mosquées, dans la colin Kon loiii de là,
une construction originale, le JTJsikâfe' (tour de la Vierge; de Tépoque
byzantine), tour énorme de 4dm. de haut, â laquelle se rattache
une légende romantique. Veglisc luthérienne vient d'être achevée
(1897); V église catholique est dans une maison de louage. Du
cimetière (voit. 75 k.), on a un beau coup d'èil sur la ville et le'port.
On peut aller en (Chemin de fer, à 11 V. <tu N. dé Bakou, à JBala-
khané-Sahountehi-Rômana, le plus grand des bassins (IBlçil. de
superficie) des sources de Haphte de la presqu'île d'Apclkérèu; le
Bibi-Eybat, autre bassin plus p^tit, est situé a 5 V. au S. de Bakou.
En 1Ô96, ces deux bassins avaîeiit t36 sources, .doiinaiit 386 mil-
lions de poudes de naphte brut (dont 87 millions ]|^rovenant de
sources jaillissantes). La profondeur des' sources les plus produc-
tives varie de 150 à 540 m. Le naphte brut est un liquide verdâtre,
de couleur brune ambrée, quand on le regarde par transpareuce à la
lumière, et très inflammable. On le raffine et il se transforme eu un
liquide incoloïe et clair, nommé en Russie «kérossine» (photogène,
pétrole)! — A 2 V. Vi * ^'^* d« Bakou s6 trouve Tehùrny Oorod,
la «Ville Noire» (tramway, v. ci-dessus; phaéton, 80 k. aller 6t retour
avec ^Ifh. d^arrét), où sont les grandes fabriques Nobel (on peut
les visiter de 9 h. à midi et de 3 h. à 5 h., en s'adressant au éOmptoir),
et plus loin à TE., au bord de la mer, Biity Oorod, la «Ville Blanche » .
TIKBORIÉltSKAIA. VILE. 44. 416
Kokor«v), avee t'ftiicl^ii temple deê Adaraieurê du feu, où brûlant
encore Lb« pr^tonduA feux éternels (25 k. au guide de la fabrique
Kokorev, plus 30 k. pour l'allumage des feux). Les gaz de naphte
qa*exbalent lee gîsements de cbaux à Vext^rieur du temple sont
utilisés par les babitants de Sourakbany, village voisin, pour faire
de la cbaux, etc. Autrefois ils servaient aussi à l'ëclairage et an
cbauifage des macbines et des appareils de distillation de la fabrique
Kokorev. Jt sultlt d*un petit détour pour voir en revenant Biély
Qonoà et Tehomy Goiod. -^ Il eattrèt lAlrfnaaaiàl de faire la nuit
une eonrse en barque (9 â 4 r.) à la source de gaz , située en pleine
mer, pris de Blbi-£ybat, et qui continue a brûler un fois allumée.
44r Se BMtov-«ar**le«Don à VladikaTkai.
603 V. Chemia de ier. Tzaàeft en 24 b. Prix: i6 r. et 9 r. 60.
Moêto9, V. p. 401. La voie •• dirige au S. à traven la steppe,
où surgissent seulement ça et 14 des colonies de Cosaques. — 34 Y.
Kaîala. — 81 Y. KouckUh^vlcA (KjfineBKa ; buffet) , sur VUia* —
118 Y. Kryla^iktOa (KpajéMKSBf buffet).
171 Y. TOdHArféttkailk (TiixopiaKaa; hvfiet), Cbemin de fer
en conairnetlo» pour Tsaritsyne.
!>■ TnHenArsKaiA 1 KotoHo«sita«t *. fSt Y., ehemtn de fer, en 9 h. --
08 Y. mmiMehtimu Cbi^ffeQ. ^ 137 T. ZAcatérffteAtf (Bcarepimoxàpv; huftt;
hôt : OÊmirak, ëé TAnnoM; flaareB: de la gave en ville, flOç la course, 30;
1 11.. 00 k.), vUle 4e 65000 hab., plaee forte et eheMlev de la provlnae du
KoaDatt (SfitéMna d&n«v»), sur U rive dr. du Eêmètm. Elle a tf të- tomâét
en ilM pa» OitheiiBe II, eomme eolonle de Oosa^me». GMlod eèaHaetM
de beamnui, de Udne^ de péemx, etc. Il y a un motimBeat de Catherlae II,
par Mikëehine, et «in petit mÊttée d*ob)ets dee éemlers tempa de Tépoque
grecqve, trompés dans 1» pfwlne* d» Koaban. — La voie travevie le
KoBbaUf fvàê «n de tes affluents, toame k TO., longe le* eovtrefoHt du
Cauaaae et pénètre dans la priaelpale ekaftw de montagnes. '*" 197 Y.
AUiuàmla (AMkcuui). Fins loin, Érpnuhtla et Aatansteia, deux petites
plaeei forte». Snân un' «annel. •*- 364 Y. M99olr»i9Uik (p. 410D.
'Xtd T. Kavhaxikata (RamtlscKlK ; buffet). £mbrancb. de U sur
(145 Y.) $UwT99él (CTi»îp«io«; 010 nu ^ bftt»: H^ Central, cb. t. e.
làSr., dd>.7ô, dtn., de 1 b. à 4 h., 40 i 75 k. ; fladres à l'b. 60 k»),
ville paisible de 42000 bab. II y a un Joli jardin public et un
tbéitre. ensuite on traverse le Jt<mian» — 391 Y. Armavir (Ap-
uauépi; buffet), village d'e«v. 16000 kab«, armëniene, but la rive
g. du Kotbaii^ où on atteint le plateMt qui piéeèd^ leOaueaM l*i N.
3<6 Y. VétiiMiiijKftAiA (HéanuMniÉenui; hHffet)^ sur H
Kouban. ^
lAfte grande route «eodiift d*lei, en «emootant le long du Kouban, à
(OOV.) Ja<alpatftliM4(Ba»eaMtmdncn*;lM,7m.)^illage deOosMpiesCdOCOlMA.),
eewku par tme vleloi»e de* Eusses sur leaTuMs en 17B0. De là il y a un
ehemin de voitures allant à Outehkoulant dans lé Kuratekat, à 60 Vt du pied
de l'BfbMMn(il«MiS|jmirjesqii*aaided4el»»<miefMf «atigant^- D*Outeh-
ko«lMi «• pe«« liMBSlMr le ^«1 d* iToMar (3691 m.), pou# descendre par la
wmMê du MMUh daas la ma^nlllque wMéé du Kodor (p. 411) et de là vers
lie VIL B. 44, FiicnftORflo:. <
part de U TAlUe ou Koaban à JTaranMtirWfla, moiiite le loiig de 1» TOMrdit
flrahes) et arrlTé dsoi la Tallé« 4a Kodor par le col de iTlMMËlor ^mS'iBi.).
En continuant sot Vladlka^kaz, op aperçoit de pltts ëii! plus
distinctement à dr. la chafne centrale du Caucase, dominée j^aT le
haut dôme de neige de TElbrouz. — 468 T, VinénLliiiia-'Tôdy
(MiraepiiUtiui BdAU; t>ou'(u/feO| station ^our lés baiiis âti Caiicase.
Dr MiMBiALHiiit-VoDT 1 K18LOTOD8K : 61 V.^ eheoûn defer en e^T.
S h. La ligne tratefse un beaa pays de motitagrne. ^ 14 V. JBikMm»,
Bmbraneh. Mv JéMéaaataitfc (Sa»UBoad«cn ; «00 la: ; r:ctLt • dans las >illaa.
aO i 4ttt«. pav nois. lapftna a^r dm. led^ ji&iktet;. bAa r<«<^iir,, aoua U
contrôle de la direction des bains \ dîn. QO k. 4 1 r.i ytocréi. ^ la course,
96^ 1 b., QOk.). avee des sources salines et fenttgilBeuses tlo k'^E^'b ït.),
dans un site Doisë, sur le rersant S. de la JêliétnaXa Horû. 0ài«>n du
90 mai au 15 sept. ; bain, 90 k. à 1 r. Il est intéressant de gravir le Bech-
Utùu (1906 m.; eheval de selle, 3r. aller et retour), situé àlO V., où Ton
a la Tue de rElbroui; magnifique lever de soleil. — i^W.Karras».
35V. liaiUfdMk4«a^érd»cltai^(l40tej»aiê</0JgiAitgtt Cîàé, eb. là
4 r. ; H. de rgurope; H. Centrai^ eb. 1 à 9 r. ^ b- 90> 1- ^ 1^,; voitures: de U
gare en vtlle, 90 à fiO-, 1 b., SO k.), ville proij^te-ftë IVOœ^hah^ , suï te Pod-
kêvrn^k. Bile a das aouresa à^tanx «nlfareusasiebaftdas.mà ST^M-h La
saison dure du i^' mai au !«' oct. l^ vflLe doitj^fm i^cm (CiAf|.lC99M«nes)
aux eina mamelons oui rentourent:Xy3<aftf »^a, Mtifinoufà fv. éî-dessous).,
SmHMM , AmAIom (V. ei-deaff«»>- tVJiHitmlfm^ -Oàfv '{y.- ei-âessus). Bur la
place de la eatbédrale, un moinmAlit dayfilà)tilCfBiioiil*«<Bi. IMI^, d^ajleës
Opékouebine. Deux bonnes routes (voit. 5 à.fi ç-X n.èQMIt J|u aoniBiet de
la JÊbehôUèë ($90 m.), i'dù l»bn -à^ïà^lisle «WmSKftlt^îui %sfr à env.
90 kil., et du Cauease central. Tour Int^MMsaif da U^lbMlovfk* <^tott. 9
à 3 v.)s a»iQfMl on peu^ join^ijt ^ vûite 4e XfÇftûpe^lerm^mitfn^iè^^ loin de
la gaUru SlUabtth, «t û^,kfigfQJi*^rxo9fl^ où il yr««iil fQ«iP««:a«a^ireiisei
41 V. JéHtfUauki i'àcfi9mjm\mvL\ bât.: Kovnattetskaïa'^KMtinitaa),
Îitti a dea aoareea d*«a«ix «lealioea fîraiées (baln^^Wk^ii *i«.^ Saiaôa du
«r nai a« 1<^)^ sapt. .«hMtoin, la valbto. dà Podlioaiaok,^ eéluéfilft. ^.$i V.
XHlAvadak (SmsoaMMBai Wm.; bôt.: 4m ^orei kêliil garni; Hmttam;
Aaems: da la gam à U localité, 30, à SOblb-y^k.)^ qbi a mua forte
sourae d'aaa gaseoae. a^ipaaéc par' \m ïeaarkeiMea iV^won ;ftn «biiaaao
d» Ô4miI». Vaut, près da. la lai», le.giaji^ Surbaiis. X«a locaUtây ^mi
aampte 9Q(X^bab. et qui est «iiuée. dans wia étioi*a '«alléa^ a.^n asacni-
Aqua pare et nn «jcecAlen* dtabliafemen^ 4e .b«int, qu'iell» d€Ât- au
riteea YarontaoT <^. p.\3ï%}k Saiaoïkdu i^ jate an i*^^ oal.. EbEcanMkii
ebev. (1 4 9r» aile* ai^ratour) ftft cocbar.dit. «ebâtetu de-bi Jteae-
(3àxoa% Soaappm^ ^l^)» — A 40 V, e«^,M8,-0. de|^loipddE« te JS«r-
mamyt (Bepuaitttti'i 2Dl9q;i.); nicmtagne'dont Vasëension est facile djaeô%é
N. et qui oflVe hnk- vu^ a&aif«AAqiie dfr IfflU'i^ou^, MAàùtM^nv; 4& ▼.
Le Banna^kyt «aè le b«| dViao (fzcnrfldQin.tirès ibtéxfMapie, .^iaâse fait ea
une journée: voit, k resforts k 9 places, 7^ ti. 4%A9 ^ aaisoD^ «inoa S5 r.
n faut prendre des DroviBions, ded> côuye'rtures, été. On vdit du sommet
INidorme Masse dé IfBibroQai^âc^ ranit.iâe 130&là.^di;fù*au éomttvef, «t
aw#f i ■ «iw ffraofb» pairMa d« >iii iHHlnei dfl, iM>titaiRMlt ^ . , u :
'. ¥\jtim aoeoiÉre.ddrsiat^onp nui» IqipbftÉntfeu *^ ùôiV^iF^ékMad^
«iai# (buffet), aà V^mi9nàmm}lmimikQi^âm9^tMmWiHlL. ^MS V.
Kotliarievskaïa (KoTupéBCiaji), sur le T^rek.
VttA araitda.iNiiuta caadwU 4e mt enâroM (•a.k. 4(2. Vw «Êm<Sr.h.\ datât.)
à Xaltablkt CffaJ*f»<»; gite à aa'J4e«(«i,> .4V»ù aa. TiMtant..1as kâaâiaa ^o
»A«SAii, ns xrOoKjuif «tMTeJitesaïc, qufa font piUBtifli 4« ^Jamaasa &€&-
total; aib dv bassin, du- TVivi* ,- .
« ^'«fi**fî^il!rt^=*.'**^^«*^**^*'**?W^ «s iaukia enitivéa ^t u
0r4miM»»A«rdM(KAb^rda). iSr«ipmttlayjim«4efaaMlMkMènA444«^<»«l«»o«
'UMo<i'(*u, mail on. a un meilleaur gîte 10 V. plus ?ffli . -ftîan Taubai^
n
YLADIKÂYKAZ. VIL B. U, 417
(«dovUlan») •« panier poni de \% ▼alUe. 60 ▼. fias kAnt «e trouve
Ourcmâbié (ltS61 m. ; lofis ftu «doiakhAn» da prinee ; ebeyel de selle pour
3 J«ttre, euT. 5r.). C^eat de là que FreehAcld a fait en 1868 rMeension
de l'XIkrens, uominë dans le pays Méngki'Taùm, Il arriya sur la «Une
orientale (60OS m.). Celle de 1*0. (D681 m.) a été gravie en 1874 par OroTe^
et il y a eu depula plusieurs autres ascensions , entre autres, eelle de
PaatoukhOT en 1666 (en 4 jours de Piatiforsk>. — Divers eols très élevés
permetteat de passer de la vallée du Baksan en Soùanétie (p. 419) : àTO.,
le coi Nakra ou Z^en^Missoroum (3806 m.), praticable aux bêtes de somme ;
au 8., le e&t Bttcho (9546 m.) et le «si Jâpr-aou (8871 m.)> p«r où Ton vi^
à MèMêia (y. p. 419) .« dans le haut de la vallée de rincour; VreBhfleid a
mie deux Jours pour y passer en 1867.
I#a Tallée de POnÂan est aceessible de N^tehik, à eheval, par un
chemin qui mène à T^vbéntl ou Bétinçhi (1698 m.; logis au «doukhan*
du bey), situé au milieu de montagnes grandioses. L'extrémité de la
vallée est formée par les plua Uiutes cimes de la chaîne centrale, savoir,
de rO. à TE.: la Ohêxtola (4806 m.)i 1» Xalananiehéra (4732 m.), la DJa»ça
(5079 m.)rla Cktara (5194 m.T), gravie en 1888 par Cockin: le Koehtan-
Tmof* (5199 m.), gravi aussi en 1888, par Xummery; le UijirgM'Taou
(dOOS m.), le Dfkh^Tmti (5197 m.), également gravi en 1868, parWoolley,
etc. I>e ces monta^^es descendent de grands glaciers. Un col (3990 m.)
y mène par le gUieter dt Têanntr en Sonanëtle (p. 419).
La vallée du Tcbéffkem, affluent du Baksan . est parallèle à celle de
rOurban. Une route cavalière y. conduit de Bexinghi au "Si Un défilé
saavsige au-dessus de Tehéghem^ nommé Djighil-Sou^ aboutit à la partie
supérieure de la vallée, qu'arrose le BachU-8ou et que terminent égale-
ment d'énormes claciers. Des coif très élevés font communiquer cette
vallée, à TO. (4361 et 3866 m.), avec Ourousbié (v. ci-dessus) ^ au S., par
le çloHtr de Oûualda ou de Thonier ^ avec la Soùanétie^ à TE., le cel de
ZeOomnan TeJUram (4160 m.) avec la vallée de l^Ourban (v. ci-dessus). —
tfn eol au 8. de Béxingbi permet de passer dans le JEMJfcer, vallée
supérieure énTek^ek, aussi un affluent du Térek, et à l'extrémité S. de
cette vallée, entre le Dykh-Taou (v. ei-dessiis) et le Oouhukou (4472 m.)
et où se trouvent, au 8., plusieurs autres cols, du côté de la vallée du
Tzkhémiê'lVtkalUp. 419), par ex. le />ar«-i/i(a(3475m.), dans le nom duquel
on a voulu reconni^tre un souvenir du Phase de l'antiquité. Le chemin
de Naltchik jusqu'au fond de la vallée du Tchérek, au Karaoul (c.-à-d.
■ sentinelle»), demande 2 jours à cheval. Un chemin de cavaliers très
mauvais va du Karaoul, par le eol de ZtctOétée^ (3200 m.), dans la vallée
de l*Oiiro«M, et un autre dans la vallée haute du Bien (p. 419).
584 y. Bofokovo (BopÔKOBo), stat. avant laquelle on traverse le
Térek, dont on va suivre la rive droite. — 600 V. Elkhotovo {Bih"
xÔTOBO). Plus loin à dr., le confluent du Térek (rive g.) et de VAr-
dan. — 611 V. Darg^Kokh (4apn>-Kox%). — 632 V. Bcêlan (buffet).
Ëmbraneh. sur Pétrovsk, v. p. 413.
652 V. Vladikavkai (BiaAnaBKàai ; 738 m.; hôt.: de VEvrope,
de France ; Grand- Hôtel ; fiacres : de la gare en ville, 25, 1 h., 50 k.),
ville proprette de 44 000 hab., fondée en 1784, ekef^lieu du district
de Térek et place forte, sur les deux rives du Térek, Elle doit son
nom («maître du Caucase») et son rang à sa situation, au commen-
cement de rimportante route de Tiflls (v. R. 46), et c'est surtout pour
cela une ville de garnison. Sur la perspective Alexandre, princi-
pale artère de la ville, le théâtre et le joli jardin de la Ville.
Db VaaiKiKAvsAs ▲ Koctaïs: 220 Y., grande route (v. p. 418). On
passe par Arthomkaim et on entre à Alagbir (9Xi m.) dans la vallâb d'Ar-
DOH, qui est magnifique. Près de 3i$ (856m.) s'âève le Kmrieu-XJutkh
(3403 m.), la principale des montagnes calcaires de ce cdté. Ensuite Xxourti
(919 m.}. Plus loin, une aub. («fouMm»; 965 m.) qui est isolée et après
Bsedeker. La Russie. 2^ édit. 27
ilâ Vil. B. 4ik K0U7AIS.
Ia4ull6> vftiMe m éirise à rO., i«i<|a'à rembouttlM»» éa Akio»ClOr6«.).
La fomte represé «asulto 1» dinetioB AbA., •« lottgeani le ▼ersttntE. 4e
riJrt yfcin», <aonD« mamU ém MOttiagi» a dont la ptaa kaate eiiae «osaue
•titiiit MAB m. a dont «a autara MM^piat a été cravi, «a X8SL, pwt H. de
Défthy. De «e maaêlT dasceadeat au K. le vaste glarfer <!« f oro^am (a. 406)
•I à rs. le sapevba f<aei«r d« aWla. Os denier «^attelât «aaai da SviaM
MMai aa 3 Joura à pied i$^U à l'Aoal Tflëïa). A qMlqaea ▼«ntac du
glaaiar, le saaeteaiaa dat Osiàtoft «Rëkoot» (entrée iatordiie>. Saaaiie la
rente paMe daai aac nafa gTaodioae, qnl n^aat pas iaKriettre à la célèbre
gorge aa Dariel (p. 49lit pau eUe tonme eneore à TO. et ^e passe an
aal do MaariwoB iVfûOwu)^ tar la TersaBi 8. de TAdal-KlMikh, dans la
ebatne centrale dn Cauease. Vue ipieadide. On en vedeoeend dans la
vallée du Mea, par OoarsJhaotf, <7Ma» Omit ele. — KoutmU^ v. ol-dossous.
46. Be Bstam à Tiflis.
337 V. Chemin de fer. Trajet en 13 li. PrU: 10 et 6 r.
Batoum, y« p. 412. On suit d'al)ord li- côte, qui offre de beaux
coups d'<Bil. A dr., le vanani N. des moiitagnes du Pont. Stat. de
Tehakva, KàboulÙy (buifet) et Notan^i. — 62 V. Soupsa (buffet),
aur la rivièra du. même nom. On tourne ensuite 4 1'£. dans la grande
et fertile plaine du Rion et de ses affluents, Tane. Iméréthi^. Stst.
suiv. sans importance. — 99 V. Samtredi (buffet), où aboutit la
ligne da Poti (p. 412). - 128 Y. Rion (buffet).
DbRiou iKovTAis, embraneb. de 8 T., en Vs 1^-
Xontaît (143 m. ; KyTiiiicib; bot.; d^ France; cb. 1 à 5 r., b. 15.
d^j. 40k., recommandé; Impérial; fiacres: de la gare en TiUe40,
1 b., 50 k.), Tille de 32000 bab. et eb«f-lieu du gouY. de son nom,
est la Cytaa de Vantiquité, Vanc capitale de la Oolcbide et plus
tard de ilmérëthie. £lle est dans un aite magnifique, sur le Rion,
torrent qu'y traversent deux ponts de pierre. Sur une bauteur de la
rive dr. sont les ruines d^une cUadellCj dont la construction est at-
tribuée aux Génois. Le» superbes eonifèies du jardin du gouver-
neur et de la prétendue ferme méritent é*étoe ws^ — Les armes et
les foulards du Caucase s'acbètent peut*étre mieux et meilleur mar-
ché â Koutals qu*à Tiflis. L'exeursioii dans la vallée du Bien jmsqu'à
Albsni (p. 419; 2 à 3 jours) est très intéressante;
Un ehemin de fer qui ne sert, jusqu'à présent qu''au tranapert du
ebarbon, relie Koutaïs à fkvibovia (TaBaôy^aX le deul endroit du Caucase
où il y ait des mines de bouille en exploitation:
A enY. 10 V. au K.-E. de Koutaïs (1 à 3 h. en vott. ou à efaev.) se
trouve le *coaYeat de Obilati, situé sur une bauteur. Son église, du
XI® s., est construite avec d'énormes blocs de grès et Tintérieur est dé-
coré de fresques byzantines, en partie refaites aux xv^-xvii^ s. par des
peintres génois. Il y a aussi des portraits de rois dlmérétbie al aae grande
mosaïque du xie a., au-dessul de Tautel. LHeonosli^e est ebargée d'or et
de pierres précieuses. Le trésor comprend des ornements précieux et la
couronne dTméréthIe: on fera bien, pour le voir, de se munir d*une re-
commandation à Koutaïs. — Non loin de Tëglise. dans une ehapeUe en
ruine, le tombeau du roi Darid le Bénovatenr <106d-113Ed, teadatenr du
couvent. A côté de son sateophage sont les portes de ter de la ville de
ahasja (lélissaretpel), dont il s'empam. — La .*Tae eu'on a du couvent
embrasse la vallée du fBkhal- TUtkéU (.rivière wnige-), afflite&t de la JTvirila
(p. 419). Ce«te vallée est bornée par les «ptontagnee d'Imérëthie, aux forets
KOXTTAiS. VIL B. 46. 419
IvxovIfHiAM, derrière iMMellM m 4re«aeit le* fremièrte mosteme 4e le
rhmttte eenftrale, eellee des ditlriets de Letehgoom et de Bedeiia (v. el-
desaoafl), dominées par le brillente pyramide de glace du Tetoould (▼. ei-
deasona). --- A quelques ▼entes daos la vrilée du Tikbal-Ttltliëli, le
de MéUémmi, eaehé par qmi v^tftlifm HimiiMHlet il ti^offre de
curieux qu^un sarcophage reposant sur des pattes de lion
C*aet de KontaSs aue se Tisitei de préférence au mois d*août (prendre
àes proTisiotts). la iaoenétbi e.-à-d. tes vallées liantes du Tskhénis-
Tsktell et de l^ngour, Jusqu'à Tendrolt où les deux riviëres tournent
de rO. au 8. Celle du nkkénù-TtkkâU a eny. 60 V. de long, mais il n'j en
a. qu^une petite partie eultivée , et là où il n*y a pas de forêt ou de pâtu-
rage, les versants des montagnes présentent des rodiers à nu. Il y a trois
locAlités, dont les habitations sont très dispersées: Lênthikt^ dans le bas;
nhàlcvri ou TthokMr et LaehkéH^ la dernière. Elle aboutit à la chaîne een>
traie, où est, an V.-O., \e Pazi-Mta (p. 417), nar où Ton passe dans la vallée
du Tehérek. — La vallée haute de Vlnffour^ fermée au if . par les principaux
sommets de la chaîne centrale, comprend dans la partie supérieure 4 loca-
lités dites les SouAirfrriBs ti^tts : Ouehkontt (SIOS m.), iToki, Aâich (2100 m.)
et MonJ<a (1000 mOi et daxis sa partie inférieure Latal (1388 m.), Betehû
(1280 m.) , Pari (i419 m.) et Laehrai (1010 m.) , désignés ensemble sous
le nom de DadicUtUan^ diaprés une fkmille princière qui y demeure. —
L.es vallées du Tshhénis-Tskhali et de Tlngour sont séparées par une
croupe de montagne calcaire d'une hauteur eonsidérable , que traversent
Ift eoi de Latpari à l'E. (v. ei-dessous) et les eoU de Zartf et de Latai à VO.
Vue excursion de Koutals jusqu'au col de Latpari demande 3 jours
(6 Jours aller et retour par le même chemin). On suit la rûute de Mamiet&n
(v. p. 418) dans la vàUée du Rion^ Jusqu^à Albani (90 V.), puis on traverse
(route cavalière) à VO. la chaîne de hauteurs peu considérables oui la
sépare de celle de Tskhénis-Tskhall. Ensuite on passe au N. par Jrewrf
ou Mkkévi et par eae magnIÉqae fofêt d'où Tea arrive à Lmtekki et à
Tch0le*iri. La naontée de là «a «ol d# UUpari (9B87 m.) est assez raide-
La ^''vue de ce col ou mieux d^un point env. 100 m. plus haut, embrasse
le e6té 8. de la chaîne centrale avec ses cimes gigantesques et ses gla-
eiera. A TE. ou à dr., lea péroif eolesealw et ddebkiaetécs du Chfcara
et du PjaBgat à i'O.^es Aères pyramides de Ofaeetola et du Tetnould
(5091 m.), gravi en 1887 pi^r Freshûeld. En redescendant du col au IT.,
on voit la double cime de VOu^ba (4?Mm.), le Oervin du Caucase. On
trouve «b gfte au bas du eel, an «doukhan* de Maki. De là on peut aller
à rO. (il a y a pas de ponts) par Maniai^ MetHa ilUXlm.) et Betcho^ sur
ringour, jusqu'à Xouçdidi, résidence des Dadian, famille princière de Hin-
grélie, d'où une route mène à Ssrmtrédl (tô V. ; p. 416), à 11-14 jours de
■tareke de Kala. — A l'B. de Kala, oa va par la région où aont tes sources
du Takhéaie-Tskhali dans la vallée supérieure du itioa, nommée Radeba.
Il T a par là trois cols à traverser l'un après l'autre, les cols de Ifaitaçar
(2603 mj, de Noekka fS660 m.) et de 0oHbele (3927 m.). Vue superbe de ce
dernier aor la elialkie eentcale, d^Ouohba à l'Adaï*K<dEh. — Il y a troi^
boaaes Jouroëes de marche d'(>«chkouU (v. ci-dessus) à Qhébi^ dans la
vallée supérieure du Rion, et il faut coucher deux fois en plein air. En-
suite on gagne la route de Mamisson. De Ohébi, on gravit en 7 h. le Choda
(3828 m.)i d'où la vue est très étendue. — On peut aossi retourner à Kou-
taïs en quittant la vallée du Rion à l'embouchure du Khotévi et descendant
par jrahorttminda (forêt luxuriante), Tkviboula (p. 418) et Ohélati (p. 418) :
a à 4 jours à cheval de Ohi^b»,
ItiQjnt DE TiPLis (suite). — Au delà de Tembranch. deKoutaïs, la
vole court au S.-£», le long des montagnes boisées, qui forment ici
la ligne de paiteipe des eaux et qui atteignent jusqu'à 2900 m. —
156 V. KvMly (KBHiMfjni; buffet), sur la KviHla, torrent qui se
jette dans le Rion. Le chemin de fer auitte la plaine brûlante de la
Oolchideeicommeace à m^^nter. — 205 V. VarvaHno. La voie tra-
27»
420 VIL U:j». MIKHAlLOyO.
Term par un tunnel de 3 Y. ^/j, ouTert en 1890, là croupe du
Sowram, qui sëptre les vallées de riméiâthie et de la Géorgie.
Les versants de la vallée sont bien boisés.
215 V. Mlkkail9T0 (NnélboBo; hHff«i)\ embraneb. au N. but
(6 V.) Souram,
De JfiKBÀÎLOTo i fioEJOM: 28 V., ebemin de fer, en 1 b. — Bor)«»
(Bopméu: 80Om.v b6t.: MiniralMià Vodjf é 3taro-Kavaler*^aia^ eb. 1 r.SÛ
à 6 r., b. 90, 1. 210, d4)« 00 k., dîn., dep. 1 b., 1 à 3 r., omn. 00 k., pens.
saM la eb. 00 r. par molB\ flAerea: de la gare.» la. Localité .40 k., 1 h.,
1 r. ; ebev. 4 à 5 r. par jour), où sont les baiiis le« plus fréquentés au S.
du Caneaie. U y a des «ourees d^eaux thermales alealines ^ à 23** 0 et
30° 2 C. La localité, entourée de bauteurs admirablement boisées, sç eôm-
S ose de deux parties, la première dans fétroite gorge de la B^rjomla^ avec
es villas, un ehdiému mauresque du grand -due Micbel Kikolaïeviteh, le
Kurhaut^ etc. ^ la seeonde sur la rive dr. de la Jfoura, la partie aneienne.
Belles Dromenades dans le pare Vorontsov. En amout de Borjom. se
trouve Lteami, ebiteau du graad-duc Nikolaî Hikhaïlovitcb. — La grande
route (de Borjom à Abass - Touman , voit., en 9 b. , 10 à 13 r.^ omn. ôr.)
remonte la nve g. de la Koura en passant à Aukhour (Ai^p%^ 26 V.;
972 m.), puis à Akhaltsith CAxaxnaxi) 19 V.; 1039 m.; bonne nourriture
au loeal du club), ville très commerçante dVnv. 15000 hab. et connue par
sa bijouterie en AlUrane. Enfin elle va 24 V. plus loin, à Abaas-Touman
(Aôic-hTjuixh'y 1297 m.; eb. dans les villas 100 r. et au-dessus pour Tété),
endroit très firéquenté pour ses eaux thermales sulfureuses, à 34^2-4S°2 C,
et qui a des bains parfaitement organisés; saison du 1^^ juin au 15 sept.
Tour intéressant d^Âbass-Touman àKoutaïs (pas dé voit, publique; voit,
de leuage, env. 90 r.).
Puis la voie traverse la Kourà et en descend la rive droite. —
257 V. Oori (ropa; 590 m j buffet), ville de 8000 hab., presque tous
Géorgiens, et cbef-Iieu de district, sur la rive g. de la Koura et au
pied d'une montagne conique qui porte les ruines du ehâteau de
Ooriss-Tiikhé» Des édifiées de , la ville, 11 n'y a à mentionner que
V église de VAicension, qui a un tableau by|Zantin donné, dit-on,
par Justinien l*'. — A 10 V. à l'E. (pbaéton, 12 à 15 r.) se trouvent,
dans une ramification de la montagne sur la riVe g. , les curieuses
grottes d'Otfpîisa-Tdiil^e (ynjHci Uaxé).
Le pays change ensuite de caractère. Aux versants couverts de
forêts succèdent des rochers nus. Peu à peu se dessine la région
très chaude et aux collines uniformes de la Géorgie, et on entend la
Koura bruire dans une gorge profonde. — 282 V. Kaspi, stat. avant
laquelle on aperçoit à g. le Kazbek (p. 421).— 307V. filtikh^{Unxerrh ;
buffet), où l'on croise la route militaire de Géorgie (p. 422).
327 V. Tiflis (p. 423).
46. De Tladikavkaz à Tiflis.
{Route militaire de 0/orgie,)
201 V. Service postal et dilitpenee. On paie 4 k. par cheval et par
verste et il est de règle qu^on prenne 4 à 6 chev. à la montée et 3 à 4 a la
descente^ Les conducteurs reçoivent 20 à 30 k. de pourboire. DiUfene» (îta-
p^T») à 5 plaees, départ 2 fois par jour eu été (^p «tticbe à Xléty ou à
Qoudaour) : 1 place, 19 r. 60 (franchise de bagage, 2 pouaes) ^ trajet en 48b.
'^ni^i k 6 places, 2 fois par jour en été sans coucher en route, 13 r. 20
'^gant); trhjet en 28 h. Le mieux est de louer à ta poste, une calèche
KAZBBK. VIL h: 46. 421
à de^ pla«6i (xpyanvictMa iw>i<Wfc) et à4 etaet., pour M,r. 80 k. y eoàipris
le ]pë«ge. Il 7 * un pé9Ç€ (moeceisHft cOop») à divers endroits ^ t% on
doit garder U qaitt*liee Juâqu^ftii bare*u suivant. Lès statiom sont' dû
mateona en piem, qui otitent un uodeate g)te. On trouve une noum-
ture saffteante aux prineinalea d^eatre eUee^ on eat bien à Katbtk (v. efc-
de«soa«} et kjpéfif (p. m\ eh. 80 kj, assez bien à Ooudaour (p. A33) et à
Douchet (p. 422), tandis qn^on n^a guère ailleurs que du pain noir, du
vin et un samovar pour le thé. Il est abeolument nëeessaire d*avoir une
prqvtelon suflksaate de petite monnaie (v. p. 408). — Boue le rapport du
payaage, il est peutiQtre préférable de faire le irsjet en partant de Tifli».
Viadikavkas, ▼. p. 417. — La romto aiUt«m d« Oéorgie ov
Orouûe (Boéuo-rpyséicina AOpôra) a été créée par le prince Yo-
roDteov et le prince Bariatineky, vainqueur de Chamyl, et terminée
en 1863. Elle est à peine inférieure aux plus célèbres passages des
Alpes pf ur U beauté sauvage du paysage. Toutefois il.nV * ni prai-
ries, ni fQréta, ni villages riants.
JiUle m^nte d*abord très doucement au S., sqr la rive g. du
Térik, entre des collines boisées. — 12 V. Vf ^<*^<^ (840 m).. Dans
le fond, le fort de Djérdkh^ihy (JlsepaxÔBcioe) , à 8 V. de Balta<
Puis. U-vaUée se rétrécit. — 17 Y. Lar* (iapci; 1129 m.)> entouré
de parois de rochers qui dépassent 1000 m.
La route traverse ensuite le Térek, dont elle suit maintenant
larive dr*, et entre dans la *ooaob de'Dajuxl (1257 m.; Aapkitt-
cioe yméÂe), les Ppt^m SarvMJU^ des anciens. C*est une vallée
rockeuse de plus de 1 Y. jle iQUg, entre de* parois rocheuses à pic,
qui atteignent 1600 m» de hauteur, et si rapprochées qu'il n'y a
place dans le fond que pour le torrent et la route et qu'on aperçoit
à peine le ciel dans le haut. Il y a un fort à la sortie, au S., et de
Tautre côté de la vallée, des restes d'autires fortiâcations.
La montée devient ensuite plus considéral^le et le Térek forme
des cascades à côté de la route. La vallée s'ouvre tout a coup k
dr., laissant apercevoir le glacier de Diévdarak (^OBAopaKCiiii àéa-
non) et la cime neigeuse du Kazbek (non loin du pont G-ouletsky
on peut avoir des chev. de selle pour le glacier, 2 r. avec un guide).
14 Y. Village de Katibek (Kaaôévb; 1727 m.). Par un temps
clair, le KM%tli (Ô044 m,y y apparaît dans toute sa splendeur, mais
il est génévalément voilé Taprès-midl. Frbshfleld en a entrepris la
prenrièfe ascension du relais de poste en 1868, et plusieurs l'ont
faite après: Ul. C'est au Katbek (selon d'autres, â rKlbroui) que
la fable cloue Prométhée, et cette montagne joue aussi un rôle dans
la l^ende locale. Il y a à TS., k env. 3600 m^ d'altit., des grottes
qui étaient ^eore habitées par des ermites au commencement du
xix^ s. On a une bonne rue de la montagne d'-un couvent situé k env.
450 in* su-dessus du relais ('/4 d1i. à chev. ; 2r.). il est aussi très
intéressant d'aller jui^n'au pied du glacier (env. 2800 m. ; 2h. k ehe«
val; refuge) ', on y a un coup d'tsii^plendide de.la vallée de Kasbek.
• ÎÀ vallée^ Téiek diBVientplué sauvage. : C'est à peine si lion
remarque les hWbitalioifts dè»Ossètes collées aux roehers. On<lra-
veree UB'de^ torrents' quil forment- le' Téiek et l'on pasie k Zion,- '
432 VU. R. é$. liXfiKHET.
17 y. V«- ^«M (Kote; 1962 m*). On ^mitto U ymUée dm TénA
«i monte l U iMit^tftlA Vota fKpe<rWteaâ Topi, «inonUgii« de U
Croix» \ 2788itt.X col de la chaîne centiala, marqué par an ol>âisqtte
•k «■» eroix attribuée à la nine Tamas» <p. 408).
PlttB I^hi, l» têtards sont surtout attira par les nifmtagnts des
S^pt^Frèftê («BT. 3800 1»»)^. Ia route descend doucement, en offrant
de nagniflquee échappées de vve^ >-*-: 15 Y* ikmdaowr (FyAaypfc;
2227 m.), dans la vallée de VAroffva BUtnàhêt Puis on continue de
deseendtè par une Ibrte rampe en eigzag. — iô Y. Vî- ^Oéty (Miery ;
1474 m.). Le niais est nn des plus ai}iiii#s. Tiellle égtf s» remar-
quable. La contrée devient ensuite pittoresque. Belles montagnes,
s^éleTant jusqu'à 3500 m. et dominant les fbréts qui bordent la
▼allée. On aperçoit souvent aussi les cimes neigeuses de la chaîne
centrale. Puis un défilé et deux forts géorgiens en ruiné.
18 Y. V>* Pasêonaour (nneaBa^pi ; 1080 m.), dans une étroite
▼allée. Les montagnes deviennent moins hautes «t la végétation
est plus luxuriante. La vallée est habitée par des Géorgiens , dont
les fermes et les ▼illagee contrastent avantageusement avec les misé-
rables cabanes des Ossètes, au K. du col.
21 Y. Ananonr (Ananypi ; 823 m.), dans un site pittoresque, à
la rencontre de deux vallées et dominé par les ruines de deux forte.
Un chemin très intéressant conduit en 3 jours , a TE. de la vrilée
de l'Aragva , par Tkm^ et AftHmi^, à Tél'av, eh Katliéti {p. 425).
La route quitte la vallée de i^Aragta Blanche , qui se grossit
quelques verstes plus bas ûeVAtagvti Nài¥e, et tourne au S., pour
gravir une colline bleu boisée.
16 Y. ^4- D<meh€t (Ayméti; 882 m.), sur cette colline. Le
râlais est à env. Vft^*'de la looaiité, qui compte dôOO hi^ C'est
i'anct résidence des princes firiztav d^Aragva , qui eurent aouvent
des démêlés avec* les rois de Géoorgie. Il y a des raines d'une vieille
forteresse et «ne tour qu*en dit a'voir fût partie du (Gâteau des
princes. L'église St*Nieolas est également vielle.
On redeseend plus loin dans la vaUée de l'Aragva et on en suit
la rive droite. — 17 Y. V4* TH{kan9{U.UM»M»\61àm^.
14 Y. 3/4- KtfUtot (M«xeT%; 485 m.), misérable viUa^e à Tem-
bouchure de l'Aragva dans la Komra^ qu'y traverse un pont de
pierre. Il y a dans le voisi&age des restes d'un pont plus ancien
attribué aux Romains. Mtskhet eet un» des plus vieilles localités
de la Géorgie et en fui la capitale avant Tiflis. Sur la montagne
située en face était le château d' Arma.- TMkhé (p. 407) , le plus
vieux du royaume» L'édifice le plus important est la tiathédtaU
Svéti - T$kh4itvéli j qui passe pour avoir ùé construite au iv® s. à
rendroit où fut trouvée la robe de X-C, aj^ortée à Mtskhet par
un Juif;; Détruite à plusiisurs reprises» en particulier par Tamerlan,
cette église 4ate des premières aunéea du J(v^,9»' et aété réédiftée au
xvHi® s. Un grand nombre de rois de Géoigie. do.U dynastie des
"«.gratides <p^ 408) y sont inhumés, en particulier Georges XIII
TimS. VJI. B. 46, 423
(m. 1§4M), le éeniMr. Le cowft$U 80mtavro (GaaréspoKii no-
UBLttâÊp^ 'j iémmes) » auisi lue vieille église. Le Tne du Ceuceee
y est inpeeaate. — Okemia de te yrHiie, t> p. 469.
Lft vall^ de U S«ia» l'AargU tu delè de M takhei, et la route
svit ift wmÊtêtoitiè. Au confluent de la Koura et de la Vitra ^ une
«Mir de fente, eor un pied en porphyte, rai^elle que Temperettr
Nicolas J^ y ëdiap pe heueueement à un danger dans eon voyage
au Caucase en 1837.
20 V. Vf 'MiM, Tienn, en géorgien TbiUê ou TbUM Kùlaki,
— HÔTSM : •H, éê iMtérm <pl. a, B 8| propr. J7> A'cAter), au pont Utkhaï-
lovflfcj (cb. i à 10 r., b. 20, déj. 75k.)i ^. <^tt Caucase (pi. b. B 4), sur la
place Brivan^ •Jf. éTOtieniÇpl. c. B 4), perspective Golovine, rréquentë par
les Waneaiê («ih. t. e. 1 f . 95 a 10 r., b. 90, déj. 75, omti. 75 k.)^ Slitêmfi
Noméra (Géacpnce HoHepé) , hôtel garai dans le geiure ràsat , en faee du
musée (cb. 76 k. à 6 r.). — Tous ont des eommissionnaires. — BaSTAusAKT:
au Jardin êiaver (stimit ea^i), Dvortsovaïa (dtn. 1 r. av. le v.). Il eftt
inléreasant de visiter le htS^et esMUfac au Karavan-8amï.
Ci.iiB«: Krot^aky q«i doane des eoncerts le jeudi et le dim. en été,
des bals eu birer, etc. (se faire présenter ^ 1 r. a^eatrée>.
VoiïtHBs (pbsîétons): de la gare en ville, 90; à la course, 90; à Thèure,
60 k. — TKair#ATS : de la eare (pi. Al) à la ptaet Etipm (pi. B4) ou à la
P«*k09^Uia et à BmrftckaU; du moueiiMBt Vorontsov (pi. B8) à Vém
(pi. A2>ou à VOlghifukaia (pi. A^; de rOlgblnskaïa à la Mikhailwtkala,
CoKSiTLATS: de France^ Laboratornaîa, maison ErlstoiT (de 10 b. du m.
à 3 h. de raprès^ttidi) ^ û'Autriehë-Honçrie, SergMévskkïa, 10 (4e 11b.
à 1 h.>i de JsmtiHt Proïektirovaaia, daÎM le Quartier de Yéra (bureaux
ouverte raprès-midi).
Baius, au pied de la«fllHlelle. — PHOfoeisNiflM: B.Jérmakov, Dvortso-
▼aïa. — MAoasufs , aax bagar» (p. 434). U a'y vend surtout dres articles
de l^Asie centrale, de Boukbarie et de Perse, notamment des broderies.
On y aebèie à bon compte, si Ton sait marenander, mais il vaut mieux
avoir ave« soi un indigène de eoaflanee. En choisissant des objets, ne
jaxa^a faire prix pour chacun d'eux, mais pour le tout, et offrir environ
le tiers de ce qu'on vous demande.
Tiflis (454 m.), chef-lieu du gouv. général du Caucase et du
goav. de son nom et résidence des autorités civiles et militaires,
est une ville d'env. 100009 hab., située dans une vallée de 2 Y. à
2 V. '/j de large, ouverte au N., où la Kaura s'est creusé un lit pro^
fond, et qu'entourent des hauteurs escarpées et nues de 700 à 750 m.
d^ altitude. La rivière y descend d*env. 18 m. dans sa Iravetsée, en
coulant au S.-^E., et elle n*a que 32 m. de largeur dans le bas, où
elle est rétrécie du côté g. par un contrefott de la hauteur où est le
château (480 m.). Ainsi resserrée dans sa vallée , la ville est ^ès
chaude et partant déserte en été; mais le climat en est très agréable
en hiver et au printemps. La température moyenne de Tannée y
est de 12° 6, celle de Tété dé 23^1 et celle de l'hiver de 1*4 C.
jyut a été, dit-on , fondée vers le milieu du y^ S. et est devenue la
camtale de la Géorgie dès le commenc. du vi^ 9. Tamerlan la piUa en
1395. Elle resta la capitale du Kharthli au partage du royaume (ltô4) et
fut généralement soumise à la Perse, pour un temps aussi menaftée par
les T«res. Elle eSt réunie à la Bussie 4^uM £801.
Ce qui a fait de nos Jo«r» la prospérité de Tiflis, c'est. sa si^
tuation avantageuse a» croisement ded toutes oominercialeis de la
mer Caeçienne à la mm Nette et du plateau arménien en Russie par
434 r//. B, 4B. TOTLIS.
le C*ue«0e. Lm principaux articles de commerce y sont les tapis,
les tiema de laine, de coton et de demi-eoie. La population est c«
qu'il y a de pluv curieux pour l'étranger, par suite de la situation
de la Tille sur la frontière de l'Asie et de TEurope. Les Busses, les
Géorgiens et les Arméniens en forment la majorité. D'après le prof.
Brugsch, on parle à TiÛis euT. 70 langues. Une preuve que la popu-
lation y est très mobile, c^est qu'il y a une fois plus d'bommes que
de femmes.
La plus grande partie de la Tille est sur la rire dr. de la Kouia.
Au N. se trouve le qvartibb busse, qui est moderne et qui a de
larges rues droites et de grandes places, avec les b&timents de Tad-
ministration. Au centre, le Oauvemement QénérQl (pi. A4), grand
édifice qui a un beau jardin. En. face, le ^usés du Caucase, où il
y a de Fiches collections Koologique, botanique et etbnagrapbique,
ainsi que de belles peintures murales, représentant des légendes
du Caucase. Fondé par son directeur M. le conseiller intime et
Dr Q. Hadd^f il est ouvert les dim., mardi et vendr. de 10 b. à 3 h.;
entrée, 20 k.; catal. eu russe et en français, 30 k. — Non loin de là,
le jardin AUxai%dtt et le thM*f^^ le QosHny Dvar, grand bazar où
se vendent surtout des articles européens, et le panthéon (Boéno-
HOToptfiecKiM Hyaeii; pi. AB 4), bâti sur les plans de Raddé, où
sont représentées les dliférentes phases de la conquête du Caucase.
Au S. sont les quartiers indigènes, labyrinthe de ruelles, avec
les BAZABS ABMÉiïiBKs, FBBSAKS, otc. On y Vend particulièrement
des tapis et des tissus orientaux, des ouvrages en cuir, des parures
de toute sorte et des armes, chaque article ayant encore son quartier.
Sauf à midi, quand il fait trop chaud, il y règne toujours une grande
animation , et on y a la meilleure occasion d'observer le peuple.
Les bazars sont dominés par la eitadelù (pi. B ô), en ruine, d'où
l'on a, par un temps clair, une vue magnifique de la ville et de la
chaîne de montagnes que couronne la cime neigeuse du Kazbek.
A ro. du rocher où elle se trouve est le * Jardin botanique, refuge
agréable par les grandes chaleurs. Un musée botanique est en eoo-
struction. ïi y a aussi dans le voisinage dès baim bien organisés,
où Ton utilise des sources d'eaux thermales sulfureuses et gazeuses,
à 37^5-46^ C. En face de la citadelle est situé, sur la hauteur qui
rétrécit le lit de la Koura> Metekh, anc. château royal géorgien,
transformé en prison , avec Tanc. église du Château qui est rMnar-
quable; elle date du v^ s.,^ mais son ddme est du xiir s. La rivière
est traversée là par deux ponts.
Les quartiers géorgiens, situés plus bas, n'offrent aucun intérêt.
On recommande de monter, pour la vue, au couf cn^ de St-David
(pi. A4; MTanHâHACKiil lioBftCTàpi» es. ^as^xa rapex«iileKBro), à
1^0.' de' la ville. Le couvent renferme le beau tombeau du poète
russe A'JS, Oriboïedov {i79b^i82S). La vue est encore plus belle
-n restaur. (simple^, situé QO min. phâs haut. (bon sentie/}.
TlfUS. VIL B. 46, 426
Ub pimt en fer ot, plus bas, un pont en pierre, construit pai le
prinee Vorontsoy (p. 376), relient le quartier russe à la rive g. de
la Koura. Il y a' près du second pont une stcUue de Vorontiov^
bronze érigé au prince, qui a rendu de grands services à la ville,
comme à tout le Sud de la Russie. — La Mikhaflovskaïa, où se
trouve V/çlUe luthérienne (pi. AB2), et qui mène au N. de là du
coté de la gare, traverse un quartier propre, habité par une colonie
allemande venue du Wurtemberg en 1816. — A 1*0. de la gare , le
Jardin de Mouektaïd, un lieu de divertissement.
Le KakkAti, qui comprend les vallées de VJpra et de VAlazan^ es
desservi de Tiflis par plustenrs routes. •» Routb de Téla.v, 93 V. D^abord
UB pays montuenx uniforme. — 90 V. Jfartenihaly colonie allemande dans
un joli site. Puis une belle contrée, où Ton traverse, à 1696 m. d*alt.,
les montagnes qui séparent les vallées de Tlora et de TAlazan. — 98 V.
TixA.v ÇttJuarh\ T95m.) est une vieille ville de BOOOhab., avec les ruines
d'un «hfttean des rois de Kakkéti, sur la rive dr. de TAlasan et dans une
magnifique contrée bien boisée. — A 7 V. à TE., TtinoncMp (I^nnoi^iiu),
domaine impérial qui produit Tun des meilleurs vins de Kakbéti. — A 18 V.
au V.'O. de Télav, Mavtrdi^ dont la cathédrale (AiaBëpxcBiil co6ôp«) est
un pèlerinage, très fréquenté surtout le 14 septembre. Les trlDus de
Kbevsoures, de Touebes et antres s'y rendent alors des environs, et Ton
T a occasion de faire des études curieuses. Eyeursion intéressante en
trois )onrs (ehev. de selle, 2 r.) de Télav à Temirktaanehoura (p. 413), par
Ôremdj anc. résidence des rois de Kakhéti, avec une grande et belle ruine,
Î^uis par la crête principale du Caucase, où la grande route s'arrêtait en
896. — Une route mène au K.-O. de Télav, à Akhméti (env. 26 V.), Tionéti
(SO V.) et Antmour (p. 439).
BouVB DB BiOHAKHt 104 V. de Tifiis, aussi ^ar Maritnthal (v. ci-dessus),
où Ton prend à TE. Il y en a aussi une de Telav (63 V. Va)- La première
pass^ dans la vallée de VAtagan^ qui a env. 100 V. de long et 8 à 30 de
large. Il y a là les principaux vignobles du pays. A 65 V. de Tiflis est
'MaéabiH^ village géoi^ien insignifiant, sur la rive g. de VJora. — BievAKH
>; 791 m.) est une vi^le de 11000 hab. et un chef-lieu de district,
ruines d'un fort. VégU*€ funéraire d« St4-Ninay qui passe pour
mais qui date sans doute du vi^^ s., est actuellement un cou-
les (phaéton, 40 k.); vue splendide de la chapeUt 8t-George
— La route continue sur Z^kataiy (Saxaraju) et Noukha
~.*^ .
#^ De Tiflis à Bakou,
iIftV. «keAin ëefc«eft47h. Prix: 13 r. 60 et 8 r. 10 k.
Tifie, v.p.4^. On suit au S, la riye g. de la Koura. D'abord
UD pays mniformé et des stattoitiÉ «ans importance. — 58 Y. Sogout-
Boulakh {(Sftfr%'$yMix%), où la rivière se rapproche des contreforts
du plateau d'Arménie. — 75 V. Poili (IIofljH), stat. avant laquelle
on traverse la Koisfa. — 89 V. Akftafa (AKCTa«a; buffet),.
B'Akstafa 1 Ebivah: 1Î5 T., route postale (si Ton part vers 6 h. de
l'après-midi, on trouve IMI glW passable pour la nuit' à Karavan-Saraï).
On remonte la vallée pittoreM|tte a'Akstafa. — 73 V. 1/2- Dilvan (Aecnsam ^
1380 m.), où s'embranche la route de Kars (p. 436). Ensuite au S., par
un col à 3170 m. d'alt., au lac âê Ooktehai ou Zivança (Van; 1935 m.), q[ui
est borné à l'E. par le haut mont Karabagh. On continue par la rive
occid. et le village d'/éMnovto. A g., sur des rochers, se voit le couvent de
Zétançet, — Plus loin, Akhtp^ où l'on aperçoit le mont Ararat. — 175 V. Xrivan
(dpnsaHk; 981 m.; hôt. de France)^ ehef-lieu de gouv., à la Russie depuis
426 VIL R. 47. lÉUSSAVETPOL.
1699. Il y â un g rftod iMutar orlenUl^ de eurieuseï nios<)aée8 et «n palaâs du
temps d« la domiBatitm fCTMtte. Vue magnifique, an K.-O. sar VAUigcrt
(4065 m.) et a« 8. sur TArarat, éloigné de 60 V. — A t8 V. de la ville, près
du village de Yaçarchapai^ e«t le eouvent A^ Rckmiadtine (3<udaxaMH%i
869 m.)f n^aidenee dv patriarehe arménien grée («eatholieos*). — L^aaceBsion
de rAiavai se fiUt le mieox d*^alyM, soit à VO. par la hauteur de
tiaduk et le Kipgal (3415 m.), au pied du glacier K., soit plutôt du col de
Zadmr'Boutakh (3688 m.), où il y a une bonne source et^ en été., un poste
de Cosaques, et de là eu se dirigeant à TO. sur le Graiid-Arwmt (SSII m.)
ou à r£. vers le PetU-Ararmi (3960 m.).
La route postale mène de DéUjan (p. 435) à (184 V.) Sara (1740 m.),
par (100 V.) AUxandrûpol (1548 m.). Chemin de fer de Kars à TifKs en
eonstruetion. Une autre route postale (MV.) va d'Alexandrop^l à Ani^
ville aux ruines grandioses ; au K. on va par J(%«Wv»s, qui est bien situé,
à Akhatttfkh (p. 490>, d'où Ton peut continuer sur Abass-Touman (p. 430).
Excursion d*Alexaudropol à VAlaçœs (v. ci-dessus).
177 y. léliMATt^l (EjncaBemôu» ; 422m.; buffet), viUe de
33 (KX) hab. et chef-lieu du gouT. de son nom, est situ^ à ô Y. de la
station (tramway). Elle s^appelait Oanja avant d*étre prise par les
Russes , en 1804. Son seul édifice remarquable est la mosquée du
chah Abbas (xvu® s.), eur la place du Bazar, qui est entourée d'énor-
mes platanes, mesurant jusqu'à 46m. de hauteur et 2 m. de dia-
mètre. Excursion à Âdchikend et au lac dt Oœk'Ohel, au pied du
Kiapès; il faut 1 jour en voit. d'Adcbikend (8à lOr.); à la fin.
on va à pied.
La YOie se rapproche de la steppe transcaucasieune , qui est
dëserte et qui absorbe la plupart des cours d'eau venant d«8 mon-
tagnes, de sorte que la mer Caspienne reçoit seulement de ce côté
la Koura, grossie de l'Aros (Araxes), qui vient d'Arménie. — 240 V.
lévlakh (Euaxi : buffet), où Ton retraverse la Koura.
Une route mène d'ici au N. à (77 V.) Venkha, ville de 35000 Ittb.,
centre de Tindustrie de la soie dans le Cauease, avec un 1>eau -patàitt^eEi
Khans, b&ti en 1790 (dans la salle à manger, un plafond en noyite lÉn^ui-
liquement sculpté). — Une autre va au S. à (108 y.)0umcha (IM tt;>) «ur
le plateau arménien, par (34 V.) Berda^ avec un mausolétf' rëiuaHWflM%le.
282 V. Oudjary (YAsapH ; buffet). - 326 V. KUmrdamirW^P'
AaHHpi; buffet).
Boute de 69 V. de cette «ti^. k Ghffiakkê (JMiaxa-, 680 m.), viUe de
38000 hab., bien située dans les montagnes, èél^bre par son vin et aupara-
vant par sa sole. Elle a été fort endommafée 'par de* tremblemeais de
terre en 1859 et 1873.
397 V. Adji-Kahoul (Aa»h Çaéyu j buffet). La voie tourne au
N. — 437 V. At-Boulakh. On contourne les con^eforts méri-
dionaux du Caucase , en longeant la mer Caspienne. Le pays est
comme un vrai désert, où se dressent deç montagnes isolées. Le re-
gard s'étend à dr. sur les montagnes de la frontière persane, jusqu'à
Talych. — 484 Y. Pouta (Ilyra), connu par des volcans de boue.
615 V. Bakou (p. 414).
TABLE ALPHABÉTiaCE
Atâjaulu, 'ua.
Alk*»k, SSft.
- fcîiin i-), ta.
AoTL aie.
AoriioM «•), 917.
Avirca de», M7.
Btbtikl, 336.
BsblïDn (ehtt.
B>by, 7.
}, Btltkbwé, 111.
Btlakbnt, SU.
t. B>l*lc1»a, 9S1.
ir(le), M7.
BtlU, 366.
- (CâneMB), Mi.
SaltisehpoFl, 68.
BftLyœerv, 3ll.
Bandonrkà, 366.
428
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Itermino, 381.
Baromlift, 361.
Baronak, 402.
Barosnnd, 314.
Bafkountehftk 0*e de),
408.
BaUlp«ehinsk, 415.
Baloom, 413.
B*traki, 345.
BAQske, 57.
Bftsardiousi (le), 413.
405.
BechUoo (le), 416.
B^diin, 4.
Behrse (U), 40.
Béisagol», 3T.
BéjiUkAJA, 336.
BëkoTO, 396.
Belbek, 388.
BeDder, 366.
Benkendorf-SoanOTkft,
398.
Bennes, 33T.
Berd», 436.
Berdiansk, 401.
Berditehev, 360.
BërendieTO, 907.
Bérëze, 331.
Bérëzin», 333, 37.
- d»), SI-
Bérézniki, 340.
BermamYt (le), 416.
Beslan, 417.
Beieho, 419.
- (eol), 417.
Béthenie (eouy. de), 307.
Bezàany, 43.
Bézinghi, 417.
Biata. 330.
- (lai, 41. ^^
Bialolenka, 35.
Biaiystok. 41.
Biéietflk, 346.
Biélaïa, 76.
:Bielany (chat, de), 33.
Biélëievna, 301.
Biélgorod, 363.
BielkoTO, 307.
Biëloïë (lac de), 353.
Biëlomiëstnaïa, 363.
Biëlo-OstroT, 190.
Biëlostok, 41.
Biëlovèje, 43.
Bielsk, 43.
Biëltay, 358.
Biïouk-Lambai, 395.
Bijouk-Onlar, 383.
Bllderlingshof, 54.
Billnas, 314.
Biniakoni, 37.
Birkkala, 334.
Biraoula, 368, 366.
Bis, 417.
BJélyé-Bérëga, 337.
Bjôrkndden, 313.
Bjorneborg, 334.
Blaaberg (le), 61.
Bobaek, 313.
Bobrik, 361.
Bobrinskaïa, 361.
Bobrooiak; ST
riobiro¥iUy, Xi. '
Bobrowniki, 28.
Boekenhof, 61.
BofdMOTtey, 358.
BogodonkboT, 361.
BogoSaTlentk^ 398.
Bogorodl4fk,d48.
Bogorodek, 813.
— (Kazao), 338.
Bogorodakoïë (Moscou)
âl, 305.
— (NÂi«y Noyg.), 313.
Boïarka, 861.
BojkoY, 364.
BoldevM, 54.
Bolgary (mines), 340.
Bologoïë, 345.
Bomarsund, 331.
BonaTentura, 59.
Borehtehi, 368.
Borgà, 905.
Borissogliëbsk, 399.
BorIsaoY, 333.
Borjom. 430.
Borki, 381.
BorkovitokL 44.
Borodino, ^.
Borok, 244.
BorokoTO, 417.
Bororitehi, 345.
BOroTskaïa, 365.
Bortehko, 413.
Botby, 313.
Bong (le), 30, 330l» ete.
Boukréievka, 351.
Bonrmykino, 811.
Boumiûc, 399.
BQttioYO, 346.
Boutyrki, 303.
Bouzonlouk, 355.
Brahelinna, 306.
Brahestad, 327.
Brandô aie de), 336.
Brandôholm, 313.
Brest-Kujawsk, 3.
— LitoTsk. 330.
Briansk. 386.
Brili, 333.
Brody, 359.
Bromarf, 315, 331.
Bronnitsy. 362.
Brovary, 361.
Brovki, 861.
Bsin, 4.
Bulgares (les), 340.
Bnrakow, 33.
Byrehtany, 33.
Bystnyea, 39.
Btura (la), 3, 38.
Cabardie (la), 418.
(ïandan, W.
teaeV 69.
CWdaasb (le), 406.
Chakh Dagh (le), 41S.
Ghakhta, &7.
ObakkoTo, 337.
Charioiteohoe, 68.
Chavli, 37.
Chébékino, 45.
GhelkoTka, 338.
Ghelm, 30.
Ghélom, 341.
Ghëlon Oe), 344.
GhépétOYka, 369.
Ghérëmétievka, 91.
GlMstakoTka, SCSk.
GhetehkOT, 361.
GhilOYO, 353.
Ghimakha. 436.
Ghimsk, 344,
Ghkara (la), mUl
Ghoda (le), 419. «
Ghoro9Bez, 43.
Gboueba, 436.
Chouïa, 313.
Ghouma, 396.
Ghoura (la), 43.
Ghouri, 38T.
ChouvaloTa, 171. ^
ChouTalovo, 184.'
Ghpola, 391.
Ghtchigry, 400. . ^
Ghteboutehi jfmoiM^
Cieehànow, 37. ,
Giechanowies, 43^
Giechoein«k> ^ , ^
Gourlande (gonv. m'^i
Grimëe (la), 383.1- *'
Gzarna Wiei, 42.^
Gzerniak4w, 94. .
Gzernowitz, 358. ■
Gzerwinsk, 38.
Gzçstoehowa, 5.
Gzyiew, 41.
D^browa, 4.
Daghestanais (leA^
Dahlen (chat), m
Dahlsbnik, 231.
Dakhoy8ky-Po8sa4> '!
Damba, 184.
Danilov, 311.
Danilprka, 338.
Parg-Kokh, 417.
Dariel (gorge deK^H
DatnoY, 37.
iDavidkova, 301.
TABI4È ALPHABÉTIQUE.
429
Davidataii^ 205.
Débslta4t<K 4(».
Degerby^ lui.
Degerô (Sle de), 813.
Delei (détroil Ae), 331.
Dëlijan, 435.
Dembe Wielki, 330.
DémirdJi*Ofitettt 396.
DfnakOTkft, 886»
Demtch^ SeO.
Dërajnia, 306.
Derbent 413.
Dergatiski, 363,
J>tnntL (U), 33e.
Déviati-Doubov, 337.
Diakoxnvo, 360.
Dia](ovakmé« 301.
Dickursby^ 307.
DiédnoTo, 353,
Diéydorak (gU«ier de),
421.
Divenski^a, 76u ;
Divovo, 353. .
Djanga (la), 417.
Djankoï, 383. <
Djérakkoniky, 431. ^
Djhonbga, 411.
Djighil-Sov, 41T.
Dniepr <le)> 334, 86$, jetti
Dniestr (le), 368»
DobikiAla. 37.
Doblen, 40,
Dobrzyn, 28.
Dobrai^niew, 43.
Doktebitai« 333,
Dolinskaîa, 365*
Domaebka (la), 3^. i
DomanoYO, 381.
Doxne««|ev40.
Domnino, 90O.
Don, 3&0.
— (le), 400, 401-
Dondaog^^, 40.
Donets (la), 363.
— (bassin houiUer du)^
400.
Dongoussoroi^n . ( col )«
4lf.
Dorogobov^, 337.
Dorohuak, 30.
Dorpat, 61.
Doubno, 39#.
Doubovitai, 244.
DouboYk», 408.
Doub«»YitM^ 346.
Douchet, 433.
Douderbof (lac .de)^ 175;
Dougbino. 346.
Dresna, 313.
Drissa, 44.
Drobuseb. 60,
Drouïgbiéiiiki, 43.
DabbelB, 56.
DiOtlçnka, âO.
Diiebowisnti, 37.
Dnjanovfo, 44,
Duna (la)4 43, 53» etc.
Dûnabourg, 44.
Diinamunde, 54.
Duninéw. 38.
Dvinetz (lae de), 48.
Dvinsk, 44.
Dykh-Taou (leX *1T-
Xeketb 8toi«y« 223.
Edinburg^ .54.
Edwahlen. 40.
Ekenas, 214.
EUiai^Soorown (D, 3d6
EkMenaboliu (}% 323.
BlbQOi^y« 396.
Elbrouz (D, 417, 406.
Elisenvaara, 198.
Elkbotovo, 417.
mtan (lius), 403.
Elwa, 61.
Embacb (!')« 61-
Enoav^si (1% 194.
Enso, 19$.
EriksniM. 213.
Erivan, 425.
Ermes, 64.
Erzans (les), 3^
Eski-Krym, 397.
Estbouie (1*), ^7.
Etehmiadzine (eouv. d')t
426.
Etseri, 225.
Eupatoria, 386.
EvxiÛQk a\ 335<
Evié, 33.
EydtkVbnen, ^1.
Fadéievy (monts)^ 331.
FqdJUMt, 78.
Fagervik, 814.
Falkenau (ruine). 64.
Fall (ebit. de), 73,
Faoustovo..352.
Fanpy>361.
FédoroTk^, 383.
Fellin, 64.
FéockMia, 397.
Fili, 302,
Filppula, 224.
Finby (ito de), 321.
Finlande (lai), 187.
— (golfe de), 168, 169.
Finnois iU»h 138.
Fiolentë (cap), 391.
Fiskars, 214.
Fôglô (île de), 331. .
Fokino, 331.
Foros (domaine), 393.
Forsby, 305.
Forssa, 316.
Fotz Sala, 388.
Fredriksbamn, 303.
Friedentbal, 18a
FHedriebBhof) 41.
Friedriehslusi, 57.
Friedriebstadt, 46.
Oadiatch, 365.
Gag-Routeaieï, 185,
Gayomiy, 37.
Gaïnovka, 42.
GaisingkaJn, 60.
Galecbtcbina, 364.
Galievo, 808.
Galitzina, 190.
Gavtla-Karleby, 237.
Gammelstaden, 305.
Ganovka, 364.
Gargali, 337.
G^socia, 37.
Gatchina, 176.
Géorgie (rout^ milit. de),
431.
Géorgiens (les), 406, 407.
Getbsëmané, 307.
Gbébi, 419.
Gbélati (couv. de), 418.
Ghénitebesk, 383.
Gheorgbiévsk, 44.
Gbeztola (ia), 417.
Gbirvas, 186. .
G^atsk, 338.
OUmit«li (la), 305.
Glola, 418.
01oub«kaïa, 400.
Glottbokoïé, 43.
GloucbkoTO, 360.
Gloukbov, 361.
Qniéadovo, 46.
Gniliakovo. 366.
Gnivan, 380.
Gœdnk (baut. de), 436.
Goktchaï (lac da), 435.
Goldingen, 40.
Golendry, 860.
Goliany, 839.
Golitsyno, 338.
Goloby, 359.
Goionog, 4.
Golovebitcbitsa, 44. '
Golta, 366.
Golynki,45.
Gomel, 37.
GorbatOT, 313.
Gorbatovka, 313.
Gori, 420.
Goribolo (ool de), 419.
Gorjany, 45.
Gorki, 353.
Gorodetz, 329.
€horodiebtebensky
(monts), 340. .
430
Oorokhoveii. 813.
OorakAÏA, 184.
Oonkowiee, 7.
Ooryn (le), 860.
GoiiAld» (clAeier 4«), 417.
Uoudaoar, 432.
Oondoiuft, 411.
Uouloakoii (le), 417.
OOQBib, 418.
OoorehaTi, 418.
Oooriens (les), 408.
Oonnonff, 805.
OoutoaïeT (île de), 171,
176.
Orftfskai*. 800.
Orai'evo, 48.
Orftnd-Mytlehtelii, 860.
- Okhto, 166.
Oraniea^ 8.
Oremi, 436.
OretehouleTakiia
(monts), 843.
Oriadf, 946.
Oriasi, 800.
OriftEOTets, 311.
Grobin, 88.
aroehéw, 96, 28.
Orodsisk, 8.
Orodno, 42.
Grodsiee, 4.
Grônvik, 908.
Grosny, 418.
Grossholm (tle de), 67.
Grovsie (route milit. de),
431.
Grottsino (ehât. d^290.
Grusiniens (les), 4i06.
Gmtershof, 46.
GustATsayard, 314.
Gntmannshœhle 0»)i 80.
Guzow, 3.
HMpakoski, 306.
Haapam&ki, 226.
Halila, 190.
Hallikkala, 197.
Hallinma», 335.
Hallia, 330.
HaUiat, 64.
Hangô, 315.
Hankof (plateau de), 64.
Hannila, 108.
Haparanda, 338.
Harjayalta, 334.
Harju, 305.
Harma, 327.
Hartonas, 213.
Hasenpot, 40.
Hatanpaa, 338.
Hattelma. 315.
Hattula, 316.
Haakiresl (le), 104, 300.
HaukiTuorI, 306.
TABLE ÂLPHABÉTIOUE.
HaakkaTvori (le), 904.
Heinola, 307.
Helsingfors, 307.
HenHkadal, 306.
Hermanow, 3.
Herrala, 307.
Hieianen. 306.
Hiirola, M.
Hiitola, 198.
Hikie, 907.
Hintaenberg, 50.
Hir8aU(areliipel de),918.
Hinrenaalo, 330.
HÔKfors, 308.
Hôgholm, 398.
H6f holmen aie de), 318.
Hogland aie de), 304.
Honkaaaari ai« Ae)i 106.
Honienhof. 60.
Hortana, 108.
HoUkka, 107.
HouUkiir aie de), 331.
Hovlnmaa, 306.
Hungerbouii;, 67.
Huningsberg (le), 56.
Huta Bankowa, 4.
HyTinge, 307, 314.
IsDgel iV)y 58.
laïla (monta), 864, 386.
lalta, 804.
lamagrod ou
lambovrc, 66.
lanoY, 37.
laroehenka, 358.
laroslavl, 308.
lartsévo, 3S7.
laaanaîa Poliana, 848.
laaaenki, 340.
laaainovataïa, 400.
laas^, 366.
laariBO, 46.
Ibèrea ae8);^M6, 407.
Idenaalmi, 302.
léfrëmov, 848.
légorieYék, 362.
léU (D, 416.
lëkatérinebourg, 340.
lékatërinodar, 416.
lékatérinoalay, 382.
lékatërinoTka, 346.
lëlabouga, 330.
lëlatma, 318.
lëlënOTka, 426.
léletskaïa-Platform, 850.
lëlets, 360.
lëlissavetpad, 366.
lëlisaaTëtfno, 65.
lëlissavëtpol, 426.
lënikalë, 907.
— (détroit d»), 307.
lënotaïevak, 408.
lëpifan, 348.
lëropkino, 361.
lëasentouki. 416.
lëTlakh, 498.
IgnallBO, 48.
littala, 316.
Ueràkj. 330.
^ora, 183.
— 0*), 178, 399.
Uetakaî» Zaebtekita, 966
IlUnakiU (moata), 3^.
lUinakoïé, 90i.
lUby, 906.
Ilmen Qm), 244.
Imatra (ehate de 1*), 193,
186.
Imërëthie (D, 418.
Imërëtkiena Oes}, 406.
Impilaka, 100.
Ingi, 914.
Ingoul (O, 366.
Ingonrd*), 419,406,411.
Inkerman, 388.
Inkeroia, 206.
lora a')i 436.
louriev, 61.
lonriëTets - Povoljakr,
326
lourkoYka, 368.
Ipatlev (COUT, d*), 337.
laenhof, 68.
lakouria (eao d*), 411.
Iskroyka. 364.
laaady, 331.
laaakoYO, 237.
latra (1% 948.
Itlar, 308.
IvaagerodLJp.
Ivanlno, 860.
Ivanovka, 74, 170.
IranoTO, 318.
lyanovakaia, 936.
IvanoTakoîé, 183.
lyeraky (eearent d*),3lâ.
Iwangorod, 98.
Isborak, 64.
IzmaïloyO]J{99.
Unoaki, 937.
Jaakkima. 198.
Jaaaki, 193, 107.
Jabinka, 331.
Jabtonna, 36.
Jakobstad, 327.
Jakobatadt, 46.
Jakoaenranta, 194.
Jamaa, 207.
Jarrela, 307.
Jaanagora, 6.
JëcouleTakiia (montu),
Jëimy, 37.
Jéliézuaïa Oa), 416.
Jëliësnoirodak, 416.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
431
Jendnejôw, 4.
Jeppo, 397.
JërebkoTO, 906.
Jerwe, 59.
Jerweniete, 69.
Je'we, 68.
Jitomir, aOO.
Jiaveal, 906v
JloMn, 37.
Jmërinka, dfSw
Jodine, ^.
JoenMiRi^âOO.
Jokelft, QOI.
Jokism»ri, 337.
JoltikOT (eonveat de),
34S.
Jorois, 906.
JosephoYO, 44.
JosU, 33.
JookOTka, 396.
Jut*«, 997.
JuQStiU, 19&.
JnuatUMJiûrTi, 196.
Jyrânkô Oe), 906.
Jrr&«kyli, 907, 906.
.^mmmmm- — ^w— ^. j (îlC dc), 199.
KAbovléty, 413.
Kadnitsy, 930.
KftxftlJk 415.
Kaipiais, 906.
Kaiserberg (ie), 916.
Kairanto (d^roit de)J216.
KaîMMiiDioki Oe), 9Û9.
Kajana, 209.
KaJaJieborg (ruines du)^
Kak»béti, 496.
Kakhéti (le), 496.
Kala, 419.
KalaehnikoTO, 946.
Kaliyokl (le), 337.
Kalftteh, 406.
Kaliaxine, 396.
KalinoTka, 300.
Kalkkistrôm (le), 306.
Kalkouny, 43.
Kallareai Jle), 194, 901.
KàUby, 997.
Kalliokoski, 903.
Kalmyteky Batar. 403.
Kaloteha Oa), 988.
Kakmg», 937.
KalTitaa, 906.
Kama Oa), 339, 838.
Kamara, 190.
KameBskaûh 360.
Kamiensk, 7.
Kamyeberka. 863.
KamyekijnB. 403.
Kangas, 997.
KangMala, 916, 995.
Kangasala-Ai (le), 316.
Kaaka«, 339.
Kannu0, 337.
Kantala, 306.
Kappel, 68.
Kappusils, 60. -
KarabanoTka, 934.
Karagam (glacier de),
418,406.
Karamounlna, 416.
Karaoul, 417.
KamMevka, 361.
KaraUîs (lee), 390.
Karatehaï (\tL 415.
Karatehev, 937.
Karateheyka. 881.
Karexowka. 4.
Karhula, 9M.
Karinaii, 916.
Kariou^Kliokb Ge), 417.
Karis, 914.
Karkku, 994.
Karlberg (ehài. de), 316.
Karlsbad, 55.
KarlBruhe, 60.
Karaala, 903.
Karass, 416.
Kavria, 59.
Kars, 496.
Karuna, 990.
Kaskô, 993.
Kaapi, 490.
KassimoT, 313.
Kassnia, 346.
Kaatelbolm, 333.
Kastomoïé, 400.
Kateha (la), 386, 387.
Katebikalën, 387.
Katbarinenthal, 73.
Katounki, 339.
Katyne, 334.
Kauhava, 397.
Kausala, 906.
Kanttna, 995.
Kavantsaari, 196.
KaTkasskaïa, 415.
Kasan, 333.
Kasanka (la), 333.
Kasatebia-Lopaii, 363.
Kazatine. 300, 358.
Kazbek, 491.
- (le), 431, 406.
Kazimierz, 99.
Kehen, 400.
Kedder. 68.
Kegel, 68.
Këidany, 37.
Keitele, 306.
Kellerovo, 307.
Keltis Oe), 316.
KeWia, 337.
Kémal-^érek (le), 395.
Kemmern, 65.
Kempele. 337.
Kergel, 09.
Kerteb, 997.
— (détroit de), 397.
Kenro, 307.
Keealaks, 901.
Kexholm, 198.
Kbakhaber, 413.
KbaoilOTSky (rivière de),
Kbarkoy, 363.
Kbartsysk, 401.
Kherson, 383.
Kbertvis, 436.
KbeYEonres (les), 406.
Khimki, 348.
KhoreYa, 393.
Kbortitsa (île de), 383.
Kbotévi (le), 419.
Kbotkovo, 306.
Khotyaielfl, 337.
Kboupta Ga), 353.
Khristinovka, 35S.
Khroline, 359.
KhTalynsk. 401.
Kiehinev, 306.
Kielee, 4.
Kier, 366.
Aeadémie eeelés., 371.
Arsenal, 369.
Bourse, 968.
Gakbëdrale de TAppar.
du Christ, 371.
— de TAssompt. ou
— Ouspensky, 370.
— St-Kieolas, 369.
— St- Vladimir, 374.
— 8te-Sophie, 372.
Château des Fleurs,
— impér., 369.
Coltine d*A8kold, 371.
(Souvent Bratsky, 371.
— St-Michel, 373.
— St-Nicolas, 369.
Douma, v . Hôt . de vil le .
Ecole imp. de musique,
373
Eglise cathol., 369.
— de la Dessiatinnaïa,
372.
— de TExalt. de la
Ste-Croix, 370.
— des Trois - Saints,
372.
— du Sauveur au Bois
de BouIeauxv369.
— luthérienne, 368.
— 8t-André, 372.
— St-CyriUe, 871.
— St-Oeorge, 373.
— Ste-Anne, 371.
432
TABLE ALPHABÉTIQttÈ.
KIEV : Kiriiiiemi, 197.
Fontolne dr 8»m»on, Kisil-Kob* (grotte d«)
371. dB6.
Oosiiay Dfor, S71. Klein-Liebentlial, 381.
Oroitcf de 84- Antoine, Rlemetaô, 326.
370. KlëTan, 309.
— deSt Ttàëodofê,S71. RliMtitsi. 41.
Hôtel da U Noblesse, Kliazma (U), 312.
368
- de yiDe, 368.
Jardin boUa... 373.
Krechteh«tlk, 368.
Lavra, 369.
Lipki, 368.
]f«i«on des Contrats,
371
— du métropolite. 378
Monument de Boorln-
sky, 374.
Porte Dorée, 373.
— St-Xicolas, 369.
Poste, 368.
. Théâtre, 873.
Troukhanov (île de),
371.
Université, 373.
Kiiflkinkylii. 2Û4.
Kikéneiz, 393.
Kilpua, 227.
Kimito (île de), 220.
Kimra, 325.
Kinéebma, 328.
Kinel, 355.
Kinlegesinde, 39.
Kiourdafnir, 426.
Kipchor, 396.
Kipg^oBl (Le), 426.
Kirchberg (le), 218.
Kirchholm, 16.
Kirikovka, 361.
Kiriïlo-Blélo-Ozersky
(couvent de), SU.
Kirillov, 311.
KiriAkkala, 221.
Kirlatch, 307.
Ki rj aval aks, 199. '
Kirsanov, 398.
Kislovo'dsk. 416.
Kivateh (lé>, ld(|.
Riverlttoski (lip), 196.
'verti^, 359, ' ' " '
t\-
tLline, 248
Kliteb (ranéedn), 119.
Ktomniee^ 6.
Rloukbor (eol de), 418.
Knekteo, 213.
Kniéjitsa, 45.
Kobéliaki, ^64.
Kobi, 422.
Kobrin, 231.
Koehëdary, 3$, 38.
Kochka-Tebolcrak, 397.
— deKbmelnit8ky,372. Koehtan-Taon iw, 417,
— de Nicolas T^^ BTS. 405.
— deSt-VladlmlrjSri.Kodor (le). 411.
— de Ste-Irène, 973. Kôlviato, 216.
Slugée Kboïnovsky, KoiTako8kirtease.de),202.
374. Kojaaka, 36t.
Palais Hanenko, 373. Kokenbof, 61.
— Terecbtebenko, 373. Kokenbousen, M. '
Pare du ehâteao , 369. Kokkisaari (île de), 196.
Petebersk. 368. Kokos, 388.
Podol, 371. Kolho. 225.
Pont Nicolas, 371. KoU, âOO.
Kolivaari (mont), 200.
Kolodiehtebî. 232.
Kolomak, 364.
Kolomenskoïé, 301.
Kolomiagbi, 184.
Kolomna^ 352.
Kolontalevka, 980, 906.
Kolpilio. 239.
KoluSEki, 7.
Komarovtav 396. '
Konevits, 198»
Konnus, 201. '
Konopki» 27.
Konotop, S6f.
Konska-Wola, 29.
Konstaniinovka v401 .
KoQtehèsséro, 186.
Kontehonra (la), 906.
Kopaï-Gorod^358.
KopoBSovq. 329.
Koptévo, 903.
Korbekly, 396.
Koren (ermitage de), 382,
Korënéro, 36(1
Korennaïa-Poustyn, 851.
Koristovka, 9^.'
Korkeakoaki; 226.
- (le), 20».
Korkouli, 171.
Korpi* 214.
KorplliCU, 90r.
Korpo (île de), '221.' '
Rorsboim, 236.
Korso, 30t.
KorsoTka, 74.
Korsoun, 361.
Rortehéra, 335.
Roseh, 73.
Rosino, 329.
Kosmjrnino, 311.
Rossino, 300.
Rossovo, 39t.
Kostrom», 338.
Rosslowa Rad«, 33.
Rotebottbéievka, 964.
Kotka, 203.
RotXlar{«vska¥a, 416.
~ )tline (île deX 169.
Kotorost (la), 309.
Kotun, 230.
Kouban (le), 40^, 406,
410. etc.
KoobintoéYO, 389.
Koubinka, 338.
Kouehteberka., 415.
Rouekers, 68.
Roudino, 312.
KoulikoTka, 348.
Koulikovo (champ de),
Koulitskaîa, 246.
Kountsévo, 301.
Koun-Valochké <le), 343.
Koupiansk, 963.
Koviptino, 45.
Kour (le); 951.
Kotira Ofe), 4»), 422.
Kourakino, 351.
Konrehany, 37.
Kourgans (les), 345.
Konrmân - Keméttebi,
383.
Koursk, 351.
Kourtenbofj^.
KouskoTO, 299.
Konstarnaia^ 962.
Routais, 418.
RoutonsoY (fontaine Mf,
RouTol%, 205.
Rouzminka, 348.
KouBminskij^iOO.
Kouznetsk^ 955.
Rottinitoa, 12.
Rovel, 959.
Koverojaryi (lac), 324.
RoviMbi^JBi.
Rovjoki. 227.
Rovno, 32.
Rovrov, 313;
Rowal, 2,
Rovyel,t!0.
Rôyliôi^TVi {Xty, 3!6.
RoaloT, 398.'
RosloVka, 932.
TABLE ALPHAEÉTIQUK.
433
K^ozlovska, 348.
Koxmodëmiansk, 331.
— {«••▼•ni de), 396.
Krammtorskaïa, 4ÛQ.
Krasne^ 368.
KrasAoeorak, 366.
Krasnoïé (Minsk), 334.
— (Volga), 3981
Sélo, 176.
Krfténokmiloyka, 883.
KraflnopAYlovkft, 381.
Kréméa«t«, 360.
Krë«»eiit<dH>tig, 364.
Kremon (ekât. de), 59.
KrMlftrka, 44.
KrestOTaïa Qora (la),
423, 480.
Kretttobotiiv, 46.
KrionkoT, Soô.
Kriovkovo, SM8.
KristiiMvtod, 333.
Krôlikarni*, 35.
Kroneâberg, 60.
KrOttolMlrf (ehftt.de), 315.
Kronoby, 337.
Kronstott (ne de), 169.
Kronstadt. 168.
Krouty, 3él.
Kryjbpol, 368.
KryloTskaïa, 415.
Krymno, 360.
Kryin«kaïa, 416.
Krymsa (la), 345.
Kryiiki, 45.
Kuhankoski (le), 306.
Kakkmroakiri (iles de),
393.
KuloTMi (le), 334.
Kamo (lej, 336.
Kuopio, 301.
Knppia, 330.
Broby, 204.
Kuvkimafcl, 306.
Kurn, 334.
Kntno, 3.
Knvrila, 316.
Kuasa, 197.
Knaseakorra (île de),
195.
KunsiS, 230.
Kvfaito (la), 416, 419.
Kvirily, 419.
Kynû&liiiiML906.
KyadnsafL, 304.
Kymmene (forier.), 303.
— (station), 306.
— Oa), '^06.
Kyauneaafftrd, 303.
Kyrô, 316.
KyVdaioki Oe), 335.
Kyrônkoskl, 334.
Kyrôaaalaii-Sand (le),
300.
Kyttala, 334.
Kyyna«f>i&, 303.
RyyrôU, 197.
Kyyveai (le), 306.
Ksourtë, 417.
Laaksberg (mont), 73.
Laakt, 68.
Lac Blanc (le), 176, 300.
^ Sacré (lek 64, 300.
LacbkéH, 419.
Laehras, 410
Ladoga (canal dv), 185.
— (lac), 186.
UihUs, 306.
Laihela, 336.
Laia, 64.
Lalaholm, 64.
Lakbta, 184.
Lampsljoki (la), 196.
Landvarovo, 43.
Langelrnavesi (le), 316.
Langerwald 57.
Langinkoski, 304.
Lingôrn (lie de), 314.
Lattâkaïa, 184.
Lappdal, 321.
Lappi, 337.
Lappila, 207.
Lappo, 337.
Lappvesi (le), 194.
— (détroit de), 321.
Lappvik, 215.
Laptévo, 347.
Lapy, 41.
Larga, 968.
Lars, 431.
Latal, 419.
— (col de), 419.
Latpari (col de), 419.
Lanka», 306.
Lauritsala, 194.
Lautta-Suvanto, 196.
Lasarievskaïa, 411.
Lazil (col de), 419.
Lazy, 5.
^Lébéda (la). 353.
Lébédine, 361.
Leetz, 68. -
LemOf 990.
Lempàla, 333.
Lempois, 333.
Lemstrôm (canal de), 331.
Lennewarden, 46.
Lensu (récif de), 335.
Lentkéki, 419.
Léonovo, 304.
Lépone (la), 31, 32.
Lepp&koaki, 315.
Leppftvirta, 201.
Lee^ena (les), 407.
Lesnoï-Voronèie (le),
398.
Biedeker. La Russie. 3® édit.
Lestijoki Oe), 337.
LévachoTo, 184.
Lgov, 360.
Liban, 38.
Lleani, 430.
Lida, 37.
Liésnaia, 331.
Lieyenhof, 46.
Lighat (la), 60.
Ligo^ka Oa), 170.
Ligovo, 170, 176.
Lilla Bockkolm, 330.
Limingo, .337.
Linevo, 231.
Linnankoski (le), 196.
Linnaasaari (tle de), 197.
— (Viborg), 193.
Lioubacbevka, 366.
Liouban, 339.
Lioubertsy, 893.
Lioublino, 300, 345.
Lioubotine, 361.
Lioudinka, 336.
Lioutovo, 811.
Lipetsk, 350.
Liski-sur-le Don. 363,400.
Llssitehan^k, 400.
Lissitchia Balka, 400.
LissyKoss, 168, 184.
Liuksiala. 316.
Livadia. 394.
Livny, 35P^
Liwiec (le), 41.
Lixna, 46.
Ljuboml, 30.
Lochow, 41.
Lodeinoïé Folé, 185.
Lodensee, 6S.
Lodz, 7.
Loimijoki, 316.
Lojo, 314.
LokhTitoa, 366.
Lônnrots Stnga, 303.
Lopasnia, 346.
Loucha, 38.
Louga, 76.
Lougansk, 400.
Loukhovitsy, 353.
Lounatjarvi (lac), 304.
Lounatkorkia (le), 204.
Louninets, 37.
Loutsk, 859.
LoTcha, 45.
Lovisa, 901.
Lowicz, 2.
Lozovaia, 381.
Lttblin, 39.
Luhde (chit. de), 61.
Lukov, 230.
LvAdo, 316.
Lycksalighetenfiu (la),
' 303 ■
Lyly, 335.
28
434
Lywa Oof* (la), 6.
LjBkorOy 881.
TABLE AU^HABÉTIQUE.
HjUAlngMjiîrTi (le). 902.
HMtnselki (mont), 217.
Maehookft (la), 416.
MacU^w, aO.
Masarateh, 386.
Mahmood-Soaltem, 986.
Maikop, 411.
Maïna (U), 341.
Jl^iorenhof. 54.
MakarieT, 331.
Maksatikha, 246.
Makslaka, 191, 198.
Malaïa Përeehtekëpio-
skaïa, 364.
— Viehéra, 245.
Xalakhov (eolUne de),
MalioTka, 348.
Malka (la), 416.
Malkin, 41, 230.
Mallayeai (le), 216.
Malm, 207.
Malo- ArkkancheUk, 351.
Maloryto, 369.
Malotehnaïa (la), 383.
Mamisson (eol de), 406,
418.
Nangichlak (presqu'île
de), 412.
Mangoup-Kalé, 388.
Màntybarju, 206.
Mantjrniemi, 201.
Mariehamii, 222.
Marienbourg. 27.
Marienthal, 425.
Manino, 362.
Mariovpol, 401.
Martsinkaatsy, 43.
Hartyekkyna, 174.
Maryampol, 32.
Marymont (ehftt. de), 23.
Marynki, 29.
Massandra, 385.
Mathildedal, 221.
Matira (la), 399.
Matkaselka, 200.
Maurucie, 32.
MaBOTle (la), 41.
Mehinskaïa, 76.
MedYiédHaa, 826.
Meiershof, 60.
Meilans, 218.
Mekenaiévy Gory, 388.
MélUopol, 383.
Mellila, 216.
Mellonlahti (baie de),196.
Meltola, 196.
Mer Caapienne (la), 412,
426.
Héréfa, 381.
Kéréika aa),^^4.
Merimaskn, 328.
HerrekoH, 67.
Heasiiby, 216.
■ëtsëméthi (eouY. de),
419.
Meitia, 419.
MlatoaMovo. 185.
Hieha (la>, 964.
Michaelstbat. 366.
Hiebalowo. 24.
Mleebow, 4.
Miedsyezee, 230.
Milkinlahti (baie de), 196.
Mijirgbi-Taom Oe), 417.
Mikbaïlenki, 360.
Hikhaîlorka (Onl), 351.
— (PëterhoO^ 171.
— (Sad de la R.), 383.
— (Voroaèje), 400.
Mikkaïlovo, 420.
XikhaïlOTflkoï^ 348.
M ikhelmond, 37.
Mitosna, 230.
MinëralniiarVody, U6.
Minghi-Taoa, 417.
Mingrëliens (les), 406.
Minsk, 232.
Miropol, 369.
Miskhor, 386.
Mitau, 55.
Mtawa, 27.
MlëtT, 422.
Mobiley, 234.
— Podolsky, 358.
Moisekall, 64.
Moiabn, 61.
•Tojaïsk, 238.
[ojeiki, 38.
Mokehans (les), 330.
Mokotéw, 25.
Mokra, 204.
Mologa, 325.
Moloskovitft. 65.
Monaala, 2l6.
Monrepos, 192.
Morebansk, 354.
Mordovo, 399.
Mordva (les), 330.
Morkyacbenskiia
(monts), 343.
Morkrachi, 332.
Morysinek, 25.
KoMoa, 249.
Académie des Arts, 290.
Annenbof, 292.
Are de triompbe, 267.
Archives du ministère
de la Justice, 286.
— des Affaires ëtran*
gères, 282.
Arsenal, 276.
MOS(X)U.
Bains, 253.
Banque de TBaipire.
Banc^ues, 253.
Barrière Boutyrskaïa,
287.
— de Préobraieiisk,
— de Sokoluiky, 280.
— Kalouôskaa^ 298.
— KrestoTskaiai, 288.
— PokroTskAîa, 294.
— Boffojskaia, 293.
— SerpottkboTakaïa,
297.
Biélygorod, 366.
Boulevard Krya^y,
297.
— NovlBBky, 285.
— PretehiMeBaky.257.
— Smolensky, 2â4.
— Strasinoï, 286.
-> Tehisto-Proudsky,
257, 290.
~ TsYlétaoi, 288, 258.
— Tverskoï, 286, 257.
— Zemliaooi, 23».
— ZouboTftky, 284.
Bourse, 280.
Boutyrki, 303.
Canal de dérivation,
295.
Caserne Alexandre,
297.
— de gendarmerie, 288.
— du Krem.lin, 274.
— Krontitsky, 294.
— Pokrovsky, 292.
— Bouge, 28S.
Cathédrale Arkhan-
ghelsky, 265.
— BlagOTiéekiehenskv,
266.
— de Kazan, 280.
— de rAnnoneiatioo,
266.
— de rA8sompt^263.
— Ouspensky, 263.
— St-Basile, 279.
Chambre des finaaees,
282.
Champ de ooartfes, 303.
— des Vierges, 284.
— Khodynskoïé, 303.
— Kotttehko, 288.
Chapelle de« grena-
diers de Meseoo, 291.
— Ibërienne, 277.
Château d'Eau, 288.
— PétroTsky, 302.
Cimetière anaënien,
286.
TÂBIiE ALPHABÉTIQUE.
MOSCOU.
croyantSt 399.
— 4e Ysfâstor,
Girqve, 908, 96B.
CUniqii« de I^UaWer-
•tM, 986.
— opbtelmiquef 987.
GlmlM, 968.
€niah d« U SebleMe,
— de« CommerÇMits,
Collège de Alle«, 986.
— taM^éHel (iroisième),
— MiUteln, 998.
CoseeTte, 903.
Ck»iiMil de tutelle. 993.
ConoietoiM eedtfsiast..
CottMdete, 960.
CouYMik AlexéîeTfky,
980.
— AndronieT, 998.
'*-' AndmoVf 996.
— IMcoSeTleniky, 980
— DaoiloT, 997.
— de VoTO^Diéritehy,
— de Sk'^Jeen-Bept..
991.
— de Streetnoî, 986.
— de TêlMvdOT, 908
— de« Miieelef , 969.
— dee Vierfeê, 986.
•— des riemx evoyento,
— IKmskol, 997.
—- du 8«oTe«r (non
Tean), 994.
— ireneTflky, 991.
— KoToepaeky, 994.
— Pokroveky, 994.
— BdiideatTemskr, 988
— St-Nieolea (grée),
980.
— Simonov, 994.
— Srétesfky, 988.
^ TveStokjrdMiioedu
eo«T.>, aso.
— VoeneiMBéky, 960.
— Za - Ikono - 8]^uky,
989.
— ZatehaiéieTtiçy, 964
^ Zaaaeatky, 979.
pireetion de la peliee,
988.
,— des haras imptfr.,
986.
Doaniar977.-
MOSCOU.
Beole de Oommeree.
984.
•— de ftlles Alez.-M arie,
984.
— des Bea«x-Arte, 990.
-* des eadete, 990.
— militaire Alejc., 988.
— Hleoiaa, 998.
— aormale d*iBstita-
tears, 999.
— Teehaiqme, 999.
Eglise afméaieaiie^l.
— de r Aseeiisioii,999.
— du flamretir, 988.
'- Ibérienne (eàap.),
9T7.
— 84-Leais, 980.
— St-Miekel, 999.
— St-muta, 999.
— St*Piem-ei4t^PauI
989, 991.
— 8t-VUdimir, 981.
— Vassiiy Blejenny,
979.
Bxpesition perma
nente de petntare,
987.
eares, 960, 987, 990,
999.
QoloTtne (palais), 993.
OorekhOTOïé Poli, 999.
Hôpital OatheriM, 988.
-> Chét^aiétievy^989.
-> Galltsyne, 997.
— Itfrmakov, 991.
— Marie, 988.
— militaire, 993.
— miaieipal, 997.
— PauL 997.
— PréoDrajensky, 991.
— Vladimir, 991.
Hospiee AlezcieTSky,
— Gatkeriiiet 991.
— (Jhërémétiev, 289.
— ciYU, 297.
— des Eafaats • Trou-
vés, 293.
— Kourakine, 990.
— NabilkoT, 989.
Hôtel des lural., 299.
'^ du gouT. eiy., 967.
géuéraL 986.
Imprimerie de TudI-
Tersitë, 987.
InsUtttt EUsabeth, 999.
-^ Konstautiiiov, 992.
>- Lazarer, 991.
InstitutiensAIexandre,
988.
— Catherine, 288.
Jardin Alexandre, 981.
435
MOSCOU.
Jardin botanique, 988.
— Neskontekny^997.
— Boologique, 986.
Kitaïgorod, 976.
KolyÛM^ny DTorj983.
Krasny (étang), 990.
Kremlin (le), 968.
Kremlia : Alexander II
(mon. de), 969.
— Annoneiation (ea-
thédr. de T), 966.
— Arehange (eathédr.
de D, 966.
— Arkhanghelsky (ea-
thédr.), 966.
•^ Areenal, 976.
— • Aseeusion (eouTent
de 1*), 969.
•^ Assomption (ea-
thédr. de n, 963.
•~- Belvédère (palais
du), 970.
'- Bibliothèque syno-
dale, 976.
— BlagOTiéehtehensky
(«athédr.), 266.
— Caserne^ 974.
^ Cathédrales (plaee
des), 960.
«. (Commandant (rue
du), 974.
— Emoereur (plaee de
1'), m
^ Escalier Bouge, 266.
— QranoTitaia Palata,
260
— Ivân-Véliky, 280.
— Justiee (palais de),
976.
— Maître de poliee (bu-
reau du), 276.
— Miracles (couvent
des), 909.
" Mieolas (palais),
968.
(porte), 276.
-> Ore^éinaïa Palata,
270.
-^ Ouspensky (cathé-
drale), 962.
— Palais des Armures,
970.
(€hrand), 267.
(Petit) ou
(Mikolas), 950.
-~ PaMarehes (maison
des), 976.
— Portes, 268.
— Potéchny Dvorets,
974.
— Reine des cloches,
963.
28*
436
TABLE ALPHABETIQUE.
■œcor.
(pof«« 4oK ans.
(plMe 4«), 974
— toMkila (f«rt6),
— 8pMt n»
(ëf liM), 3ie.
— 8TBo4e, 376.
— TelioaéoT (eonTem
4e), 299.
— Tërea, 9^10.
— TroïtokiU CpoHe),
271.
— Tsar(canoB4«).974.
(plM« é«),JW.
.fcolokol, MS.
-PMchk», 974.
— Vos»«M«B»k]r (c<m-
vent), an.
LeCortoTsky (p«l.), 993.
Lizine (étang d«)j^4.
I^bnoié M lëato, 378.
LomonnoMOT (kvste
4e), 988.
Lycée 4« toéamrériieb
IfieolM, 984.
MacrMiB4eTiTrc«,S64.
Mamonor (vlUa), 996.
]ianèse4el«Vllle,961.
Marché aux Ae«i«, 358
— Bolotnaïa, 968.
— 4e Smolentk, 985.
— Konnaîa, 997, 358.
— NiëmeUkT, 993.
— Okhotny Bia4, 366,
358.
— 8laraia, 980, 358.
— Tolkontebka ou
— TolktmtdiY, 258,
280.
Marina Boehteka, 804.
Minine et Polarskv
(monument 4e), 978.
Moineaux (monta 4e8),
398.
Mutée Ghtebonkine,
386.
— 4e8 Artf In4na
triels, 388.
— 4e soologie, 381.
— d'objets d'aft, 383
— historiome, 377.
— Polyteeknique, 991
— • BomminnttOT, 989.
Obserratoiro 4e IHini
versité, 386.
Orphelinat, 393.
Paasagea, 986.
PétroTsky (pare), 987,
803.
Plaoe Arbatokaïa, 985.
MOSCOU.
Plaee Boloinaîa, 997.
— des Théâtre*, 987.
— lëlakkOTtkaSa, 999
— IlUnka, 991.
— KalovMaia, 997.
— Kon4rittaky, 985.
, Kwanàïa» 976
— LoiiUaaka,288^991.
— SaHO«B^i 399.
— Bouge, 976.
— 8oukk«MT, 989.
— Tfmika,968.
~ Varrarka, 998.
P^ltee, 96», 389.
Piiaipes à Uieen4le (4ë-
p6t 4e), 984.
Pont DerocemiloT, 985.
— 4« CkâtoM, 999.
— Iao«sky, 998.
^ KMMennT, 995, 967.
— KraenokliolnMky,
MOSCOU.
9mm Gteaetay Péiéoo-
lok, 386.
— létokhara, 3tt.
— léttakaift, 987.
*• Uiiaktt, 380.
— Kalantekarduia,
— Krymsky, 39&
— LefortOTSky, 393
'- Moakvafetoky.
-^ Ofutinflky, 996.
— PokrOTsky, 39t.
— Tekougounny, 995.
Porte Ibérienne, 976.
» miMkiia, 980, 991
— Pretehiatenka, 984.
— Bmige, 390.
— 6t-Vl«4lBir, 981.
— Simonovaky, 994.
— TreraklU, 988.
— Voakrefsenakiia,
976.
Poate, 363, 390.
Pouchkine (monument
de), 386.
Préobrajeaakeïë, 999.
Preanenakié (étanga),
286.
Priaon eentrale» 987.
— militaire, 99ft.
Quartiera, 356;
Bangéea om
Biady, 379.
Bogojskaïa, 998.
BomaaoT (maiaon des
Boy«r4a), 379.
Bue Alleman4e, 299.
— ArbatakaSa, 985.
•<• Baamannaïa, 390,
999.
— Cliabolovakua,397
<- DmitroTka (Bol-
ehaSa). 987.
(Malaïa), 387.
— Dolgoroukovakaïa,
387.
'- Donakaia, 997.
— Kalonjakaxa, 397.
— Karétny ]Ua4, 968.
— Koamo-Damiansky,
Kousneteky Most.,
*~ LéontiOToky Péréon-
lok, 386.
— Maroaaeika, 3M.
"" Mi aani fif^ ara 388
— MiéehtehauMkaïa,
389.
— MokkOTaîa.381,286.
— MytnaSa, tt7.
— Véglinny Pvoiéid,
— KiémeUkaia, 999.
•- Kikolo > lamakaïa,
393.
— Mikolakaïa, 980.
— Oatojenka, 384.
— PétroTka, 367.
— PokroTka, 391.
-- PoTarakaaa, 386.
— Pre«»eaakaSa, 386.
— Preteiiiatankm, 984.
— Boi4eatTenka, 288.
— SaioTaîa, 3S7, 387.
— SoUanka, 398.
— Srétenka, 368.
— Téaitrabiy Proiësd,
388.
— Tverakaïa, 388.
— Varrarka, 378.
— ToronSa, 998.
-> VoUTijenka, 383.
.- ZnanMnka, 389.
Bynok, y. Marekë.
Sasikov, 991.
Séminaire, 388.
Soeiété 4*ar«liëolo{ie
(maison de la), 1^.
— philanthrop. (mai*
son de la). 391.
Sokolniky (pare de)
990.
Soukharev (tour), 289.
0yno4e, 9^^
— Cryp«flEnpUe 4u),
Télégraphe, 963, 390.
Théâtre «Ivand^, 353,
— (Petit), 353, 387.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
437
MOSCOU.
Théâtre-éflol«, 387.
Tolkoatehkft, 356, 380.
Tours ll7di««lif««i.
TrëlUlLOT(«mleile)^aM
— (pMSIkfÉVâBl.
UnireTBité, l8i.
VeuTeâ (mîaijoiui 4es).
988>
Viellia Tilte, 37«.
Vinny 4t SolisooïDTor,
Voitoref de pl«e«> 351.
Z«uno«kTAreteUé, 3M.
Z*pMay-Dvorf SM.
ZemliABOïgorod» 386.
Moaeoa (e«nal de). 346.
MoskvACto), 3Bi, 363, ete.
Mou j al, 419.
MonkheTiéts 0»)i 380,
231.
Mouri, 419.
Monrlno, 18&.
Mourom, 318.
MonsteL M.
Mosyr, dSl.
MrozjT, 33D.
Mat* a»), 345.
Mstow, 6.
Mtsensk, 349.
Mtskket, 430, 433.
Mnbot, 303.
Mûkkilëimlmi, 196.
Manksnss, 313.
MunneiiMBégi (Gvmnd et
Petit), 64.
Marole (eanal de), 394.
Martomaki, 903.
Mastamakï, 169.
MoAiaeaari, 336.
MoAtiala, 316.
Muetola, 196.
Mutaraveai, 308. .
Myehkina, 336.
MylinkA, 387.
MyllrkoakL. 306.
Myllykyla. 314.
Myllymaki, 336.
Mylly-SuTanto, 196.
Myexkéw, 6.
MytiehteU, 806.
MyzOTO, 8o6.
H&dendal, 333.
Nasa (île de), 331.
Kakhar (eol de), 416.
Nakhitehévan, 400.
Nakklla, 334.
Nakr» (eol), 417.
Nakzagar (eol âàh> 419.
Nai^eiow, 38.
Naltehlk, 416.
iVarew (le), 36. 37, 41.
Karova (la), 66.
Narovtebat, 866.
Narra, 66.
Mafyehkiao, 337.
Naeialik, 37.
Kasijanri (le), 334.
Vakolio, 36.
Ifaroloka, 838.
Vérekhta, 311.
Nerkko (eaaal de), 302
Kerkkojiinri (le), 309.
NetU (la), 43.
Neahauaen, 64.
Nem-KaMHts, 64.
Neva (la), 86.
NéTinnomjflftkaïa, 415.
Nerka (la), 88, ete.
Mieboréw. 3.
Niëjine, 361.
Niémen, 37.
(1«), 33.
Kieaeawa, 3, 38.
Niériataa (la), 87.
NiinMIeTift^, 400.
«iaygifefd, 814:
Areeaal, 316.
Bourse, 316.
— (Foire), 331.
<3anal Bëteneourt, 390
CSatbtfdvale Alexandre
NeTékv, 831.
— Blagoiriëehtehcnaky
ou de rAnaoneiation
317
— de la Foire (vieille),
333, 390.
— de rAa8onptM»a,618
— de La Tranadgura
tion, dia
— Ouapenskjr, 318.
— St'Mlehel, 316.
— Saaiao-Préobrejen
aky, 316.
Chapelle Alexéiev-
akaïa, 316.
— de rExaltaiion de
la 8te*Croix, 393.
— dea Pavillona, 813,
— du eou V. Pdtckeraky,
331.
— KreatOTOsdTijen»
akaïa, 333.
— 8t-Ma«aire, 333.
Cirque, 339.
Collège. 317.
Corpa dea eadeta, 318.
C!ouTent Blacoviëek-
tehenakjf on de TAb-
noneiation. 316.
— Pëtcheraky, 319.
IMpôta de thé, 33K
DiatloY (monta), 816.
NIJNY-NOVGOBOD.
Beole induatrialle de
Koulibine, 819.
Eglise AlexéleTakaj'a,
317.
— arménienne, 338.
— catholique, 317.
— de la KaUvite, 316.
— IvanoTakaiia, 817.
— Kozmodanlanakaïa
316.
— luthérienne, 819.
— Rojdeatvenakaïa,
316.
— 6t-Qeorge, 318.
-^ 8trnganoyBkaïa,816.
— Troïtakaïa, 317.
Foire Bxtërienre, 393,
331.
— Intérieure, 333, 330.
Gare, 893.
Gostiay Dvor, 317.
Grebeehok, 319.
Hôpital Xarlyaov, 819.
Hôtel dn Gouveme-
ment, 318.
— (Foire), 833.
Institut 8te-Marie, 319.
Jardin Alexandre. 618.
Karavao-6aral, 333.
KounaTino, 333.
KremUn, 617.
Minine et Pojaraky
(moamnent de), 3i8^
Mosquée, 333.
Muaée, 317.
Palais archiépiaeopal,
319.
— de Jaatice, 318.
Passage bréailien, 322.
Peaky, 833.
PlaeeBlaeoviécktchen-
skaïa, 817.
— des Divertiaaemeata
pop.,, 333.
— Sofroaovahaïa, 316.
Pont de la Foire, 321.
Port de Sibérie, 381.
— Grebnovskaïa, 333.
— Jéliésaaïa, 333.
Poste, 317.
Poste des pompiers,
333.'
Rangée des cloches,
381.
Séminaire, 817.
Striëlka, 331.
Théâtre, 333.
Tour Ivanov, 316.
K^ny-Bannorka, 403.
N^khorteminda, 416.
Kikiia, 395.
Kikitsky (couToat), 806.
438
TABLE ALPHABÉTIQUE.
NikolAieT, 965.
Vlkolalevtky (Mm^ent
46), MB.
Hlkolalctoé, 996.
NikoU Pofost, 899.
NiikakMkT Oa), 196.
Nitog»l, 46.
Ko«hk« («ol de), 419.
VoitniMBl, 197.
IToklA, SM.
Norskaïa, 396.
NoMOTka, 861.
VoUoébi, 418.
Nonkka, 496.
NoaTelle - JéraialMn
eo«TeDt de U), 948.
Voro B«T«rlU, 984.
NoTgorod*la>Or., 998.
— (Nyny), 314.
NOTkf, 813.
NoTO*Alez»ndrovflk, 43.
— Alejcëierk». 888.
— Kolomna, 309.
— Kostltehl. 886.
— M iiifk, m
— OnkrainkA, 366.
-- RoasiUk, 410.
— Santo?, 188.
— Sénaki, 419.
— SerghMTikaU, 866.
— Tehericatk, 400.
NoTodiéviteké, 849.
NoTOkbôpemk, 364. -
VoTOtiâitsa, 868.
NoTouëlië, 76.
Novosybkov, 931.
IfOTyBonK, 366.
Novy-Pétcrhof, 170.
Nowo-Aleksandvia, 29.
— -Georgiewsk, 96.
— -Radomsk, 6.
Nowy-Dwôr, 96.
Nnujaryi, 90Q.
Kummela, 914.
Kurmes, 900.
Nurmlâ (KreMon), 69.
— (Vibora), 906.
Kurmo, 937.
l^ybf , 906.
Ny-Karleby, 997.
Nykyrka. 190.
Nyslott, 900.
Nystad, 39.3.
Obchtehy Byrt, 866.
Oberpahlen, 66»
Obiralovka. 819.
Oboïaii, 369.
Obol, 46,
Obolenakoïë. 348.
Odenpnh, 64.
H«berg, 368.
374.
Alexandre (pare), 380.
Basar Qree, 879.
— (Vieux), 879.
Bellino (maison), 378.
— Fendériek (fabH-
qne), 380.
Bibliothèque de la
Ville, 878.
Boulerard, 377.
— (Kouveant), 380.
Bourse, 877.
Cathédrale, 978.
Cimetière, 379.
Club de U Vobl., 378.
CouT. de8t-Miehel,979.
Douma, 877.
Eeole de eoram., 879.
Eglise allemande. 379.
— catholique, 379.
— de NoTO-Baxarv978.
— luthérienne, 379.
— PokrOTAaia, 379.
— SriéUttskaïa^S.
— Troltskala, 879.
Esealier de l^ni 077;
Fonteines, 377, 380.
Oares, 379.
Hôtel de Tille, 377.
Jardin Mribassor, 878.
Klein-Llebenthal, 881.
Koulikofvo Polé, 379.
Langeron;, 380. *
Uman de Kl«ln^Lie-
benthal, 381.
— de Kcniïalnik, 380.
— Khadjibtfisky, 381.
Loustdorf, 360.
Maly-Fontan, 380.
Monument d^Alexau-
dre II., 380.
— de lUehelièu, 377.
— de Fcruehkiae, 377.
— de Vorontsov, 378
Musée, 378.
Palais impérial, 377.
— Soyal, 37&
— Vorontsov, 877.
Porto, 377.
Poste, 879.
Sabaniéiev (pont), 379.
Théâtres, 378.
TTniyersité- Noto-
Bttsse, 379.
OdintoOTO, 338.
Oestersuudom, 913.
C>9er„46.
Oghinski (eanal), 369.
OfTodsieniee, 6.
Ois, 907.
Ojéniner 369.
Oka (r.^-*»- 3ia ete.
Okhansl A'r..
Okhna (1*), 3.
OkhtaCO, i%-
Okttitsa, 3S8.
OkoulOTka, 346.
OUÏ, 56.
OlbU (mines d*), 966.
Olkiéniki. 48.
OlkijokL 227.
Olkuss, 4.
Olsstyn, 6.
OlTiopoL 866.
Olyka, 95».
Omolié, 37.
Onega (Ifteh 186.
Ont, 418.
Onkiresi (O, 194, 303.
Ontika, 68.
Opouk, 897.
Oranienbaumi, 169.
Orany, 43.
Orarais, 297.
OraTankytii, 197.
Oreha, 334.
Ordèehe iV). 76.
Oréanda, 998.
OrékhOT (île d'), 188.
Orel, 349.
Orenbourg. d6&.
Orihyesi, 320.
Orismala, 225.
Orlik Q'), 349.
OrlOTka, SUk
Orrdalsklint (mont), m
Orvirta 0\2(H.
Orysehew, 3.
Œsel (tle dé), tô.
Oflsètes (les), 407.
OssipoyitcU, 87.
Ossouga, 346.
Ostaehkovi), 246.
Ostankino, 304.
pster O'h 286.
Ôstermyra, 325.
Ôster 8Tart5 (Lilla), 314.
(Stora), 314.
Ostiaks Ces). 339.
Ostrol^ka. 41.
OstroY, 74.
Ostrowiee, 7.
Ostrowy, 3.
Otaya, 906.
OtehemtcUri, 411.
Ottlotsehin, 1.
Otroteh (eouvent d'), 348.
Otwoek, 28.
Ouehbà 0'), 419.
Oùehkoull, 419.
Oudiélnaïa. 184.
Oudjary, 438.
Oufa, S06.
Ouglitseh, 396.
Ouglovka, 346.
Oulais, 937. -,
TABLE ALPHABÉTIQUE.
439
Oalaj»rvi (O, 903.
Oulojoki (D, 903.
OvunaiL» 358.
Omndari (mmato), dAO.
Ovuiéteha, 981.
Ounchéni, 366.
Ouija aiy 899.
Cap» (XI, 317.
OnpliM-TaUhé, 490.
Oural (D, 419.
OtirbAa (yal. 4e 0, 417.
Oazioapino, 388.
Oaroukh (t«1. de V), 417.
Oviroiubië, 417.
Ouspenekoïë, 340.
Ousaad, 319.
Oussolié, 349.
Ooete-Drinsk, 54.
Oiafteben-8o« <6â«e. 4'),
395.
Oatelikoulaii^l5w
OuvaroTk«^^8.
OuvaroTO, o88.
Ouvoda (10,313.
OvalOTifia, US.
Oy«6w, 4.
Oz«rki, 184.
Oxérr, 369.
Ozorkéw, 7.
PaakJioUnkoski (le\ 197.
Pabianiee, 7.
Packerort, 68.
PadîB (eouTeat de), 73.
Paijanne, 906.
PalcbomOTO, 346.
Pakbxa (U), 346.
Palikovitebi, 934.
Palkane, 918.
Paataierka, 365.
Papendovf, 61.
Papula (mont), 193.
Parcbatka (eb&t. de), 99.
PaTgae (détroit de), 990
PargoloTO, 184.
Pari, 419.
Parola, 216.
Parrika, 66.
Paseanaoar, 493.
Patebelma, 364.
Pavebino, 303.
Pavlieb, 366.
Pavlograd, 383.
PavloTO, 319.
-. (sur rOka)t 313.
Pavloyak, 180.
Pazi-M ta Oe), 417.
Pebaves (Us), 406.
Pedenô, 997.
Pmpolda, 994.
Pella (ebât. de), 183.
PeUoflaimi'Snnd Oe)^.
Pemar (baie de), 330.
Penza, 364.
PérëiMlaTl-Z»lié«ky,
308
PërékrestoTO, 366.
Pérérititsa (la), 244.
Përerra, 300.
Përëterka, 944.
Perboiûoki (le), 337.
Perl^arvi, 190.
Perm, 339.
Pernau, 66.
Perno, 906.
PëroTO, 300.
Perse <U), 46.
Peski, 369.
Pesolansalmi (le), 901.
Pessotebaaïa, 349.
PetebaaoTka. 369.
Petebersk, 9à4.
Petebory, 64.
Pëterhof, 171.
— (Hoyy et 8târy), 170.
Pëtrosavodsk, 186.
PëtroTsk, 308.
— (mer (3«ip.), 413.
PëtroTskoïé -Basoumov»
skoïë, 303. 948.
Piatigorsk, 416.
PiatOYSkaîa, 937. ^
Pieksamaki, 306.
Piekaenjanri (lac), 306.
Pielis (paaee de), 194.
Pielisianri (le), 194,300.
Pielisjoki Ce). 900.
Piepenberg, 334.
Piétoaebki, 313.
Pihlajavesi, 335.
— (le), 194, 900.
Pikku-Imatra (le), 196.
Pilawa, 38.
Piliea, 5.
Pilten, 40.
Pilwiflzki, 33.
Pinérovka, 399.
Pinsk, 331.
Piotrkow, 7.
Pirjatine, 361.
Pirogovka, 361.
PiaaTuorî, 309.
Piskar, 64.
Pitkalabti, 206.
Pitkaranta, 199.
Pitaounda, 411.
Pityousa, 411.
PlaTni (lea), 383.
Pleebtebeeyo (lae de),
308.
Plëtëny Taeblyk, 366.
Pliosa, 398.
Plioussa, 76.
Pllaki, 361.
Ptoek, 98.
Ploakaïa (la), 368.
Ptyévra, 7.
Pniewie, 9.
Podbérëaié, 939.
Podbrodaë, 43.
Podboreë (le), 368.
Podkoumok (le), 416.
Podnovië, 330.
Podolak, 346.
Podaolnetebnaïa, 348.
Podwotoezyaka, 368.
PoUMkorkia (le), 304.
Poili, 436.
Pojo, 314.
Poklonnaïa - Gora (hau-
teur), 184.
— (rivière), 303.
PokrOT, 313.
PokroTBkolië, 301.
Polëaie, ▼. Foliëaaië.
Polëyaïa, 363.
Poliëasië, 3S9.
Poliat (la), 344.
Polivny-Vrag. 343.
Pôllakkyla,l97.
Pôllyvaara (le), 903.
Polonnoïë, 369.
Pelota, 44.
Polotak, U.
Poltara, 364.
Pomiechowo, 26.
Pomoehtcbnaïa, 366.
Ponary (mont), 33.
Poniëmoni, 33.
Poniaovakine, 326.
Ponyri, 361.
Popëliany, 37.
Popelnia, 377.
Poraj, 5.
Porietcbië (Hoaeou), 338.
— (Vilna), 43.
Porouaaia (la), 344.
Poroveai, TOi.
Por-Porog, 186.
Port-Baltique, 68.
Porte d'Alexandre, 69.
Poaaad-Troïtaky, 381.
Potebaïeyakaïa Ouapen-
akaïa Lavra, 359.
Potehep, 331.
Potebiaok, 936.
Poti, 411.
Potinniemi, 197.
Potok. 33.
Potoki, 364.
Pôtaôvaara, 199.
Pouchkine, 305.
PoQlkova, 177.
Pouta, 426.
Poutchëj, 399.
Poutiévoï Peat, 311.
PoYorino, 864.
Pow%ski, 93.
Preknltt, 38.
lia
l'ripiat (le). 369.
t*ri»«»4y, MB.
ProkbladDaYft, IM.
Prokborovka, M9.
Prend nik (tal. én\ 4.
ProskouroY, 85B.
Pro«tken, 49.
Protapopofo, MB.
Proviëniebki, 8S.
Pmsikow, 3.
p5i>/ouap«, 411.
Pukov, 74.
Pnfjomik! (le), 201.
PuUwy, 29.
Puisa, 306.
Puhusk, 27.
Punkabarju, Wt.
PuroveM (le), W4.
Puumala-Sund (le), tM,
200.
Pyha.iiirvl (lac), 216.
Pyha.iokl (Je), 227.
Pyhakoski, 202.
Pyhiikvîa, 197.
Pyttariaka, 203.
Pyttis, 204, 216.
Pvydosaaari (île de), 1S8.
Pyynikki (mont), 224.
Quellenstein, 65.
Cjuidja, 220.
Habotkf, 33t.
Raezki, 43.
Radcba (vallée), 419.
Rade-de-ne«f-piedfl (la),
412.
Raditsa, 97r.
Radom, 4.
Radzivilov (Volhytile),
359.
Rad7.iwmc1iki, 87.
Radziwi)'Ow, 3.
Rafsô Cîl« *^)i 225.
Raisalii, 197.
RaiTOla, 190.
Rakhny, 366.
Rakke, 64.
Ramenka (la), o02.
Rainotski,,60.
Raseborg, '214.
Ratehenka (la^), x35.
Ratchki, 43.
Ratbshof,' 64.
Rattijàrvi, 195. _^
Rauma (dëtawit rte), 322.
Raumo, 225.
Baune (Ia),'Wi
Bautalahti, 190.
Rautalampii 906'. ■'
Rawa (la), 3. • '
** azdiélnaïa(B«nd«r9<96f .
TABLE ALPHABÉtïÇOE.
RazdiêlDaïa (Péters-
bourg), ld4.
— (Voronèje), 399.
Rasik, 68.
Bëjitéa, 74.
Rejowiee, 30.
Bembertôw, 239.
Béni, 000.
Revel, 68.
Revonkorva (1«), 196,
Eii^ak, 353.
Riazan, 353.
HiasantséTO, SOB.
Riéehetnikoiro, 248.
Hiëebma, 328.
Riga, 47.
— (golfe de). 66.
Riibimiki, 3Û7, 215.
Rilaks, 215
RinfmoundallOf, 46.
Rion, 418.
— Oe), 418, 406, 41t.
Rittikkakovva Oe), 196.
Ejcv, 246.
Rodionovo. 946.
Rmmenhor, 46.
Rufvarnit^s {pointe de),
.220.
Rogervyk, 68.'
Hogô (îles), 66.
Rogow, 7.
Roinè (lae de>, 216.
Rojit«ë, 359.
Rokieiny, 7.
Rokitno (marais de),
359.
Bomanov - Borisso -
gliabsk, 626.
Bomodan, 366.
Bonnebourg (eb&t.4e),60.
Bopeba, 176.
Boslavl, 236.
Bospouda, 48.
Bospna, 7.
Bostov, 306.
— sur-le-Don^ 401.
Boucbony. 74.
Boudnia, 4$.
— Kamyeblnakala, 899.
Boudzicbki, 43.
BouzaïevkÎL 3d6.
Hov Oe), 368. •
Bovno, 359.
Bovnoïé^^.
Boytta, 328.
B«iiiht6bévo, 898.
Buda, 23.
f- aiiïowaka^-d.
Budnik, 6.
Buhenthal, 59.
Bujen, 64.
Buneberg^s Staga (laf);
227. • '•• •.' .-■-.: ^
Bunœ (tle de), 56.
Bunaala (île àe}j^O.
BuoKovesi Cle)i 303.
BuokovirtftCeati. Ab),202.
Kuotoalainen (l«e de),
206, 207.
BuoTeai (lae), 234.
Buakiala, 30O.
Bttsaie Blanebe 0»>. 231.
• 32.
Butiki, 297.
Bybinak,, 895.
Bylinitsa, 3SB.
Bybnoïé, 388.
Bylsk, 860.
Byttyla, 215.
Bzasa (la), 41.
Babatehl Brotd (fie de),
330.
Babli'no, 339.
BabounioMj 414.
Babourovo, 301.
Bagnitz,-61.
Baima (ean. da>, 196, 191 .
— (lac), 194.
Bainiô, 190.
Bt-Gcorge (couvent de)
(Novgorod), 244.
< (Bébastopol), 391.
^t'Itatharinea, 68.
Bt-Mlehel, 206.
Bt-Nieolas )e Thsamat.
(eouv. de), 396.
Bt-Pétenboa'nr} 77.
Abattoir, 155.
Académie d^arilllerie
Mikliaïlov, 167.
— de r£t«t-lIajor, 99.
— de la marine, 1^.
— des Arts, 158.
— des Mines, 163.
— d«6 Belenees, 158.
— ee«flë8iasti<ine, 157.
catholique, 163.
— milit. de méd., 167.
— Nicolas, 96.
Administration de l'ar*
tillerle, 151.
Alexandre («are d*),
165.
Ambassades. 85, 98.
Amirauté, 94.
— (Nouvelle), 99.
ApotMcaires (île des),
167.
Arc à» triomphe de
Moffiiou^ 156.
de Narva, 158.
Archives de TEmpire,
100.
AMenal ^Atieèett), 15!.
-^ <Vott^«lX 168.
TABLE AliPHABKTIQUS.
441
BAilift, 84.
B*Wâ ffÉtoqiie), 153.
BMM)tie«, Si>
BaiM|iae 4» i*BnÉp1ré,
14B.
Baattr, lU.
168
BibUÔtb4<mê de TAtta-
#émie, l5S.
— Impér. pnbl.) 145.
Bottley^râ Ûé la Oarde-
»-ChèvaL«6.
Boarse, 107.
Canal maritime^ 153.
Csnoâniers (tl« d.>,, 171 .
CasernAs â^Araktché-
Ut, 161.
— de lafwde achevai,
99.
— des C1kevali«fs-
Gttrée», 151.
— d'IzmaïlOv, iSB.
— PavlOTêk, M©.
— Prëobrajemky, 105.
— fi^BsénoT, 154.-
Caflkédrale de Razan,
14».
— èè la Bétmveetion,
151.
— de rABAOmptioo,
154.
— de la Transfigiira-
tion, 150.
— de la Trinité, 153.
— du Sauveur, 165.
— de 9l-17ieolas, ItS.
— d'l9tttfilor, 158.
^ St-Àndré, 160.
— St-Isaae, 96.
— Bi-PiefM-et^St-
Paul, 168.
— $4-Serge, 151.
— St- Vladimir, 163.
— TroïWy, 163.
Catherine (eaval), 89.
Cliamp de eotkrseâ, 166.
de-KaM, 106.
Cbâteatt Biéloterskv,
166.
— d^Sau, 151.
-^ de Uthtifliiie, 152.
— de Piertv l^^, 166.
Cimetière«,' 156, 1^.
Cirque, 86.
CitAdelléf île de la), 163.
— 8^ -'Pierre -et -fit-
Paul, M6.
-Glixttst, 03.
Clinique mfUiaire, 167.
-^ orpBtàliiii^e, 149.
Wylite, 1«T.—
6T-PÊ1%lt8BOt7Bn .
Colonue i*AlexaMtre,
100.
Conservatoire, 148.
Courent de VoT4i-I>é-
ritehy, 155.
— de St-Alejtandre-
Nevsky, 155.
-~> de 8molir?, 151.
Douanee, 163.
Eeole d'artillerie Mi-
khallov, 167.
— de cavalerie îîieo-
las, 154.
-^ de eonineree^ 154.
•— de dessin Stiegliiz,
150. '
— de droit, 150.
— des Chanteurs de la
Cour, lOa.
— dtos Ingénieurs, 107.
■^ forestière, 184.
— militaire Constan-
Un, 155.
Paul, 165.
— navale, 169.
•^ teehslque de Tar-
tillerie, 151,
Eeuries imnériales,
143.
Eglise anglieane, 99.
-^ de rAnnonciation,
9w.
— de la Or. -Martyre
Catherine, 163.
— de la Mère de Dieu
de Smôlensk, 168.
— de la Présënlation
de la Vierfé, 165.
— de la Bësurreetion,
152.
-^ de rAseeiislov, 148
— de rAssottpIlon,
148.
— de riMere. de- la
Ste-Vierge, 162.
— de Pckro^, 159.
^ des Dissidents, 99
— expiatoire, 168.
— hollandaise, 143.
^ réfcnrmée, 98, 148.
— 84-Dmttry (grecque) ,
167.
— St'^ean, 158.
^ 8t•^(e•n-B!âpt., 167.
— 8t-Mathle«i, 165.
— St-Pantaiéon, 150.
— S*-Pieft^et-8t-P.,
148.
— St-Samson, 167.
— fii-Sfattédtt^et'Ste*
An«e, 149.
— St-6tanislas, iBi.
8T-PÉTEIl8BOURa.
Eglise 6t -Vladimir,
154.
•^ Ste-Anne, 151.
• *~Btè- Catherine (ar-
ménienne). 145.
. (eath.), 144.
<hit"h.), 16*.
fr«sse), 158.
(«tièdO, 148.
-* Ste-Marie (fiiivi.),
143.
Entrepôt -de se), 150.
Ermitage, 100.
— (Gr. ou Vieil.), 141.
— (Prem. de Cath. II),
137.
— Musées, etc. :
■^ Antiquités égypt. et
assyr., 111.
— ' — Mythes «tsihdr.,
120.
— BiMiothèdue, 118.
•^ Breatesv 118.
— Cabinet du Paon,
188.
— — Ouaren^i, 141.
*- Colleetion du moyen
âge, 121.
' 'de vases, 117.
— Dessins, 110.
-*- Estainpes, 120.
— Galerie de peinture,
128.
— — de Pierre le Gr.,
187.
des objets pré-
«ieux, 199.
^'Raphaël, 137.
— Mëdaiiles, 136.
. -^ Salle de Kertoh, 113.
' des pierres* gra-
■ vées, 137.
— Sculptures gi^eoq lies
et romaines, 111.
— Théâtre, 106.
' Expéd. derimprim. de
papiers pubi., 154.
' Exposit de fleurs, 95.
Fabrique franoO'russe,
152. '
, Fobtanka (lia), 89.
- Galerie de "peinture de
r Acadébûes 159.
: .- de rsrmltage, 128.
: — dcôëméttov, 160.
j — loussoupov^ 149.
' ■ -- Kouohélev, 159. '
— Siroganov, 150.
• Gare de Fialancfe, 80,
168.
«>- de la Baltique, 80,
103.
442
8TPÉTSB8BOUBO.
Gm« é* TMiskolé-
8élo, 80, 1&4.
•— MUolM ou M o«eoa,
80,157.
Ooitliiy-Dvor, lU.
Otmama Kwle, 154.
HdpMal Al«saaâr6,149.
— d« U aMrlae 153.
— A*0^«kkOT, IfiS.
— ër»nftflique, 197.
— Muie, iÙ.
MadeleUe, 1«8.
— miUt. 167.
~ WrU«, 187.
Hoipiee de U rille, 153.
— des «lien., 170.
— det e&r. lronTét,144.
— dei iBTaUdet, 167.
Hôtel de rStiU-Mislor,
105.
— de TiUe, 144.
— du Commandant de
la place, 106.
des pacest 147.
lékatérineliof, 153.
lëlaghine (tle d'), 166.
Inatitat Catherine, 149.
— de la frande-du-
eheAse Xenia, 99.
— de médeeine expë-
rimeatole, 167.
— desingën.eiviU455.
— de« Mines, 163.
— des Ponis-et-Chaus-
sées, 148.
— patriotique^ 163.
— PaTlOTsKy, 149.
— Technologique, 165.
Jardin Alexandre, 95.
— botanique, 167.
— Demidor, 153.
— d Eté, 106.
(petit), 106.
— lottssoupov, 148.
— Kreatovsky, 166.
— Michel, 108.
-> 8t-Isaae, 96.
— Boologique, 164.
Kammenny (île), 167.
Krefltovsky (île), 166.
Laboratoire de phy-
siologie, 167.
Lycée Alexandre, 165.
Maison de Pierre le
Grand, 165.
Manèf e de la carde à
cheval, 96. 99.
— Micbel, 108.
— Nicolas, 96.
Manafaetore ioMPHir. de
porcelaine, 187.
TABLE ALPHABÉnOfTE.
f
8T-PÉTBBaBOima.
Marché Apvaxine, 148
— Chtehoukine-Dror
148.
^ Krottgly, K)9.
— Marie, 148.
— Bond, lOB.
Millionaia, lOB.
Ministère de la gnerre,
96.
•^ die la justice, 145.
— de rintërieur, 147.
'- des affftiies etran
gères, 105.
— des Onanees, 105.
*- dea Toies et des corn
munieations, 148.
Moïka» 89.
Monnaie, 164.
Monument d* Ale-
xandre l«r, 100.
— doBaselaydeToUy,
144.
— de Catherine II, 146.
— de OhonkOTsky, 95.
— de (3k>goL, 95.
-^ de KontonsoT, 144.
— deKm»ensleni,18i.
~ dn KvylOT, 107.
— de la Gnerre de
Turqnie, 154.
— de Lermontov, 95.
— de Nicolas I«', 98.
— de Pierre le Grand,
95, 108.
— de Pierre d'Olden
bourg, 149.
— de Pouehkine, 155.
— de Prjëvalsky, 95.
•^ de BonmiantaoY,
158.
•X de Souvorov, 106.
— de WyUe, 167.
Morskaïa (Qr.), 98.
Musée agricole. 150.
— botanique, i58.
— d'artillerio, 164.
»- de TAeadémie^ 158.
— de la Société Tech-
nique, 150.
•«- de rinstit. des Ponts
et Chaussées, 148.
Technol., 156.
— de marine, 94.*
— de minéral., 163,158.
— de seulpt. ant. et de
la renaiss., 159.
— des médailles, 158.
— des voitures impér.,
143.
— de soelogle, 158.
— ethnographique,
108.
8T-PÉT£B8BOimG.
Musée LernaoBtOT, 154.
— fonenKii&ak, loo.
Kéva (là), 88, etc.
Nevka (la), 88, etc.
Novaïa Détévida, 166.
CM>servatoire lUeoIss,
177.
Palais Anitehkov, 147.
— de Marbre, 106.
— de Pierre I«r, 107.
— de Tanride, 151.
— d'Hiver, lOD.
— du Conseil de TEoi-
pire, 98.
— du 0rand-due Alexis
Atexandr., 153.
Constantin Ki-
eoiaievitcà, 106.
Michel Kicolaïe-
.viteh, 106.
Xleolas KicoUîe-
viteh, 99.
VladimirAlexSD-
droviteh, 105.
— IéU«Mnsfcy, 166.
— Michel (aneien),107.
(nouveaux, 108.
— Stroganov, 143. 150.
Parc Alexandre, 165.
Paasage-Stenbock, 145.
Perspective (Grande).
163.
— Liteiny, 149.
— Ismaïlovsky, 153.
— Nevsky, 143.
Pétrovsky (île), 166.
Plaee de la Bourse, 157 .
— du Grand -Théâtre,
149.
— 4a Palais, 100.
— du Sénat, 95.
— du Thé&tre, 149.
— Dvortsovala, 100.
— Marie, 98.
— Michel, 106.
— Pieive, 96.
— Si-Isaae, 96.
— 8t-Nieolas. 148.
— Siénnaïa, l48.
— Souvovov, W6.
— Tchernsrehev, 147.
•^ Znamiénskaîa, 157.
Pointe, 168.
Pont Alexandre. 90.
■^ Anitehkov, 147.
— de Kaaan, 144.
— de TEriBiEtaf e, 105.
— de 8t - Pétersboorg,
106, 163.
— des Ingénieurs, 107.
— d'Hiver, 109.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
443
ST-FlfiTBBSBOOBe.
Pont dv TtOÊâM. m.
— T>roriêOtj^ IW.
— 'Sfjpmeny 154.
— ^leolM, èe, 90.
— PétrOTsky, 166.
— 8t-P»BUléoii, 107.
— StaBs^nfevskY, 167
— Tout^koT, 168.
— Troîtokf , 106, 163.
Port, 158.
PoAte, 84. 9B.
PrisoDC, irâ, 168.
Prospeetf t. Perspee
tire.
— Ohyleh^n, 168.
— (Maly), ftS.
<iQjd Anflftl*, 96-
Si-Synode, 68.
SëiBiBaire oalh., 108.
Sénat, 95.
Société de géogtaphie,
147.
— BeôBondqme libre,
165.
StriélkA, 166, 187.
StroganoT (Yillft), 166.
Téléfraphe, 84, 99.
Théâtre (€k«iid), 149.
— Alexandre, 148.
— de nsrmitage, 106.
— d'Eté, 167.
— M «rie, 146. 85.
— Michel, 108, 86.
— P»naièT«ky, 65, 86.
Théâtre-éeole, 146.
Tribunal d*-*rr<Hidls«e-
ment, 151.
Université, 168.
Usine à jm, 155.
VnMily-OetreT, 157.
Yacht-Olnb flnTial, 166.
St-Serf e (eonveat de),
175.
Ste-Brigitte (rainefl de),
73.
8akhaneka1«, 967.
Baki, 386.
Sikyla, 916.
Salarat (eol de), 414.
Salfbir Qe), 388, 885.
Sali, 56.
Salminen, 906.
Sale, 921, 9B7.
SalpauMelka (}t>h 196,
906, etc.
Samara, 348.
- a*)t 3«S. 855.
SammattI, dl4.
Sammonsaari (lie), 194
SamonoTka, 381.
Bamtrédi, 4l9, 418.
ISaBdô (Abo), 990.
P aie de), 996.
toandomir (monis de), 6.
6avabo«x, 383.
8araponl, 386.
SaratOT, 403.
Sarepta, 408.
Sariieh (eap), 398.
Saaaealiof, 54.
SaMOTO, 868.
SaTine-StorojéYsky
(eouT.), 99B.
Sehloek, 85, 67.
Seblasselbofirg, 183.
Sébastopol, 9B6.
8f dxiasow, 4.
Segewold, 56.
8eim (le), 351, 360.
Selenpii, 905.
SéllTanOTO. 318.
Sensbiléi, à49.
Senghilenka 0*)i 849.
Sept-Frèrec (montagnes
des), 499.
SerblnOTtST, 358.
Serdobsk, 364.
Sérébranka, 76.
SérébroTka 0«)t 996.
Sérédina-Bonda, 361.
SergbiéTO (Moseon), 905.
— (8t-Pétersb.), ITO.
— (Tonla), 849.
SerghiéTsk, 345.
Sermaks, 185.
SerponkboT, 346.
Sestra On.), 948.
Sestrorétsk, 184.
Sibbo, 905.
Siedlee, 990.
SiéntKOTO, 360.
SieTSinoki 0«), 99T.
Sieri, 397.
Signakh, 495.
Siikajoki Hé), 997.
Siitola, 196.
Simbirsk, 341.
Si mets, BBB.
Siméon (eouT. de), 845.
Simféropol, 385.
Simola, 905.
SinelnikoTO. 389.
Sinenkoïé, 403.
Binloakba (la), 966.
Sirotino. 45.
Sinro, m.
SlTaeb, 3dS.
Siverskaïa, 76.
Skarsysko, 4.
Bkempe, 3B.
Skierniewie, 3.
Skiflet (eaux du), 991.
Skopine, 348.
SkouratoTO, 346.
SlaTgorod, 889.
SlaTÏanka, 180.
SlTiaask, 401.
BlaTonto, 306.
Slawehk, 60.
Blobodka, 358.
Slonim, 43.
SlQtew, 95.
Smolensk, 934.
Smorodino, 861.
Smyebliaerka, 344.
Snappertnna, 914.
Snléjetokala, 937.
Sobolew, 98.
8cbU (le), 68.
Sofia, 180.
SofleTka, 389.
Sogout-Bonlakh, 495.
8ok Oe), 343.
Sokanlinna (mont), 197.
Sokolka, 49.
Soldoga, 898.
Solntsévo, 369.
Sopllkino, 396.
Sordayala, 196.
SormoTO, 399.
Sorsakoskl, 906.
Sorsnas, 913.
Sosna 0«), 380.
Sosnowice, 3.
Sossenka (la), 999.
Sotebl, 411.
Sotkamo, 900.
Soaanétie (la), 419.
Sondak, 496.
SoudU^f 900.
Soulda, 76.
Soukhoum-Kalé, 411.
Bouline, 400.
BoaniT, 361.
Boundyr, 339.
Bonpsa, 418.
Boura G»), 381. 358.
Bourakhany, 4l4.
Bouram (lel, 490.
Bonsdal (laes de), 184.
Bpaskl Zaton, M.
Bpassk (Kasan), 340.
— (Riaaan), 368.
8passka¥a PoHst, 986.
BpiroTO, 9M.
Brebma Q*), 990.
Staekeln, 61.
BtakhoT, 383.
Bianltschnaïa, 415.
BtanoYOï-Kolodlèze, 351.
Steraïa Boussa, 944.
Btaritsa, 346.
Btaroïé-Sélo, 45.
StarojilOTO, 868.
Btarosielee, 43.
Stary-Kostitebi, 365.
Krym, 397.
iU
8Ury-Pél«rlM>f, 170.
— TeherkMk. MX>.
suTropoi, :m iiô.
StépanoTO, 819.
StinUe« (le), 68.
StoekmftDotliof, 46.
Stoll (DomaiDt), 186.
Stoivpino, 403.
Stuudianks, Sn. 988.
iStougna (ta), m,
Strantd (lae 4«), tiO.
Strasdenhof, 60.
Strélna, 174, 170.
ëiriélka, (laX 171.
Strooima (eaoal d«), 931.
Stromsdal, 909.
StnemieszTto^ 4.
Styr (le), a».
Sainvla, 935.
SnUte ÙTonianne, 60.
— polonaise, 4.
— de St - Péter«b., 186.
8ttkeva, 900.
Somf arn (Ile de}, 913.
SnnL 999.
BuDdholm. 893.
SnoUhti, 996.
Suonenselkii, 206.
Baonio nsaari^Ol .
SuoBcejoki, 906.
Sapras), 49.
8ttrrl, 65.
Suarikylà, 904.
SuYanio (lac), 187.
SraHi, 914.
STartholm, 306.
STeaborg, 913.
Sveniksund (le), 904.
STiéntsiany, 48.
STliMa Oft)r 389, 341.
STiiaJsk, 333.
Svinekaïa, 340.
Svir (le), 186.
STlrlovo, 304.
STiatotoh (le), 939.
STOi^a, 44.
Swetkof, 57.
Sydiblmam 996.
Syfai& (pont deX 207.
SysMOne Marie de cana-
lisation, 186.
Sytcheylca, .946. .
Syzran, 3402865.
Szaniawo, 980.
Szopy, 96.
TABLI AL?i«b9ÉVWJ«.
Tabbifer, 64.
Taganach, 383. ..
Taganrog, 401.
Tahkoratt4, 906.
Tainionkoaki (Xtih -195,
Tainale (Miualde), 184,
^96, 197, 901.
Taii, lOa
Talitfly, 3ttk
Tale^aïa^ 863.
Talien, 40. . ...
Taman (pveaqti*tle d«i),
410.
TamboT, 898.
Tammerfbra, 993.
Tammula 0«c.de)« 64.
Tampereenkotki (le),
934.
Tamsal, 64.
TaninakoVé, 801.
Tapa, 66.
Taraktaek (le). 396.
TaranoTka, 881.
Tarkhany. 864.
Tarki, 418.
Taronflkiia, 846.
TarTast, 61.
Tatarefl (l(«h 386, 385.
TatM^eluia. 915.
T«vmU1«« 9Û6.
Tavatftkyro, 994.
Tavehan-Basar, 3Ô6.
Tavoljank^, 8
TehakTa, 418.
Teh«tal-]Uïa,
Tch«tyr-Dagk (le), 386,
884«
Tchtfboksary, 339.
Tehëgbem (yal. du), 417.
Tehéliabinak, 855.
Tebelkovo, 806.
Tebérek 0e), 417.
Tebérémijsçs (les), 831.
Tchérémisaky (eouvA -
331.
Teherkasskaïa Priatao
361.
TeberkilzQvo, 989.
Tchern, 349.
TehernigoT» 961.
TeherskAïa, 74.
Tcbertkovo, 400.
Tebesma, ItS.
Tehétehenikflef Clea), .407<
TAlievk4 386.
Tehiatope)^ 33Q.
Tehokbir ou
TeholouH, 419.
Tebongar, 8^.
Tchom*ïaiUl, 884, 8^8,
— Vies, 49. .
Tebornoïé, 31$.
Tehorny Oorçid. 4U.
Tehorny lar, 403^ .
Teborny-OatrpT, |58.
Teborokb (v%l. de), 419,
TehouboTka, 866.
T<^udw>v-:Volynpky,
TehoudoTo, 939.
If«k
H*,-88Çk
aïiKaio.
TchoaTaeheg (le^, 3S2.
Tebbey (la), 40.
Téberd* (I»), M6.
Tébouloa (le). 406.
Tëeba(la^.m
Teiako, 334.
Télav, 435.
Téliatehi 9rod (Oe de)
330.
Témirkt^aneho^rai, 413.
Tengeli Oe), 338.
Tepë-Kermea (mon-
tagne), ^.
Teptii^a (lea>.339.
Tëreehkino, 916.
Terak Oe>,41^406.
Tërespol, 930.
TeTiMokit 1^
Terrajoki, 936.
Tii^ev (leJ.m
Tëtiouehi. 340.
TetkiM, 361.
l^etoould (le), 419.
Teufelshoehle (!»)« 59.
Tevtt, 331.
T^a (Ii0> dl3.
Tbennopyle, 334.
Thorenabeiy, 64.
Thorn, 1.
Tbouber (gUc de), 41 >•
Tiûia, 4^
T4kltioriëUk»ïa, 416.
TiniUO, 408.
Tioi^éU, 499.
Tiouinen, 840.
TiouméBlëvkm' 403.
Tisehfr, 73.
Tkylbou^ft. 418.
Tt«aMà, 41.
Tmaka (la)^ 946.
Toby, 336.
Tojiiala, 916.
Tokaovo, 186.
Tolgaky (^i»t. île), 39b.
Tomaazow, 7.
Topplla, 936.
Torgel, 65.
Torfccmïrvi Oe), 19Ï-
Torjok; 946.
Torneà, 996.
Toroehlno, 76.
To0«m9a».
Touak, 396.
Touapaë, 411.
Toubënek, 417.
Touehea (^, 400.
T^ncbinQ, 9(«.
Toula, 847.
Toulat, 386.
TABCE ALPHABÉTJùQiUB.
445
ToninenkA (UX ^S.
ToiuKMhA^i, 39BL
Toara 0»)i 3J0.
Tourmond^ 43.
TouroYka, afiO.
TourzoTa <U)r ^^
Touskon (Ife^ 351.
Toysa, 235.
Trlngsnnd (rtkàt de)^
191.
TTaskind», affly 2\A.
Treyden {eh&ft. de), M.
TrépOTk», 36S.
TreppenkoC, 4ft.
TrinkamouarL, lfl&.
TroïtsA, MB.
— (eoQyent ^), 806.
Troïtskite, 367.
Troïtokoîé Goléniekt-
ehéro, 903.
Trôki, S9.
TrosticMMts, 36B.
Tronbeeh (te), 858.
Tianim (glacier de),
TsareV, 406.
Tsarrrcbteblaa, 348.
Tsarev Kottrean (leX843
Tsaritsyne, MB.
Tsaritsyao, 860, 345. .
Taarakoïé-Sëlo, 177.
Tsilkanfi ^93.
Tsinondtily, 435.
Tsna Oa), 330, 863, 808
TsviétkOTO, 861.
Tuekam, 05.
TuoTilanlahU (bâia de)
302.
Turcngi, 315.
Turpsal, m.
Tnunftiisalini (détroit
de), 301.
Trer, 346.
Tvertsa (la), 34».
Tykô, 331. .
Tynil, 65.
Tyrvâa, 334,.
Txehénl8>Teà«U(U), 411,
419.
Tzkhâl-Tzitkéll Oe)t 418.
Jkcr (O, 30.
Uleibon, 398,
Uleâ-Elf ff), 338.
Unnakkavert (D, 184,
201.
Cnn^ikoAki, 197.
Urdiala, 316.
l^smaiten (la£ d'), 40.
Utis, 305.
DuraanaMvl, 191.
OxkuU, 46.
Yaajaaalo {Ut dé), 309.
Vaaia, 303.
Vàdô (île d«), 313.
Vacarebapal, 436.
Vainoden, 88.
Vaijiny, 186.
Valamo, 199.
V&ldaï, 346.
Valdaïàa, 346.
ValkeaMari, 190.
Valki, 364.
Valkiakofki, 316.
Vallinkoski, 197.
Vallinsaari, 197.
Valouïki, 386.
V4aA, 316.
Vanajavesi (le), 315, 216.
Vapniarka, 868.
Varala, 308.
Vargô (île de), 313.
Varkaof, 201.
Varknfta, 39&
Adminiitratlen des
finaneea, 30.
Arebivês de la Jmatiee,
f&
Banque de r£âmpire,30.
Barrière (}aeniia-
kowAkL, 34.
— de Belvédère, 17.
— de JéruaaleaA, 30.
— de Marymont, 33.
— de Hokoidw. 17.
— de MoMoa, ùtà.
— de St-PéièrvboHrg,
33, 38, 46.
— de Wola, 30.
Bazar, 15.
Bourse, 16.
Casernes, 30, 31.
Gbamp de courses, 17.
— de maaœutree, 29.
— de Mokotdvr, 17.
Chit. de BelTédere, 17.
— de Soxa, 17.
— Lazienki, 17.
— Koyal, 13.
Cimetières, %k, 33.
Citadelle AtexAndre,
31.
Club des bourteois, 14.
Ck)Uège, 16.
Craeovie (Fanbovrg
de), 13.
DoliAA 8av%)eikrska,
Eemies des Ck)saq«es,
13.
Eglise Aiex.-KevsJcy
(cath.), 14.
— de la KaUsanae de
Marie, 30.
VARSOVIE.
Eglise de la &te^)rolx,
16.
>- de. la 6te- Trinité
(catk.)> 18.
— de la Transflgura-
tioa, 18.
— de la Vierge-Marie,
31.
— des Capudns, 18.
'- des Fràneiscaiiiis,
31.
-^ des Bdfomés, 19.
•- de Tansrles-Saiatts,
18.
— du 84>£A»rU, 31.
— Intbér.'évang,, 16.
— Marie<-JIadeleine,33.
— réformée, 90l
.-*- 84-Alex.-'l^evsky,
17.
— St^AAiDine, 19.
— 8t-ik«ille, 18.
^ StrBorromée. 30.
— St-Casimir, 31.
— 0t-JMek, 31.
— St-Jeau (çatbédr.),
30.
— St-Josepb, U, 15.
-^ S«*P«al, 31.
— St>Pierre-et-St^
Paul, 30.
— SU'Aone, 13.
— Wicy«lcl, 15.
Elektoralna (rue), 20.
Filtres, 30.
Oares, 8, 90. 32.
Gymnase, 16.
HdpiUl d«i^ rOnfant-
,l^us, 16.
— érangélique* 30.
^ mUttaÀre, 17.
— 8t*Laaare, 16«
H6tei de ville, 19.
— du Crédit foncier,15.
— Kazanowiki, 14.
Institut anatomo > pa-
thologlqve, 16.
— des avettgles et des
soavdçs-mueta, 16.
Jardin botftoi4i«e, 17.
— de fi%ze, 14.
— Krasinski, 19.
— pomologique. .30.
Jérusalem (Allée de),
30.
Leszno (rucO^ 30:
Maison de l^Soeiété de
bieofaisaaee, là.<
Marché, 15.
MarszatkowsKa .£rae),
.30, 18-
Miodowa (rue), 1^,
446
TABU ALFHAB^TIQUE.
I
VAX80VIE.
■omiB. de Coperale,
16.
^ d« PMkérltol^ 14.
~ àéê Méméttmx polo-
~ de 8igi«noB4 m,
— de Sobieski, 17.
Mmade de Tlndwlrie et
de rAgriealtafe, 13.
— sooloflqae, 15.
KoiireMi>lloDde on
Ifewy Swtel (me), 16.
Obierrfttolre, 17.
Pelait avehléplM., 18.
— Ble«, 19.
— Brfihl, U.
-* da Oonvemem., 14.
'- du prioee Mimel,
18.
— KrMièakI, 18.
— Kronenberg, 15.
— Kamlestnlkowski,
14.
— Ordynaekt, 16.
— Pee, 18.
— pod Bleehe, 18.
— Potoekl, 14.
— Zemnyiikt. 16, 19.
P»M Alexenare, 33.
— FrMMtl, 16.
Plaee de U Banque, 19.
— de le Vieille-Ville,
21.
— de Saxe, 14.
— dTJjaedow, 17.
— dn Marché, 16.
— dn Tbditre, 19.
— Orzybowki, 18.
— Kraiineki, 18.
— St-Àlezandre, 16.
~ Zamkowy, 19.
Plaine dea Eleetlens,
93.
Ponte, 93.
Poste, 16.
Praga (Fanb. de), 33.
Prison, 30.
Saska Kepa, 93.
Senatorska (me), 18.
àliwieky (fort), 33.
Synagogue, 90.
Télégraphe, 14.
Théfttres, 16, 19.
Ujazdow (Allée d*), 16.
Université, 15.
Vallée Snisee, 17.
Ville NeuTe, 31.
— Vieille, 90.
Zjasd (me), 13.
Vartsala ( le de), 931.
'rtsiU, 900.
VarrariBo, 419.
Vasa, 296.
VasilUvo. 886.
Vasklot, 996.
Vassilier, 399.
VaesilkoT, 361.
Vasêilaourek, 831.
Vatemann (mont), 188.
Vehodna (la)^ 306.
Vedeajakama, 906.
Vederlake, 908.
VehkalahU,906.
Vehmaia, 235.
Vekkalaks, 903.
Vekkoski, 906.
Véliamin0T8ky«Po8«4d,
411.
Vélikaïa, 64, 74.
Venta, 38.
Verda,364.
— (la), 348.
Véréchtehino, 344.
Verkhny-Onelon^S88,889.
VerkhoTié, 36a
Verki, 36.
Veraadovka, 854.
Vertonnovskaïa, 386.
Ves^&rri, 906.
Vessélaiia-Lopan, 869.
Vestankiu«, 391.
Vetlooga <U), 331.
Viazma, 967.
Viaxniki. 818.
Viborg, 190.
Viboata, 76.
Viékehnia, 87.
Vienz-Biasaii, 353.
Vihanti, 997.
ViUU, 393.
Vilajoki, 908.
Vlleika, 48.
- (la), 84.
Viliia (la), 33, 33.
Vill&htis, 906.
Viliinge, 918.
Vlllmanetrand, 194.
Vilna, 38.
Vinnitsa, 360.
Virballen, 39.
Virdols, 294.
Vistule ÇLtk), 97, 10, ete.
VisnTesi, 99&.
Vitebsk, 46.
Vittgenstein, 389.
Viurila, 991.
Vladikavkae. 417.
Vladimir, 313.
Vladlmirovka, 408.
Vlodava, 931.
Vodianaïa, 364.
VoïéikoYO, 354.
Voikoski, 906.
VoïtOYtsy, 368.
Volga, 395.
— ae), SB, 401, e4c
Volgo-VerkhoTié, 3S3.
VolkhoT (le), 910.
VolkhoTO, 945.
VolkoTysk. 49.
Vologda^ ^1.
VoloseoTO, 65.
VoloteMsk, 368.
Volsk, 403.
Voltehaïa (U). 381.
Voltehansk, 393.
Voltti, 337.
Volynskoié, 901.
Vorobéika, 344.
Vorobiévo, 39&
Vorotjba, 380.
Vorona G*)i 399.
Voronèje, 369.
VoronoTka, 333.
Vorskla G»), 364.
Voskressensk (près de
Kolomna), 3o9.
— (pTè8deHoaeen),348.
Votiaks Ges), 389.
Vosneesenié, 186.
Vozneasenekoîé, 183.
Vradiévka, 366.
Vseaviatokoïé, 308.
Vnohijarvi (lac de),
306.
Vuokatti (mont), 303.
Vnoksen (le), 195.
Vnoksenniska, 193, 191
Vuorentaka, 331.
Vnosalmi, 197.
Vyehki, 74.
Vychny Volotchok, «6.
Vygoda, 366.
Vyssokoïé, 346.
WsBggewa, 64.
Walk, 61.
Warthe (U), 6.
Wassalem. 73.
Wawer, 36.
Wawrzyszew, 93.
WeUsensteIn, 64.
Wellamœegi Ge), 64-
Wenden, w.
Werro, 64.
Wesenbere, 68.
Wieprz, 38.
Wiersbno, 35.
WiUanéw, 34.
Windau, 40.
Wkra (la), 36.
WtocUwek, 9, 38.
Wola, 94.
Wolbor», 7.
Wolmar, 00.
Wolmarshof, 61. ^
Wotoesyska, 358.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
447
'Wol-omia, 41.
i^ur^aa, 67.
^VyïkowytKkL 33.
V/'y-ssogrod, 9B.
Tliatvo (plaine d*), 935.
Tli^ieska, 397.
Yloiarri, 334.
Ypaji, 316.
Troajoki (D, 335.
Yxpila, 337.
Z^bkowice, 4.
Zabolotié, 969.
Zad«r-BouUkh (le), 436.
Zadon OeK 418.
Zaîtséyo, 393.
ZakaUly, 435.
Zakhéri, 419.
Zakrocsym, 37.
Zalanantehëra Oa)« 417.
Zalégochteh, 360.
Zalëssié, 37.
Zalooinan Tetairaa (col
de), 417.
ZaltonoYka. 334.
Zaozérië, 345.
Zaporojes Om), 383.
Zaraïsk, 353.
Zargrad, 46.
Zatiehié, 366.
ZaTidoTO, 348.
Zawiereie, 5.
Zdolbounovo, 369.
Zeïma, 313.
Zelasowa-Wola, 3.
Zémetehino, 354.
Zéranga (eouvent de),
435.
— (lâe de), 435.
Zgien, 7.
Zteleniee, 41.
Zierau, 39.
Zion, 431.
Znamenka, 365
ZnamienBkaïa, 171.
ZoloUriëTO, 350.
Zolotoukhino, 351.
Zoogdidi, 419.
Zioulërëesk (eol de),
417.
Zriëriëvo, 400.
ZTinaïa G*), 934.
ZykoTO, 303.
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1 I
Vt
Imprimerie de F. A. Broekhaua à Leipcif .
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