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TURQUIE
D*EUROPE.
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LA
TURQUIE
D'EUROPE
OU
OBSKftTATIOnS SUR LA CÉOCtAPRIB,
LA CéOLOOIB, L'HISTOIRE NATUKELLS, LA STATISTIQUE,
LES MOEUaS, LES COUTUMES, L*ABCBÉ0L0GIB, L'AGRICULTURE, LIHDUSTRIB ,
LE COMMERCE. LES GOUVERNEMENTS DIVERS, LE CLERGE,
l'histoire et L*ÉTAT politique de CET EMPIRE ;
PAà
AMI BOVÉ,
D. M., membre de plusieurs Sociétés savantes
françaises et étrangères.
AVEC cul CAETB NOUVELLE DE LA TURQUIE D*EURO»E.
Commenta delet aies , judiclum confirmât.
TOME PREMIER.
PARIS,
CHEZ ARTHUS BERTRAND, ÉDITEUR,
LIBSAIIIE DE LA SOCIÉTÉ DK GÉOGRAPHIE DE PARI»,
Rm HantefoaiUe, e, près l'EcoWle-MédecU».
1840.
'-■> n/ / . e . A
MONSIEUR ODIER,
PAIR 91 riAHCi.
^0n c^tt (âncU^
ùi^tt/ve^aîUe ^trve^^xitiee aue /e iloù eii^ vomte /larice
eCavoi^^ ^'eciù ce /t^uià Areciutap ai'wp au u/^t /i&ye Auf^e
iCo^aièr à dcJ ettAMiài , a€waii^ ufte eUucaâSon do^j^neîe.
^orftf/te une ttoiwe^.e MOfaue ae fna ^"ectntna fiance ,
v^euùUôX^ reoevoi^r ut eC&cuocLCû eée oôâ on'vruf/e , aoftâ
ceaécuU'ofi- auf'a^ M lin/iMdWie domà ceOrt*
^yê fne ouf ,
ty^vto ce /Ui«^ Artj/vn» re^ieeà ,
^C/àérc éràf aMc4cofwie nnei^ ,
N
4i' ^"^ i
PRËFACë
De tous les pays de TEurope la Turquie est U seul sur
lequel nous n'ayons encore, que des notions très inçom^
plètes ou fautives. Le petit nonibre de voyageurs qui s'y
sont aventurés l'ont représentée le plus souveut sou$ df^
couleurs trop peu favorables , pour qu'ils aient pu avoir
beaucoup d'imitateurs. La plupart , ignorant les diverses
langues et les usages de la Turquie , n'ont pu tirer le
VIII PRÉFACE.
public européen de Ferrenr de croire qae le désordre
seul siégeait dans cette belle contrée , et que les bandes
de brigands ou les assassins y fourmillaient. Le lecteur
apprendra combien de finesses politiques et comm,^^
ciales ont été mises en jeu pour empêcher la vérité de
se faire jour, et pour tenir même dans Tignorance à ce
sujet les peuples civilisés qui bordent les frontières
turques.
Sans vouloir en aucune manière nier Fanarchie qui a
accompagné depuis un siècle les bouleversements po-
litiques de la Turquie, nous espérons qu'on verra dans
cet ouvrage ce qu'on doit croire des exagérations calcu-
lées des ennemis des Ottomans , comme des éloges em-
phatiques des turcophiles.
Ayant dirigé nos études favorites surtout vers l'Eu-
rope orientale et méridionale, la Turquie avait excité
notre curiosité depuis long-temps, et nous avions même
rassemblé déjà en 1828 quelques notes à ce sujet (1).
La géographie et l'histoire naturelle de la Morée et
d'une bonne partie de la Grèce continentale connues, il
restait à examiner les contrées entre ce pays et les Ëtats
autrichiens. Nous n'attendions qu'un moment favorable
pour entreprendre cette œuvre, qui nous semblait aussi
utile qu'intéressante dans ce moment où l'attention de
l'Europe était concentrée sur l'Orient , et où le sort de
l'empire^ turc dépendait beaucoup d'une connaissance
exacte de ses populations et de ses ressources.
Depuis la destruction des janissaires, et surtout depuis
le traité désastreux d'Andrinople, nous n'avions vu en
Turquie qu'un vaste champ ouvert désormais aux re-
cherches des naturalistes et des savants. Nous nous y
' (\) Voyez Zntschrift f. Mincralogie, «828, p. 283,
PRÉFACE. IX
sommes lancé avec confiance , et avons eu même le
bonheur de convaincre d'autres personnes de la possibi-
lité d'une pareille entreprise. En conséquence, la plus
grande partie de notre premier voyage, en i836 , a été
faite dans l'inestimable compagnie de MM. Fournoue de
Montalembert et Viquesnel , membres de la Société géo-
logique de France, de M. Friedrichsthal , botaniste de
Moravie , et de M. Schwab , zoologiste et apothicaire
du'méme pays. Ayant pris goût k l'Orient, M. Viques-
nel a eu même l'amabilité de revenir se joindre , en 1 838 ,
à nos recherches , et il aurait fait toute cette campagne
avec nous , sans une fièvre qui le retint quatre mois h
Janina et le tracasse encore.
D'une autre part, à la demande de notre excellent ami
M. Jules Desnoyers , M. Hase eut la complaisance de
nous désigner quelques uns des points douteux les pins
intéressants dans la géographie et l'archéologie de lu
Turquie, tandis'que MM. les professeurs du Muséum
d'histoire naturelle voulurent bien nous croire capable
de recueillir divers objets d'histoire naturelle qui leur
manquaient. Si nous regrettons de n'avoir pu que si peu
remplir leurs désirs , on pourra consulter au moins au
Muséum nos petites collections de roches et d'insectes.
Nous n'avons point été trompé dans notre alterile de
voir du nouveau dans cet empire ; mais à côté de nos
découvertes en histoire naturelle , nous y avons trouvé à
faire tant d'observations inconnues sur la géographie,
les mœurs des habitants, leur industrie, leur commerce,
leurs préjugés et leurs idées politiques, que nous n'avons
pu résister à l'envie d'en donner une idée au public eu-
ropéen.
Nous nous sommes demandé bien souvent comment
tel ou tel fait n était pas déjà consigné dans les annales
X PRÉFACE.
des sdeDces , et le plus 8oiiveat nous n'en avoua pa traur
ver les raisons que dans les préjugés imiés oa cajxrn]^
des Earopéei^s coçtre les Ottomans on leurs sujets. Si
des voyageurs ont . récemment ' montré Tabsurdité de
quelques wes de nos idées vulgaires sur la vie Kxi^n^ OU
grecque, bien d'autres considérations leur ont échappé ou
ne sont connues que des Slaves du Midi.
A notre départ pour rOrient, nos amis, même les.plus
ancères, s'imaginèren,t que nous, n'allions que renouveler
un de ces voyages de touristes, dont les épisodes obligés
sont Athènes , Çmyrne , Constantinople, Brousse , peiitr
être même Routschouk , Sophie et Belgrade. Notre bu)
a été totalement différent : c'est l'intérieur de la Turquie
d'Europe, ce sont ses moindres bourgs, ses montagnes
les plus sauvages que nous avons voulu voir. Ce, p'est
pas les beautés ou les monuments de Constantinople et
même sa population bigarrée et trop souvent dépravée ( i ) 3
que nous avons eu l'intention de décrire de nouveau;
mais ce sont les ressources immenses de cette belle pé-
ninsule et ses vigoureuses peuplades , que nous avQUf
pensé pouvoir étudier , tout en observant le relief et les
ornements du sol turc. Nous avons voulu pouvoir causer k
cœur ouvert avec le grave et bon Ottoman , comme avec
le spirituel Albanais , le £n (irec ou le rusé Yalaque ;
avec le laborieux Bulgare, comme avec le belliqueux
Serbe , le rustique Bosniaque ou le jovial Herzegovinien.
L'étude des langues de ces peuples divers , comqi^
l'absence de tout parti politique ou religieux , nous ont
mis avec les habitants de la Turquie dans des rapports
(4) Consultez Constantinople illustrée ^ par Gallibcrt et Pelle;
Jtrfuteace tu Grtece a. Turkei^, par M. Hervé, 4837, iD-4''s Neuf
années i Constantinople , par A. Brayer, 4850, 2 vol. in^So.
PRiPACB. XI
bien différents de ceux de la presque totalité des voya-
geurs écrivains , qui nous ont précédé . et qùî nopt fait
jmpoiitiqiieinent leurs tournées que sous i égide de quelque
ambassade étrangère. , . .
Cet ouvrage , fruit de quatre années de voyages ou de
recbercbeSj se divise en trois parties : la première partie,
presque toute çouyelle, est consacrée à la Géographie^ k
la Géolome , à \ Histoire naturelle et à la Météorolo^
gie. . Ouant à la Géographie , M. Viquesnel et moi nous
nous sommes mutuellement communiqué nos observa-
tious , et avons collationné surtout notre nomenclature.
Cet excellent compagnon de voyage s'étant occupé spé-
cialement de topojg^rapbie , à côtjé des notions générales
contenues dans notre ouvrage^ nous avons le bonbeur
de pouvoir renvoyer pour les détails sur bon nombre de
routes, aux mémoires et aux cartes de notre ami. (Voyez
Mém. de la Soc. géoU de France ^ vol. IV.)
Nous espérons ;($las tard publier un semblable travail
pour les routes qu'il n*a pas parcourues avec nous. En
attendant, nous nous flattons que nos données , comme
nos tableaux des hauteurs , des distances et des lieux sur
les principales routes , ne seront pas sans intérêt.
On nous reprochera peut-être de n'avoir pas davan-
p%^ profité de nos voyages pour fixer la géographie de
la Turquie sur deç bases solides ; nous y avons bien
pensé , et d'autres même que nous ont eu cette idée , mais
l'exécution nous a paru impossible sans des démarches
diplomatiques qui auraient pu entraver même notre
voyage. C'est aussi pour cela que nous avons évité toute
recommandation de ce genre , et que nous nous gommes
contenté de rechercher la bienveillance des autorités
tui:ques. .Or^ si elle nous a été. acquise i si nos voyages
ont été SI heureux y c'est surtout a cause de cette cir-
XII PREFACE.
conspection particulière dont le manque a été Técueil de
bieu des voyageurs nos devanciers.
Celui qui voudrait s'occuper d'observations géogra-
phiques en véritable ingénieur , ne le pourrait qu'avec la
permission spéciale de la Porte. Dans la supposition fort
incertaine qu'on obtienne cette mission , on pourrait
éprouver encore çà et là des difficultés , et on aurait be-
soin dans bien des lieux de bonnes escortes.
Pour notre description géologique , suivie incessam-
ment d'une carte géologique , nous nous faisons aussi un
plaisir de reconnaître que ce n'est qu'en bonne partie le
résumé des observations faites en commun et discutées
sur tes lieux avec MM. Viquesnel et de Montalembert.
La seconde partie de notre ouvrage est statistique et
ethnologiqne. -^ Un volume renferme toutes les notions
sur les divers habitants de la Turquie, leurs langues,
leurs caractères , leurs costumes , leur nourriture , leurs
habitations , leurs rnonuments , leurs places fortes , leur
^sociabilité , leurs mœurs et leurs coutumes , avec un ar-
ticle sur l'archéologie. Un autre volume contient tout ce
qui a rapport k l'agriculture , à Tindustrie , aux diverses
professions, au commerce, k la navigation du Danube ,
aux gouvernements différents de ce pays , aux corps d'ar-
mée , k la justice , k la police , aux ponts et chàuàsées ,
aux postes, au clergé turc et chrétien, k l'instruction
publique, k l'art médical et aux maladies.
Voulant être d'uïic utilité pratique , nous y avons dé-
crit dans les moindres détails tout ce qui a rapport k la
vie intérieure des Orientaux, comme ce qui peut intéres-
ser les géographes , les voyageurs et les commerçaijLts , ou
le public européen. Nous avons aussi eu soin de donner
dans les cinqlanguesdela Turquielesnoms étrangers d'une
foule d'objets usuels et de négoce, en y ajoutant les divers
PREFACE, XII (
prix courants ; et dans un appendice , nous avons réuni
toutes les notions propres k faciliter un voyage en Orient.
Une troisième partie historique et politique a pour
but d*exposer letat politique des huit peuples de la Tur-
quie , soit entre eux , soit vis-à-vis de TEurope. Cet ex-
posé est complété par des aperçus sur l'importance mili-
taire de chaque province de la Turquie , par des résumés
ou des fragments historiques sur les Bulgares , sur les
Serbes, sur les Bosniaques, sur les Monténégrins, sur
les Albanais , et surtout sur les événements récents ayant
eu lieu en Servie , ainsi qu'en Bosnie.
Si la Grèce et sa résurrection a excité les sympathies
de tous les cœurs généreux , autant par les souvenirs at-
tachés aux grands hommes de l'ancienne Grèce que par
les éclats momentanés d'héroïsme de leurs descendants ,
notre ouvrage fera voir que la Turquie d'Europe recèle
encore d'autres populations , qui sont appelées par leurs
hautes qualités à entrer avec distinction dans la carrière
de la civilisation européenne et la balance de ses pou-
voirs. Nous allons plus loin , et pensons même que dans
l'amalgamation de l'Orient avec l'Occident, ce dernier,
en greffant les parties utiles de sa civilisation sur les an-
tiques habitudes asiatiques , trouvera en Orient pour sa
vie trop artificielle et compliquée presque autant d'idées
correctives que les croisades ont produit jadis de chan-
gements en Europe. Dans ce but d'utilité politique, nous
n'avons cessé d'opposer les coutumes et les idées de l'O-
rient à celles en vogue chez nous.
Trop long-temps on a négligé les peuples^ slaves , qui
ont eu pourtant une si grande influence sur la figure ac-
tuelle politique et morale de l'Europe. Comme ils ont été
vaincus par les peuples grecs , les Germains et les Francs \
on les a méprisés eux et l^r langue, et on ne s'est
XIV PRÉFACE,
» -
aperçu du pouvoir qui leur restait que lorsqu'il ^tait déjà
imposant. Nous croyons qu'il est grandement temps de
suivre les progrès de la civilisation et de la littérature
slave, etnohde vouloir s'aveugler sur la puissance crois-
sante de cette 'racé , en voulani ignorer leur langue , en
empêciiant sa àiffusion et en la taxant de bartare. On
étudie le turc , le persan, le sanscrit , le chinois , tandis
que^ hors des pays slaves, il ny a de chaire de slave
qu'à Leipzig ( i ), et que même dans les États autrichiens,
il faut aller jusqu'à Pest pour trouver un professeur uni-
versitaire de seri)e. Malgré cela, on prétend pouvoir
décider des questions vitales pour l'empire turc. On peut
même dire qu'on trouve plus aisément les ouvrages clas-
siques russes à Paris qu'à Vienne en Autriche, où on
semblerait vouloir oublier qu'il y a des Russes dans \e
monde.
Aussi npus nous sommes appliqué à approfondir quel-
ques portions de cette vaste étude , afin d'en donner une
idée plus exacte aux peuples d'Europe. Écrivant pour
l'Occident et le centre de ce continent , nous avons été
obligé de reproduire bien des lieux communs slaves.
Par conséquent ces derniers ne doiventnous demander que
la reproduction exacte de ce qufls connaissent tous> sa-
voir, surtout les ouvrages divers de M. Vouk Stepha-
novitch et les récits historiques de M. Ranke (voyez leur
énumération, vol. III, pag. 629). Néanmoins en don-
nant ces derniers, nous ne les avons pas suivis servilement ;
au contraire , assez souvent nous avons présenté les choses
comme on nous les a rectifiées ou comme nous les avons
vues. D'un autre côté , parlant des Slaves du midi de
(1) Pendant l'impression de cet ouvrage, la création d'une diairo
4e aluve à Paris est venue confirmer nos idées.
PRÉFACE. Xf
TEarope , les gens instruits des antres branches de ce
j^cnpTé^qni en sônï plTttét)fa inoins éloignés par le langage,
pourront apprendre' à "mieiii cbnùaître eii français une
;partîe de leurs frëresi' Or , les ' (dft^flS sur cette dernière
i^ce doivent avoir d'autant plns'd!lntéret que les anciens
ttsages ont pu surtout se perp^er cliez eux , tandis que
éiîe:^ d*autrès nations slaves élliés n'existenf déjà plus que
dans la tradition. • ^
* Si on' retnarque dans le cours de cet ouvrage que nous
âvançotisqùelquefoË des faits sans en donner des preuves
on sans* citer nés sources , on né doit pas oublier que nous
avons des niéhagéments à observer, et que tout n'est pas
bon à dire ouvertement sur un terrain vblcanîsé comme
la^Turquîé. Également reconnaissant envers les Ottomans
cèiùiné" envers lès habitants chrétiens dé la Turquie qui
lidùs otif reçu amicalement , nous ont aidé dans nos re-
cherches ou communiqué leuî^ idées, nous ne cherche-
rons jamais- à' produire sans utilité dû désordre, mais
nous souhaiterions seulement de voir , au moyen du plus
petit nëiribre de secousses possibles, tous ces peuples
vivre hëùreùx lès uns à côté -des autres sous F^iae tuté-
laîre d'un bon gouvernement. Totalement étranger à la
politique , nos raisonnements à cet égard sont une espèce
de hors-d'cetivre; mais vu le sujet et le moment, nous
avons cru ne pouvoir nous dispenser d'en dire quelques
mots, parce que, dût-on même y remarquer des faits dé-
figurésVla vérité ne s*atteint souvent qu'après avoij par-
couru un labyrinthe d'erreurs.
Dans uneteDe masse d'observations, il y en a qui sont
des choses rebattues ; mais il était nécessaire de les intro-
duire en scène , pour qu'on ne crût pas qu'il n'en était
plus question en Turquie. Nous espérons qu'on ne mes-
entendra pas ce que nous avons dit des divers cultes ,
HVI PRÉFACE.
puisque nos détails à ce sujet n'ont été amenés que par
le fait que Texistence de tout gouvernement stable en
Orient est lié à des notions éclairées sur cette matière. Il
est impossible que nous ne nous soyons pas trompé
quelquefois (i) ou que nous ayons toujours saisi bien les
renseignements donnés ; mais si on ne voulait publier que
des cboses tout-à-fait parfaites, la vie serait le plus SOU7
vent trop courte , et bien des remarques utiles resteraient
inconnues à cause de quelques unes qu'on n'aurait pas pu
approfondir suffisamment. D'autres voyageurs nous rec-
tifieront ou confirmeront nos narrations ; ainsi le veut le
progrès des connaissances.
Loin de critiquer nos devanciers^ nous nous plaisons à
reconnaître Futilité dont nous ont été leurs observations,
et nous nous rappelons que les imperfections occasion-
nelles de ces dernières proviennent non d'un manque de
talent, mais des difficultés de voyager en observateurs en
Turquie dans les temps où ils ont pu le faire.
Ayant tâcbé de rechercher seulement la vérité, sans
esprit de parti ni de système , méprisant les intr^ues c;t
les intrigants , nous n'avons pas achevé notre tâche sans
exciter déjà des mécomptes ; nous courrons bien risque
d'encourir la critique des personnes n'aimant ni le chan-
gement ni même le prévoir, comme de celles cherchant
à le provoquer. Nous déplairons donc aux enthousiastes
exagérés des réformes du sultan comme aux chrétiens de
(\) Ainsi , par exemple, nous avons eu le loit de donner le nom
des hauts fonctionnaires turcs, quoiqu'il fût probable, vu les chan-
gements continuels en Turquie, qu'ils ne seraient plus en place
lorsque notre ouvrage serait livré à la publicité. Ainsi Kazouf-Pascha
a remplacé le grand-visir Chosrew; il y a encore un chef du con-
seil, etc., mais nous avons voulu seulement faire connaître les person-
nages principaux de l'empire auxquels on fait changer continuel-
lement de place comme à des marionnettes.
PRÉFACE. XVII
la Turquie; en un mot, nous ne contenterons personne
de ceux qui sont intéressés au sort de Tempire du crois-
sant. Chacun nous honorera probablement du titre d*im*
bécile ou d'utopiste, noms devenus presque synonymes
aujourd'hui d'homme antipathique aux idées systémati-
ques d'un autre. N'écrivant pas seulement pour le seul
moment présent, nous nous y attendons, l'avenir nous
vengera probablement, (lonstantinople et les bouches du
Danube attirent trop les yeux de la diplomatie, pour
qu'on ne cherche pas à se tromper mutudlement au sujet
de l'état moral et politique des provinces turques. Mais le
temps marche bien vite, et les nationalités ne s'effacent pas
par des protocoles. Les baïonnettes peuvent être un argu-
ment irrésistible pour le moment , mais si elles* ne s'ap-
puient pas sur une bonne logique , leurs pointes s'é-
moussent comme toute autre chose, et la vie d'un peuple
ne se résume pas dans celle d'an ministre ou d'un prince.
Il ne nous reste plus qu'à témoigner publiquement notre
reconnaissance soit à nos amis de Turquie, soit aux sa-
vants de Vienne et de Paris qui ont été assez obligeants
pour nous aider ou nous étayer quelquefois de leurs bons
conseils. Tous ont été consciencieusement nommés, et
ont reçu nos remerciements dans le cours de cet ouvrage ,
à l'exception de M. Zahlbruckner, du célèbre philologue
M. Kopita c, bibliothécaire impérial à Vienne, de M . Vouk-
Stephanovitch et de M. le major de Hauslab.
I.
\
PREMIERE PARTIE.
PARTIE DE GÉOGRAPHIE, DE GÉOLOGIE
ET D'HISTOIRE NATURELLE.
J
f.
t
^j*
i
TURQUIE
DEUROPE.
CHAPITRE PREMIER.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE DE LA TURQUIE d'eUROPE.
I «
L'ossature de la Turquie d'Europe est assez compliquée»
parce quelle sert de poiat de partage à des bassins distribués
en échelons dans des sens très divers , et ayant chacun influé
sur leurs fqrroes respectives » tandis que leur place a été dé-
terminée auparavant par les changemepls généraux^ arrivés
dans le relief des montagnes. La Turquie n'est point un pays
placé seulement entre deux bassins parallèles^ comme ritaiie,
mais elle se trouve entre quatre bassins dissemblablemeni si-
tués; savoir : la mer Ploire » la mer Adriatique » la mer d'Egée
et la mer Ionienne. Or^ cette dernière parait être composée
d'une portion parallèle et contemporaine de la mer Adriatique,
et d*une autre partie N.-Ë. qui est d'une autre époque de for-
mation. La figure» irréguli^ement triangulaire, du continent
turc est donc le résultat de sa. position toute particulière..
Un. prolongement de rHénus ou du Balkan parait séparer
deux grandes cavités dans la partie occidentale de la mer
JNoire, l'une au H: du Bosphore, l'autre en deçà du fialkan
et du fond de mer rehaussé, qui lie ce dernier à la chaîne de la
Crimée. D*une autre part, une grande profondeur existe dans
cette mer au S.-E. de cette dernière chaîne , au S.-O. du
Caucase et au N.-E» de la chaîne asiatique, entre Samsoun et
Amastrah.
I. 1
La met ^l^rif^iqi^e pré|enl§ t(p{| gf^andeâ ^atitës , moinà
profonde} qi|6 cplle^ dj) la ni^sr ^qjre^ ef tr(j§ points indi-
quant une ancienne liaison des continents. Les cavités existent
dans son milieu, entre Tlstrie et la Romagne, entre Ancône»
Zara et le promoi^ipir^ (l9Q^ttaj[I[a^ ap|re ce cap, Raguse,
Manfredonia et Bari. Les indiquions de liaison sont, en Italie,
les promontoires au S. d'Ancône , au N. de Manfredonia et la
pointe d'Olrante, tandis que sur le rivage opposé on trouve ,
comme parties correspondantes plus ou moins reconnaissa-
bles , ristrie , liBâ id6 Hakn&tes près de JlârA , celles dans le
voisinage de Raguse , le promontoire de Douratzo et F Acro-
cerauq^^
La mer Ionienne n'offre qu'une petite Ciiviié dans le golfe
deTarente, et une plus grande entre la Calabre et les îles
lôi^ennes. La m^er'Égée , parsemée d'Iles , n'est qu'une nappe
tfeau ne cotivratit pais àe grandes profondeurs; mais dans la
lAèTiitisrratiée extôteïittf énormes enfoncements des deux côtés
ite îlle de Crète , Tuïie Bnire i'Égypte , Chypre et Rhodes , et
f autre entre k Sfdle, h Morée ei le golfe de h Granàe
. fteniôtîtam sur te cotitînem ttrrc, on trouve les chaînes
bordées aa N. par les bassins du feanûbe inférieur, de ia Hon-
grie et des pays set^jesj à fE. par èeux de la mer de Mar-
tnai^a , dé la Âessalie et de l'rieflada ; aii ÎS. par ceux de la
MEarïtka et tles dâ^ouchés du Sfrymon , du Y^ardar et do fiîs-
trîtiti ; tatrdîs qvt-h TO. il rfy a , à l'exception de ta grande ca-
•vïtê i^e^»Bg©vîntenfte iet de telle thi Scutari , que les perits
baséîws au tlébottdïë dêis rivières épirotes etatbanajses, savoir :
f Aspfroptytainios ^ f Atiâ , le Ltjrou , le VùJo«rtza , te Lom ,
le Scoo^bï , l*Htemt) él le Drïn. Untre ces derniers -se dîsthi-
'giiem •suVhQfirt par îetrr grandettr céltii de TArta et du^ Lorou ,
aifisï (fùe cehiî du ÏMd et de filisfno.
rW^^ûW^ 8^W»tM^ d'^^Ufs^yfe i^iaBpsqFit^ sur Ws^roft^-
deurs des mers, par M. le major de Hauslab^ et du )^éaioire,de
M. Zeune sur les mers d'Europe.
pm\v^ rffWir^^ bq^w» » l^ q«ç ceuî^ 4© RpRPi 1 4^ Pfiwt i
Herzégovine , ceux de la Save , du Jî^/jar ^pp^rj^M»^» 4tt KrfQWr
Jm^ ^m^mr et fli? ^ ifomi a Çjçrj)^ i^u^oup rfe Jiag(K|jp , de
RrPM^phiPyﻫf 4^ jj^rjiwîtf^, de T^cliçiiçieliyjk, c^lgid^ L«f)«r
j^im m ^Ji;m 1 m*x ia §ai)a W 4e TpHRa m Ç^mtifi > ftWI»
* 9i^<* r 4? MsilM>y»fz> de ]!>(>wi*tf)ip^aTPaçfibairP?tok« et df
Wpî ^n JH^^i^ ^HPéjri^P^ , c^^x ^e J^ p^ji^tiç ))^^ 4^ ji) Mr
f^ri§ , ^^pir : 4^' ^,cbpiiro)a , 4l5 feai^gra^ , d^ tpfdsclM» f^
jj^yj^kKar, qeliij 4'Afl^iafipje, p^ux 4iq M[dend|:, ijp ïo<tepa»
d^ -?*J9To, di'ûfffoy^ t ^» Yiwr^*' «pyw» rffeiib, de ]* Bi»-
galniiza, 4'!^!^"'^ P^ 4^ S^I'fom^J» en JlacédQin^e, siA^ <^
Sif^ 4'A)ii&^e ep ^hessalie. ^ d^ uiyçawx g^^id^^knent
(^ f^YW <Ç9 U^^^iBéf 4^ y??J?îa en jl|pesjiie si^p^jieMi:^ , d$
J?i?ài»ft?PPl* > 4t*P«i}?.e e^t A& JJotimnp ep Servie , ih Tridy ak en
Jlî^^in^, ri^.§^lyj^|8idgai;^ft, 4e {fpyiba^pn Bûftwev du
^e|JTJi?flit^i,^k s^H^éo^.qr drains Ij& ^n^m , de XotHtlonaràr,
4e /Gaikri > 4p Ki^il^ai^ei, dp Prisrep, #|p*, idé Gu\l^\
4e Jjn , Me ïi^gorii^ (Éfiir^J , 4* iafli)na , ^a-iSaranto-Porios*,
j(^ii §• du 4Âfpil|& 4e jce PW).> ei> TJb^^lie» de Strarin,
4'fi?»!pbWiv i(B«teri|Ç)> 4e T^ch*!^ ^ lieJCezaijJik, deDout
^^" 9P de fîp^i^n*} f /?^ l§er^v.o .et <Jp 'jTjraviA, ds fir^pa^
4e j^U^c^oyp , 4e ^bî^ et 4,ç Sap>pjcpy ( pu pied âe|)teBtni»al
4u |il¥>4ppe), 4?f^v/?sign |(.^6r«egoyine), itefià&toria, de
é^Pwip, 4e 6:rAo,.4'J^n»n^ (J'Pchrida, de Pcjadî 6a
./(jiBOftw^e.» 4^fie}<gA^> .#ilra^P» 4e Sfioîizq^, de Soffôdcf,
,^ .$tctefiua, 4^ j&[;^qs<jb^, 4b lespr^), deMikatkiteW; db
JB^tçKa, # finp^ji» 4^ Wm^i^s àe DougopciHe, dfe
^'«fgi^wlt^ .4e JPJî^yî? ,^ 4^ ft^ywwe. > • -
Au-dessus de ces bassins , comme a]wsi à des niyeaux pa-
rallèles aux derniers, existent des petits plateaux, surtout
exemple dafns ce dernier pays le mont Yiasiipbî eUjibasteAii-
4 ttlRQUiK D*ËCllOPÈi
pérîeure , le Schirena-Planina et le Klisonia-Î^laiiida; en Bos-
nie, les plateaux en ire Mokro, Nova-Cusaba et Tschelebî-
Bazar, celui de Vitolia sous la cime du Vlasit/eh ; dans le Pinde^
certaines cimes autour de Konitza , et une partie des sommets
du Rhodope septentrional.
Dans beaucoup de pays une haute chaîne centrale en fornïe
pour ainsi dire le squelette , mais en Turquie il n'en est pas
ainsi : c*est un continent produit par la réunion de plusieurs
parties disseniblablement placées , de manière que même la
plus haute chaîne touche presque la mer Adriatique , et que
dans rintériéur les deux cliaînes les plus élevées sont sur las
côtés de ce qu'on a cru pouvoir appeler la chaîne centrale,
savoir, au N. , sur les frontières de la Servie et de la Mœsie
supérieure , et au midi, dans le centre de la Macédoine.
L'ossature générale est composée , dans sa partie occiden-
tale, en Bosnie et en Albanie, d'un système de rides , dirigées
environ du N.-O. au S.-E. ; dans le centre sont des montagnes
de la Mœsie supérieure et delà Servie, systèmes courant sou-
vent environ N.-S. ou N.-N.-O., S.-S.-E., tandis que la Tur-
quie» orientale est coupée de TO.-N.-O. à TE.-S.-E. par le
Despotodagh ou Rhodope, et de l'O. 5° N. à l'E. 5" S. par le
Baikan ou Hœmiis, qui formerait une espèce de chaîne centrale
si cm pouvait y ajouter seulement la crête entre la Mœsie et
la Macédoine, le Schar et les montagnes du pays des Myrdites
en Albanie, montagnes qui ont individuellement d'autres di-
rectioQS. Les montagnes de la Macédoine servent à lier le sys-
tème occidental aux systèmes qui sont à l'Orient. Les crêtes
,de la Servie orientale et de la Bulgarie occidentale ne sont
^<|ufan prolongement N.-N.-E. — S.-S.-O. des chaînes entre
leBaanatet la Yalachie, tandis que le système occidental est
Je parallèle ou le prolongement de celui de l'Italie centrale (1).
Ces traits généraux se laissent reconnaître sur toutes les
(I) Je manque de données. pour tenir exactement compte de la
déclindison de Talguille aimantée; elle était en 4855, à Boukarest
en Yalachie, de44o 4'.
g£0GEAPHI€ GÉNiHALE. $
cartes » mais dès qu'on entre dans les détails orographiques ,
on s'aperçoit avec étonnement de l'ignorance profonde dans
laquelle on est resté trop souvent jusqu'ici sur des contrées
placées si près de centres de la civilisation européenne. Les
chaînes sont défigurées sur les cartes, de fausses liaisons sont
établies entre des crêtes ; les ombres de la gravure ne donnent
nulle idée de la hauteur respective des montagnes, les plaines
sont converties en hautes alpes, tandis qu'ailleurs des crêtes
élevées sont omises. On y cite des sommets de ll>O0O p«'
tandis qu il n'y en a peut-être pas de 9,000 p., et que ces der-
niers ne sont nullement dans les lieux où on en indique de
11,000 p. Quelquefois le cours même des rivières princiyates
est estropié grossièrement, et en général les détails sur les-
contours décrits par les eaux courantes manquent très son-
vent de réalité. L'imagination des auteurs, guides par l'itidi-
cation vraie ou fausse de pentes de montagnes, a suppléé au
man(|ae de renseignements.
Si on iyoute à cela des fautes graves dans la latitude ou la
longitude de certains lieux , ou la position géographique véri-
. table ainsi que des erreurs nombreuses de nomenclature , on
aura un aperçu[[de la grossière représentation du relief et de
la topographie de la Turquie d'après les meilleures cartes.
Or, loin de faire peser ce blâme sur leurs auteurs, nous vou-
lons seulement signaler le fuit, tout en restant étonné qu'on ait
pu parvenir à construire des cartes avec un si petit nombre
de données partielles, anciennes et modernes.
Poiir pouvoir décrire méthodiquement la configuration de
la Turquie, nous commencerons par les parties occidentales
comme les plus voisines dq reste de l'Europe. Apres avoir
parlé du Monténégro, de la Bosnie, de l'Herzégovine et de
l'Albanie » nous tracerons le tableau de la Thrace , de la Bul-
garie et de la Yalaçbie; nous passerons de ces pays orientaux
a la T(H*quie centrale , savoir : àla Servie , la Mœsie supérieure
et la Miicédoine , pour terminer par la Thessalie.
Les, différentes provinces énumérées ont presque chacune
^ une pliy sicni^^ie {Kirtif4ilièrc; La Bosnie es^ la luuue Suisse
% ^ mmk ifÉtkdbfe.
de H tliKjlllë ; m rrbniîircs Se !a Bbéhi'ë i d'ë l'AJBdhfe %l dd
MbhiëHëghc y î-ërhplàbeht là crfilë m Moht-Blarib, m\pé lé
Wiim^B èé la mèb AdriâiillUte ; IdndS qiiy Id SferVië-, la Md^àfe
ShjpéHènrè éï U Maieédbiné j^ejai'éhtribhaib àbnt plUliît le pisifi-
Baiit deà paHiëé ëlëvëei dit f)àts bds lîëlvétioiie; A loi^f^dié
m ces cohti^ëèâ, viViReéS par mîlte hiissëîlnk, !' Albatilë él l'fier-
ifeljfatliië (rffhërit hîi bofitbît-é dëè surfaces eilréme^e'nt W^
ciiiréUsék et dépoÛKuë^ d'èau 'ëh ëlë. La Bblfetirtë est ëH Jyràhdfe
l^Srife ife ^lolofigèméHl des jfJlainës Valîi()uëiS; et n'a desi Jâ^rîabdk
rst)a(éës ikiciiJles (}iVe |:iâr la fâulle dëâ liéhitt^ësi fert deçà dli
èaHtàh et du Hhbdbt)e^ là TD^ace, la Hacédôîiië hiëridibnâlë et
fô Thés^liè lp(\i dék )pùf^ qol pârlidpënl ûM dvdhlà'^s de
li\is côntHéës de tnomB|g[ùe9V tont en iàyârit ^uélqbëâ iikis (Ib
tfehx ([Jbfe i>t^Sèftté le Déîtà dû Nil.
' Les fchaîkié^ dfe là TûY^ide ùccidéktah font lé prbroh^emèrtt
«te îi bhànfclié fe*ldibttali dèfe A^ift ceriU^^e* \\^\ Se Wiftii-^
quent sur les frontières de la Slytfé et dlè- là CàtfrtlWé j iiwe
i)miê alfettt an Pfi-E;; «ëjilirahlt éÀ pàkfefô BûSs^^ÀiilIlciife.de
Ki {fbrrérl'é ël à'é.liâm m% (iar))atflé^ oe'cidëtltalé^» dit^di^ ^ue
l'autre bbiïH au S.-O., fôHiië dès Wônliàg^ë^ peu étevée^ en
tà^nyé et èii CrôàWé, \)bUÏ^ né Se rëtevër ySjuë ftitt^ lu Crmite
tni^tte %i sui-tbttt téti Bb^nîé. Léâ. chaînée càlcàfrës dêS:Kar«x-
Wank^ en CâVMnlhfe, cellcè »é la GàrWiote él de M Dàlmade
fté èbiit 4Ufe tteà ritfé^ St*6^'d6ttttëës ï^i^ gWrtd ^y*î?è»ié «4s
Ù^ ; br tîei criêtes iè cohlrnuettl; aûsiî èîi Ttirqttifeïk côté 'dès
masses centrâtes*, ^ë V!ëp^ë$^i6tt daii§ (^è^ clalftt^ éiii ^e
vaSle ét*atfcfr\ïre ^rtidnit le t>àfe ^^rtàg^ è^l't^ Ife^ 'éaûît Ae la
Ct^ofâtre et de b HônfgHé et cefté^ Vjtrl c'èiilent dàiiS l' AÛrta-
tî^ue.
Cette dtitibté sérfè d'^àsp^téà considiiîràWés ^i^<)^wê «rfte
secôiîidê interruption encore ^us ^otie dàtt^ là Hâfuië-Albaiiîe,
par TèS «plaines de ft^istM ; tf IJ^èk , de filjAo^ et Ae •Scttlàîrî ,
"àteS que ^tit» ïè dorfï% du EA4n , cù^*ë ai fdnd d^è prcïoWdfes
crevasses. Ce /t/ûmiyèsl'd'âùtafttipIftSVM'frïe^xqtrtl est (Précédé
dés plus hame§ sommités de la Ttir^oie; Wiis ùù 8. , les inon-
tàgûeë ^ relèvent bien dans te Scliàr à dfe gràtfdes fikàtéte^ ,
GE06RAPIIIR GÊfféilAliE. f
mai» ^o gâiérstl fdles «'att^igneot plus jfisqy'wi fir^i^ réi#<rr
lion des ipootagse^ i^^u^ la B«»oie ^l 1^ Mbwteofgro.
Pour Ciiira ^RqaUre iput da Mute ins pinacl^ff ^ h Tur"»
tîon da Monienegto^ q4i*i coqftid^rls 4'tH»^ fBpqièr^ g^^^l^*
n'est qu'une porlion éleyée de terrain entre M pli^^tf^m^ridA
de la TuF^MÎ^ pceidem^le pi ç^ qoi bprde VAdri^^He en
iravereé dftws ^qh «lijj^ par un^i titoi«jèn»^ ^rét^* dor^ Ja L^at
k«Yif ^ #^t J^ soinii)^i« {i9» €ontf«^arjl6 ^i4^Ii(Hii»é& d^ <»a« tr^
ohaifien copuituefii prcfirefin^pt 1^ \fÊïW^ M>>J^» 4^^^\k
^^0^4 ) #çc^^* un 6^€» # i^raû» ^ farf99 ^ j^qm^Jiifii^t
ineili ipçN^é d^ N.hOk aji S*^£!. ^ el &€ipaiié eg dcjjux ||g^ W
înégïaM^ p#f }a ,JMiQF0^§|CJui , «HV(Hr, h film ^wW##«vAte '>
rO. et le plus petit à TK- Le ^ri^in^ ^ij^aj^^ifjr-e* e^ fér
jié(raflt ^w k» deiiK riye^ d^ la ,]lorafl»oba jmqu^ viji peu
aii-4dà de Spomfej(a,. ifpouga , l^jSpuad^fafU^).» aqbèv^
Ja figiH^ à 1aq«j^i^ nouë «avons pfimp^é oib f^s.. U doit «or
noo^ d«MaiMagOie']$air4i;à lafli^HvLjl^ (k|firéf^ de ^^^^àoe^^
iq^ii do»4Q»i 4 aesinppfji^f^^ y.^»^ d« ioi«i, M»^ .t^if^ fofH^
, Son éi{sndii^ e^ ^e))^ <qv ^ £^i^^ A PvM d^^î^wn^^i;!^
Mo^beiiejg^iiins ^ l^^à i2 Ipv , (nK|)€im le4)ai;eçMir4r 4u 1§. f^M I^
en 6 jV » et «de 1X^.4 1% ^en 4 o^ $. j^ Pa s'es,t (qifteojMir/é à l^i
iloiuif^* $4 )i^ilk|s ^fr^s de ^*^^^f t^/f4i» qiue (f^f^lftJ^J^
Jui en supposaient 95 ^tOQ„ ^ iijffi m, .|é,vid^qif^i)ï .U^
i •
^ * ■ >
(i) Ce 'iidm Vîétit dfe môr ÎBleu A ciHise Je lacolilëtif Jes featjfK *
réelle <M¥ièl^.>£è ittôtifle liloràvïi a là ifliMie déri¥»lk«h^^p«^&klii^
8 tUROlJIÉ D'etJRÔfË.
n'est qnë le hattt de la vallée de la Moratâbba > est redâerrëé
entre la dmtne qni va du Kom ou Kontm au Dormitor, en
formanlles montagnes de Tersdiin et de Javorie, et les val-
lées ou plaines élevées de Drobniak ( Drobniasche des cartes)
de Gatzko et de Nikschitchi. La Moratscha est formée par la
réunion de deux torrents qui prennent leur source dans la
montagne à pâturages nommée Jôupa , et séparant Drobniak
de cette vallée. Entre les branches mères do la Moratscha se
trouve Lîevischla.
Une série de sommets sépare le haut des vallées du Mon-
ténégro occidental de la plaine aussi élevée de Graovo où
Grahovo » mais il y a des cols asses nombreux qui ont aidé
les Monténégrins à s'emparer d'une partie de ce territoire
Iterzegovinien. La plus haute montagne de ce' côté est le Loii^
kaviiza » qui parait avoir au-delà de 4,000 p. , et est située au
haut de la Naliie montagneuse de Bielopavlitchi^ sur le pro-
iotagement des crêtes basses , qui d'un côté séparent le bassin
de Gatzko de la plaine de Klobouk eC de Trebigne, et de
l'autre traversent le pays deBielopaviitcfai. Le cours supérieur
de fci Z«ta et le Sitnttza arrosent ce-dernier.
La baie de Caitaro (s. Kotour) et les bouches du Cat-
laro ( s. Boka-Kotoursia ) sont dominées du côté de Monté-
négro par la montagne escarpée et nue du Loçtsckin (propre
à la chasse), 1e Monte Sella des Italiens, qui conserve de la
neige dans des crevasses jusqu'en juin et même en juilfet* Sa
pente orientale est encore plus rapide que celle du côté de
Ciatiaro, ville bâtie en amphithéâtre contre sa basé. Sît cime
atteint 4,200 p. de Paris d'élévation. On y remarque une
maison de l'évêquè de Monténégro , qu'on dit avoir été un pa-
villoh'du dernier pvmce ïzernojevitA;
Les autres sommets sur la limite autrichienne n'ont pas
'moins' de 3,500 p. On y distingue stirfont le mont Tschaplina
au-dessus de Spitz , le mont Resevitch à l'E. de Saint-Siefano,
le mont Orliich à TE. de Bescbilzi, le mont Giourgevo-
Idrielo au-dessus du district de Podgori et du couvent de
Siagnevilcli et le Koiojoun^ entre ce dernier ei le Lovl»*
chin (i). Depois les hauteurs ati-dessus (jte Braitchi^ on petfl
apercevoir le bas$îii de Scutari. Vues de loin les cimes de ces
montagnes, couvertes de forêts « contrastent avec les parties
nues et grises de leurs pentes, tandis cfn'ôn y voit briller
jus(|u*en mur et en jiiin des points de neige. Blaigré son éléva-
tion , cette chaîne n'a que très peu de torrents. Dans le bassin
de Gattaro il en sort le Fiounfêra, qui coule sons le roc du cliâ«
teau , et le Gliouéa, à 6 niilies au N. de la ville de Caitaro. Dans
le Niegouschi monienegrin il y a aussi un petit ruisseau qui se
perd dans tes rochers.
Ces montagnes n'offrent guère que des chemins de piétons»
et les passages k^ plus fréquentés sont celui dans le pays des
Pastrovttchs et les deux rouies de Gattaro à Getigne , Tune
pour les gens à pied , et l'autre plus longue praticable 'pour les
chevaux et passant par les districts de Stagnovttch et de Nié-
goUschi*. Le première route de Gattaro à Geligno traverse la
plaine de Scaliari au milieu de jardins et d'arbres fruitiers, f^e
chemin se-^ange plus loin en sentier qui , montant à travers
des rochers calcaires, devient toujours plus rapide. Toute vé-
gétation d'arbres cesse alors , et on ne remarque plus que des
touffes isolées de sureau ou d'autres arbustes. Au milieu de
ce désert de rochers il n'y a qu'un petit hameau entouré de
quelques arbres et de champs. Plus haut on atteint la ré-
gion des forêts de hêtres , et le haut du col présente une
quantité de cavités rociu'lleus'es séparant des cimes boisées.
La descente à Getigne a lieu par une série de plates-formes en
échelons, sur une surface couverte de rochers. Sur cette route
se trouve une fontaine construite par Ivanbeg Tzernojevitch.
La chaîne dont nous venons de parler se prolonge en Albanie
de Boudoua jusque vers Scutari , et est occupée par les Monté-
'negfins de la Nahiede Riescbka jnsques au-dessus de Spifz
(Spitza des Iialiens ). Le mont Gotesch ( nu ) , à l'Ë. de Gtou-
(I) V^ez I» carte de la Descript. statistiq. , historiq. et mîlit. des
bouches de Gattaro (Stat. ki$t, , miîit, J>arstel(Hng der Boc^he di
Cal^aro)* Cologne M8€S, in4>('i
10 rmnvm D'»i;fu>P£.
bidq (I)» f^m^^ la plus I^aute soinmité aunlessu^ du l^c.et
peut avoir. â)500 p. Le Haqi-Souiûrinan sép^i^ le temiQii;e
d'Afiiyoj'i (^« £ar) dçi 661^1 dp ÇermoiUa où Seroitza» quieàt
&ur le bord I^.-O. du lac de Scuiari,
.. Dpns ce derrii^ disirjci oo trouve > ep allant dtf S^^E. ai|
l^^'-Q..» trois petiu affluents du lac, savoir : le Rfchova-Vo.da
(jEou des %r€^isses)| je ruisseau de Sernitxa pi le Xzeriioj^^
yjtf^ , ^ui .6qrt i^a lo^reai d*fiae caverne f à 1 1 /^ h* du bor^
sep^ntrfooal du kiç» }| p^ait qu^ cette riv/èresoutf rrainç reiçoit
surtout les eaux de la Nahie , appelée Kat(nm$kai^Naia (^) «
G^v (e ^1 caloaire j ei|(,(rès fepdiUé fit qoffr^ pas. de torreiiis.
)1 Y ^ niiârat i|n manqua.. si ^v^u^ îje isourc€|s j surtout en étë«
91IQ les çU]3rnes poui: recevoir re£)u p^yj^ y «ont en usagcf
|«a plaine de Çeti^ue , |a p|us,grande4aps toui le Mon^egro»
qçGvii^e^ vers le inilieu de cette IfahifS^ la j^rofpndepr d'un bafr-
f|in à bords rocailleux et escarpés. Ëllcj a envirofi 2 fa. de dia-
j^ttèire; >d' autres ne lui donnent que 600 U de largeur sur
^,000 c^ (|le longueu^. Elle est a un niveau de 2,000 p, Daiis
le teinpsde^ pluies ilsç forme» dans sa partie prieniale».UEi
petiiL étang, n)a'réca|g;ei;x^ ce quj vjent confirmer ique celle £a-
.viié n'iest que le fond d'un ancien lac écoulé.
. Çetj^e^ n'est, ni un bou^g[ nj un village^ mats jine réunioii
d'bîd>itations isolées» |)arnH lesquelles sont groupés ensemblp
un cQuvçnt^ la maison Axx séiut et runiqiie auber^e^lu Monjtê-
ne^ro.Jbes uameaux existent ceipendant sur ies peqtiss des
munt^iaes« duloitr jdu bas^n de Gcti^« Àu^^refois unp
giyjnJdjç .çprtie»! du^ljïonliên^rc),, ejt.J^ÏPMt h KalQW^tï-
Naja , jpuraissent avoir été couvertes ^e forêts qui put dispar^
en bonne partie. J)ans les.pavités il s'est formé un bwmu§ ^oi-
j.âlre^ ?t ?si|'*.l^ ^^ ^*iS'!?"^ rougeûti* des p^l^ragie^t;. .^^ ,[.
((ne vaille plajiie , .commenjcaul sur lesi .bobds orjentwi^ ^
I I » I fa I » ^1 .1 i|i , I J <| I I I. I * t I J ■ t y I > 1 l'i <■ I i t ■ > ■— ■— ^ Il I ^ '■
I I
(I) Abréviation pour Glouta-Dolina, vallée aveugle, probable-
ment \ cause du manqué d'issue où dVaii.
(2^ Ciette dé»f>mi«IBti(]|q»vieilt dtM««t)iifhMn«lB'ft«le¥ii«^^ signifie
cun viiMa^e, ipr<^^Bmia»iliiprlintuveDi66t^Mn*oliirieU ^^ da #ie ^dvs
bergers des Schkipetares.
GÉOmiflPttt^ OÉtlilUtE. Il
Ide â^ S(m»U «t cëmprentfnt lé laeod les irtd^éèaftèBvdfc lUti ,
rl^iffëtitl âdt* tes dfeflii riviifsl lié là MBHiyèt» v Aittâ la partie
léut4-fâH {ttfKNeiife .dit Kern ;, et se titrent lonjodre ^liis à
ftlésat* ë tt^'ëlte ât)|»rèbliG dé t^oUgdrilc^ «^ de SfMatigei Oajiayi
{jitot QliÀfiail d'&ppèlte v^aii^nl«iit le Zettt ou i&Atlb. U est
(uirtfê à fO: par hir Nahie de Lmehattsksi et f raversé p^r 16
MèmiiMl a peu atf»de3SUB de PddgfOrftxl pdr le Ketu^ Ja pllll§
Ifmndii i^Mère dd Moittëne^o i «t fiFidDCHil ^ afurw vera Îb
d)d^iiF du tiDUbaviUai . ....
^ àU h 4 lieictiite Ibr^é ^})ée aUuTîtlie et trài foeiffe-oé (iminre
le Monténégro oriental j c'«staà-diN) li»i RaMi&id6iPi|pei^i tel dé
KotttstAH
Entre la Mopitsbiiâ let Ja ëkalat) dû Dormitor où Doarfnimr
«Il \ài\ iiém ;A y à ua bDiktrè<fert moiôâ. élevé i^ qui s'é^nd
iiuribiti kA* la Hye orimièaie d« ottteîriiflère^ depuis JlaHi-
iUdâi litenupr MUage Meurtènégria dàn» ledialWct A I^peti
lAl ilkë de âp<)U|fev juïwpi'amdelà de Lopàil et à aa renoonife
éVeè au dëi c^U«k.dli nUbnt lavoilef (^bfo)i Celte okàlneii
¥ë^ d^ M; €k Kovalçvsfci Ib nbm ée Patievftza > parce qiie
igt|»i: teiigiai d€^ f)irimB tes pli» éd^vés d» cemiistf gai oouti. dni
If». ^ S. pàrttli^epiênt au £ott1seli^i4[eHÉ. La ^m liante de
<(2i!« -somniitël av^eioh eei iDgéMSÛr^ lemMà SvOOOpM- i^^
l^èèmleM hamear é,000 p. y et sba éiératiofi moymite tié-
'|)asae99^^T^*
Cetittçihaiïie'^st fH^aver^ for la Sdmetritaa^.tpla ipreèd U
SGWch (hm -de 'K<nitscli'k:i^Kolii et t^mbe (danft la MdtemaehH ,
Iifl|p4esfi«is du «aMfiiefit ^àè h ^ikihéù.Jfk\» Inuac (kfM m^\
•^m %fàmtt&çhaiiè Selnsfceiac^ dmt les so»tH)èft vetimmimi
- Vessie Kôto ;y)a )pAé éiatkoaneat jVêrs là crête qàeat 4e %ii
Vlltillimé 1/ieKciiaaohtàv ^ oA iè&'ii£ihMits 4u* Tara ^neoiNfit
^1iï*'(M{;^^ l^âmii^ V^onBdba'cçMe4W>&^.
Wt î^t^i ^t'à 4e plu$i1qa|g[ cbisrs , Uïhdis que! lé IMangariÉa Re-
monte très.haut au S.-E. sur le Kom. Les sources réunies du
Tara coupent ainsi , par une fente transversale , la chaîne qui
lie le Kom au lerschm, ce qui pourrait être une fois utilise
poar4'élabliaseflteat d:iifie'rouii0.
Le Kouttch (1) ou Koutschki-Kom e&t un grand massif ,
ou moios d'environ 6,800 à 7,000 p., qiH court du N. au S.
et se joint aux montagnes du grand et petit Yilenitza (3), du
Korita (bassin en auge) et du Prokielia. Korita est placé entre
le lac de Rikuvetz, au pied du Koutsch, et la plaine de
Vrschom, ou se Ijvrent souvent des escarmouches entre les
Monténégrins et les habitants de Gouzinie. Les Monténégrins
n'occupent que le Koutsch et le Korita» et s'étendent presque
j'jsque sur le Zem , dont les triples sources »e trouvent sur la
pente élevée occidentale des montagnes de Troitza et de Brata.
Cest le district des Albanais-Clementi.
Au pied N.-E. des cimes du Koutsch est un vallon et un
torrent qui va gagner la Tara en longeant le Kom.
Le Kom ou Komm, appelé en albanais Skoly Skolsch ou
Skoli'a, a reçu évidemment ce dernier nom , dérivé du latin, à
Ciiuse de sa forme et de son isolement , tandis que l'autre dé-
nomirialion signifie en russe une masse ou un tas, et rappelle
le Kamm ou crête des Allemands. Il est situé à 4 h. au N.-O.
de Gouzinie, el est formé de deiix gros sommets terminés
tous deux par des rochers à pic et inaccessibles. Le sommet
septentrional est un peu plus bas que celui qui est au S., et qui
doit avoir de 8,500 à 9,000 p. ; entre les deux il y a une vaste
échancrure, d'où descendent a l'O. lés sources mères du Mar-
garita. Des rochers stériles avec quelques herbes au gros de
l'été constituent ce roi des montagnes de la Turquie, dont
l'étendue du N.-O. au S.-E. et à 3a base peut être évaluée, à
vue d*ceil, tout au plus de 3 à 5 1. Vu son isolement, son expo-
«itbn au soleil et aux vents chauds d'Afrique , les neiges y dis-
paraissent plus aisément que sui* le Prokletia el d'autres pla-
teaux élevés et encaissés. A la fin d'août on n'y trouve plus.
(\\\e des neiges dans des crevasses sur le côté septentrional.
NéaniiK>ins M. Kovalevski y a été surpris \i cette épcKjue par
(I ) Ce nom rappelle involontairement Tlndo-Koutsch, haute chaîne
entre la Boukarie et PAfghanislan.
(2) Montagne de la fée de YU^^i fôenympke dés monta^neai
GÉOORApatK GÉfliRiltLE. fS
une averse de fie^e , quoique eoODref fort loin du éomtbei , èi
seuteiBPntà5,500p. (?)
Pour y monter» cet intrépide voyageur nous apprend qu*îl
faut aussi bien escalader des rochers que passer des pentes
très isclinées » couvertes de fragments mobiles et roulant sous
les pas. Lui-même y est monté depuis Lopati et a employé
deux jours dans celle excursion » c*est-à*dire quîl a couché
sur la pente du Kom , non loin du lieu appelé Lieschaschta > et
qu'il est descendu de la cime du Kom sur le Koutsch pour ga-
gner de là Martinilchi sur la Moratscba.
De Lopati un sentier à peine pratîcabie conduit à Yassoevît*
chi 9 ett tof moyant sans cesse a travers une montagne schifr-
leuse escarpée. A environ 5,500 ou 4,000 p. les forêts
épaisses de sapins et de pins cessent , et il font suivre un seittier
établi entre d'effroyables précipices , sur une crête étroite ,
4*011 on plonge au N. sur KolascUn et la vallée de la Tara »
tandis qu'au S. on voit le district de Klementi aux sources du
Zéro. Cette partie de la chaîne sépare les eaux qui coulent
dans la mer Noire de celles qui vont à l'Adriatique. Les tor-
rents d'Opasnilza , de Margarita et de Verouscha coulent dans
le Tara et la Drina bosniaque, en même temps que d'autres
ruisseaux se jettent dans le Berskout , qui va gagner , au N.
du Souschitza , la' Moralscha , et de là le lac de Scutari et la
Bojana. Le lieu âevé de Lieschasdita est l'endroit où on peut
prendre d'une main les eaux de la mer Noire et de l'autre
celles de l'Adriatique* Sur ces hauteuif^ même les habilants
de Kdaschin en viennent aux maiasavec les Monténégrins , et
loTS de soii ascension, M. Kovalevski ne put gagner Lieschas-
chta qu'au milieu de coups de fusils , les Monténégrins se
glissant parmi les rochers pour n'être pas attaqués à Timpro-
titiste.
Depuis les parties accessibles du Kom , on jouit d'une vue
très étendue. A l'O. on a devant soi tout le sol montagneux
du Monténégro, duquel ressortent surtout les^ pics élevés du
Loukavitza au S. de Nikschitchi et du Lovtschin à l'Ë. de Gat-
taro» L'Adriatique se présente en d^çà des t^rressous h forme
4i (M^ttQttB niamùHÈi.
éwat tiMiAî aSBuvée. ku S.^0. » on flisiii^^fuq fe feassiii dtt lao df
Scuiari > tandis qu au N.-O. les pyramidÊ^ dptbmUiqiu») du
Dof fmtor ^l un ^effei $af tout mf FVdiUei» , loi^qu'elltts %3nt
édaiitf es par le so}eil, le bas du tableau étant dans Fooibfîe. Al
8., on domine ie Kelit-Kooi qii ftoûtschki^kom, les sommets
{^ats et les pios péfjsuiL du Ppe4l6tfa et des «botagoi^ et
Sclmiû et aià'fb.'>S^^U\ t on ap«r^t, entre une ëcbftncvmredfi
moniogiies:, mé par^ iki Sobai^ . Enfin à VE., ia Bosoiifménf
^ifitai^^sii^MJnKfSkd» de i^observaiecMry <}tti peut afiprécier é'^aifr^
tant mieux le talus incUoè du S. au N.» fàff^é pabces moAt^*-
gties» 4fiè deipMoetté 'baoïeHr 4e ppf s aicoideoie du S^-O.' de
*ii<6er#ie ^ de ia Hame^Soc&nie prend f aspect d'w vaste pla-
ièaii.
' La MiMe de Meratscba di^Gàve es^entieHem^nt des aaiqes
Mdhlés dà Monlenegro par ^sa pc^stiion physique coi» nié par
sem Itat pdliuc|cie. Xaeuné a- a des montagnes .aussi cievéeé ,
inai» «Mes lie soat pas si nues et si dédiinées que G£|^e de la
M^bk, appelée fi.atdUB6fcar9îaia. fies praih'es £A ^esferlts aoUr
allient; lès êiftts des k)enla(;iië6, ei piainnû ies arbres inn en 0br
«eive^^ufl diaiÉiètre et; d*iune kittie^ri^Uraorduiâîi^. iie iem-
-uaneile cet^e j|airie, fiiMsne aussi celui de ia Sîùie du Jioiil^Cillî
■supmeiur, ^fertile H pleiâe dés pkisJieUes ea^ix ^ives» ^et
'd'envie peiîr tes baibilants des auil*es parties dn MtMm^eQffQ.
!tt ^y a «nelirès grande jquanèké debêtes lauiKes et de petomi,
^ee&hdbtlamsisoibtibnaves et pleins deiveraisnaturelles. i8éai|-
'-leeies sëparés des aiitp^ distnoi s par de jiiiauiles â&>ntagA^ et
*eiiAe«r<^4£ewieiÉiis^ ds soatlpauKresecieiiripai^s Ikësitei»^.
ik'aMit «m giiei^e ppesque perpétnellÉ aioc les jLnieirtouflPl,
«et ke jjsdriiaass'imisuUi^ws deJQoiifUQie , veonMoeaneslif^^ies
All|MHMis eàti|olSques^eCyéineeAi.
Ils ne peuvent vendre les produits de leur terre ou deiair
«ndttsirie ^ ies ^tUesiieo^ues leur éteet feeéiéee QtCatitMR^ (rop
éetMt/SpeHgeyibeHipgfeibaiiaiStiaeeezjngaeé^ ^^àÂBm^fimr-
..»ées.ë(i.QQHnrent de Moratscba et i^reâ^i^e aulae^ de £^€M|t$Ai
aupéneur'; c'eat .oependaet âe fieul «oarcbé û^é^uottl^ iMMr 4f s
>|t(WMWff <BerteMgrtefts» ^y e<Midtt»y>t dflfJMWMWi^d^itf-
féjrçqtes espèces » quand on est en patx provisoire, ttak il fir*
rive souvent, au'afrivant avec leurs inoupeatik , elles trouvent
lies habitants ae Spôuge aux prises avec des Monténégrins
d'autres Nahies, elfes perdent aîors leurs nmrchandîses." ■
Ôans ces deux Nahies, on ne vdil guère d^argeni; rechange
pur et. simple y est encore la basé'du commerce. Les mar-
chands ne s*y prfeenient jamais ni pour vendre ni pour achete^,
et même les évèqùes dû Monténégro n*bni jamïiis yrskë ces
endroits reculés de leur domaine : )H. KovaîeTskI est le premier
étranger qui y a pénétre (1). ' - ».
■\ - * » • • . ^ « I «
5 2. Bosnie et Croatie.
de 700 milles carrés, el suivant a autres 4e 859 milles. Pour
traverser de TO. à TE. la seuie'B/isnîe, il faut !$ a 8 j., et pour
la parcourir qj^ns sa longueur on en jnet i^.
Les môniagnes de la Bosnie et de fâ Grpatle vues ^n grand
ne sont qu un immense plaledu incliné CQmmejun toit du S. au
îir. et présentent aux plames d^ la Haute-Albanie et auxnioh-
taf^nçs du Drm une muraule culcaira d une bautenr moyenne
dé 6 a 7,000 b. Il faut partout 4 a 5 heures poiur escalader
celte dernier^ et pour arriver au pieë même des pjus hautes
sommités , qui pfB*ent toujours plus ou moins de plaques de
neige.
A PÔ. ta Bosnie serait jîmitée ep Jbopnç .partie d'une ma-
nièrB à peu près analbguè §ans les fpntes (çxirémèment î^e-
m^rquaples d^ la Vérpuscha et du l^putschèsa. Ainsi on trouve
sur ta frontière ^Ibano-itnontenegrine une sérije (ïe picç élevés,
c|ui s'étendent de,Schalia QuDormitor, et au Vdiojak, et de
là par'les crêtes dé Zagorie (en deçà des monts) aux colosses
• ' • . . ; , : ^ . »
(I) Voyez leBullelin de lu 5opiéfié géologique de Jwnce, vol. X ,
16 TURQUIE D^fiUROPE^
alitour de Cogoitza, dont le massif du Vranatz et da Porini ne
soQt séparés encore que par une troisième fente semblable
aux deux mentionnées. Plus à TO. et au N.-O. se trouvent le
haut Radouscha, les montagnes entre Scopia et Glamosch, et
. celles au S. de Petrovatz qui s'anastomosent avec le Yeliki-
. Tzernepaz dans la Croatie autrichienne. Les chaînes de la
Croatie orientale ne font qu'un avec celles de ces derniers
pays, et ces rides parallèles réunies produiraient un plan incliné
au N.-E. dont les sommets seraient en pays autrichien dans
les crêtes du Tzernepaz, du Kapella et du Poliana.
Du côté de la Servie» on aurait une circonscription analogue
en sens inverse si le plateau rétabli imaginairement par la réu-
nion des sommets de la Bosnie s'étendait jusqu'en deçà de la
Drina et comprenait les montagnes d'Oujilze et celles à l'E. de
la rivière. Or, ce côté oriental de notre plateau étant beaucoup
moins élevé que le bord occidental et méridional, la Bosnie et
la Croatie prennent la forme d'un toit incliné en deux sens^
savoir : du S. au N. et del'O. à TE.
Le cours inférieur de la Drina, séparant les plateaux bosnia-
ques des crêtes du N.-E. de la Servie, a établi une frontière
naturelle a laquelle on ne parvient encore qu'après des des-
centes de plusieurs heures, tandis que cette excavation est une
de celles qui donnent accès dans le centre et même les parties
tout-à-fait méridionales de la Bosnie. En effet, cette vallée se
rétrécit déjà beaucoup dans le district de Srebernitza (le lieu
à argent) ou d*Osat, et au midi les montagnes bosniaques font
tellement une seule masse avec la chaîne de la Servie méridio-
nale que la Drina n'est plus qu'une vaste rigole entre les som-
mités élevées à l'E. de l'ibar et celles à l'O. en Bosnie.
Le côté N.'E. est le seul point où les montagnes de Bosnie
se joignent assez graduellement aux plaines le long de la Save
et de l'Ouna. Cependant le passage est loin d'être insensible, et
on observe toujours au-dessus de la zone des collines tertiaires
un échelon un peu abrupte , une montagne qui contraste avec
les éminences sous-jacentes, parce qu'elles ne sont venuesqu'a-
près coup s'adosser aux bords du bassin de la Save^ cette çVaste
GEOGRAPHIE ÛÂNIÉiuLÈ. 17
écbancrure» entre les rides de lu Bosnie et de la Servie et les
trois groupes de montagnes de la Croatie au N. de la Save,
de rEsclavonie et de la Syrmie.
Dans ce massif de terrain bosniaque, surmonté de beao-
€Oup de crêtes et de plateaux, bordés d'escarpements ou de pics
nus {%. Golet)^ se trouvent de nombreux sillons longitudinaux,
courant comme les, crêtes du N.-O. en S.-E. et diminuant en
profondeur du S. au N. Bans ce cas se trouvent les vallées
du torrent deBagniska , du Jablanitza, du Yappa, de i'Ouvalï,
d'une grande partie du Lim, du Janina, du Tscheatina, du
Tara, du Piva, de la Drioa supérieure, d'un affluent septen-
trional duSoutschesa près du Han de ce nom, de TOuIok, du
Pratza, du Krivaia, du Jadar supérieur, du Jalla, duYerbiniiza,
de i'Ougra, du ]tfigliatzka*Rieka et des parties supérieures du
JLas(iiva, du iBosna, du Verbas, du Pliva, du Gomoinilza, de la
Snna et de l'Ouna. La Narenta ( s. Neretva) occupe une cavité
toote semblable entre sa source et Cognitza, et d'autres se
trouvent entre Nevesign et Gutzko comme àDobropolie. Enfin,
'Oaipeut y {ilacer la phte-forme du Tschemerno*Polie, entre les
«haines du Yolojak et du Leberschnik.
Outre ces vallées, il y en a encore surtout de deux ajÉtues
sortes, dirigées les unes presque du S« au N. ou du S.*S.-£.
i#u iï.*N.-0. et les autres de l'O. à l'E. ou de l'O.-S.-O. à
)'E.-N«*Ë. Ce sont en général les sillons qui offrent le plus de
•défilés, et ils sont quelquefois en tout ou en partie si étroits
iqu'on doit bien plutôt les appeler des fentes que des valléeis.
Ceux présque-N.-S. ont une étendue bien noôis grande que les
;au(i*es. Des exemples des derniers se trouvent dans certaines
parties du cours du Sana , du Verbas , près de Bania-Louka ( le
jpoièsdes bains) , du Bosna (Haglai, à brouillards) , du LinVtfe
iia Drifia (Zvornik) , du Voiniiza , de Tibar elc» ^ tandis que
D)our FaiUre espèce de sillons on peut citerle torrent deSdio&i,
Âe Makva, près de Roujai, Tlbar à TO. de Milrovitza, la Rasdifca
lan-dessotis de Novipuzar , le Lim au-dessous de Preboi et
entre Plava et Gouziiiie, la Drîna à TO. de Vischegrad et de
Predol, à Gorasida (t. Gorcsda)^ yrotscha, le Tzeini-Judar
ttvJ
•(le^âfdârrioîr)'jfiférteur (<)/la frladida, le Libesdinitxa sons
-^&étill<^li/'bSabAia» hr'fr^ianiiza (petit lîeu de roseaux), les
parties de la Bosna à l'O. de Ksikain et de Sc^ptehe, rOkritMi,
*i'4)iina4 KO. deCoslaiwîlïi», la Sarfa inférieure et à Medna,
" lu'Ja)^ra-s(ipéNmi[re; bSanscMiia^ 'kiPliva à Go&lhis^r (chôteau
*îdeBle)^fciLas€*ita scKisTraymk, la Ydnif^a, laNarentaà l'O.
i*d&ii<^^\pÊa et de-Modtap, 'Certaines parties de la Soutscëesa,
^laîVëi'^isd4a,*le"Zôift, *fe torr^t du Vrouio prè&déGouzraie
• *!'te cour s du' firiri , erure lesiba&sins de' Prisren et^de Soàtari.
ij» distribution deces cavités^ diverses, réunies aux. crêtes,
'ddnne rvb Bosnie »n relief- presque quadrillé en biais du N.^E.
au S;-0'., et du N.-O. auS.-'E*,' pnrce que cette dernière di-
«ireelion domine* dans- tootes les grandes rides, tandisque ces
idernière» sont liées de plus entre elles pqr de moindres aspé-
iTilés,dipigée»d0l?O4-à l'EM'Ou.plutÔt du S.-O. au N.^E. Na-
• tureiiemeiit les villes, les boi)r|fs et la plus.grsinde partie des
'tjieux habités setroaventdaiis les cavités ou sur learfpourtoaf ,
«de manière que pour se rendre. d'une locsiUlé habitée 'à uAe
' àatre,>Qn at^aptoiit des murailles plus ou moins hautes ii fran-
chir et garnies de hameaut «eulenbent çà et làel^ surtout à. de
- basnhreaux.
Hons.aUons.ndaÎDtenaiit étudier ce relief si montueiix, en
upartanède la partie des montagnes de Bosnie, qui viennent
) faire .ime «masse av^ cdies de l-lbar et celles à TE. de la Drina
'«n:Servie.' Ces crêtes, dirigées.fortement au S.^S.-E., sont
«Temarqi]ûbles;sar leur versant oriental par les bassins craté-
ilif6i|nie&,> où viennent so réunir un grand nombre de torrents
-'. comme les. rayons «d'un cercle à son centre. Ce sont surtout
/OBuide-Enoupagn , d'OniitRe, de Pojega et de Novibaaar.
^Le fH'emier est à 88â p. d'élévation absolue sous des monta-
gnes de plus de 2^000 p., tandis que Oujitze, dominé par
-des cimes de plus de 5,000 p., dépasse déjà 1,000 p. et
(I) Celle rivière est appelée communément Jadar; mais comme il
y a aussi un Jadar en deçà de la Drina en Servie, pour les distinguer,
on a ajouté à celle-ci rcpilfièle de noire.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. |9
jNovibazar est à 1,257 p. entouré de rnootagoas et de pla-
teaux non moins élevés.
L'entonnoir si curieux et politiquement si important de ^o-
vibazar (s. Nos>lpazai\ t. Jeni-Bazar^ iwuveau Bazar) reçoit
les eaux d'au moins cinq torrents principaux et est eoviroimé
de quatre grandes crêtes^ savoir : leRovatscha-Planina (moa^-
tagne du maréchal-ferrant } , le Glougovik-Planiiia » le Gq-
reschda-Planina> le Bogosna-Planina, auxquels on peut SQopt^r
les montagnes au S. de Stoudeniiza et les contre-forts du Ko-
paonik. Les pentes de ces montagnes $ont les plus longues ;iii
N.-O. et auN. à cause du plus grand nombre de contre-for^s et
les plus courtes, et par conséquent les plus inclinées au S.-O. et
au S. Du RoifatsclikaPlamna ou presque du N.'N.-^O. arrive
une rivière qui est formée par la réunion de plusieurV petits
cours d^eau, ^armi lesquels on distingue surtout deiix torrents;
celui de Lepeaatz vient des moAtagoes vers Gledilza, ayafit au-
delà de @»60Q p. Celte rivière iraversam Ie$^ hauteurs au N. de
Novi^azar^et cette ville même, au pi^d oriental de son fort , va
se jeter immédiatement dans la Rascbka. Nous qvons crucoiar
prendre qu elle porlaîit le aom de Joscboniiza» mais M. Yiqueso^
ne le crpil past. Au N.-O. de Novibazar dans les cinaesl^oisées,
au N. e> N.-Pf.^E. du plateau de Dougopolie €|t dans celles a«
S.-E. de ce dernier, àenviron â,000p., sont les spur<;es-n)èrei
du Lioutza ou Lioi*tscUu-Rieka, qui vient se déverser d^nsl^
Ratschka» à environ une petite beureà TO. de j^ovibaza^*. 3i oe
torFent reçoit du N.-O» aumoin$ $ept pcltiis .CQur4. d*eciui et
du S.-O. six; son afflue^i principal S.-O. dëb^uoiie au^^des3ou$
du Han isolé , à 5 1/2. h. de ^ovibazar^ et paraU çoongosé 4e
plusieurs petits filets d*eau parcourant des pertes boisées.
Au S. du Lioutzka ou Lioutschka-Rieka vient, ia rivière du
Ratschka^ qui donne son nom au bassin deNovibazar et qui a ses
sources au S.-O. de celte ville dans les gorges ciilcaires à TO. des
ruines du eoaveai4eSopotschani> près de Dolam-Selo (village
dekivaUée) et de Gratschani situé i^us nu N.-E. A 3 K environ
de Novibazar, cette rivière sort de Tespèce de bassin de So-
potcbani poui* entrer dans une vallée profonde, boisée et bordée
20 ' TURQUIE D*EUROl»E,
d*escarpcnienls calcaires. Elle y reçoit un afflueiir, venant du
S., et va joindre le Joschanilza (?) dans le milieu de Novibazar.
Les montagnes d'où sort la Raschka portent le nom de
Rasclika-Planina et de Glougovik-Ptanina (1), ou plutôt elles
font partie du Gorescfida-Planina, qui est le nom collectif pour
les crêtes au S. et S.-O. de Novibazar, tandis qu'au S.-E. se
irouw le Rogosua-Planina (2). Ces dernières crêtes atteignent
5,445 p. , tandis que les autres dépassent au moins les 5,000 p.
Des montagnes du Goreschda-Planina sort, ù 1 5/4 h. de
Novibazar, un torrent de la vallée où est située Belotich, et le
second affluent principal du Raschka est le torrent considérable
de Joschanitza (suivant M. Viqiiesnel) et deKosmik (suivantmol)
qui provient des cimes du mont Vrenie, à 4 1. au S. on S.-S.-O.
de Novibazar. Son affluent principal est le Kojene qui provient
du S.-E. et joint la Joschanitza à environ al 1/2 à 2 h, de
Novibazar. Cette dernière reçoit plusieurs autres très petits
cours d'eau et va se jeter dans la Raschka à une grande demi-
lieue à rO. de Novibazar. C'est sur les hauteurs, entre la
Raschka et ce torrent, qu'est placé Trigouschna et l'ancien châ-
teau serbe de Jelesch (5) à environ 2,600 p.
Le Rogosna-Plantaa envoie du S.-O. à la Raschka le petit
torrent de Rnava, qui vient y déboucher au-dessus de Novi-
bazar, tandis que presque vis-à-vîs au N. il descend aussi un
filet d'eau dans mon prétendu Joschanitza (?). D'une autre part,
dans sa partie S.-O., cette montagne partage avec le Gores-
chda-Planina les sources du Bagniska-Rieka (Bagnska-Rieka),
qui court du N.-O.^u S.-E., passe à Bagniska et se jette dans
ribar à 2 1. sous ce village. Il facilite ainsi l'approché du Ro-
gosna-Planina depuis Mitrovitza , car il n'y a que de petite^
hauteurs entre le bas de ce vallon et ce bourg.
( I ) Nom provenant de Glog , le Cratatgus Oxyacaniha des Slaves.
• (2) Bénotnînalion venant du mot R^g , corne , à cause do ses cimes
mamelonnées.
(3) Nom venant probablement de Jclen , cerf, a cause du gibier de
ces monlagncs boisées.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 21
Au-dessous de Novibazar, la Râsclika reçoit ^r le cAcésèp-
tenirîoDai un assez grand torrent, le Jigeva» qui a ses sources
au N»^ des ruines du couvent des colonnes de St.-Georges
{DjQurdjopù'Stoupoifi à i h. au N.-E. de la ville). Formé de
quatre branches , il passe à 1/S! h. de Novibazar et a TE. de la
butte qui cour oBiie ce monastère. Plus bas, à près de 1 1/2 b.
deNovibozar, se trouve un second affluent» sur lequel est le vil-
luge de Kouscbimlie et un troisième très insignifiant existe, à
S/4 II. au N.-E. de Milalkovitch. Ces trois cours d'eau, di«*
rigés au S. et au S.-0«, partent des crêtes, qui sont bien liées
à cellesau S. delà vpllée do/Stoudenitza, niai$ entre le partage
des eaux de celte dernière et de la Raschka existe le torrent
de Brveni, qui court a peu près parallèlement à la vallée de
Stoudenitza et se jettf^ dans Tlbar a 1/2 b, auS. de Balievatz.
D'une autre part, au point où la Balscha fait un coude déddé
de TË. au IV.-Ë., elle4*eçoit les eaux du Doukim-^Potok, qin
vient de l'Ë.-S.-E. , des petites hauteurs entre Tlbar et la
Raschka, et auquel afflue duS«-E,, non loin de ce confluent^ le
petit torrent de Douk-Plietova. Entre ce dernier cours dV*ni et
le Rnava il y a encore deux autres affluents sur ce côté, dont
Tun est niidgaska-Rieka (1) à près de S/4 h. à TE. de Novi-
bazar, et le second plus loin, de manière que ce$ deux cours
d'eau, provenant du S. et du S.-E«, rencontrent la Raschka
entre le torrent, sous le couvent des Colonnes de S. -Georges
et celui pins à TE.
Depuis renfoncement cratériforme et étoile de Novibaipr, la
Ratschka court de TO. 5' N* à E. 5° S. et ne tourne au N.-E.
qu'après le confluent du Doukim-Potok et va gagner l'Ibar à
S 1/4 1. de Novibazar.
Depuis la Rogosna-Planina » au S.-E. de Novibazar , jus-
qu'à luMoratscha, dans le Monténégro, les crêtes qui s^at
séparées en. Bosnie par de grandes vallées sont réunies en.ua
grand nwud de montagnes , dont on ne retrouve plus le seijm*
(I) Nom venant du mot turc Jlidya^ therme , 4 cause d'une «ource
TURQUIB D EUROPE.
blaUeiéD Tbitftiie , car celui du Pindè /autour de Meitôv<H ne
peut lut être comparé » i^i pour l'étendue xn pour TétëVatlbn.'
Ce distrîet d'aspérftés est iïmké à t'Ë. par les montasses, âu*
tûur de» bassins de Novibaz'ar et dlpek f «• Petck ou four-
neau {^)r a. Peiia ec Petzéa)^ te RegosnarPlaimiay ie Kotirilor
Pia&fàai au<-déssti6 de Ysrkoles et les mouîagnie» de Decscbtaiity
au S. par les parties supérieures des Tsliées de Seharm, de
Boga» de Hoti et du Zem , à f 0. par la Moraischa supérieure
et la piaîfw élevée de Gatzko, le Dormitor et les montagnes dé
Volôjak et de Piriitor, tandis V]u'au N< se trouvent la valtée
inférieure de lu Tara , Btelopolie ( cdump blanc) , la plaine de
Sanodol et lès montagnes entre Seniiza et Gleditza.
Ëo ligne droite la largeur de ce nœud de montagne peut
avoir 44 I. de l'Ë. à l'O. , et 16 à 48 1. du N. au S., tandis
que du N.-Ë. au S.-O. on |)eut lui ^n donner au-delà de 4 7 à
48, et du N.-O. au S.-E. 5S{t 56. Gé6 dernières dimensions
indiquent déjà que ce n'est qu'une réunion de crêtes aliongéed
dans cette direction. En effet on y retrouve le proiongemene
S^-E. des chaînes monténégrines du Polievilza , dû Koi!n et dil
Koutsch , dans les montagnes de Schalia et de Prokletia , et
dans celles entre Schalia et Detschiani« Le LIoubischnia et ses
cootre-forls , entre la vallée du Tara et du Lim , se continuent
dans le Vîsltor, le Troitza, le Brata et les montagne» de
Plava ; la chaîne entre le Lim et le Vappa dans le Mokra-Pla-
nina (montagne humide), le Zinilcvitza-Planina, le Dobro-
bottk^Plânrna (montagnes des bons hêtres), tandis que les
crêtos calcaires , sur le bord occidental du Vappa , s'élèvent
en puissantes montagnes à partir de Souodol, et fbrment te
Haila , le Peklen , le Glieb et le Kourilo-Planina. Enfin les cré»
tes de même genre, à TE. dé Seriîtza et à TO. de Novihazâr,
ont pour prolongement le GoreSchda-Planina , les mon*
tagnes du Starl*-Kolasehin et dé Scbetschevok , ainsi que le
Slavitza.
Dans ee petit Satfit^xotfaard^ont les sotirees de dix grandes
, ... . . / .
4rii tinan n If» n ■»««»» é» im » ». < m » ■ ni»> ■ , ■■»
(4) La ville de_Pest en^Hongrie dérive du même mot estropié.
I •
GÉoG^APHif: générale;. 25
rivlèras , cle sept a(ï|[uei)ts du Drin albanais et de quatre du^
Bojana, tandis qîi'enyiron v^rs son milieu, se trouve le bc
dePiava, au centre d'un enfoncement tpul -à-fait cratériform'e.
Ces rivières sont lia.KArat^cha, le Zeni, le Drin blanc (s.Blela
Dvina) ^ Tlbar, laRiischka, lu Vappu pu rOuvalz, leLim^ le
Tara , la Piya et. la.Spifischçsa ou la Drina. Il.fopi j joindre
ewjoïe les. souKcps de la Mor^Yj^ Sgrbe et du. Nareuta, les
tofi'i^^s di|, Bagniska-Rieka , de Uîito^., du^ Bislritza à
Ift^'y de, celqi dp Pel^cliifiol (s, D^tschmska Blstritiôa)^'
de Djakova, du Grastenitscha , de Sclialia,du D^inassi pu.
Kigi y d^ Blfiifi ,, dje Bog^ et de Uuti. ,, sans cpppter une dem|-
dQi|;emn& de {^us petits afOueals du pj:in » ceijx du i^em ^ de.I^.
Mor«.tsc^ r, etc. »
Çli49i^uiBs ^^ «puir'^eç. de^ rivières priocip^jij&s ^tant ijficon-
nues,» nw% allons pro^édei: à leur description. Le Zeni est
foriM^ par la réufiau de tro^.torceqts , qui prennent leur pri-
gio[(^^u^ lo texers pcciden^al dei^ mpnia{j[nes de l^rpitza,» et sur
clviiCim d^sqiiels, est placé 4a des. ti;ojs villages des A,lbaiv:iis-
Cleja^&utj&, savoir .vSop^zi.» à 6 b. de Çpqasinie, Yqujfofi, à '
9 h.» ^iNiktsche, à 10 1/2 I.,, et après, avoif; parcouru une
sij^t^de.£pprges sp^ve^it es4^rpées et caicai^rpSii le-Zem sejet.iei
doAS la ï(pratscba , au-des$o^ d^e Podgpritza » près de Gojo^-
bQ3(atz.( Pigeonnier ]•
jL.e Scàa/ia prend, sasouice au. pie(;i du Prokktia, à i/2 li. .
auN.TE^. .d9 kâipçau deSchaiia» çt coule au S.-O. dansi^ne
pri)fond|6^ et étroite vallée ju^(}^ au Djcin.. Le ^iri pi/i, Drinussi
a son origine %uv le côté S. -^O* des vnpqtagues de.^içïppa , et
BiqUa^ wp fiQurs ^^s^ $em))lable, j,aa^Us que la tète du feïpâ é||t
.aibd^spsiluJiiiUug^de c# ng^, au co|^ entre les u>))niagQf s
de ProKletta let çlpScbajia» ou au i\.rQ. du village (^^, ScbaJia
C^ torfem poule d'a|)ftrd au Jl.-O., pui^ i\ tpMn>e à JB|offa j^iji^
S.-îO., fH jiprès §ikrpll ^a direptipn est E.-rp. Pl^^s ba^ jl vé:
prend vers Jlietbail.son.cpwrsau S.:Q. ft ^pçoU c^e^ affluent^.
En été il est ^ sec jusqi4*.^ f I, ^ous Boga*
Le tprjçen^oi^ {e&iqfroqUq)4>}^boiich^f)t df^()^ 1^ lac ^^ nia^
24 TURQUIE d'europe.
récage <leHoli , appelé en slave Goumsko-Blato , viennent du
N. E. et ne sont considérables que dans les temps de pluie »
de manière que la grandeur du lac de Hotî varie beaucoup. II
semblerait que jadis ces marais ont pu s'étendre jusqu'au dé-
bouché de la vallée de Boga. Entre cette dernière localité , la
plaine de Hoti et le lac, existe» au O.-N.-O, de Gradisca» une
petite crête rocailleuse , de âOOp., qui a pu former une fois
uiie ile dans le lac de Scutari , lorsque son niveau était plus
élevé. Sa sommité déchiquetée prend de loin l'apparence d'un
château fort.
Le Drin blanc , le Drino ou plutôt Drilo des Albanais , le
Biela^Drina des Slaves est formé de trois torrents , la Bis-
tritza , la Vrela (source) et le Drin ; ce dernier, peu considé-
rable, vient des montagnes qui lient les cimes du Glieb an
Kourilo-Planina , et coule dans la vallée boisée et profondé qui
sépare ces montagnes. La Vrela a sa source à i/2 h. au N. du
hameau de Novo-Selo (nouveau village), à' 1 1/21. à l'E.
d'Ipek , et non loin de la ruine d'un ancien couvent. Elle socC
en grand torrent d'une caverne , au pied d'un haut escarpe-
ment calcaire, et du fond d'une espèce d'entonnoir couvert
d'arbres. La Bistrilza a sa source au N.-O., vers les cimes qui
lient les montagnes de Pekien et de Haila, et coule au-dessus
d'Ipek dans une fente extrêmement étroite appelée Streta-
Gora. Ce n'est qu'à une hauteur /considérable qu'il y a sur le
bord de cette fente des talus de prairies ou des bois , qui ont
permis l'établissement d'un sentier conduisant à Rougova. Plus
bas, à 4 1/2 1. d'Ipek, Tlstok sourde de même en torrent du
N.-E. au pied du Kourilo-Planina et se rend dans lé Drin.
A 1 h. plus au S., avant Tzrkoles , le Rakosch a un cours sem-
blable de l'E. à rO. A Drsnik on passe déjà le Drin en bac ou
sur un pont. Parmi les autres affluents du Drin supérieur , il
suffit de citer le Detschanska-Bistritza, qui coule de 1*0. ou
du N.-O., l'eau de Djakova, qui prend sa source à i'O. de
celte ville, et le Souha-Rieka, dont nous reparlerons.
VIbar a ses sources sur le côté septentrional des montagnes
de Haila. Les eaux de ces torrents ferment la Makva , qui
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 25
passe à Rojai on Ronjai (1), au N.-O. du Glieb , et reooii plus
bas des affluents du S. et du N. H paraît même que ces der-
niers viennent du pied occidental du Jarout-Planina et de TE.
des monta{jnes au S. de Souodol. L'ibur ne prend son nohfi
qu'à 5 I. à TE. deiloujai , et coule entre de hautes montag^nes
calcaires, qui forment un très beau défilé à 1 1/â I. au*dessusdu
moulin de Brniatz (pron. Bregnialz) et au pied du mont Yrenie.
A travers cette véritable porte, nommée pour cela Yratsclie»
de Vrata^ porte^ on aperçoit depuis l'ibar les cimes du Hokra-
Phnina (montagfne humide), qui paraissent finti^ suite au mont
Glieb. Des neiges y couronnent , une grande partie de Tannée,
d'énormes murailles de rochers. En deçà de cette cluse, le tor-
rent de Vischentza descend sur le cèté septentrional du mont
Vratsche et la pente méridionale du mont Yrenie , et gagne
ribar. Cette dernière reçoit à Brniafz, du S.-S.-O. ou des
montagnes de Kolaschin ; le Brniatschka-rieka. Continuant à
m
couler dans une profonde vallée, au S.-E. etàl'E., elle se
grossit encore de plusieurs cours d'eau, et est joint en particu-
lier, à environ 11. au S.-O. de Mitrovitza, par une petite
rivière venant du S.-S.-E., et portant sur les cartes le nom de
Miirovitza. Ce n'est que précisément au-delà de Mitrovitza
qu'elle se réunit à la Sitnitza , qui arrose la plaine de Kosovo.
L'ibar a alors 55 t. de largeur et occasionne souvent des
inondations , de manière <|ue le pont de Mitrovitza est fort
sujet à être enlevé. Après ces 9^1., le reste du cours de l'ibar
n'est qu'une suite de défilés bordés d'escarpements et ouverts
du S. a« N. ou du S.-E. au N.-O., ou de TE. à l'O. La rivière
n'en sort qu'à \ t/2 I. de son confluent dans la Morava serbe.
Les eaux claires du Um commencent au-dessous de Gou-
zinie et sont formées de la réunion de trois tori*ents, savoir :
du Gretschar, de l'Odolia et du Yrouia. Le premier prend sa
source dans les montagnes de Kontsch à 4 fa. au N.-O., ou
plutôt au O. N. 0. de Goozinie. L'Odolia a son origine dans la
Il III II ji II- ■-■>■■■ I •
(I) Ce nom vient de Kog^ oorne, parce qu'il y a an N. de ce village
un rocher pointu supportant un Vieux château-fort. ^
20 TqiMjutE d'euIlopë.
monliîgne de TroUza (a. Trojan, Trinité) à l'O. de Goiwiqie et
entre eeue vaJIée et le district dç Clemenii. Le Vrouia esl le
produit des neiges et des eaux des i^oatagnes die Prokletia et
duBrata au S,-0 et S. de Gouzinie. Ce dernier se jette dflns
rOdolia, au-dessous ct^ Gouzinie, et celaipCJidaas le Gretschqp,
Après avoir parcwif u; une verdoyanievî^Hée de pf ès;d^ 2 U e^
ire le mont Çor et des CQatre^foi,'ts du Visitor^ le Liai 3e j^tt^
dans le (ac Phy^ «i qui a pm son non? de ses eauïx cUii^e*^ ^efy ♦
dâtres au blevi^tr^s. Il a de 1 l/^à ^ t, dç tour» et saraît' pirea^^
que rond suasim prottjiomoire vers le wi^i^ de son twïrd.Qfî-
eidental et saas ^Q.p^rtieS. Q,^ qi^ a ui^e (çivifu»caprcMM)i\çé». .
à se changer ex\ ïnaréçage& ou pr^ ijJ9iidé.s»
A la sortie de ce lac, aliipeivté surtaxa pqv j^s eau^<^4«iïft^ .
cçtte rivière se dirige au JX. et reçoit à \l%^. du \^c^ à ^fcit^
un torrent cpB«5Jdéra|ile qui lui apfièoe iomes les. eaux d^s vi^.
Ions entre le Zmijieyit«»;Ptj|nina (|).etJ^?jmpi)Ltî|gQ0s > (iaa^ 1^,
crêtes au paurtoiur dq Iqc av^c celles Çi^ 1S,-Ç. du V^U^
C'est, en uij mot, la décharge des^ eaux qui descei;i(}em à VOu
des arêtes d'oii dëçoule à i'E. le Ma.^ya, Plus, h^*, le Velika)
verse encore derE. d^ns le-Lim une p?trl|© des em^^M XiAÎlie?
vitza-Plani^a,. et ce dernier, se difjgeaïit ai| Nt-Q.j yq g^^^iôi'
Bielopolie.
lia Drina est formée par la réunipn du Tj^r?f ^ d« Pivî) et d|i
Soutschesa, dpn^ la joaction mutuelle se trouva à 4 1. m S.-^O...
de Fotscha. Qn diraû voir iev^ni soi deq^x éi^ofm^ pvi'tails
ouverts , ian( 3ont étrpitçs et borc^e^ ]d'e3cirpemefttft ie^ val^ .
lées dp^ sortent le? d^u^f. prenwèreft riv|èr<çs, La Soutsch^ç*
se jette dfnï^ h piya , et à peu de dlst«iîj?e de fâ 1 celle-rci' .
gagne la Tarn. Cet$e dennèr^ vjeut duS,-?E* da pM.oçi^H»!
du Kom et du Vi^itor, et se grossit «urtoult par les eaus^ d»
Verpuscha. î)^ns le haut, de la vallée de Tara, le cjmal d^ Ift ri^
vière e$t si étrpjt qu'oij peut se parler d'un bûixl à l'autre ^m
ppuvoir sejoiadreà moia^ d^ très longs déiouri; pn y.eHci
(4) Cet npiQ yiisnt d^ ^milia « m slave Gnaphqliwin ^rmaHuni^
plante employée dans lâi toiletlie de» feainif)s.
GÉOGRAPHIE GÉNKRAi^E. 9T
aiiMi une belle oa&cade. Ce coraic^ère d^uw rîve ëkivée et es^
carpéé dbns use vallée en iPoroie db oaoftl se conUoiie ddm k
Dfûaa j^squau-ile^scm» defai^lu. Ceiie cooSgiiratiua» foeili-
uunL kl défease, u dosoé lieu an vers Siiimnt d'uae cbunion
serbe : ^otre Tara ne^ craint pgk% le WJ^ri^rciNa^ha Tara ne
hoi ^e toarskoga tzara).
hà.Pii/A sort en ioi*rent lout ffrufiéde» rocher» » «« piad
aaptentridtial du Oornaitor, et non lom du CDuveal de même
nom, situé dans une localiié rocailleuse. Elle parcouti «usai
une vallée fori ^uvage , à rodiei*» dài^birés ^ e« a une dklectlon
presque S.^S.rO. à N.-N.-E.
La Saufsck^a a uii ^urs Ueo plu& codipiiqué» pai?ee qu'elle
traverse presque complétenoent I» plus grande eballie de il
Bosnie* Se» sources sont à 3 1. au S. €|e Tsehenoernopolie» duns
les crêtes liaot les pics du Volojâk-PiMiiina {i ) avec le I)K>pmi(or«^
Elle a un cours presque du S.«'S«-*'0. aiii>[.^N.-<Ë. au |Hed du
Yolojakt et reçoit à â i/2 L de son orÂgiue tm gratid iorreai d«
rO. et du Tscheniepna-PianinB (2), et à 4/4 1. à TE. un grand
torrent qui vient du N.-^^., et qui est composé dans sa< partie
supérieure d'un cours d'eau du Pf.**E« et d'un fiuire do N;*û.
Plus ioîpt la Soutscliesa coule à TE. , puis à i'£.-&rE« * at repre*^
nant à l'E. elle passe par la ibnte du cbâteau de Piiiitor. Les
montagnes Élisant suite au N. au Volo|;^k> sool échaiicrées pro-
fondément 9 et uu fond de cette fracture se trompe un massif de
rx>cbers escarpés de 7 à 800 pied^ jqui fermerait berioétiqiKs
ipent la vallée^ sans une fenta de ISO pieds de longneur» de 60
pieds de largeur, et ocdiipée par la Soatsehesa. Pour peufoip
y passer^ il a fallu creuser dans ]è roc ub chemin an forfn^ de
dené-voûte^ et ou soiomel de la muraille «léridionale existent
encore les restes du vieux ehâiepthfort serbe*
Après Je Karaoiili à un 1/4 b< à l'E. de œJiéu remarquable,
la Soutscbesa coule sucoessiveœ^t à l'E^^ au N-^rE.» au N» et
a • *
(\) Volojak^ c'^trii-dire montagne de bceufs^ dén^miostioa f^nt,
allusion à ses cimes semblables à des cornes.
[2) Montagne prenant son nom^ de tschemerçtn, amer, à cause des
fatigues ou des dangers de ce passage.
28 TURQI^ÏE d'eUROPE.
S«<E. entre la Sou^sch^iiska-Planina, série de pics de doloraie
soutenant çà et là des pins^ tandis qne des bois de hêtres
couvrent le fond de la vallée. A 3 h. ou 5 1/2 h. da château
de Pirlitor, la rivière tourne à TE. et reçoit un affluent consi-
dérable du S.-Om puis elle coule du S. au N. au pied de
Preskavatzka-Planîna , jusqu'en deçà du han Soutschesa , où
elle est jointe par un autre grand affluent venant du N.-O. En-
suite elle reprend la direction du S.-E. et atteint lu Piva en se
âélonrnani un peu à l'Ë*
La JDi*jna coule dans un canal bordé d'escarpenients de 60 à
80 pieds 9 au-dessus desquels se trouvent de petites plale^
formes ou corntchés^'et elle reçoit i'Oulok à 5/4 h. au-dessus
de Fotscha et la Tseheatina dans cetfe ville méfne.
Le iKBud des montagnes aibano-bosniaques (le Scordus
de Tite-Live) vu du S. se présente comme une série de crêtes
oii de dents rocailleuses grises çà et là, à crevasses pleines de
neige, et placées sur de hauts escarpements, ou des forêts de
hêtres et de pins. Au S.-O. et à rO., les sommets ont une ton*
dance à se détacher en pyramides comme les pics dolomitiqnes
du Tyrol ; mais vues du N. et d'un peu loin, ces montagnes sen>-
bient divisées ^n gros massifs obius par dessus lesquels parais-
sent quelques pointes à l'occident.
Ce nœud des montagnes albano-bosniaques comprend sur-
tout les masses suivantes. A l'O. du Rogosnii-Pianina se trouve
les montagnes de Yrenie et de Goreschda, avec leurs têtes cat-
caires escarpées; au S. de ces dernières, celles de Kolaschîn,
et au S.-S.-0. celles de Tschetschevok ou- le Stavitza; plus à
rO. , jusque vers Tzrkoles, te Soua ou Soulia-Planina (mon-
tagne sèche). Au N.'-O. de ces dernières montagnes, le Kourilo
Planina, au S.-O. deNovtbazar,leJarout-Planina, de 3,587 p.,
et les cimes de 5,500 p. entre Souodol et Rojai, ou Roujai^ et
au S.>S.-E. de ces dernièi^s, et à l'O. du Staytza, s'élève à
6,197 p. la grande masse de Glieb , qui domine de beaucoup
toutes le^ crêtes environnantes au N., au S. et à TE. Parmi ces
dernières, le Stavitza parait seul comme une proéminence con-
sidérable d'environ 5,000 p.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. SQ
Le nom slave de Glieb signifie canal , parce qu'il y a enli*e
ses sonjniiiés , à environ 5,000 p. » une (pilne ou gorge tor-
tueuse qui permet de le franchir avec assez de fucililé. On par-
vient à ce vallon par un couloir ou lit étroit d'un torrent placé
sur le c6léS.-E. de la montagne; après être monté depuis
Novo-Selo du S.-E. au N.-O. , on tourne à i'O. pour reprendre
près du col la direction du N#-0.
Le Gléeb est extrêmement escarpé , non seulement au S. »
mais encore à 4*0. et au N.-O.» ce qui contribue à cette belle
vue de montagnes que nous avons signalée sur llbar» au-dessus
de Brniatz. Depuis le côté seplentrional du Glieb , au quart de
la descente , on a une vue étendue sur toute la Bosnie méridio»
nale» en même temps que Tborizon est bordé à l'O* par le Liou-
biscfania et les montagnes, derrière Bielopolie.
A côté des cimes obtuses et rocailleuses du Glieb se trouve à
rO. le Peklen^ qui atteint 5,996 p., et est exactement derrière
Ipek. Depuis son sommet rocheux, on domine tout le bassin de
cette ville jusqu'à Prisren , et les murs blancs ducbAteaade cette
dernièi*e cké se détachent nettement sur le pied du Schar, qui,
lié aux montagnes du Drin noir, a Tair de ne former avec elles
qu'une seule grande chaîne. D'une autre part , de basses mon-
tagnes la rattachant à celles de Detsciiiani et d'ipek, on saisit
bien la viiste échancrure entre le Scordus et les montagnes du
pays des Myrdites.
Le Peklen est séparé par la profonde fente du Streta-Gora
ou du Bisiritza de cimes encore plus élevées que le Glieb et se
liant au Haila, qui approche de 7,000 pieds, et a aussi un som-
met rabattu garni de rochers gris et d'escarpements. C'est sur
le versant septentrional du Haila que se trouve à 8 h. d*Ipek le
village do Rougova. Au S.-O. de Peklen se trouvent d'autres
, pics élevés qui s'étendent vers le Pliesc^h, au-dessus de Det-
sciiiani , et se lient à TO. avec les montagnes du BratA et du
Prokleiia , de manière à former entre Detsciiiani et Schalia un
désert de 10 I. coupé par des montagnes boisées, dominées
par des cimes de rochers nus à plaques de neige. Une vaste
échancrure ou guiue profonde , dirigée du N.-O* auS.-E. ,
permet de passer de SchaUa dans ies montagnes e( les vallées
ettire ce point, leDrinet Detschiani.
La cavité d'Ipek résulte de ce que le Giieb et le Pekien oes^
sent brusquement, quoique leKourilo-Planioa conlinue^u $.-£»
et qu6 le£eklen se lie au S.^*^0» avec les^moniagoeà d^Det*
soUsini. 11 se forme aîast un angle rentrant tr^s ouvert dont
le sommet est à la source du J>iin blanc.
. Au N. de ces montagnes; ;du Haila, à Schalia^ %e trouvent
une suite de très hauts contre-ftirts en ps^rtie boisés en liôtres
eu saptiis* Yi^-vis d*Haîla, et au N*-0. ou à 1 1/^2 h. an
S»-0. die Roujaî, se trouve leDobfabouk-Planina de4iâ00 p*»
d'«ù Ott gagne le Zratlevitza-Planina ; le Siamilovilza-Plaajna
eti te MokrarPkmtna, inoatagflosayirntaa-delà de5>00OpM et
la dernière même 5»816 pieds. A l'O. de ces erétesi alignées
dtt Ki^O. au S.-£. , est la vaUée profond du Lûu et le cîi:c|ue
dtt hro^ePiaivây qui a'esi quà Si^459 p. » et est environné di|
Pbvska-Pfainina; presque toutes ces montagnes sont aia^*
éfevées cfse oéUes dtml nous venons de^ parler. LeuiT reyec^
lyiéridionalï ainsi jqijie celui du JMkai-Bori aii<S. de la vaU^4ti
Lifn> entre PbVa et Gouj^inie, doivent s'unir avec ceux d^
Himilagnes à l'O. de Delsclnam.^ .
Vis À-vis du Mdira-^PIaiimd s'élèv^t à !'(>« , en d^à 4e ia
vallée du Lim., une^ suite de pics $emblai>les à des paias ia
sucre, dont le principal porte le nom de Vi.sii,Qir (.1)« C^ sç^h
Biilés entre 6. et 7,000 p. s' anastomosât w N% ayeç i'exirré-
nité eu Lioidbis^lmia , au IV. -0% avec les f^eiHos moyennes
du Kotti }, et à rO.-N.-<0. hJç Gouzinife avec ie KouUch ou
KoulSAJlki-Kofl). G*est sur la j^Macti^ de oe^e grande mass^
àè miintagnes que so«)i les sources of i^nAates du Tara, tandia
qu'entre le Visiler^^t BieU]()olie > dans ie bassin ()u Li^i > se
trouve caclié le souvent die Saint-Georges » où réside Tarclii^
mandiite Uoise, le knes ou clief des Vasoevicb infériei9*S|, ^u
de Bosdtîè.
» ■ ■ ' ' ^ ■ ' ' ' * »
(l)Ces dénominations de Visilor, de Pirlilor, de Dormllor et de
Kator (E. de Knin ), rappellent des noms de montagnes en langue
edte et semblent fort anèieniirs. Le tor vf0ndr«t<il de UMtriê?
&09iai»ie H) % m N--E. et m N. k» contre-Airts du Vi-
5itor> à TO.-N.tO. la cime rabait«t et €scarpée de Koutsch ,
à 10. k tfUifAe soioimei pointu du Troîtza (fa Trinité), au
S.-£. tes Qfiêlm boisées en sapin du Bor (Pin), au S. les
4me^ décou{iée$. du Bi\aia (les Frères), et au &.^^ te^ pics
déc|ïiq«eu5$ 4u Prokleiia (Maudits) (2)> auxquels «ont an-
.«exées vers JeN,-U.-0. les sommités semblables des Grand eC
P^it Viknitaa < feiiie F^e ) , te distrid montue«% de Krouis-
•cbeyo {5) des Albanais Glemenci ; lamtis qu'une antre partie
de inoptiiga^ auâ» de Koutseh porte le nom de Kontu (Auge)
ou dejLC^tn^hiia-KorMa { Gorge pjernense) ^ à caisse (te sa
Iprm^ échaûcfée au milieu de si toutes àrôtes; C'est entre
cette portion de montagnes et la plaine de Vrschom , que se
trouve, sul» te pied S.-iË« du Komseh.teipétit lac ou plutôt
rétaag de Rikavettfs , nommé aiftsi du mot liiàa , k mugisse--
ment, a cause du br u^ de ses eaux quand il ùài du vent.
Enfin ,jeo delà d&s crêtes énumérées , notre gn^upe élevé se
termine à rO.*par tes montagnes au N»-0. et S.-Ew de la
4iartie «upérieMre de la vallée de Sobalia. G^ hauteurs* encenè
4ietgeusesen juillet et de 6,466 p^, domnent dç loin Zagora>,
Boga> Skrèll'i ainsi qm te bamt de la vallëid du Drinfissi. Le
sitten étvmt de Schalia court du N«-^Ë. 9m S«*0* pour dëbou-
eher siir la fente qu'ticcdpe le Dr^n^ il est entouré de mèo-
tagnes à fientes tm escari>ées« et se termine brasquement a
.3)0(X>p» par uavéritabte demi-ceinste de m lu'^'lles énormes
•de rochers calcaires^ <|Ui fèrmenii en pal^iia viers teur milieu un
échelon assez distind poia* qu<on nk.pu y taitier ie 'sentier
conduisait au coi deProkietia et à 6duzifiie«
^AAAMi*rita*MM4»*«#MM«iai*aih«fl^arfwnMM*«*iterfMHnM^Hi-MawdMMa^MvM^M>^^hHMAMM*ii*jLMMita*^^
(\) Le mot de Gouzinie provîendrait-il de Gouz , Gousa ou Goii-
Zitzay le denrlèiié, comme pour y indiquer son double cul-de-sae?
(â)-Le mot de £rot«tsefeevo., comme ceux de Kromaçkeà^atz et
Krouschedol, paraîtrait venir de Krouschm^ cueillir.
(5) Ce nom se retrouve dans toutes les chaincs ; ainsi on connaît la
Maladetta aux Pyrénées, les montagnes Maudites derrière le mont
Salève en Savoie, etc. C'est comme les dénominations de moniagnes
ou téée noire m blanche
32 TUAQOlË J>EVR09&*
Cette dernière route n*est établie que sut* lé prol€»figeilient
de la fente de Schaiia, dans une espèce de canal, bordé de
hautes murailles et d'une série continue de pics dolomitiques,
entre lesquels il y a quelques pins isolés ou même sur de plus
bas pâtumges des troupeaux qui, vus depuis le bus, parais-
sent fort petits. Une fois qu'on a passé à 6,104 p. les deux cols
du Prokletia, séparés par une larçe pelouse concave et cou-
verte de neige (au moins en juin i838), on descend dans la val-
lée par iroisgrands échelons ou cirques, dont lepremier porte
le nom de Roudnitza (minière), le second contient un petit lac
et est sé{Miré du premier par un mur de plus de^MO p., tandis
que des talus moins en pente conduisent au troisième cirque
et dans la vallée.
Au N« du nœud des montagnes décrit, la plus haute chaîne
de la Bosnie est celle qui la sépare de l'Herzégovine et qui fait
suite au Kom et au Dormitor. Il parait que le prolongement
N.*0. du premier ainsi que du Javorie se trouve dans la chaîne,
entre la Drina et la partie inférieure du Souis^iesa, tandis qne
les cimes pyramidales et nues du Dormitor au N.O. de Drob-
niak ne sont que les parties les plus élevées d'une crête adja-
cente qui court du N.-<E. au S.-O. et comprend les pîcs du
Volojak, ceux du Soulschenska-Planina, du Prestavaizka Pla-
nina, cimes qui paraissent porter quelquefois dans les chansons
serl)es le nom de Kosa ou chevelure, à cause de leurs pics acé-
rés. Plus à rO. se trouve vis-à-vis du Volojak le Leberscbnik,
qui a de nouveau la direction générale du S.-E. au 1V.*0. et
qui est réuni au S. par une petite sommité au Volojak» en
même temps qu'au N. il en e^l séparé par toute la largeur du
Ïschemerna-Planina ou Ïschemerna-Brdo, montagne plus basse
de pâturages et de bois de lictres. En se portant vers les par-r
lies supérieures et méridionales de cette dernière, on aperçoit
de là les pyramides du Dormitor, liées à celles du Volojak.
Ainsi les arêtes, entre la Bosnie el l'Herzégovine, compren-
nent deux arêtes lalérales courant N.-O.-S.-E. , et une inler-
mcdiairc, courant dans le sens opposé du N. E. au S.-O., le
tout formant une largeur d'au moins 8 à 9 1. eu ligne droite.
GÉOGRAPHIE GÉlNÉRALE. 33
C'est dans les montagnes plus basses, au N. du T.schememo-
Polie, que paraissent situées quelques sources du Narenia, qui
se réunissent à TE. de Nevesign, aux eaux du Drinovicb (?) et
duNevesign.
La hauteur de toutes ces montagnes est considérable , car
la crête à TO. de la Drina a plus de 4,000 p. , le Preskavaizka-
Planina et le Soutschenska-Planina au-delà de 6,300 p., le
Volojak de 5,800 à 6,000 p., le Leberschnik de 4,600 à
5,000 p., et leDormitor de 7,500 à près de 8^000 p. Enire
Fotscha et Nevesign ou TOulok et la Narenta , celle puis-
sante chaîne éprouve un abaissement en ne dépassant pas la
région des héires, et ne s'élevant qu'au-delà de 4,000 p.,
tandis que le col entre Zagorie et Nevesign se tient un peu
au-dessous de celte hauteur. A 2 1. au S. de Cogniiza elle est
surmontée de nouveau par des pics de dolomie avec des pins ;
mais entre Cognitza et Bradina elle est encore échancréc, et ce
passage peut être esiimé à 2,900 p. Mais en deçà de ce point
la chaîne reste pendant long-temps à une hauteur àu-dess«s
de 5,000 p., savoir ; dans Tlvan-Planina (montagnes de Jean),
les montagnes au N. du Vranatz (Cheval-Noir), leSeiz (Lièvre)
de près de 6,800 p., le Vranitza (Peiite-Corneiile) d'au-delà
de 5,000 p., le Piadouscha (Radoussa des Ciirles) encore pinç
élevé, et le groupe des montagnes de Baie, de Slol (le Stock
des cariés) et de Karvaginka (?). Ces dernières environnent, à
au moins 2,000 p,, les prairies du double bassin élevé de
Koupris et de Blagai , et sont bordées au N.-E. par les hauics
vallées de Scopia et du Pliva , et au S.-O. par celfes sembla-
bles de Schvitza et de Glamosch. Le relief de cette diahie
principale de la Bosnie est complétée par des crêtes parallèles ,
savoir : à TE. par celles du Starctina , du Kalor, du Jadmnik ,
et à TE. par celles du Vitorgo et de Pelrovalz (lemoni J'zer-
livitzaau S., le Prisika à TE.), le Lopata à TE. d'Osirovarz
(s, Ostrvitza ou Ostrovitza, c'est-à-dire petite île), le Tzcr-
niech vers Bihach et les ciêtes de Sasina. La terminaison de ces
aspérités conserve encore une hauteur dépassant 3.000 p.
Cette chaîne comprend les sources de la totalité des grandes
i. 3"
54 , TURQUIE d'eUROPE.
rivières de la Croatie et du N.-O. de la Bosnie, qui n'ont pas
leur origine dans le nœud méridional de montagnes, et surtout
il y en a beaucoup qui partent du petit nœud de montagnes ,
entre Glamoscli, Sokol (Vautour), Scopia, Voinitza'et Ne-
retva.Dans ce cas sont l'Ouna , la Sana, la Pliva, la Verbas,
la Germavnitza « la Yoinilza , la petite Narcnta et la Rama.
Entre la partie méridionale de la chaîne occidentale de (4
Bosnie et la Servie, on remarque surtout la haute créle boisée
en hêtres, s.'ipinset bouleaux du Lioubitschnia, entre la vallée du
Tara et de la Drina et la partie supérieure de la Tscheatina, et ea
delà de celle dernière, entre Tschianiiza et Fotscha. Cette crête,
d*une hauteur moyenne dépassant 5,500 p., atteint sa plus
grande -élévation , de près de 5,000 p. environ , à TO. de
Taschlitza (1) (Syn. s. Plevlie^X, Tascklic/ge) y et Sk encore
5,500 p. entre Fotscha et Tschainitza. La Tscheatina la tra-
verse au moyen de fentes dirigées de TE. à TO. et du N.-O. au
S.-îE., à environ 5 h. de Taschlitza , et en sort à 2 1/2 I. au S.
de Folscba par un défilé de rochers calcaires.
Le prolongement seplenrrional de cette crête est leRanlch,
;iyanl au-delà de 5,000 p., et placé entre les vallées d^Oulok
et dePratza, de manière à établir une anastomose avecles
fnontagne^ de la Bosnie centrale. D'une autre part , notre
chaîne est lice intimement avec lu crête parallèle de Kosatsch
par la montagne de Pobienik , de 4,176 p., entre Taschlitza et
P^cpolie {[, Priepol), et est séparée par une fractiire N.-N.-O.
§.-S.-E. , occupée par le Lim , d'avec les crêtes entre Senitza
et BielopoUe , et d'avec les contre-forts des Zmilevitza-Planina
el Mukra-Planina.
Le Lfui sépare de même la crête de Kosatsch de son prolon-
geuKMit méridional, qui va se rattacher par la montagne de
Krouschiiiza (Krous( hifza ?), entre Souodol et Rojai, auxmon-
lagnes du Dobrobouk-Pianina et du Zmilevitza-Planina, tandis
qM.' entre le Lim, au-dessous de Prîepolie et l'Ouvatz (le Vou-
(I) Tas hliiza ^iglli^e lien pierreux, du mot turc ia$ch^ piéride,
dôiiouiiiialiun paifailement caracicrisquc des environs de cette ville.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. JR
vatz des cartes) est placé parallèlement dti N.-O. au S -E le
KameDifza (Moni-Kerreux), et sur la frontière serbe les mon-
tagnes de Javor. d-Olcroufflitza, de Mourtenitza, du Slatibor
(Monla-ne-d-Or), du Scbargan, d'Ivilza et leurs contre-forti
vers h Drina. Le Kamenîtza est lié aux montagnes, entre Se-
nrtza et Bielopolie par celles de Miloschevedo. atteignant en
ir^^^r^^-'r- de Miloschevedo-ba„ e'tconSt
r^l 'î''^'^''^^»' fl"'' a" «noyen de défilés étroits, parne
au N.-E. et N.-O. Hissardgi et le Lim à Priepolie
^ Les montajrnes sur les frontières serbes dépassent tes
0,000 p. dans te Slatibor et se ttennent plus loin à un niveau
qni n'est pM an moins infériear à 2,300 p. ; mais comme tes
sources de rOuvatz se trouvent sur des plateaux élevés ou dans
las ba«..n» de Sen.tza pour te Tappa . et dans celui de Souodol
po«rte Jabbnrtza, les montagnes entre la vallée supérfeurede
la Morava serbe et celtes de ces dernters cours d'eau n'ont fair
qne de petites sommités de quelques centaines de pieds. D'un
airtrecdte, s. on se rend sur te rebord étevé du bassin de No-
vitoz» par tes plates-formes compléteraent déboisées de Dou-
gopote o« p«- la haute cavité de Glougovit, on n'aperçoit
guère, a cette hauteur de 2,500 à 2.666 p.. qne des collines "
'^^!T^Î" * fautdescendre s«bitement beaucoup pour
atteiMre te food d« c.-pq„e de Npvibazar , tandis qu'H n'en est
po» a«8i pour tes parties éleréès de la vallée de h Morava
serbe. So^ u» point de vue général, on pourraH donc dîi-e
rST^f f^"T "^^ ^*PP"' ^«««"Çopofie, dteSottodol.
de Se«ite, e, les crêtes à l'O. de ce dernier Iteu, les montag^e^
et to6 valtees «ont remplacées par des bassins en étape et dtes
ptoteaux efl partie sans ea.1. ^ «âge et dtes
^^K^tî" ^'^T' * ^""''''' ^ ^^"^'^ C'«« de foin) à
a,0S5 p. e$t nue ptmte ovate d'environ 1 1. de diamètre File
ommmki^ rE. de Seniizaavec une autre plaine qui s^ te !
mine, vers Prekostavlia au S.-E.. par une rallée sèche. E Ite
est a«r««ep«rte J-ablamtza. qui se réunit au N.-E. , au moye'
duae edmcrure de momagne. aux eaux de h pbineadh
œate el fo.««e la Faj>pa. Cette dernière, ayant dépassé un Jé
56 ' TURQUIE d'eUROPE.
filé calcake, coule dans un sillon longitudinal, et reçoit au N.-O.
de Senitza un affluent formé de trois petits cours d*eau.
La Jablanitza tire ses eaux de la cavité ronde de Souodol»
qui est située à 2^05 p. et à 3 1/4 h. au S. de Senitza, et celle
plaine a i 1/2 1. de large de l'O. à TE. et 2 1. de long du S.-E.
au N.-O. Sonjsol noirâtre est couvert de pâturages. A TE. de
Souodol, du bassin de Senitza et des éminences, entre ces deux
cavités , il y a une série de plates-formes totalement déboisées
comme ces dernières et n'offrant pas d'eau dans leurs sinuo-
sités.
Une cavité semblable à celles dont nous venons de parler se
trouve encore à l'E. et à TO. de Glougoi^iky à 5 1. au S.-O. de
iNovibazar et à 2,666 p. Cette dernière a la forme (ji'un long
boyau courbe, ayant une direction N.-S. et N.-E. el S.-O.
De très petites cimes de rochers calcaires Tentourent ; son fond
est occupé surtout par des pâturages, et il est évident que ce
n'était autrefois, comme les plaines de Sem'tza et de Souodol,
qu'un fond de lac' Du reste, on y voit encore dans la partie oc-
cidentale un petit cours d'eau, qui s'engouffre dans la terre,
près de son origine.
Un petit bassin encore analogue se trouve à Jesera (lac), vil-
lage à l'O. du Tara et séparé de la cavité de Drobniak par la
montagne dé Grobotitza. On doit encore ajouter à ces bassins
celui de Taschlitza^ qui est arrosé par les deux cours d'eau
formant la Tscheatina. Entourées de petites montagnes pelées,
lés prairies de ce fond, en ovale irrégulier, sont à i ,442 p. •
Le centre de la Bosnie est occupé par un vaste bassin de près
de 20 1. de longueur du N.-O. au S.-E. sur 7 à 8 et niême
1(1 1. de largiieur dans le sens opposé. A son pourtour §e trou-
vent d'assez hautes montagnes, d'où sourdent presque la tota-
lité des rivières de la Bosnie septentrionale, si on excepte la
Drina et la Verbas et les petits affluents de la Save.
Ce bassin est circonscrit par les montagnes de Karen, par
les coulre-lx)rts septentrionaux de celles deCognitza, par celles
entre Voiniiza et Bousovatz , par le Vranitza , le Siich , le Ra-
dousclia, par les ciètes qui lient ce dernier au Vlasitch, par les
GÉOGRAPHIE CÉÎ^KRALE. 37
conlre-forls du Vbsitcli siirplombaiu Traviiik (i), par le Blal-
nitza, le Raple, le Zaroujjîe à TE. de Soiitinska et par les crêies
qui, courant delà au S.-E., vont se réunir aux montagnes de
Romania, au-dessus de Mokro et du Kralieva-Gora (Montagne-
Royale), à TE. de Serajevo (pron. aussi Saraivo, t. Bosna'-
Serai ou Serai).
Dans ces montagnes sont les sources de l'Oulok, du Pratza,
du Rakinitza, du torrent de Kramarich , de la Bosna , c*est-à-
dire de la Migliatzka , de la Jeleschnitza , dé la Bosna et de
la Roukavitza , celles de la Lepenitza et de la Voinitza (guer-
rière), de la Laschva, de TOugar, du Verbanilza, de la
Grande Ousora , de la Krivaja (ondulée) , et d'une foule d'au-
tres affluents de la Bosna , parmi lesquels il suffit de citer
rivagosesa , la Sabnia , la Loulschnika et la Trslianitza.
La cavité elle-même n'est point un fond uni d'un lac écoulé,
mais une vaste étendue plus basse de montagnes, de manière
que sa surface est couverte de petites aspérités, entre lesquelles
il y a quelques véritables plaines, tellesque la Doliane (la vallée),
à l'O. de Serajevo , la petite plaine à la jonction du Voinitza
et du Lepenitza au-dessous de Eiseliak(2), et celle de Yites ou
du Laschva et de Fa Germanitza, à 1 1. à TE. de Travnik. Ce-
pendant y dans toute celte cavité , les roches schisteuses et
calcaires sont couvertes (Tune épaisse couche argileuse jau- ^
nâire comme celle qu'y aurait produit le séjour prolongé
d'eaux lacustres.
\jii plaine voxidQ de Dolraneix près de 1 1/2 I. de diamètre,
est bordée au S. par un cirque de hautes montagnes ^ tandis
qu'au N. il n'y a que des collines. Elle est arrosée par les
sources de la Bosna, par la Migliatzka venant de Serajevo, par
la Jeleschnitza arrivant du S. , par la Bosna eoulanl de TO., et
et par la Roukavitza venant du N.-O. La Bosna sort en un
grand torrent d'eau fort claire du pied de la montagne, à 1/2 1.
(4) Ce nom de Travnik , lieu à herbes ou de prés , vient de Trava,
herbe.
(2) Lieu acidulé, à cause d'une source gazeuse, du mot slave Kiseo»
58 TURQUIE d'eUROPE.
à rO. (fllhlga (en t. lliennes), La plaine jjle Viles a environ
3 1. dedianièlre , et s'étend surtout du S.-O. au N.-E.
Ces deux plaines sont à 1 ,752 p. ; tandis qu'entre elles ,
s'élèvent des hauteurs de 2,550, 2,450 à 2,500 p. ; et toutes
les montagnes autour de la grande cavité générale dépassent
au moins '3,000. Ainsi les montagnes à TE- de Mokro ont
5,745 p.; celles au S. et S.-E. de Serajevo, ont de 5,500 à
4,200 p.; celles au S. de Doliane3,552à 5,952; celles entre
Voinitza et Bousovatz 3,800 p. ; le Vranilza au-delà de
5,000 p., le Radouscha (Radovan) et la montagne au N. de
Travnik, environ 5,000 p. ; le Vlasitch, 4,400 p. ; et les mon-
tagnes s'étendant de Vrandouk à Mokro , au-delà de 3,000 p.
Si dans la Bosnie méridionale nous avons pu distinguer
évidemment cinq grandes chaînes, dans le N. et en Croatie
on peut en compter au moins sept , savoir : 1° la haute
chaîne occidentale ; 2* le prolongement de Lioubitschnia ,
dans les montagnes de Karen au N. de Voînitza , du Visoka ,
du Vlasitch, defOrasiiza, du Nadschiak-Verch, du Tiso-
vatz, du Kmrnîtza, de TOmatscha^ du Rragoulievatza et du
Karadagh (Mont-Noir) en Croatie; 3** les crêtes parallèles
du Remania, du Zarougie, du Rapte, du Blatnitza, du
Lioubatz , du Eosaratz et des montagnes de Kostainitza ;
'4** celles au N.-E. de la vallée de Krivaia (ondulée), le
Plotscha (Blocsa des cartes , c'est-à-dire le fer à cheval) , le
Grabovatz, le Komiratscha, le Kerschoua-Glava , le Tzerni-
Verch (Cime noirej , à TO. de Maglai (1) , et le Motavitza au
N. de Palascbkovfzi ; 5". celles de Srebernitza , au N.-E. du
filadina , le Javornik , les montagnes au S.-E. de Maglai , et au
'N*-0. de Doboi ; 6^ les crêtes de Zvornik à Derbent en partî-
calier, le Velovnik, le mont Klîtschevatz à TO., et non loin
de Kostour, le Medveniak ( Habitation des Ours) , le Rietagn,
en deçà du Jalla ; enfin , les collines depuis Belina et le Dou-
brova , à Brod (Gué ou Passage ).
(i) Ce mot signifie de brouillard , à cause du voisinage du Bosna.
•boîi-il être rapproché du Maglan près de Cluse en Savoie ?
GÉocn.vPHir: oÉNïcnvLr:. 39
Ce n ésl que de la quatrième et cinquième chaîne qne sortent
des rivières un peu coiisidérables , telles que le Jadar, la Kla-
dîna, rOskovo, la Jalla, la {ïrundeel peiitcOkrina,4aViatskaet
le Garan. Parmi les eaux de la sixième , on ne peut citer que
h torrent qui débouche dans la Drina au-dessous de Jania et
le Liboschnitza.
Les cinq premières chaînes de la Bosnie septentrionale
atteignent la région des hêtres, et dépassent donc au moins
^,300 p. bans la chaîne , en prolongement du Lioubitsoluiia 4
on a, du côté du S.-E. , des hauteurs de 3,900 p. dans
les montagnes de Serajevo , et du côié opposé , le Nad-
àchiak»Verch a 5,600 p., le mont ïisovatz 2,800, et les
montagnes croates de celte chaîne dépassent les 3,000 p.
L'arête suivante offre des élévations de 5^743 p. dans leç
plateaux au N.-E. de Mokro , et se tién^ à environ 3.000 n .
jusqu'au Matschoulie placé entre le Blatnitza et le Liou-
talz , mais elle s'abaisse à i ,600 p. dans le Kosaraiz. La
quatrième chaîne atteint au 'moins 5,300 p. dans sa partie
S.-E« , et ne descend au-dessous de 3,000 p. que passé la
fiosna pour se terminer entre TOkrina et la Save , par des
hauteurs de 15 à 1,400 p. La cinquième chaîne est déjà ua
j[)eu plus basse comparativement à la dernière , surtout a ses
deux extrémités , quoiqu'elle atteigne encore 3,000 p. près d%
Srebernitza et dans le javofnik; mais la sixième chaîne parait
à^abaisser à 2,S00p. , et les collines du N.-É. de la Bosnie nf
ÏÏépassent guère 700 p. La limite tranchée du pays de
faiontagnes et de celui de^ collines se trouve dans les haiir
teurs à SI. au N. de Zvornik , dans le Mueviiza , presque vis-^
5-vis de Losnitza , dans la crête du Medvedniak, dans le. Rie*
tagn, près de Gradaschatz^ dans les montagnes à TO. de Debofj
dans Textrémité septentrionale du Kernina et du Bresiovatz 1
vers le confluent des deux Okrinaà , dans le Lioubatz et Je Ko*
saratz.
Les passages à travers les collines n'atteignent qu'à 1,000
à 1,300 p. dans les parties les plus élevées , entre l'Okrina
et le Verbas, à 1,000 p. ùTO. et N.-Ô. de Banialouka, et
40 TURQUIE l/tX'ROPE.
à un peu hu-delà de 600 p. dans celles du N.-E. de la Bosnie*
Vis-à-vis de Brod, le pays turc est plat, et les collines sont sur
la rive esclavone. D'une auti'c part, les cols ou passages des
six autres chaînes de montagnes de la Bosnie ont une hauteur
moyenne , 3,500 à plus de 5,000 » et il y en a plusieurs qui
dépassent cette hauteur dans les trois chalnesles plus élevées, et
même dans la quatrième chaîne. Ainsi, entre Podgorehan, dans
lebassk) du Jadar et celui de IaKrivaia, on^ passe sur des plate-
formes de 3,282 p.; les plateaux calcaires au N.-O. de Mo-
kro atteignent même 3,743 p. ; le col entre Mokro et Serajevo
5,200 p. ; le passage entre Voinîlza et Moulahan, 5,800 p.;
celui du Souva Planina, à TE. cfu Vlasitch , au S. de Vitolia,
5,500 p. ; celui entre FOugra et Skender-Vakoub, 5,400 p.;
celui de Tîsovaiz, 2,500 p. ; celui du Setz entre Voinitza et
Scopia , près de 5,000 p.
Si nous nous portons dans la Bosnie méridionale, nous trou-
vons du côté de la Servie des cols au-dessus de 2,500 p., et
même de près de 5,000 p. ; mais Tavantage de leur élévation
comme limite est diminué considérablement par Texhaussement
de tout le sol de cette partie de la Bosnie. Le bassin de Novibazar
communique avec le bassin de Prisiina par laRogosna-Planina,
haute de 5,400 p., ou le col du mont Vrenie ayant 3,084 p.,
tandis qu'il est ouvert à la Servie par la vallée du Ràschka. Il
est séparé du reste de la Bosnie par les passages du Dougo-
polîe, d'environ 2,600 p. , et par ceux deGlougoviket de Jelesch,
tous deux d'au moins 2,954 p. D'une autre part , si on veut
aller de Novibazar dans le bassin d'Ipek sans passer par Pristina,
il faut se rendre par un des trois précédents plateaux à Roujai
et franchir le col de 5,197 p.^u Glieb, ou bien traverser du
mont Vrenie, et plutôt de l'Ibar à Breniatz, les cols de plus de
5,500 p. des montagnes de Rolaschin et de Schetschevok , et
tourner à plus de 2,000 p. les pentes septentrionales éle-
vées du Soiia et Kourilo-Planina pour atteiiKire la plaine al-
banaise à Tzrkoles.
A côté de cet isolement particulier de la cavité du Novibazar,
la clef militaire de la Bosnie du côté du midi , on trouve que ce
GÉOCRAPHIK GÉNÉRALE. 41
pays ne communique avech» IIauie-x\lbanie que par troiscols, sa-
voir : celui du Glieb de 5,197 p. , ceux duPiokleiia et deSchalia,
Tun de6,104p.,raulrede4,460p.»clceluidelamonta{;ne<le
Troitza, entreGouzinie el les sources du Zem, au moins à 4,500
pieds. Les autres passages non fréquentés et difficilesse rédui-
sent ù celui de Rougova à Ipek, parla fente du Bislrilza, et àcelui,
nuUement en u^age et probablement dangereux , de Schalia h
Delschiani. La communication la plus naturelle de la Haute-
Bosnie dans le bassin de Scutari , le long de la Moratscha» e&t
hermétiquement fermée par les Monténégrins , qui occupent
aussi bien la Verouscha débouchant dans la Tara que la mon-
tagne séparant la cavité de Drobniâk des sources de la Morals-
cha. Sans cela la route la plus commode serait de gagner Drob-
niak depuis le Tara y par Jesero ou par le détour de Gatzko.
Entre l'Herzégovine et la Bosnie» on ne trouve pas de cols
au-dessous de 5,000 p. Les passages principaux sont ceux du
Tschemernà-Planina et du col du Leberschnilk, l'un à 5,800 p. ,
l'autre à 4,200 p., près des sources du Soutchesa , celui entre
Zagorie ( en-deçà des monts ) et Nevesign au moins au-delà de
5,500 p. , celui de Cognilzka à Tarscbin d'au moins 2,900 p.,
celui de Neretva à Kreschevo d^au-delà de 5,000 p. , celui de
Scboupagnatz dans la vallée de Yerbas par la Radousclia d'au
moins 4,000 p. , ceux de Schvilza par Koupris à Scopia d'une
hauteur environ égale pour celui au N.-E. de Koupris , et d'au
moins 5,000 p. pour celui au S. Enfin , les cols qui conduisent
de Ghmosch à Koupris, à Sokol , dans la vallée de TOuna et
dans la cavité de Grahovo sont certes plutôt près de 4,000 p.
que de 5,000 p. Dans tous ces passages on remarque qu'à
l'exception de celui du Soutscliesa, il ftmt bien plus monter
depuis l'Herzégovine que depuis la Bosnie , et que le col le
plus bas se trouve justement sur la roule la plus importante »
celle de Serajevo à Mostar.
$ 5. Herzégovine.
VHerzegomne (s. Ertzegovlna^ t. Hersek) n'est formé
que par le prolongement septentrional des trois ou quatre
42 tuRQuiE d'kurope.
crêleé du Monténégro qui sont parallèles à la grande chaîné
^ur ^a froblière bosniaque, et qui diminuent en hauteur de
Te. a rO.,ou plulit du N.-E. au S.-O. t)eux seules paraissent
surtout donner ù ce pays sa configuraiion, savoir : 1** celle
sur la fiontièrè dalmate et de Raguse (s. Dobrovnik)^ le Po-
^orska'Planma ou montagne^ maritimes, comprenant une
Sérié de petits soninfiets , et au N. la crête du Prolok; ce der-
nier Se Ile , dahs la Croatie autrichienne , avec le Veliki , le
Tzet-nepaz et le Vélebich , dernière crête qui atteint de 4 a
8,000 p., tdhdis que le Tzërnepaz , dans la Dinara , s'élève à
5,668 t>. ; â" h chaîné qui partant dû Loukàvilza , dans le
MoHteriegrô, circonscrit la plate forme de Nikschitchî, sépare
celle de Gatzko des cavités de Roudina et de Gloubigne , forme
plus au N. les montagne^ de Troussînd , le Velesch à fÔ. de
Nevesign (t. Nouasin)^ lé mont Porim (1) et le mont Lipeta ,
et se terminé par lés cimes élevées du Vrabatz. Entre ces
deux crêtes ne se trouvent que dés rides de moindre élévatioDt
qui peuvent passer en partie pour des contre-forts, ou former,
pour celles plus hautes et au milieu du pays , des portions de
deux arêtes particulières se prolongeant dans la Dalmatieet la
Croatie.
La direction uniforitie N.-Ô. — S.-E. de ces crêtes est très
î)îen indiquée par le cours des rivières et la direction des vallées
sèches ou dés cavités possédant leur cours d'eau particulier»
Dans ce cas.sont le cours delà Narenta , au S.-E. de Cognitza
et entre le Rama et {'^oclporim-han , ceux de^la Josiuitza ^ de la
Brousovatscha , de la Regava , ^e la Trebisat , 4e la Kroupa et
de la Triblnschiiza, les vallées sèches ou à eaux s*engouffranies,
entre Gatzko et Nevesign , les cavités de Roudina^ de Glou-
bigne, de Korita (Auge), deRakitno, de Possoychie, de Mi-
liaska , de Livno Ou duRouschablat, c(e Schvitza, de Glamosch,
de Graovo, en Croatie, de Koupris et de Blagai, en Bosnie.
L'eau des torrents de Gatzko est dite réparaître dans les cavités
près de Trebigne , et l'eau du Tribintscha est regardée comme
'\
(I) Le mot vient de BoVy pin.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALK. . 45
se déversont dans la mer au moyen de TOmbla , qui ^rt toUC-
a-coup des rochers dans le territoire de Raguse. Néanmoins ,
comme en Bosnie » on trouve en Herzégovine des cours d*eab ,
des cavités ou des fentes dirigées presque de l'E. à 1*0. » comme
ceux du Brigava, du Bouna« du Dresnitza» du Rama et du
^arenta» entte GogniliA et ce dernier torrent, Eofio^ ou
centre du pays, ses eaux se versent dans la mer par une
grande cavité dirigée du N.-£. au S.-O.
Une particularilé de THerzegovine est la fréquence des
cours d*eau qui se perdent dans des gouffres, les Pa»or des
Slaves» les Katauothrons des Grecs « et qui ont ainsi formé
jadis de nombreux lacs sans canaux d'écoulements* Cet accident
géologique se retrouve aussi bien dans le Monténégro Occi-
dental que dans la Croatie turque et dans la Bosnie* Ainsi on
peut citer , dans le premier pays, les cavités de Graovo et de
Lipa , et en Bosnie celle entre le Ylasitch et Matschoulief celle
deGlougovik> et un cirque à 2 L de Souodol, sur la route de
ce district à Ronjai. Néanmoins ce n'est qu'en Dalmatie, dans
la Croatie autricbienne et en Garniole , qu'on revoit sur une
très grande échelle le phénomène des conduits souterrains ,
des torrents jaillissant de terre pour s'y perdre à peu de dis*
lance (1), des vallées sèches et des anciens fonds de lacs écoulés.
Ce singulier écoulement des eaux atmosphériques est même
sujet à tant (le variations , par suite des obstructions acciden-
telles des canaux ou l'ouverture de nouveaux débouché! >
qu'on ne doit pas s'étonner de voir figurer sur. les cartes des
torrents ou des lacs dans des lieux où il n'y en a plus après
quelques années , ou dans une autre saison que celle où on a
hîi le relevé géographique. Dans ce ca$ se trouvent tes étangs
pouvant exister dans la cavité de Nikschitchj, dans la Vallée de
(1) En Balmatie la Licca s'engoulîre dans la terfe, et M. Partscb
cite comme grandes sources la Campagna dei Castelli, la Salona» la
Macarsca, la Canosa, le Val di Noce, TOmbla, le Breno et la Glouifa
près Ragusa-Vecchia. (Voyez Bericht uber d, fietonations Phm.
auf d. Insel Meîeda. i^a.)
44 TURQUIE D*1'UR0PE.
Dobropolie, auN.-O. de Ga!^lvo, el même retendue de^ lacs
de Trebigne, de Blaio (marais) et de Brousovaisclia , et des
cavités de Prolojatzv en Dalmalîe , de Livno et de Blagai , près
de Koupris (i). Toutes ces cavités sont en général déboisées
^ et sont les- seuls lieux de culture , tandis que les crêtes sont
rocailleuses ou couvertes de broussailles , car THei-zegovine
n'a guère de forêts hors de ses plus hautes chaînes oriedtales.
Comparée au Monténégro occidental et à la Bosnie , l'Her-
zégovine présente souvent des pays tout aussi dépourvus d'eau
que la Katounska-Naia. Les citernes y sont en usage, et dans le
gros de Tété il y a des villageois qui sont obligés d'aller cher-
cher de Teau à plus de! I. de distance. Comme une bonne
partie des cavités de la basse Herzégovine sont à un niveau in-
férieur à celles du Monténégro, il en résulte que les dégor-
geoirs des eaux se perdant dans les fentes des rochers y sont
plus fréquents, tandis qu'en Bosnie l'élévation des montagnes,
la profondeur des vallées , des rochers moins poreux restrei-
gnent le phénomène des eaux s'engouffrant ou sortant en tor-
rents à quelques plateaux ou lieux élevés. Ainsi il y a un tor-
rent semblable sourdant des rochers de la plate- forme du
-mont Romania , entre Mokro et Podromonium. D'ailleurs il y
a tant de forêts , que la quantité d'eau y est toujours considé-
rable, et que sa force descendante tend à y obstruer bien plus
vite les conduits souterrains qu'en Herzégovine, pays si près
de la mer. D'une autre part , tous les plateaux calcaires de la
• Bosnie offrent les preuves évidentes de l'infiltration des eaux
par la quantité d'entonnoirs dont ils sont parsemés. Ces trous.
(1) Gomme exekn pie d'un cas analogue, on. peut citer les change-
menis qui ont eu lieu près de Monfalcone et de Tanciennc Aquilée
dans le Frioul. Bu temps*de Strabon, les eaux s*engouiïraient près de
Rubia , mais ces Katavolhroas s'étant boucjiés, les eaux réunies <ki
Frigidusou Wippach et de Tlsler ou Aquilius s'ouvrirent un nouveau
cana) d'écoulement qui reçut le nom de Sonzio ou Isodzo , et le lac de
Timavus existant jadis fut mis à sec et se changea dans le marais de
Liscrt, tandis que le Monte di San Antonio et la Punta, alors des
ties, sont devenues des parties du continent.
GÉOGRAPHIE GÉINÉRALE. 45
appelés Combes dans le Jura et Roupa en slave , ne soni que
l'effet d'écroulements par suite d'érosion$ produites par les
eaux ; ainsi une fente se change petit à petit en un cratère plus .
ou moins profond, et atteint quelquefois 80 à 100 p. de profon-
deur. On peut citer, comme fort remarquable en ce gfenre, la
contrée entre le mont Tisovatz et la Yerbas , la montagne à
ro. du Vlasitcli, la montagne entre Taschlitza et Priepolie,
^oudiava, à 5i. Nt d*Ougrlo, etc., etc. Au N. de Tisovatz, les
trous sont si profonds et si abondants qu'on croirait être sur
un terrain volcanique.
La chaîne le long de la frontière dalmate est la plus basse
des deux côtés du Narenta dans le territoire de Ragus« ; elle
se relève à au-delà de 3,000 p., aussi bien au N. dans le Pro-
lok qu'au S. au-dessus du bassin de Gattaro. Près de ce der-
nier il y a deç sommets de plus de 3,000 p. comme le Yisoki-
Zoub (la Haute-Dent), le Tzernitza (la Noirâtre), le Siber, le
Dobrasliza (N. de Castelnuovo), notais le Gilergevo-Brdo, en-
core plus près des bouches de Caltaro» paraît être plus bas.
D'une autre part, le point culminant du Prolok est dit avoir
4,200 p. Parallèlement à cette chaîne, M. de Welden fait
partir du Dinara , lé plus haut sommet de la Dalmatie , une
crête qui atteint 3,609 p. v. dans le Promina et forme plus bas
le Svilaia, dont la cime a 4,743 p. v. Cette arête traverse au S.
une profonde échancrure près de Much, et se relève jusqu'au
débouché de la Gettina^ en formant les monts Hisor, dont le
sommet le plus liaut a 4,306 p. v. En deçà de la coupure de la
Cetlina,.la côte est bordée de Jîakareska à laNarenta par le
Biokovo, une fois lié au Mosor et atteignant 5,520 p., de ma-
nière qu'il forme avec le Dinara, ayant 5,668 p. v,, les plus
hauts points de la Dahnatie. Ce pays possède encore au N.-O,
une autre crête parallèle à la précédente dans le Boukovilza,
s'élevant à 3,102 p., les hauteurs de Tartarde 1,568 p., elle
Karkin dont le mont Kosiak a 2,456 p. et le Sveti-Joura
(Saint-Georges) derrière Spalato, 2,155»p. (1).
(I) Yoyez la description statistique [de la Dalmatie, en allemand
46 TURQUIE D'eUROPë.
La pente sur la frontière turco^-daliiiale esi bien plus longue
el plus rs^ptde sur le côté d^j^lmate que sur le versant opposé, et
oa dirait le bord tl'un« aaoienue mer, d'où on descendrait in-
seaaiblement dans Tintérieur des terres. Ce caractère parciea*
lier de» l'^rcigrapbie» jtxtat à la division du sol eo cavités ferflfiëes,
dw^^ \*^^f à TE* de oeUejchaine, àjine série de pfciiQS-formes
plus ou moins levées, el v^iant toucher jpresqtie les cimes de
lîXf^ôte msu^itune* Ainsi» si Ltvno est dans une cavité assez
h^utq ; «i> entre k AronUère^ragusaine et Slano, il y a des ter-
rs^^sçs pliildt. qnet de«k ci'éles ; au-dessus de la baie de Catiaro,
se trouve, à environ 2,000 p., la plaine ou plutôt les terrasses
éçh^kmjiée^ de Graoxo» d'où oii peut aisément pénétrer par
de nombreux p^safea dans )& liontenegpro.
La plus baute. ohaUie orienlate de PHerzegBovine offr^ dans
lea^ VAQAiagnea cie Yi^matz et près de Han^Borke un énorme
vû^^9 dont tea plus bautSî ^mmetssoat àâonSt. à r0.*S.-O.
<W Çf^ttU^ çt atteignent dans le Vranatz ^u moifis 6,600p..
mQ9taigl»a qui 9^ voit encore depuis les pentes de Romaniaà
f £• d/^. Ser^^^vo* Au pied de ieitr proiongemeâtt oirientai se
trouve» daaie uae profonde vallée, le.peti( tac de Jlesero (Lac),
(|(im y^ eaux \erd4tres clairea oeeupaieAt une fois u^e phi»
gç^de éte«Edùe m N. et att S. et a'éccml^t au S.-E. duiis la
Kdil^Atlin Une violente fracture O.-'E. u séparé ces pics de ceux
d^ 1^ Bosiûe, et tu fente est encore si f rakèe qu'on ne peut \à
Iwger ^p» sur les pentes élevées, des eontre^forts (te ta crête
b^AÎaque* Leï Vranatz et le Lipeta appartiennent donc bien
Itlùlôt à la grande cluune d& Bosnie ffa'à celte qui lui est paru)*
lèlo en Herzegoviïie, d^où il semble sur lest aortes qwe ia^grande-
cteln^ à rO. de: Co^ûkm décrit ua coude plus considérable
tj^"^ jpéaliié^ .
Ce^ n^onldg^es sont intimement liée&au mo»t Porim^ ou ce-
Iw-icî n'e&i que la large crête qui Ici He au mont Velesdi. Les
ou italien de M. Pettor (Zara *834), et sur la végéta lion de îa Dal-
matie, par le baron de Weldeo , dans k Flora de Ratûbonne et les,
Annakn d. Erdhundeyde M. Bcrghaus. 3' sciie, vol.J, p, 233.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 17
plus hautes cimes du mont Porim atteignent au moins 3,800 p.
et se trouvent à FO. d|e la route qui va de Koqla-Han à Zmilia-
Han (auberge du Graphalium arenarium)^ dernier lieu où il
y a un grand vallon dçboîsé et d'où on descea^ brusquement
àrO. de 5,<KX) p. pour atteindre la vallée delaWarenta. L^
montagne du Porin^ n'est boisée en chênes, hêtres et pins que.
sur ses pentes, tandis que ses cimes sont nues comme celles du
Yranatz.
Le mont^ VèUsch est encore une sommité de rochers cal-
caires gris s'élevant à 3,200p. Son côté occidental ne forme
qu'un talus couvert de bocages et descendant çradqellement
jusqu'à ce qu'on arrive au-dessus de Bl^gay à une pente plus
rapide et ayant 6 à 700 p. Au S. du Velesch se trouve le col
boise en chênes et hêtres, où passe la roule de Nevesign à
Moslar et qui n'atteint que 2,700 p. Plus loin ^ont sur la route
de jSlolaiz les bois de Troussina, le Scharvagn et la crête con-
tinue depuis làjusq^i'au Monténégro en conservant à pçu près
la même élévation, ou même, en augmentant, de hauteur ; ce^
pendant, vu que le terrain ac^acent s'exhausse gradueHement,
elle a Tair de baisser toujours pJi^a. En effet, au-dessus dii
confluent du Nevesign et du Narenta se trouye à 1,780p. une
véritable plate-forme de prairies arrosées par le Nevesign et
s'élendant jusque sur le bord encaissé du prinovic|i (?), qui
est s^ns eau en été, et reçoit à 1 h. au N«-0. celle du long
boyau, qui s'étend jusque dans le bassin <fe Gatzko.
Ce dernier est une plaine de pâturage sans arbres et àâ,500p.
Elle a 1 lieue de largeur de l'E. à fO. sur 2à 3 1. dejongueur du
N.-O. au S.-E. et elle se prolonge encore, sous la forme 4'une
vallée, quelques lieues dans la dernière direction sur la route
de Gatzko à Pcobhiak. A TE. , elle est bordée d'ari bas plateau
ou plutôt d'une suite de terrasses totalement déboisées et tra-
versées dans leur longueur par de petites murailles de rochers,
parce que les couches argileuses se sont désagrégées et que
les parties solides sont restées au-dessus du sol. Cçs espèces de
remparts démantelés sont alignés compie s'ils avaient été tirés
au cordeau et s'étendent jusque sur le pied occidental dii I^e^
48 TURQUIE d'ëUROPË.
berschnik comme aussi dans le Monlenegro. Ces plaies-formes
onl environ 2,800 p. près du Leberschnik, ei2,360 à 2,580p.
près de la plaine de Gatzko ; visa vis à TO., de petites som-
mités de 4 à 500 p. séparent ce bassin de celui tout semblable
de Nikschitchi ; mais les montagnes sont un peu plus élevées au
S.-O. et N.-O. de Gatzko et ont environ 600 p.
A rÈ. du Konak ou Koula (Tour), du Beg de Gatzko, le
torrent du Mpuschilza-Rieka sort en masse d'une crevasse du
plateau calcaire et fait tourner un moulin à Gatzko, puis il tra-
verse en biais la plaine et va se perdre dans un trou de rochers,
à 3 1. au N.-O. de Gatzko, et ressort, dit-on, à 6 1. de là, près
de Trebigne. Sur le bord de la plaine, on remarque plusieurs
sources abondantes, provenant probablement, comme le Mout-
schitza-Rieka, des hautes montagnes à l'E. Le Moutschitza*
Rieka reçoit trois cours d'eau du Leberschnik, dont deux se
réunissent à 1 1. de son pied et entrent dans la plaine de Gatzko,
à 1 1/2 L au N.-N.-O. de la tour de Gatzko. A 1/2 I. plus au
N., sous le col du Leberschnik sont les sources du Vrba ou
Verba (Saule) , qui gagne aussi de TE. à TO. et du N.-E. au
S.-O. la même plaine à 2 I. au N.-N.-O. du Koula; à 1/21.
plus au N., un troisième ruisseau vient du N.-E. En deçà des
petites hauteurs qui bordent au N.-O. la plaine de Gatzko
coule le Raschletitza, qui se perd aussi en terre.
A l'extrémité N.-O. de la plaine s'ouvre, au milieu des basses
collines, une vallée bien dessinée, tortueuse et sans eau, qui
est appelée quelquefois le Korita-Ra^na ou l'Auge ou Gorge à
fond plat. A ce point on se trouve à une petite 1/2 h. du
gouffre qui absorbe à l'O. les eaux de la plaine, et sans lequel
ce serait encore un lac qui s'écoulerait dans la Narenia par la-
dite vallée. Ce curieux canal, ayant environ 5 à 6 1. de longueur
sur 200 à 300 pas de largeur, a une direction générale au N.-O,
avec des contours fréquents de l'E. à l'O. ou du S. au N. Sa
pente au N. est insensible; son fond est dénudé et semble avoir
été délaissé tout récemment par les eaux, tandis que les hau-
teurs voisines ne sont que çà et là boisées et à cimes rabattues
ou rocailleuses. A 3 1/4 1. de Gatzko en deçà de Dobropolie,
GÉOGRAPHIE GÉlVilULE. i|0
M lit de torrent devient visiUe vers sonmflietty mais en éié il
est à sec. Un peu plus loin» on distingue posifivenient un.pèttc
coors d'eau qui vient du N. et s'engoufire sous un rocher. Une
mare d'eau indique seule en été l'existence de ce singuliep tov^
rent» qui, à peine sorti de terre, s'y cacïie de nouveau; maie
diaprés um r<nite s*élevant att*dessus de la vallée et passas!
sur un rocher, il parait évident qu'une fois ou quelquefois il
s'est formé dans cet endroit de la vallée un lac complet, qui
obligeait à ce détour.
Plus loin au N. commence sulûtement le torrent deVoiaitza
qui s'engouffre à 11/3 1. de son origine, à 1 1/3 1. au S* de
Tartaroyttcb et ù 51/31. de Nevesign dans le lieu dit Do^
loutska^f^oda. La cliute dans le gouffre est si pr<tfonde qu'on
a pu y établir un moulin ; de plus, lorsqu'il y a beaucoup d'eap
le conduit ne peut pas tout l'absorber^ et elle continue en partie
à couler dans la vallée. Hais la portion souterraine ne reparais
au jour dans le prolongement de la vallée qu'à Keiioo, a 1 1/3 Iv
à TË. de Nevesign, d'où elle gagne la Naraita. La partie infé*
rienre de cette vallée unique en son genre est séparée de celte
au &•<>• de Nevesign par la crête où est placée Tartarovitch (I)
et qui atteint 5,100 p.
Au S. de Gafzko, en deçàdumont Triplouia, et de l'Outes**
Planftta (entre Baniani et' Gat2ko)> se trouve la plaine de
Nikschkchi^ qui est tout aussi élevée que celle deGaukb; cl
oà il y a aussi un course d^eau qui s'engouffi^ , et qui ;- dana
tes grandes easx , produit -un étang plus ou moms grand prM
de son dégorgeoir. Au S.-*0. de Nikscbitchî^eàtune troisième
{riaine ehcore plus considérable , cette de &mo<^o qui com^
munique avec celle de Nikcbitchi par un col au-dessooS' des
cimes duLoukavitza. Au N.-O. de tes dernières plates-formes
(1) Cette dénomination, quMl ne faut pas confondre avec Tatard-
viich , ne pourrait*eile pas dériver ^u mot latin Tartara, enfers,
et avoir ^.donnée par les Homaîo» à caa^ des i^ombreitx,l^flta.yo-^
throns de ees environs. La résidence des Bjoinains dans ces Uetjif cist^
du reste, hprs de doute d'après des monuments.
I 4
Ae pâturagoa , se Irotii?^ » U0 skoati pim bss te long boyM
<fe la Tribîoia^feâjZ» ou d^ Trëbigne ; et m peu plua haul a«i
tti h .piâlier^Jkwa)i& <te Kloboiik» tes caviiée^de AoaÀoa (minière)
«« thii fiu^tès^k. 0«> passe de la pi9M»^,«te G^làko dans celle
de. HoMdt^a. H dé S^li^ouK (BoiMinei) pai? la gorge de Kmisk
êm phifii esuiol^ii^nit: de Kres/t^fma-KoviU (ram^ Foa9iUe«se)i.
^ui.eSidooiméeà sa seirtie ocddeoteie piSHr Jp cioie du Kobild*^
Ôtbva» (Ifeia de Jinneat )«
Le château de Slolaiz domine aussi um ^fattoe » . eiilM
Bbgài , Moslar eliles défib^ 4yoii4 le cooAueQl de la fioutin et
d{ibN}!Ucniâ'. Celt^^^Yilé a la forine d'Biiitmnglct Êkmtfo
b»fie ;iuv:m4i4iiu S. enwe^ 1 L i/éi les deiitx auiree oèlé» du N;
ywbS* » eti dti&rl^ u^S^v-O» 2 l« Parmi Ite auures plainesde
l*Iferzc^vtae voei^^de Li^tio a 9 L de bug sur 5 de topge*. .
La •troisième er4^ de KHéifeegoviQe ne- c(i»pFe»dmiÊ qm
te. iiiiniiii, ^ Glm > la (»lits. ha«<fe ciiue prè&deTfebigMi lea
iilâiira^ne^.dé <jlk)u)>o«iÉr eick GraïQKM prè&de GioM^tf^
tè Dôttèravaâjl JK». de Sloidta v ^, £<râte qui pjr^^àde ko^OÎiétit:
dti fiMiKit et di» la l*fdf eota % et ^jui efïre atoai deux eie^erturéft
élixiiii9s«y tes meniiaisflies.eeiffe le baasiQ.die i^ôsiar» Posdiiid et
Possoychie , ainsi qne le mont Lioubousdia , è F£*.de>S€hpiJH
pa^^is^^ Ce ao^eoi^^irat d»$i liàiri^ers kiim^ irabattties,
débdsées^ ou ^ -breNissailI^s » qui. me* pairaîasenê paa d<qMu»M
SvOOOp*^ à; feHoapij^. dds {mrUesi daaa le ^>hO. de L'£bi»e-
fOKiDQ ^siliiv#a». qjiii} ^e iiaAtai(Aiâii^«idmm[»tC(Mire-^oi^3jaiift)
^«Ae^ei:ef^Sf«eafii0i»lée$(efl(ire Lw Gbwo^çlie^ %Qi&^.l4i
teffDe dspsc^de'JLiy^y n'e$iri}u!iliifé«ehe)<Hideiae,neeiid4e
r r ■ i.^-.Aii^ie. : \ . ■• ,/. :.
LexSc/i^;/;^/'/ des Scbkipetares ou rÀlbanie a^pris s^ aom
très o^'î^qtàistoijue d^ Schif^a^ Fpcher,à cause 4ç la nature
pierreuse da paysi. £liie<esi; appelée jâmaouthnA fiar les Turcs
et le* Slaves ou âfiisâf /#rwflttfe<?«**e»î//« jparles Serbes et ^/*tf-
;7«a par tes GrCCs. Ce pays se drvîse en trois parties , la HauW-
>//Art///6' jusqu'à Elbassan, ou plutôt jusqu'au Gabar-Baikan elà
GÉOGRAPHIE GÉNéRALE. SI
Càvaja , !a 3loy erme- Albanie lusq\x2i\ïx lîionlagnes du Tômor
et de Skrapari , et la Basse-Athanie ou VEpire se protengeantf
jusqu'en Acarnanîé.
Cette étendue de pays a une longueur de 78 1. Sut 801. dé
largeur dans la Haute- Albanie et TEpire septentrional, de 24 1.»
dans le reste de la basse et de la moyenne Albanie» et de 18 if
281. sur les frontières de T Acarnanie greéc^ue. B a' donc ffrte lon-
gueur démesurée comparafiivement à sa îargfeut*, mais il a Tavan-
lage d*étre bordé dans? toute sa longueur par la mer Adriatique,
Cmdis que; composé d'une série de rides coui'ànt du ((.-O*. Avè
8.-E. irest séparé de la Turquie comme par plusieurs remparts?,
ec des pays serbes par d'énormes chaînes dont les' cols appar*
tiennent encore aux Albanais. Ce n'est que du côtëdel-Acar-
lianie que ^es frontières se réduisent au golfe d^Àrta et à lâi-
drétë du mont Màcronoros et à des défiFés de TAspropolamos:
Les* cHathes de f Albanie sont au nombre d^:fu nioins neuf,*
dans PEpîre oii en* peut compter six, dans la Moyenne et'
lIhute-Aiîbrinie' troid ou quatre. Elles ont tcfutes, é5mme
celles de Bosnie et du Monténégro, une direction du N.-Ol^
an S:-E., i f exception de celles qul^ bordent fa fente' N.-S.
dfes'Bîbres et du Tac d'Odirîdi, ainsi qu'à rexcepiîon du Schar,
qui e*t ati S*, cfune autrte feniof courant du N.-E. an S.-0:
(îbtefine irAJBaifiè à'si peu dé largeur; liphis^grande partie?
de ses rivières sont peu considérables , leur cours est si coutt y
ellbur^peirtes sont'si fortes qu'en été un grand tiànibrèifont
pteêtfû^ pus d'eau ou m^fxe sont h sec. Dans là Hante et*
■byenné-Albanle et dans l'Epire jusqu'à la chaîne de TAcrb-À'
oChidne , là plupart côuleht dan* dessillons lotigltudînaiix , cig'
qw augmente tm peu la largeur de' leur cours ; mais il y a
an8feiide9rporti0iisde œs Ifts^qoi sont situés daifs dè^' défilés
odiirant dèFË. à IX). otJ^ du N. auS., et qui passent ainsi d^m
sifion tongitodiliàl dans l'autre. Dans i'Epire méridional , au
contrsttre» les eaux sont établies dans des fenl.es.coiM'anies du.
NvrE^aa &TOb oiirin$iii« dU'N. 4^» S.>ec.oe n*esitcpie^ étiià:
oèielkpciil«reiii«iu>Ifi-0. ao S.-E. Il suflit de cita'-Ie dclun^>
de l'Asprôpoiamos , der-Aita-, dtt Loi-ott et* du Kalàmas. '
$2, TURQUIE D* EUROPE.
t.
La plus grande rivière d'Albanie est Je Drin^ formé du,
Drin Blanc et du Drin dit Noir, ou venant du lac d'Ocbrida.
La Bojana» ou le canal d'écoulement du lac de Scutari» est aussi
un cours d'eau important, puisque les, navires caboteurs
peuvent le remonter jusquàOboli, à 2 1. au-dessus doScutarj.
Il n'en est pas ainsi du Scoumbi , de l'Ergent , du Yojout;Ea ^
du Kalamas, du Lorou, de TAria^ dei l'Aspropolam^»
( Rivière Blanche) , et encore moins du Souha-Bieka « du
Mati , de THismo, ou TErgent de Tirana, du Deole, .ài\ La-
parda , du Glenitza , du Souschilza , de rArgyro-Potàmo (Bli-
vière d'Argent } (1), du Mavro-Potamos (Rivière Noire) et de^
affluents de l'Artu et du Vojoutza, en parlicujier duKpmtza,
du Toplitza (Rivière Chaude), du SarantarPoros (rivière qu'on. '
passe quarante fois), du Tscharkov, du Levkaritza, duLiok-.
nitza et du Desniiza. Tous ces derniers cours d eau ne sont,
pas navigables , et ne peuvent servir que tout au plus au flot*
tage. Dans les temp$ d'orages et de pluies^, ce sont moineatar*
nément des torrents furieu^i: très dangercMx , et ôecupanf.
d'énormes lits de cailloux dans les plaines , tandis qu'aagrosde^
Télé ils sont réduits à quelques filets d'eau. Dans ce cas se:
trouvent surtout les eaux de r£k)ire » le Deole ^ THismo et te.
Hati, ei même le Sçeumbi. La partie tout-à-faii inférieure dii.
Loroui jde l'Arta, et de rAsprçpotamos e3t aiumoins navi-
gable, ; , , . . 1,
Si. les eauix d'Albanie se déversent ainsi dans la .iner,pa^,
beoficotç de canaux sans pouvoir être utilisées ^ çj q^. nlen^
quepoi|r l'agriculture ex le. flottage, l^phaîaç^ qiû s^pâr^n^i
çp pays de la Macédoine et de la Thessalie contienncint \e^,
r ■. ■< 'n» I II i II' 'I ■"» I **t iiiltiiiiiixi •
I '
(ij II est singulier de trouver en Albanie trais miètes portaàt^ee
nom. grec, synonyme du root scbkipe , argent ; i»r s*ily a , dit-on,,
une mine d'argent dans la montagne d'Ergenik , au S, deTepedelen,
il est bien douteux que ce soil le cas pour TErgent de Berat et de Ti-
rana, comme pour JesArgyro-Pofamos,'de manière qu'on d^èvrâU'
plutôt croire que ce nom fait allusion à l'éclaf «rgtenté des OfHks dé ,
ces rivières. Ce serait Topposé de la cause qui aiaitapptler'far Jcs>
Turcs d'autresrivicres JSfaraaou ou e«u noire. ,, .i. t ;^ = . / !
r
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 55
sources de plusieurs rivières considérables. Sur ceversatiiles
torrents ont eu toute la place et la pente graduelle nécessaire
pour se réunir avant d'atteindre la mer. Ainsi se sont formés
la Salambria, en Thessalie, Tlndsche-Karasou , le Vardar-
Sarigoul et le Vardar , en Macédoine ; c'est-à-dire que pres-
que la totalité des eaux qui arrosent la Macédoine transaxienne
ont leurs têtes sur le dernier et plus haut faîte des chaînes
albanaises.
Cet.le dernière crête répondant aux plus hautes arêtes de la
- Bosnie et de THerzegovine, peut, d'une manière générale, se
diviser en quatre à cinq parties, savoir : le Schar, les montagnes
à rÈ. du Drin-Noir, celles à l'E. du lac d'Ochrida , la crête du
Grammes ou Pinde, ou plutôt des monts Canalovii des Romains»
jusqu'à Metzovo, et son prolongement jusqu'à la frontière
grecque. Il est intéressant d'observer, sur les côtés de cette
crête y tous' les lacs considérables et profonds de la Turquie,
savoir : ceux de Scutari, d'Ochrida, de Prêspa, de Drenovo
et de Castoria , dont presque tous ne sont que des cavités
d'écroulement au milieu des terrains calcaires.
L'Albanie, comme la Grèce, participe au système particu-
lier d'écoulement' souterrain de la plupart des eaux de l'Herze"*
govine, parce qu'elle a un sol analogue ou n'est même en
partie qu'un prolongement des mêmes chaînes. Sous ce rap-
port TEpire forme surtout son pendant par le nombre de ses
bassins circulaires ou ovoïdes de montagnes, par la quantité
de ses cavités sans eau, de ses étangs ou cours d*eau dispa-
raissant dans certaines saisons , ainsi que par ses gouffres et
ses rivières souterraines. Le plus bel exemple de ces dernières
se trouve dans l'écoulement des eaux du lac de Janina , qui est
composé de la réunion du lac de Labschistas et de Scutari.
Ces deux bassins sont réunie par un canal si étroit , si parsemé
d'iles et si.rempli de roseaux , qu'on peut prévoir qu'un jour il
y aura deux lacs au lieu d'un dans cette cavité. Sur les bords
de ce canal sont des tourbières appelées Skoria, qui fempia-
centen partie le manque de bois dé chauffage dslns ce bassin.
En général lés lacs même peu profonds tendent journellement
&4 TURQUIE p'eUHOPE.
à diminuer, elles bords de celui de Labschistas ne sont
plus qu'un vaste marécage , surtout au N. et N.-O., tandis
que des roseaux croissent de même près des rives, au moins
très peM profondes au S. (1) « dans celui de janina. Ces triste^
eaux paraissant noirâtres y à cause du fond tourbeux, ontev
jadis w fî.iveau pUjs élevé , et il est possible que le déboisement
presqj^e total de.tgutes les montagnes voisines ait contribué Ji
diminuer cette masse liquide, qu'on ne pouvait pas mieux
p))oisir pour la place de TAchéron.
Le lac de Janina (g[. foannina) a 2 I. de long sur 1 1. d^
lixv§^ dan$ le S.t 6t ailleurs moins d'une 1/21. ; celui de Labs-
cbistAS a un diamètre d'environ 1/2 1. ; mais le bassin entier de
Janina peut être évalué à 8 1. de long sur 2 de large. Il se
trouverait , selon nous , à 1 ,600 p., d^autres ne lui en avaient
dûDiié que 1,500 p. Ces lacs sont alimentes surtout par dei
torrents provenant du Mitschikeli et du N., ainsi que par des
SQurces /souterraines dont la plus connue est celle du Grio-Ifero
(s, Dobra^Fbda ) ou bonne eau , située vîs^à-vis de Janina ; en
deçà de Tile du lac ; elle amène une telle quantité d'eau froide i
que celles du. lac ont, à une distance considérable, une tem-
pérature plus basse qu'ailleurs. Plus au N. se trouvent les
sources serpblables de Miliot'i , de Kioschi et de Sedenico , et
celle de îa fontaine de Skiopoto, sur la route de Permet*
Le bord méridional en ligne droite du lac de Janina et celui
du lac de Labschistas ûu bas d'escarpements de rochers, offrenf
des accidents qui ne se retrouvent pas dans les lacs à Fordi-
paire ronds ou ovoïdes qui ont leurs canaux réguliers d'écou-
lement.
Les eaux du lac supérieur ou de Labschistas se déversent
dan§ le Foimkom ou gouffre à son extrémité S*-0. , d'où
elles reparaissent dans une cavité au S.-O. et forment en
grand torrent la tête du Yelschislais , un affluent du Galamas.
\m lac inférieur ou de Janina paraît avoir, suivant la hauteur
(\) M« Pouquciville dit le coatraire ; il est dans Terreor, car noua
y avona vu nous-méme couper les roseaux par les ^ens du pays.
<les eenax'^ plu» mi moins de cunaux aonf^rrtiûis d*ë<;(Hile*-
ment qui ont échappe à M. Pouqnevilfe. Une eiiatis^ ei
pierre a été établie fort anciennement au pied <{es iKitiieurs
eaWpées de Hell^. Pour guigner ce i^ed , oq ^tiaase «iir ha^
partie oii lu diao&sée a des aroadei y ufin que l'eau puîa&e ga^
gaer le rocher voisin, où il y: a des fc»ies'$ervaoià leur éeotlie^
d^eiit. Plu» loiii^ OA compte quatre auires eniqk'Qiis «embiobies^
m$ii& ea éU) il n y en a qu un seul que i'eou pitisse «Ueiaén»»
car ily a plusieurs pieds de différcince entre le tiivoau^es basMl
6i des hautes eaux dans ce J^c. M, Pouquaville dit méiMqu'm
1684 et 1685 i'obstruaioa des caiKtmc d'écoulement et «Mmler
f ^u daas k ville de ^antna, ce qui meoaçuii dofio4e ren0u«ietMr
les déluges des vallées de Stympbalé et du Pénéon eu Mciréii.
D'une autre parc^ le Katai^o^ron 4^n Foimkoi^, in pfcii cumi^
dérâl>l(09 est e^LUOtement sous ias ruiues cyclopéeuncs d*I{eibi i
•I on 01 a prôfiié pour y établir m moulifi. Poiu* empédier la
filt ration des eaux du lue par d'autres txtobers^on a tiré di
avant de la cbaussée uue digue de murailles <jbubles avee de la
terre au milieM t et op a foiit sauter 4)uelquie6 rockers de h
iuoutagoe> ou bieail s'y est produit quelque éOrouieiMBtt de
manière ^è l'eou du lac gî^oe Je moulin par un canal oiirdk è|
tombe eu cascpde dans rabimc^ Comme M» PduquéviUe â'di
dit pas un mot et qu'il est impossible quie cela M ait échuppéj
il faut qu'il s^ soit passé dans ce lieu quelque ealastrophe M
rapport avec les cbocs de tremblements de tertre si fréi|ueèls
dâffi^ ce bassin» Ou n^ste, lui-même niei sur la voie de puneîii
çlfRUQ^ment^ eu auaouQQnt que les sourceis du Cbuliki^ dans i<|
^KissÎQ de rÀspropotamos » n'ont fait leur apparition qu'es
1800.
Las eaux du lac de Jauioa vont joiodrele guif« d'Artui ils
formeof; à iH b. de là^ pi^ès dû Yestavosin iei% ê&^vtm\4^
Sainl-Georges et coulent dans le Lorou» Gomme tous les Jm^
bitants l'ont raconté à M. Pouquaville, il Ta répété dans son pf*e^
mier ouvrage^ mais il a eu tbit d'en d(>uier datis le second(l)«
(I) T<nfBZ Ban Fc»ya^, vol. P% p. 159 et 177 , et vel. II, j^. t»è.
56 TURQUIE d'eUROPE.
Ainsi le bassin de Janina envoie des eaux au golfe d* Af ta et à
to mer Ionienne,
Dims la |>ar(ie supérieure du Zagorie* on trouve au col,
cnu^ le han Vêla et l6 lac de Janina, à 1 ,760 p. d'élévation ,
un éOiing dont Teau se perd aussi dans les rochers , de manière
qu'on a soin même d'y en retenir un canal artificiel de Téiang
ù ces derniers , afin, de prévenir llnondation des prairies envi-
ronnantes et précieuses en été^ où ailleurs toute verdure est
bpù\ée par le soleil. De semblables étangs plus petits se trou-
Wttt encore à 1/2 1. au N. d'Artischta, et leur place est toujours
au' pied de petits rochers, tandis que leurs environs sont cou-
verts d'une ferre rougeâtre comme le limon qu'on rencontre
dans beaucoup de cavernes calcaires. 11 y en ^ aussi au S.-O.
de Janina sur la route d'Arta à Poundica!L;selon M. Pouque-
ville , il n'y a là que des étangs en hiver. Les lacs cratériformes
de Dgerpvina et de Mavrilimi ( lac Noir j , ( dans un défilé près
de Gastri^ appartenant au bassin du Lorou ), ainsi que les lacà
de Prespa et de Resna , n'ont aussi qu'un écoulement souter-
ràin^ Dans l'Albanie septentrionale ou l'ancienne Prevalitaiiie ^
Oh remarque des torrents sourdant de conduits souterrains au
pied de grands escarpements, comme dans la plaine au-dessous
de Crojaèt à 4 1/2 L de cette ville, ainsi qu'à Dibrfe-sipre etisur
I© pied do Galesch. D'une autre part , dans la Grèce coniînen-^
tsite, on connaît bien les quatre à cinq conduits naturels et air-
iKeieis dii lac Kopais en Béotie , qui produit encore des inon-
dations et dont les eaux se déchargent dans la mer, surtout
parie Likaris et à j^otzoumadi. En Morée, on peut citer les
eaux du bassin de Tripolitza qui reparaissent en Argolfde, l'eau
qui ressort à Carya dans l'Arcadie, etc.
Quant aux torrents sortant en masse des montagnes , nous
pouvons citer comme exemples celui à 2 1. à 1*0. dé Prisren au
pied du Schar, celui sur la Drina, entre les ponts de Han-Kau-
prisi et de Schivranhan , ceux de l'eau hydrosulfureuse sous
Croja et à 2 h plus au N. , celui du couvent de Saint-Non sur
le lac d'Ochrida , la source du Mavropotamos , ete.
Les chaînes de XEpire méridional ne sont que de basses
GKOGRAPniE GÉNÉRALE. 5T
montag^nes, peu boisées près de la mer^ et ne lui présentant
qu'une série de falaises calcaires. Dans ce cas se trouvent sur-
tout les crô(es qui s'élendenl du canal de Corfou à Prevesa et
se continuent dans le dîstrici du Xeromeros en Acaruanie.
^ Plus loin de TAdriatique on peut suivre, depuis les hauteurs
de Souli au N.-O. et Si-E., une série de sommets déjà pFus
élevés et offrant çà et là des cimes escarpées. Leur hauteur doit
pour le moins aller à 2,000 ou 2,500 p. On trouve même
3,000 p. indiqués pour les cimes entre le Souli et le Louro»
mais le Zalongos ù TE. de Fanari paraîtrait plus bas. Ces mon-
tagnes sont coupées par de grands torrents parmi lesquels il
suffit de signaler le Kalamas et le Havropotamos» dont la
source sort d'un rocher en torrent. La Chimara^Mala ou TA-
crocéraune (mont des torrents, mont du tonnerre) semble n*en
être qu'un prolongement en deçà de la charmante vallée des
collines de Delvino, tandis que ces montagnes étaient liées
peut-être une fois aux Apennins du pays de Naples. En effet,
depuis le golfe d*Aulone jusqu'en Grèce, les rivages bordés de
falaises calcaires et les îles ioniennes indiquent, comme sur les
côtes dalmates, d'énormes et de violents déchiremenls et af-
faissements. La Chimara-Mala atteint 4,230 p. dans les
Scroueles-Mali (Monts-Chauves) au N.-O. de Diimales; le
Tschika, le Longara à J'O. et le Tschîoradez à TE. sont ses au-
tres cimes les plus remarquables. Fortement escarpée au S.-Q.
H n'en sort des torrents (en grec Cheimarros) considérables qiie
sur le versant opposé où existent plus de cultures. Sur le côté
méridional, ces eaux gagnent prompiement la mer par de§
gorges f(H*t inclinées, et çà et là elles forment de petites cas-
cades. Le sol y est simplement rocailleux ou parsemé de pins
et de chênes. »
La troisième chaîne de rtpire est celle qni, commençant
entre leSouschilza et le Vojoulza, formeKErgenik (Monl-d' Ar-
gent), les montagnes abordant à FO. la fertile vallée de l'Ar-
gyro-Pblamo (a. Ergent)^ les montagnes de Chamousi, celles
au S.-O. de Janîna, le passage important du Pente-Pîgalia ou
des Cinq-Puits avec son prolongement du mont Tetînez vers
S8 TURQUIE d'ÉIPOPE.
Arta^ liesmoQts Sidërt (E. de Kiriaki et S.-E. des Cinq Puilsj,
le Djoumei'ka et la créie du Makronoros (montagne longu^
sur la frontière grecque. La hauteur de cette chaîne dépasse
5y00Û p. Le mont Ergenik nous a paru, à vued'œil» avoir au
moins cette hauteur ; sa cime est nue, obtuse et rocailleuse. Les
mon(agnes à dos allonge et bosselé, enire le basi^n de Janioa e.t *
kyallée deKalamas, doivent dépasser â,O0û p. 4 le ool dePenle-
Pigalia 2,500 à 2,600 ; mais le Djoumerka s'élève à plus de
6,000 p. Ses sommets rocailleux à neiges, même en aoûl,ooiH-
ronnenl majestueusement au S.-£. rboriaon de Janina» Le Ma-
kronoros paraît beaucoup moins élevé et couvert débroussailles
et de bois. On sait que, depuis le point militairement si impor-
tant des Cinq-Puits, on n'a plus qu'à descendre jusque daps le
bassin marécageux d*Arta et du Lorou^ tandis que, malgré le
peu d élévation du Makronoros, la route, à son pied et le long du
golfe d*Arta, peut être considérée comme la porte septentrio-
nale de l'Acarnanie> Parmi les vallées d& cette chaîne^ il faut si-
gnaler celle d' Argyro-Potamo qui a 21. de large sur 10 delongt
La quatrième chaîne épirote est celle qui part de Kormov^
sur le Vojoutza» constitue le Papingos, le mont Mitschikeli ou
Metzikeli à TE* de Janina, les montagnes de Kalarités et ceHes
qui séparent au S.-Ë. de cette ville la vallée de TAspropotamos
de lu Thessalie» savoir : le mont Baba, le Skojaka-Youtia (an
$. des couvents de Meteore«) , le Smokovo ainsi qu« leurs coor
tre-forts, tel que le mont Kosak à f 0. de Stagus-K^labak eu
deçà duquel s*élève la cime gazonnée et pointue de Baba (Père)»
Plus au S.-E.» cette chaîne sépare en Grèce THellada du Kar-
pe^irze et forme le mont Axiros^ le Vardousie ainsi que le Lia-
koura-Oros (Parnasse), le Zagora ou i'Helicon, placés entre le
golfe de Lepante et le Mavro-Potamos (Rivière-Noire).
Si. l'extrémité orientale du mont Mitscbikeli, à dos arrondi,
n*est pas élevée, ne dépasse guère 2,000 à 2,500 p. et est for(
dénudée de bois, sa cime rabattue et presque horizontale, s'é*
lève à SOOO p. Elle montre, par ses pins sur le versant orientât
et ses broussailles, que son déboisement, comme celui de toutes
les hauteurs de J'âncienne Hellopie, est Touvrage das bonunes.
Um sqpiMré <fo la mmUnç^e^ m fe^ mm% tome dt Driscos,
par Ain col de3»^4 p.» situé eoire le bassin de JaiMaa et le
Dipotami. Les aïontagnes pointues du Potiauos, a«i M. de Kji-
JUrites« dépastseni 3000 fL» et sont ooiv^ertes en partie de pet
tits boîs ou au Bieins de it^rouasaiUes. Quaot à celles entre h
Tbessdie et l'A^spropotaipos» elles ont pltts^ie 3,500 p^ ei ai^
lelgoeai 4 à 5,000 p. dams le $inol(0vp ei vers Agnuito. l4
mont Axiros a aussi, diVon, 5,000 p., le Vardousie 7,651 p,^
le Piimaiis^ 7i^7Q p* et rjteUcon 5,984 p^« oe q«ii îndjqtte f ne
la chaîne se felève considérablement duos la Locride* Les coif
près du ment 3aba, entre Kiinovo (a. Kfinascha) et YeUtumif
et jentre le Yetemiko §t Pyrrha p;iràisseQC avoir n^ moine
5,000p* Des sommets, déeoupés eur une i^ninde écbeUe ei |{«-
zounés I y surmontent des pentes f#rienept boisées en bétres
et en pws et plus bas en chênes.
La cinquième chaîne de TÉpire commence entre le Loom
el le Yoputza, au S« de fierai (g« L^vkip^tf^. s. Arnau^-Belit
groi) dans Tancien Mousaché^ el AV4e(id au« offluenis supé*>
rieurs du Gachia dans lePinde* Efçarp^ au N«-£m e(|e ades
pentes bien plus dou$:es eu 8«*0. Ses mm^ principales sont
du N.-O, an S.-E. les crêtes du Skrppari, \^ Ifemertska^lblin
ou Planioa (le Hertchika des eartes) , le Panesti» le Tschoub»»
rela ou ïscbouk^rouka (?), le Polilzi» le Uavrovouni {fàifMf^
Noir)y le2igos, le Cacardista (a» Krap$ch\ le Peristera(Ment
de la Colombe) , le Kopanez (1), le Piatra-Roscb (Piern^
Rouffe), le Piatra-Ombrosch (KJatra-Ombrosch des eartts).
Quelques uns de ces ^mmets pon^ervent des plaques de neig^
toute Tannée^ en particulier le Perjstera e( le mopi Dokimi*
La crête du «S^m^ari atteint 5,00Q p», est rocailleuse» dé^
boisée ou couverte seulemenisur ses pentes 4e broussailles de
myrtes^ de lauriers, de noisetiers et de chênes, etc. Elle se
termine à^i'O. de Berat par des cimes calcaires» obtuses et jgpir*
pies d'escarpements qui ont de 5 à 600 p. D'après M. Yique-
nelf ces dernières porteraient le nom de Spiragur. AuS**Em
■ ^ ' ' ' I ■ I I I I ■ I I ■ I II I I mil M — ^■^■rt^iww^-^^h^— — ^w^— »WiW»imfy»
^ (I) Ce mol slave riippella le Kopaonik en Servie* ^
00 - TURQUIE 6-EÙllOPE.^
en deçà du col, de i7 à 1,800 p. entré Tojarr et Tepedeleii;
cette monta j[ne coTiserve sa hauteur et n'est séparée de là
chaîne du Nemertska-Malia que par la crevasse étroite de
Grouka (Gorge), entre Klisoura et rArgyro-Potaiho. Une vue
très pittoresque est offerte à Klisolira (Défilé) par cette' fente
déâ I. de long sur '60 toises dé Idrge et si profonde que le soleil
ne peut pénétrer jusqu'à Son fond que pendant trois moii
dé Tannée.
Les montagnes, en deçà de cette crevasse E.-O., se relèvent
insensiblement, par le mont Semt)el au S.-O. dePremei (Pre-
xnki), jusqu'à la cime là plus haute dtrNemertska-Malià, auS.-O.
de Ba^iglione. La hauteur de cette dernière est environ
4,899 p., et elleforniè du c6téduN.-E. un vaste cirque bordé
de rochers gris et d'ébonl.îs et donnant passage dans le bas à
un torrent. En juillet 1858^, il y avait encore de petits amas
dé neigé. Cette montagne se voit dépuis Jànina par-deissus le
Papingos. Sa cime est un excellent observatoire pour saisir là
géographie de TEpire depuis le Grammes à T Acrocérhune. Plus
ùfi S.-E., cette arête s'abaisse de manière que le col boisé en
fcMnés verts, entrèO^tànitza et Sahlî-Pascha-Han , n'atteint que
l2,0Mp., en même temps que le fond de la vallée du Konifza
ii'êst qu'à 996 p. àTouranlk-Han et la cavité de Zagoriè,
ètitre le Kemenska-Malia et le Papingos, à i ,564 p. 11 est donc
évident pourquoi- la pente de la crête du Nemertska-Malia est
bien plus forte au N.-E. qu'au S.-O:
' En deçà des sources méridionales du Konifza et d*uné troi-
sième fente transversale de notre chaîne s' élèvent les montagnes
de Métzovo avec leurs contre-forts : or, comme elles se joignent
par de hautes crêtes à la chaîne plus au N., à la partie méri-
dionale de la chaîné précédemment décrite, entié la Thessàlïè
et l'Aspropotamos, àirïsi qu'à ccUe qui sépare la Tliessalîe de
là Macédoine, il en résulte un véritable nœud de montagnes
d'où parlent Tes soiitces des cinq grandes rivières dii Cachia
Otidu Salambria, du Milias, du Konitza, de ÎArta et de l'As-
propotamos. Ce point important de communication, entre
FEpire et la Turquie m^idionale, rie prëëeme pourlant point
de plaieauis» ^arce qoe ytiQa8tonu>S€i des qfiau*e eliaiaes a iieir
sur le moDt Z/^<9« (4oug), qui offre les plus basses sommités»
tandi&^u un pçuauS.-Q. sont groupées les cimes bien autre-*
ment élevéesdu Cacardista et du Peristera-Yoana. €e dernier
est à &b^ à ro. de Metzpvoet là h. de Janioa. Ces montape^
atteignent, entre 6 et, T^OOO p., et depuis le Perister 4>n pe^t
voir Arta, Salonique et Janina. Leurs cimçs vçalcaires grîseat
assez déçbiquetée&et rocailleuses» fourois^fiiit tout Tété de la.
neige.à Janinn, enixi^e tempaque de vasAi^. foréi&de bétreft
et de pins cow^rent leurs pentes. Vues de loin» on croirait qui(
ces pinacles devraient former le centre dtf nœud des mo«ta-*
gnes dç lljelzovçi».maiiS gn est tout étonqé de Iç trouver sur le
mont Zigos» dont.les cjmes sont aussi ombragées par. des héff.
treset.q^is'élèyenià 5363 p.^ tandis. qoe seçcol^» conduisaM
dans les vallées du MjHaset du Cacliia^ se tiennent à ^,050 ^%c
5,063 pt» hauteur aussi environ celle du cal;près.de PerivoU»
entre les valjée^t de Koniiza.et du Rbedias. • , .
. malgré cette infériorité de tsûile^le rooiit:Zigo^ est placé
asse;^ baut poi^r oi¥rir é.au moins sur tous le^ côtés» un vasj(e
panorama. 9 et si le cercle visuel est r^treint au S>0. p^trlies
pics susmentionnés» et au N.'-N.-O.et Nvp^r.les souH^ets
élevésetrabattusdu Va^itza etdiiSfflolika».su|r,les autres.cAt^
0» doiniiïe cj'uj^e.parr unjÇ,bQnn^ partie de FEpire/et, del'avtria^
t0«tJerS^-O^.de k Jlacédoiqe .^que prstie i^^onçueusç.di^.la.
Thes^lje. Jj^^.g^ns. d^jp^aj^s ne se^^roipp^nt point je» pr^ten^j
daiHtqf^ :4f2V^ Ie3fnci|li)ia„.upe ]des.p.oinies les. plus, éie^^eq
dii jpio4e».:oii*peMt fipQr.çeyoiraAi^i l^n la mer Adriatique ^jj^ia
le golfe de Salonique (1). Depuis Tobservatoire du mçnt Zifjff^
on^i/^t d'u^.Qoui^ (f œil la.maqière.don^ sont, échelonnées ^es
crêtes et les valljéesépirotes» car leïschoukarela , çontre*£ort
du mont Zig6s» le Milschikeli » les crêtes près de la. vallée de
rArgyro-PolamOi ne font plus que Teffet d'uiw série de grai"»
dins.» entre lesrjuelsun grand vide vaporeux indiqué le bassia
de Jqnipa^veQ ses basses kauieurs.A'U INi.-O. s^perçoit encore
(4) Veyez le VH>t^^bM. PqpqâeTille ; toL l^r^pag. 93»; > ^
I
Il étheétt I^emerMla , tairdfisi qu'atr N.-E* m pkm^ dans h"
cavité aisteéfkmimne de Kraftia et de Grevfino ( t. Gaérébéné)\
€pi f quoique assez éleignés, paraiësent sous les j^iedsr dè^Pofir-
àei^?ateur; Ea dieçà on diseingue les montagnes de Bottrenos »
de Ybdtoâ'» el laplaeedtrgolfé^de Salonique: A TE. VOlymp^
^ëHlyettiajestueàsementy comtne'au bout d'une gt*amle «Kgoé
eoomt âù W. à TE. » et n'augmentant génère de hauteur qu^êrf
approchant du mont Ztgos. Enfin au*8.-El l'horieoBesrréfrécf
par dtes forêts tonfiîies de- héftres, aux sommées d'à' CSrchia > et
pat' dèS' niontagties à cimes » boisées ou gazomiées» ayant la*
forme de toits feîblément inclinés ù I*E.
La sktème chaîne de là basse Albanie se compose dtrfomory
des sommets du dlstricd de Dâghii, die^ Starova (Staria desf
eartes), et des cimes les plus élevées du^ Pinde , aux' environs^
;^dë l^oDilza, ^îa^oh^ : le Roc^itas, !e Smolika/Ie Tsfsiirtza^
le» monts Ora-Liakàs aux sourêes éa tihediâs, et leSpifeon*
(a. Spilio) (montagne des Caternes) , à l»d09p; au-^lessus"
dë'ISsUi; C€i»' tJëmiêres mmta^nes ont', comme* celles an S.
Al mont ZigoSy Csr oonflgttratiOn' de toits* inclibés?; elles prë^'
sientent neuf mois de Tannée pins- ou moins de neige, et augro^
dèPëté souvent le» pftis beKux pHhirages alpins. Ptiks basî
tfèiment'» surtout sur lé tersant ortèntaF, île grandé^fi)rét^
dte phi* et' de- Mtresv Leur éWvatlbn n'est pas mofndt^ dte^
SriOBO pi, et fc* ▼hSIHteâi et Ife Sifnelika paraissenftles^ pttfnts ïe^
pihtfhaats. Biles cômtennent à l'E. les sources du KhediàfS, dd
FHmorittô ,:^ à POl celles' dci'FèpKtisa et du Saranta^Pérds,
èii1l*e' lesquelles éotit établis comme contre^fèrts lèSoutnika et'
FBbnmadi;
Bhtreeeshanete* parties du PIndeét lefoinor on ne trou W
qtte*dè'btew plus basses crêtes , dédrirées par des fenies irans-
tersaies dki Nl-E. au S.-O; Cest lé paysemre Osfanitza ef
Shiriova; qui ofFhedes vallées ûss«5'éle>ées et séparées'par de
petites arêtes très peu boisées ; il est couvert de villages ou
présenie'çà ettlù de gros bourgs , à l,660à 2}O0O p; d'éléva-
>î#x>fc f^i^ n\*\t\ în<*ltMU^ riii IVu-rli!- ftii S_rO fi'fiRi ftffni't: _ lifi IamIc^
andeaBCié>. cp9»tieiiii rolile kpltis nuMiiwife pourp^ieep de
KBèHâ^Jédam le basriii tf Ociiridà, earh trat«r^^ de trois à
quatre crélcs y est fhciNtëe par la pente graduelle des yaRées et
de (Ottfe eélte portion de l'Albanie.
Les hàirteurs pen considérables de DagfMt sont séparées par
k vallée iransversale dn Desnitza , dn Tom^r oa en grec To«
moros 9 montagne élevée , mais diè peu d'étendue. La direction
de ses masses est posititefflent du PT.-O.^ an S.-E., et tue d^
lofn elle a ta forme d*uD grand cône tronqué» à trois aspérités
sur son $on^met. Ses cimes, composées du Petit et Grand-
VMMr , sont gazonnées , servent dé pJHuragès alpestres et
surplombent au S.-O. d'énormes muraflies cailcaires , &e ma-
nière que teur ascension ne pentaroir Ben qu'au N.-E. ott
S.-E. Au-devant de ces escarpements, de f à ^ h de hm^
.Çnenr, coule un grand torrent, afttuent du Slraparî, quî
prend sën origine dans lés hauteurs de i,7il p., rattadkant
ébns ce pointia crête du Skrapari au Tomor. De ce col coulé
au S;-F.\ d^ns. des sillons If.-O. — S.-B. et des dâUés à anele
droit de ôet te direction , un affluent du Desnitza ou Deschnftzar
ou peut^tre StAtentea^, tandfHqtfan N.-O. existent deux ou
trois autres torrents qui se rendent dans leSkrapari; Entre
le Skrapari et Berat if y a encore deux pedPts torrents , comme
f indiquent h^ caries; celui qui déboudie àr Berat et sert à se
rendre de cette ville i Teraanhan sTappelfe Todoutsa ou Ko-
drftza. La partie orientale du Tomor se lié auséi S dtes crAes
peu ^vées , tantfis que in partie ihérîdîonaief a pour contre-
forts les montagnes de St^tenitea ou Deschnitza^ quis'élen-
dèm jusqu'autour de Tinokase (g. Pynakasektro om FtnoRaS'^
/rt)«); ces montîignes, avec leurs contre-fbrts , forment fe
district du- ToTWorffrnr.
Le Tomor est la cime la ]f>ltts hautes (te TAIbaTrie tnoyenne ,
cite dépasse iwême ccJle du Nemertska-Mifia , et ne retrouve
sonsemWaWc que dans le Pînde, or comme cette moni6gne
es» isolée et n'a qu\ine circonférence dfel^ à 9 I.,, elle fait
d'autant phis d^effet qu'elle domine uii pays de hauteurs com-
parattvemctrt fort petikîs ou au-dessous déS'iOOOp'. Aussi dîs-
tîffgue-l^on ce sommet à 52' 1*. en ligne directe au N: ^ par-
64 TURQUIE D'£UROt»Ë.
de^^usleGabor-Balkao , au N. de Croja» depaisdes émkieac^;'
dans la vallée de THismo. On Taperçoit au^si. depuis le côté
S.-E. du bassin d'Ochrida , et depuis la hauteur à l'E. de Cas*
toria 9 mais il reste caché par le Pinde aux vallées du S.-0. de
Ia Macédoine , et par le Nemertska-Malia au bassin de Janina*.
Son élévation est euviron, pour le Petit Tonoof» 4^102 p., et.
pour le Grand 5402 p. Au gros de l'été il n'y a pas la moindre
trace de neige.
La septième diqine de l'Albanie 9 celle qui fournit les eauit
de la moyenne Albanie » comprend les hauteurs entre la vallée
deriiismoetla mer, les cimes près de Petrella(s.;Pe/rof'a),
les cimes du Soulova (au S. d'Ëlbassan) et du Tryda-Planiiia
(au S.-E. d'Elbassan) , de TOra (s. Gora) , et les autres créies-
entre le Scoumbi et le Loum et la portion septen irionale du Pinde
ou du Grammos. La partie de ces montagnes au N. du Scoumbi
ne sont que des collines de 466 à 566 p., près de Presa» de
874 à 974 p. àPetrella, et d'au-de)à de 1,500 p. au S, de ce.
point. Elles ont de pptits contre-forts vers, la mer et se lient,
au Gabar^Balkan par un col l^oisé en diénes de 1 ^860 p. de-.
lévation. . ,
La descente de ce dernier Balkan est rapide au S. et nmm
forte au N. » ce qui vient en partie de ce que le pied de la mon-
tagne est plus élevé sur ce dernier côté que sur le versant op^^^
posé. Tirana .paraix avoir la double élévation d*£lbessan o^
Ilbessan ( l'm^cien Albanopolis ), Au N. de ce col se trouvent le^
vallon de Mrdar ou Mrda-qui (Eau delà Myrdiia) ou Mordar*
un affluent de TArgendç ou Arzendé (i'Argilaia et Tllismo de^
cartes), copiant environ E. et 0., et plus bas le coude remar^^
quable que forme THismo, venant de TE., avec un torrent,
descendant du S.-E.» tandis qu'au S. du Gabar-Balkan le
Koutschqi prend ses sources au N.-E., au pied des escarpe-
ments calcaires de Taréle bordant le côté oriental de ceue ca-
vite. Ce, torrent de Koutscha coulant d'abord S.-O., puis au
S.-E., débouche dans la vallée du Loum, à. 2J. au-dessoua
d'Elbassan, au moyen d'un défilé dirigé du N.-E. auS.-O.
y a autre torrent nommé Tzaranika, coulant dans le même
GÉoeRAPHtE CÉNÉR,tI,E. Q^
serts, passe au N. d'Elbassan el gagne le Scoumbi au-dessous
de cette ville , située ainsi comme dans une presnu'ile.
Les jnontagnes entre le Scoumbi el le Loum n'atteignent
pas 5,000 p., el paraissent les plus élevées dans le Vryda-
Planina, aux sources du Dèole, car depuis les parties infé-
rieures des vallées où la vue n'est pas généç par des monta-
gnes trop voisines , on voit par-dessus ces crêtes celles à J'O.
du lacd'Ochrida. A 3 1. N; de Berat, entre les monts Belobosch
(le Velogosch des cartes) et Ora , les hauteurs boisées du mont
Draschi n'ont que 1,200 p., et elles sont encore plus basses
dans les monts de Turkol et vers Karbonar , où le Deole tra-
verse de petites gorges, entre des collines à cimes aplaties,
et reçoit les eaux du Molos, A2i.au N, de Berat coule le La-
parda, qui se rend aussi, du S. au N., dans le Loum. Tout
ce pays de collines, et la plaine vers la mer, de Berat à Au-
lone, forme proprement l'ancien Mousaché.
La crête de Sboke, au S. de Geortsche (s. Goritza), est
une montagne d'environ 3,000 p., qui paraît peu élevée , vue
depuis la plaine de Pojani, à cause du niveau de celte dernière,
qui va à 2,450 p. 11 en est de même des crêtes qui lient ces
sommets allongés à ceux du Desniko et du Grammos ou Gram-
mon-Oros ou montagne du Tonnerre , nom qu'on donne à
présent à tout le Pinde , au moins depuis Metzovo à Bilischtas
La plus haute cime est le Desniko, qui peut avoir au moins
4,000 p., et le Grammos, aux sources du Graraousi , ne doit
pas être éloigné d'avoir au moins la même élévation. Ce sont
des montagnes boisées en hêtres et en pins , et à pâturages
alpestres, avec des cimes rabattues, en toit ou en voûtes très
surbaissées , comme toutes celles du Pinde.
La huitième chaîne albanaise est celle qui borde à l'O. le
bassin montueux des affluents du Mali ou le district du Dou-
kagine et d'Alessio(a. t. Lesch,s. Mrtav, mort). Elle s'étend
de là au S.-E. par le Kiaph-Garaba ou Gabar-Balkan des Turcs
au Bagora, ou aux moniagnes candaviennes, et vient se terminer
au S. du lac d'Ochrida , tandis qu'en deçà du Drin et du Bojana
son prolongement se trouve dans les dénis de rochers calcai*
6Ô TURQUIE D*EUROt>Ê*
•
res nus près d'Antivari (s. Bar), et dans la chaîtte du Prtmo^
rie^ ou du pays maritime Dalmate.
Celle dernière pariie alteint près du Bar au moins 2,000 p.
La créle du Doukagine ou de Croja (a. Crouja t. Ak^Hissar,
pron. quelquefois -4 A^cAmar, ville forte blanche), est un massif
calcaire à petites têtes obtuses, et offrant à la vaUée de THismo
une suite d'escarpements ou plutôt une muraille de 800 à
1,000 p. de hauteur. Entre les précipices, il y a des corniches
dont la plus large est celle qui a permis rétablissement de la
ville ancienne de Croje. Elle est bâtie à environ 1 ,200 p. d'é-
lévation , au pied d'un escarpement bordant la sommité de la
montagne, qui peut avoir 1,900 à 2,000 p. Un talus se trouve
encore entre elle et une muraille inférieure, qui, plus considé-
rable que Tautre, a devant elle une vallée évasée, fertile, arro-
, sée par un torrent sortant tout formé d'une caverne au pied
de cet escarpement inférieur. C'est de là qu'est venu à cette
ville son nom, qui signifie en albanais source. A 2 1. plus au N.,
le Kukurlisou (t. Kokourlisou) , ou ki rivière ayant de Todeur,
a une origine semblable. ^
Pour parvenir sur ces corniches de rochers, il faut faire de
grands détours , gagner les points où il s'en échappe quelque
torrent, ou bien les gorges rocailleuses. On en compte sur-
tout cînq^ ou six dans cette crête savoir : une au S. de Croja ;
une immédiatement au-dessous de la ville, qui conduit à ua col
derrière elle ; une troisième d'où provient le torrent de Ma-
moura à 11. 1/2 de Croja ; une.quatrième aunaont Peloumaiz où
des affaissements ont produit une bulle entourée d'escarpe-
ments et Supportant le château-fort ruiné deStellousi; une cin-
quième vis-à-vis de Schena vJia-Han ; et une sixième plus au N.-O»
Entre la crête de Croja d'environ 2,000 p., et les montagnes
d'Alessio, se trouve Tétroit défilé du débouché du Mali , qui
est bordé d'escarpements calcaires, et dont le fond est occupé
eu entier par le lit de ce torrent, presque à sec dans les
temps de chaleur. La crête de Croja gagne en hauteur au S.-Ë.,
etvas^mirau Gabar-Balkan aux sources de l'Argendé. Au
S.-E. de celte dernière montagne à cimes ga^onnée^ se
tipooire&t cte^ $oinine(& forilx)i$és9 qui au N«-0. de Strouga ont
do 4«300 à 5,000 p, ËUes sont liées iniinédiâieoaenl àFaréte
boisée qui sépare le lac d'Ochrida de ta partieétroite de la vallée
du Scoumbi. CçitQ deroière a S»700 à 5»QÛ0 p. , et offre m
ff^u » rO,-S.*0« de Sirouga tQ col de Bu{;ora ou de Babagora
(la moQtagDe du Père)qui a environ 2,615 p. D'un auUre c&ié
cette chaîne du lac d'Ochrieb fait suite à celle qui borde à f 0.
)a vallée du Drin-^Noir , et qui court presque du I^« au S^ cji
élevant un autre muraille autour du district triangulaire du
DoiricQgifie. Gette chaîne , l'ancien Cetius , fortement boisée en
hêtres et chênes, se tient entrç 5,000 et 4,000 p,» et n'offre
que des eala élevés entre Dibre-sipre (1) et la vallée de Tirana ,
entre Bibre-Post (fias-Dibi*e) et Oros, et plus au N. au haut de
la vallée du Velika-Fande aii pied nséridional de llMea»- haute
montagne calcaire d'au moins 5,800 p. , et dépcod^wt plutôt
du Schar«
Pour achever de circonscrire 1^ pays du Doukagine» il y a
du S. du Drin les montagne» de^ Myrdites, qui réellement
s'étendent du N.-E. au S%-»Om qwiqne leur cime la plus élevée,
le mont Kiapha^Maia (montagne de la cime) coure du N.-O*
au S.-Ë» Ces montagnes sont des crêtes boisées en chênes, et
oiïrentçM et. là de petites plateformes échelonnées, lien sort
plusieurs cours d'eau dont lès deux principaux sont celui qui'
se décharge dans le Drin à Spass, et l'autre appelée Saphei>
schare qui gagne la même rivière à i h^ au H. de Doukhian-
Han (auberge de la boutique). Tous deux sont placés dans des
sillons £.-0.» etse jettent dans le Drin par des canaux S.-P^.
Ils prennent leur origine dans le mont Kiapba-Mala , situé
entre VIet et le Laiin-Han,à 16 h. de Prisren et de Scularî. Us
coulent dans de profondes et étroites vallées bordées souvent
d'escarpements et d'éboulis, de manière que les rochers laissent
tj*ès peu d'espace pour la culture de quelques champs de mais,
Ils reçoivent. chacun de^ uffliienis; celui de Spassdu S., et sur-
(1) te9 Slftvei appeljcnt les Dihres quelquefois DeoutscM Pibra
ou J)ibran,
Çg TURQUIE d'ÉUROPE.
tont un peu à \*0. de ce lieu , et celui de Saphouschare du Hf*
aussi bien que du S.-O. Parmi ces derniers affluents, on dis-
tingue le Râpé entre Kervet-Han et Latin^Han. A la hauteur
de la partie orientale du mont Pouka, il y a une double et
triple bifurcation de vallons àl'O.-S.-O. au N.-O. et au S., en
deçà desquels il y a des montag[nes à croupes boisées et allon-
gées presque du N.-E. au S.-O. Ce sont celles indiquées sous
le nom de Keroubi sur les cartes, et seTattachant à celles à
TE. et au N.-E. de Lescli.
Ces eaux coulent à des niveaux de 800, à 15 à 1,600 p.
avant d'atteindre le iirveau du Drin ; leurs sources sont dans
les dernières montagnes mentionnées à environ 3,000 p., tan-
dis que leKiapha-Mala, couvert seul de sapins et de pins, at-
teint 3,458 p. Le mont Pouka à TE. de Doukliian-Han at-
teint 2,201 p. et on chemine ainsi dans tout le pays des Myr-
dites à 1 ,500 au 2,000 p. d'élévation, tandis que pour attein-
dre ces crêtes, il faut monter des pentes fort inclinées soit sur
la côte occidentale du mont Pouka, soit du côté de Spa^s. En-
tre ce dernier lieu et la dernière plate-forme, il y a une diffé-
rence de 700 p. , et entre la cime du mont Pouka et Doukliian-
Hanune de 1,700 p. On ne peut pénétrer dans le pays des
Myrdites que par ces deux côtes, parce que le Drin coule dans
une si profonde fente E.-O., que les eaux des hauteurs qui
le borde au S. s'écoulent de ce côté et non directement dans
la rivière. D'un autre côté , on passe, il est vrai, du Doukagine
ou du Velika-Fande dans le Myrdita ; mais ces communica-
tions pnt lieu par dessus d'assez hautes montagnes boisées au
moyen de sentiers tournoyants , et çà et là profondément
encavés dans des pentes d'éboulis.
Le Doukagine (s. Douhadjina) parait être un pays tout sem-
blable ; c'est une cavité entourée de remparts naturels, et cre-
vassée comme les rayons d'un éventail, dont le débouché du Mati
représenterait le manche , tandis que le Vardasa , le Mati ,
r Oros, le Mala-Fandé et Velika-Fande, en seraient les rayons.
Là comme dans le Mfrditay ou pays des Myrdites, les torrents
ont un cours si incliné, qu'ils sont tantôt à se:, tantôt extrême-
' GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 60
ment gonflés et funestes à Tagricuiture» en enlevant du sol ro-
eailleux la terre végétale^ en produisant des éboulis, ou détrui-
sant les canaux d'irrigation. Oros» chef-lieu du Myrdita et du
Doukagine , est situé au centre de cette forteresse à environ
1,200 à 1,800 p. Sur les crêtes sont ça et là des bocages^ de
chênes, et vers la chaîne des Dibres et de Keroubi de vérita-
bles forêts, tandis que la plupart des hameaux myrdites sont
sur les bords des vallées, de manière à pouvoir utiliser les par-
ties cultivables de leurs fonds , et se servir des torrents pour
arroser leurs champs de maïs.
Le tableau que nous venons de donner du Myrdita nous
fait voir positivement une entrecroisement de chaînes tel que
le reste de l'Albanie n'en offre point. Il s'agit maintenant d'a-
chever de caractériser et motiver cette particularité par la
description du Schar, de son prolongement méridional et des
liaisons de cette dernière chaîne, ainsi que de celles du Myrdita
avec le Scordus des anciens.
Le Schar ou Schara-Planina des Serbes, le Scardus des
Romains , se trouve au S. des montagnes d'Ipek comme leur
pendant, si ce n'est pour les formes, du moins pour l'élévation.
II a pris probablement son nom du mot ûsxse Scharen , qui
signifie bigarré, à cause de la diversité de sa configuration, de
ses parties et de sa végétation. Ce n'est que par erreur qu'on
l'a appelé quelquefois Schardagh ou Tschardagh^ nom réservé
par les Ottomans à une montagne de FAsier-Mineure, non loin
de la mer de Marmara.
Quoique le Schar semble lié par les montagnes calcaires du
Hass et du Schale-Schoss à celles de Detschiani et d'Ipek , ces
dernières présentent tout-à-fait l'aspect des chaînes calcaires
secondaires des Alpes avec leurs bords escarpés, leurs pics
obtus, grisâtres , et leurs fentes ; tandis que vu du N. au S. , le
Schar rappelle les Pyrénées par ses têtes calcaires isolées »
comme par ses cimes pointues, évasées, et ne conservant que
très peu ou point de neige à la fin d'août, par ses vallées
transversales et ses zones dé forêts. Vu du N., on dirait qu'il
ne fait qu'un au S.-O. avec des montagnes de la partie sep-
70 ttRQtJtË d'eUROPE.
teiitrioûâle da pays des Myrdîtes, tandis que soft èitf^ttiîlè
N.-E. s'élève fort au-dessus des montagnes environnantes.
D'un autre côté, la direction duK.-0.au S.-E. est 1res évi-
dente dans le nœud de montagnes au N. duDrîn (à. m. Drinas)^
tandis que le Schar a positivement une dineciîon du N.-E.
att S.-O. Il est bien plus étroit , pouvant se traverser en 9 ^
10 h., el n'est au fond qu*une crête , très mince dans le haut,
^ans plateaux, et de 8 à 9 1. de longueur. Sa pente e^ plus
courte Sur le côté méridional que sur le côté opposé, où sfe
trouvent des échelons formés par des mt)ntagnfes calcaires, qui
manquent sur le pîed opposé.
La pyramide triangulaire du Lioubeten fornie son extré-
mité orientale environ à l'O* de Katschanik, et s^ëlève i
6,400 p. Entré elle et le pic isolé du Kobîlîtza (pron. aussi
Robeiiiza , sternum des oiseaux), se trouvent de grosses cimes
pointues qui ont de T,800 à ê,400 p., et le Kôbelitta lui-
mêmea 7,389 p. Plus à rO. est tin col ou passage à 6, 580 p.,
plus loin sont des eîmes moins pointues de 6,8i9 p.,
s'étendant Jusqu^à la montagne calcaire du lalesch (ie Galltska
des caries), qui a encore 6,000 p. Ctwnme parties esSen-
tteltes dti Schar, paraissent devant sa portion N.-O. , 1* haut
mont Hass,^ qui lui est parallèle, a environ 4»500p., tt
to'eti est séparé que paf Une profonde écHhiancrure nommée
la vallée dé Vérbnitxa. 0«te dernière, de 4 1. de large, a
•9,800 p* à soft plus haut p^nt. Lié au Schalle-Schds, le
mont Hass est en partie coupé à TE. par Une fente occupée
par le Drin , H ses énormes escarpements semblent corres-
pondre à ceux des cimes à TE. du Jalesch, ou même à ceux
de ce dernier. D'une atitre part, vis-à-vîs du Jalesch à FO: s'é-
lève ribalea qut a environ 5,800 p. Or ces deux cimes fort
semblables et placées comme des sentinelles à la sortre de
la vallée du Drin-Noir, paraissent n^avoir fait jadis qu*un avec
le mont Hass. B y aurait eu là des fractures N. -S. et des
écroulements N.-E.-S.-O.
Pour achever la description du Schar, nous n'avons plus
qu'à ajouter que le Jalesch se lie à la chaîne à TE. du Drîa-
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 71
Noîp, par des crêtes boisées en hêtres de 3,H00 à 4,000 p,,
et que le Schar contient plusieurs gorges. Parmi ces dernières,
les plus importantes sont celles qui remontent de Kalkandiel
(s. Teto^o) à la cime de la niontagne et celles au S. de Prisren
(a. Perserin). Celle de Kalkandel est le résultat de la réunion
d'une gorge ou du torrent remontant au N,-E. à Veiiza , aiobi
que sur le pied S.-E. du Robelitza, et d'un autre torrent pas-
sant sousRodelz, et se divisant à Veschal en une branche \^nmi
du W. ou du col entre Prisren et Kalkandel^ et en branches
venant du S.-O. et de TO. Sur ce côté du Schar, le Vardûr
reçoîf encore trois ou quatre petits torrents sortant de gorges
étroites Comme celui de Kalkandel. Un affluent plus consi-
dérable lui arrive à TO. de Kostovo, du versant méridional du *
Jaîesch et de Téchùnchure qui conduit de la vallée du Vardar
dans celle du Drin-Noir. Sur le versant septentrional du Sob^r»
il y a aussi plasieurs torrents; ainsi sur le cote N.-È. du Ja-
lesch, il en sort un nommé Louna d'une gorge au-dessus du vil-
lage albanais de Loubogno (?) À travers cette fente N,-0.-fe, -Ë* ,
on aperçoit uiie cime adjacente du Schar. A 2 3/4 h. au S.-O.
de Prisren, uh autre cours d'eau sort tout formé des rocher* ,
et fait aller un moulin ; et à 1 h. de Prisren, le Schar donne
issue au torreht frOtscha, qui a un cours au N.î-N.-E. Der-
rière Prisren existe la vallée tortueuse d^ la Maritzâ (t. Maratsch)
qui est bordée d'escarpements calcaires, et a au moins 2 1. de
longueur. Sa direction générale est au S.-E., et son torrent
reçoit deux ou trois affluents, dont l'un vient de TO.-S.-O.
en deçà de la crête, sur le pied de laquelle est bàiî Prisren ,
tandis qu'un auire descend du S.-O. du col de la montagne, et
passe au pied septentrional duKobelitza. Ces torrents réuiiis
donnent lieu dans le Schar à une grande cavité ou écbancrure,
triangulaire. Eu outre, des petits torrents sortent du Schar du
S.-S.-E.auN.-J^.-O. comme près de Gloubitza, à 1/2 L àl'E.
de Prisren et à f^oritsche ou Oritsche à 1 1. de cette ville. Ce
dernier porte le nom de Toplitza , et conduit à des gorges as-
sez étendues. LeSouhaneka (rivière sèche) est formé aussi par
les eaux du Schar , au point de jonction de cette chaîne , avec
72 TURQUIE d'eUROPE,
une créte N.-N.-O.-S.-S.-O. qui sépare la plaine du Prisren
dti bassin de Sitnitza.
Les moniagnesenrrelavallée des Dibres, les sources du Var-
dar et du Karasou , qui paraissent être le Berniis des anciens ,
sont dirigées du N.-N.-E. au S.-S.-O., et sont fort boisées en
hêtres et chênes ; leurs pentes sont moins fortes à TE. qu'à
rO.r 6t leurs sommets sont allongés » sans cols profondément
cchancrés. A 1*0. de Kostovo et de Glogovik elles ont environ
4,000 p., avec des contre-forts de plus de 5,000 p.; mais
plus au S., à rO. de Kritschovo et de Slivova , elles s'élèvent à
environ 4,546 p. ou même à 5,000 p. , pour se terminer, vers le
lac d'Ochrida , par des collines de 2,600 et 2,300 p. En 1858,
on apercevait, au commencement de septembre, des petits
points de neige sur les plus hautes cimes, mais il faut ajouter
qu'il était tombé prodigieusement de neige pendant l'hiver de
1837 à 1858. Au N.-N.-O. d'Ochrida ou Ochri elles com-
prennent la vallée de «Sa^^^^a, qui coule dans un sillon paral-
lèle, et a ses sources près d'Oritska, à 8 1. d'Ochri. Le Sateska-
Rieka est formé surtout de deux torrents , l'un venant du N.
et l'autre du N.-N.-E., et il reçoit plus bas, au-dessus du
Votoun-han, un grand affluent venant du N.-O. et un autre
du N.-E., tandis qu'il coule lui-même du N. 2o°E.,et dé-
bouche à 3 1. d'Ochri, dans la plaine entre Slrouga ou Oiis-
trouga (dans la fente [1]) et le prolongement des hauteurs qui
la bordent ù l'E. et qui arrivent jusqu'au lac, à 1/41. à TO.
d'Ochri.
Au N. de cette ville , environnant une petite éminence , est
une cavité entourée de montagnes, quiforment plutôt un chaînon
parallèle aux montagnes précédentes, que le prolongement de
la première haute crête à l'E. de la vallée des Dibres. Cotte
crête forme le col bas de 2,650 p., entre Ochri et Resna , et
borde plus loin , au S.^ le lac d'Ochri , en s'élevant dans le Ga-
leschitza ù plus de 4,000 p. Depuis cette ciine il continue à
avoir un niveau de plus de 5,500 p., jusque dans le Spiri-
(1) Une fente s'appelle en schkipe tzgiere et en slave sirouga.
GÉOGRAPHIE GiN^RALE. 75
dioD (?) (1), à TE. de Pojaoi et vis-à-vis de Piassa ou Plia. Ces
monlagnes calcaires forment une croupe allongée , sans som-
mets proéminents et a grands escarpements , à rO«> au-dessus
de forêts de chênes et de hêtres. Leur aspect contraste ainsi
avecles crêtes très boisées et à contours plus doux à TO. du
lac d'Ochrida.
Cettechalne est intimement liée à celle entre la cavité fermée
de Resna, de Prespa (t. Persepé) et deDrenovo et le bassin de
Bitoglia (t. ToU-Monastiron MonasUr)^ car elles sont réunies
par les cimes d'environ S^OOOp., au N. de Resna, et pqr les
montagnes du Devol. Si à TE. des Dibres la plus haute crête
est à rO. et les autres plus àTE., ici c'est tout le contraire»
car le haut Souagora ou Sohagora (montagne sèche)» le Bora
(neige) des Albanais se trouve à TE. du Galéschitza , et même
le Sarakina et les montagnes entre Florina et les affluents du
Brouto (?) sont plus élevés que ce dernier.
Cette chaîne» ainsi composée» forme la limite naturelle et
non politique de TAIbanie» et court du N4-O. au S.-E.» comme
celles sur le bord du ,lac d'Ochri. Elle est fort curieuse
par les lacs ou cavités qui sont situées à son extrémité »
à Castoria » et sur son côté occidental. Elle atteint » dans le
Sohagora» à S à 4 I. au O.-S.-O. de Honasiir» au-deià de
5»800p.»de manière que ces montagnes ont des pins outre
leur zone épaisse de hêtres » et qu'elles conservent des petits
amas de neige jusqu'en août ou même toute l'année. On aper-
çoit fort distinctement ces sommets depuis les hauteurs aux
environs du Soukat>han » dans le pays des Myrdites. Le Né-
retschkœ-Planma^ à 2 i/â I. à O.-S -O. de Florina » atteint
5»422 p. et reste dans la zone des hêtres. Le Sarakina est plus
bas» et se termine» au N. de Castoria (a. Castron , t. Kesterié
on Kesrie)y par le mont pointu» calcaire et dénudé du Yitzi (?)»
qui n'atteint qu'environ 2,900 p. Son col le plus élevé est celui
I I ■ I 1 1 II I ■— ^^— ^— — ^—
(I) €e nom est tiré probablement d'une ancienne carte grecque de
la Turquie» dont les noms grécisés semblent souvent être sujets à
cautlouv
74 fui^Q^tE D*Ëtmot>e*
qui cohduit die Bitoglia dans le Detol » et le pas^ge lé |plù% bas
est cekiî entre Monasïir et Resha, )^ci(si)iru tt'a qu'etii^ifon
â»300 ou 3,4D0 p. $ aussi forme-t-il la seule gratide vole de
coufimutiicatiou entre la Macédoine et TAIbaftie. Le co! du Nfe-
retgilika-^anitiu atteint 4,d23 p.» et une ëh^vation au nioitis
éjjale doit être assignée à eehji entre Monaslir et les vaHées <ple
ies géographes fout dépendra) probablement tuai à propos, du
Brouto. Leurs eaux coulant au N.-O* et au IV.-E» sb déver-
sent peut-être dans le Derol , si elles ne sont pas alM^orbeès
par des gouffres. Sur le pied 8**0. du Neretschka-Plàttîiia
nous atone trouvé du moins un grand Système de valions rami-
fiés^ dont les eaux avaient las directions indiquées^ ei qui^ dns-
0enl-elles s'écouler dan« le Brouto > devraient traverser le Ne-
retscfaka-Pianinai or les eaux de Florins , ni celles sur là c5ié
oriental de cette montagne ^ ne nous ont paru en rapport avec
ce grand nombre de torrents*
Le bassin de PrtsfA et de Drenovoest remarquable par ses
Iac8^ indiquant une profonde cavité d'écroulement» au pied de
Imutes sommités probablement soulevées. Ses eaux s'écotilent
par des conduits souterrains, et les gens du pays en venlent dé-
river les torrents d'ôau claire qui sortent des rochers , prèè du
^uVônt de Salat^iVdn (g. Schir-Naôun) ,dur le lac d'Oobrida, Le
Z^(>o/est aussi un torrent curieux par la profondenret lepeude
largeur de la fente N.-E.--S.'0. , qui lui donne accès dans f é-
norme cavité sépan^ant le Granunosd'^iveo notre dialne* C^est
dans cette dernière qu'a tieu^ à 3,-617 p« d'ovation, le partage
des eaui du Bilisehlas et du Devol» sms l'interpositidn de ool-
Unes, el par \k simple rencontre de deux plans insensiblement
ineiiaés. Cette curiosité naturelleest faciie a observer uft peuau
S. deBilisditfi » et est produite par deux cours d'eau sortuatdu
Gramihos del'0« à 1 £.> et touritâfic, ruii au S.-Em pour for-
mer le Bilisehta , et l'autre au N««-0*, pour joindre le DevoA et
entrer avec lui, à 3 1. de Biliscbla , dans un xléfiié calcaire de.
i/4 U, en-deçà duquel est une large vallée de 1/4 1. d'étendue ,
cA formant l'entrée du vaste bassin de Pejant > de Gmirtsche
(s. Goritza , petite montagne ) ou de Malik.
GÉOGRAPHIE GÉfiÉRiJE^lS. f 5
Le fond de ce dernier est très ferlile ou marécageux, ô une
forint triançuJ^^irç et a 4 Jf de torgeqr de l'E, à l'O. sur 31/2
de long.aeur d^i S^ au N., et plus de 4 l, du S.-Q. w N.-E.
Cette ptainiè^ ayant un niyeaii de 2,4S0 p., est eiHout*ée au S.
par les i^o^ta^iies de q^oye^ne bailleur de Sboke; hïO, sont
celles de 3,000 p. ^ bordant le» défilés du Scownbi ou gorges
candinavlçnBes des anciens , appelés mpiotenant Megalè-
Grouka (Grand-Défîlè) aux environs de Molescha et ^îikrèr
Groukn ou t^etîjt-fpéfi.lé, à PO. de Bognadesi, tandis qu*à l'E* s'ë-
lèvent les môn^a^fiçs escarpées du Spirtdîop, ayant entre S,50Ô
et ^jOOO p. , et offrant une espèce de gorge élevée $an§ eau au-
dessus de Syesda, J^u jy. , entre la plaîné et le lac d*Ocbri, est
upe ^érie double de petites hauteurs boisées en chênes, ces con-
tre-forts des crêtes adjacentes atteignent â,800p. C'est laque
se trouve le défilé de Macrona, côn)r)osé de deux cols, l'un à
Blatschdé!â,800p.,el raulredeâ,'?l7p., où est réellement le
parMge des eaux, tes |ines coulant au N. et les âuti'ès au S. Dé
cette pelîlé arête pari sui*toùl un torienl qui coule du S.tÈ.
au N.-O. ëfc yîenl se jêlèr dans le lac d*Ochrida, au N. du coii-
yèiil de Sî|înl-Non. t)ans )a plaine existent à TO., le lac de
lïalIkétûuNs-O. tinîmirô étang, entotji'é de vastes maréfcagés,
de manière qnll painillriilt que ce§ déUx massés liquides n'en
faisaient jadk ijU*Uiié, ti*étajit encore Séparées que par des
prairie^ humideà, pitas ou nioins étepdue^, suivafit là saison. Il
est même po^lble qu^ùne fois ces èauX ajenl été réunies à (îjtîlles
du lac d*0çhrîV lorsque ces dernières avAîertt utt ïïiveau âupé-
rteur> car les hauteurs duî séparent le lac de la plaine pré-
sentent à rO. tirté moînarè élévation qu'à 1*Ë, et même uiie
petite gorge. SI cela â eu lieu, le lac devait s'étendre
vers Casiôrfa et plus bas ; son canat d^écoulement était
peut-être au S. au lieu d'être au N. , avartl la forrnation de
te fente des Dibr^s on lors de Tôbstruction accidentelle de
Celle-ci. ,
Le Devo! nccru des eau^ sourdant de tous côtés du pied des
rochers du Sptridion, traverse le lac Malik pour fbrmer ainsi
la tête princfpale du Scodnrbi, qui passe tes défilés de Moiescha,
76 TURQUIE B^EUROPE,
dirigés en partie de TE, à i'O. et a un cours général du S,-E.
au N*-0.
Le bassin d'Ochrîda ou jadis Acbrida (b. Okrid^ s. Ond^
t. Ochri\y situé à 2,015 p., est le lac le plus beau et le plus
élevé de la Turquie , car celui de Castoria, semblable au fond à
un cratère, n'est qu'à 1,925 p. Il peut avoir 7 1. de longueur
sur 1 1/2 1. dans sa plus grande largeur, et il ne commence à
se rétrécir qu'à la hauteur de Diavat. Au couvent de Saint-Non,
il a encore une forte lieue. Ses rives sont bordées de petits es-
carpements calcaires, plus fréquemment à l'E. qu'à TO. Des
deux côtés, les pentes des montagnes sont fortement boisées
en petits chênes, et çà et là il y a des villages dans les anfrac-
tuosités des falaises, savoir environ 5 ou 6 sur son bord occi-
deutal et 5 ou 4 sur la rive opposée. D'un autre côté, Ochri
avec sa butte, le mont Pieria, et son vieux château romain, une
fois la résidence du roi bulgare Samuel, fait au bout du lac
environ l'effet de Genève sur celui du Léman. Cette comparai-
son parait d'autant plus naturelle que les eaux bleues du lac
d'Ochrida l'emportent peut-être en transparence sur celles du
Rhône à sa sortie du lac suisse. La dénomination de Lychnidus,
deLychniSf translucide, lui était bien due» puisqu'on aperçoit
les poissons au fond de l'eau depuis 50 à 60 p« de hauteur.
Comme le lac Léman, il offre un fond graveleux et de grandes
profondeurs, dix à quatorze brasses y ont été du moins
trouvées dans certains endroits; mais il ne parait pas sujet à des
sèches si fortes» La différence entre ses niveaux au printemps
et à la fin de l'été m'a paru, d'après les lits de cailloux de ses
bords, se réduire à 5 à4 p* Ce lac, très poissonneux, est sujet
aussi aux bises du N.-E. ; mais ses vagues ont peu de hauteur,
néanmoins les embarcations y sont si misérables que ces vents
arrêtent les arrivages à Ochri.
Son canal d'écoulement, le Drin noir (s. Tzema-Drina)
commence à Strouga, où le lac a encore des bords marécageux,
malgré les travaux anciens de rois bulgares pendant leur
résidence à Ochri. La vallée du Drin n'est qu'un véritable canal
à étranglements et élargissements, derniers lieux où se trour
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 77
vent les deux Dibhes et quelques villages tels que Kolalschin ,
Slalach , etc. Le Drîn reçoit bon nombre de torrents , surtout
des montagnes à TE., et dans les gorges boisées de ces crêtes
sont cachés , çà et là , des hameaux albanais.
Au-dessous du poste et du pont de Schivan-Keuprisi, îeDria
noir se réunit au Drin blanc, qui vient d'une autre cavité, savoir :
de celle dlpek, de Djakova et de Prisren. Cette dernière est
divisée en deux parties, la plaine de la Maritzay la vallée du
Souha-Rieko (rivière sèche) , et le cours inférieur du torrent
de rOtscha, forment un bassin à part de 1 ,180 à 1 ,240 p. d'ér
lévaiion, suivant les localités. Il a 1 1/2 à 2 1. de largeur
du S. au N. sur 5 1. de longueur de FO. à TE., mais la partie
orientale, à 21. de Prisren , est déjà occupée par de très bas
plateaux. Ce bassin n'est lié au reste de la cavité, entre Prisren
[Priscopera des anciens) et Ipek (Picaiia des anciens) que
par une échancrurequi donne passageà la MaritzaauN.-N.-E.
de Prisren et coupe des collines de quelques centaines de pieds.
La plaine d^Ipek forme de son côté une grande sinuosité à fO.»
vers Djakova, car à 1 5/41. de cette ville près d'Eretscl», de
petites éminences boisées, nommées Kraijani, s'avancent àl'E.
dans le bassin. La plaine de Djakova, nommée quelquefois Dja-
kovitza, est à 1,011 p., celle d'Ipek à 1,448 p., tandis que
Tzrkoles est à 1 ,357 p. et Drsnik à 1 , 100 p. Ce fond de bassin
ayant environ 4 à 7 1. de largeur de TE. à TO. et 9 de lon-
gueur du N. au S., a une forme quadrangulaire; son plus
petit côté se trouve vers le Glieb et Ipek. Outre le Drin, nous
y avons déjà indiqué la rivière de Djakova, la Detschiani ou
Delschanska-Bistritzay la Bistrilza d'Ipek (s. Petchka-Bis^
tntza) , ristok et le Rakosch.
La partie occidentale et N.-E. de cette plaine est cultivée
tandis que la portion orientale en-deçà du Drin est fort in-
culte, couverte de broussailles et de petits bois. De ce côté
le terrain s'élève graduellement, et il s'y trouve même à TE.
de Drsnik de basses plates-formes calcaires qui conduisent
à des vallées extrêmement évasées et entourées de petites
crêtes boisées , ce qui donne réellement au bassin une lar-
Y& TURQUIE D^£CROI»Ë«
geur au-^delà de 7 L. , tandis que la partie la plus ba$se ii^eii â
^ue 4»
Ces dernières hauteurs font partie d'une çliaine qui s'étendi
du Schar au Kourilo-Planina et aux montagnes à YO. deMitro-
vitza. Elle sépare le bassin d^ïpek et de ï^risren de celui de la
Sitnitza ; sa longueur est de 10 L et sa largeur de S à 5 1/2 1.
La direction de cette crête de partage est presque N. -S. pw
]?î.-Jf,-0. — S.-S.-O. Elle contient deux cours d*eau , Tun cou-
rant du S.-S.-È. au N.-N.-O. depuis les environs du naoni
Goleschà Mitrovitza (t, Metroi^clscke) , où ilsejçtte dans Tl-
baf, à quelque^ distance au S.-O. de ce bourg, et l'autre le
Tzernoleva-Rieka , prenant son origine dans, les hauteurs de
Ûoulie, et courant de FO. à TE. et auN.-E. pour gagner la
Sîtnifza.
Cette chaîne , qui est conxposée de deux arêtes, le long du
tovrentquiva àMiirovitza, a sa partie la pfus basse $ur la routé
tf Ipek à Pristina ; car pour se rendre des petites plates-formes
boisées de Drsnik a ce torrent, on ne fait que parcourir une
pente si insensible, que Peau ne trouvant pas de facilité à s'é-
couler, y produit de petits marécages. Un boyau de vallons
entre des hauteurs de 160 à 80 ou 100 p. conduisent à tiar
pxHischnik ou t^apouschnUza ^ qui esta 1,457 p«, tandis quQ
derrière ciç bas rideau ne ^'élèvent que des cîmeç bofséeç de
2i à HOO p. ; la plus élevée est le mont Komoran. t)e plus,
depuis Lapoùschnik, on gagné sans descente sensible le
forrent allant à Mitrovitza , et portant sur quelques cartes,
p^ut-étre à tort, ce même nom. Supposant qu'un accident
Bouthâl le fond (fe la vallée très évasée parcourue par ce der-
flter, if passeraft bien vite par la petite gorge de Lapoùschnik,
Depuis cette eau coulant lentement, on parcourt des ondula-
lions toujours plus élevées de terrain inculte et boisé en chênes
pour atteindre à 1,900 ou 2,100 p. le col bas, d'où on des-
cend dans lé grand bassin du Sitnitza, qui est encore à
♦ ,479p.
De ces poiats indiqués , les crêtes de notre chaîne se relè-
vent ksensiblepient au N,, de manière à former àu^ $,. du
Konrild-j^tàiBlia, et au S.'^O. èl Oi de Mitrotitza, dé» contre^
forts b^séft cb 2,300 à iMM) p., derrière lesquels s'ëiétent
les hauts escarpements des têtes calcaires du Koul^ilo-Pla*
0103-, des montt^gnes de Sclietsehevok H de Slavkzo* D'une
atire pâri> la chaîne se rdialissa au S., el atteîMdMfsIe Mont
Gc^leseh (Bii)envîiroo2 JOOp.Cetle iMniagiie forme auO. S.*0.
de Prisiifia et au N.-E. de Prisrefi un cône oblMs,F dëboiséy q»
s'élève au-dessus de la chalRe à 5 à 460 p. Pkis an S. , notre
arête se ti^t » une élévatiofi un peu »ifpéi4eore k ceHe qu'elle
a a» N. du CMeacb ; car le col de DotfHe, e»tre k» sources éà
Ïzersoieva-Rieka ei dw Soiha Rietea^ attehM9l,408p.; et plus
ans. la chaîne se relevé en conire-fbri boisé contre le Schar.
C'est de ce point que sortent «ne des: dôobles aonree^ âm
Sovfaa-Rîeka. Comme le TKeraotevsh-Rieka se dëtouroe à YE.
an Moulîii dm hameau albanais de Krimalefvaf (Krivateva?) !«
reote de Priffi^e» à Pri8tiMi« au lieu de suitre la valiée> traverse
au N.^E. use haoeeur boisés ayant d^iO p. de hautefur ab*
sohie<
A KO* €k kl cavité de Prisren^y del^akova et d'ipek, $e
trofttvene les montagnes qui lient le Scordua k eeMe» du Ifyr-
dita et du Scliar. Nous avons déjà montré ta sëparaiJoA âtk
mont Has» d'avec leSchar. Derrière cette montagne ealeaire,
escarpée, »'élèv6ni les erèies rocaîHeiises et phis pointues^ dn
Schalie^choss ; mais entre ces dernières et les montagnes h TO.
de DetscMani^ il n^y » que des croies plus basses ei divisées en
paîfli^^évasées dans le bas^ eii partie boisées et en parife nues«
Ces montagnes courent du N.-O. an S*-*0«, dépassent en pairlio
5i3ÔOp., et conftienneiiti les sourees <iu GDastenitscba^ dé-
bouchant dans le Drin.^ peu a«**de88o«s du Spass. EHes sons
séparées de Pextrémité J^.-O. du Schalle«Schoss , par un col
d'environ 3^500 p., au N^-E. dtfquel se trouve encore à TO*-:-
S*-0. de Djakova de basses hauteurs boisées, dToù soK un uf^
fluent du Djakova. Eaire ia vallée profonde du Grastenitscba
etleSckàlie-Schossayiafit près de 5,000 p., se trouve nn\é
ptee-forme boisée e» ebénes et attdgnont 1,800 p. Elle est
sépara de «etite dernière montaepDe par uim: profonde vallée
80 TURQUIE D*EUROP£.
qui est habitée, et coart paralièlemeiit au Grastenitscha d'a-
bord du N.-O. au S.-Ë., puis vers son débouché dans le
Drin au S.-O.
Depuis Spass jusque vis-àrvis du mont Pouka , le Drin
parait bordé de montagnes dont la hauteur moyenne ne doit
guère être au-dessous de 2,000 p. La plus haute crête parait
être celle qui , partant des montagnes au S.-E. de Schalia ,
s*étend vers le Kiapha-Mala. Dans, son cx)urs resserré le Drin
reçoit une dizaine de petits torrents du pays des Myrdites ,
outre les deux grands de Spass et de Saphouschare , tandis
que du côté septentrional une dizaine de cours d*eau viennent
aussi grossir les eaux rapides et grisâtres de cette rivière. Les
plus considérables sont le torrent de Schalia et de Grastenit-
scha. Depuis les plates-formes vers Soukat-ban , .entre Spass
et Ylet 9 on voit distinctement les côtés méridionaux des cimes
rocailleuses et calcaires entre Detscliiani et Schalia , dans les
crevasses desquelles la neige reste toute Tannée en plus ou
moins grande quantité. A leur pied on distingue une profonde
cavité, qui ne parait être que le haut de la. vallée de Kiri ou
de Schalia, et la distance de tous ces objets parait moindre
que celle indiquée sur les x^rtes.
A sa sortie des défilés calcaires , le Drin présente à Scela
( passage du bac) la singularité de se jeter au S.-O. dans les
coltines, au lieu.de continuer à FO» et de gagner par une
plaine unie la Bojana ou le lac de Scutari. Il semble évident
qu'une fois Teau de ce dernier a du venir se réunir au Drin ou
le Drin, couler dans le lac, car rien ne devait s'opposer à cette
réunion, lorsque le lit du Drin était moins profond ou le l9C à un
niveau plus élevé. D*an autre côté, le canal actuel d'écoulement
de ce dernier est établi dans une fente entre le haut roc du
château de Scutari (a. Scodra^ s. Zkader, t. Iskendere ou
ville d'Alexandre) et les montagnes voisines, tandis qu'en
faisant le tour de la petite crête au pied oriental du château
de Bosapha, on ne voit entre la ville de Scutari ou le lac et
les montagnes à l'E. qu'une large plaine d'environ 2 1. , d*oà
on gagne de plain-pied le bord du Drin. Ce dernier à Scela se
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 8l
trouve à «Rvîron 20 ou 50 p. soos ie niveau le plus «iievé de
celle plaine » et le lac est enviroadans Je même cas. Le Rt très
évRsé du Drinasi n'y forme qu'une concavité très légère*
D'ailleujfs, en examinant le pourlour du lac » on voit que
^s bords présentent les indications manifestes d'un cliafi(je^
ment de niveau » puisqu'ils sont entourés d'une espèce de ter-^
passe et offrent d^ssez vastes marécages, soit au N. de Scutari;
soit; vers Hotti, Ses rives s'élèvent bien plus rapidement à l'O.
qu'à l'Ë.» le pied des montagnes s'en rapproche extrêmement
du premier côté, et laisse peu de place pour l'agricuitufe^
quoique leurs peales soient assez douces pour avoir permis la
culture et rétablissement de villages florissants. , Le c6té op-
posé, au contraire» n*est qu'un lon^, talus, de 1 à 1 1/^ou â 1.
de largeur, qui pourrait être en entier un délicieux parc, si les
habitants savaient, comme les Égyptiens, ranimer en été la végé-
tation artificiellement^ en montant les eaux du lac jusqu'au haut
de ce plan Jncliaé» et ea bonifiant les parties trop graveleusesdu
sol. Telle qu'elle est, cette portion de l'Albanie offre d'énormes
plaines incultes et même couvertes , seulement çà et là , de
broussailles d'Epine-Porte-Ghapeau , ou bien les coilloux sont
à nu sur le soj , et les lits larges ou.excavés des torrents à sec
pendant quatre à cinq noois de Tannée. ,
Le lac de Scutari a dû jadis couvrir la plus grande partie de
ce talus , il a dà baigner le pied des cfasdnes monténégrines^ et
remonter par la vaste plaine de la Moratscha , au-delà du Zem,
à Podgoritza.. Ce lac, très poissonneux, a ses plus grandes
profondeurs sur le côté occidental* et offre quelques îlots éle-
vés, qui ne ^ont que des portions de rochers restés en place
lors de l'écroulement, qui a produit celte cavité. Ces îles sont
aussi toutes plus éloignées de la rive orientale que du côté op--
posé, ei les plus considérables sont celle la plus voisine de Scu-
tari» où il y a la tour ancienne de Morakovicb, deux i^es à TO. de
celte dei'nière, ainsi que celles près de la frontière albanaise et
du Serniiza monlenegrin. D'autres petites se trouvent en avant
du Delta, au cooflueni de la Moratscha, dernière île où est placé
le petit forl de Jubliak' ( e Tschiubak des cartes, grenouillère),
i. 6
Le hcdc Seheari {i)s le JBItff des Albénftîjl, îéBtàtù ^s Sk&W^i
a 7 à 8 1. deioDg siur 1 1/8 à a h 4e la^g^^ siiivalHl^ endroits^
et même ii d^^é i 1^ I. daii& sd parii«| ^lëHtffoUâtei hà
imf^iàdeËeutMiy cTâBtnà^iire Jèsbordu da tt»; . et là plMne
e«^i« floutaii ei fiei^ v foriUBtit nm Mmim ite plâs d« 13 h
du S&*Ei isi« l^i^«i érde4 1. de largeur sur te tae, dé S il
3 i^ au f<f ^ dû las , èi de 3 i; ott (Si^. de ce dërbiér «
. Les eam disuras dli.Bojafaiâ mt tm com «t^âez rapides , jii^
4a*à «a qu'eUes arrivism daas la plaine dû débduebil do^ Ki-ïk
lefioikkaubiiiû;cCelteseominaiiH|imtit au &m^ par de$ oa^
«tiii& avac phisieura faguiies* Led feÀdmaiK» eabtHeur» df
i()5 ioêineaax f remoniënt jusqu'à Obatî > k ÛU éoils Sotitari y
oÎLi: ]ari1r[éÉ*éa IB à 15 pi ^tiw ^ a*f9&i^ôivé plie Aï proiMli
deUr qa^à son c^nflaenti à cause d'une baite Uu-4ë^tt6 de
kÉquellé il fi'y a que 7 p« d'eali. Lée »i€Hntdgaes ë'éMjQfhêtll
t4MijDars plus de la rivière > parce qi»& les tibtttf>é«^fm'tâ déê
MoatagMss pel^ et en pyramide d'ÀaiiVari (s* Bât) ûé se
ftrmîiiefiii que par d'assez petites hauteurs^ ters buldgtib ( f;
Oigaân).
Eoire la Bcjana ei te Dria H n'y a (^ue des eoilineâ à brbu^u
aaël^ 01 peiitè arbres ^ tour élét^tidn tib té ^'à 3 èù 809 pi
Si la Bojana passait dans là pârtjé Gtfefitatë de iâ pUlne r èblt
Hieehific partfttête àceldi ilu Dftn $ et irait dii N.^É. âû S.-C,
avec les mêmes dëvtettens de l'Ë. S rO; Cette dë^Àièi*e riiMèrtsr
coule aiksi; Cdnifne (si Bdjaâa «an pied quelquefois escarpé de
eollines» tafadis qu'une plaitier ebuverte d'uti èoi alluvial trèè
fertile, ei dçi plus de I 1. de large, foràie H rive à Jonpa ^
daafe le eatitbn de fSadrina , et Conserve plùg bas une lârgéiir
ooDsidébblé^ jusqu'au défilé de Le^^b (Alessio). Lé Drin ^ e^t
rasaerré entre la butte du cbâieâa de Lesch et les escarpe-
ments bakaires de su rive septentrionale y de iiiàhi^e que cette
ville est bitie ^yr une pente. Une fois passé cette ^orge » oc-
cupée par la petite ville et la rivière , elle ne parcourt, jusqu'à
.irt*»-
(I) Le nom dû lac tâbeâtis tient du mot i^lave Blaio , qai fait allii-
sion à ^9 bèrdê marécageux. ^^^^
kHsFi qif ah fiays tout plot $ qtii t<:imé, oà S.-0. ild LëfibbV
Hier YÏste f%iae çà é€ là^mar écagèiiâb ^ et Sdifirëiit t)ôt^ dd
OMriArie dW moins de hiiiit^ brôii^ailtes M de rd^ëâli^. Defè
grdcÉes barapes rembntèiit le Drin Jo^qu'd Scëla ^ et dësbâii^
Birois âé «^ô à 30 tbimeaul peûtent â'avâhcet* jU§(}if à S ï. ââ^
dlM^iis de Uesdi;
La eiutteèail Sf. du Drlti , «dire 8ceM (et Lésëb^ dééfU tffîé
espèce d'aire de oercte i en dtmiUàaiit d'étëvâticin dèpbié lés^
aeînnted dil Siirai suridiit an l^.^Ei^ Où teé Colitilës âUx ënvi-
reoi de Ymdeù cbàcean d^ Da^tid ètit leiil^s fyartië§ lBèr^êâtk)tf^
dilit^ waWi àùBtiû i ehtreBëtibterd ^ SëmaiH ^ de thiniièfe
ffti'oD ie ^ ^» mp^i^^^it \é dé6Ié de l^eda^ 6i éépià^
Bmuimrik , ià cterpuls le pei«it 66 bi> trëvéri^ ië ÔriH $ ëh()*â
ScKlari et LbsdH C€^ iiietitâtg[tia an S^^Bi âuDrM isdiit dé^
CQBtre^ovlé Se^ëetie^ diiMfrditii» elles se râttadhéntà Uoe ttêiè
eaksîra épurant N;*^«'^>.^Ëm' ^ ^p^ik fë cotirë rnfëriëuf
du fiapt^oiiicbar^ d'di^ec te pMiié«lit¥@ 9<iëte 4ét Dag^e. Crf
petit col flfe^ à €0 p: y sert à pàséët* de èëitë dèrâiêré daHîi
h Ut pleiii de cbiiteinc 4(t SâpIit^ilIcUdre >, <|^ a (ifés iié i/3 L
delhrgebr; et «tt ià toute âelb^UI6#i fi I^KsH^b^
. (^.Ahedope.
Là Tuftiifi§ offtntdlë; fé Bii^ai^iè él !a îfiracë jprésèhièiU
unft ef ëëgr^pbfé brën hiotns complî'qaéè que Ie$ {)fovîricës ôcci-
deMMëSi Ati^ë. lé béipdtodagh ou nhôdope avec le tekirdàghy
ehifè M ifàHtàâ et lia hiét- de Marrriarii , et ail N. îe Batican ou
f flteWltt*,fof ifiëttt îes fidës i)Hti6ljililès de fces contrées, qui sont
«épdrégsdè Itt Moééie Supérieure pat* d'autres montagnes , tan-
dis qâ'o0 S. dé Balkan là hier j^oire est bordée d'une basse
CPélë, fet qîi'àit N: les tbtitt»fe-fbVls de celte chaîne s'abaissent
jusqu'au Danube , en se relevant un peu Vers les débouchés de
eeflëdte; Lfci Thiracé rfest donc qu^uné immense valiée entre
trois draines différemment dirigées et le grand plan 4nçTifié au
N;, dtiiilfa JSiligarie , le c5xé aiéridiqaal au bassin fnJFérMur
(JEii Jttantibe. ...
Le Hespoio-dagh ou Despotomdagà; ^«iiJhéÉied^ &%^0Màs-
84 TUItQUIE DEUROPEé .
tiques, a été appelée ainsi par les Tares à cause delà quanlicé
de cloîtres disséminés jadis dans ces montagnes. Étant Taréte
la plus haute et la plus large de la Thrace, elle s*est offerte
tout naturellfBment comme le refuge le plus sûr aux chrétiens
persécutés par les Osmanlis. La politique des Turcs et le revi-
rement des circonstances politiques ont diminué beaucoup le
nombre de ces couvents» et même on y a remplacé exprès, çà
et là 9 la population chrétienne par des colons musulmans*
Le Despoto-dagh a environ 54 1. de long sur 27 1. de large
en ligne directe , et on peut conipter plus de 20 h. on environ
22 h. pour le traverser. Il ne forme qu'une masse avec le P^mt-
dagh » au N. de Melnik» avec les montagnes de Raziouk et de
Nevrokop (iVfif^ro^oif/?). Il s'étend des bords du Strymon
i^.StroumayX. Karasou^ rivière Noire ), entre Dottbnitza et
Seres 9 jusqu'à 5 1. à TO. du Maritza (t. Meritsch) inférieur,
et à environ 6 1. au S.-O. d'Ançlrinoplei Limité au S. par la mer
Egée, il lui présente souvent des pentes abruptes, des portions
de montagnes déchirées; au N. il s'élève aussi brusquement à une
grande hauteur depuis les plaines,^ entre Andrinople, Philip-
popoli (t. Filibè) et Tatarbasardschik , et il en est 4e même
plus à rO. , depuis les bas plateaux de Bania, de Samakov et de
Doubnitza (t. Doupnitscha). NéanmcMus de petits contre-forts
le séparent de ces plaies-formes, ce qui n'est pas le cas ail-
leurs. A TE. , il se lie par le mont Kreschna (rocailleux) , en-
tre Schoumaa (forêt) ( t. Djouinaa ) (1) et Melnik , aux piou-
tagnes de la Macédoine centrale, tandis qu'au S.* du bassin de
Melnik il se prolonge dans la chaîne du Sultanitza. Néanmoins
une dépression considérable occupe ces derniers^ points de
jonction , au S. descjuels se trouve la vaste plaine de Seres,
et au N. le plateau très bas et montueux entre Doubnitza,
Radomir et Kostendil.
Le Rhodope est Tassemblage de trois ou quatre chaînes
{\ ) Les Turcs prétendent que le nom de ce lieu signifie vendredi ,
en turc Djoumaa, tandis qu'il paraît plus probable, d'après les
grandes forêts des environs y qu'ils ont changé le mot bulgare de
Sehouma, bois, en Djoùmaa.
GioCRAPmB GÉNÉRALE. SS
farallèles courant de TO.-N.^O. à l'E.-S.-S. , ou se rap-
prochant quelquefois de celle du N.-O. au S.-E., surtout dans
leur partie septentrionale. Les premières crêtes de ce côté sont
connues de !'£• à FO. sous les noms de : Sourmischa-Ptanina ,
d'Ousouiidscba*^Pianina, de Stanimak-Planina, dePrestova-Pla-
maa, de Karlova-Pianina, au S. dePhitippopoli, de Bârija-Planina
eideRilo-Planina (t. /}//a-e/â:^A). Cette dernière partie se trouve
au S. de Doubnilza et entre Djoumaa et Samakov; elle prend son
nom d'ungrand couvent grec. La partie immédiatement au-des^
sus de Boubnitza» et fendue en deux par une gorge profonde,
s'appelle le Reskapa-Planina, Le Rilo-dagh est bordé , de-
puis Doubnilza jusqu'au N. de Djoumaa, par une zone de
hautes collines qui se changent » le long du Styrmon , en une
plate*forme basse de plus d'une 1/â I. de largeur sur SOO à
3S0 p. d'élévation. Les montagnes en seconde ligne, au S.
de Djoumaa y se nomment le Djoumaeska^Planina et se lient
au mont Kreschna. Au N. de Helnik ou Melenik sont, en troi-
sième ligne, le Perindagh^ le Bertiscus de Ptolémée, entre
Basiouk-et Nevrokop, le Dipsorus des anciens ou les haute >
mcmlagnes du célèbre Passage-de-la-Fille , le Kiz-Derbend
des Turcs. Plus au S. sont le Maieka et les crêtes au midi de
la vallée d' Arda 9 pour lesquelles plusieurs noms peu authen-
tiques figurent sur les cartes» Enfin ^ au N.;E.'de Seres est Ta-
réte calcaire assez nue du Menikion, tandis qu'au S. desarétes
bordant la mer servent à séparer le bassin de Drama de celui
de Seres 9 et à fermer ce dernier en s'étendant au S.-O. ,
vers le lac de fiesehik.
Le Despoto-dagh présenle plus de vallées transversales que
devaHées longitudinales. Parmi ces dernières on ne peul; guère
ckeriique dea portions dfô vallées suivantes, telles que celles
du Nevrekotib, du Rarasou ou f^estus supérieur et au N.-Ë..
âèDrama, du Karatsch, près de Tajardi, de l'Arda^ du
Zernitza (Noirâtre) , de TOuzoundja , du Pasclialscbai et du
Karlova .supérieur, ainsi que les parties des sillons par les-
quels on se rend depuis Samakov au couvent de Rilo, ou
depuis )e village de Rilo , dans la vallée du Slrymon ( t. Jta-.
de m mom^im un «<¥!m)t> ^ fim k$ te KidÂifii^-fiiid»» i»n
transveriî^tes fiF.:^» ^iripreott«ii| Ja plus gFande pactie dâ
é\imvmt, (Jébouotont à l'Q. de Deim^schiter, du KiirJôva, dit
Baaob9t$diai» du Kt^toiioj^^ ^ ^midi mlm du KaraUteh^ xlu
lUmaou ou Kaeatus, du BfQvrekqp, ei ^oul te lU dM Korà^ou cm
SiTymon* Bepwi§ Rftdowip à la mx^ m^mm bwt défiMbsur
te cours de ce fleuve, savoir. : àl Iteuç» a^ î*. dâ Radoéife, ejt|Mt
tes pteiaes deHafiou^ir et d^ Kos{f>pdil, e«(iie oattee de ceti»
dernière vilte ef d^s Jibo^buit^ qu «^tre %Qm\\m miû conAumt
duBScrina (Taariua (?) ,.rëtofj) ^. torjwt de Goubok^diMM le
Serymon, entre ^joumaii et Sjrbte, entre Stfbin/eUSohapâAHi^
derè-Han> au S, er prte de MaBekoslteorHiB, ^Htce SRi^tltzà
ei Skate ,et enire te lac T^^Imiioi «I OrphOUA. Sî je Stry mon»
eoupe donc tout te Rodope, te Saçslfifty for*aaaus0i ffiie trè»
grande «allée transrverstaie et m ^on .efici^e.ptes pcofaiBd^
puisqu'il. occupe une fenie^à u^ysn^ tpi^e te seeilnde H inoH
ttènift chaîne du fibad<^e.daa$teur plus grande hauteur. Le
d^lé de la Filte est aussi, au N. deij[e¥.rqlu»p» une fenleST.^S. ;
ott ne quit)^ pas te Karasou jpendanlneuf faeunss, et $^f un dé
oe» cètésest pratiquée «me ^tique route dans tes rooher& après
de 1000 p. sur te torrèat, tandis qup des sooimiié&jfaâen plus éte«
v^es surptendaeat la ttee du voyageur* Au roiiieû deçetle ^Ibr
tude et de ce désordre inouï de rochers entâsaéS^ eo ^ençoit »
pei^hé sur un roc, tes restes d'un cfcéteau foijL
Le JUioc^ope renferine dix bûtà» i{ileIqu6S im^^ 4sàA4fm
te pfatine enire Dr^un», fikaiiàchta:^ AngUe^r <ielte:enbiè^
Derbëndhan , Demirhisfiar pfmoryaeac dfe» ' cQitîas^f • /Serot
Takiaos ei Schavtsebape Sfriafâidia de hi.iMie.éd JÛoMaf; U>
■A— iVB^ai*«a»naaM>Aa»*^i^Mi>va>i^|«i4«l^
y'i*"^* <«i* g I <<ii y » M'* I» ■■■' ■ I' I I «i^n'iip*!
d^upéq grob^bloraefit paj-pe ^ij^ (çjs jriyièf^j; fei^p^giteut epfp, dçji
morH»gae$ de teinte» vertes ou noirâtres, ont d^ lôîn raîr d'avoir des
eaux noires^ surtout si ces montagnes soht boisées, • ^ ^ ^ .
l»ssiR^ rp, (Je M^niH {k V,e%\\}^ des mi^]^ 4« Visjjipji^
et (j^ B^lrqvjtsçh ($• Petrich) , ^ elui clç UartKH>^{>*fbQ <|^ df
pbftf^yo, ç^ui de Sirbîo^ çeluj ^eDJQMiyaa f^t de PeMbi^iiaut^
ville, les plaines autour de Samakov el de Bania et la q^(é
^viffiO^v (k ^IV^^^Hh^^ du j;^ d^ Bî^k^p 4^ B^^ûa» ou j»^ c^n-
\,e^ cr^tef du pb^poto-doçl^ djo^inujeotea )^u^^^t esi ^11^
^n B(, a^ ^ cpiflme <k VQ, à TÉ., ci eW^ Sfi te^t»inw« ^^sf(^
bry^çipea^ ^e^-^ la W[î\rjtz?^, q^oi^H up« c^iawii^ h^çjs^d^ çolr
est plus subit et a plutôt lieu par échelons ; aiqf^ du ?^U^:4dg()
m ^riv^ a^e;^ mpidejn^^ m fleuikio^ et pjl^$ à TË.» jj est
^yjdfffi flH* d'éqornfte^. aJÉfaissen^eçt ont i^pupé à p»c le î^ft^W
^ îwïfi <^ te Wev Égé«, doflt jln^^^ ^ép^r« ^H^ «i«< l^ PV 4
p^it^ p^^n^s et de plus l^^ pcintrorfoirta .
-Lwplw^ b8(ut«s ^mit^ sç tf o^yeEtt da^§ le, ftilA-I^apJ4^
^^ 1^^ Q^iU^açs ^^ & de 6au\a» dans |e, Perlip^-Î^g^ et ^
r^ftuV?gB^î| d^upas^gedç la Filk. Lc^élçvip^^iQj^ti^
W^ ^QPQRi 4qû& des ï^Qivtes mte pah« ïf:^m^ pa§ WWçe^
1» 4*?- Pfii^tÇ* P^qn^S de ^?ei«e ^'^erveut e^ ^té ^t^w^^iff ^
i^f^ic^^iP^R^ ^P^f ^^r^^ 4e^ <2in[ies l^$ pl^S; é||evéç^ fj^ 9^ n¥W4^
gïtff » te Ç8?^.4Ç la çtiaîue çuest ^otoljîmpft^^^p^iju^v V!%^,
L'4^. 4ju^.. dfiT;uptapba^dsc]Mk V^év4tiouda««^
iiï^PRftli ^l^ »« 4^ppî^^ ïv^r^ 4 ? â,QO^iK. , et f^jff, ^ l'fi. f Uft
l*$*»ft'*iàW k W^ Pr ^ l^ M^Wff * «WÇ«« 1^ {4^1
-i^Qol^^^h 4>*«es. s^mt t9^$^ for^ ^jgY4^. ^ç^ «4«î
<k Komd^ ^ 9t m 9fi 49it Pr^s ^tr4) Iç^
%nQ)^ (^t te Ç9uv^ de Rila 4^s«. yi pf^ 4 W^^ iê^A^.
88 TURQUIE D*EUROPE.
mois de Ysùrtée. Puis viennent ceux de Baiiia à Rasiouk» de
Prestova à Despot-Jailasi, du Maïeka, et enfin ceux des mon-
tagnes au haut de TArda. Pour atteindre ces passages, il faut
traverser partout d'énormes forêts vferges de hêtres et de sa-
pins. N
Les sommets de la chaîne septentrionale offrent des petits
plateaux, surmontés d'éminences de rochers, tandis que le
Perin-dagh et les montagnes entre Nevrokoub et Raslouk
ont des dmes assez pointues. Au N., les sommets obtus sur-
plombent plus ou moins d'escarpements, qui sont surtout
énormes depuis Samokov à Doubitza et même encore de cette
dernière ville à Djoumaa, taadisqu'en Thrace les rochers taillés
à pics existent surtout à Tentrée et au bord des vallées comme
près de Stanimak.
Ces murailles de près de 5,000 p. au-dessus des vignobles
de Doubnitza font surtout un effet admirable depuis le bassin
entre Doubnitza et Eostendil, où on se trouve déjà à plus de
1,700 p., ou même depuis Radomir qui est à 2,000 p. Le
Perin-dagh occupe le fond du tableau, en dépassant l'extré-
mité N,-0. duRîlo-dagh, et en contrastant par ses formes plus
élancées avec celles si massives de cette dernière montagne,
où se trouve une gorge transversale profonde. D*un autre côté,
pour bien saisir la beauté végétative de cette chaîne, il faut se
porter à Samakov, à Bania et dans les plaines de Tatarbasard-
schik et de Pbilippopoli. Aucune contrée ne présente en Tur-
quie d'aussi belles cimes de montagnes sur une échelle si gran-
diose, parce qu'outre l'étendue du Rhodope, on avis-à-vis de
soi le JFIaut-Balkan, qui perd bien à être placé en un voisinage
d*une telle magnificence. Depuis les plaines mentionnées, le
Despoto-dagh forme un véritableiimphtthéâtre où, au-dessous
des cimes verdoyantes ou des rochers nus, sont étalées de su-
pei^bes forêts de sapins et de mélèzes, pois une zone totiffué de
hêtres, et phis bas des bois de chênes avec quelques prés et des
vignobles à l'entour des villages. A Bania, la montagne se
montre en talus plus abrupte et avec des gorges nombreuses; à
Samokov» le défilé rocailleux, conduisant au couvent de Rilo,
g£oorapbie générale. 89
diversifie la vue, et derrière I%ilippopoH les vallées de Karlova
et de Stanimak offrent des t'ibleaux analogrues, embellis de
villages et de couvents.
Beaucoup de géographes ont prolongé le Despoto-dagh
jusqu'aux Dardanelles , tandis que nous venons de dire qif il
se termine assez brusquement et par des escarpements à 5 1*
avant d'atteindre la Maritzà , <;omme du reste on lé trouve
aussi bien indiqué dans certaines cartes de géograpl^ie an-
cienne. Des dépôts récents > sous forme de collines philôt que
de motttagnes, occupent tout l'espace entre ses extrémités
orientales et les montagnes schisteuses cristallines delaTroade
ou de rida d'un côté, et celles semblables du Keschisch-dagh
ou Anadoli-dagb , l'Olympe de Bilhynie, de l'autre. Les li-
mites méridionale et septentrionale de ce district sont la mer
Egée et la plaine basse des hSrds de r&gina , qui s'étend jus-
qu'à leurs pieds sur une ligne tirée de Rôdosto (syn. t. Te*
kirdagh) àDimotika.
A rO. de la Maritza se trouve une série de collines courant
S.-N. f lès unes boisées en chêne , les autres couvertes de cail-
loux ou de euHures, et à I'ë. de cette rivière sont propre-
ment les hauteurs allongées derO.-Pl.-0. — E.-S.-E. du 7V-
kirdagh. C'est cette direction , semblable à celle du Rhodope,
et produite par des crêtes cacliées de cette chaîne, qui parait
avoir induit en erreur les géographes, et les a conduit aussi à
convertir la vallée transversale, large, évasée et fertile de la
Maritza, en un lit étroit garni d'escarpements. Du reste, la plus
grande partie d» Tekirdagh se trouverait, par soa prolonge-
ment, plutôt au-devant du (Âed N. du Rhodopo que sur les
lignes de direction de ses chaînons. Les masses^ qui liaient
jadis rida afa Rliodopeont subi degrands affaissements, comme
le témoignent , d'4iife part Tlle Tassos avec ses murailles de
naarbre et les Iles efi partie volcanisées de Samothrace ( syn.
t. Semedrek)^ d'Imbroset de Lemnos, et de l'autre Ttle de
Uariiiara , la presqu'ile d'Artaki et les îlois voisins.
Le Tekirdagh est composé d'assez basses montagnes avec
des pktenn à lours sonimets. Elles sont tantôt ornées de bo-^
caillpqs^; lies çuJiHfgs n'mHm^ S9èr^ f}Hf ^^p^ 1^ va^fP^*
Le maximum de hauteur des plateaux §f|Rf^rigg:u^^ RfV^
(|. Mafgam , te Mig^gîjra ^^ ç^l^ ) ej tjfs Ç?4çM » U ï ^
upf 55r$te $auvagç ^t à boo^geç, q^iç^î u« peu plus ^§v4^« $(
^çpf la i^autçur, de ^,^i à i,5§Si p,,;digiiaue de r^, ^
rp. ù parUe «açRmé^ IjL^gridag^ d^ tes çfmt^ * wviwft
1,^ p., mais ai4 liçu d'être up ma^isif isplé, çovms ^^^
rin^jquçr I^ carte, ce ji'e&t q* wae pftçï»»» (f ^9§ ci\^^ f^
^!?M4^ dai[)$t la m^iqe, directiçni gn^ 1<^ r^sj^f^ dii Tfll^rfli«h!»
i^^ hauieiif s ^ 9fte^<}^^^ pç^^aia^ 4e pied^ çur Ijgs bçf dft 4»$
I)jir.daïielle^ pe sooft euç^rç gp'm^ei^^i^ démapfçil^fi ^ çeljg
cfc^jpê rçjceoie, «t eÙ^ ^nt li^^ W* P^ridagi p^y «S isîbfflfl
é^rqif et pp,r le mont S^ç t^|;ii§^
\:e TeÎ4rq|agb fl^ çpqtiea^t qu^, 1^ Wm^em ^ 1?^I|8 PWVi^
d'eau, à sec en été , de rAîdmadschik, ^^ ç4m Û^ l^f(i&^\m(%
^4 tpr^^pt d'ïspajfa f* du Kay^^l^cjiai, d^l l§s ?ffl|i«|tf fcr-
çiç^t dawç Iq X^kirdagb uRe §?f>è6(%.4^. çmm^ fV^n Re*
$ 7. Balkan et Bulgarie.
D'âpre rom ovi^fP^ m^ eimisirh Balki» «(»i«Mil ««^oi
^û,^% lui. k  5" ^- 4w^ la flMVQ 4« Sof^ jwiiti'Mi
p^r^^tfi» sflit p(mx la te»u^«itt^ se^ po«r ^ h««tà da <»»p tf «it
4iî, ^^«U T»fgr*ia*ir48f'»* à «ans© A» «lP!^«M*M»f^t 4»
(^i; ch%|^^ ^ (sft ii^ii. C;« vîmi qWuiKi snim 4« cil»»» p^
p^^p^(M i4,p«in(i«i«4 fe»8«s.fi9i« «»^e*ête piHi4te«îift
n.«ç, tandis qu« dw% la pN* giw<te paeti* Jtft^oi»; af^tiadw*
La long4eHP ^ Bafc* e» l4g«« *te<»»'B»» «•flpwn.do 4&à*
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 91
la partie occidentale, 24 h. , dans le mllîea 10 à 15 h., suivant
les passages , et dans b portion orientale, 12 à 13 h^
A Texception des dénominations de HauuBalkan ou fiante
Montagne (s. FeUki-Balkan,t. Kadjâ-Batkan, proprement
tîeux Balkan), et de Balkan proprement dit, il n'y à çuère que
certaines cimes qui portent des noms locaux. Ainsi les monta-
ges au dessus tflslivné (le Sèlimhq ou Islimie des cartes)
sont appeiêek Tsckatalclagh (mont Crevassé) , l'extrémité
S.-E. est Émiiték'dagh. En parlant dételle ou telle partie ,
on ajoute seulement le noni de la ville la plus voisine ; ainsi
on parle du Tschipha-Balkan^ cTest-à-dire du Balkan ou dé la'
mpniaçne de Tscliipka (de la Dentelle) , de celui de Karnabat,
(TAidos, etc.
Là dénomination de Kodja- Balkan est restreinte à la portion
deî^Hœmusà l'Ô. du Balkan dé Tschipka (Dentelle) el en par-'
tTôuliér aux sommités massives et életées aux sources du Vid
et de f Osma. Le Têurian-Safkan «t fe Despotokailasi y ap*
pat*tiénnent , mais les cartes ont tort de placer plu» à l'O. un
Kodja-Balkan. C'est cette partie de PHaem us auquel les géogra-
phes font décrire, par rapport au reste de la cljàtne, urt coude
probablemetït trop fort et dirigé au S.-O., parce que n'em-
brassant pas toute la chaîne, ils n^pnt cherché qu'à y établir une
arête cenfrate. Aii re,sté, cette partie des canes, entre Vratza,
Sopliî^, îchtïmân et la route de Lovdscha (b. Loi^tza) àGa-
brova ^st très défectueuse, et paraît occuper sfur lies canes
plus delargçur que dansla nature. Géographiquement, la partie
occidentale dû ôrarj^d-Balkan n'&t au N. qu'une 'portion de
là çréie coûràif|t du N.-N.-Ô/ au S.-S.-È. , qùè iioùs verrons
sepùfér Fa Éiilgarie de la Moésie supéffeure, tandis qtf au S; elle
sert avçc d'autres basses crêtes, et surtout avec le Vitosdi, &'
lier IHâemus au Rhodqpe.
' " Le ferand-Balkan s'élève à plus de 4,600p. ; il aftteim même»
o,25! p. sur sçn bord mérîdionalau N.-0.*de Kalofer, au moins
îJ^iôd p. dâ^$ f^ Despqtoiiai(lasî, aux sources dé fOsïha , et
5,Q0O p^ Un peu p(u^ bas à fQ. ^ans je tourîan-Balkani 11
(Me une pente très rapide â là plaine alluviale de Tatarbasard-*
92 TURQUIE D'EUROPE.
scbîk et de Philt(>popQii^ mais il se termine bieninoins subite-
ment au N. au moyen des crêtes des Balkans de Trojan ( le
Trajân des cartes) et d'Étropol» et à cause des hauteurs secon-
daires de la Bulgarie. Ses eaux coulent surtout dans des vallées
transversales. Des forêts considérables de chênes et de hêtres
couvrent ses flancs, et des pâturages subalpins ses plus hauts
sommets» où il ne reste plus déneige au mois de juillet. Au mi-
lieu de juin, il n'y avait des plaques de neige que sur les deux
plus hautes sommités, formant les deux côtes, des sources su-
périeures de rOsma. Du reste, le contour des crêtes est fort
dou% et sans pointes un peu considérables.
Le reste du Balkan a des caractères un peu différents. Il est
composé d'une mince arête formant sommet, et d'une série de
chaînons parallèles.» s'abaissant toujours plus à mesuré qu'on
approche des plaines du Danube (s. Dounam^ v. Dounare^
t. Touna,eiea hongrois Donna). Semblables à la moitié d*uH
loit, leurs sommités réunies forment un plan peu incliné au
N*9 tandis que la crête-sommet s'abaisse brusquement par une
seule penle fort roide jusque dans la plaine de la Romélie. Un
seul contre-fort se trouve auS« duBalkan» et encore ne borde-
t-il nHe grand Balkan ni la partie tout-à-fait orientale du petit»
tandis qu'au N. une arête secondaire assez élevée part du col
de Demir-Kapou (Porte de Fer) comme cela est bien indiqué
sur beaucoup de cartes* Les chaînes du Balkan n'ont pas de
fortes pentes, à l'exception de l'arête-sonimet, à laquelle op
ne parvient presque partout du N. que par des rouies fort in-
clinées. Des escarpements se trouvent surtQut sur les versants
des chaînons tournés contre le faite de la chaîne ;k environ 8 à
10 k de ce dernier les crêtes deviennent des plateaux ou des
collines.
Ces arêtes, parallèles entre elles et au Balkan, sont séparées,
par de grandes vallées longitudinales, dont l'évasement a per-
mis des cultures et l'établissement dé beaucoup de villages.
On les trouve surtout dans le Balkan oriental , le long du
grand Kamtschik (t. Beuk ou Akali-Kamlschik) et du petit
I^amtschik (t. KuUchuk ou DeU-Ka,mtsçhik)* Si cette^ernièr^
GÉÔGIUPOIR GÉN^ItALE. 93
rivière est nommée folle à cause de ses crues subites et de la
rapidité de rëcoulement de ses eaux, pur opposition Tautre
Kamtschik a le surnom d'intelligente. Dans le même cas se
trouvent le Lopoutschka-Rieka» une partie du Boghazdere-
sou (eau de la vallée du Défilé) et du Nadirdere, le Kosakodere
(vallon des Kosaques), le cours supérieur du Tabander, du
Ak-Lom» du Kara-Lom, du Saltar, du Buyukdere (grande
vallée)» etc.
Des fentes dirigées du S. au N.» ou des défilés» donnent
çà et là issue aux eaux arrosant les cavités précédentes» ou leur
fiicilitent le passage d'une fente longitudinale a Tautre » comme
dansleBoga&dere» dansIeDeli-Kamtschik» le petit Isker, au-
dessus d'EtropoI et au-dessous de Yikrar» TOsma au S. de
Lovdscha et deTrojan^ la Jantra à Ternova, etc. Les fentes S.-N.
et S*^.-E. — N.-N.-O. sont en particulier la place du lit infé-
rieur de toutes les grandes rivières » qui proviennent du grand
Balkan et dés parties élevées du petit » savoir : le Yid » TOsma»
la Rousita» la Jantra. La gorge du Kirkgetsclii ( rivière qu*on
passe quarante fois), au S.-O. d'Eski-Djoumaa (ancien ven-
dredi)» en est encore un exemple» et offre deux jolies cascades»
dont Tune a 30 p. de hauteur.
Les sommités du Balkan vont en s'abaissant de TO. à FE.;
le Tscbipka-Balkan occidental a encore 5»128p.» le col du
même Balkan 4,455 p., tandis que près de la mer Noire » et
même déjà au N. de Karnabat et d'Aidos» THoemus n'a plus
que 2,000 à 2,500 p. Au N. d'Islivné , le Tschataldagh at-
teint 5»200 p., et l'arête -sommet vers Demir-Kapou et vers
Vetschera» atteint 3,176 à 3,200 p. A FO. du col de Vel-
schera» au N.-E. dlslivné et à 2,876 p. commence l'abaissement
sensible de la crête» qui ne se relève un peu qu'environ au N.
de Karnabat et dans l'Emineh-dagh. A l'exception des pics
très déchiquetés du Tschataldagh » qui atteignent imméciiate-
ment» au JV.-E. dlslivné» et au-dessus de la plaine» à 3»246 p.»
aucune des cimes du Balkan n'a des contours fort marqués.
Elles forment seulement à l'horizon une muraille boisée en
èhénes et hêtres, dont le haut est continu et ne dessine que
94 TURQUIE b'eUI^OPE. ,
des opdolatioDS fort insensibles, Pans le BalKdP touf-à-fait
oriental» lé voyajg^éur resté yrâiniént tout etooaé de 6*aç-
prôcher si âisetàént dli sommet de la chaine^ au moyen dû
S^Ian peii incline de vaileès transversales et longitudinales , et
ê franchir farëté-sommët presque sans s*en apercevoir. S'il
faut au moins une grâiiclé journée pour arriver à ce résultat
dans ië Kâiit tiaUkan, /îâ 5 L suffisent déjà pour traverse^
râretë-Sommét du Balkan de Tscbîpkâ, 5 h. .pour celle
dlslivne, et 1 1/2 b, pour celle sur la route de Schoàmlà à
Aidos. . ,
Au pied ïhêridîonaî du fialkan se trouve un seul cootre-forû
savoir iibé basse chaîne qui, partant ^ii haut j^afkân a FO. dç
Kàldfer, sétena a tË. paraNèlement a rHœmus\ derrière^
Eski-Sagrd et lenî-Sagra , pour se terminer entrç ce îx)ur|[
et îslîvné. La vallée supérieure de la Tond^ oufoundja^dç
Tiindscba des cartes) sépare ce chaînon d'avec Le Balkans £ntr^
Tschibka, Kezanlikeil^zertva(église)^C0Îté vallée Ipogitudioal^
forme une vaste plaine alluviale, où on cultive en grand des
rpseè et surtout celle de Damas, po^r en extraire 1 essence de
roses, bepuis tzerkva Jusque vers lenj-ï^àazli , la Tondja e^
dans une étroite vallée ou un défilé» d'où elle débauche eosMiti;
dans les plaines de la Rdmélie.
Le fond du bassin supérieure la Tbndja est à un niveau d^
1,700 p.» tandis que la chaîne entre elle et-Eski-Sagrâ (ancien
Sagra), s'élève au-âessus d'elle à î,(JdObu 1^200 p;, de roa^
nière à avoir â,8Û0 p. cle hauteur absolue. EÙe «e rehausse un
peu à rO. , ayant le col près de Kalofer, et peul atteindre
2,900 p., tandis qu'elle diminue d élévation dans son prolon-
gement à i'E. Le col entre Kezanlik et Eski-Sagra n'atteint que
i,llSàâ,2l5p. C'est là que se trouvent à TO. les sources du
Raska, et à TÈ. et S.-E. celles du.Sloujoudere, qui couleni
aussi clans des sillons longitudinaux.
Au Nr de Îeiii-Sagrd (nouveau Sagra), elle ne formie
plus qu^lne ligne de collines de 4 àôÔO p. sur la plaine,
Î)'u de l,S68'àl,6G$ p. de hauteur absolue. On leur donne
e nom de Bairdagh, A travers leurs échancrures^ on aperçoit
èstffh ptkt te Ift d» ii TmAj^^
(km pélkivi cMlnie est ett psrrite b^iàie èn bbéfles^ tiwtdui
dMi s» {lôNiM râ^eAiatoî et ^itieià^ «dutënt <»ilvèrU9 sku^
pteNHUt de b«iiaf(M<Ai<fe pâi^ji^s m»i cki m&ife éi eiliMM
ms daiisf«s<{iQrti«& busses^ cotoÉsia èur te plsnea^ trftvénié (itir
tetMte d« RiëÉbiMit * Sdb-Ssiffta; Des vUtoj^es se it^ttVciit
alors prés âè ses ^famMs.
âo ]K«'-&i du fiul)Liui d'islime part une àréie étetrie ipd
dofiéé ttett4ii«e4 dé Dètnlî^-iLapott (porté dé Asr)) <ftti sto fi^^
oMti eiivîrOilD^dÛdp^ tf«^té^tk]ifl, et oTmi produit que par
te {imag^dès eaiit ëtabH «ik* rsieu^oMMede fanâte^sentméf
É«èc «étlé d'ëiiii^ BaédAte et t^^m et Même avec «elle entre
ce derdiefT betft et tes plateB^rHie^d'Osmati-Bâsiir. De oette^
leaAlèrè; \\ Sé forme dané éë pbim de la Turqiite' enë ar#ie
eiiiniiit dilN%4C.éii Si-0.,i»s*akt|ssàiit de S: au Ni, ispéfitl
ifei eërt ^drfgiiië et de j^i^tagè aht eae]^ dès dedt A^imn.
c^iKj et dis iëâfS dfflUëMsi ûbBupkd^n» (grande TaMde) « M
iSa/tor ê«i Stàf€tr, i^Kiïrà-LoM, (Loni-Noir)i et de œrtafitft
peitt^ affleetit« dd Ak^Ldm (Lbfii-filabe). Ces iii<miag[he8, en
gfSHide ffxfiié ti^dVértéi de fbHSta et de p^dra^ès^ otfum
tmfm x^'spm â^(H$tii$iedè tà {^iibÉ «let^ de ki piaftiesuiàseï
eétiitné jpab exemple fltt N^ èl à l'O. dé &ti«Hi et de t jehataE
oii â rÈ. de fibbrova.
Parliil lesi autres <i(]iMr#^fértfe atî IV; du Bâikàd , te BtUkÀn^
é^Ettépél tient lâ préhilère place, il eduf t parâUéllitiedt àd-
grand BbiyÀ^ entre Hâlitiâ et Sladia ^ ëU Siaditta \\.IHadi)\
m tiailt <^ déi fiiër à là cfaathë thbësieheé, cfn à celle de tiephie A
Mi§eh $ èi il ^paré tes sources du petit hker de celles del' A^v»
tMLclHSëtii e;d dtt torrêrit de Stediâ. Le Balkdtr-d'Btrepel esi
efie créiè bmèà ëtt hêtres ti ehéiies, 6 sommets t)btaset coq»
liées. Oâ fe (laése à 4^128 p.^^ «titre Stropol et JetiKHan ; éi
ses dieeé iK^aiteiiinfieài geère (|ue 4^900 à 4>â00 p. Le Badtatt^
depuis Tsebipka à Demir-Kapou, a a pour coatre-foi^is que
lesaspéri(é3^sémrant.tes sources de noaibreux torr^ts^
Le reste des crêtes bulgares, peeiilèiesaopetil Balkauy ae
96 TURQUIE D'EUftOPfi«
rédiRseat à deilx cbaiiies^ savoir : 1° une chatne ^'étéadaiit de
Yikrar à IVojan, au N. de la Kalojerilza à Serbelli, entre Seivi
et Gabrova, et allant former eindeçà de Taréte de Demir'Ka-
pou les crêtes sur le bord supérieur et méridional du Deli-
Kamiscbik; S*" VEmmeh''Dagk,^\m basse crête compre-
nant les hauteurs entre Yratza et Kamenopol , au S. de
Lovtscha et de Ternova , les montagnes entre Kasan et Tscha-
tak, au N. de ledek-Male et celles entre. le Kozakodere et le
Kamtschtk. Ces deux chaînes présentent partout des escarpe-
ments opposés» dans la première à Taréte-sommet du Balkan»
et dans la seconde au pays plus bas de la Bulgarie ou au N.-Ë.
D'une autre part, en entrant dans les sous-divisions des arêtes,
on peut en compter un plus grand nombre produit par les
coupures des eaux. Ainsi» on remarque au pied de farête-
sommet d'Islivne la basse crête boisée du Fbdo-Balkan
(ridov-Balkan des cartes), qui s'élève à 1,663 p,, et se trouve
entre Vetscbera (Souper) et le petit K^amlschik» ou Baschkoë
(village principal). De même, entre rAkali-Kamtscbik et Ai-
doS| on remarque quelques petits chaînons subordonnés.
Au N. des crêtes du Baikan ne se trouvent plus que des pla-
teaux» dont la hauteur contraste avec celle de ces derniers»
quoique les géographes en aient fait souvent des montagnes.
Ce sont d'abord les plates-formes crayeuses qui. s'étendent de
Nicopolis (s. Nikopolie^ plaine de Nicolas) à Osmanbazar »
Eski-Djoumaa (vieux vendredi)» Schoumla et entre le Kamts-
cbik et le Paravadi. Au milieu d'elles se trouve la petite crête ;
au S.-O. d'Ëski-Djoumaa » qui est coupée du S.rO* au N«-£.
par le torrent du Kirkgetschi. Une fois passé ces plateaux» on
n'en trouve plus que d*auLres encore plus bas jusqu'au Danube.
Us s'abaissent au N.-£. vers Rasova et Kostendsche et ne se
relèvent un peu que plus au N. » dans le pays des Cosaques
Dobroutscha (1) » où il y a de nouveau» entre Babadagh (mont
du Père)» Maltschin et Toultscha» un groupe de hauteurs.
(1) Ce nom vient de Dohrouie^ sol bon ou fécond, dans le dia*
lecte des Slaves » Aiites et Besses.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 97
Elles ont Taîr de montagnes, vu le bas niveau du pays adja^
cent, et, d'après M. de Verneuil, elles peuvent avoir 7 à
800 pieds d'élévation (1).
Il se fornie donc ainsi, en Bulgarie, une véritable série
d'échelons depuis le sommet du Balkan jusqu'au Danube, fleuve
bordé partout au S. de collines pittoresques, et produisant un
effet d'autant plus agréable que la plaine basse de la Vala-
chie n'offre rien où Tœil puisse s'arrêter. C'est le pendant du
contraste des rives de la, Garonne dans les départements du
Tarn , du Lot-et-Garonne et de la Gironde.
Si la rive vallaque n'est qu'à 50 à 60 p. au-dessus de la mer
Noire, à Silistria, Roulscliouk, Sistova et Nicopolî, on trouve
déjà des hauteurs de 100, 200 p. à 300 p., Rasgrad, Ter-
nova et Lovdscha sont à 854 à 900 p. , les collines au N»
de Rasgrad ont de 100 à 300 p. , et celles entre Lovdscha et
Plevna s'élèvent à 1,455 p. Les plates-formes entre Schoumla
et Rasgrad atteignent , à Buratlare, 1,458 p., celles près
d'Osmanbazar 1,663 p., celle au N. de Badela 1,994 p., celle
au N. de Tscbatak 1,990 p. , la crête avant Kasan 2,225 p. ,
celle à VO* de ce bourg 2,500 p. , et celle entre Kasan et Bas-
chkoë 2,165 p. D'un autre part, Eski-Djoumaa est à 949 p. ,
les plateaux de Paravadî et autour de Schoumia ont, les uns de
850 à 900 p., les autres de 998 à 1,098 p., la crête au S. de
Keuprikoi a de 14 à 1,500 p. , les montagnes près de Kou-*
roukheli , à 7 U au S. de Schoumia , ont 1 ,550 p. Les monta*
gnes'entre l'Akali-Kamischick et le Lopoutschka-Rieka s'élèvenl
à 1 ,700 p. , Lopoutschka est à 1 ,400 p. , et l'arête au S. atteint
1,800 à 2,000 p. En-deçà de c^Ue-ci*, cette partie du Balkan
offre les crêtes de Boujala, de 16 à 1,800 p. , celles d'is-
kodna de 15 à 1,400 p., celles du Boghazderekeui (village
de la vallée du défilé) de 1,800 p., ainsi que les cimes de
2,225 à 2,323 p. au N.-O. d'Aidos avec un col de 1,82S p.;
enfin TEmineh-dagh peut avoir 2,500 p.
La petite crête entre Babadagh et Maltschin est. eurieuse
(t) Foyez Bull, de la Soc. géol. de France, vol. YIII, pag. 148,
I, 7
98 TURQUIE D EUROPE.
!.. . . } •
par son isolement , et elle explique le détour que le Dapubd
fait au N. poiir gagner là inér. Cette jportiori de cbaine an-
(Tieànê iié peut ^uèrè êlrè raltdcBéë qu à celle sur les froa-
tières de la Moldavie et de la Transylvanie (h., t. et s. Ër-
ctéïî)y et tôùteà deili doiVeiit se lier aux proëihinênces d|i
riiêiriê géiiré et aùi jptàteâùx qui éxisleht siir le Dniester ei
Haris la Podoliè rUsse; *
Ali S. de fiiib'addgli , la làngjûé de pays entre la nier Noire
ëi le tJahube jusque vers Mangâlia et Kainârdsctiik^ n'est cou-
verte qiiè de basses collines {{). Èiitre Râsovâ et K-osiêndscJie
(Kousteudsche) , des petits lacs viennent même réduire cette
cloison a i)îéh peii de! cfeosé , néarlirioihs il rie paraît pas vrai
diië le bâiiûbé iië se soil jamdîs déversé par là dans la mer
Nôîté , dit ihoîris dàiis les temps hisldriqiies , et le manque
tbtat de tout înclîce d'un clëllà près de Rosténdscte aurait dû
SuflSrë pbiir ëlbigher tdiitë idée pareille.
Néanmoins, nous montrerons àrlleiirs qiié la mer (juî i
fcôiivert une fois là plàînè vàllàqiiè à du communiquer par ces
pointa dvèc ià mer , inals cela à- èii lieii a une époque géolo-
Ifîquë assez reculée et lors d'un nîvèàii tout différent de la
îhér iîoiré. Si lès indicés dé ce dëtroitancien sont restés, des
ôbâtddès ()hysiquès ont toujours éiftpéchë le fianube actuel d'y
passer. ÎSi on voulait cïéiisër aans ces lieux liiî canal, on n*ai^
irait D^s seulement à se faire jour à travers des cailloux et de9
litfidùs , inaîs H faudrait encore petcer à travers de basses haiji-
tëiii*sd*ùriè composition plus ancienne. CSr, ces dernières, de
iSO à* 160 p. , sont assez élevées et larges pour rendre fort
èoûtéûsê une (ràîicliée complète;- il faudrait donc recourir i
J-' i ' " " • • • •
tih tiadùô où â tin canal divisé eh étage , dernier ouvrage qui
psfràîtrdît aséez impraticable vu le manque de cours d'eau sur
ceti tcdiiiiè'S. ïoiit ce qu'on pourrait donc essayer dans cet
ièthâië; ô'èàt l'ëtablissenàèilt d'une bonne route carrossable on
d'Un ciièmin de fer.
(I) Voyez Reise-Bilder aus der Turkey, par M. Heine. Sainl-Pé-
tcHBoufg,î85l,în-5«.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. • 99
t. Vaiâclilé et Jldiclàvîe.
M N. dé Cette Hvlèrè, lei hétkè de hdutetitt né cottimëti-
cent dans la plaine vaHaque qu'assez loin du fleuve; cbiriihé
HéH fiiikarest (v* ëottkouf^eètiy U Boukr^scht) , qïfi fest à un
nWënii dé 2S7 p., tàtidi^ que ÎMoeScbti est àêjh à 45S p. et
Téfg[oTkt à 806 p* Ces ëthinènces çaçrietit très insëfislblerilerit
etifiduteui»; et viennent 6e fatiaèhéï' aiit cohtré^fortfe deld chalhë
ëlèrvéë et souvent fort borsée qiii felsdnt fecè àu Bàlkan Réparé
là Vàtdchîe et la Moldavie de là Transylvanie et éîst bô^dëe hu ]V:
p'ar dri feîfôéih tdnt âùàsi élevé (^<ië là partie stfjiërfefcrfë de tel tfl dé
iilThï'àce. Ces c6Hlré-ft)Mi âccjiiîèrèntiiirtbul; Uriegràhde élëri-
diié ddns la pètilë Vhlacljië où ite ràvarifeenè vers Slallnd (lleii
salé) , tiriijbva et Iniibvd; Lès mdhliléiles sù^ ieë frbiittêi-es de
lâ ï^ânsyitahië détrivent, du S: dû col d^Ôîtbséh du au rtiohf
Lacoiz un coude remarquable; eb ëkht dlM^ëe^ éti Kotciâvié
dii ik.-d. aii S;-l£;^ et en ValacWë du PTi-È. àii S.-O. En
MbWdvie dés èfôtès pafâllèleë è'dViiiicënt Justjtiê vers Jassy;
Vàhâh qa'éii D^ibie ëiiéé fbi'iiîétitutl dttipbitHëSire irihjesttietit;
>tir' lec^uël bH peut s•élëté^ depuis lés cliaudës plaines et lès vî-
gnbbtes, paï* des foWls de chéhès^ dé bettes et dé sapins jus-
tju diik|)àiut;a{}ésâlpe§thBè:ÈH TMHsyfvaHlè, audohtrâîre, elles
iilbiitèilE plus b^dsquëitiënt et, ^l^entënt stirtoiii dé baùteé
jfidjfaîliék dans là brêle au S; de Fagatiseb; ati-dèssiis du basM
Me l'Àhïtày qtif est lâ partie IS pliis basSe 'du bassin trarisylt
f iïîfî, \è Pesté ayant tinè hdutéur Abyénne dé 1 ,OîB0 p; Elles y
âttteigïiëiit Hu-délà de T,0()0 p. et îotit âsâèz ^oiivèiit saris neigé
51a fin de Tëté: Nous n'y eh avdîis point observé en 1836 et
i8S6, maîè IH. Schuler en a trouve en juillet 1887. Le riîoht
iSibUMul, à gauche de rAlùtà, a été ésiitrié avoiM,12S p.j
Céldl de fiôùdi^lày 7,480 p. , et le fioUtschetsch j èiiùé plui
1\%U jUétjft^^ 8'160 p. Dé l'autre côtéi éritre to Vafaeblè
et lé Êiirihat, est iiriè chaîné coii^arit K.-0i-8;-Bi ^ dohî
félëvàéidh bbyéiitië Vèr§ le DdnuBé est «ë 5,000 à 4^000 p;i
MU ^iUiiëquiëH dfaé iiâtatèur dëjf^Msàht 6^000p. vër^ le pei»t
100 TURQUIE d'eUROPE.
nœud dé montag[nes aux sources du Bistrilza» du Moldava
et de quelques cours d'eau de la Transylvanie. C'est la
place du Relyezat qui a 7,755 p., et naéme suivant d'autres
7,800 p. / ^
Leur col le plus bas parait être celui d'Ojtosch auquel on
monte et descend par de longs talus. Après celui-ci vient le.pas-:
sage du mont Voulkan ou du Schyl, tandis que ceux de Terz-
burg (au S. de Fagarascb), de Boza et de Tœmosch (au S.-E*
et S. de Kronstadt) nous ont paru atteindre au moins entre
4 et 5,000 p. Ceux du côté de la Moldavie entre Tscbik-Tzereda
et la vallée du Totrousch peuvent se tenir enviroaà 3,000 p.
et ceux conduisant de Sz. Miklos (Saint-Michel) aux vallées de
Bikeseniet deKis-Berztercze(s« Mala-Bistritza^ Petit-Bistritza)
atteignent de 3,500 à 4,000 p.» quoiqu'ils fassent l'effet d'être
moins hauts, vu le fond déjà assez élevé de la vallée des Hongrois-
Szeklers qui a environ 1,200 p.
Ces chaînes donnent naissance a une grande quantité de ri-
vières et de torrents, qui coulent tous du N.-O. au S.-E*» en
coupant transversalement la Yalachie et faisant ressembler au
bassin lombardo-vénitien la plaine de cette principauté et de la
partie basse de la Moldavie. Le Pruth^ le SeretK^ ÏArgisch^
XAliiia et le 5cA^/ sont les pendants du Piave, de la Brenta, de
l'Adige et du Tessin, comme le Danube celui du Po, Si parmi
les coupures N.-S* des Alpes celles sur le lit de l'Adige sont
les plus considérables, nous trouvons ici l'AIuta, s'échappant
de la Transylvanie par une fracture semblable à travers toute
la chaîne valaque, depuis Rothentfaurm (Tour-Rouge) à Ri-
mnik. Du resie, la plaine dace n'est qu'une partie des steppes
de la Bessarabie et de la Russie méridionale. Elle est si plate
que les tumulus des anciens y font Feffet de buttes, comme
cela a lieu dans certains fonds de bassins écoulés comme au S.
d*Eski-Sagra et à l'O. de Pbilippopoli. On y trouve encore
beaucoup d'espacesincultes ou marécageux, ou même des bois»
ce qui est surtout le cas dans la partie orientale de la grande
Yalachie. £n général, la petite Yalachie parait plus cultivée
que la grande, où existent aussi beaucoup de grands lacs en
GÉOGRAPHIE g£n£rA1E. 101
Gommiiiiicatk»! avec le Danube. Tout ce pays pourrait derenîr
avec du travail un véritable jardin (1).
La partie N.-E. de l'empire turc présente donc une haute
arête plus abrupte auN. qu'au S.» entre un bassin assez élevé et
montueux, et une vaste plaine extrêmement basse dans Ie3
principautés valaques. En même temps, la Bulgarie est occupée
par un plan inclinéayant pour sommet une chaîne moins haute
que celle en Transylvanie, et escarpée au contraire au S. , tandis
que de ce côté se trouve un troisième bassin, incliné légèrement
au midi, et n'atteignant l'élévation moyenne du bassin transyl-
vain que dans ses parties supérieures.
S 8. Thrace.
Au S. du Balkan » la mer Noire est bordée jusqu'au-delà
du Bosphore par une chaîne côtière que les géograplies pa-
raissent avoir tort de faire partir du Badkan entre Islivné et
Karnabat. En effet, Islivné est presque sur le partage des eaux
coulant les unes par la Tondja et la Maritza dans la mer Egée,
et les autres par le Bokloudzedere, dans la mer Noire. A 1 K
àl'E. d'Islivné, les torrents sortant des gorges du Balkan se
déversent dans cette dernière , car depuis Islivné au gcrffe de
Bourgas règne une vaste échancrure, dans laquelle disparais-
sent les éminences entre Karnabai et Aidos (ville éternelle, de
aidios , éternel) , et surtout celles entre cette ville et le golfe
de Bourgas. Ces dernières atteignent 820 p., et les autres se
tiennent à environ 1,500 p., en offrant des talus très longs.
Un canal pourrait probablement être établi sur cette ligne , et
rendre encore plus florissante la commerçante ville dlslivné.
La chakie côtière ne se trouve quen-deçà de cette cavité ,
et parait bien plutôt un prolongement coudé au S.E. du con-
tre*fort méridional du Balkan ou de la chaîne des deux Sa-
leras. La vallée de la Tondja, très évasée autour de Janboli, sé-
parerait seule ces deux massifs. Entre Aidos, Karabounar
(la fontaine noire) et Janboli, il n'y a réellement que de petits
. (I) Fpirejj^ le Voyage de M* Demidoff <bns ce fMys.
102 TURQUIE d'eUROPE.
plateaux de 7 à 800 p. de hauteur absolue ; ils sont fort *
sauyaf{es et couverts de petits bois de cncaes ou de hauts heir-
bages. Ce n'est mie plus au S., çntre K^pbounàr ef Falfhi, que
commence là yéritable chaîné géographique et géoloçiaue, qui
^e prolonge jusqu'au Bosphore, en se tenant à l'ï!. de Kir-
klîsse, de Bounar|iîssar, (ville delà fontaine), 4€îVi3a, ^e Serai,
de Jenikoi (nouveau village), de Tschataltschia et de Coqslanti-
nople.
Cfès montagnes présentent le plus souvent à la mer Noire
une côte escarpée , tandis quelles descendent en pentes très
douces dans les plaines de la Thrace, vu que ces dernières
sont comblées par des dépQfs plu^ récents. Jusqu'à Kirklisse
ce sont des plateaux bosselés, ou supportant çà et là de petites
éminënces: ils sont couverts de forttsde chenet, de bràirîes,
de cultures, ou bien dé bocages (fépiné-pôrtiéf-chapeaù
\Palmrus aculeatus) , entremêlés de rochers ^gt*anftoldës dé
formes grotesques. A TE. d'Erekli, quelques cJnies pointues
de 3 à 800 p. dominent ces plateè^rormës incultes, et'i'unè
siipporte un vieux château.
Les plus grandes hauteurs de cette crête se trouvent entre
Fûkhi, Buiùk-Derbend (le grand défilé) étTîrnovo. Au S. de
Fakhi^ elle atteint même 9,700 eit S;900 p., et le plateau k
1 1. au 8* de Tasiadgè â 2,618 p. D*uh aùlfe CÔtë, au ii'.'àe
Faklii» elle s'abaisse à 1,18^ et 1,1 S5 p. entre ce village et
Karafocunar, tandiMu'elle subit aussi ïin abaissement grà-
d^el au S»*Em et les hauiéurà à l-E. de ¥fsa li'ônt déjà plus
que 1,^SS p. ; niais phïs tèin; ati Heti il^éire côbtittue, rareté
est bito piutèt tiiie suite de petites émméncés, pitfëéés à là
rencoAtiie de deux plans, t^un fort; eonrt , mohtanè diepû^ la
•«ler Jfoire, et l'autre fort long» descendant gpâdueflêtiient,
-Qii bien par plates*formes échelonnées jusqu'à Èi tner dé Mar*-
inara. Ces cTmes se irouvéïit surlei^ à l'Ë. W Visa, de j^aî ,
de Jeaikoît de tsa^teiigirkoi et de Belgrade» et ëties'GidBt en
bioniie (Partie boisées en théqes. Les soninletéconiqu^ ôbiÎM }l
TE. deSeraj ent de 1,900 à 1,300 p., tandt^que vers Bel-
grade ils s'abaisie^t aindeèséas di SBO^.y H èùt le Sdépkore
GÉOGRAPHIE GÉNÉRAI4E. i03
à près de 600 p. Le mopt du Géant {Yqiisçha^da^h) en Asje
et' vîs-à-vis de Therapia, a tout au plus TQO p. j et celt^e
chaîne ne se relèvQ qi|e fort peu jusau <i(u déboucjié du yîjsie
bassin du Sakaria, ^n-deçà ducjuel son prolongement se irouvp
dans Allah-Daçh (mont de ûjeu).
' Pour achever la description de la chainpi nous ajoutef pns
({ue de Sjzepol à Ji^ada la cô(e est moniueuse. Le mont Pfipias (?)
est la hauteur la plus proéi|iinente près de la première yilljç.
De Media aii Bosphore, les rivages §ont bien plus ba$, ^ jl y a
des bancs de sable qui empêchent dV aborder. La- «grande baie
de Bourças offre unç rade magpifiqMe ; les anses de Suepol
et dèMiBia sont lés autres ppints principaux. d*af*riyages ip^r
Htimes. Cette chaîne côtiere» sans laquelle Constantinople
\ù Stamboul [i) , ^. Ti^arigrad^ la vjlle du pzar) n'aurpit pa^s
iS*eiau potiâbje, à reçu des jg[éo0rap|ies Ipç npnis de Strandsia
on de Xutschuk-lBalkany ou petit Balkan: mais Strandsia
n est que le npip d'qp village à TE- <]e Serai, et les Turcç don-
nent Taûtre dénpmjnation bî^nale à tqi^tes les petites mopfa-
gnes. La chaîne n^a en réalité aucun nom généraj \ mais, cpini^^
ô'çsi f usage dans toute la Turc|uie, lorsqu'on veut désignçf
telle où telle partie de ces plateaux, on y joint le noni ae la
ville la plus voisine.
Tout le reste de la Thrace pu de la Romélie orientale €;st oc-
cupée par une grande plaine dpnt les limites sont a TE. la
mer de Marmarij depuis Rodosfo (f. Tdcir4agh\ à Coiastjin-
tinople, et la chaîne côtière précédente^ au îf. le cpntre-for.t
méridioijal du ^alkan , depujs Janboh a Eski-Sagra et Hjssar^
ainsi que le pied du haut Balkan çlepuis |a à Sar^j^m^begh à j^ntré^
à\ïKis'tjiériendy ou petit Passage delaFiIIej sous le Rl^ojpp^.
j^ù ^', le bassip s'étend sur le pied dç cettç; dernjère chaîjj^
jusaue près de Jenikoi, de StaniipaiL q^ PS^^fî^? ^W% SÇ
toiirg et Hàrmanli ?'ava|nce dians ^a plaioe d^i l^ajilzj ^ua^ R([^f-
lîoh détachée du Despoto-Dagh. Pius au S., ^Uf/g^^ j^jpi)^
'*
■^^"♦■^t— ■•^T"^p^»^«»^i^«^*i^— r"^"^
(\\ 9oM^ 1^9 ^liç^wrg (ï|ttper«ari} 1^4 QrM» mtaiA aiMttt^^
donné S Byzance le nom de Ëstamboli ( Eis tènpolin).
104 TURQUIE D*EUROPE.
par une ligne un peu ondulée, passant par Usoun-KeuprL(pont
des raisins), sur la Marilza au S. d'Andriaople (t. Edrené)
par Hîreboli et Rodosto.
Ce grand espace de terrain ayant la forme d'un amphi-
ihéîUre triangulaire, est couvert de petites collines ou de
plates-formes très peu élevées, dont les parties les plus basses
sont occupées par les cours d'eau, ainsi que trois grandes ca-
vités déboisées, savoir : celles diAndrinople^ de PhilippppoU
et des deux Sagras. Le lit de la Maritza lie les premières à
celle de la Tondja, aussi bien que la dernière à celle d'Andri-
jiople, qui est elle-même mise en rapport avec- la mer Egée»
par réchancrure vaste et fertile formant la vallée inférieure de
la Maritza. Gomme les bords du grand bassin se lient aux
montagnes par des séries de talus, de même les cavités por-
tent tout-à-fait les indices de lacs écoulés » vu les grandes
prairies à sol noir et les terrasses plus ou moins bien conser-
vées qui les entourent. Ce fait se voit bien , par exemple »
dans la partie méridionale du ^bassin d* Ândrinople ^ car si
cette ville est située à 410 p. et Emerli à 458 p,, à 1 1. au
N.-O. delà ville, on se trouve à 456 p., et Hebibsche est à
993 p. Les marécages des plaines de Philîppopoli et d'Eski-
Sagra sont encore en faveur de cetie idée.
Le bassin d'Andrinople est séparé de la mer de Marmara
par deux talus, ou deux suites de plates-formes totalement dé-
boisées, dont la rencontre est bien plus près de cette mer que
d'Andrinople. Au N. deTschorlou, ces plates-formes atteignent
de 870 ù 925 p. ; mais entré leurs cimes la grande route passe à
quelques centaines de pieds plus bas. Sur tout le bord occiden-
tal de la mer de Marmara, ces hauteurs se terminent par de pe-
tites falaises, qui semblent indiquer un niveau jadis plus élevé
des eaux. D'un autre côté, la cavité d'Andrinople est isolée^ de
celle de Janboli et d*Eski-Sagra par des collines qui remplis-
sent le triangle entre le confluent du Tondja et de la Maritza ,
et s'avancent jusqu'à Andrinople, en se, rattachant au N.-O.
aux hauteurs d'Harmanli et de Kara-Osman. Ce n'est qu'eh-
deçà de ce rideau de collines en cultures et couvertes çà et là
GÉOGRAPHiC GÉNilULE* lOB
de vignobles ^u'oQ entre entre Karaboiinar» Eski-Sag;ra, lan-
boli et lenedscheli^ dans un pays fort plat» à sol noir, »ans ar-
bres, et souvent à pâturag^es en partie maréca{jeux. Au mtKeu
de ce dernier, s'élèvent plusieurs groupes^ ou séries de petites
battes comme près de Karaboimar, sur la route d'Eski-Safjra»
et entre Jeni-Sagra , Janboli et la Tondja. Ces dernières, di-
visées en trois séries, s'étendent environ du S* O. au N.-E. sur
un espace de plus de 51., et forment des proéminences de iOO
à 300 p. sur I4 plaine qui occupe un niveau'de i,168 p., à
J^i-Sagra, et de 1,849 p. à Ëski-Sagra. Les cimes les plus
à rO. n'ont quelOOà âOO p., et sont plus isolées que celles
à TE*, qui forment méine une espèce de petit plateau autour
de Kirmeni. Entre celui-ci et Hengeli, elles atteignent 1,268 a
1,568 p.
he fpnd occidental du bassin thrace est une immense
plaine déforme triangulaire , bordée par le Rhodope et l'Hœ-
mus, et offrant sur le pied de ce dernier de grandes surfaces,
dont le sol caillouteux recèle les débris des montagnes voisines^
et où plusieurs torrents ne cessent d'en amener , tandis que
plus au S. sont de vastes marécages qu'on a utilisés pour réta-
blissement de rizières. Ces derniers sont situés surtout sur les
bords du Maritza , entre Papasli et Rarabounar , à l'O. de
Tatarbasardschik. Celte portion de la Thrace est mal séparée
de la plaine , le long du Maritza , à FO. d' Andrinople , par les
hauteurs entre Harmanli et Hasskoe , et par quelques basses
collines adorées au versant S. delà chaîne , entre Eski-Sagra
et Kara-Osman.
La plaine commence à 1 !• à l'O. de Jeni*Hahale , et s*étend
jusque vers Jeniban , à l'entrée du défilé du Kiz-derbend. Elle
a 17 1. de long sur 5 a 6 de large , avec une hauteur absolue
moyenne de 1,090 p. Sa partie tout*à-fait occidentale est la
seule partie basse de la Tbrace où les bois n'aient pas été
totalejne&t extirpés , car on ne voit guère un -seul arbre entre
Andrinopleet Constaniinople, hors des lieux habités. Gomme
dansle bassin d'AndrinopIe , on y remarque çà et là des ter-
rasses latérales plus élevées, comiqa entre Kourout-Tscb^mq
1$^ TimQDIE B^BUROPBé
( fon^ine Sièche. ) et Jôpi-Mahale , et vers lia » f^ur la roiite de
I^alQf^ ( te Eolefere d^s ouptes )•
§ 9. Servie*
Le relief de la Turquie centrale iv'est pas si simple que celui
de la portie orieutalq » et même que celui d'mie bbnàe portion
de rpccident de cet empire , parce quMl participe aux diverses
directions des rides qui sont particuli<ères aux région^ déjà
d^crjtes. Pour plus de clarté, On peut diviser ce ccintre en
quatre masses à frontières assez naturelles , savoir : la Servie
0ctuelh^ la Mœàié supérieure y 1^ Macédoine et la TJkessalle.
IjkSeivie (s. Serbia) est séparée des autres provinces
(orques par (pois chaîne^, {andis que son centipe est traversé
par une quatrième chaîne partant de Belg^rade (s. et t. jB«<i-
giwl m ville blanche ). En-deçà du Danube et tiè la Savé se
irpuvent non seulement de vasies plaines , mais encore à pe|i
^e distance» ei^ Syrmie» la cbaiàe ipolee dit Phwusckka^
Gara (i)t qfji produit le coude énorme décrit par le Danube»
d^ Voukovaa à Petervaradin on Neusatz ( s. tfo^^skd)^ Le
Phrousch^a-Gora est une crête d'environ 8,509 p. d-élévation,
}>oisée surtout en chênes; ses sommeis , à contours doux , do^
dminept des pentes ornées de champs , de vignobles, de vîitages
et de bourgs. Plus forts au S. qu^au ff^ ce^ ^dlus se terminent
sur une ligne dirigée presque xle TE. à fO. Ces ni^tagnés
n'élevant cpmmeun ilôt , au milieu de la grande plaine d^îenn-
I4|e de Ib Hongrie et du Baniîat » paraissient un prolongement
de celles qui existent plus à TO.» entre la Save et la Dravé»
dwis rfisclavonie et la Croatie. Ce iie seraieni donc, géojfra-
phiquement » que les derniers contre-forts de la branche 6.-E.
des Alpes orientales; mais si on regurdaiï la vaUée' dé la ^ve
comme une vallée transversale » on arriverait à' une antre of^
Uon. fin effet» si toutes ces montagnes de là Croatie, <te
rSseiavonie et de la Syrq)ie sem bien «éparëes de ëeltes de M
i^^l^*>i^H
Bo^îeel tlâ k Servie» 0t seiDblent gjvoîr me <}ti^o(ioti coq-?.
trastance avec ^te d^ montagoes di» c^ pays» )9ii{U9m<wa%
elléa M Beraieol que des porlicMi^ détachées de ces dernières »
çt leur aurpieïit été liées , comoie le sont eacore d'ua 0ôté leà
nom^gqes du &0Q4I et de |% Servie oriei^tale » ei de l'autre
les iDontagaâs de la Croatie turque et autriehieiine et ds la
IJialniatîe » ei celles de la.Styrie et de la Gariidole*
ApvH avoir établi cette liàiso» dps Alpes, orieatales et de»
moiitagiies hongrois pvec le§ i^halues slaves , cepaisms to
Bapi^, et suivdils le développement du prolon^iem^nt géogrsrr
pbiqbeilu Prouscbk|i*Gord; Environ colume Petervar^diu est
plaoéà Péxt^éiwié élevée d'où coude du Danube, QelgràdeasI
iiiuftspr'uotf iaqgue de terre donfiioaut» ea tertre élevé» le
confluent de la Save et du Danube, ainsi que leurs tles# lift
pbip^sfernie.dfei^vilte^esl.siiiyie par eelle dû Yratacbar ou du
fiUrcier, et pur d'auirbs tahnï peu inclinés et déboisés , jusi^'i
ce qiK'on atHfigne » vecs Ràkovitza ^Uettàécrevisses) et Bêla-
Ri^ (civière blaficbe)^ le pied du mqat uii^aéa (mont Au?*
nerni)» la plto ivfute poiafedu ridedu de moniagbes boisées
à l-hftri^od flkérfdionat 4e Belg^d'e * oomAeil est aussi le point
wfiBinqai de^ iirétes entre la KdoUbar^ et la Moi^va » pifè^
fkssdébauQl|és de œs rivières.
fieptiis lé htiut de ce sonatet on eibbmsçji um partie dé 1^
AhoÀmadù^^ ou pays des bds* Toqt le pa^s elitrè Ih Kolbu*
baril et là Morava , jusqu en-delà de Kra^eujevatz , porte oe
aos^paree queoe n'est in foit qu'qneforét ooittinùe decKânes;
au iniii^tt de laquelle il y a fies plaœs ou des ^lon^ cultivés es
déboisés de mains. d'bonmesJ £n général on jf>eut oompàrdt
tbutkà-itft les vu<s offertes par là Servie œntrolë à celles des
pariiç^ boisée&dès Ardeoines » du Hart2 , et surtout à celles de
l'intérieur du Kahlenberg à Dornbàoh , près de ¥f^nne.
. (kis motôogbes à ÏO. de l'Avala découlé le torrent qui passe
à Ti)psobidee'(b vàlléadescaftonniers), et plus loih .ceùi d<l
Usiù er.YeUko-Douboko' ( petit et ippand tieii péoftind ), entre
Ûiuika^fte) et Ifi KdonbovâL 4 t-fi. il en p^t le peth rii^
Jsiisda.âacitak4);«»i|lB9à dflquetsoBtks hamai^dfeYdhHleii,
108 TtmQtriË d'europk.
s*ètendant vers Seraendrîâ {s. Smederei^o ^ U Semderei>) ^ et
eanlenaht aussi les sources de quelques petits ruisseaux.
Au S. de l'Avala se prolongée une crête continue, jusqu'au
Roudnika-Plamna , ou montag^nes de Roudnik (minerai),
qui existent entre Kragoujevatz, Rolidnik, Maîdan, Brous-
nitza et le haut du bassin du Gronja (Kirucha et Grouscha des
caries). Les parties de cette chaîne, entre la Morava et la
Kolonbara se composent, 1® du Kosmai, entrer Raila et
Rabotschevo; 2"" du Bouko\ftk , entre Boukova et le haut de la
vallée de Touria ; 3" du Kleschtevitza ( Kiesdineviza des
cartes), entre celte dernière et l'Onieg, ou l'Oniek; 4® du
Fenschatz^ au N« de Yôuk^sovitch et à l'O. de Verbitza;
5*^ du Souifoboron Soubor {mont sec), nom que M. Viquesoel
prétend être faux*
Cette chaîne, boisée ea chênes, forme, duN. au S., ou
N.-N.-O. — S.-S.-E. , une arête à dos arrondi avec des
pointes émoussées et isolées dont la hauteur augmente gra-
duellement à mesure qu'on avance dans le pays. On peut sur-
tout bien observer ces échelons en hauteur quand on se place
sur les éminences à TE. de la Morava, en-deçà de Pojarevatz
(ail. Poschareifatz) , où la base de la chaîne disparaît. presque
pour ne laisser paraître que leurs sommets alignés, tandis
qu'au S. se distinguent les montagnes de Roudnik et le Jas-
trebatz. L'Avala a 1,195 p. , le Kosmai 1,350 p. , la crête de
Boukovik, vers Boukova^ environ 1,400 p., le Venschatz
1 ,975 p. et le Soubor un peu plus. Entre ces deux derniers
existe une grande échancrure occupée surtout par des prairies
et s'élevant à 995 p. C'est la place des villages de Youkaso-
vitscb, de Treschniavitza (lieu de cerisiers), et celle de la
route qui conduit de Yalievo ou de la Koloubara à Kragouje-
vatz (t. Kragioifdscka) ou à la Jesenitza.
De cette crête N.*S. descendent à l'O. et N.-O. le Lipla,
rOniek , le Touria et ses affluents. Parmi ces derniers , celui
venant de Batievatz a sa source dans les crêtes entre Avala et
Palesdi (s. Palej\ hauteurs quiforment des plfttes-tomesentre
Belgrad et Ostrouscbiûtza , et sont coupées par la Save entre
GiOGKÀMnB GinéRALE. 109
Oanka (butt«) et la Eoloabàra , daoâ^ le lieu des DouiM^kos* A
FEU de notre arête, nous remarquons lé Railà«IUeka, rivants-^
cha , le KoupersdiiCsa , etc.
• Les montagnes de Roudnik » mai figurées sur toutes les
cartes , se trouvent entre les sources du lesenitza , du torrent
de Maidan » du Lipnitza ou Grouja et des affluents du Lepe«
nitza f et y forment ensemble une espèce de massif conique
dont le diamètre n'^ environ que 4 1. , et dont le sommet- est
dans les deux Scbtouratz, sur le côtéN.-O. du groupe. Ce
petit nœud de montagnes , placé comme un d[)servatoire au
eentre de la Servie » est lié aux crêtes environnantes par d( s
eontre-forts , de manière qu'on ne juge goère sa hauteur que
lorsqu'on eaisur ses droes. Sur son versant occidental et N.-O. »
les pentes sont fortes, tandis que sur les autres côtes elleesont
feiUes , parce que des torrents s'en échappent , surtout des
pr^iers cêtés. La direction générale de ces montagnes- parai-
trait, d'après celle de leur plus haut sommet, être encore celle
du N. au S., comme dans la chafale précédente. Leurs formes
sont assez douces, leurs cimes médiocrement pointues et sans
grands escarpements. Le grand et petit Schtouratz(«. FWikiei
MaU «ScAfourarjs) atteignent, l'un 5,245 p. , et Tautre 5,145 ,
et sont couverts de hêtres. Le premier court du S. au N. et a
devant lui , au N. , l'aotre cime , qui se courbe de TE. à TO.
< Depuis cette cime centrale de la Servie , on jouit d'une vue
très étendue, surtout au N. et N.-O. Le Tzer termine l'ho-
rizon de ce côté, tandis qu'au S. et S.*E. s'élèvent quelques
unes des hautes montagnes qui séparent la Servie de la Mcesîe
en particulier, le Stolovi (chaises), près de Karanovaiz
(monnaie noire). Sous ses pieds on voit de profondes valfées,
en partie boisées, dans le voisinage de Maidan et de Roudnik ;
ce sont celles du Despatovitza (torrent du despote), du Mavts-
cha et du Ditschina , et les parties supérieures du Jasemtza
bu Jesenitza^ qui passe à Schatornia et Ylasnovatz , reçoit à
l'fi. du dernier village le Srbemitza (rivière d'argent), et passe
à Jabari (lieu de grenouille^. Le Srbernitza est composé , de
son o6té, du torrent veniint du S«*S«-E« ou du couvent de
110 TVRietB i/notME.
BIaf9^estie(AittiOBêiatlon)i et.d'iin i'iulsëQift denefidani 4d
yfi.rjy.-cË; oii dé Klisoura (défilé) ; leur CQfifluait eat à Ei^
tradje. Le Despotovitza (torrent du despote) eoule du TH. tb
S^j dsMB kiyaltée de JfàtdaD^se^rossîtaaS.-fL.dèfirmjaikza
dm <N>ors du ïbTtscka « coulant à peu fnrès paraUèlentent ^ eh
86 jette dans le Dîtsehina^ âfflnéiit de là McÂ*aVa » véiiaAt db
K.oû&touiliGh. .
ArË.4 les parties pluà basses ded moatagoeé de RoudDÎb
décrîveot extëriedrettient un^ e^èee de dr<}ue ifragblter>
laudis qa'iuiérleurement ou remarque deux enfooioetneats dran
lérif ériges. inégaux, le plus petit au N. et le plus grtioU m S^^
oavités qui n'ont qu'une ouverture coouaune! à rË.-N.r£«
Cette configuration particulière pi'Qviept de ce que e^ cirque
est occupé par trois assez . graiMJs vallops,' ssivoir .: c^lui di|
couvent de Yratschevsnitza , . ^lui du Tzema^Heha (rivièrft
noire )f et un autre, qui est intermédiaire entre <?bs deu» et
dont on peut faireabstraction dans une vuegénéralei Les .eaux
de ces trois cillons se réunissent au-dessus de.raub0l'ge , àuub
petite demMieue à TE.- du oouv^nt meptfqnné. Après avoir
reçu encore un coufs d'eau du M. , eUes couIeBl à i'E. el afi
pf«-E., et elles â'échappeitt de ces oMAitagneSf connue de lit
porte d'une esj^ee de citadelle» à une petite heure de là i ver9
Lipovatz et Tern<)vat2. C^ torrent se grossit encore avant sa
sprtie d'un ru|s8ea^ venant, de l'O. ; il parait courir, eii«^uite au
S* et forffier un Affilient du Groufa , qui débouche dans ia
Morava » près de Glâvidtie..
. Le toi^rrenl du eoilveat de Yr^titsebevschoitea qoule dans uo
étroit vallon boisé en chênes: dànà lè bas et en bélres dans le
haut , et ses sources sont swr des «rétes liées aun Schtourata )
tandis que le torraii de Tzeraouija (lieu Bùirâtre), au $4» a sa
source aa>-dessas du fiameau d^ ce nom daii^ uhe ctéte revé^?
4ue aussi daas le bas de cfaéoés el sttf;^rieureik^nt de hêtres, i^t
atteignant fiiSOO p. Deux petits cours d'éau deseeudeilt gu
l$*-0. sur le revers ojDlposédë cette nidntagne,et vaut joindfH
l'eau de Maidan, village h fË. dilqilèl se trçuvè le Tterûir^Ft
(cime noire) et le moât PrljSke; on passe la roule du l^rMmjn
à MttdaOi» h» tr<9iiîèiiiS toi:reBt meaUoBiië a uh btiisin bieil
plus largef f^ sort. des ^lontagnes qui «epc plul âti S.» ei qtfl
pprl«»t les noms de Tzenui-'gpra (montages noires) et d^
Belopplia lài^ïùp blaBc)# De. beaiiii: pâturages eedupeiit me
grande partie d€^ penfe^ de çietie oréte« q«i n'eët que le ptù^
longemeç^ d^ oel^e à TQ. de Tzernoutjaet peiit atteindre aa^
deià ^Q 2,^ft; c^llçs.vis-à^vis, au N.. se tiennent à wn
pluft besnive^u^et q 1/2 1. du couvent la cime la plus vdislnë
au N« de la roule n'a que 1,023 p. Ifé^nmoins , en moriiarit
$ur son somipety on voit paraître ap S.-S^-O.y par-dessud lêé
sommets du Be\opoIie , la cime de Stol. Le:i liauteurs .quil)oii*
dent le torjrênt à la sortie d^s montagnes s'abaissent à !'£., ef
n^ §ont pins à la fin que des éminences de quelques œst*
pie^^ bordant, une large vallée en partie qultivée^
Les monts de Roudnik sont liés aux crêtes ati S^-O;^ S. et Mi
de KragOQJevaiz ps^r de petites arêtes seqlemebt en partie
boisées en ch4nes. Dans la direction au N«-E. et à l'fj. du Jese^
i^tza se trouve^ sur l'une d'elles^ le col de Klisoura, à 1 ,06ôpa(
et sur une autre deux cols encore plus bas entjre la soui^ee
d'un af0uent du Grouja (|) , du Lipovatz^ d'un affluent du Le**
penitzû;. dji Dralsclia et de Diyostin. À !*£% deâ mpntiâ de
l^oudnSL , des petites ptates-Wmes ^ faisant partie de» meois
Stavitza {Esieçitza P) , séparent le vallon tortueut de Drats-^
ciia de la grande vallée de Grouja^ et de çelle de son afflaeitt
mentionné. On aperçoit depuis ces hauteurs des »ent£ig^ëB
ppiniues sur les bords de la Morava qui.ne peuvent être que
l'Ovtsdbar et le Kablar, près Tschatscbpk» à tneins qu'eliel
^'appartiennent au StoK Au $, et S.^-Om les montagnes da
tzerne-^ra $e liant au Kotlenik^ tandis qu'au N«*0. déi
contre-forts du Schlôuratz réunissent le S^ubor à. ces moD^
tagpes et séparent les eaux de Muidain dé eelles du Jesetiitzdi
te KotUnik est une crête allongée encore du N. au Si
et formant un dos arrondi d'environ l,OOOp.d'élévatioti. U
-I— ■•-■■■'■" '■ I ■■ ■ . i . . . t -..■ ''il
. (i>ll. Viquestnl fèndhe du inéUi» ft ré^afiier éëtnine telle l'èàfci dé
KeMtl«Fâ. .
X
113 • tCRQtlflE B^BUllOt»£r.
borde, à 1*0. la taliéedii Lîpnitzo, et s'ëtend par .^ee conc^e-^
forts jttsqaA la Morova, à laquelle il offre une pente ra-
pide d'au moins 5 à 400 p. Vers Tschàisthak , la terminai-
son d'un de ses contrc-forts porte le nom de Lioubitz et est
eélèbre par le campement de la troup^e du prîtice Milo^h
après sa révolte, en 4816. En-deçà de la vallée ou du bas-'
sin du Grouja se trouvent , à l'E. du Kotlenik, d^autres crêtes
boisées parallèles et plus élevées, ayant environ i4 à i,500p.
de hauteur absolue. Elles paraissent porter les noms de
Ticlïva (?) et de Gleditschka-Planina. Elles se lient , par le col
de Granitza, de l>160p., aux hauteurs entre Krajjonjevatzet
les montagnes de Roudnik, en même temps qu'elles s'anas-
tomosent avec les montagnes qui complètent, au S.Jebour^
relet élevé entourant le bassin de Kragoujevalz, ouvert seu^
lemait au N.-E.
Ces dernières , fort boisées , sont sur une petite échelle
la contrepartie des montagnes de Roudnik, puisqu'elles ren-
ferment les sources de tous les cours d'eau du pays compris
entre la Grouja, Kragoujevalz, la grande Morava et la Morava
•serbe. Le Lepenkza y prend son origine. Le fond du bassin
àe Kragoujevalz est occupé par plusieurs cours d'eau; Le Je*
tfmitea, traversant cette ville de l'O.-N.-O. à l'Ë.-S.-E., a sa
source à l'O. et f O.-N.-O. Il reçoit sur sa gauche à 3/4 h. au-
dessus de la ville le Dratscha, coulant du N.-0. au S.-E. et à
4[2 h. sous krugoujevatz un ruisseau qu'on passera 1/4 h. de
la ville, sur ki route de Belgrade, et qui vient du N.-O. ou des
liauteurs^ au N. de Divostin. Sur la droite sont les affluents
principaiiic de Jesenitza , ce sont le ruisseau, venant du col de
Grazniiza, le grand torrent descendant du S.-O. du Balko-
vatza^Kosa» le Jedralitzaet detrès petits ruisseauxau S. et S.-E.
de Kragoujevalz. heJedralitza (écrit en ^h\e Idralitzay pe-
tite grue) coule an S.-S.-O. et à KO. de Kragoujevalz, dans
un bng sillon S.-IS-E.-N-N.-O., et tournant la hauteur de
Dragobratia qui le sépare de cette ville, il va joindre, avec une
direction au N^-E., le Jesenitza près de la caserne à l'O. de
eett« ville. Deux torrents forment ses sources vers les deux
GÉOGRAPBIB GÉNÉRALE. 1|3
vHiageé du bas et haut Sabanka (à 1 1/4 K de Kra^oujevatz), ei
il reçoit ud petit ruisseau sur sa droite ou de l'E.^ de ia colline
de Dràg^obratia. Ce n'est que la réunion de tous ces cours
d'eau qui forme le Lepenitza des géographes. La BeUtza^ |e
torrent au S. de Rekovatz, le ruisseau de ce lieu, le Lei^atzka^
proviennent aussi de ces mêmes iQontagnes, tandis que de leur
prolongement méridional le montTichva sort le torrent de
Temnitsch (?), qui débouche dans lu Morava à Obresa.
Ce petit groupe de montagnes peut être regardé comme une
ride parallèle aux montagnes de Roudnik. Il comprend au S*
et S.-S.-O. de Kragoiyevatz\ leBa/koçatza'Kosa ( chevelure
dé Balkovatz), crête boisée et à escarpements dans le haut» ainsi
que le Trbatz (?) ou ScfUrbatz. Le mont Goloubiiza (petite co-
lombe), entre la vallée duLipovatzet celle du Lepenitza» borde
cette dernière et est couvert d'énormes forêts 4e chênes» qui
commencent à 1 1. de Kragoujevatzet s'étendent jusqu'à Stiple
à i 1/â ou 31. à rO. de Jagodin. La route» conduisant d'une
de ces villes [à l'autre» passe à une élévation de i»400 p.» et
serpente d'une manière encore fort irrégulière dans le bois;
car, comme moyen de défense » on n'a pas élagué les arbres le
long de la route.
Quoique entre ces montagnes et la Morava la carte n'indique
que des crêtes courant au N»-E. » le Temnitschka^Planinay entre
Jagodin et Jasika» pourrait bien n'être qu'une troisième arête
parallèle aux deux précédentes et liée à la dernière par de plus
basses crêtes» ce qui expliquerait- pourquoi certsiines parties
des torrents au S. de Rekovatz » du Levatzka et du Kalenska-
Rieka offrent une dn*ection S.-N. à la place des directions
ordinaires , d'abord du N.-O. au S.-E. puis de l'O. à l'E.
et dans le bas au S.-O. Le torrent du KalenskShRieka coupe
celte crête de l'O. à FË. vers soii débouché dans la Morava. Le
Temnicschka-Planina est encore une crête boisée en chênes et
à formes très douces, presque sans escarpements» comme I,es
montagnes près de Kragoujevatz. Les vallées seules y contien-
nent les cultures ot les villages. Sa partie tout-à-fait S^-E.
prend le nom. de Yetei*iaa» celle au N. du Kouklia celui de
I. 8
Sai$ar» et celle %u Cf. de Drenova celui d^ TPpopit?^. Sa pli^^
Jiaute cime e»% le mont Jçor ou Jou^or (pr, aus^i G/or) (1),
à rO* de Paratcbin ^ au S«-0. de Jagpdin , U ajtteiot 1,8^5 p,
A ^o pied orieatal sont des vj(piobles et de$ villages. Les aun
trea montagnes près de cette dernière ville prennent le 0019
de Tseroi-Vr (cime noire). Sur la rouie de Kragoujevatz à ti^
Morava serbe, le coU entre cette ville et Rekova^» a environ
1,500p. Entre la vallée au S« de Rekovat^ (le Kavador d^
flirtes) et duLevatska ainsi qu'entre cette dernière et le Kalen-
Jikaf-Rieka, cm pa$se deui^ crêtes de 13à i>500 p.t tandisqù'oç
A encore h franchir trois crêtes plus basses et àew, petits yalv
Laos, courant 0.-E* pour atteindre le bassin de Krouscbevat;i>
; Entre les montagnes du centre de la Servie et de la Drina»
88 trouvent trois crêtes courant du N«-N.-0. ^p $»-S.-E. par
r^llèlement airelles delà Bosnie orientale, et n'étant que lepror
iongement du sol bosniaque* s'abaissant au N. et à l'Ë, La plus
ikvée part du mont Goutschevo, au-dessus de Losnitzxi (pr^q^
quelquefois Loscbnitza)* et longe la Drina jusqu'au bassin su^
|)érieur d'OujitJse« La seconde commence dans le Tzer {Quer^
eus CerrU)y et va gagner rjbart tandis que la troisième rem-
plit l'espace intermédiaire entre cette dernière et la cbain^
eentrale de la jServie» .
Si cette dernière nous a offert des bassins remarquables
(x>mme celui de Kragoujevatz 9 de la Touria et du Kouper«-
4^bifza, la grande chaîne le long de la Drina en offre de bien plus
particuliers par leur forme encore plus en entonnoir» et le
nombre de leiirs torrents ou sillons. Les cai^ites de KroupagA,
d'Qiyitze et de^ sourcesde la Morava serbe, sont, sons ce rap-
.pprt» les pendants du bassin déjà décria de If ovi»^Bazar*
La çhain^ le long de la Drina comprend le GouUah^i'a ,
le Pi^^it et grpnd Bobia {Mala et Velika-Bobia\ le TrschU^
çhkaPloinina (près de Trsçhitch), avec ses divisions en Tan-
. A^-iTç^a {fine c|)evelure) I Douga^Kosa (épaisse chevelure)
#t la Mi$che^arKçm ^ le Borania> les montagnes de Taitciep
*""« ■•' «' » *!' "■ ' '"■■■" « * I I I II fc Jl «Il <■■
(I) If. Knit lui denne a« moins le nem de lootor.
GÉOaiUPmi& GÉNÉRALE. |15
district de Radjevina» savoir : celles de Kroupa|;Q, ]»Iagode^
Planina (mont des fraises) au S.-O. dé ce viliage^ les
cimes entre Petrasch et Sokol (vautour), ï Jvan-Plamna (mon-
tagne de Jean) » le Soschitza (Sœc^icza des cartes) » le Med^
vednih (mont des Ours), le lablanik (de peupliers) et les mon-
tagnes se liapt à ïhitza et au Slatibor. Gomme prolongement
méridional, apparaissent en-deçà du cirque d'Oujilze, entre Iç
tlsav et la îilorava, le Gôlia (Tolilz des cartes), le MoutschagUt
et les montagnes du haut et bas Tscheroerno {Gomi et Dohi-
Tschememo) entre la ville de Stoudehitz& et les affluents sep-*
tentrionayx du Rascbka*
Gomme en Bosnie* ta pente de ces crêtes est bien plus forte
du côté de la l)rina que du côté opposé ; depuis une hauteur
de â à 3,000 p., on descend en peu d'heures sur la Drina ^
un niveau de 4 ou 500 p. , tandis que sur le versant opposi^ •
Valievo, situé bien plus loin, est encore à 305 p,; et les val-
lons immédiatement au pied oriental de la chaîne se trouvent
à environ 600 p. Aussi la Drina ne rejÇoit<^lle que des torreqt^
ayant un cours très peu long et sortant assez souvent de gorges
bordées d'escarpements calcaires, comme sont ceHes qui ixm
juent lieu à la presqu'île rocailleuse au bout de laquelle est per^
cbé le manoir de Sokol. Iféunmoins, il y a plus de différence
de niveau entre les sommets de c^tte chsdne et le pays adjacent k
l'Ë., qu'entre la cime delà crête sur la rive bosniaque et.le#
plat^uxplus à rO., parce qu'ep Servie ces derniers n'existent
pas ou soni remplacés par des SMrfaces inégales bien plul^
basses. La Drina coyie done dans une profonde anfractuosité»
ou un canal à bords escarpés, qui fait Toflice de fossé de rem-
parts, tandis que ces derniers sont représentés pour les Serbes
comme pour les Bosniaques p^r de hautes crét^. Un pays plat
ne borde la JDrina qu'au-dessous de Losnitz^ , et s'offre pour en-
trer aussibien en Servie qu'en Bosnie. C'est ce dernier qui forme
le district de Matschi^a^ on se trouve au $.-0. de Sâlaseh li
Çrande forêt de chênes de Kitog et les grands marais de Tzrna-
jpiara (marécages noir), et uu.grand fioi^bre de beaux ^^illages,
nouvelles colonies de Serbes bosçvavu^ 4(abU9 par:te prinde
116 TURQUIE d'eUROPE.
Jevrèm. Dans la partie septentrionale de cette plaine coule le
ruisseau de Sasavitza (ie Savanitza des cartes.)
La chaîne le long de la Drina offre surtout de {p*os sommets
arrondis ou rabattus, à l'exception de quelques pointes au-
dessus de Petrasch. Le Medvednik est surtout remarquable par
sa cime place surplombant quelques escarpements. C'est lui
qui borne l'horizon de Belgrade au S.-O.9 place d'où on peut
bien saisir le plan incliné du S. au N. que forment les cimes de-
puis cette montagne Jusqu'à celle du Tzer. D'une autre part ,
les montagnes de Petrasch offrent un observatoire excellent
pour saisir l'orographie de tout le N.-O. de la Servie. La
chaîne de la Drina participe tout-à-fait aux beautés agrestes
des montagnes delà Bosnie. Les bois de chênes, de bouleaux et
de hêtres y sont entremêlés agréablement de prés et de pâtu-
rages, et ce n'est que plus au S., vers Oujitze, que des sapins
s'y montrent sur le versant occidental.
La hauteur du mont Goutschevo n'atteint que près de
1,000 p., quoiqu'il forme comme en Bosnie un échelon bien
marqué avec les collines tertiaires voisines» qui n'ont que de 6 à
700 p. en Bosnie et un peu moins en Servie. Entre Losnitza et
Kroupagu , la Jeravia , un affluent du Jadar , forme près de
Trschitch une cascade nommée Skokovatz ou Boutschnitza.
Kroupagn est entouré de cimes, en partie gazonnées, qui se tien-
nent environ à 2,000 p., à l'exception de la nK)ntagne entre
Kroupagn et Bela-Tzrkva (église blanche), qui n'a que 1,200p.
Le bassin de ce lieu est formé par la réunion de quatre torrents,
savoir : leSckaschamtza venant deTO.-S.-O. ,'ou du col qui con-
duit à Zvornik, le Kerjepatzka'Rieka provenant du S.-O. ou du
Jagode-Planina, par où on se rend àLoubovik, le Bogoschtitza^
coulaat du S.-E., le long de la route de Sokol, et le Bertitza
^ui vient de rO., se jette dans le Schaschavitza, et sert à se
rendre de Kroupagn à Losnitza et Zvornik. Ces torrents réu-
nis à Kroupagn forment le Likodra (Linodra des cartes) qui
va gagner le Jadar au N.-N.-E. par un défilé , tandis qu'à TE.
de ce bourg se trouve une petite plaine cultivée de 1/S 1. de
long, qui porte le nom de Kroupagnsko-Polie.
GiOGRAPÇIE GÉMÂBAtE. 117
^ Les crêtes an N.-O. de Petrasch (Petratz des cartes)» n'ont
que 1»730 p.; mais le Gola à TE. de Sokol atteint 2,505 p. et
est gazonné çà et là. Le rocher de 3okol est lui-roéme à 1760
ou 1780 p., et ne forme pas l'objet le moins pittoresque sur le
premier plan de la vue des montagnes bosniaques observées
depuis le haut du mont Gola. Le mont Medvenik peut avoir de
^^600 à 2»800 p. 9 et plus au S. viennent, des crêtes de
5,000 p.
Le bassin d^Oujitze est formé par la Pojega , la Tetinia,
le Rsaif (Ersar des cartes) et la Moraua. Cette espèce de
cirque n'a qu'une ouverture , savoir : à l'E.» entre les monta-
gnes du Kablar (tonnelier) et de l'Ovtschar (berger) . Partout
ailleurs il faut monter considérablement , pour passer des pâ-
turages d'Oujitze en Bosnie , et le plan à parcourir le moins
incliné ou le plus long est celui de la Morava , dont les sources
ne sont séparées que par de très petites crêtes d'avec celles du
Yappa, du Lioulza-Rieka et du Joschanitza (?), traversant
Novibazar. Le lit de la Morava, d'Ivanitza à Pojega, comme
celui de la partie supérieure du Rsav , sont les contre-parties
remarquables de la fente S. — N. de l'Ibar , tandis que la Po-
jega coule au contraire dans une fente longitudinale.
En-deçà de l'assemblage de vallons formant le bassin de la
Ikforava supérieure, s'élèvent autour de la vallée de Stoude-
nitza des montagnes de plus de 3,000 p., et boFsée en hêtres
et pins. Leurs pentes ne sont pas assez escarpées et leurs cols
assez inaccessibles pour avoir pu empêcher les Serbes d'é-
tendre leur territoire en- deçà de ces crêtes, et d'y occuper
la tête de plusieurs affluents du Raschka. De même, la mon-
tagne du Tschermerno-donje, d'environ 2,000 p., le long de
ribar f ne resserre pas assez ce dernier pour avoir pu servir
de porte naturelle à la Servie de ce côté , et il s'est donc établi
uneJimite artificielle sur la Raschka» frontière arrivant à Dou-
kim-Potok, jusqu'à 2 1. deNovibazar. Néanmoins, entre la
partie inférieure de la vallée de Stoudenilza et Bulievaiz (Pela-
nevatz des cartes), la crête est coupée si krusquement par
l'Ibar, qu'on ne passe d'un de ces endroits à l'autre que par un
H^ tURQUIÉ î)*EUftdt»Ë.
coi dé i^dlS pM <lMi 6st âu haut âe la vallée du Râdotisdia-
Yoda. Si donc on aVait voulu établir de ce côté une barrière
ûâtitrcllé , on au^alt dû s'arrêter à la crête, au S. de la vallée
de Stoudenitza, et à celle qui lie cette dernière aux hauteurs
de Gleditza , aux sources de la Moraya « et qui porte dans les
tarteé le nom probablement erroné d^Ouragniaska'Planma.
La chaîne à VE, de celle de ta Drina en serait séparée
presque entièrement par un sillon longitudinal » si on niisah
abstraction de quatre anastomoses. Elle fournit la plus grande
partie des affluents du Kolotibara* Elle commence par le Tzer,
août lé mont pointu de Vidojevitzd^ au-dessus de Lescbnitza ,
li'ésl qu'un contre-fort. Le Tzer est joint au Vlaschitch par
Xheràk ou les crêies à FË. de la vallée du Judar^ qui sépare
ces montagnes de la partie septentrionale de la chaîne de Los-
nitza à Kroupagn , et se jette dans la Drina , dans la forêt de
Ranitovatscha. Prèé de là , sur son bord oriental» se trouve,
au S. de Leschnitza , la petite plaine de Jitscbkopolie. Un af-
fluent principal du Jadar est la fieta-Rieka (rivière blanche)»
qui court presque parallèlement à une partie de son cours su-
périeur, et reçoit à Bela-Tzrkva , de TO. , le Tolrschevatzkâ-
Jlieka. Mais ces deux arêtes isont liées ensemble tiux sources
du Jadar, du Bogoschiîi^a , du t*etzkn-Rreka et du Lopotska-
Hiek^, affluents du Koloubara, au-dessus et au-dessous de
Valiévo, A TO. de cette ville est le mont Kîîschevxilz ; au S. le
TzèrnorGora (montagne noire) est le prolongement de notre
chaîne , et la Koloubara occupe te sillon longitudinal qui hter-
vient enh*e elle et le l^edvednik. Aux sources de cette dfernière
rivière i&0 irôuvô uûe Seconde anastomose des chatees , mais
plus loih fe t^ojega disjoint d'une manière atiatogue la Ko-
loubara, le Çoschitta et le Kahlar cPavec les mtmtagnes
d'Oujîize. En-deçà dé la Storava cette crête se coirtititte dans
Xàiftschàry le Jelitzà (SéHtîsÉ^ des cartes), le ëtpemk (Brus-
v^ des ôarte^), en ofh'ant sinssi , Sur Son cité oocMental , un
torrent coulant parallèlement à sa direction. Enfin vienneiit
les montagnes qui séparent les vallées dô Stoudenitza (assez
iFrdid)étdenbar.
/
Le Tzer «stunetnontagne allongée de IS à 1600 p^, i wm^
met rabattu , et à longues pentes ttmy^He^ de belle» pNIrkii
ou de bois de chênes, de manière à offrir des vues très cham-
pêtres. Aussi il a été de tont temps fort habité , et il f eeèle de«
oonvents. De petites hauteurs lui serrent de contre-fons vers
Sdiâbal2 et au S. de la vaste plaine du Maischva , qui forme
un ^and cdrré limité par la Drina , la Save , Schabatï et Ba*-
fovîntze.
" Le Vlasekiteh (Flacser des earte») n*est q^^nne rst^tà^
de 1,000 p., et contenant lessourees du torrent de Mîteschi^
nitsa i nn affluent en Jadar . Au N. des sillons en isigza^ de ce
xxint% d^ean , Ja cime du Ylascliiteh n*«fse qu'une gffande pfëtte*-
forme inclinée M If. et boisée en chênes entremêlé» de bon^
teanx. An S., au contraire^ fei înontaçRe offre qiietqnes pfc^
tdbérance» atrssi boisées. Ses pientes, peti Ibrtèsf ee sa^ns
escarpements, sont établies sur tm rehaussement dn sof db
I( à 400 p« , tandis que les parties supérienres des sillons qu^ b
traversent , environ de f E. à TO. , ^Cfhl à nn nive^kr de 899 p. ,
i Hileschintiit. EÉrtre ee dernier viWajfe et te Jadat «e trame là
Montagne du Kriifa-Granitza o^ de la frontière eotfrbe, oÀ
troîs nabîes se rencontrent.
L'anastomose du Vlaschîich avec les montages au S. de
Pètrasch, donne Ken à des crêtes boisées en chênes de f ,500&
4,100 p. ^élévation , arec de^ siHons ayant un nitean de 6 à
TOO p. Cest là qne se trouve la montagne de Rofaniu ( te Ramr-
mije des cartes). Le cour» du Petzka-Rieka y est fort rema^
qtierbte par le conde subit qrfif fait , àH/af. ierSokoF , pouf
passer dTune cavité lon{]fitudiBale dans un siffion transversûf , et
ponr se réunir au Lopoiska-Riekai et à KObmtza. Ce deniîer
«onrsdTeacr, inÈtA qaé ses affhienf s , décrie des èotrtoofs très
ditèt^, dans des directions O. — ^E. et S.-0. — N.-Ki, a(u nrf-
keudebasseséminenees, ou pfntôtsnr la surface pMûe â^eH-
tonnoirs^ et de bosses qui séparé leTzernta-Gora des niontagnéis
p4»éeédentes. €te dernier nfest encore qifune série dtf créteis
pe«i étevëes , ef les véritaMes montagnes, d^ipvîrbri 1,800 à
%&K^f.^ loee ieeilmieneent qtr'en avant de Itosèrifsch. Ledi^
iâO TUtbQUlE d'eUROPE.
formes ne nous ont offert, de loin » que des contours doux ^ et
leurs flancs sont en 4)artie boisés en chênes.
Les monls pyramidaux du Kablar et Ovtschar , le premier
de 1,920 p., ou dé 1,400 p. sur la Morava , et le secoudden"
viron l,âOO, sont placés sur les bords de la Morava comme
des sentinelles pour garder Tétroit passage par lequel cette
rivière se rend de la plaine de Pojega dans celle de Tschat-
schak. Leurs escarpemejits n*ont pas permis réiablissement
d'une route dans ce défilé, et ppur aller de Tschatschak à Po«
jega il faut gravir sur la croupe du Jelitza.
Entre la vallée de Stoudenitza, courant du N.-O. au S.-£. et
le vaste sillon parallèle de la Morava, depuis Tschatschak à Ka-
rjanovatz, se trouvent des crêtes élevées, qui sont coupées trans-
versalement par ribar, de manière que la roule, au lieu de lon-
ger cette rivière, s'élève sur les montagnes et traverse quatre
à cinq arêtes entre Karanovatz et Stoudenitza. La plus élevée
est le mont Jako (très ; ellipse, pour très haut) au N.-N.-E. du
couvent de ce nom . Il atteint 5,477 p. et est revêtu de superbes
forêts de hêtres, ainsi que de pins sur son versant méridional.
Sur ce même côté ^t à son pied le petit vallon de Jivitza ou Ja-
kovo , qui débouche dans la vallée de Stoudenitza; celle-ci re-
monte à rO. et reçoit dans sa partie inférieure du côté du midi le
R^douscha-Yoda. Pour arriver à la vallée de Stoudenitza, depuis
le sommet du mont Jako, on a une descente assez rapide de plus
de 2,000 p. , le couvent de Stoudenitza étant à 1 ,282 p. , tandis
que pour gagner Karanovatz, située à 495 p., on a d'abord
une pente unique, très forte, de près de 2,000 p., et une suite
d'autres pentes bien plus douces, interrompues par trois cols,
correspondant à^ autant de défilés sur l'ibar. Le premier et le
plus haut se trouve sur un contrefort des montagnes de Breznik,
partie du Brvnik, il atteint la région des pins et s'élève à un peu
plus de 1,600 p. A son entrée méridionale est située, sur la
rive orientale de l'ibar, la ruine du château serbe de MsiglitscH
(séjour des brouillards), tandis qu'entre ce col et. le suivant
existent aussi quelques indices de fortifications, et entre les deux
derniers se trouve le vallon du Lopatoiiska-IUeka, qui iM[)uie
oéoÛRAPHIE célfiRALE. 191
€omiifie Id Stoudenitza du N^-O. au S.*Ë. et dëboudié dads
ribar à 531 p. de hauteur absolue.
Entre nos deux chaines de la Servie orientale et les crêtes
centrales se trouve au N. le grand bassin triangulaire île la
Koloubara » séparant les montagnes dirigées du N. au S. de
celles courant duN.-O. au S.-E. Cette grande cavité, une des
plus fertiles de lu Servie» est couverte de petites éminences tan-
Cùc encore boisées, tantôt déjà en cubure ett)rnées de vigno-
bles ou de champs. Gomme dans toutes les sinuosités méridio-
nales du bassin de Hongrie» ses roches y sont couvertes d'un
sol argileux, excellent pour l'agriculture, et de nombreuses
eaux y parcourent ass» lentement leurs lits ondulés, de ma-
nière à donner lieu, çà etlà, à de supwbes prairies, comme, par
exemple, à Keschelevo.
DuTzer etduYlaschitch coulent au N.-E. ou à l'E. le Kamit"
schak^ le MoutrUky le Doumatscl%a^ le Netschaja près Dvo-
rischte, le Douùraça, le Douboka (profond) ou Vbukodrag
fVukodrax des cartes), le Tamnai^a, ïOub et le Ravatz (Scba-
batz des cartes) tandis que la Roloubara reçoit sur sa rive oppo-
sée la Gradatz^ le Bania (^)^h Ribnitza (petit lieu de poisscms),
la Toplitzuy le Lig et le Touria. Des sillons N.-O.— S.-E.
forment le cours supérieur de ce dernier, ainsi que ceux de
rOniek, du Lipla et d'un autre affluent du Lig et du Gradatz,
tandis que le Lig et une partie du cours du Ribnitza (de Riba^
poisson) paraissent plutôt placés dans des cavités N.-S#
La Koloubara estguéable jusquesau-dessous de l'Oub ; mais
.x»BHne son cours est inférieurement lent, et que l'eau de la
Save fend à faire refluer ses eaux, on est obligé de la passer en
faacàPalesch, etmémedcjà àStablina, quoiqu'on été sa hrgeur
iie dépasse guère même à Palesch celle du bac. La Koloubank
elle-même a une direction du S.-0. au N.-E., et parcourt une
vallée qui, au-dessous de YaUevx), a 5/4 à 1 1. et 1 1/â 1. de
largeur ; mais plus' bas, vers Stablina, elle longe le pied occi-
dental des hauteurs, en même temps qu'il se forme entre elle,
la Temnava et Palesch une plaine de près de 9 1, de diamètre
où les villages sont en^rje cachés dans d'iamens^s forêts de
, obénel. hékassm de Faliei^o est formé par b rëunidi^ àm Ko-
loubara» de TOdniiza et du Gràdatz (à i/4 1. spua Yalierfo) et
a'ëtend?ers le confluent du Bania (?) et du Ribaitaa (oompre-
nant l'eau de Toplitza) avec \a^ Koloubara: il est entièrement
4éb<)i8é et couvert fie si belles eultures qu'A est Tëgal de eelui
de la grande Morava.
Les hauteure autour de ce bas terrain de la Servie sont m
M«> les éminenoes du Lasinik au N. du Douboàa et les collines
auiour de Rescbelîevo. Au S. se trouvent les crêtes qui lient
AMH chaînes de la Drina les montagnes de Soubor» de Roudnft
e(duKotlenik. Commençant ^ TE. deVaUevo ou au S. du ooii-
Suent de la Koloubara et du Lig par les basses collines de Sle-
:YJ^c? (Sovacz des cartes) > elles se relèvent dans leMahna^Gom
ou Mal/en (petite montagne) y entre les sources du Ribnitza et
du Lig. Elles forment le Siouhitza (^). des cartes, et ces crêtes
eo partie, dit-ron, boisées en chênes, qui séparent la vallée du
fiamenitza (pierreuse), courant encore N^-^'-^S.-E. de cette
{4.<rN.-0. — S.-S.-E. du Bitschina et de celle N.-S duMavtseha
et du Despotovitsa. Entre les deux pc^iers torrents est située
prés du couvent de Savinatz la crête boisée dq Itoschnia- Les
UHUitagnes basses prennent au N. de Tschatsçbak le nom
é' Oséroifatska-'Plamna. Elles nous ont semblé y atteindi^
. environ 1 ,500 p. , tandis que le partage des eaipx de la Morava
et de la Koloubara doit être à un niveau d'^vipon s^u moins
2,00ap.
La Sert^ie méridional^., en^^^leçà de h Jiorava serbe et bul-
gare, est occupée par une série de hautes montagnes, qui y for«
rtnent vraiifoeot une barrière d'autant plus naturelle qu'à leur
base méridioaale ooiile la Toplitza (fau cliaude), et qu'elles ne
aoat liées aux montagnes de la^Mœsie supérieujre que par ta
erête séparant les sources de cette rivière de Plbar. Les
ttieilleursi points pour saisir l'importance de ce rempart na-
uirel, aomi la plaine de Kosovo, le confluent de la Morava bul^
Hgare et du Toplitza, et d^s points au S. decette dernière ri^
nèneu
CM^paee est sembiabfe à tm trîoEnglv isooèle iMit' te b<^
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. - î^
jserait sur Tlbar et le somimet du oonfluent du Nischàva et de fil
Morava bulgare. Cette dernière portion est occupée unique^
ment par la montagne dix fastrebatz (éperviêr). ATO. vien<-
nent d'autres crêtes entre les affluents du Toplitza et du
Raschina , puis le Phtsch on PlotscAa { lame ) avec le
Stauitza au S.->K.» et enfin leKopaonik (1), au-devani duquel
se trouTent alignées du S.-Ë. au N.-O. lès moatagnesde Kriv%-
'ftieka (torrent courbe), le Gelin, la Josckanitschka'-Plamna et
le Stol ou Stolovi'Planma (chaises)) au S. 4e Karanevatz «vec
leurs contre-forts» les montagnes de Kosnik et de Bootoona et
les hauteurs «ntre oe dernier lieu et ta Morara.
Uélévation de ces montagnes augmente de TE. à PO. , c'esl-
à-dh*e du Jastrebatî? au Kapaonik , de manière que Tlbar n^e^t
téparée des plus hantes sommités que par des pentes rapidM.
D'une autre part, leur hauteur dminue du Sé*B« &iiN«^.» ^est-
à-dire du Kopaonik au Btoiovt^ mais sans s^abaisser tout^à-
fait autant que le Jastrebatz. Ce dernier n'a environ que
3,000, le tHotsch 4,800 à 5,000 p., le Kopaeeik 5,883 p.,
le Getin environ 4,300 p. , le Stol plus dé 5,000 p.
Si te Kopaonik et lèGelin paraissent parieur havrtaiir «épatés
des crêtes à PO. de 1-lbar, les montagnes entre te Stol et le
Gelin au S. de Maglitsch paraissent se rattacher anx oonipe-
forts du mont Jako, et rétrécir consMérablement dans ce poiK
Téchancrure de montagnes, qui règne sur font ie ceurs de
ribar depuis Mitrovitza à Karanovalz.
Le Jastyebatz. est une grande noontogne s^atlengeant plutôt
de O.-N.-O. à E.-8.-E. que du N.-O. au S.-E. j elle est c©|-
verte de forêts touffues de chênes et de hêtres. Ses cinMS me
forment qu'un dos rond ou des conjLoursiloux. 0es petits tqr-
rents s*en échappent de tons les côtés, et la setite grande Mallée
qui s'y ti ouve existe sur^ le versant méridional au N,-fi.
de Kourschoumii (en turc d'argemt). Parmi ees contre^^ofts
on doit remarquer surtout eelui qui s'avanoé à l^E» ée Kroi-
• ■ ■ g
(t) Ce nom vient de JÊ[opati, creuser, faisant allnsien ain nine-
^fs de tètté montagne.
/'
schevalz (t. Aladjakissar) jusqu'à Stalach » au eonfluent des
deux Moraves, et qui resserre laMorava serbe dans un profond
et étroit défilé entre ce point et Kovanlouk» e'est-à-dire pen-
dant près de^2 I.
Les crêtes qui lient le Jastrebatz au Plotscha semblent devoir
être à peu près de la même hauteur; des vallées et des cols
permettent de passer aisément de Krouschevatz à Kour-
schoumli. Le Plotêch est représenté» au contraire» comme un
énorme UKissif » qui est à une grande journée ou une dizaine de
lieues au S.-E. de Karanovatz. La vallée^ s'étendant de Brous
au S.-E. , parait y conduire, de manière qu'une partie. des af-
fluents de la Raschina et des torrents se rendant dans le To-
pUlza, y auraient leurs sources. La cime obtuse de cette mon-
tagne^st couverte d'herbages» et dépassant la région des forets
debétres» elleformeavecle Kopaoniklehaut d'un amphithéâtre
élevé et fort en pente» .quand on considère ces montagnes de-
puis la Jffœsie supérieure.
Le Kop€u>nik est une série de sommets pointus formant une
crête nue et rocailleuse s'étendant du M.-N.-O. au S.-S.-E.»
et sans neige à la fin de Tété. Depuis pette montagne » on voit
continuer une arête au S.rE. » tandis que deux autres en par-
tent au N.-O. et N. Sur son côté occidental» une pente assez
rapide et échelonnnée amène en 5 h. à l'Ibar , et est couverte
dans le haut d'uue forêt de sapins. Au S. et à l'E.» la pente est
adoucie par des contre-forts , et sur le côté N. et N.-O. » en
partie boisé en hêtres , on arrive jusqu'au pied des sommets
par des plans peu jnclinés , soit qu'on considère ensemble les
cimes interposées entre le Kopaonik et la Morava serbe» soit
qu'on ne s'occupe que des vallées.
Depuis la DIorava » on monte par une vallée à Botouna ; elle
y reçoit les eapx du petit vallon de Yratar» qui est la voie pour
gagner de Botouna le col qui conduit à TO. » dans la vallée supé-
rieure de la Raschina» sous Rosnik . La route de Botouna à Brous
passe par un col peu élevé» et» à ce dernier lieu» la Raschinacon-
flue Svecle Gratschevatza-Rieka» venant du pied septentrional
de la monUig[ne ((u Kopaonik avec un autre torrent provenant
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 12^
an S.-E. Le Gratsche?atza-rieka est forme par deux affluents ,
dont Tun prend sa source au S.-E. , en avant du Kopaonik ,
dans la gorge de Brsetcbe ou BrCzetche (prononcé aussi Bre-
selie ), tandis que Tautre remonte plus au S. » et couFe dans la
profonde sinuosité qui sépare les cimes autour de Brsetche de
celles du Kopaonik, Brsetche forme le bivouac ordinaire des
voyageurs qui visitent cette montagne » parce que Roudnitza
sur ribar , et Brous sur la Raschina » sont trop éloignés pour
pouvoir faire cette course commodément en un jour.
La vue» depuis la cime du Kopaonik , est une des plus belles
de la Turquie » parce que cette pointe domine ùu loin le pays
au S. 9 au S.-O. et à 1*0. On a sous soi la partie occidentale
de la Haute-Mœsie avec le bassin ou la plaine de Sitnitza ou
de Kosovo» et en-deçà» les sommités du Schar se cachent dans
2es nuages lorsque le ciel n'est pas vaporeux. Au S.-O.» Tho-
rizon est formé par le Glieb » le Stari-Kolaschin » le Hokra-
Planina» tandis qu'à TO.-N.-O.» on nous nomma la montagne
de Blinatz » et à TO. celle de Goubia. Les crêtes traversant la
Bosnie semblent ne former qu'un plan incliné de TO. à TE.»
au<*dessus duquel trône la grande chaîne séparant ce pays de
THérzegovine. Une coupure du Lioubitschnia » environ à TO.
de Priepolie , fait paraître en-deçà de cette dernière , d'une
manière tout-à-fait fantastique » les quatre ou cinq grandes
pyramides nues de dolomie du Dormitor en Herzégovine. Ce
sont les mêmes qu'on aperçoit en passant la montagne entre
Priepolie et Taschlitza. Au commencement de l'été» une
abondance de plaques de neige donne à ce tableau un air
encore plus alpin.
Le Gelin est une montagne à sommet pointu et dénudé »
comme le Kopaonik^ et au-dessous de la partie couverte
d'herbe sont des bois de hêtres. Les montagnes de Stol ou
Stoloi^î sont composées de plusieurs cimes de la même forme »
parmi lesquelles trois sont surtout proéminentes. Elles con-
tiennent les beaux pâturages du Tschemera-Planina » où les
marchands de bestiaux dé Karanovalz envoient leurs animaux
en été* En général » depuis la vallée de la Morava » cette ac-
i9^ TunQvn i^'eunopp.
amuhthn de moniagoe» en paio de siicri» foit 4m çffet d'an^
tant plus grand qu'au N. les crêtes sont douces,
Vues depuis les hauteurs à TO, de Tlbar , les montagnes en-
tre le Stol et le Kopaonik donnent l'idée d^un système compli-
qué de vallons qui est encore peu connu. Au pied septentrional
du Jelin se trouve la vallée du Joscbanitza, un afSuent de Tlbar,
et donnant le nom deJoscbanitscbka-lPlanjna aux montagnes qui
le bordent* La Raschina prend sa source à 10 ou 12 1. ejlViron
de Krouscbevatis, près des mêmes lieux ou sur l^autre côté d'une
crête qui lie le Gelin au Savina-Trepetza. Elle couteau N.«>Ëi
de Kosnik f arrose jusqu'à Brou3 une vallée de 3 I. de long,
pleine de villages « d'où elle va gagner, à ce qu'il t)araît, par
des gorges de montagnes, le passin de kirouschevaiz par
derrière cette ville* Si noç renseignements étaient faux , elle
ne pourrai^ qu*avoir le cours indiaué sur les cartes et passer
à Botouna. Le torrent de Krit^a^meka coule aussi ebtre les
montagnes du Gelin ou celles dépendantes de lui et leKopaonlL
Le torrent de Roudnitza descend au S.-O. et à TO. dés parties
septentrionales de ces crêtes. En ayant des monta(^nes préce*^
dentés, on trouve au N. et N.-E., comme contre-forts, les
crêtes bordant la partie supérieure de la vallée de la RascbiAa^
qui coule dans un sillon N.-O. — S.-E. , et y reçoit plusieurs
affluents du S. , tels que VOsredaiz^ entt*e Milentia et Itiba-
ria ; majà il se jette , après BroUs , dans des défilés If .-S. , et
coule plus bas au N. dans la Morava.
L^un des plus hauts sommets à TO. de la Raschina supé-
rieure est le mont Neratsckie à TO.-S.-O. de la butte escarpée
du vieux château de Kosnik. Depuis ce sommet de 2,868 p.,
et au-dessus des forêts de hêtres, on a une vue étendue. sur
une grande partie du S.-O. de la Servie, et l'horizon est formé
au N.-tl. par les montagnes de Roudnik; à 1*0. se voit le Gp-
liuj et dans la direction de Novi-Bazar , le Savina-Trepci?i>.
Entre la vallée supérieure delaftaschinaet la Morava se trouvent
les crêtes boisées d'environ 2,000 p. , au-devant desquelles soijt
placés les espèces de bassins ou vallées très évasées , assez
sèchei^ et déboisées, de Botouna et de Bobota : ses cavités ont
w DÎToa» 40 l»900à 1,90Q p., el ont imè dîrfocioo dii(
S,*-0, au I<f.-E« JEofiu enrre ce^ dernières el la plaine da
KrouichevaUE çu^teni encore de baissée éminenoee boisées et
snriQoniées de piaies^orm^ étenduee comme autour de ta
vallée de Yerbitza, autre affluent de la Horava.
La Servie 0nmtpih ou le paya limite par la grande Moravn^
le Danube et le Timok eat oocupé en bonne partie par dea
moniageea se rattaebatit au N»-Ei à celles dn Bannai et de
la petite Valachie 9 et au S.-Ë. à celles qui séparent la Mœaie
supérieure de la Bulgarie, Le point de rencontre de ces deux
ebaines çoumnl Tune dM N*-N4*-E» au S.-S*^0.» et fautre du
S,^£t au N«^«f paratt être au» sbui^ees du Têepna-IUeka (ta
rivière noire)» dans le Kriv^-Yr (montagne oourbe) et au N* dm
ia pyramide du Rtagn^
La chaîne septentrionata présente aux Serbes toutes les
^nditions nécessaires pour une bonne frontière» puisque ses
plus longues pentes sont sur le côté serbe, et les plus courtes
comme les plus escarpées sur lewrsant bulgare. Auui n'en
sert-il que de petits torrents sur ce dernier oôté» on se trouve
entre Kladova (t. Fetiilam) eiWiddin ^ la plaine de Prao^o,
iandis qu il en déooule au Nà-E. plus d*une rivière pardouranc
des vallées fertiles ou du moins propres ù la culturel tellea
sont la Resava» ta MlaVa » flpek et le torrent du Donnlan.
D'un autre c6té> on y trouve aussi des sillons lodgitudinaus ^
tell que ceux assez sauvages de Poretzka-Rieka , et des af-
fluents supérieurs de Tlpek» de la Hlava, de la Resaya, du Ra-
vaidt^, du Jttoutnitscblui-Rieka et de quelques torreqts sur ta
versait orieoliaK L'origine de h Besava est dans les montai
gnes entr0 Jagodin et le bassin du Tzema^Rieka, Il coûta au
£f.-0<, et parait recevoir le.Doubniua réuni au torrspt i^
Yoinik au S« du mont Slatova. M. P.essart ajouteqne Ja Re&aiti
segrossitsouevSedlare duKoutiilova» qui prend son origûpe
près du village de glatovOf a un cours d'une d/â i«^ et pasto à
Grabovatz»
La JMlam a se» sources à JBcbagQubitaay dans les moniagnils
des MaidoM^ue»» au pieddttStol;tle Bosours» le J6sobaniua.et
138 . tuRQum b'evropè.
FAdoojevo s*y joignent presqn'au S. (Tlsvor (sotirce). Le petit
torrent de Pek ou Ipek a un cours intéressant » à cause des
défilés étroits Ë.-O. qu'il traverse pendant 1 1., pour se por«
terau.N.--0. Au-dessus de Krouschevitza existe un bassin
spacieux» et plus loin la vallée s'évase toujours plus. Aucun des
cours d'eau précédents n'égale en longueur et en importance
celui du TimoL Ce bassin sépare notre crête de celle de la
Mœsie et de la Bulgarie. Le Timok a 2 ou 5 p. de profondeur*
sur 18 à 60 1, de largeur.
Les montagnes depuis le Bannat au Rtagn se présentent ,
vues du S., cx)mine une série de plates-formes calcaires en
échelons, s'élevant graduellement du S.-S.-O. au N.-N.-E.,
et s'ûbaissant aussi du S.-E. au N.-O. Depuis la vallée de la
Grande-Morava ou du Timok, elles n'offrent que des sommets
très allongés , rabattus, çàetlà, avec de grands escarpements,
et beaucoup de forêts de hêtres, de sapins et de chênes. Des
eimes à pointes émoussées ne se rencontrent qu'au S. d'Islas>
de Milanovatz ^ et dans les monts Gorniak. Les parties les plus
sauvages et les plus boisées se trouvent sur les défilés du Da-
nube , et surtout entre les vallées , et autour des vallées d'Ipek
et du Poretschka-Rieka. Sur d'autres points il y a des pâtu-
rages et des chalets.
Il est de la dernière évidence que le Danube occupe, entre
Aram ou Ribischova et Kladova , une vaste crevasse courant
surtout duN«-0. au S.-E., entre Kladova et le nouveau Or-
chova (s. Rschaçfa)^ ainsi que de Milanovatz à Ribischova,
tandis que d'Orschova à la vallée du Poretschka-Rieka la fente
est dirigée du N.-E. au S.-0. Cette circonstance , jointe au
cours N.-*S. des rivières de notre chaîne, ne semblerait-elle
pas provenir de la rencontre du système des rides N.-N.E. —
S.-S.-O. avec celles N.-O.^— S. E.? Rien de plus intéressant
^ue de considérer le Danube resserré entre de hautes mu-
railles coupées à pic , et de retrouver dans ces défilés , exacte-
ment en Servie^ le prolongement des chaînes delà petite Va-
lachte et du Bannat^ savoir : celle du Tzerna (noire), daâs les
monts Strebatz » la crête de l'extrémité tout-à-fuit N.-Ec de
GÉOGllAt»IflË GÉNÉRALE^ i39
la Servie OU A\i district de Kraina ; celle entre Ogradina et
Bcrfzaizka, dans les montag^Yies de Maidan (mine), et dans
celles entre le Poretschka-Rieka etTIpek; les crêtes] entre
Dreukova et Moldava , dans les montagnes de Krouischevo
(Keuszevo des cartes), du Golich, et celles entre Dobra et
Goloubalz ; celles de Ribischova et de Divilsch , dans les hau-
teurs entre Gradzischte etPojarevatz. Au-dessus de Podjeliti,
les coupures des rochers calcaires donnent lieu à une cascade.
Dans la chaîne du N.-E. de la Servie on peut distinguer, au
N. du Riagn , les montagnes à TE. de Krivi-Vr (cime courbe)
et le Loukova , le Paràtchiriski^bregy ou monts à TE. de Para-
ichin, le Tzerni-Vr o\x Verch (cime noire), aux sources du Ra-
vanitza, ]c Baba-Goloiibatz , leHaidoutzi-P/anina, oumon-
ingnesdes Brigands, au N.-O. du Tzerna"-Rieka , surmontés
par Tes sommets du Slatoua-Planina (doré) et du Ao/ (chaise),
entre les sources de la Resava et du Mlava. A FO., parmi les
contre-forts de ces montagnes , on doit nommer , sur la droite
de la Resava , près de Manasia> les monts nus de Malia et de
Piutorak. Au N.-O. de ces crêtes se trouvent les monts Bela^
nitza (blanchâtres), qui prennent vis-à-vis de Lasnitza le nom
de Selena^Planina (montagne verte). A droite de Krepolines^t
le mont Soumçroz^ et à gauche le mont FJran (i). Plus loin
sont placés la crotipe allongée du mont Gorniak (qui est en
haut), avec ses pittores(jues escarpements , au-dessus du cou-
vent du même nom , puis les vastes plateaux élevés de l'Orne^
lieska-Planina et le mont Voutkan, Le Stava et le Tzerni-Vr
(cime noire) sont aux sources de l'Ipek , que le Petzka-PIanina
sépare du Poretschka-Rieka, et le petit et le grand Strebatz
s*étendent entre cette dernière vallée, le Danube et leTimok.
Enfin le long du Danube , à TO. du Poretschka-Rieka , se trou-
vent les crêtes déjà énumérées.
Tous les sommets des arêtes secondaires qui courent au
N.-O. se terminent brusquement par des escarpements , tan-
dis que leur base se prolonge en collines jusqu'au Danube
(I) Yoyez le Voyage en Servie, de M. Plrch.
19. • 9
430 Tmm^ làRUKopi;*
ou à te W^î^va. Le tiplich» îtVfi. d^ Goloubpu (leColum-
baicz 4es mi^) (0 ,^ le ^»o^t Youlkv^u , te crête aq s» d'IsYor,
te* b^s^eçi pc^tagnes de Bab^-Golowbaia; » à rç. de TzeraUza
(ttoirâtre) , le» «liHUs LouKqy^ et 1^ Krivi-Yr» offres çe§ léies
IBi J^s, mont^gne^ du Ts^ertis-ï , dans ^e Ban»a(t , ont woe élé-
Y»M«Q epire 4,000 p, et 5,000 p., rOmolieska-PIaninft a bien
5,500Pm et le moqt gtol, uw des plus. Iwuts saoïmets isQlés de
^oir© çbaîue» î^ uu^i élévatioû YQisine de 4,000 p. Car, si de-
puis Orsçhov^ te chaîne paraît éprouver un abaissement , elle
&ç i^lèYe d^i^s w ppipt un instant pour continuer de nouYeau
^ din^iuMer en hauteur jusqu'^ui^ montagnes de Laukova , qui
om e^Yiï*on 5»O0O p^ l^eura contre-forts au N.-O. n'ont, dans
(e mom GoruiaM, qu envirojR 1 ,800 p., et dans celui de GoHch
jtresque te na4n\e hameur^ Quîint m% coUin^iS entre la BJorava
^ G^QUbaU* e\les ont de 3 à 500 p, ; çiinsi celles derrière Poja-
r^Yftta; ojftt 345 p^ f, celles du K.Qtscburiska-Lipovatz , près de
B^ra^ 55^ P> > et le fond du vallon de Bqriisch est à 583 p.
Tomes ces piontagnes sont ^isées k parcourir par des sen-
\m^% et tuêwe Içursi ptetes-fPrwes permettent de ps^s&er d'un
hn^m^ de v*Yière ^ loutre* VÇim auCMue route véritable ne les
ir^ver^e» si ce n^st, d^ns le mont Miroiscb^ entre Milanovatz
et Br^U-PateuKî^ X ^^ l.e^ chemins indiqués à Iq partie supé-
rieur€^ du Poretççhka-Biekan entre Boutscha et Boudna-Glava
(l»ê^eide» mines) (Iç BQUdaglaba des cartes) ou Tanda (Tandu
4e§. Cî|rles)| tte som que des sentiers faits pour des piétons
VlU de*cheY2^ux, Qn s'y élèYeà plus de 2,600 à 2,800 p*
ltî\ pcyrtiou S-^-E' de la Servie qui nous reste à décrire
^ç^\ dans, le fait qu*Mne dépendance de la chaîne bulgaro-
çp^sieni^e, î^ussi elle n'offre (wx Serbes qM'une frontière
mal assurée et n'en est séparée que par le col bas de Grou-
^a,d.i; et un affluent du Timok, La figure proéminente eu est
te t^^o^^% pyramide isolée de 3,900 p. ^ située à 2 1^2 I. à
-r: rt — ^ ' ^
(4) Ce nom vient de (ro^oufra (pigeon), faisant allusion à la si-
tuation élevée de la dernière tour du château de Goloubat^.
GÉOGRAPHIE aisfiaiLË. iSt
1*Ë«-N.-Ë. de Bania (bain). £Ue a est unie à la chaîne précé-
dente que par une échancrure de montagnes s'ubaifisant à
5„000 p. , et se liant par de& contre-foris avec le» hauteurs d«
Scboupeliak. de Rsyaa et de Paratchin, Elle présente uni» pente
fort rapide au bassin de Tzeroarrieka , tandis qu'on en descend
assez insensiblement dans la plaine de Bania. Entre cette der-
nière et la Moravat il y a une basse créie qui a 800 p. de
hauteur absolue « et ne porte que çà et là des broussailleft. Elle
se prolonge du N,-Q. au S.-E. au N. de Dragotatia , 4'Alekâi«
nitze (s« AleksincUz),^ de R£Ûan (en $« de froment) ou Boulovan
(en yaU rocher) et de Paratchin > et se rattache au M* aveo toa
crêtes de Loukova el de Yremtscha*.
II se forme ainsi une plaine élevée entre Bania» Tergoviachte
et Yremtscha » dont les eaux » savoir ; celieadu Batuha^ieka
et du Ff^elo-rieka , s'écoulent dans la llorava par une coupure
dans la basse ride kuérale à Aleksinitze. EiKleçà de cette
plaine » à 660 ou 7Ô0 p. ^ et en-deçà du ool au 1S« de Vremt»»
cita» atteignant 677 p.« exiaie la cavité de Louiovat dool
Teau s'écoule aussi , par un d^lé semblable au précédent , à
t'E.-S.-E. de Rajani enfin» au N. de la montagne, entre
Loukova et le couvent de Svela-Petka» se trouvent tea valkM»»
du Moutniischka Rieka et de sea affluents. Entre i^an et Pa«
rachîn » un plan fort peu incliné conduit depw lea derMèrea
collines à la M orava , mais entre Rajan et Nisêh cette pcM»te est
interrompue par la coupure de la Morava« bordée de petilea
éminence&«
Entre Bania ^ Gorgouschovati et la plaine de Nîaeb régnent
des crêtes dont les païuîesiles phia éleyéea sont a« & et 8.^fi«
de Bania, savoir : l^Banska^Planina et làDepùzip-Koula, mtm
que le Krestatatz-Planina. Le nom de ]|oaiia« donné à cea
montagnes dans les cartes » ne m'a pas étéeité dan» le pays.
Comme la plaine de JNisch et surtout ceUede Bania sent ékrvëêat,
on monte bien plus vite aux sommets^ depuia le eàié S* on O.
que du côté £. ou N.-E^ Depuis Bania » on aueiat iecot an S*
dû contre-fort méridional du Btagn es 1 h«, tandia^pueponr
arriver du Timok au premier Qol, sw laronlieddGotgiMHK
jS2 tURQUfE d'ëCRO^Ê*
chovalz à Bania , il faut plus de 2 h. Entre ces deux cols,
celui du Rtàgn, de 1>400 p., et celui du Krestatalz-Plarvina,
d*au moins 2,000 p. , il y a un vallon dont les eaux s'écoulent
dans le Timok. Des^montagnesdeprès de 5,000 p. dominent
au S.-O. et N.-E. le col du Rtagn. D'un autre côté, depuis
Nisch, situé à 414 p., on arrive, par une pente extrêmement
douce , au col de Groumada à environ 900 p. , et la plaine
s'élève aussi de toute part d'une manière graduelle contre les
sommets rocailleux calcaires, qui la bordent au N. et y attei-
gnent de 940 à i ,000 p. Le col de Groumada est franchi en
une demi-heure , et on en descend assez vite dans la vallée du
petit Timok.
* Le versant occidental de la montagne de Rtagn forme une
longue pente occupée par des prairies et des bocages. On par-
vient au pied de sa sommité sans aucune peine , et on y trouve
au S. un vaste cul-de-sac occupé ppr de superbes pâturages. En-
deçà existe un bois de chênes, où il y a dans la roche calcaire
un puits naturel, qui a environ 20 p. de diamètre sur 40 à 50p.
de profondeur. Sûr son fond, il y avait en août de la neige et
de la glace, et le thermomètre y marquait 2® sous zéro , tandis
que la température de l'air hors du puits était de 23 à 24° cent.
On descend dans ce puits au moyen de trois ou quatre troncs
d'arbres entaillés, échelle que les Serbes appellent Stouba,
Les gens du pays assurent tous que la neige et la glace dispa-
raissent en septembre pour ne se reproduire qu'en juin de
Tannée suivante, et ils portent cette neige à Nisch. Tout ce que
nous pouvons dire à cet égard, c'est que nous avons observé
des gouttes d'eau gelée au plafond de cette espèce de caverne,
et qu'il parait exister de semblables cavités à neige en été
dans la même chaîne dans le Bannat.
La cime du Rtagn n'est qu'une pyramide triangulaire, qui
est superposée sur une crête fort escarpée à TE. au N.-E et
au S., ou en d'autres termes ce n'est qu'un arête extrêmement
étroite, formée par des couches calcaires fort redressées et di-
rigées du N.-E. au S.^E. Sa cime ne peut contenir que cin-
quante personnes au plus. Son isolement de tous les sommets
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 155
voisinS; et sa hauteur» bien plus cpnsîdérabte que ces derniers,
donne à cette montagne un aspect tout particulier,, et re-
lève son élévation. Quand on la regarde depuis les éminences
entre Krouschevatz et laLevatzka, on dirait voir un volcan avec
un écbancrure ou cratère étroit au sommet.
Depuis ce pinacle, on saisit fort bien , soit la structure en
forme' de toit de la chaîne du N.-E. de la Servie, soit la potomo-
graphie du Tzerna-Rieha , tandis qu'on voit aussi le Jastre-
balz et les montagnes centrales de la Servie. Le bassin du
Tzerna-Rieka est étalé au pied de l'observateur avec tous ses
affluents et ses riants vallons, qui remontent à TO., et dont Tun
forme une large gorge au bas de l'escarpement du Rtagn. Cette
rivière résulte de la réunion de quatre affluents , provenant
des montagnes des Haidoukes, du Baba - Goloubatz , du
Krivi-Vr et de la base .septentrionale du Rtagn. Il porte aussi ,
dit^n , quelquefois le nom de grand Timok {Feliki-Timok)^
tandis que le véritable Timok est la rivière près de Zailschar
(le Saiczar des caries), au-dessous du confluent de cette der-
nière avec le torrent venant d'Isnebol, et s'appelant , suivant
nous, le grand Timok. Nous pouvons du moins assurer que le
petit Timok (Mali-Timok) est l'eau qui coule en-deçà du col
de Groumada auN.-O., et qui, après avoir passé à Sverlik,
tourne au JN.^E. pour atteindre Gorgouschovatz.
Avant de quitter la Servie, nous avons encore à parler de
la vallée de laMorava, la plus grande en Servie. Cette vallée
prend le nom de grande Morava (Velika^Morai^a) depuis le
confluent des deux Moravas serbe et bulgare {Serbska i
Boulgarska-Morava) au Danube. Dirigée du S. au N., elle a
environ 45 à 50 1. de largeur , et n'est traversée que par le
seul pont de Tchoupria ( t. Keupria ) (pont) , d'où elle serait
navigable en grande barque, si son lit n'était pas obstrué par
des troncs d'arbres. Elle coule avec un cours peu rapide au
milieu d'une cavité de 25à 26 1. de longueur, qui est partagée en
deux par les hauteurs entre Panievatz , Popovitsch et Glogo^
valz, la Morava y étant resserrée dans un défilé par les crêtes au
S. du Resava, liées à celles au S. du débouché du Lepenitza.
154 TURQUIE b'eUROPE.
Be Slalach jusqu'à ce point , la valide n'a tiwe 8 1, de longueur
sur i i;9 I. à 2 i. de largeur, mais la place pour la culture y
est fort au{];nieniëe par les très basses plates-formes totalement
déboisées à TE. de Tchotipria et de Paratcîiln, ainsi que par des
débouchés de vallées, surXout par celle du Ravanitza et du Mout-
nitschka-Rieka; Sur la rive gauche, au contraire, la vallée est
bordée de montagnes boisées à pentes rapides, et même le Ve-
lerlna , le Jouvor ou Gior la surplombent immédiatement. A
4/2 1. au S. de Jagodin, la montagne s'.ivance sur la gauche de
la vallée sous forme d'un bas promontoire de 480 h 180 p.
qu'on met une petite 1/2 h. à franchir. L'éperon au N. de Glo-
govatza 1 à i/21. de largeur, présente à eetre partie delà vallée
de la Morava une pente assez roide, et e^t tout boisé en chênes
à son sommet atteignant 700 p. Au contraire, on en descend
ou N. par on plan long et bien moins incliné jusque vers Po-
povitsch , qui ne parait être qu'à un niveau de 254 p.
La partie septentrionale de la vallée de la Morava a 15 I. de
longueur, sur 4 à 4 1/2 I. de largeur, ce qui provient de ce
qu'elle sert en même temps de Ht à la Resava à TE. et à la Je-
sava au N.-O. , outre les débouchés de plusieurs autres cours
d'eau dont les principaux sont à TO., le Kalenska-Rleka , le
Vnmievalz, le Longôvîna-Rîeka au S. de Jagodîna, le Le-
vai zka, le Bielitza, leLepenitza, leLtpovatz, le Raila-Rieka ,
et In Jasenitza avec ses affluents, le Kouperschitza (Knpernika
des cartes) , le Mitzatscha , le Milatovitza (deux affluents de
rivantscha, au S. de Roralschitza) et Tlvantscha. A TE., on ne
i«emaiY]U6 surtout que le Schoupelianska-Rieka , le Motittiil-
schiza, le Havamiza, le Jasenova et la Resava. Le cours de cette
dernière Hvlèrè présente la particularité de couler jusqu'à
Svilianîtza au N»-0., et de sembler vouloir se jeter dans la Mo-
rava, au Heu qu'elle s'en détourne stiWtement pour couler au
N., et n'atteint cette rWêreqtî'à 6 1. de là vers Lmtsitza. La
Jeseva n'est que le bras droit de la Morava au-dessous de Ml-
losevtze. Cette plaine est couverte des plus riches cultures et
d'une foule de villages ; elle n'est marécageuse et couverte de
prairies que dans le voisinage du Danul>e, entre Semendria et
GÉOGRAPHie OÉIfrÉRÀlE. 185
Pojarevalî. Elle tiô se rétrécil qu'au S. de Svilanltâft (Heii de
soie), et se prolonge au S.-E. dans le vallon supérieur de lu
Resava. D'un autre part, toutes les Imuleurs voisines sont boi-
sées en chênes, à Texceptibn de côHes de PojtlrevSIlz et desco^
te-aUx à Vignobles de Setnendrta. Il y ù tnéme eiieoté çù el là
des petits bois de chêne» dans la partie méridionale de la vallée
delaMoraVa.
Le confluçnt de la Morava bulgare et de la Morava Sérbë ù
lieti en-deçà de deux déHIés, dont efelui de la première rivière
est la contre-partie des gorges de gneiss qu'ocoiipe lé Danube
entre Straubing et Ltn« -, tahdis qu'il a»raît pu trouver un dé-
bouché p\m aisé ûii milieu du terrain tertiaire plus n<i S. La
fettie bcctîpée par la Morava bulgtfï*.» est si escarpée v qa*on
ne peut lu longer r entre la cavité de Paratchin et de Jagodin
à £60 à 370 p. et cettedeNischà914po il a donc follu établir
la rotite par dessus le^ basses hauteurs qui remplissent l'éofaatt^
crurë de 3 à 2 1 /3 L entre le Jastrebatz et lu crête à l'O. et
au N.-O. deBJnia-
Ces ondulations de terrain couvertes débroussailles, du itiéme
ça et Jù de très pétris btiis, âtteigneni ba rhaximun de hittceitr
de 800 p., ù 3 i. N. de Rajati et aa 6. de Schoupelia<llid(»-
Hau. Le lit du Schoupelia-Rieka est à 442 p.» Rajào dans une
cavité à 649 pM et Aleksinitze duils on autre de 337 pi On
monte et descend ce» deuK taluft par dés pentes très peu seii«-
sibles et surtout fort longues entre Aleksinitze et Ntsch^
Entre Stutatch et Makreschan se ti^ouve l'autre défilé de la
Morava serbe qui a environ 1 L de longeur^ U est coupé
dans les mêmes basses qui réunissent les montagnes do Tei^
nitschka-Pianina aux contre-forts du Jastrd)atz, mais sa diro^
tion est du N.-E. au 8^.-0^9 tandis que les fentes oodiq^éesfiAr
la Moravn bulgare courent dans un sens opposé du lf*«0» ftli
S.-Em ^tsont deui crevasses pâraUèies réunies par ud nutre
N. ^£. — S.-O. Le défilé de la Morava serbe est dominé par d<ss
hauteurs plas basses cjUc celles boi*danl le lit profondéflaènt en«
caisse de la MiMrava bulgare ^ et il laisse la place poui mie
route vers eon côté mér idtonah
iS6 TURQUIE d'eUROPE.
La ruine de Taneien château de Sialalcli à 300 p. sur la Mo-
rava domine les deux rivières, et.çsl un poinl d'où on peut
fort bien saisir la configuration de cette partie du §ol serbe.
Si sous ses pieds on a les gorges où passent lesMoravas bulgare
et serbe, à TO. de la vallée de la Grande-Mora\^i , s'élèvent
les crêtes boisées du Temnitsclika-Planina avec la cime du
Jouvor, tandis qu'à TE., on a devant soi le Rtagn, les mon-
tagnes de Paratcbin, celles dé Baba près de Tzernitza, les ci-
mes rabattues duGoloubatz et d'autres moiUagnes s'étendant
vers le Danube.
En-deçà de petites hauteurs delOOà 200p. se irouventàrO.,
à 300 p. de hauteur absolue, la belle plaine de KrouscheçatZj
qui a une forme triangulaire, la Morava coulant immédiatement
sur le pied des montagnes au N. , et formant le plus grand côté
de celte surface. Ce fond ancien de bassin s'étend de Makr^ïs-
dian, presque jusque vers Bogdani et Trsienik, en se rétré-
cissant toujours plus, tandis qu'à Krouschevatz sa largeur dé-
passe une grande lieue depuis le bac de Jasika. jusqu'au pied
de l'amphithéâtre boisé du Jastrebatz. En avant de cette chaîne
régnent surtout à l'O. de Krouschevatz des coteaux d'où sort
la Rasçhina, qui jadis coulait au pied de la^ille, mais qu'on en
a détournée artiliciellement. La source de ce torrent est ,
,dit-on* à plus de iO 1. au S.-O. de la ville. Plus loin, au S.-O.,
sont les coteaux sur les bords du Verbilza, ceux au débouché
du Botouna, et en-deçà deRibnik, le torrent de Popovitza. Lelii
delà Morava prend de phis en plus la forme d'une gaine jusque
vers Novo-Selo à l'E. de Glavistie, où commence au débouché
duGrouja une seconde magnifique plaine, celle de Karanoi^atz
et de Tschatschnk. La rivière n'a guère que 20 ou 50 t., et
dans les basses eaux elle est aisément guéable. La vallée de la
Morava à 490 p. d'élévation , et d'environ H/2 1. de largeur,
y est bordée de montagnes boisées à pentes fortes. Celles au
S. s'élèvent en séries de pics coniques obtus, et contrastent
avec les crêtes douces et basses au N.-E. de Tschatscbak;
tandis qu'en-deçà de cette ville les pointes en pain de sucre
du Ka|)lar et de l'Ovtschar font wti effet tout particulier à
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 157
côte des plus basses monlagnes et à rentrée d'un troisième
défilé. De plus» la vue de cette surface toute cultivée est em-
bellie par le cours de Tlbar, qui se joint u angle droit avec
la Morava, après avoir reçu à sa sortie des montagnes le petit
torrent de Jitscha. Entre Karanovatz et Tschatschak, la Mo-
rava se grossit aussi des torrents de Markova et de Trnova»
qui coulent parallèlement à l'Ibar. Ce n'est qu'en -deçà de
Tchafschak que la Morava ne baigne pas lé pied des montagnes
sur le côté du N. de cette cavité transvers;ile à la chaîne voisine.
Il se forme ainsi sur sa rive septentrionale une plaine arrosée par
les torrents du Despotovitza , du Ditschina et du K^enitza.
Après le défilé, entre le Kablar et fOvtscliar,, la Morava re-
çoit du S. la Belilza (1) qui coule environ S. au N. et se grossit
du Tianie , qui a un cours de près de 5 1. de TE. à l'O. avec
une déviation au S., au village de ïouritza. Plus à TO., le Go-
dovik (Godavik des cartes) et le Rsav se jettent dans cette ri-
vière. Enfin, on arrive dans le fond verdoyant du bassin de
Pojega ou du confluent du Tetinia etdu Pojega, d'où on gagne
la rivière d'Oujitze, entourée de rochers noirs. En-deçù, d'au-
tres gorges sont, comme nous l'avons dit, les cavitésaux sources
du Rsav et de la Morava. Ces eaux ont leur confluent sous le
couvent d'Arilie. A TOvtschar sont les derniers vignobles, et il
faut monter pour arriver à Oujitze, pays froid et de pâturages
comme la Bosnie. La hauteur de ce bassin doit être peu au-
dessus de 1,000 p. et ceux aux sources des rivières à près du
double de cette hauteur.
La Morava ne traverse qu'un seul pont de 460 pas de lon-
gueur à Tchoupria ; des bacs s'y trouvent entre Semendria et
Pojarevatz, à Libo, à Glogovatz, à Jasika et au N. de Pojare-
vatz. On peut la passer en petit bateau àStalatch et à d'autres
endroits. On la passe à gué en été dans plusieurs lieux, à partir
de Potschekovina.
' ' ' ' '
(I ) Ce nom ne devrait>il pas plutôt être Jelit^a ?
15à TURQUIE d'eUROPE.
1
§ 10. MiBsie supérieure. ^
Au centre de la Ttircfuie se trouvé Un carré de j>ays môn-
tiieux, qui est placé entre six autres provinces turques, de rtia-
nière q servir de passage d'uneàTaUtre. Cette contrée formait
rancienné Dardanie et Une partie de làDacîe intérieure, la Bul-
garie étant la Dacie riveraine et \ix Mœsie inférieure, la Servie
et la Bosnie la Mœsie supérieure ; néanmoins, comme suiMès
cartes on a donné ce dernier nom à la contrée susdite, nous
demandons la permission de le lui conserver, parce qu'elle ti'îi
pas de notrt géographique, ni slave ni turc, et fait partie de là
Romélie. Néarimoins sous l'empire serbe sa partie occidentale
oii N.-O. dépendait de la Ratzie. Malgré l'impbrlancé tnàjeure
de celte pt^oVlnce,. elle esl cependant une des iftoltts Connues de
la Turquie.
LtxMoésie supérieure peut être considérée comme uiie espèce
de plateau couvert de rides, et contenant les biiSsirtS supérieuts
de plusieurs rivières sortatït de ce pays par des défilés , tank
au N. qu'au N.-E. au S.-E., au S. et â PO. Ainsi \û Servie en
reçoit, par l'énorme fente N.-S. de Tlbar, les eaux des affluents
supérieurs de cette rivière, et par une crevasse S.-E. — Îï.-O.
celles de la Morava bulgare. L'Ister et le torrent de Sladià ga-
gnent la Bulgarie par de grandes coupures S.-O.— N.-E. Là
Marîtza entre dans le bassin de la Thrace par les défilés N.O.
—S.-E. et O.— E. du Ki2-Dervend. D'un autre part, en Ma-
cédoine, le cours supérieur du Strymon et de ses affluents tra-
verse aussi plusieurs petites gorges N.-S. et Ë.-O., le Lepe-
iiitzâ atteint le Vardar par une creviisse N.-S., et les bords des
petits affluents du brin albanais présentent tnéme des indices
de pareilles digues très démantelées. De quelque fcôlé qu'on se
rende dans la haute Mœsie, il faut donc parcourir toujours des
l>entes plus ou moins fortes, et on y arrive par des vallées,
partant du Danube serbe et bulgare du de la mer Égëe ou bien
de l'Adriatique, tandis que pour l'atteindre par la Bosnie, il
faut gravir pendant plusieurs jours de hautes montagnes, pour
descendre de leurs sommités en un jour sur notre plate-forme.
GÉOGRAPHIJE GÉNÉRALE. *^ 159
D'utte autre part, faisant abstraction des vallées, ïa Mœsie
Supérieure est entourée par un bourrelet bien marqué de mon-
tagnes dirigées dans des sens très divers et de hauteurs fort
inégales, de manière que celte contrée prendrait la forme d'un
bassin élevé, dont les aspérités serafènt les îlots. Au N., la
chaîne mérîdiôttalè de la Servie et les montagnes de la Bosnie
s*élèventen hautes murailles dans lesquelles se trouvent à TO.
la vaste échancrure de Tlbar, commençant à Mitrovîiza (de De»-
metrius), et à TE. celle bien plus basse de la Morava bulgare,
au N.-O de Nîsch [\eNatssas des anciens). A TO., le plateau
mœsîen n*est séparé de l'Albanie que par la très basse créle
entre le bassin de Mfetoia (s. Môioja) et ceux du SItniiza (ce-
risier sauvage) et du Lepenatz. A TE. se trouve la chaîne plus
élevée qui rattache le Balkan aux montagnes de la Servie occi-
dentale et qui se rabaisse beaucoup h PE. de Nisch sur les li-
ilnitesdece dernier payfe. AtfS. existe entre le Balkan et le
Rhodope d*un côté et le Schar de l*autre, une suite de monta-
gnes, dont les enux coulent les unes au N., lés autres aii N.-E. ,
au S.-E. et au S. '
Ces remparts naturels offrent des configurations très dis-
semblables. Ainsi la pente des montagnes serbes et bosniaques
est rapide et courte vers la MœsIe, tandis qu'elle est longue au
N. ou N.-O. Au contraire, celle des montagnes sur les fi'on-
tîéres de la Macédoine est si faible que leurs cimes prennent
dans la Mœsie supérieure en grande partie la forme de bnsses
hauteurs ; mais arrivé snr le haut de ces crêtes, on a une pente
forte à parcourir pour atteindre lei premières vallées de la
Macédoine, ce qui est Surtout bien évident pour les bassins
des affluents du Vardar. Entre la flaute-Albanie et la Mœsie
supérieure, il n*y a que des pentes peu sensibles, de manière
qn*ort peut aussi aisément passer du premier pays dans le se-
cond que de ce dernier dans l'autre, La seule différence est
établie par ie niveau un peu plus bas du Metoia relativement au
bskmn de Kosovo. Du côté de la Bulgarie on âtteifit par des
plans peu inclinés Vùréte limitrophe de ce pays et ée la Mœsie
supérieure, etDn trouve Interposé entre eux plusieurs sillons
140 ^ TURQUIE d'eUROPE.
parallèles auxquels des bords escarpés donnent assez sou-
vent Taspect de canaux. Le plus grand de ces fossés naturels de
remparts est celui qui va de Nisch à Iclitiman e( qui joint en-
semble les quatre g[rands bassins en étage de Nisch, de Pirot
(t. Scharkœ)f de Sophie et d*Iclitiman. Enfin, dans Fangle
formé par le Rhodope et le [laut-Balkan, ainsi que par ses
contre-forts, s'élèvent les plus hautes aspérités delaMœsie su-
périeure avec un système compliqué de vallées dans plusieurs
sens et avec de nombreux défilés.
Si on vient a considérer l'intérieur du pays, on y est frappé
du nombre des grandes plaines qui ne sont que le fond de lacs
écoulés. À rO., ce sont les bassins du Sitnitza ou de Kosovo
et du Lepenatz, à TE. ceux deNisch, de Pirot, de Sophie et
d'Ichtiman, au pied du Rhodope ceux deBania et de Samokov,
tandis que sur le Strymon se trouvent ceux de Radomir, de
Kostendil et de Doubnitza ainsi que celui de la Bistrilza. Enfin
aucentre, on distingue encore celui du Trn, ceux sur la Morava
de Leskovatz, de Vrania, de Ropotov et de Giolhan (prononcez
Guilan, s. Morava) (1) ainsi que celui lé long de la Toplitza.
Ce coup d' œil général sur la position et la configuration de
la Mœsie Supérieure prouve donc suffisamment que sa base
est un plateau central, auquel il ne manque ni les plate-formes,
ni les lacs, ni les sources caractérisant à Tordinaire ce genre
d'exhaussement du sol. S'il ne contient pas les pfus hautes
sommités de la Turquie, au moins ces dernièresle dominent
immédiatement, le Scordus au N.-O., le Kopaonik et ses an-
nexes au N., le Scardfis ou Schar au S.-Or, et le Rhodope et
le Haut-Balkan au S.-E. Ce n est donc qu au N.-E. que les
montagnes élevées s*en tiennent à distance.
Le plateau de la Hœsie supérieure est doublement incliné du
S. au N. et de TE. à TO., de manière à avoir 2,060 p. à Jchti-
(f) La dénomination de Giolan, auberge du lac, vient probable-
ment de quelque marécage dans ce bassin ; aussi , malgré la ville
perse de Ghilan , on ne peut pas s'appuyer de l'origine persane du
mot Vardar, on sait que des colonies persanes ont été établies sur
celte rivière entre 829 et 842 , par .l'empereur Théophile.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. i4l
inan , 1,000 p. à Samokov, 919 p. à Vrania (1), tandis que
Sophie n'estqu'^à 1,609 p., Trn à 1,542 p., Pirol à environ
800 p., Leskovalz ù 565 p., el Nisch à 414 p. De plus il ren-
ferme à rO. un talus incliné à TE., puisque le bassin de Kosovo
est à 1,479 p., celui de Guilan à 1,440, el Vranja seulement à
919 p., tandis qu'entre le premier et la partie supérieure de
celui du Lépenalz , il n'y a qu'une différence de moins de
80 p. Le cours supérieur du Strymon a été aussi décidé par un
talus du S. au N. , Grlo étant à 1 ,956 p. , Bresnik à 1 ,809 ou
1,845 p., Radomir à |2,075 p., la plaine au S. à 1,930 p.,
Kostendil à 1,850 p., et Doubnitza à 1,725 p. Ainsi donc
Télévation du plateau varie de 414 à 2,075 p.
Sur celte plate-forme quadrilatérale sont disposées des crêtes
qui courent à TE., du N.-O. au S.-E., tandis qu'à l'O. elles
se rapprochent de la direction du N. au S., ou plutôt du
N.-N.-O. au S.-S.-E. Sur les frontières de la Macédoine elles
viennent àrencontrer d'autres arêtes, qui, rentrant dans le sys-
tème du Rhodope, courent de l'O.-Tî.-O. à TE. -S.-E., en
même temps qu'entre cette chaîne et le Haut-Balkan il y a des
crêtes dont la direction dépend de la rencontre de ces deux
séries différenies de rides.
Depuis les contre-forts méridionaux du Kopaonik , au N.-E.
de Mitrovitza, une crête basse et boisée, surtout en chênes ,
s'étend au S.-S--E. jusqu'au-delà de Guilan, aux sources du
Toplitza , du Liperitza , du Gratschaniiza el de la Morava bul-
gare. Ces montagnes prennent en partie leur nom de ces ri-
vières. Elles oh t leurs sommets non loin de la plaine du Sitnitza
et de Guilan , de manière que 2 ou 3 h. suffisent pour parcou-
rir ses pentes occidentales , tandis que sur le versant opposé
on met plus de 15 h. pour gagner le cours inférieur de la Mo-
rava bulgare. Aussi il n'en découle , à l'O., que de petits tor-
rents, tels que le Graschanilza , un petit cours d'eau à 5/4 h.
au S. de Pristina, le ruisseau de Pristina, celui entre celte
ville et le champ de bataille de Kosovo , le Lab , venant du Col
(4) Ce nom vient de Vran^ noir, ou de Vrana^ corneille.
i43 TURQUIE D*EUROPE,
entre Podroujevo et Eratovo» le torrent de Tzejnitza^ etc*
Ce dernier a un cours du N.-E. au S.-O.» passe à Tzernitza,
et tourne plus bas au N.-O. pour aller joindre la Sitnîla.
Sous Tzernilza le Lab vient s'y jeter, après avoir coulé , au
moins depuis Derbend , de TE. à TO., tandis que plus haut sa
direction est aussi du N.-E. au S.-O. Entre le Lab et la plaine
du Sitnitza se trouve la petite plate-forme du Margiipolie,
mentionnée plusieurs fois dans les chansons serbes.
I^ Graschanitza prend ses sources dans les vallons, au pied
des montagnes de Novo-Brdo (nouvelle montagne), et après
avoir coulé dans un 3illon longitudinal, il gagné, par des dé-
filés transversaux E» — O., la plaine du Sitnitza, près du cou-
v(}at de Saint-Etienne (Sveti-Stevan), à 1 h. à TE* ouTE.-S.-E.
deLapQUselo(t. Kadikeui) ; plus loin il se réunit à un cours
d'eau qui vient du S.-E. des hauteurs séparant le bassin de Gui-
laa de celui de Pristina , et qui porte peut-être le nom de Lab.
Ces eaux réunies confluent au S.-O. avec le Tzernoleva-Rieka^
dont nous avons indiqué les sources à Doulie, entre Souha-
Kieka et Ribar (Joyez vol. T', p* 79), et ce n'est qu'à partir de
ce confluent du Lab et du Tzernoleva-Rieka que paraît com-
mencer le Sitnitza^ qui traverse assez lentement toute la plaine
dans sa longueur et son milieu , passe à Youschitrn (prononcé
aussi Vouschitrin , et le Vicitemum des anciens } , et se ^elte
dans ribar au N.-O., précisément sous Mitrovitza,
Les sonunets de la chaîne occidentale de la Mœsie supérieure
sont séparés de la crête albanaise à TE. de la cavité de Metoîa
par une vaste plaine , qui porte ordinairement le nom de Ko-
soi^o^ ou, en slave, Kosopolie (le champ des merles), déno-
mination que les Allemands ont traduite par Amseîfeld^ et les
Hongrois par celui de Bigo-Mezœ. Néanmoins elle devrait
s'appeler plaine du Sitnitza , parce que les batailles qui y ont
eu lieu ne paraissent pas avoir été livrées dans b plaine,
mais dans des plates-formes ou de& sinuosités basses qui en
dépendent et qui se trouvent à Gasimestan, al 1/2 h.
de Pristina, sur la roule de Voutschitrn. Maintenant on désigne
par le nom de Kosovo toute la plaine et ses environs.
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 143
» •■
Cette grande cavité à fond plat et sol noirâtre a 9 ou 10 L de
long sur 5 L de large dans !e haut et 1 1/2 1. dans Je bas. Elle a
une pente fort douce du S. au N., de manière qu'à Babouch elle
est à 1,480 p.., à Skoulan , à 2 h O. de Pristina , à 1,479 j). ;
sur son côté, à 1/2 1. S.-O. de Pristina, nous avons trouvé
1 ,S42 p. d'élévation, et à Voutschîirn (épine de loup) 1 ,460 p.
Babouch, le couvent de Saint-Étienne,iLapouselo, Pristina, le
han isole à 3 1. N.-O. de celte ville, Tzerniiza, le ruisseau sur
la limite de la Bosnie et de la Romélie , à 1 1. au S. de Milro-
vitza, Vragoulia et Ribar, se trouvent environ sur les bords
de celte davîté. Elle est entourée de pentes douces, et n'offre
guère de sinuosités que sur son côté oriental , surtout entre
Lapouselo et le Lab. Dans une de ces dernières est située, sur
un plan un peu plus élevé , à I9392 ou 1,600 p. , la ville de
Pristina (Crèvent des anciens ) , où coûté aussi un petit ruis-
seau venant du N.-E. et de TE. Dans une autre est le champ
de bataille de Kosovo , à 1,500 p. ; Mitrovitza est séparé de
Youtschitrn par d*autres petites éminences qui commencent à
1/2 1. au S. de la première ville. Sur le cAté S.-O. de la plaine
existe, à 1/2 h en avant de Ribàr, quelques petites éminences»
qui paraissent se rattacher à celles isolant au S. notre bassin
de celui du Lepenatz, et en sont séparées par la coupure d'où
sort le Tzernolieva-rteka. Cette portion de la cavité offre assez
de parties incultes et même des broussafHes , mais tout le reste
de cet ancien fond de lac écoulé est totalement déboisé, cul( ivé
OH en pâturages pour le bétail. La vue, depuis cette pbine, est
embellie au S.-O. par le pic du Lioubeten et au ff. par Tamphi-
théâtre majestueux au Kopaonrk, tandis qu'on y saisit d'un coup
d'œî! la vaste échancrure entre ce dernier et les montagnes de la
Bosnie, la dépression qui conduit a Katsdianik delà Haute-Mœsîe
en Macédoine , ainsi que la ftieilité que les crêtes offrent à
fO. et à PE. pour se rendre, soit en Albanie, soit en Romélie.
Sur son eôté oriental, la chaîne occidentale de la Mœsie su-
périeurei ne formerait , d'après les cartes , que des contre-forts
dont la hauteur diminue du N.-O. au S.-Ë., et entre lesquels
cottteBt les grandes rivières Boefttioniiées. Néanmoins ti pa-
i44 TURQUIE D*EUROPÈ-
railrait iju il y a ^ntre le bassin du Sltnilza et la Morava biil*
gare, à Leskovalz, deux ou même trois crêtes parallèles, d'assez
égale hauteur, qui sont coupées en partie par des vallées, ou
bien séparées par des sillons longitudinaux , tels que ceux du
cours inférieur du Toplilza, du Lipen'tza et du torrent de
Vrana, débouchant à Vrania. La crêle orientale donne surtout
lieu au cours du torrent de Medoka, qui sejelte dans la Mo-
rava au S. de Leskovatz et au-dessus du Vlasina. Il en sort aussi
le torrent passant à Pelzaneptza^ celui du pied des hauteurs à
rO. de Girianilza, le Boutschanska-Rieka , coulant 0. — E.,
auN. de Leskovatz, et leNatisckfca-Rieka, passant à Doublian.
Ces montagnes ne donnant guère lieu à des crêtes proémi-
nentes , n'ont pas reçu autant de noms que les autres. En gé-
néral on les désigne par les dénominations des villes ou bourgs
les plus voisins , et la partie septentrionale s'appelle souvent
jérnaoutska-Planina , à cause des Albanais qui y habitent.
Les Tourjoup sont les montagnes qui se trouvent sur le Lipe-
ritza inférieur, à TO. de la Morava, entre Kourvi-han (au-
berge de la fille publique) et Leskovalz. Le Graschandagh
paraît comprendre les hauteurs près du Gratschanitza , au
S.-E. de Pristina.
Les crêtes de ces rides sont des dos ondulés , avec de petites
pointes émoussées. Les pentes y sont douces et les escarpe-
ments fort rares ^ et seulement présents le long des petits dé-
filés , comme sur ceux du Gratschanitza , de la Morava supé-
rieure, du torrent de Vrania, à Novo-Brdo , etc. Ces monta-
gnes sont toutes sauvages et couvertes souvent de petits
bois .de chênes ou de broussailles. Si on n'y voit guère de
grandes forêts , comme en Servie, il est probable que , malgré
leur sol graveleux , cet état agreste n'e$t en partie que le r^
sultat de l'émigration de la population serbe et de son rempla-
cement par les Albanais , qui se contentent det^ultiver quel-
ques fonds de vallées , et de laisser tout le reste du pays dans
son état de nature.
La hauteur de ces montagnes ne dépasse guère 2,500 à
2,600 p. comme dans les cimes autour de Novô-Brdo, châ-
A
GÉOGRAPBIfi CifïélULE* ità
leaii situé assea hant et dominant une des routes de Pristina à
Goilan. Les montagnes» entre Giiilan et la vallée de Gratseba-^
iMtza, n'atteignent que â,400 p. ; celles ù TE. de'Pristitta ont
S400 à â,âOO p. , celies de Tourjoub 2,400 à 3,500 p. , celles
au N. et N.-E. de Vrânîa 1,919 à 2,419 p., celles au S. de
Lesko\atz {u Leskoi^dscha) 2,565 p. et celies entre cette vitte
et Prokouplie (t. Ourkaub) 1 ,200 à 1 ,500 p. Quant à tenrs
cols, celui entre Ropotov et Gutian a 1 ,799 p., celui entre œ
dernier lieu et la cavité à TO. de Novo-Brdo 3,584 p. , et celui
entre Pristina et Kratovo aux sources du Labne parait guère
dépasser cette dernière élévation, en offrant de cliaque côté dé
fort longs talus. En comparant ces hauteurs avec celles des val-
lées, on comprend que ces montagnes ne font sur le plateau mœ-
sien que l'effet de collines, ou tout au plus de petites montagnes.
Une masse bien différente de montagnes forme le côté
oriental de la Mœsie supérieure, en. étant séparée de la portion
décrite par la vallée de la Marava bulgare , occupée entière-
ment depuis Vrania par une population bulgare fort laborieuse.
Cette rivière a ses sources dans les montagnes autour du bassin
oval de GuHan {Gabuleum des Romains), qui esta 1,440 p.
Il y a là une réunion de petits cours d'eau, provenant du N.,
du N.-O. et du S.-O. Ces derniers sont donc placés dans les
crêtes boisées d'environ 1,800 de hauteur entre la cavité de
Guilan et celle du Sitnitza et du Lepenatz. Au moyen de pe-
tites gorges N.'S. la Horava^ se portant de l'O. à r£., gagne
la petite cavité au S. de Ropotov où, coulant de nouveau de
rO. à TE., elle reçoit un affluent considérable duN.*Ë., puis
die se rejette dans des défilés N.-S. et E.-O., qui durent jus-
que Lontschani, et entre lesquelles elle décrit des contours du
M.-E. au S.-O. comifne au N. de Kontschioul. Des villages al-
banais, des champs de mais y occupent les places que la rivière
y laisse libres. C'est à 4 h. à TO.-S.-O. de Vrania que com-
mence vraiment la vallée supérieure de la Morava qui, à une
hauteur de 795 à 919 p., s'étend par Vrania {Tratmpara des
anciens) et Kourdelitza jusqu'à Mazouritza inférieur (s. Dolna^
Mazouiiizd) y à 2 1. sous le débouché d» Vrtska-Kieka. Elle a
ï. 10
l'j^* 4# ViVHiKI tàhe $*fiàrjgli beonooiip^ pwca qu'elle 7 ré4
mf^iki i19 kk .43 cette \m, M ttui du Tmtovtaai coiilaââ
If 1^. ^ Wlte$ iU âiafûPtfJBài, ptWdtmà des él^iicrtir«^ dil
J9H>iit9giie$) q«Ki cxmdàMeiSi i^ilSi^cédûine^ éaybir» aii S«^Si^t
^ KfWi^Qvaë ^ ^^ Si<^04 fi Uisli0ob; 0e tsMiè iii)iiiièr« il i4
i^m là «ifi^ cavf ë ^fémCMUeiit évàsëè de 2 â 5 L de br^dr
ftir 4 é^ k^f qui )H$ parait eàtôtarée qne dé moniagoés de S i
4$Q p!» d^ë|év9t1i^ { enire aen d^'oiets onaperçbH tro& édfaan^
i}f)ir^9î Tmaô du ^i-O^, Taifire 0(-S«^0. i dan» la dirêclioa d»
]^âfffQ)iaa<l(i ^ Mae iri»sièi»e au ff i^. stlr le bouts supéritm
à/^h Mov^n^ fin-dé^ de celte i^u SA}*^ où votl paraiiré mè
i^Kne r^ftiM que noiis cràtiies reconnaiire ponr oelie dti oieàt
Kîlfi^ebiabif À l'0« d'Uskioub» taedis que \é pîe du LioUbetaii n'a
l^sUrémiiéorieiKate du Sehar domîa^ majestueusement toiâtes
^)^S6Q8 moutagnes intermédiaîf eaèiiireVraidâ^t cette ctnim
(^ vpllé^ de la Morâva^ de LcM^tschûui jus(|ue vers YerboVd^
GOwrt du S**-Oi «u ^ft-£«» ^t la rivière e'y grossit déa «aui sui»
Vd^tel^t ^avoifi celle» du torrefit^a Yraniai sanaiH d'un dëfilt
roQiiUetix derrière cetif6 yi\hi ceUes du Kouhikluzai j[)roVeiuuiC
d^ r£> et du S<-E. pu du KQurbeti»ka^Planicia> ^ réttni»ia&t Itt
#aui^ d^ plu6ieura cours d'eaUi celle» dfe VEU^chbniizd^ couhait
ftMsaidapsle bas de Të. à TO.» O^lt^ du f^riaka-Rfekaiixnibuai
^é-m^ et enfin Ëi;-0.» aiufii que celles de plusieurs petits fto(^
reuts, descendant sur sa rive occidefitale, Deptiis arant Vidr^
Ik)vqi la vallée de la Morava décrit petit à petit uîi coude poui*
prendre ta direotion du 6.-B. au JS.O.^ et là rivière
eaii^ dan$ we sujte de GOtg^ S.-N. et S*-Ë«-N«^Oé entre 91»-
ttP9fiUa-J>Qi«a et lid point à 3 1/âi 1; au S.-E; de Leskbvâtik
Auprès çQla la Morava parcourt la beUe ploiiie, ii^ré^;ulièrël»èdt
^emlf augulaii-êi qtii e^t à 56g p. an &< de la dehiièi^ ville» et
qm «« pf oloage en cul-de-sae à TE. Vers Yiasldiiza^ de Bianiêfie
^ue sa largeur oiteikit plus de S 1« Celte plaine est domioée un
I94-£« par lé Baditsiékagdim par-des^U^ les âominets ver^
. dtfiqOel» s^lèVtimles t^tesgriâes du Stara^Planiim* A1'Ë.^S;4.
M é<i^£« )as iuoittagn6a préàént«iit des échauerures ^
Gtonànak GÈwtÊLkK. 149
immt Tane à ficbàiicdë et «aplHB> fet YûmtB à Vfaiiflu Aé
S;f Oi les montaçiiès dont pibs telles, et à rO« s'ouvre sm
tallée et deçà tte laquelle il n'y a que de basses eimes^ Ooyf a4ë
de fscritares t oette cavité ii'o£Fre des liparéco^es que teri Ba(A
milovia bt Konbpnitza;
Au4^e^sw» de Ledkevatz ^ ïa vallée de la Moi^âVd ^ toiite ^iui-
lîvée» Q plus de 1 L dé Int^géur et s'étend dd S.-N. Lq rîvièrév
cdaient près dn pied dé BadîUebko'^Oora ^ r«^6it dé TE; b
Yiasina, et après eette ville la Bmitsehaii^ka^Rttkai le N'oÂ
téschkâ'Riëkxiy le Poti;^ia-âi0Aei et les aktres torrèdts dt^
entre le Toplitza et cette villéi La Tdplil^a (un pteit t;hàU^^
eoule ^usti dans une large vallée qui ne se rétréch qu'eri-^çà
de Koorsdboiimli ^t. Koûrschonthi^ Ville de plbmb) et dît eoi»^
Bneot dés torrmits pen connus^ ilescendant du i^irébâtîl« Dét*^
riére et auK elivû^fmà de Pbekoplie ou Prehop (ti Otirkoub) ^^
athattûise^ il y a des coHiaes^ of Aunt d^s plalesaformës édi^toti^
nées. La Tgplitsâ necodifâeeee béelieiDeht qii'è TupiitaSy <)à 8ë
réudisseot le tolYettt veaafit de KmôYo et de Pbdroujevô^
et celui npA est f^më pst- ièd b6UH d'éan des ebntre^fërtâ
teéridinnàbr du fi.i5pâdniki ÀU-déëâdus dû coilOilent dé &
Marava et de la Toplilza> ta première rivière cesse pré^qtté
d'étre'^uéaUev ^l ^^tré danë fd jilaine de Ntscli pak* ië ^etri iè^
filé «la HLMt^^ûh («ubebgfë de la fille pabli([}ue). Ce dei^bilefii'
est ffskmé' par je pied isëptéhirlbhdt du Badilschkd-Gord, èi
dTuiii très petite h\ïm de 180 fi 90O pi \ k{\A ^ est déldëhëe*, et
qbi basse eilire rile et la ihontagtie aSses de ptiice pbur lit rl-
vkère-ei aae boi^âtehid mt tfaacUh de 6ëÀ bords. Oh rtiet ënVirdii
40' à faire lé ujur de la petite émînerice, au N. de laquelle se
l^rêtenté un» |)lair^e unie d'au moidë 1 1. d'étebdue, de nrahièré
«ju'îlsembtequ'imi^ petite fente O^.E. a pu seule artlëhfer Td Bfb-
rdv» à OdftlMité ce lit hdluf él pour pasiiôl* à Koorvi-kah:
La Dttt^iS^' déHisÀh (aasèi Wiseftà) a tin tiîVéau de 41 4 ji., éi
èsi'stiebeHë (îlsiiaé^ totalèmeht cùlriVëë^ quia Uhé fbrrilë t^àû-
fpilairef le sommet étàm vers Buhiu et la basé âii pied bt^fèlitill
dttiastfebate. Ëllea 4 à B l>de long dé 1*0: à Vë. , ^tti" f 1/â 3
S 1. de large du S. au N. Elle est arrosée phi^ la îîi^chhta ; lit
TURQUIE I>'eU&0P8«
Koutinska-Jlieka et la Morava, qui décrit phisienrs contoér^-
BOR indiqués sur les cartes avant de joindre la première rivière.
Elle se prolonge au S^ au débouché du Koutinska'^Rieka et au
N. le long de la Morava jusque vers Kovanlouk, en conservant
une largeur de 1 à 1/2 1. et se rétrécissant toujours plus.
Les limites de la plaine proprement dite de Misch sont in-
diquées par les villages suivants. Au S« Bania, Dolni-Hatevatz
(Matevatz inférieur), Gorni-Maievatz (Bfatevatz supérieur),
Knezselo, Haloscbitscb » Kourvi-Han; au N., Oreovitscb»
Gorna-Komerina» Dolna-Komerina , Rvinik» Brenitza» Kame*
nilza (lieu pierreux) » Oum et Popolitze.
Les bords du bassin de Nisch sont formés an N. par de
basses cimes calcaires, offrant une suite de petits escarpements
au pied desquels sont de nombreux villages et auxquels on ar-
rive par un talus en pente doiice. A l'E.-N.-E., les montagnes
s'abaissent encore davantage et laissent entrevoir la pkice d'une .
écbancrure au milieu de laquelle est le bas col serbe de Grou-
mada , mais elles se relèvent rapidement à TE. , et an
S. -£. , en -deçà d'Oreovitsch et de Bania, tandis quau
S^-S.-E, la plaine est dominée par la haute crête dénudée et
blanchâtre du Stara-Planina (vieille montagne), qui est sé-
parée, à rO. duBaditschka-Gora, par la grande vallée du
Koutinska-Rieka. Cette rivière reçwt^ près de son entrëe dans
h plaine de ]>}isch, un affluent provenant du Çtara-Planina.
Le Baditschka-Gora est une longue crête courant à l'E. de
la Morava, de Nisch à Leskovatz, dans une direction du
N.-N.-O. au S.S.-E. Sur son pied septentrional, de petites col-
lines à vignobles forment un épei^on arrivant vers ffisch , et sé-
parant ainsi une partie de la plaine de la Niscbava de ceUei
TE. de Kourvi-hap^ et au confluent de cette rivière et de ki
Morava. A 1*0., la Morava baigne son pied, tandis qu'au S.
elle arrive jusque vers Staikovitza , 1 1. à FE. de Ledcovatiz , et
se termine à Koûapniiza (petite chanvrière) et Batmîlovt»!» k
la sinuosité orientale de la plaine de Leskovatz , pour se ratta-
cher, à TE.-N.-E. de Vlasiditza, par les monts KrousckevUza^
à la Souva4^1anina.
Cette montagne s*éle?aiit de i »4S0 à %4S0 p., se forme
qu'an dos alloogé , eo grandepartie boisé en chênes» ofFi*ant à
Sourvi-han c^ à la vallée du Koutinska-Rieka des flancs assez
inclinés. Sa pente occidentale est assez douce pour se prêter :i
la culture , et elle est couverte de chunips et d'habiiations, qui
forment un de ces tableaux ruraux comme on en trouve tant
^ns la basse Suisse. Les plus grandes élévations de cette
diatne sont encore à là hauteur de Lipovaiz (endroit de til-
leuls) et de Doublian.
Le Stara^Planina et son prolongement méridional, le
Sàuva-^Planina ( montagne sèdie), forment en-deçà du Kou-
tinska-Ridca une crête parallèle au Baditschka-*Gora. Ce sont
deux hauts dos couverts de rochers calcaires nus , et séparés
par une échancrure élevée. Ces montagnes atteignent le Stara-
Pianina de 3^000 à 5,500 p., et le Souva-Planina 3,800 p.
Leurs sommets blancs grisâtres, n'offrant déjà plus de neige en
juin , dominent des forêts de hêtres et de chênes , et leurs eaux
vivifient le fond de la vallée du Koutinska^Rieka , où se trou-
vent bon nombre de villages bulgares , tandis que sur leur
versant oriental sont les sources du Topolniiza-Rieka , du
Tzervena-Rieka (rivière rouge) et du Lousdmifza , ou du tor-
rent de Housta|»ha*Pascha*Palanka.
Ces dernières eaux coulent en grande partie entre des con-
tre-4^orts de notre chaîne, ou si on veut , dans des sillons lon-
gitudinaux qui la séparent d'une plus basse crête parallèle et
"^ TE. C'est dans cette dernière que se trouve le défilé étroit
N. — S. de la Pfischava» entre Topolntiza et Oreovitscb« Il est
si escarpé 9 que la route de Picot à Nisch passe par-dessus un
col de 1^614 p.» placé entre des cimes obtuses et bopsées» à
rO. desquelles est le haut massif calcaire, qui présente de
grands escarpements derrière Bania •
. D'un autre côté, entre le sillon longitudinal du Louscbnitza
et la Nischava , il y a une troisième vallée parallèle et courant
aussi d» N.-O. au S.-E., c'est celle où coulent» à environ
7iiO p. d'élévation, daS.-Ë. a» N.-Om le Tzétnaidiska-Rieka
et kl Bdava (?), et dans te sens opposé la Temsohtkzq. ou
'l
APeiDiiitia ^ou ^Eèmoava , i;itdis (p» ie Bd(tttq:-Bhmna ot «on
proloogep^eot sôptenirionai séparent œs eaiu^ de.qellta 4^
Moustapha ou Moiisa-PâschaiBQlafika. Les souroas du Teero»-
kUftka-Rieku et d u T emscbiiua se touchent, et sont pu pied orieik-
tal du Bebva-Planiiia ; mais la Belava n'est qu'un affluant JWirif-
.dional duTemschtilBa» quireQort cette dernière aMant ie |M)Ht
et le han , sur ia route de Scharkoë (b. Pirot) à Tzornokyaki^
4ian (auberge du défilé noir). Les deux riWétJea du ïsfito&r
kliski-han et du Temschtitza gagnent la ])i($iîbav% pMT àm%
défilés, Goupaiit à angle drojt une crét« éli^aila et pkis hisse
-que le Belavarfilanina , et s^'élendanf de M9u»tapba-J^4cbax-
.Balaftka à Pirot.
C'est daps cetce vatlée , arrosée pap eea eaux , qu «ftt établie
•laroote de Pirot à Kisdi. Les escarpements ([ficaires du fier
lavarPIanina lui doonene toMt*à7faît Fair d'un oii)^ ^ui i éktKgit
graduellenDent au N.-*0. , et devient à Mouj^tapbarPaiiiîbqh
Palanka une vaste plaine triangulaine , qui a pl^s de 1 1* d^
bDgeur, et est couverte de diamps de mm* L» S^lç^v^rBbl-
nioa est dif reste un|3 moptagne ^m vmm i%Wù pM QH de
1,900 p. mv kl vallée, du Temstitza, dea ^apifl^ ornedt^^s
flancs , et font surtout un jdi qff^t atileMr 4tâ OOftH^ d#^flif|t'-
Nicolas , en arrière des sources du Bêlata, nfà^i uH oAMITé d^
S.-Ë. au N.^. Ce sont dq ces vues quif^ppeâmit JBi^» du
Jura i dans Fancien ëyéché de Bâte.
Entre pé cul-de-fiac et Pinot, eiuslie i^ne p<^t# mf&fi 4®
I ,aOO p., qai lie la Beiana-rPianina à h &fi\^ à FQ. M W^
«bava > et sur laquelle fKi6S|9 aussi la r^uiâ d^ Fré4 à XiUs.Qi|.
Des vigneUeis eoiivp^ent le versant ntérididiial def^fte bdifti^MF»
et à uii |ii9«att de 400 p., plus bas» $;oub ^aii jSLtB^ .uH pdtit
«ours d^equ qui trairenae fidiackoë el ¥3 I» j^«ff d^tt# ig Sipl-
kova, rivière formant à l'Û. deéeit/i vilte IHM^ kkg^.^^laige
' cultivée dt plus <le â L de liHigiieir.r
La Nisckava , ^mée par la réunion duSo^k^M ^ 4ttlfi^-
penC de Tsaribrod , coule de 9vtQi{Tumbm dd^dUci^Ds^ d^s
ia plaine de Misch par un sHIen loogiittitijiâi » àtM tes pMCSs
Bontpàromrues^ et 1$ pair:éeS'l<mHÉiitft)» ^tpoiiiidçtts.âlfirs
^ YÎUtg^* 4 TE^ li'ét^va une crête ea/cair^ eonratit N.«(i.*»^
(I9^re), et ea deçà est 1a valiez sitp^ieure de Tirito^ on d'bmb
\^\ , a^ (i^^t de laquelle s^ini de$ pl^te^-sfoi^iT^ fnégi^M ^^ Mi^
^rjd^, P^f4llè)ea^qt ^ au N« d# i^eile cr^(0 eq e^ iiiie auM"*
QKJ^ tefqiJRf), yer^ ftorgqi^Ut^v^^, pqp |§ Fr^iami^a (de
)il Pf ^^ R^r^)v ^ dpnneli^ii |k^r |^ Tjou^k ^m dé(il^ du mémf
)}f)iq, D^Si gorges iHM&é^^ ^ descei^^^l^t d^i^^f I4 Wil^ do Tn
i||i)k, $i df li?pt cje qf*J^ crêtfi, cftirt^fii d^ §elteiMtffr iffi^iff
-ïi^çil^ ^ Gprfl;aH&el^(M{alz, (^ 2,40p rOi » WWt *HII^.¥H# trt»
^yaçpeftt ^-§ 1^,1^, Ajiïisisi les p^;Jte^l*.î|^^ 8rBtej.à TE* d^G^r
gQ|i3çb9Vft|? q^t enyjrqn 2>QPÛ p. » le T^QÎ-Y» (?)• » 81* itB
^ch;ti*9^>.mM«ït d^jà ffèç ppfi^. d^ 3»QPft ft; te ^SftiH»cii-r
^p^r^a^i^of^, enir^ Spphie çt Bjerloy^sçha, d^p4ij|%ft fieM»
ii?*ètfîW> ^ft Gf^.i^al^a-Pl^wijou ( r^of^t^ d«s. Ç^lte^e^)» m M»
4e.ï^cfliar4^, a Rïès ç|e ^Oft Bu l'Ptf^^^l-fiftlkwi 4489 fè-i
et leHaut-B^^Il^w ^J31 p, A» T^fiMEii-Yi? dîÉ^fiPSdQft4te«w»d
'{ip^.kt 14 $>H<w#a» i^Lom» If PRcbi^«ftd^9i^Be«iii du
]^i$chgva; <^i)& le Spu^i^ç^^H-Riiilgm ipat le» ^iM^ dt
¥<laf>,^Ç!«^ii4«8«ido.uU çfci {fr.vçiet ç^ TîEîwrthPttl ei depkb
Ç^l^ |[ipiu« r^YQQS d^i e^ (^mf^ ^^m V«WO4^dbl0 déiaiir
0^ 4^]}p;)^f^ui( ailM^ l99gi|HdiiW)ft d«^iUl te^efe CûttieftC
P*unf Aj|lr# Pffft;» pi^ figiQ^qw d$m i^^\m^f99i€m, fte
direction du S.-E. au N^-O. ou du N.-O. auS.-E. contre celle
du S.-O. au N.-E. Les parties supérieure et inférieure du lit
d» torreiïl de ïzaribrod paraissent séparées par une fente sem-
blable ; les affluents du torrent de Dragoman sont dans le ménie
cas* Ceux de Tisker, en particulier celui de Malina, ooulent
aussi dans des sillons traifisversaux , dont les plus frappants
par leur étendue et leur profondeur sont ceux du grand Isker
et de rAvlikoi-Sou. En effet, ce dernier passe, au moyen d'une
gorge profonde et boisée, depuis un point à TE. d'Ichtîman, en-
tre le pieddu Haut-BalkanetduBalkand'Etropol,et,aumoyen
d'une seconde coupure S.-N. , il va gagner Sladia et leVid. D'une
autre part, le grand Isker (b. Feliki'Iskef\ t. Beûk-Isker)^
formé dans la plaine de Sophie par la réunion de plusieurs riviè-
res, traverse toute la chaîne, passe àBoutounia^âl. au S.-S.-E.
de Yralza , et reçoit à Roman , à peu de distance au S. de
Staro-Seld (vieux village), le petit Isker (b. Mali -Isker y
t. Kuisekuk'hker), descendant du^Balkan dTtropol. Or, en
examinant ces gorges de T Isker , on voit que ce ne sont que
des séries de coupures N.-O. — S.-E. et N.-S. qui sont sou-
vent assez étroites pour ne laisser que la place pour la route
conduisant de. la Bulgarie dans le bassin de Sophie.
Sur le pied du Balkan d'Etropol , dépendance du Haut-Bal-
kan , on trouve déjà que le coin*s supérieur des torrents a une
direction O.-E. ou O.-S.-O. à E.-N.-E., dans ce cas est auN.
des montagnes d'Etropol, le Soua-Rieka (rivière sèche) » affluent
diipétitlsker. Plus bas, ce torrent, grossi de petits cours d'eau,
va gagner Etropol par une fente S.-N. , et à ce bourg se réu-
nissent à lui un torrent venant de l'O.-S.^O. et un autre pro-
venant du Si-Ei , tandis que la direction du petit Isker est dès
lors au N.-^E. jusqu'à Vîkrar , <îù il se jette tlans des gorges
"profondesS.-N. etE.fO. pour arriver au grand Isker. Entre
•Etropol et Vikrar , il occupe en partie un canal à bords de ro-
chers escarpés, et n^entre en plaine qu'à 1 1. du dernier b(iur^.
'Entre ces deux Ueux , il reçoit , surtout du S.^ et S.-0. , à 2 h,
;d'Eiropol) le Lepen , un peu plus au N.-È. le Bfoustnenska-
Rieka et itû< troisième ruiàseau^ De même, au S. du Bâftân
dPEtrépol» nous trouvons des petits conrs d^eau qui parcourent
enbonno^partièdesTallonidirigësdef O.à FE. oudeTO^-S.-O.
à E.-S.-'E. 9 comme au pied du col, à Komarizi-dolnf, à Tash-
Kisi et sufXout depuis Malina à Ouselia. Ce sont ces sillons
-O.-Ë. , et bordés de hauteurs de 2 à 2^500 p., qui servent de
voies de comfnunication entre Ecropol et Sophie au N. comme
au S. du Balkan d'Ëtropol. Celle qui passeiau N. ouàrCfE-
tropol ne frandiit qu'un col bas « tandis que l'autre travers»
tout le Balkan boisé d'Etropol. Pour monter ce dernier, il faut
parcourir une pente rapide de 2 h. , et pour en redescendre
au S.-O», on met 3 h. à parcourir un taltis bien moins ra-
pide. Ces directions 0,-E. et S.-O. — N.-E. des vallées se
troRveiit même dans le Soumoughou-Balkan^ et on peut y rat-
tacher au moins plus au N. et qu N^-E. une partie des gorges
haiit ensemble des sillons longitudinaux.
Les crêtes séparant la Bulgarie de la Mœsie supérieure ont
en général des formes assez douces; ce sont des arêtes simple-
ment bosselées et couvertes au moms an-dessus de Scharkoë de
forêts de chênes et de hêtres. Dans le S. dominent des cimes
ondulées et pointues ; mois depuis Tzaribrod régnent des som-
mets rabattus ou des dos allongés. Les escarpements de ces
chaînes bordent les vallées et surtout les défilés. Le long du
grand sillon de-Niscb à Icheiman ^ la pente des montagnes est
rapide et n'est guère adoucie par des contre<4^orts que dans le
bassin de Sophie. Au contraire, au N.-E4, tes contre-forts de
ceS' montagnes sont & considérables que leurs sommets for-
ment, avec 1^ coUines le long du Danube, une pente qui se-
rait insensible sans Fédhelen plus grand existant an point de
jonction de^ montagnes véritables et des côIKnes, comme nous
favone déjà dit avoir lieu en Bulgarie: Ce fait se voit dans les
environs de Belgraika , de Pirsnik, de Ifeikovatz et entre Ka-
menopol (champ pierreux) , Vraiza (t. Fratscha , de porte) ,
et Dôtibrevtzi , comme autour de Lovcfecba.
Am pied ocèidëmal du SouknwgbotJi-Balkan et des Balkans dTË-
iropoi et dfidiïimaii se trouvent deux ^aiufe^ chuitis éStisA*-
ié^y'^iiàlké&'Skqi^^ defonneeHîp-
.4fH)il0 it)îltett esl QQ^upé par )g tout ¥iftl«4ka/fixe^pcà eActat-
dier , fourea les autnid oieofdSw» seiqUent fiormer de&ifpaAÉs
iMlottf de la j^ain^. Ëlka iSLL dekuigi dfqpium Kàlkalki-sHaÉi
gein? YOide ; eikr est de prà» é& 4 K à Sophie ; kBaoAtrHuày à
S L 4e Sop^iiof» elle fi'a piqs que 1 .1/8 K» et à Jmiw&ut en^-
virûa autant. La pwlit méricûonale a Fakr d^airar deux {yelte
dttig^ oblt^uemeatt l'un sue Saïqdkûf ^ Paiilee aiHS khlimaa.
Cette eavitea une hauteur meg^^mq de 1 ,69£à |i.» et ctt atf
CQsée au K. par le tonrant de DraçoiDaÉ , par te Liiul^ocit pcove-
Bant de» ba«teiif8 au-dessus de Slihiiil(» te %&tfmi^ du Bdf»k(-
H^n eft d^ttiree peiNa aMi^i^fa, doel ethtî ^ «èieH Itaeaw
éif Vjt^^b p^se à TE. de SopWe^ Ait fi« se ïmim^ le yraml
Isker qui prend sa sosuice dsmi^ te Kb€idi)per m %t de^SftPsihâil»
§^ ^oôii à^ a/ft»eiiii dti eel à l'Ë.?&7£. du m»\m de Silo,
ii^ttô i^ivi^e devieRC ourlent grande epeàa#m«)»9Aiwiiia¥tP
te mvem deicendon^ diï S.r-JS. dea hatuei^a aMi?f^ I<A$ifimi
fil Scqpitie , die »aiiière ^ue dana tes laaiM^ d^ {dutea fte mm
àM^^ sué%h\f, Qe petttâ^ teirMM& iiiefipeM iÀi»^9% ^ VS* »
i9i| ie iQrreiH defetiî-Ilaii, i^ L'Idier^ 4»i i^idâ k I l/S U è
F£^ de Sophie. Le fMd de te bëte pteioe de Seiihteeal ediî-
mee fiéféde&ou^t^pdtiurageaffrdckfwHlr aut tes^MlefiiK
élève dea {laetiaM ; maia U' y aapw d«ft lei9ai|&^»fi^ei« eàj^w
li^ mi gué qiffil^iiôa taeiipeoM cte iMi^iâiia»
; La pkii» é'hitim^ a eeeor^r moiss ésk eti^^Af etriit
iHQtqut cwYepaa^e^préaaati^^ aà o» MHrrkdèa efai^iiMi.
Celte dff féreace pretieBl fier cet qm etlèe. ouolé eaf à êJUS^fk*
d<âésrati0n> pti4Sft p^ au-^deaausi dercdiq de SoplM» ésÊH tilf^
eit aéfiarBe ^ler dè^^rget pt un peltl oal h W(iieiak ûb
compte I l/fth pour ihire ee Itnjfli» » ei.te$: eiileâqpiî aé|MH
jient ac^ eavitéa ont de %^isft à %^f\
La plaine ovolde^d^hiimaai eat ktammip ptlia ^elî^L que
^llo de Soptik^ n'«j!tti;t ^pœ 1^ à* de tev)9
ptuai^Mde terfduf&j^te'aat ttamolàft dateattemiieMrvuffcA*
lf.tô.ift&«& pan^te^ MiMCttl d# ¥^;«||jNhi^ Site
0
AU K.S à4Q0p,aiiMli»$u$ delà 4»>9tiiOt«t àiU doT àS0O|h
^a'Bu S. il }^ a d^ft baqtaurs dd 6 à 70Qi>M «Mrff le^^Ueafte
4t<Hive le ool 1res bas du Kçjpmku'-U^fkemi^ iMi du i^(^»4i0»
4e Ja Boiie» à ca^M de. )i| port^ Tfiaj^Bft ^mî »9 i«P(W9tt d^
ws liou&t ^ qui ^ Âté d^4pio|jQ ep ISà$> (^ cp) fl'A a»àiw W
.150 à aoo p. $m) )a pli^»ft* i^ii %Ji^^ ^ d# (i^ttMPr it4^«t))aek
^n y. drme pdc un vAm 'mm^\i^> ^m ^ 9^ d^fi§^94 Mr
une pente bjen pUi$, grMd^ fi( {^VJWQ toQgM^ y^ii^ei plpog )p
fdaiae de TuftaribMdrdsakik». fà. m d^fHIPta B âff^ffll^-
£qtre.ceiterideroiàee Q^ié ^1 |p})fiindi, \\ y g i|||%dJf%im^
^ Dtsreau deprè» 4e l^ûûdp^ Alcbi^m^ îi;i^ aifij^ gPÎgfiimr
dam trais nibis de l'ftfioée, W |e9. pii^s jiQiit y^fit^ »4fla{».iip
écé,, ittidisqu-à filMUfff poU M jûttit dfiui i^ljm^t ti!^. obind *
'et il y a des vignoble»»
Entre 3û(ibie«Ilirou Utkoyati» Sp«te9dili (M G^MhtftJPp
sent des woniagoes fii aiA|^0iu«^^ (ito£<(Qgi*«tflh^St qiH^AQii^
nous sommes particulièrement appliqués à leuip é(It(ifi» J^^î^
iMiie d'un iiQinbf!Q 9ufifoapt d« iiiPiïiit^^ lii«|)[ ^isr^^iMes ,
.nous somme» obligea d« fiûre pf^dir m erdfi^iwf yg teetM-
mogrâphtf^ fi forâgpo^e de ^h^ éiN&R4vfi p^fFés d^ Bai^
dq iQ à 14 1« 01 largeur sur 94 <h< 4^ iMgMiHi^-
Soif eieft aâlMeiM^HD^rifiHr^ d» S«yJça^ fll^ (a.lf^IlM/^ W
Mor^vo » depitk I^f «Jm^ts A K^yr.dejihfP» li tt9ii¥^ VU gfii^^
AifssiË (1^ i»pnt'»gQte <»>aPa^.AièM» l^QDWô dêl^^it^k^W
jfiiantea* .de Kliâ^un^tPl^miaf^ ( ilHtftlPgdâ» ^« c^)§]if au
Soe0pûi(diainp de. neige), duS^ir?i)i« m ^"^"v^^^ms^
(large PKinipgiie) e& du S^j^aK^rPJlviiBê) fi»f^ ^M^li^g^^ se
•lieqt e^ Jir. elJ^f.^Q* (mSM9rBliHM9^« WlteRf 4P.fi^d»§Ab]»-
#ûri^, fNttifHnseliee ne jKmi .$to«r^g d^. P$iM. 4m*Aii^ «P^e
.qité |uh: id. amUée 4tt. Vl^inft tt )^ iii£iilWM^$cdg l^JfMV^V*
»hce. Ge%det»ièmi> de lei^r oèiét (i%wl v^s J§^ iitdi^ïPMl)-
^GM^r 1^ M J>I.Ti(^ \)iie If^rgs gÛTg^ M i^ (F^
486 n»QOtfi D'sima»B.
ëchanortire courant presque Ë:-Om direction qui est aiMiî
celle du lit du torrent depuis Krivilski**HaB (auberge de fa
valiée eourbe), jusqu*à son débouché dans la plaine de Lesko-
vats à 31. au S.-E. deceiie vide. La Ylasina se grossit, dans,
cette partie de son cours en particulier des eaux de ïOèpu»
lagnitza^ torrent coulant da N. au S., a environ 6 b. de Les*-
kovatz. En-deçà deKrivitski-Han» la Ylasina court encore de
!"£. à rO. pour remonter plus loin au S.*E; , et elle y reçoit du
S. les eaux des montagnes du Scbirena-Pbnimi et de Sm^
pol. "Sur les pentes septentrionales de ce dernier « se trouvent
les affluents doublement bifurques du Tzema-'/abouAa'RieAa
'(riiâère detaponilmeiipii^),qm se réunissent au torrent» et
Voulant S.-E. — N.*0. dans un profcmd siUon entre le Sneg^
poiy et la pente de la montagne du Schirena-Pianina où se
trouve le hameau de Jabotkkovi (de pommes). Plus loin » ces
eaux se déversent au S», et reçoivent au lieu dit Gore deiHt
petits* affluents; l'un de l'E. et le second dn N.-E., d'où elles
se rendent dans la Ylasina, au-devant de Tauber^ isolée de
Krivilski'Han.
A l'E. et au N.-E. du Schirena-Planina se trouve tme profonde
et longue vallée où coule du S.-E. au N.-O. leRakot^^ka-^Rèeka^
dont les eaux doivent passer sur le pied S.-E. chi Stara^Planina
pour tourner ensuite à FO.et venir joindre la Ylasina par de pe-
tits défilés. Tel!e est du moins l'idée que nous en avons pris; or,
si nous nous étions trompé, celte vallée ne pourrait être qu* une
de celles qui envoient leurs eaux à la Soukova ; car, quoi qu'il
en soit de ce doute » la montagne à VE. du Rakovska-Rieka esc
' bafgnée sur son versant opposé par un affluent du Soukova.
Au S. du Schirena-Planina est , d'une autre part , le Ne-
: bùitftza ou lé Gûmela-Fbda (grande eau) , qui occupe pour
' ainsi dire nne cavité centrale O.^E. ad milieu <f unjgrand groupe
' de montaghesi et est sans contredit la source mère du Soukova,
Les branches supérieures deoette rivîèresortentde deux grands
culsKle-sac boisés, et au S. du Snegpol » savoir , ie plus grand
à environ 5 1. de Klisovtza » de hautes crêtes liées an Kôii^-
betska-Plaiâtia, et le plus pdiH à i ou â I. de Kliaoara (défilé).
tor les pentes orieofales du KUsoursksi-PisnMia , à i iS I. de
Klisonra, où coule le Klisourska-Hidui (rivière du défilé). Il
y a dans les deux endroits un faisceau, de peiits torrents» de
sillons et de petites gorges, qui exigeraient une étude bien pins
détaillée que nous tt*avons pu le faire. D*une autre part,, les
sources du Yrtska-Rieka (rivière tournoyante)'SORt sur le xer^
sant occidental du Rlisourska-Phntna\ et en particulier dans
ses parties en connexion secondait^ avec les eontre-ferts du
Rourbetska-Planina. Le Yrtska-Rieka » grossi de petits af-
fluents, descendant surtout du S.*E. et du S.-'O.^ se rend
dans la Horava par un cours S.*N. et E.*0.
Repassant la montagne du Klisourska-Planina, nous voyons
le KUsojurska-Bieka^ formé de petits torrents coulant du S.*0.
au N.-E. et du S. au N. , et k^ branches supérieures du Go-
mela-Yoda, coulant du S.-OauN.-E., duS.-E. au N.-O.,
ainsi que du N. au S. , et sortant en partie de montagnes dont
le versant oriental envoie des affluents au Strymon avant sou
entrée dans la cavité de Kostendil. A la réunion de ces deux
torrents, le Klisourska-Rteka-a une direction positive duS.-0.
au N.-E., qu'il prend depuis KliSoura, en traversant de petites
gorges, tandis que le Gomela-Voda coule du S. au N. Mais bien-
tAt, après avoir tournoyé nn peu, cette rivière coule au N.-O.,
puis au N. 2^ E. , et après Klisovtza de rO. à TE. , au milieu
d'une vallée déboisée, riante et diaûipétre* Ayant conservé
cette direction pendant environ 3 h« , le Gomela-Voda , entre
avec nn cours au N.-E. et des contours au S.-O. dans les pe-
tits défilés icalcaireS de Trn (épine), et reçoit, en-deçà de ce
village , un petit cours d'eau venant du S.^E. du coi entré Trn
et Philipovilzà. • '
Depuis ce point jusqu'à 2 l^de Pirot cette rivière né fait que
parcourir de profondes et étroites vallées et de nombreux dé-
filés. Le premier se trouve au N.-E. de Trn, au-delà duquel
eHe reçoit Feau de la vallée de PhiUpovitza (le Sikemiiza ?).
Ce dernier torrent prend sa source sur des basses éminences,
:aux sources des attoents du Strymon. Il coule du S. au N. ,
reçoit de l'E. un cours d'eau, coûtent dans le vallon latéral, où
eét siâtf HiitipcrtifeBft^ ^t ampell t)lits ail ih m seomid afHbmi»
dé rOi Fouh alténare Ib OoniefahVëdâf il se jeile xism ^trif
étrokB fetttê caieqiré S««^iiw ds ntoièra qne^ peilr oUbrd^
ïm M de PUitpofîu à PirôCi iin QefMul pas empiby^r kf liî
dtb torrenlA i trsTeri ces gdrgès^ tamfo ijiie les v^Uées dé TMi
el de PhiUpovilsà sont séparées par an {»étU ctf robaïUeiiii:
Ls (SNMMrtH'tt ainsi formée^ rë^it Irà outre, à 2 h a TO^^iS.-Os
dé Piretf la miére du houkàmêseMut^Rieha^ qui e«>ulë surtoal
dSB^ des iraBéès cransveMdbs du S^-O* au N«<*fi4» aillai rjue ^
fct ià dtt S. âtt n. €ette dérotèré rivière se grdsaii dedeus to|[<^
rents, venant Tun â» S« et râûirfe du K^^O; ei à i h au*4ealua db
80D confluttii avèo lii Soiakova^ I< Ttapi^Riel»reoillaiil &>^; s'y
Hteuit aussi; Le Leukonitsclika^Hieka est ferme par la jobcliod
duDivliaBflbHiUeiia (rivière Sauvage) (C« JVev^aHska-RUklA)^
dtt Nàvoselsta-Âieka (livièl^ë^u lu)itveau viUsge) » dlHiIrlajIr e^
inîdre oimle du 8^ ail N& eu S^'-S^-^^ ^\y N^-If «^0^ à enVtirâii
S L àr£i de Trn^ Ulndisqueld Seconde a me dmetion du 8&^i
au H.^Ei^ bu de rO«^S;-0. à Ea-If.^. Ges deax rtfrièree se
jbignbot au S« du Him de Diviianska^Biekay aubè)^' isuiéei si*^
tuée au-^desseus dtt village de IXvliaffièlb (village sau^igê^.qui
est cache au Si«0: sUr ià hautèuri Lb NoVèsijlska-Rieka» coulant
à travers pUisteurs p^iis défilés» preud sa source dan«. une dbs
hauteurs qui èhioâNnt la cavité élevée et ovale de Kf asava i^
à l'Ei de Grio (Pku-Jrnx) (1) où se trouve IVigioe dU Grlak^
Hîeka (i^ivière de Grld) un da^s affluents du Stryifion. Le poiv
tage de cesl eaiix^ coulant dans dés seud si diamétraleineot op^
posés , n'est qui S^SiO p. Le DiVlianBka^Hieka refait à W âa
m. de-faubergédëBa^ttoenom un torUsnt^ venant. du N.<^;; bt
plus loin deux petits torrents venant du S.
Là VlaftiÉà esi entourée de d^ntag^es boiséei» a^ant
1^600 p; au Nw 3^000 1^ au. S«i Supportant des vignobles. |i
kurs'pîéib, et sbHoihbfbuK vîUagess< A Vlaaiditaa kt .Hvtèrb
tm de i^^l de mdbffijgnbs si étrbii^i <]Ue la relie
\\) Noâi Hen appr6t>riëv à «aask db laposaibn Hai G^lo à i'^mrie
d*4U|f» gaïf e eaiiidu^nt d'un bs(râ & HO attt£s* . ,
pasie «wr Wa b^atiUM ait N«* et lie sa raf^procba de l'aûu qu'à
5 U 4^ Yla&îfiUUa; Cette ^Etoncrur^ est txnrdée de aoniBÛtéaf
d'aboràaowoB de â»ÛOO p., ei ensuite i4ii$ élevées. Au N.
delà VJ^ot eUea proDoeptleaGiB de Kmmschet^UzorPloHiHa»
Leà ooentagiies aeç^ dfjjà feri hautes autour de Krivil^U^
han et tiu pied K^-O^ dîi Sckirêtta pu Schirvii^Planinu^
ou mootagne large « nom très» biea choisi à cause de ses vastea
plate9r-focjwe3. 12e Sciiiroka^^^ du N. apS», entra
la ntUae da Rakovidu-Bieka , la Vlasiua et la Tzema-^abouka-»»
Rieka, Au S» se trouve % eu-deeà du torrent sous Jaboukovif
bl moatagua de Tzema^Trava^lanifia (montagnes de Therba
noire), et au 6«-S.-0* la spuimité fort massive et allongée du
Sneggpl (champ de neige )« Au S;-E. des crêtes iieat le Sdhn
robi-Planina et Taerna^Trava^Planjna uux moutoga^ qui s'ër-
tendent M l'£»f vers Trn, au N. de la vallée du Gomekf-Voda |
tandis que l'extrémité méridionale du Snegpol forme le fond
iN:cidental de la vqUéede GemeIa-»Yoda» en étant en eounexion,
au moyen d«i plateaux entre KJisoura et la vallée du Vrtska^
fiieka f avee la chaii^ 4*où sourdent les sources méridionaft^a
du Goi^ela-yodai
Le SwBjgpel est la plui» liante i^aontagne de oe groupe ^ et a
euviron 4>0d0 p^> demanière que sa cime ga^ionnéa W dbn^
serve pas de neige passé le mois de juin. L'éiévâticra des pifr
leanx du Scbirqku-Plunma varie de 3,368 à 2«900 p^ Les
aonnnets sur les plateaux » entre les vallées dy Klisourka-iUeka
et du YrtskarlUeka» aueignent au N* 5^300 p«» et au 9!.
4,000 Pm tandis qne Klîsoiira est à 2,040 p«> et Yrtska-4)»aà
lJ64p..LeooldetanH)atagne defiiisouraa 5|365 pi^ et le
partage des eaux y est à 5,â03 p^i dans un peiit pré mstrécor
geuz* Le Sobirens^Planma se passe sur Sa plus grande hauteu^
entrela Vlasinaet Trn^et le village bulgare de Jab^ukoVi-^
^aoipjpoaé de maisons éparses » est 5,095 p^
Tous aes sommets sont boisés en pof tie en bét resi et en partie
pcoçipés par oe gras pâturs^es. Les chênes couvreni seulemept
Isa basses pen^eb^ de ces montagnes 1 néannHûns ils s'élèveot
jusqq'à enfiron âfS8â p« sur In verianS méridiMtHJ , et s'jy
méledl aux hétrès sur une zone pea lar{]^e. Ces dertiiers des-^
cendent jusqu'à 2,055 p., dans laVallëe du Klisourska-Rteka;
An S. de là vallée du Gomda-Voda sont des montagnes à
pentes douces, et bien plus basses que le Schiroka-Planînti , lesf
plus hautes n'uyant guère que 800 p. sur !a vallée elle-même ,
^ui a un niveau moyen de 4,920 p. Ces crêtes s'étendent de-
pnisles défilés à TE. de Trn , de l'E.^ l'O., parallèlement au
Schiroka-Planina , puis à 5 1/21. à l'O. de Trn eltes courent
à peu près N. et S. , parallèlement aux crêtes à TO. de Kli-
soura , pour aller joindre les montagnes un peu plus élevées et
fort boisées où sont les sources méridionales du Goméla-
Toda. Elles ont des sommets pointus, ce qui a lieu aussi dans
la partie méridionale du Sçbirena-Planina, qui présente une
pente rapide au Gomela-Yoda , et même quelques crevasses
profondes, et à escarpements, comn>e celle qui s'ouvre du N.
au S., derrière le village de Selenigrad (ville forte verte).
Derrière ce cul-de-sac, et un peu au S.-E.^ est situé le
groupe de montagnes le plus élevé de la Mœsie supérieure. Il
n'est pas étendu, relativement à la masse des montagnes avec
lesquelles il est en liaison , mais il est remarquable par sa forme
massive , et surtout sd hauteur, qui va à 4,995 p. Il est situé
à 2 1/2 I. au S. de Kourdelitza (dans la vallée de la Morava , à
2 1/2 1. E. de Vrania)^ au N. d'une partie des sources du Bîs-
trilza , au N.-E. d'Egri-Palanka , et au N.-O. de Kostendil. Il
est plus voisin d'Egri-Palanka que de la dernière ville , et il est
lié aux montagnes qui forment une cloîsoa entre lai vallée
d'Egridereet le petit bassin tle Bisirilza. D'une autre part , il
peut être regardé comme tme énorme proéminence de la chaîne
-septentrionale de la Macédoine ou de TEgf idere , et de celles
^ut bordent à TO. le bas^n de Kostendil et du Strymon su-
périeur.
On peut apercevoir au S» cette grosse tête obtttse depuis la
vallée de h Morava à l'O, de Kourvi-ban et par-deàsus les
montagnes au S. de Leskovatz. La tête gazonnée dominant
sur le côté N.-E. un petit bois de hêtres, se voit très bien de-
puis Kourdelitza, tandis que son versant opposé borne Thort-
%bd au NUE. quand on s'ëJève séries inoBtagiic;sau é. tfÉgriU
f^iankd^ 011' lui donne le nom deKcurbeuka^Plahif^.^&m^
moins découvrant son sommet neigeux en juin depuis le boni
fluent dé la Morava et du Topliiea, de&Bcrigares me dirent que
tî'était le ^àtz; e'esi peut-être rOrbelits4ieBûûm^s dont oa
avait fait une crête de M, 000 p. Celte monta^n^a des p^iefc
fètt escarpées ait K- ; des- hêtres 8*^èvenrjusqu'air*d€S8oew dés
^seescimôs, mais au S.^0. elle présente de griwdé éscarpe*-
.mi&nts en gradins et de beaux pâturages, Sbn sotiomst ait eou*-
•vert de gazon et ne fcoisem pas de neige après le njois de
juin. L'étendue en longueur de la montagne mé^ ne m'Urp^i^
tpai^ dépasser 2 àSl.
'- A FE. du Scfairoku^Pkmlna et des montagnes au S. do Go-
i»èla^Vo(fa ou NeboiWteâ, josque vers T zaribrod et Ciialkâli,
»existe une série de crêtes allongées dii N.-N. -0. à S.*Si *E. avec
des déeiës O.-E. ou S.-O.^N.^E. Ces montagnes se joignent
au SoumoùghdU-Biilkan par le col aux sources' dès torrents du
Tzaribrodet dé Dragoman, pî^rtage des eaux d'au moiiis
"2,100 p. d'élévation. Une douces arrêtes sépare tes aillcieikfô m
S. du Gomela-Voda, à I ou 2 I. 0. de Trn , d^avecla ^llée
'S.-N: de Phifipoviiza. Le col entre Tm et celte del'nlére a
i ,884p. , ou 342 p. sur Trn, qiii est à un niveau^é 1 ,S42p. La
seconde commence a\i colbas qui la lieu la prëcédente/et qui
*' forme la partie mérrdionale supérieure de la vallée susili^ntioii-
■ née ; elle sert de muraille entre cetle-dërnièrey une partie du val-
» Ion de Grio et la vallée plus considérable deNovoselska^Rieka.
" H faut ajouter que ce col n'est bas que relativemetrt>4«>)i iiioû-
'tagnes et aux cimes coniques voisines, car il a uneéléi^uion de
2,075 à 2,1 2S p., et est occupé par des pâturages secs; les
cfaamp^ ne viennent quef)lus bas sur son versant méridion^d.
""'Entre le Novoselska^Rieka et leDîvlianska-Rieku > il y a d'au-
tres crêtes parallèles, et la même chose se répète entre bette
'dernière* et le Louknnitschka-Rieka. La Soukova coule dans le
'même genre de terrain accidenté situé entre les montagnes à
• rO, du t&uknnitschka-Rfeka et celles à ¥E. du Ràkovska-
Rieka. Elle sort de montagnes boisées el escarpées paf^un
I. ' n
iiéCilé t>itf(>r6squ^ «ituéà 9 U>à ÏQ.^.Q* de flf^t. fmim ç»
4iriM&c ufajel ^fi U^ $e$. rives forinept uge vn^^ pl^Qe Ir^
#Ue&ûiit beaiioMip>d*eabaJ;|9efliei^(S9 dégorgea et de^efifês^dotr
Amu ç^diinesf §t sembioblOB à â^.pPf ((i$ < dQ immèré que vb
^uteesisùp le^ aUuyiooa d^^'toçeem. ^ya^\ il y a qiiqtcedéikis
^(re 61 lo et Di«liûfifik»rIUekâ-han , savoir ivm k 4/4h. wi.SL
diihui» ua^autreà i iJSib.m S^^O^i^tmxtokième.^, Si IMJik»
^ lé quatciàflifi pi^sèg de ÔHq. Ej^ire Ifi Div)i^asfca-Bieku el le
iiqiiKanâakâ4Uak8i il fw « 9U mpm fii^n^ grande dwttôL dea di-
rections, l'un O.-E., l'autre S.-O. — N.-E* JLe.sijpMi^se^eaJpaineq,
-odnite iuMÎ de9. roches pyrogènei^ y dpflnçût 1^^ à.M^ petits
«piûi.aA à des jDdiHaiJpes com^V^j fxmtne il y ^a a plb^iiMies
4iaJYi^dèG!rI.o,vdaps la vaJIéeyÉteJPbilippvjtza en pfir|jculi^rj à
.rfiijle,san ééêié 3^tentri.onaj,< De.giposfes têtes, glas |3ia§siY§s
\û» :Yûieiit;SoJt fiUjT le Loju]c^iMt^cbka*:4iek^^ spit aiirdes^j^ .de
te sortie du Soukava des mpifitagges à TË. de ScharJLpe. (^
t»QJ9fogoi6^ éiant riehes eu çqu^^ d'eau^ ço^tiei^xjie/iî uae4^9p«-
lâ\wn jbulgan? assez nombreuse^ , >
Ati .&. de ce terrain bouleversése tro]Live le ha^j^in^up^»
tHeMffhi Sfrymçn^ enlQuré ^enjoptçgpes.k»?^ pjut^ p^éps
^ dépourvues d'arbres que, Ij^oiséefj Qe bassip çppsis^te d*^^^
en une plains irrégulièreiae^pf. piripulaire ou, triangulaire q^i^a
■ im)yjroo uo diam^è^re de 1 1/2 à 21., et est pjacée entfeBa-
d(>WVi Abegb ^ ledno. Son fond est occupé par un aol i^pip»
wai^e^geux » sur lequel s'^st établi |une belle v^étation ^ep-
))a^ ou Doat^^nt ei^core desraarécagçs« Ces derniers existant
i^iriQUit à ^3 U à r^« de {^adomir, età5J. au 1^4 complètent tes
.jpî^eay^ qfi^ lac a riejmpli j^dis le J^siç de Rac^çiir, çf qjie
-90Ui-i$tf0 i) ne Vesi ^pulé entièrement que dans les leiçps
. jiHriorJqMes» Cela servirait à ei^pliquer les pa^ges des anci^s
. jput^r^ où il est quei^iion de lacs. matnlenaAt dj^parps i^ur le
SU'ymon Srupérieur, car on ^e peut les reçhercber quç daas
ç^§ marais à sangsues , ou dans quelques parties db Siryivpn
, débordées eip ten^s de pluie»
. ^ Dm» Ihslte pMiww ayane l»99Qà 3*000 p^ de Unkenry déf
bouche p outre la vallée du Strymdn, d'autres vallons places on
SirQikïOï; H k Œ. (àf 3 U*h.^ de Rad^mir) ; maïs bu-
piiè Mr|)flHrftitsi toog que la.v4Ué^ <ki Siryrooii; qui arrive an
0mf%ù de aes affltlemslf.^s^k }«i$qu au-dessous du ool qui
4»HHiiit4aiil$^vaUéedePbiUpp^txa:et à TN. Ges afilueiitt
âodCtip totf^éDI âurdessus de BatâDoyta venaot du N.^0./ la
Areaûlt au ]>{«•«•£.; le Crflska^Hie]fcaâii N«» ist dèuH autries tvàsf^
4
•êfferejpiiiakMii que Grla à ja faveur d'itiae fente couraBtiOv-£&, et
f^aÛ^a source. âàk)$ (^ valléeimseli élevée dë^ Kra^vd (?)• De-
^s.be.poiiK à lUdolliir^ ùix Xur Uûi^ él^udue d'eaviroo &li ,
le^^^aiJx ne pat^i^un^pt qu'une pente très tnseasible^ dpni la
baiMêtaf n'exC^^Taît paa 40 à ^ p. d'apcèb jnes mesureSi Ge
qllîi'e]^>i^uè iw3aîla Jeuteur du eoiir^ deis eaux e( lès Kâreon^
volutions du Strylnan aa-dessu^ ^ a^rdesM^ua de Badomif.
) P'«>i aulrSs par i^ le Stry nion apr iv^-doua Je basais d|e| Rado-
tmi^.par'ui^e torge^t^haocciire eu m dé&\é éémmteké mmà
i^ U 'am-N. de c^ue yi^\^l e| vjiible depuis mte dernière* Il
regeil .qii^lie9)peût9af8ue»t6 idabs la plaînev en particÂiHer
.lift eau eeulaptd^l% H*0.; puis il desoenddans luplaide-plps
))a9M de Kostendë > par u9. d^fité f Qrmé à gauche parle m^t
•Kotiîavp,e( à.droit^ piu* de^coiitre-fûrts des montagnes d'à» sort
.fcl'3i^lfit9a. Le KarUayçi (pron;Kogn}avo)est la principale d<^'"
.st>niej^ele$ ba^j|s de K.ostendil» de Doubnitza et deBadomîr,
. et^ît Vé^enctde^rO^rJN^-O. à E.-S.fË. jusqu'au-delà deJedno.II
^e^e^canpéeu S(S eft, ctin^piH'aciivemefit en pentedouce au If ^ et
>e9 pbrtiebofei^ Gh^nes^ Il a L'air beaucoup plus haut à&oa-
teli^illqaà^domir».par^eque ee dernic^r bourg est à un ni-
veau'dâ.^^Q?? pv^iet^lapremiètts ville seulement à iî»8^.p. Le
.ioininèl'apfetiet allctn^d^i mont K^oniavopeut avoir dé SJ20
i4 %9a0.pu,.elte coi. entre Jedno et Pobovdol s'élève à 2,700p.
-Vi^ à l'ai V la pbine de Raditoir. e^ $épa(*ée de celle du QoUb-
.aUM'(â l'E. dî^ Ja: ville de m^oi^ bem)» par une créie déboi-
sée VéievantàSQOpv séria plaine deÂadoniir, et n 6^ p.
j«ffi{fieUe: d^ OfitAnil^si^ Ckmkne èimi^}^^ iMm Keeisuro* isa
t64 TORQUIS lÈ^'ntSÈéPÈ.
pentem^îifioiialee&t longue et sOh vepsajtt septefttriomiil'irès
coort.
- ' Les monta^ofoes pointues à rO. de la plaine deRâiiomii^oAt
environ 5 à 800 p. sur la plaine. Elles sonl en partie b^éts^
tâjidisqnetoat le pays plat autour de Radomirec I^cr&tesà
TE. sont dépourvues de forêts. Il n'y a que queiqœs broiis«-
«ailles sur les sommités calcùires, quis^'étèventà 1,000a 1 ,300 p;
sur lefond«du bassin* La plits haute cime à l'Ë, xle Radomtr
^fre un véritable panorama composé au S.-O. du mont Ko**
Di^vo^t dés montagnes de Karâtova; au S. des sommîi<»s nei-
geuses du Perin-Dagh et du Rilo-Dagh, à TE. et au N.-E. des
.cnêtes et des sillons parallèles N.-O. — S.-E, au N.-O. deSo-
iphie; au N. des rides surmontées de pics, ainsi, que de gros
tcènes tronqués calcaires an N. de Grlo et à TE. du PhtlifK)-
-vilxa*Rieka, et au N.-O. et à 1*0. d'une quantité <jle* monta-
gnes en gradins les unes au-dessus des autres. '- ■ ^
Un groupe de montagnes fort sauvages et déboisées, se
trouve à TE. des sommités pointues Ou bosselées , s'écendant
de Radomir d*un côté vers Breznik, et de l'autre sor le côté
^occidental de la vallée de PhilipovjtîKi. Dans ce désert , on n'a
que la ciiance de voir quelques moutons Un au moins 3 L
'de largeur et autant en longueur, et sépare le vallon de
Breznik et les montagnes précédentes du bassin profond de
Sophie. Au haut de deux plates-formeSj inclinées Fun à TO.
H l'autre à TE., se trouvent alignés dii NVN.O. au S.-S.-E.
ides mamelons dont les plus hauts atteignent S,687 p., et leurs
-cols ont, Tun â,587 p., et l'autre 2,657 p4 Des ravins travers
sent le sol ingrat, noirâtre, argileux ou rocailleux de ces
montagnes, et dévei^ënt leurs eaux dans les temps de filuie
'soit vers Breznik, soit au S.-E. dans Ja plaine de^Sophte^
-A*! S.-E. dé ce groupe anormal, s'élève entre Sophie et la
• plaine au S. de Radomir le majestueux Mcmt^f^itosàkim
Vislosch , nomimé aussi Fitoscha , Vistosckka ou Fitoteha-
Planinu, Escarpé du côté de Sophie et placé à 3 1. àl-E.-N^-'E.
•'de cette ville, il se présente des deux côtés sous la forme
>' d'-une masse triangulaire à base (rès étendue» et sommet
GiOGlUPHliE CillilULE. 165
pdntu, trottqué^ rôeaiHeux et grisâtre. Dirigé environ du
N.-O. au S>£m son arête foroie» dans sa longueur, un véritable
angle saillant très ouvert. Sou prolongement méridional va se
fattaelier au pied diîRbodopepar les basses hauteurs qui sépa-
rent la plaise de Samàkov de celle plus étendue qui conduit à
Doobnilza. Le grand Isker sépare cette partie de la créie de
edie entre cette rivière, Jeni^Ian et Ichtiman. LeVitoschkU
est ricbe es belles eaux et ei^ forêts de chênes et de hêtres.
Il 8*ëlève k plusFde 4,900 p.» et a encore quelquefois de pe-.
tîls poÎÉts de neige à la fin de juin. Son sommet est vrainoent
fuît pour une vue de panorama, et pour étudier ^a même
temps rorograflhie duS.-E. de la haute Mœsie, ainsi que
eelle do hautBalkan et du Rfaodope.
Sur $0B côté S**0. , des montagnes en gradins s'y adossent.
Une. de ces crêtes mnt mourir à la sortie orientale du boorg-
de Doubnitza et sépare un vallon, courant depuis ce poinr
S.^N* d'un autre pareil, s*étendant depuis hf sortie occidentale
deDuuboiteaJnsqu'auKleiù iN»bovdol sur le pîedS.-^E. du Ko-
niuvoé Ce^deux valions sont les routes de Doubnitza à Radomir,
et Jvers leur kout sont les deux cols dont nous avons défàf àdÉné
la hauteur. -^ ' - . '
Le fihodopeest lié géograpbiquemenc h THœmns par le Yi^'
tosoh avec ses xontre-^forts méridionaux et par tes crêtes entré
Jeni-Han, Ichtiman, Bania et la vallée supérieure du grand Is^
ker. D'sippès cela ne deyient4 pas probable que le Vîsiosch et
ses imnexes sont leScomus dés anciens, qui ne peut avéh*'ëté
qoe ces 'montagnes, ou bien lé Rilodagb?
: . ËAtre Bania et Ichtiman , il y a trois ou quatre erêtes baissés,
piacées obliquement i la direetîon des deux grandes chaînes voi^
sînes, et courant environ 0. 2"" S. i £• 2' N. Ce sont des monta^
gnes boisées en chênes^ à petits sommets pointus et s'élevant de'
3)760 à 2,901 p. Sur le pied du Rfaodope, elles sont coupées
de ro. à TE. par un défilé qui porte le nom de Passage die là
FHIe {Kiz^Derbend) . Étant la route de Tatarbasardschik à
Bania ou delà Romélia dans la Macédoine sopérfèure et rAI-
buiie, ces gorgiesaent une position militaire tout^aUssi impor*
I9lit«q<l^,eelfe<}ci& Porie.irftjâ«e:fini Si. t£fchjâD|SMi« CQidéttdf
eomm^Bce à JenirPun (à 4 i. àr rO« de^Tatarbâiardsohik^éC
se dçrtnine à S I. à TE. de-Baiiîa; it a en conséquenoe â é/S i^^
d^ loaguipiur. C'e&t un véritabie canal étroit, courant d'abord,
de TE. à rO. » à i'O. de Kizderbend-Keùi (vidage eu d^ftlé de
la FUie) ou Kiz-Keuî (vUbge de ta Fiiie) du 8.*£« an H.^..i
^ TE. de Gabrova (GabroderbeBfd des cartes) , enfin du â« aor
1$. I et plus loin de nouveau de TE. à VO^ Il est bondéLd-ua asae»
grandi. nombre d^escarpements en partie ealdaire^ et lesmeik
t^gni^P; immédiatement, au S» ont environ 800 p. sur la vfUéè
^t: c^Uesi jSMi M* 300 piedf . fie^ hêtres, ^e& ohénes «rec queigneà
t^it^ts f^t dps frênes forment les bois de ces bajiitQiirs.": ; s /.
Entre les plaines deSamaJl^ai^ €t deBaniayàrïiûsé&Lpkv plu9
^(ir^ peti^-s cour6 ci* eau eê pù.le Kosten^Dha d0& géographes
H'ç)^i$te pas, il y a une orétequi.lie ieSr.naoBlagnes.à )^.fi. dd
Çrr!iiind*7ls^0r. avec: la pied du'Bhodope. Depuis Baiiia, oti ar^
rJYQ ^ ç0 çol par nU' vàUoB qui courl encore preaqB&O^VE^^-eîl
SQ t^tpécjss^Rt.toujaUra, ètia.p6Bfte ne devie^ fprte qu'immé»
d^i^me^l ^u-des£soa$ du sommet dans la ffHgioB dtapiUSi^fiiifl
iQ.nçer^ajEit occidental» vers Salnakov^ la pente, nîesl pasisiforle
et la montagne est déboisée. Ce col s'élève à 3,13&;pw Mntti
ét;»nt à 1,753 p* et Samakoy à près cb^ l,80Qp.DWS4;âtte
S¥^F?M£[^Qk 1^ pin<^ oommenoent à remplacep le&bétrea etiea
cb^ftç^ 4 environ ^,280> : ■
].. ]Pa-4^ de la vm\\é de Sair^akov^. qui a 2 U derlàii9éur>.'esf
i|pejçr^^«f^bl;^|e à.la préeédeotâ» doût l^éiéyatien. «at ^
5, 1 1 5 p. On met 2 1/3 |{. |wMa* hi uravèraec^ d uBB.vMteipiaMMi
i4l^À 4f!P|ijis. §0» pii^d occidmOâl on depuis GibfwtHàb à
;^9pbQÎtizg.JPi?JmsiR a 3 K de long sur l/âàS/4de.L'éeJkilPt
Q^^ V e^^t \mM ai:^JXc.d€& moQtâgii6&i>ai8e» 6ng6iidifis»'laii<9
4j?<}\i*^lf $.,H.vi$n[(; 9(& tenunneraai-piiéd^'des dcrnieca MUtnci^^
fç^r^f du^B^piamqa) qui^ciïi âe,a^i3.fl00p; jurlaffl^lkâ;
ç| $^S|pnon(éspap l€^ platef-&»ni€â#ev»eside|Rilo.La.VâiU9
^lerjf)fip.§ e^|;^ 2^259 pu à.Gibrafi^Han; eUe Mt.ioc^indèti
rO. et séfiji^éfe du gi^âod bastia de DeutuDitsa .îet dii Kiostéodl
I^ar fii) dâ^l^, dabûTiJbfort élhoilr .pM0 m6«L.\s^^ji»n!c,vmk
permis Pëtiibiisseiiient de Id iongm vtliede DoiibnIttUi Cette
^téest k liiL niveau <)e i,7â5 p. et entourée agréablement cfè
vignobles.
Le dernier bastîti que nous venons de nventîonner s^étend
àè Dbttbïiitîa à Djouinaa et Kostendil, ei est dlVi$é par de
èâsse& hauteurs en trois portions. La première comprend ta
^Uéè duDjerina (Tzarina?) ou dti torrent de'Doiibhilia etceHè
dniStrymon, depuis sa réunion avee çetl'e Hvièrë jiisqd'aci-^ëlà
/de Hyoumipiai Lasebèndè est la pkâne aii NiU).' de DouHmtta',
et sépâfâe delà première par un petit ridisau '<te ecWtnéâ. Ètte
'ii \. en lôn'gtieBr 'et 1 i/b en lar^^ir , et e^ Ikâiiéé ft VEI
par les larém à TÔ. du vallon de Maloseio -(pj^it ^Uàgé), à
lfeP^O¥do)rait Nm par des buttes calcaires et 6 PQ.y p^
ndeâ liàuleùi^â à petite plateeml dëbofsés, et ^^ëtLdiyi ^<tU
ll.rSf*^©. an IS.-S^E., entre le Strytnort et fe^ BjfèMnâ.
Vérb<>V»îtisa (Ml VërbovRik è^ i^ur lé pfed érîéntôi dé t)eb )dep-
fiièrês^ et Kosnitza^Hàn-sur le eètë ôeddenWi^atis le v^illèii
ft-afesvcbsal'déK^^îlîa, eourarit de TË. à TO. • ^ '>
La troisième p^tiiB (le tootré bas^n est la gfrlttidèJ^Atdlifà
fË;; a l'O. et au N. de ITofi^e/;? (ptoDonc^â aiissr Gtàémi'
Unéil<i^<iii^ùustèT&Ul)^ EJtea J( t. de long éufl k f|SI xtë lat^
éf est boriléeau N. su4*tout (Mir M moma^nè esdrrpëb do Ko-
iiï$vp> ét^ a« 8i par. les bèuteùrs peu bblsée^ «^Kxquéttes ^m
a(li»ssfé |[6si«9(NiU; et qui aiieignem p^èè d<9 k vllfo 9,190 ^.
^tipluslotii aa&>0^ 2^QS9p/ Les phiteaux èmrb le bâèsift âe
SésteiiSM éi de D0ub|iit2a ^étèveniàâ)^e5'%t4;4@ftp.jKjd-
«léÂdil^Àht « I ^a p. <et Déubnitea à'i ;^âK p^ '
A rO. deKostendAv ia vallée s'élève^it^^èâslblémeiiit Jûi»quW
' pied de }a petite enéte , qui lu séj^îs^ ^^sSi'ft <jlè ét^fltza.
^ette iidur^eur àtteibi |]n<tiveàtr<fenviroé â^480p.j et ^ttë éèt
'travttt^ée a» Ni pa^ une feftté Ô.-Ê.v q»! ^riviet^ BiiÉrftia
:d9 péiiétY«p dans le bàssfn ^eRest€fli^1«€elu))Ae»>'foai8t44.âa
tm^%^èfip:^, :iU g^ 4/a 1. de knff de 1% 4*a'«w 4 fe -de
/faH^g«ardiiJN>,â«i'l^. ; Il ekcii^alluire^tbdi^ é^'i^éttiji^f^
Att^^Uvicë ^oRt les jeoœve-forts &.-^..du Koub1:^tsfei^*F&biiil6,
.isui S. des fiontagnéb bôiséea, àiommeis poîtiïus; m%'4l^wd à
\
4 $9 TURQUIE 1>EW0PE.
lin peu ptuside 3,000 p* Enfio à TE., lu vallée supérieure de
TEgiûclere eo est séparé par une moniagneen partie boisée en
chênes et dont rélëvution va aussi à 5,242 p., le col .do .Dvela*^
bardaji où passe la route , resiaot à 3,062 p.
VEgridere (bulg. KriifaJUeka) ou la rivière serpeotqnè^
sortait de Dio^itagnes fort boisées, coule environ .de f £. à l-'Ow
juscjMÇ (laobja plaine de ^iv2k\ziQi^, Stras^chuy Siranbasixi Am
anqieas). Elle occupe une vallée longitudinale et trèsétroile d^ns
la<]iuellevient)eiic aboutir au S. plusieurs, vallons, telsqu'en parli-
cuiier celui des fonderies de fer à 1 1/21. au $.-£• d'Egri-^Ba-
junka» celuiau S. de celle ville, etc. 6a sortie dans la cavjté-de
Stratzin^ à près de 2 1. d'Egri-Palanka, es> barrée si complét^-
mentppr un petit rocher d'une soixantainç^e pieds de bauteijur
'<)u'il nie laisse que la place au torrent, et que lu routea da fi^M^
cbir cet obstacle pardeux talus rapides^ Dans la plaine, TEg^i-
d^re^tonr^e au S.*.0* et S, et entre dans nme^MÎte de profonijb
défilés^ courant du N. auS. et duN.«E.auS**OMpour,aUeii^di«
enfin probablement la firaonista à environ 3 à4 K auS«*0* <ie
Karataya, comme Tindiquent les cartes, fin effet , M. Yasœ-
viicb , ex^officier supérieur d'état-major. lurc , nous a assuré
qu'il n'a point rencontré de Ht de grande rivière sur >ki plaie-
foi'me de Uoustapha, enlre Tlstib et U^kioub. .Néanmoins,
:nous eûmes une longue discussion à cesujet av9C desBuJgr^res
.de Kdratova, qui prétendirent que l'Egridere gs^nait le Yardar
non loin de Bania, au-dessous de Knpeian-Han* U est possible
que ces gens ne nous aient pas compris, et qu'embrouillés
par les questions de. chacun de iioiis> ils' aient confondu i*eoM
.de Scliinia ou de Komanova avec rEgridei^,
L^ filcune de Stratzin est arrosée par l'Egridere.et d'akJin^
aprreat^ venant du DI, ouJ^f.-rO.» en paruculier par Je.fiaa-
kovisa* ËU^^tr séparée de la vaUée évasée de Komanova ou
.KounK)nova (t. Geglig^ifa^ le Cumarciofia des anciens) par
une série d^ moptdgnes qui s'élèvent en gradins depuisKonaa-
. nova jusqu'au haut de la crête bordant la plaine de Siratziû,
tandis que celle-ci ne présente à cette dernière qu'une assez
longue panle fort roide* Le col de Stratzm pardit avoir
;^660p.> la pbine de Sirauin est à i«630 p. et Konkanova à
6;^ p,'
. £aire cptte. d^rni^r^ vilie et Oitskioubt ou Usfcio»Qb ( s. i5Si(o»-
/?/ié , u. Skoupi) est un vaste plateau d'au moins -880 p. A*é*-
Jévatioo. il a un soi gruyelertex oii âirgiioux pto fertile» oe qui
cûnira3Le;avec l&temaîn.cuUiré .de la piaiae d'Uskîotib^ ville
située à: . euviroQ. 5Q0 ÛU16OO p«^
L*^gndere» copiant iËgri-Palai^Q» à ma nivesru de i »700p.
d*élévatk>Q, est encaisse véritabieiipeot oonittie un canal emre
les 9>uratllest d'une fe^l<^: Ce n^'est qu!aM'-d€)SStt$ dé ces escar-»-
p^ments cmi (de ces pentes rapides que les inobcagnes. couraitt
du N.-E. au S.-O s'élèvent par gradins jjiscfu'à leur plus grande
buniaur* G^tce SAm^iNre est suirtdut sensible sur le côté sep-
^teotdonal d€^ la vallée» qui prerid de- loin Taspect d'un bet am^
pbMMâ^e oi'né dd (j^eiques village^* Sbr oelte pente, en partie
Ja^oiséd en ; Cb^ues » on- 4iperçoii^ deux ou' trois initiei «oniques»
tinaiS'Jes. prêtes du soiime^sont peuNséosiblernent ondulées; Au
•pM duivepsaot' Jl. » quîiest iert bdisé en cbénes , se trouvera
>vaUéeélevéaikiiaMoravU>iCe.qtti foiiquàrdeeexàté h pente ëac
Jb^aucottp pkiS)C<HNfte et moins > forte.. Au K. d'Ëgrî-^Pahnka
s'él^entdes menjtagnesdQi^OOOàâ^TÔttp. sur.lav&llëe^ta*-
di^ que jkrors derniers :o^tfe^urls, au'Sw de la Hora^m', ne
iot^ment plus que des éminenoes de â à 500 p«v lefeod de ia
,vaUée« à Jelesohnitza , ayant uii lûveaii de 79S p. Quant mik
montagnes au S. de rEgridere, elles sont surmontées .de pia|-
4fjS^forjDés «n pâteratgesr, au baut des^ pentes desquelles sont
de» cinieS' ondittérât DesJkaUtatienë soôt > dajrwsemée» sur tés
.pdnies de&( vallcms de ces lieux » dti reste aauva{|esv ' ^
- Âil $; deViviBià»» là tboTine eépara^tiaMœsiede Ta Slaeé^
doiYie, est'i oompasée en : partie ^^tnecitagaes à somnets carrés
.a|rtâlis>.ei:S'éfey<wtà.wiûroii 3|500ou.3 JOOp^ EHes courent
>presque>de l'O.'-Ji rEwel stoi séparées du Karadugb ; afionta^
•gMceabre Kromaaev^: et Katadbiaiiik, par la basse éehanttrure
4kl > JfÙHn)anoiftza*'PlaniM ^ qui sert de route pour aller de
Vranjaià Kmàaaova. De ce col.œuleau N.-E* le MàravUza et
éu.&«P* ïe-ff^tiàu €0 Grobmuir'Bidai.(graiide rivière), qai
pisse à Komatiovflj . tïei lag^Pge déscênà à ^rês de J 2 à 4 ,8ÔÔf :
de hauteur absolue , et est bordée au N. de petites éni^it^
-«es de â à 360 p: et âli S. |^r (tes hauteurs dé 4 3 000 p. sur
-46 col;
■ Le Ka^ûÂzgh (mootagiie ttoire) ^t une arété éïi par ltel)bli.
«ëèeo cbéBes , côorartt dbO.-N.-O. âE.-Ni-E. èt«'ëIèYà«ft
de 2,000 à 2,600 p. Au N. , sa péflie est insensible et fbrm*
fw de petites éinirteiices vU îa hauteur de la vallée de la ïfo-
jara), et au S. tt paraît mwâs élevé qtfil tf est nédlement -à
attise diï piateao qui le borde entre lé taÔéè de Komanova et
ia ^rfaine c|!Oskioub( prononcé ^usfeî Usfefou^, Otfskîeùto^i
'te Seqpia ^es ande^).' ' — .' /l ; '.)
-.; £qii^ oettet<;hatiieet 16 Sdiar M Sû»^e«tt<én9ilé^ddeMfilé
iéhvimbBtéa^ eaf ahevaiteébbaflqrûf^éèoiipée périlë»bti^iM
iî)9A|ag^és entre Katsoteinik$€ Un peipi i^ Uaù If. é'I^Milhi.
JQanf les>chaasons serbes^oit pai^ liés^Ber qyiqtiêfëi^ œs
dtenBièiîeisous le nôi» lÉfai«v^fe»<i*it; fiMës fiettt te Kiairâ^^hf^
iiuxr jepéiefraux sources de Ja Mmva^ Lie Lepênslifi tfidver«e béu^
«baîiie par. un défilé N*'^.»! pri*9îid et «îiblîtoàiitqrfeit pi^
/iBteîfioébt <jKBequàlespoi«eide la MaGédôine s» tvqu^dtit tfâ ë.
ê& iUl^banik, dUiÂânt plàs qu'4 pbrtéeide Jeaflo» idé te feiitiè
eu ^vieuK Uiâteau déKatsdfanik^ là«jgfC»rge>do-£,epeti«tx4|^t rë-
tréxiie ffxfx un ç^hiur^ à tisavers lequel Jl a ftiltt ^euèçr une ga^
JeriedJupje.trèniiîDède fâeds^ de Ipngueliit pdiir'^pott^ijh y
'. •Lesâ6ui|ees!du£]^EX«)p<tât^(P^iUKdes^snr«^
^ès.Diaeaîs:^ otf pjied des bassèshawieââ fbiésmi Vemémlïé
niéridionale':«(o bussia: dtf :SrtBkz2iy entmifeibôtisch et Sa^Uit.
h^MsiKa ^. le fQiWi^kka*^»icaÇV^€iài^ ièicskm ) 'y te- JVe^
lèoflbraitti'piaBvau S. 'Qç «d^aMres vmmi^vnL'yimm$4A^YM^ ^'jé^
ÀHtii^dtt^éoiH^kcM^soâi feé seuiîees'mdiiaedèeellerittiip.
^ ;est forti ^einavc^faable que qes éMfneftcâ'hn ^9àurbe8.4llli<|-
ftenaÊz^ fernaai sa ^itpiateM boisé iflrt^d^^^
«gpettîL, ae'^éiàii^Bt^iièfe^u^f iOftW4aO^{&^H»o«dee»isu<le
te plaine ad|acéj[ite^ dû ^tniica.: Elles AiiraîettlalMÙï liiiéi faai-
tepr,;(baôiue:(ii9 i^f^ à 1,890 p. , 4araolliàfS||a+^^w^ ie
foftdîQfërifHr dabàs9QMlfîSfîiiitzaai;4^ Hs'éltee trU
iuseo^bkipeot au & et y Q^tekil près deif4M p. '
. Avaot d'jâûlrer dans le défiié de KatâcliatdLi bLepMfeitzdé^
^it uB grand arç de cercle dans un bassin doiit le foàd^ ii
eu N* /OU S. 9 est d^abèrd un peu plus élevé que ^lui de
tida, et ^ ^RTtroa 1,550 p« deVauteur j nais, il de$oew} Uen^i
lâl à.1,400 pi.^pui&à 1^350 p« dlins la petite' caVitépaPtifeu*»
lîèreet cû'co^ôradeKatscImiîik. finira et pepn€ etUskipûb» te
Lepensts poreotirl iioepeme da ply&de TOOp; sur lii» espèce
de* IL; à SI. au S. de K^tsdiaiifk. H ne coule d^àpiui qo^
l;681 p.'RéunisaafitiiisiintenaâtJâ p)ainedeK(«KWOosdu£it^
Bfflaàfiu bassin du Lepèhate,fâu cours de JU&ar et au« deov
Horava » on est étonné de trouver la Turquie tnâtërsee de })art
en pan par uiies^ite de basse» eavi^éé "qui déTreiit hq féur
dftieBNr Âei vefee iinporfô^teb de èétniQQinoaikiii'ëiiire là nm
Bgcé el ki> Hongrie; / . '^ ^ ^ : »
. . i . ./i. $.lf...Miioidoni6:et'GiialckU. • «: > .
r >L^ il&(2if(Jome<etla«ppésq^lIë dé b>6haloidiisdnefdeft-pafé
téut.Goiiiferisde inonta^nesenire lesqueUes ii f a-âes^rqliéiB et
iBênie'des>ploinés,^eiidués et-trèsseiiiveni ^«né f€fniîMé:«i«^
toaordnuÉrev «^tités/aaftqiiéliee tes.indntagiies: éèliil^t M^
iiëM Vûâj[>eet d'aiiQ^es ^uadratigubiréi ailo»j;iée»<llt'lN. au S;
oaàéïO^i^ Hfi. Sans «t^ dernières v ce serait dès* ooiiirées :^
sez peu habitées, ou au meinsv tu-la hautefii^ deîiedrs ridéâ «
tesfaabitaoïs ne ses^rûientpas éMvésaii tniirdegré d'industrie
et d*ml3èlUgeiii^iqeifeà'detifrgue*d«i^ |en{>^teilip9. " ]
. . Qb iKMANdrrisëi oès.monibghea'én.qiMre inà^ses; ^toïr t
eell^saaiQiiKdd -K^Httova ,. tkOê^ iM la Mmidtikenïtitidlam\è;
entre le Vardar'et hi SiyvnMWy cejlès de la GdaMde et ceîlei
à»l)0..dit ¥^atdar« D'après lu cK»éotioii de» eréiesèt d^ Demi
vallées longitudinales, il est évident que les deux pregijères •
f orft ]>a?Wi? d'ri Khodope ôq nè'sotit due lës'eitrenutés ôoeÎT
grande partie au système dé ridés de la Turquie inrWoaitto
173 ToiHjviE i/euhope.
Aifisi nous trouvons la direclîoBO.-N.-O. à E.-S.-E. do Rho-
dope dans les afBiieàts des deux mes du Sirymon , en parti*
eofier dams rAncbisia , la Bistrifza « la àtrouimiitza y et sorûmC
de ee buism^ oivdoît placer dans la même catégorie le cotir»de
PËgridérè, du firaonista» du Lahaoa^ du Bagnska-Rieka , dû
Karadjova^ du Niausta, duVerria-Sou, du Vémifay duBi-
Uschta, du Venetiko , du tofrent des eaux thermales au'& de
Saloiiique , aîosî que la position des lacs de Laugasa » de Bes^
cbîk , de Teloyo et d'Ostrovo. D'une autre part » on observe eu
Macédoine plusieurs conire-*parties dés enornies fraottires
N;-S. du Karasou ou Nestus, ou du Strymon, savoir : sur
le cour^ du Galiko , du Vardar , du Tzeroa ou Yardar-SariH
goul 9 du Bistriiea et de Tlâdge-Karasou.
•; ha^oup^^mtaontagnes duKaratoifa (l)(iesia0nts Cer-
eiae d^s anciens) occupent tout le pays autour, de laBraonisUi
et de ses affluents et d'une partie de TEgridere, au S. de Strate
zin. Juxta-apposées aux crêtes au S, de l'Egridere» ces hau-^
teurs se lient avec la •chaîne au N. de la même rivière au moyen
de deux cols , l'un à TO. de la plaine de Stratzin» l'autre entre
les bassins du Bistrilza et de l'Egridere. D'un autre côté^ les
montagnes de Karatova s'abaissent àTO.» dans la plaine de
Mousidfrfia et dans la vallée évasée du Bregalnicza, et elles s'é;
tendent autour des afttuents occidentaux du Strywon » vers
J)joumaa et Kostendik Entre elles et ies cavités de Kosteadîl
«t de la Bistritza est placée une rangée de montagnes faisant
pactie d6;oelIe$ an Nu de cies eayités.
j .Gett0. dernière. poi*tion de ces montagnes est encore fort
peu connue ;ioui€e'qu on saityc'est qu'il «n sort de petits cours
(ïfSkik verj& Ëgri«PaIattka , dans le bassin du Bistritza) et sur la
pive^^noiie .du iStrynMi. Ait N.*Û.,et S.-O. de Djoumaa, les
bois de chép€i$ et de hêtres y couvrent toutes les crêtes • et ce
n'.esi.q(ieçà.et là que certaines vallées recèlent des villages
•
(I) I| faut prendre garde de ne pas confondre ce lieu avec un Kra^
tovb sur le Velika, et avec Eratova dans la Haute- Moesie, lieu sur-
tout célèbre dn temps de l'empire serbe , voisin de mines d'argent
cenhne ILantova.
bd^arài, ids qUe céhii de Boboftdi» à l'O. de DjouiviiÉi. Gonwe
oB compte 19 h. de Doobniua a Karatova , par oe -vittage « el
«|iie la dislance de KosCMÉfoGl à Karateva dok être du «ibottVK de
12 h. » et celle de cette derniàre ville à Libanovo prèsqiie^gfsrte
à edie de Douboitza , on peut avoir une idée du vas(te pays
iflûonnade BKHitagBe&qui,à ÏO. du Raras9a'{ eau noire) oa
Strymon , fait suite aux contre-forts du Despoto^agli. Leiir
«hauteur parait se tenir^ environ à 3>000 p;, et descendis un
jpeu aa«'dessous de celte élévation , vers Eostendil et le bord
du Strymon, au N. de Djoiunaa.
Ilne partie bien mieux. connue est cdie qui est plus à l'O.»
et qui parait aussi bien phis habitée* Ces montagne forment
à TE. de Karatova I qui est à 1^627 p.^ une espèce ide drqœ
ouvertÀ rO. Elles sont en crêtes allongées de 1-E. 4 TO.v sot-
montées souvent de masses coniques , quelquefois 4 ceoarpei-
ments» coifime le moni Lizetz au N.*E. de .Kanolova, et le
mont Boukovat^a auS.-^E. Le roc y est sotfventi è nu, cAi
simplement recouvert de débris ou de peu de terre végétale et
d'herbages. Elles ont une étévatiôn qui » au centre du gf ospe»
atteint de 2,844 à un peu plus de 3,000 p*t m»sà mesiore
qu on s'éloigne de Karatova la hauteur des sommets et des pla-
teaux diminue jusqu'à 2,556 et méme.jusqa'à 2,200 p.
Ces. montagnes prennent un caractère particulier par la
quantité de leurs gorges et de leurs défilés bordés, de roâiet^,
et quelquefois de véritables murailles naturelles. L'Ëgridens»
kiBraonista et b Bregalnitea ont établi leurs. Mis en partie
.dans de semblables coupures * courant 0.-:^nE..et N&^*-*S;,
. tandis que le res|e de leur cours est pnesque di* îi^'^E* au
■ S,~0. lians ces rooptagues les habitations, comme les eni-
-tures, sont restreintes aux gorges profondes otauxvaUans,
et le peu de largeur de ces. derniers. £iif que diaque; village
n'est qu'une série de maisons fort disséminées*
La vallée da Braonista est séparée. de telle, de, Stratain et
de TEgridere par des séries de crêtes boisées et non habitées.
Ua col atteignant 2,600 p. concjhiit de .Stral»n. à. Karatova.
C'est me lopgue gaine de 2 à 3 1.^ qu'on p9M(*eo.ui^.t en, lâama^
1
^rSft dkl/IiQiip^v en-deçà: dfï plnsihdat (ioibt.d&là mpt»; m
4^^nd f fstiri Mn tMl Uin» ivès iiàpHtev^^u'au feiid cteia
4Xiyî^.4p Klir:)ft)ydfc .Dbfl^ate cettiei roùie <mi adeis pôncéeb'db
;yiie^^ar to adui^ d^ l'Ëgmdiere et; W motAÈ^eAAela M^eéè-
àoitkQ iimémtfxk^ ear âofesc^ toi^buraprèft des citncs à fSIL
. AM Sk dil groupf âeKSrâtova se trouvé k Uiès loprge vUliëb
^t»<^n^ii^iiili9«;(>^al preod'^ fteurce dxns km moptegnes^
dans celles qui les lient aux cnétesd^ Tsc&'engisl^'au Sfi^dd h
.YiH'ée <ito S^irottfnaiix^, Eïie reçoit des monuigi^s.dB |([ardiova
te Itetdvska^tekat Ciecte. oâtiié^ tb^alemetti ^lébofoé^ie^ Im
f^ffte ^llinée» a 1 a 1 i/2Ldè lai^g;eiar;y et CdUrt énvirâë pa^
«ftU^eîtfèiiii'lti |l^art«^ supérieiûre du (»urs •dû^Briabâiitai La
■J9i{«tîoi> de.ôed riWères ^stap Ni d'Ifttib.
u :|jé3..den3L.diêt6ë béfdi&nt la gfrandd^iraliée longitudiiide de
•filEOumliitfla ^tw QstroumfkeAtiyéldè Raddtite 'S)^ réUnlgsent
;0ui! le Vardar^ et )>rQipeht au ^i lé nom- de I^iatèebkmfipssA\
.6l,au^v téa^éit FelitZ'^gh^éè Tsehengel^da^k'i ^^ 8i)Ét
{évidemment des j^l^èlbng^raients do Berini-dàgSi ^ ei ôoàr^M
cbpinie lui dePO.^J^.O. à TE.-S^-E/. Oesirioûtagnés deminept
la plaine àU£f. d^iftib, elles s'étendit milite â«four démette
tille »et*y forment le cirque dansleq^oirietle^t balle v et fedé-
.filé Ki^"-^. eiu odulé la Bregalnitza t»; oà dté reçoit étiicttre
,ttn Itèrirëit passant à Isttbi Leurs basses petites tiettrient efo-
>i;aisfijer ieUèHhent le Vuudar ^ «ntne Poltakià et Gradlska , qile ia
, route postale Id-Uskio^ib à Saloirique^ au lieu d^ Wger le Var-
;^arVpà&se>^arIsltiaiQtStr0umnit2a» etipa^dèu^ cote dé «es
-teeitfâlgscs; l'un à rO.de Itddo^itz, et râulfeaù S; déStlHmià-
, wàÉài Larfaf tie lAériâîoitale et S^-E.d^ éë$ itiontagties s'éteil-
^daUt^aH^; ide ia ptoide de DehiiHiissilr m dé Set^s » piorie le
nom de Soultanitea ^ ëtesl sëpdréf^par iiDë {Jraîmle yailëe «ôtt-
rant O:-*ï;w0v-^E.-4S>,Bi dèfe ter<iteâ^ à I'Oî *A' StrytAdo in-
.*Mrieiir* ' « ' • ' '
. des ihonta^lies a ^ihfliéts asse^ Souvent pbiritùs- el^n
SR S: ^ 5P«!)ai!!'^ f ?!!mia ^kOpp p.» <»r ily Ay«it ;<NHiopf
S. sont plus basses e|. n'pqf .fu^rfi 9U« ^ ^ 4,^ p.,,.Biai»
|»l5pf»ljagi,t^,5'attej({f,.qiije Ç,()()Q p^ EUps s'ftbawsçgt «ytseï
C9n?.idé^'^jgiBÇftt «g jHJprodjant f^^iixMt 4e,i»miière gn*
leg jgarlips.ijgJÎBfJegt.enseœbjg offrent j^^^^ dont Tj*
.yl'i? î* ^màhM\^Âh m kh^- eoif^ te veiiw-çagb h
Iç Tschei^ç)-.^jjghi Sg fjjpijvf aw^i ijne yuatriènif; éçb*n«riif«k
^W, '.^'^^"'Mà^ 'fPm> â'm s» <J«}cen4.a«. §» IftfiiM.
||cpgt,ai}]|:^ki,yi}jfJia. pftft passagi^spg^ dits 6'éleW!|»H a«r
I . ». \ ' kiv I • J I I
^ lia ç^p p;^^ crûtes. 4e la Cihaicide
i^ÇRf î/^fîi^^^^ tantôt à peiit5 pl^t^MIs,
flaiitot à pëjtits SQmïççl^ çjojpijgijps | cpnirae au IÎ-.4« ,fi^
.' n)?^f ^^ ÏP: pj^^if»»!'». -fie, toutewr d^ d^ift^ :à
ly^JO p. En se rattachant au pied du prolongement: i[>Gcîd^^tpl
d$ la çWnei de la Spultapijlza ,. elle3 se relèvent un peu« inais
.entre Salp^iquQ,pt §eres leur^^utaur ordinaire n'est que ^e
"éw à 1>20Ô p, sur la plaine de .^eres. Leur pente çsi powite
et à^sez rapide jsur le (^té oriental , et uisensible sur. le v^saot
o|)pose. ]Ëlles s^t ej| parn'e.culti^^ ou poMv^rte§.de p4t!U-
ra^e| ^]^; des bac^^ç de chênes revêtent quelquefois leurs
La ChaUid^ ^(^t^nfr/onçile çffre encore (roi§ o^êtes qqu-
japtpf^squ^, dç.l'E* à rOi La première est au ]>f. de la cavàé
Ws^.^A^B'I? ^BRf '^^^^'^^^^ ^^'^^^^ le lac maréc^geui&.de
/tï^WS?^» )??i'¥i^.!"^.PJ^i^^^^ qe ^î^chik et son e^nal d'écoule-
• |llfî8t^)te'|4Ç dfi t*\?Ç^Si^ V- Seri^chfn) tfest évideaîmeot; qiJe
. tapaftjelaj^jj^s. bas^e^^^ qui couvrait jajii^le
' Pi^>i^r^^.4^ ^^c^^w^J!!^.^"^ toute la j^laine autour et au ^, ^e
-îiSsé^.^é^l^iffSH^^^ R?lr^#e Iiinp9§u3^..11 gst
i7t "' ttmQmÉ ^EUROPE.
iilôme^^oséfeleqiie lesihcs elfe Besdiik tet dé L^agaèh nient êtè
réunis*' Un €ol fort; bas sëpiire Salbnîqoè'dè la platûe dé Lari-
çasa,.ei:uftpe€ÎtfoH paraît l'aVoirjîïdis défendu. '
•^ Au S. de notre cMiaJ naturel se trouve, Comme secondé
diaîne , les monts Koftiasch ^Salomoriy et celui des Aiînes où'
4e Chafftïdike, el plus iau S. est là crête en-déçàde'lâ vaHee dek
Thermes, a« S; de Salonîqiite èi au pîèddu Kortiascîi; Ces trois
créÎBs forment des séries- parallèles de sotiimeés sôdverii'pôin-
tus , mais à base large, et peu garnis de Bbîs ou au moinà séu-
ierrientrevétus de broussailles. Si fa première' peut avoir ôn-
^ir<>tf2K)00p.,ia seconde pat-aît s'élever datisleKortiasch à au
moins 2,500 p. , et le mont Salomon aurait ,' dit -oli , 3,6t)p p.
Sous le sommet du mont Kortiàsch , ùnô crevasse étroite y
.permet la conservation d'un peu de gface pendant toute l'aft--
née, parce que rouvert ûre est toiirnée au N. et abritée iau S; par
ta cime. Les cafés deSaloriique en tirent léifrs provisio^i^ cle
'gîace. Vers te golfe dé Salômqoe ces montagnes diminuent en
•Hauteur.- Le château dé la ville de Salonique ést^tacé sur la
-pente assez élevée d'une de leurs extrémités , mais plus au S. ;
'la mèr n'est bordée , vers la presqu'île ile Cassandre, que par
de basses collines. • . «
En<-deçà de ses (Chaînes, on ne' trouve plus que des crêiès
qui sont alignées du N.-O. au S.-E. , comme cela est évident
Surtout dans lès tvok presqu^ îles de Cassandre ,' de Uoûgous
et du mont Athos , séparées paroles magnifiques golfes de
Cassandre ou d'Agios-Mamas et duMbnt-Sacré (^\ Agios-
>Oros, ^. zSoetagbra) , Tlnschir- KoWonsi /des Turcs. Libs
grands cours d'eau ont laTÀémèdîreciîoîii'WmTne c'est îé cas
-peur ceux de Rousiko, d'Ormilia et d'Agios-Mamas. Deux
des presqu'îles ; savoir : celte deCassatidre et? ciu mont Athds,
' ne sont liées att continent que par un isthme étroit. Celui 'de
Cassandre était fortifié une fois par une muraille gariiîe île
'tours, tandis que celui dd niont Alhos, n'étant qu'uiie* langue
' de terre sableuse de moins de f 00 p. de ha'utetii', pbheen-
^ core les traces d'un canal transversal artificiel. M. Urqahart y
' signale de plus tinepetileémlhènce de ailcairé frîabldi On coûi-
GEOGRAPHIE )&Én£rALÉ. i77
prend que cette confi{j;uration a dû ficiliter eh tout temps la
défense de ces promontoires» ce qui, lors de Tinvasion des bar-
bares» a dû suggérer ridée d'y placer des couvents.
La presqu'île deCassandre parait être la plus basse des trois;
ses montagnes, garnies çà et la de bois de pins, et ses rivages,
ornés de vignobles, forment la partie inférieure du talus dont
le mont Athos serait le sommet, si les baies du Mont-Sacré et
deCassandre étaient comblées. La péninsule deLougous ou de
Sithonie est un peu plus élevée , mais la crête pointue du mont
Athos s*élevant du N. au S. , atteint 5,016 p. à TE. du cou-
vent de Saint-Grégoire , de manière qu'à Tinstar de Thasos et
de la Samothrace (t. Semendrek)^ il fait h 50 milles à la ronde
l'office de fanal pour les navigateurs de la mer Egée. Vue de-
puis les hauteurs de la Macédoine, cette montagne fait, suivant
M. Urquhart, Teffet d'un homme couché sur le dos, la portion
la plus élevée paraissant séparée de la partie la pins basse, qui
est au N. Cette montagne conserve de petits amas de neige
fort avant dans Tété, et ses flancs, descendant en pentes ra-
pides vers la mer, sont couverts de couvents et de cultures, ainsi
que de bois d'oliviers, de pins, de chênes et de hêtres. Ses
baies, bordées souvent de falaises , offrent des vues dignes du
pinceau des grands maîtres. Entré le couvent de Chilendar
(s. FUindar), et l'isthme sont les petites gorges boisées nom-
mées les Kapou ou les Portes , lieu infesté quelqiiefois de bri-
gands.
A rO. de Vardar , ^Axius des anciens , est la rencontre du
prolongement des chaînes du Despoto-Dagh et du Perin-Dagh,
et de celles du système N.-O. — S.-E. de la Turquie occiden-
tale. Il n'est pas sans intérêt de remarquer près de cette jonc-
tion plosieurs profondes cavités , telles que le grand bassin du
Karasou ou dû Haliacmon (au S.-O. de Salonique) , le bassin
circulaire de Castoria , la plaine de Sarigoel ( g. Kailari) , le
grand bassin entre Flerina , Monastir et Perlepe, et celui de
Kritschèvo.
L'origine des trois grandes rivière^ de cette partie de la
Macédoine est dans les montagnes sur la frontière albanaise de
1. 12
KfJkapflfil à Ça^tfiria, l?Qpfej| pnt (^e? pour» K^s PH^tlCHUm h
c^us§ ()g$ fijpqripça contours qu elles décrivent pqqir déboiiçb^i:
précisément dap^ h flir^ctipp OQnfpf|ife ^ ipejil^ quelles ^vsMQiit '
à leur sofirce, ççapmcî [^ iiioplrent l'^udgc^-Ij^at'^^QMt ifj Biî^trita»,
le yardar-Sarigoiil (l^. Tsçfievua pw T^ejrna) ^t le Varrfîir l«î'*
inémè. Ce^ changernëat^ 4^ djr^oiion sont effeclMé^ ^u inQfiMi
dç {ÏQr{ï?s.cpi|f;ant cJM N- au S. ou fJe TQ. à TE- l^fi^.eqttii^ du
Devol et celles despendani siir le côté Qccjd^nlat duSf^tv^l^çhl^?
P|anina §ont d^nsi )€î ipême ai§.
Les iï)pni9gnes enir^ je Yardar-Sarigoi^l pn Sarag^o^j e( lu.
partie di^ Vardar ap Né du conilueut de ces f jvjèf^ peuv^ri!^
vr9irner>t se décoq^pp^er en deux masses de crêtes paRit^i^^ à
la chaîna orleptale des i)jbre$. La prerpière mn^^^ e^^ c^lt^ ^ .
rÊ. du Saiesjia-ï^feHa et dM Slivqya-RjeKii dont uw^ avqi^ déjà
parlé, et qfii ^e fie aux moQtagrje^ ^u ft, ^p Reso?. I^^ leppudg'
est à r£. 4^ la vallée du Karasou et du Padpli$c)itfi*I\iQ]^a,- f\
s etèrid par ses contreforts jy^qu au Yardaf # .
Ces njontagnes donnent nai^^apce au Tscherr\c^{i. jf^^uqif)
dont les sources supérieures sppt à 4 I» au Jî.-O» et 1>}.-]X,-:E,
de ÇrîtschoYO. Lç Zayas viept du premier QÔ^é et pqrppurt
au pied de la montagne» pntre le Podaliscl^Ui^-lliekl^ 6( le vH^»
lage de i^vfiîs UR cul-de-sac, suiyi d*H«ç petitçt plaiQe^ qH il ^
réunit, à2 l/Sjl. de Krit^chpvo^^up lorrea^Yeflap^dMN.tJf>E*
et passant à Tregovîschle» Depuis là jusqu ^ Jt^rjtsclmvo, \^
torrent principal coule du N.-N.-O. au S.-S.-E. A 1 1/^ h.
de cette ville se trouve le copfluept d^ de^x cpur^ fl'^f^iy i^^nimt
du N.-O.
Le 2ayâs passq à Kritsclipvo, e( ^e grp;s$U ^ 1 1. di^ là 4^mii:
torrent assez considérable, quiestforpoé pfl^plu^^Ul^4fflu^nU« •
Lq Ërsari^ka-Rieha remppte le p^us^ tuiut, arroi^ uH vallon^
courait S.-S.-Ô.— N.-îf.-E^, ^Tdes^pw^duvjjl^eel dei Tau-
berge isolée dp Brdjan (deçr rapot^goes). $oi^ cp iifiw» à 8 K-
S.rO. de Kritschovo» U reçoit l-eau, descendant, ^0 iXï. dâ fai
crête du Tourianska-Planina, tandis queses sources çont à 1 Où'
2 1. plus au S. Le Brsanska-RieM parcourt une de c^s YdU4les
ehatnpétre» et soUt;\iries cjpqiipe.pa off^ient tant Ip$ in(Q«(MReir
d^ h Jwvpnfi^ A 1/3 I. de l'auberge ^e BrdjdQ^ oa f yojt s'y
réimir un.affliiep^ venant de W, et coulant au N.rE.» et un peju
plus Iqin m autre provequnt du N.-Q. et coulant au S.-E. On
e«( ator^ arrivé dans laplaine de^ritschovo^qi^i ade 1 à â I. 4^
.dmnaèu^ey et on voit le Tzerna (noir) commencer h iU $oj[|S
eeti^ ville gj>rès.la réi^nion de tous les toprepts précédiBUts.
Cettç rivière entre.au S^-S»-E. dans une suite de gfirs^i^
courant de l'O. à l'E., du ]>f.-N.-0, au S.-S.-E. et du N, ap
S. Il y reçoit encore plusieurs torrents du N'-E*. dont le plus
grand p«ir^lt couler presque parallèlement au Zayas dans un^
.yallée eurdecà des montagnes à TE. de Kritschovo* A 3 I. à
rO»*N.-0. de Prilip (t. Perlepe op Prelepe) et vers son entrée
dans le bassin d^ Monastir, il est joint par le grand torrent de
Siivova» qui vient du N.-O. etN.-N.-O. du village du même npm»
.et jSort de son bassiu^upérieur par des défilés dirigés au S.-]^.
Dajns la cavité de Aloqastir, le peu de pente ne lui donne
qu un cqur^ lent et assez ondulé» |)endant lequeU'y réunissent
les torrents suivants. Depuis les hauteurs du mont Babousn,
•descend au S. et S.-Sv-^. le torrent 'de PWlip ou le Kandrhou*
Depuis Magordvo vient le Schemnitza (Sclienic^a des cartes)
qoi a aussi un cours N.-N.^O. — S.-S.-E. Du col, entre Resna
et Monasttr, eoui^ diu 1V.*0. le torrent, traversant cette der-
nière ville, D^ la vallée de Florins provient de TO. un autre
«yffltient» Au S* existe le torrent de la vullée de Kotori, au pied
du Mereischka-Plunina ; se$ sources, au N.-N.-O.^ dans les
montagnes au S.<-0. de Monastir, demanderaient une étudç
jml*tituliôre , paraissant un système de petits torrents coulant
danf plusieurs directions. Quand on a franchi, depuis Florina,
lalVeretsciika^Planina, ondescend un petit cours d'eau cou-
kkQt afu S.-0. et se nommant le Mahka-Rieka^ parce qu'il passe
à Mala ou Mdchala. Depuis Babscbiol et Batourer, on domine d^
profondes vallées qui s'étendent au N. et N.-N.-O. et reçoi-
vent des affluents du S« et S»-*0« Si nous n'av(»)s pu qu'énpncer
sios doutei sur le cours de ces eaux, le système septen*
ifional du Brauto (s. Prout) n'en reste pas moins une fic|io|l
/
180 TURQUIE d'eUROPE.
*
' Ce n'èsl que plus au S.-E. que ste trouve ce dernier, qui est
formé de torrents sorianf du Nerctschka-Planina, ainsi que
du col de fiunia enlre les plaines de Florina et de Sarigpoêl.
Ces eaux, coulant lespremîèresàrE., et les dernières au N.-O.,
se réunissent sous un angle assez ouvert, et vont gagner le Ka-
rasou par uniil du S. au N. Enfin, sur le c6lé oriental du bassin
de Monasiîr , celle dernière rivière reçoit aussi trois ou quatre
petits torrents de TE. et du N.-E. ou duW.
On comprend qu'une cavité qui réunit tant de cours d'eau
doit étfe considérable et fertile, aussi compose-t-elle une plaine
totalement déboisée et couverle des plus belles cultures. Les ma-
récages près du confluent du Rarasou et du torrent de Prilip
ne prennent que très peu.de place. Elle a une forme ovpte;
elle se prolonge en deux culs-de-sac au-delà de Prilip et sur le
Karasou , et en offre aussi d'autres vers Magarovo et Monastîr.
De petites émineûces rétrécissent à un Tscbiftiik bulgare la jonc-
tion de la sinuosité de Prilip avec la plaine au N. La longueur
dé la plaine est de 10 à 13 I. sur S à 5 I. de large. Rien ne
peut égaler la magnificence d'une étendue de pays presque
aussi grande que le lac de Genève, couverle de beaux villages et
dominée par une suite de montagnes verdoyantes, sur lesquelles
le neigeux Sohagora trône en maiire au'S.-O. de Monastîr.
Arrivé ainsi à êire une rivière assez considérable, le Tzerna
ou Vardar-Sai'igoul {VErigon) se jette dans une longue guîne
qui parait couper les chaînes. du S.-O. au N.-E., et ensuite du
S. au N. , surtout près de Stobi ; mais sorti de ces défilés, il
reprend son cours au N.-E. et va gagner leVardarà Poiosko,
en oFiVant une nappe d'eau assez profonde à Rosaman pour
nécessiter un pont.
> Un de' ses affluents inférieurs les plus intéressants est le tor-
rent de Rœtz^ qui, d'après M^ Viqiiesnel, débouche entr^ Ro-
saman etVosartze {u Fosadge) et sort de défilés calcaires
S,-S.-E. — N.-N.-O., environ parallèles à ceux du Vaçdar-
Sarigoul et à 2 1/4* h. de cette rivière. Il prend à 1 1/4 h. de
là une direciion O.-E. , cequi lui fait franchir une chaîne par le
défilé calcaire pittoresque de Yarisch-Derbend avaoi d'arriver
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. I8i
à la vallée cuItWée qui ramèneauVardar-Sarigoul. D*uneautrç
part, à rO. des premiers défilés est le bassin supérieur du
Baeiz, où il coule de i'O. à TE., et à son extrémité du S.-O.
au M.-E.j sous forme d'un petit torrent assez profondément
encaissé entre deux plates-formes. C'est ce qui constitue le
bassinde Trojak^ entouré de montagnes dont aucune n*est au*
dessous de â,500 p. , Trojak se trouvant déjà à 1 , i 67 p.
. Le versant oriental des montagnes au-dessus ou à TË. de
KritschOvo donnent naissance au Babonsa et au Potok ( ruis-
seau). Le Baboussa a ses sources au col de Derbend (gorge)»
entre Prilip et Keuprili , ainsi qu'au N. de ce lieu. Depuis Yisir-
Han » jL court au N.-E., tandis que le Potok coule du N.-O. au
S.-E. » et ces deux torrents réunis vont se jeter du N.-O. au
S.-E. dans le Vardar près d'izbar.
Les montagnes, au N., N.*0. elN.-E. du bassin des eaux
de Kritscbovo» contiennent de leur côté une partie des af-
fluents supérieurs du Vardar. Celui qui se rapprbche le plus
des sources du Tzerna» et en particulier du torrept de Trego-
viscbte» est le Podalischta'Rieka ; mais le partage de leurs
eaux n'en est pas moins situé sur une assez large crête d'où
part aussi au N. et N.*E. la Dreska^ débouciiant à 1 1/2 1. à
i'O. d'Ouskiouby et joignant un torrent» courant de TO» à l'E.
dans une grande vallée environ parallèle à celte du Vardar à
Kalkandel. Cest cette vallée qui sert dé route pour aller d'Us-
kioub à cette dernière ville et qui traverse le col du Dervenska-
Planina avant d'atteindre le Vardar.
Le Podalischta-Hieka coule du S. 25° £. au N. 25' 0. et re-
çoit, du S. à l'auberge du même nom, le petit coiu*s d'eau
qui provient du col entre cette hôtellerie et le Zayas. A J/2 1.
plus bas, on y voit déboucher du S.-E. le torrent de T.zenfi-
noifa^ qui n'est lui-même produit que par ta réunion d'un cours
d'eau venant du N-E. et d'un autre du S.-E. Après ceki, le
, Podatischta-Rieka parcourt une vallée étroite et ondulée, dont
la direction générale est au N.-O. avec des déviations au N.-E.
Le long de l'eau, il n'y a que la place pour des prés étroits, et
des défilés, placés aux points des cbangemeqts de direçMon,
ont obligé de tracer soavèhi: la rdtité aââeÉ haut jui-dessuâ du
torrent. Al 1/2 h. ddPodalIschta-Hatl, Cé dernier reçoit tiè
cours d'eau par iine ouverture dirigfée à YÔ. et ù 2 1/21. ; k
parcourt à Glogovik une vallée cultivée, qili s'élarg^it toujoui^s
plus et débouché au S.-O. de Kostovo dans celle du Vardar.
La jonclion de Ceè deux eaux est à TO.-S.-O. de ce bourg.
L'eau, parcourant la vallée à FO. d'Ùskioub, a sori origine sur
ie versant oriental des montagnes , qui envoient à 1*0. de^af-
Huents au Podalischta-Rieka , en particulier sur le réVël^
de la crête au haut dii système poiomographique du Tiérvi-
nova.
Les inontagnes, séparattt le réseau précédent de tallëeâ,
sont en général fort boisées et hoU habitées, h Yext^pCton de
celles au N. et N.-O. de Prîïlp, qUi Sont tonipléiemeui dëftu-
âéeà et rocailleuses. De i)elles fot'êts de hêtres y coliVrënt les
<^ls elles sommités, en s'asSodant avec des érables et j plus bas
tienneut les chênes. Néanmoins il y a aussi de§ têtes nues à
cause des rochers, ce qui est Surtout le cas pour les cimes cal-
caires, comme entre Slivovâ ei le Tdunanàkii-Planiritr, et Sur le '
le col entre Zayas et Podalischia-Hàn. Des pâtliragës vlerfnettt
quelquefois diversifier la monotonie de la teinte foncée des fB-
^is. Les formes de ces montagnes ri'ont rien de B/eri sâilfànf;
leurs crêtes Sont ondulées t^ et lu, nn peu pointues; ce n'est que
dans le S. que des buttes calcaires avec des èscdi'pémènts modi-
fient cette configuration, côtii^e c'est le cas poiir le rtiont poihfu
deKoziak, et ceux auprès du grand dëflié ehiréTrojak et Ro-
isaman. Quant aux crêtes aU N. de Prilip, elles prerinbnt à cause
de leurs rochers granitoïdes des forihes grossièremerit décou-
pées eî bizarres. La plus graadè partie des tallées de cé^ moit-
tagfied sont profondes et étroites, quoiqu'elles rëhferhoettl le
bassin de Kritschovo et celui de Trojak.
^ La( hailteur de ces iiiofitagnes se tieui entre 5,000 et
4,00Q p.i et est la plus considérable -âu N. et N.-O. Ainsi
aux sources du Dreska et du Tzervinova , il y à tirie crête qui
doit môme dépasser 4,000 p, et qu'on voit de fort Iditi depuis
k rodte dé Stratzîn à KomaQ^va» atuii que depuis celle d'tâttb
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. Ife
ûuVatdaf. Elle offre des points déneîgè encore h Idfin dëjliiii,
m déh dotitier Urt bon observatoire pour considérer lèf N.-O. de
la Macédoine. La crête séparant là vallée du Vardarà Kalkan-
del de odle débouchant à O. d'Uskiotib peut iivoir de 1,968 à
9»000 p. ; tàtidis qtie celle au 9. de bette dernière â'étèvë à
près de 5^000 p., et se terrhine à 1*0. d'Usbioùk paç le itiont
Rariichlav» (Kartschiâka) ^ qni û environ 9^500 à 2,600 p.
Lm momqgfkes autour da POd&llscIUa-Riekd ont Uri peu
pkm de 5,000 p., <;ellès à L'O. de Krhschovo nous ©ht donhé
^,8Ô0>p., et Celles à 1-E. 2j00p. Lei rhontagtiëâ de Babod^a
d4)tVem se letiifpfèSde 5,000 p. , et 1^ mont dé Kôi^iak àk-
déisifl êi àii JV. de Trojak , atteint S;584 à 3^484 à p. ; ttuis
iès^miii au N-^a de Pnlip n'ont (]ae 2,S06 à 2,500 p. jet
èeHes eâtre te Karasoii et Mônastir environ ddtittit.
Les ctrii ai^eii Aombfeux de cé^ mofttdg^ned désëendefHt {]uèl-
qifefUte^ a6-dess0(ts de 5,000 p. dtiils le 6. cOnimé dans le ii.
Ainsi celui de Mônastir à Resna ne parait pas dépasser â,4top.
oW«i mm Tf^ojuk et le Yardar-Sôrigoirt ai em^à 1,500 p.,
mM entre Katkandeè 01 la varHéé h 1*0. d'UskldUb n'àttèmt
()hVi l,^@6jli.^et ouvre a}ns2 ofte cdMniMnicdffÀii âi^ée éiitre
(M dèui tiltes. Le oot de Itf motitâgrile de Podbliièhttt iltt«hit
> 3,4)S5 p., et est doftwitié à YE. -par ùhe petite citne de lOO ^.,
ftUTiûh i\nà 1*0. dé plus baiser értlltiefices^ vOleilf ânAt^tanôe.
0*1 iTfriv^ëttrœtte plate-foritie depuis ié N. pût tminM qui
.'fcsl Ù*èS long /et M'est f'^rt incliné que *am le* te^j tutti» dfly
r- tmmiééii S. par deux petite^ i^apiâéi et m \ittnié^ bot^ ,
éflt(«ëte^qdetleÉ^ii it*y a qtf'Un échelon bé^udOUp thdm irrcMë.
' hmttÂeiit tffiie gorgë à Ht^ t^àt trè^ AiiMeifSéÉf t inaïëé MV. On
y flii0 environ i b. dercbemiii ^^mt de s'àpef<^v^^^ qvf<À cMs-
mià^ et^tf né s^èd ^i^terilit p&s, si on m Vttfnk pA^ du rîii-
Ked de 1^ eavilé éi peiH csÉial cr euf^ à j^io dtiWs teâ fmshet'S oàl-
énfipè^. €ë stogfuli^f travail de la tiàiure frappe diÂufonri p\ks,
^il n'y e4f(Éé <te resm qti'au prlfiienips b li toftte dëi teigés.
' hk iftié (fifm a âëpui» eette tnoniffgrïe n est étéhcKié q^é" du
: èteé <|ê^ àir'it£tdiciV& ; svtr te o6ié Opposé ,v les^eim^élètéés'et
éléiifiittMiàdtf 9dîar &e s(irpi<Mfteiit le tofj^KP ^'à îà dès*
^84 TURQUIE D*£UROPE.
cent^, où etles forment, le fond du tubleau dans des percées de
vuei travers les bois e( entre cette accumulation de montagnes*
Le col du Tourianska-Planina, entre Kritscliovo ou le
Brsanska-Rieka et Slivova est double, et se trouve placé sur
une espèce de plate-forme bosselée» d*où on n'a pas de -vue
considérabl^e à cause des forêts voisines , Funiformité d'éléva-
tion des montagnes à FË. et la hauteur de la chaîne des Di-
bres à TO. On y parvient du N.-E. par deux pentes assez
rapides, de manière qu'on loilrnoye dans les bois jusque
sous le col pendant environ 2 h. Le premier col atteint 5»485 p.
et le second col 3^259 p.» d'où on descend par une peote peu
roide et en moins de 1 h. à Slivova » qui est à 2,446 p. Pour
passer de ce sillon , N.-N.-O. — S.-S.-Ë. dans celui du Sateska-
Rieka , on ne fait que s'élever sur une plate-forme boisée de
â,546 p.f qui est, comme cette vallée, au pied^ oriental des
hauts sommets du Drin noir« dos ronds ou rabattus et
boisés.
Les cols conduisant de Kritschovo dans cette dernière vallée
doivent dépasser 3,600 p., 6t ceux qui vont à Keuprili et dans
la vallée de Dreska, sont aussi au-dessus de 3,000 p. Quant à
celui de Derbend, entre Prilip et Keuprili, il ne doit guère se
tenir au-dessous de 2,500 p., et de longs talus y conduisent
des deux côtés ; mais comme pour le col de Pievat (Plefar d§s
caries), entre ïrojak et Prilip, la pente orientale est bien
plus douce que l'occidentale. Ce dernier s'élève à 2,684 p.
entre le mont Koziak au N.-N.-E. et d'autres crêtes boisées au
S. Pour passer de Trojak dans la vallée qui débouche dans le
Vardar-Saragoul à Rosaman, on ne peut pas suivre toujours
les bords encaissés du Raetz, à cause des sinuosités qu'il décrit
au milieu de gorges étroites à 2 1/2 1. £• de Trojak , de ma-
nière que Ta route est obligée de franchir deux petiis cols de
1,500 p^ qui ne présentent que des pentes assez douqes, lout
en étant séparés par un ravin passablement profond dont l'eau
couleauS. dans le Raetz. Enfin lecol entre Monaslir et Resnaest
. au haut de deux talus dont celui de l'E. est plus long que celui
de rO.> Resoa étant situé à 900 p. plus haut que Mopastir^
GiOGRAPBlE «KCféRiXE. 185
Passant inarptaiant au S.-O. de la Macédoine, nous y iroti-
vons au S. et E. du Vardar-Sarigoul le Felitscha^ qui est on
grand torrent ayant ses sources dans le mont Tekes »«t con-
ûint ju$t]ii'à Kafadartzi dans un siUon N.-N.-0.*-S.-S.-E.
pnrallèie à celui voisin du Yardar-Sarigoui ; mais il tourne au
N.-EL après avoir arrosé la vallée fort évasée de Kafiidartn ,
et va gagner le Vardar.
Au S. de celte rivière» le Vardar reçoit le torrent de
Banskaet celui de Bania^ qui vient de Pisrindge et de De-
niir4Lupou ^porle de fer) , et dont le cours décèle la direction
0.-£» du Rhodope. Il en est de méine de la rivière suivante
àéKaradf09a qui^oule plus tard depuis Meglena du N. au S.
et va joindre le Bùtritza*
Le cours de ce dernier est formé aussi de deux lignes O.-E.
et deux lignes presque N.-S. Dans la première direction coule
le Sarigoâ , qui se réunit avec les cours d*eau du lac de Krîtioi
et d'autres petits torrents, venant du S.-O. et de 1*0., arrosant
la plaine de Sarîgoël (g. Kailan)^ qui a S I. de large sur 4 1.
de long et occupe un nivean de 1 ,576 p. Le haut de la vallée
du torrent de Sarigoèl, le Bitsdi est séparé de cette plaine par
un petit défilé au milieu d'éminences de i50 p., à 1 1/S I. à TO.
de Kailari. Les sources du torrent sont au-dessous de Vlacbo-
Klisoura, d'où il serpente à TE. à travers de petites gorges.
La réunion des cours d'eau énuméi*és forme lePolava (?),
qui va joindre le lac ovoide d^Ostroço. Si ce dernier a réelle-
ment un canal d'écoulement dans le lac de Teloifo^ cela ne peut
avoir lieu que par le moyen d'une profonde crevasse qui nous
a échappé. L'eau du lac circulaire, cfatériforme et ik bord ma-
récageux de Telovo, se vide à TE. par le village de Telovo,
sous lequel il forme une jolie double cascade, l'une de 50 et
raQlrede40p. dehauteur.lt parcourt ensuite en plusieurs
branches une belle vallée, couverte d'arbres fruitiers et de cul- /
tulles, et se précipite immédiatement sous Vodena ou d'eau
(Syn. Moglena ou de brouillard ) par quatre grandes cascades
et deux petites du baut d'un escarpement de travertin de 70 à
iCt p* , aAi niliea d*uB véritable, paradis d'arbres flruitiers de
*
louto eapèc^^ Rien n^égald eâ Turquie ie grandiose i^t en
.même tei^p^ b héaucé et id ^r✠dés èascddes de VodeiKi,
vues depuis tin point ùu'^lèsaous de cette TfUe, taneJM (ju'^^ti se
. j^udadt au W\qA dôl'évéque^ au-dessus des caécâdc»»- ou Jouit
:*d'we vud magnifique sur la VaUéë^ but toutes ies mo«itâgif^s
, dnyif oQnaniës el^le pourtour do su^érlie gotfe de SUoni^ue^ à
l'extrémité duquel parade Taniique cité et le ehàtettu blanc de
^ n(Hn.
AU*dessous de Yodena»^ lé Bistriixa sttrt bientètdes inonîo-
gties » reçoit du N.-Ë. ie Karadjova et parcourt Mik^ plÀtne de
pinceurs ligues de largeur ^ le fond Jadis d*un lue ou d'Iitie
))m dOoA ie ioc dé Jenidsëiie auraiiété la plus profonde partie.
Avant d'y arriver , le Bistritza se réuilft à T^ati dO Paleo-^Kas-
\vo^ tandis quel le Niausta coûtant de l'O.-N.-O, se Jette uussi
4ai«s le même kic^ dont le eanàl cPéediitetpent est le Karasnuric,
dqbiiucbiint dans le Vardurc Or i eoinine h«us yerrensi se teh-
- mincir, claoi^ le veislotige i'Indgeil&ardsou ; il se fef me mosi ime
. ifDfnense plaide entre J^ilof a ^ Stoiat;^» lé pied ûeà inoMagnés
di^ Vodeois les imûteuri de JeeidsdifriVardar et d*AI}ati<^ili8Bia
#( çeilea €iBKleçà du Vardar. GetOï éuHbçp dé fiaya plat offre
.^^ (erfpif tioir:» déidc^sé^ très fertHe^ dont iea caiitsboi affières
~^< qui pourrait être eaixu*e plus utilité^ si on dessëdmiLM esa-
r^cagfis SMr \^ bords de la m&è et du bci .
l^Indfche-KdrasQa ou Haliàcmon a sei aeniree» dutis le
PiadQt $an affluent 1q plue éhtignë est celui ^ut part du pjed
4'ud cpnire-fort du (kammes^ aH^deësunltf de Blilisobl»^ et
; qui n'fist empêché q«é par ua tblus îosignîfiaiit d'alleif jiiîiidre
. .]# Qe¥0l. Ce iH>ur< d'^u aoulè dans ilne vallée Jong^otlinale
. dirigée m $^-£m e( une d^^ peu» belles de lii Hatfédoin^i fiUe
, a 9 à 3 Ir dd largeur # elt fort évasée» el est diulverHI de vil-
. lages e^ deobamps; maisi des j^artiea induites se tr^uieiit $Mr
l^s petites plute6-ford»eâ qui 4a bordpdià F£^ Aprè»s'êireréifni
h un a&se^ grafid tori^at venauCdu K;-If«rOéf epire drjoMjiniet
&alis(i^s « la vallée ae resaerre» et te rivière entredsnKIme éôHe
; d«r di^if^s 011 elle reçois t au pont dt Sai^Ui k Mi^saiiNi » 4ui
^t 49 fmA ^-Kmjimimk <ta bio dt OasMiUâ h f» f»^
<m nou^ donna pour le nom de b rivière pVIflcIpalê celui de
Grainma.
. ha lue de Castôféa ixXtdt dii fond dVitt erâlèt^€ oûi^rè Seti'-
Jement au S,, entre Doupia (Dupiarî dei càrleà) et Dralista. l\
«st etiiouré de AioDtagfnes a pentes asse2 forieis; et tië taissaitt
M pourtour du lac qu'une lisière dé 1/4 à l/i I. pour ià CUltùrè,
et môme entre Dmipiu et CastoMa il esihefrdcd'escdrpémëntS,
entre lesquels il y a des vi{;nobles sur de^'perileà fort inclinée^.
Au N,-N:--E. de Gastoria eisi la montiigne poiritiré eafciriré dti
Viizi (?) ; qui est débdifeëe cotnme ies autres , èè qut dfe bedU^
coup à reflet pittoresque de eë iae; Gitstoria est bâti sUr le côli
tfiitte espèce de péninsule; qui h*e§t qu'une dréte cUlfcalre ëâ*
caà'pée, dont re\irémité est à 100 p. au-dessus de la crête,
dans la partie Inûiie et andenhe de CaStoria:
Le lac a uu dhim^tre d'environ 2 L; tnalé II pahttt un peu
plus" lonjï qi(t larje ; fea profbndêiU' est txiidi. jjrandèf et dëpajise
'^umoirts 68 p.. mars àëî^ bdrdsf sottt coutérls 0 el fà de peu
tf'eaîi , de marllèl'e ijefil y i-roit \^ ël là qJrrlqtieS rOsëatK. Les
eaUx de ce faii sont afim'eniéës pat* qUel<|ùéS torrents, et des
sources considëralilé^ sdi/KIëUt èur in riVë, tiOmhië ^'èlle de
Dôlipia , fcelle à 1/4 1.- ad Si-^Ô. de' CaStdHjï', ëte. SëàttfBtiënls
principaux sont wvC lofrè'nt teiîàii! du rT.-E: ow dU veréadt
oriental du Vhii , celili de Ldnîyîi {Lekë ôtfiv^nt ïll. Vkiné^iiôl,
"Lotika des (taries), cfc ëelui de Lisîiza (Listitzti de^ caries), fje
torrent de naku^lh'ektt ôUdô Longà prend sa source à 2 (m
^51. dti !a(îî il coule de TE. a TO:, et arrive à Longaadrrtoyen d*uii
*éirôii défilé 'N.-È.— S.-O. d'nn bon quan de Ketiëd'ëfehdué.
La vallée de PafizWi^ta est là pitta grJride de céHès qui Bébbtl-
ehent sur le lac. Elle remonte depuis Lîsilia del'O. à TÉ., et
se4emilÀe par un -cul-de-sac ou amplnthéâire*démoniagneë,
« 011 se trouve le monastère de Boçotddif zd ( {f . Agi^Màkd ) ,
làndis qu'une auire vallée conduisant au S.-B; au col du Viache*
^KHsouru dëbouôhe dans le baâ de ta précédente vrillée, ee qiii
Contribue à en faire une beite plaiiie en culture.
Entre Dralista et Doupia le canal d'écôuleinerit du lac n'eftt
'^^ti q4ie de policé Doîèàm de SOà 60 p., Mm les scitiifaets
rabattus semblent iodiquer 4iu ils ont formé une fois le fond du
canal , lorsque les eaux du lac atleig[naient un plus haut niveau.
Le canal lui-même montre par sa. largeur de 250 à 300 p.,
disproportionnée comparativement à son petit cours d*eau »
que les eaux du lac ont du subir plusieurs abaissements» ou
que son lit s'est approfondi. Maintenant au moins Teau du \»t
n'offre que 2 ou 3 p. de différence de niveau dans les diverses
saisons ; mais comme la posftion du lac y rend difficile l'arrivée
des petits courants d'air» -pendant les grosses chaleurs l'eau
tend à se, couvrir d'une écume jaune verdàtre, au moins dans
les baies autour de Castoria. Cette eau est alors fort insipide,
et a un goût de poisson ; on la laisse reposer et rafraîchir avant
de la boire.
Le Gramma coule de Smighi jus(]u'au Gramousi » dans une
vallée bordée de plates-formes assez hautes et descendant en
pentes rapides vers la rivière» de manière qu'il n'y reste même
pas sur ses bords méridionaux de corniche pour une route » et
que pour le voyageur placé su'r la hauteur» l'eau disparaît » ou
même les éminences opposées ont la fausse apparence de se
joindre à celles sur lesquelles on se trouve.
Du Gramousi l'eau coule de l'O. à TE. » dans un sillon en
partie plus large » d'où s'élève des deux côtés un amplnthéâtre
d'échelons. Au S. de Schatista il reprend sa première direc-
tion au S.'E.» et va joindre le Yenetiko a quelques lieues sous
Sarigoël. On entre alors vraiment dans la grande vallée de
rindge-Karasou. Ses affluants principaux» jusque là, sont
à rO. le Gramousi » au N. d'Anaselitza (au S. de Lepsine), le
torrent de ce bourg » la Primoritza venant du S.-O. ou du mont
Bochitas» et le Yenetiko. Ce dernier est formé par leRhedias
et le initias; il coule au N.-E.» puisa l'E.» et reçoit le torrent
de Maroneos » celui de Greveno » et le grand cours de T Aias »
qui prend son origine au S.-O.» dans les montagnes sur la
frontière de la Thessalie. Comme tous les torrents sur le ver-
sant oriental du Pinde» le Yenetiko traverse une suite de
gorges , surtout vers Greveno.
$urle côté septentrional ou orientait l'Indge-Karasou reçoit
GÉOeiUraifi GÉKilULE. 189
un bon nombre de torrents» qui ont en général des lits fort *
encsrissés » de manière que même leurs bords ayant une hauteur
de 4,400 à iySOO p., forment des murailles de matières meu-
bles. Parmi ces cours d'ëau, un des plus gï*ands est celui à TE.
de Bogas (Tillage du défilé) , il a ses doubles sources sur le
revers méridional des montagnes du Sinazigos / et court de
lil. à fO. Un autre torrent » composé aussi de plusieurs af-
fluents, est celui qui vient de Teikà ; il coule du N. au S. dans
une vallée évasée > et reçoit surtout des affluents du N.-E.» et
entre plus bas dans des cavités encaissées.
Entre Sarigoel , Servia (t. Serftdsche), et à près de 1 1/21.
au N.-E. , rindge-KarasoH forme une rivière assez large,
quoique guéable. Son lit, plein de bancs de gravier, est bordé
des deux côtés par une suite de plates-formes échelonnées,
qui sont surtout nombreuses au N., et atteignent une hauteur
assez considérable, tandis qu'au S. elles cessent à 1 I. delà
rivière, sur le pied des mont&gnes de Servia , en offrant de
i)eaux champs et plus bas des prés. Pour gagner le golfe de
Saloniqne , Tlndge^Karasou se jette dans les gorges dirigées
du S.-O. au N.-E», qui existent au S. de Velvendos et se
prolongent vers Egri-Boudschak. Ce sont des fractures dans
le& contre-fort$ lÎAnt TOlympe au mont Bourénos. L'Indge-
Rarason y reçoit des eaux venant des vallées au N. de Kodjani^
ainsi que le Vendjia , le Verria ( Tandenne Bêrrkoé) et le Me-
lesa , eaux coulant toutes environ de 1*0. à TE.
Les montagnes enchevêtrées entre les rivières énnmérees
offrent les plus grandes et les plus hautes masses au N. et
N.-E. de Castoria , et dans le triangle décrit par le cofirs in-
férietu* du Vardar-Saragoul et le Vardar ou sur le prolonge-
ment du Velilz. Si les hauteurs à la pointe de ce triangle ne
sont que des collines de quelqtfes centaines de pieds, au S. de
Kafjdart2i s'élève le Tekes {?), qui parait atteindre au moins
4,000 à 4,500 p. Ce sont des montagnes fort boisées et sur-
montées en partie de gros pics obtus avec quelques escarpe^
ments^ La chaîne au N* d'Ostrovo et de ïelovo a des sommets
plus continus et est revêtue de forêts de chênes et de hêtres.
19P wmif p^mQm
pepiii^ ^$eli, iteampp lignes nou^ oi|t paru «v^v au BUms
^,000 p. au S. et plus de 4,000 p. m N, > puisqu'on y voy»k
encore en juin d|3s points 4e oeige sur feur revepi méridional»
Des contre^forts semblaient reqdre le talus plus daux poui*
celles au S* que pour celles du N< Pe piust le côté septeitr
trional des lacs d*OsU*ovo et dé Xelpvo est eoto^ré.d'esearr
pements calcaires , qui sout surtout. fort nus près du premMh
Toutes CQS ii|oo(agnes u^ sqnt qi^'uue cQPtmuatiop descrA»
tes duPerin-pogh; elle^ sarvenU avec le VeliiA-Dughj à reserf-
rer le lit du Yardar^ ce qui mai eri» évidence l'eiisteqeev 9U
œntfâ de la Mac^dolue, d*unQ mur^^Hfo.eonservant à traîers
le pays une assez grande JhaMieur pour éuiblir une certaiœ
différenpe climaiérique eoire la Macédoine maritime et ^-^O^ ^t
le reste de ce pays. jLu IV. lu population est bulgare « au S»
elle est en bonne parije grecque et zinzate.
Cour^nf de l%* a TOm c^s nlontagnes gffr^nt diss cols qui
iij|oiyent être tous assez élevés» nous vouious parler de ceux. de
Yodena à De^iir^apoui de» MegJena à ce boyrg et de là à Kar
f^dartzi. D*après M. YiquesoeU les moplagnes l^nine Yodl^lICi
et la vallée de Kc^adjo^ffi prennent le ppm de Karud/a^a'*-
Dagh^ et ceMes à YÊ. de la vallée de Megtena (1) c^i de
Jantza oii Jaojtza; Plus i^u N. se trouve I49 mont Bnurenat
(le ^en72/W desauçie^s)) qui» vu de Sarigoel» se présente
.comme une çîfne calcaire à dos allongé et aplati ; sa baUleur
peut aller à 5,000 p» ou près de 1,500 p. sur Kuilari » qui est
à I9576 p.; sqn prolongeoient occidental présente des pe-
tites cimes dénudées de bois et mémo de broussailles, comme
on peut le.yoir au N. de Schaiista, de Telka, et les pentes du
mont Sin^zig^s portent le même caractère de stérilité. Àu-^
dessus de Telka, les cinies atteignent environ 3^400 p.» et us
xx)l de 2,165 p. conduit d^ TeUna à Bogasfcoe* Une montagne
^embjable se trouve au N« de cette def^nière ville et ne s'élève
guère qu'à 2,376 p.
i C \ , »
■»MI1^— — . ^i— ^— »— i.»»^— — J— WJ»W^— *■ 1 I I I ifl ■ III I 1^1^-*»— —«^^^^^
(1) Des personnes nous ont vouln prétendre que Moglena ou To^
4^04 ^^içnt b i«âm0 cit< 4^^ If egleiifl« t* :
l» Bmtw^ OQurt eaviron de rS. i 0. el itmmvoaMm
aim les moiftagna^ du Sinârij^oa , au S. de Vhoha^Klisoura;
Ge h^^i doue juuâ crét^ parallèle mk meiitagiies au N» d'0»«^
ti^Qitroetdfi V^etia ai anTfik^s) mais* d'une autre pdrt» ooimne
oea d^nîèc0f smt jiéei «un spitraaa du Karadjuva sur le Vardar^
Ssipi(;($tti9 dd mâm0 il par( du BoUr^oos une crête N;-*N.-0.^«««
9I^S..-f)« qi4 sTapp^ll» ie fC^m^Dagfi {mitki noir). Il passa-
dftrrière i^imtsta et «e joint aUx montagnes qui t^esserrent U
vallée «Bti^ le» ifu^d'C^fPVQ etd^Teldvo, taddis qu'use série
de petite m^iagaD^ 1 eomm^ea Karaii^ia » daprèt H. ?i-
que^<:U soiit interpostée^ entre le ii)ç d'Osirovo et la plaine éS'
'lÉchèrgiieP el de Railuri; Qe semblables ceoire^forts se voieat
nnéoià en-xleoà de Vodeoa^ entre léseoilflnents du Karadjovaec
dnBîstiriU»! el y atteignent encore 3.000 p. De plus, une série
d^ bien plu9 ba9^e$ lopUinea s'éiend à 1/3 1. au S. de V^ensi
d'uin ^Méi vers Ifiauata (g* 4/f/o^tof )» ville située à l'entiHki
de kl p4aine et oélèbre aussi pour ses belles eaux et sa végé-*
ta|#c^ iuxurieKse^ en' même temps que de l'autre elles se Kent
sHtY éroinenee^ de Jenidiehe^Yardar, de Pella (t. AliaJi^Kileêsié)
et d^AlirCI-Hiâ$ar (ville ferttféa des dqmës). La hauteur de ce«
decnieres ne parah pas.dépasser 800 p. 4 mais ters Vcfdeilàl'
elle peql aller à SOB p.
Ii0s. monlagnes d'Ostronio se réimlssent aussi par nue crête
parallèle N.->N.-0^ ~ S.«â<**E* à celles de Banla et dé Tlttcbo-^
Kliaanra » oe qui forme te partage des eaux des bassins de^ Sâ«
rigofd et de llo^ltir. Le col k plus bas , celui de Bania ; ne
S:'é|èYe ^tière qu'à 3,076 p. w ti moins de 500 p. sur KailaM;
]||i|is ie^ p^Is t|ut viiint à Nimista^ à Verria et celui du mont Btfth
reno^ doiveul atteindre ftu moiiis au-delà de 3,500 p.
^vje mont Boufenos ne jM^és^nte à b plaine de Sarigf^t
q(^'(in seul lalus^ il a eii est point ainsi snr son versant méridlb^
n^l. Jt y ^ Jà une série de oontre^forts très oompKqués et s'é*:
te^dAUt au Itioins jusqn'au-^delà de Kojani, qui est à 1 ,730 p.^
peur ^r.e tempiaeés plus an 8. par des plates^ormes plus basise^
et Êiibleipent îeuboiées dans ce sens. On parak donner le noili
4^ QrÀmik dianHHtt^iieaqiiisoM à rS.^âôB^de Sdiatiâ?»^
i9S. TORQtlE d'eURÔPË*
estre^elle Tille et Kc^jani et qui forment ravant-deniier oonc^e-
fort du Bànreoos. Ce terrain, entre Seiitza» la Veodja et Kojaoit
mérHerait une longue étude, parce qu'il oiïre» comme le sol
semblable de la Carniole et d'une partie de TO. de la Sënrie ,
des séries de vallées sèches ^ rondes et allongées. Tout ce que
nous pouvons dire à cet égard , c'est qu'an N. de Kojani il y a
des vallons descendant du N.^E. au S.-O. et del'O. à l'E., cfék
aboutissent dans une plus grande vallée dirigée dans le même
sens et placée à 1/S J. deKpjaniy en-deçà de petites émineooes.
Si on sortie ces sillons sans eau pour aller à Schatista » on
psËSse deux cols , Tun de i ,9â0 p. et l'autre de i ,900 p., et on *
arrive dans une grande cavité de 1/2 I. de large sur 1 t. dà
long. Oti dirait entrer dans le fond d'un lac écoulé, mainte-
nant couvert de pâturages et entouré de mo^targnes boisées >
qui ont un peu plusde 2,000 p. de hauteur. Sur le coin N.-E: »
cette. cavité présente un petit proiongeme/it , tandis que vi^
à-vis, au N.-O. , part une vallée ou canal qui court peod&nt
2 1. de l'E. à TO. et est aussi sans cours d'eau. Ce n'est qu'au-
dessous de Schalista qu'on y aperçoit un torrent provenant de
la crête rocailleuse sur laquelle est perchée cette ville, à 2,658 p.
de liauteur absolue ou à 908 p. au-dessus de la vallée; Ce cours
d'eau desséché en été vu joindre au S. la rivière principale.
Les montagnes autour du lac de Gasioria et entre ce lac, Flo-
rina et le Prout , ne sont en grande partie que les extrémités
des crêtes, courant N.-N-0.--S.-S-E. à TO. de la plaine
de Monastir. En ayant déjà parlé, il suffit d'ajouter quelques
détails sur le passage du col .de Ylako-RJisoura , sur ceux
entre Castoria et Florina, et le cours inférieur du Prout. Le
premier col atteint un niveau de 3,489 p. et passe presque au
sommet des montagnes. Les pentes par lesquelles on y monte
sont presque aussi inclinées des deux côtés, quoique celte à l'E.
paraisse être un peu plus courte. Ces montagnes très faible-
ment boisées ou même totalement dénudéeà tout à Teâtour de
^lako^Klisoura (le défilé des Valaques) se lient au N.*N.-0.
avec les cimes couvertes de bois,de chênes et de hétre^ qni for-
Qient le fond du grand cul-de-sac deParuelista. Ces dernières *
-*^
GiOGRAPHIB oiNiRALK. 49S
forment la crête de partage entre les eaux de Parizelistà, du
Pf out et du Vlaka-Rieka . Entre Lisilza et Longa , le lac de
Gastoria^st bordé de montagnes mammelonnées, et n'offrant à
Tœil que Tidée de masses irrégulièrement entassées et revêtues
seulement çà et là de broussailles.
Pour passer de Gastoria à Florina» on remonte le défilé ro-
cailleux du yiaka-Rieka derrière Longa, puis on s'élève sur le
côté septentrional dénudé de celte vallée pour atteindre des
hauteurs dont découlent au N. et N.-O. plusieurs torrents» et
'Sur lesquelles on tournoie à travers de petits bois jusqu'à ce qu*on
arrive au pied du Neretscbka-Planjna, d'où descend au S.-O*
le petit torrent du Malska-Rieka. Une pente très rapide et boi-
sée en hêtres conduit au col de la montagne» et on met plus
d'une heure pour y arriver, tandis qu'on en descend par deux ou
trois grands échelons dans le double de temps, et on atteint la
vallée de KotOri avant d'entrer dans la plaine de Monastir.
Depuis ce col, on Jouit d'une vue très étendue à l'O. et
au S. quoique la montagne soit boisée, parce que courant du
N.-N.-O. au S.-S.-E. il n'y a que de plus basses crêtes au S.
et au S.-O. Aussi aperçoit-on toute la chaîne duPinde, et même
l'Olympe , ainsi que les basses montagnes au N. de l'Indge-
Earasou, tandis qu'au N.-O. quelques sommités des crêtes voi-
sines sont aussi visibles. La place du lac de Gastoria est sur-
tout bien marquée par un grand hiatus entre les rides placées
' sous les pieds de l'observateur. En général, il ne manque pas
de points dans le S.-O. de la Macédoine où on puisse prendre
d'un coup d'œil une idée de la liaison du Pinde et de l'Olympe.
La hutte derrière Gastoria ou bien le mont Yilzi, ainsi que la
montagne de Schatista, nous ont surtout paru favorablement
placés pour cela.
Nous avons omis de parler j usqu'ici du Strymon et duVardar»
les deux rivières principales de la Macédoine, pour qu'on puisse
mieux saisir les particularités de leur cours. Le Strymon ou
Karasoù, sorti des petites gorges qui séparent Ja cavité de
Kostendfl de cdie deDjoumaa, arrose près de ce dernier bourg
une petite plaine de 1 K de long sur 1/3 1, de largeur. Dés prés
I. i3
r4^ . . JHWÏJF fl**FftPÇ*r;
jepojier en été, ft ?| Jqi^jr ^UpJflf'fs.mpffî^nfS fl^ ^ ^^'èije.jinpç-
sanieque lànafur^ lui oCfr^. 4 Tg. $Y:|èypnM«§ p^t^roifigs
et (es sorfimifç;? ^|| piipàoR^; ï| TO- çQfll des ïflPRiafirn^? ^fSlr
ment boisées et au S. elles piii jjijf* cj^ ffirrpçr |iq fiu|:(J(lr§aP
I^R9?^M^ H fpnc}^irJ 11 ^^i^^^ pqurlqnl pQ^t HJflH : )f ^fry-
pion, riyjère gfuçable pj} çt^, ,^j|fre M l^- §• fjfi WRH«H» ^W
une sjiite c(e (iéfilës, borcjés c)(j p^H»^? pçqte^ r^piflç^t ^^^Tf^Sf^ft*
r^^?é?iis^ P^^^k d^^' pjafps;|<)rrpe^ qfij fpnç Sfijig à çg||^
, e^isiqnt sur le pie^ fjfi fMlp-Pfigtï prjtrp PjftHRf^'^ P.^ Ï^PMbflilSJ.
I^prepiière {fur^jej dç 5 1. à? jopç? n'qffre dp^ ]« rI^c^ ppur
la rivière et la route, et prpsprjfç pfjr sps réirécj^^qijiepfs,. ^gs
f^cl^errej' ^ç's brpfj3§ail e^ des embu^^^^ fayprfl})!^ ^.îl^i^c
t)ri|jMPds, quij fjif nipy^n des plîfiç§-f<^rfne3 pf ^ij vfji^jfjafe
j^ets'npQntajjtj^s j peuvent di§pf|raîirp ^fis§i vi}e fju'il^ peuyejjt
appropher^ prilrè ce défilé p{ là ïï)ftfjUjÇfl^ de ^resçl^flà p}i^^
lonqtit valiçjn dp Sirbjn, op un lorriçrftdçgceqd d||R[K)ciQjpp ou
ciu E.:S.rË. Ce n'ç§t qupn deçà de cc5fle*faYJtéq^pppiflfnepcgj}(;
réellen^ent les crevasse^ prQfon(|esI^.-.S.,par ie§quellp^ l^Stp^-
înon peut gagpej' la mqr jÉgée. f.a routé i^ (jMJtfe 'dq& Jops pqijr
ne'le j^trouv^r^u'aj} Schei^adidere à ^ U îju S, ïl faut çpa^ijr
nèndajït prèf fl'une lieurp pfi^r atfQJnjirp te sqjwœei fjps mon-
tagnes boisées qi^j occupent le fqn^ de f écjiqnqf ure pnipp îe
tiespqtq-Pagjh e| |es rRontf^flpç :^fi^ syqrce? du Bi^ajc^isf^ Jl
du ÈregalnUza. Si depi^is cps liei|:ç. ojj Jette ip§ yeii^ en îjrrièrg,
oft volt je Str^mon décpirp ^ipp jjujlaifie. de ciropnvqjufipçs
érayflï^ ï'é ^'HR IPf^. P^'^.r ^^ P*!'^» 4'»*Re.û^PJ^ TP^I^r 9P.#
'^emble expligu^ pourquoi cetf^ fivjère et ia»| d*amrp^pof-
KarasoUf signifiant en turc eau noire. ]
. Deïjx.cQJs, §épqf^^ .pap HP torrpot cqar?»Bf.jte TE. kW.,
'amènent enfin le ypyageur a 1^ plus haute p^Vftip fUi jç[\Qft
èresçlina, qui atteint 2,8Qp p, Faiiçué (le |ifi p^fCMiirip qH^dfS
tois de cb^pc^i pn e^t ^tisf;tjt de yoir sur sq^ yers;ïpt rn^.ri<tioiiaI
^ ^e^Vhqmi)? dfi pif}js fit mêjfle de^ vignobles, tai^is qrfî) i H^ l.
1 »
9<VMil«ttt et ttémicMsdtt PeriQ-fiajgli. De toh pied (urtent dés
-courto ^eûu qai travel^seot 09 iôl eitréonemefat iiuimfloniié cc
fomlenC vA tôrreot^ déboucfaatii dans le S(ryinon avee une di^-
reciion de l'E.-S.-E. à l'O.-N.-O. C'est dans le fond de fee
ravinv reintlil plitofee^veiiieoi de chénés «erisec de pfa^taees»
^'11 Hûi Sescëndce pour retrouver lé 6tryiDoii« sortant feb-
tre des mlipaMea de piuf de 6 à 800 p. de hauteur, ootnink
d-MB soHterrâiD* Au Si de ce points Û parooort euoore uiip
^fAiJf jiisgQ'au'^deià dé torrent de SbhenacRdtore^ qui deseeitd
aussi du perin-Ikigb^ et coule de rE«-S.-E. à 0.*N.*0. Ufe
peti^fB créée db 1 88 p; lé sépare dé la plaine agreste ou des pu-
.tités plales-ferines qui Jbordent ié Strjrihpn |usqii*aaHûMà de
HurscastiH^HaD^ c'ést'^^diirb sût on espace d'aviron i( I; La
mièresr'y trooVbi 1/4 de h ou 1/2 i; de ta routes et eilë y rp-
çoîtv anhdeesus de Libanovo» trevs tornents^ tenant db VE, et
l^lunemn^ dé TO. A Marec&siino» plie est bordée par jtie vistes
pnairîes^ ihaîs eiie est obtifëe dé passer tin défilé à ti:aTers de
pHilee eetUbree pour atri?er dms le basiin du Vi$(riiea 00 de
Melenik tMëlnik, te Mehiik des caries) , à l'entrée duquel eUe ^e
féntài au tjotpent de Ja grande yallée de Stroémnltza.
Le ba^ de Stroemnkza comme le Vistritza donnent lieu à
de vérilabléâ espèces de bassins ou d6 cavités cultivées et efjh
etâVées firiré de très bâfSses évoînences. Il y a même des
afflyeeid du Stroumiittta qnt sont assez considérables » tet qne
le Pëil'icb. fiU'dèçàf de ce bassin, de plus de 1 1. de larg^eur,
jHTéS du Slrymon," celle rivière^ déjà assez profonde, parcourt
Hfiè JgtFTg^ de i K pour atteindre à Skala la plaine de Seres.
€é àferniet* défilé est assez hrgt pour avoir permis Tétabli^é-
lifemënt d'une toute carrossable sur soh eô^ié oriental, et On
m pouri^ faire autant sur ta rive opposée ; il n'y a que sa
sortie qpi $éii fort étroite et bordée pendant quelques tbisés
de vérûabie^ escarpements. Du reste, les moniajjnes lai pré-
bentefvt psrrtoui dèd peintes fort^ inclinées et en bo&ne partie
basées.
• ' Bcfrs tié ^ës- portes des fictges duStrymon, H prend un
omiFe^atoitfi îmdtdébit à ft^vm h pl^iine^ y reçoit plusieurs pe.
'196 TtmQmE j>'EURoiifi«
tits torrents de TO. et de TE. , traverse lé hc de Takioos, et
se jette dans le beau golfe d'Orphano par un court défilé en-
tre les montagnes calcaires , pelées et pointues du Koasduiilza
etd'Qrsova.
hà plaine oiHile de Seres est un des diamants de la couronne
^eByzance< Ayant 9 a 10 I. de longueur sur 3 à 3 1/â I. de
largeur , son sol noirâtre et salin se prête à toutes les cultures
possibles, et on y a su même mieux dessécher les marais que
.dans la plaine du lac de Jenidsche , et il n'en existe plus guère
quauprès du lac de Takinoset au N. de Spatovo. Quant aux
montagnes environnantes , la Soultanitza et le Perin-Dagh la
terminent d'autant plus majestueusement que les crêtes à l'O.
sont basses» et que celles du Hanikion et du Kouschnitza ne sont
que des rochers calcaires dénudés et grisâtres. De nombreux vil-
lages et des vignobles sont adossés au pied des montagnes.
Un appendice de cette plaine est celle de Philippi ou de
Dirama» cavité triangulaire entre Anghista,DramaetPirauschta»
et arrosée par TAnghista ou le torrent de Nevrekoub. Cette
plaine est fort marécageuse, et pourrait, avec des travaux bien
entendus, être encore plus profitable qu'elle ne l'est réelle-
ment. Ses eaux s'écoulent dans le lac de Takinos par une
gorge assez vaste entre le Manikion et le Kouschnitza.
Le Fardar a ses sources à l'O. et à l'O.-S.-O. de Kostovo ,
dans les montagnes entre la belle cavité de Kostovo et de
Kalkandei ou Kalkandelen (s. Tetoffo^ le Kandilar des an-
ôens) et le sillon profond du Drin noir. Depuis Kostovo, il
coule réuni au Podalischta, sur le côté méridional de son bas-
sin supérieur , qui est une grande vallée de 7 à 8 1. de lon-
gueur sur 1 à 1 1/2 l. de largeur. Son fond , presque entière-
ment déboisé, est incliné du N. au S. , ou du pied du haut
Scliar vers la erête basse qui sépare cette cavité de celle à
l'O. d'Uskioub. Des pâturages, çù et là, marécageux occupent
sa surface inférieure, tandis qu'ailleurs on observe des cul-
tures ei beaucoup de villages bulgares, surtout sur le pied
du Schar à la sortie des gorges d'où s^échappent des torrents.
Kalkandei est situé qussi dans une position parole» et comme
les bameaax voisins » cette dié est adossée à des .vignobles et
entourée de. belles prairies, de peupliers et d'autres arbres
qui prospèrent vu f abondance des eaux extrêmement froides
du Schar. Ce dernier se présente dans toute sa. magnificence,
et sessoromets découpés semblent faire honte par leur hauteur
aux montagnes plus.au S.
Pour sortir de cette cavité, située à un niveau de 1,^6 à
l»4t6 p., le Vardar ise jette à environ 1 1/21. à FË. S.-E.
de Kdlkandel, dans une suite de gorges entre d* assez baises
hauteurs qui rattachent au Sohar.la créla séparant la vallée de
Kalkandel de celle presqu'à TO. d'Uskioub. La rivière s'en
échappe à 1 1/2 1. au N.^0. de cette dernière ville pour cpu-
ler désormais au S.-E. et entrer dans le pays, plut entouré. d(»
bas coteaux qui s'étend jusqu'au-delà d'Uskioub , et qui com-,
prend le coui^ inférieur du Lepenitza et de TUskionb^Sou^
qours d'eau passant dans la ville de ce nom. Celte plaine iné-
gale» de près de 21. de diamètre, et de forme quadrangulaire»
n'est qu'en partie couverte de champs, et même ces cultures
sont pleines-de ronces. Avec du travail, on pourrait mettre en.
rapport toute cette cavité, et même les ooteaul^ qui s'adosseiti;
aux montagnes à travers lesquelles passe le Lepenatz. SI oik
sait si bien se servir des torrents poor l'irrigniion dans la
plaine: de Honastir^ on négUge trop ce moyen de fertilisation^
dans- celle d'Uskioub. . ■.
. Cette cavité, à. 580 à ,600 p. delfaeteup absolue, n'est
qu'une partie. d'un énormevospaeee tii(»)guk|iire:de termin bas
qui existe entre Udiioub, te. Vardar ^Istib et. Ki^n^
qui est bordé plutdc /que fK^rcouru par ia Vard^Ty le Gcitefina m
le Velika-Rieka (t. Sarpiaki) (?) ou torrent deKomanova, et
le torrent de Schinia ou Schtnie. Le Yelika-Rieka (grande ri-
vière ) est composé de deux affluents , dont l'un prend sa
source au col conduisant à Vrania, et l'autre porte dans les
cartes le nom peulr^fre erroné du Bujuk^P&igna. PlusJ^as, il
se joini au torrent de Schinie , qui est aussi mal indiqué sur,
lés cartes, et ces eaux réunies forment le Sarpiaki de ces diar-
nièw. Cet nspflwe» de 16 L.de long sur ^9 à? de^larg^^ CM(^
pneod la cairitë Q'Uskiaubi lu pétile vuliëe dt &0nninofa i deHi
du BnegalnJiEd; à 1*0; dlsiifa , lés bords plais du VtlrdHr «t te
platës'^forines sèches connues fcotts te noni dé Mùmtnpka^I^o^
lie ou Ruvnina. Geâ derniers bas plateaux; <|u-on iraverèe èA^
tre Istib et lé Sarpiaki> s'cièiretit de TO. à TE* tXL larges éch«it0nll
contre les contre-forts des montagnes d'où sortait TBgii^ldëPO
et kl Br^nista. Les plus hauts forriient de petites doUlnes ëeu-
vej*teè^ sèulemerii en partie de boGUgçs^ et envolent au Yd^dait
^udiqiies petits Foisseaux dont le lit sert à les frâtu^hiri Liirf
élëvatiboTTà jusqu'à 1^462 p. entre Istib et le Vaprcfur | oU à
Slâ p« au-dessus de la dëhnière ville.
Les vallées de Komanbva» de SchiÉiië ( à TE; Wé Kbfliftioitt^ ;
61 d^Uskionb, ne sont liéed à celles du Vârdurj députe Ka^
planli«-Hun à Nègdtin i ^u'ùd moyen de cavHâsrétréoies \ tm*''
dis qi/entré le Veliku Bjeka et le Vbrdar d^OsktOub n'iJxlêtMt
que de basses pluies^formei. Les bords du Vstr(btri>{fimiit;
^ (Si là, tifië bande de iei^rain de.1/4 i: à 1/21; db lârgi^ub ddnr
te sol alluvial estextrémeqieBtfenUe^tOQEU^eft de plahtptldtis
de eoton et de tabae , cbniins leB plaibed de ^&m et dâ Bte»^
tt^itea; Près de Negoiin i isx largeur aitétttt iwânse \ h A» iji^Ë
èè Négotf fl 9 la valfée du Yardar eesiie peu k peo d^étfe eiitoui^
d0 eotéaux) et franchit tes gorges de Paiiana et de ôt^diskâf
entre \&è montagnes de D^Hii^-^Kap;^ et le Vtiiu^^Bai^. ^Unie:
fois cette muraille dépassée, il ne parcodrt ffitli j dii{$(tisr|a^
nitea jusqli*à b mer Ëgëei qu^ubébatitëéS pactie oulth^^ui
s^élargit tiiujours pli^ea étmtt.bumlée dé eidMntfs s^ttb^ssanp
ittsetfSfUeffieiil^jusiiu'àceijurtfelitfifi elles libtednt i««i>li^4to m^
466S» du }^iox.i kir la roufe de Sarhfp^^4 VocbiuHi
. • ■ '^ .• ■ ■ -i
LK ^^TsnM$ n'est '^\fm» gradâé pbtaé ^oadr^iiigalaiM wl^
^èurëë de ibusf les cètds dé mtoiagnes^ dé fflofilère k t^/vÊsa^
Mef ^ (in pdràttâogpamtiie^ qu une a^e; Ktnts «rbu cl8}a>flé€
tditté les i}ionl«gn«8 qdi séparedt dé TEpiraeelte peoyîntef ëmè^
niimiellt flfèe(^8ei f is4i^Ti« < i^* sS iréiiv«tt ;yifltffetoHrtn>
4
renyftîjrë (t; Tiehék), te'ltfeavt» bit fOsàà et 1^ laVJ'tf^Votfitirf
^ifofftiiefiië hbire]f bu le Pi^bif. Airâ. une cbaine tiM. Réparé'
la vallée lot1;}it(rditiâIë dé t'Hëllddd de la cdtité (Hëésirfietirie^'
éàrattié l'OEtaet lAflimoss'ëlëVent enti'ëigs cdVitës âb fHël-
KKid À tia Mdvi*d-Pot!iinM; Bhflti dti H. fihe diitre ei-éle Cl;^'&.'
Ile Ife Pltlde i rO}J'fiif)e. .^
-Celle dei-ttièi-è éèt fdr rKëé ^af le moiit ^fètifetAéco (kî'atè^
<9l«io des fcmëfe); lë LffitoA U P'àeics dëé attcféH^ et lëBii'
Abrils Canibunléfis. Elfe h'àétë ïjii'iihë BSh-lirë iAif^ffeSé^
értlrefë&;4): dé fô Micédoîhë et IH ThèàsàHfe; vff ^âg fil hait-'
«*r ÏH5fceàaii'ët«*éfeoUg*ë6if«W jiJS cb«sltojiè>' ^û'èfféi'
|5i?«ë«lent tftt &bh rioftibrè dfe cbrsdîri^s dirfW. Sii S:, bOrhft^
pour inrrëPIé^iiàlïbiils dé pHssér ePinJédë èéâ^'dtiiicëàc(âà'i
l'jia^e; '• ; • ^
SWi' sy f èf Srfèîè sé|l>(éflltroiWl; oiir l-émar^ai WWt (M
èmï fféîltf, idVèh' f fefelûi (lu*riiàs ;• afe f Aia^ ; «fti bt-f^éni J'
âëKH rau^qBcïb'IsScrvitisl, J: 5'c/)Ç4/',sc^é^ et ct'aàirèè bM a
m. lëi' ëâuj^ ifii llilitfâ Ife vierHiëîiè ifii'èÀ Êai'lië c^û r^qpé
KF^iiïèdfë^b', ([tA ëit b plti^ ïfdutê fioPtidii Bé K BFél'^ ënirè le'
Pawfê é< <XMympë: V^/«j fef cbWtlô^ de fâ pëtiÔfô* Hé pïu- '
sl8tn4 tbftëfetSi ank Stmrcës deSlJ&éfs' bi' p'àit é§ Hiférè dans''
ISv^WëadfcaWid èl cfû ëafàfiibm. t'eS iùïM io??ë»ià s'ônl'
Wèrf tîîhfe piëtltâ; et il h'f S qliâ befuï' de ^r«ii <^l ^fêsitite ^
iiïW?«t fiitrtîiJIillëf cbiïraig fe6(ia.iidAI aà df^lfe *ï ^afahio-^'
f»if8iV^à^<WTÔI^U^e5 el ItëCaéÏÏla îï'iff&'^t'aS «rbuisctievo^
tandis que de plus petits cours d'eau ^nt leuçs sources clan& la
(f6r*8n!«Ha"{5fci«#lRës^lifeHnfeël U pîfrifë ^^'oppeu't' à^npfer
lèBîBS» a*9âftirA»-t»tiràs;'baas ceéArs8fttlé^éours fc'lè'
Z*H PHîtf'ixi^a-«l;aTHfeffir,ëî6bti rfbMréâ'aùfe petits'
9CN) TURQUIE D*EUI10PE.
Les eaux venant de TOlympe coulent au N.-Q.»et celles provi^
nant des cimes à l'E. du col, au S.^E. > S.-O.» et plus bas au
S.-E. €es torrents réunis changent leur direction pour celle de
TE. àrO.» reçoivent un affluent du N.-O., et entrent danslo
canal de 1 1/2 !•, qui est le défilé du Saranto-Poros, c'est-à-dire
du ruisseau qu'on traverse quarante fois. Dans ce dernier, Teaa
coule dans une direction au S.-S.-O. en décrivant des contours,
et elle occupe le fond d'une gaine bordée de rochers de 400
à 700 p. d'éléyation, et couverte de chênes verts. Au-dessus de
ces peates rocailleuses , . sont des plates-formes boisées , de
manière que les brigands ont beaucoup de facilités pour ea
descendre et attaquer à Timproviste les voyageurs, comme
pour se sauver et gagner de là les crêtes de l'Olympe.
Au sortir de ce défilé, le Saranto-Poros parcourt un pays
couvert de petites collines, et sa vallée évasée reçoit les eaux
de deux affluents venant du N.-O. Al 1/21. du défilé, il joint
un autre grand torrent qui court de TE. àTO., et parcourt
des contre-forts de l'Olympe. Un second torrent coulant pa-
rallèlement au dernier vient se réunir aux précédents , et ces
eaux parcourent une vaste vallée entourée seulement de basses
sommités. Ils paraissent recevoir quelques affluents de l'O., et
vont gagner au moyen de gorges N.-E. — S.-O. la pbine à»
rO. d' Alassona et le torrent qui passe par ce bourg. Ce der-
nier court aussi de TE. à 0.» <Bt vient des contre*forls occi-
dentaux de rOlympe; son lit n'est séparé de celui des derniers
torrents que par une crête basse de 1,535 p.» ou de 600 p.
sur la plaine d' Aiassona , dans laquelle il n'entre que par une
élroite coupure à travers des rochers, à la sortie orientale
de cette ville.
lÀ plaine au S. d* Aiassona ^ ou Olosoa^ est une cavité
ronde de 1 1. de diamètre» dont le fond est occupé surtout
par des pâturages, tandis que son pourtour est formé à J'E;
par un bas contre-fort de l'Olympe, et à l'O. ainsi qu'au S.
par des crêtes dénuées de bois. Les vignobles et les mûriers
de Tscheridge ornent seuls le bord de cet ancien fond d'un
lact sur 1^ (G6té septentrional duquel coule le torrant
GÉOGRAPHIE GÉNÉBÀLE. SKM
sona» qui» réuni au Saranta-Poros et ses affluents, traverse par
desgorgesN.-O. — S.-E. lesmonlafvnes entre les plaines d*A-«
lassona e| de Derenitzi, et va passer dans une direction au S.-E.
à i/3 K au N. de Kasakler, entre ce village et Tirnovo, pour
se jeter dans laSalambria vers Derly. Il est joint sous Tirnovo
(Tournovo) par un cours d'eau qui provient du N.*rf.-0. de
Karadere (vallon noir). Cette eau sort en torrent de la base
de la montagne où se trouve le col qui conduit du.cuMe-^sac
de Karadere à la plaine d' Alassona. 11 traverse des prairies^ et
se réunit à un cours d'eau qui a derrière Tirnovo une origine
toute semblable.
D'après cette description , on voit donc que la crête de
rOlympç s^u Pinde se compose de deux ou même trois arêtes,
si tant est qu'on doive compter comme telle celle qui rétrécit
le débouché inférieur de l'Aias. La chaîne principale n'est
qu'en partie boisée en chênes et hêtres. Dans la partie ocd-
dentale elle présente, au haut de la vallée duPénée, une
pente bien plus rapide qu'au Miiîas et à l'Aias; mais vers les
couvents de Météores le talus au 3» s'adoucit considérablement,
et plus loin , à !'£•, le contre-fort méridional des monts Ardam
et Milonas se termine dans la plaine par de basses crêtes dénu-
dées, ou tout au pluç revêtues de quelques petits chênes verts,
tandis qu'au J<f. on descf^nd- rapidement du col du Saranto-
^oros.d;ins la vallée de l'Indge-Karasou.
La hautepr du mput Kroiitscbevo varie de 4,550 à 4,650 p. ,
mais au N. deTricala l'élévation de la crête y qui porte dans
les cartes Ici Aon^. douteux de Yoloutza , descend au-dessous dei
SyQOQ p.. » pour ce çal^ver un peu en j&'approchant de l'Olympe.*
Le Labanit^^arPlanina ,. au-dessus deSer^, a 5,^116 p., et
présente qtielcpies.pija^ Siur ses son9fnet6* A TO» de soacol, qui
atteint 2)516 p., les cifnes sont dénudées et n'ont que 2,716 p..
Quant aux montagnes entre Alassone et la plaine de Thessalie
elles n'ont qu'environ 1,560 p.; le col de Kasakier descend à
1,488 p., les hauteurs près de Rokovo n'ont que 1,300 p.,
celles derrière Tricala s'élèv^t très insensibiemei^t àunehau-
É6à ibiimi ifmiWÈ.
tébrés liltërénehl ; \ei pliis basses 1,SMB ^.^ èî m fAni haiiWi
t jîîiSO {): Lès t^ëtite^ btillès ^iiîidrangoldîre» du pyrtfrhlda!^
tr^s ëscarj)ëesi stir lestjiïeflëà stitit perchée ]éMlh CôfiféMh \ iti^
ihontent qu'à 100 on l ,000 p. ^ et ne «ôht qu an aCcIdènl tchil-^
à^ftlil iôcal de rtiaSsrR ai^ëriaoês -, partagés par dés fénté^ pt^
tfehadt siirtotit de la détogrégStlrih de ëé^ hochèirS,
Lé col entre Thicala fet Alassbrià est donc fbil bhS; b'eltif
éHtré' Tricala ei Ddttiènitta (t. Dbenïènèi); parait èi'élëVèf
^U-dessùs de î,900 p.; comtiie ctelùi dU Sâriiilta-Pëhclè, t\ht i
cela de parlicùlifer, qu'on y ihdnleraît dëpùîé AldsSdna phr Irrië
pente peu sensible , sans la petite crête entre le tbfreiit d* AIS§-
^ha èi les âfftuehtà dH Sat-anlo-Pôros. De plus; dfeptilé le bol
dé Sérvrà brf H'iiltèiHt Ce boUrgf î|ii*atf rtîOyëii tf'uhé descéHte
tVS§ tûpm de 1 1/2 I. , përidàttè lât|iieHe oh fblll-hbié éhtrfe
dëà mdssës de marne sableuse tëliénieht dëbdilpëës pat* de ptcfc-
fdfidè raVih^ , qdè ^à et ffr te^ p^ét«iplbëè flë missent ^lië là pibbè
Afi' la rëilte. Arrive du fofid dû tdfréHl i btl he ^ëut flhrVbtf î
SèWi» qd'erl esœiadla^t dé noiiv^u tirfe buniétir } Bdircé tjué
oélui-d ^tre Ûéni mie pr<>fo^è él «Ir^Hë fëKtë, d'dfl IT Hë
^H (}<i'à )^0: dé SërVM. Ce piié^gfr mit |;ard^ jadH ^r iifi'
dlâiëa ri-fort existant ferifcd^e ««i-dèésli^ àéSëHîèi
L'OJympè, VOfyi^po'à Q^^t^} mTitikm WèkVùfBl
efi^tm fhofttdgne qui fîé f^ai'lilt BiëA rë^élèmêe ^ txàMté
cane. Placées à 4 ou»!, à rB.-If.-tt d^JlWëit«Jéi S9 ëliflg (yî?
plmdtàeàddbfiy t\im^ dàmmmË.^G'.^k'^Vi.i t^fak-
don^ elitwirëè^ d0 imw tàih 9ë jjHftfds ébWtirfe-ffertà^ JjtrfSH^
mbii»^ ao Si ; ttii 8:4>i ei & 1-0. séittbiëHt képirêéè dû îforps âè
Isr mdMta^hë: tmè teffe ëdrinbhirë prôrdHdë ë^ belle dhésl
sT^uévà 81*. âé Ts^tërtâgé, le cdtfVènfc de 'St>ferWe^V t^âh'
du cdr|Js flë là' Abb^aghfe Ibtîrifid» âirtbfrf réifé 1^ PO:' » Àttî
S>C». 'pi>af 8e? aWg'ér ëhstWë à IT:, tdH»^ (]fuc fi» lés édW^^i
fbr^s paf fettt; Èmbbi au W:-OJ;'ëe^ 'c8ai« d%M i!8hftrnt itf l^/'
eé à rO. Ûné partie dfe ëës ealix èk i^M «iHs'dës ècJàèmé s&é^
icrirdffcïv pHÙi- rësî^brtfr *ei rbcHërS caîca#ë*aÈr fcoo^eftf 6e*
Spërhfioë, dans W irflëe de Tempe et à'*frttdy8. *ft »'; l^è*'
CTvIOB ilc r"ryilfpè QV^pMfw^CTC Ctt MlMT^WrB Sw W'W» * v • »
GiottlftlIHlé CIREUSE. m
61 Ifiramit lel ifioa^ boises dé F»mâvf» laq andetn moott'
Bîeriens , entra )lndge-*Kâraftou et le golfe de Sttlohlc^oe i dort
la t^mioaison est vers figrHBoudsduiki
Au & de id h^iâgne , tes contre^forts produisent an hk
partea*tpbiihéâtreyavèbqufeU]liâàaDfiriibtuosiléi» dans Tans
des()àettes ç^l le petit iac de Kc^eros , à 3 1. de Raria i véùi
deaiee 4u ohtf des ^matoles de i*Oiyn>p^< A leur pied est la
fente si connue de Tempe. On monte a l'Olympe^ depais cette,
vaillte^ par NeÊeJ'05; Rapiana et Karia v où dëpais liclikFidge
et le odoveat de Spf^Wds ; ou bien depuis iklassooa ou HairtiÉ
el teoMitèntde&iiQt-^llehls.
Leseooire^iwis deTOlympesoiit ea partie bqpBéa«n cliédés
verta ou pMaes ardinaire^î Dé Uellès' feréta ^ hétiieaet depias^
aetDopteiit Cant &iir sfait peèt^ entre Karia et ilaiysaaa^c|ue»f
aris t(Hitre4frirtSM^eQtrioi^iis. Depqin t^ cbincfii deSpertiioar
(st iiïidè Tsohërkljgle) oa 9||a€arei près dfe T h: Jusqh'aa soét-^
nuit V et Dli pifreourt dés pHmes^ tbuifèrtes d'ëndraoeé kais et df
1^1 mois à 9 b., sous ia cifnë ^ on né tbit.phiâ 4|ilë dès pû>D4
sage^ f^équedlés settleffircRt en ëté par ^de setUuiireii bergers:
Sut ftli des sdmméts etisteht les resiesi d'im indnÉniepi eà
briqdes ; et on fragment dfe pierre qui a pu porfer ilbe foièt
M^ iUscripeiod. B'apréb M; U»qthart^ oèlle petÉteporiëraithi
nmn de ^îtttEtièai^ ; e| est Séjkr^ deki pluS:ki«tè«MBinrtd
paii ude ptvifondé écbaneiture .{i)i -
.' depuis ee (MoM^on lôuii'd'bne .Tueirm^sabte aur^toute loi
Ttieu^ jetées chaînes* La yoe^cst bornëlb é'on o^ié par 18
Findèj iXEiu^^ tet«F<rleade N«i^repoiH^i€|Pélion^iafÂaq^
de IViutj^e Mt^ den^ soi li^ .pp^d*ltés dfc^ Oiissaadre et dii
Sithqniè» Id^iHont iu^osi jSaleaiqua et -les moalBgate.dë la:
Macédoine centrale. 1
• Golisidëpé 1k' lois , . l*Dlyaip^ preàd (le|buis le baséii^ inlé-
ribar dit VorcUr Iti forma U'iiite inhhta||fneF très JaasUvf^l avec
qaelqabs |)ei!he& pèfntea ai avec peu dé €obtrë«iarla«> parcq
qde eeàx'de^ mbntsjpiértensidispai^issenl, reliiiiveihent a IS
904 TOBQOIB D*EUROP£.
hauteur et la rapidité des pentes du eorps de la moatagae;
Depuis la Thessalie ses cimes apparaissent pointues et au haut
d* un vaste amphithéâtre de montagnes» ce qui leur donne l'appa-
rence d'une plus grande élévation que ceUe qu'elles ont réelle-
ment, car rOIympe n'a que 6,112 p. Il conserve toute Tannée»
dans des anfractuosités , des petites parties de neige; mais au
commencement de septembre le plus souvent on n'en aperçoit
plus depuis les plaines.
Au S.-E. de l'Olympe se trouve le mont Kisapo^ dont la
cime dénudée assez pointue s'élève a 2,600 p. Cette montagoet
assez peu boisée, présente comme l'Olympe une pente plus ra-
pide à la mer qu'à la plaine thessalienne, et est séparée en trois
parties par le col qui conduit de Hadgia à Karitzaet par celui
qui va du marais de Nezeros (s. Jesero) à Baba. Elle n'offre q ue de
petits cours d'eau, la plupart secs en été, tels que le torrent de
Baba et celui d'Ambelakia (vignoble), dans la vallée de Tempe,
qui descendentdu S.-E.auN.-0.,reMilolaveOt coulant au S.-E*
dans le lac Karlas, le Rejani, qui provient d'AlicouIi et con-
tribue à alimenter les marais de Nezeros au N.-E. de Larisse»
et au pied de la partie la plus occidentale de cette montagne*
Ses vallées perlent le type d'un climat méridional par leurs
amandiers et leurs chênes verts épars. Bon nombre de lillagesi
s'y rencontrent, autour desquels il y a quelquefoisdes vignobles*
Cette montagne atteint sa plus grande élévation entre Ambe-
Iakia et Kapitscha, et diminue de hauteur graduellement au S.
Elle est séparée du Havro- Vouno par une très basse échancrure
de quelques cents pieds, tandis qu'au N. se trouve l'énorme
feite S.-0.:^-rlir.-£. de Tempes qui, malgré sa sauvagerie ac-
tuelle , n'en reste pas moins ua des plus gracieux défilés qu'on
puisse s'imaginer.
La Salambrià on le Pàiée se jette à 5 1. au N*rN.-E. de La-
risse (g. Larissa^ t. Jenidsoker) dans un défilé formé par la
partie orientale de l'Ossa et des contre-forts de l'Olympe»
Comme la rivière décrit ainsi un- assez grand détour, la route
de Larisse à Tempe remoiite la large gorge qui sépare le Ki-
aavo de sa partie orieniale^ et franchît im col d'envôrea 901 à'
GÉOGRAPHIE GÉnilULE. 205
•
SnO p. , tandis que la montagne s'âève à l'O. à 800 |k *et ceUe
à r£. f formant un premier échelon de TOssa aenvîron i yOOOp.
A rO. de Baba, il se forme une espèce de petit bassin, au dé-
bouché du torrent, descendant au N.-O. du col mentionné. Ce
Keo est dominé par les cimes de l'Olympe dans toute leur beauté.
Le défilé de Tempe, d'environ 3 1. de long, commence à Baba et
s'étend jusqu'au pont qui conduit à Platamina. Le Pénée y
coule le plus souvent entre de hautes murailles de rochers ,
tout en étant ombragé ^par une végétation luxurieuse de pla-
tanes, de chênes verts et de myrtes. A l'E. dé Baba, les pentes
rapides d'Ambelakia font une diversion agréable à ces vues
de montagnes crevassées, en offrant à 1,021 p. au-dessas de
talus déboisés et ravinés par des torrents, les verts vign(d[>les
de ce bourg une fois si industrieux. La partie la plus
«pittoresque du défilé est celle où débouche du S.-E. un
grand torrent et où son lit est bordé d'énormes murs verticaux
de plus de 1 ,000 p. d'élévation, au-dessus desquels trône la
dme du Kisavo. Au haut des escarganents était une fois une in-
scription grecque, dont la place est encore indiquée par quel-
ques pierres à jour. Au bas, est la ruine d'un fort, et en-deçà à
TE. est la montée taillée dans le roc avec une inscription ro-
maine. Plus loin sourdent des rochers des torrents d'eau pure
sous un feuillage touffu de platanes et de vignes sauvages , et
bientôt on atteint le pont duPénée et la fin de la gorge.
Le Mavro^Fbuno ouPélion est une crête à sommets pointus,
allongée dans le même sens que la précédente, et guère au-
dessous de sa hauteur, c est-^rdire vers 2,000 p. ËHe a de
plus que cette dernière l'avantage d'offrir des deux côtés une
pente assez^peu roide, pour qu'il en descende un bon nombre
de petits cours d'eau, au moins en hiver, et pour que les Grecs
y aient pu établir beaucoup de villages. Au-*dessus de ses vi-
gnobles, de ses oliviers et de ses mûriers viennent des bois de
châtaigniers, de chênes verts et de pins.
Les montagnes séparant la Thessalie de la Grèce sont celles
de Goura ou Gora, de Fariboxfo et ôiHeUoifo^ l'ancien Othrfx.
Cette chaîne, courant de f 0« à l'Ë. , desoend bien plus rapide-
Éusnt dai|9 te iallâs de l'Hienâda q^e dans U piqinélhBSsaUpMt^
pÉK0d4uiB de ce deriliiét* oèté se irotiireni des comiïe^pcti et
même {iiwcïïés ^fei^fortii{»s éobelottnédaqiii $'éietii(teLja9(|Ae
Getie dlaine offcâ deii sctoitMls allonges et bombes et s'«é-
quiert des dmes un peu (Hiintoea que vers sa ceiiboàire a«ee h
dmine ti'AË[r;ipha* Pffâ^ de oé denuep bourgs lllpllcfve pdcàtt
attemdce pour le moins 4»fiOQ )).^ et plus à i'Ë., it ^e liait ou
niqîaâ pendant qbeiqiie t^mps à 4,ûp0 p., mais le ¥ariboiio
descend déjà â 3^0(X) p.» ie mont Gdura encore tin peu plUs
bas et suc te golfp de Vblo, l'extrémité de la crête n'est qù'iuie
hauteur peu epiisidéiîuble^ tandis que sa pente y permet de
passer aisément de ki Grèce à Armyros; Or^ commefQEia a^
teint enviiron ^,000 p. ^ il arrive qu'en S'élevqiit à i,000^ à
i,2ÛD p; SI» te bovd Septentrional de la plainb tlfe^lieetiq,
«« aperçoit toute la t;halbe de iù Locvide au S. de l'HeUada pa{|-
dessu» la muraille, qui sépare actuellement le$ Gréés dé \evtfs
frères <Q Tbesaaiie. Gûnui^ l'OËta et ses ùnuexescmt dés son-
Inefs fo^t allongée» eoi^dérobletï^ont cuibauuf et guirois d'es-
carpements» QQ dirait vonr devant soi uHe yérjtable miifaillqà
-laquelle les haules montagnes de Ségrepout ( i* Egtiim ) À-
raient suite sans le eaaal de Tolente et la cornièhe qui forme le
défilé des Tberrqopyies.
La plus l^^Ue vue qu'offrent les^montagnès au S. de b Thei-
salitii est oeUe depuis les cimes de THeilovo» poiftqii'oii y peut
apereevpir» dit-on, les deux mers» ou au moins le golfe d' Af ta
et if3S baies de la mer Egée» et qu*on y doiaise une étendue coa-
^érable de profondes vallées et de montagiies. Depuis la Vfi-
^jbovo occii<kntal dans les environs du poste grec» au Bf . de
)Lqria, la vue de la plaine tbessalienne est embellie pair celle
du petit lac de ûamikii» qui remplit le fond dTun bofsîii supé-
rieur, aurdelà duquel un talus insensible et sembiant dteiofn
inculte, descend dans le f oiid de la plaine. LecpldePaokillî»
isa des passi^jès les plus fréquentés» n-a pasTaîr daveirplus
.éa!B.90ûàa»(K)Op.
^ rel^é lèe Miita^^ db S. de la ïheaaaii^ siad amtobt
.IÇ? \>Mi SWT '«} Bl^^f^ift'^HÎ^^.^M N., d^ brpu^sailj^s ou (^^
M P' <f« la BlR'^f r.fifls }*?^H^ ^^"? rffl ^ P^^rç- . .
. . ^fl^re è^^e k PJ"g fnFmpn^lfi ^e l? Turquie apfH^I>f «ît
liée au jppijga flj^ ji^!^ ba^fei^rs |w§^p^ qjii ^'élep^pnt |i TQ. ^
V^'W^^^^P^^^ 4eSfepd^pi duifs 1^ nlain^ de Pl^ur^^lfi |^
^ IfW'i??? W^ 4^ IÇW^ÇS p!HJ.^-fûripe^^ tppt en rptant Ij^
W ^M M^^m^^^t PP«lW4u S.rîL au N.-O-t ay^Q pçjlfls
qpi ^par^pt la q^yjfé inf^ri^urp de ^rj^^ de q^lle un p^u pk^
éjpy^Ç (}q jif Salafp})rjaet du Sî|faldspl)a-Pptqi«os. \^ cr^t^ (tptj^
li^ gcilfp dp y q|p fi j la pJ3ip9 f bessalienne s plève q epviroû 8pQ g.
Çf c|fr^ deu^fL ççhapcr^j-^ ou ppl§, ^avpip : ceux aji îf .-Q. d/e
y(^9 q( (X^myfo^. pç^ derflipr? pepvefji allpr à 5 ou pOp r.
iU| djiifln^ p étant p^ç f J^yé!^» il e?t lo^ naturel ^M oii pui^^e
p£(S^er a^ S. »ussi bl^p idg Vf^lo à Phar^jp, pomnie (J'^rviyqi^s
^'%fupalj;o; \n^k P^F^Pf Çïje descjepdgradueUqfpeût e^ fbftl-
fajifip «t f ppidîçiflfint vers 1^ f olfe dp Volq.
L^3 l|ai((etir$ pfitre ^ojf.ovp pf la cayijé db^ {^^ri>§e atie^^f^t
^p ÇfiQ, à 7QQ p. , et le^ égïjpjBjace* cmj Ips iojgp^pf ^ la pf^fo
$f jj|^f:a)yr03 s'^il^ai^sciDi q 5ÛQ pa 4Q0 p. (Qe sqpt des cp)}jn^s
ipttH"^^*^. RplQp?, 4 pâl^ffigef se^s, ou piên^e elle^ ^ont.rv-
pailip|i^e$ vers le eQi)flfieoi di^ lorreut de §;î»ialdscba çt dM Sa-
(^{p^çjg , ak)^ que dai^s le déUlé qua parcourt cette rivière, d^
jji^is Le jîonj s^ir la ^alaïïj|)ria , ?tj S|. dp B-Qkpyftji jupqu « \ X.
l^plqifi^th^faliçi^ %^ dJy^^A ÇH UpMX parlies, Tmp^ fort
grande et supéri^i^re» ^a^(^e plu^ petite et inférietire. La
.K$!niFf'&9!P!^'^^'^^^9^^^^^^ d^ Météores. La vallée du
Çf^ t t}!abpwl 4e 4/3 1. df) largeur » *-é|arçit KHij«urç pl|i$ .
A8 BMW» fV9» §• # Tricate (ii^ r^nfeifc) régna dc^i we
âOS tURQUIÈ d'eOROPE*
plaiae de 1 1/2 1. à 21. de large » et plus baà eHe en acquiert 4,
5 et 6 sur 8 à 10 1. de tongueur. Au N., elle est bordée de pe^
tîtes montagnes dont les dernières pentes sont partout assez
rapides , tandis qu'au S. la plaine a Tair , de loin , d'arriver au
pied de la chaîne grecque , à cause du talus de cette dernière.
Aussi celle-ci fait un elïet d'autant plus grandiose, et rap-
pelle en beau la vue du Jura depuis les bords du làc Léman •
L'Olympe et les montagnes d'Agrapha forment toujours les
parties les plus pittoresques de ce cirque de montagnes.
La Salambriay rivière guéable presque partout en été, coule
assez lentement à travers la partie septentrionale de cet ancien
fonddelacen se tenant à 1 à 1 1/2 1. des montagnes, qui ne lui
envoient que de petits cours d'eau, tandis que de TO. vient Ye-
temiko , du S. le Pharnari ou Meisdani , du S.-O. l'Emicassos
et du S.-E. le Sa(aIdscha-Potamos , réunissant les eaux du
Tlako-Jani et du Goura. Or , comme ces torrents ont un cours*
assez long et qu'ils débouchent dans une vaàte plaine , il arrive
qu'ils laissent les cailloux charriés dans les vallons des collines
ou à leur débouché dans la plaine , de manière que le sol de
cette dernière n'est composé surtout que d'un terreau noirâtre
et fin qui est propre à beaucoup de cultures. S'il y a encore
' bien des espaces non utilisés , il y en a beaucoup couverts des
plus riches moissons de mais, de blé, de coton et de tabac , de
manière que la plaine , au printemps , en prend l'air d'une mer
verte* Néanmoins les plates-formes au S. pourraient être da-
vantage cultivées, et suri ont on devrait soigner les broussailles,
car 4a plaine est si dépourvue d'arbres, et son pourtour mon-
tagneux si peu garni d'arbustes, que le bois est rare, et qu'on
"le remplace même, comme à Janina, par de la tourbe, ou qu'on
brûle du fumier ou des herbes. C'est , en un mot, un état de
déboisement analogue à celui de la Thrace orientale et pré-
' sent partout en Turquie , où ont été les plus anciens coubme
'les grands éutblissemeots greôs et romains.
La caifité de Larisse^ de 14 1. de longueur du N.-O. au S.-E.
et 3 1. de largeur , n'est qu'à 60 à 80 et 100 p. sur la mer ,
landtsque le foad de la précédente s'élève très graduellemen
GKOGRAPniE CÉNÊRALE. 369
de TE. à 1*0. jusqu'au-delà de Tricala , où elle acquiert déjà
une élévation plus'que double, et méme-s'élève à 566 p. dans
une plate-forme entre Tricala et Stagous-Kalabak.^ Aussi la
plaine de Larisse est-elle bien plus marécageuse que celle de
Tricala , et elle contient encore le lac de Karlas et le grand
marais de Nezero (b. Jesero, lac), qui a près de 1 1. de dia-
mètre, et qui reçoit les eaux du Rejani et d'une source-tor-
rent sortant des rochers, ù l'aul^erge isolée au N. de Nidge-
beg-Tschifilik, ou la ferme de Nidgebeg, grand-seigneur de
Larisse. Entre ce marais et le lac de Karlas n'existe qu'un ta-
lus insensible, qui sépare le petit bassin circulaire de Larisse
décelai de ce lac, situé à un niveau un peu supérieur. La
plaine très cultivée de Larisse s^étend à Jenouzlou,Tournovo,
Kabila et Karadere, en 3'élevant insensiblement auN. A TO.
elle est bordée par une petite terrasse distincte, faisant partie
des hauteurs entre cette cavité et celle plus à l'O.
Il est presque inutile d'ajouter que les deux plaines de la
Thessalie ont été sous les eaux avant la formation de la fente
de Tempe , tandis qu'en se plaçant sur des points un peu éle-
vés au N., on voit disparaître la crête d'Armyros , et on com-
preiîd que, bien avant cet événement , la mer Egée a dû entrer
en Thessalie par le golfe de Yolo et par-dessus les hauteurs au
N.-O., et séparer sous la forme d'une île le Pelion de l'Ossa.
Celte plaine n'est donc que le reste de cet énorme golfe des
derniers temps géologiques, en même temps que les marais de
Larisse indiquent assez Tépoque récente de son dessèchement.
Si un éboulis bouchait le lit du Pénée dans le val de Tempe,
Larisse disparaîtrait sous l'eau d'un lac, dont le canal d'écou-
lement pourrait alors être au S.-O., ou même entre le Havro-
Vounoetl'Ossa (1).
— 1 -■ ■.«■II» iii>
(0 Voyez surlaThcssalîe Touvrage grec Intitulé Nouvelle Choro-
graphie de la Thessalie (iVeofa^e tes Thessalias CHorographia) ; par
J. Anast. Léonardi, Pest. 4850^ chez £. Trattner.
I. 14
3|p ^u^âViB f'^unopp-
^ 15. Ré^Mifié.
Après avoir ainsi aclievé Uf {|esq-ir(f|on orjîgi;:|plfiqHe et pÇJ-
tamogrpphiijue de la Tarqiiiç . ppiis ffllpifS réc^pitjfjer ^ ca-
ractères ie§ plus saillants de son relief.
Nous avons yii que les sj^stépief de n^çi/f^gncs ^e {-édui-
ieà7 ou S, ^ayoir : le 3 jstèine ffccldeala\, ou
'.^. au S.-E.j ie'sy^tèijîe Ijl.— S. 04 jf-fi.-Q.
■& je centre cle ÇjSt eqipirç ; ' jç çy^tùme Q. -5°
lialkapj |p sysièffîe O.-N.-Q. à JE.-&.-P- du
t du Èâra-pagU; Ip peiii sy^^èmç N.-îf.-p. -4
la ^rvie pri^i)talef celui N.-p. — S-'Q* àif
!^pe(:çeluiO.'^"§. ùÉ. |°]if-, Ji|3ipDCtip,n du BMwpç
et de l'flîem|Us. j,es crêies d» sy^tèflie pcçi^nt^I ef. (;eU«« d^
Bespot(KDàgIfpc(juièrèDtlèsplv?jgraiï)Je? IJAif^^epr? ; !wH#s«J(i
Scfagretde la partie fn.^ridipnijl^e d^i Sf^f^f^ç If--$- viejipent
'en'sU|ite', ft sont sui,vie3'Mr '^(^ du P^k^i. M»* SywW
îj'.^N.'7E.':^è'.'-S.;j:!)!j et ^es iaBW-ps .sy.s^èuçp,».
Parmi tous ces sys^^ej dp rià es, 3^5: W n"? forffiP r^l^BiWf
une c^ine centrale de la ^urgiije, quoiqu'il fl.'y f|^nqi)e p^ ij(^
grandes arêtes traversant Iç pays dp l'jp. à l'jp. , ^uss| b:p,n q»ç
au ST^Au S. Ceéd«'nières ppuvent passer pojv^créi^ de par-
tage '. entre les bassins de h mer Adriatiqi^ et ^e la fffBF £gée>
iiandjs qtie l'çs autres séprent ceux de la mer jyoire <et ^e li»
imerËgée. t^uurparLer plus explicitement, il y a entre |^ ;leus
prémrérps mers une sçrîé de rîdes ^cljçlppnées à l'Q. et ^ l'E-,
dépuis nue lignç dé batits ^aît^ : mais entre Içs dp^^ derpiè^f^
caVïtës sont deiik séries d'aréf es, séparées p^f une vasjte écljup-
crtiré occupée par la Thrace, la Hitule'IUœaç pt j^t i^cpi;lai,çf
septentrionale. De plus , la ride septentrionale , au lieu dp
faire suite à celle dé la Servie méridionale , est placée pl^S au
S., lie manière à produire ^ijec Ja diajae \.ùkquD-t^aQ$yily^|iA9
lai plaine vàlaquo-b,y^l^irp,fajaiii^ qt\g, leJDpg^iauerâfoà'd;
court depuis le Balkan, ou même depuis les bouches du Da-
nube , lU chalaon ceupant ce dernier sous un angle fort grand,
g| fjjsanl res3eoiblgr, spii? ur point i}^ vhq gw^wl • Ifi confia
g}p;ajjpû 4R h?^^*R y?'?q^P"•^^'fif^^e à ceJle 4^ la Tbraïc^» ^
4pnc on Ypu{aU absoJufpenf pbercj^er ^es pbaiPQS ce^traje^ ei)
TijrqMJ^ > on ne ppurr;jit que Regarder CQfnmp tels , pflup i'Q.
ppr^fe de fiût ^es ri^es]V.-Q.— g.-E., pour le c^ptredu p^y;
[^ djaîpp {Tjéfidjopale de la Servie §\, la chaîne p.-rE., jiu
ipjjiep 4e fîj j^acédoinç , ^^ pour Up. le BbQrfope , te Bjalfcao,;
îfjûsj gue (a chaîfiç yajaqnp.
^^poinjfs flejonçUQn (fe ces sy[s{èrnes ^onf marqtm Ifiplut
j§ irpuye^t à }'p, de* faç? , accident partjpulipr à (jette {^orOS
seule de ja Jfjrquje pt 3 Iji) Qrèce poiîRneftt^le. Ainsi h )4 penf^
çpnfre du |Ùîo4opp et 4p fljaefpiiçsp tj?pnyent}es pldini^ é(di0,
IrBR^^ ?" Çf^ff^^n? ^? ÈilHipPPPPlit 4.'Icttjïpan, ^ Çanid, 4S
§afiï9j:py et de §Qp|fie. ^eSl cayUés m 4q pr<rfpp4s Sjli0p«mai!^
gugni jjans fa JJœsjie Sfipprieur^ \^ re*çp«tr« de# syiiléinea
^.-^f et ^..-pi.-jO.— §,-5.-p, çpmme ceJle 4^ ces sy^fèites $i
^ cejM" P--5î--P;-^lf--§--ï!- Ps gepyie, Iq Rppaonik ^
trouve isolé du système bosniaque N.-O, — ^S«-E. par usé
éçQrifjp pQJifîçprurp. i^p ÇGJ?î>r ^s( 1^^ de fous cèté» 4^ lias-
flfjs pro^pds, pt au {^.-Q. ^ trpuyp jipç profonde crevassé
PF#^k N^-"^-— §• P- 0« Pl«§ il ^i ^par4 da lUradagfi paq
uûeprptefprf basse pogjparatiyeiBpf^ i sq toil.leur, 6ntr6-kB
çi*.éLesaiflour 4m P?^^ i^§ Myr4^^^ ^f^ 1^ ba^secayitéà ioaà
raviijé dps ppi^agi^ie^, gotre le^ sy§tèineis duRbbdop^? et dp
ig !|^4irf)uie pcddeptalp , ;^insi qi^i^ ^ 1^ iQNoide s« tcojivràl I§
C3pl 4e )^esc^it, les plfrines 4p SWpnjq^e , de fiitoglia ei da
Kajjprjj le§ cavités 411 |j}c 4p jGsisforjli* «t d^ Tlijdge-Çarasoii ,
ajinsf gue |a J^^fjLe plaine T|iess^lienne. ^n^ ^ut<>u)r du pqini
de reacQrjtre sjefnjijab)g lep/qs méridioflal» ^ îrowe noeoérâ
de gjraifdp^ yaj|c^s, f pile^ qpe çejiieg ^ Uf^^à^,M Kar|ioaifea.
4e l'^spropotamos ei du P|)anari. '
jGûirune 4ans ^^V^^^^e^ j^)?)i?P§ felje^ q^e les AipfiS , les plus
hautes crêtes se trompent toujours près (les plus grondés cavin
tés. ^in^i le ^.çinni psi ^pu^ |p^ bi^^^l^ dQ Sculaci et d^^ lad
rHerzegovîne et la Bosnie sépare le bassin de Narenta de Id
grande cavité au centre de Ce dernier pays. L'arôte orientale
de la Servie est entre les énormes cavités de la grande Moravà
et du Danube, tandis que Ja chaîne la plus élevée de ce pays,
outre les vallées et les fentes qui la bordent , domine la
Haute-Mœsie et une vaste échancrure à TO. La chaîne valaquo-
transylvaine , le Balkan et le Rbodope sont placés entre d'im-
menses profondeurs; le Rilodagh est à côté du bassin de
Doubnilza; le Vilosch entre ceux de Radomir et de Sophie;
rOrbelus entre les sources de la Morava , de TEgridere et du
Bistritza ; le Pèrindagh s*élève au N. de la plaine de Seres et
près de crevasses considérables ; le mont Athos est bordé par
wie mer assez profonde; TOlympe est entre la basse plaine de
Thessalie, la mer et la cavité de Tlndge-Karasou ; le Piade
sépare de grandes anfractuosités ; le Tomor domine les basses
hauteurs de la moyenne Albanie , comme le Soagora, la plaine
de Bitoglia ; le Scbar est voisin des plaines de la Metoja et
d'Ipek ; le Scordus est entouré de hautes plaines, ou de pro-
fondes cavités, etc.
La quantité de grandes cavités a Jond tout-a^fait plat et
a TuV^au e/?(^e donne au relief de la Turquie un aspect tout
particulier, et ne paraissant avoir son analogue, en partie au
moins, que dans la Péninsule ibérique. A côté de ces excava-
tions entre ces rides, ou au pied de ces chaînes , on remar-
qùeun grand nombre de fentes ou de défilés profonds, courant,
généralement parlant, du N. au S. , ou de 1' 0. à I E. , les pre-
mières surtout dans la partie orientale et dans le centre , les
seconds principalement dans la portion occidentale. En con-
séquence, bien rarement des cavités d'écroulement se sont
trouvées assez profondes pour former des fonds de lacs.
l^ plaines ou les grands bassins peuvent être regardés en
bonne partie comme des vallées longitudinales relativement à
Fun ou l'autre système de rides. Dansce cas, sont, parexemple,
le bassin transylvain de TAluta , la grande plaine du bas Da-
nube, celle de la Thrace, en particulier les cavités de Philip-
po{K>li, d'Andrinople^ de Kezanlik et de l'Arda, les grands
GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. 213
bassins de THellada « de la Thessaiie et du cours moyen de
rindg[e-Karasou, ceux de Salonique , deKailari, de Biloglia,
de Krilschovo, d'Uskioub, de Kalkandel, delà Metoju, de
Kosovo, aussi bien (jue ceux des lacs de la Grèce contineniale ,
de Janina, d*Ochrida, de THismo, de Scutari et d'autres points
de l'Albanie. U faut y ajouter les sillons parallèles de la Haute-
Mœsie orientale, les vallées de la ' {grande Morava et de la Ko-*
ioubara en Servie , la basse Herzégovine , et niéme en bonite
partie la cavité au centre de la Bosnie, ainsi que les plaines
élevées de Senitza , de Souodol, de Jesero, de Gatzko, de Niks-
chitchi, de KIobouk, etc.
jiu centre de la Turquie et au pied méridional des crêtes
qui la traversent de VO, à VE,\ on remarque une suite de ca-
vités. Les bassins niaintenant isolés delaThrace, de Kalkandel
d'Ouskioub, deKomanova, de Stratzin, du Bistritza, de Kos*
tendil, de Doubnitza, deSamakov, de Bania, de PhflippopoH
et d'Andrinople, sont les restes de celte espèce de canal peut-
être une fois continu» Ces cavités sont en gradins les unes au-
dessus des autres à partir d' Andrinople jusqu'à celle du Bis-^
tritza, et s'abaissent toujours plus depuis cette dernière jus-
qu'à Ouskioub. Au N. des mêmes chaînes, on trouve la vaste
échancrure qui sépare les montagnes de la Bosnie de celles de la
Haute- Albanie, et dont les parties les plus basses sont le lac
et le bassin de Scutari, et les plaines de Prisren et d'Ipek.
Pins à l'E. soiit placées les plaines de Pristina, de Guilan, de
Yranîa , la vallée du Gomela-Voda ou de Trn , les bassins de
Radomir, de Scharkoe , de Sophie , d'Ichliman et la grande
v;|illée du Danube. Depuis l'Adriatique jusqu'à la vallée du Go-
mela-Voda, ces cavités augmentent en élévation, et il en est de
.même à partir du Danube, en remontant à Radomir et Ichli-
man. La Mœsie supérieure est donc positivement un plateau
carré, élevé, qui est séparé de la Servie par une crête plus
haute que toutes ses montagnes.
A peu près comme les chaînes au centre de la Turquie , les
crêtes de la Servie méridionale ont à leur pied septentrional
la cavité de la Morava , au S. les bassins de Nisch et du To-
314 TDii^ùtfe i>'Èt?Mèl»k.
fXlm; mais qn'hYiy. ^i à te: âbiil des ëcliahèriirëi et m
défilés N^-S. Lé Rhoiïôfie et lès cllaihes dU rentré de lii Hatë-
doine, avec leurs, dëpéndàticîes, sont en des rapports sembla-
blés avec les cavités avbisiriàntes, latidis cjiie dans \'û Tlirqiiîé"
occidentale; lès bas$ltis>de Scutari et de la Bièibià sëf)d^èIlt
deiiK inassifs ; h côté déstjuëls s'échëloniient non jSb^ tàii^
des cavités quef des sillôtts pàfdllèles: Pliis oii ap^rbclié ëit
Albanie et éii Grèce de là mèr (i|; t>lus le hivëâii de ëes der-
niers baissé, et la méthe pfopof lioti s*obÈ(èrve èti ië ^ortaât de!
la cbSié entré rHèr^otirie et ia Bosnie 9 la liièr Aârlkf(:{iié i
ou à la Save.
Les WïfcW tfànii^mrsalëi de là Turquie sotit le plùi Sbdvent
dirigées d anglB droit de là directibîi dès chiàihes: Aihâl dàhs
lés motlbjjnes c(5UrâBt !f .-6.; les fentes courëril O.-E: ; diihà
celles cduratit N.-b:— S.-E., elles vorit du l^.-ft. dii S.-O. ;
ddns celles ôbohntN.-E.—S.-O.; (J'est tbiit l'oppoi^ëj dàhà
celles cburant environ O.-E;, elles sont dîrigéeé dii !i. àii è.i
et ainsi de suite. DH éxeHiples de férites rëmdHjuàbléà O.-E,
ott 5 peii près dans cëitë BireinAion; selhbnVéHt dàtis les dëfilëâ
du Danube, edirè M bldàVû et la Pbrlë-dë-Fer, siir lé cours supé-
rieur de la Morata serbe, dàiis lèS got'gës dé là Morava btll{j[hro;
entré gtalatcfi et Rajàtî ; dans uhë partie dU lit dti GorHëlii-
Voda; à l'O. dé Trh, dàhs le cbiirs du Tbndjli a(i pied ffîért-
didbàl du Balkaii , dans lé défilé de Kiz-Dëi'betid , au 1^. dii
Ribdôpe, datt^ le lit dii SlrbUttihitza et du Brabhisla près dé
Rdratôva; Batiis le cours dubrlfa, ()uelque!^ lieuë^àf>rèé 'ion
côhfluetit dvët; le lîi-în iioir; dans lé défilé dû târàar; fetitre
KaHchtidet Û Oiiskioiib, d^hS 1ë cotirâ itlféHeûb m tàdàt- en
Bosnie^ daiis htie partie hibyëi)nè de ÊëlUi dU Na)*ëbta éki HeN
zegôvîhë; ëtc;
Cdrtiïtïé exemple de féhlesN.-E.— 8.^0.; iioîis ciierohs té
défilé dti DànUbë, d'OrScifibva â Mtlaribvàti, là ^br^e bù se jëllë
la Morava serbe, entre Krouschëvdtz et StàlatcH, la partie iti-
fériéure du Ht dll Timok, les défilés dû ^ràhd Isker h VE. de
(I) bii ^Aï 4ué ië b&S9ltt iVé tHt^oli^a est à plâ's iè d,Oôé p:
GÉOÔtU^MlÈ gMMâlë. MS^
Sophie^tes dm^ dèdaflluèiicsdlu SMKdtt) ériHd^iiè, ^ëftâlIiSS
pahîes du cours de TËg^ridërë et du Brâonistd et dii Èf^gÈ^
nilaBaprêsrfctiby- le otturS du Vardâf-StirlËfëiil, celîil de fMui
îiactrioa ep Maeédoine, la vâilëë de Tempe en tKèssiillë , le (it
dti Driri bbac^ au^dé^sds de sbii cbbfluëiit ayéc lé Drjh iiolK \àl
sobs lé Scliar, i^elùi du Zém, ëh Albâiiië; cëUi du YëJrbiiècHSi^
oeUii du S<H^tsehe$â; eèlul du Aaschka ^i*èâ dé NbvrbaiEah 1^
railiêti dli e0urs du Bdstiâ , ufiè (Partie de cëltii âe la Crina ëii
Bosnie; Ib dtsurs .infértedr du IVarehla ih Herzégovine, ëti&h
unepamiedu De)i-Katiitsch(k èH BiiJgfiHe^ et Ié$ dëirôiUdU
Bosphore et de^ Darddttëiièâi
De&l^tej N.-O.— g.-Ë. âe î^étMÂrcttietît en BôkBié; dhH^ të
Sdiâr au S; de PMsrëQ-ef âU N. de Kxllkdiidël; âhUS të èbuf§
du Driti; liprès ^n cdHflliéflt avec le brïVt noir ëii AIbliUié; et^fls
le niiiieti du bdbrs du y^^dar» ddÉis Jéël^i du bisfi^it^a, prës db
Vb^ëim en Macëdi^inë, dahâ céldi dh ybjôblta, du ScotiihBI
{Geiib:rsu3); et d'siuirë^ rivières d'Albàtiié. LâSivë diiisl (}iib
la pbrOim da défilé du Dàniibë élilirë DreilkbVâ b( ftlSâ bUt
ausdi en partit! cette dfrettioli.
Des fentes ]^.-S. s*observeut dans presque tôlitë M Titt^^btëi
commeaur Ibs pritioipalbs rivii^ës d^ Batkfth, ^^8tr i YtMM,
la Jahti*a; etc;^ d|ins te tours du Marit^h bu S: d'Aii(}nitb|)ib;
datis les rivières cbaladt dti RhodbplB ibitiédiâtëtnêiit dtliiS là
merÉgâi; s^vbit- : le Stryirton, lé Ifbvrekojfi, lë KàriiidU) datil
le lit du Drfn noir au N. dés Dibre^, daBs celui dU Htb^àlsdfift
en Albariié» ddds le courli inférieur dift 1^ Drina et d'dhtr^k H^
vièrei de là Bosnie; dans celui de Iltet^; bt dûU tëk éfitix d^
chaînes valaqàes et moldâvei; en particulier daiià lë Sill; l'A-
luta àti S. de HeritiannstadI \s. CibirÈj^ bii Transf Itti^ (k E^
delfj et 16 SèreiH. Il est digne de retiibrqbe (jbe Si tes fédte9
N<-S; se rencostrenl pairtoiit, celles 0>£^ ëlff.-£;— Sl-0^
sont lëà plus frë^iiëftles, iâildte que crili^ N.-Ô:^S;;-fi^ {)ft^
raissent siirtdut prl^b^ an systèhie ébcidëntà).
Enfin lë relief de la Tor(|ute a ehcore le cdMiëtèhi partie
lier dWrir beducoûp de focilité pour dëi routes qui lii Irâtbi^
sentà ro. et au centime; Sa N. au Sri <^ db N>@. m IS.^Ë.,
âi6 TURQUIE b'eUROM!.
tandis qu'il présente toujours plus ou moins dedtfficjuifés pour
celles qu'on a établies ou qu'on voudrait faire de TO. à TE. ou du
S. au N. dans la partie orientale. Parmi les pays de monlag[nes,
le plateau de la Mœ^ie avec ses pourtours est la seule province
^ qui offre le plus de voies toutes faites par la nature et pou-
vant même être parcourues en voiture. C'est un corollaire de
la distribution de ses systèmes des montagnes, des vallées lon-
gitudinales et transversales propres à chacun d'eux. Ainsi le
voyageur se rendant de Trieste, de Scutari» ou de Janina à
Constantinôpie, aura, quelque chemin direct qu'il prenne, une
série de mauvaises routes et de nombreuses crêtes à franchir»
tandis que celuif^ciy qui partira de Belgrade pour aller à Seres,
Salonique ou Gpnstantinople , n'aura comparativement que des
pentes douces à parcourir. D'une autre part, il en résulte que la
Turquie occidentale ne communique avec la capitale que prin-
cipalement par trois routes, savoir : celle de Gonsiantinople
à Janioa par Larisse , celle de la capitale à Scutari par Ho-
nastir ou par Prisren, et celle de Stamboul à Travnik par Mi-
trovitza et Novibazar, chemins qui tous présentent encore des
passages assez élevés.
Entre Belgrade et Gonstantinople il n'y a réellement que
neuf cols fort baç, à talus en général peu rapides, où réta-
blissement d'une roule de voiture serait très aisée« Ces cols
sont : 1° celui entre Belgrade et Grotzka, qui atteint 450 p. ou
environ 200 p. sur le Danube ou 100 p. sur le plateau de la
citadelle de Belgrade; 2^ celui entre Rajan et Aleksinitze de
880 p. ou d'environ 600 p. sur la plaine de Jagodin et 400 p.
sur celle deJVisch ; 5° celui auS. de Bania, non loin de cette der-
nière ville , atteignant 1 ,014 p. ou 600 p. sur Nisch , et 560 p.
sur Moustapha-Pascha-Palanka ; 4° celui au N. de Pirot de
1 ,?00 p. ou de 400 p. sur Scharkoë ; S*» celai entre cette ville
et la plaine de Sophie d'au moins 2,100 ou 1500 p. sur Schar-
koë, et 465 p. sur Sophie ; 6° celui entre Jeni-Han etichtiman de-
2,200p. ou de 140p. surcedernier bourg, etde5à600p. sur
Sophie ; T'' celui entre Ichtiman etTatarbasardschikde2,210p.
ou de 150 p. sur Ichtiman, et d'au moins 860 p^ sur la der-
nière ville; S"" oelui eotreHariBaniet IMsskoê, aueîgoatit 1 ,510 p.
ou 420p. sur la plaine de Phiiippopoli, et 1 ,100 p. sur Andri-
nople ; 9' les bauiaurs eolre celle dermèi*e ville et la mer Mar-
luora qui ne s élèvent qu'à 500 ou 600 p., ou à 250 au-dessus
delà plaine d'Andrioople. De ces neuf passages» trois seuls'
SQQt carrossables. Le'cinquième, le sixième et le huitième, pou-
vait déjà se passer avec des charrettes, seraient aisés à ouvrir
tout-à-fait; mais lequallrième, et surtout le septième et ie troi^
sième, à cause de leurs pentes inclinées, demanderaient plus
d'ouvrage.
Dç Belgrade à Seres , par les gorges entre Pirot el Rado-
mir, on n*a aussi que sept cols à franchir, dont un seul, celui
de Kreschna, entre la plaine de Seres et le bassin de Doubnilza,
est assez élevé, ayant 2,800p. et demandant des travaux
très considérables. Les autres sont si peu de chose qu'on pour-
rait acluellement presque venir en voiture jusqu'à Doubnilza.
Ce sont ceux que nous venons de citer jusqu'à Pirot , plus le
col au N. de Grlo, qui atteint 2,210 p., ou 1,300 p. sur
Scharkoe el 200 p. sur la pkiine de Radomir , et celui entre
ce dernier bourg et Doubnilza , qui à une hauteur de 2,410 p.
ou 400 p. sur la cavité de Radomir et 685 p. sur Doubnilza.
Le col au S. de Nisch est celui qui offrirait encore le plus
de difficultés.
Sur la route de Belgrade à Saloniquepar Misch, Kour-
choumli el Pristina, il y a cinq cols, dont celui entre Kratovo et
la plaine de Kosovo atteint 2,500 à 2,400 p., mais il est bordé
de longs talus. Une fois arrivé à Pristina , on descend insensi-
blement en Macédoine par la fente du Lepenalz, el on n'a plus
qu'à franchir , près de Stroumnilza , deux cols d'au moins
2,000 p. de hauteur absolue, de 1,410 p. sur Istib. Si on
voulait même aller par Nisch , Yrania et Komanova, on n'au-
rait aussi que cinq cols assez bas à passer , et on pourrait par-
courir déjà à présent toute la roule en voiture. Ces cqIs sont
ceux déjà cités, auxquels il faut ajouter celui de Yrania et de
Komanova, qui est à environ 300 p. sur la vallée de Yrania et
a 5 à 600 p. sur Komanova. Les cols entre Istib , Slroumnitza
219 tuRQDfk h'emmmi
et tdirâti serarent les ieviâ poititi «6 il ftlld^dK Stif i^J^ Hlt^
roui;,e carjrossablëi . ^
Dans TE. de h Turquie^ le BàlkdM est IflSIiitHëiit tiliiè fii^ ft
franchir que le Rhodope ; lëi moùiHghès de hi liadédbklë cm^
ivtjiie et les inontagDes du sjrstèrrië cicddèfi(èll< tkti^ ces dér*
nièies parties de Fempirë; lëâ siitolis lôrij^iiiidirîduit^ lëS pMûm
et lesboi^ds de la mer soitt lèfS sedlés vbiëâ ^ëfid{lëâ t}H)Éi(;îib!ëâ
par la sature pDor le pardttufâ des Vt>ilitl^ëS.
Blotôbtl. afô
*l I ><♦<■■> 4<t''«l«# ' * i>i mil III I 1^.. I ii.i .1. ..,1 . « ■ > I I ■ M I iJ « I ■« 11»-
CHAPITRE IL
GÉOLOQIB DE LA TUtlQtiË D'ÉohbPÈ;
$ 4'''* Formations des schUtes cristallins et demi-cristallios. -
raclères géologiques de la zone meclilerraneennç en n. offrant
pfës^tie j[)a§ dé lèrraitik prîiliàît'es (iriiermëdiaîres àéi aii-
leiiri^l, èf îilîcuhe Irdbe cle lérraih lioùillër et dès autres de-
pots secondaires enlf e ce dernier et le grès vert. De toutes les
formations les âcnisteS cristallins , les terrains du système cre-
laœ et le Sol tertiaire occlipenl le plus de place en Turquie, et
ïù^ïùi êèî Béu^ Herni^H Silr'pHssent e^ étendue les sctiistes cris-
la
téS ftliis grarides chalhèà lutdufeé /le scTiisîlès cnstcitlms
îttl le bes'pottT-lKjkfi et ie t^énn-ttiigli avec leurs prèlongè-
îéttls a travers la Macédoine jusque vers le Vardar et au S. du
mékits
cs!iè mm^Mé", i\u ptm aii sbiihî(iti#ii-i8àikah ; lë
B|lkak a-tetro|iôré^ ife SMid, louNé ttaui-tialkan ju^'^ifS
TscBipkii. béjî'uis oé JJbtlil, le iiiiisâif sciiîslfeui se rétrécit eï
vi^Si 3g Iferiiiinër éiitfë tSrllvà |;fczlrkôiid ^ës c^]^^ i§;
li^'el ta Chaîné cétiferè dé lîi ttiiet Ivoire , Bepiils ^ai^îiljounar
jus|[jîi'aTi-aétà OSe Rirkiiksë, est en 'grâjàdë parti'é itl^uiié nature
ariaibgdë. te gi'OUpe (îés sbiBiiiîléî^ clé kàralova, en Miic^ciîné;
est hWàè\ va )e Strymciâ el Hb^s^ètidil i |)(li^ iiès l^Mà^liël
iSO^ TURQUIE d'eUROPE.
schisteuses qui enclayent aussi la vatiée d'Ég;ridere et oelle de
la Morava supérieure jusque vers Nisch,. Elles comprenoent
aussi le Kourbelska-Plaoina , le grand groupe du Sçhiroka-
Plaîiina, le Kara-Dagh en Macédoine, les montagnes de
Kalschanik , la partie macédonienne du Schar , les montagnes
entre Kalkandel et Perlepe , les chaînes sur les bords de la
plaine de Biloglia et de Florida , les montagnes de Klisoura , à
l'Ë. du lac de Gastoria , celles en partie à TE. de la vallée du
Drin noir , les chaînes de la vallée de Stroumnitza , tout l'O-
lympe et les montagnes maritimes de la Thessajie. En Servie,
la même formation compose , surtout au S. , le Jastrebatz et
le Temnitscha-Planina » qui forme le bord occidental de la
Morava jusqu'au N. de Jagodin. Des micaschistes et des schis-
tes argileux se voient dans le S.-O- de la Servie i autour d'Ou-
jitzë, entre Kremnitza et le Joscbanitza-Rieka , dans le mont
Jelilza f autour de Stoudenitza , etc. Les gneiss se prolongent
dans le N.-E. de la Servie, depuis leBannat, à travers le
Danube, entre Loupkova et Drenkova, et entre Kasan et Sci-
nica , en particulier dans le mont Mirotsch , entre Poretsch et
Brza-Palanka , entre ce dernier bourg, Mosna et Tzernaika,
à Gûloubinie (micaschiste) , ainsi qu'à la Porte-de-Fer» entre
Orschova et Kladova. Enfin, les hauteurs au S. des bouches
du Danube sont peut-être aussi une dépendance de ce sol an-
cien.
Composition. Les parties les plus cristallines sont, dans la
Servie orientale et méridionale, sur les bords de la Morava su-
périeure , depuis Yrania à Rppotov , dans les monts au S. de
Kostendil , dans le Rhodope, entre cette chaîne et THaornus,
entre Harmanli et Hasskoe, en Romélie^ît dans une partie de la
chaîne côtière de la mer Noire. En Macédoine et dans la Ghalcide
ce sont des gneiss plus ou moins feldspathiques ou micacés et
plus rarement quarzeux. Ils sont quelquefois fort décomposés
ou terreux, comme près de Lisitza, à TE. du lac de Gastoria^
et à rO. de Florida, où ces roches désagrégées en caolin sont
associées avec du talcsclûsté à rognons de quarz. Ils renfer-
ment des petits filons granitoïdes, et sont aussi traversés par de
gros filons et des bancs de gfranîte, ce qui eU en particulier le
cas dans beaucoup d'endroits du Rhodope. Les petits fiions
granitoldes s'observent quelquefois sans qu'il y ait à la surface
ducune apparence de Texistenôe du granité dans le voisinage,
ce qui est tout le contraire des rapports géologiques , dans les-
quels se trouvent à l'ordinaire les grands filons.
Les seules roches subordonnées des gneiss sont des leptyni-
tes, des bùncs très amphiboliqnes, de véritables amphibolUes^
du grenat en roche et du calcaire grenu. Le remplacement du
mica du gneiss par plus ou moins d'amphibole est un accident
bien connu et s'offrant presque dans tous les grands massifs de
schistes cristallins. On en trouve de bons exemples dans le
défilé entre Scala et Vistritza, au N. de la plaine de Seres»
dans le bassin du Bistritza , à TO. de Rosiendil , etc. Les a/71-
phibotites véritables sont plus rares ;> quelquefois elles sont
composées seulement de cristaux plus ou moins volumineux
d'amphibole noire ou verte-noirâtre (couvents de Rilo'et près
deLisitza), ou bien elles sont mélangées dé feldspath blanc
ou rouge , de mica ^ comme sur les bords du Lepenatz et du
Bistritza , à l'O. de Samakov , à Jfoschanirza et Bania (dans le
S. de la Servie) , où el!es sont dans du micachiste. Plus ra-
rement on y rencontre de la chaux carbonatée , dans le voisi-
nage de masses calcaires* Il y a aussi accidentellement des
veinules d'épidote, des pyrites et des grenats. Nous n'avons
pas vu de véritables diorites , mais bien des amphibolites schis-
teuses y comme entre Samakov et Gibran-Han , et dans cette
masse épaisse de roches amphiboliques enchâssées dans les
micaschistes feldspathiques et les gneiss sur les bords du Le-
penatz, à 5 1. au N. d'Uskioub.
Les environs du couvent de Rilo dans le Rilo-Dagb, la pente
septentrionale du mont Kreschna, les montagnes au S. de Sa-
makov, et entre Bania et Raziouk, offrent de bons exemples de
roches amphiboliques. Près du couvent de Rilo une belle va-
riété d'amphibolite pure nous rappela celle de Glen-Croe,
dans FArgyleshire en Ecosse. Les amphibolites ne sont pas
tonjoursvoisinesdes éruptions granitiques ou siénitiqûes comme
3Z3 TURQUIE D^pSOPE.
911 couvOTl de Rijo et à 3 pu ^ I. à fÇ\, ^e Sjïsî§[)djl ; jpgi^ f\]e^
abondenl siirîout duns' des Ijeux sem|)|al^jes , p} ^^[;ai3^pt ja?
aifjuer partout une forte tenduijçe h la crisfailj^tiop, oi) |$ jei)
Ses âftiDités èiec^'o-chiiniqtiés porté 6 son plus hauf degjré [>a'^
^uTle'cIe la cnaleu'r soulefruîne.
~~ "Les Léptynites sout dans le in^mo ps, tj^is ejles i]e garajs-
8£Dl pas fr^iiehies en Turquie, et suriouj e||es i}'y ^ogt ggf si
}>îen Ci{r|{cterisees ou isolées du gueiss qu'eç ^se-4^t|^l)et
;lrilga. Çfi ^e sopt vrajgiJ^f
5^: 4^siiffSt fiiîëpni^t te
t i , , , ., - P?i! ^ fr^H??'^ 13^^ |S8 f!ï~
dies 9ipplij()Qlif|ue8 ; ils sopt plutôt f^ |^ifp^ 1591^5 ça gt 1^, ^
ces derniers ont toujours une ççriaine épaissef^. 1} qg f**!^
est jamais arrivé de les prouver alteper ^^ petj^s feaijlef^ jav^ç
le giieiss , comme c'est le'ôjs ppur j ^fiipjiijjolfje et le Jjreaaf
enroule. Au contact avec les gneiss, on voit quelquefois \^
calcaire se' mélanger de micaoïi deia|ç., plus raf enjont ^'am-r
^' lies plus Bpndes inasse| iJg cajcoire §^,^m fÇ .ffi^ySPl f!?5l?
ledéÊré du Saranto^Poros , da^s rôlynipe , l'Ossg, tajcailéç
de ïempé, près deTournoyo, de Kasiikler, de Bojtpyoj aii
'^'. éi fe/'du çâfampria.' C'^ f',9i'^,^f PPf^J^Pfî ^ff^'^?i^^^h
p^issçs couches ajiifies dans le gneiss ■ ejies' y pppt gu^gjfe-
lois'rnagnèsi'ènnfis/fi plus rarement un peu serpen[ineu§£§ ,
comme daùs l'i^lympe, dont eljes composent en ponnepîrfji^
Je corps T^ ^im ^ri,s'e's ou filanches. jj. prqujiaf f e^ sigit^
^ y (W » «Mp^ tes Ilifmi«dii9ip9» prés de pa«»i an S. <H Krous-
lft|i^t¥» ei àm bmc$ nûnpes dùns k» ménies roches à i l/St.
C( M I /S 1* à VQ* de^agpdin» pr^s de SUpie, e€ fntrç oe ha*
IPWflA^ iUnikûnrovefz» 6ur la roule d|ç Jûgodin à Kragbuj#-
yg|l9. Ces otècairea dqnwM )te(| ea ïheseaiie à des escarpe-
4|pxtf# OûPsidéF^bi^a «omrtt^ à Tempe; ils coBliennqoi qirel^
IjHMK ^If^kim* el il ra 6prC çà et là de graDds torreou d'eau
4m IS4iî0r^ (1^ l'pir«iP« > à le^pé «- à l oufooto , à Kqi*a-
év*e ^ » §p«r«»P9.
lilNMf k JfBiiéê i^ Silo » ii)içu«: autres siir le vecsaut septen-
if^'m^ 4^ SA^f$bP0» et ii y ena éaaA le ecotre de eetie chaîne,
mm» P«*«i ^P§ Jjp P#li^ Jfc^rfterbettd ^eiitjfe iepiliaii ef Kix-
toîi)» «i|i: 1% M 0)^{X9f m &'ik ^ilikoi et emneeè vilki(|[e el
g«r#Mi^fi*«i-C(W«îl da^ Marparâ. iCes rochet
(^§l' i^Wi Wil^f!^ PU iUaodw , et qu^uefoîs micaeées m
S^iîfâm^i P)ie^§Mi^É>.iitaeoi pdr Jftuf fsIrfCé; leur cooappsiiioat
}m mf^» ^9$ yérifa^ «ftomelie daii$ ie^ ebal^es sfhj«^
teusesy CQ ^ M¥Ji«|iie ao iMe cas que le» fonsaiî^a est due
à ^Af ${WhN9»i$ôi9 4e ««peoiifiti^i^ qui jk) ie <qiit pas pf ésen-
^ ^iNtoPJtep'g»* • ^ d*li»^ 9airp fKurt Ir'état miwd des eoB t
9iHj|^i9l^s lÉi^qu^ ^ ëMsi^fmi pcrneiiaif d-adèietice que
}ffi^^(^Sl^ i^M^#i99 f^ MU autf eidfeoseque desmodifipation^
^^Q'^iwiiliqMM de dépâil« «^tuuieiis , on utpmmHi del^a^n
SA^^aBW &BAftfii» l^lio» 4è oesfialiîairas et de œuf tqipt aiiesî
fiKii^ij^ p^tajj»#)ji^j[fip$ primMr^(tf>torinédiaiim) andeos.
Or, qgi^ j^^pg)|tfîw ir^9»veqjieilqj»e appui da«e pe que nous
aUppI #re^ MH^» «llftSa» fidN^^^^DlSM cri^liies de la
Ssm^à Ji'j^ »»à^m^ 4e ptueer ks «akiaiji^es ^rm les
BFP4#^^'i^wM^« 4».ou^ m0 ki^ m miHfsm pA^ im f^imè^
r^s, î^ çiii^ ^s fffmimf ie% smi^uum* to if^^f, to fea»
sîj|ite§ iilàrvu 9/»§lq0^^ hs m^ VQÎ^i9a$, tor^li'jJe «ente»
éf^fmMf^^rm^^ibmimM^ a» t^e ioadii^Pt pds e^giL^siéeiâS
JgSM* Aay^w a)t fiO^ao^ ^kSW j^s HKU^ses i^^il|^ee, Aio^* il f
2S4 TURQtiË b'europe.
des trapps,desrodiesgreDatifères9etc.;à odtédes granités, dés
gneiss scborlifères, amphibolifères, sans que pour oelâ on ob*
serve quelques caractères particuliers dansées psUes ignées» si
ce n est autour des fragments étrangers qu'elles contiennent, et
avec Iesc|ucls elles se sont agglutinées par la fusion. Ce der-
nier cas peut même avoir eu lieu çà et là, entre la masse in-
jectée el celle qui a été traversée. Or» dans les calcaires grenus
se présente le cas contraire, c'est-à-dire que , n'altérant nnlie-
ment les schistes voisins, ils offrent près du contact avec ces
derniers de véritables zones particulières ayant chacune ses
caractères. Ainsi le banc calcaire présentera dans^ces endroits
parallèlement à sa direction un lit micacé ou talqueux, ou autre
lit amphibolique, grenatifère ou pyroxéniq^ie ; enfin quelque-
fois un troisième lit méléde quarz et de feldspath. C'est ddne
la roche calcaire qui a été modifiée par la chaleur des masses
voisines. D'après cela, il semblerait qu'il faut admettre que la
roche grenue n'est qu'une modification ignée d'un calcaire
compacte, puisque la nature et les expériences chimiques nous
offrent la possibibilité de semblables transmutations.
Si cette explication, à laquelle nous nous arrêterions dé
préférence 9 ne satisfaisait pas,- il ne resterait que celle de voir
dans le calcaire grenu un composé cristallin , formé sur piaos
par le jeu des affinités électro-chimiques, à la manière des
amphiboles dispersés dans du gneiss. Mais dans ce cas com-
ment expliquer les salbandes de minéraux divers dans le banc
calcaire, sans recourir encore à l'hypothèse peu probable
d'une fente parallèle à la direction des couches du terrain ? .
Le reste des montagnes cristallines et schisteuses de la Tur*
quie sont bien moins des gneiss que des massifs, où alternent les
micaschistes , les talcschlstes et les schistes argileux satinés
passant plus ou moins aux véritables ardoises. Ce caractère est
bien marqué, dans toute la Mœsie supérieure , savoir : dans le
Schiroka-Planina , le Snegpolie, le Klisourska-Planina , le
Kara-Dagh , dans le Schar , dans les montagnes entre le Var-
daret leDrin noir, dans celles entre le Vardar et le lac de
Gastorîa on Tlndge-Karasou, dans Je Balkan d'Etropol> dans
\ë donité-toH méHdional du Balkaâ de Kalofer à Jeai-Sagra #
dans certaines parties de la chaîne côdère de la mer Noire,
dans les monta{|[nes entre Kragoujevatz et Rekovatz» sur le
bord septentrional du Temnitscha-Planina , et sur les rives du
Danube à la Porle-de-Fer.
Les couches subordonnées de ce système sont des schistes
argileux plus ou moins micacés, des talcschistes quarzifères
o\x ferrijères , des chlorites ^cÂt^^toii^e^ , quelquefois à iaméiles
de feldspath , quelques quartzites , des eakaires cot^paetes
ou grenus , et des dolomies , ainsi que plus rarement quelques
schistes imprégnés dT amphibole.
Les talcschistes ferrifères ont été reconnus surtout dans
les montagnes à TË. d'Egri-Palanka» et en-deçà du Koar-
betschka-Planina , dans les crêtes qui séparent de la Morava
les affluents du Kfisourska-Rieka. Ces roches sont le plus sou*
vent décomposées , et alors friables, terreuses» brunâtres ou
jaunes brunâtres ; elles renferment plus ou moins de fer oxi-
duléy cristallisé en octaèdre ou en formes déduites de Toc-
laèdre » et les cristaux sont si petits et si couverts de talc ter-
reux 9 que rarement on peut en apercevoir à l'œil nu ; ihai^ le
lavage les fait paraître aisément. Quelques schistes taiquenx ,
a lamelles feldspathiques ou passant même au gneiss» sont as-
sociés avec les autres schistes ; dans le vallon de Klisoura. Il y
a aussi d'autres talcschistes et des schistes argileux qui sont
ferrugineux , à fer hydraté , et colorés alors en jaune bru-
nâtre^ grisâtre, vert bleuâtre, violet ou rougeâlre, comme
près de Pristina» entre cette ville et Guilan » dans leSchar , au-
dessus de Kalkandel et de Veitza , ou ces diverses teintes doI^-
nent au terrain un curieux aspect. Quelquefois ces roches sont
alors poreuses.
Les talcschistes quarzifères y avec les micaschistes , les chlo-
rites schisteuses, quelques quarzites et quelques gneiss sont
bien caractérisés dans le Florina-Planina et Neretschka-^PIa-
' nina. Des roches chloritiques , plus ou moins compactes ou
schisteuses» et en partie décomposées bizarrement en jaune»
verdâtre clair ou brunâtre, se rencontrent dans les hauteurs
I. xS
fH TURQUIE PKI^BiOf^Ë.
isL Hii^lm i prè^ ^ Bit4>gltà. Elles y ^nt ^vm aM.ocié6& uveû
401 0^e«%4 D^» npâ$«^ chk>ri(eu8e& se voient aus&i daos
ta Sebar» main d%n» la Aloçsia supérieure, Ws Balkans d'Etro^
|Mrf cA rtb^mi»»» <î'^^t> le taicgchiâte et le mica&chiMe^ aveeua
peu de schiste argileux , qui dominent presqMeeiscto^vemeûU
Le Hcmt'SsJliiaQi « à l'originie du Yid« {iràs^Ate ftussi quelques
§»^S» Uàq^wjk M ?Qcl]^3 proi(^iqMe9|,«imi»^ aii^ sâèirGe&
Aa R/mi^ et du Vid.
Im ^mmt^ &wt pau f Hqa^ii^ m Turquie « ^ $ur|out
ikk ^ fer«#ftl peÎBl (sea^ msm^ coc»ktéf»bk8^ qui «eut pro-
pres à d'autres contrées. IlssoMea Kis i»|tice6dai»&le$ schistes»
Mgtenim& teia««oij^Yatft, kïO. d<^ lapUiiAft de Kosiovo,
mt k coté^ de i^pioutebiMk » «u llf. d0 Cnuikait au & de
XiMilatlk^ sur le Fteioi^PUNMft» el smt \» ver^sa^t ei^ridÂQiuit
âttSalbia* «»*â««M diB^Tsiiàipklu Au baujt. de^ dei?Qi«ir c<)l
«» tfOMrq^e à» 9f¥^^ mm6& im^t^it^* «^i& et r^uge»»
^ du^i^isoUM PA8SWI a« tsi^^biale , «i^ec dei» peiot^ fel^
^hfc|mm* A9sè9t Vf^ f^si^ w S« un, mmii de caleaice
iM^ymm» lendiUé» no^râ^e qui grisÂtre» o» M ¥oit plus^
jtt^et» Wi qM dt^.al^«p«at^ de. iniçasohi^e (eçrugUieiu. et
.qWHweiai» qM^Mf«è^ «^ SrfÎD^ de feldspath*, a^yec da t,alcsehiaie
^0a$^9m% ^ e^ du wiçascbî^e passant au sdbbte argileu^^ Qu^
^jie^Utft d^scUsi^sttic^uXiBQirâtre sont iiMtercatés entre ces
•masiniit. Le& 9ehiate^ mfiiégnési dFojnphibok sâttt de ces acoi-
éiit^ iw^ A ue« leia de masses girauiti<|u^i çonoaabe au It«^ du
Mf^^^t k f O* de S^oatendjl.
ÇiMi k^ JHaeédoîM çcoideQtale les aakaires foroAettiî de
p^i^j^Mtaie%dill|i^l(e^«^î^&» et&'y pré^ei)l^UiqueIq.ue^s
MW iÉ tw0!e d(e d^sm^.lia^ lesv muntagfieftt entre KMt-
chanik et Uskioub » il y a aussi des roches senU^iblee.» vm
^Hi^jf^imM ^fSfmi^ rai^ea dai» toute la Itoaie, «v^^ériQurei
.elMii»>«^'^*^^^<H^I^^ ^Mi <ldas^ rttaemw»* Ces eakaicea sept
c^mpiMiN «einî*<g/peiuie eu jpenia » et la couleur des^ deriûers
. mk ^fMHk litwdN)' QUt grise ; mai& celM d^ autres pread ^-
lioirea «ovUeAD^ot dd ocricair^ cristalUa qui» d*2\prto MH, de
MOAtaldiobert ei ViquesneU parait former les ftomiittiés^ (midift
^e le 6€hi»iei eonsiitue te» petites basaes, comme^ par exei^lei
da»& Wmeiit Athosf dans le&ortiascb ^ sm-des^us de Saloniqnd;
I>*aprè$ U. YH(iieftii6U la partie ii. et N<-£. de Taasos préMKe
Htt^ du calcaire greau* trè» biafto à càté de roebee sebi^ouéeei
0i U liante moata^piie de la Saaotbraise est tottpOsée dé âa^
eoàre eampacttf et sdûsteux.
L'entrée du déiilé du Lapeaau à lUtaoliaaMk offre ki aérie
aniwaot» de eoucbea } du calcake gre&ttifiélaagé de ^^aaft^ d«
eobiice qutfr^fèref un massif épaî» de dokmè bbimbe^ d«
eduele weaeé^ du eakaîre senSH-greiu eu à très patki» grkna^
du schiste micacé à glandules de quarz, et H&peti phiA Iditt,» eaa
cetokeiftcere du cakaive greaa ou cipolitf a« «Hket^ d«a iMca-
jMsliMiee «V6& du ^avzite« A motliécbemft» eatr» Uikîœb et
Kalkasdel» au trouve daus uâ de&lé £^0# nie puteaMè' niMde
det eatoûre^ greo» en cMdies diver^j^em holniéea â( cooteur*-
«éeai. £tL» rappelle tes* marbras de là Grèce inéeretdéi^ «iMi
eovHEue ceUe-*ci eatre des aehiscee talqifêut et »ffim%*
D0 semblables aQ)ae« fortemem mcUMe^ eosiaiilueftt h eél
de la montagne eatie PedaiisehUi et In vaUé» dé Ktitaebtnrd.
A y e» a aussi » TO^ da ce dermer bourg et dafiier la montagne
deBaboussa* Aaeol de Plevat» entfe Perlepe et Trojak
IHiisaaof e eoudm de doboHo est eudiet étrée datts d^
do ffieifià tal^imai. et do micasdiiste fetdspÀthiqua k m^ veCK-
Mt^ et près doLi oo roocoutre du GalcaJro compaao aoltâlfe
et bli»cfaAtro qui forme le mont Konak et le déiilé du Variseii-
Berbeadf conduîsaat dm Trojak au V^dar-^arigieuk Otf âd
fovok dans b» mont Buboussa entro Kouprii et Prilip> et (hh
mino tp micasehiste, conim^Browii r^vak éi^ observé dMs
le %fn* siècle.
Baas le Scbar méridional e» trouve daeidcaire greifd blanc
et des dolomies imparfaitement oon^^actes^ au mttîei^ des
sebistea cbloriieui& et ferrugineux et des scbistes argileux mi-
eHés entre Kialkandel et Veitza. Dans le centt'O do la ofaatee,
de» cocbea svjhtnneusi» semUsMsa catveWffnat^ eemmo dana
ââS TURQUIE D'£tIilOt»Ë.
les Pyrénées^ des masses énormes de cdicaire compacte, qui
forment quelquefois des pics , vu leur décomposition moins
prompte que celle des schistes. Le cône du Kobelitza au N. de
Veitza en est un exemple ; il s'élève à la hauteur de plus de
7,000 p. du milieu d'un cirque de montagnes élevées, et. sur
le bord des crevasses qui conduisent deKalkandelà Veitza et
à Prisren. Près de cette dernière ville ainsi qu'à l'entrée de la
vallée du Drin noir à son confluent avec le Drin blanc, il y a des
montagnes considérables de calcaire compacte qui paraitraient
plutôt secondaires* Elles supportent des plateaux et des pâtu-
rages et paraissent liées au reste de la masse du Schar. A leurs
pieds sont des alternats de schistes argileux quelquefois rouge
et de brèche calcaire.
Positiondes couches. — La direction des schistes cristallins
varie suivant les contrées, et Tinclinaison encore davantage.
Les directions observées sont les suivantes, savoir : celles
N.-O. — S.-E.^ ou N. — S. dans le Rhodope septentrional et le
Rilo-Dagh ; celle N.-S dans le Balkan d'Etropol, dans les mon-
tagnes de Eatschanik, dans le Schar, dans les gneiss près de
Perlepe, dans les schistes chloriteux près de Bitoglia, dans la
Neretschka-Planina, dans les montagnes de Batourer et de
Klisoura, à l'Ë. de Gastoria; dans les schistes micacés du Badi-
tschka-Gora en Mœsie ; dans les schistes argileux du pied mé-
ridional du Schirena-Planina ; dans le sol ancien des bords du
Danube; celle N.-N.-E. àS.-S.-O., dans les crêtes de schistes
à TE. de Souha-Rieka en Albanie; celles N.-N.-O. — S.-S.-E.
dans les montagnes de Pristina, dans celles entre Likovan 6t
Lahaiia, près de Seres , dans le Temnitscha-Planina ; celle
N. 2" O. à S. 2° E. ou du N.-O. au S.-E., à l'O. delà plaine
de Kosovo ; celle N. S"" O. à S. 5^ E. dans les talcscbistes de
Klisoura en Mœsie supérieure ; celles N.-N.-O. — S.-S.-E. ou
N. — S. dans les gneiss, entre Seres et Salonique ; celles N.-E.
— S.-O., ou à peu près N. — S. dans les montagnes de gneiss,
près de Krouschevatz ; celles N.-E. — S.-O. dans les lalc-
S(Jiistes du Schiroka-Planina, entre Guilan et Pristina , dans
les schistes du Schar septentrional ; celles N.-E. — S.-O. ou
GÉOLOGIE* â29
0« — £•» dans les gneiss entre Fakhi el Kirkilissé dans la chaîne
c&fière de la mer Noire 5 celle N.-O. — S.-E. dans les talc-
schistes de Klisoura près de Trn et des montagnes entre Kal-
kandelet Ochrida, ainsi que dans les gneiss à FO. de Vrania ;
celle 0*-S.-0,-'E.-N-E. ou O. — E. dans les couches du
Yrtska-Rieka en Hœsie ; enfin celle E.-O. dans le Perin-Dagh ,
dans.ieKre$chna, dans le Balkan de Tschîpka» dans les mon-
tagnes de micaschiste de TEgridere» dans les gneiss talqueux
au N.-E. de Perlepe» dans quelques schistes du Florina-Pla-
nîna , dans les gneiss de Bogoroditza à TE. du lac de Castoria»
et dans des micaschistes à l'O. de Jagodin en Servie.
On peut en déduire que la direction des couches anciennes
£•-0. est particulière surtout à la Turquie méridionale, tan-
dis que les directions N.-S., N.-N.-O. — S.-S.-E. ouN.-N.-E.
— S.rS.-O. dominent dans la partie eentrale» et que celles
N.-E. — S.-O. et N.-O, — S.-E. ne sont , au milieu de la
Turquie » plutôt que des exceptions. Les directions des cou-
ches et celles des montagnes ne correspondent, à peu de chose
près y que dans le Baditschka-Gora , dans les montagnes a FO.
des plaines de Pristina et de Bitoglia ^ entre Seres et Saloni-
qoe f dans Je Perin-Dagh et le Balkan ; dans toutes les auites
chaînes , la direction des couches coupe celle des crêtes sous
un angle plus ou moins fort, et quelquefois à angle droit,
comme dans la chaîne côtière de la mer Noire.
Les inclmaisoni observées sont dans les couches N.-S. des
inclinaisons à FE.» dans le Balkan d'Etrôpol , près de Bitoglia
et de Perlepe, entre Seres et Salonique; d'autres tantôt E.,
tantôt 0. dans le Balkan de Florina ; des inclinaisons 0. ^ur
le Danube , dans le Baditschka-Gora et près de Klisoura , non
loin de Casioria; dans les couches N.-N.-O. — S.-S.-E. des
inclinaisons S.-E. à Pristina , à FO. de sa plaine , et à FE^
entre Seres et Salonique ; dans les couches N.-N. -E.— S.-S. o\
des inclinaisons N.-O; , près de Souha-Rieka ; dans les cou-
ches N.-E. — S.-O. des inclinaisons S.O. sous 25<> ou E..
près de Kirouschevatz, en Servie^ des inclinaisons N.«0. dans
le Schar y et S.-E. dans le Schjroka-Planina , et entre Guilan
/
iM) TURQUtB i>^iiqiiopf:.
9t Prisiioû ; dai» las oouchet N.-E. ~ 8.--0. ou 0*-I!. dè«
inclinaisons, tantôi S.-E. ou S., ta^ilAt S. S'* O. ou S.-O. i
duQS les couches N.*0. -««^St-E. des inclinoîsons N.-E. » pr^
(le Vrania , et S.^. , près de Kligouro • non loin de ÎVn i
dans les couches Û.^S.^O. à E.-N.«E. ou O. et E. des incii-*
naisons N. , dans la vallée du Vrtska-Rieka , en Mœsie ; enfin ,
dans les couchas E» -^ O. des inclinaisons N. dans le Perin*
Dagb et le mont Kpesdina » soud 45" à PE. de Perlepe , d'aile
très S. dans le Florina-Pianina , et d'autres S. ou S.-E. dans
le Balkan de Tschipka.
La seule conclusion qu'on puisse tirep de ce relevé d'incll^
Bftisoiis est qu'elles varient d'autant plus que les rochts schis-
teuses ont été percées plus ou moins par des éruptions ignées
ou qu'elles ont été formées aux dépens de portions de divers
lorrains | comme nous le détaillerons plus bas.
$ i. Terrain particulier de s^^hfstes et de ollcafre en partie
inQom^slAblsmtnt primaire ( iniermédiaira ).
I^ partio la plus eurieuae du sol sclnsteuit amsien est celle
oii il semble passer aux roches d'agrégation » h des grés , des
agglomérats» et ou on remarque parmi ces dernières roches
d^ cPMClies de calcaire compacte tout-à-rfait semblable à cohii
du terrain secondaire récent. Lorsqu'on examine les contrées
m ce dorni^r contact a lieu • on ne trouve pas toujours en Tur-
quie de limites tranchées » mais on croirait plutôt observer
quelquefois un paispge graduel, tout au plus si quelques vn^
l^iatjons d'iaolinaison y qu plus rareneiu de direciioo, difiFé-
roRçient te« terrains. Nous no trouvons vraiment a nous ex^-
pliqufr quelquefois cet aocidênt que par ja théorie de la
transmutation ignée d^s dépôts neptunteos en sdiisies criital*-
}ins.
Les envirou^ du bassm de Kosovo font bien apprécier cette
hypothèse* Ainsi, entre Guilan et Pristina, on passe des gneiss
au)^ talcschistes, et de ceaK<*ci; par des sebîstesmrgiUi-uilqufluK
et luisants » aux acfaislei argileux , qui renfermenl queiques
âç({imiiéniu groisi«r« (à S t. de Prteiiii) M flu tthàhm^ imMk
eonipActe à peiites vetfiéft spdtfaiqiie» , Mutdt tieii»*{|tM« ite ifi-
meilaire , niM aavs fossilas appartins. Ce» iforMera $6 tro»-
^rent surtout à Rqpofov et «hns b ^Itée du Glrasdimiim « à
S 1. &.<*£. d« Prisrina. Enire ta plaine altNiiifiîse et le ïmma
de Koseva « sar ta route de Prisitaa à t^rtaM) » on a #otaMPd
.de micaschiste avec quelques rares bancs de eateoili» ffréàn ,
puis» dans ta valMe du T»rnoleva«Rîelia, du sddsiii argHetiK
eoqtevant du cciiisairQ oompacie grb et dû cmioaire aàiygdeHn
méis de sbiitste rouge et gris ; enfin , en remontent ta wilUe
du schiste arjjiieux à couches de caloaine oempacte, eomme
on en voit sDUveat itans le soi primaire. En se rendant de ta
pteine de Koso«e i Lapouschntli , on tru^rse d'abord lies
ootiriies de micaschistes quarseiiY à coUches de quartttè, phis
loin on trouve du eakaire compacte gris et jànne^ et du
quaraute dans des micasehisieSy et en«deçà du llitroftlae^ peès
de L^pooschnik^ du sdiiste argiiéutt avec de f âggloolsml qner-
oeux ^t dp calcaire oaihpocte roogeâtre,
Si ta partie au moins septentrionale et orientale du 8diar
parait présenter un dés premiers degrés de modification fcîibie
pa*p des dépôu crét^oés ^ au S. du Schar, il y a deà «dniagnee
de calcaire primaire compacte gris , àfO* d'Usfcioub» dans fe
mont Kartschtaka ; et entre Përlepe et le Sarigeiil^Vardery la
position des masses est telta que les gneiss talquent i dolo-
inia de. Plevat semblent faire suUèau calcaire xk>mpaote ftmoé
du mefett Ko2iak , ap H. d^ Trojak , et à celui des ^omtiîibk et
des défiles plub à l'Ë.» p 4/9 1. du Vardar^rigoUl. €e der-
iiior altei^ne avec des schistes argileux, et est quelquefob m
marbre rougn minérulegiquement semblable à celoi à ÏO4 de
karaveria.
La* pente méridionale du Schiroka-Ptanina «M^ oècnpé^ per
des schistes argUeuit » en partta rouges ou tMâtres, alMvâant
d'abord ^iree des scbiMes arënacés , puis âtëe des grès feifl-
blpbles à des grauwiickes / loches grises Oii rèoges» fines pa
grossières et à fragfhents de quar2 1 mais à Seleuigrad > fl y a
dé[à ()e grands a^mii de calcaire cofldpecte gf il L» porUe
âStt TURQUIE d'jËUROPE.
méridionale du plateau de ces montagnes offre , en-deçà de
quelques tracbyles , des alternats distincts de grès semblables
à des gratiwackes» de grès quarzeux, d*agglomérat à silex
corné noir et gris, et de brèche calcaire; ces dernières rc-
ches se prolongent même jusqu'à 5 I. S. de Jaboukovi. Ces
couclies semblent établir un passage complet entre les talc-
scbisteset les micaschistes des sommités du Scbiroka-Pianina ,
et les. alternats de schistes et de calcaires de Trn et du S.-E.
de. la Moasie supérieure. Nous n'avons pu séparer ces dépôts
d'avec les roches coquillières qui ont l'air crétacé et qui s'éten-
dent entre Kostendil et Pirot.
Les roches sur la pente méridionale du Baikan de Tschipka
ont des caractères qui font douter de leur ancienneté. Au-de-
vant d'elles se trouvent les schistes et les calcaires primaires
(intermédiaires) de la chaîne basse d*£ski-Sagra. Ces dernières
roches prédominent, et sont compactes, grises, noires ou rou-
geâtres et à petits filons spathiques. Le schiste est gris^ noir
ou rougeâtre et en partie calcarifère. Ce dépôt a la plus grande
analogie avec celui entre le Yardar-Sarigoul et Trojak.
Dans la chaîne cô'tiëre de la mer Noir , les montagnes boi-
sées^ entre Earabounar et Fakhi sont composées d'alternats de
schiste.gris, noir ou rouge, en partie calcarifère , de calcaire
compacte gris et de grès gris. Or, ce terrain, ressemblant beau-
coup à celui d'Eski-Sagra , lui est lié par des buttes de cal-
caire compacte situées à 1 1/2 1. à i'E. de Jeni-rSagra. Depuis
Fakhi jusqu'à Kirkilissé, on ne voit plus que des granités, des
diôrites et des gneiss. Mais en se rapprochant du Bosphore,
it TE. de Visa et de Seres , on rentre dans le tet*rain de
sctâste argileux , dç grauv^acke et de calcaire qui est lié inti-
mement aux roches incontestablement primaires (iatermédiai-
res) sur le Bosphore. '
Les schistes argileux el les.grauwackesdeBuyukdereet du
Bosphore, contiennent du calcaire compacte foncé , dans le-
quel nous avons remarqué entre Buyukdere et Therapia
^t. Tarapia)^ des Eucrines et des Térébratules, sur la côte asia-
tique dans le mont du Géant, desProductuset divers Polypiers.
GÉOIOOIE. 2SS
M. Strickland y die en outre un Asaplie et tes genres Spirifère,
Attypa et Orihis. Dans Tile des Princes , M. de Verneuil in-^
dique des calcaires compactes foncés , phylladifères et très
tourmentés. Ces roches contenant des Cariophyliies , sont re-
couvertes de quarzttes» de grès et de schistes lalqueux.
Dans le S.-O. de Servie» les schistes» les grès et les calcai-
res associés aux serpentines ont des caractères très douteux
qui empêchent de les classer définhivement dans le sol cré-
tacé , comme de les compter parmi les dépôts intermédiaires.
Il est possible qu'il y ait aussi des roch^ semblables dons bi
chaîne valaque.
Position des couches* — La direction assez générale des
coudies de schistes et de calcau^e énumérés» est celle du N.au
-S. dans la Turquie centrale, eh du N.-O. au S.-O. dans la
Thrace. Ainsi entre Pristina et Guilan, on trouve pour la di-
rectioB des schistes N.-S. ou N. 3*-0. à S. 3^-E. , avec une
inclinaison fréquemment a TË. Entre la plaine dé Sinitza et
ceHe de Soua-Rieka , la direction des schistes est du N.-N.-E.
au S.-S.-O. avec une inclinaison au N.-O. Dans la partie mé«
ridionaledu Schirena-Pianina , les schistes courent du^N« au
S., et les calcaires au S.-O. de Kafadartzi, et à TO. du Yardar-
Sarigonl , ont la même direction avec une inclinaison à TE.
Les masses calcaires du mont Koziak, près de Trojak, ont l'air
de courir du N.-E. au S.-O., et la dolomie de Plevat environ
de même. D*un autre côté, la direction des couches indiquées
dans la Thrace est bien plus voisine d*êtreO. et E.,que N. et S.
Classement. — Nous ne pouvons définitivement classer que
les dépôts du Bosphore, puisque eux seuls indiquent par leurs
fossiles le système silurien. Il paraît assez probable que le
reste des roches schisteuses et calcaires de la Thrace font aussi
partie des terrains primaires, et rentreraient dans le système
cambrien, assises inférieures aux roches coquillières du Bos-
phore. D'un autre côté, nous ne pouvons pas nous aventurer
à prononcer sur l'âge précis des autres dépôts schisteux se-
mi-cristallins de la Turquie. Il nous suffit de les avoir si*
gnalës à ruttenlion des futurs observateurs.
Zé
SSU TUBQIflB d'BOROPE.
Aufi« loiue ia TilrqtHe d'Europe, on lie trouve pM de dé-
pôts qu'un pui«$« dunser Avec c^r litude pôrmi de§ târraimi»-
eôndfiir#$ îiifên>uri à Ia crtite» La sdtiia e^ceptioB tvsM sur
I09 bord& d«i Ddmubet ^ntr e Dr ^nkova 6i I»la» • où dai gnàs
rott^aft sont dcoompagoéA de porpliyre qùar^ifièrfi et de brè^
plieé porp^yrtque»^ qui ont bien Toir d<^ faire partie du grée
roM^ secondaire supérieur oui houillères, Ce qili vient «ui^
(ontcorrober cetle idée est Texistence des hQUJl|èreil véritllr
\^^ à ^euersdorff dans le Bannat, et le prolongement do ces
diipOts jusque près du Danube» ATO* et au Nt^. déJUUMidia,
if y a aussi à ci&té des gnâiss ua dépôt d'areile soliisiaiise »
dinnjfère, qui paraîtrait faire part.'« dm m4me leri^aini <ia nn
dire fort voisin. Ces roches anoiennea sont environnées de
n)on(a0nes de calcaire compacte, qui semble offrir ded oarao-
tères le rapprochant de la craie 1 plutôt que de tout autre ler^
rain. -
Iï;)i avançant dans la Servie • on ne voit plus rien de saia«-
blabloî quoiqu'il y ait des erès ntinéralogiquemont rouges n
'lopolnitM au ^'^%% de Gornioki à Siatova. entre Lioukova «t
te couvent de &veu-Petka « sui> le Moutnitsobka-^Rieiia i aioii
qu^uu S,*K. et à TK» de BaniUi près deNiscb* Mais œs dernières
roches paraîtraient lEiiire partie de la mâme formation que les
oakiûresqui les entourent* Cette absenee de tant dedi^pdts «§<-
eondoires reeonnup^nillenrst indir|ue que ia Turquie d'Europe
durant une grande partie de Tépoque secondaire s*eit trou^^is
dans^ne position exoeptionnelle, dans des eireonstinioifiaHb-
trairrs % tout dép6t» Pourraitri>n suppo^nr que déjà éinergée
après la (In de la période primaire (intermédiaire) « nlle n'ait
éprouvié une immersion eonsidérable qu'avant l'époque orétooée
la plus ancienne? Cet accident géologique de la iorquie eot
d'autant plus particulier % qu'il s'étend à Topcident de rAsie^
Aiineuro» et peut aider à foire comprendre la formation ^m^
mer et deOétroitsà la plaoo d'uneiignasde i^NinducoitiiAe»^,
qui iitfl i^Sêemt» dêrnièrttcôninieà i^fio^Diio* U pmmttiHi
ëmersion et înutieraion avait dA foqdîtidr oôiMidéralitêment l#
ftol, d^ manièPA qu'à ki seconde émepsion des pofdoni de conil*
nent n'ont pu se soutenir, et S0 sont ûbtm4^ dons le fond de4
BMfs» «0 iauient çà ei ià de« Iles ooinme témoins de oe désastre.
$ 4. Grande ferawtien orileefe.
I4p. lyttèma orétaoé àm Alpes et dd rfidrape miMdionftie
OÇQ9P9 «A Turquie unn platse énorme i et y o été méenMu eeu-
veilMu^u'û^i • P^ra» qu'on n*a pas encore étudié auffisnminent
lei T^rié(é« e( lei métomorpboMi que présente gatte suite
(}'mmfQiP$ dépâ(«<4réii(»céi et culcajre^ Depuis lon{;<«4emps
oncgpiuiisiaitf le Ion0de i'Adrie(it|ue> le lystème créiaoéiî
Ifummulite»! mm M D'y r^ttaobeit pfti iouiei em roobes du
8,»04 d^to IfoCiédaiae, duPitide (4)> du pays dei Uyràitesi
4u MieuMnegrOi de la Croatie i de la Bufinie ^ de la Servie « df
Ifi Mœ»ie Pf ieiitale ei du Balkant
Le système préueé parait pouvoir le diviier en . treis ou
quatre mesff^si sdviûr : u» eu deqx terrains aréueeéa avec peu
de calcaire, un terrain très calcaire et souvent à Hippurites* et
m ternie très ri^be ee Nummulitas. Il sembieroit bien que oes
trois roassifi^ de couobes le sucoèdi^nt dans un ordre d#terit)iiié«
Ainsi dans toute la Turquie les seltistes eriiuiliins ou semi*-
cristailina « comnoe base des dépôts crétacés • ee vienneAt en
Gent4Ct qu'avQp les roches è Hippuritei s uiais «i le système à
Nunf)i^Hlites parait ainsi postérieur à celui à HippuriteSi ailleurs
op trqqve m mélan^Fe de pos deui^ fossilesi Si TËpire est sur-
tout wmruttliliqtiei le Piede parait offrir ce et là des Audistes,
et «n«deeà de iê chaîne la vallée du Caebia offre des Numou^
UtePi sans qe'oii puisse dire que tel dépât est plus nederiie np
{dus anciep que i'eutre« Un terrain crétacé erénecé aereit le
(I) M* Ponqueville uralt bien reconnu que « le Pihde étaft plus
» que se«ondsiM et postérieur eu Mont-BIsne, au« Alp«s et at»
^ Pyrénées. » ( Y^^fm Voyagé, ^eli II » p> 4if « ) •
236 TURQUIE d'CUROPC.
plu$ récent» du moins d'après ce qui se voit dans leBalkan
et les Garpathes, tandis qu'en Servie et en Transylvanie on
autre a Tair plulôt plus ancien. Au milieu de tout ce vag^ué il
vaut mieux avouer qu'on n'a jusqu'ici» sur l'ordre de succession
de ces systèmes , que des présomptions et des analogies plus
ou moins plausibles , parce que ces dépôts sont sur une trop
grande échelle pour qu'on ait pu encore arriver à leur connais-
sance entière. 11 est mém^e très possible que les localités di-
verses ont exercé une influence marquée sur leurs variations.
Le, terrain arénacé constituerait dans le centré de la Tur-
quie » le milieu de la Servie , et certaines parties de la Mœsie
orientale» surtout entre Pirot» Kostendilet Doubnitza. Fau-
I dra-l-il en détacher , par la suite » les roches de la Mœsie »
pour en faire un équivalent du terrain néocomien? c'est ce que
décideront les futurs explorateurs. Le Balkan , cei^taines mon-
tagnes du Pinde , et la Transylvanie en seraient en grande
partie formés» tandis que la Bosnie et la Croatie offriraient le
grand terrain hippuritique dans son développement le plus
étendu , et seraient séparés du terrain précédent par des alter-
nats arénacés et calcan*es» occupant surtout beaucoup de
places sur les deux rives de la Drina , au-dessus de Goresda.
Ce même terrain formerait une partie des montagnes du S.-E.
de la Servie» de îa Bulgarie occidentale» et disparaîtrait
presque dans le Balkan , en constituant au contraire d'énormes
masses dans la chaîne valaquo-lransylvaine. Il existe aussi
dans le S.-*0. dé la Macédoine» dans le Pinde» autour du lac
d'Ochrida » sur lé Drin noir , et dans le pays des Myrdites.
Quant au terrain nummulitique, il comprend toute l'Epire »
à l^xception du Pinde» la partie basse de l'Albanie moyenne»
la portion de l'Albanie septentrionale, à TO. duMyrdita, une
partie du bord oriental du bassin d'Ipek et de Djakova» tout
le Monténégro occidental » la Basse-Herzégovine» le territoire
de l'ancienne république de Baguse , le littoral de la Dalmatie»
et une bonne partie de Tlstrie. En Bulgarie il serait représenté
par d'énormes masses d'Orbitolites» au-dessus desquelles
viennent les couches de la craie verte, avec les fossiles propres
à ce ter t*aiii^ et h craie ordinaire ou supérieure , deux lerrakis
qui manquent dans tout le reste de la Turquie.
Nous diviserons les dépôts crétacés de la Turquie en deux
massifs, savoir : le système crétacé de la Turquie orientale»
ou du Balkan et de la chaîne valaque ; le système crétacé de
la Turquie occidentale , ou le véritable type alpin de ce sys*
tème, auquel nous joignons provisoirement en appendice les
dépôts environ du même âge de la Turquie centrale.
4. SYSTÈME CRÉTACÉ DE LA TURQUIE ORIENT AIE OU DU BALKA!l.
«
L'Hsemus est la contre-partie des montagnes de Kronstadt»
des défilés d'Oitosch , de Boza , de Tomos et de Toerzburg ,
en Transylvanie. Les dépôts crétacés inférieurs y paraissent
appuyés, dans les deux chaînes, sur des terrains schisteux
cristallins. La chaîne valaque-transylvaine a des masses
énormes de calcaire à Rudistes et Nummulites , tandis que
dans le Balkan il n*y en a qu'une moindre épaisseur , et que les
roches arénacées y dominent comme dans les Carpaihes. De
plus la Bulgarie n'offre pas seulement les assises inférieures
du sol crayeux» mais aussi les parties supérieures de ce sys-
tème, telles qu'on les connaît dans la zone moyenne de PEurope.
A. Système crétacé inférieur.
Les roches arénacées de THaernus offrent des grès à pâle
argilo-cakaire, plus on moins micacés, feuilletés et gris ou
bleuâtres , des grès quarzeux plus ou moins grossiers , blan-
châtres ou jaunâtres, et rarement à particules vertes , des ar-
giles marneuses ou calcarifères plus ou moins feuillelées,
grises-noires ou bleuâtres.
Dans ces roches se trouvent, comme couches subordonnées,
surtout inférieures, quelques poudingues à fragments de ro-
ches schisteuses cristallines^ de schistes argileux^ de quarz, de
manière à ressembler minéralogiquement à certains agglomé-
rats des grauwackes, comme c'est le cas dans la gorge boisée
qui conduit an haqt du^Balkan entre Islivné et Baschkoë. Enfin,
àfi^ caleairescompacie» bouts , gr» on btmchAtres vie»Qei>l se
placer aussi quelquefow w gFaads maMîfei. ftu ittSieti d« ce»
«llernaUves» ea y produisant des crêtes {>las élevées que eelles
à Ie4tf pourtour^ des esearpemeotA et çà et là des défiler pitto*
i^BsqueSr comiae au S. de Lovdscha f. à Temova (s* Trma}^
entie Selfi et Kolibola » au S. de Gabrova^ enire Oerbendk
Keui et Ëski-Dj|0ttmaa (le vieuiL vendra) » entre K.eiiroukJheii
et Jedekmalet à 6 L au &. de Sehouirda«
Les murailles de rochers composés d'autres roches créta-
cées que le «îfAkaire, m»! um^xsUeiU mre ; ileHpréMUé quel-
quefois par des masses de grès quarzeux ou vert fortement ag-
ffMim ccflHDe fui It.'-N.'^E^ àB Mawii oà de» eacorpements
tpvmfoMt N» temnefit les cou trc*-f ot U uftpes éteté» diiBbiltuni
ti foirnimt la oréée M N« de Kasatt, de Yrebiiatel d«iT9cl»
JUIfiA^atto
Auteurs^ oa trosve awsl qnc^uef aie te ioe^ dee lefi^eiNs
des recbers cmipés a pie et eoatpoié&de gvèseid'argHM mm^
Aetises eoomele I0B9 do petit Isker^ esire Eiropei ei Vilmr,
et N» de ce dereier vilagey à Yeitehem an pied sepieâf riofiàl
de raféte^seeunet de BaUcn d^Mvaé »^ au Sw ée Ses^m , mt
If Akaii-KeflHsGhSi^ sur le tcrresi de Mbikeiale ei Mr ^eta) m
f^ de rai4(e*aeniiie^ prèsr de LopeiaeeMui dp*» te BMkan
oriental.
Fossiles. — Les njches arétiacëés conlfeûnent rarement des
pétréfactions. Nous y avons vu dans des argiles marneuses et
des grès marneux très fins des impressions de plaeles à4 k au
S. de Scboumia ainsi quà Jedekmale et dans 1» vallée deLe-
poutschka. Ces restes de végétaux se trouvent même dans des
grès g^ossierssur la pente méridienalede raréte-soflmetdnBal*
kan au S. de cette dernière vallée. Nous y afwns aussi retreeeé
les Fucoïdes caractéristiques {F^ intricatusp œqHaU&^Jureatus
Br.), qui se sont surtout conservés ;. ils ressortent bien à l'œil
dans certaines couches arg^io-maroeuses qu'on peut aisément
négUger d'examiner^ comme à Booratlare, à Aidesy ete.r A
Karosou-Felar» près d'Osmai^azar» nous avons reeueiMi auiBsi
des impressions» peut-étce d« Fuooid^ «u^ ^^ m$immi^h
Triera U y s^ (]a9 aggloKoéraUi ()tti offreni q^id^tit^ fos$il6^
^U <|ue de&TérébratiàleS| des p«Ut& Peignes e( d'anii^ b^
Yohea ior^j^u'iU se trouvent près 4e cakairos eo^MÂUki^, eommp
c'est h c^ft pour certaine agpëg;a& à poMita verts» qui «lUer-*
oeott sur la peAtQ toéridicoale du IkiLk^ua ori^Dtal» avec dit)
gré» ^arseiiix, et des calcairea à Pel y piers et Qr bitoUfe^*
. Les roches cak;^ii-es soat le dépôt pi*iri€ip;4 ^Si fomlm ^
sjfttèn;^ créueé inferieurt I^i^» le» pariiez (es pliH^ htm^
dj^ syst^Hio, les cukaîres elfrent 4e% &dgiMS|t4 de Rudî^te^^
des Huj^Oreft crétée&t tles Écbiuidées , etc. « €Ottiii«M& éê
GaWûwu Sur u|iQflrt»ia boriiiott.céotogki^e^ fim élevé d»i» lu
série de& ceocbes, les cs^lcaûes S(ont pétris. d'OrbitoblH emmè
^jMûur de La^dftcha. Ces pui&s^^tt^ imm»t d& cai<aMre bUm«
cb^re s'étend^ de là vers Ticaava„à. l'Or ^ au &.-£» d'Ëifct-
I^îeiJUtta^ii et {dus a,u & Ces OrbitoUtesappartie^D^^i à itii^
sou^MIa espèce ieférieareBieBi plus cenÂq^ fue eelito <ie> hi
p^^du B)hi6i»eet que nous appeUeron^ OrbitoUtes Mg^iHea.
JP^ $ettt^asso€îées ^ vec des débris d' JÈdiipdée^g de« SflrptihN»,
^qff^lqu^ Polypiers i ei uéne des petites biv^v^ brisée»* Ab
sortie s#pleatrk>Bale dq déilé^ de Uxvdsehdn Ofjk iieS'Vetl tq^iMér
swr iwe caeçhe d'argilt maraieuee grisai, qi^i eofUJent aoai^ «les
pétrificatioASi. et mette, des ossant^ti^ de repiHe» mm qne
d|B^d^9A*^ Sur le pkieau» aa Su de Lomdsebat hieeleeîffe à Olr-
iMteUlis alfiare^ avee i^ crée ealeerifières»
Le^ viltage. de Yikrar est aii piedr de^ elOitdgiM)» oripM^ «t
boisées » i l'eairée méridionale d'uA beat* d^lé par lequel: le
petit kker vtÎDiiidre eo^serpe&4aiit la graiid bkev^ Oes. booss
<^i& 4» cakaim foocé y a)tep&etti.ajv^« d« eaidsaive aréw|iié
grist àm, 9S^ maroeux et des. a^giJieSi m«ii»m0i^. CertaMts
couches calcaires sont remplies der i^«^ltegils iilesl sfloliiiiéy
^l& que. der grosses HuUres,, de» Pia{pos4^»||ies, des:ip«ig)ties^
des.N^aice^it des coquilles turrigulées» ^% CariopbjdiiiCi^ et
d'autres Polypiers,, aipsi qea des^feagments d*6ebiiiedei!iiifr.
11 y a d^'aiilves couches qui soat remj^lî^s^ dc^ c^s eoi^ be^-
^iiu^senabiables à cevi^de g^ytnJByrff mmm^ de l>fa^ttfili;;iHi et
ment » on trouverait certainement des localités où ces fossileé
seraient fociles à extraire séparément, et déterminables comme
espèces. Ce massif se prolonge à TE., ù Jabianitza, et de là à
travers la vallée du Vid , vers Tetova , et à travers celle de
rOsnoa» vers la Kalojeritza et Trojan. Sa continuation se re-
voit au N. de la vallée de Rolibola , sur la roule de Selvi à
Gabrova» au S. de Kasan, etsur Taréte-somnietauS. du Lo-
poutschka-Rieka. k l'exception de cette dernière localité»
ces calcaires inclinés au N.-O. présentent partout des escarpe-
ments tournés vers le S. ou vers le sommet de la chaîne , et
forment des crêtes s'élevant de 500 ou i ,000 p. sur les val-
lées longitudinales qui sont sur leur versant méridional.
Position. — Les meilleures localités pour étudier ce terrain
paraissent être, pour les masses inférieures, le Balkan d'Islivné
et les bords du Petil-Isker depuis Etropot ; pour les masses
moyennes et supérieures, les défilés de l'Osma, au-dessus de
Lovdscha, les bords du Rousita, auN; deGabrova et le Balkan
oriental. H est évident que cette formation crétacée constitue en-
tièrement cedernier^et repose sans intermédiaire sur les dépôts
bien plus anciens du Haut-Ba^kan, tandis que probablement une
superposition semblable est cachée à TE. sous les terrains ter-
rains tertiaires et ignés. C'est donc les dépôts crétacés qui ont
donné aux crêtes de TH^emus la forme d'un toit incliné au N.,
en le privant de contre-forts au S. Au-devant du Haut-Balkan,
depuis Etropol à Islivné, il n'est pas toujours aisé de trouver
ses dernières limites inférieures , parce que le sol ancien se
compose au N. déroches arénacées et schisteuses, qui ont
quelque ressemblance minéralogique avec celles de notre for-
mation. Nous allons à cet effet détailler les coupes principales
du Balkan, en allant de l'O. à l'E.
Coupe du Balkan d^ Etropol à Loifdscha et Ple^ma, — Le
Balkan d^Etropol n'offre au S. que des micaschistes et des
schistes argileux noirs ou rougeâtres, courant du N. au S., et
îuclinant à TE. ou à TO. Sur le haut du col, les schistes admet-
tent entre leurs couches des grès très durs ou des espèces de
quarziles fins» et ont une direction N.-O. — S.^E« En desceh-
GÉOLOGIE.' iH
dant cette montagne, on longe le vallon du Pëilt Isker, cou-^
fant d*abord à TE., puis au N. et N.-O. à 3/4 1. avant Eiropol.
Le schiste y contient de grandes masses de calcaire compacte
à veinules spatliiques. Des minerais de fer accompagnent ça et
là ces roches, qui embellissent par leurs défilés et leurs escar-
pements les montagnes au S. d*Etropol. Au N. et à TE.
d*EtropoI, on ne voit plus de si hautes montagnes qu'au S.
et S.-O. , et te torrent du Soua-Rieka sort au-dessus d*ïl-
tropol d'une vallée, courant de TO. à l'E., et vient joindre le
Pelit-Isker, qui se dirige depuis là, du S.-O. au N.-E, Un
autre cours d'eau plus petit se rend dans llsker depuis TE.,
et ces deux afBuents occupent le fond de l'échancrure, qui pa-
rait séparer les formations anciennes et nouvelles.
Au N. d'Ef ropol, les hauteurs sont formées d'alternats de
girès grossier gris et de schistes minéralogiquemenl semblables
à des grauwackes schisteuses. L'isker entre bientôt dans une
espècede canal, bordé de murailles, composé de grès marneux
incliné et de 50 à 50 p. d'élévation. A 1 3/4 I. d'Etropol,
riskef reçoit un potit cours d'eau venant de l'E. Plus loin, à
2 1/4 1. à 2 1/3 1. , les torrents du Lepen et du Brousinenska-
Rieka viennent joindre au S. cette rivière, en exposant aussi
dans leurs lits des coupes de ces grès^ alternant avec des ar-
giles marneuses foncées et des calcaires arénacés. Leur încfi-
naîson est faible et à l'Omet ils courent del'O.-S.-O. àl'E -N.-E.
en décrivant quelquefois des ondulations comme dans lesCar-
pathes. Les grès donnent d'assez bons matériaux, les compactes
poul* la bâtisse à C4iuse de leur tendance à se diviser en parties
quadrangulaires^ et les schisteux pour la couverture desi
toits.
Un troisième torrent ^ venant du N.-E., vient encore se jerer
dans risker, qui est bordée au S. ou à l'E. par une espèce de
plateau légèrement bosselé , tandis qu'au N. ou à l'O. il y a
des hauteurs un peu plus grandes et déboisées. Une grande
plaine bien cultivée forme les abords du village de Vikrar, placé
au pied d'une chaîne de montagnes, s'élevant à 8 ou 900 p.
au-dessus de la vallée du Petit-lsker^ et offrant une pente en
1, i6
â42 TURQuzig; d'europe.
gradins çà et là avec des escarpements ou des foréts« L'Isjker
traverse ces crêtes par un défilé tortueux et boisé, courant
d'abord au ^.0., puis de !'£. à FO., enfin de jiouveau au
Ces montagnes, dirigées presque de YO* a TE.» sont compo-
sées d'alternats de grès marneux, d'argile calcarifère et de cal-
caire compacte grisâtre, en partie arénacé et coqulllier. Cette
dernière roche y prédomine par ses puissantes assises. L'in-
clinaison y est auN.*0» sous 30à55\ Depuis Yikrar^ ^n a
une belle vue sur le Ilaut-Balkan^ dont les sombres forêts soot
couronnées de pâturages verts, et on observe très bien qu'il y
a entre cette chaîne et celle de Vikrar une vaste échancrure» oc-
cupée par des vallons et de très basses hauteurs. Si on longea
l'Ë. les crêtes de Yikrar jusqu'à Jablânitza, on se rend de la
vallée du Petii-Isker dans une autre, dont Teau coule de 1*0. à
r£. et:reçoii des afflu<;uts du N., mais plus loin elle se dirige du
N,-0. auS--E.
En allant de Jablanitza au N.-Ë,, on traverse un col bas,
composé d'alternats de marnes schisteuses et de calcaire. Après
cela on parcourt en partie un vallon, courant de l'O. à !'£• ;
on l'abandonne pour gravir sur la hauteur, qui le borde au S.,
on traverse de nouveau un col bas, composé de calcaire com-
pacte de teintes claires, et on descend dans la vallée du Yid,
qui *est à 3 l de Yikrar. Celte dernière, remplie de cailloux
de roches schisteuses cristallines et en partie talqueu^es,
^st entourée de basses montagnes de 100 à 200 p. A 1/4 1. à
YE, du Yid est la KaIniL^a, qui court d'abord du S» au N., puis
de TE. à l'O. pour aller joindre le Yid» On y voit des grès gris
plus ou moins calcarifères, courant N.-O. — S.-E., et on arrive
bientôt à Isvor,
En remontant cette vallée longitudinale, on ne trouve que des
alternats de marne schisteuse arénacée et de calcaire gris noirâtre
courant de l'O. ù TE. Elle est séparée de celle du Sopotska-
Rieka , autre affluent du Yid et situé plus au S. , par un petit
coude ou défilé N.-S. A Sopot , dans le Sopotska-Rieka , les
grès contiennent çà et là des calcaires arénacés plus ou moins
micacés et à cpqpîHages bivalves ayant copservé l^uru |^3M i .
roches qni me rappelèrept certains grè^ verts de Courç^jles >
près de Beauvais. li y a aussi des ^r^s à fr»)g[nqe9^$ (I9
marne gris foncé^ qui ressemblent tout-^-fait ^ ({6$ Wollisç^^^
Ce$ couches coureqt du N.*0. au S^S-i çt jnclipenl, ^u^^r^
sous 55^. .
Poiu* aller depuis là à Lovdscha, il faut Ionç^r up^ dMlff^
vallée qui se dirige de 1*0. à TE, , en^-deçà du cppdp s^ptqptriQadl
du vallon de Sopot, et après SS ),| on traverse ^u N.r£, ppQ
colline à bocages. Depuis ce point , on a une vue çji^r )0S 0)pn(d'^
gnes boisées de 800 p. d'élévation, qui bordent au S. 1«| cw^
tinMatiôp orientale de cette V9llé^. Une espèce depfateau pn
partie cultivé, en partie coMvert de bpcages , çpqduit à hYQV$
et ne laisse apercevoir que quelques grqs, ipfjigjs surtout (}^s
argiles marneuses^ rouges, et dy calciu'rç ji^répacé iftclifl^ot gjji
N., et courant du N.rE. ;iu S.-Q. A Isyor, on r.eyoit Jçç ||]ié0)j9§
marnes avec un peu de silex. A Mirl^oyp, il y A iie$ filtj^rPîlM
dé ces marner avec des grès-molassies, et bientôt p» nfi yojt
plus que des alternatives de marnes schist<euse,s grjsâtr^$> AYj^6
du qalt^ajre compacta gris4tre ou blapch4trf h Orbi|^lilW|
rinch'naison y est au S.-O.
Ce sont ces dernières roches quiforqieQ.t;^utpiir d^ ]L»pv4s<çbg
les plateaux, les défilés pittores£[ues de l'Ostim 1 1^ §(ïï&^^ f^
lé sol dçs beaux jardins en amphithéâtre, qui bprd^enit ^^ ^, la
pl^iiie s'étendant au N. de Lovds/cha.. Al^ sortie $ep,teQtrJo^9]0
de celte ville, on voit sur la rive orjentaie diç TOsin? ^ 9r-9
giles niarneuses bleues, coquilliçr^s, 5gpppJrt^r J^s tpi^
railler du calcaire à Orbitoliies^.taqdj^qu^ sur le bord opposé
on trouve du grès calcaire coquillier inclinant jî^U.N.rO, Apr^s
avoir traversé cette plaine, courant d*0, 4 TE. et /çpuy^r.te ^
pâturages secs, on arrive k deux pçljtiB^ éfl^nenqes qui pr^oè?
dent une crèle basse, dont Iç plus haut pW.lea.ug J^40P Pf 4'^
lévatign . On n'y Xro^uvç que des ahernats de sabJl^, d'ar^ilêfliaf^
neuse et de grès ^ qui renferment ^(ès Or.bitplitjQs ^ q^lqn^
bivalves avec leurs tests , sûnsi que dçs petj^ iîM>l'i?^iUl<l 4^ kffisi
bitumineux. Il y a aussi du grès csJqjjrifèr* WWP à pm»Hs^ um»f
244 TURQUIE d'europe.
Depuis là au Danube , on n*a plus que trois collines à plateau ,
dont deux précèdent Plevna ; elles ont environ la même consti-
tution que la précédente. La vue qu'on a depuis le sommet de
cette dernière est fort étendue à l'E. On distin{jue bien le
cours S.-O. — N.-E. de TOsma, ainsi que les plaines du Da-
nube à son débouché dans ce fleuve; au S. se présente la
ville de Lovdsclia, à Textrémité d'une crevasse, dans des mon-
tagnes pelées, dont la nudité et la »çinte claire ressort sur le'
fond vert d'une immense quantité de vergers. Le fond du ta-
bleau est formé par les crêtes bleuâtres les plus élevées des
Balkans.
Coupé depuis le Balkan de Tschîpka , à LovdscUa et a
TùTMva. — Lorsqu'on gravit péniblement la pente méridio-
nale, rapide et déboisée du Balkan de Tschipka, on voit se suc-
céder des alternats de micaschiste et de schiste argileux , des
micaschistes talqueux à gros noyaux de quarz avec du schiste
siliceux noirâtre ou brunâtre , et enfin des micaschistes quar-
zeux et ferrugineux en partie rougeâtres. Au haut de cette
pente se trouve un gros mamelon de calcaire compacte , fen-
dillé , gris ou noirâtre et divisé en lits inclinant au S. Quelques
couches de schistes argileux ayant la même inclinaison le sépa-
rent d'une roche semblable qui forme le bord méridional du
col au-de*isus de la nouvelle auberge.
En-deçà de celle-ci , cette arête-sommet présente de nou-
veau, sur l'espace de 500f).,cles micaschisfes passant aux talc-
scbis(es, et à grains feldspathîques^ puis des schistes micacés
grisâtres ou rouges mal caractéiisés et passant au schiste ar-
gileux. De ces roches , inclinant encore au S., on passe brus-
quement à une épaisse niasse de calcaire compacte grisâtre, en
partie fétide, dont l'ihclinaison est septentrionale. Si, depuis
ce pinacle, on jette les yeux au N., on dislingue plusieurs
chaînons baisés avant leurs têtes tournées contre l'arête-sora-
toet et leurs pentes inclinées au N.-O. A TE. , on domine
trois petits vallons, et à TO. une grande vallée avec plusieurs
embranchements. Partout on ne voit que des forêts de hêtres
ou de chênes, tandis qu'une sommité un peu à l'O. a pour coa-
GÉOLOGIE. 245
ronne un pâtura{|fe verdoyant. L'arête centrale court de TO.
S"" ^. à E. 5"" S., en poussant au N. des ramifications diri{][ées
du S. au N. qui enclavent les vallons précèdent.
En descendanl du col au pied de cette première crête , on
distîn(][ue, à la place des deux postes, deux petits plateaux qix
des corniches en échelons Tune sur Tantre ; la nouvelle roiHe
permet d'y bien voir les couches suivantes : entre le col et le pre-
mier plateau, du calcaire compacte gris à cassure esquilleuse,
et du schiste argileux gris ou calcarifère ; entre les deux cor-
niches surtout des schistes marneux micacés inclinant au S. :
plus bas des alternats de schiste gris et de calcaire compacte
gris clair et à fossiles, des alternats de schiste rouge et de
calcaire compacte argileux gris inclinant au N. et en appa-
rence sans fossiles, des schistes grisâtres à la fontaine «enfin du
calcaire compacte blanc grisâtre à Huîtres, des schistes argi-
leux noirâtres et micacés inclinant à TE. On se trouve alors au
pied de l'arête , et on atteint la vallée du Gabrova-Sou (rivière
de Gabrova) , qui vient du S., tandis que la descente du Bal-
kan se fait par un vallon très court courant de TO. à TE.
On y remarque d'abord des roches schisteuses ayantunepâte
calcarifère, et semblable du reste à des grauwackes fines; elles
inclinent au S. sous 40° , puis viennent des alternats de schiste
arénacé gris avec du calcaire compacte blanchâtre, le toutincli-
nanl aussi au S. Pendant! 1/21., la routen'estbordéequede ro-
chers de ce calcaire compacte ou de ses derniers alternats; après
cela , on trouve du calcaire arénacé grisâtre inclinant aussi au
S. , puis des alternatives de grès marneux et d'argile marneuse ;
enfin , on débouche par un petit défilé bordé de rochers de ce
même calcaire blanc sur la continuation O.-E. de la vallée de
Gabrova. Celte dernière roche renferme des grosses Huîtres,
' des Échinidées, des Ruilistes, et offre des masses de formes
pittoresques. Entre ce point et Gabrova , on ne revoit plus
d'autres rocher qu'un grès grossier assez semblable à certains
agrégats des grauwackes ; plus loin , il y a une masse du
même calcaire à Huîtres crêtées et Echinodermes au-dessus
duquel se trouve la partie iniférieure de l'assise du grès gros-
246 TURQUIE b*ËlJROPE.
Viéi* . défcrit , iàndfe qu au -dessous 51 y à dès alternats d'air-
gllô itoUffiièuSê dt dé grès ïnhiacé. L'inclinaison est loujoiirs au
S. , et elle Continue aussi à être telle dans urie puissante as-
Ssé de g^ès g^b*sle^ à fragnnents surtout quarzeux et de
^chi^te ârgiléUX, (Jiii est exposée sous l'antique pôhl bulgare, à
1/41. au S. deGabrôvà.
A l*éûti[*éë lèepièôtrîbhale de cette longue ville se trouvé,
prêè d*Un aOlrè [)ô*nt ilhlique , un gros rocher de Calcaire
ébihpàctë gris blanchâtre inclinant dli S. Entre Gabrova et
Kt)libo)ll, ô6 hfe J3èùl a))ercevoir que des alternais d'argile
iilâi^tieuèe 6l de grès , dans ce pays ondulé qiu* sépare les haii-
tteui^ àti S. dié Gabrôva de la crête calcaire à sommet âplali H
ttm)rpe)aiièïïii^û N. dé Kolibola. Cette dernière s'élève de 800
4i 1,ÙOO p. sur h vallée et court du N.-O. au S.-E. , tandis
qù*Uhô ëchancrurfe s^étènd de 1*0. à E. La monldgne calcaire a
Sie^ couches plongeant ati N.-E. , et sur son pied il y a une sé-
t\é parallèle de hauteurs arénacées basses ; une autre ericole
|yltis ba^ée se trouvé Au milieu de Téchancrnl^e, et une troi-
sième borde le |)ied du fialkan derrière Gabi'ova. Beau-
iôt>uî> d*ârbres et de bois donnent à celte Vallée un aspect
èâuvage et pittoresque. On monte par une pente presque in-
sensible et dés bocages jûs(|u*à un col bas qui traverse la mon-
tagne calcalfe au N.-O., et on n a occasion de voir dans cette
échànci^ure que des alternats de grès et d'argile marneuse
iâéliiiës M S., sôus S5^ et plus loin au N. -Ë. Après ce col,
dé î/2 l. d^étendue, ott descend dans la plaine cultivée du
l^ousita et dé Selvî; La Rousita rtfe charrre que des iFragiUents
dé schisléè priûiaires, des variétés de gneiss talqueux, de
tnicaschislé et de qûarzile.
Pour se rendre à Lovdschà, on monte une pente douce à 1 1.
ik 1*0. de êelvi , el on arrive dians la vallée cultivée du Village
lînàsiiVmân d^AghindJilar , qui est bordée au S. dé hauteurs
rfêiivi'rôn 40Op. d'élévation. OA deséfend dé là dans un autre
Vailoîi plus bas, au N.-È., et oh y observé dés grès calfca-
rifèfés fortement inclines au N.-Ë. et courant Ô.-E. Ce vallon
couH aifeài dé TO* à f Ë. » et êsl arrosé par le ruisseau de
Itoubscher. Son fond est couvert d*argile alluviale, cependanc
on y voit de temps à autre des grès et des argiles calcaires. De-
puis ce point il 7 a encore 4 1. jusqu'à Loïdscha , dont 5 se
font sur un plateau sauvage» incuite et çà et là couvert de
buissons de chénefi ; on n'y voit guère de roches en place, si ce
n'est des grès. Ail. avant Lovscha > il y a une coupe de grès
calcaires endurcis , et on entre ensuite dans des alternats de
semblable grès et de calcaire à Orbitolites.
Le chemin de Gabrova à Tirnai>a est plus intéressant ,
parce qu'il longe la Rousita et coupe, dans le défilé profond et
rocailleux de Derbeiid à Debeitza , toute la chaîne de calcaire
décrite au S.-E. de Selvi. De plus, à Tirnavn , on a ki répé-
tition des escarpements et des défilés de calcaire à Orbitolites
de Lovdscha. Des grès marneux et des argiles marneuses sé-
parent ces massifs calcaires. «
Coupe le long de VOsma, au S. de Loifdscha, -— Cette
rivière traverse plusieui*s défilés, les calcaires au S. de Ga-
brova se revotent vers la Kalojeriizd (le couvent), et sont
juxtaposés aut schistes micacés , aux gneiss talqueux et quar-
zites qui bordent la partie supérieure de TOsAia; versTrojan on
revoit encore des calcaires coquilKeirs à Rudistes et des grès,
qui sont ceux de Gabrova , et plus bas la vallée est traversée
par la masse calcaire qui lie la <^lne de Ytkrar à celle au
S.-E. de Sdvî; enfin on arrive aux fentes en zigzag du cal-
carre à OrKtoHtes de Lovdscha.
Cottpe depuis Isliimé. à Eski^Djoumna* — En montant le
Balkan au N.-E. d'Islivné, on traverse, sur une étendite
de 1/2 K de forêts , des alternats de grès et de caJcan^e foncé ,
de schiste et de calcaire compacte noir, contourné, et inclinant
tantôt à FO. , tantôt à TE. Puis on trouve successivement du
calcaire compacte gris noirâtre , du grès ressemblant à ime
Çi*auwacke , du poudingue qiiarzettx , du calcaire noir schis-
teux inclinant à TE. , des alternats de grès, de schîsfe rouge ,
et de calcaire compacte foncé inclinant an S. Après cela vien-
nent des couches verticales, courant E* et O., de grès et de
takskjtt. A la ckne de Faréte on ne trouve d^abor d que dht grès
S48 TURQUIE d'cUROPE.
et du schisfe» et plus loin du schiste et du calcaire gris » dont
une masse est fort considérable. La descente au N. est bie^
plus rapide que Ja pente méridionale» et est toute composée
d'alternatives de grès marneuK gris, de grès très feuilleté^
d'argile marneuse grise ou de schiste calcarifère. Ces rocbes
ibclinent tfu N.-Ë. , et forment les Ixxrds escarpés du vallon
de Yetschera {i. Ichtlmere) ^ sillon profond et parallèle à la
chaîne.
Entre Yetschera et Bascbkoë on ne rencontre » dans la
basse crête boisée du Vodo-Balkan, courant 0. — Ë., que des
alternats arénacés semblables , et certains grès présentant ces
divisions en carreaux, si fréquentes dans les Carpathes sep-
tentrionales, il'inclinaison N.-E. change quelquefois pour
celle au S.» comme on doit s'y attendre dans une formation à
coi\(hes un peu ondulées. Au N. de Bascbkoë les forêts ces-
sant presque» il y a des grès quarzeux blancs inclinant au S.»
et suivis de calcaire compacte gris, courant du N.-O. au
S.-E.» et inclinant au S.-O. ou N.-Ë., sous 60 à 70^ Ces deux
roches donnent lieu à trois crêtes.
En descendant dans la vallée tout-à*fait déboisée de Kasan,
on remarque des alternats de grès marneux , d'argile schis-
teuse noire ^ et.de grès quarzeux à impressipns.de feuilles
minces et pointues, comme celles des saules. Kasan est en-
touré d'alternats de grès marneux et d'argile marneuse de
teintes foncées, des petits filons de spath calcaire traversent le
grès , qui est incliné au S.-E. An N. dece bourg le sol , dé-
nudé et raviné par plusieurs torrents, permet de suivre toutes
les couches,, et laisseapercevoir, dans des aliei*nats semblables,
quelques calcaires nuirneuxgris brun, et une gi*ande couche
de calcaire compacte noir à silex, courant du N.-O. au.S.-E.,
et inclinant au S.-0« En continuant à monter vers le haut de
la dernière crête du Balkan » à 5/4 h. de Kasan , on traverse
du calcaire et du grès quarzeux, inclinant au S.-E. sous 10 à
lâ\ Sur le col est une assise puissante de grès quarzeux à
points verts, inclinant au N.-E., et formant des escarpements
et des sommités très bosselées, dont bt plus bautqest à 1/2 !•
GÉOLOGIE. ^ â40
à TE. Ce grès se décompose en partie , comme celui de Pirna ,
en massifs pyramidaux et columnaires.
Entre ce point ei les hauts plateaux au S. d'Osmanbàzar,
on trouve la vallée profonde du grand Kamtscbik, qui est
bordée d'alternats de grès et d'agglomérats semblables à des
molasses, et inclinés au S.-E. Ou à TE. sous 15*". Une partie
de ces grès calcarifères gris se divisent en carreaux , et for-
ment çà et là, snr'la roule, un pavé naturel , fendillé et fort
curieux. Ces dernièrea couches n'inclinent quelquefois que 5®.
Le plateau au S. de la vallée précédente n'offre que des al-
ternats de ces dernières roches , avec des argiles marneuses
plus ou moins calcarifères et grises bleuâtres. Le Beg-Maga-
lessi y affluent du Kamtscliik , sépare ce plateau d'un autre qui
est plus élevé, eldans une cavité duquel est placé Osraanbazar.
Enire cette ville et Èski-Djoumaa on a encore occasion de
revoir, al 1/21. d'Osmanbazar, non loin deKarasholi, des
alternats de grès impressionnés, semblables à des ifnolusses ,
et courant de l'O. à TE.; mais.bienlôt après on atteint du cal-
caire associé avec des marnes chloritées, comme celles de
Sainte Menehould. Ces roches courant de FO. à l'E., et incli-
nant au S., ne renferment que des (races de fossiles marins*
Du reste le sol n'est pas favorablement accidenté pour voir les
couches entre Karasholi et Derbend-Keui. A ce dernier ba-
meau on revoit les marnes vertes, à côté d'un massif énorme
de calciure compacte gris ou brunâtre. Les couches de ce
dernier sont contournées, inclinent en partie an S., et bordent
le Kirkgetsclii , déiilé étroit S. — N. de 1 1., qui conduix de là à
Eski-Djoumaa. Ces dernières montagnes du système crétacé
inférieur n'ont guère que 800 p. au-dessus de la vallée, et
s'étendent de Jafanlar à EskirSlamboul. Enfin on entre dans
la craie marneuse, dans les coteaux au N. d'Eski*Djoumaa.
La coupe d'islivnéà Tii^nava, par le Demir-Kapou (porte
de ffer ) et Stareka , commence à Islivné même par une ascen-
^ion rapide pour arriver au haut de l'aréte-sommet. On
tourne ainsi les sommités poi^phyriques du Tsqhatal-Dagb, et
oui atteint biçoiô( }e^ piéoi^s allernms de grès etdecalçair^
•80 TURQUIE I>'£UROP£.
que nous avons décrits sur la route d'Islîvné , au sommet au--
dessus de Velscliera. Ou traverse la partie supérieure des deux
affluents du Petit-Kamlschîk, et ensuite l'arête assez élevée
qui se détache du Balkan,pour s'étendre au N.-E. Le Demir-
Kapou et les cimes voisines sont composées des mêmes roches
arénacées qu'entre Vetschera et Baschkoë. Entre Stareka et
Bebrova, on revoit les calcaires compactes existant près de
Kasan, et entre Bebrova et Tirnava , le prolongemetit des
massifs bordant le Rousita. La quantité de torrents eriire De-
mir-Kapou et la Rousîia paraît avoir démantelé ce terrain
plus qu'ailleurs.
Coupe du Bçilkan oriental depuis Aidosa Schçumla» — Le
Balkan commence à 1 i/4L au N. d'Aides, par un grand
plateau couvert de broussailles de chênes, et ayant environ
4,400 p. d'élévation. On y monte par une pente rapide et de
1/4 de I. de longueur. Des argiles marneuses et schisteuses
grises et des grès marneux inclinant au N.-E., forment cette
déclivité. Sur le plateau, on observe au milieu de ces rochers
des alternats de grès calcarifère et de calcaire compacte
brunâtre, courant E. 2^ S. à 0. 2*N. A 1*0., il y a des som-
mités qtif sont de 400 p, plus haut que le plateau. De ce der-
nier, on descend dans une vallée très évasée , ou une plaine
cultivée, dont le fond est formé par des grès marneux gris.
Après le village de Boghazdere-Keui, 4 5 1/2 1. d'Aidos ,
on remonte la vallée de fioghazdere, courant do N. au S., et
on y remanjtic successivement du calcaire sublamellaire gris
l>run, des alternats de grès marneux et d'argile catcarifèfe in-
clinant atiN.-E. 011 an S.-O., des calcaires argileux (fisses en
carreaux inclinant au N.-E., du calcah*e compacte 5 petites
veines spathîques , du «alcaire rempli de débris Mancs de co-
raux , une puissante masse de grès semWaWe â de la molasse.
Ces dernières roches, en partie diTÎsées en plaques de diverses
fortnes angtihiifes, s'étendent jusque vers IslLodna, qui est à
1 /2 -1 . <lti moulin placé dans la partie supérieure du Boghazdere.
EUes kictinent quelquefois fortement tantôt an S. » tantôt au
W.-B. ist courent de fO.li fCtCIes divers massifs domieiit
GÉÔLOOIB. 9Ki
lieu à nné chaîne boisée en cMnes, en cormiers, etc., c|ui a
environ 800 p. au-dessus de hrplalne cii(5e, et est environ
SOO p. plus haute que le plateau au N. d'Aidos.
La vallée assez profonde du Grand-Kamlschik court tahiAl
E. elO. et laniôt N. et S.,* elle est bordée d'alternatives de
grès grossier ou fin, ù pâle argilo^calcuire grise, avec de l'argile
marneuse et. quelques brèches calcaires fines. Sur les bords
de la rivière, il y a un dépôt d*iirgi!e alluviale et de cailloux cré-
lacés , prlmilîft et porphyriques, qui a j«squ*à 50 p. d*épaîs-
seur. La chaîne arénacce au N. du Grand-Kanitschik offre une
suite de cimes pointues et boisées, dont Télévation peut aller
ù fO. à 500 p., et à l'E. à 6 ou 800 p. au-dessus de lu vallée.
Le village de Tikant, ou Kiischanîk est sur un ^eih pla-
teau, au pied de rarcte-sommet du Balkan , qui s'élève à en-
viron S à 60Ù p. au-desi5us dé ce village , dont la hantetir est
déjà de 1 ,569 p. Cette créie boisée sépare le bassin duGrand-
Kannschik de la valliie longitudinale E.-O., et pins étroite du
Lopouischka. On y observe successivement le long d'un petit
torrent coulant E.-O. d'abord des aUernutivesdegi*ès gris, de
talcaire argileux violiUre, on gHs en partie cc^quillier ; p\iw des
alternais d'argile schisteuse tioire, de marne argileuse et de
gi*ès grossier impressionnée Avrmt d'atteindre le jcoU on re-
ttiarque des nmrnes gilsesindînani au S.-E. ^ons 80 tSS', et
recouvertes d*ag;[lomérats h li\^ïenisquaî«:ewx,àpomtsterts
et cinieni calcaire, au milieu desquels il y a des Térèbratntes
sivî'ces , des ï^eîgnes et d uutre^ bîvaives. Après eda , tiennent
des gros quarîien^ blants et janfies et une masse puissante de
calcaire compacte brunùtre ou jatinaire, pétrî de PolypfefSet
à Orbîloliies. EnfiÉ , an haut du eol, H y n des altei^nats de
grès et d'argitexrafcarifiyi^feniîîeiée, îi\Tec une masse d'un cal-
t;aire'snfe!an)t>îl,tire Wanc grisâtre.
Ces deux deiTfiiers «il'caires forment nti S. de la vaBéede
L'opôutsdika, et an-dessus des bois de ctrénes, des times-çà et
là escarpées, qm s'élèvent à 5 oà 400 p. sur ^a vaflee, tandis
qtre le fond de fe vattée et tes hatrtem^ an N. tre Imssent aper-
tevdit t{uf^ de be!tes ctynpes -â'MtemiA^ fle çfèsfrès «fgî-
â52 TURQUnS 0*£UROPE.
Jeux ou marneux et d'argile calcarifère bleuâtre, dont rindî-
jiaison forte est auN,-E. ou S.-O. On descend d'abord de
rO. à l'E. le torrent de Lopouischka, qui va joindre le Grand-
KamtscJjik, puis on tourne du N. au S. pour arriver à Jedek-
male où il y a le long de Teau encore d'autres coupes de
grès fin marneux très feuillelé» à impressions de plantes et in-
cliné faiblement au N.-E.
Au N. de Jedekmale est Koimli, au pied d'une chaîne , dont
le sommet. est composé de calcaire compacte à teintes claires,
inclinant au N.-E. En suivant le petit torrent de Jedekmale,
on se dirige d'abord au N.-E., puis.au N. pour déboucher
enfin près de Kouroukheti dans lu grande vallée du Petit-Kaml-
scbik. Sur toute celte route, on ne voit que des grès marneux
gris inclinant au N.-E. , à l'exception d'un point, où il y a
une masse d'agglomérats et de grès de formation alluviale an-
cienne. Le Petit-Kamtschik court, comme le grand, lanlôt
presque^O. et E., tantôt presque N.-S. ; il est bordé de mon-
tagnes, composées de grès crétacés et boisées en chênes;
. leur élévation n'est que de quelques centaines de pieds.
On quitte cette vallée cultivée et ornée de villages à 4 i /4 1.
avant Schoumia et on monte une très petite penle. Après Kir-
. nouva, à 1/2 I. plus loin, on longe le pied de petites hauteurs
boisées, qui atteignent plus loin au N.-E. à 8 à 900 p. d'éléva-
tion. Ce sont encore des massifs arénacés et crétacés. On passe
au-dessous de Keuprikoï à 3 1/2 1. de Schuumla une petite ri-
vière, qui coule du S-O. au N.-E., et va se jeter dans lePeiit-
Kamtschik. Enfin, on n'a plus jusqu'aux collines de craie de
Sclioùmia qu'une pelouse sèche à traverser.
Iax coupe de Sc/ioumla à Karnahat^ qui est la route impé-
riale, ne doit guère différer de la précédente. Près de Tschali-
kavak> il doit y avoir des grès verts quarzeux, et le col de l'arêle-
, sommet est aussi bus. Une plaine s'étend de Uobrol à Karuabat.
Les coupes fVAidos à Paravadi et de Miswria à Varna
sont encore plus simples et plus courtes que les précédentes.
. Des grès jnarneux avec des calcaires compactes quelquefois
coquiliiers et des argiles schisteuses continuent à former les
OiOLOGIE. iHS
•
dernières crêtes du Balkan au-dessus du Taschfpdere. En-
deçà du sillon 1on{jitudinal du Kozakodere on retrouve le pro-
longement du massif calcaire indir|ué au N. de la vallée du Lo^
poutschka-Rieka. La vallée longitudinale du Kamtscliik coule
encore surtout dans des grès crétacés. Entre elle et le Para-
vadi il y a une continuation des collines de craie verte et infé-
rieure de Schoumla» et au N. du Paravadi est un vaste plateau
de craie blanche» tandis que des dépôts argilo-^ubleux tertiaires
ont comblé en partie la vaste cavité qui s'étend de Varna à
Sclioumia sur les bords du Paravadi.
Toutes cescoupesmontrenttlairementque le Balkan oriental»
à partir deKarnabat» et même d'islivné» n'est qu'un amas de
plusieurs crêtes crétacées, i^i Ton devait vraiment réunir aux
grauwackes certains grès et calcaires de la gorge au N.-E.
d'islivné» ce que nous ne croyons pas» cela n'altérerait guère
cette conclusion.
Position des masses. — D'après les coupes détaillées» on
voit que la direction des couches est un peu oblique à celle de
la chaîne et presque N«-0. — S.-E.» tandis que l'inclinaison
générale est au N.-E. Les ondulations des coudies et des acci-
dents postérieurs de fendillements expliquent les exceptions à
cette règle.
B. Système supérieur ou craie verte et blanche.
Distribution, — Ce système forme dans la Bulgarie orien**
taie de vastes plateaux, ou des coteaux à sommets plats en petit
comme dans la Bauce. Leur limite méridionale est environ le
cours du Kamtschik, au-^jessous delà réunion des deux rivières
de ce nom» la plaine au S. de Schonmla, la chaîne au S->0.
d'Eski-Djoumaa et Tirnava. Au S.» ils s'étendent au moins
\ers Arnautkoi, au S. de Razgrad, et au N. de Koslidschavers et
deBazardschik.Yula direction obliquedusystèmearénacé cré*
tacé» relativement à la forme de la Bulgarie» ils ne se prolon-
gent pas dans la partie tout-à-fait occidentale de cette provincei
et se cachent sous les dépôts tertiaires des bords du Oanube et
de la Yalachîe.
354 TURQUIlg U'SUItOPE.
Composition* ^^ On y recûnnaU çommQ da<i$ l'Ëuropo oc«
ddentale des as$ise$ iaférieure^ arénacées ^t caU;aire$ ^
grains verts» et des masses supérieures de craie grossière Q^
fioeù sileK, eo rognons e( tiloas(Scliouinla)> et a Béleomites
(esp, mince» à Koubadin),
Les environs deSchoumla sont disposés tros favorablement
pour f obaervaiioQ des couches inférieures, qui y forment un
do» d'âne» en étant inclinées mJS. de la ville, au N» sous {S à ^\
et au 8. de Scbounala» au S* sous lOu 13^ Une partie de rei^tré**
mité orientale de ces touches courbes a été détruite, La vHte
occupe le lieu où jadis ces couches sa réunissaient » et qui est
maintenani une cavité semi^circulaire entre deux collines d«
3 à ^400 p. d'élévation, pas argiles tertiaires et alluviales sonf^
venues rentplir cette ancienne baie et ont produit» à son ouver«
ture tournée vers la mer Noire» trois hauteurs en den^Vluna,
dont Tune sert de rempart à la ville de ce côté, tandis que lÂ
sieeoAde» pla^eée à l'O* du village de Strandscba» supports trois
redoutes» ou forme le rempart. le plus extérieur,
La eolline au JV. de gchoumla offre sous la citadelle^ v^ra
Strondscba » comme sur la roi^te de Ra^grad » du caleaire
crayeux à silex noir et jaune, en rognons et en filons , et du
calcaire crayeux à points verts, supportant une assise assez
puissante de sable ou de grès quarzeux vert peu agrégé.
Au-dessus de ce dernier est un calcaire crétacé très coquillier
et poreux* HioéraU^iquement il rappelle en partie ce ficaire
portieuliep qui couvre la craie à Laversine , près de Bea^i vaist
en France. On l'exploite en grande carrière pour la holi^se,
Les fosses sont, des Térébratule? lisses et striées» des grpssef
Huîtres {Outy^a vesmilaris), des Gryphées, des Piçignes,
des Limes » des Nérinées , des petites IVatices et d'autres wir
valves turbinées» aiiisi que des Ëchinodermes» divers Polypiers
«n partiieaiier » des Celiepores et des Fiusires.
£n descendant a«i N* du très petit plpteoiu crayeux fc^rm^
pur ûBs dernières rocbes* fm les voit rocauv^e^^ies ^ siratifiCiVr
lîoa eoBcx)r doute par des crot^ gros^è^iûs à silex » ^^cpuçb^
inclinées. Cette pente rapide conduit dans un irato (éy^^p
couvert çà^t là de débris crétacés ou de i^ilex. Un. plateau bas^
composé de craie grossière presque horizontale, le sépare
d'un autre vallon , près de Veteschler. Ou y remarque des
blocs de grès quarzeux a coquillages ^ àfraginents d'Ëchioidée^
et de Polypiers. Un autre plateau semblable est interposé
entre cette cavité et celle de jBourallere , qui est à 1 1. de là*
La craie y est tout-à-fait horizontale, et parait s'étendre jus-
qu'à environ 2 1/2 1. de Razgrad. On a encore à passer quatre
plateaux jusqu'à cette ville , dont le troisième est le plus large
et est couvert de bocages; il nous a paru déjà tertiairet j)l
Boualkesen, à 1/2 1. N. de Bouratlare, il y a uu vallon cou-
rant N.-O. — S.-E., auquel succède un plateau bas et couvert
de terre noire. Le village Ouijuler se trouve sur le grand pla^
teau à bosquets , dont le sol se fait connaître à la descente ver^
Arnaut-Koî , comme composé de calcaire tertiaire pisolitique
ou compacte , en couches horizontales*
SI on monte depuis Schoumla sur la colline au S., le sol
tout-à-fait dénudé fait voir successivement les couches sui-
vantes : de la craie grossière; 30 à 40 p. de sable et de grès
vert ou à points verdâtres; de la craiej)lanche« occupant au
moins 80p.; 50 p. degrés calcaire, avec des petites GfyphéâS
(G. Colomba) ; 60 p. de sable quarzeux et de grès coquillier,
avec des lits de Pectoncles et d'autres lits pétris de débris da
Pectoncles, de Vénus,deCucullées, de petits Gryphées ^
grandes Huîtres, d'Inocérames , de CatiUus, d'Echiuidées ,
de Galeriles et de divers Polypiers (Cellepores, Flustres^ etc.);
20p. de grès calcaire à petites Gryphées et Huîtres {O» au*-
riculata?); de la craie compacte; delà craie grossière à
Huîtres, petites Gryphées {Nov.,Sp. voisine deYaunculata)^
Cucullées , Vénus , Limes ; et au haut du plateau de Ja crae
compacte, grenue ou poreuse, avec les fossiles suivante;
Ostrea "vesiculoi'/s f Catillus (C. labiatus)^ Inocérames,
Pecten qidnque costatus^ Térébratules {T, Wihoni Sow«,
lata Sov^. , et une espèce voisine de Xobesa Sow. ) , £cbî-
nîdées [Echinus)\ dents de Requin , et peut-être des osse^
ments de reptiles. Une autre exploitatiou e$t owi^ti^ ^^^ ce
256 TURÔUÎE D*£UROPE.
ficaire, inclinait ^ comme touies ces couches au S., sous
10alS\
La cavité de Sclioumia n'a que la forme trompeuse d'un
cratère de soulèvement, car ù TE. les deux collines décrites
sontréunrés par un plateau, d'où descendent, versScIioumIa,
trois petits vallorts. Ce plateau s'étend à 1*0., vers Novo-Selo et
"Boular, et se rattache aux plates-formes plus bas, entre Eski-
Djoumaa et Arnaut-Ko'i. A CE. les hauteurs au S. de Paravadi
ont la même structure et la même nature que ceux *de
Schoumia. Elles forment le Ljousom-Pokriiia des géographes,
"et se terminent brusquement par des pentes assez escarpées ,
au S.-E. du bourg de Paravadi. Le reste de Tespace, entre ce
point, Schoumia et le petit Eamtschik, est occupé presque
entièrement par le sol tertiaire.
Nous avons déjà indiqué au S.-O. d'Eski-DJoumaa des cal-
caires argileux à points verts et des calcaires compactes ; à
Eski-Djoumaa, on trouve déjà dé Targile calcarifère tertiaire
et bleuâtre, à peu près comme celle des collines subapennines
et de Vienne, ce qui prouve que la mer tertiaire s'étendait dé
Paravadi jusque vers cette ville. Entre Eski-Djoumaa et Ar-
naulkoï, on a à traverser sept petits plateaux et six vallons»
-courant, le premier du S. au N., et renfermant le hameau
de Tauslartschiflikeui , le second à 1 1/2 1. plus loin du N.-O.
an S.-E. 5 le troisième du N.-O. — S.-E. à Eiradin, à 1/2 1.
'plus loin , le quatri'^me de TO. à E. , le cinquième coupant le
préc'édent du S.-O. au N.-E. et contenant le hameau de Kou-
i)adrn , le sixième de même et recelant le village de Sonschak.
ê
' Ces plateaux sont crétacés jusque vers Sonschak , qui est si-
tué sur le sixième plateau , conjposé de deux gradins. A Eira-
din , les collines , de iSO p. d'élévation au-dessus de la vallée,
•offrent de la craie grossière à Bélemniies fort minces et en
couches très faiblement inclinées au S. A Koubadin , la même
craie blanche grisâtre, à parties plus foncées , est horizontale.
i>ans la Bulgarie occidentale, les noms du bourg de Kameno-
pol et du village de Kremeni (pierre à fusil) paraîtraient in-
diquer des dépôts crétacés qui n'appartiennent peut-être pas
6É0L0CÏE. ^o7
au système înférièui' crayeux. Les hauteurs de Nicoj>olis sont
dîtes être aussi crétacées.
2. SYSTÊIÏE CRÉTACÉ DE LA TURQUIE OCCIDENTALE ET CENTRALE.
La partie arénacée de ce système est caractérisée par des
grès gris plus ou moins iBfis ou grossiers, tels que ceux des
Gârpatbes et de la Transylvanie. Ces roches, ressemblant mi-
»éralogiquement aux grauwackes , contiennent, dans une pâte
argileuse pïus ou moins voisine du schiste argileux, ou assez
souvent calcarifère et effervescenle , des fragments d'argile
schisteuse ou de schiste argileux , de schiste siliceux et de
quari avec des paillettes de mica. Les montagnes du Tzerni-
Vr , près de Maidan , de Belopolîe , de Vratschevschnîtza , en
UB mot cell^ de Roudnik, en Servie, peuvent servir d'exemples.
Lorsque ces roches sont calcarifères , elles sont traversées de
petits filets calcaires et ont une tendance à se déliter en masses
cubiques, comme cela se voit dans le Balkan et le Pinde, près
deMetzovo, à Rhedias, entre Ardela, Perivoli et Bobodssa,
aux sources du Konitza et le long de celte rivière. On s'y
trouve transporté au Kahlenberg, près de Vienne en Autriche.
Ces roches grossières passent par des passages insensibles
à des grès très fins et argileux, et de ceux-ci à des schistQS
arénacés, qui deviennent çà et là tégulaires et ressemblent quel-
q^uefois beaucoup à dés ardoises grises ou rougeâtres. Elles
ne contiennent pas de restes organiques , à l'exception de
parties charbonneuses végéiales , comme au N. de Novibaznr ,
et même il est assez rare d'y voir des impressions assez bien
conservées de tiges herbacées semblables à des roseaux, comme
cela a lieu dans la montagne près de Tzernoutia et près du
couvent de Vratschevschniiza , dans les monts de Roùdnik.
Des Flicoïdes n'y paraissent exister que dans des marnes
schisteuses, comme c'est le cas dans le Pinde et le Balkan.
!*• Pouqueville y cite des veines de charbon fossile dans là
mantagne.de Cacar^ista , en Épire.
Les couclies subordonnées de ces dépôts ne consistent
I. 17
^9 TURQV^IS P'eUROPE.
qu'en couches calcaires, rarement sous fornod de brècfee
(Kosnik), quelquefois coquillières et en agrégats grossiers,
quelquefois quarzeux, et alors gris ou rougeâtres, comme ces
rgches entre Rabptscbqvp et Haib (Servie) , ^t co»rp^ celles
près du couvent de Vralschevschniiza, qui font le pendant.de
PQ|(e« (Je Zalalhna , en Transylvanie (i).
Entre liabotnetieyo et l^prascbit^e , m bapç f}e Pf^loQÎPe
compaçie ^ ençriiies acconipape up aggloaiérqt cQwpofté ds
fragments de iscbiste et d^ calcaire, Ay haaldu Koppersqbit^di
i\ y y, dans les montagne* schjsieuaes, des calcaire^ co^ppaetei
Qm* rèuge» el bnuiâlres, qui i&e revoient uHsai dan» je m«ot
VensjiihaU e^ près de Divpstix) , et y sopt asupciés avep dei
roche* crâiacées incontestable*.
Ces derpièref spnt biep exposées dans \e yn\\pn de Qpatç^
cba f à 8 m 1- O.^NrÛ, de Kv^smew^, Up ealçpire cppif
pacte gri*» bleuâire, rougeetre ou. brunâtre, ep partie
scbhsiôide , y repfprme de^ Encrjpe* , des Caryqphyllie» f de»
Adirées j des Fong»te», des CyçlpliteSt de* JJippprites,^ de»
OrbitolHes {0. bulgarlca nabis), des {{uUres, des Iférjpéeji
^ de^ Anapcbiles , dernier fossile découvert dans un calcajre
argfilpide par M. Vjquesnel ; il y ft 3urtout quelque* lit^ p4^
tVi» d'OrbHolites, Cette épaisse ma3*e calcaire a la inôp>e di-
rection N,-N,-Ç# à S.-S,»rO, et la même ipclipai^n 0."N,rO»
dés schistes arénacés voisin*. On pa^seï sans la moindre i«ter«
ruption» de* calcaires ap& schisme» Qoir», aUerpant avec dee
grès,
P'un autre côté» on observe dans les grès de I(piini)tde* ea)>'
caires, assez semblable» à Kncrines et Polypiers, ejt dan* la val-^
lée de Topsçbider, des aUemai* de grès fîn* et de scbistes
marneux pailletés noirs , se liant, par leur directiiw) dt» Ni 8**
Or ou S, 23° p.» à des calcaires compactes g^is^ bleu^resi
rouges et bruns janne* » roches remplies de fragn»ents d« Rh*
dictes ^ de Polypier* divers, avec de* Encrines, des NumPti««
ni I J. ... I . 1 ■ ■■■ - ■■ ■ 1 Ml -, t I r ' ■ -1 ^ilii ■ • • il
(t) Voyez mon Mémoire sur oc pâyi dan» les Mémolwsée lH le*'
lites et des Térébratules lisses çt sirîéest Ged c^ire# à ^f|N
puriiçs sont e)^plx>ités sur la Suve, en dehors du toUop db
Xop^chider, et se voient aussi à Koesivaiz , ù ( b. pUisg l'û»»
ainsi qije vçrs Jeikova.
Si ces roches et ces fossiles déterminent l'époque de fopiBi^
tion de notre sysième arénacé en Servie , les serpentJBeft et lef
roches feldspaihiques amphiboliques^ au milieu de ces dépdi^ti
sont environnées de masses, qgi ont des caraclèr^s Rijoéralogin
ques propres aux terrains primaires (intermédiaires) qu qv\/^
tallins. Dans ces cas se trouvent les schistes du mont iV^plu i
avec leur calcaire greuii et leur porphyre gr^^nitiqu^i les
schistes de YisoK^ avec des porphyre^ » les grès des mqm%
Schtouraiz av^c des porphyres métallifères, les roqll^s sphisto»
arénacées d^ I^opaopik» avec leMr^ ^^peQijaes et leurs poi'k
phyres syëqiiiqMes. C'est , en pn mot » le? anomalies minéralQ^
giques du même terrain dans le S.-Ot dp la Transylvanie, ay^
la seule différence que dans pe derxiier pays I4 pppdncHQn dA
matières ignées y q été plus grande , et le^ iaiprégaatioi)S méii
tallifères sur une plus grande éct|e|le. Kous De poavoo^ y voîf
qu un effet igné d'injection et de trqnsrDuiatjon > et déplaruns
de nouveau qu'il est de toute impossibilité de séparer ces ppfh»
dui^s bizarres des dépôts crétacés voisina* ^
(^es montagnes de la Servie centrale iine fois reconniiof^
pour crayeuses» on .n'éprouve gqère de difficultés d'di) r^^^K
prêcher les roches arénacées et calcaires, qui remplissent dfMM^
la Haute-Mœsie une espace assex considérable entre Piroln:
Trn, Kostei)dii> Doubniua et la r^tedeSophi^à Pir6t.|!i|tFf.
Pirot» Trn, GrloetTzaribrod, ce qe sont que des alternats con-
tinuels de grès gris, ressemblant quelquefois à des molasses*
avec des schistes arénapés argiloide^ qui| en échantillui)S> rapr-
pellent les grauwackes schisteuses^ Âl) milieu de ceç ^Ueppjirt
tives s^iqiercalent de temps à autre d*assez épaisses eogchesi d#^
calcaire compacte» surtout gfis, et quelquefois reuge» Quf dQHM
nent lieu à desdéglés» Ainsi» on remarqM0 dO oe^caNirjll^ eiUff
le Divljansi^a-nieka et le Nov^selskarRieJiat ^^ ^V^HiM %nf l^
b^rçis dtj i/onl^mtsGh]£fitSii#[^ §t 4^ S^Mk^Td^ ^im tftn»;
S60 TURQUIE D*EÙROPE.
nières rivières^ noiis avons vu dans les calcaires des Encrines,
des Terébratules lisses et striées, une Huître-Gryphëe, des Po-
lypiers en partie siKcifiés, et une partie d^^une assise avait une
structure oolttique cachée, comme certains calcaires des envi-
rons d'Idria en Carniole. A 1 1., au S. du confluent du Sou-
kova et Loutanitschka-Rieka, existe un calcaire rouge à Teré-
bratules, et au S. delà Soukova, à environ 21. à TO. dePirot,
il y a des calcaires blanchâtres, pleins de débris de coquillages
univalves et bivalves , en particulier, des Huîtres ainsi que des
Encrines.
Le calcaire de l'étroit vallon de Trn n'est autre chose que
celui du ffovoselska-Rieka, et il s'étend de là vers Selenigrad
sur le pied du Schirena-Planina aussi bien que dans la vallée
de Philipovlza, vers le pied occidental du mont Vitosch, vers
Radomir,Pobovdol, Doubnitza,Verbovnilz, et Kostendil. Il est
le plus souvent sans fossiles, et associé avec des roches qui
rappellent minéralogiquement les grauwàckes ; maïs au mont
KoniavOy au N. de Kostendil, M. Viquesnel y a découvert des
lïërinées, des Polypiers j des Terébratules et des Bucardes.
D'un autre côté , on trouve ce système percé de roches
ignées, savoir : de porphyre pyroxénique, entre Grlo et Pirot,
de trachyte ou de porphyre feldspathique à l'O. de Trn, tandis
que dans le mont Vitosch se préseqtent des roclies syénitiques et
des imprégnations métallifères. Outre ces injections de matière
étrangère, il reste à établir nettement la séparation du terrain
drénacé d'avec les micaschistes véritables et les schistes argi-
leux du Scliirena-Planina, ce que nous n'avons pu faire.
« Les chaînes orientales de la Servie et de la Mœsie supérieure
nous présentent d'énormes masses de calcaire comppcte, le
plus souvent sans fossiles, et alternant avec des marnes ou des
roches arénacées. Ces dernières sont en bonne partie grises,
et ont l'apparence de grauwàckes, comme sur le Loukovitza-
Potok, au S. de Loukova, près de Milanovatz, et ailleurs à
Boatsch, près du Bania dé Brestovatz. On dirait même qu'on
« trouve dans le même terrain qu'au centre de la Servie, avec
k di^éreoce que le calcaire se serait déppsé en bien plus grande
GÉoioGie. 961
quantité que là ; mais d'autres accidents viennent éloigner cette
idée.
Parmi ces anomalies se distinguent les grès rouges de Sla-
tova» au S. du Mouinitschka-Rleka» et près de-Bania non loin
de Nisch. Ces grès rouges, à débris quarzenx, se voient dans
les montagnes ù TO. du Topolniiza-Rieka, et plus au N. en-
deçà, de couches de calcaire compacte blanchâtre ; ils compo^
sent toute la pente de la montagne, qui conduit dû Plot$i*ha-
Karaoul à Banio. Ces roches, ressemblant minéralogiquement
à des grès bigarrés, alternent avec des grès schisteux micacés»
inclinent à TË. ou au S.-E. sous 45% et renferment deux cou-
ches de calcaire compacte^ Tun un peu siliceux, rouge ou jaune»
et l'autre gris et un peu fétide. Un calcaire compacte blan-*
châtre «i gris couronne les hauteurs, en recouvrant positi-
vement ces grès, et se lie avec la masse calcaire du Stara-
Pjanina et du Souva-Planina.
Ce dépôt arénacé rouge s'étend de Jà au N.^E. ; laNischava
le traverse au sortir de son canal étroit, à 1 1/2 I. de Bania, et
continue à former une partie des basses montagnes, qui bor-
dent à TE. la plaine de Nisch jusque près d'Oreovitsch» Au N.
de Krivi-Vr en Servie, les mêmes alternats arénacés et schis-
teux rouges forment une plate-forme de 2 1. d'étendue, et l'in-
naison, étant à l'Ë.» on pourrait soupçonner que le grès plonge
sous les calcah-es compactes et oolitiques de Krivi-Vr. Le grès
de Slatova, au haut de la vallée de la Resava, est quarzeux»
rouge et en partie grossier. Enfin, a Toplonitza, au N.-E. de
Gorniak, il y a les mêmes grès, accompagnés de poudingue
feidspathique et.de grès à fragments rougeâtres, peut-être
aussi (me matière feidspathique.
Nous ne pouvons ni ne voulons placer ces grès rouges défi-
nitivement dans le sol crétacé, quoique nous pourrions citer à
l'appui, qu'entre Doubniiza et Radomir en Mœsie, il y a des al<
ternats positifs de grès quarzeux ronge semblable, avec du
calcaire dobmitique en partie poreux. Ces couches arénacées
y inclinent au S. sous 45% et courent de l'O. à TE., en s'é-
tendant depuis Abek jusque vers Jedno. Au N« de Radomir^
^É TURQOIÈ 6'ëÙROPE.
dti Vëît des ahernrttives Ide^titique^, et lé cûidaîre y esl coitl-*
pacte ou bréchoide, gris ou rougeâlre. Or, il paraît de toute
impossibilité de sépdréi* fcs calcaires de ces grès de ceu5c de
RakoVùlz et de Radômif , doïtifne de Ceux qui bordent à i*E. Id
VaUëe de Mtiioselô à Pobovdal, et qui l^essorteni pfès de Ver-
bôvhiti; en hn môt> de roches que nous ùvons déjà classées
dânë le sol crétùeé.
I)'un autt*e côté, en allant de Malina ou dii bassin de Sophîé
à Kdhlartzi, on trouve qu'à 1 1. â TE. de Malina les alternats dé
grès et de schiste gris, courant de TE.-W.-E. â rO.-â>0.^ sont
remplacés par uti calcaire très compacte et esqiiilleux, as^ez
sëftiblable â une pierre lithographique grise. Cetie roche court
de TE. à TO. et forme une petite c-oHine de âOO p. Après la
plaidé de Taoïikkeui, on trouvé h 2 1. plus loin à Tûsdikisl dû
gi*èë quarzeijx , courant du N.-O. au iS.-E. et inciitidnt au S.
Cette roche sert de meules, et à 4 1. de là Strigl est entouré
dé grèà rouge , tandis tju' à Komarizi il y a du micaschiste,
cbUrant du N. au S., et plus au N;*^B. des schistes argileux
courant N» — S* ou N.-N.-È.-^S.-S.-O. Telles sont touteà
nos 6bsei*vations sur les grès rouges de la Turquie orientale,*
nT»us les reverrohs en Bosnie dans le sol crétacé.
QuaHt aux calcaires delà Servie tuienlale et dé la Mœsié ,
ite sont tanlôt presque horiiotttaux, tantôt fort inclinés. Dans
ce dernier Cas se trouvent les coUches de calcaire compacté
esqUilleuk" dU Rtagn, et Une partie de celles du Bannat et du
N.-^E. de la Servie, et dâUs lé prèmiei* celles du BelaVà-Pla-
nltoîi/et à TE. dé Moustapba-Pascha-Palatika. Ces roches sont
lé plué souvent compactes blanchâtres, grises Jaunâtres , ou
rougeâtres, et rarement dolomiliques, ou sous la forme
de corgneute doloiriltîqUe , cotnme au N. de Vrèrfttscha (2 1.
N.-N.-O. de Banîa en Servie). Elles sont quelquefois trêsfeuiU
letées et presque lithographiques, comttte sur le pliiteau entrée
le petit Timok et le Vratamiis^a. Elles ôffreUt rarement des
oôlites compactes, coihme à Krivi-Vr et sur la Wischava, accî-^
dërtt (Jul se ^evoit eU Carniole. Elles fournissent çà et là des
oAt'bré^ blancs, rduges et gris , comme dans iés montagnéii
GÉOLOGIE. i6S
à TÉ» de Paviiteliiti. A Orekovit^a , dans lé dtslrtet de Kbiits*
dhdiliaj il y a de ces catedit^ee noirs à fe^ hydt die $ Muiiitik, Mu-
iiassia 9 Gostine, Olavlzînd» [)rè{} de Slatova, son! ôf)tdiit*és de
dùleoire dompaiite. Les fossiles y sont rures ei aecuhiiilés dans
certains lieux. Dans la Mœsie supérieure, on nV'ti vDitr|ile des
thiees; mOis*sill^ la roule de Niâdi à (lorgoiisehoVatî, entre le
f^élil et le gfpand Timok, ii y d dés ^otulies qui sont si rem-'
piles de f)olyplers, qa*el!es ressembletii au coha^raç. Nous y
avoAs reconnu des Buéardes, des Ti^octius, desHuiir'es.cte-
(ëéi et iiâsës, des Enerines, des Garyopiiyilies, des Astrëes, des
Éehinodermes ^ etc.
gap kf Daîlube, ii devient évident que lés ciilealres seHjcs he
sdiltquële prolongement de ceux dii fiannat. Ois dUus ce
derniei* pays Jt»8 oaloait^s de Hebadia/ et entré Ogrddtna et
Kâsan^ paraissent coquilliers, et contiennent bn moinà dés En-
drines^ dto» Tërébf atuies, etc.» tandis que les traëës de fossiles
sont bien plu» i^reft dans les caletùres qui viénaent passer* le
Danube^ entre Loupkovâ et Moldavu ou GoloïkbdtÉ. Dé ptu^ ,
eoB derniers sont adossés à des g^neiss et enclavés entre des
•dhistes àrgilo^t^lqueux et des roches ehtoriteuse^s D'énormes
fiibnë de porphyre amphiboHqiie les ont percés ^ et le caltialrè
est converti çà et là en marbre grenki A tninéi*ahx éri^tallisé^.
On l^tronte donc encore là des acùfdents seMbkibles à ceux
sIgnalëB dnnjs le système arénacë de la 8e^vie centt'âle.
Le6 roches mieacëes et calcaires de tloldaVa Se retrôuvëhl:
en Servie ddnd tes nmntagnes ù l*Ë< de Goionbaiï et pr6s de
ôot^nidk , tandis que le haut ées vallée^ sei'bes dit Poretschk^t-
Ai^aeldtt Pek, ainsi que les environs de Muidan^Pek o( firent le
proloBjfement âeseooches scbiaieiises crf^tallines, près de S:Èd-
sska. On y iP8ncoBireâussilësmèmescalc9ii'es{^«nus(Me.Slol),
et les mêmes imprégnations métallifères que dans les districts
rtlinlettÀ du Bannat. A Klisonrâ ^ près de Trmibifl^To^ M. de
Herbier a trouvé du micaschiste. Les cs>lcaiH»s bérUani le Du
nébë peMl^ni p^ès deS L depuis Kasa|i à OtfradiMii sctnblëlit
8ë l^tlâolMé mu. ttMtagaes eokme» eiiiiis 8niiiÉfc<i et I^^
SlStaif«l« IMMiebea entames |ittM«iiikt>^Mi^ iWOÙu pHié
3G4 TURQUIE D*ë6R0PE.
bas qtie le moulin deVoiiiz, entre Orschova et la Porce-de-F<^,
en formant à côté des micaschistes , inclinés à L*£. sous 30 à
40% une épaisseur de iSO à 200 t. D'autres observateurs
établiront le rapport de ces masses avec la chaîne calcaire à
TE. de Mehadia.
Le terrain crétacé à Hippurites et à Nummulites a pour
caractères {][énerùux, en Turquie, de former, conune te Jura
français et suisse, une série de vallées parallèles. De plus, ces
cavités sont assez souvent sans cours d*eau, ou bien les tor-
rents s'y perdent dans des conduits souterrains pour ressortir
au loin dans des cavernes (s. Petc/una)y ou de dessous des
rochers. Toutes les cavernes de la Turquie se trouvent dans
ces dépôts crétacés. Plus rarement on y observe des puits na-
turels, comme dans le Jura et le terrain primaire (intermé-
diaire) en Moravie et en Angleterre. Enfin , le sol du système
crétacé est souvent aride, dépourvu de terre végéialeyiet même
très raboteux ; quelquefois il est couvert d'entonnoirs ou de
combes. Les parties cultivables sont dues aux couches aréna-
cées et argileuses, subordonnées aux calcaires de cette for-
mation» ou bien à une argile alluviale rougeâtre, qui existe
surtout dans le voisinage d'anciens dégorgeoirs, ou de kata-
yothrpns encore existants.
IjOrsqu il y a manque de roches argileuses, il se produit un
pays vraiment.tout-à-fait de rochers dénudés, comme on
n'en revoit que sur les cimes de certaines alpes calcaires.
Ainsi dans le Monténégro , par exemple, les rochers prennent
tant de place, qu'on dit vulgairement que «le? sacs du bon
Dieu èe sont déchirés lorsqu'il a semé les pierres sur la terre
monténégrine. >La marche des piétons comme des chevaux de-
vient diflicile dans de pareilles localités rocailleuses et pleine
de trous et d'aspérités. »
Les vallées parallèles du système crétacé sont un accident
si général en Turquie, qu'on les remarque j^artout, et même
dans le Balkan, ainsi que sur la frontière de la Bulgarie et de
la.Mœsie supérieure. Hors du Balkan , la direction de ces sillons
est du N.-O. au S.-E., comme le prouve surtout la; topogra-
.
GÉOLOGIE. 96B
phie de toute la Turquie occidentale* En décriant cette partie
de l'enipire, nous avons donne suffisaniment d'exemples de
ses vailces sèches » de ses sources sortant en torrents et de
ses gouffres, pour n'avoir plus besoin d'en ajouter de nou-'
veaux ; mais il n'en est pas de même des caverne;» et des puits
naturels.
Des cïz(^^/z6^ existent çà et là, siiriout dans les parties es-
carpées de rochers calcaires. Ainsi l'Acroceraune en présente
plusieurs; la muraille sous Croja en a trois ou quatre, et un
torrent sort de- la plus inférieure. En Bosnie et Herzégovine»
on en observe âu9si dans la même position. 11 yen a sur le
pied septentrional du Kopaonik, près deGorniakel deRavanitza
dans le N.-E. de la Servie et sur le Danube; ceux du général,
Veterani et des Moucherons près de Goloubafz ont obtenu
une certainecélébriié. M. Schueler a observéaussi des cavernes,
ainsi que des trous ou des entonnoirs dans le calcaire crétacé
inférieur de la Yallachie , en particulier près de Bonora , de
Brebena et d'Ursechti, dans le district de Méchedinzi» dans
Farrondissement de Kioschan. La grotte de Boulba est si
grande, que M. Schueler n'a [>as pu la parcourir en entier >
quoiqu'il y eut fait 1 1/2 i.
La plupart des grandes cavernes, ne sont que les restes d'an-
ciens conduits de torrents souterrains , tandis que celles peu
profondes sont dues à des décompositions de certaines parties
de la roche combinées avec la position inclinée des couches»,
comme le nK>ntre bien celle existant à l'E. de Schalia. Il est
paiticulier que jusqu'ici aucune caverne en Turquie et en Va-
lachie n'a olTert dci dépôt ossifère, quoique quelques unes
présentent des limons rougeâlres, et que le mode du remplis-
sage des cavernes à ossements soit démontré encore actuelle-
ment par les katovof hrons de la Turquie.
Il faut qu'il y ait aussi çà et là > dans les montagnes de cal-
caire Crétacé , des cavernes cachées , qui se remplissent petit à
petit d'eau , et ne se vident que par un conduit semblable à un
siphon ; du moins c'est la seule manière d'expliquer l'arrivée à
la, surface du sol d'eau contenant des poissons » comme le pré^
S6ft TURQUIE 6'ÊlJfROPE.
tendent ^ et là des gèiift dit pnys. Il payait mdinteniint âs^éiS
positif que certaines détonations, femarqtiées qlielqnelx)!^
dans les lies de la mer Adriùiiqtte , ne résultent que de tàW
comprimé dans des cavét^nes , dans lesquelles Feau de là: met*
est poussée p&r cet^tains vents (1 ).
Les puits naturels , dans le calcaii*e crétacé , sont aussi asSéiÉ
fréquents, quoiqu'ils soient rarement aussi bieti caractérisés
<]Ue celui de Ledeniiza ou de la giflciét*e , dans le bois au pied
méridional du Rlajjn ( Foyêz Vol. l*', paç. 152). Les combes
ou entonnoirs , si fréquents surtout sur les plates-^brmes cal-
caires y ne sont mie des puits semblables , ou des fentes pal^
lesquelles les eaux ont lon^j^temps filtré, et qui ont fini par
produire des écroulements par suite d'ërosiorts.
Le système crétacé à Hippurites se présente en Prêtes al-
lonffées, surmontées les unes simplement de {J^osses téleé,
tandis que d'aulnes sont hérissées de pics et de pyramides. Les
sommets sont tùniôt ga2onnés, ou boisés ménie , e^ tantôt une
série de rochers nus grisâtres. Rarement oh y remarque des
monts pointus isolés , comme pat* exemple cettx près d*Antl-
vart , et le Vit«i (?), près de Gastoria. Les escarpements y
abondent , comme dans le système à iVummUlitfeS , et les fncli-^
naisons des couches y produisent aussi des mônlàgiies à pente
douce d'un côté, et à murailles de l'autre. Ailleuf-s le système
à Hippurites ne donne lieu qu^à un pays bas ^aus cdU , parsemé
d'une foule de petites buiies rocailleuses, entt*è lesquelles il y
si des cavités ou combes. Ces régfions ne Ressemblent pas miil
à des lieUï où il y a eu d'dnciennes carrières. Comme dans le
système à Wummulites , la dit*eetion des couches est pardllèle
à celle des chaînes , mais Findliniiison varie beaucoup . VU
P<>ndulatîoil des couches , ou les soulèvements et fendillements
éprouvés.
Les diffét-entes Configurations du tei*raln ocôupé par ûolre
système dénotent autant d'associations différentes de roches.
Ainsi les pays rocailleux, bosselés et pleins de trous , tels t^Ue
(I) Vêy . Vm âk mtmMùim Ikt ÎMèHiièUâà; (Mtt M. f «rtM.
GÉOLOGIE. Hdî
là basse Carniole , une pariie de la bnsse Croatie turque, la
coh(t*ée à TO. de Valievo, celle enire Schalista et Kojani , en
Macédoine; toutes ces localités n'offrent surtout qile du cal-
caire conrjpacte sans fossiles , et en partie très mal stratifié, ou
du moins il est très difficile de rétablir Tordre dans un sol sj
plein de dérangements. Ce sont de grandes oasis calcaires au
milieu de roches arénacces et marneuses.
Quand le calcaire crétacé à Hippurite^ s*élève en moptagnes,
on le voit !e plus souvent aherner, en très épaisses couches,
avec des roches arénacées , savoir : des grès gris et des argiles
schiâteuses , ou bien avec des schistes qui ont l'apparence mî-
néralogiqiie de roches primaires (intermédiah*es). Comme
celles du calcaire à Nummulites, ces alternatives n*ont pas
lieu de manière à mélUnger beaucoup ces roches, mais au con-
irah'e, bien plus fréquemment d'assez puissantes masses de
calcaire s'élèvent en buttes , en séries de rochers, ou même en
nrionlagnes plus ou moins considérables et à escarpements,
entre d'autres assises arénacées ou argileuses, qui, vu leur
décomposition plus aisée , occupent surtout tes vallées , les cols
et certaines pentes de montagnes. On comprend combien cette .
distribution des parties composant ftoire système ajoute à la
variété du paysage; aussi la Bosnie est-elle sans contredit le
pays le plus pittoresque de toute la Turquie, Les forêts et les
prairies dé celte contrée couvrent pn bonne partie les masses
arénacées et argileuses , en même temps que les calcaires res-
sorteht ep têtes nues rocailleuses, ou supportent sur leurs es-
carpements des prés subalpins. Tous les caslels de Bosnie, de
THer^egovîne , comme de l'Albanie, sont perchés sur des
rochers calcaires, et les défilés les plus étroits et les plus
abruptes en sont* aussi composés.
Dans la Servie occidentale on trouve le montVlaschrlch com-
posé de roches arénacées , tandis que la chaîné entre le Jadar
et la Drina est surtout calcaire. Néanmoins, au milieu de ces
masses considérables de calcaire sans fossjles , on remarque des
schistes caiçarifères à pétrifications. Sur la penld septentrio-
nale du Jagode-t^ianitià ^ prè^ dé Krdupagn (à la Fontaine),
868 TURQUIE d'europe.
nous vîmes d'assez grosses bivalves indistinctes, voisines des
Productus ou Spirifers (?), et à 1*0. de Bela-Tzrkva des Tor-
nateHes gijjantesques (Murch.) qu'on trouve à Gosau.
Dans la cavité d'Oujitze dominent les schistes argiloïdes^
en partie à noyaux quarzeiix , plus au S.-E. le mont Jelitze
offre du schiste quelquefois rouge et du grès, et entre cette
montagne et le village de Dlin il y a de la brèche calcaire , et
plus au S. sont des scliistes argiloîdes percés de filons serpen-
tineux. Mais en-deçà de ces roches, en apparence anomales
dans le système crétacé , autour de Novibazar ^ le grès crétacé
ou carpathique bien caractérisé est remplacé, à 1 1. à TO. de
la ville, par un calcaire compacte grisa Rudisles. Ces êtres
problématiques y paraissent encore en place, et à Mekinie on
en peut extraire des échantillons parfaits , comme ceux du Na-
gelwand, dans TUntersherg, près de Saizbourg. Nous avons
cru y reconnaître les espèces de KEippurites Cornu Pdstoris ,
Fortisii et Faccinum^ sans y remarquer les Hippuriies tuyaux
d'orgue qui existent dans la Provence,a Saizbourg et à Hieflau.
Ces dernières roches sont suivies à TO. de grandes montagnes
calcaires , mais au S. les montagnes de Vrenie, de Kolaschin et
de Tscheischevok sont en grande partie composées de schistes
argilo-calcarifères ou argileux purs, et au milieu de ces roches
s'élèvent de grosses têtes de calcaire compacte (mont Stavitza).
Dans le N.-O. de la Bosnie, entre Travnik, Brod et Novi ,
la formation du calcaire à Hippuriies s'offre encore avec des
caractères simples. De giosses masses de calcaire , en appa-
rence sans fossiles, sont séparées par des étendues de grès,
d'argile schisteuse, de brèche et d'agglomérat calcaire. La
vallée de TOugra , une partie de celles de TOkrina , du Ver-
bania, du Sana , sont formées par ces derniers alternats. Des
endroits fort instructifs se trouvent ù Vitolia, entre le Vla-
sitch et rOugra , ainsi qu'entre Skender-Vakoub et le mont
Tisovatz. Dans la première plate-forme il y a dans les marnes
schisteuses des calcaires à Hippuriies , à Orbitolites et Poly-
piers, ainsi que des brèches calcaires qui rappellent celles
exploitées à Uotersberg. On y remarque aussi du calcaire
GÉOLOGIE. â6d
blanchâtre à Nérinées. Duns la seconde loc-alité, des alternais
de marne, de calcaire et de brèche à Ilîppuriies existent près
de Vartsche. Des coquillages microscopiques (Trîloculines) s'y
associent aux Orbitolites, aux petites Huîtres et aux Rudistes
(Hippurite voisin de KH.problematlcus^ Desh.).
Ces divers pays montueux reconnus pour crétacés , on
peut encore faire un pas de plus, et y adjoindre aussi Jes mon-
tagnes calcaires entre Bosna-Seraî , Vischegrad et Zvornik ,
malgré qu'on y remarque des grès rouges. Ces dernières ro-
ches sont quarzeuses et se voient au N.-O. de Pratza, près
de Eoleschitz, au N.-E. de Serajevo, sur la route de Mokro»
et aq-dessus de Podgore-Han, à 71. au S.-O. de Zvornik.
Dans ce dernier lieu, ils alternent avec des grès gris ordinaires
et des schistes argiloïdes rouges et gris. A 1 i/2 I. au S. de
Zvornik, du schiste rouge se montre dans le calcaire, et à
1/4 I. plus au N. » îi y a deux masses assez épaisses composées
de grès quarzeux compacte et d'agglomérat a gros cailloux de
quarz. A 1/2 I. au S. de Zvornik, du schiste rouge et violalre
est intercalé positivement dans le calcaire compacte; or, ce
dernier est crétacé puisqu'on y remarque des restes d'Hip-
purites et d'autres fossiles , qui abondent surtout dans la mon«
tagne entre Serajevo et Mokro.
Les pentes méridionales et S.-E. du Kourilo-Planina et
Soua-Planina , en Albanie, présentent des grès rouges et
blancs, et des agglomérats quat^zeux qui sont analogues à ceux
de Zvornik , et qui passent disiinctemenl sous le calcaire com-
pacte gris ou blanchâtre des sommets de ces montagnes éten-
dues. Dans la montagne de Dobrobouk-Planina , à TO.-S.-O.
de Roujai , existent aussi des agglomérats quarzeux accom-
pagnés de brèche calcaire et de calcaire compacte à silex, et le
bas de la montagne offre des alternats de grès gris , jaunes et
rongeâlres.
Une fois qu'on a admis ces dernières roches arénacées et
schisteuses comme deis dépendances du système crayeux , on
est amené à y joindre les schistes gris, jaunes et quelquefois
rougeâtres qui forment les hauteurs entre Rakoviua et Bou-<
J870 TURQUIE d'eUÎ^OPE.
sovalz ^ et remplissent une grande portion dô la -gr^d^ cavité
entre Serajevo et Travnik. Ces roches re^sernblent minéralo-
giquement a des schistes argileux voisins de déppts fe^rrifèr^s,
et pourraient passer , aux yeux de bien des géologues, pour
des schistes primaires (intermédiaires). Nous ne vpyon3 pas
comment on peut les séparer, soit des {jrès roqgeâtres, au
N.-O. de Serajevo, soit des alternats de grès , d'argile c^lcarir
fère schisteuse et de calcaire compacte qui for^nept le pay4
entre le t)oliane et Tarschin.
. • (
be plus , ces dernières roches paraissent inséparables desî
Corgneules du col entre Bradina et Cognitz^, dçs calciiire^
compactes et des dolomies de Cognitza , (Ju Vranaiz^ etc , d^
manière qu'on arrive par la simple induction des superpQSJf
tions géologiques à une conclusion qui est appuyée ailieurs puf;
ïes fossiles, ei qui est déjà adoptée pour la Dalmatie et d'autres
Contrées méditerranéennes. CTest doue le moment de dire qijfi
le sol crétacé à type alpin comprend , en Turquie çommie dajls
les Alpes, d^énormes masses de dolomie et de calfîuire fen-
dillé en partie un peu magnésifère. Cette dernière roche y pa-
raît > comme dans le Tyrol méridional , remplir l'espace inter-
médiaire entre le calcaire compcte et la dolomie ou se trouve^
dans des lieux où la formation de celte dernière roche p'îi pp^
été complète. La Corgneuie et les amas de gypse sont par con-
tre un accident plulpt rare en Turquie.
Lesdolomies et les calcaires magnésifères crétacés constituenl
une série de pics et de sommets qui s'étendent depuis le Ra-
douscha et le Vranatz jusque sur leDrin, en Albanie, en for-
mant les montagnes au S.-E. et S. de Cogniiza, lePrestavatzka-
Plariina, laSoutschesa-Planina, leVoJojak,leDormiior,le Javor»
le Kom , le Koutschi-Kom , les grandes montagnes de Pro-
klelia, de Schalia et d'autres cimes se prolongeant de là vers
Detschiani. Nous avons aussi vu des calcaires bréchiformes
gris sur le revers septentrional du Glieb. En-deçà du Drin, il
n'y a plus guère de dolomie crétacée bien caractérisée, quoi-,
qu*il y ait encore çù et là des calcaires plus ou moins fendill^^,
et caverneux. Ces roches se trouvent dan^ la çl^aine calcaire ot^
ja. et à rO. du Sehar , ainsi qa à TE. du lac d'Ocbrida. Der^
rièrç Priaren y H y a surtout de grandes masses de calcaire
dolomitique blapp» Ues passages des montagnes dn Prol^letia i
du Tscheipçrpppolie • du Soutscbesa-rPlanina et du Porioi
p'résepten^ \e^ superpositions les plps évidentes des dolomies
et des caNires fendiUés sur les calcaires à QippuriteSt et méipe
certaines roches ipagnésifiîres empâtent de ces fossiles*
IJn gr^nd dépPt de gyp^e sélénite accompagné d'argile oal*
qarifère gris^ se trouve à Isai&cbitza ^ M I* au S» de Dibre-
Sibre, au milieu des mérpes calcaires crétacés^ Il donne lieu 9
uue Qiploiiation unique e^ Turquie.
gj la Turquie occidt^ntale oontieni donc incontestablement
la preuve qne le sqI crétacé ooniprend beaucoup de dolon^ies«
eU^ offre encore le fait important que ces dernières roches y
forment la plus haute cliaine crayeuse de la Turquie» qu'elles
n'y spnt recouvertes par aucun autre dépôt, et qu elles parais*
sept contenir des masses ^ qupiqu'en apparence petites , de ro«>
çbes dÎQrjtiques ou feldspaihiques verdâires* Ce serait dong
preique ce qui a lieu dans le Tyrol méridional. De plus, à côté
de ces 0)as^es énorn^es et inclinées assesi fortement pu non stra<«
tifiée^t on remarque en partie à la place des grès et des scbistea
gris prdinairefif des rpchps rouges, des agglomérats grossiers
delà même couleur^des schistes verdâtres ou rougeàtres. Puis
outre cette teinte différente, ces roches ont cet aspect satiué
qui caractérise celles de Matt près de Glaris* Tel es$ du
moins ee qu'on peut bien observer dans la crête entre la Sout^
scbesa et la Prina, entre CQgnitsa ei.Tarscliin. Nous ne voyons
pas cp)aia)ent on pourrait séparer notre terrain crétacé ma^
gnésien de ces roches anomales, alternant avec des coudées de
oalpaire gris et rouge eu blanc.
Il est possible que les géologues de l'ancienne école nous
suivent jusque là, quoique avecrépugnance; mais nous nepou^
vons plus absolument compter sur leur assentimeptquand noui^
leur dirons que ces roches rouges, cessi^istes satinés, pailletés^
conduisent à des roches quasi talcp-quarzeuses, comme M. Kch^
valeYsM le» a vuei» sur les pentes prienules du Kempi f tandis,
i^^ TURQUIE d'Europe.
qH'en poursuivant notre haute créié vet^s leN., nous Voyons la
vallée de Voiniiza, occupée entièrement par des schistes argi-
leux lusirés gris, qui ont l'apparence de vouloir passer au mi-
caschiste, et qui renferment des couches de calcaire compacte
gris avec quelques schistes calcarifères. DesTOches semblables
composent les crêtes entre la vallée de Voiniiza et Bousovatz,
celles de la montagne de Setz, de Vranilza, et une partie de celle
deRadouscha. Nous laissons à d*aut!*es observateurs le soin de
vérifier nos doutes à Tégard de leur âge, et à voir si elles ne sont
réellement que des produits d'altérations ignées.
Nous avons encore à parler du terrain crétacé du S.-È.
de la Bosnie, ou du pays entre Pratza, Fotscha, Ipek, Novi-
bazar et Oujitze. Dans cette partie de la Bosnie le calcaire com-
pacte estrarementcoquillier, et quelquefois comme celui à TO,
de Valievo. Dans ce cas se trouvent surtout les roches sembla-
bles entre Taschlitza, PreboyetTschainitza, et entre Souodol
et Senitza. Néanmoins au S. de Tasciilitza , nous y avons vu
des couches pétries d'Hipj)urites. A Miloschevedo il y a des
Térébratules lisses et d'autres fossiles, en particidier des Po-
lypiers, au S. dé Souodol, de gros Fucoïdes, et peut-être aussi
des traces de Polypiers et de Rudistes. Le mont Glieb con-
tient des Hippurites, et le montPeklen, au-dessus d'Ipek, nous
a offert des lits remplis de grosses coquilles inéquivalves d'un
genre indéterminé, mais figuré par JH. Catullo (voyez sa Zoo-
log.foss.y pi. 2. fig. Aa). Les calcaires de Glougovik, non loin
de Novibazar, empâtent positivement des Hippurites. Comme
pour tous les calcaires compactes du système à Nummulites et
Hippurites, on peut dire que presque aucun n'est réellement
sans fossiles, quoique souvent de grands rochers n'en offrent
pas à l'œil la moindre trace; mais la décomposition ou un ha-
sard heureux peut détromper toute de suite une idée préconçue
dans un monent où, découragé de ne rien trouver, on était
prêt à déclarer la roche non coquillière.
Ail milieu de ces calcaires crétacés se montre une bande
de roches schisteuses qui forme en bonne partie la voie de com-
munication entre la Romélie et Serajevo. Ces roches sont sur la
GÉOLOGIE. â7S
pente méridionale du Gliéb des grèâ lins semblables à des^
grauwackeSy des schistes rouges, des schistes à fragments
schisteux verts, et des schistes siliceux ou silicifiës; Au milieu
de ces roches sont des calcaires compactes gris à petits fiions
spathiques. Au coi du Glieb reparaissent les mêmes schistes
rouges et gris. Au N.-O. de Roujai, le col au haut de la vallèè
de Bàktsche est composé de schistes gris et rouges.
Entre Senitza et Hissar, on .remarque des schistes qu'on ne
saurait appeler autrement que schistes argileux en partie silici-
fiés. Us ne font pas plus effervescence que les autres roches
anomales citées, et ils alternent avec des schistes siliceux impar-
feits, rouges ou noirs, a'nsi qu'avec d'autres roches schis-
teuses évidemment arénacées et grises. Des lits de jaspe
imparfait s'y montrent aussi çà et là, et des blocs de serpentine
mdiquent le voisinsige de cette roche. Les calcaires crétacés de
la vallée de Hiloschevedo viennent interrompre ou rétrécir beau-
coup ces schistes bizarres , que personne ne serait tenté (noos
le^ pensons du moins) de séparer des calcaires crétacés envi-
ronnants.
La montagne entre Priepolie et Taschlitza offre de puis-
santes couches d'un schiste argiloide , qui se lie aux roches
schisteuses et arénacées au S. de Priepolie , comme aussi au
calcaire fendillé et compacte du haut de la montagne et des
bords du Lim. Or, ce calcaire est inséparable des calcaires à
Hippurites de Taschlitza. Entre Minareti-Han et Tschainitza
paraissent des grés quarzeux jaunes , du schiste rouge et du
calcaire compacte demi^-cristallin, gris et rouge ou un peu fer-
rugineux, avec du porphyre amphibolique , ou simplement
feldspathique. Vues isolément, on' pourrait être tenté de classer
ces roches dans le terrain primaire (intermédiaire)^ quoi-
qu'elles appartiennent bien au système crétacé , et sont insé-
parables soit des grès argileux micacés gris de la vallée du
Vrt, de ceux entre Tschainitza et Fotscha , soit des schistes
argiloijdes au N. de Goresda , qui semblent identiques avec'
ceux du mont Vrenie. ,
Si de la Bosnie nous passons en Albanie, nous trouvons^
I. i3
X
S74 TURQUIE b'sCHOPE.
tout le pays des Myfdites occupé par d'énôrmës ëruptioa»
aerpeniineuses ou milieu d'un terrain qui n'offre en fait de ro*
ehes stratifiée^ qlie des schistes et des grès endurcis et dfe»
jaspes I en un mot, en grand ce qu'on voit en petit en Bosnie^
antre Senitaa et Tchainiiza. Le calcaire eli drdtes puissantes j
boi'de ce terraid dans leë deux pay^.
Dans le bassin d'Ipek et dé Prisren f nous troutdos ûltrè
Dresnik^ Iglarèva et Meleijan un dépôt bien marqué de {Pla-
quettes de calcaire éofnpatte gris ou blanchâtre ^ qui renfar»
miéht des fragments d'Hippurites^ des Nummulites et dès Po»
iypiers. Ces i^oches paraiséent se lier at6c des grès jnafnetm ^
mtcdcés et des argiles calcarffèrés schisteuses » qui s'ëtendeni
au B* dans les hauteurs de Doulie^ à ia source du TsernolenH
RIeka I tandis que plue bas, dans cette vallée^ oomme Vers La»
pousebnik, on trouve des schistes argiloïdes^ des agrégats
quai*Éeux^ du calcaire demi-cristaUÎB et de Id sei^pëntine » ro»
eliesque nous n'avons que provisoiroment rèjetées dansle sot
printiiire (intermédiaire) i et qui so rattachent au prohlèoMl
peu éclairci de l'âge réel des masses du Schar.
Dons le bassin dé ScutaM, on trovre sur le coté oritotal du
Iflc vers Oradiscai des montagnes erétdcées^ dont tes rodMS
•ffrent quelquefois des NéHnées {Nk ùnineM» Desh^)^ et !•
Tûrhatdbï gifantea (March.) et d'autres fossiles* U y aauM
des calcaires magnësifèrès vers Antivari.
8i nous poursuittms plus ftu 8. nôtre système crétaeé » iioli
à Nummulites ^ nous voyons les calcaires, à l'E. du iao d'O»
diriHa et de DevoU s'appuyer sùl* des alternats de grès sem»
blable à de la grauWackei de schiste noir, d'agglomérai
quurtt-talqueux et de calcaire noir^ubiameHaire» God roditii
sont bieh exposées dulisles montagnes au N. dii lao de Cass»
tôriat Elles y paraissent juxta^opposées à desprotogynes; tokia
l'isthme où est pkioé cette ville semble (tffrir la preuve que
cas rbehes agrégées sorit intercalées en stratification coa^^
ferme dans let^ldaire en partie dolomitique^ puisque l'extrë^
mité de la Péninsule et le mont Yintzi à TE. soht calcaires* Off
aiaem earaotère positiF# ni miaéralogiquey ni géologique » ou
k.
OâOlOGIt. 378r
paWontolo^ique, ne sépai*eces couche]^ de ia foroiaiioii crétocëe
pour tes rejeter dart$ un terraiû plus ancien ^ tandis qu'elles
rappellent, au oontraire^ les alternats sur le revers méridional
du Schirena^Planindy dans la Mcesie supérieurei
Les mêmes roches eakaires s'étendent de là datas les roon^
tagnes à l'E. du Sdreoiza, de Bogaskoë^ de Telkû et de YourS*
ohiua. Elleë forment les crêtes autour de Scliattsta, et s'étendent
jusque VdrsKôjani, tandis qu'elles eomposeuiauss»le mont 6re«
bens, lefiourenos» les hauteurs entre Tsoliergiier eiOstrovo»
les monta(;nes deBanta à Telovo» commeceiles à l'O, et au If. 4è
Ifiausta. Enfin oïl les retrouve sur les frontières de laThessaUe
et de la Grèoe , ainsi qu'au S* et à l'E. du bassin de Seresy
dans les mmitagnes nues et pinntues près d'Orphano et dani
le Menikion.
ffous avons observé des Rudîstes et des Polypiers au moins
entre Tsokergiler et Ostrovo , et surtout près de Resdele f et
Ml Pouque ville en oite sur la eime du Kopaneê (ou Kopaonik)i
àS 1/3 !• au Si**0« du mont Zigos, dans iePindei et dani
cette dernière montagnei Les calcaires compactes , entre Ko«*
jani et Gostorîa y nous ont -paru en apparence dépourvus de
fossiles i et rentrer dans ces calcaires à terrain plein d*entoB*«
noirs que nous avons indique près de Valievo^ en Servie^ Leé
caloaires de Schatista sont fort cristallins , et tninéralogique»!
ment l'égal de calcaires subordonnés au gneiss^ dans TOlympeé
Des dolomies existent dans ces dépôts, dans les monts Kare*
terin» au S* du lue d' Ostrovo» entre Kœsele et Ostrovo^ ek pro-
bablement ffh et là dans la chaîne au N. du cours du Potava et
du Telovo« Dans la chaîne du Bourenos, à l'E. de Yerriai
il y a des marbres rouges semblables à des seaglias ou auK
marbres de Dotis, en Hongrie.
Entre Ostrovo et Telovo, on remanjue des alternais de cal*
caire compacte et grenu y gris bleuâtre» aveti des argiles Gal«
oarifères noirâtres et brudàtreSt qui rappellent certaines mornes
à Nummulites » et dans la gorge boisée à l'O. du lac dé TeloVO»
il y a des schistes et des caloutreft , ainsi que des pOudinguts
Guleaites $ qui peuvenl uusei apparteilir mi système crétneé»
276 TURQUIE D*EUROPE.
En Thessalie» les montagnes de Baba et de Smokovo, vers
Agrapha , offrent des calcaires compactes blancs et rarement
rouges. Dans ia vallée du Gachia , il y a de la brèche calcaire
à Nummuliles à l'E. de Malacassi-Han. Les calcaires blancs et
ronges» quelquefois coquiiliers de TOeta et du Parnasse , ont
été cités par plusieurs voyageurs.
Les particularités les plus curieuses de ces dépôts crétacés
sont les affleurements de schistes, qui se montrent çà et là dans
les vallées etqui peuvent rappeler les roches anomales delaBos-
nie. Néanmoins, nous nous contentons de spécifier les faits sans
vouloir décider Tâge de ces schistes. Sur le bord méridional
du lac d'Ostrovo existent des alternats de schiste argileux et
de talcschiste avec des serpentines, ainsi que des schistes ef-
fervescents.
Au col entre Telka et Bogaskoë , le calcaire crayeux com-
pacte disparait tont-à-coup pour être remplacé par une dolo-
mie fine , rôugeâire , associée avec une variété de talcschiste
blanchâtre, et un schiste noir qu'on appellerait primaire (in-
termédiaire) si on ne faisait attention qu'à ses caractères miné-
ralogiques. Néanmoins, on voit à très peu de distance de là,
au N.-O. , le calcaire compacte gris ordinaire alterner avec
du calcaire rouge. Plus au S., les mêmes calcaires sont juxta-
apposés aux schistes argilo-micacés et silicifiés de Kojani, qui
ont des rapports avec ces schistes, signalés au milieu du terrain
crétacé du S.-E. de la Bosnie.
Il s'agirait de décider si ces affleurements de roehes à appa-
rence demi-crist£|lline, ne sont que des pointes d*uu terrain
schisteux cristallin, qui lierait l'Olympe aux montagnes de
talcschiste de Vlako-Klisoura , ou si on devrait encore classer
ces masses parmi les produits d'altération. Nous laisserons
oette question en suspens, tout en reconnaissant que ces
roches demi-cristallines n'ont pas des caractères suffisants
pour pouvoir les admettre décidément parmi les schistes cris-
tallins. D'une autre part, nous nous voyons obligé de recon^
naître qu'il y a ailleurs , en Turquie , des roches schisteuses
crétacées qui ont été modifiées et rendues seiQi-cristaUines ,
GÉOLOGIE. 277
. tandis que les schistes vraiment cristallisés du Rhodope et
d'autres chaînes devraient, leur origine à des actions souter-
raines phis longues, à des modiHcaiions plus complètes , et
exercées sur des masses qui peut-être étaient , au. moins en
partie, des sédiments primaires (intermédiaires des auteurs).
Les argiles schisteuses sont devenues des ardoises , des talc-
schistes, des chiorites schisteuses ou des roches siliceuses, les
agrégats quarzeux des quarzites, les roches mélangées de
quarz et de mica ou de talc des micaschistes ^ et des gneiss en
même temps que les calcaires compactes, seraient passés à l'é-
lat de marbre grenu , de cipolin, de calcaire serpentineux et
de dolomie.
Quant au Monténégro , M. G. Kovalevski n'y a rien ^uque
la formation crétacée inférieure , c'est-à-dire surtout des cal-
caires et des marnes , qui donnent lieu , comme dans l'Herzé-
govine, à un sol fendillé où l'eau se perd aisément. La Ka-
tounska-Naiâ, qui forme pi*esqne la moitié du Monténégro, est
pour cela dépourvue de torrents et même de sources, et obli-
gée d'avoir recours à des citernes pour recueillir l'eau pluviale.
Une bande arénacée longe la rive orientale de la Moratscha,
depuis le couvent de même nom (dans la nahie de ce nom) jus*
qu'au-delà du Berskout, qui se jette dans la Moratscha sur
cette même rive. On y rencontre quelques gîtes peu riches de
fer hématite rouge, quelquefois teslacé. Entre Lopali et Vas-
sœvitchi , les montagnes escarpées paraissent surtout formées
de roches schisteuses argileuses. La chaîne du Dormitor » du
Kom et du Koutschki-Kom est un massif calcaire et dojomiti-^
que adosséà des sciiistes qu'on peut appeler chlorito-talqueux,
. sans qu'ils aient jamais les caractères cristallins des vériiublies
chiorites ou talcschlstes. Ces roches forment le côté oriental
du Kom , les bords de la Verouscha et hes environs de Kô-
laschin. D'après M. Kovsftevski , les dolomies semblent, dans
le Kom, sortir des schistes talcoides; la présence de ser-
pentine (?), et peut-être de diorite , nous a été signalée par
cet officier dans le voisinage de cette montagne » ce qui n'est
que 4a répétition de ce que nous avops vu ncras-mémes dans le
itS TUR(HIIB B-BDROPE.
prolangement septentrional de la même chaîne. Les tilBvHMiSy
sur lu Vepouschat sont CQmposées de débris decses scbisteft, de
quars et de dolomje , dans une pâte argileuse rouge; mais sur
les bords du Berskout on ne voit que des cailloux calcaires.
Le j^sUme nummulitiquê des bords de F Adriatique est
bien plus simple que le système de couches à Hippurites. Ses
montagnes sont en dos allongé aplati , ou bien çà et là avec
des proéminences. Les couches en sont inclinée^ , et même
très fortement renversées, comme par exemple dans la chatpe
du Tomor , qui ne doit sa hauteur considérable qp'à cet acoi-
dent , et forme sur une plus grande échelle le pendant du
Rtagn , en Servie.
' Le calcaire à NummuliCes ast. eoippacte ou argileux » t^lanc
ou grisâtre, et quelquefois poirâtre. Il prend, surtout sur le
bord de ta mer et dans les îles lonienqe^, rapparenee de Sca-
gHa , et contient des silex gris et rouges en plaques et rognons,
comine ûux Cinq^Puits , a Argyro-rKastron , à lifoursina , près
déBoutrinto, d'Aulone, etc. Aussi Janina ai ^uione soatr-ils
• les endroits qui fournissent surtout à la Turquie les pierre^ à
• fusil. Dans certaines contrées placées entre le calcaire à Num-
' n^ulites et le système à Hippuri(es , le calcaire est très feuifleté
et alterne avec des roches argilojdes schisteuses, dont la àé-
eompositioq, plus prpmpte que celle du calcaire , donne lieu
sur le'sol ^ de singulières lignas d'aspérités roclietisès. Sous ee
' rapport nous rappellerons le KatouRS^rKaïa « dans le Moa-
' tenegrov et les platesrformas huerzegoviniennesy au if. de ee
pays.
Ôas rodies alternent avec das masses plus ou moiiie aréR^-
eëes , composées de grès caloarifère gris ,. 4*9rgila «ehifUause ,
' è^ morne sdiisteuso et d'agglenaéi^at oalouire à Nummulijas.
' Des petits filons de chaux carbooatée travarseni pouvant las
' marnes , et on y remarqua ci) al là queiquas P0gN>Q.6 pyttjiaux
à Kardiki et dans la vallée de Kooitiia. Daas lamon^ L^asaris,
lié à celqi de Hymmadi (à !'£. de Kooiifia ), il y a ii?^ m^im"^
tranBpareBi$dequarfld^nslesmar»as# ^ommo ^'àm la Sf'^S-
de hi TfliBsyivaiiia* Daprà» M. Pougiiayittat il y i9iif ait m^^
da» mapiifta oréta^éo f39tre Phpniki pt Pbita^es , et des scbîstes
flluiiifêp^s d^qs Qe$ montagnes , aux sources de LQ»(;ûyiiita. Il
igit^ Bus^i des lits de ebarbon fossile sur les bords cju l^avro-
Potamos» à rO. de Souli, ain^i qu'au port d'Oncbesoie et
pi^èsdeBaiplrBfisil^t non loi» de rAcrocéraune.
Ces assises formaat le sol de la plupart des vallées longiiu-
dioalao qui séparent les ebaines del'Ëpire, telles que celles
HPtre Boutrinto et Delvino » celles de rArgyror?Pptanio (i\ de
Saintena-rApano , de Koniiza , d» l*oum , des affluents supé-
rieurs de TArta , du Lorou , etc. Il y en a aussi a^ 6. du lue
4fi DjêrevÎPPi au N.-rO. de JaBinOt et dans le Makronoros,
iUP la frontière de TAcarnanie. Après avoir contribué à forr-
Qior le fànd d'une portion du golfe d'Arta , ils paraissent se
ppd(m^v de là au S.rË. par les cavités, qui renferRi0nt les fans
d'Ambrakia , d*Osepos > d*Angele»Kastron et de Vrachori , et
W revotent, d'après H. Urquhart » dans le vallon de Kavouro-
iiiwne» au N. et à TO. de Lëpante. Ils séparent les calcaires
du Tomor de eeux de Sknapari et de Kiîsouna , conniie ceux du
Gabar-rBalkan d'avec ceux de Petrelta et d'Itschim. Sous oe
dernier ancien château M. le knes Yasoevtcb nous a dit avoir
remarqué des grosses Huîtres, d'autres coquillagfes, et des
empreintes de poissons. Les rocher de cei^e colline nous Q^it
j^n de loin argilo^parneuses blanebes ; mais nou^ laissons a
de fiittirs observateurs à décider si ce ne sont pas plutôt des
$oii0lies ^ertif^ires.
def seuls dépens étrangers subordonnas an lerramnumn^n-
liiiquis SQBt des ania^ de /7014; m/itena/e. Ce minérat occupe n
S^teqiisa ( à f £. 4* Avione et sur la fieutsciiitisp ) une éiendtfe
d'environ l 1/41. de circonférence, dans ran(f!e formé par fe
Ywauiza et la Sousehiua. Karbonara , on rémhni les rnivrieis
npil^ura » en a pris smi nom , et est le^ pendant de Vep(for;f9 ,
ésm lo ^rele de Sp^lato , en Palmatie. Le bituipe sort de tous
^ètaa da sol , et des eouches peu étEUHsses de (silcaiie le recou-
vrent, comme le prouvent les puits d'extraction. Après IQ p.
0) Vous j^ri ift¥Xm, m M, lir«iM> M>^if « . p.- fs«
280 TURQUIE D* EUROPE*
on entre dans la poix , qui a plus de ^0 p. d*épaisseur. Les
ouvriers mineurs ont mêoie dit au docteur âolland qu'elle
avait jusqu'à 90 p. Le fait est qu'ils y creusent de très longues
galeries. Cette poix est compacte et ne devient visqueuse que
lorsqu'on la chauffe. Des jets de gaz hydrogène carburé sor-
tent çà et là de terre, et sont assez considérables pour s'enflam-
mer et couvrir de grands espacées , ce qui rappelle les feu% de
Pietra-Mala, en Italie. Il y a aussi une source d'eau d*où
s'élèvent des bulles du même gaz, ce qui formait le nympkœvan
de Plutarque (1).
Le bitume étant fort recherché aujourd'hui , les mines de
Selenitza doivent exciter l'attention des spéculateurs, par la
facilité de leur exploitation et par la quantité de matière bitu-
mineuse qu'on en peut retirer annuellement. Ces mioes rap-
pellent donc tout-à-fait l'amas ramifié , de 8 1. d'épaisseur , de
VergoraZyCnDalmatie; mais elles ont l'avantage sur ces der-
nières d'être très voisines d'un port de mer, et dans un pays
où la main-d'œuvre est à fort bas prix. Les sources de naphte
de l'ile de Zante sont aussi un accident qui parait lié à la for-
mation de ce bitume.
Enfin dans les environs d'Aulone et de Deivino il y a des
gypses sélénites qui sont, comme ceux des îles Ioniennes et de
la Sicile, probablement tertiaires , quoiqu'ils puissent encore
dépendre en tout ou en partie du système crétacé (^).
M. Parisch du moins a cité des gypses dans les grès rouges du
système nummulitique de la Daimatie, entre Knin et Topoglie,
à Kninopolie, à Parmiane, à Oustolie, à Gouine, près de
Demis , et en général sur plusieurs points , entre Knin , Yer-
lika et Sign.
Si notre description de la formation crétacée de la Turquie
est diffuse et laisse encore beaucoup de détails à désirer , il
n'en découle pas inoins le fait que, quelque opinion qu'on em-
. brasse sur les schistes demi-cristallins et cristallins, ces dér-
^ ' ■ ■ - ■ ■ ■ ' ■ ' t >
(1) Voyez Travels in Albania a. Greece, par H. Holland, vol. II,
p. 559.
(â) Voyez le Voyage de M. Poyqueville, vol. I , p. 8S2/
GÉOLOGIE. 381
niers forment la base sur laquelle on doit supposer que se
sont déposés les sédiments crétacés. La Turquie reproduirait
donc f anomalie des Alpes, où on n'a pu reconnaître jusqu'ici
en foit de roches jurassiques que des équivalents douteux de
lias et des lambeaux peut-être parallèles a quelques assises ju-
rassiques inférieures. Tout le reste du calcaire et du grès des
Alpes avec ses divers horizons coquilliers ne serait-il donc réel-
lement que ce qu'on retrouve en Turquie, et M. Keferstein
aurait-il eu raison, dès 18â4, de rejeler le calcaire secondaire
des Alpes dans la craie? Telles sont les conclusions auxquelles
il est possible qu'on sera amené un jour. Aujourd'hui, il nous
suffit d'assurer que rien jusqu'ici n'annonce en Turquie ni le
prétendu lias ni les oolites inférieures des Alpes ; mais il en peut
être différemment des dépôts de Gosau. Le grès carpathique
et viennois, le calcaire des Alpes allemandes, les roches à Num-
muliteset à Hippurites s'y reproduisent sur une grande échelle.
Néanmoins, les dépôts crétacés de la Turquie sont surtout
semblables à ceux de la Dalmatie, de la Croatie autricbienoe»
de la Garniole, de la Garinthie et de la Hongrie, et leur étude
semble jeter un nouveau jour sur ceux de ces derniers pays, où
nous nous sommes efforcés nous-mêmes, peutêireen vain, de
distinguer plusieurs terrains, tandis que nous n'avions affaire
qu'an protée de la craie méditerranéenne. Il deviendrait donc
encore bien plus difficile de séparer en Garinthie les r^oches cré-
tacée$ des. îlots de terrain vraiment primaire (intermédiaire)»
qui y existent et qui- contiennent des fossiles du système
carbonifère et silurien. Y^urait-il de semblables roches en
Bosnie et même en Turquie? nous n'en avons pas ie moin-
dre indicé, et si le système crétacé ne devait pas comprendre
' les schistes anomaux de certains districts delà Turquie occi-
dentale, ces roches seraient bien plutôt des pointes de terrain
- plus ancien que des dépôts siluriens. Entre les schistes cristal-
lins des Alpes centrales de la Garinthie et de la Styrie et les
roches semblables de la Macédoine et du Rhodope , la forma-
• tion crétacée parait avoir comblé un énorme détroit de mer,
qui ne semble çuère avoir eu d'iles anciennes.
Si po^ r$i]^proc^9mept3 éinm\. j^&tes, comparant tout le ^I
epétac^ 4a la Turquie qux ^^Ipa^i PM pourrait être t^p^^ de ÇQp-
^yoir le^ rapport» de I^ i»9PJèro si|îv;iqle, }^ f^\ de» ftcbi^fis
§ri$iqllins r^^tarait caché depuis lu baiMiie Styri^ jusque dap$ \çi
^rm mérïdioQal^. (^ bqpda c^lCfiire uMmrntilitique le Imç
4i» TAdriatique m serait que le prolong^ement de la d^roière
4011e secondaire de$ Alpeii méridionale^r tandis que le$ grès de
]9 Servie eeturalereprodiiiraiept la bande dn grèi viennois le (png
^u pied septentrional des Alpes. Les grandes chaînes calcaire
entre ces deux contrées turques représenteraient le» den^
^ndes du calcaire secondaire au S* et au JSp des A'p^^f et les
rofibes anon^ales de ces dépôts ne seraient peut'rétre que le
pendant de celles qui se trouvent à la base de ces masses cal-
Claires dans les Alpes, où leur classenient est encore fort obscifr.
p'un 9Uire pôté , tout le système crétacé de la Servie et de
}a Turquie orientale ne serait qu'un prolongement de celui
des Carpatbes et des montagnes d« 1^ Transylvanie^ et aui^^i^
90ur fi^ia non les caractères desdiép^ts des 4'P§^t V^^\^ ^^^ ^
m dernières cbalne^t
$ 5. Sol tertiaire et alluvial.
Dùtributhn, -^ Le sol tertiaire occupe «. ftve^ le soi oré-
taoé Ai les sobisies cristallins» presque toute l« Turquie ; telfe^
serait minime l'étendue dei^ formations primaires» Le sol Wf-
Ijaire est divisé en plus de 30 bassins • dont les i4t» grands
«ont celui de la Valacbie et de la Bulgarie denubienne* et e^
lui de la Tbrace. Après cela vienJFent les bassins du flakaibria
ou de le Tbessaiie* celui de la vallée de rindger^Kârasoii, ùù\x%
de la Grande Morava, du K^oloubsPA» en Servie, des bords de la
Save » en Bosnie, du Vnrdar supérieur et inférieur » de Seres»
en Maeédoine , de Scutari /t d' Alessio > en Albanie^ Dans ia
Servie naéridionale se trouvent ensuite li envité de Krouseh^-
yate et le bassin plus élevé de la Rasobina t dans la Mceaie »
4àM»i( des environs de Nis^» de Leskovat»» de Vniaie» de
fiwian» de Pristina $ iiMeeà di la ehainn «entrAle» m^xt de
Melenik et de LthiMyt » iim àê AMm* M)|it ili Konioa^i
et de Doubnifea ^ oelai de Raflon^r ; dans ia partie «^eoiden-
taie de la Macédoine, celui de Periepe et (le Menattip» odui
de Kaitari ; divers petits bassins aibamiis , à l'emboucbvve
des grandes rivières, sur |e bord de l'Adriatique; enfin celui
de Ifurenta , en Herzégovine, et de Gloogovik.
En Herzégovine , nous n'avons vu sur les bords du Narenta
que des dépôts d'alluvion, c'est-à-dire des cailloux et des
masses de pocidingues , qui bordent celte rivière depuis le pied
du mont Porim jusqu'au défilé calcaire de Mostar, et depuis*
ce|.te ville jusqu'à J'échapcrure cje ïpontpgnft ppr toqui^ïla elle
va se réunir au Beuna» Nous avons dMSsi pe^iarqué de petites
masses d'agglomérats calcaires dans la gorge à TE. du château
de Blagai , par où on monte au mont Velesch , et on se rend à
Nevesign. Il y en a aussi sur la Bouna, et dans les pnvfpons de
Nevesign et de Gaizko. Sur le cours inlS^rfeur du Nai^ntp ,
H y a par contre de vastes dépôts d'àrglle alluviale qin' aoeom-
pagnent cette rivière jusqu'à la mer, et qui renferment des
Hélices et d'autres coquillages.
De petites masses de cailloux calcaires cimentés plus ou
moins fortement par un suc calcaire existent çà et là dans lés
montagnes près de Cognilza.
fi. Petits bassins d*eau âeuee $up l$s plt^tioiÂm dû la Hoittc
mépidipnal 5 npn loin Ai| Qkmgovik ^ M PmfQJHf^if'
^Mrdps^us de RoHgppolifl , ^jr k route de îîpvibqawr , qn
tTPiive d^ inurnes calcftir^s blapcja^ lipri^QBtalei r^cQHvert^s
darQfllp^i^e*!^ipp^¥ W de w^wji^r^ à Ufl^s, içt rmpras§jpn$ véç^-
tâlesi De ^amblubi/^ii cauc|)f s couvrant 1^ pl^i^es^ormi^s débpi-
sé^i entre Oougoppli^ ^i PrekQ«t£)v|mi «i«r I9 rmitQ du Sepi(«p.
Ue% roo|ie# siliceuses s^rnl)la)}l^ $e rev^iept ^A(re ]ç yallon qu
bassin de Gioygovik et h 4^sçepte qw ÇQndvit à ^^Qyib^»^^t H
parais mim 4^9 c^ (t^p^t^ Qnt ^é furniés par d^& ^ptirpes
itoydM â^i(ii»lti fti»^s 4fi ^]i^ ^t, ê^ ç]^m, m]i9m\è»'»
384 TURQuiB d'europe.
et que plas tard les cavités peu profondes où ils ont été produits
ont perdu leurs parois. Dans tous les cas , il est curieux de
voir au centre des montagnes crétacées des roches tertiaires
d'eau douce, à 2,50D p. à Dougopolie, et à 2,954 p. près de
Glougovik. Le voisinage d'éruptions trachytiques, à Dougopo-
lie et peut-être aux sources de la Raschkà, donne probable-
ment la clef de cet énigme géologique, l'activité ignée s'étant
encore manifestée par les sources thermales long-temps après
les éjections de matière ignée. Les torrents d'eau qui sortent
encore des rochers voisins ne sont peut-être que les restes de
ces sources une fois minérales.
5. Bctësins de la Sana , de l'Ouna en Croatie , de la Save en
Bosnie, et de la Koloubara en Servie,
Ces divers bassins , ainsi que celui de la Grande Morava ,
n'étaient que des dépendances des golfes de la mer tertiaire
qui couvrait lé pays bas de Hongrie , la plaine de Vienne et
toutes les portions peu élevées de la Styrie, de la Carinthie
et de la Carniole, ou les bassins du Mur , de la Draveet de la
Save supérieure. II faut donc s'attendre à y retrouver les
mêmes roches, c'est-à-dire o la base du terrain des argiles plus
ou moins calcarifères ou des molasses , et supérieurement des
alternats de gtès ou de sable, et de calcaire coquiilier .^t à
polypiers.
Depuis Novi jusqu'à la frontière serbe , h Bosnie est bor-
dée , à peu d'exceptions près , par une plaine plus ou moins
large et en partie boisée qui se trouve tantôt sur les bqrds de
l'Ouna et de la Savè , tantôt seulement sur un des deux. Les
parties plates du pays occupent habituellement le plus d'é-
tendue aux bouches des grandes rivières de la Sana , du Ver-
bas , de rOkrina, du Bosna , du Liboschnitza et de la Drina.
En Croatie ^ le sol tertiaire et alluvial remonte depuis l'Ouna
et la Save, contre le groupe des montagnes de Kosaratz,
tandis que les argiles alluviales couvrent toute la plaine arro-
sée par la Sana , au-dessous de Kosaratz et de Priedor, et re-
montent dans la vallée de la Sana , vers Trnava , et dans cel!ç
(^ÉOLOGÏË. 28S
du Gômoinltza , presque jasqu'ù Brounzeny-Maidan. Entre
Berbir, Banialouka et le débouché duYcrbas existe une grande
plaine alluviale triangulaire ; mais à TE., les collines du Mo-
tavitza arrivent jusque sur les bords de la Save, et la plaine se
trouve sur la rive septentrionale de la rivière. Le terrain ter-
tiaire ne forme qu* une petite partie de ces hauteurs, et sur-
tout la portion entre la Save et le cours inférieur deJ'Okrina*
On y remarque principalement des grès et des argiles , et ces
colKnes se rattachent à celles qui ferment un amphithéâtre
derrière Brod et à l'O. et à TE. de cette ville.
En-deçà de Brod se trouvent aussi , non loin de la Save ,
les collines tertiaires de Youtschiak , qui sont le commence-
ment de celles qui bordent les montagnes crétacées du N.-E.
de la Bosnie, sur une ligne N.-O. — S.-E. Elles forment à leur
pied une espèce de corniche qui passe par Modrich, Doubrava,
Mateskovatz et Kostour, et se prolonge de là en Servie^,
par Leschnitza , en ayant au-devant d'elle , le long de Save ,
une plaine alluviale surtout considérable entre Bereska-Pa-
lanka, Ratscha, Schabatz et Jania.
Ces dernières hauteurs ayant de 600 à 800 p. sont couvertes
de chênes ou bien de pâturages et de cultures. Elles ressemblent
alors aux parties basses de la plaine suisse. Elles sont composées
d'argile marneuse et de marne sableuse , recouvertes d'alter-
nats de ces roches avec quelques grès, et surtout avec un certain
nombre de couches de calcaire grossier, coquillier ou à poly-
piers: Les calcaires renferment les mêmes Bucardes , Vénus,
Gérithes, Biloculines, Alvéolines (Schepak), que près de Vienne
ei de Pesi.
Le sol tertiaire n'entre donc pas dans les vallées principales
de la Bosnie, et ses montagnes n'offrent que des alluvions et des
amas de tuf calcaire, déposé par des sources, comme à Tschai-
nilza, au N .-0. de Travnik, etc. D'épais dépôts de poudingue,
surtout calcaire , accompagnent en corniche les bords de la
Drina^depiiisFotscha jusqu'au confluent du Soutschesa,duPiva
et du Tara, et ils se continuent même le long de cette dernière
rivière, de manière qu'on peut présumer qu*il y a eu jadis un
TURQUI» »SU110PE.
ImMf cette partie du couffi dh la Drino et qu'il avait peut^éird
sa digue entré Fotscbd et Goreada4 De semblables agglomérats
exikleiit sur la Bosna, silr la Laschva au N.^0. de Travnik et
sur le Verbas, entré Bariia^Loiika et le mont OmalS€ha« Les
défilés t>ar lesquels passent ces rivières en sont seuls exempts»
La plaine est o6uverle d'alluvions et surtout d'argile ]imô>-
neuSe t)u d» LwBSà Les dépôts de caillou! roulés se voient sur-
tout aux débouchés des grandes rivièred^ dont la plupart ont
laissé pi^ès de leur embouchure des traces de dhangements pfo«
venus dans leur liti Ces cavités, abandoudées pat* les rivières^
donnent lieu çà et lu à des marécages» Les bords de lu Save t)f-
fren tassez de troftcs d'arbrèS et de bois à moitié bituitiinisés
qUe lui apportent les rivières de la Bostiie«
La partie serbe dU débouché tertiaire de la Drina est odCupéë
jusqu'6 une ligne Courbe» tirée de Leschnilza a Scbabatz par
des alluvions semblables^ C'est une portion de la Serviéj^ où.
on rencontre bealicoup de villages considérables et de belles
cultures f mais il y a aussi des marécages étendus qui four*
nisseni la plus grande quantité des sahgsu^s eiportées an^
Buellement de la SëfvJe. Il y existe eneore des forêts de chédes
dont les plus considérables s'appellent KouSchIat et Siitog et
sont placées sur lo route de Scbabatz à Zvornik.
Entre Lescbnitza et Scbabatz il y a des crêtes qui sont plul
élevées que Taréle qui les lie avec les derniers échelonb des
chaînes primait*es au S» de Losnitsa et dans le mont Jadar. Cet
collines n'approchent qu'à 1 1. environ de Scbabatz, et Se pro«
longent de là dans tout le pourtour du vaste bassin de la Ko'
loubara avec ses nombreux affluents. Keschelevo> Koulitzui
Yalievo>Toplitzaj Batievatk, Ostrouschnitza paraissent entourés
de coltines tertiaires. La crête du Kleschtevitza^ et celle au S«
de Toplitzu formaient des promontoires dans ce golfe tertiaire*
Les bords des cours d'eau, les tranchées des routes permet*
teni d'observer çà et là les mêmes couches qu^n Bosnie» mais
les inférieures et les molasses ysetnblent infiniment pkis fré-
quent^ que les supéi'iêures» La Save en expose de bonnee
coupés entre bi Koloubara et Ounkat parce que à'efttrénitéijk»
OlOLOGtt. Mf
GdlHiiés y a été détruite en partie par h Sat«» et que les dem
ravina de Doubokd les traversent du S. au N. Les liauteum
de Késèheluvo eicpoeeot dea marnea et dea sables. Près de Bm
lotitcb i Mi de Berder a ta da oaloaire tertiaire à Moules d'eag
douce» et du calea ire d'eau douce à Pupei.
4< BêsHn dB la OruMe Môrava.
Le bassin de la Grande Morapa forme tine espèce de (folfe
triangulaire» dont la pointe serait à la réunion des deux Mo-
ravaS bulguré et serbei ou plutôt à réiranglemedt de la vallée^
au N. de Jagodin, et dont les deux autres angles seraient à
Belgrade et a Goloubata Sur le Danube» Qe golfe avait des
bords très sinuelix ; il remontait à TOi par la vallée de Lepe-
nitza jbsqu à Kragoii^evatzi et s'étendait de U au pied de la
ebaiiié crétacée jusqu'à i'O» de Jabari» de Belosalsi^, de Rabot*-
scbevo el de Railai II baignait le pied de l'Avala > car on re*
marqué des roches tertiaires» depuis le bord du Danube jus-
qu'à HakdVitia* Le Raiki'^Rieka» riventscha« la Kouperscbilaa
(la Hupernika des cartes)» ki Yerbitsa» le Hilatovitsa» le Mit-
saiscba» le Jesënitaa» le Lfpovats» le Lepenitza et d'autres pe*
tils tlM*rents se sont creusé des lits dans cette partie ocoidea-
taie du basain. EntreriVantsehaetle Lipovats le pays est près*
que platA A. TËi s'avançaient dans notre ^olfe tertiaire plusieurs
promontoires élevés, en particulier le mont Voulkaa et le Gor-
niak. Les vallées du Pek , du Mlava » du Resava » du Ravanilaa
et du Moutnitschka-Rif ka sont en grande partie bordées de
eoUinea tertiaires*
Les roches de ce bassin sont encore principalement des air*
gilis marneuses grises OU jaunâtres et des molasses fines » qui »
eoii}ointeaient avec le Ltmês ou i'argrie limoneuse alluviale »
procurent à une grande partie de la Servie un sol fertile» mais
devéiiatlt aisément fangeux. L'argile arrête les infiltrations
pluviales» de manière que les routes» bonnes lorsqu'il fait^éc»
deviennent exirémement boueuses el même impraiicables
par les temps de pluie et de dégel. &\xv ees masses argileuses
298 TURQUIE d'Europe.
sont des sables, qiiel<fuefois agglutinés en grès ôtt coquUliéfs»
et alternant avec dès. argiles schisteuses et des calcaires co-
quilKers, dont les plus supérieurs sont surtout pétris de Poly-
piers, comme ceux des bords du bassin hongrois-autrichien
et de la Gallicie; les agglomérats et le lignite y sont une ra-
reté. De bonnes coupes sont exposées sur la pente des coteaux
autour de Jabari, de Vischnitza sur le Danube , à TO. de
Grotzka et de Semendria, entre Pojarevatz et Goloubatz, dans
le Moutnitscha-Uieka , à Belgrade , etc.
Des sables alternant avec des argiles marneuses horizon--
taies forment les collines près de Popovitsch et l'éperon de la
Horava au S. de ce village.
Il y a des argiles marneuses qui offrent,«omme en Hongrie,
on mélange de coquillages marins et d'eau àmice ou seule-
ment ces dernières coquilles amenées probablement dans la
mer tertiaire par les cours des rivières. Ainsi , sur les bords
du Moutnitschka-Rieka , nous avons observé des impressions
de plantes en apparence de marécage, avec beaucoup de Cy-
pris , de Congeries ( C. spatulata , Partsch ) , de Planorbes ,
de Lymnées et de Paludines. La ville de Kragoujevaiz est en-
tourée au S.-Ë. par de petites collines qui offrent aussi des
argiles calcarifères grisâtres , à Cypris , et des alternats de ces
roches avec des lits d'un calcaire tertiaire pétri du Congena
triangularis (Partsch). Un calcaire argileux compacte, quel-
quefois à Paludines, se revoit sur le côté occidental de la
vallée en-deçà de ces collines.
Le long du Danube, entre Grotzka et Semendria , les col-
lines tertiaires du Yoloder rongées par le Danube sont compo-
sées d'argile calcarifère verdâlre , et de molasse très argileuse
en couches presque horizontales. A 1/2 I. à 1*0. de Semendria
nous y avons remarqué un lit sableux rempli de deux espèces
de Bucardes [Cardium plicatum,E* de Vienne), de Congie-
ries [Mytilusrostriformisy Desh.) (1) et de Planorbes (N. Sp.).
(1) Tous les fossiles cités ont été soumis à M. Deshayes, qui nous
a fait ramiiié de les déterminer.]
GKOLOGIR. 3gg'
A MèliiilJâ (le Melaicze des cartes), dans la vallée ^ni 'descend
dtt Hiont Voulkanyil y a du calcaii^e marneux à Manorbes / et
u« agglomérat à fragments de schiste. Les envfix)nsdu vallon
de Topschider , à l'O. de Belgrade, présentent du cateaire
tertiaire blanc rempli de coquilles microscopiques. Ces assises"
horizontales se voient surtout bien au-dcîisus de la.fontairie de
Topschider , et sa retrouvent dans la vallée de Mokrilong. A
l'entrée du vallon de Topschider le calcaire à Hippuriies est
recouvert d'agglomérat calcaire à fragments de dioriie, roche
qui est aussi tertiaire, et à l'O. du vallon des espèces de grès
micacés impressionnés ressortent au bord de la Save. Ces in-
dices de charriages fluviatiles devaient conduire à la décou-
verte d'amas de lignite; en effet, M. de Herder en a visité
dans les alentours de Semendria , et en a trouvé une couche
accompagnée de Pbnorbes , à Miliva , dans la vallée de Resava.
Des sables avec des calcaires arénacés coquilliers à Cérî-
Ibe^ (C./?/ctowBast.), Bucardes [Cardium simulans Parisch ,
qu'on retrouve à Nèxing, en Autriche), Moules, yém\^{renus
gregaria Partsch), Ovules et coquilles microscopiques se
voient dans un vallon, à 6 I. N. de Kragoujevatz, sur les
pentes de la vallée de Rabolschevo et du vallon de Raifa. Des
bivalves et des uflivalves se trouvent dans les calcaires marno-
sûbleux, a Rakovitza, et sur les deux pentes de la vallée de Ja-
hûri. A Schetonia il y a des calcaires à Cérithes , à Bucardes,
Vénus et Corbules , et on en connaît à Retosafia-Vera , près
de^agodin , de Paratchin , de Grotzka , et de Vischnitza' ( non
loin de Belgrade). A Groisclika nous y avons remarqué des
Fissurelles et divers coquillages microscopiques.
Il y a des lits de grès calcaires très grossiers et de poudin-
gues dans des alternats horizontaux de sable jaune et d'aro^ile
marneuse , à Rakovitza , près de Belgrade. Près des serpen-
tines ces grès deviennent serpentineux. Cette ville est bâtie
sur u|ie colline composée en grande partie de calcaire blanc
ou jaunâtre, qui est rempli de débris organisés, tels que des
grosses et petites Huîtres, des Peignes, des Lucines, des
Clypéasires, des Bulanes, des Pyrgomes, des Cellaires,et
'9
910 TCBoon b'abmpe.
ftortMl d'aftreft Polypiers. H y en a des oeopes aq pied de la
dtadelle » derrière la Douane , et dans les carrières ao & de la
ySk. Ce caioahm par^ili snpérieur à la rocbe , avec les f<issilea
iBioroacofiic|iies« Près de la source liydr4»ulfiipease froide de
Viscboil»! 9 sur le bord du Danube , le calcaire à Polypiers est
cwivert d'argile RUirneuse grise , de calciiire eoqaillier , et de
8^b|e HMcaeé quarzeus* En montant plus haut on ¥oit paraître
dae^ U» argiles du calcaire à coquillages bivalves et univaWes,
et veri h c^ûoe de ces cot^ux en pente douce il y a encore da
caluaire semblable. Des ailuviens, et surtout de Parfcile linuH
n^ii^ 9ll|ivi»l^ t encroûtent le sol tertiaire sarbe le long du Da**
m^t ei dans les parties surtout basses de la vallée de la
Ql^de Ifvrava et de se^ principaux qffluei^ts. À l'E. de Jago*
dia ^ de Xt^bOMpriu ces alluvions forment des espèces de ter*
r;|s»es ep gradins , indiquant peut^^tre un abaissement snooes»
sif d^ eaux.
Diim i^^ valléea entre Kragoujevata et la Iburava s^be on
r#;mitv^d^ d^pôift ler Maires, dans cftile du Levateka et df
son Mwmi septentrional , et dans celle de Jolievata et de f a^
dreseb. Ce sdut dan^ les premières des argiles marneuses blaa-
che9 9 et des qilcAJre^ argileux à apparence de formation d*eau
(imn^ et à fr^gin^ni^ descbiste micacé et siliceun. Les dernières
contiennent dM s^bi^ et des argiles calnarifères. U y a aussi des
alluvions dQ roobe^ crisiaUioes SMr eerii^iues hauteurs , entre
l^s vallées de JLevatzkp ^t de Toiievaix. Des os de màstodoates
et d^élépbanlf» 0|)t ^é irQuyés, spit d^ns la vallée de Krag^jV
siktii f mf' daof Mie d^ la Morav» » et les premier^ sont con^
set*vés dans le b^k dtf prince s^be à Kragonjevaiz.
5. Êasfînê supérieurs des deux ]fïqrav(^§f serip ft pulgt^ff^ ^ ^fiUt
Nîschava.
La MorSYa serbe forme enrdeçà du déSié de Stalatch le
grand bfissin de Krouscbevatz, La rmère coule au pied des
lMMiitenr^4)4a batvien^ ce bassin au Of. , «fC la plaine est entière-
iMlit snr la rjve «kéridioiiale, La Ra^iaa , à sa sortie des mon-r
V^fUM^ sel/ouf» banèéç 8|i 6. et au îf . par «me eottine basse
tqri:iaiie.Gouv6rte d^ (erte végélale.elle ne lameapèroeToircfae
des ailuvions. Sur les bqrds du bassin de KrousehevaU on ne
voir aussi qiiedes poudîngueset du sable, qui ont plutôt l'air
d'allavions que découches terliairesi c*est par exemple ieiuis
près de Jasika. Les petites plaines de Kar^mmfçitz çt> de
Tschatschak ne paraissent receler aussi principalement (}iie
d^s allui^ions ; néanmoins du bois dicotylédon silieifié» el même
xdes portions dô troTics, se trouveqt près de Jiischa, derrière Ka-
ranovalz.
L'eau de Botouria et la Raschina dpns soa cours moyen tys-
versent pn bassin rempli d'argile marneuse, et de caioaire ar-
gileux d'eau douôe avec ou sans coquillages. Osr.elze, nibprÎQ»
Brous, fioboi^, Botounie ou Botouna, etc., sont $ituis
dans des vallons de ce dépôt lacustre qui repose sud les
montagnes de grès cFëlacés , près de Bâtounie. Il y forme dds
petits poteaux couverts de vignobles dont le sol bldnqbâille
contraste av^c le terrain rougeâtrp des roches anfiieniia^» Qtn
se crptrpit dans des collines ai| N. de la paroune près 4*AS^P«
Il y à quelques impressions de plantes datis les argiles foMillQ-
tées et des Gypris dans les rpclies plus caiearifôres. Les hQf-^
éifi o# bassin o¥it été détruitsau N.*S., at la rayt^ de Jifp^sphe-
ivatu r|^ kû^se voir qu^ de petites coltines qm des plsfte^àf);!^ ^pp-
4^n[)e^t opcrûA^és d'argile limoneuse alluviale..
Le has4in 4e Nopibazat: n'fi$t rempli que d'allMVJjjpç j il ^%i
avoir ^té long-temps un lue fermé vers le I>o^Kimi-BQti^)(^ Qp
J,e bmsm d^ Is'mh n'est spparé actuellement de cfj^i dfi {^
Grande-Morava que par l'échaDcrure.bqs^e enire le Jç>strebi)t^
jb\, le^ ipontagnes a TO. et au N.-O, de Bania. Cetle ^spècp de
çftvi^^ p«»t pçcwpée depuis ParaicWn jusqu';yjrdelè d*Al«K§inÛ?^
par des collines on bus plqtçaui^ tertiaires; mai^ le fond dnrf^r
lil^t P^r 1^4^^' !^ Mpraya bnlgare déboncbe dan^ 1^ ^m^ ^
\% finapdie-MQraYft est enpore formé par de$ gneiss et ii§& ^çbi^lgs
^i^tojlifls. Il e^t donc évident que,4« nf«>ijs§ Ipv^ 0i| (Jflp^t
4^5 Q^a^çps t^rtiaire^ inférienres, il y yviàit tApe çPHiRiuiiiçijiH'ap
âd2 TURQUIE b'jSUROPK.
crure menliottiïée est anlérieiire à Tépoqùe terliaH*e, quoique
K»lle du défilé actuel puisse lui être postérieure ; c'est un cas
lout-à-fatt analogue au détroit ancien de mer entre Efferding
et-Pâssau, qui s'est rempli de molasse, et où le Danube s'est
foit jour piu' une fente à travers le sol cristallin suc le côté de
cette ^chanoriue.
Ces collines de molasse commencent au S. de Paratchin par
de petits coteaux couverts en partie de bocagesen chênes. Us s'é-
lèvent fort insensiblement , et produisent un plateau boiséaprès
Sehoupeliak et le vallon qui porte ce nom . Ra jan est situé dans un
vallon tertiaire, qui descend dans la Morava, el laisse apercevoir
un peu au N.-O. l'entrée méridionale du défilé de la rivière.
Un petit plateau sépare au S. Rajan d'avec la plaine sur la rive
orientale de la Morava. Ce plateau est traversé par une vallée
courant N.-E.— S.-O. , et formé par la réunion de deux val-
lons, dont l'un vient du N., et l'autre du S., tandis qu'ils se
iroovent placés derrière le petit rideau de montagnes calcaires
qui sépare de noire plateau la plaine de Bania. Au moyen de
réchancrure produite par cette vallée dans les montagnes, on
peut voir depuis la Morava le Rtagn el les montagnes de Bania.
La vallée de la Morava est bordée des deux côtés de coteaux
tertiaires ; ce sont desnvolasses ou des agglomératsà fragments
de micaschiste, et ces r,oches forment tout le pied du Jastre-
batz jusqu'au-delà de Prekoplie. Sur la rive orientale, elles
donnent lieu aux coteaux qui enclavent la petite vallée d'Alek-
sinilze, où la molasse incline au S. sons 40^ La pente insen-
sible qni conduit de là dans la plaine de Nisch ne commence
qu'à 53/4 l. au S. d'Aleksinitze.
Le bassin de Nisch est entouré de collines tertiaires, sur-
tout à TE. et au S., tandis que des alluvions de galets couvertes
d'arpile limoneuse occupent la plaine et les environs du con-
Èuéntdela Nischava et de la Morava. AuN. de Nisch, on trouve
près deKameniiza cette argile smeciique rouge dont les Turcs
taillent leurs pipes sans être obligés de les endurcir par la
cuisson. Au S., les coteaqx, couverts de vignobles ou de bo-
cages , nous ont offert des argiles , et surtout beai^coup de sa-
GÉOLOGIE. 293
*
bles horîzoDtau^. Cette espèce de promontoire , entre la Ni-*
schava él la Morava, a été fortement démanieléi A TO. nouft
avons remarqué des molasses, des argiles marneuses et des sa*
bles près d'Ortovitsch et de Posetscb. Ces roches montent Jus*
que très près du col calcaire de Groumada, par lequel on «o
rend dans le bassin du Timok. Nous n'avons pas trouvé da
jonction entre les roches tertiaires de ces deux bassins ; néan-
moins, s'il paraissait probable qu'à i'époque tertiaire le col de
Groumada ait déjà existé , la hauteur du plateau de molasse,
entre Rajan- et Paratchiu , atteignant presque celle du col , il
£audrait en déduire que peut-être la mer tertiaire de Hongrie
communiquait par ce point avec celle'de la Valachie et de la Bul-
garie. Si cela avait été réellement, on ne devrait pas être fort
étonné de ne pas trouver de traces de molasse dans les hauteurs
autour du col, car celle absence décide bien moins la question
qu'elle n'en rend la solution plus difficile.
La vallée actuelle de la Morava éprouve im petit étrangle-
ment dans le court défilé de Kourvigrad , parce que, au lieu de
continuer de tourner, comme jadis, autour d'un petit promon-
toire de micaschiste, la rivière s'est jetée en travers, probable-
ment par suite de quelque fèn Jilleroent. Ën-deça de la petite
butte sur la rive septentrionale^ n'estqu'une vaste plaineatluviale.
Depuis ce point, la Morava arrose, jusqu'à 2 ou 3 1. au S.
de Leskovat7>, une large plaine ti*ès fertile, dont le sol est
argileux , et recouvre des oaifloux et des sables micacés'^
débris de schistes cristallins. Sur le côté occidental se trouvent
surtout quelques lambeatix tertiaires de molasse et de sable,
comme à Brianovtze et à Leskovatz même, dans le vallon du
Boutschanska-Rieka. Nous y avons aussi découvert sur la rive
opposée de la rivière , dans plusieurs points , et eu particulier
à 1/2 1. au S. de Kourvi-Han, un peu de calcaire compacte si-
liceux blanchâtre recouvrant des molasses. Du silex est empâté
dans le calcaire, qui ressemble à un calcaire d'eau douce, et le
terroir y est rouge. A TE. de Leskovatz, il y a encore des
molasses au pied méridional du Baditschka-Gora, près de La-
voditza ou de la Vlasina. A Argovtze au S. de Vlasiditza , on
B04 TURQUIE D'EUROPE.
eit)loit6 comme pierres meulières des pondingoes à fra{][rfaeDld
de tniilischlslc.
Le bassin fort long de Yrania , depuis Mazouri^ea inférieur
}asqu*au-deià dé cetle tilié^ ne n'dus a offert que tdeis allitvionj
de roches crisialilnes ^ de granité porphyrique et de traohjle.
Uest possible cependant qu'elle^ cachent à là vtiè queiqueé ar-^
gHes mariieusés tertiaires^ parce qu'on eh revoit sur les bords
db bassih plus élevé de Gûilan. Ainsu à Ropotôvv la colline au
N- est composéede marne teriiairei qui uë paraîléti'e qb'un lom-^
beati d'uh dépôt étendu de molasse^ forniiast dés pentes douées
96r la fivë .septentrionale du cours tout^^^foit supérieur dé
Id HofaVa V prenaht sa source plus au K.-O.) et sur on de ses
afSiieiità venant du N.-E.
c ' Su descendant des coteaux de Rnpotov dans le bhssin de
Gùtian» on voit paraître dans de petits ravins des argiles feuil-*
letées , reposant sur du sichiste argileux et i'ècouverl d'allu-
vicfns> soii sous la forme dé poudiiigués, soit sous celle de petits
l^loqs calcaires et d'une épaisse cc^uche d'drgile limbnedse^ ou
de terre btTine et noire; €'est là le sol des beaujç potagers et
d^s vergers du Tschifilik ou de la ferme de TAyan de Guilûni
Su généra^ les alluviojis« dans ces'bassiris supérieurs^ abondent
3llrl€Mi|.au débouché de§ vaiiéès priucipnles; comme i l'Ei dé
ytaniai ft celiii des torrents de Kouirbeid^a^Rielfa^ da Vrt^La-
{Ueka» eCcj ,.i^ à 1*0* à l'entrée des échjincrures conduisante
é
)(0maoova I Katschanik et Guilàn. Elles pi-oduisenl de très btifl
piateau;ii couverts de bocageis ou de pâturages séos i let letiiis
éléments, devienitent loujoul^s plus grosSsiers à m^ure <|a on
f^n^pitteles vallons. De très gros blobs n-aiieignentf^tis laeavîté
d^laMorava.
Hp Boêsin.de Priêtûia.
- ■ .- I • ■ fc ..
Cette cavité est encore surtout alluviale, quoiqu'on y ren^
contre sur son bord oriental quelques lambeaux tertiaiœs de
peu d^épaisseur. Ainsi, à Pristina, les schistes argileux sont
recouverts çà et là d'alternat^ d'argile calcarifcrc japriç, grise
ou verdâtré, ^ui renferment un Utde pondi^gue a cailloux dç
^uarâ et de cakùiris, et deux lits de calcaire ar^ileiix à as^
pect d'eau douce. Nous n'avons pas Vu dans ce bassin des dé-
pôts marins^ et son bord occidental ti'offreqiie des alliitions
des montagnes voisinas. Dans une cavité sativagét au 6.-*0. de
Novo-Brdo i iBt a 3 1. de Guilan i nous avons trouvé ube va-
riété de tt)oia9se qui semble indiquer ddns ces iieux iio ^it
bassin par lieulierk 11 pouvait se lier avec la mivité du Silniua
par Ik vallée de Oratsehanitea ( dont il serait une dépendance
élevée.
Le sol de la plaine de Sitnitza est une kv^Wh liôionelise, et
s<Hi extrémité jnéridionule présente un petit platieau emroâtê
d'argile et âb liknon tourbeux » tandis que le petit bassin eu-
parieur de Isl Lepénatz est rempli de caiiioiilc proiogitiiques on
talqueuxi et de sables provenant surtout du Seinr et de-sbs
eontré-fbrt&k Ge torrent s'est creusé son lit tictuel daas un amas
àfo ^tos fmglIAents de ihicascKîste, de quaitt , 4e calcaire et tie
rpdie^ protoginitjueSé Cette énorme accumulaitoAde dëbHsaa-
devant du tlËfiié de Kaiscfianik «nUiqiie datrement «pie j^s
une bien plus grande masse d'eau s'est prédpiUée ver$ celle
l^rtie de lu MadédoâVie^ Urte partie de ces idluyioflfs pixitient
peut-être dé l'écoulèittau subit d'tla lac d'eâv doiicè beoupa^t
Je bassin a^Hiiel du Lq)éiiat2i; événement qu'iaiiraii auws^ la
formation âoeidentetieet récente ^e4a fente cb ifcàtfcciiiaifi ;
Y. Rtmià ii'Ipt^ H d(e rjèkéva kn Oèasm.
Ge bassin est bordé ^ujy. par les ciiai*D&s<eal(;aii)et^idn Pekijtn
et du Glieb; àTO. par les escarpements calcaires du K<Mu*ikH
Planina» et les crêtes schisteuses et ci^lacées qui le séparent
du Mitrovitza et de la plaine de Kosovo ; au S. sont la vallée du
W&ïU «éfe "ïhôttlâgtléè de df<rt-fté, h* é.-'O; «èbîè!k««\'; ërf^n à
f 0. sont celles qui lient res deniièresauv deriiiùres peiiteK delà
'àïàmé (AïtêAï^tiï*^mèe ùimùv 'âé f^^\ûMVj^H!fh\ \4drtAent
m^r prtfèÊVeisch fen èkpode (*é ï>TOtiiôAVô«^. \:fe%'tfh'Slk'ce
Jbfàssih a âoric Ta forme a ÏÏnelbaîe ou (l^un côm ibraé aénor-
paes escarpements , tandis que des autres iiotm ries, bpvik ^de
>396 TURQUIE b'europe.
cet ancien lac sont en pentes douces et ii*ès bas comparative^
nient aux montafjnes calcaires.
A Djakova et au S.'O. les collines laiSvSent voir qu'elfes soat
composées d*argiie marneuse grise*bleuâtre, en couches hori'-
zontales, ei couverte d'épaisses aUuvions des roches quarzeiises
et dioriiicfues , sur lesquelles elle repose. A Dr^nik ^ on re-
voit le même dépôt appuyé contre des roches crétacées. On y
remarque à un certain niveau beaucoup de Gon{j[eries^(Mi^^///«f
balatoniais Desh,)f avec laBuccinum baccatmn Bast. .2;ar., et
une Paludine (P. Fiquesneli Desh.)» dont quelques exem-
plaires ont la bouche dirigée en sens contraire. Sur le pied des
montagnes de calcaire crétacé, au-dessus de Tzrkoles, on
4rouve sur les schistes des poudingues et des grès recouvrant
• des argiles marneuses grises qui alternent avec des lits de cal-
caire compacte , dont quelques uns sont pétri» de Paludines
(P. N. Sp.), de Planorbes , de Lymnées et de Physes (I). Le
sol de la plaine est argileux sur la rive occidentale du Drin, et
sablonneux* couvert des;tble rougeâtre ou jaunâtre à cailloux
de quairz sur le bord opposé.
Dans la partie méridionale de ce bassin ou la cavité du
* Soua-Rieka, au pied du Schar, il y a, à TË. du village de Soua-
Rieka, des coteaux de marne tertiaire couverte d'alluvions de
roches schisteuses, talqueuses et quarzeuses, qui forment le
sol de la plaine à rO« de cette petite hauteur. La cloison entre
cette cavité et celle du Drin est aussi tertiaire. D'après leurs
fossiles, ces deux bassins, réunis maintenant par une espèce de
large détroit , paraissent avoir été remplis d'aune eau très peu
'saumâtre.
8. Bassins aXMnais.
; Le long de la mer Adi'iatique, l'Albanie maritime offre. à
t • > ' m » •
(1) Un fragment de ce calcaire fut trouvé par nou» sur. le haut des
montagnes dé Kolaschin, ce qui aurait aisément induit en erreur
' ceux qui ne connaissent pas l'usage des conducteurs de chevaux d'é-
galiser leurs charges avec des pierres ; par hasard ce bloc avait éié
rejiBté là comme inutile.
Gi^LociE. 397
t'emboiicbttre des grandes rivières du Bojana » du Dria , du
Scoumbi , de TErgent, du Vojouza^ du Lorou et de l'Aria , de
{jurandes aUuvions, quelquefois avec quekfues poudinçnes et
quelques grès ou argiles tertiaires. Ainsi au S. de Scutari;
vers Bouchera , au S.-E. de la ville et au S. deSkala, le pied
■ des monla^nes calcaires ou crétacées est couvert de quelques
grès et d'agrégats composés dequarz, de schiste, de diorite
et de jaspe. D'énormes masses d'agglomérats forfnent même
des monticules, comme au N.-O. de Gradisca, s*étendefltdu
pied des montagnes, à !'£. du lac de Scutari, vei*s Hoti, et
bordent la vaste vallée de la Moraischa, jusqu'au-delà dePod-
goritza et de Spouge. Il y en a aussi çà et là enire Scutari et
Antivari. Ces dépôts paraîtraient être plutôt de Tépoque allu-
viale ancienne, que tertiaires. Ils dénoteraient la hauteur qu'a
eue une foisfeaudu lac de Labeatis. Quelques brèches argilo-
calcaires, ou tufs calcaires, existent en outre dans les vallées
des montagnes calcaires de l'Albanie, comme dans celles de
Bosnie.
Quant aux roches tertiaires , elles se trouvent surtout dans
la vaHée de l'Hismo, où elles forment des collines en partie
boisées , au pied des montagnes du pays des Myrdîtes , entre
Koulahan et Loushan , et viennent border la plaine au pied de
l'escarpement de Croja. Ce sont des argiles marno-sableuséS
et des grès, avec des lits, argileux, quelquefois remplis de Ih
Mélatiopside de Dufour. Elles comprennent peut-être les
manies calcaires i\ Huîtres, coquillages et impression^ de
poissons, sous Ischim. Du poudingue calcaire alluvial existe
à la sortie iù torrent d'une caverne, sous Fescarpemenl
qui supporte CrojîK Plus haut, dans la vallée, on trouve un
rideau de collines tertiaires sur les deux bords de THismo , au
N. de Tirana , et il parait même que les dépôts se prolongent
ail S. de cette ville. La limite du sol tertiaire et crétacé y est
difficile à déterminer, à l'anse de la quantité de marnes bleues
alternant avec les calcaires nummuliirques de ce pays. Sur le haut
du revers S. du mont Gabar à 1,600 p. nous avons découvert
-une-GOUdid pétrie de coqtïfllages , qu'on retrouve dans la même
TURQUIE Bi&UftOPE.
«bsocîàtrdn» Qu^dteâsd^ de Tûrgiie bleue de Yienpe» ei} Aûh
tHche; Ce sont surtout le Ceri^kiani pêcUmi , BîiSl, deux e$pèc@s
tie Cardiîlin {C, Hmalan^^ Partscb^ et f>licaiurn i^v)i u^^lt^e-
Ati^y mile VénUs ^ Id Scuxioa^a vchroletica y Lum i une Natica ,
une Dentialé (voiâin du A rf«t^afw,.Bi'if)clj,)i uDeWërUiiie
{Né, Mtmtàlembettiy Nobià, voisin. du /Vi Jùrdani). Noaspeti-
-«^stiuë daas ce iieil quelques lambeaux terlîaèi'es auroot été
soulevé» avec le sol^rétaeéi
^ Des collines tertiaire^ dô lilolasse et de mârde existebt
«usât au S; d*£lbassan ^ en àvaht Aè& montagnes ealeaires de
SaaloVaétduVryda-Pbhinajél dé semblables hautteursi erl-
çroûlées dalluvioti, paraissent eaviroHner le pourtour «e^ten-
trtonal de la |>laine au Ni de Berat. Le bapardu y est eneaisèé
dans um espéfce d^ Loess jjroSsîer;
Les bords infériisurâ du VôjoUlla oU Komitba î)résentent
dès dépôts leHiaires argiio-niîirneuxi aebompagaés de gyfise-
jîélénfle> comme, dans les îléS Ibniénaes. Ces rodM*s fx>nBeht
les coteaux près d'Aulone, et remontent de là soit le SotlS-
ehiiza^ vers Roudesî, so(t le V^ijoutza^ vers Tepedélen ,
^oinme Ta décrit M» Pouqu^ville^ il dte aussi Ites tmpr*èssioifs
ih poissons et des cocfuilles fluviaiiles {?)i slir la drpite du Vo-
jpmza , en face de Carbooar«ii La partie supépiefin^ defc Vullëe
i^u Konit^a, depuis I^lisoura jusqu'à u-d-elà :de Fottrfca) eUt
remplie d'énormes dépôts de poudingue d'altovigo* eeiuffosés
surtout de fragments de calcaire et. de grés qbarsiéusc. là H?
Tière ^^st coupé un lit assez profond à irav^sbes maisaes,
qui, s'élèvent à SO à 60 p. au-dessus d^ sofl Mt^ et semblent
^pdiquer qu'avant la formaiioa de la fente» e»lre Kfoourû et
Tepedélen f cette vallée longitudinale était oceùpéi^ par un lac
d'eau douœ^ qui remontait assez loin dansles vallons latérsitt^i,
en particulier dans celui du Desnitta» où on remarY|Ue «h
conséquence les mêmes agglomérats», jasqu'au-dessu* de son
çonBuent avec le torrent descendant deVinofcasei
^ Dans la vallée de \*Jrgyrp'Potanws^ le spl fertile paraU en
jjartie alluvial, L3 plaine U-iangulaire eûlre l^f^m Gbaliphiçb,
JB^ro et Àrta ^'fisl qu'une gram^ mçf^M ^Wvi»t9. tf «Jtar
vîohsët de DfiaWcîlgés. Nédnrhbihs M; PaïlquevHIe îndtqiie ad-
près de Lorou dé la tebre glaise, peu l-é(rë reriiaire; EiliVa
dans TËpire (à Zugohe » JuniBa , étc:) les euvitëà calc;lireâ soHft
souveotehcroûfëès d'un linioD alluvial argileux:, et cdék*éen
rotige par deTolide de fer. On sait que c'est iln dei «iraeièreti
géîiërdiui des déJDÔtsde katavollirons et desbrèclieî osserises.
9. Bassin de Prilip et de Bitoglia^
Ce grand bassin nous a paru surtout alluvial; son sol est
très fertile à cause d'une argile limoneuse ou tourbeuse et des
febilitës |>ofik* l'urrosemeot^ En descendant dé Plérut à Prilip»
il y a une centaine de pieds sous le col des niasses de poudingue
eulcatrë, qui ut ^nt encore qu'un aeddént alliiviaU Tout la
pourtour du ba^&itt e^ couvert de débris des montagnes vgî-
ftines charriés par les corrents.
i{^. Bassin de Kailari ou Sarigoel.
Ce biissïn e^t encore eîi gi^âride porliôii alluvial , et offre èri
pùHié à rO. Un solàrîdë, sableux et de câilloîix. Àvàril l'a gorgé
Maicairé qui ferme le ba^sîii pi'ès de 'felièi'gilër él dé Kdbsèle ,
Hyasursoh cote hiêndibriai un pelîl plaleaii li*èsbàs compose
tfë poudltîgiiè caWàirè. A l'Ô. dé îïîJilan, ce liàssih reinopiê
vers le pied des montagnèà de K^îiéonra. CélVé pârlîè est di-
visée en deux petites cavités réunies par des élranglemenrs;
elles sont remplies d ailuviohs talco-quarzeuses, et la seconde
pavité est réparée de la -plaioe de Kqilari jpar un CQl^au ,de
150 p. 9 qui est composé de couches de cailloux> de sabl^ e\
d'argile schisteuse micacée grise. Nous ne savons pas si c'est
undépôtplulôt alluvial que tertiaire. ^
. Les cascades de ïelovo et de Vodena sont produites par d'énorr
mes massifs de trai^eriin qui barrent la vallée, Getie rocbe s' jr
présente sous tous les aspects, comme tuf calcaire, quelquefois
pulvérulent, blanchâtre, comme calcaire trè$ poreux à débris de
plantes, cqmroe roche percée de trous cylindriques par la dispa*
fitiqjà desûgesvégétalesi comme oalcain&cjompfiçu^ çl'eai4 d^i^çei
zoo TURQUIE, d' EUROPE.
et <;omine,faux albâtre, semblable à celui de Terni en Italie.
Gomme ces lieux sont voisins de grands dépôts trachytîques »
qn peut bien attribuer à un dernier effet xle Taetion volcanique
récente» Témanâtion énorme d'acïde carbonique qui a eu lieu
jadis près de Telovo, et qui a rendu possible le dépôt d'une si
grande masse de travertin, en imprégnant les eaux de Te-
lovo. Lu forme, singulièrement cralériforme dé ce dernier
lac vient ajouter quelque poidâ à celte hypothèse.
U , Bassin du Vardar inférieur.
, La plaine du Bistrilza et des alentours du lac de Jenidsche
est très argileuse et ça et là marécageuse. L'eau des puits y est
saùmâtre » «t le sol nilreux et en partie stérile. Les alluvions
grossières y sont ensevelies sous de l'argile limoneuse. —
En(re Salonique et le Vardar, la plaine n'est qu'une plage
marino-sableuse, à petites dunes et à plantes salines {Salicor'
nia, Tatnarix, etc.). Les hauteurs d'Allah-Kilissia et de Je-
nidsche-Vardar , sont coihposées d'agglomérat calcaire , de
travertin et de calcaire^ compacte d'eau douce, probablement
un dépôt de sources dans un bassin dont le bord méridional
a éié totalement démantelé. Une source d'eau excellente sort
encore en abondance au pied des pentes très douces de ces
collines au-dessous de l'ancienne Pella.
42. Bassin de l'Indge-Karasou. '
Ce bassin comprend d'abord le pays ondulé ou à ptates-
formes entre Greveno, Servia , Delvendos et Kéjani , les bords
supérieurs de la rivière et une bonne partie du lit inférieur
de ses affluents jusqu'à Anaselitzas , au lac de Castoria et à la
vallée de Bilischta. Cette portion supérieure du bassin est
comblée surtout de molasse , d'argile marneuse grise ou rouge,
et d'ulluvions de cailloux ou de poudingues ; quelquefois des
argiles recouvrent le terrain tertiaire, dont rien dans la forma-
lion ne semble annoncer la présence de la mer. De belles cou-
pes de ces couches tertiaires horizontales se voient au S. dà
GàûLo«jE. 304
pont de Smighi» au confluent du Sdreotza et du BiGs<^h(a, dans
le lit profond du torrent au S. de Bogaskoé ; autour de Vours-
cbitz;)* d'ép;us6es.ma6$e3 de poudingues d'ailuvion couvrent
les grès tertiaires.
La partie inférieure du bassin de l'Indge-Karasou esf sur-
tout occupée par des marnes en bonne partie grises ou blan-
châtres qui sont surnoontées de calcaires d'eau douce, compacte»
et leplus souvent sans coquillages. Ce^ont ces derniers qui
forment surtout de petits plateaux assez arides entre Kojarii »
Sarigoel , Detvendos et Servia » tandis que les marnes bordent
le large lit plein de cailloux de la rivière, et remontent dans
les vallées au S. de cette dernière. Parmi les sillons ainsi rem-
plis , un des plus curieux se trouve siu* la route de Servia , au
défilé du Saranto-Poros y car les marnes y occupent pour
ainsi dire une cavité à part entre le col conduisant au Sa-
ranto-Poros et les hauteur» calcaires à travers lesquelles le
torrent de Servia a trouvée se frayer un passage au moyen
d'une profonde crevasse. Ces marnes, plus ou moins pnreson
sableuses, s'y éièveni à plus de â^SOO p., en formant environ
une épaisseur de 1,200 p. Elles sont feniHetées, blanchâtres,
et ne nous ont offert que quelques traces végétales. Des ra-
vins ont découpé ces masses d'une manière bizarre.
t5. Bassin de la Thessalie.
Cet énorme bassin n'offre que des agglomérats tertiaires ,
. des nM)lasses , des marnes , des poudingties d'ailuvion , des
amas de cailloux , d'argile et de.tuf calcaire. La plaine, ou son
fond, est couvert d'argile alluviale, et les dépôts tertiaires sont
surtout sur le pourtour, et en particulier au débouché du Ca-
chia.
Ce sont eux qui forment les masses carrées ou pyramidales
isolées et escarpées, sur lesquelles est perchée la collection
des couvents des Météores. Ils sont en couches horizontales ,
formant une épaisseur d'environ 700 p., et présentent dans
ces lieux un alternat continu de poudingues et de grès gris
jaunâtres^ Dans les agglomérats» on remarque uûe grande va-
Sus TUR(ètlC B*EUROPF.
riélé à» roches opistailines, cfui semblent être Tenùeft Dusii
bien des montagnes près de Gastoria , que de )a chaîne schis^
4fili&6 de rOiympe et (]m Peliop. Ainsi on y trouve beaucoup
deprologine identique avec celle de CasloFÎa , du ;;neiss, dit
sçhisip micacé eC quelques roches siénitiqnes. La destruction
4*(IPIP grande partie de ce dépôt dans une ancienne baie, a
produit au pied des buttes d'énormes aUuvions op on est
frqppi) pAPi la vue de pitis grps blpcs que Teau torrentî^Iie n'u
PH epl^v^r* A Yéir ces derniers , on crpirait un instant être
^uf pn^ ipitalité de b|oc& errqtiques, comme Font cru aussi
ç^rlajp^ Y^ydS^i^E^ ; mais leuR présence est expliquée nqtupei^
leflpfp( ppr leur gisement tout*à«fuit local , et par l'existeoee
(Je ppreii^ fragments ou caiiloux: dans les popdingues» D^
pluiii , en considérant lu petite hauteur qui sépare au N. cet
endroit d^ ia Yallée de Tlndge-Karasou , i& transport des ro*
.phes ^p Çaslori^ perd un peu sa singularité.
Ifa o?Qla$sp confinue à border le côté septentrional du bassih ,
(}p 3al;^fr)t)pia » derrière Tricala et Rocovo. Elle se rptrouve
/^r le côté pqciplpiital de ia cavité de Larisse, où elle est recou-
verte d*un PPM de marne calcaire blandbâtre» Elle contribue
aps^ ^ foriper le$ éininences pu plateaux bas qui séparent le
bassin de Ifppjg^ô de celui s'étendant de Pbarsaie à Tricala »
ainsi qu'à produire ces plates-formes vers Volo et Armyros ,
et au S. du grand bass»n, entre Pharsale et le bas de la vallée
diiPbppqri. l^if&tkf h IjtdM Cachia, duPhapari, de TËnfiicassos
ef du jÇfÇ^ypa sont remplis 4p grands dépôts de cailloui;, quel-
quefois cimeptés en ppudingues. J)'épaj$>§Q$ coucher inclinées
^e tej.s p^glorpprats se vpien( ap?i sources abond^^nte^ qui
spurdent cfu pied des mont^gpes calcaires p TO. de Kasakier
et près de Tirnovo.
fommp /^ne dépendapc^ du b^ssjp (lu gaipipbrin, apparaît .
^ pn nivjeap SMpérie,uj' je b^i^çia ap $. d'Alassopp , jadis le fon<*
d'un J3ç; suff le bord dpquel il s'e§t fqrnip des masses d-aggta-r
rpérat palcajre» OQmipe qn Ip voi( spus le col, entre cett^
plainp.pi Kijiradere. Des Qrgile^ calcprift^rps d*et)p dPMce, des
alluyjsps pt du Uefs p^^iS^ÇP^ fprffier ^çyl/çs lp§ pçiifpg mii
ftiûLti6ts« 8M
BencM djnft la nïillée parcourue par les torrents wsami de V(h
lyoïpot p|i S» du défilé du Saraiitar-Poros. Une masse puis»
soDte de traveftia.allcivial oompaote borde i- entrée, inérklionala
de œ défilé» cf sur ^ soiuie septentrionale existe ub dépàt
d'agglomérat calcaire encroûtant le eaiituire grenu jusqu^à plu^
de 4pô p. de bautàur gutdesaus da vallon. Qn diraH voir les
mstes fj'uae débâe|fi 4^ quelque lae» qui aurait occupé les val'*
Ions voisins, et qui m serait i^couié par le Saran(0-P0ros.
Les dépèls tertiaires de la Tbessaiie font présoipeir qu^jl if
en a aussîquelqiie peu flaris la euvité de l'Helladq, où, d^uprès
H. Pouqiteville , les ^tiuviûns du Sp^rdiius ont ehongé son
eni(>04iohu»e et Tont isloigné des Tberroopyles. Comparés à
cemL de FArchipel et de la Mqrée» on pourrajt être tenté dé
capp^joeher les couches des Météores de celles déoriles si bieA
par MM. Bpblaye pt Virlet, à une certaine bauteiiiB daps les
HiMitâgnesau S. du golfa de Lépante. Le peiit dépôt d-eau
douce déoouven par M. Virlet daps riJe de l^^idromî .prend
un nouvel intérêt» rappr^ocbé ^m soi tertiaire tbessalien, caraè^
térfsé presque en enlier par l'absence de dépouilles marinfSw
Lorsqu-qn oonsidàr^ le bassin de la Tbessaiie, on ne peus
s^Mi^écfier d'y rieponnaUff^ in fond d-une oaviiié q« a été 0C(«
cupée par les eaux. Lors de l'époque tertiaire, e^éiaii peut**
être un vaste golfe dont celui de Volo n'est plus qu'un resie,
ou du moins une grande lagune avec le Pélion pour île. Plus
l.^fd, I5 Tjie^^alje^ (;|A étr(? pppçlant as^e? |ong-iemp§ w^ vf^te
1^0 d'jçpi^ fjoi^p;^ jjqpj le c^nal d'écoulenjept éfait eneo^jB dan.ç If;
Çjolfç ^ yplo* p^u p)éfO^ entre le Pélion et rpsça. ^e pour3 du
Salaldscha-Potamos, le lac de Karlas et les iparais cjiiff^-
sero, au N.-E. de Larissa, n'en sont que les restes. La for-
mation violente de la fente de Tmnpé a seule p» produire Té-
coiilemenl deç eaux de jaThessalie; mais sicet éyénerrjentpst
évident^ ij n^ ^s'ensuit point qu'jl se soit passé dans jes tempjf
histongiies. ToutjBS les pj^psompfions géologiques sont CQntrjÇ
celle hypothèse, et le déluge de Deucalionet de Pyrrhée peut
trowvçr maJgr^ cela i|ne explication Çacjle et pli^j logique dans
un enconibrftoyînf fl}qn^,^i}^ 4« cgn^l dg J3 ^a^nèf^ja ^ ]^
304' TURQUis «d'Europe.
vallée de Tempe. Cette fente est si étroite , tettenient. bordée
demuraiUes^escarpées et de rochers tombés, que ia supposiiioa
d*un éboulis ass&s considérable pour barrer la rivière est tout-
à-fait dans i'ordi*e naturel des choses ^ «a pareil accident
pouvant encore se renouveler.
Le déloge d'Ogy^s et de Deoealion , dont l'arche se reposa
sur le Parnasse ,.est tout aussi facile à expliquer en supposant
que les dégorgeoirs du lue de Topolias-^Meri se sont bouchés,
et qu une partie de la vallée du Mavro^-Potamos a été mlise sous
l'eau (i). D'après le système hydrographique de la Grèce , où
tant de cours d'eau s'engouffrent dans les rochers, oes événe-
ments paraissent avoir été fréquents, rien n étant plus aisé que
le comblement plus 6u moins prolongé de ces katavothrens.
Ainsi, Puusanias n'attribue pas à une autre cause le déloge de
Stymphaie, et Dardanus fut obligé de quitter fArcadie à
eause d'une semblable .inondation. Le Carya, l'ancien Aroa-
nius , n«ubmergé Pfaéneon pour la même x^aiise , et en 1812*
le même cataclysme se serait répété sans les soins de Kyamil»
beydeGorinthe,qui fit nettoyer le canal d'écoulement (Voyez
le iFoyage de M. Pouqueville, vol. IV). Dans les pays slaves
crétacés , on parle aussi çà et là de déluges {potop) , qui n'ont
pj» en d'autres causes.
44. Bassin de Langasa,
Le bassin de Langasa et de son lac n'est qu'une cavité rem-
plie d'alluvions, et surtout d'argile limoneuse très fertile. Le
niveau du lac était probablement jadis pïus élevé et couvrait
toute la plaine.
45. Bassins de Seres et de Dratna.
Ces bassins, séparés par un étranglement, sont encore com-
blés par des alluvions. L'argile limoneuse y est fort épaisse ,
très fertile, et çà et là marécageuse. On en extrait beaucoup de
{\) Voyez le Mémoire de Ml Forkhammer {Afin, de Phys. dePog-
gendorfy 4856), et son Alt u. neu Grieehenland , ISSiu
6i0L0GIB« SOS
nitre» et Teûu des puits y est assez souvent saumâtre. A l'ea--
trée du défilé de Skala au N. de Demi-Hissar» il y a des rochers
considérables de travertin, qui se présentent sous toutes sortes
de formes fantastiques. Dans la gorge même, le gneiss est en-
core encroûté de tuf calcaire » qui est disposé sur la pente.de^
la montagne en bandes telles qu'on pourrait les comparer à
mie pâte molle qui se serait figée dans sa décente. Probable-
ment des eaux acidulés incrustantes sont descendues une fois
de ces hauteurs et ont donné lieu à cet accident.
46. Bassin du Vardar supérieur ou d^Isiib et d'Uskioub.
Ce bassin est occupé par des plaines et des basses collines.
Les premières sont remplies d'alluvions argileuses et sableuses»
tandis que les collines sont composées d'argile marneuse , de
molasse, de sable quarzeux micacé et degrés. La molasse avec
quelques agglomérats forme la masse prédominante. Les ar-
giles marneuses constituent surtout des collines à TE. de Ko*
manova au pied du Kara-Dagh et sur les côtés du débouché
du Lepenatz dans la plaine d'Uskioub.
La vallée de Lepenatz s'élargit un peu à 1 1/2 1. de Kat-
schanik et y est remplie par un lambeau des mêmes roches ,
alternant avec quelques molasses très fines, et reposant sur du
micas(!histe. Elles renferment des impressions de feuilles d'ar-
bres dicotylédons et des traces de lignite, et inclinent au N.-E.
sousiS"*. Ce dépôt est séparé de ceux d'Uskioub par une longue
gaine de S à 5 L , sans traces de roches semblables, ce qui, joint
à son niveau de 1 »081 p., est un fait curieux. Entre Uskioub et
Komanova existe un plateau dont le sol, en général aride, ne
laisse apercevoir que des argiles marneuses rouges à cailloux
de quarz ou de micaschiste. Au pied du mont Kartschiaka , il
y a des poudingues calcaires à fragments de schiste et de jaspe,
qui inclinent de 20 à 30%
Les sables et les grès se voient principalement près de Schi-
nie, de Nugoritsch et de Yiniiza, et leurs couches sont quel-
quefois inclinées près de battes doléntiques, U y a de ces roches
I. 90
^09 TURQUIE D'BimOPE.
indllriéès ài'O. wud 48% et à YE. de Vlnitza rittcUnaison de
oërtâiHS grèsBt (ioadiBgiiés rmledire» est a VJS. sous SQ^
EHi» Iteritoeiit atce la molasse une grande partie du pla-
t^H toS) appelé la ^kine de Moustapha» mais les eoUiaes
eâlre PepelisrfHà et IsUb sont foraiées pai* la molasse avec des
ai*^les marBeuëes rouges, dés marties calcaires plus ou moins
eââbrisieâ et quelques agglrâiélrats. Ou n'y remarque peiat de
fbBsIlesi maié entre OigontitE et Istib la molasse est assoâ^
avec des caFcaires Ârgileum blanchâtres ou rougeâires , dont la
compacité ou quelquefois la structure pisolitique rappelle cer-
tains ôalêaliHis d'eaU dôticeeur tes bords delà Garonne» A islib,
les couches, en grande partie calcaires , sont inclinées sous 5 à
i9^l ^fce qu'ëlteé reeaavrt^nt uiie surfoce kiégoie de f oChes
séëKf liqueSi Les eltefinats et nioftlsâë et Ue eaitsaire com (taele et dé
lilbrne rouge se proionge&l le long de la vallée du firegalaitea)
à ^usiearë lieae^ aô^deésas d'istib ; mats ces i^cheé y ont été
fort détfuîtes^ el ne sont bien Godservéëë que jusqu'à 4 K à TSi
de le viile^
Lie T^dak* est bordé i près de Negotill , iie eôuehes faori-
zon taies d'argile calcarifi^ se&i^teusè ftris ctaii** avec betiu*
ooti]^ d'itnplSé^iOR^ de plantes en éppareoee de Inaré^ges. Le
terrsèHi tertiaire s'étend de là vers Kàfadarlzi i et y fol^me a
rO. des basses coilinesi On y recbnnail edeore des œuehé^
argileasës de eè eaicàire omipacte sans iîmiles > à asfeel d'eÀn
dëucfe. li passé à 1*0. te VàNfer^^arigeùl , et fortoè au^evaal
des inèntagnes Schisteuses et à TOi de Yosadge de^ hàUteura
seînbUbfes à eeUëâ de Kal%<dart«.
4u N. de koHîanovà on e&^loite pour là bâiisledu t$Amvé
tei'ti^re d'eau émiee à Pladorbés , Lyntoées et Àaires eoqiiii»
k^ de ce genres Dans k vallée à l'£. de Sdmiie ë y a dtl
tH^iJeairë d'eaiu ticmeei Date la vallée qiit ooàduit d'Uduoub ft
KaMiiéel >oo observe^ à 5 1» de la pirediière viUè^ «ae niasse
de travertin alluvial, près d'une moÉtâgisè d'kine belle do^^
lelfÉei^ et «saeeié aveé du peadingne calcaire. Près d'Aritt-
«t^miav à 1 i; à TË. ^Us^Houb ^ sir la haunsur et pt-ès d'uàe
Mrtftine^ il y a âutat des ymbeeiM. dé travertin ile rë|Wfm
GÉOLOGIE* 3^
altiiviale. D'après tomes ees roches d'origine floviàtilé , fe-
caslre et de sources , le bassin du Vardar supérieur paraîtrait
dooc avoir été plutôt eouveri d'eau douce que tf eau salée.
47. Ba$sin de KalkandeL
La cavité tout-à-falt supérieure du Vardar n*est remplie
que d'alluviohs ; quelques poudlngues calcaires se voient sul*
le pied et sur le col des montagnes calcaires au S., ainsi due
dans le Schar. On rencontre aussi quelquefois du tuf calcaire
prés des mêmes montagnes.
18. Ba$$in de Tr$jak.
Entre le bassin de Bitoglia et les montagnes primaires ^
rÔ. du Vardar-Sarigoul , est une cavité remplie de molasse
et de calcaire cpmpacte d'eau douce. En-deçà du défilé (Jm
Varisch-Derbend , dans la chaîne schisteuse, à l 1/21. à TO,
de Vosadge, on entre dans une large vallée de molasse et de
poudingue. Des ravins y ont produit des sillons profondes.
Plus loin le grès atteint un niveau de 1 ,400 p. , et on le voit re-
couvert de calcaire compacte ou coacrétionué d'eau douce, en
apparence sans fossiles. Cette dernière roche continue à occu-
per tout le fond de la vallée, jusqu'au-delà de Trojak. Elle
borde le torrent sous la forme de plateau escarpé des dea;^
côtés , et ça et là à gorges et petites cavernes.
49. Ba$9ind9 Siruzin ou Strascka.
L'EgrJdere, au sortir de son sillon alluvial de 21., entre
dans la plaine de Strazin , qui nous a paru être aussi alluviale^
Beaucoup de débris quarzeux et micacés couvrent le pied des
montagnes de micaschistes, et ailleurs on voit des fragment!»
trachytiques.
En se rendant de là à Karatova par des gorges élevées, oa
rencontre à 2 I. de Karatovp, à environ 2,600 p. sur le talc-
scl^iste , des lambeaux d'agglomérats tertiaires, inclinant ai| S.
Ces ivQhe6 paraissent cà et là sur 1;^ cienie élevée d'une cime
308 TURQUIE d'eUROPE.
boisée^et dans un point, H. Viquesnel et moi nous y avons re-"
marqué, au milieu des fragnieuts schisteux, des débris d*Hui-
tres, d'Ëncrines, des baguettes d*Oursîns, Celte localité est à
i/4 1. auN.-O. du Vouk-lian, d*où on descend dans la vallée pro*
fonde de Karatova. Or, celte descente mon tre que nos agglomé-
rats marins reposent sur une épaisseur considérable des couches
tertiaires suivantes, savoir : du grès calcaire micacé, de l'agglo-
mérat quarzeux, du grès schisteux micacé, de l'argile micacée,
de l'agglomérat quarzeux à fragments de roches feldspathiques.
Toutes ces couches sont presque horizontales et reposent sur
du schiste talqueux inclinant an N. Le voisinage des éruptions
trachyiiques nous parait seul expliquer Télévation de ce lam-
beau tertiaire , d'autant plus qu'on observe des altérations
dans les schistes sous-jacents. Dans la vallée de Karatova , il n'y
a pas la moindre trace de roches tertiaires ; tout y est schisteux
ou traehytique. Notre hypothèse parait aussi étayée par les
agrégats liés aux trachytes entre TRgridere et le bassin du
Bistritza, et placés à environ â,SOO p. d'élévation sur les
mêmes schistes cristallins qu'au N. de Karatova.
20. Bassin de Kostendilet de Doubnitza.
Entre ce bassin et TÉgridere se trouve le petit bassin du Bis*
tritza , qui est rempli à l'O. de débris trachytiques , et à TE.
d'alluvions granitiques et siénitiques, roches quelquefois en
assez gros blocs le long du torrent.
La plaine de Kostendil est encore comblée d'alluvions, et
son extrémité occidentale en pente douce esl couverte de pe-
tits blocs de granitc. Les roches tertiaires ne commencent à
se montrer que dans les créles qui séparent cette plaine de
celle de Doubnirza, et qui forment surtout l'éperon entre le
Sirymon et le Djerina avant leur confluent. Ce sont des pou-
dingues grossiers à débris siénitiques, qui encroûtent dessié-
nites près de Kosnitza, et entre ce lieu et Scheiiriza , près du
pont en pierre sur le Yardar. La molasse plus ou moins gros-
sière, micacée et schisteuse domine dans les collines indicpiées,
et y recouvre vers Yerbovnitz des proéminences de calcaire
GÉOLOGIE. 310
crétacé. A TE. de Kosnitza, et dans le défilé étroit dn Strymon
à travers ces hauieiirs» une molasse assez dure produit des ro-
chers fort schisteux dont les couches inclinent partout au
S.-E.
La molasse constitue aussi les sommités surbaissées du mont
Koniavo, dont la base est composée du même calcaire secon-
daire, qui y forme des escarpements tournés vers Kosfendil.
L'exiréniîté orienlale de cette monla{jne paraît en bonne partie
composée de molasse. A HIamolovo et Pobovdol elle alterne
avec des ar{;iles schisteuses et s'appuie contre du calcaire se-
condaire à rO. et à TE. En montant depuis là la monta{fne de
Koniavo, on remarque dans les roches trois couches épaisses
de bois bitumineux. Ce d( mier n*esl point accompa{][né d'ar{;ile
schisteuse, mais est placé simplement entre des masses de(;rès
granitique 9 détritus des montagnes cristallines au|pied du
Rhodope. Le bois parait être dicotylédon et entremêlé de gra-
minées de marécage. Dans la montagne même , il y a des
molasses et des argiles marneuses, quelquefois rougeâlres;
sur son pied septentrional , un petit torrent met à découvert
derrière Jedno de la molasse rouge et des argiles marneuses ,
contenant du calcaire argileux compacte gris , à coquilles uni-
valves turriculées(Cériihe?). Ces couches courent du N. au S.
et sont presque verticales. Ces dernières roches pouiTaient
bien être encore crétacées. De plus, le col est couvert de pe-
tits blocs de quai*zite et de granité, et la pente septenirionale
est encroûtée par une épaisse masse alluviale granitique et quar-
zense , et ayant des teintes grises, vertes et rouges. Il est re-
marquable de trouver ainsi à 4< I. du Rilo-Dagh les mêmes
alluviohs qu'autour de sa buse.
P*aiitres collines tertiaires plus basses séparent la vallée de
Doubnitzade la plaine alluviale et fertile qui est entre la crête
occidentale du vallon de Maloseloet de Pobovdol et les hauteurs
de Verbovnitz. On n'a occasion d'observer près de Doubnitza
que des argiles plus ou moins calcarifèi^es giMses, qui s'appuient
au N. de la ville sur des siénites.
Tout le pied du Rilo-Dagh est encroûté d*aIluvions de ro*
dies qoar^tfsea ^ de gtieils» , de graaite et d'amphibofite. Gdi
débris forment une espèce de corniche ou piatèaii bas qui , à
piuisde 1/2 L de largeur» est raviné par des torrenls, et s'étehd
jusque vers Djoumaa , en présentant au Strymon une pente
très roide. Quelquei» lambeaux tertiaires viennent augraebter
cette espèce de contre-fort au &.-0. de Doubnitzà. De plus ,
à l'entrée de la vallée de Rtlo dans les montagnes , il y a un
éooraie dépôt de poudingue à ciment (silcaire et à débris de
roches cristallines et sciiisteuses on massives. Cette roche très
dure s'élève à pltis de iOO p, sur le torrent * sous la forme (£3
rochers bizarrement décomposés. Elle est en couches bbriron-
taies, et ressemble minéralogiquementà ces nagelfluhs d'alitt-
,fioa des Alpes; elle parait oéaodimns fairp partie du lerraiti
lertiâôre toiit-à-foit supérieur^ et ne peut être comparée à ces
petites masses de brèche caieaîre alluviale» au pied de la
butte de calcaire crélacé nu N*-E; de Verbovnita.
Les environs de Djoumaa sont couverts d*alluvions, qui for-
menl aussi les petites ëlévatioos^ bordant le cours tout<-à'*foit
iaférieor du &ilo; mais sur (a rive ticcideatale du Strymon» lu
oudasse parait eomposer encore quelques coUines.
SI. Bassin deSifhm.
tJn défilé de 3 1. , dont les basses hauteur^ sont couvertes
dTânilvions , séparé la plaine fertile de Djoumaa de la petite
cavîié de Sîrbin , où oh remarque , outre de grandes alluvions
granitiques et des sables en couches inclinées , des grès ter-
tiaires thclinant à TE. sous J5*>, et formant quelques coteaux
stilr le pied septentrional de la montagne de Kreschoa..
22. ^mnn àe ifétentk.
Ce bassin est oblan^; et étendu de fO. à E.» entre Meienik
Bl Petrovitsdi (s. U PeU^tsch); il remcVote dans h viilée du
Stroumnitsa jusque vers Derbeqhan (raubergedù défilé), tau»-
dis qu'il borde le Strymon surtout à l'E^ jusqu'à Marecosti»*-
Pan et IMim»^ ^ se termine i SebeMuSdére*&in <rwhèrge
eéoLoou, HH
du valloB de Schenadi). Oe dernier vallon est wifmvé aq g. de
la ptote-forme basse des auberges ruinée? pap une oaliine de
900 p. dont la cime n'a qqp quelques pas d^ iurgf^iir» el d^ns
laqoeUe on ne veil que des sables et des alluviops anq>qae§.
Ses hauteurs semblables bordent à TE. la piiii^e qui floadtiit à
Mareeostino^Han, et dont le sol, d'abordgrovçl^un» D'es^cqi^-
verC que dç broussailles de Palmrus. Çà et là on trouve, près
des torrents descendant du Ferindagh , quelques peti^ blofis
de ealoaire grenu ou de granité. A â I. ayant UbaaovQ» an tra-
verse un torrent ^nt la rive méridionale est QOiQposé^ de
molasse et d'argile marneuse, t^ndifi^qua le eôté eppo^ ^st
alluvial.
Ail. avant Libanovo, il y a encope des molasses OQ()p<i&s
par le Karasou, qui se rapproche de i;i f oute* Avant Qâyiian ,
iin torrent charrie beaucoup de bloes de gpaMt« et de s$l)istes
cristallins. LIbanovo est dan^ un fond de moiass^ et dVrgJle
marneuse en couches horizdUtales et sur un torrent veq^nt d^
l'E. La plaine de Marecostino est bordée a Të. de poilin^ t^-
tiaires, et ^paré^ au S. de celle de Koula et de Viatpilffu |Nlt*
une basse arête qui peripet de bien voir les altariiatives t^nii^i-
' rç s et horiioniales de sable quarz^uM, de grès et de poudin^tlf •
Le bassin 4e Mekmk et de PetrovJts^b est rempli d» 19^^-
lusse et d'aituvioas. Ces demièpes , ea partie fOiW la iQ9ft^ ^e
poudhigoeii , recomprent la ptoipsse dans de bas epteauK > miÂ
bordent è distanoe la petite plawiB à argib limMetuie das bpt^fs
' du Strymon.
35. Bassin de Hodomir.
Ce bassin serai^ presa(ie enljèrement alluvial sans les roches
tertiaires du pied du mont Koniavo, entre Bresnik et Grlo»
même sur ie eol et dans la partis iMt^k-kii §^t&kw^^ à^ 1^
.«aUée de KhilîpovUa^ simi i^e^ém^k vjâi^ 4^ i^ri^^^^y;^* La
eréce eu forme de «a&iu çatr«i mii» d^ijni^*^ ç^ ijfiifx ^^ a
offert rie bas en haut des alternats de grès et d'argile mar-
neuse endurcie , de calcaire, et d'argile marneuse et du grès
SIS TCBQUIB d'eUROPJC.
piers» EncrineSy Huitres* Piquants d'oursins. Bivalves et
Univalves. Le {^rès, compacte et quarzeux, renferme aussi des
débris organisés, tels que des fragments de Pinues. Les cou-
ches inclinent au N.-E. sous 45*" ; les roches tertiaires parais-
sent se prolonger» sous la forme de molasse* d'argile marneuse
grise bleuâtre 9 plus ou moins endurcie» sur la côte septen-
trionale du petit bassin élevé de Krasava; elles y atteignent
presque le point de partage des eaux de ce bassin et de celui
du Novoselska-Rieka» entourés de roches crétacées. De même»
depuis Grioy ce dépôt tertiaire entre dans la vallée de Phi-
lipovtza et y remplit quelques cavités du calcaire compacte
crétacé , sous la forme de molasse dure grise verdâire, avec
des grès et des marnes endurcies.
Un petit dépôt d'agglomérat calcaire» recouvert de traver-
tin » environne le cul-de-sac du bourg de Radomir. Le traver-
tin y est quelquefois très compacte et renferme , outre des
restes de végétaux » des Hélices^et des Planorbes. Vu l'isole-
ment de ces roches et l'existence à Radomir d'une source
abondante sourdant du calcaire, nous croyons que ce n'est
qu*un dépôt de sources. Les montagnes calcaires contiennent
probablement des cavernes , et jadis ces eaux acidulés et in*
crustames sourdaient à un niveau plus élevé qu*à présent. Il
y a aussi quelque peu de travertin nodulaire de sources sur le
côté occidental du plateau de porphyre pyroxénique » près de
Bresnik. Les alluvions du bassin de Radomir sont principale-
ment argileuses, limoneuses ou tourbeuses, et s'étendent de-
puis les marécages au pied du Roniavo jusf|ue vers Bresuiket
Grio , en y formant le sol noirâtre d'assez bons pâturages.
24. Boain d l'E. de Douhnitza*
Cette plaine alluviale au pied du Rilo-Planina parait offrir
au N., sur quelques coteaux , de petits dépôts de travertin.
Lorsqu'il est placé sur les siénites , il en empâte des débris.
85. Baêêim de Sophie, de Samakov , d*Ichtiman et de Bania.
Le bassin de Sophie est entouré de coteaux en gradins t ce
GiOLOfilE. 515
qui pourrait induire à penser que le lac qui Toccupait ne s*est
vidé que graduellement. Nous n'avons pu y voir de roches ter-
tiaires. Son fond est alluvial et surtout lin)oneux.
Les autres bassins énuméi*és sont aussi simplement des ca-
vités remplies d'alluvions» mais remarquables par leur entou«
rage de crêtes qui lient les Balkans au Rliodope. De plus » les
eaux de chacune d'elles ont un cours séparé , celles de Banja
coulant à TE. dans la Maritza , ce.les de Samukov formant le
grand Isker» et celles d'ichiiman coulant au N.-E. dans le Vid,
au moyen de fentes et de sillons , à la rencontre des rides de
THa&mus et de la chaîne N.-O. — S.-E. séparant les deux
Hœsies. La cavité d*Ichtiman peut donc être regardée mainte*
nant plutôt comme une dépendance supérieure du bassin de la
Bulgarie, tandis qu'elle a pu, ù une époque, faire partie de
celle de Sophie^ et du moins ces eaux peuvent avoir eu un
tout autre cours.
Autour de Samakov, les sables d'alluvion sont tellement
remplis de fer oxidulé en petits cristaux microscopiques que le
terrain brille au soleil et que leur lavage alimente de nombreux
hauts-fourneaux. C'est probablement un produit de la déconà-
position de talcschistes et deiroches siéniliques. A Bania , il y
a des alluvions grossières des roches du Rliodope /et à Ichti-
man une belle pelouse verte a remplacé le lac qui a ocqipé
une fois celte cavité. Vu leur élévation , il est bien possible
que ces bassins aient déjà été des lacs d'eau douce lors de
l'époque tertiaire.
26. Bassin de Scharkoë ou Pirot,
Entre Nisch et Sophie , le confluent du Soukova et des tor-
rents venant de Tzaribrod et du S. donne lieu à une assez vaste
plaine, sur le bord de laquelle nous avons observé au N.-E. de
Scharkoê des collines de grès tertiaire avec des lits d'argile
marneuse. Leur pied est composé de grès crétacé, et elles
sépareut, conjointement avec une butte de prophyre pyroxé-
Dique, le lit de la Soukova du vallon au N. de Scharkoê.
La plaine triai^ulaire de Mousiapha-Pacfaa-Palaiika n'esi
'814 TURQtJie to'ErROPE.
couverte que d*alluvions , dont les parties argileuses lupé*-
fleures lui donnent une {jrande fertilité.
97. BtMin d9 la Vàlathiê et de to Bulgarie damièimw$.
Cet imipens^ bassin n'e^t qu'un golfe d# r^ncienno m^r
fortiaire qui couvrait upe si graade partie des rivqgoç de la
mer- ]ïoire, eu Russioi en Asie et en Turquie, En Fàlachi^f
les niontagnes de $chi$tes cristallins, priucipaleaient à l'O. « et
celles du système crétacé carpatbique^ surtout à Të. et au S«
de Kronstadt > offrent à leurs pieds une série continue de col-
lines en gradins et composées de molasse , d'agglomérat» d'ar-
gile f de marne et de sables, Elles s'étendent de Tscbernetz
vers Atotrou f derrière Crajova, à Tergoviste i Kimpina, Ya-
leni I etc.» couvrent une grande partie de la basse Moldavie»
comme à Byrlatou, Tokaieny» Yaflouy , Jas$y> et bordent
mé^iie le Prout. D'après iH. Schuler, cette formatipn repose
quelquefois sur le grès crétacé des Carpatbes avec ses ag*-
gipmérats» ses calcaires particuliers à cavernes i tandis quelle
^'avance plus rarement sur les schistes argileu)(; et talqueu^ a^
sqciés auvgneissy aux micaschistes, aui^ granités e( diprites
de lo chaîne centrale. D'après M, tJuot (1), les mpli^sses incli-
nent de r£. à ro. sous 20 à 50°
On a découvert des lignites dans œs rocbes« M* de Ifey^r
en a en particulier indiqué près de T^b^rn^ta^ , npn loin de la
vieille tour de Severinus et du pont de Trajap» (l y en a amisi
près de là , dans une montagne du district de Hechedinzi (ar-
rondissement de Kloschan), à Halovitza (ou Maloritza), à
4 1* du Danube. Ce savant décric cette montagne comme
poiq)ée en deux , si^r une hauteur de 245 p., et composée
découches de grès décomposé , de scories, de q^arz, de cal-
caire, et de bois bitummeqx. Ce dernier s'offre ^us la form^
de troncs et de branches , et M. de Meyer croit y avoir re-
connu du bois de palmier.
I 4 1 1 w tmt*^m~-^0*'^*^»'^*i^'^*é^-m*mt»éM
(1) niyiv buU. de Is^Mé féoK de Vtw^^ t«l. X, p. M.
Celte mopeagne est 1q «ioge d'an psea«i«vdfiMik dont J«f,
énietotioRg dafamëa biiuoiinetufi et tuifureuse 9«»ttmmf»>T,
gàé«« ^dquefois de bruits goaierrainfr et detfwoibiein^tiidÀi
iBPre. £d 4899 it^n est Fâsallé même un fraad ^NMilis, qu»
a enseveli 16 maisons et un petit lac aseea profeiKl „qiii M
rempli par de» soureea d'eau imprégnée diacide eavbopi^iM»
d'bydroffène.sulftiiéel defer. Aotouo des petits q£hnes noit^q
très sont des fra^neats de^ès fritte et d'argile scbtt(«ti«i
cuiie , de bnis bitumineHx carbonisé , de soorics tcr^usaAct ào
soufre. Les cendres sont çà et là si profondes,' qit'«a y 4q«
fencejus^a'aug«nou('l).
Le pied des chaînes valaques et lAoidfives est céUbca p*
se» mine? inépuisables de siri. dn les exploite surtdut dmêk^
petite ValacWe, à Slatina, à Okrm, pré»me Kimpiaa.eti
Okna , dans te district de Voulisoha , dans la érande* ViiImÙm
M, Lisel a décrit ces gisements , ahisiqne^ujt dequpisuet
Kgmtes. Le sel fln roche y est dans les argiMet les gifés ter*
tiairês moyens (8). Outre le sd, oe sol tertiaire reii^wtrti
beaucoup d^ pétrole, de l'asplialte, un p«u de soufr». ei dt
fer oxid«r bran et argileux sont disséminés danslesoltertirirZ
Le pétrole y est même si abondant , qu'on le récolM dans d«k
*rous delà terre, comme près d-Olina, et qu'on i^en «eét
poopgraisser les roues diitis lesprincipautés et enTraosytvwrièt
L'asphalte se trouve dans le district de Kimpina , etc. Acthel-
lement qu^on recherche les matières bituminaises . ces citée
donneront plus de profits à leurs propriétaires. . .
En^nsidérant les carte» de ja Valachle. il saute auxyteut
querotî ou Uluta a détruit des partie^ considérables dès
collmes tertiaires, et a donné lieu à une plaine élevée et alla-
viale entre Flamounda . Ktest et Slatina. La plaine valaque*,
un sol argileux ou graveleux, suivant les localités et levoisJ-
~ . -• ■ • - - J
Wallachei «. Moldm. Bonn ' 485.S nî^ /i Ifi *''**"»f*'««*f»
(2) Voyez le <îomoWo«m«{, «M, n« l, p. m, et n- 2. p. 52^.
20*
$16 TURQUIE D*£UIkOPE.
nage des montagnes et des cours d'eau. EHe ne parait offrir
que quelques très basses hauteurs de molasse, qui se proton-*
giênl f par eiemple, de Tergoviste vers Boukarest. Elle est cou»
ferte d*allùvions anciennes et de Loess ^ qui esdste aussi sur
les deux mes du Danube. Tcbernetz et fiouzeo sont bâtis sur
«e sol allîiviaL Comme il n*y a que de mauvaises eaux dans la
plaine « les puits artésiens y pourront éire très avantageux, et
le toistnag^e des Carpathes en assure la réussite, si du moins
on creuse assez profondément, puisque le soi tertiaire y a été
si fortement entamé lors des dépôts d'alluvion.
En Bulgarie y le Danube n'est pas bordé comme en Valacliie
ée plaines étendues, au contraire les coteaux se prolongent
jusqu'au Danube « ou du moins en approchent très près, ex-
cepté aux débouchés des grandes. rivières, où il y a d'assez
vnsles plaiàes alluviales. A l'E. de Silistria , dans le pays des
Gosaquefr'Dobrouisclia , ees coteaux s'abaissent , à ce qu'il pa-
rait ,' encore un peu plus. Le sol tertiaire bulgare est^ composé
d'argîle marneuse grisâtre,. #e molasse , de sable, de gi*è», de
poudingue t et de grandes masses de calcaire grossier. Ces
ilefDières se trouvent Surtout dans la partie orientale de la
Bulgarie et le long du Danube^ tandis que les molasses abon-
ileiit dans la portion N.*0. ou dans le Paschalik de Widdin,
j(bii6 le bassm du Timok et de son affluent le Tzeroa-Rieka.
/ .Le sol de ces dernières contrées n'est que le prolongement
des dépôts dansjes collines valaques, entreCrajova et Tscber-
netz. Il forme de basses liauleurs derrière Brza*Paianka , Ne-
Ijotin y Widdin , Ergolina^ Gourgousdiovalz, et sur les bords
du Xzerna-Rieka. Il remonte même «ssez haut sur le Petit-
Ximok, de manière qu'en y descendant depuis le col de
Groumada , à i'Ë. de If iscli , on trouve très vite de^ mobsses,
des argiles, des sables tertiaires, avec. des argiles alluviales.
liCS molasses y sont associées avec des argiles marneuses, dans
lesquelles nous avons observé des coquillages calcinés, à Gour-
goiiscbovaiz , tels que des Vénus, etc. Un peu de séléniie est
disséminé quelquefois dans les argiles tertiaires du Timok.
Près de ce bourg la molasse est inclinée » et recouvre à l'O. et
GiOLOGU. 517
ail S. les pentes des montagnes de calcaire crétacé. Elle monte
fort haut» car nous en avons trouvé sur le côté oriental du
plateau » entre le Petil-Timok et la desi*ente i|ui conduit dans
la vallée, du Grand^Tiinok. Celte partie du bassin bulgare
offre aussi , surtout à un niveau plus bas » des sables et quel-
ques couches de calcaire coquillier» avec des Vénus y des Ce-
rithes , d*auU*es univaives ou bivalves , ainsi que des microsco-
piques, comme, par exemple, autour deNegotiu, à Belu-Rieka»
près d'Ergolina » etc.
Depuis Widdm le sol tertiaire longe les montagnes à pla-
teaux calcaires de Vratarnilza , de Pirsnik , de Berkovdsclia ,
et ses limites méridionales s'étendent de là vers Kamenopol ,
entre Plevna et Lovdscha , à Nikopi , à Gabova , à Arnautkoi
et Basardsdiik. Au S. de Plevna on trouve des collines com-
posées d'alternats de sable quarzeux, de grès et d'argile mar-
neuse à traces de bois bitumineux et de fossiles. Il paraîtrait
mémequ'il y a quelquefois un mélange de coquillages tertiaires
et d OrbilolittiS, provenant du terrain crétacé raviné à l'époque
de ces dépôts. Autour d* Arnautkoi, et entre ce hameau et
Sondschak , il y a une masse épaisse de calcaire grossier com-
pacte ou pisolitiqiie, jaunâtre ou grisâtre. La roche est pétrie
de fragments de fossiles, et quelquefois de microscopiques.
A l'exception des Lentiqilines , les coquillages déterminables
y sont rares. Ce calcaire en couches horizontales, et alternant
avec quelques calcaires argileux , se prolonge au loin à TE. et
à rO., et s'étend au N. jusqu'au-delà de Rasgrad, en formant
de petits coteaux de 100 à 250 p., couvei*ts de plateaux à
pâturages secs. Depuis un de ces derniers , près de Sinioutcha
(à 5 I. de Rasgrad)» on a une vue étendue sur Roiitschouk et
les bords du Danube. Entre Rasgrad elTourlak ou Tourlouk,
la vallée est bordée de calcaire grossier alternant avec des
argiles calcarifères grises. Le Loess ou Targile limoneuse allu-
viale des bords du Danube remonte dans les vallées vers
Plevna, vers Senovize, Rasgrad, etc.
Nous avons déjà dit que les argiles et les molasses des envi-
rons du Varna arrivaient jusque dans la cavité de Schoumla, et
5iS TURQVtS D'BOllOPE.
qtt'tdir en revoy&it un lambeau à Eski^Dfoanifta* La contrée
tef tMrè âli N. de Basardschik et à l'E. de Silistria» a enviiMm
la même conslitutiott* It y a assez de sables et de ealcuire I6i*«-
tiaire. Nous ne sachons pas qu'on y retrouve les calcaires teiv
tiuirés si coquUUers et si réoeais des rivages de la Hussie mé*
ridionale*
U est évident que le petit groupe de montagnes nneten'^
neS) au 1^. de l^embouohure du Danube» formait un îlot 'pu
seulement un récif sous-marin dans la mer tertiaire. Il est
même possible que beaucoup plus tord il y avait un ku-ge dé-
troit marin entre ces montagnes et les falaises erétacées àm
Schoumia. 1^ on pouvait admettre que le golfe tertiaire de la
ValacMe et de la Bulgarie a ëté convertie quelque temps ea
un lac d'eau douce pendant la période alluviale» on pourrait
encore supposer qu'un des canaux d'écoulement de ces eai»
était entre Rasova et Kostendsche; Les petits lacs de Karasoit
existant encore dans cet ancien lit viendraient (9n appareone i
rappui de cette hypothèse. D'une autre part» le Danube aétuei
ne paratt jamais s'être déversé par là dans k mer Noire depuis
les temps historiques ; si cela avait eu lieu» on y trouverait ton
traces d'un grand delta et d'un vaste lit, comme celui du Deh
Rtibe actuel» ati lieu d'une mer profonde» d'une côte bordée de
petites hauteurs et d'un petit cours 4,'eatt avec quelques lacft
ou marais, (^o^jb voL I , p. 98.)
28. Bassin supérieur de laTonàja.
La plaine de Tschipka et de Kezanlik est remplie seulement
d'argile limoneuse et d'alluvions de rocbes primaires et de
schistes cristallins* De très petits dépôts de tuf calcaire exis^
tent Sur ta pente des montagnes de calcaire primaire au S.-E»
Cest une preuve de i'enistence d'anciennes sources acidulés
sur les côtés de œt ancien lac d'eau douce» qui s'est écoulé par
le défiitf à l'E. de T^rkva.
20. Bassin de la Thrace.
C«t immehsi» bfts^ii ttrttoiîre «mm k ithodape> VBamw h
la choto» côtière de la mer Noire comprend tout le Tekirdagb,
les côtés du détroit des Dardanelles» plusieurs déboucliés et des
parties de vallées sur la côte asiatique de la mer de Marmara t
en pariiculier la plaine de Brousse»
Lé T^kirdagh est composé de molasse, d'argile rxm^
neuse, de grès et de sable, en couches un peu inclinées. Lef
sables et les grès quaraeux paraissent former les parties tout**
à-fait supérieures, comme sur le plateau à 5 1. N.-E. de Mi-
gatiauin. Ils y renferment beaucoup de bois siliceua;. dicotylé»-
dons et ressemblant à du boîs de conifères ^ et ils reposent sur
des argiles calcarifères grisâtres, à lits remplis d'une Gyrèoe.
{Cyrena Boueih^*)^ Autour de Rodosto, on observe partout
les argiles marneuses, couvertes de grès micacés jaunâtres oa.
grisâtres* Le passage des premières aux secondes roches est
marqué par des alternatives des deux. Il y a çù et là qjielques
septaria ou concrétions dans les marnes supérieures, ou bien
des rognons degrés, £otreMigaliaura etKesclian, on traverse
une vallée , contenant des marnes grises avec des lits de sem-t
blable grès , et au-dessus vers Riucgisr (vent), il y a des sa*
blés et des grès. Alischkoi est entouré de grès, et plus au.&^
surtout entre Bulgarskoï et Kescban , la molasse micacée
grise ou jaunâtre alterne avec des argiles marneuses grisesi et
incline à l'O. sous 15 à 20^ Ces roches produisent de petiU
coteaux déboisés , fort arides et graveleux. Entre Keschaa et
Akborkeuî, il n'y a qu un plateau à sol sableux.
La partie S«-E, la plus élevée dM Tekirdagh est aussi com<^
posée de molasse ; mais dans le bas des Dardanelles il se
présente de plus des roches coquiltières. Les unes sont, comm^^
on saiti un dépôtalluvial ancien, qui s étend aussi sur quelques
points des rivages de la Troade. Les calcaires coquilliers pâ^
raisseat être du reste rares dans le Tekirdagh ; nous n'en
avons vu qu'à â 1. au N.>E. de Migaliaiira» Des Mactres » des
Moules ou Gongeries et des Cerithes, y sont empâtés. Aux
Dardanelles , il y a aussi çà et là de semblables roches.
Ces molasses et ces argiles marneuses s'étendent le long de
la mer jNiuraiara jusqu'à Boados et BufukrTseheioedsche» en
3S0 TURQUIE D*EUROPE«
formant un pays de collines basses, enlrecoupëes de vallons, et
lin sol souvent stérile. L'horizontalité de ces niasses contraste
avec l'inclinaison qu'elles ont dans le Tekirdagh ; néanmoins
au N.-Ë. de Silivri elles ont une inclinaison très faible au
N.-E.» et elles sont couvertesde quriques calcaires à polypiers.
A Boudos 9 et au S.-O. la molasse est fort grossière • à frag-
ments de schiste siliceux et de quarz» et elle se décompose en
boules ou en formes bizarres. Il y a même des lits de vérita*
blés agglomérats. Du Loess recouvre la molasse entre Koiun-
Bourgas (le Bourgas du sable) et Bujuk-Tschemedsche.
En-deçà de ce dernier bourg, il y a une belle coupe de ter-
rain tertiaire dans laquelle on voit sur les argiles des alternats
de molasse ou de grès et d'argile marneuse. Après avoir tra-
versé un plateau, on descend dans la vallée d'Aramidère, sur
les deux pentes de laquelle des couches de calcaire grossier
blanc ù Vénus, Mactres, etc. , setrouvenl au milieu de sables, de
grès et d'argile marneuse, et paraissent recouvrir ces roches.
La descente sur lu lagune de Kutschuk-Tschemedsche décèle
encx)re des couches semblables. Les pentes des collines der*
rière ce village sont toutes blanches» à cause des couches de
calcaire tertiaire compacte ou grossier et coquillier.
Depuis là jusqu'aux portes de Constantinople on ne voit
autre chose que ces alternats de calcaire plus ou moins
tendre ou dur, avec des grès calcaires, des marnes ou des ar-
giles; On y rencontre beaucoup de fragments de polypiers et
de coquillages. Les bivalves y paraissent plus abondantes que
les univalves. Nous y avons vu des Mactres , des Vénus , des
Bucardes. M. de Verneuil y cite une Gyclade, et on y ren-
contre aussi des Néi*itines , des Hélanopsides , des Planorbes.
C'est en un mot un dépôt analogue à ceux qui forment en
Hongrie et en Autriche le terrain tertiaire le plus supérieur ,
qui offre aussi ces mélanges de fossiles niarins et de coquil-
lages d'eau douce charriés par les rivières dans la mer. D^in-
nônibrubles carrières peu profondes sont ouvertes dans ces
calcaires au S.-O. de Constantinople.
Ayant donné une idée de la composition du terrain ter-
GÉOU)GIE. 521
tiuire de la Thrnce, nous allons détnillor la distribuiion de ces
diverses masses. Le^ molasses et les aulres rodies arénacées
du Telyir-DagU s'étendent au N. jusques enfre Tscborlon et
Serai , jusques entre Loule-Bonrgas et Bounar-Hissar , et jus*
qu'au-delà d' Andrinople. Elles bordent aussi en grande partie
la vallée fertile de la Maritza» depuis Fered jusqu'à 2 L S^
d' Andrinople. Dans ces derniers lieux » elles forment des col-
lines quelquefois à bocages ou à pâturages secs , ou en cul^
tures , tandis que Téspèce d'échancrure tertiaire entre Andri"*
pople et la mer de Marniara n'est guère occupée que par de
bas plateaux cultivés ou arides et sans aucun arbrisseau. On
n'y voit de vecgers qu'autour de quelques bourgs.
Les molasses le long du Maritza, au N. de Soflou>.sont in-
clinées au S.-O. et à l'O. sou$50\ AKarabounar, il y a des
alternats d'argile et de grès. Ces rives du Muri(za sont encore
inléressaotes en ce qu'elles présentent au S. deSouflou, et
enti*e ce village et Karabeili » les roches du Rbodope^ savoir
ie.gneisSt en partie porphyrique, avec du calcaire grenu , in-
clinant au S.-Ô. Il parait donc que le sol schisteux cristallin 9
se prolonge sous le TekirDagh , pour aller joindre l'Ida , el
qu'il est la cause de l'exhaussement des roches tertiaires dans
cette partie du bassin.
Andrinople est dans une plaine alluviale formée par la réu-
nion des trois rivières de TArda» du Maritza et du Tondja;
mais au N. il y a une étendue considérable de busses collines
d'argile marneuse, de molasse et de sable. La Tondja les tra-
verse, et elles s'étendent depuis les hauteurs entre Kirkkilisé et
Erekii, au pied S. -0. delà chaîne d'Eski-Sagra. Elles sépa-
rent ainsi la plaine d' Andrinople de celle de Jenidsche-Kizila-
ghad et de Janboli, et de celle qui entoure les petites buttes
tracliytiques de Karabounar 9 et entre Janboli et Jeni-Sagra,
On retrouve au-devani et à i'Ë. d'Islivné quelques collines de
molasse. Au bas de la gorge qui conduit d'Islivné à Silistria»
les alternats de ces K^iches avec les argiles marneuses incli-
nent au N.> et forment des hauteurs de 150 p. 11 y a aussi des
molasses granitiques à Mirilsch» à 5 1. à l'E. d*Ëski-Sagra.
I. 21
tià TURQUIE D'EUROPE.
Elfes contribdent aussi à diminaer la largfeur du canat sur
tes bords dn Maritza qui fait communiquer la plaine alluviale
de PhîiippopoU avec celle d*Andrinople. Ce canal est surtout
oceopé par une plaine au N. du Maritasa , car entre Harmani ee
Hdsskoë» des hauteurs de gneiss et de granité produisent une
espèce d'éperon , sur le devant duquel on retrouve aussi çà et
la quelques fairnbeaux d'argile ou de grés tertiaire , de galets
dPalluTioii et de LoêsSf comme à 5 l/S I. à rO. d'AndrtnopIe, à
Harmani et à Hasskoe. Les coteaux autour de ce dernier
bourg présentent, outre des argiles, des couches de calcaire
teitioire grossier blanc et coquillier.
Le pied de la chaîne cAtière de la mer Noire; les^ bords éle*
vés du bassin de la Thrace offrent , comme le pourtour du
bassin de Vienne» d'assez puissantes couches de calcaires à Po-
lypiers, Leniiculines i Peignes , Lucines, Clypéastres et autres
eequillages bivalves et univalves. Nous avons suivi ce terrain ,
depuis les environs de Kirkkiltsé par Bounar-Hissdr , Visa »
Serai Jusqu'à Tschatahscha et Constan tinople. De bonnes coupes
de ces roches se prolongent depuis les rues de Kirkkilisé vers
les liameurs de granité. Elles y sont associées avec des sables
et des grés, composés des débris du granité et cimentés par du
calcaire. EUes reposent sur des couches presque horizontales
dTai^ile marneuse, dont on fait des tuiles. Nous en avons aussi
teiieonlré dans les collines arides entre Serai et Tschorlou, entre
Kaffloiik et Maikvoda. Le calcaire blanc, en partie nodulaire, y
recouvre des alternats de sable et de grès calcaire; ces hau-
teurs s*éièvent à environ 80 p. au-dessus du fond des vallons.
Le même calcaire se trouve aussi au N. du Tekir-Dagb , à
Diffiotika, oà 11 forme des buttes et des plateaux bas. On te
rsvoft encore mi S.*0. du Tekir-^Dagh sur les derniers contre*
f<EMPts dn Rbodope, comme autour de Fered. La roche y est
«réflaeée^ ou compacte, ou concrétronnée , comme certains
travertins; quelquefois elle est poreuse à la manière des cal-
caires Sfliceui de Paris. Elle contient beaucoup de fossiles,
surtout des bivalves , telles que des Peignes, des Vénus , des
Lucrncs ^ ete« Les couches en sont horizontales.
GÉOIOGIE. èSS
De très petits dépôts dû travertin de source se voient ç&
et !â , comme sur le gneiss près de Karabeiiî suit la M srritzit
au S. d*Andrinople , stir le calcaire primaire près d'Eski^
Sa{][f a , stir la molasse ao S. d'IstÎTiié » etc.
' Il y a de plus ddns tiotre basslu , sur le pied des dialtiés, ei
étl particulier de celle des côtes de la met^ Noire, des coIBAé^
très basses de 100 à 200 p. de hatiteaf , Composées effilèfe*
meut de graviers arrachés atix jtioÀtagikes roisines. Elles Ofil
en géfiérai tift soi très arides à caillotix surtout de (\\!^tt ^ et
qtielqoefois coutert de broussailles de dfénes oti d*épf«iê<
portë->chapéau« Sur les coilities des bords du Bosphdf e les gfti»
vters et tes petits blocs sont empâtés dans m ériais dép^ iîar^
gife ferrugideose. Dts allû irions sableuses m des Càrtiotiie é{m§
udé fdrte eoucbe d'argile limoneuse, forment Fe sol des plaitres
d'Andrîtiople,delanbôn,aa-'defatft d'Eski-^Sagra, entre cette
fille et Jetii'-Sagra, et eti gérerai aotoor des buttes (raebyrr-*
ques dont nous parlerons plus loin. Ce terroir Inciistre est qoel^'
qoefois très noir , çà et là à petites concrétions calcaires ; il est
(ouvert de pâturages ou de cultures et quelquefois mar^<-
geux. Le Lcess n'est bien marqué que le long des grandes rU
vières. p'après ces caractères et les trois terrasses observées
autour de là plaine d'Andrinople , on doit penser qm cette ca**
vile, comme les autres chées, oùt été occupées par de^ tacs
d'eau douce jusqu^à des époques géologiques 1res récentes, ou
peut'^étre même en pârtto historiques. Le bassin dé Plffflppo»
poli a une semblable surfisce, mais devieut gràvefettu au pited
du Balkau» tandis qu'H est très argfleut dans son milieu et fa-»
irorablement déposé pour les rizières.
A la sortie desl^rrdanelles^ sur les rivages de Teuedeset^dt
la Tf oâde , derrière Abydos datrs la baie de Sesto» , tt y a â#
ces îk^té^it coquillîef i qt^mi connaît sur tmi te ptmnmr de
la mer Méditerranée, et qui y Indique ou ufi alMiëseiiie0( de»
eaux ou uri soulèvement des tert^. Cmati^ ils ue refifeftneut
que des coquillages vivant ettcore dafùs ht mervoisiifiê, eeisiM
peut être qu'un dépdt alluvial très moderne. Nous éfi mmê
retrouvé des bicrcs pétris d'huîtres au If .-O. de Ro<tosto et m
524 TURQUIE D'EUIigPE.
N. il*£rekli (l'anèien Heraclea) sur la mer de Marmara. Ils eon-
traslent par leurs fossiles et leur petite élévation au-dessus^
des eaux av^c les coUioes tertiaires des mêmes loc;ilités.
Il est fort remarquable que, vu la hauteur des plateaux du
Tekir-Dagh» les roches tertiaires ne dépassent point Constan-
|iliople« 11 en existe bien sur la côte asiatique» à l'entrée du
Bosphore deTbrace, on y a même exploité des lignites près du
fort Kiiist ; mais dans le canal du Bosphore toute trace de dépôt
tertiaire et même de Lœss cesse. Les roches trachytiques et
siluriennes y]paraissent seules à nu» néanmoins elles ne forment
que de petites collines dont l'élévation est inférieure au Tekir-
Dagh. On peut conclure de ce fait que le canal du Bosphore
et celui des Dardanelles ii'onC été ouverts qu'à la fin de l'époque
alhiviale ancienne, et après le dépôt trachytique du Bosphore.
De plus la fente, qui aété produite violemment, a étéaccpmpa-
gnée peut-être d'un affaissement de tout le terrain, ce qui ex-
pliquerait sa petite hauteur sur le Bosphore et l'énorme cavité
de la mer de Marmara. En effets les côtes de cette mer sont
toutes coupées à pic, de manière à faire présumer que jadis
les couches tertiaires se prolongeaient d'Europe en Asie, et
qu'elles ont éprouvé dans la régipn decerte.mer un affaisse-
ment considérable»
Lors de l'époque tertiaire, la mer Egée ou Méditerranéenne
formait dans la Thraee un vaste golfe dont le débouché était,
non pas aux Dardanelles qui n'existaient pas encore, mais à la
place occupée par le Tekir-Dagh , entre les montagne» de la
Troade^t le Rhodope. La mer Noire communic|uait alors avec
la mer Caspienne , et la mer d'Aral avec cette mer, qui s'éten-
dait d'un côté fort loin en Asie , et de Vautre , à travers la
Russie et la Pologne, à la Baltique et à l'Océan par TAIle-
niagne septentrionale , car les craies des îles actuelles du Da-
nemark n'étaient pas encore démantelées et le Sound n'existait
pas. Si la mer JVoire communiquait alors avec la mer Egée, au
moyen d^ échancrures basses qu'on observe à présent entjre
les groupes de sommités de la chaîne côtière , ne devrait-on
pas s!étonner fie ne pas trouver de traces de dépôts tertiaires'
GÉOLOGtE. 325
dans ces prétendus délroîts ancîens?Nous croirionsl)îen plutôt
qu'il îCy avait pas de communication , et nous nous expliquons^
la similarité des roches et des fossiles tertiaires de la Thrace
avec ce qu'on connaît en Hongrie et en Autriche , plutôt par
Tanalogie des climats de ces pays à celte époque que par toute
autre cause.
Quant à Tidée du général Andréossy de voir dans le Bos-
phore le contact de deux chaînes séparées par une vallée
d*érosion» auqun géologue dé nos jours ne pourrait l'admettre ;
car ce détroit , au lieu de porter les traces d'un creusement
ient, àtt lieu d'offrir des terrasses d'atluvions^ ne présente que
des escarpements si frais et se correspondant si bien d'une
n\e à l'autre, que la supposition d'un fendillement violent
explique seule les caractères de ce fameux passage.
$ 6. Dépôts raassifi eri9tailiii9>
> _ -
I. Dépôi de Granité.
La Turquie d'Europe a été accidentée par presque toutes
les espèces de roches plutoniques connues , néanmoins il n*y a
point de Basaltes» et le porphyre secondaire quarzifère n*y
existe pas ou y est si rare qu'on ne doit pas être étdnné de n'y
pas trouver de trias et de grès rouge secondaire comme dans
l'Europe centrale.
Le Granité a en ses plus grandes^ éruptions dans le milieu
de la Turquie. Dans le Despoto-Dagh, on doit citer surtout le
Stanimak-Pianina, le Karlova-Planina, le Grand Passage de la
Fille, le Perin-Dagh, le Mont-Kreschna , le Rilo-Planinù.
M. Urquhart en. ciré près d'Acanthus dans la Clïalcide. Nous
en avons observé dans la chaîne côtière de la mer Noire, entre
t'akhi, Kirkkilisé et Bonnarhissar, sur le côté septentrional
de la chaîne primaire entre Eezanlik et Eski-Sagra, au-devant
du pied du Balkan de Tschipka , dans les contre^fôrts du Rho-
dope,entre Harmani et Hasskoë, entre Ichtiman et Bania, entre
ce bain et Samakov , entre ce bourg et Doubnitza, à TO. de
Rostendil sur les bords du bassin du Bistritza , dans lé Kour-*
beiscl^a^PIanina , duns Us gneiss d^ la partie supérieure d«
bp$$io de la Horava/à Naradovscban/et de Ratogoscb jusqu au-
delà d^ Kouscbioiil 9 aytpur d'Istib , enire les plaines de gères
eiL de ÇalQnique, surtout entre Gouipentscbe et ^baftscha,
dans les montagnes de la partie septentrional de la plaine d«
Bitoglia » près de Prilip, etc.; enfin il ^existe des peginatites
dam Iç^ gneiss entre Çtoud^iMt^ et Bresai)^ en $erviç « et du
graqite ordinaire dans le N,-E, de ce pays , à Gorniak et danç
l^s montagnes entre MosQa et Brza-I^alanka*
l^^. granité de la chaîne côtière de la mer Noire commence
à se mP()trer au N* d^.Fakbi. Il ressort en epupole m milieti
des schistes primaires anciens ei) y étant açpompagpé de queU
qne^ filons dans lesquels le graniie devient une eurite, porpiiy*
rique grise. Il (paraîtrait qu'il y a au moins deux coupoles seni-
blables entre lesquelles il y a une masse de schiste. Vers Fakhi
et autour de ce vûlsiges on p# voit qiH9 dts diorites qui sont tra^
versées de nombreux filons de roche granitoide. Il ne s'ensuit
pas nécessairement que la formation des dômes de granité
sojt aussi postérieurcr à celle des diorites. Du reste « ces ood-
4apt$ rappellent ceux de per (aipes sommités des Y^e^ commd
Cfi\n\ du Cbamp du Feui
A S lieues au S., de Fakbii on est dons un sol de gneiss tra«
versé de nombreux filons de granité» surtout dans le vallon de
Petscbiomale et autour du village de ce nom« A 1/2 1. au S»i
(fa voit quelques schistes drgileux# ussocjés aux mêmes gneiss,
très cristallins et percés de granité Qt| de roohés granitoide«
étaUissant un passage entre cette dernière roche ei la sjénite.
Çtepuis là ji|sque vers les vignobles de Kirkkilîséi, le granité de*
vieni tQnjourspttfs abondant; sur le plateau après Tastape,
on remarque dans le gneiss des filons de qnar^ et de roches
graniijOideSxdiniii que qnelques dioritest Cln-deçi^ d'ËrekIi, il y
t^. un autre plateau seniblabie où le sol» toujours graveleux» ^
conyert çà et lu de broussailles de Paliumis et de petits çbénes,
prend un aspect particulier a cause des form^ biisorres d'une
quantité de rochers ou de blocs granitiques^» Il y en a. même
qnelqties tins qui sont mobiles » d'autres sqai (rçtiés ; c'est
iiiji effet de là décomposition des masses sur place* Ces; piolet*/
formes s'élèvent graduellement vers l'£»
Le granité, à 31. àrf). deKezunlik, est associé au gneûis,{
dans lequel il s'élève sous la forme de dômes et de filons. Il «se
placé immédiatement au-dessous du oakaire primaire ancien
ou cambrien (?) , et il paraîtrait d'après cela que le sol scbis<«
teux cristallin du Haut-fiaikan se prolonge sous le fond da
bassin supérieur du Tondja.
Pans les ha^(eurs entre Harmani et Hasskoê» le gneiss,,
q^uelquefoisf/fort cristallin , est traversé de filons de ifocbyes
granit^oîdes^ de pegmaiile et de quara^ 11 en est à peu près d^
même entre Içhtiman et Bania ; mais entre ce Bain et Sama^
kov» le granité forme sur le haut de ce contre-fort du Rbodop«
des coupoles dans le gneiss , tandis qu'à l'O. de Samakov il,
parait plutôt en gros filons dans la roche feuilletée.
Dans le pespoto-Dagh , ce sont encore des gneiss qui sont
percés par les granités. Il y en a de très beaux dans les val~
lées au S* de Philippopoli , et le gneiss y renferme des ama»
de pegmatite soua la forme de filons. Néanmoins » le granité
n'yconslitue j comme dans la vallée de Rilo » que des liions ou
des filons^CQiicbes dans le gneiss» tandis que dans le Pcrin^
ûagh et le mont Hresdioa il s'élève hors de ces rocher sous h
forme de dôme$« LepiedM.-O. du Perin-Ûagh parait ainsi
couvert de petites buttes coniques. Dans ce dernier cas» le&
gneiss ne semblent pas offrir autant de filon» et d'amas de
pegmatite. Ces roches ont été moins long «temps lravaillée&
psr la chaleur et les vapeurs souterraines» etla matière plu**
tonique a trouvé pins de facilité à s'épancher en masse.
Sur kl pefite septentrionale du mont Kreschna» au-dessus de
Sirbin« deux couches de calcaire grenu sont enclavées dans
des gneiss à petits filons de pegmatite et à lits d'amphibo|ite«
Ces calcaires sont remplis de pyro\ène a leur contact avec ccts
roches. Dans le bas de ki vallée de Piilo, on trouve debeajux
exemples de gneiss à petits filons de pegmatite, quelquefois
grenatifère» comme près du hameau dePastra» à i 3/4 1«,
à f £. du vilkige »de Kilo. Le couvent de Rilo est dans ua
5i8 TURQUIE D*EUROPE.
vallon étroit et élevé qui D*est composé que de gneiss sou-
vent granitoide renfermant des amphiboïites, ainsi que de
très nombreux filons et filons-couches de granité.
A f/4 I. à TE. du couvent , ce gneiss contient une couclie
de calcaire grenu blanchâtre ou grisâtre quia de 15 ù 20 p.
de puissance. On peut examiner ces roches dans deux car-
rières sur la pente de la vallée. La plus basse laisse apercevoir
du gneiss à nodules de pegmatile recouvert des roches sui-
vantes» savoir : du calcaire mélangé de quarz, du marbre
blanc d'une épaisseur de 10 p. , une éponte de calcaire grenu
rempli de grammatité nvyonnée et de pyroxètie verdâlitî , une
roclie amphibolique mélangée de feldspath compacte, ren-
fermant des pyrites, quelque peu do galène et de minerai de
criivre carbonate vert , un lit mince de grenat ronge bitm
compacte et cristallisé en dodécaèdre, enfin des gneiss avec
de très petits feuillets de ci'îstanx de grenat. Dans une can-ière
phm élevée , le gneiss supporte les roches suivantes , savoir :
une :ïmphil)o]i(e ou roche d'tictinote fibreuse et rayonnée, un
mélange d'amphibole, d*aclinoie et de grenats, du marbre
blanc ayant 10 p. d'épaisseur, du calcaire grenu à grammatile
rayonnée, un lit de grenats cristallisés en dodécaèdre de 1 p.
d'ép'aisseur , une roche d*actinote de 1 1/â p. de puissance, du
gneiss très l^IJsphathique avec quelques lamelles d'amphibole
et des grenars, enfin du gneiss commun.
A 5/4 1. à l'E/ du couvent de Rilo se trouve une plus grande
carrière de marbre où le granité vient eif contact avec ce der-
nier, et présente des accidents de contact et de mélange de.
matières calcah'es et granitiques comme on en a décrit dans
la vallée de Gleniili, en Ecosse, et à Brevig, en Norwége.
Ces appai^ences servent aussi à expliquer la cause de la for-
mation des minéraux cristallins à Teniour des calcaires grenut)
dont nous venons de parler. Ici le granité est venu lui-même
s*in$inuer dans le calcaire, tandis que dans les autres cas il
n'a pu agir que de loin , et les changements opérés sent aussi
en raison des forces qui ont agi et de leur voisinage. Un granité
parftitt, :"! feldspatit rotige ou blanc, à quarz et mica» s'est
GÉOLOGIE. 529
venu placer enire le marbre et le gneiss granîioïde, et a même
poussé un fiton dans le calcaire , qui court en partie seule*
ment parallèlement aux feuillets du gneiss. Ces granités sont
séparés toujours du marbre blanc par trois épontes ou zones
d'une régularité et d'une puissance plus ou moins grande. La
première éponte est un granité très feldspalhique avec extrê-
mement peu de quarzy des cristaux de pyroxène vert, et çà et
là des matières ou des druses calcaires. La seconde est un beau
mélange de grenat rouge , cramoisi ou jaunâtre » massif oit
cristallisé , d*idocrase et d'améthyste bleuâtre ou de quarz
hyalin grisâtre. Il y entre aussi quelquefois un peu de py-
roxène verdâtre, et des rtiôucbes de galène et de cuivre carbo-
nate vert. La troisième est du calcaire grenu ù nodules et veinules
du même mélange de quarz, d'idocraseet de grenat, avec des
concrétions de grammalite blanche rayonnçe. Souvent ce der-
nier minéral forme la croûte extérieure des agrégats des aii-
ti*es minéraux.
Dans ce lieu on trouve une foule de curieuses associations »'
telles que du marbre à petits filons de pegmatite, du schiste
avec des accidents semblables et des feuillets de grenat i des
masses assez considérables de grenat compacte d'une grande
beauté, des roches semi-chioritiques et semi-amphiboliques,
du granité ù épidote, actinote et druses de quarz hyalin , du
granité à nodules composés d'un mélange de mica noir et dé
pyroxène vert ou d'actinote, du calcaire grenu à druses de
spath calcaire à côté du granité , du marbre avec des parties
féldspathiques roses ou des matières euritiques siliceuses, etc.
La coupe transversale de celte carrière donne envirod de
rO. à TE. les rodfaes suivantes : du gneiss gi*anKoïde, du
granité, du calcaire grenu, du granité, du calcaire, du gre-
nat en roche avec de la pegmatite, du gneiss à petits filons de
pegmatite , des roches chloritiques et amphiboliques , des ro-
ches feuilletées presque simplement des schistes argileux avec
des veines de granité, des gneiss à petits filons granitiques,
du gneiss graniidïde avec les mêmes accidents. Les broussailles
cachent les roches plus loin.
33Q. TUAQUIK D'fiVAOrlS.
Entre Gouipenische et Schaftscha» en Ibcédoinei le gra-
nité décomposé, et quelquefois réduit en kaolin» forme des
dômes dans le gneiss qu'il traverse aussi en filons remplis de
pegmatJte, de granité sans quarz, ou d'euritenonporphyriquc,
comme entre Likovan et Lahana. Près Babala le granité dé-
composé est en filons-couches dans le gneiss ordinaire. Au N.
du bassin de Bitf)glia il y a des associations semblables à ce^
dernières sur une grande échelle, et le gneiss y devient quel-
quefois très granitoïde. Ce cas se présente dans la butte du
châieaudu héros serbe Marco-Krailevitch, t^l'O. dePerieper
et dans les crêtes plus au N., dont elle n'est que rextréo»ité.
Ces liauteurs sont dénudées de bois^ à escarpements et ro-
chers dont lesformessoni quelquefoissingnlières,Ceta rappelle
en petit le chaos des gorges supérieures du couvent de Çilo el
du grand passage de la Fille, dans le Rhodope, Le granité
y est très dur, et il y a aussi des gneiss à filons granitoïdes.
A rO. de Kostendil, le côié méridional du petit bassin de
fiisfritza offre des montagnes coniques et séparées par des
gorges boisées, tandis qu'au N. est le ma§sif du Kourbetska-
Planina avec ses contre-forts. Ces montagnes sont en partie
granitiques et en partie siénitiques. Le gneiss à l'entour de
ces dômes de graniie est percé aussi de filons granitoides ou
depcgmatiie. On en voit plus d'une vingtaine en descendaqi
du bassin du Bisiritza dans celui de Kostendil; ils prennent
souvent l'aspect de petits filons ou d'amas allongés , et quel-
ques uns peuvent bien n'avoir pas été injectés » mais s'être for-
més sur place dans le gneiss soumis à des forces ignées et chi-
miques violentes.
A Istib , les montagnes granitiques supportent dans cette
ville des marnes calcaires, de la molasse ; elles forment le dé-
filé de la Braonista ou Bregalnitza, et elles dépendent des
chaînes de gneiss au N. de Stroumnilza et du Platscbkavitza.
Il paivût que les granités des gneiss de Loupkova et de
Berszaizka , sur le Danube , se prolongent assez loin sous le sol
crétacé, dans ie N.-£. de la Servie» car M. de Uerder ;i
trouvé ^du granité près de Gorniak« Les roches semblables
GÉOtOGIf. 354
prèsd^l^lasiaçbevitza et d'Ogradîna^ dan» lo Bannat, se re-
Irouvept-aijs^ s^i: la rive serbe, GelJes d^ Plasi&cbeyitza aont
suivies ail !<(.-{; vde gneiss (alqueuxi de calcaire grenu 9 d*eu^
pboiide et de serpentine.
S. Dép6t ât Protogine*
Une très belle P/Y^^o^^ûnf ou granit^ talquau» porpbyriqu^
forme des montagnes sauvages et oouvert^s de rochers>.ù !'£#
et au Mfr£. du (»c de Castoria, Cette rodie non stratifiée à
feldspath verdâire est placée entre les gneiss des crûtes d^
Florina » du JNeretscMui^Planinà et du couvent de Partxelitza
9t les alternats crétacés au N. du lac ^ dernières roches compo<»
séés de schistes arénacés, de grès gris, de calcaires et d'aggh)*
mératstalqueux. Dansle défilé au If <-^Ë, du village de Leka
le e6(é méridional est protoginique , tandis qne le versant
opposé n'offre que des ravins et des éboulis des roches.seçoa-
dairesi Cela paraîtrait une éruption ignée » postérieure au
moins au terrain primaire (intermédiaire ). Dans le Schar jl y a
des gneiss talqueux qui approchent assez des protogines» en
admettant entre leurs feuillets des cristaux de feldspath ro-
sâtre^ r^ous en avons vu en montant de Veitza au pic du Ko^
bili(«a ; il est donc possible que Tintérieur de cette chaîne recèle
quelque véritable prot(^ine massh'e* Si 4a première de ces
roches pouvait être prise toujours pour Tindice de Tautret on
pourrait en soupçonner aussi dans le Haut^-Balkan; mais les
gneiss talqueuii se trouvent souvent sans protogine 1 roche
qui est rare pomparativement aux granités.
[S. Dépôt de Siénite.
«
La Siénite véritable ne parait pas fréquente en Turquie»
4u N. dePetscbiomalei dans la chaîne cdtjère delà mer Moire,
nous avons remarqué des variétés de siénite dans lesgn^ss el
les schistes cristallins. On en trouve au pied du Rhodope, où
elle compose trois buttes, h Philoppopol}, Tune dans la ville
même I et deux autres dans la plaine h TO. Il y^en a à (0. de
Bimia » au milieu des gneiss. Ëlte forme la crête autour de k
352 TURQCiE d'europe.
partie orientale de la ville de Doiibnitza , et se prolongé de là
un peu vers le N. Oh en connaît sur le pied méridional du
mont Vitoschka , sur le côté S. du Bulkan d'Eiropol , à kos-
nitza , et au pont en pierre , sur le Slrymon , à TE. dé Kos^
tendit. Sur le côté septentrignal du Balkan d'Ëtropol» la siénite
forme d épais filons courant environ N.-O. — S.-E., et cou-
pant'des schistes demi cristallins alternant avec des calcaires
compactes ou semi-grenus. Dans le bassin du Bistritza, legra-*
Dite est associé avec des dômes d'une belle siénite , en partie
pofphyrîque , comme dans les Vosges.
Sur la pente orientale du Nereiscbka-Planina , près de Flo-^
nna y les schistes talquenx à rognotis de quarz et le gn^ss
sont traversés par un filon distinct de siénite» qui dans un en-
droit a empâté un morceau angulaire de gneiss de 1 p. d'é-^
paisseur , et Ta changé en une masse siliceuse dure et verdâtre.
Le gndss , à côté de la siénite > est décoloré en jaune verdâtre,
et son mica est vert pomme. Des petits cristaux de sphène »
ainsi que des nids d'amphibole noire rayonnante, sont dissémi-^
nés dans la siénite.
Enfin nous avons observé de grandes masses de siénite en
Servie, à Tanda, à Koutschaina , sur la pente septentrionale
du Kopaonik , dans le Schaschka-Potok, à Kremnitza, à Pso-
log, et en Bosnie dans la vallée du Vrt entre Tschaînîtza et
Goresda. Elles y sont partout dans des schistes semi-cristallins,
au milieu du grand sol crétacé inférieur. Entre Kremnitza et
le Joscbanitza-Rieka, dans le S.-O. de la Servie, elles sont as-
sociées avec du calcaire grenu et un dépôt de fer hydraté. Il ett
est de même près de Gorniak et de Koutschaina dans le N.-£«
du même pays. Dans celte dernière localité, la roche grani-
toïde contient du quarz dodécaèdre et passe au granité. Dans
le Schaschka-Potok , non loin de Stoudenitza , la siénite est
dans le gneiss et accompsigné d*un peu de fer hydraté.
K. Porphyre grmitigue.
Le Porphyre granitique ^ ou Teurile à cristaux plus ou
moins volumineux, rosâtresou bhnchâires, de feldspath ou d*al«^
GÉOLOGIE. 555
bile» de quarz et de mien, se voit çà et la» en Tuniiue surtouf^
en filons dans des schistes tal^queux et dans le système arénacé
crétacé. Les plus beaux exemples de c^l(e roche existent dans
la vallée du Yrtska-Rieku dans la Mœsie supérieure. Le con-
traste de la direction des liions porphyriques avec celle des
schistes y est très évident. De ces lieux» ils paraissent s'étendre
au S. dans le Kourbetska-Planina.
A TE. de Maidan » en Servie , il y a sur la hauteur un dôme
de porphyre granitique à cristaux d'albite» qui parait entouré
de grès et de schiste. Ce graniie grossier est traversé de filons
granitiques d'un grain plus fin. La décomposition attaquant
moins aisément ces derniers, ils donnent lieu à des aspérités
sur le sol qui ne ressemblent pas mal à des pierres tumulaires
telles qu'on lésa en Turquie. Ces roches granitiques se revoient
dans le vallon du Despotovitza, au dessus de Maidan » et entre
elles et les grès fins gris du terrain crétacé» il y a une roche
arénacée ferrugineuse» dont lecpntact immédiat avec la masse
ignée reste caché.
Le pied méridional du mo.nt Avala » au S. de Belgrade» a
été percé par un filon de porphyre granitique» à côté duquel
les schistes de la formation crétacée sont altérés, ferrugi-
neux ou endurcis» et le calcaire compacte a été changé en
marbre blanc» ou nuage de verdatre et de violâtre. Les
schistes courant N.-N.-O. — S.-S.-E.» et inclinant au N.-E.
de 22''» ont aussi quelquefois ces teintes et ressemblent » lors-
qu'ils sont un peu silicifiés» aux argiles schisteuses changées
en jaspes par les serpentines des Apennins.
5. Dépôt de Porphyre siénitiquê.
Ce genre de. roche ignée parait surtout propre à la Servie et *
a la Bosnie toiu-à-fait orientale. On en connaît dans le N.-£.
de la Servie» a Brzesche» à Maidanpek» à ïzernaika» à Roudna-
Glava» à Tanda» à Boutscfae» à Breslovatz-Bania » à KJokovitz»
près du mont Stoi» dans les monts Schtouratz et sur la Jase-
nitzaprèsdeKoudnik» M. Herderen a vu à Tiliou-Paikoul» et
entre Bela-Konia et Arnaut-^Potok, dans le Schaska-Potok^
S54 TURQtJÎE 1)*EOROPE.
non loîn de Stoudenîlza où il y a du fer hydfatd ainsi qu'à
Laschnojevitcli , où il y a un gite de plomb sulfuré. Dans
la partie S.-O. de cette même principauté, il y en a à Po-
koudpvat2 , près de Karanovutz, à la cime du mont Kopao-
nik, sur le haut et le bas de sa pente occidentale, ainsi qu'à
Roudenirza, et sur tes rives inférieures du Raschka , dans lé
paschalik de Novibazar. En Bosnie, les porphyres des districts
cle Sreberniiza et de Tschainhza sont liés probablement à
celui du Mont Slailbor dans le dfstrict d'Ouji(ze. En Mœsie su-
périeure, des roches décomposées paraisseiît en fndiqoef
peut-être sur le pie"d du Schirena-Planina entre Trn eCKfls-*
soura. En Macédoine, nous croyons devoir placer aussi îd les
roches sîénitîques mélalfifères de Karatova.
Le gisement de ces porphyres particuliers est idêniîqtfeavec
celui des roches semblables dans le Bannat. Intercalés dans
des schistes argileux chtorités, ils y forment des filons et filons-
couches courts, oa plutôt ce sont des matières qui ont rempli
des fentes, dirigées environ dans le ménore Sens dans chaqtre
pays. Ainsi dans la Servie leur dîreciion est du If .-N.-O. au
S.-S.-E. , mais ils ont des formes îrrégulières. Ce ne sont doncpas
des filons droits dans te genre de ceux des basaltes, mais des trai-
nées d'amas. Ces massés ont trouvé souvent moyen de se âiire
jour dans les endroits oti les schistes renfermaient des calcaire^
compactes; alors la chaleur et les émanations souterraines ont
converti ces dernières roches en partie en marbres , et y ont
produit des nids de grenat et des minerais cuprifères et ferrn
fères. H est aussi arrivé que le porphyre a enveloppé des
masses de schiste et de calcaire» et les a modifiées plus ou moins
ou encroûtées de grenat et de minerai. Ces contacts rappellent
alors ]es aeerdenti» des mines de Framottt dans les Ycfig^^.
A Miri(fetopek , les niicascliistes avec des rocher vorstnes dd
gneiss sont Irartersés par nn grand filon de porphyre siënr-
lique de 1000 1. de longueur sur lOO t rf'épaisseur, et con-*
tenant du fer oxtduléel oxidé rouge, do cuivre carbonate et du
cuivre grîs argentifère. Il est accompagné de calcaire compacté
ee grert(r,dediorife et d'une brèche psrrtîctiltére composée de
GiotoGiE. 555
débris de schistes micacés. Le Konslco-Brdo, â fO. de Ma!-
dunpek» est une monragne de calcaire compacte. En-deçà des
montagnes de Maîdnnpek, M. de Herder a trouvé a Hilano-
vatz du schiste arénacë. A Tzernaïka, le porphyre contient du
fer oxidulé et du cuivre carbonate, et à Tanda , où il a^a même
position qu'à Haidanpele , il y a de la galède et du cuivre pyri-
teut. Dans ces deux localités la roche siénitique est en contact
avec du calcaire grenu ; à Tanda » elle est associée avec un por-
phyre vert noirâtre. A Tzemaika, le calcaire est entouré de
8<Aisteargilent, et il y a de la siénite, qui a Tair d'être en partie
hypersténique. A Rondna-Glava existent entre la roche siéni-
liqne et le calcaire deux toises de fer oxIduIé accompagné de
grenat. A Boutsche on revoit les mêmes masses qu^à Maidanpek.
Entre Kremnitza et Joschanitza II y a aussi du calcaire près de
}fl roche amphibolique» d*aprés M. de Herder. A Deli-jovap il
y a du grenat en roche comme prés des dépôts cuprifères ,
dans le Bannat.
La pente occidentale des montagnes de Schtouratz est
traversée de porphyre en partie siénitique » en partie très sili-
ceux et métallifère et en partie quarzifére. Le terrain des en-
virons est composé de grès et de schistes du sol crétacé infé-
rieur» et ressemble à celui du terrain aurifère dû S.-O. de ki
Transylvanie. Le filon porphyriqoe aurait, d'après M. de Her-
jder, 1000 c/de puissance, et contient de la galène argentifère,
du fer oxrdulë et de la blende. Les mlnefais s*y trouvent en nids
dans de très petits filons de qûarz, qui ont quelquefois de S à
10 po. de jpuissance. Il y a en outre du fer sulfuré , de la py-
rite magnétique, du cuivre pyriteuxet du cuivre carbonate.
On peut observer ce dernier provenant par décomposition delà
pyrite cuivreuse. Près des veinules métallifères la roche est rou-
geâtreoQ décolorée^ blanchâtre et très siliceuse. Il y a quelque
portion de brèche porphyrique sur le côté de réponie a mine*
rais, et certaines portions du porphyre sont scoriacées.
En montant des anciennes mines vers les cimes des Scbtou- .
rafz , on voit affleurer des porphyres gris , décolorés en gris
blanc, qui renferment un peu de quarz cristallisé. Après cela
536 TURQUIE U* EUROPE.
vient du porphyre brun » et tout à côté du calcaire compacte
à aspect primaire, qui parait enclavé entre c^lte roche et le
porphyre de la cime du Petit-Schtouratz. Entre ce pic et le
Grand-Schtouralz , il y a du calcaire crétacé compacte et des
{jrès gris schisteux. M. de Herder a découvert du malacolithe
dans ces porphyres.
Dans le mont Kopaonikf le grès et le schiste sont remplacés,
sur le côté oriental de ses sommités, par des schistes argi*
leuK luisants, puis on trouve des gneiss quapzeux et des
quarzites , et la cime est formée par les bandes suivantes ,
savoir : du grenat compacte ou cristallisé brunâtre , des
schistes convertis en Hornfels, compacte, violâtre ou ver-
dàtre, du grenat compacte, ou cristallisé en dodécaèdre»
mêlé de nids plus ou moins volumineux de fer oxidulé et de
cuivre carbonate, du Hornfels, de laSiénite et du Gneiss
qiibrzeux. Dans les bois de sapins, à TÔ. au-dessous du som-
met, ou voit de plus de grandes masses de superbe siénitepor-
phyrique, qui plus bas se trouve dans un état de décomposi-
tion. Les filons siénitiques courent E. et 0., tandis que les
montagnes et leurs schistes à caractères primaires sont dirigées
du N. au S.
En descendant vers Roudnitza, on a encore occasion de
revoir des porphyres sîénitiques, plus ou moins durs ou ten-
dres. L'Ibar, près de ce village, paraît bordé jusque près du
confluent du Raschka, par des grands rochers du même*
genre; quelquefois la roche a été fort altérée par des vapeurs
souterraines, elle s'est silicifiée, elle est devenue poreuse»
jaune ou brunâtre , et forme alors des escarpements singu-
liers , comme on est habitué à en voir dans les districts des
mines. Elle paraît aussi être çà et là bréchoïde. Les schistes
crétacés altérés à leur alentour ont cet aspect terreux, jaune»
brnn ou violâlré qu'on leur trouve près des mines.
Les environs cratériformes de Karalova sont composés
uniquement de porphyre siénitique, décomposé et terreux. On
reconnaîtà peine ramphiboleàquelquestachesbleuâtres foncées
dans une masse saponacée, tendre, grise bleuâtre. De belles
coupés en sont exposées dans les quatre ravins de l«*i singulière
ville de Karatova. En descendant la vallée à l'O., on découvre
que ce porphyre parait avoir des épontes de brèche crise oit-
violéirede la même nature. Ce dépôt est juxta-apposé aux talc^
schistes» et des fragments de ces roches sont mél^dans les brè-
ches avec ceux du porphyre. Si au contraire on s'élève au-dessus
de la ville, au N. ou au S. , on arrive sur des rochers où le par*
pbyre est encore intact , et où il n'a point été akéré et déc(H
loré après coup par des vapeurs souterraines, ^s sommités
y sont donc conrposées de beaux porphyres brimdtres, gri-
sâtres» bien caractérisés comme siénitiques ppr leurs cristaux
d'amplûbole, qui^st remplacéquelquefois par duPyroxène. lis
se réduisent çà et là en plaquettes ou se décomposent en boules
et croates.
Al i/2 1. au S. de Karatova» sur le plateau de la montiH
gne, sont situées à Boukova, des mines de galène argenti-
fère, qui glt en petits nids et très petits filons, dans une
•bande de porphyre décoloré en blanc et en partie silicifié. Le
minerai est accompagné de chaux carbonatée, massive et cris-
tallisée, d'un peu de fer hydraté et de quarz. La galène est
quelquefois cristallisée en cube ou cubo - octaèdre. Cette
espèce de filon , dans le sens du mineur , court de TE. à l'O.
6. Dépôt de porphyre quarzifère.
Nous ne connaissons jusqu'ici en Turquie qu'un grand amas
de ce genre, dans les montagnes du Tschatal-Dagh, sur le pied
méridional du Balkan , à Islivné. Ge^oupe de sommités dé-
chiquetées et couvertes de rochers nus borde à l'O. la gorge
qui conduit, depuis 1 i/2 1. à TE. d'islivné, au haut du
Balkan. Il se prolonge jusqu'au N. de cette ville et est ravinépar
plusieurs torrents qui charrient ces débris dans la Tondja. A
rO., le porphyre paraît s'étendre jusque vers les hauteurs du
Balkan, que traverse la roule d'islivné à Tirnava. Il ftiut même
qu'il dépasse l'arête-sommet dans quelque point de ce côté, car
nous avons trouvé de ces porphyres en cailloux roulés dans
le grand Karatschik , à plus de 10 1. à l'E.
TURQUIE D'BUaOPE.
' ' de porphyre est toujours plus pu moins quarzifère , hÏHH
abàtre, gri»itr6, ou violÂtre ou noirâtre; sa pâte est plUe
•H moins compacte ou terreuse. Il est divisé ^rrégulièreineBl
ea 0ro8 b:iiic4'pu plaques verticales et donne lieu à un vérif
ifibife ohaoS'de roeiiersv Od ne peut pas déterminer la positita
gMogif«ef parée que son pied méridional est couvert d'aiiiin
viMip "OU de molosse t et que des forêts revêtent le Butkna h
Pfi; et à rO; S'il ne ee trouve pas fort éloigné d'une créie cs^m*
tirienne f d'iUi autre côté il est jui;ta-apposé ji descoueliea dil
sf!$tèiiie orélaoé tiifériepr » et sans aucune trace de trias dans
bveisinagey de niatiièf^ qu'en peut être plutôt tenté de le ro;»
)ècet ckms tei éruptions de l'âg^ récent des porphyre^ Mnitl^
4t]iieey que d'enftiire iuA preduit plus anoien.
D'ailleurs les districls de porphyres siénitiques.pràievteiii
-fiUssi des reObes assez semblables. Ainsi à Kontschaiâa » îlans
4êif •»£. de la j^ervie, il y en a de liiétallifères à côtide en)^
'«aire ootnpaeie gris, peut-être orétacé. Une masse semblable
'dëcoitiposée , blanchâtre 9 h eristaux de mt(^ vert se tf ouvè
^ans les bois, à ViscAa, à 1 i. N.^Ë. de liip^go^ dans la Servie
Mpt«Éiirionaie* Toqt ee qu'on pent voir, c'est que ce dernier
porphyre est «ti milieu des schistes arënaeés du systèniser^
.(aeé^ à côté de calcaire seliisteux noir ù pyrites , et qu'il coib-
tient des pyrites et du fer oxidé compacte rouge , et du fer
hydraté brun. Ce porphyre n'est pas, à proprement parler,
«aiéiii tique) màif , coiùme au SehUMiratz et à Yoeroespotak ,
IjOii Ttassylv^nie, ce dénier genre de dépôt est aecompagné
-de porpbyre «fnarzîfère , nous le meniionnoiïà ici.
. . Qn reveU un éns semUable en Bosnie , om la partie inférieilre
nde la «attée de Vrt offre du porphyre siénitiqiie quarsiCùne /st
idips sftaites» tandis qu'à 1 I. au^ssus de Tscfadàiua ^ lès
>jscb|SÊBS i^QUgea.iet gris^ avec dti oateaire crisftalitfi bbner soft
: ooAipiétf pal* des fiions de porphyre simpdaroent feldspatbiqUe
• «Mige^ verdâlre ou brunâtre. Ces filons courent de l'O. à l'S.
*: Oi^ revoit encerp de ces roches ignées à Minareti-han , dans fts
c gtèft, et à eètédeoaieaife de Tépoque crétacée.
Dans la Mœsie sùpérmire^ ladermèr^penle mépidionajf^ du
Sebirok»*Plotiina I au ^dessus du Gotnela-Rieka» prës«hte
quatre fiiofis de porphyre décomposé gris jaunâtre, a» milieu
des sehii$tes argileux gris as&odés aut grès. Ces roclies y sonk
i&olé«5,et sont eovirotitiées de ees décolorations et deces teinte^
verdAtres , Jaunâtres et rouges qu'on connaît dans les districts
oiétulUfèi*es. Entre ce point et Selenigrad il y a de grandes
masses de grèâ micacé rouge , et dit calcaire compacte gris ëi
rouge. Le voisifiage du trtfohyie qui se montre au haut de celte
pente des montagnes poui*ra)t indiiire à penser quë ces por^
pifyres ne isont que des Qlons de trachyte ; maisontre id rareté
0e semblables faits ^ aucun caractère inlnéralogtque et géolo^
^^ile n'af^pute cette hypothèse, de manière que ttou!l aYottè
ctfu plue prudent de placer ces filons provisoirement en appeh^
4m des porphyres éiénitlques.
7. p^^t ^ Serpfntif^fi et fi'My^hQtjflp»
La serpentine est une foche assez fréquente en Turquie, sur-
tbu! dans te sol Crétacé Inférieur de la partie occidentale de
ce pays, ainsi qu'en Servie. H y en a moins Souvent dans les
ibhîstes cristallins ou le lerralri primaire. Elle y est toujours
•èri filons bii filohs-couches quelquefois fort épaii. Elle dorinè
lîeu à des btiltes noires, Rocailleuses, et souvent à rochers bi-
>Jrremèrit découpéi ou escarpes. *
< LeÀ deux bords du Danube entre Goloubinie et Kasan éh
offrent de grandes masses dans les schistes cristallins. Depuis
la pointe que forme le coude du Danube au S. de Scîdica , de
•bëiles euphotides associées avec des serpentines s'étendent jus-
que vers TiScbovitza. Plus loin, du calcaire grenu s'associe
avec ces roches, et il s'est produit même un mélange de cal-
caire et de serpentine. Après cela'; on traverse des gneiss tal-
IqueuK, des serpentines et du granité qui paraît surtout près ae
Plaèisehevitza.
_. Sur le côté N.-E. du mont Avala , près de Biela-Rieka , en
, Servie j il y a uqe masse de 6erp^pti»(3 çff'ns les sp|l)ist(is ()e la
iQfJf^ïo^ crétoeée (?) , diont l^s débris déeompoftéa^ vèrdâtrts
ou blanefaitresyse loni mMés aux sabiei ot grès t«niâ4p«5f Miftirie
S40 TURQUIE D* EUROPE.
OU le voit près de Rakovitza (1) . A TO. ou au S*-0. de Drots*
cba,.à 5 I. de Kragoujevalz ; les grès du terrain créi^icé kifé*
rieur sont coupés par une sf^rpentine, près de laquelle oa ob«
serve une espèce de brèche quarzeuse très conipacie. En allant
de Kragoujevaizà Ragojevalz, on en trouve aussi sur la hauteur.
A rO. de Klisoura il y en a courant N. 5"^ E. à S. 5' O. à côté de
brèclie calcaire et degrés. A Tanda, dans le N. -E.de la Serviet
M. de Herder a découvert de la serpentine à rognons siliceux
associée aux roches schisteuses. Ces masses sont peu de chose,
comparées aux éruptions semblables qui ont eu lieu sur le cours
deTlbar, depuis Jitscha jusqu'à Mitrovitza^surle cours inférieur
du Raschka, dans leKovatschevatschka-Rieka» au N« de cette
livière, dans les vallons des montagnes du Stol , au S.-S.^Eé
de Karanovaiz , dans la vallée de Brsetie et du Gratschevatzka-
Rieka , sur le pied septentrional du Kopaonik.
Les serpentines se trouvent sur les deux rives du Raschka»
au gué de cette rivière, sur la route de Novibazar à Roudnitza.
Le schiste argileux y alterne pour ainsi dire avec des masses de
serpentine, près desquelles on observe quelquefois des roches
altérées ou siliçiiiées. Ces alternats sont surtout répétés et
bien distincts sur la rive occidentale, tandis que sur l'autre
4>n voit la serpentine en grosse montagne à côté du porphyre
siéniiique ou du trachyte. La roche serpentineuse se retrouve
aussi dans la vallée de la Raschka , à TO. du gué mentionné ,
mais elle n*y occupe que peu de place.
En remontant la vallée du Gratsclievatzka-Rieka » de Brous
à Brsetie , on rencontre déjà la serpentine dans le grès , à 2 1.
de Brous. Plus loin , elle forme un iilon très épais courant du
du N.-O. au S.-E. et produisant un défilé sauvage et couvert
de blocs. Des brèches serpeniineuses accompagnent cet amas.
Entre Brous et Brsetie, il y a cinq défilés semblables» dont
quatre sont formés de serpentine avec sa brèche » et entre ces
(t) La serpentine de Petervaradin paraît aussi appartenir à la
même éruption, et les roches à apparence ancienne du Phrouschka-
Gora ne sont peut-être que des roches secoadaiires altérées.
GiOLOGIE. 541
masses on ne remarque que des grès en partie schisteux et du
calcaire compacte. La coupe de ia partie supérieure du vallon
couraht du N.-Ë* au S.*-0. est surtout intéressante , et offre
sur une petite échelle les couches et les accidents suivants :
un calcaire compacte à cavernes et 'iquelque peu de minerai de
fer. oxldé hydraté» incliné au S.-E. sous 45% do schiste ar*
gtleux» une brèche serpentineuse, du calcaire compacte et
schisteux gris et roiiçe, courant du N. 32' E. au S. 22' O* ,
de la serpentine» du schiste, du calcaire compacte gris, rouge
et jaune » près du village de Radmono » du schiste , du scliîste
altéré et enjdurci» de la brèche euphotidique, du schiste, de
la brèche calcaire grise et jaunâtre, du schiste endurci courant
du N. au S. , du schiste antliraciteux , du grès décoloré en
jaunâtre, de la brèdie serpemineuse, du schiste bréchoïde
ou une variété de ^ckaalstem , du schiste% du calcaire com-
pacte gris et rouge, une brèche amphîbolique amygdalaire,
de Teuphotide peu caractérisée à une petite cascade , de Teu-
photide très feidspalhique , du schiste endurci, de la brèche
calcaire, de k\ brèche feldspathique ou du schaaistein, du grés,
du ^cliiste rouge endurci, du schiste vei*dâtre luisant;, du
scbaulstein ou de la brèche feld2>pathic]ueetamphiboliqueaniyg-
dalaire» du schiste argileux endurci, des alternais de schiste
et de grès gris , du calcaire compacte schisteux et gris, des
schistes, et des gçès ainsi que du calcaire grenu gris. Il parait
donc que non seuieniient les filons de serpentine ont altéré les
roches voisines, et produit des brèches avec leurs débris et les
leurs, mais que, de plus, certains schistes ont été tellement
changés sur place quils sont passés à Tétat de schaaistein. Cette
contrée rappelle minéralogiquement certaines vallées primaires
da Fidhtelgebirge et du €umberland.
Sur ribar , le mélange des montagnes de serpentine avec les
dépôts trachytiques étonne le voyageur, et se poursuit depuis
Miirovitza juscpie vers la valléa de Stoudenîrza. Elle forme
des buttes assez considér;ibles nu N. des irachyles du château
de Svetschan, près de Mitrovitza. ils composent une bonne
partie de la vallée de Bagniska et de la pente méridionale du
. fia^fosnâ'^PluBiiâ en y ëiuiit associées dq scbitce» «récriais; On
'leà pevdit. entre leNconfludnt de la Rasobka , et de llbar et Ba-
lievats , à Bresnik ^ dans ie valiou de Douboschitza y vis^'^vis
: de llagliiscb » au S. et au N. du Lopatniskah^liekav «iitsi qtt'uu
B. de lUscha. Uaus ce dernier endroit» ils sont assodés d*ea-
photidé et de diallage en roehe» et fonnent au ^iéà N.-O.
des monts Stoiovi une série de basses coHihei. A Bofpoutoh
.vatz; non loin dô Kahinovatz^ existent de belles serpentines
fl dtallâge i ainsi que des euphbtides. Le long de Tlbar^ jus*
• qu'à Bresnik t ils coupent en épais filoni des schistes argileux,
r bt sont 0 et \k necbmpognés de Jas|)e roùga> en pardisuliér au
jM; de Bresnik. A Daimerone» entre Bi^snik et Mâglitéoli»
; on y Voit une espèbe zoolitiqucy et Ws-^à-vis-du det^nier* Village
> iMiitfté dans leur ydisipage uh eajeaire demi^eristallin h tiroeès
^de fossilek. Une écume de ifner grossière (1) fol'me des pettts
, fiions dans la serpentine entre Mitrovitxq et Bagnisk^;
V. Stnr la Brina^ en jBq^iii«4 oii trouve des aectdeiliii semblables.
• B'abordy au ff; dé Kvornik^ b serpentine ibi*d)e une butté. à
, e6té de grès du sol crétacé jnftrieur ; et à 1 i/9 1. au S. de
. la yiilttf il y a des massée de ichaàlstéin et {je roche felds)!À-
- Ibique verdàtris entre les cdlcaires comparée gris et tel idiiktès
du terrain crétacé; Près dé Kiaiar» çiir le Jadar^ Je même
système renfermé du schaaisteto ou de la hrèdiefeldspatbi()ne
periiclilière mêlée de calcaire* fille est aus^ au mUieu des bal-
.. cuires» et peut être accompagnée dé quelques serfventines dans
1^ voisinage; - ^
Dans la Itosie^ lei serpentines dé Pristina sont nsaodéës
met du sdiiste àrgileiix ou argHo^taiqqenx alipré en f ouffe ,
.V fMl jaunâtre , ou même en jaspe grossier; Entre cette v itte et
Guilan 9 il y en a » suc la i*Qttte par la mofitagoe ^ pliliiedrs
. irm^es à S 1/â » S et fi 1. de oeite TÎUe. Dahs la première»
la serpentine est dans dn schiste tégolam mkàxé aecogipa-
gqé de calcaire compacte et de brèche ealciitrei datas la te-
..>
(l) La i>eile écume de mèr s'exploite à £ski-Sch4S^|r ^ i^ {,. ^e
JBroùddè , ëh Àsté mineure. Il y éii à aassl à îhèbès. ^- ;
/QWd«< lO 6lo» de fierpenline coniieol du quawi-yiwaiWP»* CJe
Tr^pulp grossière » et court duN. au S,; iiQ»:^a.4e lui le
;4ruuY« ii0ô puis*a«^^ assise 4^ calcaire compaae ou siibUt-
tnellwre. A S 1/8 U m N»'E, 4eGuîlap, il ya uu^ gr.aft^e
;«a$ôe-d© wrpeBÛPft bMéede schiste ^jHceuj, da qu^raife
; el da- iwd^ipe* Ce» derrières roche$ ressorteat w çr4le da^s
la. «chiite à apparewca priiwalra, qui ^m duNrQ- ?H S'*Ç-
. Plus toi» > Yâr$ Guilan j 0» revoit ufi fi^QS filpB de spnf^atift^ i
-4}ui estpeutrêtpe la couiiuuçiûoa du pnécédâf^!., e|.^si,gpt
-etcflwipaçiié d\um isoasa ^n^^es grande de q^ar^itearp^sifr
t.forœ&at au^ une cp^le. Jufts ^s«bisk|#^ Iq^H^^f^ t ^«"^ pe Ij^H,
: EfUi^e Itaischaaik et Uskiaub. à A 1. aw Pi, de çeup il^i-
nière ville , il y. a Une petite masse de serpewiaft.assfleiéfj .^^c
, da^alo^ii^ cipOlJD da»8 les micaschistes. :fràq d'O&lruy^ïi sur
H laadw mêmj» nom i dam le S.-:Q. de la Macédpjn^ , h^^mm
..poehfe iBavfrse squ^ forme de filous des schistes ^lyieuti ej.^u
, «aleaik^i en eadunsissaDt les schistes au qm^^,^^' l^déq)-
.loraut.
8itr la ft^uiièrj; de la Mo&sie et de la {I^utYr44^Kvi§i 9s>Ms
avt)Rb vu de la serpe^liae acoo<upag»ée (l^ ^j^r«» ^e.ji^e
- Wfiigiô ,:et d'Ua agel<*nïéral quarzeu* gifos^ier da«s i^schi^fies,
' près de Laplôiv^chAifc » ^ TÛ. de la MUre^vitsu^ «iif^ri^iH^* >A
«. D^iiaii ^ pràft d'ipek ♦ u*» r^ieç de. serpefum s'élèv« à
MCQté d'uRlialqaice (arécaeé eM'«*P affigl^mérd)» ]g5 A'Mi^^ft à
2 1. à TE. de Souha-Rieka, «e^kti avât^ «(bs^^ffirde^JUfierp^-
rtiiieiân fitonitoiiraBtdttffi au S*, et ae^ompMi^ anc<^re de
; bt^l^ qiiawïère. Les ^«be» à L'£t m m^t.^m^m^^ §pe
ite BoUâles argi(eu3i^ avec du catoaire cempueto gr^pfiii^^ii^ ,
; etè VOi H y ade^ alterftaia< d*^ grèsk iftifiaoé a¥«c ^m, ca^e
i^ompacieleuilielé gris I qm a l*ai(* eréiii^é^»
. • IM pl(U graides éruptiious ^ ^pmjHne i m 'fxwi^l^t ^m
. fiu lieu entre Prisren et Sçutari , et dans le Pinde. Elles sem-
blent , avec celles de la Morée, se raltachei: à cellea/j'ji ont
percé les Apennins en tant d*endroiis. Ce seraient dortcf des
produits ignés bien récents. Dans le Pinde elles forment, avec
' .t >
- 1
544 TURQUIE D*ÈUROPE.
des Eopbotides , d^hormes filons quelquefois parallèlemeHC à
la direction des couches, et viennent en contact ainsi avec le
calcaire comme avec le grés crétacé, comme celA s'observe au
col du mont Zigos , et à celui au-dessus de Miiias , et au ban de
Plalka^ sur le Spileon. Les serpentines y sont aussi accompagnées
de brèche comme au Kopaonfk. he^ jaspes n'y manquent pas
plus qbe dans fes Apennins et dans la Haute- Albaiiie , comme
nous aHons le dire. La descente orientale des montagnes de
Metzovô , celles de Malaeassi et de Krontsclievo , et les envi-
rons de Krania offreni de beaux exemples de toutes ces ro-
ches. Les brèches existent en particulier au-dessus du han de
Mafapassi, et les jaspes donnent une teinte rouge àJa contrée
de Krania , aux pentes méridionales du mont Kroutschevo » et
à la région du Zigos, sous la 2one des pins.
Dans le Pinde la serpentine est accompagnée ùîEuphotide,
comme on peut le voir à TE. du col du mont Zigos , «ntre Pe-
rivoitet Boboussa, sur le côté macédonien du Havro-Vouni.
Des Euphotides existent encore sur les pentes du Polyahos»
depuis le débouché de la vallée de Galantes , au han de Gol-
phiho» près d' Arécbistas , à la source du Yoido^^Mati, dans le
district de Zagorie , dans le défilé de Moursina , près de Del-
vino , dans les montagnes d'où sortent le Bisiritza et le Lon-
govista , comme an mont Vigla et à Codiino*Lithari , près de
Spola y et le long de la côte de Spiantza , etc. M. PouquBville
' décrit ces dernières roches comme prismées et géodiques, et
les caractérise comme basaltiques (1 ).
Lés premières masses qu'on rencontre à TO. de Prisrèn
forment le col qui conduit de ta vallée de Yerbnitza ou du
Drin blauc datis celle du Drin noir ou vers Kolatschin. Cette
serpentine est au milieu des sdiisres argileux. En-deçà du
confluent des deux Drins la serpentine est tellement enchevê-
trée dans les diorites» que leur histoire ne peut pas s'en séparer.
(0 Foyejr son Voyage , vol. II', p. 444,
GÉOLOOIE, S4B
8. Dépôt de Diorite.
Mous n'avons rencontré la diorite ^ Tophite des Pyrénées,
que dans l'Albanie. Elle s'y présente sous toutes k« variées
qu'elle a dans les Pyrénées , c'est-à-dire qu'elle parait aussi
bien comme une roche très cristalline > que comoie une massa
terrent et apte à produire des vilains rochers nus, gris blan-
châtres, ou des éboulis. Elle est plus ou moins feidspathiqiie,
et parait passer à des féldspatfas tenaces, comme ceux assoaés
avec les Euphotides. Elle prend çà et là un aspect basaltoide
au moyen de ses rochers noirâtres , de sa décomposition en
boules , et de ses petites masses angulaires. Elle est aceom-
pagnée de quelques brèches composées de fragments de diorite
et de schiste plus ou moins altéré. De plus elle est entreniélée
de musses considérables de serpentine; on dirait qu'une sur-
abondance de magnésie a donné quelquefois lieu à cette der-
nière roche, au lieu de produire des diorites. Ce cas se pré-
sente aussi daors les Opfaites des Pyrénées. Il y a moins souvent
des masses de Diallage en roche , qui forme de véritables pe-
tites montagnes, et où ce minéral est en cristaux quelquefois
énormes. Une route, jonchée de blocs de cette esprée, a l'air
d'être couverte de petits miroirs. Cette dernière rxïche est
connue aussi dans la même association, à Kraubatb, en Sl3rrie»
d'après H.. Zablbruckner , et en Tyrol , d'après H. Partach.
Ces éruptions ignées se sont fait jour à travers des schistes
crétacés, qui contenaient quelque peu de calcaire et assez de
grès. Ces roches ont été fortement altérées. Les grès ont été
endurcis, ou même chauffés et fondus de telle manière, qu'ils
sont devenus des espèces de quarziies à grains fins, ou au
moins des roches très dures, sonores sous le marteau et mé-
connaissables. Le calcaire compacte est passé à l'état gremi ,
et il y a eu production énorme de jaspe rouge, verdàtre ou
jaunâtre. On reconnaît quelquefois encore la. structure scUa-
teuse primitive de ces singulières matières, qu'on voie passer
graduellement aux schistes argileux. Les petites masses de
jaspe à côté des serpentine^ des Apennins disparaisseat au-
^ilS TURf^Iti b'ËilROPE.
près de ces montagnes eqt jèras , auxquelles les roches jas-
poïdes donnent une teinte rouge , et qui sont en général dénu-
. ,d»i»a iâh)iisf dwmv$ntSi à la $uita d'iminof^s^» ^I^ohH^^ La
;^èerpe&tiAè produi»aat d«a ro^h^s npir)S$ w dm ébpi^is verdA-'
i trai t lé terrdiû d» g^ mm%u^^ ^»l biçirré d« aoic » de.v^rt
- Q'm^Q aiétange buarrls de r<icbe$ qui forma dans h Myr-
«tMbunetïOiule partie du bassM duMaiM et ao partii^vlier )a
^ehaifi» antire le eonfliieat des deux Dria^ fit U vallée du &%-
4riiofosohàr6« (jes oi^mes «ruptioos parai^^eei en p^riiç ayQJr
f euiiéû dans la moyenne Àlbaoid i au &« al an S»«*3»t^« d*^-
-iMUMffl , d'où dlea flè sont prolongées dao^ le Pjpde* Pan$^ |e
':,payH dès llyndilcft bt das Malaores elte» enOl^Y^!^ ^ ^^i"
sfimme entre deux murailles» ei a'éteodent da Spa^^ à Oj^-
-iMwa*^ et mémo jusque vers Eretaf^b» ail* S/4 au N» de ce
-«tenier bourgs La serpeniine de Oetsahiànj paut âtra ragarçMe
"W^Qve aemme uii témoiii éloigné 4^ énornf^es^pMpifoa^ qpi
! fini rempli ^ entra las montdgnfes calcaire» dij^ Qrioe^çi et de
fiphaltà» el oëUaa scbiatauses de Kerpubi (de^ géagnapbe^)»
. Pesppliaqui fkttsait conimuniquer une fois la ba9^9 da SaatfH*i
>8^ec celui d« Djakovà , dlpek et de Sri^ran. Les rpob^^ igria^s
ocaut>ent une ëiàndue de.SS I. deTO, à TË^ et d'au mm
^-l&lvduM.aaSi
, iOapufl lé oanfluent des deux Qrius juHitl'à fbli-liaMPt'isi
; (t'àitbeegfo du poitf)^ le aalnalre compaela eté^oé et iadipé au
^ K^t^Ewv eompoie les meatagoéa* Eundaeà da la d^rpière im-
' jilé) oB reneenlfje sur le Drin des serpeutioas Oveadaç dtorjt^s
i' onfygdaiairM, suities de schiste arénaûé rougev Après cela t il
: jr a dp «euveau dé grandes àiassasdasarpeiitioa al de feM-
• spath ooinpaotebttphetpdiquei qui sefttbtaat eoafif'da.N»-^* eu
, !8i<^Ev On iVanchk un torrent et an arriva k tmlm Met près
: duquel passant deux qutfes t<»rrents vaoant 4a l'O* ,3^ Pbac-
- nhikt du ealoaipe et des sérpantiûas^ La poeba das^P¥ir0a§ ^t
V en c)iairite feld^paihtqtfs ou siéniliqjtte^ q^i m an porlip déf^-
'rposé en;gris; A. S/4 l. de là> un torrent Yiuiaol. da VQ>^ :c(^e
-de foutais «i 4/8 1 flue \ikn^ il j tnam» «eoMiif etè ^4 |i^f a
^tfc^iSièlM pf^t^Dflfnt àyfMi du ihéitie cèté: €er eluit iobacr
''rlhïtt lomèà (tes aioritési et là n)bh6 m pia» est toùjoifrs Ja
(iriêihe Worltie feldspàthiqù^^ qtfi fdnrieâés rcwtersUdeiiXQ^I»
ï A SJiaîss, d 5 1. du Hin-K6Upri«« , Ife Drini eontkiiiè à éire
^Bot'fclé de tîettè rochte. En remomatlt iln torrent qui d»ulë du
S; aii N.; bti àrrite aU plied d'une forte pente KsoncUiiMt w
•haut<i'ttn pbtëàii; Lai didritiêj tfe« r^npUoée pMr les tûbiwes
altérés que dans les hauteurs où se tr^oiive ie Soukat-tifto. <lû
ëïl deijcferid pur uitiîptebre fdrie, dan» «ne taUé^ étrbkf» tou-
'faflt de TE. à rO.j ël se reridàilt dftii*lQ lorreat deSp«s&. On
"t trouve sucfces^H^hfïettt des masses de serpentiie» dearodi^s
'lalqufeHèë*, àfe b sérpfenfîrteët de la diortie ^pbyHqUe; fia
"l»emomant eétlèViiHëé, bb arrive aUi^iWsftiaé dé VIet iuapaiat
•bùleslHon ^fyrtnfclpàl fee preldnge ericwe àlTS./toiidjsqiNl
•ëët jWhfc pardta ^fetU lOri^fent VëttiÉtit dli-W;-iO; Tou3 lefe-dWx
'^rénnëht teurs iJttMrcés datis M sttmfhitës du Kiapfafi-MaÉi^ les
pîu^hâulëife dfe Iceè ntèUtâghèS; Là diortoç ionae presque
^'séalèlbùle cette coïilrëè qui ô6t en pai^iie booée, et die lost
^'surtout fort dëctompoSëë kvtt le» peiiies AlKiapM-MnfcK
^ • Eli deçà de ëëtlë ci-élë > cm descend' d«na bn' ^\tcm éitmiUt
à fond ittcll'né, ël cotiriiht de rO; * l'Ei 80«tord»8<i»t forpîÉs
" piif des tbcHért de dloîrlte-, èntrerhéléa d^énevmés éboulis et
• de (j^t^flquessélifetëfe et de jtMspëlro«(jye'. Oi><5l»ê»ireim pèiiëejîpr
• ^yd^alfé tiliàn§ ces dloHtëô. Ptmt alter eii Ïiatiiii-Han <a«bprge
' éaf^oUqlié^ôniâine)^ Il f&rttt poi^riMMita^éie de.disvîèe,iqui
^ fbiinè liHë ëi[5écë d^éfîerbta escarpe d»esla«vaJWéttuB«(*iobs-
< thii^. Ail Ldtin^Han , il y a de belles dîoriter pebfpb^Hqliés ,
~ 8ri bfocà dafts le térretat», et à i f. 5/4 pkslotn^ ceimoQnceht de
'^i-îitiàesïnns^ëâdejâfspë roiJ^fe. Ge jafepe odhtîént une «pais-
' Sëfir assez grande de schfetë argileux flrt^eadufci etdes^hMte
arénacé, et plus lofti, bb y remfirtfue des qréi Déqwert» en
■ Vbblîe très compacte fet dnre^ qtiWq^e ehfcore:ùÉ |bén.fechis-
- tëUse. Ap)rH tiéhi, on descend bfebtât' dans, iin mraUqn dont
^'fem èottiaht !!( .^i>â to^réufiiv à «elle du^^SagfakMwliar^;! y
^(48 TURQUIE d'BIIROPE.
Booveau le grand torrent à TE., puis» à 1 h delà, on remonte
un petit torrent coulant du N. au S. » et on traverse une
crête de <fiorite ou le Skelaphouschare (escalier de Pbouschare)
pour redescendre dans le torrent de Râpé, qui coule du N. au
S. La diorîte est remplacée dans ce dernier par du diallage en
roche de la plus gprande beauté , et il est associé avec de la
'serpentide et de la diôrile» en partie porpbyrique ou dé-
composée ; un peu de calcaire grenu est enchevêtré au milieu
de cette dernière roche.
Depuis là, on a une longue montée jusqu'au haut du mont
Pouka , qui est composé de plusieurs pentes échelonnées en
gradins séparés par des espèces de plateaux et toutesi placées
sur le côté septentrional de la grande vallée du Saphouschare
se rendant à Doukian Han. Dans la première montée, on a en-
core occasion de revoir delà roche dediallageavecde la diorite*
Plus loin, il y a des schistes crétacés cuits ^t des serpentines.
C'est là qu'est le Kerveifaan. On franchit une crél^e de jaspe;
on traverse une gorge et un petit torrent courant du N* au S»,
et on remonte sur des rochers de diorite pour continuer à
longer de l'E* à 1*0. le milieu de la montagne, qui borde le
Saphouschare. La serpentine succède enfin aux masses diori-
tiqueSy-et on arrive à Pouka-Han placé dans un vallon.
On continue à descendre à TO. le long de petites monta-
gnes de serpentine, puis on traverse une petite éminence pour
reprendre le bord élevé de la même vallée du Saphouschare,
où on ne voit que des serpeniines,des schistes et du jaspe. Ail.
du Pouka-Han, on traverse de grandes masses de serpentine ;
à 3/4 L plus loin ^ il y a des schistes encore si peu altérés ,
qu'on peut y observer une direction du N. au S., et une in-
clinaison à l'E. Us sont suivis de jaspe rouge et verdâtre. Au
S. on remarque.desmontagnesun peu plus élevées, à sommets
assez aplatis, qui sont composées de sclûsles. ^
A 3 1. l/â du Han*Pouka, la vallée du Saphouschare tourne
presque du S. au JN.» et est boisée. Un autre torrent coulant
E.-O., vient y déverserseseauxau pied d'une assez haute cime,
d'où ooala premièrevue^nrlesaioiiiagaeecalcairesdesriviiges
del' Albanie. Surlecôtéoccidental du plateau de eelte montagne, .
à 3 t. avant Doukian-Han, on obsm^ve de singulières brèches
serpentioeuses ei dioritiques, qui sont divisées en plaquettes
presque horizontales.- On descend à TO. de la montagne par
une pente rapide, sur laquelle sont tracés des sentiers à contours
nombreux. La serpeotlne^compose surtout cette montagne» et
s'étend de là vers le Dôukian-Han» oit elle est associée avec
de la diorite. La vallée de Saphouschare reprend au pied de
la^ montagne sa direction primitive dé Të. à TO. ; mais à Dou«
kian-Han, elle tourne de nouveau du S. au JS., el se rend
dans laDrin, en couvrant de cailloux de dtorite tout le fond
de la vallée qui a près de i/4 à 1/2 1. de large au-dessous de
D6ukian-Han. On est alors arrivé à l'extrémité des dépôts ignés,
car le bas de cette vallée est déjà borné de montagnes nues de
calcaire crétacé.
En allant de Spsfôs à Djakova » on remonte d'abord un tor-
rent venant du N.-E., et charriant des diorites et des serpen-
tines. On monte ensuite sur des crêtes assez élevées, qui sont
couronnées de plateaux boisés en chênes , et dominés à !'£«
par une chaîne calcaire courant du N.-E. au S.-O.; àl'E.»
ces dernières montagnes s'élèvent à 500 p. sur le plateau , et
au N. elles ont au moins i ,500 p. de plus que ce dernier. Elles
s'étendent âu S.» et vont joindre les crêtes de calcaire cré-
tacé (?) à rO. dePrisren. La diorite et la serpentine forment
leplateauet les basses montagnes au S.» au N.-E. et S.-O.»
qui sont les unes de même liauteurqiieiui» tandis que d'au-
tres ont 600 p. de plus. Le torrent qui se jette dans le Di^in >
près de Spass» va prendre sa source a TO.» et il y a à TE. du
plateau un autre torrent, qui sort du pied des plus hautes
montagnes calcaires. Après le {lameau de Has et de Kiar, il
faut traverser un col composé de serpentine, qui constitue
aussi avec la diorite. les environs de l'espèce de bassin élevé
de Lethail. Un second col bas et boisé est à franchir pour ar-
river à la descente qui conduit dans la plaine de Djakova. On y
rencontre successivement de la serpentine , de la diorite^ du
jaspe, de la serpentine el de la serpentine décoipposée. Ce n'est
TURQUB 0 KllROPE.
^*à i\h de Djakova qu'on ap^çovl sur le bord dé'piitU$ coueè
<F€au des argiles teniiaires bleuâtres , et plill toiu yiefii-r
jHènt de» ooilfoes enU^es de roches semblables qui bordent bt
' Si M ^a dans tes laontagneà, auN.-Oé de Djakova^ on ¥€•!
ëhe&té léS r«diËb serpentioeuses et diorittqifes dofet le9 débria
hôftibfeuic e^utrent toutes led f)eDtt8 béia^s de c^s baii4eiirë«
Vn déièdi'6 derflifffs oontre^fo^ts sont éei créiez daserfiefiiîeB
dlàflftgfi({y«i^ r«iie prââdlEctfisoh.^ i ir3/4 1; àt fift|koii»v' et
i-ârtltré à i>l.t!ef hauteurs .sont edleâ qu'on ivoit depiiM Ipèk
ktiS.^i ët'qâi s'appellent Jfra^'am'A. . .,
9. Pppôis trachytiqufs.
' ' ' m.
' * Leà dépSis trachy tiques ëon t asse* at^ridîmfH eh TÎlrqtritf , mf^
tout au S. des chaînes au centre de ce pays, et j^articulièremeiit
clans la kacédoîne et la Thrace. Geuît dé la Moesie ^wpë^îeure
*^bht fort Intéi'eésatfts, pat'ce<ïii'ib sdrftaccbnrprfgnë* dèfttïdss^
schisteuses imléiém ou placée^ d'ririë madière pai^tteuHêrè;
ftus au S., li ri'y eft a plu^ ^ue de^ attfas insignifidnts. Ib nh
Koht prbbaWewteht- pas tou^ dti méiffe âge. '
En Servie, dés dépftts traehytiq^es ne paraissent eifete^ q^h
ptèà dii couveht de MoraVtzK dans là vàHëé du Ljlg, dân^'utlè
"batte du château #0*erôvlt«a, à 5 h. de Roudnik, dans la var-
iée de Groupa, depuis i 1. 1/2 dé Schescin-flan jusqu'à Vitaîio*-
'tatz; sur h Mcfrava et Sur Tlbar, etiifë la vallée de Sloudenitzti
et la ffdntfèrè bosniaque, sdit sur cette rrvièi^e solt mt la
iftasèhka. Datïs tous ees lierrx,' \ei ajfglonïérats ddrhraent pres-
que exclusivement , et lé crachyfe tïé s^en élève qu^en buitds
comme à Osirovlliza* Eniré Baliëtati et le Doukrm-Poiok des
hrcmtrCulès de serpenliwe fnterrampent- les collines tràdiy-
tiques. ' ... : ,' .., ■
DatfS taTiffqtiie èepteritrionale , nous n'èti eonhdiâsrens qrie
" daris le Paètelwlîi de Novlbclzfff , savoir r autour de eétte ville^t
le long de flbar, depuis Mtt^ovliza jusqu'à la vallée àë Stotf-
denîlasd. Ces dernière^ magsei alternent aussi d'une iWaniè^e
^ cùtietïsé aveo'des buHeë de. sef peàiîAe ^ de mmèPë qu'04 ^t
tantèl^ttP te serpentin^» tantôt sur le tracbytf, et taptAt $iir
l'aggloroépat tracljyliqwe. lloe d^s parties le§ pliis jnlére^^iftei
de ce d4p0t m tF0UY9 au)^ e^^virpos de Mitr:QYU?4f 4u N* de qf
bouFg» te K^bâMa» de Svet^cb^û es^ placé sur uoe ))utie pqjntue
d'oo beau trp^ytepprphyrique, en/cro^fé d'^gglçméyat sur sj^
l^jwe irè^ bF«^ ♦ wi» à rç. s'éléveiit de? mam^giies dp Î,Û0Q4
1,600 Pf, .W W trquv^nl; g c4i§ de^ /|c|)isle^ .6ep)i-icri5t#n^*
ot d»»s left «gflJPïn^aft 4es yafjptésde.tp|ilLft ^sp^pe dq^^r-
phyrfi m^ne u?î|diylique, J^'énorw^ /carrièrjss y ipdr(jue^
qu'iï» e3|f*9it^ d^p» i$ loiJfiTf;effips petjte roch§ prépjéiis^ ^ qi^|
«*OTpert« an li^a da^ |a T^Fq^ûç» a*^ mpins J^tAnj <ÏW Iç
p^jWU'^tet dfls rowtes* A ï>o«gpppJij3, ?> 1? nioniagne du cp.itT
¥#»* id^SftiiWrQ^Qrge^ , près d^ NonUm fit i^^rs }^? ^9^9ï^*f
du Rogosna-ttanina le trachyte ^efcUque p^rcfir ea dô^es».^
iH](piS.leapacb^^ arépaeéesdu ^y§tèpae icraye^c^ Çf^^ PttlVrÉ-
4e Wayîba?ç^y^ue s'^^ven^ les iï?oni^gï|Le§ , dppt Je soipm^^ if
p}i|8 4eyé sj^ppoile les Fesses d^ cpn^vent serbe de StQf^pqfff
JSu.bjordJf^ (colPMnçf di» Saintr.Georges) .. [^ iT^chyJp y p^
WipbiboUque gris» fP«ffi^ ow vipl^trp, et apiîpnfpagnéde q^^-
<||ie9 brèehc^f U par^t pl^fié ^ i0|^ dp rpcbes prjénf^çéps ^
-f y4(èw^ créwcé inférwQi^r, ^apdisqg'à Tp. j| n'e^f çéparié qup
^r irn i?^Q» i*e ^^Ws prét/wîé^ 4 appar^B^e pri wair^.- ;
U portion tri^ngiilMire de pfiys, i^ S. dM confivem dp Tlbi^
.^ du Baschka» pré^i^te wmS viers so» ipiliejt de gr^wds ds-
pôts de tracbyte, accompagné de beaucoup d'9ggU«iûi^rjyts ^
,e0 gwariB, Oo peut récpji^ef? d^ûSr cps derniers ^q g^and
j9uo9nbrp d^ yapié^és d^ itraçby te" aD[ïpbiboJigi]i,e oiif mipqAe, gm:-.
joiiib)aBchâ(re, grfe, Fpuge ojij yiK>lâjlre,Lps fragment, pes^of-
.{^M^. dj9 lî> pAte, produisent une si^rfa.çe très v^p^Qi^s^f .pu
.dppnept Me^ à des biqes ^pa^s. Ce d^p^t paraît s'é]t.epi,dre ïyi
peu dans les hauteur^ au S, et jêtrf plflicp e^tre Jes pqrpj^Jrff s
; méP4lfq«^ies d^s bords dfi l'Ib^^Fi près d? )^9pdepit^ ef lef ro-
. ebfs ^wblabies a^soqées ^ji* sprpefitines et f^^^i schistps pf^-
, jtacés dies rive* àa flaselpka. Il pqcupe jui? pays sauvagp, couvert
'd^.pâ|!iffi«^,sseçsogdej:xo<cagpst ,. .. _ _,. .
S9S TURQUIE D'EUROPE.
ques sur le pied septentrîoïKil et méridional du Sdiiroka*Pki'*
ninu. Derrièt*e Vlusiditza (a 5 L E.-S.-E. de Leskovàtz), il y a.
des collines d*a{;régat ponceux blanc ou grisâtre , formant
un sol blanchûire et jaune, qui est couvert de broussailles de
cbénes. Noiis avons compté quatre ou cinq de ces colliiies»
placées Je TO. à TE., en échelons Tune au-dessus de i'uulre,
et remplissant le tiers de la profondeur de la grande éclian*
crure entre le Krouclievitza-Planina et le Scbiroka-PkmiDa.
Nous n'y avons pas vu de tracliyte, quoiqu'il en puisse exis-*^
ter dans les contre-forts dejs montagnes boisées au S^ de la
route. A Darkovitza, vilfage situé dans ces montagnes, on ex-
ploite des meules, composées d'un agglomérat trachytique à
débris de micaschiste et de gneiss» leur ciment est plus bu moias
feldspaihir]ue ou mélangé de quàrz. *
Au haut de la descente méridionale du plateau du Schiroka^
Planina» dans la vallée du Gomela-Voda, du trachyte blan-
châtre et micacé forme plusieurs buttes à TO. dâ col et parati
être sorti sur une ligne N.-E. — S.-O. Les environs du col
sont formés d'agrégats ponceùx» fins et blancs; les buttes
s'élèvent à environ 5 ti 600 p. au-dessus de lui et ont des
formes coniques, ou dek sommets rabattus qui contrastent avec
les montagnes schisteuses voisines. A la descente , on voit dis-
paraître» au bout de 1/4 h., toute trace de roches ignées, et
on rentre dans les schistes argileux et arénacés , dont nous
avons déjà parlé.
Dans la Macédoine septentrionale se trouvent Crois grandes
groupes trachytiques , savoir : celui des montagnes autour de
Karalova, celui entre Nagoritschet la plaine de Strazin, et celui
entre la vallée supérieure de TËgridere et celle du Bistritza.
Ces dépôts paraissent même liés ensemble, du moins c'est cer-
tainement le cas pour les deux premiers.
Le bassin du Bistritza communiquerait avec l'Egrictere sans
une grosse montagne de trachyte quarzifëre, qui est venu for-
mer unemurailledeséparation de 1 ,000 à 1 ,S00 p. d'élévation.
Son pied oriental est formé de talcschiste ou de micaschiste
talqueux » mais immédiatement au S. se présentent des roches
* cioLooiÉ. SSS
stfàiifices très faiblement inclinées. Ce sdnt des poudingues et
des espèces de grès probablement tertiaires » et le haut de la
montagne » occupé par des prés et des bois, est forihé de ira-
chyie quarzîf ère micacé gris, tandis que sa pente orientale
offre des alternats d'agglomérat trachyiique très fin avec
des espèces de molasse ou d'argile à fragments de irachyte '
décomposé. Plus bas, on voit encore reparaître quelque peu
de irachyie parmi des agrégats trachytiques assez grossiers à
pâle grise, blanchâtre ou verdatre. Ce dépôt paraît avoir de
grands rapports avec les trachyies, qui ont percé les molasses
delà Styrie méridionale, près de Wôlau et de Schônslein , non
loin deCilly. Il fournit les preuves des changements considéra-
bles qui se sont opérés pendant Tépoque tertiaire récente, à
l'apparition de ces roches ignées.
' Au S. de cette montagne s'élève un rideau de sommil^s boi-
sées, dont peut-éire quelques unes sont trachytiques, tandis
qu'au N. il y en a aussi, et on remarque même deux ou trois
buttes coniques sur la longue pente des montagnes au N. d'Ë-
gri-Palanka.
En arrivant deKomanova à Nagoritsch, on est tout étonné
dé voir s'élever hors des sables et des grès tertiaires, çà et là,
inclinés \ plusieurs buttes à sommet très aplati , comme si
plusieurs grands prismes polygones ou quadrangulaires avaient
été placés sur le plateau teriiaire, sur une ligne courant du N.
an S. ou du N.-O. au S.-E. On dirait voir des volcans formés
dans les eaux, et ayant perdu leur cône de scories. Les trois
ou quatre buites peu élevées à TE. et au S.-E. de Nagoritsch
sont composées d'une roche basaltoide, une espèce de dolérite
très feldspathique, noire et à cristaux de pyroxène. Elle est di-
visée en masses irrégulières, et forme des escarpements autour
dès hauteurs.
Ce n'est qu'en-deçù de Schinîe qu'on entre dans le véri-
table grand terrain de trachyle. Cette roche micacée rouge
et grisé constitue d'abord une série de hauteurs courant du
N. au S., sur le côté oriental desquelles se trouvent de puis-
sants dépôts d'agglomérats trachytiques grossiers ou fins ,
I. 23
SS4 TURQUIE p'eUI^QPE.
bljipçs, gris, rp^gep 9U viç^âfriÇ?^ Ce? loassçs prQdl^îs^p^; d^
pij^li^ RJàieauxi ,en^ çprftiche mv lesqii^U e^t établi^ )a rpptQ
d'U^i^i.Qub ^ %^téndil^ ta^fjjs qil'a^ îî, elle.? s'él^y^pt ça na^i-;.,
taupes bpisée^, à §9mfï)iets ^qrbaissés , et PM S- e^^ ^'éi^4«nfj
ver? !® grpijp^ qe ^^aratpvî^ , es^ dépassait. Iji vgllée élppite dq
fÇçri^erç , et tiQr^apfi ^u N^•,E, te pfetepu tertiaire, de JMflu^n
tajpjia. JuP desce^fe (japs }4 pjaiqe de gtraixio e* r^iplde e^^.
aijissî: çotapp^é^ des.,wêine8 rpcb^s, qui fqrweîit eaçore.aM'-,,
de^ai^t du pjateap, uo peu î|uIi,TE,, unegrps^ebu.tte àso^n^et |
aplati.
' Ùe pluSf la pr§teBdue cbaina Qentr;i|e (les géographe e^tT^.
le prplongeipent d^ Kara-Çag^b , ^ TËt de ^ompnpvfi af ks
montagnes de f j;çridere,^paraU. être coippo^fi .;m Jf . et, aii;
N^.-É. de Stratzin en partie de çi|^e3 tr^cby tiquas f(ljgi^^$4^'i
vjrpr\duN. au S., et S|*étepdî|Pt jusque (i^^sI^ vallée de la
MoravaVà 2 1/2 l. E,, ie Vr^ja. Nom^ y (iVftBç tafouv^ pfès d^.
Tpplqtz des irachyies, et sur^Q^dês cpUii;ies d'aggfégfftt uun,
cfeylîquç pu ponceux^ quelquefois jrès ftn^ micacé «Çt §Wplpyéî
pour la bâtisse. :
^ Les dépôts trachytiqiies de,- Strat;i;ui bppdQOt e^ grande
par fie cette plainçaii à. e^^ çauvrent.de iQ^r^débr^^, A 2 j/^l,<
àfÔ. d'EgrirPalanka , àur la f pif le . d^ K.;iratpva,.on epfr^
dans des cplfipês de ce çenre,q^i3'^,lftnd^nt ^m pjed oc(îi<iJeftt^l,
démpntagriesde sc^l^s^es^^l(]^yq^}^.Ç^ Li\ iipiit^,; ^q&i
deux terrains est (rès trajach^ à cau^e d Hmedjff^eqç^de.jiip.
veau j maïs elle est souvent ijncroijjjéç^par d'yj^ajs déppls;4'fll:i.
liiyTon moitié schLsleyx, p\piti4 ^rachytiques* . , , . . »
^'da y observe des alternats deppudiftgues tertiair^^d'lgr^î
glquiératsi (rachy tiques $ns, Ja^U^tr^s. ou gris blaftch4<rfp-ûm
roiî^eâtres , au milieu desqi^els il. y a une cpucbe de silej^ ré^i-^j
nîte f)run et blanc et en partie décomposé. Plus au S., 0)a.a 10.
plaisir d* observer le talcschiste roi^eâtrp recouvert 4'.a|pe pe-
uïc épaisseur d*agglomérats tracbyliques, el, entité d'agrér:;
(^ats et de grès tertiaires ou niéme cpqtiilliers» d^s me Ipç^lit^.
éîeyéë. t^après la distribution et le niveau respectif des basy
s:n§ tertiaires dans la MaçédoiQei^ il devient évicb^nj que c^,m\:
tëPttàipè' er \^f tiîksHflftités mi éprouvé tin exhausseriMttt
fàt ijAté.Aë^éfiSpthûn trACbytlqâe&i De plus, les Gjcbistes ont
t0(é l^elV«ll^é^ par des Valeurs ferrlfèresil'oàleav^siveiiaè cette
hërpëV^YH siébitiqtie in Kàraiova piiralt entaura delftonv
fàfg[H«^ tt*à<tiytiqciêS et ponceuse». Si oh deseen^la vritéedu
Braonista, on trouve en-deçà du porpbyrcii à âne pelUé \imf
ûé là Viilë; dès D{ff^sfârii tt*ftchyii(]ijès rouges et fins placés
sbr léâ t^licsdiisté^ , tandis qvtùn S. s^élàt« ungtauddènede
traebyte airipliibôlique gris et roiige. Son sotnioet est formé
de ^odhét^ é^cârpës, et ^ peété Oùeidëbtale d'dggldmérM Uni-
ch^licjùe Ifticàcé blanèf. Pld^ 16?n, ft PO., le toff^Qt est bordé
li^Mé ânitè de boilikies d'àgrëgûts ^emblableis ou ppaoen ,
pilrmi lë^quèb il ;jr a dès dhtnités bitfnébes et Pè«f0efttrês. ' lift
fot^Wèh^ çà et là de ghibds ébonlJsbt(ifiàhâtfes«asiriflfttrftsi
lènïH rOdbés otlt ({Uèlqaèfbi^ êtes teintés bieufitNs el vénttf
[fé^: Gé^ bàtttètîrs remtintéiit au N. poUk^ se lier anvcoellds à
'O, de Stfnotin.
' Sn-41è^ des lnihesde pldfnl)» à i 1/9 1. au fi. de Kwar
idYU i tl y a dès Uaui^ars eonsid^rables d'aggionfiérate Uracbfv.
if^uèb pttiis OU motus (Ifresstérs ou finSi Quelques poduis it^^^
tttéfltàlf<ës, pr«ft^fle poitt^euses^ se montrent at»si dans la vaBée
titi'Jdebud du «(^iitVeilt du SaiAt-PèrO (Steii^Oiatz) b| dp vib-
9agè dl& tjèsbo.t A POi et au %.tÔ: de ee dernier, lesderniàrfcs
Uàâfteftti's ëiëiëés dtt gi^Otipe dés môiltttgnesâeliQitatOfq) sotft
composées de porphyre molaire ou d'agrégats i^achyti({1las
'fihsét sitîdifiësl après Hotxp. Il èdt désintéressant de suivre
'èiËitè Êfiétamorphose dans les vastes cdrriéres ouvertes daa^
éèttè roche. Ou y voit les cristailît comme les débris displi^
HXité ba ^é fètidrè dâtîii la pâte grisAtré Où blandfâtre ^ de
fftaftiérè ^ù'à Iti fin on croirait » avoîr devant sol ^tfun es^^
|)ècô de porphyre OU de i*ôChé fëldipirthl(|ue coflfip&tfte, ô («*.
WlosltëS décBîqaetéefe. Le porphyre ftiolaîre bieu caraGié!*iâé,
ne ferme 9 dans le» agrégats, que des nuisses . irrégulières^
En descendant dq eesooUinM dalisia faUéQ:âi|iiolbi9bih
^dé TURQUIE l^'fiimOPE.
:Rieka, on revoit encore pendant plus 4e 51; à TO* de l^
route» de très basses colUnes d'aggloméracs irachylîqucjs gros-
fsîers. Ces dernières roches paraissent aussi border la plupart
des nombreuses gorges qui sont découpées dans la partie S.rE.
et E. du groupe des montagnes de Earatova. Gqs sillons
irayonoent, pour ainsi dire, d'un centre qui est occupé par les
porphyres siénitiques.'
Nous concevons qu'il y ait des géologues qui ne sympa-
thisent pas avec nous à Tégard de la séparation de ces der-
niers porphyres d'avec les trachytes, comme auss^ l'égard de
la distinction de deux époques d'éruption pour les porphyres
et les trachytes de l'ibar et du Raschka. Bien peu de per-
sonnes pjBUvent s'accoutumer à ridée qu'il y a eu des érup-
.tions fetdspat-hiques à toutes les époques , et que si les volcans
tmt vomi <ies trachytes dans les temps historiques, comme
pendant la période tertiaire, il y a eu aussi- des événements
extrêmement apalognes lors de la fin de Tépoque crétacée.
De plus, on croit voir dans le feldspath vitreux de quelques
uns de nos porphyres, l'estampille du trachyte« C'est le pen-
•dant.de l'ancienne opinion, qui refusait à cette dernière roche
la possibilité de contenir des cristaux de quarz et des mine*^
raS&f et trouvait, dans leur présence» la marque dtstinctive
dès porphyres secondaires du grès rouge. Depuis lors, le tra-
4àïYie quarzifère de Santorin, les tracfiyte^ métallifères du
Mexique et d'autres sont venus démontrer la futilité de cette
argumentation.
;< . Nous prions de lire attentivement ce qu'ont écrit MM. de
Huifnboidtet Burkhardt (1) sur les porphyres siénitiques du
Mexique encroûtés de irachyle, et de visiter le S.-E. de l'Eu-
rope où cetle formation paraît seule bien caractérisée dans ce
i^ontinent. Nous le répétons, déterminer la limite de ces deux
espèces de roches est le plus souvent aussi impossible que de
distinguer les limites mathématiques de plusieurs laves amon-
>*r**i~>— ^p^MriiM
(I) Voyez Aufenthalt u% Reism in Mexico tu 4. Jol^r, 4885 6â»
i«Se. Stttttgard, 1850. a vol. in^s à curt. et pL
GiOLOGIE. S5T
œlées. Ce n'est qu'à une certaine distance d'un dépôt de
fautre qu'on peut assurer d'être sur l'un ou l'autre. D'aUleuns
on comprend aisément qu'une masse ignée a pu en altérer une
autre, et se fondre même avec elle dans certaines parties, soit
réellement, soit au moyen de brèches , c'est-à-dire de frag-
ments entremêlés des deux roches. Gomment découvrira-t^on
alors le point de contact cherché des deux éruptions ? . '
Le voyagé.en Hongrie de M. Beudant, et sa description dér
taiilée des différents groupes du trachyte ont été une véritable
acquisition pour la science ; mais s'il retournait sur les lieux et
visitait en détail la Transylvanie, nous croyons qu'il entrever-
rait lui-même Timpossibilité d'appliquer dans la nature ces dis-
tinctions établies entre les porphyres métallifères et les tra-
chytes.
Les trachytes paraissent avoir été formés plus fréquemment
en coulées que les por}^yreStqui sont en dôme^ ou en filons.
LeSi trachytes semblent avoir joui de plus de mobilité, lorsqu'ils
ont été soulevés en dômes, et ont pu pour cela former quelque-
fois des couléeis sur des dépôts tertiaires, ce qu'on n'a pas encore
vu nulle part dans les districts de porphyre siénitique. L'acci-
dent des métaux dans ce dernier est fréquent, mais n'est pas
un caractère exclusif» car le trachyte et ses agglomérats peu-
vent aussi bien renfermer des minerais que le porphyre py-
roxénique» qui est quelquefois encore plus récent , et offr/e des
mines exploitables de galène argentifère, etc., comme près de
Scbio dans le Vicentin. La présence ou l'absence du feldspath
vitreux dans les porphyres ou les trachytes de tout âge est une
particularité minéralogiquement intéressante ; si elle ne.pe^t
pas servir à distinguer deux époques d'éruption de la même
roche, elle n'est d'aucune valeur pour différencier les trachytes
d'avec les porphyres métallifères. On en connaît, du reste, dans
certains porphyres secondaires du grès rouge, et dans la sié-
iiiteporphyrique du Bannat (Szaszka), qui est en filons distincts
dans un sol calcaire et schisteux altéré. Or , ancun géologue
ayant vu ces roches siéniiîques n'en a cru devoir faire pour
cela des trachytes, pan;^ que tou$.l^$ autres canictèr es min^-
"tSSi TURQUI» l/fiDROPE.
I^ftlégiqiies etgëoii^qùes de ees derBÎèrs leur Inaaqueftl /liir
tièptMViéilu
A peu près sqr les piémes lieux '%^ sont |>rodikit6 à divarfteB
épt)qti«6 d<9 la siékitte > du pot*piiyre siénîtiqiib et du trodijl^
D'Aj^rèft M; Viqu^nri» h partie basse dei'ile dé SûOMhrM» de-
:)^t UD exemple de<»tte répétitîen d'eruplioBS daa& las mêmes
lieux. Cette sikçoession d'éruption n'a pas eu lieii pârtpoty sob-
^nt faetion iguée s'est troihréd épuisée apt^ès répanchement
'^es sténites , en après celle des'por^yrps , ou bien ks bouges
d'éruption ont changé de place* Lorsque les tifadiy^es sont sortis
dans tes énvjroiis des porphyres iiénitiques ^ ils les eèt eo-
îdroAtës^ et ont Formé en général infibimeot plUs dé brichtè tt
d^igglôitiérats (jud ces deri^iei^. H aemblerâh; qcie les urah
chytes ont toujours brûlé et vomi leurs débris hors del'eaby
' lavîdis qi|e les porphyres ont été souvent sous^matins ea tout
• tMi i&ti pâi«tie. De là vient aussi probabJeniieBi qv^ils n'ismi pas
• eneore étévus accompdgnës de ponces^ qbi sont' fré^vrnmwseht
" 4^5 produits cenèomitants c}és tnicbytes^ ^t y iiidiiiuent comme
' iiettteHenoieiit la fip des éruptiotis; ])e cette dtffiérénoe éék être
QMsî résulté que le porphyre est bieh plbi sôuVwit en jfltens
tfae lé trachyle , qu'il n'est guère en' coulées et qu'il ren-
- Arme bien j^ua fréquemib^snt des réseadK de minerais. Sh^,
-{larrite qus le traqhyte pet^^ te porphybe v mn«fis^q«M lé ba-
i»alté traverse l'un et l^autre, puisq ue i^es g^andsia1|la9l(tl coulées
se trouvent sur le pourtour des distrieti ti^yri^s.
Sur la i^ive ocddentale du Vardat"» il y d dés Mioilitôgiiesebnâi-
' défafoies dé tr^chyte àtbphiboltque dûtô le mt)ât1'ek4sétt^S. de
iUMart» ; etled sont liées pi'K^blëmënt auict^rétëd ild méii^e
• genres iqui courent N.-S. > à 8 1. à PE. de Vodeàa ^èt sent eompD-
eass eit partie d'&ggiét^ét»at trttchytiquë. La BlstHt^ & sa sdriie
des montagnes» au-dessous de Vodëha^ estbbrdéë par dés agrë-
' gats pon^ut et des ponces ftroyéës, ^éà^égééâ ék bfanehâftes.
CK^s dépôts font partie d'utie sérié de Bàsseé obtlinéa^ qui dé-
(ôrivënt un détoi-cérclé bu pied iiies montiaghé^ cùWêrireë ■ à
ro, età l'fi. de Vodefia. Le voisinage dattaâ^ kati!sldéi^abfes. de
-Mvertiâà YodenaélTelovofeiMl presque èi*6{lrë^6eii dK-
GÉOLOCIE. ' 589
é^^gèmêntà Colisidérableà d* acide carbonlcpie orlt rtiàrqtJé la fin
de Pacllvilé de ces volcans, et que Pémanatidh avart llèa tlahs
le lac cpatéFÎfortne de Telovo.
Nous croyons aussi qu'il y a des àgi*é{{ats Irachytiqiies
fin^ 6t blanchâtres au pôtit de Sîiiighi stik* la Sdréotza^ au !^.
du lac de Gastoria ; mais nous n'en sommes pas assuré » ayafat
)>erdu ftos noteà à cet ég[ard.
Dans la plaine de la Thmce^ le irâchyte forme des traînées
de buttés , ou des groupes de hauteurs èfiti^e Jeni-Sagrà , Jan-
bôii ec la Tondja , ainsi que près de Kai^aboUi)ai<, sut* li roUte
" d'ÈskI-Sagra , à Andrinôpie. Il y a dés trachytes amphiboH-
ques âur tes bords supérieurs de la vallée du Semidseliè , au-
• devant du pied N>E; du Rhbdopé, et entre fcéltê cbaltte et la
Itarîtea Aous atoiis trouré une grande traînée S.-S. dé col-
lines trachytiqué^ , au tnôini depuis Kai^abouiiat* (^Ur lu Ma-
' i^itssa) jusqu'à Fered.
- Lesi àg^l^nHirats traèhytlquès eri formetit ta pfuà gt^airàe
' masse^et ^àtï Vch taries, tiidis ces difféi^étit^ dépôts ne [À-
• i^aissént point placés sans un cërtaih oindre. Au (Contraire, apfès
teMratihyies quariifèTes gris ou roUges an Bî. déf Fered, 6n
' ^rive à des agglomérats trachyliquds grossiers et fins^ dui-
' quels M succèdent que vers Kolgngerl , à 2 S/4 ï. de féréd ,
des agrégats poniceux, terreux, àVec de beaux exemples de
ponces broyées et réagrégées, et d^aîUnîlë. Le^ agrégdts
'" contiennent ausài quelques trachytes vîttieUx du péfRtiques , et
de* morceaux de trachyte rafcacé rouge. Au-delà de Selrhèiili,
6ù les collines d'agrégats ont de 200 à 900 dli 800 .p., on
trouve des biocîs d'alunite , de trachyte et de poface sur la ïho-
Fasse , qui a Taîr de se mêler avec Ses roches agrégées volcdni-
' qUès. Au N. de Tscholmetschl il y a des agglotWéfats tradh^ti-
4"^ blancs , et des petites buttes escarpée^ de trachyte ^ous
• forme de codée. Après cela on atteint une ct'éte de ponitîes
^broyées, roche très compacte grisé ou blanfcfce, et teràblatle
â utiô marne. Le dépôt s'étend éticoré àu toîittà Tô. de Kàra-
bounar , où règne la molasse avec ses argites^ tertiaires. Nous
t«io#aB#pM.si^ lërpaiif Igné m lie à'OèMKd^SMAidsk^he,
560 TURQUIE o'fiCROPE.
mais daos tous les cas il forme avec lui et les (rachytes» au N.
d'Andrinople, une longue traînée N. — S., qui est en connexion
avec les roches semblables de Samothrace, de Leninos et de
Ténédos. En général ce terrain forme des collines à sol grave-
leux , aride , et çà et là couvert de bocages, de Paliurusel de
chênes..
Les bords de Tenirée du Bospliore^ vers la mer Noire,
sont trachy tiques. Ces roches s'étendent jusqu'à Jeni-Hahale»
sur le côté européen « et elles viennent en contact avec les
schistes dans la vallée de Sarieri. Depuis ce point jusque près
de Buyuk-Liman y le trachyte gris et des tufs blanchâtres for-
ment les hauteurs qui ont de 100 à 150 mètres. Des agglomé-
rats succèdent plus au N. à ces roches , en les encroûtant» et
offrent une grande variété de fragments de trachyte , de pho-
ndile , de dolérile basaltoïde j de porphyre , d'obsidienne et
de wackes diverses. A Buyuk-Liman on trouve dés trachytes
à noyaux de calpédoine et à petits filons de quarz résinite.
Dans les agglomérats, on observe çàet là des roches solides,
quelquefois légèrement prismatoïdes. Les agrégats occupent
la plus grande place dans celle étendue triangulaire du terrain
trachytique, qui s'étend de Jeni-Mahale à Kilia , en Europe,
et à JRiva , en Asie. Les îles Cyanées en sont formées, et s'élè-
vent à 60 p. au-dessus de l'eau , tandis que les falaises noires
de la côte ont de 5 à 400 p. Le sable de ces côtes est titanifère.
Sur la rive asiatique on observe environ le même ordre dans
les masses ; le contact des trachytes et du terrain silurien se
voit au vieux château génois; mais aU-deià il y a encore une
partie de la côte qui est schisteuse , avant qu'on atteigne le
trachyte, auquel succèdent les agglomérats, qui sont traversés à
1/4 I. au S. de Fil-Bouroun par des trachytes prismes gris, el
entre Poiraz et Fanaraki par des roches columnaires. M. An-
dreossy en indiquç de semblables au cap d'Youm-Bouroun.
Le Bosphore (^fre encore une butte trachytique en Asie, à la
sortie de Scutari , à côté des écuries d'Achmet-Pacha (1). D'à-
(I) Toy^z les Mémoires ioUreafaots sur les rives du B«ipbore, |^
CÉ0L06IB. 361
près M. le major de Hausiab» nie de Kalki » itne de^ Iles dès
Prkices , serait aussi volcanique.
MM. Srriekiand » Hamitloa et Texier ont confirmé les rela-
tions des voyageurs sur l'étendue du terrain tracliyiiqtie dans
XJsie mineure (i). Sur la mer de Marmara il forme le pro-
montoire de Bozbornou , au N. du golfe de Moudania. On en
retrouve à Hammamii , près de Kirmasteu » sur leRhyndacus »
entre Derbend et Taushanli, où il est associé aVec du grès la-
custre, dans les environs de Ghiediz, de Goonay, dans les
montagnes à TO. de Kobek, dans une butte à 8 miKes
d' Adala , sur la route de Koola , sur le côté occidental du mont
Sipylus, dans les hauteurs au-dessus de Smyrne, dans le
mont Ak-Dagh» le Hurad-Dagh» le Tamak et le Hassan-Dagb.
Le fait le plus curieux, c'est qu'il y a des roches basaltiques
et une coulée d'amygdaloîde columnaire près de Ghiediz ; que
la contrée de Catacaymena (brûlée), près de Koôla, est le pen-
dant des volcans éteints à cratères et coulées de F Auvergne, et
quils y sont accompagnés aussi de dépôts tertiaires lacustres.
De plus près de Kaisarieb , le pic volcanique d* Ardschisch
(l'Ardeus) s'élève à 13,000 p. ang;, d'après M. HamiUoB/^t
son pied est couvert de coulées de lave. Rien de seitablable
n'est connu dans la Turquie d'Europe.
Les plus grands dépôts trachytiques de l'Asie mineure pa-
raissent être, dans sa partie orientale, autonr d'Ërzeroom,
dans l'Ararat, autour des lacs de Wan et d'Oroiiab, à Orfa,
à Kaisarieb , k Afion-Kara-Hissar, etc. Ils bordeqt ou per-
cent cet immense golfe tertiaire, qui occupait une si grande
portion de TAsie mineure ; car à cette époque: la mer Noire
s'étendait jusqu'au pied du Taurus, comme le prouvent. les
r coquilles fossiles tertiaires de Caraman , qu'Olivier compare à
MM. de Verneuil et Surickland , dans le BulU de la Soc. géoL de
France , vol. VIII , pag. 269 à 274, et Proceed. geol. Soc,^ vol. II,
pag. 457.
(I) Voyez Froeeed. geai. Soe. af Xontfdfi, vol. II, pàg. 425, 457,
lU»el«5l.
. jlgll^ d@ 6ri0lion^ P'jlillipçp 11 m'y ^ qu'à étw^ier 1p rfilfef^e
ce pays » sa potamographie ,.§(; ^es rp^tas SMc je^ QSirte^l , ppçr
.j^S)P^4dyQir, ^QQ^me r^i 4it M« d^ tf^psj^» q^ \^^ ^HBsins
4^uj{s 1^ g^ariQ a» îï^|ii4j-.Erm^k k fe^pn)ère^t h fop4 tfufe
.4(6(1;^ ii^er §'^t Pf<^<^M^géf^ $n plusieurs- incs, da là vioiit que )e
' fol tgrtiair^4e TA^i^ iimA^ur^ n*a pas seaMoe^t d«s coUmesde
^ PQÎ^siie I d'gfgKe 91. de aftbie à iKo^uiUages i»ar}a$ , maie esK^ore
J^§ i^f^ §^Ié^ 61, be$(Ui^oi^ de dépôts d'estu douce. Il «$( loéme
P^l&lç ff^ te ?^e tertiaire sufnéf ieure de l'Ëuphrate f jos-
. W^m Tîiwn^» ^'ait »»e<ir# qté ^tf u» ipelfe lerljaife dëpeadant
. ml9{9mJS^r^v^HVLe plu^ tard une crevasse dki Tai»^ii«liit
^pn^ ^ 99^ ^^ui; uci ;jMltr#é€<HiieflMiil.
. ■ ^
' h» p^phj^ pftôstéj^kjuè n'ei3t ftrfië ^ai^t dâiis'le vôÎBiûage
dei^ttlâebyie»^ ék)û«t>(^ à STagoritâ^^^ dàn^h Macédofne sep-
tbÉ#feiiaté* Le f\vâ gi^atfd dëpiftt de po|^J>h^*k*è pîiH)itëttîqdiB ^st
celui qui occupe les enVlrotos d*^!feb5'. Il ctJmMfiëwHâ au plëd
#tiisilkâii , * i i/4 f. att N. d'Aîdos , et se jyrotençé deà deux
eités dd ïâ Vàttëë desCeto^aftt vèï^s te boufg. De li il ttôtilinlie
& flE» v0rt Jfciiiih gfad j en forttîaftt de trésbâ^feS'éôHfaes jùsqtt'à
t */i h ^ là ail B&Ift tliermat, tattdfe qttef'pliis bu N. les
HHiillet rat^hèi ^té^neilt tlrm élétatibii Uii f>eti pluis grande»
^*éBVireto #(>|)« V sur te plateau. Ce sont deH èoHittes arides,
^''d^hëeè'i et i^rttttl beaiiêotip de f<Wîhèrs épars et de tfès
* pmil» valteiis^. Leur» pwites très douce* oftt i'dir dte brtfyèi'es.
Entre ces masses et celles vers Rpuspuçastrp , il y a une
espèce de vallée en-deçà de laquelle on ne s'élève que graduel-
•jernent, botfr atteindra iin Vaste plateau boî^é/ sunout en
' ôheneâ , qui s*èténd jusqu à Karabounar.
, J«l P^ipbm^^y^H^JWWl»!^ ^QlH PQ» d«.¥«riétâ«j w sont
toujours des roches feldspatliiques noirâtres ^ ^ criKutlx #«u-
^iS Aôirb ou jàoiif ^ «t roreitimic v«n (eàut <^rides d^Àido»)^.
Il y en a de très belles sur le plalëlu^ outoar dé RdUSduéft9ti<0.
AÂidoslesid8i»ippeniéii(9 diela collltib à làquëtte est adoi^é&une
pàPtïè de la tilie lious ptit prësenfë pldsiêyfs tongUëa {^oriiolis
\âe^8ofi|itd nia^iieiix db systèmo «rétàeé em)Mitées ddtië là masbe
'l^yrokéûiqbe. Le Sdkiste est plus ou tilbfns'altëfé et ëndufd$ et
^ie( là eQhverri ën rocbeJûBpbldë, ronge et ^isç. Ifiêatitnoin^»
oa -rect^Uttan ehoôre datis certains feaîUéis feS Fut)oldëà-( F. in-
*tHcaites'<dîfûtstûiuè) èaractéHstîqaes de la crtilë îtt^ffeUt»e.
Au YSiéd du tialkan ^ le pbrj^hyrtf est aceoitipagâé de bk*èch^
]ptH)tëni()u6, efitk*eniélëe dé fîhagttièttta de sdMsie tHarneuxët
d^irgHé rifidi^neusé^ altérée, étidui'ëie ou jaspoide^ Qâètqae pëù
'9è iédithie es dd ttiééëtypë ^ ireuvë ëti pëtils SIetâ daHs
téiié ttst^ nèiVâtre, mofic^^tëé de girfis «t blaii<«; Il y a aufei
^dës nbdfiléd et d^^rtlse» de cbàmt ëMcbtEMiatiie. Il i^t^itk*Àft
' ^û'tihé tf es botidhes qM a vemi ëes i^eebes ënàk p^fot^e au pied
4é Fiffi^rthis, et qnë lëft eeMtnes Ite perph^^ llbi<d<Hit lii tâlMe
âA I?. d*AMesi he ^mi qee^ )es f^st«s éé dëut ëeblëëèi du
' HHoi^is ëes îM&sâe^ eseatj^es ëâ ràt te^i'tès les appai^ëttëe^. ÉRes
ont coulé dans des cavités du sol crétacé et en oHI ptt ëcilf^-
^^•£|pper dëd poMiâns; ^s^ard , btiè vhJlee a IPéMptafeé la éréte
' ^bî séparait Wis deUt tottlèed. •
Lesitldtiiieuléé, à TEk d'Aides^ yi[0pi«éêëflréttl»u^ea»ïfttét4l;
' W pbtTiliyHè pynokébique s'y mentfe' sébt et ed«T«it «ans tin ^
' Ààt terreûn dé cïëeenipesîtiébi Àti é. d'Afde^^ Ië|>t'effMTer plâ-
trer ^t felléMeél bôisià èé couvert de baiatës bért^es^ tf^^m Be
' jpeutqué voit- çà W R qiiëlqiiès f'««*e«. A i h if AMeis, ^rt» de
Hitstl^lik, elfeii fbrtnëi^t ^n petit b^6e sur te ptateai ^ ttltis
' 'dans le plbteàtt en-deçà de RbosMiéastr^, ottti eëclisli9b'ia'bb-
- Wvfe^ dbris tes ^ieiies lèrfèiktstwiVei^saift leè Isrèfev de la brècï^e
j^Vr^^^i^^<^> èntlremêtéé de ^nx eari)à#M^. il y a en ^m%\
* «dés bt)U(*fes "WWaWques diaè* ceà ltetïii> cài* eeS phteàirit dût
environna 1/2 à 51. àèlarfeéuf, et bat c^ôtoAkéunëVaàreë^iiké
' 'énl'rete fiaBtiù| etfo cbaîae tiMièft, qui cortwehôé en^A^^ de
' Ttàraboiitthi'. À est peSsibte '^b'il 'J'ïiît-^ iftie fofe n<M kim^s
364 TURQIEJUB D'EUROPE.
on retrouve de ces mêmes l'oches pyroxëoiqoes dans les agglo-
mérats trachytiques du Bosphore.
Le même dépôt pyroxénîque» quelquefois à cristaux mioces
de feidspath-albile» constitue un assez grand plateau au centre
de la Turquie', entre les bassins de Radomir et de Sqphie» et
au-c^yant du mont ViL^schka. Il s'étend depuis la vallée de
Grio ou de Bi^esiùk jusqu'à la plaine de Sophie* ce qui fait une
élendue d'environ 5 1 /â I. de largeur sur 5 1. de lèngueur.
Ce plateau aride et déboisé est bosselé ; il atteint 2)657 p^^
et est couvert de rochers. Sur ses bords sont des sources assez
abondantes , ce qui rappelle les accidents analogues à l'extré-
mité des coulées d'Auvergne, etc. A Bresnik» la roche est dé^
composée, blapchâtre ou jaunâtre» et en partie cariée» parce
que le pyrqxène a disparu. Quelquefois elle est terreuse et pr<^
duit des éboulis comme au S. de Bresnik. En montant vers les
points les plus élevés du plateau, on trouve des rnasses de brècl^
pyrpxém'que, qu'on revoit aussi, en descendant vers la plaine ^e
Sophie. Des torr^nls ont raviné aisément ce terrain décoqnpof^
et fortement encroûté d'argile volcanique brune, surtout sur ses
pourtours.
Vers Klisoura, à 5 I. de Bresnik, on le quitte un momeft
pour entrer sur un sol crétacé, composé de schiste arénacé et
de calcaire compacte rouge ferrifêre ; mais^la roche pyroxéni-
qué forme encore plus bas une seconde terrasse, qui n'est que
peu élevée au-dessus du bassin de Sophie. Il paraîtrait que les
éruptions sont parties du centre du plateau, on existent en-
core ses buttes les plus élevées» et peut-être que leur apparition
n'est pas étrangère à la hauteur extraordinaire du mont Yi-
tos^hka, relativement aux montagnes environnantes. Dans tous
les cas , ce plateau a été le foyer principal d'une action volca-
nique qui s'estétendue à plusieurs lieues au N. et au N.-O., soit
. dans la vallée de Pbilipovza, soit à Grlo et dans les vallées du
Novoselska-Rieka et du Diviianska-Ridca.
Al'E. de Grlo» il y a cinq cônes pyroxéniques, alignés^u
N-rM.-O. au S.-S-*E- » dont trois sont placés entre Grlo et
Br^^t Ia porphyre pyroj^éifique y of^e.toiyoors le» Wi^es
caraeeàres»; él rarement or y rema^qtte des.pètiis dris^amc dé
fUâspatii'viireaé ; les roches rappeUént alors certatns prodràs
•ée^ MeA Feroe. Il pararft qu'il esc sorti. d'ime.fèiife dons le sèl
tertiaire» dont il a soidevé et déjeié les cottcbés. Eii ^tj0t^ on
iroavè que ees dernières oi^t me indinaison de 45- au M.'^Sr. »
^u^eUes sont ahérées im peu» étsépArées du porphyre par wi^
éponte de brèche pyroxênique» en partie vésîculaire ou âitiyff*
^aire» à nodules et petits Ùpns de chaux carbonatée et de stil"
btte. Ce titfo doléritjque parait inémea?oir rempli de peth€^
fentes dans 4ea grès endurcis» gris » noirâtres y et le porphyre
est {riacésur lui dsms une position inclinée à l'O.» de manière
4 montrer qu'il est sorti par une fente oblique.
Dans la partie tout-à-fait supérieure du vaiion de PUiiipo*
vilka» et sur le cèlë oriental de cette cavité, à l'O. et au N.^.
de Grlo» on est frappé «par la vne de deux ou trois biîtiès pôin^
iiies de jporpbyre noir» d'autant/ plus que le cakdire ci^aoé
^érieur y forme a^ssî» surtout, plus au N.» des pics ou petites
f^yramides» et qu'on s'attendait à trouver de sembiahles roche»,
des produits ignés paraissent éire surtis aus^i d'une fente»
courant N.-N.-O.— S.-S.-E. » et traversant les molasses ter-
^ires ainsi. qu'une portion du terrain^ crétacé» our «■ y revoit
des brèche et les mêmes accidenu d'endureisscaients et à'^U
térntiOBS des grès et des marnes tertiaires. Ces^i^oche^ontété
elussiidéjetées» puisqu'on y remarque des inclinaisonsi au Sé*Oi
mm 45^. On.feyoit encore du porphyre noir et des molasses
Jvers^e Ool b^,^ qui sépare le vaiion de Philipovitza de celui .dé
Orloi t^dis que $iur. le col la roche ^née eàt en contact avec
du calcaire, compacte gris». alternant avec des grès murtieui
micaeés inclinant au S.-O.
U paraîtrait que rapparitîon des porphyres a modifié iê re^
lief du sol dans cette contrée de telle manière» qu it y a eu»
dans le bassin de. Grlo, formation d'un nouveau col » qui est
devenu l'extrémité du vallon de Pbilipovitra. Auparavâni» ce
dernier ne s'étendait que jusqu'à 3 1/3 1. de Bresnik, à une
Jocaliijé oà le vallon éprouve aujourd'hui un étranglemâit occa^
9iw9è.f^ m jP«Uf ti»(tfi4i<mlf 9 nu £(« duquel' tivuté trace de
TURQflPr. HfCiftOPE.
R^aHiva ût dttiDiwnt de Gpld( dn^ {a iDok|séè Itarmë k evéAi
da î^^lHrati^Q dft 608 <»iir8 éi'éaii. Danë le Kévoaddi^Iinskai
9fi irfluve étiàQt9 ^ à ôQtrf 4U1 osicaipft ^srétaoé i dea rat^eat ea^
iMP^lapfif niib^Pf^D^cpiénMf t à' doamptaiàesj On aoitt^ 6« effets
d^ gimcaldaNftlPèa ; èr. If o^ imdjiiaîsoii^ Qçnfbrmé à ceUe dfÉ
4liteidra% air daa {( rèa aeoohdifiraa^Beildoa:ilemiiatfia6«[«[ apdîi*a
f Ii(ii6a:s%»t Aqaope da» laioUeaulâ laptjaif qa; milisibiëli plulôi dai
V^a^ «féiàaaoâ 1 f^èst, di» re^\&i un laiti à ^ëri8air< Si eak d^
vail âUre dos Moiaaaaé , iè bétilavf rsament dii teitef aa a^iuiit
étendu au moina jvitt^'à la barra pyrôtutei^a da IftriMkkaii-
Riqktli i;^ qui tarait ei^aopdfpmré* > . '
/ ËK aliaat dd Grlp à ftcharkoë peàfi laa^allilar di HevOBatdiw'
Biaka et du Lfiokasitaobba^Rmka^ on fri^a iêt9 ki dAcHldié
du prtmét iUoR danf b Djvliatlskà'^IUek» [daii^Ora l)Qiteia da
|Na?phf rapyi^xéiiiqiiô al du tqf» MtàAiAXè^ f ^Pdât^^, MftiiHi^
gi^ûf «i pottgidtpef Oas>voûbai râppaltëÉi iiflgiiQèreifiaiii odlm
çb» Ibivirois de Tradte «t 4a Val da FusMi» Cal nk^fleâlek
bopdaat le f sdtoif daa datit -aôté^) «r paf^aissëht Ârolft panaé à
travers w tarr^ia orétaôèy cnhposëtdte^âtfcjltlfé oadfpaattgHài
ai.de gréa Hianiéini e^te* raëaaihbtatit à ém fty^llia^nii A 4/ft h
kii: If ^ de r aaber^e. éa IdWûM^tJi^mékài Ht y à (Siadii^ é» )Mià^
pdyril pyraKéiiîqiia ^ eofa)pQpOd> Ott bféokIDfâërdilgfèv daka Ja
màaift aa»M&ttioii^ il poràîi: ferft^r au S.^Ë. me^toè^Mfm
ttebd f à tomaiei apbti; Une 4/9 t; plm k^/ te Vfttlët^r qoi
aeiurait d'abord do J^Tw^^. ^ pîds tié fËV ifO^i «ë di#igal dà
SkH[>i au Jf.H^/.at reiiDit «a^di*#eiff qui Vi«nt du Nv-^O^v' at iài
apporte beaucoup de cailloux de calcsfrMdt dd p5t<phyf«^aif\
oa (|âi itiâiqae qm oètt« fioc^ a éU iM^arè dqs évaf»itwi |llus
lot» lui N. Çq daaeafidant effcore plâd hm M i^v-Ë/, oii iHi
iferleuQ^roa filon d'an beau ]^fdi^%ne pyro^éiâqiië, etiete^^
dai|s dat aeiNsles argiteuK at 'ai^ènaoéa de t^épecyiia arétaiîëa ùà^
émane* A 3 h i FO. de 9clfai»kqë, U SoiikdvÀ ièrt d'an pfôMd
déâùé doraii^ paf des ati'èayp^niènTâ et .dé» jilmattait «te ^i
aftieo arâMé dkui4 letqiiâ$ H ^ <^ ^^^ ^U^i^nM nilissw f^
roi^âGi<0»n-oàrevmi plaa'deiradMpIià toii qtië}iii^uM^
ea^deçù d6 S«hafkoB. * » ' ' ' ^
A i/fi 1. âti N< ilé celle viHe; h eavicé a^ priéd âu'Bètcttdi'^
Pionina est iéparëë du valloa au K^ di Miai^kôê pfi^ OM-
cpétede 400 p^ d'élévation» qni «fié ooritpo^e de ff^pti^vè M '
de brèche pyroxénîque fine, verdâtre ou noirâtre. A FO.^ est
pMcé d(ic^oaîi<e ift du sdiiste crëuteé» taftdiâ qtf9 fE. il 4» a
enti*e le vallon de S<toi<koë et \ë déflU ocèupë ^f là IÂé^:'
cbara, une arête ^ompqsée de grès et d^af^te tertiaire^ J phiMè
sûr le gol secondaire et feoeoterté #àl!ftt}oitâ {ïnié^âtei '
jaunes. Cette masse pyroxéniqué Vèlëftd de tt Ëtt IK-. dti'
N.4.Ifi^0.^ auplè cJôté erieiftri du T«milltkd; Jdsque Vebs
Tzeri|0k|i8k»dBan^ où H y a de effOtësqoeà rôclief§ (^leâirei
crécâoés. A 5/4 1 {)lu6 au If .> eë ealcata^^ p^^dn]t tiff êtf âii^lë '
nttnt demi la vallée, et ^téê dé cette bai^ré^il y à deé àUër^'
nais de marne et de oalcufire ittametiit etéindê, <}Ui èotit tfsl-^ -
vméspâr tf oit mlnQeafltofls debrèchë p;^ré^é ifri^tte. Il f^brattfâtft '
que ee'grsement est afissi ééhn dé» âutfes àid§séi; et tê perf
d'épais9eurdeaderniei^gaidfl9lHd}<(uefef[t^éfMiééëptêfntï'i^^
de Tëruptton ; t'est le petidarit des filofîS de Orld, f ektfvé^'
inént au plateau de Brèsflik. i-
Nous sommes porté à penser que l'apparition de cette rt/(4^'
ifjnée a eu u«ie p^rl, o0n§44#^^W« (tolW h fWiUUfiinflnt si graiid
de cette contrée, ou abondent les défilée calcaires N.-S. et
Q.-Eh^ ayôo df^ formma bizarres ^s leurç^ r<c!diei^è."l)e
plus,, il Ç9t prdhable qii-a\ànt Pénuptioq a» If* ^6 ScftarilM ^'>
le^^^aux.du Souké^a et eçlles v^ant de Tsdlibrdd i ^té.l^é^^
cqylaieal dans lu Kisol^varpinr IèYalkm•derl1è^e^S(âlirkeê9'
Iq oaiMi) du Temstkza » et la jisitm de MoUslàphaHM^eba^i
Polankfi. Leâ escarpements calcaîreii du Belsta-^PIatfiiMl tl Tdlii
Qt çeWeig dQ» hauteufâ semblables à t^E^ em au Ni du Tae^i
nokli^lii-Han » poNenS les triices d^ëroéien aquèuàe» et tUppet^^'
Im^m petit en tout point Taneieti canal terthiirè entre Aif^'
necy , Jki% et Ghambéry. L'éruptièii îjilée qyûut boucAié œiC^
yallé^i il a dû ae fermer un laeatttioinr dq fi^harkefi. U êeoth^
p^l te plaiae^ rO. deçet(eidU»i ie.^FâUcÉ aiiKô H^ftm^
5^8^ TITRQUIS D'EDâOPE.
dai( vers Ts^rîbrod^'c'est à.eeùe épo()iiie «qu'ont pir se former ^
si ce n*esi les grès tertiaires près de Scharkoe, du moins les
alUvkns, Qt.c^t à.^iistvers les colliaes teriialres à TË. de cette
vîU$9 que la Nischa^a a trouvé à se frayer phis tard uu passage
dws un .Qf^fiâ sUton de calcaire crayeux courant 'S-.Ë. —
N.-O. ; • .
Nous pbcerpns. ea appendice certaines roches porphyri-
qiies feldspail^ques que nous avons trouvées dans la vallée
profonde du Soutschesa, au pied des pics de dotomie cré-
taicée» daiv^ les bois entre le han de Soutschesa et leKaraoul
p|rès du château de. Pirlîtor.
Gommé pour un pays si mconnu que la Turquie» aucune
indication ne doitétrç méprisée» nous aviserons lei^oyageurs
qpe ce.rtaii\s ecclésiastiques catholiques de Bosnie prétendent
qu^ila eu, il y a quelques années, dans le bassin de Koupris, un
pseudovolcan» on un phénomène souterrain , accompagné de
fumée. Quoi qu'il en soit » il est remarquable de trouver
indiquée dai|s. le Tabidis Jcutkeanis^ ))our l'année 1536»
la combustion spontanée de montagnes bosniaques avec
leurs pierres et leurs animaux , et la métamorphose de
montagnes en plaine » à la suite d'un phénomène extraordi-
naire.
1
I
41. Résumé sur Vâge des divers dépôts ignés.
. h^Porpkjrrepyroxémque traversant le sol ta*tiaire moyen
et supérieur, indique que ses éruptions ont eu lieu au moins
tout ^ la finide cette époque et ont précédé les basaltes nri^
çfea^* h^'trackytèSf mêlant leurs agglomérats aux roches de
aidasses ou dn terrain tertiaire moyen, pàrattraient un peu
phis anciennes, du moins pour celles sur la Harirjca, dans la
Thrace, prèfi de Leskovatz, et autour de Karatova. L'âge des
trachytes du Schiroka-Planinaetde la Macédoine occidentale
deTIbar et de ISovibazar, doit par analogie tomber environ
dans la mômè époque. Les différentes éruptions trachy tiques
auront pu. durer jusque vers la fin de la période tertiaire ,
cçutie semblent l'indiquer les buttes pyroatéhiques de Mago-
«ËOLOOtE* $0$
riisch» âuir-djoutéesaijà dépôts poticeut; c» ces fièmrètleil
roches paraissent marquer le moment du commencement dêti
â^uptions du porphyre pyroxénique.
Les diorites et les serpentines traverseQt des terrains
ftncielis » et surtout le soi crétacé. On ne peut méconnaître
leur liaison avec les éruptions semblables des Apenniiië',
et âfrec les exhaussements et les bouleversements du sol de
la Turcfuie occidentale , comparé au terrain identique trie»
moins accidenté des Balkans , mats aussi privé de ces rockes .
ignées. Elles sont évidemment postérieures au moins au ter*
raÛA crétacé inférieur; mais dans les Pyrénées, M. Dufrénoy a
placé leur apparition dans Tépoque tertiaire. On peut éonc
penser qu'elles ont été vomies pendant le con^maMsement de
cette dernière période ; de là vient aussi que lenrs débris ne
se trouvent pas dans des roches plus anciennes que celles du
sd tertiaire moyen.
On pent élever la question ù toutes les $erpentine%de la
Turquie sont de la m^e époqne» q«Bl que soit le terrain
qn'élles traversent. Jfotts le pensons théoriquement » nsaîs
nous ne pouvons pas toujours appuyer noire idée de preuves
géologiques ; mais nos adversaires ne sont pas non plus capa*
blés de nous prouver le contraire. C'est un cas analogue à
ees porphyres quarzifères de r£rzgehirge et de la France
Q»itralequi se trouvent isolés au milieu du sol schisteux cris^
taltin» tandis qu'ailleurs ils soât à leur place véritable^ au mî-»
lieu de iesirs débris » les grès rouges secondaires» dernier ca-
raecère qui indique seul leur époque secondaire incontes-
table.
(Ncusavons détaillé les accidents de contact des serpentines,
et nous avons montré qu'on devait classer dans ce genre de
roches, non seulement les grès endurcis et les jaspes , jnais
eni^ore dés variétés de Schaabteins ei de brèches bizarres,
formées aux dépens des schistes crétacés ou priniaires. Ger«*
tains li'apps ou des éruptions feldspathiques ont eu aussi la
fiieulléde produire de.semblables roclies , ce qui da< reste «si,
iwiià à. compreftdre, puisque œe mossies oceupeat la:niiémsr
1. a4
Les Porphyres quarzifçnçf^-^ m WPip^^R T\\y^^ t 9^1 PA
i^mà^m .9»cmiik^i Ç^pmàm il ^r^it .{pq^ibi^ qii^ Jpff§.4ft
«?rid*pi»ale. .du iWk^n était moi9^^dé^«^mpW^ qu^om^Uo^
mm ,w qu'elle, aif. pprwvci ij^fm i9r4 <*»§ «biM^sempnis* .:
. lA'Po^hjtie 4i4(^iii9^ ^i rtBÇQaq^u poup âtpe po^iémeur ami
NMfift au 6f ^lànMc (wémémiéii\ew9 m^avm «omme^^a Trar)r
C8ft|iai^»^ leBaonûtjuaqutâp Sprl^idr e&t m lait jr)COQi«$ts)î)^
Su «MMBétktne,. »w ûonuiairo^ m m imu«e micua ^coidenlt
lfÀ)hD0iqu& ifui dé^^nœme km^gùï i{ fout «^ kiâsiEHr ^indei)
pK^ Tarâlogi^ • .. . .
Les siénites turques sont au moins plu& raoïfilâSi qm teft
adhiftiQi takpi^uxy «t prabablain«ir( au. miim ib^^ émp-
tiofltf de ïépAqufi priai^ir^ r^pio* â'il étcét iiifio prrotmvi
qWib.y ^àt en Servie des aiénit^s kyper^oiqiM» pjrès da Kft-p
«amivatf et de Ti^ernaîka^ Tfoiatûgip. ttvao lotiir po^tioa «i
Éeftse ^poqnraît eafg^ger à y Yoâ* dt& BM6Sts> soplief viteig
apnè^^ledépètduitÎQS. '
''i Quaiit alix^/'CEnà^^r caluiqui esl parpbjtriifiDe paraît laïqoBDS
pki9 réoeftt que Fauttre ; et ce (att est ntéine vrai , Iprs méoid
(f«i8 o€6 deux vafviété& de rocfae i^t partie du. même dépôt»
Ea effet, iés fitons de giranile porpkyfoide» que aeoompagneBtf
le». dMies detgiiaimitey sent plus réoeiHs cpiei ces. derniers^
puisqu'ils les coupent. De ce seul accident , on peut dëjàeoii««
cjttiwila pmbabUiléde Ff^e p\|us nDâiderrte des: {]frMif les por-
pbyriqàeç} ea girande iaaâse« Mais loi^squ mi voit oes derniers
au Miliatt d^^^efffuiw oanhiriens et; de grouinrackeê en oa»potes
afe'ilej»9 OB peut avancer qii^au ntoinsce g«iire éà^Mim
est die J^éptt^ue primaire Daoeete» ee qui ne préjuge^pa» Hfj/t^
de tous ldS( {p»BiieA« 11 peut y ea. awoiir eu des éruptions pèiMt
4MMeMie6$:.n«ûeBei(& erayDaft 4(u6 toup gisement, en dfimeflt
«iieHi:âU)DB B^. flaiiMr^ lâiiauw iMK|tt«e .dîatiMli¥^ '"peur hm
â8^9 l^'^àftdfl id^<ill3Oiâ%tt0a^ nou^cbiSfvoÉft tus grâlMiM'
4pll.0Afkft 4Ifl fri d^.l1épdqiie|)iiiiitairâ dnoîefne, paPCèîqtiet^M'
teRiy^uw 'isiMMfiiiSi 'Vie oiittièiiiieiiC pa8 a^sçz de eQl£atiie^6»t> y
V|ri9> j^^^rAnw^^ ultérëts^ ; landi^ qu'on peut i|fl ftihre éè»[
roches modifiées du terraia fmatin onown*
hd&protoginesj par leur position àcdté. de$ roches aréna-
cées et calcaires modifiées de Tépoque crétacée , semblent un
praflMiMg»4 ft^r»! I^QftWU- - - . /< . . .' ■ »
t U§^ j¥W>r#fiV^qQAkiA 4^ li^ir^uv^i^ euTurquie qi|e peu \
^^^V^^^^MVWi' d^^bftl^tfil 94 dd aal» et preacioe adouHe*:
tc«î^ df Çyps^ li.^jfH^ fX^pto toutafois la jyp^c oretooé dé'
1%*^ ^ fl^l^ ^'Ani^q^ Um «ifiHNtn^ maaàe de toi Mt d'un \
autre côté enfouie dans le sol tertiaire de la Yalachie e^ de 1» •
l^WflviA* ;Pn:(i^bi0fVf, fs^fimt^ 9q: ïiIrqiMa HraitrttFitniett «lès
CwS9944^.^^4^^l ^<^^^rél«Qéi preiqiiô tMiès: leë io^ i
lomi^ qcqmffPl^ #^ çime^ él^vëds 4t ^écbiqiMtaea dans Ic^N^ '^Ow ^
de Ip.T^qwfit «^ .flont yoîràias'tAeivP^obcA adiiateuses aUépécs;/
aiftfi que ^es^ rçflhf^ []|Orjitiyi:iqfiieii di^rilîqitoft et médie pjTaié-«
i>iW#!^4^ Sf>M^^^rq^'fiIt p^turrait'peut-éfcrû rapprocher desl *
iQ9^iifi^^P)];)la)»^efl 4H.ïyral.
l^'HM.^mr^P^l^ti BoiifîyeiTc^«qtt$ l'apoiaiuiQ MtiniéMéleà^
nique sous le sol turc crevassé s'exerce encore. eq 3rprodiii-«
soHt^ujQi Vfif^bc^ Oqo^i^rabl^ 4le. iAUfCSea.lhAroiâles ali^aés^le
l^ft4<l^ ^4râ^ f u <i^^ <^r-«^(ioli^ iga^^ En suivMit sar lu*
caiçt^ te^ çlép&tsi pluMiiPiqiies de la. Tif quie^ on voit qu'ils «il
éo^ yppysi \^ axiç^s cqoiinei \^% nodevnes^ sartqiit sur des H-*'
gnff^ I^«-r.§. wW--^^-i-Q---»-&-'*Sui-E. Ceci indique qne l'a<v ■
ti€^iga^Q|ie^'e^tg«ètei déplacée pandasi un Iftps énorme dSi >-
te^opSt^M^^u'^li^ ^ lentement modifié ses produits rejeter. '
Qi| fldMl pQMnui^re ees ti^alaécs deerev^sses remplies de ma-^ ^
ti^ftîgHO^qtiii çà eltài a <iébQrdé8ott dans b Grèce^ l'Archipel '
eU'AfiilrMiiMrti» ^H cttifoi^ic^ dans le Baundi» la Trafic >
s)d(tM»^» ridynÎBût 1» 8t;Dii3« M^om^ifts^ dans ce déhrté^ ^
p^c^l^iOn.iLaievb bàsî^Ml as mompèiieQ grftftde» msÀses, dé '-
q^ ^»lr^tt 4iMi l^âhteBée d»^ u»& rieto «d ^ Tur^pifi^ Gmé '
37^ TURQUIE d'eUHAPE.
mqvHd t produit ibconnu, au npioiiis en Hongrie et en SQrriè « el^^
ne se-retrouyant qu'en Tyrol ettjans les Étais irénilieM ;^fefe
dansTAsie-Miovure, iiy a de vériiables vok^ns 'éteints de-
puis les t^mps historiques» oa du nQK)ins depuis éesiépoqties'
géologiques extrêmement récenées.
••"•■•' '-^
i 7. Fiions et amas métallifères.
Des minerais exploitables sont surtout' connus en Sènrief» .
parce que ce pays a été quelque temps sous le gotnrernemelit
antriohien^qnia fait faire des rediercbesà cet égard. En ISS69-
M. de Herder» capitaine des mines de la Saxe, a visité^ à la de*
mande du prince liiloscb» les principaux gHes fliétalKfères de
ce pays.
La Bosnie contient probablémeni; tout autant; si ce n'est
plus» de minerai que la Servie ; mais peu de'iocaKtés eb sont
cofanoeSy vu Pignorance des habitants. Dans la Mœsie» nous
n'en avons vu que dans la partie voisine de la chaîne de TE-
gridere» ain^i que près de Kratovô et dé Novo^rdo» au N.-E.
et S.-E. de Pristina. En Bulgarie^ Jl n'y en a que près d'Eli^o-
pol; mais par contre il en existe asset.dans leN. et te centre
delà Macédoine» ainsi que dans le Sciisn*, le Pinde» la Ghalcide
et le Rhodope.
•.Dans le Nm-E. de la Serbie, h calcaire et le porphyre slé-
nkiqti& sont àcconïpagnés à Maidanpek et Boutsché d'amas
de. fer oxiduléy de cuivre pyriteux curbonaté et gris argentr»
fère, minerai qui alimentait une fois viugt-troîs usines. A Tzer-
naika, il y a du fer oxîdulé cuprifère dans la même position ;
à fioudna ,. du fer oxidulé exploitable ; à Tanda » de la galène
et .du cuivre pyriteux , entre la siénite et le mioasobiste ; à
Louka 9 il y a des anciennes mines de gn4èae dans le mica«>
schiste; à GoloubatZi il y a du^vre pyrileux et carb^até
dans le calcaire primaire en nids, eonme à Moidava dans le
Bandât ; à Stara-Koutschaina (te vieux Koutsoliaina), il y atnii;
autrefoisdes minesd'argent. Plus a«i S.» H. de Herderciieun^
autre exp^oîtaUon ancîeniie de fer près 4e Bebh-KoBÎe, ec une
d'argent à Loukovo* Û y a aussi des lavdgés^aurifdres ^ear le
Graad-Timok 6t le Pek ; enfio » à Orescfako^itza » il y s eu
desionderiefi.
L^ inhies du N.-E. de la Servie paraissent avoir été ex-
pMlée^ fof t anoieoneiMeBi , et aussi par les Aunrichiens dans
le siècle passé« Les Turcs les abandonuèrent lorsqu'une bande
de brigands eut ruiné rétablissement de Maîdan-Pek , et se
contentèrent , dit^on, d'exiger du district 5»600 piastres de
plus cQmaie compensation des mines délaissées. Sous Tzerni^
George » on ne rep^pit pas ces. travaux , mais on- se contenta
d'en faire près de Haidaa , da^s les monts de Boudnik. Utt mi*
near du Banaat fut enlevé à ^ei effet de nuit et retenu en
Servie.
Les amas métallifères des monts Sçhtouratz, dans le dtstrîK^t
de Roudnik, sont semblables à ceux de Maidun-Pek par
leurs minerais et l€iur gisement, néanmoiiKsil.n'y a pas de
cuivre/ La galène argeittifère» la blende, le fer oxidulé ave<^
quelque peu de fer pyriteux , formentdea nids dans des fil^ms
de^uarz qui ont de 5à 10 pp. de puissance, et qui traversent
un porphyre silicifié et des girès probablement de l'épOque
créfeacéie^ ce qui fupp^ beaucoup les gisements aurifères de
la Ti^ansylvanie. On y trouve.eneore deux galeries, dont TuM
déboiiche dans un endroii éboulé de la moni^agne , et près de
là.un.rpcber qvancé d^onne U#u à une petite* caverne^ A Maidan;
des tjis de scories^sont 1^ restes des jdernierstirafaux entrepris
soiis.TzernirG^rge. Des jes»|ifiififr«etueu\ d'exploitation, oiit
é^é fiûts pdis par les A:^rici]rieiisii%9s une forêt f à Visoka^ à
11^. auii.-O. de Ripagp (au $^ de igelgirade). Il y a. des py^
rites , du fer hydraté dans du porpbyre et «n bout de galerie
d^pudwint sur ufi petit torrent.
. Dans V ouest de la Se/vleyjky a un peu de blende, et ide
fer sulfuré dans le sol crétacé, à Jivkovt^a, près de Kroupe^.'
Desnidset d^s petits filonsdeg^lèneexistent dans leealcaireré-^
ceptdu district de Kroupaga*:On y.a^faitjadisdesexploitatîoa^
à Jagodnia, près de Kroupagn, et à Korenitz^u dans le tolar4t
Kéanmoins, les glies aocpropagoé^ de , brèche cdlc^ire nesem^
blent point ric(H)|.,e(: «'opl imm m^i q^^^UimiiftMif^^
tW TURQ0I8/ tfëèftOPE.
de Kroupagn , ne pi^ésente que deux endroits oàm WféiAVlè
kir^Qhh k) inanière des taapet, 0ti te» gàiS'dU pày*'Hotftion
^^ îqu'oà n'y rôchorcÉe ler-pk)riri)-(j[«èidflHS i« ^itftr^af §& §âï4
sma lorscfu'il n't » pJws dëi trâvâirk ajfrfcrfèi k'tfkéttàè^. '
..: li>4ms.léfSi*0- Uu Aiéme pays, M^ de Hèrtfér éité dii fei*
hydi^té ênp(«JtàMeà fteudtilk, datts fe Jëlteiftariteft ; kim->
Wyû i >à Yetreniak ^ «et d^gjfîiès d^ galèiié ai»genliWï*e à Z^(>^
^Hoh.ou Zeovisehte, . daoïs cfes^ ftéittés ittM»tî^8tlé*f , ^^Wi Sd
Ii4|^(*|çi*t$bh> A YêHifiiîak, et d»bâ te g^Mlpë dtf 'K^t^feblllks»
)h? $Qi«met rie balte dei»ttïèrë tti6iïêagrilfr,'p6rteA« lé ftëni tfë
Souvo-Roudintsche (lieu de mines sèches) , offre , à cdW ^
pq^p\XyH siébia^W > dé» lairiflé^ ttonsldé^feié» de m 6 îifdblé
¥>^é,il0:greûàt«u«iTeârui^gàngù^dé(îetnltt#ak^^^^^= '^ -^ ♦'
w Eo.^<^^«a, iDO èîiploïi# aiiMWtit 'dès «*r«ia8 ti«? «T jftfur'é«l
ww>inâ compaoïd cm céilulaîi^e^rèè «e Vlfebhl^àd, dîtefe ^tfaffë
à.«ix ©«droit» autour de Vttlt^f^a, pi^te de Itt-eMîhe^; è*ti»ë
ft)ut«ov«z e| Yisokfi , «mi !oki éfe ierjÉjéVoi Lés iiféïAeé grsëi-'
m^ota gôBiî utilisés en G^àft**:; iiU dé *lW«tifcâi S •Nèvti''
M^idan (nouvdte iBhwe), prt» de llirtwrifà'i ♦. M S. aë*b-^
W»«z)v b Afeidaé ifffè» âii VietiX' fehltéôti'^e Kàftiért^àï)»/
êWo^ardeStariwIfaîdmi ;(â*ciétttt^ hiiaé9 et de PHéd^. R^ie
9«iAàft.d6liiiB6m 6embldl|]6'ii9 M»fdhâ;>p^r>ââ'GM^clihffit2!à'
iMiteiit bofajHoifcibm de (6tffe^H^9é^flàïimm^^9èV) «ofl'ëtf
6o/»^t«/ifréi& Jcm^^uaiwïiw^isiiiô VéiftHafe ,^ideMi dtoà Vafllé^
aiit^esbis de iBl^ft»tli-*làldarf et pte§lèttts^rlè^-4f'8t*ii
Haidafi et- d» ;ltiMiel»gt^4i'- .' 'M '" ^ 'î> • • •' c^ '- ^ ^'- .^'>i"î
Ces dépôts gisent.dans des-e«[Wr«Si M^ùM dléë )V]f([#i«é dA^
cÉiréf, èiy icët ©mféWêiëà èe^^m éu^Ôiètes^ff»t»^lé i^'^de
&Vï1«»dti'(^lca|né.-!te'<l<!^*ïè»t^^ friîttsd ftiiij*é'UriittStfér
et pamibtetrt tiWî^'teiii^tirîgîÉfô^dîfalftteîëftflèfe'^ô^àtt^ •rifîitéf&teé'/
tammi^f^ fétotiU^^dérû l)dlHliàlfè:;'â'èA)^ahi7<!teët' tl*^h-'
ii^4ièuît.-Ow tesvè«ptoi*ià tW^uVért^/eWniftfié à^/Sf^li'iiif
Si»S;-0 d« Vidtciiwk; &ii'Aaltt6y^d«^rt^^r«hsV ët^'à^jïâ^
t(^ t^titions sltr les autres iicbQSse»«mDéra>e& de b Bosnie
Mflt fôH vdg^UeS) quoiqu'il pai*aisse« iricôDtescableilient que cB
ffa^ys tîbtitiefit même d'autres itiëiauM q\xé du fefi et queoaaéims^
Muâ lé deHii^r^l» Étiëritlë ThomtisévichvilTavait'un cerv
fàini Dejan AkomaH^Vitdi qixi étâiil snp^ minêrnUun^emAtM^
i^îbmài' noit^nim tha'gïsPer. b'aiidenDtsë exploitaikus^ peu^
être roiriiiifies^ de (ïlomb urgentifêre 8DAt dite» exister prèri
&ls Si^ehéMitn , d'bù est Venu à cëtié ville don mm de Ville-
a^Ar^t. On dté kudsi dès Mninerai^ïirgefiiiiSSrts^à Krdiipa, él
siit'tôUt dans lâi grande chaiiié ded nit^nta^tï^ mërtdiMdtei
de 1h C^oatië fUfque, tCfrs ieë'Mti^éès delà ^titi. C'est ptt»u
bdblëmerît fee minebaî tcuiyt^K dt-geiitifirë {Fâfkiéf^zP)itî cë
fér ; 'qit'()ïi nbu§ a dUêftk*ë fôfbtettteht ëlKptoHé ftiâtflteapilt dâii»
de§ nibfalâgne^ M If. d% Livno. Pl-éfe >de iit^eëcllëW>.f id^ndniri
ctîathe recèl^rdli , dtt-dh ^ dd rtie^tsare, nîài» le» liARâbtè éà
imi xm sfecnet , ce c[tii rfettd ce rappdrt trèà d4dll^» '
Eniîh le mofit SlàtJbor (mont û'ov), sôr te frontière dii
dîiWd ^etbé d*OaJHi:e, pbsse, à'tbrt i^ëdt^mrpOUt* ^wri*-
ftre , bail' le rtiîéà jiiuhëet bWncfesi pri^ trbfy sdtivèwt pèdi» 6ë
f br et de Tàrgént |3=âr les îénoranlfe. Mammè^irtt pfa^îetil*s H^J
vlèré^dfeBosttlé sbht drtfes ctarriel- 'dèèî JïàaWtlëi *dr , IWÎW
qtib la fiosha , îa Vûi^bas , la Lasdita ,• prês-dfe^ftâVÎfti/ PJlite
^retend fïiêûïë queîesRbmaîtis àvafiéhl «né 'flfifcè <f^r'«ârtS lie
Slîrtn^lïfh' (ti*or) ;' ffréfe ^ IVdfrilfc; aux sttttlféëi'^dd- Là!fk*v*^
Effc i/ArÎjît ëlî* flâtii lé'térfaîfe g-tîhisltebk pfbbaftWWëHtlfitodfflëv
•'' tiM\ëmfthifi tFÉÏih^dî, lé ttàltttttëttèkfcfîàiRt^i âfc^^ll^»
tt ihl()«ééi;cdhtiert1t du'ihlHeraiaéfef b'iîdë*él; li'yéràlé, t|tf^
f^xpTôitait encore a n y a>ite Hmjjf-iArtpsi. Dfe^dndfetàfe*^
$ëoKés et' d*âriîdëiihës fôhdé^ies ûmàèik^ ^IRfttoprA , Vilél^itë
Mâ^ié <iul a régné dans cëi lieux; Ir'é^plAitîfti^ à ëlë '«Jâti-t
Ôôrtrréë, dit-'ott , -^frëri (juè' Ife fisc dèttîiiriîm 8* «H^p WHI
mm. • ' •• • • •^'•''^' ' • •• ■ '-■ ^
Dans la Mœsie supérieure y les talcschistes-desmoiUâgoes^
^Qtr^ la V4ii|^ de Klisoit^ fit, çe^q dp yf*(j^£|73f)^ka oju^ d^ la
remplie» da cristaux qiMelMod|pk|A^ tflPWi(Mà^il>y Mi
876 TURQUIE b'£UAOP£.
nombreux lavages pour extraire ce fer , et les fonderies se
trouveni à Klisoura et dans le Vnska-Rieka. Le même genre
de mines existe à.l 1/â b. à i'Ë. d'Egri-Palanka, dans des
montagnes sauvages, où il y a une fonderie. A Samakov» la
même minerai se trouve dans les aliuvions ancîen9e$, et &^
est extrait aussi par le lavage. Les bauts-fourneaux sont dai|s
le voisinage de ce bourg , sur la rive gaucbe de Tlsker.
Les montagnes de scliisies talqueux et de quarzite» près de
JNovo*Brdo» de Kraiovo et de Janovo ou Jantevo y à L*E. du
bassin de Kosovo^ renferment positivement des minerais ar-
gentifères ; les historiens prient même d*or^ De là est venu pro-*
baUement le nom de la ville de KourscAoumli (ville de plomb),
et c'est peutrétre le Pangée des Anciens. D'après les anciens
btslorienst dès le milieu diy premier siècle de notre ère» il y
^ait des mines en lllyrie;, <|ui donnaient une quantité considé-
rable d*or. Vers 1227» les mines de Tancienne Servie donnaient
des produits assez considérables, pour que le moine Save» fils
d'Etienne Nenianovitcb , fit venir des mineurs d'Allemagne.
C'est aussi dans le milieu du xiii^ siècle que prirent naissance la
plupart des ccJonies minières allemandes en Hongrie (1). Une
colonie do mineurs saxons a existé, surtout près de Movo-Brdo ;
et de 14^7 à 1437» les mines de la Haute-Mfesîe furent concé-
djées par le despote serbe George BrankQvItcb à la république
de. Ragusoy moyennant une ferme annuelle do !^00»000 du-
cats. Néanmoins^ les Ragusains en tirèrent un grand profit,
parce qu'ils n'exploitèrent que les parties les plus riches i^t ne
pensèrent qu'à s'enrichir,^ saps songer, à. utiliser entièrement
ces gise^iepts» £n 1439, la conquête d'une gcandç partie ,de
la Servie par AmMradfit cesser ces. exploitations ^ mais elles
fièrent reprises en 1444 , lorsque j(^ despote George jçenlrafm
possession de ses Etats par le secours d{\ vaillant |lui[>yad. Les
historiens évaluent encore à 120»000 ducats le produit anuuel
(<) Voyez Mëm. de î'Inst. nat. , vol. V, pag. 469 , VesehichU der
benûehbarttn Lcmdern Utigam , par Engel , vol. IF, et ÇwMtJnik
<;le ces mines à eette époque, où les inetirsions ^toehfiiesile mâm
quèreni p&s dans la Servie méridionale Xor8qu*eiKl455 le siikan
Hahonied pritNovo*Brdo»'et te roi serbe annonçant ce désastre
9uroide Hongrie, désigne MôV4>-Brdoconfimecà/7ttrj9ar/r«i?, eà
^b mineras neivi Mlum. Il est^ dîc posilîvitinœiU que le suita*
n'amena pas en esclavage tous les mineu^^ pour les eftiplëyw
»li\ mines de siégea et qu'il retira en4x>re d'âssea beiké spimna^
de ces mines* L'époque où tout travail oessa ne pe«i4iréfiré«i
ei&ée, mais doi i éire fort éloignée de netus, pui^tt'il ne recite ému
le pays qde iesotivaiir d^^ mines, sans qu'on puisse pansênirà
savoir au juste où elles eiaiencDans la vallée de GratsdviRtliaw
et à 5 h au S.-Ë. de Pristina < ^ù quelqpea lieues au N.«0« da
Novo^Brdo, près de Jafiievo, nous avoasi cependant reoKirqoé
des tas de scories d^anèiennes nsine^
Au S. de Karatova en Mcuoêdoine ^ on exploite, de la galène
argentifère qui , associée avec un peu de 1er hydraté et de py-*'
rite, est dans ci^s petite filons de chaux carbonatéet au mUiim
du porphyre siénitique. L'exploitation a encore lieu» : et fceft
i{»nes sont à Karatova. Dans le prolongement oriental de 1^
chaîne chalcidique du Kortiascb, au-des^s deSaloniqneyil y a
eu des mines déjà exploitées «pus les rois de Majcédoine. Panl-.
Emile, vainqueup des Perses» défeiKKt» par exemple, ce Htavaik.
Elles sont situées dans la jpnoq^agrieiau S.^E. de Sid^r<KCaps^
(t. Sidrekaisi) , l'ancienne Chrysite , et à Madena^^i(|PiA.,.pirèfl:
de Larégé^vt, à 14 1.8.-1!. de SaloniQMei ei sont étaj^ie&9u? des
^alops:de plomb argentifère dan^Jq oiicasdMSiBet Elles qntéii
atKiçdqnnéesplus tard par suitied'nq^ manvaiseadministr^i^n ;!
m^is le tribut â continué à être payé» malgré cela, encore piM*,
sieurs années, parce que les habitants navoniaî^nt pas perdre
leurs privilèges. Belon> qiii visita ces mines en 15Ô8 » décrit
l^ur .exploitation et la manipulation de$ minerais, (voyes;!^.
i*^" livre des Singularités, chap. ^)« Chaque moisiegoiiy^r^i
nement en recevait 18 à 30,000 ducats » et il y nvj^L âOO à.
6(10 fourneaux. Ces mîn^^ furent reprises dansloxyiiiiT^i^Mi^..
M. Urqubqrt a ^po&é conm^ces minc^ ontfH^iiaMfA^u.x ipi^l
SIS TUR^S^ «'ÉUkOPE.
( VbfM K'TfiTt^ttife tJlf ,^ r«iw*)ié>'ér<?i?^ ^1. h -, p. 120. ) ^ ' ^
0 tfia» le &V&W) on m'a ^$oré i|u'ii y «ivatt; â S h lièMâU
foodèl) 4*iitiiçiaiMe ttrinès sernbtabli^ dan6 te taibsUiisté ^
aaib iesi'^m;) et fat ^lii{Htirt dm Uabiisiiits a'^ vètitem f îe#
Mfttti*^ les ptîeiinefs pat» msottè'diicé ^%ti6t*âi(ic<$f ei le6 ayt¥é9
jpaim qn'-Hé «i^aigtieàt ttMiJtiirs t{m là décoiivèrte de mfiifièPdii^
Bè^ii^ttr«t]« iitti «idovelM k>t]i>ei»d« te^âtibnset dé ira!-
tattt iMgatiQÎii^; A'O^b^uihds^bài; et prèâ de Kbsti^iii m
rftédes mitteé Ile cùirrè et ^'At^enti et ipirM dM^dirïdà dé^i
imflés alngfèiittlères; hë khbtit Vilost^H ; pt^ès de fidpbie / d Ië
i!d|»iitàti<fii A'étrê ibè^wlètMt^ i mi y etie ilon seulement dëd^
è^innim ai^ilfiîm^ iiMte Ménie^ Vch. tôat en dbttiant d^é
l'exactitude du dernier fai*^ i'Àtltre mt pt^babte v piir^â*ii y •»
McdrB desimeB de Inès dffâVbDek nfiiiéâ. Dde^ le Hild-Ma-
Rinsir^ii 'jeiiue nlicfitiie^ bdu« a ausdi parié de mities» dont ^e^
màMrW plpëletlddîëm tië Hcfti sàtblt^. Oéi^ëmkitit )à eofnipo^i^^
mnlà du IUl9dt$pe e^ telte, qu'on dbit y âUtipçotitiér jpâr éit^ld*
(fJe ddd initterdh; Oii dit: qâ'il y S èh dé$ Mtieâ ^^mtlfèt^i'
près dé ïfeVfêeSp; et 8 ekistë dëîr ttrfttèi de ftt* itir la t^Oil!* dè=
citté'vftte a Dë8p(«Hrâîrak et S'PHWfipripdH ,^ ël' des torg-es à^
Wlë1t# ♦' M 6^ de Në^ffeléOpl i ë« pM^ éfè Béf^tltèjiv Lès At^-^i
< )Ëff >iÉ^ Mifiëtif<@r i9 r»<dK^^é^ëk^fibblilriè'éHr^
<tofl/aii}ft y »Hit«t^ ëHmdtliiin^ a$6 ^mim ^«fldai dëëfî^
Ibfl^iéNfi^léiili Élt'gMiif^ërMaii^tëâi g?[iill^dëfM)ili ëuHt'ët^d^
Fj^té^»^lëmaMX^ téilât pf<a <9e T^èbi^t^Ud^ t^ ée i'ètèiétitt^^'
dfflte » Tfff ^We *Beft>pè; ' ' '■ "■"' '^ ' i ' - î
Jf 6ê# safi^&l]nFèf^»ëbfl»âH^t*xi.4të^ â^i éertmi îèiHemi
(^i IfêKëddëfit de§ mkJ^m dé âëHistës-ërMâliîUs âiii N. 'de'
Pfttip; H. Pdii(|UëViHè y pdi^fè ifleMe<fêtn^ë de nflrtéMi âr-^
^Mlfêi^'(|?);(ift tt S)99Uf@ tfid^f Vi<«[eé'(^|laiHéWèf:»rfA^i^'d«^'
àurifèresiusqiZi'rtflli dUrtS te x^mM de Gnévèttt): '
péB'mit^ bèwfs^tféiMi^élaiaoïli tfEV{|te«; flërtôihîfaatîxiA plalflif
dérivée du brillant du courart bu de là fertflitè'dfe^éûk-s fedlrdé/
comparée à Taridîté des montagnes vpisines. Cependant le
mont Brgenik, au S, de Tepelen en Épire, peut contenir quel-
q«e-|i^i de 'pliiinbiaf»g!»iltiflèrô ; pul«qfuê Ibfe attCfen* pttiraîSsfent
bëtdoBftiprdb dddtés .to ckatfeftS dôM* ï^eii^UÈvHlë élii^ Wh^'
tt■tofflBBtie^lîtfôrm«lJa^le•de6 toontagHé^ àtliodf *ie^iïi*s ài^:
riéiir dû JSfcwt^potaihos, ; quoiqu'il jMÏIseè f ttVèi^ qtîëk}Mës pë'i'
tîlfiiifetaih (JUittie 4afl» Vum 6U l'aëtfë niaisèe «é isé^tWli'
deTÉpire. ./• ■ ■ •'::o;. :--• >j,i' :■•'••' -m
;i fiiî ir»«cAfe,.ôii èx^éîle'««'«gl ft «ztflkg», daiH !é «Is-
triettiJë ftnwed/à'Slattlkè^ (dffet^fct dë.Md«jâ*î), 9-Ofca*.'
Ifctô <diiiPiat.de Vé^Uscha') / ft A*râ prêé RlWpîda ^Bis^iW
dè''Bi*6ovb)v -' . "»•»" ..." »: • • '•^. '• • • ^ '•■• ! '-. ,••• -'î
*'A.'JtojâiéfAMtoardtth«tlaf è»fôfàlda*lèrM BHiïïtéRâ î'
rMmrtyeH 4M?v déêffiJttea He^dfWè^fjfViifeflk'géébftrpâSAJP
^^râéaitcfivmidé ffeP^ Nrfli'W',-^^ t^ti*'^ip!ëyé'WMi¥atfài^>
^îfiWiabrL* liW: Aimt^liieff ft» ^ àtaîëM' 4râV^illé' H y i* 4)feî$ aé'
q^l*f1^v^fl'jn«iî^ày V awàrwè dîïtf ^ le Maf tedPd^
€©>%te«aartàrd^iipt»*»S*tf!ë*(V6yi^W
pWiii&i«tflVi4iM«y aépéisë'd* (?M*è!^eé dé'ëàWë' bléte-"!]ë^
w4H«*ût>'dé^e 19 fmtif]6'dé ^cWvré^j L*^ ëttVîrbtis sëHl'lèM^
Mmm^ mpr»Él.^miv[M\ Je g^^s^wpktÉIqtJti; ^dah«#rf>
*lll(jiii V<^rtv Jèïîfifkaif«^ëlà(je'^t^pléln-l(r o*ferîfeff; dtttt»»
FM4dMiqti«tliMmn«^¥lVlè>^ëd^^ ^i^
sort à 1/2 L de là des roGber§«ifli1»^wn #A)fMii(K^glhflMÉ
^80 TUAQO0C ll'UMOPK»
eau) oJi Boulba, nom venu du bruit qu'elle foit. Elle se rëimit
au Brebena et au Motra , et se jette dans le Scby^
Plusieurs rivières de la grande Valachîe charrient da sable
aurifère , et M. Scbuler raconte avoir découvert dans let
nooni^goes» vers la soujrce du Tscherna, de i'or natif dant dm
filons de quars du schiste argileux*
a
$ 8. Eaux minérale».
• Les eaux minéraieé connues en . Turquie sont h plupart
thermales et. hydrosulfureuses, parce que les Turdf reffaef^>
cbeRt cette espèce d'eau , à cause de leur habitiidè de se bai***
gner très squvent» Par contre, ils ne font guère attention aux
eaux mijFiérales froides, de ipanière qu'à Texoeptiott de^quel^
ques eaux acidulés salines, le voyageur ne peiol arriver que
par un hasard à la connaissance de pareilles eaux.
Les eoiuF chaudes se trquveni dans toutes la Turquie ^ à
l'exception de. la Bulgarie et de T^Ibanie. Elles sont alignées
du N. au S.» ou bien sur le pied, des chaînes, au centre detaL
Turquie, et alors^en relation avec les trachytes. Dans Je If.'JSi'
de la Seryiet le pendant des eaux de Mehudia, dans lé&innat, se
n^rouve dans le Bani;i, près doiBrestovatz, dUbs le Barda an Ifv
d' AlebsiqtUBe, dans le Bania à Sverlik (dans le bassin du Ttinok),
daps JjÇ. Bania à l'E. de Misch,,et dan^ le Bam prèlifeAibore ,
à.2j,.deKroii8fph<)ya.U9 au pi^ du lastrelM^ Ai'e^boeprioii.
de,,cQife dernière :^04ifce, la plupart dé ces. eaux /seurdent eni
a^ppf:encie. 4h 4err^in crét;^ jnf^irieur ; maiSi kiM des.schisten:
cr^stijJli^s est.t»iiÎpurs4rè«i:YQi^n,,et. lesiedMiies e^nx eii;aof UPft«.
.On jp^it r^nir >ep$çA»ble lesceaux.dtt ïmvkû^ XoplUaa, ml
l^.*Qj de R<Hn*s^hQaroiJt en Ijlq^sîe^^qstic^du biÛ9 de Bagnislui;
ooVeS; dû vallon de l'iiigaska^Rjeka , à H% L pn N.-E. de Ho-i
lEibpçnr ;,ce|lesjçlans le.VrdlQnde J^scbanil(za , sur le piedXf.*0»
du, fnont Jelin p. en, S^itvie , et de Gra^sehanitaa , sur. le Jbdia*;
à^% le N.-EJt df la Bosnje. Toutes .^ourfîent sur une ligne,
aviron No-Qt-tÇ^-^E* du, sel çrétac^, en partie ifltodi6é,)ai
€9i)lç.de>KMvib$MUKrparqltu!i r^ede l'aotion igné0t quîa pr)^;
' CtÔLOGIt. 381
En Bosnie; on doit rétinirsur lineméme ligne S.-E.—N.-Ô.
IdSsourœs thermales hydra^triftireu^e^ dlKdgfa, dans' lé Do-
IhiQét à 3/4 1. à 1H)« deSerojeVo» celles sur le bord oriental da^
Verbas. à B:tniâ-LoHkû et dans les environs de Slatina, auTC.-E.
de cette dernière viHe.Nons terrons plus tard cfue des eaux ,
les seales qui soient en même temps acidulés en Tai^quie »' se
fient avec de véritables sources acidulés firbides. ' ' ' '^
An centrcde la Turquie » «ne zone ig^n^e E.-O. nous est in-
diqoée par leS eaux thermales suivantes , qin* sortent de terre "
tantôt au S.« tantôt an N. des chaînes de cette parfie de l'em-
pire turc. Non loin de la mer Notre* à 2 1. 1/2 à TE. d'Aidos,
et à peu de distance du pied du Balkan» il y a dans le sol p^- '
roxénique on bain thermal sulftirenx, connu de toute anden-
neié^ et très visité en été» quoique le bâtiment soit isolée et '
sans autre habrtatibn^que dès fautt^ qu'on érige prbvisoîre- '
ment. Certains baigneurs paraissent même coucher sur leurs
charriotsen partie couverts (1). Sur la Tond|a , prè^ du pont
à -3 1. è TE. de Kezanlik» on retrouve au milieu d^uiïuvions gni- '
niiiqueSi une.eau semblable et un bain en ruinés, tandis qu'entre
ce& deux sources^ il y a celle de Berki, près de Jeni-Sagra et
c^e d'Hasskoê, à E. d'Andrtnople. D*un autre part, en avan-
çant plus i TE. f on remiirque à ratitre extrémité du bassin
supérieur de la Tondja, le bain thermal deBania,prèsd'Hissar *
et de Lia, à l'O. de Kalofer ; et au S. de la dialne d*Ëski«Sa-
gra « sont les eonx semblabre» d*Usundschova. Toutes ces der-
nières sources sourdent du sot sdiisteux, plus ou moins cris-
tallm ou primaire. Elles di>ivent probablement se rattacher h des '
éPifptions trachyriques , qui ont eu lieu tant an S. d^Ousounds- '
chova, qu'entre Jeni-Sagra, Janboli et Karabounar , comme '
ceties d'Aidos aux éruptions du porphyre pyroxénique^
Si telles sont les eaux dn pied nhéridional du Balkan , nous
en trouvims d'autres tontes semblables au pied septentrional' <
duBkodope. Dans ce cas sont celles de Bania, (|ûi donnent '
■ ■ ' . , ' ' ■
()} La source thermale citée par M. Walsch , entre Roomelikoi et
i, if l*eUe autre chose^oe celle tiMtée par noiii f \ '* ' ^ '^
5^ TORQUff ,8*JB»pPE.
Sophie, et étreefl q|^l9«çp(»B|ft^^^v«!fl.|«.Hstlàw8^i|l4^:,
taJM- .■.;•;■' •. ' , .T...:..-! M- ■. I .'-^ ;.^ :. •,, •. :• -i
h^Ht. <?S te X?|lpe ^|>Pfoltj à rO, flp.çfr. ^wiJKf» Jb^q,^, 4i, «g.^
tr^ltUjff^i W V^W^. dans Ifi. ^ • ¥*lsi§«Hi PWI*Wb fl*.
la HK^çédok^ d;^mr«s..i»qwre«* V^konbu-puse», P'p^^i^, ^^
galnilza, à K(xyp.^\^„ pçè» d'Ssjib , fe JHwnWI *uç '!q ¥*1«^-.
%■ mfiÇfpMft leï! StW'a «1(4*1 HiB.te.y*r<Jiw* «I. « l'CU *»¥arii;.
dar près de Keuprili , le Bania près de Pemir-Kapou (pâr4t
df fer),, et pijjs à L'O. le B»P«i».* entre Florina «t i^Ailqri l^s
ea'ux thermale^ ^ <?^«f^^i W ..fMPjfei màim»!^
tiè(i# da Sj^latQ ft. 4'09)t4$^t en Û8|)»iati«^ nv^o 4i€^:d»
déjà citées auprès de Groja, avec les thermes sulfureux prè^ éf
PM^P^s), d^^s. \^ ^^iT\çii ^uYeneiiU^ gs^ du déMé ée.lMMh
Spa^y prè^rt^ I^epa^t^jB» m]i». (V^i ^Pjjiw * -W* i?«*»
j(<^f/afi, vcJt, IV^ p. 8.) ... V ......
yoe aKtce iig^ K.nSi, ^.fo^WA #i%I* «S't^i th h fmt^r^
^y\^ ^i^^yi^ tberDv^le^ d^ (^ 'T<l)^ $ o»\\m ^Um^iuàm^ €%
d^ ^r]^, ^)es à TO. (k^ f^n^ ^tt£^?^dackèl^ odti^ de l»â««
KK}p(i)rfçe, oelie 4 TË. d^ C^^>|li«. flftps^è'% df.MyliU»o,^ ^ici^î
EQp^ eu Asie. A^m d'ahmdpitiiefil marai» ^hwkte «friMi:
du pied de l'Olympe à Brousse (fau]aMiii99'{9cMûr|lMh«^*-à
KœH^urdli d^fi^ H^ plaiaa ^nim^t ^It )^ p^iili^ d« pl^CeM «pu
était. b4M^ ^leiuiidrkv-Tr^ft, ^ Siofvn^, à Ui^ «nr fal fbNk
nwri^ic^n^e du g4dlfe de Yq^rJa» «M^^ de MaodPfigQrskii Mtftrf
Smyroe «t Itnoii^e, à 7 9iiii^^r& d<^ Stng»v)i» m pM Mfi»?>
t^ntpjoiHd 4u Den^dgî et ^iifMrèai do» |Ulfkk^«iaiié m A#
Ëlies y SQ^ p^ctMm^i' ^ fel^iÂm%¥it«^ ta» fia^ial^r^Mk Im| •
• (?) Tvyezh partîegébtogîquerfe fJKrp^cftïîoil (|'i^ Ta JlfoTée , pafr^
MMviMIiiyaetViriH. • - •'••'-'
hr Hostie, flll^rië. la Sly^fe et rAutricbe ppé^aietït ausst
<}*aasee iKMnbreuses sources du même {][enre. Ainsi en Hon{;rte
00 peut cher, sur des lignes N.'-S. ou N.-O.— S.-E., les
Murces de l^ohza » ptès <le Sikios (comiiat de Baranyâ) ;
celle de Bude> celle de Pelze« près de Grosswardein, celle de
Gliisshilie, près de ScfaéttHiitz-, celle de fîischtyàa sur le Wag[,
de:Wag*fie80Ceriae > deTeplifz, près de Sitein» ëte. En Au-
ivichè, oneonnalt celle de Voseluu^ de Bade» deHedlkig[;
en Styrie celle de Neubaus, près de Gtlly, de Topliizâ, etc. ;
an Uly rie, celle de Monfaleone» près de Trieste» qui a
' Une circoostanee remarquable est runiformtté de composi-
tion clûftkique de toutes ces eaux chaudes, car elles sont toutes*
pkiso^iAotns bydrosutfureuses. Il y en a, à la vérité, qui le sont
extrômement peu, comme celle des deulBania, prèi de Niscb,
d'Aleksiniize , de la Troade» etc., mais cetCe dimtnulion dans
rhydrogène sulfuré peut s'expliquer naturellement par son dé-
gagement; occasionné à cause du cours plus lon{j que ces eaux
ont eu à parcourir sous terre. Il en est de cela comme de la
températtwe, car si cette dernière offre beaucoup de variations
d*4ine soiiroe a l'autre» il me semble que ces différences doi-
vent tout auiant.provenir du genre de milieux traversés, dé la
rencontre d'eaux fro-'des, du niveau ou du débouciié des sources,
dMMi qufe de P intensité variable de Fagent ignée, qui leur donne
oeue température élevée.
AJnsi à Dibre-Sibre (Dibre supérieur) , il y a une eau ther-
male hydro-sulfureuse, qui sert dé bain, et estassez tiède pour
qo^on ne la trouve que chaude en y entrant et non en y plon-
geant la main, tandis qo'une autre eau est froide laiteuse, hydro-
sulfureuse et styptique. Or, c'est exactement le pendant de
deux sources sous Crouja, dont celle au N. de Lous-Han n'a
q«eS0à34<»de températtnre, et celles sousCroja i5*, l'air étant
à' 25^. Ces eaux sortant de longues et vastes cavernes, et y
rencontrant de plus des eaux froides, elles sont privées de leur
chaleur primitive, et leur imprégnation d'hydrogène sulfuré a
été fortement diminuée. D après M. StricJUând» une eau toute.
GÊOlOGtK. 389
Semblable soiu'd du même terrain sur la côl« $eplemri€<*
nale de Tile de. Zunte » et n* a qu une température d'eaviroa
18,3 R.
Quelques unes de ces eaux ont déposé jadis beaucoup de tuf
calcaire, el indiquent ainsi qu* elles contenaient de Tacide car-
bonique et de lu cliaux. Nous pouvons. citer pour exemple
l'eau de Bania, près deiNiscb, sans odeur d'hydrogène sulfuré;
>
elle laisse encore écliapper un gaz dont la chaleur parait au
baigneur plus grande que celle de l'eau. Un semblable dépôt
se retrouve aussi aux Thermopyles et à Brousse en Asie» où il
occupe une étendue de 3/4 de h sur 1/4 de I. de largeur, et
forme une épaisseur de iOO p. A Baden , près de Yiejme ea
Autriche , une masse de tuf calcaire indique par ses coquil*
lagcs , dont une Paludine n'existe plus dans le pays , que c'est
une formation bien ancienne de la source.
Nous avons tâché de prendre toujours la température le
plus près possible de la sortie de& eaiitx de la terre ou du
rocher ; mais cela n'est pas toujours praticable , à cause des
constructions qui recouvrent ces points. Ceci peut déjà servir
à faire apprécier en partie la différence des résultats obtenus.
La température de ces eaux est la suivante : àllidga , près de
Vourla56' C; àKaiakaymeni 50* 5' C; dans la TroadeôO^;
dans la Samothrace 47,5' à 54^ d'après M. Virlet; à Brousse
1 84 F. , ou 42 à 84° C. (d'après M. de Yerneuil) ; à Lya 36,4 à
57'' R., et la source extérieure 40^; aHissar, le bain principal»
36»; le bain des femmes, à l'O. du fort, 35,4"", et le bain commun
34,4^' ; à Sophie, 34à SS^* R.; à Bania sur la ïondja 4â à 46oR.;
àBania, au pied du Rhodope, 44"" à 45 R. ; au Batak fianese (à
1 j. au N.-£. de Bania) 46""; à Kostendii , où il y a 5 sources» à
la source 011 on lave, 58 1/2' ; dans le bain^ près de la mosquée,
55%* dans un bassin, dans un jardin, 54^; dans un autre endroit
47° ; a Novo-Selo 54 à 55° ; à Bania, près de Vrania, 48° (?]; à
Bagniska 36' ; à Bania près de Nisch, et aux bains près de No-
vibazar, 34 à 35° ; à Bania prèsd'Aleksiniize environ 35° ; à
Fered 54" ; à Aidos 53<>; à Dibre-Sibre 32°. Celle des Thermo-
pyles a , suivant le b' Holland» 103 à 104^ de F. , ou environ
I. «5
49" €• 9^fe9â ciim èm omft étMl«9^ «aux detarSa^moffirad^i
M<tm» «^fe9^XeAadfei>dam h BMmd. Resf remarquabte
de trouver des ulves ou des conferves dans les bas'^ias' d^eact
cfeiide, pré» ileiotl<ari^.et âïKdgar, prèsdeSerajevo.
tef 9emrce9 qw cmivetnseniî le jAxx9 tfliyrfroçène soffuti?
Hlife- sont crffes éeNe^Bjazat , de Sopftfe, defKcçtendrF, tfAi-
dw, dfe ▼aàîBkaf et de fct SDriwothpaice^. Le$ autres en contien-
ïrenf ftmles r HKH»i* «'edt pa» torgours perccptrbfe à Porforat ,
tximtite^ par exemple àf Bàgtttsfca', ef sa prësenee n'est décetee
qatf pffr fes' réflfgeïrt* ehfsikjneâ. Ne» i/avons pas rénssî à y
edii6ta<MrRi préseireerde Taisoie, queffqne-par analogie on puisse
éif SMpçoftttcf M mem^ êàM qrrelcptes' unes de ces eamc.
ffelter q«ie mne a«m^ esEOnikiée» netrs ont offert eoujonr^
ph^ mt «vms^és'siiSiDrtes âe ma^iifésîe et de soudé. Dans celles
de Bagniska , de Sopftfeef dkrlfenîa , an: ptedf âix Rhocfope » îT
paraîtrait (^rfyâ'ufipeci d^h3^drocMirdted^cfaao^,età Sophie
peut-écre- awwi de Plydfechferjtte dfe magnésie. À Ify tilène/
©ffviifirf cite awBsf des sbfeapérhfift.
Ees 9ffaTce9'(ikcidf^rfrmAet ne «ont gtrérer cotmnes qtf'ett
Sferrieef Btesnte da« le awl cpétacév conta e à Hassam-Pàscha-
PWanfci, J Bbtfkorav pf fer cfe Verbftara {R. die Rragonfevaiz),
â Sbfh», près deVerbnFeza (à 5!. S.-0. dfe Krouschevatz);
petrt^-éttecfans h IfeefnaflUefcaf, sur la rive ocrfdencarié de
flftor, àil I. atrrF.-^. deRoudirrtza (dans lef^sctnilik de
Hb'wBînàfff, àr Eepenfea*, prâir de Korpina , entre Zvorni et
Sëra^o, à-Hisefiat oar Rfeelrhan (auberge acide)^ près de Jar-
ifW2(jr, * fO^ db^ Serajevo*, ait Blafakiseliaft (petitHiseliak) ,
fbntarneà t K de Jbafvafî? près de Robila-Gfava ( léte de ju-
ment) (S 2^f. S.-E. dèBousovatife), pré» de Sfcrtina, au rî.-O. de
B5nwï-tot*a'ei*ffiseto-Vo*r, prèffdfeBteme-Touzte.IFyén a
anssT sur Br perrtier occidentarfe dhr mtmt LioubottscSka , xstsn
Ibhi deBtmna ou Dbuvïta eir Herzégovine, à Verfika e» Daf-
' matîe, aînsp qrfan îrortf dtr fôrrent au coiivem db Dietscbîani
dans Fa Haute-Albanie, à * 1. f/2*aFu S. de Katschanik, dans le
Kt du Lepenatr et à t L dfe Kalkandel en Mhcédorae.
Eh Hferzegovfne et Dafmatie , te calcaire crétacé m^yent ea*
Muni nm S6anttft| fttotwinMrffci f 69ii«Mi»i4« m^^a^dw^tiiiii
A ftgfAi>w»ti contact (dt il «enpeiUiu^ lat 4»wUi!M^m>é^
it0éB4 Ai ftH^tewCs dh ÈÊiikm ifl« «al tnayeiHt «férieiir» à ï^v^
<i«èb riè JRwifllÉitrtii «et Ai)èi&&iitita»^t «okMe.» maiis «(ifilte 4»
«Énî s'y »e«iMai «d IMe «« {««Ma d^ |»m f^t^pmi^ ^a-
jieiteo ^ë'iiMftres ««lies 4e BesÉie^
détrempé lout le terrain, et un tel marécag^e entoure la «ouir^
K^'mk ne peiii &*jmtttilàï^ f««isj«rid^|KXKFe8) ^t;mé|ne»
Les tenw. saoUkitosiAÉifi^H^ ^ h i^ni^ .«»0»t for4 i^mnar-
iif!ktàik8ês, pâiK»>4«^etkêaefn}:ifcQltu» 10(^^01^^ des .eaux. vherr-
4milie«ii7driHM>lfupet»ea,^«iR^ 3ur«^^
igira»» fin tefifet, «Mes «oifHiftfetMieiit «laiiiefi ftkis ou hh)!» d'h^
«ikmgimè «irifcivé^ . tairfisffne itesiemtt rthmmries rd'JHi<)ga«, fveès
4Ée g«fPDjeyo«téefififtift4Loiikii> «eut «ei4«tes<dt fmw^H m
ispom (poot* nèhi f sans >d(îgoàc» htx aounxe ^ KiselMc «si Ja jplus
HAfiiigée d!«orde <»fîb«>B«(iiie » ret.o^tle cde £obiIa^<àla¥aet ^
4dQinc ib«rm»lw<a^dirii9SfS«iiCrlefiplii&JMbiâ^
Lfei fsenrccfde iii(ieKiik'«oiird ^^resqiie w •biveuii^ à c^é
du Lepenitza^ et s'eat rehmssée li* p^ -«a JiftAt^leis cailloux
têe éi Tcviène^porran . dimeiit <mlClQiréo-49i»)ttgM6iKU ;i)9iis.|0 rmi-
4ièii de cette imosaerde ipotidnigue alitivîiil;^ oa.a taillé. autour
«des<soarces nncaiYé qVoa a 'entouré de planehes «tit d'une
4M9Hrrièt«. Les ivois ftiâ><Hige64iaèa»d^là «le ^fis9»nii>as ea été
fMT 49cnl«iHr tes 4f>6men1|^s :Qiii ^mAMt^qu^ffief^ lort
^8d TURQCtE D^EDROIKE.
loin pour boire ees eaux. Des huttes de feuillage abritent le
surplus des ëtrang^ers. L'eau de Kiseliak a uue température de
8" R., l'air étant à 14*'; et l'acide carbonique libre s'en édiappe
à gros bouillons ou par bouffées , et en si grande abondanoe>
qu'on ne peut se tenir long- temps accroupi près de la snrfece
de reaii, sans ressentir certains effets désagréables provenant
de ce gaz délétère. L'eau dépose comme à Pyrmont une espèce
dé sédiment jaunâtre ferrugineux. Cette eau fort acidulé et
a]jréable à boire parait, d'après nos essais chimiques, contenir
surtout dés hydrochlorates et des hyposnifatésdesoudeetde
chaux y et un peu de carbonate de chaux et de fer. GommeJI y
a sur la même ligne que les sources acidulés et thermales
de la Bosnie plusieurs eaux très ferrugineuses , comme à i/â L
à TE. de Bousovalz / à 1 h. et i 1/3 h. à FO. du môme
lieu, il semblerait que les eaux Minérales acidulés ne prennent
leurs parties ferruginétises que dans les parties superficielles
du sol.
La source de Lepenitza, près de Korpina , a ^ peu près la
même composition que celle de Kiseliak , mais elle ne contient
qu'environ la moitié delà quantité d'acide carbonique libre» La
source tiède de Slatrna,' au N.-E. de Banià-Louka, sourd atii
milieu du sol argileux rendu marécageux, parce que TeMi
manque d'écoulement. Cette eau, assez agréable à boire, y
remplit un petit enfoncement carré où on peut se baigner, et
quelques buttes de fétiiilagës sont près de là. Du reste toutes tlBS
habitations en sont fort éloignées. La température des deux
sources s'élève de 29 à 50° R. Elles ne contiennent qu'environ
le quart de l'acide carbonique de celle de Kiseliak, et un peu
d'hydrogène sulfuré libre. Leurs parties solides sont surtout
de i'hydrochlorate de soude» avec un peu d'hyposulfate de
soude , de carbonate de diaux , mais point de fer.
Les trois ^sources tièdes de Bania-Louka paraissent avoir été
employées par les Romains , et donnèrent lieu jadis àb trois
bains à la turque* mais aujourd'hui il n'y en a plus qu'un qui ne
soit pas tombé en ruine. Ces eaux seraient fort agréable^^ns
un arrière-goût bydrosulfuretix, et une odeur plus ou moms
GÉOtOGIE. Zi0
légère de ce gaz» suivant la température de l'air et la quantité
de pluie tombée. Leur température est dansTuoe de IB^'R.,
dans l'autre 25% et dans la troisième 26". Elles coniienneni ,
outre deThydrogène sulfuré et de l'acide carbonique libre ,
de rijydrochlorate et de ThyposuH^te de soude et un peu de
carboaale de çliaux» maïs nous n'y avons pu reçounaiire la
présence du fer, dont leur sédiipent n'offre pas non plus de
trace»
L'eau thermale d'Ilidga» à 5/4 h. à l'O. de Serajevo » com-
prend deux sources : l'une sourd de la fente d'un petit ro-
cher calcaire sur la rive orientale du Jeleschnitzu, à 5 min. au S.
delà grande, auberge du pont sur ce torrent. La fente cou-
rant O.-E. est garnie de chaux carbonatée fibreuse, et l'eau
minérale se rassemble dans, un carré creusé dans le roc et
non couvert. Cette eau a une température de 51 "^ 3/4 R.» dé-
pose un peu de soufre et contient des ulyacées. L'autre source
sort à 20 min. au S. de ladite auberge , dans le lit du Jelçsch-
nitza, au milieu des cailloux de la rive gauche, de manière
qu'elle est fort sujette à être. inondée. Une excavation carrée,
et couverte d'un treillis de branches d'arhres, y recueille l'eau
et sert de bain. Cette eau , légèrement blanchâtre comme la
précédente, a un goût acidulé prononcé et une odeur très faible
d'iiydrogène sulfuré. Sa température est 32% et. elle contient
encore, outre l'hydrogène sulfuré et un peu d'acide car-
bonique libre, assez d*hydrochlorate et d'byposulfate de
soude et un peu de carbonate de chaux.
Les sources acidulés ne sont donc propres qu'à la Turquie
occidentale ou au sol crétacé et de schiste micacé et talqueux.
En poursuivant ces terrains dans la Croatie autrichienne , la
Hongrie et la Styrie, on retrouve aussi des eaux acidulés sembla-
bles placées encore sur. des lignes N.-O.— S.-E. Les plus cé-
lèbres sont celles autour de Kohitsch, sur la frontière de la
Styrie et de la Croatie , et celles de Fiju ed en Hongrie. Les
eaux de Rohitsch sont plus 'salines que les eaux de Seliz, et
celles de Fiired sont ferrugineuses , et en rapport avec les
éruptions trachy tiques du milieu de la Hongrie. Il est encore
?j(K#elsi^rirt dé tétùtxtqùév qaé fe$ mêmes eûcht iotrt patil^if-^
B» e§ énth'dtt diii mëtàe^ dépôts ctiktaWitis en tohênte fEgief 7,
Na$$ati et dans }c?s Vôsgféis. Prdba(blemènt on déboutrira elû
Turquie encore bien d'autres eaux adduFes.
Utfè source AépdtiqUê faiteusè sotird dû gftdsfSy entre
Likofviïri et GûméÈÉscfce, att Jf.-E. dé Srflonîque. Il e^t pos-
sible qifdti doive h rattacber yma etam thermales hjrdrosalfti-»
reuses, à l'égal des torrents d'eau semblable de Crouja et de
Dlbre^-Sîbîpe, en Bauté-AlbahfeitJrte èourcê froide^ astsezfofte-
lWen< impréjBfnéef âfh;^drogèrtè sulfuré^ et contenant tfés peu de
ftfi*, est éftiplôyé^f à Vîschnftea , à PË. dé ftelgfrade. Une atrtre
éxts^te, d'après M. Voak $tephan(2Titch , sous Panclëfl ehàteaa
dé K(ytrla(tscfaa , an pied dit mont Gootscbevo', à moitié che-
min de Lôsflhiea étdii passage de faDrina pour aller' à Zvornik.
Oe pastsâge s'dppelfe Stnerdtah^ à cause de celte eau qifî
fofmé aiissl le marécage de Smerdli^a-hara ou le marais
puàEit. On ëti coHualt âus^i à Grojischt» et sur la route de
Baken et Ronian, sufle Sereth, en Vatachie, ainsi qu^au
Bérid Où réservoir du sultan Mahmoud , dans la forêt de Bel-
grade sur le Bosphore.
Des éôut^ces fertu^ttiéù^ès extstèi^t en Bosnie prèâ dé Bou-
^ovaiz et ailleurs, à â h. de Kàlkandel, dans le Sehar, dans
le Balkatl d'Ëtropdt , eà Bulgarie, et dans le d(Sfrit!t de Nlànz'.
éfi Valacfiie. Oiicite uhe Sôurçë minérale , peut-être ferrugî-
tiëu^é , sur ia ronté de Cousfatitlnople auic Eau^c douces. L'eau
près de Kalkandel dépose dU travertiti.
M. Pouquevllte olte des éàuâi mtées sourdant d^ufi rôchér
du S--0. dé fcfilna, près dé Paramythla, sur les bords du
i^hilât , ainsi qu^à ces sources. Une eau saline (rès purgative se
trouvé à KovaschKi:a, à 9 h. au 9.-E. de Mltrovhza, dans la
Nuhie de Vouschiirn. Uii grand verre est suffisant pour pur-
ger , ou même pour foire vomir.
D'après M. Pouquevitle, il y a à Drori , sur la Bistrhîa , près
de Delvino , dans i'Ëpire , des sources salées dont les habitante
extraient du sel par ébullîtion > et une source semblable ,
nommée Armyros » existe duus le même paya, non iditr du lac
^Biitfarote<(Biitrtnto)k M. Pv^nqttevMè maitio«ii»e^«ssi«i«6
«w «liée sur te Reiiî > à r«Mfée de la pMne TMti , ih^ te
if, de V Auiap»e (f^oyez ^on iKijyage^ vol. iV^ p. 4fU).
Des eaux mmiat^eres «(Hit «oipl^éeê ea BoMie fHMtr f «X*
traoUAH du -sd bb&o de t/miim , a ùotàe «t <}erâi Tomzla
(Tomli ilifénewp et s«périettf ), à fO.-N.-0..deZt()roilu Les
penomicsqttt en emraâenl te sel |MMe»t «ne ferme {armday
11 y a aum eue soiirc» «aVée, dil-oo, |H*èe de liMdiai^Ka^
dffl» rOdjak de Derbend, et one autre à Slalina, do N. de
GradasdniY. Le$ pay«an^ de iâ Semife eepcenlrtemale pté^
teadent qu'il y a dniel (?) à Deuht^a, à 6 I. de Derbead, et
aor le Vertaisf^Ptoaiiia* Ces emx mmi remarquables en eè
qu elleâ smirdeat du sot crëta<^; elles seraient le {yefidant de
oeUes des Pyréaées ^ mais oa ne <:95ana!t pas ene<yre de STYP^
M Bosnie. $i elles devaient indiquer néoessairement des «o«h
ches de sei , ce que nous ne pensons pas , la f^echerehe de ees^
dernières deviendrait fort importante pour la ftosnie, at
toute k Turqaiey eaeepté i'Aibsaie maritime » «Tapprèvisiounè
avec le sel en roche de la ValacUe.
. Nous ne conaaiasons pas deâoim>êê àpéimie en Turqtkta,
«sais il y en a une bien connue dans la plaine marécageuse du
P^r^-Gbéri, dans fits deZante. Diaprés M. Sfrickland, le ref-
rain voimn est crétacé et «ubapeuaip.
S 9. Comparaison du sol de la Turqi^e ayee 4^1iM des pays
enyiroQjiants.
Considéré en grand , le sol de la Turquie d^Europe ne pa-
raît être formé qtie par une bifurcation du prolongement $.-E.
d'une partie des Alpes. En effet, de même qu'en Siyrie et Ca-
rlnlhle , la chaîne alpine se ditfee en branches N.-E. et S»-E.
Cette dernière ayant atteint la Mœste supérieure, se partage en
portion orlenlalé et portion S.-8.-E., taudis qu'entre ces deux
massifs secondaires reparaissent , comme dans le centre des
Alpes , d'énormes montagnes de schistes cristallins. Ces Her-
nîÀreS, accompagnées des mêmes contre-forts secondaires
SAS TURQUIE B'fiWOPE.
arâaacés et. calcaires , s'éteiûclent dans rArctiipel s^insi qWeu
Asie mineure » et supportent même dans le Taurus , cornme
en Turquie, d'énormes dépôts crétacés, en même temps que
ces derniers couvrent sur les deux côtés de la Turquie , comme
en Syrie el^n Egypte , de vastes surfaces de pays.
Comparées aux Alpes , les chaines cristallines de la Turquie
d'Europe et d'Asie s'en distinguent en contenant infiniment
plus de bassins ; et un grand nombre de grandes cavités rem-
plies de dépôts tertiaires , sans lo phénomène des blocs erratip
ques, quoique le dépôt des Météore», en Thessalie, semble
indiquer un pareil événement pendant l'époque tertiaire. Elles
sont percées aqssi de grandes éruptions trachytiques , qui
n'existent que çà et là , ejn-delà du pied des Alpes, tandis que
dans rOrieut elles sont au milieu du sol cristallin, et l'activité
volcanique s'y manifeste encore , non pas seulement par une
abondance de sources thermales pkis grande que dans les
Alpes, mais encore par des volcans récemment éteints, et
mêtne par des volcans insulaires. D'une autre part, si les tm-
chytes manquent dans les Alpes , on y voit dans le Tyrol mé-
ridional , et à son extrémité S.-O., du porphyre secondaire,
qui ne se retrouverait tout au plus qu'en un point du Baikan
méridional. Dans les Alpes, les porphyres pyroxéniques sont
sortis en abondance au milieu des terrains secondaires, sur
le versant méridional, ce qui a eu aussi lieu, en moindre quan-
tité, dans la Turquie centrale et sur Je bord de la mer Noire.
De plus , des siéniies esistent dans plusieurs points des Alpes,
et les serpentines y forment çù et là d'énormes dépôts, au
milieu de schistes cristallins. Or, en Turquie, il existe aussi de
(^s produits f et les roches siéniliques y ont une disti*ibuiion
locale analogue , tandis que les éruptions de serpentine se sotit
fait jour surtout dans le sol crétacé , et seulement dans-la Tur-
quie occidentale et centrale. Lès produits ignés de cette partie
de la Turquie offrent les plus grandes ressemblances avec ceux
de l'Italie, et les serpentines y sont associées avec les mêmes
eupbotiàes, les mêmes brèches , les mêmes jaspes et d'autres
roches altérées. Plus d'un massif de calcaire gristallin y lap-
GÉOLOGIE. 98S
p^ le groupe de Garrar«. Enfin des tracliytes se sont fak
jour quelquefois sur Jes^mémes lieux ou avaient percé aupara-
vant des serpentines, position qui se reproduit sur les fron*
tières de la Toscane et de l'État papal. Mais à ces produits sont
veofus s'ajouter le diallage en roche et le diorile des Pyi'énées •
qui manquent presque en Italie comme dans les Alpes. Méan-
QMÎns» malgré ces dissemblances entre les assockittoos des
roches i{pMes dans cette dernière chaîne et la Turquie» lacer-
iitiide de l'époque récente des éruptions de ces matières en
Turquie, en Italie et dans le» Pyrénées» sert à fixer celle où
les grandes Alpes en ont été percées.
CSdmparée aux pays environnants» la Turquie d'Europe
présente» dans sa partie Adriatique «t N.-O.» la contre-partie
de la péninsule crétacée italique» timc cette différence» que
les roches arénaoées prédominent plutôt en Italie» et lecal'^
caire en Turquie » et que le terrain subapénnin n'y foit <pie
«ouvrir certaines anses de rivage» de manière à faire soup-
çonner qu'une bonne partie de l« mer Adriatique recouvre un
sol semblable démantelé. Le type italien se retrouve plutôt
dans le Balkan ou la Turquie orientale » mois on y revoie de
plus la craie verte et gros&ière de la zone moyenne de l'Eu-
rope. Au contraire, dans la Turquie occidentale » le type des
Alpes s'est conservé » moins les gypses »iet y donne lieu sur-
tout aux anomalies minéralogiques de cette cbaine dans les
plus hautes crêtes crétacées de la Turquie. Ce n!est» en un
mot» que la continuation des énormes dépôts de. la Croatie'»
dé ristrie»'de la Carniole et de la Carinthie. Siristrie et la Dal-
matie sont évidemment crétacées par leur système à Hippu^
rites et'Nummoiites» les bords turcs de l'Adriatique» comme
les Iles Ioniennes» le sont aussi» tandis que plus avant dans la
Turquie on se trouve dans les Alpes de la Carniole» de la Ca-
rinthie , et même dans quelques uns des dépôts prd[>lématiques
de Glaris. D'une autre part , on cherche en vain en Turquie ces
dépôts du versant septentrional des Alpes » dont les fossiles
sembleraient indiquer une époque de formation antérieure aux
roches les plus inférieures du grès ver^ » tandis que des amas
8§4 TURQdn fi^cimoPE.
de ip6H mtfiéralé » da^s le système iiiiiiiin«lKtf«[aê t«m » f>anih^
sent te pendant des parties bi€uniiiie«i6es> qiii eoiowit en «eir
nmt de calcaires des Alpes , ce qHi n^a pas lie» ea Turquie*
Cette énorme étendue de dépôts crétaeés alité formée dam
un bàssio entouré d1l6(8 de schistes cristatttnS) représentés eA«-
core par e^rlaines parties des Alpék «sntrales ^ par 4p Cer8e>
par la Cufeibres par le soi ancien de la TurK]iite et d# l'àsia
mineure > et par les parties cristallines de la dKdwe transyl^
vaine et «mlaque, ainsi qae des Gorpathes qt de ia ^logne^
Là-dessus toni venus Jes ierrafna tertiaires^ donc la dostvueiioii
a contribué grandement à ki oooitgunsitîoii' aeiuéUe àmbk gwr
Nuire t de l»mi^ Adriatique > et en génénii de la mèr^ilédi-
lerranée* Les dépèfts arénaeés tèrttairss, en Turqaie et mèm^
e» Hongrie, sont en gronde partie plus grossiers que oeuK mt
itaiie» ce qui semble indiquer « dans eetie- dernière nonirée^
an diarriage piM iokicain on des ^ovrants d'eau moina forts.
- La Giràce n'«st que fid^ntique de la Turquie méridiooafai c
tous les mémef terrains el les mêmes dépèls exîiieiil dans lee
^ux* piyjrs^ jet oetie similarité se soutient jusque dam oes
masses d'agglomérats tertiaires y-qei ne sont q«e la eèetee*-
parlîe des molasses des Méliaores en Theasalie^ Pins au N« op
ne les revoit-plus» Le système de schiste et de marbra de
MAI. fioblaf e et Virlet répond à certaines parties <)s netre aûl
primuii^edemMristallitt,qBiQSt pntouréd'umi manière anooMle
:parle calcaire erétaoéou les vraiascbiatescristflIlins.Si on peâs^
plus au S. , lesJles de Crète, de Rhodes » de Cbypre» ne pareie-
^edt que des prolongements des terrains orisfôUin^ ^eoeo(laire
et tertiaire de la Grèce; une fois en Afrique, oa y revilt
bien le soi tertiaire et Jes énormes dépôts nrÂanéi à Miimmi»-
Stes.des'bords d^ l'Adriatique; mai^ le sol aMena'f montife
bien plus .crjslailin , granitique et aiénitlque qa^eo Turquie » et
surtout le manque de hautes cbaiqes djffiéreaoie oomplétement
le sol^noien de h Kubie de oelqi de la Turquie d'£arûpe^Bt
d'Asie. Ce n'est qu'en Abyssinie et en Arabie que les roches
^granitmdee atteignent une hauteur ecmsidénabie , et duM l'A^
(Vique oocîdentaie reparaissent seulement des roches
étin$, ipà fwuvwl èim plus «neienaes qœ h ftjvtdme orëlacé.
I>» plnSf^AbystiiHe aanobla pfësenter tiet dépèls baialtlquei
ffWûà ehetviie vakmneBi dans les âbtrims tfftdiy(M)ti6é de la
ftjrifie, du la llli^poumiie » comnui dans la Turquie d'ËiiM>pê
Ce» éean pemi^a da rempire oiioniaa paraissetii eompoeéal
atiaeiandanl; da& ittèmai (jurandes foraiBiiaaâ» savoir : Iqa sohistas
«risialffuiavefl.lfafrtfnite^» les NHwaios erétaoés, les dopftis
tertiaires , marins et d*eau douce, las roolies igfhéas rëoeBêas^
traob^ tii|iie8 et aùlr0a« jD» petitaa poKiûns datarruin primaire
(iftterniédiaire)s^Qbserfènl^daiisks.daui Tiirquîes. Las diffëi^
raneai assaniieUesTdansIa fféoh^e de ees caacréas sont qu'e(i
Asiffliisdepôte'tepiiaîres d^eau doiioe paraisi^entfiiiis aboodunts
qiiW fiùropat qae les dépôts ^rachyiiqu?» y m>R( &b^ u^®
échalla enoere plus gvande» et qu'il y a das vo|eaas étetnls avec
des kiTes bas&lloides* LApla^Romèad dasbloas BPrûijqii4si[ia«
rati étraiigep à ces deux pays eoaiine à catit le fi^^-E» da i^Ëu«-
fopaé
8fr op perle les yeifi vers leN. » «a tronvf en Podo)ie laa
ménies dépAis prjnKiîresàTiJlobiierqae suriaBQsphore, mais
«Il Tunqàia ils font for( inaliaés y è dif taaea des chaînes eitéta-*-
céè^ tandjs qu'en Poddie ils sont presque hotîaontuux îel |^a«-
«Quvaris de eraië. ' -
.LeiyiMi des foit|Ba(ionf hoagroîsas.et tpqpsylvabies se pro*-
loa^e jusque dans la ÏHvqiiia caql-rata» Le Buikan et ia 8ai vie
sont tes pendanis des donpaihas el de la Transylvanie. Les
porphyres siénitîques dû la Hongrie leptent^ionale et de la
.Transylvanie et du Baaniat pepo^t aussi le sol eréiaoé inférieur
m H^iurqule» et le ^oupe mëtatlifève de Hnrràtova aveq ses tror
ohyiesvSes porphyi^^ mol^iiras et aesagrdfjats poneeuibf nW
^u'an second 8c:bemnke» Leshasétnes sûaraes^ihermales bf dl-o-
'Sidfureuiés et q|ielqiiefbis'^cidaiB% y soMrdeot enoera d|ias kis
-ééùn pays sur d'anoiannes fuilles^ou près des éroptioas ignées.
Las eauic iveidalas de Bosnie ai de^rvier, quoique éloignées
des tfaobytes^ peuvent se nappnoa bar da oailas de Burtagap
i^apty Ivattief domine de celfes de^VeaKka en Balmuti^^
S96 fURQun i/eùbope.
. Revenant au soi secondaire, «oiis ireiivons» en Bo^griè b
jnéme dîiïéreDce de terrain niimmalitique éviiteniniait crétacé
et de terrain crayeux du type des Alpes» sans ces masses de do»
loniie et de calcaire fendillé de la Bosnie» qui ne at prolon-
gent que dans la Croatie et la* Carnioie pour se retrouver sm
iei deux versants des Alpes. En Bosnie , des sources salées
décèlent , comme dans cftte cbatne peutrétfe » la présence du
sel au milieu de roches «pétaeées, à Illmar de ce qui a été
observé dans les Pyrénées*
Le soi tertiaire du N.-O. de la Turquie, n'est qu'une dépen-
dance de celui de la Hongrie et de J' Autriche. Hors de cette
portion de l'empire » ce n'est qtifen Yulachie qu'iin en trouve
tout-à-fait l'analogue, en y observant comme en Tran&ylvànje
et en Gallicie de gmnds dépôts de sel et de lignite. Ibis s! on
compare la composition de ces dépôts avec ceux du reste de la
Turquie, on remarque au &• deS'Âakies.du centre de ce der^
nier pays ^ que l'eau doucem eu, comme dans l'Asie mineure,
plus de part à leur formation <fue Teau salée. On ne peut fMi$
non plus manquer d'observer en Turquie Tabseace presque
totale des lignites tertiaîlte de la Hongrie, et une moindre
quantité des molasses grossières du pied septentrional des
Alpes. D'un autre côté , les maiières aHoviales indiquent qu'en
Hongrie, comme enValachieet dans d'au très bassine turcs, ces
cavités ont été long- temps occupées par des lacs d'eau doace.
£n-deçà delà mer Roire, enfin; o» ne voit dans la Grignée
et le Caucase que la continuation des terrains des Garpathes ,
du Balkan, de la Turquie çt de la Tran&ylyanie. Le Balkan ,
réunissant le type crétacé italique à celui def Europe moyenne,
|)araii approcher le plus dis système crétacé de la Géorgie et
du Caucase où les^iépôts trachy tiques atteignent, à l'ipstar de
rAnarat et de TArdens, des iMMit^urs considérabtes, et un dé-
veloppement encore plus grand qti'en Turquie , tandis que
certaines valléetrceproduisenties associations de roches de Ka-
ratova, de Mitrovitaa et 4e GiasshutSe en Hongrie. D'une
autre piu't, on revoit en Grimée et dans le Caucase les dioritts
des Carpatbe« el des Pytcuéoc , et les salses de la presqu'île
^ Gfow>ui& . . S97
de TamanVont leur a^halogiie qu^eq Sicile et sur la mer Cas-
pienne. Quant aux dépôts stratifiés^ MM. de Verneuil et Huol, ^
ont découvert dans la Crimée, oiure la craie et des roches prt*
maires» du calcaire jurassique et néocomien , dont le premier
au moins n'efxiste pas en Turquie , tandis qu'on y cherche en
vain ces foluns mariiimes récents de la Chersonèse.
Le soi tertiaire géorgien-arménien , <:elu4 même de Tëm*
phrateet du Tigre, ne sont que la rqictilion de celui de la Va-
lachie ou de la Hongrie^ mais plus au M., dans la Uussie roéri-
dionaie, autour de la mer Caspienne, il s'y associe une masse
de roches cociirtUières et de calaùre pétri de fossiles qu'on ne
revoit pas en Turquie , tandis qu'ils se prolongent de là à l'O.
en Crimée, en Podolie, même en Galticieet en Pologne.
Enfin, sur le DoneCe en Russie, ressortent , comme en Po-
logne, des terrains primaires, savoir: d'après MM. Lep(ay
et Kovalevsky, un terrain carbonifère , avec des liouitléi^s
et peut-être des dépôts seooodatres qu'on De trouve pas plus
dans les deux Turquies ou en Italie qu'en Egypte et dans
tout le fi» de 1^ Afrique. On y touche donc à la zone
moyenne de l'Europe, où abondent , pour le bien de l'huma-
uité, Itô CiMbustibles-fessiicis , et où le géologue trouve plus
de variétés de terrains et plus de fossiles qui les divei*sifient
que dans la zone méditerranéenne. Aussi y voit-on les types
de la craie de l'Europe moyenne «nec ses fossiles ordinaires ,
dépôts qui ne dépassent pas le pied avancé septentrional du
Balkan. •
5 40. Fonnatioa 4n relief de la Turquie.
Le sol de la Turquie prjésente des traces bien marquées de
grapdes révolutions dans les- systèmes de ses rides , comme
.ijaos la position et l'étendiie de ses terres , de ses vallées , de
ses fecs , de ses mers à diverses époqqes. Malheureusemeur , la
plupart des chaînes de la Turquie n'offrent guère à leur pour-
tour d'accidents de str^tificsuion propres à spécifier l'époque
d^ letirs soulèvements on ^ie leurs affaissements. Plusieurs
oaiméoia des direc(i#|s obijquetÀ celles de leurs. cotH^hes.
cëftti du RhtKlftpe ; t)ê%itK)n «ti <;oild^«^ iAdUVéfefrimèttt ^Ué1ë
Balkmi trëiâcé et i« sol sdifetl&uk: crîfftâHiû du ffliodopé ont
élëBtj^teVés A fo jBtt de ré^wH^tW twiiàft^? On bîeti n'«t^ pM
bien plus pfdiMM^ de ^o^i^fiit* €ette tlvèse {yotH- le BftHeftil
qtte po^ te Wiodope \ où l'on Ine If ottvt aucune ftjwnikSoii
ehlt*é œ s«l ^ lamt iefi et les ititifo^e^ ? D'Àillettt^, le Rhad<»pé
n^Mt-il pîrt dà e^feier ^otn te foftrté dite Me* «^nt là itef»^
ttifliteh deis dépôts dti Bdïkttti? tte dw^on p&s ^n^fefj SU
l^trtt»îrf*t , ^^ n'était <ï«*ttwe pof tfen tf«« afc^fel dite* r%^
p!*ese«tëeH erte<>re gtcfssiftremeat pw» tes <*atees «emf aies dé I»
Ma<^dtrii^*, rOl^^tHf^ > te SflriHslHi^PtaMKI , ei les 9t)»Mifêft
st^s^reiiM «ifsciemè^ de \^ fiet^ tivMdfenaie ët^â BMn^t ?
Qa»l tju'B en «i* , le rMtef de la T'ttrqitie ïiwMrtfe tfaireiwèttk
^te« mxiHfréMetait ^ SheiSej^e ^ èeht ^nâiiKiéë ^nr ^I«h-
«ie^rd Cgtie» pillantes» â trà^ei^ t^^te ^ Macëdblite > «l Mme
dan^IàCliflAdde' sept^eHirteilalé'iÉft TAllmt^tolfrl^rtefi^, M S; d«i
tac d'Och^idtoi ^eéft«M huisi VtierM»^»M[)lisO.-ift-0^ hmsik
V^bffiré, Wi^ te IticOcSrtdtt ^ la^veSéeét V<^t»Ba? l^ÊWl-oà
ikdVhet'H^ qiie<M*taltts t)M'âll@li4«i«f»^»flTi»4e Bàlkafl/eeniS^
wêiefe de h ThesBaïte et eeftaines imftitaçrie^ dete-ifeft*fe m^
fêtiévu^y de'bSefvJeiMêrfâteftâte «% deta Seebte.eôttt ^ifi^.
itffôes de wirrevettWfït^ 'coiweittp'eirdlfis y
tHrtftte'plàâteaAdete Jt«^*ipé^ierfpe ,te rtwfewes ■ëtfirtrt
horizontales dans les vallées principates des schistes ^tfiteaeés
ettalqueux^ <eH a un iHoiRaAine^jeai^ves*^ i« plus grande
portion de ces rides et beaucoup de leurs vallées existèrent
%éfh â^ÉÏtt Vépàtpié *ètHufre , iÊft -peût^éftp^ avafnt H'iTpoqué^ré-
tàcée , é^Tfprh^ tïe (jpf on peift ^itevdff 'en Thessaîte; Ett flftl»
-tïèsdBpate ténferiveé ôtA laihfttnétwsftteA d^r» tes <îavkë§ éi
iiol tïirttafeë ; -dottc, tie peirt^ti pas dëpàrectifter ^i I» fin * f48-
7>0(pié tf aye«âe 4a foi-tfiîrticui dèi» plus grande p5if«e dtt VeHèf
«ela Mœsfe, de là SèirVrô «et -de la Hdstiiè*? Tdllà ^itetleiMs
"tffreï^ioAstrai^e^^^iMeht MK einbm^rassaiKes 'pov/t eétl^cfti,
tPIhi wnCro 'vVte ^ ^e'WnnietR ^TMr^ttne vwMti ^nitirci w 'BH^irmiu
eè pBi^ ei f «pfwrîdoii des trwckj te» soiw^tf c eiy li^sAké» ^iP^aiH
dm À«Glfoii»MniUab4«8. D^ini autre jmn y »f es raëif c^into
(jfTMde patvîr <te fa Tavqoîe est assêa ]»neieir , cfoA fie»!' qu'il
«Ty d pmmàefennmtkin de tenraiif hoiNi4er^ et du Hmt» de
qfiiel^«9i>Mie d«s d<ip6('^ secondcrtre» entre le lerr^» sehMfteiii
crîMsitici et te cvstie? Esc^e^e pm-cte <}u^fl aTy i pot e« à'éf bp<^
Nous deinanderoM» anssî à cfueMe épeifse eo pei^ pttf«et
l^ftiifaHteiiiefft de» moMag^ie» qm a pH Ker «ie>fe(îs le Hbodépe
moL nesta^nes de ÏAm nàatf&tefy e» » en doil recédée
oeHe cmi%é eoeima un détiroit er%knrire <ke net* 9 Putscpii» ette
eeti rempiMi'eii psrile demoiasseV ea foUKAM paeaiferai^Mf^
précédé mi bmIm V'épQ«|ii8 terbMre moyeaseu Hier am^^Mch^
setaît se jdtep daiÉs^ de pures iypothèsee^ Do: reste» îl es6 dff*
ficile de détef miavr le r6ie (}ue le& t raeiiiffes' mu ^ioaee ditae
b; modMmfièo» du teèief de celte» eef ité^ ei ce «est q» on pem
cetteeMr iqœ» Il Iftirifonr ceidaat jadade YO. à VE.^ dtl»»iil
meir de Marmar»^ »'est jetée deni ene fettee li««^^ ptbdmU
à e6ié dr ceBe tf eu' eoitiveat bs tv»ebjiteii*
Sr oee dernières foeiiee uttt po ainsi éme ae«JHfepe^aée» di
feaditieBKeis K«-»«&^ en ne peut pa» teiip attriboee leeleale»
fsBCeede ee pnre qaé senMf ea Inrqnie» car ik]l e»2rqïtî seÉt
vides» etpeul-élre plus récentes, et d'autres qui senti peanf^lfes
dsrpedbei (ettkûpesy coasmesl» veliée d«pJa Gitamle-lioea?:! et
aae pavlia de^ ia fente'' du^ SsvrymD» » ti'iiveFe le: Perâ-dagiri
Atasfv on pem attribuer aox érupiMie tttkàiyù^^M h fenle
9l«-&i:i|ie riboe œeiupe; dane ke peephytas siéÉiiiques et« le
scbisœcretdeé allénis(?)9 cette do* délmicliddwiUiselilHtoiioiiâ
è» baasfâi de NeviboKir^ et le» ft»dili«flieBts* profende dlls
montagneede cette eooirée^L/éïKnAeRieat. d»kie de^Kovibasaf
a suîVf eet) accideirt.
hf9 dc6ieiMttBea)èn*S'0^*^E(«^ qmanhVM tvèe ifliDdepaeé^
fecoe quedee cottrs d^eao fe» oeoupen^ ea^ ecuhtnt sar le^ree
véfieo^aas débrîe»;;^ aédeaiorna^ e» ae peet^pcoKaos ptùegéaéi^
Mmujt calt6tje0QcbtBiaB'tbétH*iatae«
40Q TURQUIE d'ÉÙHOPE*
I^ grands défilés du Danube, occupant des fetites N.0«-<*
S.-Ë. ei S.-O.— N.-£. , où il n'y a pas la moindre irace de
dëpôis tertiaires et même de Lœss , sont un accident aUaviat»
qui paraît s'être reproduit en Servie et en Turquie. On peut
citer » comme exemple , les défilés de la vallée de Mlava * sous
Krepoliti et Gorniak, les défilés au-coniluenl de la Morava serbe
et delà Morava bulgare, le défilé entre le Kablar ètf Ovlschar,
à l'E d*Oujitze, le défilé du Sarigoul-Vardar, le défilé trachy-
lique sur le cours moyen de l'Ëgridere, etc.
Le grand système JN.-O. — S.-E. , ou presque N.-N-O.—-
S.-&*£. de là Turquie occidentale doit s^'êlre établi au moin»
vers la fin de Tëpoque crétacée, puisque les dépota de cette
période y ont pris part, et qu'il y a des roches tertiaires dé-
poÀées^ et là dans des vallées crétacées de la Dalmatié et de
rÉpire. La craie supérieure blanclie à silex et beleninites
manque malheureusement dans ces contrées. Méaàmoins, il
parait qu'il y a eu des mouvements dans le même sens après
les dépôts tertiaires moyens, car dans les Mes Ioniennes,
MM. Hamilton et Slrickiand ont décrit des couches subapen*
nines coquillières, inclinées de 4f5 à 55^, près de Lixoori dans
l'ile de Géphalonie et sur^ le côté oriental de Zante. Ces dépôts
sont appuyés sur les roches crétacées et n'ont pu se fomer
ainsi ; il faut donc supposer un glissement ou un mouvement
de bascule.
D'un autre côté» nous avons remarqué dans la Haute-AI«
banie, dans la montagne de Gabar au N. d'Ëlbassan , et à en-
viron 1,670 p. d'élévation, une couche pétrie des mêmes Ibs-
sites qu'un lit ù €értthes , surmontant les argiles bleues de
Vienne en Autriche^ Or, le reste de la montagne , ayant l'air
d'appartenir au système crétacé , nous ne trouvons a nous ex-
plit|iier cette anomalie locale que par un soulèvement.
Peut-on lier la production des rides parallèles N.-O. — &•£•
dans la Thessalie maritime, la Clialcide et la Stesie occidentale
avec celles de l'Albanie et de la Bosnie ? Me doit-on pas ad-»
mettre qu'avant ces soulèvements et œs redressements énormes,
la Turquie occidentale avait subi de grandes modifications
.:i'
.^tû^OQWi
4un$ son relief fmr \^ iScrii%«iteai^ àvemis'tindaiit'
j»OMyea^iU^ bien postérieure? .Ces soiiléYenieni&, a.ybiitpPO<-
tduH^;5r;riMUt te:$ysièjn0.^^.,çrétes N.-rrS. , a'GaiMls:^^pai bigié
4es trac^ iiieif&ÇAbIe$^>^rlouL dans la Bosnie?,.SLm).p«iavaît
4^ftQQr§>ppBp8pi: que te&.$o«ilÀvaïneiU8.0.-t-JE..dii Baftân-pos^
.térieursaq 4épô t. (Jes^mpla^^ae: fussent .propagés sur les
lignes par^^èl^ jui^u'^ fioaùe^oB .aurait oainsi rexplication
.de,sf)tt;r^ii^f8i,siflgMlièreOTeftt.(jMa^^^ ; ..v. , . . ..: . .
^ . Si Qi^tFp9VQ.ù s'expliquer, (aulbieft quem^ lesifoià^ys^
l^mes principaux des f ides 4k JaJiiçq ute , «am^^
:îî«'P»— ^^tE- ^t,Q*-E. » 9MeU$-hf pothèse. peiit<*OD prq>oser
N.^.rrSf-QviQ^^! S.ii E.^^J{,^ et peut^n réeilemetit
^çroirjBq^ejô.rejief.aotuejdu JBfeftdiop^, iqu&court O.-N.-O.à
E.-S.-Ê..» est>m^aiodifiQaMoa»de^ ripoque.terliaire.meyenne
.çontempoiraine d§ <?eU^,Quta.pToduiLl'H»i»u$ courant 0. 3»N.
à g. 5o S etia ch^ne v^I^m? >L!inQli«aisqft des. rodies ter^
• ê^^îro? .<aH?*v*«^tesjîie SirUiapfiWPftt-cJIe d'assigner iau Rbo^oï^e
jun 4s?p!as réceut ouau moim âysupposer de&moiiviQaients
4fcp&tgrieursaay5Qu^y§ipi0n^^d0,sa,irfi^ ott bien
vplulôji l-acçidept de Sirbin .n>§(c^ ,qju8 lié à la fracture N--S.
;4>ccapé^par le Stryqaiop?. ÛM^I à.tocfnîeinièpe <pi€pti0n,, on
.troaye une concordance prei^ttç^aafliplèteueiitiie ladite de
l'Haenius et les parties ipéridiQBalfiSijet.macédottieBBes ^du
Rhodope. Sa partie viM-Ti> 4«l.iiattt-flûlkaa;en>a été pôttt-
_élre violemment séparée.Pçurrî^i^QO propeser deincTW dans
, le.petit systèine O. 2f> &. à E, ^ JÎm entre l'Hœmus en ie
Rhodope, qu'un accident arrivé jan <»H)isemeflt dfs>s€Mlève-
. mçnts O.-E.. et Jî-rQ.-rS.^-E., accident qui «raitiuissMoniié
, ^^.;<^f^^^-B#?n une^direciiw îitt peu.différ»Bièd# crfte du
.resielâerHaemua? - . ., - .
; . Q'iaqt au système N.-N,-E.—S.^S.>«gL,. çoDime -itWltro-
longe dans le Bannat et y affecte le terrain hoiuUer^t le grès
secoijjIajre.touffe,:ong.imq donnée (xuorp^cer saifopmation
*• 36
aritoidrah «■ aooidetit de fëpoqèe crtnàcftè ÏM^^Mi U^mw-
^dflùiil le findac et Ja^fiervk |)idr Hicto ¥(M$teé^ ée f;MMt> «t ife
mMnirer oè|[èÉnedè p^odelt igttë k tfiôté dei AioM g«^îli(i««^
4lefl(5 iafa garies ikh Rlieâope. N^«f n^l fi»^ éàm «e^ Mëè^
«btioas «petifae chMe-qeî iedîcpiè sbui I« «ol 4e lit Tefrqui^ iiiie
^pBeadtejiiBiloniiiléiiBiiftJA éléiÉeiiis<M iCÉ-acMneigtiées?
De même, on pouriàit (MropMer de %iMi* dtfns ta Tim]^
-oocidêeltle » ÔMme.ee Ittitie^ qfevdtque eéaneiiM entre les
^éfiaptiAs «lioritkpiee ei $eff»eiilbieaieft ^ k» tèétoéseéMéâtè À
JeseoQt^mlBeiite Bfv«0«^^Si-fi« > ^ poslértéiii^ à 4éate ^a au
jQloâs à la {Ais|;ràlideporitoit 4e i!é|^ee créfeoéé. Qéic^tiris
ipertîriédtt terremf rftyeus eil^B^ été iMii^out ooeéîdérafolenMMt
exlbiieséi^ txmnw^s en^Ard&ê de lIëteo?e, lé DJomierksr ,
JeJUeph^Hala^ ete« Cïds éruffftofiÀ e'atit fMn etrtieii li !*£.
. €oéliBeil est firwiré qlie liifoi«iilti(loii ée^ déireltô des iMi*-
-cki»eUel«t:chi BosphbMlMibeVitttiii'époqee allevMéaiveiemië,
tel^iiéli dinesciiMidéoeue 4^Mt^e <sOfert If. 40^E. i fi. 40»
, Ôé i j^mêfou BBOfimfwr ^eitfè éùttnée peur explk]aer récotilcH-
îim^nt' des Jaos d'MHiiiMtt.c^^Hih^ Semble et te ^cRfeetlt^ f^srâl-
.ilMe dit floiuir «dtt Kjem^bèigfa? li parsÉt d« iitcriâs tissez
. «artimi 411e >ces daliMii ^snt été euilei^ postérieofeA^eet Ml
tnelimH, pmmfmtHA^* <* sttttt yedi-éssées à letH^s pieds ; mais
Jes ftHwfieaè iMJentfesti^diit pcM éié i^oelev^^ées , et çisefat
bwiiémsiemtÊt^éBûÊk les mêmes rreei:.
. 0*.pèMdoBee**îeMgiiier , fc fe place de Hi Ttirqtife d*Eri-
. rape^ im^aMiiipel'ded^à V îles^dont te situation serait eticcrfe
^ iitfc|»pcr fMir É» jebietes otfstâHiiifs , tmidfs ^oe les dëtrdlls qtii
..JMléjperaîeirtMiMréiiiptiê^tt ^.Hide' parde de terrains crë-
llieÉi^^iliréfBnto* Ulleii|aeédeflnemieiaièn*Mt été h plus grande,
celle du Haut-Balkan aurait été démantelée , et aonSt petit-
A^m ifFmMti^qaà^kfsm^ nflbîssemems à f E. , comme ceUe du
A,hklifii4e»éii^t% êd^imM.^ la Turquie aurdh en en grbs
.i»it<Ji<<iiHf nniiMi dipeligq<P^e»pràfcnt»àfexoet>ttoa
de PàbMti<« dd Bàlkaa i Art tiàed N.*Ow>m&-EM «t do Imi»
(dâîdénls c€^ecifttkdiHs. D'ufie-autiv part » 11110 j^r^lida fiûniap
-èé 0è pèys était i^ocn^e sous les eaux» et eiiè n-à&témeff^ijm
^ânelleAiebt , parbe que chaque gr^de série d« setooaittiKi
(dû ^^é accompagtiëe plus ou inoios de quelques Movi^iketks
ym mmsfè^ ernnmii de fedhessemeii^e, de febdilleninics et d^é-
iiroiUëtiieiits. CeM pëut-6tr# éiiis ia direotîM des oêucbu Ub
plus ond6n»es de k turquie, conifiiirtà eeile dé leirs fihd^ifi»
qA^ faut dhérohei^ à débrouille» <» qixi^ pa exmo' avant ocs
âôs, Dû qii^te étaient ia grandeur «t le lumbre de «es depmèmi*
- Le sotilèVehleAt dè6 <(b£âiies tdii^«iises.8ufok erewKiéili^
'tiéè du H. au $.^ inâte quelques Mes aurajeitt ek aiÉMÎ à fCHlf*
'ih^ des «s^lévé«»éiils %^K^E.r^S.^&A>\ A|Hvb 1^* J<|s
Sôuiéveiiiiënts J«.«O.^Sw-£« de l'ItaUê se aeràkai. piit «enli^
mnmd dans 4aTe»<^ ooeidentaie^ IlsaprokAt d^noé Ueu, ^
"Otie paiptiede Itf (»vilë de TAd^latlqu», ea pifedqisàtit ito.âÊ-
^iëfteiHeiii^ , et eii s^Raèt du e^me iem^ phisieB|«& ite^ ^
coniineftf 4 Dfifts les beiiebes de Cattarb et oUleiini:» «ur iiiiâip
-dâ^d«èi en iadiqMe ^^neore des foites fnès di^ili^eiLi et
li'aj^iiipu étk>e produiies que par destfeiableiittaiejd^itefiif^
. JBaas fiiilérieiir des terres , ces fetites et ees pKrfie» éfSfmAé$$
aumieiit dëtermiaé la piaèe actaeile de oevtqiias défilés , de ms^
laiiies ^Hées , et quelquefois de Ihos. \
€es ntouvemefite extraordiûaires aarâieat ét4 aéoitopi^^
4f#upti(msdioritiques, euphotidiqaes et serpeatiâeiisàs^ qfé
tiuruieet «éparë la divité é^lpA et de Prknefi de cete (di
-Soutarl , et produit ainsi uae peii^e mer iatérieiire., Plu$ imi
-efusprè « les dépôts crétacés du fialkaa aw^ient été éau^^^lg
^ie sol aooieti so»&^acettt aurait participé àee vumimoàsà di
bàseuledttSi «a JS.f qui se serait propage au loin^ mift. m
8.*0r, sur des ligûei parallèles 0«-*<-Em cemaoe loiitai ilia
fraudes ^s^lHatkms. ^ . ' «: S
^ Ms bassins tertiaires et d'^âHu^ons de k 'fiir^aie mhi^
tiuraietit p^sque cous existé après eei é^mmû , mA jfwy
forenes^oriiieiif été m6dMées^r4es lirtipifims iiihffHrgwsptii
de trachyte«è4epél'pliyeépy«Miëalqtte*
i^yttèflpes^ N*-P-r*»rS^-E. et .N,^N.';0*— &.-S.'yE.';<Mi.N>rS*-,
idMpsi4|ia6.sari<ié& fentes* N;r-Sk entre le Rbodopà H. X\f^ M"
4aêttre»^»hsk seconde» à Jà jonction; des système^ JN>-0«'-^4-£.
^4e>i';^inii8 et du. Rhodopë,. serait liée au soulèviçipeBjt.dji
Hékrmaiefitrele HaUt^B{^a:et.leRil<>rI>agb» u^n^i^qm W*
^U »0i*j;Noice.eUe:se^serailciiûit jont à re«trecroisem^iU d^
«Sfsièmesderilœmiis et de:la cMne oôtî^re^de l^t'ï^i^cf^* et
<aiirtnt:aussîjphQdiiiliqu6lqu$$ |lQt&î.dani&.C6Ueioert Desnvi^QS
.auront ^aînsL dianger Jei^rcotins , coniM. p^ir^exeg^ple la
^MarkanK les affluents supérieur» daStrymon., et mén^e il aura
pu y avoir des soiilèiietneiils en iKusae M des. f^MîHements à
peu près 0.k£; C'e)»tâlol*i^^ii<l0$44^OtUii€rlimi^>4e S^
auront éproaVé.«nextou^ement4L^-aurpu(;':éj^.9<^^
teux da^ Vard3ir».que:le$ vallées.de rC^M^e ^t d^ $«iitpitj$a
nuriDnt é\é peut^^tre produites i/et^u^ ^ ^tiromt vidés Jcys
:bassin&de Kezanlîk» de PliiiippopoAt» d'Ipek > de ffisch/d^ la
'Morava sepbe-et de la Nareatia «opérfevrci ef: noQyenae.
• Leporpliyre pynoxéniqae.a été.isusoomçaËfné anissi <Ae jfiiei-
^esnedreasements qnront .niodiffié .kitîOnfi^ii^tioii.cliA.sal et
4e courftxle qvekiiws torrents; J»ais. te$ fendillemëm^ Jf^-r-S*
tKmt ses, effets Je&.plus évidents » el.k$:;tr^0kyiles^, enjirm&m^
en ont eu à souffrir, témoin.b feoit^da l^bpir» Cen6 deyroito
«tc^U^du Lepénats^jsotts Kai^hanjki.CHfiti^it .éiy>ul$)rJ4iO€ten
iap dC'KosoToet.lV)nt divisé en.deu)L,bdfisin$«. iilonsrise sont
fermés eneoreJes eillons du Bosaa» dé TOlt , dti.Maritua i«fé*
Hmirv du mont Kreschna., de Gradiska» de JStobi, sur le Varr
dâ^'iSarigouU des Bibles et d eMolecha qui. On t. vidé > le pre-
mier la cavité centrale dêiaBos«ie:>,te8ecood leba»sin mévir
êionsA de la Transylvanie » le .troi$tètna en,graade partie, celui
d'Aiidrinopie.».leqMalrièn9eceu\.de Bpdoniii% de Ko9tqndil.eit
de Doubnilza , le cinquième celui du Yardar supérJ€Hir > le
^xièmeoelnidëMonastir» le sefUièmo et Je buiUètnee^ partie
«ceuai d'Ochrida et de Geortsché», JQes énianaticinH hydirp^utfur
«eoses ont Glmngfé alors jdu.cale^r^. de Dibre.eii.^ypse ^ y
:i)OBtinHaitenœi»iS(Hisiaf0rQMd'iQauxiberidali9Sf , .
6É0L0GIB*
- ijSL foTTbs^ilm àes femes Nv 40° £. à S. 4d« 0« nduspàriél
disvoif* avoir ^ôiAéidë avëo ceRè de grands affoteséinenU, à U
s»ité desquels' TA^e et FBur^pe ont été séparée» par dt»
nw^s 60 deâ détroits; Ce mmitement du soi aticait aussi adieVâ
lér^KeF des rivage:^ surtout méridionaux^ de ia Jjorqée^ G^est
âlbi^- irjué la plaine d^ b. Ttessalie a cessé' d^éere «h' ifp'hnd!.
g<rifè Mainn , et ^n'ellè a éié cixinsfonnée:^R ifa hc bais; et plus»
tardé» deux lacs, qiii se* sont écouiés ptestardpàirla'fmttédel
Tempév Le bassin de l'Ihdgé^Kanisoa a pu dé mém>. scinder*.
De gmtids soutèveméms en masse'^ loirs de ^H^po4ue;albl¥lttie'
aDcie^ney-I^^ont pas donné tien en Turcfiiiè an'pl|éilonièm*idhs.
blods erraticfiièd , puisqu'on m^en voit pâis detraoçs. - !
' ESofin'Ies laieft^Pdai» dèoôe^qniavaienssiiccéàéçbjfeblà^ dansi
Iar¥hraee, la Haôédoine,.]» TbessaKe, fai Haiiie-AlbaÉic»%
liœëié, ete., 'amt toiès téritaiilres, se seront ëooulé^v "eroesroiBi^
trées auront pris tbut'ià-fâit' (euraspèoi'ppésént; et teb^gnndéK
rivières aurcmi suivi leur cours abrtmi;L'ileeèii^BQba^Da^ec
lÉitseM» , ao-^tetâfit dii gblfe léitîaire tula^fuev sé^ sera. uniH
alors aii continent bulgare;' et^le coùr&liJf^ieùr du Daàôbé'
aura cotninencéà décrire au'N'. un gpaiid toudé. -
" Quéhf ûes laes seiwi t^pestis-snrtoùtâittis 4a Tul^quie ood^ev*
salé ett ortenàlé ; bretons' indiquent pàr'lébrd alenbcni^afjqir'ila
avaient jadis «onriiesùbeaiieBcip frius éieVik' Oéiix-«ttr;Ib fia»
niilie'iicPYDiit 'que de9:pii€infmidei<cfaa«ige|D0ills.ftBS'fI^Mde
«&'ilcaivia:;'m des|débiMiehésiité^ia£Ete lesiieMps
ftlsidriqiii»^ dèb .nn^éâigasi se saiit dessinés caotaeisiirJb
SiaymM'et'ia'liamuai <^es H<effe8'«^i*nl^
db^4éiemUomèBtsldé:!leM)e<he^sènS'latt> fièntîMy.^ étB
rflreaMdt'9iodéaÉ8ti{eoH*i!p'bo*8yTip ce dai^t l'Aaiè nAeSt^SD^
tempsr d"Aii&|[o6ç janî deâbnédome^ letprotobntpifojdadlKé^
thane al éprouvé; dit-on, un exhaussement. Sous Justinien»
en^f ~9 fe goifé Je CônritTie éHa Syffé sôûïFnf^^
de. sMMftsse» semb^èlesh» lOn^^w .9 T«i9s^i:r^^
Thraae èt^aîi pied^W^ Au Rtodipé* EBlai8ie^^eIlvirQBi dé
Pbilippopoli ont été fortement ébranlés! Itàhs'^ (- Albanie iirra^i-^
time f l'Âcarnanie et là Màii^oine ; on é^â'ïiis^ysd^^^
^^ieM9v:Sa Bef«^(âi6e.ale§:]eo)1rx>fi4i4^.^ol§(|ï;#' MQoi-
^ siMil p80lté(t^ dn quoique rapport Qv§{>Jçi ^(Qi^pUçn^: f}|^
Me- de llsledâ^ en Dalitiatie^dljcfiii ghop^ à^ irembleoifi^^;
si {MqtièBlA à Janifla par là grosse chaleur at M séab^r^^^^
En 14^3: un ireiDblemenl de terre SP pifopege» (}^ l'AcIri^tjqfift:
en Hongrie^ ed Polegne el dn Bohême^ R&g«H^Q.fp^;4é^vufi(lt;
le 6>iYi41 1667» P^^ ^^ (i'emUemeet qui s'é(Qp(j}ii .^uP;M9#i
hoBbèpanie dii IkloralttH^ientaNe Ti^driitiqiie^.cHi d^ne J§
ajtefèBÎë du Njf<7i-^6<^fc (le la Turquie<<C%| e^ille p)9i^iin#t
pé^'ml, et qiiatre fèi$ le Itier «ejei^suf \» ^^Ue (1).^ ::
Il y a eu pluaiei»r& cremblan^l» 4e ierr^^o^t^bij^ p.Ooy^fi
siit$b9,ehÀlbQtiie,aiBsî igue da^fAcraçéi^aui9^>J^19l7île
Mmàii les ea1k*eûs, êé Vim\iz&l,,m Qrèm\ 1»K «^If !le»[
aeoDusses de tremblemeiH^ ^ Mtv^>.Vl^àé9mi}V^i^^^li
Mdnéesr été ébraoiéè; ee jenviep 4891 te jwer ^'f est reiiré^^n
pAv'^fiitb d!iUi pliéaoi6è4e seiiibiabl0> La 7 ^.te il!^ ^mli^i «
Ritcas «^ éprouvé . iin irèflUbfamAlitv SewdmilJMtpmê^ idK
ftSBft, fes'^bopdsderrÂ^lriftdcpte ont é(iéjyteiié9|^det^be<^dft
tremblement .db terile» qui ouCCpiKéfii^èb 1*^01)1 iftyfQ>4e%
évaj[>lkNis.âu Vé&inl&e&âe l'Ëi»». Le S3 JMtn #OB:>to>aYdk f^s-
•ènnî à Veaifle, le ftboât à Fiiime et dans l^Bbfavelie ». et .kl
Bdtdb6aii^lfidoAléi>iisèifQpnaiiftsediiÀ^niBfe< .,!^ :.•
' ^S^âfirèeX.^iliHiqaf»nUèslefctFenUeine^ flenrQ4fm(tén
Wfiê'àsxui VSjpifëir9LUfiàd4vt¥ntA%^4iïml9paf^^
ëSàmiimiàBMei ééf^oàM de ce» imqiia^gim. HA spv|. sên(wii
feéqaiiÉttispi*èî:lbs'binuiietséiEbèresÉes^ cc>;ai££aÉis>eM)eiQeiiS
âii>pri^enipB.<iÂidk*eétibAriesfilioo8euk la>eBra8lîbii]K.-<0w
«i4Ek4i^)dMekilnët^!«k <Mi)ifé6^iidq|i'iB bmBt'JÉDia*ilM0Min
pê|be'q!iekiliitfMe iqsei onwvénndtB'idui^œl ^ Jjn^Abbitfmtt
l> 'j '. ."'^ •i.i^tii. ,, , 1 ..I i «â. • ...<y.>.' il iJ
■ J' ; 'Il ■ Ml. r; * ^' T i\>"" T I »»>! "
(5. •' ',vi ,11 . . . •- •*. '. . I ,■ •'.....:••! • •, .' , J .<^ .,t>
4t. »Ê9ém.iA MM^MM Mtflâum ti M*m U siomt. m
du Bosphore veulent avoir remarqué aussi une coïncidence
Mire b grsmde <^fenF et tes diocs de trembtemeitfs de terre.'
La Yalachie a éprouvé , le 25 janvier 1858» les effets dé-
sastreux d'un tremblen^ent de tçrf^^sur lequel M. Schiller
a fait un rapport au gouvernement» et dont les chocs ont eu
une direction S.-E. au N.-O. Outre les désastres arrivés à
Bukarest et daa» A>i4r«$ VÎHq^« U^'éinrt fmmé des fentes
dans les districts de Slam-Rimnik (arrondissement de Gra-
dischti, de Mardjine-Dejos» de Rimnik de Sus)» de Jalovitz»
4$[ Hs>^m^ (WmpQ^ « ^^}f <% S*kMM&| i^ Brahm sK de
SiWkl^YUa^ (iMrr<nHiîîisMte«l.^ JbAAf ekc^)^ Vm sabb tt
\i9im S^ffnsiwm^ ms^i aonis^^ looiai ooileRt«ft».eBB9piéA
4$t/i\m ^^kmu «ù il r ^^fl dQii.«ffiMflÉ»)en8idûiflmt{ai. Le
#JM« ^'Mism^cdé ^4M, là pvk.agfÊ^ d^iifÉîtep^ c^S^^sor
fm fmtm» et^iHf^siq^^ pefsumel Cfoiaoliàt^^p éi£ un fhéàq^
#èe<» luM^i«ÉMV M. ScM^er (i«»o que ce foodHinifiU: du
l0rrmi».'siyUuii|pl'<H i^liairQ ^l dà à lu ptewmi leMnéàpor
i|i\ft'9imibM^^ di'euii»^Mii& û^ rtyiècw -ittriMiffiàkies;', te
milim d(^ imudlm in)|>^iE^v^^€i9^ Gaf^ de iiièM&^ d*estoMflBB»
Xh^m^mvik ^1 jour» ^ a ur»l fH.ti litifr wif^ÉàteAii ÉqMeii,
toiiflii9.qDe les CéAle^ s» «ont irraipiifis lumi Ueo (Mirt ^^èB^ino;-
liiifs Itimbée» d'ra kUli que veane^ 4^eik^to^ im^uBmamf
j«Mi»)Miiv^i$^iMt»icù !iifiii-Miif «flttft ^illL.fiGlM^ïnf>:crc9t
igriu^INnlImâswml. que l»iJ(Qib:k»%'^iqiiièi*;»iDh Mnibs
<iiii»fQÎ)i pf^ikNi^à>tfaAreffft4MdBnMéim;iiilatt^^
i|irQaM»f4is MtoHnel dl^Mildeiaâbfiii &ireteMiK;^bi«arEMb,
'..■ '* II." »•••.■• • «'î »-•< !».'i»i*«»»4'"j-:'^» * • i' ■
1 --•'-' ^- r ' ^ t j. 1 1-- J --^ - - t...<..-.. .. 1 . . ., ^i.jj^,
fée liTM 4».i€(Ai;.&) m»jnMÊfMaé\ m^kr^^Mu^SkkÉtm.
4B^ TURQt^ iTcijÀOPE*
i> il» ■' 'n ' i..'iiit'i r lu 'iiiiri'iif I iiiri'ii'.'i I". t.ui4i
•1 r- ') ^-...v;' '.
, cff^p^RR m
VÉGÉ'^ATION D« 1/A f CRiJtltà 'b'feutfd^fer' '
. «. '• »
^♦i,.ACAlfc, ^^ ■• vw -'••;'
■ * . .i ' »,.'"• '•' -'^" ■• 'T ^ •• > e *' *
' Le relief gëo^jfrapfaniiie et^ g^lo^î;^ cle %i tli<*<)ttte d%tf^
ropéest dtepo^ à ré^ard^ecelM'ded ebmi'ëes i^dVihonnaiires
4e telle seite/ qu'on ne peut ^ère yi^i^t^f^Hei^ttdi^ typèd
tde végécmion prcfire à «et^mpû^é^'mjife i4<éniM(ratl niitrèM^
sibujinniskiit ta GMce. Eii éffei^'la[ fiosiiicl'^ lé'Sêrvfo ne
sont s^pg^raphicpiement qtfaiK^ partie «te la'>80fi&^àK)ntnett6é
ipiiditoure les pfcûnisS' im»iisrii«6ide'lafic^i^"0li''£Hsidd^
:don)c:pas éitre étonné (l'yi^^u^^^i^'^^-^ule^'d^ platites A
oe;dernier royânmew: De même, tes mêntaj^iiesdé b y«krdiiè
.et debi Moldavie partbfgeift la yégéiaikm>(te ia^TfiaÉâyltoairie, et
.peBesde la Croatie tbr^ne, la flore de'l|i Cr<xart3e atttt'ibl^iemei
JLeÀ'pknaësVaiaKiiies et la .Bessarabie; ei^otielg'èâtfrdiârpartiede
lafifii^nev oonitituant un isettl ét-niémefonidê bassin rt^^
•pBimttt avoir «fu'^neKore frès 6enit>lâblei unidir^que te^ erétes
^paraaV la M^ird'é la Sërtieî«eÉlfâlë')«'d0M0& Cfùère que
JesplaïUes^dès'miiwtagnm do BaiitKir^ dontMsIlestnéipimt que- le
ipvUoneèÉHieât.lEude aittrepaHilifpâriieioPléÉtafedaMkswM
\i^WX^itfà^/&^^9^^ deîlâif(é|^ëciMi<m
^de:M Tabride; daÔiupase^Mf de>I^A($ib4I(ndM««''EM)^te^ id|i
rfihodoinimeiiial parani«fmbnidiner)^ei)iiap{Mb^
,desi menl^csMle lai pai$iier )lf ;^:b deiîH^sîê^ttncnirer's^i
même temps que la flore de la Mofit^'^'de^âvèecn^étën-
.dant en Thessalieet enI4>û'^»^^QP^^P^-""fi suite -de crêtes
mérldftmttle» dans it IiKf«Me>tâiiMÉ^îe::jMqiiteri.'D(ilHlatîe^t^ te
^Herzégovine» en seconfttiorélaffliidmis teïf^ aivec cet fes^é^ bèrSs
septentrionaux de TAdriatique. Enfin» de toutes lés provinces
' VÉGÉTA tïOX. ' " À>Si
t'arques, la Chalcîde semble offrir la végetûlîoii la plus ,voîsîne
de celle dé la Morée. .
Ce n'est donc qu'^entre ces florès étrangères se prolongeant
Sur le sol turc, qu'od doit rechercher ies associations déplantes
pouvant caractériser, s*il est pt)SsiDlè, la vegétalîôn de la Tur-
quie. Le Rhodope septentrional, et orreniàl, ^'Ealkan,. et
surtout son arete-sommet, ainsi que sa pente méridionale, pa-
faisâeht 'présenter surtout' des plantés nouvelles au milieu
àauirès,coniiMes'enHanffrie et en Tr^nsylvapie* o.u setrou-
vaht dans cles paysbôrdahf la mer Nôire/De^plus , d autres
espèces SQUt arrivées . dé laRussie mérjdîqnaîe, a. tt'avers les
blaines du'Bas-Danubc.'uisqu au pied séptentriônarde THse-
tnus; or, ce dernier ne formant plus à, son extrémité drientafe
^tfurie basse"* chaîne, quelques unes ont pii franchir àiisément
teiiWmnraille et s'étendre danslaïhraçe,;'et surtout dans la
chaîne côlière. de la mer Noife.
' De larges échancrures ou des défilés permettent de péné-
trer aisément de la Servie dans la Mœsie supérieure et même ep
Macédoine. ïl est' donc intéressant d'observer que la végétation
sérbè se prolonçe jusque dans ces derniers pays, en se modi-
^ant petit à petit, iiisqu'^à ce nii'enfip on ait franchi les chaînes
'Septentrionales de la Maçédoidè , et qu'on arrive dans cette
'zbnfe 'dé végétation turque , qui fait le passage, entré la flore
'serbe et môèsienne, et la flore grecque et égeenne. Le RKodope
'méridiontîl en particulier,' îe ÏPerin Dî\gh, la partie centriileàe
lu ]}iàçedoîne,'fés côntréés^ m au pïejï de TO-
^lyrnpe ètdtfftWe,m0 paraissent pîiicées jdanîi cette' dernièjc^
'catâ^ëi^iéi'''''''' '*''''"•' 'f' 'î'-"''^''' '' ■ '"'\ '• ' " '^^'\:'>' '^u -x
- La flore dé la Hongrie occidentale et derlllyrie renionte
jusque sur les iiau.ts plateaux au midi de la.Boshie: jpuaiç' on
découvre deja queli^fues espèces étrangères a la Hongrie et a
r Autriche» et on général grecques eu italiennes, sur les pentes
.de joes^saininUés éleyéf^sxy ^a^^î^*^ I^
,Aope fttbaoaiftdi^ Or,^etlltdirjiièi*e est éoiii posée/ êaitcqn^'^
lafiàsiië'Albâriiede nombfëu^'éléiheiit^, à l'Ë. de là léfiré nièe-
sienne» et à TO. de la flore dahnato-grec4ue, pai^e qfu'il n'y à
cas de hautp^ ^jjatqç^ qui sf par^nl cpite cqntcéc» de la M^sj^,
èique la vëgëtaiion dalmate esl cotière de la f^er Âdriiiliqu^i
ou propre au système crëlacé^ M. de Welden, plaçant U li-
mite de )a Aore dalmale et crçatç dans Ijbs ci'éies entr^ Ip Tr^^
et IçSçbeniko^ ^S^^^^ dân^)^prçn?î4rec'ç^p]apti^sj)ç|4|[9^^^
grecquç e|^ apulieftne»
Nous tL'puvpns ainsi dar^s la Tttrqiiie les élérqepts .d'PM ippipç
cinq flores é^rançères^ sqvoir ; 1^ flore hpqçrpise, 1^ florç
Iransylyano-valaque et bulg^are, la flore t;iurique, |a flor^ asia-
tique pu du S.-£. de la Turquie, liqfiité^ par Iç Bajl^lifi ^t 1.^
llliodope^ et la flore grecque, aui^qu^llçs où peut ajouter 1^ florj^
dalffiaïQ-rtalienne. La Macédoine central^ ai transa^ieriqç^njp^
i{up la Mœsie supérieure ^ fprmeraîenl une zon^ imeriipédi^irê
jénire ces dernières et la flore sèrbe^ bosniaq|i§ e( t^PDgrjoi^^^
cpmme pelle de la Haute«Aibanii^ Ije la |[ore çrj^oque ji çelt^
de Dalmaiïe et de la Croatie (1). .
Les flores étrangères orientales se sont établies ^çiiptput sur
des plaines tertiaires ou cr^y^u^es^^t lui p^ey Sfir le. ^çrf^aij^ ^nln^
teux ancien dans le Rhodope et la Ç)|alcide. I^a flvre étran^ppe
septentrionale est éminenâment une yêçelalion de jppnta^ni^^
calcaires et ^rénqx^ées du système çraypu^'ai^i qye d^ y^jlé^
tertiaires^ La flore des côtes de TAdrii^lique çst uq§ yégeia^ipp
du inéme genre à Texceptiq^ des p!ânf(^§.ifla,n^i^^ I^
du centre de FAIbanie occupe encore ^q$ t^rr|)ja§^e;i^)}ij{^(§^
celle de la Macédoine traijsaxiej^ne , gn p|irife d^s pfpuf3çnfi3
;^#e^v mais sùrtp^^^^ Ae^ jwpniagnp^' ^^;^e§ yàll.^^^^ (j^ ^fl^^lj^
crLslaliins et quelaues 'bassins teriiaireç, £)n(ÎR, Ja.llftri 4**
iSalkan végète sur le système créiacé inférieur surtout arénîjcé,
^ei sur de&ppr^^os dç scfii^te^ Çnsta%s 9^ d^ l9^^^^^S^i'
riques. \
.La Turwie id'Europe présente une re>fo/i lasse 4^ pggSji^S
• * 4 *
6^Ut"f*^ f."t[ 'iu> •> "iff»'*'!tMi f.m j'^Mii'j ri'*i Ui'mmj'? ttuio fUMMi litJJx 1
'•' njVoyet! 8pe«ÀMeft «KffrfiMn ÙaltMtihtrum, ptfr^slfltai, 4828 ;
élcEvés» C^est iao^ne des vcultures les pkis iiUleii; de^ <3éM^aiev
des vignobles -et de^ arbres frWttei^s. Elle offre dttAà lé S. dèà
productions différentes de cellei 4"N. Sa lîniiiè supérieure peut
^fe^^^p4,â,&0O ï^MtQm ep.ob^eryaçi qjne jes.parji^s supé-
mitros de miiU^ 9kwp ftoti <bm9/iDpip3dél;K>î&^s qiie je^ îofé-f
rffures t taadîB t{à'ii j a dès endroit» où de vastie» {tâtiirvgés
exhiehv à l,60b ou IjOO p», ou btèn à 2;0Ô0 pu 2,800 p.
sur le ipnçl d'aqQÎenç lacs écoulés. . '
. Ai^-desçu^ de <^|<$ région vieoi odie des tovHi de Uétres H
dm Târitablès iMMagrièb» qui «'éiend jiisquie prèi& de 5^000 p«^
où viennent Htïrr , k àu-«<lèlà de 6,000 p. i ki végétation de»
céréales el le§ î^rbre;^ frjui<ier§* , . .
jji^régiQn ^uboclpinç (je. Jp Turqure s'étend en g^énéral d^
^,()0P à 5,,^^Qu é,ppO Pf,, faiîdi^s que les plaates yraimçoj
^Ipln^^ nesç i^c^Yfpt qpjp fur des spRiniiiés, ay^nt,9y-delà d§
0^^OO p,, et f(().m;7à-iP^ît (jépourvujçç de bois menu pird'arbrç^
i?(iil,^SvPn yQÎ|d',aprè$ cela q^ie 1^ distrîbutipn des réglons vé^
géW^îy^,eflT;jarqj4,ef 1^3 j^us.prîiÂflif. rapports avec fe^ ?pneÂ
d(ç^pj^ntea.^i(;$i^çie.i>t.ei? Wri^^Ç (l)^.à-l>xGepti.o.Q que^
yif Jl(jtlafitpde plu&péridiQifïle* (es/r^iion^. fpreçiière et sub-
alpiae inpptçpt J(a .ppeifjière «t 700 p* et J^ secondée à 500 p^^
glus . jwfit ,en .JTiff qaie.qi^e d;?n;5/es. A^ allem.;^ndçp. ^
yMi^m9.^MP^^^^^^W^ )ç^.^9inA)ef& deft m.Qn^
Kopaoï^l^.^t. ^JA^çj^t,fî> Ser^^ie.» 4>s^ ,no^b^e/^e§ joiifte^
5tS8PXiBfii l^fW^tp içifx^ di^^ph:vrVle,Spu^prfy iB^pjpçl/^
»ffs^ll.îW>pd«i^^ 4it,I^il0H-p^jçt^jd§j;a .çhBÎi^ç,if>nsylwflp
^ .^^/iPJîW^ jsj^î^Ctçrj^nt XîpW/P.pODi§ SQj^f^nj^'rppJles svir
i:'-<() fby0ir4 (t'|4^Jfl MKmnfre ^ntéMàfeBidiB if; gimwMiInnii^
deuil»' «èto^^iitoiiio'L., €Ârea7/(^fTWirlit8a^;' JSr^^
niv^s],, G^(^^thus,niv^li«i/N(^rC{^^8Jfoe^^^ Qrniiho^aUum^
umheltatmi, Juniperus ndhaW.'j Gmtiana viriçt^omiverna ^
ànguiùéà ii.'b y accuilié, crkpàidl VïnJf^itffosotiTiàpègtHà' et*
monlaim^ Gnag^^wm , Sauxifraga f^^]^fnfiQÏékt'Bifi\hy m
Gouan, aretioïdes Lap. , ai;2oVd«5 L. , ai^oon Jacg/, £^of|^/«(|on
Âlchimilla alpina^ L.,, I>r^aâ octùpetàld, Ârenària' sètahea ^
Cherlerîa$Ûotàe9,Siïeke'àeèm(ki^
canMi t^ /Oero^ttiit» lat^oUûmi^t irièèi^^ttmm'. KA.^. Draèà
Sji la plupart de ces planter se trotiv6n1r'sù^ tous tes som-
mets inâiqu^s, it iie'pafaît pas fen 'être' aîiisi
SâxiTragfes , ca/bli^a(i]pié sôirtniel 'du grôtipe'de eînlfe''sèm.bfè
en avoir une espèce en graniàe àbotidJanoe. AinsViiti S à^^taga
média Goùan couyre.cïe ses jolies touffes rpugels' W pîç dû
£obilil^, dans le Schar, la Sdxij^ràgà aretioi'dés ^si ^drttdtit
très répandu dans le iScordu's;'lés &;ri)^a^
balaria sont au Piàrbasse^'iand^ quWfa <9diic^^^
puisque/ manquant' dan$^ie)s"Aip'6SV^ii^ 'est Bien 'cotiritiieaitnc
Pyrénées kve^'1acîme:aôl^y^
aiissi;la '3aa:{fhagk nnStôsacèà év^Antthiaiié H^oià.^ '"
La zone ^litatpinëStçhp'isf lèi'pemeé d^^
fà dmes sont 'flSns !if^r8git)ïï i^fà^^ âïtisî elle xicliwprëfilïâiir-^
tout mie'bï^é pkvVie dé lh'Sëi4ieifi'éri(fion^g^^'(iè'lli it/r^
diaines entre la Bosnie y la Croatie et l'Herzégovine Je &{hpha^
Itaia V dîfns lëlidysidijs 'fi
du Drin noir» une partie du Sdiar, ainsi que du groupe dei
Hiuntagues entre le lac d'Ochrida et la plaine de Ditoglia» une
]Mrtioir<ittBinîfe, dei'Oiympefèl-dicBhDdope) lee^eiliei'du
Plaskavitza , du%btïrt]^lliA^[i^PlànâlfrV^ Sttèg(k»>»t4iilfliit^
^x|ue^ points des moolagnes çlu ^.-r^ de, la Servie s'élèvent
ai^i:^aq$,cette;.zone.,. Uipdis que lesi «pnt^p^^ d^si^
Souya-Planiba^ en HaïUe^Jiiœsie,. anrivent pre^ q^e à son lûveafi
.inférieur. ^ •..!•.. .■ r. .. '.. •,:.
. Les plantes de çett^ j^ppç, sont bien plus .ppHs4wr^jsçs qMfe
cçllf^sde la région ;Mpine^Tii sa plus grande yariéiésdediffé^
.renbes di^iatériques. Cç n^iscot plus seulen^ntdeq planii.es
croissant ç^ire les roc)iers « sur d^^ <^ (iaps des.lîeux
bumides; mais à ces yégétaui viennent se joindre despl^ojies
fore^lijèresy de jnai:é(^ges«^efune fouled*autres;qi^ forment
surtout la riante parure des pr^ subalpifis, £n ajpu^nt qiiel*-
qves yéçétjiTO d^s basses riions q% î^i;iyenf^i|8 cette sone ,
.onfiôut^^qi.r?çtériçerRarJes^5fièc? . :
t / •
Verairùni dlliUin , 'Junipet*us Hommunià, Ptrius Brucia Ten. ,
■Yifhmdàta Eani., tmeinktaL^ipèfiCynùglotfsu^ niontanum, Gen-
$iWMè ffmmkka^, àul^^iàdêa Qt lutea , Afûga 9Mmtah0 et pfra-
5en»^ /Iat2a4)£rieractum ml\Qi%m> Scorzoner^pvkrpurea tiKyij^^ma^
Inutd tieleniùm, GnàphdHum, Arnica scorpioïdes , Dorçnicufn
'pafdalianehes\ Achillea Clnvennœ , Adenosiples àîpihûm, Vacçi-
niwh ViUs idœa^ ÀrbvtuÈ Uta Ursi , Pyroltt rotunàifotià ^
Daphiuq alptnà^.Fëgmêjsf^iAicapOHvifa Dtilfflmi, SoùHfragû
tridaptyl^es eirqtfr^ifoli^'rRûut a^ytnaL , ^m^.ufmnâ^
Empeiiun^ nigrum , Rhanmus alpif^us ^ Acer Opplm^ pl(f,Umoïde9
^ipseuhoplàtânug, Circœà alpind^ ÈiAiobium àlpinum L.lJasiqne
monià)\a\An;thyll%imontàna; Linum campawulntùm , Pôhjgdià
mkajou Hyp€ri(!^ifnmù»tanumy ^imahuà atrêruhehè , Thluêpi
mont4mtm, TrQUiu$ e^rapp^8J, Qt^m fnontamm.Erûdium ul*-
jpmum^ Jcomium pyrmaicufn,Naptllu8M(^mmarumj.H«ukU9^
euluê aconiliiolius^ Anémones rànunctiloïdes, Thalictrum alpinum
I. , et des Ombellifères ei des genres Laserpitium et Angelica.
On est étonné. de ne pas trouver dans cette région iesv Rbo«
dodendroBS des Alpes ».el de ne pas voir cette abondance da
Gentiana lutea de ces montagnes.
Lia zone forestière occupe la partie inférieure de la région sub»
alpine» et japor lion des peîités des montagnes imjçuédiui^ent
au-dessous (te celte dernière. £Ue prend une place, considé^r
, I
414 TURfttiini ifÉCKon.
rdbW dnn* la Servie, la ftosnîe , « datti touiësi les chàWes itali-
ques , à l'exèepilon cepeiidunc de cerlataed Crêtes dééûdëës
sur iel)ord de h tnér Egée, sur Id ifaer Aârfdt]c|àe et ûûtfy la
'busse Herféffovlne. SI en Bulgarie les jfrJtids forêts du 'commet
des Balkans descendent sur les chaînons et les plateaux plèts
bas, qui soirt au !!C, au rifoins vers lé Daifiibè toute vég^ation
forestière eesèe od se réduit it de^bocagpas^tir le haut tie quel-
ques oolthieè. Les plâiâés tertiaires et' atttiViârleà de Id Tbracfe
^ de laThesîtaHé sont toui*à-fak dc^ôurtrtiès de bots, et rriémte
quelquefois sans arbres isolés. Dans certains points ôé manqub
de forêts est un accident naturel comme dans ta pralne orien-
tale dte la Hongrie, màh hHleurfe; et ^urtdiit Véri Id mér de
JHurtnara y le piàji ti été détondë mM dé Yttairts d'hommes. Oh
ne voit des bds dans fa pTaii^é tfaracè que dans stin fon^d'tou^-
à-fuit occidental ^fO. de Tatarbqsardsçhik, L.^ chainç c^tjère
de la mer Noire est ^nqore a^s^ pqfi^ée ça e( U ; jm^ 4^f^ \p
Tekir-Dogb et duns lea cuUinës, aufiidflckPieQtfttduIUw^^âpie^
las forêts sont dégénérées eti brbnssûvll'ès de chênes et^d'éphe^
portochapeau [Palîurus acuteatus^. î^ltitérleoi^ de 1(^ TRafe^-
doine offre a^issî assez de rpontognes, probabfemenj jadis bpî-
séea^ qui ^nt a«jjowii'bui dénudée» et mpultes, fin Uwi^ (^\sl
ft été cerlaip&Beiii le o^ dtma ohe {^itiid9 p^rxion du pouMoiir
du baesin de Hadohih*, de Bresntk et dé Orlt). Le même tùk
est évident pour une foule de localités de la moyenne Albanie^
comme entre Berat et j4oina,~ppur ceri^ioes parties dç laCbul-
€ide« pour le bas Vordar près de SaloBique» pow le pay«
entre cette ville et Seres ou Keispriii ^ et pour maiat endroit
autour de fa plaine thessalienne. Dans ces contrées , toutes les
grandes vallées et les plaines sont presque généralement dé»-
boisées depuis long-lemps , ce qui n'est pas le cas pour la
Hatife- Albanie , témoin la partie orientale de la plaine d*Ipek.
Dans la Mttsie supérieure, il y a encore qtrelques bois sur lé
cours supérieur de la HorûVa , mais II paraîtrait que dans la
partie albanaise de ce dernier pays, comme dans la plaine
d'ipek, une partie des bois sauvages. et déserts de petits
chênes ne datent que de deux où trois siècles , depÀIs la coït-
i}éél« de la Sérrié par ?és Tores et les ëmigff allons subsé^
^M«« des Settes de ce twys. *
D'uti tttdtfe tMé, b nndilëde certù'mes motitâ^kiés Cûlcairèi
Ml 6;*&. de b ptatne de r(ts6lr/près de Schùrkoê, de Câistori^,
if (htrovo, de Seres, etc. , dépend de lit nature des rocher^
4BMat^ ùa ttt^ arides. La décompo^ftîôn y produirait à là
toigiie dé la leHr végétale , si les fendiflemenià rie dotinaienl
pcifi tMi^ ëàttx plotiates tant de facifitéB pour enleVet* à fur éi
tnetnre tes p<H*ifeA9 déjà terreme».
lA/Pégéfûtïàn fôtesttèf^ de la Turqtfîô présente trois zon^à
bréB dfiilhicles» mais dttnt les^imhes en hauteur varient sui-
vant qiÉ'oîi observe dans te N. ou te S. de la Turquie» et suivant ^
les espëees des iÉiémes çenres d*arbres. l)e moindres diffë-
tenoes de niveaa sont établies dans les mêmes montag^nes'l
entre tes expositions septentrionale et méridionale. Ces zones
ikM V celles des Chênes, qni s'élève josqu'du-delàdé S,S0Op.'>
H celle des Châtaignier^, qui atteint 2,S0D p. ; 2^ cefle déà
9ètrti {Ftrgus 9xl^^ticù)\ qui se tient suivant les localicés,
entre 2,080 et 4,900 p. i &* celle des Rns qu'on rénèoctrè
entre S,460et tî,000 p., tandis qu'il y a aussi des espèces qui
descendent }ftsqu*à la mer. iVune autre part, les Supihs occu-
pent me pfoce intermédiaire entre les deux de^n{éres ré-
gions, car leur niveau ordinaire varie encore entVë' 2,500
et 4,000 p. , quoiqa*on en trouve bien plus bas , et qu'jî^
en ait ^ansssi à un ntvean Supérieur à 4,500 p. ; ainsi Ils se tietf-
nettt jusqu'à près de S,000 p. dans le Zmltevitza-Planiûa en
Bo^fii^i Q4r,656 p. sur là pe^te ocr;identahe du mont Kopaonik
en Servie; et âB,85B p. au-dessus du couvent de Rilo dans
te Rhodope. VOstrya vufgaHs parait végéter à un nîveùu
quelquefois nn peu inférieur anx Hêtres, conime sur te mont
•Porkn en Herzégovine , sur le Otieb , dans les montagnes au
N. de Kritschovo dans l'Épire , etc.
Les Pin» (4) de la l^urqule se rapportent aux espèces du
Péruiê Pieea^Brucia [Hen.) rotwidataét tiruiinata^Pindstèréi
Mkf** p , Mi^É ^«mx
(I) T. 0t ii lêoktm, IL PhiaOia. t. MMi, g. Anii mi sP»(yè,
ail. FUihU.
146 TURQUIE |>'£impPE«
Pima. Le /?/!nz^J/M^Att^ Sçoç.y si^comofutt
pes, ne parait pas exister, si ce n[esl peut-être dapsies qf|(mtagnes
entre la Croatie, la Bosnie et rHerzegovinei vu les resï^em))lqQces
de leur flore avec.ceUe des oiontagaes de la CarÎDtbje. Xj^Bimjk^
P/fuz^^^rselrouvesur Içs hauteurs bordantla mer Adri^
\kV. Pinea^ dans. lespai:Uesmâriiiii]Lesde Tljerzffjoyipeice^
^spièces de Piiis Dar^ûsseijit encore croître dans leç t^oî^.pras^
guiles de la Chalcide: mais le Pinus p\arUima^%^ reocputre
aussi dans les montagnes à 4^000 p. de hauteur ^,Kiapha-M<lto
dans le p^ysd.es^yrdiles, de 1,437 à.ây638 p, sur le^ plates-
formes autour de Souôdol, à 5»9â6 p» dans la. Bosnie mérf-
dionale^elCo tancUs^^ue leJ^Âr^e^^^/ç^a attjeînt leç pl^ grandes
élévations, p'esi-Mire pr.ès«dç.5,ft^ p^ém^. pirè^ de
6,000 ^M}\Pin^^^ ^ «f- Was?«^bpsJl^te»ftt
les plus grapd^s hauteurs^ ^E'i^^Ç^^^.^FSl^^i^^.P^^* ^î^^l^vi
le trouve déjàÀ'2,465 P;;-^r le<;6téo(^ident^l ^M^aïqntZigfi^
a 2,680p,.dan^.Jej3nwlPorim* en Herzégovine; e^|à 2,782{^
sur la pente oriéulaîè du Pinde , à 5,042 p. au N.de Schalia ,
et à 5,782 pi au moût de Pekleri,-iiu-des8us d'IpcA:. : ..
Les autres pins couvrent Içs isommités aueignaotuu-^elà de
5;000 p., telles que 1q mont! Bor, prè&de Gousiniei le Mokra--
Planinî^y ' le St^niilovltza-Planiaa, entre Plava et Rpujaj.i la
crét^du Rhodop^» .1^PI*^^9!^!P^ ^ '^RlRl^^dÇ I^hî^û^PPP^Ii
et (iê Tatarbasardschik. U y a aussi des, Pins sur le râvmipriea-
tal du mont Mi(sphîkeli,\àr£.. de ^apiua, et sur les p^fi^ du
Mavrovoiinja.ou.Pélion ^n ThessaUe; Le Pmus, wicinata' parait
surtout propre à h Mœsie sûpà'ieiire et t|n Rltodope; il
existe à 2^280 p., dans la montagne enire Bania et Sam^dio^.
Ailleurs les Pins fx)rment sous le3 neiges desdmes ou les r<>-
chers couverts de Lichens et à plaques gaxonnées des zones ,
comme dans les montagnes autour de Kqupris, au moat.S^ts,
dans lé mont Porim et ses annexes, dans les montagnes sur
les bords du Soutschesa, près de l'ancien château de Pir-
ïitor , dans la niontagne voisine de Yolojak , dans le Doc-
miipr, le Komm , le Koutsch,. le Vilenilza, le Prukietia , dans
,4e^ mootagne&.de SchàUa, dans ceilea^ntre ce(t« v<illée.
» m» » • ^ 0 A •• ''
. VÉGÉTATION. 4J7
Deischiùni et Ipek^daû8le Peiken, dans le Glîeb, (fans leSchar»
dans leSoba-Gora, au S--0. de Monastir, dans le Tomor, dans
le Nemertschka-Planina (Mertchika) , dans le Konis, dans le^
niontagiies du Grammos, près d'Avdela, de Perivolî, de Tista
et de Boboussa, dans le Cacardisia, le Perlsiera, le Zjgos , et
d'autres cimes élevées du Pinde, dans TAcrocéraune, dans l'O-*
lympe, dans le mont Athos, dansle Perin-Dagh , dans le§
montagnes entre Nevrekoub et Raslouk, dansle Rilodagh, sous
la cime du Viloscli, et entre Samakovet Bania. Il faut ajouter
que sur le versant oriental du Pinde, les Pins se tiennent en
partie plus bas que les Hêtres, savoir à 4,800 p. d élévation
et il en est de même sur la pente méridionale du mont Jako au
N. de Stoudeniiza (Servie), où ils se trouvent à 5,560 p.
tandis qu'il y en a aussi sur l'Ibar à 1 ,59i p.
- Les Sapins (1) s'étendent des montagnes de la Bosnie centrale
çt méridionale jusque .dans le S.-O, de la Servie, comme sur la
pente élçvée occidentale du Ktpaonik. Il y en a aussi de grands
bois dans les montagnes du N.-E. de la Servie, dans les chaînes
valaquo-transylvaines, dans la Haute-Albanie, comme à Kia-
pha-Mala, et même plus au S. dans le Rilo-Daghet le Despqto-
Dagb septentrional ,; comme autour du couventde Rilo, entrç
Bania et Raslouk, entre Tatarbasardschik et Raslouk, et entre
Philippopoli et Nevrekoup, Ce n'est que dans cette chaîne de
la Turquie où nous ayons vu à environ 5,600 à 5,700 p. des
JMélèzes { Lariji; earopœa) ^, enlvemêlés aux sapins; msà^
M. Pouqueville en cite aussi dans la partie septentrionale de
rOlympe et dans le Pinde.
Si la Servie et la Basse-Bosnie est le pays des bois de
Chênes par excellence^ les plus grandes forêts de Sapins sont
en Bosnie et dans la Haute-Croatie , car il y en a qui couvrent
des crêtes de montagnes pendant 6, 10 et même 20 1.,. comme
sur les plaies-formes entre Roujai , Souodol et la vallée dû
JLim, entre Minareti-Han,}la vallée duLim, Tschainiiza, c^
la vallée de Tscheatina, dans la montagne de Romania , à l'E.
■
<i) T. XararTscham, i, Jela, a. Bge , Y.,Bra(i(m, g.Elatt.
4IS TURQtffB B*BtfROPE*
d§ tetm-^kml entre le Jadar et la Krmia , dam eellet qui
s*4teiMient à TE. de Jaitscha» autt montagnes de Y iasitob et àê
Biainiiaa, dans celles autour de Petroval» en Croatie, etc.
Les forêts de Sapins de la Bosnie et de la Haute -Albanie
eommeocent à Ylet à 9,800 p., à Tscbainitza à S, 376 p.. au-
tour de Sehalia à 8 JOO p.» sur le Hokra-Ptanina a SJ43 p.,
sur le revers septentrional du mont Glieb à 3,777 p«,fi|i
8. de Souodpl à 8,925 p., tandis qu'elles s'élèvent autoup
de HUschmale • Han à environ 3,000 p., autour de Tsohai«
nitza à 8,476 p., au S. de Skender^Vakoub à 3,500 ou mém^
4,000 p.» dans le mont Ylasitch à 4,400 p,, dans le monf
Kopaonik en Servie à 4,636 p., et dans le ZmilevItsa^'Planina
au moins 4,700 p.
Les Pins et les Sapins sont associés avec le JufUperus nana
comme au mont Glleb , avec le Vaeeiniujni Myrtittuê et fjérbu"
hutus Vif a Ursiy surtout dans tes niveaux de moyenne élevai ion*
Dès fougères, et principalement du genre PolypocUum^ se trouf
vent aussi dans les bois de Sapins comme dans ceux de Hétreê
et de Chênes.
Dans rAcrocëraune , le PInde, les montagnes de Tliessaliei
telles que l'Olympe, et celles au S.-E. du lac d'Ochrida , le
Buis {Buxus semperçirens) s'associe aux Pins on précède cette
Bone, en se tenant entre 2,000 et 5,000 p. ou même un peu
au-delà ; mais on ne voit point cet arbrisseau en Bosnie, en
Servie, dans le Balkan, ou même dans la Macédoine orientale.
Il atteint une hauteur assez grande, comme cela se voit encore
dans l'Olympe, et çà et là dans le Pinde; mais depuis ^u'on
en exporte beaucoup , les gros troncs diminuent.
Les forêts de Hêtres {Fagus syhatica) descendent plus bas
sur le cdté septentrional que sur le versant opposé des mon*
lagnes, et se trouvent en Servie sur les cimes du IVer, du
Vlaiohiteh , des montagnes entre Kroupagn et Zvornik , de
eelle entre Ktoupagn et Petrascb, des monts Scbtourats,
AU centre de la Servie, sur les pentes élevées des montagnes de
la partie orientale de cette principauté, comme dans le Rtagn,
rOaMiJe<-Pkaina>ece.» sur leiastrebatzt^ur le Plolscha» lur le
vifi<fAvio!fi 419
Jofin» âup le Kqfiaûiiik, sur le» nïcmtiisoes au N. deStobdMiitia,
«ur callas à FO. 4'OujiUe et dans le Medvenik. Les Héirts eoni-
ipedeeut dani la Servie à S»380 p«» et a'élèvant jiiaqu'aii^cMà de
8,300 ou SfbOO p. de hauteur absolue. Aiiiai » ou en voit sur
le Schtourûtz à 3,94i5 p., au eaoïit Jako v au N. de 3M>udenit«i,
à 3,477 p. , sur le$ pentes «epteetrioiialei du KopaenOc à au*
delà de 5»500 p. £n Bulgarie, les hôlrea couronnent le Balkati
d'Ëtropoi, et THaamus, depuis le Hau^Balkan jusqu'aux Balkans
deTschipka, d'Isiivné» et même encore un peuau^rdeiàà TB.
Ils s'y tiennent entre ^,500 et 4,ISÛ0 p. dans le N., et à 5,000 p.
dans le S. Àu^ Bulkan de Tachipka / il en eni^e à i,4S8 p. Il
en est de même sur les er^tes suivantes de la Messie supérieure,
oomme dans le Souva^-Planina» le Scàirenii»Plaqina , le Sneç*-
Polie, le KlisouFska^PIuninn et le Kourbetska^Planina. Dans
celte province, on en voit déjà à 9,000 p. dans les vallées,
près de KJisoura , et leur limite inférieure sur le Sehirena^
Plunina est à 3)885 p., tandis qu'il y en a encore à 4,600p.
sous la cime du KQurbetska^PlaBina.
En Macédoine , ils commencent dani| le Sohar , sur \é eAté
méPidional à 2,800 p. , et s'y élèvent jusqu'à 4,169 p* Us eou*
vrenl de même la chaîne , séparant dç ce pays la vallée des
Dibre^, les montagnes de S,000 p. entre Krltsohovo et Poda-
lischtaxRiêka, celles de 8,483 entre Kritsobovo et Slivova, ou
au N.«0. du bassin de Prilip et de Bitoçlia , oelles du Spipi-
dion f celles de 4,932 p. entre Florina et Gastoria , ainsi que
eelles de Sulumiteù au N. de Seres*, mais elles ne forment
qu'une zone élevée dans les montagnes entre Monastir, Florina
et la vallée de Prespa (Presepe), dans celles entre Kadaft-
dartzi et Vodena, dans celles entre les vallées du Bregalnltza et
de Slpoumnitza , dans la crête de t'Athos, ainsi que dansie
haut Yitosch et tout le I^hodope, où cette zone est bien visO>le>
en considérant cette chaîne depuis Philippopoli.
Les Hêtres n'occupent qu'une aone autour de FCHyiQpé ,
dans les montagnes d'Agrapba , dans toutes les plus hautes
sommités du Orammos, comme eelles près de Konitza, leDes-
Biko , le Vasilitia ^ le Smolika , le l^risteva , té Baba » le DJéu-
.'00 TURQUIE b'eUROPE.
.merJkd/Ie Cacardista ; dans d'autres crêtes élevées de TÉpire,
talles que le Némerlska-PIanina et le Tomor, tandis qu'ils cou-
toonèntleMavrovounoouPéiion (Thessalie), leZigosà4,913p.
jd'élévation 9 le liipnt Phago-Scripton dans le Pinde, ainsi que
les montagnes entre le lacd'Ochrida , leDeole et le Scoumbi»
leGabar-Balkan à 2>500 p. de hauteur, et les montagnes entre
'tes Dibres et le bassin du Mati.
Plus au N. f on les retrouve en zone sur toutes les montagnes
élevées» comprises entre les plateaux au pourtour de Novibazar
et les crêtes du Kourilo-Planina, dlpek, de Skrell, du Monté-
négro oriental, de Gatzko et de Zagorie. On les revoit sous la
même distribution dans la montagne à TE. de Mostar, dans
celles de Kognitza , de Radouscha, de Schvitza, de Glamoscb,
de Petrovatz , de Klioutsch^ du Mont Tisovatz (au N. de Sken-
der-Yakoub), du Blanitza, à TO. de Scheptche, dans les crêtes
au S. de Touzla et de Zvornik, ainsi que près de Sreberniiza
et de Yischegrad. Danscet espace ainsi défini, ils revêtent les
sommets du Rogosna-Pianina à 3,445 p. , le mont Vrenie a
5,084 p., le haut dés plates-formes deKolaschin et du Jarout-
Ptaniira à 3,387 p. En général, à Tentour de Novibazar, ils
commencent à2JG0p. d'élévation.
Qn les revoit sur les cootre-forts des montagnes près de
Tschetschevok, au N. du Glieb, sur le Dobrobouk-Planina jus-
qu'à4,500p., sur les crêtes, entre Tscliainitza et luTscheatina,
à 3,â00 pu 3,460 p. , sur celles entre Goresda ou Yischegrad
et Pratza, sur celles entre ce dernier endroit et Kolischitz, sur
celles entre Hitschmali-Han et Podgore-Han, sur la roule de
Serajevo à Zvornik, sur celles entre Fotscha, Zagorie et la
. Di*ina d'un côté; et Gaizko et JVevesign de l'autre ; en particu-
lier, sur le Tschemema-Planina, sur les montagnes entre Ko«
gniiza et Jesero , sur celles entre Kognitza et Tarschin , sur la
crête entre Yoinitza et Moula-Han à 3,800p., sur les mon-
tagnes entre Traynik, Jaiiza etTeschain, sur celles entre
rOugra et Skender^Yakoub, et de Tisovatz, à 2,800 p.
Sur les frontières de la Haute- Albanie , on trouve leur li-
mite supérieure sur le mont Glieb» 5,770 p. ; au N^-E. de
VÉGiTATION. 431
Schalia k 5,042 p», et au N.-O. à 5,700 p. , au-^lessus de Boga
à 4,400 p., tandis que les Hêtres descendent jusqu'à 5»100 p.
dans^ces dernier^ environs , et sur le mont Giieb à 3,046 p.
Le Hêtre s'entremêle de Bouleaux (i), savoir : du Betula
frulicosa , mêlé de Betula alba , surtout dans tout le N.-O.
de la Turquie, depuis la chaîne du Vlaschitch, à plus de.
1,000 p., et les montagnes au S. de Karanovatz , en Servie
jusqu'en Croatie, jusque dans la moyenne Albanie et dans toute
la Macédoine transaxienne. On le retrouve encore ailleurs ,
comme dans la Mœsie^supérienre, dans le Klisourska-Planina,
sui*les montagnes à l'Ë. de Samakov, entre Bania et Ichtiman,
et même dans le Rhodope.
Les Bouleaux forment de petits bois dans le S. de la
Servie , entre Yerbitza et Krouschevatz , çù et là en Bosnie
comme à TO. de Tarscbin , entre Priepolie et Taschlilza , près
du Kovatschi-han , entre Taschlilza et Tschainitza, entre ce
bourg et Fotscha, au S. de celte dernière ville, etc., sur le
pied méridional du Balkan d*£lropol , sur les deux versants
inférieurs du Balkan oriental , comme au S. de Kasan , entre
ce lieu et Tschauik ^ au S. d'Osmanbazar, au S. d'Aidos, içà
et là dans la chaîne côtière deJa mer Noire , dans la Thraceet
dans le Tekir-Dagh. Ces derniers bois sont tous à des niveaux
bas, c'est-à-dire au-dessous de 2,000 et même de i, 800 p.
d'élévation absolue , à Texception de ceux en Bosnie , qui attei-
gnent environ 5,500 p., car au-dessus dé Tschainitza il y en a
à 5,476 p.
Dans les forêts de Hêtres on remarque çà et là des Erables,
savoir : Y Acer Opalus , et surtout la variété de Yjicer neapo^
lUaaum (Ten.), eiXAcerplatanoïdes (s. MUtsch)^ comme
dans le mont Porim , le Glieb^ les montagnes ao N. de Stôude-
nilza , la montagne entre Kritschovo et Podaliscbta, les monta-
gnes de Zagorie, et sur le bord du Soutschesa, en Herzégo-
vine, etc. L'élévation de la zone atteinte par ces Erables est de
{\) T. Kaym-aghadje , s. et a. myrd. Breza, v. Mastakan^ g,
Smydà.
4ii TURQVIIS a'EÙMOPE.
5*030 pi» daa«' la montttgrie enti^e Kritscbevo ût Pt)daliidilii««
Hi^kHif el de S^SOO p« duos le moût Porim et les montUjjaes
de Scoiiddoll«a« LV/na# mgra atleint en partie Tëlévaiion de
^Acm*neapolikmum^ eonimeftu N. de Kritschovo. A Ces ar-
bres Viennent se Joindre le Rhamhus alpinus et les antres
plantes subalpinêék
La végétation forestière des parties basses de la Turcfuie
consiste éminemment en Chênes» qui soni des espèces dn Qtju^
eus Robuff Cerris ^ puiescen^ f p0dunculatay jiEgUopê^ cfUn^
dpion et-apenmna. A ces espèces se jofgneni» dans l'Albanie
moyenne tt TSpire, ainsi qu'en Xhèssalie, dans la Macédoine
maritime et le Tekîr-Dagh , le Quercus il&x ou Chêne vert, 1^
Quef€u$ E^ulus et le QuemuJs eoccifera^ dernier arbre qui
est pl^ spécialement un habitant de h moyenne Albanie, de
r£pire et de rAcrooéroune^ Les premières espèces mention*'
nées sont les plus fréquentes » et forment surtout de belles fo^^
r^ts dans la Servie et la Bosnie septentrionale , comme dans la
Croatie turque et autrichienne^ Dans la Huute-Aibunie , les
Messies et en Maoédoine^ les bois de Chênes sont en général
moins beaux, les arbres sont moins hauts et moins gros , et le
Quercus Cerris se trouve au milieu des plus petites espèces.
Le Çtiencus npenninu existe dans le Balk;)in d'Etropoi» Les
Chênes virtfc ne sont beaux que çà et lu , comme sur la pente
méridionale du mont Kroscfans > ei| Macédoine « dans certains
points de TEptre méridionale» comme daps la montagne entre
Ostanitza el Ravenia, et en Thessalie, comme dans le défilé du
Sarfiata-l^o^DS^
L6 Chêne Vei^t est quelquefois associé avec des arbres de
ludée » des Colaltea uriorsêcens » des Cornouillers » oomme
dans lea bois esire Telovo et Osirovo > dans lu S»^0. de la
Macédoine* £n Efûre et en Thessalie on le trouve entremêlé
de Myf len^ des Lauriers flomman et rose {Netium olnatuiet) ,
ainsi que ^'Ekagmu tuêguHffoim»^ et daws TOssa on le veîs
associé avec l'Amandier, et dans le Pélion avec TOlivier, Les
plus hauts niveaux qu'il atteigne varient suivant les positions
dei lieux , et dépassent 3,200 p. dans la Macédoine méffîd«a«r
mle% la Thessalie et TEpire. Dans le défilé du SaraiilO"»Poro6t
on le remarque à environ 2,500 p.» et dans les montagnes du
Zagorîe, en Epire* à 3,230 p. D*un autre cdté, la v(égéiation
forestière des autres espèces de Chênes s'élève bien|)lushautf
et dépasse 5,000 p.» surtout dans la turquie méridionale*
Ainsi autour de Bania (Rhodope) on est encore dans les
Chênes à 3,901 p., et dans le Balkan d'£tropol on en ol^serve
à SyâOd p. Sur le côté méridional du Scliirena-Planioa, les
Hêtres remplacent les Chênes environ à 2)280 p»
Dans les forêts de Chênes des plaines et des liasses monta-
gnes» on observe le Poirier sauvage {Partis commune) ^ ]e
Cornouiller {Corma ma^cula)^ moins souvent le Pommier
sauvage {Pjrus Malus), et plus rarement encore. des Cerisier^
sauvages (PruMis Gsra^us). Ailleurs oa voit des Noisetiers
{CoryiUis Aif^lana) et Colurna^ qui abondent dans beoui;oup
de l^ult moittueuY. Telle est surtout la végét^iop qui dpipine
en Servie et dans ia basse Bosnie 9* qui s'étend jusque dans la
liaate Mœsja orientale» et s'y termine au ool en-deça de Bajiia,
à r£» de Nisch» Dans toutes ces contrées» les bois «ont teUe^
ment parcourus {>ar les cochons « les ajoutons et les chèvres»
que le botaniste y trouve très pea de récoltes à iairis»
Parmi les autres arbres qui s'associent aux Chênes, aous (i\i^
rons d'abord le Tilleul argenté(7yûr argenteà^ qm iproduli un
effet pittoresque par ses bouquets verts mêlésdeblânc, eofnnie
à Douboka^ entre Ounka et la Koloubam» le long du Dnauh^
à rO. de Senteudria» dans Je défilé de la f iUe ( Ki«-Derbend)«
«entre Novo Seloet Gabrova, au pied duSkodope, dans lÂs
Salkaus d'Etropol et d'I^voé, dans le défilé du ^irk-Geischi
près d^fiskj-Djoumaa^ <et dans la basse Bosnie» {irès de la ^y^.
Le Tilleul d'Europe n'existe que piu^ nu*eineot, .partout d;^iB
to pays £»isaat partie du baâsîn b([N^oi^
{«es i^uplier« aoirs ei hliw»(p4ipulM4 oika et ^m ei ie/'p
<tfi&^âtte (Ait») ) sont d'à utr^s arboes de Ja aiâiiip ^«^
^kefUtt fiftfiy ils la Mcoade ^u^^Aa A^Mkjg Ja HaUcab éàn^maâ
iSH TURQUIE D* EUROPE.
xaeux de la ti*<Msième espèce, entre Mostar et Serajevo , et sur
les bords de la Save, vers Brod , et Ceux de la quatrième es-
pèce , dans la Thrace et la Mœsie. Le Tremble [Populus ire-
mu/a) exrçte aussi en Turquie, en particulier en Bulgarie. On
rencontre aussi, dans les endroits montagneux, deux espèces
de Frênes \Fraxinus excelsior et Ornus)^ par exemple dans
la chaîne côlière de la mer Noire ; le Fraxinus longifolia ,
qui se trouve surtout dans le Balkan; TÉrable {Acer cnm^
pestre) en Bosnie et Servie; les Acer tatarlcum et mons--
pessiilanum et les Ormeaux ( Ulmus campestns et mon-
tanus)j comme dans les parties basses de la vallée de l'As-
propotàmos, et dans les vallées des montagnes de Bosnie et
de rHerzegovine. Le Rhus Cotinùs existe partout dans les pe-
tits bois, depuis le Balkan orient-al jusqu'à la mer Adriatique»
et au Danube , et il se prolonge de là le long des Alpes jusque
dans la 'France méridionale. Le Charme {Carpinus Betulus)
monte dans les basses montagnes, et est remplacé dans TÉpire
par le Carpinus orientalis. Ailleurs on observe encore dans
les petits bois de chênes le Genévrier {Junipems communis\
le Cratœgus oxyacantha , remplacé quelquefois par C nigra
(Kit.j , plus rarement des Rhamnus , le Sorbus domestica^
comme dans lavallée de Boga , en Albanie , le S, Aucuparia et
Aria^ le Pommier ou Poirier sau\'age, le Viharnum lantana
et TinuSf le Ligustmm ^vulgare , le Sureau ( Sambucus
nigrà) , dans le S. XEleaghus orientalis ou angustifolius , et
dans TEpire le Melia cedrœla avec le Pallenis spinosa ,'Cass.
Dans la Macédoine on y voit aussi VËi^onymus latifoliusy et
dans la chaîne côtière de la mer Noire l'énorme Opopanax
Ckironium , Koch. , qui fait le plus curieux effet et atteint la
hauteur d'un homme à cheval.
L'Épine-Porte-Cbapeâa {Paliurus aculeatus) etle Vinetîer
'{Berberis vulgaris) , des Prunelliers, des Rosiers, le SparUum
scoparium , le Genista tinctoria , se mêlent aussi à de petits
bocages de Chênes et le premier arbrisseau abondé dans tous
lés terrains vagues et les lieux un peu pierreux, qui sont situés à
de bas niveaux» environ au-dessous de 2,000 p., quoiqu'on te
VÉGÉTATION. 4SK
remarque çà et là dans des positions un peu plus élevées ou
de 2,500 p. Dans la zone chaude de la Turquie, le Grenadier,
des Rosiers, le Rubus cœsius et Idœus^ le Smiiax aspera^M
Lycium europœum , des Composées de la division des Char-
dons, etc., forment quelquefois avec lui des broussailles à Ira*
vers lesquels on ne peut passer, et où les imlnaires seraient
obligés de se frayer une rouie. Mais on ne le trouve pas eu
Bosnie ni dans la plus grande partie de la Servie , si on ex-
cepte toutefois la partie S.-£. Il est même moins abondant en
Bulgarie qu'au S. des chaînes centrâtes de la Turquie.
D'une autre part, \Qj\x]uh\ev{Zizyphus aculeaUis) n'estqu une
plante de TEpire méridional. VVlex europceus y manque com-
plétemenl , et Vllex aqmfolium ne s'y voit guère que çà et là*
Les bois sont embellis par le Z)ic^am/tii^a/£i/^, plusieurs es-
pèces de Sauge [Salvia Sclarea^ Horminùmy glutinosay etc),
des Digitales (Z). férruginea^ lutea ^ gràndiflora) des Sca-
bieuses {S. sylçatica), des Géraniées (G. sanguineum etsyi-
paiicum) , des EpUobium^ ce qui a surtout lieu dans la Mœsie
supérieure et la Bulgarie. Il s'y ajoute des Hellébores , des
Oxaltdées, des Fumariacées , quelques Liliacées {Convallaria
majalis) , des Paris quadnfolia , des Asclépiadées , des Or-
chidées, quelques \jsàÀée% {StachySy le Galeobdolon, luteum),
quelques Composées^ (jéckil/ea^ So/idago Virgaurea), certains
Galiets ( G. sylçaticumy L»), des Aspérules dans certains dis-
tricts, des Circœa^ des Cyclamens (Hau(e-Albai^ie), des Mal-
vacées, des Spirœa Filipendula^ des Anémones [A, nemorosa
eisytvestris) et rarement en Thrace des échantillons isolés de
Lillum pyrenaicum ou S Epimedium alpinum. Dans les bo-
cages sont épars les Potentilles , quelques Légumineuses , des
Composées [Hieraciufn), des Dipsacées {Dipsacus^ Scabiosa)^
des Labiées, des Géraniées, des Alsinacéos {Dianthas^ Silency
LychrUs) des Eupliorbtées, des Cistes , des Linacées, des Po-
lygalacées, des Hypericum^ des Crucifères(Ayw//win«w), quel-
ques Ombellifères , des Renoncules, ainsi que çà et là des ceps
de vigne sauvage, entrelacés dans des arbustes, ou montiant sur
des arbres. . . ^
416 TURQUIE D'BimOPE.
Le Châinignwr forme ça et li des petits bois, surtout dam
Jtt Turquie occidentale, à des niveaux aii*dessoiis de l>800 p.)
maïs îi 8*ëlève bien plus baut dans le S. il abonde prinrjpaie-
meat dans la Croatie turque^ àl'O. du Verbas à 47 ou 1 iBOOpM
el il y fournit dans certains points où aliment aussi usuel que
Qà et là en SaToie et dans T Ardèche. En 8ervie« il n'y en a que
fort peu» qtfoiqu'on en connaisse dans le Nk»0. un bois près de
Losnif za» qui porte pour cela le nom de Kestenik. Dans F Albanie
•upërieure il se tient sur le pied des monugnes de Detscbiani »
à lyëOOà 1,700 p.; mais sur la pente méridionale du Schar^
eu-dessus de Kalkandel , il s'élève jusqu'à 3,K0O p. d'élévation*
On en rencontre encore çà et là dans la Macédoine septentrio-
nale et la ftofflélie , sur le Pinde occidenial » dans le pays de
Cauionias» sur le côté oriental de la même chaînera 1*0. de
Milias, dans le Pélion en Tiiessalie » dans les montages de
THellada et dans la Grèce orientale.
Les Noùetiers ordinaireet franc {Cotfiuè Aiffftiama et CV
iuma) et même les Noyers forment çà et là des petits boiSi
Gomme exemples des premiers , on doit citer surtout la
moyenne Albanie , le fialkan et kr Htesie supérieure , oemrAè
les vallons du Gratschanitaa, du Vrtska Rieka, du Vkisina, eto«»
en général le paschalik de Leokovati ^ puisque le nom de cette
ville vient du mot slave Leska^ noisette» Des bois de noyers
exisLftnl sur les bords du Danube près de Drenkôvaet surceux à
rO« de Semendria. Les bois de NoférB sont entremêlé& rare-**
ment de Pêchers» d'Abricotiers , de Figuiers et d'Amandiers*
iH>mme par exemple au pied du Balkun d'Islimé et près d'Eski*
Sagra.
Sj les Noisetiers abondent^ surtout depuis les régions basses
jusqu'à 3,000 p^ tis s'élèvent quelquefois à un niveau supé-*
rieur à 5.000 p» Les Noyers atteignent jusqu'à une tmuteur de
2,789 p. sur le revers méridional du Seliar» el nous eh avons
vu d'isolés encore à 3,900 p. près de Borké* non loin de Ko^
goilza en Herxegovine ; mais au«»delà de cette limite U n'en
existe point dansée dertûer pays» témoin tetnr absenoeàGaliko
et Drobniak. En Bosnie, on en voit à 1 ,47Q p. , à Tuiiifcwtw k
VÉGÉTATION» 487
1»S00pm aux environs de Stoudenitzs.^ dansiez monug^nes d^
la Servie méridionale. Dans le pays des Myrdites en Haute-
Atlbanie, il y en a à Ylet à 2,066 p. Dans le bassin d'Oohrida ,
ils réussissent à un peu plus de 2,400 p. et dans les vallée»
chaudes de l'Ëpire» ils moment encore plus haut que dans le
Sobar.
Les Poiriers sauvages se méjent encore aux Hétresà S«800p.
\j&^ Pruniers ^QXki cultivés et portent des fruits à des éFéva-^
lions jusqu'au-delà de 2,800 p. et végètent jusqu'au^-delàda
3,000 p. Il en est à peu près de même des Cerisiers sauvages.
Les Amandiers ne se trouvent qu'au S« des chatoes cen-*
traies, et semblent le plus dans leur climat en Xbessalie et dans
rEpire.
Les Citronniers et les Orangers w le voient cultivés que
sur le pied du Pélious en Thessalie, et sur les bords de TAdriao
tique, dans FEpire méridionale , comme à Parga, etc« On en
tient aussi en pleine terre dans les jardins de Scutari* dans lu
Haute^Albanie » sur le bord du lac de Scutari , dans le Serm-
qitïa, dans le Monténégro, et dans les bouches deCatiaro,
dernière localité abritée, où même la fleur de la {^sion et le
Verbena triphylla ne gèlent jamais^
La région des OUt^iers associés au Grenadier ne remonte
de la Grèce ) depuis le Cépbyse inférieur, ûetpbe et Zeitoun ,
que dans les pentes maritimes du Pélioa ei de TOssa , en
Tiiessalie, et dans la vallée de rindge-Karasou,à Velvendoa,.
et dans les presqu'îles de la Cbalcide. D'un ^utre côté, sur
r Adriatique, les oliviers bordent le littoral albanate jusquaiH
delà^ de Douratzo. On en retire surtout beaucoup d'huile el
d'olives salées daps le voisinage; de Parga , près de Delvinô ,
spr te càté méridioiK^) des mont^neç acrooérauniennes (sur le
[Çrocbi etentrece torrent et Palermo), autour d'Aulone et de
Douratso^ Les oliviers remoatent dans la vallée du Scoumbi ^
et forment de nombreux bois autour d'Ëlbassiin. llspénètre«l
aussi dan» ^lie de THism^i et s'y trouvent çè et là depuis
Koula«lianA àë» L au$. d'Ate^t jusqu'aurrd^à de Tiraw»,
428 TURQUIE D*EUROPE.
jardins abrités de hautes murailles ; mais il en existe dans les
bouches de Gattaro. En général ils ne s'éloignent de la mer
qu'à 15 à 20 L, et n'atteignent pas des niveaux élevés. Autour
de Tirana , en Albanie, on en voit à 5 efGOO p. d*élévation.
Le Grenadier porte des fruits dans toute l'Albanie mari-
time, même sur le bord du lac de Scutari , et jusque dans le
bassin (kl Narenta , autour de Moslar» en Herzégovine. Néan-
moins ces fruité ne mûrissent bien que dans l'Epire méridio-
nale , et dans les jardins de Hosiar et de Scutari. Le Grenadier
existe du reste dans toute la Macédoine maritime méridionale»
dans la' Tbrace jusqu'à Bounar-Hissar, au pied de la chaîne
côtière de la mer Noire , et jusqu'à Eski^Sagra et Islivné , au
pied méridional du Balkan. Les limites de son élévation au-
dessus de la mer sont 1 ,875 p. a Skrell, près de Scutari, en Al-
banie, et un peu plus haut dans TEpire méridionale et lePélion.
Les Figuiers croissent sauvages dans toutes les plaines et
les vallées chaudes deJa Turquie méridionale, mais ils ne por-
tent guère des fruits que cultivés dans la Thrace, la Macé-
doine, l'Albanie, la Basse-Herzégovine, les bouches de Oat-
taro , et sur le lac de Scutari. Les plus beaux figuiers que nous
ayons vus sont autour de Vodena , en Macédoine et en Thes-
salie. On y prend seul une idée de l'ombre qu'un pareil arbre
centenaire peut donner. La variété la plus commune est le
Figuier rabougri sans fruit, qui n'a que quelques pieds de
hauteur , et existe soit dans les plaines , soit dans les vallées.
Le Mûrier blanc et noir se trouvé dans toute la Tbessalie
(près des Météores) , dans ie Pélion, l'Albanie maritime, la
Macédoine méridionale, sur le lac d'Ochrida , autour de Mele-
nik , dans la Thrace , surtout sur les bords de la Maritza infé-
rieure , et dans la vallée de la Grande-Morava , en Servie. Il
n'occupe en général , comme le Figuier, que des niveaux peu
élevés , quoique nous en ayons encoï*e observé à â,SOO p.,
près des bords du lac d'Ochrida.
Le Gskvoxitiiev *[Ceratoma Siliqua) remonte dans l'Epire
jusque dans la moyenne Albanie , et se trouve même dans
quelques tles de la Dahnatie. Le Lientisque rëêineox, qui
VÉGÉTATION. 429
donne le Sbstic 9 la Réglisse ((?//crrMij3a)i ne sod( que des
arbustes de la Flore grecque, et môme de la partie méridio^
nale du Pélopooèse. Il en est de même des Palmiers, quoique
le Phœnùp dactilifera se trouve dans des jardins en Dal-
matie , et qu'il y en ait un au château d'Arta , et qu'à Napoli
de Romanie M. Friderichsthal cite une autre espèce de Pal-
mier (le^Stecb palme des Allemands }.
Le Platane oriental ne passe pas le Ralkan , ni les monta-
gnes centrales de la Macédoine » ni celles de la Rosnie méri-
dionale. On le trouve dans la Thrace orientale et méridionale ,
surtout sur le Rosphore , les Dardanelles, dans le Tekir-Dagb,
dans la vallée de la Maritza , au S. d' Andrinople. Dans la Ma-
cédoine méridionale et maritime, il remonte le long du Stry-
mon jusque sur le pied méridional du mo^nt Kreschaa , près
de Scbenadidere , dans la vallée du Slroumnitza , et dans celle
duVardar au moins jusque vers Gradiska. llexistedansla vallée
du Ristritza et dans toute la partie basse de cellç de Tlndge-
Karasou. En Tbessalie il est partout , et se prolonge le long
du Salambria jusqu au-dessous de Malakassi. £n £pire et en
Albanie, c'est aussi un arbre très commun, près des bords dès
torrents, même dans des vallées médiocrement élevées ,-cQmme
dans celle du Yoido-Mati (E. de Janina), le long duCachia,
nu-dessous de Malakassi , dans la Tbessalie. En Hauio-Albanie
il ne dépasse pas le bassin de Scutari. On en observe môme
à 21,015 p. d'élévation » a Ochrida et sur le bord du lac de ce
nom , et on en trouve plantés à Monastir et sur la Mariiza, à
Prisren. Le Platane d'Orient est tantôt très élevé, tantôt en
grosses touffes pe^u hautes , ce qui arrive surtout au bord des
torrents, où cet arbre n'a pas le temps de vieillir beaucoup,
et dans les vallons un peu élevés , comme sur le Caclûa. Les
grands platanes isoles sont, avec les peupliers ( P. cUlatata^t
alba) , les arbres qui forment Jes lieux ordinaires de repos en
Turquie, et remplacent en Albanie et en Tbessalie tes cham-
bres à coucher. Les plus beaux Platanes que nous ayons ren-
contrés en grande quantité, sont à la sortie septentrionale de
y odena , au-dessous de Peila , dans la vallée de Tempe » près
dé Baba , et but le Bosphore , comme daiis h vallée du Sttltan»
vis*'à'-?i8 de Therapia , aux Eaux douces , etc.
Le Cypï^s {Cupreâsus semper virens) ne se trouve qu'à des
élévations peu considëmbles , et orne les cimetières de la
Thrace orientale » de la Macédoine méridionale» de la Thés-
salie, et se voit çà et là dans la moyenne et basse Albanie.
L'espèce nommée Cupressus tumzontalis est associée au
Taxuê Baceata^ aux Platanes et aux Chênes verts , sur la
pente méridionale du mont Kreschna , au N. du bassin de
Seres.
\JArhré de Judée {Cereis siltquastrum) s*élève dans la
Turquie méridionale Jusqu'à 2,800 à 2,900 p., comme dans
1# haut de la vallée du CShcbia en Thessaliel Cet arbre , avec le
Colutea arboreseenSf est propre à la zone méridionale de la
Turquie» et n*existe pas ni au N. du Balkan , ni même dans la
Macédoine septentrionale, et encore moins en Mœsie, en Servie
et en Bosnie.
Le Laurier {Laurus nohilés) , associé au Myrte , an Cliéne
vert et à r£pine-porte-<;hapéau, forme des petits bois çà et là
dans les vallées de TÉpire depuis Berat Jii'squ*en Grèce. On re-
voit ces arbrisseaux enThessàlie, comme dans la vallée de
Tempe, dans le Pëlion, dans la Grèce orientale ; le Laurier
existe aussi dans le Tekir-Dagh. Le Laurier rose {Nertum^
Olsander) croit sur le côté méridional de TAcrocéraune et
dans le N.-E. de la Grèce continentale. Dans TÉpire, nous
avons vu des Lauriers et des Myrtes à au-delà de 1 ,000 p., et
même jusqu'à 45 et 1 ,600 p. dans certaines vallées chaudes.
La feigne 8€un>a^ remonte dans les vallées Jusqu'à 2,000 p.
Ainsi à Sltrell, au N.-E. de Scutari en Albanie, on la trouve à
1,975 p.$ dans les vallées de la Mœsie supérieure, à plus de
1,000 p.; dans la Macédoine, jusqu'au-delà de 1,700 p.; mais
dans^les vallées du Balkun oriental elle occupe des niveaux un
peu inférieurs.
Les "^e^^o^/ej^ atteignent la plus grande hauteur dans la
Turquie méridionale, ou les parties les plus chaudes de cet
eoipire. Ainsi» si on tes voit à 1^524 à 1,400 p. à Bolouua en
VjtoitÀTiaïf* 4911
Servie, à l.aOO p. àPrâtina» à 1,700 p« ji Cc«[Qii^ ^
Hersegovine » à 1*800 p. fi Koji^Qi w Muc^doiof) » à 4,Q36 p^
9ur le pirà méridioQftl du Scbur à Kulkandelt et m JH. du A(Iq«-
Ôagb à Daubniuu » miilis quili exi»(ent encore à 2,193 p«
daoi lelaMin de Gu^oria» à S.iOO p< vuiour dOcbiida» ^
environ S,000 p« aur le revers méridional du oioot Kre^hna
e( à environ S.SOO p., ^ur le« deux ver^unu du Pinde à Meu
«ovQ et ftou» Mulacasai , 4dnft le haut de la vallée du Cacbiaj
«éanmoina il y a d'aiiires s^iiuaiion^ moniueuses de la Turquie
centrale où on n'en voit pa» t quoiqu'elle^^ n'aLieignent put
les élévations énuméréea. Ainsi leb^^ssin de Trn à 1,^43 p,»
celui de Sophie à i,60a p., et celui d'Ichtiman à 3,060 p.,
ne nous ont pas offert de vignobles. Cette différence doit dé^
pendre alors de Texposiiion de ces oontrées» de leur voisinagf
de bauies moncegnes* ainsi que de pays à vignoblos ei^cellent^
de manière que, dût-^n pouvoir y faire du viPt il est toujours
préléruble de l'aller chercher à quelques lieues de là. En I^QSniei
la culture de la vigne u'a lieu qu^ sur le bord de {a Save et de
rOuna*
Le Jasmin jaune (/< /haiçans) s'offre çà et le dans la
Turquie méridionaloi comnoe en«degà du fiulkan i à Islîvné ei
JËski-Sagra, à Tempe en Tbessalie» eic»; mais le Jasmin blanc
ne croit que cultivé en TurquiOf Un Lilas se trouve sauvage
dans la Thrace, au pied du Balkan, comme à Islivné» et même
au N» du Bulkan .. dans le défilé de Kirkgetschi » près d'Ëskj*
Djo maa. Ce Lilas nous a paru différer très peu du Ulas ordi^
naire. quoiqu'il soit un peu plus petit, mais n'en ayant pas
nipporté d'écbaniillons» nous ne le rapprochons qu'avec doute
d\}iSjrfin^ fo^ihal^Qch; croissant sponianérpèni en Hongrie*
Quant à la limita supérieure de la culture duil/â2>, dans
la Turquie méridionale , nous l'avons obsçrvée encore entre
%90Q et â,850 p, dans le haut du Cachia en Tbessalie^
sur le revers méridional du Scbar» à SJ8d p,, et dans les
vallées abritées de la Haute*Albanieet de la Bosnie méridio-
nale. à â J43 p. à Scltalia, et (i 3»60(> p. à Crousinie. Dans ces
deroiers pays» il se cultive en général diMd tiitite^ )e« volées
4Si TURQtlE i/eUROPE.
au-dessous de i ,800 p. Dans la Macédokie- méridionale , oifi- lé
trouve dans la plaiue de Geortsclié, au S. du lac d'Ochrida à
â,500p.9 sotis ie sommet méridional du mont Krescbna à
2,000 p.» dans le Balkan et la Servie, la culture de cette
céréale a lien aussi à des élévations dépassant au moins i ,400p.
Au contraire, le Sorgho^ les Cucurbitacées et les Aubergines
ne sont que des cultures de basses plaines; les Concombres se
èultivent un peu plus haut ; les Harkots en Macédoine au
tnoins jusqu'à 2,500 p. (Slivova) ; les Pommes de terre et
le Lin en Bosnie au moin«jusquà2,903 p., près de Roujai;
et le Chanvre atteint presque cette élévation»
* Les rizières de Turquie sont à environ 1 ,090 p. à Philip-
popolîen Thrace, et a un niveau moitié plus bas en Her-
zégovine. Les cultures de Coton les plus élevées que nous
ayons rencontrées sont celles dans la plaine de Pojani ou de
Geortsché à environ 2,500 p. ou à 400 p. sur le lac d'O-
chrida.
Le Sei^e et \Orge se cultivent dans la Turquie centrale çà
et là à plus de 5,200 p., comme dans leKlisourska-Pianina, et
tlans le Pinde au moins jusqu'àS,800 p. ;maisune élévation entre
2 et 5,000 p. est fort commune pour celle culunre. Sur le Schar
on les récolte jusqu'à une hauteur dépassant 2,500 p. , mais dans
le Balkan ces céréales ne sont semées en général que dans les lo-
calités de quelques centaines de pieds plus basses , comme à
12,000 p. à Komartzi ; mais au S* du Balkan, on en trouve
près de Tschipka à 2,578 p., et entre Kezanlik et Eski-Sagra
à 2,215 p.
Dans les champs^ les Céréales sont entremêlées de Pavots
SAgrostema Githago^ d'Adonis, de Calendules, de Centau--
rea Cyanus , de Violettes des champs, de grands Melilotu$^ de
Lycopsis ari^ensiSf quelquefois de Nigella ar^mnsis et de Si^
napsis ari>ensis, enfin de grandes Serralules {S, mvensis) , de
Chardons {CarJuus nutans), de petites Stellaiées {Asperula
Sherardia) et Alsinacées, Dans certaines contrées, comme
par exemple dans le bassin d'Uskioub, en Macédoine, en Bul-
garie et en Tbrace» les champs ne sont que trop, souvent in*-
VÉGÉTATION. 4SS
fèslés de chardons et de Dipsacees^ et il arrive même que ces
plantes couvrent à elles seules de grands espaces jadis cultivés.
Les Prés sont ornés d'Orchidées , de Campanulées, de Li^
Nacées» d'Irîdées, dés Colchiques, de Gentianées ( G. ger-
manica)^ en Bosnie, de Hieracium , de Leoniodon^ de cer-
taines Centaurées , de Phloiçis et de Scabieuses , dé grands
Trèfles {T. alpestre et rubens) , quelquefois de Malvacées, de
Polygala, d'Ombellifères et de Renonculacées {Delphininm^
Ranimculus f Anémone),
" Dans les Prés humides , on remarque en particulier des
U\isktées{Ifyacint/ius 9 Scilla^ etc.), des Colchiques, des
Narcisses , des Orchis laxijlora , des Stachys , des Rhinan^
thtis , des Melampyrum , des Pyroles , des Rumex [R. pa^
Iustni)y des Cerastium {C, aqaaticum) y certains Dianihus
et Lychnisy des Crucifères {Nasturtium^ Erysimum)^ des
Epilohes {E, palustre) , des Anémones , le Gfxxtiola offici--
nalisy etc.
' Dans les lieux secs, des Camomilles ou des Ferbascum sont
ça et là frès abondants , et les premières sont extrêmement
nauséabondes piar leur forte odeur. Ailleurs on y remarque des
Erythrœay des Scabieuses, des Conyza^ des Gnaphahum^àe^
Centaurées, des Anthémis, desCampanuIées,desScrophularia-
eées, en particulier des Véroniques, des Labiées, telles que des
Origanumy des Marrubiuniy des Teucrium , des Thyms, des
Romarins, des Lavandes, et dans le S.-E. le Sideritis romana ,
desPlantaginacées, certains Polygonum, quelques Boraginées,
comme des Myosotis , des Onosma , dans TE. et le S.-E. de
petites et de grandes Légumineuses, telles que, d'un côté,
des Coroniila^ des Lotus, etc. , et de Tautre, des Spartium
et des Genista , des Erodiuin , des Cistes , des Hypericum ,
des Linum (LSfla\^um et Coris), des Résédas et quelques
Crucifères (tq^^'rfmm, Thlaspi). Les terrains couverts d'un
gazon et chétifs n'offrent que çà et là de très petits Ëricacées,
car le climat sec de la Turquie ne comporte pas de Bruyères
comme TEurope septentrionale. Si ce terrain est à une cer-
taine élévation , on y voit quelquefois le CfUora perfoliata ,
494 TURQUIE D-EUaOPE.
le Buphleurum protraotum^ dôs Fraises et des f^aeeinàunn^yr^
til/uSf dernières plaptes abondante^ dan& les clairières dea
bois de sapins.
Sur le sol sec et rocailleux > oq trouve surtoat dqps rO# et
le S. diverses plantes à piquants» tels que YEchinops Ritrog
le Carllna acantifolia ^ le Scofymus fdspatUcus » te Buphtal^
mmn spùiQsnm^ ïEchinophora ipinosa^ YOnosfna stsllulatum^
la Centaurea soistUialis ^ le Spartîum spinosuMî ïOnonis êpi^
fiosa^ VEuphorbia spinosa^ etc. Sur les vieu3( murs» on voit»
comoie dans rEMrope centrale, le Lierre» le Cfminmt/uis
Çheiri, des Sedum^ des Seinpervwum^ et rarement dans le S-i
Iç Capparis spinosa.
Les terrains values près des villes sont occupés souvent eB
Macédoine et en Romélie par des chardons» des DipsacuM
(Z>, syUestris) , on le Peganum Harmala* Ailleurs on y voit te
pâtura Stramonium, le Hyosciamusniger^ le Solanum J}ulca^
mara^ les Oarlies, des Euphorbiacées^ des Gliénopodées {Çhe*
fiopodium bonus Henricus^ etc.)f ji triplex rosea ethortensis^
ça et là le XarUhium spmosum ou ÏJmarantfius vÈiidis^ des
Sonchus et XeHibisais Trionum surtout dans la Tbraceet le S.
Une autre plante commune sur les terrains de celte espèce
près des villes et dans la campagne sont le Sambucus Ebulusp
Au S. du Balkan , nous avons vu entre Jeni-Sagfra et Janboli
des champs entiers de Galega^officinalis et de Lathynis.
Les plantes de marécages se trouvent surtout en Servie an
débouché de la Drina» et le long de la Morava; en Hœsie»daiis
les marais» h TE. de Leskovaiz» dans le bassin supérieur du
Lepenatz ; dans ceux de Badomir et de Sophie ; en Bulgarie le
long du Danube» dans la Thrace» dam^ la plaine de Pbilippo-
poti et de Tatarbasardschik » ainsi qu*au débouché du Sfaritza
dans la mer ; en Macédoine» dans le bassin maritime du Yardar
et du Bistriiza » dans celui de Seres » et en Albanie près du dé-
bouché des grandes rivières et du lac de Scutari. Il y a en-
core là de grandes étendues de terrain enlevées à l'agriculture
et couvertes maintenant d'Arundinacées » de Typbacées» de
Cypéracees» de Joncee^ $ d'Àcoracées » d'Hippuris , de Çarex
VÉGÉTATION. 4IS&
aquatiques, de Menyanthes trifoUata^ tandis que duos tes eauK
inarëc;i{jeiisesfiog[ent on végèteni des Alismacées, des Butotna*'
cées,desNyiifiphêacées, des Gharacées, des Potamogétons, deà
TypbQoées, des Myriophyllmm^ des CallitriGbes» desLèmnes et
des Conferves,
Sur le henl des misseàua: et des torrents , on observe
des Aunes et des Saules, parmi lesquels il y en a au moins deux
qui nous ont paru offrir des formes peut-être nouvelles.
Kous les avons observés dans le bassin de Lepenatz dans lâ Moasie
supérieure et la Macédoine. On rencontre aussi çù et là un Saule
qui D quelque chose du port du Saule pleureur. Déplus, c'est
la place des Valérianes^ des Tussilages, de certaines Boraginées,
des Polygonacées (P. Hydropiper) , des grands Epilobium
(E, angustijolium) yA\x Lythmm Salicaria^ de certaines Ooi'^
he\V\Uire&{H€raclewnSphondyhum)i Crucifères {Sisymbrium)
et Renonculacées (/?• aquatilis). La sortie des eauK suintant
des Rochers^ est ornée quelquefois de touffes de Pingùicules»
Sur les bords sableux des rivières croissept les Faites Agtuu
castus^ les Tamarix gaUica^ les Sabtpes {Juniperus sabina) » le^
Armoises (^. scoparia ei Absintkium) comme sur les bords de
kt Marjtzu , près de Fered , sur le bas du Sapbouscbare , pr^
de Doukian Han (auberge de ia boulîque) non loin deSqutarj,
sur les rives du Drin entre Scutari et Alessio, sur ceux 4a
THieRio et du Deofe ^ sur le cours inférieur du YoJQUtza «p
basse Albanie, sur le Cacbia, sur les bords du Strymon, dups
k bassin de Seres, etc. UH(ppopAa& ràamiwïdefi de TJïlurope
centrale y est vraipient remplaoé par le Vitex jéguus castu^.
Les plantes seUines ne se trouvent que ^ur les rivages dips
mers. Nous y avons observé avec des Salicornes , les Salsola
Kali et Soda^ des Jtriplex (^* pattda et littoralis)^ une
grande Férule, le Tamarix galUoai VJ/meria maritdtia »
l^Jtmipems Sabina^ tsStatice GmeJmi^ te Stachys maritima^
VjtrieniisM mariiima, les Ruscus aculeatus et Hypoglassum,
- k Suapda maritima Moq», la Corrigiofa littoraUs^ |e Poly^
gonum maritimum y \^ Glaueimi lut^um, le Crambe mq^ri-
tlma , le Plantago Coronopus , le Beta maritima , le Portu^
455 TUiiQuii!: D^EUftOPK.
laea oleixicec^f et surloul des Cypéràcées {Scùpus maritùnas),
(les Gram'mées en particulier » des Ariindiouoées et des IVar^
tins. Le Tamarix gallica existe aussi bien sur la mer de
Marmara ( Kuischuk-Tscheinedge, Silivri), que dans la |)laifle
de Fered » au débouché de la Maritza*, sur le golfe de Salo-
nique et sur les rives du Drin, au S. de Scutari. \jà Tan^arix
aJHcana parait propre au littoral de rAdriaiique.
Nous faisons suivre ici une liste des planjles existant à notre
connaissance en Turquie , arrangée d'après le système naturel
deM. Lindiey. Gomme renseignements pour de futurs voya-
geurs y nous avons ajouté aux espèces observées celles indi«
qujécs par Sibthorp, en Turquie, dans la Grèce continentale
et dans l'Olympe de Bithynie, ainsi que celles mentionnée^
dans le Balkan par M. Fridvaldsky. Un S est ajouté à toutes
les espèces que Sibthorp seul a vues. Quant à la détermination
des espèces récollées par nous - même , nous avons négligé
depuis long-temps les détails des espèces botaniques , pour ne
suivre que les progrès des connaissances sur la géogi*aphie des
plantes. M. Zahlbruckner, de Vienne, a donc bien voulu nommer
un bon nombre de celles qui uous étaient inconnues* Il était
à même de le faire d'autant mieux, qu'il avait des ouvrages im-
portants à consulter» savoir : ceux de Sibthorp» de RodieU
de Kitaibel et de Harschàll-fiiberstein , et il possédait de plus
des échantillons comparables de la presque totiilité des espèces
soumises à son. examen. Pour celles qu'il n'avaît pas examn
nées, M. Guillemin , avec sa complaisance ordinaire, a ajouté
quelques tioms, d'après une partie de mes plantes déposé^^ au
Muséum d^histoire naturelle ; en6n il y en a une assez grande
quanlhè d'autres dont la détermination repose sur nous» et qui
n'étaient la plupart que d'anciennes connaissances de l'Europe
centrale ou d'Italie. Nous avions pris en voyage la Flora ex*
cursoria de M. Reichenbacb. Pour avoir une idée assez com-
plète de la flore de la Turquie » il faudi*ait y joindre toute la
flore grecque dé Sibthorp, et les plantes indiquées par lès bo-
tanistes de l'expédition de Morée.
VÉGÉTATION,
437
CATALOGUE
D*ONB PARTIE l>BS PLANTES DP tA TURQUIE D* EUROPE.
ALGUES.
Conferva (S. Vodena) rupealrli L.
(Bospb. 8.)
corallina L. (mer }on. S.)
polymorptaa L. ,
diaphana Light. (Epire.)
(Gonfenres dans le» eaux chaudes de
la Tondja et d*llidja,en Bosnie.)
Ulva pavonia L. (M. ion. S.)
flabelliformis Wulf. Idito.)
fistulosa Huds. idito)
Unza L. {dito.)
steHala Wulf. {dito.)
inlestinalis U (Bosphore S.)
compressa L. 'dite.)
Lactuca L. (dito),
Fqcus tenuissfmus Good. [dito,)
natans L. (dito.)
barbatus Good. (dito.)
fibrosos Huds. [dito,]
Uceratos Gm. (eiito )
rubens L. [dito )
coccineus H4ids. {dito,)
articitlatus L. (dito,)
obtui^Qs Htids. (M Jon. S.)
thr|soïdes T. (dito.)
reniformis T. (dito.)
cricoïJes L. (dito.)
diseurs L. (ditcr.)
clavifer T. (d/to.)
corneusAud. 'dito.)
lycopodîoïde- 1-. (dito.)
Lycopodium Stack. (dt'to.)
Bursa T. (dito.)
LICHENS.
Usnea florida Ach.(&)
barbata A. (surlont bols de ta*
pins, Bosnie.)
Alecloria Jubata A. (mont Alhos.)
RamalinafaaigiataA.imontAlhofS)
farinacea.A. ^Bosphore S.)
Cetraria Callax A. (mont Atbos S.)
Peltidea aphthosa A, (mont Atbos S.)
Peltides easina A* (Thraee 8.)
resopinata A.Âmont Athos 8.)
Sticta pulmonacea A. (s. Linthai)
(Tbrace.)
serobiculala A. (8.)
Borrera ciliata A. (Thraee 8.)
tenella A. (mont Atbos S.)
, furfaracea A. ^Bosphore S.)
Parmelia glomolifera A. (Parnasse S.)
caperata A. (Bosphore S.)
perlata A. (mont Aihos S.)
olivacea A. (Bosphore S.)
saxatilisA. (dt'to.)
conspersa A. (mont AtboaS.)
pbysodes A. (dt'to.)
parietina A. (s. 5t'9nna-/oti-
ta,)
LeprAriaœraginosa Sm. (Parnasse 8.)
Tremella mesenterica Retz 8.
Byssorantiquitatis L. (mont Alhos 8.)
Lecanora atra A. (Thraee 8.)
periclea A. (mont Atbos 8.) -
Subfusca A. (Thraee 8.)
vehtosa A. .'Macédoine 8.)
anguiosa A. (mont Athos8.)
parelta A. (s. Simna-Bekt)
(Thraee et Xacéd.)
tartarea A. (Grèce S.)
vitelliiia A. (Grèce S.)
geographica A. (Alp^s du
8cordiis.)
Cenomjce pyxidataA.
cornnta 8. (Atbos S.)
racemosaA.
uncialis A. (Bosphore 8.)
rangiferlna A (mont Atbos
et Thraee.)
Lecidea atroalba A. (Tbrace.)
parasemaA. (Thraee et mont
Atbos S.)
atrovirens A. (Tbrace« Macé-
doine, Bosnie.)
fuscata A. (S.)
vernalls A. (mont Atbos 8.)
438
TURQUIE .D ËUROPF,
Gollema crispum A.
nigrescens A. (Bosphore S.)
lacerom A. (mont Albôi S»)
Eodoearpon miniatum A. (8.)
UrceolarU8orupo9aA.(montAlho8)8
Opegrapha macularts A. (Thrace S.)
scripU A.
Yariolaria faginea A. (mont Atbos,
Thrace S.)
F0NGACBB8.(l.iV{anr<irl«r» i. Gliée,
▼. BùWTBtzi, â» Spheffgapete t g<
ifonitaWa.)
Lycoperdon Boyista L. (s. Pouare,)
Geastrum ii7grdmèlrieifm Pers. (S.)
Tuberatbm&BBll.tS.)
Phallus fteiidus Sow. (Grèce sept. S.)
esculetitas L. (t. Eouxou-
P^zIzA loqnlnàné l^rft. (Parnasse S.)
ntTea Dfck (dtfo.)
scutellaCa L (dUo.)
àurea ^érs. {diio.)
dtiricofa L. fs. Babino-Ouvo,)
Adriculariâ reÛexa Bull. (Grèce sept.
8.)
Botelus luteos L. (thrace S.)
pef ennti L. (mont Athoi 8»)
lucidui Cort. (ftospfaore 6r«)
versicolorL.
cinnabarinus Xacq.(Bosph.8 )
laricis Jacq* (Grèce sept. S.)
igniarius L. (g. Eikna,}
Afaricus ovatus Scop. tj$.)
fimetariiM L. (t. Smiiare.)
esBsarei» L. (s. Sehkript%$.}
campeitris Li(B. Obitschna-
Pétichourka.)
€antharalla8 L* (s. Papte*
niatiehêé)
proeerua 8cop.]Attiq. S.)
oampestris L. {aUo)
aureus Sib ((ftto.)
inieger L. (Bosphore et Par-
nasse 8.)
cyanipes 8ib. (Parnasse 8.)
terre us SchaefT. (dito.)
castaneus With. (Attiq. 8.)
tUubans 6ull. [dito.)
semigtobatas batscb. {dità.)
araneosus 8ch. (Parnasse 8.)
candidns Hods. (dUo.)
Clavus L. (Atliq. S.)
prateniis Huds. (Bèotie, 8.)
Agaricasclypeatas L. (Parnasse 8.)
fragllis L. (dito,)
Rotula Scop. idito.)
androsacens Pers. {dito,)
fimbriatas Boit, [dito )
seoiloYitui WUh< (A(kiq. 8.)
plicatilis Gurt. (dito.)
CHARACÉE8.
Gbara yuigaris L.
HÉPATICÉES.
Marchantia polymorpha L. ,
JUNGERNANNIÊES
Jongermannia pingois L. (S.)
complanata L.
polyanlhos L. (mont
AthosS)
dllatala L. (thrace.
mont Athos 8.)
Targionia hypopbylla L. imont Athos
8.)
MUSCAGÉË8. (t. Josotmler, i. Mao-
iAne, V. Mousehki, g. Mousklais,)
Fontinalls antipyretlca L, (mont
Athos S.)
Hypnum sericeum L. (mont Athos S.)
myosuroldes L. idito,)
denticulatiiin L. {dito.)
riparium.L..(dt(oO
velulinum. L. (dito,)
serpens L. (Thrace 8.)
cuspidatum L. {ditù.)
Rutabulum L. (mont Athos
8.)
triquetrum t. (Thrace S.)
cupressiforme (mont Athos
et Thrace S)
fllicioum L. (Grèce sept. 8.)
Polytrtcbum commune U
Bryum paludosam L. (s. Blatna.)
viridulam L. (s. Z$tenika$ta,)
phasum C. (s,Bradata.)
Bartramia pomiformis Bedw, (s.
Okrougta-iiaov,)
fontanagm. (S.)
lilnfam krrhenopterum 8m. (mont
Athos 8.}
Pterogonlum scfurotdes Tum. (Thra-
ce, mont AthosS.)
Tortuta rigida 8w. (Grèce sept. 8.)
^uralls Ebr. [ditû)
moraHs Hed.
VÉGÉTATItMf*
439
JiitrftfNim Moptrhim Hcd. (TUracii«.)
Orlbolrlchum strNtiim Hcd. (mon^
AthosS.)
Trichostomum capJllaceiim Sm»
(monl Atbos S )
Griminta pul?inata Sro. (mont Alhos»
Thrace 8.)
apocarpa Hed. (Thrace S.)
LYG0P001AGBB8.
Lycopodiain dêntlcnlalom L.(1Cpf#e.)
clafatufai L. (a. Tzva-
Selago L. (S.)
selaginoldes L. (moDt8«)
0PHI06L0SSAGÉES.
Ophioglassum vulgare L. (Turq.
N.-O.f)
08MUNDACÉES.
Osmanda regalîs L. (Thrace, monl
Atbos S.)
FOUGÈRES. (8. tfapratpiétsehê.) -
Acro«tiehum llaraot»* (mont Athoa
8.)
Polypodiam vulgaris L.
PhegoplerisL.(8.)
Aspidium LoncbiiU Will.
Oreopteris Will.
FilU mas Will. (s. Paprat,
bosn. Bùujat,)
FiiUfœmlna wm.(8.)
aculeatum Witl. (Bosph. et
mont.Athos S.)
Asplenium Trichomanes Will. (S.)
Enta muraria L. {s/siû-
Mintsa.)
Adiantum nigrum L*
8eolopeDdriuni Tolgare L. (s. JcIsfioA-
ou Jelénêki*J$»ih,
Getérach L.
Pteris aquilina L.
crispa Sm. (S.)
Adiantum Gapilliis-VenerisL. (a* &0I-'
pin-Vla$, g, Polytrikon,)
Gyatbasa fragilis Sm. (mont AlhosS.)
EQUISÉTAGËES.
Equiictura fluriatile L. (s. Vodeni
TMinkrot) (ptiTionL)
Equlsetum aryensi . l* (r« Pvêtiti-
sylvttticum \*f tPosph. S.)
fuilm^tre h (diio.)
byeniile U |CH. bitb. S.)
GTPÉ]|AC&Bfi«
Garex acuta L. (s. Seha$ûh.)
ferruginea L. (AlpMO
tomentosa L.
fltimrmU fc. (H .«O^ de la Tur-
quit.)
. |»àtttdoia Qtf»d.((ttto )
remotaU(poapb,8,)
divulia mm. [dito.)
peodula 0. (mont Ath08 8,)
sYlvatica Sm. (Bosph. 8.)
dlgttatâ L. (Tbraçe 8.)
patlescem L. \dito.)
praeox Wf 11. (ûréea stpt. 8.)
pilulifera L. (ThfaceS.)
rigidaWIII.(Mo.)
reeurvàWiU.rdied.)
fi paria Will. (ifffe,)
birta L. (dttoj -
pallescens L. (<|tla»)
Schœnus nlgHdans L.
sf Ivattcua L. (ThMce 1)
dicbotomiu i, idito*)
Harisçus L«
maritimus L,.(Bo8ph. S.)
mucronatQ8 1.
Scirpas palustris U (s, Sita.)
maritimug 1. (Thrace.)
lacQstris L.
Eriophorumalpioumli.(mootagne8.)
Gyperus lon^ui L. (Eftfn.)
pannOBte«B L.(Tbnice S.)
fuscus L.
mucrooalti9 Willd (Tbrace)
rotundtisL.
difTormla L iT))1-q. mérM.)
flavescens I*. (Albanie.)
dichoiomw? h* (Thrace.)
comestis Slblb. (Epire S.)
GRAMINÉES. {K, QtUr, h Trave, a.
Barète , Y, HtMf g Chortarikiu)
Rottbonia dfgUala S (Dl. bitb. S.)
Bromus arvensis L. (s. Ovsik )
squarrosu» t. (Tbrace sept.)
var. velue.
criltalusL»
440
tURQDte D^EUBOPt.
Bromas ilerlHs L*
tectarom (Thrace orientale.)
asper f«. (mont Athos.)
seoparfns L. (Bosph. S.)
gyWaticas Sm. idHo.)
distachyos L. [dita,)
Glyceria fluUansB.Br. {s,PatteMja'
Trava.)
Festoca myaros i.
elatior L.
pseado-mymrniWilleni.Csyn.
F. Jlf vtiruf Poil.)
punctoria S. (01. bith S.)
Cynosunis echinatas L. (Thrace)
cristatii9 L. (Bosph. S.)
Dactylis maritima S.
glomerata L. (s. BanitseMjck-
Trana^ g. Pterougia.)
Sesleria cœralea Ard. (g. Chortari)
(Scordui.)
jancifolia Host.
alba Sibtb. (Thrace S.)
lielica ciliata L. (Epire, Thrace sept.)
uoiflora Willd. (Bosph., mont
Athos S.)
nu tan s L. {dito,)
cœrulea L. (Bosph.)
Briza mai! ma L.
média (t. Bosphore.)
elatior Sib. (mont Athos S.)
spjcata S. fParnasse S.)
Poa aquatica L.
nemoralis L.
decumbens L. (Thrace orient.)
pratensis L.
alpina L. (01. ville)
anpua L. {dito»)
bulbosa L.
Elymns arenarias L. (Bosph. S.)
Secale céréale L. (cultivé)
jEgUopfl ovata L.
Triticum vulgare L. {Jito ou ptche-
nitza-)
hybernum L.
polonicum L. (cultivé en
Herzégovine.)
repens L. (s. Pirevina )
Loliom perenne L.
Hordeum vulgare L.
murioum l.
Phragmites communia L. (s Trskà.)
;Thrace.)
Avena sativa L. (rarement enltlré «n
Bosnie.)
frâgilis L (Albanie.)
fatua L.
flavescensL. (Bosphore, Sib.)
pratensis L. (S.)
Aira aespitosa L. (g. Bromos.)
mîDBta L..
Oryza saliva L. (cultivé en Thrace)
Herzégovine et Albanie.)
Stipapennata.L. (s. Kotnliê.)
Arislella L. (Thrace.)
Galamagrostis Epigeos L. (Thrace ,
Epire.)
Amroôphîla (Arundo L.) arenarit Lk.
(s. Sehebar)
Arundo colorata sm. (Bosphore S.)
Agrosti» Spica venti t.
epigeiosL.
vulgaris L. (À 1,000 p. pré^
d*Ipel(.)
alba L. (01. bith S.)
Phleum nodosnm L. (Thrace.)
1. pralense L.
I ecliinaiam Host. (Epire.)
alpibum L. (01. bith. S.)
Alopecorus agreslis L.
angustifoiius S. (Olympe
bith. S.)
lanatus S. (dite.)
Zea Mays L. (cultivé partout )
Nardus stricta (s. Nard.) (Hte-Alb.)
aristata L (Cdte de l'Adriat.)
Andropogon birtus L. Jacq (Syn. an-
gusliroliusS.HThrace,
N.-E )
tscbaemum.
Pollinia Gryllus Sp. (s. Tchip ) (Thra-
ce.)
Saccharum Ravenn» L. (Thrace.)
âorgbum vulgare P. (cultivé.)
saccharalum Pers. [dito.)
Slipa capillala L. (S.)
Lappago racemosa Schreb. (Bos-
phore S.)
Setaria germanica P. B. (s. Mouar,
Panicum daclylon L.(s. Zoubatschâ )
vcrlieillatum L (s. Erni-
ffous)
miliaccum t. (»■ Proia,)
sanguinale L (mont Alhos.
S.)
VÉGÉTATION.
441
fanlcum erus 6aUi L. Albanie,
viride L. Bosphore S.
ADlhoxanthom odoratum L.Ol, bitb.
^ S.)
Hotcas lanatds L. (Thrace.)
et plusieurs autres espèces.
Pbalaris canariensis L. (Turq. mérid-
«quatica L.
paradoxa L.
bulbosa L.
genlcolata Sm. (01. bilb &)
vaginiâora Forsk. {dito.)
PISTIAGÉES.
Lemna minor L\ (s. SotichivitMO,)
gibba L.
trisufca L. (Bosphore S.)
NAIADÉES.
Zostera marina L.
mediterranea L.
Zannicbellia palostris L. (s. Jabé-
Art9tieMna.)($ervle,Thrate, Bosph.)
Potamogeton crispus L. (Bosphore et
ailleurs.)
pnssiiiis L. (Bulgarie.)
nàtans L.
gramineus L.
heterophyllus Roch.
lucens S. (Bosphore S.)
pérroliatum L. (Salo-
niq. S.)
TYPHAGÉES.
Typha angostifolia L.
latifoliaL.
major. (Thrace occ.)
Sparganium natans L;
ramosiim L. (Bosph* 8.)
ACORAGÉES.
Acoros Calaraus L. % Melayik-Otou,
s. lâjirott g. Ângelikè,)
AR ÂGÉES.
Arum maculatum L.
italicum Mill.
Dracuncuius L. (fréquent, Al-
banie.)
Momordica Elaterium L. (comm.
Grèce sept. S.)
DIOSGOBAGAGÉES.
Tamus communis L. (Rpire.)
SMIIAGÉES.
Smilax nigra W. -
aspera L. (Balk. mérid., Thra-
ce, Bas. - Herzégovine et
Ghalcide.)
exeelsa L. (Bospb. S.)
fONCÉE«.
Juncus effusus L.
pilosus L. (Thrace.)
raarilimus Lam.
squarrosus L.
aeutus L.
bampestrls L.
conglomcratusL. (Bospb S.)
erfusua^(dii(o.)
Lu^ula compestri^ D.
AKISMAGÉES.
Alisma rannnculoYdes t.
parnassifolium L.(CroatieO
Plantago L,
BUTOM AGEES.
Butomus nmbellalus (Servie, Bospb.
Thcssafie)
liliagées.
Ruscus aculealus L. {% Mischii Trn,)
littoral de l'Adriatique.)
Ilypoglossum L. (Bosph. mt.
AlbosS)
Asparagus aculifolius L. (Albanie )
oîficinalis LJ.»,Schpargl.)
sylvaticusW. Kit (Servie)
apliyllns L. (ml. Atbos S.)
Gonvallariamajalis !.. (t. Peygham-
ber-tjitjevi.^.Tehùurd"
jitz, g. Ephémeron.)
* ' PolygonatumL.(g.SpAro-
ytda)(Epire,Parna»e.
AspbodelineluteaRcb.{Balkan, Epi-
re, Parnasse.)
Aspbodelus ramosus L. [dito*)
flstiilosusL. (Athènes S.)
Anthericum Liliago L.
Muscaribolryoide8L.(s.-PreîircWf«a.)
racemosura Wtll.
comosum Mill (s. Vilin-Louk )
(Etropol.)
Hyacinthus amethyslinus L. (Groatie.
orientalia L. (s. Zoum"
bout.)
4èi
TURQUIE D EUROPE.
Ornithogalom pyrenaietim L. (moni
KoiMioiiik,E«ki 8fl-
gra et Bulgarie.)
umbellatiHn L. ( mis»
de la Servie mér.)
tuifureumBertlCroa-
tie)
refleiom (Seriego-
vine.)
arveose P.
stach7QldesAit.-B08«
phore ê.)
Scilla autumnalis L. (Bosnie , Epire ,
Tbrace.)
•fBsna L.
maritimaLé
pralensis W. K. (Croatie )
ametbyàtlna Vig» (mt. Pekten,
Hte.-AIb.j
bifolia L« (Bosph. S.)
Ailium carinatum L. (Hte.»Albanie.)
margariiaceum S. (mt.Atbos TthosS)
s.)
ampeloprasum L. (g. Diêlii-
Lauk.)
fleium W. Kit. (Torq. N.-O.)
atropurpureum W. KH.
pani^ulatum Sib. (fuicum W.
Kit.) .Servie, Athos.)
ocbroteucum W. Kil.(Gh>ftfté.)
Victorialis L.( Tbrace orient.
8.)
margaritaceam L. (mt. Atbos
8. )
montanum 8. (01. bith. S )
Henierocallis fulva. (s. Liliàn.)
£ry tbronium Pens Ganis L. (Croatie.)
Tolipa Sylveitris L. (s. Divlia-Lala.)
(Croatie et Bosnie.)
Gesneriana L.fg.La26s)(Epire.)
FrltlIlariaMeleagris L. (Croatie.)
' pyrenaica L. (Alpes entre
la Bosnie et la Haute-AI>
baoie» Epire» Parnasse.
LiiittfDMartagon L. (s.Z^tan)(Servie.)
pyrènaicum Gou, ( Tbrace
N.-E.)
èandidutn L. (Tempe 8.)
chalcedooicuin L. (Parnasse
S.)
MÉLANTHACÉES.
Paris quadrirolia L. (Servie.)
Veratrutn album L. (ftoMtei I
mon, sap , PInde.)
nlgrumUCBoanU.)
Colcbicom aatomnale L. (g. Jjfrtso-
va 8e$$rU99^ {pui9fA4
Ttr. varlegalom SIIk (Hell-
L eon, Parnasse S.)
caacasicum Spreng. (BÂl*
.kan.)
montanom t. (mont Hy-
mette»Attiq.9.)
iatifoUum Sib. (Parnasse S.)
PALMACÂES.
Pb«sQîx dactylifera L, (t^ ^Apurm-
aghadje , s. Ourma, ▼• iCotirmols»
g, CAourmo^ûi) (ArtAr Pooqae-
ville.)
ORCHIDÉES.
Neottia spiralia W* (Bospii. et mont
Bpipaetls m!crophyllaBw»(CffOAlfe.)
latifolia Sw.
rubra W. (Parnasse S.)
grandiOora Sm. (Atttq. 8.)
ensifolia W. (01. bitb. 8.)
Satyrium monorchis Pers. (Bosnie.)
bircinarali. (Tschatak, Bul-
garie orient, et Balkan.)
Serapfas cordigera L. (Bosph. 8.)
Opbrys aranifera Sm.
apifera Willd.
cordataL.(Bo8oiaij
aracbnites L. (s. JfatsftotH)-
Otfvo»)
' antropophoraU (BoaplitA.)
Orcliis odoratisslma L.
bifolia L (EpIre.)
cruenta L. (8arvi<ef Palkim
d'EtropOl.)
Biorlo L. (Servie, Balgartfe.)
giobosa L.
papilionacea L. (Servie.)
laxiflora Lam., ou une espèce
extrêmement voi8lne(ê. F^
rounika) (Servie et Bul-
sarie.)
militaris L. (s. Katehounak.)
mascula L, (Servie» Spire»
moQt Zmilevitza.)
pallens L.
corlopbora L. (Servie.)
VÊQÊTATIOIV.
445
CONIFÈRES.
Orelt<s Ji^ra Jac4t.(Tufquie N.o.) l taxacÉBS,
couopseaL. .^, jTaxasbaccataL.(8. Tmo.)
^mbiicina L. (Turquie sept.) !*■*"'• *
filirorinis taib. (Balkan.)
longibracteala Biv. (Servie.)
maculala L (inôni Peklen,
Haute-AItMliié.)
laU folia L.
piramidalia (Mœgie et Bal-
garie.)
mmAGÉEs.
Iris gefmanfca L (t. Schidem, s. Pé-
kitéMen8 Laro« (Dafkan.)
(obAIrosa L. (Herzégovine.)
florentina L.(a. Beia-Perounikà)
feulliv^.)
pallida l.am. (Herzégovine.)
arenaria W. K. (Bulgarie.)
pseudacor os L. ( s. Divlia-Peroih
nika*)
stenophyllft (entre Etropol et 80-
pMe.)
pumila M. B,
ftetlfllBslina L. (BoBph. S.)
Crocus anrantiacus. . (Pekien , moilt
Kobililza, dans le Scha^,
. Macéd.j
biflorusMill. (Balkan.)
vernus Ail.
aureus Sm. (Balkan.)
niveus (Alpes d^Albaute.)
sativus is. ScAapAran) Çcultif é
dans la Turquie mérid )
nadiflorus L. (mont Athos 8.)
61«dH>Ias communis L. (s. SabktÈ*
ehitsta) (Servie , Hoes. sup. el
Haute-Albanie )
AMARYLLIDACEES.
Leucoium ssstivum L. (Thraca.)
Ûalanthus nivalls L. (s. RUibaha)
^Bosoi«,Thrace.)
Amaryllis lutea L. (mont Athos et
Turq.occid.
Nareissus poetleus L. (s. OvUchitta)
(mont Pekien, monts,
Haute-Alb., Bosnie mér.
Grèce sept )
pseudonarcissus L. (s. Xe-
lenkada-l
Juoiperuf nana W. (Alpes « Bosnie
mérid., ete)
communia t. (t. Ardjéâi-
AghadU, s. Venia^ g.
AtkevthoS'Bendrofi.)
Sabina L. (côte maritime,
Épire, Parnassa» Olym-
pe bith.)
Oxycedrus L. (HenefOTi-
ne.)
pfaiBftieea L. (Bulgarie.)
Cuprassns sempervlrens L. (t. Serv et
Selviy s. et V. Kiparit.
a. Selbi et Eiparit, g.
Kypariiioi, (Tnt q. tué-
rid., Tbrace méHd., Par-
nasse),
borizoftialis M. (Hacéd.
mérid.)
Larix enropasa U <g. ^0rle-l^lv«)«
(Rhodope.)
Ahies excelsa Dec. î^urtout dans le
N.-O. de la Turquie» en Bosnie» Kia-
pha-mala.)
(ÎPInos L.) pfteé tâm. (mont Scordtts.)
Pinus Brucia Ten. (monts Scordus,
Sdhalia* Pinde^Zygos*^
rotundala Lam.(mont Scordus)
uncinataLapey. (Rhodop*, en-
tre Samokov et Bania.)
Pinasier L. [g.ÂgHokoukouna-
riQ.)
Pinea L. (s. Bor) (Epîre, elc )
maritima L. (Grio, Bosnie mé-
rid., Kiapha mala.)
sylvestris L. (01. bith. S.)
GNÉTACÉES.
>
Epbedra distaehya L. (mont Athos et
dans* le 8.)
JASMtNACÉES.
Jasminum fruticans t. [pied noérid.
du Balkan, Islivné^fiski-
Sagra.)
offleinate L. (t Taiémin,
s. Jasmin,y,JaiminoUf
g. Jasoumif coltivéisur
te Bospb.)
4U
OLÉACÉES.
T(JflQt>fl! D'KCAOrC.
FMxInus Ornus L. (Tarq. et Par*
nasse.)
longifolius.CBalkan.)
exceisior L. (t. Dieh, s. Ja*
sen, a. Pitehager, g.
phraœoB»)
Lfgustrom vulgarc L. (s. PasHaKo-
Srriiiga Josikea Jacq. (L Erghavari^
ê. Jorgovan, v. Sokou) (Islivné,
Tbrace.)
Pbillf rea angusUfolia t.
latifolia L.
metUa L. (Basse-Herzégovi-
ne.)
Olea earopsA L. (t. Z^ytin-Aghadjê,
8. Malinska, a Guli, v. MasH-
mon^ g. J? /aia) (Albanie « au S. de
Leicb, Félioik el Chftietde.)
ASCtÉPtADÀCÉES.
Periploca graBca L. (Tekir-Dagli«
mont Athps, bassin inférieur du
Ifarenta,Herz.)
Asclepias Yincetoxicum L.{B,Daita-
vitsehniak. Servie, Grèce sept.)
Yinxetoxicnm lateam Sieb. (Thrace
sept, Bulgarie occid.)
CynaDchom monspeliacun^ oecid. L.
(Bimotika» Thracé mérido
Marsden ia (syn . Cynancham L.) erecta<
B. Br. (Tempéf Mœs. sup. et Tscha-
tal-Dagh.)
APOCTNAGÉES.
ApocynoBi venetum L. (Bospb. S.)
TInca minor L.(8. ZinzeUn.)
major L.
herbacea W. K. (Balkan.)
Heriiun Oleander (s. Oleandert g.
Aododaphne) (Alb. et Turq. mérid.)
GBNTIAIIACÉES.
Mcnyanthes trifoliata L.
nympbsDoldes L. (Bos|)b.
S.)
Crytbrœa GentaurInmPfrs.Cs. fichû*
mtrikaj
spicata Pers. (Tàrq. mérid.
ett)ccid.)
Swerlla pcrennis L.
Chlora pcrfoliata L.
Genliana ciliata L.
utriculosA L. (mont Zmile-
vitza, Bosnie»)
germanica L. (Bosnie.)
verna L. (presque partant
dans les Alpes, Olympe
bilh.)
angulosa M. B. (syn assti-
va B. S.) (moot Kopao-
nik» Servie , RUo-Dagb,
Bhodope.)
acaulls L. (Aipes, Bilo-
Dagb.)
crispata Vis. (mont Kom.)
asclepladea L. (abondant
en Bosnie et Haute-|I<B-
sie, Olympe bith.)
pneumonanlbe L. (S.-O. de
la Bulgarie.)
cniciata U(Dlo»sle super.)
pannonica Scop.
purporeaL.
lutea L. (Bilo-Dagb» Bos-
nie, nullement si abon-
dante que dans les Al-
pes,)
SOLANACÉES.
Habérlea Rhodopea Fridv. (Mém. de
l*Ac. de Pest, itiiod ope, très voisin
do Bamondia.)
Hyocyamus niger 1. (bosn. Katran,
s. Bounika,)
albus L.
Nicotiana Tabacum L. (cuit.)
Datura Slramoniiim L (t. et s. Ta-
toulOf g. Ahantomélon.)
RIandragora vernalis Bert, (Êpire.)
Atropa Belladena^ L. (Bosnie, mont
Albos.)
Pbysalis somnifera L. (Négrepont S.)
Alkekengi L. (g. Agrahania)
< (Bosphore, Parnesse S.>
Solanum nigrum L.
Dulcamara L. (s. Rawodnik,
Bulgarie.)
melon gêna L. (s. ilfodri-
Patlidjan, cuit )
VÉGÉÏA110K.
44a
Solànum tubero^am L. (9.if riMimpir;
coll. dans le N .0.)
lycopersicum L. (s. Txrve-
ni-Patlidjan, cuil.)
€apslcQm annuuin L. (cuit, dans le S.)
Lycium eoropacum L; (Turq., grccq,,
S.,
PEDICULARUCÉES.
WeUinpjruiii sylvaliciim L.
cristalum L. (Bosphore
pratense L- (Mœs. sup )
arvenseL. (s. Ourodit-
za) (Servie elThrace.)
nemorosum L.
barbalum W. Kit.'
RhiDADlbus Trixago L. (s. Svinika)
(Mœs. sup.)
Grista Galli L. (s. Peilo-
va-Kresta,)
Pedicularis yerlicillata L. (mont Pro-
,klelia, mont Zmilevit-
za, mont Pekien.)
foliosa L.
asparagifolia (Schirena-
Planina, Mœs. sup)
flavaPaII.(01 bith. 8.)
atrorubens Scbl. (mont
Kopaônlk)
Bartaia Odontites Hed. (Bosph. S.)
EHpbratia offleinalis t.
pratensis Scb.
yar. aminima Jacq. (mon-
tagnes.)
lutea L. (Tekir-Dagb, Mœs.
sup. Herzégovine.)
SCROPHULARIAGÉES.
Yeronica orchidea Crntz. (Tbrace»
N.-E.
Buibaumii Ten. (Bolg. oc-
cid.)
scutellata L. (Thr. sept.)
oriental is Ait. (Balkan.)
* agrestis L.
arvensis.
spicata L.
Aiiagallis L. (Albanie.) -
offlcinaiis L.(Salonique S )
Chamœdrys L.
tripbyllos L.
Beccabunga t»
Teucrium L.
piniiata (moot Athos %■)
Yeronica cymbalaria L* (Thraee &>
hederifolia L. {dito )
prostrata L. (Bospbore S.)
peetinata L. (dito),
acinirolia U {dito.)
serpillifolta L. {dito.)
pinnalaL. (mont AtbosS.)
gentianoïdcs L. (01. bith.
S.)
Gratiola orficinalis L. (Bolg. occid.)
Digitalis ferruginea L. (Itfœs. super.,
Bosphore, Parnasse S.)
lulea h/
grandiflora L. (Balkan or.)
orientalls L. (Mœs. sup.)
purpurea L. (s. Naprstak)
(Bosnie et Servie.)
lœvigata W. Kil< (BiUfarif
orientale.;
leucopbsa S. (mont Alhos S.)
Antirrhinum majos L. (s. ZévalitMa.)
supinum L. (Bosphore S.
Oruotiam L. (Balkan m6<
ridionai.)
E latine L. (Thrace.)
LinariaL.
maju» L (Bosphore S.
genistifolium ,L. (mont
Athos S.)
Uaarla genistœfolia Mill. (Eski-Sa-
gM.)
angustifblia Dec. (HCe. Alb.)
macrocera M. B. (Bulgarie.)
vulgaris L. (s. Venilova-Trà'
va) (Monténégro» Servie.j
purpurea Mill.
Elatine L. (Epire.J
supina Dsf. (Thrace.)
Seropbularia anriculalaL. Btils/occ.j
. canina L. (Balkan.j
peregrina L.
frutescens S. (mt. Atboa
8.)
heterophylla Willd. (di*
to.)
cœsia S. fAthénes 8.)
VERBASGBES (SOUS-CBD^b;.
Verbatcum phœniceom L. (partout, ;
Blattaria L.
orientale M. B.
acutifoliurnSchrod. (Bnt-
rie orient, et Hte-Alb.)
. iycbiHtii U (Balkan.)
4M
TURQUIE B EUROPE.
ê
\tthè»eum slfioatum Lam. vtr
hungarieum Roch.
banatleum Stshrad. (Ser-
vie N. E.)
pblomoïdes L. (Thrace
orientale.)
Tbapsus L. (8. Dîvhma)
G. Kalanihropos.)
betontœfoHum (Balkan)
OJÇOBANGHAGÉES.
Orob«Qcl)0 ipinor Satt.
EpithymumDec.
gracilis Sm.
et plusieur» autres.
ENTIBULACÉES.
Mllgsleula viilg^ris t.
lusitantca L. (Epire« Gue-
gaHa, Melieve.)
UtHtDUfU Tulgarj» U
AGAÎfTHàCÉES.
Acaothus moUto L* (Sokol. Servie,
Bulgarie.)
spinoava L. CBalg. orient.
et M acéd. mérid.)
fpino»fffriiiivsL.(S.-0.de la
Alacéd.)
pèdaliagéës.
^eaamuoi indieuoil»(t. I. et g Sou-
iam.) (i^uUivé au S. de^ cbatnes aq
centre du pays,) ]
VERBÊNAGÉE8 ,
Yerbena offleinalii L.
Yitex AgflQs Castus L. (g. Alygaria.}
(Turquie mérMlonale et Albenle.)
LABIÉES.
Ajuga montana DiU.
Gbia Scbr. (Ballian.)
re plans L. cBallian d*Etropqt
Ît Tbrace.)
entalls L. (Leskovatz, Mœi.
sup , pied dp Balkan*)
pyrain1(fa1!s K. (monts de la
Servie mérid., Balkeiu)
salicifolia i.
Gbaoïnpilbys L.(01.t)itb. S.)
Teuerfutn Waroni L. {s. MatschH
Maiwran.)
Pailum L. (tpire.) ,
Tenpriafli montaBamt.fmt. de ficha*
lia, Alb., mont Alhos,
Olympe bithO
GhaniaBdrys L. (Bulg. occ.)
Laimanni L. (Balkan-i
Arduini L. (Olympe biib. S )
iucidum t.(Turq. grecq. fi.)
MoluccellaspinosaL {mt,Parnassi;S.}
Phlomis Herba Yenti L. (au N. et avi
S. de rHsemus et en Thra- •
ce.)
tuberosaL.(Ep|re.)
lunarifoHa. S. (mt. Alhos
S.)
Marrobium creticum L. (Tbrace sept.)
peregrinnm L (s- Tortr
lian,) (Tbrace mérId.)
vulgare L (Epire.)
▼elutinumfi< ^Parnasse S.)
Sideritls romana L. (Macédoine et
Sud.)
Betonica Alopecarns L. (Parnasse 8.)
Stacbys arvensisL.
recta L. (s. Tschistatx.)
paluslrisL. (Bosph. S.)
) janaia will. (4fto.)
sylvalica L.
annaa L. (mont Atbos et
Bosphore fi«)
maritime L. (Adri(Jtfrrue.)
obliqua W. KU. (Croatie.)*
Mopuros cardiaca h. (SaU>nique, Bos-
phore S.)
Oaleopals Ladanom L.
Lamium purpureum L. (s. Mrtva-
Koprina.) (Servie et Tbr.)
amplexicaule L.
maculatnmL.
garganicom L, (01. bith. S.)
Galeobdolon luteum L. (dans les bois,
Balkan d'fitropol, Tbrace.)
m eliUis WeUssophyllam L (g. Meliêso-
phyllon,) (Bulgar. orietft., Macéd.
mont Alhos.)
Nepeta lîepetella L. (Vobs. sup.)
çataria I^ (s. Matxina-Met'
italica U (Turq, grecq. S.)
nuda S. (Parnasse 8 )
Scutellaria peregrioa U (Servie» Vœs.
êup», Balkfm.)
YËGÉTATIO^'f.
447
Seuiellaria orienlalis L. (Turq. 01.
bith.)
Tirb, pennalifida Roch.
galtriculata L. [dito.)
albida L.(B08pb.) (01. bitb.
S.)
Pniq«Ua 4lba Pall.
Yulgaris L. (Bulg.)
byssopifolia L. (Bospb. 8 )
Melissa officinalUL.(t. OghouUOtout
», MatUchniak,)
grandiflora L. (mont Alhos. S.)
altissima Sib. (Gréée sept. 8.)
Glechom^ bederacea L. Epire, 01.
bitb.)
CtlasoUiitha Mepeta U. (g. Agrio-
dyosfnoM,)
ori gant fol la Host.
grandtfloTâ llocb. (Hte,-
Albanie.)
f ëf iBbr» apicau L. (§•)
Hjsiopui ofAcfnallB L.
«tt«Rii«borlenfi§ 1*. (§• T»ehùubfa.)
montana U (Eplre, mont
Atbos.)
Tfafnini 8«rp7Uum h* (•• JHaOtina-
fikchitxa, I
Tuigarls L.
Kygiâ L. (Thraca orient. 8.)
Acinos L. (Mœs. sup. Epire.
Marichaliianiia w. (Haute'
Albanie et uœsiesup.)
Calamintha Sm* (iPt. Aibos
et Bosphore 8.)
grareolena 8. (Parnasse S.)
Tragorigannum» Mant-
incanvf 8. ^Athènes S.)
Mastlcbioa L* (mt. Aibos s.)
QrlgMWB Tllgare L. (s. Branilova*
Ttava) (8ervie, mont
Atbos.)
Majorana L* (g. Aharou,)
lieracieoticam L. (Haute-
Albanle«)
aiDilwum 11. (Thessiiljie,
Eubée.)
aoaveolens 8. (Pâmasses,;
AlpiQUS L. (61. Bith. S.)
Salvia Terbenaca L.
nutans L. (Bulg. et Balltan.)
muHI(l<ia S. (Ttirace S.)
glutinosa L. (Servie, Mœs. sap,
Balg. Macéd.)
pratensis L. (s. iHvWfo-Jdl*
Sclarea (Servie, Mœs. sopér.
Bulg. orient.)
sviyestris L. (s. Plavêtnik.)
otOcinaiis L. (s. Jalphija, g.
J^haskomelia,) (Albanie.)
vertieiliataL.'Ball&an.)
nemorosa L.
viridis L.
sylvestris L. (Bosphore S)
Forsliaslei L. (Thrace S.)
8ibthorpli Sm. iParnasfe 8.)
argentea t. idito.)
Inultifida 8. (Bosphore S.)
disermiê L. (dito.)
Dapifolia L. {dito»)
Lyçopus exaltatus L. (Mœs. sup.)
eorbpiDus L. (Bospb. 8.)
Mantlia arvensis L.
rotundifoiiaL. (Olympe bith.)
palustrls L.
Tfridis L.
Palegium L. (f. Nani, s.
MetiHtxa. (g. Dyotmot.)
(Epire, etc.)
sylvestris L, (s. Koniki-Bosi-
Uak.)
LavandulaSpica L. (t. Nusame-Otou,
s. f^vend» g- Kalogeri-
Koehorton.)
Slaecbas L. (g. Lagochimi-
tta) (Epire.)
BORAGINÉES.
Cynoglossum monlanum Lam.
officinale L.
italicum L. ( BallMn
d'Etropol)
Borago offlcinalis L.
orient alla L. (Thtaee ortent )
cretiea W> (moat Athos S.)
Sympbytam ofOeinale L. (s. Gaves)
H0.n..rln„ afflçiMJU !.. U^M» "'^'^"* l!!r„'f. V","ï...'tt
et cultivé.)
Salvia Horminomi'
ferrugiqea U iUm§* sop-)
perennfi M. (enlre Etropol
et Sophie.)
ttrigolosa Boli. (Thrace
sept.)
448
Myosotis Klpeslris L. (monts, Servie
mér., Bosn. mérid-, mont
. . PekIeD,Alb.i
nana Yiil. (Alpes, 01. bith.)
Anchosê linctoria L.
Officinalis L. (s. Patschi-
Gnvixdo.)
puni culata Ait.(Turquie mé-
ridionale S.)
parviflora WilK {dito.)
anguslifolia Lt
amplexicaulU S. (Bosph. S.;
LycopsisarvensisL.
variegata L.
Pulmonaria offlcioaUs L.
Oaosma arenarium W. Kit. (Bulg.)
echioïdes L. (Thracé. or.)
stellulatum W. Kit. (Croatie»
Bulg. or. et Tlirace or.)
lincloria (Thrace sept.)
montanum Sm. (Epire ?)
Echium vulgare L. (6. lÀsitchiî'JRep)
(Servie et Thrace.)
pustulatum Sib. (Balg. oce.)
tîreticum L; (Turq. mér.)
Lithospermum arvense L. (s. Divlia-
Proia,)
o'ficinale L. (Servie
et Thrace.)
Apulum L. (Balkan.)
dispermum L. (mont
Ossa , Thessalie S )
Ceriuthe minor L.
maculala L* (N.-E. de la
Thrace.)
retorla Sib. (Turq. occid.
precq.)
aspera Willd. (mont Alhos
S.) .
ABÊTI AGEES.
Ileliotropium europœum L.(t. g^He-
/toCropionj (Turquie mérid. et S 0.)
PLUMBAGINAGÉES.
Armerla maritîma wild.
Tulgaris Wilid. (Attiq. S.)
Statice tatarica L. (Tbrace K.rEO
Gmelini w. (Epire)
alliacea Sib.(mt. AlhosS.)
Llmonium L. (Côtes marit.
mer. S.)
Plumbago europea L. (BallLan )
TtllÛUlE D EUROPE.
GLOBÛLARIACÉKS.
Globularia vulgaris L. (Turq. et 01.
bitb.)
PLANTAGINACÉES.
Plantago .Coronopns L. (Rivages.)
CynopsL. (s. Bonattchuk,)
' major L.
maiima AU.
média L. (s. BoUvitza.)
nrM)ntana Lam.
madlima L.
al{>inaL.(Oi. bilh. S^
Bellardi L. [dHo.)
subulataL. (c{tto.)
gentianoYdes S. idilù.)
. tenoiflora Kit. (Bulgarie.)
VALÉRIANACÉES.
Yaleriana officinalisii. (t. Kedi-OtùU
s. JUatzina-Tram,) ,
anguslifolia L. (Hle-Alb.)
montàna L. (mont Zmile-
. vilza.)
Fcdia Cornucopiœ Gssrt.
Ccnlrénlhus ruber Dec. (Croatie.)
calcitrapa Dec
Valerianella oUtoria L. (s. PoMa-
,Salata.)
Goronata Dec. (Bosph. S.)
DIPSAGBES.
Morina persica L. (Parnasse S.)
Dipsacus ferox Lois. (Trace S >0.)
silvestris MtlI. {Bêcli"
TsehkahiS' iVérofcralè.)
Fulionûni L. (t. Bêvé-Dlkù'
ni, S. Soukniar9ki'T$'
ekkaly g. Baphon-Agka"
thi,)
laciniatus L. (Ilacéd. inér.
SaloDlq. S.)
Siiccisa pratensis l^œnch (s. Zakou-
sak»)
traTisylvanica L. (s. Pra-
kotteh) (Servie et Thrace.)
Kna^citia orientatis Mœnch.
Scabiosa sylvatica L.
arvensis L.
ocbrolëuca L. '
agrestis W. Kit.
VÉGÉTATIO»,
449
Scabiesa batinatica W. JSii. (ServieO
Scopoli Jacq. fils.
I«vigata W. Kit. (Servie et
Bulg.)
graminifolia W. Kit.
tongifolia W. Kit. (Turquie
centr.;
coronapifolia S (S )
centauroïdes S. (Ballcao S.)
«cranica L ^cdtesde la mer
de Marmara.)
alpin» L (mont Albos S.)
decurrens $. {dito,)
argentea L. (Bo«ph. S.)
4terocephalai.(Parna8se S.)
ambrosioïdea Sib. (Par-
na-iseS.)
pterocepbala S. {dito,)
COMPOSÉES.
Bieracium Auricnla L.
mur&rum L
pratense.
cf mosuiki L. (s. Sokolova-
Trava.)
Piloselta L.
sylvaticum Gou.
pilosum (Metzovo.)
^acteolatum S. (mont A-
thos S.)
villosnm L. (mont Athos,
mont Zigos, Melzovo^
Olympe thessal.)
sabaudimi L. (Bosph. S.)
erinitum S. (01. bith. S )
Hcr^s echioMes L. (Athéhes S.)
bieracioldes L. (Epire.)
Picridium vulgare Desf. (Epire )
Soa«bu8 oleracens L. (s. Krh)
•jrrTensis L.
sylvestris L. (g. Tzokoui.)
Zacybiha verrucosa Gaert. (mont
AthosS )
Prenantbes moralls L.
vimiaea Mmont Athos S )
Crépis Dioscoridis L (Cro.itle.j
radicata S. (Bospb. 8.)
.. rigidaW.Kii.
incanaS. (NégrepontS.)
neglecta L. (Thrace 8.)
hyoseroïdes S. (dito,)
multiflora8.(d«o.)
vesicarla L. (Bospb. 8.)
' t bursifolia L. (Abydo3 S.)
1.
Trapogogon pratensis h (s. Kût4a-
Brada.)
porrifolius L. (Bospb. S.)
Apargia autamnalis Willd. iBospb.S.^
hispida Wi4ld. (mt Atbos S.)
LeoDtodon Taraxa«i L. (t. Ayrek-
Otou, s. Maslatschakt
g. Skylochorton.)
IfvidumW.Kit. (Épire.)
tuberosum L. (Alb )
serotinumW.Kit. Macéd.
méild.)
Gbondrilla juncea L. (mont Albos et
Bosph. S.)
ramosissimaL (mtAtbos. )
Uctuca galiya L. (s ;Salato, cuit.)
Scariola U {s. Sckoumska-
Salaîa.)
▼irosa L (Thrace )
«aligna L (mont Albos et
Bosp. S )
Scorzonera eiongata Willd. /Grèce
purpurea L. (monts, Ser-
vie mérid^., Kopaonilc,
mont Kom«, etc.)
arvensis L. (Bosph. S.)
laciniata L. (dito.)
hispanica B. intermedia.
Roch
pygmsBa L. (vers la cime
de roiyrope bilh S.)
calcitrapifolia W. (dire.)
Tolpis barbata Willd. (Bosph. S.)
He<l|rpnois crelicaWllld. (mont Athos
S.)
Cioborium Intybos L (s. Vodonija,)
spinosum L. (Sud.)
Scolymns hispanicus L. (Epire.)
grandiflorus D^sC (Epire.)
SerratuJa arvensis L. (s, Palamitza,
staechadifolia M. B. (Bulg.)
tinctoria L. (Bosph. S.)
Arctium Lappa L. (s. Têchitschak, g.
Aggatt^i4itpathon^)
Girsiura diacanlhom D6c. (Hte-AII.)
Carduus mollis L Prod Sib.(BalkanS.
nutans L (LDiken, s. Trve-
ni-T*chkal.)
crispusL
eriophorus L-
collinus W. Kit.
marianus L. (Bosphore S.;
29
450
TURQUIE D'EUROtPE.
t:ardaQS glyeaGaotlios S. (Parnasse 6.)
Cynara volgarls^l#.(Bo6p. mont Alhos
S.)
cnopordon in^rfcnni L. (Alb.)
AcalitbiaiD.
elatamS.(Turq greeq.S.)
Chtlliatlkus tinctorids L. [i.Schaphra-
nika.)
tanatus L,
eorymbosus !.. ( Lieux
S6C8.)
Gnicos Acarna t. (Hte-Alb.)
eynârotdes la'm. iBo^ph. 8.)
palustris WlUd. (monl Atbos
s:)
laaecMiAtHS WBki. (Bospli- S.
sèrratHloIies W. (dito,)
beterophyllm Willd. (dito.)
eriophorils Willd. (Balkan S.)
feroi (mont Parnasse S.)
afer Willd. (dteo.)
cenlànrafc G«tttauriiim L.
muricata L.
4ilbà 1^.
pratenals L
mon (ans L.
stricta W. Kit.
atFOpurpurea W. Kit.
ciftieifQlia 8* (moût Atbos
S.)
«H>a L. idiio.)
Mcea L« {dito.)
Atffictylis L. ( Tbrace
orient.)
Grupina L. 'Tbrace occid.)
pbrygîa L. (Tbrace orient.)
mollis . Kit.
Cyanos L. (s. Rtmliîêehie »
g. Jmp«rempot ) .
Calcitrapa ( s. OkoloU-
chcp.) iScrvIe, Thracc.)
rùlaBfoliâ S. (Bosph.S.) ,
betiedieia ( s. Bletjani'
Tsthkal )
S0lstttialis(8 DivliaScha-
'phrmnêka.)
tartaHea L. (fiilklm^)
naiMilMera Roeh. (Balkan.)
paniculata L. (Athènes S.)
eVyngioldes tlld. iâHo.)
pamilaL {âHb.)
spinosâ L. (dfto.)
canaS.cOly^P«l>^^b S-)
spinosa L. {dito.)
drabifolia 1. ((fflo.)
jarînea (Leskovalz. Mœs.sup.)
Garllna acaulis L.
acanlbifbHa AIL
eoryrabosa L; (mo»t Atbos S.^
Slœbeliiia Gbamsepeace L. (mont
Athos S.)
oniflosculosa 8 (Pinde»
Parnas>e.)
Xeranthemnm annuam L. {s.Polska^
metla. (SerTie.)
eylîindraeeum S. (Ol.
bitb. 8 )
Ecbinops spbœroeepbalus L. (S.)
microeepbalus-S. (Bospb.
S.)
. Ritro L.
bannaticos Host. ^ Hante-
Albanie.)
lanu^inosus Lam. (Attique
8.)
Galendala arvensis L.
offieinalis L. (s. Neven,)
Senecio rupestrisiLit. (montKom»
Mûnienegro)
Doronicom L. (Bosnie.)
abrotanifoltum L. (Torq.
. N.-O.)
vulgaris L.
lacobflDa L. (Baspb. S.)
Otbonn» M. B. (Turquie
orteni.)
Doron1«fim Pardaliatiehes L. (Par-
nasse, Olympe bitb. 8.)
V
Arnica scorpioïdes L (Parnasse S )
Gnapbaltnm arenarium L. (s Zmi^
(Servie, etc.).
Siaecbas L. (Alb.)
gërmanicam Sm.
dioicum L. (Balkano
uliginosum L. (Tbrace
8.)
luteoalboQi L. {Bosplb
8.;
virgineum S. (mt. Alhos
' 8.) • '
reeiiM» 8m. (Olympe
bilb^ 8.)
Tanacettmi vnigare L.(i Vtûtitseh )
Balsamita h. (9, Kato-
per.)
Artemilfà -scoparia W. (s Jouta-^
Metla.)
Abrotanom L. (s. Bo/ta-
-Drvtzé.)
annua L. (s. 7'ehoul.)
VÉGÉTATION.
Al teniisia mariiiffla L. {Bospli. 8.)
campestrU l^. (s. Pounr
Absratbium L. (s Pêlep,
g. Apêintkian.)
vuIgarl8L.(8.jromoWifca)
(Teklr-Aagh.)
451
Ilelichrvsum orientale !.. (Kalkàndel
Macéd.)'
ChryianllieiDniii eylindricum Sib.
(Mœs. sup.)
Leucanlhemum L.
(s Volotko-Oko )
coronarium L.
(abondant.)
Santolina antbeinoïdes L. (Tbrace,
véotie S.)
montanaS (mont. Alhos
S.) '
alpina s. (Ol.bith.S)
Anthémis Cota L.
Colula L. {». Jahfja- Tra^
va.)
JiobilisL.
PyrAthrum L. iê,Odvzou-
ba-Truva.)
tinctoria L.
artemisiaDrolia L. (s. Sim
nia-Rouja,)
attMrlaca Jaeq. (Bosph. 8.)
iberica M. b. (Balltan.)
discoidea wiil. (Parnasse
8)
«ipina L.
montana L.
Pyrcthram grandiflorum L. (Mœsie
super.)
Cotula complana4aS.(ml.Athos.)
Hatri^^aria Ghamomilfa L. (s. Papa-
tya,8.0dhouva'Trava, g. Ckamo^
milki,)
Acbillea Impatiens (Pied mér. du Bal«
kan.)
taoaeetirolia Alb, (dito)
tomentosaL. (Balkan et Afa<
ced.)
eritbmirolia W. Lith. (Bal-
kan,)
MilleColiumU (s. Papratz,
b. crustata Euch.)
nobilisL.(llfœs. sup.)
Clavennœ L. (Monténégro,
mont Kom.)
AchilféJ» clypeôlata Sib. (Maeéd mé-
rid. S.)
boloaericea 8. (Pamaase S.)
piAbescens L. (dUo,)
ligustica Ail {dito.)
^^yptlaça L. ^er^oe S.)
atrataL.(01,bUU.94
Bidena tripartita L. L. (s. KesO-Ro-
#ot)é)(8iMrvle et Tbrace.)
minima(L. Bosph. 8.)
Heliantlitts annuus L. (coït, acqué-
rant un« bauteur démesurée.;
Bupbtalmum (s. Pallenis) spinosum
L. (S.)
aquaticum L.
cordiroliom W. K\t.
(Turq. centrafe.)
maritimom t. (AtHque
8.)
iRota montana L.
Policarla L. (Eplre et Tbrace.)
Heleniom L. (s. Oman) Mobs.
sup., monts de Kritscbovo ,
Macéd. et Thessaiie.
Buboniom Murr. (S.)
viscosa Desf; (Bpire.JI
dyssenteriea L. (Qosphoreg.)
gerraanica L. (dito.)
Ulcropus erectusi,, juskovatz, Mas.
super.)
Conyiacaedîda Willd. {TeHr-Dagh.}
argentea Lam. {dfto.)
limoniroHa Sib. r^iio.)
•quarrosa L. fBospb. 8 )
SolMago Virgaurca L. (g. Chrytovtr^
alpestris W. Kit. (Turquie
septentrionale-)
Cbrysocoma LInosyris L. (8. Zlattil
LanHSery, et Tbrace.)
Bellium bellidioîdesS. (NégrepontS.)
Brlgcron acre L. (B pire, mt. Atbos)
canadense L. (Mœs. sup)
graveotens L. (monts de la
Servie méridionale.)
uniflorum L. (01. bitb. 8.)
Aster cbinensis L. (s. Lepa-Kata.)
(cuit.)
Amellus L. (mon tKom, Monté-
négro, Grèce.)
iTussilago FarraraL.(8. Podbel)
452
TURQUIB D EUROPE.
TussUagp PetasHes L« (s. R$pQW>.) Sherardia arvensfs L. ' ^
(Servie, mt. Athos. PotoirtaealabrieaPers.fiyn.Ernodea
Adenostyiês alpina B.Çm. (syn. Tus-] monlana 81b.) L. (Ba«se-Alb.)
silago Cacalia $cop.) (inonlagnes.)
Cacalia Vcrbascifolia S. rparoasse S.) CAPRIFOLIACKES.
alpijia L. (Torq. N.-O.) viburnum LasUM L. (s. Oudtlwy-
Gineraria marflima L.
aoemala S. (Syn. Seneefo
OthomaD H. B.> (mont
AtbofS.)
vina.)
' Tin as L. (s. kamiteho-
loina,)
Opuins L. (Botph. a.)
BupatoriamcainabwumL^^^^ jjbulu» L. (s. Apta] g.
^^"*^*^'^ nîgra L. (t. Murver-
Aghadje , 8. Zoba, t.
Sok,g. KouphoxyUael
Sampgykos,)
racemosa L. (monts de
8«rfle.)
fttELLATÉES.
Valantia muraUs L. (Turq. occid. et
mérid.)
Cialiam sylvaUeum L.
rubioldesL (Epire.)
purpureum L. (Balkan, Umè.
aupér.) (Hte. Alb. Grèce
contiu.)
MoUugo U (Bosphore S.)
ochroïeucum Kit-
palustre (Thcace S,)
Apariue L. (Servie, Tbrace.)
vérum L. (s. IvanskoTive-
tche.)
glaucura L. (Bosphore S )
apienlatum S. (mont Athos,
Pariiasse 8 )
incanum ». (Parnasse*)
grœcum L. (dito.}
pyreoaieum Sib. (01. bitb )
coronatumS. {di$<h)
Rubia Unetorum L. (t. Meuk-Boja,
s. Brotek, g. Alyxariofi.)
peregrina L. (Hle.-AibaDie>
Thrace.)
Crucianella angustifoliaL.(mLAtbos
' 8.) . • _
Asperttia arvensisL.
montanaRit
longifloraW.Kit (Croatie,
Hte.-Aib. et Bulgarie.)
taurina L. (Mœs. su p.)
tinctoriaL.(Bpire, Thrace.)
odorata L. (fipire.i
littoralis Sib. (Tbrace S.)
cynanchica S, (Bosph. S.)
tongifolia L. {dito.)
odorata L. (dtlo.)
lutea S. (Parnasse S.)
ifillda8.(oimeOI. bHh. S.)
Lonicera Caprifollum L. (s. Orlovi-
Nokti» g. Chairepkyllon,)
Xylosteiim L. (s. Vaschtf-
ehie-^Gvojdje.)
Periclymenum L. (g. Péri'
klytMnon) (Tbrace.)
nîgra L. (mont Atbos S.)
alpigena L. {dito.)
CAMPANULACÉES.
Campanvla barbala L. (Balkan.)
spicata (Baute-Albanie.)
> cervicartaL.(Tekir-Dagh.y
petrœa L. (ifaeéd. S.-0.,
Gastoria , Mœsre sup )
pyramidalis L. (Albanie.)
persieifolia L. (s. Dobro-
deva) (Balkan , Thrace.)
multiflora Kit. 'Thrace
occid.)
tricho-calycina Ten. (Bul-
garie et Thrace sept.)
gfomerata L. (Balkan,
mont Atbos.)
ligulata Kit. (Balkan.)
Hostii Baumg.(Bosn.mér.>
linifolia W. (Btfig.)
eieboracea SIb. (Thess.S.)
versicolor S. (Macéd. S.)
d!vergensW.KU.(Balkan.>
ligulata W. Rit. ((itto.j
graminifolia t.
rotundlTofia L. (nionl
Athos S.)
Trachelium t. {dito.),
rupestrts S. (Béotie S.)
VÉGÉTATION*
><by^
Campanola spatotata W. Kit. tPar-
nass^y Olympe bUh. S.)
ramosissima S. (dtto.)
dichotoma L. (Attique S )
drabifoMa S. (dtïo.)
béton icffifo lia L. (OlyiQpe
bith S.)
cymbalaria S. idito)*
Médium L. {dito.)
Phyleuma cordalum Will. (Herzego
vine.)
ampleiicaule Willd. (01.
bith. S.)
ellipticum S.
repandum S. [dito.)
PrismatocarpiK Spéculum Lher. ^Les-
kov.atz.)
b]fbridusLfaer.(Turq.
occid.)
LOBÉLIA€É£S.
Jasione pereunis Um. (Bulg.)
mdntana L.(BalkaD,01.blth.)
<:0NV0LVDLACÉE8.
CoDYOlvulusarvensia L.(8. Poponatx)
(Mœsie.)
sepium L. (s. Dadolej.^
«ykaticus L. (Servie.) •
Soldanella L. (Macédoine
mér. S.)
purpureus.(Bulg. orient.)
althaeoïdes L. (Turquie
mérid. S.)
persleus L. (Bospb. S.)
CUSGUTAGBES.
Guscuta europiea L. (s. Vilina-Kosat
g. Epittvymon*)
minor B. (syn. Kpithymum
SiD.) (Olympe bith)
AQUIFOLIAGÉES.
llei Aquifoliiim L. (mont Pelion.
Thessalie, Bosph. S.)
EBÉNAGÉES.
Diospyros Lotus L. (Turq. mérid. et
adriat, Bosph )
PRIMULAGÉES.
Samolus Valerandi L (mont Athos S.)
Anagalltf arremlf U
ph»nleea L. iMiâ$àrUt.,
Lysimachia Tulgarif L. (i. PrptéViUi
f Thrace , eU»;
TerlicillaU m. B. (Mf.
occid.)
N ummalarit L.(Bof pb. 0.)
atropurpuraa L. (Balkao ,
Turq. mér., ParnasM
et Asie min.)
Primulaveris L. {b. PMoipMO'BMê,
g. Earina) (mt. Kopaooik,
Epire mérid. etBospb.)
longiflora AU. (Croatie.)
vulgaris Sm. (syn. aeaulU
Jacq.) (monlagnes,Tbr.)
inflata Lehm. (SOus la clm%
dumontKopaonik)
Androsace maiima L.
lactea L. (Bosnie.)
villosa L. (Croatie et 01.
bitb.)
Cyclamen europœum L..(t. Tavehan-
Eoutaghê, g. Lagopto-
non.) (Bosnie, Servie)
hederœrolium Ait. (Haute-
Albanie P)
repandum Sib. (Thrace
orient. S)
Goum Mill.(Haute- Albanie,'
Epire.)
VACGINAGÉES.
Vaccinlum Myrtilius L, (Bosnie , 01.
bith.)
Vitis Idœa L.(montagne8.)
ÉRfllACÉES.
Ledum palustre L. (s. Divlia-Rous-
marin.) (Seulement dans le N., prés
la Hongrie ?)
Azalea proenmbens L (Hautes-Alpes
serbes et bosniaques, Haute-Alba-
nie.
Arbutus Uya iirsi l.
Unpdo L.
Andrachne L. (mont Athos,
Grèce sept. S.)
Erica scoparia L.
mediterranea L. (Hte-Albanie )
vulgaris L. ,'chatne côliëre de
la mer Noire.)
manipuliflora Salisb.(Bosphore
S.)
434
TUBQUIfi PmJaOPE.
Eriea mulli^ora h. (oioat Altique S.)
ApIcuUfolia SalUb. (monts vall.,
traosylj?., 01. billi.}
PTROLACÉES.
FjioU rotHndifolia B, (s. Zetenika.)
uDifiora L-
seoQBdâ L. (Olympe bith. S.)
$GLÉRANTHACÉEft.
Scleranlhui annuus L (Thrace, 01
blUi«)
POLYGONACÉBS.
Polygonum Hydropiper U{9.Li$atx )
Persicaria L.
« viviparum L.
Bistorta L. (Barlkan d'É-
tropol, etc.)
avieulare L. (s. Troahot.)
Fagopyrum L. (s. Elda.)
(cuit, en Bosnie.)
maritimom L.
damelorum L. (Tbrace
sept.)
Convolvolus L. .
orientale L. (s. Chour-.
tsohija-Kresta.)
amphibliim L. (Bosph. S.)
lapathffoHom L. Attiqae
S.\
Rumex Acetosella L.
Acelosa L. (s. MiUli^k.Jt
alpinus L.
palustris L.
pulcher L. (s. Sektavah)
r spinosus (mont Athos S.)
sanguineus L.
muliifldus L. (Bosph. S.)
aculeaias L. (eh'fo.)]
obtusifolius L. (dito.)
crispos L. (S.)
digyiius L. (Oiyoïpe WX. aj
PHYTOLACACÉES.
Phytolacca decandra L. ( s. GroMd-
6oto)(Bo8ph., Tarq mérid., Thés*
salie, Météores.)
CHÉNOPODIACÉES.
Chenopodium viride L.
album L.
Bonus Henricus L. 's.
DivlH'Soanatch )
Cbenopodium polyspermum L. fQiœa.
sïip.. Haute- Albanie,
Bosphore.)
Potrys L.
riihrmn h-
urbîGum L. 'Bosphore
S.)
murale L. {dito.)
flcifoMum Sm {dite)
olidum Sm. {dito.)
Sco paria L. (dite.)
glaucum L. (Bosphore
8.)
Suaeda maritime lilocq. (Epire.)
Atriplei; littoraIi&« L.
patuia L. (Epire, et«.)
laoiniata L. (s. ZêHê,)
roseaL.
Iiortensis L. (s. Lohoda.)
(BospHore et ailleurs )
graca B. (Négrepont S.)
Halimus pedunculatus Walt
Blllunr eapitatnm L. (s. Svratsehie-
Jaffode,)
Beta mari lima L. (Bolg. oriçQtu c^tes
de la mer Noire.)
Corispermum hyssopifolinm S. (Bos-
phore S.)
Polycperoum arvense L. (S.)
Schobarla maritlma G, A.Mey.(Epire )
salsa G. À. Mey. (Athènes S.)
Salsola Kali L.
Soda {i.
Salic«roiaberhaeea i.
frulicosa L.
Halocnemon strobilaeeum M. .B.
(Kpire.)
AMARANTHACÉES..
AmaraDthos vlricH» L. (s, Sehtir.)
oleraceus L. (Bosph. S.)
hypooondriacos L. (<fi-
ta.)
hvbfidus L. {dito ) .
Billum L. (Athènes S.)
ARIST0L0GHIACHÉE6.
Asarnm eoropsoum L. (s. Kopitniak,)
(Eur sept, et Thrace.)
Aristolochia Pistolochia L. (Servie.)
rotunda L. ( Servie et
Ridg.or.)
VÉGÉTATION.
4S5
Arlstolocbla pallida. (Crôatif.)
pArvifolia 8. (Athènes S )
LAURACEES.
Laurus nobilb L. (t. Défné-Aghadj$-
s. LorheTf a et g. Dapknè.)
(Alb. moy., Epire, Tbessa-
lie, Turq. mér.)
latirolia Tournv ( most A4lios
«IBuspb.&.)
THYMÉLACEES.
Pasfferttîa birfiiit& L. fTtrq. occid. et
, «recq^J
Dapboe alffisa L. (Croatie, omisse»
Ol. bitb.)
striata TnsdiHItos. 80|i.)
Goidium L»
llezeream L
Tartooraira L. (Bosphore 6.)
jasinJnea S. (Parnasse S.)
Laureola L. (01. bitb. S.)
oleoldes L. [dito»)
poatica L.(itito.)
ÊLiEAGNAGÉES.
Blnagmis angusllfolla L.(s.Z>«pAtna.)
orientalis L\ (Turq. mérid.)
SENTALAGÉES.
Thesium elegaosllocb (MkaD<)
ÔsyrU aU>a L. (m»»! Athos S.j
GALUÏRIGHAGÉËiS.
GalMrlèhe versa L.
aqiiatieaSrD.(01 bitb. S.;
PLATANAGEES.
Plalanus orientalis L. (t. tschinar,
». ¥léiai\^ a.» to»k. titp^.^ y. Ma-
tin^ g. Platano$4 (Thrace, Macéd.
mérid. et Alb.)
SAÙCAGÊES.
INiplriUs alba i.% (t. Kdvak, s. Topo-
Ja, à.Plepi,Y, Plopi g.
Leykè.) (Ale&sio, Uaule-
Aibaote , Bosphore.)
TremulaUlt Kmra-Boudak
ou Toz-A^kadjet s. Ja-
gniêd(h%U$propreyko$.)
(Bulgarie, Boaphore^nnool
Atbos)
Populug nigra L. (g. Xapakù) (^Ik.,
Bosn.>
dilarata Ait. (s. Javlan,)
(chaîne entre la Bosnie et
l*HerzegoTioe.]
Salii rosmarinîfolia L. (t. Seuyvt, s;
Vtha, a., g. Seheiia,à. t. Sel-
kou, V. Salka, g. Hetia.)
arbnseala ahl.
babyloniea L.
vlmtnalis L. (Thrace et ailleurs. )
repens L.
triandra L.
àlba L.
retusa li.(iiiontagBes.)
h* serrulala Rodi.
fragills L. (Bosphore S.)
pentAndra L.
purpurea L.
JU6LANDAGÉES.
Joglans l*egf a L. (sauvage, Servie N.-E.
et pied mérid. du Baikan.)
ULMAGÉES.
Geltis sinquastrum L. (Turq. mérid.»
Thrace et Alb.)
australis U (Thrace et Sud.)
Uimus campestris L. (t. Kara-Aghad-
je, s. Brest ^ g, JUkré-Pte-
lea.)
QioBlana Sm. (Epire.)
URTIGAGÉES.
Ficus Garica L. (t. Indjir-Aghadje, s.
Smokva-ik'vo , a., gucgi Phiisch,
a., tosk. PMk, v. Ssmokine, g. Sy-
ftfa ) (Tulrq^ tkétïd, et adrtat.)
MUxrus alba t.{l,Eata'Douda-Aghad'
7*6, s. TzernalOoud'Drvo^ai.
Zi-Lisch'Mavit, v. r^egrou-
Fragaricu ou Doud, g.
Maura-Sykaminia,) (surtout
dans la Turq. mérid.)
nigra L. (t. Beyas Aghaje , s.
Beli'JDoudDrva, a. Barde-
Litch-àlamt, v. Alb Fraga-
Tiou ou Doud^ g. Aspra-Sy-
kaminia.) {dito)
Humulus Lupulus (t. Hemel, s Mel,
V. Ch&meiûu, g. CkowmHé,) (Tekir-
Dagh.)
456
TURQUIE D EUROPE.
COTiniibis satWa L. {cultivé el demi-
sauv.)
Parietaria officinaiis L.
diffusa M. L. (Atb.)
Urlicaarens ( l. Esérghan-Otou, s.
Eopriiat v. Ourdika, g.
iCnïfifè.) (partout.)
dioica L. (s. VelikaSoprila,
g. Txouknida.) ^Tbrace.)
ANACAKDIAGÊES.
Rhus Goriarla L. (Bosph. et Grèce S.^
Gotinos L.U. Sownakt^. Roui,
g. Chrpiozylon ou Ry$-Eri-
. thos.)
typhtnus L. (s. KiHlo-Drvo )
Pislacia Lcntiscus ïi. (g. A^ryôschy-
not.) (Turquie mérid. et
Epire.)
TerebiDthus L. [dito,]
BÉTULAGÉRS.
AIdus glutinosa Gartn. {U Kezel-
Aghadje f s. Jouovina ou
Jatika ^ g Kledra.) (Krit-
schovo , Gognitzji » mont
Aihos«etc.)
incana W.
nigra.
Betola frulicosa Pall. (s. Br0xa )(sur-
tout dans le N.-O. de la Tur-
quie.)
alba L. (s. Brexa.)
CUPI7LIFÈRES od CORTLACÉES.
Quercus Uex L. ( t. Pelid-Aghadj»,
a. tosk. Prinari, g, Pri-
nari ou Prino$) (Turquie
mérid.yégéenne et adria-
Hqiie.)
eoccffera L. (Albanie^ mont
Athos, Thraçe mérié.i
pubescens W. (Haule-Mœ-
ste^ Haute-Albanie, Bss-
apennina Lam. (Balkan d'E-
tropol.)
Escolos L. (Albanie, Mœ
sie sup., Balkart oceid.,
•Bosph.)
pedunealatatSerfleet Etro-
pol.)
Qaêrcu9Robnr..(t. Méehé^ s» tia$t ,
a. Lii'Droushou a.Steja-
rioul, g. Drous.) par-
tout.)
b. lanuginosa Roch.
Cerris L (partout.)
cyiindrica (Mœste occid.)
^gilops.
Gastaneayesca. {LKestaneAghadJe,
s. Pitomi-K$sten, a. Sêschténief
V. Kastaniiou, g./Tastant'a), Gaert.
(basse région, Groatie» Alb., Grèce»
Bpire, Milias<en Macéd., Tbessaiie»)
Fagus syWal4ca L (LKayen-A ghad^e,
s Boukva , a. Ha^U , v« JF^goul i
g. Azya:} (région générale .de mon-
tagnes asaez étevée.)
Corylus Avellana L. (t. Fendêk-
Aghadje , s. Leska, a.
Mjrô, Laetehia , a. Tosk.
LiacM, V. Aioun, g. Lep'
tokarya.)
Golurua L. (t. Jermeleky s.
Phoundica) (balluia,Mœs.
su p.)
OstryaTulgaris. (montPorim, Berze-
govlire, mont Glieb, Hte.^Albanie,
Macéd. N.-O., entre Kritschovo et
Kostovo, Epire, Grèce seplent., 01.
bilh.)
Carpinas Bétutus L. (t. Ak-Aghadjê ,
s. Grab, V. Karpen, g.
Earphos) (mont Glieb ,
Haute-Albanie.)
orientalis L. (Aibaoîe moy.,
Epire, Macéd^N.-O., entre
Kritschovo et Kosto?o.)
GRASSUUCËES,
Rbodiola millegrana L. (01. bitiu S.)
Semperviviim téctorum hJs.tsékou-
var-Eoutcha)
moDtanum L. (mont
Athos S.)
teBulfolium S.{Attt<|, Svl
Sedom Albom h, • '
■ nfbens Ii.
fiaxAtile L. fCpire.)
€epiBaL.(S.)
Teiephlum L. (monts en Her*
zegoTine, Bûsph.)
' hfspautcom L. (mont Athos»
Parnasse S.y
VÉ<JÉTATION.
4S7
Sedum reflexum L. (Bosphore $.)
rupçslre L. (Parnasse S )
dasyphyJlum L. (dito,)
slellalum L.
SAXIFftAaAGÉES.
Parnassia palustris L. (Mœsie sup.
OL bUh }
Saxifraga rotundifolia L.
diapen^ioldes ^ell. (cime
du KopaoDik, Servie.)
aretioïdes Lap. (mont Pro-
kieUa, Bosnie mérid. et
Haute- Alb.)
Aizoïdes L. (mont Kom,
Monténégro*)
Aizoon Jacq. vfrr. crastata
Vest- (Haule-Albànie.)
Cotylédon L. (mont Pro-
l£lelia.)
Tridactylttes L. (mont Zmi-
levitza, Bosnie.)
tnedia Gouan et Sib. (syn.
*. ca{yct/?oraLap.)(cime
diiroonlKobilitza,Schac-
t)iympe bith.)
cœ$pilosa L. (NégrepontS.)
£eam Lf (Parnasse S.)
cymbaiaria S. (Parnasse S.)
LÉGUMINEUSES.
Orobus nkger L. (Servie, Ballian,
Bosphore.)
vernus L. (s* Grascfiatz] (Ser-
vie, mont Alhos.)
latbyroïdes L. (mont Alhos et
ailleurs.)
pyrenaicus L.
alpestris W. Kit. (syn. pâlies-
cens M. B.)
flliformis Lam»
tuberosus L. (Bosphore S.)
hirsiitus L. (Balkan S.)
sessilrfoUus S. (Altiq. S. j
luteus L. (01. bith.)
Lathyrus Aphaca L. (Biiig. or.)
Cincalus St. (Servie )
lalifolius L. fs. Graorovina.)
Gicera L. (s Sastritza )
pratensis L.
inermis Rocb.
inconspicuus l. (Ilerzcgov.
sylveslris (Bosphore S)
grandiflorusS (ml. Alhos S.)
Lathyrus CI ;men«m L. (dito.)
iiirHilus L. (dito )
Mssolia L. (Balkan S.)
Doliehns LabM L. {e4j)t* Buig. or.
elThrace)
Ervum Ervilia L. (Thessalie cuit, et
sauv.)
hinsulum L. (Bospb. S.)
. Vicia «errali/olia Jacq. Bulg. or.)
gnindiflora Se. (thracc occid.J
sativa L.
dumeiorum L.
pisiTormis L. (Bosphore S }
lutea L (dito.)
polypliylla Will. (Ualkan S.)
CicerLcns L. t^seulementcuUivée en
Grèce.)
Ebenus pinnata Desf. fmont Athos S.)
Onobrychis alba K. (Bulg., Tbrace
sept.)
^edy&arrum Truticosum L. (Epire.)
Onobrychi L.
Crista Galli L. (Thrace
orientale S.)
Alhagi fAtliq.s;
Hippocrepis coroo,$a L. (mt. Athos S )
Corônilla varia L. (Thrace sept., mont
Alhos S.)
cretica L.
glauca L.
Scorpiurus verniiculata L. (Alliq. S.)
Aatragalus plumosus L. (Thrace or.)
glycyphyllosL. (g. Oroho
glyko) (Epire.) -
pliosus L. (Epire et Bal
kan.)
monspessulanus L.
aristatus Willd. (Macé^l.
mér. et Parnasse S.)
angustlfolius Willd. (mont
Athos S.)
mixtusM.B.(Bn1g.^
tonuifolius JL. (Balkan et
plaine bulg. S.)
christianusX. (Béolic S.)
montanus L. {ditO) [OU
bith. S.)
barbât us Lam. {dito vers
la cime.)
OxytropVs pilosa Dec. (Epirc.)
Colulea arborescens L (s. Jouta-
Bagrena) (Turq. mérid., Macéd.,
-^ Thessal. el Alb.)
^9'
458
TURQUIE »' EUROPE.
i;.\e,^m.u^m^i^<!:?oii^^^outa) Meiuoto, o««î»«»? ';' (- „VrH"?
(ThraccBulgar., Moes. sup., mont
Athos.)
Glycyrrhiza glabra t. (s Ge»pidobi'
Me) (Grèce.)
ecbinala L. (t. M^yan-
Aghadje, g. Glphori-
%on) (côtes mariti-
mes mérid.)
Psoîorea bitominosa L. (Thraee et
Buîg. oTîent.)
Lotus birsutus L.(Epire4
reetas L.
corniculatus L,
maiorScop. (Balkait.
teauifoUttS Pollich (Rochers do
Tscbàtaldagh )
pUosus (Alb.)
angustlssimus (Bospb. S.)
dUfusus L. S. (Sud S )
latifolius Willd. 01. bilU S.)
Dorycnium frulicosum L. (Bospb. et
entre Ipek et Pristina.)
TrifoVium repcns L. (s Ersti-Kou-
mudete.)
aryense L. (Tbrace.)
alpestre L. (chaîne cotiére
de la mer Noire en Tbra-
ce.)
pannonicom L. (Tbrace
septent.etBiilg.)
angaslirplium U (Tbrace
orientale.)
pralense L. (g. Menyan-
thes-)
purpureum Lois. (Balkan
et chaîne côtiére de la
mer Noire.)
agrariom L.
robens L.
pagorum Lois. fBalkan.j
stellatum L. (Tbrace or. S.)
CherleriL. (dtto.)
uniflorum L. (Thraee S.)
italicum Willd. (Altiq. S.)
incarnatum L. (mont Athos
S.)
fragiferum L. {dito.)
officinale B (Maced. mér.
S.)
lupinaster L. (Bosph. S.y
snbterraneum L. idito.
scabrum L. (dito,)^
procombens L. {dito )
«cbroleueura L. {dito.) .
caerulea Lam. (Bulgarie.)
Trigonella graeca'L.(AttHq. S.)
Fœnnm graecum L. (rare
mt.Bymette Attiq. S.)
Medtcago sativa L. (s. Detelvina.)
falcata L.
circioataL. (Thraee or.y
seutellata W. (Altiq. S.)
marina L. (Bosph. S*.)
radiata L. (cftto.)
muricata (dito.)
orbicuiarls Willd. (drto.)
supina L. (Tbrace S.)
maculât^ Willd. (mt. Atbes
S.) •
arborea S (Aliiq. S.)
AntbyflisVulneraria L.
montanaL. (mont S.)
Ononis natriiL.
repens^ L.
pubescens L.
spinosa L. (s. Setsehii-Tm.)
ftntiquorum L. (Attiq. S.)
Golumn» AU. {dito.) ,
Gytisus Laburnum L. (Herzégovine,
Balkan de Gabrova.)
austriacus L. (Balkan d*Etro-
pot.)
nigricans L. (s. Zanovet,)
falcatus W. Kit.
sessilifolius L, Tbrace N.E.
caudicans Lam. (Thraee sep-
trionale.)
. calycinus M. B. (Dimotika,
Tbrace mérid.)
laniger(derEpire)
birsutus L.(Macéd. et AthosS.)
dlvaricatas Lher. (Negrepont
. S.)
ponticus Willd. (Bosph. S.)
triflorus Lher. {dito.)
elongatos W. Kit. (Turquie
septent.j
lencanthus W. Kft. {dito.)
Genista tinctoria L. (partout.)
humifusa L. (Balkan 6.>
procumbens W. Kitt.
ovata L. (MQDS. super.)
pilosaL- (Balkan S.)
gerraanica L.
candicans L (Negrepont S.)
Spartium «coparium L«
splnosum L.
VÉGÉTATION.
459
Lupinus hirsulus L.(s. Dii)Ua'Kapha.)
Anagyrîs fœlida L. (Turq. occid. el
grecque.)
€lcome ornilhopodioïdcs L. (Ol.TaUh.
•S.)
t]ercis SilîquaslrumL, (Turq.mérid.,
Thrace.)
Ceralonia siliqoa L. ;t. Ketji-Bouy-
nouzoU'Aghadje s. Rogt$chitchi,
V. noskove, Eoutouridia ou Zilo-
leratonDendron) (Janina, Epife,
Gréce.J
SANGUISORBÉES
Poterium SanguUorba
spinosumL. (Thrace or. el
Epire.)
Sanguisorba officinalis L.
AlchemiHa vulgaris L. .
alpina L.(inonls et Alpes.}
arvensU Sib. (Bospb- S.)
A^lYGDALÉES.
Amygdalus communis L. (t. B(tdem
Aghadge, s. Badem,
aiBaiame, v. Migdah,
g Amy g dalia.) (Turq»
en-deçÀ des chatnesau
centre du pays )
Persica L (Thrace cuil.
el demi-sauv.)
nanai..(Balkaa mérid S.)
Prunus Cerasus L. 't. KirasAghadje^
s. Dwlia - Tresehnia , a.
Kiorschi, v. Tscherase, g.
Kerasia,) (cuil. et sauv.
dans les forêts» Servie, mt.
Porim.Herz.)
Mahalcb L. (Bosph. S.)
spinosa L. (t Yahanierik-
Aghadje,s. Trnou Trnina.
a. tosk. Tren^y, Paroum-
hea^ ^.Abramèlea.)
domesiica L. (cuU.)
Armeniaca L. (cuit.)
proslrata lab. (Parnasse, mt.
Ida S.)
ROSACÉES (POMMACÉES.j
€ydonia vulgaris Pers. (cultivé sur-
tout en Alb et Thrace.)
Sorbus^ aucuparia L. , ' , ,
domesiica L. it. Uvex-Aghad-
je, s Cskorouseha, Syrbta)
(flle Alban , Balkao,Thrace,
AlhOB.)
Aria U {Brêkinia) (Piude , Pc-
lion, rut. Alhos)
lorminathsClus. (Pelion, Alhos
et Thrace S.)
Vyrus communis L. (t. Armoud-Ag-
harf/e, s. Divlia-Krousck-
A a, a. Dardé, v. Peré, g.
Apidia.) ' «^ , .
Malus L. (t. Elma-Aghadje,
s Divlia-Jahonkiit a. M oie,.
y. Jtferow, g. Agrio-9IeUa.)
salicifolia L. (Epire elBalkan.;
Chamœraespilus L.(rai.Ath06
S.;
McspUus germanica L. (s. ^^oûseh-
"^«lotttol (Servie et Thrace)
Pyracantha L. {Ba«ph S.)
tanacelifolia Sm. (monl A-
Ihos, Parnasse 80
€ral»gus Oryacantha Ui^^Ak-Dikens
8. mii'Glog, g Leuka-
kantha.)
monogyna Jacq. (s Txrve-
ni'JGlog,)
Azarolus h. (g. Komaria.)
nigw w. K. (Croatie, Serv.)
ROSACÉES (PROPRES).
Spir»a Filipendula L. (s. Sourouts-
ehitza, g. Arrenogonon.)
Agrimoniarepensl.. (Servie)
E^patoria U s. Agnmon)
(Epire, Thrace)
agrlmonioïdps L. (Servie.
Turq. occid., Parnasse.)
Geum rivale L.
urbanum L. (raont Athos S.)
monlanum L. (Schar.Hle.-Alb.)
coccineum S. (01. bilh. S.)
Dryas octopetala t. (Kobilitzadans le
Schar, Hte.-Bosnie.)
Polentilla argcntea L. ,
Anseriiia L. [s.Steja.)
incana L. (Balkan.^
recta h (Balka« d'îslivoé^
Béotie.)
astracanica willd. (Bos-
phorc S.)
460
TUAQUIB D£UAOPË.
Rubus rrutico8as.L.(s. Jiirn6-/a^0(fe /
fr« Batos.)
▼Qlfftrts Wfae.
tda»u8 L. (s. Jagodniak.)
tomentosusL. CBulg., Thrace.)
casius L. (mont Alhos S.)
Rosa galiica L (Servie.)
austriacs Gr.(Servie^Mœs. sup)
une espèce voisine dn R pyg-
in»a M. B. de la Tauride.
spînosiflsima L. (Turq. occid.
marit.)
pimpineliifolia L. (Balkao d*£-
tropol.)
alpina L.
villofla L. (mont Atbos S.)
OXALIDEBS.
Oxalis Acetosella L. (s. Kisela-Dete-
^orniculalaL (Epire et Thrace
or.) •
BALSAMINÉES.
Tropasolum majus L.(cuVt*)
GÉRANIAGÉES.
Erodiom cicatarium L.
ciconinm W. (s. Jouta-
Trava.)
grainum1filld.'(Bosph. S.)
marittmam Sm. [dito.)
. abslnthioldes Willd. (Par-
nasse S.)
)i1pinum Lher. (monts,
Grèce sept. S.)
romanum L. (Attiq. S )
Géranium sangnlneum L. (g. Rodan-
klion ) (partout.)
f»yrenaicum L.
ividiim L. (Ballian d*is-
livné.)
tuberosum L. (Balltan et
Herzégovine.)
^olle L.
rotundifolium L. (Turquie
sept,
columbinum L. {dito.)
Roberliannm L. {dito.)
pratense L. (Bosph. S.)
sylvaticum L. {dito.)
lucidum L. (mont Alhos ei
Macéd. S.)
phœum L. (Balican d'Etro
pol.)
Géranium striatiun L. (Parnasse S.)
asphodêloïdcs L. {dito,)
RUTACÉRS.
Pe^anum Harmala L. (Servie mérid.,
Gsliioub. Thrace et Alb.> souvent
sur les eimeiiéres.)
Dictamnus albus Jacq. (s. Jasenah
(Bocages de Servie, nœsie sup.,
Macéd., etc.)
Ruta §raveoIeR8 L. 's. Simna-Routa.)
montana Ait. (Bosph. S.)
speciosa S, (mont Parnasse
S.)
Aplophyilum patavinum A. Juss.
(Turq. occid. el grecq.)
Tormentillà reptansL.
ofGcinalis Sm. (Bosph. S.}
Fragaria vesca L. (s. Jagode.)
sterilis L.
ILLBGÉERACBES.
Telephium stellatnm L. (^. Bo&oir-
niak.)
Gorrigiola littoraiis L.
Spergula major L. (Waes. sup)
pentandra L.
arvensis L. (Thrace S.)
Paronychîa serpyllifolia Lam.
TAHARICACËES.
Tamarit gatlica L. (bords des rivières)
partout et surtout dans le S^)
africana L.
AtSfNACÉES.
Stellaria nemorum L.
graminea L.
holostea L. (Thrace.)
cerastoides L. (01. bit^.)
Holosteum umbellatum L, (Rosphore
S.)
Cerastium vul^atum L. (s. Pischiia'
Trava.)
aquaticum L. (s. Kouriat-
tschka-Tzreva.)
grandiflorum W. Kit. (mt
Kom, Monténégro.)
lalifolium L. (Alpes.)
lomentosum L. (mtAtbos
S.)
VEGETATION.
461
Certsiiun ciliatiim W. Kt(. (Alpes de
Croatie.)
viscosum L. ( Épire et
Thrace)
arvense L. ^mont Athos S.)
pcntandrutn L. âestos S.)
SabulÎBa bannatica Heuff> ( Servie
N.-E.)
I&ricifolia L. (Croatie )
Areflariff setacea L. (Scbar, Macéd.)
tenuifolia L. (col de Ballian
de^Tsebika.)
^randiflora L. (Croatie.)
média L.
riibra L. (Bosph. S.)
recgrva AH. (Di. biih. S.)
striata L. [dito.)
Aisine média L. (s. Mischia-Kinia.)
major L. (MaBs. sup.)
mucronata L. (Bospb. S.)
Cherleria sedoïdes L. 'Alpes bosn.,
Parnasse.^
Mœnchia (Sagioa) erecta L. (Lesko-
vatz.)
SILENACÉE8.
Drypis spinosa L. (Parnasse S )
Agrostema Githago L. (s. Koukol.)
coronaria L. (Bali^an, Bul-
garie, mont Alhos.)
Lycbnis Flos cuculli L.
Flos JoTis Lam. (Bosp. S.)
ehalcedonlca L. (s. Choulas-
chik.)
dloîca L (Bosph. S )
viscaria L. (Ballian S.)
Silène Armeria L. (Bulgarie orient.,
mont Alhos.)
compacta tt. B. (Balkan )
nutans L.
Otites L. (Macédoine mér. S )
nocturna L. (Thrace S.)
lusitanica L.fmont Athos S.)
fabraria S. {dito.)
congesta L. (Attiq. S.)
rigiduia S. (dito,)
gallica S. (Négreponl S.)
auriculata S. (dito.)
eœsia S. (Parnasse S.)
rmlfoliaS.(dt7o.)
dicholoma 8. (01. bilh. S)
falcala $.{(ftto )
Cucubalus Behén L. (s. Douschavitza
ou Ouroka-Trava.)
Saponaria Vi^ccaria l. .Balkan, Btilg.)
c»sp|to»a S. (NégrepontS.)
glutiiiosa L. (Bulg. orient.)
offlcinalis L. (s. Sapounka
ou Sapouniatsehka,)
Gy" psophila muralis L. iThrace occid.)
glomerata M.B. (Balkan.)
rigida L (Olympe.)
ochroleuca S. (Attiq. S.)
ocellata S. (NégrepontS.)
thymifolia S. (Parnasse.)
Dianlhus atrorubens (s. KonsH-Ka-
ranpkil.) (Servie , Thrace
sept.etBalkand'Etropol )
barbatus L. (Tbrace occid.
et orient.)
capitatus Dec. (Balkan.)
petraBus W. Kit. (Bulgarie.)
monspessulanus L. (Mœ^le
sup.)
superbus L.(Hte-Albanip.)
Armeria L. (s. DtvlH Ha-
ranphil.)
campesiris M. Bbst. (Thr.
sept.)
squarrosus Rf ■ B. (Bulg.)
carlhusianorum L.
proliferL. (Éptre.)
Virgin en s L.' {dito.)
cinnamomeus S. (Thrace S.)
pinifolius S. (Bosph. S )
biflorus S. (Négrepont S )
pubpscens S (Altiq. S.)
serratifolius S (mont Hy>
mette S.)
striclusS. (mont Athos.)
gracilis (dito.)
leucophœas S. (Bosph», 01.
bith.S.)
PORTULACÉES. .
Portulaca oleracea L. (bords de la
mer, Turq. occid. et grecq)
STAPHYLÉACÉE8.
Staphylea pinnata L. (s. Ktokottche^-
vina.) Servie.)
CÉLASTRACÉES.
Evonymus europaeus L. (s. Kourko-
rina.)
latirolius Scop.
EMPÉTRAGÉES.
Bropetrum nigrum L. (monts» Turq.
sept.)
4G2
TURQUIE D EUROPE.
KUPUORBIACRES.
Mercurktisanrtua L. (g. ParUienoudi)
(Epire.)
pcrcnnis L.
Euphorbia Cyparissias L. (s. Mlets-
thika.)
LathyrisL.(s. Tzarevatz,)
Characias L.
spinosa L.
Chamaesice L. (partout.)
dendroïdes L. (côtes ma-l
ritimes S.^
alepica L. (Turq. occid.)
Peplus-L.
eiigua L. (Bosirh. S.)
orienlalis L. (dito.)
Gerardiana Wilid. {dito.)
sylvatica {dito et mont
AtbosS.)
Apios L. (mont Athos,
Parnasse S.)
deflexa S. (Négrepont ,
côte marit. S.)
verrucos* L. (Atliq, S.)
myrsinites L. (mont Hy-
mctte. Parnasse S.)
nigricaulis L. (Parnasse S.)
slrictaL. (Ol.bith.S)
pumila S. {dito.)
Uon de la partie S.'Ë« de ce<leniier
pays.)
AURANTIACÉES.
Gîtrus medica L. (t. Aghadj-Kavou-
nou-Âghadje, s. Sitron , a.
Mitrey v. Lemea, g. Kitria^
(cultivé dans l'Epire marit.)
Limonium Risso (s. et a Li-
mouriy y.Lemae, g.£emonia)
{dito.)
vulgaHs Risse, {dito.]
Anrantium Risso (t. Portou-
kalAghadje,s. Pomorant-
xia ou Nerantgcha, a. Por-
togaifi, V. Neramse, g. iVe-
ràntzià) (Parga.)
MELIAGÉES.
Melia Cedrela L. (Eplre) {g.Mèlia,)
tlicinus communis L. (Turq. mérid.»
cuit.)
Aiidrachne telephioîdcs L. (Turquie
inérid.j
Croton villosum S. 'Altiq. S.)
Buxusscmpervirens L,(t. s. Chimchir,
g. Tzimisiri ou Pyjjôs) (monts de
l*Epire, de la Tbessalie et de la
Gréce.j
RHAMNACÉES.
Rbamnus Frangula L. (Thrace.)
pumilusL.
alpinus L. (Forêts des Alpes,
Parnasse)
tinctorius W. Kil
saxatilis L. (Turquie sept.,
Atliq î
infectoriusL. (Epire.)
pubescens S. (Parnasse S.)
ZizyphusvnîgarisLam. (g. Zizyphia)
(Turquie loutà-rait mérid.)
Piiliurus aculcaltis Lam. (partout hors
de Servie cl de Bosnie, à l'excep-
LYTHRACÉES.
■Peplis Porlula L. (Atliq. S.)
Lytbrum Salicaria L. (Sophie, mont
Athos,Béolie.)
virgatum L. (Bosph. S.)
thymifoliura L.ldito.)
Grœfferi Ten. {dito.)
TILIACÉES.
Tilia europœa L. (U Filamour, s,
Tzrna^Lipa, v. tetou, g,
phlamouri.)
argentea Dsf. (s. Bel-a-lipa,)
MALVACÉES.
Gossypium herbaceum L. (cuil.,
Thrace; Turq. lAérid., Epire.)
Hibiscus TrionumL. (Turquie mérid.
partout.)
Lavalera thuringiaca L. fg. Lehenda)
.Thracc et Turq. mérid.)
arborea L. (mont Atbos S.)
Altbâea cannabina L.
birsuta U
officinalis L.{\.Guul£hatem^
«. Beli-Siez) (Servie, Tbes-
salie.)
roseaL.(s. Trndophil.)
Malva moschala L.
s'ylvestris L. (t. Ebem-Gueu-
wedji, s.Skzobatscha.)
VÉGÉTATION.
465
Malva roiundifolia L. (g Molokos)
crispa L. (mont Alhos S.)
Sherardiaoa L. (Bosph. S.)
allbœoïdes. Wilid. (Altiq. S )
GISTAGÈES.
Cistas Helianthemum L.
guttatusL. (Turq. N.-0.)J
salvifolius L.
crelicus L. (Alb.)
birlus L.
salicifoUiis L.
villosus L. (S.)
crispus L. (iDODt Alhos, Bos-
phore S.)
Fumaoa L. (S.)
lœvipes S. (Athos S.)
raccmosus Mont. (Bosph. S )
apenninus L. (Attîq. S.)
laurifoliusL.(Ol.bt4h. S)
alpestris S. ^O). bith. S.)
LINAGÉES.
Unura austriacum L. {s, Plavetni-
Lan.)
catbarlicum L.
campanutatum L. (mt Scha-
lia»Hle Alban.)
usilalissiinum L. (cultivé.)
hirsutum L. (s. Routavi-Lanj
Balkan,Bulg., Ol.bith.)
flavam L. (s. Jouti-Lan)
Bulg. or.)
montanum Lchl. (Thrace
sept.)
narbonense L. (Mœsie sap.,
Buig. occid , Thrace sept.)
POLYGALÉRS.
Polygala vulgaris L.
major Jacq. (Thrace sept.,
monts, Bosnie mérid. et
Hte-Alb.)
ACKBACÉES.
Acer tataricnm L. (s. Jesta ou Jesti-
kovina,)
campestre L. (t. Tjenar-Agkad'
je, s. Klen, a. Don. g. Sphen
damnos.)
var. molle. (Servie, Thrace.)
monspessulanum L. (monts,
'Thrace.)
Acer Opalus Alt v.
var. Opulifolium Yill. (Ilte-
Alb., Mœs. sup.)
var. b oblusatiim Kit.(syn. Pfea-
politanumTen.) (mt Porim,
Herzégovine, mont de Poda-
lischta, Macéd.)
platanoYdes L. (s. Mletsch)
(Bosnie, Servie S.-O.)
Pscudoplatanus L. (s. Javor)
idito.)
HYPÉRICACÉE&
Hyjiericom assyricum (Turq. or.)
hirsutum L.
porforatum L. (s. Bogo-
roditschina-Trava ou
Pliouskavitza. )
montanum L. (mt Kom,
Monténégro.)
hircinuro L.
Richeri Vill. (Balkan el
Bulg )
pcrfoltatum L. (Bosph. S.)
calyclnum L. [dito^
quadrangulare L. {dito.)
Coris L. iTekir-Dagh)
crispum L. (abondant).
barbatum^ Jacq. (mt Atho»
S.;
bnuglnosum Laro. [dito,)
olymplcum L. (01. bith. S )
empetrifolium !.. (dito,)
origanirolium W.((2ïlo.)
BlXACÉES.
Bixa Orellana L. (s. Orlean) (cuit.)
VIOLACÉES.
Viola odorata L. (s. Liobitsehana)
(mont Athos, Parnas>e.)
tricolor L. (s Dan-i-Noch.)
arvensisL. (Balkan.)
declinata Kitt. (Bulgarie.;
calcarata L. (mont Scbar. Hte.-
Albanie» Olympe bith )
canina L. (mont Athos S.)
hirla L. (dito,)
gracilis S. (01. bith S.)
eenisia L. (dito.)
canina L. (Epire.^
gracilis Sib. (Balkan.)
ZoysllW. (montPekIcn, mont
ZmilevilzQ, Haute-Albanie.)
TURQVIB ^ EUROPE.
464
HÉSÉDACÉES.
Reseda luteola L.
Iulea L.
alba L. (sur des décombres.)
undata L. (Atbos S.)
Pbyteuflia L. (mont Atbos S.)
TAPPARIDÉES. .
Cnpparis spinosa L. (t. Kéberê, s. iTa*
pra, g. Kapparis) Turq. mérid.,
Silivri, Thcssalie, Château de Pir-
cola, Epire marît.)
CRUCIFÈRES.
<:heirai\ihU5 Cheiri L. (s. Pouti-The-
bai ou ScKeboi.)
inoanus h- (s. Beli-The
boi.)
annuus h. (s. Tzrveni-
Teboû)
marUimus L.
TruliculosusL Altiq. S.)
ccrenopJfoUus S [dito )
Nasturt^um officinale Br*
Arabis verna R. Br.
.procurrens W. Kit. (Croatie. j
turrita L. (01. bith. S.)
purpurea S. {dito.)
tbaliana S.
thyrsoidea Sib. (dito )
Turrttis Rlabra L. Balkan mérid. S.^
birsuta L (Tbrace, Bo^ph. S.)
Cardamine grseca fBalkan d*Etropol,
Epire, Grèce cont.)
Impatiens L. (Balkan.)
, birsula L. fCroatie )
amara L. (Bois du Balkan
S.)
cbelidonia L. (Croatie.)
Dentatla bulbiTera L. (Bois du Bal-
kan S.)
i.unaTia biennisMuch.
BcrleToa (Alyssnm) incana l)éc.
fBulg. occid. et mont
Athos.)
Alyssum montanum L.
campestre L.
rostratuni Stev. (Balkan.)
paniculatnm L (Servie.)
.^erpillifolium L. (Bulg or.)
trgenleum L. (Servie.)
Atyssuœ saxattle L. (Attiq 8.
alpestre Maflt.(Syn. mura-
le W. Kit.) [dite.)
deltotdeam (L. (dito,)
orientales. (Bosph. S.)
Vesicaria utriculata Dec. («it. Athos
S.)
Draba nuiralis ïm (Croatie, etc.)
nemoraJis L.
aizoîdes (Epire, Parnasse.)
lasiocarpa Roch.
aizoon Wabl. (Syn. Haut de
la vallée de^Boga, mont
Sebalîa. Alb.)
Tcrna L. (Turq. sept.)
hirta L. (Ot. bith. S.)
Cocblearia macrocar^a W. Kit (Tur-
quie septentrionale.
#
Thla»pi arveii«e L. (Servî«, Thrace,
Albanie.)
Bursa Pastoris L. (s. Tart-
sck>jah.)
montanum L. (Servie mérid..
moat Kopaonik, Beklea,
Haute-Albaoie.)
hirtiim L.
campestre i.. (Thrace.)
saxatile L. (mont Hymette,
Attiq. S.)
Iberis cbloraerolia &. (Olympe bith.
8.
Biscutclla la&vigata L.
Hosperis matron^lis h-
inodora L. (Servie.)
runcinala WKii. (Turquie
«eptent.)
Sisymbrium pyrenaicom L.
Sophia U- (BaUuQ or. )
sylvestre L. (Marécages
du Balkan.)
tcrrcslrc Scop. Bosph.
S.)
tenuifôlium L. [dito.)
striclissimum MBalkan
Eryslmum diTfusum L. (Bulg. orient)
officinale L.
AlIiariaL. (mont Athos S.)
hieracifoiium L. (Balkan
S.)
repandum L. (Grèce sept.)
rupeslrc J)ec. (Cime 01.
bilh. S.)
Lepidium perfoHalumL-
petriBum L.
Iberts L.
Drftba L (Bosphore & }
raderale L, [dito )
graminiroliuin L. (dito.)
Myagrom perrotiatum L. (Bosph, S.)
Brassica Eroea L.(Epire.)
SiDapis arvensis L.(s. Gorousohina.)
Bunias Cakile L>
Kaphaous Raphanistrum L. (Turq. et
Grèce.)
VÉGÉTA T10N«>
MYRTACKRS.
465
Punica Granatuni L.-(. ISarùghadj;
8 GrQna$ta''BùuÀa, Bosii. Schi-
pahy a. Sehcgke, g Aotd'a.) fTiirq.
mer.Aib elHcrzeg.)
Alyrtugcormnunis L. (t.merfm aghad-
je, s, Mirt,f ou l$mirna, g. ityr-
tia.) lEpire, Thessalle.)
ONAGRAFRES (HA LOUAGE ES.)
Hippuris vulgarls L. (s. MatêekH-
Rep.)
Myriopbyllam Terticillatam L.
Trapa nalans L.\Gréce sept. S.)
Rapistrum panlcalatom S. (Boiph. S.)
Crambe tatarica Jacq. (s.DivIu-JTa-
raphioL)
vages épirotes cl grecs.) ONAGRAIRES (CIRGÉES)
Circaea alpina L. (Bosnie et Servie.;
CACTACÉES.
Cactus Opaotia L. (S.)
FICOIDES.
Hesembryanthemam crystallinuinL.
(Athènes S.)
CUCURBITAGÉES.
Xaothium spinosum L. (s. Dikitza)
Épire.
italicum Mor. (Turq. adr.)
strumarrium L.(Bosph.S.)
Bryonia dibica L.
alba L. (s. Debela-Tikva.)
Cucurbila Pepo L (cuil.)
lagenaria h. {dito.)
Gucmnis sallvus L. (dito,)
Citrullas L. (dito.)
Melo tAdito,)
LORAKTHACÉES.
Loranthns eiiropsDus L. (monlAthos,
Negrepont S.)
Yiseum album !.. (t. Eukse aghadje
s. imela ou J|f ela, g. Isoi.)
Oiycedrl Lois.
CORNÀCÉES.
Cornus maâcula L (t. Keieldjek-
Aghadje, s. Dren» a. mais,
Dren, \. Korn» g> Zykoke
raton )
sang uiuea L. (Partout.)
LutelianaL. (Belgrade sur le
Bosph. S.)
ONAGRAIRES (PROPRES.)
Epitobium palustre L.
monlaaum L.- (Bulg. occ*
01. bitfa.)
birsutum L.
var. grandifloruro Roch.
angusiiroliumL. (Turquie
cent. Olymp. bith )
angustissimum AcI. (mont
At^os S.j
alplnum L.
parviflorum Sm. (Bosp. S. )
letragonuffl L. (dito.)
VITACÉES.
Vitjs vinifera L. fs. Divlia-LoMa, g.
Agriampelot ) (souvent sauvage
partout , excepté en Bosnie.} .
BERBÉRACÉES.
Epimedium alpinum L. (chaîne cd-
tiére de la mer Noire «n Thrace.}
Berberis vtilgaris L (g. Soufnaria.)
cretlcaL. (.Negrepont S.)
ARAUACI^ES.
Hédera Hetix L.{^,Br»eMittn, g. Mig*
jos.j . ..
3a
Mm
OlfBELUFÉRES,
ll0rifl«tfriiin salivtim h*
lesU«Ml9iutii t* (Bospbt
8.)
SmyrniHm perfbnàlutn Hill. ( Crôall^
Co'niiifh iîîàcuUlùm t. ( &. BuUer^ni
s. Koukonlà, g. Kohêtàn.) (Thréce^
elc)
Cachry& sîcûlâ L fS.)
étUfl^lUiefi Bpln«èli;tËpire)
Molospermum cicutaiiuinDèc. (mî>
Epirénilh)
Chœfbphjiluin ihàfciiUlum W.
sylvestre L.
^rODiAilcum (4*
i««iiditf»iét<MtVeiltrlèt.(to8pb. S.)
Anlhriscus vulgaHs t*è*^8. ÎBulg. occ>,
Balkan.)
Caucalis grandiflora L. (s. SÙdak)
danc0ld«ii t^ (flM0ll» t^
leptopliyllt&; (<l>eo.)
nodOMI W.(«ftfo.)
oMfÊi p\ÊA^tfài^0È K« (Bulg. or.)
Ltserpitiam vertiçlHèlum W. (ditô.)
SI»er«^(llllfBubée,Gréie
bilh. S.)
^Peucedanum tisiKiQUfll I^. (9it« ÀlliOê
obti)MMiupi S. (Bospb.
Ferula ... (Kotsehâk*Ti6hismedge.}
Opopana» Ghîronlum jSrti Pasiînaca
bpt>p}irt^it.Mtoch (ch«trt« élUt»^
de la mer Noii^» » énin Aidoé •! 99^
Angelica Archange|U4| |i (a* 4fM{'
l'ef^Ari-lrprcf». g. Aggefi-
>é ) ( tels dtt serrlç..]
syivestris L.
BPii««M ClArfifoliHU
corailMftIN L (Atliq. S.)
g!éUéumL.(Bt)l^pb.S.)
lortuosum L. (in4%<9^U^ ^')
cœspUosum S. (fll. Wtil. S.)
Alharaanla vcrticrrtaVUMiW.tPâniàrte
S.)
choum )
OEnantbe peucedanifoiia Poil.
Bqpleurum prolràctOHi t.\ttft1ki*,1la-
dtomfr,iaftsi»s«ip%)
foliatbtti U
|Htf4l«»MII L. (Tbessalie
rolundifoUam. l^O^ffli*
«vï . . ,
rapqnculoïu«sl4,(œ bith.
**' -
Sium nodiftorum t.
Tbapsia Asdepium L. (Thk«té«H«^. BuDium piiwlliïm $* (Pâmasse 1$.)
twéfllMa «iuliBiMa jb^ OmiHi. 6.)
cent. iDtAthoS')
aiireoin S. tl^amassê S.)
(eult ci sany-i
l^déniculum i.. (s. Dtfv!lii
mirodija) (cuil.)
Pasiînaca saliva L. (i* ftHm^air )
dofano.) ^
€arum Garff tii.ff. ^îm.)
Plmpioella AmmmU{ê,OmÊlàH(Mi.)
djoica U
pcregriM L
^issecla L. (Tbrace tepi )
OËgopodlum Po4afr«rU I».
Sison Amomam L. (OljriBp. bltb*^ )
ApiuovfravcoIensLr(s. Taell^r^)
PelroselUium L. (ml Alboi S.)
Bryvfiwi ca«ip«slre L. (s. Kotr»
liMriliMMNBL.(Alb.)
Eryngiuin alpinum L. (Croatie.)
Qreticum tain. (Syn. cya-
neuiq Sibt.)(Epire.)
.ameifaysUnuin W. Kit.
croalicuiT) W- Kit.
Oioaalbe fi$iuioiaL.(Tbrace or. S.)
pimploelloïdes L. [dito.)
Sanicala europœa t. (mi. Atbos S.)
nymfhaacébs.
NymphaDa alha L. (marais de Jesero,
prés de Lariiie, Tlietsa-
Ite JacdeJanina.)
latea L* (Ttaeaaalie, Bos-
pJiore.)
FUMARIAGÉB8.
Fumaria ofRcipalisL. {8.pifniaUcha.]
^olida Srq. (^é^tiç S.)
Gerydall» bulb^sa L. (s. Mladja.)
Hypeeoum procambenst.
deotatum Loisl. (Balkan
mérid.)
1>APAVilA€XBS
€iirt)d«iiium ipilas l- îf. Bêsopa^,)
(Turq. sept, et Bos-
phore.)
laciDl^^^ip ^lll
TE pire.)
pbdBDiceom Sm. (Épire.)
paparouni.)
dobiara L. (Tekir^Bigh.)
bybridHm l^,
«irenarium t (Tekir-Dagfa.)
Argtmofït l Uiiiq B.)
pilosum S. (Ol. bilh. S.)
]pji^,o«ia pfficinalj;; t. (s. Vojour, f,
Aglaophotês.) iBalkan )
Ae(«a s^feata L.
.Monitom py r^natoysi U4^mi^f\li%-
Planina, posnie.)
NapetlusL.(Eplre.) ]
Glieb.) I
I^elpbioium Ajacis L. (s. Tschehin-
Portai», ) ( teœs.'^
s^p^y Tbrace;}
ViQ^TATIOIf. 467
Pelpbipium peregrinum L. (Servie.
Bulg. ocèid. ^
9taphi5agria L. (Aib.)
Consolida t. fMœs. sup. ,
Gr. sep.)
junceuin I4. (Jaoint.) .
tenui^sifnum S. (mpot
Hvmelte. Âliiq. S(.)
batteratum S,(mt Alhos
Aquilegia l(M)g4»l ]*• ih Popina-Ku'
}')
Nigella DillliJl««eQ| ^, (Bulg. orient
arvensis f^, ;s, j\f(atschkovi-^
aristaiai.(AlM<J.^)
Isôpyrum IhalietroVdea t.(Servie,Ros-
nieelBatkan)
niger L. (s. foukourek, g.
S^qrphè^) (^ervie, mont
Alhos.)
officinalis Salisb.(Thracê,
Macéd. mérid., mont
4IN^> ^i* l)Ubr
atrorubens W. (Croatie.^
Trollius euroîNSUS L. (Bosn. Jablcui,)
Àipep, pp£Q. méf.. Hfv- m^Ht .
p|<c4ri# r^ayDColpid^^ ]tfœ0c|^
Ranuncalus aqualilis L49- I^ovf^çhi-
tchi.)
%i\mcm UlTm^f «pi. et
Balkan :)
«urkatiwL.
" d'Jllropol.) • ^
var. 0. ( plftilafifro-
liuf L.î
Thbrat/
r^pewt.
falcalufL.
arvetisis L. '
pf^yiflorpf U 'Gffli*^.)
o)^yspermi^ M. B. (Ila!<
kinf
9ifri£oroi)$ t.. ^9#|k4fi et
Thrace S.)
jeeitr a j «f tf . iMkMU s )
bul^osMS Lw (Thri9ce.)
grafidiflorii.<f^.'B6sph. S.)
flabellatus B^sf. (Otf^ce
sept. S.)
468
TI]R0U1£ D £UR0PR«
HanunculusmonUnus W. fSyn. nlva-
a8Jacq.)(Alpep.)
gUcUlls L. (Alpes du
Scordus) (Thracc sept.)
llyoiiiras mloimus L« (Bosph. S.)
Adoois veri^alis L. (s. Gorotzvet ou
Zetsehiifnak.)
flaaimea Jacq.
9Slivalis L. (Bulg. et Lesko
vaiK, McDs. tfnp.)
Anémone ranunculoldes L. (mt. Ko-
paonik, Bosnie )
Demorosa L.
coronaria L. (Tarq.méridO
veraalis L.
pratensis L.
tyivestris L. (s. Obtsehie-
Rouno,\
Polsalilla L. t. Numan, s.
Sma,)
horlensisL.(Epire.)
T
ThalicfFum alpiniim
rœtiduraW.KU. (Turquie
N.-O.)
flavum L. (8. Vredodati)
(Servie, Tiirace )
majnsJacq.fmt. AtbosS.)
galioïdes Nestl. (Bulg.)
aquiiegifoiiuinL.(Boisdu
Batkan S.)
anguslifoliuniL (Ql.bitii.}
S.).
Giematis integrifolia L (Servie, Bulg.
au S. du Baikan.)
recta L. (Baikan.)
Flammula L. (Epire, Alb.)
Vitalba L. ^s. Beld-Loxa,g.
Klematida.)
Yiticella L. (Bulg. occid.,
Balkànmér.)
cirrosa L (Alttq. S.)
angustifolia )acq.(C.ta8iait-
Ibarisch)
Aucune famille de plantes n*est propre a la flore de la Tur-
quie; mais comparée à celle de l'Europe centrale, on y re*-
marqtie tout autant de différences sous ce rapport qu'entre la
Joremédiierranéenne et cette dei*nière> comme le fei^a assez
apprécier notre liste des plantes de la zone turque méridiof-
nale et albanaise.
Les familles et les {genres qui dominent en Turquie sont les
Graminées, surtout des terrains secs, les Conifères, les
Scrophulariées, s^urtout les genres Veronica^ DigitaliSf
F'iteœ Anthirrhihum^ Linaria^ Verhascum, les Acantha-
cées , les Labiées , surtout des genres Thymus , Origa-
num , Stachys^ Salvia , Phlomis , Marrubimn , Siderilis ,
Teucrium^ Lavandula^ Mentha ^ les Scabieuses , les Com-
posées, surtout des genres C!e/îtoMr(ea , Achilleay Artemisia^
Crépis^ Gaaphaliiun ^ Conyzà^ Ciaerariu^eiàQ la division
des Cynarocéphales ) les Stellatées, surtout les genres 6W/1//11
et Asperula , les Aristolochiacées, les Anacardiacées , les Cu-
pulifères et les Légumineuses, surtout des gemmes Ti^èfle, Cy-
tise, Lotus^ Medicago^ Genista^ Astvagalus^ Ononis, Orobus^
PsorateUf Colutea et Cercis^ les Rosacées, suiHout des genres
VÉGâTATION. -469
Potentilla^ Rosa/et Rubus ^ les Alsinacées» surtout le genre
CerasHwn , les Silenacées , surtout des genres Diantfais , Sir-
lenCf Gypsophila^ les Ëuphorbiacées» surtout le genre Euphor-
bia et Bûxus^ les Rhamnacées, en particulier les Paliurus^les
Cistacées» les Cucurbitacées alimentaires » les Epilobiuin , les
Vitacéeset les Renonculacées, surtout Xe^Qenve&Ranunculus^
Clematis et Delphinium.
Comme a^sez abondantes , on doit citer encore les Liliacées,
surtout des genres Omithogalum et Allium , les OtcHs^ cer-
taines Borraginées, comme les Onosma^ les Myosotis et les L«-
thosperinum^ des Chénopodiacées, en particulier le genre de ce
nom » les Anthémis » les Campanulacées, surtout le genre de
ce nom et quelques Prismatocarpus, les grandes Salicacées,
ïes Gaprifoliacées , les Urticupées» les Euphorbes, les Gerania-
cées , principalement le genre de ce nom» les Polygonaoées »
les Maha^ les Viola ^ les Liniim , les Hypeiicum et des Aspé-
rules.
Les Labiées» les Campanulacées , les Malvacées et les Lé-
gumineuses paraissent abonder surtout dans TE. et le S.-E.»
tandis qu'il y a dans cette partie moins de Crucifères, de Bor-
raginées et d'Onibe|liféres que dans le N. Les Orchidées , les
Rosacées, les Renonculacées, les Scrophulariées semblent en
plus grand nombre d'individus dans la Turquie centrale»
c est-à'dire dans la Mœsie supérieure et les pays voisins que
partout ailleurs.
Les familles et les genres peu nombreux en espèces sont les
Pistacées» lesNaiudées» les ïypbacées» les Acoraçées» les Ara--
céesJesSmilacées» les Dioscoridées» les Alismaoées» les Buto*
macées» lesMélanthacées; les Amaryllidacées» les Equisétacées»
lesThymélacées» les Elseagnacées» les Sanlalacées» lesCalli-
4riches» les Platanacées» les Juglandacées » lesUlmacées» 1^
Anacardiacées, les Taxacées, les Gnetacées, les Jasminacées, les
Solanacées, parmi lesquelles se remarquent le Uaberka^ les
LeniibMlacées, les Acanthacées» lesPlumbaginacées» les He*
liotropium, les Verbenacées » les Globulariacées, les Plantagi-
nées» ksDipsacuSf les Arnica^ les C^prifoliacées^ les Lobelia-
47Ô TUIIQÙIE D'ÉtîhOPE.
cées, lësConvolviilàcëès, fééCufecutdtëeS, Ifes Ac|liîfolîticées, lès
\^ac:cinîées, les Éricacëes, les Pyrôlocéëà, Ifes Sclet'atilliaçêes, I^s
PliylolacâceeS,les Arîslolochîacéeà, les LdUrâciêëà , lëé CràèàU-
iacéês, les Ôxalicléëè , lèh fe'dtiguisobbées, lèé Celaàimdëêà, I&
I^bf lulaceès , les Stâjphylëàcées , les ËHipët^acéëè , lès Mfella-
cées , les Lyiliracées , les Tilîacéés, les Linacëës , lés Pôlyj^h-
lées , lesBijtacëes , les Rësédacées , Tes Cdctacééé, les fîîboldëS,
lesMyrîaccës, les Vitàcees, léâ Bérbél^afcéfeS, leS Ni^riiphéiicëes,
les Puma'riëes et les PapaVe^acées.
fians quelques familles, les èsj)êceà dëëertaihs gefirës hbori-
aeni surtout. Ainsi aâîîs les LillacëéàëiiïUtqùiè, lès genres Js-
paragûs H Âluuin J)aràissënt comttiiiriâ;'dîlhiSlëk iHdâcées, ce
sont les Glad/'olù^ et certaines /m. Si l6à ïnôtilàgHës bffrèiit
assez dëfceniiahéësi c'ésl le éê^t^é GèhUà'nà'i^ùi } domf'he.
*Dans les bipsacëes ; le ^ëhré Scaii^sâ eàl etlcoi^ë f))liâ ilahs
ce cas; dans lès tliehopô'dîafccës, c'ëâî le ^èûreVnéfwpôâiùm^
dans les <]!ampanulacées, celui de Campanula, surtout Jàhs
la Turquie ériënialé. Dahis \éh Polvgonueëes domirtent
'presque éxcrdsivérhent ]!è^ Polfgôhûffi fet les Huhïêx ; daiis
les Cupiililréréé , les Quèrdui, t>èfftué 'él Fà^i; ddriS lë^
felibnihëes , les P'àîmi'ui , ëlc.
* ' tériàîhés iM\\M M gérii^es 'ôffféht dë's ihdivîdu^ três
tiortibreux dfe "qilel(îlieS éèp'ècëâ, M% Jirë^erilei* jibAr ëeki
lifeaiicbu'p d*ë'siiècës de (*ès ^é^Vès ; dîiiîs Ce fcdS s'ôBl VJ>^im,
les L^mnà^ certaines Digitales, le A^rA^na, féS t}ôyi{fô!ï>uî\ié,
les )^àcbr/ny»i jcs Idù^^acëës , tes 1?!»^ tes nhus, les
Êèlulacéês, tes t\^Mfs^Mi^é6Cô^hr,1t'Û^ùfa-, lésSàA-
'guîsôÀ'és, Jë^ tàUf^aéëes, fefe ArtiVèdûtocéèTs. tefe tiwiitïéëà,
lèi E'ut^libtblâcééâ, \ê% t5^U^^àyîée§, tes MlîHtitiacêfes , lés Mal-
và'c^à, s\iHôWt te ^ehfe Màtm^^^ Aëërdïëëé; tefe M'yi--
idcëëè, te Épîlbbés, teiVîtacSeS tet Ké Bërt)è^ac^s.
H '^ 'd pdï^ t'àûVê idëfe ftlittîltés et tïès ^fetatés à îjèti tflVidiVidtis
êiifiï \5è\ît frôïnÎJrè d*Wptcfefe ; ÛsM ScB bas sttttt tt ^Wfe^ , îfe
'Mitàà:,M TtiifA , tes B^7rfR5tW^,teè<^^!icbfeS, té #**y-
imm, te SôHûs'âôm'è^mhy ^it.
dant l'Europe oçntpaie bI septencpionale toiii l«s Litt*hei)»i tes
M6ti«îtesi i«il Gypéracëiîs ) en pârileoliéf le» ^^imCêrêt» «t
EHdpkùiiim , le» Pôlamogeton* , le* JOficées , loi Svamlrtétt
dêâ fiènxhuttildeà, lesChai'adëé^JèàEquUétaeéôè.teâBotwgl-
nèB§, tesSatîcaCées,les feéttilaceés, leisGêftliaflàCéèS, léçYalêriar
néès, les^m/ca, les//^^, tes Primujaçëes, les f%cçiniunh |^
Ericacées , les Saxifragées , les Seclum , les Alsiaaceés ,
tod firnoifère^f to ^i^o^oéa^» !#» Qrii(iiér09, RiMepi» les
genres Alyssum , Thlaspi, Sisymbriurity Ery^immUl^ 01 iiN
pid(umy les Tçimentilla^ les jLioraiiihacées, les Onagrairçs-
Jlalôragèçs , les OihbèlljfèVeS et ïftêrrtq ièS Stellale^s. Il y
mancjùe ^rtouç Les genres suiVanlH ùè i*Êl|rppô moyenne ^
sepfBntrion^^^ saiVpir î Straiiotes, Triglgçhifh* Si!ifwiich:^fmp.
Tçfi^at ^prifieidiumj ffippqfhqèj^ M/rm, Ul^^ Iwmt
partie «to i^fiiil'opo) en m IpM^ p«li plttii9u*s AuMlleft êi
(^m tâai'ftciMMIit l'ËtiiD^ iiHMtt6itànéeiifie> tels que li^
t7d/))9Am, lès Gfftyrttkitiy te 6*:Himtt)if, te O^^j^^t,
te ^Afteftfcdîi , te Nèriâpi , fes i*^*fôeftt , jlêt^ ^lifîiill|g'^
cé(Bà , eic.
I^artnl les plantes 4u l^ajkàp f^édifn Ëul^àrie, pu de l.a ^uf-
existent donc au N.*£. ou m Xit^^
j^miftf Mf^^§ léfm I ^^tmm ^rçmm^ /mm^- é^w
çfnutff venettttn^ bimtqlis ïœyièata K.^ Scrpn%uiar}q oUf^
cutfita, Âjuga Ctiia él qrienîâîî^, Téi^çfjum ijixmaniii^ '^'hymm
^àrscliàttiàfitis , f^'éA)a^tàfk ^ètônfcàejMlîuffi, tlinàrîà Avàifl^Hfâ,
fTÎ TURQUIE D*i:t'ROPE«
pnreum, MelUotus cœrulea, Oenista humifiisa etpilosa, Amygda^^
ius Nwin, Cytims sessilfjolius, SiiePie compacta y Diantfius square
rostts, petrœus W, K., campestris M. B., barbatus L. et capitatus
Dec, Linutnhirsutumetjlavum, Hypericum Richeri, et assyricum,
yiola declinata K., Dentaria bulbifera, Alyssum rostratum, Ery--
simum hieradfolium,HypecoumprQCumbensetdentatum, Orlaya
platycarpos K.,. Ranunctilus oxyspermus.
Dans le N.-E. de laThraee viennent se joindre à ces plantes
les suivantes :
Veronica scutellatOy Cerii^e maculata, . Centaurea Cru^
pinay Atractylis zX. phrygia y Myosotis strigulosa el Opopanax
Chironium y Phytolacca {tecandra, Atriplex gtœcay Suœda mor
ritimay Schoberia maritima, Halimus peduncidatus y Halocne»
mon strobiiaceuniy Lauracées, Elaeagnacées, Osyris alba, Platana-
cée», Ficus Carica, Morus , Celtis austraiis, Rhus Coriaria,
Fistacia ' Lentiscus et Terebinthusy Carpinus oHentalis y Doli^
chas Lablab y Astragalus aristatus, Colutea arborescens y Pso^
ralea bituminosay Oxytropis pilosa y Trifolium incarnation ,
Cytisus caiycinus el lanigery Cercis Siliquastrum, Ceratonia SilJ^
qua, Amygdalus communis et Persica, Potentilla speciosay Rosa
viilosa, Aplophyllum patavinuniy Géranium lucidum y Tamarix
africanay Ricinus communis, Andrachne telephioïdes, Zizyphus
pulgariSy Aurantiacées , Melia Cedrcela, Gossypium herbaceum ,
Hibiscus Trionumy Capparis spinosa, Xanthium spinosumy Myr-
tacées (Punica granatum)y Eryngium creticum, Coriandrum sa*
iivum, et Mohspermum cicutarium.
On y pent joindre presque Je Po/earuj aculeatuSf quoiqu'il
pénètre par la Mœsie supérieure dans le S.*E. de la Servie,
vers Alexiniize et Paratchin ; car, comme nous Tavons déjà
dit» des plantes grecques remontent de même au loin en
Turquie y et certains végétaux hongrois traversent les chaînes
au centre de ce pays » vu qu'elles ne forment pas une muraille
continue. Ainsi Y Echium pustulatum s'étend de la Grèce en
Bulgarie » ÏAjuga Chia et le Crocus biflorus se . trouvent . en
Grèce et au Balkan , et oit rencontre aussi bien en Hongrie
q«e dans une grande partie de ia Turquie , surtout centrale •
VÉGÉTÀTIOX. * 475
le Cypcruji paimonicus > le Gladiolus communes , \e Syringa
Josiken, la plupart des Genlîances, le Gratiola offidnalis^
le Scutellaria orientaUs , les Cytisas leiicanthns^ fœuigatus et
Jahatus y le Dictàmnus aibuSj le Peganum Harmala, le
Rhamnus tinctorius ^ le Clematis integrifoUa^ le Nigella
damascena , les Melons d'eau , etc. h'Echinops banaticus a
été observé en Haute-Albanie, le IrCo/i^orfo/iJ^/t)///2M/w en Macé-
doine, \e Myosotis strigulosa R. et le Trifolium pannordcum
en Thrace , et le Lithospermum dispermtim jusqu'en Grèce.
Quoique le bassin de Vienne soit la limite septentrionale
de beaucoup d'espèces de Hongrie , on trouve cependant la.
Bosa âustriaca en Mœsie, et dans le Balkan le Sisymbrium
strictissirnum , le Linum austriacum et le Cytisus aiistriaciis.
En général la Servie , la Bosnie et la Croatie n'offrent que la
flore de Hongrie et des Alpes de Carintbie et de Styrie. H
n'en est plus ainsi en-<leçà des chaînes centrales turques , où
le S.*E. est plein de plantes grecques , tandis que l'E. en
présente de Bessarabie, de Ja Russie méridionale {Potentillq
astracanica sur le Bosphore) , de la Tauride et de TAsie [CoU
cbicum caucasivum) . Néanmoins, de toute cette portion de la
Turquie hors des limites des peuplades serbes, la Valachie,
la Bulgarie, y compris le Balkan et la Haute-Mœsie, sont les
contrées qui ont encore le plus de végétaux hongrois ou tran-
sylvains. .
M. Fridvaldski remarque dans le Balkan les'plantes suivantes
du Bannat :
Achillca crithmifoiiayfM.Kit.^Aiyssum rostratum Scev., Iris
iutescensLam,^ Scabiosa centauroïdes , Teucrium Lajcmannih.^
Ferbascumbanaticum, Thesium elegans Roch\,^ Camp€inula dher*
gens W. K, et linguiataVf, K., Succisa transyhanica.
Il a comparé aussi les plantes du Balkan à celles du Taurus,
et y a trouvé dans les deux chaînes les végétaux suivants :
Ajugq salicifoliah.y Anthémis iberica M. B., Asphodelus lu-
ieits L., Centaurea tatarica L., Colchicum caucastcum Spieng.^
474 TURQDIft tfàmopE.
M. J^rîvàldski â coïftjJûH \è% ^l^titës pécôllée^ pàfr ses àjjèql^
au Balkâti avec pèljêâ &é jd jfpâiiëè Ipéridtbhalë, èl sighikl#
comm (iaos le$ dëiix |)dys les Vêgëlâtti sùiVârîîs J
ii^iWh^tâiii prèimàitmy èfypê$4emi^ Mumkm ^ Jàsmii^mm fi^-
i\ èii fort rçtaiarcltthbfe a^ WbUVeir M n\p}^Hi mu tu
ftorê iiifqiié, BUHbiii âlplttfe fet siiba|p\he , ^t fefelfê des ^yi^é-
hëes. On peut tMtiV ao moîkis fiamm p%^^^ *N ^^itê tîtàih«,
lelles que .:
Lès ptàtites q\it -cûi^atBièWsfertt fei Wgéthtfàrt ^ fa tùh)^»
méridionale le long de !a pier Egée , la Thessalie et le^ jf«à«îei
Sorghum vulgare L., Àw/Vax nfgra W., «.çp^ra L., -Riwciw Hy-
5aèf>r»fi.> <%!f%#^f«^ /WMrféiW^, f^^
spicata, Neriutn Oleander, Fitex Jgnùs Castus, Solanum Melon-
/ifl//j, Marrubium creticum, SiderUis romana , Betonica Alopecur
VÉGÉTATlOïf. 4tft
'itôechûs, BoTâgô treticâ, Scblyniàs grandiflortis ^i hispafiicuiy Cù"
"hyzà eàndidà, ar^ehteû èl timoMfoliù, Pàihfiis spUïosa , CùfivàU
vUhcs tdtfi^X)ïdès , Ofbsp^fô^ Lôtuls , Lj'Sfhîâfchtà âtropurpÛHà.
SibtMof p , &h petit citer les sdivaHies !
porago cretica, Marina persica, Crépis incana, Achillea cegyp'
ifùâd, hàh^Hceati ti^astîcâ, Stœhètina Chti^nioëptuté éi tmiflbtcu-
tbta, €niium^r<éc0H^Anthemiè Hikcèidtû, €i^htàs 9é^tHfôtfki ,
' GfyvyfthiiBtt giahm et echfnatn, HsÂymmmAîkùjgl'^Siikin'ïï^pt^Mi^ày
■Hifip}n>N:prs v^mont, Astragalu^ thriv^a/tvi^ Samifhagtt tymiéh-
iuriâ, ^csrpiwriu vertHiculut», TrifoUnm fkUtcwftf M^eif^
éitb0rea, Onofif's antf^ueinm «t ColumnWi Genfié'tn c^mdiûaH$^
Anagyrisfœtida, ^radium ahsinthioHes^ Gerfimv^lfi^hodelQïdeii,
Drjrpis spinosa , fypivp/iila ocellfit(4^ Silène çfpsia ej lusitanica,
DiantJius strictusy serratifotius et hijloriu , Saponariq c^spito^a^
Euphorhin dejlexa jet Apios, Croton 0(llosa L. , maîva althœoïaes,
vistiis tœvîpeSy ffypericunt barhaium et lanuginosum, Cheirànm^s
frâtiôuio.'^K fet èùionàpifoltus, ^e5ft\n)iâ tthiôulùtâ, *Càctùs àpiH^-
tfa, ËuAtuin phMthtA, ' . •
Certaines plantes de l'Italie et du royaume de Naples ont
aussi traversé Ja nier , tels que le Piruù Brueia , \Jc^v nea •
poUtanum^ le Qimnfu^ afennin^% ie T^^olmm italiCHM Ht
YErodium romanum ; le Cistus apenninus existe même jus-
que sur le Bosphore, le Veronica Buxbaunni 'ïeu, en Bul-
garie, et le Cynoglossum Ltalicum à Etropol. De même on
voit Y Halocnemon strohilaceum de Marsdiali arriver en
Epire; les Acantlies répandues dans toute la Turquie ; XJs-
perula longlfoUa ou du Balkan passer de la mer Noir« à la
mer Adriatique , en Haute-Albanie; le Glechoma hedera-
cea s'étendre de la Hongrie à l'Olympe de Bithynie.
Quant aux plantes d'Asie , outre le Lysimachia. atropur-
purea du Balkan, TOlympe de Bithynie offre, avec plusieurs
espèces d'Europe, les plantes suivantes de la Turquie, sa-
voir :
■
Epilobium angtistifolium de la Turquie central», Gentiana «*—
476 TURQUIE i>*£UnOI>£.
clvpiadea de la Mœsie »upéi-ieare , Teucrium m(mtanum de FAI*-
banie, Globulariavulgaris, Hieracium viUosum L. du Pinde^ Doro*
nicum par dali anches L. du Parnasse, Campanula spatulataW • Ril.
et ramosissima S. de la même chaîne, Androsace viltùsa de Croa«
tie, Quercus Jlex , Linum hirsutuni de Bulgarie, Viola calcarata
du Schar, Helleborus afficinaliSy Erica spiculifolia'ée% montagpes
valaquo-traQsylvaÎDes, etc.
Parmi les plantes d'Europe , il suffit de signaler dans 1*0-
lympe, le Poa alpina^ le Pinu$ syhestris, le Parnassia pa-
lastris^ \e Xeranthemum cylindrojceum ^ le Silène dichotomat
le Gnaphalium arenarium^ YErysimum rupestre^ VAstraga"
luscreticus de la Grèce. Nous avons donc eu raison d'ajouter
à notre liste les plantes reconnues dans l'Olympe , puisqu'elles
existent probablement la plupart en Turquie.
Les parties de la Turquie les plus intéressantes pour Te
botaniste paraissent donc^ d'un côté le Balkan et le Rhc-
dope, et de Tautre les cbaines entre la Haute- Albanie,
la Croatie et la Servie , en particulier le Scordus (1), le Soua-
gora , ainsi que le Pinde» le groupe du Djoumerka et du Ga-
cardisia , dans l'Epire.
(I) M. Biasoletto ou M. Reichenbach fera connaître l'herborisà-
tfon do roi de Saxe dans le Monténégro en 4838 .
fxmt. 477
CHAPITRE IV.
FAUNE BE LA TURQUIE d'eUROPE»
$ T'. Mollusques, Sangsues, etc.
Si les mers autour du continent turc fourmillent d*étres de
toutes espèces ; si on y connaît aussi bien d'excellents poissons
qu'uàe foule de Polypiers et même des coraux précieux , les
mollusques terrestres ne paraissent pas être aussi abondants
qu'en Europe » au moins dans toutes les saisons. Ainsi, s'il y
en a dans les montag[nés autant que che2 nous, on n'en voit
presque point pendant Tété à la surface du sol j dans plu-
sieurs parties de la Thrace , de la Macédoine et de l'Albanie.
D'une autre part, les coquillages d'eau douce ne man-
quent pas dans les marécages si fréquents en Turquie. En
Bulgarie et le long du Danube se trouve surtout le Mytiliis
polyinorphus ou Dreistena (B.) dans toutes ses variétés ; nous
avons aussi trouvé des Méianopsides (M. costellata) dans
les marécages, le long de la Maritza, vers PhilippopoU ,
.et des Anodontes (Unio)j des Lymnées, des Planorbes, des
Physes et même des Ancylesse rencontrent fréquemment daos
les grands marais.
D'après le dire d'autrui, un mélange de mollusques d'eau
douce et d'eau salée existe, comme à Venise, dans certaines
lagunes du bord de l'Adriatique, à remboticliure du Bojana »
et surtout entre Douratzo et Aulone » mais nous n'avons pas
les mêmes renseignements sur celles aux bouches du Danube.
Les Calmars, Sepîa ojjicinalis et Loligo vidgarLs^ ainsi
que les Méduses, ne sont mangés que par les chrétiens daris les
^9 TURQUIIK d'iJUROPE.
poris de mer, car les Turcs ont une aversion pour ces êtres
dégoûtants.
Les Sangsues {l) abondent dans les noarécages de la Servie^
surtout dans le district de Matschva et le long de la Morava ,
dans les marais si froc^uents en Valâdiiê et en Basse-Moldavie,
dans ceux de la Bulgarie » sur les bords du Bas-Danube, dans
ceux de la parij^ (M;(^49^9l# d# la plsMf)e ^ |a. Thrace , dans
ceux des bassins de Sophie, de Radomir, de Leskovatz (à
TE. de celle ville), de Prekoplie, de Vrania, de Pristina
(près de Sasiia), d'Uskioub, de Kalkandei, de Seres, de
Drama, du Vardar inférieur cl du lac de Jepidsche-Vardar.
Il y en a aussi dans la partie orientale de la plaine de Thessalie,
(}ansle^ jDaréçqges d^s bassins d'Arta, de Janina, de Geqrt^cbe
et de Matik, près d'AuIone, dans les lacunes sur les côies de
la Bojana, dans te bassip inférieur de la Pfar^ntp, comme près
du lac ()e Blalo, dans les marais d'OuIovo, autour du lac dé
Plava, èQ Bosnie, et çâ et la sur les bords inférieurs de la Sàve
^t de rOuna. Les marcliands de sangsues distinguent plu-
sij^urs espèces de sangsues, parmi lesquelles paraissent figurer
^tiir^ffQ muuritanica ^ le Mecharous des Grecs et YHiriuk
tacerià tdieino^a . at|j est le Kousteritza des Slaves.
5 2. Insectes.
f atqiii^tM efaaifiM centrales et même en-delà, Vtntomolàgie
éè b 1*nfqti(t pài^t ressembler extrén^ment à celle de ta
fhêçt^n defAutfMie, ce qui se foftde sur les observatîoiis
H }m êolleeiions de MM. Schwabe , Ktndermatin et des cdl-
leeteursdëfrâfés p«if M» Fridvaldski, ainsi que sur* ce que nous
avons pu assentbier. En conséquence, les personnes qui avalent
véeellé €11 Tui^nfo <im ifisectes pour la vente en ont retiré
VHsé p6U et proAt. Quoique itous «ohs fmsîdns donné assez
de p^ine, qne no/m eussions les kisiruments nëcessai i*es ,
<l| filé nette euMoiis fok des eoerses uniquement pour TenKH
aioIo8i« i wk Mlm n'Mt p^Pii affpif en ff^m M M* KoUar» d^
Vienne , que le% Mpèim des |^« nommés •« d<i la Prunoç
ipéridionule, Qn peut donc consulter pour les insectes de Tur«
quié la liste que fif. Kôllaf a donnée sur certuities classes de
ceux d'Autriche {Beitrag. z. tf^ndesk Oesiarrêiehs). c Ëû
• j«tai|l kê yeili » liil M. Atid«Hiiq « ttiP i-«M»»iblo d9 à<9i in-
» «gtslts^ oa 9H twpt^ ée ralutoffin qu'ils oài nvee ceuK ^
è hi f iHiiHWf èl oti éê% étondé i)ii« Ite iis^èiM )iropve» à fci
I Turquie s*y m(MtHHil m Hf t>éiU HbtHbH^. èk^t^ ôbservuUml,
> qui a déjà été faite pour diverses autres parties du globe st-
) tuées sous de» iatJlMd^ diff0rfifîf.6§ ^ Qi^érjtmi d'éifd ni^tée,
1 car c'est en réunissant des documents de ce genre qu'on
I ^outM 9lM^m É j«M i|Utlqii« ittinîérv Wf b gpés^nipbie
Lés fdi'mes ttouTéites , tattHques , grêoqvies ec Miattqtté^ ihe
paraissent se rencontrer que dans le Balkan orientai, sut* te
jBa#pb^6 et dAoï'te^ f^nm mé^iâiomH àe h Turquie ,
M. Fri^vaid^M dfm m Mémme §ur l» M^m ï M«|Me
les rapports des insectes de ces montagnes avec celles du
Bannat, du Taurus et dfi la France méridionale* Ck)mme
communes au Balkan et au Bannat» il cite les espèces suivantes»
savoffi
Antribus bissfgnatusDBhl.y Darcadi murriayiYioW. et bilineatum
Bl., PnfpUficenus hadensis (xmeit,, Diméts mjtpes Bon., i^afxrus
semipnmms 1[>a1!^. , Tenémib mthsmttafl^f bdft. , Jtàntoptis
dcntipes Pzer., Cflssidapqriabilis p;i|?l.
Cpmtnè s^ t^^oûvânt An Bajkail H gtt f aiita$ fl $ignale Içs es-
pèces suivantes, savoir :
iiymin^s tiheata ficiiœq. tt Dcfmlii Ffâcti^, Difophus ohfcuruji
Stev., C/fte/w/iw œneocephaîus Dej., Suprestis srgnaticollislPvU,^
Ânisiopïialineolàta Dej. et dépressà Stev., Àmphicoma vuipes
FlÂ^f ., ZàniHi içàuàasica ÙaAU^ fyita èryArùcephatia ^ coliari^ F.
480 TURQL'II-. D'f^l'IlOPi:,
«•t .œncet, BmcfijuruA' Be.sscri Warr\, Dot cm ion crucinhémT.^ Sa-
pt'rfia prœtejrtata Stev. , Calèidium tnrtaricum, /
Goiiiine également en France et dans leRalkanH. Fniivîiklski
cite les espèces suivantes, savoir :
■
Braehinus nigricomis Dej., Ditomus capita III. , et cafyrlonias
Ross«, Acinopus megacepkalus IlL, Ophanns etruscus Schœn^,
Mister rnacuiaiusKoss.y Mehlontka aibidaDe), y Cetonia utomaria
DaMtf ^kis amphicollis, DahU, Helops rufescens Friv. et ohesus
Friv.
M. Frivaldski indique de plus dans le Balkan :
Le Procrustes grœcusl^e}^, V Acinopus scaritides De], , les 2>/-
chodes gulo Parr. , obliquas Brul. et pustulatus Brul. y l^Procerus
Olivieri Dej., VAmphicoma çincta BruL^ et VAni.^oplia velutina
Par. i^l). ,
M. Audoin a eu la grande obligeance de nous remettre Ja
note suivante sur quelques uns des insectes que nous avions
envoyés au Muséum d'histoire naturelle. Il a chargé M. Blan-
chard, attaché à ce Musée, de faire sous àa direction la déter-
mination de ces insectes, d'après ceux de la collection.
CATALOGUE DES PRINCIPAUX INSECTES
Rapportés de la Servie, de la Bulgarie, de la Thrace, de la Mœsie,
de la Macédoine septentrionale et de la Haute-^ Albanie.
Coléoptères. — Cicindela hybrida Linn., Faun. suec, n* 747.
Panz. Faud. germ. £asc. 85, n*" 4. Steph. Illust. of Brlt. eniom.,
t. I, pag. 8. Cicindela marilima, Dej. Spcc, t. I, pag. t>7.,^ej.
Iconog., t. I, pi. 5, Og. U _
Cette espèce a déjà été trouvée assez fitMjuônjnienl sur les bords
de la mer, dans diverses parties- de l'Europe.
0) Voyez Magyar Tudus Tarsaseg Evkonyvei , ou Mém. de
TAçad. des se. de Pest , vol. ï , «SX'î , p. 24?». '
FAUNE. ^j
^i^dlatampettrU Uno. Faun. suec., n» T4e. Dcj.. Spec., 1. 1.
Proc«rM#«oJfo«M01iT.,Enlom.,t.III,p.n,noT tabl 7 (i<F m
r. iVo«n« Olivieri Dej., Spec., t. II, pig. 24. n- 2 ' *' '
Ce bel insecte est propre à la Turquie d'Europe.
g»^ n|C«pfc««r« Fab..Sy«. el., tl, pag. 2l2,„«S.Dej..Spec..
u u,, pag. 495, n« 2. —Carabus tycophanta Oliv. Eniom i lii
SIS' ^H'fr f • ""V' '''- "'• ^« «"P^*»'" iarré c «reuV d ":
Geoff., Hist. des Ins., 1. 1, p. 444, n* 3.
Espèce commune dans la plus grande partie de l'Eurooe et iron
Tée aussi dans l'Asie mineure et le N. de l'Afriqàe.
Stophi/limt erythropterut Grarenz, Erichs.
Espèce d(yà trouvée dans la plus grande partie de lEurope.
Triehodes favariiu HJig.
Espèce rare.'propre à la Turquie d'Europe.
TriOioiki erabroniformU Fab.. Syst. elent., 1. 1., p. 285 n» 9
Cette belle espèce a déjà été trouvée d«,s 1. Turqui;'iSje «
«ans lAsM mœure. v|iow»
Triehodes apiarius. — Attelalm apiariu» Lin., Syst. nat t II
•"^î^'"*.'*-.^^'' ^^'^- P- «". »lW«.desTn^t V
pag. isr, n* 1,'tabl. S, fig. 5. *'
Espèce commune dans toute l'Europe.
Clenu mutillarius Fab., Syst. el., 1. 1, pag. 279, n- t. Panz
Rran. gerro. fesc, 51, tabl. 43. • '
Cette espèce se trouve dans la plus grande parUe de l'Europe.
Clenu formiearius.-Attelabusformicarius Linn., Syst nat
l. II, pag. 020, n« 8 ej. faun. suec, n» 644 : Clerue formicariw
Panjs., Faun., germ. fasc. 4, tabl. 8. Ros., Faun. etr., 1. 1. oair 447
n<'5SI.Fab.,Syst.el.t.l,p.280. ».pag-"7,
Espècetrèscommunedans toute l'Europe, l'Orient, le N de l'A
frique, etc. . .uc.a
Gymnopleunu pillulariuê. - Searabœus piUularius Linn
Syst. nat. t. 2, pag. 550, n» 40. Ateuchus pilltUariu» Fab. Svit'
éleut., 1. 1, pag. 60, n» 27. 01iv.,Entom. n»5, tabl. 40, fig. M ■
Commun en Europe et en Orient. '
Geotrupet vermlié. — Searabaus vernalit Linn Syst nat
t. II, p. 541, n» 85, ejusd., Faun., suec, n» 589, Geoff., Hlst. des In."
>493 TURQPIIi P^CUROPB.
t* h pagt 77, R. ^0., Fâb., Sysu «l„ |«. I| p« S6;, ii«.4S» CNâr., £nt.
t. ï, n- 5, p. 66; n" T4, tab. 2, fig. 45. *
Ânisoplia austriaca. — Melolontha austriaca Herbst. Côléopt.
' Espèce d^à trouvée eo 'f urqujp et en Ail^icbef
Cetonia auraia, >*<^Sû4ràhaui mêfaiUê Llnn., Syst. nai, t II,
p«ig. 537, no 78, pj. fadn. ftued» n« 40(K Geoff.^ Hist. des Inst., t I,
p. 73. Çetonia aurafa, Fa|)., Sy<t, el, t, II, p«g, 457» Q^ 0* Oliv.,
Bntoni., 1. 1., g. 6, pqg. 42 n"*?., lab. 4, fig. 4, PAn^^Fauii, g4Ctn«,
fasç. 41, tabl. iSt
Très commune dans to\]te )'£urQpe.
Ciioni^ luôidula BeJ. car.
Très voisine d^ tt préeidenté « iMili propre âH InidI. dé l'Ëtiropè.
Cetonia vmVIûFafo., Syst. é!., t. II, pflg. 498, A* 12. Pànit., Padn.,
germ., Iiie. 41, itbL «. ^ C#loiii« ^t»n^ttKeei Herbftt, Arehiv.,
tabul. 2P, fig. 27.
Espèce déjà trouvée en Aopgrjt el ta Autriih^
Blafê êpinimana, ^Jenstrio êfiimmanUêV^l^ Bimêltêlmi'
gâta Fab., Syst, el<, %* h P9g« 490, n» ft.
Espèce assez rare , mais déjà recueillie dani U Bmaiè llléffidi^
nale et la Hongrie.
» •
/ T^çbrio molitor Linn*,Syst< natu t* ll«pig.fi74, n* §•, ej« Faipm
suec, no 875. GeofT., Hist. des Ins., U h P^t» ^Mrn" 6. FA.» Sftt»
el. 1. 1, pag. 445, n» 8.
Commun en Europe.
Cerambyx héros Fab., Syst. eleut., i. II, pag. ^0» OUf .« 8QMmi*i
g. 67, tabl. 4, fi^, 4« G^olf., Hist, des Ins., 1. 1, pag. W0| n* 4
Se trouve assez fréquemment dans toute TEurope.
Cerambyx cerdo tin,, Sys^ nat., %. II, pag. 629, J^^^. Fab»* SfêU
eleut., t. Il, pag, 270, ÔUv., Êntom. g. 67, UbI. 40, fig, (», (^60;
âist. des làs., t. I, pag. 201, n» 2.
Plus comnnuo que le précédem,
Purpuricenus budensis. Gœtz. Entom., Beytrage. MuÊÉÊUttt
syn. ios.
Espace propre h U Hongrie, U Turquie et TAûtricbe.
CalHch^^mafnùuhûta^'^Ctrainbymmotchmtui Linn^flyst. Aitv,*
t. II, pag. 627, n» 54. ej. faun iuee., n«^63a. Fab , Syit. «t,,*» If,
pa|. 2(i6. Oliv., Entom. g. 67, tab). II, fig. 7. Geoff.^Hîst. de« tuf-,
t;i, pag. 405, n^ 5. ,
Commun dans la plus grande pattie de l^Europe et de Pôrient!
Clytus gemi'punctatus Vsih.y Syst. el.,t. Il, p^g. ^6, n® 5. Lap^
et Gory., Monog, desGlytus.
BéjA trouvé en Hongrie et en Autriche.
Clul^9 phbejm, F«br, Syst, el.* t. Il, paf . 9À%. CMiâium p9^
ii4Hm, Oliv., Ëntoii)., g. 70, tahl. 6, fi§. Vi.
Esp^e^ a^sQi r#^r« • m\9 trouvée dans la plm §nMd9 pntle d«
r£urope.
(ktllidium molaciiêm^ ^ CerambpâH tiolaeeui Un,, $yst. not.^
t« II, dàiK, n^ 9. Câf/Wiim motocfum Fab., Syst. eleut., t. li,
pag. 35â. Oliv., Bntom. g. 70,tabl. I, fig. 2.
Cette espèee se trouve en Europe et en Orient dans les pays d^
moBtagnes.
Morimus trisHs, — Ceramhyx trisHs ï^ippt, Sy|t. n<|t», $, II|
pag. 029. Oliv., Entom. g. 67, tabl. 9, fig. ^, latf^ia trUtiê^ fà\x.^.
Syst. el,t. II, pag. 2 8.
Se trouve dans le midi de TEurope,
DQrc<idion fulvmn Uerh^U
{ispèce propre k TAiitricfaQ et à U Turquie.
léeuftHttt €(Ueairata Fafo., Syit el., t. Il, pag. §611, ii<* SS. Payk.,
F4i0a. auee., t^ 5, pag. 444, n^46.Geoff., Hist. des Ins., 1. 1, pag. ^,
nM6« •
Commune dfiiu une grande partie de TEorope.
Lepiura ÎUrida. Fab., Syst. eleut., t. II, pag, 559, ^^ 51 P^P|(f,
Faun. germ., fasc. 69, n** 46.
Bëjà trouvée dans une grande partie de TEurope,
Timfircha ieneWicosa* -*- Chry9omeh Ufuibrieosa Linn», Syn.
nat., t, II, p9g. 678, n"" S9r F^b,, Syst. eL, 1.1, pag» 4i5. Ress.v
Faun. é\T,, t, I, pag. 74, u* 486. Geoff,, H»t. dci (lis., ti I, pag.
495, n* id.
Commune dans^outo TEurope.
Cryptocejhalus sericeus, Chryêùmela sericea Llnn., Syst. nat.,
t. II, pHg. 598, n" 86, ej. faun. suec. n» j»54. Cryptoeephalus ieri-'
cm$, Fab., Syst. eleut., t. II, p. 49, n» 46. Oliv. g. 96 tabl. I,
fig. 5. Payk., Faun, suec., t. II, pag. 459, n*", 12, etc.
Commune dans toute l'Europe et TOrient.
Coccinella septempunctata Linn., Syst. nat«, t. II, pag. ^^\,
n* 15, ej. faun. suec, n<* 417. Fab., Syst. el., 1. 1, pag. 5i^Si n^ fS^
Geoiï , Hist. des Ins., 1. 1, pag. 521 , tabl. 6, fig. I.
-Espèee des plus communes dans ta plus grand partie du monde.
Orthoptères. — Bradyporus œneus [nor* sp.)fCat. des Insectes
48é TURQCIK 0*COROPF.
du Mus., par MM. Audouin et Blanchard). Obieuro-emeiu (I); Ca-
più in vertice rugoso retieutatoque ; prothoraçe margmaio, $uh
briusetUo^ postiee bi-carinato; Elytriê alisque breviêsimis ptro-
tKorcLce obteclis; pedibus fusco-cmeis, tibiis spinossissimiâ^ êuprd
fn$eo flat^que tariegatiê; Metathoraee abdoimneque indono ru-
goêis; lineU parvis, eletatis^ lœvibusque; in laferibus punctis mi-
nimU fuM$, amatis, Terebra luteo-ffuca àbdominis longiiudinc.
(Fbmblle.) — Longitudo eorporis , 45 millim.
Ce bel iasecle est entièrement d'un bronzé obscur k reflets lisses,
sa tête est rugueuse sur le vertex ; et les rugosités forment une sorte
de réticulation irrégulière; la face est fortement ponctuée; le pro-
thorax est bordé latéralement et chagriné sor toute sa sarfece ; il est
légèrement coi\caye vers le milieu , et en arrière il présrate deux
petites protubérances linéaires noires et très lisses; ses côtés offrent
des reflets irisés; les élytres et les ailes sont très courtes, en forme,
d^callles et entièrement cachées sous le prothorax ; les pattes sont
d'un brun bronzé avec les jambes variées de brun et de jaune, mais
généralement brunes , yersJeur extrémité , elles présentent quatre
rangées d'épines fortes et rapprochées les nnes dés antres et toujours
noires» même lorsqu'elles naissent des surfaces colorées en jaune.
L'abdomen est finement chagriné sur le dos, de même que le meta»
thorax; il a dans son milieu une ligne longitudinale élerée fort
étroite, et chaque segment présente en outre à son bord postérieur,
sur les côtés de cette ligne médiane, quatre à cinq protubérances
longitudinales, dont la première est beaucoup plus saillante que les
autres, et toutes forment par leur ensemble des lignes longitudinales
proéminentes qui seraient interrompues à la partie antérieure de cha-
cun des segments abdominaux, ces derniers offrent encore latérale-
ment sur leur bord marginal postérieur une rangée de très petits
points d'ofi fauve roussâtre; la tarière de la femelle est légèrement
recourbée et à peu près d? la longueur de l'abdomen, sa couleur est
d'un fauve brunâtre avec l'extrémité entièrement brune.
Ce beau Bradypore est d'autant plus remarquable qu'il appartient
à un genre fort peu nombreux en espèces et que sa taille est assez
considérable, il est au moins aussi grand que le Bradyporus da-^
sypus de Charpentier ( Horœ eniomologicœ), avec lequel il a beau-
coup d'analogie pour la forme ; mais ce dernier est en grande partie
jaunâtre, avec la tête ponctuée de noir, le prothorax fauve et pres-
que lisse; les pattes sont d*un jaune blanchâtre avec les cuisses ponc-
tuées de noir ; l'abdonoen est noir en-dessus sans carénés bien ar-
rêtées; enfin, il est orné de lignes et de taches d'un jaune vif.
{%) Antenn« desunt io exemplare nosfro.
rAUNE,
Ainsi* Ton ne saurait confondre le Bradyporus œneuê avec le
B.dasypus Charp. ,qui habite la Grèce et une partie de T Asie mineure.
Hémiptères.—- Zeluê annulaitu Fab., Syst. Khyng., Wolf^
Icon. dm.
Commun dans tout le midi de l'Europe.
Scutellera semipunetata Fab.,Syst. Rhyng. Panz. faiin. germ.
Wolf., Icon.[c(m.
Commun dans tout le midi de TEuropo.
Nevroptères. — Nemoptera coa Fab , Ëntom. syst. Oliv. Ëney-
clop. mëthod.
Espèce propre à l'Europe méridionale, la Turquie, la^Grèce, etc.
Lépidoptères. ^ PapiLo podalirius Linn., Syst. nat», ejusd,
fiiun. suec. Fab., Entom. syst. Godart, Lepid. d'Europe, etc. Le
Flambé, GeofT., Hist. des Ins.
Espèce répandue dans toute l'Europe , et une grande partie de
l'Asie et de l'A frique.
^ Syntamis phegea Fab., Entom. syst. God. Lépid« d'Europe.
Boisd. Monog. des Zygénides.
Commune dans le midi de TEurope.
Dans bien des districts on souffre des Mous(ic|ncs on Cou-
sins (i), vu l'abondance des eaux stagnantes, des marécnjjes
et des rivag^es à lagunes, sur l'Adriatique ou la mer Egée,
et on y emploie des cousinières (â) dans les mnitsons comme
il faut. Les riants bords du Bosphore sont aussi sujets a ces
désagréables hôtes. Dans le N.-Ë. de la Servie le peuple ra^-
«onte que des essaims de cousins vénéneux et attaquant le bétail
sortent chaque année d'une caverne dans les rochers prés de
Goloubalz. Us s'imaginedt que ce sont des productions d'un
dragon ou d'un prince damné^etils prétendent qu'on a essayé
en vain de murer l'entrée de ta caverne» les moustiques ont su,
malgré cela, en sortir.
Dans les vallées chaudes, on est étonné du bruit extra-
ordinaire des Cigales (5) , des Sauterelles (4) , du nombre
(1) T. Sitri'iek^ s. Komaratz, a. Koukoupe nu Mùehhovi, v.
Mouêikè, g. Gounitza*
(2) T. Djibinlik, s. Komarnïk , g. Konopeion,
(5) T. Tjifilaky s. Popatz, a. Gkiukale, g. Tzintzirà^ » .
(4)T. 'Têèkirgué, s. Skakavûtz, a. KaraUize^ g. Akriê.
486 TURQUIE B*EUROP£.
des Moiinhes (!)> dcS Vers luisants {Lampyfis nf>ciitucà') "(i) et
quelquefois des Papillons (5). Des nuées de Sbulerelleé voya-
geurs viehneni quelquefois d'Asie dësblbi" lès t£impagnes de
la Valacliie, de la Bulgarie et de la Thrace, ])aQ$ les bois, il y
a beaucoup de cerfs-volants {Lucanus) (4). Dans les maisons
de lîi Turquie méridionale , on trouve le Scorpion {S., (mrth-
pœus) (5), et presque partout bèoilcoup de punaises; tiâiidis
-que les pHces y pullulent aussi.
Parmi les insectes utiles, le Ver-à-soie (6) est élevé, surtout
éU Asie mineure (Brousse), dans la ïlu'ace, dans la Vallée infé-
i^leure de la Mariua, dans la Cbalcide» dans le S.-O. de. la
Uacédoine, dans la Tliessalie, en particulier dans le motit P4-
•liOB el dans l'Ëpire comme à Jaiiiaa , etc. D^aprè^ M. tlr-
quhart, le Pelîon seul eu produit annuellement 500 chiit^geb
d« millbt ou plus die 30,000 Odhes; On ett éléfe aUssi en
Valachie. Si quelques familles en tiennent eu Servie, ce h'ésl
que pour l'usage domestique.
L'éducation des AI)eilles(7) est exirêmémeDl' répandue dans
toute, la Xiirifuie, iHais surtout doiis la Vulaolik ^ la Sei'Viév te
Bosnie etTAIbiioie. Les aêué^ de froids uudiis» eowimei^lte
ÙQ 1858) privent ces pays d'une partie de leurs revenus èii
iii^ut beaucoup d'aberlies. La ihanièré de soigner les Abeiilés
€^ de recueillir les es^aikns lest parfaittitneat éntendueï. Lès
i^l|K#lesSiOoià l'oiHli)iQipedattS'dbes:corbeii^ raèetn^BCdam
.4esb<^^> ,:.••■-••••. ".»•:'■
_ _• \ 1. < I .>..J.-^.V'^,/
;|>l |i ■liiPl>.M.t*>I« il,-
Lampùuris. -' r'"' * »••
(3) J. fCépének ou f^vtmi, m. LepHr,^ a, Per^tfiK, y. Fkmtèur,
g. Pharphata, , ,
" (4) t. Bok'héûijéïii, s. ïetefiy g. Kàhtharos.
{5) T. ^Jkreô, s. StMorpiîà ouJahrep, a. Sphourle^ v. Schhor-
, j^iV, fe. rfftorjJton.
- {Q)T.Ip€k-'kourdyS.Svilena-Bouba,a,Sirma'krimpfW. fUrme
de Metasa^ g. Koukoulioê. •
(7) T. Arèf S. Ptschetàj à. Upliete, v. AÎUna, g, JUeliiêa, . .
. Vwm^ «péStoéi Goeti«iilttè è$ péeolt« ^ir te ohértd C!>«cifèf^
S f V Cru$uicëe«
]Pl»rW kl^GrlittlM^ ii|S ^tfHM'i*'^ (i ) oboodeftCdaosprecque
tout \m pHtiOi torrwitt» tl ooitiioe oo ne les mange pas parltiut»
on peut en se baignant enréoottef loujiMipsqueiqneB4me6« £i htê >
Turcs , et môme les chrétiens en partie , ont un préjugé contre
QM aqinwiiXf ontti fait une grande oonsommation dans TEpire
et en ij[ëiiër&l dani la Ttirtïrfegt-ecqMe. Ainsi, lesjowsmargres,*
on en voftetpesée^àJahina en^pnntitéet de très grande taille.
DaVtô cêS pay$ ttiéHdionauK, ainsi que dans la Chalcide , il y a
aussi UQeespèc0 de Crabe (2) deierre^ le Cancer depuraior.
^ • ■ '
$4. Pois$pp»,
. K^s rivière do Turquie paraissent poissonneuses « mais le^
bulfjci^tts oe çeipblejit poiQt pariaj|[er 9atre goat pour lu.
p0m<m ili)k ^^ du moins M» m ^ dorniiM guère h peine de 1»
pèobe^ parue qtt*ii» reçoîveni pour ituré cai^dsnsseï de p«î4«»
sena «Bc<ie»«u aaléede la 4Mfr >, dés boa d'Oehrt'èl dé 8oa|Uirîv
ainsiqvê duDaaM6(e.Datirstesmomagttes mémes^tMiM^i^erl gàër%
sttt {es tables lei petites 1 faites tte YritmtâgYres èoot fbnr mutent
te lOTTêlùts } un ten mange celi^rtcRint îan^it coïivems dé StodSè-
niTXû e* (Je Rîlb jTRilo-Bagli)/ Auss^îfictubyoro^e ftuvjâtffe do e^
pays es?t difficïïe à connaître et' oîir^ certai^^meni encore des
pQiss.pis înOopn.1% Coi[ni3f)entpçfl^.çr<)ft-ilpa^.aîn$l, puîs^j^^^
même jÇP Croali^, ooir^ ami.lç»^vw M-fleck^iyiwt de d^ou^-
vrir de nouvelles ç/spèes^^ i«B$ Jrim^.!defi.pM4l jie ww^ d|>
Danube, ceux de Scutari en Albanie, d'Ochri, de Janinaet
detîàstorta^iiht 4è6 mih èttànhk^y e& m âft ^cbafiSon tf '«KâH^er
, ^ . ; ; .
i^\ 1r* tjagïianQê^ a. ei v. Uak^ é. c;^ Phagou^ ,j^. Ips)i* Kox'ih
hiae, «. ïtaraiida. ^
(i)T. TfnçmMh B. ÇJsfird^,£.Ma¥ura». ...
{S) T. Baioukf sJObUf a. PmcM, v. "Peaschte, g. téhihys.
48ft TURQUIE 9*mJfiOPE.
des pomons ; or, il arrive qua pour |#s poîssons d*€aii cfaMcie ,
on ne porte au marché que les meilleures espèces pour la (aUe.'
A quelle espèce appartient » par exemple, le petit poisson ap-
pelé Brkitza par les Serbes ? It faudrait donc assister aux pè*
ches, ou pécher soi-même.
a Nous n'avons eu occasion d'observer que les poissons suivants
déièrminés par le savant M. Hegel, conservateur de la coliec-
tioû impériale des Poissons à Vienne :
Perça Hmiatiiis (la Perche) (&. Grgetsch^ g. Perké]^ Lucioperca
sandra (s, Smoudj), Cottus Gobio L. (Bulgarie), Gobio vulgaris L.
le Gou)OD (Bulgane)> (g. Gyllaros ou Koubion) , Salmo fario
(3. Pastrma et Pastrinka y g. Pestrophai), Salmo Hucho (dans
les lacs), Trutta Salmo (la truite saumonée), (t. Alabalek ^
s. Som, g. Trohtès (rpwxtTQç) , Esox lucius (le brochet), (t. Tourna^
balcghe, s. Schtouka, g. Tourna), Barbus communis, (s. Mren), Cy*
cloleph (Hegel)y (dans la M9it\tza),^Carpiovulgaris{i, Sazanbaleghe,
8» Scharan, g. Gribadi, v. Carpou,%. Sazanf), Tinca vulgaris C.
(%.IAniak)'y Carassius vulgaris[s,Kesega), jébramîs F'imbà (s, «StA-
liuar]. Brama ^s.Debenka),Scheiberii (Hegel) (s. Jàz), Leuciscus
rutilas (le Càrpillon aux yeux rouges), (s. Tzrvenperka,) Dobula
Rleîn(Mora va bulgare), Nasus {s, Patoutza), eiythroph^aimus {s,
JSroupaika), Idûs (s. Kosal), Aspius albutnus Agass, albumusmi--'
mfor {B»Bezribiiza), Phoxinus Marsilii (Hegel) (Bulgarie), Rkodeus
a(narus{Xfs^a%) (Bulgarie) , Acanthopsis Tœnia (Agass) (Servie), Ait*
guillaacutirostris (Risso) (AlbaDie)j^ laticostis (t. Yelari'JBaleghe, s. ^
Egoulia, g* Chelofi), Gadus Iota (la Lote) (s. Manitch), Acipet^ser
Guldenstedti (t. Mersin^Baleghe, s. Jesetra) (rËsturgeqn), Stella^
tus (s. Ketschfgà), Huso (s. Morina]j auxquels on peut ajouter les six
ailiiVants cités par M. Pouqueville, savoir : Oyprinus' platanus-
(jj, P/ûrW/i/)(Epîre), orfus{%. Orpha), liparfs (g.Lîparfs), minutas
(f^[Batouska),blénniuslacmtris^%»Gobidf)(i);
i . ■ ■ ■ .'-■'..'•,•
•,. La pèche lacustre et. fluviatile a lieu avec des fijets (3) tiréd
(I) Voyez rénuroération des poissons d'Autriche qui existent en
hônne partie en Turquie, par M. Hegel. (Beitrag. z. Laûdeih,
Oesterreieks , vol. II. ) .,
(2j T. Teldjki s. Ahv^ a. Bgiel/y. Mreoêche^g, Dikivon.
FACNB.
pair deux pécheurs (4) marchant dans Teau, ce que les Slaves
Dommeat leur Zagagma» Dans les lacs, on â aussi des filets
dragués, par deux bateaux » oupar un seul » ainsi que des filets
au bout de perches. Nous n^ivons pas vu la méthode de poser
des cordes avec une céf laine quantité de harpons» comAie celai
se pratique dans les lacs suisses pour la pèche du grand pois^
son. La pèche à la ligne (2) est rare, et il y a bien peu de per-
sonnes qui y exercent la profession de pécheur sur les rivières.
Les pèches les plus intéressantes sont celles faites autour des
débouchés de sources dans le fond du lac de Scutari , et èelles
sur le lac d*Ochri» surtout près de Strouga , à la sortie du
Prin de ce bassin. Dans ce dernier lieu on emploie des filets et
des nasses pour arrêter au passage la foulé des poissons qui sui*
vent le courant.
Les tribus du Monténégro » sur le lac dé Scutari y comme
celles du Rie(schka-Naia, ainsi que leurs voisins^les-Guegues,
gagoeni beaucoup d'argent par la pèche. Un poisson ayant une
grandeur intermédiaire entre la Sardine et le Hareng, remonte
en automne par la Bojana dans le lac en quantité énorme ; il
s'appelle Ouklieva en serbe , et Scorarize en italien , et est
peut-être une espèce de Clupea {?), \jq long du lac, on re-
marque des endroits dont la surbce lisse ou le fond semble in*
dîqu^r rissue de sources. Ces points, nommés Oko (œil) oik
C^^a (yeux)» sont lerendes'^vousdes Scoranztsdè%tY\\\cfim^
minoeàfaire froid ,' parce qiie la température des sources-
^ plus élevée que celle de t'euti du lac. Leur nombre e^^
^k|rs.$j ^prodigieux que «(udquefoisiirie *rame'pousSëê arii ftiiîietr
d'eux y reste plantée. Autdià*' dei ces oka , qui fortnétil pour
les riverains de véritables propriétés individuelles » on tend des
filets et on y prend des poissons tant qu'on veut. Cette pèche,
précéclée d'upe consécration par un prèire» a lieu surtéut
pendant. les trois deriiiers mois de Tannée* Outre les irîbM
^ !■ « I I iVl I H I 1 1 1^ » « ■ nA^^a^M 1) I I I III
' (t)t. Bûlikdje, s. Hièàr/a. Piêchttètore, v. Pesshariou, g. Ptaroê.
(2) T. QUa, s. OudélUsch^ «. PkîHhpi^rm K€m^, y. (h^ndizé.
4ent de c^ oka , «nais iqu^ M^piéoégrm érmaot^pmclaiiCi
la pécbô ^r le^ lîeuK^ regoic .da& pré^etln* Une |yartie de eeà
I^IiiaijQS» Il y a ^K&$i dans .os^iae 4mQ^f9ie^ «n dt»^ Tnâtet ^li
pèçaiit jiis<|ii'à SO.Ijvres «f <q|M W{HWild«É<»iredaÉfiie9 iiiéH|«
lii^ax » o^if ce;» df rnièf^s se n^nn^isM^iii dir» AcomUmm. Oo y
péi^h^ ^ussi d^$ Xruit4^ ^aumnié^ qui pètteni qiietqu^mfiÂ
l^yr es» ■ -
Pour pren()r^ SOT 1^ Dirnubâ ie» Est4irg[eofis<, iw Unie 4oi'
^^çlQ$ea branches tcasâéesà entféeasioa^ forAi«it*feBC(HMloir8«l
VQura^s contre 1? aourdi»^» L» pMsi^(m y|Mit jMémettteÉircrv
0)9is n'eu peui( f^w^ difficil^mMii «orlir» €e tmit km Oûnrém «1
Vrschika des Slaves, les Dalian des Turcs. Le ÛiffiaiP' (f . iiTii^
f//a/v ,^.. /a^MiE/') fefr<ip(u>e s(»f 1^ OimmImii il V^ a «tebltAc et
de noif.,, ;. ^
^. P^ i'A]b9tDi^,.<o6 .iai iornNi«) mut mmmu «m eMrs^^p^a
Ipog «t ra|»id9> Rarrtve 6réq«^iMbiMÉM qMB»>ewidt»â«w»gi4)it
^s o(VKi«!MeS'(^^ 96 gohftMlr wiljBmèm et deM^Mtem «i
l^fi^sqjueateQi • d^ iDoni-a^j^ites» qji'^ /femeiit ^ JÉ«è sm- HlM^s
rji^^s «w df^ifs des apfrac^ujo^é» de tiDdcen ^npie feniie «itè péfe^
i^s^.'eti^Mil^iHK d'AAgudiêSi. j|!rwsâvXNHtéié^u«te««»^ A>{$ té*
pçiOi.de foiU ^mbt^Ies-» m paMMicaliier |)nèb é» {>oiAtfl(^
Q^^nr J0rayl«d«&eMldciA Plrtirem.iJMifidmilédtMgf^^
^finiY^^iii l^s imm^ 4m» >fes^pols» 4» ^AJUnnIs 4é^î«em M'
^^MMIH^^^iHilîf^r j0iiri}auk«r^s.>Jf;A^^ *»
(s.» .Ohitâcàaa'jsmÙL,^, Mpida)^ eet^êtûëy-^ fegate)'Ctte
3*111111116 renommées p<Htt ia quaâtité à» lèfmn serpents» Gè
.«wiidtes marécages ^u des fieuR 1res pierreux. leiKjiie rAcro*^
céraune , le monl de Marko-Kralievilcli près de Pnltp^MU
Parmi les Batraciens iï^çius.aavofis remarqué que les Cra-
pauds, appelés Rana bufo (1), ei une autre espèce à taches
orangées, les Rainettes nommées R> escuhnta et arborer (2).
TÈn fait de Lézards, les Lézards gris et vert (3) «ont fréquents ^
ou rencontre aussi le lézard ocellé ; et dans les Heux humides
Je Lézard doré (Z. aurea) ou la Salamandre d'eaM (t. ^othUierT
■tenh^hse^^. Fodeni-GQusehter) ^4).DanslesçliaînesdebïurT
quie occidentale, où il y.a des cavernes et des eaux souterruintiiS|
nous nous sonimçs vainement informés s'il y avait des Protée^
comme c'est probable, au moins pour T Herzégovine (S), ,
Les Tortues (6) ne sori t pas mangées pur lei Iwbiitanis» et lenr
aversion estsjgrpnde^ -qu'à Katscbanik on,s^ruppeklii encore
*en 1856^ comme, une chose inouïe , qu'à son passage un am^
bassadeur français sous la république y avait man^^é de la fof^
tue. Aussi ces animaux sopi très abondants dans toai^ia Twr-
quie^ Diâps Ips pprlies sajuv^ges ce^tralee oii il n y a ^te d^
hiiljjers, on remarque surtout beaficpup,de tortues de terr^
\Testu(lo gr(^a y §. Vhelonete^ C^)» ainsî qwe leiir* œuf^iv
iQ'esl au pojptquedesspécutateurs eurpp^^^^ ^^^ qfelquor
fois ven^s dt«rKs Ia,Mœsie supérieure, b Mtiç|édeine. çt Ju Baill>%
Albainie powf* m^samblenc^ Çajc^p^iice* d« c^e» Wriii^jipiQiijt
V^)^Çé4Hi9Pa.^ii'?*A,Ppt*ies porte. H^^^ t . .\
^ . L? tprt4é jl'^au. domie OMçistoda ti^urb^uç^ (f/^j:^ »rt>^
4>>u>t»'>\ I \ I ."•iii-il-t t*\\ .\ ,,,.{,>, ^. . .■r.u..\i .tii^-i .;>, »tï.fcv.».i\nt n>S l'A).
(4)T, Zehirli'Kourhagha, s. Krastava'Jàhâ,Y\ Bfijièéy g-
(2) T. Yéchil-Kourbaghay^s. Zelena-Jaha ,, SL.^^Tziam^ qu PrdL-
kose, v. Broasskè^ g. Batrachos.
(4) T. Yéchil'KMéWcéi^. 9. Mk«i'emlfth9ef\ ti Sihéj^me'
Verde, g. Chlora-Gôusièriizak ^ ^
(5) Consultez la liste des lt«f>inèstd*AalrMie^ fÉTlI. t'îtàitiMér.
(6) T. Batjf^a, s. Korni0tschf «i, Jf rwfce, y. Brosca, g. CMUll. 5
TURQUIC B*A)ROPE.
((; Kaphu'Bagluise ^ g« Chelone tonpotammi) sereneonire
aussi dans lés rivières , eomoie dans le Strymon ^ la Sabm-
brist etc.
$ A. Oiseaux*
Les Oiseaux (1) de la Turquie offrent de belles espèces,
sartodt parmi les Echassiers et les Palmipèdes, Les marais sur
les bords du Danube et ailleurs» ainsi que les bords des rivières
sont habités par une foule d*oiseaux , dont ia quantité n'est
égalée que par les oiseaux de proie. Ces derniers sont en si
grand nombre à cause de la population souvent clair-semée, à
cause des grands espaces de terrain inculte et de l'habitude
de ne pas enterrer les aidavres des animaux. Aussi ces ani-
maux diminuent beaucoup le gibier^ et les habitants sont sans
eesse en guerre avec eux» au moins dans les montagnes peu
fertiles , comme en Albanie, pour protéger leurs champs de
mais.
Parmi les Oiseaux de proie, les Vautours (â)et les Fau-
cons (3) paraissent les genres lés plus commtms. On y dis-
tingue surtout le grand Vautour [Aasgeyer des Allemands)
(s. Leschinaf)^ les Falco serpentarius (s. Zmiiar)^ gen-
UUs (4) Nisus (s. Kobatz) , cyaneiis (g. Mauroeeraki) et
kaliactos (s. Pkènè). Il y a aussi des Buses {Falco buteo)
(s« Misckotùvka^ g. Jerakim)^ des Btlsards (F. œruginosu$)j
(g. Kirkenasif a . Atîù) , dtes Eper viers {Accipitèr) (s. Jastreb) \
des Milans \Fàlco mihhts) « des Milans aux yeux noirs
{F. m^lanops)^ (g« Mauromati) et des Crécerelles (F. tinnun-
culus)^[^ Kotze).
U Aigle impériale (5) ne se montre que dans les bauM^s oum-
\,i . \ ; '^ Ll : • —
(I) T. Koueh, f . Titza, a. Z^« v. Pmtere, «. Plénoii eu PùMi.
01) T. Ak'pêba^ s. S^kù, V. Ouliau, g. tfypr.
(5) T. Doghan^ s. Jastreb^ v. Soim. g. Jératx»
(4) T. Tja§l^^ 8. JûMêteb. a. Gh^akiné^
(5) T. Kara-Kimeh, a. JêiêU-Orêo^ a. SMiUéri, v. Gripiwr^Un
PAùifs* 4flS
|agii#ftt l'Aigle crârd otLiaclietéet le Yantotir finive d'Egypte
{K perçnoptems) (t« Jh-Baba » %. Pemôphtêros) habilenl
aussi les lieux élevés* D'apr^ M. PouqiieviUe , 1* Aigfle royal
(B[. Staurœtos) se trouve aussi en Albanie. Il y a un plus grrând
notoibre de Hiboux {Strix bubo)^ de Ghats^buants (I) de
Chouettes (Strix fjtyçtea (3) Passerina (g[, Tzoms) , et O^i/^r)
(jgf, Anemoganos)^ d'Effraies que chez nous.
Parmi lesPassereaux, nous trouvons à citer les Piesgfrièches
Lanius coUario (g. Kephulos megas)ri^us (g. Kephalo9) ex-*
cuUtorcephalos , cyanoeephalus et corwocephalus ; le& Mer*
leSy le Merle solitaire (Turdus musicus) (t. Kaiaboultoalf
alb«i ép* Petrokouiziphîf g. Kossiphes\ T. meru/a (S), i/mt-
cii« (s, Drozd)etpilariSf ou les Grives {Turdus pUam) (4),
les Loriots {Oriolus galbula (s. Jouia^ g. Sikophagoê ou /?A/o*
rîof » les Rubieltes (<^/(^ûi) ou Rouges-^Gorges MotacUla ru-
iecula (s. Tznfenlatch) alba (s. Gopedarka^ g. Sousourada)
erithreUf (g. TzokalU\ salicaria (g. JS[i>taMi{af); le Troglodytes
d*Europe (Jlf. troglodytes) (s. Tzarich^ g. Trilato)^ le Rossi-
gnol (Mitoci7/a iii^càïia) 50, les Fauvettesjes Hirondelles des
fenêtres , de cheminée , {Hirundo domestica (6) «^ agresUs
(s, BregouaUza)^ et riparia (g, Regolago)^ les Martinets (/fi^
nioefo ^uj (g. Petrocbelidom)f le Caprùnulgus europeas (s.
Notcha-Kobatz^les A\ouelle&{^laudaanfensis{7) yles Alouet*
tes à aijes blanches (>^. leucoptera){Q. Korjrdalos^ des bois (^,
sylvestris) {Q.Korjrdos), huppée, (-^. cristata) (g. Skordalos)^
et r^. spinolettay desGaliandres(^.ca/a/t^/m)(g. Galantra) les
({) T. Bayghouch, s. Sabouliaga^ a. Phouphoupheikc, v. OucAoti,
ou /'ocAactouI. g. ITottftoudata.
(2) T. Guedje-Kouotiouy s. J^ouhona» a. ITouftouftalike, v. Boucan»
g. Aigôlios.
(3) T. iTara-ravouik, s. Ifo^, v. JlfiWa, g. Koutziphos.
(4) T. ilrdedt-iToiic^otf , s. Braniog ou Fmajs ou DrojsaA, g.
(5; T. Biiifcul, 8. Slavouj, a. I?t76t7, v. PriveghUoreay g. ^âoni.
(6) T. Eerlanghed, s. 5a/'fa« g. Kelidén.
(7) T. 2)'ayer-jrotielkm, s. 5cMa, v. Ctoe^friaii» g. Koryéhhs
9u rïoul^otiKanoi.
Ti^nna), loa Bruaiis, en.panicHliei* l'Ortolan {Embi^fisak^rtu^
lWka)(%^SiHtitsQhaky ^^Âu'tpelépaub)^ eitrmeUa{s.JtniiOifalka^
Q, iâelckni^iphQ9)é JSohmMûlus (si Riîzki^Fmhtitif)^ mêfàtia^
1«|. M^inaattK domMiqvm .{Passer ¥nlgarUf) (9), le Pittçoir
{fringith c^^M^) (3) , lei GhardopiiereU ordinaires (4) , tar
Linottes ( Frùigillaflavêola^ têtrôtUa^ Jikêria (ff . Kpa9sùpûtth%
]\tlu9iàfipo{g*K0ilaphowi)etg$ist>ia^ I^Et^tHneau oommuA {%) .
le Corbfitttt {Coiyusr Cerax) (§) , \à Corndlle etarAùniééê
{C^ €Q9ni^{T)t C0nfttêfrugilegus{Q. CkalkoiùurtmnaiynKâh'
t:^kctrem4i)i Coracias gamUa^ (jj. GrakylosQM Chrysoftorù-^-
k^s)% Je Coivus monefilulA (s« Tchaikay g. Katôios et Kalli^
kciiê4^]^ gtand^riu^ (s. Kreschtalitza) , la petite Corneille Ott*
Ghoucadi ia Pie (Connus ptoa) (8) ^ les ôepfs {6\>fvi/^ ghindu"
lamu9){s* KQkkiffamùi)^lè lytisf t^rquilla{%. f^ioglai» et te*
. Purmi lesGrriiripêfauiiAoussementlonneroiidqaelesRBppeS'
(VUpupa epopâ) (â. Pvvpnifuti^ g. ^Dtii^n^iSo/t), lésGiiépleré'
(M^rep» ifûast0f) {s. Jomtar g. MeUssûphagos), éi le^ Mdft
tm9»PécliQiira (/4/aW9 oamim») (g^ Kyanêbs tticyon)^ et
parmi les firimpeun^ ]iâs Coucous (Cucufus sanams) (9;> les
Pic» (PMfitf mo/or) (•• Ihtlétch) mêdiuê et 'tfîridU (g. Ttypo*
Il r *i
(0 T< Tjal&'fi^ouchQu, s. Smitza, ▼. JPtti<jrotou{^ g« Meîaghopyr^
phoê.
(2) T. 5er'je, s. Vrabatz. a. Schpese, v. Trahie, g. Spourgiiion.
(5) T. Tjrmâih, s. Xebaim'Ph'nha, v. Cintifa, g. 5ptno* '
(4) T. Saka-Kouchou , s. Schtiglitz , v. Sti^itta, g. Stragct-
(5) T. Segherdjek, s. Tschvorak, y. Graour, g. Barokephalos,
(6) T. Fd«f.-(^dttii od Mvfù'katgua, s. é/atT«n, a. ÎTofô, v.
Cor^ocit, 9' JE'ordiJi ou KôrakM.
(7) T. Kargua, s.Vrana, a. Sorra, v. Ciora, g. Koroùni oif
(8) T. Sakseghen, s. 5t>"rtf Jte» y. /iar^fJ» g. JTtffrt otr JT^tâa.
. (0) T, JToi^^j^oi», i^el v« Jrou/(tt«iÏj7ei,.a. tdsk. JToJkxf , |^. Konkkéi
\}\ï Dekokto,
I^iffifi les GelKliftCés, nous nditimerons le Aatnier (1), te Pt*
geofi grésêé g^tgt ( Cûltunba guttàrosa) (à. Gousehan) , celui de
foye(É?.ii!>iitj)(g.P^r^^ft?rt'-^/werD),ètd'aprèsM.PogquevilW,
•If oiim î ceux des Rdchers(C.riii>^^fi^^)(g.P^r/>irm---r4'^nV?) ^^t
tournant (C. Gyrattix) (s. Tsckfgra), h ToUi*lerelle ((?. 7wr-
ll^r) (t) , eeUé des boiar (^. Dùuptiaseh) y In Cotumba rUôriç,
(i. Kàumrietty ç. Dêhoktcntrfs)^ les Côfumbûhdemotepus-ostrQ-
léguf, AiaHmilOj tUmantopta^tecUcnémus (g. Trôloupida tes
geê) charadrtuêy spinoms (g. Janitzart) et éïnÂy, le Fuî-
ftm (5)» les Telfas ou Coqs de bruyères {Tetrao bonasla)
(s* KekiiÉà) et ^/ttj, le Prancolhi [T. fhûncoHnus) (g, ^^
téganari), lviPtfdrix{4){T9tmùmfui){g. Perdiko Kokkinos)
^ (r. tinetea (g. Perdikày Kabeiseê)^ la Bartavelle {Perdlx
gmtèn) (g. Perdika)^ la CdlIIe {Tetrao ûothumix) (SJ.
Pttrml le^ Ëcbassiers « tious citerons les Outardes ( ^r;>
fftnfo) (6) et Cannepetiére (Tetrao), les Pluviers {Charadrius\
Matu/us) (S. Morska^Schêifa)y le Vanneaux {TrtngapUgnaxy
(S. Morski^Petao), mnéllus (s. f^iuak^ g. Katimam), {>arHi
(g, Phumidi), cùiclus (g. Gioki), Httorea et gambetta^ le$
Huftriers [Hœmatopus o^tralêgus (s. Morska-Siràka) y Ie(
Grues proprement dites (G« commune) (7), les Hérons(y^r«fca
major) (8), StdlaHs (s. f^odeni-Bouk) y alba ^ cinered
(g. Psarophagos)y minuta et purpurascens (g. Therkopotdi) j
la Cicogne (9), le grand Courtier [Scolopax arcuata) (g. 4/j-
H^/qpg^^)^ le Courlis (Si:, ({r/'nVi^ «t ^^«in^) (g* NtrêUti)^ les
H) T. Takhfagueu tserâjinl, s.Grlivniasch, g. pfcawa {Phatta?}
P) T. JTowmrou , $. 6f W/za , d. Tourd ou Tourïou/ , t. Tourr
rdur«A, g. rryjotini.
(5) Suyiu», s. ftrao, g. Phasani,
(A) Keklih^ 1. JarebUza, a. Pheleze^ v, Poternica, g. Pfirdiki. ^
(h) Belderàjeny s. et v. PrepMusa, à. Potpoloschkey g. Orl)/il^' Oi^
Ortygia.
(<i) T. Tbj^, s. Droplia, V. tropU, g. O/i*, ^
p) T. f()tirna, s. }df«^ v. Cocor, g Geranos,
(8) T. palektjily s, Tschaplit^ v, Çocostefk, g. MerçdiQ^.
(9) T. lejff^ft, s. jRorfû, enSyrmie aussi Schtrk^ a. t^teke, g. iCp^
koitaerk ou 5rorfc, g. Lelekù
406 TURQUIE b'EUROPE.
Bécasses {Scolopak rusticola) (l)t.et nigra (s^ Rajan)^ les
Bécasseaux ÇTrmga cMorops) (g. Bdskatzowii) ^ [es Raies
{Ratus Crçjc) (s. Prdavaiz)^ les Poules d'eau {Gallùmlq, ou
FulUa Moropus) {s.Trchka^^^Plialarida), les Foulques (i^ii-
lica atra)(s.Sarka ou Liska).
Parmi les Palmipèdes se trouvent le Mergt^s podiceps
(s. Gnioratz), les Goélands et les Mouettes {Larus canus) (g.
Ktgchlo8\ ndibundus{g^Laros) marinus^ minutas (g.3laroj)
et procellaria (g. Mekos)^ les Sternes ou Hircmdelles de mer
(Stema minuta) (s. Morska lasta , g. CheUdoni'teS'Thalas*
ses) 9 nœifia^ hirundo (Q.Karabalaka), et^vulgaris (s. Psa^
roni) et articula (g, Melagkopyphos) , le Pélican ( Petecar
nus onocratulus) (2)» le Cormoran (P. cario) (s. Lapischtot^^
g« Parabalaka)f le Platalea leucoradia (s. Kaschikar)^ le
Hatle huppé [Mergus albus) (s. Koljrmbos)y les Oies (3)» les
Canards sauvages (4)(^#iaj £ojc^^)}(3) et moschata {Morskc^
patka). Ces dernières espèces sont élevées partout avec les
Poulets (6), les Pigeons (7), les Dindes (8)» et rarement avec
des Pintades (Numida Meleagris) et même des Paons (9)«
Les Oies abondent surtout dans la basse Servie» les parties
inférieures de la Bulgarie et les portions marécageuses des
(I) T. T^vè-Kauchou ^ s. Sehlioka^ v. Schnepauly g. Sito/c|pa/JK
on iylokota.
(S) T. Saka-Kouchou, s. Tsehetn, g. Pelekan,
(5} T. JTaz, t. eta. gneg. Gouska ou Oaesske^ a. toak. et g. Càena
(4) T. Eurdek, s. Patka, a. Paté^ v. ita^sé, g. Papi.
(5) M. Pouqueville en cite les espèces suivantes : la Sarcelle
(Ànas eircia\ (g. Sar sella), À. cypria (g. Paperopsaro), le Ta-
dorne (il. Tadornuê ), le Garrot (Â. clangula)^ (g. Saupha trané)^
(6) T. PUitjU s. PtÏ0» a. 5oiip, v. Poui ou Pouioutina, g. Ornt/Ao-
|Km/t.
(7) T. (7u€ttyenf;m, s. Oolouh^a. SchourderCf v. Poroumd, g.
Peristeri.
(8) T. ^nd-Javoit^hoii, s. Chourak, a. tosk. Mitirkoia^ v.
C<mrcafi (le coq} et Courca (la dinde;, g. Mitirka ou Omitho-
gaUoê.
(9) T. favov^-ITouchoii, s. et v. Paotin, a. Po^oua, g. Paoni on
FâiufB. 497
plaiaes delà Tbrace, tandis qoe les Dindes s'élèvent princtpa-
îement dans ce dernier pays et la Turquie méridionale. Les
Oies s'engraissent çà et là en Épire et ailleurs en étant clouées
par les pattes. Les Cygnes (i) ne se voient guère en Tur-
quie. ,
Les Hirondelles sont fort respectées par tous les habitants
de la Turquie» tant chrétiens que mabométans et juifs; ils re-
gardent 9 comme nos p;fysans» les nids de ces oiseaux comme
des gages de bonheur. Nous en avons vu jusque dans la saUe
de réception du pacba de Pristina. Les Rossignols se trouvent
en quantité, surtout dans la Turquie méridionale; les Alouettes
et les Ortolans sont recherchés en Thrace et dans la Turquie
méridionale pour la table des riches ; les Ramiers et les Tour-
terelles des bois sont abondants partout où il y a des bosquets
ou des forêts; les Poules d*eau et les Canards sauvages pullu-
lent dans les grands marais; les Faisans habitent surtout la
Tliessalie. Les Cicognes abondent principalement dans les
parties marécageuses des plaines de la Ruigarie \ de la Thrace
oeeîdentale » de la Thessalie et de TÉpire. Il y a des villages
dans la Thrace où chaque maison est garnie <f un nid de Ci-
gognes.
• L'usage de tenir des oiseaux en cage n'est point si fréquent
en Turquie qu'en Europe , quoique certains Turcs et les Alba-
nais épirotes aiment à se procurer des Itferles solitaires, des
Galiandres et. des Rossignols. Des Perroquets (2), des Canaris
enxage^' comme des Singes (5) , ne se voient que dans les
grands ports de mer*
La chasçe aux oiseaux an moyen de chiens courants ne pa-
rait pas un goût si général que chez nous ; on aime encore
çà et là; CQinme en Albanie » la cbasse au faucon ou à l'éper-
vier , qui faisait le délassement des seigneurs slaves au nK>yen
(1) T. KoughoU'Kouchou, s. Lahoud, v. Lehedé^ g. Kyknos.
(2) T. Papaghan, s. Papagai (Perruche, KreschtalUza) ^ v.
Papagai, g. Papagallos.
(5) T. 9 s. et a. JUaymotm, v. Meimouke, g. ttfiimou.
32
'408 TCBQun d'cceope»
ûf&i II est pflMible qbe ^lei^oe padM ait cseare» i n
Aullaii» aes SiAahùu^ji oo TtmgkmnJi oii fotaowiiwrt
h» ek^f» des ekuift éctMSfûsi On preod aitasi ks «iseav^i dMia
lies filets et on ebtae les «iseauK aqtiaiîqiies eiir les lec^ m
moyen de petits bateaux; mais en général on semble prôfiArer
pI» ebdMk a«a béieslative^ k eèUe w% oieeaw.
$ 4. Mammifères.
Les Mammifères principaux de (a iTurquie sont les Cbauves-
souris (i)» savoir : des Rhonolopbes et des VersperrilionS, le
liér^son d'Europe (â), ta Musarai{p3e commune (^Sim-Sel-
Jan) (5), rOurs brun (4), FAspalax (g. Tjrphlopontikos)^ la
taupe d'Europe (S), la Ôelelie (6) , le Putois {Mani-Polskù,
le Loir {Sciurus gtis\ (g. Mvoxos)^ le blaireau (7), la
llartre commune (8) , laf^ôuine (d) , la Loutre tommune (10],
le Loup (11)» le Chacal (iâ), lettenard (IS), la (îenette com-
ou Nyketerida.
. ^ T. Kipfi en JTfrjH) fc X^îi «. JT^cf^^ (kurihs t« ^rîMfl, g.
(5) t. Éeustehek, s. llTri ou ^ra*fla et ^a^tôfe, a. ^. Àoa^c^à, v.
"iS^oW! ou CMèc'hôfàh, ^. tt^niôrû^às.
"• f4) t'. Jhte,' s. JHWH^èÔ, à.- iH, V. OttHè, g. iH'Mid».
' {^ Lt> D0i|iiati.tÉe Rioiie {Myifolie) nViiite4-il pv dan» 1*^ fiolv
garie orientale ?
ro^ T. ûtt«W;f4y;/&^Si Zofitf a^ g, N^phitza. .
(7) ï. JPorioM/c, s. Jazàtatz. v. jksoura, g. ii«l^o« et -Ajjoi ou
(40) T. DeniZ'Koundouzqu, s. et y. FiVIra, g. Maskoula ou 5iky{o-
potamos,
(tî) ï. JTbtrir^f, S. mi, a. g. kfapo% à. toA. t)»ft, V. Idti^u,
(12) T. Tschakal,, g. Tzakalû
(45) T. r<*l,li. tb<fed, i. MpWe,'r Tmîpè, g. Jlfaipde. ' ^
r
inune> kf Giiat (1)^ )ë Lynx (2)^ rÉeurmiil (8)) ie Gks esàw
lenttts {sa Pmp)f te Riu (temestiijue (4)^ la Soufiâ {Mu9
mùsf^tus) (â) » Ici Mulot (Jorni? europwus) (t. B^uyuk^Pa^
Seijmey g« Pvktikùi^^^gès) ^ \eMiii musvitèliu^ {%. Te*'
kHunitm), b Ler0t» te Hfti&stsr ooHiiiKm (s. Rtsthak)^ te
QMtjpâgwi ordlD&ire» te Rai d*eaa^ te Lidvre (6)» lé La^
pin <7), te Sdogltef (6), Iq 6a»^te (d} » te Gfaaififote (it^,
te ItoKi&^iti (il), teQb6Vreyi(ii)>te Datii (15) «c te Cerf <I4>
. VOutft habite iitf coul ted hautes tmoià^aes boiiédH màfi^
TAlbante et la Macédoine (ihdnis de Konltia), dans te Bosste
iQértf)i(»ntey dans te Rhèdope (aui^r dé Itoitedlàf ^e^Mi^
mhk)» dans te N.**Ev ^t te S« de ia Serf te ^ iK ]^u$ raT«fti6tt«'
ddné le HaoHSidkain et las tnofitàgNes des prtec^uiës- v«)a«
ques. Dans le Rhodope, on nous raconiaii qu on avait më éH tite
9itil |]mr dd60 à iOO d« oê» ahteiâux. L'Oun se pmnd qtiel-
quefois bvec un toitneàtl d*@aih-de-'vte inéléêf de mtel > ft %'^i¥ë
atec cettéliqueur y «I Vépnfeë à f^^reiTld ômmc. O» pMè ètt
Servte 99 piastres à cdiii ({ui tiiè tHi lel aulttialy ^ (Më lui efi
laisse fa dépottiHe^ ^
(^) T. YnbaH'XeM (chat sïiivagé), S. HMia-Matètlàd, à. ifôtz,
ou y erveritzfL
Uyf.bjartd-Setjahey s, Patzôv, v. Ûhàertschôg, g. Ponitkos^
(«) T. Tm^^mny ». if»ej^^ 6. Litpowr, Vv je^Mt^^p^ g* li«jié«<
(7) T. Ada-Tavchan^ s. Pitomi-îeHff^ ai jBoi»^^ g. JITotliait*
(8) T. Vahan-Damouzou^ s. JY^çrast ou Dev/ia-iZwmo^ g. wljtr^o-
éhoiros.
f«0) T. Y^^n-K^jûi, *. dff^î/€^JS:&t(l, V. fëH^^np&àe otl f éf-
toukmè, g. Àijgagroê 9a ^^nf ojgrûid^
(1 4) T. Dt^h^Ketéisi (chèyre des m«l«|iies)| «< m'Mi0.j:b;ïa (?)r
g. Platouni,
(12) T. Keyihseghenc, s. Jev, v. Càprwra, g. ZarkadL . . \.
(15) T. Djeyran, s. i^rna, a. Dr^.
300 TURQUIE d'eUROPE.
Le Loup est commuii partout ; mais vu les liivers peu rigoii- .
reux , et si on excepte quelques passages de hautes montagnes,
il n'est guère fatal ailleurs que pour les bergeries. Ou le
prend.avec des trappes en fer qui Tétranglent. En Herzégovine,
il est arrivé dernièrement qu'un paysan a tué vingt loups à la
fois. Voyant disparaître chaqne nuit du bétail dans son étable,
il s'embusqua au grenier, après avoir disposé une ouverture en.
forme.de trappe; maisjl fut bien étonné de voir asseonblés
90 loups, et attendit le matin pour les tuer tous commodément.
Les Blaireaux habitent surtout les montagnes autour de
la vallée des Dibre et rAcrooéraune. Le Chacal ne vit guère
que sur le Bosphore, dans l' Acrocéraune , i'Épire et la
Grèce. Le Canis aureus existe même dans certaines lies de la
Palmatie {Meleda , etc.).
Le Sanglier se trouve dans les forêts des pays slaves , du
Pinde, de TAcarnanie , de TŒta, du Bbodope, ete. VEcu^'
reuilxke paraît point si fréquent dans les bois qu'en Allemagne,
et il en est de même du Lièvre et du Lapin, qu'on croirait devoir,
pulluler dans des pays peu habités ; mais les oiseauxde proie,,
peut-être plus que les chasseurs, en empêchent Taugmentaiion.
Le Chamois parcourt en troupeaux les hauts pâturages des
montagnes entre la Valachie et la Transylvanie, ceux des
chaînes de la Bosnie méridionale et de la crête entre ce pays
et l'Herzégovine , les montagnes élevées du Monténégro , celles
entre la Macédoine et l'Albanie, ainsi que le Bbodope. Le
Bouquetin parait aussi exister dans les chaînes entre la Haute-
Albanie et la Bosnie, ainsi que dans le Schar et certaines som-
mités de la Grèce continentale.
IsCerfe&i devenu plus rare que le Daîm et le Chevreuil,
qu'existent dans les bois de la Servie méridionale, de la
Bosnie, de l'Albanie, de la Macédoine (monts Gerbena et
Bourenos, près de Schatista), du Bbodope, du Balkan et
même de la chaîne côtière de la mer Noire. Nous en avons vu
nous-même entre Aidos et Fakhi. Les Lièi^res abondent en
Valachie.
La chasse étant pernûse à tout le monde , si cet exercice
était; à la mode coniine en Europe » tout le fpbier âurak idis-
.paru depuis long-temps. Il paraîtrait qu'on chasse surtout en
ttivér, et pour se procurer des peaux d'animaux. En Bosnie
et Albanie il y a cependant quelques chasseurs diletlanti de
Chamois. ^
Quant aux animaux domestiques, les Chiens (i) abondent
en Turquie, et s'y rapportent surtout à trois races , savoir :
le Chien de berger ((. Tschobanikiopek) ^ le Chien loup ^ et
' le Chien dogue y molosse ou de boucher (s. Samsoi/). 11 y a
aussi des Chiens courants (t. Tase^ s. Ker^ Paspsa^ f^ljl^)
et quelques Lévriers (2). hes Epagneuls^ les Bassets et les
Barbets semblent inconnus dans i'iniërteur , et à peine si on
voit dans la capitale quelques Barbeta-Kiopek. Excepté en
Servie et Yalachie , les grandes villes turques possèdent toutes
un nombre plus ou Qioins grand de Chiens , qui n'appartien-
nent à personne , et qui menait tout-à-^feit le genre de vie des
Chiens marrons de l'Amérique , c'est-à-dire qu'ils viv^ni en
familles y qu'ils sont div(sés en quartiers ^ qu'ils ne tolèrent
point le mélange des individus d'une famille étrangère» et s'en-
^ tr'aident pour se défendre contre leurs ennemis communs. Il
n'est point vrai que les Turcs.se troavent offensés quand on
bat des chiens. D'une autre part , ces troupes de Chiens font
. avec les oiseaux de proie l'office des balayeurs de rue , en dé-
vorant au moins tout ce qui est mangeable , et nettoyant ainsi
en gros les boucheries et les rues.
Le$ aboiements de ces bétes pendant la nuit sont très désa-
gréables poiir les voyageurs, qui , au lieu d'être couchés dans
les maisons, bivouaquent dans les jardins; car dès qu'un chien
a- aperçu les étrangers, il en résulte un rassemblement des
chiens du quartier , et un aboiement continuel toute la nuit.
Dans les villages et les fermes isolées, les voyageurs sont aussi
exposés à l'attaque des chiens , qu'on jugerait par leurs aboie
menls furieux devoir être très dangereux, mais à la vue du
(1) T. Kiopeh, ». Pseto^ a. Kien, v. Cane, g. Skylos on Kvon.
(2) T. Zaghur, s. Rt^a. Gliaggoa, v. Ogar, g. Lagonikon.
TURQV» ^EUROPE,
fiMio^rd foael én dç quelque instrument dont i-aspnct Idnn est
insoUle» eomm» un in»rl6au, ils ^eMt^nt d^ prendre ta fuii^.
lis ne sont pleins de couragp que lorsqu'ils sont e|i nombre ,
<Hi qu'ils ont affoire à des personnes sans armas ou timides.
On a prétendu souvent que les chiens ne devenaient pas en-
ragés à QoQstantinople et en E{)ypte> mais (/est probabietifient
une erreur , témoin ce que raconte Mi Pouqueviile ^ur. Yhf^
dpopbobiê (1) des i}hiei|s et des loups , pendant Tautomne , en
AfacédQiae et en Epire, et ce qu'en dit M. Siudé. (fn/esle
Yqyage d^ M^ Pouquepilh^ voL II, p. 54*)
Le Chat{ïï) se trouve partout, maison moindre quantité que
le Chien, Nous n'avons observé de Chats Angora (t. En-
gonrçr-Kêdese) ^n Turquie que sur lei» bqrd^ de- la 8avo et à
Oonstantlnopte,
Le Ç^ekon (5) est surtout élevé en Valaclde, en Servie
par les Serbes ehrétiens de la Bosnie et de l' Herzégovine, et
paY les chrétiens des autres provinces turques ,< mais nulle
port il abonde comme eq Servie et sur la Save en Bosnie.
Aussi sont-<{e pour les Turcs les <pâys appelés Oomous^memle-
^pftr excellence. Le eoébon turc* est principalement blanc ,
rarement* noir et eneore moins seuvent brun; In ehiiir des
blancs passe pour meilleure que eeiie des noirs. Il a des for-
mes qui le rapprochent davantage du Sanglier que de nos oo-
obons domestiques, eau II a les soles hérissées tout le long
de réchine du dos , et beaucoup ont de grosses défenses re-
court)ées en dehors et un peu en haut. Ils sont souvent- fé-
roces et redoutables pour les petits enfants et les chiefais.
LorsquNui cochon en veut a un chien trop agfDçant , il rétmît
ses camarades et le pourchasse jusqu-à ce qu*il fuie ; s'il ré-
siste, il est sâr d'être perdu ; c'est pour ceta^ju'^n arrache
quelquefois les défenses aux cochons. Pour les empêcher d*en-
(4) T. Soudan-Korkma , s. Oujedenbeniey a. Termpin, v. Tour-
iare^ g. Lyssa,
(il) T. Médi, f . Jlfo^iirAid, a. JUaix^it. ÂÊéêeka, g. ^atùs.
(^ T. Dapiauz. s. Svi^ia, Mrow^ s. ùirra, v. Por^Qv ,g. Cl^iros,
de bagoeires ïte bois. Il têt f<»rC po^ible q»^it y Ait des itiéti»
dé sanglier et dé coohOQ dfHneeUqiie.
En à^B f omtne dans tes ArdeBBM \e% coeiiotis vivant |Mfi
ftMei^ i été M hîv«p, dfltiB i0s fev^ls d^Ghénès v de tnanlèm
qu« leg pi^prléuîi^ ne tôvent paj^ sax-^m^es- isdriibiati ds
bétéft iWposBèdpat« iJfëoAmotns les ooobms du di«eps«pi femnes
M sKimélèÉl giièMf , chaque iroupeau uM a^ PèconnattPe ;. ra^»
vam«ni on ftiit ua» antaiUiB (s. flàms^à) à uâeoreiii^ d8»Gi>-.
ehoiia p<Mip ab pas tes eonffindtea: LoD&que tes pnopf iéiaired
ont beséiii da cet aninaox , ils fi(Mit daa battaes en régte, qa
bten Mt jetumi on peii de Qiaïs qu dfovge à Pua df eoiv et l'ottî-»
r«m.aterf dati» des endroits c}6iurëè t cet kidii^idu esc suivi
imaApmpiablenieiit par tous les autres.
LoslBocboAs sféiigi*a(l»eàt aveotes glands {Girê$i du slave),
les poires et les pommes sauvages • et si pn veut leur donner
irnoope plus d'embonpoint, en 1^ met à féourie, et on les
nourrit âvee du mdfs ou do l'orge. Dans les èontrées 4^ bois
de CMtâigafers^ oomme dans là Croatie tuiique^ PËseiavonie
(I^oÀcliega); onëmptoipaaasiàcet'alfet i^S'irafts de oes an^
brôB.
Pour le gerbe^ les eocbons» oB par suite le^ glands^ sont do-
veiefus d^ûn tel pi-k, ffiie te peUipie mumiirrait quand |e
prince Milosch faisait frayer ites routep à travers les lorèlS';
car, disâit^on, eoâperdepdiénos, o^est lU0p des hommes. On
éhante souvent i c Que Dieu veuitlo donner abondanoe de
glands , cap chaque chêne est on Serbe. >
L'éducation des eoehons en grand cesse d'^s qn^on oottie
en Messie et Bulgarie; ees animaiix n^y sont plus qu'en petit
nombre aofbup dos babHations > Oommedans le reste de i'Jiu-
rope; Ge n'est que dans les forêts de Chênes de ta Croatie, de
rEsclavQ^ie, de la Syrmie et des montagnes préè du tacfiq-
laton en Hongrie, qu'on retrouve ôetté srbimdaecë de coobekts
à demi sauvages.
Lecochon^st snjef àunç [nalpdîe çpptogj^euse qui cpm-
meB6# pfir le f^jp^ J)ûjler pfc nmm Qn ^t qil^. miyi »^!?die
S04 nniQuis d'jeurope.
se gagne dans les élaUeft où des cochons en. 80B|]iiorts«SUe
a fait assez de mal ces dernières années en A>ngrîe.
Les Moutons (i) sont les compagQcms de Thonme dans
tonte la Turqaie , et constituent la nourriture principale de
ses habitants. Us sont presque toujours blancs , les noirs étant
nne exception ; ib sont de petite taille et assez ramassés. Nous
n'avons pas Tir de mouCons*mérinos et à large queue» si ce a'est
en Senrie où le prince Milosch en a introduit un troupeau.
Néanmoins on a foit en Bosmeqnelques efforts pouramélîorer
la race des moutons. . Le mouton de Yalachie a des cornes en
spirale et dirigées en haut , il se retrouve çà^t là en Turquie.
Les moutons forment une des plus grandes richesses des prin-
cipautés valaques, d'où il s'exporte annuellement des quan-
tités énormes de laine. .11 y a de si grands. pâturages, qu'on
permet même aux bergers transylvams de veuir conduire en
Valacbie leurs troupeaux pendant des saisons entières.
Les moutons ont l'avantage en Turquie de fumer les terres,
sans que les habitants s'en doutent peut-être, car nuUe part
on n'utilise le fumier. Ces bêtes n'ont guère d'éciiries en Tur-
quie; mais pour les préserver des attaques des Joups, on les
feit parquer dans des enclos palissades nommés en grec
mandra. En Épire on remplace le bois. par des murs de
pierre. On. se plaint beaucoup en Turquie d'une maladie con-
tagieuse des moutons qu'on nomme Wfo'/.
Les Chèvres (3) abondent en Turquie plus que dans tout le
reste de l'Europe. Elles y contribuent aussi à dévaster beau-
coup les bois. Il y en a encore davantagOs dans les provinces
méridionales que dans les parties septentrionales. Elles sont
en général de petite taille, souvent à soie assez longue, et ont
des couleurs blanches , noire^ , ou brune-jaunâtre. 11 y en a
de cette dernière teinte qui n'ont presque pus de cornes , et
proviennent, à ce qu'on dit, 4'Égypte. Les troupeaux de
chèvres sont presque toujours 8iu*veiUés par des gardiens ,
quoique la plupart n'entrent jamais dans une. écurie.. ,
(t) T. Koyoun, s. (htza, a. Belle, v. Oe, g. Ârnù
(2) T. Ketji^ 9. Koza, a. Ketz ou KitZy v. Cupra, g. Aigida.
PAONE. 505
' On ^ve les chèvres, surtout en Turquie, pour leur Imt, leur
poil et leur peau ; tandis que dans les moutons on recherche ,
outré la peau, la laine et le lait, la chair, le suif, les pieds, et
en Servie et en Bosnie encore les inlestins. Le lait de chèvre et
de mouton remplace celui de la vache en automne ^ lorsque
ces dernières sont pleines. . i
* Le Bœuf (1 ), la F'ache\i) et le Bûjj^e (5) sontleâ animaux
d'étable en Turquie. Le Bœuf et la Vache , sur les bords du
Banube et de la Save, paraissent être une race hongroise dé-
générée; ils sont gris {s.<yiw)M&), à ossature proéminente, étassez
maigres, comme eh Hongrie. On élève énormément de bestiaux
en Yatachie, en Servie et en Bosnie ; mais lebrs cornes ne sont
déjà plus si longues et si écartées , et ils sont un peu moins
grands. Plus loin, dans rintérieur de la Turquie, la racé est
difiEérente , de moindre taille , à petites cornes , comme en
France, et surtout de teintes brunes ou bigarrées (s. Schnronia
et Sckarolia) , ou noires , surtout pour les Taureaux (s^. Mou-
konia^Bîky et la Vache nojre Mokoulia)^ où grises-jaunâtres;
ce sont les Jerav des Serbes. Les Bœufs sont gris-bruns, bruris-
Toùges, bruns-jaunes, blancs-jaunâtres et blancs (s* Biljn)7(ya
les emploie partout pour le labourage et le charrois , et on ne
mange leur chair que dans les grandes villes turques. En Ser-
vie, et çà et là en Turquie, on ferre les bœufs, comme les ânes
et les chevaux; ces petits fers s'appellent Potkouitza.
Le Bîiffle est assez fréquent , surtout dans la Vâlachie, la
Bulgarie et la Thrace. La femelle donne un lait excellent et
plus gras que celui de la Vache. On l'attelle plutôt aux chariots
qu'à la charrue. Cet animal, comme le Bœuf et la Vache^ passe
la plus grande partie de l'année sur les pâturages. Quel-
quefois on leur attache à un dés pieds un morceau de bois
(s. Kletschka) pour les empêcher de s'éloigner.
(4) T. Euhuz,^ s. Vo^ a. Ka, v. Bouyg. Vodi ou Vous. ,
(2) T. Inek, s. Krava, a. Liope, v. Vaca, g. Damalé,
(5) T. Dumhat, s. Bivo, a. Poyaliize, a. m. Vocitz, v. Bivolou,
g. Vouvali.
taiîlq , pimôi, pfi(j( qu§ grancif f t à fio« fti»?* w^rt i w^m te
piUre bUwc, et rurçwcmt gri^, Wgîirr^ir WQUcb^i^e fi»
pi^« Il y a WaHcoijp cif qh^vaw> bl^qcai*, \m^ \^ wirtew
noire parait doniaiante. Le Chevi^l df $(j^pi$i â||. âfU^W^
plus p^(it ot r9$sAmb)Q pu cb^K^liiH Imwr4 b^iwwii îl est
fort rviroas^f trèiivjf, pt Ad«*»nib#îieî^<>elte«it^« flo«r grJflWW
Ùm% l6$ mmiogRâs, Qp HP 0F0^$9 b^flHCow P9PF 9ll§P «^ t'gnr
étppué dp tf opvcir t;mt d'ar(lp«r ^ ri« §pIWKp Ahp» te§ j^#pF
dç» cbevaMX valqqMPi, §prbeft biflg^r^^» \^^ QMPlb»P»l^liflHii
frpqpeiBpiept df| r^sW, R'qijt pa^ çlp fop^e^ éipgaptp^, Qg po
élùv# §^^^qul^n W^Wai^iOt d»P8 tefi PNPW dpl4 YîUaphWi^P !»
BMlgarjp Qrieii(f>lç,d^l«TbFaçe (^ptrp6^ki^8«*a^tJfiP^Sî«fr«)
de |4 |lQpié|i<a ({>ptow ^'ÏQhMpJî^P et <i|p Sftphjp):, Pl du Sr^r^i?
de iq Bppipp, pin^i qM>a§çrvj§, P'éîégapts Pbpvaq]^ di^ çpwfspp
sopt cpu)^ d4l MwsftP'»^ I dPî^ bPI'dii dl4 Vqfppt^q, ^p El^ole i^t dP
§ÇQi|fpl)i , m ftf. PapqppYilte citp ip'^p «n har^^ (i TwbtppRW
|l y A PMUsi dq3 b8P94 dfi«î* Ipî^ pWPPipppt?» ^{^la^pQ», fift fifPr
peRl on g^tp |9f cbevppi; p» «*pn #PPVft«î tPPp «Ôtt flH «éfflP
dpjp à dçu* 4BSt Rp r^rt^i |ei O^pmap* «wt r^cppims pôwr
d;axçpiippm ppYaliPF»» pt ippp mppéffft dppf dps p^pp» étroite
habituenl, jpg ^viip$ p tdPPim* plpP m^ippPi QMP ip§ D^(^ »
f t ^ |f'arr4^P îputfiPlftPPœent au jpilipu du plw(^ fQrf «ftlopt
§QHï^p* oftp^^ifie vraiment dp9 *PYa«* lyppu dpsi twff de
fp(;pp,d'pu(apt plus qp« jqmpp fpp» ftppt (^pc rfli)d^»ftVPP up \x^
;)P fpjljpg , 91 QMp PPI bétPR p'pnf fiflpr SP FP^PRIf «P« Ips
' plppi^ tep9Pit p$K fori, CppPP^^pt il#pQp4pp(IefitpH)#pt]pf(pli|s
wauyajs pF^ailpw d# roçbpfis. !p§ 5^fl^/^d^Aibpp»w, #i ^imm*
ils savent gravif pt dpaf PP4i*e »P§ bPPPcbpr J#spp»tpft )p» pU)s
roides. Nous avons vu même en Albanie des chevaux chargés
rouler dans un précipice de IS p.y tourner deux fois sur eux-
mémes» se retenir sur une pente assez forte , se relever tout
(4) T Beyguir^ s. Kagn^ a. Kule, v. Calou, g, Ippoi.
r
«e«b| at M*mv wr fo lioiito. Une autpeliAle égarés ràr im plan
inoiinë de Mige à Sobaiia, ne ppuvsitit plus &^y teniv à eaua^ de
là roickun ée la peate , gti^sa hftbildmeni de 40 p. » tomba SQi*
•on Wt, eqtre des r^cbers, lesqtfatre f#w en l'«if , et eut ie
bonhiiii» d^ne paa ta tuer. A voir la calatt replie, «to aanait oru
qpa runtÉial al|att ^ine fiaoussé. Lan chaminf en Tuifqirie aoat
frëiiueffimant si mauiraj» dans les mûntagoas, qùQ las ohevaiiK
a^{i(kbit|ieRt^i|seasibleinent à des mapehea impossibles pour nos
ohevapx.
La plupui^t de cbevaHK turcs passent la piqs grande partie
de leur vie à Fair. un n^ desselle jamajs les ebevçuiL en Turquie;
ees pauvres animaum fest^t nuit et jouira réour^eaifeo leur iiplie
oulew jïâe. Leschevaiui des Kiraàgif^ ou niulaiiera turcs,
n'enlrent pas même fi l'éeurip, ei^cepté en hiver clans les plus
grands froids* On leur lie quelquefois les jambes pour les em-
pêcher de trop fi'écanter shi^ les pâturages» ou même on jour
met des fers aui pieds.
Dans les éouries mêmes de» padias» les dievaux ne soat ja-
fi)ais séparét par dep plpncfies » pu des solives , et les -oràobes
ne sont toujours que pour le foin. IJhez le&gçiis riehes en i^s
. ottaohe quelquefois dans ces locaux par des oiipines (gv ^^'-
p^mim) au pied. ^ l'oinlmairo, le so{ des éoiuries n^est que do
. la terra inégaiû. fia Bi)sma et m ^zegovinç» on pave sou-
vent .les épuries , et on garnit de planchers lormé^ de pn^tres
l'eadroii oà. aânt I«b fihevaui» Lci3 erèdies sent ipoonnties en
Tlirq^je i ou donne l'orge ^a»» des pellila saosdii poil de elièvi^e
i^Si(dkpiêza on tarbfi) qu-oa pea4 au oôu des i^hevauit.
L'étrille (1 j des dievaitit n'e^ composée qne d'un moreiau
. qnadrans^laina dâ fer battu , dont Jesdeux pla« kio^i càtés
sont reeânrbéft a angle drtiit^t entaiiUs grossiàremeot nomme
'uqeseie;
On nourrit les ^bavauk m général avec de Koige, Tavahie
n'élant guère en usage qu'en Herzégovine et dans le N?-0. ;
I
. f t) t. Machagh», s. Tschtiapinf^ eu Eûs^kadifiai a. Kaêèh»dqe,
V. ZessaUj g. Zislra.
1508 TURQUIE » EUROPE.
daqs la Thrace orieabde, on remiphoeJe iDaiiqve de fois pAr de
ia paille bâchée. Dans la Turquie méridionale , on leur Offre
quelquefois conime au bétail quelque peu de sel à léeber. Ou
ne leur donne à manger et à boire que deux fois par jour» de
.grand matin ei le soir. Toute ia journée, ils ne reçoiwac rien,
*» ce n'est quelquefois vers le midi quelque peu de foin (i)
ou d'herbe (â) , etc. En été dans les grandes chaleurs» on les
fait boire souvent sans les débrider. Le Neia-^pi-Kogn (que
les chevaux boivent) des Slaves est aussi bien compris, par les
chevaux turcs que les jorements obscènes {JebenbMrniati^ Je*-
bewrti'Sakon) avec lesquels on les empêche d'aller à droite ou
à gauche. Malgré ce régime sévère, on peut exécuter av^cces
bétes tout d'une traite des courses .^Irémement longues.
En Turquie on ne coupe pas pins la queue des chevaux que
la queue ou les^oreilles d'autres bétes , bizarrerie de notre Eu-
rope. Pour éprouver ia force des chevaux on les tire fur la
queue; cet usage ancien se trouve mentionné dans les chan-
sons » et MarcorKralievitsch est dit n'avoir choisi son cheval
favori , nommé Scharatz (bigarré) , que pârœ qu'il n'avait pas
pu le foire bouger en le tarant pur la queue*
On n'est pas non plus dansl'habitudede donnerdep nomsaux
chevaux et aux chiens y mais on les distingue à l'ordinaire par
leurs couleurs, par exemple, on' nomme le dieval noir en t.
Jagmis^at :, ^i en s. Franatz ou Mrkov , le cheval brun en t.
Dorou--at ,.et en s. Dorât ^ le cheval brun châtain en t. Kes-
tene-^orousouy le cheval brun rougeâtre en t. Al-bey gfdr^ et
en s. Alat^ le cheval blanc en t. Kirb^ et en s. Bielatz; le
cheval gris en t. Demir^-Kiri^ et en s. Stlen^ Jelaif ou Swutz;
la jument grise en s. Swanwtza ; le cheval bigarré en t.
. Bakla-kere (comme des fèves) ; le cheval brun moucheté en t.
et -s. Jagrs ; le cheval pie en t. et s. Abra^chat; le cheval jau-
nâtre en t. Koula; celui à tache blanche sur te front en s.
(I) T. Otlouk, s. Seno, a. g. Zen, v. Fenau, g. Zeron.
(2) T. Ot,s. Trujw ou SektM trava (herbe tecCé), a. Pare , v.
Jarbé, g. Chortan.
FAUNES 309
Brnio, Quelquefois on ajoute le nom du propriétaire ; ce n'est
qu à Belgrade qu'on entend quelquefois un employé ou un Al-
lemand appeler son cbien par quelque nom de fantaisie.
VAne (1) n'est employé en grand nombre que dans la
Thrace» la Macédoine , et surtout dans TAlbanie méridionale.
L'âne parait atteindre en Turquie une taille un peu plus grande
que celle qu'il a ordinairement en France. Les Mules (2) sont
des raretés dans ce pays, mais il y a un assez grand nombre de
Mulets (5) dans le Monténégro, l'Albanie , l'Acarnanie et la
Tiurquie méridionale. Des Chameaux {A) ne S6 rencontrent
que très rarement dan$ la Turquie d'Europe où c^sont toujours
des propriétés de pasdias asiatiques. ^
l^e^épizooties oui détruit ces. dernières années beaucoup
de bestiauic en Turquie; ce sont surtout les bétes à cornes qui*
eu ODt. souffert , en 1857 » dans la Thrace.et Ja RoiRélle, et
en 1838,. en Bosnie et Croatie. Nous nvous vu des villages où
il y avait sur la route des vingtaines de cadavres. Lés moutons,
et les cochons ont été décimés principalement en Bosnie.
(^) T. EBchek, s. Magaratz, a. Okomarè^ v. Uagariou, g. Oni)s,'
(2) T; Kandjek-Matery s. Mtxzga, g. Kreph. *
(S) T. Kater, s. Mazgofo^n. Jfou^ie^ v. Jjsmini.^4 Mmdari.
(4) T. Dévéy s. Kamilaj a. z. Ghamile, v. Camda^ g. Kamèlas...
f
\
• r'/; : l'.-.M
MO TURQUlti iV*ÈeROP£«
*^, A«i nf^-''^'''^-*»'***' "*« ■'**nfinnniTn tu
chahtré V.
ÎTÊtÉoftWoéii M fci tmm^ te'fÛKO^fe.
te eÀ>»at (1) de ta Turquie €sl eA ^Aér-ât mditll dmin qu'tMi
pmrriit te Mppoisf d^apuèà iu luiiiiidë v parée qu'^Ue^est ém
trecoupée dQ montagnes , <» put^ne istott» 4a pante ortoiltttU
ai|» CMmhM d'iir ymsM dé la RiiMto. Si mie ^tm dôii i^-
trilHi^ à reûdn» ^s Uverâ pkii rudas , «es tâiii# 2f ^-fei {^y
gtacenl é0 tenlpiiàâutm iek hubitarttoSi^ milieu de» frlNid«i
ohateurs dTiété $ or ^ imirt «^ca lie «e boctiëiït piM à la VidoeUte ^
à ia Buifpirte ei ki Tftrace> bnûb Hs s'éteildtlii pùP la Méseta 9ii«
périeure joi^u'à Inrrorft lès iw^ue* bmtoe» dëH HMtiogffH ^t
coupent le milieu de la Macédoine^ et même jusque dans les-
v;^llées du.Piade ^ de rËpirei Les rivag^ea fieiol» de TAlbaïue
en sont préservés» le» montagoed y formûWt édUhml dùbB ce
cas se tféiivtftttt «i^tmêles Mftrms de F^Stf^^ c^rldiiléè pèi'tiës
dtt bassta d» S<ï«taï*i , h ta p^tiië de VAcrocëraanê, où fe <iîel
est presque toujours serein.
Nous avons été nous-méme étonné de la différence de 7 à iO>
que ce vent produisait, er nous en avons éprouvé en été tout le
froid au col du mont Kreschna en Macédoine^ au coi de Kli-
soura près de Castoria, entre Janina et Metzovo et à Ochrida (3).
Ces vents ne régnent en général que deux à trois jours , et
(4) T. Eklim, s. et g. Klima, v. Aerou,
(2; T. Poyraz, s. Sever ou Ladan-vetar (vent froid), a. Ebro-
klydon, a. tosk. ^0ora, v. Krivezoul^g. Bora ou Boreio anatolikon-
tneros»
(5) En Albanie le thermomètre à Tombre tomba de 54» à 24^, à
Kllsoura de SO*" à 2Jo, à Kreschna de 24° à 4 8"" , au han de Kyra le
thermomètre donnait une différence de lO^^ au soleil et à l'ombre.
ibfit ^Wm Àa VëUte \A\ii dauk du N; 6U jpdf dfeS Vël^tâ du
D'ùtteftiiife pîtrlj te Thteéttlië et TÉ^lVë pûtiifeytil fës pays
les plus chauds. La chaleur de Télé est insupportable datlà iéà
VtolWw de r AlfiauiÔ tîtôrîtlmé , pâhié (Jtie lie pnys est èôUpé
]^qtte daii^ sa lortguteUt* par des chaînes pai^allèles, etill*ë les-
quelles sôUt dé profonds i&iibnâ , ehtôurés trop )ibUVênt de
IttOftiagttes déboWéèé, et àbsdrbaht bll ^éhtn^y'aAt léS ï^hyôtts Sé-
lttii>e»; ïl y î» alîSàl bedUtoup tie câVlièè df«ulaiYd^, dottt léS ëalii
»*ëfigbàffrôot, et ÔÛ Fïiîr est Stïîgftûnl et pesattt en été, pilrcê
qu'éucutte Vallée tf y pei*met TàtcéS tadlè dés eoiit^anlS d^ù^
Ni*»0; et S.*-Em qtti leuipêffertl Sî sôUveiii b ebdleul» de^Uorià
iotog'rtddfftàU'ii G'ièSt si^t^t'oUt dMh m Vàttéeè que èe dévelop-
pent ces dangereuses fièvres inlermittenles qui vi^ttenl ràgU-
V^emétti TAlbûrilej Stutout de juillëlen tiôvertibi^e. Géilé hïiuïe
iwftpératui^, qU« va à l' ohibre jbsqii'ttu^délà deSB,8 à 58' C. (1 ),
eiî^te HrtéiKié» dutistes ràoib dé juillet et d'hôùt, dans les Vàlltèeê
où tki^t est asseÉ WgôUl^éux , eoHimé p^Jf exemple dnnè Ib
b^ksKft de lanlnd. En effet, dùnis-èes dei-nlefs eriviVons, eu peut
<5ômpté^ siît rabft de tèttipS frbid j él ûUlàht de temps 'ehaud ;
»ïiépf(Ai>m des fVoids piquante eu tobVèmbîre, et à Ih Riî de
janvier» ou eu rèVT'îér il tombe tle h tieige et de la plûîfe (S) ; ce-
pendant en juillet, le ibermoïhètre ittbnte déjà à âifr* à f ombre,
lié 4 S mVs est h Ifîh de KMvfer»v aiûsi qUe lé Mbitt dèfe cigognes.
Dans les premiers jours d'avril revientietot îes îiiiVridellés et
les CîàiHe^*, et le ^ssigu^sl cdmtîiencrè à ehdtiter. Le lîiôîs de mai
y efet le plus beau , pâVCè qu'au mtlîèU du ]6\it il fhît chaud,
-a le )BMm et le ioït ^^f^éable. Léé vent^ règuanls soufflent
%lWà du W.«0. thtts ïes ttioîs d'àoàt et de Juillet , la eaYhpâgne
éSI ï^OAée, qudrque léè ôuîts Mm, fràldheé. Les TSgegtmâ Veù
tem tféfà le 27 d'octobre. Ce fùoh et décembre éônt lés ttiofs
^s plU*te et dè^ débot-denftfents dé rivières. Telleà ^ônt lés ob-
(4) A Rocov4) , entre Tricaia et Larisse» le theriiuwiètf^ lau^iiiNil
i Pbmbre ^* le 15 août ^8$*.
• ^) tx nghfhàJX^.t. Xiin^a,^. StMs v. Ptôàë, g. trocÙ. '
512 TURQUIE d'eUAQPE.
• • - ♦
servations de M. Pouqueville» qui peuvent convenir à une bqoiie
partie de la Turquie méridionale » surtout à la Tbessalie et la
Chalcide^ à l'exception cependant des vents du N.-O. du mois
de mai.
Dans la plaine de la Thessalley la Macédoine méridionale-»
la plaine, orientale de la Tfaraçe , comme sur les côtes de l'Al-
banie, la neige est une grande rareté et ne. tient jamais » tandis
qu'elle s>moncèIe plus ou moins dans les montagnes, et couvre
en hiver une bonne partie de la Bulgarie, dç la Yalachiey de
la Servie et de la Bosnie. Le Danube ne gèle pourtant jamais
par les grands froids, si ce n est par suite de raccumulation
des çkiçons flottants , et les eaux des principales rivières de la
Turquie méridionale et orientale ne sont jamais prises bprs des
montagnes.
La Servie et la Valachie paraissent avoir un climat assez
voisin de celui de la Hongrie. Certaines parties de ce dernier
pays et de la Servie étant abritées par des montagnes»,, doi*
vent avoir une température moyenne plus élevée que la pleine
valaque, Qxposée aux courants des vents du N.-£. Diaprés
M. Viquesnel , les feuilles couvrent les arbres en Servie da
15 au 50 avril. Le froid d'biver est a l'ordinaire de 10 à 14»
sous zéro; en 1814 il atteignit 21% et en 1858 18% Les dif-
férences considérables de température d'un jour à l'autre
s'élèvent quelquefois à 17% et il y ^ a ^ême de très ior4e^
dans la même iqurnée. .
. La.Yalaçhie et la Moldavie soQt les plaines les plus froicjljes d^
la Turquie t .ca;* le thermomètre y descend quelquefois à 15 à
20% et même 26^ sous zéro , et les hivers y sont rude^et^parr
sistants. Le trajnage dure quatre mois, et le Danube se couvre
de glaçons. La Moldavie est même plus froide que la Yalaçhie»
à cause de son sol montueux* Le printemps , y commence en
avril, et des vents du midi achèvent la fonte des neiges en
juin souvent si promptement , qu'il en résulte des inondations;
c'est aussi le mois des pluies d'orage. Une agréable saison
socoède aux pluies de septembre , jusqu'à ce qu'en novembre
le vent du N.-E. aniène l'hiver et couvre le sol de neige. Par
liÊTÉonoLocit:. 5IS
contre , la cbaléur de Tété y est très grande ; mais tes eottranu
d'air frais qui descendent le soir des montagnes y rendeac les
Buils très fraîches^ et y ont introduit, comme en Hongrie »
f usage des manteaux , même pendant cette saison*
La pluie vient en Servie et Bosnie surtout du N**0» La
Bosnie est , comme pays de montagnes , une contrée bien pkis
froide. L'influence des vents chauds.du S. et du &•£« y est
rendue presque nulle par dès crêtes courant de i'Ë.-N.-E. à
rO.-S.-O.» et par celle qui sépare la Bosnie de rHerzegovine»
tandis que des vallées s' ouvrant au N.-O. ou au N. donnent
• accès plus ou moins aux vents du N.-N.-O. et du N.*E. Aussi
le bassin du Marenta inférieur , en Herzégovine , a y depuis
le pied du mont Porim , presque le climat de Scutari , en Al-
banie. Dans la partie tout-à-fait basse de ce pays on n'éprouve
en hiver que 1 à S'* de froid , et les prés restent verts en hiver.
En avril la végétation est en pleine activité. En juin il y a déjà
une chaleur de 17 à 18*, qui s*élève en juillet jusqu'à 28% et
au-delà en août; pendant ce mois et le précédent il ne tombe
guère de pluie, mais il y a d'abondantes rosées. Les montagnes
entre l'Herzégovine etlaDalmatie diminuent l'efi^ du Bora
ou du vent qui souffle du N.-O. et occasionne des tempêtes
en novembre , le long des côtes de l'Adriatique. La neige ne
disparait qu'en mai et juin dans la plupart des montagne» de
l'Herzégovine, et ne reste que sur les plus élevées. A la fin
de septembre il gèle déjà en Bosnie , surtout la nuit » dans
des montagnes au-dessous de 3,000 p. Au contraire» dans
le bassin de Serajevo et de Travnik, la neige (i) commence
à tomber i5 jours avant la Saini-Demeirius » c'est-à-dire
le 23 octobre , et y reste jusqu'à la Saint-George, ou le
5 mai. Les plateaux élevés de la Bosnie, comme ceux de
Koupris, deScopia, etc., sont couverts déneige et de glace
jusqu'à la fin d'avril.* Dans la plaine élevée de Gafzko, à
2,S00 p., la neige couvre le sol pendant 7 mois , et commence
à tomber à la mi-octobre.
■^«•*«WMna*>^Bi^p**ai*.
(4) T, Kar, s. Sneg, a. Bor» v. Stpaéé, g. Chionù
I. 33
i1H4 TimQuiB p'BimopE.
< la neige ne diapûraic» daes la plupart àm moMaSQ^s turques
.iàïïftmélevée%f qu'en join ou jnîilet. Ainsi le mool Vitosch et ]e
,HilqftrDftgb eu préeeniaieni enoor» m ooiqmeooevieiiC flQ jiijir
let , eu 1836 ; le mont Hiiscliil^eli » prç» de Jaoiea t en pone
ds d^nbre en mors , et à Meuoyo la neige ne fond que isLus
. le piiiieu de mai. Ella ne reste amonoelee toute l-api)^ qoe
•dai?s las oiraes entre 7»00û et 9,000 p,» ou plutôt d^Q!» d^s
gorges de ces dernières, comme dans les montegnes entiie
.iiûiisî)ue, ie Monténégro, le dîëtrict de Cieoienti.et S^hplîq,
)éiM» celles enure Ipek et Gousieie, dans le Seh^fi sur Ifs
i orales au Sw.-*0« de Monastir, dans les hauteurs du Pindet
" autour de Konitea , dans l'Olympe , le Perin-rDagb et les pap-
-ties les phis éiievëes du Rhodppe. \ l'exception des neiges
• entre; la Bosnie et lu Haute«Aibanie , les autres sommité
.n'en conservent que des plaques peu coosidéfî^les» et M^me
fdae* les années ehaudes elles disparaissent prefiqne oemplétf-
meut»
Dans, lés montagnps élevées du Pinde , rhiver dure plus de
0 mois, et le reste de l'dnnée il n*y fait guère pbaa^ , eiquol-
• quêfois même froid. IjOS premières neiges tombent à la fin de
septembre t et dans le milieu d'octobre lesdmesdumoumerka
' et 4li Claoardisca sont couvertes de neig^ ; à la fin de novembre
les eqls «enl souvent ob^treés par Ie4 neiges. Du resta, f^f y
• est vX et sain $ les coups de ve«< y Sent violents ; aussi les mai-
sons y sont bâties solidement en pierre , et les toits epuvercs
éé bloos de rodiers» Les eaux y sont très froides.
' (SI on peut admettre qu'au S. des chaîne^ traversant la Tur-
quie de TO. à l'Ë., le thermomètre descend rarepient à5<* au-
dessous de sére, et que la qeige n'y resteque quelques Jours,
' H fie fettt pas oublier que cda n^est applicable qu'aux plaines,
et qu'on faH abstraction des montagnes nombreuses et éieviies
de la Twquie méridionale. Ain» nous avons vu de la geiée
Manche déjà te 50 août > dans la vallée de ^livova, entra les
montagnes de 5 à 6,000 p. qui séparent le bassin de Bitoglia
TKÎ flt TlItltîfJ titl JLfttlt itvtr.
Sur le Bosphore^ le w)isinage des jners et l'absançe des
MiTiOftOLOGlB» nm
tti&Bf^eneft èftiralient ea hiVer tme tempéititure fH^e^que diisal
doaeé , itiais nû peu plus humide que daiis la Mâoédoine méri^
dioiiâle ou la Tfaessalie^ de qui est prouvé par 1- absence de
fourneaut et tnéme de cheminéesé Eu été; cm étouffe quekfiie^
ft>is de oteileitr à Gohstantinôple et Péra , d'autant plus qu'on
y fbit M euMtiê au charbon de bois et sans cheminée.
ïfM autre tiétéi le dimat deCohslantihopléest pWdoux qn#
dans des parties de l'Eut*ope «tridenlale situëee sous la mémo
ktitudé; mais le temps y est tfès Varktile, ft btidse des dtdngev
ments perpétuels ddus tes courants d'air* Le canal du BospKorèr
eslgariiAti surtout des côtés O. et N.^Oi i mais il est exposé
au vent fl'Oid dé Ressie et au tent du midi^ l)e plus ^ le mou-'
Témetit des ëaun Aiit qu'il rèj^tie toUjouré du vent dans le Bbs-
pbore. Les tetits N» et S. y doirhinettt , les premiers y sbuf^
fleiitëd ëtéfégttUefëmeflt depuis 40 h. dumaihi jusqu'au éOtH'
éher du solétl ^ et dithinueni la chaleui^ ^ qut s'élève jusqu'à'
95<> R., el h'esc BiifVodfltlte que datis lé fdttd déS Yflllàes librf^
tëes ; lëà ^MéS et les nhits en pardisséril Itiémè A'fiieheè m[6^
parativemeiit à la ehdieur du jour. Le veut N^ né devleill désa»-
gfrëablë par Sd fdree qtfdii^déSSIiS de Thèhipiâ^ oâ îl i\ë»t
frappef dii'ectement cidtitre les kutéur^i Eh hiver., Hamèhè
les brouillards , lé f^bid ei k Vëht ^ qM dispârâbâétat bièntdt k
cause du vent S. prédominant dans cette saisèh'. Le étoft^i
gement de tenipérttture produit pdr ce Aévhhr est qMel-
qùëfb» ni febil que lé Cdf p4 Hllthflffh êr> ^iflVè t ce vétlt ^mêttl^
aussi dé ThUthidilé qui se àëpdse sill^ fé^ itlurHlIleS. Le Vërii!
ffE. est ^ort} IVold , et piûs sensible en Europe qu en AsW; ''-
• En fëvriët* , le vent 8. domittè aâSèz ^éiiVehl él donne lieu ir
dé belles Jtmmëei. En mars, les Vëttts ife; et Pf. s^fifflent fd#të^
ment et alternativëmëtft ^ ëk f*ë^ chdn^fêihënts SUbit^ dbiihéi^r
Heu à un mont» dIliVër. Dans le tnors d'avril , les urbres frtii-
tiers sont en fleurs , et en mai commence l'été. La dernière
moitié de mai , juin, et la première quinzaine de juillet sont la
partie la plus agréable de l'année. U tombe peu de j)taie depuis
le mois de juillet , à la fin d^ûoéit il y a dee ortigel el térs
les équinoxes en septembre , après dés tàtipi dé r^nX dS
S16 TUftQUlE d'bUROPE.
N.*E. ou S.*0. ou des ouragans, le temps se met à la pluie ;
mais nu milieu d'octobre on jouit quelquefois de quelques se*
maines de beau temps, tandis que d'autres fois le temps reste
brameuiL. En novembre et décembre , il y a aussi des brouil-
lards , de^ grêles , des orages, et le véritable hiver commence
en janvier, où la température ne descend que rarement au-
dessous de 5 à 6' de froid. Les hivers où le Bosphore s'est
couvert de glaçons sont des raretés, et on ne cite à cet égard
que les années 401, 765, 934, 1252 et 1631. Sous Con-
stantin Copronyme, on dit même que tout le Bosphore a été
gelé, et sous Arcadius la mer Noire a été prise eu partie,
événement qui s'était déjà vu l'an 1068 avant notre ère.
En 9f acédoine et dans la Thessalie orientale , il y s^ tant de
montagnes que les vapeurs de la mer Egée remontent incessam-
ment vers ces hauteurs , ce qui enlève à Taimosphère celte se-
réi»iié, et an ciel (1) cette couleur bleu foncé qu'il a en
Grèce. Quoiqu'il ne pleuve guère depuis la fin de juin au
15 septembre, fair y est nébuleux en été, sans avoir de brouil-
lards^ et chaque jour une abondante rosée enlève le surplus de
cette humidité. Cet état hygrométrique de l'air doit être une
des causes puissantes de la fertilité des belles vallées de ce pays.
U n'y a de brouillards véritables qu'à la fin de l'automne et
pendant l'hiver.
DansleS.-O. de la Macédoine, les vents soufflent en hiver,
surtout du N. et de l'O., et en été du S. et de !*£., ce qui pro«
vient de ce que le bassin de l'Indge-Karasou est ouvert au
N.-O.» à l'Ë., et au N.-E. , tandis que la chaîne qui le sépare
Uela Thessalie est traversée d'échancrures transversales. Dans
les plaines de Thessalie le vent du N. peut se faire mieux sentir
que dans le bassin du S.-O. de la Macédoine.
Une particularité de ces pays est que les orage* (S) , les
(I) T. 6euy, s. JV«''0, a. iftet v. IWiert ou, g. Durofio^.
•{^j T. FwkTtùMffM^ s. Népi^io^ on Dmrisch, %, g. Mot (?) , v.
ff/or, gj. Trikynia ou Phourtouna,
MÉTÉOIIOLOOIE* . MT
grêles (1) a*y sont point en rapport avec la cbaleur>6t ne sedé-
cbarçenlengénéral quedanslesmonHignes, parcQ qu^J^s nua*
ges (^)f attirés par ces dernières» trouvent à frandûr aiséinent
tontes les plaines; néanmoins, la gréle est redoutée dans las
vallées au pied des montagnes , car près de ces dernières
s*élèvent toujours quelques sommets fort élevés. Aussr généra-
lement Tété est très sec depuis la mi-mai jusqu'à la mi-sepi-
tembre, ou même jusqu'à la mi-octobre, dans la plus grande
partie de la Turquie, au S. des chaînes centrales. Les pluies
ne sont fréquentes qu'en novembre ou décembre, et se repro-
duisent de temps à autre jusqu'en avril. Il n*en est pas ainsi de
la Bulgarie , de la Servie et de la Bosnie , où il y a assez de
pluies encore en juin , où le temps sec ne commence qu'en
juillet, et où il y a de temps à autre des orages.
Des 6^i/ra^<z^ visitent quelquefois la Turquie méridionale,
et ont une violence extrême , de manière qu'ils déracinent les
arbres, tuent les bestiaux, etc. ; mais heureusement leur durée
est fort courte. Les Trombes (5) y sont bien plus fréquentes»
comme dans la plaine de la Thessalie et sur le lac de Janina.
En Servie et Bosnie elles sont rares , car les Slaves ne parais-
sent point avoir des noms propres pour les distinguer de la,
pluie {Kischa). Des courants d'air semblables aux. rafaJetS' siir
la mer soi'tent quelquefois de gorges profondes , comme de
celle de Grouka entre Tepedelen et Klisoura en Albanie.
Eniin, les effets du Sirocco ou du vent .S,-0> (4). ne se sen-
tent que sur le littoral des mersËgceet Adriatique» quoiqu'on
en remarque des tracos dans les échimcrures des montagnes
cp^iduisant de la Macédoine en Servie.
On connaît aussi en Turquie les aérolithes» appelées par les
Slaves (^rr^/zY^a, et par les Turcs JlaimùHait^e (phénomènes
atmosphériques). On a même fait connaître et analyser celles
4~.
(1) T. Dolou, s. Kroupa, a. Vfeicher, v. Grindinea, g. Chala^,
(2) T. Boulout, s. Oblak, a. Re, v. Noot^ g Synnepkon*
(.5) T. Boulout' Khorloumoi^yq. Prèstèr.
(4) T. KéehkhUméi s. Joug, a. Libé^ g. Leibcui' ;
1H6 TMlgUUb »*«OMI»E.
Rôu^ atûtii lâché dé prendra une idi^ appmiiMtîvft ^ lu
températtirê Aityyenne dêâ diverses proftnoes de la Turquie^
en dbservatlt la tempëraltire des sources qui paraisseiH sovrder
dé pi*ofôndeurs c6iisidërdbles ; nos résultats sont les Siiiirdnts>
M température dé l'air ayant tonjours^té priàe à l'bmbrei >
Servie.
• À Rabotscbevo^ dans là Servie septentrionale et dans un pays
4e basses collines y dâ» 5/4 cent, en mai.
Près d'AIeksinilze, dans les nasses montagnes de fa Servie mé-
ridionale, à 320 p. de hauteur absolue , à iS"" l/â a 14%
Fair étant à Fombre à 17**.
D||Sins 4e vallon àl'È. de jivkovîtza, entre VaîievoetKragolije-
.\9Xif sur un plateau à 973 p. d^élévation, iS*"; }\ l'air libre
A YlasMvala, 12M/2 à i2r 3/4— air 22".
Mbesîe supérreiirè*
*
A Jnsén , %'IKK) p; IcP^ëVdti^ «bstMiiè , datt^ le )m des tmié-
' tagHés/nli S.-E; dë.Lëèkbtali!, IS% t'ait» ikKHqddrm b
rt)hîbrfe47*»;fiilso!eir26*J
Ali f^'stb/éui* re' cbl M Si dèf MMsi, à 9 I; m g.-fi: de
'' Briscb' en BlilJïàrfe et â enfii^bH i;l9i4 {1. , é*^ 8f4 à 9* eh
' août; ' ' »
S;ur le plateau de Sckirdkd^Yaiiitlît -, tttt ^>Ë. dé Lëèkdvat^^ 6
ètitirott 8^88» t^. , ♦»* «^aii^lS*'. ■
Sur le pfatean dit KH^otlrsk^^PhiiIha , à ëiWifôn t;880 p.,
' 9*»— aifr*»-. .
Prés de Trn, à environ 1^2 p*, 10^ — air 23''.
A^Bre$nik^à environ 1,809 p.. une source 10° — air 28»; une
autra lîp-^liir 28° f, une troisième 15' — air .18°.
A Radomir , ^ environ S^OTS p. ; 8» 3/4 à S^" au afiois d'août.
Dans la plaine ùé ^phiè , tx ifi&è p.» 13^--2iii< I8^
r
aÉTÉOHOUHIU. - *W
A l'E. de Gabrova au pied septentrional du Rhodope , à
l.eOOp., 15»— airl9».
A Bania même, à 1.791 p., 11*— air IS"
A Katschariik , à f critréè de la Ittacédoinë , dans tin tdllofc
■.étroit . â 1,550 p., 10' 5/4 , vefâ la Bn flë juin.
Bulgarie-
ASopor, prèsdefcovdscha^ à environ 1,460 p,, 12' 3/4—
air^9^
ATschatak, dans une vallée du Balkao, à environ 1,800 p.,
en juin, 13» 1/2— air 23% au soleil 26^
k Karascholi, près d'Osmahbaiar, 1 1^— oir flS"> aa soleiU 5^^
AScbotimld, 1**— alrl8%
Thrace^
f ' • • • • , .
Près de Rodosto, sur la mer de Maritiàra, IS^-^sàrM*-.
Mr te plaleati dU Tekir-Daghi «il 8. dé ttoiâtolio j à TOO {».
d'ëlévatlbH; 15" l/f--alr le»-.
A Malgara, à 1,18» p., tine ïohiàft** 16* ■ ml péité f»»-«-
• éirM». >■ . . •
Maiéâoibé. . ■
■
A AraR^cbinay 11/21. d'UskioMb.rdanslA pl^îpe^ à e»virop
700 p., 15«, à la fin de juin.
A Dobrotan , à TE. d'Uskîeob ; îtaiH \ine vallée peu élevée , à
environ 600 p. , 15M/2 à la fin de juin.
Au col dfe ffevâl, à rÉ. de ÏVilltJ , î 2,664 j^. , *^ 5/4 S f^.
AfefiB,danSuhèTaHéeiteirtlîllré,àtoOp.i<5^. '
Au couvent du Saint-Père, sur la pente méridionale èè$ Won-
A Slivova, à 2,446 ji., 9'-^^iv Î6*;
Fohtaihé S 4/4 h. à FE. tf Ochrîda, S ^,0f 8 p.^ H^-^afrîl^.
Fontaine au couvent de Saîbt^lVoft , ll^-^-afr W*i
C«ré âtt bord du tac «ô!*$ ce cidhi-ë , l*,S'-^o}!^ i Ô^,»'; '
Eau sous le col de Saràttt!a-Pof<Â, au fe; dé Sèf ^i , àtiéH*troii
2,400 p., 11«— air 22^*
S90 TDMQUIE D*EtJROPE.
Tbessalie»
* m
Puits dans la plaine au S. d'Alasson i , à 738 p., 14**— air 52°.
Source sous Karadere» au N. de Larisse, 16%$' — air 32%
Source à TE. d'Oro-Castron , dans la vallée de Tempe, 15«
—air 21.
Fontaine au Karaoul, à 4»d65 p. ou 150 p. à i'E. , sous
le col du mont Zigos, près de Metzovo (^inde) , 8« — air 2(y*.
Albanie méridionale.
JleIZMVo, à 5,705 p., lâ^— air 24%
Fontaine à 2,700 p. ou 200 p. sou3 1% zone des pins « à l'O^ de
Metzovo . 9 3/4 à 10 —air 31%
Source de Posg[oil , entre Metzovo et le HanKyra» à environ
2,200p.. 14»— air 28o.
Source du Krio-j^ero (s, Dobra^Voda)^ sur le lac de Janjn^,
vis-à-vis de cette ville, à 1,600 p., 6"— air 25 et 29^.
Puits de M. Clerici à Janina» 9^— air 28<',
Puits de l'auberge à l'entrée du Bazarde cette ville, 6^*-^air 25''.
Fontaine ai 1. au S.-E. de Klisoora-Han , à environ 890 p.»
15%5'— air 25«.
Fontaine à Baubîss» à environ l,OOÔp., 14«»— air 28*.
AlhiQie moyeikne.
* •
^oplaioe'à Kodyiua^ au S. deB^rat, iâ%5'r— air.^<
Fontaine à 1 1. au!3-*0. d'Eibassan* à 200 p. i? à 14*^
. .air38.
Source dans le vallon de Kouiscfaa, au pied méridional du Ga-
bar-Balkan , à 765 p.. 15 à 14°-^air 52%
Attire souj^ pl^$ haut, dans la vallée tout-à-fait au picçl 4e
la montagne, à 775 p., 15** 5/4— air 54**.
Fontaine à 80 p« au S. du col du Gabar-Bulkan » HaïUe-AU
banie, à 1,800 p., 12 à 15*>~aû- 3^**^
• •■ - . ^
MÉTÉOHOLOeiE* ^i
Haulc-Albaaic*
Source à 1/2 1. de Lous , dans la vallée de THismo , à 166 p.,'
14^—air 25».
Eau sulfureuse, dans la caverne sous le plateau de Croje , 15*-
—air 25%
Puits de Tauberge délia Pitschina à Scutûrî, à 95 p.» 12* —
air 29» en août.
Fontaine à 5 T. au N.-N.-E. de Scuiarr, sur la roule der
Skrell,14*^— aîrSO^
Fontaine dans la zone des hêtres , à environ 3,000 p. d'ëléva-
fion , au S. de Boga, 9 1/2 à 10°— air 27^
Source à la limite inférieure des Pins, sur le mont Proklelîa ,
à environ 3,700 p. d'élévation , 6*» — air 25'*,
Source à 5 h. à 1*0. de Prisren, au pied du Schar , à 1 ,450 p.,
12àl3^— air28\
Source dans la vallée du Tzernoleva^Rieka , entre Prisren et
Pristina, à 2,025p., 12*>— air 2I^
Une putre source dans la môme valJée , 16^ — ajr 20®.
Bosnie.
4
Une source dans une carrière de noeules à moulins» à 2,460 p*
ou à 1,000 p. au-dessus de Mitrovitza 9 coaservedelaglaca.
jusqu'à la fin de juin.
Source sur le côté oriental du Jaroui-Planiaa» près de Glougo-
vik, à environ 3,000 p., 7^~air 24" ,5.
Source souslecsoi du Stamik>\îlza-Plaoina, eatreRoujaiel le:
Lim , à 4,500 p., 4M/S^-aii: ly.
Source dans lu foréc au N. de Milescbevedo , à environ
2,000 p., 9'— air 20».
Fontaine à Tuschliua, à 1,442p., 6«--att SI*».
Fontaine au premier Karaoul après' Kovuisch^ban, tetre.
Taschliiza et ftchainilza , à 5,214 p*, 6*^— air \9\
Fontaine au secoftid Karaoul , à 3»300 p. d'ëiévatioH, ot^^a
plus haut poiqt 4» la méoie r<Hit^> 5"~w IS*.
TUlMItlB B'WMPÈ.
Source près (TUidga , non loin de Serajevo » dans la plaine , a
i,700p.,6%2— air^^^
Source entre Mokro et Podromonîum , à 2,800 p* d'éléva--
tien, entre Serajevo et Zvornik, 8° — aîr la^*.
Fontaine près de Tonpovtzi » entre Ilidga et fie{;anovitscb #
50,5 — aîr 11*.
Source au Karaoul, entre Ilidga etTarschin, 8* 1/â— air
Fontaine à Kiseliak, à 1,720 p. , 8*>— air 1*>.
Source à 2,900 p. ou à 800 p. au-dessus de Voinitza » sur
la route de Travnik , 5* — air 16'.
Fontaine au S.^Ë. de Yitesch, dans la plaine, à 1,770 p.,
6M/2— air^6^
l^ource près de Boulovalz , 6® 1/2 — aîr 16°*
Source à Yarlsche » entre Skcnder-Vakoub et Bania-Louka f
â 1,800 p., 4° 5/4— air 10*.
Her2egt^vidé.
Source à 2 L Ni de Gdtzko, à 2,800 p^« ft à a^^'^^^ Vir*
En élaguant les observations douteuses, il résulterait de ces
70 bbse^ati<)ff^ ^Uë 1» li 45 1/2* tiéilL set'ftit \h impéihkitîtë
mû^èaûé Ûe là plÉHfe iôi\i^4à\l inéf iditmate dé ta Itifadé ; de
' la partie basse de la Macédoine mérididlillte et dés tMMes
basses dé la The^sKite t thate il y oor ait sktiâ»! , «urlôilt dttii^ otf
dernier pays , des tocâlkés phis chàtides On la tëttlpératfjlre
ntbyeivne îftiit à 46» 1 celle des vaUëes ehainte» de VAiimn\ë
méridionale et moyenne VaHeni efetrfe 14 et W^f 14'' eei^it
cetfa» des dernièfes t)«nlës méridionales ddné les ekultaes bof^
dant la Macédoine méridionale; 13» étfie d'unir partie d4 la
plaine tout-à-fait dceidentàie dé 1» Tliruœ/die» Oèn habiles
les phis élevés du Tbktr^Dagh v et des vaitées abritées et
chaudes de ta ftfilgarfe et dé ki Servie ^ 13!° 1/2 etivn^on eèlle
des parties basses de e^s denx derniers pays; 40^ eetle 4» cer-^
taines vallées bakses de la Ittttce iHM^ié^ te |Ui&ë dffftek
MÉTÉOROLOGIE» SSS
et de Pfitreii» et même de Scutari un Albanie ; 41 à il^ eelle
des bassins élevés dans la Macédoine occidentale et méridio-
nale et de certains bourgs sous les cimes du Pinde ; IQ à 1^*
celle do» platfijiuft bas de la Bulgapî» et du plu/»î«iir» val)#s de
la Haute -Mœsie; 0 l/â"" eelle des parties supérieupes des val-
lées débouchant dans le bassfn de Scutari et ^t^rltées s^r le
côté N. ; 9' celle des vi^llon^ aux sources défi rivîèrei danf la
Macédoine occidentale ; 8 1/S^ à 8^ 3/4 eelle des montognes
encore hql^itée? (Ja?îS Ja b^^uJe JSIœsie ; 8 k 9* celle des cimes
moyennes du Pinde; S'' celle des plateaux bai^ de la JBosnie;
6° à 6M/3 celle du bassin de Serajevo et de Travnik, ainsi que
^es plateaux élevés et habités dans la Qp$ni@ méridionale ; 5 à
5"* ij% o^llcde vallons éiavés dniu les montagnes do même
pays, et 5° celle des eels des hautes montagnes entre la Bos-*
lue et TAlbanie et (f autres sommités. Le plus singulier es| la
compariifioii des obsepvalioiii ftiiees i Janina et dans la Bosnie
centrale. Elles ont éré renouvelées plusieurs foi^, néanmoins
il ^ ^ffml^ ^ «roipe qi|ô la température W4>yemM| de Ja-
nins toit si voisina de eelle de Serajevo et de Tramiik. Fau-
drait-)! croire p^ut-éirp qi^'^ JFanjna le^ eaux des puits conser-
vent «n^re la température basse qu-ont çe^ mw^ ^snt leur
descente des montagnes dans les canaux inférieurs ?
FIN m vont PiBIfIBt.
y
TABLE DES MATIÈRES DU PREMIER VOLUME.
P»gfs.
Préfacé v
Chantse pftKMiii. --- Géographie générale de la Tarqoie d'Europe. 1
$ l«r. MooleiMgro .••..•. 7
§ ?. Bosnie et Croatie •....«. 15
Scordus, 91.
$ 3. Herzégovine 41
S 4. iUbaoie. 60
Mont Tomor, 63. -« Myrdila, 65. — Schar, 69. — Souagora, 73.
— Bassin d'Ochrida, 76. — Bassin d'Ipelc et de Prisren , 77. —
BalêindeScnUrl^Sl.
$ 5. Bhodope 83
Telcirdagh , 89.
$ 6. Ballian et Bulgarie 91
Balkan de Kalofer et d'Eski-Sagra , 94. — Ballcaii d'Ëtropol , 95.
•^ Bulgarie inférieure, 96. — DobrouUcliai 97.
S 8. Yalachie et Moldavie 99
$ 8. Tlirace. . • . i 101
Chaîne côtiërt de la mer Noire, 101 . ^ Bassin de la Thraoe, 105.
$ 9. Servie. . 106
Centre, 107. — Monts de Boudnilc, etc.» 109. — KollenilL, etc.,
111. —Chaînes vers la Drina, 114. — Bsssfnde Kroopagn, il6.
~ Bassin d'OajUze, 117. — Mont Vlaschitch, llO.^MonU de
Sloudenitza, 130. — Bassin de la KoloQbara, 131. — Servie mé-
ridionale, 123. — Mont Jaslrebatz, 193. — Monts Plotsch et
Ropaotiik, 124. — Mont Gelin , 1S5« — Chaînes de la Servie
orientale, 127. — Mont RUgn, 132. — Vallée de la Grande-Mo«
rava, 133. — Vallée de la Morava serbe, 135.
$ 10. Mœsie supérieure 138
Environs da bassin de Kosovo, l4?. — Vallée de la Morava bul-
gare, 143. — Mont Baditsehka-Gora, 148. —Monts Slara-Pla-
nina et Souva-Planina, 14|). — Potamographie du bassin de la
Nischava, 149. — Chaînes orientales, 151. — Bassins de Sophie
et d'Ichtiman , 153. — Potamographie des montagnes entre
Leskovatz, Sophie et KostendU, 155. --Orographie de cette
contrée, 159. — Bassin supérieur du Slrymon, 162. — Mont
Koniavo, 163. — Mont Vitosch, 164. — Petit passage de la fille,
165. — Plaines de Samakov et de Bania, 166. — Bassin de Kos-
tendil, 167. - Bassin du Bistritza, 167. — Vallée de l'Egridere,
168. — Mont Kara-Dagh, 171. —Le Lepenatz, 171.
$ 11. Macédoine et Cbalcide 171
Morfts de Karatova, 172. — Vallée de Braonisla, 172. — Vallée
du Bregalniiza, 174. —Chaînes au S.. 174. — Chalcide sep-
tentrionale, 175. — PresquMies de ce pays, 176. — Chaînes à
ro. du Vardar, 177. — Potamographie des affluents do VaMar-
Sarigoul , 178. — Le Baetz, 180. — Le Podalischia-Rieka, 181.
— Montagnes entre ces rivières, 18?. —Partie S.-O. de la
Macédoine, 185. — Lac d'Osirovo et Vodeoa, 185. — Bassin de
TABLE DBS MATlÂRES. S3S
. rjndge-Karuoq, lâ6^— .Li^c <|eGastorl«, 187. — Orograpliie»
moiiU Karadjova, BoureDos, etc., 190. «* Coart du Strymon »
193. — GouriduVardar; 196.
$ 13. The>»alie 198
Ment KronUcbeTo, 199. — Saranto-Poros, 199. «^ Plaine d'Alaa-
a ona , 200. — L'Olympe , Wi, — Mont KiiaTo , SCPI. — Tcmpé,
205. ~ Mont MaTro-Yonno, 205. —Montagnes grecqvea, 206. —
Plaine thessalienne, 207.
$ 13. Résomé • • . » 210
Rapport des routes ayecla configuration du sol, 2i5. .
Gbahtkb II. — Qéo]og.ie 4^ la Tarquie d'Europe
$ 1« Formations des schistes cristallins et demi-cristallins. . . .219
$ 2. Terrain particulier de schistes et de calcaire en partie primaire
(intermédiaire). • ». 230
% 3. Terrains secondaires ••••*.... 234
$ 4. Grande formation crétacée »••»..». 235
U Système crétacé de la Turquie orientale, 237. —A. Système
crétacé inférieur, 237. — Gonpes du Balkan, 240. — B. Sys-
tème supérieur» on craie verte et blanche, 253. — 2. Système
crétacé de la Turquie occidentale et centrale, 257. — Servie,
257. — Haute-Mœsie, 261. -> Servie orientale, 262. — Terrain à
Htppurites et Nummulites, 264. — Servie occidentale, 267* -
Bosnie et Herzégovine, 268. — Dolomies, 270. — Schistes sati-
nés, etc. ^ 271.— Albanie, 273.— S.-O. delà Macédoine, 275.
— Monténégro, 277.— Système nummulUique de TAdriatique,
278. _ Poix minérale, 279.
$ 5. Sol tertiaire et alluvial » . . 282
Bassin du Narenta, 283. — Bsssins de Glougovik et de Dougopolie,
283, — Bassins .de la Sana, de l'Ouna, de la Save et de la Ko-
loubara, .284. — Bassin de la Grande-^Morava , 287. — Bassins
^es deux Mqrayas serbe .et bulgare et de. la. Niscbava, 290. •—
Bassin de Pristina, 294. — Bassin d'Ipek et de Djakova , 295.
— Autres bassins albanais, 296. — Bassin de Prilip et de Blto-
glla, 299.,— Ba^siq de H^ilari^ 299..— .Bassip du Yardar infé-
rieur, 300. — Bassi^n de rin4ge:Ki(ra<oi]^ 300. — Bassin de TbeS-
sali'e, 301 . — Bassin de Langasa, 304. — Bassins de Seres et de
Drama, 304. —Bassin du Yar^jlar supérieur, 305. — Bassins do
Kaikandel, de Trojak et de Slraz^n, 307. — Bassins do Bistritza,
dekoslendil et de Doubnilia, 308 —Bassins de Sirbinetde
Melcnik, 310.— Bassin de Radomir, 311. — Bassins A Të. de
Doubnilza, de Sophie, de Samakov, d'ichtiman et de Bania, 312.
— Bassin de Scharkoe, 313.^ Baisin de la Yalachie et de la Bul-
garie, 314. — Bassin supérieur de la Tondja, 318. — Bassin de la
Thrace,318.
$ 6. Dépôts massifs cristallins 325
Granité, 335. — Protogine, 331. — Siénite, 331. — Porphyre ,
granitique, 332. — Porphyre siénitique» 333.— Porphyre quar-
zifére, 337. — Serpentine et Euphollde, 339. — Diorite, 345.
Trachytes, 350.— Porphyre pyroxénique, 362. — Résumés sur
rage des dépOts ignés ^ 268.
«
I
»«
SIS JlVflC »«ft .MATllftEf •
$7.ilUniet«mt#rtUmrérêf .372
Servie , 97t:-'^Boiiù\e, 9ff4. «^ Btlkan , 87&.*-4lttfle MpéHevre,
376. — Macédoine , 377. -^ Albanie» S79. «- ValMliie , 370.
$ a. Stux miBértlef tSO
Bnt tfhaadet , 880. •<- Eaux «èMalea froMei , 889. — Banx aeû»
. Mai diandef, 388. -« Soofcei hépatlqpeii froidea, 880.—
Eaot larrpgfMiiiea, 880. — Eau aaléef ,- 890. <^ Vaox maria-
tirère8,391.
9 0. Comparaison da toi de la Turquie avec eelii dei pafa envi*
ronnants 391
10. Formation da -relief de la Tarqnfe. . • 397
CttAviTis lir..'^ VégétaiioB de la Turquie d'Europe.
Eégioi de végétation, 410. <^ Région alpine, 411. — Région inb» .
. alpine , 412. <— Région foreslière , 413. ^ Pins.V 41 fr: -^ Saplni,
4l7. —.Hêtres, 418. -^ Bouleaux, 421» — Chênes» 4>t.— Antrei
. arbces forestiers, etc., 423» --' Chttaigniers, noisetiers, etc.»
486. «^ eiiviers , 437. «^ Orenadien , igafers, etc. , 428. — Pla-
tane d'Orient, 4ft9. -^ Vignobles, 430. «— Céréales, 432. —
Plantes des champs, 48t. — Plantes des prés, 488. — • Plantes
des terrains vagues , 434. -^ Plantes de marécages , 434. —
Plantée des terrains sableux, 4a6«— Plantes salines, 485.—
Catalogne dHine partie des plantes de la Turquie d'Europe, 437.
mm Familles prédominantes, etc. 488. ->- Comparaison avec
celles de l'Europe centrale, 471. — Plantes propres an Balkan
. ^ 'au lf.*-E. de le Turquie, 4f2. —Rapports entre les plantes
du Balkan et du Bannat, 473. —Rapports entre ces plantes et
celles du Tanrus, 473. — Plantes propres é la Turquie méridio-
u|8 et épirote^ 474. ««Plantes grecques, 47è.
CHAPiTaa IV. -»^Paune de la Turquie d'Europe 477
% 1. Mollusques, -sangsues et autres animaux marins. . . . .477
§ d. Inseotes 478
Xlitedeqntiques insectes récoltés en Turquie, 480.— Bradyporns
anens M. Esp., 488.
$ 8. Gmataeés 487
$ 4« Poissons. * «- 487
Pèches snr le lac de Scutari , 489.
$ &. Repaies 490
$ «. Oiseaux 492
Chasse, 407.
$ T. Mammifères 498
Ours, 400. — Sangliers, etc., 500. — Chiens, 501. — Cochons,
102. — Moutons et Chèvres, 504. — Boeufs , etc., 505. — Che-
vaux, 506. — Anes, 509. — Éplzootles, 509.
CflAPiTBE. V. — Météorologie 510
Thessalie et Epire, 511. — Servie et Valachie, 512. — Bosnie,
518. — Bosphore, 514. — MacédoInC; 516. — Ouragans, 517.
-* Tableau de la température des sources, 518. — Résumé
sur la température moyenne, 522.
fin PS LA TABLE. '